Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
CALLILSTO, SATELLITE DE JUPITER
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Ces images de l'occultation d'Io par
Callisto, deux des quatre lunes galiléennes de Jupiter, ont été captées sur une période de 24 minutes le 2 novembre 2014 depuis la ville italienne de San Pietro Polesine. Considérant l'utilisation d'un petit télescope, il s'agit d'un exploit digne de mention, car ces deux satellites de Jupiter ne sont que légèrement plus gros que la Lune. Le diamètre d'Io est de 3643 km et celui de Callisto est de 4821 km. La Terre se trouve actuellement près du plan orbital des lunes de Jupiter, les astronomes peuvent observer un balai de rapprochement des lunes galiléennes allant des éclipses aux occultations. La Terre traverse ce plan tous les cinq à six ans. (Image Credit & Copyright: Marco Guidi) 26 novembre 2014 |
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La surface de Callisto témoigne de son âge. Même si Callisto et Io se sont formées à peu près à la même époque, la différence entre leur surface pourrait difficilement être plus grande. La surface d'Io est jeune et ne présente aucun cratère d'impact, car elle est continuellement renouvelée par la lave de ses nombreux gros volcans. La surface de Callisto est vieille et elle présente la plus forte densité de cratères d'impact de tout le système solaire. Il ne s'y trouve ni volcans, ni même de hautes montagnes. La surface de Callisto est un immense champ de glace fissuré parsemé de cratères creusés depuis des milliards d'années par des collisions avec des débris interplanétaires. L'image qui nous est présentée a été prise par la sonde Galileo en mai 2001. (Credit: Galileo Project, Voyager Project, JPL, NASA) 20 janvier 2002 Reprise du texte du 9 décembre 1996 |
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Comment ces collines en dents de scie se sont-elles formées sur Callisto, l'un des quatre satellites galiléens de Jupiter? On a découvert ces mystérieuses formations lorsque le vaisseau spatial Galileo en orbite autour de Jupiter est passé près de Callisto en mai 1995. Les photographies alors prises étaient les images avec la plus haute résolution réalisée à l'époque pour un satellite jovien, on pouvait discerner des objets de la taille de 3 m seulement. L'étrange terrain qui apparait sur cette image présente une zone riche en monticules pointus d'environ 100 m de hauteur. Ces monticules pourraient être les éjectas produits lors d'un violent impact météoritique remontant à des millions d'années. La zone illustrée sur le gros plan du bas a apparemment subi pendant une certaine période une forte érosion produite par de la glace, alors que des roches se sont déposées à certains endroits entre les monticules. La NASA espère que Galileo continuera d'explorer le monde de Jupiter jusqu'en 2003. On planifie qu'elle terminera alors sa mission en s'écrasant dans l'atmosphère de Jupiter. (Credit: Galileo Project, Arizona State University, JPL, NASA) 28 août 2001 |
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Le champ magnétique de Jupiter est gigantesque et très fort. Mais l'une de ses lunes, Callisto, modifie ce champ près d'elle et ce champ semble ne pas pénétrer la surface de la lune. Callisto se comporte donc comme une sphère métallique parfaitement conductrice. Pour expliquer cette propriété, on a fait l'hypothèse que Callisto renferme un océan interne d'eau salée conductrice d'électricité. Cette hypothèse a d'ailleurs été renforcée par une nouvelle étude sur la création et la dissipation de chaleur par Callisto. On pense que Callisto génère de la chaleur par la désintégration radioactive de ses roches internes, le même procédé qui maintient le manteau terrestre à l'état liquide et en mouvement. Mais Callisto dotée d'une épaisse croûte de glace et de roche serait incapable de dissiper cette chaleur dans l'espace. Il est donc possible que cette chaleur maintienne un océan interne à l'état liquide. Cette hypothèse fait de Callisto une troisième lune de Jupiter susceptible de renfermer un océan liquide sous leur surface glacée, les deux autres étant Europe et Ganymède. Mais l'océan de Callisto pourrait être hostile à la vie que nous connaissons. (Credit: Voyager 1, NASA) 31 juillet 2001 |
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En croisant les lunes de Jupiter, le roi des planètes joviennes, les sondes Voyager et Galileo ont recueilli de sérieux indices de la présence d'un océan liquide sous la surface de glace d'Europe. Des indices significatifs ont maintenant convaincu les chercheurs qu'un océan liquide pourrait aussi se trouver sous la surface de Callisto. Cette vue en coupe de Callisto montre une surface blanchâtre de glace d'environ 200 km d'épaisseur qui recouvre la lune. La présence hypothétique d'un océan est indiquée par la mince couche bleue. Cet océan d'eau salée pourrait avoir une profondeur allant jusqu'à 10 km. Le reste de l'intérieur de la lune est un mélange de roches et de glace. Comment en est-on arrivé à la conclusion que cette eau est salée? Les mesures prises lors du survol de Galileo indiquent que le champ magnétique de Callisto est variable tout comme celui d'Europe d'ailleurs. On explique cette variation du champ magnétique par l'écoulement d'un fluide conducteur sous la surface glacée. Or, l'eau salée est un bien meilleur conducteur que l'eau douce et elle peut produire de telles variations dans l'intensité du champ magnétique. (Credit: JPL, NASA) 6 novembre 1998 |
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Callisto contient de la roche et de la glace en proportion à peu près égale. Cette lune de Jupiter est à peu près de la taille de la planète Mercure. C'est la troisième plus grosse lune du système solaire après Ganymède et Titan. La surface glacée de Callisto est âgée de milliards d'années. Elle est totalement dépourvue d'activité volcanique et elle est densément couverte de cratères et de crevasses. Les contrastes ont été rehaussés sur cette image captée par la sonde Galileo. Le diamètre du cratère Valhalla visible au centre de l'image est 4000 km. C'est le plus gros cratère d'impact météoritique du système solaire. Les anneaux et la taille du cratère Valhalla le rendre assez semblable en apparence au bassin d'impact Caloris à la surface de Mercure. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 12 mai 1998 |
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Voici la lune Callisto en vraies couleurs. Cette image a été captée en novembre 1997 par la sonde Galileo qui est actuellement en orbite autour de Jupiter. La surface de Callisto pourrait nous raconter plusieurs histoires. Des quatre lunes galiléennes de Jupiter, c'est la plus éloignée. C'est aussi la lune du système solaire qui présente la plus haute densité de cratères d'impact, mais il ne s'y trouve ni volcans ni hautes montagnes. La surface de Callisto est entièrement recouverte de failles et de cratères produits pendant des milliards d'années par des collisions avec des débris interplanétaires. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 11 mai 1998 |
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Callisto, une grosse lune de Jupiter, n'est pas dépourvue d'accidents de terrain. Un explorateur qui traverserait cette région de Callisto devrait avoir un bon équipement d'escalade pour franchir cette faille récemment découverte. Cette image publiée la semaine dernière a été prise en novembre 1996 par la sonde spatiale Galileo qui est actuellement en orbite autour de Jupiter. C'est grâce à la lumière du Soleil qui provient de la gauche de l'image que l'on peut estimer la hauteur de la falaise par la largeur de l'ombre projetée vers la droite. Cette falaise est l'une des failles qui forment les multiples anneaux du cratère d'impact Valhalla. On pense que ce cratère a été formé dans la jeunesse du système de Jupiter lors d'une collision de Callisto avec un astre de grande taille tôt dans son histoire. Le plus petit cratère sur cette image est de taille comparable à celle d'un terrain de football, alors que le diamètre du plus gros est supérieur à 1 km. (Credit: The Galileo Project, JPL, NASA) 18 février 1997 |
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Callisto, lune de Jupiter. Voir le texte du 20 janvier 2002. (Credit: Galileo Project, Voyager Project, JPL, NASA) 9 décembre 1996 |
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Callisto est un monde sale et cabossé, un peu comme la plupart des principaux satellites de Jupiter. Son cœur de roche est couvert d'une couche fracturée de glace qui témoigne de collisions passées avec de gros météores qui ont creusé de gros cratères entourés d'anneaux concentriques. Les quatre plus grosses lunes de Jupiter, Io, Europe, Ganymède et Callisto ont été découvertes par Galilée et par Simon Marius en 1610 avec de petites lunettes astronomiques. Elles sont maintenant connues sous le nom de satellite galiléen. (Credit: NASA, Voyager) 6 septembre 1995 |
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La sonde Voyager 1 de la NASA a capté en 1979 cette image rapprochée d'une chaîne de cratères présente sur la surface cabossée Callisto, une des quatre lunes galiléennes de Jupiter. Cette chaîne traverse l'image en diagonale, du coin supérieur gauche au coin inférieur droit. On se demande quelle est l'origine de cet alignement passablement régulier. Les scientifiques avaient du mal à expliquer cette chaîne de cratères ainsi que d'autres, aussi observés sur la surface de Callisto. Quinze années plus tard, le spectacle très remarqué de la comète Shoemaker-Levy 9 disloquée en une chaîne perlée a levé le voile sur le mystère. La forte gravité de Jupiter est capable par la force de marée de briser une comète en plusieurs morceaux si elle s'approche trop près de la géante gazeuse. Ces morceaux peuvent alors creuser une chaîne de cratères sur la surface solide d'une lune comme Callisto. (Picture Credit: NASA, Voyager Team) 15 juillet 1995 |