Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
IO, SATELLITE DE JUPITER
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Une autre! Les éruptions volcaniques continuent sur Io,
une des quatre
lunes galiléennes de Jupiter.
Pour les étudier, la sonde spatiale
Juno de la
NASA a commencé une série de visites près de cette très étrange lune. La
taille
de Juno est semblable à celle de la Lune, mais à cause de la
force de marée
exercée par
Jupiter l’intérieur d’Io se réchauffe et sa surface est couverte de
nombreux volcans.
Cette image a été captée lors du survol de la lune la semaine dernière,
alors que Juno était à moins de 12 000 km de cet astre dangereusement actif.
La surface d’Io est recouverte de soufre et de dioxyde de soufre congelé,
c’est ce qui lui donne ses teintes jaunes, orange et brunes. Comme on le
souhaitait, Juno a
visité Io au moment où l’un de ses volcans est entré en éruption. Son
panache très pâle est visible au haut de cette image. L’étude des volcans et
des panaches d’Io pourrait nous aider à mieux comprendre les interactions
entre les systèmes complexes de
lunes,
d’anneaux et
d’aurores de
Jupiter. La sonde devrait survoler à nouveau Io en décembre 2023 et février
2024, mais en
s’approchant dix fois plus de cette lune. (Image
Credit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS;
Processing & Copyright: Ted Stryk & Fernando
García Navarro) |
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La lune la plus bizarre du système solaire est sans
contredit Io. Tel un citron, elle est jaune clair. Mais la couleur d’Io n’a
sûrement pas la même origine que celle du citron, car elle provient du
soufre et de larve de roches
à base de silice. Comme plusieurs volcans actifs parsèment la surface de
cette lune, le matériel qui lui donne sa couleur jaune est continuellement
renouvelé. La photo du jour a été captée par le vaisseau Galileo en 1999.
Galileo est resté en orbite autour de Jupiter de 1995 à 2003. Le volcanisme
d’Io provient des forces intenses de marée gravitationnelle produites par
Jupiter. Io est continuellement étirée puis relâchée comme le serait une
balle de caoutchouc que l’on écraserait à répétition avec ses mains. Les
frictions causées par ce mouvement oscillatoire réchauffent l’intérieur d’Io
et sont à la base de son volcanisme. Les éruptions volcaniques d’Io émettent
même de la lumière et la
font briller la nuit. Le gaz volcanique d’Io atteint aussi Jupiter et
s’engouffrent dans le champ magnétique de cette géante gazeuse produisant des
aurores d’origine non solaire. (Credit: Galileo
Project, JPL, NASA) |
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Quelle est la taille d'Io, un des quatre
satellites galiléens de Jupiter. Io, l'astre le plus volcanique du système solaire, a un diamètre de 3630 km, un peu plus que les 3475 km de la Lune. Cette photographie d'Io passant devant la planète géante a été captée par le vaisseau spatial Cassini qui était en route pour Saturne lorsqu'il est arrivé dans le système de Jupiter en novembre de l'an 2000. Sur la photo Io semble figée au-dessus des nuages, mais en réalité il fait le tour de Jupiter en seulement 42 heures. Le rayon de l'orbite d'Io est de 420 000 km, soit à seulement 350 000 km des nuages joviens à peu près la distance de la Terre à la Lune. C'est cette proximité qui est à l'origine de l'activité volcanique d'Io. La force de marée exercée par Jupiter sur son satellite réchauffe l'intérieur de celui-ci et provoque des éruptions volcaniques fréquentes. Cassini était à quelque 10 millions de kilomètres de Jupiter lorsque cette photo a été prise. (Credit: Cassini Imaging Team, Cassini Project, NASA) 7 aout 2016 REPRISE du 8 avril 2012, du 6 juillet 2002 et du 20 avril 2001 |
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Ces images de l'occultation d'Io par Callisto, deux des quatre lunes galiléennes de Jupiter, ont été captées sur une période de 24 minutes le 2 novembre 2014 depuis la ville italienne de San Pietro Polesine. Considérant l'utilisation d'un petit télescope, il s'agit d'un exploit digne de mention, car ces deux satellites de Jupiter ne sont que légèrement plus gros que la Lune. Le diamètre d'Io est de 3643 km et celui de Callisto est de 4821 km. La Terre se trouve actuellement près du plan orbital des lunes de Jupiter, les astronomes peuvent observer un balai de rapprochement des lunes galiléennes allant des éclipses aux occultations. La Terre traverse ce plan tous les cinq à six ans. (Image Credit & Copyright: Marco Guidi) 26 novembre 2014 |
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Photographie de la lune volcanique
de Jupiter, Io.
Io est l’astre du système solaire dont l’activité volcanique
est la plus forte. L’activité volcanique d’Io provient
de l’effet de marée gravitationnelle induite dans sa croûte
par Jupiter. L’absence de cratères d’impacts météoritiques à la
surface de cette lune montre que les coulées de lave remodèlent
continuellement sa surface. Cette image a été générée
en utilisant les données transmises en 1996 par la sonde Galileo de
la NASA. (Credit: Galileo
Project, JPL, NASA) 4 août 2013 REPRISE : 17 août 2008, 19 octobre 2002 et 21 mars 1997 |
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Panache volcanique sur le limbe
du satellite de Jupiter, Io.
La source d’énergie des volcans d’Io est la force
de marée exercée par Jupiter. Au sommet de la photographie
prise par la sonde Galileo, on voit le panache du volcan nommé Pillan
Patera. La photographie en haute résolution montre ce panache
bleuté du côté gauche. Au centre de l’image,
près du terminateur (la ligne séparant la partie éclairée
de la partie sombre), on voit la forme en anneau du volcan Prométhée
(dieu grec qui nous donna le feu). Ce dernier volcan est aussi visible
sur les photographies prises par les sondes des missions Voyager en 1979.
Comme la photographie d’aujourd’hui a été réalisée
par Galileo en 1997, le volcan Prométhée est actif depuis
au moins 18 ans! (Credit: Galileo
Project, JPL, NASA) 22 mai 2011 (REPRISE : 11 février 2007, 22 juin 2002 et 18 août 1997) |
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Photographie de
Io par sonde New Horizons. Le panache de fumée volcanique visible
en haut de la photographie s’élève à plus de
300 km. Le point lumineux visible dans la partie ombrée d’Io
est le volcan Tvashtar.
La destination finale du vaisseau New Horizons est la planète naine
Pluton qu’il devrait atteindre en 2015. (Crédit: NASA, JHU/APL, SwRI -
Additional Processing: Sean
Walker) 4 avril 2007 |
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Quelle hauteur atteignent les montagnes de la lune volcanique de Jupiter, Io? Une façon de le mesurer est d’observer ces montagnes au coucher du Soleil. Elles sont alors mieux éclairées et elles projettent de longues ombres. La structure éclairée à la gauche de cette image est le mont Mongibello dont la crête étroite est si haute qu’elle pourrait se classer parmi les plus hautes montagnes de la Terre. La surface d’Io change continuellement de façon brusque. On y trouve non seulement des cônes volcaniques classiques, mais aussi de nombreuses failles aux endroits où la croûte s’est fracturée créant ainsi des falaises spectaculaires. Cette image a été captée il y a deux ans par le vaisseau Galileo qui est en orbite autour de Jupiter. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 20 janvier 2003 |
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D'où viennent les couleurs du sol autour des volcans d'Io, la plus grosse lune de Jupiter. La Terre et Io sont les deux seuls corps planétaires connus possédant des volcans actifs. Les continuelles éruptions volcaniques d'Io sont le fruit des forces de marées de Jupiter qui étirent et chauffent l'intérieure du satellite. La sonde spatiale Galileo en orbite autour de Jupiter surveille l'activité du volcan Culann Patera depuis quelques années. Les couleurs des images révèlent que ce volcan a non seulement produit des coulées rouges et noires de lave, mais aussi des taches jaunes de soufre provenant des débris des jets explosifs. Le matériel vert pourrait provenir de l'interaction entre la lave volcanique et le sol. Galileo a rempli les objectifs de sa mission et, comme il a épuisé presque toute sa réserve de carburant, la NASA a prévu d'envoyer la sonde «s'écraser» dans atmosphère jovienne en 2003. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 18 décembre 2002 |
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Le rond noir sur cette photographie est l'ombre d'Io sur le disque de Jupiter. Io que l'on peut aussi voir sur cette photo, à droite et en bas de l'ombre, est le satellite galiléen le plus rapproché de Jupiter. Si vous étiez à bord d'un vaisseau spatial dans le cône d'ombre d'Io, vous pourriez voir une éclipse de Soleil. De la Terre, on observe fréquemment les ombres des satellites galiléens traversant le disque de cette géante gazeuse. Mais au cours des prochains mois, on pourra voir les satellites galiléens passer l'un devant l'autre parce nous verront pour un certain temps leurs orbites seront vues de profil. Cette photo au contraste rehaussé, mais dont les couleurs sont réelles provient de la sonde spatiale Cassini alors qu'elle est passée près de Jupiter en se dirigeant vers Saturne qu'elle devrait atteindre en 2004. (Credit: Cassini Imaging Team, Cassini Project, NASA) 7 décembre 2002 REPRISE DU 26 décembre 2000 |
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Que verrions-nous si on pénétrait dans la gueule d'un volcan en activité sur Io, une des lunes de Jupiter? La caldeira de Tupan Patera, baptisée du nom du dieu de la foudre des indigènes du Brésil, est un lieu étrange et dangereux, rempli de lave noire chaude, de dépôts de soufre rouge probablement expulsé par les évents de gaz et un sol vallonné jaune riche en soufre. Le vaisseau spatial Galileo actuellement en orbite autour de Jupiter nous a fait parvenir cette image l'an dernier lorsqu'il est passé à proximité de cette lune active. Tupan Patera est en fait une dépression volcanique entourée par des falaises hautes de près d'un kilomètre. Son diamètre est d'à peu près 75 km. Puisque Galileo a terminé sa mission et que ses réserves de carburant s'épuisent, la NASA prévoit l'envoyer dans l'épaisse atmosphère de Jupiter en 2003. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 27 mars 2002 |
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On a découvert un panache volcanique sur Io, un satellite galiléen de Jupiter, en janvier 2001. Est-ce que le volcan est encore en éruption? Pour répondre à cette question, on a dirigé la sonde Galileo qui est en orbite autour de Jupiter afin qu'elle se rapproche d'Io en août 2001 et qu'elle capte des images du panache. On a alors découvert le panache le plus haut vu à ce jour sur Io, mais au-dessus d'un nouveau volcan! Le panache de janvier au-dessus de la région volcanique Tvashtar Catena n'était même plus visible. L'image prise en janvier de la région entourant l'éruption du Tvashtar Catena nous est présentée avec celle qui a été captée en août dans l'encadré. On constate après un examen attentif des deux images l'apparition d'un nouveau volcan sombre entouré d'un anneau coloré que l'on peut seulement observer sur les plus récentes images d'Io. (Credit: University of Arizona, JPL, NASA) 16 octobre 2001 |
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La surface d'Io est en perpétuelle mutation. En effet, de nombreux et puissants volcans sont si actifs qu'ils remodèlent continuellement la surface de cette lune de Jupiter. Cette prise de vue en accélérée a été réalisée en utilisant des photos de deux vaisseaux qui se sont approchés de cette lune agitée : Voyager 2 et Galileo. L'animation qui se répète en boucle montre une rotation complète d'Io, rotation qui correspond exactement à sa période de révolution autour de Jupiter, car Io présente toujours la même face à la planète géante. Cette intense activité volcanique est produite par les forces de marée de Jupiter1. La croûte d'Io est principalement composée de rochers. Les teintes jaunes de plusieurs endroits proviennent du soufre craché par les volcans. On continue de chercher l'origine des autres couleurs. (Credit & Copyright: Calvin J. Hamilton, Voyager Team, Galileo Team, NASA) 24 octobre 2000 1Note : l'explication de l'origine du volcanisme d'Io donnée dans le texte de l'APOD ne tient pas la route, ces satellites sont bien trop petits pour influencer ainsi Io. |
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Voici la photographie avec la meilleure résolution que nous ayons de la plus étrange lune du système solaire. Cette lune, c'est Io et elle est en orbite autour de Jupiter. Io est le théâtre de violentes éruptions volcaniques si fréquentes qu'elles changent continuellement son aspect. D'ailleurs, la Terre et Io sont les deux seuls astres du système solaire ayant des volcans actifs produits par la fusion de roches. Cette photographie montre une région de 4 km de côtés avec une résolution de 5 m. Plusieurs détails ne sont pas encore bien compris. Généralement, les régions brillantes sont plus élevées que les régions sombres, mais certaines zones semblent avoir été érodées par un processus inconnu. Bien que la température des régions près des volcans est assez grande pour faire fondre les roches, il fait très froid sur l'ensemble de cette lune, −143°C, bien en deçà du point de congélation de l'eau. Cette image a été prise par la sonde Galileo lors de son survol d'Io en février 2000. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 7 juin 2000 |
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On a réussi à prendre la photo d'un volcan en éruption sur Io, une des quatre lunes galiléennes de Jupiter. De la lave chaude et brillante est visible à gauche de cette image en fausses couleurs. Les couleurs choisies pour cette image représentent les données recueillies par la sonde Galileo dans le proche infrarouge et celles captées à travers un filtre violet et on a rehaussé les contrastes. Un paysage embrasé de plateaux et de vallées couverts de soufre et de roches siliceuses entoure le volcan actif. Plusieurs structures, dont de nombreuses taches sombres, ont changé d'aspect entre février 2000, l'époque où cette photo a été prise, et novembre 1999. Io est légèrement plus grosse que notre Lune et elle est la lune la plus rapprochée de Jupiter. La région montrée sur cette image fait environ 250 km de côté. On sait que l'énergie qui crée ces volcans provient de l'immense force de marée exercée par Jupiter sur Io, mais on n’en connait guère plus. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 6 juin 2000 |
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Défiant l'intense ceinture de radiation de Jupiter, la sonde Galileo a de nouveau survolé Io le 22 février 2000. Cette image d'un volcan situé près du pôle Sud a été réalisée en combinant des images en noir et blanc de ce survol avec des images en couleurs prises lors du survol de l'été 1999. La région brillante de ce volcan actif extraterrestre provient sans doute du dioxyde de soufre solide qui semble concentré près des crêtes et des falaises. Les trois spots noirs menaçants, chacun de 10 à 20 km de large, sont des cratères ou des calderas couverts de laves fraiches. Un canal sinueux relie la caldera à gauche avec un écoulement jaunâtre de lave. Io est une petite lune dont l'activité volcanique provient de la force de marée immense exercée par Jupiter. On estime que cette activité volcanique change totalement la surface d'Io en un million d'années. (Credit: PIRL (Univ. of Arizona), Galileo Project, NASA) 27 avril 2000 |
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La sonde orbitale Galileo a survolé Io en novembre 1999 et nous a fait parvenir des images détaillées de la surface de cette lune volcanique de Jupiter. Depuis une distance de 26 000 km, les photos du volcan Zal Patera révèlent un vaste chaudron de lave en mouvement, des évents gazeux ainsi que des sommets vertigineux. On peut voir sur cette image la lave rouge le long de la caldera du volcan ainsi que la ligne noire de lave en refroidissement sur le bord du plateau. Grâce aux longueurs des ombres, on a pu déterminer que le sommet de Zal Patera s'élève à près de 5 km au-dessus de la surface en fusion d'Io. En février 2000, Galileo s'est approché à seulement 200 km de la surface d'Io et il nous a transmis de nouvelles images. (Credit: Galileo Project, SSI, University of Arizona, JPL, NASA) 7 mars 2000 |
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On a découvert un jet de lave de plus d'un kilomètre de hauteur sur Io, une des lunes de Jupiter. La sonde téléguidée Galileo en orbite autour de Jupiter a capté cette éruption volcanique le 25 novembre 1999 alors qu'elle survolait cette lune. On voit très bien ce jet de lave sur cette mosaïque construite à partir des images prises lors de ce survol. Le panache de lave est si brillant qu'il a saturé les capteurs optiques de Galileo. On a alors dû reconstruire numériquement l'image. Ce flot de lave chaude semble provenir d'un canyon de 20 km de longueur situé sur la surface active d'Io. (Credit: Galileo Project, SSI, University of Arizona, JPL, NASA) 20 décembre 1999 |
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C'est de lave chaude au cœur du volcan Pélé de la lune Io que l'on voit sur cette image en fausses couleurs. Elle a été captée en octobre 1999 alors que le vaisseau Galileo s'est approché de cette lune de Jupiter. Le volcan Pélé est près du centre de cet immense anneau jaune de 1300 km de diamètre formé des dépôts de composés sulfurés éjectés par les fréquentes éruptions du volcan. Le point rouge foncé sur le volcan est de la lave chaude située au centre de l'éruption en cours. La température de cette lave atteint les 1027 °C. Le survol d'Io par Galileo a permis de constater que cette lune est encore plus active que l'on pensait. Plus de 100 volcans étaient actifs. (Credit: Galileo Project, University Of Arizona (PIRL), JPL, NASA) 26 novembre 1999 |
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À quelque 420 000 km au-dessus des bandes nuageuses tourbillonnantes de Jupiter, la lune volcanique Io en fait le tour en seulement 42,5 heures. Le télescope spatial Hubble qui fait le tour de la Terre chaque 96 à 97 minutes a surveillé Io et son ombre alors qu'ils traversaient la surface de la planète géante en 1997. Cette image et d'autres photos en fausses couleurs ont été récemment sélectionnées pour célébrer le neuvième anniversaire du lancement du télescope Hubble (le 24 avril 1990). Des plaques gelées et réfléchissantes de dioxyde de soufre sont visibles sur la surface d'Io alors que l'ombre noire du satellite passe devant des zones brunâtres du brouillard et des nuages de haute altitude de Jupiter. En octobre et novembre de cette année, on dirigera la sonde spatiale Galileo très près d'Io et, possiblement, lui fera traverser un panache volcanique. (Credit: John Spencer (Lowell Observatory), NASA) 23 avril 1999 |
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Il y a 20 ans, le vaisseau Voyager 1 est passé près de Jupiter et de ses lunes. Cette très belle photographie d'Io, avec les bandes nuageuses sinueuses de Jupiter comme décor d'arrière-plan, a été prise par Voyager alors qu'il se trouvait à 8 millions de kilomètres. Cette photo nous révélait d'ailleurs de curieuses formations circulaires d'une soixantaine de kilomètres de diamètre avec un centre sombre à la surface d'Io. On a d'abord cru alors qu'il s'agissait de cratères d'impact comme ceux de la surface des autres astres telluriques du système solaire, mais on sait maintenant qu'il s'agit de volcans. Lorsque Voyager s'est approché plus près d'Io, on a rapidement constaté sur les images que la sonde nous faisait parvenir que sa surface étrange était totalement dépourvue de cratères et qu'elle était continuellement remodelée par l'activité volcanique. En fait, l'activité volcanique est si intense sur Io que Voyager a même réussi l'exploit d'enregistrer la première éruption volcanique extraterrestre de l'histoire. (Credit: Voyager Project, JPL, NASA) 11 mars 1999 |
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Cette boule colorée est Io, la lune volcanique de Jupiter. Cette image a été prise par la sonde Galileo alors qu'elle se trouvait à environ 1,3 million de kilomètres de la lune. Ce sont des particules chargées interagissant avec les gaz atmosphériques d'Io qui lui donne ces lueurs diffuses colorées, comme le font les vents solaires pour les aurores terrestres. Les lueurs bleues sont produites par les panaches volcaniques d'Io et peuvent indiquer les régions qui sont électriquement liées à Jupiter. (Credit: Galileo Project, University Of Arizona (PIRL), JPL, NASA) 16 octobre 1998 |
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Quelle est cette intense activité à la surface d'Io? Cette active lune de Jupiter est parsemée de volcans éjectant de la lave plus chaude que celle des volcans terrestres. On a rehaussé les couleurs de cette image en haute résolution de la surface la plus active du système solaire. Des formations dont les dimensions sont aussi petites que trois kilomètres sont visibles. La surface jaunâtre d'Io provient des composés de soufre émis par les volcans. Les régions sombres sont probablement composées de silicates. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 6 juillet 1998 |
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La surface d'Io est en continuel changement. Le médaillon en bas à gauche est une image de la lune la plus active de Jupiter prise en avril 1997 par la sonde orbitale Galileo. En octobre dernier, une image plus grande a été prise par la même sonde. La nouvelle et grosse tache noire indique que le volcan Pillan Patera est entré en éruption entre temps. Une vaste région d'Io dont la taille est comparable à celle de l'Arizona a été recouverte par une matière sombre. Quelle est la composition de cette matière? On ne le sait pas encore, mais c'est certainement différent de la matière rouge qui entoure le volcan Pele, plus haut à gauche. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 10 novembre 1997 |
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Et cela se reproduit! Des gaz et des roches ont été catapultés à des centaines de kilomètres dans l'espace lorsque la lune la plus instable de Jupiter a connu une autre éruption volcanique impressionnante. Cette photo d'une éruption volcanique sur Io a été captée par le télescope spatial Hubble en 1996 et elle vient d'être rendue publique. Cette fois, le coupable est Pélé, un volcan inactif depuis que Voyager 1 l'avait photographié en 1979. La mince atmosphère et la faible gravité d'Io permettent aux panaches volcaniques de s'élever bien plus haut que sur Terre. (Credit: J. Spencer (Lowell Obs.), WFPC2, HST, NASA) 23 juin 1997 |
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Io a son propre nuage. La lune la plus active de Jupiter occupe la gauche de cette image en fausses couleurs. Son côté gauche est ici illuminé par la lumière du Soleil, mais que se passe-t-il à droite? C'est un panache de gaz provenant du volcan Prométhée qui réfléchit lui aussi la lumière solaire. Le spot rouge au centre d'Io est aussi un volcan, il s'agit de Pélé. Le brouillard jaune qui entoure Io provient des gaz éjectés par ses volcans actifs. Les atomes de sodium présents dans ces gaz réfléchissent efficacement la lumière jaune du Soleil. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) |
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Y a-t-il des volcans en activité sur Io? Pour le savoir, les scientifiques ont programmé la sonde spatiale Galileo pour qu'elle photographie à une heure d'intervalle cette lune de Jupiter avant son prochain survol. Les changements les plus évidents observés sont produits par la variation de l'éclairage solaire de la surface d'Io. Cependant, un examen minutieux des photos révèle la présence continuelle de panaches volcaniques. Le panache le plus visible est juste sous l'équateur d'Io et il provient de Prométhée. La première photo du panache de Prométhée a été captée par Voyager 1 en 1979. Prométhée est donc en activité depuis au moins 18 ans. (Credit: The Galileo Project, JPL, NASA) 31 décembre 1996 |
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Il y a quelques gros volcans sur Io, une lune de Jupiter. Un des plus gros est près du centre de cette photographie. On lui a donné le nom de Pélé, la déesse du feu de la mythologie hawaïenne. Cette photo a été publiée la semaine dernière, mais elle a été captée en juin 1996 par la sonde spatiale Galileo. Le grand anneau rouge qui encercle le volcan témoigne d'une activité volcanique récente. Cette couleur indique la présence de soufre dont l'origine n'est pas connue précisément. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 5 décembre 1996 |
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Io est la lune volcanique la plus active du système solaire. Si on exclut les cryovolcans, la Terre et Io sont d'ailleurs les deux seuls corps planétaires connus qui présentent des volcans actifs. C'est avec un certain étonnement que l'on a découvert la présence de volcans actifs sur Io à la fin des années 1970 grâce aux missions du programme Voyager. C'est maintenant au tour de la sonde Galileo d'étudier les volcans de cette lune de Jupiter. Ces deux images d'environ 500 km de côté montrent la région qui entoure le volcan Marduk. L'image à gauche a été prise par Voyager en 1979 et l'image à droite a été captée par Galileo plus tôt cette année. On constate d'importants changements du terrain entre les deux photos, dont l'apparition d'une zone sombre qui est probablement une immense fissure d'origine volcanique. (Credit: Voyager Project, Galileo Project, JPL, NASA) 29 novembre 1996 |
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Io est une lune très colorée. La plus rapprochée des grosses lunes galiléennes de Jupiter est le corps planétaire du système solaire dont l'activité volcanique est la plus intense. Sa surface est complètement transformée par la lave volcanique en quelques milliers d'années. Les taches noires ou rouges de cette image prise par la sonde Galileo correspondent aux emplacements des plus récentes éruptions volcaniques qui ne sont âgées que de quelques années. Ce côté d'Io est celui qui fait toujours face à Jupiter. (Credit: Galileo Mission, JPL, NASA) 29 octobre 1996 |
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Pourquoi Io devient-elle verte la nuit? Sur cette image de nuit d'Io, les taches rouges sont des volcans actifs, mais d'où vient ce lustre vert global? Cette image révélatrice a été captée par la sonde Galileo alors qu'Io passait dans l'ombre de Jupiter. On ne sait pas vraiment d'où vient cette couleur. Une des hypothèses envisagées est qu'elle serait produite par un certain type d'aurore produit par des particules à haute énergie qui interagissent avec les panaches volcaniques d'Io. (Credit: Galileo Mission, JPL, NASA) 27 octobre 1996 |
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La sonde Galileo en orbite autour de Jupiter continue de nous faire parvenir d'impressionnantes images. L'équipe de la mission Galileo vient de rendre publiques trois autres photographies d'Io, la lune volcanique de Jupiter. Ce sont les trois photos du haut de cette image. Au bas de l'image, les contrastes des photos ont été numériquement rehaussés pour mieux présenter certaines formations. Certaines régions d'Io sont vraiment rouges, ce qui diffère des teintes de vert et de jaune des photographies antérieures. Les matériaux rouges semblent provenir de récentes éruptions volcaniques. Cependant, les zones rouges perdent leur éclat graduellement avec le temps. Des comparaisons avec des photos de Voyager vieilles de 17 ans montrent qu'environ une douzaine de régions, chacune de la taille du Connecticut, ont été remodelées par l'activité volcanique d'Io. (Credit: The Galileo Project, JPL, NASA) 3 octobre 1996 |
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Io, une lune de Jupiter, s'avère notre centrale électrique géologique du système solaire. Cette lune tourmentée a de nouveau été photographiée le 27 juin dernier et de nouveau elle montrait des signes de violente activité volcanique. Ces quatre images montrent le volcan Euboea Fluctus en des époques différentes. La photo en noir et blanc a été prise par Voyager 1 en 1979. Les photos du haut à droite et du bas à gauche ont été captées en 1996 par la sonde spatiale Galileo. La dernière photo en bas à droite a été prise en 1979 par Voyager 2. La photo du haut à droite a été modifiée artificiellement pour simuler la sensibilité aux couleurs de Voyager 2. Les principales différences entre ces deux images sont les nouveaux dépôts rouges et jaunes. Il est fort probable que ces différences proviennent d'une nouvelle éruption d'Euboea Fluctus. (Credit: The Galileo Project, JPL, NASA) 8 septembre 1996 |
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La surface d'Io est très active. Des éruptions volcaniques semblables à des geysers ont été aperçues pour la première fois par les sondes Voyager en 1979 et elles ont de nouveau été captées en images par Galileo cette année depuis une distance d'environ 1 000 000 km. Le panache bleu (grossi dans le médaillon) provient de Ra Patera, un volcan-bouclier qui s'élève à quelque 100 km au-dessus de la surface. Ce bleu proviendrait de la condensation et du gel de dioxyde de soufre. Les images de Galileo ont révélé que le panache brille à la noirceur, peut-être en raison d’ions excités de soufre et d'oxygène. La surface d'Io est froide, environ −140 °C. Alors, pourquoi sa surface est-elle aussi active? C'est la force de marée gravitationnelle exercée par Jupiter qui en est la principale cause. Cette force étire la planète et provoque un réchauffement de son intérieur et provoque cette activité volcanique sulfureuse. (Credit: The Galileo Project, JPL, NASA) 15 août 1996 |
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Il y a des volcans actifs à la surface d’Io, un des quatre satellites galiléens de Jupiter. Les sondes du programme Voyager ont capté des photos de plusieurs éruptions volcaniques lorsqu’elles sont passées dans le voisinage d’Io en 1979. Sur cette image, on peut voir plusieurs volcans d’Io, dont l’un est en éruption. On peut voir les débris de cette éruption dans la partie supérieure gauche de l’image, juste au-delà du limbe d’Io. Le volcanisme d’Io est produit par les fortes marées induites par la gravité de Jupiter. Ces marées étirent la croûte d’Io causant des frictions internes et générant ainsi de la chaleur interne. (Credit: Voyager Project, JPL, and NASA) 5 août 1996 |
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Voici la première image en couleur d’Io, la lune volcanique de Jupiter, rendue publique par les responsables de la mission Galileo. Cette image a été captée le 25 juin 1996 alors que la sonde spatiale était à 2,25 millions de kilomètres d’Io. Les plus petits détails visibles sur l’image ont une taille d’environ 22 km, ce qui est comparable à la résolution des meilleures images prises en 1979 lors de la mission Voyager. Le survol d’Io par les sondes Voyager avait permis de découvrir des volcans actifs sur sa surface marbrée. Les photos prises par Galileo montrent que d’importantes transformations se sont produites depuis, notamment dans la région du volcan Masubi situé dans l’hémisphère sud d’Io. C’est la région blanchâtre au bas de l’image et elle a été recouverte de nouveaux dépôts de soufre et de dioxyde de soufre produit par des éruptions volcaniques. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 19 juillet 1996 |
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En 1979, la sonde spatiale Voyager de la NASA a fait une découverte spectaculaire et inattendue. Io, la lune galiléenne la plus rapprochée de Jupiter, était couverte de volcans et certains d'entre eux étaient actifs. Voyager 1 a observé neuf éruptions pendant sa rencontre avec Io. Six mois plus tard, Voyager 2 a confirmé qu'au moins six de ces volcans étaient encore actifs. Sur cette image de Ra Patera, un vaste volcan-bouclier, on peut voir des coulées dépassant les 350 km. (Credit: NASA, Voyager Project, Copyright Calvin J. Hamilton) 4 août 1995 |
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En 1610, Galilée a pointé sa lunette vers les cieux et il a découvert que quatre lunes étaient en orbite autour de Jupiter. Io, la plus rapprochée de ces lunes, est l'astre le plus exotique du système solaire. Io est à peu près de la taille de la Lune et elle est couverte de volcans, dont certains sont actifs. La matière éjectée par ces volcans contient sans doute du soufre et se présente sous une variété de couleurs comme le montre cette image. (Credit: NASA, Voyager Project) 3 août 1995 |