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Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes apparaissent en haut de la page.

LES AMAS OUVERTS D'ÉTOILES

Le ciel nous surprend parfois. Afin de réaliser des images montrant davantage d’étoiles et les faibles luminosités de l’amas ouvert des Pléiades (M45), on réalise des photos de longue exposition. Souvent, des éléments non prévus et gênants apparaissent sur l’image, mais on peut les supprimer ultérieurement par la magie du numérique. Il s’agit par exemple de pixels erronés, d’impacts de rayons cosmiques, de clichés avec des nuages brillants ou de la Lune, de traînées d’avion, de reflets d'objectif, de faibles traînées de satellites et même de traînées d'insectes. Parfois, cependant, un événement vraiment intéressant est capturé par hasard, comme celui qui s’est produit il y a quelques semaines à al Ula, en Arabie saoudite, lorsqu’un météore brillant est passé devant l’amas des Pléiades lors d’une exposition d’une heure. En plus des sept étoiles célèbres bleues et brillantes de l’amas, que l’on nomme les Sept Sœurs, d’autres moins brillantes et évidemment moins connues, sont apparues sur l’image ainsi que la poussière réfléchissant le bleu entourant l'amas. Le fragment de roche qui est entré à pleine vitesse dans notre atmosphère a créé une lueur verte caractéristique, probablement due à la vaporisation de ses métaux. (Image Credit & Copyright: Yousif Alqasimi & Essa Al Jasmi)
25 aout 2025

Près du centre de ce paysage cosmique et au cœur de la Nébuleuse d'Orion, se trouvent quatre étoiles chaudes et massives appartenant à l'amas du Trapèze. Groupées dans une région d'environ 1,5 année-lumière, elles dominent de l'amas du Trapèze. Le rayonnement ultraviolet ionisant des étoiles du Trapèze provient surtout de Theta1 Orionis C, l'étoile la plus brillante et la plus massive des quatre. C'est la principale source d'énergie qui fait briller les gaz environnants. Âgé de seulement trois-millions d'années, l'amas était encore plus compact dans sa jeunesse. Une étude dynamique récente montre que les collisions stellaires à un âge précoce de l'amas pourraient avoir donné naissance à un trou noir dont la masse serait plus de cent fois celle du Soleil. La présence d'un trou noir dans l'amas pourrait expliquer les vitesses élevées observées pour quelques étoiles. La nébuleuse d'Orion est à environ 1500 années-lumière et si la présence du trou noir est confirmée, ce serait le trou noir connu le plus rapproché de la Terre. (Image Credit: Data: Hubble Legacy Archive, Processing: Robert Gendler)
13 aout 2025
REPRISE du 5 aout 2018

Ce joli champ d’étoiles s’étend sur environ trois pleines lunes (1,5°) dans la constellation boréale de Persée. On y aperçoit la célèbre paire d’amas ouverts h et χ Persei. Aussi désignés comme NGC 869 (en haut) et NGC 884, ces deux amas ouverts sont à environ 7000 années-lumière du système solaire et ils renferment des étoiles plus jeunes et plus chaudes que le Soleil. Les deux amas sont séparés de seulement quelques centaines d’années-lumière et, selon l’âge de leur étoile, ils ne sont âgés que d’environ 13 millions d’années. On pense donc qu’ils sont nés dans la même région de formation d’étoiles. Le spectacle bleuté qu’ils nous présentent peut facilement être admiré avec des jumelles et on peut même apercevoir les deux amas à l’œil nu depuis des endroits sombres. Les aigrettes de diffraction arborées par les étoiles proviennent des supports du miroir secondaire du télescope utilisé pour produire cette magnifique image. (Image Credit & Copyright: Ron Brecher)
7 aout 2025
REPRISE du texte du 7 juillet 2021 et du 8 octobre 2021

Si on lui avait donné un autre nom, la nébuleuse de la Rosette serait-elle aussi charmante ? La désignation sans poésie NGC 2237 du Nouveau catalogue général de nébuleuses et d'amas d'étoiles ne semble pas atténuer la beauté de cette nébuleuse à l’apparence d’une rose. Cette image a été captée par l’instrument à énergie sombre (DECam) de l’Observatoire interaméricain du Cerro Tololo de la NSF installé sur le télescope Victor Blanco de 4 mètres au Chili. Le jeune amas ouvert NGC 2244 se trouve à l’intérieur de cette nébuleuse. Ses étoiles très brillantes sont nées il y a environ quatre millions à partir de la matière de la nébuleuse, mais maintenant ils la dispersent par leur radiation et leur vent stellaire, creusant ainsi une caverne dans la nébuleuse comme on peut le voir sur cette image. C’est aussi le rayonnement ultraviolet de ces étoiles chaudes qui fait briller la nébuleuse qui les entoure. La nébuleuse de la Rosette s'étend sur environ 100 années-lumière de diamètre. Elle est à environ 5 000 années-lumière du système solaire et elle peut être observée avec un petit télescope pointé en direction de la constellation de la Licorne (Monoceros). (Image Credit: CTIO, NOIRLab, DOE, NSF, AURA; Processing: T. A. Rector (U. Alaska Anchorage), D. de Martin (NSF’s NOIRLab) & M. Zamani)
16 juillet 2025

Si vous avez déjà vu dans le ciel un groupe d’étoiles réparties sur une région de la taille de la pleine lune, il s’agit des Pléiades (Messier 45). Sans doute l’amas ouvert le plus célèbre du ciel. Ses étoiles sont même visibles depuis les villes les plus polluées par l’éclairage. À l’œil nu, la nébulosité créée par le gaz et la poussière qui l’entourent peut aussi être perçue sous un ciel sombre. Sans doute l'amas d'étoiles le plus célèbre du ciel, ses étoiles les plus brillantes sont visibles même depuis les villes les plus polluées par la lumière. Cependant, les photos télescopiques comme celle-ci nous montrent l’amas avec bien plus de détails. Les étoiles bleu brillant des Pléiades, aussi appelées les Sept Sœurs, illuminent la poussière environnante, lui donnant un bleu diffus, visible uniquement lors de longues expositions. Ce n’est pas tout. La poussière cosmique semble s'étirer vers le haut comme des bras éthérés. L’amas est entouré d’une lueur rougeâtre provenant de l'élément le plus abondant de l'univers, l'hydrogène. Cette image a été prise à l'observatoire Starfront, au Texas. Elle a nécessité presque 25 heures d’exposition. (Image Credit & Copyright: Ogetay Kayali (Michigan Tech U.) Text: Ogetay Kayali (Michigan Tech U.))
8 juillet 2025

Ce portrait cosmique a été construit en utilisant des images réalisées avec plus de 68 heures d’exposition avec un petit télescope terrestre. La galaxie spirale vue de face dans le coin supérieur droit de l’image est NGC 6946 et l’amas ouvert dans le coin opposé est NGC 6939. Le champ de vision de cette image s’étend sur environ un degré, soit la taille angulaire approximative de deux pleines lunes, dans le ciel de la constellation de Céphée. La lumière des étoiles de NGC 6939 situées en moyenne à 5610 années-lumière traverse un nuage de poussière interstellaire de faible densité situé près du plan de notre galaxie, la Voie lactée. La galaxie NGC 6946 est bien plus loin, la moyenne de 32 mesures de sa distance donne une valeur de 5,545 Mpc (18,1 millions d’années-lumière). NGC 6946 est une véritable usine à supernova qui lui vaut le nom de galaxie des feux d’artifice. De l’année 1917 à 2017 (SN 2017eaw), 10 supernovas ont été observées dans cette galaxie. Par comparaison, le taux moyen de supernova dans la Voie lactée est d'environ 1 tous les 100 ans. (Image Credit & Copyright: Alberto Pisabarro)
4 juillet 2025

Saurez-vous trouver la nébuleuse de la Rosette ? La nébuleuse rouge en forme de fleur, juste au-dessus du centre de l'image, peut sembler un bon choix, mais ce n'est pas le cas. La célèbre nébuleuse de la Rosette est en réalité située en bas à droite, ici colorée en bleu et blanc, et reliée aux autres nébuleuses par des filaments dorés. Cette image très large et son exposition prolongée à la lumière rouge semble contenir plusieurs fleurs cosmiques. Désigné comme NGC 2237, le centre de cette nébuleuse est peuplé des étoiles brillantes et bleues de l’amas ouvert NGC 2244. Les vents stellaires et les radiations de ces étoiles détruisent lentement la nébuleuse. La Rosette est à quelque 4700 années-lumière de nous et, dans le ciel de la Terre, elle couvre l’équivalent de trois diamètres apparents de la pleine lune. Le champ fleuri de cette image est dans la constellation de la Licorne. (Image Credit: Toni Fabiani Méndez)
17 juin 2025

NGC 346 est le jeune amas ouvert d’étoiles le plus massif du Petit Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la nôtre située à quelque 210 000 années-lumière de la Voie lactée. L’espérance de vie des étoiles de l’amas ouvert NGC 346 est fort brève comparée à celle du Soleil, car étant très lumineuses elles consomment beaucoup plus rapidement leur carburant. Leurs vents et leurs radiations sculptent les bords du nuage moléculaire poussiéreux de la région déclenchant la formation d’étoiles à l’intérieur de celui-ci. Cette pouponnière semble aussi contenir une population importante d’étoiles en devenir. Âgées d’à peine 3 à 5 millions d’années, ces étoiles qui ne fusionnent pas encore l’hydrogène en hélium dans leur noyau sont éparpillées dans l’amas ouvert. Cette image infrarouge spectaculaire a été captée par l’instrument NIRcam du télescope spatial James Webb. Les émissions des atomes et des molécules d’hydrogène ionisés par le rayonnement énergétique des étoiles massives ainsi que les émissions infrarouges de la poussière du nuage moléculaire où naissent les étoiles apparaissent ici dans des teintes de rose et d’orange. Cette image très détaillée du télescope Webb s’étend sur environ 240 années-lumière. (Image Credit: Science - NASA, ESA, CSA, Olivia C. Jones (UK ATC), Guido De Marchi (ESTEC), Margaret Meixner (USRA) Processing - Alyssa Pagan (STScI), Nolan Habel (USRA), Laura Lenkić (USRA), Laurie E. U. Chu (NASA Ames))
2 mai 2025
REPRISE du 13 janvier 2023

On peut admirer sur ce paysage cosmique des nuages de gaz brillant et de poussière sombre aux côtés de l’amas ouvert NGC 3572. Cette magnifique nébuleuse en émission et cet amas stellaire naviguent dans le ciel extrême de l'hémisphère sud, au sein de la constellation de la Carène. Les étoiles de l’amas sont en haut et au centre de cette image. Cette image s’étend sur environ 100 années-lumière à une distance estimée de 9000 années-lumière. Le gaz et la poussière interstellaires visibles, représentés aux couleurs de la palette de Hubble, font partie du nuage moléculaire natal de l'amas d'étoiles, lui-même catalogué sous la désignation Gum 37. D'épaisses traînées de matière au sein de la nébuleuse, érodée par les vents stellaires et le rayonnement, s'éloignent clairement des jeunes étoiles énergétiques. Ce sont probablement des sites de formation d'étoiles en cours, dont les formes rappellent les têtards d'IC 410, mieux connus des astronomes nordiques. Dans les dizaines, voire les centaines de millions d'années à venir, le gaz et les étoiles de l'amas seront dispersés par des marées gravitationnelles et par de violentes explosions de supernovas qui mettront fin à la courte vie des étoiles massives de l'amas. (Image Credit & Copyright: Francis Bozon & Cecil Navick (AstroA. R. O.))
28 avril 2025

Dans le coin supérieur droit, toutes vêtues de bleu, les Pléiades, dans le coin inférieur gauche, habillée en rouge, la nébuleuse de la Californie. Les Pléiades, aussi connues sous le nom des Sept Sœurs et dont le numéro du catalogue Messier est M45, sont l’un des amas ouverts le plus lumineux du ciel. Il est facile à repérer et à observer. C’est pour cette raison que de nombreuses civilisations nous ont laissé des artéfacts montrant cet amas. Cet amas qui est à 400 années-lumière de nous contient plus de 3000 étoiles et son diamètre est d’environ 13 années-lumière. Une très belle nébuleuse de réflexion est située dans la même région que les étoiles de l’amas. Cette nébuleuse de gaz et de poussière réfléchit vers nous la lumière bleue plus efficacement que les autres couleurs (fiche 3 de cette section). La nébuleuse de la Californie (NGC 1449) est quant à elle une nébuleuse en émission dont la couleur rougeâtre provient des atomes d’hydrogène ionisés par la lumière énergétique d’étoiles massives qui émettent une lumière rouge lorsqu’ils capturent un électron libre. Cette nébuleuse est plus difficile à voir que les Pléiades, car elle est beaucoup moins lumineuse. L’angle entre ces deux formations célestes est à peu près 25 fois plus grand que celui d’une pleine Lune. Cette image les montre toutes deux, donc elle couvre donc une vaste région du ciel. De plus, si vous regardez attentivement cette image, vous pourrez y trouver la pouponnière d’étoiles IC 348 et le nuage moléculaire LBN 777, parfois désigné comme la nébuleuse du bébé aigle. (Image Credit & Copyright: Neven Krcmarek)
5 mars 2025
REPRISE du texte du 5 avril 2022 et du 3 novembre 2009

Deux amas d’étoiles sont visibles dans cette image étoilée, M35 et NGC 2158 deux amas ouverts. Tous deux sont situés dans les limites de la constellation des Gémeaux et ils semblent être côte à côte. Cependant, M35 avec ses étoiles concentrées dans le coin supérieur droit est à une distance d’environ 2800 années-lumière ce qui est relativement rapproché à l’échelle cosmique. M35, aussi désigné comme NGC 2168, renferme environ 400 étoiles réparties sur un volume de quelque 30 années-lumière de diamètre. Des étoiles bleues très brillantes distinguent souvent des amas ouverts plus jeunes comme M35, dont l'âge est estimé à 150 millions d'années. En bas à gauche, NGC 2158 est environ quatre fois plus éloigné que M35 et beaucoup plus compact. Sa couleur dominante jaune témoigne d’une population d’étoile plus de 10 fois plus vieille. En général, les amas d'étoiles ouverts se trouvent le long du plan de notre galaxie, la Voie lactée. Leurs étoiles sont faiblement liées par la gravité et les amas ont ainsi tendance à se disperser sur des milliards d’années à mesure qu’ils gravitent autour du centre galactique. (Image Credit & Copyright: Evan Tsai, LATTE: Lulin-ASIAA Telescope)
27 février 2025

Pourquoi autant d’étoiles bleu brillant? Parce que les étoiles naissent généralement en amas dans la même région du ciel et que les plus brillantes et les plus visibles d’entre elles sont bleues. Il y a aussi des étoiles moins brillantes comme notre Soleil dans l’amas M41, celui de la photographie, mais elles sont plus difficiles à voir. On voit aussi quelques géantes rouges d’apparence orange vif dans cet amas. Les filaments de lumière rouge proviennent des émissions de l’hydrogène, cette couleur ayant été filtrée et renforcée pour cette image. Dans une centaine de millions d’années environ, les étoiles bleues brillantes auront explosé en supernovas et disparu, tandis que les trajectoires légèrement différentes des étoiles plus faibles provoqueront la dispersion de cet amas ouvert pittoresque. De même, il y a des milliards d’années, notre propre Soleil est probablement né dans un amas d’étoiles comme M41, mais il s’est depuis longtemps éloigné de ses étoiles sœurs. Cette image a été captée grâce à une exposition de quatre heures à l’observatoire Chilescope T2 au Chili. (Image Credit & Copyright: Xinran Li)
25 février 2025

Certaines étoiles viennent en groupe. Le groupe le plus célèbre du ciel de la Terre est l’amas ouvert des Pléiades (M45) que l’on peut aisément voir à l’œil nu. Les Pléiades sont à environ 450 années-lumière du système solaire. Cet amas a vu le jour il y a quelque 100 millions d’années et ses étoiles resteront groupées pour environ un autre 250 millions d’années. Notre étoile, le Soleil, est probablement née dans un amas ouvert, mais puisque 4,5 milliards d’années se sont écoulés depuis, ses étoiles compagnes se sont dispersées depuis longtemps. Cette image nous montre les Pléiades suspendues au-dessus du Half Dome, une formation rocheuse célèbre du parc national de Yosemite en Californie. Cette image est une composition réunissant 28 photographies du paysage terrestre et 174 photos du ciel, toutes prises du même endroit avec le même appareil et pendant la même nuit d’octobre 2019. Après avoir calculé le moment de la juxtaposition des Pléiades et du dôme granitique, le photographe a été récompensé, sans qu’il le prévoie, par une panne d’électricité planifiée rendant le ciel inhabituellement sombre. (Image Credit & Copyright: Dheera Venkatraman)
27 janvier 2025
REPRISE du 19 juillet 2022

Qu'ont en commun les éléments suivants : un cône, la fourrure d'un renard et un sapin de Noël? Si l’on parle d’objets astronomiques, ils se trouvent tous trois dans la constellation de la Licorne. Considéré comme une région de formation d’étoiles et catalogué sous la désignation NGC 2264, ce fouillis complexe de gaz, de poussière cosmique et d’étoiles se trouve à environ 2350 années-lumière du système solaire. Le jeune amas ouvert NGC 2264 se trouve en compagnie de la nébuleuse de Fourrure de Renard, dont la peau alambiquée est illuminée par l’étoile variable S Mon à sa droite, et de la nébuleuse du Cône près du haut de l’image qui s’étend sur un angle plus grand qu’une pleine lune, couvrant ainsi environ 44 années-lumière à la distance de NGC 2264. Avec la nébuleuse du Cône au sommet, la forme de la lueur générale de la région lui donne le surnom de grappe d'arbres de Noël, où les étoiles sont des ornements d'arbre. (Image Credit & Copyright: Tim White)
24 décembre 2024

Quelle est la source d’énergie de la nébuleuse du Cœur? Cette grande nébuleuse à gauche dont la désignation dans l’Index Catalogue est IC 1805 ressemble un tantinet à un cœur humain. Sur les images en lumière visible, la nébuleuse brille vivement dans le rouge émis par son élément le plus important, soit l’hydrogène. Cependant, cette image de longue exposition les émissions du soufre (jaune) et de l’oxygène (bleu) ont été retenues. Les jeunes étoiles de l’amas ouvert Melotte 15 sont au centre d’IC 1805 et ils érodent plusieurs piliers de poussière pittoresques avec leur lumière et leurs vents énergétiques qui excitent les atomes d’IC 1805. La nébuleuse du Cœur est située à environ 7 500 années-lumière, en direction de la constellation de Cassiopée. Cette image à grand-champ montre d’autres objets célestes, dont la nébuleuse de la Tête de Poisson (NGC 896) juste en dessous du cœur, un rémanent de supernova à bas à gauche et trois nébuleuses planétaires à droite. Il a fallu 57 nuits d’observation pour constituer cette image très détaillée qui montre clairement de longs filaments complexes moins lumineux. (Image Credit & Copyright: Jeff Horne & Drew Evans)
17 décembre 2024

Vous avez peut-être déjà vu l’amas ouvert des Pléiades (M45), mais probablement pas aussi clair et large que sur cette image. Sans doute l’un des plus célèbres amas du ciel, les brillantes étoiles des Pléiades sont visibles à l’œil nu même dans une ville polluée par la lumière. Cependant, sur des photos de longue exposition prises depuis un endroit sombre, le nuage de poussière entourant l’amas des Pléiades devient très évident. Cette image a été captée depuis l’observatoire de Siding Spring en Australie. Son temps d’exposition a été de 11 heures et elle couvre une région du ciel plusieurs fois supérieure à celle de la pleine lune. Aussi connu sous le nom des Sept Sœurs, cet amas est à environ 400 années-lumière de la Terre en direction de la constellation du Taureau. Une légende répandue, avec une touche un peu moderne, raconte qu’une des étoiles brillantes s’est estompée depuis que l’amas a reçu le nom des Sept Sœurs n’en laissant que six visibles à l’œil nu. Le nombre réel d’étoiles visibles à l’œil nu dépend cependant du lieu d’observation et de l’acuité visuelle de l’observateur, ce peut être inférieur ou supérieur à sept. (Image Credit & Copyright: Blake Estes (iTelescope Siding Spring Obs.) & Christian Sasse)
9 décembre 2024
REPRISE du texte 5 décembre 2022, du 24 novembre 2021 et du 9 septembre 2020

Le vaste amas ouvert catalogué NGC 206 est situé dans l’un des bras poussiéreux de la galaxie d’Andromède en compagnie de régions rosâtres de formation d’étoiles. La galaxie spirale d’Andromède aussi connue sous le nom de M31 ou encore de NGC 224 est à seulement 2,5 millions d’années-lumière de nous. NGC 206 est à droite du centre de ce gros plan détaillé. Les nombreuses étoiles bleues très brillantes de l’amas sont une indication certaine de son très jeune âge. En fait, ses étoiles les plus massives ont moins de 10 millions d’années. Cet amas est beaucoup plus vaste que les amas ouverts du disque de la Voie lactée et même plus vaste que les amas globulaires de son halo. Son envergure est d’environ 4000 années-lumière, presque 16 fois la taille de l’amas globulaire Omega Centauri, le plus vaste regroupement de notre galaxie. Mais, ce M31 n’est pas la seule galaxie du Groupe local qui renferme d’aussi vastes formations. Les tailles de la pouponnière stellaire NGC 604 dans la galaxie du Triangle (M33) et de la nébuleuse de la Tarentule dans le Grand Nuage de Magellan sont en effet comparables à celle de NGC 206. (Image Credit & Copyright: Roberto Marinoni)
28 novembre 2024
REPRSE du texte du 12 avril 2023

Les étoiles de l’amas ouvert NGC 602 détruisent lentement les piliers visibles sur cette image. Certaines des jeunes étoiles au centre de l’image émettent une lumière si énergétique qu’elle repousse les gaz et les poussières des piliers dans le cosmos. Mais, simultanément, ces mêmes piliers contribuent à la formation de nouvelles étoiles. L’image, que l’on obtient en cliquant sur l’image en survol, a été construite à partir des données captées par le télescope spatial James Webb dans plusieurs domaines de l’infrarouge. L’image en survol a été prise en lumière visible récemment par le télescope spatial Hubble. NGC 602 est situé en périphérie du Petit Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée. Plusieurs galaxies situées plus loin à au moins une centaine d’années-lumière sont aussi visibles sur l’image. (Credit: ESA/Webb, NASA & CSA, P. Zeidler, E. Sabbi, A. Nota, M. Zamani (ESA/Webb))
29 octobre 2024

Ces sombres piliers peuvent sembler destructeurs, mais en réalité ils créent des étoiles. Cette image des piliers de la nébuleuse de l’Aigle (IC 4703, très souvent confondue avec M16, l’amas ouvert à l’intérieur de celle-ci) combine des données captées en lumière visible par le télescope spatial Hubble et en infrarouge captées par le télescope spatial James Webb. L’image met ainsi en évidence les globules gazeux en évaporation (EGG) qui émergent des piliers de gaz de dihydrogène (H2) et de poussière. Ces piliers géants mesurent en longueur plusieurs années-lumière et ils sont si denses que le gaz à l’intérieur se contracte sous l’effet de la gravité pour donner naissance à des étoiles. À l'extrémité de chaque pilier, le rayonnement intense des jeunes étoiles brillantes provoque l'évaporation de la matière de faible densité, laissant des pépinières stellaires d'EGG denses exposées. La nébuleuse de l'Aigle, associée à l'amas ouvert M16, se trouve à environ 7 000 années-lumière du système solaire. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI; Processing: Diego Pisano)
22 octobre

Est-ce vraiment le célèbre amas ouvert des Pléiades (M45)? Cet amas est surtout connu pour ses emblématiques étoiles bleues, mais sur cette image captée dans l’infrarouge, la poussière entourant l’amas éclipse les étoiles. Trois domaines de l’infrarouge ont été utilisés pour réaliser cette image, soit celui de 4,6 micromètres colorié en rouge, celui de 12 µm en vert et de 4,6 µm en bleu. Les données de bases ont été captées par le vaisseau spatial WISE (Wide Field Infrared Survey Explorer) de la NASA. Également désigné comme NGC 1432, l’amas est aussi surnommé les Sept Sœurs, les filles d’Atlas et de Pléioné dans la mythologie grecque. Cet amas est situé, par le plus grand des hasards, dans un nuage de poussière que se déplace dans la Voie lactée. Il sera probablement dispersé de cette région dans quelques millions d’années par les radiations et les vents des étoiles massives des Pléiades. Ces vents et radiations repoussent plus aisément les grains de poussière plus petits, ce qui produit une stratification de la poussière en filaments, comme on peut le voir sur cette image qui s’étend sur environ 20 années-lumière. Les Pléiades sont 450 années-lumière du système solaire en direction de la constellation du Taureau.  (Image Credit: WISE, IRSA, NASA; Processing & Copyright : Francesco Antonucci)
29 septembre 2024

Les nuages cosmiques ont des formes étourdissantes dans la région centrale de la nébuleuse en émission IC 1805. Ces nuages sont sculptés par les vents stellaires et le rayonnement des étoiles chaudes et massives de l’amas ouvert Melotte 15. Ces étoiles âgées d’environ 1,5 million d’années sont dispersées dans ce paysage céleste coloré et elles sont accompagnées de nuages poussiéreux sombres qui se détachent sur un fond de gaz brillant. Cette image s’étend sur environ 15 années-lumière et c’est une composition de photos prises à travers des filtres à bandes étroites et larges. Les émissions des atomes d'hydrogène, de soufre et d'oxygène ionisés sont cartographiées en teintes vertes, rouges et bleues utilisées dans la célèbre palette Hubble. Des images à champ plus large révèlent que le contour de cette nébuleuse suggère son nom populaire, la nébuleuse de Cœur. IC 1805 est située à environ 7 500 années-lumière en direction de la constellation de Cassiopée. (Image Credit & Copyright: Richard McInnis)
17 septembre 2024
Cette spectaculaire mosaïque d’images captées par le télescope spatial James Webb nous montre le cœur d’un jeune amas ouvert situé dans la nébuleuse par réflexion NGC 1333. Situés à seulement 766 années-lumière du système solaire dans la constellation de Persée, cette nébuleuse et son amas d’étoiles se trouvent à la limite du grand nuage moléculaire de Persée. C’est afin d’explorer la région de façon plus approfondie à la recherche de naine brune et de planètes errantes que le télescope a recueilli les photos de cette mosaïque qui s’étend sur près de deux années-lumière dans la pouponnière stellaire turbulente de l'amas poussiéreux. En fait, NGC 1333 est reconnue pour abriter de très jeunes étoiles, moins d’un million d’années, mais la plupart sont cachées aux télescopes optiques par la poussière interstellaire omniprésente. Cet environnement chaotique pourrait être semblable à celui dans lequel est né le Soleil il y a plus de 4,5 milliards d’années. (Image Credit: ESA/Webb, NASA, CSA, A. Scholz, K. Muzic, A. Langeveld, R. Jayawardhana)
12 septembre 2024
Mars et Jupiter, encore plus brillante, sont en étroite conjonction juste au-dessus des pins dans ce paysage d’après minuit de la commune suédoise de Vallentuna. Cette photo captée lors de la tempête géomagnétique du 12 aout dernier montre aussi la lueur d’une brillante aurore boréale. Évidemment, c’était aussi la nuit des Perséides. Une pluie d’étoiles filantes provenant des débris de la comète Swift-Tuttle a illuminé le ciel de la planète Terre. La traînée lumineuse en haut à droite est l’un des météorites des Perséides. Ces débris entrent dans l'atmosphère à une vitesse avoisinant les 60 km/s et se consument en existant les molécules de l’air sur leur passage, d’où la trainée de lumière. Aussi connu depuis longtemps dans le ciel nocturne de notre planète, l’amas ouvert des Pléiades brille sous la traînée lumineuse. Ce nom vient de la mythologie grecque. Les Pléiades étaient les sept filles du titan Atlas et de la nymphe Pléioné. Les noms des Pléiades et de leurs parents sont donnés aux neuf étoiles les plus brillantes de l’amas. ( Image Credit & Copyright: P-M Hedén (Clear Skies, TWAN))
15 aout 2024

Contrairement à la majorité des entrées du célèbre catalogue d'objets du ciel profond de Charles Messier, M24 n'est pas une brillante galaxie ou un amas d'étoiles ou encore une nébuleuse. Il s'agit plutôt d'une trouée dans les nuages sombres de poussière obscurcissant qui permet de voir des étoiles lointaines situées dans le bras spiral du Sagittaire de notre galaxie, la Voie lactée. Lorsque vous regardez ce nuage d'étoiles avec des jumelles ou avec un petit télescope, vous observez des étoiles situées à 10 000 années-lumière ou plus à travers une fenêtre de 300 années-lumière de largeur. Parfois désignée sous le nom de petit nuage d'étoiles du Sagittaire, les étoiles de Messier 24 remplissent ce magnifique paysage stellaire qui couvre une région dont la taille est d'environ six degrés, soit 12 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Cette image nous montre aussi les deux nébuleuses obscures B92 et B93 juste au-dessus du centre ainsi que d’autres nuages de poussière et des nébuleuses par émission situées en direction du centre de notre galaxie. (Image Credit & Copyright: Christopher Freeburn)
18 juillet 2024
REPRISE du texte du 28 juin 2023, du 7 avril 2022 et du 29 juin 2018.

L'amas d'étoiles NGC 7789 est à quelque 8000 années-lumière de nous en direction d'une région de la Voie lactée densément peuplée d'étoiles. Cet amas ouvert est dans la constellation de Cassiopée. Cet amas ouvert découvert par Caroline Lucretia Herschel en 1783 est aussi connu sous le nom de «Rose de Caroline» ou encore de «Rose blanche». Sa ressemblance avec une rose provient du mélange complexe de ses étoiles et de ses espaces vides. L'âge de NGC 7789 est d'environ 1,6 milliard d'années et cela se voit. Toutes les étoiles de cet amas sont nées à peu près à la même période, mais les plus massives ont épuisé rapidement leur carburant, c'est-à-dire l'hydrogène dans leur cœur. Elles ont terminé leur vie sur la séquence principale et sont devenues les nombreuses géantes rouges qui donnent cette jolie teinte jaunâtre à l'amas NGC 7789 comme on peut le voir sur cette photo. On peut voir sur un graphique de la luminosité en fonction de couleur ou de la température de surface (nommé diagramme HR) des étoiles d'un amas le «point de cassure». C'est l'endroit où toutes les étoiles massives de l'amas ont quitté la séquence principale (fiche 2) pour devenir des géantes rouges. Le point de cassure permet d'évaluer l'âge de l'amas. Le diamètre de NGC 7789 est d'environ 50 années-lumière et il couvre une région du ciel équivalente à celle de la pleine lune, soit 0,5°. (Image Credit & Copyright: Guillaume Seigneure)
6 juillet 2024
REPRISE du texte du 15 novembre 2017 et du 26 octobre 2013

Ces nuages peuvent ressembler à des huîtres et les étoiles à des perles, mais au-delà de la périphérie du Petit Nuage de Magellan, situé à environ 200 000 al du système solaire, se trouve l’amas stellaire NGC 602 vieux de quelque 5 millions d’années. Entouré de sa coquille de gaz et de poussière, NGC 602 est au centre de cette superbe image composite réalisée à l’aide de données captées par les télescopes spatiaux Hubble en lumière visible, par Chandra en rayons X et par Spitzer en infrarouge. Des crêtes fantastiques du gaz balayé suggèrent fortement que le rayonnement énergétique et les ondes de choc des jeunes étoiles massives de NGC 602 ont érodé la matière poussiéreuse et déclenché une progression de la formation d'étoiles s'éloignant du centre de l'amas d'étoiles. À la distance estimée du Petit Nuage de Magellan, l'image présentée s'étend sur environ 200 années-lumière, mais un assortiment fascinant de galaxies d'arrière-plan est également visible sur cette image. Les galaxies d'arrière-plan se trouvent à des centaines de millions d'années-lumière bien au-delà au-delà de NGC 602. (Image Credit: X-ray: Chandra: NASA/CXC/Univ.Potsdam/L.Oskinova et al; Optical: Hubble: NASA/STScI; Infrared: Spitzer: NASA/JPL-Caltech)
2 juillet 2024

Pour les habitants de la Terre, les étoiles les plus brillantes de l’amas ouvert NGC 2169 semblent former le nombre 37 dans le ciel. Difficile de le voir sur cette image, mais pas sur celle-ci. Depuis la Terre, cet improbable astérisme numérique apparaît uniquement par hasard. Les étoiles de cet amas sont situées dans la constellation d’Orion et elles se trouvent à environ 3 300 années-lumière. Parmi les amas ouverts d’étoiles est un petit amas qui s’étend sur environ sept années-lumière. Formées à la même époque à partir de la poussière et du gaz d’une nébuleuse, les étoiles de NGC 2169 sont âgées d’un peu moins de 12 millions d’années. Les amas ouverts se dispersent au fil du temps à mesure qu’ils rencontrent d’autres étoiles, des nuages interstellaires et qu’ils subissent des effets de marée gravitationnelle lors de leur voyage dans la galaxie. Il y a plus de quatre milliards d’années, notre propre Soleil s’est probablement formé dans un amas ouvert d’étoiles similaire. (Image Credit & Copyright: Sergio Eguivar)
14 mai 2024

Cet oiseau cosmique est plus gros que le pic. Surnommée pour sa forme aviaire, la nébuleuse de la Mouette est une vaste nébuleuse en émission dans le ciel de la Terre, car elle couvre une étendue cinq fois plus grande que la pleine lune. Sa taille réelle est d’environ 200 années-lumière. La tête de l’oiseau est désignée dans l’Index Catalogue comme IC 2177 et l’amas ouvert sous son aile droite figure dans le New General Catalogue sous la désignation NGC 2343. La nébuleuse de la Mouette est surtout constituée d’hydrogène gazeux rougeoyant, mais elle possède aussi quelques bandes de poussière où se forment des étoiles. Le pic au-dessus duquel cette mouette semble planer est dans le parc national de Pinnacles en Californie. Cette image est une superposition d’une photo de longue pose du ciel et d’une de plus courte exposition pour le paysage terrestre. Les deux photos ont été captées consécutivement avec le même appareil photo à partir du même endroit. (Image Credit & Copyright: Dheera Venkatraman)
21 février 2024

Des étoiles voient le jour dans ce gigantesque pilier de poussière auquel on a donné le nom de nébuleuse du Cône. Des cônes, des piliers et de majestueuses formes flottantes abondent dans les pouponnières d'étoiles où les nuages de gaz sont ballottés par les vents énergétiques des étoiles nouvellement nées. La nébuleuse du Cône est située dans la brillante région de formation d'étoiles NGC 2264. Cette image de la nébuleuse du Cône a été captée récemment en réunissant les données de 24 heures de temps d’exposition recueillies par le télescope de 50 cm de l’observatoire El Sauce au Chili. Le cône est à quelque 2500 années-lumière de nous dans la constellation de la Licorne et sa longueur atteint les 7 années-lumière. La région de cette image qui entoure le bout épointé du cône mesure à peu près 2,5 années-lumière, une distance qui n'est en fait que la moitié de celle qui sépare le Soleil de son voisin le plus rapproché, Alpha du Centaure. L'étoile massive NGC 2264 IRS, située au-delà du haut de cette image et détectée par l'imageur infrarouge d'Hubble en 1997, est sans doute la source du vent stellaire qui sculpte la nébuleuse du Cône. Le voile rougeâtre de la nébuleuse du Cône provient de la lumière émise par les atomes d'hydrogène. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA - Processing & Licence: Judy Schmidt)
4 février 2024
REPRISE DU 15 mars 2017

La nébuleuse en émission de faible intensité IC 410 a été captée sur cette image avec un télescope muni de filtres à bande étroite installé sous un ciel clair des Pays-Bas. Au-dessus et à droite du centre, vous pouvez apercevoir deux habitants remarquables de l’étang interstellaire de gaz et de poussière, connus sous le nom de têtards d’IC 410. Partiellement cachées par le gaz et la poussière de la nébuleuse, de jeunes étoiles âgées d’à peine 4 millions d’années, très chaudes et brillantes, de l’amas ouvert NGC 1813 , alimentent le gaz incandescent d’IC 410. Les têtards sont composés de gaz et de poussière plus froids et ils s’étirent sur environ 10 années-lumière. Ces têtards verront sûrement naître des étoiles en leur sein. Ceux-ci sont sculptés par les vents et le rayonnement stellaire. Leurs têtes sont coiffées de crêtes brillantes de gaz ionisé, alors que leurs queues sont dirigées en direction des étoiles centrales de l’amas. IC 410 et NGC 1813 sont à environ 10 000 années-lumière du système solaire en direction de la constellation du Cocher dans laquelle on trouve plusieurs nébuleuses. (Image Credit & Copyright: Sander de Jong)
2 février 2024

L’amas ouvert bien connu des Pléiades (M45) détruit lentement une partie du nuage de gaz et de poussière dans lequel il se trouve. Il s’agit de l’amas le plus brillant du ciel de la Terre et on peut même le voir à l’œil nu depuis presque tous les endroits de l'hémisphère nord. Il y a plus de 100 000 ans, un nuage de gaz et de poussière s’est déplacé par hasard à travers les Pléiades, ce qui a donné lieu à une forte interaction entre les étoiles et la poussière. Il se pourrait que ce nuage en déplacement fasse partie de l’onde de Radcliffe, une structure de gaz et de poussière nouvellement découverte qui relie plusieurs régions de formation d’étoiles dans des régions rapprochées de notre galaxie, la Voie lactée. La pression exercée par la lumière des étoiles des Pléiades repousse considérablement la poussière de la nébuleuse par réflexion environnante, les plus petites particules de poussière étant repoussées plus fortement. Cette action a à court terme rendu certaines parties du nuage filamenteuses et stratifiées. Cette image profonde de M45 a nécessité près de 9 heures d’exposition. Elle a été réalisée l’an dernier à partir d’un observatoire situé au cœur du désert Utah dans l’état du même nom. (Image Credit & Copyright: Craig Stocks)
29 janvier 2024

Parfois les étoiles les plus intéressantes sont celles qui sont les plus difficiles à observer. IC 348 est un jeune amas ouvert qui illumine la poussière filamenteuse environnante. Sur cette image infrarouge du télescope spatial Webb, la poussière filandreuse et sinueuse est rose. En lumière visible, la poussière réfléchit principalement la composante bleue, ce qui produit la teinte bleuâtre familière des nébuleuses par réflexion. En plus des étoiles brillantes enfouies dans la nébuleuse, on a localisé plusieurs objets moins chauds parce qu’ils émettent plus intensément dans l’infrarouge. On pense que ces objets sont des naines brunes de faible masse. Les données supportant cette hypothèse incluent la détection d’un produit chimique atmosphérique non identifié, probablement un hydrocarbure, qui a été découvert auparavant dans l'atmosphère de Saturne. La masse de ces objets semble légèrement supérieure à celle des planètes que l’on connaît, seulement quelques fois supérieure à celle de Jupiter. Les observations de Webb nous indiquent aussi que cet amas renferme quelque chose de remarquable, de jeunes naines brunes de la masse d’une planète géante qui flottent librement sans orbiter autour d’une autre étoile. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI, and K. Luhman (Penn State U.) and C. Alves de Oliveira (ESA))
15 janvier 2024
Près du centre de ce paysage cosmique et au cœur de la nébuleuse d'Orion, se trouvent quatre étoiles chaudes et massives appartenant à l'amas du Trapèze. Groupées dans une région d'environ 1,5 année-lumière, elles dominent de l'amas du Trapèze. Le rayonnement ultraviolet ionisant des étoiles du Trapèze provient surtout de Theta1 Orionis C, l'étoile la plus brillante et la plus massive des quatre. C'est la principale source d'énergie qui fait briller les gaz environnants. Âgé de seulement trois-millions d'années, l'amas était encore plus compact dans sa jeunesse. Une étude dynamique récente montre que les collisions stellaires à un âge précoce de l'amas pourraient avoir donné naissance à un trou noir dont la masse serait plus de cent fois celle du Soleil. La présence d'un trou noir dans l'amas pourrait expliquer les vitesses élevées observées pour quelques étoiles. La nébuleuse d'Orion est à environ 1500 années-lumière et si la présence du trou noir est confirmée, ce serait le trou noir connu le plus rapproché de la Terre. (Image Credit & Copyright: Fred Zimmer, Telescope Live)
5 janvier 2024
REPRISE du texte du 5 aout 2018

Vous devez regarder assez attentivement ce nuage cosmique catalogué sous la désignation NGC 281, sinon vous risquez de ne pas apercevoir l’amas ouvert IC 1590. Les jeunes étoiles de cet amas sont nées dans cette nébuleuse dont la lueur omniprésente est alimentée par les radiations de celles-ci. Les formes irrégulières de cette image de NGC 281 sont des colonnes sculptées de poussière et de denses globules de Bok érodés par les vents stellaires et les radiations des étoiles chaudes de l’amas. S’ils survivent assez longtemps, ces structures poussiéreuses pourraient aussi donner naissance à de nouvelles étoiles. Nommée par certains la nébuleuse Pacman en raison de sa forme, NGC 281 se trouve à environ 10 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de Cassiopée. Cette image composite nette a été réalisée à travers des filtres à bande étroite. Il combine l’émission des atomes d’hydrogène et d’oxygène de la nébuleuse pour synthétiser les couleurs rouge, vert et bleu. La scène s’étend sur plus de 80 années-lumière à la distance estimée de NGC 281. (Image Credit & Copyright: Craig Stocks)
28 aout 2023

Ce joli champ d’étoiles s’étend sur environ trois pleines lunes (1,5°) dans la constellation boréale de Persée. On y aperçoit la célèbre paire d’amas ouverts h et χ Persei. Aussi désignés comme NGC 869 (en haut) et NGC 884, ces deux amas ouverts sont à environ 7000 années-lumière du système solaire et ils renferment des étoiles plus jeunes et plus chaudes que le Soleil. Les deux amas sont séparés de seulement quelques centaines d’années-lumière et, selon l’âge de leur étoile, ils ne sont âgés que d’environ 13 millions d’années. On pense donc qu’ils sont nés dans la même région de formation d’étoiles. Le spectacle bleuté qu’ils nous présentent peut facilement être admiré avec des jumelles et on peut même apercevoir les deux amas à l’œil nu depuis des endroits sombres. Les aigrettes de diffraction arborées par les étoiles proviennent des supports du miroir secondaire du télescope utilisé pour produire cette magnifique image.(Image Credit & Copyright: Mårten Frosth)
7 juillet 2021
REPRISE du texte du 8 octobre 2021

Messier 24. voir le texte du 18 juillet 2023. Ce magnifique paysage stellaire qui couvre une région dont la taille est d'environ trois degrés, soit six fois le diamètre angulaire de la pleine lune. (Image Credit & Copyright: Gabriel Rodrigues Santos)
28 juin 2023
REPRISE du texte du 7 avril 2022

Ce mois-ci, dans le ciel occidental de notre planète, Mars et Vénus seront les deux plus importants phares célestes après le coucher du Soleil. Errant dans la constellation du Cancer, la planète rouge a été photographiée dans la soirée du 3 juin alors qu’elle se trouvait près de l’amas ouvert Messier 44. Cet amas, aussi connu sous les noms de Praesepe, La Crèche et La Ruche, est visible à l’œil nu et il est donc connu depuis l’antiquité. Les étoiles de cet essaim, toutes beaucoup plus jeunes que le Soleil, sont passablement rapprochées du système solaire, à une distance moyenne d’environ 600 années-lumière. Par contraste, Mars qui arbore une teinte jaunâtre sur cette photo n’est qu’à 17 minutes-lumière de la Terre. Dans la nuit du 12 au 13 juin, ce sera au tour de Vénus de poser près de La Ruche, rendant ainsi les étoiles de cet amas difficiles à voir en raison de sa lumière éblouissante. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri)
10 juin 2023

En gros, ça ressemble à un aigle. Cependant, un examen minutieux de la nébuleuse de l’Aigle (IC 4703, M16 ou NGC 6611 est l’amas au sein de la nébuleuse et non la nébuleuse) monte que sa région lumineuse est une fenêtre au centre d’une vaste coquille sombre de poussière. Dans cette fenêtre, on aperçoit un amas ouvert qui est encore en formation, c’est M16. En bordure de la cavité, d’énormes piliers de gaz et de poussière ainsi que des globules sphériques de poussière sombre et de gaz moléculaire froid sont des endroits où naissent des étoiles. La lumière et les vents intenses de plusieurs jeunes étoiles bleu vif très visibles repoussent les parois de la cavité. La nébuleuse de l’Aigle est à environ 5150 années-lumière et son envergure fait quelque 70 années-lumière. On peut l’observer en utilisant des jumelles pointées vers la constellation du Serpent. Cette image est une composition de clichés de longue exposition prise à travers des filtres de couleur spécifiques aux émissions du soufre (en jaune), de l’hydrogène (en rouge) et de l’oxygène (en bleu). (Image Credit & Copyright: Gianni Lacroce)
15 mai 2023

 L'amas ouvert catalogué NGC 206, voir le texte du 28 novembre 2024.  (Image Credit & Copyright: Howard Trottier)
12 avril 2023

Des étoiles naissent dans l'âme de la reine d'Éthiopie. En fait, c'est une façon de désigner une grande région de formation d'étoiles appelée la nébuleuse de l'Âme (IC 1848). Cette région est située dans la constellation de Cassiopée, nommée d'après une reine vaniteuse de la mythologie grecque qui était la femme de Céphée, un roi qui régnait sur les terres du delta Nil, l'Éthiopie. Aussi connue sous le nom de Westerhout 5 (W5), la nébuleuse de l'Âme abrite plusieurs amas ouverts d'étoiles, des crêtes, des piliers sombres de poussière et d'énormes bulles formées par les vents stellaires de jeunes étoiles massives. Distante d'environ 6500 années-lumière, la nébuleuse de l'Âme fait environ 100 années-lumière dans sa plus grande dimension et, sur les images astronomiques, elle est souvent accompagnée par sa voisine, la nébuleuse du Cœur (IC 1805). Cette image en fausses couleurs est une composition de trois photos de différentes longueurs d'onde : le rouge a été assigné aux émissions de l'hydrogène, le jaune à celles du soufre et le bleu à celles de l'oxygène. (Image Credit & Copyright: José Jiménez (Astromet))
14 mars 2023

Il n’y a aucun amas comme celui-ci dans la Voie lactée. C’est assez étonnant, car à première vue cette image provenant du télescope spatial Hubble suggère que NGC 1850, tant par sa taille que par sa forme, est un vieil amas globulaire comme ceux qui hantent le halo de notre galaxie. Mais les étoiles de NGC 1850 sont beaucoup plus jeunes que celles d’un amas globulaire. NGC 1850 est un amas ouvert et il n’y a pas d’amas ouvert aussi impressionnant dans la Voie lactée. De plus, NGC 1850 est aussi un amas double d’étoiles. Sur cette image, le deuxième amas beaucoup plus compact est à sa droite. L’âge des étoiles de l’amas le plus vaste est d’environ 50 millions d’années, alors que celles du petit amas sont encore plus jeunes, environ 4 millions d’années. Ce double amas est situé dans la Grand Nuage de Magellan à environ 168 000 années-lumière de nous. Les filaments bleus à gauche de l’image sont des rémanents de supernovas. Ils proviennent donc de violentes explosions stellaires, un signe que des étoiles massives de courte durée de vie étaient récemment présentes dans la région. (Image Credit: NASA, ESA and P. Goudfrooij (STScI); Processing: M. H. Özsaraç (Türkiye Astronomi Derneği))
20 février 2023

Est-ce vraiment le célèbre amas ouvert des Pléiades? Cette image provient de données captées dans l’infrarouge. Dans ce domaine du spectre, les émissions de poussière éclipsent la lumière des emblématiques étoiles bleues des Sept Sœurs. Les couleurs utilisées pour réaliser l’image sont le rouge pour la longueur d'onde de 24 mm, le vert pour 12 mm et le bleu pour 4,6 mm. Les données ont été captées par le télescope spatial infrarouge WISE de la NASA. M45, la 45e entrée du catalogue Messier, est situé par hasard dans un nuage de poussière qui passe par là. La lumière et le vent des étoiles massives des Pléiades repoussent plus aisément les poussières les plus petites engendrant ainsi la stratification de la poussière en filaments, comme on peut le voir sur cette image. À la distance estimée des Pléiades, soit 450 années-lumière, cette image couvre une région d’environ 20 années-lumière dans la constellation du Taureau. (Image Credit: NASA, WISE, IRSA, Processing & Copyright : Francesco Antonucci)
19 février 2023

Au cœur de la nébuleuse de la Rosette se trouve un brillant amas ouvert d'étoiles qui illumine ses gaz. Il y a seulement quelques millions d'années, les étoiles de NGC 2244 se sont formées à partir des gaz environnants. Cette image détaillée de la région centrale de la nébuleuse a été captée en janvier en utilisant la lumière filtrée de trois éléments différents : le soufre (dans des teintes de rouge), l'hydrogène (en vert) et l'oxygène (en bleu). Un vent chaud de particules émis par les étoiles de l'amas contribue au fouillis complexe de gaz et de filaments de poussière tout en repoussant la matière du centre de la nébuleuse. Le centre de la nébuleuse de la Rosette s'étend sur quelque 50 années-lumière. Cette nébuleuse est à environ 4700 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. On peut l'observer avec des jumelles (Image Credit & Copyright: Lyman Insley)
6 février 2023
REPRISE du texte du 21 février 2021

NGC 346 est le jeune amas ouvert d’étoiles le plus massif du Petit Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la nôtre située à quelque 210 000 années-lumière de la Voie lactée. L’espérance de vie des étoiles de l’amas ouvert NGC 346 est fort brève comparée à celle du Soleil, car étant très lumineuses elles consomment beaucoup plus rapidement leur carburant. Leurs vents et leurs radiations sculptent les bords du nuage moléculaire poussiéreux de la région déclenchant la formation d’étoiles à l’intérieur de celui-ci. Cette pouponnière semble aussi contenir une population importante d’étoiles en devenir. Âgées d’à peine 3 à 5 millions d’années, ces étoiles qui ne fusionnent pas encore l’hydrogène en hélium dans leur noyau sont éparpillées dans l’amas ouvert. Cette image infrarouge spectaculaire a été captée par l’instrument NIRcam du télescope spatial James Webb. Les émissions des atomes et des molécules d’hydrogène ionisés par le rayonnement énergétique des étoiles massives ainsi que les émissions infrarouges de la poussière du nuage moléculaire où naissent les étoiles apparaissent ici dans des teintes de rose et d’orange. Cette image très détaillée du télescope Webb s’étend sur environ 240 années-lumière. (Image Credit: Science - NASA, ESA, CSA, Olivia C. Jones (UK ATC), Guido De Marchi (ESTEC), Margaret Meixner (USRA) Processing - Alyssa Pagan (STScI), Nolan Habel (USRA), Laura Lenkić (USRA), Laurie E. U. Chu (NASA Ames))
13 janvier 2023

Traversant un nuage de poussière cosmique situé à seulement 400 années-lumière de nous, les belles étoiles de l’amas ouvert des Pléiades (M45) sont à l’origine de cette nébuleuse par réflexion dont on admire son magnifique reflet bleuté. Cet amas est situé dans le bras d’Orion de notre Voie lactée en direction de la constellation du Taureau. Les étoiles des Pléiades ne sont pas nées dans ce nuage de poussière, elles ne font que le traverser. Connu depuis l’Antiquité comme un regroupement compact d’étoiles, cet amas a d’abord été dessiné par Galilée à l’aide de sa lunette astronomique. Le dessin contenait plusieurs étoiles dont l’intensité lumineuse était trop faible pour être visibles à l’œil nu. Dans la 45e entrée de son catalogue astronomique, Charles Messier a indiqué la position de l’amas. Dans la mythologie grecque, les Pléiades étaient les sept filles du Titan Atlas et de l’Océanide Pléioné. Les noms des parents des Pléiades ont d’ailleurs été attribués à deux des neuf étoiles les plus brillantes de l’amas Cette image télescopique bien traitée et calibrée en couleur présente des étoiles et des filaments détaillés de poussière interstellaire capturés en plus de 9 heures d’exposition. Elle s’étend sur plus de 20 années-lumière à travers l’amas d’étoiles des Pléiades. (Image Credit & Copyright: Stefan Thrun)
5 janvier 2022
Reprise du texte du 7 novembre 2019

En cette fin d’année, Mars brille encore de mille feux dans le ciel nocturne de la planète Terre alors qu’elle se trouve dans la constellation du Taureau. Sa teinte jaunâtre domine ce champ d’étoiles qui comprend l’amas ouvert des Hyades, des Pléiades et l’étoile géante orangée Aldébaran, l’étoile alpha du Taureau. Même si Aldébaran semble ancrer dans le V de l’amas des Hyades à gauche, elle n’en fait pas partie. En effet, les étoiles de cet amas ouvert sont à une distance moyenne de 151 années-lumière, l’amas le plus rapproché du système solaire, alors qu’Aldébaran se trouve à environ 62 années-lumière. À droite, on aperçoit l’amas de Pléiades (M45) aussi connu sous le nom de l’amas des Sept Sœurs, un nom qui nous vient de la mythologie grecque, les Pléiades étant les filles du Titan Atlas et de la nymphe Pléioné. (Image Credit & Copyright: Gabor Balazs)
30 décembre 2022

Quelle est l’origine de l’agitation qui règne dans la nébuleuse du Têtard? C’est la formation d’étoiles. Cette nébuleuse poussiéreuse aussi connue sous la désignation IC 410 est à quelque 12 000 années-lumière en direction de la constellation du Cocher. Ce nuage cosmique lumineux fait environ 100 années-lumière d’envergure. Il est sculpté par les vents stellaires et les radiations de NGC 1893, l’amas ouvert d’étoiles qu’il renferme. Les étoiles brillantes tout autour de cet amas sont nées dans ce nuage il y a à peine 4 millions d’années. En bas à droite, on remarque deux rubans relativement denses de matériaux. Ce sont potentiellement des sites où naîtront d’autres étoiles. Ces têtards cosmiques de la nébuleuse IC 410 mesurent environ 10 années-lumière et ils lui ont donné son nom populaire. L’image a été traitée numériquement en retirant les étoiles pour mettre en évidence le soufre (en rouge), l’hydrogène (en vert) et l’oxygène (en bleu). (Image Credit & Copyright: Craig Stocks (Utah Desert Remote Observatories))
19 décembre 2022

Vous avez peut-être déjà vu l’amas ouvert des Pléiades (M45), mais probablement pas aussi clair et large que sur cette image. Sans doute l’un des plus célèbres amas du ciel, les brillantes étoiles des Pléiades sont visibles à l’œil nu même dans une ville polluée par la lumière. Cependant, sur des photos de longue exposition prises depuis un endroit sombre, le nuage de poussière entourant l’amas des Pléiades devient très évident. Cette image a été captée depuis l’observatoire de Siding Spring en Australie. Son temps d’exposition a été de 11 heures et elle couvre une région du ciel plusieurs fois supérieure à celle de la pleine lune. Aussi connu sous le nom des Sept Sœurs, cet amas est à environ 400 années-lumière de la Terre en direction de la constellation du Taureau. Une légende répandue, avec une touche un peu moderne, raconte qu’une des étoiles brillantes s’est estompée depuis que l’amas a reçu le nom des Sept Sœurs n’en laissant que six visibles à l’œil nu. Le nombre réel d’étoiles visibles à l’œil nu dépend cependant du lieu d’observation et de l’acuité visuelle de l’observateur, ce peut être inférieur ou supérieur à sept. (Image Credit & Copyright: Blake Estes (iTelescope Siding Spring Obs.) & Christian Sasse)
5 décembre 2022
REPRISE du texte du 24 novembre 2021 et du 9 septembre 2020

La plupart des amas stellaires sont particulièrement impressionnants, mais les amas ouverts NGC 869 et NGC 884 le sont doublement. Le double amas de Persée, constitué de h et χ Persei, que l’on voit sur cette image est suffisamment lumineux pour être visible sans jumelles depuis un endroit sombre à l’œil nu. Sans aucun doute connus avant l’antiquité, ces deux amas apparaissent pour la première fois dans un document, le catalogue de l’astronome grec Hipparque qui est donc crédité de sa découverte. Ces amas sont à plus de 7000 années-lumière de nous dans la constellation de Persée et ils ne sont séparés que de quelques centaines d’années-lumière. En plus d’être physiquement près l’un de l’autre, l’âge moyen des étoiles des deux amas est similaire, une preuve convaincante qu’ils sont nés dans la même région de formation d’étoiles. (Image Credit & Copyright: Tommy Lease)
22 novembre 2022

Plusieurs voient dans cette formation un aigle, d’où son nom de la nébuleuse de l’Aigle. Cependant, un examen attentif du centre de cette nébuleuse montre que la région lumineuse est en fait une fenêtre au centre d’une grande coquille sombre de poussière. À travers cette fenêtre, on aperçoit un amas de jeunes étoiles encore en formation. Dans cette cavité subsistent de grands piliers et des globules sphériques sombres constitués de poussière et de gaz moléculaire froid. De nouvelles étoiles sont encore en formation dans ceux-ci. Paradoxalement, il est peut-être plus facile d’apprécier cette impressionnante usine de formation d’étoiles en la voyant sans ses étoiles, lesquelles ont été effacées numériquement de l’image. M16 est l’amas ouvert associé à la nébuleuse de l’Aigle. Cet amas est à environ 6500 années-lumière du système solaire et son envergure est d’environ 20 années-lumière. On peut le voir en utilisant des jumelles pointées vers la constellation du Serpent. La réalisation de cette image a demandé plus de 22 heures de temps d’exposition en utilisant des filtres pour capter la lumière de l’hydrogène (rouge) et de l’oxygène (bleu). (Image Credit & Copyright: Yannick Akar)
4 octobre 2022

Un amas ouvert renfermant des centaines d’étoiles parmi les plus grosses et les plus chaudes connues se trouve près du centre de cette région de formation d’étoiles. Cet amas (R136) se nomme la nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070), une des nombreuses nébuleuses du Grand Nuage de Magellan. Vous pouvez voir en déplaçant le curseur deux images qui ont été captées dans deux domaines de l’infrarouge par le télescope spatial James Webb. Avec le curseur en dehors de l’image, vous pouvez voir la nébuleuse et l’amas dans l’infrarouge proche, une lumière juste un peu trop rouge pour être visible par les humains. Mais, si vous placez le curseur au-dessus de l’image, vous verrez disparaître la plupart des étoiles. Cette image a été captée dans l’infrarouge moyen, une partie du spectre électromagnétique plus près des ondes radio. Sur la première image, on voit la plupart des étoiles brillantes de R136, car elles émettent plus de rayonnement dans l’infrarouge proche. Les étoiles massives de cet amas sont la source de vents de particules et de radiations énergétiques qui dispersent le nuage de gaz à partir duquel elles se sont formées. Les images du télescope Webb rendues publiques hier montrent des détails de l’amas R136 et de son environnement qui n’ont jamais été observés. Ces détails nous aideront à comprendre comment naissent les étoiles, comment elles évoluent et comment elles meurent. (Images Credit & Copyright: NASA, ESA, CSA, STScI, Webb ERO Production Team)
7 septembre 2022

Ce sont des étoiles qui ont donné naissance à ces falaises. Plus précisément, ce sont les vents destructeurs et les radiations énergétiques des étoiles de l’amas ouvert NGC 3324 qui ont érodé une partie d’une montagne de poussière sombre interstellaire dans la partie nord de la nébuleuse de la Carène (NGC 3372). On voit plusieurs étoiles de cet amas dans la partie supérieure de cette image très détaillée prise récemment par le télescope spatial James Webb, le plus grand télescope astronomique installé dans l’espace. Le grand miroir de ce télescope et sa capacité de voir la lumière infrarouge qui peuvent percer la poussière cosmique lui ont permis de capter des détails fascinants à travers les nuages de cette région, des centaines d’étoiles auparavant cachées et même certaines galaxies situées au-delà de la nébuleuse. Les falaises accidentées de l’image sont situées dans une région de la Carène connue sous le nom de nébuleuse de Gabriela Mistral, parce que lorsqu'elle est vue dans une autre orientation elles ressemblent à la figure de cette célèbre poétesse chilienne. Ces falaises sont à environ 7600 années-lumière en direction de la constellation méridionale de la Carène. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI)
5 septembre 2022

M16 est un amas ouvert d’étoiles âgé d’environ deux millions d’années qui est entouré de nuages de poussière et de gaz dans lequel il est né. On appelle ce nuage de poussière la nébuleuse de l’Aigle. Cette très belle image de cette région de la Voie lactée réalisée avec les couleurs de la palette de Hubble nous montre les sculptures cosmiques rendues célèbres par le télescope spatial Hubble. Appelés les trompes d’éléphant ou encore les piliers de la création, ces colonnes denses et poussiéreuses qui s’élèvent près du centre de cette image font des années-lumière en longueur, mais elles se contractent sous l’effet de la gravité et elles donnent naissance à des étoiles. Les radiations énergétiques des étoiles de l’amas érodent le bout de ces piliers et finissent par exposer les nouvelles étoiles qu’ils renferment. À gauche du centre se trouve une autre colonne poussiéreuse de formation d’étoiles que l’on a appelée la fée de la nébuleuse de l’Aigle. M16 est à environ 7000 années-lumière de nous et c’est une excellente cible pour des jumelles ou pour un petit télescope. L’amas est logé dans la queue de la constellation du Serpent. Cette image couvre une région d’environ 70 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Charles Bonafilia)
12 aout 2022

Dans les nuages moléculaires denses et sombres où elles ont vu le jour, les étoiles peuvent créer d’immenses sculptures de poussière. Les outils qu’elles utilisent pour produire leurs œuvres sont leurs vents stellaires rapides et leurs rayonnements énergétiques. La chaleur générée par ces outils brasse la poussière moléculaire sombre tout en provoquant la dispersion de l’hydrogène gazeux responsable de l’émission de lueur rouge. Cette image nous montre un tout nouvel amas ouvert d’étoiles désigné comme IC 1590. Cet amas est encore en formation dans NGC 281, une nébuleuse en émission que l’on surnomme la nébuleuse Pacman en raison de sa forme. Le nuage de poussière en haut à gauche est considéré comme un globule de Bok, parce qu’il peut s’effondrer gravitationnellement et donner naissance à une ou plusieurs étoiles. La nébuleuse Pacman est à quelque 10 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de Cassiopée. (Image Credit & Copyright: Douglas J. Struble (Future World Media)
10 aout 2022

L’étoile supergéante Gamma Cygni est au centre de la Croix du nord, autre nom de la constellation du Cygne, un astérisme bien connu des amateurs. Aussi appelée Sadr, Gamma Cygni est visible juste en dessous du centre de ce panorama céleste télescopique dont les couleurs ont été assignées à partir de données captées à travers des filtres à larges et à étroites bandes. L’image occupe une région d’environ trois degrés dans le ciel, l’équivalent de six pleines lunes. La nébuleuse en émission IC 1318 et l’amas ouvert d’étoiles NGC 6910 sont visibles sur cette image. Couvrant la partie supérieure de l’image et ayant la forme de deux ailes séparées une longue voie sombre de poussière, le nom populaire d’IC 1318 est tout naturellement la nébuleuse du Papillon. L’amas ouvert NGC 6910 se trouve à droite de Gamma Cygni. Gamma Cygni est à environ 560 parsecs (1800 années-lumière) du système solaire. Les estimations des distances d’IC 1318 et de NGC 6910 vont de 2000 à 5000 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Min Xie, Chen Wu, Yizhou Zhang, and Benchu Tang)
18 juin 2022

L’espérance de vie des étoiles de l’amas ouvert NGC 346 est fort brève comparée au Soleil, car étant très lumineuses elles consomment beaucoup plus rapidement leur carburant. Cet amas est situé dans le Petit Nuage de Magellan à quelque 210 000 années-lumière de la Terre. Les radiations et les vents stellaires de ces étoiles ont créé une bulle d’environ 200 années-lumière de diamètre dont le contour, nettement défini sur la photo, constitue une région de formation de nouvelles étoiles connue sous le numéro de référence N66. Cette région contient plusieurs protoétoiles qui n’ont pas encore commencé la fusion de l’hydrogène en leur cœur. (Credit: Antonella Nota (ESA/STScI) et al., ESA, NASA)
12 mai 2022
REPRISE du 28 septembre 2008 et du 17 novembre 2005

À seulement 600 années-lumière, M44 est l’un des plus proches amas ouverts d’étoiles du système solaire. Les étoiles de cet amas, aussi appelé Praesepe, La Crèche ou encore La Ruche, sont jeunes, environ 600 millions d’années, c’est peu comparé aux 4,5 milliards d’années du Soleil. Selon l’âge et le mouvement de ses étoiles, M44 et l’amas des Hyades situé dans la constellation du Taureau sont nés ensemble dans le même vaste nuage moléculaire cosmique. M44 s’étend sur environ 15 années-lumière, il renferme environ un millier d’étoiles et il occupe dans le ciel environ trois fois la taille apparente de la Lune, soit 1,5 degré. Puisque M44 est visible à l’œil nu, il est connu depuis l’antiquité. Décrit comme un nuage pâle ou encore comme une brume céleste bien avant de figurer comme la 44e entrée dans le catalogue du 18e siècle de Charles Messier, on n’a pas résolu ses étoiles individuellement avant l’invention du télescope. Maintenant une cible facile à observer avec des jumelles, les quelques géantes rouges froides et de teinte jaunâtre de l’amas sont dispersées parmi les étoiles bleues et chaudes de la séquence principale, comme on peut le voir sur cette photographie télescopique. Les aigrettes de diffraction spectaculaires ornent les étoiles les plus brillantes de l’amas. (Image Credit & Copyright: Drew Evans)
30 avril 2022

 M24 voir le texte du 28 juin 2023.  (Image Credit & Copyright: Gabriel Rodrigues Santos)
7 avril 2022

Voir le texte du 5 mars 2025.  (Image Credit & Copyright: Neven Krcmarek)
5 avril 2022
REPRISE du texte du 3 novembre 2009

Les amas ouverts d’étoiles dans les galaxies sont formés de jeunes étoiles. Les étoiles de ces amas naissent ensemble près du plan de notre galaxie, la Voie lactée. Cependant, leur population diminue régulièrement à mesure que leurs étoiles sont éjectées par les marées galactiques et les interactions gravitationnelles. Ces trois amas ouverts de la constellation de la Poupe ont été captés sur cette image télescopique qui s’étend sur plus de trois degrés dans le ciel de l’hémisphère sud. En bas à gauche, c’est M46 qui est à quelque 5500 années-lumière du système solaire. À droite du centre, à une distance de seulement 1600 années-lumière, on peut admirer M47 et plus haut c’est NGC 2423, à environ 2500 années-lumière. Âgé d’environ 300 millions d’années, M46 referment quelques centaines d’étoiles dans une région d’un diamètre de quelque 30 années-lumière. Un examen attentif vous permettra de repérer la nébuleuse planétaire NGC 2438 à environ 11 heures devant les étoiles de M46. Cependant, l’étoile centrale de NGC 2438 est âgée de milliards d’années et cette nébuleuse est fort probablement entre nous et l’amas, un alignement dû hasard. M47 est un amas encore plus jeune, environ 80 millions d’années. Il est moins dense et moins volumineux avec un diamètre d’environ 10 années-lumière. Quant à NGC 2423, il est âgé de quelque 750 millions d’années et on y a découvert une exoplanète en orbite autour d’une de ses étoiles géantes rouges. (Image Credit & Copyright: Dave Doctor)
18 février 2022

Vous avez peut-être déjà vu l’amas ouvert des Pléiades (M45), mais probablement pas aussi clair et large que sur cette image. Sans doute l’un des plus célèbres amas du ciel, les brillantes étoiles des Pléiades sont visibles à l’œil nu même dans une ville polluée par la lumière. Cependant, sur des photos de longue exposition prises depuis un endroit sombre, le nuage de poussière entourant l’amas des Pléiades devient très évident. Cette image couvre une région du ciel plusieurs fois supérieure à celle de la pleine lune. Aussi connu sous le nom des Sept Sœurs, cet amas est à environ 400 années-lumière de la Terre en direction de la constellation du Taureau. Une légende répandue, avec une touche un peu moderne, raconte qu’une des étoiles brillantes s’est estompée depuis que l’amas a reçu le nom des Sept Sœurs n’en laissant que six visibles à l’œil nu. Le nombre réel d’étoiles visibles à l’œil nu dépend cependant du lieu d’observation et de l’acuité visuelle de l’observateur, ce peut être inférieur ou supérieur à sept. (Image Credit & Copyright: Damien Cannane)
24 novembre 2021
REPRISE du texte du 9 septembre 2020

Les étoiles qui apparaissent en lumière visible ont d’abord été retirées numériquement de cette image de NGC 281, une région de formation d’étoiles distante d’environ 10 000 années-lumière qui est située dans la constellation de Cassiopée. À l’image captée à travers un filtre à bande étroite dépourvue de ses étoiles, on a ensuite remis ces mêmes étoiles, mais cette fois en utilisant les données (en violet) captées dans le domaine des rayons X par l’observatoire Chandra ainsi que celles en infrarouge (en rouge) captées par le télescope spatial Spitzer. La fusion de ces données nous révèle une multitude d’étoiles dans l’amas ouvert IC 1590 de cette région. En lumière visible, ces jeunes étoiles sont normalement cachées par le nuage de gaz et de poussière dans lequel elles sont nées. Aussi connu sous le nom de nébuleuse Pacman par les astronomes amateurs à cause de son apparence en lumière visible, le diamètre de NGC 281 est environ de 80 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Wido Oerlemans - X-ray: Chandra, Infrared: Spitzer)
19 novembre 2021

 NGC 869 (en haut) et NGC 884. Voir le texte du 7 juillet 2023. (Image Credit & Copyright: Jack Groves)
8 octobre 2021

Cette composition cosmique nous montre à droite la nébuleuse de la Bulle (NGC 7635) alors que l’amas ouvert d’étoiles à gauche est M52. NGC 7635 est une bulle d’environ 10 années-lumière de diamètre soufflée par les vents stellaires d’une étoile massive de classe spectrale O. L’amas M52 contient environ mille étoiles et son diamètre est à peu près de 25 années-lumière. Ces deux formations célestes sont situées à la frontière nord de la constellation de Cassiopée. La nébuleuse est à environ 11 000 années-lumière de nous alors que l’amas est à 5000 années-lumière. Cette image fait environ un degré et demi, soit trois fois le diamètre apparent d’une pleine lune. (Image Credit & Copyright: Lorand Fenyes)
25 septembre 2021
REPRISE du texte du 8 octobre 2013, du 14 septembre 2011 et du 30 octobre 2009

L'amas ouvert d'étoiles M16 est âgé d'environ deux millions d'années et il baigne dans les nuages de gaz et de poussière qui l'ont vu naître. Ces nuages sont désignés sous le nom de nébuleuse de l'Aigle. On voit d'ailleurs sur cette très belle image en haute définition les Piliers de la création, des sculptures cosmiques rendues célèbres par de gros plans de la région réalisés par le télescope Hubble. Ces nuages aussi appelés les trompes d'éléphants sont de denses colonnes de poussière qui s'élèvent sur plusieurs années-lumière et qui se contractent par la gravité donnant ainsi naissance à des étoiles. Le rayonnement intense des étoiles de l'amas érode la matière près du sommet des piliers ce qui exposera éventuellement à notre regard les étoiles cachées dans la poussière. Sur la bordure gauche de cette image se trouve une autre colonne de poussière qui donne naissance à des étoiles et que l'on appelle la Fée de la nébuleuse de l'Aigle. L'amas M16 ainsi que la nébuleuse de l'Aigle sont à environ 7000 années-lumière de nous. Ils sont situés près de la queue du Serpent, une région riche en nébuleuses, et ils constituent une cible facile à observer avec des jumelles ou avec un petit télescope. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh)
9 septembre 2021
REPRISE du texte du 10 aout 2019. Du 15 octobre 2015 et du 7 juin 2014

Ces nuages ressemblent un peu à une huitre et les étoiles à des perles, mais on n’a pas donné le nom de nébuleuse de l’huitre à cette formation. Cette nébuleuse est située près de la périphérie de Petit Nuage de Magellan (NGC 292), une petite galaxie satellite de la Voie lactée qui est distante de quelque 200 000 années-lumière. Au centre de ces nuages se trouve NGC 602, un jeune amas ouvert d’étoiles dont l’âge est estimé à 5 millions d’années. Sur cette magnifique image captée par le télescope spatial Hubble, on voit ces étoiles entourées du gaz et des poussières qui leur ont donné naissance. Les fantastiques crêtes intérieures brillantes et ses formes diffuses suggèrent fortement que les radiations et les ondes de choc des jeunes étoiles centrales de NGC 602 ont érodé le nuage et déclenché de nouvelles formations d’étoiles qui s’éloignent du centre de l’amas. À la distance estimée du Petit Nuage de Magellan, cette image couvre une région d'environ 200 années-lumière. On voit aussi sur cette image plusieurs galaxies lointaines, à des centaines de millions d’années-lumière. (Image Credit: NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA) - ESA/Hubble Collaboration)
16 mai 2021

Les amas d’étoiles peuvent être proches ou lointains, jeunes ou vieux, diffus ou compacts. Cette image nous présente deux amas ouverts d’étoiles très différents dans la même région de la sphère céleste. L’amas dans le coin inférieur gauche est Messier 35. Cet amas est assez rapproché, à seulement 2800 années-lumière, ses étoiles sont jeunes, environ 150 millions d’années et, avec quelque 2500 étoiles contenues dans un volume dont le rayon est d’un peu plus de 30 années-lumière, c’est un amas peu dense. Les jeunes amas ouverts ont généralement des étoiles d’un bleu très vif, comme c’est le cas pour M35. NGC 2158, en haut à droite, est quatre fois plus éloigné que M35, ses étoiles sont dix fois plus vieilles et il présente une densité plus grande. Les étoiles bleues sont depuis longtemps disparues, laissant des étoiles plus vieilles et plus jaunâtres dominer l’amas. On trouve généralement les amas ouverts dans le plan de la Voie lactée et ils contiennent entre 100 et 10 000 étoiles qui se sont nées à peu près à la même époque. On peut observer ces deux amas stellaires avec un petit télescope en le pointant vers la constellation des Gémeaux. (Image Credit & Copyright: CFHT, Coelum, MegaCam, J.-C. Cuillandre (CFHT) & G. A. Anselmi (Coelum))
10 mai 2021

NGC 2244 Voir le texte du 6 février 2023.  (Image Credit & Copyright: Don Goldman)
21 février 2021
REPRISE du
11 mars 2014

Y a-t-il encore des naissances d’étoiles dans les galaxies satellites de la Voie lactée? Parmi les amas ouverts et les nébuleuses du Petit Nuage de Magellan se trouve une région de formation d’étoiles dont le diamètre est d’environ 200 années-lumière. Il s’agit de NGC 346 dont l’image présentée aujourd'hui provient du télescope spatial Hubble. Galaxie satellite de la Voie lactée, le Petit Nuage de Magellan (PNM) est une merveille du ciel méridional qui est à seulement 210 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Toucan. En explorant NGC 346, les astronomes ont découvert une population d’étoiles embryonnaires longeant l’intersection des rubans de poussière sombre visibles à droite de cette image. Encore dans la phase d’accrétion sous l’effet de la gravité, la lumière de ces enfants stellaires est rougie par la poussière environnante. Vers le haut de l’image à gauche du centre, on trouve un autre amas stellaire qui renferme des étoiles plus anciennes et donc plus rouges. Le Petit Nuage de Magellan est une petite galaxie irrégulière, un type de galaxie plus répandue dans la jeunesse de notre Univers. En effet, on pense que ces petites galaxies sont les éléments qui ont donné naissance à de plus grandes galaxies que nous observons aujourd'hui. (Image Credit & License: NASA, ESA, Hubble; Processing: Judy Schmidt)
1er décembre 2020

La plupart des amas ouverts d’étoiles sont impressionnants. Cependant, les amas NGC 869 et NGC 884 sont doublement impressionnants. Aussi connu sous les noms de h et χ Persei, cet inhabituel amas double est assez lumineux pour qu’on puisse le voir depuis un endroit sombre, même sans des jumelles. Leur découverte remonte surement à la protohistoire, mais la première mention écrite connue de leur existence revient à l’astronome grec Hipparque qui les a catalogués en tant que double amas. Ces deux amas sont à plus de 7000 années-lumière du système solaire en direction de la constellation de Persée et la distance qui les sépare n’est que de quelques centaines d’années-lumière. En plus d’être très rapprochés, l’âge de leurs étoiles est similaire. En conséquence, on pense que ces deux amas sont nés dans la même région de formation d’étoiles. (Image Credit & Copyright: Greg Polanski)
18 novembre 2020

Une transcription sonore de l’image de la nébuleuse de l’Aigle. Plutôt originale comme idée! Cette célèbre nébuleuse, la 16e entrée du catalogue de Charles Messier (M16), est bien connue pour le spectacle qu’elle donne à vos yeux, de jeunes étoiles brillantes se formant profondément dans des piliers sombres imposants. Ces colonnes de gaz froid et de poussière sont à environ 6500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Serpent. Sculptés par l’énergétique lumière ultraviolette et les puissants vents des étoiles massives de l’amas ouvert M16, ces piliers cosmiques sont voués à la destruction. Le paysage turbulent de la pouponnière d’étoiles au sein de M16 de cette spectaculaire image, qui réunit les données en lumière visible captées par le télescope spatial Hubble et les données en rayon X du télescope spatial Chandra, est sans doute semblable à l’environnement qui a vu naître notre étoile, le Soleil. La ligne qui se déplace vers la droite dans la vidéo est une interprétation sonore de l’image. La position verticale des formations de l’image détermine la hauteur du son. (Image Credit: NASA, ESA, & The Hubble Heritage Team (STScI/AURA); Sonification: NASA, CXC, SAO, K. Arcand, M. Russo & A. Santaguida)
30 septembre 2020

Les Pléiades (M45). Voir le texte du 24 novembre 2021.

L'amas ouvert NGC 7380 repose encore dans son nuage natal de gaz et de poussière connu sous le nom de nébuleuse du Sorcier que l'on peut admirer sur cette image en compagnie d'étoiles d'avant et d'arrière-plan. Situé le long du plan de la Voie lactée, cet amas est à environ 8000 années-lumière de nous en direction de la constellation de Céphée et il est trop pâle pour qu'on puisse l'observer à l'œil nu. Une image de la pleine lune entrerait aisément dans cette vue télescopique de ce jeune amas de seulement quatre millions d'années et de sa nébuleuse. Cette image a été prise avec un télescope et un appareil photo installé sur la terre ferme. Elle est le résultat de la superposition de plusieurs clichés utilisant des filtres à bande étroite laissant passer la lumière de l'hydrogène, de l'oxygène et du soufre. Les détails de quelques années-lumière et les structures de la nébuleuse du Sorcier ont été bien rendus en utilisant la palette de couleur rendue populaire sur les images du télescope Hubble, le vert pour l'hydrogène, le bleu pour l'oxygène et le rouge pour le soufre. (Image Credit & Copyright: Andrew Klinger)
4 septembre 2020
REPRISE du texte du 29 aout 2014

Le vingtième objet du catalogue Messier (M20) est aussi connu sous le nom de nébuleuse Trifide. Elle est assez facile à observer avec un petit télescope pointé en direction de la constellation du Sagittaire. M20 (ou NGC 6514) est à environ 5000 années-lumière et, sur cette image qui couvre un champ de près d'un degré, elle apparaît en compagnie de l'amas ouvert M21 (NGC 6531) en haut à gauche. Divisée en trois parties par des lignes sombres de poussière, la Trifide s'étend sur environ 40 années-lumière et elle est âgée d'à peu près 300 000 ans, une des plus jeunes pouponnières de notre ciel. Elle renferme non seulement de jeunes étoiles, mais aussi des embryons d'étoiles entourés de leur nuage natal de gaz et de poussière. L'amas d'étoiles M21 est à peu près à la même distance que M20, mais même si elles semblent près l'une de l'autre sur cette image, il n'y a pas de lien apparent entre eux. D'ailleurs, les étoiles de M21 sont beaucoup plus vieilles, environ 8 millions d'années.(Image Credit & Copyright: Emanuele Petrilli)
6 aout 2020
REPRISE du 30 décembre 2019, du texte du 24 aout 2018 et du 28 aout 2014

Si vous observez suffisamment longtemps un coin intéressant du ciel, aura-t-il une apparence différente? Dans le cas des amas ouverts des Pléiades et des Hyades, et des régions voisines, la réponse est oui, une apparence vraiment différente. Des images à très longue exposition montrent un réseau complexe de poussière et de gaz interstellaire invisible à nos yeux et même sur les images d’exposition moins longue. Sur cette large et profonde mosaïque, la poussière se démarque spectaculairement de l’amas familier des Pléiades, la tache bleue visible au sommet de l’image. Le bleu est la couleur des jeunes étoiles massives des Pléiades dont la lumière se réfléchit sur les nuages de poussière voisins. L’amas des Hyades est moins compact, ce sont les étoiles bleues en haut à gauche qui entourent Aldébaran, l’étoile orangée brillante près de la bordure de l’image. Des nébuleuses en émissions rougeâtres dominent le bas de l’image, dont le ruban rouge incurvé connu sous le nom de boucle de l’Éridan. Les nuages omniprésents de poussière ont généralement une apparence brun clair et sont parsemés d’étoiles qui ne leur sont pas associées. (Image Credit & Copyright: Hirofumi Okubo)
23 mars 2020

Qu’ont en commun les éléments suivants: un cône, la fourrure d’un renard et un arbre de Noël? Et bien, si vous parlez d’astronomie, ils sont tous trois situés dans la constellation de la Licorne. L’ensemble de ces objets est dans une région de formation d’étoiles arborant un mélange complexe de gaz et de poussière cosmique formant de sombres nuages interstellaires parfois entrecoupés de la lueur rougeâtre de nébuleuses d’émissions excitées par la lumière de jeunes étoiles. NGC 2264 est l’amas ouvert d’étoiles situé au cœur de cette région et la lumière de ses étoiles est également réfléchie par des nuages de poussière qui arborent alors la teinte bleutée caractéristique des nébuleuses par réflexion. Selon l’APOD, NGC 2264 est à 2700 années-lumière de nous, mais la base de données sur les amas ouverts WEBDA indique plutôt une distance de 667 pc, soit environ 2180 années-lumière. Cette image couvre une région qui équivaut à trois fois le diamètre angulaire de la pleine lune, soit à la distance de NGC 2264, une taille réelle d’un peu plus de 80 années-lumière. Les principales attractions célestes de cette région sont la nébuleuse de la Fourrure de Renard, dont la peau plissée est en bas à droite du centre de l’image, l’étoile variable S mon juste au-dessus de la fourrure du renard et la nébuleuse du Cône à sa gauche. À cause de la distribution de ses étoiles et de sa forme globale, NGC 2264 est aussi appelé l’amas de l’arbre de Noël. (Image Credit & Copyright: Greg Gurdak)
10 mars 2020

Des nuages interstellaires d’hydrogène et de poussière abondent dans ce joli paysage céleste. Le champ de cette image s’étend sur trois degrés dans la fantaisiste et pâle constellation de la Licorne. L’amas ouvert d’étoiles NGC 2264 est centré sur ce complexe mélange de gaz, d’étoiles et de poussière situé à environ 2700 années-lumière de nous. La région est un mélange de nébuleuses rougeâtres en émission excitées par la lumière énergétique des étoiles nouvellement nées et de nuages sombres de poussière. Situé très près de NGC 2264, on remarque aussi la présence d’une nébuleuse par réflexion qui renvoie vers nous la lumière bleutée des jeunes étoiles chaudes. D’une taille de quelques années-lumière, la forme simple de la nébuleuse obscure du Cône est près du centre (difficile à trouver sur cette image, mais celle-ci devrait vous permettre de réussir). Ses contours mis en évidence par la lumière rouge de l’hydrogène pointent vers la gauche sur une étoile très brillante située à gauche de l’amas, l’étoile bleue blanche S Monocerotis. S Mon est en réalité un système multiple d’étoiles massives. La nébuleuse par réflexion connue sous le nom de nébuleuse de la Fourrure de Renard est adjacente à cette étoile. De grandes taches sombres se découpent sur une région d’émission moins lumineuse accompagnée de l’amas ouvert d’étoiles jaunâtres Trumpler 5 près du haut de l’image. La curieuse forme cométaire blanche à droite du centre est la nébuleuse variable de Hubble (NGC 2261). (Image Credit & Copyright: Bray Falls)
8 février 2020

Ce joli champ stellaire s’étend sur environ deux degrés, soit quatre fois le diamètre angulaire de la pleine lune, dans la constellation héroïque de Persée qui est située le ciel de l'hémisphère nord. Cette image est une superposition d’expositions télescopiques réalisées dans les nuits du 24, 26 et 28 janvier dernier. On voit la comète PanSTARRS (C/2017 T2) en trois endroits différents près du célèbre duo d’amas ouvert, le double amas de Persée. Ces deux amas figurent dans le «New General Catalogue» sous les numéros 869 (à droite sur cette image) et de 884. Les deux amas sont à quelque 7000 années-lumière du système solaire et ils renferment des étoiles beaucoup plus jeunes et plus chaudes que le Soleil. Si on se base sur l’âge de leurs étoiles, ils se sont tous deux formés il y a environ 13 millions d’années et comme il n’y a que quelques centaines d’années-lumière entre eux, on est presque certain qu’ils sont le produit de la même région de formation d’étoiles. La comète C/2017 T2 a été découverte en 2017 alors qu’elle était encore au-delà de l’orbite de Saturne. C’est un nouveau visiteur du système solaire interne et elle n’est qu’à 13 minutes-lumière de la Terre. Le double amas de Persée est un spectacle très intéressant à voir avec des jumelles et il est même visible à l’œil nu depuis des endroits sombres. Mais, C/2017 T2 devrait rester une comète visible seulement dans un télescope, même si elle fait partie des trois comètes les plus brillantes attendues en 2020. C/2017 T2 passera au plus près du Soleil au début de mai. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST))
30 janvier 2020

L’amas ouvert des Hyades est l’amas le plus rapproché du système solaire. Cet amas est assez brillant pour avoir été remarqué il y a des milliers d’années, mais il est moins brillant et moins compact qu’un autre amas rapproché, celui des Pléiades (M45). Cette image des Hyades fait ressortir les couleurs vives de ses étoiles ainsi que les pâles nébuleuses de la région. L’étoile la plus brillante de l’image est Aldébaran, que certains surnomment l’œil du taureau en raison de son emplacement dans la constellation du Taureau. Aldébaran est à 65 années-lumière du Soleil et on sait maintenant qu’elle n’a aucun lien avec l’amas des Hyades dont les étoiles sont à environ 150 années-lumière. Les étoiles centrales de l’amas des Hyades sont dispersées sur environ 15 années-lumière. L’amas des Hyades est né il y a environ 625 millions d’années et il partage probablement une origine commune avec l’amas de la Ruche (M44), un amas d’étoiles visibles à l’œil nu, situé dans la constellation du Cancer, car les deux amas ont un mouvement et un âge remarquablement similaires. (Image Credit & Copyright: Jose Mtanous)
22 janvier 2020

Près de la périphérie du Petit Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la nôtre distante d’environ 200 000 années-lumière, se trouve NGC 602, un jeune amas d’étoiles d’à peine 5 millions d’années. Entouré des gaz et de la poussière qui ont formé ses étoiles, NGC 602 est juste sous le centre de cette image du télescope spatial Hubble à laquelle on a ajouté en fausses couleurs des données dans le domaines des rayons X et de l'infrarouge captées par les télescopes spatiaux Chandra et Spitzer. Les fantastiques crêtes intérieures brillantes et ses formes diffuses suggèrent fortement que les radiations et les ondes de choc des jeunes étoiles centrales de NGC 602 ont érodé le nuage et déclenché de nouvelles formations d’étoiles en périphérie du centre. À la distance estimée du Petit Nuage de Magellan, cette image couvre une région d'environ 200 années-lumière. On voit aussi sur cette image quelques galaxies lointaines qui sont à des centaines de millions d’années-lumière à l'arrière de NGC 602. L’aspect ailé de la nébuleuse en émission qui entoure NGC 602 lui a valu le nom de nébuleuse du Lézard volant. (Image Credit: X-ray: Chandra: NASA/CXC/Univ.Potsdam/L.Oskinova et al;  Optical: Hubble: NASA/STScI; Infrared: Spitzer: NASA/JPL-Caltech)
11 janvier 2020
REPRISE du 24 mars 2018 et du 2 avril 2017
M20 et M21, voir le texte du 6 aout 2020. .( Image Credit & Copyright: Stanislav Volskiy, Chilescope Team)
30 décembre 2019
REPRISE du texte du 24 aout 2018 et du 28 aout 2014

Ce panorama céleste s'étend sur plus de 20° dans la constellation du Taureau. Il débute par les Pléiades à haut à droite et se termine par les Hyades. Ce sont les deux amas ouverts les plus connus du ciel, et ce depuis l’antiquité. L'amas des Pléiades est à environ 400 années-lumière de nous et est plus facile à repérer à l'œil nu que les Hyades. Loin de la pollution lumineuse des villes, on peut le voir avec des jumelles ou un petit télescope briller à l'intérieur d'un nuage bleuté qui réfléchit la lumière vers nous. Le V caractéristique des Hyades en bas est plus difficile à trouver, car ses étoiles sont beaucoup plus dispersées que celles des Pléiades. Les Hyades sont plus près de nous, à seulement 150 années-lumière. On pourrait croire que les Hyades sont liées à l'étoile géante rouge Aldébaran plutôt jaunâtre sur cette photo, mais il n'en est rien, car cette dernière est à 65 années-lumière de nous. Aldébaran est simplement dans la même ligne de visée que les étoiles des Hyades. Les nuages de poussière peu lumineux sont aussi mis en évidence sur ce magnifique panorama. Cette image nous montre aussi la nébuleuse obscure Barnard 22 et la nébuleuse variable de Hind (NGC 1555/1554) et son étoile naissante variable T qui a donné son nom à la classe des étoiles variables T Tauri. (Image Credit & Copyright: Amir H. Abolfath (TWAN))
6 décembre 2019

M16 est âgé d'environ deux millions d'années et il baigne dans les nuages de gaz et de poussière qui l'ont vu naître. Ces nuages sont désignés sous le nom de nébuleuse de l'Aigle. On voit d'ailleurs sur cette très belle image en haute définition les Piliers de la création, des sculptures cosmiques rendues célèbres par de gros plans de la région réalisés par le télescope Hubble. Ces nuages aussi appelés les trompes d'éléphants sont de denses colonnes de poussière qui s'élèvent sur plusieurs années-lumière et qui se contractent par la gravité donnant ainsi naissance à des étoiles. Le rayonnement intense des étoiles de l'amas érode la matière près du sommet des piliers ce qui exposera éventuellement à notre regard les étoiles cachées dans la poussière. Sur la bordure gauche de cette image se trouve une autre colonne de poussière qui donne naissance à des étoiles et que l'on appelle la Fée de la nébuleuse de l'Aigle. L'amas M16 ainsi que la nébuleuse de l'Aigle sont à environ 7000 années-lumière de nous. Ils sont situés près de la queue du Serpent, une région riche en nébuleuses, et ils constituent une cible facile à observer avec des jumelles ou avec un petit télescope. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh)
15 novembre 2019
REPRISE du texte 10 aout 2019, du 15 octobre 2015 et du 7 juin 2014
Des nuages de gaz brillants et de poussière sombres accompagnant de jeunes étoiles de NGC 3572 sont les vedettes de ce panorama cosmique. Cette jolie nébuleuse en émission et cet amas ouvert d’étoiles de l'hémisphère austral sont souvent négligés par les astrophotographes au profit de sa voisine plus lumineuse, la nébuleuse de la Carène. Les étoiles de NGC 3572, distantes d’environ 9000 années-lumière, occupent la partie supérieure gauche de cette image qui couvre une région d’environ 100 années-lumière de côtés. Les gaz et les nuages de poussière de cette image font partie du nuage moléculaire interstellaire qui a vu naître les étoiles de NGC 3572. Des flots denses de matière dans la nébuleuse érodés par les vents stellaires et les radiations s’éloignent manifestement des jeunes étoiles énergétiques. Des étoiles naissent certainement dans ces flots dont les formes rappellent celles des Têtards d’IC 410, mieux connus des amateurs d’astronomie de l'hémisphère nord. Dans quelques dizaines, voire des centaines de millions d’années à venir, ces nuages gazeux et ces étoiles se seront dispersés par des effets de marée gravitationnelle et par de violentes explosions qui mettront fin à la courte vie des étoiles massives de l’amas. (Image Credit & Copyright: Josep Drudis)
8 novembre 2019
Voir le texte du 5 janvier 2023.  Cette image télescopique couvre une région de 20 années-lumière de l’amas des Pléiades. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Steward Observatory, University of Arizona)
7 novembre 2019
Les pierres précieuses ne brillent pas autant, seules les étoiles le peuvent. Mais, comme des gemmes dans une boîte à bijoux, les étoiles de l’amas ouvert NGC 290 scintillent en nous offrant toute une gamme de couleurs et de luminosité. Cette photographie a été captée en 2006 par le télescope spatial Hubble. Contrairement aux amas globulaires, les amas ouverts contiennent plusieurs jeunes étoiles chaudes et bleues, mais elles ont moins d’étoiles. NGC 290 est à environ 200 000 années-lumière de nous dans une petite galaxie voisine de la Voie lactée, le Petit Nuage de Magellan. Cet amas ouvert renferme des centaines d’étoiles et son envergure est d’environ 65 années-lumière. NGC 270 ainsi que les autres amas ouverts sont d’excellents laboratoires pour étudier l’évolution des étoiles de différentes masses, car toutes les étoiles d’un amas ouvert sont nées à peu près à la même époque. (Crédit d'image: NASA, ESA, Hubble ; Remerciement: E. Olzewski (U. Arizona))
13 octobre 2019
REPRISE du 8 juin 2014, du 3 aout 2008 et du 1er mai 2006
Quelles sont les sources d’énergie de la nébuleuse IC 1805? Cette grande nébuleuse en émission est surnommée la nébuleuse du Cœur à cause de sa forme globale qui a l’aspect d’un cœur humain. La lueur de la nébuleuse ainsi que la forme de ses nuages de gaz et de poussière proviennent des vents stellaires et des radiations des jeunes étoiles chaudes et massives de l'amas ouvert Melotte 15 qui érodent plusieurs piliers pittoresques de poussière. Cet amas ouvert renferme quelques étoiles brillantes dont la masse atteint presque 50 fois celle du Soleil. Il contient également plusieurs étoiles pâles de masse égale à une fraction de celle du Soleil. Il y avait aussi un microquasar dans l’amas dont il a été expulsé il y a des millions d’années. La nébuleuse du Cœur est à environ 7500 années-lumière de la Terre en direction de la constellation de Cassiopée. Un petit météore a été capté au-dessus des piliers de poussière lors de la prise de l’image. Dans le coin supérieur droit, on peut admirer la nébuleuse IC 1795 surnommée la nébuleuse de la Tête de Poisson. (Image Credit & Copyright:  Bray Falls)
11 septembre 2019
Vous avez sans doute déjà admiré l’amas ouvert d’étoiles des Pléiades (M45) sur une photographie ou même dans le ciel, mais pas avec la poussière que nous révèle cette image. Cet amas est très célèbre, car on peut le voir même à l’œil nu dans le ciel pollué par les lumières des grandes villes. En réalisant une photo à longue exposition de l’amas de Pléiades depuis un endroit sombre, on peut mettre en évidence la poussière qui entoure ses étoiles. Il a fallu 12 heures d’exposition pour réaliser cette image qui s’étend sur une superficie équivalente à plusieurs pleines lunes. Les Pléiades, que l’on nomme parfois les « sept sœurs » en raison de la mythologie grecque, sont situées dans la constellation du Taureau à environ 400 années-lumière de la Terre. On trouve aussi des mentions des Pléiades dans d’autres mythologies, comme celle des hindous, mais elles représentent les femmes de six sages et ne sont donc pas au nombre de sept! Il se pourrait que l’une des étoiles des « sept sœurs » ait perdu son éclat ce qui n’en laisserait que six très brillantes. Mais ce débat est plutôt difficile à trancher, car le nombre d’étoiles visibles des Pléiades visibles à l’œil nu dépend de l’endroit où l’on se trouve. (Image Credit & Copyright:  Marco Lorenzi (Glittering Lights))
1er septembre 2019
Cette image télescopique à large champ est dirigée vers la constellation de Céphée et vers une paire visuelle intrigante constituée d’une nébuleuse par réflexion (NGC 7129), à droite, et d’un amas ouvert d’étoiles (NGC 7142). Les deux formations ne sont séparées que d’un demi-degré dans le ciel de la Terre, mais elles sont assez éloignées l’une de l’autre. La nébuleuse poussiéreuse NGC 7129 est plus près de nous, à environ 3000 années-lumière, alors que l’amas ouvert NGC 7142 est probablement à plus de 6000 années-lumière du système solaire. En fait, les denses nuages de poussière de NGC 7129 rougissent la lumière des étoiles de NGC 7142, ce qui complique l’étude de cet amas. On sait tout de même que NGC 7142 est un amas relativement âgé et que les étoiles brillantes de NGC 7129 n’ont que quelques millions d’années. D’ailleurs, les petits croissants rougeâtres visibles dans NGC 7129 sont des jets énergétiques associés à des étoiles récemment formées. (Crédit et Copyright Image : Steve Cannistra ( StarryWonders ))
30 aout 2019
L'amas ouvert d'étoiles M16. Voir le texte du 15 novembre 2019. (Image Credit & Copyright: Ignacio Diaz Bobillo)
10 aout 2019
REPRISE du texte du 15 octobre 2015 et du 7 juin 2014
La formation d’étoiles peut engendrer des paysages très colorés. Ce portrait cosmique chromatique met en vedette les gaz luisants et la poussière sombre situés près de la récente région de formation d’étoiles NGC 3572, un petit amas d’étoiles situé près de la nébuleuse de la Carène. Les étoiles de NGC 3572 sont visibles au bas de l’image, tandis que le vaste nuage gazeux situé au-dessus est probablement ce qui reste de la nébuleuse où elles sont nées. Les teintes de l’image l’image ont été proviennent de la combinaison de photos prises en utilisant des filtres à large bande pour enregistrer la lumière de l’hydrogène (rouge), de l’oxygène (vert) et du soufre (bleu). La nébuleuse située près de NGC 3572 s’étend sur environ 100 années-lumière et elle est à quelque 9 000 années-lumière en direction de la constellation de la Carène. Dans quelques millions d’années, cette nébuleuse sera probablement disparue et les rencontrent gravitationnelles entre les étoiles disperseront l’amas pendant environ un milliard d’années. (Image Credit & Copyright: Andrew Campbell)
28 mai 2019
Pourquoi y a-t-il autant d’étoiles brillantes dans l’amas ouvert d’étoiles Trumpler 14? Parce que cet amas est très jeune. Plusieurs amas d’étoiles se sont formés il y a seulement 5 millions d’années et ils sont si chauds qu’ils émettent des rayons X détectables. Dans les amas plus âgés, les étoiles aussi jeunes sont déjà mortes soit en explosant en supernova ou en laissant derrière elles des étoiles moins lumineuses et plus rouges. Trumpler 14 s’étend sur environ 40 années-lumière. L’amas est à quelque 9000 années-lumière de nous et en bordure de la célèbre nébuleuse de la Carène (NGC 3372). Un examen attentif de cette image captée par le télescope spatial Hubble en 2006 permet d’y déceler deux objets assez inhabituels. D’abord, le nuage sombre à gauche du centre qui est peut-être un système planétaire en voie de formation avant d’être détruit par les vents énergétiques des étoiles massives de Trumpler 14. Ensuite, l’arc brillant en bas à gauche serait selon une hypothèse l’onde de choc supersonique d’une étoile rapide éjectée il y a 100 000 ans d’un autre amas d’étoiles, soit Trumpler 16. (Image Credit: NASA, ESA, and J. Maíz Apellániz (IoAoA Spain); Acknowledgment: N. Smith (U. Arizona))
14 mai 2019
On ne peut observer la comète 21P/Giacobini-Zinner qu'en utilisant des jumelles ou mieux un télescope, mais malgré cela elle se distingue nettement d'une région riche en étoiles et en nébuleuses de la constellation du Cocher sur cette mosaïque profonde réalisée avec un téléobjectif. Dans la nuit du 9 septembre, la coma verdâtre et la queue diffuse de la comète Giacobini-Zinner contrastent avec les étoiles colorées et les nébuleuses rougeâtres en émission sur ce champ de vision de près de 10 degrés situés le long de la Voie lactée. La comète était près de son périhélie et du point le plus rapproché de la Terre à environ 200 secondes-lumière. Juste au-dessus de la queue de la comète, on peut admirer les amas ouverts d'étoiles bien connus M38 (à gauche du centre) et M36 (vers la droite) qui sont à environ 4000 années-lumière de la Terre. La région rougeâtre en haut à gauche est IC 405, une nébuleuse en émission qui est à seulement 1500 années-lumière de nous et que l'on connait aussi sous le nom de la nébuleuse de l'étoile Flamboyante. À sa droite se trouve IC 410, une nébuleuse en émission située à environ 12 000 années-lumière de nous. Cette nébuleuse est célèbre pour ses étoiles formant des têtards cosmiques dont elle tire son nom populaire, la nébuleuse du Têtard. La comète Giacobini-Zinner est un enfant du système solaire. C'est une comète périodique qui rend visite au Soleil toutes les 6,5 années. Elle est à l'origine de la pluie d'étoiles filantes des Draconides qui se produit en octobre. (Image Credit & Copyright: Mohammad Nouroozi)
13 septembre 2018
La coma verdâtre de la comète 21P/Giacobini-Zinner apparait à gauche de ce paysage cosmique de plus de 10° capté le 17 aout dernier avec un téléobjectif alors qu'elle se déplaçait vers les constellations boréales de Cassiopée et de Persée. Cette comète périodique est à l'origine de la pluie d'étoiles filantes des Draconides. On prévoit que cette comète sera à son maximum d'éclat le mois prochain. Elle passe actuellement devant un riche champ d'étoiles et elle n'est qu'à quatre minutes-lumière de notre planète. La comète Giacobini-Zinner devrait toutefois rester trop pâle pour qu'on puisse l'observer à l'œil nu, tout comme les colorées nébuleuses de l'Âme (IC 1848) et du Cœur (IC 1805) qui occupent le centre de cette photo. Cependant, la paire d'amas ouverts d'étoiles (le double amas de Persée) à droite de la comète est facilement observable à l'œil nu depuis un endroit sombre. Les nébuleuses du Cœur et de l'Âme renferment aussi chacune un jeune amas d'étoiles âgé d'environ un million d'années. D'une taille de plus de 200 années-lumière, elles sont à un peu plus de 7000 années-lumière du système solaire. Elles appartiennent à un grand complexe de formation d'étoiles qui s'étend le long du bras de Persée de notre galaxie, la Voie lactée. Le double amas de Persée est à peu près à la même distance que ces deux nébuleuses. Giacobini-Zinner a reçu la visite en septembre 1985 de la sonde spatiale International Cometary Explorer (ICE) qui a traversé la queue de la comète. (Image Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN, Earth and Stars))
23 aout 2018
Des étoiles naissent dans l'âme de la reine d'Éthiopie. En fait, c'est une façon de désigner une grande région de formation d'étoiles appelée la nébuleuse de l'Âme (IC 1848). Cette région est située dans la constellation de Cassiopée, nommée d'après une reine vaniteuse de la mythologie grecque qui était la femme de Céphée, un roi qui régnait sur les terres du delta Nil, l'Éthiopie. La nébuleuse de l'Âme abrite plusieurs amas ouverts d'étoiles, une large source radio appelée W5 et d'énormes bulles formées par les vents stellaires de jeunes étoiles massives. Distante d'environ 6500 années-lumière, la nébuleuse de l'Âme fait environ 100 années-lumière dans sa plus grande dimension et, sur les images astronomiques, elle est souvent accompagnée par sa voisine, la nébuleuse du Cœur (IC 1805). Cette image en fausses couleurs est une composition de trois photos de différentes longueurs d'onde : le rouge a été assigné aux émissions de l'hydrogène, le jaune à celles du soufre et le bleu à celles de l'oxygène. (Image Credit & Copyright: Jesús M.Vargas & Maritxu Poyal)
21 aout 2018
Près du centre de ce paysage cosmique et au cœur de la Nébuleuse d'Orion, se trouvent quatre étoiles chaudes et massives appartenant à l'amas du Trapèze. Groupées dans une région d'environ 1,5 année-lumière, elles dominent de l'amas du Trapèze. Le rayonnement ultraviolet ionisant des étoiles du Trapèze provient surtout de Theta1 Orionis C, l'étoile la plus brillante et la plus massive des quatre. C'est la principale source d'énergie qui fait briller les gaz environnants. Âgé de seulement trois-millions d'années, l'amas était encore plus compact dans sa jeunesse. Une étude dynamique récente montre que les collisions stellaires à un âge précoce de l'amas pourraient avoir donné naissance à un trou noir dont la masse serait plus de cent fois celle du Soleil. La présence d'un trou noir dans l'amas pourrait expliquer les vitesses élevées observées pour quelques étoiles. La nébuleuse d'Orion est à environ 1500 années-lumière et si la présence du trou noir est confirmée, ce serait le trou noir connu le plus rapproché de la Terre. (Image Credit: Data: Hubble Legacy Archive, Processing: Robert Gendler)
5 aout 2018
L'étoile supergéante Gamma Cygni est au centre de la Croix du Nord, un astérisme bien connu de la constellation du Cygne. Aussi connue sous le nom de Sadr, cette brillante étoile est aussi au centre de ce magnifique paysage céleste d'étoiles, de nuages gazeux et de nébuleuses incandescentes qui sont situés le long du plan de notre Voie lactée. Cette image couvre une région de presque 4 degrés, soit l'équivalent de 8 pleines lunes. L'image comprend la nébuleuse en émission IC 1318 et l'amas ouvert NGC 6910. IC 1318 est à gauche de Gamma Cygni. Ses deux ailes cosmiques éclatantes séparées par une longue bande sombre de poussière lui ont valu son nom populaire de nébuleuse du Papillon. Au-dessus et à gauche de Gamma Cygni, on aperçoit le groupe dense de jeunes étoiles NGC 6910. Certaines estimations de distance pour Gamma Cygni la situent à environ 1800 années-lumière, alors que les estimations pour IC 1318 et NGC 6910 vont de 2000 à 5000 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Mauro Narduzzi (acquisition) / Roberto Colombari (processing))
4 aout 2018
Contrairement à la majorité des entrées du célèbre catalogue d'objets du ciel profond de Charles Messier, M24 n'est pas une brillante galaxie ou un amas d'étoiles ou encore une nébuleuse. Il s'agit plutôt d'une trouée dans les nuages sombres de poussière obscurcissant qui permet de voir des étoiles lointaines situées dans le bras spiral du Sagittaire de notre galaxie, la Voie lactée. Lorsque vous regardez ce nuage d'étoiles avec des jumelles ou avec un petit télescope, vous observez des étoiles situées à 10 000 années-lumière ou plus à travers une fenêtre de 300 années-lumière de largeur. Parfois désignée sous le nom de petit nuage d'étoiles du Sagittaire, les étoiles de Messier 24 remplissent le côté gauche de ce magnifique paysage stellaire qui couvre une région dont la taille est d'environ 4 degrés, soit 8 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. L'image contient aussi plusieurs petits nuages denses de poussière et des nébuleuses situés dans la même direction que le centre de la Voie lactée. La nébuleuse rougeâtre d'émission au sommet de l'image est IC 1284. (Image Credit & Copyright: Roberto Colombari)
29 juin 2018

Est-ce vraiment le célèbre amas ouvert des Pléiades? Connues pour ses emblématiques étoiles bleues, les Pléiades apparaissent ici dans le domaine de l'infrarouge de sorte que la luminosité de la poussière environnante éclipse celle des étoiles. Trois domaines différents de l'infrarouge ont été utilisés et on leur a assigné trois couleurs pour produire cette image : le rouge pour la longueur d'onde de 24 μm, le vert pour 12 μm et le bleu pour 4,6 μm. Les données infrarouges ont été recueillies par le satellite WISE (Wide Field Infrared Survey Explorer) de la NASA. Catalogué M45 et surnommé les Sept Sœurs, l'amas des Pléiades a rencontré par un heureux hasard dans un nuage de poussière qui passait par là. La lumière et les vents des étoiles massives des Pléiades repoussent plus efficacement les petites particules de poussières, phénomène qui produit une stratification de la poussière en filaments, comme on peut le constater sur cette image. Cette image couvre une région d'environ 20 années-lumière. Les Pléiades sont à quelque 450 années-lumière (fiche 3) de nous en direction de la constellation du Taureau. Note : le passage de votre pointeur sur l'image fait apparaitre les étoiles bleues des Pléiades. (Image Credit: WISE, IRSA, NASA; Processing & Copyright : Francesco Antonucci)
28 mai 2018

Ce nuage cosmique brillant a été sculpté par les vents et les radiations des jeunes étoiles chaudes de l’amas ouvert NGC 3324. Avec les contrastants nuages sombres de poussière qui l’entourent, cette poche de formation d’étoiles couvre une région d’environ 35 années-lumière et elle est à quelque 7500 années-lumière de nous en direction de la riche constellation australe de la Carène. Cette image télescopique a été réalisée en utilisant les données de filtres à bande étroite pour capter les émissions des ions de soufre, d’hydrogène et d’oxygène auxquelles on a attribué les couleurs de la célèbre palette de Hubble : le rouge pour le soufre, le vert pour l’hydrogène et le bleu pour l’oxygène. Pour certains, ce paysage cosmique de crêtes lumineuses bordé de poussière froide obscure du côté droit est une figure vue de profil. On a donc donné le nom de nébuleuse de Gabriela Mistral à cette région, une poétesse chilienne lauréate du prix Nobel de littérature en 1945. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 
6 avril 2018
Les étoiles de l’amas ouvert des Hyades sont dispersées sur cette mosaïque qui couvre une région de la constellation du Taureau s’étendant sur plus de 5 degrés dans le ciel de notre planète. Actuellement en croisière dans le système solaire, la comète C/2016 R2 PanSTARRS remarquablement bleue était dans cette région le 12 janvier. Le sommet en forme de V de l’amas des Hyades est près du haut de l’image au centre et Aldébaran, l’étoile alpha du Taureau, est dans le coin inférieur droit. Aldébaran est une étoile géante et froide de classe spectrale K5, ce qui lui donne une teinte orangée, comme on peut d’ailleurs le voir sur cette image. Selon les mesures effectuées par le satellite Hipparcos, Aldébaran est à 65,1 ± 1,2 années-lumière de nous, soit à peu près à mi-chemin de l’amas des Hyades dont les étoiles sont en moyenne à 151 années-lumière du système solaire. Aldébaran est donc en dehors de cet amas. Le 12 janvier, C/2016 R2 était à plus de 17 minutes-lumière de la Terre et à presque 24 minutes-lumière du Soleil. Le bleu intense de sa queue est surtout produit par la fluorescence à la lumière solaire du monoxyde de carbone, tandis que les teintes verdâtres de sa coma proviennent du carbone diatomique. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
18 janvier 2018

L'amas d'étoiles NGC 7789. Voir le texte du 6 juillet 2024. (Image Credit & Copyright: Guillaume Seigneure)
15 novembre 2017
REPRISE du texte du 26 octobre 2013

Le célèbre amas des Pléiades (M45) détruit lentement le nuage de gaz et de poussière qui passe près de lui. M45 est l'amas ouvert le plus brillant du ciel de la Terre et on peut même l'observer à l'œil nu d'un peu partout dans l'hémisphère nord. On pense que le nuage cosmique qui traverse l'amas est une partie de la ceinture de Gould, un anneau partiel de jeunes étoiles qui entoure le Soleil et qui est situé dans le même bras de la Voie lactée que celui-ci. Au cours des derniers 100 000 ans, la ceinture de Gould se déplace directement à travers l'amas des Pléiades et il se produit ainsi une forte interaction entre les radiations des étoiles et la poussière. La pression de la lumière des étoiles repousse significativement les grains de poussière de la nébuleuse par réflexion, les plus petits grains étant repoussés plus efficacement. Cette différentiation fait en sorte que la poussière du nuage se transforme en filaments et en strates. Dans le coin inférieur gauche de cette image, on peut aussi apercevoir la comète C/2015 ER61 (Pan-STARRS). (Image Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN, Earth & Stars), Miquel Serra-Ricart & Daniel Padron, FECYT)
14 novembre 2017
REPRISE du texte du 25 février 2014

Quel serait le spectacle qui s'offrirait à vos yeux si vous pouviez voler dans un amas où des étoiles sont en train de se former? Regardez cette vidéo en accéléré et vous en aurez une bonne idée. Cette animation tridimensionnelle a été réalisée en utilisant les images de la région de l'amas ouvert Westerlund 2 captées dans le visible et dans l'infrarouge par le télescope spatial Hubble. L'amas Westerlund 2 occupe une région de l'espace de quelque dix années-lumière et il est à environ 20 000 années-lumière de nous en direction de la constellation australe de la Carène. Au début de l'animation, la plus vaste nébuleuse Gum 29 occupe tout l'écran avec l'amas d'étoiles brillantes visibles au centre. En vous approchant de l'amas, vous voyez des étoiles vous dépasser et s'éloigner rapidement. Bientôt, votre vaisseau imaginaire change de direction et vous passez au-dessus de piliers de gaz et de poussière qui s'étirent sur quelques années-lumière. De forts vents et des radiations émis par les jeunes étoiles massives ont détruit presque tous les grumeaux de poussière, seuls les plus denses ont résisté projetant maintenant leur ombre sur les piliers qui pointent souvent vers le centre de l'amas d'étoiles. Finalement, vous volez au-dessus de cet amas ouvert et vous admirez des centaines d'étoiles parmi les plus massives connues. (Visualization Credit: NASA, ESA, Hubble, J. Anderson et al. (STScI); Acknowledgment: The Hubble Heritage Team (STScI/AURA), A. Nota (ESA/STScI), the Westerlund 2 Science Team, and the ESO)
4 juillet 2017

La splendide nébuleuse Trifide, aussi connue sous le nom de Messier 20 et distante d'environ 5000 années-lumière, occupe le centre de cette image cosmique hautement contrastée. Sur ce champ cosmique d'environ un degré de côté, M20 est en compagnie de l'amas ouvert d'étoiles M21 visible tout en haut à gauche. Partagée en trois secteurs par des lignes sombres de poussière, la taille de M20 est d'environ 40 années-lumière et elle est âgée de quelque 300 000 ans. D'ailleurs, c'est une des plus jeunes pouponnières de formation d'étoiles dans notre région de la Voie lactée. Elle renferme de jeunes étoiles ainsi que des étoiles encore en gestation dans leurs nuages de gaz et de poussière. Les étoiles de M21 sont plus âgées, environ 8 millions d'années, mais elles sont tout de même très jeunes par rapport à l'âge de notre étoile, le Soleil. M20 et M21 sont faciles à observer même avec un petit télescope en le pointant vers la constellation du Sagittaire. Cette image a été réalisée avec des clichés pris par deux télescopes différents. Elle est composée de données captées à travers des filtres à bande étroite pour l'image à haute résolution de M20 et d'une image à plus grand champ qui se prolonge jusqu'à M20. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh)
28 juin 2017

L'amas d'étoiles Westerlund 1 renferme quelques une des étoiles les plus grosses et les plus massives connues. Westerlund 1-26 est l'étoile vedette de cet amas ouvert. Cette supergéante rouge ou hypergéante est si grosse que si elle était placée au centre du système solaire, sa surface dépasserait l'orbite de Jupiter. Ce jeune amas d'étoiles renferme également 3 autres supergéantes rouges, six hypergéantes jaunes, 24 étoiles Wolf-Rayet et plusieurs étoiles encore plus étranges que l'on continue à étudier. Westerlund 1 est assez rapproché de nous pour un amas ouvert, soit à une distance d'environ 15 000 années-lumière. Cette proximité relative fait de cet amas un bon laboratoire qui permet aux astronomes d'étudier le développement des étoiles massives. Cette image de Westerlund 1 a été prise par le télescope spatial Hubble. Cet amas est aussi appelé l'amas de l'Autel parce qu'il se trouve dans la constellation du même nom. Même si on le qualifie de super amas ouvert, Westerlund 1 pourrait se changer en un amas globulaire de faible masse dans le prochain milliard d'années. (Image Credit: ESA/Hubble & NASA)
20 juin 2017

Commencez par repérer la constellation d’Orion, puis déplacez vos jumelles sous la Ceinture d’Orion. Il s’y trouve une tache lumineuse floue connue sous le nom de la grande nébuleuse d’Orion. On trouve dans cette nébuleuse un brillant amas d’étoiles nommé le Trapèze. Cet amas renferme les quatre étoiles brillantes qui sont près du centre de cette image. Les nouvelles étoiles de l’amas du Trapèze et aussi celles des régions voisines font de la nébuleuse d’Orion l’une des plus productives pouponnières d’étoiles de notre région de la Voie lactée. Dans la nébuleuse d’Orion, les explosions de supernovas et les interactions entre des étoiles rapprochées ont donné naissance à des planètes errantes et à des étoiles qui se déplacent à très grande vitesse dans l’espace. Quelques-unes de ces étoiles rapides ont été découvertes en comparant différentes images de la région prises par le télescope spatial Hubble à de nombreuses années d’intervalle. Plusieurs des étoiles de cette image, prise en lumière visible et en infrarouge proche, sont plus rouges qu’elles ne le devraient parce que leur lumière traverse des nuages de poussière qui diffusent efficacement la lumière bleue. ( Image Credit: NASA, ESA, Hubble)
21 mars 2017

Les quatre étoiles massives et chaudes au centre de ce joli portrait cosmique sont connues sous le nom de Trapèze et elles font évidemment partie de l'amas du Trapèze. Enfermées dans une région d'environ 1,5 année-lumière de diamètre, ces quatre étoiles dominent le cœur de cet amas très dense qui comprend quelque 2000 étoiles à l'intérieur d'un diamètre de 20 années-lumière. Les radiations ultraviolettes ionisantes des étoiles du Trapèze, provenant en grande partie de Theta-1 Orionis C, la plus brillante des quatre, illuminent les gaz de cette région de formation d'étoiles. Âgé d'environ 3 millions d'années, l'amas du Trapèze était encore plus compact lorsqu'il était jeune. Une récente étude évoque la possibilité que des collisions entre les étoiles errantes du jeune amas aient pu donner naissance à un trou noir de plus de 100 masses solaires. La présence de ce trou noir dans la nébuleuse pourrait expliquer la grande vitesse des étoiles du Trapèze. Comme la nébuleuse d'Orion (M42) n'est qu'à 1500 années-lumière de nous, ce trou noir est celui que nous connaissons qui est le plus près de la Terre. (Image Credit & Copyright: Christoph Kaltseis, CEDIC 2017)
12 mars 2017
REPRISE du texte du 2 janvier 2015

Certains lui ont donné le nom de nébuleuse du Homard à cause de sa forme, mais d’autres l’ont plutôt baptisé la nébuleuse Guerre et Paix. Quoi qu’il en soit, elle renferme les étoiles les plus massives connues et on ne sait pas trop comment peuvent naitre de tels monstres. Cette nébuleuse est NGC 6357 et elle se trouve dans la partie inférieure gauche de cette image. La nébuleuse en haut à droite est NGC 6334 et elle a reçu le nom de nébuleuse de la Patte de Chat, ce qui est un peu plus évocateur que la forme de sa consœur. NGC 6357 est le domicile de l’amas ouvert Pismis 24 où se trouvent des étoiles bleues extrêmement lumineuses. La lueur globale rouge près de la zone de formation d’étoiles provient de l’émission de l’hydrogène ionisé. L’environnement de la nébuleuse contient aussi une tapisserie complexe de gaz, de poussière sombre où se trouvent des étoiles en formation et aussi des étoiles nouvellement nées. Les motifs complexes sont produits par les interactions tout aussi complexes entre les vents stellaires, la pression des radiations, les champs magnétiques et la gravité. La version interactive à haute résolution de cette image est composée d’environ deux-millions de pixels, l’une des plus grandes images spatiales rendues publiques à ce jour. NGC 6357 occupe une région d’environ 400 années-lumière qui est à quelque 8000 années-lumière de la Voie lactée en direction de la constellation du Scorpion. ( Image Credit: ESO, VLT Survey Telescope)
7 février 2017

À environ 20 000 années-lumière du Soleil se trouve la nébuleuse en émission NGC 3603, une formation du bras Sagittaire-Carène de notre galaxie, la Voie lactée. Les astronomes ont découvert que NGC 3603 est l'une des plus vastes pouponnières d'étoiles de la Voie lactée. L'amas ouvert au centre de cette nébuleuse contient des milliers d'étoiles plus massives que le Soleil. Celles-ci sont nées il y a seulement un ou deux millions d'années lors d'un unique sursaut de formation d'étoiles. On pense que NGC 3603 est un exemple d'amas d'étoiles massives qui peuplent les galaxies à sursauts de formation d'étoiles. Les gaz lumineux et la poussière NGC 3603 sont d'ailleurs sculptés par les radiations et les vents de ces étoiles massives. Cette image prise par le télescope spatial Hubble couvre une région qui s'étend sur environ 17 années-lumière. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage (STScI/AURA)-ESA/ Hubble Collaboration; Acknowledgment: J. Maiz Apellaniz (Inst. Astrofisica Andalucia) et al., & Davide de Martin (skyfactory.org))
6 novembre 2016
REPRISE du 5 octobre 2007

Vous avez sans doute déjà admiré l’amas ouvert d’étoiles des Pléiades (M45) sur une photographie ou même dans le ciel, mais pas avec la poussière que nous révèle cette image. Cet amas est très célèbre, car on peut le voir même à l’œil nu dans le ciel pollué par les lumières des grandes villes. En réalisant une photo à longue exposition de l’amas de Pléiades depuis un endroit sombre, on peut mettre en évidence la poussière qui entoure ses étoiles. Il a fallu 30 heures d’exposition pour réaliser cette image qui s’étend sur une superficie équivalente à plusieurs pleines lunes. Les Pléiades, que l’on nomme parfois les «sept sœurs» en raison de la mythologie grecque, sont situées dans la constellation du Taureau à environ 400 années-lumière de la Terre. On trouve aussi des mentions des Pléiades dans d’autres mythologies, comme celle des hindous, mais elles représentent les femmes de six sages et ne sont donc pas au nombre de sept! Il se pourrait que l’une des étoiles des «sept sœurs» ait perdu son éclat ce qui n’en laisserait que six très brillantes. Mais ce débat est plutôt difficile à trancher, car le nombre d’étoiles visibles des Pléiades visibles à l’œil nu dépend de l’endroit où l’on se trouve. Cette image couvre une région du ciel dont la taille est de plusieurs fois celle de la pleine lune. Elle est le résultat d'une longue exposition télescopique réalisée le mois dernier en Namibie. (Image Credit & Copyright: Hermann von Eiff)
19 octobre 2016
REPRISE du texte du 17 juin 2015

Ce riche champ d'étoiles s'étend sur environ 10° dans le ciel des constellations boréales de Cassiopée et de Persée. À gauche, les nuages cosmiques IC 1805 et IC 1848 sont connus sous les noms populaires de nébuleuse du Cœur et nébuleuse de l'Âme. Les deux amas d'étoiles visibles à droite sont NGC 869 et NGC 884 aussi connus sous le nom de double amas de Persée ou h et Chi Persei. Les nébuleuses du Cœur et de l'Âme renferment leur propre amas de jeunes étoiles âgées d'environ un million d'années. Leur taille est de plus de 200 années-lumière et elles sont distantes de 6000 à 7000 années-lumière de nous. Elles font d'ailleurs partie d'un large complexe de pouponnières d'étoiles dispersées le long du bras de Persée de la Voie lactée. L'amas double de Persée est à peu près à la même distance que ces deux nébuleuses. Séparés de seulement quelques centaines d’années-lumière, h et Chi Persei sont physiquement près l'un de l'autre et ils sont tous deux âgés d'environ 13 millions d'années. Leur proximité et leur âge suggèrent qu'ils sont nés dans la même région de formation d'étoiles. (Image Credit & Copyright: Adrien Klamerius)
24 septembre 2016

De jeunes soleils sont encore en vie dans NGC 7129, à quelque 3300 années-lumière de nous en direction de la royale constellation de Céphée. Ces étoiles sont très jeunes, seulement quelques millions d'années, des bébés étoiles en quelque sorte, mais il est fort probable que notre Soleil beaucoup plus âgé soit né dans une pouponnière comme celle-ci il y a environ 5 milliards d'années. Ce que l'on remarque au premier coup d'œil sur cette image très nette est la jolie poussière bleue qui réfléchit la lumière des jeunes étoiles. Mais les courts jets roses en forme de croissant sont aussi des indicateurs de la présence de jeunes étoiles. Ces jets sont connus sous le nom d'objets Herbig-Haro. Leur forme et leur couleur proviennent des ondes de choc des jets de gaz éjectés par les étoiles avec le milieu interstellaire. Les filaments rosâtres plus longs et plus pâles présents dans le nuage bleuâtre proviennent de l'excitation des grains de poussière par la lumière ultraviolette des étoiles, un phénomène connu sous le nom de photoluminescence. Les gaz et la poussière de cette région finiront par se disperser ainsi que les étoiles de cet amas ouvert en orbite autour du centre de la Voie lactée. Le traitement de cette remarquable image a permis de pâles brins rouges d'émission, en haut à droite. Ils ont été récemment identifiés comme étant possiblement un rémanent de supernova. Ils sont présentement analysés par Bo Reipurth (université d'Hawaii) qui a recueilli les données de l'image avec le télescope Subaru. À la distance estimée de NGC 7129, cette image couvre une région de plus de 40 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Robert Gendler,  Roberto Colombari, Eric Recurt, Adam Block - Additional Data: Subaru (NAOJ))
29 aout 2016

L’amas ouvert M7 est l’un des plus connus du ciel. Les étoiles bleues de cet amas sont même visibles à l’œil nu, dans la queue de la constellation du Scorpion. Le diamètre de M7 qui est à environ 1000 années-lumière de nous mesure quelque 25 années-lumière. L’amas contient une centaine d’étoiles dont l’âge ne dépasse guère les 200 millions d’années. L’image du jour provient de plusieurs photographies à long temps d’exposition prises sur plusieurs nuits réalisées depuis Yalbraith situé en Nouvelles Galles du Sud en Australie. M7 porte aussi le nom d’Amas de Ptolémée, car ce personnage de l’histoire de l’astronomie en aurait fait la description en 130 de notre ère. En raison de la très longue durée d’exposition de l’image du jour, on distingue dans les environs de cet amas des nuages sombres de poussière et des millions d’étoiles situées en arrière-plan, dans la direction du centre de la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Roberto Colombari)
13 juillet 2016
REPRISE du texte du 7 janvier 2014

L’amas d’étoiles R136 est situé dans la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus). C’est un immense amas où l’on trouve les plus grosses et les plus chaudes étoiles connues. Cette image en lumière visible provient de l'imageur WFC3 (Wide Field Camera 3) du télescope Hubble. La nébuleuse de la Tarentule est située dans le Grand Nuage de Magellan à 170 kal de nous. (Credit: NASA, ESA, & F. Paresce (INAF-IASF), R. O'Connell (U. Virginia), & the HST WFC3 Science Oversight Committee)
24 janvier 2016
REPRISE du 29 juillet 2012 et du 21 décembre 2009
Contenant de nombreux amas d'étoiles et de nébuleuses, l'ancienne constellation de l'aurige (le Cocher) est bien haute dans le ciel d'hiver de l'hémisphère nord. Construit à partir de données recueillies à travers des filtres à bandes étroites et à bandes larges, ce panorama télescopique couvre une région qui s'étend sur presque 4°, l'équivalent de huit pleines lunes. On peut admirer sur ce tableau plusieurs des beautés célestes du Cocher. La nébuleuse en émission IC 405 distante de 1500 années-lumière occupe le coin supérieur gauche de l'image. Cette nébuleuse est aussi connue sous le nom de nébuleuse de l'Étoile flamboyante. Les nuages rouges tourmentés d'hydrogène luisant d'IC 405 sont énergisés par AE Aurigae, une étoile chaude de type O (fiche 2). La nébuleuse en émission IC 410, en haut à droite, est beaucoup plus éloignée de nous, environ 12 000 années-lumière. Cette pouponnière d'étoiles est célèbre pour son jeune amas stellaire NGC 1893 et ses nuages de gaz et de poussière en forme de têtard. L'Araignée et la Mouche (NGC 1931 et IC 417) sont aussi des nébuleuses en émission qui contiennent de jeunes amas d'étoiles. Ces deux nébuleuses sont en bas et à droite de l'image. Elles sont également plus éloignées de nous qu'IC 405. L'amas d'étoiles NGC 1907 est près du bas de l'image, un peu à gauche du centre. Il faut pointer un télescope vers le disque de notre galaxie et en direction opposée du centre de la Voie lactée pour admirer cette région surpeuplée. (Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich)
1er décembre 2015
M16. Voir le texte du 10 aout 2019.(Image Credit & Copyright: Jimmy Walker)
15 octobre 2015
REPRISE du texte du 7 juin 2014
L’amas ouvert d’étoiles des Pléiades (M45). Voir le texte du 19 octobre 2016. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Glittering Lights))
17 juin 2015
REPRISE du texte du 18 septembre 2013
Situés à 20 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène, le jeune amas et la région de formation d'étoiles Westerlund-2 occupent toute cette scène cosmique. Cette image a été captée par le télescope spatial Hubble à l'aide dans les domaines de l'infrarouge proche et de la lumière visible. L'image a été rendue publique pour célébrer le 25e anniversaire de lancement du télescope, soit le 24 avril 1990. Les concentrations élevées d'étoiles de l'amas s'étendent sur environ 10 années-lumière. Les forts vents des étoiles massives de l'amas ont sculpté des gaz et de la poussière de la région en des piliers qui pointent vers le centre de l'amas. Les points rouges qui entourent les étoiles brillantes sont de nouvelles étoiles qui baignent encore dans le cocon de gaz et de poussière qui les a vues naître. Les étoiles bleues dispersées dans l'image ne font sans doute pas partie de l'amas Westerlund 2. Elles sont plutôt à l'avant-plan de cette image anniversaire du télescope Hubble. (Image Credit & Copyright: NASA, ESA, the Hubble Heritage Team ; (STScI / AURA), A. Nota (ESA/STScI), and the Westerlund 2 Science Team)
25 avril 2015
Les amas ouverts sont composés de jeunes étoiles. Ces essaims d'étoiles sont nés ensemble près du plan de la Voie lactée, mais leur nombre diminue constamment, car certaines sont éjectées de l'amas par des marées galactiques et des interactions gravitationnelles. Le brillant amas ouvert M46 (NGC 2437) est âgé d'environ 300 millions d'années. Il contient encore quelques centaines d'étoiles réparties sur environ 30 années-lumière. Distant d'environ 5000 années-lumière en direction de la constellation de la Poupe, M46 semble aussi renfermer des contradictions concernant son jeune âge. Dans ce joli paysage stellaire, la tache circulaire et haute en couleurs au-dessus et à droite du centre de M46 est la nébuleuse planétaire NGC 2438. Encore plus pâle, on observe une deuxième nébuleuse planétaire (PK231+4.1) encadrée par un carré et grossie plus haut. Or, une étoile comme le Soleil qui donne naissance à une nébuleuse planétaire doit vivre au moins un milliard d'années avant que son réservoir central d'hydrogène s'épuise et que le processus de transformation s'amorce. Cependant, la nébuleuse planétaire NGC 2438 n'est qu'à 3000 années-lumière de nous et elle se déplace à une vitesse différente de celle des membres de l'amas M46. En compagnie de PK231+4.1, ces deux astres sont à cette position par hasard et ne font pas partie de l'amas. (Image Credit & Copyright: Denis Priou)
17 avril 2015
Plusieurs étoiles bleues chaudes illuminent ce bel amas ouvert qui est né récemment. Il s'agit de NGC 3293 qui est à environ 8000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. Comme le montre cette image, les étoiles bleues sont particulièrement abondante au sein de cet amas. Une étude menée sur NGC 3293 montre que les étoiles bleues ne sont âgées que d'environ 6 millions d'années, alors que les étoiles plus rouges et moins lumineuses ont quelque 20 millions d'années. Si les conclusions de cette étude sont vraies, cela implique que la formation des étoiles de cet amas s'est déroulée sur une période d'au moins 15 millions d'années. À l'échelle cosmologique, cette durée est très brève quand on pense aux 5 milliards d'années d'âge de notre Soleil et à l'âge de plus de 10 milliards d'années de plusieurs galaxies ou encore aux 13,5 milliards d'années d'existence de notre Univers. NGC 3293 est situé devant une ligne de poussière de la nébuleuse de la Carène (NGC 3372).
6 avril 2015
REPRISE du texte du 9 septembre 2001, du 29 mars 1998 et du 23 aout 1996
Près de la périphérie du Petit Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la nôtre distante d’environ 200 000 années-lumière, se trouve NGC 602, un jeune amas d’étoiles d’à peine 5 millions d’années. Entouré des gaz et de la poussière qui ont formé ses étoiles, NGC 602 est juste sous le centre de cette image qui couvre un champ qui équivaut à celui de la pleine lune. Le diamètre de l’amas est d’environ 200 années-lumière. Les crêtes intérieures brillantes et ses formes diffuses suggèrent fortement que les radiations et les ondes de choc des jeunes étoiles centrales de NGC 602 ont érodé le nuage et déclenché de nouvelles formations d’étoiles en périphérie du centre. L’aspect ailé de la nébuleuse en émission qui entoure NGC 602 lui a valu le nom de nébuleuse du Lézard volant. (Image Credit & Copyright: Don Goldman)
7 mars 2015

L'amas du Trapèze. Voir le texte du 12 mars 2017. (Image Credit & Copyright: László Francsics)
2 janvier 2015
REPRISE du texte du 6 octobre 2012

L’image du jour est un gros plan de l’amas ouvert d’étoiles NGC 6823. Le centre de l’amas est situé en haut à droite et il est âgé d’environ 2 millions d’années. Sa luminosité est donc encore dominée par de jeunes étoiles bleues. Au centre de la photo se trouve la nébuleuse d’émission NGC 6820 traversée par un pilier sombre de poussière. Cette région contient des étoiles encore plus jeunes que celle de l’amas. On voit aussi des petits globules sombres de poussière au bas de l’image à droite. La photo provient du télescope Canada France Hawaii qui célèbre ses 25 ans de fonctionnement. L’amas ouvert NGC 6823 s’étend sur environ 50 années-lumière. Il est situé à 6000 années-lumière de la Terre en direction de la constellation du Renard. (Image Credit & Copyright: Donald P. Waid (Waid Observatory))
8 octobre 2014
REPRISE du texte du 4 octobre 2004.
Le gros amas d'étoiles catalogué NGC 206 est situé dans la galaxie d'Andromède. Cette galaxie spirale porte le numéro 31 dans le catalogue Messier et elle est à environ 2,5 millions d’années-lumière de nous. NGC 206 est au centre et près du haut de ce magnifique gros plan du bras du sud-ouest du disque d'Andromède. Cette image est une composition réalisée à partir de photos prises dans l'espace et au sol. Les étoiles brillantes et bleues de NGC 206 nous révèlent que cet amas est jeune. En fait, les jeunes étoiles massives de NGC 206 sont âgées de 10 millions d'années ou moins. La taille de NGC 206 fait à peu près 4000 années-lumière, ce qui est plus grand que les amas ouverts du disque de notre Voie lactée. La taille de NGC 206 se compare à celle de NGC 604, une géante pouponnière d'étoiles située dans la galaxie spirale M33, et à celle de la nébuleuse de la Tarentule située dans le Grand Nuage de Magellan. Les régions où naissent les étoiles dans la galaxie d'Andromède sont celles qui sont teintées de l'émission rougeâtre des atomes d'hydrogène. (Image Credit and Copyright: Subaru Telescope (NAOJ), Hubble Space Telescope, Local Group Galaxy Survey (Phil Massey, PI), Mayall 4-meter , Robert Gendler)
25 septembre 2014
Cette image d'une parcelle du ciel densément peuplée d'étoiles s'étend sur environ 7° en direction du bras spiral du Sagittaire et du centre de notre galaxie, la Voie lactée. Cette mosaïque contient plusieurs nébuleuses brillantes bien connues et des amas d'étoiles figurant dans le catalogue élaboré au 18e siècle par l'astronome français Charles Messier. Très populaires auprès des astronomes amateurs, la nébuleuse de l'Aigle (IC 4703) et son amas ouvert (M16 ou NGC 6611) à droite ainsi que la nébuleuse du Cygne (M17 ou NGC 6618) près du centre sont les plus brillantes régions de formation d'étoiles. D'une envergure d'une centaine d’années-lumière, ces deux nébuleuses situées à quelque 5000 années-lumière de nous brillent d'une lueur rougeâtre provenant des atomes d'hydrogène ionisés. L'amas ouvert M25, près de la bordure gauche de l'image en haut, est à environ 2000 années-lumière de nous et son diamètre fait dans les 20 années-lumière. Le Nuage du Sagittaire (M24) est juste à gauche du centre au bas de l'image visible dans une fenêtre étroite du champ obscurci par la poussière interstellaire. (Image Credit & Copyright: Terry Hancock (Down Under Observatory))
5 septembre 2014
Les contours de l'amas ouvert d'étoiles M6 (NGC 6405) rappellent pour certains la forme d'un papillon, d'où le nom d'amas du Papillon. L'étendue de cet amas est d'environ 20 années-lumière et il est à quelque 2000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Scorpion. À cette distance, M6 couvre un angle à peu près équivalent à celui de la pleine lune. Comme plusieurs amas ouverts, les étoiles de M6 sont relativement jeunes et bleues, bien que son étoile la plus lumineuse est orange. Cet amas a vu le jour il y a guère plus de cent millions d'années. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi)
3 septembre 2014
REPRISE du texte du 6 septembre 2011
L'amas ouvert NGC 7380  et la  nébuleuse du Sorcier. Voir le texe du 4 septembre 2020.  Mais, il y a encore un tour dans la manche de l'apprenti sorcier. Passez le pointeur de votre souris au-dessus de l'image (ou cliquez sur ce lien) et vous verrez les étoiles disparaitre, ne laissant que la beauté cosmique de la nébuleuse du Sorcier. (Image Credit & Copyright: Michael Miller)
29 aout 2014
L'amas ouvert M16. Voir le texte du 15 octobre 2015. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, Univ. Arizona)
7 juin 2014
M45, l'amas des Pléiades. Voir le texte du 14 novembre 2017. (Image Credit & Copyright: David Lane)
25 février 2014
À 580 années-lumière de nous, M44 (NGC 2632) est l'un des amas ouverts d'étoiles rapprochés du système solaire. Les étoiles de l'amas de la Ruche, nom populaire de M44, sont âgées d'environ 600 millions d'années, des étoiles très jeunes comparées aux 4,5 milliards d'années du Soleil. Cet amas est semblable à l'amas des Hyades qui est encore plus de nous, à seulement 151 années-lumière en direction de la constellation du Taureau. Si on se base sur leur âge et leur mouvement dans l'espace, les étoiles de ces deux amas sont probablement nées dans le même grand nuage moléculaire. M44 contient environ 1000 étoiles et sa taille est d'environ 15 années-lumière. À cette distance, M44 couvre une région du ciel dans la constellation du Cancer qui s'étend sur environ 1,5°, soit le diamètre angulaire de trois pleines lunes. Les étoiles de M44 sont visibles à l'œil nu, si bien que l'on connait cet amas depuis l'antiquité. Décrites comme un nuage pâle ou encore comme une brume céleste bien avant que Charles Messier ne l'inclue dans son célèbre catalogue au 18e siècle, les étoiles individuelles de l'amas ne furent pas observées avant l'invention du télescope. Cet amas est une cible populaire pour les observateurs munis de jumelles. On voit sur cette image que M44 contient quelques étoiles jaunâtres, des géantes rouges froides, dispersées dans le champ des étoiles chaudes et bleues de la séquence principale. (Image Credit & Copyright: Bob Franke)
22 février 2014
Ce charmant paysage étoilé s'étend sur quelque 7 pleines lunes, soit environ 3,5°, dans la constellation boréale de Persée. Le célèbre duo d'amas ouverts, souvent désigné sous le nom de double amas de Persée, trône juste un peu à droite du centre de l'image. Ces deux amas connus sous les noms de h et chi Persei ou encore NGC 869, à droite, et NGC 884, à gauche, sont à environ 7000 années-lumière de nous. Ils contiennent des étoiles plus jeunes et plus chaudes que le Soleil. Les deux amas sont séparés de quelques centaines d’années-lumière et, en se basant sur l'âge de leurs étoiles, ils sont âgés d'environ 13 millions d'années. Il est donc plus que probable qu'ils sont nés dans la même région de formation d'étoiles. On peut facilement admirer ces deux amas avec des jumelles et, d'une région exempte de pollution lumineuse, on peut même les apercevoir à l'œil nu. D'ailleurs, ces deux amas faisaient partie du catalogue d'Hipparque (fiche 7) dès l'an 130 av. J.-C.. Il n'y avait ni jumelles, ni lunettes astronomiques à cette époque. Mais il y a aussi dans cette région du ciel des nébuleuses rouges en émission. Elles sont très peu lumineuses et on ne les voit pas avec des jumelles. D'ailleurs, ces nébuleuses sont souvent absentes des photos prises au télescope. On peut cependant admirer ces nébuleuses sur ce panorama construit avec des données de bandes étroites du spectre afin de mieux faire ressortir les nuages d'hydrogène gazeux. En haut de l'image, on peut également apercevoir NGC 957, un autre amas ouvert à peu près du même âge et à une distance semblable de nous. Cet amas est probablement de la même formation d'étoiles que le double amas de Persée. (Image Credit & Copyright: Fabian Neyer)
23 janvier 2014
L’amas ouvert M7 est l’un des plus connus du ciel. Les étoiles bleues de cet amas sont même visibles à l’œil nu, dans la queue de la constellation du Scorpion. Le diamètre de M7 qui est à environ 1000 années-lumière de nous mesure quelque 25 années-lumière. L’amas contient une centaine d’étoiles dont l’âge ne dépasse guère les 200 millions d’années. L’image du jour provient de plusieurs photographies à long temps d’exposition prises sur plusieurs nuits réalisées depuis Yalbraith situé en Nouvelles Galles du Sud en Australie. M7 porte aussi le nom d’Amas de Ptolémée, car ce personnage de l’histoire de l’astronomie en aurait fait la description en 130 de notre ère. En raison de la très longue durée d’exposition de l’image du jour, on distingue dans les environs de cet amas des nuages sombres de poussière et des millions d’étoiles situées en arrière-plan, dans la direction du centre de la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Lorand Fenyes)
7 janvier 2014
REPRISE du texte du 12 septembre 2012 et du 8 novembre 2009
Réunir sur une même image deux formations célestes distantes d'environ 25 fois le diamètre angulaire de la Lune est un exploit digne de mention. La nébuleuse d'émission à gauche, NGC 1499 (nébuleuse Californie), et, à droite, l'amas ouvert à droite, les célèbres Pléiades (M45), sont en effet à une distance angulaire de 12°. L'image de la Lune en haut à droite montre l'ampleur de la région imagée. L'astrophotographe a capté les photons de cette région du ciel pendant 57 heures pour réaliser ce panorama qui s'étend de la constellation de Persée jusqu'à celle du Taureau, à droite. Entre ces deux formations, plusieurs autres nébuleuses trop pâles pour être visibles à l'œil nu font aussi partie du portrait. La ressemblance de la nébuleuse de la Californie avec l'état du même nom s'arrête à sa forme, car le littoral de cette formation céleste s'entend sur plus de 60 années-lumière. Cette nébuleuse est à quelque 1500 années-lumière de nous. La lumière rouge de NGC 1499 est émise par ses atomes d'hydrogène qui sont ionisés par les radiations ultraviolettes de l'étoile bleue Xi Persei visible à sa droite. Les Pléiades sont beaucoup plus près de nous, à seulement 400 années-lumière, et ils occupent une région du ciel plus restreinte, quelque 15 années-lumière. La superbe couleur bleutée entourant les Pléiades est produite par la réflexion de la lumière des étoiles par la poussière située à l'arrière de celles-ci. Entre NGC 1499 et M45 se trouvent les étoiles chaudes de l'association Perseus OB2 et de sombres nébuleuses le long de la frontière du massif nuage moléculaire de Persée. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
22 novembre 2013
L'amas d'étoiles NGC 7789. Voir le texte du 15 novembre 2017. (Image Credit & Copyright: Albert Barr)
26 octobre 2013
La nébuleuse de la Bulle et l'amas ouvert M52. Voir le texte du 25 septembre 2021. Cette image couvre une région d'environ 2°, soit l'équivalent de quatre fois le diamètre apparent de la pleine lune. (Image Credit & Copyright: Robert Colombari)
8 octobre 2013
Les Pléiades (M45). Voir le texte du 17 juin 2015. (Credit & Copyright: Roberto Colombari)
18 septembre 2013
REPRISE du texte du 21 septembre 2011
Cette magnifique photo de l’amas stellaire NGC 602 a été prise par le télescope Hubble. Cet amas ouvert est situé sur le pourtour du Petit Nuage de Magellan, à quelque 200 000 années-lumière de la Terre. On estime l’âge des étoiles de l’amas à environ 5 millions d’années, ce qui en fait des astres très jeunes. La nébuleuse qui entoure l’amas fait environ 200 années-lumière de diamètre. On remarquera la présence de plusieurs galaxies en arrière-plan de cette photographie. (Credit: NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI / AURA) - ESA/Hubble Collaboration)
13 janvier 2013
REPRISE : 3 avril 2010, 25 octobre 2008 et 10 janvier 2007

Certains amas ouverts d'étoiles sont près de nous, d'autres beaucoup plus éloignés. Ils peuvent être composés d'étoiles jeunes ou plus vieilles, être assez compacts ou passablement diffus. Ils contiennent de 100 à plus de 10 000 étoiles qui sont nées à peu près toutes à la même époque. Les jeunes amas sont surtout composés d'étoiles brillantes bleues. C'est le cas de l'amas M35 en haut à gauche de cette jolie photographie. M35 est assez près de nous, à seulement 2800 années-lumière et il est relativement jeune, seulement 150 millions d'années. Il contient environ 2500 étoiles réparties dans un volume dont le diamètre fait un peu plus de 30 années-lumière. L'amas ouvert en bas et à droite est plus vieux et plus compact : il s'agit de NGC 2158. Cet amas est quatre fois plus loin de la Terre que M35 et il est aussi dix fois plus vieux. Son volume est comparable à celui de M35 : il renferme donc beaucoup plus d'étoiles. Les étoiles massives bleues de NGC 2158 ont toutes explosé en supernovae, laissant la place à des étoiles jaunes moins massives plus vieilles. Ces deux amas sont situés dans la constellation des Gémeaux. Comme la magnitude apparente de M35 est de 5,4, on peut aisément l'observer avec des jumelles et même à l'œil nu certains soirs, loin de la pollution lumineuse des villes. Il faut cependant utiliser un petit télescope pour observer NGC 2158, car sa magnitude apparente est de 8,6. (Plus la magnitude apparente est grande, plus la luminosité de l'objet est faible. La limite dans des conditions idéales pour qu'un astre soit visible à l'œil nu est de 6,0) (Image Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet))
3 janvier 2013
REPRISE du texte du 15 décembre 2003 et du 29 novembre 2002

Connues depuis l'antiquité et décrites par Homère comme le bouclier d'Achille, les étoiles de l'amas ouvert des Hyades forment la tête de la constellation du Taureau. Pour le reste du texte, faites glisser le curseur de votre souris sur l'image pour faire apparaître la légende. Les pointes de la forme en "V" de l'amas se terminent par Epsilon Tauri en haut et par Aldébaran en bas. Cette dernière est une géante rouge. C'est l'étoile la plus brillante du Taureau, mais elle ne fait pas partie des Hyades. En effet, les Hyades sont à quelque 151 années-lumière de nous alors qu'Aldébaran n'est qu'à 65 années-lumière. On peut aussi voir à droite un autre amas ouvert de la constellation du Taureau. Il s'agit de NGC 1647 qui est cependant beaucoup plus loin que les Hyades. NGC 1647 est en effet à plus de 2000 années-lumière de nous. Les étoiles centrales de l'amas s'étendent sur une quinzaine d’années-lumière. Né il y a quelque 800 millions d'années, l'amas des Hyades partage peut-être une origine commune avec l'amas ouvert de la Ruche (M44) situé dans la constellation du Cancer. En effet, les mesures du mouvement propre des étoiles des deux amas et de leur âge montrent des similitudes remarquables. (Image Credit & Copyright: Jerry Lodriguss (Catching the Light))
24 décembre 2012
Les étoiles naissent parfois au milieu chaos. Il y a environ 3 millions d'années, dans la galaxie du Triangle (M33) située près de nous, des grumeaux denses se sont formés dans un vaste nuage de gaz et ont produit des lieux d'effondrement gravitationnel où sont nées des étoiles. Ce nuage (NGC 604) est si vaste qu'il aurait pu donner naissance à un amas globulaire. Plusieurs des jeunes étoiles de NGC 604 sont visibles sur l'image du jour qui provient du télescope spatial Hubble. Certaines étoiles qui sont nées dans NGC 604 étaient si massives qu'elles ont déjà explosé en supernova. Les étoiles massives et très énergétiques qui sont encore envie émettent des radiations si intenses qu'elles sont à l'origine de la nébuleuse d'émission la plus grande que l'on connaisse, d'une taille comparable à celle de la nébuleuse de la Tarentule située dans le Grand Nuage de Magellan, la galaxie satellite la plus rapprochée de la Voie lactée. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, ESA, NASA; Processing - Donald Waid)
11 décembre 2012
REPRISE du texte du 9 décembre 2003 et du 5 mars 1997
NGC 206 est un gros amas de jeunes étoiles bleues situé dans l'un des bras poussiéreux de la galaxie d'Andromède (M31 ou NGC 224), notre voisine distante de 2,5 millions d’années-lumière. Cet amas est près du centre de ce gros plan de la partie sud-ouest de M31. Les étoiles massives les plus jeunes de NGC 206 ne sont guère âgées de plus de 10 millions d'années. NGC 206 s'étend sur environ 4000 années-lumière ce qui est considérablement plus grand que les amas ouverts de notre galaxie. D'ailleurs, il s'agit d'un amas dont la taille est comparable à celle de NGC 604 situé dans la galaxie spirale du Triangle (M33 ou NGC 598) ou encore à celle de l'amas de la nébuleuse de la Tarentule située dans le Grand Nuage de Magellan. (Image Credit & Copyright: Bob and Janice Fera (Fera Photography))
24 octobre 2012
Au cœur de la nébuleuse d'Orion. Voir le texte du 2 janvier 2015. (Credit: Image Data - Hubble Legacy Archive, Processing - Robert Gendler)
6 octobre 2012
M7, un amas ouvert dans le Scorpion. Voir le texte du 7 janvier 2014. (Image Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet))
12 septembre 2012
REPRISE du texte du 8 novembre 2009
Amas ouvert des Pléiades.
Voir le texte du 18 novembre 2007. (Credit & Copyright: Robert Gendler)
3 septembre 2012
REPRISE du 9 janvier 2006
L'éclat d'Alpha du Centaure, une des étoiles les plus brillantes du ciel, inonde la gauche de ce panorama céleste austral. Distante de 4,3 années-lumière de nous, Alpha Centauri est réalité un système de deux étoiles de taille similaire à celle du Soleil qui sont en orbite l'une autour de l'autre. Une troisième étoile, plus petite et plus froide fait partie de ce système stellaire; il s'agit de Proxima du Centaure qui est notre plus proche voisine à seulement 4,22 années-lumière. Proxima du Centaure est cependant en dehors du champ de cette image. Ce panorama céleste nous montre cependant la surpopulation du plan de la Voie lactée dans le voisinage d'Alpha du Centaure ainsi que la nébuleuse planétaire Hen 2-111 qui est à environ 7800 années-lumière de nous. L'enveloppe gazeuse de cette étoile mourante dont le noyau brillant et l'enveloppe rougeâtre de gaz ionisé de 20 années-lumière est juste à droite du centre de l'image. Encore plus à droite, on peut admirer deux amas ouverts, le compact Pismis 19 à quelque 8000 années-lumière de nous dont la lumière est rougie par la poussière et l'amas NGC 5617 qui est un peu moins dense et plus près de nous. Juste au-dessus d'Alpha du Centaure, on distingue à peine un rémanent de supernova en forme de coquille. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Glittering Lights))
28 juin 2012
Cette image de Cygnus X dans le domaine de l'infrarouge provient de l'observatoire spatial Herschel et elle couvre une étendue de 6° par 2° centrée sur l'une des régions de formation d'étoiles la plus rapprochée et la plus vaste du plan de la Voie lactée. Cette pouponnière d'étoiles contient d'ailleurs l'amas d'étoiles massives que l'on désigne sous le nom d'association Cygnus OB2. Sur cette image infrarouge cependant, on ne voit pas ces étoiles. Leur présence n'est détectable en bas près du centre de l'image que par les cavités obscures produites par leur vent stellaire et leurs rayonnements. Herschel en revanche grâce à sa capacité de détecter ondes infrarouges de basse fréquence peut imager les régions de gaz froid et donc les endroits favorables à la formation de nouvelles étoiles massives. Cygnus X est à environ 4500 années-lumière en direction de la constellation du Cygne, ce qui lui confère à cette distance une largeur qui fait presque 500 années-lumière. (Credit: ESA/PACS/SPIRE/ Martin Hennemann & Frédérique Motte, Laboratoire AIM Paris-Saclay, CEA/Irfu - CNRS/INSU - Univ. Paris Diderot, France)
17 mai 2012
Plusieurs étoiles naissent à peu près en même temps dans les amas ouverts, des regroupements d’étoiles brillantes et jeunes situés à proximité du plan de notre galaxie, la Voie lactée. Ceux de la photographie, séparés d'environ 1°, sont M46 (NGC 2437) à gauche et M47 (NGC 2422) à droite. Les deux amas situés dans la constellation de la Poupe sont à 5400 années-lumière de nous pour M46 et à 1600 années-lumière pour M47. M46 est relativement jeune, environ 300 millions d'années. Il contient quelques centaines d'étoiles à l'intérieur d'une région d'environ 30 années-lumière de diamètre. M47, âgé d'environ 80 millions d'années, est plus petit et il ne contient qu'environ 50 étoiles dans une région de 10 années-lumière de diamètre. Un vieil intrus fait aussi partie de ce portrait de jeunes étoiles. En effet, le petit rond bleu au bas de M46 est la nébuleuse planétaire NGC 2438, la phase finale d'évolution d'une vieille étoile de type solaire âgée de plusieurs milliards d'années. NGC 2438 est à mi-chemin entre les deux amas, à environ 3000 années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Sergio Eguivar (Buenos Aires Skies))
3 avril 2012
Ce panorama céleste s'étend sur plus de 20° dans la constellation du Taureau. Il débute par les Pléiades à gauche et se termine par les Hyades, les deux amas ouverts les plus connus du ciel. L'amas des Pléiades est à environ 400 années-lumière de nous et est plus facile à repérer à l'œil nu que les Hyades. Loin de la pollution lumineuse des villes, on peut le voir avec des jumelles ou un petit télescope briller à l'intérieur d'un nuage bleuté qui réfléchit la lumière vers nous. Le V caractéristique des Hyades à gauche est plus difficile à trouver, car ses étoiles sont beaucoup plus dispersées que celles des Pléiades. Les Hyades sont plus près de nous, à seulement 150 années-lumière. On pourrait croire que les Hyades sont liées à l'étoile géante rouge Aldébaran plutôt jaunâtre sur cette photo, mais il n'en est rien, car cette dernière est à 65 années-lumière de nous. Aldébaran est simplement dans la même ligne de visée que les étoiles des Hyades. Les nuages de poussière peu lumineux sont aussi mis en évidence sur ce magnifique panorama constitué en fait de 12 photographies qui comprend aussi la nébuleuse variable de Hind (NGC 1555/1554) et son étoile naissante variable T qui a donné son nom à la classe des étoiles variables T Tauri. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo)
17 novembre 2011
Les Pléiades (M45). Voir le texte du 18 septembre 2013. (Image Credit & Copyright: Stanislav Volskiy)
21 septembre 2011
La nébuleuse de la Bulle (NGC 7635)  et M52. Voir le texte du 25 septembre 2011. (Image Credit & Copyright: Lóránd Fényes)
14 septembre 2011
REPRISE du texte du 30 octobre 2009
M6 (NGC 6405). Voir le texte du 3 septembre 2014. (Image Credit & Copyright: Sergio Eguivar Buenos Aires Skies)
6 septembre 2011
REPRISE du texte du 6 janvier 1999
Il est inhabituel que la vedette des images ne soit pas au centre de l'image, c'est le cas aujourd'hui, car elle est dans le coin supérieur gauche de cette photo. Il s'agit de l'amas ouvert des Pléiades aussi connu sous le nom des Sept Sœurs. Cette région du ciel d'un bleu propre aux nébuleuses de réflexion est bien connue des astronomes amateurs. Mais il y a plusieurs autres formations célestes sur cette photo qui couvre un champ très grand de 10° dont la constellation du Taureau, et une partie du bras galactique d'Orion et la nébuleuse LBN 777 dont la forme rappelle vaguement le profil de la tête d'un oiseau au centre de l'image. Il se trouve aussi une petite nébuleuse de réflexion bleutée (VdB 27) en bas à droite qui est associée à l'étoile variable RY Tau. Cette mosaïque constituée de 5 photos s'étend sur environ 70 années-lumière. (Credit & Copyright: John Davis)
18 novembre 2010
Le nom de cet amas ouvert, la Boîte à bijoux, vient de la grande variété de couleurs de ses étoiles. L’étoile près du centre de l’amas est une supergéante rouge dont la couleur contraste avec la majorité des étoiles bleues qui l’entourent. Cet amas aussi connu sous le nom de Kappa Crucis compte plus de 100 étoiles et son âge avoisine les 10 millions d’années. Par rapport aux amas globulaires, les amas ouverts contiennent peu d’étoiles et de jeunes étoiles blues. La Boîte à bijoux est à environ 6400 années-lumière de nous, ce qui implique que la lumière qui nous parvient aujourd’hui a été émise avant que les grandes pyramides égyptiennes ne soient construites. On peut aisément voir cet amas avec des jumelles dans l’hémisphère sud du ciel en direction de la constellation de la Croix du Sud. (Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet))
17 aout 2010
REPRISE du texte du 18 juin 2001 et du 11 novembre 1996
La région la plus vaste et la plus active de formation d’étoiles connue du Groupe local de galaxies est située dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie irrégulière satellite de la Voie lactée, c’est la nébuleuse de la Tarentule. Si cette nébuleuse était à la même distance que la nébuleuse d’Orion, elle s’étendrait sur la moitié de notre ciel! Les régions roses et rouge de 30 Doradus, autre nom de la nébuleuse de la Tarentule, correspondent à l’emplacement de nébuleuses massives d’émission, mais on y observe aussi des rémanents de supernova et des nébuleuses sombres d’absorption. L’amas ouvert d’étoiles à gauche du centre, R136, contient les étoiles les plus massives, les plus chaudes et les plus lumineuses connues. Cette image a été réalisée à l’Observatoire européen austral (ESO) en utilisant une caméra à grand champ. Une des récentes photographies d’Hubble de cette région nous a appris qu’une étoile très massive est en train de quitter l’amas R136. (Credit: ESO; Acknowledgments: J. Alves (Calar Alto), B. Vandame, and Y. Beletsky (ESO); Processing by B. Fosbury (ST-ECF))
18 mai 2010
Cette nébuleuse, RCW 49, entoure l’amas ouvert d’étoiles Westerlund 2 qui est ici imagé grâce aux données du télescope spatial en rayon X Chandra. La photographie est complétée, en noir et blanc, à l’aide des données infrarouges du télescope spatial Spitzer. RCW 49 est situé dans la constellation du Centaure à environ 20 000 années-lumière. L’amas Westerlund 2 est très jeune, seulement 2 millions d’années. Il contient des étoiles très lumineuses et massives et donc dont la durée de vie est la plus brève. On a aussi détecté des disques protoplanétaires dans cet amas. (Credit: X-ray; Y.Nazé, G.Rauw, J.Manfroid (Université de Liège), CXC, NASA Infrared; E.Churchwell (University of Wisconsin), JPL, Caltech, NASA)
26 janvier 2010
REPRISE du 31 janvier 2008
Mars était dans la constellation du Cancer et en opposition à la fin du mois de janvier 2010 donc près de la Terre et très brillante dans le ciel. Son éclat a diminué depuis, mais elle est encore dans la constellation du Cancer et elle y restera pendant le mois de mai. À la mi-avril, Mars s’est passablement rapprochée du fameux amas de la Ruche, M44. On connaît aussi M44 sous le nom plus ancien de Praesepe ou encore sous l’appellation «amas de la Crèche». Cette photographie captée le 14 avril avec un temps d’exposition de 60 s nous montre la planète Mars avec une teinte légèrement jaune à côté de l’amas et des branches d’un arbre qui ont été brièvement illuminées par les phares d’une automobile. Cette photographie numérique a été prise en Virginie (États-Unis) à l’aide d’un trépied motorisé capable de suivre le mouvement des étoiles. (Image Credit & Copyright: John Ambrose)
30 avril 2010
La photographie du jour nous montre l’amas ouvert M34 dont la taille est à peu près la même que celle de la pleine Lune. On peut aisément l’admirer avec un petit télescope en le pointant vers la constellation de Persée, près d’Algol. M34 est à environ 1800 années-lumière de nous et son diamètre fait à peu près 15 années-lumière. Les étoiles de M34 sont nées à peu près à la même époque, soit il y a 200 millions d’années, dans une nébuleuse de gaz et de poussière. Comme tous les amas ouverts qui orbitent dans le plan de la Voie lactée, M34 finira par se disperser en rencontrant les nuages interstellaires et les autres étoiles de notre Galaxie. Notre étoile, le Soleil, s’est probablement formée dans un amas semblable il y a quatre à cinq milliards d’années. (Credit & Copyright: Bob Franke)
11 février 2010
Les deux amas ouverts d’étoiles dans la constellation de Persée (NGC 869 à droite et NGC 884) ne sont qu’à 7000 années-lumière de nous et ils sont faciles à observer avec des jumelles. D’un endroit très sombre, on peut même les observer à l’œil nu. Plusieurs étoiles plus jeunes et plus chaudes que notre étoile, le Soleil, sont présentes dans ces deux amas. Ces deux amas sont aussi assez rapprochés l’un de l’autre. Ils proviennent donc fort probablement de la même région de formation d’étoiles de notre galaxie, la Voie lactée. (Credit & Copyright: Neil Fleming)
4 décembre 2009
L'amas M7. Voir le texte du 12 septembre 2012. (Credit & Copyright: Louie )
8 novembre 2009
Voir le texte du 5 avril 2022.  (Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
3 novembre 2009
REPRISE du texte du 18 juin 1996
M52 et la nébuleuse de la Bulle (NGC 7635). Voir le texte du 25 septembre 2021. (Credit & Copyright: Tony )
30 octobre 2009
L’amas ouvert des Pléiades est sans doute le plus connu du ciel. Même dans une ville polluée par la lumière, on peut voir cet amas avec des jumelles. Portant le numéro M45 dans le catalogue Messier, cet amas que certains nomment les «Sept Sœurs» en souvenir de la mythologie grecque est le plus brillant du ciel et aussi le plus près de nous, à seulement 400 années-lumière. Parce que la lumière des étoiles de M45 est diffusée par la poussière, elle prend une teinte bleue typique des nébuleuses de réflexion. La photo du jour couvre une région d’environ 3° qui correspond à 20 années-lumière. On peut aussi voir sur la photo des nébuleuses de réflexions moins connues qui entourent M45. Ces nébuleuses ne sont pas reliées aux étoiles de M45, elles sont simplement dans la même région du ciel. (Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
14 octobre 2009
Plusieurs étoiles semblables à notre Soleil sont nées dans des amas ouverts. Celui de la photo du jour est M25. Cet amas contient des milliers d’étoiles et est à environ 2000 années-lumière de la Terre. Toutes les étoiles de cet amas se sont formées à peu près à la même époque, soit il y a 90 millions d’années. Les étoiles les plus énergétiques de M25 sont bleues. Les amas ouverts contiennent moins d’étoiles que les amas globulaires qui sont beaucoup plus âgés. Les amas globulaires ont très peu de jeunes étoiles, car ces amas se sont formés à la même époque que notre galaxie, il y a plus de 12 milliards d’années. De plus, les amas globulaires orbitent dans toutes les directions autour de la Voie lactée alors que les amas ouverts sont situés dans les bras de notre galaxie. On peut aisément voir M25 avec des jumelles dans la constellation du Sagittaire. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT) & Giovanni Anselmi (Coelum Astronomia), Hawaiian Starlight)
31 aout 2009
L’image du jour est une photographie d’un croissant de lune. Les étoiles en haut de la Lune sont celles de l’amas ouvert des Pléiades. Le point lumineux en bas de la photo est la planète Mercure. (Credit & Copyright: Pete Lawrence (Digital-Astronomy))
30 avril 2009
La magnitude relative de M39, un des plus amas ouverts de l’hémisphère nord, est 4,6 presque à la limite de la perception de l’œil humain. Son étendue est d’environ 0,5° soit celui de la pleine lune. Cet amas qui ne contient qu’une trentaine d’étoiles est situé dans la constellation du Cygne à environ 800 années-lumière de la Terre. L’image du jour a été réalisée en combinant 33 photographies prises par le télescope WIYN de l’observatoire de Kitt Peak en Arizona. Toutes les étoiles de M39 sont nées à peu près au même moment, il y a 300 millions d’années. Elles sont donc beaucoup plus jeunes que notre Soleil qui est âgé d’environ 5 milliards d’années. Certains utilisent encore le terme amas galactique pour désigner un amas ouvert : il faudrait éviter cette confusion qui nous vient du début du 20e siècle. Un amas galactique est un regroupement de galaxies alors que les amas ouverts sont des regroupements d’étoiles faiblement liées par la gravité. Les amas globulaires sont aussi des regroupements d’étoiles, mais ils en contiennes des centaines voire des millions d’étoiles fortement liées par la gravité de l’amas. Les amas globulaires gravitent autour de notre Galaxie alors que les amas ouverts sont situés dans le plan de la Voie lactée. (Credit: Heidi Schweiker, WIYN, NOAO, AURA, NSF)
12 avril 2009
REPRISE : 31 mars 2004

Au cœur de la monstrueuse nébuleuse de la Tarentule située dans le Grand Nuage de Magellan se trouvent une gigantesque bulle de gaz, de très longs filaments de poussière et plusieurs étoiles très massives. Au centre de ce cœur se trouve un regroupement d’étoiles si dense qu’on a longtemps cru qu’il s’agissait d’une seule énorme étoile. Cet amas de plusieurs jeunes étoiles, désigné sous la nomenclature R136 ou NGC 2070 dans le New General Catalog, est visible sur la photo du jour juste au-dessus du centre. C’est la lumière émise par ces étoiles qui illumine la nébuleuse en ionisant ses gaz. Les particules des vents stellaires de ces étoiles sont à l’origine des bulles et des filaments que l’on retrouve dans la nébuleuse. La nébuleuse de la Tarentule qui porte aussi le nom de 30 Doradus est l’une des régions de formation d’étoiles la plus vaste connue. Plusieurs périodes intenses de formation d’étoiles ont eu lieu dans cette nébuleuse, et ce, à quelques millions d’années d’intervalle seulement. (Credit: ESA, NASA, ESO, & Danny LaCrue )
31 mars 2009
REPRISE du texte du 2 février 2004
Les amas ouverts d’étoiles sont relativement jeunes. Ces regroupements d’étoiles naissent dans les bras de la Voie lactée et leur durée de vie est assez courte, car en plus d’être dispersées par les forces gravitationnelles leurs jeunes étoiles bleues consomment rapidement leur carburant et meurent rapidement (fiche 3 de cette section). L’amas ouvert de la photo du jour est M46. Il est âgé d’environ 300 millions d’années et il contient quelques centaines d’étoiles. Son diamètre fait à peu près 30 années-lumière. M46 est à 5000 années-lumière de nous dans la constellation de la Poupe. Le petit cercle bleu (grossi dans le médaillon) est la nébuleuse planétaire NGC 2438. Une nébuleuse planétaire est la phase finale d’une étoile semblable au Soleil et est donc âgée de plusieurs milliards d’années ce qui semble contredire le jeune âge de l’amas. Mais, il n’en est rien, car NGC 2438 n’est qu’à 3000 années-lumière de nous. La nébuleuse est simplement dans la même ligne de visée que l’amas et n’en fait pas partie. (Credit & Copyright: Roth Ritter (Dark Atmospheres))
26 mars 2009
Un jeune amas ouvert d’étoiles croît à l’intérieur de la Nébuleuse du Cocon (IC 5146). Cette nébuleuse est située dans la constellation du Cygne à environ 4000 années-lumière de la Terre. La couleur rouge typique aux nébuleuses d’émission vient des atomes d’hydrogène excités par le rayonnement énergétique de jeunes étoiles chaudes situées à l’intérieur de celle-ci :  l’étoile située au centre est un bon candidat.  Quant au pourtour bleu de la nébuleuse, typique des nébuleuses de réflexion (fiche 3), il nous renvoie la lumière des étoiles situées entre la nébuleuse et la Terre. (Credit & Copyright: Neil Fleming, David Plesko)
5 mars 2009
REPRISE du texte du 27 aout 2008
On peut aisément observer le double amas de Persée (NGC 869, à gauche, et NGC 884 à droite) avec des petites jumelles. Ces deux amas ouverts sont à quelque 7000 années-lumière de la Terre dans la constellation de Persée. Ils ne sont séparés que par quelques centaines d’années-lumière et ils contiennent des étoiles plus jeunes et plus lumineuses que le Soleil. En fait, ces deux amas sont si lumineux qu’ils ont été catalogués en 130 avant Jésus-Christ par l’astronome grec Hipparque (dernière fiche de cette section). En plus d’être près l’un de l’autre, les deux amas contiennent des étoiles dont l’âge est similaire, une autre évidence que ces deux amas ont été formés dans la même région de notre galaxie. (Credit & Copyright: Roth Ritter (Dark Atmospheres))
3 janvier 2009
REPRISE de presque tout le texte du 7 décembre 2007

Un astérisme est un regroupement fortuit d’étoiles sur la voûte céleste. Tout comme les constellations, les étoiles d’un astérisme sont situées à des distances différentes de la Terre. Pour un amas ouvert ou un amas globulaire, les étoiles font réellement partie d’un groupe et sont à peu près toutes à la même distance du Soleil. Longtemps, on s’est demandé si l’Amas du Cintre, situé dans la constellation du Petit Renard, était un réel regroupement d’étoiles ou un astérisme. On peut aisément voir le Cintre avec des jumelles. Il se compose de 10 étoiles dont les magnitudes vont de 5 à 7. C’est la forme de l’Amas qui lui donne son nom. La mesure des distances a montré que cet amas est un astérisme. L’amas NGC 6802 est aussi visible à droite sur cette photographie. (Credit & Copyright: Processing - Noel Carboni, Imaging - Greg Parker, New Forest Observatory))
23 décembre 2008
REPRISE du texte du 12 janvier 2007, la photo est différente
Sans doute l’amas ouvert d’étoiles le plus célèbre, les Pléiades (M45) que l’on peut admirer avec de simples jumelles même dans une ville éclairée. Cet amas contient plus de 3000 étoiles dont les plus brillantes sont connues sous le nom des Sept Sœurs, une vieille histoire de la mythologie grecque. L’amas n’est qu’à 400 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Taureau, et fait environ 13 années-lumière de diamètre. Sur la photo, on voit la nébuleuse de réflexion (couleur bleue) que produisent les étoiles brillantes de l’amas. (Credit & Copyright: Phillip L. Jones VisualUniverse.org)
9 décembre 2008
REPRISE du texte du 3 janvier 2005 qui était aussi une reprise de nombreuses autres dates.
Les étoiles massives de l’amas ouvert Pismis 24. Selon des estimations passées basées sur la luminosité et la distance de ces étoiles ainsi que du modèle théorique des étoiles, une étoile de Pismis 24 atteignait une masse 200 fois plus grande que celle du Soleil, un record! Les étoiles massives sont situées à droite de la nébuleuse. Mais des observations récentes provenant du télescope Hubble ont montré en fait qu’il y avait au moins trois étoiles et non une seule. Cependant, les étoiles de ce trio atteindraient quand même près de 100 masses solaires, donc des étoiles très massives près de la limite théorique du modèle des étoiles. (Credit: NASA, ESA and J. M. Apellániz (IAA, Spain))
26 octobre 2008
REPRISE : 19 décembre 2006
L'amas de la nébuleuse du Cocon (IC 5146). Voir texte du 5 mars 2009. (Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Observatory))
27 aout 2008
La photo du jour montre l’alignement parfait de la planète Mars avec les deux étoiles les plus brillantes de la constellation des Gémeaux, soit Castor et Pollux, jumeau de la mythologie grecque. Mais ces deux étoiles ne sont pas liées par la gravité, car elles sont respectivement à 34 et 50 années-lumière de la Terre.  On voit aussi sur la photographie l’amas ouvert M44, l’amas de la Ruche situé dans le Cancer, ainsi que Procyon, l’étoile la plus brillante du Petit Chien. La lueur visible dans le bas et à gauche de photo est la lumière zodiacale produite par la réflexion de la lumière solaire par des poussières interplanétaires. Déplacez le pointeur au-dessus de la photo de la page d’accueil pour voir apparaître toutes les annotations. (Credit & Copyright: Doug Zubenel (TWAN))
10 mai 2008

Les astronomes amateurs qui suivent le périple de la comète Holmes ont probablement eu l’occasion d’observer le double amas de Persée (NGC 869, à gauche, et NGC 884 à droite). Ces deux amas ouverts sont à quelque 7000 années-lumière de la Terre et sont faciles à voir avec des jumelles. Ils ne sont séparés que par quelques centaines d’années-lumière et ils contiennent des étoiles plus jeunes et plus lumineuses que le Soleil. En fait, ces deux amas sont si lumineux qu’ils ont été catalogués en 130 avant Jésus-Christ par l’astronome grec Hipparque (dernière fiche de cette section). En plus d’être près l’un de l’autre, les deux amas contiennent des étoiles dont l’âge est similaire, une autre évidence que ces deux amas ont été formés dans la même région de notre galaxie. (Credit & Copyright: Volker Wendel, Josef Popsel, Stefan Binnewies)
7 décembre 2007

Sans doute l’amas ouvert d’étoiles le plus célèbre, les Pléiades (M45) que l’on peut admirer avec de simples jumelles même dans une ville éclairée. Cet amas contient plus de 3000 étoiles dont les plus brillantes sont connues sous le nom des Sept Sœurs, une vieille histoire de la mythologie grecque. L’amas n’est qu’à 400 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Taureau, et fait environ 13 années-lumière de diamètre. Sur la photo, on voit la nébuleuse de réflexion (couleur bleue) que produisent les étoiles brillantes de l’amas. (Crédit & Copyright: Antonio Fernandez-Sanchez)
18 novembre 2007
Les étoiles de la constellation d'Orion sont très brillantes dans le ciel hivernal de l'hémisphère nord de la Terre. Cette constellation renferme la plus grande pouponnière d'étoiles à proximité du système solaire, la grande nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976) à quelque 1500 années-lumière de nous. Le paquet dense d'étoiles près du centre de cette image provenant du télescope rayon X Chandra est l'amas du Trapèze. Cet amas est tapi dans M42 et d'ailleurs ce sont ses jeunes étoiles qui font luire la nébuleuse. Mais le grand nombre d'étoiles visibles sur cette image en rayons X qui couvre une région de 10 années-lumière a surpris et réjoui les astronomes. Cette image s'est imposée comme le champ le plus dense de sources de rayons X obtenu en une seule observation. Cette image confirme parfaitement que les jeunes étoiles sont des sources intenses de rayon X. On pense que ce rayonnement X est produit par les couronnes solaires très chaudes de ces jeunes étoiles et par leurs puissants champs magnétiques à l'origine d'éruptions gigantesques. Notre étoile, le Soleil, qui est à la moitié de sa vie sur la séquence principale a probablement été des milliers de fois plus lumineux en rayons X lorsque, comme les étoiles du Trapèze, il était âgé que de quelques millions d'années. La croix sombre qui traverse l'image est un artéfact du télescope.(Credit: E.Feigelson & K.Getman (PSU) et al., CXO, NASA)
6 octobre 2007
REPRISE du texte du 4 février 2000
La Croix du Sud, un amas ouvert d’étoiles. (Credit: X-ray: NASA/ CXC/CfA/ J.Forbrich et al.; Infrared: NASA/ SSC/CfA/IRAC GTO Team)
21 septembre 2007

Dans la constellation de Céphée, NGC 7129 et NGC 7142 une nébuleuse de réflexion (à gauche) et un amas ouvert d’étoiles à droite. 7129 est à 3000 al, alors que 7142 est à 6000 al de nous. Voir le texte du 30 aout 2019. (Credit & Copyright: Tony Hallas)
13 septembre 2007

Amas ouvert M67 situé dans le Cancer à 2800 al. M67 contient quelque 500 étoiles. Les étoiles de cet amas ont environ 4 milliards d’années et contiennent à peu près les mêmes proportions d’éléments que le Soleil. (Credit & Copyright: Processing - Noel Carboni, Imaging - Greg Parker)
9 aout 2007
La nébuleuse du Cône dans la nébuleuse de la Licorne, juste au-dessus de Procyon (dans le Petit Chien) et de Bételgeuse dans Orion est environ à 2500 al de la Terre. L’amas ouvert d’étoiles visible à droite au centre est NGC 2264, surnommé l’amas du Flocon de neige («Snowflake cluster») sur le site de l’APOD. (Crédit: NASA, JPL-Caltech, P. S. Teixeira (CfA))
9 mai 2007
Amas d’étoiles R136. R136 situé dans la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus) est un immense amas où l’on trouve les plus grosses et les plus chaudes étoiles connues. Cette image provient du télescope HST. La nébuleuse de la Tarentule est située dans le Grand Nuage de Magellan à 170 kal de nous. (Crédit: NASA, J. Trauger (JPL), J. Westphal (Caltech))
6 mai 2007
Photographie d’un croissant de Lune et de l’amas ouvert des Pléiades. La Lune présente la lettre D dans le ciel, elle est donc dans sa phase croissante. Lorsqu’elle présente la lettre C, elle est dans sa phase d écroissante. C’est pour cette raison qu’on dit que la Lune est menteuse. La nébuleuse de réflexion des Pléiades n’est pas visible sur cette photographie en raison de la présence de la Lune. (Crédit & Copyright: Pete Lawrence (Digital-Astronomy))
28 avril 2007
Photographie des Pléiades. L'amas ouvert des Pléiades est situé à 400 al du Soleil dans la constellation du Taureau. Dans la mythologie grecque, les Pléiades sont sept sœurs filles d’Atlas et de Pléioné : Astérope, Mérope, Électre, Maïa, Taygète, Célaéno et Alcyone. Les Pléiades comptent environ 500 étoiles. La photographie des Pléiades est bien connue et montre une nébuleuse bleue de réflexion. La photographie présentée ici a été réalisée dans le domaine de l’infrarouge par le télescope spatial Spitzer, elle est donc en fausses couleurs. Les données de Spitzer ont montré que plusieurs étoiles froides de faible masse, naines brunes ou étoiles ratées, sont présentes dans la nébuleuse. (Crédit: NASA, JPL-Caltech, J. Stauffer (SSC, Caltech))
13 avril 2007
La nébuleuse du Cône située dans la constellation de la Licorne est située en bas à gauche de la photographie. C’est un nuage sombre de poussières qui pointe vers le haut en direction de l’étoile brillante S de la Licorne, un système quadruple d’étoiles massives et chaudes. L’amas ouvert d’étoiles jaunes au centre est Trumpler 5. À droite se trouve la nébuleuse de réflexion IC 2169. La petite tache qui ressemble à une comète au bas de l’image à gauche (plus visible sur la photographie en haute définition) est la nébuleuse variable de Hubble (NGC 2261). (Crédit & Copyright: Adam Block and Tim Puckett)
12 avril 2007

Un astérisme est un regroupement fortuit d’étoiles sur la voûte céleste. Tout comme les constellations, les étoiles d’un astérisme sont situées à des distances différentes de la Terre. Pour un amas ouvert ou un amas globulaire, les étoiles font réellement partie d’un groupe et sont à peu près toutes à la même distance du Soleil. Longtemps, on s’est demandé si l’Amas du Cintre, situé dans la constellation du Petit Renard, était un réel regroupement d’étoiles ou un astérisme. On peut aisément voir le Cintre avec des jumelles. Il se compose de 10 étoiles dont les magnitudes vont de 5 à 7. C’est la forme de l’Amas qui lui donne son nom. La mesure des distances a montré que cet amas est un astérisme. L’amas NGC 6802 est aussi visible à droite sur cette photographie. (Credit & Copyright: Frank Barrett (Celestial Wonders))
12 janvier 2007

Photographie de deux amas ouverts (IC 417) et (NGC 1931), en bas à gauche, entourés d’une nébuleuse. Ces deux amas sont situés dans la constellation du Cocher à environ 10 kal de la Terre. NGC 1931 fait environ 10 al de diamètre. (Credit & Copyright: Steve Cannistra (StarryWonders))
27 octobre 2006
Celui qui a découvert Pluton en 1930 est bien connu, c’est Clyde Tombaugh. Ce qui est moins connu est la méthode qu’il a employée pour faire cette découverte : un travail de moine! Il a utilisé une machine nommée «comparateur à scintillement» pour faire la comparaison de nombreuses plaques photographiques. Cela consiste à illuminer successivement deux plaques photographiques de la même région du ciel prises à des dates différentes : si un point lumineux se déplace, alors c’est un astre du système solaire. Il lui a fallu travailler avec acharnement pendant un an avant de découvrir Pluton. Mais pendant ses travaux, Tombaugh a aussi découvert des amas stellaires, des comètes, des astéroïdes et des amas galactiques. L’image présentée est un exemple de ces découvertes : il s’agit d’un amas ouvert d’étoiles nommé Tombaugh 4 qui est situé dans la constellation de Cassiopée. La photographie présentée a été réalisée avec un télescope de 33 cm de diamètre et une caméra numérique. On voit aussi sur la photographie une nébuleuse. (Credit & Copyright: Dean Rowe)
21 octobre 2006
Deux amas ouverts d’étoiles, M46 en haut à gauche et M47 en bas à droite. M46 est à environ 5400 années-lumière de la Terre alors que M47 n’est qu’à 1600 années-lumière. Ces amas sont situés dans la constellation de la Poupe. M46, âgé d’environ 300 millions d’années, contient quelques centaines d’étoiles et fait 30 al de diamètre. M47 est plus jeune, environ 80 millions d’années, et ne contient qu’une cinquantaine d’étoiles. Son diamètre est d’environ 10 al. Plus facile à apercevoir sur la photographie en haute définition, la petite tache lumineuse dans M46 est la nébuleuse planétaire NGC 2438. Cette nébuleuse planétaire est à environ 3000 al de nous : elle ne fait donc pas partie de l’amas M46. (Credit & Copyright: Chris Hetlage)
10 septembre 2006
Saturne, Mars et l’amas de la Crèche (M44). Cette photographie a été réalisée le 14 juin 2006. La séparation angulaire entre Saturne et Mars n’était que de 1,5°. L’amas ouvert M44 est situé entre les deux planètes. (Credit & Copyright: Tunc Tezel)
17 juin 2006

La planète Mars visite l’amas ouvert M35 qui est situé dans la constellation des Gémeaux. Cette photographie du ciel date du 16 avril. On voit aussi l’amas ouvert NGC 2158 juste au-dessus et à gauche de M35. Ce dernier amas est plus éloigné que M35 qui n’est qu’à 3 kal de nous, alors que NGC 2158 est à environ 16 kal. On remarque également que la couleur de NGC 2158 tend plus vers l’orange. Cet amas est donc constitué d’étoiles plus vieilles que M35. Le petit rond orange, en bas et à droite de M35, semble être une planète, mais le texte de l’APOD n’en fait pas mention. Mais aucune planète n’était dans les parages de Mars à cette époque comme on peut le constater avec un programme de carte du ciel. Ce cercle est peut-être le cercle de diffraction (section 10.4.1, fiche 2) d’une étoile brillante de la constellation des Gémeaux. (Credit & Copyright: Chris Schur)
19 avril 2006

Le double amas de Persée : voir le texte du 7 décembre 2007 plus haut. (Montage Credit & Copyright: Jose Suro)
13 avril 2006
Le rond brillant de la photo du jour est la planète Saturne. Elle était juste à côté de M 44, un amas ouvert situé dans la constellation du Cancer que l’on surnomme l’Amas de la Ruche. Le 28 janvier 2006, Saturne était en opposition, soit à 180° du Soleil, comme l’est la Lune à la pleine lune. Saturne se levait donc à l’EST au coucher du Soleil, passait au sud vers minuit et se couchait au petit matin à l’ouest. Saturne était alors à 64 minutes-lumière de la Terre alors que M 44, l’un des amas les plus rapprochés de nous est à 600 années-lumière. (Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College))
28 janvier 2006
L’immense amas ouvert d’étoiles situé au centre de la région 30 Doradus contient les plus grosses et les plus lumineuses étoiles que l’on connaît. Cet amas, R136, et une partie de la nébuleuse dans lequel il se trouve sont visibles sur cette photo provenant du télescope spatial Hubble. Ce sont les puissants vents stellaires et les radiations ultraviolettes des étoiles de cet amas qui ont sculpté les formes de la nébuleuse que l’on connaît sous le nom de Nébuleuse de la Tarentule. Cette nébuleuse est située dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la Voie lactée distante de 170 000 années-lumière de nous. (Credit: J. Trauger (JPL), J. Westphal (Caltech), N. Walborn (STScI), R. Barba' (La Plata Obs.), NASA)
11 décembre 2005
Pour nous, observateurs de la Terre, les étoiles de l’amas NGC 2169 semblent dessiner le nombre 37. Ce n’est évidemment que le fruit du hasard. Cet amas ouvert est à environ 3600 années-lumière de nous dans la constellation d’Orion. C’est un amas dont l’étendue est plutôt petite, à peu près 7 années-lumière. On estime que les étoiles de NGC 2169 nées dans la même nébuleuse sont âgées que de 8 millions d’années. Ces petits amas ont tendance à se disperser lentement sous l’influence de la gravité des étoiles et des nébuleuses dont ils croisent la route dans leur voyage dans notre Galaxie. Il y a 4 milliards d’années, notre Soleil faisait vraisemblablement partie d’un amas comme celui de l’image du jour. (Credit & Copyright: Noel Carboni)
18 novembre 2005
Plusieurs amas d’étoiles sont très pittoresques. Les deux amas ouverts de Persée, NGC 869 et NGC 884, sont doublement pittoresques. La luminosité de le double amas de Persée est assez grande pour qu’on puisse le voir à l’œil nu à la noirceur totale. Les premières observations de l’histoire écrite de l’amas double nous proviennent d’Hipparque, un astronome grec. L’amas double était sans doute connu avant l’invention de l’écriture, la frontière des historiens entre la préhistoire et l’histoire. La distance entre ces amas n’est que quelques centaines d’années-lumière. Ils sont situés dans la constellation de Persée à plus de 7000 années-lumière. (Credit & Copyright: Thomas V. Davis (tvdavisastropix.com))
11 octobre 2005
REPRISE du texte du 2 décembre 2003 et du 29 janvier 1997

Une merveille du ciel austral, l’amas ouvert Trumpler 14 est à environ 9000 années-lumière de la Terre dans une région au bord d’un vaste nuage moléculaire où naissent de nombreuses étoiles, la nébuleuse de la Carène. Cette image de l’amas provient du satellite Chandra qui est conçu pour l’observation dans le domaine des rayons X. L’image est donc en fausses couleurs et elle couvre une étendue d’environ 40 années-lumière. Trumper 14 possède une des plus fortes concentrations d’étoiles massives de Voie lactée. Certaines de ces étoiles ont à peine un million d’années. Leurs puissants vents stellaires ont repoussé les gaz de la nébuleuse creusant ainsi une cavité dans le nuage dense. Mais les gaz qui restent dans cette cavité sont chauffés à des températures telles qu’ils émettent des rayons X. Ces étoiles massives vont rapidement épuiser leur carburant et produire de violentes supernovae dans cette région, enrichissant ainsi leur voisinage en éléments lourds. (Credit: L. Townsley (PSU) et al., CXC, NASA)
2 septembre 2005

Les amas ouverts d’étoiles sont des groupes d’étoiles relativement jeunes qui sont nées à peu près à la même période et dans une même région près du plan de la Voie lactée. Les deux amas visibles sur la photo du jour sont M46 en haut à gauche et M47. Les deux amas distant de seulement 1° sur la sphère céleste sont dans la constellation de la Poupe. M46 est à 5400 années-lumière de nous alors que M47 n’est qu’à 1600 années-lumière. Âgé d’environ 300 millions d’années, le jeune amas M46 contient quelques centaines d’étoiles dans une région d’environ 30 années-lumière de diamètre. M47 est plus jeune, 80 millions d’années, et plus petit que M46. Il contient environ 50 étoiles dans une région de 10 années-lumière de diamètre. Il y a cependant un astre beaucoup plus vieux sur cette image : c’est la nébuleuse planétaire NGC 2438 située dans la même ligne de visée que M46 (en haut à gauche). Une nébuleuse planétaire est la phase finale de l’évolution d’une étoile du même type que notre Soleil et est donc âgée de plusieurs milliards d’années. NGC 2438 est à 3000 années-lumière de la Terre, soit bien en avant de M46. (Credit & Copyright: Chris Hetlage)
4 aout 2005
M7 est l’un des plus beaux amas ouverts du ciel. Peuplé surtout de jeunes étoiles bleues, on peut voir cet amas à l’œil nu dans la queue de la constellation du Scorpion. Cet amas est connu depuis très longtemps, car même Ptolémée l’a mentionné dans ses écrits en 130 apr. J.-C.. M7 qui n’est âgé que de quelque 200 millions d’années contient environ une centaine d’étoiles. Son diamètre est à peu près de 25 années-lumière et il est à environ 1000 années-lumière de nous. L’image du jour qui est en fausses couleurs a été prise à l’observatoire national de Kitt Peak en Arizona dans le cadre du programme «Advanced Observers Program». Comme M7 est situé en direction du centre de la Voie lactée, on voit aussi des millions d’étoiles sur cette photographie. (Credit & Copyright: Allan Cook & Adam Block, NOAO, AURA, NSF)
6 avril 2005
Le «New General Catalog» n’est pas si nouveau que cela, car il a été publié en 1888. C’est J. L. E. Dreyer qui est à l’origine de cette initiative. Il voulait ainsi consolider le travail des astronomes William Herschel, Caroline Herschel, John Herschel et d’autres en un seul catalogue réunissant les découvertes et les mesures astronomiques. On continue d’utiliser le travail de Dreyer aujourd’hui en utilisant son célèbre catalogue qui contient plusieurs galaxies, nébuleuses et amas d’étoiles. La photographie du jour nous montre l’une des entrées de ce catalogue, un amas ouvert d’étoiles catalogué sous le numéro NGC 2266. Cet amas est à environ 10 000 années-lumière de nous dans la constellation des Gémeaux. C’est un amas vieux de plus d’un milliard d’années qui comptent plusieurs vieilles étoiles géantes rouges. (Credit & Copyright: Till Credner & Sven Kohle, Bonn University)
19 mars 2005
REPRISE : 1er juin 2002 et 29 avril 1999
On pourrait penser que l’amas d’étoiles visibles sur la gauche est à l’origine du nuage gazeux de la photographie du jour, mais ce n’est probablement pas le cas. Les données recueillies sur plusieurs étoiles de NGC 2467 montrent que ce n’est pas réellement un amas ouvert d’étoiles, mais qu’il s’agit plutôt de plusieurs petits groupes d’étoiles situées à diverses distances de nous. Il s’agit donc d’une superposition fortuite, un astérisme. Néanmoins, l’image du jour contient plusieurs étoiles qui sont à diverses phases de leur évolution. Les étoiles à gauche sont à la phase de la séquence principale, les nébuleuses, lieux de leur naissance, ayant déjà disparu. En bas, à gauche, une jeune étoile naissance est en train de se débarrasser de son cocon gazeux. Le mur de gaz brillant à droite est entretenu par les intenses radiations de plusieurs jeunes étoiles. Vers le centre de l’image, on observe des bandes poussiéreuses sombres où de nouvelles étoiles vont sûrement voir le jour. Cette photographie a été captée par le «South Telescope» de 8 m de l’observatoire Gemini situé au sommet du Cerro Pachon au Chili. NGC 2467 est situé dans la constellation australe de la Poupe. La plupart de ses étoiles sont à environ 17 000 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: T. Rector (U. Alaska Anchorage), Gemini Obs., AURA, NSF)
31 janvier 2005
L’image du jour nous montre l’amas d’étoiles RCW 38 et elle a été réalisée en utilisant les données  en rayons X de l’observatoire spatial Chandra. L’amas RCW 38 n’est qu’à 6000 années-lumière de nous et il est constitué de jeunes étoiles très lumineuses dont la température de surface est très élevée. Il n’est donc pas étonnant de voir sur cette image plusieurs sources ponctuelles de rayon X : ce sont les étoiles de l’amas. Mais, le nuage diffus de rayon X qui les entoure est quelque peu mystérieux. Les couleurs de l’image indiquent l’énergie des rayons X, le bleu pour les hautes énergies, le rouge pour les basses énergies et le vert pour les énergies intermédiaires. L’énergie du nuage diffus provient probablement d’électrons qui se déplacent à haute vitesse dans des champs magnétiques. Mais, aucune source capable d’émettre des électrons de si haute énergie, comme l’onde de choc d’un rémanent de supernova ou un pulsar, n’est visible dans les données recueillies par Chandra. Quelle que soit leur origine, ces particules chargées pourraient en raison de leur haute énergie laisser leur marque sur un système planétaire en formation autour d’une étoile de l’amas RCW 38 tout comme certains événements qui ont affecté la composition isotopique de notre propre système solaire. RCW 38 est situé dans la constellation des Voiles et il est entouré d’une nébuleuse. (Credit: S. Wolk (Harvard-Smithsonian CfA), et al., CXC, NASA)
8 janvier 2005
REPRISE : 27 décembre 2002
Les Pléiades (M45). Voir texte du 9 décembre 2008. (Credit and Copyright: Matthew T. Russell)
3 janvier 2005
NGC 6823, un amas ouvert dans la constellation du Renard. Voir le texte du 8 octobre 2014. (Credit & Copyright: Canada-France-Hawaii Telescope, J.-C. Cuillandre (CFHT))
4 octobre 2004
Non vous ne rêvez pas! Il n'y pas deux lunes dans le ciel de la Terre. Cette jolie photo a été prise le 23 mars 2004 alors que la Lune était en croissant près de l'horizon et que Vénus était juste au-dessus de celle-ci ; c'est le rond lumineux juste au-dessus. La surexposition de ces deux astres fait apparaître ceux-ci comme deux grosses lunes sur cette photo. On voit aussi la lueur rouge de Mars juste à gauche de l'amas ouvert des Pléiades. L'alignement en forme de V à gauche de Mars est l'amas ouvert des Hyades et l'étoile brillante à l'extrémité de la branche gauche du V est Aldébaran (non mentionné sur le site de l'APOD). (Credit & Copyright: Wojtek Rychlik)
26 mars 2004
M7 est l'un des plus beaux amas ouverts d'étoiles du ciel. Comme tous les autres amas ouverts, M7 est dominé par de jeunes étoiles bleues très lumineuses. On peut l'observer à l'œil nu en regardant vers la queue de la constellation du Scorpion. M7 compte environ 100 étoiles. Il est âgé de quelque 200 millions d'années. Situé à 1000 années-lumière de nous, il s'étend sur à peu près 25 années-lumière. La photographie qui nous est présentée a été prise en 1995 par le télescope Burrell-Schmidt de l'observatoire de Kitt Peak en Arizona. L'amas d'étoiles M7 est connu depuis très longtemps comme en témoignent les écrits de Ptolémée qui l'avait observé en l'an 130 apr. J.-C. Une nébuleuse de gaz sombre est aussi visible sur cette photographie ainsi que les millions d'étoiles situées près du centre de la Voie lactée. (Credit & Copyright: N. A. Sharp, REU Program, AURA, NOAO, NSF)
22 février 2004
REPRISE du 5 mai 2002 et du 5 avril 2000
Voir le texte du 9 décembre 2008. (Note de l’éditeur : les longues croix de diffraction ont été ajoutées à l'image pour des raisons esthétiques ; elles proviennent de fils fins placés par les enfants de Rob Gendler sur le pare-buée.) (Credit & Copyright: Robert Gendler)
27 décembre 2003
M35 et NGC 2158. Voir le texte du 3 janvier 2013. (Credit & Copyright: Canada-France-Hawaii Telescope, J.-C. Cuillandre (CFHT), Coelum )
15 décembre 2003
REPRISE du texte du 29 novembre 2002

NGC 604. Voir le texte du 11 décembre 2012. (Credit: NASA and the Hubble Heritage Team (AURA/STScI))
9 décembre 2003
Le double amas de Persée. Voir texte du 11 octobre 2005. (Credit & Copyright: Michael Fulbright (MSFAstro.net))
2 décembre 2003
REPRISE du texte du 29 janvier 1997
Voici NGC 1818, un jeune amas ouvert contenant quelque 20 000 étoiles. NGC 1818 est dans une petite galaxie satellite de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan situé à environ 180 000 années-lumière de la Terre. L'étoile encerclée sur la photo est étrange. C'est une naine blanche qui a évolué depuis sa phase de géante rouge où sa masse était de plus de 7,6 fois celle du Soleil. Qu'y a-t-il d'étrange? Cette masse! Cette étoile selon nos modèles d'évolution aurait dû exploser et produire une supernova. Il faudra sans doute que les astrophysiciens revoient leur modèle qui fixe actuellement une limite de 5 fois la masse solaire pour une phase d'évolution tranquille en géante rouge puis en naine blanche, sans la catastrophique explosion en supernova. (Credit: R. Elson and R. Sword (IoA Cambridge), NASA)
31 mai 2003
REPRISE du 15 avril 1998
L'amas ouvert d'étoiles en bas à droite est Hodge 301 et il est situé dans la nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070). Cette nébuleuse, région intense de formation d'étoiles, est à environ 168 000 années-lumière, dans la petite galaxie satellite de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan. Les étoiles de l'amas Hodge 301 ont vu le jour à peu près en même temps, il y a de cela quelques dizaines de millions d'années. Mais les plus massives d'entre elles ont rapidement épuisé leur carburant et ont donné lieu à des supernovae. Ces explosions stellaires ont projeté de la matière et ont produit des ondes de choc dans le gaz de la nébuleuse, créant les filaments lumineux que l'on voit sur cette image provenant du projet «Hubble Heritage». Ces spectaculaires explosions funestes assurent aussi le renouveau stellaire, car les ondes de choc qu'elles produisent condensent les gaz et les poussières ce qui donne naissance à la génération suivante d'étoiles dans la nébuleuse de la Tarentule. (Credit: Hubble Heritage Team (AURA / STScI/ NASA))
3 mai 2003
REPRISE du 7 avril 1999
Un brillant amas ouvert d'étoiles occupe le cœur de la nébuleuse de la Rosette (NGC 2237-38-39) qu'il illumine. Les étoiles de cet amas (NGC 2244) se sont formées à partir du gaz de cette partie de la Voie lactée, il y a environ quelques millions d'années. Cette image provient de l'observatoire CFHT (Canada-France-Hawaii Telescope) et elle a été captée par la nouvelle caméra MegaPrime. La nébuleuse de la Rosette est une nébuleuse d'émission de couleur typiquement rouge de l'hydrogène, mais cette image a été captée à travers un filtre vert utilisé pour visualiser l'oxygène présent en petite quantité dans ce nuage gazeux. Un vent stellaire chaud de particules est émis par les étoiles de l'amas et il contribue à la complexité déjà présente du gaz et des filaments de poussière de la région en même temps qu'il crée lentement un vide autour de l'amas. Le centre de la nébuleuse de la Rosette fait environ 50 années-lumière de diamètre. Cette nébuleuse visible dans des jumelles est à quelque 4500 années-lumière de la Terre en direction de la constellation de la Licorne. (Credit & Copyright: MegaPrime Camera, Canada-France-Hawaii Telescope)
29 avril 2003
L'amas ouvert d'étoiles de cette photographie est M44, l'amas de la Ruche. Et le gros spot brillant est tout simplement la planète Jupiter. Dans son déplacement rétrograde sur la sphère céleste, Jupiter était alors près d'un point ou le mouvement s'inverse, une station. Cette photo a été captée le 28 mars 2003. M44 est relativement près de nous, environ 600 années-lumière, et sa masse est estimée entre 500 et 600 fois celle du Soleil. On peut facilement observer cet amas avec des jumelles en les pointant en direction de la constellation du Cancer. (Credit & Copyright: Tunç Tezel)
3 avril 2003
À l'instar du Soleil, de nombreuses étoiles sont nées dans des amas ouverts comme celui de la photo du jour, l'amas du Canard sauvage (M11). M11 contient des milliers d'étoiles et on peut le voir avec des jumelles. Il est à environ 5000 années-lumière de nous dans la constellation de l'Écu de Sobieski. Les amas ouverts contiennent moins d'étoiles que les amas globulaires, mais elles sont nettement plus jeunes. Les amas ouverts sont situés dans le plan de la Voie lactée, là où naissent les étoiles. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT)
22 janvier 2003
REPRISE DU texte du 22 octobre 2000
On peut observer l’amas ouvert M38 (NGC 1912) avec des jumelles en les pointant en direction de la constellation du Cocher. On considère que M38 est un amas ouvert intermédiaire parce que ses étoiles sont âgées d’environ 200 millions d’années. Certains amas sont beaucoup plus jeunes et d'autres, plus âgés, contiennent moins d’étoiles parce qu’elles ont eu le temps de se disperser dans le bras de la Voie lactée où elles sont nées. On trouve aussi peu de jeunes étoiles bleues dans ces amas. Mais, M38 est encore relativement jeune, car on y trouve plusieurs étoiles bleues même si la plupart des ses étoiles brillantes sont sorties de la séquence principale et ont atteint le stade d’évolution qui correspond aux géantes jaunes dont la luminosité est 900 fois supérieure à celle du Soleil. Le diamètre de M38 est d’environ 25 années-lumière et il est à 400 années-lumière de nous. Il est situé à seulement 2,5° de M36, un autre amas ouvert. Les amas ouverts faiblement liés par la gravité se dispersent lentement pendant leur révolution autour du centre de la Voie lactée. (Credit & Copyright: NOAO, AURA, NSF)
7 janvier 2003
Les Pléiades (M45). Voir le texte du 9 décembre 2008. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), ROE, UKS Telescope)
1er décembre 2002
REPRISE du 6 mai 2001, du 27 février 2000, du 25 octobre 1998, du 18 octobre 1997 et du 3 septembre 1996.
M35 et NGC 2158. Voir le texte du 15 décembre 2003. (Credit & Copyright: N. A. Sharp (NOAO), AURA, NSF)
29 novembre 2002
Les mouvements des étoiles au sein d'un amas peuvent apparaître fort complexes. Les étoiles des amas globulaires et de nombreux amas ouverts tournent autour du centre de l'amas et, occasionnellement, interagissent gravitationnellement entre elles. En général, les orbites des étoiles d'un amas ne sont pas aussi circulaires que ne le sont celles des planètes de notre système solaire. Elles se dirigent fréquemment directement vers le centre de l'amas et elles tracent souvent des boucles inhabituelles et complexes. Mais, l'espace entre les étoiles est immense comparé à leur dimension et les collisions stellaires sont très rares. L'animation numérique présentée est une simulation à N-corps. Cette animation met en jeu 100 étoiles identiques. Chaque seconde de l'animation équivaut à des centaines d'années. Grâce aux progrès de l'électronique et de la programmation, le problème à N corps est de plus en plus facile à traiter. (Credit: Adam Block (NOAO))
30 juillet 2002
L'amas d'étoiles situé dans RCW 38 était caché. L'observation de la région de formation d'étoile dont le numéro du catalogue RCW est 38 ne révèle normalement que peu d'étoiles, car cet amas ouvert est si jeune qu'il est encore enveloppé d'un épais nuage de poussière qui absorbe la lumière visible. À la longue, cette poussière se dissipe, car elle se condense avec les gaz pour donner naissance aux étoiles. Mais, lorsqu'on observe cette région dans le domaine de l'infrarouge, on obtient un tout autre portrait. L'infrarouge est en effet moins absorbé par la poussière et on voit les nombreuses étoiles de l'amas. Cette mosaïque en fausses couleurs qui provient de RCW 38 provient du projet d'étude 2MASS nous montre en plus des nombreuses jeunes étoiles bleues de l'amas des nuages gazeux lumineux et des bases sombres de poussière. Les dimensions de RCW 38 font environ 10 années-lumière. Cette région est à quelque 5500 années-lumière de nous dans la constellation des Voiles. (Credit: R. Hurt, 2MASS Project, UMass, IPAC/Caltech, NSF, NASA)
17 juillet 2002

Un amas ouvert d'étoiles situé au cœur illumine les gaz de la nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Les étoiles de cet amas (NGC 2244) proviennent des gaz de la nébuleuse et elles ne sont âgées que d'environ 4 millions d'années. Ce sont ces étoiles qui émettent la lumière et des vents stellaires qui donnent à la nébuleuse son apparence actuelle. Le rouge de la nébuleuse provient en effet de l'ionisation du gaz d'hydrogène par les radiations ultraviolettes des jeunes étoiles massives de NGC 2244. Les vents stellaires chauds de ces étoiles apportent de la nouvelle matière aux filaments de poussière qui s'y trouvent déjà en même temps qu'ils déplacent ceux-ci vers l'extérieur. NGC 2244 fait environ 50 années-lumière à quelque 4500 années-lumière en direction de la constellation de la Licorne. Avec une magnitude apparente de 4,8, on peut l'apercevoir à l'œil nu depuis un endroit sombre. (Credit & Copyright: J. C. Cuillandre & G. Fahlman (CFHT Staff), CFHT)
17 mars 2002
REPRISE du 22 aout 2000

Cette photographie à longue pose a été captée en novembre 2001 à l'aide d'un objectif de longue focale. On peut y admirer deux amas ouverts d'étoiles de la constellation du Taureau, les Pléiades (M45) et les Hyades. L'amas compact des Pléiades est à quelque 400 années-lumière de nous et celui des Hyades en forme de V est encore plus près, à seulement 150 années-lumière. L'étoile alpha du Taureau, Aldébaran, est dans le coin inférieur gauche de cette photographie. Aldébaran est à 60 années-lumière de nous et elle ne fait donc pas partie des Hyades, mais c'est l'étoile la plus brillante de cette constellation. Saturne trône aussi sur cette photo, dans le coin supérieur gauche au-dessus d'Aldébaran. Saturne est bien plus près de nous, à seulement 1,2 heure-lumière lorsque cette photo a été prise. Un autre astre du système solaire est visible sous Aldébaran, mais vous aurez bien du mal à le trouver à moins de consulter l'image annotée de cette photo. Cet astre est Vesta, le deuxième plus gros astéroïde de la ceinture d'astéroïdes. Vesta était alors à environ 13 minutes-lumière de nous. Le 19 mars 2002, Vesta sera au plus près de Saturne sur la voûte céleste. (Credit & Copyright: Joe Orman)
18 janvier 2002
Où naissent les étoiles les plus massives? Les observations nous montrent que c'est en périphérie des amas ouverts. L'amas ouvert de la photo est celui qui a reçu le numéro 212 du catalogue de l'astronome américain Stewart Sharpless. Au centre de cette image se trouvent les étoiles massives de Sharpless 212 (Sh 2-212). Les radiations UV de ces étoiles ionisent les atomes d'hydrogène interstellaire ce qui donne naissance à une nébuleuse d'émission qu'on appelle aussi une région HII. Lorsque les ions d'hydrogène récupèrent leur électron perdu, ils émettent de la lumière rouge caractéristique de ces nébuleuses. Sharpless 212 contient aussi de la poussière et des atomes lourds comme le soufre en petite quantité. La poussière absorbe efficacement la lumière visible. Sur cette image en fausses couleurs, le soufre a reçu la couleur bleue. La frontière entre la matière ionisée et la matière neutre entourant l'amas est particulièrement bien définie. La taille de cet amas est d'environ 20 années-lumière et il est à 25 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de Persée. (Credit & Copyright: Lise Deharveng (Universite de Provence) et al., CNRS, OHP)
18 décembre 2001
Ces deux amas de jeunes étoiles très lumineuses entourés d’une nébuleuse d’émission sont situés dans NGC 2366, une galaxie irrégulière pâle distance de 10 millions d’années-lumière. On voit sur cette image provenant du télescope Hubble que l’amas le plus jeune, celui du bas âgé d’environ 2 millions d’années, est encore entouré des gaz et de la poussière dont il provient, alors que les vents stellaires de l’amas du haut, âgé de 4 à 5 millions d’années, ont commencé à dissiper la nébuleuse qui l’entoure, donnant un aspect d’hameçon inversé à l’ensemble. Les étoiles de ces amas sont massives et leur espérance vie courte. La plus brillante, près de la pointe de l’hameçon, est une hypergéante bleue variable, une étoile très peu répandue. La masse de cette étoile est comprise entre 30 et 60 fois celle du Soleil ce qui est dans la fourchette de l’étoile éruptive Eta Carinae située dans notre propre galaxie. Les étoiles aussi massives sont extrêmement instables et leur luminosité est donc très variable. Une comparaison avec les images obtenues par des télescopes terrestres a permis d’établir que la luminosité de cette étoile a été multipliée récemment par 40, ce qui en fait l’étoile la plus lumineuse de cette pâle galaxie. (Credit: L. Drissen, J. Roy and C. Robert (Universite Laval), Y. Dutil (CFHT), NASA)
3 novembre 2001
REPRISE du 14 octobre 1996
NGC 3293. Voir le texte du 6 avril 2015. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), AATB)
9 septembre 2001
REPRISE du texte du 29 mars 1998 et du 23 aout 1996
Au centre de la pouponnière d'étoiles 30 Doradus se trouve un amas qui contient les plus grosses, les plus chaudes et les plus massives étoiles que l'on connaisse. Les étoiles de cet amas, connu sous la référence R136 ou encore NGC 2070, sont en train de briser le cocon de gaz et de poussière dans lequel elles sont nées. Le reste du nuage de cette image provenant du télescope spatial Hubble est surtout composé d'hydrogène ionisé. R136 renferme des milliers d'étoiles géantes bleues très chaudes, certaines ayant une masse 50 fois plus grande que celle du Soleil. R136 est un amas ouvert situé dans une galaxie satellite de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan. En raison de la densité très élevée d'étoiles de cet amas, il pourrait bien se transformer en amas globulaire dans quelques milliards d'années. (Credit: N. Walborn (STScI) et al., WFPC2, HST, NASA)
30 juillet 2001
Cet amas d'étoiles (NGC 1850) est situé près de l'extérieur de la barre du Grand Nuage de Magellan une galaxie voisine de la nôtre, à quelque 168 000 années-lumière. À première vue, cette image provenant du télescope Hubble suggère que cet amas, tant par sa taille que sa forme, est ce qui reste d'un amas globulaire comme ceux qui orbitent dans le halo de la Voie lactée. Mais les étoiles de NGC 1850 sont jeunes. Il s'agit donc d'un amas ouvert comme ceux qui peuplent les bras de notre galaxie. On peut aussi voir sur cette image en bas à droite du regroupement d'étoiles au centre un autre amas compact d'étoiles. NGC 1850 est donc un double amas d'étoiles. Les étoiles du plus grand amas ne sont âgées que d'environ 50 millions d'années, alors que celles du petit amas sont encore plus jeunes, environ 4 millions d'années. En fait, le petit amas contient aussi des étoiles de type T-Tauri, la phase de formation d'étoiles semblables au Soleil. La nébuleuse bleue à gauche est un rémanent de supernova comme on en trouve dans notre galaxie. Des étoiles massives dont l'espérance de vie est fort brève ont donc explosé dans NGC 1850. (Credit: M. Romaniello (ESO) et al., ESA, NASA)
12 juillet 2001
La Boîte à Bijoux. Voir le texte du 17 aout 2010. (Credit & Copyright: Michael Bessell (RSAA, ANU), MSO)
18 juin 2001
L'amas ouvert de l'Arche est le plus compact connu de notre galaxie. Il contient une centaine de jeunes étoiles massives à l'intérieur d'une région d'un diamètre de une année-lumière. L'amas de l'Arche est à environ 25 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. Il n'est qu'à une centaine d’années-lumière du trou noir supermassif qui se tapit au centre de la Voie lactée. Cette combinaison d'images prises dans le domaine des ondes radio, des infrarouges et des rayons X montre l'environnement étrange de cet amas stellaire. Les émissions radio en rouge retracent les filaments en forme d'arc des environs de l'amas près du centre de la galaxie. Zoomé dans l'encadré, l'image infrarouge teintée en bleu montre quelques étoiles individuelles de l'amas. La lumière bleue diffuse de cet encadré provient des données en rayon X qui révèlent que l'amas est enveloppé dans un gaz chaud de plus de 60 millions de degrés. C'est la première fois que l'on détecte un halo autour d'un amas d'étoiles et cette région pourrait bien avoir des similarités avec des galaxies contenant des régions intenses de formation d'étoiles. (Credit: X-ray; NASA/CXC/Northwestern/F. Zadeh et al., IR; NASA/HST/NICMOS, Radio;NRAO/VLA/C. Lang))
14 juin 2001
NGC 1748 ne contient pas toutes les étoiles qui s'y sont formées. Les jeunes étoiles massives bleues émettent tant d'énergie qu'elles poussent au loin les gaz et les poussières de cette pouponnière d'étoiles. Dans les dernières 100 000 années, ces étoiles ont considérablement modifié la forme bulbeuse de cette nébuleuse et elles la détruiront probablement complètement d'ici quelques millions d'années. Cette image a été publiée récemment et elle provient du télescope spatial Hubble. La région brillante entourée d’un anneau rosâtre de poussière à gauche est particulièrement intéressante, car elle est poussée au loin par le vent stellaire d’une étoile brillante située dans la nébuleuse. Une ligne de poussière plus froide relie NGC 1748 à une plus vaste nébuleuse à droite. Le diamètre de NGC 1748 est d’environ 25 années-lumière et elle est située dans une galaxie voisine de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan. (Credit: M. Heydari-Malayeri (Obs. Paris) et al., HST, ESA, NASA)
3 avril 2001
Les étoiles bleues de cette image appartiennent à l'amas ouvert M103. Les nuages gazeux où sont nées ces étoiles ont été depuis longtemps dispersés. Les plus grosses et les plus brillantes étoiles nées dans ces nuages ont depuis longtemps épuisé leur carburant nucléaire et ont littéralement explosé produisant des supernovae. En observant les étoiles de la séquence principale restante dans M103, on a pu estimer son âge, environ 20 millions d'années. D'ailleurs, une étoile bleue a récemment quitté la séquence principale et elle est devenue une géante rouge, comme on le voit au centre de cette image. Les étoiles jaunes comme notre Soleil sont généralement moins brillants dans les amas ouverts et elles sont donc moins dominantes que leurs cousines massives bleues. La lumière met quelque 14 années à parcourir M103 d'un bout à l'autre. Même si on peut observer M103 avec des jumelles en les pointant en direction de la constellation de Cassiopée, cet amas est à une si grande distance (8000 années-lumière) qu'il occupe une région du ciel quatre fois plus petite que la pleine lune. (Credit & Copyright: Hillary Mathis & N. A. Sharp, KPNO 2.1-m Tel., AURA, NOAO, NSF)
7 février 2001
À quelque 20 000 années-lumière du Soleil se trouve un amas ouvert d'étoiles dans une immense nébuleuse d'émission cataloguée NGC 3603. Cette région HII véritable pouponnière d'étoiles est située dans le bras de la Voie lactée nommé Carina. Cette image en fausses couleurs de l'amas de NGC 3603 provient des données recueillies par le télescope spatial Chandra dans le domaine des rayons X. Les couleurs choisies représentent l'intensité lumineuse des diverses sources, le vert pour les sources faibles, le rouge et le bleu pour les plus fortes. Les étoiles de cet amas sont nées à peu près à la même époque, il y a de cela un ou deux millions d'années au plus. Elles sont donc très jeunes et conséquemment on pense que ces radiations X proviennent d'étoiles massives ou de leur vent stellaire. Puisque les autres sources connues de rayon X sont des rémanents de supernova ou des étoiles à neutrons, des objets du stade final d'évolution des étoiles, il est peu probable qu'on les trouve dans un amas si jeune. On pense que l'amas de NGC 3603 est typique des jeunes amas qui peuplent les distantes galaxies à sursaut de formation d'étoiles. (Credit: M.Corcoran (GSFC / NASA) et al.)
24 janvier 2001
L'amas M11. Voir le texte du 22 janvier 2003. (Credit & Copyright: D. F. Malin, AAO)
22 octobre 2000
REPRISE du 16 janvier 1996
Cette sensationnelle image captée par le télescope Hubble nous montre la naissance d'un amas d'étoiles massives. Ces nouvelles nées viennent tout juste d'émerger de leur nébuleuse qui ne fait que 12 années-lumière. Cette nébuleuse cataloguée N81 est à quelque 200 000 années-lumière de nous dans le Petit Nuage de Magellan. Des nébuleuses entourées d'étoiles massives s'entendent habituellement sur des milliers d’années-lumière et plus. Avant les observations d'Hubble, on ne savait pas si N81 ou des nébuleuses d'émission compactes semblables étaient le berceau d'une seule étoile ou d'un amas d'étoiles. Pour N81, les données d'Hubble montrent qu'il s'agit définitivement de plusieurs étoiles, certaines 300 000 fois plus lumineuses que le Soleil. On voit sur cette image les arcs de poussière interstellaire et les gaz fluorescents sculptés par les vents et les radiations des étoiles énergétiques. (Credit: M. Heydari-Malayeri (Paris Obs.) et al., Hubble Heritage Team, NASA)
5 octobre 2000
NGC 1850 est un vaste amas ouvert d'étoiles situé dans le Grand Nuage de Magellan (PGC 17223), à plus de 166 000 années-lumière de nous. Les couleurs de cette magnifique image provenant du télescope spatial Hubble correspondent à différentes populations d'étoiles de NGC 1850. Les étoiles jaunâtres sont largement majoritaires dans cet amas. Ce sont des étoiles de la séquence principale semblables au Soleil qui fusionnent de l'hydrogène dans leur cœur. Elles sont cependant très jeunes, car elles n'ont qu'environ 50 millions d'années comparées aux quelque 4,6 milliards d'années de notre Soleil. Le spot blanc à 5 h est constitué d'étoiles massives, plus chaudes et plus jeunes, environ 4 millions d'années et elles rayonnent fortement dans l'ultraviolet. Elles sont concentrées dans une région située à 200 années-lumière du centre de NGC 1850 et elles constituent donc en quelque sorte un amas ouvert à la périphérie de l'amas ouvert principal. Les étoiles massives qui sont nées dans l'amas principal ont disparu depuis longtemps en produisant de spectaculaires supernovae. Les débris en expansion de ces explosions stellaires ont fort probablement déclenché la formation du jeune amas. Dans quelques millions d'années, les étoiles de ce jeune amas subiront le même sort et projetteront des débris enrichis en éléments lourds dans l'espace interstellaire (fiche 4). (Credit: R. Gilmozzi (STScI/ ESA) S. Ewald, (JPL), NASA)
29 juillet 2000
REPRISE : 20 juin 1997
On a récemment photographié en ondes radio une immense cheminée cosmique qui crache des nuages de gaz en dehors du plan de notre galaxie, la Voie lactée. L'équipe du CGPS (Canadian Galactic Plane Survey) a utilisé un réseau de radiotélescopes pour explorer une région de gaz ionisé classifiée sous la cote W4. À la base de W4 qui occupe le centre de cette image se trouve le très jeune amas ouvert d'étoiles OCL 352. On continue de s'interroger sur la façon les mécanismes qui ont créé la super bulle W4, mais les soupçons sont dirigés vers des supernovae ou vers de puissants vents stellaires provenant de cet amas. Mais il semble cependant assez certain que le gaz chaud expulsé vers l'extérieur est canalisé sous un effet semblable à celui d'une cheminée qui canalise des gaz de combustion vers une région plus froide. La cheminée W4 qui est à environ 6500 années-lumière de la Terre et qui est longue de quelque 250 années-lumière correspond à la région sombre située au haut de cette image. (Credit: Jayanne English (STScI) et al., CGPS, RAL/U. Calgary)
7 février 2000
L'amas du Trapèze. Voir le texte du 6 octobre 2007. (Credit: PSU, CXO, NASA)
4 février 2000
NGC 6791 est l'un des plus gros et plus vieux amas ouverts connus. Mais comment peut-il être devenu si peuplé? Les amas ouverts contiennent habituellement quelques centaines d'étoiles ou moins chacune âgée de moins d'un milliard d'années. Mais, NGC 6791 contient des milliers d'étoiles dont certaines atteignent 8 milliards d'années. Ce qui étonne encore davantage est le fait que les étoiles de NGC 6791 sont relativement contaminées, c'est-à-dire qu'elles contiennent une quantité certes faible d'éléments lourds, mais plus élevée que les étoiles des autres amas ouverts : leur métallicité est plus élevée. Les étoiles de population I, c'est-à-dire les étoiles récemment formées, sont riches en métaux, car ces éléments se sont accumulés au fur et à mesure que les plus vieilles étoiles les ont répandus dans l'espace en explosant. Cet amas ouvert, que l'on voit sur cette image, contrairement aux autres que nous connaissons, est donc assez âgé. (Credit: Barbara J. Mochejska (CAMK) et al., 2.1-m Telescope, KPNO, NOAO, NSF)
12 janvier 2000
L'un des plus exceptionnels amas ouverts connus est situé au cœur de la monstrueuse nébuleuse de la Tarentule. Cet amas classifié NGC 2070 ou encore R136a renferme de nombreuses jeunes étoiles chaudes. La lumière énergétique de ces étoiles ionise continuellement les gaz de la nébuleuse alors que leurs vents stellaires soufflant des particules forment des bulles entourées de filaments complexes. Cette magnifique photo d'une partie du Grand Nuage de Magellan montre avec détails les gaz et la poussière de la nébuleuse ainsi que les jeunes étoiles de l'amas. 30 Doradus est l'une des plus grandes régions de formation d'étoiles connues. Cette région connait d'ailleurs de forts épisodes de formation d'étoiles à des intervalles de quelques millions d'années. Dans le cœur de l'amas, la densité d'étoiles est si élevée que l'on a déjà cru qu'il n'y avait qu'une seule étoile. (Credit: Gary Bernstein& Megan Novicki (U. Michigan); Copyright: U. Michigan, Lucent)
27 octobre 1999
NGC 3603 est la demeure d'un massif amas ouvert d'étoiles, d'épais piliers de poussière et d'une étoile qui est sur point d'exploser. L'amas au centre de cette image contient environ 2000 étoiles brillantes. Chacune de ces étoiles est plus brillante et plus massive que le Soleil. Les radiations de ces étoiles illuminent et repoussent la matière interstellaire environnante, faisant de NGC 3603 une région HII des plus captivantes pour les scientifiques. Cette image couvre une région d'environ 20 années-lumière. NGC 3603 est à quelque 20 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. Une caractéristique intéressante de cette image publiée récemment repose sur le fait qu'on y voit plusieurs étoiles de faible luminosité. La masse de ces étoiles est inférieure à celle du Soleil, nous indiquant ainsi qu'un grand nombre d'étoiles de faible masse naissent aussi dans des régions à sursaut de formation d'étoiles. (Credit: B. Brandl (Cornell) et al., ISAAC, VLT, ESO)
18 octobre 1999
De brillants amas d'étoiles se forment et se dispersent près du centre de notre galaxie, la Voie lactée. Il y a quatre millions d'années, l'amas du Quintuplet visible sur cette photographie est né et déjà ses étoiles se dispersent lentement. L'amas du Quintuplet n'est qu'à 100 années-lumière du centre de la Voie lactée et il renferme l'étoile la plus brillante observée à ce jour dans notre galaxie : l'étoile Pistolet. L'étoile du Pistolet est une supergéante bleue. Les objets situés près du centre de notre galaxie sont en lumière visible cachés à notre vue par la poussière opaque du disque galactique. Mais, la lumière infrarouge traverse plus facilement les nuages de poussière. On peut ainsi mieux observer le centre de la Voie lactée en utilisant des détecteurs infrarouges. Celui qui a été utilisé pour cette image publiée récemment est la caméra NICMOS du télescope spatial Hubble. Le jeune amas ouvert du Quintuplet est l'un des plus massifs découverts à ce jour, mais il est bien moins massif que les amas globulaires qui orbitent dans le halo de la Voie lactée. Certaines des étoiles brillantes visibles sur cette photo pourraient bien produire une spectaculaire supernova dans un avenir rapproché. (Credit: Don Figer (STScI) et al., NASA)
21 septembre 1999
L'amas ouvert des Pléiades (M45) est l'un des joyaux du ciel de l'hémisphère nord. À l'œil nu, M45 forme un groupe attirant d'étoiles brillantes dans la constellation du Taureau. Dans un télescope de taille moyenne cependant, cette région du ciel est encore plus splendide, car l'amas baigne dans de délicates mèches de poussière bleue qui réfléchissent la lumière des étoiles. L'apparence de l'amas est passablement différente pour le satellite ROSAT, car celui-ci est sensible aux rayons X et non à la lumière visible. Cette image en fausses couleurs a été construite selon les niveaux d'énergie des rayons X captés par le satellite. Les radiations de plus faible énergie sont représentées par le rouge, d'énergie moyenne par le vert et de haute énergie par le bleu. Les carrés verts indiquent l'emplacement des sept sœurs, les sept étoiles les plus brillantes des Pléiades. Lorsqu'on observe les étoiles des Pléiades en rayon X, on observe en réalité l'atmosphère extrêmement chaude de celles-ci, leur couronne. La diversité des couleurs correspond donc aux différentes températures des couronnes stellaires. (Credit T. Preibisch (MPIfR), ROSAT Project, MPE, NASA)
28 aout 1999
REPRISE du 5 avril 1998 et du 18 mars 1997
L'amas ouvert NGC 7789. Voir le texte du 26 octobre 2013 qui est beaucoup plus complet. (Credit: B.J. Mochejska and J. Kaluzny (Warsaw University Observatory), KPNO)
9 juillet 1999
Enlacé dans les bras poussiéreux de la grande galaxie spirale d'Andromède (M31 ou NGC 224), l'amas ouvert d'étoiles NGC 206 est l'une des plus grandes pouponnières d'étoiles connues du Groupe local de galaxies. Le bleu magnifique de l'amas trahit la jeunesse de ses étoiles, mais de vieilles étoiles variables à l'intérieur et autour de NGC 206 peuvent aussi permettre de mesurer précisément la distance de l'amas. Les astronomes recherchent activement les étoiles variables de cet amas qui sont de type céphéide, mais aussi des systèmes binaires à éclipses (fiche 2). On peut déterminer la distance des ces types d'étoiles en mesurant les changements périodiques de leur luminosité et de leur spectre. NGC 206 est à quelque 3 millions d’années-lumière de nous. Une mesure précise de cette distance est importante pour mieux comprendre la formation des galaxies et leur évolution et, ultimement, pour obtenir une échelle de calibration des distances de l'Univers. (Credit: B.J. Mochejska (Warsaw University), The DIRECT Project, FLWO, MDM)
2 avril 1999
Les amas ouverts sont relativement jeunes. Ces essaims de brillantes étoiles naissent dans le plan de la Voie lactée, mais leur nombre diminue progressivement, car leurs étoiles se font éparpiller dans la galaxie par les interactions gravitationnelles. L'amas ouvert de la photo est M46 ou NGC 2437. M46 est âgé d'environ 300 millions d'années et il contient encore une centaine d'étoiles. Situé dans la constellation de la Poupe à environ 5000 années-lumière de nous, M46 est une cible de choix pour les astronomes amateurs. M46 semble contenir une nébuleuse planétaire, le petit spot rouge en haut du centre, la phase finale d'une étoile qui a vécu des milliards d'années après avoir épuisé son réservoir central d'hydrogène. En fait, cette nébuleuse planétaire (NGC 2438) n'est pas située dans l'amas, car elle n'est qu'à 3000 années-lumière de nous. De plus, NGC 2438 se déplace dans une direction différente de celle des étoiles de l'amas. (Credit and Copyright: Wil Milan)
5 mars 1999
M6, l'amas du Papillon. Le texte a été repris le 6 septembre 2011. (Credit: AURA, NOAO, NSF)
6 janvier 1999
Un amas d'étoiles se cachait dans la nébuleuse RCW 38. Cet amas ouvert est à environ 5500 années-lumière en direction de la constellation des Voiles. Mais, si vous observez cette nébuleuse avec un télescope, même de taille respectable, vous ne verrez pas beaucoup d'étoiles. L'amas est encore trop pour que ses étoiles aient eu le temps de disperser les gaz et les poussières qui les entourent. La lumière visible émise par les étoiles est ainsi absorbée et ne peut nous parvenir. Mais, lorsqu'on observe l'amas dans le domaine de l'infrarouge, c'est une autre histoire. En effet, l'infrarouge traverse beaucoup plus facilement la poussière que la lumière visible. Cette photographie a été prise en utilisant le nouvel imageur spectromètre infrarouge ISAAC (Infrared Spectrometer And Array Camera) et l'un des télescopes de 8,2 m du VLT (Very Large Telescope). (Credit: ISAAC, 8.2-meter VLT, ESO)
7 décembre 1998
M44 est un important amas ouvert d'étoiles. Surnommé Praesepe, La Ruche ou encore La Crèche, M44 est l'un des rares amas ouverts visibles à l'œil nu. On croyait que M44 était une nébuleuse jusqu'à ce Galilée observe avec sa lunette les brillantes étoiles bleues de l'amas. Ces étoiles sont d'ailleurs visibles sur cette image. On pense que M44 est née il y a de cela environ 400 millions d'années. Il est plus vaste et plus vieux que les autres amas ouverts. L'amas de La Ruche est situé à environ 580 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cancer. Il s'étend sur quelque 10 années-lumière. Avec un gros télescope, on peut constater qu'il contient des centaines d'étoiles. (Credit & Copyright: Wil Milan)
3 aout 1998
Un très jeune amas ouvert d'étoiles a été découvert dans une galaxie voisine de la nôtre. Les étoiles de cet amas classifié N81 sont si jeunes et si massives qu'elles éjectent avec furie de la matière dans la nébuleuse qui les entoure. La lumière émise par cette nébuleuse provient d'ailleurs des radiations intenses de ces étoiles. Les vents stellaires de ces étoiles alimentent et sculptent cette jolie nébuleuse. On voit sur cette image couleur deux des étoiles les plus brillantes de N81. Juste au-dessus de celles-ci se trouve un nodule sombre de poussière et de gaz qui est sans doute à l'origine de la naissance de ces étoiles massives. La galaxie dans laquelle se trouve cet amas et le Petit Nuage de Magellan qui est à environ 200 000 années-lumière de nous. (Credit: M. Heydari-Malayeri (Paris Obs.) et al., WFPC2, HST, NASA)
27 juillet 1998
L'amas ouvert NGC 3293. Voir le texte du 9 septembre 2001. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin Copyright: Anglo-Australian Telescope Board)
29 mars 1998
REPRISE du 23 aout 1996
L'amas NGC 604 dans la galaxie du Triangle. Voir le texte du 11 décembre 2012. (Credit: H. Yang (UIUC), J. Hester (ASU), HST, NASA)
5 mars 1997
L'amas double de Persée (NGC 869 et NGC 884). Voir le texte du 2 décembre 2003. (Credit and Copyright: A. Steere)
29 janvier 1997
Plusieurs étoiles naissent dans des amas. Il existe deux types d'amas d'étoiles dans notre galaxie, la Voie lactée : les amas ouverts et les amas globulaires. Un amas ouvert typique comme M50 (NGC 2323) de cette photo contient quelques centaines d'étoiles dont plusieurs sont jeunes, brillantes et bleues. D'ailleurs, la plupart des étoiles bleues de cette image font partie de M50, contrairement à celles qui sont plus pâles et rouges. M50 est à environ 3000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. Les amas ouverts ont des formes irrégulières et on les trouve dans le disque de la Voie lactée. (Credit and Copyright: S. Kohle, T. Credner et al.)
28 janvier 1997
M16 est composé d'un jeune amas ouvert d'étoiles associé à une spectaculaire nébuleuse en émission tachée de poussière interstellaire sombre. La nébuleuse de l'Aigle où se trouve M16 est à quelque 7000 années-lumière de nous en direction du centre de la Voie lactée dans la queue du Serpent. C'est une région de formation d'étoiles. On peut voir la majorité des étoiles de l'amas en haut à droite des piliers de poussière (les Piliers de la création) de la nébuleuse de l'Aigle. Le rouge de la nébuleuse provient des ions d'hydrogène qui émettent un photon lorsqu'ils capturent un électron libre. Les régions sombres sont constituées de poussière qui absorbe la lumière des sources situées à l'arrière. Cette importante absorption permet d'ailleurs aux astronomes de différencier les étoiles de l'amas de celles qui sont plus rapprochées de nous. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin. Copyright: Anglo-Australian Telescope Board)
18 janvier 1997
REPRISE du 1er novembre 1995
La Boîte à Bijoux. Voir le texte du 17 aout 2010. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ;Copyright: Anglo-Australian Telescope Board)
11 novembre 1996
Les Sept Sœurs (M45) et la nébuleuse de Californie (NGC 1499). Voir le texte du 3 novembre 2009. (Credit and Copyright: Dominique Dierick and Dirk De la Marche)
18 juin 1996
Un jeune amas ouvert d'étoiles se tapit à l'intérieur de la nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Les étoiles de cet amas, catalogué NGC 2244, émettent des radiations ultraviolettes qui arrachent aux atomes d'hydrogène leur unique électron et qui créent ainsi des ions d'hydrogène. Lorsqu'un électron est capturé par un ion d'hydrogène, il y a émission d'un photon rouge de lumière. C'est ce qui produit la couleur rouge caractéristique des nébuleuses en émission. La nébuleuse de la Rosette est à quelque 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. Même si elle est peu lumineuse, la nébuleuse de la Rosette est facile à observer, sa taille étant légèrement supérieure à celle de la pleine lune. (Credit: P. Seitzer (U. Michigan), Curtis Schmidt Telescope, CTIO, Chile)
22 mai 1996
Un amas ouvert de jeunes étoiles chaudes se trouve au centre de la nébuleuse rouge Trifide. Les intenses radiations de ces jeunes étoiles ionisent les atomes d'hydrogène qui perdent alors leur seul électron. Lorsqu'un électron est capturé par un ion d'hydrogène, un photon dont la longueur d'onde correspond à la lumière rouge est émis. La lueur rouge est donc typique des nébuleuses en émission. Les zones sombres de ces nébuleuses sont constituées de grains de poussière qui sont des aiguilles fines que l'on croit provenir de l'atmosphère d'étoiles froides. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright : Anglo-Australian Telescope Board)
21 décembre 1995
L'amas ouvert des Pléiades (M45) est un des plus brillants du ciel de l'hémisphère nord. Il est constitué de plusieurs étoiles chaudes et brillantes qui sont nées à la même époque dans un grand nuage de gaz et de poussière. La brume blanche qui les entoure provient de fines poussières qui diffusent préférentiellement la lumière bleue des étoiles vers nous. (Picture Credit: Mount Wilson Observatory)
20 juin 1995