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Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes apparaissent en haut de la page.

JUPITER

Jupiter est encore plus étrange qu'on pensait. La sonde Juno de la NASA a maintenant complété son sixième passage près de Jupiter avant de s'envoler vers son orbite très elliptique. Sur cette image de Jupiter prise par la sonde, les bandes parallèles qui couvrent habituellement presque toute la surface ont disparu, au grand étonnement des planétologues, pour faire place loin de l'équateur à des tourbillons et des structures complexes. Un alignement d'ovales blancs est visible plus près de l'équateur. Les données récemment recueillies par la mission Juno montrent que les phénomènes météorologiques peuvent se produire très loin dans son atmosphère sous le couvert nuageux et que le champ magnétique de Jupiter peut varier grandement d'un endroit à l'autre. Si tout se déroule comme prévu, Juno aura effectué 37 orbites d'environ six semaines chacune autour de Jupiter à la fin de sa mission. (Image Credit: NASA, Juno, SwRI, MSSS, Gerald Eichstädt & Seán Doran)
25 mai 2025
REPRISE du 29 mai 2017

Les coups de pinceau des bandes atmosphériques et des tourbillons de Jupiter composent ce tableau artistique postimpressionniste planétaire. Cette image artistique a été réalisée en utilisant des données captées par l’instrument JunoCam de la sonde Juno actuellement en orbite autour de Jupiter. Pour peindre cette toile, une image avec des tons clairs et sombres a été choisie pour subir un traitement numérique et un logiciel de peinture à l’huile a été utilisé pour l’ensemble des données. Les données utilisées sont celles captées par Juno le 16 décembre 2017. C’était le 10e passage au point le plus rapproché de Jupiter (le périjove) de la sonde Juno et elle était à environ 13 000 km au-dessus du couvert nuageux du nord de Jupiter. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS; Processing: Rick Lundh)
19 avril 2025
REPRISE du 7 avril 2018

D’où viennent les anneaux de Jupiter? L'anneau principal de Jupiter a été découvert en 1979 par la sonde Voyager 1 de la NASA, mais son origine restait alors mystérieuse. Les données de la sonde Galileo de la NASA, qui a orbité autour de Jupiter de 1995 à 2003, ont cependant confirmé l'hypothèse selon laquelle cet anneau aurait été créé par des impacts de météorites sur de petites lunes proches. Lorsqu'un petit météorite heurte la minuscule Métis, par exemple, il pénètre dans la lune, se vaporise et fait exploser de la poussière et des débris sur une orbite jovienne. L'image de Jupiter en lumière infrarouge prise par le télescope spatial James Webb montre non seulement Jupiter et ses nuages, mais aussi cet anneau. La Grande Tache rouge de Jupiter, de couleur relativement claire à droite, la grande lune de Jupiter, Europe, au centre des pics de diffraction à gauche, et l'ombre d'Europe, à côté de la Grande Tache rouge, sont également visibles. Plusieurs éléments de l'image ne sont pas encore bien compris, notamment la couche nuageuse apparemment séparée sur le bord droit de Jupiter. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI; Processing & License: Judy Schmidt)
2 avril 2025

Pourquoi y a-t-il autant de cyclones autour du pôle Nord de Jupiter? Ce sujet fait encore l’objet de recherches. La sonde spatiale Juno en orbite autour de Jupiter a recueilli en 2018 des données qui ont servi à réaliser cette image stupéfiante des étranges cyclones du pôle Nord de Jupiter. La sonde a mesuré les émissions thermiques des sommets des nuages joviens, des observations infrarouges qui ne se limitent pas à l'hémisphère éclairé par la lumière du Soleil. Il existe huit cyclones qui entourent un vaste cyclone d’environ 4 000 kilomètres de diamètre. Cet énorme cyclone est un peu décalé par rapport au pôle Nord de la planète géante. Des données semblables montrent un cyclone au pôle Sud jovien avec cinq cyclones circumpolaires. Ces cyclones sont légèrement plus grands que leurs cousins nordiques. Curieusement, les données de la mission Cassini, autrefois en orbite autour de Saturne, ont montré que les pôles Nord et Sud de Saturne n'ont chacun qu'un seul système de tempête cyclonique. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, ASI, INAF, JIRAM)
9 mars 2025

Voici Jupiter. La sonde spatiale Juno de la NASA poursuit encore ses orbites très allongées autour de la plus grosse planète du système solaire. Cette vidéo provient des images prises par la sonde Juno lorsqu’elle est passée depuis son arrivée en 2016 pour la 11e fois au périjove de la planète au début de l’année 2018. Cette vidéo en accéléré dont les couleurs ont été rehaussées couvre un intervalle d’environ quatre heures. La vidéo commence avec le lever de Jupiter alors que Juno s’en approche depuis le nord. Lorsque Juno a atteint le point le plus rapproché de Jupiter, à 3500 km au-dessus des nuages, sa caméra en lumière visible (JunoCam) a capté des images extraordinairement détaillées de l’atmosphère jovienne. Juno a survolé de près les zones claires et les bandes sombres qui ceinturent la planète, ainsi que les nombreuses tempêtes circulaires dont plusieurs sont plus vastes que les ouragans de la Terre. Après le passage de la sonde au périjove, on voit Jupiter s’éloigner et on retrouve les inhabituels nuages au sud de la planète. Pour obtenir de précieuses données scientifiques, la sonde passe si près de Jupiter que ses instruments pourraient bientôt tomber en panne à cause de leur exposition à de hauts niveaux de radiation. (Video Credit & License: NASA, Juno, SwRI, MSSS, Gerald Eichstadt; Music: Moonlight Sonata (Ludwig van Beethoven))
16 février 2025
REPRISE du 28 aout 2022, du 8 septembre 2019 et du 26 février 2018

Sur cette image captée par un télescope amateur, Jupiter se présente en stéréo. Les deux photos ont été le 17 novembre depuis Singapour, environ deux semaines après que Jupiter eut dépassé l’opposition. Haut dans le ciel de minuit, la plus grosse planète du système solaire était à 33,4 minutes-lumière de l’astrophotographe, ou si vous préférez à quatre fois la distance qui sépare du Soleil (4 unités astronomiques). Les détails des zones claires et des bandes obscures ainsi que les ovales blanchâtres sont remarquables pour une photographie prise depuis la Terre. La Grande Tache rouge de l'hémisphère sud de Jupiter faisait alors face à la Terre. La période de rotation de Jupiter est de seulement 10 heures. Puisque ces deux photos ont été captées à 15 minutes d’intervalle, les images forment une paire stéréographique. Regardez le centre de la paire et croisez vos yeux jusqu’à ce que les images séparées se réunissent pour voir la géante gazeuse en 3D (note : je n’ai jamais été capable de réussir cette manœuvre). Jupiter est maintenant près de l’opposition en 2024, car la Terre sera entre le Soleil et cette géante le 7 décembre. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi)
5 décembre 2024
REPRISE du 24 novembre 2023

Quelle est la nature de cet ovale noir dans l’atmosphère de Jupiter? Personne ne le sait vraiment. Lors d’un des passages de la sonde Juno de la NASA autour de Jupiter, elle a capté cet inhabituel nuage noir que l’on a surnommé l’Abysse. Les nuages autour d’Abysse montrent qu’il est au centre d’un vortex. Comme les structures sombres de Jupiter ont tendance à être plus profondes que les structures pâles, l’Abysse est peut-être un trou qui s’enfonce profondément dans l’atmosphère, mais sans plus de preuves, cette hypothèse demeure une conjecture. L’Abysse est entouré d’un complexe sinueux de nuages et d’autres tourbillons orageux, dont certains sont surmontés de nuages de couleurs claires ce qui indiquent qu’ils sont en haute altitude. Cette image a été captée en 2019 alors que la sonde était à environ 15 000 kilomètres du sommet des nuages joviens. Le prochain passage de Juno près de Jupiter aura lieu dans environ trois semaines. (Image Credit: NASA, Juno, SwRI, MSSS; Processing & License: Gerald Eichstädt & Sean Doran)
3 novembre 2024
REPRISE du 10 juin 2019

Cette vidéo est une simulation dans la haute atmosphère de Jupiter, la plus grosse géante gazeuse du système solaire. Cette superbe animation est basée sur les données d'image de JunoCam et du radiomètre micro-ondes à bord du vaisseau spatial Juno en orbite autour de Jupiter. La vidéo débute lorsque Juno est à environ 3000 km au-dessus du sommet des nuages austraux de la planète. On peut suivre la progression de la descente avec le curseur à la gauche de l’animation. Alors que l’altitude diminue sous les nuages, la température augmente tandis que vous plongez plus profondément à l’emplacement de la célèbre Grande Tache rouge. En fait, les données de Juno indiquent que la Grande Tache rouge, le plus grand système de tempêtes du système solaire, pénètre sur quelque 300 kilomètres dans l'atmosphère de la planète géante. À titre de comparaison, le point le plus profond des océans de la planète Terre se trouve à un peu moins de onze kilomètres. (Animated Video Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS, Gerald Eichstadt, Justin Cowart)
19 mai 2024

Regardez Juno s’approcher de Jupiter puis s’en éloigner. Ce vaisseau spatial robotique de la NASA poursuit ses orbites très allongées d’une durée d’un mois autour de la plus grosse planète du système solaire. Cette vidéo aux couleurs rehaussées a été réalisée lors du 16e périjove, c'est-à-dire la seizième fois que Juno passe à une distance minimale de Jupiter depuis son arrivée à la mi-2016. À chaque périjove, Juno passe à proximité d’une partie légèrement différente du sommet des nuages de Jupiter. Cette vidéo a été composée à partir de 21 images fixes de la caméra JunoCam, ce qui correspond à une accélération de 125 fois. La vidéo commence avec Jupiter se levant à l'approche de Junon par le nord. Alors que Juno atteint sa vue la plus proche, à environ 3 500 kilomètres au-dessus du sommet des nuages, JunoCam capture la grande planète avec des images extrêmement détaillées. Juno traverse ensuite des zones claires et des ceintures sombres de nuages qui entourent la planète, ainsi que de nombreuses tempêtes circulaires tourbillonnantes, dont beaucoup sont plus grandes que les ouragans sur Terre. Alors que Junon s'éloigne, le remarquable nuage en forme de dauphin est visible. Après le périjove, la planète s’éloigne, affichant des nuages inhabituels qui apparaissent au sud. Pour obtenir les données scientifiques souhaitées, Juno se rapproche si près de Jupiter que ses instruments sont exposés à des niveaux de radiation très élevés. (Video Credit & License: NASA, Juno, SwRI, MSSS, Gerald Eichstadt; Music: The Planets, IV. Jupiter (Gustav Holst); USAF Heritage of America Band (via Wikipedia)
21 avril 2024

La planète qui tourne le plus rapidement sur elle-même est Jupiter, la géante gazeuse dominante du système solaire. Sa période de rotation est de moins de 10 heures, en fait 9 h 56 aux pôles, diminuant graduellement à 9 h 50 près de l’équateur. Cette rotation rapide de Jupiter crée dans son atmosphère de puissants courants-jets qui séparent ses nuages en bandes foncées et en zones claires. Sur cette image, captée avec un appareil photo et un petit télescope le 15 janvier à l’extérieur de Paris, on peut facilement suivre la rotation rapide de Jupiter. Il suffit de regarder se déplacer de gauche à droite la tempête gigantesque nommée la Grande Tache rouge un peu au sud de l’équateur. Cette séquence de photo commence dans le coin inférieur gauche et a été prise sur une durée d’environ 2 heures 30 minutes. (
Image Credit & License: Aurélien Genin)

19 janvier 2024

Jupiter se présente en stéréo. (note : je n’ai jamais été capable de réussir cette manœuvre). (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi). Voir le texte du 5 décembre 2024.
24 novembre 2023

La foudre ne se produit-elle que sur Terre? Les vaisseaux spatiaux de notre planète ont détecté des éclairs sur d’autres planètes, dont Mars, Jupiter et Saturne. On pense qu’il pourrait y avoir de la foudre sur Vénus, Uranus et Neptune. La foudre consiste en un transfert brusque presque instantané de particules chargées d’un endroit à l’autre. Sur Terre, les courants d’air de glace et de gouttelettes d’eau entrant en collision créent généralement une séparation des charges qui génèrent les éclairs. Mais, que se passe-t-il sur Jupiter? En orbite autour de Jupiter, le vaisseau spatial de la NASA Juno a capté des images et des données qui renforcent les spéculations selon lesquelles la foudre jovienne est aussi créée par des nuages contenant de l’eau et de la glace. Cette photographie captée par la sonde nous montre un éclair dans un immense vortex nuageux près du pôle Nord de la planète géante. Dans les prochains mois, Juno effectuera plusieurs balayages du côté nocturne de Jupiter ce qui permettra sans doute de capter davantage de données et d’image de la foudre jovienne. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS; Processing & License: Kevin M. Gill)
25 juin 2023

Plusieurs lunes orbitent autour de Jupiter. On peut voir sur cette vidéo les deux plus grosses lunes de Jupiter, Io et Europa, passer devant la Grande Tache rouge, la plus grosse tempête connue du système solaire. On a réalisé cette vidéo avec des images captées par la sonde spatiale Cassini alors qu’elle passait près de Jupiter en l’an 2000 lors de son voyage vers Saturne. On voit à l’arrière de la lune glacée Europe la lune volcanique Io. Étrangement, on voit Europe dépasser Io, ce qui semble anormal, car Io étant plus près de Jupiter se déplace plus rapidement. L’origine de cette anomalie provient du mouvement rapide de la sonde Cassini. Les images ont été prises d’emplacements significativement différents durant la séquence vidéo. Actuellement, la sonde Juno de la NASA explore encore Jupiter et la sonde JUICE (JUpiter Icy Moons Explorer) lancée en avril dernier est en route pour la géante gazeuse. (Image Credit: NASA; ESA, JPL, Cassini Imaging Team, SSI; Processing: Kevin M. Gill)
13 juin 2023

Les cyclones de Jupiter sont différents de ceux de la Terre. Sur Terre, les cyclones tropicaux (ouragan dans l’Atlantique Nord et le Pacifique Nord-Est ou typhon en Asie de l’Est) sont centrés sur des régions de basse pression, alors que ceux de Jupiter sont des anticyclones, c'est-à-dire des tempêtes centrées sur des zones de haute pression. Sur Terre, ces tempêtes peuvent durer des semaines, mais sur Jupiter elles persistent pendant des années, voire des siècles. La taille est aussi très différente, de l’envergure d’un pays sur Terre, mais sur Jupiter aussi grosse que la Terre. Les deux types de tempêtes produisent des éclairs. Cette image a été réalisée avec des photos prises par la sonde Juno alors qu’elle s’approchait de Jupiter en aout 2020. Un tourbillon blanc est visible au bas de l’image, tandis que de nombreux nuages tourbillonnants sont visibles plus loin. Les nuages de couleur claire sont généralement plus haut dans l'atmosphère jovienne que les nuages plus sombres. Malgré les différences des orages de Jupiter, leur étude peut nous fournir des indices sur nos tempêtes et sur d’autres conditions météo terriennes. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS; Processing & License: Kevin M. Gill)
23 mai 2023

La rotation des Jupiter et de ses lunes. Jupiter et ses lunes sont en mouvement comme notre Soleil et ses planètes. Comme notre Soleil, cette géante gazeuse tourne sur elle-même et ses lunes sont en orbite autour de lui comme les planètes autour du Soleil. On peut observer la rotation de Jupiter en suivant les zones claires et les bandes sombres. La Grande Tache rouge, la plus vaste tempête connue du système solaire, apparaît à peu près la 15e seconde de cette vidéo en accéléré de 48 secondes. Cette vidéo a été réalisée en réunissant de courtes séquences prises pendant plusieurs nuits le mois dernier de façon que l’on puisse voir en continu la rotation de la planète sur une période de 24 heures. La rotation de la Terre donne l’impression que les lunes et Jupiter sont inclinés, mais celles-ci sont toujours en orbite dans le plan de rotation de la planète. Europe, Ganymède et Io sont visibles et l’on aperçoit l’ombre d’Europe lorsque cette lune galiléenne glacée traverse le disque de Jupiter. Pendant tout ce mois-ci, Jupiter sera près de l’opposition, donc il sera près de la Terre, très brillant et visible presque toute la nuit. (Video Credit & Copyright: Makrem Larnaout)
25 octobre 2022

Le mois dernier Jupiter était en opposition, c'est-à-dire que cette planète géante était entièrement éclairée par le Soleil dans le ciel de la Terre et qu’elle était près du périhélie, le point le plus rapproché de son orbite elliptique, position qu’elle atteindra au début de 2023. Jupiter est maintenant exceptionnellement près de la Terre et cette géante gazeuse peut ainsi être le sujet d’excellentes photographies depuis le sol. Cette image détaillée de Jupiter a été captée le 27 septembre avec un petit télescope depuis une cour arrière de Florence, en Arizona. Cette image réalisée en superposant plusieurs cadres d’une vidéo nous montre ce monde géant et ses bandes de couleur entraînées par ses vents. Les bandes sombres et les zones claires en rotation, accompagnées des tempêtes ovales, dont la Grande Tache rouge, couvrent la surface de la géante gazeuse. En bas à droite, on aperçoit la lune galiléenne Ganymède. La plus grosse lune du système solaire accompagnée son ombre était en transit au-dessus des nuages du l’hémisphère sud de Jupiter. (Image Credit & Copyright: Andrew McCarthy)
7 octobre 2022

Cette nouvelle image de Jupiter est inspirante. Les images infrarouges en haute résolution de Jupiter réalisées avec le télescope spatial James Webb nous révèlent par exemple des différences qui nous ont échappées jusqu’à présent entre les nuages brillants de haute altitude, y compris la Grande Tache rouge, et les nuages sombres de faible altitude. L’anneau de poussière entourant la planète, ses aurores polaires brillantes ainsi que les lunes Amalthée et Adrastée sont aussi très visibles sur cette image du télescope Webb. L’entonnoir magnétique qui draine les particules chargées de la lune volcanique Io est aussi visible sous l’aurore australe. Certains objets sont si brillants qu’ils produisent des stries de diffraction, plus difficile à repérer cependant que les aigrettes de diffraction autour d’Amalthée. Le télescope spatial James-Webb avec son miroir de six mètres six fois plus large que celui du télescope spatial Hubble est le plus grand télescope à avoir été mis en orbite. Il accompagne la Terre dans son orbite autour du Soleil. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, Jupiter ERS Team; Processing: Ricardo Hueso (UPV/EHU) & Judy Schmidt)
30 aout 2022

Pourquoi Jupiter a-t-il des anneaux ? L’anneau principal de Jupiter a été découvert en 1979 par voyager 1, mais son origine constituait alors un mystère. Des données de la sonde Galileo de la NASA, en orbite autour de Jupiter de 1995 à 2003, ont ensuite confirmé l’hypothèse que cet anneau avait été créé par des impacts météoritiques sur de petites lunes voisines de la géante gazeuse. Par exemple, une petite météorite entre en collision avec Métis, elle perce la surface de cette minuscule lune, se vaporise et expulse de la poussière sur une orbite jovienne. Cette image en infrarouge prise par le télescope spatial James Webb montre en plus de Jupiter et de ses nuages cet anneau. On voit aussi la Grande Tache rouge et la lune galiléenne Europa, au centre des aigrettes de diffraction à gauche. Le spot noir à gauche de la Grande Tache rouge est l’ombre projetée par Europe. Plusieurs détails de cette image sont encore incompris, comme la couche nuageuse apparemment séparée sur le limbe droit de Jupiter. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI; Processing & License: Judy Schmidt)
20 juillet 2022

Quels sont ces ovales et ces ronds sur Jupiter. Le plus grand ovale près du centre est la Grande Tache rouge, un immense système orageux qui fait rage sur Jupiter depuis au moins 352 années, soit depuis sa découverte en 1665 par Giovanni Cassini. Il se pourrait donc que cette tempête soit beaucoup plus âgée. On ne sait pas pourquoi cette tempête dure depuis si longtemps et on ne connait pas non plus l'origine de sa couleur. Le rond au bas de l'image à gauche est la plus grosse lune de Jupiter, Europe. Les images par Voyager 1 en 1979 ont permis d'émettre l'hypothèse qu'il existe sous la croute glacée d'Europe un vaste océan et qu'il s'agit donc d'un bon endroit pour y rechercher une forme de vie extraterrestre. On pourrait croire que le rond noir en haut à droite est l'ombre d'Europe, mais c'est plutôt celle d'Io, une des quatre lunes découvertes par Galilée en janvier 1610. C'est Voyager 1 qui a découvert la nature volcanique d'Io et l'absence de cratères d'impact à sa surface. Seize des images prises par Voyager 1 en 1979 ont récemment été traitées numériquement et fusionnées pour créer cette image. Il y a quarante-cinq ans aujourd'hui, Voyager 1 a été lancé depuis la Terre et une des plus grandes explorations du système solaire a débuté. (Image Credit: NASA, Voyager 1, JPL, Caltech; Processing & License: Alexis Tranchandon / Solaris)
17 juillet 2022
REPRISE du 28 juin 2020 et du 5 septembre 2017

Quel est ce large ovale sombre à la surface de Jupiter. C’est l’ombre d’Io, l’un des quatre satellites galiléens de Jupiter. Lorsque les lunes de Jupiter passent entre la géante gazeuse et le Soleil, elles créent des ombres, tout comme lorsque la Lune s’interpose entre le Soleil et la Terre. De plus, comme sur Terre, si vous étiez dans l’ombre de l’une des lunes de Jupiter, vous assisteriez à une éclipse totale de Soleil. Mais, ce qui diffère vraiment sur Jupiter, c’est que les ombres lunaires se déplacent très souvent sur sa surface. Cependant, ce qui est plus rare, c’est qu’un engin de la Terre soit assez près pour enregistrer une ombre lunaire en haute résolution. Cet engin, c’est le vaisseau spatial Juno. Il a passé si près de Jupiter à la fin février que les nuages et l’ombre de l’éclipse semblent vraiment immenses. Juno a fait de nombreuses découvertes au sujet de la plus grosse planète du système solaire, dont récemment des aurores circulaires en rapide expansion. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS; Processing & License: Thomas Thomopoulos)
27 avril 2022

Quel est l'avenir de la Grande Tache rouge de Jupiter? La géante gazeuse Jupiter est la plus grosse planète du système solaire. Sa masse est 318 fois plus grande que celle de la Terre. Jupiter abrite l'une des tempêtes les plus vastes et les plus durables connues, la Grande Tache rouge visible à gauche sur cette image. Ce système orageux est si vaste que l'on pourrait y mettre entièrement la Terre. Mais, elle a rétréci. En effet, des comparaisons avec des notes historiques montrent que la tempête ne couvre que le tiers de la superficie qu'elle avait il y a 150 ans. Récemment, le programme OPAL (Outer Planets Atmospheres Legacy) a suivi la tempête en utilisant le télescope spatial Hubble. Cette image OPAL prise par Hubble montre l'apparence de Jupiter en 2016 avec un traitement numérique qui rend les rouges très vifs. Les données modernes montrent que la surface de la tempête continue de diminuer, mais que sa taille verticale est légèrement plus grande. Personne ne connait l'avenir de la Grande Tache rouge. Il est possible que sa surface continue de diminuer et, comme pour les taches plus petites de l'atmosphère de Jupiter, qu'elle disparaisse complètement. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble, OPAL Program, STScI; Processing: Karol Masztalerz)
9 janvier 2022
REPRISE du 25 avril 2018

Quelle est la nature de ces grands ovales et où sont-ils? Ce sont des nuages d’orage en rotation dans l’atmosphère de Jupiter. Ils ont été captés le mois dernier par la sonde spatiale Juno de la NASA. En général, les nuages de haute altitude sont plus clairs et sur cette image ce sont les nuages relativement petits à l’intérieur de l’ovale inférieur. Cependant, avec une taille d’environ 50 kilomètres, ces nuages ne sont pas réellement petits. Ils sont si élevés qu’ils projettent des ombres sur l’ovale situé plus bas. Cette image a été traitée numériquement afin d’en augmenter la couleur et les contrastes. Les grands ovales de Jupiter sont généralement des régions de haute pression qui s’étendent sur plus de 1000 kilomètres et qui peuvent durer des années. Le plus grand ovale de Jupiter est la Grande Tache rouge (non imagée ici) qui a été découverte par Jean-Dominique Cassini  en 1655. Elle dure donc depuis au moins 367 ans! L’étude de la dynamique atmosphérique de Jupiter pourrait nous aider à mieux comprendre les dangereux typhons et ouragans terrestres. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS; Processing & License: Kevin M. Gill)
29 décembre 2021

Observez le tourbillon gracieux de la plus grosse planète du système solaire. Sur cette vidéo, on peut observer de nombreuses caractéristiques intéressantes de l’atmosphère de Jupiter, y compris les bandes sombres et les zones claires que l’on peut suivre en détail. Un regard attentif de la vidéo vous révélera que différentes couches de nuage tournent à des vitesses légèrement différentes. La célèbre Grande Tache rouge n’est pas visible au début, mais elle apparait vers la 18e seconde de la vidéo. D’autres systèmes orageux de moindre envergure apparaissent occasionnellement. Malgré son impressionnante taille, Jupiter effectue un tour complet sur elle-même en seulement dix heures. Par comparaison, la Terre met 24 heures pour compléter sa rotation. Cette vidéo en accéléré et en haute résolution a été réalisée à l’aide de photos prises pendant cinq nuits plus tôt ce mois-ci avec un télescope de taille moyenne installé sur le balcon d’un appartement parisien en France. On sait que l’hydrogène et l’hélium sont les principaux gaz de l’atmosphère de Jupiter et qu’ils sont incolores, alors on comprend que l’origine des couleurs des nuages joviens demeure un sujet de recherche. (Video Credit & Copyright: JL Dauvergne; Music: Oro Aqua (Benoit Reeves))
26 octobre 2021

Que verriez-vous en survolant la plus grosse lune du système solaire? En juin dernier, la sonde spatiale Juno a survolé Ganymède, l’immense lune de Jupiter. Elle a alors capté plusieurs images qui ont été numériquement réunies pour produire cette vidéo. Au début de la vidéo, Juno passe au-dessus de la surface bicolore de Ganymède dont le diamètre atteint plus de 5500 km, nous révélant un paysage extraterrestre glacé parsemé de rainures et de cratères. Les rainures proviennent probablement des déplacements de plaques de glace de la surface de la lune et les cratères ont été creusés par des impacts météoritiques violents. En continuant sur son orbite, Juno a effectué son 34e passage rapproché des nuages de Jupiter. La vidéo nous montre ensuite de nombreux nuages tourbillonnants de l’hémisphère nord de Jupiter, les zones et les bandes colorés qui encerclent le milieu de la planète, plusieurs ovales blancs et finalement les nuages tourbillonnants de l’hémisphère sud. En septembre 2022, Juno devrait faire un passage rapproché au-dessus d’une autre des quatre lunes galiléennes de Jupiter, Europe. (Video Credit: Images: NASA, JPL-Caltech, SWRI, MSSS; Animation: Koji Kuramura, Gerald Eichstädt, Mike Stetson; Music: Vangelis)
11 octobre 2021

Un éclair a brièvement illuminé l’atmosphère de Jupiter. Il y a quelques jours, plusieurs groupes surveillant la plus grosse planète du système solaire ont aperçu un flash lumineux qui a duré deux secondes. On a déjà observé de tels éclairs, les plus connus étant lors de la série d’impacts météoritiques en 1994. Des fragments de la comète Shoemaker-Levy 9 s’étaient alors désintégrés dans l’atmosphère de Jupiter, laissant des taches sombres qui ont duré des mois. Depuis, sept impacts ont été observés, généralement découverts par des astronomes amateurs. Dans cette vidéo, l’instabilité de l’atmosphère terrestre produit les oscillations de l’image lorsque, soudainement, un flash lumineux apparait juste à gauche du centre. On peut aussi voir Io et son ombre à droite. On ne saura probablement jamais ce qui a frappé Jupiter, mais considérant ce que nous connaissons du système solaire, il s’agit peut-être d’un morceau de glace ou de roche, sans doute de la taille d’un autobus, qui s’est séparé d’une comète ou d’un astéroïde il y a longtemps. (Video Credit & Copyright: T. Humbert, S. Barré, A. Desmougin & D. Walliang (Société Lorraine d'Astronomie), Astroqueyras)
17 septembre 2021

Ces trois images (cinq sur l’image en haute résolution) montrant la géante gazeuse Jupiter ont été captées depuis la ville de Cebu aux Philippines. Grâce à des clichés télescopiques bien synchronisés, on peut voir le transit des lunes galiléennes devant le disque coloré de Jupiter. Sur l’image du haut, à droite, Io est sur le point de disparaître dans l’ombre de Jupiter et, à gauche, les trois autres gros satellites apparaissent devant les bandes brillantes près de l’équateur de Jupiter. Europe et Ganymède, l’une lumineuse et l’autre plus sombre, sont à l’extrême gauche et toutes deux projettent leur ombre sur le sommet des nuages de la géante gazeuse. Callisto est plus bas et près du bord droit de la planète. Les trois planètes effectuent donc un triple transit devant Jupiter. Sur l’image du milieu, Europe et Ganymède sont encore visibles près du centre, mais Ganymède a passé devant Europe l’occultant partiellement. L’image du bas est une des rares photos des lunes joviennes en éclipse pendant un transit. En effet, le disque de Ganymède masque complètement Europe. Depuis la Terre, ces événements mutuels se produisent environ tous les six ans lorsque Jupiter est près de la position de son équinoxe. (Image Credit & Copyright: Christopher Go)
21 aout 2021

Un visage dans les nuages de Jupiter. Que voyez-vous dans la couverture nuageuse de Jupiter? À grande échelle, Jupiter présente en alternance des zones claires et des bandes foncées d’un brun rougeâtre. Les gaz ascendants, surtout de l’hydrogène et de l’hélium, tourbillonnent généralement autour des régions de haute pression. Inversement, les gaz descendants tournent autour des régions de basse pression, comme les cyclones et les ouragans de la Terre. Les tempêtes des bandes sont de longues durées et elles peuvent prendre l’apparence de grands ovales blancs ou de taches rouges allongées. La sonde Juno de la NASA, sur une orbite allongée de deux mois, a capté la plupart de ces caractéristiques des nuages lors de son sixième passage (perijove 6) près de Jupiter en 2017. Cependant, ce qui attire surtout notre attention sur l’image du jour n’est sans doute pas les nuages comme tels, mais leur apparence. L'image a été surnommée « Jovey McJupiterFace » par Jason Major le scientifique amateur qui l’a découvert dans les données de Juno. Elle a duré peut-être quelques semaines avant que les nuages voisins ne s’éloignent. Juno a maintenant complété sa 33e orbite autour de Jupiter. Hier, la sonde est passée près de Ganymède, la plus grosse lune du système solaire. (Crédit d'image : NASA / JPL-Caltech / SwRI / MSSS / Jason Major)
8 juin 2021

La majeure partie de la foudre sur Jupiter se produit près de ses pôles. Pourquoi? Comme la Terre, il se produit parfois des aurores et des éclairs dans l’atmosphère de Jupiter. Mais, contrairement à la Terre où la foudre est plus fréquente près de l’équateur, la foudre frappe plus souvent près des pôles de Jupiter. Pour comprendre les causes de cette différence, on étudie les nombreuses observations d’aurore et de foudre faites par la sonde Juno de la NASA qui orbite actuellement autour de Jupiter. Cette image captée la caméra de référence stellaire (Stellar Reference Unit camera) le 24 mai 2018 nous montre un anneau auroral près du pôle Nord ainsi que plusieurs points et stries lumineux. Un événement particulièrement intéressant est montré dans l’encart à droite. Il s’agit d’un éclair dans l’atmosphère de Jupiter. C’est l’une des images les plus rapprochées d’une aurore et de la foudre réalisées à ce jour. La Terre est évidemment beaucoup plus près du Soleil que Jupiter et la lumière solaire est assez intense pour réchauffer davantage l’équateur que les pôles. Cela crée une turbulence plus forte près de l’équateur terrestre et donc il y a plus d’orages dans cette région. Or, le chauffage atmosphérique de Jupiter provient surtout de son intérieur, un vestige de sa formation. On pense donc que la lumière solaire plus intense à l’équateur réduit les différences de températures entre les niveaux atmosphériques supérieurs réduisant ainsi la fréquence des tempêtes équatoriales qui créent la foudre. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI; Text: Natalia Lewandowska)
24 mars 2021

Pourquoi y a-t-il des bandes colorées qui encerclent Jupiter? La couche supérieure de l'atmosphère de Jupiter est divisée en deux types de rubans parallèles à l’équateur, les zones claires et les rubans sombres. Ces rubans encerclent complètement la planète. Ce sont de violents vents à plus de 300 kilomètres par heure qui sont à l’origine de cet encerclement. L’origine de ces vents est encore un sujet de recherche. Les bandes sont nourries par des remontées de gaz et elles incluent, pense-t-on, des nuages relativement opaques d’ammoniac et d’eau qui bloquent la lumière provenant des niveaux atmosphériques inférieurs plus sombres. Cette image prise par la sonde Juno en 2017 nous montre en détail une des zones claires. L’atmosphère de Jupiter est composée à 98 % en masse d’hydrogène et d’hélium, deux gaz clairs et incolores qui ne contribuent probablement aucunement à ses couleurs brunes et dorées. Les composés qui créent ces couleurs sont un autre sujet de recherche, mais on suppose qu’elles proviennent de petites quantités de soufre et de carbone altérées par la lumière solaire. Les données recueillies par Juno nous ont permis de faire de nombreuses découvertes. Entre autres, on a constaté que les nuages près de l’équateur renferment une quantité étonnamment élevée de 0,25 % d’eau, une découverte importante pour comprendre les courants atmosphériques de Jupiter et pour retracer l’histoire de l’eau dans le système solaire. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS; Processing & License: Kevin M. Gill)
23 novembre 2020

Voulez-vous attendre pour voir le plus gros et le plus vieux système orageux du système solaire? Dans cette vidéo de cinq minutes, la Grande Tache rouge de Jupiter apparaît enfin au bout de 2 min 12 s. Avant qu’elle n’apparaisse, vous trouverez sans doute plaisant d’admirer le paysage changeant des nuages apparemment calmes de Jupiter. Les 41 séquences de cette vidéo ont été captées en juin dernier par la sonde spatiale Juno qui effectuait une approche de la plus grosse planète de notre système solaire. La vidéo en accéléré qui nous est présentée est un condensé de l’événement qui dure en réalité plus de quatre heures. Depuis son arrivée en 2016, la sonde Juno a permis de faire de nombreuses découvertes incluant des jets atmosphériques d’une profondeur inattendue, des aurores les plus intenses jamais enregistrées et des nuages contenant de l’eau regroupés près de l’équateur de Jupiter. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS; Video Processing & License: Kevin M. Gill; Music: Vangelis)
19 octobre 2020

On peut voir sur ces images télescopiques la tête d’une tempête suivie d’un long sillage dans l'atmosphère de la plus grosse planète jovienne du système solaire. De gauche à droite, ces images ont été captées les 26 et 28 aout puis le 1er septembre. Durant cette période, la longueur de la tempête a approximativement doublé. Se développant le long du courant-jet de la bande tempérée nord (BTN), elle se déplace vers l’est sur ces trois images, dépassant la Grande Tache rouge et l’Ovale BA, deux tempêtes bien connues de l'hémisphère sud de Jupiter. On voit les lunes galiléennes Callisto et Io sur l’image du centre. D’ailleurs, des astronomes amateurs qui suivent Jupiter depuis la Terre avec leur télescope ont rapporté au cours des dernières semaines des tempêtes qui se déplacent rapidement le long de la BTN de Jupiter. (Image Credit & Copyright: Andy Casely)
10 septembre 2020

Où est l’ammoniaque de Jupiter? On s’attendait à ce que l’ammoniaque gazeuse soit détectée par la sonde orbitale Juno dans la haute atmosphère de Jupiter, mais elle est presque absente dans de nombreux nuages. Cependant, les données transmises récemment par Juno nous ont fourni quelques indices. Certains nuages de haute altitude semblent contenir un type inattendu de décharge électrique surnommée foudre superficielle (shallow lightning). Pour créer la foudre, il faut une grande séparation des charges, ce que peuvent réaliser des collisions entre champignons gazeux concentrés (musballs) ascendants. L’ammoniaque et l’eau collent à ces champignons jusqu’à ce qu’elles deviennent trop lourdes. L’ammoniaque et l’eau tombent alors profondément dans l'atmosphère de Jupiter. Sur cette image captée par Juno, le bouillon nuageux de Jupiter montre en plus d’une complexité fascinante des nuages pop-up de haute altitude aux couleurs claires. Comprendre la dynamique de l'atmosphère de Jupiter pourrait nous aider à comprendre des phénomènes similaires qui se sont produits sur notre Terre il y a des milliards d’années. (Image Credit & License: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS; Processing: Kevin M. Gill)
11 aout 2020

En infrarouge, Jupiter illumine la nuit. Récemment, des astronomes de l’observatoire Gemini Nord situé à Hawaï ont créé quelques photographies infrarouges de Jupiter parmi les meilleures réalisées depuis la surface de la Terre. Ils ont pu réaliser une image très nette en employant une technique appelée « imagerie chanceuse » (lucky imaging). Cette technique consiste à prendre plusieurs photographies et à superposer les plus nettes d’entre elles, qui par le hasard proviennent d’images prises lorsque l'atmosphère terrestre est le plus calme. L’apparence de « citrouille-lanterne » de Jupiter provient des différentes couches nuageuses de la planète. Le rayonnement infrarouge peut traverser les nuages plus aisément que la lumière visible, nous permettant ainsi de visualiser les couches internes plus chaudes de l'atmosphère de Jupiter qui apparaissent plus lumineuses, alors que les nuages plus épais demeurent sombres. Ces images ainsi que celles prises par le télescope spatial Hubble et la sonde Juno peuvent nous apprendre beaucoup sur les conditions météorologiques de Jupiter, par exemple l’emplacement où naissent ses énormes tempêtes de la taille d’une planète. (Image Credit: International Gemini Observatory, NOIRLab, NSF, AURA; M. H. Wong (UC Berkeley) & Team; Acknowledgment: Mahdi Zamani; Text: Alex R. Howe (NASA/USRA, Reader's History of SciFi Podcast))
13 mai 2020

Dans quelle mesure le champ magnétique de Jupiter est-il semblable à celui de la Terre? La sonde robotique Juno a découvert que le champ magnétique de Jupiter est étonnamment complexe. Par exemple, contrairement à la Terre, Jupiter possède plusieurs paires de pôles magnétiques. Cette vidéo présente le champ magnétique de Jupiter pendant un court intervalle de temps à partir des données captées par la sonde Juno. Le rouge et le bleu sont utilisés pour des régions situées au sommet des nuages où de forts champs magnétiques de polarité sud et nord sont présents. Les lignes de champ magnétique d’intensité constante entourent la planète. Les premiers instants de l’animation montrent ce qui nous apparait comme un champ dipolaire relativement normal, mais assez rapidement, une région magnétique maintenant appelée le «Great Blue Spot» se présente à notre vue. Cette région n’est pas directement alignée avec les pôles de rotation de la planète. De plus, dans la deuxième partie de l’animation, on nous transporte au-dessus de l’un des pôles de rotation de Jupiter, là où l’intense champ magnétique illustré en rouge se révèle très vaste et même quelquefois annulaire. Une meilleure compréhension du champ magnétique de Jupiter pourrait nous aider à mieux cerner le champ magnétique terrestre tout aussi énigmatique. (Video Credit: NASA, JPL-Caltech, Harvard U., K. Moore et al.)
25 février 2020

Les formes des nuages de l'atmosphère de Jupiter peuvent devenir très complexes. Cette image de nuages tourmentés a été captée par la sonde Juno qui est actuellement en orbite autour de la plus grosse planète du système solaire. Juno était à environ 15 000 km de Jupiter lorsqu’il a capté cette image, une distance si courte que moins de la moitié de la planète géante est visible. Les nuages blancs brillants, à droite au centre des tourbillons, sont situés en haute altitude. On leur a donné le nom de nuages pop-up. La mission de Juno, maintenant prolongée jusqu’en 2021, consiste à étudier différemment Jupiter. Parmi les nouveautés, Juno a obtenu des données du champ de gravité de Jupiter qui tendent à prouver de façon étonnante que cette planète est principalement liquide. (Image Crédit et licence : NASA / JPL-Caltech / SwRI / MSSS ; Traitement: Kevin M. Gill)
6 janvier 2020

Quelle est la nature de cet ovale noir à la surface de Jupiter? C’est l’ombre d’Io, la plus volcanique des nombreuses lunes de Jupiter. La lumière réfléchie vers la Terre par Jupiter est évidemment celle provenant du Soleil, ainsi tout ce qui bloque la lumière solaire produit une ombre sur sa surface. Si vous pouviez être dans la trajectoire de cette ombre, vous verriez une éclipse totale de Soleil par Io. L’ombre d’Io fait environ 3600 kilomètres, soit un peu plus petit que son diamètre et un peu plus grand que l’ombre de la Lune sur la Terre. Cette image a été captée le mois dernier par la sonde spatiale Juno de la NASA qui est actuellement en orbite autour de Jupiter. À des intervalles d’environ deux mois, Juno frôle Jupiter et elle capte une multitude de données ainsi que plusieurs images dont certaines sont assemblées pour produire des vidéos. Parmi les découvertes réalisées grâce à Juno, on s’est rendu compte avec surprise grâce aux mesures du champ gravitationnel de la planète géante qu’elle est surtout composée de liquide. Sous son manteau nuageux d’une épaisseur inattendue, Jupiter héberge peut-être une immense région d’hydrogène liquide s’étendant jusqu’à son centre. (Image Credit & License: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS; Processing: Kevin M. Gill)
7 octobre 2019

Quelle est la nature de cet ovale noir dans l’atmosphère de Jupiter? Personne ne le sait vraiment. Lors du dernier passage de Juno de la NASA autour de Jupiter, la sonde a capté cet inhabituel nuage noir que l’on a surnommé l’Abysse. Les nuages autour d’Abysse montrent qu’il est au centre d’un vortex. Comme les structures sombres de Jupiter ont tendance à être plus profondes que les structures pâles, l’Abysse est peut-être un trou qui s’enfonce profondément dans l’atmosphère, mais sans plus de preuves, cette hypothèse demeure une conjecture. L’Abysse est entouré d’un complexe sinueux de nuages et d’autres tourbillons orageux, dont certains sont surmontés de nuages de couleurs claires ce qui indiquent qu’ils sont en haute altitude. Cette image a été captée le mois dernier alors que la sonde était à environ 15 000 kilomètres du sommet des nuages joviens. Le prochain passage de Juno près de Jupiter aura lieu en juillet. (Image Credit: NASA, Juno, SwRI, MSSS; Processing & License: Gerald Eichstädt & Sean Doran)
10 juin 2019

De près, quelle est l'apparence de Jupiter? La plupart des photos de Jupiter sont prises de très loin, soit de la Terre ou d'une distance suffisante pour que près de la moitié de la planète soit visible. Cependant, cette image a été réalisée avec des photos prises relativement près de la géante gazeuse, où moins de la moitié de la planète était visible. Sur cette image, Jupiter présente toujours l'aspect d'une sphère, mais la distorsion due à la perspective différente lui donne l'aspect d'une bille. Au sommet des nuages de Jupiter, on voit encore la bande sombre horizontale qui contient un nuage blanc ovale ainsi que la zone claire, parallèles à l'équateur et encerclant la planète. La Grande Tache rouge domine le haut de l'image à droite. Les photos de cette image ont été captées par la sonde Juno en février lors de son 17e passage rapproché de la plus grosse planète du système solaire. La mission de Juno a été prolongée jusqu'en 2021 afin de scruter la planète de nouvelles façons. Les données de Juno nous ont déjà permis de constater que le champ magnétique de Jupiter était irrégulier et que certains systèmes nuageux s'enfoncent dans la planète sur environ 3000 kilomètres. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS; Processing: Kevin M. Gill)
8 mai 2019

Voyez-vous le nuage en forme de dauphin dans l'atmosphère de Jupiter? Ce nuage était visible l'an dernier lors du 16e passage au périjove de la sonde robotique Juno de la NASA. À chacun de ses passages au périjove, Juno survole une région légèrement différente. Le nuage qui ressemble à un dauphin peut étonner, mais scientifiquement parlant il est sans signification particulière. Les nuages de la Terre et de Jupiter changent constamment et ils peuvent parfois adopter de nombreuses formes qui nous sont familières. Le dauphin nuageux apparait au-dessus de la Bande tempérée sud (South Temperate Belt STB), une bande sombre qui encercle la planète et qui renferme l'Oval BA surnommé petite tache rouge ou encore Red Spot Jr. Cette image a été traitée numériquement pour rehausser les couleurs et les contrastes. Le prochain passage au périjove de Juno, le 20e, aura lieu vers la fin mai. (Image Credit: NASA, Juno, SwRI, MSSS; Processing: Gerald Eichstädt & Avi Solomon)
15 avril 2019

Le 29 octobre, la sonde Juno a de nouveau plongé près du sommet des nuages turbulents de Jupiter. Ce seizième passage au périjove de son orbite l’a amenée à moins de 3500 kilomètres de la plus grosse planète du système solaire. Les images de ce diaporama ont été captées par la caméra JunoCam alors que la sonde se déplaçait entre 20 000 et 50 000 kilomètres au-dessus des latitudes méridionales moyennes de Jupiter. On croit voir un dauphin qui nage à la surface de l'atmosphère. Nageant le long de la bande de la région tempérée sud, ce dauphin a la taille d’une planète, quelques milliers de kilomètres. Le prochain passage au périjove de Juno aura lieu le 21 décembre. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS; Processing & License: Brian Swift, Sean Doran)
14 décembre 2018

En lumière ultraviolette, l'apparence de Jupiter est un peu différente. Pour mieux comprendre les mouvements des nuages de Jupiter et pour aider la sonde spatiale Juno à remettre dans son contexte planétaire les zones qu'elle explore dans son étroit champ de vision, le télescope spatial Hubble est régulièrement utilisé pour capter des images globales de la planète géante jovienne. Pour réaliser ces études avec Hubble, on utilise des domaines du spectre électromagnétique qui vont au-delà de ce que nos yeux peuvent capter, soit l'infrarouge et l'ultraviolet. Sur cette image de 2017, Jupiter apparait différemment en ultraviolet parce que la quantité de lumière solaire réfléchie dans ce domaine est différente de celle dans le visible. Cela permet d'imager des nuages à des altitudes et des latitudes différentes. La luminosité des nuages est également différente en ultraviolet, de même qu'en infrarouge. Dans le proche UV, les pôles de Jupiter, ainsi que la Grande Tache rouge et le plus petit ovale blanc à droite, sont relativement plus sombres. Les tempêtes de la chaine de perles, plus bas et à droite de l'ovale blanc, sont elles beaucoup plus brillantes dans le proche ultraviolet. Sur cette image en fausses couleurs, elles apparaissent en rose. La petite bille marron en avant de Jupiter est sa plus grosse lune, Ganymède. Juno continue de tourner autour de Jupiter sur son orbite de 53 jours, alors que le télescope spatial Hubble se remet d'une perte de stabilisation gyroscopique. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing & License: Judy Schmidt)
16 octobre 2018

Quelle est la réelle complexité de Jupiter? On découvre grâce à la mission Juno de la NASA que cette géante gazeuse est beaucoup plus complexe que l'on croyait. D'abord son champ magnétique! Il est très différent du dipôle magnétique de la Terre, car il présente plusieurs pôles intégrés dans un réseau complexe, surtout dans l'hémisphère nord de la planète. De plus, on a découvert en étudiant les données en onde radio recueillies par Juno que l'atmosphère de Jupiter présente une structure loin sous sa couche nuageuse, voire à des centaines de kilomètres de profondeur. La nouvelle complexité observée sur Jupiter est aussi évidente dans les nuages de l'hémisphère austral, comme on peut le voir sur cette image. Là, les bandes et les zones dominantes près de l'équateur disparaissent pour laisser place à de complexes miasmes faits de tourbillons et d'orages de la taille d'un continent terrestre. Juno poursuit son périple sur une orbite elliptique très allongée, plongeant vers l'énorme planète tous les 53 jours et explorant un secteur légèrement différent à chaque passage. (Image Credit : NASA, Juno, SwRI, MSSS; Composition: David Marriott)
5 mai 2018

Comment les nuages de Jupiter se déplacent-ils? Pour nous aider à le découvrir, les images prises par la sonde Juno de la NASA lors de son dernier survol de Jupiter ont été analysées et réunies numériquement dans cette vidéo en accéléré. Cette vidéo de huit secondes a été réalisée en extrapolant numériquement des images prises à neuf minutes d'intervalle. La vidéo couvre le mouvement des nuages de Jupiter pendant un laps de temps de 29 heures. Le résultat semble sortir tout droit d'un rêve psychédélique inspiré des motifs paisley. Cependant, du point de vue scientifique, cette animation montre que les tempêtes circulaires ont tendance à tourbillonner, alors que les bandes et les zones semblent s'écouler. Le mouvement global n'est cependant pas très étonnant, car il a déjà été observé sur des vidéos en accéléré de Jupiter, mais pas avec des détails aussi nets. La surface de la région couverte dans cette vidéo est environ quatre fois plus grande que la Grande Tache rouge. Les résultats obtenus par Juno montrent de façon inattendue que les phénomènes météorologiques peuvent s'étendre profondément sous les sommets nuageux de Jupiter. (Video Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS; Processing: Gerald Eichstäd)
21 mai 2018
Que verrions-nous si nous pouvions survoler le pôle Nord de Jupiter? Cette animation réalisée à partir des images et des données captées par la sonde spatiale Juno de la NASA nous fournit une bonne idée de ce que l'on pourrait admirer. Puisque ce pôle n'est actuellement pas éclairé par la lumière solaire, les images utilisées ont été captées dans le domaine de l'infrarouge émis par les nuages de Jupiter. Plus la température de ceux-ci est élevée, plus ils sont brillants sur cette vidéo. Au début de l'animation, on fait un zoom progressif sur cette gigantesque planète. On voit assez rapidement apparaitre les huit cyclones qui tournent autour du pôle Nord. Un par un, on voit de près les huit cyclones qui sont chacun de la taille d'un continent de notre planète. On peut voir des murs bosselés qui tournoient dans chacun des cyclones. Le voyage virtuel se termine par un zoom arrière. L'étude des cyclones joviens nous aide à mieux comprendre les systèmes orageux dangereux de la Terre. Juno a récemment effectué avec succès sa 12e approche au périjove et elle semble en assez bon état pour compléter plusieurs autres orbites au cours des deux prochains mois. (Animation Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, ASI, INAF, JIRAM)
16 avril 2018
Les données du spectromètre infrarouge JIRAM (Jovian Infrared Auroral Mapper) de la sonde spatiale Juno ont été utilisées pour réaliser cette imprenable image de quelques cyclones faisant rage au pôle Nord de la géante gazeuse Jupiter. Parce qu’il capte les émissions thermiques du sommet du couvert nuageux, le spectromètre JIRAM peut voir l’hémisphère qui n’est pas éclairé par la lumière du Soleil. Les données obtenues nous révèlent la présence de huit cyclones qui entourent un énorme cyclone dont le diamètre atteint environ 4000 km. Le cœur de ce cyclone géant est juste à côté du pôle Nord de Jupiter. Des données similaires montrent aussi au pôle Sud un cyclone entouré de cinq cyclones. Ceux-ci sont légèrement plus vastes que leurs cousins nordiques. Auparavant, les observations réalisées par la sonde Cassini nous avaient révélé que les régions polaires de Saturne ne présentaient qu’un seul système orageux aux pôles de Saturne. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, ASI, INAF, JIRAM)
8 mars 2018
L’apparence de Jupiter en infrarouge est un peu différente. Pour mieux comprendre le mouvement des nuages de Jupiter et ainsi aider la sonde spatiale Juno à remplir sa mission, le télescope spatial Hubble a été utilisé pour capter régulièrement des images de la géante gazeuse. Le spectre lumineux utilisé pour surveiller l'atmosphère jovienne va bien au-delà de la vision humaine. En effet, on a réalisé des images autant en ultraviolet qu’en infrarouge. Cette image de Jupiter date de 2016. Trois bandes de l’infrarouge proche, auxquelles on a assigné des couleurs, ont été utilisées pour construire l’image. En partie, Jupiter est différent dans l’infrarouge parce que les nuages réfléchissent différemment la lumière dans ce domaine du spectre. Ainsi, l’aspect et la luminosité de divers nuages à diverses altitudes ne sont pas la même en lumière visible qu’en infrarouge. Néanmoins, certaines formations de Jupiter qui nous sont familières demeurent : les bandes parallèles à l’équateur constituées de zones claires et sombres qui ceinturent la planète, la Grande Tache rouge et les systèmes orageux des chapelets de perles au sud de la Grande Tache rouge. En infrarouge, les pôles sont plus lumineux parce que la brume de haute altitude est excitée par les particules chargées de la magnétosphère de Jupiter. La sonde Juno a maintenant complété la dixième des douze orbites prévues. Elle continue d’enregistrer des données qui nous aideront non seulement à mieux comprendre le système météorologique de Jupiter, mais aussi à commencer à saisir ce qui se cache sous son épaisse couche nuageuse. (Crédit d'image: NASA , ESA , Hubble ; Données: Michael Wong ( UC Berkeley ) et al. ; Traitement et licence : Judy Schmidt)
21 février 2018
Avec ce plongeon simulé, vous pouvez nager dans l'atmosphère supérieure de Jupiter, la plus grosse planète du système solaire. Cette impressionnante animation est basée sur les données captées par l’imageur JunoCam et le radiomètre à microondes de la sonde spatiale Juno qui est en orbite autour de Jupiter. L’animation débute à environ 3000 km au-dessus de couvert nuageux de Jupiter. Vous pouvez d’ailleurs connaitre votre position en consultant l’altimètre à gauche de l’écran. La température augmente de plus en plus alors que l’altitude diminue lors de votre plongeon vers la célèbre Grande Tache rouge. Les données recueillies par Juno indiquent que le plus grand système orageux du système solaire pénètre à au moins 300 km à l’intérieur de l'atmosphère de la planète. Sur Terre, le point le plus profond sous la surface de la mer est à moins 11 kilomètres. Ne paniquez pas, vous remontez à la surface à la fin de l’animation. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS, Gerald Eichstadt, Justin Cowart)
14 décembre 2017

Certaines tempêtes sur Jupiter sont passablement complexes. Ce tourbillon orageux a été observé à la fin du mois dernier par la sonde spatiale Juno qui est en orbite autour de la plus grosse planète du système solaire depuis juillet 2016. Cette image couvre une région d'environ 30 000 km, plus grande que le diamètre de notre planète, la Terre. Cette perturbation est en rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. De plus, elle présente un diagramme nuageux comprenant des courants ascendants qui sont en couleur claire sur l'image. On pense que ces courants ascendants sont surtout composés de glace d'ammoniac. Ces légers nuages sont les plus hauts et ils jettent même des ombres discernables à droite de l'image. Juno continuera d'orbiter et d'étudier Jupiter au cours des prochaines années. Elle nous fournira sans doute des données qui nous aideront à déterminer avec plus de précision l'abondance de l'eau dans l'atmosphère de Jupiter, de même qu'à déterminer s’il y a une surface solide sous ces fascinants nuages. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS; Processing: Gerald Eichstädt & Seán Doran)
28 novembre 2017

Le 11 juillet, la sonde Juno a de nouveau survolé de près les turbulents nuages de la haute atmosphère de Jupiter. C'était le septième passage de la sonde au périzène, à quelque 3500 km au-dessus de la plus grosse planète du système solaire. Près de ce point de son orbite, l'imageur JunoCam a pu réaliser cette époustouflante et très nette image de l'un des vortex de Jupiter. D'un diamètre d'environ 8000 km, cet orage anticyclonique avait été découvert dans la zone tempérée de l'hémisphère nord dans les années 1990. Cet orage est environ deux fois moins vaste qu'un autre anticyclone bien connu, la Grande Tache rouge, mais il est tout de même juste un peu plus petit que notre planète, la Terre. Prenant à l'occasion des teintes rougeâtres, on nomme parfois cet énorme système orageux «la petite tache rouge» de la zone tempérée boréale. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS; Processing: Gerald Eichstadt, Damian Peach)
4 août 2017

Le 11 juillet, en mouvement sur une orbite de 53 jours autour de Jupiter, la sonde Juno a effectué un autre virage serré près de la couche turbulente de nuages de cette géante gazeuse. Environ 11 minutes après avoir dépassé le périzène en route pour sa septième orbite, la sonde a survolé la célèbre Grande Tache rouge. Pendant ce survol très attendu, la sonde a réalisé ce gros plan de cet anticyclone depuis une distance de 10 000 km. Les données brutes recueillies par la sonde ont ensuite été traitées par les scientifiques. La plus grande tempête du système solaire fait rage depuis des siècles, mais on a découvert récemment qu'elle diminuait en intensité. Le 15 avril dernier, des mesures ont déterminé qu'elle s'étendait sur 16 350 km, soit environ 1,3 fois le diamètre de la Terre. (Image Credit: NASA, Juno, SwRI, MSSS, Gerald Eichstadt, Sean Doran)
15 juillet 2017

Que verriez-vous si vous étiez en orbite autour de Jupiter? Regardez cette magnifique vidéo et vous en aurez une bonne idée. Elle a été réalisée en utilisant des images prises par la sonde Juno de la NASA qui orbite actuellement autour de Jupiter. Juno a récemment complété son sixième passage près de Jupiter en route pour une autre orbite très elliptique de six semaines. Au début de cette vidéo en accéléré, des bandes nuageuses sombres et claires passent en alternance sous la sonde alors qu'elle s'approche du pôle Sud de Jupiter. On voit dans ces nuages des structures complexes : des remous, des tourbillons, des ovales et de vastes nuages qui n'ont aucun analogue direct sur Terre. Au fur et à mesure que la sonde contourne Jupiter, de nouvelles structures nuageuses apparaissent, mais elles contiennent aussi plusieurs remous et plusieurs ovales. Juno effectuera une trentaine d'orbites avant de plonger dans l'atmosphère de Jupiter à la mi-novembre 2017. Pendant ces semaines, la sonde tentera de déterminer l'abondance d'eau dans l'atmosphère et essaiera de détecter une éventuelle surface solide sous cette épaisse et fascinante couche nuageuse. (Video Credit & License: NASA, Juno, SwRI, MSSS, Gerald Eichstadt, Sean Doran)
7 juin 2017

Le 19 mai, l'orbite très allongée de la sonde Juno autour de Jupiter l'a de nouveau amené près des pôles de la planète géante. Ce passage près de Jupiter est très rapide, un survol de deux heures par rapport aux 53 jours que met la sonde à compléter une orbite complète. En commençant par l'image du haut, cette série de 14 clichés en couleurs rehaussées pris par l'instrument JunoCam suit le paysage rapidement changeant que voyait la sonde lors de ce passage rapproché. Les images montrent la région polaire nordique de Jupiter, puis la région équatoriale et ensuite la région polaire australe. Les septième et huitième images de la séquence ont un champ de vision plus petit et ils sont de gros plans des nuages joviens. Prises à seulement quatre minutes d'intervalle au-dessus de l'équateur de Jupiter, ces deux images ont été captées juste avant que Juno atteigne le pézène (le point le plus rapproché de l'orbite d'un corps autour de Jupiter), complétant alors sa cinquième orbite. La dernière image montre un système de tempêtes constitué d'au moins trois ovales blancs et les nombreux tourbillons de la région polaire australe. (Image Credit: NASA, Juno, SwRI, MSSS, Gerald Eichstadt, Sean Doran)
3 juin 2017

Jupiter est encore plus étrange qu'on pensait. La sonde Juno de la NASA a maintenant complété son sixième passage près de Jupiter avant de s'envoler vers son orbite très elliptique. Sur cette image de Jupiter prise par la sonde, les bandes parallèles qui couvrent habituellement presque toute la surface ont disparu, au grand étonnement des planétologues, pour faire place loin de l'équateur à des tourbillons et des structures complexes. Un alignement d'ovales blancs est visible plus près de l'équateur. Les données récemment recueillies par la mission Juno montrent que les phénomènes météorologiques peuvent se produire très loin dans son atmosphère sous le couvert nuageux et que le champ magnétique de Jupiter peut varier grandement d'un endroit à l'autre. Si tout se déroule comme prévu, Juno aura effectué 37 orbites d'environ six semaines chacune autour de Jupiter à la fin de sa mission. (Image Credit: NASA, Juno, SwRI, MSSS, Gerald Eichstädt & Seán Doran)
29 mai 2017

Que verrions-nous en nous approchant de Jupiter? Pour répondre à cette question, un groupe de 91 astrophotographes amateurs ont pris plus de 1000 clichés de Jupiter depuis la Terre qui ont été numériquement alignés et réunis pour réaliser cette vidéo en accéléré. Cette longue séance de photographies a débuté en décembre 2014 et s'est terminée il y a un peu plus de trois mois. Cette approche fictive ressemble à ce qui a été observé par la sonde Juno de la NASA lors de sa première approche de ce monde jovien en juillet dernier. Au début de la vidéo, on voit Jupiter apparaitre au centre de l'écran comme une petite bille qui grossit rapidement. La rotation de ses bandes de nuages devient alors évidente. On voit passer deux fois la Grande Tache rouge qui rétrécit d'année en année. Le deuxième passage de la Grande Tache rouge nous permet d'observer l'intense activité qui s'y déroule. Plusieurs ovales blancs se déplacent à la surface de la géante gazeuse. La vidéo se termine avec le passage du vaisseau imaginaire au-dessus du Pôle Nord de Jupiter. (Video Composition & Copyright: Peter Rosén et al.; Music: The Awakening by Clemens Ruh)
23 mai 2017

Approchant de l’opposition plus tôt ce mois-ci, Jupiter nous offre ses meilleures images télescopiques prises depuis le sol de notre planète, la Terre. Le 17 mars, cette impressionnante image de la plus grosse géante gazeuse du système solaire a été captée depuis un observatoire commandé à distance et situé au Chili. Encadrés par les vents violents de la planète, les familières bandes sombres et les zones claires encerclent la planète traversant les tempêtes ovales. Ganymède, la plus grosse lune du système solaire, est en haut et à gauche de l’image. Le point sombre sur le sommet des nuages est l’ombre de cette lune. L’autre lune en bas à droite est Io. (Image Credit & Copyright: Damian Peach, Chilescope)
25 mars 2017

Cette tempête dans l'atmosphère de Jupiter est presque aussi large que la Terre. Connu sous le nom populaire d’ovale blanc (c’est l’ovale DE), ce nuage tournoyant est un système de haute pression similaire à un anticyclone terrestre. Ce nuage est l’un des ovales de la «chaine de perles» au sud de la célèbre Grande Tache rouge de Jupiter. Il est possible que cette Grande Tache rouge soit en réalité un ovale blanc qui a viré au rouge. Les nuages des environs montrent une turbulence intéressante alors qu’ils frôlent l’ovale et qu’ils la dépassent. Cette image a été captée le 2 février dernier lorsque la sonde Juno a de nouveau survolé les nuages de ce monde jovien. Au cours des prochaines années, Juno continuera de sonder Jupiter afin de déterminer l’abondance d’eau dans son atmosphère et aussi de découvrir s’il existe une surface solide sous cet épais manteau nuageux. ( Image Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS; Processing: Roman Tkachenko)
28 février 2017

La sonde Juno vient de compléter son quatrième passage près de Jupiter. Lancée depuis la Terre en 2011 et mise en orbite autour de Jupiter en juillet 2016, Juno a terminé sa dernière orbite elliptique autour de la plus grosse planète du système solaire il y a 11 jours. Cette nouvelle image en haute résolution de l'hémisphère sud de Jupiter et de son envoutante tapisserie de systèmes nuageux tourbillonnants a été captée lors de ce passage. Le terminateur entre le jour et la nuit coupe le bas de l’image en diagonale, ce qui signifie que les rayons solaires proviennent du haut à droite. Le grand ovale BA est visible en orangé sur la périphérie à l’extrême droite. L’origine des structures et des couleurs des nuages tourbillonnants de Jupiter demeure inconnue. La mission de six ans de Juno permettra de jeter un nouveau regard sur l'atmosphère de Jupiter et nous permettra peut-être de déterminer s’il y a un noyau solide au centre de cette géante gazeuse. ( Image Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS; Processing: Damian Peach)
13 février 2017

L'hémisphère sud de Jupiter s’étalait à quelque 37 000 km de l’imageur JunoCam lorsque cette image a été captée le 11 décembre dernier. Les données ayant servi à réaliser cette image ont été recueillies lorsque la sonde Juno était près du périjove de son orbite, c'est-à-dire le point le plus rapproché de Jupiter. La sonde était alors encore en train d’effectuer sa troisième boucle de sa longue orbite de 53 jours. Sur cette image, la région polaire sud-est à gauche. Le large ovale blanchâtre vers la droite est un vaste système orageux dont la rotation se fait dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Plus petit que la célèbre Grande Tache rouge, cet ovale atteint tout de même la moitié du diamètre de la Terre et ce n’est qu’un des ovales de la chaine des tempêtes qui font rage dans l'atmosphère de la géante gazeuse. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS; Processing: Damian Peach))
17 décembre 2016

Quelle est l’origine de cet ovale brillant au-dessus du pôle Sud de Jupiter ? Près de son point le plus rapproché à son premier survol de Jupiter en aout, la sonde Juno de la NASA a capté cette image infrarouge d’un brillant anneau auroral. Les aurores sont habituellement1 produites par l’interaction des particules à haute énergie projetées dans l’espace interplanétaire par le Soleil et le champ magnétique d’une planète. Les ovales entourant les pôles magnétiques sont assez communs. Les données recueillies par Juno nous indiquent que le champ magnétique de Jupiter et les aurores sont plus puissants et plus complexes qu’on pouvait le croire. Malheureusement, un pépin avec l’ordinateur de bord de Juno a enclenché le mode sécurité au dernier passage de la sonde en septembre dernier. On a maintenant résolu ce problème rendant la sonde opérationnelle pour le prochain passage au-dessus des nuages de Jupiter qui aura lieu ce dimanche. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, ASI, INAF, JIRAM)
6 décembre 2016
1Sur Jupiter, les aurores peuvent aussi provenir des particules volcaniques émises par Io.

Que se passe-t-il près du pôle Sud de Jupiter? De récentes images en provenance de la sonde Juno de la NASA montrent un intéressant regroupement de nuages tournoyants qui semblent être des ovales blancs. Juno est arrivée à Jupiter en juillet dernier et elle s’est placée sur une orbite très allongée qui l’amènera près de la géante gazeuse et au-dessus de ses pôles environ deux fois par mois. Cette image est une composition numérique réalisée par un habile citoyen à partir des données captées JunoCam. Des ovales blancs ont été observés ailleurs sur Jupiter. On pense que ce sont des systèmes orageux géants. On a observé qu’ils peuvent perdurer pendant des années, tout en produisant des vents typiques de catégorie 5 dont la vitesse est d’environ 350 km/h. Mais contrairement aux cyclones et ouragans terrestres où les vents circulent autour de régions de basse pression, la rotation des ovales blancs de Jupiter indique que ce sont des anticyclones, soit des vortex centrés sur des régions de haute pression. Juno effectuera plus de trente orbites autour de Jupiter. La sonde recueillera des données optiques, spectrales et gravitationnelles qui nous aideront surement à mieux comprendre la structure et l’évolution de Jupiter. ( Image Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS; Processing & CC-BY: Alex Mai)
25 octobre 2016

Se déplaçant sur une orbite elliptique prononcée, la sonde Juno est passée près de Jupiter le 27 aout dernier. Alors que la sonde basculait d'un pôle à l’autre de la géante gazeuse, JunoCam a capté ses premières images des paysages polaires de Jupiter, une nouveauté par rapport à ce que nous voyons habituellement sur les clichés captés par les autres vaisseaux spatiaux ou par nos télescopes. La partie éclairée du pôle Nord (à gauche) de Jupiter a été captée alors que la sonde était à environ 125 000 km des nuages joviens, soit deux heures avant que Juno soit au plus près de la planète. Une heure après son passage au point le plus rapproché de Jupiter, JunoCam a capté le cliché du pôle Sud alors que la sonde était à 94 500 km de la planète. Ces régions sont passablement différentes des bandes sombres et claires qui ceinturent la planète dans les régions équatoriales, régions qui nous sont plus familières. Les nuages des régions polaires semblent beaucoup moins organisés et tachetés de nombreux systèmes orageux autant dans le sens des aiguilles d'une montre que dans l'autre sens. Trente-cinq autres approches de Jupiter sont prévues dans le cadre de la mission Juno. (Image Credit: NASA, JPL, Juno Mission)
14 septembre  2016

En 1979, Voyager 1 a visité Jupiter et ses lunes avant de foncer vers Saturne. Les images de cette mosaïque, mettant en vedette Io devant les tourbillons des bandes nuageuses, ont été prises par l'appareil photo de Voyager alors que la sonde était à 8,3 millions de kilomètres du système jovien. C'est d'ailleurs l'image d'Io de cette mosaïque qui a sans doute été la première à montrer de curieuses structures rondes à sa surface avec un centre sombre et entouré de cercles brillants de plus de 60 km de diamètre. On sait maintenant qu'il s'agit de volcans actifs, mais à l'époque on pensait qu'il s'agissait de cratères d'impact comme sur plusieurs autres astres telluriques du système solaire. Mais plus Voyager approchait d'Io, plus les images captées montraient un étrange monde dépourvu de cratères d'impact et dont la surface était fréquemment remodelée par l'activité volcanique. Plus tôt cette année, la sonde Juno de la NASA s'est mise en orbite autour de Jupiter. La semaine dernière, elle a survolé les nuages de Jupiter à une distance de seulement 5000 km. Durant les deux prochaines années, on espère que Juno nous permettra de découvrir des nouveautés au sujet de Jupiter, par exemple la composition de son noyau. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Voyager 1; Processing: Alexis Tranchandon, Solaris)
4 septembre 2016

Il y a des aurores dans l'atmosphère de Jupiter. Comme sur Terre, le champ magnétique de cette géante gazeuse canalise les particules chargées provenant du Soleil vers ses pôles. Lorsque ces particules entrent dans l'atmosphère, elles arrachent temporairement les électrons aux molécules gazeuses. Les ions ainsi formés récupèrent assez rapidement les électrons grâce à la force électrique d'attraction qui s'exerce entre des charges opposées. Lorsque les électrons sont ainsi capturés, les molécules émettent les photons qui forment la lumière des aurores. Sur cette image composite rendue publique récemment et captée dans le domaine de l'ultraviolet par le télescope spatial Hubble, l'aurore prend la forme d'anneaux encerclant le pôle. Contrairement aux aurores de la Terre, celles de Jupiter comportent plusieurs stries brillantes et des points lumineux. On peut admirer la Grande Tache rouge de Jupiter dans le cadran inférieur droit de cette image. Les récentes aurores joviennes ont été particulièrement intenses, une heureuse coïncidence avec l'arrivée de la sonde Juno, le 4 juillet dernier. La sonde Juno a réussi à observer le vent solaire alors qu'elle approchait de Jupiter permettant ainsi aux scientifiques de mieux comprendre les aurores en général, incluant celles de la Terre. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble)
11 juillet 2016

Reprise du 20 juillet 2012 pour souligner la réussite de la mise en orbite de la sonde Juno de la NASA. (Image Credit & Copyright: Cristian Fattinnanzi)
10 juillet 2016
REPRISE du 20 juillet 2012

Que découvrira la sonde spatiale Juno de la NASA lorsqu'elle arrivera près de Jupiter lundi prochain. Pas grand-chose, si Juno ne survit pas à son insertion en orbite autour de la géante gazeuse. Cette insertion comporte une série d'opérations complexes dans un environnement inconnu juste au-dessus des nuages de Jupiter. Si l'opération réussit, comme on l'explique dans cette vidéo, Juno va foncer vers Jupiter et passer plus près de son atmosphère que toutes les autres sondes qui s'y sont rendues. La sonde devra d'abord décélérer puis s'insérer sur une orbite très elliptique avant de commencer son exploration qui s'échelonnera sur deux années. Les principaux objectifs de la mission de Juno sont la réalisation de la cartographie de la structure profonde de Jupiter, la détermination de la quantité d'eau dans son atmosphère l'étude de son puissant champ magnétique et des aurores autour de ses pôles. À partir des résultats de Juno, on espère mieux comprendre l'histoire du système solaire et même la dynamique de notre planète, la Terre. La source d'énergie de Juno vient principalement de trois ailes munies de panneaux solaires pouvant lui fournir un total d'environ 430 W. Juno a été lancé en 2011 et elle fera le tour de Jupiter 37 fois avant de plonger dans l'atmosphère épaisse de Jupiter où elle se brisera et fondera. On a planifié cette fin de mission pas très joyeuse pour la sonde afin d'éviter de contaminer Europe avec des microbes terrestres. (Video Credit: NASA, JPL, Juno Mission)
28 juin 2016

En route vers Pluton, la sonde New Horizons a capté de superbes photographies de Jupiter. Célèbre pour la Grande Tache rouge, Jupiter est aussi connu pour les bandes parallèles et régulières de ses nuages, bandes que l'on peut même observer avec un télescope de taille modeste. Cette image, compressée horizontalement, a été prise en 2007. Elle nous révèle la grande diversité des formations nuageuses de Jupiter près du terminateur. Les nuages à l'extrême gauche sont près du pôle Sud de Jupiter. À cet endroit, les turbulents tourbillons et les remous font partie d'une bande sombre qui encercle toute la planète. Même les régions colorées plus claires, que l'on nomme des zones, montrent d'énormes structures présentant des formes complexes et ondulantes. La source d'énergie des vents de ces structures provient surement de plus bas dans l'atmosphère jovienne. New Horizons, la sonde la plus rapide de l'histoire de l'exploration spatiale, a réussi à survoler la planète naine Pluton en 2015 et elle se dirige maintenant vers l'astre 2014 MU69 de la ceinture de Kuiper. Si tout se déroule comme prévu, elle devrait atteindre 2014 MU69, un petit corps du système solaire, en 2019. À plus courte échéance, ceux et celles qui suivent avec enthousiasme l'exploration du système solaire attendent impatiemment l'insertion en orbite autour de Jupiter de la sonde Juno le lundi 4 juillet, une date judicieusement choisie sans doute. (Image Credit: NASA, Johns Hopkins U. APL, SWRI)
26 juin 2016

Il y a des aurores polaires sur Jupiter. Comme celui de la Terre, le champ magnétique de la plus grosse planète du système solaire se déforme sous l'action des particules chargées en provenance du Soleil. Les particules chargées s'enroulent autour des lignes de champ magnétique et elles se précipitent dans l'atmosphère vers les pôles de la planète. Les électrons des atomes de l'atmosphère sont excités temporairement ou encore ils sont éjectés. Lorsque l'électron revient à son état non excité ou lorsqu'il est capturé par un atome ionisé, un photon est émis. La lumière des aurores est constituée de ces photons. Ce dessin artistique illustre la grandiose magnétosphère de Jupiter en action. L'image en médaillon publiée le mois dernier provient du télescope spatial Chandra qui est en orbite autour de la Terre. La couleur violette de l'image correspond à des émissions dans le domaine des rayons X, des émissions tout à fait inattendues. L'image en fausses couleurs de ces émissions est superposée à des images en lumière visible prise à diverses époques par le télescope spatial Hubble. On a observé l'aurore de l'image du médaillon en octobre 2011, plusieurs jours après une puissante éjection de masse coronale (CME). (Illustration Credit: JAXA; Inset Image Credit: NASA, ESA, Chandra, Hubble)
6 avril 2016

Jupiter en 2015. On peut voir les changements dans les nuages de Jupiter en glissant le curseur au-dessus de cette carte globale des nuages de Jupiter, ce qui fait apparaître une deuxième carte (ou bien en suivant ce lien). Les deux images proviennent des données captées par le télescope spatial Hubble le 19 janvier à 10 heures d'intervalle, soit à peu près la période de rotation de Jupiter. Ces projections de toute la planète sont les premières d'une série de portraits annuels qui seront réalisés dans le cadre du projet OPAL (Outer Planet Atmospheres Legacy). La comparaison des deux images permet de suivre le mouvement des nuages et de mesurer la vitesse des vents de l'atmosphère dynamique de Jupiter. D'ailleurs, on remarque dans la célèbre Grande Tache rouge, un anticyclone vieux d'au moins 350 ans et dont les vents atteignent les 500 km/h, la rotation d'un long filament ondulant. Ces images confirment que la taille de la Grande Tache rouge continue de diminuer, mais elle est encore plus grande que la Terre. On voit aussi à droite de la Grande Tache rouge une autre tempête atmosphérique, l'ovale BA que l'on nomme aussi la Petite Tache rouge. (Image Credit: NASA, ESA, Amy Simon (GSFC), Michael Wong (UC Berkeley), Glenn Orton (JPL-Caltech))
24 octobre 2015
Sur cette très belle photo de Ganymède, la plus grosse lune du système solaire, pose à côté de Jupiter la plus grosse planète de ce même système. Capturée le 10 mars dernier depuis notre planète, l'image montre aussi le plus gros orage du système solaire, la Grande Tache rouge. Le diamètre de Ganymède est de 5260 km, ce qui est supérieur à ceux des trois autres lunes galiléennes ainsi que celui de Titan (5150 km), la plus grosse lune de Saturne et à celui de la Lune (3480 km). Même si la Grande Tache rouge a un peu diminué de taille récemment, son diamètre est encore aux environs de 16 500 km. Quant au diamètre de Jupiter à l'équateur, il est d'environ 143 000 km, ce qui est à peu près dix fois plus petit que celui du Soleil. (Image Credit & Copyright: Damian Peach/SEN)
15 mai 2015
La plus grosse planète du système solaire et trois de ses quatre lunes galiléennes ont été capturées sur cette photographie prise par le télescope spatial Hubble le 24 janvier 2015. Il s'agit d'une rare conjonction triple des lunes de Jupiter. Traversant la surface nuageuse de Jupiter, on aperçoit, en partant du bas de l'image, Europe, Callisto et Io. On peut d'ailleurs distinguer ces lunes à leurs couleurs : la surface glacée d'Europe est presque blanche, la surface recouverte d'anciens cratères de Callisto est brun foncée et les volcans d'Io lui confèrent une surface jaunâtre. Vous pouvez aussi glisser le curseur de votre pointeur au-dessus de l'image pour voir l'identification des lunes et de leur ombre. Il y a aussi deux autres petites lunes, Amalthée et Thébé, devant Jupiter que l'on peut voir sur ces images prises par Hubble, mais si une flèche n'indiquait pas leur position, vous ne pourriez pas les voir. Le diamètre des lunes galiléennes varie entre 3130 km pour Europe et 5268 km pour Ganymède ce qui est comparable au diamètre de la Lune qui est de 3475 km. Les petites lunes difformes que sont Amalthée et Thébé ne font que 250 km et 116 km dans leur plus grande dimension. (Image Credit: NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA))
6 février 2015
Cet ouragan fait deux fois la taille de la Terre et on l’observe depuis que les télescopes ont été créés. Robert Hooke en a fait une description en 1664 et l’ouragan ne semble pas avoir perdu de son intensité depuis.  La Grande tache rouge est le plus grand cyclone de tout le système solaire. Comme beaucoup de phénomènes astronomiques, les scientifiques n’avaient pas prédit son existence et n’ont pas non plus compris immédiatement sa nature. D’ailleurs, on ne comprend toujours pas comment se font ses changements tant au niveau de sa grandeur qu’au niveau des variations de ses couleurs. On ne sait pas plus d’où lui vient cette longévité incroyable. Une compréhension des mécanismes à l’origine de la Grande tache rouge aiderait peut-être à raffiner nos modèles météorologiques. L’image du jour est une version améliorée numériquement d’une photo captée par Voyager 1 en 1979. Voyager 1 est maintenant à quelque 117 UA (la distance moyenne de la Terre au Soleil) de nous. C’est la distance la plus lointaine atteinte par un objet de fabrication humaine. Il est entré dans l’héliogaine en décembre 2004 et il devrait en sortir d’un jour à l’autre. Mais Voyager 1 est encore bien loin de la ceinture d’Oort d’où viennent les comètes qui est à 50 000 UA du Soleil et immensément loin de la distance qui nous sépare d’Alpha du Centaure, l’étoile la plus près du Soleil, qui est à 4,2 années-lumière soit à 265 600 UA de nous. Se déplaçant à 64 000 km/h, Voyager 1 mettrait d’ailleurs plus de 74 000 à parcourir cette distance! Le vaisseau Juno de la NASA se dirige vers Jupiter qu'il devrait atteindre en 2016. (Credit: NASA, JPL; Digital processing: Björn Jónsson (IAAA))
18 mai 2014
REPRISE du 2 mai 2011
La géante gazeuse Jupiter est 320 fois plus massive que la Terre et c'est la plus grosse planète du système solaire. Elle est aussi connue pour son gigantesque ouragan, la Grande Tache rouge, visible sur cette photographie par le télescope Hubble le 21 avril 2014. Nichée entre les bandes nuageuses, la Grande Tache rouge pourrait facilement avaler la Terre, même si sa taille diminue depuis peu. En effet, d'après les récentes images prises par Hubble, le grand axe de la tache ne fait plus que 16 500 km, alors qu'il mesurait 23 300 km lors du passage de Voyager 1 et 2 en 1979. Selon les observations faites au 19e siècle, son grand axe mesurait environ 41 000 km. De plus, selon les observations récentes, le taux de régression de la Grande Tache rouge s'accélère. Serait-ce le début de la fin d'une immense tempête qui perdure depuis plus de 350 ans. (Credit: NASA, ESA, and Amy Simon (Goddard Space Flight Center) et al.)
17 mai 2014
Cette image du transit des ombres de trois lunes de Jupiter a été captée à l'aide d'une webcam et d'un télescope dans le ciel de la Belgique le 12 octobre dernier à 5 h 28 TU. Même pour une planète géante dotée de très nombreuses lunes, un tel transit est un événement relativement rare. De gauche à droite, les trois lunes sur cette photo sont Callisto, Europe et Io. Il n'y a que Ganymède qui manque au portrait pour compléter la famille des lunes galiléennes. L'ombre de Callisto, près du pôle Sud de Jupiter, est la plus allongée des trois. L'ombre d'Io est juste à la gauche de la Grande Tache rouge. Si vous voliez près des nuages de Jupiter dans l'ombre d'une de ces lunes, vous verriez une éclipse de Soleil tout à fait similaire à celle qui se produit sur Terre lorsque l'ombre de la Lune se déplace à sa surface. (Image Credit & Copyright: Leo Aerts)
2 novembre 2013
Deux ombres se dessinent sur la bande tachetée du sommet des nuages de Jupiter sur cette image télescopique de cette géante gazeuse. Cette photo a été prise le 3 janvier 2013, environ un mois après le passage de Jupiter en opposition par rapport à la Terre. Les deux lunes galiléennes à l'origine de ces ombres ont aussi été captées sur cette photo. Ganymède est en haut à gauche, alors qu'Io est juste en dessous. Alors que les ombres étaient encore en train de traverse la surface de la planète, la rotation rapide de Jupiter avait presque fait faire un demi tout à la Grande tache rouge à partir de la droite. La Grande tache rouge avait été précédée par une plus petite tache semblable, l'ovale BA surnommé la Tache rouge junior. Notez que le nord est en bas sur cette image renversée. (Image Credit & Copyright: Damian Peach)
15 février 2013
Le 3 décembre 2012, Jupiter qui est la plus grosse planète du système solaire sera en opposition. À cette position une planète supérieure est directement opposée au Soleil sur la sphère céleste, donc à 180° de celui-ci. Donc, quand le Soleil se couche, la planète se lève. De plus, la distance d'une planète supérieure à la Terre est minimale lorsqu'elle est en opposition et son éclat est alors maximal. Ce sera donc le meilleur moment de l'année pour observer Jupiter, ses bandes atmosphériques colorées et ses quatre lunes galiléennes. Comme Jupiter est près de l'opposition, on peut réussir de très belles photos sans attendre le 3 décembre. Par exemple, cette série de photos a été prise dans la nuit du 16 au 17 novembre depuis l'île italienne de la Sardaigne près de Dolianova. Le nord de est en haut de la photo. La Grande Tache rouge est parfaitement visible sur cette photo ainsi que la lune volcanique Io dont on voir l'ombre sur les nuages de Jupiter. (Image Credit & Copyright: Alessandro Bianconi)
28 novembre 2012
Plusieurs amateurs d'astronomie ont pu observer le passage de la Lune devant Jupiter à l'aube du 15 juillet 2012. Cette photo a été prise depuis Montecassiano en Italie. Les quatre points lumineux qui accompagnent Jupiter sont les satellites galiléens : Io, Europe, Ganymède et Callisto. On peut retenir ces quatre noms avec la phrase suivante : Il Est Gros Comme Jupiter. (Image Credit & Copyright: Cristian Fattinnanzi)
20 juillet 2012
Les anneaux de Jupiter ont été découverts par Voyager 1 en 1979, mais leur origine n’était pas expliquée. La sonde Galileo en orbite autour de Jupiter entre 1999 et 2003 a révélé que ces anneaux ont été créés par des impacts météoritiques sur des petites lunes de Jupiter. Par exemple, un petit météorite qui s’enfoncerait dans le sol d’Adrastée se vaporiserait et produirait un nuage de particules que la gravité de Jupiter pourrait capter et incorporer dans ses anneaux. La photographie du jour a été prise par la sonde Galileo lors d’une éclipse de Soleil par Jupiter. Les particules des anneaux réfléchissent la lumière et les rendre visibles. ( Credit: (NOAO), J. Burns (Cornell) et al., Galileo Project, JPL, NASA)
17 juin 2012
REPRISE : 6 janvier 2008, 9 janvier 2005, 16 juin 2002 et du 16 septembre 1998
Cinq dessins à la main de Jupiter ont été utilisés pour créer cette jolie carte à plat de Jupiter sur laquelle on peut observer les nuages turbulents de la haute atmosphère de cette géante gazeuse. Les dessins d’environ 12,5 cm de diamètre réalisés avec des crayons de couleur sont basés sur l’observation de Jupiter avec un télescope de 40 cm de diamètre. Les dimensions du planisphère sont de 40 cm par 20 cm. L’artiste Frédéric Burgeot a observé Jupiter pendant en novembre et décembre 2011 afin que ses dessins montrent toute la surface de la planète. Les dessins de Burgeot ont été utilisés par Pascal Chauvet pour créer une animation numérique de la rotation de Jupiter et de ses satellites (cette animation montre cependant la rotation de Jupiter dans le mauvais sens et la Grande tache rouge dans le mauvais hémisphère, car un télescope inverse les images). On voit aussi sur la vidéo les satellites galiléens en orbite autour de Jupiter (eux aussi tournent dans le mauvais sens). (Drawing Credit & Copyright: Frédéric Burgeot)
2 mars 2012
Vous pouvez observer sur cette vidéo la somptueuse rotation de la plus grosse planète du système solaire, Jupiter. On peut suivre de près plusieurs caractéristiques énigmatiques de l’atmosphère de Jupiter, dont ses bandes sombres et ses zones claires. Un examen attentif montre que les nuages près de l’équateur tournent légèrement plus rapidement que ceux situés près des pôles. Au début de l’animation, on peut aussi voir la célèbre grande tache rouge, mais elle disparaît rapidement hors du champ pour réapparaître vers la fin de la vidéo. La planète la plus grosse du système solaire est aussi celle qui tourne le plus rapidement sur elle-même, un peu moins de 10 heures comparées aux 24 heures de notre planète. L'animation qui nous est présentée a été construite à partir de plusieurs photographies prises par le télescope de 1 m de l'observatoire français du pic du Midi, une montagne des Pyrénées. La majeure partie du gaz de l'atmosphère de Jupiter est constituée d'hydrogène et d'hélium. Ces deux gaz sont incolores et on ne connaît pas précisément d'où viennent les couleurs de nuages de Jupiter. (Image Credit & Copyright: S2P / IMCCE / OPM / JL Dauvergne et al.)
6 décembre 2011
Le vaisseau spatial New Horizons en route pour Pluton nous a fait parvenir plusieurs photos fantastiques de Jupiter. Célèbre pour la grande tache rouge, on admire aussi Jupiter même avec de petits télescopes pour voir ses bandes nuageuses colorées. Cette image a été captée en 2007 et elle nous montre une grande variété de structures nuageuses. L'image de la page d'accueil doit être tournée de 90° dans le sens antihoraire pour placer le pôle Nord de Jupiter en haut de la photo (ce qui n'est pas le cas de l'image en haute définition). Le sud de l'image (à gauche sur l'image de la page d'accueil) est parsemé de tourbillons violents qui forment une région sombre qui fait le tour de la planète, une région que l'on a surnommée «la ceinture». Même les régions plus claires, que l'on nomme des «zones», montrent de vastes structures présentant des patrons complexes d'ondes dans les nuages. L'énergie qui tourmente l'atmosphère de Jupiter vient principalement de la chaleur interne générée par sa contraction gravitationnelle encore active. New Horizons est le vaisseau spatial le plus rapide de l'histoire de l'exploration spatiale. Il vient de dépasser les orbites de Saturne et d'Uranus et file présentement à 75 600 km/h vers Pluton qu'il devrait atteindre en 2015. (Image Credit: NASA, Johns Hopkins U. APL, SWRI)
23 octobre 2011
Le 29 octobre 2011 (TU), la plus grosse planète du système solaire, Jupiter, sera en opposition, c'est-à-dire du côté opposé au Soleil dans le ciel de la Terre. Elle sera donc près de la Terre, très brillante, et on pourra la voir dès que le Soleil sera couché. Cette configuration qui se produit tous les 399 jours, soit la période synodique de Jupiter par rapport à la Terre, permet aux télescopes terrestres d'observer les bandes colorées de son atmosphère très agitée. On peut aussi mieux observer les quatre lunes galiléennes. Cette image détaillée de Jupiter a été captée le 13 octobre 2011 en utilisant le télescope de 1 mètre de l'observatoire du Pic du Midi situé dans les Hautes-Pyrénées. Le nord est situé en haut de cette image sur laquelle on peut admirer les tempêtes ovales dans les bandes obscures et brillantes. Le satellite qui émerge de la noirceur en haut de l'image est Ganymède, une lune recouverte de glaces. L'autre satellite, en bas à gauche, est la lune volcanique Io. (Image Credit & Copyright: S2P/IMCCE/Obs. Midi Pyrénées, Jean-Luc Dauvergne, Francois Colas)
22 octobre 2011
Les nuages qui encerclent la géante gazeuse Jupiter apparaissent et disparaissent régulièrement. Même si la source exacte de ce phénomène est inconnue, les météorologistes planétaires commencent à comprendre ce qui se passe dans l’atmosphère des planètes joviennes. Plus tôt cette année, la ceinture équatoriale sud (SEB) a disparu à la surprise de tous. Les premiers signes de cette mystérieuse disparition ont été remarqués par des amateurs qui se consacrent à l’observation de Jupiter en continu. On a déjà observé des changements de couleur de la ceinture équatoriale sud, mais jamais avec autant de détails que les modifications de cette année. Les astronomes professionnels ont réussi à montrer que des nuages de couleur claire composés de gaz d’ammoniaque se sont formés en haute altitude par-dessus la ceinture SEB sombre. Présentement, ces nuages se dissipent, laissant ainsi la ceinture sombre réapparaître. L’image du jour a été captée en utilisant trois longueurs d’onde différentes de l’infrarouge. Une grande dépression orageuse sévit dans la ceinture SEB. (Credit: NASA's JPL, U. Oxford, UC Berkeley, Gemini Obs. (North), USC Philippines)
29 novembre 2010
L’image de droite a été captée par le télescope SOFIA («Stratospheric Observatory for Infrared Astronomy») le 26 mai 2010 alors l’avion qui le transportait était à une altitude de 10 700 m. Il s’agit évidemment d’une image infrarouge de la planète Jupiter que l’on voit en lumière visible à gauche. Le télescope SOFIA opère au-dessus de la majeure partie de la vapeur d’eau de notre atmosphère qui absorbe une bonne partie des infrarouges. Il peut ainsi obtenir d’excellentes images dans ce domaine d’observation. La correspondance entre les deux images est assez spectaculaire. La bande blanche de l’image de Sofia correspond à une région de Jupiter dont les nuages sont plus transparents aux infrarouges nous donnant ainsi un aperçu de ce qui se trouve sous les nuages de la haute atmosphère. (Credit: Infrared - NASA, USRA, DSI, Cornell Univ. / Visible - Anthony Wesley)
3 juin 2010
Jupiter tourne beaucoup moins rapidement que ne le montre la vidéo du jour, un tour sur elle-même en un peu moins de 10 heures. La vidéo montre une rotation complète de Jupiter en 24 secondes.  Elle provient du vaisseau spatial New Horizons alors qu’il passait près de Jupiter en février 2007. On voit très bien sur la vidéo les bandes de nuages de Jupiter ainsi que la Grande Tache rouge, un immense ouragan qui dure depuis plus de 345 ans. D’autres vidéos provenant aussi bien de New Horizons que des vaisseaux Voyager montrent les mouvements complexes de l’atmosphère de Jupiter. Le vaisseau New Horizons lancé le 19 janvier 2006 est en route pour Pluton qu’il devrait atteindre en 2015. Il a récemment franchi la moitié de la distance. (Credit: NASA, Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory, Southwest Research Institute)
24 janvier 2010
Un objet non encore identifié est entré en collision avec Jupiter vers le début du mois de juillet 2009. C’est l’astronome amateur Anthony Wesley qui a découvert le 19 juillet 2009 la trace de cette collision. Cette découverte a rapidement été confirmée par des images prises par le télescope Hubble. Depuis, plusieurs télescopes ont capté des images de cette tache noire. L’animation présentée a été réalisée en combinant plusieurs de ces photos. Elle montre l’évolution de cette tache depuis qu’elle a été découverte. On pense que l’objet qui a heurté Jupiter est une petite comète, mais personne ne l’affirme de façon définitive. On continue d’observer l’évolution de cette tache pour recueillir des informations sur les mouvements de l’atmosphère jovienne. (Credit: ALPO, Theo Ramakers)
8 septembre 2009
Cette tache noire à la surface de Jupiter provient d’une comète ou d’un astéroïde qui s’est désintégré dans l’atmosphère produisant ainsi un jet de débris. Cette tache située près du Pôle Sud a été découverte le 19 juillet 2009 par l’astronome amateur australien Anthony Wesley. Sept jours plus tard, le nouvel appareil photo à grand champ #3 du télescope Hubble a capté cette image de la tache. L’objet qui a créé cette tache devait avoir un diamètre de plusieurs centaines de mètres. Des traces d’impact semblables ont été produites lorsque la comète Shoemaker-Levy 9 est entrée en collision avec Jupiter en juillet 1994. (Credit: NASA, ESA, H. Hammel (Space Science Institute, Boulder, Co.), and the Jupiter Impact Team)
31 juillet 2009
En juillet 1994, les fragments de la comète Shoemaker-Levy 9 ont percuté de plein fouet Jupiter. Les impacts ont projeté des panaches de débris dans la haute atmosphère jovienne créant des cicatrices sombres qui sont restées visibles un certain temps au-dessus des bandes nuageuses colorées de Jupiter. Quinze années plus tard, une autre cicatrice semblable a été découverte dans l’atmosphère jovienne par l’astronome amateur Anthony Wesley en examinant des photos de la géante gazeuse prise depuis son observatoire dans la banlieue de Murrumbateman, dans la province de la Nouvelle-Galles-du-Sud (New South Wales en anglais, NSW en abrégé). Le Pôle Sud de Jupiter est en haut sur cette photo prise le 19 juillet 2009. La cicatrice est visible près du Pôle Sud. Elle provient sans doute de l’impact d’un astéroïde ou d’une comète. Des photos de la NASA prises dans le domaine de l’infrarouge depuis le Mauna Kea à Hawaii ont depuis confirmé la présence de cette tache sombre, site de l’impact, et la présence d’un panache de particules dans la haute atmosphère de Jupiter. Depuis 2006, avec la découverte des deux taches rouges, c’est la troisième découverte importante réalisée par des astronomes amateurs. (Credit & Copyright: Anthony Wesley)
23 juillet 2009
Afin de déterminer la densité de la haute atmosphère de Jupiter, les astronomes ont utilisé le télescope Hubble pour observer l’occultation de Ganymède par Jupiter. Même si la période orbitale de Ganymède est d’un peu plus d’une semaine, une telle occultation est plus rare à cause de l’orientation de son orbite. L’occultation présentée sur l’image du jour s’est produite en avril 2007. Lorsque Ganymède est près du limbe de Jupiter, la lumière solaire qu’elle réfléchit passe par l’atmosphère de Jupiter. Cela nous permet d’étudier l’atmosphère de Jupiter en mesurant l’atténuation des diverses couleurs de la lumière. On peut aussi voir sur l’image du jour la Grande Tache rouge ainsi que certains détails de la surface de Ganymède. Il est possible d’observer l’occultation des quatre lunes galiléennes de Jupiter depuis la surface de la Terre avec un petit télescope. (Credit: NASA, ESA, and E. Karkoschka (U. Arizona))
6 janvier 2009
Cette photographie de Jupiter est la meilleure réalisée à ce jour depuis la Terre. Elle a été prise en utilisant le prototype d’un appareil surnommé MAD (Multi-conjugate Adaptative optics Demonstrator) installé sur l’un des 4 télescopes de 8 mètres du VLT au Chili. La principale limite à la qualité des observations astronomiques depuis le sol depuis l’avènement des grands miroirs est maintenant la distorsion causée par les turbulences de l’atmosphère. Le MAD, qui travaille dans l’infrarouge, élimine ces distorsions en utilisant de multiples étoiles qu’il suit et des miroirs déformables qui gardent l’image de ces étoiles le plus net possible : c’est cette technique qui porte le nom d’optique adaptative. Le méthane et l’hydrogène des couches inférieures de l’épaisse atmosphère de Jupiter absorbent la lumière infrarouge. Donc, cette image infrarouge montre la lumière infrarouge du Soleil réfléchie par les nuages de la haute atmosphère de la planète géante. Ces nuages de haute altitude sont en plus grand nombre au-dessus de l’équateur et des pôles. La résolution de l’image permet de distinguer des détails aussi petits que 300 km. Cette nouvelle technique sera aussi employée pour l’observation d’autres objets célestes tels les amas d’étoiles ou les nébuleuses par exemple. (Credit: ESO, F.Marchis, M.Wong (UC Berkeley); E.Marchetti, P.Amico, S.Tordo (ESO))
6 novembre 2008
Ces images de la Grande Tache rouge, un immense ouragan dans l’atmosphère de Jupiter qui dure depuis au moins 344 ans, ont été prises par le télescope Hubble. Cette photo montre aussi les deux ouragans plus récents qui ont eux aussi pris une teinte rouge en gagnant de la vigueur. Sous la Grande Tache rouge se trouve la Tache rouge Junior qui s’est formée en 2006. Sur la photo de gauche, et à gauche de la Grande Tache rouge, une nouvelle tache rouge, que l’on a nommée Bébé, a été observée pour la première fois au début de 2008. La tache Bébé est passée au travers de la Grande Tache rouge entre la fin juin 2008 et le 8 juillet 2008. Elle en a émergé plus pâle, la flèche montre son emplacement. On pense que le phénomène se reproduira et que Bébé finira par fusionner avec la Grande Tache rouge. (Credit: NASA, ESA, Amy Simon-Miller (Goddard Space Flight Center), N. Chanover (NMSU), G. Orton (JPL))
24 juillet 2008
La Grande Tache rouge de la planète Jupiter a été observée pour la première fois par Robert Hooke en 1664, il y a donc plus de 340 années. On peut voir cet immense ouragan avec un petit télescope. En 2006, un autre ouragan rouge s’est formé lorsque des plus petites tempêtes blanchâtres ont fusionné. En mai 2008, une troisième tache rouge, elle aussi provenant de la fusion de tempêtes plus petites, était visible sur Jupiter. L’image du jour présente les trois taches rouges photographiées par la caméra planétaire 2 à grand champ du télescope Hubble. La couleur rouge des tempêtes pourrait provenir de l’extraction vers la surface de gaz situé plus en profondeur dans l’atmosphère de Jupiter. Ces gaz exposés au rayonnement ultraviolet du soleil produiraient des réactions chimiques non encore connues et qui donneraient cette couleur. Le diamètre de la Grande Tache rouge est environ deux fois plus grand que celui de la Terre, et celui des deux nouvelles taches est un peu moindre que celui de notre planète. La tache la plus récente est à l’extrême gauche sur la photo, sur la même bande nuageuse que la Grande Tache rouge qui s’approche d’elle. Si ce rapprochement continue au rythme actuel, les deux taches devraient fusionner en aout 2008. On pense que l’apparition de ces nouveaux ouragans est liée à un changement climatique global de Jupiter causé par un réchauffement près de son équateur. (Credit NASA, ESA, M. Wong, I. de Pater (UC Berkeley), et al.)
23 mai 2008
La sonde spatiale New Horizons qui est en route pour Pluton a passé dans le voisinage de Jupiter en février 2007. Sur ce montage, la photo de Jupiter a été prise à travers trois filtres infrarouges. C’est pour cela que la Grande Tache rouge apparaît blanche. L’image de Io est en couleur naturelle et elle a été superposée numériquement. Le panache de fumée est naturel, il provient du volcan nommé Tvashtar. Sa couleur bleue provient de la diffusion de la lumière du Soleil. New Horizons devrait atteindre Pluton en 2015. (Credit: NASA, Johns Hopkins U. APL, SWRI)
8 janvier 2008
Photographie de l’atmosphère de Jupiter réalisée par le vaisseau New Horizon. La photo montre les bandes colorées de l’atmosphère en gros plan. (Crédit: NASA, Johns Hopkins U. APL, SWRI)
15 octobre 2007

Animation montrant la rotation de Jupiter. Le pôle Sud de Jupiter est en haut sur cette animation. On voit trois satellites joviens et deux taches rouges dans l’animation. Ganymède, la plus grande lune du système solaire, est le satellite le plus bas. Europe est au milieu et Io, la lune volcanique, apparaît en haut à la fin de l’animation. On peut retenir l’ordre des satellites galiléens avec la phrase suivante : Il (Io) Est (Europe) Gros (Ganymède) Comme (Callisto) Jupiter. La Grande Tache rouge, immense ouragan découvert par Robert Hooke en 1664, apparaît à droite au milieu de l’animation. Enfin, la nouvelle tempête atmosphérique surnommée «Tache rouge Junior» est visible au-dessus de la bande blanche dans l’hémisphère sud (en haut de l’animation). (Credit & Copyright: Mike Salway)
29 mars 2007
Cet utilitaire en Javascript (de Sky and Telescope) permet d'identifier les satellites galiléens de Jupiter en fonction de la date et de l'heure d'observation.

Vidéo au format mpeg en noir et blanc montrant la rotation de Jupiter (3,6 Meg). Cette animation a été réalisée avec les photographies de la sonde New Horizons. (Credit: NASA, Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory, Southwest Research Institute)
12 mars 2007

Au début 2006, la sonde New Horizons a été lancée par la NASA pour explorer les confins du système solaire, et plus particulièrement Pluton qu’elle devrait atteindre en 2015. La sonde est arrivée dans le voisinage de Jupiter la semaine dernière. Elle a réalisé des photographies de Jupiter, dont celle présentée, et de ses lunes. (Credit: NASA, Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory, Southwest Research Institute)
7 mars 2007

Deux immenses tempêtes sont très près l’une de l’autre actuellement sur Jupiter. La Terre entre plusieurs fois même dans la plus petite d’entre elles. L’avenir nous dira si ces deux tempêtes survivront. La Grande Tache rouge a été observée pour la première fois par Robert Hooke en 1664, un ouragan de 340 d’âge! Le deuxième ouragan auquel on a donné le nom de Tache rouge Junior a viré au rouge cette année. Survivra-t-il aussi longtemps que l’autre, nul ne le sait. En fait, aucun modèle atmosphérique n’est capable de simuler correctement de tels ouragans. Les deux ouragans, n’étant pas à la même latitude, se déplacent à des vitesses différentes, car la rotation de Jupiter est différentielle, plus rapide à l’équateur qu’aux pôles. Les deux ouragans s’éloigneront donc l’un de l’autre. (Credit & Copyright: Travis Rector (U. Alaska), Chad Trujillo (Caltech) et al., Gemini Obs., AURA, NSF)
25 juillet 2006
La Grande Tache rouge de Jupiter a été observée pour la première fois par Robert Hooke en 1664. C’est donc un cyclone atmosphérique qui dure au moins depuis plus de 340 ans. Toute une tempête! En février 2006, un autre cyclone, surnommé Tache rouge Junior, a été observé par Christopher Go, un astronome en photographie planétaire. Elle s’est formée suite à la fusion de deux plus petites tempêtes ovales de couleur blanche. La nouvelle tempête a peu à peu changé de couleur pour prendre une couleur rougeâtre. La photo présentée a été prise en avril et elle vient du télescope Hubble. Junior est à peu près deux fois plus petit que son ancêtre, mais son diamètre est tout de même comparable à celui de la Terre. Les astronomes ne savent pas exactement l’origine de la couleur des taches et aucun modèle satisfaisant ne rend compte de la longévité étonnante de la Grande Tache rouge. L’apparition d’un nouveau cyclone va peut-être les aider à approfondir le sujet. (Crédit: NASA, ESA, A. Simon-Miller (Goddard Space Flight Center), I. de Pater, M. Wong (UC Berkeley))
6 mai 2006
La Grande Tache rouge de Jupiter est un immense cyclone qui fait rage depuis plus de 340 ans : elle a été découverte par Robert Hooke en 1664. Récemment, un autre cyclone s’est joint à la Grande Tache rouge, la «Tache rouge Junior» ou plus simplement «Junior». Junior est un cyclone plus petit qui s’est formé lorsque de plus petits cyclones, qui ont l’apparence de petits ovales blancs, ont fusionné pour former une perturbation atmosphérique plus importante dont la couleur a pris des teintes de rouge. L’image du jour a été réalisée en utilisant une webcam le matin du 12 mars 2006 depuis les côtes de la Nouvelle Galles du Sud en Australie. On voit très bien la Grande Tache rouge, Junior est plus difficile à repérer, la flèche indique sa position. L’animation réalisée à l’aide de la série de photos prises ce matin-là montre la rotation de Jupiter. Le diamètre de Junior est du même ordre que celui de la Terre. On ne sait pas si ce dernier cyclone aura la longévité de la Grande Tache rouge, mais on pense qu’il devrait durer assez longtemps. On ne sait pas encore exactement pourquoi ces cyclones arborent une couleur rouge. De plus, aucun modèle ne rend encore compte de la longévité extraordinaire de la Grande Tache rouge. (Credit & Copyright: Mike Salway)
19 mars 2006
Jupiter dont la masse est 317,8 fois plus grande que celle de la Terre est la plus grosse planète du système solaire. Célèbre pour sa Grande Tache Rouge, Jupiter est aussi réputé pour ses bandes nuageuses colorées que l’on peut apercevoir dans un petit télescope. Ces ceintures sont en fait produites par des vents qui peuvent atteindre 500 km/h et qui encerclent la planète. Au pôle de Jupiter, les vents sont moins organisés. La structure des nuages est alors moins organisée. Comme le montre cette photo prise par Cassini en décembre 2000, la structure du pôle ressemble à un cerveau. Ce changement rapide de l’apparence des nuages est peut-être produit par la rotation différentielle de Jupiter ou par la chaleur dégagée par la planète qui continue encore aujourd’hui à se contracter sous l’effet de la gravité. (Credit: Cassini Imaging Team, Cassini Project, NASA)
11 septembre 2005
L’image du jour est en fausses couleurs et elle nous présente l’éclipse triple de Jupiter qui s’est produite le 28 mars 2004. On peut aussi voir la vidéo de cet événement sur cette page du site du télescope Hubble. Les ombres que l’on voit sur Jupiter sont celles de Ganymède, à gauche, d’Io, au centre, et de Callisto à droite. On ne voit cependant que deux lunes sur la photographie, Io près du centre de l’image et Ganymède en haut à droite d’Io. Callisto est à droite en dehors du champ de l’image. Si on était à la surface de Jupiter et dans le passage de l’une de ces ombres, on assisterait à une éclipse solaire. C’est en chronométrant ces éclipses de Jupiter que Ole Christensen Rømer a compris que l’on pourrait exploiter ses mesures pour calculer la vitesse de la lumière. (Credit E. Karkoschka (Univ. Arizona), NASA)
11 novembre 2004
Il n'y a pas de journées sans nuages sur Jupiter, la plus grosse planète jovienne du système solaire. Nous ne pouvons voir en lumière visible que le sommet des nuages tourbillonnants de Jupiter. L'image du jour est une partie d'une grande mosaïque numérique de Jupiter réalisée par la sonde Cassini alors qu'elle survolait la planète en décembre 2000. La résolution des photos captées est d'environ 60 km. L'atmosphère jovienne est dominée par l'hydrogène et l'hélium et elle contient aussi des composés de l'hydrogène comme l'ammoniaque, le méthane, l'hydrosulfure d'ammonium et même de l'eau. On peut aligner 11 fois la Terre sur le diamètre de Jupiter. Les plus grands ouragans terrestres ne dépassent pas la taille des plus petites tempêtes de cette image. La sonde Cassini a maintenant dépassé Jupiter et elle devrait atteindre Saturne en juillet 2004. (Credit: Cassini Imaging Team, Cassini Project, NASA)
14 novembre 2003
C'est Jupiter! Évidemment cela ne ressemble vraiment pas à l'image familière que vous connaissez, une planète ronde rayée de bande nuageuse colorée abritant une grande Tache rouge.  Cette image est en fait une reconstitution en fausses couleurs des données par l'observatoire radio du Very Large Array près de Socorro, au Nouveau-Mexique. Les ondes radio de cette image ne nous montrent pas Jupiter, mais son champ magnétique. Les électrons capturés par celui-ci produisent des ondes radio qui s'étendent bien plus loin que le sommet des nuages de Jupiter, à des distances qui atteignent ici plus de deux fois le rayon de la géante gazeuse. Au lieu de cela, les ondes radio rapportées sur cette image en fausses couleurs sont produites par les électrons énergétiques capturés par l'intense champ magnétique de Jupiter. Les régions émettant des ondes radio s'étendent bien au-delà du sommet des nuages de Jupiter, à plus de deux rayons de la planète, et entourent Jupiter tout comme une version surdimensionnée de la ceinture de radiations de Van Allen qui entoure la Terre. Bien que brillant fortement en ondes radio, la ceinture de radiations de Jupiter est invisible sur les vues plus classiques en optique et en infrarouge qui montrent les sommets des nuages joviens et les structures atmosphériques grâce à la lumière réfléchie. ( Credit: I. de Pater (UC Berkeley) NRAO, AUI, NSF)
9 octobre 2003
Découpez Jupiter d'un pôle à l'autre en bande parallèle et étalez-les sur une surface plate pour contempler ses nuages et, après avoir terminé cette tâche ardue, vous obtiendrez ce que l'image du jour nous montre. Toutes les photos qui ont été utilisées pour construire cette mosaïque proviennent de la sonde Cassini alors qu'elle passait près de la plus grosse planète du système solaire à la fin de l'année 2000. On a aussi réalisé une animation en projection cylindrique des déplacements des nuages de Jupiter au cours de 24 rotations de la planète à partir de ces photos entre les latitudes de 60° nord et 60° sud. À l'instar des cartes géographiques terrestres, ce type de projection rend les structures près de l'équateur de façon fidèle, mais les déforme progressivement lorsqu'on approche des régions polaires. Les lunes Io et Europe traversent rapidement l'écran dans cette animation dont la résolution atteint environ 600 km. (Credit: Cassini Imaging Team, Cassini Project, NASA)
6 septembre 2003
REPRISE : 15 février 2001
Giovanni Domenico Cassini, astronome du XVIIe siècle, était un passionné de la grande tache rouge de Jupiter. Son homonyme du 21e siècle, le vaisseau spatial Cassini, a quant à lui braqué ses instruments vers la grande tache sombre, une autre imperfection de l'atmosphère jovienne dont la taille est comparable à celle d'une planète. La grande tache rouge est située près de l'équateur de la planète, mais la grande tache sombre est près du pôle Nord. Alors que la grande tache rouge dure depuis au moins 347 années (fiche 2), la grande tache sombre apparaît et disparaît pendant des mois, elle est instable. En observant la grande tache sombre dans le domaine ultraviolet du spectre électromagnétique, on a réussi à déterminer qu'elle est dans la stratosphère jovienne et qu'elle  est confinée à la région polaire par des vents qui l'encerclent. Cette situation est semblable à celle du trou de la couche d'ozone de l'atmosphère terrestre au-dessus de l'Antarctique. Cette image de la tache sombre a été extraite d'une vidéo réalisée grâce à des données recueillies par Cassini sur une période de 11 semaines vers la fin de l'année 2000. Ne confondez pas le rond noir central avec cette tache, il est là parce qu'aucune donnée n'est disponible pour cette région. La grande tache sombre est située juste au-dessus du centre de l'image à gauche. Le rond blanc correspond à la latitude de 60°. De fréquentes aurores joviennes se produisent dans la zone délimitée par la ligne bleue. Il se pourrait qu'il y ait une relation entre la grande tache sombre et ces aurores, on ne le sait pas. (Credit: Cassini Imaging Team, Cassini Project, NASA)
19 mars 2003
L'observatoire WIRO (Wyoming Infrared Observatory) est situé au sommet du mont Jelm. Les astronomes de cet observatoire ont récemment publié cette image étrange de la plus grosse planète du système solaire, Jupiter. Évidemment, cette image est en fausses couleurs. Elle provient d'un appareil photo numérique de haute technologie qui est sensible aux infrarouges d'environ 2,1 micromètres. Pour pouvoir capter ces radiations, l'appareil est refroidi en utilisant de l'hélium liquide. L'hydrogène moléculaire (H2) et le méthane (CH4) absorbent fortement les infrarouges de 2,1 microns. Les bandes que l'on voit habituellement brillantes sur les photos en lumière visible sont donc ici sombres. Ce n'est pas le cas des brumes situées au-dessus du pôle Nord (en haut), du pôle Sud et de l'équateur, elles réfléchissent la lumière solaire de cette longueur d'onde et elles sont donc brillantes. La très célèbre grande tache rouge est aussi visible à droite. (Credit: A. Kutyrev (SSAI/GSFC), D. Rapchun(GST/GSFC), J. Norris(NASA/GSFC)
R. Canterna & R. Martin (U Wyoming))

13 mars 2003
Lancée en 1997, le vaisseau spatial Cassini vient de quitter le système de Jupiter pour se diriger vers Saturne qu'il devrait atteindre en 2004. Cette photo a été prise en janvier 2001. Impossible de réaliser à partir de la Terre une telle photo, car Jupiter exhibe une phase en croissant. De la Terre, on voit Jupiter toujours plus éclairée qu'en croissant. (Credit: Cassini Imaging Team, Cassini Project, NASA)
9 mars 2003
REPRISE DU 8 aout 2001
On comprend pourquoi Jupiter est une cible de choix pour les astronomes amateurs même équipés d'un petit télescope. C'est la plus massive des planètes du système solaire et elle est aisément observable. On peut presque toujours voir ses quatre lunes, les satellites galiléens, et même avec un peu de chance et un télescope assez gros, sa célèbre grande tache rouge, un cyclone qui perdure depuis au moins 1664, l'année où il a été observé pour la première fois par Robert Hooke qui ne savait pas trop ce qu'il voyait. Cette animation constituée de 21 images a été réalisée à partir de plus d'un millier de photographies captées entre 7h19 et 8h40 TU le jeudi 12 décembre 2002. Le sud de Jupiter est en haut. Alors que la grande tache rouge se déplace vers la gauche, Io la lune galiléenne la plus rapprochée de Jupiter entre en scène à l'extrême droite. Io passe devant Ganymède et son ombre se déplace rapidement sur le sommet des nuages juste en dessous de la tache rouge. L'autre rond sombre à la surface de Jupiter provient de Callisto qui est en dehors du champ. (Credit & Copyright: Wes Higgins)
27 février 2003
Le rond noir sur cette photographie est l'ombre d'Io sur le disque de Jupiter. Io que l'on peut aussi voir sur cette photo, à droite et en bas de l'ombre, est le satellite galiléen le plus rapproché de Jupiter. Si vous étiez à bord d'un vaisseau spatial dans le cône d'ombre d'Io, vous pourriez voir une éclipse de Soleil. De la Terre, on observe fréquemment les ombres des satellites galiléens traversant le disque de cette géante gazeuse. Mais au cours des prochains mois, on pourra voir les satellites galiléens passer l'un devant l'autre parce nous verront pour un certain temps leurs orbites seront vues de profil. Cette photo au contraste rehaussé, mais dont les couleurs sont réelles provient de la sonde spatiale Cassini alors qu'elle est passée près de Jupiter en se dirigeant vers Saturne qu'elle devrait atteindre en 2004. (Credit: Cassini Imaging Team, Cassini Project, NASA)
7 décembre 2002
REPRISE DU 26 décembre 2000
La plus grosse planète du système solaire, la géante gazeuse Jupiter, est célèbre pour sa Grande Tache rouge, un ouragan qui dure depuis au moins 338 ans. On voit très bien en lumière visible ce système orageux ainsi que les bandes de couleur dans l’atmosphère, par exemple sur la photo de droite qui provient de la sonde Cassini. Mais en imagerie rayons X, c’est une autre histoire. L’image de gauche provenant du satellite Chandra montre clairement les émissions X provenant des pôles de Jupiter. L’émission X intense du pôle Nord (en haut) a peut-être étonné autant nos astronomes modernes que ceux qui ont observé il y a quelques siècles la Grande Tache rouge. On pensait que ces émissions provenaient des particules chargées émises par la lune volcanique Io lorsqu’elles pénètrent au pôle en suivant les lignes de champ magnétique, mais le point X le plus intense est trop au nord. Chandra a aussi découvert une variation périodique mystérieuse de l’intensité X d’environ 45 minutes. (Credit: X-ray Image: R.Gladstone (SwRI), et al., Optical Image: Cassini Imaging Team, NASA)
1er mars 2002
Deux des plus grands systèmes orageux de Jupiter se dirigent l’un vers l’autre dans ce qui semble une collision inévitable. Personne ne sait ce que cette collision produira. La plus grosse tempête est la célèbre grande tache rouge, la plus petite est l’ovale blanc. Ces deux systèmes de nuages tourbillonnants se déplacent dans l’atmosphère de Jupiter. La ceinture de nuage dans laquelle se trouve l’ovale blanc fait le tour de Jupiter plus rapidement que la grande tache rouge. L’ovale a commencé à ralentir en se rapprochant de la grande tache rouge il y a deux semaines. Cette collision pourrait se poursuivre pendant encore un mois. L’ovale devrait survivre, mais il se pourrait aussi qu’il soit absorbé ou disloqué en plusieurs tempêtes plus petites. Ces deux systèmes orageux sont déjà entrés en collision avant 1975. Cette collision avait alors fait disparaître la teinte rouge de la grande tache pendant des années. La photo qui nous est présentée date de 1979 et provient de la sonde Voyager 2. Un autre ovale était alors visible sous la tache. (Credit: Voyager 2, NASA)
5 février 2002
Avec une masse 318 fois plus grande que celle de la Terre, la géante gazeuse Jupiter est la plus grosse planète du système solaire. Célèbre pour sa grande tache rouge, on reconnait aussi Jupiter à ses bandes nuageuses équatoriales colorées que l'on peut voir même avec un petit télescope. Cette ceinture équatoriale foncée et les zones légèrement colorées sont le fruit des vents titanesques qui atteignent des vitesses de plus de 500 km/h. En s'éloignant de l'équateur, les vents perdent de l'intensité, les bandes de nuages deviennent plus complexes et plus tachetées. Comme le montre cette image transmise par la sonde Cassini, la région polaire ressemble à un cerveau. On ne comprend pas encore à fond les raisons de cette impressionnante variation dans la forme des nuages entre les pôles et l'équateur, mais on soupçonne qu'elle provient de la rapide rotation de Jupiter et aussi par les pertes de chaleur occasionnées par la contraction gravitationnelle de la planète qui se poursuit encore. La sonde Cassini a immortalisé ce portrait de Jupiter lors de son survol de la planète en décembre 2000 alors qu'elle était en route pour Saturne. (Credit: Cassini Imaging Team, Cassini Project, NASA)
1er février 2001
Lorsque la sonde spatiale a profité de l'assistance gravitationnelle de Jupiter en la contournant pour prendre le chemin de Saturne, elle a pris une séquence d'images de cette géante gazeuse et de ses quatre plus grosses lunes. Des images déjà rendues publiques nous ont montré Ganymède et Io. Sur cette image, on voit les deux autres satellites galiléens : Europe et Callisto. La lune brillante près de la Grande Tache rouge est Europe alors que Callisto est la lune sombre près de la bordure de la photo. D'ailleurs, Callisto est si sombre qu'il serait difficile de la voir sur cette image si on n'avait augmenté pas numériquement sa brillance. Des données récentes indiquent que des océans d'eau salée pourraient bien se trouver sous les surfaces gelées de ces deux lunes et. Ces océans pourraient  constituer des milieux propices à des formes de vie extraterrestre. En chronométrant le temps que prend une lune à traverser la face cachée de Jupiter, Ole Christensen Roemer a réussi en 1676 à faire la première estimation de l'ordre de grandeur de la vitesse de la lumière en mentionnant qu'il fallait à la lumière 22 minutes pour parcourir le diamètre de l'orbite terrestre. Ses mesures n'étaient pas d'une grande précision : on sait aujourd'hui qu'il faut un peu plus de 16 minutes à la lumière pour parcourir le diamètre de l'orbite terrestre. (Credit: Cassini Imaging Team, Cassini Project, NASA)
2 janvier 2001
Il y a des aurores sur Jupiter. Le champ magnétique de cette géante gazeuse, 20 000 fois plus intense que celui de la Terre, emprisonne également les particules chargées provenant du Soleil et les dirige vers ses pôles, arrachant aux molécules gazeuses un ou des électrons. La force électrique des ions ainsi créés attire les électrons qu'ils ont perdus. Lorsqu'un électron est capturé par une molécule, elle redevient neutre et elle émet un photon de lumière. Les aurores de cette image captée dans l'ultraviolet par le télescope Hubble ont une forme annulaire autour du pôle de Jupiter. Contrairement aux aurores terrestres, celles de Jupiter présentent plusieurs spots et stries brillants. Ces marques proviennent des tubes de flux magnétiques qui relient Jupiter à ses plus grosses lunes. C'est Io qui est à l'origine de la strie brillante à l'extrême gauche, Ganymède au spot brillant sous le grand arc près du centre et Europe l'autre spot plus à droite. (Credit: John T. Clarke (U. Michigan), ESA, NASA)
19 décembre 2000
Quel est ce petit œil solitaire tourné vers la plus grosse planète du système solaire? C'est Ganymède en orbite autour de Jupiter et elle semble regarder la Grande Tache rouge. Cette image aux contrastes rehaussés nous provient de la sonde spatiale Cassini qui a capturé de nouveaux détails incroyables des formes complexes des nuages de Jupiter. On peut y voir des détails aussi petits que 250 km. Tournant en sens antihoraire, des zones de haute pression en forme d'ovale blanc similaires à la Grande Tache rouge sont visibles dans la bande nuageuse sous cette dernière. Entre ces zones blanches se trouvent des systèmes plus sombres de basse pression qui tournent dans le sens horaire. L'hydrogène et l'hélium, les composants majeurs de l'atmosphère de Jupiter, sont des gaz pratiquement invisibles. Ce sont des traces d'éléments chimiques qui colorent les nuages de Jupiter d'une manière que l'on ne connait pas encore. Cassini a fait un détour par Jupiter pour bénéficier de son assistance gravitationnelle afin de mettre le cap sur sa destination finale, la planète Saturne qu'il atteindra en 2004. (Credit: Cassini Imaging Team, Cassini Project, NASA)
12 décembre 2000
Tout est gros sur Jupiter, la planète géante dominante du système solaire. Par exemple, la Grande Tache rouge est un ouragan dont le diamètre atteint au moins deux fois celui de la Terre. Les images de la Grande Tache rouge et des bandes nuageuses de cette animation ont été captées par le vaisseau spatial Cassini alors qu'il approchait de Jupiter en octobre 2000. Sept mosaïques ont été utilisées pour réaliser l'animation, chacune constituée de photos séparées dans le temps d'une ou deux rotations de la planète, soit 10 ou 20 heures. On a utilisé une projection cylindrique pour l'animation qui s'étend d'une latitude de 50° nord jusqu'à 50° sud. Pouvez-vous voir le petit «nuage» blanc qui apparait brièvement à gauche de la Grande Tache rouge? Les observations faites par la sonde Galileo en orbite autour de Jupiter depuis 1996 tendent à montrer qu'il s'agit en fait de gigantesques éclairs. Avant de s'envoler vers Saturne grâce à l'assistance gravitationnelle de Jupiter, Cassini joindra ses efforts à Galileo afin de mieux découvrir les secrets cachés de cette géante gazeuse. (Credit: CICLOPS, NASA, JPL, University of Arizona)
23 novembre 2000
Voici le portrait de l'une des plus grandes familles du système solaire : Jupiter est ses quatre lunes galiléennes. En partant du haut, on aperçoit Io, Europe, Ganymède et Callisto. Cet ordre correspond aussi à la position des lunes, Io étant la plus rapprochée. On peut d'ailleurs retenir cet ordre grâce à la première lettre des mots de cette phrase : Il Est Gros Comme Jupiter. Ce sont de grosses lunes qui accompagnent la plus grosse planète du système solaire dans sa course autour du Soleil. Europe, la plus petite de ces quatre lunes est de la taille de notre Lune, alors que Ganymède est la plus grosse lune du système solaire. Avec son diamètre de 5268 km, Ganymède est même plus grosse que Mercure et Pluton. Sur Jupiter, le cercle rouge est la Grande Tache rouge. C'est une immense tempête qui a été observée la première fois par Cassini en 1665 ou, selon certains, par Robert Hooke en 1664. Ce vaste anticyclone dure donc depuis au moins 335 ans et sa taille est de 25 000 par 12 000 km! L'image de Callisto a été réalisée par Voyager en 1979. Les autres photos du portrait proviennent de la sonde Galileo qui a commencé son exploration du système jovien en 1995. (Credit & Copyright: Galileo Project, Voyager Project, JPL, NASA)
18 novembre 2000
REPRISE du 29 septembre 1997
Un nouveau vaisseau spatial a fait son arrivée dans le système solaire externe : Cassini. Lancé en 1997 vers Saturne qu'il devrait atteindre en 2004, Cassini nous a fait parvenir la semaine dernière cette image alors qu'il s'approchait de Jupiter. Cassini s'est joint à Galileo qui est en orbite autour de Jupiter afin d'étudier la géante gazeuse et ses nombreux satellites. D'ailleurs, des observations simultanées conduites par les deux sondes sont planifiées pour les prochains mois. Cette image en couleurs a été prise par Cassini alors qu'il était à 81,3 millions de kilomètres de Jupiter. On peut aisément voir la juxtaposition des bandes brillantes et sombres de l'atmosphère de Jupiter. Le petit point noir sur le disque de Jupiter est l'ombre de la lune Europe qui est à l'extrême droite de l'image. (Credit: Cassini Imaging Team, Cassini Project, NASA)
11 octobre 2000
Cette brève animation mettant en vedette la Grande Tache rouge, un immense ouragan dans l'atmosphère de Jupiter, a été construite à partir de photos prises par Voyager 1 en 1979. La séquence est courte, mais les photos ont été prises sur plusieurs jours, chaque fois que la Grande Tache rouge était alignée vers le vaisseau, c'est-à-dire à environ 10 heures d'intervalle soit la période de rotation de la planète. Même si Voyager 1 est passé rapidement dans le monde jovien, il a capté plusieurs photos qui ont permis de découvrir plusieurs choses : les formes des nuages, les anneaux de Jupiter, de nouvelles lunes et les volcans actifs de la lune Io. Voyage 1 se déplace à très grande vitesse, si vite qu'il quittera le système solaire dans une dizaine d'années. (Credit: Voyager 1 Spacecraft Team, JPL, NASA)
26 septembre 2000
Tous les jours sont des journées nuageuses sur Jupiter, la plus grosse planète du système solaire. Cette image présente un modèle 3-D des nuages de Jupiter vus d'en dessous depuis la base des nuages de haute altitude. Ce modèle a été construit à partir des photos et des données recueillies par la sonde Galileo. La séparation noire entre les couches nuageuses a été exagérée. La couche nuageuse supérieure est un brouillard dense de quelques dizaines de kilomètres d'épaisseur. La hauteur des nuages situés plus bas a été codée par des couleurs : les nuages bleus sont hauts et minces, les nuages rougeâtres sont bas et les nuages blancs sont hauts et épais. Les stries bleues dans ces nuages indiquent une région relativement claire, une région sèche similaire à l'endroit où la sonde est entrée dans l'atmosphère jovienne le 7 décembre 1995. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA)
29 avril 2000
REPRISE du 30 octobre 1997
Cette image construite à partir des données recueillies par la sonde Galileo montre la région turbulente à l'ouest de la Grande Tache rouge de Jupiter. Le nord est en haut de l'image. Le code des couleurs de cette image permet d'apprécier la hauteur et l'épaisseur des nuages : le blanc pour des nuages hauts et épais, le bleu pâle pour des nuages hauts et minces et les teintes rougeâtres pour des nuages de basse altitude. La bordure de la Grande Tache rouge, en bas à droite, apparaît bleue et elle s'étend sur environ 10 000 km le long du limbe de la planète. Des vents soufflants vers l'ouest et déviés vers le nord par la rotation de la Grande Tache rouge entrent en collision avec des vents soufflant vers l'est. C'est cette collision qui produit les turbulences. Les tourbillons au nord-ouest de la Grande Tache rouge sont brillants, ce qui suggère un déplacement ascendant dans des nuages de haute altitude. (Credit: The Galileo Project, NASA)
26 décembre 1999
REPRISE du 26 décembre 1997

C'est un ouragan dont la taille est le double de celle de la Terre. On ne sait pas quand il a débuté, car la Grande Tache rouge de Jupiter a été observée pour la première fois avec un télescope par Robert Hooke en 1664. On attribue toutefois sa découverte à Giovanni Domenico Cassini qui a été le premier à l'observer plusieurs fois en 1665, ce qui lui a permis de mesurer la période de rotation de Jupiter. De nos jours, l'ouragan le plus monstrueux du système solaire ne montre pas de signes d'affaiblissement. À l'instar de plusieurs découvertes astronomiques, on ne s'attendait pas à un tel phénomène et on n'a pas immédiatement compris sa nature. Même aujourd'hui, on ne comprend pas du tout l'origine des changements de forme, de taille et de couleur de la Grande Tache rouge. Une meilleure compréhension du système météorologique de Jupiter pourrait nous aider à mieux cerner celui de notre planète. Les petits médaillons sont des images captées par Hubble au cours des dernières années qui montrent divers états de la Grande Tache rouge. (Credit: Amy Simon et al. & the Hubble Heritage Team (AURA/ STScI/ NASA))
6 aout 1999
Cette photographie de Jupiter provient du vaisseau spatial Voyager 1 lors de son survol de la planète en 1979. Jupiter est une planète géante, la plus grosse du système solaire, qui renferme surtout de l'hydrogène et de l'hélium. Jupiter n'a pas de surface solide. L'ovale le plus gros de cette photo est la Grande Tache rouge, un ouragan qui tourne avec les nuages de Jupiter. Cette tempête est si étendue qu'elle pourrait facilement contenir la Terre trois fois. Les astronomes observent cette tempête depuis l'invention du télescope. Cassini l'a étudiée pendant plus d'un an en 1665. (Credit: Voyager 1, NASA)
18 juillet 1999
REPRISE du 25 juin 1995
Même Jupiter peut danser le twist. Les grands systèmes nuageux de Jupiter sont en rotation et l'ovale formé récemment ne fait pas exception. Ce nouveau système s'est formé plus tôt cette année par la collision entre deux ovales plus petits, un phénomène qui, contrairement à la fusion de gros orages, n'a pas donné lieu à un immense ouragan. Cette nouvelle tempête est cependant petite comparée à la Grande Tache rouge de Jupiter. L'animation montre successivement deux photos du nouvel ovale prises à environ deux heures d'intervalle. Ces photos proviennent de la sonde Galileo qui est en orbite autour de Jupiter. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA)
5 janvier 1999
À un certain moment en février 1998, deux des trois vieilles tempêtes de Jupiter connues sous le nom anglais de «white ovals» sont entrées en collision et elles ont fusionné pour former ce qui est actuellement la deuxième plus grosse tempête de l'atmosphère après la Grande Tache rouge. On étudie au télescope les tempêtes ovales et blanchâtres des bandes de l'atmosphère de Jupiter depuis les années 1930, mais on ne sait rien de cette surprenante fusion parce que Jupiter et la Terre étaient de part et d'autre du Soleil lorsque cela s'est produit. L'image dans le rectangle du haut montre le résultat de la fusion. Elle a été captée en juillet 1998 par le télescope Hubble. Le cyclone blanc au centre est à peu près de la taille de la Terre. À sa gauche, la troisième tempête semble s'éloigner du nouvel ouragan plus gros qui vient de naître. Le rectangle du bas montre en fausses couleurs les relevés de température effectués par la sonde Galileo. On constate que la nouvelle tempête (en rouge foncé) est plus froide que son environnement. (Credit: Top - A. Simon, R. Beebe (NMSU), STScI; Bottom - Galileo Project, JPL; NASA)
22 octobre 1998
Ces deux images prises par le télescope Hubble montrent des aurores aux deux pôles de Jupiter. Tout comme les aurores terrestres, celles de Jupiter proviennent de particules chargées canalisées dans les lignes de champ magnétique du pôle Nord (à droite) et du pôle Sud (à gauche). Mais, contrairement aux aurores terrestres, les particules chargées des aurores joviennes ne parviennent pas du Soleil. Ces particules sont en effet éjectées des volcans d'Io. Piégées par l'immense et très intense champ magnétique de Jupiter, les particules volcaniques chargées produisent des aurores qui sont 1000 fois plus lumineuses que sur Terre. Les particules chargées en provenance d'Io sont canalisées dans des tubes magnétiques qui forment une route directe vers l'atmosphère de Jupiter. Il en résulte des points auroraux très chauds, des empreintes magnétiques de 1000 km ou plus à la surface du sommet des nuages joviens. On voit sur les deux images un point chaud qui a la forme d'une comète, juste à l'extrémité des anneaux auroraux. Ces deux images en fausses couleurs proviennent des données recueillies dans l'ultraviolet. C'est ce qui explique la couleur brun terne de l'atmosphère de Jupiter ainsi que le bleu et le blanc des aurores. (Credit: J. Clarke (Univ. Michigan), NASA)
23 janvier 1998
Pourquoi y a-t-il des éclairs dans l'atmosphère de Jupiter? La foudre se produit lorsque des particules chargées se déplacent soudainement d'un endroit à un autre. Pour créer l'éclair, les charges doivent d'abord être séparées dans un nuage. Sur Terre, des courants causant des collisions parmi les gouttelettes d'eau et les cristaux de glace créent habituellement cette séparation, mais qu'en est-il dans les nuages de Jupiter? Plusieurs astronomes émettent l'hypothèse que les éclairs de Jupiter sont aussi créés dans des nuages contenant de la glace d'eau. Afin de trouver l'origine des éclairs, cette photographie a été prise en octobre 1997 par la sonde Galileo qui est actuellement en orbite autour de Jupiter. Les nuages sont faiblement éclairés par la lumière réfléchie par Io, un satellite de Jupiter. Les flashs brillants semblent se produire dans des régions où des nuages d'eau pourraient exister et ces flashs éclairent même un niveau inférieur de nuages contenant de l'ammoniac. Une chose est cependant certaine, les éclairs de Jupiter sont énormément plus brillants que celles de la Terre. (Credit: The Galileo Project, NASA)
16 décembre 1997
Cette mosaïque constituée d'images captées dans l'infrarouge révèle une lune rapprochée et les anneaux vus par la tranche de la géante gazeuse Jupiter. On peut aussi y voir ses bandes nuageuses. La lune, c'est Métis. Elle fait environ 60 km dans sa plus grande dimension et elle est à 128 000 km du centre de Jupiter, donc à seulement 57 000 km de sa surface, le rayon équatorial de Jupiter étant d'un plus de 71 000 km. D'ailleurs, l'orbite de Métis est à l'intérieur du système d'anneaux de Jupiter et cette lune est peut-être une source de la matière de ces anneaux. Les images de cette mosaïque ont été captées par la caméra infrarouge NICMOS (Near Infrared Camera and Multi-Object Spectrometer) d'Hubble le 17 septembre 1997. Le méthane de l'atmosphère de Jupiter absorbe l'infrarouge proche ce qui a pour effet de faire apparaître à ces longueurs d'onde les nuages plus sombres. Les nuages en haute altitude flottent au-dessus du méthane et ils sont donc brillants. Les photographies dans l'infrarouge proche permettent donc de mettre en valeur les structures de la haute atmosphère de Jupiter. (Credit: R. Beebe (NMSU), NASA)
21 novembre 1997
D'où viennent les couleurs des nuages de Jupiter? Avec une température avoisinant les 120 K (−153 °C) et une composition en masse de 70 % d'hydrogène, de 28 % d'hélium et des traces de composés d'hydrogène (méthane, ammoniac, hydrosulfure d'ammonium), le bleu, l'orange et le brun des bandes nuageuses ainsi que la couleur saumon de la Grande Tache rouge sont difficiles à expliquer. Le problème, c'est qu'à une température aussi basse, les constituants de l'atmosphère de Jupiter devraient être incolores. Certains suggèrent que des composés plus colorés d'hydrogène proviennent des régions plus profondes et plus chaudes et qu'en remontant dans l'atmosphère ils teintent les nuages. Il se pourrait aussi que des traces d'éléments comme le soufre puissent colorer les nuages. Les couleurs de Jupiter sont d'ailleurs un indicateur de l'altitude des nuages. Du bleu au rouge, les nuages sont de plus en plus haute altitude. En plus de se déplacer à des vitesses variables, les courants de l'atmosphère de Jupiter n'ont pas la même couleur : les foncés sont appelés «bandes», tandis que les clairs sont appelés «zones». En plus des bandes et des zones, les missions Voyager ont révélé la présence de complexes vortex comme le montre cette image captée en 1979 par Voyager 1. Des siècles d'observation de Jupiter depuis la Terre ont aussi révélé que la couleur des nuages change continuellement. (Credit: Voyager Project, JPL, NASA)
20 septembre 1997
Quelle est la nature de ces ovales blancs tout autour de Jupiter? Des tempêtes! Les nuages de Jupiter peuvent tourbillonner rapidement dans des systèmes orageux de haute pression qui ceinturent la planète près de l'équateur. Les ovales blancs de cette photographie sont situés près de la Grande Tache rouge. Ces ovales persistent dans l'atmosphère de Jupiter depuis les années 1930. La Grande Tache rouge a été observée pour la première fois en 1664 par Robert Hooke. Cette immense tempête est donc vieille d'au moins 333 années. Personne ne sait vraiment l'origine de la longévité de ces tempêtes. Les ovales blancs sont confinés aux ceintures circulaires autour de Jupiter, mais elles peuvent interagir avec des régions rapprochées et engendrer des systèmes nuageux chaotiques. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA)
8 aout 1997
D'où proviennent les oscillations de petites particules autour des anneaux de Jupiter? Ces particules que l'on vient de découvrir grâce à la sonde Galileo forment un halo autour des anneaux. Cette image a été captée alors que Galileo était au côté éloigné de Jupiter. Depuis cette position, la diffusion de la lumière solaire par les particules du halo les rend visibles. Par ailleurs, cette diffusion nous apprend que les particules des anneaux sont très petites, peut-être même 100 fois plus petites que le diamètre d'un cheveu humain. On pense que des particules de cette taille ne survivent que quelques années. Il doit donc exister une source qui entretient le halo. On pense qu'il pourrait s'agir du champ électromagnétique de Jupiter. Ce champ pousserait les particules des anneaux en dehors de son plan. Cette image en fausses couleurs a été intentionnellement étirée verticalement afin de mettre en évidence le halo des anneaux. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA)
7 aout 1997
La sonde Galileo a capté plusieurs images spectaculaires des lunes galiléennes de Jupiter : Io, Europe, Ganymède et Callisto. Elle a aussi réalisé une exploration intensive de l'atmosphère de Jupiter. En décembre 1995, la sonde Galileo est passée dans l'atmosphère de Jupiter et elle a rapporté une étonnante absence d'eau. On pense maintenant que la sonde est entrée dans l'une des taches sèches de Jupiter semblable à celle de la région sombre de cette image d'un système nuageux tourbillonnant. Les plus petites structures de cette image ont des dizaines de kilomètres de dimension. Ces régions sèches semblent correspondre aux endroits où les vents convergent et créent des courants descendants. Ces courants descendants enlèvent les nuages et on peut ainsi voir les couches plus profondes de l'atmosphère. Comme les régions sombres sont extrêmement sèches, les nuages les entourant sont très humides. Le contraste est semblable à celui des déserts et des tropiques de la Terre. (Credit Galileo Project, JPL, NASA)
12 juin 1997
Y a-t-il des aurores sur d'autres planètes? Des observations faites depuis la Terre et depuis des vaisseaux spatiaux ont montré qu'il y a des aurores sur Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Cette image en fausses couleurs montre une partie d'un anneau auroral autour de Jupiter. L'image a été captée par la sonde Galileo. Un anneau auroral encercle un pôle magnétique d'une planète et il provient de particules chargées qui tombent en spirales vers la planète dans ses lignes de champ magnétique. Même si l'environnement de Jupiter est fort différent de celui de la Terre, ses anneaux auroraux sont similaires. Les particules chargées ne proviennent cependant pas des vents solaires, mais des volcans de son satellite Io. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA)
9 juin 1997
La foudre se produit-elle seulement dans l'atmosphère de la Terre? Des vaisseaux spatiaux envoyés dans le système solaire ont capté des signaux radio pouvant provenir d'éclairs sur d'autres planètes, dont Vénus, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Cette image provenant de la sonde Galileo montre des flashs optiques dans l'atmosphère de Jupiter. Les cercles marquent l'emplacement de ces éclairs et les deux lignes numérotées correspondent à la latitude. La taille de la plus grosse tache à droite est d'environ 500 km et il pourrait s'agir de nuages de haute altitude éclairés par des éclairs.(Credit: Galileo Project, JPL, NASA)
12 mai 1997
La grande tache jaune! Qu'est devenue la Grande Tache rouge de Jupiter? Rien de bien nouveau. Le spectromètre NIMS (Near Infrared Mapping Spectrometer) à bord de la sonde spatiale Galileo opère à une température de 55 kelvins (218 °C sous zéro) afin de détecter trois bandes distinctes de l'infrarouge. Cette image provient des données captées par NIMS en juin 1996 et elle est évidemment en fausses couleurs : on a choisi le rouge, le vert et le bleu pour représenter les ondes infrarouges, ondes que nos yeux ne peuvent voir. L'apparence jaunâtre teintée de nuance de vert de ce gigantesque système orageux de Jupiter, une région froide de haute pression dont la surface est de 2 à 3 fois plus grande que la Terre, indique qu'elle est située bien au-dessus des nuages. Le bleu correspond à des régions où les nuages sont plus minces et où ils sont plus profonds. (Credit: The Galileo Project, JPL, NASA)
11 mars 1997
L'épaisse atmosphère de Jupiter est divisée en bande de nuages circulant autour de la planète et dont la latitude demeure assez stable. On a donné le nom de ceintures aux bandes sombres et de zones à celles plus claires. Aux frontières de la ceinture, la vitesse des vents peut atteindre 500 km/h. Cette image d'une zone frontière près de l'équateur est basée sur les données captées par la sonde Galileo. Les nuages les plus bas sont bleus alors que ceux qui sont en plus haute altitude sont rosâtres. La résolution spatiale de cette image est d'environ 15 km. (Credit: The Galileo Project, JPL, NASA)
10 mars 1997
Il y a des anneaux autour de Jupiter, il y en a même deux (note : on en connait maintenant trois). Contrairement aux anneaux de Saturne faits de morceaux de glace, ceux de Jupiter sont plus sombres et ils semblent composés de fines particules rocheuses. Ces six images ont été prises dans le domaine de l'infrarouge par le télescope IRTF (Infrared Telescope Facility) de la NASA à Hawaii en 1994. Elles couvrent un intervalle de deux heures. On y distingue nettement les anneaux ainsi que les bandes et les taches de l'atmosphère de Jupiter. On voit aussi sur certaines de ces images deux petites lunes de Jupiter. Métis dont le diamètre ne fait que 40 km est sur la deuxième photo, un point très peu lumineux sur l'anneau à droite de Jupiter. Amalthée, sur l'anneau à gauche de Jupiter sur la troisième photo, est un peu plus grosse et plus lumineuse. Amalthée est aussi sur la quatrième et la cinquième image devant Jupiter. Il se peut que les anneaux de Jupiter proviennent de la matière dispersée par une collision entre une des lunes du système et un astéroïde, mais personne ne connait avec certitude leur origine. (Credit: J. Rayner (U. Hawaii), NSFCAM, IRTF, NASA)
5 février 1997
Une mosaïque spectaculaire d'images récemment captées par la sonde spatiale Galileo nous révèle les détails des tourbillons nuageux et de l'épaisse brume stratosphérique de Jupiter, la plus grosse planète du système solaire. Les couleurs de cette image ne sont pas réelles, car elles sont associées à l'altitude. Le rouge correspond aux nuages situés près du sommet de l'atmosphère, alors que le bleu correspond aux formations situées plus en profondeur. Le nord est situé en haut de cette image centrée sur une latitude de 50° nord. Lorsqu'on regarde en direction du limbe de Jupiter en haut à droite, on voit la présence d'un brouillard de haute altitude. L'origine de ce brouillard de haute altitude est incertaine, mais on pense qu'il pourrait être produit par des électrons de haute énergie ou d'autres particules électriquement chargées engouffrés dans la magnétosphère de Jupiter et canalisés le long des lignes de l'immense champ magnétique de la planète. Le bombardement des gaz des régions polaires par ces particules chargées produirait ce brouillard. Ce sont aussi ces particules chargées qui produisent des aurores polaires sur Jupiter. (Credit: The Galileo Project, JPL, NASA)
9 janvier 1997
Des nuages d'orage semblables aux cumulonimbus de la Terre semblent se former dans l'atmosphère de Jupiter. Cette mosaïque d'images captées par la sonde Galileo en juin 1996 montre la région qui entoure les abords déchaînés de la Grande Tache rouge. La Terre entrerait plus de trois fois dans l'espace couvert par la Grande Tache rouge. Les fausses couleurs de cette image représentent l'altitude des nuages. Les nuages de basse altitude sont bleus. Les nuages de haute altitude épais sont blancs et ceux qui sont minces sont roses. Le carré renferme des nuages de haute altitude qui ressemblent aux nuages d'orage de la Terre. Les planétologues pensent que la présence de tels nuages est possible grâce à la présence d'eau dans certaines régions de l'atmosphère de Jupiter. Sur Terre, la vapeur d'eau atmosphérique joue un rôle important dans la formation des vents. Ce pourrait aussi être le cas sur Jupiter où la vitesse des vents dépasse atteint les 500 km/h. (Credit: The Galileo Project, JPL, NASA)
27 novembre 1996
Les aurores sont énormes sur Jupiter. Ces images captées par le télescope spatial Hubble ont été rendues publiques hier. Les aurores de Jupiter sont intimement liées à sa lune volcanique Io. Les volcans d'Io projettent dans l'espace des particules ionisées, dont certaines sont capturées par l'immense champ magnétique de Jupiter. Les aurores de Jupiter sont des milliers de fois plus intenses que celles de la Terre. D'étranges taches brillantes sont présentes dans les aurores de Jupiter. Ces deux images montrent que les aurores sont emportées par la rotation de la planète, alors que les taches brillantes sont synchronisées avec la révolution d'Io. (Credit: J. Clark (U. Mich.) et al., HST, NASA))
18 octobre 1996
Voici un gros plan de la plus gigantesque tempête du système solaire. Cette tempête est la Grande Tache rouge sur Jupiter. Cette image de la Grande Tache rouge a été captée récemment par la sonde spatiale Galileo qui est en orbite autour de Jupiter. L'équipe de Galileo a utilisé de vraies photos prises à travers trois filtres optiques pour réaliser une image de ce que nos yeux verraient si on flottait au-dessus de ce très ancien système de nuages en rotation. Il ne faudrait cependant pas s'en approcher de trop près, car ce cyclone est deux fois plus vaste que la Terre et en périphérie les vents s'y déplacent à plus de 700 km/h. (Credit: The Galileo Project, JPL, NASA)
27 aout 1996
Quelle est l’origine des nuages de Jupiter? Avec une température moyenne de 120 K (−153 °C), une composition dominée par l’hydrogène et l’hélium (90% et 10% en volume respectivement) et de petites quantités de composés d’hydrogène comme le méthane et l’ammoniac, on a beaucoup de difficultés à expliquer le bleu, l’orange et le brun des bandes de nuages ainsi que la couleur saumon de la Grande Tache rouge. Le problème est qu’à cette température, les constituants atmosphériques de Jupiter devraient être incolores. Certains suggèrent que des composés d’hydrogène remontent en surface de régions plus chaudes teintant ainsi les nuages. Des traces d’éléments comme les sulfures pourraient aussi être responsables de la couleur des nuages. La couleur est cependant indicatrice de l’altitude des nuages, le bleu pour les plus bas et le rouge pour les plus élevés. On a donné le nom de ceinture aux bandes foncées et de zone aux bandes plus claires. En plus des ceintures et des bandes, les sondes Voyager ont révélé la présence de vortex complexes, comme celui de cette image prise par Voyager 1 en 1979. Des siècles d’observation visuelle de Jupiter ont permis de constater que la couleur de ses nuages change continuellement. (Credit: Voyager Project, JPL, and NASA)
3 aout 1996
Imaginez un ouragan qui dure depuis au moins 340 ans! La Grande Tache rouge dans l’atmosphère de Jupiter est en fait un immense ouragan en rotation. Il a été observé en 1655 par l’astronome Jean-Dominique Cassini (et aussi l’année précédente par Robert Hooke) et près de trois siècles et demi plus tard, il est encore aussi fort, comme le montrent les images prises récemment par la sonde Galileo. La Grande Tache rouge est une zone froide de haute pression qui est de deux à trois fois plus large que la Terre. Son pourtour effectue une rotation complète dans le sens inverse des aiguilles en environ six jours. La rotation de Jupiter est extrêmement rapide pour une si grosse planète, environ 10 heures. (Credit: Galileo Project, JPL, and NASA)
2 aout 1996
Cette image de Jupiter dans l'infrarouge proche a été réalisée en utilisant le télescope infrarouge IRTF de 3 m de diamètre de la NASA. Le IRTF (Infrared Telescope Facility) est situé sur le sommet du Mauna Kea à Hawaii et il est utilisé pour planifier la mission de Galileo vers Jupiter. Les taches brillantes correspondent à des endroits moins denses de l'atmosphère de Jupiter et nous fournissent un aperçu des couches situées sous les nuages obscurcissant de hautes altitudes. Le 7 décembre 1995, une sonde relâchée depuis le vaisseau Galileo a été parachutée dans ces nuages et, avant d'être détruite, elle nous a transmis des données sur les conditions qui y règnent pendant 57 minutes. Plusieurs découvertes étonnantes proviennent de cette expérience, dont une nouvelle ceinture de radiation située à 50 000 km sous le sommet des nuages. On a aussi pu déterminer la vitesse des vents, jusqu'à 525 km/h, qu'il n'y a pas de nuages d'eau, qu'il y a peu d'hélium et de néon. La fréquence des éclairs est 10 fois moindre que sur Terre et la température est beaucoup plus élevée qu'on le pensait. (Credit: NASA, IRTF)
23 janvier 1996
Il y a quelques heures, vers 17 h HNE le 7 décembre, la sonde en provenance de Galileo s'est précipitée dans l'atmosphère de Jupiter. Cette image est un dessin artistique de cette descente. La coquille de protection brille sous l'effet de la chaleur produite par le frottement avec l'atmosphère. Le parachute à l'arrière ralentit la descente et on voit encore plus loin le vaisseau Galileo qui reçoit les transmissions radio de la sonde. Comme le montre le dessin, la sonde a peut-être traversé des zones d'orage et peut-être aussi des zones de pluies liquides. La sonde finira sa descente en se vaporisant sous l'effet intense de la chaleur, mais on espère recevoir passablement de données avant sa destruction. Histoire à suivre, on devrait recevoir les transmissions de Galileo du 10 au 13 décembre. (Credit: NASA, Galileo Project)
8 décembre 1995
Aujourd'hui, vers 17 h HNE, cette sonde de 340 km à bord du vaisseau spatial Galileo plongera dans l'atmosphère de Jupiter, une première dans l'histoire de l'exploration spatiale. Relâchée par le vaisseau Galileo en juillet de cette année, elle attend depuis ce rendez-vous avec la plus grosse planète du système solaire. La sonde embrassera l'atmosphère de Jupiter à une vitesse de plus de 360 000 km/h et ralentira à moins de 3600 km/h en quelques minutes seulement, une décélération d'environ 230 fois supérieure à l'accélération gravitationnelle terrestre. Si tout se passe comme prévu, un parachute sera alors déployé et la sonde étudiera les couches denses d'hydrogène et d'hélium de Jupiter. Sur cette image, on voit la sonde suspendue au-dessus de la coquille de protection qui la protégera de l'intense chaleur, une température que l'on estime deux fois plus grande que celle qui règne à la surface du Soleil. (Credit: NASA, Galileo Project)
7 décembre 1995
Le vaisseau spatial Galileo de la NASA a commencé son long voyage vers Jupiter il y a plus de six ans et il a parcouru depuis plus de 3,7 milliards de kilomètres. Dans environ 24 heures, Galileo atteindra sa destination. Lorsqu'il arrivera, Galileo devrait être le premier vaisseau spatial à se mettre en orbite autour d'une géante gazeuse et aussi le premier à relâcher une sonde dans l'atmosphère dense d'une géante gazeuse. Sur cette image captée par le télescope spatial Hubble, l'endroit prévu de l'entrée de la sonde dans l'atmosphère de Jupiter est indiqué par une flèche. Si tout se passe bien, la sonde atmosphérique transmettra des données concernant la température, la pression et la composition de l'atmosphère pendant environ une heure dans sa descente dans les nuages de Jupiter. Quant à Galileo, on espère qu'il explorera le système de Jupiter pendant au moins deux ans. En plus des informations recueillies sur le système de Jupiter, on pense que Galileo nous révélera des secrets sur la formation et l'évolution du système solaire. (Credit: NASA, R. Beebe, NMSU)
6 décembre 1995
On peut admirer sur cette image la plus grosse planète du système solaire, Jupiter, en compagnie d'Io, la plus rapprochée des lunes galiléennes. Le rond noir à gauche de l'image est l'ombre de Ganymède, le plus gros satellite de Jupiter. Les hauts nuages au sommet de l'atmosphère de Jupiter se présentent sous forme de zones claires et de bandes sombres parallèles à l'équateur. Les nuages sont surtout composés d'hydrogène et d'hélium, mais leurs couleurs proviennent probablement de petites quantités d'éléments plus lourds comme le soufre ou encore des composés organiques. (Credit: NASA, Voyager)
13 octobre 1995
Les astronomes utilisant le vaisseau spatial Voyager pour rechercher un système d'anneaux autour de Jupiter ont effectivement observé des anneaux très peu lumineux en 1979. Les anneaux de Jupiter semblent constitués de particules de poussière, contrairement à ceux de Saturne qui sont faits de roches et de glace. On pense que ces poussières pourraient provenir des impacts météoritiques sur les lunes internes de Jupiter. (Credit: NASA, Voyager Project)
2 aout 1995