Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
GANYMÈDE, SATELLITE DE JUPITER
![]() |
Quelle est l’apparence de la plus grosse lune du
système solaire?
Ganymède, une des
nombreuses lunes de
Jupiter,
est plus grande que
Mercure
et Pluton.
Sa surface est recouverte d’une glace parsemée de jeunes cratères brillants
se trouvant sur un terrain plus ancien, plus sombre et plus cratérisé,
présentant des rainures
et des crêtes. L’origine de ces rainures est un
sujet
de recherche, mais l’hypothèse la plus probable les relie au mouvement
des plaques de glace. On pense qu’il y a sous la couche glacée de
Ganymède un
océan liquide qui contiendrait
plus d’eau que la Terre et que la
vie pourrait s’y
développer. Comme la
Lune, Ganymède présente toujours
la même face à sa
planète mère, soit Jupiter.
Cette image a été captée en 2021 par la sonde
Juno de la
NASA alors qu’elle passait à seulement quelque 1000 km de Ganymède. Le
passage rapproché de Juno a réduit sa période orbitale de 53 à 43 jours.
Juno continue d’étudier la très forte gravité de
Jupiter, son
inhabituel champ
magnétique et les
structures complexes de ses nuages. (Image
Credit: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS;
Processing & License: Kevin
M. Gill) |
![]() |
Que verriez-vous en survolant la plus
grosse lune du
système solaire? En juin dernier, la
sonde spatiale Juno a
survolé
Ganymède, l’immense lune de
Jupiter. Elle a alors capté plusieurs images qui ont été numériquement
réunies pour produire
cette vidéo. Au début de la vidéo, Juno passe au-dessus de la surface
bicolore de Ganymède
dont le diamètre atteint plus de 5500 km, nous révélant un paysage
extraterrestre glacé parsemé de rainures et de cratères. Les
rainures proviennent
probablement des déplacements de plaques de glace de la surface de la lune
et les cratères ont été creusés par des
impacts météoritiques
violents. En continuant sur son orbite, Juno a effectué son 34e
passage rapproché des
nuages de Jupiter. La vidéo nous montre ensuite de nombreux
nuages tourbillonnants
de l’hémisphère nord de Jupiter, les
zones et les bandes colorés qui encerclent le milieu de la planète,
plusieurs ovales blancs
et finalement les nuages tourbillonnants de l’hémisphère sud. En
septembre
2022, Juno devrait faire un passage rapproché au-dessus d’une autre des
quatre lunes
galiléennes de Jupiter,
Europe.
(Video Credit: Images: NASA, JPL-Caltech, SWRI, MSSS;
Animation: Koji
Kuramura, Gerald
Eichstädt,
Mike Stetson; Music: Vangelis) 11 octobre 2021 |
![]() |
Quelles sont les caractéristiques principales de la
plus grosse lune du système solaire? Cette lune est Ganymède, une des lunes de Jupiter. Sa taille est même supérieure à celle de Mercure et de Pluton. La surface de Ganymède est recouverte d'une couche de glace parsemée de jeunes cratères d'impact brillants mêlés à de plus vieux cratères plus foncés. On y retrouve aussi des fissures et des crêtes. L'énorme formation circulaire en haut à droite est appelée Galileo Regio. C'est une ancienne formation dont l'origine demeure inconnue. On pense qu'il y a un océan liquide sous la croute gelée de Ganymède. Il y aurait plus d'eau dans cet océan que sur la Terre et certaines formes de vie pourraient s'y trouver. À l'instar de notre Lune, Ganymède présente toujours le même hémisphère à sa planète, Jupiter. Cette image a été prise, il y a 20 ans, par la sonde Galileo de la NASA. Le 21 septembre 2003, cette sonde a plongé dans l'atmosphère de Jupiter, ce qui a évidemment mis fin à sa mission d'exploration du système jovien qui avait débuté en décembre 1995. Mais l'étude de Jupiter n'est pas pour autant terminée, car actuellement une autre sonde de la NASA est en orbite autour de la plus grosse planète du système solaire. C'est la sonde Juno qui est dédiée entre autres à l'étude de la structure interne de la planète géante. (Image Credit: NASA, JPL, Galileo Probe) |
![]() |
L’image du jour nous montre
l’aspect de la plus grosse lune du système solaire, Ganymède.
Ce satellite de Jupiter est
même plus gros que Mercure et Pluton.
La surface glacée de Ganymède est
tachetée de jeunes cratères brillants qui recouvrent un terrain
plus vieux parsemé de plusieurs cratères sombres ainsi que
des stries
et des rainures. Tout comme notre Lune, Ganymède présente
toujours la même face à sa planète centrale, Jupiter.
Cette mosaïque
historique provient des images prises par le vaisseau Galileo
qui a tourné autour de Jupiter entre les années 1995 et 2003.
Les contrastes ont été rehaussés afin de mieux présenter
les détails de la surface de Ganymède. Les teintes de violet
en haut et en bas de l’image viennent probablement des particules
gelées des régions polaires. On aimerait bien envoyer
d’autres vaisseaux sur Ganymède ainsi que sur Europe afin
d’explorer les océans liquides qui se trouvent sous leur croûte
gelée à la recherche d’une forme primitive de vie. (Credit: Galileo
Project, DLR, JPL, NASA) 20 septembre 2009 |
![]() |
Afin de déterminer la
densité de la haute atmosphère de Jupiter, les astronomes
ont utilisé le télescope
Hubble pour observer l’occultation de Ganymède par Jupiter.
Même si la période orbitale de Ganymède est d’un
peu plus d’une semaine, une telle occultation est plus rare à cause
de l’orientation de son orbite. L’occultation présentée
sur l’image du jour s’est produite en avril 2007. Lorsque Ganymède
est près du limbe de Jupiter, la lumière solaire qu’elle
réfléchit passe par l’atmosphère de Jupiter.
Cela nous permet d’étudier l’atmosphère de Jupiter
en mesurant l’atténuation des diverses couleurs de la lumière.
On peut aussi voir sur l’image du jour la Grande Tache rouge ainsi
que certains détails de la surface de Ganymède. Il est possible
d’observer l’occultation des quatre lunes
galiléennes de Jupiter depuis la surface de la Terre avec un
petit télescope. (Credit: NASA, ESA,
and E.
Karkoschka (U.
Arizona)) 6 janvier 2009 |
![]() |
Photographie de
Ganymède (lune de Jupiter) avec un télescope terrestre. (Credit & Copyright: Mikhail
Abgarian, Konstantin Morozov, Yuri
(Minsk, Belarus)) 24 août 2007 |
![]() |
On trouve ce chapelet de 13 cratères à la surface de Ganymède, une des lunes galiléennes de Jupiter. Cette photo a été prise en 1997 par la sonde spatiale Galileo. La photo couvre une surface de près de 200 km de côté. On voit que la chaîne de cratère traverse une frontière bien définie entre un terrain sombre fortement accidenté et un terrain clair plus lisse. Ces chaînes de cratère d'impact existent ailleurs dans le système solaire. Par exemple en 1994, on a pu observer de la Terre lors de la collision entre la comète Shoemaker-Levy 9 et Jupiter une dislocation de celle-ci et de multiples collisions. C'est la force gravitationnelle de marée qui est à l'origine de la dislocation d'un petit astre lorsque celui-ci s'aventure trop près d'une planète, soit à l'intérieur de la limite de Roche. On pense que ce sont surtout des comètes cassées en morceaux dans le jeune âge du système solaire qui sont à l'origine des nombreuses chaînes de cratères que l'on retrouve dans le système solaire, mais des météorites peuvent aussi être à l'origine de certaines chaînes. Le double cratère du Lac à l'Eau Claire est un exemple terrien d'une chaîne de deux cratères produit par l'impact d'un météorite disloqué en deux parties. (Credit: Galileo Project, Brown University, JPL, NASA) 15 décembre 2001 |
![]() |
La recherche d'une forme de vie extraterrestre dans le système solaire a encore fait les manchettes la semaine dernière lorsque la NASA a annoncé qu'un océan liquide pourrait bien exister sous la croûte gelée de Ganymède, l'une des lunes galiléennes de Jupiter. Ganymède a donc rejoint Callisto et Europe à ce titre. Cette éventualité d'un océan liquide pourrait expliquer la forte intensité étonnante du champ magnétique de Ganymède. En effet, la plus grosse lune du système solaire est aussi dotée du plus fort champ magnétique pour une lune. Des exobiologistes croient que la vie pourrait émerger dans de tels océans comme elle l'a fait dans les océans de la Terre primitive. Cette image est extraite d'une simulation numérique montrant ce que vous verriez si vous survoliez la surface de Ganymède, simulation basée sur des photographies prises par le vaisseau Galileo qui est en orbite autour de Jupiter. (Credit: DLR, Brown U., Galileo Project, JPL, NASA) 18 décembre 2000 |
![]() |
Ganymède est la plus grosse lune du système solaire, elle est même plus grosse que la planète Mercure. Ganymède a tout pour être considérée comme une planète (fiche 4), sauf un détail de la plus haute importance : elle n'est pas en orbite autour du Soleil, car c'est une lune de Jupiter. La sonde téléguidée Galileo actuellement en orbite autour de Jupiter est passée près de Ganymède plusieurs fois et a capté plusieurs gros plans de sa surface. Cette image de Ganymède est en vraies couleurs. On peut y voir une vaste plaine ovale sombre connue sous le nom de Galileo Regio. Les régions sombres sur Ganymède sont généralement couvertes de nombreux cratères d'impact météoritique, ce qui indique qu'elles sont vieilles. Les régions claires sont au contraire plus jeunes et traversées par des failles inhabituelles. L'origine de ces failles fait l'objet de recherches. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 20 juin 2000 |
![]() |
Ganymède est la plus grosse lune du système solaire et elle est l'une des quatre lunes galiléennes de Jupiter. Avec un diamètre de 5260 km, Ganymède est plus grosse que Mercure et Pluton. Ganymède est en rotation synchrone avec Jupiter. Cette mosaïque construite à partir des photos prises par la sonde Galileo montre l'hémisphère qui ne fait pas face à Jupiter. Parsemée de jeunes cratères brillants, la surface de Ganymède est un mélange de régions vieilles et sombres contenant également des cratères et de régions plus brillantes présentant des fissures et des crêtes. En réalité, les couleurs de Ganymède contiennent diverses teintes de brun et de gris. Les couleurs de cette mosaïque ont été rehaussées afin de mieux présenter les contrastes entre les diverses régions de cette lune. Les teintes violacées en haut et en bas sont le reflet de particules de glace des régions polaires. (Credit: Galileo Project, DLR, JPL, NASA) 4 mars 1999 |
![]() |
Cette remarquable chaîne de treize cratères d'impact météoritique à la surface de Ganymède, une lune de Jupiter, a été photographiée par la sonde Galileo en 1997. On peut voir sur cette photo d'environ 200 km de côté la frontière très nette entre deux types de terrain, l'un sombre et l'autre plutôt clair. Quelle est l'origine de cette chaîne de cratères? L'exploration du système solaire a permis d'observer plusieurs autres chaînes de ce type en plusieurs endroits différents. On ne savait pas exactement comment ils pouvaient se former jusqu'à ce que la comète Shoemaker-Levy 9 nous le révèle de façon théâtrale. En 1994, plusieurs habitants de la Terre ont observé de gros morceaux de cette comète disloquée s'écraser sur Jupiter produisant ainsi une séquence d'impacts explosifs. C'est l'énorme la force de marée de l'énorme gravité de Jupiter qui a disloqué la comète. Il est fort probable que ce soit des morceaux de comète démembrée qui ont produit cette chaîne de cratère ainsi que les autres chaînes alors que le système solaire était encore jeune. (Credit: Galileo Project, Brown University, JPL, NASA) 5 août 1998 |
![]() |
Sur Ganymède, il y a des cratères à l'intérieur de cratères qui sont eux-mêmes dans un plus vaste cratère. Le grand nombre de cratères à la surface de la plus grosse lune du système solaire est d'ailleurs révélateur de son âge. On peut voir sur cette photographie rendue publique la semaine dernière deux vieux cratères au plancher sombre qui sont situés dans la région claire connue sous le nom de la Facule de Memphis. On pense que cette région a été créée par une collision météoritique encore plus vieille. Le plancher sombre de ces deux cratères témoigne de leur âge ancien bien avant qu'il se forme de nouveaux cratères dans ceux-ci. Le diamètre du cratère Chrysor à gauche est d'environ 6000 m, à peu près deux fois plus petit que celui du cratère Aleyn à droite. C'est le vaisseau Galileo qui a capté cette photo alors qu'il survolait cette lune de Jupiter en 1996. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 22 juillet 1998 |
![]() |
Où est le reste de ce cercle? La surface de Ganymède, la plus grosse lune de Jupiter, présente parfois des formations très insolites, comme ce demi-cercle traversé par deux courbes presque parallèles. On peut aisément conclure qu'un cercle complet est un cratère d'impact météoritique, mais la présence d'un demi-cercle implique que la surface de l'astre a subi des transformations depuis l'impact. Le diamètre de ce demi-cercle est de 32 km. Une autre caractéristique intéressante visible sur cette image est la chaîne de cratères qui traverse la partie supérieure du demi-cercle. On trouve les réponses à des mystères comme celui-ci en travaillant à la reconstitution de phénomènes naturels qui peuvent aider à mieux comprendre le passé intéressant de Ganymède. (Credit: The Galileo Project, NASA) 9 décembre 1997 |
![]() |
Cette image 3D de Ganymède, la plus grosse lune de Jupiter, a été construite en utilisant les photographies captées par la sonde Galileo. Cette image qui simule une vision stéréo a été réalisée en utilisant deux photos récemment prises à des angles différents. On y voit des sillons, des cratères et des collines d'une région connue sous le nom de «Galileo Regio». La résolution de l'image est de 75 m. La sonde Galilée explore le système de Jupiter et elle vient de réaliser un survol d'Europe. Elle retournera dans les parages de Ganymède en avril 1997. (Credit: The Galileo Project, NASA) 23 décembre 1996 |
![]() |
Quels trésors peut-on trouver à la surface de Ganymède? La semaine dernière, la NASA a rendu publiques trois cartes réalisées par la sonde Galileo de la plus grosse lune de Jupiter. Cette carte met en évidence les dépôts de glace et de minéraux à la surface de Ganymède. La carte de gauche montre les formations à la surface de Ganymède. Celle de droite montre en rouge l'emplacement des minéraux et en bleu des dépôts de glace. L'équipe qui étudie les résultats du spectromètre NIMS (Near-Infrared Mapping Spectrometer) tente d'identifier ces minéraux en espérant trouver des émissions propres à la montmorillonite et à l'alunite. (Credit: NIMS, Galileo Mission, JPL, NASA) 7 novembre 1996 |
![]() |
Voici le paysage que l'on voit lorsqu'on survole la surface de Ganymède, la plus grosse lune de Jupiter. La sonde spatiale Galileo s'est approchée récemment à seulement 9600 km de boule de glace géante. Cette image a été réalisée numériquement en utilisant deux photos captées lors de ce survol. Le bleu du ciel est artificiel. De profonds sillons couvrent la surface de Ganymède et plusieurs cratères y sont également présents. La sonde Galileo en orbite autour de Jupiter continue de nous faire parvenir de merveilleuses photographies de Ganymède, d'Io, d'Europe, de Callisto et, évidemment, de Jupiter. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 25 octobre 1996 |
![]() |
La plus grosse lune du système solaire présente d’anciennes régions dont le sol est très torturé. La grande densité de cratères indique que des surfaces de Ganymède sont en fait âgées de milliards d’années. Cette photographie fait partie d’une série d’images rendues publiques par la NASA il y a deux jours. Elles ont été prises par la sonde Galileo qui est en orbite autour de Jupiter. Le diamètre du gros cratère à gauche est de 19 km. Les barres diagonales noires à droite du cratère sont des structures de la croûte glacée de Ganymède. En se basant sur sa densité, on a déterminé que Ganymède est composée d’environ la moitié de roches et de glace d’eau pour l’autre moitié. La sonde Galileo orbitera autour de Jupiter pendant les 16 prochains mois et elle nous fera parvenir des données sur ses quatre satellites galiléens, soit Io, Europe, Ganymède et Callisto. (Credit: Galileo Mission Team, Galileo Spacecraft, NASA) 12 juillet 1996 |
![]() |
La surface de Ganymède est un fatras d’amoncellements de glace. De larges morceaux de glace se déplaçant à la surface de cette lune produisent par collisions de hautes crêtes, de profonds sillons et des rainures parallèles. Cette photographie captée par la sonde Galileo en orbite autour de Jupiter a été rendue publique hier. La structure circulaire près du bas de la photo est un gros cratère d’impact. La collision à l’origine de ce cratère a aussi produit les étranges éjectas noirs visibles à droite de celui-ci. On a aussi découvert dans le cadre de cette mission des particules chargées en orbite dans la magnétosphère de Ganymède. L’origine d’une magnétosphère autour de Ganymède demeure un mystère. (Credit: Galileo Mission Team, Galileo Spacecraft, NASA) 11 juillet 1996 |
![]() |
La surface de Ganymède est active et se déplace lentement. Cette photo de Ganymède a été rendue publique plus tôt aujourd’hui par l’équipe responsable à la NASA de la mission Galileo. La sonde Galileo est arrivée dans le système de Jupiter en décembre 1995. À la fin de juin, la sonde s’est approchée à 10 000 km de la surface glacée de Ganymède. Elle a alors pu pour la première fois prendre des clichés détaillés de la surface complexe de cette lune. Les structures linéaires visibles sur la photo sont des crêtes éclairées par la lumière solaire qui s’élèvent au-dessus des plaines glacées de Ganymède. Les structures circulaires sont des cratères d’impact. Ganymède est la plus grosse lune du système solaire et donc la plus grosse des quatre satellites galiléens de Jupiter, soit Io, Europe, Ganymède et Callisto. (Credit: Galileo Mission Team, Galileo Spacecraft NASA) 10 juillet 1996 |
![]() |
Le vaisseau spatial robotisé Galileo a commencé son long voyage vers Jupiter en 1989. Il est parvenu dans le système de Jupiter en décembre 1995 commençant son exploration intensive en larguant une sonde dans l’atmosphère de la géante gazeuse. Tôt ce matin, Galileo aura accompli une autre étape cruciale de son ambitieuse mission. Maintenant en orbite autour de Jupiter, Galileo entreprendra à 2 h 29 HNE sa première approche de Ganymède, la plus grosse lune du système solaire. Selon la planification des contrôleurs de la mission, Galileo s’approchera à seulement 840 km de la surface de Ganymède. On pourra alors prendre une série de photos de Ganymède dont la résolution sera de 10 m. Cette image a été captée en 1979 par Voyager 2. Sa résolution n’est que de 5 km. C’est cette région que Galileo explorera. La croûte glacée de cette région est couverte de plusieurs cratères montrant des stries radiales brillantes et de longs sillons qui suggèrent des déplacements à grande échelle de la glace. (Credit: Voyager Project, JPL, and NASA) 27 juin 1998 |
![]() |
Ganymède connait probablement de fréquents bouleversements de sa surface qui sont un peu semblables aux séismes de la planète Terre. Ganymède est non seulement la plus grosse lune de Jupiter, mais aussi la plus grosse lune du système solaire. Elle est recouverte d'une épaisse couche de glace d'eau. Les sondes du programme Voyager ont découvert un grand nombre de fissures et de rainures dans la glace de la lune. On pense que Ganymède, comme la Terre, présente des déplacements de grandes surfaces, un phénomène que l'on pourrait appelé la tectonique de plaque de cette lune. Europe a été découverte par Galilée et par Simon Marius en 1610. Cette lune est même plus grosse que Mercure et Pluton. (Credit: NASA, Voyager, Copyright Calvin J. Hamilton) 4 septembre 1995 |