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Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes apparaissent en haut de la page.

LES NÉBULEUSES EN ÉMISSION

C’est l’une des plus grandes nébuleuses du ciel de la Terre, mais elle est peu connue. Il s’agit de la Grande Nébuleuse Lacerta située dans la constellation du Lézard. Sa taille apparente est semblable à celle de la galaxie d’Andromède, mais cette nébuleuse en émission est tout aussi difficile à voir avec des jumelles, en raison de sa faible intensité lumineuse, qu’avec un grand télescope par ce que sa taille angulaire est vraiment grande, environ trois degrés. Dans le catalogue de Stewart Sharpless, sa désignation est Sh2-126. On peut mieux admirer la beauté de cette nébuleuse avec ses vagues larges et profondes sur des photos à longue exposition, comme celle de cette image réalisée grâce à dix heures d’accumulation de données dans cinq longueurs d'onde différentes pendant six nuits en juin et juillet derniers depuis l’observatoire astronomique IC en Espagne. L’hydrogène de Sharpless 126 est excité par les radiations de l’étoile brillante 10 Lacertae, l’une des étoiles bleu vif juste au-dessus du centre de la rougeoyante nébuleuse. Cette nébuleuse et ses étoiles sont à environ 1200 années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Jarmo Ruuth, Telescope Live; Text: Ata Sarajedini (Florida Atlantic U., Astronomy Minute podcast)
10 septembre 2025
REPRISE du texte du 14 septembre 2022

La nébuleuse de la Tête de Cheval est sans doute la plus célèbre des nébuleuses du ciel de la Terre. Sur cette image, elle apparaît à l’extrême droite sous la forme d’une indentation sombre superposée à la nébuleuse en émission rouge-orange. La tête de cheval est sombre parce qu’il s’agit d’un nuage de poussière opaque situé devant la nébuleuse, bloquant ainsi la lumière qu’elle émet. Comme les nuages de notre atmosphère, ce nuage cosmique a pris une forme reconnaissable tout à fait par hasard. Il s’agit en fait d’une paréidolie qui pourrait bien disparaître dans quelques milliers d’années sous l’effet de ses mouvements internes qui modifieront sûrement son apparence. La couleur rougeâtre de la nébuleuse en émission vient des ions d’hydrogène (des protons) qui capturent un électron et qui deviennent ainsi des atomes neutres tout en émettant des photons. En bas à gauche de l'image se trouve la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024), une nébuleuse orangée qui contient également des filaments complexes de poussière sombre. (Image Credit & Copyright: Daniel Stern)
2 septembre 2025

La lueur rouge diffuse de l’émission H alpha de l’hydrogène est prédominante sur cette image de la nébuleuse en émission Sh2-27. L’image s’étend sur près de trois degrés dans la constellation d’Ophiuchus, une région riche en nébuleuses située en direction du centre de la Voie lactée. Le ruban sombre situé en premier plan est identifié comme LDN 234 et LDN 204 dans catalogue des nébuleuses sombres (Lynds' Catalogue of Dark Nebulae) publié par l’astronome étatsunien Beverly Turner Lynds en 1962. SH2-27 est une vaste région d’hydrogène ionisé (région HII) entourant l’étoile fugitive de type O nommée Zeta Ophiuchi. Cette région HII de Zeta Oph, de LDN 234 et de LDN 204 se trouve probablement à une distance d’environ 500 années-lumière du système solaire. À cette distance, cette image couvre une largeur de quelque 25 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Katelyn Beecroft)
29 aout 2025

Près du centre de ce paysage cosmique et au cœur de la Nébuleuse d'Orion, se trouvent quatre étoiles chaudes et massives appartenant à l'amas du Trapèze. Groupées dans une région d'environ 1,5 année-lumière, elles dominent de l'amas du Trapèze. Le rayonnement ultraviolet ionisant des étoiles du Trapèze provient surtout de Theta1 Orionis C, l'étoile la plus brillante et la plus massive des quatre. C'est la principale source d'énergie qui fait briller les gaz environnants. Âgé de seulement trois-millions d'années, l'amas était encore plus compact dans sa jeunesse. Une étude dynamique récente montre que les collisions stellaires à un âge précoce de l'amas pourraient avoir donné naissance à un trou noir dont la masse serait plus de cent fois celle du Soleil. La présence d'un trou noir dans l'amas pourrait expliquer les vitesses élevées observées pour quelques étoiles. La nébuleuse d'Orion est à environ 1500 années-lumière et si la présence du trou noir est confirmée, ce serait le trou noir connu le plus rapproché de la Terre. (Image Credit: Data: Hubble Legacy Archive, Processing: Robert Gendler)
13 aout 2025
REPRISE du 5 aout 2018

Certaines nébuleuses sont sans doute aussi connues en raison de leurs formes familières que les chats par les dégats qu’ils causent. Mais, aucun félin n’aurait pu créer l’immense nébuleuse de la Patte de Chat qui est visible dans la constellation du Scorpion. La distance des nébuleuses est difficile à obtenir. On cite parfois une distance de 5 500 années-lumière ou de 5 700 années-lumière comme dans le texte de l’Astronomy Picture of the Day mais un article citée par Simbad publié en 2018 suggère une distance passablement inférieure légèrement inférieure à 3 700 années-lumière. On donne parfois le nom de nébuleuse de la Patte d’Ours à cette nébuleuse dont la désignation est NGC 6334 dans catalogue NGC. Au cours des derniers millions seulement d’années des étoiles, dix fois plus massives que le Soleil, ont vu le jour. Cette image de la Patte de Chat a été captée dans le domaine de l’infrarouge par le télescope spatial James Webb et publiée récemment. Cette nouvelle image détaillée de la nébuleuse permet de mieux comprendre comment les nuages moléculaires turbulents transforment le gaz en étoiles. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI)
21 juillet 2025 

Si on lui avait donné un autre nom, la nébuleuse de la Rosette serait-elle aussi charmante ? La désignation sans poésie NGC 2237 du Nouveau catalogue général de nébuleuses et d'amas d'étoiles ne semble pas atténuer la beauté de cette nébuleuse à l’apparence d’une rose. Cette image a été captée par l’instrument à énergie sombre (DECam) de l’Observatoire interaméricain du Cerro Tololo de la NSF installé sur le télescope Victor Blanco de 4 mètres au Chili. Le jeune amas ouvert NGC 2244 se trouve à l’intérieur de cette nébuleuse. Ses étoiles très brillantes sont nées il y a environ quatre millions à partir de la matière de la nébuleuse, mais maintenant ils la dispersent par leur radiation et leur vent stellaire, creusant ainsi une caverne dans la nébuleuse comme on peut le voir sur cette image. C’est aussi le rayonnement ultraviolet de ces étoiles chaudes qui fait briller la nébuleuse qui les entoure. La nébuleuse de la Rosette s'étend sur environ 100 années-lumière de diamètre. Elle est à environ 5 000 années-lumière du système solaire et elle peut être observée avec un petit télescope pointé en direction de la constellation de la Licorne (Monoceros). (Image Credit: CTIO, NOIRLab, DOE, NSF, AURA; Processing: T. A. Rector (U. Alaska Anchorage), D. de Martin (NSF’s NOIRLab) & M. Zamani)
16 juillet 2025

Certains habitant de la Terre voient dans cette vaste étendue brillante de gaz et de poussière la forme d’un oiseau, d’où son nom populaire de la nébuleuse de la Mouette. Cette image de l’oiseau céleste couvre une région d'environ 2,5 degrés du plan de la Voie lactée près de Sirius, l’étoile alpha de la constellation du Grand Chien. La tête brillante de la nébuleuse de la Mouette est désignée comme IC 2177, une compacte nébuleuse d’émission et de réflexion qui abrite l’étoile massive HD 53367. Globalement, cette grande région d’émission comprend aussi d’autres objets de catalogue avec d’autres désignations. Elle fait probablement partie d’une vaste structure en coquille balayée par des explosions successives de supernova. L’arc bleuté à droite et en bas du centre est une onde de choc de l’étoile FN Canis Majoris, une étoile que l’on dit fugitive en raison de sa très grande vitesse. Dominé par la couleur rougeâtre de l’émission H alpha de l’atome d’hydrogène, ce complexe de gaz de et de poussière interstellaire s’étend sur plus de 200 années-lumière à la distance estimée de 3 800 années-lumière de la Mouette. Il renferme également l’association stellaire Canis Majoris OB1. (Image Credit & Copyright: Timothy Martin)
26 juin 2025  

Comment naissent les étoiles? Les images de la région de formation d’étoiles W5, comme celles prises dans l’infrarouge par le satellite WISE (Wide Field Infrared Survey Explorer, puis NEOWISE) de la NASA, fournissent des indices clairs : les étoiles massives situées près du centre des cavités vides sont plus vieilles que les étoiles situées près des bords. C’est probablement dû au fait que les étoiles les plus anciennes situées au centre sont à l’origine de la formation des étoiles plus jeunes situées en bordure. La formation d’une nouvelle étoile se produit lorsque du gaz chaud s’échappe d’une région et comprime les gaz plus froids en nœuds assez denses pour que la contraction gravitationnelle débute et donne naissance à une nouvelle étoile. Cette image infrarouge a bien sûr été coloriée, car nous ne pouvons pas voir cette partie du spectre électromagnétique. Les piliers spectaculaires provenant de l’évaporation lente du gaz chaud qui s’échappe fournissent d’autres indices visuels. W5 est également connue sous les noms de Westerhout 5 (W5) et IC 1848. Avec IC 1805, ces nébuleuses forment une région complexe de formation d'étoiles communément appelée « Nébuleuses du Cœur et de l'Âme ». L’image ne met qu’une partie de W5 qui couvre environ 2 000 années-lumière et qui est riche en piliers de formations d’étoiles. W5 est à quelque 6 500 années-lumière en direction de la constellation de Cassiopée. (Image Credit: NASA, WISE, IRSA; Processing & Copyright : Francesco Antonucci)
23 juin 2025

On peut admirer sur ce paysage cosmique des nuages de gaz brillant et de poussière sombre aux côtés de l’amas ouvert NGC 3572. Cette magnifique nébuleuse en émission et cet amas stellaire naviguent dans le ciel extrême de l'hémisphère sud, au sein de la constellation de la Carène. Les étoiles de l’amas sont en haut et au centre de cette image. Cette image s’étend sur environ 100 années-lumière à une distance estimée de 9000 années-lumière. Le gaz et la poussière interstellaires visibles, représentés aux couleurs de la palette de Hubble, font partie du nuage moléculaire natal de l'amas d'étoiles, lui-même catalogué sous la désignation Gum 37. D'épaisses traînées de matière au sein de la nébuleuse, érodée par les vents stellaires et le rayonnement, s'éloignent clairement des jeunes étoiles énergétiques. Ce sont probablement des sites de formation d'étoiles en cours, dont les formes rappellent les têtards d'IC 410, mieux connus des astronomes nordiques. Dans les dizaines, voire les centaines de millions d'années à venir, le gaz et les étoiles de l'amas seront dispersés par des marées gravitationnelles et par de violentes explosions de supernovas qui mettront fin à la courte vie des étoiles massives de l'amas. (Image Credit & Copyright: Francis Bozon & Cecil Navick (AstroA. R. O.))
28 avril 2025

NGC 6164, une magnifique nébuleuse en émission, a été créée par HD 148937, une étoile rare, chaude et lumineuse de type spectral O, qui est environ 40 fois plus massive que le Soleil. Elle est visible au centre de ce nuage cosmique et elle n’est âgée que de trois à quatre millions d’années. Le temps qu’il lui reste à vivre est à peu près le même avant qu’elle n’explose en supernova. La nébuleuse présente une symétrie bipolaire et s’étend sur quelque quatre années-lumière (NDT et NGC 6165, l’autre lobe de la nébuleuse). Elle présente une apparence semblable à celle des nébuleuses planétaires plus courantes et familières, qui sont les enveloppes gazeuses qui entourent les étoiles mourantes de type solaire. Comme de nombreuses nébuleuses planétaires, cette nébuleuse présente un halo étendu et faible, révélé par cette image profonde de la région. S'étendant dans le milieu interstellaire environnant, la matière du halo provient probablement d'une phase active antérieure de l'étoile O. Cette magnifique vue télescopique est un composite de vastes images à bande étroite, mettant en évidence l'hydrogène atomique gazeux brillant en rouge et l'oxygène en teintes verdâtres, avec des données à large bande pour le champ d'étoiles environnant. Aussi connues sous le nom de nom de nébuleuse de l'Œuf du Dragon, NGC 6164 et NGC 6165 se trouvent à environ 3870 années-lumière de la Terre, dans la constellation australe rectangulaire de la Règle. (Image Credit & Copyright: Daniel Stern)
24 avril 2025

En raison du jeu, on pourrait penser que la nébuleuse Pacman dévore des étoiles, mais en réalité des étoiles se forment dans celle-ci. À l'intérieur de la nébuleuse, les jeunes étoiles massives d'un amas alimentent la lueur omniprésente de la nébuleuse. Les formes remarquables de la nébuleuse NGC 281 sont des colonnes sculptées et de denses globules de Bok qui sont érodés par les vents stellaires des jeunes étoiles chaudes des amas ouverts qui sont dans la nébuleuse. Si elles survivent suffisamment longtemps, ces structures poussiéreuses pourraient également être des sites de formation d'étoiles. Surnommée de manière ludique « nébuleuse Pacman » en raison de sa forme générale, NGC 281 se trouve à environ 10 000 années-lumière de la Terre en direction de la constellation de Cassiopée. Cette image composite nette a été réalisée de données captées à l'aide de filtres à bande étroite en Espagne à la mi-2024. Elle combine les émissions des atomes d'hydrogène et d'oxygène de la nébuleuse pour synthétiser les couleurs rouge, verte et bleue. La scène s'étend sur plus de 80 années-lumière à la distance estimée de NGC 281. (Image Credit & Copyright: Juan Montilla (AAE))
26 mars 2025

 L’île mythique de la reine Califia pourrait-elle exister dans l’espace? Probablement pas, mais par le hasard de l’évolution cosmique, les contours de ce nuage moléculaire ressemblent à ceux de la Californie. Notre étoile, le Soleil, est située dans le même bras de la Voie lactée que la nébuleuse Californie à environ 1500 années-lumière de celle-ci. Aussi désignée comme NGC 1499, cette nébuleuse en émission fait environ 100 années-lumière dans sa plus grande dimension. Puisque c'est une nébuleuse en émission, le rouge provenant de la recombinaison des électrons avec les atomes d'hydrogène domine cette image. La radiation UV à l'origine de l'ionisation des atomes de cette nébuleuse provient fort probablement de Xi Persei à droite de la nébuleuse. Cette nébuleuse est une cible populaire pour les astrophotographes. On peut la voir en pointant un bon télescope à grand champ pas très loin des Pléiades dans la constellation de Persée. (Image Credit & Copyright: Steven Powell)
10 mars 2025
REPRISE du texte du 19 décembre 2023,10 mars 2021

La nébuleuse de la Rosette (NGC 2237) n’est pas le seul nuage de gaz et de poussière évoquant l’image d’une fleur, mais c’est le plus célèbre. À la frontière du large nuage moléculaire Monoceros, à environ 5000 années-lumière de nous, les pétales de cette rose sont en réalité une pouponnière d’étoiles dont la jolie forme symétrique a été sculptée par les vents et les radiations de l’amas de jeunes étoiles chaudes situé au centre de la Rosette. Les étoiles de cet amas ouvert (NGC 2244) ne sont âgées que de quelques millions d’années. Le diamètre de la cavité centrale de la nébuleuse de la Rosette mesure environ 50 années-lumière. On peut admirer la Rosette avec un petit télescope en le pontant vers la constellation de la Licorne. (Image Credit & Copyright: Harry Karamitsos)
14 février 2025
REPRISE du texte du 12 avril 2019 et du 25 février 2015

L’araignée attrapera-t-elle la mouche? Pas si les deux sont les vastes nébuleuses de cette image. Ces deux nébuleuses sont situées dans la constellation du Cocher. Le nuage en forme d’araignée à gauche est une nébuleuse en émission nommée IC 417. La plus petite nébuleuse à gauche en forme de mouche est désignée comme NGC 1931. C’est une nébuleuse en émission qui présente une petite région de nébuleuse par réflexion. Distante d’environ 10 000 années-lumière, les deux nébuleuses renferment de jeunes amas ouverts d’étoiles. La nébuleuse de la mouche plus compacte fait environ 10 années-lumière dans sa plus grande dimension. Cette image a nécessité environ 20 heures d’exposition. Elle a été captée depuis le comté britannique  Berkshire. En plus des deux nébuleuses, l’image nous montre des gaz et de la poussière interstellaires plus diffus et rougeoyants. (Image Credit & Copyright: Dave Boddington)
11 février 2025

La nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000) dans le ciel peut faire ce que le continent nord-américain sur Terre ne peut pas faire, donner naissance à des étoiles. Par analogie au continent terrestre, la partie brillant de sa côte occidentale, est en fait un réservoir de gaz chaud, de poussière et d’étoiles nouvellement nées à laquelle on a donnée le nom de Mur du Cygne. Cette image montre ce mur érodé par les vents et les radiations de jeunes étoiles et qui est aussi caché par la poussière sombre venant de ces mêmes étoiles. La partie de la nébuleuse de l'Amérique du Nord de cette image s’étend sur environ 50 années-lumière et elle se trouve à environ 2600 années-lumière du système solaire en direction de la constellation du Cygne. (Image Credit & Copyright: Dimitris Valianos)
22 janvier 2025

Sur ce pittoresque paysage hivernal, Orion semble escalader une lointaine chaîne de montagnes. Cette image a été captée dans le sud de la Pologne lors de la nuit du solstice d’hiver 2024 de l’hémisphère nord. Les nébuleuses invisibles à l’œil nu sont suspendues dans le ciel par la magie de la longue exposition de l’appareil muni d’un filtre pour enregistrer la lumière rouge émise par l’hydrogène, un filtre que les astronomes nomment H alpha. Ces nébuleuses sont en bordure du nuage moléculaire d’Orion et elles rejoignent les étoiles bien connues du baudrier de ce chasseur céleste ainsi que les supergéantes Bételgeuse et Rigel. Aldébaran, aussi appelée l’œil du taureau, une étoile géante orangée, est située sous l’amas ouvert des Hyades visibles près de la bordure supérieure de l’image. Jupiter est près de l’opposition dans le ciel de la Terre, la position où une planète supérieure est au plus près de notre planète et donc la plus brillante. C’est la balise céleste la plus lumineuse de cette image au-dessus des nébuleuses et des sommets enneigés. (NDT Le demi-cercle rouge est la Boucle de Barnard, une nébuleuse découverte par Edward Emerson Barnard, un pionnier de la photo astronomique.) (Image Credit & Copyright: Włodzimierz Bubak)
28 décembre 2024

Quelle est la source d’énergie de la nébuleuse du Cœur? Cette grande nébuleuse à gauche dont la désignation dans l’Index Catalogue est IC 1805 ressemble un tantinet à un cœur humain. Sur les images en lumière visible, la nébuleuse brille vivement dans le rouge émis par son élément le plus important, soit l’hydrogène. Cependant, cette image de longue exposition les émissions du soufre (jaune) et de l’oxygène (bleu) ont été retenues. Les jeunes étoiles de l’amas ouvert Melotte 15 sont au centre d’IC 1805 et ils érodent plusieurs piliers de poussière pittoresques avec leur lumière et leurs vents énergétiques qui excitent les atomes d’IC 1805. La nébuleuse du Cœur est située à environ 7 500 années-lumière, en direction de la constellation de Cassiopée. Cette image à grand-champ montre d’autres objets célestes, dont la nébuleuse de la Tête de Poisson (NGC 896) juste en dessous du cœur, un rémanent de supernova à bas à gauche et trois nébuleuses planétaires à droite. Il a fallu 57 nuits d’observation pour constituer cette image très détaillée qui montre clairement de longs filaments complexes moins lumineux. (Image Credit & Copyright: Jeff Horne & Drew Evans)
17 décembre 2024

Les nuages cosmiques ont des formes étourdissantes dans la région centrale de la nébuleuse en émission IC 1805. Ces nuages sont sculptés par les vents stellaires et le rayonnement des étoiles chaudes et massives de l’amas ouvert Melotte 15. Ces étoiles âgées d’environ 1,5 million d’années sont dispersées dans ce paysage céleste coloré et elles sont accompagnées de nuages poussiéreux sombres qui se détachent sur un fond de gaz brillant. Cette image s’étend sur environ 15 années-lumière et c’est une composition de photos prises à travers des filtres à bandes étroites et larges. Les émissions des atomes d'hydrogène, de soufre et d'oxygène ionisés sont cartographiées en teintes vertes, rouges et bleues utilisées dans la célèbre palette Hubble. Des images à champ plus large révèlent que le contour de cette nébuleuse suggère son nom populaire, la nébuleuse de Cœur. IC 1805 est située à environ 7 500 années-lumière en direction de la constellation de Cassiopée. (Image Credit & Copyright: Richard McInnis)
17 septembre 2024

Messier 17, une usine à étoiles rapprochée aussi désignée comme NGC 6618, est à environ 5 500 années-lumière du système solaire en direction de la constellation du Sagittaire où on dénombre plusieurs nébuleuses. À cette distance, cette image de 1,5 degré de large s’étend sur environ 150 années-lumière. Sur cette image composite haute en couleurs sur fond d’étoiles de la partie centrale de la Voie lactée, les détails flous des nuages de gaz et de poussière de la région sont mis en évidence par des données captées à travers des filtres à bande étroite. Les vents stellaires et le rayonnement énergétique des étoiles massives et chaudes formées à partir du stock de gaz et de poussière cosmique de M17 ont lentement creusé la matière interstellaire restante, produisant l'apparence caverneuse de la nébuleuse et les formes ondulantes. Étape populaire lors des visites télescopiques du cosmos, M17 est également connue sous les noms de nébuleuse Oméga, du Cygne du Fer à Cheval et le Homard. (Image Credit & Copyright: Gaetan Maxant)
29 aout 2024

Quand peut-on voir un trou noir, une tulipe et un cygne simultanément? La nuit, si le moment est opportun et si votre télescope est pointé dans la bonne direction. La magnifique et complexe nébuleuse de la Tulipe s’épanouit à environ 8 000 années-lumière en direction de la constellation du Cygne. Le rayonnement ultraviolet des jeunes étoiles énergétiques situées à la limite de l’association Cygnus OB3, dont l’étoile de type O HDE 227018, ionise les atomes et alimente l’émission de la Tulipe. Stewart Sharpless a inscrit en 1959 dans son catalogue ce nuage rougeâtre de gaz et de poussière interstellaire de près de 70 années-lumière de diamètre sous la désignation Sh2-101. Le trou noir Cygnus X-1 est aussi dans le champ de vision de cette image. Ce trou noir est un microquasar qui est l’une des sources de rayons X les plus puissantes du ciel de la Terre. Propulsée par de puissants jets provenant d'un trou noir caché, son onde de choc incurvée et bleutée moins lumineuse n'est que faiblement visible au-delà des pétales de la tulipe cosmique, près du côté droit du cadre. (Image Credit & Copyright: Anirudh Shastry)
28 aout 2024

Ces trois brillantes nébuleuses apparaissent souvent dans les visites télescopiques de la constellation du Sagittaire et des champs surpeuplés d'étoiles de la zone centrale de la Voie lactée. D'ailleurs, le célèbre touriste cosmique Charles Messier a catalogué au 18e siècle deux d'entre elles : la grande nébuleuse de la Lagune (M8) en sous et à droite du centre et la colorée nébuleuse Trifide (M20) près du sommet de l'image. La troisième nébuleuse de ce portrait est NGC 6559 à gauche de M8 dont elle est séparée par un ruban sombre de poussière. Distantes d'environ 5200 années-lumière de la Terre, ces trois nébuleuses sont de pouponnières d'étoiles. Dans sa plus grande dimension, la nébuleuse de la Lagune s'étend sur environ 135 années-lumière et la nébuleuse Trifide sur quelque 40 années-lumière. C'est la lumière émise par l'hydrogène qui confère aux nébuleuses en émission leur jolie couleur rouge. Quant aux teintes de bleu présentes dans la nébuleuse Trifide, elles proviennent de la lumière des étoiles réfléchie par la poussière. Ce large paysage cosmique s’étend sur presque 4°, soit l’équivalent de la taille angulaire de huit pleines lunes. (Image Credit & Copyright: Gabriel Rodrigues Santos)
10 juillet 2024
REPRISE du texte du 26 avril 2021

Les dragons se battent-ils sur l’autel du ciel ? Même si cela ressemble à une bataille de dragons, ce n’est qu’une illusion faite de mince nuage cosmique gazeux et de poussière. La nébuleuse en émission NGC 6188 qui abrite ces nuages lumineux est à environ 4000 années-lumière du système solaire. Cette nébuleuse est située à la bordure d’un grand nuage moléculaire dans la constellation méridionale de l’Autel que l’on ne peut imager en lumière visible. L’association stellaire Ara OB1 a vu naître de jeunes étoiles massives il y a seulement quelques millions d’années. Les vents stellaires et les radiations ultraviolettes de ces étoiles ont sculpté les formes de la nébuleuse et ils l’alimentent en énergie. Ce récent sursaut de formation d’étoiles a probablement été déclenché par des vents et des explosions de supernovas des générations précédentes d’étoiles massives qui ont balayé et comprimé le gaz moléculaire. La région NGC 6144 brillante bleue en bas à droite est un type rare de nébuleuse en émission créée par une étoile massive de type O (HD 148937). Ressemblant à une nébuleuse planétaire, le linceul gazeux symétrique de NGC 6164 entoure l’étoile centrale brillante. Cette image couvre une région de plus de deux degrés, ce qui correspond à la taille apparente de quatre pleines lunes et, donc la distance estimée de NGC 6188, à plus de 150 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Carlos Taylor)
19 juin 2024
REPRISE du texte du 7 juin 2022

D'après le catalogue astronomique RCW (Rodgers, Campbell et Whiteoak) de 1960, la région d’émission RCW 85 brille entre les brillantes étoiles Alpha et Beta Centauri. Situé à environ 5000 années-lumière du système solaire, ce nuage interstellaire brumeux d’hydrogène gazeux et de poussière incandescents est de faible intensité. Mais cette image montre les structures détaillées de RCW 85 le long de sa bordure. Cette image a nécessité 28 heures d’exposition à travers des filtres optiques à large et étroite bande. Évoquant les formes dramatiques d’autres pépinières stellaires où les nuages d’origine de gaz et de poussière sont sculptés par les énergiques vents et par les radiations des étoiles nouvellement nées, cette nébuleuse a été appelée la Tour du Diable. À la distance estimée de RCW 85, cette s’étend sur quelque 100 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh)
14 juin 2024

Certains voient dans cette nébuleuse l'image d'une tête de poisson. En fait, cette image haute en couleur est la nébuleuse en émission IC 1795. Cette nébuleuse qui contient aussi des nuages sombres de poussière propices à la formation d’étoiles est située dans la constellation de Cassiopée. Les couleurs de la nébuleuse ont été créées en utilisant la célèbre palette d’Hubble : le bleu pour les émissions provenant de l’oxygène, le vert pour celles de l’hydrogène et le rouge pour le soufre puis on a superposé ces couleurs à des images de la région prise avec des filtres à plus large spectre. IC 1795 n’est pas très loin du double amas de Persée (NGC 884 et NGC 869). IC 1795 est aussi situé près d’IC 1805, la nébuleuse du Cœur, une pouponnière active d’étoiles à la frontière d’un large nuage moléculaire. Situé à 6000 années-lumière de nous, ce large complexe de formation d’étoiles se déploie dans le bras de Persée de la Voie lactée. L’image du jour couvre un champ d’environ 70 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Roberto Colombari & Mauro Narduzzi)
1er mai 2024
REPRISE du texte du 31 juillet 2019 et du 24 décembre 2014

Comment une étoile a-t-elle formé cette magnifique nébuleuse? Au milieu de la nébuleuse en émission NGC 6164 (et NGC 6465) se trouve une étoile inhabituellement massive. L'étoile centrale a été comparée à la perle d'une huître et à un œuf protégés par les mythiques dragons célestes d'Ara. L'étoile, visible au centre de l'image présentée et cataloguée sous le numéro HD 148937, est si chaude que la lumière ultraviolette qu'elle émet réchauffe le gaz qui l'entoure. Ce gaz a probablement déjà été rejeté par l'étoile, peut-être à cause d'une interaction gravitationnelle avec un compagnon stellaire en boucle. La matière expulsée aurait pu être canalisée par le champ magnétique de l’étoile massive, créant ainsi la forme symétrique de la nébuleuse bipolaire. NGC 6164 s'étend sur environ quatre années-lumière et est situé à environ 3 600 années-lumière, en direction de la constellation méridionale de la Règle. (Image Credit & Copyright: Rowan Prangley)
24 avril 2024     

Certains habitant de la Terre voient dans cette vaste étendue brillante de gaz et de poussière la forme d’un oiseau, d’où son nom populaire de la nébuleuse de la Mouette. Ce panneau de l’oiseau cosmique est constitué de trois images réalisées à l’aide de filtres à bande étroite. Cette image couvre une région d’environ 2,5 degrés du plan de la Voie lactée près de Sirius, l’étoile alpha de la constellation du Grand Chien. La nébuleuse de la Mouette fait probablement partie d’une coquille plus grande produite par de successives explosions de supernovas et elle est cataloguée sous la désignation IC 2177 ou encore comme Sh2 296. L’arc bleuâtre très brillant en dessous et à droite du centre est une onde de choc de l’étoile fugitive FN Canis Majoris. Ce complexe de gaz et de poussière accompagné d’autres étoiles de l’association stellaire Canis Majoris OB1 s’étend sur plus de 200 années-lumière et il est à environ 3800 années-lumière du système solaire. (Credit & Copyright: Gianni Lacroce)
13 mars 2024
REPRISE du texte du 19 janvier 2023 et du 29 aout 2015

Cet oiseau cosmique est plus gros que le pic. Surnommée pour sa forme aviaire, la nébuleuse de la Mouette est une vaste nébuleuse en émission dans le ciel de la Terre, car elle couvre une étendue cinq fois plus grande que la pleine lune. Sa taille réelle est d’environ 200 années-lumière. La tête de l’oiseau est désignée dans l’Index Catalogue comme IC 2177 et l’amas ouvert sous son aile droite figure dans le New General Catalogue sous la désignation NGC 2343. La nébuleuse de la Mouette est surtout constituée d’hydrogène gazeux rougeoyant, mais elle possède aussi quelques bandes de poussière où se forment des étoiles. Le pic au-dessus duquel cette mouette semble planer est dans le parc national de Pinnacles en Californie. Cette image est une superposition d’une photo de longue pose du ciel et d’une de plus courte exposition pour le paysage terrestre. Les deux photos ont été captées consécutivement avec le même appareil photo à partir du même endroit. (Image Credit & Copyright: Dheera Venkatraman)
21 février 2024

Sur cette image, pouvez-vous trouver la nébuleuse de la Rosette? La grande nébuleuse rouge fleurie en haut à gauche peut sembler un bon choix, mais il s’agit en fait d’une émission diffuse d’hydrogène entourant la nébuleuse du Cône et de la Fourrure de Renard. La célèbre nébuleuse de la Rosette est située en bas à droite et elle est reliée aux autres nébuleuses par des filaments irréguliers. Cette image du champ de la Rosette est si large et si profonde qu’elle semble contenir d’autres fleurs cosmiques. Parfois désignée comme NGC 2237 qui est en réalité sa partie occidentale, la Rosette est peuplée en son centre de jeunes étoiles bleues et brillantes de l’amas ouvert NGC 2444 dont les vents et les intenses radiations évacuent la matière centrale de la nébuleuse. La nébuleuse de la Rosette est distante d'environ 5 000 années-lumière et, à elle seule, s'étend sur environ trois fois le diamètre de la pleine lune. Ce champ fleuri se trouve vers la constellation de la Licorne. (Image Credit & Copyright: Olivier Bernard & Philippe Bernhard)
14 février 2024

Toutes les roses ne sont évidemment pas rouges, mais elles peuvent tout de même être très jolies. De même, la magnifique nébuleuse de la Rosette ainsi que d’autres régions de formations d’étoiles arborent souvent sur les images astronomiques une teinte à prédominance rouge, surtout parce que l’émission dominante de celles-ci provient des atomes d’hydrogène. La raie optique la plus intense de l’hydrogène, connue sous le nom d’H alpha, se situe dans la région rouge du spectre visible. Mais, il y a d’autres atomes que l’hydrogène dans ces nébuleuses. Ils sont aussi bombardés par les radiations intenses des étoiles et ils émettent ainsi d’autres raies étroites dans le spectre visible (fiche 4). Des données captées à travers des filtres à bande étroite ont été utilisées pour produire ce gros plan de la nébuleuse de la Rosette sur laquelle les émissions du soufre sont rouges, celles de l’hydrogène sont vertes et celles de l’oxygène sont bleues. D’ailleurs, cette coloration des lignes SHO (soufre, hydrogène et oxygène) en couleur RVB (rouge, vert, bleu) est adoptée dans de nombreuses images d’Hubble de nébuleuses en émission. Le centre de la nébuleuse de la Rosette montré sur cette image s’étend sur quelque 50 années-lumière. L’amas ouvert visible sur l’image est NGC 2444 et il est à environ 4700 années-lumière du système solaire. (Image Credit & Copyright: Tommy Lease (Denver Astronomical Society))
9 février 2024

La nébuleuse en émission de faible intensité IC 410 a été captée sur cette image avec un télescope muni de filtres à bande étroite installé sous un ciel clair des Pays-Bas. Au-dessus et à droite du centre, vous pouvez apercevoir deux habitants remarquables de l’étang interstellaire de gaz et de poussière, connus sous le nom de têtards d’IC 410. Partiellement cachées par le gaz et la poussière de la nébuleuse, de jeunes étoiles âgées d’à peine 4 millions d’années, très chaudes et brillantes, de l’amas ouvert NGC 1813 , alimentent le gaz incandescent d’IC 410. Les têtards sont composés de gaz et de poussière plus froids et ils s’étirent sur environ 10 années-lumière. Ces têtards verront sûrement naître des étoiles en leur sein. Ceux-ci sont sculptés par les vents et le rayonnement stellaire. Leurs têtes sont coiffées de crêtes brillantes de gaz ionisé, alors que leurs queues sont dirigées en direction des étoiles centrales de l’amas. IC 410 et NGC 1813 sont à environ 10 000 années-lumière du système solaire en direction de la constellation du Cocher dans laquelle on trouve plusieurs nébuleuses. (Image Credit & Copyright: Sander de Jong)
2 février 2024

Non seulement Thor a un jour de la semaine (Thursday, jeudi en anglais), mais son casque est aussi dans les cieux. NGC 2359 est une formation cosmique en forme de casque muni d'ailes et elle a été surnommée le Casque de Thor. Mais il est vraiment trop énorme, même pour un dieu nordique, car sa taille fait dans les 30 années-lumière. En fait, ce casque est une bulle interstellaire gazeuse soufflée dans le milieu interstellaire par les vents rapides de l'étoile extrêmement massive qui est près du centre de celle-ci. Cette étoile est de type Wolf-Rayet, un stade d'évolution très bref qui la conduit vers une supernova. Le Casque de Thor est une nébuleuse en émission cataloguée sous la cote NGC 2359. Il est à environ 15 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Grand Chien. Cette image a été réalisée en utilisant des photos captées avec des filtres à bande étroite et à bande étroite et à bande large. Elle nous présente les étoiles de la région ainsi que les structures des filaments gazeux de la nébuleuse. La couleur dominante bleuâtre provient de l'émission des atomes doublement ionisés de l'oxygène. L’étoile au centre du Casque de Thor devrait exploser et produire une spectaculaire supernova à un moment donné au cours des prochains millénaires. (Image Credit & Copyright: Ritesh Biswa)
9 janvier 2024
REPRISE du 20 décembre 2022, du texte du 20 juillet 2021 et du 12 juin 2020

Près du centre de ce paysage cosmique et au cœur de la nébuleuse d'Orion, se trouvent quatre étoiles chaudes et massives appartenant à l'amas du Trapèze. Groupées dans une région d'environ 1,5 année-lumière, elles dominent de l'amas du Trapèze. Le rayonnement ultraviolet ionisant des étoiles du Trapèze provient surtout de Theta1 Orionis C, l'étoile la plus brillante et la plus massive des quatre. C'est la principale source d'énergie qui fait briller les gaz environnants. Âgé de seulement trois-millions d'années, l'amas était encore plus compact dans sa jeunesse. Une étude dynamique récente montre que les collisions stellaires à un âge précoce de l'amas pourraient avoir donné naissance à un trou noir dont la masse serait plus de cent fois celle du Soleil. La présence d'un trou noir dans l'amas pourrait expliquer les vitesses élevées observées pour quelques étoiles. La nébuleuse d'Orion est à environ 1500 années-lumière et si la présence du trou noir est confirmée, ce serait le trou noir connu le plus rapproché de la Terre. (Image Credit & Copyright: Fred Zimmer, Telescope Live)
5 janvier 2024
REPRISE du texte du 5 aout 2018

L’île mythique de la reine Califia Voir le texte du 10 mars 20225 (Image Credit & Copyright: Steven Powell)
19 décembre 2023
REPRISE du texte du 10 mars 2021

La vaste nébuleuse en émission à la gauche de cette image est IC 1805 et elle ressemble à un cœur humain. Cette nébuleuse brille surtout grâce à la lumière émise par l’hydrogène, mais cette image provenant d’une longue exposition contient aussi la lumière émise par le silicium (en jaune) et par l’oxygène (en bleu). Mais, quelle est la source d’énergie qui alimente cette nébuleuse? Ce sont les jeunes étoiles de l’amas ouvert Melotte 15. Leur lumière et leurs vents énergétiques illuminent la nébuleuse et érodent plusieurs piliers de poussières qui s’y trouvent. La nébuleuse du Cœur est à environ 7500 années-lumière du système solaire en direction de la constellation de Cassiopée. En bas à droite d’IC 1805 se trouve IC 1795, une autre nébuleuse en émission surnommée la nébuleuse de la Tête de Poisson. (Image Credit & Copyright: Bill Snyder (Bill Snyder Photography))
13 décembre 2023

Comme l’indique sa désignation (2P/Encke), la comète Encke est la deuxième comète périodique découverte, par Johann Franz Encke en 1786. Elle parcourt le système solaire interne en partant d’un point situé à l’intérieur de Jupiter jusqu’à un autre endroit situé à l’intérieur de l’orbite de Mercure. L’intervalle de temps entre deux de ses passages au périhélie est de 3,3 années, une des plus courtes périodes pour une des principales comètes du système solaire. La comète Encke est aussi associée à au moins deux pluies annuelles de météores, les Taurides du nord et les Taurides du sud. Ces deux pluies sont actives vers la fin octobre début novembre. Les radiants de ces deux pluies sont séparés et situés près d’Aldébaran dans la constellation du Taureau. Cette image télescopique de la comète Encke a été captée dans la matinée du 24 aout. La jolie coma verdâtre d’Encke était alors près de la nébuleuse en émission qu’on appelle familièrement la nébuleuse du Têtard. La comète est maintenant près de Spica, l’étoile la plus brillante de la constellation de la Vierge, après avoir passé au périhélie de son orbite il y a cinq jours, le 22 octobre. (Image Credit & Copyright: Dan Bartlett)
27 octobre 2023

Des crêtes de gaz interstellaire luisant et des nuages sombres de poussière habitent les profondeurs cosmiques turbulentes de la nébuleuse de la Lagune (NGC 6523 ou M8). Cette région brillante de formation d'étoiles est à environ 5000 années-lumière de nous. C'est une cible assez populaire pour les amateurs qui explorent la constellation du Sagittaire vers le centre de notre galaxie, la Voie lactée. Dominé par la couleur typique de la lumière émise par les ions d'hydrogène qui capturent l'électron qu'ils avaient perdu, cet impressionnant portrait de la région centrale de la Lagune s'étend sur environ 40 années-lumière de côté. Près du centre de l'image, la brillante région en forme de sablier est formée de gaz ionisé et sculptée par les radiations énergétiques et les vents stellaires extrêmes d'une jeune étoile massive. (Image Credit & Copyright: Josep Drudis, Christian Sasse)
28 septembre 2023
REPRISE du texte du 29 juillet 2015

La pouponnière d'étoiles Messier 17. Sculptée par les vents stellaires et les radiations, la pouponnière d'étoiles Messier 17 est à environ 5500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire, constellation qui est d'ailleurs riche en nébuleuses. À cette distance, ce panorama céleste à large champ d'environ 1/3° s'étend sur quelque 30 années-lumière. Cette image permet de voir les détails des nuages de gaz et de poussière, avec le centre de la Voie lactée comme toile de fond. Ce sont les vents stellaires et le rayonnement des jeunes étoiles massives nées dans cette nébuleuse qui ont lentement creusé la nébuleuse en lui donnant l'aspect d'une caverne aux parois ondulantes. M17 est aussi connu sous le nom de nébuleuse Oméga ou encore de la nébuleuse du Cygne. (Image Credit & Copyright: Kim Quick, Terry Hancock, and Tom Masterson (Grand Mesa Observatory))
8 septembre 2023
RERPRISE du texte du 22 octobre 2015

Vous devez regarder assez attentivement ce nuage cosmique catalogué sous la désignation NGC 281, sinon vous risquez de ne pas apercevoir l’amas ouvert IC 1590. Les jeunes étoiles de cet amas sont nées dans cette nébuleuse dont la lueur omniprésente est alimentée par les radiations de celles-ci. Les formes irrégulières de cette image de NGC 281 sont des colonnes sculptées de poussière et de denses globules de Bok érodés par les vents stellaires et les radiations des étoiles chaudes de l’amas. S’ils survivent assez longtemps, ces structures poussiéreuses pourraient aussi donner naissance à de nouvelles étoiles. Nommée par certains la nébuleuse Pacman en raison de sa forme, NGC 281 se trouve à environ 10 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de Cassiopée. Cette image composite nette a été réalisée à travers des filtres à bande étroite. Il combine l’émission des atomes d’hydrogène et d’oxygène de la nébuleuse pour synthétiser les couleurs rouge, vert et bleu. La scène s’étend sur plus de 80 années-lumière à la distance estimée de NGC 281. (Image Credit & Copyright: Craig Stocks)
28 aout 2023

La nébuleuse du Pélican change lentement. IC 5070, sa désignation officielle, est séparée de la nébuleuse de l'Amérique du Nord, plus grande, par un nuage moléculaire qui contient beaucoup de poussière. Cependant, IC 5070 fait davantage l'objet d'observations, car c'est une région particulièrement active de formation d'étoiles et de nuages gazeux en évolution. Cette image a été réalisée à partir de clichés utilisant trois filtres de couleur spécifique pour recueillir la lumière émise par le soufre, par l'hydrogène et par l'oxygène. On peut ainsi mieux comprendre l'interaction entre ces gaz. La lumière des jeunes étoiles énergétiques réchauffe lentement les gaz froids, ce qui déplace la frontière entre les gaz chauds et froids. Cette frontière se nomme le front d'ionisation. Ce front d'ionisation est la région brillante orangée à droite de l'image. On voit s'élever du front d'ionisation des tentacules de gaz encore froid. Dans quelques millions d'années, cette nébuleuse ne portera sûrement plus le nom de pélican, car la distribution des gaz et des étoiles produira sans doute quelque chose de totalement différent. (Image Credit & Copyright: Abe Jones)
7 aout 2023
REPRISE du texte du 25 septembre 2019 et du 17 novembre 2015

La nébuleuse de la Crevette (IC 4628) est une nébuleuse en émission située dans la constellation du Scorpion, au sud d'Antarès, une région riche en nébuleuses. Ce sont les radiations ultraviolettes des jeunes étoiles massives de la région qui ionisent les atomes des gaz de la nébuleuse, dont ceux de l'hydrogène qui émettent cette lumière typique rouge lorsqu'ils capturent un électron libre. Située à environ 6000 années-lumière, la région représentée sur cette image s'étend sur quelque 250 années-lumière, une superficie apparente sur la sphère céleste égale à celle de quatre pleines lunes. Dans le catalogue de l'astronome australien Colin Stanley Gum, cette nébuleuse s'est vue attribuer le numéro 56. Cette très belle image est une nouvelle composition de cette nébuleuse réalisée lors de plusieurs nuits d’observation télescopique en avril dernier depuis la commune de Río Hurtado au Chili. (Image Credit & Copyright: Daniel Stern)
26 juillet 2023

Un spectaculaire tourbillon de formation d’étoiles occupant le centre de la nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523). Visibles près du centre de cette image, au moins deux longs nuages en forme d’entonnoir, chacun d’environ une demi-année-lumière, ont été sculptés par des vents stellaires extrêmes et les intenses radiations d’un astre voisin très lumineux, l’étoile Herschel 36. De vastes murs de poussière cachent et rougissent d’autres jeunes étoiles chaudes. Lorsque l’énergie de ces étoiles se déverse dans des régions froides de gaz et de poussière, de grandes différences de température sont créées entre diverses zones adjacentes. Des vents de cisaillements sont alors générés entre ces zones et cela peut donner naissance à ce genre d’entonnoir. Cette image couvre environ 15 années-lumière et elle réunit des images en six couleurs captées par le télescope spatial Hubble. La nébuleuse de la Lagune est à environ 5000 années-lumière du système solaire en direction de la constellation du Sagittaire. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing: Francisco Javier Pobes Serrano)
19 juin 2023
REPRISE du texte du 25 mai 2022 et du 1er juin 2020

La grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) renferme des nébuleuses emblématiques et d’étranges étoiles. Nommée d’après la constellation où elle se trouve, cette immense région de formation d’étoiles est plus grande et plus lumineuse que la grande nébuleuse d’Orion, mais moins connue parce qu’elle est loin dans l’hémisphère sud du ciel et parce qu’une grande partie de l’humanité vit loin dans l’hémisphère nord de la Terre. Cette image nous présente les formations de la partie la plus au nord de la nébuleuse de la Carène. En bas à gauche on peut admirer la nébuleuse Gabriela Mistral qui consiste en une nébuleuse en émission (IC 2599) entourée du petit amas ouvert d’étoiles NGC 3324 (NDT : certaines sources consultées indiquent que NGC 3324 est la nébuleuse Gabriela Mistral, d’autres que c’est IC 2599 et aussi que IC 2599 est la partie sud de NGC 3324). Au-dessus du centre de l’image se trouve le vaste amas ouvert NGC 3293 et, à sa gauche, une nébuleuse peu lumineuse désignée comme Loden 153. La vedette la plus célèbre de la nébuleuse de la Carène est cependant en dehors du cadre de cette image, en bas à droite. Il s’agit de l’étoile connue sous le nom d’Êta de la Carène. Il s’agit en réalité d’un système composé d’au moins deux étoiles dont la luminosité dépasse cinq millions de fois celle du Soleil. C’était autrefois une des étoiles les plus brillantes du ciel, mais son comportement est erratique et sa luminosité varie. Êta de la Carène est condamnée, car elle disparaîtra lors d'une explosion en supernova au cours des prochains millions d’années. (Image Credit & Copyright: Carlos Taylor)
1er mai 2023

La nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070) aussi connue comme 30 Doradus est une région géante de formation d’étoiles dont la taille atteint presque 1500 années-lumière. Elle est située dans le Grand Nuage de Magellan qui est à environ 160 000 années-lumière de nous. Cette nébuleuse est la vaste région HII connue de toutes les galaxies du Groupe local. Cette araignée cosmique est au centre de cette spectaculaire image captée pendant le vol de SuperBIT (« Super Pressure Balloon Imaging Telescope ». Ce ballon qui transporte un télescope de 50 centimètres flotte maintenant près du bord de l’espace à 40 km d’altitude. NGC 2070, une nébuleuse amplement étudiée, est la demeure d’un jeune amas ouvert d’étoiles massives (R136)  qui est la source d’intenses radiations, de vents stellaires et d’ondes de choc de supernovas. Ce sont les étoiles de cet amas qui illuminent la nébuleuse façonnant ainsi les filaments de la toile d’araignée. Dans le voisinage de la Tarentule, on trouve aussi d’autres pouponnières d’étoiles renfermant de jeunes amas stellaires, des filaments et des bulles gazeuses. Le large champ de vision de SuperBIT nous a donné une image qui s’étend sur plus de deux degrés, l’équivalent de quatre pleines lunes. NGC 2070 est située dans la constellation méridionale de la Dorade. (Image Credit: SuperBIT, NASA)
27 avril 2023

Certains à l'imagination fertile voient dans cette nébuleuse un poulet géant courant dans le ciel. Pour d'autres, il s'agit plus simplement d'une nébuleuse gazeuse où naissent des étoiles. Cataloguée comme IC 2944, la nébuleuse du poulet qui court s'étend sur environ 100 années-lumière. Elle est à quelque 6000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Centaure. Cette image en fausses couleurs a été captée récemment lors d’une pose de 12 heures. L’amas ouvert Collinder 249 est visible dans la nébuleuse. Bien que difficiles à discerner, plusieurs nuages moléculaires sombres aux formes distinctes sont aussi présents dans la nébuleuse. (Image Credit & Copyright: Daniel Stern)
10 avril 2023
REPRISE du texte du 20 avril 2020

Des étoiles naissent dans l'âme de la reine d'Éthiopie. En fait, c'est une façon de désigner une grande région de formation d'étoiles appelée la nébuleuse de l'Âme (IC 1848). Cette région est située dans la constellation de Cassiopée, nommée d'après une reine vaniteuse de la mythologie grecque qui était la femme de Céphée, un roi qui régnait sur les terres du delta Nil, l'Éthiopie. Aussi connue sous le nom de Westerhout 5 (W5), la nébuleuse de l'Âme abrite plusieurs amas ouverts d'étoiles, des crêtes, des piliers sombres de poussière et d'énormes bulles formées par les vents stellaires de jeunes étoiles massives. Distante d'environ 6500 années-lumière, la nébuleuse de l'Âme fait environ 100 années-lumière dans sa plus grande dimension et, sur les images astronomiques, elle est souvent accompagnée par sa voisine, la nébuleuse du Cœur (IC 1805). Cette image en fausses couleurs est une composition de trois photos de différentes longueurs d'onde : le rouge a été assigné aux émissions de l'hydrogène, le jaune à celles du soufre et le bleu à celles de l'oxygène. (Image Credit & Copyright: José Jiménez (Astromet))
14 mars 2023

L’étoile AE Aurigae est-elle en feu? Bien sûr que non, même si on donne aussi le nom d’Étoile flamboyante et même si la nébuleuse IC 405 qui l’entoure se nomme la nébuleuse de l’étoile flamboyante et que celle-ci a l’apparence de flammes tourbillonnantes, il n’y a aucun feu dans les environs. En effet, le feu est par définition une substance qui acquiert rapidement de l’oxygène et qui brûle en produisant des flammes. Il n’y a pas de feu dans des environnements de haute énergie et de faible teneur en oxygène tels que celui des étoiles. La brillante étoile AE Aurigae se trouve près du centre de la nébuleuse IC 405 et elle est si chaude qu’elle brille en bleu. Sa lumière est si énergique qu’elle ionise les gaz environnants en éjectant un ou des électrons dans l’environnement. C’est donc elle qui fait briller la nébuleuse lorsque les ions ainsi créés recapturent un électron libre. Les données de cette image composite ont été captées il y a trois semaines alors que la comète à la queue bleutée ZTF était en compagnie de la nébuleuse de l’étoile flamboyante et de la nébuleuse du Têtard (IC 410) à gauche. AE Aurigae est à environ 1320 années-lumière du système solaire et l’envergure de la nébuleuse qu’elle énergise est de quelque cinq années-lumière. On peut voir cette nébuleuse avec un petit télescope en le pointant vers la constellation du Cocher. (Image Credit & Copyright: Thomas Röell)
1er mars 2023

Est-ce que le cœur et l’âme de notre galaxie sont situés dans la constellation de Cassiopée? Probablement pas, mais c’est là que l’on peut trouver les deux nébuleuses en émission surnommées le Cœur et l’Âme. La nébuleuse du Cœur (IC 1805) est en bas et à droite de cette image et elle doit son nom à sa forme qui ressemble au symbole du cœur. La nébuleuse de l’Âme dont la désignation officielle est IC 1848 est en haut à gauche. Ces deux nébuleuses brillent intensément en lumière rouge provenant de l'excitation des atomes d'hydrogène. Cette image contient, en plus de la lumière émise par l’hydrogène, celle émise par les atomes de soufre (en jaune) et d’oxygène (en bleu). Les deux nébuleuses contiennent près de leur centre plusieurs amas ouverts d’étoiles. Ces amas sont visibles sur cette image dans des teintes de bleu. Ces deux nébuleuses sont à environ 6000 années-lumière de la Terre et font à peu près 300 années-lumière de diamètre. Les études de nébuleuses comme celles du Cœur et de l'Âme permettent d’étudier et de comprendre la formation d’étoiles massives et leurs effets sur leur environnement. (Image Credit & Copyright: Juan Lozano de Haro)
14 février 2023

La nébuleuse de la Mouette. Voir le texte du 13 mars 2024. (Image Credit & Copyright: Carlos Taylor)
19 janvier 2023

NGC 6164 est une jolie nébuleuse en émission créée par une étoile rare chaude et lumineuse, une étoile de type spectrale O environ 40 fois plus massive que le Soleil. Située au centre de ce nuage cosmique, cette étoile âgée de seulement 4 millions d'années a créé non seulement la nébuleuse qui l’entoure, mais aussi le grand halo bleu que l’on voit sur cette image. Son nom est dérivé, en partie, de la proximité de la région avec le pittoresque NGC 6188, connu sous le nom de Dragons combattants de l’Autel. Dans trois à quatre millions d’années, l’étoile massive finira probablement sa vie dans une explosion de supernova. S'étendant sur environ 4 années-lumière, cette nébuleuse présente une symétrie bipolaire, semblable à plusieurs nébuleuses planétaires. Tout comme plusieurs nébuleuses planétaires, NGC 6164 est entouré d'un immense halo pâle, que l’on voit très bien sur cette très belle image. NGC 6164 est à environ 4200 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Règle. (Image Credit & Copyright: Russell Croman)
26 décembre 2022

NGC 2359  le Casque de Thor. Voir le texte du 9 janvier 2024. (Image Credit & Copyright: Hannah Rochford)
20 décembre 2022
REPRISE du texte du 20 juillet 2021 et du 12 juin 2020

Quelle est l’origine de l’agitation qui règne dans la nébuleuse du Têtard? C’est la formation d’étoiles. Cette nébuleuse poussiéreuse aussi connue sous la désignation IC 410 est à quelque 12 000 années-lumière en direction de la constellation du Cocher. Ce nuage cosmique lumineux fait environ 100 années-lumière d’envergure. Il est sculpté par les vents stellaires et les radiations de NGC 1893, l’amas ouvert d’étoiles qu’il renferme. Les étoiles brillantes tout autour de cet amas sont nées dans ce nuage il y a à peine 4 millions d’années. En bas à droite, on remarque deux rubans relativement denses de matériaux. Ce sont potentiellement des sites où naîtront d’autres étoiles. Ces têtards cosmiques de la nébuleuse IC 410 mesurent environ 10 années-lumière et ils lui ont donné son nom populaire. L’image a été traitée numériquement en retirant les étoiles pour mettre en évidence le soufre (en rouge), l’hydrogène (en vert) et l’oxygène (en bleu). (Image Credit & Copyright: Craig Stocks (Utah Desert Remote Observatories))
19 décembre 2022

Quelles sont les puissances présentes dans la nébuleuse du Sorcier? La gravitation, une force capable de faire naître des étoiles, des vents stellaires et des radiations dont la puissance peut créer et défaire des tours gazeuses. Cette nébuleuse en émission située à seulement 8000 années-lumière de nous entoure l'amas ouvert NGC 7380. Les vents stellaires et les radiations des étoiles de NGC 7380 ont sculpté les gaz et la poussière qui les entourent en leur donnant une forme globale qui rappelle pour certains la silhouette d'un sorcier médiéval. L'amas stellaire s'étend sur environ 100 années-lumière soit une superficie sur la sphère céleste légèrement supérieure à celle de la Lune. Cette nébuleuse est située dans la constellation de Céphée. (Image Credit & Copyright: Ioan Popa)
14 novembre 2022
RERPISE du texte du 2 novembre 2011

La nébuleuse qui entoure l’étoile WR-18 (HD 89358) est beaucoup plus lumineuse du côté ouest. Quelle est l’origine de ce déséquilibre? Aussi désignée comme NGC 3199, cette nébuleuse en émission et son étoile active sont à 15,2 ± 3,4 années-lumière de nous en direction de la constellation australe de la Carène. Cette image a été très transformée pour mettre en valeur les filaments brillants de gaz de cette nébuleuse. Le diamètre de cette bulle est d’environ 75 années-lumière. WR-18 près du centre de NGC 3199 est de type Wolf-Rayet, une étoile massive, chaude et avec une courte durée de vie qui produit un vent intense et complexe. D’ailleurs, les étoiles Wolf-Rayet créent souvent des nébuleuses aux formes intéressantes grâce à leurs puissants vents qui ionisent sur leur passage la matière interstellaire environnante. On a d’abord pensé que le côté plus lumineux de la nébuleuse provenait d’un choc d’étrave qui se produit lorsque le mouvement d’une étoile produit une onde de choc similaire aux vagues d’un bateau sur l’eau. Cependant, des mesures et des analyses récentes que l’étoile HD 89358 ne se déplace pas rapidement. Une explication plus probable a été proposée. Le matériau entourant l’étoile n’est tout simplement pas uniforme. Il serait plus dense près du bord lumineux. (Image Credit & Copyright: Alex Woronow)
9 novembre 2022

La nébuleuse du Homard renferme les étoiles les plus massives connues et on ne sait pas trop comment peuvent naitre de tels monstres. Cataloguée comme NGC 6357, la nébuleuse du Homard est la demeure de l’amas ouvert Pismis 24, près de son centre. C’est cet amas qui contient des étoiles exceptionnellement massives et brillantes. La lueur bleu violacé près de la région de formation d’étoiles provient des émissions de l’hydrogène ionisé. La nébuleuse présentée ici renferme une tapisserie complexe de gaz, de poussière sombre, d’étoiles en formation et d’étoiles nouvellement nées. La complexité de la structure de la nébuleuse vient des interactions entre les vents stellaires, la pression du rayonnement des étoiles, les champs magnétiques et la gravité. L’envergure de NGC 6357 est d’environ 400 années-lumière et elle est à quelque 8000 années-lumière du système solaire en direction de la constellation du Scorpion. (CTIO/NOIRLab/DOE/NSF/AURA; Processing: T. A. Rector (U. Alaska Anchorage/NSF’s NOIRLab), J. Miller (Gemini Obs./NSF’s NOIRLab), M. Zamani & D. de Martin (NSF’s NOIRLab))
1er novembre 2022
REPRISE du 28 octobre 2020

Parce que la forme de ce nuage cosmique (NGC 1499) rappelle celle d'un état américain de la côte ouest, on lui a donné le nom de la nébuleuse Californie. Cette nébuleuse en émission est située dans le même bras de la Voie lactée que le Soleil, le bras d'Orion. Elle s'étire sur environ 100 années-lumière et elle est à quelque 1500 années-lumière de la Terre. Puisque c'est une nébuleuse en émission, le rouge provenant de la recombinaison des électrons avec les atomes d'hydrogène domine cette image. La radiation UV à l'origine de l'ionisation des atomes de cette nébuleuse provient fort probablement de Xi Persei à droite de la nébuleuse. Cette nébuleuse est une cible populaire pour les astrophotographes. On peut la voir en pointant un bon télescope à grand champ pas très loin des Pléiades dans la constellation de Persée. (Image Credit & Copyright: Stephen Kennedy)
22 octobre 2022
REPRISE du texte du 23 aout 2019 et du 6 novembre 2018

Tel un mystérieux nuage cosmique, cette nébuleuse est très pâle, mais aussi très grande dans le ciel de la Terre. Sur cette image, réalisée à l’aide de données captées au travers de filtres à bande étroite pendant une trentaine d’heures, elle s’étend sur presque trois fois le diamètre apparent de la Lune dans la constellation de Céphée. Découverte en 2011 par l’astrophotographe Nicolas Outters, la jolie forme bipolaire de la nébuleuse du Calmar est révélée sur cette image grâce aux émissions bleu-verdâtre des atomes d’oxygène doublement ionisés. Même si elle semble complètement entourée par les émissions rougeâtres de l’hydrogène de Sh2-129, la distance et la vraie nature de la nébuleuse du Calmar ont été difficiles à déterminer. Une étude plus récente suggère que Ou4 se trouve vraiment à l’intérieur de Sh2-129 à environ 2300 années-lumière de nous. Selon le scénario de cette étude, Ou4 provient de l’écoulement spectaculaire produit par le système triple d’étoiles chaudes et massives HR8119 que l’on voit près du centre de la nébuleuse. La nébuleuse du Calmar, vraiment géant, aurait alors un diamètre de près de 50 années-lumière. (Ou4: The Giant Squid Nebula)
12 octobre 2022

Que sont ces structures noires qui s’élèvent au-dessus de la nébuleuse du Pélican? Ayant la forme d’un oiseau et étant aussi située dans la constellation d’un oiseau différent, le Cygne, la nébuleuse du Pélican est un endroit piqué d’étoiles nouvellement formées, mais aussi taché de poussière sombre. Ces grains de poussière de la taille de ceux de la fumée de cigarette ont été formés dans les atmosphères froides de jeunes étoiles et ont été dispersés par les vents et les explosions stellaires. D’impressionnants jets d’étoiles Herbig-Haro émis par l’étoile HH 555 à droite contribuent à détruire les piliers longs de quelques années-lumière qui les contiennent. D’autres piliers et d’autres jets sont aussi visibles. Cette image a été scientifiquement colorée afin de mettre en évidence la lumière émise par les atomes ionisés d’azote, d’oxygène et de soufre qui sont présents en petite quantité dans cette nébuleuse surtout composée d’hydrogène et d’hélium. La nébuleuse du Pélican (IC 5067 et IC 5070) est à environ 2000 années-lumière de nous et on peut l’observer avec un petit télescope en le pointant au nord-est de Deneb, l’étoile alpha du Cygne. (Image Credit & Copyright: Larry Van Vleet (LVVASTRO))
11 octobre 2022
REPRISE du texte du 4 mars 2015

Les formes poussiéreuses de la nébuleuse de l'Aigle se dispersent lentement. Le rayonnement intense des étoiles sculptent ces nuages cosmiques froids en leur donnant quelquefois l'apparence de créatures mythiques comme nous le montre l'image du jour. Cette gigantesque colonne d’où émanent des radiations plus chaudes que le feu mesure environ 10 années-lumière. La grande nébuleuse de l'Aigle est une gigantesque coquille de gaz et de poussière poussée par les vents stellaires et les radiations de l'amas ouvert M16 (NGC 6611) qui occupe son centre. Les couleurs de cette image rendue public en 2005 pour commémorer le 15ième anniversaire du télescope Hubble ont été changées. La nébuleuse de l’Aigle (IC 4703) est une nébuleuse d’émission, et ce, même si elle présente plusieurs structures de poussières sombres comme le montre la photographie du jour. L’amas ouvert M16 est situé dans la queue du Serpent. (Credit: The Hubble Heritage Team, (STScI/AURA), ESA, NASA)
25 septembre 2022
REPRISE 2 décembre 2018, du 29 septembre 2013, du 21 aout 2011, du 9 décembre 2007 et du 25 avril 2005

C’est l’une des plus grandes nébuleuses du ciel de la Terre, mais elle est peu connue. Il s’agit de la Grande Nébuleuse Lacerta située dans la constellation du Lézard. Sa taille apparente est semblable à celle de la galaxie d’Andromède, mais cette nébuleuse en émission est tout aussi difficile à voir avec des jumelles, en raison de sa faible intensité lumineuse, qu’avec un grand télescope par ce que sa taille angulaire est vraiment grande, environ trois degrés. Dans le catalogue de Stewart Sharpless, sa désignation est Sh2-126. On peut mieux admirer la beauté de cette nébuleuse avec ses vagues larges et profondes sur des photos à longue exposition, comme celle de cette image réalisée grâce à dix heures d’accumulation de données dans cinq longueurs d'onde différentes pendant six nuits en juin et juillet derniers depuis l’observatoire astronomique IC en Espagne. L’hydrogène de Sharpless 126 est excité par les radiations de l’étoile brillante 10 Lacertae, l’une des étoiles bleu vif juste au-dessus du centre de la rougeoyante nébuleuse. Cette nébuleuse et ses étoiles sont à environ 1200 années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Jarmo Ruuth, Telescope Live; Text: Ata Sarajedini (Florida Atlantic U., Astronomy Minute podcast)
14 septembre 2022

Cette image d'une brillante région riche en nébuleuses et située dans la constellation du Cygne, en direction du plan de la Voie lactée. Ce nuage lumineux de poussière et de gaz, auquel on a donné le nom de nébuleuse de la Tulipe, fait partie du catalogue rédigé en 1959 par l'astronome Stewart Sharpless sous la cote Sh2-101. Le diamètre de cette nébuleuse en émission distante de 8000 années-lumière est d'environ 70 années-lumière. Ce sont les radiations ultraviolettes des étoiles en bordure de l’association OB3 du Cygne, dont l’étoile de type O (HDE 227018), qui ionisent les atomes de la nébuleuse de la Tulipe et qui sont donc la source de la lumière qu'elle émet. Aussi présent sur l’image, le microquasar Cygnus X-1 est l’une des sources de rayonnement X les plus fortes dans le ciel de la planète Terre. Dynamisé par de puissants jets d’un trou noir tapi, son onde de choc semi-circulaire bleuâtre assez pâle est à peine visible, au-delà des pétales de la tulipe cosmique près du côté droit du cadre. (Image Credit & Copyright: Ivan Eder)
1er septembre 2020

La nébuleuse de l’Amérique du Nord dans le ciel peut réaliser ce que le continent de l’Amérique du Nord ne peut faire, donner naissance à des étoiles. La partie brillante qui ressemble au Mexique et à l’Amérique centrale est une région de gaz chaud et de poussière renfermant plusieurs jeunes étoiles. On a donné le nom de Mur du Cygne à cette région. Cette image montre le mur éclairé et érodé par de jeunes étoiles brillantes qui est en partie caché par de la poussière sombre qu’elles ont créée. La région de la nébuleuse de l’Amérique du Nord (NGC 7000) qui est présentée s’étend sur environ 15 années-lumière. Cette nébuleuse située dans la constellation du Cygne est à environ 1500 années-lumière de la Terre. (Image Credit & Copyright: Johan Bogaerts)
15 aout 2022

Des crêtes rougeoyantes de gaz interstellaires et des nuages sombres de gaz habitent les profondeurs turbulentes de la nébuleuse de la Lagune. Aussi désignée comme M8 ou encore comme NGC 6523, cette région de formation d’étoiles est à environ 5000 années-lumière du système solaire. Cette nébuleuse située vers le centre de notre galaxie, la Voie lactée, est une cible pour de nombreux amateurs de photographie astronomique. Dominée par l’émission rouge révélatrice d’atomes d’hydrogène ionisés se recombinant avec des électrons libres, cette vue imprenable et profonde de M8 mesure près de 100 années-lumière de diamètre. La forme compacte et brillante à droite du centre tire son énergie des radiations intenses et des vents stellaires extrêmes d’une jeune étoile massive (Herschel 36). Bien qu’ayant été retirées numériquement de l’image, les nombreuses étoiles brillantes de l’amas ouvert NGC 6530 peuplent cette nébuleuse dont la formation remonte à plusieurs millions d’années. (Image Credit & Copyright: Sameer Dhar)
8 aout 2022

C'est un combat sans merci entre les étoiles et la poussière de la nébuleuse de la Carène (NGC 3372), mais les étoiles vont remporter la bataille. En effet, la lumière et les vents des jeunes étoiles massives dispersent lentement les gaz et la matière poussiéreuse de la pouponnière qui les a vues naitre. Ces piliers sont connus sous le nom de «Mystic Mountain». Ces piliers soient surtout constitués d'hydrogène transparent, mais leur apparence provient de la poussière sombre qu'ils contiennent. Les piliers comme ceux-ci sont en réalité beaucoup moins denses que l'air de notre atmosphère et ils nous semblent opaques en raison de la grande épaisseur des nuages de poussière opaque qui s'y trouvent. Cette formation captée par le télescope spatial Hubble est à environ 7500 années-lumière de nous et elle s'étend sur quelque trois années-lumière. Dans quelques millions d'années, alors que les étoiles auront définitivement gagné le combat, ces montagnes cosmiques auront disparu. (Image Credit: NASA, ESA, and M. Livio (STScI))
1er aout 2022
REPRISE du 2 juillet 2017

La nébuleuse de Gum est si vaste et si proche qu’elle est en fait difficile à voir. Cette étendue si vaste d’hydrogène très faiblement lumineux s’étend d’ailleurs sur environ 35 degrés (plus de 90 pleines lunes) et on comprend ainsi qu’elle échappe à l’attention des astrophotrographes. Cette spectaculaire mosaïque de 90° de largeur nous montre toutefois la nébuleuse dans son entier. Ce panorama a été capté à la fin de l’année 2021. Au premier plan, on voit la montagne enneigée de Haba (Haba Snow Mountain) et à l’arrière de la nébuleuse, le bandeau central de la Voie lactée. Les photos ont été captées avec le même appareil depuis le même endroit à Shangri-La, une ville chinoise de la province du Yunnan. La partie rapprochée de la nébuleuse de Gum est à environ 450 années-lumière, alors que l’arrière ce celle-ci est à quelque 1500 années-lumière. . Nommée en l’honneur d’un chasseur de nuages cosmiques, l’astronome australien Colin Stanley Gum (1924-1960), l’origine de cette  nébuleuse complexe fait encore l’objet de débats. La théorie la plus acceptée soutient que ce sont les restes d’une supernova qui se serait produite il y a un million d’années. Une théorie concurrente soutient qu’il s’agit d’un nuage moléculaire façonné sur plusieurs millions d’années par de multiples supernovas et par les vents stellaires de plusieurs étoiles massives. (Image Credit & Copyright: Wang Jin)
27 juin 2022

L’étoile supergéante Gamma Cygni est au centre de la Croix du nord, autre nom de la constellation du Cygne, un astérisme bien connu des amateurs. Aussi appelée Sadr, Gamma Cygni est visible juste en dessous du centre de ce panorama céleste télescopique dont les couleurs ont été assignées à partir de données captées à travers des filtres à larges et à étroites bandes. L’image occupe une région d’environ trois degrés dans le ciel, l’équivalent de six pleines lunes. La nébuleuse en émission IC 1318 et l’amas ouvert d’étoiles NGC 6910 sont visibles sur cette image. Couvrant la partie supérieure de l’image et ayant la forme de deux ailes séparées une longue voie sombre de poussière, le nom populaire d’IC 1318 est tout naturellement la nébuleuse du Papillon. L’amas ouvert NGC 6910 se trouve à droite de Gamma Cygni. Gamma Cygni est à environ 560 parsecs (1800 années-lumière) du système solaire. Les estimations des distances d’IC 1318 et de NGC 6910 vont de 2000 à 5000 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Min Xie, Chen Wu, Yizhou Zhang, and Benchu Tang)
18 juin 2022

Ces nuages cosmiques de gaz et de poussière dérivent dans de riches champs d’étoiles le long du plan de notre galaxie, la Voie lactée, dans la constellation du Cygne. Leur luminosité est très faible et on ne peut les admirer à l’œil nu, même par une nuit claire et très sombre. Pour construire cette image qui couvre environ dix degrés, on a utilisé des filtres à bandes étroites installés sur un téléobjectif et un appareil photo. Cette mosaïque nous montre des nuages de poussière d’où naissent des étoiles au travers des nébuleuses en émission aux couleurs rouges caractéristiques de l’hydrogène et de l’oxygène gazeux. La nébuleuse en émission qui se démarque près du sommet de l’image est NGC 6888. Cette nébuleuse est soufflée par les vents de l’étoile massive de type Wolf-Rayet dont la désignation est WR 136. Sa taille est d’environ 25 années-lumière et elle est aussi connue sous le nom de nébuleuse du Croissant. Une petite boucle pâle bleuâtre juste en dessous du centre de l’image est aussi la signature d’une étoile Wolf-Rayet (WR 134). Brûlant leur carburant à un rythme prodigieux, ces deux étoiles vers la fin de leur vie finiront par produire une spectaculaire explosion que l’on nomme une supernova. Vers la droite, une étoile massive de type O alimente une autre nébuleuse en émission, la nébuleuse de la Tulipe (Sh2-101). (Image Credit & Copyright: Wolfgang Zimmermann)
9 juin 2022

NGC 6188. Voir le texte du 19 juin 2024. (Image Credit & Copyright: Shaun Robertson)
7 juin 2022

La nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523). Voir le texte du 19 juin 2023.
25 mai 2022
REPRISE du texte du 1er juin 2020

Les nébuleuses sont sans doute aussi célèbres à cause de leur forme familière que les chats sont pour se mettre dans des situations impossibles. Mais, aucun chat n’aurait pu créer la vaste nébuleuse de la Patte de Chat (NGC 6334) dans la constellation du Scorpion. Distante d’environ 5500 années-lumière, NGC 6334 est une nébuleuse en émission dont la couleur rouge provient de l’abondance d’hydrogène ionisé qu’elle contient (voir cette section). Cette nébuleuse est aussi connue sous le nom de nébuleuse de la Griffe d’Ours et elle renferme des étoiles dix fois plus massives que le Soleil qui sont nées au cours des quelques derniers millions d’années. Cette image de NGC 6334 a été réalisée avec des photos en lumière d'hydrogène, d'oxygène et de soufre. (Image Credit & Copyright: Stefan Steve Bemmerl & Team Wolfatorium (Hakos/Namibia))
10 mai 2022

Des nuages de gaz brillants et de poussière sombres accompagnant de jeunes étoiles de NGC 3572 sont les vedettes de ce panorama cosmique. Cette jolie nébuleuse en émission et cet amas ouvert d’étoiles de l'hémisphère austral sont souvent négligés par les astrophotographes au profit de sa voisine plus lumineuse, la nébuleuse de la Carène. Les étoiles de NGC 3572, distantes d’environ 9000 années-lumière, occupent la partie supérieure gauche de cette image qui couvre une région d’environ 100 années-lumière de côtés. Les gaz et les nuages de poussière de cette image font partie du nuage moléculaire interstellaire qui a vu naître les étoiles de NGC 3572. Des flots denses de matière dans la nébuleuse érodée par les vents stellaires et les radiations s’éloignent manifestement des jeunes étoiles énergétiques. Des étoiles naissent certainement dans ces flots dont les formes rappellent celles des Têtards d’IC 410, mieux connus des amateurs d’astronomie de l'hémisphère nord. Dans quelques dizaines, voire des centaines de millions d’années à venir, ces nuages gazeux et ces étoiles se seront dispersés par des effets de marée gravitationnelle et par de violentes explosions qui mettront fin à la courte vie des étoiles massives de l’amas. (Image Credit & Copyright: Carlos Taylor)
6 mai 2022
REPRISE du texte du 8 novembre 2019

Dans l'une des régions les plus brillantes de la Voie lactée se trouve une nébuleuse où certains des évènements les plus étranges se produisent. Connue sous le nom de Grande nébuleuse de la Carène, NGC 3372 est la demeure d'étoiles massives et de nébuleuses en évolution rapide. Une partie de NGC 3372 est connue sous le nom de nébuleuse du trou de serrure. C'est la structure brillante à droite du centre de l'image. Il s'y trouve un amas (NGC 3324) qui renferme plusieurs de ces étoiles massives. La nébuleuse de la Carène s'étend sur plus de 300 années-lumière et elle est à environ 7500 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. Eta Carinae (η Car) est l'étoile la plus énergétique de la nébuleuse. Dans les années 1830, c'était l'étoile la plus brillante du ciel, mais son éclat a diminué dramatiquement depuis. Eta Carinae est l'étoile la plus brillante près du centre de cette image, à gauche de la nébuleuse du trou de serrure. La super étoile Eta Carinae pourrait exploser dans un avenir rapproché, tout comme plusieurs autres étoiles de la nébuleuse qui est une véritable usine de supernovas selon les observations en rayon X de la région. (Image Credit & Copyright: Ignacio Javier Diaz Bobillo)
25 avril 2022
REPRISE du texte du 13 juin 2017 et du 23 mars 2016

Le joyau de la nébuleuse du Cœur. Que cache l'intérieur de la nébuleuse du Cœur? Premièrement, la nébuleuse en émission elle-même, IC 1805, dont la forme rappelle celle du cœur humain, image plutôt appropriée en cette journée de la Saint-Valentin. La nébuleuse brille d'un rouge éclatant provenant de la lumière émise par ses atomes d'hydrogène. Cette lueur rouge responsable de la forme globale de la nébuleuse est créée par les radiations des étoiles situées près du centre de celle-ci. Les vents stellaires et les radiations de cet amas, appelé Melottte 15, érodent les piliers de poussière de la nébuleuse. Cet amas ouvert renferme quelques étoiles brillantes dont la masse est presque 50 fois plus grande que celle du Soleil. Il contient également de nombreuses étoiles pâles dont la masse ne représente qu'une fraction de celle du Soleil. On a aussi déterminé qu'il s'y trouvait un microquasar qui a été expulsé de l'amas il y a des millions d'années. La nébuleuse du Cœur est à quelque 7500 années-lumière de nous en direction de la constellation de Cassiopée. (Image Credit & Copyright: Adam Jensen)
14 février 2014
REPRISE du texte du 14 février 2018 et du 27 octobre 2015.

La grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) renferme des nébuleuses emblématiques et d’étranges étoiles. Nommée d’après la constellation où elle se trouve, cette immense région de formation d’étoiles est plus grande et plus lumineuse que la grande nébuleuse d’Orion, mais moins connue parce qu’elle est loin dans l’hémisphère sud du ciel et parce qu’une grande partie de l’humanité vit loin dans l’hémisphère nord de la Terre. Cette image nous présente les formations de la partie la plus au nord de la nébuleuse de la Carène. Plusieurs nébuleuses de cette région sont visibles, dont les filaments semi-circulaires autour de l’étoile Wolf-Rayet 23 (WR 23) à gauche et la nébuleuse Gabriela Mistral (NGC 3324) à gauche du centre. Cette nébuleuse entoure un petit amas ouvert d’étoiles. Au-dessus du centre de l’image se trouve le grand amas d’étoiles NGC 3293 et, à sa gauche, la nébuleuse relativement pâle nommée Loden 153. La vedette la plus célèbre de la nébuleuse de la Carène est cependant en dehors du cadre de cette image. Il s’agit de l’étoile connue sous le nom d’Êta de la Carène. Il s’agit en réalité d’un système composé d’au moins deux étoiles dont la luminosité dépasse cinq millions de fois celle du Soleil. C’était autrefois une des étoiles les plus brillantes du ciel, mais son comportement est erratique et sa luminosité varie. Êta de la Carène est condamné, car elle disparaîtra lors d'une explosion en supernova au cours des prochains millions d’années. (Image Credit & Copyright: Roberto Colombari)
31 janvier 2022

Des colonnes cosmiques de gaz, de la poussière et des étoiles chaudes occupent le centre de la nébuleuse NGC 7822. Située à la frontière d’un nuage moléculaire géant au nord de la constellation de Céphée, cette région de formation d'étoiles est située à environ 3000 années-lumière de la Terre. Les contours lumineux et les formes sombres sont particulièrement mis en valeur sur ce coloré tableau céleste. L’image du jour est une composition faite à partir de la lumière émise par des atomes d’oxygène (colorée en bleue), d’hydrogène (en vert) et de soufre (en rouge). Le choix de ces couleurs pour ces raies d'émission est connu sous le nom de « palette d'Hubble ». La lumière émise par les gaz de la nébuleuse provient de l'excitation des atomes de ceux-ci par les radiations énergétiques des jeunes étoiles chaudes de l'amas central. Ce sont aussi ces radiations ainsi que les vents stellaires de ces étoiles qui sculptent les formes de piliers de poussière et qui ont creusé une cavité de quelques années-lumière au centre de la nébuleuse qui les a vues naitre. Des effondrements gravitationnels continuent de donner naissance à des étoiles dans les piliers, mais ce processus entre en compétition avec l'érosion de ceux-ci par les étoiles de l'amas. Ces régions seront ultimement privées de leur réservoir de matériel et la formation de nouvelles étoiles cessera. Le champ couvert par cette image est d'environ 40 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Mark Carter)
20 janvier 2022
REPRISE du texte du 11 novembre 2016 et du 23 mai 2015

Les étoiles qui apparaissent en lumière visible ont d’abord été retirées numériquement de cette image de NGC 281, une région de formation d’étoiles distante d’environ 10 000 années-lumière qui est située dans la constellation de Cassiopée. À l’image captée à travers un filtre à bande étroite dépourvue de ses étoiles, on a ensuite remis ces mêmes étoiles, mais cette fois en utilisant les données (en violet) captées dans le domaine des rayons X par l’observatoire Chandra ainsi que celles en infrarouge (en rouge) captées par le télescope spatial Spitzer. La fusion de ces données nous révèle une multitude d’étoiles dans l’amas ouvert IC 1590 de cette région. En lumière visible, ces jeunes étoiles sont normalement cachées par le nuage de gaz et de poussière dans lequel elles sont nées. Aussi connu sous le nom de nébuleuse Pacman par les astronomes amateurs à cause de son apparence en lumière visible, le diamètre de NGC 281 est environ de 80 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Wido Oerlemans - X-ray: Chandra, Infrared: Spitzer)
19 novembre 2021

La nébuleuse de la Tête de Fantôme (NGC 2080). L’image de cette nébuleuse sert de prétexte pour rappeler l’origine de la fête de l’Halloween. L’origine de la fête de l’Halloween est ancienne et aussi astronomique. À partir du 5e siècle après J.-C., l’Halloween était célébrée à la journée qui est à mi-temps entre l’équinoxe d’automne et le solstice d’hiver. Mais avec notre calendrier moderne, cette journée charnière sera une semaine plus tard. Une autre journée charnière entre le solstice d’hiver et l’équinoxe du printemps est le « jour de la marmotte », très populaire au États-Unis. De nos jours, on célèbre l’Halloween en conservant des traditions anciennes en se déguisant pour effrayer les esprits des morts. La photographie présentée vient du télescope Hubble. Cette nébuleuse surnommée la Tête de Fantôme est une région de formation de nouvelles étoiles située dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie irrégulière satellite de notre Galaxie, la Voie lactée. NGC 2080 fait environ 50 al de diamètre. (Credit: Mohammad Heydari-Malayeri (Observatoire de Paris) et al., ESA, NASA)
24 octobre 2021
REPRISE du 30 octobre 2016, et de l'année 2010, 2007, 2004 et 2001, mais à la fin octobre, 30 ou 31.

Ça ressemble sans doute à un énorme point d’interrogation cosmique, mais la question ici est plutôt de savoir comment cette région de gaz brillant et de poussière sombre nous raconte l’histoire de cette nébuleuse, lieu de formation d’étoiles. Située au bord d’un nuage moléculaire géant, cette pouponnière brillante de formation d’étoiles est NGC 7822 et elle est à environ 3000 années-lumière du système solaire. Des formes sombres et des rubans brillants dominent cette image détaillée et colorée. Cette mosaïque comprend neuf panneaux qui ont nécessité 28 nuits d’observation avec un petit télescope depuis le Texas. Les images ont été captées avec des filtres à bande étroite afin de faire ressortir les émissions de l’oxygène, de l’hydrogène et du soufre qui ont été respectivement colorés en des teintes de bleu, de vert et de rouge, une combinaison connue sous le nom de palette de Hubble. L’énergie qui donne naissance à ces émissions provient des étoiles centrales chaudes. Les puissants vents et les radiations de ces étoiles ont sculpté et érodé les piliers plus denses et ont produit une cavité de quelques années-lumière au centre du nuage qui les a vues naître. Des étoiles pourraient encore naître dans les piliers, mais au fur et à mesure que ces piliers seront érodés, la naissance de nouvelles étoiles sera arrêtée en absence de matière suffisamment dense. Cette image couvre une région de plus de 40 années-lumière à la distance estimée de NGC 7822. (Image Credit & Copyright: Yizhou Zhang)
13 octobre 2021

D’où viennent les courants sombres de poussière de la nébuleuse d’Orion? Cette partie du nuage moléculaire d’Orion est M43, elle est souvent captée en image, mais on mentionne rarement qu’il s’agit de la voisine de la célèbre nébuleuse M42 que l’on voit en partie dans le coin supérieur droit accompagné de plusieurs étoiles de l’amas ouvert du Trapèze. La nébuleuse M43 est aussi une région de formation d’étoiles et elle présente des rubans de poussière finement entrelacés, bien qu’elle soit surtout composée d’hydrogène luisant. L’ensemble de cette région est à environ 1600 années-lumière du système solaire. Opaque à la lumière visible, la poussière à la fois sombre et pittoresque vient de l’atmosphère des étoiles froides et massives, expulsée par d’intenses vents stellaires faits de protons et de neutrons. Image Credit & Copyright: Jari Saukkonen
6 octobre 2021

Si vous êtes le moindrement familier avec les contours de notre planète, vous pourriez associer ces nuages cosmiques à une partie d’un continent. À gauche de l’image, la zone lumineuse délimitée par des couloirs obscurs de poussière semble épouser une forme continentale bien connue, celle de l’Amérique du Nord, donnant ainsi ce nom populaire à la nébuleuse en émission NGC 7000. À droite de l’image, au large de la côte est de la nébuleuse de l’Amérique du Nord, la forme d’une autre nébuleuse en émission cataloguée IC 5070 suggère celle d’un pélican. La nébuleuse de l’Amérique du Nord ainsi que la nébuleuse du Pélican sont à environ 1500 années-lumière de nous, presque aussi rapprochées que la nébuleuse d’Orion mieux connue du grand public. Ces deux nébuleuses font partie du même grand complexe de formation d’étoiles. La région couverte par cette image s’étend sur quelque 80 années-lumière. Ce joli portrait cosmique a été réalisé en utilisant des expositions à travers des filtres à bande étroite pour rehausser les fronts d’ionisation de l’hydrogène, du soufre et de l’oxygène. Depuis un endroit sombre, on peut voir ces nébuleuses en utilisant des jumelles et en les braquant vers le nord-est de Deneb, l’étoile alpha de la constellation du Cygne. (Image Credit & Copyright: Andrew Klinger)
16 septembre 2021
REPRISE du texte du 1er décembre 2017

Vous admirez une image d'une brillante région riche en nébuleuses qui est située dans la constellation du Cygne, en direction du plan de la Voie lactée. Ce nuage lumineux de poussière et de gaz, auquel on a donné le nom de nébuleuse de la Tulipe, fait partie du catalogue rédigé en 1959 par l'astronome Stewart Sharpless sous la cote Sh2-101. Le diamètre de cette nébuleuse en émission distante de 8000 années-lumière est d'environ 70 années-lumière. C'est la jolie fleur au centre de cette image réalisée en utilisant la palette d’Hubble, c'est-à-dire en employant respectivement de rouge, le vert et le bleu pour les radiations du soufre, de l’hydrogène et de l’oxygène. Ce sont les radiations ultraviolettes de l'énergétique étoile de type O (HDE 227018) de l’association OB3 qui ionisent les atomes de la nébuleuse de la Tulipe et qui sont donc la source de la lumière qu'elle émet. On peut aussi voir sur cette image le microEquasar Cygnus X-1, l’une des plus fortes sources de rayon X dans le ciel de la Trre. Alimentée par de puissants jets émis perpendiculairement au disque d’accrétion d’un trou noir, l’onde de choc du microquasar d’un bleu très pâle est seulement visible directement au-dessus de la tulipe cosmique près du haut de l’image. (Image Credit & Copyright: Ivan Eder)
29 juillet 2021

La tentaculaire nébuleuse IC 1396 et la nébuleuse Sh2-129 avec leur gaz luisant et leurs nuages sombres de poussière partagent cette image à large champ de dix degrés. Ces deux nébuleuses en émission sont situées dans la constellation boréale de Céphée. Alimentée en énergie par son étoile bleue centrale, IC 1396 (à gauche) fait environ 100 années-lumière et elle est à environ 3000 années-lumière du système solaire. Parmi les intrigantes régions foncées de cette nébuleuse, on retrouve un nuage sombre sinueux dont le nom populaire est la nébuleuse de la Trompe d'éléphant. Elle sous et à droite du centre de la nébuleuse. D’une dizaine d’années-lumière de longueur, la Trompe renferme la matière première nécessaire à la formation d’étoiles. Elle est aussi connue pour cacher des protoétoiles en son sein. Sh2-129 est à une distance similaire à celle d’IC 1396 et sa région lumineuse en bas à gauche lui a valu son nom populaire de nébuleuse de la Chauve-souris. On peut voir à travers la  chauve-souris, l’ajout le plus récent à ce zoo cosmique, la pâle nébuleuse en émission Ou4 aussi appelée nébuleuse du Calmar géant. (Image Credit & Copyright: Patrick Hsieh)
23 juillet 2021

Des crêtes lumineuses et des nuages sombres de poussière traversent ce gros plan d’une région de notre galaxie voisine de la nébuleuse de la Lagune (M8). Cette mosaïque en fausses couleurs a été construite en utilisant des données dans le visible et dans l'infrarouge proche recueillies par le télescope de 8m de l'observatoire Gemini Sud. Elle couvre une étendue d'environ 20 années-lumière centrée sur une région que l'on nomme parfois la « falaise sud ». Cette image très détaillée permet d'étudier les liens entres les nombreuses jeunes étoiles cachées dans la bordure des nuages et les objets Herbig-Haro. Les objets Herbig-Haro, particulièrement abondants dans cette nébuleuse, sont des protoétoiles qui émettent de puissants jets de matière qui chauffent les gaz et la poussière qui les entourent. La nébuleuse de la Lagune est à environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. Pour connaître l'emplacement de la région montrée sur cette image dans la nébuleuse, regardez cette image. (Credit: Julia I. Arias and Rodolfo H. Barbá (Dept. Fisica, Univ. de La Serena), ICATE-CONICET, Gemini Observatory/AURA)
15 mai 2021
REPRISE du 11 mai 2011

La nébuleuse en émission NGC 3199 est à environ 15 000 années-lumière de nous dans la constellation de la Carène et elle s'étend sur quelque 75 années-lumière. Cette image est en fausses couleurs. Au centre de l’anneau que forme la nébuleuse se trouve une étoile Wolf-Rayet (fiche 5 de cette section), une étoile massive, très lumineuse dont la vie sur la séquence principale est très brève. En raison de leur vent stellaire intense, les étoiles Wolf-Rayet forment des nébuleuses dont les contours sont très variés. Des mesures récentes ont montré que l’étoile de NGC 3199 se déplace vers le bord brillant de la nébuleuse. La matière qui entoure l’étoile ne doit donc pas être uniformément distribuée. (Image Credit & Copyright: Mike Selby and Roberto Colombari)
6 mai 2021
REPRISE du texte du 22 mai 2008

Les formes noires de la nébuleuse de la Carène sont des nuages moléculaires parsemés de poussière et si épais qu’ils sont opaques. Ces nuages sont cependant beaucoup moins denses que l’atmosphère de notre planète. La photographie du jour n’est qu’une partie de la nébuleuse de la Carène, celle où les nuages sombres moléculaires sombres et colorés sont dominants. Cette image a été captée en avril 2016 depuis l'observatoire de Siding Spring en Australie. Cette nébuleuse est surtout composée d'hydrogène, mais le bleu et le rouge pour cette image en fausses couleurs représentent respectivement les émissions de l'oxygène et du soufre. Cette nébuleuse cataloguée sous le numéro NGC 3372 mesure plus de 300 années-lumière et elle est à environ 7500 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. Cette nébuleuse renferme des étoiles très massives comme Eta Carinae qui était l'étoile la plus lumineuse de cette région dans les années 1830. Son éclat a cependant diminué considérablement depuis. (Image Credit & Copyright: John Ebersole)
2 mai 2021
REPRISE 16 mai 2016 et du texte du 19 septembre 2010.

Ces trois brillantes nébuleuses apparaissent souvent dans les visites télescopiques de la constellation du Sagittaire et des champs surpeuplés d'étoiles de la zone centrale de la Voie lactée. D'ailleurs, le célèbre touriste cosmique Charles Messier a catalogué au 18e siècle deux d'entre elles : la grande nébuleuse de la Lagune (M8) en sous et à droite du centre et la colorée nébuleuse Trifide (M20) près du sommet de l'image. La troisième nébuleuse de ce portrait est NGC 6559 à gauche de M8 dont elle est séparée par un ruban sombre de poussière. Distantes d'environ 5200 années-lumière de la Terre, ces trois nébuleuses sont de pouponnières d'étoiles. Dans sa plus grande dimension, la nébuleuse de la Lagune s'étend sur environ 135 années-lumière et la nébuleuse Trifide sur quelque 40 années-lumière. C'est la lumière émise par l'hydrogène qui confère aux nébuleuses en émission leur jolie couleur rouge. Quant aux teintes de bleu présentes dans la nébuleuse Trifide, elles proviennent de la lumière des étoiles réfléchie par la poussière. Ce large paysage cosmique s’étend sur presque 4°, soit l’équivalent de la taille angulaire de huit pleines lunes. (Image Credit & Copyright: Gabriel Rodrigues Santos)
26 avril 2021

Sur des images en lumière visible, la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024) est mise en valeur sur le fond sombre de cette région poussiéreuse de formation d’étoiles située près de la ceinture d’Orion à l’est d’Alnitak, à quelque 1400 années-lumière du système solaire. Alnitak est l’étoile brillante à l’extrême droite de cette image de NGC 2024 infrarouge capté par le télescope spatial Spitzer. Couvrant une région d’environ 15 années-lumière, cette image infrarouge nous transporte à l’intérieur des gaz luisants et de la poussière obscurcissant cette nébuleuse. Elle nous révèle les nombreuses étoles d’un jeune amas situé au centre de la nébuleuse. L’âge de ces étoiles varie entre 200 000 et 1,5 million d’années, ce qui est très jeune si l'on compare aux 4,5 milliards d’années du Soleil. Les données recueillies montrent que les plus jeunes étoiles de l’amas ouvert sont situées près de son centre, ce qui paradoxalement est contraire aux modèles simples de formation d’étoiles qui prédisent que leur naissance commence au centre plus dense d’un noyau nuageux moléculaire. Ce résultat nécessite donc le développement d’un modèle plus complexe pour rendre compte de la formation des étoiles dans la nébuleuse de la Flamme. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, IPAC Infrared Science Archive - Processing: Amal Biju)
17 avril 2021

Qu’est-ce qui illumine la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024)? À quelque 1500 années-lumière en direction de la constellation d’Orion se trouve cette nébuleuse avec ses rubans sombres et rougeoyants de poussière qui ressemble à un ardant feu cosmique. Mais un feu nécessite un apport incessant d’oxygène et ce n’est pas cela qui fait briller NGC 2024. En réalité, c’est Alnitak, l’étoile la plus à l’est de la ceinture Orion, qui en est responsable. Cette étoile visible à la gauche de cette image inonde de sa lumière la nébuleuse de la Flamme, ionisant ainsi son hydrogène gazeux. La lumière émise par la nébuleuse est produite lorsque les atomes d’hydrogène récupèrent un électron libre. Cette image de NGC 2024 a été réalisée en utilisant des données prises à travers trois filtres de couleur du spectre visible auxquelles ont été ajoutées les données provenant de la lumière de l’hydrogène (l’émission H alpha). La nébuleuse de la Flamme fait partie du nuage moléculaire d’Orion, une vaste pouponnière d’étoiles où l’on peut trouver la célèbre nébuleuse de la tête de Cheval. (Image Credit & Copyright: Team ARO)
12 avril 2021

Voici une image d’environ quatre années-lumière de la région centrale de la nébuleuse de la Lagune. Sur d’autres images en lumière visible, on voit les gaz brillants et les nuages obscurs de cette nébuleuse (M8), mais très peu d’étoiles. Cependant, cette image dans le domaine de l’infrarouge provenant en partie des données captées par le télescope spatial Hubble permet de voir les étoiles nouvellement nées de cette pouponnière sur le fond des nombreuses étoiles peuplant le centre de la Voie lactée. Les régions au centre de cette pouponnière sont sculptées et énergisées par Herschel 36, une jeune étoile massive près du centre de l’image. En réalité, Herschel 36 est un système multiple d’étoiles massives. L’étoile la plus massive du système a une masse 30 fois supérieure à celle du Soleil et elle n’est âgée que d’un million d’années. Avec une telle masse, l’espérance de vie de cette étoile n’est que d’environ cinq millions d’années, ce qui est très court par rapport à l’âge de presque cinq milliards d’années du Soleil, surtout si l’on considère qu’il lui reste encore un autre cinq milliards d’années avec de se transformer en géante rouge. La nébuleuse de la Lagune aussi connue sous la désignation NGC 6523 est à environ 4000 années-lumière du système solaire à l’intérieur des frontières de la constellation du Sagittaire. (Image Credit & License: NASA, ESA, Hubble; Data Archive: MAST, Processing: Alexandra Nachman)
19 mars 2021

Dans la constellation du Cygne, on peut apercevoir près de la nébuleuse du Pélican (IC 5070) la nébuleuse du Papillon (IC 1318) qui entoure une étoile que l’on a surnommée la Poule. Le vrai nom de cette étoile est Sadr ou gamma Cygni, une étoile qui est à droite en dehors du cadre de cette image dont le centre est cependant occupé par la nébuleuse du Papillon. Le méli-mélo des gaz brillants et des rubans poussiéreux sombres sont sculptés par des interactions complexes entre les vents stellaires, la pression des radiations des étoiles, les champs magnétiques et la gravité environnante. Cette image télescopique a capté les caractéristiques d’IC 1318 en utilisant les émissions des ions de soufre (en rouge), d’hydrogène (en vert) et de l’oxygène (en bleu), soit les couleurs de la populaire palette d’Hubble. IC 1318 est une nébuleuse en émission qui est à environ 4000 années-lumière du système solaire et son envergure est de quelque 100 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Alan Pham)
16 mars 2021

 NGC 1499, Voir le texte du 19 décembre 2023.  (Image Credit & Copyright: Yannick Akar)
10 mars 2021

La nébuleuse du Pélican change lentement. IC 5070, sa désignation officielle, est séparé de la nébuleuse de l'Amérique du Nord, plus grande, par un nuage moléculaire qui contient beaucoup de poussière. Cependant, IC 5070 fait davantage l'objet d'observations, car c'est une région particulièrement active de formation d'étoiles et de nuages gazeux en évolution. Cette image a été réalisée à partir de clichés utilisant deux filtres de couleur spécifique, rouge et bleu, avec le rouge dominant pour la lumière émise par l’hydrogène interstellaire. La lumière des jeunes étoiles énergétiques réchauffe lentement les gaz froids, ce qui déplace la frontière entre les gaz chauds et froids. Cette frontière se nomme le front d'ionisation. Ce front d'ionisation est la région brillante d’un rouge vif. On voit s'élever du front d'ionisation des tentacules de gaz encore froid. Dans quelques millions d'années, cette nébuleuse ne portera sûrement plus le nom de pélican, car la distribution des gaz et des étoiles produira sans doute quelque chose de totalement différent. (Image Credit & Copyright: M. Petrasko, M. Evenden, U. Mishra (Insight Obs.))
1er mars 2021

Si la nébuleuse de la Rosette portait un autre nom, serait-elle aussi attrayante? La désignation officielle du «New General Catalogue» NGC 2237 ne semble pas diminuer l’apparence florale de cette nébuleuse en émission posée au sommet de cette image sur une longue tige d’hydrogène luisant. L’amas ouvert de brillantes jeunes étoiles NGC 2244 se trouve à l’intérieur de la nébuleuse de la Rosette. Ces étoiles se sont nées il y a environ quatre millions d’années à partir des matériaux de la nébuleuse. Leurs vents stellaires ont créé un trou au centre de la nébuleuse isolé par une couche de poussière et de gaz chaud. C’est la lumière ultraviolette de ces chaudes étoiles qui est à l’origine de la lumière rosâtre émise par la nébuleuse. La nébuleuse de la Rosette est souvent la vedette du jour de la Saint Valentin sur le site de l’APOD. Elle s’étend sur quelque 100 années-lumière. Elle est à environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. (Image Credit & Copyright: Adam Block & Tim Puckett)
14 février 2021

Les étoiles peuvent quelquefois produire des œuvres impressionnantes. En utilisant des gaz interstellaires comme pinceaux, une tumultueuse étoile massive de type Wolf-Rayet a donné naissance à ces demi-cercles effilochés nommés WR 32 que l’on peut admirer à gauche de l’image. De plus, les vents et les radiations d’un petit amas ouvert d’étoiles associé à la nébuleuse Gabriela Mistral (NGC 3324) ont sculpté une cavité d’environ 35 années-lumière que l’on voit dans la partie supérieure droite de l’image. Le nom populaire de cette nébuleuse en émission provient d’une célèbre poétesse chilienne, car elle ressemble au profil de celle-ci. Ces deux nuages interstellaires se trouvent à environ 8000 années-lumière du système solaire en direction de la grande nébuleuse de la Carène, une région de la Voie lactée possédant de très nombreux nuages de gaz et de poussière dont les formes inspirent de nombreux astronomes. Cette image a été réalisée en utilisant les données en coloriant les émissions des ions de soufre, d’hydrogène et d’oxygène respectivement en rouge, vert et bleu, les couleurs de la populaire palette Hubble. (Image Credit & Copyright: Ariel Cappelletti)
8 févier 2021

Ce fantastique paysage cosmique se trouve près de bordure de NGC 2174, une région de formation d’étoiles qui est à environ 6400 années-lumière en direction de constellation d’Orion riche en nébuleuses. On peut admirer les montagnes de gaz et de poussière sculptées par les vents et les radiations des étoiles nouvellement nées. Ces étoiles sont dispersées dans un amas ouvert enfermé dans le centre de NGC 2174. Cet amas est bien au-dessus du cadre cette image. La formation d’étoiles se poursuit dans ces nuages cosmiques poussiéreux, mais ils seront sans doute dispersés par les jeunes étoiles énergétiques en quelques millions d’années. Cette image a été réalisée numériquement à l’aide des données captées dans l’infrarouge par le télescope spatial Hubble en 2014. L’image couvre une région d’environ six années-lumière. On envisage de lancer le télescope spatial James Webb le 31 octobre 2021. Il prendra alors la relève de Hubble. Ce puissant télescope est optimisé pour explorer l’Univers dans le domaine de l’infrarouge. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage Team (STScI/AURA))
16 janvier 2021

De loin, cela ressemble à un aigle. En regardant la nébuleuse de l’Aigle de plus près cependant, on constate que la région lumineuse est en réalité une fenêtre au centre d’une vaste coquille sombre de poussière. À travers cette fenêtre, une pouponnière lumineuse de formation d’étoiles ayant donné naissance à un amas ouvert apparait. Dans cette cavité, de hauts piliers ainsi que des globules sphériques de poussière sombre et de gaz moléculaires froids persistent devenant ainsi des régions où des étoiles se forment encore. La lumière et les vents de plusieurs brillantes étoiles bleues déjà visibles repoussent au loin les filaments restants et les parois de gaz et de poussière de la cavité. La nébuleuse en émission de l’Aigle s’étend sur environ 20 années-lumière et elle est à quelque 6500 années-lumière en direction de la constellation du Serpent. On peut la voir avec des jumelles. Cette image a requis plus de 12 heures de temps d’exposition à travers des filtres conçus pour l’observation des émissions du soufre (en rouge), de l’hydrogène (en jaune) et de l’oxygène (en bleu). (Image Credit & Copyright: Nicolas Paladini)
28 décembre 2020
REPRISE du texte : 16 février 2014, 16 avril 2012, 8 février 2009, 26 février 2006, 24 octobre 2004, 21 septembre 2003 et 11 juin 2002.
Note : il existe une certaine confusion au sujet de la désignation de cette nébuleuse. M16 est en réalité l’amas ouvert découvert par Jean-Philippe de Chéseaux en 1746 et ajouté par Messier à son catalogue en 1764. Observé plus tard par William Herschel et sa soeur Caroline, l’amas ouvert a aussi été désigné comme NGC 6611 dans le New General Catalogue réalisé par John Dreyer. Quant à l’ensemble de la nébuleuse, ce n’est qu’en 1908 qu’elle a été désignée comme IC 4703 dans l’Index Catalogue aussi réalisé par John Dreyer.

La nébuleuse du Homard renferme les étoiles les plus massives connues et on ne sait pas trop comment peuvent naitre de tels monstres. Cataloguée comme NGC 6357, la nébuleuse du Homard est la demeure de l’amas ouvert Pismis 24, près de son centre. C’est cet amas qui contient des étoiles exceptionnellement massives et brillantes. La lueur bleu violacée près de la région de formation d’étoiles provient des émissions de l’hydrogène ionisé. La nébuleuse présentée ici renferme une tapisserie complexe de gaz, de poussière sombre, d’étoiles en formation et d’étoiles nouvellement nées. La complexité de la structure de la nébuleuse vient des interactions entre les vents stellaires, la pression du rayonnement des étoiles, les champs magnétiques et la gravité. L’envergure de NGC 6357 est d’environ 400 années-lumière et elle est à quelque 8000 années-lumière du système solaire en direction de la constellation du Scorpion. (Image Credit & Copyright: Steven Mohr)
28 octobre 2020

Dans le ciel de la Terre, une très pâle, mais très grande nébuleuse en forme de calmar est visible à l’intérieur d’une chauve-souris encore plus grande. La nébuleuse de la chauve-souris en vol Sh2-129 et la nébuleuse du Calmar géant Ou4 sont toutes deux visibles sur ce paysage céleste d’une partie de la constellation de Céphée. Cette image a été réalisée grâce à 55 heures d’exposition à travers des filtres à bande étroite et elle couvre champ de trois degrés, soit l’équivalent de six pleines lunes. Découverte en 2011 par l’astrophotographe Nicolas Outters, la jolie forme bipolaire de la nébuleuse du Calmar est révélée sur cette image grâce aux émissions bleu-verdâtre des atomes d’oxygène doublement ionisés. Même si elle semble complètement entourée par les émissions rougeâtres de l’hydrogène de Sh2-129, la distance et la vraie nature de la nébuleuse du Calmar ont été difficiles à déterminer. Une étude plus récente suggère que Ou4 se trouve vraiment à l’intérieur de Sh2-129 à environ 2300 années-lumière de nous. Selon le scénario de cette étude, Ou4 provient de l’écoulement spectaculaire produit par le système triple d’étoiles chaudes et massives HR8119 que l’on voit près du centre de la nébuleuse. La nébuleuse du Calmar, vraiment géant, aurait alors un diamètre de près de 50 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Yannick Akar)
7 octobre 2020
REPRISE du texte du 27 octobre 2016

L'amas ouvert NGC 7380 repose encore dans son nuage natal de gaz et de poussière connu sous le nom de nébuleuse du Sorcier que l'on peut admirer sur cette image en compagnie d'étoiles d'avant et d'arrière-plan. Situé le long du plan de la Voie lactée, cet amas est à environ 8000 années-lumière de nous en direction de la constellation de Céphée et il est trop pâle pour qu'on puisse l'observer à l'œil nu. Une image de la pleine lune entrerait aisément dans cette vue télescopique de ce jeune amas de seulement quatre millions d'années et de sa nébuleuse. Cette image a été prise avec un télescope et un appareil photo installé sur la terre ferme. Elle est le résultat de la superposition de plusieurs clichés utilisant des filtres à bande étroite laissant passer la lumière de l'hydrogène, de l'oxygène et du soufre. Les détails de quelques années-lumière et les structures de la nébuleuse du Sorcier ont été bien rendus en utilisant la palette de couleur rendue populaire sur les images du télescope Hubble, le vert pour l'hydrogène, le bleu pour l'oxygène et le rouge pour le soufre. (Image Credit & Copyright: Andrew Klinger)
4 septembre 2020
REPRISE du texte du 29 aout 2014

Comme une illustration cosmique d'« Histoires comme ça » (Just So Stories for Little Children de Rudyard Kipling), la nébuleuse de la trompe d'Éléphant se déploie dans la nébuleuse d'émission et dans les jeunes étoiles du complexe IC 1396 de la haute et lointaine constellation de Céphée. Aussi connu comme vdB 142, cette trompe cosmique fait cependant plus de 20 années-lumière de longueur. Ce gros plan haut en couleur a été construit à partir de photos captées en utilisant un filtre à bande passante étroite qui ne laisse passer que la lumière de l'hydrogène ionisé (le filtre H alpha), ainsi que des filtres semblables pour la lumière du soufre et de l’oxygène. Le tableau cosmique ainsi obtenu met en valeur les brillantes arêtes fléchées qui tracent les contours des poches froides de poussière et de gaz interstellaire. Ces filaments sombres dissimulent des protoétoiles et ils contiennent également les matériaux bruts nécessaires à la formation de nouvelles étoiles. Le pâle complexe IC 1396 est à environ 3000 années-lumière de nous et il s'étend sur une vaste région du ciel, environ 5°, soit 10 fois le diamètre angulaire de la Lune. (Image Credit & Copyright: Chad Leader)
1er aout 2020
REPRISE du texte 16 aout 2019, du 19 janvier 2017 et du 13 octobre 2015

NGC 6188, les dragons de la constellation de l'Autel. Les formes sombres aux contours brillants qui traversent la poussière de NGC 6188 s'étendent sur des dizaines d’années-lumière. Cette nébuleuse en émission est située près de la bordure d'un grand nuage moléculaire sombre de la constellation de l'Autel à environ 4000 années-lumière de nous. Nées dans cette région il y a à peine quelques millions d'années, les jeunes étoiles massives de l'association OB1 de l'Autel sculptent des formes fantastiques et fournissent l'énergie qui illumine la nébuleuse grâce à leurs vents stellaires et à leur radiation ultraviolette intense. La récente période de formation d'étoiles de cette région a probablement été déclenchée par les vents et ondes de choc des supernovas produites par les étoiles massives de la génération précédente qui ont balayé et comprimé les gaz du nuage moléculaire. Cette image a été réalisée par un astronome amateur qui a accumulé plus de 10 heures d’exposition dans l’observatoire de sa cour arrière à Córdoba en Argentine. Il a utilisé la palette de fausses couleurs de Hubble afin de mettre en évidence les émissions du soufre (rouge), de l’hydrogène (vert) et de l’oxygène (bleu). Cette image couvre une région d’environ quatre fois plus vaste que celle de la pleine lune, ce qui correspond à environ 150 années-lumière à la distance estimée à 4000 années-lumière pour cette nébuleuse. (Image Credit & Copyright: Ariel L. Cappelletti)
28 juillet 2020

Ce gros plan télescopique montre la nébuleuse en émission IC 410 qui a la particularité d'être très pâle. Cette image a été réalisée à l’aide de filtres optiques à bande étroite depuis un observatoire situé dans la cour arrière d’une maison de banlieue. On peut aussi voir juste sous le centre à droite de cette image deux habitants remarquables de cet immense étang cosmique de gaz et de poussière : les deux têtards de la nébuleuse. Partiellement cachée à notre vue par de la poussière, la nébuleuse entoure le jeune amas d'étoiles NGC 1893. Nées dans ce nuage interstellaire il y a environ 4 millions d'années, les étoiles chaudes et très lumineuses de cet amas ouvert sont la source d'illumination du gaz de la nébuleuse du Têtard. Constitués de gaz plus froid, donc plus dense, les têtards s'étendent sur environ 10 années-lumière. Des étoiles en devenir sont probablement présentes dans les têtards. Les têtards ont été sculptés par les vents et les radiations des étoiles qui ont repoussé leur queue en direction opposée de l'amas. Les contours brillants de leur tête témoignent de l'ionisation des gaz par les radiations énergétiques des étoiles de l'amas. IC 410 repose à quelque 10 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cocher, une constellation qui est d'ailleurs riche en nébuleuses. (Image Credit & Copyright: Trevor Jones)
18 juin 2020
REPRISE du texte du 24 janvier 2018 et du 13 novembre 2015

M8, la nébuleuse de la Carène. Voir le texte du 25 mai 2022. Cette image bicolore couvre quelque quinze années-lumière et elle a été réalisée avec des données dans trois longueurs d’onde différentes captées par le télescope spatial Hubble. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing & Copyright: Diego Gravinese)
1er juin 2020

Ce panorama céleste coloré et chaotique, avec ses nuages sombres de poussière en contraste avec les gaz luisants, est celui d’une des plus vastes régions de formation d’étoiles de la Voie lactée, la grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372). Ce gros plan télescopique couvre une région d’environ 80 années-lumière de côté un peu à l’est et au sud d’Eta Carinae, l’étoile la plus énergétique et énigmatique de la nébuleuse. La photo a été prise depuis une banlieue dont les conditions d’observation astronomique ont été améliorées en raison des restrictions nationales imposées pour combattre la pandémie de Codvid-19. L’image est une superposition des émissions du soufre, de l’hydrogène et de l’oxygène auxquelles ont été attribués le rouge, le vert et le bleu, soit la populaire palette de couleurs du télescope spatial Hubble. Ce paysage céleste se trouve à environ 7500 années-lumière du système solaire en direction de la constellation australe de la Carène. (Image Credit & Copyright: Ignacio Diaz Bobillo)
22 mai 2020

Que verriez-vous si vous pouviez voler dans cette région de l’Univers? Certains voient dans NGC 2014 un récif océanique. Mais, NGC 2014 est en réalité une nébuleuse contenant un amas ouvert qui est situé dans le Grand Nuage de Magellan (GNM), la plus grosse galaxie satellite de la Voie lactée. Une image détaillée de cette lointaine nébuleuse a été réalisée par le télescope spatial Hubble pour les célébrations entourant la commémoration des 30 ans d’exploration du cosmos par ce télescope. Les données et les images recueillies de ce récif cosmique ont été réunies dans un modèle numérique tridimensionnel pour produire cette vidéo. En regardant la vidéo, vous passez d’abord par un amas d’étoiles bleues très lumineuses qui est situé sous des piliers de gaz et de poussière lentement détruits par la lumière énergétique et les vents stellaires émis par ces étoiles massives. Des filaments des gaz et de poussière sont partout émettant la lumière rouge de l’hydrogène et de l’azote. La vidéo vous transporte ensuite vers la nébuleuse bleue en émission NGC 2020. Malgré sa couleur bleutée, NGC 2020 n’est pas une nébuleuse par réflexion. La lumière de NGC 2020 provient des radiations émises par les atomes d’oxygène qui entourent Brey 48, une étoile monstrueuse de type Wolf-Rayet dont la luminosité est 200 000 fois plus intense que celle du Soleil. NGC 2020 est constitué de l'atmosphère éjectée par ce monstre. Pour conclure, la caméra virtuelle pivote et nous montre que NGC 2020 présente une forme qui nous est familière, lorsque vue de côté, celle d’un sablier. (Video Credit: NASA's GSFC, SVS; Lead Producer & Music: Joseph DePasquale (STScI))
18 mai 2020

Ces deux formations de gaz interstellaire et de poussière sont inondées d’intenses radiations stellaires. Avec sa mer de jeunes étoiles, cette région de formation d’étoiles massives cataloguée NGC 2014 a été surnommée le récif cosmique. C’est la plus vaste région de cette image. Dérivant juste au large de ses côtes, la plus petite nébuleuse bleuâtre NGC 2020 est une nébuleuse en émission dont la couleur provient d’une seule étoile centrale de type Wolf-Rayet, l’étoile Brey 48. Cette étoile est 200 000 fois plus lumineuse que notre étoile, le Soleil. Ce paysage cosmique s’étend sur quelque 600 années-lumière dans le Grand Nuage de Magellan qui est à 160 000 années-lumière de notre galaxie, la Voie lactée. Cette magnifique image captée par le télescope spatial Hubble a été publiée cette semaine pour célébrer le 30e anniversaire d’exploration de l’Univers par ce télescope. (Image Credit: NASA, ESA, STScI)
25 avril 2020

 IC 2944, la nébuleuse du poulet qui court. Voir le texte du 10 avril 2023.  (Image Credit & Copyright: Juan Filas)
20 avril 2020

Un joyau du ciel de l'hémisphère sud, la Grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) s’étend sur près de 300 années-lumière. C’est l’une des plus grosses pouponnières d’étoiles de notre galaxie, la Voie lactée. À une distance de 8500 années-lumière (valeur récente basée sur les observations du satellite Gaia), elle est six fois plus éloignée que la nébuleuse d’Orion (M42), mais elle est facilement visible à l’œil nu. Ce magnifique gros plan télescopique nous montre de remarquables détails des filaments gazeux incandescents et des nuages obscurs de poussière de la région centrale. La taille de ce gros plan approche 20 années-lumière. La nébuleuse Carina abrite de jeunes étoiles extrêmement massives, y compris la variable Êta de la Carène, un système stellaire extrêmement énergétique encore énigmatique dont la masse dépasse aisément les 100 masses solaires. Sur cette image réalisée à l’aide de données captées depuis le sol et l’espace, la nébuleuse poussiéreuse de l’Homoncule à deux lobes semble entourer Êta de la Carène qui est elle-même juste en dessous et à gauche du centre. Êta de la Carène est probablement au bord d’une explosion. D’ailleurs, les observations dans le domaine des rayons X nous indiquent que la Grande nébuleuse de la Carène a été une véritable manufacture de supernovas. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble, ESO, Amateur Data; Processing & Copyright: Robert Gendler & Roberto Colombari)
15 février 2020

La nébuleuse du Têtard (IC 410) est une nébuleuse en émission qui est à environ 12 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cocher. Le nuage de gaz embrasé de cette nébuleuse fait dans les 100 années-lumière dans sa plus longue dimension. Il a été sculpté par les vents stellaires et les radiations de l'amas ouvert d'étoiles NGC 1893 à laquelle il a donné naissance il y a seulement 4 millions d'années. Deux banderoles luisantes de matières sont particulièrement remarquables au centre de ce tableau cosmique. Ces têtards gigantesques de quelque 10 années-lumière de longueur sont sans doute des pouponnières d'étoiles. Cette image d'IC 410 a été captée par le télescope spatial WISE (Wide Field Infrared Survey Explorer) de la NASA dans le domaine de l'infrarouge. (Image Credit: WISE, IRSA, NASA; Processing & Copyright : Francesco Antonucci)
28 janvier 2020
REPRISE du 7 mai 2017 et du 18 novembre 2014

Des nuages de gaz brillants et de poussière sombres accompagnant de jeunes étoiles de NGC 3572 sont les vedettes de ce panorama cosmique. Cette jolie nébuleuse en émission et cet amas ouvert d’étoiles de l'hémisphère austral sont souvent négligés par les astrophotographes au profit de sa voisine plus lumineuse, la nébuleuse de la Carène. Les étoiles de NGC 3572, distantes d’environ 9000 années-lumière, occupent la partie supérieure gauche de cette image qui couvre une région d’environ 100 années-lumière de côtés. Les gaz et les nuages de poussière de cette image font partie du nuage moléculaire interstellaire qui a vu naître les étoiles de NGC 3572. Des flots denses de matière dans la nébuleuse érodés par les vents stellaires et les radiations s’éloignent manifestement des jeunes étoiles énergétiques. Des étoiles naissent certainement dans ces flots dont les formes rappellent celles des Têtards d’IC 410, mieux connus des amateurs d’astronomie de l'hémisphère nord. Dans quelques dizaines, voire des centaines de millions d’années à venir, ces nuages gazeux et ces étoiles se seront dispersés par des effets de marée gravitationnelle et par de violentes explosions qui mettront fin à la courte vie des étoiles massives de l’amas. (Image Credit & Copyright: Josep Drudis)
8 novembre 2019
Les étoiles se battent contre les gaz et la poussière dans la nébuleuse de la Lagune, au grand plaisir des photographes. Aussi connue comme M8 ou encore NGC 6523, cette nébuleuse photogénique est visible même sans des jumelles en direction de la constellation du Sagittaire. La naissance de nouvelles étoiles crée non seulement des couleurs, mais aussi le chaos. La lumière émise par les gaz provient des radiations énergétiques émises par les étoiles qui entrent en collision avec l’hydrogène ainsi qu’avec les traces de soufre et d’oxygène. Les rubans de filaments sombres de M8 ont été créés dans les atmosphères des étoiles géantes froides et par les débris des supernovas. La lumière émise par M8 prend environ 5000 ans à nous parvenir, autre façon de dire que la nébuleuse est à 5000 années-lumière de la Terre. Cette nébuleuse s’étend sur environ 50 années-lumière dans sa plus grande dimension. (Image Credit & Copyright: Zhuoqun Wu, Chilescope)
4 novembre 2019
Ils ne sont pas vivants, mais ils se meurent. On devrait plutôt dire que ces formations inhabituelles dans la nébuleuse de la Carène, dont quelques-unes apparaissent sur cette image, s’évaporent. Les radiations énergétiques et les vents des étoiles proches dissocient les grains de poussière qui rendent opaques ces formations difformes. Ironiquement, ces formations connues sous le nom de nuages moléculaires sombres ou de globules de Bok créent fréquemment en leur sein les étoiles qui vont les détruire. Cette image captée par le télescope spatial Hubble couvre une région de quelques mois-lumière. La grande nébuleuse de la Carène est beaucoup plus vaste, environ 30 années-lumière, et elle est à 7500 années-lumière du système solaire. On peut la voir avec un petit télescope en le pointant vers la constellation de la Carène. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble)
2 octobre 2019
La nébuleuse du Pélican, IC 5070. Voir le texte du 8 aout 2023. (Image Credit & Copyright: Yannick Akar)
25 septembre 2019
REPRISE du texte du 17 novembre 2015
Cette image d'une brillante région riche en nébuleuses et située dans la constellation du Cygne, en direction du plan de la Voie lactée. Ce nuage lumineux de poussière et de gaz, auquel on a donné le nom de nébuleuse de la Tulipe, fait partie du catalogue rédigé en 1959 par l'astronome Stewart Sharpless sous la cote Sh2-101. Le diamètre de cette nébuleuse en émission distante de 8000 années-lumière est d'environ 70 années-lumière. C'est la jolie fleur au centre de cette image. Ce sont les radiations ultraviolettes de l'énergétique étoile de type O (HDE 227018) située en bordure de la nébuleuse qui l’illuminent. Cette étoile fait partie de l’association OB3 du Cygne. (Image Credit & Copyright: Robert Eder)
21 septembre 2019
Quelles sont les sources d’énergie de la nébuleuse IC 1805? Cette grande nébuleuse en émission est surnommée la nébuleuse du Cœur à cause de sa forme globale qui a l’aspect d’un cœur humain. La lueur de la nébuleuse ainsi que la forme de ses nuages de gaz et de poussière proviennent des vents stellaires et des radiations des jeunes étoiles chaudes et massives de l'amas ouvert Melotte 15 qui érodent plusieurs piliers pittoresques de poussière. Cet amas ouvert renferme quelques étoiles brillantes dont la masse atteint presque 50 fois celle du Soleil. Il contient également plusieurs étoiles pâles de masse égale à une fraction de celle du Soleil. Il y avait aussi un microquasar dans l’amas dont il a été expulsé il y a des millions d’années. La nébuleuse du Cœur est à environ 7500 années-lumière de la Terre en direction de la constellation de Cassiopée. Un petit météore a été capté au-dessus des piliers de poussière lors de la prise de l’image. Dans le coin supérieur droit, on peut admirer la nébuleuse IC 1795 surnommée la nébuleuse de la Tête de Poisson. (Image Credit & Copyright:  Bray Falls)
11 septembre 2019
L’araignée attrapera-t-elle la mouche? Pas si les deux sont les vastes nébuleuses en émission de cette image. Ces deux nébuleuses sont situées dans la constellation du Cocher. Le nuage en forme d’araignée à gauche est une nébuleuse en émission nommée IC 417. La plus petite nébuleuse à droite nommée NGC 1931 est une nébuleuse en émission qui présente une petite région de nébuleuse par réflexion. Distante d’environ 10 000 années-lumière, les deux nébuleuses renferment un jeune amas ouvert d’étoiles. La nébuleuse de la mouche plus compacte fait environ 10 années-lumière dans sa plus grande dimension. Les données de cette image ont été captées dans l’infrarouge par le télescope spatial Spitzer et par les deux télescopes terrestres du relevé astronomique « Two-Micron All-Sky Survey »(2MASS)). Cette année, Spitzer célèbre son 16e anniversaire de sa mise en orbite autour du Soleil à proximité de la Terre. (Image Credit:  NASA, JPL-Caltech, Spitzer Space Telescope, 2MASS)
4 septembre 2019
NGC 1499) voir le texte du 22 octobre 2022. (Image Credit & Copyright: Sara Wager)
23 aout 2019
REPRISE du texte du 6 novembre 2018
IC 1396 (vdB 142) Voir le texte du 1er aout 2020. (Image Credit & Copyright:  Chuck Ayoub)
16 aout 2019
REPRISE du texte du 19 janvier 2017 et du 13 octobre 2015
La nébuleuse en émission IC 1795. Voir le texte du 1er mai 2024.  (Image Credit & Copyright: Alan Pham)
31 juillet 2019
REPRISE du texte du 24 décembre 2014
Aucun américain ne peut faire ce que la nébuleuse de l’Amérique du Nord réalise, donner naissance à des étoiles. Les régions où ces naissances ont lieu nous sont cachées par les épais nuages poussiéreux de la nébuleuse. Mais, cette nouvelle image de la nébuleuse de l’Amérique du Nordcaptée par le télescope spatial Spitzer dans le domaine de l’infrarouge permet de voir à travers ces nuages et de révéler la présence de milliers d’étoiles nouvellement nées. En passant le curseur de votre souris sur l’image de la page d’accueil, vous pourrez comparer l’image en lumière visible à celle en infrarouge. Les données obtenues en infrarouge ont permis d’étudier de jeunes étoiles à divers stades de leur développement, depuis celui où elles sont encore prisonnières d’un nuage dense de gaz et de poussière, en passant par celui où elles sont entourées d’un disque d’accrétion muni de jets perpendiculaires de matière, jusqu’au stade où elles sont totalement dégagées du cocon qui les a vues naître. La nébuleuse de l’Amérique du Nord (NGC 7000) s’étend sur à peu près 50 années-lumière. Elle est à environ 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. On ne connait cependant pas encore exactement l’emplacement des étoiles massives qui émettent suffisamment de radiation ultraviolette pour ioniser l’hydrogène de cette nébuleuse d’émission. (Credit: NASA, JPL-Caltech, L. Rebull (SSC, Caltech); Optical Rollover: DSS, D. De Martin)
28 juillet 2019
REPRISE du 15 févier 2011

Quelle est l’influence des étoiles très énergétique sur leur environnement? Pour mieux cerner ces interactions, des astronomes ont créé un panorama en haute résolution centré sur la nébuleuse de la Carène, l’une des plus vastes régions de formation d’étoiles de la Voie lactée. Cette image prise en 2007 était la plus détaillée de la nébuleusede la Carène (NGC 3372) jamais prise. Cette nébuleuse abrite des courants de gaz chaud, des régions de gaz froid, des nœuds de globules sombres et des piliers denses de matière interstellaire poussiéreuse. La nébuleuse du trou de serrure visible à gauche du centre renferme les étoiles les plus massives connues. Ces grosses étoiles très énergiques se sont probablement formées dans les globules sombres et elles remodèlent continuellement la nébuleuse par leurs radiations intenses et leurs  puissants vents stellaires. Finalement, en explosant en supernovas à la fin de leur brève vie, elles modifient considérablement et soudainement leur environnement. Visible à l’œil nu, la nébuleuse de la Carène s’étend sur plus de 450 années-lumière et elle est à environ 8500 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. (Image Credit: NASA, ESA, N. Smith (U. California, Berkeley) et al., and The Hubble Heritage Team (STScI/AURA) )
23 juin 2019
Que se passe-t-il au centre de la nébuleuse de la Carène? Des étoiles se forment et meurent en laissant une impressionnante tapisserie de filaments sombres poussiéreux. La nébuleuse de la Carène, cataloguée sous la référence NGC 3372, s'étend sur plus de 300 années-lumière et elle est à quelque 8500 années-lumière du système solaire en direction de la constellation de la Carène. Cette nébuleuse est surtout composée d'hydrogène qui est la source de la lueur rouge omniprésente de cette image très détaillée. Le bleu au centre de l'image provient d'une infime quantité d'oxygène excité. Les jeunes étoiles massives situées au centre de la nébuleuse produisent et chassent la poussière lorsqu'elles explosent en supernovas. Êta de la Carène, l'étoile la plus énergétique au centre de NGC 3372 a été l'une des étoiles les plus brillantes du ciel dans les années 1830, mais elle s'est ensuite estompée de façon spectaculaire. (Image Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet))
7 mai 2019
Des sillons de gaz interstellaire luisant et des nuages sombres de poussière habitent les profondeurs turbulentes de la nébuleuse de la Lagune. Aussi connue sous le nom de M8, cette brillante pouponnière d'étoiles est à environ 5000 années-lumière de la Terre. Cette région est un arrêt populaire pour les télescopes visitant la constellation du Sagittaire, en route vers le centre de la Voie lactée. Cette image impressionnante de M8 couvre plus de 100 années-lumière et elle est dominée par les émissions rouges des atomes ionisés d'hydrogène qui capturent des électrons libres. Au centre de M8, la forme brillante et compacte d'un sablier d'un sablier est constituée de gaz ionisé et sculpté par les radiations énergétiques et les vents stellaires extrêmes d'une jeune étoile massive. En fait, les nombreuses étoiles brillantes de l'amas ouvert NGC 6530, âgé de seulement quelques millions d'années, dérivent dans la nébuleuse. Les données à large bande passante de l'image du relevé astronomique Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System) ont été combinées aux données à bande étroite captées par des télescopes amateurs pour créer ce portrait large et profond de la nébuleuse de la Lagune. (Image Data Credit: Pan-STARRS, Eric Coles, Martin Pugh - Processing: Eric Coles)
25 avril 2019
Voir le texte du 14 février 2025 (Image Credit & Copyright: Jean Dean)
12 avril 2019
REPRISE du texte du 25 février 2015
La célèbre Tête de Cheval dans la nébuleuse d’Orion n’est pas le seul objet d’intérêt. Une image à longue exposition montre que cette forme sombre familière que l’on voit un peu en bas du centre n’est qu’une partie d’un vaste complexe de poussière absorbante et de gaz luisant. Pour mettre en valeur les détails de la tête du cheval, un astronome amateur a utilisé un télescope dans un observatoire d’une cour arrière pour accumuler et réunir 7 heures et demie d’exposition à travers des filtres de l’hydrogène (rouge), de l’oxygène (vert) et du soufre (bleu). La spectaculaire image obtenue présente une tapisserie complexe de vagues gazeuses et de filaments lourdement chargés de poussière qui ont été créés et sculptés au cours des siècles par des vents stellaires et des supernovas. Juste à gauche de la Tête de Cheval, on aperçoit la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024). L’étoile brillant dans le coin supérieur gauche est Alnilam (Epsilon Orionis), l’étoile au centre de la Ceinture d’Orion. La nébuleuse de la Tête de Cheval est à environ 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation d’Orion. (Image Credit & Copyright: Mario Zauner)
3 avril 2019
La grande nébuleuse de la Carène. Un joyau de l’hémisphère sud, la grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) s’étend sur 300 al. C’est l’une des plus grandes pouponnières d’étoiles de notre Galaxie. Comme la nébuleuse d’Orion, celle de la Carène est facilement visible à l’œil nu même si elle est 5 fois plus éloignée (7500 al). Ce somptueux portrait cosmique présente de remarquables détails des filaments lumineux de gaz interstellaire et des nuages obscurs de poussière de cette région. La région couverte plus grande que le diamètre angulaire de la Lune s'étend plus de 300 années-lumière. La nébuleuse de la Carène renferme de jeunes étoiles extrêmement massives dont l'énigmatique étoile variable Eta Carinae, une étoile dont la masse est cent fois supérieure à celle du Soleil. Eta Carinae est l'étoile brillante près du centre de l'image, juste à gauche de la poussiéreuse nébuleuse du Trou de la Serrure (NGC 3324). Alors qu'Eta Carinae est sur le point d'exploser en supernova, des images en rayons X nous indiquent que la nébuleuse de Carène est une véritable usine de production de supernovae.
27 décembre 2018
REPRISE du texte du 15 octobre 2013
NGC 6357, la nébuleuse du Homard. Voir le texte du 28 octobre 2020. (Image Credit: Dean Carr)
26 décembre 2018

Y a-t-il une chute d’eau dans la constellation d’Orion? Non, mais cette région poussiéreuse ressemble à une chute terrestre. La nébuleuse en émission M43 fait partie du complexe moléculaire d’Orion. Elle est souvent sur les images de la nébuleuse plus célèbre M42, mais souvent on omet de le mentionner. M42 qui comprend plusieurs étoiles brillantes de l’amas ouvert du Trapèze est au-dessus de cette image. La nébuleuse M43 est aussi une région de formation d’étoiles et, bien que parcouru par des filaments sombres de poussière, elle est surtout composée d’hydrogène luisant. L’ensemble du champ d’Orion est rempli de nombreux filaments pittoresques de poussière. Opaques à la lumière visible, la poussière est créée dans l'atmosphère externe des étoiles massives, puis expulsée par leurs forts vents de protons et d’électrons. (Crédit d'image et droits d'auteur: Zhuoqun Wu , Chilescope Telescope 2)
12 décembre 2018

La nébuleuse de la Californie, NGC 1499. Voir le texte du 23 aout 2019. (Image Credit & Copyright:  Bray Falls)
6 novembre 2018

Les bordures brillantes de ces formes coulantes rappellent pour certains à une échelle cosmique un cornet de crème glacé fondant. Ce panorama céleste situé dans la constellation de Cassiopée est aussi disponible en version interactive, zoom et déplacement. Les deux nébuleuses de l’image sont à gauche IC 59 et IC 63. Ces nuages cosmiques situés à environ 600 années-lumière l’un de l’autre ne fondent évidemment pas, mais il se dissipe lentement sous l’effet du rayonnement ultraviolet ionisant de l’étoile gamma Cas. Gamma Cas est à environ 3 à 4 années-lumière des nébuleuses juste un peu en dehors de l’image en haut à droite. IC 63 est plus près de gamma Cas et est dominée par la couleur rouge qui correspond à la raie d'émission H alpha d'un atome d'hydrogène ionisé qui capture l'électron qu'il avait perdu. IC 59, plus éloignée de gamma Cas, est nettement moins rouge. On y voit même des teintes de bleu provenant de la réflexion de la lumière d'étoiles sur la poussière. Le champ couvert par cette image s'étend sur environ 10 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Obs.))
26 octobre 2018
REPRISE 3 novembre 2011

Sur cette image, on peut voir une comète, un météore et une nébuleuse. Le météore est l'objet le plus rapproché de la Terre et il a laissé pendant moins d'une seconde sa trace dans la partie supérieure droite de l'image. Ce météore qui s'est désintégré dans l'atmosphère était probablement un petit débris provenant du noyau de la comète 21P/Giacobini-Zinner. Par un heureux hasard, cette comète a aussi été captée sur cette image. La comète 21P se déplace actuellement le système solaire interne. Ici, elle est juste devant la nébuleuse à gauche et sa longue queue de poussière traverse horizontalement le centre de l'image. Cette comète est visible depuis des mois dans des jumelles, mais elle disparait lentement en retournant vers l'orbite de Jupiter. Quant à la nébuleuse rouge en émission de l'image, elle est beaucoup plus éloignée, à quelque 3500 années-lumière. Il s'agit de la nébuleuse de la Mouette (IC 2177). Comparée à la comète, la nébuleuse de la Mouette est très vaste, environ 250 années-lumière d'envergure, et elle demeurera visible pour des centaines de milliers d'années. Afin de montrer les éléments les moins brillants, plusieurs photos à longue exposition prises depuis la ville d'Iwaki au Japon ont été combinées. Vous pourrez voir un météore comme celui-ci, peut-être plus tôt que vous ne le pensez, car ce soir ce sera le maximum de la pluie d'étoiles filantes des Orionides. (Image Credit & Copyright: Takao Sambommatsu)
21 octobre 2018
De petits morceaux de cette comète gris-verdâtre devraient traverser l'atmosphère terrestre ce soir. Plus précisément, ce sont les débris provenant du noyau en érosion de la comète 21P/Giacobini-Zinner au centre de cette image qui produisent la pluie annuelle d'étoiles filantes des Draconides. La pluie des Draconides aura lieu ce soir et ses météores seront faciles à observer, car son maximum d'activité devrait se produire peu après le coucher du Soleil alors que la lueur de la Lune sera presque nulle. Cependant, il faudra sans doute être patient, car le passage de cette comète le mois dernier près de l'orbite terrestre n'a probablement pas produit une augmentation de plus d'un météore à l'heure du taux habituel des Draconides. Mais, soulignons-le, le taux d'une pluie d'étoiles filantes est notoirement difficile à prévoir. Les Draconides ont été particulièrement impressionnantes en 1933, 1946 et 2011. Sur cette image prise il y a deux semaines, la comète 21P trône entre les nébuleuses de la Rosette (en haut à gauche) et du Cône, alors qu'elle retournait près de l'orbite de Jupiter avant de revenir vers la Terre dans un peu plus de six ans et demi. (Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich)
8 octobre 2018
On ne peut observer la comète 21P/Giacobini-Zinner qu'en utilisant des jumelles ou mieux un télescope, mais malgré cela elle se distingue nettement d'une région riche en étoiles et en nébuleuses de la constellation du Cocher sur cette mosaïque profonde réalisée avec un téléobjectif. Dans la nuit du 9 septembre, la coma verdâtre et la queue diffuse de la comète Giacobini-Zinner contrastent avec les étoiles colorées et les nébuleuses rougeâtres en émission sur ce champ de vision de près de 10 degrés situés le long de la Voie lactée. La comète était près de son périhélie et du point le plus rapproché de la Terre à environ 200 secondes-lumière. Juste au-dessus de la queue de la comète, on peut admirer les amas ouverts d'étoiles bien connus M38 (à gauche du centre) et M36 (vers la droite) qui sont à environ 4000 années-lumière de la Terre. La région rougeâtre en haut à gauche est IC 405, une nébuleuse en émission qui est à seulement 1500 années-lumière de nous et que l'on connait aussi sous le nom de la nébuleuse de l'étoile Flamboyante. À sa droite se trouve IC 410, une nébuleuse en émission située à environ 12 000 années-lumière de nous. Cette nébuleuse est célèbre pour ses étoiles formant des têtards cosmiques dont elle tire son nom populaire, la nébuleuse du Têtard. La comète Giacobini-Zinner est un enfant du système solaire. C'est une comète périodique qui rend visite au Soleil toutes les 6,5 années. Elle est à l'origine de la pluie d'étoiles filantes des Draconides qui se produit en octobre. (Image Credit & Copyright: Mohammad Nouroozi)
13 septembre 2018
Des étoiles naissent dans l'âme de la reine d'Éthiopie. En fait, c'est une façon de désigner une grande région de formation d'étoiles appelée la nébuleuse de l'Âme (IC 1848). Cette région est située dans la constellation de Cassiopée, nommée d'après une reine vaniteuse de la mythologie grecque qui était la femme de Céphée, un roi qui régnait sur les terres du delta Nil, l'Éthiopie. La nébuleuse de l'Âme abrite plusieurs amas ouverts d'étoiles, une large source radio appelée W5 et d'énormes bulles formées par les vents stellaires de jeunes étoiles massives. Distante d'environ 6500 années-lumière, la nébuleuse de l'Âme fait environ 100 années-lumière dans sa plus grande dimension et, sur les images astronomiques, elle est souvent accompagnée par sa voisine, la nébuleuse du Cœur (IC 1805). Cette image en fausses couleurs est une composition de trois photos de différentes longueurs d'onde : le rouge a été assigné aux émissions de l'hydrogène, le jaune à celles du soufre et le bleu à celles de l'oxygène. (Image Credit & Copyright: Jesús M.Vargas & Maritxu Poyal)
21 aout 2018
L'étoile supergéante Gamma Cygni est au centre de la Croix du Nord, un astérisme bien connu de la constellation du Cygne. Aussi connue sous le nom de Sadr, cette brillante étoile est aussi au centre de ce magnifique paysage céleste d'étoiles, de nuages gazeux et de nébuleuses incandescentes qui sont situés le long du plan de notre Voie lactée. Cette image couvre une région de presque 4 degrés, soit l'équivalent de 8 pleines lunes. L'image comprend la nébuleuse en émission IC 1318 et l'amas ouvert NGC 6910. IC 1318 est à gauche de Gamma Cygni. Ses deux ailes cosmiques éclatantes séparées par une longue bande sombre de poussière lui ont valu son nom populaire de nébuleuse du Papillon. Au-dessus et à gauche de Gamma Cygni, on aperçoit le groupe dense de jeunes étoiles NGC 6910. Certaines estimations de distance pour Gamma Cygni la situent à environ 1800 années-lumière, alors que les estimations pour IC 1318 et NGC 6910 vont de 2000 à 5000 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Mauro Narduzzi (acquisition) / Roberto Colombari (processing))
4 aout 2018
Nommée en l’honneur de l’astronome australien Collin Stanley Gum (1924-1960), la nébuleuse de Gum est si grosse et si rapprochée qu’elle en est difficile à voir. En fait, le devant de ce nuage est à 450 al de nous alors que sa partie la plus éloignée est à 1500 al. Cette mosaïque monochrome réalisée à partir de photographie filtrée en lumière H-alpha couvre 40° sur la sphère céleste, c’est énorme. On pense que cette nébuleuse est née d’une supernova il y a plus d’un million d’années et que ses restes se seraient répandus dans le ciel des constellations des Voiles et de la Poupe. (Image Credit & Copyright: John Gleason)
24 mai 2018
Au cœur de la monstrueuse nébuleuse de la Tarentule située dans le Grand Nuage de Magellan se trouvent une gigantesque bulle de gaz, de très longs filaments de poussière et plusieurs étoiles très massives. Au centre de ce cœur se trouve un regroupement d’étoiles si dense qu’on a longtemps cru qu’il s’agissait d’une seule énorme étoile. Cet amas de plusieurs jeunes étoiles, désigné sous la nomenclature R136 ou NGC 2070 dans le New General Catalog, est visible sur la photo du jour juste au-dessus du centre. C’est la lumière émise par ces étoiles qui illumine la nébuleuse en ionisant ses gaz. Les particules des vents stellaires de ces étoiles sont à l’origine des bulles et des filaments que l’on retrouve dans la nébuleuse. La nébuleuse de la Tarentule qui porte aussi le nom de 30 Doradus est l’une des régions de formation d’étoiles la plus vaste connue. Plusieurs périodes intenses de formation d’étoiles ont eu lieu dans cette nébuleuse, et ce, à quelques millions d’années d’intervalle seulement. (Credit: ESA, NASA, ESO, & Danny LaCrue )
20 mai 2018
REPRISE du 31 mars 2009 et du texte du 2 février 2004
Les deux nébuleuses de l’image du jour évoquent la forme d’une mouette et d’un canard. Elles occupent un champ d’environ 7° dans le ciel dans la constellation du Grand Chien. La mouette est le plus grand nuage cosmique en haut à gauche. Elle est composée en fait de deux nébuleuses d’émission, NGC 2327 est la tête de la mouette et IC 2711 est le corps et les ailes. La nébuleuse de la Mouette s’étend sur une distance d’environ 250 années-lumière et elle est à quelque 3800 années-lumière de nous. La nébuleuse du Canard en bas à droite est beaucoup plus petite, environ 50 années-lumière, et elle est plus éloignée de nous, 15 000 années-lumière. Une étoile très massive est située au centre de cette nébuleuse, dont le numéro de catalogue est NGC 2359. En raison de sa forme, NGC 2359 est aussi surnommé la nébuleuse du Casque de Thor. (Image Credit & Copyright: Raul Villaverde Fraile)
16 mars 2018
REPRISE du texte du 19 mars 2010
L’image du jour montre l’étoile AE Aurigae. On lui donne aussi le nom d’Étoile flamboyante et la nébuleuse qui l’entoure (IC 405) est la nébuleuse de l’Étoile flamboyante. Ce nom n’a cependant rien à voir avec le feu que nous connaissons sur Terre, qui consomme de l’oxygène. Le gaz qui entoure cette étoile est surtout de l’hydrogène. En absorbant les radiations UV de l’étoile, les atomes d’hydrogène perdent leur unique électron, laissant un proton libre dans l’espace. Lorsqu’un électron vient à passer, le proton peut le capturer. Cette capture s’accompagne d’un photon de lumière rouge, la couleur typique des nébuleuses d’émission. La nébuleuse IC 405 est à environ 1500 années-lumière de nous et son diamètre est de 5 années-lumière. On peut observer cette nébuleuse située dans la constellation du Cocher avec un petit télescope. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh)
25 février 2018
REPRISE du texte 10 novembre 2015
Bien sûr, toutes les roses ne sont pas rouges, mais elles peuvent quand même être très jolies. La Rosette est une nébuleuse d’émission caractérisée par la teinte rouge qui vient de la lumière rouge de l’hydrogène ionisé (la raie H-Alpha). Mais d’autres atomes sont aussi excités par le rayonnement UV des étoiles qui sont à l’origine de l’ionisation de l’hydrogène. L’image du jour a été réalisée en combinant des photos prises avec divers filtres et en attribuant des couleurs à ceux-ci (fausses couleurs) : le rouge pour le soufre, le bleu pour l’hydrogène et le vert pour l’oxygène. Ce schéma de coloration est d’ailleurs celui utilisé pour plusieurs images de nébuleuses produites par le télescope Hubble. L’image du jour fait environ 100 années-lumière de longueur. La nébuleuse de la Rosette est située dans la constellation de la Licorne, à 3000 années-lumière de la Terre. Pour changer la couleur de la Rosette en rouge, passez votre curseur au-dessus de l’image ou suivez simplement ce lien. (Image Credit & Copyright: Eric Coles and Mel Helm)
22 février 2018
REPRISE du texte du 24 mars 2006
Le joyau de la nébuleuse du Cœur. Que cache l'intérieur de la nébuleuse du Cœur? Premièrement, la nébuleuse en émission elle-même, IC 1805, dont la forme rappelle celle du cœur humain, image plutôt appropriée en cette journée de la Saint-Valentin. La nébuleuse brille d'un rouge éclatant provenant de la lumière émise par ses atomes d'hydrogène. Cette lueur rouge responsable de la forme globale de la nébuleuse est créée par les radiations des étoiles situées près du centre de celle-ci. Les vents stellaires et les radiations de cet amas, appelé Melottte 15, érodent les piliers de poussière de la nébuleuse. Cet amas ouvert renferme quelques étoiles brillantes dont la masse est presque 50 fois plus grande que celle du Soleil. Il contient également de nombreuses étoiles pâles dont la masse ne représente qu'une fraction de celle du Soleil. On a aussi déterminé qu'il s'y trouvait un microquasar qui a été expulsé de l'amas il y a des millions d'années. La nébuleuse du Cœur est à quelque 7500 années-lumière de nous en direction de la constellation de Cassiopée. (Credit & Copyright: Alan Erickson)
14 février 2018
REPRISE du texte du 27 octobre 2015
L’araignée attrapera-t-elle la mouche ? Pas si les deux sont les vastes nébuleuses de cette image. Ces deux nébuleuses sont situées dans la constellation du Cocher. Le nuage en forme d’araignée à gauche est une nébuleuse en émission nommée IC 417. La plus petite nébuleuse à droite nommée NGC 1931 est une nébuleuse en émission qui présente une petite région de nébuleuse par réflexion. Distante d’environ 10 000 années-lumière, les deux nébuleuses renferment un jeune amas ouvert d’étoiles. La nébuleuse de la mouche plus compacte fait environ 10 années-lumière dans sa plus grande dimension. (Image Credit & Copyright: Joe Morris)
29 janvier 2018
 IC 410 et  les deux têtards de la nébuleuse. Voir le texte du 18 juin 2020. (Image Credit: Juan Ignacio Jimenez)
24 janvier 2018
REPRISE du texte du 13 novembre 2015
Ce gros plan de la nébuleuse de la Trompe d’Éléphant (vdB 142) a été réalisé avec des images provenant de petits et de gros télescopes. Elle serpente sur plus de 20 années-lumière à travers IC 1396, un jeune amas d’étoiles associé à une nébuleuse en émission dans la constellation de Céphée. Cette image haute en couleur met en évidence les crêtes pointues et brillantes en bordure des poches sombres de poussière et de gaz froid de cette région. Ces nuages sombres et en forme de vrille au sein de la nébuleuse contiennent la matière première nécessaire à la formation de protoétoiles qui sont cachées à la vue des télescopes optiques. Le relativement pâle complexe nébuleux IC 1396 est à quelque 3000 années-lumière de nous et, dans le ciel de la Terre, il s’étend sur un peu plus de 5 degrés, mais cette image ne couvre qu’une région d’environ un degré, soit à peu près la taille angulaire de deux pleines lunes. (Image Credit & Copyright: Processing - Robert Gendler, Roberto Colombari ; Data - Subaru Telescope (NAOJ), Robert Gendler, Adam Block)
16 janvier 2018

Les nébuleuses en émission NGC 7000 et  IC 5070. Voir le texte du 16 septembre 2021(Image Credit & Copyright: Paolo Moroni)
1er décembre 2017

À l'intérieur de la nébuleuse en émission NGC 7822, de jeunes étoiles expulsent la matière de la pouponnière dans laquelle elles sont nées. Les contours lumineux et les formes sombres sont particulièrement mis en valeur sur ce coloré tableau céleste réalisé en infrarouge par le satellite WISE (Wide Field Infrared Survey Explorer) de la NASA. Située à la frontière d’un nuage moléculaire géant au nord de la constellation de Céphée, cette région de formation d'étoiles est située à environ 3000 années-lumière de la Terre. La lumière émise par les gaz de la nébuleuse provient de l'excitation des atomes de ceux-ci par les radiations énergétiques des jeunes étoiles chaudes de l'amas central. Ce sont aussi ces radiations ainsi que les vents stellaires de ces étoiles qui sculptent les formes de piliers de poussière et qui ont creusé une cavité de quelques années-lumière au centre de la nébuleuse qui les a vues naitre. Des effondrements gravitationnels continuent de donner naissance à des étoiles à l'intérieur des piliers, mais ce processus entre en compétition avec l'érosion de ceux-ci par les étoiles de l'amas. Ces régions seront ultimement privées de leur réservoir de matériel et la formation de nouvelles étoiles cessera. Le champ couvert par cette image est d'environ 40 années-lumière à la distance estimée de NGC 7822. (Image Credit: WISE, IRSA, NASA; Processing & Copyright : Francesco Antonucci)
19 novembre 2017
REPRISE du 1er décembre 2014

Le diamètre de la nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070) dépasse 1000 années-lumière. Cette pouponnière géante d'étoiles est située dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée distante d'environ 160 000 années-lumière. C'est la région de formation d'étoiles la plus active connue du Groupe local de galaxies. Cette araignée cosmique occupe toute la superficie de cette image réalisée avec des données provenant de l'espace et de télescopes terrestres. Situées à l'intérieur de NGC 2070, les jeunes étoiles massives de l'amas R136 produisent la lueur et sculptent les filaments arachnéens de la nébuleuse grâce à leurs radiations et leurs vents stellaires intenses. Les onces de choc des supernovas de cet amas contribuent également à l'évolution de la nébuleuse. On trouve aussi dans le voisinage de la Tarentule d'autres régions de formation d'étoiles renfermant des amas d'étoiles, des filaments de poussière et des bulbes en forme de nuages. D'ailleurs, la supernova la plus rapprochée de la Terre observée dans l'époque moderne, SN 1987A, s'est produite dans une région de cette image, en bas à droite. Cette image couvre un champ d'environ un degré, soit 2 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. La nébuleuse de la Tarentule est située dans la constellation australe de la Dorade. Si cette immense nébuleuse était à la même distance de nous que la nébuleuse d'Orion, à 1500 années-lumière, elle couvrirait la moitié du ciel. (Image Credit & Copyright: Ignacio Diaz Bobillo)
16 novembre 2017
REPRISE du texte du 26 février 2016
Cette formation cosmique en forme de casque muni d'ailes a été surnommée le Casque de Thor. Mais il est vraiment trop énorme, même pour un dieu nordique, car sa taille fait dans les 30 années-lumière. En fait, ce casque est une bulle interstellaire gazeuse soufflée dans le milieu interstellaire par les vents rapides de l'étoile extrêmement massive qui est près du centre de celle-ci. Cette étoile est de type Wolf-Rayet, un stade d'évolution très bref qui la conduit vers une supernova. Le Casque de Thor est une nébuleuse en émission cataloguée sous la cote NGC 2359. Il est à environ 15 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Grand Chien. Cette image a été réalisée en utilisant des photos captées avec des filtres à bande étroite et elle nous présente les structures des filaments gazeux et de la poussière. La couleur bleue provient de l'émission de l'oxygène. (Image Credit & Copyright: Bob and Janice Fera (Fera Photography))
1er novembre 2017
REPRISE du texte du 15 février 2014
Des étoiles naissent dans l'Âme de la Reine d'Éthiopie. En effet, la grande pouponnière d'étoiles de la nébuleuse de l'Âme (IC 1848) est située dans la constellation de Cassiopée, une femme que la mythologie grecque décrit comme étant la vaine femme du roi Céphée qui régnait sur l'Éthiopie, des terres entourant le haut du Nil. La nébuleuse de l'Âme renferme plusieurs amas ouverts d'étoiles, une grande radiosource connue sous le nom de W5 et d'énormes bulles gazeuses formées par les vents de jeunes étoiles massives. Située à environ 6500 années-lumière, la nébuleuse de l'Âme s'étend sur environ 100 années-lumière et on la voit souvent sur les images en compagnie de sa voisine, la nébuleuse du Cœur (IC 1805). Cette image, dont les détails sont impressionnants, a été réalisée à partir de plusieurs bandes de l'infrarouge captées par l'observatoire spatial Herschel. (Image Credit & License: ESA, Herschel Space Obs., NASA, JPL-Caltech)
4 octobre 2017

Lorsqu’on observe le nuage cosmique NGC 281, on peut aisément rater l’amas ouvert d’étoiles IC 1590. Les étoiles massives situées à l’intérieur de ce jeune amas ouvert sont à l’origine de la luminosité de la nébuleuse. Cette nébuleuse contient de nombreux globules de poussière et plusieurs colonnes de poussières sombres aux formes diverses sculptées par les vents stellaires et le rayonnement intense des étoiles de l’amas. C’est dans ce genre d’environnement que naissent les étoiles. On donne parfois le nom de nébuleuse du Pacman à NGC 281 en raison de la forme du nuage bleu que l’on peut voir sur la photo du jour. NGC 281 est à environ 10 000 années-lumière de la Terre dans la constellation de Cassiopée. Son diamètre est à peu près de 80 années-lumière. Cette image composite a été construite à partir de données recueillies par des filtres à bande étroite désignant l'emplacement dans la nébuleuse des émissions de l'hydrogène, du soufre et de l'oxygène auxquelles on a attribué le vert, le rouge et le bleu. (Image Credit & Copyright: Eric Coles and Mel Helm)
30 septembre 2017
REPRISE du texte du 4 novembre 2016

La forme de cette nébuleuse d’émission rappelle l’empreinte de la patte d’un chat, d’où son nom : la nébuleuse de la Patte de Chat. On lui donne aussi le nom de nébuleuse de la Griffe d’Ours. Cette nébuleuse (NGC 6334) est située dans la constellation du Scorpion, à 5500 années-lumière de la Terre. La couleur rouge typique des nébuleuses d’émissions vient de l’abondance des ions d’hydrogène (voir cette section). Dans les quelques derniers millions d’années, des étoiles 10 fois plus massives que le Soleil sont nées dans cette nébuleuse. Cette image de NGC 6334 a été réalisée avec des photos en lumière d'hydrogène, d'oxygène et de soufre. (Image Credit & Copyright: George Varouhakis)
13 septembre 2017
REPRISE du texte du 18 juin 2014

Quelles sont les sources d'énergie de la nébuleuse IC 1805. Cette grande nébuleuse est surnommée la nébuleuse du Cœur à cause de sa forme globale qui a l'aspect d'un cœur humain. La lueur de la nébuleuse ainsi que la forme de ses nuages de gaz et de poussière proviennent des vents stellaires et des radiations des jeunes étoiles chaudes et massives de l'amas ouvert Melotte 15. Cette image télescopique a été réalisée en utilisant des filtres à bande étroite pour capter les raies d'émission des atomes d'hydrogène, d'oxygène et de soufre de la nébuleuse. Le champ de l'image couvre une région de deux degrés sur la sphère céleste, soit quatre fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Ce cœur cosmique est situé dans la constellation de Cassiopée, l'insolente reine mythique d'Éthiopie. (Image Credit & Copyright: Peter Jenkins)
27 aout 2017

Les nébuleuses de l'Aigle (en haut) et du Cygne (en bas) sont les vedettes de ce panorama céleste d'une partie du bras spiral du Sagittaire et du centre de notre galaxie, la Voie lactée. Dans le célèbre catalogue de Charles Messier, ces nébuleuses sont répertoriées sous les entrées M16 pour la nébuleuse de l'Aigle et M17 pour celle du Cygne qui porte aussi le nom de nébuleuse Oméga. Ces deux nébuleuses émettent de la lumière rouge, caractéristique principale des nébuleuses en émission qui contiennent de l'hydrogène ionisé. Elles sont d'ailleurs situées dans une région très riche en nébuleuses obscures ainsi qu'en gaz interstellaire. D'ailleurs, il se trouve au centre de ces deux nébuleuses des pouponnières d'étoiles que l'on peut aisément observer sur les gros plans obtenus en utilisant le télescope Hubble. M17 est à environ 5500 années-lumière de nous alors que M16 est à 6500 années-lumière. Ce panorama couvre une région d'environ 3° de large. Les ailes de la nébuleuse de l'Aigle se déploient sur presque 120 années-lumière, alors que la nébuleuse du Cygne fait plus de 30 années-lumière dans sa plus grande dimension. (Image Credit & Copyright: Josep Drudis)
24 aout 2017
REPIRSE du texte du 31 mai 2013

Le chaos règne de la nébuleuse de la Carène (NGC 3372) où des étoiles naissent et meurent avec fracas. Ce gros plan d'une partie de la nébuleuse a été réalisé en réunissant des clichés pris en lumière émise par l'hydrogène (en rouge) et de l'oxygène (en bleu). Les régions sombres et les structures complexes de cette région sont sculptées par les vents et les radiations des étoiles massives et énergétiques de la Carène. Une caractéristique iconique de la nébuleuse de la Carène et la zone de poussière en forme de V visible en haut de cette image. La nébuleuse de la Carène s'étend sur environ 200 années-lumière et elle est à quelque 7500 années-lumière de nous. On peut la voir avec des jumelles en les pointant vers la constellation australe de la Carène. Dans quelques milliards d'années, lorsque la poussière se sera dissipée ou qu'elle se sera condensée par la gravité, seules des étoiles subsisteront, mais pas les plus massives et les plus brillantes. (Image Credit & Copyright: Bastien Foucher)
15 aout 2017

La nébuleuse en émission (IC 5067) de ce paysage céleste fait partie d'un plus grand complexe nommé la nébuleuse du Pélican. Le front d'émission de l'image s'étend sur une distance d'environ 10 années-lumière et il suit les contours de la tête et du cou du pélican. Les régions sombres de l'image sont des nuages de gaz froid et de poussière sculptés par les radiations énergétiques des jeunes étoiles massives et chaudes. De jeunes étoiles naissent dans ces régions. D'ailleurs, les jets jumeaux sortant de la longue vrille à gauche du centre indiquent la présence d'une protoétoile cachée qui est cataloguée sous le nom de Herbig-Haro 555 (HH 555). D'autres objets Herbig-Haro indiquent aussi la présence d'autres protoétoiles dans cette image. La nébuleuse du Pélican (IC 5270) est quant à elle à une distance d'environ 2000 années-lumière de nous. Elle est située au nord-est de Deneb, l'étoile alpha de la constellation du Cygne. (Image Credit & Copyright: Sara Wager)
3 aout 2017

Ces trois brillantes nébuleuses apparaissent souvent dans les visites télescopiques de la constellation du Sagittaire et des champs surpeuplés d'étoiles de la zone centrale de la Voie lactée. D'ailleurs, le célèbre touriste cosmique Charles Messier a catalogué au 18e siècle deux d'entre elles : la grande nébuleuse de la Lagune (M8) en haut et à gauche du centre et la colorée nébuleuse Trifide (M20) près du bas de l'image. La troisième nébuleuse de ce portrait est NGC 6559 à droite de M8 dont elle est séparée par un ruban sombre de poussière. Distantes d'environ 5200 années-lumière de la Terre, ces trois nébuleuses sont de pouponnières d'étoiles. Dans sa plus grande dimension, la nébuleuse de la Lagune s'étend sur environ 135 années-lumière et la nébuleuse Trifide sur quelque 40 années-lumière. C'est la lumière émise par l'hydrogène qui confère aux nébuleuses en émission leur jolie couleur rouge. Quant aux teintes de bleu présentes dans la nébuleuse Trifide, elles proviennent de la lumière des étoiles réfléchie par la poussière. Deux télescopes ont été utilisés pour réaliser cette composition, l'un pour capter la lumière sur un large champ et l'autre pour de gros plans à plus haute résolution. (Image Credit & Copyright: Josep Drudis)
27 juillet 2017

La nébuleuse d’émission de la photographie du jour est IC 1396. Cette nébuleuse qui contient un mélange de gaz lumineux et de nuages sombres de poussière est située dans la constellation de Céphée, à environ 3000 années-lumière de la Terre. Les gaz de la nébuleuse excités par l’étoile centrale bleue s’étendent sur une région de plusieurs centaines d’années-lumière, soit plus de 3° dans le ciel. Parmi les nébuleuses obscures IC 1396, la Trompe de l’Éléphant juste sous le centre de l’image a déjà fait son apparition sur le site de l’APOD plusieurs fois (26 décembre 2008, 18 octobre 2007, 9 avril 2005, 19 décembre 2003, 28 aout 2003 et 20 juillet 2001). Cette région est le théâtre de la naissance de plusieurs étoiles dans les nuages sombres par le processus d'effondrement gravitationnel de la matière, gaz et poussière. Mais ces nouvelles étoiles repoussent la matière au loin par leurs puissants vents stellaires et leurs radiations et elles finissent par être coupées de l'environnement qui les a vues naitre. Cette image est une composition réalisée avec des données collectées à travers des filtres à bande étroite. Les couleurs utilisées sont le bleu, le vert et le rouge respectivement pour les émissions de l'oxygène, de l'hydrogène et du soufre. (Image Credit & Copyright: César Blanco González)
20 juillet 2017

D’où vient ce gigantesque trou? Cette nébuleuse d’émission (N44) est située dans le Grand Nuage de Magellan. Un grand trou de 250 années-lumière de diamètre occupe le centre de cette nébuleuse et on essaie de comprendre son origine. Il se pourrait que ce soit les vents stellaires et la lumière d’étoiles lumineuses situées au centre de la nébuleuse qui auraient repoussé les gaz de la nébuleuse. Mais la mesure de la vitesse des vents stellaires a éliminé cette hypothèse. Une supernova aurait aussi pu produire une telle bulle. Des rayons X émis des gaz de la nébuleuse qui ont été observés récemment supportent cette hypothèse. L’image du jour est une composition de trois couleurs réalisée par le télescope Gemini South de 8 m situé sur le mont Cerro Pachon au Chili. (Credit & Copyright: Gemini Obs., AURA, NSF)
25 juin 2017
REPRISE du 6 février 2006

Voir le texte du 25 avril 2022. (Image Credit & Copyright: Amit Ashok Kamble)
13 juin 2017
REPRISE du texte du 23 mars 2016

Le centre de la nébuleuse de la Lagune est une tornade spectaculaire de formation d'étoiles. Les deux nuages noirs en forme de tunnel en bas à gauche de l'image d'au moins une année-lumière de long ont été formés par les vents extrêmes et les radiations énergétiques intenses des étoiles. Herschel 36, l'étoile très brillante à proximité de ces nuages, les illumine. Des murs de poussière cachent et rougissent les autres jeunes étoiles chaudes. L'énergie relâchée par ces étoiles dans le nuage froid de poussière et de gaz a engendré des gradients de température qui ont pu produire des cisaillements du vent à l'origine de la création de ces tunnels. Cette image couvre une région d'environ 5 années-lumière. Elle a été construite en utilisant des images provenant du télescope Hubble. La nébuleuse de la Lagune aussi connue comme M8 ou NGC 6523 est à environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. (Image Credit: Hubble, A. Caulet (ST-ECF, ESA), NASA)
21 mai 2017
REPRISE du texte du 20 aout 2014
La nébuleuse du Têtard (IC 410) est une nébuleuse en émission qui est à environ 12 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cocher. Le nuage de gaz embrasé de cette nébuleuse fait dans les 100 années-lumière dans sa plus longue dimension. Il a été sculpté par les vents stellaires et les radiations de l'amas ouvert d'étoiles NGC 1893 à laquelle il a donné naissance il y a seulement 4 millions d'années. Deux banderoles luisantes de matières sont particulièrement remarquables au centre de ce tableau cosmique. Ces têtards gigantesques de quelque 10 années-lumière de longueur sont sans doute des pouponnières d'étoiles. Cette image d'IC 410 a été captée par le télescope spatial WISE (Wide Field Infrared Survey Explorer) de la NASA dans le domaine de l'infrarouge. (Image Credit: WISE, IRSA, NASA; Processing & Copyright : Francesco Antonucci)
7 mai 2017
REPRISE du 18 novembre 2014
C'est la lueur rougeâtre de la région d'émission Sh2-155, la nébuleuse de la Caverne, qui est la vedette de ce paysage céleste coloré. Sh2-155 est à quelque 2400 années-lumière de nous et elle est située dans le plan de la Voie lactée en direction de la constellation de Céphée. Les observations astronomiques de cette région montrent que la nébuleuse Sh2-155 s'est formée à la frontière du nuage moléculaire massif Cepheus B et près de l'association de jeunes étoiles chaudes Cepheus OB 3. Le contour brillant de la nébuleuse dans le coin supérieur gauche provient d'ailleurs de cette association dominée par des étoiles de type O. Les radiations de ces étoiles pourraient aussi déclencher des noyaux d'effondrement gravitationnel engendrant la formation de nouvelles étoiles. Cette caverne a la taille nécessaire pour être qualifiée de pouponnière d'étoiles, dix années-lumière de diamètre. (Image Credit & Copyright: Eric Coles and Mel Helm)
23 mars 2017
REPRISE du texte du 6 novembre 2014 et du 19 octobre 2013

Avec quelques coups cosmiques de pinceau de gaz d’hydrogène luisant, ce magnifique paysage céleste dépeint une région du plan de notre Voie lactée près de la frontière au nord et à l’extrémité du Grand Rift au centre de la constellation du Cygne. Cette scène constituée de 36 photographies télescopiques s’étend sur 6°. L’étoile brillante en haut et à gauche du centre de l’image est gamma Cygni (Sadr), une supergéante qui se trouve à l’avant-plan d’une région complexe de nuages de gaz et de poussière et densément peuplée d’étoiles. La nébuleuse du Papillon (IC 1318) est située à gauche de cette étoile. La nébuleuse plus petite et plus brillante en bas à droite est la nébuleuse du Croissant (NGC 6888). Selon certaines mesures de distances, Gamma Cygni est à environ 1800 années-lumière de nous alors que les estimations des distances pour IC 1318 et NGC 6888 les placent entre 2000 et 5000 années-lumière du système solaire. (Image Credit & Copyright: Robert Gendler, DSS, BYU)
22 mars 2017
REPRISE du texte du 19 aout 2015 et du 27 octobre 2009

Cette image d'une brillante région riche en nébuleuses et située dans la constellation du Cygne, en direction du plan de la Voie lactée. Ce nuage lumineux de poussière et de gaz, auquel on a donné le nom de nébuleuse de la Tulipe, fait partie du catalogue rédigé en 1959 par l'astronome Stewart Sharpless sous la cote Sh2-101. Le diamètre de cette nébuleuse en émission distante de 8000 années-lumière est d'environ 70 années-lumière. C'est la jolie fleur au centre de cette image. Ce sont les radiations ultraviolettes de l'énergétique étoile de type O (HDE 227018) située près de l'arc bleu au centre de l'image qui ionisent les atomes de la nébuleuse de la Tulipe et qui sont donc la source de la lumière qu'elle émet. HDE 227018 est l'étoile brillante près de l'arc bleu au centre de la tulipe. En haut de l'image à droite, on peut observer l'onde de choc courbée créée par le microquasar Cygnus X-1. (Image Credit & Copyright: Ivan Eder)
16 février 2017
REPRISE en partie du texte du 20 octobre 2016 et du 15 novembre 2014

Si la nébuleuse de la Rosette portait un autre nom, serait-elle aussi attrayante? La désignation officielle du «New General Catalogue» NGC 2237 ne semble pas diminuer l’apparence florale de cette nébuleuse en émission. L’amas ouvert de brillantes jeunes étoiles NGC 2244 se trouve à l’intérieur de la nébuleuse de la Rosette. Ces étoiles se sont nées il y a environ quatre millions d’années à partir des matériaux de la nébuleuse. Leurs vents stellaires ont créé un trou au centre de la nébuleuse isolé par une couche de poussière et de gaz chaud. C’est la lumière ultraviolette de ces chaudes étoiles qui est à l’origine de la lumière rosâtre émise par la nébuleuse. La nébuleuse de la Rosette est souvent la vedette du jour de la Saint Valentin sur le site de l’APOD. Elle s’étend sur quelque 100 années-lumière. Elle est à environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. ( Image Credit & Copyright: Evangelos Souglakos)
14 février 2017

Les nuages cosmiques situés dans la région centrale de la nébuleuse d’émission IC 1805 prennent des formes fantastiques. En fait, ces nuages sont sculptés par les radiations et par les vents stellaires des jeunes étoiles de l’amas ouvert Melotte 15 situé dans cette nébuleuse. Les étoiles de cet amas âgées d’environ 1,5 million d’années sont bien visibles sur cette image céleste en compagnie de nuages sombres de poussière qui se détachent sur le fond lumineux de la nébuleuse. Ce paysage est une mosaïque de photos captées en utilisant des filtres. Pour composer ce paysage en fausses couleurs on a superposé les photos. Les émissions qui correspondent à l’hydrogène sont vertes, celles du soufre sont rouges et finalement celles de l’oxygène sont bleues. Le paysage s’étend sur environ 40 années-lumière. La nébuleuse IC 1805, aussi nommée la nébuleuse du Cœur, est à quelque 7500 années-lumière de nous en direction de la constellation de Cassiopée. (Image Credit & Copyright: Ivan Eder)
10 février 2017
REPRISE du 18 octobre 2014 et du texte du 27 décembre 2013 et du 9 novembre 2012

Certains lui ont donné le nom de nébuleuse du Homard à cause de sa forme, mais d’autres l’ont plutôt baptisé la nébuleuse Guerre et Paix. Quoi qu’il en soit, elle renferme les étoiles les plus massives connues et on ne sait pas trop comment peuvent naitre de tels monstres. Cette nébuleuse est NGC 6357 et elle se trouve dans la partie inférieure gauche de cette image. La nébuleuse en haut à droite est NGC 6334 et elle a reçu le nom de nébuleuse de la Patte de Chat, ce qui est un peu plus évocateur que la forme de sa consœur. NGC 6357 est le domicile de l’amas ouvert Pismis 24 où se trouvent des étoiles bleues extrêmement lumineuses. La lueur globale rouge près de la zone de formation d’étoiles provient de l’émission de l’hydrogène ionisé. L’environnement de la nébuleuse contient aussi une tapisserie complexe de gaz, de poussière sombre où se trouvent des étoiles en formation et aussi des étoiles nouvellement nées. Les motifs complexes sont produits par les interactions tout aussi complexes entre les vents stellaires, la pression des radiations, les champs magnétiques et la gravité. La version interactive à haute résolution de cette image est composée d’environ deux-millions de pixels, l’une des plus grandes images spatiales rendues publiques à ce jour. NGC 6357 occupe une région d’environ 400 années-lumière qui est à quelque 8000 années-lumière de la Voie lactée en direction de la constellation du Scorpion. ( Image Credit: ESO, VLT Survey Telescope)
7 février 2017

Faisant plus de 150 années-lumière, ce malstrom cosmique de gaz et de poussière n’est pas tellement éloigné de nous, car il est situé dans le Grand Nuage de Magellan qui est à 180 000 années-lumière du système solaire. Des étoiles massives se sont formées dans cette nébuleuse. Leur radiation intense et leur puissant vent stellaire sculptent les nuages de gaz et de poussière qui les entourent. Ce sont aussi ces étoiles qui ionisent l’hydrogène des nuages de cette région HII qui figure au catalogue Henize sous la cote N159. La brillante et compacte nébuleuse en forme de papillon au-dessus et à gauche du centre contient surement des étoiles massives qui en sont à leur tout premier stage de formation. Résolue pour la première fois sur des images du télescope spatial Hubble, la tache compacte de gaz ionisé est appelée par certains la nébuleuse du papillon, un nom qui porte à confusion, car il est donné à plusieurs autres nébuleuses. ( Image Credit: NASA, ESA, Hubble Space Telescope)
28 janvier 2017
La nébuleuse de la trompe d'Éléphant et IC 1396. Voir le texte du 16 aout 2019. (Image Credit & Copyright: Stephen Leshin)
19 janvier 2017
REPRISE du texte du 13 octobre 2015
La photo du jour ressemble à un ensemble de coquillages selon les auteurs de l’APOD. En fait, il s’agit du Grand Nuage de Magellan photographié en lumière H alpha de l’hydrogène. Cette lumière est émise lorsqu’un ion d’hydrogène recapture l’électron qu’il avait perdu. C’est la lumière typique émise par les nébuleuses d’émission. Les régions de l’espace qui émettent ce type de lumière sont désignées sous le vocable «régions HII». Sur cette image en fausses couleurs, on constate que le Grand Nuage de Magellan contient de nombreux nuages de gaz ionisé en forme de coquille qui entourent de jeunes étoiles massives. La célèbre nébuleuse de la Tarentule est en haut au centre de cette photo (cette autre photo pourrait vous aider à la trouver). Le Grand Nuage de Magellan est une galaxie naine satellite de notre Galaxie. Il fait 15 kal de diamètre et est à 180 000 al de nous dans la direction de la constellation de la Dorade. (Image Credit & Copyright: John Gleason)
29 décembre 2016
REPRISE du texte du 18 mai 2006
Pour des raisons inconnues, la nébuleuse en émission NGC 6357 donne naissance aux étoiles les plus massives connues. Ce merveilleux complexe de formation d’étoiles est constitué de plusieurs filaments de gaz et de poussière entourant d’immenses cavités d’amas ouvert d’étoiles massives. Les motifs alambiqués de la nébuleuse proviennent des interactions complexes entre les vents stellaires, la pression de radiation de la lumière des étoiles, des champs magnétiques et de la gravité. Cette image a été réalisée en utilisant la lumière visible (en bleu) captée par le télescope UKIRT à Hawaii lors du programme SuperCOSMOS Sky Surveys, la lumière infrarouge (en orange) captée par le télescope spatial Spitzer de la NASA et les données en rayonnement X (en rose) obtenues par l’observatoire spatial Chandra de la NASA. NGC 6357 couvre une région du ciel qui fait environ 100 années-lumière. La distance qui nous sépare de cette nébuleuse située dans la constellation du Scorpion est de quelque 5500 années-lumière. Les étoiles les plus massives de NGC 6357 auront disparu en moins de 10 millions d’années, car elles auront explosé en supernovas. ( Image Credit: X-ray: NASA/CXC/PSU/L. Townsley et al; Optical: UKIRT; Infrared: NASA/JPL-Caltech)
26 décembre 2016
Cette vaste et magnifique mosaïque couvre une région de presque 20° du ciel de notre planète. Cette région riche en nébuleuses est située près de la bordure de la superbulle d’Orion-Éridan, un endroit contenant de nombreuses boucles de gaz en expansion et de la poussière enfermée dans les nuages moléculaires près du plan de la Voie lactée. On reconnait à gauche la grande nébuleuse de la Mouette formée de la nébuleuse en émission NGC 2327, que l’on associe à la tête de la mouette, ainsi que IC 2177, une nébuleuse plus diffuse assimilée aux ailes et au corps de l’oiseau. Distant d’environ 3800 années-lumière, les ailes de la nébuleuse de la Mouette ont une envergure de quelque 240 années-lumière. Ces ailes sont situées dans le même bras de la Voie lactée que le Soleil, celui d’Orion. La lumière bleuâtre intense de Sirius, l’étoile alpha de la constellation du Grand Chien et l’étoile la plus brillante du ciel, domine aisément la scène à droite. Cette étoile est cependant à 8,6 années-lumière de nous, beaucoup plus près que les nébuleuses de la superbulle. La version légendée de l’image vous permettra de trouver aisément l’amas d’étoiles M41 (NGC 2287), le casque de Thor et la désignation de plusieurs autres nébuleuses de cette mosaïque. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
15 décembre 2016
Les étoiles se chamaillent avec les gaz et la poussière dans la nébuleuse de la Lagune, mais ce sont les photographes qui en sortent gagnants. Aussi connue comme M8 (ou encore NGC 6523), cette photogénique nébuleuse est visible même sans des jumelles dans la constellation du Sagittaire. Non seulement le processus énergétique de formation des étoiles engendre les couleurs de la nébuleuse, mais il y crée aussi le chaos. Le rouge provient de l’excitation de l’hydrogène par les radiations des étoiles. Les filaments sombres de poussière qui strient M8 ont été créés dans l'atmosphère des étoiles géantes plus froides. Ils proviennent aussi des débris des supernovas. La lumière de M8 que nous voyons aujourd'hui a quitté la nébuleuse il y a environ 5000 ans. La lumière prend quelque 50 années à traverser M8 dans sa plus grande dimension. Les données utilisées pour réaliser cette image proviennent de l’imageur à grand champ OmegaCAm installé sur le télescope VST (VLT Survey Telescope) de l’ESO. (Image Credit & Copyright: Data - ESO/INAF/R. Colombari/E. Recurt; Assembling & Processing: R. Colombari)
14 décembre 2016
La nébuleuse de la Crevette (IC 4628) est une nébuleuse en émission située dans la constellation du Scorpion, au sud d'Antarès, une région riche en nébuleuses. Ce sont les radiations ultraviolettes des jeunes étoiles massives de la région qui ionisent les atomes des gaz de la nébuleuse, dont ceux de l'hydrogène qui émettent cette lumière typique rouge lorsqu'ils capturent un électron libre. Située à environ 6000 années-lumière, la région représentée sur cette image s'étend sur quelque 250 années-lumière, une superficie apparente sur la sphère céleste égale à celle de quatre pleines lunes. Dans le catalogue de l'astronome australien Colin Stanley Gum, cette nébuleuse s'est vue attribuer le numéro 56. Cette nouvelle et magnifique image astronomique a été réalisée en utilisant les données de l’imageur à grand champ OmegCAM de l’Observatoire européen austral (ESO) et des images prises par un astronome amateur sous le ciel sombre de l’ile de Tenerife dans l’archipel des Canaries. (Image Credit & Copyright: Data - ESO/INAF/R. Colombari/E. Recurt, Processing - R. Colombari)
9 décembre 2016
REPRISE du texte du 4 juillet 2016.
Une étoile hyper-rapide illumine la nébuleuse de l’Étoile flamboyante que l’on voit sur ce paysage cosmique. Aussi connue comme IC 405, la nébuleuse de l’Étoile flamboyante faite de nuages de gaz et de poussière est à environ 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cocher. AE Aurigae, l’étoile brillante dans le coin supérieur gauche, est une étoile massive et très chaude de type O. Elle se déplace rapidement dans l’espace comme si elle avait été éjectée il y a des millions d’années lors d’une collision avec un système multiple d’étoiles dans le voisinage de la nébuleuse d’Orion. Elle est maintenant à proximité d’IC 405 et ses radiations ultraviolettes ionisantes sont la source de la lumière rougeâtre émise par les ions d’hydrogène lorsqu’ils capturent un électron libre. Le bleu intense de certaines régions provient de la réflexion de lumière des étoiles par des filaments de poussière. Comme toutes les étoiles massives, la vie d’AE Aurigae sera brève, car elle consomme rapidement ses réserves de carburant nucléaire. À la fin de sa vie, elle explosera en supernova. Cette image télescopique couvre une région d’environ 5 années-lumières. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, Univ. Arizona)
1er décembre 2016
Où les étoiles naissent-elles? Souvent, les étoiles se forment dans des régions énergétiques où les gaz et la poussière sombre sont déplacés de façon chaotique. Sur cette image, on voit de brillantes et massives étoiles situées près du centre de W5, la nébuleuse de l’Âme. Ces étoiles émettent de la lumière ionisante et des vents énergétiques. Cette lumière et les gaz des vents stellaires repoussent et dispersent la poussière et les gaz environnants, mais ils laissent tout de même des piliers de gaz à l’arrière de certains nœuds denses protecteurs. Des étoiles peuvent aussi naitre à l’intérieur de ces nœuds. Cette image met en valeur le sanctuaire interne de W5, une région d’environ 1000 années-lumière riche en piliers de création d’étoiles. La nébuleuse de l’Âme (IC 1848) est à environ 6500 années-lumière du système solaire en direction de la constellation de Cassiopée. Dans quelques centaines de millions d’années, il est fort probable qu’il ne restera qu’un amas ouvert d’étoiles à cet endroit et qu’elles se disperseront ensuite dans la Voie lactée. (Image Credit: José Jiménez Priego (Astromet))
29 novembre 2016
 La silhouette assez bien connue de la nébuleuse du Pélican (IC 5070) plane à près de 2000 années-lumière dans la constellation du Cygne. Ce nuage de gaz et de poussière se trouve incidemment sur la cote est de «l'Amérique du Nord» (NGC 7000), une autre nébuleuse à la forme surprenante dans le Cygne. Ces deux nébuleuses sont une partie d'une même grande et complexe région de formation d'étoile, presque aussi rapprochée de nous que la nébuleuse plus célèbre d'Orion. Depuis notre point de vue sur la Terre, le nuage sombre de poussière dans le coin supérieur gauche nous aide à voir l'œil du pélican et son long bec, alors que le brillant front de gaz ionisé ressemble à sa tête et à son cou. Cette image a été réalisée en utilisant la lumière émise par les atomes d'hydrogène et d'oxygène de ce nuage cosmique. Elle couvre une région d'environ 30 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Steve Richards (Chanctonbury Observatory))
19 novembre 2016
REPRISE du texte du 30 novembre 2006
Les deux nébuleuses en émission de la photographie sont situées dans la constellation de Cassiopée. On les a nommées les nébuleuses du Cœur et de l’Âme. La nébuleuse du Cœur (IC 1805) est à droite de cette image et elle doit son nom à sa forme qui ressemble au symbole du cœur. Ces deux nébuleuses brillent intensément en lumière rouge provenant de l'excitation des atomes d'hydrogène, cette image est donc en fausses couleurs. Les deux nébuleuses contiennent plusieurs amas ouverts d’étoiles. Ces amas sont visibles sur cette image dans des teintes de bleu. Ces deux nébuleuses sont à environ 6000 années-lumière de la Terre et font à peu près 300 années-lumière de diamètre. Les études de nébuleuses comme celles du Cœur et de l'Âme (IC 1848) permettent d’étudier et de comprendre la formation d’étoiles massives et leurs effets sur leur environnement. (Image Credit & Copyright: David Lindemann)
16 novembre 2016
REPRISE du texte du 11 février 2014

On a d’abord pensé que l’objet catalogué 30 Doradus était une étoile, mais on a découvert depuis qu’il s’agit plutôt d’une immense nébuleuse propice à la formation d’étoiles. Cette nébuleuse est située dans le Grand Nuage de Magellan à plus de 180 000 années-lumière de la Terre dans la Dorade, une constellation de l’hémisphère sud. On lui a donné le nom de nébuleuse de la Tarentule à cause de sa ressemblance avec une araignée. Cette araignée est cependant très spéciale, sa taille fait plus de 1000 années-lumière. Si elle était placée à la même distance que la nébuleuse d’Orion, celle qui est le près de nous, soit 1500 années-lumière, cette araignée couvrirait une région du ciel de 30°, soit 60 fois plus que la pleine lune. Les pattes élancées de la nébuleuse de la Tarentule entourent l’amas d’étoiles NGC 2070 qui contient certaines des étoiles les plus massives connues. Cette image est en couleurs presque vraies. On notera aussi que la plus récente supernova rapprochée s’est produite dans cette nébuleuse. (Image Credit & Copyright: Josep Drudis)
8 novembre 2016
REPRISE du texte du 17 février 2014

À environ 20 000 années-lumière du Soleil se trouve la nébuleuse en émission NGC 3603, une formation du bras Sagittaire-Carène de notre galaxie, la Voie lactée. Les astronomes ont découvert que NGC 3603 est l'une des plus vastes pouponnières d'étoiles de la Voie lactée. L'amas ouvert au centre de cette nébuleuse contient des milliers d'étoiles plus massives que le Soleil. Celles-ci sont nées il y a seulement un ou deux millions d'années lors d'un unique sursaut de formation d'étoiles. On pense que NGC 3603 est un exemple d'amas d'étoiles massives qui peuplent les galaxies à sursauts de formation d'étoiles. Les gaz lumineux et la poussière NGC 3603 sont d'ailleurs sculptés par les radiations et les vents de ces étoiles massives. Cette image prise par le télescope spatial Hubble couvre une région qui s'étend sur environ 17 années-lumière. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage (STScI/AURA)-ESA/ Hubble Collaboration; Acknowledgment: J. Maiz Apellaniz (Inst. Astrofisica Andalucia) et al., & Davide de Martin (skyfactory.org))
6 novembre 2016
REPRISE du 5 octobre 2007

La nébuleuse du Pacman. Voir le texte du 30 septembre 2017. (Image Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Observatory))
4 novembre 2016
REPRISE du texte du 28 novembre 2014

La nébuleuse de la Tête de Fantôme (NGC 2080). L’image de cette nébuleuse sert de prétexte pour rappeler l’origine de la fête de l’Halloween. L’origine de la fête de l’Halloween est ancienne et aussi astronomique. À partir du 5e siècle après J.-C., l’Halloween était célébrée à la journée qui est à mi-temps entre l’équinoxe d’automne et le solstice d’hiver. Mais avec notre calendrier moderne, cette journée charnière sera la semaine prochaine. Une autre journée charnière entre le solstice d’hiver et l’équinoxe du printemps est le «jour de la marmotte», très populaire au États-Unis. La photographie présentée vient du télescope Hubble. Cette nébuleuse, une région de formation de nouvelles étoiles, est située dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie irrégulière satellite de notre Galaxie, la Voie lactée. Cette nébuleuse fait environ 50 al de diamètre. (Credit: Mohammad Heydari-Malayeri (Observatoire de Paris) et al., ESA, NASA)
30 octobre 2016
REPRISE de l'année 2010, 2001, 2004 et 2007 à la même date, 31 octobre

La nébuleuse du Calmar (Ou4) géant. Voir le texte du 7 octobre 2020.  (Image Credit & Copyright: Rolf Geissinger)
27 octobre 2016

SH2-101. Voir le texte du 16 février 2017. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh)
20 octobre 2016
REPRISE du texte du 15 novembre 2014

Il arrive quelquefois que des étoiles se forment dans des murs, de brillants murs de gaz interstellaire. C'est le cas du mur en forme de W que l'on voit sur ce panorama céleste. On a donné le nom de «Mur du Cygne» à cette région. Faisant partie d’une plus grande nébuleuse en émission appelée la nébuleuse de l’Amérique du Nord (NGC 7000), cette crête s’étend sur quelque 20 années-lumière. Cette mosaïque a été réalisée à partir données captées à travers un filtre H alpha qui ne laisse passer que la lumière rougeâtre produite par l'ion d'hydrogène lorsqu'il capture un électron libre. L'image suit donc le front d'ionisation devant les détails fins des formes sombres de poussière. Sculptées par les radiations énergétiques des jeunes étoiles chaudes et massives situées à proximité, ces formes sombres sont des nuages de gaz froid et de poussière qui donneront fort probablement naissance à de nouvelles étoiles. La nébuleuse de l’Amérique du Nord est en environ 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. (Image Credit & Copyright: Sara Wager)
11 octobre 2016
Reprise du texte du 12 mars 2015

Les nébuleuses brillantes et les amas ouverts d'étoiles de cette image de 5° de largeur sont populaires parmi les astronomes amateurs qui visitent la constellation du Sagittaire et les champs surpeuplés d'étoiles de la zone centrale de la Voie lactée. Les deux nébuleuses en émission de la partie supérieure gauche de l'image ont d'ailleurs été cataloguées par le célèbre astronome français du 18e siècle, Charles Messier. Il s'agit de la nébuleuse Trifide (M20 ou NGC 6514) et de la nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523). Ces deux nébuleuses sont des régions bien connues de formation d'étoiles et elles sont à environ 5000 années-lumière de nous. Le phare jaunâtre aligné avec M8 et M20 ne faisait que passer par là le 29 septembre dernier. Ce n'est pas une étoile, mais la planète Mars qui n'était alors qu'à 8,8 minutes-lumière de la Terre, une distance qui est presque égale à l'unité astronomique, soit la distance de la Terre au Soleil (fiche 4). Mars est surexposé sur cette image et les pics visibles proviennent de la diffraction produite par les supports du miroir secondaire du télescope. Bien entendu, on observe le mouvement de Mars dans le ciel de notre planète depuis des millénaires, bien avant que l'on ne comprenne la nature des nébuleuses. (Image Credit & Copyright: Mohammad Nouroozi)
6 octobre 2016

Quels sont les formations entourant la célèbre nébuleuse de l'Aigle (M16 ou NGC 6611)? On trouve à l'intérieur de M16 plusieurs globules gazeux en expansion ou EGG (de l'anglais «evaporating gaseous globules») qui résident typiquement dans d'énormes piliers de gaz et de poussière, piliers où des étoiles se forment. Mais, cette image nous présente surtout les régions qui entourent la nébuleuse de l'Aigle montrant ainsi la forme globale de la nébuleuse et surtout les énormes volumes de gaz luisant et de poussière. Cette nébuleuse en émission est à environ 6500 années-lumière de nous en direction de la queue du Serpent près de la frontière de l'Écu de Sobieski. On peut l'observer à l'aide de jumelles. Cette image couvre une région d'environ 80 années-lumière. Le centre iconique de la nébuleuse de l'Aigle a été l'objet de nombreuses études réalisées depuis les observatoires du sol de notre planète ainsi que des satellites astronomiques en orbite autour de la Terre. (Image Credit & Copyright: Chris Hendren)
4 octobre 2016

Ce riche champ d'étoiles s'étend sur environ 10° dans le ciel des constellations boréales de Cassiopée et de Persée. À gauche, les nuages cosmiques IC 1805 et IC 1848 sont connus sous les noms populaires de nébuleuse du Cœur et nébuleuse de l'Âme. Les deux amas d'étoiles visibles à droite sont NGC 869 et NGC 884 aussi connus sous le nom de double amas de Persée ou h et Chi Persei. Les nébuleuses du Cœur et de l'Âme renferment leur propre amas de jeunes étoiles âgées d'environ un million d'années. Leur taille est de plus de 200 années-lumière et elles sont distantes de 6000 à 7000 années-lumière de nous. Elles font d'ailleurs partie d'un large complexe de pouponnières d'étoiles dispersées le long du bras de Persée de la Voie lactée. L'amas double de Persée est à peu près à la même distance que ces deux nébuleuses. Séparés de seulement quelques centaines d’années-lumière, h et Chi Persei sont physiquement près l'un de l'autre et ils sont tous deux âgés d'environ 13 millions d'années. Leur proximité et leur âge suggèrent qu'ils sont nés dans la même région de formation d'étoiles. (Image Credit & Copyright: Adrien Klamerius)
24 septembre 2016
Des crêtes de gaz interstellaire luisant et des nuages sombres de poussière habitent les profondeurs cosmiques turbulentes de la nébuleuse de la Lagune (NGC 6523 ou M8). Cette région brillante de formation d'étoiles est à environ 5000 années-lumière de nous. C'est une cible assez populaire pour les amateurs qui explorent la constellation du Sagittaire vers le centre de notre galaxie, la Voie lactée. Dominé par la couleur typique de la lumière émise par les ions d'hydrogène qui capturent l'électron qu'ils avaient perdu, cet impressionnant portrait de la région centrale de la Lagune s'étend sur environ 100 années-lumière de côté. Près du centre de l'image, la brillante région en forme de sablier est formée de gaz ionisé et sculptée par les radiations énergétiques et les vents stellaires extrêmes d'une jeune étoile massive. D'ailleurs, plusieurs étoiles brillantes de l'amas ouvert NGC 6530 dérivant dans cette nébuleuse sont nées dans la Lagune il y a plusieurs millions d'années. (Image Credit & Copyright: Michael Miller, Jimmy Walker)
9 septembre 2016
REPRISE du texte du 29 juillet 2015
La nébuleuse de la Crevette (IC 4628). Voir le texte du 9 décembre 2016. (Image Credit & Copyright: Michael Sidonio)
4 juillet 2016
Reprise du texte du 23 septembre 2013

Ces trois brillantes nébuleuses apparaissent souvent dans les visites télescopiques de la constellation du Sagittaire et des champs surpeuplés d'étoiles de la zone centrale de la Voie lactée. D'ailleurs, le célèbre touriste cosmique Charles Messier a catalogué au 18e siècle deux d'entre elles : la grande nébuleuse de la Lagune à gauche du centre (M8) et la colorée nébuleuse Trifide (M20) au bas de l'image. La troisième nébuleuse de ce portrait est NGC 6559 à droite de M8 dont elle est séparée par un ruban sombre de poussière. Distantes d'environ 5200 années-lumière de la Terre, ces trois nébuleuses sont de pouponnières d'étoiles. Dans sa plus grande dimension (90 minutes d'arc), la nébuleuse de la Lagune s'étend sur environ 135 années-lumière et la nébuleuse Trifide (28 minutes d'arc) sur quelque 40 années-lumière. Cette composition a été réalisée à partir de clichés utilisant des filtres à bande étroite pour recueillir la lumière émise par les ions d'hydrogène, d'oxygène et de soufre. Les fausses couleurs utilisées pour réaliser ce portrait cosmique ont été inspirées par les célèbres tableaux de Van Gogh, «Les Tournesols». (Image Credit & Copyright: Andrew Campbell)
24 juin 2016

Certains à l'imagination fertile voient dans cette nébuleuse un poulet géant courant dans le ciel. Pour d'autres, il s'agit plus simplement d'une nébuleuse gazeuse où naissent des étoiles. Cataloguée comme IC 2944, la nébuleuse du poulet courreur s'étend sur environ 100 années-lumière. Elle est à quelque 6000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Centaure. Cette image en fausses couleurs a été captée récemment lors d'une pose de 11 heures dans la cour arrière d'une résidence près de Melbourne en Australie. Deux amas ouverts d'étoiles sont visibles sur l'image : l'amas de Pearl (NGC 3766) à gauche et Collinder 249 qui est dans la nébuleuse même. Même s'ils sont difficiles à distinguer sur cette image, plusieurs nuages moléculaires sombres de formes diverses sont présents dans la nébuleuse. (Image Credit & Copyright: Andrew Campbell)
31 mai 2016

Cette nébuleuse en émission (IC 5067) fait partie d'un plus grand complexe que l'on nomme la nébuleuse du Pélican. Le front d'émission de l'image du jour s'étend sur une distance d'environ 10 années-lumière et il est situé sur les contours de la tête et du cou du pélican. Les régions sombres que l'on voit dans cette image sont des nuages froids de gaz et de poussière qui changent de forme lentement au gré des rayonnements des jeunes étoiles des environs. De jeunes étoiles naissent en effet dans ce nuage comme en témoigne le long et étroit jet sombre au centre de l'image. De tels jets marquent la présence de protoétoiles au sein des nébuleuses : on donne le nom d'étoiles Herbig-Haro à ces étoiles naissantes. Celle de la photo est l'étoile HH 555. La nébuleuse du Pélican est désignée dans l'Index Catalogue des nébuleuses sous l'entrée IC 5070. Elle est à environ 2000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. Pour la trouver, vous devez braquer votre télescope au nord-est de l'étoile alpha du Cygne, soit Deneb. (Image Credit & Copyright: Data - Subaru Telescope (NAOJ), R. Colombari, Processing - Roberto Colombari)
26 mai 2016
REPRISE du texte du 22 aout 2013

Des formations fantastiques sont cachées dans le gaz luisant de NGC 6188, une région géante de formation d'étoiles. Cette nébuleuse en émission de la constellation australe de l'Autel est située en bordure d'un vaste nuage moléculaire qui n'émet pas de lumière visible. Les jeunes étoiles massives de l'association stellaire Ara OB1 situées au cœur de l'amas ouvert NGC 6193 émettent d'intenses vents stellaires et de fortes radiations ultraviolettes qui sont à l'origine de la lueur de la nébuleuse ainsi que des formes qu'ils ont sculptées. La récente vague de formation d'étoiles vient de la compression des gaz moléculaires de cette région par les vents stellaires et les ondes de choc des supernovas de la génération précédente d'étoiles massives. On peut aussi apercevoir dans le coin supérieur droit la nébuleuse en émission NGC 6164 qui contient aussi des étoiles massives de type spectral O. Le halo pâle entourant l'étoile centrale brillante de NGC 6164 a l'apparence d'une nébuleuse planétaire, mais ce n'est pas le cas, car l'étoile centrale n'est pas une naine blanche. NGC 6188 est à 4000 années-lumière et, à cette distance, le large champ de cette image fait environ six pleines lunes, soit plus 200 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh & Rick Stevenson)
30 mars 2016
REPRISE du texte du 1er février 2014

Nébuleuse de la Carène. Voir le texte du 13 juin 2017. (Image Credit & Copyright: Damian Peach/SEN)
23 mars 2016

Des étoiles naissent dans l'Âme de la Reine d'Éthiopie. En effet, IC 1848 aussi nommée la nébuleuse de l'Âme se trouve dans la constellation de Cassiopée dont le nom provient d'une reine dépeinte dans la mythologie grecque comme l'épouse vaniteuse du roi Céphée qui régnait sur une région dans le sud du Nil. Plusieurs amas ouverts sont tapis dans la nébuleuse de l'Âme qui s'étend sur environ 100 années-lumière. Cette nébuleuse renferme aussi une large région appelée W5 qui émet des ondes radio et de gigantesques bulles gonflées par les vents de jeunes étoiles massives. IC 1848 est à quelque 6500 années-lumière de nous et elle apparait souvent sur les photos de sa voisine, la nébuleuse du Cœur (IC 1805). Cette image est en vraies couleurs et elle est presque totalement rouge parce que la nébuleuse de l'Âme est une nébuleuse en émission dominée par l'émission rouge de la raie H alpha de l'hydrogène. (Image Credit & Copyright: Roberto Colombari)
28 février 2016
REPRISE du texte du 15 avril 2013

Nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070). Voir le texte du 16 novembre 2017. (Image Credit & Copyright: Processing - Robert Gendler, Roberto Colombari ; Data - Hubble Tarantula Treasury, European Southern Observatory)
26 février 2016
La vaste nébuleuse d'émission NGC 6357 renferme quantité d'étoiles très massives. NGC 6357 est à quelque 6500 années-lumière de nous en direction de la queue du Scorpion. D'ailleurs, situé près du centre de ce plan rapproché de NGC 6357 capté depuis un petit observatoire situé dans la cour arrière du photographe, on peut voir l'impressionnant amas ouvert Pismis 24 qui renferme quelques-unes des étoiles les plus massives de la Voie lactée, certaines atteignant presque 100 fois la masse du Soleil. La région centrale de NGC 6357 contient aussi des piliers poussiéreux de gaz moléculaire, cachant probablement à la vue perçante de nos télescopes des protoétoiles massives. Des formes complexes présentes dans la nébuleuse sont sculptées par les vents et les puissantes radiations des jeunes étoiles. Les étoiles massives nouvellement nées poussent aussi au loin les gaz et la poussière de la région qui les a vues naitre, contribuant ainsi à l'émission globale de lumière de la nébuleuse. Des photos captées en utilisant des filtres à bande étroite ont contribué à l'aspect caverneux de cette image colorée selon la palette de Hubble : la lumière provenant du soufre est en rouge, celle de l'hydrogène en vert et celle de l'oxygène en bleu. Ce panorama télescopique couvre une région d'environ 50 années-lumière. (Image Credit & Copyright: CHART32 Team, Processing - Johannes Schedler)
5 février 2016

Les «œufs» de ce gigantesque poulet pourraient un jour se transformer en étoiles. Cette nébuleuse d'émission est IC 2944 et elle est aussi connue sous le nom de nébuleuse du poulet coureur en raison de son apparence. Cette image est en fausses couleurs qui ont été scientifiquement choisies. On remarque sur l'image plusieurs petits nuages moléculaires noirs riches en poussière opaque. Appelés globules de Thackeray d'après le nom de leur découvreur, ces «œufs» sont des endroits où l'accrétion gravitationnelle pourrait donner naissance à de nouvelles étoiles, s'ils ne se désintègrent pas rapidement sous l'effet du rayonnement intense des jeunes étoiles à proximité. Ces étoiles massives et énergétiques, les gaz incandescents dispersés dans cette région et les nuages complexes de poussière réfléchissante, forment l'amas ouvert nommé Collinder 249. IC 2944 est à environ 6000 années-lumière de nous. Si cette estimation est correcte, le paysage de ce magnifique panorama céleste s'étend sur environ 60 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh)
20 janvier 2016
(Note : il existe une certaine confusion entre IC 2944 et IC 2948, comme le rapporte le professeur C. Seligman sur son site. La nébuleuse qui ressemble le plus à un poulet est IC 2948 et non IC 2944, mais c'est discutable, car il faut avoir de l'imagination pour voir un poulet qui court dans ces formes nuageuses.)

Parce que la forme de ce nuage cosmique (NGC 1499) rappelle celle d'un état américain de la côte ouest, on lui a donné le nom de la nébuleuse Californie. Cette nébuleuse en émission est située dans le même bras de la Voie lactée que le Soleil, le bras d'Orion. Elle s'étire sur environ 100 années-lumière et elle est à quelque 1500 années-lumière de la Terre. Puisque c'est une nébuleuse en émission, le rouge provenant de la recombinaison des électrons avec les atomes d'hydrogène devrait dominer cette image. Mais sur l'image du jour en fausses couleurs, les émissions de l'hydrogène ont été artificiellement colorées en vert, alors que celles du silicium sont rouges et celles de l'oxygène bleues. La radiation UV à l'origine de l'ionisation des atomes de cette nébuleuse provient fort probablement de Xi Persei qui est tout juste en dehors du champ de cette image à droite (en haut sur la l'image en haute définition). Cette nébuleuse est une cible populaire pour les astrophotographes. On peut la voir en pointant un bon télescope à grand champ pas très loin des Pléiades dans la constellation de Persée. (Image Credit & Copyright: Farmakopoulos Antonis)
12 janvier 2016
REPRISE du texte du 2 mars 2011

La majestueuse nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523) est la demeure de plusieurs jeunes étoiles et de gaz chauds. Se déployant sur quelque 100 années-lumière et étant à seulement 5000 années-lumière de nous, la nébuleuse M8 est si grosse et si brillante qu'on peut la voir à l'œil nu depuis un endroit très sombre en regardant en direction de la constellation du Sagittaire. On peut voir plusieurs étoiles de NGC 6530, un amas ouvert qui s'est formé dans cette nébuleuse il y a quelques millions d'années. On a donné le nom de lagune à M8 à cause de la bande sombre de poussière située à sa gauche. Cette image s'étend sur au moins deux fois le diamètre angulaire de la lune. Les couleurs rehaussées de celle-ci ont été obtenues en combinant des photographies prises avec des filtres pour l'hydrogène (en brun), pour le soufre (en rouge) et pour l'oxygène (en bleu). (Image Credit & Copyright: John Nemcik)
5 janvier 2016

Contenant de nombreux amas d'étoiles et de nébuleuses, l'ancienne constellation de l'aurige (le Cocher) est bien haute dans le ciel d'hiver de l'hémisphère nord. Construit à partir de données recueillies à travers des filtres à bandes étroites et à bandes larges, ce panorama télescopique couvre une région qui s'étend sur presque 4°, l'équivalent de huit pleines lunes. On peut admirer sur ce tableau plusieurs des beautés célestes du Cocher. La nébuleuse en émission IC 405 distante de 1500 années-lumière occupe le coin supérieur gauche de l'image. Cette nébuleuse est aussi connue sous le nom de nébuleuse de l'Étoile flamboyante. Les nuages rouges tourmentés d'hydrogène luisant d'IC 405 sont énergisés par AE Aurigae, une étoile chaude de type O (fiche 2). La nébuleuse en émission IC 410, en haut à droite, est beaucoup plus éloignée de nous, environ 12 000 années-lumière. Cette pouponnière d'étoiles est célèbre pour son jeune amas stellaire NGC 1893 et ses nuages de gaz et de poussière en forme de têtard. L'Araignée et la Mouche (NGC 1931 et IC 417) sont aussi des nébuleuses en émission qui contiennent de jeunes amas d'étoiles. Ces deux nébuleuses sont en bas et à droite de l'image. Elles sont également plus éloignées de nous qu'IC 405. L'amas d'étoiles NGC 1907 est près du bas de l'image, un peu à gauche du centre. Il faut pointer un télescope vers le disque de notre galaxie et en direction opposée du centre de la Voie lactée pour admirer cette région surpeuplée. (Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich)
1er décembre 2015

La nébuleuse du Pélican IC 5070. Voir le texte du 25 septembre 2019. (Image Credit & Copyright: Roberto Colombari)
17 novembre 2015

IC 410. Voir le texte du 24 janvier 2018. (Image Credit & Copyright: Steven Coates)
13 novembre 2015
IC 405. Voir le texte du 25 février 2018. (Image Credit & Copyright: Jesús Vargas (Sky-Astrophotography) & Maritxu Poyal (Maritxu))
10 novembre 2015
REPRISE du texte du 7 janvier 2013
IC 1871 : à l'intérieur de la nébuleuse de l'Âme. Cette image est un gros plan cosmique du cœur de la nébuleuse de l'Âme. Ces envahissants nuages sombres de poussières en bordure desquels se trouvent des crêtes brillantes de gaz luisant sont catalogués sous la cote IC 1871. Ce panorama cosmique couvre un champ d'environ 25 années-lumière de côté, soit une petite partie de la nébuleuse du Cœur et de l'Âme (IC 1805, la nébuleuse du Cœur). Situé à une distance d'environ 6500 années-lumière, ce lieu de formation d'étoiles est situé dans le bras de Persée (fiche 2) de la Voie lactée. La nébuleuse est visible dans la constellation de Cassiopée. Pouponnières très actives d'étoiles, les nuages denses de formation d'étoiles d'IC 1871 sont eux-mêmes sculptés par les intenses vents et les radiations de ses jeunes étoiles massives. Ce tableau céleste a été réalisé en utilisant la populaire palette de couleurs des images du télescope spatial Hubble. (Image Credit & Copyright: Sara Wager)
29 octobre 2015
La nébuleuse du Coeur. Voir le texte du 14 février 2018. On peut admirer en haut à droite de cette image la nébuleuse de la Tête de Poisson (IC 1795). (Image Copyright: Simon Addis)
27 octobre 2015
La pouponnière d'étoiles Messier 17. Voir le texte du 8 septembre 2023. (Image Credit & Copyright: Data - ESO / MPIA / OAC, Assembly - R.Colombari)
22 octobre 2015
Voir le texte du 19 janvier 2017. La nébuleuse de la trompe d'Éléphant. Cette mosaïque a été construite à partir de photos captées en utilisant des filtres à bande passante étroite, l'un qui ne laisse passer que la lumière de l'hydrogène ionisé (le filtre H alpha), l'autre la lumière du soufre et le dernier celle l'oxygène. (Image Credit & Copyright: J.C. Canonne, P. Bernhard, D. Chaplain & L. Bourgon)
13 octobre 2015
REPRISE du texte du 26 juillet 2013
Des nuages de gaz brillants se mêlent aux rubans de poussière dans la nébuleuse Trifide (M20), une pouponnière d'étoiles située dans la constellation du Sagittaire. Trois grosses veines de poussière convergent vers le centre, d'où le nom de M20. Des montagnes de poussière opaque sont visibles à droite, alors que d'autres filaments sombres de poussière sont présents un peu partout dans la nébuleuse. L'étoile solitaire massive près du centre produit l'essentiel de la luminosité de M20. La nébuleuse Trifide qui porte le numéro 5414 dans le catalogue NGC n'est âgée que d'environ 300 000 ans, ce qui en fait la plus jeune nébuleuse en émission connue. M20 est à environ 9000 années-lumière de nous et le portrait présenté sur cette image s'étend sur environ 10 années-lumière. On a utilisé les données captées par le télescope Subaru de 8,2 m pour la luminance et les détails fournis par le télescope spatial Hubble. La coloration de l'image a été réalisée par Martin Pugh. Le tout a été assemblé et traité par Robert Gendler. (Image Credit: Subaru Telescope (NAOJ), Hubble Space Telescope, Martin Pugh; Processing: Robert Gendler)
11 octobre 2015
REPRISE du 28 janvier 2013
La nébuleuse de la Mouette. Voir le texte du 13 mars 2024. (Image Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet))
29 aout 2015
REPRISE du texte du 11 janvier 2014
Les nébuleuses de la région centrale de la constellation du Cygne. Voir le texte du 22 mars 2017. (Image Credit & Copyright: Paul C. Swift)
19 aout 2015
Voir le texte du 9 septembre 2016. Impressionnant portrait de la région centrale de la Lagune s'étend sur environ 40 années-lumière de côté. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, Univ. Arizona)
29 juillet 2015
La crête d’émission en forme de W de ce coloré paysage céleste est connue sous le nom de «Mur du Cygne». Faisant partie d’une plus grande nébuleuse en émission appelée la nébuleuse de l’Amérique du Nord (NGC 7000), cette crête s’étend sur quelque 20 années-lumière. Cette mosaïque comprend deux images qui ont été réalisées en utilisant un filtre H alpha. Ce filtre ne laisse passer que la lumière produite par un atome ionisé d’hydrogène lorsqu’il capture l’électron qu’il avait perdu. On peut ainsi suivre les détails du front d’hydrogène ionisé ainsi que les formes sombres de poussière qu’il traverse. Sculptées par les radiations énergétiques des jeunes étoiles chaudes situées à proximité, ces formes sombres sont des nuages de gaz froid et de poussière qui donneront fort probablement naissance à de nouvelles étoiles. La nébuleuse de l’Amérique du Nord est en environ 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. (Image Credit & Copyright: Jimmy Walker)
12 mars 2015
 La nébuleuse du Pélican? Voir le texte du 11 octobre 2022. (Image Credit & Copyright: Larry Van Vleet (LVVASTRO))
4 mars 2015
La nébuleuse de la Rosette (NGC 2237) n’est pas le seul nuage de gaz et de poussière évoquant l’image d’une fleur, mais c’est le plus célèbre. À la frontière du large nuage moléculaire Monoceros, à environ 5000 années-lumière de nous, les pétales de cette rose sont en réalité une pouponnière d’étoiles dont la jolie forme symétrique a été sculptée par les vents et les radiations de l’amas de jeunes étoiles chaudes situé au centre de la Rosette. Les étoiles de cet amas ouvert (NGC 2244) ne sont âgées que de quelques millions d’années. Le diamètre de la cavité centrale de la nébuleuse de la Rosette mesure environ 50 années-lumière. On peut admirer la Rosette avec un petit télescope en le pontant vers la constellation de la Licorne. (Image Credit & Copyright: Arno Rottal (Far-Light-Photography)
25 février 2015
IC 1795, voir le texte du 31 juillet 2019. (Image Credit & Copyright: Bill Snyder (Bill Snyder Photography))
24 décembre 2014
REPRISE du texte du 10 décembre 2009
Comment les étoiles naissent-elles? Cette image de la région de formations d'étoiles W5 provient des données recueillies par le télescope spatial WISE (Wide-Field Infrared Survey Explorer) de la NASA. Voir le texte du 20 novembre 2011 pour une description détaillée de cette région. (Image Credit: WISE, IRSA, NASA; Processing & Copyright : Francesco Antonucci)
16 décembre 2014
Cette image de la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024) est une composition provenant d'observations réalisées en lumière visible et en infrarouge. L'infrarouge permet de rendre les jeunes étoiles visibles. Pour une description plus détaillée de NGC 2024, voir le texte du 12 janvier 2010. (Image Credit & Copyright: Optical (RGB+Ha): Aldo Mottino & Ezequiel Bellocchio (Argentina); Infrared: ESO/J. Emerson/VISTA.)
9 décembre 2014
L'amas ouvert IC 1590 et la nébuleuse du Pacman (NGC 291). Voir le texte du 4 novembre 2016. ((Image Credit & Copyright: Martin Pugh))
28 novembre 2014
REPRISE du texte du 25 aout 2011

Quelle créature se cache près de la lagune rouge? Cette splendide photographie du ciel profond et haut en couleur a été captée alors que la planète rouge passait près de deux nébuleuses célèbres depuis longtemps, car M8 et M20 étaient répertoriées au 18e siècle dans le non moins célèbre catalogue de l'astronome Charles Messier. En haut et à droite du centre, la nébuleuse Trifide (M20 ou encore NGC 6514) présente un saisissant contraste de rouge et de bleu et des rubans sombres de poussière. Juste en dessous et à sa gauche, la chaleureuse et séduisante nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523), une nébuleuse en émission. Ces deux nébuleuses sont à plus de 5000 années-lumière de nous. La lumière du phare cosmique de cette photo est celle Mars temporairement située sous M8. Par comparaison, la lumière de Mars prend un peu plus de 22 minutes à nous parvenir lorsqu'elle est au plus loin de la Terre et environ 186 secondes lorsqu'elle est en opposition, c'est-à-dire au plus près de la Terre. D'ailleurs, cette photographie a été captée le mois dernier, alors que la planète rouge était près de l'opposition. (Image Credit & Copyright: Derek Demeter (Emil Buehler Planetarium))
25 novembre 2014

Nébuleuse de la Tulipe (Sh2-101). Voir le texte du 16 février 2017. En haut de cette image à droite, on peut observer l'onde de choc courbée créée par le microquasar Cygnus X-1.  (Image Credit & Copyright: J-P Metsävainio (Astro Anarchy))
15 novembre 2014
Sh2-155, la nébuleuse de la Caverne. Voir le texte du 23 mars 2017 pour une description de cette nébuleuse. Cette image a été réalisée à partir de photos prises avec des filtres étroits pour recueillir la lumière émise par les ions de soufre d'hydrogène et d'oxygène. Le rouge, le vert et le bleu ont respectivement été assignés aux émissions du soufre, de l'hydrogène et de l'oxygène. On obtient ainsi une apparence globale très différente du rouge uniforme de cette nébuleuse en émission. (Image Credit & Copyright: Bill Snyder (Bill Snyder Photography))
6 novembre 2014
La grande et majestueuse nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523) est la demeure de plusieurs jeunes étoiles et de gaz chauds. Se déployant sur quelque 100 années-lumière et étant à seulement 5000 années-lumière de nous, M8 est si grosse et si brillante qu'on peut la voir à l'œil nu depuis un endroit très sombre en regardant en direction de la constellation du Sagittaire. On peut voir plusieurs étoiles de NGC 6530, un amas ouvert qui s'est formé dans cette nébuleuse il y a quelques millions d'années. On a donné le nom de lagune à M8 à cause de la bande sombre de poussière située à sa gauche. Le nodule brillant de gaz et de poussière situé au centre de M8 est connu sous le nom de nébuleuse du Sablier (MyCn 18). Les nombreux globules de Bok que l'on voit sur ce panorama sont une indication certaine que la formation d'étoiles se poursuit dans la nébuleuse de la Lagune. (Image Credit & Copyright: Remus Chua (Celestial Portraits))
24 septembre 2014
On est immanquablement attiré par la tache rouge de la nébuleuse du Cocon (IC 5146) lorsqu'on regarde cette photographie d'une région surpeuplée d'étoiles de la constellation du Cygne. Le champ couvert par cette image fait environ six fois le diamètre de la pleine lune. La nébuleuse du Cocon, une pouponnière compacte d'étoiles, est située à l'extrémité d'une longue traînée double et sombre de poussière. Cette nébuleuse est à environ 4000 années-lumière de nous et son diamètre est approximativement de 15 années-lumière. À l'instar des nébuleuses en émission, la couleur rosâtre d'IC 5146 provient de la lumière émise par les atomes d'hydrogène qui sont ionisés par les radiations ultraviolettes de jeunes étoiles massives et chaudes. Mais, IC 5146 est aussi entourée d'une nuée bleuâtre qui provient de la réflexion de la lumière d'étoiles chaudes par la poussière d'un nuage moléculaire qui serait sans cette réflexion invisible. L'étoile brillante que l'on aperçoit au centre de la nébuleuse n'a probablement que quelques centaines de milliers à vivre avant d'exploser. D'ici là, ce sont ses radiations qui allumeront la nébuleuse et ses vents stellaires qui aménageront une cavité dans le gaz et la poussière. D'autres régions du long ruban sombre sont aussi le théâtre de la naissance d'étoiles, mais la poussière nous les cache. On peut cependant les observer en sur les images provenant de l'infrarouge. (Image Credit & Copyright: Federico Pelliccia)
18 septembre 2014
REPRISE du texte du 13 septembre 2012
L'amas ouvert NGC 7380  et la  nébuleuse du Sorcier. Voir le texe du 4 septembre 2020.  Mais, il y a encore un tour dans la manche de l'apprenti sorcier. Passez le pointeur de votre souris au-dessus de l'image (ou cliquez sur ce lien) et vous verrez les étoiles disparaitre, ne laissant que la beauté cosmique de la nébuleuse du Sorcier. (Image Credit & Copyright: Michael Miller)
29 aout 2014
Le centre de la nébuleuse de la Lagune. Voir le texte du 21 mai 2017. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA - Processing & Licence: Judy Schmidt)
20 aout 2014
Cette nébuleuse mystérieuse (Ou4) ressemblant à un calamar est très pâle, mais elle occupe dans la constellation de Céphée un espace très vaste dans le ciel de la planète Terre. Sur cette mosaïque construite à partir de données captées par le télescope de 2,5 m Isaac Newton, elle occupe une superficie équivalente à deux fois et demie à celle de la pleine lune. Cette remarquable nébuleuse bipolaire en émission a été découverte récemment par l'astrophotographe français Nicolas Outters. Ses propriétés indiquent qu'il s'agit d'une nébuleuse planétaire, mais son origine et la distance qui nous en sépare sont inconnues. Une nouvelle étude montre que Ou4 est situé dans la région d'émission SH2-129 qui est à quelque 2300 années-lumière de nous. Selon cette hypothèse, ce calamar cosmique consiste en un extraordinaire écoulement de matière en provenance d'un système stellaire triple catalogué sous la cote HR8119 situé près du centre de la nébuleuse. Si cette hypothèse est correcte, ce calamar géant fait près de 50 années-lumière en longueur. (Image Credit: Romano Corradi (IAC), Nicolas Grosso, Agnès Acker, Robert Greimel, Patrick Guillout)
18 juillet 2014
La principale crête d'émission de ce paysage céleste est connue sous le nom du mur du Cygne. Cette nébuleuse en émission fait partie d'une plus vaste nébuleuse connue sous le nom de nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000). Cette crête dont la forme rappelle celle de la côte ouest du Mexique s'étend sur quelque 10 années-lumière. Cette image a été construite à partir de données captées dans d'étroites bandes du spectre qui correspondent aux émissions des atomes de soufre, d'hydrogène et d'oxygène. On a assigné le rouge, le vert et le bleu à ces bandes d'émission. Le résultat met en valeur le front d'ionisation du mur du Cygne ainsi que ses fines bandes sombres de poussière. Ces bandes sombres sculptées par les radiations de jeunes étoiles massives et chaudes sont des régions de gaz froid qui verront probablement naître de nouvelles étoiles. La nébuleuse de l'Amérique du Nord est à environ 1500 années-lumière de nous, au nord-est de la brillante étoile Deneb de la constellation du Cygne. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh)
3 juillet 2014

La nébuleuse de la Patte de Chat. Voir le texte du 13 septembre 2017. On voit très bien la nébuleuse de la Patte de Chat sur cette photo du ciel profond. (Image Credit & Copyright: Roberto Colombari and SONEAR Obs.; Color data: Robert Gendler & Ryan Hannahoe)
18 juin 2014

Le diamètre de la nébuleuse de la Tarentule fait plus de 1000 années-lumière. C’est une pouponnière d’étoiles située dans une petite galaxie irrégulière voisine de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan. La nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070) est située dans le coin supérieur gauche de cette photographie qui couvre une région de 6000 années-lumière du Grand Nuage de Magellan. On trouve un amas ouvert d’étoiles (R136) au centre de la nébuleuse. Le rémanent de la supernova SN 1987a se trouve au centre de la photo, mais il est impossible de le distinguer de son environnement. SN 1987a découvert par un astronome canadien, Yan Shelton, est la supernova la plus rapprochée de la Terre de l’histoire moderne. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi)
12 juin 2014
REPRISE du texte du 16 septembre 2009
La nébuleuse en émission M17, une pouponnière d'étoiles sculptée par les radiations et les vents stellaires, est à quelque 5500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. À cette distance, ce panorama céleste à large champ s'étend sur environ 100 années-lumière. Cette image qui permet de voir les détails des nuages de gaz et de poussière, avec le centre de la Voie lactée comme toile de fond, est une composition réalisée à partir de données recueillies depuis l'espace par le télescope Hubble et du télescope Subaru situé sur la terre ferme. Ce sont les vents stellaires et le rayonnement des jeunes étoiles massives nées dans cette nébuleuse qui ont lentement creusé la nébuleuse en lui donnant l'aspect d'une caverne aux parois ondulantes. M17 est aussi connu sous le nom de nébuleuse Oméga ou encore de la nébuleuse du Cygne. (Image Credit & Copyright: Subaru Telescope (NAOJ), Hubble Space Telescope; Processing: Robert Gendler & Roberto Colombari)
27 mai 2014
REPRISE du texte du 18 avril 2013
NGC 6164 est une jolie nébuleuse en émission créée par une étoile rare chaude et lumineuse, une étoile de type spectrale O environ 40 fois plus massive que le Soleil. Située au centre de ce nuage cosmique, cette étoile n'est âgée que de 4 millions d'années. Il ne lui faudra guère plus de temps pour mourir en produisant une formidable explosion stellaire, une supernova. S'étendant sur environ 4 années-lumière, cette nébuleuse présente une symétrie bipolaire, semblable à plusieurs nébuleuses planétaires. Tout comme plusieurs nébuleuses planétaires, NGC 6164 est entouré d'un immense halo pâle, mais cependant visible sur cette très belle image, une composition de plusieurs poses réalisées avec différents filtres à bandes étroites. NGC 6164 est à environ 4200 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Règle. ((Image Credit & Copyright: Martin Pugh & Rick Stevenson))
22 mai 2014
REPRISE du texte du 27 octobre 2012
La nébuleuse de la Flamme (NGC 2024) est la vedette de cette image en lumière visible de la région poussiéreuse et riche en pouponnières d'étoiles voisine de la Ceinture d'Orion, à quelque 1400 années-lumière de nous. Passez le curseur de votre souris au-dessus de l'image pour accéder à l'image construite à partir des données rayon X de Chandra et des images en infrarouge provenant du télescope spatial Spitzer. Vous pourrez alors voir ce qui se cache dans ce nuage gazeux brillant, mais obscurcissant, dont plusieurs amas ouverts dont l'âge varie entre 200 000 et 1 500 000 ans. Cette image composite en rayon X et en infrarouge s'étend sur une région d'environ 15 années-lumière située au centre de la nébuleuse de la Flamme et elle indique également que les plus jeunes d'étoiles sont situées près du centre de l'amas NGC 2024. C'est étonnant, car le modèle de formation des étoiles prédit que les plus jeunes étoiles d'un amas devraient se trouver à sa périphérie : les étoiles se forment d'abord au centre d'une nébuleuse, puis la zone propice à leur naissance se déplace progressivement vers l'extérieur, laissant les plus vieilles étoiles au centre et non à sa périphérie. (Image Credit: Optical: DSS; Infrared: NASA/JPL-Caltech; X-ray: NASA/CXC/PSU/ K.Getman, E.Feigelson, M.Kuhn & the MYStIX team)
10 mai 2014
L’image du jour est la nébuleuse d’émission IC 1396 aussi connue sous le nom de la nébuleuse de la Trompe d’Éléphant. On peut s’imaginer d’autres formes monstrueuses dans ce nuage de gaz et de poussière, dont un méchant cyclope doté d'un œil jaune en haut de l’image. Mais, le seul monstre de cette région est une jeune étoile trop loin de nous pour nous faire du mal. Les radiations intenses de cette étoile située dans l’œil du cyclope détruisent lentement le globule cométaire (un globule de Bok qui présente une queue) environnant. Les vents stellaires émis par cette étoile repoussent également les gaz et les poussières du globule. Situé à environ 3000 années-lumière de la Terre, le complexe gazeux de  la nébuleuse IC 1396 couvre une région plus grande que celle de l’image du jour, environ 10 fois celle de la pleine lune. (Credit & Copyright: T. Rector (U. Alaska Anchorage) & H. Schweiker (WIYN, NOAO, AURA, NSF))
14 avril 2014
RPRISE du texte du 19 octobre 2003
Ce fantastique paysage céleste est à la lisière de la nébuleuse de la Tête de Singe (NGC 2174), une nébuleuse en émission distante de quelque 6400 années-lumière en direction de la constellation d'Orion. Cette région de formation d'étoiles est constituée de nuages de gaz et de poussière sculptés par les vents et les radiations de jeunes étoiles d'un amas ouvert (NGC 2175) emmitouflées au centre de NGC 2174. Cet amas est au-delà du haut de cette image. Les nouvelles étoiles nées de la poussière de ce nuage cosmique contribueront à le faire disparaître d'ici quelques millions d'années par la poussée de leur radiation intense. Ce panorama céleste couvre environ 6 années-lumière de côté et il a été construit grâce aux données captées par le télescope Hubble dans le domaine de l'infrarouge proche. Elle a été publiée pour célébrer le 24e anniversaire du lancement d'Hubble à bord de la navette spatiale Discovery le 24 avril 1990. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage Team (STScI/AURA))
3 avril 2014
La nébuleuse de la Tarentule. Voir le texte du 8 novembre 2016. (Image Credit & Copyright: Damian Peach)
17 février 2014
Reprise du texte du 11 janvier 2011
La nébuleuse de l'Aigle. Voir le texte du 28 décembre 2020. La photo du jour est en fausses couleurs et provient du télescope Kitt Peak situé en Arizona. (Credit & Copyright: T. A. Rector & B. A. Wolpa, NOAO, AURA)
16 février 2014
REPRISE : 16 avril 2012, 8 février 2009, 26 février 2006, 24 octobre 2004, 21 septembre 2003 et 11 juin 2002
S'étendant sur près de 200 années-lumière, la nébuleuse en émission IC 1805 est un mélange cosmique de gaz et de nuages sombres de poussière. Elle est située dans l'un des bras spiraux de la Voie lactée, le bras de Persée, à une distance d'environ 7500 années-lumière de nous. Cette nébuleuse est souvent utilisée par l'APOD le jour de la Saint-Valentin en raison de sa ressemblance avec un cœur, ce qui lui vaut d'ailleurs son nom populaire de nébuleuse du Cœur. Les nuages de cette nébuleuse sont sculptés par les vents stellaires et les radiations des jeunes étoiles massives de l'amas ouvert Melotte 15 dont on estime l'âge à seulement 1,5 million d'années. Ce panorama céleste a été réalisé en convertissant la couleur des raies lumineuses étroites des atomes de la nébuleuse à la populaire palette de couleurs de Hubble qui est utilisée pour les images des régions de formation d'étoiles. Le champ couvert par cette image s'étend sur environ 2°, soit quatre fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Ce cœur cosmique est situé dans la constellation de Cassiopée, la mythique et vaniteuse reine des Éthiopiens. (Image Credit & Copyright: César Blanco González)
14 février 2014
La nébuleuse du Cœur et de l’Âme. Voir le texte du 16 novembre 2016. Une version interactive en haute définition de cette photo est disponible ici : on peut explorer plus en profondeur chaque détail des nébuleuses, à voir! (Image Credit & Copyright: Leonardo Orazi)
11 février 2014
Reprise du texte du 14 septembre 2008
Des formations fantastiques sont cachées dans les nuages d'hydrogène de la nébuleuse NGC 6188. Cette nébuleuse en émission de la constellation australe de l'Autel est située en bordure d'un vaste nuage moléculaire qui n'émet pas de lumière visible. Les jeunes étoiles massives de l'association stellaire Ara OB1 situées au cœur de l'amas ouvert NGC 6193 émettent d'intenses vents stellaires et de fortes radiations ultraviolettes qui sont à l'origine de la lueur de la nébuleuse ainsi que des formes qu'ils ont sculptées. La récente vague de formation d'étoiles vient de la compression des gaz moléculaires de cette région par les vents stellaires et les ondes de choc des supernovae de la génération précédente d'étoiles massives. On peut aussi apercevoir dans le coin supérieur droit la nébuleuse en émission NGC 6164 qui contient aussi des étoiles massives de type spectral O. Le halo pâle entourant l'étoile centrale brillante de NGC 6164 a l'apparence d'une nébuleuse planétaire, mais ce n'est pas le cas, car l'étoile centrale n'est pas une naine blanche. NGC 6188 est à 4000 années-lumière et, à cette distance, le champ de cette photographie fait environ six pleines lunes, soit plus 200 années-lumière. Des images captées dans des bandes étroites des émissions de l'hydrogène, du soufre et de l'oxygène ont été ajoutées à la photographie aux couleurs naturelles. (Image Credit & Copyright: Harel Boren and Tal Faibish)
1er février 2014
REPRISE du texte du 28 décembre 2012
Ce charmant paysage étoilé s'étend sur quelque 7 pleines lunes, soit environ 3,5°, dans la constellation boréale de Persée. Le célèbre duo d'amas ouverts, souvent désigné sous le nom de double amas de Persée, trône juste un peu à droite du centre de l'image. Ces deux amas connus sous les noms de h et chi Persei ou encore NGC 869, à droite, et NGC 884, à gauche, sont à environ 7000 années-lumière de nous. Ils contiennent des étoiles plus jeunes et plus chaudes que le Soleil. Les deux amas sont séparés de quelques centaines d’années-lumière et, en se basant sur l'âge de leurs étoiles, ils sont âgés d'environ 13 millions d'années. Il est donc plus que probable qu'ils sont nés dans la même région de formation d'étoiles. On peut facilement admirer ces deux amas avec des jumelles et, d'une région exempte de pollution lumineuse, on peut même les apercevoir à l'œil nu. D'ailleurs, ces deux amas faisaient partie du catalogue d'Hipparque (fiche 7) dès l'an 130 av. J.-C.. Il n'y avait ni jumelles, ni lunettes astronomiques à cette époque. Mais il y a aussi dans cette région du ciel des nébuleuses rouges en émission. Elles sont très peu lumineuses et on ne les voit pas avec des jumelles. D'ailleurs, ces nébuleuses sont souvent absentes des photos prises au télescope. On peut cependant admirer ces nébuleuses sur ce panorama construit avec des données de bandes étroites du spectre afin de mieux faire ressortir les nuages d'hydrogène gazeux. En haut de l'image, on peut également apercevoir NGC 957, un autre amas ouvert à peu près du même âge et à une distance semblable de nous. Cet amas est probablement de la même formation d'étoiles que le double amas de Persée. (Image Credit & Copyright: Fabian Neyer)
23 janvier 2014
NGC 2327, la nébuleuse de la Mouette. Voir le texte du 29 aout 2015. (Image Credit & Copyright: Michael Miller)
11 janvier 2014
REPRISE du texte du 8 mars 2012 et du 12 janvier 2011
Voir aussi le texte du 13 novembre 2015. Cette photographie montre une portion de la nébuleuse IC 410 en fausses couleurs. On peut aussi voir sur la photo les deux têtards de la nébuleuse, à droite. La longueur de ces têtards est d’environ 10 années-lumière. Cette image a été réalisée en combinant plusieurs photographies prises avec des filtres différents. On assigne ensuite des couleurs aux atomes: le rouge pour le soufre, le vert pour l’hydrogène et le bleu pour l’oxygène. De la poussière nous cache une partie de cette nébuleuse au sein de laquelle se trouve un jeune amas d’étoiles, NGC 1893. Les vents stellaires et la radiation de ces étoiles ont repoussé les queues des têtards en direction opposée. La nébuleuse IC 410 est située dans la constellation du Cocher, à environ 12 000 années-lumière de nous. IC 410 est une nébuleuse en émission. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh)
9 janvier 2014
REPRISE du texte du 16 avril 2011 et du 11 janvier 2006.
La Tête de Cheval est l’une des plus célèbres nébuleuses obscures du ciel. Elle semble chevaucher la nébuleuse d’émission rouge. L’étoile brillante à sa gauche est dans ceinture d’Orion. La couleur noire de la Tête de Cheval est due à l’opacité de ce nuage de poussière qui bloque la lumière de la nébuleuse d’émission située derrière lui. La forme de cette nébuleuse est comme celle de certains nuages atmosphériques un pur hasard. Dans quelques milliers d’années, les mouvements internes de la nébuleuse auront sûrement modifié cette forme familière. La couleur rouge des nébuleuses d’émission est causée par la capture d’un électron par un atome d’hydrogène ionisé. Cette ionisation de l’hydrogène vient de la lumière énergétique, dans le domaine UV, émise par des étoiles chaudes situées dans la nébuleuse ou derrière celle-ci. Sur la photo, on peut aussi voir une nébuleuse bleue qui réfléchit la lumière d’étoiles situées entre elle et la Terre. (Image Credit & Copyright: John Chumack)
31 décembre 2013
REPRISE du texte du 21 février 2008 et de nombreuses autres dates
IC 1805 et Melotte 15. Voir le texte du 18 octobre 2014. (Image Credit & Copyright: Stefano Cancelli, Paul Mortfield)
27 décembre 2013
REPRISE du texte du 9 novembre 2012
Réunir sur une même image deux formations célestes distantes d'environ 25 fois le diamètre angulaire de la Lune est un exploit digne de mention. La nébuleuse en émission à gauche, NGC 1499 (nébuleuse Californie), et, à droite, l'amas ouvert à droite, les célèbres Pléiades (M45), sont en effet à une distance angulaire de 12°. L'image de la Lune en haut à droite montre l'ampleur de la région imagée. L'astrophotographe a capté les photons de cette région du ciel pendant 57 heures pour réaliser ce panorama qui s'étend de la constellation de Persée jusqu'à celle du Taureau, à droite. Entre ces deux formations, plusieurs autres nébuleuses trop pâles pour être visibles à l'œil nu font aussi partie du portrait. La ressemblance de la nébuleuse de la Californie avec l'état du même nom s'arrête à sa forme, car le littoral de cette formation céleste s'entend sur plus de 60 années-lumière. Cette nébuleuse est à quelque 1500 années-lumière de nous. La lumière rouge de NGC 1499 est émise par ses atomes d'hydrogène qui sont ionisés par les radiations ultraviolettes de l'étoile bleue Xi Persei visible à sa droite. Les Pléiades sont beaucoup plus près de nous, à seulement 400 années-lumière, et ils occupent une région du ciel plus restreinte, quelque 15 années-lumière. La superbe couleur bleutée entourant les Pléiades est produite par la réflexion de la lumière des étoiles par la poussière située à l'arrière de celles-ci. Entre NGC 1499 et M45 se trouvent les étoiles chaudes de l'association Perseus OB2 et de sombres nébuleuses le long de la frontière du massif nuage moléculaire de Persée. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
22 novembre 2013
La nébuleuse de la Caverne (Sh2-155). (Image Credit & Copyright: Jimmy Walker)
19 octobre 2013
La grande nébuleuse de la Carène.Voir le texte du 27 décembre 2018. (Image Credit & Copyright: Lóránd Fényes)
15 octobre 2013
La nébuleuse de la Crevette (IC 4628). Voir le texte du 4 juillet 2016. (Credit: ESO; Acknowledgement: Martin Pugh)
23 septembre 2013
REPRISE du texte du 7 septembre 2012
Cette nébuleuse en émission (IC 5067) fait partie d'un plus grand complexe que l'on nomme la nébuleuse du Pélican. Le front d'émission de l'image du jour s'étend sur une distance d'environ 10 années-lumière et il est situé sur les contours de la tête et du cou du pélican. Les régions sombres que l'on voit dans cette image sont des nuages froids de gaz et de poussière qui changent de forme lentement au gré des rayonnements des jeunes étoiles des environs. De jeunes étoiles naissent en effet dans ce nuage comme en témoigne le long et étroit jet sombre au centre de l'image. De tels jets marquent la présence de protoétoile au sein des nébuleuses : on donne le nom d'étoiles Herbig-Haro à ces étoiles naissantes. Celle de la photo est l'étoile HH 555. La nébuleuse du Pélican est désignée dans le Index Catalogue des nébuleuses sous l'entrée IC 5070. Elle est à environ 2000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. Pour la trouver, vous devez braquer votre télescope au nord-est de l'étoile alpha du Cygne, soit Deneb. (Image Credit & Copyright: César Blanco González)
22 aout 2013
REPRISE du texte du 19 aout 2010
Cette nébuleuse est assez facile à observer avec un télescope pointé en direction de la constellation du Sagittaire. Elle est connue sous le nom de nébuleuse de la Lagune que l'astronome français du XVIII siècle a cataloguée sous la référence M8. On sait aujourd'hui qu'il s'agit d'une pouponnière d'étoiles distante de 5000 années-lumière et située entre le centre de notre Galaxie et nous. Ce sont les étoiles chaudes de l'amas ouvert NGC 6530 tapis dans la nébuleuse qui lui procurent l'énergie qui la fait briller. Plusieurs détails remarquables sont visibles sur l'image du jour, de nombreux filaments brillants d'hydrogène gazeux et des nuages sombres de poussière. Au centre de la nébuleuse, la région de grande turbulence en forme de sablier résulte de l'action extrême des vents stellaires et de la lumière intense des étoiles. Cette magnifique image qui s'étend sur plus de 60 années-lumière a été prise avec un télescope muni d'un appareil photonumérique alors que la nébuleuse M8 était haute dans un ciel noir de la campagne en Argentine. (Image Credit & Copyright: Ignacio Diaz Bobillo)
17 aout 2013
REPRISE du texte du 5 aout 2010
Pour plus d'informations, voir le texte du 13 octobre 2015. La nébuleuse de la Trompe d’Éléphant est une partie de la nébuleuse d’émission IC 1396, située dans la constellation de Céphée. La trompe fait 20 al de longueur et elle ne constitue qu’une petite partie de la nébuleuse IC 1396. Cette nébuleuse couvre une région d’environ 5° dans le ciel et est à 3000 al de la Terre et s’étend sur une région du ciel d’environ 5°. Cette image ne couvre cependant qu’une région de 2°. (Image Credit & Copyright: Juan Lozano de Haro)
26 juillet 2013
REPRISE du texte du 6 novembre 2010
Sharpless 115 est situé juste au nord-ouest de Deneb, l'étoile alpha de la constellation du Cygne. Portant l'inscription Sh2-115 dans la version de 1959 du catalogue de l'astronome Stewart Sharpless, cette adorable nébuleuse en émission repose à la lisière d'un nuage moléculaire géant de la Voie lactée situé à quelque 7500 années-lumière de nous. Cette image provenant du télescope Hubble utilise les composantes de la lumière émise par l'hydrogène, le soufre et l'oxygène. Ce sont les radiations de l'amas d'étoiles Berkeley 90 qui sont à l'origine de l'excitation des atomes de cette nébuleuse. L'âge de cet amas n'est que d'une centaine de millions d'années et il est encore tapi dans la nébuleuse Sh2-115. Mais les vents et les radiations de ces étoiles ont dispersé presque toute la matière du nuage dans lequel elles sont nées. Ce panorama céleste s'étend sur une distance d'environ 100 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Bill Snyder (at Sierra Remote Observatories))
14 juin 2013
La nébuleuse de la photo du jour est NGC 3582. Elle est située au centre d’une pouponnière d’étoiles classifiée RCW 57. C’est une nébuleuse d’émission. Les observations récentes de cette nébuleuse aussi connu sous les classifications NGC 3584 et NGC 3576 ont permis de découvrir au moins 33 étoiles massives qui en sont à leurs derniers stades de formation. On a aussi détecté la présence d'HAP (hydrocarbure aromatique polycyclique), molécules organiques complexes. On pense que les HAP se forment dans les régions plus froides des pouponnières d’étoiles. La présence des HAP dans la nébuleuse d’où provient le Soleil a peut-être joué un rôle important dans l’apparition de la vie sur notre planète. Cette image provient du Desert Hollow Observatory situé au nord de Phoenix en Arizona. (Image Credit & Copyright: Desert Hollow Observatory)
11 juin 2013
REPRISE du texte du 28 avril 2008
Les nébuleuses de l'Aigle et du Cygne. Voir le texte du 24 aout 2017. (Image Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet))
31 mai 2013
M17, la nébuleuse Oméga. Voir le texte du 27 mai 2014. (Image Credit: Subaru Telescope (NAOJ), Hubble Space Telescope, Color data: Wolfgang Promper, Processing: Robert Gendler)
18 avril 2013
IC 1848, la nébuleuse de l'Âme. Voir le texte du 28 février 2016. (Image Credit & Copyright: Bob Andersson)
15 avril 2013
Pilier de poussière dans la nébuleuse de la Carène (NGC 3372). Voir le texte du 26 avril 2010. (Image Credit: NASA, ESA, N. Smith (U. California, Berkeley) et al., and The Hubble Heritage Team (STScI/AURA))
24 mars 2013
Voir le texte du 14 février 2009. Cette image de la nébuleuse du Cœur (IC 1805) couvre une région d'environ 2° de côté, soit 4 fois le diamètre de la pleine lune. (Image Credit & Copyright: Terry Hancock)
4 mars 2013
L’image du jour nous montre la nébuleuse de l’Amérique du Nord, une région de formation d’étoiles. La partie brillante  qui ressemble au Mexique et à l’Amérique centrale (voir image en haute résolution) est une région de gaz chaud et de poussière renfermant plusieurs jeunes étoiles. On a donné le nom de Mur du Cygne à cette région. L’image de la nébuleuse de l’Amérique du Nord (NGC 7000) qui est présentée s’étend sur environ 15 années-lumière. Cette nébuleuse située dans la constellation du Cygne est à environ 1500 années-lumière de la Terre. (Credit & Copyright: Nick Pavelchak)
22 janvier 2013
Ce paysage cosmique s'étend sur un champ de 6°, soit l'équivalent de 12 pleines lunes dans le ciel de notre planète. Le nuage rouge à gauche est une partie de l'immense arc de 300 années-lumière de largeur connu sous le nom de boucle de Barnard. L'éclat de la boucle de Barnard est trop faible pour qu'on puisse la voir à l'œil nu. L'ensemble de cette nébuleuse en émission (Sh 2-276) a été façonné par de très anciennes supernovae et par les vents d'étoiles massives qui ionisent encore les atomes d'hydrogène. La boucle de Barnard est à environ 1500 années-lumière de nous et elle est presque au centre de la grande nébuleuse d'Orion, une pouponnière d'étoiles située en périphérie du nuage moléculaire d'Orion. Un peu plus loin de nous, dans le plan de la Voie lactée, on peut aussi admirer sur ce panorama une autre région stellaire fertile. En effet, la petite nébuleuse à droite est NGC 2170, une nébuleuse de réflexion située dans la constellation de la Licorne. Cette nébuleuse est aussi située près d'un nuage moléculaire qui est cependant à 2400 années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: John Davis)
19 janvier 2013
IC 405. Voir le texte du 10 novembre 2015.(Image Credit & Copyright: Martin Pugh)
7 janvier 2013
REPRISE du texte du 26 janvier 2009 et du 18 octobre 2005
NGC 6188 et NGC 6164. Voir le texte du 7 juin 2022. NGC 6188 est à 4000 années-lumière et, à cette distance, le champ de cette photographie fait environ deux pleines lunes, soit quelque 70 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Glittering Lights))
28 décembre 2012
REPRISE : 28 juillet 2011
Les étoiles naissent parfois au milieu chaos. Il y a environ 3 millions d'années, dans la galaxie du Triangle (M33) située près de nous, des grumeaux denses se sont formés dans un vaste nuage de gaz et ont produit des lieux d'effondrement gravitationnel où sont nées des étoiles. Ce nuage (NGC 604) est si vaste qu'il aurait pu donner naissance à un amas globulaire. Plusieurs des jeunes étoiles de NGC 604 sont visibles sur l'image du jour qui provient du télescope spatial Hubble. Certaines étoiles qui sont nées dans NGC 604 étaient si massives qu'elles ont déjà explosé en supernova. Les étoiles massives et très énergétiques qui sont encore envie émettent des radiations si intenses qu'elles sont à l'origine de la nébuleuse en émission la plus grande que l'on connaisse, d'une taille comparable à celle de la nébuleuse de la Tarentule située dans le Grand Nuage de Magellan, la galaxie satellite la plus rapprochée de la Voie lactée. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, ESA, NASA; Processing - Donald Waid)
11 décembre 2012
REPRISE du texte du 9 décembre 2003
Pour des raisons inconnues, une des étoiles les plus massives que l'on connaît est en train de se former dans la nébuleuse NGC 6357. Cette étoile située près du centre de NGC 6357 sculpte progressivement son château interstellaire avec sa lumière et les matériaux qui l'entourent, de la poussière et des gaz. Dans le reste de la nébuleuse, les diverses formes proviennent des interactions complexes de la matière avec les vents interstellaires, la lumière, les champs magnétiques et bien entendu la gravité. Globalement, la lumière de cette nébuleuse en émission provient des atomes ionisés d'hydrogène. NGC 6357 qui est située près de la nébuleuse de la Patte de Chat renferme aussi l'amas ouvert d'étoiles Pismis 24, qui contient plusieurs étoiles très massives et très lumineuses, dont Pismis 24-1. La partie centrale de NGC 6357 fait environ 10 années-lumière et est à quelque 8000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Scorpion. (Credit: NASA, ESA and J. M. Apellániz (IAA, Spain))
18 novembre 2012

REPRISE du 21 novembre 2010
La nébuleuse du Coeur, IC 1805. Voir le texte du 27 décembre 2013. (Image Credit & Copyright: Stefano Cancelli, Paul Mortfield)
9 novembre 2012
REPRISE du texte du 25 septembre 2010
NGC 6164, une nébuleuse en émission. Voir le texte du 22 mai 2014. (Image Credit & Copyright: Don Goldman)
27 octobre 2012
La nébuleuse du Cocon (IC 5146). Voir le texte du 18 septembre 2014. (Image Credit & Copyright: Fabian Neyer)
13 septembre 2012
REPRISE du texte du 29 septembre 2001
La célèbre nébuleuse de la Tête de Cheval n’est qu’une petite partie d’un grand nuage de poussière et de gaz situé dans la constellation d’Orion. La photographie est une composition numérique réalisée à partir d’une exposition de 7 heures en lumière rouge de l’hydrogène et d’une exposition de 3 heures en couleurs réelles. (Credit & Copyright: Star Shadows Remote Observatory)
9 septembre 2012
REPRISE : 6 avril 2008 et 21 février 2006
La nébuleuse de la Crevette (IC 4628). Voir le texte du 23 septembre 2013. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Glittering Lights))
7 septembre 2012
REPRISE du texte du 20 octobre 2006

La nébuleuse d’émission de la photographie du jour est IC 1396. Cette nébuleuse qui contient un mélange de gaz lumineux et de nuages sombres de poussière est située dans la constellation de Céphée, à environ 3000 années-lumière de la Terre. Les gaz de la nébuleuse excités par l’étoile centrale bleue s’étendent sur une région de plusieurs centaines d’années-lumière, soit plus de 3° dans le ciel. Cette région est le théâtre de la naissance de plusieurs étoiles. Parmi les nébuleuses obscures IC 1396, la Trompe de l’Éléphant juste sous le centre de l’image a déjà fait son apparition sur le site de l’APOD plusieurs fois (26 décembre 2008, 18 octobre 2007, 9 avril 2005, 19 décembre 2003, 28 aout 2003 et 20 juillet 2001). L’image du jour est un montage numérique réalisé à l’aide des photographies en noir et blanc prises en utilisant des filtres rouge et bleu. Ces photographies ont été prises par le télescope Samuel Oschin de l’observatoire du mont Palomar entre 1989 et 1993. (Credit: Digitized Sky Survey, ESA/ESO/NASA FITS Liberator Color Composite: Davide De Martin (Skyfactory))
5 aout 2012
REPRISE du 8 septembre 2005
Cette image d'une brillante région riche en nébuleuses et située dans la constellation du Cygne, en direction du plan de la Voie lactée, a été réalisée avec le télescope de 0,91 m de l'observatoire West Mountain. Ce nuage lumineux de poussière et de gaz, auquel on a donné le nom de nébuleuse de la Tulipe, fait partie du catalogue rédigé en 1959 par l'astronome Stewart Sharpless sous la cote Sh2-101. Cette nébuleuse en émission distante de 8000 années-lumière n'est pas la seule à évoquer une fleur. Cette mosaïque de cette nébuleuse complexe et belle a été construite en utilisant les émissions des atomes ionisés de soufre en rouge, d'hydrogène vert et d'oxygène en bleu. Ce sont les radiations ultraviolettes de l'énergétique étoile de type O (HDE 227018) située près de l'arc bleu au centre de l'image qui ionisent les atomes de la nébuleuse de la Tulipe et qui sont donc la source de la lumière qu'elle émet. (Image Credit & Copyright: Michael Joner, David Laney (West Mountain Observatory, BYU); Processing - Robert Gendler)
26 juillet 2012
La région de formation d’étoiles la plus vaste et la plus active du Groupe local de galaxies est dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie irrégulière satellite de la Voie lactée. Si la nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070) était à la même distance que la nébuleuse d’Orion, une région rapprochée de formation d’étoiles, elle couvrirait la moitié du ciel. Aussi connue sous le nom de 30 Doradus, les teintes de rouge et de rose de cette région indiquent qu'il s'agit d'une vaste nébuleuse en émission, bien qu'on y trouve aussi des rémanents de supernova et des nébuleuses sombres d'absorption. Le paquet brillant d'étoiles à gauche su centre est l'amas R136. Cet amas contient plusieurs des étoiles les plus massives, les plus chaudes et les plus lumineuses que l'on connaisse. Cette image est l'une des plus grandes mosaïques réalisées à partir des observations provenant du télescope Hubble et elle nous a révélé des détails sans précédent sur cette énigmatique région de formation d'étoiles. Cette mosaïque a été rendue publique pour célébrer le 22e anniversaire du lancement du télescope Hubble. (Image Credit: NASA, ESA, ESO, D. Lennon (ESA/STScI) et al., and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA))
16 mai 2012
À l’intérieur de l’épais nuage sombre de gaz, de poussière et de gaz moléculaire connu sous le nom de nébuleuse Oméga (M17), des étoiles naissent. L’image du jour provient de l’instrument ACS (Advanced Camera for Surveys) installé sur le télescope Hubble. Les filaments sombres de poussière qui traversent le centre de la nébuleuse proviennent des atmosphères des étoiles géantes et des débris des supernovae. Les radiations des étoiles massives produisent les teintes de rouge et de bleu que l’on peut admirer. Les points lumineux sont de jeunes étoiles dont la luminosité atteint parfois 100 fois celle du Soleil. Des globules sombres indiquent la position d’étoiles encore plus jeunes, car ce sont des nuages de gaz en contraction qui produiront éventuellement une étoile avec son cortège de planètes. La nébuleuse Oméga est à quelque 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. (Image Credit: NASA, H. Ford (JHU), G. Illingworth (UCSC/LO), M.Clampin (STScI), G. Hartig (STScI), ACS Science Team, and ESA)
6 mai 2012
REPRISE du 8 février 2004 et du 1er mai 2002
Ces grosses taches cosmiques dans le coin supérieur droit sont sur le point de disparaître, car elles s’évaporent lentement. La lumière énergétique et les vents des étoiles rapprochées brisent et dispersent les grains de poussière qui rendent ces nuages coniques opaques. Ironiquement, ces taches, ou plutôt ces nuages moléculaires engendrent les étoiles qui les détruiront. Les montagnes sombres flottantes de cette image provenant du télescope Hubble s’étendent sur quelques mois-lumière et elles font partie de la Grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) dont le diamètre est d’environ 30 années-lumière. NGC 3372 est à environ 7500 années-lumière de nous en direction de la coque du navire, c'est-à-dire la constellation de la Carène. (Note Le Navire est une ancienne constellation qui a été divisée en trois constellations plus petites : la Carène, la Poupe et les Voiles.) (Image Credit: ESA/Hubble, NASA)
23 avril 2012
La nébuleuse de la Mouette (NGC 2327). Voir le texte du 11 janvier 2014. (Image Credit & Copyright: Harel Boren)
8 mars 2012
REPRISE du texte du 12 janvier 2011
La constellation du Cocher bien haute dans le ciel hivernal nordique contient plusieurs amas d'étoiles et nébuleuses. Cette image télescopique qui nous présente plusieurs merveilles célestes du Cocher a été capturée en janvier dernier à l'aide de filtres à bande passante large et étroite. Le panorama obtenu s'étend sur près de 4°, soit 8 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. En haut à gauche, on peut admirer la nébuleuse en émission IC 405 qui est à environ 1500 années-lumière de nous. Aussi connue sous le nom de nébuleuse de l'Étoile Flamboyante, la lueur rouge émise par l'hydrogène de IC 405 provient de l'ionisation de ce gaz par AE Aurigae, une étoile fugitive et chaude de classe spectrale O. IC 410, une autre nébuleuse en émission, se trouve en haut à droite de cette image. IC 410 est passablement plus loin de nous, à quelque 12 000 années-lumière. Cette nébuleuse est une pouponnière d'étoiles connue dans laquelle se trouve l'amas ouvert NGC 1893 de même que des nuages de poussière et de gaz dont la forme rappelle celle d'un têtard. L'Araignée et la Mouche (IC 417 et NGC 1931) en bas à droite sont deux jeunes amas stellaires dont la nébuleuse qui les a vus naître est située bien plus loin que IC 405. L'amas d'étoiles NGC 1907 est près du bas de l'image, un peu à droite du centre. Cet amas se dirigerait vers M38 (NGC 1912). Cette région très peuplée du ciel est située dans le plan de la Voie lactée, en direction opposée du bulbe de notre galaxie. (Image Credit & Copyright: Steve Cannistra (StarryWonders))
24 février 2012
La nébuleuse de la Rosette (NGC 2244 et NGC 2237-9, 46) n’est pas le seul nuage cosmique de gaz et de poussière qui évoque l’image d’une fleur, mais c’est le plus célèbre. Les pétales de cette rose cosmique située en bordure du vaste nuage moléculaire Monoceros R2 à 5000 années-lumière de nous sont en réalité des pouponnières d’étoiles. Ce sont les étoiles de l’amas ouvert NGC 2244 qui sculptent les formes symétriques des pétales avec leur lumière et leurs radiations. Les étoiles de NGC 2244 ne sont âgées que de quelques millions d’années, mais elles ont déjà creusé une cavité d’environ 50 années-lumière au centre de la nébuleuse. On peut admirer la nébuleuse de la Rosette avec un petit télescope en le pointant en direction de la constellation de la Licorne. (Image Credit & Copyright: Brian Davis)
14 février 2012
Cette image en fausses couleurs de la nébuleuse du Pélican a été construite en utilisant les émissions du soufre, de l'hydrogène et de l'oxygène en leur attribuant respectivement les couleurs rouge, verte et bleue. Le reste du texte est une reprise de celui du 19 aout 2010. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh)
26 novembre 2011
Cette photographie de la région de formation d’étoile numérotée W5 provient du télescope spatial Spitzer. On a pu déterminer que les étoiles situées près des bordures des cavités vides de matière sont plus jeunes que celles situées au centre. Les étoiles centrales ont donc produit les conditions favorables à la naissance des étoiles les entourant en comprimant la matière des gaz froids qui les entouraient. Les piliers de gaz lumineux montrent aussi les effets que produisent des étoiles énergétiques sur leur environnement. Sur cette image, le rouge correspond aux radiations infrarouges et il indique les régions de poussière chauffée alors que le blanc et le vert correspondent à des régions gazeuses denses. W5 porte aussi le numéro IC 1848 et avec IC 1805 il forme les nébuleuses du Cœur et de l’Âme. Cette région est à 6500 années-lumière de nous, dans la constellation de Cassiopée. (Credit: Lori Allen, Xavier Koenig (Harvard-Smithsonian CfA) et al., JPL-Caltech, NASA)
20 novembre 2011
REPRISE du 16 septembre 2008
NGC 7380. Voir le texte du 14 novembre 2022. (Image Credit & Copyright: Rolf Geissinger)
2 novembre 2011
D'où vient l'énergie qui fait briller la nébuleuse du Cœur (IC 1805). Cette grande nébuleuse en émission qui a la forme d'un cœur humain est à environ 7500 années-lumière de nous en direction de la constellation de Cassiopée. À l'instar des nébuleuses en émission, IC 1805 brille dans la couleur émise par l'élément le plus abondant de l'Univers, l'hydrogène. Ces émissions ainsi que la forme de la nébuleuse sont entièrement créées par un petit amas d'étoiles situé au centre de la nébuleuse que l'on peut voir sur cette image. Ce gros plan créé en utilisant le HDR (Imagerie à grande gamme dynamique ou Hig dynamic range renderingen anglais) et il couvre un champ d'environ 30 années-lumière. Cet amas ouvert contient quelques étoiles très lumineuses dont la masse approche les 50 fois celle du Soleil, un grand nombre d'étoiles dont la masse ne représente qu'une fraction de celle du Soleil. Il s'y trouvait aussi un microquasar, mais il en a été expulsé il y plusieurs millions d'années. (Image Credit & Copyright: Daniel Verloop (Beursacademie))
25 octobre 2011
Cette nébuleuse d’émission (IC 1795 ou NGC 896) est parcourue de quelques filaments sombres de poussière. Cette région de formation d’étoiles est située dans la constellation de Cassiopée. Cette image qui couvre 70 années-lumière de côté a été réalisée en n’utilisant que la lumière rouge émise par les atomes d’hydrogène grâce à un filtre H alpha. Lorsqu’un atome d’hydrogène est en présence de radiation ultraviolette émise par une étoile massive, il peut perdre son unique électron : il est ionisé.   Lorsqu’il recapture un électron libre, l’hydrogène émet de la lumière rouge. Sur la sphère céleste, IC 1795 est près du double amas de Persée et de la nébuleuse du Cœur (IC 1805). IC 1795 et IC 1805 font partie d'un vaste nuage moléculaire situé dans le bras de Persée de la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Bob and Janice Fera (Fera Photography))
13 octobre 2011
La nébuleuse du Cocon (IC 5146). Voir le texte du 13 septembre 2012. (Image Credit & Copyright: Tony Hallas)
29 septembre 2011
NGC 281, la nébuleuse du Pacman. Voir le texte du 28 novembre 2014. ((Image Credit & Copyright: J-P Metsävainio (Astro Anarchy)))
25 aout 2011
REPRISE du texte du 10 décembre 2008

La formation bleue qui brille au sein de ces nuages interstellaires de la constellation du Cygne et la nébuleuse du Cocon (IC 5146). Mais la couleur réelle d'IC 5146 est en réalité le rouge, car c'est une nébuleuse en émission. Cette image en fausses couleurs provient des données recueillies dans le domaine de l'infrarouge par le télescope spatial Herschel. En lumière visible, les photos de la nébuleuse du Cocon montrent qu'elle est située au bout de la longue nébuleuse obscure Barnard 168. L'image en infrarouge montre à peu près la même chose : IC 5146 est à l'extrémité d'un long filament de poussière. La largeur des filaments nous laisse croire qu'ils se sont formés alors que l'onde de choc d'une supernova traversait cette région. Les données d'Herschel nous indiquent que la nébuleuse de Cocon, une région de formation d'étoiles, a un diamètre d'environ 15 années-lumière. Elle est située à environ 4000 années-lumière de la Terre. (Credit: ESA, SPIRE & PACS Consortia, Doris Arzoumanian (CEA Saclay), et al.)
19 aout 2011
La nébuleuse en émission M17, une pouponnière d'étoiles sculptée par les radiations et les vents stellaires, est à quelque 5500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. Cette constellation referme d'ailleurs de nombreuses autres nébuleuses. Cette photographie qui couvre une région d'environ 100 années-lumière a été captée par le nouveau télescope et sa caméra OmegaCAM dédiés à la cartographie étendue de la sphère céleste, le VST (VLT Survey Telescope). Cette image contient à la fois des données recueillies dans le visible et dans l'infrarouge qui permettent de voir les détails des nuages de gaz et de poussière avec le centre de la Voie lactée comme toile de fond. Ce sont les vents stellaires et le rayonnement des jeunes étoiles massives nées dans cette nébuleuse qui ont lentement creusé la nébuleuse en lui donnant l'aspect d'une caverne aux parois ondulantes. M17 est aussi connu sous le nom de nébuleuse Oméga ou encore de la nébuleuse du Cygne. (Credit: ESO, INAF-VST, OmegaCAM)
30 juin 2011
REPRISE du texte du 10 aout 2007
La grande nébuleuse de la Carène. Un joyau de l’hémisphère sud, la grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) s’étend sur 300 al. C’est l’une des plus grandes pouponnières d’étoiles de notre Galaxie. Comme la nébuleuse d’Orion, celle de la Carène est facilement visible à l’œil nu même si elle est 5 fois plus éloignée (7500 al). On peut admirer sur cette image les détails des filaments lumineux des gaz interstellaires sur fond de nuages sombres de poussière cosmique. Cette image dont la surface angulaire est à peu près égale à celle de la pleine lune s'étend sur quelque 100 années-lumière. L’étoile très massive Êta de la Carène (fiche 4 de cette section) qui est sous haute surveillance fait évidemment partie de cette nébuleuse. Cette étoile qui fait plus de 100 fois la masse du Soleil est une excellente candidate pour une hypernova, d’où l’intérêt qu’elle suscite. Êta de la Carène est l’étoile brillante de la nébuleuse de poussière que l’on nomme le Trou de la Serrure (NGC 3324). En plus de cette étoile remarquable, la nébuleuse de la Carène a aussi été par le passé une véritable pouponnière de supernovae. (Image Credit & Copyright: Robert Gendler (Processing), Ryan Hannahoe (Acquisition) Additional data from the ESO/Danish 1.5m telescope at La Silla, Chile (R.Gendler, J.-E.Ovaldsen, C.Thöne, C.Feron).)
9 juin 2011
Y a-t-il un monstre cosmique dans le vaste complexe IC 1396? Cette région de formation d'étoiles riche en gaz et en poussière abrite entre autres la nébuleuse de la Trompe d'Éléphant. Mais, en faisant preuve d'un peu d'imagination, on peut aussi y voir d'autres formes familières, presque humaines même. Certains en regardant toute la région pourraient y voir un visage monstrueux. Mais, le seul montre qui apparaît dans cette image est une jeune étoile très brillante qui est trop loin de nous pour nous causer des ennuis. En effet, son rayonnement est si fort qu'il repousse lentement la poussière des globules cométaires que l'on peut apercevoir en haut de l'image à droite. Les vents stellaires de matière provenant de cette étoile contribuent aussi à repousser le gaz et la poussière qui l'entourent. Le complexe IC 1396 est à environ 3000 années-lumière de nous et il couvre une superficie du ciel équivalent à 10 pleines lunes. On a détecté plus de 100 étoiles en phase de formation dans IC 1396. (Credit & Copyright: Geert Barentsen & Jorick Vink (Armagh Observatory) & the IPHAS Collaboration)
25 avril 2011
Les têtards de la nébuleuse en émission IC 410. Voir le texte du 9 janvier 2014. (Image Credit & Copyright: Mark Hanson)
16 avril 2011
REPRISE du texte du 11 janvier 2006
AE Aurigae est l’étoile brillante en bas et à gauche de cette image de IC 405, la nébuleuse de l'Étoile Flamboyante. La lumière de cette étoile variable de type O ionise l'hydrogène des longs filaments gazeux qui l'entourent, d'où le rouge typique d'une nébuleuse en émission. Une partie de cette lumière est cependant réfléchie par les gaz et les poussières qui se trouvent derrière elle. Mais, on sait que AE Aurigae n'est pas née dans cette nébuleuse. En suivant le mouvement de cette étoile à rebours, des astronomes en sont venus à la conclusion qu'elle vient probablement de la nébuleuse d'Orion. Des rencontres rapprochées avec d'autres étoiles l'auraient éjecté de son lieu de naissance il y a plus de deux millions d'années. Une autre étoile de type O, Mu Columbae, a aussi connu le même sort. Les deux étoiles ont alors pris des directions opposées, s'éloignant l'une de l'autre à une vitesse relative d'environ 200 km/s. Cette très belle image d'IC 405 s'étend sur environ 5 années-lumière. Cette nébuleuse est à quelque 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cocher. (Image Credit & Copyright: Rolf Geissinger)
11 mars 2011
La nébuleuse de la Californie (NGC 1499). Voir le texte du 12 janvier 2016. (Credit & Copyright: Markus Noller (Deep Sky Images)
2 mars 2011
La nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Cette nébuleuse ressemble à une rose, d’où son nom. C’est une nébuleuse d’émission au cœur de laquelle se trouve un amas ouvert d’étoiles (NGC 2244) qui se sont formées il y a environ 4 millions d’années. La nébuleuse de la Rosette fait environ 100 al de diamètre. Elle est à 5000 al de nous dans la constellation de la Licorne. (La photo de cette nébuleuse revient très souvent le 14 février, devinez pourquoi.) (Credit & Copyright: Brian Lula)
14 février 2011
REPRISE du texte du 14 février 2007 et du 14 février 1998
Dans la nébuleuse en émission NGC 2174, les étoiles sont en guerre contre les montagnes de poussière et de gaz et ce sont assurément les étoiles qui vont gagner. En effet, le rayonnement vigoureux et les vents des jeunes étoiles poussent au loin les pouponnières dont elles sont issues. Les nuages de NGC 2174 sont en réalité beaucoup moins denses que l'air que nous respirons. Leur apparence vient d'une grande épaisseur d'une petite densité de poussière qui bloque efficacement la lumière. La nébuleuse NGC 2174 est située dans la constellation d'Orion à quelque 6400 années-lumière de nous. Elle s'étend sur une superficie plus grande que la pleine lune dans une région riche en amas ouverts d'étoiles. L'image du jour provient du télescope Hubble et se limite à une région intérieure de 3 années-lumière. Le codage des couleurs est cependant peu habituel : l'émission rougeâtre de l'hydrogène a été changée pour le vert. Ce codage permet de mettre en valeur l'émission du soufre (en rouge). Les émissions de l'oxygène sont bleues. Dans quelques millions d'années, les montagnes de poussière auront été complètement dispersées par les étoiles. (Credit: ESA, Hubble, NASA)
9 février 2011
La nébuleuse de la Mouette (IC 2177). Voir le texte du 8 mars 2012. (Image Credit & Copyright: Michael Sidonio)
12 janvier 2011
La nébuleuse de la Tarentule. Voir le texte du 17 févier 2014. L’image du jour est en fausses couleurs ce qui signifie que l’on attribue des couleurs aux domaines du spectre électromagnétique qui ne correspondent pas à la lumière visible : on peut ainsi faire ressortir plus de détails des objets célestes observés.(Credit & Copyright: Marcelo Salemme)
11 janvier 2011
REPRISE du texte du 11 novembre 2008
NGC 2024, la nébuleuse de la Flamme, est située près de la Tête de Cheval dans la constellation d’Orion. C’est une nébuleuse d’émission. L’étoile responsable de l’énergie fournie aux atomes d’hydrogène, source de l’émission de la lumière rouge, est située derrière la bande obscure au milieu de la photographie. Cette étoile fait partie d’un amas ouvert d’étoiles qui est visible en infrarouge, car cette partie du spectre électromagnétique traverse plus facilement les nuages de poussière. ((Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, U. Arizona))
26 novembre 2010
REPRISE du texte du 2 février 2007
La nébuleuse de la Trompe d’Éléphant dans IC 1396. Voir le texte du 26 juillet 2013. (Credit & Copyright: Rolf Geissinger)
6 novembre 2010
REPRISE du texte du 26 décembre 2008, du 18 octobre 2007 et du 20 juillet 2001
Cette image de la nébuleuse en émission de la Lagune (M8) provient de la caméra ACS du télescope spatial Hubble. Cette nébuleuse que l'on sait être une région de formation d'étoile est à environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. Cette nébuleuse est facile à observer avec un petit télescope et est une cible populaire auprès des astronomes amateurs. (Credit: NASA, ESA, Hubble Space Telescope)
2 octobre 2010
IC 1805 et Melotte 15. Voir le texte du 9 novembre 2012. (Image Credit & Copyright: Derek Santiago)
25 septembre 2010
La nébuleuse du Pélican (IC 5067). Voir le texte du 22 aout 2013. (Credit & Copyright: Tony Hallas)
19 aout 2010
La nébuleuse de la Lagune (M8). Voir le texte du 17 aout 2013. Cette composition montre plus de bleue qu'il n'en faut, car M8 est en réalité une nébuleuse en émission. La nébuleuse de la Lagune fait environ 30 années-lumière. (Credit & Copyright: Steve Mazlin, Jack Harvey, Rick Gilbert, and Daniel Verschatse (Star Shadows Remote Observatory, PROMPT, CTIO))
5 aout 2010
La nébuleuse d’émission NGC 6188 est à 4000 années-lumière de nous et elle s’étend sur 300 années-lumière. Elle est située en bordure d’un grand nuage moléculaire sombre dans la constellation de l’Autel (hémisphère sud). Dans cette même région de notre Galaxie se trouvent les étoiles d’une association OB classifiée Ara OB1. Cette photographie provenant de Hubble est une superposition de la lumière de l’hydrogène (en vert), de l’oxygène (en bleu) et du soufre (en vert). (Credit & Copyright: Piotrek Sadowski)
16 juillet 2010
REPRISE du texte du 2 mai 2008 sauf la dernière phrase (ici c'est 200 années-lumière au lieu des 300 années-lumière couvertes par la photo du 2 mai 2008)

L’image du jour nous présente deux nébuleuses d’émission situées dans la constellation de Cassiopée, la nébuleuse du Cœur (IC 1805) et la nébuleuse de l’Âme. La nébuleuse du Cœur est en haut à droite de cette photographie. Sa forme rappelle vraiment celle d’un cœur en lumière visible, mais pas sur cette image qui provient des données infrarouges recueillies par le tout nouveau télescope WISE. En utilisant ce domaine du spectre électromagnétique, on peut mieux voir les détails à l’intérieur des nébuleuses. Les études des étoiles et des nuages de poussière comme on en retrouve dans ces deux nébuleuses ont permis de mieux comprendre comment les étoiles massives se forment et comment elles affectent leur environnement. Ces deux nébuleuses qui font environ 300 années-lumière de diamètre sont situées à quelque 6000 années-lumière de la Terre. (Credit: NASA, JPL-Caltech, WISE Team)
1er juin 2010
La région la plus vaste et la plus active de formation d’étoiles connue du Groupe local de galaxies est située dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie irrégulière satellite de la Voie lactée, c’est la nébuleuse de la Tarentule. Si cette nébuleuse était à la même distance que la nébuleuse d’Orion, elle s’étendrait sur la moitié de notre ciel! Les régions roses et rouge de 30 Doradus, autre nom de la nébuleuse de la Tarentule, correspondent à l’emplacement de nébuleuses massives d’émission, mais on y observe aussi des rémanents de supernova et des nébuleuses sombres d’absorption. L’amas ouvert d’étoiles à gauche du centre, R136, contient les étoiles les plus massives, les plus chaudes et les plus lumineuses connues. Cette image a été réalisée à l’Observatoire européen austral (ESO) en utilisant une caméra à grand champ. Une des récentes photographies d’Hubble de cette région nous a appris qu’une étoile très massive est en train de quitter l’amas R136. (Credit: ESO; Acknowledgments: J. Alves (Calar Alto), B. Vandame, and Y. Beletsky (ESO); Processing by B. Fosbury (ST-ECF))
18 mai 2010
Des colonnes de poussière dans la nébuleuse de la Carène. Plusieurs étoiles de type Herbig-Haro sont en pleine formation dans cette nébuleuse. Ces étoiles en se formant émettent des jets de gaz perpendiculairement à leur disque d’accrétion. Les points roses de la photographie sont de jeunes étoiles nouvellement formées. Le pilier de poussière de cette photographie s’étend sur plus d’une année-lumière.(Credit: NASA, ESA, and M. Livio and the Hubble 20th Anniversary Team (STScI))
REPRISE du texte du 30 avril 2007
26 avril 2010
La photographie du jour nous montre la nébuleuse de la Patte de Chat (NGC 6334). Cette nébuleuse d’émission est située dans la constellation du Scorpion à environ 5500 années-lumière de nous. Sa couleur rouge vient de la lumière des atomes d’hydrogène ionisés. Des étoiles atteignant des masses 10 fois supérieures à celle du Soleil sont nées dans les derniers millions d’années dans cette nébuleuse. Cette image à grand angle de NGC 6334 provient du deuxième relevé numérisé du ciel (Digitized Sky Survey). (Credit: ESO, DSS2)
21 avril 2010
Les deux nébuleuses de l’image du jour évoquent la forme d’une mouette et d’un canard. Elles occupent un champ d’environ 7° dans le ciel dans la constellation du Grand Chien. La mouette est le plus grand nuage cosmique en haut à gauche qui est composé en fait de deux nébuleuses d’émission, NGC 2327 la tête de la mouette et IC 2711 le corps et les ailes. La nébuleuse de la Mouette s’étend sur une distance d’environ 250 années-lumière et elle est à quelque 3800 années-lumière de nous. La nébuleuse du Canard en bas à droite est beaucoup plus petite, environ 50 années-lumière, et elle est plus éloignée de nous, 15 000 années-lumière. Une étoile très massive est située au centre de cette nébuleuse, dont le numéro de catalogue est NGC 2359. En raison de sa forme, NGC 2359 est aussi surnommé nébuleuse du Casque de Thor. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
19 mars 2010
La grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) qui s’étend sur plus de 300 années-lumière est un joyau du ciel austral. Elle trône dans le coin supérieur droit de magnifique photographie. Cette nébuleuse est d’ailleurs beaucoup plus grande que la nébuleuse d’Orion que l’on peut admirer dans le ciel boréal. La nébuleuse de la Carène est en fait l’une des plus vastes pouponnières d’étoiles de notre Galaxie, la Voie lactée. Il s’y trouve de jeunes étoiles extrêmement massives, dont l’énigmatique Eta Carinae dont la masse dépasse les 100 masses solaires. Deux autres nébuleuses, NGC 3576 et NGC 3603, sont situées au centre de l’image. On peut aussi voir l’amas ouvert NGC 3532 en haut au centre de l’image surnommé l’amas du Puits aux Vœux (Willing Well Cluster, en anglais). L’amas de la Perle (NGC 3766), un peu plus compact, est visible à gauche. Finalement, on voit en bas à gauche IC2948 une autre grande région de formation d’étoiles qui contient aussi un amas ouvert, IC 2944. (Credit & Copyright: Dieter Willasch)
26 février 2010
Ce n’est pas la première fois que la nébuleuse de la Rosette (NGC 2237) est la vedette de la journée de la St-Valentin. On la voit de nouveau sur cette très belle photographie en haut à droite. Le centre de cette nébuleuse d’émission est peuplé par l’amas ouvert NGC 2244. La lumière et les vents des étoiles bleues de cet amas évacuent progressivement les gaz et la poussière du centre de la nébuleuse. Sous la nébuleuse, la colonne rouge de gaz et de poussière qui fait penser à la tige d’une rose s’étend sur plusieurs centaines d’années-lumière. L’étoile lumineuse bleue à gauche en dessous du centre de l’image est S Monocerotis. Cette étoile fait partie de l’amas ouvert NGC 2264 connu sous le nom d’amas du Flocon de neige. À droite de S Monocerotis on peut voir une petite pointe sombre, la nébuleuse du Cône. Sa forme provient probablement d’une étoile massive cachée dans la poussière sombre de cette région. À gauche de S Monocerotis se trouve la nébuleuse de la Fourrure de Renard, une nébuleuse engendrée par les étoiles de l’amas du Flocon de Neige. L’environnement immédiat de la nébuleuse de la Rosette est à quelque 5000 années-lumière de nous, soit deux fois plus loin que la région de S Monocerotis. On peut admirer cette région avec un petit télescope dans la constellation de la Licorne. (Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
14 février 2010
L’image du jour est une photographie prise dans l’infrarouge par le télescope VISTA de la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024). Dans le domaine de l’infrarouge, les amas de jeunes étoiles deviennent visibles. On peut aussi voir une vidéo réalisée à l’aide des données de VISTA sur You Tube. NGC 2024 est à 1500 années-lumière de nous dans la constellation d’Orion. NGC 2024 est une nébuleuse d’émission dont la source d’énergie est la lumière d’Alnitak, l’étoile la plus à l’est de la Ceinture d’Orion. C’est une géante bleue dont la radiation ultraviolette arrache les électrons des atomes d’hydrogène de la nébuleuse. Ces atomes recapturent sans cesse les électrons libres et ce faisant émettent un photon dont la longueur d’onde est de 656,3 nm, ce qui correspond à une lumière rouge : c’est aussi ce que l’on nomme la raie H alpha de l’hydrogène. La nébuleuse de la Flamme est une partie du grand complexe moléculaire d’Orion, une pouponnière d’étoiles, dont fait partie la nébuleuse de la Tête de Cheval dont la forme se dessine dans le coin supérieur droit de cette image. (Credit & Copyright: Nigel Sharp (NOAO), KPNO, AURA, NSF)
12 janvier 2010
REPRISE : le texte est presque identique à celui du 13 juillet 1999.
L’amas d’étoiles R136 est situé dans la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus). C’est un immense amas où l’on trouve les plus grosses et les plus chaudes étoiles connues. Cette image provient du télescope HST récemment remis rénové. La nébuleuse de la Tarentule est située dans le Grand Nuage de Magellan à 170 kal de nous. (Credit: NASA, ESA, & F. Paresce (INAF-IASF), R. O'Connell (U. Virginia), & the HST WFC3 Science Oversight Committee)
21 décembre 2009
La nébuleuse de la Tête de Poisson IC 1795. Voir le texte du 24 décembre 2014. (Credit & Copyright: Don Goldman)
10 décembre 2009
NGC 2237, la nébuleuse de la Rosette. Cette nébuleuse, située à une distance de 4500 al dans la constellation de la Licorne, s’étend sur une distance d’environ 50 al. (Credit & Copyright: John Ebersole)
2 décembre 2009
REPRISE du texte du 6 juin 2007 et de 10 janvier 2005 avec une photo différente.
La nébuleuse du Papillon (IC 1318) et la nébuleuse du Croissant (NGC 6888). Voir le texte du 22 mars 2017. (Credit & Copyright: Daniel Marquardt)
27 octobre 2009
Sharpless 171 est une pouponnière d’étoiles dans laquelle on retrouve des colonnes de gaz froid et de poussière sombre. Un amas ouvert d’étoiles est en formation dans cette région à partir des gaz des nuages moléculaires froids. Les radiations intenses des jeunes étoiles massives des régions présentant ces caractéristiques agissent sur les poussières et les gaz leur donnant toute sorte de formes pittoresques. Ce sont aussi ces radiations qui produisent les nébuleuses d’émissions en excitant les atomes d’hydrogène. La photo du jour montre la partie centrale de la nébuleuse d’émission Sharpless 171. La nébuleuse d’émission NGC 7822 et la région active Cederblad 214, presque entièrement visible sur la photo, font partie de la région Sharpless 171. Cette région, dont la photo du jour couvre environ 20 années-lumière, est située à 3000 années-lumière de la Terre. Elle est située dans la constellation de Céphée. (Credit: Nicolas Outters (Observatoire d'Orange))
18 octobre 2009
REPRISE : 27 septembre 2005
Il semble bien que la galaxie spirale M33, la galaxie du Triangle, contienne plus que sa part de nébuleuses d’émission. L’image du jour a été traitée numériquement afin de faire ressortir ces nébuleuses qui sont en fait des nuages gazeux composés principalement d’hydrogène ionisé par la lumière ultraviolette de grosses étoiles énergétiques. On constate en regardant la photo que ces nébuleuses sont situées dans les bras de la galaxie. Ce sont dans ces nébuleuses que se forment les étoiles massives à courte durée de vie. Le diamètre de la galaxie du Triangle est d’environ 50 000 années-lumière. Cette galaxie qui fait partie du Groupe local de galaxies est à quelque 3 millions d’années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Observatory))
17 octobre 2009
La photographie du jour nous présente la grande nébuleuse de la Lagune (M8). Cette nébuleuse d’émission s’étend sur une centaine d’années-lumière et n’est qu’à 5000 années-lumière de nous. Elle est si grosse et si lumineuse que l’on peut la voir à l’œil nu en regardant vers la constellation du Sagittaire. L’amas ouvert NGC 6530 qui se trouve au centre de cette nébuleuse contient plusieurs étoiles lumineuses qui ne sont âgées que de quelques millions d’années. D’ailleurs, plusieurs globules obscurs, précurseurs de la naissance d’étoiles, sont aussi présents dans cette nébuleuse. Le nom de lagune a été donné à cette nébuleuse en raison de la forme de la bande de poussière située à gauche de l’amas ouvert. Dans le New General Catalog, cette nébuleuse est codifiée NGC 6523. Le spot brillant au centre de M8 est aussi connu sous le nom de nébuleuse du Sablier. L’image du jour provient du projet GigaGalaxy Zoomen cours de réalisation à l’Observatoire de La Silla au Chili. On a utilisé la caméra à grand champ (WFI) et le télescope MPG/ESO 2,2 m de l’observatoire. Le panorama présenté est fait trois fois la taille de la pleine lune. L’ESO met aussi à notre disposition une version en haute résolution de 370 millions de pixels. (Credit: ESO)
6 octobre 2009
Voir le texte du 12 juin 2014. ((Credit & Copyright: John P. Gleason))
16 septembre 2009
REPRISE du texte du 26 avril 2008
Nommée en l’honneur de l’astronome australien Collin Stanley Gum (1924-1960), la nébuleuse de Gum est si grosse et si rapprochée qu’elle en est difficile à voir. Le devant de ce nuage est à 450 al de nous alors que sa partie la plus éloignée est à 1500 al. Cette mosaïque réalisée à partir de photographie filtrée en lumière H-alpha couvre 41° sur la sphère céleste, c’est énorme. On pense que cette nébuleuse est née d’une supernova il y a plus d’un million d’années et que ses restes se seraient répandus dans le ciel des constellations des Voiles et de la Poupe. Lorsque vous passez le pointeur de votre souris sur la photographie de la page d’accueil (et non sur celle en haute résolution), vous voyez apparaître des annotations qui identifient les objets célestes présents dans cette nébuleuse, dont les rémanents de la supernova Vela SNR. (Crédit & Copyright: Axel Mellinger)
22 aout 2009
REPRISE : 19 mai 2006
La nébuleuse rouge d’émission en à droite de l’image du jour est IC1396. Elle s’étend sur plusieurs centaines d’années-lumière dans la constellation de Céphée. Des nébuleuses sombres de poussière sont également présentes sur la photographie comme la nébuleuse de la Trompe d’Éléphant qui se trouve juste à droite du centre de IC 1396. Ce lieu situé à peine à 3000 années-lumière de nous voit naître des étoiles. La couleur route typique des nébuleuses d’émission vient de la lumière émise par les atomes d’hydrogène excités par le rayonnement ultraviolet intense d’étoiles massives situées dans ces nébuleuses. (Credit & Copyright: Brian Lula)
19 aout 2009
Dans la nébuleuse de la Lagune (M8), les étoiles luttent avec les gaz et la poussière. Sa magnitude apparente étant tout juste à la limite de visibilité pour l’œil humain (6,0), on peut la voir sans jumelles dans la constellation du Sagittaire par une nuit sans lune et sans pollution lumineuse. C’est la naissance de jeunes étoiles qui est à l’origine de la lumière de la nébuleuse et aussi du chaos qui y règne. La lumière rouge de M8, qui est ici représentée en fausse couleur, vient en effet de l’ionisation de l’hydrogène par le rayonnement ultraviolet énergétique des étoiles jeunes et massives. L’autre nuage de gaz lumineux plus petit de la photo du jour est la nébuleuse de la Trifide (M20). Les filaments sombres qui strient M8 viennent de l’atmosphère des étoiles froides et géantes de même que des débris projetés par des supernovae. M8 est à 5000 années-lumière de nous et son diamètre fait dans les 50 années-lumière. (Credit & Copyright: Florencio Rodil)
22 juillet 2009
REPRISE du texte du 16 juillet 2007
La nébuleuse du Pélican et la nébuleuse de l’Amérique du Nord. La forme de la nébuleuse NGC 7000 à droite rappelle celle du continent nord-américain, d’où son nom populaire. La nébuleuse à droite ressemble-t-elle vraiment à un pélican? Faut avoir passablement d’imagination, ce qui est le lot de plusieurs astronomes. En y regardant de plus près, on finit par voir le sommet de la tête d’un pélican et même un bec. Quoi qu’il en soit, ces deux nébuleuses d’émission font environ 50 al de diamètre et sont à 1500 al de la Terre dans la constellation du Cygne. (Credit & Copyright: Danny Lee Russell)
30 juin 2009
REPRISE du texte du 16 aout 2006

Vue panoramique de la nébuleuse de la Carène prise par HST. La nébuleuse de la Carène est le domicile de l’étoile super massive Eta Carinae. Cette étoile était l’une des plus brillantes du ciel dans les années 1830, mais son éclat a diminué considérablement depuis. La nébuleuse du Trou de la Serrure visible à gauche au centre de l’image contient aussi plusieurs étoiles massives et son apparence change rapidement. L’ensemble de la nébuleuse de la Carène s’étend sur environ 300 al à environ 7,5 kal de nous dans la constellation de la Carène. L’image présentée est une composition de 48 photographies à haute résolution réalisées par HST. On peut également obtenir une photographie annotée et vous pouvez vous amuser avec une version que l’on peut déplacer et zoomer à l’aide du logiciel Flash Player. (Credit: NASA, ESA, N. Smith (U. California, Berkeley) et al., and The Hubble Heritage Team (STScI/AURA))
24 mai 2009
REPRISE DU 25 avril 2007

C’est une étoile de type O environ 40 fois plus massive que le Soleil qui a engendré la belle nébuleuse d’émission NGC 6164 que nous présente l’image du jour. Cette étoile visible au centre de la photo n’a qu’environ 4 millions d’années. Une étoile aussi massive consomme tout son carburant, l’hydrogène, en seulement 8 millions d’années. Il ne lui reste donc que 4 millions d’années avant d’engendrer une gigantesque explosion, une supernova. L’envergure de la nébuleuse est d’environ 4 années-lumière. Sa symétrie bipolaire rappelle l’apparence de certaines nébuleuses planétaires qui entourent des étoiles mourantes du même type que notre Soleil. La photo montre aussi une autre similitude avec les nébuleuses planétaires, un halo lumineux pâle. On pense que ce halo est produit par des gaz provenant d’une phase d’activité antérieure à celle qui a produit la nébuleuse elle-même. La nébuleuse NGC 6164 est à 4200 années-lumière de la Terre dans la constellation australe de la Règle. (Credit & Copyright: Don Goldman)
7 mai 2009
L’image du jour a été réalisée en unissant les photographies prises par un appareil photo numérique et une caméra astronomique CCD à l’aide du même télescope. Les photos ont été prises depuis l’archipel des Keys en Floride à l’occasion d’un événement annuel tenu par la «Southern Cross Astronomical Society», le «Winter Star Party». La nébuleuse photographiée porte le nom de nébuleuse de la Mouette, ce qui cadre assez bien avec les lieux de l’événement, en bordure de mer. Ce portrait de la nébuleuse couvre une région de 4° par 3° près de Sirius, l’étoile la plus brillante de la constellation du Grand Chien. Cette région assez vaste contient plusieurs objets astronomiques, dont NGC 2327, une nébuleuse d’émission qui forme la tête de la mouette et qui contient une étoile massive et IC 2177 qui forme les ailes. Dominé par lumière rougeâtre de l’hydrogène, ce grand nuage de gaz, de poussière et de jeunes étoiles s’étend sur plus de 250 années-lumière et est à 3800 années-lumière de la Terre. (Credit & Copyright: Frank Barrett, Steve Davis)
27 mars 2009
La grande nébuleuse de la Carène. Un joyau de l’hémisphère sud, la grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) s’étend sur 300 al. C’est l’une des plus grandes pouponnières d’étoiles de notre Galaxie. Comme la nébuleuse d’Orion, celle de la Carène est facilement visible à l’œil nu même si elle est 5 fois plus éloignée (7500 al). Cette magnifique photo a été prise par le télescope de 2,2 m de l’Observatoire de La Silla (ESO) au Chili. L’étoile très massive Êta de la Carène (fiche 4 de cette section) qui est sous haute surveillance fait évidemment partie de cette nébuleuse. Cette étoile qui fait plus de 100 fois la masse du Soleil est une excellente candidate pour une hypernova, d’où l’intérêt qu’elle suscite. Eta de la Carène est l’étoile brillante de la nébuleuse de poussière que l’on nomme le Trou de la Serrure (NGC 3324). Cette nébuleuse est au centre de cette photographie. (Credit: European Southern Observatory)
16 février 2009

La nébuleuse d’émission IC 1805 qui s’étend sur environ 200 années-lumière est un mélange de gaz interstellaire lumineux et de nuages sombres de poussière. Sa forme semblable à celle d’un cœur nous rappelle que ce 14 février est le jour de la Saint-Valentin. Cette nébuleuse est située dans le bras de Persée à environ 7500 années-lumière de la Terre. C’est un lieu où naissent des étoiles. En fait, près du centre de la nébuleuse se trouve une étoile chaude et massive connue sous le nom de Melotte 15. Elle n’est âgée que de 1,5 million d’années. La nébuleuse du Cœur est située dans la constellation de Cassiopée, qui tient son nom d’une reine vaniteuse et orgueilleuse de la mythologie grecque mère d’Andromède; c’est une coïncidence un peu ironique si l’on pense à la fête des amoureux. L’image du jour est une mosaïque qui couvre une région d’environ 2,5°, soit 5 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. (Credit & Copyright: Daniel Marquardt)
14 février 2009

AE Aurigae et la nébuleuse de l'Étoile flamboyante. Voir le texte du 7 janvier 2013. (Credit & Copyright: Jorge Garcia)
26 janvier 2009
REPRISE du texte du 18 octobre 2005
IC 410 et NGC 1893. La nébuleuse d’émission IC 410 est à environ 12 000 al dans la constellation du Cocher. Cette nébuleuse fait environ 100 années-lumière. L’amas ouvert NGC 1893 dont les étoiles se sont formées il y a environ 4 millions d’années est situé dans cette nébuleuse. Cet amas est visible au centre de la photo, juste sous le nuage sombre de poussière. Les deux jets brillants de matière, situés à environ 7 h, sont sans doute des régions de formation d’étoiles. Ces têtards cosmiques font 10 années-lumière de longueur. Cette image a été obtenue à partir de la lumière émise par les atomes de soufre (en rouge), d’hydrogène (en vert) et d’oxygène (en bleu). (Credit & Copyright: Jacob Bassøe)
17 janvier 2009
En haut à gauche, NGC 2170, une nébuleuse de réflexion. Deux autres nébuleuses de réflexion font aussi partie de la photo de même qu’une nébuleuse d’émission, celle qui émet de la lumière rouge. Ces formations de gaz et de poussière font partie d’un nuage moléculaire géant situé dans la constellation de la Licorne. Ce nuage est très près de nous, à seulement 2400 années-lumière. (Credit & Copyright: Thomas V. Davis(tvdavisastropix.com))
14 janvier 2009
La nébuleuse de la trompe d'Éléphant (IC 1396). Voir le texte du 6 novembre 2010. (Credit & Copyright: Gordon Haynes)
26 décembre 2008
REPRISE : texte du 18 octobre 2007 et du 20 juillet 2001
NGC 281. Voir le texte du 25 aout 2011. (Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Observatory))
10 décembre 2008
30 Doradus dans le Grand Nuage de Magellan. Voir le texte du 11 janvier 2011. (Credit & Copyright: Joseph Brimacombe)
11 novembre 2008
La nébuleuse de l’Amérique du Nord (NGC 7000) peut réaliser ce qu’aucun des habitants de ce continent ne pourra jamais faire : créer des étoiles. On a donné ce nom à cette nébuleuse d’émission en raison de sa forme. Une traînée d’étoiles nouvellement formées, le Mur du Cygne, est visible dans cette nébuleuse, mais très difficile à repérer sur cette photo si on ne connaît pas son emplacement. Cette nébuleuse fait environ 50 années-lumière. Elle est dans la constellation du Cygne, à 1500 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Ignacio Rico Gualda)
28 octobre 2008
nébuleuse de la Lagune (M8). Voir le texte du 20 aout 2014. (Credit: A. Caulet (ST-ECF, ESA), NASA)
19 octobre 2008
Il y a des étoiles massives dans la nébuleuse d’émission NGC 6357 qui est à 6000 années-lumière de nous, dans la queue du Scorpion. Juste sous le centre de ce gros plan de NGC 6357 se trouve l’amas ouvert d’étoiles Pismis 24 où sont situées certaines des étoiles les plus massives connues de notre Galaxie, certaines dépassant les 100 masses solaires. (Credit & Copyright: Johannes Schedler (Panther Observatory))
9 octobre 2008
La nébuleuse du Cœur (IC 1805) et de l'Âme. Voir le texte du 11 février 2014. (Credit: Digitized Sky Survey, ESA/ESO/NASA FITS Liberator; Color Composite: Davide De Martin (Skyfactory))
14 septembre 2008
REPRISE : du texte du 10 aout 2005 et du 22 octobre 2003, photos différentes dans les 3 cas
La nébuleuse d’émission IC 1805. Les jeunes étoiles chaudes associées à cette nébuleuse font partie d’un amas ouvert connu sous le nom de Melotte 15. Les étoiles de cet amas sont âgées d’à peine 1,5 million d’années. IC 1805, aussi appelée la «nébuleuse du Cœur», est distante de 7500 al et située dans la constellation de Cassiopée. (3 octobre 2006, autre photographie de cette nébuleuse). (Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Observatory))
26 juillet 2008
REPRISE du texte du 22 septembre 2006, la photo est différente
L’amas ouvert d’étoiles M16 est encore entouré du nuage de gaz et de poussières qui lui a donné naissance, la nébuleuse de l’Aigle. L’image du jour provient du télescope Hubble. Les trois colonnes de gaz visibles au centre de la photographie portent le nom de «Piliers de la Création». Ils ont une longueur de plusieurs milliers d’années-lumière. Cette région est propice à une contraction gravitationnelle, mécanisme de base de la création des étoiles dans les nuages de gaz et de poussières. L’autre colonne de poussières, qui s’étend à l’horizontale à gauche de la photo, se nomme la «Fée de la nébuleuse de l’Aigle». C’est aussi une région propice à la formation d’étoiles. La nébuleuse de l’Aigle et M16 est près de nous, à seulement 7000 années-lumière, ce qui les rend faciles à observer avec des jumelles ou un petit télescope. Elle se trouve dans la constellation du Serpent (Queue), une constellation riche en nébuleuses. (Credit & Copyright: Johannes Schedler (Panther Observatory))
19 juillet 2008
La nébuleuse de la Lagune (M8) en est une d’émission située dans la constellation du Sagittaire. Elle est à 5000 années-lumière de nous. L’image du jour est un peu truquée, car on a enlevé numériquement les étoiles de la photographie qui a été prise près de Sydney en Australie. (Credit & Copyright: Fred Vanderhaven)
15 juillet 2008
La nébuleuse d’émission NGC 3199. Voir le texte du 6 mai 2021.  (Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Observatory), Macedon Ranges Observatory)
22 mai 2008

NGC 6188. Voir texte du 16 juillet 2010. (Credit & Copyright: John Ebersole)
2 mai 2008

NGC 3582, une nébuleuse en émission. Voir le texte du 11 juin 2013. Cette photographie a été réalisée l’an dernier à l’aide du télescope Blanco de 4 m de l’Observatoire  Inter-Américaine du Cerro Tololo au Chili. (Credit & Copyright: T. A. Rector (U. Alaska), T. Abbott, NOAO, AURA, NSF)
28 avril 2008
Nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070). Voir texte du 16 septembre 2009. (Credit & Copyright: Robert Gendler)
26 avril 2008
Notre galaxie est remplie d’hydrogène que l’on peut photographier avec un télescope et un appareil photo sensible. Les atomes d’hydrogène émettent de la lumière rouge que l’on peut isoler du reste du spectre en utilisant un filtre H alpha. Cette nébuleuse est située dans la constellation du Cygne, près du disque de notre galaxie, la Voie lactée. Cette photo a subi un traitement numérique qui a retiré les étoiles qui s’y trouvaient. La photographie couvre un champ de 12° de largeur, elle contient plusieurs nébuleuses dont NGC 7000 (la nébuleuse de l’Amérique du Nord) et IC 5070 (la nébuleuse du Pélican) à gauche de l’image, et IC 1318 (nébuleuse du Papillon) et NGC 6888 (la nébuleuse du Croissant) en bas à droite. Vous pouvez ramener l’image des nombreuses étoiles de ce secteur de la Voie lactée en passant le curseur au-dessus de la photo commentée (la photo en haute définition ne présente pas cette caractéristique) (Credit & Copyright: Igor Chekalin)
24 avril 2008
On trouve plusieurs nébuleuses dans le voisinage de grande constellation du Centaure, située dans l’hémisphère sud. Cette nébuleuse, cataloguée IC 2948, est près de l’étoile Lambda du Centaure et pas très loin de la célèbre nébuleuse Êta de la Carène. La photographie est en couleurs réelles, le rouge typique des nébuleuses d’émissions constituées d’hydrogène ionisé. L’amas ouvert d’étoiles visible sur la photo est IC 2944. Les régions noires de la photo ont été découvertes par A.D. Thackeray en 1950 ; en fait, ce sont des modules de Bok, région de formation de jeunes étoiles (c’est Bart Bok qui a d’abord attiré l’attention des scientifiques sur l’existence de ces régions en 1947, Thackeray a découvert les modules de Bok de IC 2944). Le nom populaire de cette nébuleuse est le «Poulet coureur»! Si vous voyez la forme d’un poulet sur cette photo, vous avez autant d’imagination que certains astronomes. Cette nébuleuse fait environ 70 années-lumière et est à 6000 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Steve Crouch)
18 avril 2008
La nébuleuse d’émission de cette photographie est N44. Elle fait environ 1000 années-lumière de diamètre et elle est située dans une autre galaxie que la nôtre. Elle fait en effet partie du Grand Nuage de Magellan, situé à quelque 170 000 années-lumière de nous. L’amas de jeunes étoiles près du centre de la nébuleuse se trouve dans une bulle d’environ 250 années-lumière de diamètre. Cette photographie en fausses couleurs a été réalisée à l’aide de la lumière de l’hydrogène, de l’oxygène et du soufre. (Credit & Copyright: Don Goldman, Macedon Ranges Observatory)
27 mars 2008

Cette nébuleuse d’émission (NGC 3576) est située dans le bras du Sagittaire de la Voie lactée. Cette photographie en fausses couleurs a été réalisée en lumière de l’hydrogène, du soufre et de l’oxygène. Le diamètre de cette nébuleuse est environ de 100 années-lumière. Elle est à 9000 années-lumière de nous, pas très loin de la célèbre nébuleuse de la Carène. Une autre nébuleuse, NGC 3603, est à gauche de la photo. Cette dernière est plus vaste que NGC 3576 et aussi située plus loin de nous. (Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Observatory), Macedon Ranges Observatory)
26 mars 2008

Voir le texte du 18 juin 2014. L’image du jour provient du télescope Mayall de 4 mètres de l’Observatoire Kitt Peak en Arizona aux États-Unis. (Credit & Copyright: T. A. Rector (U. Alaska), T. Abbott, NOAO, AURA, NSF)
4 mars 2008
On peut encore assister à la naissance de jeunes étoiles bleues en observant les colonnes sombres de la nébuleuse de l’Aigle. La nébuleuse de l’Aigle est devenue célèbre en 1995 grâce à une photographie du télescope spatial Hubble. La photo du jour a été prise par un télescope de 80 cm des Îles Canaries. L’amas d’étoiles de la photographie fait partie de M16. Cet amas est situé dans la queue du Serpent. Au cours des 5 derniers millions d’années, de jeunes étoiles se sont continuellement formées dans cette région de notre Galaxie, dont celle bien connue des «Piliers de la Création» et aussi dans la région nommée «Fairy of Eagle Nebula» par les auteurs de l’APOD. L’amas M16 est à 7000 années-lumière de la Terre. Il s’étend sur 20 années-lumière et on peut facilement le voir des jumelles. (Credit & Copyright: IAC, Daniel Lopez)
27 février 2008
La Tête de Cheval dans Orion. Voir le texte du 31 décembre 2013. (Credit & Copyright: Victor Bertol)
21 février 2008
REPRISE : même texte que 21 mars 2005, 29 janvier 2003, 3 janvier 1999, 25 octobre 1997, 2 octobre 1996 et 25 septembre 1995.
La nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Cette nébuleuse ressemble à une rose, d’où son nom. C’est une nébuleuse d’émission au cœur de laquelle se trouve un amas ouvert d’étoiles (NGC 2244) qui se sont formées il y a environ 4 millions d’années. La nébuleuse de la Rosette fait environ 100 al de diamètre. Elle est à 5000 al de nous dans la constellation de la Licorne. Cette nébuleuse est souvent l’image du jour le 14 février, pour la Saint Valentin, mais la photo de cette année est nouvelle. (Credit & Copyright: Adam Block (Caelum Observatory) and Tim Puckett)
14 février 2008
La nébuleuse d’émission IC 1396. Il y a également des nuages de poussières sombres dans cette nébuleuse, dont la nébuleuse sombre dite de la «Trompe d’Éléphant» juste à gauche du centre (voir 18 octobre 2007 ci-dessous). Cette nébuleuse est à 3000 années-lumière de la Terre dans la constellation de Céphée. (Credit & Copyright: Kent Wood)
24 décembre 2007
«Les Montagnes de la Création». Cette nébuleuse d’émission est située en bordure de la pouponnière géante d’étoiles W5, à 7000 al, dans la direction de la constellation de Cassiopée. Cette photographie dans le domaine infrarouge provient du télescope spatial Spitzer. Les étoiles massives présentes dans cette nébuleuse peuvent engendrer, de par la pression exercée par leur vent stellaire, la création de nouvelles étoiles. Surnommés à juste titre «Les Montagnes de la Création», ces nuages interstellaires sont 10 fois plus gros que les Piliers de la Création situés dans M16. W5 est également connu sous les numéros de catalogue IC 1848 et IC1805. L’image du télescope Spitzer couvre environ 70 années-lumière. (Credit: Lori Allen (Harvard-Smithsonian CfA) et al., JPL-Caltech, NASA)
15 décembre 2007
REPRISE : 11 novembre 2005

La grande nébuleuse de la Carène. Un joyau de l’hémisphère sud, la grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) s’étend sur 300 al. C’est l’une des plus grandes pouponnières d’étoiles de notre Galaxie. Comme la nébuleuse d’Orion, celle de la Carène est facilement visible à l’œil nu même si elle est 5 fois plus éloignée (7500 al). L’étoile très massive Eta de la Carène (fiche 4 de cette section) qui est sous haute surveillance fait évidemment partie de cette nébuleuse. Cette étoile qui fait plus de 100 fois la masse du Soleil est une excellente candidate pour une hypernova, d’où l’intérêt qu’elle suscite. Eta de la Carène est l’étoile brillante de la nébuleuse de poussière que l’on nomme le Trou de la Serrure (NGC 3324). Cette nébuleuse est au centre de cette photographie. (Credit & Copyright: Robert Gendler and Stephane Guisard)
27 octobre 2007

La crête lumineuse de cette photographie fait partie d’une grande nébuleuse (IC 5067) dont le nom populaire est la nébuleuse du Pélican. Cette crête fait environ 10 al et suit la courbe de la tête du pélican cosmique. La nébuleuse du Pélican est une nébuleuse d’émission située à environ 2000 al de nous dans la constellation du Cygne, au nord-est de Déneb. (Crédit & Copyright: Antonio Fernandez)
19 octobre 2007
Nébuleuse de la Trompe d'Éléphant (IC 1396). Voir le texte du 6 novembre 2010. (Crédit & Copyright: Brian Lula)
18 octobre 2007
Deneb au centre en haut. NGC 7000 (North America Nebula) et IC 5070 (Pelican Nebula) en haut à gauche. Plusieurs autres nébuleuses et amas d’étoiles sont aussi visibles sur cette photographie grand-angulaire. (Credit & Copyright: Robert Gendler)
20 septembre 2007
Nébuleuse de la Tarentule (30 Daradus). Cette nébuleuse est située dans le Grand Nuage de Magellan. Si elle était à la même distance que la nébuleuse d’Orion, elle occuperait la moitié de notre ciel. Bien que certaines parties de 30 Doradus sont des nébuleuses obscures, la majeure partie de cette nébuleuse est une nébuleuse d’émission. L’amas stellaire à gauche au centre est R136. Cette photographie vient de l’ESO : la photo de cette page contient un menu qui permet de la zoomer et de se déplacer dans la nébuleuse. (Credit & Copyright: WFI, MPG/ESO 2.2-m Telescope, La Silla, ESO)
22 aout 2007
Voir le texte 30 juin 2011. Une manufacture d’étoiles M17 (nébuleuse Oméga ou le Cygne, le Fer à Cheval ou le Homard!). M17 à environ 5500 al est situé dans la constellation du Sagittaire. (Credit & Copyright: Ignacio de la Cueva Torregrosa)
10 aout 2007
Étoiles chaudes de la nébuleuse de la Rosette (NGC 2237) qui est située dans la constellation de la Licorne. Les vents stellaires de ces étoiles ont repoussé les gaz de la région centrale de la nébuleuse. Cette image provient du télescope spatial Spitzer. Cette nébuleuse est à 5200 années-lumière de nous et l’image couvre un champ de 45 années-lumière : la nébuleuse fait 100 années-lumière en étendue. Lorsqu’on fait reposer le curseur par-dessus l’image du site de l’APOD, on fait apparaître les étoiles chaudes (25 000 K et plus) de la nébuleuse. On a calculé qu’une étoile plus froide située à moins de 1,6 année-lumière de l’une de ces étoiles verrait son disque d’accrétion protoplanétaire mis en danger par les vents stellaires des étoiles chaudes. (Credit: Zoltan Balog (Univ. of Arizona / Univ. of Szeged) et al., JPL-Caltech, NASA)
26 juillet 2007

La nébuleuse du Lagon (M8). Cette nébuleuse d’émission est située dans la constellation du Sagittaire à 5 kal. Voir texte du 22 juillet 2009. (Credit & Copyright: Antonio Fernandez)
16 juillet 2007

Gros plan sur la nébuleuse du Pélican. La vidéo (fichier de 11 Meg) montre d’abord le ciel étoilé puis fait un zoom progressif sur la nébuleuse du Pélican (IC 5070). Cette nébuleuse se situe dans la constellation du Cygne.  (Credit & Copyright: Filipe Alves)
2 juillet 2007
NGC 2244, la nébuleuse de la Rosette. Cette nébuleuse, située à une distance de 4500 al dans la constellation de la Licorne, s’étend sur une distance d’environ 50 al. (Credit & Copyright: Ignacio de la Cueva Torregrosa)
6 juin 2007
REPRISE du texte du 10 janvier 2005 avec une photo différente
Cette photographie de 1° de largeur montre une région située dans le plan de notre Galaxie en direction de la constellation du Cygne. Cette région est peuplée de plusieurs nébuleuses. La nébuleuse d’émission au centre a été cataloguée par Stewart Sharpless (catalogue Sharpless) en 1959 sous le numéro Sh2-101. Elle est connue sous le nom de «nébuleuse de la Tulipe». L’une des sources rayon X célèbre, Cygnus X-1, est aussi dans cette région du ciel. Cygnus X-1 est un système binaire composé d’une supergéante en orbite autour d’un trou noir. La matière de l’étoile qui s’effondre dans le trou noir est à l’origine de l’émission rayon X. Cygnus X-1 est à 8000 al de la Terre, aucun danger que ce trou noir nous bouffe! (Crédit & Copyright: Neil Fleming)
24 mai 2007
La nébuleuse du Cône dans la nébuleuse de la Licorne, juste au-dessus de Procyon (dans le Petit Chien) et de Bételgeuse dans Orion est environ à 2500 al de la Terre. L’amas ouvert d’étoiles visible à droite au centre est NGC 2264, surnommé l’amas du Flocon de neige («Snowflake cluster») sur le site de l’APOD. (Crédit: NASA, JPL-Caltech, P. S. Teixeira (CfA))
9 mai 2007
Amas d’étoiles R136. R136 situé dans la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus) est un immense amas où l’on trouve les plus grosses et les plus chaudes étoiles connues. Cette image provient du télescope HST. La nébuleuse de la Tarentule est située dans le Grand Nuage de Magellan à 170 kal de nous. (Crédit: NASA, J. Trauger (JPL), J. Westphal (Caltech))
6 mai 2007
Nébuleuse de la Carène. Voir texte du 26 avril 2010. (Credit: NASA, ESA, N. Smith (U. California, Berkeley) et al., and The Hubble Heritage Team (STScI/AURA))
30 avril 2007

La nébuleuse du Cône située dans la constellation de la Licorne est située en bas à gauche de la photographie. C’est un nuage sombre de poussière qui pointe vers le haut en direction de l’étoile brillante S de la Licorne, un système quadruple d’étoiles massives et chaudes. L’amas ouvert d’étoiles jaunes au centre est Trumpler 5. À droite se trouve la nébuleuse de réflexion IC 2169. La petite tache qui ressemble à une comète au bas de l’image à gauche (plus visible sur la photographie en haute définition) est la nébuleuse variable de Hubble (NGC 2261). (Crédit & Copyright: Adam Block and Tim Puckett)
12 avril 2007

La nébuleuse de l’Aigle (IC 4703) prise en image rayon X par le satellite Chandra. On a donné le nom de «Piliers de la Création» à cette partie de la nébuleuse en raison de leur forme et aussi parce qu’ils sont le siège de la formation d’étoiles. Le télescope spatial Hubble a aussi réalisé des clichés des Piliers de la Création. (Credit: X-ray: NASA/CXC/J.Linsky (U.Colorado) et al.; Optical: NASA/ESA/STScI/J.Hester, P.Scowen (ASU))
24 février 2007
Nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Voir le texte du 14 février 2011. (Credit & Copyright: Robert Gendler)
14 février 2007
REPRISE 14 février 2001
Nébuleuse de la Flamme (NGC 2024). Voir le texte du 26 novembre 2010. (Credit & Copyright: Robert Gendler, Jan-Erik )
2 février 2007
NGC 2359, surnommé le Casque de Thor, est une nébuleuse d’émission située dans la constellation du Grand Chien à environ 15 kal de la Terre. Elle fait 30 al de diamètre. Les gaz de cette nébuleuse sont poussés par une étoile très chaude que l’on voit en son centre. Cette étoile est de type Wolf-Rayet. Les étoiles de cette catégorie sont rares. Ce sont des géantes bleues très massives dont les vents stellaires peuvent atteindre des vitesses de millions de kilomètres par heure. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT)
30 janvier 2007
La nébuleuse de l’Aigle en infrarouge. Cette photographie provient du télescope spatial Spitzer. L’amas ouvert M16 est dans la nébuleuse de l’Aigle située à 6500 al de nous dans la constellation du Serpent. Les trois célèbres Piliers de la Création font partie de cette nébuleuse. (Credit: NASA/JPL-Caltech/N. Flagey (IAS/SSC) & A. Noriega-Crespo (SSC/Caltech))
11 janvier 2007

IC 5067 est une nébuleuse d’émission située dans la constellation du Cygne. Elle est aussi connue sous le nom de nébuleuse du Pélican. Elle est située à environ 2 kal de nous. (Credit & Copyright: Russell Croman)
27 décembre 2006

NGC 6357, dite nébuleuse de la Patte de Chat fait 400 al et elle est à 8 kal de nous dans la constellation du Scorpion. L’amas d’étoiles Pismis 24 fait partie de cette nébuleuse, une pouponnière d’étoiles bleues très brillantes. Cette nébuleuse prend donc la teinte rouge typique des nébuleuses d’émission. Les radiations ultraviolettes des jeunes étoiles chaudes existent les atomes d’hydrogène qui émettent alors cette lumière rouge typique. (Credit: Davide De Martin (ESA/Hubble), the ESA/ ESO/ NASA, Photoshop FITS Liberator & Digitized Sky Survey 2)
20 décembre 2006
NGC 2174 une nébuleuse d’émission dans Orion. Elle est située près de la tête du célèbre chasseur céleste à environ 6400 al et s’étend sur une largeur un peu plus grande que celle de la pleine lune. On peut l’observer avec des jumelles. (Credit & Copyright: Dan Kowall (Photonhunter.com))
8 décembre 2006
Voir le texte du 19 novembre 2016. La nébuleuse du Pélican (IC 5070) est à 2000 al dans la constellation du Cygne. C’est une nébuleuse d’émission. (Image Data: Digitized Sky Survey, Color Composite: Charles Shahar)
30 novembre 2006
L’un des Piliers de la Création de la nébuleuse de l’Aigle (M16). Au sommet de ce pilier se trouve un lieu très propice à la formation d’étoiles. En anglais, on nomme cette région EGG, un acronyme pour «Evaporation Gaseous Globules» que l’on peut traduite par «globules gazeux en évaporation». La lumière intense du sommet du pilier témoigne de la formation d’étoiles qui résulte de l’effondrement gravitationnel du gaz de ces globules. (Credit: J. Hester & P. Scowen (Arizona State U.), HST, NASA)
22 octobre 2006
IC 4628, la nébuleuse de la Crevette, est une nébuleuse d’émission située dans la constellation du Scorpion à environ 6 kal de la Terre. Elle est située près d’Antarès, dans la queue du Scorpion, une région riche en nébuleuses. La région couverte par la photographie fait environ 250 al. (Credit & Copyright: Martin Pugh)
20 octobre 2006

Plusieurs nébuleuses bleues d’émission sont situées dans le grand nuage moléculaire d’Orion. L’image du jour présente deux nébuleuses de réflexion de ce grand nuage. La plus célèbre est M78 près du centre de la photo. Elle a été cataloguée il y a plus de 200 ans : découverte par Pierre Méchain en 1780, elle a été ajoutée au catalogue de Charles Messier le 17 décembre de la même année. En haut à gauche, on aperçoit une nébuleuse moins connue, NGC 2071. (Credit & Copyright: T. Rector (U. Alaska Anchorage), H. Schweiker, NOAO, AURA, NSF)
10 octobre 2006

La nébuleuse IC 1805 fait deux fois le diamètre de la pleine lune, elle est donc très grande. La couleur rouge de cette nébuleuse vient de la lumière émise par l’hydrogène. C’est le groupe d’étoiles près du centre de la nébuleuse qui est à l’origine de cette émission. Les radiations ultraviolettes de ces étoiles excitent les atomes d’hydrogène qui répondent en émettant de la lumière rouge. IC 1805 est donc une nébuleuse d’émission. L’amas ouvert de cette nébuleuse contient plusieurs étoiles brillantes 50 fois plus massives que le Soleil, ainsi que plusieurs étoiles pâles beaucoup plus petites que le Soleil. L’amas contenait aussi un microquasar qui a été expulsé il y a plusieurs millions d’années. IC 1805, aussi appelé la nébuleuse du Cœur, est à 7500 al de nous dans la constellation de Cassiopée. (Credit & Copyright: Matt Russell)
3 octobre 2006
Note : Les microquasars et les quasars possédant les mêmes ingrédients de base, ils partagent les mêmes comportements physiques. En d'autres termes, les phénomènes physiques présents dans les uns sont aussi observés dans les autres. La différence principale entre les deux est la masse du trou noir. Dans les microquasars, on a un trou noir stellaire de quelques masses solaires, jusqu'à une dizaine de masses solaires. Les trous noirs dans les quasars sont dits supermassifs et ont une masse de plusieurs millions voire quelques milliards de masses solaires (Wikipédia).
Pour un américain, cette nébuleuse ressemble à la forme de la Californie. Si les auteurs de ce nom avaient été européens, la nébuleuse NGC 1499 aurait peut-être été baptisée «nébuleuse de l’Italie» au lieu de «nébuleuse de la Californie». Quoi qu’il en soit, NGC 1499 (aussi nommée «nébuleuse Californie» sur Wikipédia) est située dans la constellation de Persée à environ 1500 al de nous. C’est une nébuleuse d’émission caractérisée par sa lumière rouge provenant de l’hydrogène ionisé par la lumière ultraviolette d’étoiles massives et lumineuses. L’étoile qui fournit ces radiations est Xi de Persée, juste à droite de la nébuleuse. (Credit: Caltech, Palomar Observatory, Digitized Sky Survey; Courtesy: Scott Kardel)
24 septembre 2006
REPRISE : 10 mars 2005
La nébuleuse d’émission IC 1805. Les jeunes étoiles chaudes associées à cette nébuleuse font partie d’un amas ouvert connu sous le nom de Melotte 15. Les étoiles de cet amas sont âgées d’à peine 1,5 million d’années. IC 1805, aussi appelée la «nébuleuse du Cœur», est distante de 7500 al et située dans la constellation de Cassiopée. (3 octobre 2006, autre photographie de cette nébuleuse). (Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Observatory))
22 septembre 2006
La nébuleuse du Pélican et la nébuleuse de l’Amérique du Nord. Voir le texte du 30 juin 2009. (Credit & Copyright: Nicolas Outters (Observatoire d'Orange))
16 aout 2006

IC 410 et NGC 1893. La nébuleuse d’émission IC 410 est à environ 12 000 al dans la constellation du Cocher. Cette nébuleuse fait environ 100 années-lumière. L’amas ouvert NGC 1893 est situé dans cette nébuleuse. Cet amas est visible au centre de la photo, juste sous le nuage sombre de poussière. Les deux jets brillants de matière, situés à environ 7 h, sont sans doute des régions de formation d’étoiles. Ces jets font 10 années-lumière de longueur. (Credit & Copyright: Stephen Leshin)
15 aout 2006

IC 4592, une nébuleuse de réflexion dont la forme rappelle celle d’une tête de cheval. Une nébuleuse de réflexion est constituée de fines poussières qui réfléchissent la lumière d’étoiles brillantes situées devant elle. Comme la couleur bleue de la lumière diffuse plus aisément que le rouge, il y a plus de lumière bleue qui est renvoyée vers nous. Les nébuleuses de réflexion apparaissent donc bleues. IC 4592 est située dans la constellation du Scorpion. L’étoile très brillante que l’on voit est Nu (ν) du Scorpion. Une deuxième nébuleuse de réflexion IC 4601 est visible en haut à droite autour de deux étoiles brillantes. (Credit & Copyright: Jim Misti and Steve Mazlin, (acquisition), Robert Gendler (processing))
8 aout 2006

En haut à gauche, NGC 2170, une nébuleuse de réflexion. Deux autres nébuleuses de réflexion font aussi partie de la photo de même qu’une nébuleuse d’émission, celle qui émet de la lumière rouge. Ces formations de gaz et de poussière font partie d’un nuage moléculaire géant situé dans la constellation de la Licorne. Ce nuage est très près de nous, à seulement 2400 années-lumière. (Credit & Copyright: Stefan Seip)
5 aout 2006
REPRISE : 5 mars 2005
La nébuleuse de la Patte de Chat (NGC 6334) est à 5500 années-lumière de nous dans la constellation du Scorpion. C’est une nébuleuse d’émission, sa couleur rouge étant témoin de l’abondance d’hydrogène ionisé. (Credit & Copyright: Robert Gendler & Martin Pugh)
28 juin 2006
NGC 6164-5 une nébuleuse d’émission bipolaire. Au centre de cette nébuleuse se trouve une étoile massive qui arrive au terme de sa vie. Cette étoile, cataloguée sous le numéro HD 148937 (HD pour catalogue Henry Draper), émet une grande quantité de radiation ultraviolette qui est à l’origine de la luminosité du gaz qui l’entoure. Ce gaz a probablement été éjecté par la rotation rapide de l’étoile telle l’eau projetée par un arrosoir de pelouse. Le gaz est fait de particules chargées qui sont canalisées dans les lignes de champ magnétique de l’étoile créant ainsi cette forme symétrique bipolaire. NGC 6164-5 fait environ 4 années-lumière de diamètre. Elle est à 4 kal de nous en direction de la constellation de la Règle. (Credit & Copyright: Gemini Obs., AURA, NSF)
6 juin 2006
NGC 6188 est un mélange de jeunes étoiles bleues, de gaz interstellaire rouge et de poussières froides et sombres. Situé dans le disque de la Voie lactée à 4000 années-lumière de nous, NGC 6188 est le foyer Ara OB1, un groupe de jeunes étoiles lumineuses dont le noyau forme l’amas ouvert NGC 6193. Cet amas qui s’est formé il y a environ 3 millions d’années semble étonnamment riche en étoiles binaires. La teinte rouge de la nébuleuse de la photo tire son origine des étoiles d’Ara OB1, phénomène typique des nébuleuses d’émission. (Credit & Copyright: Robert Gendler & Martin Pugh)
1er juin 2006
REPRISE du texte du 25 aout 1999

Les nébuleuses d'émission du Grand Nuage de Magellan. Voir le texte du 29 décembre 2016. (Crédit & Copyright: John P. Gleason)
18 mai 2006

La nébuleuse de la Tête de Cheval est vraiment petite sur cette photo. Elle est tout en haut à peu près au centre. Un zoom à cet endroit et sur la photographie en haute résolution vous permettra de faire apparaître la forme familière de cette nébuleuse obscure située dans la grande nébuleuse d’Orion. La grande bulle lumineuse que l’on voit sur la photo qui semble être une nébuleuse d’émission est connue sous le nom de Boucle de Barnard. Bien que le texte de l’APOD mentionne que l’origine de cette bulle est encore inconnue, on pense qu’elle est éclairée par les étoiles brillantes situées à l’intérieur de ce nuage. Invisible à l’œil nu, la Boucle de Barnard a été découverte en 1895 par Edward Emerson Barnard à l’aide d’exposition photographique prolongée. Juste à gauche de la Tête de Cheval se trouve la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024). (Credit & Copyright: Peter Erdman (Embry-Riddle U.))
17 avril 2006
La Rosette. Voir le texte du 22 février 2018. (Credit & Copyright: Jay Ballauer (All About Astro, 3RF))
24 mars 2006

La direction sud occupe le haut de cette photographie de la Grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) qui est située à 7500 années-lumière de nous dans la constellation de la Carène. Cette nébuleuse de l’hémisphère sud est une région très connue où plusieurs jeunes étoiles sont en formation. Le centre de la photographie est occupé par la nébuleuse du Trou de la Serrure (NGC 3324). Cette photo couvre une région d’environ 40 années-lumière à l’intérieur de la nébuleuse de la Carène beaucoup plus vaste. À l’instar de la nébuleuse d’Orion située dans l’hémisphère nord, la nébuleuse de la Carène est facile à voir à l’œil nu. Mais ne vous attendez pas à voir les couleurs de la photographie du jour : à de faibles intensités lumineuses, l’œil ne voit pas les couleurs d’où le dicton populaire «la nuit, tous les chats sont gris». Quant aux couleurs de la photo du jour, elles ont été obtenues à partir de trois filtres spécifiques : l’un pour la lumière émise par les atomes de soufre (le bleu sur la photo), l’autre pour l’hydrogène (le vert) et le dernier pour l’oxygène (le rouge). La nébuleuse de la Carène est le lieu de naissance de jeunes étoiles extrêmement massives dont la célèbre Eta Carinae, une étoile dont la masse dépasse largement les 100 masses solaires. Sur la photo, c’est l’étoile qui présente des pics lumineux juste au-dessus et à droite de la nébuleuse du Trou de la Serrure. (Credit & Copyright: Brad Moore)
16 mars 2006

Cette nébuleuse est IC 405. On lui donne aussi le nom de nébuleuse de l’Étoile Flamboyante. L’étoile brillante au centre gauche de l’image est AE Aurigae. C’est une étoile de type B0, donc très chaude. C’est cette étoile qui émet le rayonnement UV qui ionise les atomes des gaz de la nébuleuse. Lorsque les atomes ionisés capturent un électron, ils émettent de la lumière. IC 405 dans le voisinage de cette étoile est donc une nébuleuse d’émission. Les filaments bleus cependant sont de natures différentes. Ce sont des poussières situées derrière l’étoile qui renvoient la lumière bleue vers nous. Cette partie de IC 405 est donc une nébuleuse de réflexion. IC 405 est à environ 1500 années-lumière de nous dans la constellation du Cocher. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT)
28 février 2006

L’image du jour est la nébuleuse de la Rosette (NGC 2237) qui revient très souvent le jour du 14 février, pour la St-Valentin. NGC 2244 est l’amas d’étoiles de cette nébuleuse que l’on peut voir sur la photo. Les gaz et les poussières entourant cet amas ont presque disparu en raison des vents stellaires des jeunes étoiles massives de l’amas. À la longue, d’autres étoiles avec leur cortège de planètes naîtront dans ces nuages de gaz. La nébuleuse de la Rosette s’étend sur environ 50 années-lumière. Elle est à 4500 années-lumière de la Terre. On peut la voir avec un petit télescope en le pointant dans la constellation de la Licorne. (Credit & Copyright: Nicolas Outters (Observatoire d'Orange))
14 février 2006

N44 est une grande nébuleuse d’émission située dans le Grand Nuage de Magellan. Cette nébuleuse contient plusieurs étoiles massives très lumineuses, des filaments sombres de poussière et des nuages d’hydrogène que l’on reconnaît grâce à la lumière rouge qu’ils émettent. Cette couleur rouge est la raie H alpha des atomes d’hydrogène ionisés, c’est-à-dire des atomes ayant perdu leur seul électron sous l’effet du rayonnement des étoiles lumineuses environnantes. Lorsqu’un atome d’hydrogène ionisé recapture l’électron perdu, il émet de la lumière rouge (656,2 nanomètres) : les nébuleuses d’émission présentent toutes cette caractéristique. Les mêmes étoiles responsables de l’ionisation de l’hydrogène ont aussi engendré dans N44 l’immense bulle lumineuse visible en bas à gauche sur la photo du jour. N44 s’étend sur environ 1000 années-lumière. Elle est à 170 000 années-lumière de la Terre, la distance du Grand Nuage de Magellan. (Credit & Copyright: WFI, MPG/ESO 2.2-m Telescope, La Silla, ESO)
13 février 2006
La nébuleuse de la Lagune (M8) est située dans la constellation du Sagittaire. Cette nébuleuse est une région active de formation d’étoiles situées à environ 5000 années-lumière de la Terre, en direction du centre de la Voie lactée. Selon le site SEDS (souvent donné en référence par les auteurs de l’APOD), M8 est une nébuleuse d’émission. (Image Credit & Copyright: Processing: Tom Davis, Acquisition: Jim Misti)
10 février 2006
Le nom populaire de ce nuage cosmique est la nébuleuse du Casque de Thor (NGC 2359). Cette nébuleuse est située dans la constellation du Grand Chien, à 15 000 années-lumière de la Terre. Ce nuage de gaz est soufflé vers l’extérieur par une étoile massive très lumineuse, de type W (Wolf-Rayet). La nébuleuse fait environ 30 années-lumière de diamètre.  (Credit & Copyright: Don Goldman)
2 février 2006
La nébuleuse IC 410 et l'amas ouvert NGC 1893. Voir le texte du 16 avril 2011. (Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Observatory))
11 janvier 2006
D’abord cataloguée en tant qu’étoile, 30 Doradus est en réalité une région de formation stellaire du Grand Nuage de Magellan, une galaxie naine voisine de la Voie lactée. On lui a donné le nom de nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070) à cause de l’aspect arachnéen de la région. Cette nébuleuse fait environ 1000 années-lumière de diamètre et est à 180 kal de la Terre en direction de la constellation de la Dorade. Si cette nébuleuse était à la même distance que celle d’Orion (1500 al), elle couvrirait une région de 30° dans le ciel, soit l’espace de 60 pleines lunes. L’amas d’étoiles de la nébuleuse de la Tarentule contient les étoiles les plus massives et les plus brillantes connues. La supernova 1987a s’est aussi produite dans le voisinage de cette nébuleuse. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin Copyright: Anglo-Australian Telescope Board)
6 janvier 2006
Dans la constellation de la Licorne, à la périphérie d’un grand nuage moléculaire plusieurs filaments sombres de poussières sont visibles dans cette nébuleuse d’émission qui a reçu un joli nom, la nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). De jeunes étoiles naissent dans des environnements comme celui-ci. La couleur rouge d’une nébuleuse d’émission provient de la raie H alpha de l’hydrogène gazeux. L’origine de l’émission de cette lumière provient de l’excitation de l’hydrogène par le rayonnement ultraviolet de jeunes étoiles très chaudes et très lumineuses. C’est l’amas d’étoiles NGC 2244 situé au centre qui émet le rayonnement responsable de l’ionisation de l’hydrogène de la nébuleuse de la Rosette. Cette nébuleuse est à environ 3000 années-lumière de la Terre et elle fait à peu près 25 années-lumière de diamètre. (Credit: Nick Wright (University College London), IPHAS Collaboration)
23 décembre 2005

La nébuleuse de la Tarentule est immense, plus de 1000 années-lumière de diamètre. Dans son ensemble, c’est une nébuleuse d’émission située dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée. Il existe un amas de jeunes étoiles massives, R136, dont les vents stellaires et les radiations ont forgé la nébuleuse et ont contribué à sa forme. L’image du jour est une superposition de plusieurs photos provenant du télescope Curtis Schmidt de l’observatoire de Cerro-Tololo (CTIO) situé au Chili. D’autres amas d’étoiles sont aussi visibles sur l’image, en plus de nuages gazeux sombres, de petites nébuleuses d’émission, des rémanents de supernova presque sphériques et des superbulles entourant des étoiles très chaudes. La nébuleuse de la Tarentule est visible dans la constellation de la Dorade. (Credit & Copyright: S. Points et al., NOAO, AURA, NSF)
12 décembre 2005

Cette nébuleuse d’émission est NGC 2359 mieux connue sous le nom de Casque de Thor. L’aspect de bulle de NGC 2359 provient des vents stellaires d’une étoile Wolf-Rayet qui est visible au centre de cette photographie. Les étoiles Wolf-Rayet des géantes bleues dont la température est très élevée. Leurs vents stellaires voyagent à des millions de kilomètres par heure et interagissent fortement avec les gaz environnants. Le diamètre de NGC 2359 est d’environ 30 années-lumière et elle est située dans la constellation du Grand Chien à quelque 15 000 années-lumière de nous. (Credit: Christine and David Smith, Steve Mandel, Adam Block (KPNO Visitor Program), NOAO, AURA, NSF)
19 novembre 2005
REPRISE : 5 décembre 2002
AE Aurigae et la nébuleuse de l'Étoile flamboyante. Voir texte du 26 janvier 2009 (Credit & Copyright: Thomas V. Davis (tvdavisastropix.com))
18 octobre 2005
Cette nébuleuse d’émission est IC 1396, une région où naissent des étoiles. Elle est située dans la constellation de Céphée, à environ 2000 années-lumière de nous. Ce sont les radiations ultraviolettes de jeunes étoiles massives qui sont à l’origine de la lumière rouge émise par les nébuleuses d’émission. Ces radiations UV ionisent l’hydrogène en lui faisant perdre son seul électron. Lorsqu’un électron libre est capturé par un ion d’hydrogène, un photon rouge de 656,3 nanomètres est émis. On donne le nom raie H alpha à cette lumière. La photo qui nous est présentée provient d’un relevé de notre Galaxie dans le domaine H alpha (IPHAS). Elle couvre une région d’environ 20 années-lumière. (Credit: Nick Wright (University College London), IPHAS Collaboration)
30 septembre 2005
Plusieurs étoiles naissent dans la région où se trouve NGC 281 auquel on a donné le nom de nébuleuse Pacmam à cause de sa forme. NGC 281 est une nébuleuse d’émission. L’amas ouvert (IC 1590) visible près du centre de la nébuleuse n’est âgé que de quelques millions d’années. L’étoile la plus lumineuse de l’amas est en réalité un système stellaire multiple dont la lumière énergétique est responsable de l’ionisation de l’hydrogène de la nébuleuse. C’est en capturant un électron libre que l’hydrogène ionisé émet de la lumière rouge, la fameuse raie H alpha de l’hydrogène. La région sombre de poussière à droite de la nébuleuse verra probablement naître d’autres étoiles. Plusieurs globules de Bok sont aussi visibles sur cette photographie. La nébuleuse NGC 281 est à environ 10 000 années-lumière de la Terre dans la constellation de Cassiopée. (Credit & Copyright: Steve Cannistra (StarryWonders))
23 aout 2005
Nébuleuses du Coeur et de l'Âme. Voir texte du 14 septembre 2008. (Credit & Copyright: Richard Crisp (narrowbandimaging.com))
10 aout 2005

La photographie du jour nous montre une partie de la nébuleuse de la Lagune (M8) qui est visible à l’œil nu dans la constellation du Sagittaire. Cette nébuleuse d’émission est à une distance de 5000 années-lumière de nous et s’étend sur un diamètre d’environ 50 années-lumière. (Credit & Copyright: Michael Sherick)
3 aout 2005

La nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000). Voir le texte du 22 janvier 2013. (Credit & Copyright: Michael Sherick)
21 juin 2005
Cette petite région étoilée du ciel située dans la constellation du Sagittaire est traversée par des tourbillons de gaz et de poussière. Cette tache est IC 4678 et elle est située juste à côté de deux nébuleuses plus souvent photographiées, la nébuleuse de la Lagune (M8) et la nébuleuse Trifide (M20). Cette région est dominée par une nébuleuse d’émission rouge traversée par des filaments rouges inhabituels. À gauche, une fine bande de poussière réfléchit la lumière bleue des étoiles créant ainsi une petite nébuleuse de réflexion. On peut aussi voir sur cette image des nébuleuses obscures qui absorbent la lumière des étoiles plus lointaines. La taille d’IC 4678 est d’environ 25 années-lumière. Une distance d’environ 5000 années-lumière nous sépare de cette région de la Voie lactée. (Credit & Copyright: Ken Siarkiewicz & Adam Block, NOAO, AURA, NSF)
24 mai 2005
La Ceinture d’Orion est entourée d’une immense bulle cosmique. Cette bulle connue sous le nom de Boucle de Barnard brille comme une nébuleuse d’émission, mais on ne connaît pas vraiment son origine. Il se pourrait qu’elle ait été créée par d’anciennes supernovae ou par les vents stellaires intenses des étoiles d’Orion. La luminosité de la Boucle de Barnard est trop faible pour qu’on puisse la voir à l’œil nu. Cette nébuleuse a été découverte en 1895 par E.E. Barnard sur des photographies à long temps de pose. Les trois étoiles (Alnitak, Mintaka et Alnilam) de la Ceinture d’Orion occupent le centre de cette photo. Juste sous l’étoile la plus basse de la Ceinture (Alnitak), on peut voir sur la photo à haute définition la nébuleuse obscure de la Tête de Cheval. On peut aussi voir la grande nébuleuse d’Orion (M42 et M43) sur cette photo. (Credit & Copyright: W. H. Wang (IfA, U. Hawaii))
20 avril 2005
La nébuleuse qui entoure la brillante étoile S Mon est constituée de poussière sombre et de gaz luisant. La lumière émise par les jeunes étoiles énergétiques ainsi et leur vent stellaire ont produit les formes distordues que l’on peut admirer sur cette photo. La région située juste en bas de S Mon, l’étoile la plus brillante de la photo, a été surnommée «nébuleuse de la Peau de Renard» en raison de sa couleur et de sa texture. Cette nébuleuse rouge résulte de l’émission par l’hydrogène ionisé par la lumière ultraviolette des étoiles chaudes. La partie bleue de la photo correspond à une nébuleuse de réflexion, la lumière des étoiles situées entre nous et les nuages de poussière est réfléchie de façon plus efficace dans le bleu. On peut aussi assister à une combinaison des deux processus, ce qui donne une couleur rosée. S Mon est situé dans un amas ouvert d’étoiles (NGC 2264) qui est à environ 2500 années-lumière de nous dans la constellation de la Licorne, juste au-dessus de la nébuleuse de Cône. (Credit & Copyright: Russell Croman)
14 mars 2005
REPRISE du texte du 1er juillet 2002
Les nébuleuses du Cœur ou de la Rosette sont souvent en vedette la journée de la Saint-Valentin. En 2005, c’est celle de la Rosette qui nous est présentée. Cette nébuleuse d’émission porte le numéro NGC 2237 dans le «New General Catalog». L’amas ouvert d’étoiles NGC 2244 est emmitouflé à l’intérieur de cette nébuleuse. Sur l’échelle du temps astronomique, les étoiles de cet amas sont très jeunes, à peine 4 millions d’années. Elles se sont formées à partir des gaz et des poussières de la nébuleuse. Le vent stellaire de ces étoiles a creusé une cavité dans le centre de la nébuleuse qui est maintenant entourée de poussière et de gaz réchauffé par la lumière même de ces étoiles. C’est la composante ultraviolette de la lumière stellaire qui ionise les atomes d’hydrogène et qui est ainsi la source de la lumière rouge que ces atomes émettent après avoir recapturé un électron libre. Le diamètre de la nébuleuse de la Rosette est d’environ 100 années-lumière et elle est située dans la constellation de la Licorne. (Credit & Copyright: Richard Crisp (narrowbandimaging.com))
14 février 2005
REPRISE du texte du 14 février 2001
La nébuleuse de la photographie du jour n’apparaît pas sur des photographies anciennes, car elle est née en 1992. En effet, une étoile de type naine blanche située dans la constellation du Cygne a produit une nova, une explosion qui a soufflé ses couches externes dans l’espace. L’événement a reçu le nom de Nova Cygni 1992. Le flot de lumière s’est répandu dans l’espace intersidéral local, excitant les gaz qui s’y trouvaient et en particulier l’hydrogène, ce qui a donné naissance à une nébuleuse rouge d’émission. Le seul gaz expulsé de l’étoile est la petite boule située juste au-dessus du centre de la photo. Lorsque la lumière provenant de la coquille de la nova sera moins intense, cette nébuleuse redeviendra invisible. (Credit: Peter Garnavich (Notre Dame), 1.2-m Telescope, Whipple Observatory)
16 janvier 2005
REPRISE : 25 aout 2002 et 16 décembre 1996
Nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Voir texte du 2 décembre 2009. (Credit and Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Observatory))
10 janvier 2005
NGC 2070 est une nébuleuse d’émission du Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée. On lui a donné le nom de nébuleuse de la Tarentule. Cette nébuleuse renferme un énorme amas de jeunes étoiles dont le numéro de catalogue est R136. Une partie de cet amas est visible en haut à droite de l’image du jour. La lumière et les vents stellaires provenant des étoiles de cet amas illuminent et sculptent les gaz de la nébuleuse produisant ainsi un réseau complexe de filaments. Ce sont d’ailleurs ces filaments tentaculaires qui sont à l’origine du nom de nébuleuse de la Tarentule. Cette image provient de l’appareil photo WFI (Wide-Field Imager) du télescope de 2,2 m de l’Observatoire de La Silla géré par l’ESO. Ce n’est qu’une portion de la nébuleuse qui s’étend sur 300 années-lumière qui est photographiée. La nébuleuse de la Tarentule porte aussi le nom démodé de 30 Doradus qui provient de la classification stellaire de Flamsteed, car au début de 18e siècle, on pensait que c’était une étoile. Cette nébuleuse est à environ 170 000 années-lumière de nous dans la constellation de la Dorade. (Credit & Copyright: WFI, MPG/ESO 2.2-m Telescope, La Silla, ESO)
28 décembre 2004
La nébuleuse du Cœur (IC 1805) est une nébuleuse d’émission qui ressemble à un cœur humain. C’est la lumière ultraviolette d’un petit groupe d’étoiles situées près du centre de la nébuleuse qui ionise les atomes d’hydrogène et qui produit ainsi la lumière rouge qu’ils émettent (la raie H alpha). Plusieurs de ces étoiles sont visibles sur ce gros plan provenant du télescope Canada France Hawaii. Cet amas ouvert renferme quelques étoiles très lumineuses dont la masse atteint près de 40 fois la masse du Soleil. Il contient aussi plusieurs petites étoiles peu lumineuses et peu massives. On a aussi réussi à déterminer qu’un microquasar s’est formé dans cet amas, mais qu’il en a été expulsé il y a plusieurs millions d’années. La nébuleuse du Cœur est à 7500 années-lumière de nous dans la constellation de Cassiopée. (Credit & Copyright: Canada-France-Hawaii Telescope, J.-C. Cuillandre (CFHT))
8 décembre 2004
Cette nébuleuse d’émission est NGC 281 et c’est une usine de fabrication d’étoiles très occupée comme en fait foi l’image du jour qui nous montre de larges régions de gaz sombre et de poussière où des étoiles sont sûrement en train de naître. On remarque également sur cette photo la présence de globules de Bok, des bulles de poussière où se forment des étoiles. D’ailleurs, l’amas ouvert (IC 1590) visible au centre de la nébuleuse n’est âgé que de quelques millions d’années, ce qui est très jeune dans l’histoire de notre Galaxie. La source la plus lumineuse de cet amas est un système stellaire multiple dont la radiation ultraviolette est la source d’ionisation de l’hydrogène de la nébuleuse. NGC 281 que l’on nomme parfois la nébuleuse Pacman en raison de sa forme est à environ 10 000 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Chris Sauer)
20 octobre 2004
REPRISE du texte du 7 avril 2003 et du 21 septembre 1998
Cette nébuleuse est très vaste, l’une des plus grandes jamais observées. En réalité, ce vaste anneau est constitué de plusieurs nébuleuses d’émission reliées par leurs filaments lumineux. Ce complexe inhabituel catalogué N11 s’étend sur plus de 1000 années-lumière dans le Grand Nuage de Magellan, la plus grosse galaxie satellite de la Voie lactée. L’amas d’étoiles LH9 (NGC 1760) au centre de l’image compte quelque 50 étoiles bleues très lumineuses dont les radiations ont éjecté les gaz qui les entouraient, produisant une sphère vide au centre du réseau de nébuleuses. On pense que le réseau de nébuleuses provient de la formation de couches successives d’étoiles situées de plus en plus loin de l’amas central N11. La région rose très brillante au-dessus de N11 est N11B, une région très énergétique où des étoiles sont encore en train de se former. (Credit & Copyright: C. Smith & S. Points, CTIO, AURA, NOAO, NSF)
6 octobre 2004
La nébuleuse d’émission IC 1805 s’étend sur des centaines d’années-lumière et elle contient quelques nuages sombres de poussière. Surnommée la nébuleuse du Cœur en raison de sa forme, elle est à environ 7500 années-lumière de la Terre. Cette image captée par un télescope est très colorée, mais si on pouvait se rendre à proximité de la nébuleuse de Cœur et la contempler avec nos propres yeux, verrions-nous toutes ces couleurs? La réponse est non! En fait, la lumière des nébuleuses d’émissions provient surtout des atomes d’hydrogène excités par la radiation ultraviolette des étoiles chaudes et cette lumière est rouge et dans une proportion moindre d'autres atomes. La photographie a été tout simplement retravaillée artificiellement en attribuant des couleurs aux diverses composantes rouges de la nébuleuse : c’est ce que l’on appelle une photographie en fausses couleurs. La couleur rouge a été attribuée à la lumière des atomes de soufre, le vert à celle des atomes d’hydrogène et le bleu à celle des atomes d’oxygène. (Credit & Copyright: Richard Crisp)
17 septembre 2004
C’est M17, la nébuleuse Oméga, qui est la vedette de l’image du jour. Cette nébuleuse est à environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire qui contient par ailleurs plusieurs autres nébuleuses. Les étoiles qui illuminent les nuages gazeux de cette nébuleuse sont situées en haut à droite hors du champ de cette image. Cette image est en fausses couleurs : le vert correspond à l’hydrogène et à des traces de soufre et le rouge de même que le bleu. L’image couvre une région de quelque 3 années-lumière. Elle provient d’Hubble et elle a été rendue publique pour souligner le 13e anniversaire de fonctionnement du célèbre télescope. (Credit: NASA, ESA, J. Hester (ASU))
28 aout 2004
REPRISE : 25 avril 2003
C’est la nébuleuse de la Lagune (M8) qui est en vedette aujourd’hui sur l’APOD. Par une nuit sans Lune et sans pollution lumineuse, on peut voir cette nébuleuse de la constellation du Sagittaire à l’œil nu. La partie rouge de cette nébuleuse provient de la lumière émise par les atomes d’hydrogène alors que le vert provient des atomes d’oxygène. C’est la lumière provenant d’une géante bleue (9 Sagittarii) qui excite les atomes de la nébuleuse et donc qui est à l’origine de la lumière qu’ils émettent. La nébuleuse contient également plusieurs globules de Bok ainsi que des filaments de poussière créés par l’expulsion de l’atmosphère d’étoiles de type géante rouge et par d’anciennes supernovae. La nébuleuse de la Lagune est à environ 5000 années-lumière de nous. L’image du jour couvre une région de quelque 50 années-lumière. (Credit & Copyright: Canada-France-Hawaii Telescope, J.-C. Cuillandre (CFHT), Coelum)
16 aout 2004
La nébuleuse d’émission IC 1396 s’étend sur des centaines d’années-lumière dans ce paysage cosmique de nuages sombres de gaz et de poussière. Cette pouponnière d’étoiles n’est qu’à 3000 années-lumière de la Terre. Cette image très colorée de IC 1396 provient de la superposition de plusieurs photos prises à travers divers filtres astronomiques. Un filtre bloque la plus grande partie de la lumière du spectre visible et ne laisse passer que celle émise par un atome en particulier. On assigne ensuite arbitrairement une couleur à chaque composante afin d’obtenir l’image en fausses couleurs. Dans cette image, le rouge montre l’emplacement des atomes de soufre, le vert ceux de l’hydrogène et le bleu ceux de l’oxygène. Évidemment, quelque soit la beauté du résultat obtenu, l’image est toujours très différente de que l’on verrait à l’œil nu. La nébuleuse IC 1396 est située dans la constellation de Céphée, près de la frontière du Cygne. (Credit & Copyright: Richard Crisp)
5 aout 2004
Dans la constellation du Cygne, on peut apercevoir près de la nébuleuse du Pélican (IC 5070) la nébuleuse du Papillon (IC 1318) qui entoure une étoile que l’on a surnommée la Poule. Le vrai nom de cette étoile est Sadr ou gamma Cygni, c’est l’étoile située en haut à gauche et elle est visible à l’œil nu. Sard est à environ 1500 années-lumière de la Terre et elle est près du centre de IC 1318 dans une région un peu plus brillante de la nébuleuse du Papillon qui a reçu le numéro de catalogue pas très original de IC 1318B. En fait, on distingue trois régions dans celle nébuleuse, A B et C! Le champ d’étoiles autour Sadr comprend de jeunes et de vieilles étoiles, un amas ouvert (NGC 6910) visible à gauche et de vastes nuages rouges d’hydrogène excité typique d’une nébuleuse d’émission, en plus de quelques régions sombres de poussière. (Credit & Copyright: Steve Cannistra (StarryWonders))
28 juillet 2004
La nébuleuse d’émission N11 située dans le Grand Nuage de Magellan est l’une des régions les plus vastes de formation d’étoiles et les plus photogéniques du Groupe local de galaxies. Cette région est d’ailleurs visible sur la plupart des photos du Grand Nuage de Magellan. Elle s’étend sur environ 100 années-lumière. En réalité, l’image du jour met en vedette N11B, une partie de N11. La nébuleuse N11 est la deuxième plus grosse nébuleuse du Grand Nuage de Magellan après la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus). Une étude des étoiles de N11B a montré qu’il y a en réalité trois générations successives d’étoiles dans cette nébuleuse. Les plus jeunes étoiles sont situées en haut à droite dans les globules compacts de poussière. (Credit: Hubble Heritage Team (AURA / STScI), Y.-H. Chu (UIUC) et al., ESA, NASA)
7 juillet 2004
La nébuleuse d’émission de la photo du jour est NGC 6559. On voit aussi une nébuleuse bleue de réflexion à gauche de la photo. NGC 6559 est à environ 5000 années-lumière de nous dans la constellation du Sagittaire. (Credit: Adam Block (KPNO Visitor Program), NOAO, AURA, NSF)
29 juin 2004
La Grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) est le théâtre d’événements des plus étranges. Située dans le Bras du Sagittaire de la Voie lactée, la nébuleuse d’Eta Carinae, un autre de ses noms, est l’hôte d’étoiles massives et de nébuleuse dont l’aspect change rapidement. L’étoile la plus énergétique de NGC 3372 est Eta Carina. En 1830, cette étoile était l’une des plus brillantes du ciel, mais son éclat a beaucoup diminué depuis. Une partie de cette nébuleuse est connue sous le nom de la nébuleuse du trou de serrure est visible près du centre de cette photo. Elle contient plus étoiles très massives et son aspect a changé au cours des années. La Grande nébuleuse de la Carène s’étend sur 300 années-lumière et elle est à 7000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. Cette photographie a été prise au Chili depuis La Frontera dans la vallée de l’Alcohuaz. (Credit & Copyright: Loke Kun Tan (StarryScapes))
17 mai 2004
Cette pouponnière d’étoiles est la nébuleuse du Cône (NGC 2264). Cette image provient du télescope spatial Hubble. La nébuleuse du  Cône est à environ 2500 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. Elle s’allonge sur une distance de 7,5 années-lumière, mais sa tête que l’on voit sur cette photo ne fait que 2,5 années-lumière, soit environ la moitié de la distance qui sépare le Soleil d’Alpha Centauri, le système stellaire la plus rapproché de nous. La source la plus probable des vents stellaires qui sculptent la nébuleuse est NGC 2264 IRS qui a été observée par les instruments infrarouges d’Hubble en 1997. Cette étoile massive est cependant située en dehors du champ de cette photo vers le haut. La couleur rougeâtre de cette nébuleuse d’émission vient des atomes d’hydrogène ionisés. (Credit: ACS Science & Engineering Team, NASA)
29 mai 2004
REPRISE du 3 mai 2002
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Au coeur de la nébuleuse de la Tarentule. Voir le texte du 31 mars 2009. ((Credit: B. Brandl (Cornell & Leiden) et al., JPL, Caltech, NASA))
2 février 2004
En recherchant des étoiles massives, le télescope spatial Hubble a braqué ses instruments dans une autre spectaculaire région de formation d'étoiles. La nébuleuse de l'image du jour est N159 et elle fait plus de 150 années-lumière. Elle est située dans le Grand Nuage de Magellan à plus de 170 000 années-lumière de nous. On y voit des étoiles récemment nées, des filaments sombres de poussières ainsi que des nuages d'hydrogène typiquement rouges. On a aussi donné le nom de nébuleuse du Papillon à la région centrale (voir l'encart de la photo en haute résolution) de N159. L'origine exacte de cette forme bipolaire est inconnue, mais cela pourrait bien indiquer la présence d'une étoile très massive entourée d'un disque gazeux très épais. (Credit: M. Heydari-Malayeri (Paris Observatory) et al., WFPC2, HST, ESA, NASA)
21 décembre 2003
NGC 6004. Voir le texte du 11 décembre 2012. (Credit: NASA and the Hubble Heritage Team (AURA/STScI))
9 décembre 2003
Nébuleuse du Coeur et de l'Âme. Voir le texte du 14 septembre 2008. (Credit & Copyright: Richard Powell, Digitized Sky Survey, Palomar Observatory, STScI)
22 octobre 2003
IC 1396, la nébuleuse de la Trompe d'Éléphant. Voir le texte du 14 avril 2014. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight)
19 octobre 2003
REPRISE du 25 mars 2002

La nébuleuse du Pélican est la vedette de l'image du jour. Le front d'ionisation dans la partie supérieure droite de l'image est le produit de jeunes étoiles énergétiques qui se trouvent en dehors du champ de cette image. Des filaments sombres de gaz froid se mêlent à ce front d'ionisation. Comme toutes les nébuleuses, la forme de celle-ci changera au cours des prochains millions d'années et son apparence de pélican disparaîtra sûrement. Cette image a été captée par le télescope Mayall de 4 m de diamètre installé à l'observatoire national de Kitt Peak en Arizona. Cette nébuleuse (IC 5070) s'étend sur environ 30 années-lumière. Elle est à environ 1800 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. (Credit: John Bally (U. Colorado) & Bo Reipurth (U. Hawaii), NOAO, AURA, NSF)
13 octobre 2003
La grande et très belle nébuleuse de la Lagune contient de nombreuses étoiles des gaz chauds. Son diamètre fait dans les 100 années-lumière et elle est à seulement 5000 années-lumière de nous. La nébuleuse de la Lagune (M8) est située dans la constellation du Sagittaire. Elle est si grande et si lumineuse qu'on peut la voir sans télescope. Plusieurs étoiles lumineuses font partie du jeune amas ouvert (NGC 6530) âgé de quelques millions d'années seulement de cette nébuleuse. La grande nébuleuse de la Lagune qui porte aussi le numéro de catalogue NGC 6523 doit son nom à la bande obscure de poussière que l'on voit à gauche de l'amas ouvert. Le spot brillant de gaz traversé de poussière que l'on voit près du centre de M8 est connu sous le nom de nébuleuse du Sablier. L'image qui nous est présentée est en fausses couleurs : la lumière du soufre est en rouge, celle de l'hydrogène en vert et finalement celle de l'oxygène en bleu. On sait que plusieurs étoiles sont encore en formation dans la nébuleuse de la Lagune en raison des nombreux globules obscurs qui s'y trouvent. (Credit & Copyright: Richard Crisp)
8 septembre 2003
La nébuleuse d’émission géante de la Tarentule (NGC 2070) fait plus de 1000 années-lumière dans sa plus grande dimension. Elle est située dans une petite galaxie satellite de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan. Au centre de cette araignée cosmique se trouve le jeune amas ouvert R136 dont les étoiles très massives sont la source de radiations intenses et de forts vents stellaires qui font briller la nébuleuse et qui sculptent ses formes. L’image du jour est une mosaïque réalisée à partir de photos captées par le «Wide-Field Imager» du télescope de 2,2 m de l’observatoire de La Silla de l’ESO. On peut aussi admirer sur cette image d’autres jeunes amas d’étoiles dont l’amas NGC 2100 à l’extrême gauche de l’image. Le petit rémanent en expansion de la supernova 1987a est juste en dehors du champ inférieur droit de la photo. Cette mosaïque s’étend sur un angle égal à peu près à la moitié d’une pleine Lune en direction de la constellation de la Dorade. (Credit: M. Schirmer, T. Erben, M. Lombardi (IAEF Bonn), European Southern Observatory)
23 aout 2003
REPRISE du 13 juin 2002
La nébuleuse en émission M17 dans la constellation du Sagittaire est une nébuleuse en émission située à environ 5000 années-lumière de la Terre. En lumière visible, la forme de cette région de formation d'étoiles lui a plusieurs noms, la nébuleuse de Fer à cheval, du Cygne, du Homard ou encore la nébuleuse Oméga. Cette image en fausses couleurs a été réalisée à partir de données recueillies par l'observatoire Chandra dans le domaine des rayons X. La couleur rose de la région centrale correspond à la position de nombreuses jeunes étoiles massives dont les radiations et les vents stellaires illuminent la nébuleuse. Le nuage gazeux chauffé à plusieurs millions de degrés s'étend sur au moins 10 années-lumière vers la gauche. En comparant cette image avec d'autres images en lumière visible, ce gaz chaud entouré de gaz plus froid semble former une cavité centrale entourée d'un fer à cheval cosmique. (Credit: L. Townsley (PSU) et al., CXC, NASA)
21 aout 2003
La nébuleuse de la Patte de Chat est la vedette du jour. Située à environ 5500 années-lumière de nous dans la constellation du Scorpion, NGC 6334, son numéro dans le New General Catalog, la Patte de Chat est une nébuleuse en émission dont la couleur rouge provient des atomes d'hydrogène ionisés. Aussi connue sous le nom de nébuleuse de la Patte d'Ours, elle est le lieu de naissance d'étoiles massives, environ 10 fois la masse du Soleil, qui n'ont guère plus de quelques millions d'années, très jeunes comparés aux 5 milliards d'années de notre étoile. (Credit & Copyright: Bernd Flach-Wilken & Volker Wendel (Spiegelteam), 2002 Namibia trip)
17 juillet 2003
REPRISE du texte du 7 décembre 1999
Quelle est l'origine de la nébuleuse du Croissant ? Cette nébuleuse en émission a été créée par l'étoile brillante qui est située en son centre. L'âge approximatif de la nébuleuse du Croissant est de 250 000 ans. À cette époque, l'étoile massive a évolué pour devenir une étoile de type Wolf-Rayet. Cette étoile (WR 136) a alors expulsé son enveloppe externe sous forme d'un vent stellaire intense. WR 136 perdait l'équivalent de la masse du Soleil tous les 10 000 ans. Les diverses phases d'expulsion de matière ont créé toute une série de coquilles entourant l'étoile qui sont maintenant illuminées par l'étoile centrale. La nébuleuse du Croissant (NGC 6888) est à environ 4700 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. L'étoile centrale de NGC 6888 produira probablement une supernova dans les prochains millions d'années. (Credit & Copyright: T. A. Rector (NRAO), NOAO, AURA, NSF)
15 avril 2003
L'hydrogène de cette nébuleuse en émission située dans le Grand Nuage de Magellan (LMC) est excité par les radiations d'une étoile massive dont la température de surface approche des 100 000 degrés. Cette image qui provient du télescope Melipal de l'ESO. Généralement, une nébuleuse en émission est de teinte rouge, mais celle-ci montre des teintes qui proviennent d'interaction énergétique encore plus forte, le vert provient des atomes d'oxygène excités et le bleu de ceux d'hélium. L'étoile qui excite cette nébuleuse est de type Wolf-Rayet. Les vents stellaires de celle-ci ont créé une bulle cosmique visible au bas de l'image. Cette photo couvre un carré dont les côtés font environ 150 années-lumière. (Credit: Y. Naze, G. Rauw, J. Manfroid, J. Vreux (Univ. Liege), Y. Chu (Univ. Illinois), ESO)
10 avril 2003
NGC 281. Voir le texte du 20 octobre 2004. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT)
7 avril 2003
Le centre de la nébuleuse de la Lagune (M8) est un lieu intense de formation d'étoiles. Deux grands nuages d'environ 0,5 année-lumière visibles en bas à gauche ont été sculptés en forme d'entonnoir par les vents et la lumière des étoiles massives de cette région qui agissent sur les gaz et les poussières. L'étoile massive la plus brillante que l'on distingue sur l'image à travers la poussière est Herschel 36. Ces grands nuages sombres nous cachent d'ailleurs partiellement d'autres jeunes étoiles chaudes et les font apparaître rouge, car les poussières laissent passer plus facilement le rouge du spectre visible. Cette image couvre une région d'environ 5 années-lumière de côté. Elle a été prise par le télescope Hubble en 1995. La nébuleuse de la Lagune est à environ 5000 années-lumière de la Terre en direction de la constellation du Sagittaire. (Credit: A. Caulet (ST-ECF, ESA), NASA)
4 mars 2003
Des étoiles naissent continuellement au cœur des nuages sombres de poussière et de gaz moléculaire de M17. Aussi nommé nébuleuse oméga à cause de sa vague ressemblance avec la lettre grecque du même nom, cette nébuleuse en émission porte de nombreux autres noms dont la nébuleuse du Cygne, du Fer à Cheval ou du Homard. Contrairement à beaucoup d'autres nébuleuses en émission, les étoiles de M17 nous sont cachées par d'épais nuages de poussière à base de carbone. Mais au fur et à mesure que des étoiles massives naissent, leurs radiations intenses poussent au loin cette couverture sombre. On peut observer avec des jumelles cette nébuleuse dont le diamètre fait environ 20 ans. Elle est à quelque 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT)
10 décembre 2002
REPRISE du texte du 19 septembre 2000
NGC 604 est une nébuleuse en émission aussi connue sous le nom de nébuleuse du Triangle. On trouve éparpillées dans cette nébuleuse plus de 200 jeunes étoiles massives dont les radiations ionisent les atomes d'hydrogène, phénomène à l'origine de la lumière émise par la nébuleuse. Ce nuage de gaz et de poussière, une véritable pouponnière d'étoiles, est en fait une formation de la galaxie du Triangle (M33) située à quelque 3 millions d’années-lumière de nous. (Credit: H. Yang (UIUC), HST, NASA)
2 novembre 2002
REPRISE du 11 avril 1998 et du 16 aout 1996
C'est la nébuleuse de la Lagune (M8) qui est la vedette du jour sur l'APOD. Cette nébuleuse en émission héberge plusieurs types d'objets astronomiques. On y trouve d'abord en son centre un amas ouvert d'étoiles. Plusieurs régions de formation d'étoiles sont aussi présentes dans cette nébuleuse dont le numéro du New General Catalog est NGC 6523. Puisque cette nébuleuse en émission émet la lumière de l'hydrogène (la raie H alpha), sa couleur en vrai lumière est rouge alors que ses filaments sombres proviennent de l'absorption de la lumière par la poussière. L'image qui nous est présentée est donc en fausses couleurs. Elle a été construite en utilisant les émissions lumineuses des atomes d'hydrogène, d'oxygène et de soufre. La nébuleuse de la Lagune que l'on peut observer aisément avec des jumelles est à environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. Elle couvre une région de la sphère céleste dont le diamètre fait quelque trois fois celui de la Lune. (Credit: R. Barba, N. Morrell et al. (UNLP), CTIO, NOAO, NSF)
6 octobre 2002
REPRISE du 20 aout 2001
La nébuleuse du Pélican (IC 5070) est à environ 2000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. Cette image qui s'étend sur quelque 30 années-lumière ne montre qu'une partie de cette magnifique nébuleuse en émission. La nébuleuse du Pélican est tout près de la «côte est» de la nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000), une autre nébuleuse en émission du Cygne dont la forme nous est familière. En fait, ces deux nébuleuses sont situées dans une vaste région de formation d'étoiles. Elles nous semblent séparées par un vaste nuage de poussière. Vous avez de la difficulté à voir un pélican sur cette image céleste? Le sommet de sa tête est au milieu de l'image en haut. Le nuage de poussière sombre à gauche forme un trou que l'on peut associer à l'œil du pélican, alors que le long nuage brillant marque son cou. (Credit & Copyright: Robert Gendler)
29 aout 2002
La nébuleuse en émission NGC 3603 est la plus vaste de note galaxie, la Voie lactée et elle est à environ 20 000 années-lumière de nous. Cette nébuleuse qui fait plus de 20 années-lumière dans sa plus grande dimension héberge un amas ouvert massif d'étoiles, d'épaisses colonnes de poussière et une étoile qui va bientôt exploser. Cette image de NGC 3603 provient des données dans le domaine de l'infrarouge recueillies dans le cadre du programme 2MASS (Two Micron All Sky Survey). Presque toute la lumière émise par la nébuleuse provient des radiations ultraviolettes émises par le jeune amas d'étoiles situé au centre de cette image. Selon les estimations, plusieurs des étoiles de cet amas ne sont âgées que d'un million d'années, ce qui est bien peu comparé aux 5 milliards d'années de notre étoile, le Soleil. On peut admirer NGC 3603 en pointant un télescope vers la constellation de la Carène. (Credit: 2MASS Project, UMass, IPAC/Caltech, NSF, NASA)
14 aout 2002
S Mon, l'amas NGC 2264 et les nébuleuses associeés. Voir le texte du 14 mars 2005. (Credit & Copyright: Anglo-Australian Observatory, Photograph by David Malin)
1er juillet 2002
La lumière émise par la nébuleuse qui entoure l'étoile N44C est assez étrange. En effet, cette étoile bien que jeune et brillante ne semble pas assez chaude pour engendrer les couleurs que l'on observe dans la nébuleuse. On s'est alors mis à la recherche d'une étoile plus chaude cachée en recourant à des observations dans le domaine des rayons X, mais cela n'a donné aucun résultat. Il y a peut-être une étoile à neutrons sur une orbite très elliptique autour de N44C. Quand cette étoile à neutrons s'approche de N44C et traverse le disque de gaz qui l'entoure, il pourrait y avoir émission de rayons X sur une brève période. Il faudra d'autres observations pour percer ce mystère. N44C est une nébuleuse en émission située dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la Voie lactée. Son diamètre est d'environ 125 années-lumière. (Credit: Donald Garnett (U. Arizona) et al., Hubble Heritage Team, NASA)
14 mai 2002
Un amas ouvert d'étoiles situé au cœur illumine les gaz de la nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Les étoiles de cet amas (NGC 2244) proviennent des gaz de la nébuleuse et elles ne sont âgées que d'environ 4 millions d'années. Ce sont ces étoiles qui émettent la lumière et des vents stellaires qui donnent à la nébuleuse son apparence actuelle. Le rouge de la nébuleuse provient en effet de l'ionisation du gaz d'hydrogène par les radiations ultraviolettes des jeunes étoiles massives de NGC 2244. Les vents stellaires chauds de ces étoiles apportent de la nouvelle matière aux filaments de poussière qui s'y trouvent déjà en même temps qu'ils déplacent ceux-ci vers l'extérieur. NGC 2244 fait environ 50 années-lumière à quelque 4500 années-lumière en direction de la constellation de la Licorne. Avec une magnitude apparente de 4,8, on peut l'apercevoir à l'œil nu depuis un endroit sombre. (Credit & Copyright: J. C. Cuillandre & G. Fahlman (CFHT Staff), CFHT)
17 mars 2002
REPRISE du 22 aout 2000
Où naissent les étoiles les plus massives? Les observations nous montrent que c'est en périphérie des amas ouverts. L'amas ouvert de la photo est celui qui a reçu le numéro 212 du catalogue de l'astronome américain Stewart Sharpless. Au centre de cette image se trouvent les étoiles massives de Sharpless 212 (Sh 2-212). Les radiations UV de ces étoiles ionisent les atomes d'hydrogène interstellaire ce qui donne naissance à une nébuleuse en émission qu'on appelle aussi une région HII. Lorsque les ions d'hydrogène récupèrent leur électron perdu, ils émettent de la lumière rouge caractéristique de ces nébuleuses. Sharpless 212 contient aussi de la poussière et des atomes lourds comme le soufre en petite quantité. La poussière absorbe efficacement la lumière visible. Sur cette image en fausses couleurs, le soufre a reçu la couleur bleue. La frontière entre la matière ionisée et la matière neutre entourant l'amas est particulièrement bien définie. La taille de cet amas est d'environ 20 années-lumière et il est à 25 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de Persée. (Credit & Copyright: Lise Deharveng (Universite de Provence) et al., CNRS, OHP)
18 décembre 2001
L'étoile AE Aurigae de la constellation du Cocher est-elle en feu? Bien qu'elle semble entourée par ce qui semble être de la fumée, l'énergie de «l'étoile flamboyante» comme celle de toutes les étoiles vient essentiellement de la fusion nucléaire et non de la combustion de l'oxygène, la caractéristique de base du feu. Même si on s'imaginait avant le début du 20e siècle que le Soleil et les étoiles étaient de grosses fournaises, il ne peut y avoir de feu en ces lieux, car il y a très peu d'oxygène. Ce qui ressemble à de la fumée est en fait de l'hydrogène interstellaire dans lequel se même des filaments sombres de poussière riche en carbone. Cette image en fausse couleur de la nébuleuse de l'Étoile flamboyante (IC 405 ou encore SH 2-229) provient du télescope de 90 cm du KPNO (Kitt Peak National Observatory). L'étoile AE Aurigae est une jeune étoile bleue très lumineuse. Elle présente aussi la particularité d'être une étoile fugitive, car elle a été expulsée de la nébuleuse d'Orion il y a environ 2,7 millions d'années. (Credit: T. A. Rector & B. A. Wolpa, NOAO, AURA, NSF)
4 décembre 2001
C'est une tranche de la familière nébuleuse de la Rosette que l'on voit sur cette mosaïque, mais imagée dans le domaine des rayons X, d'où sa forme méconnaissable. Cette nébuleuse classifiée NGC 2237 est à 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. Cette mosaïque qui provient des données recueillies par le satellite Chandra couvre une zone qui s'étend sur un peu moins de 100 années-lumière. Le code de couleur utilisé attribue le rouge aux rayonnements X de faible énergie et le bleu pour ceux d'énergie élevée. L'amas ouvert de jeunes étoiles dans le coin supérieur gauche est NGC 2244 et il est situé au centre de la nébuleuse de la Rosette. Les couches gazeuses chaudes qui entourent les jeunes étoiles massives sont d'importantes sources de rayons X, mais une autre source provient également du gaz de la nébuleuse dans lequel baignent les étoiles de l'amas. Comme ces étoiles sont très jeunes, quelques millions d'années seulement, on pense que les rayons X proviennent des ondes de choc des vents stellaires et non de rémanents de supernova, l'explosion finale d'une étoile massive. En se déplaçant depuis le centre de la nébuleuse vers le sud-est, du coin supérieur droit au coin inférieur gauche, l'environnement chaud et agité cède sa place à un gaz moléculaire dense capable d'absorber les rayonnements X de faible énergie tout en laissant s'échapper les rayons X énergétiques des étoiles qui s'y trouvent. (Credit: L. Townsley (Penn State), et al., NASA)
19 octobre 2001
Au centre de la pouponnière d'étoiles 30 Doradus se trouve un amas qui contient les plus grosses, les plus chaudes et les plus massives étoiles que l'on connaisse. Les étoiles de cet amas, connu sous la référence R136 ou encore NGC 2070, sont en train de briser le cocon de gaz et de poussière dans lequel elles sont nées. Le reste du nuage de cette image provenant du télescope spatial Hubble est surtout composé d'hydrogène ionisé. R136 renferme des milliers d'étoiles géantes bleues très chaudes, certaines ayant une masse 50 fois plus grande que celle du Soleil. R136 est un amas ouvert situé dans une galaxie satellite de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan. En raison de la densité très élevée d'étoiles de cet amas, il pourrait bien se transformer en amas globulaire dans quelques milliards d'années. (Credit: N. Walborn (STScI) et al., WFPC2, HST, NASA)
30 juillet 2001
Nébuleuse de la Trompe d'Éléphant (IC 1396). Voir le texte du 6 novembre 2010. (Credit & Copyright: Robert Gendler)
20 juillet 2001
Les nuages tourmentés de la nébuleuse de la Carène (NGC 3372) distante de quelque 8000 années-lumière de nous brillent dans l'hémisphère sud de la sphère céleste. Ce gros plan d'une partie de la célèbre nébuleuse est une combinaison de photos utilisant six filtres différents captées en avril 1999 par l'instrument WFPC2 (Wide Field and Planetary Camera 2) du télescope Hubble. Les grumeaux de matière sombre et les nuages complexes sont façonnés par les vents et les radiations des étoiles massives et énergétiques de la nébuleuse. Cette image en fausses couleurs est construite à partir des données recueillies à travers les filtres, certaines se situant même à l'extérieur du spectre visible. On attribue ensuite une couleur à chacun des filtres, le bleu aux longueurs d'onde courtes et le rouge aux longueurs d'onde plus grandes. On superpose ensuite les données pour produire l'image finale. (Credit: Hubble Heritage Team (AURA/STScI /NASA))
17 juin 2001
REPRISE du 3 février 2000
Cette nébuleuse de gaz luisant situé dans la galaxie rapprochée de Barnard (NGC 6822 ou IC 4895) entoure des étoiles lumineuses massives née récemment. Âgées d'à peine 4 millions d'années, ces étoiles se sont formées par l'accrétion gravitationnelle des gaz et des poussières de ce nuage cosmique. La lumière de la nébuleuse provient de l'ionisation de ses atomes par les radiations ultraviolettes intenses de ses étoiles, lesquelles agissent aussi sur la forme de la nébuleuse par les vents et la lumière qu'elles émettent. Cataloguée Hubble-X, cette nébuleuse rappelle à plusieurs la forme de la pouponnière d'étoiles la plus connue de notre galaxie, la nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976). La luminosité d'Hubble-X est supérieure à celle de M42 et, à une distance de 1,6 million d’années-lumière, elle est 1000 fois plus loin de nous. La taille d'Hubble-X est d'environ 100 années-lumière de diamètre soit 10 fois celle de M42. Le X de la sa classification vient du fait qu'il s'agit de la dixième nébuleuse de la galaxie NGC 6822. Cette galaxie irrégulière barrée fait partie du Groupe local et elle ne contient qu'une dizaine de millions d'étoiles. (Credit: C. R. O'Dell (Vanderbilt Univ.) et al., Hubble Heritage Team, NASA)
16 févrrier 2001
Nébuleuse de la Rosette (NGC 2244). Voir le texte du 14 février 2005. (Credit & Copyright: Robert Gendler)
14 février 2001
La nébuleuse Oméga (M17 ou NGC 6618, aussi connue sous les noms de nébuleuse du Cygne, du Fer à Cheval ou du Homard) est un nuage complexe de gaz et de poussière dans lequel se forment continuellement de nouvelles étoiles. C'est sa ressemblance avec la lettre grecque oméga majuscule (W) et avec un fer à cheval qui lui a valu ces deux noms. Quant aux deux autres noms, il faut avoir de l'imagination! Cette nébuleuse en émission est située dans la constellation du Sagittaire à environ 5500 années-lumière de la Terre. Mais, on voit aussi dans cette image rendue publique récemment des nuages sombres d'absorption. C'est que cette image fait ressortir la lumière infrarouge émise par de grosses molécules connues sous le nom d'hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP), un gaz semblable à celui des tuyaux d'échappement de nos automobiles. Les HAP pourraient être intermédiaires entre les petites molécules carbonées et les grains de poussière interstellaire. L'origine cosmique des HAP est inconnue, mais certains astronomes pensent qu'ils pourraient se former dans l'atmosphère froide de jeunes étoiles carbonées et être dispersés dans l'espace par leur vent stellaire. (Credit & Copyright: K. M. Merrill, 2.1-m Telescope, SQIID, KPNO, AURA, NOAO, NSF)
11 décembre 2000
Nébuleuse Oméga (M17). Voir le texte du 10 décembre 2002. (Credit: SOFI, NTT, ESO)
19 septembre 2000
La nébuleuse du Croissant (NGC 6888) est une coquille gazeuse en expansion rapide qui entoure une étoile agonisante. Cette image provient du télescope Hubble et elle a été rendue publique récemment. Elle ne montre qu'une région de la nébuleuse qui s'étend sur 3 années-lumière. La nébuleuse du Croissant a commencé à se former il y a environ 250 000 ans alors que l'étoile centrale WR 136, une étoile de type Wolf-Rayet, a commencé à expulser son enveloppe externe sous forme d'intenses vents stellaires, perdant l'équivalent d'une masse solaire toute les 10 000 années. Ces vents sont entrés en collision avec les gaz interstellaires, les comprimant en une série de coquilles complexes et les illuminant. La nébuleuse du Croissant est à quelque 4700 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne et n'est visible qu'avec un télescope. L'étoile WR 136 produira probablement une supernova dans le prochain million d'années. (Credit: Brian D. Moore (ASU) et al., WFPC2, HST, NASA)
2 aout 2000
La nébuleuse du Pélican évolue lentement. IC 5070, son numéro dans l’«Index Catalogue», est séparée par un nuage moléculaire plein de poussière sombre de la plus grande et plus célèbre nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000). Cependant, le Pélican fait l'objet de nombreuses études parce que c'est une région particulièrement active de formation d'étoiles et d'évolution de ses nuages gazeux. Cette image a été construite en additionnant les données captées dans deux couleurs afin de mieux comprendre les interactions entre l'évolution des nuages et la naissance des étoiles. Le gaz chaud d'hydrogène est en rouge, alors que les sulfures, plus froids, sont en bleu et vert. La lumière des jeunes étoiles énergétiques réchauffe lentement les gaz plus froids formant ainsi une frontière entre les deux régions. Cette frontière forme un front d'ionisation qui se déplace lentement. Il subsiste quand même le long de cette frontière de longs filaments de gaz froid. Dans quelques millions d'années, il faudra sans doute changer le nom de cette nébuleuse, car les déplacements des étoiles et des gaz produiront une forme passablement différente de celle d'un pélican. (Credit: John Bally (U. Colorado), KPNO 0.9-m Telescope, NOAO, AURA, NSF)
3 juillet 2000
Les étoiles de la nébuleuse du Trou de la Serrure (NGC 3324) ont commencé à se former il y a environ trois millions d'années. Cette image de la nébuleuse du Trou de Serrure qui fait partie de la Nébuleuse d'Eta Carinae (NGC 3372) a été captée dans le domaine de l'infrarouge. Elle nous montre plusieurs détails de cette pouponnière d'étoiles qui est à quelque 9000 années-lumière de nous. De fines poussières réfléchissent la lumière des étoiles, s'échauffent et émettent à leur tour de la lumière infrarouge. Les amas ouverts Trumpler 14 et Trumpler 16 sont visibles dans le coin inférieur gauche et le coin supérieur droit de cette photographie. L'étoile très brillante près de Trumpler 14 est Eta Carinae, l'une des plus étranges étoiles connues. Candidate possible pour produire une supernova d'ici quelques milliers d'années, Eta Carinae pâlit après avoir été l'une des étoiles les plus brillantes du ciel durant les années 1800. Malgré des études approfondies, on ne sait pas encore de façon sure si Eta Carinae fait partie d'un système binaire. (Credit: 2MASS Collaboration, U. Mass., IPAC)
13 juin 2000
Voici une forme peut-être familière, mais située dans un endroit bien moins connu. Cette nébuleuse en émission est célèbre à cause de sa ressemblance avec l'Amérique du Nord. À droite de la nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000) se trouve la nébuleuse du Pélican (IC 5070). Ces deux nébuleuses en émission s'étendent sur quelque 50 années-lumière et sont à environ 1500 années-lumière de nous. Elles sont séparées par une nébuleuse d'absorption sombre. On peut les observer avec des jumelles à condition d'être loin de la pollution lumineuse. Elles ont l'apparence d'une petite tache diffuse au nord-est de Deneb, l'étoile la plus brillante de la constellation du Cygne. On ne sait pas encore quelles sont les étoiles qui ionisent l'hydrogène de ces nébuleuses. (Credit & Copyright: Jason Ware)
1er mai 2000
REPRISE du texte du 6 juin 1996
La Rosette (NGC 2237) est une grande nébuleuse en émission située à environ 3000 années-lumière de nous. Les vents stellaires de l'amas ouvert NGC 2244 ont creusé un trou au centre de la nébuleuse. La grande quantité d'hydrogène de cette nébuleuse lui confère sa couleur rouge dans les photographies prises en lumière visible, mais la couleur de cette image diffère, car elle a été réalisée en ne retenant que la lumière émise par trois éléments de la nébuleuse. La lumière verte provient de l'oxygène, la lumière bleue du soufre et la lumière rouge de l'hydrogène. Les filaments noirs proviennent des poussières contenues dans ce nuage cosmique gazeux. L'origine de nœuds sombres se déplaçant rapidement dans la nébuleuse fait actuellement l'objet d'études. (Credit: T. A. Rector, B. Wolpa, M. Hanna (AURA/NOAO/NSF))
11 janvier 2000
La nébuleuse de la Patte de Chat (NGC 6334). Voir le texte du 17 juillet 2003. (Credit & Copyright: Jason Ware)
7 décembre 1999
30 Doradus est une immense pouponnière d'étoiles située dans le Grand Nuage de Magellan (PGC 17223), une petite galaxie satellite de la Voie lactée. Sa ressemblance avec une araignée lui a valu son nom populaire, la nébuleuse de la Tarentule. Mais la taille de cette tarentule est d'environ 1000 années-lumière. Elle est à quelque 165 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Dorade. Pour vous donner une idée du gigantisme de cette nébuleuse, imaginez qu'elle serait à la même distance que la pouponnière d'étoiles la plus rapprochée de la Terre, la nébuleuse d'Orion. Elle occuperait alors une région du ciel qui s'étendrait sur 30°, soit 60 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Les pattes avant de la nébuleuse de la Tarentule entourent l'amas d'étoiles NGC 2070 qui contient les étoiles les plus massives et les plus lumineuses connues à ce jour. C'est aussi dans cette nébuleuse que l'on a observé récemment la supernova la plus rapprochée de nous depuis fort longtemps. (Credit: Gary Bernstein & Megan Novicki (U. Michigan); Copyright: U. Michigan, Lucent)
26 octobre 1999
NGC 3603 est la demeure d'un massif amas ouvert d'étoiles, d'épais piliers de poussière et d'une étoile qui est sur point d'exploser. L'amas au centre de cette image contient environ 2000 étoiles brillantes. Chacune de ces étoiles est plus brillante et plus massive que le Soleil. Les radiations de ces étoiles illuminent et repoussent la matière interstellaire environnante, faisant de NGC 3603 une région HII des plus captivantes pour les scientifiques. Cette image couvre une région d'environ 20 années-lumière. NGC 3603 est à quelque 20 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. Une caractéristique intéressante de cette image publiée récemment repose sur le fait qu'on y voit plusieurs étoiles de faible luminosité. La masse de ces étoiles est inférieure à celle du Soleil, nous indiquant ainsi qu'un grand nombre d'étoiles de faible masse naissent aussi dans des régions à sursaut de formation d'étoiles. (Credit: B. Brandl (Cornell) et al., ISAAC, VLT, ESO)
18 octobre 1999
La nébuleuse NGC 6188. Voir le texte du 1er juin 2006. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), AATB)
25 aout 1999
On voit sur cette image une brillante goutte d'hydrogène catalogué N88A. La goutte fait cependant trois années-lumière d'un bout à l'autre. Émergeant du milieu interstellaire froid et poussiéreux du Petit Nuage de Magellan (NGC 292), N88A cache une jeune étoile chaude en son centre. Cette image en fausses couleurs provenant du télescope Hubble a été captée à l'aide d'un filtre H alpha, filtre qui ne laisse passer que la lumière rouge émise par l'hydrogène ionisé par les émissions ultraviolettes de la jeune étoile. D'autres régions d'hydrogène ionisé, dénommées régions HII, qui entourent de jeunes étoiles peuvent s'étendre sur plus d'un millier d’années-lumière, mais N88A, bien que petite en comparaison, contient l'une des étoiles les plus massives connues. (Credit: M. Heydari-Malayeri (Paris Observatory) et al., WFPC2, HST, ESA, NASA)
29 juillet 1999
La nébuleuse de la Carène (NGC 3372). Voir le texte du 17 mai 2004. (Credit: K. Weis & W. J. Duschl (ITA, U. Heidelberg)
19 juillet 1999
La nébuleuse de la Flamme (NGC 2024). Voir le texte du 12 janvier 2010. (Credit: 2MASS Collaboration, U. Mass., IPAC)
13 juillet 1999
Des étoiles à différentes étapes de leur vie, de leur naissance à leur mort, sont présentes sur cette passionnante image des environs de la nébuleuse en émission NGC 3603 captée par le télescope Hubble. Les deux piliers d'hydrogène très luisant sur l'image signalent la présence de très jeunes étoiles dans cet environnement dense de gaz et de poussière, des pouponnières d'étoiles. On les voit moins, mais de sombres nuages aussi appelés globule de Bok sont aussi visibles dans le coin supérieur droit de cette image. Ces amas sombres de poussière sont des lieux où peut débuter la formation d'une étoile. Au milieu de l'image trônent les jeunes étoiles bleues et chaudes d'un amas ouvert. Comme elles sont massives, elles vont rapidement épuiser leur source de carburant. L'une d'elles, Sher 25 juste au-dessus de l'amas à gauche, est une brillante étoile supergéante entourée d'un brillant anneau et de pâtés de matière qu'elle a éjectés dans l'espace. L'anneau provient de la supernova 1987a et Sher 25 n'est qu'à quelques milliers d'années avant son explosion. Mais, ce portrait contient-il des planètes? Regarder l'objet en forme de larme sous l'amas vers le bas. Même si elle est peu trop grosse, on suspecte cette région d'émission d'être un disque protoplanétaire semblable à ceux que l'on retrouve dans la nébuleuse d'Orion. NGC 3603 est à environ 20 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. (Credit: Wolfgang Brandner (JPL/IPAC), Eva K. Grebel (U. Wash.), You-Hua Chu (UIUC), NASA)
4 juin 1999
La nébuleuse sombre et poussiéreuse du Trou de la Serrure tient son nom de sa forme peu commune. Dans le New General Catalogue, cette nébuleuse porte le numéro 3324. En fait, il s'agit d'une petite région superposée à la Grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372). Le Trou de la Serrure a été créé par l'étoile mourante Eta Carinae qui est passée par des phases violentes d'éruption durant ce dernier siècle. Remarqué et étudié aussi tôt que 1840 alors qu'une spectaculaire explosion l'a rendu visible, le système d'Eta Carinae subit actuellement des changements inhabituels. Le trou de Serrure, une nébuleuse en émission qui contient de la poussière, est situé à environ 9000 années-lumière de nous. On a aussi découvert récemment qu'elle contient des nuages moléculaires. (Credit: NOAO, NSF; Copyright: AURA)
23 mai 1999
REPRISE du 12 janvier 1998
La nébuleuse de la Patte de Chat (NGC 6334), parfois appelée nébuleuse de la Patte d'Ours, est un nuage cosmique de gaz et de poussière dans lequel naissent des étoiles. À 5500 années-lumière de nous, elle est trois fois plus loin que la nébuleuse d'Orion (M42), mais elle est suffisamment proche pour être étudiée en détail. NGC 6334 est situé dans la constellation du Scorpion. En lumière visible, la Patte de Chat est très rouge, car sa lumière provient presque entièrement de l'hydrogène ionisé. La Patte de Chat est donc une nébuleuse en émission. Mais ce n'est pas le cas sur cette image, car elle est en fausses couleurs. On a utilisé des données captées dans le domaine de l'infrarouge pour la construire. Ainsi, la présence de poussière qui absorbe la lumière visible est ici d'un bleu brillant. Des études récentes en arrivent à la conclusion que les sources brillantes de cette image sont des étoiles massives très jeunes. Les radiations de ces étoiles sont si énergétiques et intenses qu'elles détruisent les grains de poussière dans leur voisinage immédiat créant ainsi des zones de gaz ionisé, peintes en rouge sur cette image. (Credit: Kathleen Kraemer et al. (Boston U.), SPIREX)
6 avril 1999
Au cœur de la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus ou NGC 2070) se trouve un immense amas d'étoiles les plus chaudes, les plus massives et les plus grosses connues. Le centre de cet amas, connu sous la cote R136, est isolé dans l'encadré en haut à droite. L'hydrogène ionisé de 30 Doradus, une nébuleuse en émission, est la principale composante du gaz et de la poussière que l'on voit sur le reste de l'image. R136 est constitué de milliers d'étoiles chaudes et bleues qui sont environ 50 fois plus massives que le Soleil. La nébuleuse de la Dorade ainsi que R136 font partie du Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée. (Credit: WFPC2, Hubble Space Telescope, NASA)
21 février 1999
REPRISE du 4 octobre 1997 et du 24 mai 1996
NGC 281. Voir le texte du 20 octobre 2004. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), IAC, RGO, Isaac Newton Telescope)
21 septembre 1998
La brillante nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523) est le foyer de divers objets astronomiques. Il s'y trouve entre autres un brillant amas ouvert d'étoiles et plusieurs zones de formations d'étoiles. La lueur globalement rouge de la nébuleuse vient des radiations émises par l'hydrogène et les filaments sombres qui la parcourent sont des zones d'absorption de la lumière causée par de denses lignes de poussière. La nébuleuse de la Lagune est à environ 5000 années-lumière de nous. Elle occupe une région de la constellation du Sagittaire d'environ trois fois le diamètre angulaire de la pleine lune. On peut l'observer avec des jumelles. (Credit & Copyright: D. Malin (AAO), AATB, ROE, UKS Telescope)
7 juillet 1998
La nébuleuse de la Rosette, un classique pour la journée de la Saint Valentin. Voir le texte du 14 février 2011. (Credit & Copyright: G. Greaney)
14 février 1998
REPRISE du texte du 14 février 1996
La nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus) est ici décorée comme un arbre de Noël. Émettant des radiations dans tous les domaines du spectre électromagnétique, 30 Doradus tirent son énergie de plusieurs phénomènes physiques prenant place en son sein. 30 Doradus est une région du Grand Nuage de Magellan (PGC 17223), une petite galaxie satellite de la Voie lactée. La nébuleuse est le foyer de formation d'étoiles, de supernovae et de plasma. On a réuni des données recueillies dans trois domaines différents du spectre électromagnétique pour construire cette image. Le rouge correspond aux émissions de rayon X des gaz chauffés à des températures aussi élevées qu'un million de kelvins. Le vert correspond aux émissions des atomes d'hydrogène ionisés et le bleu correspond aux émissions UV venant principalement des étoiles chaudes. Dans quelques millions d'années, les astronomes pensent qu'un amas globulaire naîtra de cette symphonie de lumière et de formation d'étoiles. (Credit: Q. Daniel Wang (NWU), UM/CTIO, UIT, ROSAT)
24 décembre 1997
NGC 2070 est une immense pouponnière d'étoiles située dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée. Son apparence d'araignée lui a valu le nom populaire de nébuleuse de la Tarentule, mais la taille de cette tarentule est d'environ 1000 années-lumière de largeur et elle est à 165 000 années-lumière de nous en direction de la constellation australe de la Dorade. Si la Tarentule était à la même distance que la nébuleuse d'Orion, la pouponnière d'étoiles la plus rapprochée de la Terre, elle couvrirait un angle d'environ 30° dans le ciel, soit l'équivalent de 60 pleines lunes. Les bras de cette araignée cosmique entourent l'amas stellaire R136a qui contient quelques-unes des étoiles les plus lumineuses et les plus massives connues. NGC 2070 est également près de l'endroit de la plus rapprochée des supernovae à s'être produites récemment : SN 1987A. (Credit: S.A.A.O. (1 Meter Telescope))
4 juin 1997
M16 est composé d'un jeune amas ouvert d'étoiles associé à une spectaculaire nébuleuse en émission tachée de poussière interstellaire sombre. La nébuleuse de l'Aigle où se trouve M16 est à quelque 7000 années-lumière de nous en direction du centre de la Voie lactée dans la queue du Serpent. C'est une région de formation d'étoiles. On peut voir la majorité des étoiles de l'amas en haut à droite des piliers de poussière (les Piliers de la création) de la nébuleuse de l'Aigle. Le rouge de la nébuleuse provient des ions d'hydrogène qui émettent un photon lorsqu'ils capturent un électron libre. Les régions sombres sont constituées de poussière qui absorbe la lumière des sources situées à l'arrière. Cette importante absorption permet d'ailleurs aux astronomes de différencier les étoiles de l'amas de celles qui sont plus rapprochées de nous. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin. Copyright: Anglo-Australian Telescope Board)
18 janvier 1997
REPRISE du 1er novembre 1995
Les étoiles Wolf-Rayet peuvent souffler des bulles cosmiques. Ces étoiles peu nombreuses sont énormément plus chaudes et plus lumineuses que le Soleil. Toutes les étoiles extrêmement massives évoluent ensuite vers la phase Wolf-Rayet (fiche 4). On connait environ 200 étoiles Wolf-Rayet (note: en décembre 2014, on en dénombre 639) dans notre galaxie, la Voie lactée. Une étoile Wolf-Rayet produit une bulle parce qu'elle éjecte continuellement leur atmosphère externe dans l'espace sous forme de vent stellaire. Chaque année, ces vents stellaires transportent au loin une masse qui équivaut à celle de la Terre. L'étoile Wolf-Rayet est la plus brillante de cette image et elle est au centre de cette bulle connue sous le nom de Casque de Thor (NGC 2359). (Credit and Copyright: P. Berlind & P. Challis (CfA), 1.2-m Telescope, Whipple Obs.)
3 janvier 1997
Quelle est l'origine de ces bulles et de ces arcs de NGC 2359? Le principal suspect est l'étoile Wolf-Rayet au centre de l'une des bulles, un peu à droite du centre de cette photo. Les étoiles Wolf-Rayet sont très massives, très chaudes et très lumineuses. Elles expulsent continuellement de la matière, matière qui forme des bulles dans l'espace interstellaire. Mais, les arcs de NGC 2359 indiquent que quelque chose de plus complexe se passe dans cette nébuleuse. Est-ce que cette étoile se déplace à une vitesse supersonique? Y a-t-il une autre étoile en orbite autour de cette étoile Wolf-Rayet? Il faudra réaliser d'autres observations pour comprendre ce joli puzzle. (Credit and Copyright: P. Berlind & P. Challis (CfA), 1.2-m Telescope, Whipple Obs.)
2 janvier 1997
Ce cygne majestueux a pondu des œufs plutôt inhabituels. La nébuleuse du Cygne (M17 ou NGC 6618) est une pouponnière d'étoiles contenant du gaz rouge luisant, des rubans sombres de poussière, de jeunes étoiles brillantes et… de bizarres objets. Plusieurs des étoiles de M17 arborent en effet des couleurs étranges. On pense que ce sont de très jeunes étoiles qui baignent encore dans le gaz et les nuages qui leur ont donné naissance. La nébuleuse du Cygne, aussi appelée nébuleuse Oméga du Fer à Cheval ou encore du Homard, est passablement vaste et massive, car sa masse est environ 1000 fois plus grande que celle du Soleil. Sa région centrale brillante s'étend sur quelque 15 années-lumière. M17 est à environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. (Credit and Copyright: B. Wallis and R. Provin)
29 aout 1996
Une nébuleuse en forme de sablier (ne pas confondre avec MyCn 18, la nébuleuse du Sablier passablement plus connue) repose au centre de la nébuleuse de Lagune (M8 ou NGC 6523). Des rubans sombres de poussière s'entremêlent à l'hydrogène luisant de cette région de formation d'étoiles. En bloquant la lumière émise par l'hydrogène, ces veines de poussière ont produit une forme qui ressemble à celle d'un sablier. On voit dans le coin supérieur droit de cette image captée par le télescope spatial Hubble une jeune étoile brillante qui fait partie de l'amas ouvert NGC 6530. Une étude récente de la nébuleuse de la Lagune a révélé que cette nébuleuse en émission est parcourue d'un intense champ magnétique et que des particules de poussière inhabituellement grosses s'y trouvent. (Credit: J. Trauger (JPL /Caltech), HST, STSci, NASA)
21 aout 1996
Des rubans de gaz rougeoyant et de poussière sombre entourent les étoiles massives visibles sur ce gros plan de la nébuleuse de Lagune réalisé à l'aide du télescope spatial Hubble. La nébuleuse de la Lagune est relativement près de nous, à seulement 5000 années-lumière, et elle est donc assez brillante. Dans le ciel, elle est un peu plus grande que la pleine lune et on peut l'observer même sans utiliser un télescope. L'amas ouvert NGC 6530 niche dans cette nébuleuse. Cette image a été réalisée en unissant des photos prises dans l'ultraviolet, dans le rouge et dans le vert. On a donné le nom de nébuleuse du Sablier à la partie brillante au bas de la photo (un nom qui n'est plus employé en raison de la célèbre nébuleuse planétaire MyCn 18 dont l'image a même fait la couverture de l'album Binaural de Pearl Jam). (Credit: J. Trauger (JPL /Caltech), HST, STSci, NASA)
20 aout 1996
La nébuleuse de l’Amérique du Nord (NGC 7000).Voir le texte du 1er mai 2000. (Credit and Copyright: Dominique Dierick and Dirk De la Marche)
6 juin 1996
La pouponnière d'étoiles la plus fertile connue dans le Groupe local de galaxies est située dans le Grand Nuage de Magellan (LMC). Si la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus ou NGC 2070) était à la même distance de nous que la nébuleuse d'Orion, une pouponnière d'étoiles de la Voie lactée, elle occuperait la moitié du ciel. La Tarentule est une vaste nébuleuse en émission, mais il s'y trouve aussi des rémanents de supernova et des nébuleuses obscures. Le brillant paquet d'étoiles sous le centre de l'image est R136 et il contient plusieurs des étoiles les plus massives, les plus chaudes et les plus lumineuses connues. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board)
23 mai 1996
Un jeune amas ouvert d'étoiles se tapit à l'intérieur de la nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Les étoiles de cet amas, catalogué NGC 2244, émettent des radiations ultraviolettes qui arrachent aux atomes d'hydrogène leur unique électron et qui créent ainsi des ions d'hydrogène. Lorsqu'un électron est capturé par un ion d'hydrogène, il y a émission d'un photon rouge de lumière. C'est ce qui produit la couleur rouge caractéristique des nébuleuses en émission. La nébuleuse de la Rosette est à quelque 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. Même si elle est peu lumineuse, la nébuleuse de la Rosette est facile à observer, sa taille étant légèrement supérieure à celle de la pleine lune. (Credit: P. Seitzer (U. Michigan), Curtis Schmidt Telescope, CTIO, Chile)
22 mai 1996
La sombre et poussiéreuse nébuleuse du Trou de Serrure doit son nom à sa forme inhabituelle. C'est John Herschel, au XIX siècle, qui a donné ce nom à cette nébuleuse (NGC 3324) qui est en fait une petite région de la grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372). La Carène est la plus vaste nébuleuse sur la sphère céleste, plus grande que la célèbre nébuleuse d'Orion. Mais, comme elle est située dans l'hémisphère sud, elle est moins connue des astronomes amateurs du Nord. L'étoile Eta Carinae est une hypergéante variable bleue. Sa luminosité est extrêmement variable. Il y a 150 ans, c'était une des plus brillantes étoiles du ciel et elle est maintenant invisible à l'œil nu. Elle a subi une énorme éruption au 19e siècle et la nébuleuse créée par cette éruption a été photographiée par le télescope spatial Hubble. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board)
4 avril 1996
La nébuleuse de la Rosette (NGC 2237). Voir le texte du 14 février 1998. (Credit & Copyright: G. Greaney)
14 février 1996
La grande et majestueuse nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523) est la demeure de plusieurs jeunes étoiles et de gaz chaud. La nébuleuse de la Lagune est si grande et si brillante qu'elle est visible à l'œil nu depuis un endroit sombre. Nées il y a seulement quelques millions d'années, les étoiles de l'amas ouvert NGC 6530 sont très chaudes et elles rayonnent ainsi dans le bleu. La région la plus brillante de la nébuleuse a la forme d'un sablier et on lui donnait autrefois le nom de nébuleuse du sablier, mais cette désignation n'est plus employée en raison de la confusion avec MyCn 18, la nébuleuse du Sablier passablement plus célèbre. (Credit: The Electronic Universe Project)
27 janvier 1996
Sur ce gros plan du Grand Nuage de Magellan, le nuage gazeux qui a l'aspect d'une araignée à gauche a reçu le nom populaire de nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070). C'est une nébuleuse en émission qui entoure l'amas de jeunes étoiles chaudes 30 Doradus. Cet amas renferme les étoiles les plus massives connues, environ 50 fois la masse du Soleil. Des étoiles aussi massives émettent 100 fois plus d'énergie que notre Soleil. L'étoile très brillante, en bas à droite, est la supernova SN 1987A. Cette supernova est un présage du destin des étoiles de la Tarentule. Les étoiles massives brûlent leur carburant nucléaire à un rythme effarant et elles ne vivent que quelques millions d'années, ce qui est peu comparé aux milliards d'années d'étoiles comme le Soleil. Elles terminent leur vie en produisant une supernova, une explosion stellaire comme celle de cette image. Le noyau de l'étoile qui a produit une supernova devient soit une étoile à neutrons ou encore un trou noir. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board)
27 octobre 1995