Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LES NÉBULEUSES EN ÉMISSION
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La
nébuleuse de la Rosette (NGC 2237) n’est pas le seul nuage de gaz et de
poussière
évoquant
l’image
d’une
fleur, mais c’est le plus célèbre. À la frontière du large
nuage moléculaire Monoceros, à environ 5000 années-lumière de nous, les
pétales de cette rose
sont en réalité une pouponnière d’étoiles dont la jolie forme symétrique a
été
sculptée par les vents et les
radiations de l’amas de
jeunes
étoiles chaudes situé au centre de la Rosette. Les
étoiles de cet amas ouvert (NGC
2244) ne sont âgées que de quelques millions d’années. Le diamètre de la
cavité centrale de la nébuleuse de la Rosette mesure environ 50
années-lumière. On peut admirer la Rosette avec un petit télescope en le
pontant vers la
constellation de la Licorne. (Image Credit & Copyright: Harry
Karamitsos) |
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L’araignée attrapera-t-elle la mouche? Pas si les deux
sont les vastes nébuleuses de
cette image. Ces deux nébuleuses sont situées dans la
constellation
du Cocher. Le nuage en forme d’araignée à gauche est une
nébuleuse en
émission nommée
IC 417. La
plus petite nébuleuse à gauche en forme de mouche est désignée comme
NGC 1931.
C’est une nébuleuse en émission qui
présente une petite région de
nébuleuse
par réflexion. Distante d’environ 10 000 années-lumière, les deux
nébuleuses renferment de jeunes amas ouverts d’étoiles. La
nébuleuse de la mouche
plus compacte fait environ 10 années-lumière dans sa plus grande dimension.
Cette image a nécessité environ 20 heures d’exposition. Elle a été captée
depuis le
comté britannique
Berkshire. En plus des
deux nébuleuses, l’image nous montre des
gaz et de
la
poussière interstellaires plus diffus et rougeoyants.
(Image Credit & Copyright: Dave
Boddington) |
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La
nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000) dans le ciel peut faire ce
que le continent nord-américain sur Terre ne peut pas faire, donner
naissance à des étoiles. Par analogie au continent terrestre, la partie
brillant de sa côte
occidentale, est en fait un réservoir de gaz chaud, de poussière et
d’étoiles nouvellement nées à laquelle on a donnée le nom de
Mur du Cygne.
Cette image montre ce mur érodé par les vents et les radiations de
jeunes étoiles
et qui est aussi caché par la
poussière sombre
venant de ces mêmes étoiles. La partie de la nébuleuse de l'Amérique du Nord
de cette image s’étend sur environ 50 années-lumière et elle se trouve à
environ 2600 années-lumière
du système solaire en direction de la
constellation du Cygne.
(Image Credit & Copyright: Dimitris
Valianos) |
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Sur ce
pittoresque paysage hivernal, Orion semble escalader une lointaine
chaîne de montagnes. Cette image a été captée dans le sud de la Pologne lors
de la nuit du solstice d’hiver 2024 de l’hémisphère nord. Les
nébuleuses invisibles
à l’œil nu sont suspendues dans le ciel par la magie de la longue exposition
de l’appareil muni d’un filtre pour enregistrer la lumière rouge émise par
l’hydrogène, un filtre que les astronomes nomment
H alpha. Ces nébuleuses sont
en bordure du nuage moléculaire d’Orion et elles rejoignent les étoiles bien
connues du baudrier
de ce chasseur
céleste ainsi que les supergéantes
Bételgeuse et
Rigel.
Aldébaran, aussi
appelée l’œil du taureau, une
étoile géante
orangée, est située sous
l’amas ouvert des
Hyades
visibles près de la bordure supérieure de l’image. Jupiter est près de
l’opposition dans le ciel de la Terre, la position où une planète
supérieure est au plus près de notre planète et donc la plus brillante.
C’est la balise céleste la plus lumineuse de cette image au-dessus des
nébuleuses et des sommets enneigés. (NDT Le demi-cercle rouge est la
Boucle de Barnard,
une nébuleuse découverte par Edward Emerson Barnard, un pionnier de la photo
astronomique.) (Image Credit & Copyright: Włodzimierz
Bubak) |
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Quelle est la source d’énergie de la
nébuleuse du Cœur? Cette
grande nébuleuse à gauche dont la désignation dans
l’Index Catalogue
est
IC 1805 ressemble un tantinet à un cœur humain. Sur les
images en lumière visible, la nébuleuse brille vivement dans le
rouge émis par son élément le
plus important, soit
l’hydrogène. Cependant, cette image de longue exposition les émissions
du soufre (jaune) et de
l’oxygène (bleu) ont été
retenues. Les jeunes étoiles de l’amas ouvert Melotte 15 sont au centre d’IC 1805
et ils érodent plusieurs piliers de poussière pittoresques avec leur lumière
et leurs vents énergétiques qui excitent les atomes
d’IC 1805. La
nébuleuse du Cœur est située à environ 7 500 années-lumière, en direction de
la constellation de Cassiopée. Cette image à grand-champ montre d’autres
objets célestes, dont la nébuleuse de la Tête de Poisson (NGC 896)
juste en dessous du cœur, un
rémanent de
supernova à bas à gauche et trois
nébuleuses planétaires à droite. Il a fallu 57 nuits d’observation pour
constituer cette image très détaillée qui montre clairement de longs
filaments complexes moins lumineux. (Image Credit &
Copyright: Jeff Horne & Drew
Evans) |
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Les nuages cosmiques ont des formes
étourdissantes dans la région centrale de la
nébuleuse en émission
IC 1805. Ces nuages sont sculptés par les
vents stellaires et le rayonnement des étoiles chaudes et
massives de l’amas ouvert
Melotte 15. Ces étoiles âgées d’environ 1,5 million d’années sont dispersées dans
ce paysage céleste coloré et elles sont accompagnées de nuages poussiéreux
sombres qui se détachent sur un fond de gaz brillant. Cette image s’étend
sur environ 15 années-lumière et c’est une composition de photos prises à
travers des filtres à bandes étroites et larges. Les émissions des atomes
d'hydrogène, de soufre et d'oxygène ionisés sont cartographiées en teintes
vertes, rouges et bleues utilisées dans la célèbre
palette Hubble. Des images
à champ plus large révèlent que le contour de cette nébuleuse suggère son
nom populaire, la nébuleuse de Cœur. IC 1805 est située à environ 7 500
années-lumière en direction de la constellation de Cassiopée.
(Image Credit & Copyright: Richard
McInnis) |
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Messier 17, une
usine à étoiles rapprochée aussi désignée comme NGC 6618, est à environ
5 500 années-lumière du système solaire en direction de la constellation du
Sagittaire où on dénombre plusieurs nébuleuses. À cette distance,
cette image de 1,5 degré de
large s’étend sur environ 150 années-lumière. Sur cette image composite
haute en couleurs sur fond d’étoiles de la partie centrale de la Voie
lactée, les détails flous des nuages de gaz et de poussière de la région
sont mis en évidence par des données captées à travers des
filtres à
bande étroite. Les vents stellaires et le rayonnement énergétique des
étoiles massives et chaudes formées à partir du stock de gaz et de poussière
cosmique de M17 ont lentement creusé la matière interstellaire restante,
produisant l'apparence caverneuse de la nébuleuse et les formes ondulantes.
Étape populaire lors des visites télescopiques du cosmos, M17 est également
connue sous les noms de nébuleuse Oméga, du Cygne du Fer à Cheval et le
Homard. (Image Credit & Copyright: Gaetan Maxant) |
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Quand peut-on voir un trou noir, une tulipe et un cygne
simultanément? La nuit, si le moment est opportun et si votre télescope est
pointé dans la bonne direction. La magnifique et complexe
nébuleuse de la Tulipe s’épanouit à
environ 8 000
années-lumière en direction de la
constellation du
Cygne. Le rayonnement
ultraviolet des jeunes étoiles
énergétiques situées à la limite de l’association
Cygnus OB3, dont l’étoile de
type O
HDE 227018, ionise les atomes et
alimente l’émission de la Tulipe.
Stewart Sharpless a inscrit en
1959 dans son
catalogue ce nuage rougeâtre de gaz
et de poussière interstellaire de près de 70 années-lumière de diamètre sous
la désignation Sh2-101. Le trou noir
Cygnus X-1 est aussi dans le champ de
vision de
cette image. Ce trou noir est un
microquasar qui est l’une
des sources de rayons X les plus
puissantes du ciel de la Terre. Propulsée par de puissants jets provenant
d'un trou noir caché, son
onde de choc incurvée et bleutée
moins lumineuse n'est que faiblement visible au-delà des pétales de la
tulipe cosmique, près du côté droit du cadre. (Image
Credit & Copyright: Anirudh
Shastry) |
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Ces trois brillantes nébuleuses apparaissent souvent
dans les visites télescopiques de la constellation du
Sagittaire et
des champs surpeuplés d'étoiles de la
zone centrale de la
Voie
lactée. D'ailleurs, le célèbre touriste cosmique
Charles Messier a
catalogué au 18e siècle deux d'entre elles : la
grande
nébuleuse de la Lagune (M8)
en sous et à droite du centre et la colorée
nébuleuse Trifide
(M20) près du sommet de
l'image. La troisième nébuleuse de ce portrait est
NGC 6559 à gauche de
M8 dont elle est séparée par un ruban sombre de poussière. Distantes
d'environ 5200 années-lumière de la Terre, ces trois nébuleuses sont de
pouponnières d'étoiles. Dans sa plus grande dimension, la
nébuleuse
de la Lagune s'étend sur environ 135 années-lumière et la
nébuleuse
Trifide sur quelque 40 années-lumière. C'est la lumière émise par
l'hydrogène qui confère aux nébuleuses en émission leur jolie couleur rouge.
Quant aux teintes de bleu présentes dans la nébuleuse Trifide, elles
proviennent de la lumière des étoiles
réfléchie par la
poussière. Ce large paysage cosmique s’étend sur presque 4°, soit
l’équivalent de la taille angulaire de huit pleines lunes.
(Image Credit & Copyright: Gabriel
Rodrigues Santos) |
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Les dragons se battent-ils sur
l’autel du ciel ? Même si cela ressemble à une bataille de dragons, ce n’est
qu’une illusion faite de mince nuage cosmique gazeux et de poussière. La
nébuleuse en
émission NGC 6188
qui abrite ces nuages lumineux est à environ 4000 années-lumière du système
solaire. Cette nébuleuse est située à la bordure d’un grand nuage
moléculaire dans la
constellation
méridionale de l’Autel que l’on ne peut imager en lumière visible.
L’association stellaire
Ara OB1
a vu naître de jeunes
étoiles massives il y a seulement quelques millions d’années. Les vents
stellaires et les
radiations ultraviolettes de ces étoiles
ont sculpté les
formes de la nébuleuse et ils l’alimentent en énergie. Ce récent
sursaut de formation d’étoiles a probablement
été déclenché par des vents et des explosions de supernovas des
générations précédentes d’étoiles massives qui ont balayé et comprimé le gaz
moléculaire. La région NGC 6144 brillante bleue en bas à droite est un type
rare de nébuleuse en émission créée par une étoile massive de
type O (HD 148937).
Ressemblant à une nébuleuse planétaire, le linceul gazeux symétrique de NGC
6164 entoure l’étoile centrale brillante. Cette image couvre une région de
plus de deux degrés, ce qui correspond à la taille apparente de quatre
pleines lunes et, donc la distance estimée de NGC 6188, à plus de 150
années-lumière. (Image Credit & Copyright: Carlos
Taylor) |
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D'après le
catalogue astronomique
RCW (Rodgers, Campbell et Whiteoak) de 1960, la région d’émission RCW 85
brille entre les brillantes étoiles
Alpha et
Beta Centauri.
Situé à environ 5000 années-lumière du système solaire, ce nuage
interstellaire brumeux d’hydrogène gazeux et de poussière incandescents est
de faible intensité. Mais cette image montre les structures détaillées de
RCW 85 le long de sa bordure. Cette image a nécessité 28 heures d’exposition
à travers des
filtres optiques à large et étroite bande. Évoquant les formes
dramatiques d’autres
pépinières stellaires où les nuages d’origine de gaz et de poussière
sont sculptés par les énergiques vents et par les radiations des étoiles
nouvellement nées, cette nébuleuse a été appelée la Tour du Diable. À la
distance estimée de RCW 85, cette s’étend sur quelque 100 années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Martin
Pugh) |
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Certains voient dans cette
nébuleuse l'image d'une tête de
poisson. En fait, cette image
haute en couleur est la nébuleuse en émission
IC 1795.
Cette nébuleuse qui contient aussi des nuages sombres de poussière propices
à la formation d’étoiles est située dans la
constellation de Cassiopée. Les couleurs de la nébuleuse ont été créées
en utilisant la célèbre palette
d’Hubble : le bleu pour les émissions provenant de l’oxygène, le vert
pour celles de l’hydrogène et le rouge pour le soufre puis on a superposé
ces couleurs à des images de la région prise avec des filtres à plus large
spectre. IC 1795 n’est pas très loin du
double amas de Persée (NGC 884 et NGC 869). IC 1795 est aussi situé près
d’IC 1805, la
nébuleuse
du Cœur, une pouponnière active
d’étoiles à la frontière d’un large nuage moléculaire. Situé à 6000
années-lumière de nous, ce large complexe de formation d’étoiles se déploie
dans le bras
de Persée de la Voie
lactée. L’image du jour couvre un champ d’environ 70 années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Roberto
Colombari & Mauro
Narduzzi) |
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Comment une étoile a-t-elle formé cette magnifique
nébuleuse? Au milieu de la nébuleuse en émission
NGC 6164 (et NGC 6465)
se trouve une étoile inhabituellement massive. L'étoile centrale a été
comparée à la perle d'une huître et à un œuf protégés par les mythiques
dragons célestes d'Ara. L'étoile, visible au centre de l'image présentée et
cataloguée sous le numéro
HD 148937, est si chaude que la lumière ultraviolette qu'elle émet
réchauffe le gaz qui l'entoure. Ce gaz a probablement déjà été rejeté par
l'étoile, peut-être à cause d'une interaction gravitationnelle avec un
compagnon stellaire en boucle. La matière expulsée aurait pu être canalisée
par le champ magnétique de l’étoile massive, créant ainsi la forme
symétrique de la nébuleuse bipolaire. NGC 6164 s'étend sur environ quatre
années-lumière et est situé à environ 3 600 années-lumière, en direction de
la
constellation méridionale de la Règle. (Image
Credit & Copyright: Rowan
Prangley) |
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Certains habitant
de la Terre voient dans cette vaste étendue brillante de gaz et de
poussière la forme d’un oiseau, d’où son nom populaire de la
nébuleuse de la Mouette.
Ce panneau de l’oiseau cosmique est constitué de trois images réalisées à
l’aide de filtres à bande étroite.
Cette image couvre une région
d’environ 2,5 degrés du plan de la
Voie
lactée près de Sirius,
l’étoile alpha
de la constellation du
Grand Chien. La nébuleuse de la Mouette fait probablement
partie d’une coquille plus grande produite par de successives explosions
de supernovas et elle est cataloguée sous la désignation
IC 2177 ou encore
comme Sh2 296. L’arc
bleuâtre très brillant en dessous et à droite du centre est une onde de choc
de l’étoile
fugitive
FN Canis Majoris. Ce complexe de gaz et de poussière accompagné d’autres
étoiles de
l’association stellaire
Canis Majoris OB1 s’étend sur plus de 200 années-lumière et il est à
environ 3800 années-lumière du système solaire.
(Credit & Copyright: Gianni
Lacroce) |
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Cet oiseau cosmique est plus gros que le pic. Surnommée pour sa forme
aviaire, la nébuleuse de
la Mouette est une vaste
nébuleuse en
émission dans le ciel de la Terre, car elle couvre une étendue cinq fois
plus grande que la pleine lune. Sa taille réelle est d’environ 200
années-lumière. La tête de l’oiseau est désignée dans l’Index Catalogue
comme IC 2177 et l’amas
ouvert sous son aile droite figure dans le New General Catalogue sous la
désignation NGC 2343.
La nébuleuse de la Mouette est surtout constituée d’hydrogène gazeux
rougeoyant, mais elle possède aussi quelques bandes de poussière où se
forment des étoiles. Le pic au-dessus duquel cette mouette semble planer est
dans le
parc national de Pinnacles en
Californie. Cette
image est une superposition d’une photo de longue pose du ciel et d’une de
plus courte exposition pour le paysage terrestre. Les deux photos ont été
captées consécutivement avec le même appareil photo à partir du même
endroit. (Image Credit & Copyright: Dheera
Venkatraman) 21 février 2024 |
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Sur cette image, pouvez-vous trouver la
nébuleuse de
la Rosette? La grande nébuleuse rouge fleurie en haut à gauche peut
sembler un bon choix, mais il s’agit en fait d’une émission diffuse
d’hydrogène entourant la
nébuleuse du Cône
et de la
Fourrure de Renard. La célèbre nébuleuse de la Rosette est située en bas
à droite et elle est reliée aux autres nébuleuses par des filaments
irréguliers. Cette image du champ de la Rosette est si large et si profonde
qu’elle semble contenir d’autres fleurs cosmiques. Parfois désignée comme
NGC 2237 qui est en réalité sa partie occidentale, la Rosette est peuplée en
son centre de jeunes étoiles bleues et brillantes de l’amas ouvert
NGC 2444 dont les vents
et les intenses radiations évacuent la matière centrale de la nébuleuse. La
nébuleuse de la Rosette est distante d'environ 5 000 années-lumière et, à
elle seule, s'étend sur environ trois fois le diamètre de la pleine lune. Ce
champ fleuri se trouve vers la constellation de la Licorne.
(Image Credit & Copyright: Olivier
Bernard & Philippe
Bernhard) |
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Toutes les roses ne sont évidemment pas rouges, mais
elles peuvent tout de même être très jolies. De même, la magnifique
nébuleuse de
la Rosette ainsi que d’autres régions de formations d’étoiles arborent
souvent sur les images astronomiques une teinte à prédominance rouge,
surtout parce que l’émission dominante de celles-ci provient des atomes
d’hydrogène. La raie optique la plus intense de l’hydrogène, connue sous le
nom d’H alpha, se situe dans
la région rouge du
spectre visible. Mais, il y a d’autres atomes que l’hydrogène dans ces
nébuleuses. Ils sont aussi bombardés par les radiations intenses des étoiles
et ils émettent ainsi d’autres raies étroites dans le spectre visible (fiche
4). Des données captées à travers des
filtres à bande
étroite ont été utilisées pour produire
ce gros plan de la
nébuleuse de la
Rosette sur laquelle les émissions du soufre sont rouges, celles de
l’hydrogène sont vertes et celles de l’oxygène sont bleues. D’ailleurs,
cette coloration des lignes SHO (soufre, hydrogène et oxygène) en couleur
RVB (rouge, vert, bleu) est adoptée dans de nombreuses images d’Hubble de
nébuleuses en
émission. Le
centre de la nébuleuse de la Rosette montré sur cette image s’étend sur
quelque 50 années-lumière. L’amas ouvert visible sur l’image est
NGC 2444 et il est à
environ
4700 années-lumière du système solaire. (Image
Credit & Copyright: Tommy
Lease (Denver Astronomical Society)) |
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La nébuleuse en émission de faible intensité
IC 410 a été captée sur
cette image avec un télescope muni de filtres à bande étroite installé sous
un ciel clair des Pays-Bas.
Au-dessus et à droite du centre, vous pouvez apercevoir deux habitants
remarquables de l’étang interstellaire de gaz et de poussière, connus sous
le nom de têtards d’IC 410. Partiellement cachées par le gaz et la poussière
de la nébuleuse, de jeunes étoiles âgées d’à peine 4 millions d’années, très
chaudes et brillantes, de l’amas ouvert
NGC 1813 , alimentent
le gaz incandescent d’IC 410. Les têtards sont composés de gaz et de
poussière plus froids et ils s’étirent sur environ 10 années-lumière. Ces
têtards verront sûrement naître des étoiles en leur sein. Ceux-ci sont
sculptés par les vents et le rayonnement stellaire. Leurs têtes sont
coiffées de crêtes brillantes de gaz ionisé, alors que leurs queues sont
dirigées en direction des étoiles centrales de l’amas. IC 410 et NGC 1813
sont à environ 10 000 années-lumière du système solaire en direction de la
constellation
du Cocher dans laquelle on trouve plusieurs nébuleuses.
(Image Credit & Copyright: Sander
de Jong) 2 février 2024 |
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Non seulement Thor a
un jour de la semaine (Thursday,
jeudi en anglais), mais son casque est aussi dans les cieux. NGC
2359 est une formation cosmique en forme de casque muni d'ailes et elle
a été surnommée le Casque
de Thor. Mais il est vraiment trop énorme, même pour un dieu
nordique, car sa taille fait dans les 30 années-lumière. En fait, ce
casque est une bulle
interstellaire gazeuse soufflée dans le milieu interstellaire par les
vents rapides de l'étoile extrêmement massive qui est près du centre de
celle-ci. Cette étoile est de type Wolf-Rayet,
un stade
d'évolution très bref qui la conduit vers une supernova.
Le Casque de Thor est une nébuleuse en émission cataloguée sous la cote NGC
2359. Il est à environ 15 000 années-lumière de
nous en direction de la constellation du Grand
Chien. Cette image a
été réalisée en utilisant des photos captées avec des filtres à bande
étroite et à bande étroite et à bande large. Elle nous présente les
étoiles de la région ainsi que les structures des filaments gazeux de
la nébuleuse. La couleur dominante bleuâtre provient de l'émission des
atomes doublement ionisés de l'oxygène. L’étoile au centre du Casque de Thor
devrait exploser et produire une
spectaculaire supernova à
un moment donné au cours des prochains millénaires.
(Image Credit & Copyright: Ritesh
Biswa) |
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Près du centre de ce
paysage cosmique et au cœur de la
nébuleuse d'Orion, se
trouvent quatre étoiles chaudes et massives appartenant à
l'amas du Trapèze.
Groupées dans une région d'environ 1,5 année-lumière, elles dominent de l'amas
du Trapèze. Le rayonnement ultraviolet ionisant des étoiles du Trapèze
provient surtout de
Theta1 Orionis C, l'étoile la plus brillante et la plus massive des
quatre. C'est la principale source d'énergie qui fait briller les gaz
environnants. Âgé de seulement trois-millions d'années, l'amas était encore
plus compact dans sa jeunesse. Une
étude dynamique
récente montre que les
collisions stellaires à un âge précoce de l'amas pourraient avoir donné
naissance à un trou noir dont la masse serait plus de cent fois celle du
Soleil.
La présence d'un trou noir dans l'amas pourrait expliquer les vitesses
élevées observées pour quelques étoiles. La nébuleuse d'Orion est à environ
1500 années-lumière et si la présence du trou noir est confirmée, ce serait
le trou
noir connu le plus rapproché de la Terre. (Image
Credit & Copyright: Fred
Zimmer, Telescope Live) 5 janvier 2024 REPRISE du texte du 5 aout 2018 |
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L’île
mythique de la reine Califia pourrait-elle exister dans l’espace?
Probablement pas, mais par le hasard de l’évolution cosmique, les contours
de ce nuage moléculaire ressemblent à ceux de la
Californie. Notre
étoile, le
Soleil, est située dans le même bras de la Voie lactée que la nébuleuse
Californie à environ
1500
années-lumière de celle-ci. Aussi désignée comme
NGC 1499, cette
nébuleuse en émission fait environ 100
années-lumière dans sa plus grande dimension. Puisque c'est une
nébuleuse en émission, le rouge provenant de la recombinaison des électrons
avec les atomes
d'hydrogène domine cette image. La
radiation UV à l'origine de
l'ionisation des atomes de cette nébuleuse provient fort probablement de
Xi Persei
à droite de la nébuleuse. Cette nébuleuse est une cible populaire pour les
astrophotographes. On
peut la
voir en pointant un bon télescope à grand champ pas très loin des
Pléiades dans la
constellation de Persée. (Image Credit & Copyright: Steven
Powell) |
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La vaste
nébuleuse en
émission à la gauche de cette image est IC 1805 et elle ressemble à un
cœur humain. Cette nébuleuse brille surtout grâce à la
lumière émise par l’hydrogène,
mais cette image provenant d’une longue exposition contient aussi la lumière
émise par le silicium (en jaune) et par l’oxygène (en bleu). Mais, quelle
est la source d’énergie qui alimente cette nébuleuse? Ce sont les jeunes
étoiles de l’amas ouvert
Melotte 15. Leur
lumière et leurs vents énergétiques illuminent la nébuleuse et érodent
plusieurs piliers de poussières qui s’y trouvent. La nébuleuse du Cœur est à
environ 7500 années-lumière du système solaire en direction de la
constellation de
Cassiopée.
En bas à droite d’IC 1805 se trouve
IC 1795, une autre
nébuleuse en émission surnommée la
nébuleuse de la Tête de
Poisson. (Image Credit & Copyright: Bill
Snyder (Bill Snyder
Photography)) |
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Comme l’indique sa désignation (2P/Encke),
la comète Encke est la deuxième comète périodique découverte, par
Johann Franz
Encke en 1786. Elle
parcourt le système solaire interne en partant d’un point situé à
l’intérieur de Jupiter jusqu’à un autre endroit situé à l’intérieur de
l’orbite de Mercure. L’intervalle de temps entre deux de ses passages au
périhélie est de 3,3 années, une des plus courtes périodes pour une des
principales comètes du système solaire. La comète Encke est aussi associée à
au moins deux pluies annuelles de météores, les
Taurides du nord et les
Taurides du sud. Ces deux pluies sont actives vers la fin octobre début
novembre. Les radiants de ces deux pluies sont séparés et situés près
d’Aldébaran dans la
constellation du Taureau. Cette
image télescopique de la comète Encke a été captée dans la matinée du 24
aout. La jolie coma verdâtre d’Encke était alors près de la
nébuleuse en
émission qu’on appelle familièrement la
nébuleuse du Têtard. La
comète est maintenant près de
Spica, l’étoile
la plus brillante de la constellation de la Vierge, après avoir passé au
périhélie de son orbite il y a cinq jours, le 22 octobre.
(Image Credit & Copyright: Dan
Bartlett) 27 octobre 2023 |
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Des crêtes de gaz interstellaire luisant et des nuages
sombres de poussière habitent les profondeurs cosmiques turbulentes de la
nébuleuse de
la Lagune (NGC 6523
ou M8). Cette région
brillante de formation d'étoiles est à environ 5000 années-lumière de nous.
C'est une cible assez
populaire pour les amateurs qui explorent la constellation du Sagittaire
vers le centre de notre galaxie, la
Voie
lactée. Dominé par la couleur typique de la lumière émise par les ions
d'hydrogène qui capturent l'électron qu'ils avaient perdu, cet
impressionnant portrait de la région centrale de la Lagune s'étend sur
environ 40 années-lumière de côté. Près du centre de l'image, la brillante
région en forme de sablier est formée de gaz ionisé et sculptée par les
radiations énergétiques et les vents stellaires extrêmes d'une
jeune étoile massive.
(Image Credit & Copyright: Josep
Drudis, Christian Sasse) |
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La pouponnière d'étoiles
Messier 17. Sculptée
par les vents stellaires et les radiations, la pouponnière d'étoiles
Messier 17 est à
environ 5500 années-lumière de nous en direction de la constellation du
Sagittaire, constellation qui est d'ailleurs riche en nébuleuses. À
cette distance, ce panorama céleste à large champ d'environ 1/3° s'étend sur
quelque 30 années-lumière. Cette
image permet de voir les détails des nuages de gaz et de poussière, avec
le centre de la
Voie
lactée comme toile de fond. Ce sont les vents stellaires et le
rayonnement des jeunes étoiles massives nées dans cette nébuleuse qui ont
lentement creusé la nébuleuse en lui donnant l'aspect d'une caverne
aux parois ondulantes.
M17 est aussi connu sous le nom de
nébuleuse Oméga ou encore de la nébuleuse du Cygne.
(Image Credit & Copyright: Kim
Quick, Terry Hancock,
and Tom Masterson (Grand
Mesa Observatory)) |
![]() |
Vous devez regarder assez attentivement ce nuage
cosmique catalogué sous la désignation
NGC 281, sinon vous
risquez de ne pas apercevoir l’amas ouvert
IC 1590. Les jeunes étoiles de cet amas sont nées dans cette nébuleuse
dont la lueur omniprésente est alimentée par les radiations de celles-ci.
Les formes irrégulières de cette image de NGC 281 sont des colonnes
sculptées de poussière et de denses
globules de Bok
érodés par les vents stellaires et les radiations des étoiles chaudes de
l’amas. S’ils survivent assez longtemps, ces structures poussiéreuses
pourraient aussi donner naissance à de nouvelles étoiles. Nommée par
certains la nébuleuse Pacman en
raison de sa forme, NGC 281 se trouve à environ 10 000 années-lumière de
nous en direction de la constellation de
Cassiopée.
Cette image composite nette a été réalisée à travers des filtres à bande
étroite. Il combine l’émission des atomes d’hydrogène et d’oxygène de la
nébuleuse pour synthétiser les couleurs rouge, vert et bleu. La scène
s’étend sur plus de 80 années-lumière à la distance estimée de NGC 281.
(Image Credit & Copyright: Craig
Stocks) |
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La
nébuleuse du Pélican change lentement.
IC 5070, sa
désignation officielle, est séparée de la nébuleuse de
l'Amérique du
Nord, plus grande, par un
nuage
moléculaire qui contient beaucoup de
poussière. Cependant,
IC 5070
fait davantage l'objet d'observations, car c'est une région
particulièrement active de
formation
d'étoiles et de nuages gazeux en évolution.
Cette
image a été réalisée à partir de clichés utilisant trois
filtres de couleur spécifique pour recueillir la lumière émise par
le soufre, par
l'hydrogène
et par
l'oxygène. On peut ainsi mieux comprendre l'interaction entre
ces gaz. La lumière des jeunes étoiles énergétiques réchauffe
lentement les gaz froids, ce qui
déplace la frontière entre les gaz chauds et froids. Cette
frontière se nomme le front
d'ionisation.
Ce front d'ionisation est la région brillante orangée à droite de
l'image. On voit s'élever du front d'ionisation des
tentacules de gaz encore froid. Dans quelques millions
d'années, cette nébuleuse ne portera sûrement plus le nom de
pélican, car la
distribution des gaz et des étoiles produira sans doute
quelque chose de totalement différent.
(Image Credit & Copyright: Abe
Jones) |
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La nébuleuse de la Crevette (IC 4628)
est une nébuleuse en émission située dans la constellation
du Scorpion, au sud d'Antarès,
une région riche en nébuleuses. Ce sont les radiations
ultraviolettes des jeunes étoiles massives de la région qui
ionisent les atomes des gaz de la nébuleuse, dont ceux de
l'hydrogène qui émettent cette lumière
typique rouge lorsqu'ils capturent un électron libre. Située à
environ 6000 années-lumière, la région représentée sur cette image
s'étend sur quelque 250 années-lumière, une superficie apparente
sur la sphère
céleste égale à celle de quatre pleines lunes. Dans le
catalogue de l'astronome australien Colin
Stanley Gum, cette nébuleuse s'est vue attribuer le numéro
56. Cette très belle image est une nouvelle composition de
cette nébuleuse réalisée lors de plusieurs nuits d’observation
télescopique en avril dernier depuis la commune de
Río Hurtado
au Chili. (Image Credit & Copyright: Daniel
Stern) |
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Un spectaculaire
tourbillon de
formation d’étoiles occupant le centre de la nébuleuse
de la Lagune (M8 ou NGC 6523).
Visibles près du centre de cette image, au moins deux longs nuages
en forme d’entonnoir, chacun d’environ une demi-année-lumière, ont
été sculptés par des vents
stellaires extrêmes et les intenses
radiations d’un astre voisin très lumineux, l’étoile Herschel 36.
De vastes murs de poussière cachent
et rougissent d’autres
jeunes étoiles chaudes. Lorsque l’énergie de ces étoiles se
déverse dans des régions
froides de gaz et de poussière, de grandes différences de
température sont créées entre diverses zones adjacentes. Des vents
de cisaillements sont alors générés entre ces zones et cela
peut donner naissance à ce genre d’entonnoir.
Cette image couvre environ 15 années-lumière et elle réunit
des images en six couleurs captées par le
télescope
spatial Hubble. La nébuleuse de la Lagune est à environ 5000
années-lumière du système solaire en direction de la constellation
du Sagittaire. (Image
Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing: Francisco
Javier Pobes Serrano) |
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La
grande
nébuleuse de la Carène (NGC
3372) renferme des nébuleuses emblématiques et d’étranges
étoiles. Nommée d’après
la
constellation où elle se trouve, cette immense région de
formation d’étoiles est plus grande et plus lumineuse que la
grande
nébuleuse d’Orion, mais moins connue parce qu’elle est loin
dans l’hémisphère sud du ciel et parce qu’une grande partie de
l’humanité vit
loin dans l’hémisphère nord de la Terre. Cette image nous
présente les formations de la partie la plus au nord de la
nébuleuse de la
Carène. En bas à gauche on peut admirer la nébuleuse
Gabriela
Mistral qui consiste en une nébuleuse en émission (IC 2599)
entourée du petit amas ouvert d’étoiles
NGC 3324 (NDT :
certaines sources consultées indiquent que NGC 3324 est la
nébuleuse Gabriela Mistral, d’autres que c’est IC 2599 et aussi
que
IC 2599 est la partie sud de NGC 3324). Au-dessus du
centre de l’image se trouve le vaste amas ouvert
NGC 3293 et,
à sa gauche, une nébuleuse peu lumineuse désignée comme Loden 153.
La vedette la plus célèbre de la nébuleuse de la Carène est
cependant en dehors du cadre de cette image, en bas à droite. Il
s’agit de l’étoile connue sous le nom
d’Êta de la
Carène. Il s’agit en réalité d’un système composé
d’au moins deux étoiles dont la luminosité dépasse cinq millions
de fois celle du Soleil. C’était autrefois
une des étoiles les plus brillantes du ciel, mais son
comportement est erratique et sa luminosité varie. Êta de la
Carène est condamnée, car elle disparaîtra lors d'une explosion en
supernova au cours des prochains millions d’années.
(Image Credit & Copyright: Carlos
Taylor) |
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La
nébuleuse de
la Tarentule (NGC 2070)
aussi connue comme 30 Doradus est une région géante de formation
d’étoiles dont la taille atteint presque 1500 années-lumière. Elle
est située dans le
Grand Nuage de Magellan qui est à environ 160 000
années-lumière de nous. Cette nébuleuse est la vaste
région HII
connue de toutes les galaxies du
Groupe local.
Cette araignée
cosmique est au centre de cette spectaculaire image captée pendant
le vol de
SuperBIT («
Super Pressure Balloon Imaging Telescope ». Ce ballon qui
transporte un télescope de 50 centimètres flotte maintenant
près du bord de l’espace à 40 km d’altitude. NGC 2070, une
nébuleuse amplement étudiée, est la demeure d’un jeune amas ouvert
d’étoiles massives (R136)
qui est la source d’intenses radiations, de vents stellaires et
d’ondes de choc de supernovas. Ce sont les étoiles de cet amas qui
illuminent la nébuleuse façonnant ainsi les filaments de la toile
d’araignée. Dans le voisinage de la Tarentule, on trouve aussi
d’autres pouponnières d’étoiles renfermant de jeunes amas
stellaires, des filaments et des
bulles gazeuses.
Le large champ de vision de SuperBIT nous a donné une image qui
s’étend sur plus de deux degrés, l’équivalent de quatre pleines
lunes. NGC 2070 est située dans la
constellation méridionale de la Dorade. (Image Credit: SuperBIT, NASA)
|
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Certains à
l'imagination fertile voient dans
cette nébuleuse un poulet géant courant dans le ciel. Pour
d'autres, il s'agit plus simplement d'une nébuleuse gazeuse où
naissent
des étoiles. Cataloguée comme
IC 2944, la
nébuleuse du poulet qui court s'étend sur environ 100
années-lumière. Elle est à quelque 6000 années-lumière de nous en
direction de la
constellation du Centaure. Cette
image en
fausses
couleurs a été captée récemment lors d’une pose de 12 heures.
L’amas ouvert
Collinder 249
est visible dans la nébuleuse. Bien que difficiles à discerner,
plusieurs nuages moléculaires sombres aux formes distinctes sont
aussi présents dans la nébuleuse. (Image Credit & Copyright: Daniel
Stern) |
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Des étoiles naissent dans l'âme de la
reine d'Éthiopie. En fait, c'est une façon de désigner une
grande région de formation d'étoiles appelée la nébuleuse de l'Âme
(IC 1848).
Cette région est située dans la
constellation de Cassiopée, nommée d'après une reine vaniteuse
de la mythologie grecque qui était la femme de
Céphée,
un roi qui régnait sur les terres du
delta Nil,
l'Éthiopie.
Aussi connue sous le nom de Westerhout 5 (W5),
la
nébuleuse de l'Âme abrite plusieurs
amas ouverts
d'étoiles, des crêtes, des piliers sombres de poussière et
d'énormes bulles formées par les vents stellaires de
jeunes étoiles massives. Distante d'environ 6500
années-lumière, la
nébuleuse de
l'Âme fait environ 100 années-lumière dans sa plus grande
dimension et, sur les
images
astronomiques, elle est souvent accompagnée par sa voisine, la
nébuleuse du
Cœur (IC 1805).
Cette image
en fausses couleurs est une composition de trois photos de
différentes longueurs d'onde : le rouge a été assigné aux
émissions de l'hydrogène, le jaune à celles du soufre et le bleu à
celles de l'oxygène. (Image Credit &
Copyright: José
Jiménez (Astromet)) 14 mars 2023 |
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L’étoile
AE Aurigae
est-elle en feu? Bien sûr que non, même si on donne aussi le nom
d’Étoile flamboyante et même si la nébuleuse
IC 405 qui
l’entoure se nomme la
nébuleuse de l’étoile flamboyante et que celle-ci a
l’apparence de flammes tourbillonnantes, il n’y a aucun feu dans
les environs. En effet, le feu est par définition une substance
qui acquiert rapidement de l’oxygène et qui brûle en produisant
des flammes. Il n’y a pas de feu dans des environnements de haute
énergie et de faible teneur en oxygène tels que celui des étoiles.
La brillante étoile AE Aurigae se trouve près du centre de la
nébuleuse IC 405 et elle est si chaude qu’elle
brille en bleu. Sa lumière est si énergique
qu’elle ionise
les gaz environnants en éjectant un ou des électrons dans
l’environnement. C’est donc elle qui fait briller la nébuleuse
lorsque les ions ainsi créés
recapturent un électron libre. Les données de cette image
composite ont été captées il y a trois semaines alors que la
comète à la
queue bleutée ZTF était en compagnie de la
nébuleuse de l’étoile flamboyante et de la
nébuleuse du
Têtard (IC 410)
à gauche. AE Aurigae est à environ
1320 années-lumière du système solaire et l’envergure de la
nébuleuse qu’elle énergise est de quelque cinq années-lumière. On
peut voir cette nébuleuse avec un petit télescope
en le pointant vers la constellation du Cocher. (Image Credit
& Copyright: Thomas
Röell) |
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Est-ce que le cœur et l’âme de notre galaxie
sont situés dans la constellation de
Cassiopée? Probablement pas, mais c’est là que l’on peut
trouver les deux
nébuleuses en émission surnommées le
Cœur et l’Âme. La
nébuleuse du Cœur (IC 1805)
est en bas et à droite de cette image et elle doit son nom à sa
forme qui ressemble au
symbole du cœur. La
nébuleuse de
l’Âme dont la désignation officielle est
IC 1848 est en
haut à gauche. Ces deux nébuleuses brillent intensément en lumière
rouge provenant de
l'excitation des atomes
d'hydrogène. Cette image contient, en plus de la lumière émise
par l’hydrogène, celle émise par les atomes de soufre (en jaune)
et d’oxygène (en bleu). Les
deux nébuleuses contiennent près de leur centre plusieurs
amas ouverts d’étoiles.
Ces amas sont visibles sur cette image dans des teintes de bleu.
Ces deux nébuleuses sont à environ 6000 années-lumière de la Terre
et font à peu près 300
années-lumière de diamètre. Les
études de nébuleuses comme celles du
Cœur et de l'Âme
permettent d’étudier et de comprendre la formation
d’étoiles massives et leurs effets sur leur environnement.
(Image Credit & Copyright: Juan
Lozano de Haro) |
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La
nébuleuse de la
Mouette. Voir le texte du
13 mars 2024. (Image
Credit & Copyright: Carlos
Taylor) |
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NGC 6164 est une jolie nébuleuse
en émission créée par une étoile rare chaude et lumineuse, une
étoile de type
spectrale O environ
40 fois plus massive que le Soleil. Située au centre de ce nuage
cosmique, cette étoile âgée de seulement 4 millions d'années a
créé non seulement la nébuleuse qui l’entoure, mais aussi le grand
halo bleu que l’on voit sur cette image. Son nom est dérivé, en
partie, de la proximité de la région avec le pittoresque
NGC 6188,
connu sous le nom
de Dragons
combattants de
l’Autel. Dans trois à quatre millions d’années, l’étoile
massive finira probablement sa vie dans une
explosion de supernova. S'étendant sur environ 4
années-lumière, cette nébuleuse présente une symétrie bipolaire, semblable à
plusieurs nébuleuses
planétaires. Tout comme plusieurs nébuleuses planétaires,
NGC 6164 est
entouré d'un immense
halo pâle, que l’on voit très bien
sur
cette très belle image. NGC 6164 est à environ 4200
années-lumière de nous en direction de la constellation de la Règle.
(Image Credit & Copyright: Russell
Croman) |
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NGC
2359 le Casque
de Thor. Voir le texte du
9 janvier 2024. (Image Credit & Copyright: Hannah
Rochford) |
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Quelle est l’origine de l’agitation qui règne dans la nébuleuse du
Têtard? C’est la
formation d’étoiles. Cette nébuleuse poussiéreuse aussi connue
sous la désignation
IC 410 est à quelque 12 000 années-lumière en direction de la
constellation du Cocher. Ce nuage cosmique lumineux fait
environ 100 années-lumière d’envergure. Il est sculpté par les
vents stellaires et les radiations de
NGC 1893,
l’amas ouvert
d’étoiles qu’il renferme. Les étoiles brillantes tout autour de
cet amas sont nées dans ce nuage il y a à peine 4 millions
d’années. En bas à droite, on remarque deux rubans relativement
denses de matériaux. Ce sont potentiellement des sites où naîtront
d’autres étoiles. Ces têtards cosmiques de la nébuleuse IC 410
mesurent environ 10 années-lumière et ils lui ont donné son nom
populaire. L’image a été traitée numériquement en retirant les
étoiles pour mettre en évidence le soufre (en rouge), l’hydrogène
(en vert) et l’oxygène (en bleu). (Image
Credit & Copyright: Craig
Stocks (Utah Desert Remote Observatories)) 19 décembre |
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Quelles sont les
puissances présentes dans la nébuleuse du Sorcier? La gravitation,
une force capable de faire naître des étoiles, des vents
stellaires et des radiations dont la puissance peut créer et
défaire des tours gazeuses.
Cette nébuleuse en émission située à seulement 8000
années-lumière de nous entoure l'amas ouvert
NGC 7380. Les
vents stellaires et les radiations des étoiles de
NGC 7380 ont sculpté les gaz et la poussière qui les entourent
en leur donnant une forme globale qui rappelle pour certains la
silhouette d'un
sorcier médiéval. L'amas stellaire s'étend sur environ 100
années-lumière soit une superficie sur la sphère céleste
légèrement supérieure à celle de la Lune. Cette nébuleuse est
située dans la constellation de Céphée.
(Image Credit & Copyright: Ioan
Popa) |
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La nébuleuse qui entoure l’étoile WR-18 (HD
89358) est beaucoup plus
lumineuse du côté ouest. Quelle est l’origine de ce
déséquilibre? Aussi désignée comme NGC 3199, cette nébuleuse en
émission et son étoile active sont à
15,2 ± 3,4 années-lumière de nous en direction de la
constellation australe de la
Carène. Cette image
a été très transformée pour mettre en valeur les filaments
brillants de gaz de cette nébuleuse. Le diamètre de cette bulle
est d’environ 75 années-lumière. WR-18 près du centre de NGC 3199
est de type
Wolf-Rayet, une étoile massive, chaude et avec une courte
durée de vie qui produit un vent intense et complexe. D’ailleurs,
les étoiles
Wolf-Rayet créent souvent des nébuleuses aux formes
intéressantes grâce à leurs puissants vents qui ionisent sur leur
passage la
matière interstellaire environnante. On a d’abord pensé que le
côté plus lumineux de la nébuleuse provenait d’un
choc d’étrave
qui se produit lorsque le mouvement d’une étoile produit une onde
de choc similaire
aux vagues
d’un bateau sur l’eau. Cependant, des
mesures et des analyses récentes que l’étoile HD 89358 ne se
déplace pas rapidement. Une explication plus probable
a été proposée. Le matériau entourant l’étoile n’est tout
simplement pas uniforme. Il serait plus dense près du bord
lumineux. (Image Credit & Copyright: Alex
Woronow) |
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La nébuleuse du Homard renferme les étoiles
les plus massives connues et on ne
sait
pas trop comment peuvent naitre de tels monstres. Cataloguée
comme NGC 6357,
la nébuleuse du Homard est la demeure de l’amas ouvert
Pismis 24,
près de son centre. C’est cet amas qui contient des
étoiles
exceptionnellement massives et brillantes. La lueur bleu
violacé près de la région de formation d’étoiles provient des
émissions de l’hydrogène ionisé. La nébuleuse présentée ici
renferme une tapisserie complexe de gaz, de
poussière
sombre, d’étoiles en formation et
d’étoiles nouvellement nées. La complexité de la structure de
la nébuleuse vient des interactions entre les
vents stellaires, la
pression du rayonnement des étoiles, les
champs magnétiques et la
gravité.
L’envergure de NGC 6357 est d’environ 400 années-lumière et elle
est à quelque 8000 années-lumière du système solaire en direction
de la
constellation du Scorpion. (CTIO/NOIRLab/DOE/NSF/AURA;
Processing: T. A. Rector (U.
Alaska Anchorage/NSF’s NOIRLab),
J. Miller (Gemini Obs./NSF’s NOIRLab), M.
Zamani & D. de Martin (NSF’s NOIRLab)) |
![]() |
Parce que la forme
de ce nuage cosmique (NGC 1499)
rappelle celle d'un
état américain de la côte ouest, on lui a donné le nom de la
nébuleuse Californie. Cette nébuleuse en émission est située
dans le même bras de la
Voie lactée que le
Soleil, le
bras d'Orion. Elle s'étire sur environ 100 années-lumière et
elle est à quelque 1500 années-lumière de la Terre. Puisque c'est
une nébuleuse en émission, le rouge provenant de la recombinaison
des électrons avec les atomes
d'hydrogène domine
cette image. La
radiation UV à l'origine de
l'ionisation des atomes de cette nébuleuse provient fort
probablement de
Xi Persei à droite de la nébuleuse. Cette nébuleuse est une
cible populaire pour les astrophotographes. On
peut la voir
en pointant un bon télescope à grand champ pas très loin des
Pléiades dans la
constellation de Persée. (Image Credit
& Copyright: Stephen
Kennedy) |
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Tel un mystérieux nuage cosmique, cette
nébuleuse est très pâle, mais aussi très grande dans le ciel de la
Terre. Sur cette image,
réalisée à l’aide de données captées au travers de filtres à bande
étroite pendant une trentaine d’heures, elle s’étend sur presque
trois fois le diamètre apparent de la Lune dans la
constellation de Céphée.
Découverte en 2011
par l’astrophotographe
Nicolas Outters, la jolie forme bipolaire de la nébuleuse du
Calmar est révélée sur cette image grâce aux émissions
bleu-verdâtre des atomes
d’oxygène
doublement ionisés. Même si elle semble complètement entourée par
les émissions rougeâtres de
l’hydrogène de
Sh2-129, la distance et la vraie nature de la nébuleuse du Calmar
ont été difficiles à déterminer. Une
étude plus récente suggère que Ou4 se trouve vraiment à
l’intérieur de
Sh2-129 à environ 2300 années-lumière de nous. Selon le
scénario de cette étude, Ou4 provient de l’écoulement
spectaculaire produit par le système triple d’étoiles chaudes et
massives HR8119 que l’on voit près du centre de la nébuleuse. La
nébuleuse du Calmar, vraiment géant, aurait alors un diamètre
de près de 50 années-lumière. (Ou4: The
Giant Squid Nebula) |
![]() |
Que sont ces
structures noires qui s’élèvent au-dessus de la nébuleuse du
Pélican? Ayant la forme d’un oiseau et étant aussi située dans la
constellation d’un oiseau différent, le
Cygne, la
nébuleuse du Pélican est un endroit piqué d’étoiles
nouvellement formées, mais aussi taché de poussière sombre. Ces
grains de
poussière de la taille de ceux de la fumée de cigarette ont
été formés dans les atmosphères froides de jeunes étoiles et ont
été dispersés par les
vents et
les
explosions stellaires. D’impressionnants jets
d’étoiles
Herbig-Haro émis par l’étoile HH 555 à droite contribuent à
détruire les
piliers
longs de quelques
années-lumière qui les contiennent. D’autres piliers et
d’autres jets sont aussi visibles.
Cette image a
été
scientifiquement colorée afin de mettre en évidence la lumière
émise par les atomes
ionisés d’azote,
d’oxygène et de
soufre qui sont
présents en petite quantité dans cette nébuleuse surtout composée
d’hydrogène et
d’hélium.
La nébuleuse du Pélican (IC 5067 et IC 5070) est à environ
2000 années-lumière de nous et on peut l’observer avec un petit
télescope en le pointant au nord-est de
Deneb, l’étoile
alpha du
Cygne.
(Image Credit & Copyright: Larry
Van Vleet (LVVASTRO)) |
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Les formes poussiéreuses de la nébuleuse de l'Aigle se dispersent lentement. Le rayonnement intense des étoiles sculptent ces nuages cosmiques froids en leur donnant quelquefois l'apparence de créatures mythiques comme nous le montre l'image du jour. Cette gigantesque colonne d’où émanent des radiations plus chaudes que le feu mesure environ 10 années-lumière. La grande nébuleuse de l'Aigle est une gigantesque coquille de gaz et de poussière poussée par les vents stellaires et les radiations de l'amas ouvert M16 (NGC 6611) qui occupe son centre. Les couleurs de cette image rendue public en 2005 pour commémorer le 15ième anniversaire du télescope Hubble ont été changées. La nébuleuse
de l’Aigle (IC 4703) est
une nébuleuse
d’émission, et ce, même si elle présente
plusieurs structures de poussières sombres comme le montre la photographie
du jour. L’amas ouvert M16 est situé dans la queue du Serpent. (Credit: The
Hubble Heritage Team, (STScI/AURA), ESA, NASA) 25 septembre 2022 REPRISE 2 décembre 2018, du 29 septembre 2013, du 21 aout 2011, du 9 décembre 2007 et du 25 avril 2005 |
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C’est l’une des plus grandes nébuleuses du ciel de la
Terre, mais elle est peu connue. Il s’agit de la
Grande Nébuleuse Lacerta située dans la
constellation
du Lézard. Sa taille apparente est semblable à celle de la galaxie
d’Andromède, mais cette
nébuleuse en
émission est tout aussi difficile à voir avec des jumelles, en raison de
sa faible intensité lumineuse, qu’avec un grand télescope par ce que sa
taille angulaire est vraiment grande, environ trois degrés. Dans le
catalogue de
Stewart Sharpless, sa désignation est
Sh2-126. On peut mieux
admirer la beauté de cette nébuleuse avec ses vagues larges et profondes sur
des photos à longue
exposition, comme celle de cette image réalisée grâce à dix heures
d’accumulation de données dans cinq longueurs d'onde différentes pendant six
nuits en juin et juillet derniers depuis
l’observatoire astronomique IC en Espagne. L’hydrogène de Sharpless 126
est excité par les radiations de l’étoile brillante
10 Lacertae, l’une
des étoiles bleu vif juste au-dessus du centre de la rougeoyante nébuleuse.
Cette nébuleuse et ses étoiles sont à environ 1200 années-lumière de nous.
(Image Credit & Copyright: Jarmo
Ruuth, Telescope Live; Text: Ata
Sarajedini (Florida Atlantic U., Astronomy
Minute podcast) |
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Cette image d'une brillante région riche en nébuleuses et située dans la
constellation du Cygne, en direction du plan de la Voie lactée. Ce nuage
lumineux de poussière et de gaz, auquel on a donné le nom de
nébuleuse
de la Tulipe, fait partie du
catalogue rédigé
en 1959 par l'astronome
Stewart Sharpless sous la cote
Sh2-101. Le diamètre de cette nébuleuse en émission distante de 8000
années-lumière est d'environ 70 années-lumière. Ce sont les radiations
ultraviolettes des étoiles en bordure de
l’association OB3
du Cygne, dont l’étoile de
type O (HDE
227018), qui ionisent
les atomes de la nébuleuse de la Tulipe et qui sont donc la source de la
lumière qu'elle émet. Aussi présent sur l’image, le
microquasar
Cygnus X-1
est l’une des sources de rayonnement X les plus fortes dans le
ciel de la planète Terre. Dynamisé par de puissants jets
d’un trou noir tapi, son onde de choc semi-circulaire bleuâtre assez
pâle est à peine visible,
au-delà des pétales de la tulipe cosmique près du côté droit du cadre.
(Image Credit & Copyright: Ivan
Eder) |
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La
nébuleuse de
l’Amérique du Nord dans le ciel peut réaliser ce que le continent de
l’Amérique du Nord
ne peut faire, donner naissance à des étoiles. La partie brillante qui
ressemble au Mexique et
à l’Amérique
centrale est une région de gaz chaud et de poussière renfermant
plusieurs jeunes étoiles. On a donné le nom de
Mur du Cygne à cette région.
Cette image montre le mur
éclairé et érodé par
de jeunes étoiles
brillantes qui est en partie caché par de la poussière sombre qu’elles
ont créée. La région de la
nébuleuse de l’Amérique
du Nord (NGC
7000) qui est présentée s’étend sur environ 15 années-lumière. Cette
nébuleuse située dans la constellation du Cygne est à environ 1500
années-lumière de la Terre. (Image Credit &
Copyright: Johan
Bogaerts) |
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Des crêtes rougeoyantes de gaz interstellaires et des
nuages sombres de gaz habitent les profondeurs turbulentes de la
nébuleuse de la Lagune.
Aussi désignée comme M8 ou encore comme
NGC 6523,
cette région de formation d’étoiles est à environ 5000 années-lumière du
système solaire. Cette nébuleuse située vers le centre de
notre galaxie, la
Voie
lactée, est une cible pour de nombreux amateurs de photographie
astronomique. Dominée par
l’émission rouge révélatrice d’atomes d’hydrogène ionisés se recombinant
avec des électrons libres, cette vue imprenable et profonde de M8 mesure
près de 100 années-lumière de diamètre. La forme compacte et brillante à
droite du centre tire son énergie des radiations intenses et des vents
stellaires extrêmes d’une jeune
étoile massive (Herschel
36). Bien qu’ayant été retirées numériquement de
l’image, les
nombreuses étoiles brillantes de l’amas ouvert
NGC 6530 peuplent cette
nébuleuse dont la formation
remonte à plusieurs millions d’années. (Image
Credit & Copyright: Sameer
Dhar) |
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C'est un combat sans merci entre les étoiles et la poussière de la
nébuleuse de
la Carène (NGC 3372), mais les étoiles vont remporter la bataille. En
effet, la lumière et les vents des jeunes étoiles massives dispersent
lentement les gaz et la matière poussiéreuse de la
pouponnière qui les a
vues naitre. Ces piliers sont connus sous le nom de «Mystic
Mountain». Ces piliers soient surtout constitués
d'hydrogène
transparent, mais leur apparence provient de la poussière sombre qu'ils
contiennent. Les piliers comme ceux-ci sont en réalité beaucoup moins denses
que l'air de notre atmosphère et ils nous semblent opaques en raison de la
grande épaisseur des nuages de poussière opaque qui s'y trouvent. Cette
formation captée par le télescope spatial Hubble est à environ 7500
années-lumière de nous et elle s'étend sur quelque trois années-lumière.
Dans quelques millions d'années, alors que les étoiles auront définitivement
gagné le combat, ces montagnes cosmiques auront disparu.
(Image Credit: NASA, ESA,
and M. Livio (STScI)) 1er aout 2022 REPRISE du 2 juillet 2017 |
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La
nébuleuse de Gum
est si vaste et si proche qu’elle est en fait difficile à voir. Cette
étendue si vaste d’hydrogène très faiblement lumineux s’étend d’ailleurs sur
environ 35 degrés (plus de 90 pleines lunes) et on comprend ainsi qu’elle
échappe à l’attention des astrophotrographes. Cette spectaculaire mosaïque
de 90° de largeur nous montre toutefois la nébuleuse dans son entier. Ce
panorama a été capté à la fin de l’année 2021. Au premier plan, on voit la
montagne enneigée de Haba (Haba
Snow Mountain) et à l’arrière de la nébuleuse, le bandeau central de
la Voie lactée. Les photos ont été captées avec le même appareil depuis le
même endroit à
Shangri-La, une ville chinoise de la province du
Yunnan. La partie
rapprochée de la nébuleuse de Gum est à environ 450 années-lumière, alors
que l’arrière ce celle-ci est à quelque 1500 années-lumière.
. Nommée en l’honneur d’un
chasseur de nuages cosmiques, l’astronome australien
Colin Stanley Gum
(1924-1960), l’origine de cette
nébuleuse
complexe fait encore l’objet de débats. La théorie la plus
acceptée soutient que ce sont les restes d’une supernova qui se serait
produite il y a un million d’années. Une théorie concurrente soutient qu’il
s’agit d’un nuage moléculaire façonné sur plusieurs millions d’années par de
multiples supernovas et par les vents stellaires de plusieurs étoiles
massives. (Image Credit & Copyright: Wang
Jin) |
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L’étoile supergéante
Gamma Cygni est au
centre de la Croix du nord, autre nom de la
constellation
du Cygne, un
astérisme bien connu des amateurs. Aussi appelée Sadr, Gamma Cygni est
visible juste en dessous du centre de ce panorama céleste télescopique dont
les couleurs ont été assignées à partir de données captées à travers des
filtres à larges et à étroites bandes. L’image occupe une région d’environ
trois degrés dans le ciel, l’équivalent de six pleines lunes. La nébuleuse
en émission IC 1318 et l’amas ouvert d’étoiles NGC 6910 sont visibles sur
cette image. Couvrant la partie supérieure de l’image et ayant la forme de
deux ailes séparées une longue voie sombre de poussière, le nom populaire
d’IC 1318 est tout naturellement la
nébuleuse du Papillon.
L’amas ouvert NGC 6910 se trouve à droite de Gamma Cygni. Gamma Cygni est à
environ 560 parsecs (1800 années-lumière) du système solaire. Les
estimations des distances d’IC 1318 et de NGC 6910 vont de 2000 à 5000
années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Min
Xie,
Chen Wu, Yizhou Zhang, and Benchu Tang) |
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Ces nuages cosmiques de gaz et de poussière dérivent
dans de riches champs
d’étoiles le long du plan de notre galaxie, la
Voie
lactée, dans la constellation du Cygne. Leur luminosité est très faible
et on ne peut les admirer à l’œil nu, même par une
nuit claire et très
sombre. Pour construire cette
image qui couvre environ dix degrés, on a utilisé des filtres à bandes
étroites installés sur un téléobjectif et un appareil photo. Cette mosaïque
nous montre des nuages de poussière d’où naissent des étoiles au travers des
nébuleuses en émission aux couleurs rouges caractéristiques de l’hydrogène
et de l’oxygène gazeux. La nébuleuse en émission qui se démarque près du
sommet de l’image est NGC 6888. Cette nébuleuse est soufflée par les vents
de l’étoile massive de type
Wolf-Rayet
dont la désignation est
WR 136. Sa taille est d’environ 25 années-lumière et elle est aussi
connue sous le nom de
nébuleuse du
Croissant. Une petite boucle pâle bleuâtre juste en dessous du centre de
l’image est aussi la signature d’une étoile Wolf-Rayet (WR 134).
Brûlant leur carburant à un rythme prodigieux, ces deux étoiles vers la fin
de leur vie finiront par produire une spectaculaire explosion que l’on nomme
une supernova. Vers la droite, une étoile massive de type O alimente une
autre nébuleuse en émission, la
nébuleuse de la Tulipe
(Sh2-101).
(Image Credit & Copyright: Wolfgang
Zimmermann) |
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NGC 6188. Voir le texte du 19 juin 2024. (Image Credit & Copyright: Shaun
Robertson) 7 juin 2022 |
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La nébuleuse
de la Lagune (M8 ou NGC 6523).
Voir le texte du 19 juin 2023. |
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Les nébuleuses sont sans doute aussi célèbres à cause
de leur forme familière que les chats sont pour se mettre dans des
situations impossibles. Mais, aucun chat n’aurait pu créer la vaste
nébuleuse de la Patte de Chat (NGC 6334) dans la
constellation du Scorpion. Distante d’environ 5500 années-lumière, NGC
6334 est une
nébuleuse en émission dont la couleur rouge provient de l’abondance
d’hydrogène ionisé qu’elle contient (voir
cette section). Cette nébuleuse est aussi connue sous le nom de
nébuleuse de la Griffe d’Ours et elle renferme des étoiles dix fois plus
massives que le Soleil qui sont nées au cours des quelques derniers millions
d’années.
Cette image de
NGC 6334 a été réalisée avec des photos en lumière d'hydrogène,
d'oxygène et de soufre.
(Image Credit &
Copyright: Stefan
Steve Bemmerl &
Team Wolfatorium (Hakos/Namibia)) |
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Des nuages de gaz brillants et de poussière sombres
accompagnant de jeunes étoiles de NGC 3572 sont
les vedettes de ce panorama
cosmique. Cette jolie nébuleuse
en émission et cet amas
ouvert d’étoiles de l'hémisphère austral sont souvent négligés par les astrophotographes au
profit de sa voisine plus lumineuse, la nébuleuse
de la Carène. Les étoiles de
NGC 3572, distantes d’environ 9000 années-lumière, occupent la partie
supérieure gauche de cette image qui couvre une région d’environ 100
années-lumière de côtés. Les gaz et les nuages de poussière de cette image
font partie du nuage
moléculaire interstellaire qui a vu naître les étoiles de NGC 3572. Des
flots denses de matière dans la nébuleuse érodée par les vents stellaires et
les radiations s’éloignent manifestement des jeunes étoiles énergétiques.
Des étoiles naissent certainement dans ces flots dont les formes rappellent
celles des Têtards d’IC 410,
mieux connus des amateurs d’astronomie de l'hémisphère nord. Dans quelques
dizaines, voire des centaines de millions d’années à venir, ces nuages
gazeux et ces étoiles se seront dispersés par des effets de marée
gravitationnelle et par de violentes explosions qui mettront fin à la courte
vie des étoiles massives de l’amas. (Image Credit & Copyright: Carlos
Taylor) |
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Dans l'une des régions les plus
brillantes de la
Voie
lactée se trouve une nébuleuse où certains des évènements les plus
étranges se produisent. Connue sous le nom de
Grande nébuleuse de la Carène,
NGC 3372
est la demeure d'étoiles massives et de nébuleuses en évolution rapide. Une
partie de NGC 3372 est connue sous le nom de
nébuleuse du trou de serrure. C'est la structure brillante à droite du
centre de l'image. Il s'y trouve un amas (NGC 3324)
qui renferme plusieurs de ces étoiles massives.
La nébuleuse de la Carène s'étend sur plus de 300 années-lumière et elle
est à environ 7500 années-lumière de nous en direction de la
constellation de la Carène.
Eta
Carinae (η
Car) est l'étoile la plus énergétique de la nébuleuse. Dans les années
1830, c'était
l'étoile la plus brillante du ciel, mais son
éclat a diminué dramatiquement depuis.
Eta Carinae est l'étoile la plus brillante près du
centre de cette image, à gauche de la
nébuleuse
du trou de serrure. La super étoile
Eta Carinae pourrait exploser dans un avenir rapproché, tout comme
plusieurs autres étoiles de la nébuleuse qui est une véritable
usine de supernovas selon les observations en
rayon X de la région. (Image Credit & Copyright: Ignacio
Javier Diaz Bobillo) |
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Le joyau de la
nébuleuse du Cœur. Que cache l'intérieur de la nébuleuse du Cœur?
Premièrement, la
nébuleuse en émission elle-même,
IC 1805,
dont la forme rappelle celle du
cœur humain,
image plutôt appropriée en cette journée de la
Saint-Valentin.
La nébuleuse brille d'un rouge éclatant provenant de la lumière émise par
ses atomes
d'hydrogène. Cette lueur rouge responsable de la forme globale de la
nébuleuse est créée par les radiations des
étoiles
situées près du centre de celle-ci. Les vents stellaires et les
radiations de cet amas, appelé
Melottte 15, érodent les piliers de poussière de la nébuleuse. Cet
amas
ouvert renferme quelques
étoiles brillantes dont la masse est presque 50 fois plus grande que
celle du Soleil. Il contient également de nombreuses étoiles pâles dont la
masse ne représente qu'une fraction de celle du Soleil. On a aussi déterminé
qu'il s'y trouvait un
microquasar qui a été expulsé de l'amas il y a des millions d'années. La
nébuleuse
du Cœur est à quelque 7500
années-lumière de nous en direction de la
constellation de
Cassiopée. (Image Credit & Copyright: Adam
Jensen) |
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La
grande nébuleuse de la Carène (NGC
3372) renferme des nébuleuses emblématiques et d’étranges étoiles.
Nommée d’après
la
constellation où elle se trouve, cette immense région de formation
d’étoiles est plus grande et plus lumineuse que la
grande nébuleuse d’Orion,
mais moins connue parce qu’elle est loin dans l’hémisphère sud du ciel et
parce qu’une grande partie de l’humanité vit
loin dans l’hémisphère nord de la Terre. Cette image nous présente les
formations de la partie la plus au nord de la
nébuleuse de la Carène.
Plusieurs nébuleuses de cette région sont visibles, dont les filaments
semi-circulaires autour de
l’étoile
Wolf-Rayet 23 (WR 23)
à gauche et la nébuleuse
Gabriela Mistral
(NGC 3324) à gauche du
centre. Cette nébuleuse entoure un petit amas ouvert d’étoiles. Au-dessus du
centre de l’image se trouve le grand amas d’étoiles NGC 3293 et, à sa
gauche, la nébuleuse relativement pâle nommée Loden 153. La vedette la plus
célèbre de la nébuleuse de la Carène est cependant en dehors du cadre de
cette image. Il s’agit de l’étoile connue sous le nom
d’Êta de la Carène.
Il s’agit en réalité d’un système composé
d’au moins deux étoiles dont la luminosité dépasse cinq millions de fois
celle du Soleil. C’était autrefois
une
des étoiles les plus brillantes du ciel, mais son comportement est
erratique et sa luminosité varie. Êta de la Carène est condamné, car elle
disparaîtra lors d'une explosion en
supernova au cours des prochains millions d’années.
(Image Credit & Copyright: Roberto
Colombari) |
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Des
colonnes
cosmiques de gaz, de la poussière et des étoiles chaudes occupent le
centre de la nébuleuse
NGC
7822. Située à la frontière d’un
nuage moléculaire géant au nord de la
constellation de Céphée, cette région de formation d'étoiles est située
à environ 3000 années-lumière de la Terre. Les contours lumineux et les
formes sombres sont particulièrement mis en valeur sur ce
coloré tableau
céleste. L’image du jour est une composition faite à partir de la lumière
émise par des atomes d’oxygène (colorée en bleue), d’hydrogène (en vert) et
de soufre (en rouge). Le choix de ces couleurs pour ces raies d'émission est
connu sous le nom de «
palette d'Hubble ». La lumière émise par les gaz de la nébuleuse
provient de l'excitation des atomes de ceux-ci par les radiations
énergétiques des jeunes étoiles chaudes de l'amas central. Ce sont aussi ces
radiations ainsi que les vents stellaires de ces étoiles qui sculptent les
formes de piliers de poussière et qui ont creusé
une cavité
de quelques années-lumière au centre de la nébuleuse qui les a vues naitre.
Des effondrements gravitationnels continuent de donner naissance à des
étoiles dans les piliers, mais ce processus entre en compétition avec
l'érosion de ceux-ci par les étoiles de l'amas. Ces régions seront
ultimement privées de leur réservoir
de matériel et la formation de nouvelles étoiles cessera. Le champ
couvert par cette image est d'environ 40 années-lumière. (Image
Credit & Copyright: Mark
Carter) |
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Les étoiles qui apparaissent en lumière visible ont
d’abord été retirées numériquement de cette image de
NGC 281, une région de
formation d’étoiles distante d’environ 10 000 années-lumière qui est située
dans la constellation de Cassiopée. À l’image captée à travers un filtre à
bande étroite dépourvue
de ses étoiles, on a ensuite remis ces mêmes étoiles, mais cette fois en
utilisant les données (en violet) captées dans le domaine
des rayons X
par l’observatoire Chandra ainsi que
celles en infrarouge (en rouge) captées par le télescope spatial
Spitzer. La fusion de ces données nous révèle une multitude d’étoiles dans
l’amas ouvert IC 1590 de
cette région. En lumière visible, ces jeunes étoiles sont normalement
cachées par le nuage de gaz et de poussière dans lequel elles sont nées.
Aussi connu sous le nom de
nébuleuse Pacman par les astronomes amateurs à cause de son
apparence en lumière visible, le diamètre de NGC 281 est environ de 80
années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Wido
Oerlemans - X-ray: Chandra, Infrared: Spitzer) |
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La
nébuleuse de la Tête de Fantôme (NGC 2080). L’image de cette nébuleuse
sert de prétexte pour rappeler l’origine de la fête de l’Halloween.
L’origine de la fête de l’Halloween est ancienne et aussi astronomique.
À partir du 5e siècle après J.-C.,
l’Halloween était
célébrée à la journée qui est à mi-temps entre l’équinoxe d’automne et le
solstice d’hiver. Mais avec notre calendrier moderne, cette
journée charnière sera une semaine plus tard. Une autre journée
charnière entre le solstice d’hiver et l’équinoxe du printemps est le «
jour de la
marmotte », très populaire au États-Unis. De nos jours, on célèbre
l’Halloween en conservant des traditions anciennes en se déguisant pour
effrayer les esprits des morts. La photographie présentée vient du
télescope Hubble.
Cette nébuleuse surnommée la Tête de Fantôme est une région de formation de
nouvelles étoiles située dans le
Grand Nuage de Magellan,
une petite galaxie irrégulière satellite de notre Galaxie, la Voie lactée.
NGC 2080 fait environ 50 al de diamètre. (Credit: Mohammad
Heydari-Malayeri (Observatoire
de Paris) et al., ESA, NASA) |
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Ça ressemble sans doute à un énorme point d’interrogation cosmique, mais la
question ici est plutôt de savoir comment cette région de gaz brillant et de
poussière sombre nous raconte l’histoire de cette nébuleuse, lieu de
formation d’étoiles. Située au bord d’un
nuage moléculaire
géant, cette pouponnière brillante de formation d’étoiles est
NGC 7822 et elle est à
environ 3000 années-lumière du système solaire. Des formes sombres et des
rubans brillants dominent cette image détaillée et colorée. Cette mosaïque
comprend neuf panneaux qui ont nécessité 28 nuits d’observation avec un
petit télescope depuis le Texas. Les images ont été captées avec des
filtres à bande étroite
afin de faire ressortir les
émissions de
l’oxygène, de l’hydrogène et du soufre qui ont été respectivement colorés en
des teintes de bleu, de vert et de rouge, une combinaison connue sous le nom
de
palette de Hubble.
L’énergie qui
donne naissance à ces émissions provient des étoiles centrales chaudes.
Les puissants vents et les radiations de ces étoiles ont sculpté et érodé
les piliers plus denses et ont produit une
cavité de quelques
années-lumière au centre du nuage qui les a vues naître. Des étoiles
pourraient encore naître dans les piliers, mais au fur et à mesure que
ces piliers seront érodés, la naissance de nouvelles étoiles sera arrêtée en
absence de
matière suffisamment dense. Cette image couvre une région de plus de 40
années-lumière à la distance estimée de
NGC 7822.
(Image Credit & Copyright: Yizhou
Zhang) 13 octobre 2021 |
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D’où viennent les courants sombres de poussière de la
nébuleuse d’Orion? Cette partie du
nuage moléculaire d’Orion
est M43, elle est
souvent captée en image, mais on mentionne rarement qu’il s’agit de la
voisine de la célèbre nébuleuse
M42 que l’on voit en
partie dans le coin supérieur droit accompagné de plusieurs étoiles de
l’amas ouvert du Trapèze.
La nébuleuse M43 est aussi une région de formation d’étoiles et elle
présente des rubans de poussière finement entrelacés, bien qu’elle soit
surtout composée d’hydrogène
luisant. L’ensemble de cette région
est à environ 1600 années-lumière du système solaire. Opaque à la lumière
visible, la poussière à la fois sombre et pittoresque vient de l’atmosphère
des étoiles froides et massives, expulsée par d’intenses vents stellaires
faits de protons et de neutrons. Image Credit &
Copyright: Jari Saukkonen |
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Si vous êtes le moindrement
familier avec les contours de
notre planète, vous pourriez associer ces
nuages cosmiques
à une partie d’un continent. À gauche de l’image, la zone lumineuse
délimitée par des couloirs obscurs de poussière semble épouser une forme
continentale bien connue, celle de
l’Amérique du Nord, donnant ainsi ce nom populaire à la
nébuleuse en
émission
NGC 7000. À droite de l’image, au large de la côte est de la nébuleuse
de l’Amérique du Nord, la forme d’une autre nébuleuse en émission cataloguée
IC 5070
suggère celle d’un pélican. La nébuleuse de l’Amérique du Nord ainsi que la
nébuleuse du Pélican
sont à environ 1500 années-lumière de nous, presque aussi rapprochées que la
nébuleuse d’Orion mieux connue du grand public. Ces deux nébuleuses font
partie du même grand complexe de formation d’étoiles. La région couverte par
cette image s’étend sur quelque 80 années-lumière. Ce
joli portrait cosmique a
été réalisé en utilisant des expositions à travers des filtres à
bande étroite pour
rehausser les fronts
d’ionisation de l’hydrogène, du soufre et de l’oxygène. Depuis un
endroit sombre, on peut voir
ces nébuleuses en
utilisant des jumelles et en les braquant vers le
nord-est de
Deneb, l’étoile alpha de
la constellation du
Cygne.
(Image Credit & Copyright: Andrew
Klinger) |
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Vous admirez
une image d'une brillante région riche en nébuleuses qui est située dans
la
constellation du Cygne, en direction du plan de la Voie lactée. Ce nuage
lumineux de poussière et de gaz, auquel on a donné le nom de
nébuleuse de la Tulipe,
fait partie du
catalogue rédigé
en 1959 par l'astronome
Stewart Sharpless sous la cote
Sh2-101. Le diamètre de cette nébuleuse en émission distante de 8000
années-lumière est d'environ 70 années-lumière. C'est la jolie fleur au
centre de cette image réalisée en utilisant la palette d’Hubble,
c'est-à-dire en employant respectivement de rouge, le vert et le bleu pour
les radiations du soufre, de l’hydrogène et de l’oxygène. Ce sont les
radiations ultraviolettes de l'énergétique étoile de
type O (HDE
227018) de l’association OB3 qui
ionisent les atomes
de la nébuleuse de la Tulipe et qui sont donc la source de la lumière
qu'elle émet. On peut aussi voir sur cette image le microEquasar
Cygnus X-1, l’une
des plus fortes sources de rayon X dans le ciel de la Trre. Alimentée par de
puissants jets émis perpendiculairement au disque d’accrétion d’un trou
noir, l’onde de choc du microquasar d’un bleu très pâle est seulement
visible directement au-dessus de la
tulipe cosmique près du haut de l’image. (Image
Credit & Copyright: Ivan
Eder) |
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La tentaculaire nébuleuse
IC 1396 et la nébuleuse
Sh2-129 avec leur gaz
luisant et leurs nuages sombres de poussière partagent
cette image à large champ de
dix degrés. Ces deux nébuleuses en émission sont situées dans la
constellation boréale de
Céphée.
Alimentée en énergie par son étoile bleue centrale,
IC 1396 (à gauche)
fait environ 100 années-lumière et elle est à environ 3000 années-lumière du
système solaire. Parmi les intrigantes régions foncées de cette nébuleuse,
on retrouve un nuage sombre sinueux dont le nom populaire est la
nébuleuse de la Trompe
d'éléphant. Elle sous et à droite du centre de la nébuleuse. D’une
dizaine d’années-lumière de longueur, la Trompe renferme la matière première
nécessaire à la formation d’étoiles. Elle est aussi connue pour cacher des
protoétoiles en son
sein. Sh2-129 est à une distance similaire à celle d’IC 1396 et sa région
lumineuse en bas à gauche lui a valu son nom populaire de
nébuleuse de la
Chauve-souris. On peut voir à travers la
chauve-souris, l’ajout le plus récent à ce zoo cosmique, la pâle
nébuleuse en émission Ou4 aussi appelée
nébuleuse du Calmar
géant. (Image Credit & Copyright: Patrick
Hsieh) |
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Des crêtes lumineuses et des nuages sombres de
poussière traversent ce gros plan
d’une région de notre galaxie voisine de la
nébuleuse de
la Lagune (M8).
Cette mosaïque en fausses couleurs a été construite en utilisant des données
dans le visible et dans l'infrarouge proche recueillies par le télescope de
8m de l'observatoire
Gemini Sud.
Elle couvre une étendue d'environ 20 années-lumière centrée sur une région
que l'on nomme parfois la « falaise sud ». Cette image très détaillée permet
d'étudier les liens entres les nombreuses jeunes étoiles cachées dans la
bordure des nuages et les objets
Herbig-Haro. Les objets
Herbig-Haro,
particulièrement abondants dans cette nébuleuse, sont des
protoétoiles qui
émettent de puissants jets de matière qui chauffent les gaz et la poussière
qui les entourent. La nébuleuse de la Lagune est à environ 5000
années-lumière de nous en direction de la
constellation du Sagittaire. Pour connaître l'emplacement de la région
montrée sur cette image dans la nébuleuse,
regardez cette image. (Credit: Julia I. Arias and
Rodolfo H. Barbá (Dept. Fisica, Univ. de La
Serena), ICATE-CONICET,
Gemini Observatory/AURA) |
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La nébuleuse en émission
NGC 3199 est à environ
15 000
années-lumière de nous dans la constellation de la
Carène et
elle s'étend sur quelque 75 années-lumière. Cette image est en fausses
couleurs. Au centre de l’anneau que forme la nébuleuse se trouve une étoile
Wolf-Rayet (fiche
5 de cette section), une étoile massive, très lumineuse dont la vie sur
la
séquence principale est très brève. En raison de leur vent stellaire
intense, les étoiles Wolf-Rayet forment des
nébuleuses dont
les contours
sont très variés. Des mesures récentes ont montré que l’étoile de NGC 3199
se déplace vers le bord brillant de la nébuleuse. La matière qui entoure
l’étoile ne doit donc pas être uniformément distribuée.
(Image Credit & Copyright: Mike
Selby and Roberto
Colombari) |
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Les formes noires de la nébuleuse de la Carène sont des
nuages
moléculaires parsemés de
poussière et si épais
qu’ils sont opaques.
Ces nuages sont
cependant beaucoup moins denses que
l’atmosphère de notre planète. La photographie du jour n’est qu’une
partie de la nébuleuse de
la Carène, celle où les
nuages sombres
moléculaires sombres et colorés sont dominants. Cette image a été captée en
avril 2016 depuis
l'observatoire de Siding Spring en
Australie. Cette
nébuleuse est surtout composée d'hydrogène, mais le bleu et le rouge pour
cette image en fausses couleurs représentent respectivement les émissions de
l'oxygène et du
soufre. Cette nébuleuse
cataloguée sous le numéro
NGC 3372 mesure plus de 300
années-lumière et elle est à environ 7500 années-lumière de nous en
direction de la constellation
de la Carène. Cette nébuleuse renferme des étoiles très massives comme
Eta
Carinae qui était l'étoile la plus lumineuse de cette région dans les
années 1830. Son éclat a cependant diminué considérablement depuis.
(Image Credit & Copyright: John
Ebersole) |
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Ces trois brillantes nébuleuses apparaissent souvent
dans les visites télescopiques de la constellation du
Sagittaire et
des champs surpeuplés d'étoiles de la
zone centrale de la
Voie
lactée. D'ailleurs, le célèbre touriste cosmique
Charles Messier a
catalogué au 18e siècle deux d'entre elles : la
grande
nébuleuse de la Lagune (M8)
en sous et à droite du centre et la colorée
nébuleuse Trifide
(M20) près du sommet de
l'image. La troisième nébuleuse de ce portrait est
NGC 6559 à gauche de
M8 dont elle est séparée par un ruban sombre de poussière. Distantes
d'environ 5200 années-lumière de la Terre, ces trois nébuleuses sont de
pouponnières d'étoiles. Dans sa plus grande dimension, la
nébuleuse
de la Lagune s'étend sur environ 135 années-lumière et la
nébuleuse
Trifide sur quelque 40 années-lumière. C'est la lumière émise par
l'hydrogène qui confère aux nébuleuses en émission leur jolie couleur rouge.
Quant aux teintes de bleu présentes dans la nébuleuse Trifide, elles
proviennent de la lumière des étoiles
réfléchie par la
poussière. Ce large paysage cosmique s’étend sur presque 4°, soit
l’équivalent de la taille angulaire de huit pleines lunes.
(Image Credit & Copyright: Gabriel
Rodrigues Santos) |
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Sur des images en lumière visible, la
nébuleuse de la Flamme
(NGC 2024)
est mise en valeur sur le fond sombre de cette région poussiéreuse de
formation d’étoiles située près de la
ceinture d’Orion
à l’est d’Alnitak,
à quelque 1400 années-lumière du
système solaire. Alnitak est l’étoile brillante à l’extrême droite de
cette image de
NGC 2024 infrarouge capté par le
télescope spatial Spitzer. Couvrant une région d’environ 15
années-lumière, cette image
infrarouge nous
transporte à l’intérieur des gaz luisants et de la poussière obscurcissant
cette nébuleuse. Elle nous révèle les nombreuses étoles
d’un jeune amas situé au centre de la nébuleuse. L’âge de ces étoiles
varie entre 200 000 et 1,5 million d’années, ce qui est très jeune si l'on
compare aux
4,5 milliards d’années du Soleil. Les données recueillies montrent que
les plus jeunes étoiles de
l’amas ouvert sont
situées près de son centre, ce qui paradoxalement est contraire aux modèles
simples de
formation d’étoiles qui prédisent que leur naissance commence au centre
plus dense d’un noyau nuageux moléculaire.
Ce résultat nécessite donc le
développement d’un modèle plus complexe pour rendre compte de la formation
des étoiles dans la
nébuleuse de la Flamme. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, IPAC
Infrared Science Archive - Processing: Amal
Biju) |
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Qu’est-ce qui illumine la
nébuleuse de la Flamme (NGC 2024)? À quelque 1500 années-lumière en
direction de la constellation d’Orion se trouve cette nébuleuse avec ses
rubans sombres et rougeoyants de poussière qui ressemble à un ardant feu
cosmique. Mais un feu nécessite un apport incessant d’oxygène et ce n’est
pas cela qui fait briller NGC 2024. En réalité, c’est Alnitak, l’étoile la
plus à l’est de la ceinture Orion, qui en est responsable. Cette étoile
visible à la gauche de cette image inonde de sa lumière la nébuleuse de la
Flamme, ionisant ainsi son hydrogène gazeux. La lumière émise par la
nébuleuse est produite lorsque les atomes d’hydrogène récupèrent un électron
libre. Cette image de NGC 2024 a été réalisée en utilisant des données
prises à travers trois filtres de couleur du spectre visible auxquelles ont
été ajoutées les données provenant de la lumière de l’hydrogène (l’émission
H alpha). La nébuleuse de la Flamme fait partie du nuage moléculaire
d’Orion, une vaste pouponnière d’étoiles où l’on peut trouver la célèbre
nébuleuse de la tête de Cheval. (Image Credit
& Copyright: Team ARO) |
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Voici une image d’environ quatre années-lumière de la
région centrale de la
nébuleuse de
la Lagune. Sur
d’autres images en lumière visible, on voit les gaz brillants et les
nuages obscurs de cette nébuleuse (M8), mais très peu d’étoiles. Cependant,
cette image dans le domaine de l’infrarouge provenant en partie des
données captées par le
télescope
spatial Hubble permet de voir les étoiles nouvellement nées de cette
pouponnière sur le fond des nombreuses étoiles peuplant
le centre de la
Voie
lactée. Les régions au centre de cette
pouponnière sont sculptées et énergisées par
Herschel 36, une jeune étoile massive près du centre de l’image. En
réalité, Herschel 36 est un
système multiple d’étoiles massives. L’étoile la plus massive du système
a une masse 30 fois supérieure à celle du Soleil et elle n’est âgée que d’un
million d’années. Avec une telle masse,
l’espérance de vie de cette étoile n’est que d’environ cinq millions
d’années, ce qui est très court par rapport
à l’âge de presque cinq milliards d’années du Soleil, surtout si l’on
considère qu’il lui reste
encore un autre cinq milliards d’années avec de se transformer en géante
rouge. La nébuleuse de la
Lagune aussi connue sous la désignation
NGC 6523 est à
environ 4000 années-lumière du système solaire à l’intérieur des frontières
de la constellation du Sagittaire. (Image Credit & License: NASA, ESA, Hubble; Data
Archive: MAST, Processing: Alexandra
Nachman) |
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Dans la constellation
du Cygne, on peut apercevoir près de la nébuleuse
du Pélican (IC
5070) la nébuleuse
du Papillon (IC
1318) qui entoure une étoile que l’on a surnommée la Poule. Le vrai nom
de cette étoile est Sadr ou
gamma Cygni, une étoile qui est à droite en dehors du cadre de cette image
dont le centre est cependant occupé par la
nébuleuse du
Papillon. Le méli-mélo
des gaz brillants et des rubans poussiéreux sombres sont sculptés par
des interactions complexes entre les vents stellaires, la pression des
radiations des étoiles, les champs magnétiques et la gravité environnante.
Cette image télescopique a
capté les caractéristiques
d’IC 1318 en utilisant les émissions des ions de
soufre (en rouge),
d’hydrogène (en vert) et
de l’oxygène (en bleu), soit les
couleurs de la populaire
palette d’Hubble.
IC 1318 est une nébuleuse en émission qui est à environ 4000
années-lumière du système solaire et son envergure est de quelque 100
années-lumière. (Image Credit & Copyright: Alan
Pham) |
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NGC 1499,
Voir le texte du 19 décembre 2023. (Image Credit &
Copyright: Yannick Akar) |
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La
nébuleuse du
Pélican change lentement.
IC 5070, sa désignation
officielle, est séparé de la nébuleuse de
l'Amérique du Nord,
plus grande, par un nuage
moléculaire qui contient beaucoup de
poussière. Cependant,
IC 5070 fait
davantage l'objet d'observations, car c'est une région particulièrement
active de formation
d'étoiles et de nuages gazeux en évolution.
Cette image a été réalisée à
partir de clichés utilisant deux filtres de couleur spécifique, rouge et
bleu, avec le rouge dominant pour la lumière émise par l’hydrogène
interstellaire. La lumière des jeunes étoiles énergétiques réchauffe
lentement les gaz froids, ce qui
déplace
la frontière entre les gaz chauds et froids. Cette frontière se nomme le
front d'ionisation.
Ce front d'ionisation est la région brillante d’un rouge vif. On voit
s'élever du front d'ionisation des
tentacules de gaz encore froid. Dans quelques millions d'années, cette
nébuleuse ne portera sûrement plus le nom de
pélican, car la
distribution des
gaz et des étoiles produira sans doute quelque chose de totalement
différent. (Image Credit & Copyright: M.
Petrasko, M. Evenden, U.
Mishra (Insight
Obs.)) |
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Si la
nébuleuse de la Rosette portait un autre nom, serait-elle
aussi
attrayante? La désignation officielle du «New
General Catalogue»
NGC 2237 ne semble pas diminuer l’apparence
florale de cette
nébuleuse en émission posée au sommet de cette image sur une longue tige
d’hydrogène luisant. L’amas ouvert de brillantes jeunes étoiles
NGC 2244
se trouve à l’intérieur de la
nébuleuse de la Rosette. Ces étoiles se sont nées il y a environ
quatre millions d’années à partir des matériaux de la nébuleuse. Leurs
vents stellaires ont créé un trou au centre de la nébuleuse isolé par une
couche de
poussière et de gaz chaud. C’est la
lumière ultraviolette de ces chaudes étoiles qui est à l’origine de la
lumière rosâtre
émise par la nébuleuse. La
nébuleuse
de la Rosette est souvent la vedette du jour de la
Saint
Valentin sur le site de l’APOD. Elle s’étend sur quelque 100
années-lumière. Elle est à
environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation de
la
Licorne. (Image Credit & Copyright: Adam
Block & Tim Puckett) |
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Les étoiles peuvent quelquefois produire des œuvres
impressionnantes. En utilisant des gaz interstellaires comme pinceaux, une
tumultueuse étoile massive de type
Wolf-Rayet a donné
naissance à ces demi-cercles effilochés nommés WR 32 que l’on peut admirer à
gauche de l’image. De plus, les vents et les radiations d’un petit amas
ouvert d’étoiles associé à la
nébuleuse Gabriela Mistral
(NGC 3324) ont
sculpté une cavité d’environ 35 années-lumière que l’on voit dans la partie
supérieure droite de l’image. Le nom populaire de cette nébuleuse en
émission provient d’une
célèbre poétesse
chilienne, car elle
ressemble au profil de celle-ci. Ces deux nuages interstellaires se
trouvent à environ 8000 années-lumière du système solaire en direction de la
grande nébuleuse de la Carène, une région de la Voie lactée possédant de
très nombreux nuages de
gaz et de poussière dont les
formes inspirent de nombreux astronomes. Cette image a été réalisée en
utilisant les données en coloriant les émissions des ions de soufre,
d’hydrogène et d’oxygène respectivement en rouge, vert et bleu, les couleurs
de la populaire
palette Hubble. (Image Credit & Copyright: Ariel
Cappelletti) |
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Ce
fantastique paysage cosmique se trouve près de bordure de
NGC 2174, une région de
formation d’étoiles qui est à environ 6400 années-lumière en direction de
constellation d’Orion riche en
nébuleuses. On peut
admirer les montagnes de gaz et de poussière sculptées par les vents et les
radiations des étoiles nouvellement nées. Ces étoiles sont dispersées dans
un amas ouvert enfermé dans le centre de
NGC 2174. Cet amas
est bien au-dessus du cadre cette image. La formation d’étoiles se poursuit
dans ces nuages cosmiques poussiéreux, mais ils seront sans doute dispersés
par les jeunes étoiles énergétiques en quelques millions d’années. Cette
image a été réalisée numériquement à l’aide des données captées dans
l’infrarouge par le
télescope spatial Hubble en 2014. L’image couvre une région d’environ six
années-lumière. On envisage de lancer le
télescope spatial James Webb le 31 octobre 2021. Il prendra alors la
relève de Hubble.
Ce
puissant télescope est optimisé pour explorer l’Univers dans le domaine
de l’infrarouge. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble
Heritage Team (STScI/AURA)) |
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De loin, cela ressemble à un
aigle.
En regardant la
nébuleuse de l’Aigle de plus près cependant, on constate que la
région lumineuse
est en réalité une fenêtre au centre d’une vaste coquille sombre de
poussière. À travers
cette fenêtre, une
pouponnière lumineuse de formation d’étoiles ayant donné naissance à un
amas ouvert
apparait. Dans cette cavité, de
hauts piliers ainsi
que des globules
sphériques de poussière sombre et de
gaz moléculaires
froids persistent devenant ainsi des régions où des étoiles se forment
encore. La lumière et les vents de plusieurs
brillantes étoiles bleues
déjà visibles repoussent au loin les
filaments restants et
les parois de gaz et de poussière de la cavité. La
nébuleuse en
émission de l’Aigle s’étend sur environ 20 années-lumière et elle est à
quelque 6500 années-lumière en direction de la
constellation du Serpent. On peut la voir avec des jumelles. Cette image
a requis plus de 12 heures de temps d’exposition à travers des filtres
conçus pour l’observation des émissions du soufre (en rouge), de l’hydrogène
(en jaune) et de l’oxygène (en bleu). (Image Credit
& Copyright: Nicolas
Paladini) |
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La
nébuleuse du Homard renferme les étoiles les plus massives connues et on ne
sait pas trop comment
peuvent naitre de tels monstres. Cataloguée comme
NGC 6357, la nébuleuse
du Homard est la demeure de l’amas ouvert
Pismis 24, près de
son centre. C’est cet amas qui contient des
étoiles
exceptionnellement massives et brillantes. La lueur bleu violacée près
de la région de formation d’étoiles provient des émissions de l’hydrogène
ionisé. La nébuleuse présentée ici renferme une tapisserie complexe de gaz,
de poussière sombre,
d’étoiles en formation et
d’étoiles nouvellement nées. La complexité de la structure de la
nébuleuse vient des interactions entre les
vents stellaires, la
pression du
rayonnement des étoiles, les
champs
magnétiques et la
gravité.
L’envergure de NGC 6357 est d’environ 400 années-lumière et elle est à
quelque 8000 années-lumière du système solaire en direction de la
constellation du Scorpion. (Image Credit &
Copyright: Steven
Mohr) |
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Dans le ciel de la Terre, une très pâle, mais très
grande nébuleuse en forme de calmar est visible à l’intérieur d’une
chauve-souris encore plus grande. La nébuleuse de la chauve-souris en vol
Sh2-129 et la nébuleuse
du Calmar géant Ou4 sont
toutes deux visibles sur ce paysage céleste d’une partie de la
constellation
de Céphée.
Cette image a été réalisée grâce à 55 heures d’exposition à travers des
filtres à bande étroite et elle couvre champ de trois degrés, soit
l’équivalent de six pleines lunes.
Découverte en 2011 par l’astrophotographe
Nicolas Outters, la jolie
forme bipolaire de la nébuleuse du Calmar est révélée sur cette image grâce
aux émissions bleu-verdâtre des atomes
d’oxygène doublement
ionisés. Même si elle semble complètement entourée par les émissions
rougeâtres de l’hydrogène de
Sh2-129, la distance et la vraie nature de la nébuleuse du Calmar ont été
difficiles à déterminer. Une
étude plus récente suggère que Ou4 se trouve vraiment à l’intérieur de
Sh2-129 à environ 2300 années-lumière de nous. Selon le scénario de
cette étude, Ou4 provient de l’écoulement spectaculaire produit par le
système triple d’étoiles chaudes et massives HR8119 que l’on voit près du
centre de la nébuleuse. La
nébuleuse du Calmar, vraiment géant, aurait alors un diamètre de près de
50 années-lumière. (Image
Credit & Copyright: Yannick
Akar) |
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L'amas ouvert
NGC 7380
repose encore dans
son nuage natal de gaz et de poussière connu sous le nom de
nébuleuse du Sorcier que l'on peut admirer sur cette image en compagnie d'étoiles d'avant et
d'arrière-plan. Situé le long du
plan de la Voie lactée,
cet amas est à environ 8000 années-lumière de nous en direction de la
constellation de Céphée
et il est trop pâle pour qu'on puisse l'observer à l'œil nu. Une image de la
pleine lune entrerait aisément dans cette vue télescopique de
ce jeune amas
de seulement quatre millions d'années et de sa nébuleuse.
Cette image a été
prise avec un télescope et un appareil photo installé sur la terre ferme.
Elle est le résultat de la superposition de plusieurs clichés utilisant des
filtres à bande étroite laissant passer la lumière de l'hydrogène, de
l'oxygène et du soufre. Les détails de quelques années-lumière et les
structures de la nébuleuse du Sorcier ont été bien rendus en utilisant la
palette
de couleur rendue populaire sur les images du télescope Hubble, le vert
pour l'hydrogène, le bleu pour l'oxygène et le rouge pour le soufre.
(Image
Credit & Copyright: Andrew
Klinger) |
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Comme une illustration cosmique d'«
Histoires comme
ça
» (Just
So Stories for Little Children
de Rudyard
Kipling),
la nébuleuse de la trompe d'Éléphant se déploie dans la nébuleuse
d'émission et dans les jeunes étoiles du complexe
IC 1396 de
la haute et lointaine
constellation
de Céphée.
Aussi connu comme vdB 142, cette
trompe
cosmique fait cependant plus de 20 années-lumière de longueur.
Ce gros plan
haut en couleur
a été construit
à partir de photos captées en utilisant un
filtre
à bande passante étroite qui ne laisse passer que la
lumière
de l'hydrogène ionisé (le filtre
H alpha),
ainsi que des filtres semblables pour la lumière du soufre et de
l’oxygène. Le tableau cosmique ainsi obtenu met en valeur les
brillantes
arêtes fléchées
qui tracent les contours des poches froides de poussière et de gaz
interstellaire.
Ces
filaments
sombres
dissimulent des
protoétoiles
et ils contiennent également les matériaux bruts nécessaires à la
formation de
nouvelles étoiles.
Le pâle
complexe
IC 1396
est à environ 3000 années-lumière de nous et il s'étend sur une
vaste région
du ciel, environ 5°, soit 10 fois le
diamètre
angulaire
de la Lune. (Image
Credit & Copyright: Chad
Leader) |
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NGC 6188, les
dragons de la constellation de l'Autel. Les formes sombres aux
contours brillants qui traversent la poussière de
NGC 6188
s'étendent sur des dizaines d’années-lumière. Cette nébuleuse en
émission est située près de la bordure d'un grand nuage
moléculaire sombre de la
constellation
de l'Autel
à environ 4000 années-lumière de nous.
Nées
dans cette région il y a à peine quelques millions d'années, les
jeunes étoiles
massives de l'association
OB1
de l'Autel sculptent des formes fantastiques et fournissent
l'énergie qui illumine la nébuleuse grâce à leurs vents stellaires
et à leur radiation ultraviolette intense. La récente période de
formation
d'étoiles
de cette région a probablement été déclenchée par les vents et
ondes de choc des supernovas produites par les étoiles massives de
la génération précédente qui ont balayé et comprimé les gaz du
nuage moléculaire. Cette image a été réalisée par un astronome
amateur qui a accumulé plus de 10 heures d’exposition dans
l’observatoire de sa cour arrière à
Córdoba en Argentine. Il a utilisé la palette de
fausses couleurs de Hubble afin de mettre en évidence les
émissions du soufre (rouge), de l’hydrogène (vert) et de l’oxygène
(bleu). Cette image couvre une région d’environ quatre fois plus
vaste que celle de la pleine lune, ce qui correspond à environ 150
années-lumière à la distance estimée à
4000
années-lumière pour cette nébuleuse.
(Image Credit & Copyright: Ariel
L. Cappelletti) |
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Ce gros plan télescopique montre la
nébuleuse en émission
IC 410
qui a la particularité d'être très pâle. Cette image a été
réalisée à l’aide de
filtres optiques à bande étroite depuis un observatoire situé
dans la cour arrière d’une maison de banlieue. On peut aussi voir
juste sous le centre à droite de cette image deux habitants
remarquables de cet immense étang cosmique de gaz et de poussière
: les deux
têtards de la
nébuleuse.
Partiellement cachée à notre vue par de la poussière, la nébuleuse
entoure le
jeune amas
d'étoiles
NGC 1893.
Nées dans ce nuage interstellaire il y a environ 4 millions
d'années, les étoiles chaudes et très lumineuses de cet
amas ouvert
sont la source d'illumination du gaz de la
nébuleuse du
Têtard.
Constitués de gaz plus froid, donc plus dense, les têtards
s'étendent sur environ 10 années-lumière. Des
étoiles en
devenir
sont probablement présentes dans les têtards. Les têtards ont été
sculptés par les vents et les radiations des étoiles qui ont
repoussé leur queue en direction opposée de l'amas. Les contours
brillants de leur tête témoignent de l'ionisation des gaz par les
radiations énergétiques des étoiles de l'amas.
IC 410
repose à quelque 10 000 années-lumière de nous en direction de la
constellation
du Cocher,
une
constellation
qui est d'ailleurs riche en nébuleuses.
(Image Credit & Copyright: Trevor
Jones) |
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M8, la
nébuleuse de la Carène. Voir le texte du
25 mai 2022. Cette image bicolore couvre quelque quinze
années-lumière et elle a été réalisée avec des données dans trois
longueurs d’onde différentes captées par le
télescope
spatial Hubble. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing
& Copyright: Diego
Gravinese) |
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Ce panorama
céleste coloré et chaotique, avec ses nuages sombres de poussière
en contraste avec les gaz luisants, est celui d’une des plus
vastes régions de formation d’étoiles de la Voie lactée, la grande
nébuleuse de la Carène (NGC 3372).
Ce gros plan télescopique couvre une région d’environ 80
années-lumière de côté un peu à l’est et au sud d’Eta
Carinae, l’étoile la plus énergétique et énigmatique de la
nébuleuse. La photo a été prise depuis une banlieue dont les
conditions d’observation astronomique ont été améliorées en raison
des restrictions nationales imposées pour combattre la
pandémie de Codvid-19. L’image est une superposition des
émissions du soufre, de l’hydrogène et de l’oxygène auxquelles ont
été attribués le
rouge, le vert et le bleu, soit la populaire palette de
couleurs du télescope spatial Hubble. Ce
paysage céleste se trouve à environ 7500 années-lumière du
système solaire en direction de la constellation australe de la
Carène. (Image Credit & Copyright: Ignacio
Diaz Bobillo) |
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Que
verriez-vous si vous pouviez voler dans cette région de l’Univers?
Certains voient dans
NGC 2014 un
récif océanique. Mais,
NGC 2014 est
en réalité une nébuleuse contenant un amas ouvert qui est situé
dans le Grand
Nuage de Magellan (GNM),
la plus grosse galaxie satellite de la
Voie lactée. Une
image détaillée de cette lointaine nébuleuse a été réalisée
par le
télescope spatial Hubble pour les célébrations entourant la
commémoration
des 30 ans d’exploration du cosmos par ce télescope. Les
données et les images recueillies de ce
récif cosmique
ont été réunies dans un modèle numérique tridimensionnel pour
produire cette vidéo.
En regardant la vidéo, vous passez d’abord par un
amas
d’étoiles bleues très lumineuses qui est situé sous des
piliers de gaz
et de poussière lentement détruits par la
lumière
énergétique et les
vents
stellaires émis par ces étoiles massives. Des filaments des
gaz et de poussière sont partout émettant la lumière rouge de
l’hydrogène et de
l’azote. La vidéo vous transporte ensuite vers la nébuleuse bleue
en émission
NGC 2020. Malgré sa couleur bleutée, NGC 2020 n’est pas une
nébuleuse par réflexion. La lumière de NGC 2020 provient des
radiations émises par les atomes d’oxygène qui entourent
Brey 48, une étoile monstrueuse de type Wolf-Rayet dont la
luminosité est 200 000 fois plus intense que celle du Soleil.
NGC 2020 est constitué de l'atmosphère éjectée par ce monstre.
Pour conclure, la caméra virtuelle pivote et nous montre que
NGC 2020 présente une forme qui nous est familière, lorsque vue de
côté, celle d’un
sablier. (Video Credit: NASA's GSFC, SVS; Lead
Producer & Music: Joseph
DePasquale (STScI)) |
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Ces
deux formations de gaz interstellaire et de poussière sont
inondées d’intenses radiations stellaires. Avec sa mer de jeunes
étoiles, cette région de formation d’étoiles massives cataloguée
NGC 2014 a
été surnommée le récif cosmique. C’est la plus vaste région de
cette image. Dérivant juste au large de ses côtes, la plus petite
nébuleuse bleuâtre NGC 2020 est une nébuleuse en émission dont la
couleur provient d’une seule étoile centrale de type
Wolf-Rayet, l’étoile
Brey 48.
Cette étoile est 200 000 fois plus lumineuse que notre étoile, le
Soleil. Ce paysage cosmique s’étend sur quelque 600
années-lumière dans le
Grand Nuage de
Magellan qui est à 160 000 années-lumière de notre galaxie, la
Voie lactée. Cette magnifique image captée par le télescope
spatial Hubble a été publiée cette semaine pour célébrer le 30e
anniversaire
d’exploration de l’Univers par ce télescope.
(Image Credit: NASA, ESA, STScI) |
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IC 2944,
la
nébuleuse du
poulet qui court. Voir le
texte du 10 avril 2023.
(Image Credit & Copyright: Juan
Filas) |
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Un joyau du
ciel de l'hémisphère sud, la
Grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) s’étend sur près de
300 années-lumière. C’est l’une des plus grosses pouponnières
d’étoiles de notre galaxie, la
Voie lactée. À une distance de 8500 années-lumière (valeur
récente basée sur les observations du
satellite
Gaia), elle est six fois plus éloignée que la
nébuleuse d’Orion (M42),
mais elle est facilement visible à l’œil nu. Ce
magnifique gros plan télescopique nous montre de remarquables
détails des
filaments gazeux incandescents et des nuages
obscurs de
poussière de la région centrale. La taille de ce gros plan
approche 20 années-lumière. La nébuleuse Carina abrite de jeunes
étoiles extrêmement massives, y compris la variable
Êta de la
Carène, un système stellaire extrêmement énergétique encore
énigmatique dont la masse dépasse aisément les 100 masses
solaires. Sur cette image réalisée à l’aide de données captées
depuis le sol et l’espace, la nébuleuse poussiéreuse
de l’Homoncule
à deux lobes semble entourer
Êta de
la Carène qui est elle-même juste
en dessous et à gauche du centre. Êta de la Carène est
probablement au bord d’une explosion. D’ailleurs, les observations
dans le domaine des rayons X nous indiquent que la Grande
nébuleuse de la Carène a été une
véritable
manufacture de supernovas.
(Image Credit: NASA, ESA, Hubble, ESO,
Amateur Data; Processing & Copyright: Robert
Gendler & Roberto
Colombari) |
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La
nébuleuse du
Têtard
(IC
410)
est une nébuleuse en émission qui est à environ 12 000
années-lumière de nous en direction de la constellation du
Cocher.
Le nuage de gaz embrasé de cette nébuleuse fait dans les 100
années-lumière dans sa plus longue dimension. Il a été
sculpté
par les
vents
stellaires
et les radiations de
l'amas
ouvert
d'étoiles
NGC 1893 à laquelle il a donné
naissance il y a seulement 4 millions d'années. Deux banderoles
luisantes de matières sont particulièrement remarquables au centre
de ce tableau cosmique. Ces têtards gigantesques de quelque 10
années-lumière de longueur sont sans doute des pouponnières
d'étoiles.
Cette image d'IC
410
a été captée par le
télescope spatial
WISE
(Wide
Field Infrared Survey Explorer)
de la NASA dans le domaine de
l'infrarouge.
(Image Credit:
WISE,
IRSA,
NASA;
Processing & Copyright :
Francesco
Antonucci) |
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Des
nuages de gaz brillants et de poussière sombres accompagnant de
jeunes étoiles de
NGC 3572
sont les vedettes de ce
panorama
cosmique. Cette jolie
nébuleuse en émission et cet
amas ouvert
d’étoiles de l'hémisphère austral sont souvent négligés par les
astrophotographes au profit de sa voisine plus lumineuse, la
nébuleuse de la Carène. Les
étoiles de NGC 3572, distantes d’environ 9000 années-lumière,
occupent la partie supérieure gauche de cette image qui couvre une
région d’environ 100 années-lumière de côtés. Les gaz et les
nuages de poussière de cette image font partie du
nuage
moléculaire interstellaire qui a vu naître les étoiles de
NGC 3572. Des flots denses de matière dans la nébuleuse érodés par
les vents stellaires et les radiations s’éloignent manifestement
des jeunes étoiles énergétiques. Des étoiles naissent certainement
dans ces flots dont les formes rappellent celles des
Têtards d’IC 410,
mieux connus des amateurs d’astronomie de l'hémisphère nord. Dans
quelques dizaines, voire des centaines de millions d’années à
venir, ces nuages gazeux et ces étoiles se seront dispersés par
des effets de marée gravitationnelle et par de violentes
explosions qui mettront fin à la courte vie des étoiles massives
de l’amas.
(Image
Credit & Copyright: Josep
Drudis) 8 novembre 2019 |
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Les étoiles se battent contre les gaz et la poussière dans la nébuleuse de la Lagune, au grand plaisir des photographes. Aussi connue comme M8 ou encore NGC 6523, cette nébuleuse photogénique est visible même sans des jumelles en direction de la constellation du Sagittaire. La naissance de nouvelles étoiles crée non seulement des couleurs, mais aussi le chaos. La lumière émise par les gaz provient des radiations énergétiques émises par les étoiles qui entrent en collision avec l’hydrogène ainsi qu’avec les traces de soufre et d’oxygène. Les rubans de filaments sombres de M8 ont été créés dans les atmosphères des étoiles géantes froides et par les débris des supernovas. La lumière émise par M8 prend environ 5000 ans à nous parvenir, autre façon de dire que la nébuleuse est à 5000 années-lumière de la Terre. Cette nébuleuse s’étend sur environ 50 années-lumière dans sa plus grande dimension. (Image Credit & Copyright: Zhuoqun Wu, Chilescope) 4 novembre 2019 |
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Ils ne sont pas vivants, mais ils se meurent. On devrait plutôt dire que ces formations inhabituelles dans la nébuleuse de la Carène, dont quelques-unes apparaissent sur cette image, s’évaporent. Les radiations énergétiques et les vents des étoiles proches dissocient les grains de poussière qui rendent opaques ces formations difformes. Ironiquement, ces formations connues sous le nom de nuages moléculaires sombres ou de globules de Bok créent fréquemment en leur sein les étoiles qui vont les détruire. Cette image captée par le télescope spatial Hubble couvre une région de quelques mois-lumière. La grande nébuleuse de la Carène est beaucoup plus vaste, environ 30 années-lumière, et elle est à 7500 années-lumière du système solaire. On peut la voir avec un petit télescope en le pointant vers la constellation de la Carène. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble) 2 octobre 2019 |
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La nébuleuse du Pélican,
IC 5070.
Voir le texte du 8 aout 2023. (Image Credit & Copyright: Yannick Akar) 25 septembre 2019 REPRISE du texte du 17 novembre 2015 |
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Cette image d'une brillante région riche en nébuleuses et située dans la constellation du Cygne, en direction du plan de la Voie lactée. Ce nuage lumineux de poussière et de gaz, auquel on a donné le nom de nébuleuse de la Tulipe, fait partie du catalogue rédigé en 1959 par l'astronome Stewart Sharpless sous la cote Sh2-101. Le diamètre de cette nébuleuse en émission distante de 8000 années-lumière est d'environ 70 années-lumière. C'est la jolie fleur au centre de cette image. Ce sont les radiations ultraviolettes de l'énergétique étoile de type O (HDE 227018) située en bordure de la nébuleuse qui l’illuminent. Cette étoile fait partie de l’association OB3 du Cygne. (Image Credit & Copyright: Robert Eder) 21 septembre 2019 |
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Quelles sont les sources d’énergie de la nébuleuse IC 1805? Cette grande nébuleuse en émission est surnommée la nébuleuse du Cœur à cause de sa forme globale qui a l’aspect d’un cœur humain. La lueur de la nébuleuse ainsi que la forme de ses nuages de gaz et de poussière proviennent des vents stellaires et des radiations des jeunes étoiles chaudes et massives de l'amas ouvert Melotte 15 qui érodent plusieurs piliers pittoresques de poussière. Cet amas ouvert renferme quelques étoiles brillantes dont la masse atteint presque 50 fois celle du Soleil. Il contient également plusieurs étoiles pâles de masse égale à une fraction de celle du Soleil. Il y avait aussi un microquasar dans l’amas dont il a été expulsé il y a des millions d’années. La nébuleuse du Cœur est à environ 7500 années-lumière de la Terre en direction de la constellation de Cassiopée. Un petit météore a été capté au-dessus des piliers de poussière lors de la prise de l’image. Dans le coin supérieur droit, on peut admirer la nébuleuse IC 1795 surnommée la nébuleuse de la Tête de Poisson. (Image Credit & Copyright: Bray Falls) 11 septembre 2019 |
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L’araignée attrapera-t-elle la mouche? Pas si les deux sont les vastes nébuleuses en émission de cette image. Ces deux nébuleuses sont situées dans la constellation du Cocher. Le nuage en forme d’araignée à gauche est une nébuleuse en émission nommée IC 417. La plus petite nébuleuse à droite nommée NGC 1931 est une nébuleuse en émission qui présente une petite région de nébuleuse par réflexion. Distante d’environ 10 000 années-lumière, les deux nébuleuses renferment un jeune amas ouvert d’étoiles. La nébuleuse de la mouche plus compacte fait environ 10 années-lumière dans sa plus grande dimension. Les données de cette image ont été captées dans l’infrarouge par le télescope spatial Spitzer et par les deux télescopes terrestres du relevé astronomique « Two-Micron All-Sky Survey »(2MASS)). Cette année, Spitzer célèbre son 16e anniversaire de sa mise en orbite autour du Soleil à proximité de la Terre. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Spitzer Space Telescope, 2MASS) 4 septembre 2019 |
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NGC 1499)
voir le texte du 22 octobre
2022. (Image Credit & Copyright: Sara Wager) 23 aout 2019 REPRISE du texte du 6 novembre 2018 |
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IC
1396 (vdB 142) Voir le texte du
1er aout 2020.
(Image Credit & Copyright: Chuck Ayoub) 16 aout 2019 REPRISE du texte du 19 janvier 2017 et du 13 octobre 2015 |
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La nébuleuse en émission IC 1795.
Voir le texte du 1er
mai 2024. (Image Credit & Copyright: Alan Pham) 31 juillet 2019 REPRISE du texte du 24 décembre 2014 |
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Aucun américain ne peut faire ce que la nébuleuse de l’Amérique du Nord réalise, donner naissance à des étoiles. Les régions où ces naissances ont lieu nous sont cachées par les épais nuages poussiéreux de la nébuleuse. Mais, cette nouvelle image de la nébuleuse de l’Amérique du Nordcaptée par le télescope spatial Spitzer dans le domaine de l’infrarouge permet de voir à travers ces nuages et de révéler la présence de milliers d’étoiles nouvellement nées. En passant le curseur de votre souris sur l’image de la page d’accueil, vous pourrez comparer l’image en lumière visible à celle en infrarouge. Les données obtenues en infrarouge ont permis d’étudier de jeunes étoiles à divers stades de leur développement, depuis celui où elles sont encore prisonnières d’un nuage dense de gaz et de poussière, en passant par celui où elles sont entourées d’un disque d’accrétion muni de jets perpendiculaires de matière, jusqu’au stade où elles sont totalement dégagées du cocon qui les a vues naître. La nébuleuse de l’Amérique du Nord (NGC 7000) s’étend sur à peu près 50 années-lumière. Elle est à environ 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. On ne connait cependant pas encore exactement l’emplacement des étoiles massives qui émettent suffisamment de radiation ultraviolette pour ioniser l’hydrogène de cette nébuleuse d’émission. (Credit: NASA, JPL-Caltech, L. Rebull (SSC, Caltech); Optical Rollover: DSS, D. De Martin) 28 juillet 2019 REPRISE du 15 févier 2011 |
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Quelle est l’influence des étoiles très énergétique sur leur environnement? Pour mieux cerner ces interactions, des astronomes ont créé un panorama en haute résolution centré sur la nébuleuse de la Carène, l’une des plus vastes régions de formation d’étoiles de la Voie lactée. Cette image prise en 2007 était la plus détaillée de la nébuleusede la Carène (NGC 3372) jamais prise. Cette nébuleuse abrite des courants de gaz chaud, des régions de gaz froid, des nœuds de globules sombres et des piliers denses de matière interstellaire poussiéreuse. La nébuleuse du trou de serrure visible à gauche du centre renferme les étoiles les plus massives connues. Ces grosses étoiles très énergiques se sont probablement formées dans les globules sombres et elles remodèlent continuellement la nébuleuse par leurs radiations intenses et leurs puissants vents stellaires. Finalement, en explosant en supernovas à la fin de leur brève vie, elles modifient considérablement et soudainement leur environnement. Visible à l’œil nu, la nébuleuse de la Carène s’étend sur plus de 450 années-lumière et elle est à environ 8500 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. (Image Credit: NASA, ESA, N. Smith (U. California, Berkeley) et al., and The Hubble Heritage Team (STScI/AURA) ) 23 juin 2019 |
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Que se passe-t-il au centre de la nébuleuse de la Carène? Des étoiles se forment et meurent en laissant une impressionnante tapisserie de filaments sombres poussiéreux. La nébuleuse de la Carène, cataloguée sous la référence NGC 3372, s'étend sur plus de 300 années-lumière et elle est à quelque 8500 années-lumière du système solaire en direction de la constellation de la Carène. Cette nébuleuse est surtout composée d'hydrogène qui est la source de la lueur rouge omniprésente de cette image très détaillée. Le bleu au centre de l'image provient d'une infime quantité d'oxygène excité. Les jeunes étoiles massives situées au centre de la nébuleuse produisent et chassent la poussière lorsqu'elles explosent en supernovas. Êta de la Carène, l'étoile la plus énergétique au centre de NGC 3372 a été l'une des étoiles les plus brillantes du ciel dans les années 1830, mais elle s'est ensuite estompée de façon spectaculaire. (Image Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet)) 7 mai 2019 |
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Des sillons de gaz interstellaire luisant et des nuages sombres de poussière habitent les profondeurs turbulentes de la nébuleuse de la Lagune. Aussi connue sous le nom de M8, cette brillante pouponnière d'étoiles est à environ 5000 années-lumière de la Terre. Cette région est un arrêt populaire pour les télescopes visitant la constellation du Sagittaire, en route vers le centre de la Voie lactée. Cette image impressionnante de M8 couvre plus de 100 années-lumière et elle est dominée par les émissions rouges des atomes ionisés d'hydrogène qui capturent des électrons libres. Au centre de M8, la forme brillante et compacte d'un sablier d'un sablier est constituée de gaz ionisé et sculpté par les radiations énergétiques et les vents stellaires extrêmes d'une jeune étoile massive. En fait, les nombreuses étoiles brillantes de l'amas ouvert NGC 6530, âgé de seulement quelques millions d'années, dérivent dans la nébuleuse. Les données à large bande passante de l'image du relevé astronomique Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System) ont été combinées aux données à bande étroite captées par des télescopes amateurs pour créer ce portrait large et profond de la nébuleuse de la Lagune. (Image Data Credit: Pan-STARRS, Eric Coles, Martin Pugh - Processing: Eric Coles) 25 avril 2019 |
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Voir le texte du
14 février 2025 (Image Credit & Copyright: Jean Dean) 12 avril 2019 REPRISE du texte du 25 février 2015 |
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La célèbre Tête de Cheval dans la nébuleuse d’Orion n’est pas le seul objet d’intérêt. Une image à longue exposition montre que cette forme sombre familière que l’on voit un peu en bas du centre n’est qu’une partie d’un vaste complexe de poussière absorbante et de gaz luisant. Pour mettre en valeur les détails de la tête du cheval, un astronome amateur a utilisé un télescope dans un observatoire d’une cour arrière pour accumuler et réunir 7 heures et demie d’exposition à travers des filtres de l’hydrogène (rouge), de l’oxygène (vert) et du soufre (bleu). La spectaculaire image obtenue présente une tapisserie complexe de vagues gazeuses et de filaments lourdement chargés de poussière qui ont été créés et sculptés au cours des siècles par des vents stellaires et des supernovas. Juste à gauche de la Tête de Cheval, on aperçoit la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024). L’étoile brillant dans le coin supérieur gauche est Alnilam (Epsilon Orionis), l’étoile au centre de la Ceinture d’Orion. La nébuleuse de la Tête de Cheval est à environ 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation d’Orion. (Image Credit & Copyright: Mario Zauner) 3 avril 2019 |
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La grande nébuleuse de la Carène. Un joyau de l’hémisphère sud, la grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) s’étend sur 300 al. C’est l’une des plus grandes pouponnières d’étoiles de notre Galaxie. Comme la nébuleuse d’Orion, celle de la Carène est facilement visible à l’œil nu même si elle est 5 fois plus éloignée (7500 al). Ce somptueux portrait cosmique présente de remarquables détails des filaments lumineux de gaz interstellaire et des nuages obscurs de poussière de cette région. La région couverte plus grande que le diamètre angulaire de la Lune s'étend plus de 300 années-lumière. La nébuleuse de la Carène renferme de jeunes étoiles extrêmement massives dont l'énigmatique étoile variable Eta Carinae, une étoile dont la masse est cent fois supérieure à celle du Soleil. Eta Carinae est l'étoile brillante près du centre de l'image, juste à gauche de la poussiéreuse nébuleuse du Trou de la Serrure (NGC 3324). Alors qu'Eta Carinae est sur le point d'exploser en supernova, des images en rayons X nous indiquent que la nébuleuse de Carène est une véritable usine de production de supernovae.
27 décembre 2018 REPRISE du texte du 15 octobre 2013 |
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NGC 6357, la nébuleuse du Homard. Voir le
texte du 28 octobre 2020. (Image
Credit: Dean
Carr) 26 décembre 2018 |
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Y a-t-il une chute d’eau dans la
constellation d’Orion? Non, mais cette région poussiéreuse
ressemble à une chute
terrestre. La nébuleuse en émission
M43 fait partie du
complexe moléculaire
d’Orion. Elle est souvent sur les images de la nébuleuse plus
célèbre
M42, mais souvent on omet de le mentionner.
M42 qui
comprend plusieurs étoiles brillantes de
l’amas
ouvert du Trapèze est au-dessus de cette image. La nébuleuse
M43 est aussi une région de formation d’étoiles et, bien que
parcouru par des filaments sombres de poussière, elle est surtout
composée d’hydrogène
luisant. L’ensemble du champ d’Orion est rempli de nombreux
filaments pittoresques de poussière. Opaques à la lumière visible,
la poussière
est
créée dans l'atmosphère externe des étoiles massives, puis
expulsée par leurs
forts vents de protons et d’électrons.
(Crédit d'image et droits d'auteur: Zhuoqun
Wu , Chilescope Telescope 2) |
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La nébuleuse de la Californie, NGC 1499. Voir le texte du 23 aout 2019. (Image Credit & Copyright: Bray Falls) 6 novembre 2018 |
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Les bordures brillantes de ces formes coulantes rappellent pour certains à une échelle cosmique un cornet de crème glacé fondant. Ce panorama céleste situé dans la constellation de Cassiopée est aussi disponible en version interactive, zoom et déplacement. Les deux nébuleuses de l’image sont à gauche IC 59 et IC 63. Ces nuages cosmiques situés à environ 600 années-lumière l’un de l’autre ne fondent évidemment pas, mais il se dissipe lentement sous l’effet du rayonnement ultraviolet ionisant de l’étoile gamma Cas. Gamma Cas est à environ 3 à 4 années-lumière des nébuleuses juste un peu en dehors de l’image en haut à droite. IC 63 est plus près de gamma Cas et est dominée par la couleur rouge qui correspond à la raie d'émission H alpha d'un atome d'hydrogène ionisé qui capture l'électron qu'il avait perdu. IC 59, plus éloignée de gamma Cas, est nettement moins rouge. On y voit même des teintes de bleu provenant de la réflexion de la lumière d'étoiles sur la poussière. Le champ couvert par cette image s'étend sur environ 10 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Obs.)) |
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Sur cette image, on peut voir une comète, un météore et une nébuleuse. Le météore est l'objet le plus rapproché de la Terre et il a laissé pendant moins d'une seconde sa trace dans la partie supérieure droite de l'image. Ce météore qui s'est désintégré dans l'atmosphère était probablement un petit débris provenant du noyau de la comète 21P/Giacobini-Zinner. Par un heureux hasard, cette comète a aussi été captée sur cette image. La comète 21P se déplace actuellement le système solaire interne. Ici, elle est juste devant la nébuleuse à gauche et sa longue queue de poussière traverse horizontalement le centre de l'image. Cette comète est visible depuis des mois dans des jumelles, mais elle disparait lentement en retournant vers l'orbite de Jupiter. Quant à la nébuleuse rouge en émission de l'image, elle est beaucoup plus éloignée, à quelque 3500 années-lumière. Il s'agit de la nébuleuse de la Mouette (IC 2177). Comparée à la comète, la nébuleuse de la Mouette est très vaste, environ 250 années-lumière d'envergure, et elle demeurera visible pour des centaines de milliers d'années. Afin de montrer les éléments les moins brillants, plusieurs photos à longue exposition prises depuis la ville d'Iwaki au Japon ont été combinées. Vous pourrez voir un météore comme celui-ci, peut-être plus tôt que vous ne le pensez, car ce soir ce sera le maximum de la pluie d'étoiles filantes des Orionides. (Image Credit & Copyright: Takao Sambommatsu) 21 octobre 2018 |
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De petits morceaux de cette comète gris-verdâtre devraient traverser l'atmosphère terrestre ce soir. Plus précisément, ce sont les débris provenant du noyau en érosion de la comète 21P/Giacobini-Zinner au centre de cette image qui produisent la pluie annuelle d'étoiles filantes des Draconides. La pluie des Draconides aura lieu ce soir et ses météores seront faciles à observer, car son maximum d'activité devrait se produire peu après le coucher du Soleil alors que la lueur de la Lune sera presque nulle. Cependant, il faudra sans doute être patient, car le passage de cette comète le mois dernier près de l'orbite terrestre n'a probablement pas produit une augmentation de plus d'un météore à l'heure du taux habituel des Draconides. Mais, soulignons-le, le taux d'une pluie d'étoiles filantes est notoirement difficile à prévoir. Les Draconides ont été particulièrement impressionnantes en 1933, 1946 et 2011. Sur cette image prise il y a deux semaines, la comète 21P trône entre les nébuleuses de la Rosette (en haut à gauche) et du Cône, alors qu'elle retournait près de l'orbite de Jupiter avant de revenir vers la Terre dans un peu plus de six ans et demi. (Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich) 8 octobre 2018 |
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On ne peut observer la comète 21P/Giacobini-Zinner qu'en utilisant des jumelles ou mieux un télescope, mais malgré cela elle se distingue nettement d'une région riche en étoiles et en nébuleuses de la constellation du Cocher sur cette mosaïque profonde réalisée avec un téléobjectif. Dans la nuit du 9 septembre, la coma verdâtre et la queue diffuse de la comète Giacobini-Zinner contrastent avec les étoiles colorées et les nébuleuses rougeâtres en émission sur ce champ de vision de près de 10 degrés situés le long de la Voie lactée. La comète était près de son périhélie et du point le plus rapproché de la Terre à environ 200 secondes-lumière. Juste au-dessus de la queue de la comète, on peut admirer les amas ouverts d'étoiles bien connus M38 (à gauche du centre) et M36 (vers la droite) qui sont à environ 4000 années-lumière de la Terre. La région rougeâtre en haut à gauche est IC 405, une nébuleuse en émission qui est à seulement 1500 années-lumière de nous et que l'on connait aussi sous le nom de la nébuleuse de l'étoile Flamboyante. À sa droite se trouve IC 410, une nébuleuse en émission située à environ 12 000 années-lumière de nous. Cette nébuleuse est célèbre pour ses étoiles formant des têtards cosmiques dont elle tire son nom populaire, la nébuleuse du Têtard. La comète Giacobini-Zinner est un enfant du système solaire. C'est une comète périodique qui rend visite au Soleil toutes les 6,5 années. Elle est à l'origine de la pluie d'étoiles filantes des Draconides qui se produit en octobre. (Image Credit & Copyright: Mohammad Nouroozi) 13 septembre 2018 |
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Des étoiles naissent dans l'âme de la reine d'Éthiopie. En fait, c'est une façon de désigner une grande région de formation d'étoiles appelée la nébuleuse de l'Âme (IC 1848). Cette région est située dans la constellation de Cassiopée, nommée d'après une reine vaniteuse de la mythologie grecque qui était la femme de Céphée, un roi qui régnait sur les terres du delta Nil, l'Éthiopie. La nébuleuse de l'Âme abrite plusieurs amas ouverts d'étoiles, une large source radio appelée W5 et d'énormes bulles formées par les vents stellaires de jeunes étoiles massives. Distante d'environ 6500 années-lumière, la nébuleuse de l'Âme fait environ 100 années-lumière dans sa plus grande dimension et, sur les images astronomiques, elle est souvent accompagnée par sa voisine, la nébuleuse du Cœur (IC 1805). Cette image en fausses couleurs est une composition de trois photos de différentes longueurs d'onde : le rouge a été assigné aux émissions de l'hydrogène, le jaune à celles du soufre et le bleu à celles de l'oxygène. (Image Credit & Copyright: Jesús M.Vargas & Maritxu Poyal) 21 aout 2018 |
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Nébuleuse d'Orion
et l' l'amas du Trapèze.
Voir le texte du 5 janvier
2024. (Image Credit: Data: Hubble Legacy Archive, Processing: Robert Gendler) 5 aout 2018 |
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L'étoile supergéante Gamma Cygni est au centre de la Croix du Nord, un astérisme bien connu de la constellation du Cygne. Aussi connue sous le nom de Sadr, cette brillante étoile est aussi au centre de ce magnifique paysage céleste d'étoiles, de nuages gazeux et de nébuleuses incandescentes qui sont situés le long du plan de notre Voie lactée. Cette image couvre une région de presque 4 degrés, soit l'équivalent de 8 pleines lunes. L'image comprend la nébuleuse en émission IC 1318 et l'amas ouvert NGC 6910. IC 1318 est à gauche de Gamma Cygni. Ses deux ailes cosmiques éclatantes séparées par une longue bande sombre de poussière lui ont valu son nom populaire de nébuleuse du Papillon. Au-dessus et à gauche de Gamma Cygni, on aperçoit le groupe dense de jeunes étoiles NGC 6910. Certaines estimations de distance pour Gamma Cygni la situent à environ 1800 années-lumière, alors que les estimations pour IC 1318 et NGC 6910 vont de 2000 à 5000 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Mauro Narduzzi (acquisition) / Roberto Colombari (processing)) 4 aout 2018 |
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Nommée en l’honneur de l’astronome australien Collin Stanley Gum (1924-1960), la nébuleuse de Gum est si grosse et si rapprochée qu’elle en est difficile à voir. En fait, le devant de ce nuage est à 450 al de nous alors que sa partie la plus éloignée est à 1500 al. Cette mosaïque monochrome réalisée à partir de photographie filtrée en lumière H-alpha couvre 40° sur la sphère céleste, c’est énorme. On pense que cette nébuleuse est née d’une supernova il y a plus d’un million d’années et que ses restes se seraient répandus dans le ciel des constellations des Voiles et de la Poupe. (Image Credit & Copyright: John Gleason) 24 mai 2018 |
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Au cœur de la monstrueuse
nébuleuse de la Tarentule située dans le Grand
Nuage de Magellan se trouvent une gigantesque bulle de gaz,
de très longs filaments de poussière et plusieurs étoiles
très massives. Au centre de ce cœur se trouve un regroupement
d’étoiles si dense qu’on a longtemps
cru qu’il s’agissait d’une seule énorme étoile.
Cet amas de plusieurs jeunes étoiles, désigné sous
la nomenclature R136 ou NGC 2070 dans le New
General Catalog, est visible sur la photo
du jour juste au-dessus du centre. C’est la lumière émise
par ces étoiles qui illumine la nébuleuse en ionisant ses
gaz. Les particules des vents stellaires de ces étoiles sont à l’origine
des bulles et des filaments que l’on retrouve dans la nébuleuse.
La nébuleuse de la Tarentule qui porte aussi le nom de 30 Doradus
est l’une des régions de formation d’étoiles
la plus vaste connue. Plusieurs périodes intenses de formation
d’étoiles ont eu lieu dans cette nébuleuse, et ce, à quelques
millions d’années d’intervalle seulement. (Credit: ESA, NASA, ESO, & Danny
LaCrue ) 20 mai 2018 REPRISE du 31 mars 2009 et du texte du 2 février 2004 |
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Les deux nébuleuses de l’image du jour évoquent la forme d’une mouette et d’un canard. Elles occupent un champ d’environ 7° dans le ciel dans la constellation du Grand Chien. La mouette est le plus grand nuage cosmique en haut à gauche. Elle est composée en fait de deux nébuleuses d’émission, NGC 2327 est la tête de la mouette et IC 2711 est le corps et les ailes. La nébuleuse de la Mouette s’étend sur une distance d’environ 250 années-lumière et elle est à quelque 3800 années-lumière de nous. La nébuleuse du Canard en bas à droite est beaucoup plus petite, environ 50 années-lumière, et elle est plus éloignée de nous, 15 000 années-lumière. Une étoile très massive est située au centre de cette nébuleuse, dont le numéro de catalogue est NGC 2359. En raison de sa forme, NGC 2359 est aussi surnommé la nébuleuse du Casque de Thor. (Image Credit & Copyright: Raul Villaverde Fraile) 16 mars 2018 REPRISE du texte du 19 mars 2010 |
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L’image du jour montre l’étoile AE Aurigae. On lui donne aussi le nom d’Étoile flamboyante et la nébuleuse qui l’entoure (IC 405) est la nébuleuse de l’Étoile flamboyante. Ce nom n’a cependant rien à voir avec le feu que nous connaissons sur Terre, qui consomme de l’oxygène. Le gaz qui entoure cette étoile est surtout de l’hydrogène. En absorbant les radiations UV de l’étoile, les atomes d’hydrogène perdent leur unique électron, laissant un proton libre dans l’espace. Lorsqu’un électron vient à passer, le proton peut le capturer. Cette capture s’accompagne d’un photon de lumière rouge, la couleur typique des nébuleuses d’émission. La nébuleuse IC 405 est à environ 1500 années-lumière de nous et son diamètre est de 5 années-lumière. On peut observer cette nébuleuse située dans la constellation du Cocher avec un petit télescope. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 25 février 2018 REPRISE du texte 10 novembre 2015 |
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Bien sûr, toutes les roses ne sont pas rouges, mais elles peuvent quand même être très jolies. La Rosette est une nébuleuse d’émission caractérisée par la teinte rouge qui vient de la lumière rouge de l’hydrogène ionisé (la raie H-Alpha). Mais d’autres atomes sont aussi excités par le rayonnement UV des étoiles qui sont à l’origine de l’ionisation de l’hydrogène. L’image du jour a été réalisée en combinant des photos prises avec divers filtres et en attribuant des couleurs à ceux-ci (fausses couleurs) : le rouge pour le soufre, le bleu pour l’hydrogène et le vert pour l’oxygène. Ce schéma de coloration est d’ailleurs celui utilisé pour plusieurs images de nébuleuses produites par le télescope Hubble. L’image du jour fait environ 100 années-lumière de longueur. La nébuleuse de la Rosette est située dans la constellation de la Licorne, à 3000 années-lumière de la Terre. Pour changer la couleur de la Rosette en rouge, passez votre curseur au-dessus de l’image ou suivez simplement ce lien. (Image Credit & Copyright: Eric Coles and Mel Helm) 22 février 2018 REPRISE du texte du 24 mars 2006 |
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Le joyau de la nébuleuse du Cœur. Que cache l'intérieur de la nébuleuse du Cœur? Premièrement, la nébuleuse en émission elle-même, IC 1805, dont la forme rappelle celle du cœur humain, image plutôt appropriée en cette journée de la Saint-Valentin. La nébuleuse brille d'un rouge éclatant provenant de la lumière émise par ses atomes d'hydrogène. Cette lueur rouge responsable de la forme globale de la nébuleuse est créée par les radiations des étoiles situées près du centre de celle-ci. Les vents stellaires et les radiations de cet amas, appelé Melottte 15, érodent les piliers de poussière de la nébuleuse. Cet amas ouvert renferme quelques étoiles brillantes dont la masse est presque 50 fois plus grande que celle du Soleil. Il contient également de nombreuses étoiles pâles dont la masse ne représente qu'une fraction de celle du Soleil. On a aussi déterminé qu'il s'y trouvait un microquasar qui a été expulsé de l'amas il y a des millions d'années. La nébuleuse du Cœur est à quelque 7500 années-lumière de nous en direction de la constellation de Cassiopée. (Credit & Copyright: Alan Erickson) 14 février 2018 REPRISE du texte du 27 octobre 2015 |
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L’araignée attrapera-t-elle la mouche ? Pas si les deux sont les vastes nébuleuses de cette image. Ces deux nébuleuses sont situées dans la constellation du Cocher. Le nuage en forme d’araignée à gauche est une nébuleuse en émission nommée IC 417. La plus petite nébuleuse à droite nommée NGC 1931 est une nébuleuse en émission qui présente une petite région de nébuleuse par réflexion. Distante d’environ 10 000 années-lumière, les deux nébuleuses renferment un jeune amas ouvert d’étoiles. La nébuleuse de la mouche plus compacte fait environ 10 années-lumière dans sa plus grande dimension. (Image Credit & Copyright: Joe Morris) 29 janvier 2018 |
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IC 410
et les deux têtards de la nébuleuse.
Voir le texte du 18 juin
2020. (Image Credit: Juan Ignacio Jimenez) 24 janvier 2018 REPRISE du texte du 13 novembre 2015 |
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Ce gros plan de la nébuleuse de la Trompe d’Éléphant (vdB 142) a été réalisé avec des images provenant de petits et de gros télescopes. Elle serpente sur plus de 20 années-lumière à travers IC 1396, un jeune amas d’étoiles associé à une nébuleuse en émission dans la constellation de Céphée. Cette image haute en couleur met en évidence les crêtes pointues et brillantes en bordure des poches sombres de poussière et de gaz froid de cette région. Ces nuages sombres et en forme de vrille au sein de la nébuleuse contiennent la matière première nécessaire à la formation de protoétoiles qui sont cachées à la vue des télescopes optiques. Le relativement pâle complexe nébuleux IC 1396 est à quelque 3000 années-lumière de nous et, dans le ciel de la Terre, il s’étend sur un peu plus de 5 degrés, mais cette image ne couvre qu’une région d’environ un degré, soit à peu près la taille angulaire de deux pleines lunes. (Image Credit & Copyright: Processing - Robert Gendler, Roberto Colombari ; Data - Subaru Telescope (NAOJ), Robert Gendler, Adam Block) 16 janvier 2018 |
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Les nébuleuses en émission NGC 7000
et IC 5070.
Voir le texte du 16 septembre
2021(Image Credit & Copyright: Paolo Moroni) |
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À l'intérieur de la nébuleuse en émission NGC 7822, de jeunes étoiles expulsent la matière de la pouponnière dans laquelle elles sont nées. Les contours lumineux et les formes sombres sont particulièrement mis en valeur sur ce coloré tableau céleste réalisé en infrarouge par le satellite WISE (Wide Field Infrared Survey Explorer) de la NASA. Située à la frontière d’un nuage moléculaire géant au nord de la constellation de Céphée, cette région de formation d'étoiles est située à environ 3000 années-lumière de la Terre. La lumière émise par les gaz de la nébuleuse provient de l'excitation des atomes de ceux-ci par les radiations énergétiques des jeunes étoiles chaudes de l'amas central. Ce sont aussi ces radiations ainsi que les vents stellaires de ces étoiles qui sculptent les formes de piliers de poussière et qui ont creusé une cavité de quelques années-lumière au centre de la nébuleuse qui les a vues naitre. Des effondrements gravitationnels continuent de donner naissance à des étoiles à l'intérieur des piliers, mais ce processus entre en compétition avec l'érosion de ceux-ci par les étoiles de l'amas. Ces régions seront ultimement privées de leur réservoir de matériel et la formation de nouvelles étoiles cessera. Le champ couvert par cette image est d'environ 40 années-lumière à la distance estimée de NGC 7822. (Image Credit: WISE, IRSA, NASA; Processing & Copyright : Francesco Antonucci) 19 novembre 2017 REPRISE du 1er décembre 2014 |
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Le diamètre de la nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070) dépasse 1000 années-lumière. Cette pouponnière géante d'étoiles est située dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée distante d'environ 160 000 années-lumière. C'est la région de formation d'étoiles la plus active connue du Groupe local de galaxies. Cette araignée cosmique occupe toute la superficie de cette image réalisée avec des données provenant de l'espace et de télescopes terrestres. Situées à l'intérieur de NGC 2070, les jeunes étoiles massives de l'amas R136 produisent la lueur et sculptent les filaments arachnéens de la nébuleuse grâce à leurs radiations et leurs vents stellaires intenses. Les onces de choc des supernovas de cet amas contribuent également à l'évolution de la nébuleuse. On trouve aussi dans le voisinage de la Tarentule d'autres régions de formation d'étoiles renfermant des amas d'étoiles, des filaments de poussière et des bulbes en forme de nuages. D'ailleurs, la supernova la plus rapprochée de la Terre observée dans l'époque moderne, SN 1987A, s'est produite dans une région de cette image, en bas à droite. Cette image couvre un champ d'environ un degré, soit 2 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. La nébuleuse de la Tarentule est située dans la constellation australe de la Dorade. Si cette immense nébuleuse était à la même distance de nous que la nébuleuse d'Orion, à 1500 années-lumière, elle couvrirait la moitié du ciel. (Image Credit & Copyright: Ignacio Diaz Bobillo) 16 novembre 2017 REPRISE du texte du 26 février 2016 |
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Cette formation cosmique en forme de casque muni d'ailes a été surnommée le Casque de Thor. Mais il est vraiment trop énorme, même pour un dieu nordique, car sa taille fait dans les 30 années-lumière. En fait, ce casque est une bulle interstellaire gazeuse soufflée dans le milieu interstellaire par les vents rapides de l'étoile extrêmement massive qui est près du centre de celle-ci. Cette étoile est de type Wolf-Rayet, un stade d'évolution très bref qui la conduit vers une supernova. Le Casque de Thor est une nébuleuse en émission cataloguée sous la cote NGC 2359. Il est à environ 15 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Grand Chien. Cette image a été réalisée en utilisant des photos captées avec des filtres à bande étroite et elle nous présente les structures des filaments gazeux et de la poussière. La couleur bleue provient de l'émission de l'oxygène. (Image Credit & Copyright: Bob and Janice Fera (Fera Photography)) 1er novembre 2017 REPRISE du texte du 15 février 2014 |
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Des étoiles naissent dans l'Âme de la Reine d'Éthiopie. En effet, la grande pouponnière d'étoiles de la nébuleuse de l'Âme (IC 1848) est située dans la constellation de Cassiopée, une femme que la mythologie grecque décrit comme étant la vaine femme du roi Céphée qui régnait sur l'Éthiopie, des terres entourant le haut du Nil. La nébuleuse de l'Âme renferme plusieurs amas ouverts d'étoiles, une grande radiosource connue sous le nom de W5 et d'énormes bulles gazeuses formées par les vents de jeunes étoiles massives. Située à environ 6500 années-lumière, la nébuleuse de l'Âme s'étend sur environ 100 années-lumière et on la voit souvent sur les images en compagnie de sa voisine, la nébuleuse du Cœur (IC 1805). Cette image, dont les détails sont impressionnants, a été réalisée à partir de plusieurs bandes de l'infrarouge captées par l'observatoire spatial Herschel. (Image Credit & License: ESA, Herschel Space Obs., NASA, JPL-Caltech) 4 octobre 2017 |
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Lorsqu’on observe le nuage cosmique NGC 281, on peut aisément rater l’amas ouvert d’étoiles IC 1590. Les étoiles massives situées à l’intérieur de ce jeune amas ouvert sont à l’origine de la luminosité de la nébuleuse. Cette nébuleuse contient de nombreux globules de poussière et plusieurs colonnes de poussières sombres aux formes diverses sculptées par les vents stellaires et le rayonnement intense des étoiles de l’amas. C’est dans ce genre d’environnement que naissent les étoiles. On donne parfois le nom de nébuleuse du Pacman à NGC 281 en raison de la forme du nuage bleu que l’on peut voir sur la photo du jour. NGC 281 est à environ 10 000 années-lumière de la Terre dans la constellation de Cassiopée. Son diamètre est à peu près de 80 années-lumière. Cette image composite a été construite à partir de données recueillies par des filtres à bande étroite désignant l'emplacement dans la nébuleuse des émissions de l'hydrogène, du soufre et de l'oxygène auxquelles on a attribué le vert, le rouge et le bleu. (Image Credit & Copyright: Eric Coles and Mel Helm) |
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La forme de cette nébuleuse d’émission rappelle l’empreinte de la patte d’un chat, d’où son nom : la nébuleuse de la Patte de Chat. On lui donne aussi le nom de nébuleuse de la Griffe d’Ours. Cette nébuleuse (NGC 6334) est située dans la constellation du Scorpion, à 5500 années-lumière de la Terre. La couleur rouge typique des nébuleuses d’émissions vient de l’abondance des ions d’hydrogène (voir cette section). Dans les quelques derniers millions d’années, des étoiles 10 fois plus massives que le Soleil sont nées dans cette nébuleuse. Cette image de NGC 6334 a été réalisée avec des photos en lumière d'hydrogène, d'oxygène et de soufre. (Image Credit & Copyright: George Varouhakis) 13 septembre 2017 REPRISE du texte du 18 juin 2014 |
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Quelles sont les sources d'énergie de la nébuleuse IC 1805. Cette grande nébuleuse est surnommée la nébuleuse du Cœur à cause de sa forme globale qui a l'aspect d'un cœur humain. La lueur de la nébuleuse ainsi que la forme de ses nuages de gaz et de poussière proviennent des vents stellaires et des radiations des jeunes étoiles chaudes et massives de l'amas ouvert Melotte 15. Cette image télescopique a été réalisée en utilisant des filtres à bande étroite pour capter les raies d'émission des atomes d'hydrogène, d'oxygène et de soufre de la nébuleuse. Le champ de l'image couvre une région de deux degrés sur la sphère céleste, soit quatre fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Ce cœur cosmique est situé dans la constellation de Cassiopée, l'insolente reine mythique d'Éthiopie. (Image Credit & Copyright: Peter Jenkins) |
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Les nébuleuses de l'Aigle (en haut) et du Cygne (en bas) sont les vedettes de ce panorama céleste d'une partie du bras spiral du Sagittaire et du centre de notre galaxie, la Voie lactée. Dans le célèbre catalogue de Charles Messier, ces nébuleuses sont répertoriées sous les entrées M16 pour la nébuleuse de l'Aigle et M17 pour celle du Cygne qui porte aussi le nom de nébuleuse Oméga. Ces deux nébuleuses émettent de la lumière rouge, caractéristique principale des nébuleuses en émission qui contiennent de l'hydrogène ionisé. Elles sont d'ailleurs situées dans une région très riche en nébuleuses obscures ainsi qu'en gaz interstellaire. D'ailleurs, il se trouve au centre de ces deux nébuleuses des pouponnières d'étoiles que l'on peut aisément observer sur les gros plans obtenus en utilisant le télescope Hubble. M17 est à environ 5500 années-lumière de nous alors que M16 est à 6500 années-lumière. Ce panorama couvre une région d'environ 3° de large. Les ailes de la nébuleuse de l'Aigle se déploient sur presque 120 années-lumière, alors que la nébuleuse du Cygne fait plus de 30 années-lumière dans sa plus grande dimension. (Image Credit & Copyright: Josep Drudis) |
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Le chaos règne de la nébuleuse de la Carène (NGC 3372) où des étoiles naissent et meurent avec fracas. Ce gros plan d'une partie de la nébuleuse a été réalisé en réunissant des clichés pris en lumière émise par l'hydrogène (en rouge) et de l'oxygène (en bleu). Les régions sombres et les structures complexes de cette région sont sculptées par les vents et les radiations des étoiles massives et énergétiques de la Carène. Une caractéristique iconique de la nébuleuse de la Carène et la zone de poussière en forme de V visible en haut de cette image. La nébuleuse de la Carène s'étend sur environ 200 années-lumière et elle est à quelque 7500 années-lumière de nous. On peut la voir avec des jumelles en les pointant vers la constellation australe de la Carène. Dans quelques milliards d'années, lorsque la poussière se sera dissipée ou qu'elle se sera condensée par la gravité, seules des étoiles subsisteront, mais pas les plus massives et les plus brillantes. (Image Credit & Copyright: Bastien Foucher) |
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La nébuleuse en émission (IC 5067) de ce paysage céleste fait partie d'un plus grand complexe nommé la nébuleuse du Pélican. Le front d'émission de l'image s'étend sur une distance d'environ 10 années-lumière et il suit les contours de la tête et du cou du pélican. Les régions sombres de l'image sont des nuages de gaz froid et de poussière sculptés par les radiations énergétiques des jeunes étoiles massives et chaudes. De jeunes étoiles naissent dans ces régions. D'ailleurs, les jets jumeaux sortant de la longue vrille à gauche du centre indiquent la présence d'une protoétoile cachée qui est cataloguée sous le nom de Herbig-Haro 555 (HH 555). D'autres objets Herbig-Haro indiquent aussi la présence d'autres protoétoiles dans cette image. La nébuleuse du Pélican (IC 5270) est quant à elle à une distance d'environ 2000 années-lumière de nous. Elle est située au nord-est de Deneb, l'étoile alpha de la constellation du Cygne. (Image Credit & Copyright: Sara Wager) |
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Ces trois brillantes nébuleuses apparaissent souvent dans les visites télescopiques de la constellation du Sagittaire et des champs surpeuplés d'étoiles de la zone centrale de la Voie lactée. D'ailleurs, le célèbre touriste cosmique Charles Messier a catalogué au 18e siècle deux d'entre elles : la grande nébuleuse de la Lagune (M8) en haut et à gauche du centre et la colorée nébuleuse Trifide (M20) près du bas de l'image. La troisième nébuleuse de ce portrait est NGC 6559 à droite de M8 dont elle est séparée par un ruban sombre de poussière. Distantes d'environ 5200 années-lumière de la Terre, ces trois nébuleuses sont de pouponnières d'étoiles. Dans sa plus grande dimension, la nébuleuse de la Lagune s'étend sur environ 135 années-lumière et la nébuleuse Trifide sur quelque 40 années-lumière. C'est la lumière émise par l'hydrogène qui confère aux nébuleuses en émission leur jolie couleur rouge. Quant aux teintes de bleu présentes dans la nébuleuse Trifide, elles proviennent de la lumière des étoiles réfléchie par la poussière. Deux télescopes ont été utilisés pour réaliser cette composition, l'un pour capter la lumière sur un large champ et l'autre pour de gros plans à plus haute résolution. (Image Credit & Copyright: Josep Drudis) |
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La nébuleuse d’émission de la photographie du jour est IC 1396. Cette nébuleuse qui contient un mélange de gaz lumineux et de nuages sombres de poussière est située dans la constellation de Céphée, à environ 3000 années-lumière de la Terre. Les gaz de la nébuleuse excités par l’étoile centrale bleue s’étendent sur une région de plusieurs centaines d’années-lumière, soit plus de 3° dans le ciel. Parmi les nébuleuses obscures IC 1396, la Trompe de l’Éléphant juste sous le centre de l’image a déjà fait son apparition sur le site de l’APOD plusieurs fois (26 décembre 2008, 18 octobre 2007, 9 avril 2005, 19 décembre 2003, 28 aout 2003 et 20 juillet 2001). Cette région est le théâtre de la naissance de plusieurs étoiles dans les nuages sombres par le processus d'effondrement gravitationnel de la matière, gaz et poussière. Mais ces nouvelles étoiles repoussent la matière au loin par leurs puissants vents stellaires et leurs radiations et elles finissent par être coupées de l'environnement qui les a vues naitre. Cette image est une composition réalisée avec des données collectées à travers des filtres à bande étroite. Les couleurs utilisées sont le bleu, le vert et le rouge respectivement pour les émissions de l'oxygène, de l'hydrogène et du soufre. (Image Credit & Copyright: César Blanco González) |
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D’où vient ce gigantesque
trou? Cette nébuleuse d’émission (N44) est située
dans le Grand Nuage de Magellan. Un grand trou de 250 années-lumière
de diamètre occupe le centre de cette nébuleuse et on essaie
de comprendre son origine. Il se pourrait que ce soit les vents stellaires
et la lumière d’étoiles lumineuses situées
au centre de la nébuleuse qui auraient repoussé les gaz
de la nébuleuse. Mais la mesure de la vitesse des vents stellaires
a éliminé cette hypothèse. Une supernova aurait
aussi pu produire une telle bulle. Des rayons X émis des gaz de
la nébuleuse qui ont été observés récemment
supportent cette hypothèse. L’image du jour est une composition
de trois couleurs réalisée par le télescope Gemini
South de 8 m situé sur le mont Cerro Pachon au Chili. (Credit & Copyright: Gemini
Obs., AURA, NSF) 25 juin 2017 REPRISE du 6 février 2006 |
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Voir le texte du 25 avril
2022. (Image Credit & Copyright: Amit Ashok Kamble) |
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Le centre de la nébuleuse de la Lagune est une tornade spectaculaire de formation d'étoiles. Les deux nuages noirs en forme de tunnel en bas à gauche de l'image d'au moins une année-lumière de long ont été formés par les vents extrêmes et les radiations énergétiques intenses des étoiles. Herschel 36, l'étoile très brillante à proximité de ces nuages, les illumine. Des murs de poussière cachent et rougissent les autres jeunes étoiles chaudes. L'énergie relâchée par ces étoiles dans le nuage froid de poussière et de gaz a engendré des gradients de température qui ont pu produire des cisaillements du vent à l'origine de la création de ces tunnels. Cette image couvre une région d'environ 5 années-lumière. Elle a été construite en utilisant des images provenant du télescope Hubble. La nébuleuse de la Lagune aussi connue comme M8 ou NGC 6523 est à environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. (Image Credit: Hubble, A. Caulet (ST-ECF, ESA), NASA) 21 mai 2017 REPRISE du texte du 20 aout 2014 |
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La nébuleuse du Têtard (IC 410) est une nébuleuse en émission qui est à environ 12 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cocher. Le nuage de gaz embrasé de cette nébuleuse fait dans les 100 années-lumière dans sa plus longue dimension. Il a été sculpté par les vents stellaires et les radiations de l'amas ouvert d'étoiles NGC 1893 à laquelle il a donné naissance il y a seulement 4 millions d'années. Deux banderoles luisantes de matières sont particulièrement remarquables au centre de ce tableau cosmique. Ces têtards gigantesques de quelque 10 années-lumière de longueur sont sans doute des pouponnières d'étoiles. Cette image d'IC 410 a été captée par le télescope spatial WISE (Wide Field Infrared Survey Explorer) de la NASA dans le domaine de l'infrarouge. (Image Credit: WISE, IRSA, NASA; Processing & Copyright : Francesco Antonucci) 7 mai 2017 REPRISE du 18 novembre 2014 |
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C'est la lueur rougeâtre de la région d'émission Sh2-155, la nébuleuse de la Caverne, qui est la vedette de ce paysage céleste coloré. Sh2-155 est à quelque 2400 années-lumière de nous et elle est située dans le plan de la Voie lactée en direction de la constellation de Céphée. Les observations astronomiques de cette région montrent que la nébuleuse Sh2-155 s'est formée à la frontière du nuage moléculaire massif Cepheus B et près de l'association de jeunes étoiles chaudes Cepheus OB 3. Le contour brillant de la nébuleuse dans le coin supérieur gauche provient d'ailleurs de cette association dominée par des étoiles de type O. Les radiations de ces étoiles pourraient aussi déclencher des noyaux d'effondrement gravitationnel engendrant la formation de nouvelles étoiles. Cette caverne a la taille nécessaire pour être qualifiée de pouponnière d'étoiles, dix années-lumière de diamètre. (Image Credit & Copyright: Eric Coles and Mel Helm) 23 mars 2017 REPRISE du texte du 6 novembre 2014 et du 19 octobre 2013 |
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Avec quelques coups cosmiques de pinceau de gaz d’hydrogène luisant, ce magnifique paysage céleste dépeint une région du plan de notre Voie lactée près de la frontière au nord et à l’extrémité du Grand Rift au centre de la constellation du Cygne. Cette scène constituée de 36 photographies télescopiques s’étend sur 6°. L’étoile brillante en haut et à gauche du centre de l’image est gamma Cygni (Sadr), une supergéante qui se trouve à l’avant-plan d’une région complexe de nuages de gaz et de poussière et densément peuplée d’étoiles. La nébuleuse du Papillon (IC 1318) est située à gauche de cette étoile. La nébuleuse plus petite et plus brillante en bas à droite est la nébuleuse du Croissant (NGC 6888). Selon certaines mesures de distances, Gamma Cygni est à environ 1800 années-lumière de nous alors que les estimations des distances pour IC 1318 et NGC 6888 les placent entre 2000 et 5000 années-lumière du système solaire. (Image Credit & Copyright: Robert Gendler, DSS, BYU) |
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Cette image d'une brillante région riche en nébuleuses et située dans la constellation du Cygne, en direction du plan de la Voie lactée. Ce nuage lumineux de poussière et de gaz, auquel on a donné le nom de nébuleuse de la Tulipe, fait partie du catalogue rédigé en 1959 par l'astronome Stewart Sharpless sous la cote Sh2-101. Le diamètre de cette nébuleuse en émission distante de 8000 années-lumière est d'environ 70 années-lumière. C'est la jolie fleur au centre de cette image. Ce sont les radiations ultraviolettes de l'énergétique étoile de type O (HDE 227018) située près de l'arc bleu au centre de l'image qui ionisent les atomes de la nébuleuse de la Tulipe et qui sont donc la source de la lumière qu'elle émet. HDE 227018 est l'étoile brillante près de l'arc bleu au centre de la tulipe. En haut de l'image à droite, on peut observer l'onde de choc courbée créée par le microquasar Cygnus X-1. (Image Credit & Copyright: Ivan Eder) 16 février 2017 REPRISE en partie du texte du 20 octobre 2016 et du 15 novembre 2014 |
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Si la nébuleuse de la Rosette portait un autre nom, serait-elle aussi attrayante? La désignation officielle du «New General Catalogue» NGC 2237 ne semble pas diminuer l’apparence florale de cette nébuleuse en émission. L’amas ouvert de brillantes jeunes étoiles NGC 2244 se trouve à l’intérieur de la nébuleuse de la Rosette. Ces étoiles se sont nées il y a environ quatre millions d’années à partir des matériaux de la nébuleuse. Leurs vents stellaires ont créé un trou au centre de la nébuleuse isolé par une couche de poussière et de gaz chaud. C’est la lumière ultraviolette de ces chaudes étoiles qui est à l’origine de la lumière rosâtre émise par la nébuleuse. La nébuleuse de la Rosette est souvent la vedette du jour de la Saint Valentin sur le site de l’APOD. Elle s’étend sur quelque 100 années-lumière. Elle est à environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. ( Image Credit & Copyright: Evangelos Souglakos) |
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Les nuages cosmiques situés dans la région centrale de la nébuleuse d’émission IC 1805 prennent des formes fantastiques. En fait, ces nuages sont sculptés par les radiations et par les vents stellaires des jeunes étoiles de l’amas ouvert Melotte 15 situé dans cette nébuleuse. Les étoiles de cet amas âgées d’environ 1,5 million d’années sont bien visibles sur cette image céleste en compagnie de nuages sombres de poussière qui se détachent sur le fond lumineux de la nébuleuse. Ce paysage est une mosaïque de photos captées en utilisant des filtres. Pour composer ce paysage en fausses couleurs on a superposé les photos. Les émissions qui correspondent à l’hydrogène sont vertes, celles du soufre sont rouges et finalement celles de l’oxygène sont bleues. Le paysage s’étend sur environ 40 années-lumière. La nébuleuse IC 1805, aussi nommée la nébuleuse du Cœur, est à quelque 7500 années-lumière de nous en direction de la constellation de Cassiopée. (Image Credit & Copyright: Ivan Eder) 10 février 2017 REPRISE du 18 octobre 2014 et du texte du 27 décembre 2013 et du 9 novembre 2012 |
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Certains lui ont donné le nom de nébuleuse du Homard à cause de sa forme, mais d’autres l’ont plutôt baptisé la nébuleuse Guerre et Paix. Quoi qu’il en soit, elle renferme les étoiles les plus massives connues et on ne sait pas trop comment peuvent naitre de tels monstres. Cette nébuleuse est NGC 6357 et elle se trouve dans la partie inférieure gauche de cette image. La nébuleuse en haut à droite est NGC 6334 et elle a reçu le nom de nébuleuse de la Patte de Chat, ce qui est un peu plus évocateur que la forme de sa consœur. NGC 6357 est le domicile de l’amas ouvert Pismis 24 où se trouvent des étoiles bleues extrêmement lumineuses. La lueur globale rouge près de la zone de formation d’étoiles provient de l’émission de l’hydrogène ionisé. L’environnement de la nébuleuse contient aussi une tapisserie complexe de gaz, de poussière sombre où se trouvent des étoiles en formation et aussi des étoiles nouvellement nées. Les motifs complexes sont produits par les interactions tout aussi complexes entre les vents stellaires, la pression des radiations, les champs magnétiques et la gravité. La version interactive à haute résolution de cette image est composée d’environ deux-millions de pixels, l’une des plus grandes images spatiales rendues publiques à ce jour. NGC 6357 occupe une région d’environ 400 années-lumière qui est à quelque 8000 années-lumière de la Voie lactée en direction de la constellation du Scorpion. ( Image Credit: ESO, VLT Survey Telescope) |
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Faisant plus de 150 années-lumière, ce malstrom cosmique de gaz et de poussière n’est pas tellement éloigné de nous, car il est situé dans le Grand Nuage de Magellan qui est à 180 000 années-lumière du système solaire. Des étoiles massives se sont formées dans cette nébuleuse. Leur radiation intense et leur puissant vent stellaire sculptent les nuages de gaz et de poussière qui les entourent. Ce sont aussi ces étoiles qui ionisent l’hydrogène des nuages de cette région HII qui figure au catalogue Henize sous la cote N159. La brillante et compacte nébuleuse en forme de papillon au-dessus et à gauche du centre contient surement des étoiles massives qui en sont à leur tout premier stage de formation. Résolue pour la première fois sur des images du télescope spatial Hubble, la tache compacte de gaz ionisé est appelée par certains la nébuleuse du papillon, un nom qui porte à confusion, car il est donné à plusieurs autres nébuleuses. ( Image Credit: NASA, ESA, Hubble Space Telescope) 28 janvier 2017 |
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La nébuleuse de la trompe d'Éléphant et IC 1396. Voir le texte du 16 aout 2019. (Image Credit & Copyright: Stephen Leshin) 19 janvier 2017 REPRISE du texte du 13 octobre 2015 |
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La photo du jour ressemble à un ensemble de coquillages selon les auteurs de l’APOD. En fait, il s’agit du Grand Nuage de Magellan photographié en lumière H alpha de l’hydrogène. Cette lumière est émise lorsqu’un ion d’hydrogène recapture l’électron qu’il avait perdu. C’est la lumière typique émise par les nébuleuses d’émission. Les régions de l’espace qui émettent ce type de lumière sont désignées sous le vocable «régions HII». Sur cette image en fausses couleurs, on constate que le Grand Nuage de Magellan contient de nombreux nuages de gaz ionisé en forme de coquille qui entourent de jeunes étoiles massives. La célèbre nébuleuse de la Tarentule est en haut au centre de cette photo (cette autre photo pourrait vous aider à la trouver). Le Grand Nuage de Magellan est une galaxie naine satellite de notre Galaxie. Il fait 15 kal de diamètre et est à 180 000 al de nous dans la direction de la constellation de la Dorade. (Image Credit & Copyright: John Gleason) 29 décembre 2016 REPRISE du texte du 18 mai 2006 |
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Pour des raisons inconnues, la nébuleuse en émission NGC 6357 donne naissance aux étoiles les plus massives connues. Ce merveilleux complexe de formation d’étoiles est constitué de plusieurs filaments de gaz et de poussière entourant d’immenses cavités d’amas ouvert d’étoiles massives. Les motifs alambiqués de la nébuleuse proviennent des interactions complexes entre les vents stellaires, la pression de radiation de la lumière des étoiles, des champs magnétiques et de la gravité. Cette image a été réalisée en utilisant la lumière visible (en bleu) captée par le télescope UKIRT à Hawaii lors du programme SuperCOSMOS Sky Surveys, la lumière infrarouge (en orange) captée par le télescope spatial Spitzer de la NASA et les données en rayonnement X (en rose) obtenues par l’observatoire spatial Chandra de la NASA. NGC 6357 couvre une région du ciel qui fait environ 100 années-lumière. La distance qui nous sépare de cette nébuleuse située dans la constellation du Scorpion est de quelque 5500 années-lumière. Les étoiles les plus massives de NGC 6357 auront disparu en moins de 10 millions d’années, car elles auront explosé en supernovas. ( Image Credit: X-ray: NASA/CXC/PSU/L. Townsley et al; Optical: UKIRT; Infrared: NASA/JPL-Caltech) 26 décembre 2016 |
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Cette vaste et magnifique mosaïque couvre une région de presque 20° du ciel de notre planète. Cette région riche en nébuleuses est située près de la bordure de la superbulle d’Orion-Éridan, un endroit contenant de nombreuses boucles de gaz en expansion et de la poussière enfermée dans les nuages moléculaires près du plan de la Voie lactée. On reconnait à gauche la grande nébuleuse de la Mouette formée de la nébuleuse en émission NGC 2327, que l’on associe à la tête de la mouette, ainsi que IC 2177, une nébuleuse plus diffuse assimilée aux ailes et au corps de l’oiseau. Distant d’environ 3800 années-lumière, les ailes de la nébuleuse de la Mouette ont une envergure de quelque 240 années-lumière. Ces ailes sont situées dans le même bras de la Voie lactée que le Soleil, celui d’Orion. La lumière bleuâtre intense de Sirius, l’étoile alpha de la constellation du Grand Chien et l’étoile la plus brillante du ciel, domine aisément la scène à droite. Cette étoile est cependant à 8,6 années-lumière de nous, beaucoup plus près que les nébuleuses de la superbulle. La version légendée de l’image vous permettra de trouver aisément l’amas d’étoiles M41 (NGC 2287), le casque de Thor et la désignation de plusieurs autres nébuleuses de cette mosaïque. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 15 décembre 2016 |
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Les étoiles se chamaillent avec les gaz et la poussière dans la nébuleuse de la Lagune, mais ce sont les photographes qui en sortent gagnants. Aussi connue comme M8 (ou encore NGC 6523), cette photogénique nébuleuse est visible même sans des jumelles dans la constellation du Sagittaire. Non seulement le processus énergétique de formation des étoiles engendre les couleurs de la nébuleuse, mais il y crée aussi le chaos. Le rouge provient de l’excitation de l’hydrogène par les radiations des étoiles. Les filaments sombres de poussière qui strient M8 ont été créés dans l'atmosphère des étoiles géantes plus froides. Ils proviennent aussi des débris des supernovas. La lumière de M8 que nous voyons aujourd'hui a quitté la nébuleuse il y a environ 5000 ans. La lumière prend quelque 50 années à traverser M8 dans sa plus grande dimension. Les données utilisées pour réaliser cette image proviennent de l’imageur à grand champ OmegaCAm installé sur le télescope VST (VLT Survey Telescope) de l’ESO. (Image Credit & Copyright: Data - ESO/INAF/R. Colombari/E. Recurt; Assembling & Processing: R. Colombari) 14 décembre 2016 |
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La nébuleuse de la Crevette (IC 4628) est une nébuleuse en émission située dans la constellation du Scorpion, au sud d'Antarès, une région riche en nébuleuses. Ce sont les radiations ultraviolettes des jeunes étoiles massives de la région qui ionisent les atomes des gaz de la nébuleuse, dont ceux de l'hydrogène qui émettent cette lumière typique rouge lorsqu'ils capturent un électron libre. Située à environ 6000 années-lumière, la région représentée sur cette image s'étend sur quelque 250 années-lumière, une superficie apparente sur la sphère céleste égale à celle de quatre pleines lunes. Dans le catalogue de l'astronome australien Colin Stanley Gum, cette nébuleuse s'est vue attribuer le numéro 56. Cette nouvelle et magnifique image astronomique a été réalisée en utilisant les données de l’imageur à grand champ OmegCAM de l’Observatoire européen austral (ESO) et des images prises par un astronome amateur sous le ciel sombre de l’ile de Tenerife dans l’archipel des Canaries. (Image Credit & Copyright: Data - ESO/INAF/R. Colombari/E. Recurt, Processing - R. Colombari) 9 décembre 2016 REPRISE du texte du 4 juillet 2016. |
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Une étoile hyper-rapide illumine la nébuleuse de l’Étoile flamboyante que l’on voit sur ce paysage cosmique. Aussi connue comme IC 405, la nébuleuse de l’Étoile flamboyante faite de nuages de gaz et de poussière est à environ 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cocher. AE Aurigae, l’étoile brillante dans le coin supérieur gauche, est une étoile massive et très chaude de type O. Elle se déplace rapidement dans l’espace comme si elle avait été éjectée il y a des millions d’années lors d’une collision avec un système multiple d’étoiles dans le voisinage de la nébuleuse d’Orion. Elle est maintenant à proximité d’IC 405 et ses radiations ultraviolettes ionisantes sont la source de la lumière rougeâtre émise par les ions d’hydrogène lorsqu’ils capturent un électron libre. Le bleu intense de certaines régions provient de la réflexion de lumière des étoiles par des filaments de poussière. Comme toutes les étoiles massives, la vie d’AE Aurigae sera brève, car elle consomme rapidement ses réserves de carburant nucléaire. À la fin de sa vie, elle explosera en supernova. Cette image télescopique couvre une région d’environ 5 années-lumières. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, Univ. Arizona) 1er décembre 2016 |
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Où les étoiles naissent-elles? Souvent, les étoiles se forment dans des régions énergétiques où les gaz et la poussière sombre sont déplacés de façon chaotique. Sur cette image, on voit de brillantes et massives étoiles situées près du centre de W5, la nébuleuse de l’Âme. Ces étoiles émettent de la lumière ionisante et des vents énergétiques. Cette lumière et les gaz des vents stellaires repoussent et dispersent la poussière et les gaz environnants, mais ils laissent tout de même des piliers de gaz à l’arrière de certains nœuds denses protecteurs. Des étoiles peuvent aussi naitre à l’intérieur de ces nœuds. Cette image met en valeur le sanctuaire interne de W5, une région d’environ 1000 années-lumière riche en piliers de création d’étoiles. La nébuleuse de l’Âme (IC 1848) est à environ 6500 années-lumière du système solaire en direction de la constellation de Cassiopée. Dans quelques centaines de millions d’années, il est fort probable qu’il ne restera qu’un amas ouvert d’étoiles à cet endroit et qu’elles se disperseront ensuite dans la Voie lactée. (Image Credit: José Jiménez Priego (Astromet)) 29 novembre 2016 |
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La silhouette assez bien connue de la nébuleuse du Pélican (IC 5070) plane à près de 2000 années-lumière dans la constellation du Cygne. Ce nuage de gaz et de poussière se trouve incidemment sur la cote est de «l'Amérique du Nord» (NGC 7000), une autre nébuleuse à la forme surprenante dans le Cygne. Ces deux nébuleuses sont une partie d'une même grande et complexe région de formation d'étoile, presque aussi rapprochée de nous que la nébuleuse plus célèbre d'Orion. Depuis notre point de vue sur la Terre, le nuage sombre de poussière dans le coin supérieur gauche nous aide à voir l'œil du pélican et son long bec, alors que le brillant front de gaz ionisé ressemble à sa tête et à son cou. Cette image a été réalisée en utilisant la lumière émise par les atomes d'hydrogène et d'oxygène de ce nuage cosmique. Elle couvre une région d'environ 30 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Steve Richards (Chanctonbury Observatory)) 19 novembre 2016 REPRISE du texte du 30 novembre 2006 |
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Les deux nébuleuses en émission de la photographie sont situées dans la constellation de Cassiopée. On les a nommées les nébuleuses du Cœur et de l’Âme. La nébuleuse du Cœur (IC 1805) est à droite de cette image et elle doit son nom à sa forme qui ressemble au symbole du cœur. Ces deux nébuleuses brillent intensément en lumière rouge provenant de l'excitation des atomes d'hydrogène, cette image est donc en fausses couleurs. Les deux nébuleuses contiennent plusieurs amas ouverts d’étoiles. Ces amas sont visibles sur cette image dans des teintes de bleu. Ces deux nébuleuses sont à environ 6000 années-lumière de la Terre et font à peu près 300 années-lumière de diamètre. Les études de nébuleuses comme celles du Cœur et de l'Âme (IC 1848) permettent d’étudier et de comprendre la formation d’étoiles massives et leurs effets sur leur environnement. (Image Credit & Copyright: David Lindemann) 16 novembre 2016 REPRISE du texte du 11 février 2014 |
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On a d’abord pensé que l’objet catalogué 30 Doradus était une étoile, mais on a découvert depuis qu’il s’agit plutôt d’une immense nébuleuse propice à la formation d’étoiles. Cette nébuleuse est située dans le Grand Nuage de Magellan à plus de 180 000 années-lumière de la Terre dans la Dorade, une constellation de l’hémisphère sud. On lui a donné le nom de nébuleuse de la Tarentule à cause de sa ressemblance avec une araignée. Cette araignée est cependant très spéciale, sa taille fait plus de 1000 années-lumière. Si elle était placée à la même distance que la nébuleuse d’Orion, celle qui est le près de nous, soit 1500 années-lumière, cette araignée couvrirait une région du ciel de 30°, soit 60 fois plus que la pleine lune. Les pattes élancées de la nébuleuse de la Tarentule entourent l’amas d’étoiles NGC 2070 qui contient certaines des étoiles les plus massives connues. Cette image est en couleurs presque vraies. On notera aussi que la plus récente supernova rapprochée s’est produite dans cette nébuleuse. (Image Credit & Copyright: Josep Drudis) |
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À environ 20 000 années-lumière du Soleil se trouve la nébuleuse en émission NGC 3603, une formation du bras Sagittaire-Carène de notre galaxie, la Voie lactée. Les astronomes ont découvert que NGC 3603 est l'une des plus vastes pouponnières d'étoiles de la Voie lactée. L'amas ouvert au centre de cette nébuleuse contient des milliers d'étoiles plus massives que le Soleil. Celles-ci sont nées il y a seulement un ou deux millions d'années lors d'un unique sursaut de formation d'étoiles. On pense que NGC 3603 est un exemple d'amas d'étoiles massives qui peuplent les galaxies à sursauts de formation d'étoiles. Les gaz lumineux et la poussière NGC 3603 sont d'ailleurs sculptés par les radiations et les vents de ces étoiles massives. Cette image prise par le télescope spatial Hubble couvre une région qui s'étend sur environ 17 années-lumière. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage (STScI/AURA)-ESA/ Hubble Collaboration; Acknowledgment: J. Maiz Apellaniz (Inst. Astrofisica Andalucia) et al., & Davide de Martin (skyfactory.org)) 6 novembre 2016 REPRISE du 5 octobre 2007 |
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La nébuleuse du Pacman. Voir le texte du 30 septembre 2017. (Image Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Observatory)) |
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La nébuleuse de la Tête
de Fantôme (NGC 2080). L’image de cette nébuleuse
sert de prétexte pour rappeler l’origine de la fête
de l’Halloween. L’origine de la fête de l’Halloween
est ancienne et aussi astronomique. À partir du 5e siècle
après J.-C., l’Halloween était célébrée à la
journée qui est à mi-temps entre l’équinoxe
d’automne et le solstice d’hiver. Mais avec notre calendrier
moderne, cette journée charnière sera la semaine prochaine.
Une autre journée charnière entre le solstice d’hiver
et l’équinoxe du printemps est le «jour de la marmotte»,
très populaire au États-Unis. La photographie présentée
vient du télescope Hubble. Cette nébuleuse, une région
de formation de nouvelles étoiles, est située dans le Grand
Nuage de Magellan, une petite galaxie irrégulière satellite
de notre Galaxie, la Voie lactée. Cette nébuleuse fait
environ 50 al de diamètre. (Credit: Mohammad
Heydari-Malayeri (Observatoire
de Paris) et al., ESA, NASA) 30 octobre 2016 REPRISE de l'année 2010, 2001, 2004 et 2007 à la même date, 31 octobre |
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La nébuleuse du Calmar (Ou4) géant.
Voir le texte du 7 octobre
2020. (Image Credit & Copyright: Rolf Geissinger) |
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SH2-101. Voir le texte du 16 février 2017. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 20 octobre 2016 REPRISE du texte du 15 novembre 2014 |
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Il arrive quelquefois que des étoiles se forment dans des murs, de brillants murs de gaz interstellaire. C'est le cas du mur en forme de W que l'on voit sur ce panorama céleste. On a donné le nom de «Mur du Cygne» à cette région. Faisant partie d’une plus grande nébuleuse en émission appelée la nébuleuse de l’Amérique du Nord (NGC 7000), cette crête s’étend sur quelque 20 années-lumière. Cette mosaïque a été réalisée à partir données captées à travers un filtre H alpha qui ne laisse passer que la lumière rougeâtre produite par l'ion d'hydrogène lorsqu'il capture un électron libre. L'image suit donc le front d'ionisation devant les détails fins des formes sombres de poussière. Sculptées par les radiations énergétiques des jeunes étoiles chaudes et massives situées à proximité, ces formes sombres sont des nuages de gaz froid et de poussière qui donneront fort probablement naissance à de nouvelles étoiles. La nébuleuse de l’Amérique du Nord est en environ 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. (Image Credit & Copyright: Sara Wager) |
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Les nébuleuses brillantes et les amas ouverts d'étoiles de cette image de 5° de largeur sont populaires parmi les astronomes amateurs qui visitent la constellation du Sagittaire et les champs surpeuplés d'étoiles de la zone centrale de la Voie lactée. Les deux nébuleuses en émission de la partie supérieure gauche de l'image ont d'ailleurs été cataloguées par le célèbre astronome français du 18e siècle, Charles Messier. Il s'agit de la nébuleuse Trifide (M20 ou NGC 6514) et de la nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523). Ces deux nébuleuses sont des régions bien connues de formation d'étoiles et elles sont à environ 5000 années-lumière de nous. Le phare jaunâtre aligné avec M8 et M20 ne faisait que passer par là le 29 septembre dernier. Ce n'est pas une étoile, mais la planète Mars qui n'était alors qu'à 8,8 minutes-lumière de la Terre, une distance qui est presque égale à l'unité astronomique, soit la distance de la Terre au Soleil (fiche 4). Mars est surexposé sur cette image et les pics visibles proviennent de la diffraction produite par les supports du miroir secondaire du télescope. Bien entendu, on observe le mouvement de Mars dans le ciel de notre planète depuis des millénaires, bien avant que l'on ne comprenne la nature des nébuleuses. (Image Credit & Copyright: Mohammad Nouroozi) |
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Quels sont les formations entourant la célèbre nébuleuse de l'Aigle (M16 ou NGC 6611)? On trouve à l'intérieur de M16 plusieurs globules gazeux en expansion ou EGG (de l'anglais «evaporating gaseous globules») qui résident typiquement dans d'énormes piliers de gaz et de poussière, piliers où des étoiles se forment. Mais, cette image nous présente surtout les régions qui entourent la nébuleuse de l'Aigle montrant ainsi la forme globale de la nébuleuse et surtout les énormes volumes de gaz luisant et de poussière. Cette nébuleuse en émission est à environ 6500 années-lumière de nous en direction de la queue du Serpent près de la frontière de l'Écu de Sobieski. On peut l'observer à l'aide de jumelles. Cette image couvre une région d'environ 80 années-lumière. Le centre iconique de la nébuleuse de l'Aigle a été l'objet de nombreuses études réalisées depuis les observatoires du sol de notre planète ainsi que des satellites astronomiques en orbite autour de la Terre. (Image Credit & Copyright: Chris Hendren) |
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Ce riche champ d'étoiles s'étend sur environ 10° dans le ciel des constellations boréales de Cassiopée et de Persée. À gauche, les nuages cosmiques IC 1805 et IC 1848 sont connus sous les noms populaires de nébuleuse du Cœur et nébuleuse de l'Âme. Les deux amas d'étoiles visibles à droite sont NGC 869 et NGC 884 aussi connus sous le nom de double amas de Persée ou h et Chi Persei. Les nébuleuses du Cœur et de l'Âme renferment leur propre amas de jeunes étoiles âgées d'environ un million d'années. Leur taille est de plus de 200 années-lumière et elles sont distantes de 6000 à 7000 années-lumière de nous. Elles font d'ailleurs partie d'un large complexe de pouponnières d'étoiles dispersées le long du bras de Persée de la Voie lactée. L'amas double de Persée est à peu près à la même distance que ces deux nébuleuses. Séparés de seulement quelques centaines d’années-lumière, h et Chi Persei sont physiquement près l'un de l'autre et ils sont tous deux âgés d'environ 13 millions d'années. Leur proximité et leur âge suggèrent qu'ils sont nés dans la même région de formation d'étoiles. (Image Credit & Copyright: Adrien Klamerius) 24 septembre 2016 |
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Des crêtes de gaz interstellaire luisant et des nuages sombres de poussière habitent les profondeurs cosmiques turbulentes de la nébuleuse de la Lagune (NGC 6523 ou M8). Cette région brillante de formation d'étoiles est à environ 5000 années-lumière de nous. C'est une cible assez populaire pour les amateurs qui explorent la constellation du Sagittaire vers le centre de notre galaxie, la Voie lactée. Dominé par la couleur typique de la lumière émise par les ions d'hydrogène qui capturent l'électron qu'ils avaient perdu, cet impressionnant portrait de la région centrale de la Lagune s'étend sur environ 100 années-lumière de côté. Près du centre de l'image, la brillante région en forme de sablier est formée de gaz ionisé et sculptée par les radiations énergétiques et les vents stellaires extrêmes d'une jeune étoile massive. D'ailleurs, plusieurs étoiles brillantes de l'amas ouvert NGC 6530 dérivant dans cette nébuleuse sont nées dans la Lagune il y a plusieurs millions d'années. (Image Credit & Copyright: Michael Miller, Jimmy Walker) 9 septembre 2016 REPRISE du texte du 29 juillet 2015 |
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La nébuleuse de la Crevette (IC 4628). Voir le texte du 9 décembre 2016. (Image Credit & Copyright: Michael Sidonio) 4 juillet 2016 Reprise du texte du 23 septembre 2013 |
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Ces trois brillantes nébuleuses apparaissent souvent dans les visites télescopiques de la constellation du Sagittaire et des champs surpeuplés d'étoiles de la zone centrale de la Voie lactée. D'ailleurs, le célèbre touriste cosmique Charles Messier a catalogué au 18e siècle deux d'entre elles : la grande nébuleuse de la Lagune à gauche du centre (M8) et la colorée nébuleuse Trifide (M20) au bas de l'image. La troisième nébuleuse de ce portrait est NGC 6559 à droite de M8 dont elle est séparée par un ruban sombre de poussière. Distantes d'environ 5200 années-lumière de la Terre, ces trois nébuleuses sont de pouponnières d'étoiles. Dans sa plus grande dimension (90 minutes d'arc), la nébuleuse de la Lagune s'étend sur environ 135 années-lumière et la nébuleuse Trifide (28 minutes d'arc) sur quelque 40 années-lumière. Cette composition a été réalisée à partir de clichés utilisant des filtres à bande étroite pour recueillir la lumière émise par les ions d'hydrogène, d'oxygène et de soufre. Les fausses couleurs utilisées pour réaliser ce portrait cosmique ont été inspirées par les célèbres tableaux de Van Gogh, «Les Tournesols». (Image Credit & Copyright: Andrew Campbell) |
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Certains à l'imagination fertile voient dans cette nébuleuse un poulet géant courant dans le ciel. Pour d'autres, il s'agit plus simplement d'une nébuleuse gazeuse où naissent des étoiles. Cataloguée comme IC 2944, la nébuleuse du poulet courreur s'étend sur environ 100 années-lumière. Elle est à quelque 6000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Centaure. Cette image en fausses couleurs a été captée récemment lors d'une pose de 11 heures dans la cour arrière d'une résidence près de Melbourne en Australie. Deux amas ouverts d'étoiles sont visibles sur l'image : l'amas de Pearl (NGC 3766) à gauche et Collinder 249 qui est dans la nébuleuse même. Même s'ils sont difficiles à distinguer sur cette image, plusieurs nuages moléculaires sombres de formes diverses sont présents dans la nébuleuse. (Image Credit & Copyright: Andrew Campbell) |
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Cette nébuleuse en émission (IC 5067) fait partie d'un plus grand complexe que l'on nomme la nébuleuse du Pélican. Le front d'émission de l'image du jour s'étend sur une distance d'environ 10 années-lumière et il est situé sur les contours de la tête et du cou du pélican. Les régions sombres que l'on voit dans cette image sont des nuages froids de gaz et de poussière qui changent de forme lentement au gré des rayonnements des jeunes étoiles des environs. De jeunes étoiles naissent en effet dans ce nuage comme en témoigne le long et étroit jet sombre au centre de l'image. De tels jets marquent la présence de protoétoiles au sein des nébuleuses : on donne le nom d'étoiles Herbig-Haro à ces étoiles naissantes. Celle de la photo est l'étoile HH 555. La nébuleuse du Pélican est désignée dans l'Index Catalogue des nébuleuses sous l'entrée IC 5070. Elle est à environ 2000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. Pour la trouver, vous devez braquer votre télescope au nord-est de l'étoile alpha du Cygne, soit Deneb. (Image Credit & Copyright: Data - Subaru Telescope (NAOJ), R. Colombari, Processing - Roberto Colombari) |
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Des formations fantastiques sont cachées dans le gaz luisant de NGC 6188, une région géante de formation d'étoiles. Cette nébuleuse en émission de la constellation australe de l'Autel est située en bordure d'un vaste nuage moléculaire qui n'émet pas de lumière visible. Les jeunes étoiles massives de l'association stellaire Ara OB1 situées au cœur de l'amas ouvert NGC 6193 émettent d'intenses vents stellaires et de fortes radiations ultraviolettes qui sont à l'origine de la lueur de la nébuleuse ainsi que des formes qu'ils ont sculptées. La récente vague de formation d'étoiles vient de la compression des gaz moléculaires de cette région par les vents stellaires et les ondes de choc des supernovas de la génération précédente d'étoiles massives. On peut aussi apercevoir dans le coin supérieur droit la nébuleuse en émission NGC 6164 qui contient aussi des étoiles massives de type spectral O. Le halo pâle entourant l'étoile centrale brillante de NGC 6164 a l'apparence d'une nébuleuse planétaire, mais ce n'est pas le cas, car l'étoile centrale n'est pas une naine blanche. NGC 6188 est à 4000 années-lumière et, à cette distance, le large champ de cette image fait environ six pleines lunes, soit plus 200 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh & Rick Stevenson) 30 mars 2016 REPRISE du texte du 1er février 2014 |
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Nébuleuse de la Carène. Voir le texte du 13 juin 2017. (Image Credit & Copyright: Damian Peach/SEN) |
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Des étoiles naissent dans l'Âme de la Reine d'Éthiopie. En effet, IC 1848 aussi nommée la nébuleuse de l'Âme se trouve dans la constellation de Cassiopée dont le nom provient d'une reine dépeinte dans la mythologie grecque comme l'épouse vaniteuse du roi Céphée qui régnait sur une région dans le sud du Nil. Plusieurs amas ouverts sont tapis dans la nébuleuse de l'Âme qui s'étend sur environ 100 années-lumière. Cette nébuleuse renferme aussi une large région appelée W5 qui émet des ondes radio et de gigantesques bulles gonflées par les vents de jeunes étoiles massives. IC 1848 est à quelque 6500 années-lumière de nous et elle apparait souvent sur les photos de sa voisine, la nébuleuse du Cœur (IC 1805). Cette image est en vraies couleurs et elle est presque totalement rouge parce que la nébuleuse de l'Âme est une nébuleuse en émission dominée par l'émission rouge de la raie H alpha de l'hydrogène. (Image Credit & Copyright: Roberto Colombari) |
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Nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070). Voir le texte du 16 novembre 2017. (Image Credit & Copyright: Processing - Robert Gendler, Roberto Colombari ; Data - Hubble Tarantula Treasury, European Southern Observatory) 26 février 2016 |
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La vaste nébuleuse d'émission NGC 6357 renferme quantité d'étoiles très massives. NGC 6357 est à quelque 6500 années-lumière de nous en direction de la queue du Scorpion. D'ailleurs, situé près du centre de ce plan rapproché de NGC 6357 capté depuis un petit observatoire situé dans la cour arrière du photographe, on peut voir l'impressionnant amas ouvert Pismis 24 qui renferme quelques-unes des étoiles les plus massives de la Voie lactée, certaines atteignant presque 100 fois la masse du Soleil. La région centrale de NGC 6357 contient aussi des piliers poussiéreux de gaz moléculaire, cachant probablement à la vue perçante de nos télescopes des protoétoiles massives. Des formes complexes présentes dans la nébuleuse sont sculptées par les vents et les puissantes radiations des jeunes étoiles. Les étoiles massives nouvellement nées poussent aussi au loin les gaz et la poussière de la région qui les a vues naitre, contribuant ainsi à l'émission globale de lumière de la nébuleuse. Des photos captées en utilisant des filtres à bande étroite ont contribué à l'aspect caverneux de cette image colorée selon la palette de Hubble : la lumière provenant du soufre est en rouge, celle de l'hydrogène en vert et celle de l'oxygène en bleu. Ce panorama télescopique couvre une région d'environ 50 années-lumière. (Image Credit & Copyright: CHART32 Team, Processing - Johannes Schedler) 5 février 2016 |
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Les «œufs» de ce gigantesque poulet pourraient un jour se transformer en étoiles. Cette nébuleuse d'émission est IC 2944 et elle est aussi connue sous le nom de nébuleuse du poulet coureur en raison de son apparence. Cette image est en fausses couleurs qui ont été scientifiquement choisies. On remarque sur l'image plusieurs petits nuages moléculaires noirs riches en poussière opaque. Appelés globules de Thackeray d'après le nom de leur découvreur, ces «œufs» sont des endroits où l'accrétion gravitationnelle pourrait donner naissance à de nouvelles étoiles, s'ils ne se désintègrent pas rapidement sous l'effet du rayonnement intense des jeunes étoiles à proximité. Ces étoiles massives et énergétiques, les gaz incandescents dispersés dans cette région et les nuages complexes de poussière réfléchissante, forment l'amas ouvert nommé Collinder 249. IC 2944 est à environ 6000 années-lumière de nous. Si cette estimation est correcte, le paysage de ce magnifique panorama céleste s'étend sur environ 60 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) |
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Parce que la forme de ce nuage cosmique (NGC 1499) rappelle celle d'un état américain de la côte ouest, on lui a donné le nom de la nébuleuse Californie. Cette nébuleuse en émission est située dans le même bras de la Voie lactée que le Soleil, le bras d'Orion. Elle s'étire sur environ 100 années-lumière et elle est à quelque 1500 années-lumière de la Terre. Puisque c'est une nébuleuse en émission, le rouge provenant de la recombinaison des électrons avec les atomes d'hydrogène devrait dominer cette image. Mais sur l'image du jour en fausses couleurs, les émissions de l'hydrogène ont été artificiellement colorées en vert, alors que celles du silicium sont rouges et celles de l'oxygène bleues. La radiation UV à l'origine de l'ionisation des atomes de cette nébuleuse provient fort probablement de Xi Persei qui est tout juste en dehors du champ de cette image à droite (en haut sur la l'image en haute définition). Cette nébuleuse est une cible populaire pour les astrophotographes. On peut la voir en pointant un bon télescope à grand champ pas très loin des Pléiades dans la constellation de Persée. (Image Credit & Copyright: Farmakopoulos Antonis) 12 janvier 2016 REPRISE du texte du 2 mars 2011 |
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La majestueuse nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523) est la demeure de plusieurs jeunes étoiles et de gaz chauds. Se déployant sur quelque 100 années-lumière et étant à seulement 5000 années-lumière de nous, la nébuleuse M8 est si grosse et si brillante qu'on peut la voir à l'œil nu depuis un endroit très sombre en regardant en direction de la constellation du Sagittaire. On peut voir plusieurs étoiles de NGC 6530, un amas ouvert qui s'est formé dans cette nébuleuse il y a quelques millions d'années. On a donné le nom de lagune à M8 à cause de la bande sombre de poussière située à sa gauche. Cette image s'étend sur au moins deux fois le diamètre angulaire de la lune. Les couleurs rehaussées de celle-ci ont été obtenues en combinant des photographies prises avec des filtres pour l'hydrogène (en brun), pour le soufre (en rouge) et pour l'oxygène (en bleu). (Image Credit & Copyright: John Nemcik) |
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Contenant de nombreux amas d'étoiles et de nébuleuses, l'ancienne constellation de l'aurige (le Cocher) est bien haute dans le ciel d'hiver de l'hémisphère nord. Construit à partir de données recueillies à travers des filtres à bandes étroites et à bandes larges, ce panorama télescopique couvre une région qui s'étend sur presque 4°, l'équivalent de huit pleines lunes. On peut admirer sur ce tableau plusieurs des beautés célestes du Cocher. La nébuleuse en émission IC 405 distante de 1500 années-lumière occupe le coin supérieur gauche de l'image. Cette nébuleuse est aussi connue sous le nom de nébuleuse de l'Étoile flamboyante. Les nuages rouges tourmentés d'hydrogène luisant d'IC 405 sont énergisés par AE Aurigae, une étoile chaude de type O (fiche 2). La nébuleuse en émission IC 410, en haut à droite, est beaucoup plus éloignée de nous, environ 12 000 années-lumière. Cette pouponnière d'étoiles est célèbre pour son jeune amas stellaire NGC 1893 et ses nuages de gaz et de poussière en forme de têtard. L'Araignée et la Mouche (NGC 1931 et IC 417) sont aussi des nébuleuses en émission qui contiennent de jeunes amas d'étoiles. Ces deux nébuleuses sont en bas et à droite de l'image. Elles sont également plus éloignées de nous qu'IC 405. L'amas d'étoiles NGC 1907 est près du bas de l'image, un peu à gauche du centre. Il faut pointer un télescope vers le disque de notre galaxie et en direction opposée du centre de la Voie lactée pour admirer cette région surpeuplée. (Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich) 1er décembre 2015 |
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La nébuleuse du Pélican IC 5070. Voir le texte du 25 septembre 2019. (Image Credit & Copyright: Roberto Colombari) |
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IC 410. Voir le texte du 24 janvier 2018. (Image Credit & Copyright: Steven Coates) 13 novembre 2015 |
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IC 405. Voir le texte du 25 février 2018. (Image Credit & Copyright: Jesús Vargas (Sky-Astrophotography) & Maritxu Poyal (Maritxu)) 10 novembre 2015 REPRISE du texte du 7 janvier 2013 |
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IC 1871 : à l'intérieur de la nébuleuse de l'Âme. Cette image est un gros plan cosmique du cœur de la nébuleuse de l'Âme. Ces envahissants nuages sombres de poussières en bordure desquels se trouvent des crêtes brillantes de gaz luisant sont catalogués sous la cote IC 1871. Ce panorama cosmique couvre un champ d'environ 25 années-lumière de côté, soit une petite partie de la nébuleuse du Cœur et de l'Âme (IC 1805, la nébuleuse du Cœur). Situé à une distance d'environ 6500 années-lumière, ce lieu de formation d'étoiles est situé dans le bras de Persée (fiche 2) de la Voie lactée. La nébuleuse est visible dans la constellation de Cassiopée. Pouponnières très actives d'étoiles, les nuages denses de formation d'étoiles d'IC 1871 sont eux-mêmes sculptés par les intenses vents et les radiations de ses jeunes étoiles massives. Ce tableau céleste a été réalisé en utilisant la populaire palette de couleurs des images du télescope spatial Hubble. (Image Credit & Copyright: Sara Wager) 29 octobre 2015 |
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La nébuleuse du Coeur. Voir le texte du 14 février 2018. On peut admirer en haut à droite de cette image la nébuleuse de la Tête de Poisson (IC 1795). (Image Copyright: Simon Addis) 27 octobre 2015 |
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La pouponnière d'étoiles Messier 17.
Voir le texte du 8 septembre
2023. (Image Credit & Copyright: Data - ESO / MPIA / OAC, Assembly - R.Colombari) 22 octobre 2015 |
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Voir le texte du 19 janvier 2017. La nébuleuse de la trompe d'Éléphant. Cette mosaïque a été construite à partir de photos captées en utilisant des filtres à bande passante étroite, l'un qui ne laisse passer que la lumière de l'hydrogène ionisé (le filtre H alpha), l'autre la lumière du soufre et le dernier celle l'oxygène. (Image Credit & Copyright: J.C. Canonne, P. Bernhard, D. Chaplain & L. Bourgon) 13 octobre 2015 REPRISE du texte du 26 juillet 2013 |
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Des nuages de gaz brillants se mêlent aux rubans de poussière dans la nébuleuse Trifide (M20), une pouponnière d'étoiles située dans la constellation du Sagittaire. Trois grosses veines de poussière convergent vers le centre, d'où le nom de M20. Des montagnes de poussière opaque sont visibles à droite, alors que d'autres filaments sombres de poussière sont présents un peu partout dans la nébuleuse. L'étoile solitaire massive près du centre produit l'essentiel de la luminosité de M20. La nébuleuse Trifide qui porte le numéro 5414 dans le catalogue NGC n'est âgée que d'environ 300 000 ans, ce qui en fait la plus jeune nébuleuse en émission connue. M20 est à environ 9000 années-lumière de nous et le portrait présenté sur cette image s'étend sur environ 10 années-lumière. On a utilisé les données captées par le télescope Subaru de 8,2 m pour la luminance et les détails fournis par le télescope spatial Hubble. La coloration de l'image a été réalisée par Martin Pugh. Le tout a été assemblé et traité par Robert Gendler. (Image Credit: Subaru Telescope (NAOJ), Hubble Space Telescope, Martin Pugh; Processing: Robert Gendler) 11 octobre 2015 REPRISE du 28 janvier 2013 |
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La nébuleuse de la Mouette.
Voir le texte du 13 mars 2024. (Image Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet)) 29 aout 2015 REPRISE du texte du 11 janvier 2014 |
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Les nébuleuses de la région centrale de la constellation du Cygne. Voir le texte du 22 mars 2017. (Image Credit & Copyright: Paul C. Swift) 19 aout 2015 |
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Voir le texte du 9 septembre 2016. Impressionnant portrait de la région centrale de la Lagune s'étend sur environ 40 années-lumière de côté. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, Univ. Arizona) 29 juillet 2015 |
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La crête d’émission en forme de W de ce coloré paysage céleste est connue sous le nom de «Mur du Cygne». Faisant partie d’une plus grande nébuleuse en émission appelée la nébuleuse de l’Amérique du Nord (NGC 7000), cette crête s’étend sur quelque 20 années-lumière. Cette mosaïque comprend deux images qui ont été réalisées en utilisant un filtre H alpha. Ce filtre ne laisse passer que la lumière produite par un atome ionisé d’hydrogène lorsqu’il capture l’électron qu’il avait perdu. On peut ainsi suivre les détails du front d’hydrogène ionisé ainsi que les formes sombres de poussière qu’il traverse. Sculptées par les radiations énergétiques des jeunes étoiles chaudes situées à proximité, ces formes sombres sont des nuages de gaz froid et de poussière qui donneront fort probablement naissance à de nouvelles étoiles. La nébuleuse de l’Amérique du Nord est en environ 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. (Image Credit & Copyright: Jimmy Walker) 12 mars 2015 |
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La nébuleuse du Pélican? Voir le
texte du 11 octobre 2022. (Image Credit & Copyright: Larry Van Vleet (LVVASTRO)) 4 mars 2015 |
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La nébuleuse de la Rosette (NGC 2237) n’est pas le seul nuage de gaz et de poussière évoquant l’image d’une fleur, mais c’est le plus célèbre. À la frontière du large nuage moléculaire Monoceros, à environ 5000 années-lumière de nous, les pétales de cette rose sont en réalité une pouponnière d’étoiles dont la jolie forme symétrique a été sculptée par les vents et les radiations de l’amas de jeunes étoiles chaudes situé au centre de la Rosette. Les étoiles de cet amas ouvert (NGC 2244) ne sont âgées que de quelques millions d’années. Le diamètre de la cavité centrale de la nébuleuse de la Rosette mesure environ 50 années-lumière. On peut admirer la Rosette avec un petit télescope en le pontant vers la constellation de la Licorne. (Image Credit & Copyright: Arno Rottal (Far-Light-Photography) 25 février 2015 |
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IC 1795, voir le texte du 31 juillet 2019. (Image Credit & Copyright: Bill Snyder (Bill Snyder Photography)) 24 décembre 2014 REPRISE du texte du 10 décembre 2009 |
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Comment les étoiles naissent-elles? Cette image de la région de formations d'étoiles W5 provient des données recueillies par le télescope spatial WISE (Wide-Field Infrared Survey Explorer) de la NASA. Voir le texte du 20 novembre 2011 pour une description détaillée de cette région. (Image Credit: WISE, IRSA, NASA; Processing & Copyright : Francesco Antonucci) 16 décembre 2014 |
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Cette image de la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024) est une composition provenant d'observations réalisées en lumière visible et en infrarouge. L'infrarouge permet de rendre les jeunes étoiles visibles. Pour une description plus détaillée de NGC 2024, voir le texte du 12 janvier 2010. (Image Credit & Copyright: Optical (RGB+Ha): Aldo Mottino & Ezequiel Bellocchio (Argentina); Infrared: ESO/J. Emerson/VISTA.) 9 décembre 2014 |
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L'amas ouvert IC 1590 et la nébuleuse du Pacman (NGC 291). Voir le texte du 4 novembre 2016. ((Image Credit & Copyright: Martin Pugh)) 28 novembre 2014 REPRISE du texte du 25 aout 2011 |
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Quelle créature se cache près de la lagune rouge? Cette splendide photographie du ciel profond et haut en couleur a été captée alors que la planète rouge passait près de deux nébuleuses célèbres depuis longtemps, car M8 et M20 étaient répertoriées au 18e siècle dans le non moins célèbre catalogue de l'astronome Charles Messier. En haut et à droite du centre, la nébuleuse Trifide (M20 ou encore NGC 6514) présente un saisissant contraste de rouge et de bleu et des rubans sombres de poussière. Juste en dessous et à sa gauche, la chaleureuse et séduisante nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523), une nébuleuse en émission. Ces deux nébuleuses sont à plus de 5000 années-lumière de nous. La lumière du phare cosmique de cette photo est celle Mars temporairement située sous M8. Par comparaison, la lumière de Mars prend un peu plus de 22 minutes à nous parvenir lorsqu'elle est au plus loin de la Terre et environ 186 secondes lorsqu'elle est en opposition, c'est-à-dire au plus près de la Terre. D'ailleurs, cette photographie a été captée le mois dernier, alors que la planète rouge était près de l'opposition. (Image Credit & Copyright: Derek Demeter (Emil Buehler Planetarium)) |
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Nébuleuse de la Tulipe (Sh2-101). Voir le texte du 16 février 2017. En haut de cette image à droite, on peut observer l'onde de choc courbée créée par le microquasar Cygnus X-1. (Image Credit & Copyright: J-P Metsävainio (Astro Anarchy)) 15 novembre 2014 |
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Sh2-155, la nébuleuse de la Caverne. Voir le texte du 23 mars 2017 pour une description de cette nébuleuse. Cette image a été réalisée à partir de photos prises avec des filtres étroits pour recueillir la lumière émise par les ions de soufre d'hydrogène et d'oxygène. Le rouge, le vert et le bleu ont respectivement été assignés aux émissions du soufre, de l'hydrogène et de l'oxygène. On obtient ainsi une apparence globale très différente du rouge uniforme de cette nébuleuse en émission. (Image Credit & Copyright: Bill Snyder (Bill Snyder Photography)) 6 novembre 2014 |
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La grande et majestueuse nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523) est la demeure de plusieurs jeunes étoiles et de gaz chauds. Se déployant sur quelque 100 années-lumière et étant à seulement 5000 années-lumière de nous, M8 est si grosse et si brillante qu'on peut la voir à l'œil nu depuis un endroit très sombre en regardant en direction de la constellation du Sagittaire. On peut voir plusieurs étoiles de NGC 6530, un amas ouvert qui s'est formé dans cette nébuleuse il y a quelques millions d'années. On a donné le nom de lagune à M8 à cause de la bande sombre de poussière située à sa gauche. Le nodule brillant de gaz et de poussière situé au centre de M8 est connu sous le nom de nébuleuse du Sablier (MyCn 18). Les nombreux globules de Bok que l'on voit sur ce panorama sont une indication certaine que la formation d'étoiles se poursuit dans la nébuleuse de la Lagune. (Image Credit & Copyright: Remus Chua (Celestial Portraits)) 24 septembre 2014 |
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On est immanquablement attiré par la tache rouge de la nébuleuse du Cocon (IC 5146) lorsqu'on regarde cette photographie d'une région surpeuplée d'étoiles de la constellation du Cygne. Le champ couvert par cette image fait environ six fois le diamètre de la pleine lune. La nébuleuse du Cocon, une pouponnière compacte d'étoiles, est située à l'extrémité d'une longue traînée double et sombre de poussière. Cette nébuleuse est à environ 4000 années-lumière de nous et son diamètre est approximativement de 15 années-lumière. À l'instar des nébuleuses en émission, la couleur rosâtre d'IC 5146 provient de la lumière émise par les atomes d'hydrogène qui sont ionisés par les radiations ultraviolettes de jeunes étoiles massives et chaudes. Mais, IC 5146 est aussi entourée d'une nuée bleuâtre qui provient de la réflexion de la lumière d'étoiles chaudes par la poussière d'un nuage moléculaire qui serait sans cette réflexion invisible. L'étoile brillante que l'on aperçoit au centre de la nébuleuse n'a probablement que quelques centaines de milliers à vivre avant d'exploser. D'ici là, ce sont ses radiations qui allumeront la nébuleuse et ses vents stellaires qui aménageront une cavité dans le gaz et la poussière. D'autres régions du long ruban sombre sont aussi le théâtre de la naissance d'étoiles, mais la poussière nous les cache. On peut cependant les observer en sur les images provenant de l'infrarouge. (Image Credit & Copyright: Federico Pelliccia) 18 septembre 2014 REPRISE du texte du 13 septembre 2012 |
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L'amas ouvert NGC 7380
et la nébuleuse du Sorcier.
Voir le texe du 4 septembre
2020. Mais, il y a encore un tour dans la manche de l'apprenti sorcier. Passez le pointeur de votre souris au-dessus de l'image (ou cliquez sur ce lien) et vous verrez les étoiles disparaitre, ne laissant que la beauté cosmique de la nébuleuse du Sorcier. (Image Credit & Copyright: Michael Miller) 29 aout 2014 |
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Le centre de la nébuleuse de la Lagune. Voir le texte du 21 mai 2017. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA - Processing & Licence: Judy Schmidt) 20 aout 2014 |
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Cette nébuleuse mystérieuse (Ou4) ressemblant à un calamar est très pâle, mais elle occupe dans la constellation de Céphée un espace très vaste dans le ciel de la planète Terre. Sur cette mosaïque construite à partir de données captées par le télescope de 2,5 m Isaac Newton, elle occupe une superficie équivalente à deux fois et demie à celle de la pleine lune. Cette remarquable nébuleuse bipolaire en émission a été découverte récemment par l'astrophotographe français Nicolas Outters. Ses propriétés indiquent qu'il s'agit d'une nébuleuse planétaire, mais son origine et la distance qui nous en sépare sont inconnues. Une nouvelle étude montre que Ou4 est situé dans la région d'émission SH2-129 qui est à quelque 2300 années-lumière de nous. Selon cette hypothèse, ce calamar cosmique consiste en un extraordinaire écoulement de matière en provenance d'un système stellaire triple catalogué sous la cote HR8119 situé près du centre de la nébuleuse. Si cette hypothèse est correcte, ce calamar géant fait près de 50 années-lumière en longueur. (Image Credit: Romano Corradi (IAC), Nicolas Grosso, Agnès Acker, Robert Greimel, Patrick Guillout) 18 juillet 2014 |
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La principale crête d'émission de ce paysage céleste est connue sous le nom du mur du Cygne. Cette nébuleuse en émission fait partie d'une plus vaste nébuleuse connue sous le nom de nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000). Cette crête dont la forme rappelle celle de la côte ouest du Mexique s'étend sur quelque 10 années-lumière. Cette image a été construite à partir de données captées dans d'étroites bandes du spectre qui correspondent aux émissions des atomes de soufre, d'hydrogène et d'oxygène. On a assigné le rouge, le vert et le bleu à ces bandes d'émission. Le résultat met en valeur le front d'ionisation du mur du Cygne ainsi que ses fines bandes sombres de poussière. Ces bandes sombres sculptées par les radiations de jeunes étoiles massives et chaudes sont des régions de gaz froid qui verront probablement naître de nouvelles étoiles. La nébuleuse de l'Amérique du Nord est à environ 1500 années-lumière de nous, au nord-est de la brillante étoile Deneb de la constellation du Cygne. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 3 juillet 2014 |
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La nébuleuse
de la Patte de Chat. Voir le texte du 13 septembre 2017. On voit très bien la nébuleuse de la Patte de Chat sur cette photo du ciel profond. (Image Credit & Copyright: Roberto Colombari and SONEAR Obs.; Color data: Robert Gendler & Ryan Hannahoe) |
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Le
diamètre de la nébuleuse
de la Tarentule fait plus de 1000 années-lumière.
C’est une pouponnière d’étoiles située
dans une petite galaxie irrégulière voisine de la Voie lactée,
le Grand
Nuage de Magellan. La nébuleuse de la Tarentule (NGC
2070) est située dans le coin supérieur gauche
de cette photographie qui couvre une région de 6000 années-lumière
du Grand Nuage de Magellan. On trouve un amas ouvert d’étoiles
(R136)
au centre de la nébuleuse. Le rémanent de
la supernova SN
1987a se trouve au centre de la photo, mais il est impossible
de le distinguer de son environnement. SN 1987a découvert par un
astronome canadien, Yan Shelton, est la supernova la plus rapprochée
de la Terre de l’histoire moderne. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi) 12 juin 2014 REPRISE du texte du 16 septembre 2009 |
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La nébuleuse en émission M17, une pouponnière d'étoiles sculptée par les radiations et les vents stellaires, est à quelque 5500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. À cette distance, ce panorama céleste à large champ s'étend sur environ 100 années-lumière. Cette image qui permet de voir les détails des nuages de gaz et de poussière, avec le centre de la Voie lactée comme toile de fond, est une composition réalisée à partir de données recueillies depuis l'espace par le télescope Hubble et du télescope Subaru situé sur la terre ferme. Ce sont les vents stellaires et le rayonnement des jeunes étoiles massives nées dans cette nébuleuse qui ont lentement creusé la nébuleuse en lui donnant l'aspect d'une caverne aux parois ondulantes. M17 est aussi connu sous le nom de nébuleuse Oméga ou encore de la nébuleuse du Cygne. (Image Credit & Copyright: Subaru Telescope (NAOJ), Hubble Space Telescope; Processing: Robert Gendler & Roberto Colombari) 27 mai 2014 REPRISE du texte du 18 avril 2013 |
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NGC 6164 est une jolie nébuleuse en émission créée par une étoile rare chaude et lumineuse, une étoile de type spectrale O environ 40 fois plus massive que le Soleil. Située au centre de ce nuage cosmique, cette étoile n'est âgée que de 4 millions d'années. Il ne lui faudra guère plus de temps pour mourir en produisant une formidable explosion stellaire, une supernova. S'étendant sur environ 4 années-lumière, cette nébuleuse présente une symétrie bipolaire, semblable à plusieurs nébuleuses planétaires. Tout comme plusieurs nébuleuses planétaires, NGC 6164 est entouré d'un immense halo pâle, mais cependant visible sur cette très belle image, une composition de plusieurs poses réalisées avec différents filtres à bandes étroites. NGC 6164 est à environ 4200 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Règle. ((Image Credit & Copyright: Martin Pugh & Rick Stevenson)) 22 mai 2014 REPRISE du texte du 27 octobre 2012 |
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La nébuleuse de la Flamme (NGC 2024) est la vedette de cette image en lumière visible de la région poussiéreuse et riche en pouponnières d'étoiles voisine de la Ceinture d'Orion, à quelque 1400 années-lumière de nous. Passez le curseur de votre souris au-dessus de l'image pour accéder à l'image construite à partir des données rayon X de Chandra et des images en infrarouge provenant du télescope spatial Spitzer. Vous pourrez alors voir ce qui se cache dans ce nuage gazeux brillant, mais obscurcissant, dont plusieurs amas ouverts dont l'âge varie entre 200 000 et 1 500 000 ans. Cette image composite en rayon X et en infrarouge s'étend sur une région d'environ 15 années-lumière située au centre de la nébuleuse de la Flamme et elle indique également que les plus jeunes d'étoiles sont situées près du centre de l'amas NGC 2024. C'est étonnant, car le modèle de formation des étoiles prédit que les plus jeunes étoiles d'un amas devraient se trouver à sa périphérie : les étoiles se forment d'abord au centre d'une nébuleuse, puis la zone propice à leur naissance se déplace progressivement vers l'extérieur, laissant les plus vieilles étoiles au centre et non à sa périphérie. (Image Credit: Optical: DSS; Infrared: NASA/JPL-Caltech; X-ray: NASA/CXC/PSU/ K.Getman, E.Feigelson, M.Kuhn & the MYStIX team) 10 mai 2014 |
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L’image du jour est la nébuleuse d’émission IC 1396 aussi connue sous le nom de la nébuleuse de la Trompe d’Éléphant. On peut s’imaginer d’autres formes monstrueuses dans ce nuage de gaz et de poussière, dont un méchant cyclope doté d'un œil jaune en haut de l’image. Mais, le seul monstre de cette région est une jeune étoile trop loin de nous pour nous faire du mal. Les radiations intenses de cette étoile située dans l’œil du cyclope détruisent lentement le globule cométaire (un globule de Bok qui présente une queue) environnant. Les vents stellaires émis par cette étoile repoussent également les gaz et les poussières du globule. Situé à environ 3000 années-lumière de la Terre, le complexe gazeux de la nébuleuse IC 1396 couvre une région plus grande que celle de l’image du jour, environ 10 fois celle de la pleine lune. (Credit & Copyright: T. Rector (U. Alaska Anchorage) & H. Schweiker (WIYN, NOAO, AURA, NSF)) 14 avril 2014 RPRISE du texte du 19 octobre 2003 |
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Ce fantastique paysage céleste est à la lisière de la nébuleuse de la Tête de Singe (NGC 2174), une nébuleuse en émission distante de quelque 6400 années-lumière en direction de la constellation d'Orion. Cette région de formation d'étoiles est constituée de nuages de gaz et de poussière sculptés par les vents et les radiations de jeunes étoiles d'un amas ouvert (NGC 2175) emmitouflées au centre de NGC 2174. Cet amas est au-delà du haut de cette image. Les nouvelles étoiles nées de la poussière de ce nuage cosmique contribueront à le faire disparaître d'ici quelques millions d'années par la poussée de leur radiation intense. Ce panorama céleste couvre environ 6 années-lumière de côté et il a été construit grâce aux données captées par le télescope Hubble dans le domaine de l'infrarouge proche. Elle a été publiée pour célébrer le 24e anniversaire du lancement d'Hubble à bord de la navette spatiale Discovery le 24 avril 1990. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage Team (STScI/AURA)) 3 avril 2014 |
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La nébuleuse de la Tarentule. Voir le texte du
8 novembre 2016. (Image Credit & Copyright: Damian Peach) 17 février 2014 Reprise du texte du 11 janvier 2011 |
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La nébuleuse de l'Aigle. Voir le texte du
28 décembre 2020. La photo du jour est en
fausses couleurs et provient du télescope Kitt
Peak situé en Arizona. (Credit & Copyright: T.
A. Rector & B. A. Wolpa, NOAO, AURA) 16 février 2014 REPRISE : 16 avril 2012, 8 février 2009, 26 février 2006, 24 octobre 2004, 21 septembre 2003 et 11 juin 2002 |
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S'étendant sur près de 200 années-lumière, la nébuleuse en émission IC 1805 est un mélange cosmique de gaz et de nuages sombres de poussière. Elle est située dans l'un des bras spiraux de la Voie lactée, le bras de Persée, à une distance d'environ 7500 années-lumière de nous. Cette nébuleuse est souvent utilisée par l'APOD le jour de la Saint-Valentin en raison de sa ressemblance avec un cœur, ce qui lui vaut d'ailleurs son nom populaire de nébuleuse du Cœur. Les nuages de cette nébuleuse sont sculptés par les vents stellaires et les radiations des jeunes étoiles massives de l'amas ouvert Melotte 15 dont on estime l'âge à seulement 1,5 million d'années. Ce panorama céleste a été réalisé en convertissant la couleur des raies lumineuses étroites des atomes de la nébuleuse à la populaire palette de couleurs de Hubble qui est utilisée pour les images des régions de formation d'étoiles. Le champ couvert par cette image s'étend sur environ 2°, soit quatre fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Ce cœur cosmique est situé dans la constellation de Cassiopée, la mythique et vaniteuse reine des Éthiopiens. (Image Credit & Copyright: César Blanco González) 14 février 2014 |
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La nébuleuse du Cœur et de l’Âme. Voir le texte du 16 novembre 2016. Une version interactive en haute définition de cette photo
est disponible
ici : on peut explorer plus en profondeur chaque détail
des nébuleuses, à voir! (Image Credit & Copyright: Leonardo Orazi) 11 février 2014 Reprise du texte du 14 septembre 2008 |
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Des formations fantastiques sont cachées dans les nuages d'hydrogène de la nébuleuse NGC 6188. Cette nébuleuse en émission de la constellation australe de l'Autel est située en bordure d'un vaste nuage moléculaire qui n'émet pas de lumière visible. Les jeunes étoiles massives de l'association stellaire Ara OB1 situées au cœur de l'amas ouvert NGC 6193 émettent d'intenses vents stellaires et de fortes radiations ultraviolettes qui sont à l'origine de la lueur de la nébuleuse ainsi que des formes qu'ils ont sculptées. La récente vague de formation d'étoiles vient de la compression des gaz moléculaires de cette région par les vents stellaires et les ondes de choc des supernovae de la génération précédente d'étoiles massives. On peut aussi apercevoir dans le coin supérieur droit la nébuleuse en émission NGC 6164 qui contient aussi des étoiles massives de type spectral O. Le halo pâle entourant l'étoile centrale brillante de NGC 6164 a l'apparence d'une nébuleuse planétaire, mais ce n'est pas le cas, car l'étoile centrale n'est pas une naine blanche. NGC 6188 est à 4000 années-lumière et, à cette distance, le champ de cette photographie fait environ six pleines lunes, soit plus 200 années-lumière. Des images captées dans des bandes étroites des émissions de l'hydrogène, du soufre et de l'oxygène ont été ajoutées à la photographie aux couleurs naturelles. (Image Credit & Copyright: Harel Boren and Tal Faibish) 1er février 2014 REPRISE du texte du 28 décembre 2012 |
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Ce charmant paysage étoilé s'étend sur quelque 7 pleines lunes, soit environ 3,5°, dans la constellation boréale de Persée. Le célèbre duo d'amas ouverts, souvent désigné sous le nom de double amas de Persée, trône juste un peu à droite du centre de l'image. Ces deux amas connus sous les noms de h et chi Persei ou encore NGC 869, à droite, et NGC 884, à gauche, sont à environ 7000 années-lumière de nous. Ils contiennent des étoiles plus jeunes et plus chaudes que le Soleil. Les deux amas sont séparés de quelques centaines d’années-lumière et, en se basant sur l'âge de leurs étoiles, ils sont âgés d'environ 13 millions d'années. Il est donc plus que probable qu'ils sont nés dans la même région de formation d'étoiles. On peut facilement admirer ces deux amas avec des jumelles et, d'une région exempte de pollution lumineuse, on peut même les apercevoir à l'œil nu. D'ailleurs, ces deux amas faisaient partie du catalogue d'Hipparque (fiche 7) dès l'an 130 av. J.-C.. Il n'y avait ni jumelles, ni lunettes astronomiques à cette époque. Mais il y a aussi dans cette région du ciel des nébuleuses rouges en émission. Elles sont très peu lumineuses et on ne les voit pas avec des jumelles. D'ailleurs, ces nébuleuses sont souvent absentes des photos prises au télescope. On peut cependant admirer ces nébuleuses sur ce panorama construit avec des données de bandes étroites du spectre afin de mieux faire ressortir les nuages d'hydrogène gazeux. En haut de l'image, on peut également apercevoir NGC 957, un autre amas ouvert à peu près du même âge et à une distance semblable de nous. Cet amas est probablement de la même formation d'étoiles que le double amas de Persée. (Image Credit & Copyright: Fabian Neyer) 23 janvier 2014 |
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NGC 2327, la nébuleuse de la Mouette. Voir le texte du 29 aout 2015. (Image Credit & Copyright: Michael Miller) 11 janvier 2014 REPRISE du texte du 8 mars 2012 et du 12 janvier 2011 |
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Voir aussi le texte du 13 novembre 2015. Cette photographie montre une portion
de la nébuleuse IC 410 en fausses couleurs. On peut aussi voir
sur la photo les deux têtards de la nébuleuse, à droite.
La longueur de ces têtards est d’environ 10 années-lumière.
Cette image a été réalisée en combinant plusieurs
photographies prises avec des filtres différents. On assigne ensuite
des couleurs aux atomes: le rouge pour le soufre, le vert pour l’hydrogène
et le bleu pour l’oxygène. De la poussière nous cache
une partie de cette nébuleuse au sein de laquelle se trouve un jeune
amas d’étoiles, NGC
1893. Les vents stellaires et la radiation de ces étoiles
ont repoussé les queues des têtards en direction opposée.
La nébuleuse IC 410 est située dans la constellation du Cocher, à environ
12 000 années-lumière de nous. IC
410 est une nébuleuse en émission. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 9 janvier 2014 REPRISE du texte du 16 avril 2011 et du 11 janvier 2006. |
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La Tête de Cheval est
l’une des plus célèbres nébuleuses obscures
du ciel. Elle semble chevaucher la nébuleuse d’émission
rouge. L’étoile brillante à sa gauche est dans ceinture
d’Orion.
La couleur noire de la Tête de Cheval est due à l’opacité de
ce nuage de poussière qui bloque la lumière de la nébuleuse
d’émission située derrière lui. La forme de
cette nébuleuse est comme celle de certains nuages atmosphériques
un pur hasard. Dans quelques milliers d’années, les mouvements
internes de la nébuleuse auront sûrement modifié cette
forme familière. La couleur rouge des nébuleuses d’émission
est causée par la capture d’un électron par un atome
d’hydrogène ionisé. Cette ionisation
de l’hydrogène vient de la lumière énergétique,
dans le domaine UV, émise par des étoiles chaudes situées
dans la nébuleuse ou derrière celle-ci. Sur la photo, on
peut aussi voir une nébuleuse bleue qui réfléchit
la lumière d’étoiles situées entre elle et la
Terre. (Image Credit & Copyright: John Chumack) 31 décembre 2013 REPRISE du texte du 21 février 2008 et de nombreuses autres dates |
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IC 1805 et Melotte 15. Voir le texte du 18 octobre 2014. (Image Credit & Copyright: Stefano Cancelli, Paul Mortfield) 27 décembre 2013 REPRISE du texte du 9 novembre 2012 |
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Réunir sur une même image deux formations célestes distantes d'environ 25 fois le diamètre angulaire de la Lune est un exploit digne de mention. La nébuleuse en émission à gauche, NGC 1499 (nébuleuse Californie), et, à droite, l'amas ouvert à droite, les célèbres Pléiades (M45), sont en effet à une distance angulaire de 12°. L'image de la Lune en haut à droite montre l'ampleur de la région imagée. L'astrophotographe a capté les photons de cette région du ciel pendant 57 heures pour réaliser ce panorama qui s'étend de la constellation de Persée jusqu'à celle du Taureau, à droite. Entre ces deux formations, plusieurs autres nébuleuses trop pâles pour être visibles à l'œil nu font aussi partie du portrait. La ressemblance de la nébuleuse de la Californie avec l'état du même nom s'arrête à sa forme, car le littoral de cette formation céleste s'entend sur plus de 60 années-lumière. Cette nébuleuse est à quelque 1500 années-lumière de nous. La lumière rouge de NGC 1499 est émise par ses atomes d'hydrogène qui sont ionisés par les radiations ultraviolettes de l'étoile bleue Xi Persei visible à sa droite. Les Pléiades sont beaucoup plus près de nous, à seulement 400 années-lumière, et ils occupent une région du ciel plus restreinte, quelque 15 années-lumière. La superbe couleur bleutée entourant les Pléiades est produite par la réflexion de la lumière des étoiles par la poussière située à l'arrière de celles-ci. Entre NGC 1499 et M45 se trouvent les étoiles chaudes de l'association Perseus OB2 et de sombres nébuleuses le long de la frontière du massif nuage moléculaire de Persée. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 22 novembre 2013 |
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La nébuleuse de la Caverne (Sh2-155). (Image Credit & Copyright: Jimmy Walker) 19 octobre 2013 |
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La grande nébuleuse de la Carène.Voir
le texte du 27 décembre 2018.
(Image Credit & Copyright: Lóránd Fényes) 15 octobre 2013 |
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La nébuleuse de la Crevette (IC 4628). Voir le texte du 4 juillet 2016. (Credit: ESO; Acknowledgement: Martin Pugh) 23 septembre 2013 REPRISE du texte du 7 septembre 2012 |
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Cette nébuleuse en émission (IC 5067) fait partie d'un plus grand complexe que l'on nomme la nébuleuse du Pélican. Le front d'émission de l'image du jour s'étend sur une distance d'environ 10 années-lumière et il est situé sur les contours de la tête et du cou du pélican. Les régions sombres que l'on voit dans cette image sont des nuages froids de gaz et de poussière qui changent de forme lentement au gré des rayonnements des jeunes étoiles des environs. De jeunes étoiles naissent en effet dans ce nuage comme en témoigne le long et étroit jet sombre au centre de l'image. De tels jets marquent la présence de protoétoile au sein des nébuleuses : on donne le nom d'étoiles Herbig-Haro à ces étoiles naissantes. Celle de la photo est l'étoile HH 555. La nébuleuse du Pélican est désignée dans le Index Catalogue des nébuleuses sous l'entrée IC 5070. Elle est à environ 2000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. Pour la trouver, vous devez braquer votre télescope au nord-est de l'étoile alpha du Cygne, soit Deneb. (Image Credit & Copyright: César Blanco González) 22 aout 2013 REPRISE du texte du 19 aout 2010 |
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Cette nébuleuse est assez facile à observer avec un télescope pointé en direction de la constellation du Sagittaire. Elle est connue sous le nom de nébuleuse de la Lagune que l'astronome français du XVIII siècle a cataloguée sous la référence M8. On sait aujourd'hui qu'il s'agit d'une pouponnière d'étoiles distante de 5000 années-lumière et située entre le centre de notre Galaxie et nous. Ce sont les étoiles chaudes de l'amas ouvert NGC 6530 tapis dans la nébuleuse qui lui procurent l'énergie qui la fait briller. Plusieurs détails remarquables sont visibles sur l'image du jour, de nombreux filaments brillants d'hydrogène gazeux et des nuages sombres de poussière. Au centre de la nébuleuse, la région de grande turbulence en forme de sablier résulte de l'action extrême des vents stellaires et de la lumière intense des étoiles. Cette magnifique image qui s'étend sur plus de 60 années-lumière a été prise avec un télescope muni d'un appareil photonumérique alors que la nébuleuse M8 était haute dans un ciel noir de la campagne en Argentine. (Image Credit & Copyright: Ignacio Diaz Bobillo) 17 aout 2013 REPRISE du texte du 5 aout 2010 |
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Pour plus d'informations, voir le texte du 13 octobre 2015. La nébuleuse de la Trompe d’Éléphant est une partie de la nébuleuse d’émission IC 1396, située dans la constellation de Céphée. La trompe fait 20 al de longueur et elle ne constitue qu’une petite partie de la nébuleuse IC 1396. Cette nébuleuse couvre une région d’environ 5° dans le ciel et est à 3000 al de la Terre et s’étend sur une région du ciel d’environ 5°. Cette image ne couvre cependant qu’une région de 2°. (Image Credit & Copyright: Juan Lozano de Haro) 26 juillet 2013 REPRISE du texte du 6 novembre 2010 |
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Sharpless 115 est situé juste au nord-ouest de Deneb, l'étoile alpha de la constellation du Cygne. Portant l'inscription Sh2-115 dans la version de 1959 du catalogue de l'astronome Stewart Sharpless, cette adorable nébuleuse en émission repose à la lisière d'un nuage moléculaire géant de la Voie lactée situé à quelque 7500 années-lumière de nous. Cette image provenant du télescope Hubble utilise les composantes de la lumière émise par l'hydrogène, le soufre et l'oxygène. Ce sont les radiations de l'amas d'étoiles Berkeley 90 qui sont à l'origine de l'excitation des atomes de cette nébuleuse. L'âge de cet amas n'est que d'une centaine de millions d'années et il est encore tapi dans la nébuleuse Sh2-115. Mais les vents et les radiations de ces étoiles ont dispersé presque toute la matière du nuage dans lequel elles sont nées. Ce panorama céleste s'étend sur une distance d'environ 100 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Bill Snyder (at Sierra Remote Observatories)) 14 juin 2013 |
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La nébuleuse de la photo
du jour est NGC 3582. Elle est située au centre d’une pouponnière
d’étoiles classifiée RCW 57. C’est une nébuleuse
d’émission. Les observations récentes de cette nébuleuse
aussi connu sous les classifications NGC 3584 et NGC 3576 ont permis de découvrir au moins 33 étoiles massives qui
en sont à leurs derniers stades de formation. On a aussi détecté la
présence d'HAP (hydrocarbure
aromatique polycyclique), molécules organiques
complexes. On pense que les HAP se forment dans les régions plus
froides des pouponnières d’étoiles. La présence
des HAP dans la nébuleuse d’où provient le Soleil a
peut-être joué un rôle important dans l’apparition
de la vie sur notre planète. Cette image provient du Desert Hollow Observatory situé au nord de Phoenix en Arizona. (Image Credit & Copyright: Desert Hollow Observatory) 11 juin 2013 REPRISE du texte du 28 avril 2008 |
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Les nébuleuses de l'Aigle et du Cygne. Voir le texte du 24 aout 2017. (Image Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet)) 31 mai 2013 |
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M17, la nébuleuse Oméga. Voir le texte du 27 mai 2014. (Image Credit: Subaru Telescope (NAOJ), Hubble Space Telescope, Color data: Wolfgang Promper, Processing: Robert Gendler) 18 avril 2013 |
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IC 1848, la nébuleuse de l'Âme. Voir le texte du 28 février 2016. (Image Credit & Copyright: Bob Andersson) 15 avril 2013 |
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Pilier de poussière dans la nébuleuse de la Carène (NGC 3372). Voir le texte du 26 avril 2010. (Image Credit: NASA, ESA, N. Smith (U. California, Berkeley) et al., and The Hubble Heritage Team (STScI/AURA)) 24 mars 2013 |
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Voir le texte du 14 février 2009. Cette image de la nébuleuse du Cœur (IC 1805) couvre une région d'environ 2° de côté, soit 4 fois le diamètre de la pleine lune. (Image Credit & Copyright: Terry Hancock) 4 mars 2013 |
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L’image du jour nous montre
la nébuleuse de l’Amérique du Nord, une région
de formation d’étoiles. La partie brillante qui ressemble
au Mexique et à l’Amérique centrale (voir image en
haute résolution) est une région de gaz chaud et de poussière
renfermant plusieurs jeunes étoiles. On a donné le nom
de Mur
du Cygne à cette région. L’image de la nébuleuse
de l’Amérique du Nord (NGC
7000) qui est présentée s’étend sur environ
15 années-lumière. Cette nébuleuse située
dans la constellation du Cygne est à environ 1500 années-lumière
de la Terre. (Credit & Copyright: Nick Pavelchak) 22 janvier 2013 |
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Ce paysage cosmique s'étend sur un champ de 6°, soit l'équivalent de 12 pleines lunes dans le ciel de notre planète. Le nuage rouge à gauche est une partie de l'immense arc de 300 années-lumière de largeur connu sous le nom de boucle de Barnard. L'éclat de la boucle de Barnard est trop faible pour qu'on puisse la voir à l'œil nu. L'ensemble de cette nébuleuse en émission (Sh 2-276) a été façonné par de très anciennes supernovae et par les vents d'étoiles massives qui ionisent encore les atomes d'hydrogène. La boucle de Barnard est à environ 1500 années-lumière de nous et elle est presque au centre de la grande nébuleuse d'Orion, une pouponnière d'étoiles située en périphérie du nuage moléculaire d'Orion. Un peu plus loin de nous, dans le plan de la Voie lactée, on peut aussi admirer sur ce panorama une autre région stellaire fertile. En effet, la petite nébuleuse à droite est NGC 2170, une nébuleuse de réflexion située dans la constellation de la Licorne. Cette nébuleuse est aussi située près d'un nuage moléculaire qui est cependant à 2400 années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: John Davis) 19 janvier 2013 |
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IC 405. Voir le texte du 10 novembre 2015.(Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 7 janvier 2013 REPRISE du texte du 26 janvier 2009 et du 18 octobre 2005 |
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NGC 6188 et NGC 6164. Voir le texte du
7
juin 2022. NGC 6188 est à 4000 années-lumière et, à cette distance, le champ de cette photographie fait environ deux pleines lunes, soit quelque 70 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Glittering Lights)) 28 décembre 2012 REPRISE : 28 juillet 2011 |
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Les étoiles naissent parfois au milieu chaos. Il y a environ 3 millions d'années, dans la galaxie du Triangle (M33) située près de nous, des grumeaux denses se sont formés dans un vaste nuage de gaz et ont produit des lieux d'effondrement gravitationnel où sont nées des étoiles. Ce nuage (NGC 604) est si vaste qu'il aurait pu donner naissance à un amas globulaire. Plusieurs des jeunes étoiles de NGC 604 sont visibles sur l'image du jour qui provient du télescope spatial Hubble. Certaines étoiles qui sont nées dans NGC 604 étaient si massives qu'elles ont déjà explosé en supernova. Les étoiles massives et très énergétiques qui sont encore envie émettent des radiations si intenses qu'elles sont à l'origine de la nébuleuse en émission la plus grande que l'on connaisse, d'une taille comparable à celle de la nébuleuse de la Tarentule située dans le Grand Nuage de Magellan, la galaxie satellite la plus rapprochée de la Voie lactée. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, ESA, NASA; Processing - Donald Waid) 11 décembre 2012 REPRISE du texte du 9 décembre 2003 |
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Pour des raisons inconnues, une des étoiles les plus massives que l'on connaît est en train de se former dans la nébuleuse NGC 6357. Cette étoile située près du centre de NGC 6357 sculpte progressivement son château interstellaire avec sa lumière et les matériaux qui l'entourent, de la poussière et des gaz. Dans le reste de la nébuleuse, les diverses formes proviennent des interactions complexes de la matière avec les vents interstellaires, la lumière, les champs magnétiques et bien entendu la gravité. Globalement, la lumière de cette nébuleuse en émission provient des atomes ionisés d'hydrogène. NGC 6357 qui est située près de la nébuleuse de la Patte de Chat renferme aussi l'amas ouvert d'étoiles Pismis 24, qui contient plusieurs étoiles très massives et très lumineuses, dont Pismis 24-1. La partie centrale de NGC 6357 fait environ 10 années-lumière et est à quelque 8000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Scorpion. (Credit: NASA, ESA and J. M. Apellániz (IAA, Spain)) 18 novembre 2012 REPRISE du 21 novembre 2010 |
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La nébuleuse du Coeur, IC 1805. Voir le texte du 27 décembre 2013. (Image Credit & Copyright: Stefano Cancelli, Paul Mortfield) 9 novembre 2012 REPRISE du texte du 25 septembre 2010 |
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NGC 6164, une nébuleuse en émission. Voir le texte du 22 mai 2014. (Image Credit & Copyright: Don Goldman) 27 octobre 2012 |
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La nébuleuse du Cocon (IC 5146). Voir le texte du 18 septembre 2014. (Image Credit & Copyright: Fabian Neyer) 13 septembre 2012 REPRISE du texte du 29 septembre 2001 |
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La célèbre nébuleuse
de la Tête de Cheval n’est qu’une petite partie d’un
grand nuage de poussière et de gaz situé dans la constellation d’Orion.
La photographie est une composition numérique réalisée à partir
d’une exposition de 7 heures en lumière rouge de l’hydrogène
et d’une exposition de 3 heures en couleurs réelles. (Credit & Copyright: Star
Shadows Remote Observatory) 9 septembre 2012 REPRISE : 6 avril 2008 et 21 février 2006 |
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La nébuleuse de la Crevette (IC 4628). Voir le texte du 23 septembre 2013. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Glittering Lights)) 7 septembre 2012 REPRISE du texte du 20 octobre 2006 |
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La nébuleuse d’émission
de la photographie du jour est IC
1396. Cette nébuleuse qui contient un mélange de gaz
lumineux et de nuages sombres de poussière est située dans
la constellation de Céphée, à environ
3000 années-lumière de la Terre. Les gaz de la nébuleuse
excités par l’étoile centrale bleue s’étendent
sur une région de plusieurs centaines d’années-lumière,
soit plus de 3° dans le ciel. Cette région est le théâtre
de la naissance de plusieurs étoiles. Parmi les nébuleuses
obscures IC 1396, la Trompe de l’Éléphant juste
sous le centre de l’image a déjà fait son apparition
sur le site de l’APOD plusieurs fois (26
décembre 2008, 18
octobre 2007, 9
avril 2005, 19
décembre 2003, 28
aout 2003 et 20
juillet 2001). L’image du jour est un montage numérique
réalisé à l’aide des photographies en noir
et blanc prises en utilisant des filtres rouge et bleu. Ces photographies
ont été prises par le télescope Samuel
Oschin de l’observatoire du mont Palomar entre 1989 et 1993. (Credit: Digitized
Sky Survey, ESA/ESO/NASA FITS
Liberator Color Composite: Davide De Martin (Skyfactory)) 5 aout 2012 REPRISE du 8 septembre 2005 |
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Cette image d'une brillante région riche en nébuleuses et située dans la constellation du Cygne, en direction du plan de la Voie lactée, a été réalisée avec le télescope de 0,91 m de l'observatoire West Mountain. Ce nuage lumineux de poussière et de gaz, auquel on a donné le nom de nébuleuse de la Tulipe, fait partie du catalogue rédigé en 1959 par l'astronome Stewart Sharpless sous la cote Sh2-101. Cette nébuleuse en émission distante de 8000 années-lumière n'est pas la seule à évoquer une fleur. Cette mosaïque de cette nébuleuse complexe et belle a été construite en utilisant les émissions des atomes ionisés de soufre en rouge, d'hydrogène vert et d'oxygène en bleu. Ce sont les radiations ultraviolettes de l'énergétique étoile de type O (HDE 227018) située près de l'arc bleu au centre de l'image qui ionisent les atomes de la nébuleuse de la Tulipe et qui sont donc la source de la lumière qu'elle émet. (Image Credit & Copyright: Michael Joner, David Laney (West Mountain Observatory, BYU); Processing - Robert Gendler) 26 juillet 2012 |
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La région de formation d’étoiles la plus vaste et la plus active du Groupe local de galaxies est dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie irrégulière satellite de la Voie lactée. Si la nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070) était à la même distance que la nébuleuse d’Orion, une région rapprochée de formation d’étoiles, elle couvrirait la moitié du ciel. Aussi connue sous le nom de 30 Doradus, les teintes de rouge et de rose de cette région indiquent qu'il s'agit d'une vaste nébuleuse en émission, bien qu'on y trouve aussi des rémanents de supernova et des nébuleuses sombres d'absorption. Le paquet brillant d'étoiles à gauche su centre est l'amas R136. Cet amas contient plusieurs des étoiles les plus massives, les plus chaudes et les plus lumineuses que l'on connaisse. Cette image est l'une des plus grandes mosaïques réalisées à partir des observations provenant du télescope Hubble et elle nous a révélé des détails sans précédent sur cette énigmatique région de formation d'étoiles. Cette mosaïque a été rendue publique pour célébrer le 22e anniversaire du lancement du télescope Hubble. (Image Credit: NASA, ESA, ESO, D. Lennon (ESA/STScI) et al., and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA)) 16 mai 2012 |
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À l’intérieur de l’épais nuage sombre de gaz, de poussière et de gaz moléculaire connu sous le nom de nébuleuse Oméga (M17), des étoiles naissent. L’image du jour provient de l’instrument ACS (Advanced Camera for Surveys) installé sur le télescope Hubble. Les filaments sombres de poussière qui traversent le centre de la nébuleuse proviennent des atmosphères des étoiles géantes et des débris des supernovae. Les radiations des étoiles massives produisent les teintes de rouge et de bleu que l’on peut admirer. Les points lumineux sont de jeunes étoiles dont la luminosité atteint parfois 100 fois celle du Soleil. Des globules sombres indiquent la position d’étoiles encore plus jeunes, car ce sont des nuages de gaz en contraction qui produiront éventuellement une étoile avec son cortège de planètes. La nébuleuse Oméga est à quelque 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. (Image Credit: NASA, H. Ford (JHU), G. Illingworth (UCSC/LO), M.Clampin (STScI), G. Hartig (STScI), ACS Science Team, and ESA) 6 mai 2012 REPRISE du 8 février 2004 et du 1er mai 2002 |
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Ces grosses taches cosmiques dans le coin supérieur droit sont sur le point de disparaître, car elles s’évaporent lentement. La lumière énergétique et les vents des étoiles rapprochées brisent et dispersent les grains de poussière qui rendent ces nuages coniques opaques. Ironiquement, ces taches, ou plutôt ces nuages moléculaires engendrent les étoiles qui les détruiront. Les montagnes sombres flottantes de cette image provenant du télescope Hubble s’étendent sur quelques mois-lumière et elles font partie de la Grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) dont le diamètre est d’environ 30 années-lumière. NGC 3372 est à environ 7500 années-lumière de nous en direction de la coque du navire, c'est-à-dire la constellation de la Carène. (Note Le Navire est une ancienne constellation qui a été divisée en trois constellations plus petites : la Carène, la Poupe et les Voiles.) (Image Credit: ESA/Hubble, NASA) 23 avril 2012 |
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La nébuleuse de la Mouette (NGC 2327). Voir le texte du 11 janvier 2014. (Image Credit & Copyright: Harel Boren) 8 mars 2012 REPRISE du texte du 12 janvier 2011 |
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La constellation du Cocher bien haute dans le ciel hivernal nordique contient plusieurs amas d'étoiles et nébuleuses. Cette image télescopique qui nous présente plusieurs merveilles célestes du Cocher a été capturée en janvier dernier à l'aide de filtres à bande passante large et étroite. Le panorama obtenu s'étend sur près de 4°, soit 8 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. En haut à gauche, on peut admirer la nébuleuse en émission IC 405 qui est à environ 1500 années-lumière de nous. Aussi connue sous le nom de nébuleuse de l'Étoile Flamboyante, la lueur rouge émise par l'hydrogène de IC 405 provient de l'ionisation de ce gaz par AE Aurigae, une étoile fugitive et chaude de classe spectrale O. IC 410, une autre nébuleuse en émission, se trouve en haut à droite de cette image. IC 410 est passablement plus loin de nous, à quelque 12 000 années-lumière. Cette nébuleuse est une pouponnière d'étoiles connue dans laquelle se trouve l'amas ouvert NGC 1893 de même que des nuages de poussière et de gaz dont la forme rappelle celle d'un têtard. L'Araignée et la Mouche (IC 417 et NGC 1931) en bas à droite sont deux jeunes amas stellaires dont la nébuleuse qui les a vus naître est située bien plus loin que IC 405. L'amas d'étoiles NGC 1907 est près du bas de l'image, un peu à droite du centre. Cet amas se dirigerait vers M38 (NGC 1912). Cette région très peuplée du ciel est située dans le plan de la Voie lactée, en direction opposée du bulbe de notre galaxie. (Image Credit & Copyright: Steve Cannistra (StarryWonders)) 24 février 2012 |
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La nébuleuse de la Rosette (NGC 2244 et NGC 2237-9, 46) n’est pas le seul nuage cosmique de gaz et de poussière qui évoque l’image d’une fleur, mais c’est le plus célèbre. Les pétales de cette rose cosmique située en bordure du vaste nuage moléculaire Monoceros R2 à 5000 années-lumière de nous sont en réalité des pouponnières d’étoiles. Ce sont les étoiles de l’amas ouvert NGC 2244 qui sculptent les formes symétriques des pétales avec leur lumière et leurs radiations. Les étoiles de NGC 2244 ne sont âgées que de quelques millions d’années, mais elles ont déjà creusé une cavité d’environ 50 années-lumière au centre de la nébuleuse. On peut admirer la nébuleuse de la Rosette avec un petit télescope en le pointant en direction de la constellation de la Licorne. (Image Credit & Copyright: Brian Davis) 14 février 2012 |
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Cette image en fausses couleurs de la nébuleuse du Pélican a été construite en utilisant les émissions du soufre, de l'hydrogène et de l'oxygène en leur attribuant respectivement les couleurs rouge, verte et bleue. Le reste du texte est une reprise de celui du 19 aout 2010. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 26 novembre 2011 |
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Cette photographie de la
région de formation d’étoile numérotée W5 provient
du télescope
spatial Spitzer. On a pu déterminer que les étoiles
situées près des bordures des cavités vides de matière
sont plus jeunes que celles situées au centre. Les étoiles
centrales ont donc produit les conditions favorables à la naissance
des étoiles les entourant en comprimant la matière des
gaz froids qui les entouraient. Les piliers de gaz lumineux montrent
aussi les effets que produisent des étoiles énergétiques
sur leur environnement. Sur cette image, le rouge correspond aux radiations
infrarouges et il indique les régions de poussière chauffée
alors que le blanc et le vert correspondent à des régions
gazeuses denses. W5 porte aussi le numéro IC
1848 et avec IC 1805 il forme les nébuleuses
du Cœur et de l’Âme. Cette région
est à 6500 années-lumière de nous, dans la constellation
de Cassiopée. (Credit: Lori
Allen, Xavier Koenig (Harvard-Smithsonian
CfA) et
al., JPL-Caltech, NASA) 20 novembre 2011 REPRISE du 16 septembre 2008 |
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NGC 7380. Voir le texte du
14 novembre 2022. (Image Credit & Copyright: Rolf Geissinger) 2 novembre 2011 |
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D'où vient l'énergie qui fait briller la nébuleuse du Cœur (IC 1805). Cette grande nébuleuse en émission qui a la forme d'un cœur humain est à environ 7500 années-lumière de nous en direction de la constellation de Cassiopée. À l'instar des nébuleuses en émission, IC 1805 brille dans la couleur émise par l'élément le plus abondant de l'Univers, l'hydrogène. Ces émissions ainsi que la forme de la nébuleuse sont entièrement créées par un petit amas d'étoiles situé au centre de la nébuleuse que l'on peut voir sur cette image. Ce gros plan créé en utilisant le HDR (Imagerie à grande gamme dynamique ou Hig dynamic range renderingen anglais) et il couvre un champ d'environ 30 années-lumière. Cet amas ouvert contient quelques étoiles très lumineuses dont la masse approche les 50 fois celle du Soleil, un grand nombre d'étoiles dont la masse ne représente qu'une fraction de celle du Soleil. Il s'y trouvait aussi un microquasar, mais il en a été expulsé il y plusieurs millions d'années. (Image Credit & Copyright: Daniel Verloop (Beursacademie)) 25 octobre 2011 |
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Cette nébuleuse d’émission (IC 1795 ou NGC 896) est parcourue de quelques filaments sombres de poussière. Cette région de formation d’étoiles est située dans la constellation de Cassiopée. Cette image qui couvre 70 années-lumière de côté a été réalisée en n’utilisant que la lumière rouge émise par les atomes d’hydrogène grâce à un filtre H alpha. Lorsqu’un atome d’hydrogène est en présence de radiation ultraviolette émise par une étoile massive, il peut perdre son unique électron : il est ionisé. Lorsqu’il recapture un électron libre, l’hydrogène émet de la lumière rouge. Sur la sphère céleste, IC 1795 est près du double amas de Persée et de la nébuleuse du Cœur (IC 1805). IC 1795 et IC 1805 font partie d'un vaste nuage moléculaire situé dans le bras de Persée de la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Bob and Janice Fera (Fera Photography)) 13 octobre 2011 |
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La nébuleuse du Cocon (IC 5146). Voir le texte du 13 septembre 2012. (Image Credit & Copyright: Tony Hallas) 29 septembre 2011 |
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NGC 281, la nébuleuse du Pacman. Voir le texte du 28 novembre 2014. ((Image Credit & Copyright: J-P Metsävainio (Astro Anarchy))) 25 aout 2011 REPRISE du texte du 10 décembre 2008 |
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La formation bleue qui brille au sein de ces nuages interstellaires de la constellation du Cygne et la nébuleuse du Cocon (IC 5146). Mais la couleur réelle d'IC 5146 est en réalité le rouge, car c'est une nébuleuse en émission. Cette image en fausses couleurs provient des données recueillies dans le domaine de l'infrarouge par le télescope spatial Herschel. En lumière visible, les photos de la nébuleuse du Cocon montrent qu'elle est située au bout de la longue nébuleuse obscure Barnard 168. L'image en infrarouge montre à peu près la même chose : IC 5146 est à l'extrémité d'un long filament de poussière. La largeur des filaments nous laisse croire qu'ils se sont formés alors que l'onde de choc d'une supernova traversait cette région. Les données d'Herschel nous indiquent que la nébuleuse de Cocon, une région de formation d'étoiles, a un diamètre d'environ 15 années-lumière. Elle est située à environ 4000 années-lumière de la Terre. (Credit: ESA, SPIRE & PACS Consortia, Doris Arzoumanian (CEA Saclay), et al.) 19 aout 2011 |
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La nébuleuse en émission M17, une pouponnière d'étoiles sculptée par les radiations et les vents stellaires, est à quelque 5500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. Cette constellation referme d'ailleurs de nombreuses autres nébuleuses. Cette photographie qui couvre une région d'environ 100 années-lumière a été captée par le nouveau télescope et sa caméra OmegaCAM dédiés à la cartographie étendue de la sphère céleste, le VST (VLT Survey Telescope). Cette image contient à la fois des données recueillies dans le visible et dans l'infrarouge qui permettent de voir les détails des nuages de gaz et de poussière avec le centre de la Voie lactée comme toile de fond. Ce sont les vents stellaires et le rayonnement des jeunes étoiles massives nées dans cette nébuleuse qui ont lentement creusé la nébuleuse en lui donnant l'aspect d'une caverne aux parois ondulantes. M17 est aussi connu sous le nom de nébuleuse Oméga ou encore de la nébuleuse du Cygne. (Credit: ESO, INAF-VST, OmegaCAM) 30 juin 2011 REPRISE du texte du 10 aout 2007 |
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La grande nébuleuse de la Carène. Un joyau de l’hémisphère sud, la grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) s’étend sur 300 al. C’est l’une des plus grandes pouponnières d’étoiles de notre Galaxie. Comme la nébuleuse d’Orion, celle de la Carène est facilement visible à l’œil nu même si elle est 5 fois plus éloignée (7500 al). On peut admirer sur cette image les détails des filaments lumineux des gaz interstellaires sur fond de nuages sombres de poussière cosmique. Cette image dont la surface angulaire est à peu près égale à celle de la pleine lune s'étend sur quelque 100 années-lumière. L’étoile très massive Êta de la Carène (fiche 4 de cette section) qui est sous haute surveillance fait évidemment partie de cette nébuleuse. Cette étoile qui fait plus de 100 fois la masse du Soleil est une excellente candidate pour une hypernova, d’où l’intérêt qu’elle suscite. Êta de la Carène est l’étoile brillante de la nébuleuse de poussière que l’on nomme le Trou de la Serrure (NGC 3324). En plus de cette étoile remarquable, la nébuleuse de la Carène a aussi été par le passé une véritable pouponnière de supernovae. (Image Credit & Copyright: Robert Gendler (Processing), Ryan Hannahoe (Acquisition) Additional data from the ESO/Danish 1.5m telescope at La Silla, Chile (R.Gendler, J.-E.Ovaldsen, C.Thöne, C.Feron).) 9 juin 2011 |
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Y a-t-il un monstre cosmique dans le vaste complexe IC 1396? Cette région de formation d'étoiles riche en gaz et en poussière abrite entre autres la nébuleuse de la Trompe d'Éléphant. Mais, en faisant preuve d'un peu d'imagination, on peut aussi y voir d'autres formes familières, presque humaines même. Certains en regardant toute la région pourraient y voir un visage monstrueux. Mais, le seul montre qui apparaît dans cette image est une jeune étoile très brillante qui est trop loin de nous pour nous causer des ennuis. En effet, son rayonnement est si fort qu'il repousse lentement la poussière des globules cométaires que l'on peut apercevoir en haut de l'image à droite. Les vents stellaires de matière provenant de cette étoile contribuent aussi à repousser le gaz et la poussière qui l'entourent. Le complexe IC 1396 est à environ 3000 années-lumière de nous et il couvre une superficie du ciel équivalent à 10 pleines lunes. On a détecté plus de 100 étoiles en phase de formation dans IC 1396. (Credit & Copyright: Geert Barentsen & Jorick Vink (Armagh Observatory) & the IPHAS Collaboration) 25 avril 2011 |
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Les têtards de la nébuleuse en émission IC 410. Voir le texte du 9 janvier 2014. (Image Credit & Copyright: Mark Hanson) 16 avril 2011 REPRISE du texte du 11 janvier 2006 |
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AE Aurigae est l’étoile brillante en bas et à gauche de cette image de IC 405, la nébuleuse de l'Étoile Flamboyante. La lumière de cette étoile variable de type O ionise l'hydrogène des longs filaments gazeux qui l'entourent, d'où le rouge typique d'une nébuleuse en émission. Une partie de cette lumière est cependant réfléchie par les gaz et les poussières qui se trouvent derrière elle. Mais, on sait que AE Aurigae n'est pas née dans cette nébuleuse. En suivant le mouvement de cette étoile à rebours, des astronomes en sont venus à la conclusion qu'elle vient probablement de la nébuleuse d'Orion. Des rencontres rapprochées avec d'autres étoiles l'auraient éjecté de son lieu de naissance il y a plus de deux millions d'années. Une autre étoile de type O, Mu Columbae, a aussi connu le même sort. Les deux étoiles ont alors pris des directions opposées, s'éloignant l'une de l'autre à une vitesse relative d'environ 200 km/s. Cette très belle image d'IC 405 s'étend sur environ 5 années-lumière. Cette nébuleuse est à quelque 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cocher. (Image Credit & Copyright: Rolf Geissinger) 11 mars 2011 |
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La nébuleuse de la Californie (NGC 1499). Voir le texte du 12 janvier 2016. (Credit & Copyright: Markus Noller (Deep Sky Images) 2 mars 2011 |
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La nébuleuse de la Rosette
(NGC
2237). Cette nébuleuse ressemble à une rose, d’où son
nom. C’est une nébuleuse d’émission au cœur
de laquelle se trouve un amas ouvert d’étoiles (NGC
2244) qui se sont formées il y a environ 4 millions d’années.
La nébuleuse de la Rosette fait environ 100 al de diamètre.
Elle est à 5000 al de nous dans la constellation de la Licorne.
(La photo de cette nébuleuse revient très souvent le
14 février, devinez pourquoi.) (Credit & Copyright: Brian Lula) 14 février 2011 REPRISE du texte du 14 février 2007 et du 14 février 1998 |
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Dans la nébuleuse en émission NGC 2174, les étoiles sont en guerre contre les montagnes de poussière et de gaz et ce sont assurément les étoiles qui vont gagner. En effet, le rayonnement vigoureux et les vents des jeunes étoiles poussent au loin les pouponnières dont elles sont issues. Les nuages de NGC 2174 sont en réalité beaucoup moins denses que l'air que nous respirons. Leur apparence vient d'une grande épaisseur d'une petite densité de poussière qui bloque efficacement la lumière. La nébuleuse NGC 2174 est située dans la constellation d'Orion à quelque 6400 années-lumière de nous. Elle s'étend sur une superficie plus grande que la pleine lune dans une région riche en amas ouverts d'étoiles. L'image du jour provient du télescope Hubble et se limite à une région intérieure de 3 années-lumière. Le codage des couleurs est cependant peu habituel : l'émission rougeâtre de l'hydrogène a été changée pour le vert. Ce codage permet de mettre en valeur l'émission du soufre (en rouge). Les émissions de l'oxygène sont bleues. Dans quelques millions d'années, les montagnes de poussière auront été complètement dispersées par les étoiles. (Credit: ESA, Hubble, NASA) 9 février 2011 |
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La nébuleuse de la Mouette (IC 2177). Voir le texte du 8 mars 2012. (Image Credit & Copyright: Michael Sidonio) 12 janvier 2011 |
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La nébuleuse de la Tarentule. Voir le texte du 17 févier 2014. L’image du jour est en fausses
couleurs ce qui signifie que l’on attribue des couleurs
aux domaines du spectre électromagnétique qui ne correspondent
pas à la lumière visible : on peut ainsi faire ressortir
plus de détails des objets célestes observés.(Credit & Copyright: Marcelo Salemme) 11 janvier 2011 REPRISE du texte du 11 novembre 2008 |
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NGC 2024, la nébuleuse de
la Flamme, est située près de la Tête de Cheval dans
la constellation d’Orion. C’est une nébuleuse
d’émission. L’étoile responsable de l’énergie
fournie aux atomes d’hydrogène, source de l’émission
de la lumière rouge, est située derrière la bande
obscure au milieu de la photographie. Cette étoile fait partie
d’un amas ouvert d’étoiles qui est visible en infrarouge,
car cette partie du spectre électromagnétique traverse
plus facilement les nuages de poussière. ((Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, U. Arizona)) 26 novembre 2010 REPRISE du texte du 2 février 2007 |
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La nébuleuse de la Trompe d’Éléphant dans IC 1396. Voir le texte du 26 juillet 2013. (Credit & Copyright: Rolf Geissinger) 6 novembre 2010 REPRISE du texte du 26 décembre 2008, du 18 octobre 2007 et du 20 juillet 2001 |
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Cette image de la nébuleuse en émission de la Lagune (M8) provient de la caméra ACS du télescope spatial Hubble. Cette nébuleuse que l'on sait être une région de formation d'étoile est à environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. Cette nébuleuse est facile à observer avec un petit télescope et est une cible populaire auprès des astronomes amateurs. (Credit: NASA, ESA, Hubble Space Telescope) 2 octobre 2010 |
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IC 1805 et Melotte 15. Voir le texte du 9 novembre 2012. (Image Credit & Copyright: Derek Santiago) 25 septembre 2010 |
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La nébuleuse du Pélican (IC 5067). Voir le texte du 22 aout 2013. (Credit & Copyright: Tony Hallas) 19 aout 2010 |
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La nébuleuse de la Lagune (M8). Voir le texte du 17 aout 2013. Cette composition montre plus de bleue qu'il n'en faut, car M8 est en réalité une nébuleuse en émission. La nébuleuse de la Lagune fait environ 30 années-lumière. (Credit & Copyright: Steve Mazlin, Jack Harvey, Rick Gilbert, and Daniel Verschatse (Star Shadows Remote Observatory, PROMPT, CTIO)) 5 aout 2010 |
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La nébuleuse d’émission NGC
6188 est à 4000 années-lumière
de nous et elle s’étend sur 300 années-lumière.
Elle est située en bordure d’un grand nuage moléculaire
sombre dans la constellation de l’Autel (hémisphère
sud). Dans cette même région de notre Galaxie se trouvent
les étoiles d’une association
OB classifiée Ara OB1. Cette photographie provenant
de Hubble est une superposition de la lumière de l’hydrogène
(en vert), de l’oxygène (en bleu) et du soufre (en vert). (Credit & Copyright: Piotrek Sadowski) 16 juillet 2010 REPRISE du texte du 2 mai 2008 sauf la dernière phrase (ici c'est 200 années-lumière au lieu des 300 années-lumière couvertes par la photo du 2 mai 2008) |
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L’image du jour nous présente deux nébuleuses d’émission situées dans la constellation de Cassiopée, la nébuleuse du Cœur (IC 1805) et la nébuleuse de l’Âme. La nébuleuse du Cœur est en haut à droite de cette photographie. Sa forme rappelle vraiment celle d’un cœur en lumière visible, mais pas sur cette image qui provient des données infrarouges recueillies par le tout nouveau télescope WISE. En utilisant ce domaine du spectre électromagnétique, on peut mieux voir les détails à l’intérieur des nébuleuses. Les études des étoiles et des nuages de poussière comme on en retrouve dans ces deux nébuleuses ont permis de mieux comprendre comment les étoiles massives se forment et comment elles affectent leur environnement. Ces deux nébuleuses qui font environ 300 années-lumière de diamètre sont situées à quelque 6000 années-lumière de la Terre. (Credit: NASA, JPL-Caltech, WISE Team) 1er juin 2010 |
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La région la plus vaste et la plus active de formation d’étoiles connue du Groupe local de galaxies est située dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie irrégulière satellite de la Voie lactée, c’est la nébuleuse de la Tarentule. Si cette nébuleuse était à la même distance que la nébuleuse d’Orion, elle s’étendrait sur la moitié de notre ciel! Les régions roses et rouge de 30 Doradus, autre nom de la nébuleuse de la Tarentule, correspondent à l’emplacement de nébuleuses massives d’émission, mais on y observe aussi des rémanents de supernova et des nébuleuses sombres d’absorption. L’amas ouvert d’étoiles à gauche du centre, R136, contient les étoiles les plus massives, les plus chaudes et les plus lumineuses connues. Cette image a été réalisée à l’Observatoire européen austral (ESO) en utilisant une caméra à grand champ. Une des récentes photographies d’Hubble de cette région nous a appris qu’une étoile très massive est en train de quitter l’amas R136. (Credit: ESO; Acknowledgments: J. Alves (Calar Alto), B. Vandame, and Y. Beletsky (ESO); Processing by B. Fosbury (ST-ECF)) 18 mai 2010 |
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Des
colonnes de poussière dans la nébuleuse de la Carène.
Plusieurs étoiles de type Herbig-Haro sont
en pleine formation dans cette nébuleuse. Ces étoiles en
se formant émettent des jets de gaz perpendiculairement à leur
disque d’accrétion. Les points roses de la photographie
sont de jeunes étoiles nouvellement formées. Le pilier
de poussière de cette photographie s’étend sur plus
d’une année-lumière.(Credit: NASA, ESA,
and M. Livio and
the Hubble 20th Anniversary Team
(STScI)) REPRISE du texte du 30 avril 2007 26 avril 2010 |
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La photographie du jour nous
montre la nébuleuse de la Patte
de Chat (NGC 6334).
Cette nébuleuse d’émission est située dans la
constellation du Scorpion à environ 5500 années-lumière
de nous. Sa couleur rouge vient de la lumière des atomes d’hydrogène
ionisés. Des étoiles atteignant des masses 10 fois supérieures à celle
du Soleil sont nées dans les derniers millions d’années
dans cette nébuleuse. Cette image à grand angle de NGC 6334
provient du deuxième
relevé numérisé du ciel (Digitized
Sky Survey). (Credit: ESO, DSS2) 21 avril 2010 |
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Les deux nébuleuses de
l’image du jour évoquent la forme d’une mouette et d’un
canard. Elles occupent un champ d’environ 7° dans le ciel dans
la constellation du Grand
Chien. La mouette
est le plus grand nuage cosmique en haut à gauche qui est composé en
fait de deux nébuleuses d’émission, NGC
2327 la tête de la mouette et IC
2711 le corps et les ailes. La nébuleuse de la Mouette s’étend
sur une distance d’environ 250 années-lumière et elle
est à quelque 3800 années-lumière de nous. La nébuleuse
du Canard en bas à droite est beaucoup plus petite, environ 50 années-lumière,
et elle est plus éloignée de nous, 15 000 années-lumière.
Une étoile très massive est située au centre de cette
nébuleuse, dont le numéro de catalogue est NGC 2359.
En raison de sa forme, NGC 2359 est aussi surnommé nébuleuse
du Casque de Thor. (Image Credit & Copyright: Rogelio
Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 19 mars 2010 |
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La grande nébuleuse
de la Carène (NGC 3372)
qui s’étend sur plus de 300 années-lumière
est un joyau du ciel austral. Elle trône dans le coin supérieur
droit de magnifique photographie. Cette nébuleuse est d’ailleurs
beaucoup plus grande que la nébuleuse
d’Orion que l’on peut admirer dans le ciel boréal.
La nébuleuse de la Carène est en fait l’une des plus
vastes pouponnières d’étoiles de notre Galaxie, la Voie
lactée. Il s’y trouve de jeunes étoiles extrêmement
massives, dont l’énigmatique Eta
Carinae dont la masse dépasse les 100 masses solaires. Deux
autres nébuleuses, NGC
3576 et NGC 3603,
sont situées au centre de l’image. On peut aussi voir l’amas
ouvert NGC 3532 en
haut au centre de l’image surnommé l’amas du Puits
aux Vœux (Willing Well Cluster, en anglais). L’amas
de la Perle (NGC
3766), un peu plus compact, est visible à gauche. Finalement,
on voit en bas à gauche IC2948 une
autre grande région de formation d’étoiles qui contient
aussi un amas ouvert, IC
2944. (Credit & Copyright: Dieter
Willasch) 26 février 2010 |
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Ce n’est pas la première
fois que la nébuleuse de la Rosette (NGC
2237) est la vedette
de la journée de la St-Valentin. On la voit de nouveau sur cette très
belle photographie en haut à droite. Le centre de cette nébuleuse
d’émission est peuplé par l’amas ouvert NGC
2244. La lumière et les vents des étoiles bleues de cet
amas évacuent progressivement les gaz et la poussière du
centre de la nébuleuse. Sous la nébuleuse, la colonne rouge
de gaz et de poussière qui fait penser à la tige d’une
rose s’étend sur plusieurs centaines d’années-lumière.
L’étoile lumineuse bleue à gauche en dessous du centre
de l’image est S
Monocerotis. Cette étoile fait partie de l’amas ouvert
NGC 2264 connu sous le nom d’amas
du Flocon de neige. À droite de S Monocerotis on peut voir une
petite pointe sombre, la nébuleuse
du Cône. Sa forme provient probablement d’une étoile
massive cachée dans la poussière sombre de cette région. À gauche
de S Monocerotis se trouve la nébuleuse de la Fourrure
de Renard, une nébuleuse engendrée par les étoiles
de l’amas du Flocon de Neige. L’environnement immédiat
de la nébuleuse de la Rosette est à quelque 5000 années-lumière
de nous, soit deux fois plus loin que la région de S Monocerotis.
On peut admirer cette région avec un petit télescope dans
la constellation
de la Licorne. (Credit & Copyright: Rogelio
Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 14 février 2010 |
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L’image du jour est une photographie prise
dans l’infrarouge par le télescope
VISTA de la nébuleuse
de la Flamme (NGC
2024). Dans le domaine de l’infrarouge, les amas de jeunes étoiles
deviennent visibles. On peut aussi voir une
vidéo réalisée à l’aide des données
de VISTA sur You Tube. NGC
2024 est à 1500 années-lumière de nous dans la constellation
d’Orion. NGC 2024 est une nébuleuse d’émission
dont la source d’énergie est la lumière d’Alnitak,
l’étoile la plus à l’est de la Ceinture d’Orion.
C’est une géante bleue dont la radiation ultraviolette arrache
les électrons des atomes d’hydrogène de la nébuleuse.
Ces atomes recapturent sans cesse les électrons libres et ce faisant émettent
un photon dont la longueur d’onde est de 656,3 nm, ce qui correspond à une
lumière rouge : c’est aussi ce que l’on nomme la raie
H alpha de l’hydrogène. La nébuleuse de la Flamme
est une partie du grand
complexe moléculaire d’Orion, une pouponnière d’étoiles,
dont fait partie la nébuleuse
de la Tête de Cheval dont la forme se dessine dans le coin supérieur
droit de cette image. (Credit & Copyright: Nigel
Sharp (NOAO), KPNO, AURA, NSF) 12 janvier 2010 REPRISE : le texte est presque identique à celui du 13 juillet 1999. |
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L’amas d’étoiles
R136 est situé dans la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus).
C’est un immense amas où l’on trouve les plus grosses
et les plus chaudes étoiles connues. Cette image provient du télescope
HST récemment remis rénové. La nébuleuse
de la Tarentule est située dans le Grand Nuage de Magellan à 170
kal de nous. (Credit: NASA, ESA, & F.
Paresce (INAF-IASF), R.
O'Connell (U.
Virginia), & the HST
WFC3 Science Oversight Committee) 21 décembre 2009 |
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La nébuleuse de la Tête de Poisson IC
1795. Voir le texte du 24 décembre 2014. (Credit & Copyright: Don
Goldman) 10 décembre 2009 |
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NGC
2237, la nébuleuse de la Rosette. Cette nébuleuse, située à une
distance de 4500 al dans la constellation de la Licorne,
s’étend sur une distance d’environ 50 al. (Credit & Copyright: John
Ebersole) 2 décembre 2009 REPRISE du texte du 6 juin 2007 et de 10 janvier 2005 avec une photo différente. |
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La nébuleuse
du Papillon (IC
1318) et la nébuleuse
du Croissant (NGC
6888). Voir le texte du 22 mars 2017. (Credit & Copyright: Daniel
Marquardt) 27 octobre 2009 |
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Sharpless 171 est une
pouponnière d’étoiles dans laquelle on retrouve des
colonnes de gaz froid et de poussière sombre. Un amas
ouvert d’étoiles est en formation dans cette région à partir
des gaz des
nuages moléculaires froids. Les radiations intenses des jeunes étoiles
massives des régions présentant ces caractéristiques
agissent sur les poussières et les gaz leur donnant toute sorte
de formes pittoresques. Ce sont aussi ces radiations qui produisent les
nébuleuses d’émissions en excitant les atomes d’hydrogène.
La photo du jour montre la partie centrale de la nébuleuse d’émission
Sharpless 171. La nébuleuse d’émission NGC
7822 et la région active Cederblad
214, presque entièrement visible sur la photo, font partie
de la région Sharpless 171. Cette région, dont la photo
du jour couvre environ 20 années-lumière, est située à 3000
années-lumière de la Terre. Elle est située dans
la constellation de Céphée. (Credit: Nicolas
Outters (Observatoire
d'Orange)) 18 octobre 2009 REPRISE : 27 septembre 2005 |
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Il semble bien que la galaxie
spirale M33, la galaxie
du Triangle, contienne plus que sa part de nébuleuses d’émission.
L’image du jour a été traitée numériquement
afin de faire ressortir ces nébuleuses qui sont en fait des nuages
gazeux composés principalement d’hydrogène
ionisé par la lumière ultraviolette de grosses étoiles énergétiques.
On constate en regardant la photo que ces nébuleuses sont situées
dans les bras de la galaxie. Ce sont dans ces nébuleuses que se
forment les étoiles massives à courte durée de vie.
Le diamètre de la galaxie
du Triangle est d’environ 50 000 années-lumière.
Cette galaxie qui fait partie du Groupe
local de galaxies est à quelque 3 millions d’années-lumière
de nous. (Credit & Copyright: Ken
Crawford (Rancho
Del Sol Observatory)) 17 octobre 2009 |
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La photographie du jour nous
présente la grande nébuleuse
de la Lagune (M8).
Cette nébuleuse d’émission s’étend sur
une centaine d’années-lumière et n’est qu’à 5000
années-lumière de nous. Elle est si grosse et si lumineuse
que l’on peut la voir à l’œil nu en regardant
vers la constellation du Sagittaire.
L’amas ouvert NGC
6530 qui se trouve au centre de cette nébuleuse contient plusieurs étoiles
lumineuses qui ne sont âgées que de quelques millions d’années.
D’ailleurs, plusieurs globules obscurs,
précurseurs de la naissance d’étoiles, sont aussi présents
dans cette nébuleuse. Le nom de lagune a été donné à cette
nébuleuse en raison de la forme de la bande de poussière
située à gauche de l’amas ouvert. Dans le New
General Catalog, cette nébuleuse est codifiée NGC
6523. Le spot brillant au centre de M8 est
aussi connu sous le nom de nébuleuse
du Sablier. L’image
du jour provient du projet GigaGalaxy
Zoomen cours de réalisation à l’Observatoire
de La Silla au Chili. On a utilisé la caméra à grand
champ (WFI)
et le
télescope MPG/ESO 2,2 m de l’observatoire. Le panorama
présenté est fait trois fois la taille de la pleine lune.
L’ESO met aussi à notre disposition une
version en haute résolution de 370 millions de pixels. (Credit: ESO) 6 octobre 2009 |
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Voir le texte du 12 juin 2014. ((Credit & Copyright: John
P. Gleason)) 16 septembre 2009 REPRISE du texte du 26 avril 2008 |
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Nommée en l’honneur
de l’astronome australien Collin
Stanley Gum (1924-1960), la nébuleuse
de Gum est si grosse et si rapprochée qu’elle en est
difficile à voir. Le devant de ce nuage est à 450 al de
nous alors que sa partie la plus éloignée est à 1500
al. Cette mosaïque réalisée à partir
de photographie filtrée en lumière H-alpha couvre 41° sur
la sphère céleste, c’est énorme. On pense
que cette nébuleuse est née d’une supernova il y
a plus d’un million d’années et que ses restes se
seraient répandus dans le ciel des constellations des Voiles et
de la Poupe. Lorsque vous passez le pointeur de votre souris sur la photographie
de la page d’accueil (et non sur celle en haute résolution),
vous voyez apparaître des annotations qui identifient les objets
célestes présents dans cette nébuleuse, dont les
rémanents de la supernova Vela SNR. (Crédit & Copyright: Axel
Mellinger) 22 aout 2009 REPRISE : 19 mai 2006 |
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La nébuleuse
rouge d’émission en à droite de l’image
du jour est IC1396.
Elle s’étend sur plusieurs centaines d’années-lumière
dans la constellation de Céphée.
Des nébuleuses sombres de poussière sont également
présentes sur la photographie comme la nébuleuse de la Trompe
d’Éléphant qui se trouve juste à droite
du centre de IC
1396. Ce lieu situé à peine à 3000
années-lumière de nous voit naître des étoiles.
La couleur route typique des nébuleuses d’émission
vient de la lumière émise par les atomes d’hydrogène
excités par le rayonnement ultraviolet intense d’étoiles
massives situées dans ces nébuleuses. (Credit & Copyright: Brian
Lula) 19 aout 2009 |
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Dans
la nébuleuse
de la Lagune (M8),
les étoiles luttent avec les gaz et la poussière. Sa magnitude
apparente étant tout juste à la limite de visibilité pour
l’œil humain (6,0), on peut la voir sans jumelles dans la constellation
du Sagittaire par
une nuit sans lune et sans pollution
lumineuse. C’est la naissance de jeunes étoiles qui est à l’origine
de la lumière de la nébuleuse et aussi du chaos qui y règne.
La lumière rouge de M8, qui est ici représentée en
fausse couleur, vient en effet de l’ionisation de l’hydrogène
par le rayonnement ultraviolet énergétique des étoiles
jeunes et massives. L’autre nuage de gaz lumineux plus petit de la
photo du jour est la nébuleuse
de la Trifide (M20).
Les filaments sombres qui strient M8 viennent de l’atmosphère
des étoiles froides et géantes de même que des débris
projetés par des supernovae. M8 est à 5000 années-lumière
de nous et son diamètre fait dans les 50 années-lumière. (Credit & Copyright: Florencio
Rodil) 22 juillet 2009 REPRISE du texte du 16 juillet 2007 |
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La
nébuleuse du Pélican et la nébuleuse de l’Amérique
du Nord. La forme de la nébuleuse NGC 7000 à droite rappelle
celle du continent nord-américain, d’où son nom populaire.
La nébuleuse à droite ressemble-t-elle vraiment à un
pélican? Faut avoir passablement d’imagination, ce qui est
le lot de plusieurs astronomes. En y regardant de plus près, on
finit par voir le sommet de la tête d’un pélican et
même un bec. Quoi qu’il en soit, ces deux nébuleuses
d’émission font environ 50 al de diamètre et sont à 1500
al de la Terre dans la constellation du Cygne. (Credit & Copyright: Danny
Lee Russell) 30 juin 2009 REPRISE du texte du 16 aout 2006 |
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Vue panoramique de
la nébuleuse de la Carène prise par HST. La nébuleuse
de la Carène est le domicile de l’étoile super
massive Eta Carinae. Cette étoile était l’une des
plus brillantes du ciel dans les années 1830, mais son éclat
a diminué considérablement depuis. La nébuleuse
du Trou de la Serrure visible à gauche au centre de l’image
contient aussi plusieurs étoiles massives et son apparence change
rapidement. L’ensemble de la nébuleuse de la Carène
s’étend sur environ 300 al à environ 7,5 kal de
nous dans la constellation de la Carène.
L’image présentée est une composition de 48 photographies à haute
résolution réalisées par HST. On peut également
obtenir une photographie
annotée et vous pouvez vous amuser avec une
version que l’on peut déplacer et zoomer à l’aide
du logiciel Flash Player. (Credit: NASA, ESA, N.
Smith (U.
California, Berkeley) et
al., and The Hubble
Heritage Team (STScI/AURA)) |
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C’est une étoile
de type
O environ 40 fois plus massive que le Soleil qui a engendré la
belle nébuleuse d’émission NGC 6164 que nous présente
l’image du jour. Cette étoile visible au centre de la photo
n’a qu’environ 4 millions d’années. Une étoile
aussi massive consomme tout son carburant, l’hydrogène, en
seulement 8 millions d’années. Il ne lui reste donc que 4
millions d’années avant d’engendrer une gigantesque
explosion, une supernova.
L’envergure de la nébuleuse est d’environ 4 années-lumière.
Sa symétrie bipolaire rappelle l’apparence
de certaines nébuleuses planétaires qui entourent
des étoiles mourantes du même type que notre Soleil. La photo
montre aussi une autre similitude avec les nébuleuses planétaires,
un halo lumineux pâle. On pense que ce halo est produit par des gaz
provenant d’une phase d’activité antérieure à celle
qui a produit la nébuleuse elle-même. La nébuleuse
NGC 6164 est à 4200 années-lumière de la Terre dans
la constellation australe de la Règle. (Credit & Copyright: Don
Goldman) 7 mai 2009 |
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L’image du jour a été réalisée
en unissant les photographies prises par un appareil photo numérique
et une caméra
astronomique CCD à l’aide du même télescope.
Les photos ont été prises depuis l’archipel des Keys
en Floride à l’occasion d’un événement
annuel tenu par la «Southern
Cross Astronomical Society», le «Winter Star Party».
La nébuleuse photographiée porte le nom de nébuleuse
de la Mouette, ce qui cadre assez bien avec les lieux de l’événement,
en bordure de mer. Ce portrait de la nébuleuse couvre une région
de 4° par 3° près de Sirius, l’étoile la plus
brillante de la constellation du Grand
Chien. Cette région assez vaste contient plusieurs
objets astronomiques, dont NGC
2327, une nébuleuse d’émission qui forme
la tête de la mouette et qui contient une étoile massive et IC
2177 qui forme les ailes. Dominé par lumière
rougeâtre de l’hydrogène, ce grand nuage de gaz, de
poussière et de jeunes étoiles s’étend sur plus
de 250 années-lumière et est à 3800 années-lumière
de la Terre. (Credit & Copyright: Frank
Barrett, Steve Davis) 27 mars 2009 |
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La grande nébuleuse
de la Carène. Un joyau de l’hémisphère sud,
la grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) s’étend
sur 300 al. C’est l’une des plus grandes pouponnières
d’étoiles de notre Galaxie. Comme la nébuleuse d’Orion,
celle de la Carène est facilement visible à l’œil
nu même si elle est 5 fois plus éloignée (7500 al).
Cette magnifique photo a été prise par le télescope
de 2,2 m de l’Observatoire
de La Silla (ESO)
au Chili. L’étoile très massive Êta de la Carène
(fiche
4 de cette section) qui est sous haute surveillance
fait évidemment partie de cette nébuleuse. Cette étoile
qui fait plus de 100 fois la masse du Soleil est une excellente candidate
pour une hypernova,
d’où l’intérêt qu’elle suscite.
Eta de la Carène est l’étoile brillante de la nébuleuse
de poussière que l’on nomme le Trou de la Serrure (NGC 3324).
Cette nébuleuse est au centre de cette photographie. (Credit: European
Southern Observatory) 16 février 2009 |
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La nébuleuse d’émission
IC 1805 qui s’étend sur environ 200 années-lumière
est un mélange de gaz interstellaire lumineux et de nuages sombres
de poussière. Sa forme semblable à celle d’un cœur
nous rappelle que ce 14 février est le jour de la Saint-Valentin.
Cette nébuleuse est située dans le bras
de Persée à environ 7500 années-lumière
de la Terre. C’est un lieu où naissent des étoiles.
En fait, près du
centre de la nébuleuse se trouve une étoile
chaude et massive connue sous le nom de Melotte 15. Elle n’est âgée
que de 1,5 million d’années. La nébuleuse du Cœur
est située dans la constellation de Cassiopée,
qui tient son nom d’une reine vaniteuse et orgueilleuse de la mythologie
grecque mère d’Andromède;
c’est une coïncidence un peu ironique si l’on pense à la
fête des amoureux. L’image du jour est une mosaïque
qui couvre une région d’environ 2,5°, soit 5 fois le
diamètre angulaire de la pleine lune. (Credit & Copyright: Daniel
Marquardt) |
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AE Aurigae et la nébuleuse de l'Étoile flamboyante. Voir le texte du 7 janvier 2013. (Credit & Copyright: Jorge
Garcia) 26 janvier 2009 REPRISE du texte du 18 octobre 2005 |
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IC 410 et NGC 1893. La nébuleuse
d’émission IC 410 est à environ 12 000 al dans
la constellation du Cocher.
Cette nébuleuse fait environ 100 années-lumière. L’amas
ouvert NGC 1893 dont les étoiles se sont formées il y
a environ 4 millions d’années est situé dans cette
nébuleuse. Cet amas est visible au centre de la photo, juste sous
le nuage sombre de poussière. Les deux jets brillants de matière,
situés à environ 7 h, sont sans doute des régions
de formation d’étoiles. Ces têtards
cosmiques font 10 années-lumière de longueur. Cette image
a été obtenue à partir de la lumière émise
par les atomes de soufre (en rouge), d’hydrogène (en vert)
et d’oxygène (en bleu). (Credit & Copyright: Jacob
Bassøe) 17 janvier 2009 |
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En haut à gauche, NGC
2170, une nébuleuse de réflexion. Deux autres nébuleuses
de réflexion font aussi partie de la photo de même qu’une
nébuleuse d’émission, celle qui émet de la lumière
rouge. Ces formations de gaz et de poussière font partie d’un
nuage moléculaire géant situé dans la constellation
de la Licorne. Ce nuage est très près de nous, à seulement
2400 années-lumière. (Credit & Copyright: Thomas
V. Davis(tvdavisastropix.com)) 14 janvier 2009 |
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La nébuleuse de la trompe d'Éléphant (IC 1396). Voir le texte du 6 novembre 2010. (Credit & Copyright: Gordon
Haynes) 26 décembre 2008 REPRISE : texte du 18 octobre 2007 et du 20 juillet 2001 |
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NGC 281. Voir le texte du 25 aout 2011. (Credit & Copyright: Ken
Crawford (Rancho
Del Sol Observatory)) 10 décembre 2008 |
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30 Doradus dans le Grand Nuage de Magellan. Voir le texte du 11 janvier 2011. (Credit & Copyright: Joseph
Brimacombe) 11 novembre 2008 |
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La nébuleuse de l’Amérique
du Nord (NGC 7000) peut réaliser ce qu’aucun des habitants
de ce continent ne pourra jamais faire : créer des étoiles.
On a donné ce nom à cette nébuleuse d’émission
en raison de sa forme. Une traînée d’étoiles
nouvellement formées, le Mur
du Cygne, est visible dans cette nébuleuse, mais
très difficile à repérer sur cette photo si on ne
connaît pas son emplacement. Cette nébuleuse fait environ
50 années-lumière. Elle est dans la constellation du Cygne, à 1500
années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Ignacio
Rico Gualda) 28 octobre 2008 |
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nébuleuse
de la Lagune (M8). Voir le texte du 20 aout 2014. (Credit: A.
Caulet (ST-ECF, ESA), NASA) 19 octobre 2008 |
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Il y a des étoiles massives
dans la nébuleuse d’émission NGC
6357 qui est à 6000 années-lumière de
nous, dans la queue du Scorpion.
Juste sous le centre de ce gros plan de NGC 6357 se trouve l’amas
ouvert d’étoiles Pismis
24 où sont situées certaines des étoiles
les plus massives connues de notre Galaxie, certaines dépassant
les 100 masses solaires. (Credit & Copyright: Johannes
Schedler (Panther
Observatory)) 9 octobre 2008 |
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La nébuleuse du Cœur (IC 1805) et de l'Âme. Voir le texte du 11 février 2014. (Credit: Digitized
Sky Survey, ESA/ESO/NASA FITS
Liberator; Color Composite: Davide De Martin (Skyfactory)) 14 septembre 2008 REPRISE : du texte du 10 aout 2005 et du 22 octobre 2003, photos différentes dans les 3 cas |
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La nébuleuse
d’émission IC 1805. Les jeunes étoiles chaudes associées à cette
nébuleuse font partie d’un amas ouvert connu sous le nom
de Melotte 15.
Les étoiles de cet amas sont âgées d’à peine
1,5 million d’années. IC 1805, aussi appelée la «nébuleuse
du Cœur», est distante de 7500 al et située dans
la constellation de Cassiopée.
(3 octobre 2006, autre photographie de cette nébuleuse). (Credit & Copyright: Ken
Crawford (Rancho Del
Sol Observatory)) 26 juillet 2008 REPRISE du texte du 22 septembre 2006, la photo est différente |
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L’amas
ouvert d’étoiles M16 est
encore entouré du nuage de gaz et de poussières qui lui
a donné naissance, la nébuleuse
de l’Aigle. L’image du jour provient du télescope
Hubble. Les trois colonnes de gaz visibles au centre de la photographie
portent le nom de «Piliers
de la Création». Ils ont une longueur de
plusieurs milliers d’années-lumière. Cette région
est propice à une
contraction gravitationnelle, mécanisme de base
de la création des étoiles dans les nuages de gaz et
de poussières. L’autre colonne de poussières, qui
s’étend à l’horizontale à gauche de
la photo, se nomme la «Fée
de la nébuleuse de l’Aigle». C’est
aussi une région propice à la formation d’étoiles.
La nébuleuse de l’Aigle et M16 est près de nous, à seulement
7000 années-lumière, ce qui les rend faciles à observer
avec des jumelles ou un petit télescope. Elle se trouve dans
la constellation
du Serpent (Queue), une constellation riche en nébuleuses. (Credit & Copyright: Johannes
Schedler (Panther
Observatory)) 19 juillet 2008 |
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La nébuleuse
de la Lagune (M8) en est une d’émission située
dans la constellation du Sagittaire.
Elle est à 5000 années-lumière de nous. L’image
du jour est un peu truquée, car on a enlevé numériquement
les étoiles de la photographie qui a été prise
près de Sydney en Australie. (Credit & Copyright: Fred
Vanderhaven) 15 juillet 2008 |
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La nébuleuse d’émission NGC
3199. Voir le texte du 6
mai 2021. (Credit & Copyright: Ken
Crawford (Rancho
Del Sol Observatory), Macedon
Ranges Observatory) 22 mai 2008 |
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NGC 6188. Voir texte du 16 juillet 2010. (Credit & Copyright: John
Ebersole) |
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NGC 3582, une nébuleuse en émission. Voir le texte du 11 juin 2013. Cette photographie a été réalisée
l’an dernier à l’aide du télescope Blanco
de 4 m de l’Observatoire Inter-Américaine
du Cerro Tololo au Chili. (Credit & Copyright: T.
A. Rector (U.
Alaska), T. Abbott, NOAO, AURA, NSF) 28 avril 2008 |
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Nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070). Voir texte du 16
septembre 2009. (Credit & Copyright: Robert
Gendler) 26 avril 2008 |
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Notre galaxie est remplie d’hydrogène
que l’on peut photographier avec un télescope et un appareil
photo sensible. Les atomes d’hydrogène émettent de
la lumière rouge que l’on peut isoler du reste du spectre
en utilisant un filtre H alpha. Cette nébuleuse est située
dans la constellation du Cygne,
près du disque de notre galaxie, la Voie lactée. Cette photo
a subi un traitement numérique qui a retiré les étoiles
qui s’y trouvaient. La photographie couvre un champ de 12° de
largeur, elle contient plusieurs nébuleuses dont NGC 7000 (la nébuleuse
de l’Amérique du Nord) et IC 5070 (la nébuleuse du
Pélican) à gauche de l’image, et IC 1318 (nébuleuse
du Papillon) et NGC 6888 (la nébuleuse du Croissant) en bas à droite.
Vous pouvez ramener l’image des nombreuses étoiles de ce
secteur de la Voie lactée en passant le curseur au-dessus de la
photo commentée (la photo en haute définition ne présente
pas cette caractéristique) (Credit & Copyright: Igor
Chekalin) 24 avril 2008 |
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On trouve plusieurs nébuleuses
dans le voisinage de grande constellation du Centaure,
située dans l’hémisphère sud. Cette nébuleuse,
cataloguée IC
2948, est près de l’étoile Lambda du Centaure
et pas très loin de la célèbre nébuleuse Êta
de la Carène. La photographie est en couleurs réelles,
le rouge typique des nébuleuses
d’émissions constituées d’hydrogène
ionisé. L’amas
ouvert d’étoiles visible sur la photo est IC
2944. Les régions noires de la photo ont été découvertes
par A.D.
Thackeray en 1950 ; en fait, ce sont des modules
de Bok, région de formation de jeunes étoiles
(c’est Bart Bok qui a d’abord attiré l’attention
des scientifiques sur l’existence de ces régions en 1947,
Thackeray a découvert les modules de Bok de IC 2944). Le nom
populaire de cette nébuleuse est le «Poulet coureur»!
Si vous voyez la forme d’un poulet sur cette photo, vous avez autant
d’imagination que certains astronomes. Cette nébuleuse fait
environ 70 années-lumière et est à 6000 années-lumière
de nous. (Credit & Copyright: Steve
Crouch) 18 avril 2008 |
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La nébuleuse d’émission
de cette photographie est N44. Elle fait environ 1000 années-lumière
de diamètre et elle est située dans une autre galaxie que
la nôtre. Elle fait en effet partie du Grand
Nuage de Magellan, situé à quelque 170 000
années-lumière de nous. L’amas de jeunes étoiles
près du centre de la nébuleuse se trouve dans une bulle d’environ
250 années-lumière de diamètre. Cette photographie
en fausses couleurs a été réalisée à l’aide
de la lumière de l’hydrogène, de l’oxygène
et du soufre. (Credit & Copyright: Don
Goldman, Macedon
Ranges Observatory) 27 mars 2008 |
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Cette nébuleuse d’émission
(NGC
3576) est située dans le bras du Sagittaire de la
Voie lactée. Cette photographie en fausses couleurs a été réalisée
en lumière de l’hydrogène, du soufre et de l’oxygène.
Le diamètre de cette nébuleuse est environ de 100 années-lumière.
Elle est à 9000 années-lumière de nous, pas très
loin de la célèbre nébuleuse
de la Carène. Une autre nébuleuse, NGC 3603,
est à gauche de la photo. Cette dernière est plus vaste
que NGC 3576 et aussi située plus loin de nous. (Credit & Copyright: Ken
Crawford (Rancho
Del Sol Observatory), Macedon
Ranges Observatory) |
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Voir le texte du 18 juin 2014. L’image du jour provient du télescope Mayall de
4 mètres de l’Observatoire
Kitt Peak en Arizona aux États-Unis. (Credit & Copyright: T.
A. Rector (U.
Alaska), T. Abbott, NOAO, AURA, NSF) 4 mars 2008 |
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On peut encore assister à la
naissance de jeunes étoiles bleues en observant les colonnes sombres
de la nébuleuse de l’Aigle. La nébuleuse de l’Aigle
est devenue célèbre en 1995 grâce à une photographie
du télescope spatial Hubble. La photo du jour a été prise
par un télescope
de 80 cm des Îles
Canaries. L’amas d’étoiles de la photographie fait
partie de M16.
Cet amas est situé dans la queue du Serpent.
Au cours des 5 derniers millions d’années, de jeunes étoiles
se sont continuellement formées dans cette région de notre
Galaxie, dont celle bien connue des «Piliers
de la Création» et aussi dans la région nommée «Fairy
of Eagle Nebula» par les auteurs de l’APOD. L’amas
M16 est à 7000 années-lumière de la Terre. Il s’étend
sur 20 années-lumière et on peut facilement le voir des jumelles. (Credit & Copyright: IAC, Daniel
Lopez) 27 février 2008 |
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La Tête de Cheval dans Orion. Voir le texte du 31 décembre 2013. (Credit & Copyright: Victor
Bertol) 21 février 2008 REPRISE : même texte que 21 mars 2005, 29 janvier 2003, 3 janvier 1999, 25 octobre 1997, 2 octobre 1996 et 25 septembre 1995. |
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La nébuleuse de la Rosette
(NGC
2237). Cette nébuleuse ressemble à une rose, d’où son
nom. C’est une nébuleuse d’émission au cœur
de laquelle se trouve un amas ouvert d’étoiles (NGC
2244) qui se sont formées il y a environ 4 millions d’années.
La nébuleuse de la Rosette fait environ 100 al de diamètre.
Elle est à 5000 al de nous dans la constellation de la Licorne.
Cette nébuleuse est souvent l’image du jour le 14 février,
pour la Saint Valentin, mais la photo de cette année est nouvelle. (Credit & Copyright: Adam
Block (Caelum
Observatory) and Tim
Puckett) 14 février 2008 |
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La nébuleuse d’émission
IC 1396. Il y a également des nuages de poussières sombres
dans cette nébuleuse, dont la nébuleuse sombre dite de la «Trompe
d’Éléphant» juste à gauche du centre
(voir 18 octobre 2007 ci-dessous). Cette nébuleuse est à 3000
années-lumière de la Terre dans la constellation de Céphée. (Credit & Copyright: Kent
Wood) 24 décembre 2007 |
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«Les Montagnes
de la Création». Cette nébuleuse d’émission
est située en bordure de la pouponnière géante d’étoiles
W5, à 7000 al, dans la direction de la constellation de Cassiopée.
Cette photographie dans le domaine infrarouge provient du télescope
spatial Spitzer.
Les étoiles massives présentes dans cette nébuleuse
peuvent engendrer, de par la pression exercée par leur vent stellaire,
la création de nouvelles étoiles. Surnommés à juste
titre «Les Montagnes de la Création», ces nuages interstellaires
sont 10 fois plus gros que les Piliers de la Création situés
dans M16. W5 est également connu sous les numéros de catalogue
IC 1848 et IC1805. L’image du télescope Spitzer couvre environ
70 années-lumière. (Credit: Lori Allen
(Harvard-Smithsonian
CfA) et
al., JPL-Caltech, NASA) 15 décembre 2007 REPRISE : 11 novembre 2005 |
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La grande nébuleuse de
la Carène. Un joyau de l’hémisphère sud,
la grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) s’étend
sur 300 al. C’est l’une des plus grandes pouponnières
d’étoiles de notre Galaxie. Comme la nébuleuse
d’Orion, celle de la Carène est facilement visible à l’œil
nu même si elle est 5 fois plus éloignée (7500
al). L’étoile très massive Eta de la Carène
(fiche
4 de cette section) qui est sous haute surveillance fait évidemment
partie de cette nébuleuse. Cette étoile qui fait plus
de 100 fois la masse du Soleil est une excellente candidate pour une hypernova,
d’où l’intérêt qu’elle suscite.
Eta de la Carène est l’étoile brillante de la nébuleuse
de poussière que l’on nomme le Trou de la Serrure (NGC
3324). Cette nébuleuse est au centre de cette photographie. (Credit & Copyright: Robert
Gendler and Stephane
Guisard) |
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La crête lumineuse de cette
photographie fait partie d’une grande nébuleuse (IC 5067)
dont le nom populaire est la nébuleuse du Pélican. Cette
crête fait environ 10 al et suit la courbe de la tête du
pélican cosmique. La nébuleuse du Pélican est une
nébuleuse d’émission située à environ
2000 al de nous dans la constellation du Cygne,
au nord-est de Déneb. (Crédit & Copyright: Antonio
Fernandez) 19 octobre 2007 |
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Nébuleuse de la Trompe d'Éléphant (IC 1396). Voir le texte du 6 novembre 2010. (Crédit & Copyright: Brian
Lula) 18 octobre 2007 |
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Deneb au centre en haut. NGC 7000
(North America Nebula) et IC 5070 (Pelican Nebula) en haut à gauche.
Plusieurs autres nébuleuses et amas d’étoiles sont
aussi visibles sur cette photographie grand-angulaire. (Credit & Copyright: Robert
Gendler) 20 septembre 2007 |
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Nébuleuse de la Tarentule
(30 Daradus). Cette nébuleuse est située dans le Grand
Nuage de Magellan. Si elle était à la même distance
que la nébuleuse d’Orion, elle occuperait la moitié de
notre ciel. Bien que certaines parties de 30 Doradus sont des nébuleuses
obscures, la majeure partie de cette nébuleuse est une nébuleuse
d’émission. L’amas stellaire à gauche au centre
est R136.
Cette photographie vient de l’ESO : la photo de
cette page contient un menu qui permet de la zoomer et de se déplacer
dans la nébuleuse. (Credit & Copyright: WFI, MPG/ESO
2.2-m Telescope, La
Silla, ESO) 22 aout 2007 |
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Voir le texte 30 juin 2011. Une manufacture d’étoiles
M17 (nébuleuse
Oméga ou le Cygne, le Fer à Cheval ou le Homard!).
M17 à environ 5500 al est situé dans la constellation
du Sagittaire. (Credit & Copyright: Ignacio
de la Cueva Torregrosa) 10 aout 2007 |
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Étoiles chaudes de la nébuleuse
de la Rosette (NGC 2237) qui est située dans la constellation
de la Licorne.
Les vents stellaires de ces étoiles ont repoussé les gaz
de la région centrale de la nébuleuse. Cette image provient
du télescope spatial Spitzer. Cette nébuleuse est à 5200
années-lumière de nous et l’image couvre un champ
de 45 années-lumière : la nébuleuse fait 100
années-lumière en étendue. Lorsqu’on fait
reposer le curseur par-dessus l’image du site de l’APOD,
on fait apparaître les étoiles chaudes (25 000 K et
plus) de la nébuleuse. On a calculé qu’une étoile
plus froide située à moins de 1,6 année-lumière
de l’une de ces étoiles verrait son disque d’accrétion
protoplanétaire mis en danger par les vents stellaires des étoiles
chaudes. (Credit: Zoltan Balog (Univ.
of Arizona / Univ.
of Szeged) et
al., JPL-Caltech, NASA) 26 juillet 2007 |
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La nébuleuse du Lagon
(M8). Cette nébuleuse d’émission est située
dans la constellation du Sagittaire à 5
kal. Voir texte du 22 juillet 2009. (Credit & Copyright: Antonio
Fernandez) |
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Gros plan sur la nébuleuse
du Pélican. La vidéo (fichier de 11 Meg) montre
d’abord le ciel étoilé puis fait un zoom progressif
sur la nébuleuse du Pélican (IC 5070). Cette nébuleuse
se situe dans la constellation du Cygne. (Credit & Copyright: Filipe
Alves) 2 juillet 2007 |
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NGC 2244, la nébuleuse de
la Rosette. Cette nébuleuse, située à une distance
de 4500 al dans la constellation de la Licorne,
s’étend sur une distance d’environ 50 al. (Credit & Copyright: Ignacio
de la Cueva Torregrosa) 6 juin 2007 REPRISE du texte du 10 janvier 2005 avec une photo différente |
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Cette photographie de 1° de
largeur montre une région située dans le plan de notre
Galaxie en direction de la constellation du Cygne.
Cette région est peuplée de plusieurs nébuleuses.
La nébuleuse d’émission au centre a été cataloguée
par Stewart Sharpless (catalogue
Sharpless) en 1959 sous le numéro Sh2-101. Elle est connue
sous le nom de «nébuleuse de la Tulipe». L’une
des sources rayon X célèbre, Cygnus X-1, est aussi dans
cette région du ciel. Cygnus
X-1 est un système binaire composé d’une supergéante
en orbite autour d’un trou noir. La matière de l’étoile
qui s’effondre dans le trou noir est à l’origine de
l’émission rayon X. Cygnus X-1 est à 8000 al de la
Terre, aucun danger que ce trou noir nous bouffe! (Crédit & Copyright: Neil
Fleming) 24 mai 2007 |
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La nébuleuse du Cône
dans la nébuleuse de la Licorne,
juste au-dessus de Procyon (dans le Petit
Chien) et de Bételgeuse dans Orion est
environ à 2500 al de la Terre. L’amas ouvert d’étoiles
visible à droite au centre est NGC 2264, surnommé l’amas
du Flocon de neige («Snowflake cluster») sur le site de l’APOD. (Crédit: NASA, JPL-Caltech, P.
S. Teixeira (CfA)) 9 mai 2007 |
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Amas d’étoiles R136.
R136 situé dans la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus)
est un immense amas où l’on trouve les plus grosses et les
plus chaudes étoiles connues. Cette image provient du télescope
HST. La nébuleuse de la Tarentule est située dans le Grand
Nuage de Magellan à 170 kal de nous. (Crédit: NASA,
J. Trauger (JPL),
J. Westphal (Caltech)) 6 mai 2007 |
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Nébuleuse de la Carène. Voir texte du 26
avril 2010. (Credit: NASA, ESA, N.
Smith (U. California,
Berkeley) et
al., and The Hubble
Heritage Team (STScI/AURA)) 30 avril 2007 |
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La nébuleuse du Cône
située dans la constellation de la Licorne est
située en bas à gauche de la photographie. C’est
un nuage sombre de poussière qui pointe vers le haut en direction
de l’étoile brillante S de la Licorne, un système
quadruple d’étoiles massives et chaudes. L’amas
ouvert d’étoiles jaunes au centre est Trumpler
5. À droite se trouve la nébuleuse de réflexion
IC 2169. La petite tache qui ressemble à une comète au
bas de l’image à gauche (plus visible sur la photographie
en haute définition) est la nébuleuse variable de Hubble
(NGC
2261). (Crédit & Copyright: Adam
Block and Tim
Puckett) |
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La nébuleuse de l’Aigle
(IC 4703) prise en image rayon X par le satellite Chandra. On a donné le
nom de «Piliers
de la Création» à cette partie de la nébuleuse
en raison de leur forme et aussi parce qu’ils sont le siège
de la formation d’étoiles. Le télescope spatial Hubble
a aussi réalisé des clichés
des Piliers de la Création. (Credit:
X-ray: NASA/CXC/J.Linsky
(U.Colorado) et
al.; Optical: NASA/ESA/STScI/J.Hester, P.Scowen (ASU)) 24 février 2007 |
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Nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Voir le texte du 14 février 2011. (Credit & Copyright: Robert
Gendler) 14 février 2007 REPRISE 14 février 2001 |
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Nébuleuse de la Flamme (NGC 2024). Voir le texte du 26 novembre 2010. (Credit & Copyright: Robert
Gendler, Jan-Erik ) 2 février 2007 |
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NGC
2359, surnommé le Casque de Thor, est une nébuleuse
d’émission située dans la constellation du Grand
Chien à environ 15 kal de la Terre. Elle fait 30 al de diamètre.
Les gaz de cette nébuleuse sont poussés par une étoile
très chaude que l’on voit en son centre. Cette étoile
est de type Wolf-Rayet.
Les étoiles de cette catégorie sont rares. Ce sont des
géantes bleues très massives dont les vents stellaires
peuvent atteindre des vitesses de millions de kilomètres par
heure. (Credit & Copyright: Jean-Charles
Cuillandre (CFHT), Hawaiian
Starlight, CFHT) 30 janvier 2007 |
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La nébuleuse de l’Aigle
en infrarouge. Cette photographie provient du télescope spatial
Spitzer. L’amas
ouvert M16 est dans la nébuleuse de l’Aigle située à 6500
al de nous dans la constellation du Serpent.
Les trois célèbres Piliers
de la Création font partie de cette nébuleuse. (Credit: NASA/JPL-Caltech/N.
Flagey (IAS/SSC) & A.
Noriega-Crespo (SSC/Caltech)) 11 janvier 2007 |
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IC 5067 est une nébuleuse
d’émission située dans la constellation du Cygne.
Elle est aussi connue sous le nom de nébuleuse du Pélican.
Elle est située à environ 2 kal de nous. (Credit & Copyright: Russell
Croman) |
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NGC 6357, dite nébuleuse
de la Patte de Chat fait 400 al et elle est à 8 kal de nous dans
la constellation du Scorpion.
L’amas d’étoiles Pismis
24 fait partie de cette nébuleuse, une pouponnière
d’étoiles bleues très brillantes. Cette nébuleuse
prend donc la teinte rouge typique des nébuleuses d’émission.
Les radiations ultraviolettes des jeunes étoiles chaudes existent
les atomes d’hydrogène qui émettent alors cette lumière
rouge typique. (Credit: Davide
De Martin (ESA/Hubble),
the ESA/ ESO/ NASA,
Photoshop FITS
Liberator & Digitized
Sky Survey 2) 20 décembre 2006 |
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NGC 2174 une nébuleuse d’émission
dans Orion. Elle est située près de la tête du célèbre
chasseur céleste à environ 6400 al et s’étend
sur une largeur un peu plus grande que celle de la pleine lune. On peut
l’observer avec des jumelles. (Credit & Copyright: Dan
Kowall (Photonhunter.com)) 8 décembre 2006 |
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Voir le texte du 19 novembre 2016. La nébuleuse du Pélican
(IC 5070) est à 2000 al dans la constellation du Cygne. C’est
une nébuleuse d’émission. (Image
Data: Digitized
Sky Survey, Color Composite: Charles
Shahar) 30 novembre 2006 |
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L’un des Piliers de la Création
de la nébuleuse de l’Aigle (M16). Au sommet de ce pilier
se trouve un lieu très propice à la formation d’étoiles.
En anglais, on nomme cette région EGG, un acronyme pour «Evaporation
Gaseous Globules» que l’on peut traduite par «globules
gazeux en évaporation». La lumière intense du sommet
du pilier témoigne de la formation d’étoiles qui
résulte de l’effondrement gravitationnel du gaz de ces globules. (Credit: J.
Hester & P. Scowen (Arizona
State U.), HST, NASA) 22 octobre 2006 |
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IC 4628, la nébuleuse de
la Crevette, est une nébuleuse d’émission située
dans la constellation du Scorpion à environ
6 kal de la Terre. Elle est située près d’Antarès,
dans la queue du Scorpion, une région riche en nébuleuses.
La région couverte par la photographie fait environ 250 al. (Credit & Copyright: Martin
Pugh) 20 octobre 2006 |
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Plusieurs nébuleuses bleues
d’émission sont situées dans le grand nuage moléculaire
d’Orion. L’image du jour présente deux nébuleuses
de réflexion de ce grand nuage. La plus célèbre
est M78 près
du centre de la photo. Elle a été cataloguée il
y a plus de 200 ans : découverte par Pierre Méchain
en 1780, elle a été ajoutée au catalogue de Charles
Messier le 17 décembre de la même année. En haut à gauche,
on aperçoit une nébuleuse moins connue, NGC 2071. (Credit & Copyright: T.
Rector (U.
Alaska Anchorage), H.
Schweiker, NOAO, AURA, NSF) |
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La nébuleuse IC
1805 fait deux fois le diamètre de la pleine lune, elle
est donc très grande. La couleur rouge de cette nébuleuse
vient de la lumière émise par l’hydrogène.
C’est le groupe d’étoiles près du centre
de la nébuleuse qui est à l’origine de cette émission.
Les radiations ultraviolettes de ces étoiles excitent les atomes
d’hydrogène qui répondent en émettant de
la lumière rouge. IC 1805 est donc une nébuleuse
d’émission. L’amas ouvert de cette nébuleuse
contient plusieurs étoiles brillantes 50 fois plus massives
que le Soleil, ainsi que plusieurs étoiles pâles beaucoup
plus petites que le Soleil. L’amas contenait aussi un microquasar qui
a été expulsé il y a plusieurs millions d’années.
IC 1805, aussi appelé la nébuleuse du Cœur, est à 7500
al de nous dans la constellation de Cassiopée. (Credit & Copyright: Matt
Russell) 3 octobre 2006 Note : Les microquasars et les quasars possédant les mêmes ingrédients de base, ils partagent les mêmes comportements physiques. En d'autres termes, les phénomènes physiques présents dans les uns sont aussi observés dans les autres. La différence principale entre les deux est la masse du trou noir. Dans les microquasars, on a un trou noir stellaire de quelques masses solaires, jusqu'à une dizaine de masses solaires. Les trous noirs dans les quasars sont dits supermassifs et ont une masse de plusieurs millions voire quelques milliards de masses solaires (Wikipédia). |
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Pour un américain, cette
nébuleuse ressemble à la forme de la Californie. Si les
auteurs de ce nom avaient été européens, la nébuleuse
NGC 1499 aurait peut-être été baptisée «nébuleuse
de l’Italie» au lieu de «nébuleuse de la Californie».
Quoi qu’il en soit, NGC 1499 (aussi nommée «nébuleuse
Californie» sur Wikipédia) est située dans la constellation
de Persée à environ
1500 al de nous. C’est une nébuleuse d’émission
caractérisée par sa lumière rouge provenant de l’hydrogène
ionisé par la lumière ultraviolette d’étoiles
massives et lumineuses. L’étoile qui fournit ces radiations
est Xi de Persée, juste à droite de la nébuleuse. (Credit: Caltech, Palomar
Observatory, Digitized
Sky Survey; Courtesy: Scott
Kardel) 24 septembre 2006 REPRISE : 10 mars 2005 |
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La nébuleuse d’émission
IC 1805. Les jeunes étoiles chaudes associées à cette
nébuleuse font partie d’un amas ouvert connu sous le nom
de Melotte 15.
Les étoiles de cet amas sont âgées d’à peine
1,5 million d’années. IC 1805, aussi appelée la «nébuleuse
du Cœur», est distante de 7500 al et située dans
la constellation de Cassiopée.
(3 octobre 2006, autre photographie de cette nébuleuse). (Credit & Copyright: Ken
Crawford (Rancho Del
Sol Observatory)) 22 septembre 2006 |
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La
nébuleuse du Pélican et la nébuleuse de l’Amérique
du Nord. Voir le texte
du 30 juin 2009. (Credit & Copyright: Nicolas
Outters (Observatoire
d'Orange)) 16 aout 2006 |
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IC 410 et NGC 1893. La nébuleuse
d’émission IC 410 est à environ 12 000 al
dans la constellation du Cocher.
Cette nébuleuse fait environ 100 années-lumière.
L’amas ouvert NGC 1893 est situé dans cette nébuleuse.
Cet amas est visible au centre de la photo, juste sous le nuage sombre
de poussière. Les deux jets brillants de matière, situés à environ
7 h, sont sans doute des régions de formation d’étoiles.
Ces jets font 10 années-lumière de longueur. (Credit & Copyright:
Stephen Leshin) |
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IC
4592, une nébuleuse de réflexion dont la forme
rappelle celle d’une tête de cheval. Une nébuleuse
de réflexion est constituée de fines poussières
qui réfléchissent la lumière d’étoiles
brillantes situées devant elle. Comme la couleur bleue de
la lumière diffuse plus aisément que le rouge, il y
a plus de lumière bleue qui est renvoyée vers nous.
Les nébuleuses de réflexion apparaissent donc bleues.
IC 4592 est située dans la constellation du Scorpion. L’étoile
très brillante que l’on voit est Nu
(ν) du Scorpion. Une deuxième nébuleuse de réflexion
IC 4601 est visible en haut à droite autour de deux étoiles
brillantes. (Credit & Copyright: Jim
Misti and Steve
Mazlin, (acquisition), Robert
Gendler (processing)) |
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En haut à gauche, NGC 2170,
une nébuleuse de réflexion. Deux autres nébuleuses
de réflexion font aussi partie de la photo de même qu’une
nébuleuse d’émission, celle qui émet de la
lumière rouge. Ces formations de gaz et de poussière font
partie d’un nuage moléculaire géant situé dans
la constellation de la Licorne.
Ce nuage est très près de nous, à seulement 2400
années-lumière. (Credit & Copyright: Stefan
Seip) 5 aout 2006 REPRISE : 5 mars 2005 |
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La nébuleuse de la Patte
de Chat (NGC 6334) est à 5500 années-lumière de
nous dans la constellation du Scorpion.
C’est une nébuleuse d’émission, sa couleur
rouge étant témoin de l’abondance d’hydrogène
ionisé. (Credit & Copyright: Robert
Gendler & Martin
Pugh) 28 juin 2006 |
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NGC 6164-5 une nébuleuse
d’émission bipolaire. Au centre de cette nébuleuse
se trouve une étoile massive qui arrive au terme de sa vie. Cette étoile,
cataloguée sous le numéro HD 148937 (HD
pour catalogue Henry Draper), émet une grande quantité de
radiation ultraviolette qui est à l’origine de la luminosité du
gaz qui l’entoure. Ce gaz a probablement été éjecté par
la rotation rapide de l’étoile telle l’eau projetée
par un arrosoir de pelouse. Le gaz est fait de particules chargées
qui sont canalisées dans les lignes de champ magnétique
de l’étoile créant ainsi cette forme symétrique
bipolaire. NGC 6164-5 fait environ 4 années-lumière de
diamètre. Elle est à 4 kal de nous en direction de la constellation
de la Règle. (Credit & Copyright: Gemini
Obs., AURA, NSF) 6 juin 2006 |
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NGC 6188 est un mélange de
jeunes étoiles bleues, de gaz interstellaire rouge et de poussières
froides et sombres. Situé dans le disque de la Voie lactée à 4000
années-lumière de nous, NGC 6188 est le foyer Ara
OB1, un groupe de jeunes étoiles lumineuses dont le noyau
forme l’amas ouvert NGC
6193. Cet amas qui s’est formé il y a environ 3 millions
d’années semble étonnamment riche en étoiles
binaires. La teinte rouge de la nébuleuse de la photo tire son
origine des étoiles d’Ara OB1, phénomène typique
des nébuleuses d’émission. (Credit & Copyright: Robert
Gendler & Martin
Pugh) 1er juin 2006 REPRISE du texte du 25 aout 1999 |
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Les nébuleuses d'émission du Grand Nuage de Magellan. Voir le texte du 29 décembre 2016. (Crédit & Copyright: John
P. Gleason) |
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La nébuleuse de la Tête
de Cheval est vraiment petite sur cette photo. Elle est tout en haut à peu
près au centre. Un zoom à cet endroit et sur la photographie
en haute résolution vous permettra de faire apparaître la
forme familière de cette nébuleuse obscure située
dans la grande nébuleuse d’Orion. La grande bulle lumineuse
que l’on voit sur la photo qui semble être une nébuleuse
d’émission est connue sous le nom de Boucle
de Barnard. Bien que le texte de l’APOD mentionne que l’origine
de cette bulle est encore inconnue, on pense qu’elle est éclairée
par les étoiles brillantes situées à l’intérieur
de ce nuage. Invisible à l’œil nu, la Boucle de Barnard
a été découverte en 1895 par Edward Emerson Barnard à l’aide
d’exposition photographique prolongée. Juste à gauche
de la Tête de Cheval se trouve la nébuleuse
de la Flamme (NGC 2024). (Credit & Copyright: Peter
Erdman (Embry-Riddle
U.)) 17 avril 2006 |
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La Rosette. Voir le texte du 22 février 2018. (Credit & Copyright:
Jay Ballauer (All
About Astro, 3RF)) 24 mars 2006 |
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La direction sud occupe le haut
de cette photographie de la Grande nébuleuse de la Carène
(NGC
3372) qui est située à 7500 années-lumière
de nous dans la constellation de la Carène.
Cette nébuleuse de l’hémisphère sud est
une région très connue où plusieurs jeunes étoiles
sont en formation. Le centre de la photographie est occupé par
la nébuleuse
du Trou de la Serrure (NGC 3324). Cette photo couvre une région
d’environ 40 années-lumière à l’intérieur
de la nébuleuse de la Carène beaucoup plus vaste. À l’instar
de la nébuleuse d’Orion située dans l’hémisphère
nord, la nébuleuse de la Carène est facile à voir à l’œil
nu. Mais ne vous attendez pas à voir les couleurs de la photographie
du jour : à de faibles intensités lumineuses, l’œil
ne voit pas les couleurs d’où le dicton populaire «la
nuit, tous les chats sont gris». Quant aux couleurs de la photo
du jour, elles ont été obtenues à partir de trois
filtres spécifiques : l’un pour la lumière émise
par les atomes de soufre (le bleu sur la photo), l’autre pour
l’hydrogène (le vert) et le dernier pour l’oxygène
(le rouge). La nébuleuse de la Carène est le lieu de
naissance de jeunes étoiles extrêmement massives dont
la célèbre Eta
Carinae, une étoile dont la masse dépasse largement
les 100 masses solaires. Sur la photo, c’est l’étoile
qui présente des pics lumineux juste au-dessus et à droite
de la nébuleuse du Trou de la Serrure. (Credit & Copyright: Brad
Moore) |
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Cette nébuleuse est IC
405. On lui donne aussi le nom de nébuleuse
de l’Étoile Flamboyante. L’étoile brillante
au centre gauche de l’image est AE
Aurigae. C’est une étoile de type B0, donc très
chaude. C’est cette étoile qui émet le rayonnement
UV qui ionise les atomes des gaz de la nébuleuse. Lorsque les
atomes ionisés capturent un électron, ils émettent
de la lumière. IC 405 dans le voisinage de cette étoile
est donc une nébuleuse d’émission. Les filaments
bleus cependant sont de natures différentes. Ce sont des poussières
situées derrière l’étoile qui renvoient
la lumière bleue vers nous. Cette partie de IC 405 est donc
une nébuleuse de réflexion. IC 405 est à environ
1500 années-lumière de nous dans la constellation du
Cocher. (Credit & Copyright: Jean-Charles
Cuillandre (CFHT), Hawaiian
Starlight, CFHT) 28 février 2006 |
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L’image du jour est la
nébuleuse de la Rosette (NGC
2237) qui revient très souvent le jour du 14 février,
pour la St-Valentin. NGC
2244 est l’amas d’étoiles de cette nébuleuse
que l’on peut voir sur la photo. Les gaz et les poussières
entourant cet amas ont presque disparu en raison des vents stellaires
des jeunes étoiles massives de l’amas. À la longue,
d’autres étoiles avec leur cortège de planètes
naîtront dans ces nuages de gaz. La nébuleuse de la Rosette
s’étend sur environ 50 années-lumière. Elle
est à 4500 années-lumière de la Terre. On peut
la voir avec un petit télescope en le pointant dans la constellation
de la Licorne. (Credit & Copyright: Nicolas
Outters (Observatoire
d'Orange)) |
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N44 est une grande nébuleuse
d’émission située dans le Grand
Nuage de Magellan. Cette nébuleuse contient plusieurs étoiles
massives très lumineuses, des filaments sombres de poussière
et des nuages d’hydrogène que l’on reconnaît
grâce à la lumière rouge qu’ils émettent.
Cette couleur rouge est la raie H
alpha des atomes d’hydrogène ionisés, c’est-à-dire
des atomes ayant perdu leur seul électron sous l’effet
du rayonnement des étoiles lumineuses environnantes. Lorsqu’un
atome d’hydrogène ionisé recapture l’électron
perdu, il émet de la lumière rouge (656,2 nanomètres) :
les nébuleuses d’émission présentent toutes
cette caractéristique. Les mêmes étoiles responsables
de l’ionisation de l’hydrogène ont aussi engendré dans
N44 l’immense bulle lumineuse visible en bas à gauche sur
la photo du jour. N44 s’étend sur environ 1000 années-lumière.
Elle est à 170 000 années-lumière de la Terre,
la distance du Grand Nuage de Magellan. (Credit & Copyright: WFI, MPG/ESO
2.2-m Telescope, La
Silla, ESO) 13 février 2006 |
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La nébuleuse de la Lagune
(M8)
est située dans la constellation du Sagittaire.
Cette nébuleuse est une région active de formation d’étoiles
situées à environ 5000 années-lumière de
la Terre, en direction du centre de la Voie lactée. Selon le site SEDS (souvent
donné en référence par les auteurs de l’APOD), M8 est
une nébuleuse d’émission. (Image
Credit & Copyright: Processing: Tom
Davis, Acquisition: Jim
Misti) 10 février 2006 |
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Le nom populaire de ce nuage cosmique
est la nébuleuse du Casque
de Thor (NGC
2359). Cette nébuleuse est située dans la constellation
du Grand
Chien, à 15 000 années-lumière de la Terre.
Ce nuage de gaz est soufflé vers l’extérieur par
une étoile massive très lumineuse, de type W
(Wolf-Rayet). La nébuleuse fait environ 30 années-lumière
de diamètre. (Credit & Copyright: Don
Goldman) 2 février 2006 |
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La nébuleuse IC 410 et l'amas ouvert NGC 1893. Voir le texte du 16 avril 2011. (Credit & Copyright: Ken
Crawford (Rancho Del
Sol Observatory)) 11 janvier 2006 |
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D’abord cataloguée en
tant qu’étoile, 30 Doradus est en réalité une
région de formation stellaire du Grand Nuage de Magellan, une
galaxie naine voisine de la Voie lactée. On lui a donné le
nom de nébuleuse de la Tarentule (NGC
2070) à cause de l’aspect arachnéen de la région.
Cette nébuleuse fait environ 1000 années-lumière
de diamètre et est à 180 kal de la Terre en direction
de la constellation de la Dorade.
Si cette nébuleuse était à la même distance
que celle d’Orion (1500 al), elle couvrirait une région
de 30° dans le ciel, soit l’espace de 60 pleines lunes. L’amas
d’étoiles de la nébuleuse de la Tarentule contient
les étoiles les plus massives et les plus brillantes connues.
La supernova
1987a s’est aussi produite dans le voisinage de cette nébuleuse. (Credit: Anglo-Australian
Telescope photograph by David Malin Copyright: Anglo-Australian
Telescope Board) 6 janvier 2006 |
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Dans la constellation de la Licorne, à la
périphérie d’un grand nuage moléculaire plusieurs
filaments sombres de poussières sont visibles dans cette nébuleuse
d’émission qui a reçu un joli nom, la nébuleuse
de la Rosette (NGC 2237). De jeunes étoiles naissent dans
des environnements comme celui-ci. La couleur rouge d’une nébuleuse
d’émission provient de la raie H alpha de l’hydrogène
gazeux. L’origine de l’émission de cette lumière
provient de l’excitation de l’hydrogène par le rayonnement
ultraviolet de jeunes étoiles très chaudes et très
lumineuses. C’est l’amas d’étoiles NGC
2244 situé au centre qui émet le rayonnement responsable
de l’ionisation de l’hydrogène de la nébuleuse
de la Rosette. Cette nébuleuse est à environ 3000 années-lumière
de la Terre et elle fait à peu près 25 années-lumière
de diamètre. (Credit: Nick
Wright (University
College London), IPHAS
Collaboration) 23 décembre 2005 |
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La nébuleuse
de la Tarentule est immense, plus de 1000 années-lumière
de diamètre. Dans son ensemble, c’est une nébuleuse
d’émission située dans le Grand
Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée.
Il existe un amas de jeunes étoiles massives, R136,
dont les vents stellaires et les radiations ont forgé la nébuleuse
et ont contribué à sa forme. L’image du jour
est une superposition de plusieurs photos provenant du télescope Curtis
Schmidt de l’observatoire de Cerro-Tololo
(CTIO) situé au Chili. D’autres amas d’étoiles
sont aussi visibles sur l’image, en plus de nuages gazeux sombres,
de petites nébuleuses d’émission, des rémanents
de supernova presque sphériques et des superbulles entourant
des étoiles très chaudes. La nébuleuse
de la Tarentule est visible dans la constellation de la Dorade. (Credit & Copyright: S.
Points et al., NOAO, AURA, NSF) |
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Cette nébuleuse d’émission
est NGC
2359 mieux connue sous le nom de Casque de Thor. L’aspect de
bulle de NGC 2359 provient des vents stellaires d’une étoile Wolf-Rayet qui
est visible au centre de cette photographie. Les étoiles Wolf-Rayet
des géantes bleues dont la température est très élevée.
Leurs vents stellaires voyagent à des millions de kilomètres
par heure et interagissent fortement avec les gaz environnants. Le diamètre
de NGC 2359 est d’environ 30 années-lumière et elle
est située dans la constellation du Grand
Chien à quelque 15 000 années-lumière de
nous. (Credit: Christine and David Smith, Steve
Mandel, Adam Block (KPNO
Visitor Program), NOAO, AURA, NSF) 19 novembre 2005 REPRISE : 5 décembre 2002 |
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AE Aurigae et la nébuleuse de l'Étoile flamboyante. Voir texte du 26
janvier 2009 (Credit & Copyright: Thomas
V. Davis (tvdavisastropix.com)) 18 octobre 2005 |
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Cette nébuleuse
d’émission est IC 1396, une région où naissent
des étoiles. Elle est située dans la constellation de
Céphée, à environ 2000 années-lumière
de nous. Ce sont les radiations ultraviolettes de jeunes étoiles
massives qui sont à l’origine de la lumière rouge émise
par les nébuleuses d’émission. Ces radiations UV
ionisent l’hydrogène en lui faisant perdre son seul électron.
Lorsqu’un électron libre est capturé par un ion
d’hydrogène, un photon rouge de 656,3 nanomètres est émis.
On donne le nom raie H alpha à cette lumière. La photo
qui nous est présentée provient d’un relevé de
notre Galaxie dans le domaine H alpha (IPHAS).
Elle couvre une région d’environ 20 années-lumière. (Credit: Nick
Wright (University
College London), IPHAS
Collaboration) 30 septembre 2005 |
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Plusieurs étoiles naissent
dans la région où se trouve NGC
281 auquel on a donné le nom de nébuleuse Pacmam à cause
de sa forme. NGC 281 est une nébuleuse
d’émission. L’amas
ouvert (IC
1590) visible près du centre de la nébuleuse n’est âgé que
de quelques millions d’années. L’étoile la
plus lumineuse de l’amas est en réalité un système
stellaire multiple dont la lumière énergétique est
responsable de l’ionisation de l’hydrogène de la nébuleuse.
C’est en capturant un électron libre que l’hydrogène
ionisé émet de la lumière rouge, la fameuse raie H alpha de
l’hydrogène. La région sombre de poussière à droite
de la nébuleuse verra probablement naître d’autres étoiles.
Plusieurs globules
de Bok sont aussi visibles sur cette photographie. La nébuleuse NGC
281 est à environ 10 000 années-lumière
de la Terre dans la constellation de Cassiopée. (Credit & Copyright:
Steve Cannistra (StarryWonders)) 23 aout 2005 |
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Nébuleuses du Coeur et de l'Âme. Voir texte
du 14 septembre 2008. (Credit & Copyright:
Richard Crisp (narrowbandimaging.com)) 10 aout 2005 |
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La photographie du jour nous
montre une partie de la nébuleuse
de la Lagune (M8)
qui est visible à l’œil nu dans la constellation
du Sagittaire. Cette nébuleuse d’émission est à une
distance de 5000 années-lumière de nous et s’étend
sur un diamètre d’environ 50 années-lumière. (Credit & Copyright: Michael
Sherick) |
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La nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000). Voir le texte du 22 janvier 2013. (Credit & Copyright: Michael
Sherick) 21 juin 2005 |
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Cette petite région étoilée
du ciel située dans la constellation du Sagittaire est
traversée par des tourbillons de gaz et de poussière. Cette
tache est IC 4678 et elle est située juste à côté de
deux nébuleuses plus souvent photographiées, la nébuleuse
de la Lagune (M8)
et la nébuleuse
Trifide (M20).
Cette région est dominée par une
nébuleuse d’émission rouge traversée par
des filaments rouges inhabituels. À gauche, une fine bande de
poussière réfléchit la lumière bleue des étoiles
créant ainsi une petite nébuleuse
de réflexion. On peut aussi voir sur cette image des nébuleuses
obscures qui absorbent la lumière des étoiles plus
lointaines. La taille d’IC 4678 est d’environ 25 années-lumière.
Une distance d’environ 5000 années-lumière nous sépare
de cette région de la Voie lactée. (Credit & Copyright:
Ken Siarkiewicz & Adam
Block, NOAO, AURA, NSF) 24 mai 2005 |
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La Ceinture
d’Orion est entourée d’une immense bulle cosmique.
Cette bulle connue sous le nom de Boucle
de Barnard brille comme une nébuleuse d’émission,
mais on ne connaît pas vraiment son origine. Il se pourrait qu’elle
ait été créée par d’anciennes supernovae
ou par les vents stellaires intenses des étoiles d’Orion.
La luminosité de la Boucle
de Barnard est trop faible pour qu’on puisse la voir à l’œil
nu. Cette nébuleuse a été découverte en
1895 par E.E.
Barnard sur des photographies à long temps de pose. Les
trois étoiles (Alnitak, Mintaka et Alnilam)
de la Ceinture d’Orion occupent le centre de cette photo. Juste
sous l’étoile la plus basse de la Ceinture (Alnitak),
on peut voir sur la photo à haute définition la nébuleuse
obscure de la Tête
de Cheval. On peut aussi voir la grande nébuleuse d’Orion
(M42 et M43)
sur cette photo. (Credit & Copyright: W.
H. Wang (IfA,
U. Hawaii)) 20 avril 2005 |
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La nébuleuse qui entoure
la brillante étoile S
Mon est constituée de poussière sombre et de gaz luisant.
La lumière émise par les jeunes étoiles énergétiques
ainsi et leur vent
stellaire ont produit les formes distordues que l’on peut admirer
sur cette photo. La région située juste en bas de S Mon,
l’étoile la plus brillante de la photo, a été surnommée «nébuleuse
de la Peau de Renard» en raison de sa couleur et de sa texture.
Cette nébuleuse rouge résulte de l’émission
par l’hydrogène ionisé par la lumière ultraviolette
des étoiles chaudes. La partie bleue de la photo correspond à une
nébuleuse de réflexion, la lumière des étoiles
situées entre nous et les nuages de poussière est réfléchie
de façon plus efficace dans le bleu. On peut aussi assister à une
combinaison des deux processus, ce qui donne une couleur rosée.
S Mon est situé dans un amas ouvert d’étoiles (NGC
2264) qui est à environ 2500 années-lumière
de nous dans la constellation de la Licorne,
juste au-dessus de la nébuleuse
de Cône. (Credit & Copyright: Russell
Croman) 14 mars 2005 REPRISE du texte du 1er juillet 2002 |
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Les nébuleuses du Cœur
ou de la
Rosette sont souvent en vedette la journée de la Saint-Valentin.
En 2005, c’est celle
de la Rosette qui nous est présentée. Cette nébuleuse
d’émission porte le numéro NGC 2237 dans le «New
General Catalog». L’amas ouvert d’étoiles NGC 2244 est
emmitouflé à l’intérieur de cette
nébuleuse. Sur l’échelle du temps astronomique,
les étoiles de cet amas sont très jeunes, à peine
4 millions d’années. Elles se sont formées à partir
des gaz et des poussières de la nébuleuse. Le vent stellaire
de ces étoiles a creusé une cavité dans le centre
de la nébuleuse qui est maintenant entourée de poussière
et de gaz réchauffé par la lumière même de
ces étoiles. C’est la composante ultraviolette de la lumière
stellaire qui ionise les atomes d’hydrogène et qui est ainsi
la source de la lumière
rouge que ces atomes émettent après avoir recapturé un électron
libre. Le diamètre de la nébuleuse
de la Rosette est d’environ 100 années-lumière
et elle est située dans la constellation
de la Licorne. (Credit & Copyright: Richard
Crisp (narrowbandimaging.com)) 14 février 2005 REPRISE du texte du 14 février 2001 |
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La nébuleuse de la photographie
du jour n’apparaît pas sur des photographies anciennes, car
elle est née en 1992. En effet, une étoile de type naine
blanche située dans la constellation du Cygne a produit une nova,
une explosion qui a soufflé ses couches externes dans l’espace.
L’événement a reçu le nom de Nova
Cygni 1992. Le flot de lumière s’est répandu
dans l’espace intersidéral local, excitant les gaz qui s’y
trouvaient et en particulier l’hydrogène, ce qui a donné naissance à une nébuleuse
rouge d’émission. Le seul gaz expulsé de l’étoile
est la petite boule située juste au-dessus du centre de la photo.
Lorsque la lumière provenant de la coquille de la nova sera moins
intense, cette nébuleuse redeviendra invisible. (Credit: Peter
Garnavich (Notre
Dame), 1.2-m
Telescope, Whipple
Observatory) 16 janvier 2005 REPRISE : 25 aout 2002 et 16 décembre 1996 |
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Nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Voir texte du
2 décembre 2009. (Credit and Copyright: Ken
Crawford (Rancho
Del Sol Observatory)) 10 janvier 2005 |
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NGC
2070 est une nébuleuse d’émission du Grand
Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée.
On lui a donné le nom de nébuleuse
de la Tarentule. Cette nébuleuse renferme un énorme
amas de jeunes étoiles dont le numéro de catalogue est R136.
Une partie de cet amas est visible en haut à droite de l’image
du jour. La lumière et les vents stellaires provenant des étoiles
de cet amas illuminent et sculptent les gaz de la nébuleuse
produisant ainsi un réseau complexe de filaments.
Ce sont d’ailleurs ces filaments
tentaculaires qui sont à l’origine du nom de nébuleuse
de la Tarentule. Cette image provient de l’appareil photo WFI (Wide-Field
Imager) du télescope
de 2,2 m de l’Observatoire
de La Silla géré par l’ESO.
Ce n’est qu’une portion de la nébuleuse qui s’étend
sur 300 années-lumière qui est photographiée.
La nébuleuse de la Tarentule porte aussi le nom démodé de
30 Doradus qui provient de la classification
stellaire de Flamsteed, car au début de 18e siècle,
on pensait que c’était une étoile. Cette nébuleuse
est à environ 170 000 années-lumière de nous
dans la constellation de la Dorade. (Credit & Copyright: WFI, MPG/ESO
2.2-m Telescope, La
Silla, ESO) 28 décembre 2004 |
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La nébuleuse du Cœur
(IC
1805) est une nébuleuse
d’émission qui ressemble à un cœur humain.
C’est la lumière ultraviolette d’un petit groupe d’étoiles
situées près du centre de la nébuleuse qui ionise
les atomes d’hydrogène et qui produit ainsi la lumière
rouge qu’ils émettent (la
raie H alpha). Plusieurs de ces étoiles sont visibles
sur ce gros plan provenant du télescope
Canada France Hawaii. Cet amas ouvert renferme quelques étoiles
très lumineuses dont la masse atteint près de 40 fois la
masse du Soleil. Il contient aussi plusieurs petites étoiles peu
lumineuses et peu massives. On a aussi réussi à déterminer
qu’un microquasar s’est
formé dans cet amas, mais qu’il
en a été expulsé il y a plusieurs millions d’années.
La nébuleuse
du Cœur est à 7500 années-lumière de nous
dans la constellation de Cassiopée. (Credit & Copyright: Canada-France-Hawaii
Telescope, J.-C. Cuillandre (CFHT)) 8 décembre 2004 |
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Cette nébuleuse
d’émission est NGC
281 et c’est une usine de fabrication d’étoiles
très occupée comme en fait foi l’image du jour qui
nous montre de larges régions de gaz sombre et de poussière
où des étoiles sont sûrement en train de naître.
On remarque également sur cette photo la présence de globules
de Bok, des bulles de poussière où se forment des étoiles.
D’ailleurs, l’amas
ouvert (IC 1590)
visible au centre de la nébuleuse n’est âgé que
de quelques millions d’années, ce qui est très jeune
dans l’histoire de notre Galaxie. La source la plus lumineuse de
cet amas est un système
stellaire multiple dont la radiation ultraviolette est la source
d’ionisation de l’hydrogène de la nébuleuse.
NGC 281 que l’on nomme parfois la nébuleuse Pacman en
raison de sa forme est à environ 10 000 années-lumière
de nous. (Credit & Copyright: Chris
Sauer) 20 octobre 2004 REPRISE du texte du 7 avril 2003 et du 21 septembre 1998 |
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Cette nébuleuse est très vaste,
l’une des plus grandes jamais observées. En réalité,
ce vaste anneau est constitué de plusieurs nébuleuses d’émission
reliées par leurs filaments lumineux. Ce complexe inhabituel catalogué N11
s’étend sur plus de 1000 années-lumière dans
le Grand
Nuage de Magellan, la plus grosse galaxie satellite de la Voie
lactée. L’amas d’étoiles LH9 (NGC 1760)
au centre de l’image compte quelque 50 étoiles bleues très
lumineuses dont les radiations ont éjecté les gaz qui les
entouraient, produisant une sphère vide au centre du réseau
de nébuleuses. On pense que le réseau de nébuleuses
provient de la formation de couches successives d’étoiles
situées de plus en plus loin de l’amas central N11. La région
rose très brillante au-dessus de N11 est N11B,
une région très énergétique où des étoiles
sont encore en train de se former. (Credit & Copyright: C.
Smith & S.
Points, CTIO, AURA, NOAO, NSF) 6 octobre 2004 |
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La nébuleuse d’émission IC 1805 s’étend
sur des centaines d’années-lumière et elle contient
quelques nuages sombres de poussière. Surnommée la nébuleuse
du Cœur en raison de sa forme, elle est à environ 7500 années-lumière
de la Terre. Cette image captée par un télescope est très
colorée, mais si on pouvait se rendre à proximité de
la nébuleuse de Cœur et la contempler avec nos propres yeux,
verrions-nous toutes ces couleurs? La réponse est non! En fait,
la lumière des nébuleuses d’émissions provient
surtout des atomes d’hydrogène excités par la radiation
ultraviolette des étoiles chaudes et cette lumière est rouge
et dans une proportion moindre d'autres atomes. La photographie a été tout
simplement retravaillée artificiellement en attribuant des couleurs
aux diverses composantes rouges de la nébuleuse : c’est
ce que l’on appelle une photographie en fausses couleurs. La couleur
rouge a été attribuée à la lumière des
atomes de soufre, le vert à celle des atomes d’hydrogène
et le bleu à celle des atomes d’oxygène. (Credit & Copyright: Richard
Crisp) 17 septembre 2004 |
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C’est M17,
la nébuleuse
Oméga, qui est la vedette de l’image du jour. Cette nébuleuse
est à environ 5000 années-lumière de nous en direction
de la constellation du Sagittaire qui
contient par ailleurs plusieurs autres nébuleuses. Les étoiles
qui illuminent les nuages gazeux de cette nébuleuse sont situées
en haut à droite hors du champ de cette image. Cette image est en
fausses couleurs : le vert correspond à l’hydrogène
et à des traces de soufre et le rouge de même que le bleu.
L’image couvre une région de quelque 3 années-lumière.
Elle provient d’Hubble et elle a été rendue publique
pour souligner le 13e anniversaire de fonctionnement du célèbre
télescope. (Credit: NASA, ESA,
J. Hester (ASU)) 28 aout 2004 REPRISE : 25 avril 2003 |
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C’est la nébuleuse
de la Lagune (M8)
qui est en vedette aujourd’hui sur l’APOD. Par une nuit sans
Lune et sans pollution lumineuse, on peut voir cette nébuleuse
de la constellation du Sagittaire à l’œil
nu. La partie rouge de cette nébuleuse provient de la lumière émise
par les atomes d’hydrogène alors que le vert provient des
atomes d’oxygène. C’est la lumière provenant
d’une géante bleue (9
Sagittarii) qui excite les atomes de la nébuleuse et donc
qui est à l’origine de la lumière qu’ils émettent.
La nébuleuse contient également plusieurs globules
de Bok ainsi que des filaments de poussière créés
par l’expulsion de l’atmosphère d’étoiles
de type géante rouge et par d’anciennes supernovae. La nébuleuse
de la Lagune est à environ 5000 années-lumière de
nous. L’image du jour couvre une région de quelque 50 années-lumière. (Credit & Copyright: Canada-France-Hawaii
Telescope, J.-C. Cuillandre (CFHT), Coelum) 16 aout 2004 |
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La nébuleuse d’émission IC 1396 s’étend
sur des centaines d’années-lumière dans ce paysage
cosmique de nuages
sombres de gaz et de poussière. Cette pouponnière d’étoiles
n’est qu’à 3000 années-lumière de la Terre.
Cette image très colorée de IC 1396 provient
de la superposition de plusieurs photos prises à travers divers filtres
astronomiques. Un filtre bloque la plus grande partie de la lumière
du spectre
visible et ne laisse passer que celle émise par un atome en
particulier. On assigne ensuite arbitrairement une couleur à chaque
composante afin d’obtenir l’image en fausses couleurs. Dans
cette image, le rouge montre l’emplacement des atomes de soufre,
le vert ceux de l’hydrogène et le bleu ceux de l’oxygène. Évidemment,
quelque soit la beauté du résultat obtenu, l’image
est toujours très différente de que l’on verrait à l’œil
nu. La nébuleuse IC 1396 est située dans la constellation
de Céphée, près de la frontière
du Cygne. (Credit & Copyright: Richard
Crisp) 5 aout 2004 |
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Dans la constellation
du Cygne, on peut apercevoir près de la nébuleuse
du Pélican (IC
5070) la nébuleuse
du Papillon (IC 1318)
qui entoure une étoile que l’on a surnommée la Poule.
Le vrai nom de cette étoile est Sadr ou
gamma Cygni, c’est l’étoile située en haut à gauche
et elle est visible à l’œil nu. Sard est à environ
1500 années-lumière de la Terre et elle est près
du centre de IC 1318 dans une région un peu plus brillante
de la nébuleuse du Papillon qui a reçu le numéro
de catalogue pas très original de IC 1318B. En fait, on distingue
trois régions dans celle nébuleuse, A
B et C! Le champ d’étoiles autour Sadr comprend de jeunes
et de vieilles étoiles, un amas ouvert (NGC 6910) visible à gauche
et de vastes nuages rouges d’hydrogène excité typique
d’une nébuleuse d’émission, en plus de quelques
régions sombres de poussière. (Credit & Copyright:
Steve Cannistra (StarryWonders)) 28 juillet 2004 |
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La nébuleuse d’émission
N11 située dans le Grand
Nuage de Magellan est l’une des régions les plus vastes de
formation d’étoiles et les plus photogéniques du Groupe
local de galaxies. Cette région est d’ailleurs visible
sur la plupart des photos
du Grand Nuage de Magellan. Elle s’étend sur environ 100
années-lumière. En réalité, l’image
du jour met en vedette N11B, une partie de N11. La nébuleuse
N11 est la deuxième plus grosse nébuleuse du Grand Nuage
de Magellan après la nébuleuse
de la Tarentule (30
Doradus). Une étude
des étoiles de N11B a montré qu’il y a en réalité trois
générations successives d’étoiles dans cette
nébuleuse. Les plus jeunes étoiles sont situées en
haut à droite dans les globules compacts de poussière. (Credit: Hubble
Heritage Team (AURA / STScI), Y.-H.
Chu (UIUC) et al., ESA, NASA) 7 juillet 2004 |
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La nébuleuse d’émission
de la photo du jour est NGC 6559.
On voit aussi une nébuleuse bleue de réflexion à gauche
de la photo. NGC
6559 est à environ 5000 années-lumière de nous
dans la constellation
du Sagittaire. (Credit: Adam
Block (KPNO Visitor
Program), NOAO, AURA, NSF) 29 juin 2004 |
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La Grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) est le théâtre d’événements des plus étranges. Située dans le Bras du Sagittaire de la Voie lactée, la nébuleuse d’Eta Carinae, un autre de ses noms, est l’hôte d’étoiles massives et de nébuleuse dont l’aspect change rapidement. L’étoile la plus énergétique de NGC 3372 est Eta Carina. En 1830, cette étoile était l’une des plus brillantes du ciel, mais son éclat a beaucoup diminué depuis. Une partie de cette nébuleuse est connue sous le nom de la nébuleuse du trou de serrure est visible près du centre de cette photo. Elle contient plus étoiles très massives et son aspect a changé au cours des années. La Grande nébuleuse de la Carène s’étend sur 300 années-lumière et elle est à 7000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. Cette photographie a été prise au Chili depuis La Frontera dans la vallée de l’Alcohuaz. (Credit & Copyright: Loke Kun Tan (StarryScapes)) 17 mai 2004 |
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Cette pouponnière d’étoiles est la nébuleuse du Cône (NGC 2264). Cette image provient du télescope spatial Hubble. La nébuleuse du Cône est à environ 2500 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. Elle s’allonge sur une distance de 7,5 années-lumière, mais sa tête que l’on voit sur cette photo ne fait que 2,5 années-lumière, soit environ la moitié de la distance qui sépare le Soleil d’Alpha Centauri, le système stellaire la plus rapproché de nous. La source la plus probable des vents stellaires qui sculptent la nébuleuse est NGC 2264 IRS qui a été observée par les instruments infrarouges d’Hubble en 1997. Cette étoile massive est cependant située en dehors du champ de cette photo vers le haut. La couleur rougeâtre de cette nébuleuse d’émission vient des atomes d’hydrogène ionisés. (Credit: ACS Science & Engineering Team, NASA) 29 mai 2004 REPRISE du 3 mai 2002. |
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Au coeur de la nébuleuse de la Tarentule. Voir le texte du 31 mars 2009. ((Credit: B. Brandl (Cornell & Leiden) et al., JPL, Caltech, NASA)) 2 février 2004 |
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En recherchant des étoiles massives, le télescope spatial Hubble a braqué ses instruments dans une autre spectaculaire région de formation d'étoiles. La nébuleuse de l'image du jour est N159 et elle fait plus de 150 années-lumière. Elle est située dans le Grand Nuage de Magellan à plus de 170 000 années-lumière de nous. On y voit des étoiles récemment nées, des filaments sombres de poussières ainsi que des nuages d'hydrogène typiquement rouges. On a aussi donné le nom de nébuleuse du Papillon à la région centrale (voir l'encart de la photo en haute résolution) de N159. L'origine exacte de cette forme bipolaire est inconnue, mais cela pourrait bien indiquer la présence d'une étoile très massive entourée d'un disque gazeux très épais. (Credit: M. Heydari-Malayeri (Paris Observatory) et al., WFPC2, HST, ESA, NASA) 21 décembre 2003 |
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NGC 6004. Voir le texte du 11 décembre 2012. (Credit: NASA and the Hubble Heritage Team (AURA/STScI)) 9 décembre 2003 |
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Nébuleuse du Coeur et de l'Âme. Voir le texte du 14 septembre 2008. (Credit & Copyright: Richard Powell, Digitized Sky Survey, Palomar Observatory, STScI) 22 octobre 2003 |
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IC 1396, la nébuleuse de la Trompe d'Éléphant. Voir le texte du 14 avril 2014. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight) 19 octobre 2003 REPRISE du 25 mars 2002 |
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La nébuleuse du Pélican est la vedette de l'image du jour. Le front d'ionisation dans la partie supérieure droite de l'image est le produit de jeunes étoiles énergétiques qui se trouvent en dehors du champ de cette image. Des filaments sombres de gaz froid se mêlent à ce front d'ionisation. Comme toutes les nébuleuses, la forme de celle-ci changera au cours des prochains millions d'années et son apparence de pélican disparaîtra sûrement. Cette image a été captée par le télescope Mayall de 4 m de diamètre installé à l'observatoire national de Kitt Peak en Arizona. Cette nébuleuse (IC 5070) s'étend sur environ 30 années-lumière. Elle est à environ 1800 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. (Credit: John Bally (U. Colorado) & Bo Reipurth (U. Hawaii), NOAO, AURA, NSF) 13 octobre 2003 |
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La grande et très belle nébuleuse de la Lagune contient de nombreuses étoiles des gaz chauds. Son diamètre fait dans les 100 années-lumière et elle est à seulement 5000 années-lumière de nous. La nébuleuse de la Lagune (M8) est située dans la constellation du Sagittaire. Elle est si grande et si lumineuse qu'on peut la voir sans télescope. Plusieurs étoiles lumineuses font partie du jeune amas ouvert (NGC 6530) âgé de quelques millions d'années seulement de cette nébuleuse. La grande nébuleuse de la Lagune qui porte aussi le numéro de catalogue NGC 6523 doit son nom à la bande obscure de poussière que l'on voit à gauche de l'amas ouvert. Le spot brillant de gaz traversé de poussière que l'on voit près du centre de M8 est connu sous le nom de nébuleuse du Sablier. L'image qui nous est présentée est en fausses couleurs : la lumière du soufre est en rouge, celle de l'hydrogène en vert et finalement celle de l'oxygène en bleu. On sait que plusieurs étoiles sont encore en formation dans la nébuleuse de la Lagune en raison des nombreux globules obscurs qui s'y trouvent. (Credit & Copyright: Richard Crisp) 8 septembre 2003 |
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La nébuleuse d’émission géante de la Tarentule (NGC 2070) fait plus de 1000 années-lumière dans sa plus grande dimension. Elle est située dans une petite galaxie satellite de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan. Au centre de cette araignée cosmique se trouve le jeune amas ouvert R136 dont les étoiles très massives sont la source de radiations intenses et de forts vents stellaires qui font briller la nébuleuse et qui sculptent ses formes. L’image du jour est une mosaïque réalisée à partir de photos captées par le «Wide-Field Imager» du télescope de 2,2 m de l’observatoire de La Silla de l’ESO. On peut aussi admirer sur cette image d’autres jeunes amas d’étoiles dont l’amas NGC 2100 à l’extrême gauche de l’image. Le petit rémanent en expansion de la supernova 1987a est juste en dehors du champ inférieur droit de la photo. Cette mosaïque s’étend sur un angle égal à peu près à la moitié d’une pleine Lune en direction de la constellation de la Dorade. (Credit: M. Schirmer, T. Erben, M. Lombardi (IAEF Bonn), European Southern Observatory) 23 aout 2003 REPRISE du 13 juin 2002 |
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La nébuleuse en émission M17 dans la constellation du Sagittaire est une nébuleuse en émission située à environ 5000 années-lumière de la Terre. En lumière visible, la forme de cette région de formation d'étoiles lui a plusieurs noms, la nébuleuse de Fer à cheval, du Cygne, du Homard ou encore la nébuleuse Oméga. Cette image en fausses couleurs a été réalisée à partir de données recueillies par l'observatoire Chandra dans le domaine des rayons X. La couleur rose de la région centrale correspond à la position de nombreuses jeunes étoiles massives dont les radiations et les vents stellaires illuminent la nébuleuse. Le nuage gazeux chauffé à plusieurs millions de degrés s'étend sur au moins 10 années-lumière vers la gauche. En comparant cette image avec d'autres images en lumière visible, ce gaz chaud entouré de gaz plus froid semble former une cavité centrale entourée d'un fer à cheval cosmique. (Credit: L. Townsley (PSU) et al., CXC, NASA) 21 aout 2003 |
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La nébuleuse de la Patte de Chat est la vedette du jour. Située à environ 5500 années-lumière de nous dans la constellation du Scorpion, NGC 6334, son numéro dans le New General Catalog, la Patte de Chat est une nébuleuse en émission dont la couleur rouge provient des atomes d'hydrogène ionisés. Aussi connue sous le nom de nébuleuse de la Patte d'Ours, elle est le lieu de naissance d'étoiles massives, environ 10 fois la masse du Soleil, qui n'ont guère plus de quelques millions d'années, très jeunes comparés aux 5 milliards d'années de notre étoile. (Credit & Copyright: Bernd Flach-Wilken & Volker Wendel (Spiegelteam), 2002 Namibia trip) 17 juillet 2003 REPRISE du texte du 7 décembre 1999 |
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Quelle est l'origine de la nébuleuse du Croissant ? Cette nébuleuse en émission a été créée par l'étoile brillante qui est située en son centre. L'âge approximatif de la nébuleuse du Croissant est de 250 000 ans. À cette époque, l'étoile massive a évolué pour devenir une étoile de type Wolf-Rayet. Cette étoile (WR 136) a alors expulsé son enveloppe externe sous forme d'un vent stellaire intense. WR 136 perdait l'équivalent de la masse du Soleil tous les 10 000 ans. Les diverses phases d'expulsion de matière ont créé toute une série de coquilles entourant l'étoile qui sont maintenant illuminées par l'étoile centrale. La nébuleuse du Croissant (NGC 6888) est à environ 4700 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. L'étoile centrale de NGC 6888 produira probablement une supernova dans les prochains millions d'années. (Credit & Copyright: T. A. Rector (NRAO), NOAO, AURA, NSF) 15 avril 2003 |
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L'hydrogène de cette nébuleuse en émission située dans le Grand Nuage de Magellan (LMC) est excité par les radiations d'une étoile massive dont la température de surface approche des 100 000 degrés. Cette image qui provient du télescope Melipal de l'ESO. Généralement, une nébuleuse en émission est de teinte rouge, mais celle-ci montre des teintes qui proviennent d'interaction énergétique encore plus forte, le vert provient des atomes d'oxygène excités et le bleu de ceux d'hélium. L'étoile qui excite cette nébuleuse est de type Wolf-Rayet. Les vents stellaires de celle-ci ont créé une bulle cosmique visible au bas de l'image. Cette photo couvre un carré dont les côtés font environ 150 années-lumière. (Credit: Y. Naze, G. Rauw, J. Manfroid, J. Vreux (Univ. Liege), Y. Chu (Univ. Illinois), ESO) 10 avril 2003 |
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NGC 281. Voir le texte du 20 octobre 2004. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT) 7 avril 2003 |
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Le centre de la nébuleuse de la Lagune (M8) est un lieu intense de formation d'étoiles. Deux grands nuages d'environ 0,5 année-lumière visibles en bas à gauche ont été sculptés en forme d'entonnoir par les vents et la lumière des étoiles massives de cette région qui agissent sur les gaz et les poussières. L'étoile massive la plus brillante que l'on distingue sur l'image à travers la poussière est Herschel 36. Ces grands nuages sombres nous cachent d'ailleurs partiellement d'autres jeunes étoiles chaudes et les font apparaître rouge, car les poussières laissent passer plus facilement le rouge du spectre visible. Cette image couvre une région d'environ 5 années-lumière de côté. Elle a été prise par le télescope Hubble en 1995. La nébuleuse de la Lagune est à environ 5000 années-lumière de la Terre en direction de la constellation du Sagittaire. (Credit: A. Caulet (ST-ECF, ESA), NASA) 4 mars 2003 |
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Des étoiles naissent continuellement au cœur des nuages sombres de poussière et de gaz moléculaire de M17. Aussi nommé nébuleuse oméga à cause de sa vague ressemblance avec la lettre grecque du même nom, cette nébuleuse en émission porte de nombreux autres noms dont la nébuleuse du Cygne, du Fer à Cheval ou du Homard. Contrairement à beaucoup d'autres nébuleuses en émission, les étoiles de M17 nous sont cachées par d'épais nuages de poussière à base de carbone. Mais au fur et à mesure que des étoiles massives naissent, leurs radiations intenses poussent au loin cette couverture sombre. On peut observer avec des jumelles cette nébuleuse dont le diamètre fait environ 20 ans. Elle est à quelque 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT) 10 décembre 2002 REPRISE du texte du 19 septembre 2000 |
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NGC 604 est une nébuleuse en émission aussi connue sous le nom de nébuleuse du Triangle. On trouve éparpillées dans cette nébuleuse plus de 200 jeunes étoiles massives dont les radiations ionisent les atomes d'hydrogène, phénomène à l'origine de la lumière émise par la nébuleuse. Ce nuage de gaz et de poussière, une véritable pouponnière d'étoiles, est en fait une formation de la galaxie du Triangle (M33) située à quelque 3 millions d’années-lumière de nous. (Credit: H. Yang (UIUC), HST, NASA) 2 novembre 2002 REPRISE du 11 avril 1998 et du 16 aout 1996 |
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C'est la nébuleuse de la Lagune (M8) qui est la vedette du jour sur l'APOD. Cette nébuleuse en émission héberge plusieurs types d'objets astronomiques. On y trouve d'abord en son centre un amas ouvert d'étoiles. Plusieurs régions de formation d'étoiles sont aussi présentes dans cette nébuleuse dont le numéro du New General Catalog est NGC 6523. Puisque cette nébuleuse en émission émet la lumière de l'hydrogène (la raie H alpha), sa couleur en vrai lumière est rouge alors que ses filaments sombres proviennent de l'absorption de la lumière par la poussière. L'image qui nous est présentée est donc en fausses couleurs. Elle a été construite en utilisant les émissions lumineuses des atomes d'hydrogène, d'oxygène et de soufre. La nébuleuse de la Lagune que l'on peut observer aisément avec des jumelles est à environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. Elle couvre une région de la sphère céleste dont le diamètre fait quelque trois fois celui de la Lune. (Credit: R. Barba, N. Morrell et al. (UNLP), CTIO, NOAO, NSF) 6 octobre 2002 REPRISE du 20 aout 2001 |
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La nébuleuse du Pélican (IC 5070) est à environ 2000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. Cette image qui s'étend sur quelque 30 années-lumière ne montre qu'une partie de cette magnifique nébuleuse en émission. La nébuleuse du Pélican est tout près de la «côte est» de la nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000), une autre nébuleuse en émission du Cygne dont la forme nous est familière. En fait, ces deux nébuleuses sont situées dans une vaste région de formation d'étoiles. Elles nous semblent séparées par un vaste nuage de poussière. Vous avez de la difficulté à voir un pélican sur cette image céleste? Le sommet de sa tête est au milieu de l'image en haut. Le nuage de poussière sombre à gauche forme un trou que l'on peut associer à l'œil du pélican, alors que le long nuage brillant marque son cou. (Credit & Copyright: Robert Gendler) 29 aout 2002 |
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La nébuleuse en émission NGC 3603 est la plus vaste de note galaxie, la Voie lactée et elle est à environ 20 000 années-lumière de nous. Cette nébuleuse qui fait plus de 20 années-lumière dans sa plus grande dimension héberge un amas ouvert massif d'étoiles, d'épaisses colonnes de poussière et une étoile qui va bientôt exploser. Cette image de NGC 3603 provient des données dans le domaine de l'infrarouge recueillies dans le cadre du programme 2MASS (Two Micron All Sky Survey). Presque toute la lumière émise par la nébuleuse provient des radiations ultraviolettes émises par le jeune amas d'étoiles situé au centre de cette image. Selon les estimations, plusieurs des étoiles de cet amas ne sont âgées que d'un million d'années, ce qui est bien peu comparé aux 5 milliards d'années de notre étoile, le Soleil. On peut admirer NGC 3603 en pointant un télescope vers la constellation de la Carène. (Credit: 2MASS Project, UMass, IPAC/Caltech, NSF, NASA) 14 aout 2002 |
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S Mon, l'amas NGC 2264 et les nébuleuses associeés. Voir le texte du 14 mars 2005. (Credit & Copyright: Anglo-Australian Observatory, Photograph by David Malin) 1er juillet 2002 |
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La lumière émise par la nébuleuse qui entoure l'étoile N44C est assez étrange. En effet, cette étoile bien que jeune et brillante ne semble pas assez chaude pour engendrer les couleurs que l'on observe dans la nébuleuse. On s'est alors mis à la recherche d'une étoile plus chaude cachée en recourant à des observations dans le domaine des rayons X, mais cela n'a donné aucun résultat. Il y a peut-être une étoile à neutrons sur une orbite très elliptique autour de N44C. Quand cette étoile à neutrons s'approche de N44C et traverse le disque de gaz qui l'entoure, il pourrait y avoir émission de rayons X sur une brève période. Il faudra d'autres observations pour percer ce mystère. N44C est une nébuleuse en émission située dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la Voie lactée. Son diamètre est d'environ 125 années-lumière. (Credit: Donald Garnett (U. Arizona) et al., Hubble Heritage Team, NASA) 14 mai 2002 |
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Un amas ouvert d'étoiles situé au cœur illumine les gaz de la nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Les étoiles de cet amas (NGC 2244) proviennent des gaz de la nébuleuse et elles ne sont âgées que d'environ 4 millions d'années. Ce sont ces étoiles qui émettent la lumière et des vents stellaires qui donnent à la nébuleuse son apparence actuelle. Le rouge de la nébuleuse provient en effet de l'ionisation du gaz d'hydrogène par les radiations ultraviolettes des jeunes étoiles massives de NGC 2244. Les vents stellaires chauds de ces étoiles apportent de la nouvelle matière aux filaments de poussière qui s'y trouvent déjà en même temps qu'ils déplacent ceux-ci vers l'extérieur. NGC 2244 fait environ 50 années-lumière à quelque 4500 années-lumière en direction de la constellation de la Licorne. Avec une magnitude apparente de 4,8, on peut l'apercevoir à l'œil nu depuis un endroit sombre. (Credit & Copyright: J. C. Cuillandre & G. Fahlman (CFHT Staff), CFHT) 17 mars 2002 REPRISE du 22 aout 2000 |
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Où naissent les étoiles les plus massives? Les observations nous montrent que c'est en périphérie des amas ouverts. L'amas ouvert de la photo est celui qui a reçu le numéro 212 du catalogue de l'astronome américain Stewart Sharpless. Au centre de cette image se trouvent les étoiles massives de Sharpless 212 (Sh 2-212). Les radiations UV de ces étoiles ionisent les atomes d'hydrogène interstellaire ce qui donne naissance à une nébuleuse en émission qu'on appelle aussi une région HII. Lorsque les ions d'hydrogène récupèrent leur électron perdu, ils émettent de la lumière rouge caractéristique de ces nébuleuses. Sharpless 212 contient aussi de la poussière et des atomes lourds comme le soufre en petite quantité. La poussière absorbe efficacement la lumière visible. Sur cette image en fausses couleurs, le soufre a reçu la couleur bleue. La frontière entre la matière ionisée et la matière neutre entourant l'amas est particulièrement bien définie. La taille de cet amas est d'environ 20 années-lumière et il est à 25 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de Persée. (Credit & Copyright: Lise Deharveng (Universite de Provence) et al., CNRS, OHP) 18 décembre 2001 |
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L'étoile AE Aurigae de la constellation du Cocher est-elle en feu? Bien qu'elle semble entourée par ce qui semble être de la fumée, l'énergie de «l'étoile flamboyante» comme celle de toutes les étoiles vient essentiellement de la fusion nucléaire et non de la combustion de l'oxygène, la caractéristique de base du feu. Même si on s'imaginait avant le début du 20e siècle que le Soleil et les étoiles étaient de grosses fournaises, il ne peut y avoir de feu en ces lieux, car il y a très peu d'oxygène. Ce qui ressemble à de la fumée est en fait de l'hydrogène interstellaire dans lequel se même des filaments sombres de poussière riche en carbone. Cette image en fausse couleur de la nébuleuse de l'Étoile flamboyante (IC 405 ou encore SH 2-229) provient du télescope de 90 cm du KPNO (Kitt Peak National Observatory). L'étoile AE Aurigae est une jeune étoile bleue très lumineuse. Elle présente aussi la particularité d'être une étoile fugitive, car elle a été expulsée de la nébuleuse d'Orion il y a environ 2,7 millions d'années. (Credit: T. A. Rector & B. A. Wolpa, NOAO, AURA, NSF) 4 décembre 2001 |
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C'est une tranche de la familière nébuleuse de la Rosette que l'on voit sur cette mosaïque, mais imagée dans le domaine des rayons X, d'où sa forme méconnaissable. Cette nébuleuse classifiée NGC 2237 est à 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. Cette mosaïque qui provient des données recueillies par le satellite Chandra couvre une zone qui s'étend sur un peu moins de 100 années-lumière. Le code de couleur utilisé attribue le rouge aux rayonnements X de faible énergie et le bleu pour ceux d'énergie élevée. L'amas ouvert de jeunes étoiles dans le coin supérieur gauche est NGC 2244 et il est situé au centre de la nébuleuse de la Rosette. Les couches gazeuses chaudes qui entourent les jeunes étoiles massives sont d'importantes sources de rayons X, mais une autre source provient également du gaz de la nébuleuse dans lequel baignent les étoiles de l'amas. Comme ces étoiles sont très jeunes, quelques millions d'années seulement, on pense que les rayons X proviennent des ondes de choc des vents stellaires et non de rémanents de supernova, l'explosion finale d'une étoile massive. En se déplaçant depuis le centre de la nébuleuse vers le sud-est, du coin supérieur droit au coin inférieur gauche, l'environnement chaud et agité cède sa place à un gaz moléculaire dense capable d'absorber les rayonnements X de faible énergie tout en laissant s'échapper les rayons X énergétiques des étoiles qui s'y trouvent. (Credit: L. Townsley (Penn State), et al., NASA) 19 octobre 2001 |
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Au centre de la pouponnière d'étoiles 30 Doradus se trouve un amas qui contient les plus grosses, les plus chaudes et les plus massives étoiles que l'on connaisse. Les étoiles de cet amas, connu sous la référence R136 ou encore NGC 2070, sont en train de briser le cocon de gaz et de poussière dans lequel elles sont nées. Le reste du nuage de cette image provenant du télescope spatial Hubble est surtout composé d'hydrogène ionisé. R136 renferme des milliers d'étoiles géantes bleues très chaudes, certaines ayant une masse 50 fois plus grande que celle du Soleil. R136 est un amas ouvert situé dans une galaxie satellite de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan. En raison de la densité très élevée d'étoiles de cet amas, il pourrait bien se transformer en amas globulaire dans quelques milliards d'années. (Credit: N. Walborn (STScI) et al., WFPC2, HST, NASA) 30 juillet 2001 |
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Nébuleuse de la Trompe d'Éléphant (IC 1396). Voir le texte du 6 novembre 2010. (Credit & Copyright: Robert Gendler) 20 juillet 2001 |
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Les nuages tourmentés de la nébuleuse de la Carène (NGC 3372) distante de quelque 8000 années-lumière de nous brillent dans l'hémisphère sud de la sphère céleste. Ce gros plan d'une partie de la célèbre nébuleuse est une combinaison de photos utilisant six filtres différents captées en avril 1999 par l'instrument WFPC2 (Wide Field and Planetary Camera 2) du télescope Hubble. Les grumeaux de matière sombre et les nuages complexes sont façonnés par les vents et les radiations des étoiles massives et énergétiques de la nébuleuse. Cette image en fausses couleurs est construite à partir des données recueillies à travers les filtres, certaines se situant même à l'extérieur du spectre visible. On attribue ensuite une couleur à chacun des filtres, le bleu aux longueurs d'onde courtes et le rouge aux longueurs d'onde plus grandes. On superpose ensuite les données pour produire l'image finale. (Credit: Hubble Heritage Team (AURA/STScI /NASA)) 17 juin 2001 REPRISE du 3 février 2000 |
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Cette nébuleuse de gaz luisant situé dans la galaxie rapprochée de Barnard (NGC 6822 ou IC 4895) entoure des étoiles lumineuses massives née récemment. Âgées d'à peine 4 millions d'années, ces étoiles se sont formées par l'accrétion gravitationnelle des gaz et des poussières de ce nuage cosmique. La lumière de la nébuleuse provient de l'ionisation de ses atomes par les radiations ultraviolettes intenses de ses étoiles, lesquelles agissent aussi sur la forme de la nébuleuse par les vents et la lumière qu'elles émettent. Cataloguée Hubble-X, cette nébuleuse rappelle à plusieurs la forme de la pouponnière d'étoiles la plus connue de notre galaxie, la nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976). La luminosité d'Hubble-X est supérieure à celle de M42 et, à une distance de 1,6 million d’années-lumière, elle est 1000 fois plus loin de nous. La taille d'Hubble-X est d'environ 100 années-lumière de diamètre soit 10 fois celle de M42. Le X de la sa classification vient du fait qu'il s'agit de la dixième nébuleuse de la galaxie NGC 6822. Cette galaxie irrégulière barrée fait partie du Groupe local et elle ne contient qu'une dizaine de millions d'étoiles. (Credit: C. R. O'Dell (Vanderbilt Univ.) et al., Hubble Heritage Team, NASA) 16 févrrier 2001 |
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Nébuleuse de la Rosette (NGC 2244). Voir le texte du 14 février 2005. (Credit & Copyright: Robert Gendler) 14 février 2001 |
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La nébuleuse Oméga (M17 ou NGC 6618, aussi connue sous les noms de nébuleuse du Cygne, du Fer à Cheval ou du Homard) est un nuage complexe de gaz et de poussière dans lequel se forment continuellement de nouvelles étoiles. C'est sa ressemblance avec la lettre grecque oméga majuscule (W) et avec un fer à cheval qui lui a valu ces deux noms. Quant aux deux autres noms, il faut avoir de l'imagination! Cette nébuleuse en émission est située dans la constellation du Sagittaire à environ 5500 années-lumière de la Terre. Mais, on voit aussi dans cette image rendue publique récemment des nuages sombres d'absorption. C'est que cette image fait ressortir la lumière infrarouge émise par de grosses molécules connues sous le nom d'hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP), un gaz semblable à celui des tuyaux d'échappement de nos automobiles. Les HAP pourraient être intermédiaires entre les petites molécules carbonées et les grains de poussière interstellaire. L'origine cosmique des HAP est inconnue, mais certains astronomes pensent qu'ils pourraient se former dans l'atmosphère froide de jeunes étoiles carbonées et être dispersés dans l'espace par leur vent stellaire. (Credit & Copyright: K. M. Merrill, 2.1-m Telescope, SQIID, KPNO, AURA, NOAO, NSF) 11 décembre 2000 |
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Nébuleuse Oméga (M17). Voir le texte du 10 décembre 2002. (Credit: SOFI, NTT, ESO) 19 septembre 2000 |
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La nébuleuse du Croissant (NGC 6888) est une coquille gazeuse en expansion rapide qui entoure une étoile agonisante. Cette image provient du télescope Hubble et elle a été rendue publique récemment. Elle ne montre qu'une région de la nébuleuse qui s'étend sur 3 années-lumière. La nébuleuse du Croissant a commencé à se former il y a environ 250 000 ans alors que l'étoile centrale WR 136, une étoile de type Wolf-Rayet, a commencé à expulser son enveloppe externe sous forme d'intenses vents stellaires, perdant l'équivalent d'une masse solaire toute les 10 000 années. Ces vents sont entrés en collision avec les gaz interstellaires, les comprimant en une série de coquilles complexes et les illuminant. La nébuleuse du Croissant est à quelque 4700 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne et n'est visible qu'avec un télescope. L'étoile WR 136 produira probablement une supernova dans le prochain million d'années. (Credit: Brian D. Moore (ASU) et al., WFPC2, HST, NASA) 2 aout 2000 |
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La nébuleuse du Pélican évolue lentement. IC 5070, son numéro dans l’«Index Catalogue», est séparée par un nuage moléculaire plein de poussière sombre de la plus grande et plus célèbre nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000). Cependant, le Pélican fait l'objet de nombreuses études parce que c'est une région particulièrement active de formation d'étoiles et d'évolution de ses nuages gazeux. Cette image a été construite en additionnant les données captées dans deux couleurs afin de mieux comprendre les interactions entre l'évolution des nuages et la naissance des étoiles. Le gaz chaud d'hydrogène est en rouge, alors que les sulfures, plus froids, sont en bleu et vert. La lumière des jeunes étoiles énergétiques réchauffe lentement les gaz plus froids formant ainsi une frontière entre les deux régions. Cette frontière forme un front d'ionisation qui se déplace lentement. Il subsiste quand même le long de cette frontière de longs filaments de gaz froid. Dans quelques millions d'années, il faudra sans doute changer le nom de cette nébuleuse, car les déplacements des étoiles et des gaz produiront une forme passablement différente de celle d'un pélican. (Credit: John Bally (U. Colorado), KPNO 0.9-m Telescope, NOAO, AURA, NSF) 3 juillet 2000 |
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Les étoiles de la nébuleuse du Trou de la Serrure (NGC 3324) ont commencé à se former il y a environ trois millions d'années. Cette image de la nébuleuse du Trou de Serrure qui fait partie de la Nébuleuse d'Eta Carinae (NGC 3372) a été captée dans le domaine de l'infrarouge. Elle nous montre plusieurs détails de cette pouponnière d'étoiles qui est à quelque 9000 années-lumière de nous. De fines poussières réfléchissent la lumière des étoiles, s'échauffent et émettent à leur tour de la lumière infrarouge. Les amas ouverts Trumpler 14 et Trumpler 16 sont visibles dans le coin inférieur gauche et le coin supérieur droit de cette photographie. L'étoile très brillante près de Trumpler 14 est Eta Carinae, l'une des plus étranges étoiles connues. Candidate possible pour produire une supernova d'ici quelques milliers d'années, Eta Carinae pâlit après avoir été l'une des étoiles les plus brillantes du ciel durant les années 1800. Malgré des études approfondies, on ne sait pas encore de façon sure si Eta Carinae fait partie d'un système binaire. (Credit: 2MASS Collaboration, U. Mass., IPAC) 13 juin 2000 |
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Voici une forme peut-être familière, mais située dans un endroit bien moins connu. Cette nébuleuse en émission est célèbre à cause de sa ressemblance avec l'Amérique du Nord. À droite de la nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000) se trouve la nébuleuse du Pélican (IC 5070). Ces deux nébuleuses en émission s'étendent sur quelque 50 années-lumière et sont à environ 1500 années-lumière de nous. Elles sont séparées par une nébuleuse d'absorption sombre. On peut les observer avec des jumelles à condition d'être loin de la pollution lumineuse. Elles ont l'apparence d'une petite tache diffuse au nord-est de Deneb, l'étoile la plus brillante de la constellation du Cygne. On ne sait pas encore quelles sont les étoiles qui ionisent l'hydrogène de ces nébuleuses. (Credit & Copyright: Jason Ware) 1er mai 2000 REPRISE du texte du 6 juin 1996 |
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La Rosette (NGC 2237) est une grande nébuleuse en émission située à environ 3000 années-lumière de nous. Les vents stellaires de l'amas ouvert NGC 2244 ont creusé un trou au centre de la nébuleuse. La grande quantité d'hydrogène de cette nébuleuse lui confère sa couleur rouge dans les photographies prises en lumière visible, mais la couleur de cette image diffère, car elle a été réalisée en ne retenant que la lumière émise par trois éléments de la nébuleuse. La lumière verte provient de l'oxygène, la lumière bleue du soufre et la lumière rouge de l'hydrogène. Les filaments noirs proviennent des poussières contenues dans ce nuage cosmique gazeux. L'origine de nœuds sombres se déplaçant rapidement dans la nébuleuse fait actuellement l'objet d'études. (Credit: T. A. Rector, B. Wolpa, M. Hanna (AURA/NOAO/NSF)) 11 janvier 2000 |
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La nébuleuse de la Patte de Chat (NGC 6334). Voir le texte du 17 juillet 2003. (Credit & Copyright: Jason Ware) 7 décembre 1999 |
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30 Doradus est une immense pouponnière d'étoiles située dans le Grand Nuage de Magellan (PGC 17223), une petite galaxie satellite de la Voie lactée. Sa ressemblance avec une araignée lui a valu son nom populaire, la nébuleuse de la Tarentule. Mais la taille de cette tarentule est d'environ 1000 années-lumière. Elle est à quelque 165 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Dorade. Pour vous donner une idée du gigantisme de cette nébuleuse, imaginez qu'elle serait à la même distance que la pouponnière d'étoiles la plus rapprochée de la Terre, la nébuleuse d'Orion. Elle occuperait alors une région du ciel qui s'étendrait sur 30°, soit 60 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Les pattes avant de la nébuleuse de la Tarentule entourent l'amas d'étoiles NGC 2070 qui contient les étoiles les plus massives et les plus lumineuses connues à ce jour. C'est aussi dans cette nébuleuse que l'on a observé récemment la supernova la plus rapprochée de nous depuis fort longtemps. (Credit: Gary Bernstein & Megan Novicki (U. Michigan); Copyright: U. Michigan, Lucent) 26 octobre 1999 |
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NGC 3603 est la demeure d'un massif amas ouvert d'étoiles, d'épais piliers de poussière et d'une étoile qui est sur point d'exploser. L'amas au centre de cette image contient environ 2000 étoiles brillantes. Chacune de ces étoiles est plus brillante et plus massive que le Soleil. Les radiations de ces étoiles illuminent et repoussent la matière interstellaire environnante, faisant de NGC 3603 une région HII des plus captivantes pour les scientifiques. Cette image couvre une région d'environ 20 années-lumière. NGC 3603 est à quelque 20 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. Une caractéristique intéressante de cette image publiée récemment repose sur le fait qu'on y voit plusieurs étoiles de faible luminosité. La masse de ces étoiles est inférieure à celle du Soleil, nous indiquant ainsi qu'un grand nombre d'étoiles de faible masse naissent aussi dans des régions à sursaut de formation d'étoiles. (Credit: B. Brandl (Cornell) et al., ISAAC, VLT, ESO) 18 octobre 1999 |
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La nébuleuse NGC 6188. Voir le texte du 1er juin 2006. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), AATB) 25 aout 1999 |
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On voit sur cette image une brillante goutte d'hydrogène catalogué N88A. La goutte fait cependant trois années-lumière d'un bout à l'autre. Émergeant du milieu interstellaire froid et poussiéreux du Petit Nuage de Magellan (NGC 292), N88A cache une jeune étoile chaude en son centre. Cette image en fausses couleurs provenant du télescope Hubble a été captée à l'aide d'un filtre H alpha, filtre qui ne laisse passer que la lumière rouge émise par l'hydrogène ionisé par les émissions ultraviolettes de la jeune étoile. D'autres régions d'hydrogène ionisé, dénommées régions HII, qui entourent de jeunes étoiles peuvent s'étendre sur plus d'un millier d’années-lumière, mais N88A, bien que petite en comparaison, contient l'une des étoiles les plus massives connues. (Credit: M. Heydari-Malayeri (Paris Observatory) et al., WFPC2, HST, ESA, NASA) 29 juillet 1999 |
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La nébuleuse de la Carène (NGC 3372). Voir le texte du 17 mai 2004. (Credit: K. Weis & W. J. Duschl (ITA, U. Heidelberg) 19 juillet 1999 |
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La nébuleuse de la Flamme (NGC 2024). Voir le texte du 12 janvier 2010. (Credit: 2MASS Collaboration, U. Mass., IPAC) 13 juillet 1999 |
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Des étoiles à différentes étapes de leur vie, de leur naissance à leur mort, sont présentes sur cette passionnante image des environs de la nébuleuse en émission NGC 3603 captée par le télescope Hubble. Les deux piliers d'hydrogène très luisant sur l'image signalent la présence de très jeunes étoiles dans cet environnement dense de gaz et de poussière, des pouponnières d'étoiles. On les voit moins, mais de sombres nuages aussi appelés globule de Bok sont aussi visibles dans le coin supérieur droit de cette image. Ces amas sombres de poussière sont des lieux où peut débuter la formation d'une étoile. Au milieu de l'image trônent les jeunes étoiles bleues et chaudes d'un amas ouvert. Comme elles sont massives, elles vont rapidement épuiser leur source de carburant. L'une d'elles, Sher 25 juste au-dessus de l'amas à gauche, est une brillante étoile supergéante entourée d'un brillant anneau et de pâtés de matière qu'elle a éjectés dans l'espace. L'anneau provient de la supernova 1987a et Sher 25 n'est qu'à quelques milliers d'années avant son explosion. Mais, ce portrait contient-il des planètes? Regarder l'objet en forme de larme sous l'amas vers le bas. Même si elle est peu trop grosse, on suspecte cette région d'émission d'être un disque protoplanétaire semblable à ceux que l'on retrouve dans la nébuleuse d'Orion. NGC 3603 est à environ 20 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. (Credit: Wolfgang Brandner (JPL/IPAC), Eva K. Grebel (U. Wash.), You-Hua Chu (UIUC), NASA) 4 juin 1999 |
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La nébuleuse sombre et poussiéreuse du Trou de la Serrure tient son nom de sa forme peu commune. Dans le New General Catalogue, cette nébuleuse porte le numéro 3324. En fait, il s'agit d'une petite région superposée à la Grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372). Le Trou de la Serrure a été créé par l'étoile mourante Eta Carinae qui est passée par des phases violentes d'éruption durant ce dernier siècle. Remarqué et étudié aussi tôt que 1840 alors qu'une spectaculaire explosion l'a rendu visible, le système d'Eta Carinae subit actuellement des changements inhabituels. Le trou de Serrure, une nébuleuse en émission qui contient de la poussière, est situé à environ 9000 années-lumière de nous. On a aussi découvert récemment qu'elle contient des nuages moléculaires. (Credit: NOAO, NSF; Copyright: AURA) 23 mai 1999 REPRISE du 12 janvier 1998 |
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La nébuleuse de la Patte de Chat (NGC 6334), parfois appelée nébuleuse de la Patte d'Ours, est un nuage cosmique de gaz et de poussière dans lequel naissent des étoiles. À 5500 années-lumière de nous, elle est trois fois plus loin que la nébuleuse d'Orion (M42), mais elle est suffisamment proche pour être étudiée en détail. NGC 6334 est situé dans la constellation du Scorpion. En lumière visible, la Patte de Chat est très rouge, car sa lumière provient presque entièrement de l'hydrogène ionisé. La Patte de Chat est donc une nébuleuse en émission. Mais ce n'est pas le cas sur cette image, car elle est en fausses couleurs. On a utilisé des données captées dans le domaine de l'infrarouge pour la construire. Ainsi, la présence de poussière qui absorbe la lumière visible est ici d'un bleu brillant. Des études récentes en arrivent à la conclusion que les sources brillantes de cette image sont des étoiles massives très jeunes. Les radiations de ces étoiles sont si énergétiques et intenses qu'elles détruisent les grains de poussière dans leur voisinage immédiat créant ainsi des zones de gaz ionisé, peintes en rouge sur cette image. (Credit: Kathleen Kraemer et al. (Boston U.), SPIREX) 6 avril 1999 |
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Au cœur de la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus ou NGC 2070) se trouve un immense amas d'étoiles les plus chaudes, les plus massives et les plus grosses connues. Le centre de cet amas, connu sous la cote R136, est isolé dans l'encadré en haut à droite. L'hydrogène ionisé de 30 Doradus, une nébuleuse en émission, est la principale composante du gaz et de la poussière que l'on voit sur le reste de l'image. R136 est constitué de milliers d'étoiles chaudes et bleues qui sont environ 50 fois plus massives que le Soleil. La nébuleuse de la Dorade ainsi que R136 font partie du Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée. (Credit: WFPC2, Hubble Space Telescope, NASA) 21 février 1999 REPRISE du 4 octobre 1997 et du 24 mai 1996 |
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NGC 281. Voir le texte du 20 octobre 2004. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), IAC, RGO, Isaac Newton Telescope) 21 septembre 1998 |
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La brillante nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523) est le foyer de divers objets astronomiques. Il s'y trouve entre autres un brillant amas ouvert d'étoiles et plusieurs zones de formations d'étoiles. La lueur globalement rouge de la nébuleuse vient des radiations émises par l'hydrogène et les filaments sombres qui la parcourent sont des zones d'absorption de la lumière causée par de denses lignes de poussière. La nébuleuse de la Lagune est à environ 5000 années-lumière de nous. Elle occupe une région de la constellation du Sagittaire d'environ trois fois le diamètre angulaire de la pleine lune. On peut l'observer avec des jumelles. (Credit & Copyright: D. Malin (AAO), AATB, ROE, UKS Telescope) 7 juillet 1998 |
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La nébuleuse de la Rosette, un classique pour la journée de la Saint Valentin. Voir le texte du 14 février 2011. (Credit & Copyright: G. Greaney) 14 février 1998 REPRISE du texte du 14 février 1996 |
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La nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus) est ici décorée comme un arbre de Noël. Émettant des radiations dans tous les domaines du spectre électromagnétique, 30 Doradus tirent son énergie de plusieurs phénomènes physiques prenant place en son sein. 30 Doradus est une région du Grand Nuage de Magellan (PGC 17223), une petite galaxie satellite de la Voie lactée. La nébuleuse est le foyer de formation d'étoiles, de supernovae et de plasma. On a réuni des données recueillies dans trois domaines différents du spectre électromagnétique pour construire cette image. Le rouge correspond aux émissions de rayon X des gaz chauffés à des températures aussi élevées qu'un million de kelvins. Le vert correspond aux émissions des atomes d'hydrogène ionisés et le bleu correspond aux émissions UV venant principalement des étoiles chaudes. Dans quelques millions d'années, les astronomes pensent qu'un amas globulaire naîtra de cette symphonie de lumière et de formation d'étoiles. (Credit: Q. Daniel Wang (NWU), UM/CTIO, UIT, ROSAT) 24 décembre 1997 |
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NGC 2070 est une immense pouponnière d'étoiles située dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée. Son apparence d'araignée lui a valu le nom populaire de nébuleuse de la Tarentule, mais la taille de cette tarentule est d'environ 1000 années-lumière de largeur et elle est à 165 000 années-lumière de nous en direction de la constellation australe de la Dorade. Si la Tarentule était à la même distance que la nébuleuse d'Orion, la pouponnière d'étoiles la plus rapprochée de la Terre, elle couvrirait un angle d'environ 30° dans le ciel, soit l'équivalent de 60 pleines lunes. Les bras de cette araignée cosmique entourent l'amas stellaire R136a qui contient quelques-unes des étoiles les plus lumineuses et les plus massives connues. NGC 2070 est également près de l'endroit de la plus rapprochée des supernovae à s'être produites récemment : SN 1987A. (Credit: S.A.A.O. (1 Meter Telescope)) 4 juin 1997 |
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M16 est composé d'un jeune amas ouvert d'étoiles associé à une spectaculaire nébuleuse en émission tachée de poussière interstellaire sombre. La nébuleuse de l'Aigle où se trouve M16 est à quelque 7000 années-lumière de nous en direction du centre de la Voie lactée dans la queue du Serpent. C'est une région de formation d'étoiles. On peut voir la majorité des étoiles de l'amas en haut à droite des piliers de poussière (les Piliers de la création) de la nébuleuse de l'Aigle. Le rouge de la nébuleuse provient des ions d'hydrogène qui émettent un photon lorsqu'ils capturent un électron libre. Les régions sombres sont constituées de poussière qui absorbe la lumière des sources situées à l'arrière. Cette importante absorption permet d'ailleurs aux astronomes de différencier les étoiles de l'amas de celles qui sont plus rapprochées de nous. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin. Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 18 janvier 1997 REPRISE du 1er novembre 1995 |
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Les étoiles Wolf-Rayet peuvent souffler des bulles cosmiques. Ces étoiles peu nombreuses sont énormément plus chaudes et plus lumineuses que le Soleil. Toutes les étoiles extrêmement massives évoluent ensuite vers la phase Wolf-Rayet (fiche 4). On connait environ 200 étoiles Wolf-Rayet (note: en décembre 2014, on en dénombre 639) dans notre galaxie, la Voie lactée. Une étoile Wolf-Rayet produit une bulle parce qu'elle éjecte continuellement leur atmosphère externe dans l'espace sous forme de vent stellaire. Chaque année, ces vents stellaires transportent au loin une masse qui équivaut à celle de la Terre. L'étoile Wolf-Rayet est la plus brillante de cette image et elle est au centre de cette bulle connue sous le nom de Casque de Thor (NGC 2359). (Credit and Copyright: P. Berlind & P. Challis (CfA), 1.2-m Telescope, Whipple Obs.) 3 janvier 1997 |
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Quelle est l'origine de ces bulles et de ces arcs de NGC 2359? Le principal suspect est l'étoile Wolf-Rayet au centre de l'une des bulles, un peu à droite du centre de cette photo. Les étoiles Wolf-Rayet sont très massives, très chaudes et très lumineuses. Elles expulsent continuellement de la matière, matière qui forme des bulles dans l'espace interstellaire. Mais, les arcs de NGC 2359 indiquent que quelque chose de plus complexe se passe dans cette nébuleuse. Est-ce que cette étoile se déplace à une vitesse supersonique? Y a-t-il une autre étoile en orbite autour de cette étoile Wolf-Rayet? Il faudra réaliser d'autres observations pour comprendre ce joli puzzle. (Credit and Copyright: P. Berlind & P. Challis (CfA), 1.2-m Telescope, Whipple Obs.) 2 janvier 1997 |
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Ce cygne majestueux a pondu des œufs plutôt inhabituels. La nébuleuse du Cygne (M17 ou NGC 6618) est une pouponnière d'étoiles contenant du gaz rouge luisant, des rubans sombres de poussière, de jeunes étoiles brillantes et… de bizarres objets. Plusieurs des étoiles de M17 arborent en effet des couleurs étranges. On pense que ce sont de très jeunes étoiles qui baignent encore dans le gaz et les nuages qui leur ont donné naissance. La nébuleuse du Cygne, aussi appelée nébuleuse Oméga du Fer à Cheval ou encore du Homard, est passablement vaste et massive, car sa masse est environ 1000 fois plus grande que celle du Soleil. Sa région centrale brillante s'étend sur quelque 15 années-lumière. M17 est à environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. (Credit and Copyright: B. Wallis and R. Provin) 29 aout 1996 |
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Une nébuleuse en forme de sablier (ne pas confondre avec MyCn 18, la nébuleuse du Sablier passablement plus connue) repose au centre de la nébuleuse de Lagune (M8 ou NGC 6523). Des rubans sombres de poussière s'entremêlent à l'hydrogène luisant de cette région de formation d'étoiles. En bloquant la lumière émise par l'hydrogène, ces veines de poussière ont produit une forme qui ressemble à celle d'un sablier. On voit dans le coin supérieur droit de cette image captée par le télescope spatial Hubble une jeune étoile brillante qui fait partie de l'amas ouvert NGC 6530. Une étude récente de la nébuleuse de la Lagune a révélé que cette nébuleuse en émission est parcourue d'un intense champ magnétique et que des particules de poussière inhabituellement grosses s'y trouvent. (Credit: J. Trauger (JPL /Caltech), HST, STSci, NASA) 21 aout 1996 |
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Des rubans de gaz rougeoyant et de poussière sombre entourent les étoiles massives visibles sur ce gros plan de la nébuleuse de Lagune réalisé à l'aide du télescope spatial Hubble. La nébuleuse de la Lagune est relativement près de nous, à seulement 5000 années-lumière, et elle est donc assez brillante. Dans le ciel, elle est un peu plus grande que la pleine lune et on peut l'observer même sans utiliser un télescope. L'amas ouvert NGC 6530 niche dans cette nébuleuse. Cette image a été réalisée en unissant des photos prises dans l'ultraviolet, dans le rouge et dans le vert. On a donné le nom de nébuleuse du Sablier à la partie brillante au bas de la photo (un nom qui n'est plus employé en raison de la célèbre nébuleuse planétaire MyCn 18 dont l'image a même fait la couverture de l'album Binaural de Pearl Jam). (Credit: J. Trauger (JPL /Caltech), HST, STSci, NASA) 20 aout 1996 |
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La nébuleuse de l’Amérique du Nord (NGC 7000).Voir le texte du 1er mai 2000. (Credit and Copyright: Dominique Dierick and Dirk De la Marche) 6 juin 1996 |
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La pouponnière d'étoiles la plus fertile connue dans le Groupe local de galaxies est située dans le Grand Nuage de Magellan (LMC). Si la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus ou NGC 2070) était à la même distance de nous que la nébuleuse d'Orion, une pouponnière d'étoiles de la Voie lactée, elle occuperait la moitié du ciel. La Tarentule est une vaste nébuleuse en émission, mais il s'y trouve aussi des rémanents de supernova et des nébuleuses obscures. Le brillant paquet d'étoiles sous le centre de l'image est R136 et il contient plusieurs des étoiles les plus massives, les plus chaudes et les plus lumineuses connues. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 23 mai 1996 |
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Un jeune amas ouvert d'étoiles se tapit à l'intérieur de la nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Les étoiles de cet amas, catalogué NGC 2244, émettent des radiations ultraviolettes qui arrachent aux atomes d'hydrogène leur unique électron et qui créent ainsi des ions d'hydrogène. Lorsqu'un électron est capturé par un ion d'hydrogène, il y a émission d'un photon rouge de lumière. C'est ce qui produit la couleur rouge caractéristique des nébuleuses en émission. La nébuleuse de la Rosette est à quelque 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. Même si elle est peu lumineuse, la nébuleuse de la Rosette est facile à observer, sa taille étant légèrement supérieure à celle de la pleine lune. (Credit: P. Seitzer (U. Michigan), Curtis Schmidt Telescope, CTIO, Chile) 22 mai 1996 |
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La sombre et poussiéreuse nébuleuse du Trou de Serrure doit son nom à sa forme inhabituelle. C'est John Herschel, au XIX siècle, qui a donné ce nom à cette nébuleuse (NGC 3324) qui est en fait une petite région de la grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372). La Carène est la plus vaste nébuleuse sur la sphère céleste, plus grande que la célèbre nébuleuse d'Orion. Mais, comme elle est située dans l'hémisphère sud, elle est moins connue des astronomes amateurs du Nord. L'étoile Eta Carinae est une hypergéante variable bleue. Sa luminosité est extrêmement variable. Il y a 150 ans, c'était une des plus brillantes étoiles du ciel et elle est maintenant invisible à l'œil nu. Elle a subi une énorme éruption au 19e siècle et la nébuleuse créée par cette éruption a été photographiée par le télescope spatial Hubble. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 4 avril 1996 |
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La nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Voir le texte du 14 février 1998. (Credit & Copyright: G. Greaney) 14 février 1996 |
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La grande et majestueuse nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523) est la demeure de plusieurs jeunes étoiles et de gaz chaud. La nébuleuse de la Lagune est si grande et si brillante qu'elle est visible à l'œil nu depuis un endroit sombre. Nées il y a seulement quelques millions d'années, les étoiles de l'amas ouvert NGC 6530 sont très chaudes et elles rayonnent ainsi dans le bleu. La région la plus brillante de la nébuleuse a la forme d'un sablier et on lui donnait autrefois le nom de nébuleuse du sablier, mais cette désignation n'est plus employée en raison de la confusion avec MyCn 18, la nébuleuse du Sablier passablement plus célèbre. (Credit: The Electronic Universe Project) 27 janvier 1996 |
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Sur ce gros plan du Grand Nuage de Magellan, le nuage gazeux qui a l'aspect d'une araignée à gauche a reçu le nom populaire de nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070). C'est une nébuleuse en émission qui entoure l'amas de jeunes étoiles chaudes 30 Doradus. Cet amas renferme les étoiles les plus massives connues, environ 50 fois la masse du Soleil. Des étoiles aussi massives émettent 100 fois plus d'énergie que notre Soleil. L'étoile très brillante, en bas à droite, est la supernova SN 1987A. Cette supernova est un présage du destin des étoiles de la Tarentule. Les étoiles massives brûlent leur carburant nucléaire à un rythme effarant et elles ne vivent que quelques millions d'années, ce qui est peu comparé aux milliards d'années d'étoiles comme le Soleil. Elles terminent leur vie en produisant une supernova, une explosion stellaire comme celle de cette image. Le noyau de l'étoile qui a produit une supernova devient soit une étoile à neutrons ou encore un trou noir. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 27 octobre 1995 |