Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LES AMAS OUVERTS D'ÉTOILES
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Deux amas d’étoiles sont visibles dans
cette image étoilée,
M35 et
NGC 2158 deux
amas ouverts. Tous deux sont situés dans les limites
de la
constellation des
Gémeaux et ils semblent être côte à côte. Cependant, M35 avec ses étoiles
concentrées dans le coin supérieur droit est à une distance d’environ 2800
années-lumière ce qui est relativement rapproché à l’échelle cosmique. M35,
aussi désigné comme NGC 2168, renferme environ 400 étoiles réparties sur un
volume de quelque 30 années-lumière de diamètre. Des étoiles bleues très
brillantes distinguent souvent des amas ouverts plus jeunes comme M35, dont
l'âge est estimé à 150 millions d'années. En bas à gauche, NGC 2158 est
environ quatre fois plus éloigné que M35 et beaucoup plus compact. Sa
couleur dominante jaune témoigne d’une population d’étoile plus de 10 fois
plus vieille. En général, les amas d'étoiles ouverts se trouvent le long du
plan de notre galaxie, la
Voie lactée. Leurs étoiles sont
faiblement liées par la gravité et les amas ont ainsi tendance à se
disperser sur des milliards d’années à mesure qu’ils gravitent autour du
centre galactique. (Image Credit & Copyright: Evan
Tsai, LATTE: Lulin-ASIAA Telescope) |
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Pourquoi autant d’étoiles bleu brillant? Parce que les
étoiles naissent généralement en
amas dans la même
région du ciel et que les plus brillantes et les plus visibles d’entre elles
sont bleues. Il y a aussi des étoiles moins brillantes comme notre Soleil
dans l’amas M41,
celui de la photographie, mais elles sont plus difficiles à voir. On voit
aussi quelques géantes
rouges d’apparence orange vif dans cet amas. Les filaments de lumière
rouge proviennent des émissions de l’hydrogène, cette couleur ayant été
filtrée et renforcée pour cette image. Dans une centaine de millions
d’années environ, les étoiles bleues brillantes auront explosé en supernovas
et disparu, tandis que les trajectoires légèrement différentes des étoiles
plus faibles provoqueront la dispersion de cet amas ouvert pittoresque. De
même, il y a des milliards d’années, notre propre Soleil est probablement né
dans un amas d’étoiles comme M41, mais il s’est depuis longtemps éloigné de
ses étoiles sœurs. Cette image a été captée grâce à une exposition de quatre
heures à l’observatoire
Chilescope T2 au Chili. (Image Credit &
Copyright: Xinran
Li) |
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Certaines étoiles viennent en groupe. Le groupe le plus
célèbre du
ciel de la Terre est l’amas ouvert des
Pléiades (M45)
que l’on peut aisément voir à
l’œil nu. Les Pléiades sont à environ 450 années-lumière du
système solaire.
Cet amas a vu le jour il y a quelque 100 millions d’années et ses étoiles
resteront groupées pour environ un autre 250 millions d’années.
Notre
étoile, le
Soleil, est probablement née dans un
amas ouvert, mais
puisque 4,5 milliards d’années se sont écoulés depuis, ses
étoiles compagnes se sont
dispersées depuis longtemps. Cette image nous montre les Pléiades
suspendues au-dessus du
Half Dome, une formation rocheuse célèbre du parc
national
de Yosemite en
Californie. Cette image est une composition réunissant 28 photographies
du paysage terrestre et 174 photos du ciel, toutes prises du même endroit
avec le même appareil et pendant la même nuit d’octobre 2019. Après avoir
calculé le moment de la juxtaposition des
Pléiades et du
dôme granitique, le photographe a été récompensé, sans qu’il le prévoie,
par une
panne
d’électricité planifiée rendant le ciel inhabituellement sombre.
(Image Credit & Copyright: Dheera
Venkatraman) |
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Qu'ont en commun les éléments suivants : un cône, la
fourrure d'un renard et un sapin de Noël? Si l’on parle d’objets
astronomiques, ils se trouvent tous trois dans la
constellation de la
Licorne.
Considéré comme une région de formation d’étoiles et catalogué sous la
désignation NGC 2264,
ce fouillis complexe de gaz, de poussière cosmique et d’étoiles se trouve à
environ 2350 années-lumière
du système solaire.
Le jeune
amas ouvert NGC 2264 se trouve en compagnie de la nébuleuse de
Fourrure de Renard, dont la peau alambiquée est illuminée par l’étoile
variable S Mon à
sa droite, et de la
nébuleuse du Cône
près du haut de l’image qui
s’étend sur un angle plus grand qu’une pleine lune, couvrant ainsi environ
44 années-lumière à la distance de NGC 2264. Avec la nébuleuse du Cône au
sommet, la forme de la lueur générale de la région lui donne le surnom de
grappe d'arbres de Noël, où les étoiles sont des ornements d'arbre.
(Image Credit & Copyright: Tim
White) |
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Quelle est la source d’énergie de la
nébuleuse du Cœur? Cette
grande nébuleuse à gauche dont la désignation dans
l’Index Catalogue
est
IC 1805 ressemble un tantinet à un cœur humain. Sur les
images en lumière visible, la nébuleuse brille vivement dans le
rouge émis par son élément le
plus important, soit
l’hydrogène. Cependant, cette image de longue exposition les émissions
du soufre (jaune) et de
l’oxygène (bleu) ont été
retenues. Les jeunes étoiles de l’amas ouvert Melotte 15 sont au centre d’IC 1805
et ils érodent plusieurs piliers de poussière pittoresques avec leur lumière
et leurs vents énergétiques qui excitent les atomes
d’IC 1805. La
nébuleuse du Cœur est située à environ 7 500 années-lumière, en direction de
la constellation de Cassiopée. Cette image à grand-champ montre d’autres
objets célestes, dont la nébuleuse de la Tête de Poisson (NGC 896)
juste en dessous du cœur, un
rémanent de
supernova à bas à gauche et trois
nébuleuses planétaires à droite. Il a fallu 57 nuits d’observation pour
constituer cette image très détaillée qui montre clairement de longs
filaments complexes moins lumineux. (Image Credit &
Copyright: Jeff Horne & Drew
Evans) |
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Vous avez peut-être déjà vu
l’amas ouvert des
Pléiades (M45),
mais probablement pas aussi clair et large que sur cette image. Sans doute
l’un des plus célèbres amas du ciel, les brillantes étoiles des Pléiades
sont visibles à l’œil nu même dans une
ville polluée par la
lumière. Cependant, sur des photos de longue exposition prises depuis un
endroit sombre, le nuage de poussière entourant
l’amas
des Pléiades devient
très évident. Cette image
a été captée depuis
l’observatoire de Siding Spring en Australie. Son temps d’exposition a
été de 11 heures et elle couvre une région du ciel plusieurs fois supérieure
à celle de la
pleine lune. Aussi connu sous le nom des
Sept Sœurs,
cet amas est à environ 400 années-lumière de la Terre en direction de la
constellation du
Taureau.
Une légende
répandue, avec une touche un
peu moderne, raconte qu’une des étoiles brillantes s’est estompée depuis
que l’amas a reçu le nom des Sept Sœurs n’en laissant que six visibles à
l’œil nu. Le nombre réel d’étoiles visibles à l’œil nu dépend cependant du
lieu d’observation et de l’acuité visuelle de l’observateur, ce peut être
inférieur ou supérieur à sept. (Image Credit &
Copyright: Blake Estes (iTelescope
Siding Spring Obs.) & Christian
Sasse) |
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Le vaste amas ouvert catalogué
NGC 206 est situé dans
l’un des bras poussiéreux de la galaxie d’Andromède en compagnie de régions
rosâtres de formation d’étoiles. La
galaxie spirale
d’Andromède aussi connue sous le nom de
M31 ou
encore de
NGC 224 est à seulement 2,5 millions d’années-lumière de nous. NGC 206
est à droite du centre de ce gros
plan détaillé. Les nombreuses
étoiles bleues très brillantes de l’amas sont une indication certaine de
son très jeune âge. En fait, ses étoiles les plus massives ont moins de 10
millions d’années. Cet amas est beaucoup plus vaste que les
amas ouverts du
disque de la
Voie
lactée et même plus vaste que les
amas globulaires
de son halo.
Son envergure est d’environ 4000 années-lumière, presque 16 fois la taille
de l’amas globulaire
Omega Centauri, le plus vaste regroupement de notre galaxie. Mais, ce
M31 n’est pas la seule galaxie du Groupe local qui renferme d’aussi vastes
formations. Les tailles de la pouponnière stellaire
NGC 604 dans la
galaxie du Triangle
(M33) et de la
nébuleuse
de la Tarentule dans le
Grand Nuage
de Magellan sont en effet comparables à celle de NGC 206.
(Image Credit & Copyright: Roberto
Marinoni) |
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Les étoiles de l’amas ouvert
NGC 602 détruisent lentement les
piliers visibles sur
cette image. Certaines des jeunes
étoiles au centre de l’image émettent
une lumière si énergétique qu’elle repousse les gaz et les poussières des
piliers dans le cosmos. Mais, simultanément, ces mêmes piliers contribuent à
la formation de
nouvelles étoiles. L’image, que l’on
obtient en cliquant sur l’image en survol, a été construite à partir des
données captées par le télescope
spatial James Webb dans plusieurs
domaines de
l’infrarouge. L’image en survol a été
prise en lumière visible récemment par le
télescope spatial Hubble. NGC 602 est
situé en périphérie du
Petit Nuage de Magellan, une petite
galaxie satellite de la
Voie lactée. Plusieurs galaxies
situées plus loin à au moins une centaine d’années-lumière sont aussi
visibles sur l’image. (Credit: ESA/Webb, NASA & CSA, P.
Zeidler, E. Sabbi, A.
Nota, M. Zamani (ESA/Webb)) |
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Ces sombres piliers peuvent sembler destructeurs, mais
en réalité ils créent des étoiles. Cette image des piliers de la
nébuleuse de
l’Aigle (IC
4703, très souvent confondue avec
M16,
l’amas ouvert à l’intérieur de celle-ci) combine des données captées en
lumière visible par le
télescope spatial Hubble et en
infrarouge captées
par le télescope spatial
James Webb. L’image met ainsi en évidence les globules gazeux en
évaporation (EGG)
qui émergent des piliers de gaz de
dihydrogène (H2) et de poussière. Ces piliers géants mesurent
en longueur plusieurs années-lumière et ils sont si denses que le gaz à
l’intérieur se contracte sous l’effet de la
gravité pour donner
naissance à des étoiles. À l'extrémité de chaque pilier, le rayonnement
intense des jeunes étoiles brillantes provoque l'évaporation de la matière
de faible densité, laissant des pépinières stellaires d'EGG denses exposées.
La nébuleuse de l'Aigle, associée à l'amas ouvert M16, se trouve à environ 7
000 années-lumière du système solaire. (Image
Credit: NASA, ESA, CSA, STScI;
Processing: Diego Pisano) |
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Est-ce vraiment le célèbre
amas ouvert des
Pléiades (M45)?
Cet amas est surtout connu pour ses emblématiques étoiles bleues, mais sur
cette image captée dans
l’infrarouge, la poussière entourant
l’amas éclipse les étoiles. Trois domaines de l’infrarouge ont été utilisés
pour réaliser cette image, soit celui de 4,6 micromètres colorié en rouge,
celui de 12 µm
en vert et de 4,6 µm en bleu. Les données de bases ont été captées par le
vaisseau spatial
WISE (Wide Field Infrared Survey
Explorer) de la NASA. Également désigné comme NGC 1432, l’amas est aussi
surnommé les Sept Sœurs, les filles
d’Atlas et de
Pléioné dans la
mythologie grecque. Cet amas est
situé, par le plus grand des hasards, dans un nuage de poussière que se
déplace dans la Voie lactée. Il sera probablement dispersé de cette région
dans quelques millions d’années par les radiations et les
vents des étoiles massives des
Pléiades. Ces vents et radiations repoussent plus aisément les grains de
poussière plus petits, ce qui produit une stratification de la poussière en
filaments, comme on peut le voir sur cette image qui s’étend sur environ 20
années-lumière. Les Pléiades sont 450 années-lumière du système solaire en
direction de la
constellation du
Taureau.
(Image
Credit: WISE, IRSA, NASA; Processing
& Copyright : Francesco
Antonucci) |
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Les nuages cosmiques ont des formes
étourdissantes dans la région centrale de la
nébuleuse en émission
IC 1805. Ces nuages sont sculptés par les
vents stellaires et le rayonnement des étoiles chaudes et
massives de l’amas ouvert
Melotte 15. Ces étoiles âgées d’environ 1,5 million d’années sont dispersées dans
ce paysage céleste coloré et elles sont accompagnées de nuages poussiéreux
sombres qui se détachent sur un fond de gaz brillant. Cette image s’étend
sur environ 15 années-lumière et c’est une composition de photos prises à
travers des filtres à bandes étroites et larges. Les émissions des atomes
d'hydrogène, de soufre et d'oxygène ionisés sont cartographiées en teintes
vertes, rouges et bleues utilisées dans la célèbre
palette Hubble. Des images
à champ plus large révèlent que le contour de cette nébuleuse suggère son
nom populaire, la nébuleuse de Cœur. IC 1805 est située à environ 7 500
années-lumière en direction de la constellation de Cassiopée.
(Image Credit & Copyright: Richard
McInnis) 17 septembre |
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Cette spectaculaire mosaïque d’images captées par le télescope spatial James
Webb nous montre le cœur d’un jeune amas ouvert situé dans la
nébuleuse par réflexion
NGC 1333. Situés à seulement
766 années-lumière du système solaire
dans la
constellation de Persée, cette
nébuleuse et son amas d’étoiles se trouvent à la limite du grand
nuage moléculaire de Persée. C’est
afin d’explorer la région de façon plus approfondie à la recherche de
naine brune et de planètes errantes
que le télescope a recueilli les photos de cette mosaïque qui s’étend sur
près de deux années-lumière dans la
pouponnière stellaire turbulente de l'amas poussiéreux. En fait,
NGC 1333 est reconnue pour abriter de très jeunes étoiles, moins d’un
million d’années, mais la plupart sont cachées aux télescopes optiques par
la
poussière interstellaire
omniprésente. Cet environnement chaotique pourrait être semblable à celui
dans lequel est né le Soleil il y a plus de
4,5 milliards d’années.
(Image Credit: ESA/Webb, NASA, CSA,
A. Scholz, K. Muzic, A. Langeveld, R. Jayawardhana) 12 septembre 2024 |
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Mars et Jupiter, encore plus brillante, sont en étroite conjonction juste
au-dessus des pins dans ce paysage d’après minuit de la commune
suédoise de
Vallentuna. Cette photo captée lors
de la
tempête géomagnétique du
12 aout dernier montre aussi la lueur
d’une brillante
aurore boréale. Évidemment, c’était
aussi la nuit des Perséides. Une pluie
d’étoiles filantes provenant des
débris de la comète Swift-Tuttle a illuminé le ciel de la planète Terre. La
traînée lumineuse en haut à droite est l’un des météorites des Perséides.
Ces débris entrent dans l'atmosphère à une vitesse avoisinant les 60 km/s et
se consument en existant les molécules de l’air sur leur passage, d’où la
trainée de lumière. Aussi connu depuis longtemps dans le ciel nocturne de
notre planète,
l’amas ouvert des
Pléiades brille sous la traînée
lumineuse. Ce nom vient de la
mythologie grecque. Les
Pléiades étaient les sept filles du
titan
Atlas et de la
nymphe
Pléioné. Les noms des Pléiades et de
leurs parents sont donnés aux
neuf étoiles les plus brillantes de l’amas.
( Image Credit & Copyright: P-M
Hedén (Clear Skies, TWAN)) 15 aout 2024 |
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Contrairement à la majorité des entrées du célèbre catalogue d'objets du
ciel profond de
Charles Messier, M24
n'est pas une brillante galaxie ou un amas d'étoiles ou encore une
nébuleuse. Il s'agit plutôt d'une trouée dans les nuages sombres de
poussière obscurcissant qui permet de voir des étoiles lointaines situées
dans le bras
spiral du Sagittaire de notre galaxie, la
Voie
lactée. Lorsque
vous regardez ce nuage d'étoiles avec des jumelles ou avec un petit
télescope, vous observez des étoiles situées à 10 000 années-lumière ou plus
à travers une fenêtre de 300 années-lumière de largeur. Parfois désignée
sous le nom de petit nuage d'étoiles du Sagittaire, les étoiles de
Messier 24
remplissent ce magnifique paysage
stellaire qui couvre une région dont la taille est d'environ six degrés,
soit 12 fois le
diamètre angulaire de la pleine lune. Cette image nous montre aussi les
deux nébuleuses obscures B92 et B93 juste au-dessus du centre ainsi que
d’autres nuages de poussière et des nébuleuses par émission situées en
direction du centre de notre galaxie. (Image Credit
& Copyright: Christopher
Freeburn) |
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L'amas d'étoiles
NGC 7789
est à quelque 8000 années-lumière de nous en direction d'une région de la
Voie lactée densément peuplée d'étoiles. Cet amas ouvert est dans la
constellation de Cassiopée. Cet
amas
ouvert découvert par
Caroline Lucretia Herschel en 1783 est aussi connu sous le nom de «Rose
de Caroline» ou encore de «Rose blanche». Sa ressemblance avec une rose
provient du mélange complexe de ses étoiles et de ses espaces vides. L'âge
de
NGC 7789 est d'environ 1,6 milliard d'années et cela se voit. Toutes les
étoiles de cet amas sont nées à peu près à la même période, mais les plus
massives ont épuisé rapidement leur carburant, c'est-à-dire l'hydrogène
dans leur cœur. Elles ont terminé leur vie sur la
séquence principale et sont devenues les nombreuses
géantes
rouges qui donnent cette jolie teinte jaunâtre à l'amas
NGC 7789
comme on peut le voir
sur cette photo.
On peut voir sur un graphique de la
luminosité en fonction de
couleur ou de la température de surface (nommé
diagramme HR) des étoiles d'un amas le «point
de cassure». C'est l'endroit où toutes les étoiles massives de l'amas
ont quitté la séquence principale (fiche 2)
pour devenir des géantes
rouges. Le point de cassure permet d'évaluer l'âge de l'amas. Le
diamètre de
NGC 7789 est d'environ 50 années-lumière et il couvre une région du ciel
équivalente à celle de la pleine lune, soit 0,5°.
(Image Credit & Copyright: Guillaume
Seigneure) |
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Ces nuages peuvent ressembler à des huîtres et les
étoiles à des perles, mais au-delà de la périphérie du
Petit Nuage de Magellan,
situé à environ 200 000 al du système solaire, se trouve l’amas stellaire
NGC 602 vieux de quelque
5 millions d’années. Entouré de sa coquille de gaz et de poussière,
NGC 602 est au centre de cette superbe image composite réalisée à l’aide
de données captées par les télescopes spatiaux Hubble en lumière visible,
par
Chandra en
rayons X et par
Spitzer en
infrarouge. Des crêtes fantastiques du gaz balayé suggèrent fortement
que le rayonnement énergétique et les ondes de choc des jeunes étoiles
massives de NGC 602 ont érodé la matière poussiéreuse et déclenché une
progression de la formation d'étoiles s'éloignant du centre de l'amas
d'étoiles. À la distance estimée du Petit Nuage de Magellan, l'image
présentée s'étend sur environ 200 années-lumière, mais un assortiment
fascinant de galaxies d'arrière-plan est également visible sur cette image.
Les galaxies d'arrière-plan se trouvent à des centaines de millions
d'années-lumière bien au-delà au-delà de NGC 602.
(Image Credit: X-ray: Chandra: NASA/CXC/Univ.Potsdam/L.Oskinova et al;
Optical: Hubble: NASA/STScI; Infrared: Spitzer: NASA/JPL-Caltech) |
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Pour les
habitants de la Terre, les étoiles les plus brillantes de l’amas ouvert
NGC 2169 semblent former le nombre 37 dans le
ciel. Difficile
de le voir sur cette image, mais pas sur
celle-ci. Depuis la Terre, cet improbable
astérisme numérique
apparaît uniquement par hasard. Les étoiles de cet amas sont situées dans la
constellation
d’Orion et elles se trouvent à environ 3 300 années-lumière. Parmi les
amas ouverts
d’étoiles est un petit amas qui s’étend sur environ sept années-lumière.
Formées à la même époque à partir de la poussière et du gaz d’une nébuleuse,
les étoiles de NGC 2169 sont âgées d’un peu moins de
12 millions d’années. Les amas ouverts se dispersent au fil du temps à
mesure qu’ils rencontrent d’autres étoiles, des nuages interstellaires et
qu’ils subissent des effets de marée gravitationnelle lors de leur voyage
dans la galaxie. Il y a plus de quatre milliards d’années, notre propre
Soleil s’est probablement formé dans un amas ouvert d’étoiles similaire.
(Image Credit & Copyright: Sergio
Eguivar) |
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Cet oiseau cosmique est plus gros que le pic. Surnommée
pour sa forme aviaire, la
nébuleuse de la Mouette est une vaste
nébuleuse en
émission dans le ciel de la Terre, car elle couvre une étendue cinq fois
plus grande que la pleine lune. Sa taille réelle est d’environ 200
années-lumière. La tête de l’oiseau est désignée dans l’Index Catalogue
comme IC 2177 et l’amas
ouvert sous son aile droite figure dans le New General Catalogue sous la
désignation NGC 2343.
La nébuleuse de la Mouette est surtout constituée d’hydrogène gazeux
rougeoyant, mais elle possède aussi quelques bandes de poussière où se
forment des étoiles. Le pic au-dessus duquel cette mouette semble planer est
dans le
parc national de Pinnacles en
Californie. Cette
image est une superposition d’une photo de longue pose du ciel et d’une de
plus courte exposition pour le paysage terrestre. Les deux photos ont été
captées consécutivement avec le même appareil photo à partir du même
endroit. (Image Credit & Copyright: Dheera
Venkatraman) |
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Des étoiles voient le jour dans ce gigantesque pilier
de poussière auquel on a donné le nom de nébuleuse
du Cône. Des cônes, des piliers et
de majestueuses formes
flottantes abondent dans les pouponnières
d'étoiles où les nuages de gaz sont ballottés par les vents énergétiques
des étoiles nouvellement nées. La nébuleuse
du Cône est située dans la brillante région de formation d'étoiles NGC
2264. Cette image de la nébuleuse
du Cône a été captée récemment en réunissant les données de 24 heures de
temps d’exposition recueillies par le télescope de 50 cm de l’observatoire
El Sauce au Chili. Le cône est
à quelque 2500 années-lumière de nous dans la constellation
de la Licorne et sa longueur atteint les 7 années-lumière. La région de
cette image qui entoure le bout épointé du cône mesure à peu près 2,5
années-lumière, une distance qui n'est en fait que la moitié de celle qui
sépare le Soleil de son voisin le plus rapproché, Alpha
du Centaure. L'étoile massive NGC
2264 IRS, située au-delà du haut de cette image et détectée par
l'imageur infrarouge d'Hubble en 1997, est sans doute la source du vent
stellaire qui sculpte la nébuleuse du Cône. Le voile rougeâtre de la
nébuleuse du Cône provient de la lumière émise par les atomes d'hydrogène.
(Image Credit: Hubble
Legacy Archive, NASA, ESA - Processing
& Licence: Judy
Schmidt) |
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La nébuleuse en émission de faible intensité
IC 410 a été captée sur
cette image avec un télescope muni de filtres à bande étroite installé sous
un ciel clair des Pays-Bas.
Au-dessus et à droite du centre, vous pouvez apercevoir deux habitants
remarquables de l’étang interstellaire de gaz et de poussière, connus sous
le nom de têtards d’IC 410. Partiellement cachées par le gaz et la poussière
de la nébuleuse, de jeunes étoiles âgées d’à peine 4 millions d’années, très
chaudes et brillantes, de l’amas ouvert
NGC 1813 , alimentent
le gaz incandescent d’IC 410. Les têtards sont composés de gaz et de
poussière plus froids et ils s’étirent sur environ 10 années-lumière. Ces
têtards verront sûrement naître des étoiles en leur sein. Ceux-ci sont
sculptés par les vents et le rayonnement stellaire. Leurs têtes sont
coiffées de crêtes brillantes de gaz ionisé, alors que leurs queues sont
dirigées en direction des étoiles centrales de l’amas. IC 410 et NGC 1813
sont à environ 10 000 années-lumière du système solaire en direction de la
constellation
du Cocher dans laquelle on trouve plusieurs nébuleuses.
(Image Credit & Copyright: Sander
de Jong) |
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L’amas ouvert bien connu des Pléiades (M45)
détruit lentement une partie du nuage de gaz et de poussière dans lequel il
se trouve. Il s’agit de l’amas le plus brillant du ciel de la Terre et on
peut même le voir à l’œil nu depuis presque tous les endroits de
l'hémisphère nord. Il y a plus de 100 000 ans, un nuage de gaz et de
poussière s’est déplacé par hasard à travers les Pléiades, ce qui a donné
lieu à une forte interaction entre les étoiles et la poussière. Il se
pourrait que ce nuage en déplacement fasse partie de
l’onde de Radcliffe,
une structure de gaz et de poussière
nouvellement découverte
qui relie plusieurs régions de formation d’étoiles dans des
régions rapprochées
de notre galaxie, la
Voie
lactée. La
pression
exercée par la lumière des étoiles des Pléiades repousse
considérablement la poussière de la nébuleuse par réflexion environnante,
les plus petites particules de poussière étant repoussées plus fortement.
Cette action a à court terme rendu certaines parties du nuage filamenteuses
et stratifiées. Cette image profonde de M45 a nécessité près de 9 heures
d’exposition. Elle a été réalisée l’an dernier à
partir d’un
observatoire situé au cœur du désert
Utah dans l’état du même
nom. (Image Credit & Copyright: Craig
Stocks) |
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Parfois les étoiles les plus intéressantes sont celles qui sont les plus
difficiles à observer. IC 348
est un jeune amas ouvert
qui illumine la poussière filamenteuse environnante. Sur cette image
infrarouge du télescope
spatial Webb, la poussière filandreuse et sinueuse est rose. En lumière
visible, la poussière réfléchit principalement la composante bleue, ce qui
produit la teinte bleuâtre familière des
nébuleuses
par réflexion. En plus des étoiles brillantes enfouies dans la
nébuleuse, on a localisé plusieurs objets moins chauds parce qu’ils émettent
plus intensément dans l’infrarouge. On pense que ces objets sont des
naines brunes de
faible masse.
Les
données supportant cette hypothèse incluent la détection d’un produit
chimique atmosphérique non identifié, probablement un hydrocarbure, qui a
été découvert auparavant dans l'atmosphère
de
Saturne. La masse de ces objets semble légèrement supérieure à celle des
planètes que l’on connaît, seulement quelques fois supérieure à celle de
Jupiter.
Les observations de Webb nous indiquent aussi que cet amas renferme
quelque chose de remarquable, de jeunes naines brunes de la masse d’une
planète géante qui flottent librement sans orbiter autour d’une autre
étoile. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI,
and K. Luhman (Penn
State U.) and C. Alves de
Oliveira (ESA)) 15 janvier 2024 |
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Près du centre de ce
paysage cosmique et au cœur de la
nébuleuse d'Orion, se
trouvent quatre étoiles chaudes et massives appartenant à
l'amas du Trapèze.
Groupées dans une région d'environ 1,5 année-lumière, elles dominent de l'amas
du Trapèze. Le rayonnement ultraviolet ionisant des étoiles du Trapèze
provient surtout de
Theta1 Orionis C, l'étoile la plus brillante et la plus massive des
quatre. C'est la principale source d'énergie qui fait briller les gaz
environnants. Âgé de seulement trois-millions d'années, l'amas était encore
plus compact dans sa jeunesse. Une
étude dynamique
récente montre que les
collisions stellaires à un âge précoce de l'amas pourraient avoir donné
naissance à un trou noir dont la masse serait plus de cent fois celle du
Soleil.
La présence d'un trou noir dans l'amas pourrait expliquer les vitesses
élevées observées pour quelques étoiles. La nébuleuse d'Orion est à environ
1500 années-lumière et si la présence du trou noir est confirmée, ce serait
le trou
noir connu le plus rapproché de la Terre. (Image
Credit & Copyright: Fred
Zimmer, Telescope Live) 5 janvier 2024 REPRISE du texte du 5 aout 2018 |
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Vous devez regarder assez attentivement ce nuage
cosmique catalogué sous la désignation
NGC 281, sinon vous
risquez de ne pas apercevoir l’amas ouvert
IC 1590. Les jeunes étoiles de cet amas sont nées dans cette nébuleuse
dont la lueur omniprésente est alimentée par les radiations de celles-ci.
Les formes irrégulières de cette image de NGC 281 sont des colonnes
sculptées de poussière et de denses
globules de Bok
érodés par les vents stellaires et les radiations des étoiles chaudes de
l’amas. S’ils survivent assez longtemps, ces structures poussiéreuses
pourraient aussi donner naissance à de nouvelles étoiles. Nommée par
certains la nébuleuse Pacman en
raison de sa forme, NGC 281 se trouve à environ 10 000 années-lumière de
nous en direction de la constellation de
Cassiopée.
Cette image composite nette a été réalisée à travers des filtres à bande
étroite. Il combine l’émission des atomes d’hydrogène et d’oxygène de la
nébuleuse pour synthétiser les couleurs rouge, vert et bleu. La scène
s’étend sur plus de 80 années-lumière à la distance estimée de NGC 281.
(Image Credit & Copyright: Craig
Stocks) |
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Ce joli champ d’étoiles
s’étend sur environ trois pleines lunes (1,5°) dans la
constellation
boréale de Persée. On y aperçoit la célèbre
paire d’amas
ouverts h et χ Persei. Aussi désignés comme
NGC 869 (en haut)
et NGC 884, ces deux
amas ouverts sont à environ 7000 années-lumière du système solaire et
ils renferment des étoiles plus jeunes et plus chaudes que le
Soleil. Les deux amas sont séparés de seulement quelques centaines
d’années-lumière et, selon
l’âge de leur étoile, ils ne sont âgés que d’environ 13 millions
d’années. On pense donc qu’ils sont nés dans la même
région de formation
d’étoiles. Le spectacle bleuté qu’ils nous présentent peut facilement
être
admiré avec des jumelles et on peut même apercevoir les deux amas à
l’œil nu depuis des
endroits sombres. Les aigrettes de diffraction arborées par les étoiles
proviennent des supports du miroir secondaire du télescope utilisé pour
produire cette magnifique image.(Image Credit & Copyright: Mårten
Frosth) |
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Messier 24. voir le texte du 18
juillet 2023. Ce magnifique paysage
stellaire qui couvre une région dont la taille est d'environ trois
degrés, soit six fois le
diamètre angulaire
de la pleine lune. (Image Credit & Copyright: Gabriel
Rodrigues Santos) |
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Ce mois-ci, dans le
ciel occidental
de notre planète, Mars et Vénus seront les deux plus importants phares
célestes après le coucher du Soleil. Errant dans la constellation du Cancer,
la planète rouge a été photographiée dans la soirée du 3 juin alors qu’elle
se trouvait près de l’amas ouvert
Messier 44. Cet amas, aussi
connu sous les noms de Praesepe, La Crèche et La Ruche, est visible à l’œil
nu et il est donc connu depuis l’antiquité. Les étoiles de cet essaim,
toutes beaucoup plus jeunes que le Soleil, sont passablement rapprochées du
système solaire, à une distance moyenne d’environ 600 années-lumière. Par
contraste, Mars qui arbore une teinte jaunâtre sur cette photo n’est qu’à 17
minutes-lumière de la Terre. Dans la nuit du 12 au 13 juin, ce sera au tour
de Vénus de poser près de La Ruche, rendant ainsi les étoiles de cet amas
difficiles à voir en raison de sa lumière éblouissante.
(Image Credit & Copyright: Rolando
Ligustri) |
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En gros,
ça ressemble à un
aigle. Cependant, un examen minutieux de la nébuleuse de l’Aigle (IC
4703, M16
ou NGC 6611 est l’amas au sein de la nébuleuse et non la
nébuleuse) monte que sa région lumineuse est une fenêtre au centre d’une
vaste coquille sombre de poussière. Dans cette fenêtre, on aperçoit un amas
ouvert qui est encore en formation,
c’est M16. En
bordure de la cavité, d’énormes piliers de gaz et de poussière ainsi que des
globules sphériques de poussière sombre et de gaz moléculaire froid sont des
endroits où naissent des étoiles. La lumière et les vents intenses de
plusieurs jeunes étoiles bleu vif très visibles repoussent les parois de la
cavité. La nébuleuse de l’Aigle est à environ
5150 années-lumière et son envergure fait quelque
70
années-lumière. On peut l’observer en utilisant des jumelles pointées
vers la
constellation du Serpent.
Cette image est une composition de clichés de longue exposition prise à
travers des filtres de couleur spécifiques aux émissions du soufre (en
jaune), de l’hydrogène (en rouge) et de l’oxygène (en bleu).
(Image Credit & Copyright: Gianni
Lacroce) |
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L'amas ouvert catalogué
NGC 206, voir le
texte du 28 novembre 2024.
(Image Credit & Copyright: Howard
Trottier) |
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Des étoiles naissent dans l'âme de la
reine
d'Éthiopie. En fait, c'est une façon de désigner une grande région de
formation d'étoiles appelée la nébuleuse de l'Âme (IC 1848).
Cette région est située dans la
constellation de Cassiopée, nommée d'après une reine vaniteuse de la
mythologie grecque qui était la femme de
Céphée, un roi
qui régnait sur les terres du
delta Nil, l'Éthiopie.
Aussi connue sous le nom de Westerhout 5 (W5),
la nébuleuse
de l'Âme abrite plusieurs
amas ouverts
d'étoiles, des crêtes, des piliers sombres de poussière et d'énormes bulles
formées par les vents stellaires de
jeunes
étoiles massives. Distante d'environ 6500 années-lumière, la
nébuleuse de l'Âme
fait environ 100 années-lumière dans sa plus grande dimension et, sur les
images astronomiques,
elle est souvent accompagnée par sa voisine, la
nébuleuse du Cœur (IC 1805).
Cette image en
fausses couleurs est une composition de trois photos de différentes
longueurs d'onde : le rouge a été assigné aux émissions de l'hydrogène, le
jaune à celles du soufre et le bleu à celles de l'oxygène.
(Image Credit & Copyright: José
Jiménez (Astromet)) |
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Il n’y a aucun amas comme celui-ci dans la Voie lactée.
C’est assez étonnant, car à première vue
cette image provenant du
télescope spatial Hubble suggère que
NGC 1850, tant par sa
taille que par sa forme, est un
vieil amas
globulaire comme ceux qui hantent le
halo de notre
galaxie. Mais les étoiles de NGC 1850 sont beaucoup plus jeunes que celles
d’un amas globulaire. NGC 1850 est un amas ouvert et il n’y a pas d’amas
ouvert aussi impressionnant dans la Voie lactée. De plus,
NGC 1850 est aussi un amas double d’étoiles. Sur cette image, le
deuxième amas beaucoup plus compact est à sa droite. L’âge des étoiles de
l’amas le plus vaste est d’environ 50 millions d’années, alors que celles du
petit amas sont encore plus jeunes, environ 4 millions d’années. Ce double
amas est situé dans la
Grand Nuage de Magellan à environ 168 000 années-lumière de nous. Les
filaments bleus à gauche de l’image sont des rémanents de supernovas. Ils
proviennent donc de violentes explosions stellaires, un signe que des
étoiles massives de courte durée de vie étaient récemment présentes dans la
région. (Image Credit: NASA, ESA and P.
Goudfrooij (STScI);
Processing: M. H. Özsaraç (Türkiye
Astronomi Derneği)) |
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Est-ce vraiment le célèbre amas ouvert des Pléiades?
Cette image provient de données captées dans l’infrarouge. Dans ce domaine
du spectre, les émissions de poussière éclipsent la lumière des
emblématiques étoiles
bleues des
Sept Sœurs.
Les couleurs utilisées pour réaliser l’image sont le rouge pour la longueur
d'onde de 24
mm,
le vert pour 12 mm et le bleu pour
4,6 mm. Les données ont été captées
par le télescope spatial infrarouge
WISE de la NASA.
M45, la 45e
entrée du catalogue Messier, est situé par hasard dans un nuage de poussière
qui passe par là. La lumière et le vent des étoiles massives des Pléiades
repoussent plus aisément les poussières les plus petites engendrant ainsi la
stratification de la poussière en
filaments, comme on
peut le voir sur cette image. À la distance estimée des Pléiades, soit 450
années-lumière, cette image couvre une région d’environ 20 années-lumière
dans la constellation du
Taureau.
(Image Credit: NASA, WISE, IRSA, Processing
& Copyright : Francesco
Antonucci) |
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Au cœur de la nébuleuse
de la Rosette se trouve un brillant amas
ouvert d'étoiles qui illumine ses gaz. Il y a seulement quelques
millions d'années, les étoiles de NGC
2244 se sont formées à partir des gaz environnants. Cette
image détaillée de la région centrale de la nébuleuse a été captée en
janvier en utilisant la lumière filtrée de trois éléments différents : le soufre (dans
des teintes de rouge), l'hydrogène (en
vert) et l'oxygène (en
bleu). Un vent chaud
de particules émis par les étoiles de
l'amas contribue au fouillis complexe de gaz et de filaments de poussière tout
en repoussant la matière du centre de la nébuleuse. Le centre de la nébuleuse
de la Rosette s'étend sur quelque 50 années-lumière.
Cette nébuleuse est à environ 4700 années-lumière de nous en direction de la
constellation de la Licorne.
On peut l'observer avec des jumelles (Image Credit &
Copyright:
Lyman Insley) |
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NGC 346
est le jeune amas ouvert d’étoiles le plus massif du
Petit Nuage de Magellan,
une petite galaxie satellite de la nôtre située à quelque 210 000
années-lumière de la
Voie
lactée.
L’espérance de vie des étoiles de l’amas ouvert NGC 346 est fort brève
comparée à celle du Soleil, car étant très lumineuses elles consomment
beaucoup plus rapidement leur carburant. Leurs vents et leurs
radiations sculptent les bords du nuage moléculaire poussiéreux de la
région déclenchant la formation d’étoiles à l’intérieur de celui-ci. Cette
pouponnière semble aussi contenir une population importante d’étoiles en
devenir. Âgées d’à peine 3 à 5 millions d’années, ces étoiles qui ne
fusionnent pas
encore
l’hydrogène en hélium dans leur noyau sont éparpillées dans l’amas
ouvert.
Cette image infrarouge spectaculaire a été captée par l’instrument
NIRcam du télescope spatial James Webb. Les émissions des atomes et des
molécules d’hydrogène ionisés par le rayonnement énergétique des étoiles
massives ainsi que les émissions infrarouges de la poussière du nuage
moléculaire où naissent les étoiles apparaissent ici dans des teintes de
rose et d’orange. Cette
image très détaillée du télescope Webb s’étend sur environ 240
années-lumière. (Image Credit: Science - NASA, ESA, CSA,
Olivia C. Jones (UK ATC), Guido De Marchi (ESTEC), Margaret Meixner (USRA)
Processing - Alyssa Pagan (STScI), Nolan Habel (USRA), Laura Lenkić (USRA),
Laurie E. U. Chu (NASA Ames)) |
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Traversant un nuage de
poussière cosmique
situé à seulement 400 années-lumière de nous, les belles étoiles de l’amas
ouvert des Pléiades (M45)
sont à l’origine de cette nébuleuse par réflexion dont on admire son
magnifique reflet bleuté.
Cet amas est situé dans le
bras d’Orion de
notre
Voie lactée en direction de la constellation du Taureau. Les
étoiles des Pléiades
ne sont pas nées dans ce
nuage de poussière, elles ne font que le traverser. Connu depuis l’Antiquité
comme un regroupement compact d’étoiles, cet amas a d’abord été
dessiné par Galilée à l’aide de sa lunette astronomique. Le dessin
contenait plusieurs étoiles dont l’intensité lumineuse était trop faible
pour être visibles à l’œil nu. Dans
la
45e entrée de son
catalogue
astronomique, Charles Messier a indiqué la position de l’amas. Dans la
mythologie
grecque, les Pléiades étaient les sept filles du
Titan
Atlas et de
l’Océanide
Pléioné. Les noms des
parents des Pléiades ont d’ailleurs été attribués
à deux des neuf étoiles les plus brillantes de l’amas Cette
image télescopique bien
traitée et calibrée en couleur présente des étoiles et des filaments
détaillés de poussière interstellaire capturés en plus de 9 heures
d’exposition. Elle s’étend sur plus de 20 années-lumière à travers l’amas
d’étoiles des Pléiades. (Image Credit &
Copyright:
Stefan Thrun) |
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En cette fin d’année,
Mars brille encore de mille feux dans le ciel nocturne de la planète
Terre alors qu’elle se trouve dans la
constellation du Taureau. Sa teinte jaunâtre domine ce champ d’étoiles
qui comprend l’amas ouvert des Hyades, des Pléiades et l’étoile
géante orangée
Aldébaran, l’étoile
alpha du Taureau. Même si Aldébaran semble ancrer dans le V de
l’amas des
Hyades à gauche, elle n’en fait pas partie. En effet, les étoiles de cet
amas ouvert sont à une distance moyenne de 151 années-lumière, l’amas le
plus rapproché du système solaire, alors qu’Aldébaran se trouve à environ 62
années-lumière. À droite, on aperçoit
l’amas de Pléiades (M45)
aussi connu sous le nom de l’amas des Sept Sœurs, un nom qui nous vient de
la mythologie grecque, les Pléiades étant les filles du Titan
Atlas et de
la nymphe Pléioné.
(Image Credit & Copyright: Gabor
Balazs) |
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Quelle est l’origine de l’agitation qui règne dans la
nébuleuse du Têtard? C’est la
formation d’étoiles. Cette nébuleuse poussiéreuse aussi connue sous la
désignation IC 410 est à
quelque 12 000 années-lumière en direction de la
constellation
du Cocher. Ce nuage cosmique lumineux fait environ 100 années-lumière
d’envergure. Il est sculpté par les vents stellaires et les radiations de
NGC 1893,
l’amas ouvert
d’étoiles qu’il renferme. Les étoiles brillantes tout autour de cet amas
sont nées dans ce nuage il y a à peine 4 millions d’années. En bas à droite,
on remarque deux rubans relativement denses de matériaux. Ce sont
potentiellement des sites où naîtront d’autres étoiles. Ces têtards
cosmiques de la nébuleuse IC 410 mesurent environ 10 années-lumière et ils
lui ont donné son nom populaire. L’image a été traitée numériquement en
retirant les étoiles pour mettre en évidence le soufre (en rouge),
l’hydrogène (en vert) et l’oxygène (en bleu). (Image
Credit & Copyright: Craig
Stocks (Utah Desert Remote Observatories)) |
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Vous avez peut-être déjà vu
l’amas ouvert des
Pléiades (M45),
mais probablement pas aussi clair et large que sur cette image. Sans doute
l’un des plus célèbres amas du ciel, les brillantes étoiles des Pléiades
sont visibles à l’œil nu même dans une
ville polluée par la
lumière. Cependant, sur des photos de longue exposition prises depuis un
endroit sombre, le nuage de poussière entourant
l’amas
des Pléiades devient
très évident. Cette image
a été captée depuis
l’observatoire de Siding Spring en Australie. Son temps d’exposition a
été de 11 heures et elle couvre une région du ciel plusieurs fois supérieure
à celle de la
pleine lune. Aussi connu sous le nom des
Sept Sœurs,
cet amas est à environ 400 années-lumière de la Terre en direction de la
constellation du
Taureau.
Une légende
répandue, avec une touche un
peu moderne, raconte qu’une des étoiles brillantes s’est estompée depuis
que l’amas a reçu le nom des Sept Sœurs n’en laissant que six visibles à
l’œil nu. Le nombre réel d’étoiles visibles à l’œil nu dépend cependant du
lieu d’observation et de l’acuité visuelle de l’observateur, ce peut être
inférieur ou supérieur à sept. (Image Credit &
Copyright: Blake Estes (iTelescope
Siding Spring Obs.) & Christian
Sasse) |
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La plupart des amas stellaires sont particulièrement
impressionnants, mais les amas ouverts NGC 869 et NGC 884 le sont
doublement. Le double amas de Persée, constitué de h et χ Persei, que l’on
voit sur cette image est suffisamment lumineux pour être visible sans
jumelles depuis un
endroit sombre à l’œil nu. Sans aucun doute connus avant
l’antiquité, ces deux
amas apparaissent pour la première fois dans un document, le catalogue de
l’astronome grec
Hipparque
qui est donc crédité de sa découverte. Ces amas sont à plus de 7000
années-lumière de nous dans la
constellation
de Persée et ils ne sont séparés que de quelques centaines
d’années-lumière. En plus d’être physiquement près l’un de l’autre,
l’âge moyen des étoiles
des deux
amas est similaire, une preuve convaincante qu’ils sont nés dans la même
région de formation
d’étoiles. (Image Credit & Copyright: Tommy
Lease) |
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Plusieurs voient dans cette formation un
aigle,
d’où son nom de la
nébuleuse de l’Aigle. Cependant, un examen attentif du centre de cette
nébuleuse montre que la
région lumineuse
est en fait une fenêtre au centre d’une grande coquille sombre de
poussière. À travers
cette fenêtre, on aperçoit un amas de jeunes étoiles encore en
formation. Dans cette cavité subsistent de
grands piliers et des
globules sphériques
sombres constitués de poussière et de gaz moléculaire froid. De nouvelles
étoiles sont encore en formation dans ceux-ci. Paradoxalement, il est
peut-être plus facile d’apprécier cette impressionnante usine de
formation d’étoiles en la voyant sans ses étoiles, lesquelles ont été
effacées numériquement de l’image.
M16 est l’amas
ouvert associé à la nébuleuse de l’Aigle. Cet amas est à environ 6500
années-lumière du système solaire et son envergure est d’environ 20
années-lumière. On peut le voir en utilisant des jumelles pointées vers la
constellation du Serpent. La réalisation
de cette
image a demandé plus de 22 heures de temps d’exposition en utilisant des
filtres pour capter la lumière de l’hydrogène (rouge) et de l’oxygène
(bleu). (Image Credit & Copyright: Yannick
Akar) |
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Un amas ouvert renfermant des centaines d’étoiles parmi
les plus grosses et les plus chaudes connues se trouve près du centre de
cette région de formation d’étoiles. Cet amas (R136)
se nomme la nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070),
une des
nombreuses nébuleuses du
Grand Nuage
de Magellan. Vous pouvez voir en déplaçant le curseur deux images qui
ont été captées dans deux domaines de
l’infrarouge par le
télescope spatial James Webb. Avec le curseur en dehors de l’image, vous
pouvez
voir la nébuleuse et l’amas dans
l’infrarouge proche, une lumière juste un peu trop rouge pour être
visible par les humains. Mais, si vous placez le curseur au-dessus de
l’image, vous verrez disparaître la plupart des étoiles. Cette image a été
captée dans l’infrarouge moyen, une partie du
spectre électromagnétique plus près des ondes radio. Sur la
première image, on voit la plupart des étoiles brillantes de
R136, car elles
émettent plus de rayonnement dans l’infrarouge proche. Les étoiles massives
de cet amas sont la source de vents de particules et de radiations
énergétiques qui dispersent le nuage de gaz à partir duquel elles se sont
formées. Les images du télescope Webb rendues publiques hier montrent des
détails de l’amas R136 et de son
environnement qui
n’ont jamais été observés. Ces détails nous aideront à
comprendre comment naissent les
étoiles, comment elles évoluent et comment elles meurent.
(Images Credit & Copyright: NASA, ESA, CSA, STScI,
Webb ERO Production Team) |
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Ce sont des étoiles qui ont donné naissance à ces
falaises. Plus précisément, ce sont les
vents
destructeurs et les
radiations
énergétiques des étoiles de l’amas ouvert
NGC 3324 qui ont érodé
une partie d’une montagne de poussière sombre interstellaire dans
la partie nord de la
nébuleuse de la Carène
(NGC 3372).
On voit plusieurs étoiles de cet amas dans la partie supérieure de
cette image très détaillée prise récemment par le
télescope spatial James Webb, le plus
grand télescope astronomique installé dans l’espace. Le
grand miroir de ce télescope et sa capacité de voir la lumière
infrarouge qui peuvent percer la poussière cosmique lui ont permis de capter
des détails fascinants à travers les nuages de cette région, des centaines
d’étoiles auparavant cachées et même certaines galaxies situées au-delà de
la nébuleuse. Les falaises accidentées de l’image sont situées dans une
région de la Carène connue sous le nom de
nébuleuse de Gabriela
Mistral, parce que lorsqu'elle est vue dans une autre orientation
elles ressemblent à la figure de cette
célèbre poétesse
chilienne. Ces falaises sont à environ 7600 années-lumière en direction
de la
constellation méridionale de la Carène. (Image
Credit: NASA, ESA, CSA, STScI) |
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M16
est un amas ouvert d’étoiles âgé d’environ deux millions d’années qui est
entouré de nuages de poussière et de gaz dans lequel il est né. On appelle
ce nuage de poussière la nébuleuse de l’Aigle. Cette très belle image de
cette région de la Voie lactée réalisée avec les couleurs de la palette de
Hubble nous montre les sculptures cosmiques rendues célèbres par le
télescope spatial Hubble. Appelés les trompes d’éléphant ou encore les
piliers de la création, ces colonnes denses et poussiéreuses qui s’élèvent
près du centre de cette image font des années-lumière en longueur, mais
elles se contractent sous l’effet de la gravité et elles donnent naissance à
des étoiles. Les radiations énergétiques des étoiles de l’amas érodent le
bout de ces piliers et finissent par exposer les nouvelles étoiles qu’ils
renferment. À gauche du centre se trouve une autre colonne poussiéreuse de
formation d’étoiles que l’on a appelée la
fée de la nébuleuse de l’Aigle. M16 est à environ 7000 années-lumière de
nous et c’est une excellente cible pour des jumelles ou pour un petit
télescope. L’amas est logé dans la
queue de la
constellation du Serpent. Cette image couvre une région d’environ 70
années-lumière. (Image Credit & Copyright: Charles
Bonafilia) |
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Dans les
nuages
moléculaires denses et sombres où elles ont vu le
jour, les étoiles peuvent créer d’immenses
sculptures
de poussière. Les outils qu’elles utilisent pour
produire leurs œuvres sont leurs
vents
stellaires rapides et leurs
rayonnements
énergétiques. La chaleur générée par ces outils brasse
la poussière moléculaire sombre tout en provoquant la dispersion de
l’hydrogène gazeux responsable de
l’émission
de lueur rouge. Cette image nous montre un tout nouvel
amas ouvert d’étoiles désigné comme
IC 1590. Cet amas est encore en formation dans
NGC 281, une nébuleuse en émission que l’on surnomme la nébuleuse Pacman en
raison de sa
forme. Le nuage de poussière en haut à gauche
est considéré comme un
globule de
Bok, parce qu’il peut s’effondrer
gravitationnellement et donner naissance à une ou plusieurs étoiles. La
nébuleuse Pacman est à quelque 10 000 années-lumière de nous en direction de
la
constellation de Cassiopée.
(Image Credit & Copyright: Douglas
J. Struble (Future World
Media) |
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L’étoile supergéante
Gamma Cygni est au
centre de la Croix du nord, autre nom de la
constellation
du Cygne, un
astérisme bien connu des amateurs. Aussi appelée Sadr, Gamma Cygni est
visible juste en dessous du centre de ce panorama céleste télescopique dont
les couleurs ont été assignées à partir de données captées à travers des
filtres à larges et à étroites bandes. L’image occupe une région d’environ
trois degrés dans le ciel, l’équivalent de six pleines lunes. La nébuleuse
en émission IC 1318 et l’amas ouvert d’étoiles NGC 6910 sont visibles sur
cette image. Couvrant la partie supérieure de l’image et ayant la forme de
deux ailes séparées une longue voie sombre de poussière, le nom populaire
d’IC 1318 est tout naturellement la
nébuleuse du Papillon.
L’amas ouvert NGC 6910 se trouve à droite de Gamma Cygni. Gamma Cygni est à
environ 560 parsecs (1800 années-lumière) du système solaire. Les
estimations des distances d’IC 1318 et de NGC 6910 vont de 2000 à 5000
années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Min
Xie,
Chen Wu, Yizhou Zhang, and Benchu Tang) |
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L’espérance de vie des étoiles de l’amas ouvert NGC 346 est fort brève
comparée au Soleil, car étant très lumineuses elles consomment beaucoup plus
rapidement leur carburant. Cet amas est situé dans le Petit Nuage de
Magellan à quelque 210 000 années-lumière de la Terre. Les radiations et les
vents stellaires de ces étoiles ont créé une bulle d’environ 200
années-lumière de diamètre dont le contour, nettement défini sur la photo,
constitue une région de formation de nouvelles étoiles connue sous le numéro
de référence N66. Cette région contient plusieurs
protoétoiles qui n’ont pas encore commencé la fusion de l’hydrogène en
leur cœur. (Credit: Antonella Nota (ESA/STScI)
et al., ESA,
NASA) |
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À seulement 600
années-lumière,
M44 est l’un des plus
proches
amas ouverts
d’étoiles du système solaire. Les étoiles de cet amas, aussi appelé
Praesepe, La Crèche ou encore La Ruche, sont jeunes, environ 600 millions
d’années, c’est peu comparé aux 4,5 milliards d’années du Soleil. Selon
l’âge et le mouvement de ses étoiles, M44 et
l’amas des Hyades
situé dans la constellation du Taureau sont nés ensemble dans le même vaste
nuage moléculaire cosmique. M44 s’étend sur environ 15 années-lumière, il
renferme environ un millier d’étoiles et il occupe dans le ciel environ
trois fois la taille apparente de la Lune, soit 1,5 degré. Puisque M44 est
visible à l’œil nu, il est connu depuis l’antiquité. Décrit comme un nuage
pâle ou encore comme une brume céleste bien avant de figurer comme la 44e
entrée dans le
catalogue du 18e
siècle de Charles Messier,
on n’a pas résolu ses étoiles individuellement avant l’invention du
télescope. Maintenant une cible facile à observer avec des jumelles, les
quelques géantes rouges froides et de teinte jaunâtre de l’amas sont
dispersées parmi les étoiles bleues et chaudes de la
séquence principale,
comme on peut le voir sur cette
photographie télescopique.
Les aigrettes de diffraction spectaculaires ornent les étoiles les plus
brillantes de l’amas.
(Image Credit & Copyright: Drew
Evans) |
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M24
voir le texte du 28 juin 2023.
(Image Credit & Copyright: Gabriel
Rodrigues Santos) 7 avril 2022 |
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Dans le coin supérieur droit,
toutes vêtues de bleu, les
Pléiades, dans
le coin inférieur gauche, habillée en rouge, la
nébuleuse de la
Californie. Les
Pléiades,
aussi connues sous le nom des
Sept Sœurs
et dont le numéro du
catalogue Messier
est M45, sont l’un des
amas ouverts le plus lumineux du ciel. Il est facile à repérer et à
observer. C’est pour cette raison
que de
nombreuses civilisations nous ont laissé des artéfacts montrant cet
amas. Cet amas qui est à 400 années-lumière de nous contient plus de 3000
étoiles et son diamètre est d’environ 13 années-lumière. Une très belle
nébuleuse de réflexion est située dans la même région que les étoiles de
l’amas. Cette nébuleuse de gaz et de poussière réfléchit vers nous la
lumière bleue plus efficacement que les autres couleurs (fiche
3 de cette section). La
nébuleuse de la
Californie (NGC 1449) est quant à elle une
nébuleuse en
émission dont la couleur rougeâtre provient des atomes d’hydrogène
ionisés par la lumière énergétique d’étoiles massives qui émettent une
lumière rouge lorsqu’ils capturent un électron libre. Cette nébuleuse est
plus difficile à voir que les Pléiades, car elle est beaucoup moins
lumineuse. L’angle entre ces deux formations célestes est à peu près 25 fois
plus grand que celui d’une pleine Lune.
Cette image les montre toutes
deux, donc elle couvre donc une vaste région du ciel. De plus, si vous
regardez attentivement cette image, vous pourrez y trouver la pouponnière
d’étoiles IC 348 et
le nuage
moléculaire
LBN 777, parfois désigné comme la
nébuleuse du bébé
aigle. (Image Credit & Copyright: Neven
Krcmarek) |
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Les amas
ouverts d’étoiles dans les galaxies sont formés de jeunes étoiles. Les
étoiles de ces amas naissent ensemble près du plan de notre galaxie, la
Voie
lactée. Cependant, leur population
diminue
régulièrement à mesure que leurs étoiles sont éjectées par les marées
galactiques et les interactions gravitationnelles. Ces trois amas ouverts de
la constellation de la
Poupe ont été captés sur cette image télescopique qui s’étend sur plus
de trois degrés dans le ciel de l’hémisphère sud. En bas à gauche, c’est
M46 qui est à
quelque 5500 années-lumière du système solaire. À droite du centre, à une
distance de seulement 1600 années-lumière, on peut admirer
M47
et plus haut c’est NGC 2423, à environ 2500 années-lumière. Âgé d’environ
300 millions d’années, M46 referment quelques centaines d’étoiles dans une
région d’un diamètre de quelque 30 années-lumière. Un examen attentif vous
permettra de repérer la nébuleuse planétaire NGC 2438 à environ 11 heures
devant les étoiles de M46. Cependant,
l’étoile centrale de NGC 2438 est âgée de milliards d’années et cette
nébuleuse est fort probablement entre nous et l’amas, un alignement dû
hasard. M47 est un amas encore plus jeune, environ 80 millions d’années. Il
est moins dense et moins volumineux avec un diamètre d’environ 10
années-lumière. Quant à NGC 2423, il est âgé de quelque
750 millions d’années
et on y a découvert une exoplanète
en orbite autour d’une de ses étoiles géantes rouges.
(Image Credit & Copyright: Dave
Doctor) |
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Vous avez peut-être déjà vu
l’amas ouvert des
Pléiades (M45),
mais probablement pas aussi clair et large que sur cette image. Sans doute
l’un des plus célèbres amas du ciel, les brillantes étoiles des Pléiades
sont visibles à l’œil nu même dans une
ville polluée par la
lumière. Cependant, sur des photos de longue exposition prises depuis un
endroit sombre, le nuage de poussière entourant
l’amas
des Pléiades devient
très évident. Cette image couvre une région du ciel plusieurs fois
supérieure à celle de la
pleine lune. Aussi connu sous le nom des
Sept Sœurs,
cet amas est à environ 400 années-lumière de la Terre en direction de la
constellation du
Taureau.
Une légende
répandue, avec une touche un
peu moderne, raconte qu’une des étoiles brillantes s’est estompée depuis
que l’amas a reçu le nom des Sept Sœurs n’en laissant que six visibles à
l’œil nu. Le nombre réel d’étoiles visibles à l’œil nu dépend cependant du
lieu d’observation et de l’acuité visuelle de l’observateur, ce peut être
inférieur ou supérieur à sept. (Image Credit &
Copyright: Damien
Cannane) |
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Les étoiles qui apparaissent en lumière visible ont
d’abord été retirées numériquement de cette image de
NGC 281, une région de
formation d’étoiles distante d’environ 10 000 années-lumière qui est située
dans la constellation de Cassiopée. À l’image captée à travers un filtre à
bande étroite dépourvue
de ses étoiles, on a ensuite remis ces mêmes étoiles, mais cette fois en
utilisant les données (en violet) captées dans le domaine
des rayons X
par l’observatoire Chandra ainsi que
celles en infrarouge (en rouge) captées par le télescope spatial
Spitzer. La fusion de ces données nous révèle une multitude d’étoiles dans
l’amas ouvert IC 1590 de
cette région. En lumière visible, ces jeunes étoiles sont normalement
cachées par le nuage de gaz et de poussière dans lequel elles sont nées.
Aussi connu sous le nom de
nébuleuse Pacman par les astronomes amateurs à cause de son
apparence en lumière visible, le diamètre de NGC 281 est environ de 80
années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Wido
Oerlemans - X-ray: Chandra, Infrared: Spitzer) |
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NGC 869 (en haut)
et NGC 884. Voir le texte du 7 juillet 2023. (Image Credit & Copyright: Jack
Groves) |
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Cette composition cosmique nous montre à droite la
nébuleuse de la Bulle
(NGC 7635) alors que
l’amas ouvert d’étoiles à gauche est
M52.
NGC 7635 est une
bulle d’environ 10 années-lumière de diamètre soufflée par les vents
stellaires d’une étoile massive de
classe spectrale O. L’amas
M52 contient environ
mille étoiles et son diamètre est à peu près de 25 années-lumière. Ces deux
formations célestes sont situées à la frontière nord de la constellation de
Cassiopée.
La nébuleuse est à environ 11 000 années-lumière de nous alors que l’amas
est à 5000 années-lumière. Cette image fait environ un degré et demi, soit
trois fois le diamètre apparent d’une pleine lune.
(Image Credit & Copyright: Lorand
Fenyes) |
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L'amas ouvert d'étoiles
M16 est âgé d'environ deux
millions d'années et il baigne dans les nuages de gaz et de poussière qui
l'ont vu naître. Ces nuages sont désignés sous le nom de
nébuleuse de l'Aigle. On voit d'ailleurs sur
cette
très belle image en haute définition les
Piliers de la création, des
sculptures cosmiques
rendues célèbres par de
gros plans de la région réalisés par le télescope Hubble. Ces nuages
aussi appelés les trompes d'éléphants sont de
denses colonnes de
poussière qui s'élèvent sur plusieurs années-lumière et qui se
contractent par la gravité donnant ainsi
naissance à des étoiles. Le rayonnement intense des étoiles de l'amas
érode la matière près du sommet des piliers ce qui exposera éventuellement à
notre regard les étoiles cachées dans la poussière. Sur la bordure gauche de
cette image se trouve une autre colonne de poussière qui donne naissance à
des étoiles et que l'on appelle la
Fée de la nébuleuse de l'Aigle. L'amas M16 ainsi que la nébuleuse de
l'Aigle sont à environ 7000 années-lumière de nous. Ils sont situés près de
la queue du
Serpent, une région
riche en nébuleuses, et ils constituent une cible facile à observer avec
des jumelles ou avec un petit télescope. (Image
Credit & Copyright: Martin
Pugh) |
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Ces nuages ressemblent un peu à une huitre et les
étoiles à des perles, mais on n’a pas donné le nom de
nébuleuse de
l’huitre à cette formation. Cette nébuleuse est située près de la
périphérie de Petit Nuage
de Magellan (NGC 292),
une petite galaxie satellite de la Voie lactée qui est distante de quelque
200 000 années-lumière. Au centre de ces nuages se trouve
NGC 602, un
jeune amas
ouvert d’étoiles dont l’âge est estimé à 5 millions d’années. Sur
cette magnifique image captée par le télescope spatial Hubble, on
voit ces étoiles
entourées du gaz et des poussières qui leur ont donné naissance.
Les fantastiques
crêtes intérieures brillantes et ses formes diffuses
suggèrent fortement que les radiations et les ondes de choc des jeunes
étoiles centrales de
NGC 602 ont érodé le nuage et déclenché de nouvelles
formations d’étoiles qui
s’éloignent du centre de l’amas. À la distance
estimée du
Petit Nuage de Magellan, cette image couvre une région d'environ 200
années-lumière. On voit aussi sur cette image plusieurs galaxies lointaines,
à des centaines de millions d’années-lumière.
(Image Credit: NASA, ESA,
and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA)
- ESA/Hubble Collaboration) |
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Les amas d’étoiles peuvent être proches ou lointains,
jeunes ou vieux, diffus ou compacts.
Cette image nous présente deux
amas ouverts d’étoiles
très différents dans la même région de la
sphère céleste.
L’amas dans le coin inférieur gauche est
Messier 35.
Cet amas est assez rapproché, à seulement 2800 années-lumière, ses étoiles
sont jeunes, environ 150 millions d’années et, avec quelque 2500 étoiles
contenues dans un volume dont le rayon est d’un peu plus de 30
années-lumière, c’est un amas peu dense. Les jeunes amas ouverts ont
généralement des étoiles d’un bleu très vif, comme c’est le cas pour
M35.
NGC 2158, en haut à
droite, est quatre fois plus éloigné que
M35, ses étoiles sont
dix fois plus vieilles et il présente une densité plus grande. Les étoiles
bleues sont depuis longtemps disparues, laissant des étoiles plus
vieilles et plus jaunâtres dominer l’amas. On trouve généralement les amas
ouverts dans le plan
de la Voie lactée et ils contiennent entre 100 et 10 000 étoiles qui se
sont nées à peu près à la même époque. On peut observer ces deux amas
stellaires avec un petit télescope en le pointant vers la
constellation des Gémeaux.
(Image Credit & Copyright: CFHT, Coelum, MegaCam, J.-C.
Cuillandre (CFHT) & G.
A. Anselmi (Coelum)) |
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NGC 2244
Voir le texte du 6 février 2023.
(Image Credit
& Copyright: Don Goldman) |
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Y a-t-il encore des naissances d’étoiles dans les
galaxies satellites de la
Voie
lactée? Parmi les
amas ouverts et les nébuleuses du
Petit Nuage
de Magellan se trouve une région de formation d’étoiles dont le diamètre
est d’environ 200 années-lumière. Il s’agit de
NGC 346 dont
l’image présentée aujourd'hui provient du
télescope spatial Hubble.
Galaxie satellite
de la Voie lactée, le
Petit Nuage de Magellan (PNM) est une merveille du ciel méridional qui
est à seulement 210 000 années-lumière de nous en direction de la
constellation
du Toucan. En explorant NGC 346, les astronomes ont découvert une
population d’étoiles embryonnaires longeant l’intersection des rubans de
poussière sombre
visibles à droite de cette image. Encore dans la phase
d’accrétion sous
l’effet de la gravité, la lumière de ces enfants stellaires est rougie par
la poussière environnante. Vers le haut de l’image à gauche du centre, on
trouve un autre amas stellaire qui renferme des étoiles
plus anciennes
et donc plus rouges. Le Petit Nuage de Magellan est une petite galaxie
irrégulière, un type de galaxie plus répandue dans la jeunesse de notre
Univers. En effet, on pense que ces petites galaxies sont les éléments qui
ont donné naissance à de plus grandes galaxies que nous observons
aujourd'hui. (Image Credit & License: NASA, ESA, Hubble; Processing: Judy
Schmidt) |
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La plupart des amas ouverts d’étoiles sont
impressionnants. Cependant, les amas
NGC 869 et
NGC 884 sont doublement impressionnants. Aussi connu sous les noms de
h et χ Persei, cet
inhabituel amas
double est assez lumineux pour qu’on puisse le voir depuis un endroit
sombre, même sans des
jumelles. Leur découverte remonte surement à la
protohistoire,
mais la première mention écrite connue de leur existence revient à
l’astronome grec
Hipparque
qui les a catalogués en tant que double amas. Ces deux amas sont à plus de
7000 années-lumière du système solaire en direction de la
constellation
de Persée et la distance qui les sépare n’est que de quelques centaines
d’années-lumière. En plus d’être très rapprochés,
l’âge de leurs étoiles
est similaire. En conséquence, on pense que ces deux
amas
sont nés dans la même
région de formation d’étoiles. (Image Credit &
Copyright: Greg
Polanski) |
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Une
transcription sonore de l’image de la nébuleuse de l’Aigle. Plutôt originale
comme idée! Cette célèbre nébuleuse, la 16e entrée du catalogue
de Charles Messier (M16),
est bien connue pour le spectacle qu’elle donne à vos yeux, de jeunes
étoiles brillantes se formant profondément dans des
piliers sombres imposants.
Ces colonnes de gaz froid et de poussière sont à environ 6500 années-lumière
de nous en direction de la
constellation du Serpent. Sculptés par l’énergétique
lumière
ultraviolette et les puissants vents des étoiles massives de l’amas
ouvert M16, ces piliers cosmiques sont voués à la destruction. Le
paysage turbulent de la
pouponnière d’étoiles au sein de
M16 de
cette spectaculaire
image, qui réunit les données en lumière visible captées par le
télescope spatial Hubble et les données en rayon X du télescope spatial
Chandra, est sans doute semblable à l’environnement qui a vu naître notre
étoile, le
Soleil. La ligne qui se déplace vers la droite
dans la vidéo est une
interprétation sonore de l’image. La position verticale des formations de
l’image détermine la
hauteur du son.
(Image
Credit: NASA, ESA,
& The
Hubble Heritage Team (STScI/AURA);
Sonification: NASA, CXC, SAO, K.
Arcand, M. Russo & A.
Santaguida) |
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Les Pléiades (M45). Voir le texte du 24 novembre 2021. |
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L'amas ouvert
NGC 7380
repose encore dans
son nuage natal de gaz et de poussière connu sous le nom de
nébuleuse du Sorcier que l'on peut admirer sur cette image en compagnie d'étoiles d'avant et
d'arrière-plan. Situé le long du
plan de la Voie lactée,
cet amas est à environ 8000 années-lumière de nous en direction de la
constellation de Céphée
et il est trop pâle pour qu'on puisse l'observer à l'œil nu. Une image de la
pleine lune entrerait aisément dans cette vue télescopique de
ce jeune amas
de seulement quatre millions d'années et de sa nébuleuse.
Cette image a été
prise avec un télescope et un appareil photo installé sur la terre ferme.
Elle est le résultat de la superposition de plusieurs clichés utilisant des
filtres à bande étroite laissant passer la lumière de l'hydrogène, de
l'oxygène et du soufre. Les détails de quelques années-lumière et les
structures de la nébuleuse du Sorcier ont été bien rendus en utilisant la
palette
de couleur rendue populaire sur les images du télescope Hubble, le vert
pour l'hydrogène, le bleu pour l'oxygène et le rouge pour le soufre.
(Image
Credit & Copyright: Andrew
Klinger) |
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Le vingtième objet du
catalogue Messier (M20)
est aussi connu sous le nom de
nébuleuse Trifide. Elle est assez
facile à observer avec un petit télescope pointé en direction de la
constellation du Sagittaire.
M20 (ou NGC 6514) est à environ 5000 années-lumière et, sur
cette
image qui couvre un champ de près d'un degré, elle apparaît en compagnie
de l'amas ouvert
M21
(NGC 6531) en haut à gauche.
Divisée en trois parties par des lignes sombres de poussière, la
Trifide
s'étend sur environ 40 années-lumière et elle est âgée d'à peu près 300 000
ans, une des plus jeunes pouponnières de notre ciel. Elle renferme non
seulement de jeunes étoiles, mais aussi des embryons d'étoiles entourés de
leur nuage natal de
gaz et de poussière. L'amas d'étoiles
M21 est à peu près à la même distance que
M20,
mais même si elles semblent près l'une de l'autre sur cette image, il n'y a
pas de lien apparent entre eux.
D'ailleurs, les étoiles
de M21 sont beaucoup plus vieilles,
environ 8 millions
d'années.(Image
Credit & Copyright: Emanuele Petrilli) |
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Si
vous observez suffisamment longtemps un coin intéressant du ciel, aura-t-il
une apparence différente? Dans le cas des
amas ouverts des
Pléiades et des
Hyades, et des
régions voisines, la réponse est oui, une apparence vraiment différente. Des
images à très longue
exposition montrent un réseau complexe de
poussière et de gaz interstellaire invisible à
nos yeux et même sur les
images d’exposition moins
longue. Sur cette
large et
profonde mosaïque, la poussière se démarque spectaculairement de l’amas
familier des Pléiades,
la tache bleue visible au sommet de l’image. Le bleu est la couleur des
jeunes étoiles massives des
Pléiades
dont la lumière se réfléchit sur les nuages de poussière voisins. L’amas des
Hyades est moins compact, ce sont les étoiles bleues en haut à gauche qui
entourent Aldébaran,
l’étoile orangée brillante près de la bordure de l’image. Des nébuleuses en
émissions rougeâtres dominent le bas de l’image, dont le ruban rouge incurvé
connu sous le nom de
boucle de l’Éridan. Les nuages omniprésents de poussière ont
généralement une apparence brun clair et sont parsemés
d’étoiles qui ne leur
sont pas associées.
(Image Credit & Copyright: Hirofumi
Okubo) |
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Qu’ont en commun les éléments suivants: un cône, la fourrure d’un renard et
un arbre de Noël? Et bien, si vous parlez d’astronomie, ils sont tous trois
situés dans la
constellation de la Licorne. L’ensemble de ces objets est dans une
région de formation d’étoiles arborant un mélange complexe de gaz et de
poussière cosmique formant de sombres nuages interstellaires parfois
entrecoupés de la lueur rougeâtre de nébuleuses d’émissions excitées par la
lumière de jeunes étoiles.
NGC 2264 est l’amas ouvert d’étoiles situé au cœur de cette région et la
lumière de ses étoiles est également réfléchie par des nuages de poussière
qui arborent alors la teinte bleutée caractéristique des
nébuleuses
par réflexion. Selon l’APOD, NGC 2264 est à 2700 années-lumière de nous,
mais la base de données sur les amas ouverts WEBDA indique plutôt une
distance de 667 pc, soit environ 2180 années-lumière. Cette image couvre une
région qui équivaut à trois fois le diamètre angulaire de la
pleine lune, soit à la distance de NGC 2264, une taille réelle d’un peu
plus de 80 années-lumière. Les principales attractions célestes de cette
région sont la nébuleuse de la
Fourrure de Renard, dont la peau plissée est en bas à droite du centre
de l’image, l’étoile variable
S mon juste
au-dessus de la fourrure du renard et la
nébuleuse du Cône
à sa gauche. À cause de la
distribution de ses étoiles et de sa forme globale, NGC 2264 est aussi
appelé l’amas de l’arbre de Noël.
(Image Credit & Copyright: Greg
Gurdak) |
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Des
nuages interstellaires d’hydrogène et de poussière abondent dans ce
joli paysage céleste.
Le champ de cette image s’étend sur trois degrés dans la
fantaisiste et
pâle constellation de la
Licorne.
L’amas ouvert
d’étoiles NGC 2264 est
centré sur ce complexe mélange de gaz, d’étoiles et de poussière situé à
environ 2700 années-lumière de nous. La région est un mélange de
nébuleuses rougeâtres en
émission excitées par la lumière énergétique des étoiles nouvellement
nées et de nuages sombres
de poussière. Situé très près de NGC 2264, on remarque aussi la présence
d’une nébuleuse par
réflexion qui renvoie vers nous la lumière bleutée des jeunes étoiles
chaudes. D’une taille de quelques années-lumière, la forme simple de la
nébuleuse obscure du Cône est près du centre (difficile
à trouver sur cette image, mais
celle-ci devrait vous permettre de réussir). Ses contours mis en
évidence par la lumière rouge de l’hydrogène pointent vers la gauche sur une
étoile très brillante située à gauche de l’amas, l’étoile bleue blanche
S Monocerotis.
S Mon est en réalité un système multiple d’étoiles massives. La nébuleuse
par réflexion connue sous le nom de nébuleuse de la
Fourrure de Renard est
adjacente à cette étoile. De grandes taches sombres se découpent sur une
région d’émission moins lumineuse accompagnée de l’amas ouvert d’étoiles
jaunâtres Trumpler 5 près du
haut de l’image. La curieuse forme cométaire blanche à droite du centre est
la nébuleuse variable
de Hubble (NGC 2261).
(Image Credit & Copyright: Bray Falls) |
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Ce
joli champ stellaire s’étend sur environ deux degrés, soit quatre fois le
diamètre angulaire de la pleine lune, dans la constellation
héroïque
de Persée
qui est située le ciel de l'hémisphère nord. Cette image est une
superposition d’expositions télescopiques réalisées dans les nuits du 24, 26
et 28 janvier dernier. On voit la comète PanSTARRS (C/2017 T2) en trois
endroits différents près du célèbre duo d’amas ouvert, le
double amas de
Persée. Ces deux amas figurent dans le «New
General Catalogue» sous les numéros
869 (à droite sur
cette image) et de 884. Les deux
amas sont à quelque 7000
années-lumière du système solaire et ils renferment des étoiles beaucoup
plus jeunes et plus chaudes que le Soleil. Si on
se base sur l’âge de leurs
étoiles, ils se sont tous deux formés il y a environ 13 millions
d’années et comme il n’y a que quelques centaines d’années-lumière entre
eux, on est presque certain qu’ils sont le produit de la même
région de formation
d’étoiles. La comète
C/2017 T2
a été découverte en 2017 alors qu’elle était encore au-delà de l’orbite de
Saturne. C’est un
nouveau visiteur du système solaire interne et elle n’est qu’à 13
minutes-lumière de la Terre. Le double amas de Persée est un
spectacle très intéressant à voir avec des jumelles et il est même
visible à l’œil nu depuis des
endroits sombres.
Mais, C/2017 T2 devrait rester une comète visible seulement dans un
télescope, même si elle fait partie des
trois comètes les plus brillantes attendues en 2020. C/2017 T2 passera
au plus près du Soleil au début de mai.
(Image Credit & Copyright: Rolando
Ligustri (CARA
Project, CAST)) |
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L’amas ouvert des
Hyades est
l’amas le plus rapproché du système solaire. Cet amas est assez brillant
pour avoir été remarqué il y a des milliers d’années, mais il est moins
brillant et moins compact qu’un autre amas rapproché,
celui des Pléiades (M45).
Cette image des Hyades
fait ressortir les
couleurs vives
de ses étoiles ainsi que les pâles nébuleuses de la région. L’étoile la
plus brillante de l’image est
Aldébaran, que
certains surnomment l’œil du taureau en
raison de son emplacement dans la
constellation du Taureau.
Aldébaran est à 65
années-lumière du
Soleil et on sait maintenant qu’elle n’a aucun lien avec l’amas des Hyades
dont les étoiles sont à environ 150 années-lumière. Les étoiles centrales de
l’amas des Hyades
sont dispersées sur environ 15 années-lumière.
L’amas des Hyades est
né il y a environ 625 millions d’années et il partage probablement une
origine commune avec
l’amas de la Ruche (M44),
un amas d’étoiles visibles à l’œil nu, situé dans la constellation du
Cancer, car les deux amas ont un mouvement et un âge remarquablement
similaires. (Image
Credit & Copyright: Jose
Mtanous) |
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Près de la périphérie du Petit Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la nôtre distante d’environ 200 000 années-lumière, se trouve NGC 602, un jeune amas d’étoiles d’à peine 5 millions d’années. Entouré des gaz et de la poussière qui ont formé ses étoiles, NGC 602 est juste sous le centre de cette image du télescope spatial Hubble à laquelle on a ajouté en fausses couleurs des données dans le domaines des rayons X et de l'infrarouge captées par les télescopes spatiaux Chandra et Spitzer. Les fantastiques crêtes intérieures brillantes et ses formes diffuses suggèrent fortement que les radiations et les ondes de choc des jeunes étoiles centrales de NGC 602 ont érodé le nuage et déclenché de nouvelles formations d’étoiles en périphérie du centre. À la distance estimée du Petit Nuage de Magellan, cette image couvre une région d'environ 200 années-lumière. On voit aussi sur cette image quelques galaxies lointaines qui sont à des centaines de millions d’années-lumière à l'arrière de NGC 602. L’aspect ailé de la nébuleuse en émission qui entoure NGC 602 lui a valu le nom de nébuleuse du Lézard volant. (Image Credit: X-ray: Chandra: NASA/CXC/Univ.Potsdam/L.Oskinova et al; Optical: Hubble: NASA/STScI; Infrared: Spitzer: NASA/JPL-Caltech) 11 janvier 2020 REPRISE du 24 mars 2018 et du 2 avril 2017 |
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M20 et M21, voir le texte du 6 aout
2020.
.(
Image Credit & Copyright: Stanislav Volskiy, Chilescope
Team) 30 décembre 2019 REPRISE du texte du 24 aout 2018 et du 28 aout 2014 |
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Ce
panorama
céleste s'étend sur plus de 20° dans la
constellation du
Taureau. Il débute par les
Pléiades à haut à droite et se termine par les
Hyades. Ce sont les deux
amas ouverts les plus connus du ciel, et ce depuis
l’antiquité. L'amas des
Pléiades
est à environ 400 années-lumière de nous et est plus facile à repérer à
l'œil nu que les Hyades. Loin de la pollution lumineuse des villes, on peut
le voir avec des jumelles ou un petit télescope briller à l'intérieur d'un
nuage bleuté qui réfléchit la lumière vers nous. Le V caractéristique des
Hyades en bas est plus difficile à trouver, car ses étoiles sont beaucoup
plus dispersées que celles des Pléiades. Les Hyades sont plus près de nous,
à seulement 150
années-lumière. On pourrait croire que les Hyades sont liées à l'étoile
géante rouge
Aldébaran plutôt jaunâtre sur cette photo, mais il
n'en est rien, car cette dernière est à 65 années-lumière de nous.
Aldébaran
est simplement dans la même ligne de visée que les étoiles des Hyades. Les
nuages de poussière peu lumineux sont aussi mis en évidence sur ce
magnifique panorama. Cette image nous montre aussi la nébuleuse obscure
Barnard 22 et la
nébuleuse variable de
Hind (NGC
1555/1554) et son étoile
naissante variable T qui a donné son nom à la classe des
étoiles variables T Tauri.
(Image Credit & Copyright: Amir
H. Abolfath (TWAN)) |
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M16 est
âgé d'environ deux millions d'années et il baigne dans les nuages de gaz et
de poussière qui l'ont vu naître. Ces nuages sont désignés sous le nom de
nébuleuse de l'Aigle. On voit d'ailleurs sur
cette très belle
image en haute définition les
Piliers de la création, des
sculptures cosmiques rendues célèbres par de
gros plans de la région réalisés par le télescope Hubble.
Ces nuages aussi appelés les trompes d'éléphants sont de
denses colonnes de
poussière qui s'élèvent sur plusieurs années-lumière et
qui se contractent par la gravité donnant ainsi
naissance à des étoiles. Le rayonnement intense des étoiles de l'amas
érode la matière près du sommet des piliers ce qui exposera éventuellement à
notre regard les étoiles cachées dans la poussière. Sur la bordure gauche de
cette image se trouve une autre colonne de poussière qui donne naissance à
des étoiles et que l'on appelle la
Fée de la nébuleuse de
l'Aigle. L'amas M16 ainsi que la nébuleuse de l'Aigle
sont à environ 7000 années-lumière de nous. Ils sont situés près de la queue
du
Serpent, une région
riche en nébuleuses, et ils constituent une cible facile à observer
avec des jumelles ou avec un petit télescope. (Image
Credit & Copyright: Martin
Pugh) 15 novembre 2019 REPRISE du texte 10 aout 2019, du 15 octobre 2015 et du 7 juin 2014 |
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Des
nuages de gaz brillants et de poussière sombres accompagnant de jeunes
étoiles de NGC 3572
sont les vedettes de ce
panorama cosmique.
Cette jolie
nébuleuse en émission et cet
amas ouvert
d’étoiles de l'hémisphère austral sont souvent négligés par les
astrophotographes
au profit de sa voisine plus lumineuse, la
nébuleuse de
la Carène. Les
étoiles de NGC 3572, distantes d’environ 9000 années-lumière, occupent
la partie supérieure gauche de cette image qui couvre une région d’environ
100 années-lumière de côtés. Les gaz et les nuages de poussière de cette
image font partie du
nuage moléculaire
interstellaire qui a vu naître les étoiles de NGC 3572. Des flots denses de
matière dans la nébuleuse érodés par les vents stellaires et les radiations
s’éloignent manifestement des jeunes étoiles énergétiques. Des étoiles
naissent certainement dans ces flots dont les formes rappellent celles des
Têtards d’IC 410,
mieux connus des amateurs d’astronomie de l'hémisphère nord. Dans quelques
dizaines, voire des centaines de millions d’années à venir, ces nuages
gazeux et ces étoiles se seront dispersés par des effets de marée
gravitationnelle et par de violentes explosions qui mettront fin à la courte
vie des étoiles massives de l’amas.
(Image
Credit & Copyright: Josep
Drudis) 8 novembre 2019 |
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Voir le texte du 5 janvier
2023.
Cette image
télescopique couvre une région de 20 années-lumière de
l’amas des
Pléiades.
(Image
Credit & Copyright: Adam
Block, Steward
Observatory, University of Arizona) 7 novembre 2019 |
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Les pierres précieuses ne brillent pas autant, seules les étoiles le peuvent. Mais, comme des gemmes dans une boîte à bijoux, les étoiles de l’amas ouvert NGC 290 scintillent en nous offrant toute une gamme de couleurs et de luminosité. Cette photographie a été captée en 2006 par le télescope spatial Hubble. Contrairement aux amas globulaires, les amas ouverts contiennent plusieurs jeunes étoiles chaudes et bleues, mais elles ont moins d’étoiles. NGC 290 est à environ 200 000 années-lumière de nous dans une petite galaxie voisine de la Voie lactée, le Petit Nuage de Magellan. Cet amas ouvert renferme des centaines d’étoiles et son envergure est d’environ 65 années-lumière. NGC 270 ainsi que les autres amas ouverts sont d’excellents laboratoires pour étudier l’évolution des étoiles de différentes masses, car toutes les étoiles d’un amas ouvert sont nées à peu près à la même époque. (Crédit d'image: NASA, ESA, Hubble ; Remerciement: E. Olzewski (U. Arizona)) 13 octobre 2019 REPRISE du 8 juin 2014, du 3 aout 2008 et du 1er mai 2006 |
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Quelles sont les sources d’énergie de la nébuleuse IC 1805? Cette grande nébuleuse en émission est surnommée la nébuleuse du Cœur à cause de sa forme globale qui a l’aspect d’un cœur humain. La lueur de la nébuleuse ainsi que la forme de ses nuages de gaz et de poussière proviennent des vents stellaires et des radiations des jeunes étoiles chaudes et massives de l'amas ouvert Melotte 15 qui érodent plusieurs piliers pittoresques de poussière. Cet amas ouvert renferme quelques étoiles brillantes dont la masse atteint presque 50 fois celle du Soleil. Il contient également plusieurs étoiles pâles de masse égale à une fraction de celle du Soleil. Il y avait aussi un microquasar dans l’amas dont il a été expulsé il y a des millions d’années. La nébuleuse du Cœur est à environ 7500 années-lumière de la Terre en direction de la constellation de Cassiopée. Un petit météore a été capté au-dessus des piliers de poussière lors de la prise de l’image. Dans le coin supérieur droit, on peut admirer la nébuleuse IC 1795 surnommée la nébuleuse de la Tête de Poisson. (Image Credit & Copyright: Bray Falls) 11 septembre 2019 |
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Vous avez sans doute déjà admiré l’amas ouvert d’étoiles des Pléiades (M45) sur une photographie ou même dans le ciel, mais pas avec la poussière que nous révèle cette image. Cet amas est très célèbre, car on peut le voir même à l’œil nu dans le ciel pollué par les lumières des grandes villes. En réalisant une photo à longue exposition de l’amas de Pléiades depuis un endroit sombre, on peut mettre en évidence la poussière qui entoure ses étoiles. Il a fallu 12 heures d’exposition pour réaliser cette image qui s’étend sur une superficie équivalente à plusieurs pleines lunes. Les Pléiades, que l’on nomme parfois les « sept sœurs » en raison de la mythologie grecque, sont situées dans la constellation du Taureau à environ 400 années-lumière de la Terre. On trouve aussi des mentions des Pléiades dans d’autres mythologies, comme celle des hindous, mais elles représentent les femmes de six sages et ne sont donc pas au nombre de sept! Il se pourrait que l’une des étoiles des « sept sœurs » ait perdu son éclat ce qui n’en laisserait que six très brillantes. Mais ce débat est plutôt difficile à trancher, car le nombre d’étoiles visibles des Pléiades visibles à l’œil nu dépend de l’endroit où l’on se trouve. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Glittering Lights)) 1er septembre 2019 |
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Cette image télescopique à large champ est dirigée vers la constellation de Céphée et vers une paire visuelle intrigante constituée d’une nébuleuse par réflexion (NGC 7129), à droite, et d’un amas ouvert d’étoiles (NGC 7142). Les deux formations ne sont séparées que d’un demi-degré dans le ciel de la Terre, mais elles sont assez éloignées l’une de l’autre. La nébuleuse poussiéreuse NGC 7129 est plus près de nous, à environ 3000 années-lumière, alors que l’amas ouvert NGC 7142 est probablement à plus de 6000 années-lumière du système solaire. En fait, les denses nuages de poussière de NGC 7129 rougissent la lumière des étoiles de NGC 7142, ce qui complique l’étude de cet amas. On sait tout de même que NGC 7142 est un amas relativement âgé et que les étoiles brillantes de NGC 7129 n’ont que quelques millions d’années. D’ailleurs, les petits croissants rougeâtres visibles dans NGC 7129 sont des jets énergétiques associés à des étoiles récemment formées. (Crédit et Copyright Image : Steve Cannistra ( StarryWonders )) 30 aout 2019 |
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L'amas ouvert d'étoiles M16.
Voir le texte du 15 novembre 2019. (Image Credit & Copyright: Ignacio Diaz Bobillo) 10 aout 2019 REPRISE du texte du 15 octobre 2015 et du 7 juin 2014 |
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La formation d’étoiles peut engendrer des paysages très colorés. Ce portrait cosmique chromatique met en vedette les gaz luisants et la poussière sombre situés près de la récente région de formation d’étoiles NGC 3572, un petit amas d’étoiles situé près de la nébuleuse de la Carène. Les étoiles de NGC 3572 sont visibles au bas de l’image, tandis que le vaste nuage gazeux situé au-dessus est probablement ce qui reste de la nébuleuse où elles sont nées. Les teintes de l’image l’image ont été proviennent de la combinaison de photos prises en utilisant des filtres à large bande pour enregistrer la lumière de l’hydrogène (rouge), de l’oxygène (vert) et du soufre (bleu). La nébuleuse située près de NGC 3572 s’étend sur environ 100 années-lumière et elle est à quelque 9 000 années-lumière en direction de la constellation de la Carène. Dans quelques millions d’années, cette nébuleuse sera probablement disparue et les rencontrent gravitationnelles entre les étoiles disperseront l’amas pendant environ un milliard d’années. (Image Credit & Copyright: Andrew Campbell) 28 mai 2019 |
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Pourquoi y a-t-il autant d’étoiles brillantes dans l’amas ouvert d’étoiles Trumpler 14? Parce que cet amas est très jeune. Plusieurs amas d’étoiles se sont formés il y a seulement 5 millions d’années et ils sont si chauds qu’ils émettent des rayons X détectables. Dans les amas plus âgés, les étoiles aussi jeunes sont déjà mortes soit en explosant en supernova ou en laissant derrière elles des étoiles moins lumineuses et plus rouges. Trumpler 14 s’étend sur environ 40 années-lumière. L’amas est à quelque 9000 années-lumière de nous et en bordure de la célèbre nébuleuse de la Carène (NGC 3372). Un examen attentif de cette image captée par le télescope spatial Hubble en 2006 permet d’y déceler deux objets assez inhabituels. D’abord, le nuage sombre à gauche du centre qui est peut-être un système planétaire en voie de formation avant d’être détruit par les vents énergétiques des étoiles massives de Trumpler 14. Ensuite, l’arc brillant en bas à gauche serait selon une hypothèse l’onde de choc supersonique d’une étoile rapide éjectée il y a 100 000 ans d’un autre amas d’étoiles, soit Trumpler 16. (Image Credit: NASA, ESA, and J. Maíz Apellániz (IoAoA Spain); Acknowledgment: N. Smith (U. Arizona)) 14 mai 2019 |
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On ne peut observer la comète 21P/Giacobini-Zinner qu'en utilisant des jumelles ou mieux un télescope, mais malgré cela elle se distingue nettement d'une région riche en étoiles et en nébuleuses de la constellation du Cocher sur cette mosaïque profonde réalisée avec un téléobjectif. Dans la nuit du 9 septembre, la coma verdâtre et la queue diffuse de la comète Giacobini-Zinner contrastent avec les étoiles colorées et les nébuleuses rougeâtres en émission sur ce champ de vision de près de 10 degrés situés le long de la Voie lactée. La comète était près de son périhélie et du point le plus rapproché de la Terre à environ 200 secondes-lumière. Juste au-dessus de la queue de la comète, on peut admirer les amas ouverts d'étoiles bien connus M38 (à gauche du centre) et M36 (vers la droite) qui sont à environ 4000 années-lumière de la Terre. La région rougeâtre en haut à gauche est IC 405, une nébuleuse en émission qui est à seulement 1500 années-lumière de nous et que l'on connait aussi sous le nom de la nébuleuse de l'étoile Flamboyante. À sa droite se trouve IC 410, une nébuleuse en émission située à environ 12 000 années-lumière de nous. Cette nébuleuse est célèbre pour ses étoiles formant des têtards cosmiques dont elle tire son nom populaire, la nébuleuse du Têtard. La comète Giacobini-Zinner est un enfant du système solaire. C'est une comète périodique qui rend visite au Soleil toutes les 6,5 années. Elle est à l'origine de la pluie d'étoiles filantes des Draconides qui se produit en octobre. (Image Credit & Copyright: Mohammad Nouroozi) 13 septembre 2018 |
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La coma verdâtre de la comète 21P/Giacobini-Zinner apparait à gauche de ce paysage cosmique de plus de 10° capté le 17 aout dernier avec un téléobjectif alors qu'elle se déplaçait vers les constellations boréales de Cassiopée et de Persée. Cette comète périodique est à l'origine de la pluie d'étoiles filantes des Draconides. On prévoit que cette comète sera à son maximum d'éclat le mois prochain. Elle passe actuellement devant un riche champ d'étoiles et elle n'est qu'à quatre minutes-lumière de notre planète. La comète Giacobini-Zinner devrait toutefois rester trop pâle pour qu'on puisse l'observer à l'œil nu, tout comme les colorées nébuleuses de l'Âme (IC 1848) et du Cœur (IC 1805) qui occupent le centre de cette photo. Cependant, la paire d'amas ouverts d'étoiles (le double amas de Persée) à droite de la comète est facilement observable à l'œil nu depuis un endroit sombre. Les nébuleuses du Cœur et de l'Âme renferment aussi chacune un jeune amas d'étoiles âgé d'environ un million d'années. D'une taille de plus de 200 années-lumière, elles sont à un peu plus de 7000 années-lumière du système solaire. Elles appartiennent à un grand complexe de formation d'étoiles qui s'étend le long du bras de Persée de notre galaxie, la Voie lactée. Le double amas de Persée est à peu près à la même distance que ces deux nébuleuses. Giacobini-Zinner a reçu la visite en septembre 1985 de la sonde spatiale International Cometary Explorer (ICE) qui a traversé la queue de la comète. (Image Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN, Earth and Stars)) 23 aout 2018 |
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Des étoiles naissent dans l'âme de la reine d'Éthiopie. En fait, c'est une façon de désigner une grande région de formation d'étoiles appelée la nébuleuse de l'Âme (IC 1848). Cette région est située dans la constellation de Cassiopée, nommée d'après une reine vaniteuse de la mythologie grecque qui était la femme de Céphée, un roi qui régnait sur les terres du delta Nil, l'Éthiopie. La nébuleuse de l'Âme abrite plusieurs amas ouverts d'étoiles, une large source radio appelée W5 et d'énormes bulles formées par les vents stellaires de jeunes étoiles massives. Distante d'environ 6500 années-lumière, la nébuleuse de l'Âme fait environ 100 années-lumière dans sa plus grande dimension et, sur les images astronomiques, elle est souvent accompagnée par sa voisine, la nébuleuse du Cœur (IC 1805). Cette image en fausses couleurs est une composition de trois photos de différentes longueurs d'onde : le rouge a été assigné aux émissions de l'hydrogène, le jaune à celles du soufre et le bleu à celles de l'oxygène. (Image Credit & Copyright: Jesús M.Vargas & Maritxu Poyal) 21 aout 2018 |
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Près du centre de ce paysage cosmique et au cœur de la Nébuleuse d'Orion, se trouvent quatre étoiles chaudes et massives appartenant à l'amas du Trapèze. Groupées dans une région d'environ 1,5 année-lumière, elles dominent de l'amas du Trapèze. Le rayonnement ultraviolet ionisant des étoiles du Trapèze provient surtout de Theta1 Orionis C, l'étoile la plus brillante et la plus massive des quatre. C'est la principale source d'énergie qui fait briller les gaz environnants. Âgé de seulement trois-millions d'années, l'amas était encore plus compact dans sa jeunesse. Une étude dynamique récente montre que les collisions stellaires à un âge précoce de l'amas pourraient avoir donné naissance à un trou noir dont la masse serait plus de cent fois celle du Soleil. La présence d'un trou noir dans l'amas pourrait expliquer les vitesses élevées observées pour quelques étoiles. La nébuleuse d'Orion est à environ 1500 années-lumière et si la présence du trou noir est confirmée, ce serait le trou noir connu le plus rapproché de la Terre. (Image Credit: Data: Hubble Legacy Archive, Processing: Robert Gendler) 5 aout 2018 |
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L'étoile supergéante Gamma Cygni est au centre de la Croix du Nord, un astérisme bien connu de la constellation du Cygne. Aussi connue sous le nom de Sadr, cette brillante étoile est aussi au centre de ce magnifique paysage céleste d'étoiles, de nuages gazeux et de nébuleuses incandescentes qui sont situés le long du plan de notre Voie lactée. Cette image couvre une région de presque 4 degrés, soit l'équivalent de 8 pleines lunes. L'image comprend la nébuleuse en émission IC 1318 et l'amas ouvert NGC 6910. IC 1318 est à gauche de Gamma Cygni. Ses deux ailes cosmiques éclatantes séparées par une longue bande sombre de poussière lui ont valu son nom populaire de nébuleuse du Papillon. Au-dessus et à gauche de Gamma Cygni, on aperçoit le groupe dense de jeunes étoiles NGC 6910. Certaines estimations de distance pour Gamma Cygni la situent à environ 1800 années-lumière, alors que les estimations pour IC 1318 et NGC 6910 vont de 2000 à 5000 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Mauro Narduzzi (acquisition) / Roberto Colombari (processing)) 4 aout 2018 |
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Contrairement à la majorité des entrées du célèbre catalogue d'objets du ciel profond de Charles Messier, M24 n'est pas une brillante galaxie ou un amas d'étoiles ou encore une nébuleuse. Il s'agit plutôt d'une trouée dans les nuages sombres de poussière obscurcissant qui permet de voir des étoiles lointaines situées dans le bras spiral du Sagittaire de notre galaxie, la Voie lactée. Lorsque vous regardez ce nuage d'étoiles avec des jumelles ou avec un petit télescope, vous observez des étoiles situées à 10 000 années-lumière ou plus à travers une fenêtre de 300 années-lumière de largeur. Parfois désignée sous le nom de petit nuage d'étoiles du Sagittaire, les étoiles de Messier 24 remplissent le côté gauche de ce magnifique paysage stellaire qui couvre une région dont la taille est d'environ 4 degrés, soit 8 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. L'image contient aussi plusieurs petits nuages denses de poussière et des nébuleuses situés dans la même direction que le centre de la Voie lactée. La nébuleuse rougeâtre d'émission au sommet de l'image est IC 1284. (Image Credit & Copyright: Roberto Colombari) 29 juin 2018 |
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Est-ce vraiment le célèbre amas ouvert des Pléiades? Connues pour ses emblématiques étoiles bleues, les Pléiades apparaissent ici dans le domaine de l'infrarouge de sorte que la luminosité de la poussière environnante éclipse celle des étoiles. Trois domaines différents de l'infrarouge ont été utilisés et on leur a assigné trois couleurs pour produire cette image : le rouge pour la longueur d'onde de 24 μm, le vert pour 12 μm et le bleu pour 4,6 μm. Les données infrarouges ont été recueillies par le satellite WISE (Wide Field Infrared Survey Explorer) de la NASA. Catalogué M45 et surnommé les Sept Sœurs, l'amas des Pléiades a rencontré par un heureux hasard dans un nuage de poussière qui passait par là. La lumière et les vents des étoiles massives des Pléiades repoussent plus efficacement les petites particules de poussières, phénomène qui produit une stratification de la poussière en filaments, comme on peut le constater sur cette image. Cette image couvre une région d'environ 20 années-lumière. Les Pléiades sont à quelque 450 années-lumière (fiche 3) de nous en direction de la constellation du Taureau. Note : le passage de votre pointeur sur l'image fait apparaitre les étoiles bleues des Pléiades. (Image Credit: WISE, IRSA, NASA; Processing & Copyright : Francesco Antonucci) |
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Ce nuage cosmique brillant a été sculpté par les vents et les radiations des jeunes étoiles chaudes de l’amas ouvert NGC 3324. Avec les contrastants nuages sombres de poussière qui l’entourent, cette poche de formation d’étoiles couvre une région d’environ 35 années-lumière et elle est à quelque 7500 années-lumière de nous en direction de la riche constellation australe de la Carène. Cette image télescopique a été réalisée en utilisant les données de filtres à bande étroite pour capter les émissions des ions de soufre, d’hydrogène et d’oxygène auxquelles on a attribué les couleurs de la célèbre palette de Hubble : le rouge pour le soufre, le vert pour l’hydrogène et le bleu pour l’oxygène. Pour certains, ce paysage cosmique de crêtes lumineuses bordé de poussière froide obscure du côté droit est une figure vue de profil. On a donc donné le nom de nébuleuse de Gabriela Mistral à cette région, une poétesse chilienne lauréate du prix Nobel de littérature en 1945. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 6 avril 2018 |
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Les étoiles de l’amas ouvert des Hyades sont dispersées sur cette mosaïque qui couvre une région de la constellation du Taureau s’étendant sur plus de 5 degrés dans le ciel de notre planète. Actuellement en croisière dans le système solaire, la comète C/2016 R2 PanSTARRS remarquablement bleue était dans cette région le 12 janvier. Le sommet en forme de V de l’amas des Hyades est près du haut de l’image au centre et Aldébaran, l’étoile alpha du Taureau, est dans le coin inférieur droit. Aldébaran est une étoile géante et froide de classe spectrale K5, ce qui lui donne une teinte orangée, comme on peut d’ailleurs le voir sur cette image. Selon les mesures effectuées par le satellite Hipparcos, Aldébaran est à 65,1 ± 1,2 années-lumière de nous, soit à peu près à mi-chemin de l’amas des Hyades dont les étoiles sont en moyenne à 151 années-lumière du système solaire. Aldébaran est donc en dehors de cet amas. Le 12 janvier, C/2016 R2 était à plus de 17 minutes-lumière de la Terre et à presque 24 minutes-lumière du Soleil. Le bleu intense de sa queue est surtout produit par la fluorescence à la lumière solaire du monoxyde de carbone, tandis que les teintes verdâtres de sa coma proviennent du carbone diatomique. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 18 janvier 2018 |
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L'amas d'étoiles NGC 7789.
Voir le texte du 6 juillet 2024. (Image Credit & Copyright: Guillaume Seigneure) |
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Le célèbre amas des Pléiades (M45) détruit lentement le nuage de gaz et de poussière qui passe près de lui. M45 est l'amas ouvert le plus brillant du ciel de la Terre et on peut même l'observer à l'œil nu d'un peu partout dans l'hémisphère nord. On pense que le nuage cosmique qui traverse l'amas est une partie de la ceinture de Gould, un anneau partiel de jeunes étoiles qui entoure le Soleil et qui est situé dans le même bras de la Voie lactée que celui-ci. Au cours des derniers 100 000 ans, la ceinture de Gould se déplace directement à travers l'amas des Pléiades et il se produit ainsi une forte interaction entre les radiations des étoiles et la poussière. La pression de la lumière des étoiles repousse significativement les grains de poussière de la nébuleuse par réflexion, les plus petits grains étant repoussés plus efficacement. Cette différentiation fait en sorte que la poussière du nuage se transforme en filaments et en strates. Dans le coin inférieur gauche de cette image, on peut aussi apercevoir la comète C/2015 ER61 (Pan-STARRS). (Image Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN, Earth & Stars), Miquel Serra-Ricart & Daniel Padron, FECYT) |
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Quel serait le spectacle qui s'offrirait à vos yeux si vous pouviez voler dans un amas où des étoiles sont en train de se former? Regardez cette vidéo en accéléré et vous en aurez une bonne idée. Cette animation tridimensionnelle a été réalisée en utilisant les images de la région de l'amas ouvert Westerlund 2 captées dans le visible et dans l'infrarouge par le télescope spatial Hubble. L'amas Westerlund 2 occupe une région de l'espace de quelque dix années-lumière et il est à environ 20 000 années-lumière de nous en direction de la constellation australe de la Carène. Au début de l'animation, la plus vaste nébuleuse Gum 29 occupe tout l'écran avec l'amas d'étoiles brillantes visibles au centre. En vous approchant de l'amas, vous voyez des étoiles vous dépasser et s'éloigner rapidement. Bientôt, votre vaisseau imaginaire change de direction et vous passez au-dessus de piliers de gaz et de poussière qui s'étirent sur quelques années-lumière. De forts vents et des radiations émis par les jeunes étoiles massives ont détruit presque tous les grumeaux de poussière, seuls les plus denses ont résisté projetant maintenant leur ombre sur les piliers qui pointent souvent vers le centre de l'amas d'étoiles. Finalement, vous volez au-dessus de cet amas ouvert et vous admirez des centaines d'étoiles parmi les plus massives connues. (Visualization Credit: NASA, ESA, Hubble, J. Anderson et al. (STScI); Acknowledgment: The Hubble Heritage Team (STScI/AURA), A. Nota (ESA/STScI), the Westerlund 2 Science Team, and the ESO) |
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La splendide nébuleuse Trifide, aussi connue sous le nom de Messier 20 et distante d'environ 5000 années-lumière, occupe le centre de cette image cosmique hautement contrastée. Sur ce champ cosmique d'environ un degré de côté, M20 est en compagnie de l'amas ouvert d'étoiles M21 visible tout en haut à gauche. Partagée en trois secteurs par des lignes sombres de poussière, la taille de M20 est d'environ 40 années-lumière et elle est âgée de quelque 300 000 ans. D'ailleurs, c'est une des plus jeunes pouponnières de formation d'étoiles dans notre région de la Voie lactée. Elle renferme de jeunes étoiles ainsi que des étoiles encore en gestation dans leurs nuages de gaz et de poussière. Les étoiles de M21 sont plus âgées, environ 8 millions d'années, mais elles sont tout de même très jeunes par rapport à l'âge de notre étoile, le Soleil. M20 et M21 sont faciles à observer même avec un petit télescope en le pointant vers la constellation du Sagittaire. Cette image a été réalisée avec des clichés pris par deux télescopes différents. Elle est composée de données captées à travers des filtres à bande étroite pour l'image à haute résolution de M20 et d'une image à plus grand champ qui se prolonge jusqu'à M20. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) |
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L'amas d'étoiles Westerlund 1 renferme quelques une des étoiles les plus grosses et les plus massives connues. Westerlund 1-26 est l'étoile vedette de cet amas ouvert. Cette supergéante rouge ou hypergéante est si grosse que si elle était placée au centre du système solaire, sa surface dépasserait l'orbite de Jupiter. Ce jeune amas d'étoiles renferme également 3 autres supergéantes rouges, six hypergéantes jaunes, 24 étoiles Wolf-Rayet et plusieurs étoiles encore plus étranges que l'on continue à étudier. Westerlund 1 est assez rapproché de nous pour un amas ouvert, soit à une distance d'environ 15 000 années-lumière. Cette proximité relative fait de cet amas un bon laboratoire qui permet aux astronomes d'étudier le développement des étoiles massives. Cette image de Westerlund 1 a été prise par le télescope spatial Hubble. Cet amas est aussi appelé l'amas de l'Autel parce qu'il se trouve dans la constellation du même nom. Même si on le qualifie de super amas ouvert, Westerlund 1 pourrait se changer en un amas globulaire de faible masse dans le prochain milliard d'années. (Image Credit: ESA/Hubble & NASA) 20 juin 2017 |
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Commencez par repérer la constellation d’Orion, puis déplacez vos jumelles sous la Ceinture d’Orion. Il s’y trouve une tache lumineuse floue connue sous le nom de la grande nébuleuse d’Orion. On trouve dans cette nébuleuse un brillant amas d’étoiles nommé le Trapèze. Cet amas renferme les quatre étoiles brillantes qui sont près du centre de cette image. Les nouvelles étoiles de l’amas du Trapèze et aussi celles des régions voisines font de la nébuleuse d’Orion l’une des plus productives pouponnières d’étoiles de notre région de la Voie lactée. Dans la nébuleuse d’Orion, les explosions de supernovas et les interactions entre des étoiles rapprochées ont donné naissance à des planètes errantes et à des étoiles qui se déplacent à très grande vitesse dans l’espace. Quelques-unes de ces étoiles rapides ont été découvertes en comparant différentes images de la région prises par le télescope spatial Hubble à de nombreuses années d’intervalle. Plusieurs des étoiles de cette image, prise en lumière visible et en infrarouge proche, sont plus rouges qu’elles ne le devraient parce que leur lumière traverse des nuages de poussière qui diffusent efficacement la lumière bleue. ( Image Credit: NASA, ESA, Hubble) |
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Les quatre étoiles massives et chaudes au centre de ce joli portrait cosmique sont connues sous le nom de Trapèze et elles font évidemment partie de l'amas du Trapèze. Enfermées dans une région d'environ 1,5 année-lumière de diamètre, ces quatre étoiles dominent le cœur de cet amas très dense qui comprend quelque 2000 étoiles à l'intérieur d'un diamètre de 20 années-lumière. Les radiations ultraviolettes ionisantes des étoiles du Trapèze, provenant en grande partie de Theta-1 Orionis C, la plus brillante des quatre, illuminent les gaz de cette région de formation d'étoiles. Âgé d'environ 3 millions d'années, l'amas du Trapèze était encore plus compact lorsqu'il était jeune. Une récente étude évoque la possibilité que des collisions entre les étoiles errantes du jeune amas aient pu donner naissance à un trou noir de plus de 100 masses solaires. La présence de ce trou noir dans la nébuleuse pourrait expliquer la grande vitesse des étoiles du Trapèze. Comme la nébuleuse d'Orion (M42) n'est qu'à 1500 années-lumière de nous, ce trou noir est celui que nous connaissons qui est le plus près de la Terre. (Image Credit & Copyright: Christoph Kaltseis, CEDIC 2017) 12 mars 2017 REPRISE du texte du 2 janvier 2015 |
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Certains lui ont donné le nom de nébuleuse du Homard à cause de sa forme, mais d’autres l’ont plutôt baptisé la nébuleuse Guerre et Paix. Quoi qu’il en soit, elle renferme les étoiles les plus massives connues et on ne sait pas trop comment peuvent naitre de tels monstres. Cette nébuleuse est NGC 6357 et elle se trouve dans la partie inférieure gauche de cette image. La nébuleuse en haut à droite est NGC 6334 et elle a reçu le nom de nébuleuse de la Patte de Chat, ce qui est un peu plus évocateur que la forme de sa consœur. NGC 6357 est le domicile de l’amas ouvert Pismis 24 où se trouvent des étoiles bleues extrêmement lumineuses. La lueur globale rouge près de la zone de formation d’étoiles provient de l’émission de l’hydrogène ionisé. L’environnement de la nébuleuse contient aussi une tapisserie complexe de gaz, de poussière sombre où se trouvent des étoiles en formation et aussi des étoiles nouvellement nées. Les motifs complexes sont produits par les interactions tout aussi complexes entre les vents stellaires, la pression des radiations, les champs magnétiques et la gravité. La version interactive à haute résolution de cette image est composée d’environ deux-millions de pixels, l’une des plus grandes images spatiales rendues publiques à ce jour. NGC 6357 occupe une région d’environ 400 années-lumière qui est à quelque 8000 années-lumière de la Voie lactée en direction de la constellation du Scorpion. ( Image Credit: ESO, VLT Survey Telescope) |
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À environ 20 000 années-lumière du Soleil se trouve la nébuleuse en émission NGC 3603, une formation du bras Sagittaire-Carène de notre galaxie, la Voie lactée. Les astronomes ont découvert que NGC 3603 est l'une des plus vastes pouponnières d'étoiles de la Voie lactée. L'amas ouvert au centre de cette nébuleuse contient des milliers d'étoiles plus massives que le Soleil. Celles-ci sont nées il y a seulement un ou deux millions d'années lors d'un unique sursaut de formation d'étoiles. On pense que NGC 3603 est un exemple d'amas d'étoiles massives qui peuplent les galaxies à sursauts de formation d'étoiles. Les gaz lumineux et la poussière NGC 3603 sont d'ailleurs sculptés par les radiations et les vents de ces étoiles massives. Cette image prise par le télescope spatial Hubble couvre une région qui s'étend sur environ 17 années-lumière. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage (STScI/AURA)-ESA/ Hubble Collaboration; Acknowledgment: J. Maiz Apellaniz (Inst. Astrofisica Andalucia) et al., & Davide de Martin (skyfactory.org)) 6 novembre 2016 REPRISE du 5 octobre 2007 |
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Vous avez sans doute déjà admiré l’amas ouvert d’étoiles des Pléiades (M45) sur une photographie ou même dans le ciel, mais pas avec la poussière que nous révèle cette image. Cet amas est très célèbre, car on peut le voir même à l’œil nu dans le ciel pollué par les lumières des grandes villes. En réalisant une photo à longue exposition de l’amas de Pléiades depuis un endroit sombre, on peut mettre en évidence la poussière qui entoure ses étoiles. Il a fallu 30 heures d’exposition pour réaliser cette image qui s’étend sur une superficie équivalente à plusieurs pleines lunes. Les Pléiades, que l’on nomme parfois les «sept sœurs» en raison de la mythologie grecque, sont situées dans la constellation du Taureau à environ 400 années-lumière de la Terre. On trouve aussi des mentions des Pléiades dans d’autres mythologies, comme celle des hindous, mais elles représentent les femmes de six sages et ne sont donc pas au nombre de sept! Il se pourrait que l’une des étoiles des «sept sœurs» ait perdu son éclat ce qui n’en laisserait que six très brillantes. Mais ce débat est plutôt difficile à trancher, car le nombre d’étoiles visibles des Pléiades visibles à l’œil nu dépend de l’endroit où l’on se trouve. Cette image couvre une région du ciel dont la taille est de plusieurs fois celle de la pleine lune. Elle est le résultat d'une longue exposition télescopique réalisée le mois dernier en Namibie. (Image Credit & Copyright: Hermann von Eiff) |
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Ce riche champ d'étoiles s'étend sur environ 10° dans le ciel des constellations boréales de Cassiopée et de Persée. À gauche, les nuages cosmiques IC 1805 et IC 1848 sont connus sous les noms populaires de nébuleuse du Cœur et nébuleuse de l'Âme. Les deux amas d'étoiles visibles à droite sont NGC 869 et NGC 884 aussi connus sous le nom de double amas de Persée ou h et Chi Persei. Les nébuleuses du Cœur et de l'Âme renferment leur propre amas de jeunes étoiles âgées d'environ un million d'années. Leur taille est de plus de 200 années-lumière et elles sont distantes de 6000 à 7000 années-lumière de nous. Elles font d'ailleurs partie d'un large complexe de pouponnières d'étoiles dispersées le long du bras de Persée de la Voie lactée. L'amas double de Persée est à peu près à la même distance que ces deux nébuleuses. Séparés de seulement quelques centaines d’années-lumière, h et Chi Persei sont physiquement près l'un de l'autre et ils sont tous deux âgés d'environ 13 millions d'années. Leur proximité et leur âge suggèrent qu'ils sont nés dans la même région de formation d'étoiles. (Image Credit & Copyright: Adrien Klamerius) 24 septembre 2016 |
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De jeunes soleils sont encore en vie dans NGC 7129, à quelque 3300 années-lumière de nous en direction de la royale constellation de Céphée. Ces étoiles sont très jeunes, seulement quelques millions d'années, des bébés étoiles en quelque sorte, mais il est fort probable que notre Soleil beaucoup plus âgé soit né dans une pouponnière comme celle-ci il y a environ 5 milliards d'années. Ce que l'on remarque au premier coup d'œil sur cette image très nette est la jolie poussière bleue qui réfléchit la lumière des jeunes étoiles. Mais les courts jets roses en forme de croissant sont aussi des indicateurs de la présence de jeunes étoiles. Ces jets sont connus sous le nom d'objets Herbig-Haro. Leur forme et leur couleur proviennent des ondes de choc des jets de gaz éjectés par les étoiles avec le milieu interstellaire. Les filaments rosâtres plus longs et plus pâles présents dans le nuage bleuâtre proviennent de l'excitation des grains de poussière par la lumière ultraviolette des étoiles, un phénomène connu sous le nom de photoluminescence. Les gaz et la poussière de cette région finiront par se disperser ainsi que les étoiles de cet amas ouvert en orbite autour du centre de la Voie lactée. Le traitement de cette remarquable image a permis de pâles brins rouges d'émission, en haut à droite. Ils ont été récemment identifiés comme étant possiblement un rémanent de supernova. Ils sont présentement analysés par Bo Reipurth (université d'Hawaii) qui a recueilli les données de l'image avec le télescope Subaru. À la distance estimée de NGC 7129, cette image couvre une région de plus de 40 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Robert Gendler, Roberto Colombari, Eric Recurt, Adam Block - Additional Data: Subaru (NAOJ)) |
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L’amas ouvert M7 est l’un des plus connus du ciel. Les étoiles bleues de cet amas sont même visibles à l’œil nu, dans la queue de la constellation du Scorpion. Le diamètre de M7 qui est à environ 1000 années-lumière de nous mesure quelque 25 années-lumière. L’amas contient une centaine d’étoiles dont l’âge ne dépasse guère les 200 millions d’années. L’image du jour provient de plusieurs photographies à long temps d’exposition prises sur plusieurs nuits réalisées depuis Yalbraith situé en Nouvelles Galles du Sud en Australie. M7 porte aussi le nom d’Amas de Ptolémée, car ce personnage de l’histoire de l’astronomie en aurait fait la description en 130 de notre ère. En raison de la très longue durée d’exposition de l’image du jour, on distingue dans les environs de cet amas des nuages sombres de poussière et des millions d’étoiles situées en arrière-plan, dans la direction du centre de la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Roberto Colombari) |
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L’amas d’étoiles R136 est situé dans la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus).
C’est un immense amas où l’on trouve les plus grosses
et les plus chaudes étoiles connues. Cette image en lumière visible provient de l'imageur WFC3 (Wide Field Camera 3) du télescope Hubble. La nébuleuse
de la Tarentule est située dans le Grand Nuage de Magellan à 170
kal de nous. (Credit: NASA, ESA, & F.
Paresce (INAF-IASF), R.
O'Connell (U.
Virginia), & the HST
WFC3 Science Oversight Committee) 24 janvier 2016 REPRISE du 29 juillet 2012 et du 21 décembre 2009 |
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Contenant de nombreux amas d'étoiles et de nébuleuses, l'ancienne constellation de l'aurige (le Cocher) est bien haute dans le ciel d'hiver de l'hémisphère nord. Construit à partir de données recueillies à travers des filtres à bandes étroites et à bandes larges, ce panorama télescopique couvre une région qui s'étend sur presque 4°, l'équivalent de huit pleines lunes. On peut admirer sur ce tableau plusieurs des beautés célestes du Cocher. La nébuleuse en émission IC 405 distante de 1500 années-lumière occupe le coin supérieur gauche de l'image. Cette nébuleuse est aussi connue sous le nom de nébuleuse de l'Étoile flamboyante. Les nuages rouges tourmentés d'hydrogène luisant d'IC 405 sont énergisés par AE Aurigae, une étoile chaude de type O (fiche 2). La nébuleuse en émission IC 410, en haut à droite, est beaucoup plus éloignée de nous, environ 12 000 années-lumière. Cette pouponnière d'étoiles est célèbre pour son jeune amas stellaire NGC 1893 et ses nuages de gaz et de poussière en forme de têtard. L'Araignée et la Mouche (NGC 1931 et IC 417) sont aussi des nébuleuses en émission qui contiennent de jeunes amas d'étoiles. Ces deux nébuleuses sont en bas et à droite de l'image. Elles sont également plus éloignées de nous qu'IC 405. L'amas d'étoiles NGC 1907 est près du bas de l'image, un peu à gauche du centre. Il faut pointer un télescope vers le disque de notre galaxie et en direction opposée du centre de la Voie lactée pour admirer cette région surpeuplée. (Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich) 1er décembre 2015 |
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M16. Voir le texte du 10 aout 2019.(Image Credit & Copyright: Jimmy Walker) 15 octobre 2015 REPRISE du texte du 7 juin 2014 |
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L’amas ouvert d’étoiles des Pléiades (M45). Voir le texte du 19 octobre 2016. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Glittering Lights)) 17 juin 2015 REPRISE du texte du 18 septembre 2013 |
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Situés à 20 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène, le jeune amas et la région de formation d'étoiles Westerlund-2 occupent toute cette scène cosmique. Cette image a été captée par le télescope spatial Hubble à l'aide dans les domaines de l'infrarouge proche et de la lumière visible. L'image a été rendue publique pour célébrer le 25e anniversaire de lancement du télescope, soit le 24 avril 1990. Les concentrations élevées d'étoiles de l'amas s'étendent sur environ 10 années-lumière. Les forts vents des étoiles massives de l'amas ont sculpté des gaz et de la poussière de la région en des piliers qui pointent vers le centre de l'amas. Les points rouges qui entourent les étoiles brillantes sont de nouvelles étoiles qui baignent encore dans le cocon de gaz et de poussière qui les a vues naître. Les étoiles bleues dispersées dans l'image ne font sans doute pas partie de l'amas Westerlund 2. Elles sont plutôt à l'avant-plan de cette image anniversaire du télescope Hubble. (Image Credit & Copyright: NASA, ESA, the Hubble Heritage Team ; (STScI / AURA), A. Nota (ESA/STScI), and the Westerlund 2 Science Team) 25 avril 2015 |
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Les amas ouverts sont composés de jeunes étoiles. Ces essaims d'étoiles sont nés ensemble près du plan de la Voie lactée, mais leur nombre diminue constamment, car certaines sont éjectées de l'amas par des marées galactiques et des interactions gravitationnelles. Le brillant amas ouvert M46 (NGC 2437) est âgé d'environ 300 millions d'années. Il contient encore quelques centaines d'étoiles réparties sur environ 30 années-lumière. Distant d'environ 5000 années-lumière en direction de la constellation de la Poupe, M46 semble aussi renfermer des contradictions concernant son jeune âge. Dans ce joli paysage stellaire, la tache circulaire et haute en couleurs au-dessus et à droite du centre de M46 est la nébuleuse planétaire NGC 2438. Encore plus pâle, on observe une deuxième nébuleuse planétaire (PK231+4.1) encadrée par un carré et grossie plus haut. Or, une étoile comme le Soleil qui donne naissance à une nébuleuse planétaire doit vivre au moins un milliard d'années avant que son réservoir central d'hydrogène s'épuise et que le processus de transformation s'amorce. Cependant, la nébuleuse planétaire NGC 2438 n'est qu'à 3000 années-lumière de nous et elle se déplace à une vitesse différente de celle des membres de l'amas M46. En compagnie de PK231+4.1, ces deux astres sont à cette position par hasard et ne font pas partie de l'amas. (Image Credit & Copyright: Denis Priou) 17 avril 2015 |
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Plusieurs étoiles bleues chaudes illuminent ce bel amas ouvert qui est né récemment. Il s'agit de NGC 3293 qui est à environ 8000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. Comme le montre cette image, les étoiles bleues sont particulièrement abondante au sein de cet amas. Une étude menée sur NGC 3293 montre que les étoiles bleues ne sont âgées que d'environ 6 millions d'années, alors que les étoiles plus rouges et moins lumineuses ont quelque 20 millions d'années. Si les conclusions de cette étude sont vraies, cela implique que la formation des étoiles de cet amas s'est déroulée sur une période d'au moins 15 millions d'années. À l'échelle cosmologique, cette durée est très brève quand on pense aux 5 milliards d'années d'âge de notre Soleil et à l'âge de plus de 10 milliards d'années de plusieurs galaxies ou encore aux 13,5 milliards d'années d'existence de notre Univers. NGC 3293 est situé devant une ligne de poussière de la nébuleuse de la Carène (NGC 3372). 6 avril 2015 REPRISE du texte du 9 septembre 2001, du 29 mars 1998 et du 23 aout 1996 |
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Près de la périphérie du Petit Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la nôtre distante d’environ 200 000 années-lumière, se trouve NGC 602, un jeune amas d’étoiles d’à peine 5 millions d’années. Entouré des gaz et de la poussière qui ont formé ses étoiles, NGC 602 est juste sous le centre de cette image qui couvre un champ qui équivaut à celui de la pleine lune. Le diamètre de l’amas est d’environ 200 années-lumière. Les crêtes intérieures brillantes et ses formes diffuses suggèrent fortement que les radiations et les ondes de choc des jeunes étoiles centrales de NGC 602 ont érodé le nuage et déclenché de nouvelles formations d’étoiles en périphérie du centre. L’aspect ailé de la nébuleuse en émission qui entoure NGC 602 lui a valu le nom de nébuleuse du Lézard volant. (Image Credit & Copyright: Don Goldman) 7 mars 2015 |
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L'amas du Trapèze. Voir le texte du 12 mars 2017. (Image Credit & Copyright: László Francsics) |
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L’image du jour est un gros plan de
l’amas ouvert d’étoiles NGC 6823.
Le centre de l’amas est situé en haut à droite et il
est âgé d’environ 2 millions d’années.
Sa luminosité est donc encore dominée par de jeunes étoiles
bleues. Au centre de la photo se trouve la nébuleuse d’émission NGC 6820 traversée
par un pilier sombre de poussière. Cette région contient
des étoiles encore plus jeunes que celle de l’amas. On voit
aussi des petits globules sombres de poussière au bas de l’image à droite.
La photo provient du télescope
Canada France Hawaii qui célèbre ses 25
ans de fonctionnement. L’amas ouvert NGC 6823 s’étend
sur environ 50 années-lumière. Il est situé à 6000
années-lumière de la Terre en direction de la constellation
du Renard. (Image Credit & Copyright: Donald P. Waid (Waid Observatory)) 8 octobre 2014 REPRISE du texte du 4 octobre 2004. |
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Le gros amas d'étoiles catalogué NGC 206 est situé dans la galaxie d'Andromède. Cette galaxie spirale porte le numéro 31 dans le catalogue Messier et elle est à environ 2,5 millions d’années-lumière de nous. NGC 206 est au centre et près du haut de ce magnifique gros plan du bras du sud-ouest du disque d'Andromède. Cette image est une composition réalisée à partir de photos prises dans l'espace et au sol. Les étoiles brillantes et bleues de NGC 206 nous révèlent que cet amas est jeune. En fait, les jeunes étoiles massives de NGC 206 sont âgées de 10 millions d'années ou moins. La taille de NGC 206 fait à peu près 4000 années-lumière, ce qui est plus grand que les amas ouverts du disque de notre Voie lactée. La taille de NGC 206 se compare à celle de NGC 604, une géante pouponnière d'étoiles située dans la galaxie spirale M33, et à celle de la nébuleuse de la Tarentule située dans le Grand Nuage de Magellan. Les régions où naissent les étoiles dans la galaxie d'Andromède sont celles qui sont teintées de l'émission rougeâtre des atomes d'hydrogène. (Image Credit and Copyright: Subaru Telescope (NAOJ),
Hubble Space Telescope, Local Group Galaxy Survey (Phil Massey, PI), Mayall 4-meter , Robert Gendler) 25 septembre 2014 |
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Cette image d'une parcelle du ciel densément peuplée d'étoiles s'étend sur environ 7° en direction du bras spiral du Sagittaire et du centre de notre galaxie, la Voie lactée. Cette mosaïque contient plusieurs nébuleuses brillantes bien connues et des amas d'étoiles figurant dans le catalogue élaboré au 18e siècle par l'astronome français Charles Messier. Très populaires auprès des astronomes amateurs, la nébuleuse de l'Aigle (IC 4703) et son amas ouvert (M16 ou NGC 6611) à droite ainsi que la nébuleuse du Cygne (M17 ou NGC 6618) près du centre sont les plus brillantes régions de formation d'étoiles. D'une envergure d'une centaine d’années-lumière, ces deux nébuleuses situées à quelque 5000 années-lumière de nous brillent d'une lueur rougeâtre provenant des atomes d'hydrogène ionisés. L'amas ouvert M25, près de la bordure gauche de l'image en haut, est à environ 2000 années-lumière de nous et son diamètre fait dans les 20 années-lumière. Le Nuage du Sagittaire (M24) est juste à gauche du centre au bas de l'image visible dans une fenêtre étroite du champ obscurci par la poussière interstellaire. (Image Credit & Copyright: Terry Hancock (Down Under Observatory)) 5 septembre 2014 |
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Les contours de l'amas ouvert d'étoiles M6 (NGC 6405) rappellent pour certains la forme d'un papillon, d'où le nom d'amas du Papillon. L'étendue de cet amas est d'environ 20 années-lumière et il est à quelque 2000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Scorpion. À cette distance, M6 couvre un angle à peu près équivalent à celui de la pleine lune. Comme plusieurs amas ouverts, les étoiles de M6 sont relativement jeunes et bleues, bien que son étoile la plus lumineuse est orange. Cet amas a vu le jour il y a guère plus de cent millions d'années. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi) 3 septembre 2014 REPRISE du texte du 6 septembre 2011 |
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L'amas ouvert NGC 7380
et la nébuleuse du Sorcier.
Voir le texe du 4 septembre 2020. Mais, il y a encore un tour dans la manche de l'apprenti sorcier. Passez le pointeur de votre souris au-dessus de l'image (ou cliquez sur ce lien) et vous verrez les étoiles disparaitre, ne laissant que la beauté cosmique de la nébuleuse du Sorcier. (Image Credit & Copyright: Michael Miller) 29 aout 2014 |
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L'amas ouvert M16. Voir le texte du 15 octobre 2015. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, Univ. Arizona) 7 juin 2014 |
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M45, l'amas des Pléiades. Voir le texte du 14 novembre 2017. (Image Credit & Copyright: David Lane) 25 février 2014 |
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À 580 années-lumière de nous, M44 (NGC 2632) est l'un des amas ouverts d'étoiles rapprochés du système solaire. Les étoiles de l'amas de la Ruche, nom populaire de M44, sont âgées d'environ 600 millions d'années, des étoiles très jeunes comparées aux 4,5 milliards d'années du Soleil. Cet amas est semblable à l'amas des Hyades qui est encore plus de nous, à seulement 151 années-lumière en direction de la constellation du Taureau. Si on se base sur leur âge et leur mouvement dans l'espace, les étoiles de ces deux amas sont probablement nées dans le même grand nuage moléculaire. M44 contient environ 1000 étoiles et sa taille est d'environ 15 années-lumière. À cette distance, M44 couvre une région du ciel dans la constellation du Cancer qui s'étend sur environ 1,5°, soit le diamètre angulaire de trois pleines lunes. Les étoiles de M44 sont visibles à l'œil nu, si bien que l'on connait cet amas depuis l'antiquité. Décrites comme un nuage pâle ou encore comme une brume céleste bien avant que Charles Messier ne l'inclue dans son célèbre catalogue au 18e siècle, les étoiles individuelles de l'amas ne furent pas observées avant l'invention du télescope. Cet amas est une cible populaire pour les observateurs munis de jumelles. On voit sur cette image que M44 contient quelques étoiles jaunâtres, des géantes rouges froides, dispersées dans le champ des étoiles chaudes et bleues de la séquence principale. (Image Credit & Copyright: Bob Franke) 22 février 2014 |
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Ce charmant paysage étoilé s'étend sur quelque 7 pleines lunes, soit environ 3,5°, dans la constellation boréale de Persée. Le célèbre duo d'amas ouverts, souvent désigné sous le nom de double amas de Persée, trône juste un peu à droite du centre de l'image. Ces deux amas connus sous les noms de h et chi Persei ou encore NGC 869, à droite, et NGC 884, à gauche, sont à environ 7000 années-lumière de nous. Ils contiennent des étoiles plus jeunes et plus chaudes que le Soleil. Les deux amas sont séparés de quelques centaines d’années-lumière et, en se basant sur l'âge de leurs étoiles, ils sont âgés d'environ 13 millions d'années. Il est donc plus que probable qu'ils sont nés dans la même région de formation d'étoiles. On peut facilement admirer ces deux amas avec des jumelles et, d'une région exempte de pollution lumineuse, on peut même les apercevoir à l'œil nu. D'ailleurs, ces deux amas faisaient partie du catalogue d'Hipparque (fiche 7) dès l'an 130 av. J.-C.. Il n'y avait ni jumelles, ni lunettes astronomiques à cette époque. Mais il y a aussi dans cette région du ciel des nébuleuses rouges en émission. Elles sont très peu lumineuses et on ne les voit pas avec des jumelles. D'ailleurs, ces nébuleuses sont souvent absentes des photos prises au télescope. On peut cependant admirer ces nébuleuses sur ce panorama construit avec des données de bandes étroites du spectre afin de mieux faire ressortir les nuages d'hydrogène gazeux. En haut de l'image, on peut également apercevoir NGC 957, un autre amas ouvert à peu près du même âge et à une distance semblable de nous. Cet amas est probablement de la même formation d'étoiles que le double amas de Persée. (Image Credit & Copyright: Fabian Neyer) 23 janvier 2014 |
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L’amas
ouvert M7 est l’un des plus connus du ciel. Les étoiles
bleues de cet amas sont même visibles à l’œil
nu, dans la queue de la constellation du Scorpion.
Le diamètre de M7 qui
est à environ 1000 années-lumière de nous mesure
quelque 25 années-lumière. L’amas contient une
centaine d’étoiles dont l’âge ne dépasse
guère les 200 millions d’années. L’image
du jour provient de plusieurs photographies à long temps d’exposition
prises sur plusieurs nuits réalisées depuis Yalbraith
situé en Nouvelles
Galles du Sud en Australie. M7 porte aussi le nom d’Amas
de Ptolémée,
car ce personnage de l’histoire de l’astronomie en aurait
fait la description en 130 de notre ère. En raison de la très
longue durée d’exposition de l’image du jour, on
distingue dans les environs de cet amas des nuages sombres de poussière
et des millions d’étoiles situées en arrière-plan,
dans la direction du centre de
la Voie
lactée. (Image Credit & Copyright: Lorand Fenyes) 7 janvier 2014 REPRISE du texte du 12 septembre 2012 et du 8 novembre 2009 |
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Réunir sur une même image deux formations célestes distantes d'environ 25 fois le diamètre angulaire de la Lune est un exploit digne de mention. La nébuleuse d'émission à gauche, NGC 1499 (nébuleuse Californie), et, à droite, l'amas ouvert à droite, les célèbres Pléiades (M45), sont en effet à une distance angulaire de 12°. L'image de la Lune en haut à droite montre l'ampleur de la région imagée. L'astrophotographe a capté les photons de cette région du ciel pendant 57 heures pour réaliser ce panorama qui s'étend de la constellation de Persée jusqu'à celle du Taureau, à droite. Entre ces deux formations, plusieurs autres nébuleuses trop pâles pour être visibles à l'œil nu font aussi partie du portrait. La ressemblance de la nébuleuse de la Californie avec l'état du même nom s'arrête à sa forme, car le littoral de cette formation céleste s'entend sur plus de 60 années-lumière. Cette nébuleuse est à quelque 1500 années-lumière de nous. La lumière rouge de NGC 1499 est émise par ses atomes d'hydrogène qui sont ionisés par les radiations ultraviolettes de l'étoile bleue Xi Persei visible à sa droite. Les Pléiades sont beaucoup plus près de nous, à seulement 400 années-lumière, et ils occupent une région du ciel plus restreinte, quelque 15 années-lumière. La superbe couleur bleutée entourant les Pléiades est produite par la réflexion de la lumière des étoiles par la poussière située à l'arrière de celles-ci. Entre NGC 1499 et M45 se trouvent les étoiles chaudes de l'association Perseus OB2 et de sombres nébuleuses le long de la frontière du massif nuage moléculaire de Persée. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 22 novembre 2013 |
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L'amas d'étoiles NGC 7789. Voir le texte du
15 novembre 2017. (Image Credit & Copyright: Albert Barr) 26 octobre 2013 |
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La nébuleuse de la Bulle et l'amas ouvert M52. Voir le texte du
25 septembre 2021. Cette image couvre une région d'environ 2°, soit l'équivalent de quatre fois le diamètre apparent de la pleine lune. (Image Credit & Copyright: Robert Colombari) 8 octobre 2013 |
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Les Pléiades (M45). Voir le texte du 17 juin 2015. (Credit & Copyright: Roberto Colombari) 18 septembre 2013 REPRISE du texte du 21 septembre 2011 |
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Cette magnifique photo
de l’amas stellaire NGC
602 a été prise par le télescope Hubble.
Cet amas ouvert est situé sur le pourtour du Petit Nuage de Magellan, à quelque
200 000 années-lumière de la Terre. On estime l’âge
des étoiles de l’amas à environ 5 millions d’années,
ce qui en fait des astres très jeunes. La nébuleuse qui
entoure l’amas fait environ 200 années-lumière de
diamètre. On remarquera la présence de plusieurs galaxies
en arrière-plan de cette photographie. (Credit: NASA, ESA,
and the Hubble
Heritage Team (STScI / AURA)
- ESA/Hubble
Collaboration) 13 janvier 2013 REPRISE : 3 avril 2010, 25 octobre 2008 et 10 janvier 2007 |
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Certains amas ouverts d'étoiles sont près de nous, d'autres beaucoup plus éloignés. Ils peuvent être composés d'étoiles jeunes ou plus vieilles, être assez compacts ou passablement diffus. Ils contiennent de 100 à plus de 10 000 étoiles qui sont nées à peu près toutes à la même époque. Les jeunes amas sont surtout composés d'étoiles brillantes bleues. C'est le cas de l'amas M35 en haut à gauche de cette jolie photographie. M35 est assez près de nous, à seulement 2800 années-lumière et il est relativement jeune, seulement 150 millions d'années. Il contient environ 2500 étoiles réparties dans un volume dont le diamètre fait un peu plus de 30 années-lumière. L'amas ouvert en bas et à droite est plus vieux et plus compact : il s'agit de NGC 2158. Cet amas est quatre fois plus loin de la Terre que M35 et il est aussi dix fois plus vieux. Son volume est comparable à celui de M35 : il renferme donc beaucoup plus d'étoiles. Les étoiles massives bleues de NGC 2158 ont toutes explosé en supernovae, laissant la place à des étoiles jaunes moins massives plus vieilles. Ces deux amas sont situés dans la constellation des Gémeaux. Comme la magnitude apparente de M35 est de 5,4, on peut aisément l'observer avec des jumelles et même à l'œil nu certains soirs, loin de la pollution lumineuse des villes. Il faut cependant utiliser un petit télescope pour observer NGC 2158, car sa magnitude apparente est de 8,6. (Plus la magnitude apparente est grande, plus la luminosité de l'objet est faible. La limite dans des conditions idéales pour qu'un astre soit visible à l'œil nu est de 6,0) (Image Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet)) |
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Connues depuis l'antiquité et décrites par Homère comme le bouclier d'Achille, les étoiles de l'amas ouvert des Hyades forment la tête de la constellation du Taureau. Pour le reste du texte, faites glisser le curseur de votre souris sur l'image pour faire apparaître la légende. Les pointes de la forme en "V" de l'amas se terminent par Epsilon Tauri en haut et par Aldébaran en bas. Cette dernière est une géante rouge. C'est l'étoile la plus brillante du Taureau, mais elle ne fait pas partie des Hyades. En effet, les Hyades sont à quelque 151 années-lumière de nous alors qu'Aldébaran n'est qu'à 65 années-lumière. On peut aussi voir à droite un autre amas ouvert de la constellation du Taureau. Il s'agit de NGC 1647 qui est cependant beaucoup plus loin que les Hyades. NGC 1647 est en effet à plus de 2000 années-lumière de nous. Les étoiles centrales de l'amas s'étendent sur une quinzaine d’années-lumière. Né il y a quelque 800 millions d'années, l'amas des Hyades partage peut-être une origine commune avec l'amas ouvert de la Ruche (M44) situé dans la constellation du Cancer. En effet, les mesures du mouvement propre des étoiles des deux amas et de leur âge montrent des similitudes remarquables. (Image Credit & Copyright: Jerry Lodriguss (Catching the Light)) 24 décembre 2012 |
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Les étoiles naissent parfois au milieu chaos. Il y a environ 3 millions d'années, dans la galaxie du Triangle (M33) située près de nous, des grumeaux denses se sont formés dans un vaste nuage de gaz et ont produit des lieux d'effondrement gravitationnel où sont nées des étoiles. Ce nuage (NGC 604) est si vaste qu'il aurait pu donner naissance à un amas globulaire. Plusieurs des jeunes étoiles de NGC 604 sont visibles sur l'image du jour qui provient du télescope spatial Hubble. Certaines étoiles qui sont nées dans NGC 604 étaient si massives qu'elles ont déjà explosé en supernova. Les étoiles massives et très énergétiques qui sont encore envie émettent des radiations si intenses qu'elles sont à l'origine de la nébuleuse d'émission la plus grande que l'on connaisse, d'une taille comparable à celle de la nébuleuse de la Tarentule située dans le Grand Nuage de Magellan, la galaxie satellite la plus rapprochée de la Voie lactée. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, ESA, NASA; Processing - Donald Waid) 11 décembre 2012 REPRISE du texte du 9 décembre 2003 et du 5 mars 1997 |
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NGC 206 est un gros amas de jeunes étoiles bleues situé dans l'un des bras poussiéreux de la galaxie d'Andromède (M31 ou NGC 224), notre voisine distante de 2,5 millions d’années-lumière. Cet amas est près du centre de ce gros plan de la partie sud-ouest de M31. Les étoiles massives les plus jeunes de NGC 206 ne sont guère âgées de plus de 10 millions d'années. NGC 206 s'étend sur environ 4000 années-lumière ce qui est considérablement plus grand que les amas ouverts de notre galaxie. D'ailleurs, il s'agit d'un amas dont la taille est comparable à celle de NGC 604 situé dans la galaxie spirale du Triangle (M33 ou NGC 598) ou encore à celle de l'amas de la nébuleuse de la Tarentule située dans le Grand Nuage de Magellan. (Image Credit & Copyright: Bob and Janice Fera (Fera Photography)) 24 octobre 2012 |
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Au cœur de la nébuleuse d'Orion. Voir le texte du 2 janvier 2015. (Credit: Image Data - Hubble Legacy Archive, Processing - Robert Gendler) 6 octobre 2012 |
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M7, un amas ouvert dans le Scorpion. Voir le texte du 7 janvier 2014. (Image Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet)) 12 septembre 2012 REPRISE du texte du 8 novembre 2009 |
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Amas ouvert des Pléiades. Voir le texte du 18 novembre 2007. (Credit & Copyright: Robert Gendler) 3 septembre 2012 REPRISE du 9 janvier 2006 |
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L'éclat d'Alpha du Centaure, une des étoiles les plus brillantes du ciel, inonde la gauche de ce panorama céleste austral. Distante de 4,3 années-lumière de nous, Alpha Centauri est réalité un système de deux étoiles de taille similaire à celle du Soleil qui sont en orbite l'une autour de l'autre. Une troisième étoile, plus petite et plus froide fait partie de ce système stellaire; il s'agit de Proxima du Centaure qui est notre plus proche voisine à seulement 4,22 années-lumière. Proxima du Centaure est cependant en dehors du champ de cette image. Ce panorama céleste nous montre cependant la surpopulation du plan de la Voie lactée dans le voisinage d'Alpha du Centaure ainsi que la nébuleuse planétaire Hen 2-111 qui est à environ 7800 années-lumière de nous. L'enveloppe gazeuse de cette étoile mourante dont le noyau brillant et l'enveloppe rougeâtre de gaz ionisé de 20 années-lumière est juste à droite du centre de l'image. Encore plus à droite, on peut admirer deux amas ouverts, le compact Pismis 19 à quelque 8000 années-lumière de nous dont la lumière est rougie par la poussière et l'amas NGC 5617 qui est un peu moins dense et plus près de nous. Juste au-dessus d'Alpha du Centaure, on distingue à peine un rémanent de supernova en forme de coquille. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Glittering Lights)) 28 juin 2012 |
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Cette image de Cygnus X dans le domaine de l'infrarouge provient de l'observatoire spatial Herschel et elle couvre une étendue de 6° par 2° centrée sur l'une des régions de formation d'étoiles la plus rapprochée et la plus vaste du plan de la Voie lactée. Cette pouponnière d'étoiles contient d'ailleurs l'amas d'étoiles massives que l'on désigne sous le nom d'association Cygnus OB2. Sur cette image infrarouge cependant, on ne voit pas ces étoiles. Leur présence n'est détectable en bas près du centre de l'image que par les cavités obscures produites par leur vent stellaire et leurs rayonnements. Herschel en revanche grâce à sa capacité de détecter ondes infrarouges de basse fréquence peut imager les régions de gaz froid et donc les endroits favorables à la formation de nouvelles étoiles massives. Cygnus X est à environ 4500 années-lumière en direction de la constellation du Cygne, ce qui lui confère à cette distance une largeur qui fait presque 500 années-lumière. (Credit: ESA/PACS/SPIRE/ Martin Hennemann & Frédérique Motte, Laboratoire AIM Paris-Saclay, CEA/Irfu - CNRS/INSU - Univ. Paris Diderot, France) 17 mai 2012 |
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Plusieurs étoiles naissent à peu près en même temps dans les amas ouverts, des regroupements d’étoiles brillantes et jeunes situés à proximité du plan de notre galaxie, la Voie lactée. Ceux de la photographie, séparés d'environ 1°, sont M46 (NGC 2437) à gauche et M47 (NGC 2422) à droite. Les deux amas situés dans la constellation de la Poupe sont à 5400 années-lumière de nous pour M46 et à 1600 années-lumière pour M47. M46 est relativement jeune, environ 300 millions d'années. Il contient quelques centaines d'étoiles à l'intérieur d'une région d'environ 30 années-lumière de diamètre. M47, âgé d'environ 80 millions d'années, est plus petit et il ne contient qu'environ 50 étoiles dans une région de 10 années-lumière de diamètre. Un vieil intrus fait aussi partie de ce portrait de jeunes étoiles. En effet, le petit rond bleu au bas de M46 est la nébuleuse planétaire NGC 2438, la phase finale d'évolution d'une vieille étoile de type solaire âgée de plusieurs milliards d'années. NGC 2438 est à mi-chemin entre les deux amas, à environ 3000 années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Sergio Eguivar (Buenos Aires Skies)) 3 avril 2012 |
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Ce panorama céleste s'étend sur plus de 20° dans la constellation du Taureau. Il débute par les Pléiades à gauche et se termine par les Hyades, les deux amas ouverts les plus connus du ciel. L'amas des Pléiades est à environ 400 années-lumière de nous et est plus facile à repérer à l'œil nu que les Hyades. Loin de la pollution lumineuse des villes, on peut le voir avec des jumelles ou un petit télescope briller à l'intérieur d'un nuage bleuté qui réfléchit la lumière vers nous. Le V caractéristique des Hyades à gauche est plus difficile à trouver, car ses étoiles sont beaucoup plus dispersées que celles des Pléiades. Les Hyades sont plus près de nous, à seulement 150 années-lumière. On pourrait croire que les Hyades sont liées à l'étoile géante rouge Aldébaran plutôt jaunâtre sur cette photo, mais il n'en est rien, car cette dernière est à 65 années-lumière de nous. Aldébaran est simplement dans la même ligne de visée que les étoiles des Hyades. Les nuages de poussière peu lumineux sont aussi mis en évidence sur ce magnifique panorama constitué en fait de 12 photographies qui comprend aussi la nébuleuse variable de Hind (NGC 1555/1554) et son étoile naissante variable T qui a donné son nom à la classe des étoiles variables T Tauri. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo) 17 novembre 2011 |
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Les Pléiades (M45). Voir le texte du 18 septembre 2013. (Image Credit & Copyright: Stanislav Volskiy) 21 septembre 2011 |
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La nébuleuse
de la Bulle (NGC 7635) et M52. Voir le texte du
25 septembre 2011. (Image Credit & Copyright: Lóránd Fényes) 14 septembre 2011 REPRISE du texte du 30 octobre 2009 |
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M6 (NGC 6405). Voir le texte du 3 septembre 2014. (Image Credit & Copyright: Sergio Eguivar Buenos Aires Skies) 6 septembre 2011 REPRISE du texte du 6 janvier 1999 |
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Il est inhabituel que la vedette des images ne soit pas au centre de l'image, c'est le cas aujourd'hui, car elle est dans le coin supérieur gauche de cette photo. Il s'agit de l'amas ouvert des Pléiades aussi connu sous le nom des Sept Sœurs. Cette région du ciel d'un bleu propre aux nébuleuses de réflexion est bien connue des astronomes amateurs. Mais il y a plusieurs autres formations célestes sur cette photo qui couvre un champ très grand de 10° dont la constellation du Taureau, et une partie du bras galactique d'Orion et la nébuleuse LBN 777 dont la forme rappelle vaguement le profil de la tête d'un oiseau au centre de l'image. Il se trouve aussi une petite nébuleuse de réflexion bleutée (VdB 27) en bas à droite qui est associée à l'étoile variable RY Tau. Cette mosaïque constituée de 5 photos s'étend sur environ 70 années-lumière. (Credit & Copyright: John Davis) 18 novembre 2010 |
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Le nom de cet amas ouvert, la Boîte à bijoux, vient de la grande variété de couleurs de ses étoiles. L’étoile près du centre de l’amas est une supergéante rouge dont la couleur contraste avec la majorité des étoiles bleues qui l’entourent. Cet amas aussi connu sous le nom de Kappa Crucis compte plus de 100 étoiles et son âge avoisine les 10 millions d’années. Par rapport aux amas globulaires, les amas ouverts contiennent peu d’étoiles et de jeunes étoiles blues. La Boîte à bijoux est à environ 6400 années-lumière de nous, ce qui implique que la lumière qui nous parvient aujourd’hui a été émise avant que les grandes pyramides égyptiennes ne soient construites. On peut aisément voir cet amas avec des jumelles dans l’hémisphère sud du ciel en direction de la constellation de la Croix du Sud. (Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet)) 17 aout 2010 REPRISE du texte du 18 juin 2001 et du 11 novembre 1996 |
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La région la plus vaste et la plus active de formation d’étoiles connue du Groupe local de galaxies est située dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie irrégulière satellite de la Voie lactée, c’est la nébuleuse de la Tarentule. Si cette nébuleuse était à la même distance que la nébuleuse d’Orion, elle s’étendrait sur la moitié de notre ciel! Les régions roses et rouge de 30 Doradus, autre nom de la nébuleuse de la Tarentule, correspondent à l’emplacement de nébuleuses massives d’émission, mais on y observe aussi des rémanents de supernova et des nébuleuses sombres d’absorption. L’amas ouvert d’étoiles à gauche du centre, R136, contient les étoiles les plus massives, les plus chaudes et les plus lumineuses connues. Cette image a été réalisée à l’Observatoire européen austral (ESO) en utilisant une caméra à grand champ. Une des récentes photographies d’Hubble de cette région nous a appris qu’une étoile très massive est en train de quitter l’amas R136. (Credit: ESO; Acknowledgments: J. Alves (Calar Alto), B. Vandame, and Y. Beletsky (ESO); Processing by B. Fosbury (ST-ECF)) 18 mai 2010 |
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Cette nébuleuse, RCW
49, entoure l’amas ouvert d’étoiles Westerlund
2 qui est ici imagé grâce aux données du télescope
spatial en rayon X Chandra. La photographie est complétée,
en noir et blanc, à l’aide des données infrarouges
du télescope spatial Spitzer. RCW 49 est situé dans
la constellation du Centaure à environ 20 000 années-lumière.
L’amas Westerlund 2 est très jeune, seulement 2 millions
d’années. Il contient des étoiles très
lumineuses et massives et donc dont la durée de vie est la
plus brève. On a aussi détecté des disques protoplanétaires
dans cet amas. (Credit: X-ray;
Y.Nazé, G.Rauw, J.Manfroid (Université de
Liège), CXC, NASA Infrared;
E.Churchwell (University
of Wisconsin), JPL, Caltech, NASA) 26 janvier 2010 REPRISE du 31 janvier 2008 |
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Mars était dans
la constellation du Cancer et
en opposition à la fin du mois de janvier 2010 donc près
de la Terre et très brillante dans le ciel. Son éclat a diminué depuis,
mais elle est encore dans la constellation du Cancer et elle y restera
pendant le mois de mai. À la mi-avril, Mars s’est passablement
rapprochée du fameux amas
de la Ruche, M44.
On connaît aussi M44 sous le nom plus ancien de Praesepe ou encore
sous l’appellation «amas de la Crèche». Cette
photographie captée le 14 avril avec un temps d’exposition
de 60 s nous montre la planète Mars avec une teinte légèrement
jaune à côté de l’amas et des branches d’un
arbre qui ont été brièvement illuminées par
les phares d’une automobile. Cette photographie
numérique a été prise en Virginie (États-Unis) à l’aide
d’un trépied motorisé capable de suivre le mouvement
des étoiles. (Image Credit & Copyright: John
Ambrose) 30 avril 2010 |
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La photographie du jour
nous montre l’amas
ouvert M34 dont
la taille est à peu près la même que celle de la
pleine Lune. On peut aisément l’admirer avec un petit télescope
en le pointant vers la constellation
de Persée, près d’Algol. M34 est à environ
1800 années-lumière de nous et son diamètre fait à peu
près 15 années-lumière. Les étoiles de M34
sont nées à peu près à la même époque,
soit il y a 200 millions d’années, dans une nébuleuse
de gaz et de poussière. Comme tous les amas ouverts qui orbitent
dans le plan de la Voie lactée, M34 finira par se disperser en
rencontrant les nuages interstellaires et les autres étoiles de
notre Galaxie. Notre étoile, le Soleil, s’est probablement
formée dans un amas semblable il y a quatre à cinq milliards
d’années. (Credit & Copyright: Bob
Franke) 11 février 2010 |
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Les deux
amas ouverts d’étoiles dans la constellation de Persée (NGC
869 à droite et NGC
884) ne sont qu’à 7000 années-lumière
de nous et ils sont faciles à observer avec des jumelles. D’un
endroit très sombre, on peut même les observer à l’œil
nu. Plusieurs étoiles plus jeunes et plus chaudes que notre étoile,
le Soleil, sont présentes dans ces deux amas. Ces deux amas
sont aussi assez rapprochés l’un de l’autre. Ils
proviennent donc fort probablement de la même région de
formation d’étoiles de notre galaxie, la Voie lactée. (Credit & Copyright: Neil
Fleming) 4 décembre 2009 |
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Voir le texte du
5 avril 2022. (Credit & Copyright: Rogelio
Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 3 novembre 2009 REPRISE du texte du 18 juin 1996 |
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M52 et la nébuleuse de la Bulle (NGC 7635). Voir le texte du
25 septembre 2021. (Credit & Copyright: Tony
) 30 octobre 2009 |
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L’amas
ouvert des Pléiades est
sans doute le plus connu du ciel. Même dans une ville polluée
par la lumière, on peut voir cet amas avec des jumelles. Portant
le numéro M45 dans
le catalogue
Messier, cet amas que certains nomment les «Sept
Sœurs» en souvenir de la mythologie grecque est le
plus brillant du ciel et aussi le plus près de nous, à seulement
400 années-lumière. Parce que la lumière des étoiles
de M45 est diffusée par la poussière,
elle prend une teinte bleue typique des nébuleuses
de réflexion. La photo du jour couvre une région
d’environ 3° qui correspond à 20 années-lumière.
On peut aussi voir sur la photo des nébuleuses de réflexions
moins connues qui entourent M45. Ces nébuleuses ne sont pas
reliées aux étoiles de M45, elles sont simplement dans
la même région du ciel. (Credit & Copyright: Rogelio
Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 14 octobre 2009 |
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Plusieurs étoiles
semblables à notre Soleil sont nées dans des amas
ouverts. Celui de la photo du jour est M25.
Cet amas contient des milliers d’étoiles et est à environ
2000 années-lumière de la Terre. Toutes les étoiles
de cet amas se sont formées à peu près à la
même époque, soit il y a 90 millions d’années.
Les étoiles les plus énergétiques de M25 sont bleues.
Les amas ouverts contiennent moins d’étoiles que les amas
globulaires qui sont beaucoup plus âgés. Les amas globulaires
ont très peu de jeunes étoiles, car ces amas se sont formés à la
même époque que notre galaxie, il y a plus de 12 milliards
d’années. De plus, les amas globulaires orbitent dans toutes
les directions autour de la Voie lactée alors que les amas ouverts
sont situés dans les bras de notre galaxie. On peut aisément
voir M25 avec
des jumelles dans la constellation du Sagittaire. (Credit & Copyright: Jean-Charles
Cuillandre (CFHT) & Giovanni
Anselmi (Coelum
Astronomia), Hawaiian
Starlight) 31 aout 2009 |
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L’image du jour est
une photographie d’un croissant de lune. Les étoiles en
haut de la Lune sont celles de l’amas ouvert des Pléiades.
Le point lumineux en bas de la photo est la planète Mercure. (Credit & Copyright: Pete
Lawrence (Digital-Astronomy)) 30 avril 2009 |
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La magnitude
relative de M39,
un des plus amas ouverts de l’hémisphère nord,
est 4,6 presque à la limite de la perception de l’œil
humain. Son étendue est d’environ 0,5° soit celui
de la pleine lune. Cet amas
qui ne contient qu’une trentaine d’étoiles est
situé dans la constellation du Cygne à environ
800 années-lumière de la Terre. L’image du jour
a été réalisée en combinant 33 photographies
prises par le télescope WIYN de
l’observatoire de Kitt
Peak en Arizona. Toutes les étoiles de M39 sont nées à peu
près au même moment, il y a 300 millions d’années.
Elles sont donc beaucoup plus jeunes que notre Soleil qui est âgé d’environ
5 milliards d’années. Certains utilisent encore le terme
amas galactique pour désigner un amas ouvert : il faudrait éviter
cette confusion qui nous vient du début du 20e siècle.
Un amas
galactique est un regroupement de galaxies alors que les amas ouverts
sont des regroupements d’étoiles faiblement liées
par la gravité. Les amas globulaires sont aussi des regroupements
d’étoiles, mais ils en contiennes des centaines voire
des millions d’étoiles fortement liées par la gravité de
l’amas. Les amas
globulaires gravitent autour de notre Galaxie alors que les amas
ouverts sont situés dans le plan de la Voie lactée. (Credit: Heidi
Schweiker, WIYN, NOAO, AURA, NSF) 12 avril 2009 REPRISE : 31 mars 2004 |
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Au cœur de la monstrueuse
nébuleuse de la Tarentule située dans le Grand
Nuage de Magellan se trouvent une gigantesque bulle de gaz,
de très longs filaments de poussière et plusieurs étoiles
très massives. Au centre de ce cœur se trouve un regroupement
d’étoiles si dense qu’on a longtemps
cru qu’il s’agissait d’une seule énorme étoile.
Cet amas de plusieurs jeunes étoiles, désigné sous
la nomenclature R136 ou
NGC 2070 dans le New
General Catalog, est visible sur la photo
du jour juste au-dessus du centre. C’est la lumière émise
par ces étoiles qui illumine la nébuleuse en ionisant ses
gaz. Les particules des vents stellaires de ces étoiles sont à l’origine
des bulles et des filaments que l’on retrouve dans la nébuleuse.
La nébuleuse de la Tarentule qui porte aussi le nom de 30 Doradus
est l’une des régions de formation d’étoiles
la plus vaste connue. Plusieurs périodes intenses de formation
d’étoiles ont eu lieu dans cette nébuleuse, et ce, à quelques
millions d’années d’intervalle seulement. (Credit: ESA, NASA, ESO, & Danny
LaCrue ) 31 mars 2009 REPRISE du texte du 2 février 2004 |
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Les amas
ouverts d’étoiles sont relativement jeunes.
Ces regroupements d’étoiles naissent dans les bras de
la Voie lactée et leur durée de vie est assez courte,
car en plus d’être dispersées par les forces gravitationnelles
leurs jeunes étoiles bleues consomment rapidement leur carburant
et meurent rapidement (fiche
3 de cette section). L’amas ouvert de la photo
du jour est M46.
Il est âgé d’environ 300 millions d’années
et il contient quelques centaines d’étoiles. Son diamètre
fait à peu près 30 années-lumière. M46
est à 5000 années-lumière de nous dans la constellation
de la Poupe.
Le petit cercle bleu (grossi dans le médaillon) est la nébuleuse
planétaire NGC 2438. Une nébuleuse planétaire
est la phase finale d’une étoile semblable au Soleil
et est donc âgée de plusieurs milliards d’années
ce qui semble contredire le jeune âge de l’amas. Mais,
il n’en est rien, car NGC
2438 n’est qu’à 3000 années-lumière
de nous. La nébuleuse est simplement dans la même ligne
de visée que l’amas et n’en fait pas partie. (Credit & Copyright: Roth
Ritter (Dark
Atmospheres)) 26 mars 2009 |
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Un
jeune amas
ouvert d’étoiles croît à l’intérieur
de la Nébuleuse
du Cocon (IC
5146). Cette nébuleuse est située dans la
constellation du Cygne à environ
4000 années-lumière de la Terre. La couleur rouge typique
aux nébuleuses
d’émission vient des atomes d’hydrogène excités
par le rayonnement énergétique de jeunes étoiles
chaudes situées à l’intérieur
de celle-ci : l’étoile située au centre
est un bon candidat. Quant au pourtour bleu de la nébuleuse,
typique des nébuleuses de réflexion (fiche
3), il nous renvoie la lumière des étoiles
situées entre la nébuleuse et la Terre. (Credit & Copyright: Neil
Fleming, David
Plesko) 5 mars 2009 REPRISE du texte du 27 aout 2008 |
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On peut aisément
observer le double amas de Persée (NGC 869, à gauche, et
NGC 884 à droite) avec des petites jumelles. Ces deux amas ouverts
sont à quelque 7000 années-lumière de la Terre dans
la constellation de Persée.
Ils ne sont séparés que par quelques centaines d’années-lumière
et ils contiennent des étoiles plus jeunes et plus lumineuses
que le Soleil. En fait, ces deux amas sont si lumineux qu’ils ont été catalogués
en 130 avant Jésus-Christ par l’astronome grec Hipparque
(dernière fiche de
cette section). En plus d’être près l’un
de l’autre, les deux amas contiennent des étoiles dont l’âge
est similaire, une autre évidence que ces deux amas ont été formés
dans la même région de notre galaxie. (Credit & Copyright: Roth
Ritter (Dark
Atmospheres)) 3 janvier 2009 REPRISE de presque tout le texte du 7 décembre 2007 |
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Un astérisme est
un regroupement fortuit d’étoiles sur la voûte céleste.
Tout comme
les constellations, les étoiles d’un astérisme
sont situées à des distances différentes de la
Terre. Pour un amas ouvert ou un amas globulaire, les étoiles
font réellement partie d’un groupe et sont à peu
près toutes à la même distance du Soleil. Longtemps,
on s’est demandé si l’Amas
du Cintre, situé dans la constellation du Petit
Renard, était un réel regroupement d’étoiles
ou un astérisme. On peut aisément voir le Cintre avec
des jumelles. Il se compose de 10 étoiles dont les magnitudes
vont de 5 à 7. C’est la forme de l’Amas qui lui
donne son nom. La mesure des distances a montré que cet amas
est un astérisme. L’amas NGC 6802 est aussi visible à droite
sur cette photographie. (Credit & Copyright: Processing
- Noel
Carboni, Imaging - Greg Parker, New
Forest Observatory)) 23 décembre 2008 REPRISE du texte du 12 janvier 2007, la photo est différente |
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Sans
doute l’amas ouvert d’étoiles le plus célèbre,
les Pléiades (M45) que l’on peut admirer avec de simples
jumelles même dans une ville éclairée. Cet amas
contient plus de 3000 étoiles dont les plus brillantes sont
connues sous le nom des Sept
Sœurs, une vieille histoire de la mythologie grecque. L’amas
n’est qu’à 400 années-lumière de la
Terre, dans la constellation du Taureau,
et fait environ 13 années-lumière de diamètre.
Sur la photo, on voit la nébuleuse de réflexion (couleur
bleue) que produisent les étoiles brillantes de l’amas. (Credit & Copyright: Phillip
L. Jones VisualUniverse.org) 9 décembre 2008 REPRISE du texte du 3 janvier 2005 qui était aussi une reprise de nombreuses autres dates. |
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Les étoiles massives
de l’amas ouvert Pismis 24. Selon des estimations passées
basées sur la luminosité et la distance de ces étoiles
ainsi que du
modèle théorique des étoiles, une étoile
de Pismis 24 atteignait une masse 200 fois plus grande que celle du Soleil,
un record! Les étoiles massives sont situées à droite
de la nébuleuse. Mais des observations récentes provenant
du télescope Hubble ont montré en fait qu’il y avait
au moins trois étoiles et non une seule. Cependant, les étoiles
de ce trio atteindraient quand même près de 100 masses solaires,
donc des étoiles très massives près de la limite
théorique du modèle des étoiles. (Credit: NASA, ESA and
J. M. Apellániz (IAA,
Spain)) 26 octobre 2008 REPRISE : 19 décembre 2006 |
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L'amas de la nébuleuse du Cocon (IC 5146). Voir texte
du 5 mars 2009. (Credit & Copyright: Ken
Crawford (Rancho
Del Sol Observatory)) 27 aout 2008 |
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La photo du jour montre
l’alignement parfait de la planète Mars avec les deux étoiles
les plus brillantes de la constellation des Gémeaux,
soit Castor et Pollux, jumeau de la mythologie grecque. Mais ces deux étoiles
ne sont pas liées par la gravité, car elles sont respectivement à 34
et 50 années-lumière de la Terre. On voit aussi sur
la photographie l’amas ouvert M44, l’amas
de la Ruche situé dans le Cancer,
ainsi que Procyon, l’étoile la plus brillante du Petit
Chien. La lueur visible dans le bas et à gauche de
photo est la lumière zodiacale produite par la réflexion
de la lumière solaire par des poussières interplanétaires.
Déplacez le pointeur au-dessus de la photo de la page d’accueil
pour voir apparaître toutes les annotations. (Credit & Copyright: Doug
Zubenel (TWAN)) 10 mai 2008 |
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Les astronomes amateurs qui suivent le périple de la comète
Holmes ont probablement eu l’occasion d’observer le double
amas de Persée (NGC 869, à gauche, et NGC 884 à droite).
Ces deux amas ouverts sont à quelque 7000 années-lumière
de la Terre et sont faciles à voir avec des jumelles. Ils ne sont
séparés que par quelques centaines d’années-lumière
et ils contiennent des étoiles plus jeunes et plus lumineuses
que le Soleil. En fait, ces deux amas sont si lumineux qu’ils ont été catalogués
en 130 avant Jésus-Christ par l’astronome grec Hipparque
(dernière fiche de
cette section). En plus d’être près l’un
de l’autre, les deux amas contiennent des étoiles dont l’âge
est similaire, une autre évidence que ces deux amas ont été formés
dans la même région de notre galaxie. (Credit & Copyright: Volker
Wendel, Josef Popsel, Stefan Binnewies) |
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Sans
doute l’amas ouvert d’étoiles le plus célèbre,
les Pléiades (M45) que l’on peut admirer avec de simples
jumelles même dans une ville éclairée. Cet amas contient
plus de 3000 étoiles dont les plus brillantes sont connues sous
le nom des Sept
Sœurs, une vieille histoire de la mythologie grecque. L’amas
n’est qu’à 400 années-lumière de la
Terre, dans la constellation du Taureau,
et fait environ 13 années-lumière de diamètre. Sur
la photo, on voit la nébuleuse de réflexion (couleur bleue)
que produisent les étoiles brillantes de l’amas. (Crédit & Copyright: Antonio
Fernandez-Sanchez) 18 novembre 2007 |
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Les étoiles de la constellation d'Orion sont très brillantes dans le ciel hivernal de l'hémisphère nord de la Terre. Cette constellation renferme la plus grande pouponnière d'étoiles à proximité du système solaire, la grande nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976) à quelque 1500 années-lumière de nous. Le paquet dense d'étoiles près du centre de cette image provenant du télescope rayon X Chandra est l'amas du Trapèze. Cet amas est tapi dans M42 et d'ailleurs ce sont ses jeunes étoiles qui font luire la nébuleuse. Mais le grand nombre d'étoiles visibles sur cette image en rayons X qui couvre une région de 10 années-lumière a surpris et réjoui les astronomes. Cette image s'est imposée comme le champ le plus dense de sources de rayons X obtenu en une seule observation. Cette image confirme parfaitement que les jeunes étoiles sont des sources intenses de rayon X. On pense que ce rayonnement X est produit par les couronnes solaires très chaudes de ces jeunes étoiles et par leurs puissants champs magnétiques à l'origine d'éruptions gigantesques. Notre étoile, le Soleil, qui est à la moitié de sa vie sur la séquence principale a probablement été des milliers de fois plus lumineux en rayons X lorsque, comme les étoiles du Trapèze, il était âgé que de quelques millions d'années. La croix sombre qui traverse l'image est un artéfact du télescope.(Credit: E.Feigelson & K.Getman
(PSU) et al., CXO, NASA) 6 octobre 2007 REPRISE du texte du 4 février 2000 |
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La Croix du Sud, un amas ouvert
d’étoiles. (Credit: X-ray: NASA/ CXC/CfA/ J.Forbrich
et al.; Infrared: NASA/ SSC/CfA/IRAC
GTO Team) 21 septembre 2007 |
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Dans la constellation de Céphée,
NGC 7129 et NGC 7142 une nébuleuse de réflexion (à gauche)
et un amas ouvert d’étoiles à droite. 7129 est à 3000
al, alors que 7142 est à 6000 al de nous. Voir le texte du 30 aout 2019. (Credit & Copyright: Tony
Hallas) |
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Amas ouvert M67 situé dans
le Cancer à 2800 al. M67 contient quelque 500 étoiles.
Les étoiles de cet amas ont environ 4 milliards d’années
et contiennent à peu près les mêmes proportions d’éléments
que le Soleil. (Credit & Copyright: Processing
- Noel
Carboni, Imaging - Greg
Parker) 9 aout 2007 |
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La nébuleuse du Cône
dans la nébuleuse de la Licorne, juste au-dessus de Procyon (dans
le Petit Chien) et de Bételgeuse dans Orion est environ à 2500
al de la Terre. L’amas ouvert d’étoiles visible à droite
au centre est NGC 2264, surnommé l’amas du Flocon de neige
(«Snowflake cluster») sur le site de l’APOD. (Crédit: NASA, JPL-Caltech, P.
S. Teixeira (CfA)) 9 mai 2007 |
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Amas d’étoiles R136.
R136 situé dans la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus)
est un immense amas où l’on trouve les plus grosses et les
plus chaudes étoiles connues. Cette image provient du télescope
HST. La nébuleuse de la Tarentule est située dans le Grand
Nuage de Magellan à 170 kal de nous. (Crédit: NASA,
J. Trauger (JPL),
J. Westphal (Caltech)) 6 mai 2007 |
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Photographie d’un croissant
de Lune et de l’amas ouvert des Pléiades. La Lune présente
la lettre D dans le ciel, elle est donc dans sa phase croissante. Lorsqu’elle
présente la lettre C, elle est dans sa phase d écroissante.
C’est pour cette raison qu’on dit que la Lune est menteuse.
La nébuleuse de réflexion des Pléiades n’est
pas visible sur cette photographie en raison de la présence de
la Lune. (Crédit & Copyright: Pete Lawrence
(Digital-Astronomy)) 28 avril 2007 |
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Photographie des Pléiades.
L'amas ouvert des Pléiades est situé à 400 al du
Soleil dans la constellation du Taureau. Dans la mythologie grecque,
les Pléiades sont sept sœurs filles d’Atlas et de
Pléioné : Astérope, Mérope, Électre,
Maïa, Taygète, Célaéno et Alcyone. Les Pléiades
comptent environ 500 étoiles. La photographie des Pléiades
est bien connue et montre une nébuleuse bleue de réflexion.
La photographie présentée ici a été réalisée
dans le domaine de l’infrarouge par le télescope spatial
Spitzer, elle est donc en fausses couleurs. Les données de Spitzer
ont montré que plusieurs étoiles froides de faible masse,
naines brunes ou étoiles ratées, sont présentes
dans la nébuleuse. (Crédit: NASA, JPL-Caltech,
J. Stauffer (SSC,
Caltech)) 13 avril 2007 |
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La nébuleuse du Cône
située dans la constellation de la Licorne est
située en bas à gauche de la photographie. C’est
un nuage sombre de poussières qui pointe vers le haut en direction
de l’étoile brillante S de la Licorne, un système
quadruple d’étoiles massives et chaudes. L’amas ouvert
d’étoiles jaunes au centre est Trumpler
5. À droite se trouve la nébuleuse de réflexion
IC 2169. La petite tache qui ressemble à une comète au
bas de l’image à gauche (plus visible sur la photographie
en haute définition) est la nébuleuse variable de Hubble
(NGC
2261). (Crédit & Copyright: Adam
Block and Tim
Puckett) 12 avril 2007 |
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Un astérisme est
un regroupement fortuit d’étoiles sur la voûte céleste.
Tout comme
les constellations, les étoiles d’un astérisme
sont situées à des distances différentes de la
Terre. Pour un amas ouvert ou un amas globulaire, les étoiles
font réellement partie d’un groupe et sont à peu
près toutes à la même distance du Soleil. Longtemps,
on s’est demandé si l’Amas
du Cintre, situé dans la constellation du Petit
Renard, était un réel regroupement d’étoiles
ou un astérisme. On peut aisément voir le Cintre avec
des jumelles. Il se compose de 10 étoiles dont les magnitudes
vont de 5 à 7. C’est la forme de l’Amas qui lui
donne son nom. La mesure des distances a montré que cet amas
est un astérisme. L’amas NGC 6802 est aussi visible à droite
sur cette photographie. (Credit & Copyright: Frank
Barrett (Celestial
Wonders)) |
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Photographie de deux amas ouverts
(IC 417) et (NGC 1931), en bas à gauche, entourés d’une
nébuleuse. Ces deux amas sont situés dans la constellation
du Cocher à environ
10 kal de la Terre. NGC 1931 fait environ 10 al de diamètre. (Credit & Copyright: Steve
Cannistra (StarryWonders)) 27 octobre 2006 |
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Celui qui a découvert Pluton
en 1930 est bien connu, c’est Clyde
Tombaugh. Ce qui est moins connu est la méthode qu’il
a employée pour faire cette découverte : un travail
de moine! Il a utilisé une machine nommée «comparateur à scintillement» pour
faire la comparaison de nombreuses plaques photographiques. Cela consiste à illuminer
successivement deux plaques photographiques de la même région
du ciel prises à des dates différentes : si un point
lumineux se déplace, alors c’est un astre du système
solaire. Il lui a fallu travailler avec acharnement pendant un an avant
de découvrir Pluton. Mais pendant ses travaux, Tombaugh a aussi
découvert des amas stellaires, des comètes, des astéroïdes
et des amas galactiques. L’image présentée est un
exemple de ces découvertes : il s’agit d’un amas
ouvert d’étoiles nommé Tombaugh 4 qui est situé dans
la constellation de Cassiopée. La photographie présentée
a été réalisée avec un télescope de
33 cm de diamètre et une caméra numérique. On voit
aussi sur la photographie une nébuleuse. (Credit & Copyright: Dean
Rowe) 21 octobre 2006 |
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Deux amas ouverts
d’étoiles, M46 en haut à gauche et M47 en bas à droite.
M46 est à environ 5400 années-lumière de la Terre
alors que M47 n’est qu’à 1600 années-lumière.
Ces amas sont situés dans la constellation de la Poupe.
M46, âgé d’environ 300 millions d’années,
contient quelques centaines d’étoiles et fait 30 al de
diamètre. M47 est plus jeune, environ 80 millions d’années,
et ne contient qu’une cinquantaine d’étoiles. Son
diamètre est d’environ 10 al. Plus facile à apercevoir
sur la photographie en haute définition, la petite tache lumineuse
dans M46 est la nébuleuse planétaire NGC 2438. Cette
nébuleuse planétaire est à environ 3000 al de
nous : elle ne fait donc pas partie de l’amas M46. (Credit & Copyright: Chris
Hetlage) 10 septembre 2006 |
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Saturne, Mars et l’amas de
la Crèche (M44). Cette photographie a été réalisée
le 14 juin 2006. La séparation angulaire entre Saturne et Mars
n’était que de 1,5°. L’amas ouvert M44 est situé entre
les deux planètes. (Credit & Copyright: Tunc
Tezel) 17 juin 2006 |
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La planète Mars visite
l’amas ouvert M35 qui
est situé dans la constellation des Gémeaux.
Cette photographie du ciel date du 16 avril. On voit aussi l’amas
ouvert NGC 2158 juste au-dessus et à gauche de M35. Ce dernier
amas est plus éloigné que M35 qui n’est qu’à 3
kal de nous, alors que NGC 2158 est à environ 16 kal. On remarque également
que la couleur de NGC 2158 tend plus vers l’orange. Cet amas
est donc constitué d’étoiles plus vieilles que
M35. Le petit rond orange, en bas et à droite de M35, semble être
une planète, mais le texte de l’APOD n’en fait pas
mention. Mais aucune planète n’était dans les parages
de Mars à cette époque comme on peut le constater avec
un programme de carte du ciel. Ce cercle est peut-être le cercle
de diffraction (section
10.4.1, fiche 2) d’une étoile brillante de la constellation
des Gémeaux. (Credit & Copyright: Chris
Schur) |
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Le double amas de Persée
: voir le texte du 7 décembre 2007 plus haut. (Montage Credit & Copyright: Jose
Suro) 13 avril 2006 |
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Le rond brillant de la photo du
jour est la planète Saturne. Elle était juste à côté de
M 44, un amas
ouvert situé dans la constellation du Cancer que
l’on surnomme l’Amas de la Ruche. Le 28 janvier 2006, Saturne était
en opposition,
soit à 180° du Soleil, comme l’est la Lune à la
pleine lune. Saturne se levait donc à l’EST au coucher du
Soleil, passait au sud vers minuit et se couchait au petit matin à l’ouest.
Saturne était alors à 64 minutes-lumière de la Terre
alors que M 44, l’un des amas les plus rapprochés de nous
est à 600 années-lumière. (Credit & Copyright: Jimmy
Westlake (Colorado
Mountain College)) 28 janvier 2006 |
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L’immense amas ouvert d’étoiles
situé au centre de la région 30
Doradus contient les plus grosses et les plus lumineuses étoiles
que l’on connaît. Cet amas, R136, et une partie de la nébuleuse
dans lequel il se trouve sont visibles sur cette
photo provenant du télescope
spatial Hubble. Ce sont les puissants vents stellaires et les radiations
ultraviolettes des étoiles de cet amas qui ont sculpté les
formes de la nébuleuse que l’on connaît sous le nom
de Nébuleuse
de la Tarentule. Cette nébuleuse est située dans le Grand
Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la Voie
lactée distante de 170 000 années-lumière
de nous. (Credit: J. Trauger (JPL),
J. Westphal (Caltech),
N. Walborn (STScI),
R. Barba' (La
Plata Obs.), NASA) 11 décembre 2005 |
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Pour nous, observateurs de la Terre,
les étoiles de l’amas NGC
2169 semblent dessiner le nombre 37. Ce n’est évidemment
que le fruit du hasard. Cet amas
ouvert est à environ 3600 années-lumière de
nous dans la constellation d’Orion.
C’est un amas dont l’étendue est plutôt petite, à peu
près 7 années-lumière. On estime que les étoiles
de NGC 2169 nées dans la même nébuleuse sont âgées
que de 8 millions d’années. Ces petits amas ont tendance à se
disperser lentement sous l’influence de la gravité des étoiles
et des nébuleuses dont ils croisent la route dans leur voyage
dans notre Galaxie. Il y a 4 milliards d’années, notre Soleil
faisait vraisemblablement partie d’un amas comme celui de l’image
du jour. (Credit & Copyright: Noel
Carboni) 18 novembre 2005 |
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Plusieurs amas d’étoiles
sont très pittoresques. Les deux amas ouverts de Persée,
NGC 869 et NGC 884, sont doublement pittoresques. La luminosité de
le double
amas de Persée est assez grande pour qu’on puisse le
voir à l’œil nu à la noirceur totale. Les
premières observations de l’histoire écrite de l’amas
double nous proviennent d’Hipparque,
un astronome grec. L’amas double était sans doute connu
avant l’invention
de l’écriture, la frontière des historiens entre
la préhistoire et
l’histoire. La distance entre ces amas n’est que quelques
centaines d’années-lumière. Ils sont situés
dans la constellation de Persée à plus de 7000 années-lumière.
(Credit & Copyright: Thomas
V. Davis (tvdavisastropix.com)) 11 octobre 2005 REPRISE du texte du 2 décembre 2003 et du 29 janvier 1997 |
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Une merveille du ciel austral, l’amas ouvert Trumpler
14 est à environ 9000 années-lumière de
la Terre dans une région au bord d’un vaste nuage moléculaire
où naissent de nombreuses étoiles, la nébuleuse
de la Carène. Cette
image de l’amas provient du satellite Chandra qui
est conçu pour l’observation dans le domaine des rayons
X. L’image est donc en fausses couleurs et elle couvre une étendue
d’environ 40 années-lumière. Trumper 14 possède
une des plus fortes concentrations d’étoiles massives
de Voie lactée. Certaines de ces étoiles ont à peine
un million d’années. Leurs puissants vents stellaires
ont repoussé les gaz de la nébuleuse creusant ainsi
une cavité dans le nuage dense. Mais les gaz qui restent dans
cette cavité sont chauffés à des températures
telles qu’ils émettent des rayons X. Ces étoiles
massives vont rapidement épuiser leur carburant et produire
de violentes supernovae dans cette région, enrichissant ainsi
leur voisinage en éléments lourds. (Credit:
L. Townsley (PSU) et
al., CXC, NASA) |
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Les amas
ouverts d’étoiles sont des groupes d’étoiles
relativement jeunes qui sont nées à peu près à la
même période et dans une même région près
du plan de la Voie lactée. Les deux
amas visibles sur la photo du jour sont M46 en haut à gauche
et M47. Les deux amas distant de seulement 1° sur la sphère
céleste sont dans la constellation de la Poupe.
M46 est à 5400 années-lumière de nous alors que
M47 n’est qu’à 1600 années-lumière. Âgé d’environ
300 millions d’années, le jeune amas M46 contient
quelques centaines d’étoiles dans une région d’environ
30 années-lumière de diamètre. M47 est
plus jeune, 80 millions d’années, et plus petit que M46.
Il contient environ 50 étoiles dans une région de 10
années-lumière de diamètre. Il y a cependant un
astre beaucoup plus vieux sur cette image : c’est la nébuleuse
planétaire NGC 2438 située dans la même ligne de
visée que M46 (en haut à gauche). Une nébuleuse
planétaire est la phase finale de l’évolution
d’une étoile du même type que notre Soleil et est
donc âgée de plusieurs milliards d’années. NGC
2438 est à 3000 années-lumière de la Terre,
soit bien en avant de M46. (Credit & Copyright: Chris
Hetlage) 4 aout 2005 |
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M7 est
l’un des plus beaux amas
ouverts du ciel. Peuplé surtout de jeunes étoiles bleues,
on peut voir cet amas à l’œil nu dans la queue de
la constellation
du Scorpion. Cet amas est connu depuis très longtemps, car
même Ptolémée l’a
mentionné dans ses écrits en 130 apr. J.-C.. M7 qui n’est âgé que
de quelque 200 millions d’années contient environ une centaine
d’étoiles. Son diamètre est à peu près
de 25 années-lumière et il est à environ 1000 années-lumière
de nous. L’image du jour qui est en fausses couleurs a été prise à l’observatoire
national de Kitt Peak en Arizona dans le cadre du programme «Advanced
Observers Program». Comme M7 est situé en direction
du centre de la Voie lactée, on voit aussi des
millions d’étoiles sur cette photographie. (Credit & Copyright:
Allan Cook & Adam
Block, NOAO, AURA, NSF) 6 avril 2005 |
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Le «New
General Catalog» n’est pas si nouveau que cela,
car il a été publié en 1888. C’est J. L. E. Dreyer qui
est à l’origine
de cette initiative. Il voulait ainsi consolider le travail des
astronomes William
Herschel, Caroline
Herschel, John
Herschel et d’autres en un seul catalogue réunissant
les découvertes et les mesures astronomiques. On continue
d’utiliser le travail de Dreyer aujourd’hui en utilisant
son célèbre
catalogue qui contient plusieurs galaxies, nébuleuses
et amas d’étoiles. La photographie du jour nous montre
l’une des entrées de ce catalogue, un amas ouvert d’étoiles
catalogué sous le numéro NGC 2266.
Cet amas est à environ 10 000 années-lumière
de nous dans la constellation
des Gémeaux. C’est un amas vieux de plus d’un
milliard d’années qui comptent plusieurs vieilles étoiles
géantes rouges. (Credit & Copyright: Till
Credner & Sven Kohle, Bonn
University) 19 mars 2005 REPRISE : 1er juin 2002 et 29 avril 1999 |
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On pourrait penser que l’amas
d’étoiles visibles sur la gauche est à l’origine
du nuage gazeux de la photographie du jour, mais ce n’est probablement
pas le cas. Les données recueillies sur plusieurs étoiles
de NGC
2467 montrent que ce n’est pas réellement un
amas ouvert d’étoiles, mais qu’il s’agit
plutôt de plusieurs petits groupes d’étoiles situées à diverses
distances de nous. Il s’agit donc d’une superposition fortuite, un
astérisme. Néanmoins, l’image du jour contient
plusieurs étoiles qui sont à diverses phases
de leur évolution. Les étoiles à gauche sont à la
phase de la séquence principale, les nébuleuses, lieux
de leur naissance, ayant déjà disparu. En bas, à gauche,
une jeune étoile naissance est en train de se débarrasser
de son cocon gazeux. Le mur de gaz brillant à droite est entretenu
par les intenses radiations de plusieurs jeunes étoiles. Vers
le centre de l’image, on observe des bandes poussiéreuses
sombres où de nouvelles étoiles vont sûrement voir
le jour. Cette photographie a été captée par le «South
Telescope» de 8 m de l’observatoire
Gemini situé au sommet du Cerro Pachon au Chili. NGC
2467 est situé dans la constellation australe de la Poupe.
La plupart de ses étoiles sont à environ 17 000 années-lumière
de nous. (Credit & Copyright: T.
Rector (U. Alaska
Anchorage), Gemini
Obs., AURA, NSF) 31 janvier 2005 |
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L’image du jour nous montre
l’amas d’étoiles RCW 38 et
elle a été réalisée en utilisant les données en
rayons X de l’observatoire
spatial Chandra. L’amas RCW 38
n’est qu’à 6000 années-lumière de nous
et il est constitué de jeunes étoiles très lumineuses
dont la température
de surface est très élevée. Il n’est donc
pas étonnant de voir sur cette image plusieurs sources ponctuelles
de rayon X : ce sont les étoiles de l’amas. Mais, le
nuage diffus de rayon X qui les entoure est quelque peu mystérieux.
Les couleurs de l’image indiquent l’énergie des rayons
X, le bleu pour les hautes énergies, le rouge pour les basses énergies
et le vert pour les énergies intermédiaires. L’énergie
du nuage diffus provient probablement d’électrons qui se
déplacent à haute vitesse dans des champs magnétiques.
Mais, aucune source capable d’émettre des électrons
de si haute énergie, comme l’onde de choc d’un rémanent de supernova ou
un pulsar,
n’est visible dans les données recueillies par Chandra.
Quelle que soit leur origine, ces particules chargées pourraient
en raison de leur haute énergie laisser leur marque sur un système
planétaire en formation autour d’une étoile de l’amas RCW 38 tout
comme certains événements qui
ont affecté la composition isotopique de notre propre système
solaire. RCW 38 est
situé dans la constellation
des Voiles et il est entouré d’une nébuleuse. (Credit:
S. Wolk (Harvard-Smithsonian
CfA), et al., CXC, NASA) 8 janvier 2005 REPRISE : 27 décembre 2002 |
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Les Pléiades (M45). Voir texte du
9 décembre 2008. (Credit and Copyright: Matthew
T. Russell) 3 janvier 2005 |
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NGC 6823, un amas ouvert dans la constellation du Renard. Voir le texte du 8 octobre 2014. (Credit & Copyright: Canada-France-Hawaii
Telescope, J.-C. Cuillandre (CFHT)) 4 octobre 2004 |
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Non vous ne rêvez pas! Il n'y pas deux lunes dans le ciel de la Terre. Cette jolie photo a été prise le 23 mars 2004 alors que la Lune était en croissant près de l'horizon et que Vénus était juste au-dessus de celle-ci ; c'est le rond lumineux juste au-dessus. La surexposition de ces deux astres fait apparaître ceux-ci comme deux grosses lunes sur cette photo. On voit aussi la lueur rouge de Mars juste à gauche de l'amas ouvert des Pléiades. L'alignement en forme de V à gauche de Mars est l'amas ouvert des Hyades et l'étoile brillante à l'extrémité de la branche gauche du V est Aldébaran (non mentionné sur le site de l'APOD). (Credit & Copyright: Wojtek Rychlik) 26 mars 2004 |
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M7 est l'un des plus beaux amas ouverts d'étoiles du ciel. Comme tous les autres amas ouverts, M7 est dominé par de jeunes étoiles bleues très lumineuses. On peut l'observer à l'œil nu en regardant vers la queue de la constellation du Scorpion. M7 compte environ 100 étoiles. Il est âgé de quelque 200 millions d'années. Situé à 1000 années-lumière de nous, il s'étend sur à peu près 25 années-lumière. La photographie qui nous est présentée a été prise en 1995 par le télescope Burrell-Schmidt de l'observatoire de Kitt Peak en Arizona. L'amas d'étoiles M7 est connu depuis très longtemps comme en témoignent les écrits de Ptolémée qui l'avait observé en l'an 130 apr. J.-C. Une nébuleuse de gaz sombre est aussi visible sur cette photographie ainsi que les millions d'étoiles situées près du centre de la Voie lactée. (Credit & Copyright: N. A. Sharp, REU Program, AURA, NOAO, NSF) 22 février 2004 REPRISE du 5 mai 2002 et du 5 avril 2000 |
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Voir le texte du 9 décembre 2008. (Note de l’éditeur : les longues croix de diffraction ont été ajoutées à l'image pour des raisons esthétiques ; elles proviennent de fils fins placés par les enfants de Rob Gendler sur le pare-buée.) (Credit & Copyright: Robert Gendler) 27 décembre 2003 |
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M35 et NGC 2158. Voir le texte du 3 janvier 2013. (Credit & Copyright: Canada-France-Hawaii Telescope, J.-C. Cuillandre (CFHT), Coelum ) 15 décembre 2003 REPRISE du texte du 29 novembre 2002 |
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NGC 604. Voir le texte du 11 décembre 2012. (Credit: NASA and the Hubble Heritage Team (AURA/STScI)) 9 décembre 2003 |
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Le double amas de Persée. Voir texte du 11 octobre 2005. (Credit & Copyright: Michael Fulbright (MSFAstro.net)) 2 décembre 2003 REPRISE du texte du 29 janvier 1997 |
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Voici NGC 1818, un jeune amas ouvert contenant quelque 20 000 étoiles. NGC 1818 est dans une petite galaxie satellite de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan situé à environ 180 000 années-lumière de la Terre. L'étoile encerclée sur la photo est étrange. C'est une naine blanche qui a évolué depuis sa phase de géante rouge où sa masse était de plus de 7,6 fois celle du Soleil. Qu'y a-t-il d'étrange? Cette masse! Cette étoile selon nos modèles d'évolution aurait dû exploser et produire une supernova. Il faudra sans doute que les astrophysiciens revoient leur modèle qui fixe actuellement une limite de 5 fois la masse solaire pour une phase d'évolution tranquille en géante rouge puis en naine blanche, sans la catastrophique explosion en supernova. (Credit: R. Elson and R. Sword (IoA Cambridge), NASA) 31 mai 2003 REPRISE du 15 avril 1998 |
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L'amas ouvert d'étoiles en bas à droite est Hodge 301 et il est situé dans la nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070). Cette nébuleuse, région intense de formation d'étoiles, est à environ 168 000 années-lumière, dans la petite galaxie satellite de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan. Les étoiles de l'amas Hodge 301 ont vu le jour à peu près en même temps, il y a de cela quelques dizaines de millions d'années. Mais les plus massives d'entre elles ont rapidement épuisé leur carburant et ont donné lieu à des supernovae. Ces explosions stellaires ont projeté de la matière et ont produit des ondes de choc dans le gaz de la nébuleuse, créant les filaments lumineux que l'on voit sur cette image provenant du projet «Hubble Heritage». Ces spectaculaires explosions funestes assurent aussi le renouveau stellaire, car les ondes de choc qu'elles produisent condensent les gaz et les poussières ce qui donne naissance à la génération suivante d'étoiles dans la nébuleuse de la Tarentule. (Credit: Hubble Heritage Team (AURA / STScI/ NASA)) 3 mai 2003 REPRISE du 7 avril 1999 |
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Un brillant amas ouvert d'étoiles occupe le cœur de la nébuleuse de la Rosette (NGC 2237-38-39) qu'il illumine. Les étoiles de cet amas (NGC 2244) se sont formées à partir du gaz de cette partie de la Voie lactée, il y a environ quelques millions d'années. Cette image provient de l'observatoire CFHT (Canada-France-Hawaii Telescope) et elle a été captée par la nouvelle caméra MegaPrime. La nébuleuse de la Rosette est une nébuleuse d'émission de couleur typiquement rouge de l'hydrogène, mais cette image a été captée à travers un filtre vert utilisé pour visualiser l'oxygène présent en petite quantité dans ce nuage gazeux. Un vent stellaire chaud de particules est émis par les étoiles de l'amas et il contribue à la complexité déjà présente du gaz et des filaments de poussière de la région en même temps qu'il crée lentement un vide autour de l'amas. Le centre de la nébuleuse de la Rosette fait environ 50 années-lumière de diamètre. Cette nébuleuse visible dans des jumelles est à quelque 4500 années-lumière de la Terre en direction de la constellation de la Licorne. (Credit & Copyright: MegaPrime Camera, Canada-France-Hawaii Telescope) 29 avril 2003 |
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L'amas ouvert d'étoiles de cette photographie est M44, l'amas de la Ruche. Et le gros spot brillant est tout simplement la planète Jupiter. Dans son déplacement rétrograde sur la sphère céleste, Jupiter était alors près d'un point ou le mouvement s'inverse, une station. Cette photo a été captée le 28 mars 2003. M44 est relativement près de nous, environ 600 années-lumière, et sa masse est estimée entre 500 et 600 fois celle du Soleil. On peut facilement observer cet amas avec des jumelles en les pointant en direction de la constellation du Cancer. (Credit & Copyright: Tunç Tezel) 3 avril 2003 |
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À l'instar du Soleil, de nombreuses étoiles sont nées dans des amas ouverts comme celui de la photo du jour, l'amas du Canard sauvage (M11). M11 contient des milliers d'étoiles et on peut le voir avec des jumelles. Il est à environ 5000 années-lumière de nous dans la constellation de l'Écu de Sobieski. Les amas ouverts contiennent moins d'étoiles que les amas globulaires, mais elles sont nettement plus jeunes. Les amas ouverts sont situés dans le plan de la Voie lactée, là où naissent les étoiles. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT) 22 janvier 2003 REPRISE DU texte du 22 octobre 2000 |
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On peut observer l’amas ouvert M38 (NGC 1912) avec des jumelles en les pointant en direction de la constellation du Cocher. On considère que M38 est un amas ouvert intermédiaire parce que ses étoiles sont âgées d’environ 200 millions d’années. Certains amas sont beaucoup plus jeunes et d'autres, plus âgés, contiennent moins d’étoiles parce qu’elles ont eu le temps de se disperser dans le bras de la Voie lactée où elles sont nées. On trouve aussi peu de jeunes étoiles bleues dans ces amas. Mais, M38 est encore relativement jeune, car on y trouve plusieurs étoiles bleues même si la plupart des ses étoiles brillantes sont sorties de la séquence principale et ont atteint le stade d’évolution qui correspond aux géantes jaunes dont la luminosité est 900 fois supérieure à celle du Soleil. Le diamètre de M38 est d’environ 25 années-lumière et il est à 400 années-lumière de nous. Il est situé à seulement 2,5° de M36, un autre amas ouvert. Les amas ouverts faiblement liés par la gravité se dispersent lentement pendant leur révolution autour du centre de la Voie lactée. (Credit & Copyright: NOAO, AURA, NSF) 7 janvier 2003 |
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Les Pléiades (M45). Voir le texte du 9 décembre 2008. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), ROE, UKS Telescope) 1er décembre 2002 REPRISE du 6 mai 2001, du 27 février 2000, du 25 octobre 1998, du 18 octobre 1997 et du 3 septembre 1996. |
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M35 et NGC 2158. Voir le texte du 15 décembre 2003. (Credit & Copyright: N. A. Sharp (NOAO), AURA, NSF) 29 novembre 2002 |
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Les mouvements des étoiles au sein d'un amas peuvent apparaître fort complexes. Les étoiles des amas globulaires et de nombreux amas ouverts tournent autour du centre de l'amas et, occasionnellement, interagissent gravitationnellement entre elles. En général, les orbites des étoiles d'un amas ne sont pas aussi circulaires que ne le sont celles des planètes de notre système solaire. Elles se dirigent fréquemment directement vers le centre de l'amas et elles tracent souvent des boucles inhabituelles et complexes. Mais, l'espace entre les étoiles est immense comparé à leur dimension et les collisions stellaires sont très rares. L'animation numérique présentée est une simulation à N-corps. Cette animation met en jeu 100 étoiles identiques. Chaque seconde de l'animation équivaut à des centaines d'années. Grâce aux progrès de l'électronique et de la programmation, le problème à N corps est de plus en plus facile à traiter. (Credit: Adam Block (NOAO)) 30 juillet 2002 |
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L'amas d'étoiles situé dans RCW 38 était caché. L'observation de la région de formation d'étoile dont le numéro du catalogue RCW est 38 ne révèle normalement que peu d'étoiles, car cet amas ouvert est si jeune qu'il est encore enveloppé d'un épais nuage de poussière qui absorbe la lumière visible. À la longue, cette poussière se dissipe, car elle se condense avec les gaz pour donner naissance aux étoiles. Mais, lorsqu'on observe cette région dans le domaine de l'infrarouge, on obtient un tout autre portrait. L'infrarouge est en effet moins absorbé par la poussière et on voit les nombreuses étoiles de l'amas. Cette mosaïque en fausses couleurs qui provient de RCW 38 provient du projet d'étude 2MASS nous montre en plus des nombreuses jeunes étoiles bleues de l'amas des nuages gazeux lumineux et des bases sombres de poussière. Les dimensions de RCW 38 font environ 10 années-lumière. Cette région est à quelque 5500 années-lumière de nous dans la constellation des Voiles. (Credit: R. Hurt, 2MASS Project, UMass, IPAC/Caltech, NSF, NASA) 17 juillet 2002 |
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Un amas ouvert d'étoiles situé au cœur illumine les gaz de la nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Les étoiles de cet amas (NGC 2244) proviennent des gaz de la nébuleuse et elles ne sont âgées que d'environ 4 millions d'années. Ce sont ces étoiles qui émettent la lumière et des vents stellaires qui donnent à la nébuleuse son apparence actuelle. Le rouge de la nébuleuse provient en effet de l'ionisation du gaz d'hydrogène par les radiations ultraviolettes des jeunes étoiles massives de NGC 2244. Les vents stellaires chauds de ces étoiles apportent de la nouvelle matière aux filaments de poussière qui s'y trouvent déjà en même temps qu'ils déplacent ceux-ci vers l'extérieur. NGC 2244 fait environ 50 années-lumière à quelque 4500 années-lumière en direction de la constellation de la Licorne. Avec une magnitude apparente de 4,8, on peut l'apercevoir à l'œil nu depuis un endroit sombre. (Credit & Copyright: J. C. Cuillandre & G. Fahlman (CFHT Staff), CFHT) |
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Cette photographie à longue pose a été captée en novembre 2001 à l'aide d'un objectif de longue focale. On peut y admirer deux amas ouverts d'étoiles de la constellation du Taureau, les Pléiades (M45) et les Hyades. L'amas compact des Pléiades est à quelque 400 années-lumière de nous et celui des Hyades en forme de V est encore plus près, à seulement 150 années-lumière. L'étoile alpha du Taureau, Aldébaran, est dans le coin inférieur gauche de cette photographie. Aldébaran est à 60 années-lumière de nous et elle ne fait donc pas partie des Hyades, mais c'est l'étoile la plus brillante de cette constellation. Saturne trône aussi sur cette photo, dans le coin supérieur gauche au-dessus d'Aldébaran. Saturne est bien plus près de nous, à seulement 1,2 heure-lumière lorsque cette photo a été prise. Un autre astre du système solaire est visible sous Aldébaran, mais vous aurez bien du mal à le trouver à moins de consulter l'image annotée de cette photo. Cet astre est Vesta, le deuxième plus gros astéroïde de la ceinture d'astéroïdes. Vesta était alors à environ 13 minutes-lumière de nous. Le 19 mars 2002, Vesta sera au plus près de Saturne sur la voûte céleste. (Credit & Copyright: Joe Orman) 18 janvier 2002 |
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Où naissent les étoiles les plus massives? Les observations nous montrent que c'est en périphérie des amas ouverts. L'amas ouvert de la photo est celui qui a reçu le numéro 212 du catalogue de l'astronome américain Stewart Sharpless. Au centre de cette image se trouvent les étoiles massives de Sharpless 212 (Sh 2-212). Les radiations UV de ces étoiles ionisent les atomes d'hydrogène interstellaire ce qui donne naissance à une nébuleuse d'émission qu'on appelle aussi une région HII. Lorsque les ions d'hydrogène récupèrent leur électron perdu, ils émettent de la lumière rouge caractéristique de ces nébuleuses. Sharpless 212 contient aussi de la poussière et des atomes lourds comme le soufre en petite quantité. La poussière absorbe efficacement la lumière visible. Sur cette image en fausses couleurs, le soufre a reçu la couleur bleue. La frontière entre la matière ionisée et la matière neutre entourant l'amas est particulièrement bien définie. La taille de cet amas est d'environ 20 années-lumière et il est à 25 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de Persée. (Credit & Copyright: Lise Deharveng (Universite de Provence) et al., CNRS, OHP) 18 décembre 2001 |
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Ces deux amas de jeunes étoiles très lumineuses entourés d’une nébuleuse d’émission sont situés dans NGC 2366, une galaxie irrégulière pâle distance de 10 millions d’années-lumière. On voit sur cette image provenant du télescope Hubble que l’amas le plus jeune, celui du bas âgé d’environ 2 millions d’années, est encore entouré des gaz et de la poussière dont il provient, alors que les vents stellaires de l’amas du haut, âgé de 4 à 5 millions d’années, ont commencé à dissiper la nébuleuse qui l’entoure, donnant un aspect d’hameçon inversé à l’ensemble. Les étoiles de ces amas sont massives et leur espérance vie courte. La plus brillante, près de la pointe de l’hameçon, est une hypergéante bleue variable, une étoile très peu répandue. La masse de cette étoile est comprise entre 30 et 60 fois celle du Soleil ce qui est dans la fourchette de l’étoile éruptive Eta Carinae située dans notre propre galaxie. Les étoiles aussi massives sont extrêmement instables et leur luminosité est donc très variable. Une comparaison avec les images obtenues par des télescopes terrestres a permis d’établir que la luminosité de cette étoile a été multipliée récemment par 40, ce qui en fait l’étoile la plus lumineuse de cette pâle galaxie. (Credit: L. Drissen, J. Roy and C. Robert (Universite Laval), Y. Dutil (CFHT), NASA) 3 novembre 2001 REPRISE du 14 octobre 1996 |
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NGC 3293. Voir le texte du 6 avril 2015. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), AATB) 9 septembre 2001 REPRISE du texte du 29 mars 1998 et du 23 aout 1996 |
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Au centre de la pouponnière d'étoiles 30 Doradus se trouve un amas qui contient les plus grosses, les plus chaudes et les plus massives étoiles que l'on connaisse. Les étoiles de cet amas, connu sous la référence R136 ou encore NGC 2070, sont en train de briser le cocon de gaz et de poussière dans lequel elles sont nées. Le reste du nuage de cette image provenant du télescope spatial Hubble est surtout composé d'hydrogène ionisé. R136 renferme des milliers d'étoiles géantes bleues très chaudes, certaines ayant une masse 50 fois plus grande que celle du Soleil. R136 est un amas ouvert situé dans une galaxie satellite de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan. En raison de la densité très élevée d'étoiles de cet amas, il pourrait bien se transformer en amas globulaire dans quelques milliards d'années. (Credit: N. Walborn (STScI) et al., WFPC2, HST, NASA) 30 juillet 2001 |
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Cet amas d'étoiles (NGC 1850) est situé près de l'extérieur de la barre du Grand Nuage de Magellan une galaxie voisine de la nôtre, à quelque 168 000 années-lumière. À première vue, cette image provenant du télescope Hubble suggère que cet amas, tant par sa taille que sa forme, est ce qui reste d'un amas globulaire comme ceux qui orbitent dans le halo de la Voie lactée. Mais les étoiles de NGC 1850 sont jeunes. Il s'agit donc d'un amas ouvert comme ceux qui peuplent les bras de notre galaxie. On peut aussi voir sur cette image en bas à droite du regroupement d'étoiles au centre un autre amas compact d'étoiles. NGC 1850 est donc un double amas d'étoiles. Les étoiles du plus grand amas ne sont âgées que d'environ 50 millions d'années, alors que celles du petit amas sont encore plus jeunes, environ 4 millions d'années. En fait, le petit amas contient aussi des étoiles de type T-Tauri, la phase de formation d'étoiles semblables au Soleil. La nébuleuse bleue à gauche est un rémanent de supernova comme on en trouve dans notre galaxie. Des étoiles massives dont l'espérance de vie est fort brève ont donc explosé dans NGC 1850. (Credit: M. Romaniello (ESO) et al., ESA, NASA) 12 juillet 2001 |
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La Boîte à Bijoux. Voir le texte du 17 aout 2010. (Credit & Copyright: Michael Bessell (RSAA, ANU), MSO) 18 juin 2001 |
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L'amas ouvert de l'Arche est le plus compact connu de notre galaxie. Il contient une centaine de jeunes étoiles massives à l'intérieur d'une région d'un diamètre de une année-lumière. L'amas de l'Arche est à environ 25 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. Il n'est qu'à une centaine d’années-lumière du trou noir supermassif qui se tapit au centre de la Voie lactée. Cette combinaison d'images prises dans le domaine des ondes radio, des infrarouges et des rayons X montre l'environnement étrange de cet amas stellaire. Les émissions radio en rouge retracent les filaments en forme d'arc des environs de l'amas près du centre de la galaxie. Zoomé dans l'encadré, l'image infrarouge teintée en bleu montre quelques étoiles individuelles de l'amas. La lumière bleue diffuse de cet encadré provient des données en rayon X qui révèlent que l'amas est enveloppé dans un gaz chaud de plus de 60 millions de degrés. C'est la première fois que l'on détecte un halo autour d'un amas d'étoiles et cette région pourrait bien avoir des similarités avec des galaxies contenant des régions intenses de formation d'étoiles. (Credit: X-ray; NASA/CXC/Northwestern/F. Zadeh et al., IR; NASA/HST/NICMOS, Radio;NRAO/VLA/C. Lang)) 14 juin 2001 |
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NGC 1748 ne contient pas toutes les étoiles qui s'y sont formées. Les jeunes étoiles massives bleues émettent tant d'énergie qu'elles poussent au loin les gaz et les poussières de cette pouponnière d'étoiles. Dans les dernières 100 000 années, ces étoiles ont considérablement modifié la forme bulbeuse de cette nébuleuse et elles la détruiront probablement complètement d'ici quelques millions d'années. Cette image a été publiée récemment et elle provient du télescope spatial Hubble. La région brillante entourée d’un anneau rosâtre de poussière à gauche est particulièrement intéressante, car elle est poussée au loin par le vent stellaire d’une étoile brillante située dans la nébuleuse. Une ligne de poussière plus froide relie NGC 1748 à une plus vaste nébuleuse à droite. Le diamètre de NGC 1748 est d’environ 25 années-lumière et elle est située dans une galaxie voisine de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan. (Credit: M. Heydari-Malayeri (Obs. Paris) et al., HST, ESA, NASA) 3 avril 2001 |
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Les étoiles bleues de cette image appartiennent à l'amas ouvert M103. Les nuages gazeux où sont nées ces étoiles ont été depuis longtemps dispersés. Les plus grosses et les plus brillantes étoiles nées dans ces nuages ont depuis longtemps épuisé leur carburant nucléaire et ont littéralement explosé produisant des supernovae. En observant les étoiles de la séquence principale restante dans M103, on a pu estimer son âge, environ 20 millions d'années. D'ailleurs, une étoile bleue a récemment quitté la séquence principale et elle est devenue une géante rouge, comme on le voit au centre de cette image. Les étoiles jaunes comme notre Soleil sont généralement moins brillants dans les amas ouverts et elles sont donc moins dominantes que leurs cousines massives bleues. La lumière met quelque 14 années à parcourir M103 d'un bout à l'autre. Même si on peut observer M103 avec des jumelles en les pointant en direction de la constellation de Cassiopée, cet amas est à une si grande distance (8000 années-lumière) qu'il occupe une région du ciel quatre fois plus petite que la pleine lune. (Credit & Copyright: Hillary Mathis & N. A. Sharp, KPNO 2.1-m Tel., AURA, NOAO, NSF) 7 février 2001 |
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À quelque 20 000 années-lumière du Soleil se trouve un amas ouvert d'étoiles dans une immense nébuleuse d'émission cataloguée NGC 3603. Cette région HII véritable pouponnière d'étoiles est située dans le bras de la Voie lactée nommé Carina. Cette image en fausses couleurs de l'amas de NGC 3603 provient des données recueillies par le télescope spatial Chandra dans le domaine des rayons X. Les couleurs choisies représentent l'intensité lumineuse des diverses sources, le vert pour les sources faibles, le rouge et le bleu pour les plus fortes. Les étoiles de cet amas sont nées à peu près à la même époque, il y a de cela un ou deux millions d'années au plus. Elles sont donc très jeunes et conséquemment on pense que ces radiations X proviennent d'étoiles massives ou de leur vent stellaire. Puisque les autres sources connues de rayon X sont des rémanents de supernova ou des étoiles à neutrons, des objets du stade final d'évolution des étoiles, il est peu probable qu'on les trouve dans un amas si jeune. On pense que l'amas de NGC 3603 est typique des jeunes amas qui peuplent les distantes galaxies à sursaut de formation d'étoiles. (Credit: M.Corcoran (GSFC / NASA) et al.) 24 janvier 2001 |
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L'amas M11. Voir le texte du 22 janvier 2003. (Credit & Copyright: D. F. Malin, AAO) 22 octobre 2000 REPRISE du 16 janvier 1996 |
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Cette sensationnelle image captée par le télescope Hubble nous montre la naissance d'un amas d'étoiles massives. Ces nouvelles nées viennent tout juste d'émerger de leur nébuleuse qui ne fait que 12 années-lumière. Cette nébuleuse cataloguée N81 est à quelque 200 000 années-lumière de nous dans le Petit Nuage de Magellan. Des nébuleuses entourées d'étoiles massives s'entendent habituellement sur des milliers d’années-lumière et plus. Avant les observations d'Hubble, on ne savait pas si N81 ou des nébuleuses d'émission compactes semblables étaient le berceau d'une seule étoile ou d'un amas d'étoiles. Pour N81, les données d'Hubble montrent qu'il s'agit définitivement de plusieurs étoiles, certaines 300 000 fois plus lumineuses que le Soleil. On voit sur cette image les arcs de poussière interstellaire et les gaz fluorescents sculptés par les vents et les radiations des étoiles énergétiques. (Credit: M. Heydari-Malayeri (Paris Obs.) et al., Hubble Heritage Team, NASA) 5 octobre 2000 |
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NGC 1850 est un vaste amas ouvert d'étoiles situé dans le Grand Nuage de Magellan (PGC 17223), à plus de 166 000 années-lumière de nous. Les couleurs de cette magnifique image provenant du télescope spatial Hubble correspondent à différentes populations d'étoiles de NGC 1850. Les étoiles jaunâtres sont largement majoritaires dans cet amas. Ce sont des étoiles de la séquence principale semblables au Soleil qui fusionnent de l'hydrogène dans leur cœur. Elles sont cependant très jeunes, car elles n'ont qu'environ 50 millions d'années comparées aux quelque 4,6 milliards d'années de notre Soleil. Le spot blanc à 5 h est constitué d'étoiles massives, plus chaudes et plus jeunes, environ 4 millions d'années et elles rayonnent fortement dans l'ultraviolet. Elles sont concentrées dans une région située à 200 années-lumière du centre de NGC 1850 et elles constituent donc en quelque sorte un amas ouvert à la périphérie de l'amas ouvert principal. Les étoiles massives qui sont nées dans l'amas principal ont disparu depuis longtemps en produisant de spectaculaires supernovae. Les débris en expansion de ces explosions stellaires ont fort probablement déclenché la formation du jeune amas. Dans quelques millions d'années, les étoiles de ce jeune amas subiront le même sort et projetteront des débris enrichis en éléments lourds dans l'espace interstellaire (fiche 4). (Credit: R. Gilmozzi (STScI/ ESA) S. Ewald, (JPL), NASA) 29 juillet 2000 REPRISE : 20 juin 1997 |
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On a récemment photographié en ondes radio une immense cheminée cosmique qui crache des nuages de gaz en dehors du plan de notre galaxie, la Voie lactée. L'équipe du CGPS (Canadian Galactic Plane Survey) a utilisé un réseau de radiotélescopes pour explorer une région de gaz ionisé classifiée sous la cote W4. À la base de W4 qui occupe le centre de cette image se trouve le très jeune amas ouvert d'étoiles OCL 352. On continue de s'interroger sur la façon les mécanismes qui ont créé la super bulle W4, mais les soupçons sont dirigés vers des supernovae ou vers de puissants vents stellaires provenant de cet amas. Mais il semble cependant assez certain que le gaz chaud expulsé vers l'extérieur est canalisé sous un effet semblable à celui d'une cheminée qui canalise des gaz de combustion vers une région plus froide. La cheminée W4 qui est à environ 6500 années-lumière de la Terre et qui est longue de quelque 250 années-lumière correspond à la région sombre située au haut de cette image. (Credit: Jayanne English (STScI) et al., CGPS, RAL/U. Calgary) 7 février 2000 |
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L'amas du Trapèze. Voir le texte du 6 octobre 2007. (Credit: PSU, CXO, NASA) 4 février 2000 |
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NGC 6791 est l'un des plus gros et plus vieux amas ouverts connus. Mais comment peut-il être devenu si peuplé? Les amas ouverts contiennent habituellement quelques centaines d'étoiles ou moins chacune âgée de moins d'un milliard d'années. Mais, NGC 6791 contient des milliers d'étoiles dont certaines atteignent 8 milliards d'années. Ce qui étonne encore davantage est le fait que les étoiles de NGC 6791 sont relativement contaminées, c'est-à-dire qu'elles contiennent une quantité certes faible d'éléments lourds, mais plus élevée que les étoiles des autres amas ouverts : leur métallicité est plus élevée. Les étoiles de population I, c'est-à-dire les étoiles récemment formées, sont riches en métaux, car ces éléments se sont accumulés au fur et à mesure que les plus vieilles étoiles les ont répandus dans l'espace en explosant. Cet amas ouvert, que l'on voit sur cette image, contrairement aux autres que nous connaissons, est donc assez âgé. (Credit: Barbara J. Mochejska (CAMK) et al., 2.1-m Telescope, KPNO, NOAO, NSF) 12 janvier 2000 |
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L'un des plus exceptionnels amas ouverts connus est situé au cœur de la monstrueuse nébuleuse de la Tarentule. Cet amas classifié NGC 2070 ou encore R136a renferme de nombreuses jeunes étoiles chaudes. La lumière énergétique de ces étoiles ionise continuellement les gaz de la nébuleuse alors que leurs vents stellaires soufflant des particules forment des bulles entourées de filaments complexes. Cette magnifique photo d'une partie du Grand Nuage de Magellan montre avec détails les gaz et la poussière de la nébuleuse ainsi que les jeunes étoiles de l'amas. 30 Doradus est l'une des plus grandes régions de formation d'étoiles connues. Cette région connait d'ailleurs de forts épisodes de formation d'étoiles à des intervalles de quelques millions d'années. Dans le cœur de l'amas, la densité d'étoiles est si élevée que l'on a déjà cru qu'il n'y avait qu'une seule étoile. (Credit: Gary Bernstein& Megan Novicki (U. Michigan); Copyright: U. Michigan, Lucent) 27 octobre 1999 |
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NGC 3603 est la demeure d'un massif amas ouvert d'étoiles, d'épais piliers de poussière et d'une étoile qui est sur point d'exploser. L'amas au centre de cette image contient environ 2000 étoiles brillantes. Chacune de ces étoiles est plus brillante et plus massive que le Soleil. Les radiations de ces étoiles illuminent et repoussent la matière interstellaire environnante, faisant de NGC 3603 une région HII des plus captivantes pour les scientifiques. Cette image couvre une région d'environ 20 années-lumière. NGC 3603 est à quelque 20 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. Une caractéristique intéressante de cette image publiée récemment repose sur le fait qu'on y voit plusieurs étoiles de faible luminosité. La masse de ces étoiles est inférieure à celle du Soleil, nous indiquant ainsi qu'un grand nombre d'étoiles de faible masse naissent aussi dans des régions à sursaut de formation d'étoiles. (Credit: B. Brandl (Cornell) et al., ISAAC, VLT, ESO) 18 octobre 1999 |
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De brillants amas d'étoiles se forment et se dispersent près du centre de notre galaxie, la Voie lactée. Il y a quatre millions d'années, l'amas du Quintuplet visible sur cette photographie est né et déjà ses étoiles se dispersent lentement. L'amas du Quintuplet n'est qu'à 100 années-lumière du centre de la Voie lactée et il renferme l'étoile la plus brillante observée à ce jour dans notre galaxie : l'étoile Pistolet. L'étoile du Pistolet est une supergéante bleue. Les objets situés près du centre de notre galaxie sont en lumière visible cachés à notre vue par la poussière opaque du disque galactique. Mais, la lumière infrarouge traverse plus facilement les nuages de poussière. On peut ainsi mieux observer le centre de la Voie lactée en utilisant des détecteurs infrarouges. Celui qui a été utilisé pour cette image publiée récemment est la caméra NICMOS du télescope spatial Hubble. Le jeune amas ouvert du Quintuplet est l'un des plus massifs découverts à ce jour, mais il est bien moins massif que les amas globulaires qui orbitent dans le halo de la Voie lactée. Certaines des étoiles brillantes visibles sur cette photo pourraient bien produire une spectaculaire supernova dans un avenir rapproché. (Credit: Don Figer (STScI) et al., NASA) 21 septembre 1999 |
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L'amas ouvert des Pléiades (M45) est l'un des joyaux du ciel de l'hémisphère nord. À l'œil nu, M45 forme un groupe attirant d'étoiles brillantes dans la constellation du Taureau. Dans un télescope de taille moyenne cependant, cette région du ciel est encore plus splendide, car l'amas baigne dans de délicates mèches de poussière bleue qui réfléchissent la lumière des étoiles. L'apparence de l'amas est passablement différente pour le satellite ROSAT, car celui-ci est sensible aux rayons X et non à la lumière visible. Cette image en fausses couleurs a été construite selon les niveaux d'énergie des rayons X captés par le satellite. Les radiations de plus faible énergie sont représentées par le rouge, d'énergie moyenne par le vert et de haute énergie par le bleu. Les carrés verts indiquent l'emplacement des sept sœurs, les sept étoiles les plus brillantes des Pléiades. Lorsqu'on observe les étoiles des Pléiades en rayon X, on observe en réalité l'atmosphère extrêmement chaude de celles-ci, leur couronne. La diversité des couleurs correspond donc aux différentes températures des couronnes stellaires. (Credit T. Preibisch (MPIfR), ROSAT Project, MPE, NASA) 28 aout 1999 REPRISE du 5 avril 1998 et du 18 mars 1997 |
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L'amas ouvert NGC 7789. Voir le texte du 26 octobre 2013 qui est beaucoup plus complet. (Credit: B.J. Mochejska and J. Kaluzny (Warsaw University Observatory), KPNO) 9 juillet 1999 |
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Enlacé dans les bras poussiéreux de la grande galaxie spirale d'Andromède (M31 ou NGC 224), l'amas ouvert d'étoiles NGC 206 est l'une des plus grandes pouponnières d'étoiles connues du Groupe local de galaxies. Le bleu magnifique de l'amas trahit la jeunesse de ses étoiles, mais de vieilles étoiles variables à l'intérieur et autour de NGC 206 peuvent aussi permettre de mesurer précisément la distance de l'amas. Les astronomes recherchent activement les étoiles variables de cet amas qui sont de type céphéide, mais aussi des systèmes binaires à éclipses (fiche 2). On peut déterminer la distance des ces types d'étoiles en mesurant les changements périodiques de leur luminosité et de leur spectre. NGC 206 est à quelque 3 millions d’années-lumière de nous. Une mesure précise de cette distance est importante pour mieux comprendre la formation des galaxies et leur évolution et, ultimement, pour obtenir une échelle de calibration des distances de l'Univers. (Credit: B.J. Mochejska (Warsaw University), The DIRECT Project, FLWO, MDM) 2 avril 1999 |
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Les amas ouverts sont relativement jeunes. Ces essaims de brillantes étoiles naissent dans le plan de la Voie lactée, mais leur nombre diminue progressivement, car leurs étoiles se font éparpiller dans la galaxie par les interactions gravitationnelles. L'amas ouvert de la photo est M46 ou NGC 2437. M46 est âgé d'environ 300 millions d'années et il contient encore une centaine d'étoiles. Situé dans la constellation de la Poupe à environ 5000 années-lumière de nous, M46 est une cible de choix pour les astronomes amateurs. M46 semble contenir une nébuleuse planétaire, le petit spot rouge en haut du centre, la phase finale d'une étoile qui a vécu des milliards d'années après avoir épuisé son réservoir central d'hydrogène. En fait, cette nébuleuse planétaire (NGC 2438) n'est pas située dans l'amas, car elle n'est qu'à 3000 années-lumière de nous. De plus, NGC 2438 se déplace dans une direction différente de celle des étoiles de l'amas. (Credit and Copyright: Wil Milan) 5 mars 1999 |
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M6, l'amas du Papillon. Le texte a été repris le 6 septembre 2011. (Credit: AURA, NOAO, NSF) 6 janvier 1999 |
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Un amas d'étoiles se cachait dans la nébuleuse RCW 38. Cet amas ouvert est à environ 5500 années-lumière en direction de la constellation des Voiles. Mais, si vous observez cette nébuleuse avec un télescope, même de taille respectable, vous ne verrez pas beaucoup d'étoiles. L'amas est encore trop pour que ses étoiles aient eu le temps de disperser les gaz et les poussières qui les entourent. La lumière visible émise par les étoiles est ainsi absorbée et ne peut nous parvenir. Mais, lorsqu'on observe l'amas dans le domaine de l'infrarouge, c'est une autre histoire. En effet, l'infrarouge traverse beaucoup plus facilement la poussière que la lumière visible. Cette photographie a été prise en utilisant le nouvel imageur spectromètre infrarouge ISAAC (Infrared Spectrometer And Array Camera) et l'un des télescopes de 8,2 m du VLT (Very Large Telescope). (Credit: ISAAC, 8.2-meter VLT, ESO) 7 décembre 1998 |
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M44 est un important amas ouvert d'étoiles. Surnommé Praesepe, La Ruche ou encore La Crèche, M44 est l'un des rares amas ouverts visibles à l'œil nu. On croyait que M44 était une nébuleuse jusqu'à ce Galilée observe avec sa lunette les brillantes étoiles bleues de l'amas. Ces étoiles sont d'ailleurs visibles sur cette image. On pense que M44 est née il y a de cela environ 400 millions d'années. Il est plus vaste et plus vieux que les autres amas ouverts. L'amas de La Ruche est situé à environ 580 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cancer. Il s'étend sur quelque 10 années-lumière. Avec un gros télescope, on peut constater qu'il contient des centaines d'étoiles. (Credit & Copyright: Wil Milan) 3 aout 1998 |
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Un très jeune amas ouvert d'étoiles a été découvert dans une galaxie voisine de la nôtre. Les étoiles de cet amas classifié N81 sont si jeunes et si massives qu'elles éjectent avec furie de la matière dans la nébuleuse qui les entoure. La lumière émise par cette nébuleuse provient d'ailleurs des radiations intenses de ces étoiles. Les vents stellaires de ces étoiles alimentent et sculptent cette jolie nébuleuse. On voit sur cette image couleur deux des étoiles les plus brillantes de N81. Juste au-dessus de celles-ci se trouve un nodule sombre de poussière et de gaz qui est sans doute à l'origine de la naissance de ces étoiles massives. La galaxie dans laquelle se trouve cet amas et le Petit Nuage de Magellan qui est à environ 200 000 années-lumière de nous. (Credit: M. Heydari-Malayeri (Paris Obs.) et al., WFPC2, HST, NASA) 27 juillet 1998 |
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L'amas ouvert NGC 3293. Voir le texte du 9 septembre 2001. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 29 mars 1998 REPRISE du 23 aout 1996 |
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L'amas NGC 604 dans la galaxie du Triangle. Voir le texte du 11 décembre 2012. (Credit: H. Yang (UIUC), J. Hester (ASU), HST, NASA) 5 mars 1997 |
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L'amas double de Persée (NGC 869 et NGC 884). Voir le texte du 2 décembre 2003. (Credit and Copyright: A. Steere) 29 janvier 1997 |
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Plusieurs étoiles naissent dans des amas. Il existe deux types d'amas d'étoiles dans notre galaxie, la Voie lactée : les amas ouverts et les amas globulaires. Un amas ouvert typique comme M50 (NGC 2323) de cette photo contient quelques centaines d'étoiles dont plusieurs sont jeunes, brillantes et bleues. D'ailleurs, la plupart des étoiles bleues de cette image font partie de M50, contrairement à celles qui sont plus pâles et rouges. M50 est à environ 3000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. Les amas ouverts ont des formes irrégulières et on les trouve dans le disque de la Voie lactée. (Credit and Copyright: S. Kohle, T. Credner et al.) 28 janvier 1997 |
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M16 est composé d'un jeune amas ouvert d'étoiles associé à une spectaculaire nébuleuse en émission tachée de poussière interstellaire sombre. La nébuleuse de l'Aigle où se trouve M16 est à quelque 7000 années-lumière de nous en direction du centre de la Voie lactée dans la queue du Serpent. C'est une région de formation d'étoiles. On peut voir la majorité des étoiles de l'amas en haut à droite des piliers de poussière (les Piliers de la création) de la nébuleuse de l'Aigle. Le rouge de la nébuleuse provient des ions d'hydrogène qui émettent un photon lorsqu'ils capturent un électron libre. Les régions sombres sont constituées de poussière qui absorbe la lumière des sources situées à l'arrière. Cette importante absorption permet d'ailleurs aux astronomes de différencier les étoiles de l'amas de celles qui sont plus rapprochées de nous. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin. Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 18 janvier 1997 REPRISE du 1er novembre 1995 |
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La Boîte à Bijoux. Voir le texte du 17 aout 2010. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ;Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 11 novembre 1996 |
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Les Sept Sœurs (M45) et la nébuleuse de Californie (NGC 1499). Voir le texte du 3 novembre 2009. (Credit and Copyright: Dominique Dierick and Dirk De la Marche) 18 juin 1996 |
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Un jeune amas ouvert d'étoiles se tapit à l'intérieur de la nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Les étoiles de cet amas, catalogué NGC 2244, émettent des radiations ultraviolettes qui arrachent aux atomes d'hydrogène leur unique électron et qui créent ainsi des ions d'hydrogène. Lorsqu'un électron est capturé par un ion d'hydrogène, il y a émission d'un photon rouge de lumière. C'est ce qui produit la couleur rouge caractéristique des nébuleuses en émission. La nébuleuse de la Rosette est à quelque 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. Même si elle est peu lumineuse, la nébuleuse de la Rosette est facile à observer, sa taille étant légèrement supérieure à celle de la pleine lune. (Credit: P. Seitzer (U. Michigan), Curtis Schmidt Telescope, CTIO, Chile) 22 mai 1996 |
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Un amas ouvert de jeunes étoiles chaudes se trouve au centre de la nébuleuse rouge Trifide. Les intenses radiations de ces jeunes étoiles ionisent les atomes d'hydrogène qui perdent alors leur seul électron. Lorsqu'un électron est capturé par un ion d'hydrogène, un photon dont la longueur d'onde correspond à la lumière rouge est émis. La lueur rouge est donc typique des nébuleuses en émission. Les zones sombres de ces nébuleuses sont constituées de grains de poussière qui sont des aiguilles fines que l'on croit provenir de l'atmosphère d'étoiles froides. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright : Anglo-Australian Telescope Board) 21 décembre 1995 |
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L'amas ouvert des Pléiades (M45) est un des plus brillants du ciel de l'hémisphère nord. Il est constitué de plusieurs étoiles chaudes et brillantes qui sont nées à la même époque dans un grand nuage de gaz et de poussière. La brume blanche qui les entoure provient de fines poussières qui diffusent préférentiellement la lumière bleue des étoiles vers nous. (Picture Credit: Mount Wilson Observatory) 20 juin 1995 |