Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
L'ACTIVITÉ SOLAIRE
: TACHES, PROTUBÉRANCES, VENTS ET CHAMP MAGNÉTIQUE
On peut suivre l'activité solaire en images au jour le jour sur ce site.
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L'orbite de la Terre autour du
Soleil
n'est pas un cercle, c'est une
ellipse.
Le point de son orbite qui est le plus rapproché du Soleil est le
périhélie, point que
la
Terre atteindra cette année le 4 janvier à 13 h 28
UTC.
Elle sera alors à environ 147 millions de kilomètres de l’astre du jour. Le
3 juillet dernier, à
l’aphélie, elle était à environ 152 millions de kilomètres du Soleil.
Contrairement à ce que certains pensent, ce n’est pas la distance entre la
Terre et le Soleil qui
détermine les saisons. C’est une coïncidence si le début de l’été
austral est au
solstice de décembre. NDT En fait, le principal facteur responsable de
l’alternance des saisons est l’inclinaison de l’axe de rotation de notre
planète. Cette
image à travers un filtre H
alpha prise 14 jours avant la date du périhélie montre l’intense
activité à la surface du Soleil. Et c’est aussi une coïncidence si la
journée du périhélie terrestre est 11 jours avant la date historique du
périhélie de la
sonde solaire
Parker de la NASA. Lancée en 2018, cette sonde a survolé la surface
solaire à environ 6,2 millions de kilomètres, battant ainsi son propre
record du l’approche minimale ainsi que celui de tout engin terrestre lancé
de la Terre pour l’étude du Soleil.
(Image Credit & Copyright: Peter
Ward (Barden
Ridge Observatory)) |
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D’où vient ce triangle de feu qui plane au-dessus du
Soleil? Bien que sa forme soit
inhabituelle, ce type de structure ne l’est pas. En fait, il s’agit d’une
protubérance
en évolution. Des boucles de champ magnétique à la surface du Soleil
canalisent le flux de particules énergétiques et maintiennent parfois de
telles structures gazeuses incandescentes pendant des mois. Les
protubérances brillent de mille feux parce qu’elles contiennent du
plasma solaire
particulièrement chaud et dense. Cette étonnante protubérance triangulaire
s’est produite la demain dernière. Largement plus grande que la Terre, cette
protubérance a été photographiée par plusieurs et elle a été documentée par
l’Observatoire de la dynamique solaire (SDO)
avant de se dissiper violemment en seulement une journée environ. Cette
image a été captée à travers un filtre
H alpha qui ne laisse passer
que la lumière rouge émise par les atomes d’hydrogène. Sous la protubérance,
des spicules
tapissent la
chromosphère. La luminosité du ciel à l’arrière-plan est si faible
qu’aucune étoile n’est visible.
L’activité solaire a été
particulièrement intense
cette année, mais selon les prévisions elle a préalablement ou elle est
sur le point d’atteindre son maximum et elle
devrait diminuer en 2025. (Image Credit &
Copyright: Andrea Vanoni) |
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Cette
image en couleur a été nettoyée numériquement des ses défauts. Elle provient
de photos qui ont capté l’émission des atomes d’hydrogène (raie
Hα) le 15 mai. Près du
25e
cycle solaire depuis
l’année 1755, cette image montre à la surface du Soleil de nombreuses
régions actives de la taille d’une planète ainsi que des
filaments tordus ressemblant à des serpents.
Suspendus dans les puissants
champs magnétiques des régions actives, les filaments de plasma projetés
au-delà du bord du Soleil apparaissent comme de brillantes
protubérances
solaires. Les grandes proéminences observées vers 4 heures et juste avant 9
heures autour du limbe solaire sont des boucles post-éruptions provenant de
deux puissantes éruptions solaires de
classe X qui se
sont toutes deux produites ce jour-là. D’ailleurs, la protubérance visible
vers 4 heurs (100°) est associée à la région active AR 3664 qui en
raison de la
rotation du Soleil est apparue récemment juste au-dessus du limbe
solaire. (Image
Credit & Copyright: Steen
Søndergaard) |
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Cette
région active était plus grande que la Terre, si grande qu’on pouvait la
voir sans grossissement à la surface du Soleil. Il s’y trouvait de puissants
champs magnétiques enchevêtrés ainsi que de nombreuses
taches solaires
sombres. La région active
AR 3664 est l’une des zones solaires les plus énergétiques observées ces
dernières années. Elle a déclenché une série
d’éruptions qui ont expulsé des particules chargées énergétiques qui
sont entrées dans la
magnétosphère créant de
magnifiques aurores.
Et la tempête n’est pas terminée. Bien que les
régions actives du Soleil comme AR 3664 puissent être assez dangereuses,
les
éjections de masse coronale de cette région n'ont pas encore causé
beaucoup de dégâts aux satellites
en orbite autour de la Terre ou aux
réseaux électriques à la surface de la Terre. Cette image de l’énorme
région active a été captée au soleil couchant depuis
Civitavecchia en
Italie. Il s’agit d’une image composée à partir d’une très courte exposition
de la surface solaire et ensuite du paysage environnant. Soulignons que AR
3664 s'éloigne désormais de la Terre à cause de la
rotation du
Soleil sur lui-même, mais que la région pourrait survivre assez
longtemps pour revenir.
(Image Credit & Copyright: Marco
Meniero) |
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Actuellement, l’un des plus grands groupes de taches
solaires de l’histoire récente traverse la surface du Soleil. La
région active 3664 n’est pas seulement grande, elle est violente
projetant des nuages de particules dans le
système solaire.
Certaines éjections de masse coronale (EMC) ont déjà un impact sur la Terre
et d’autres pourraient suivre. À l’extrême, certaines tempêtes solaires
pourraient provoquer un dysfonctionnement de certains satellites en orbite
autour de la Terre, une légère distorsion de l'atmosphère terrestre et une
surtension des réseaux électriques. Lorsqu’elles percutent la haute
atmosphère terrestre, les particules de ces EMC peuvent produire de
magnifiques aurores.
D’ailleurs, certaines aurores étant déjà signalées de manière
inhabituellement
loin au Sud. Sur la photo ici,
AR3664 et ses
taches solaires sombres ont été capturées hier en plein jour depuis
Rome, en
Italie. Le groupe de
taches solaires
AR3664 est si grand qu'il est visible uniquement avec des lunettes
conçues pour visualiser
l'éclipse solaire totale du mois dernier. Cette fin de semaine,
plusieurs amateurs passionnés du ciel nocturne à travers le monde entier
vont sûrement observer le ciel à la recherche de brillantes aurores.
(Image Credit & Copyright: Franco Fantasia & Guiseppe
Conzo (Gruppo Astrofili
Palidoro)) |
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Que se passe-t-il près du Soleil? Pour nous aider à le
découvrir, la NASA a
lancé la sonde robotique
Parker Solar Probe (PSP)
pour étudier les
régions les plus rapprochées explorées à ce jour. L’orbite en boucle de
la sonde la rapproche davantage du Soleil tous les quelques mois (88 jours).
Une vidéo en
accéléré montre la vue latérale à l’arrière du bouclier solaire de la sonde
lors de sa 16e approche en juin 2023, alors que la sonde était
bien à l’intérieur de l’orbite de Mercure. Les caméras
WISPR (Wide
Field Imager for Solar Probe) ont pris les images,
compressées ici en un peu moins d’une minute, pendant onze jours. Alors
que la sonde tourne autour du
Soleil,
on peut voir défiler sur la vidéo
présentée les ondulations de la couronne solaire, une
éjection
de masse coronale, des étoiles, des planètes et même le bandeau central
de
notre galaxie, la
Voie
lactée. La sonde a découvert que le voisinage immédiat du Soleil était
étonnamment complexe.
L’océan sauvage des courants et des vagues de cette région est parsemé
de ce qui est devenu connu sous le nom de lacets, des retournements rapides
du champ magnétique qui inversent la direction des courants comme une route
de montagne en zigzag. (Video Credit: NASA, JHUAPL, Naval
Research Lab, Parker
Solar Probe; Processing: Avi
Solomon; h/t: Richard
Petarius III; Music: Beethoven's
Symphony No. 7, Second Movement; Music Credit: Wikimedia
Commons) |
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La surface
de notre Soleil change constamment. Certaines années, il est calme, montrant
relativement peu de taches solaires et de régions actives. D’autres années,
il s’agite présentant de nombreuses
taches solaires et produisant de fréquentes
éruptions et
éjections
de masse coronale (CME).
Ce cycle suit celui du
champ magnétique. La surface du Soleil passe par des périodes
relativement calmes qu’on appelle des minimums solaires et des périodes plus
agitées, les maximums solaires. Cette vidéo montre à gauche un mois de
relative accalmie à la fin de 2019 alors que le Soleil était près du minimum
solaire. À droite, on voit ce qui se passait pendant un mois de l’année 2014
alors qu’on était près du maximum solaire. Les images captées dans
l’ultraviolet lointain qui ont servi à réaliser ces vidéos proviennent
du satellite d’observation solaire
SDO (Solar Dynamic Observatory)
de la
NASA. Actuellement, l’activité solaire se dirige vers un maximum qui
devrait être atteint en 2025. Cependant, le présent cycle est peut-être plus
court que la moyenne, car on observe maintenant une activité solaire
étonnamment élevée. (Video Credit: NASA, SDO, SVS) |
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Les monstres du Soleil sont difficiles à imaginer! Ils
sont plus gros que la
Terre et
ils sont constitués de gaz très chauds. Ils n’ont pas d’yeux, mais ils sont
parfois dotés de plusieurs
tentacules. Ils flottent au-dessus de la surface du Soleil, ils changent
lentement de forme et ils vivent environ un mois. Cependant, parfois ils
explosent soudainement
en projetant un flot
énergétique de particules dans le système solaire qui à l’occasion se
lance à l’attaque de la Terre. Cette image en lumière d’hydrogène d’une
protubérance géante a été captée il y a deux semaines par un petit télescope
installé dans la ville de
Gilbert en
Arizona. Ce monstrueux
panache gazeux était maintenu au-dessus du Soleil par son champ magnétique
qui est toujours présent, mais en
constante évolution. Approchant du maximum solaire en 2025, le
Soleil très actif en ce moment continue de développer un nombre
inhabituellement élevé de
protubérances, de
filaments, de
taches solaires et de
grandes régions actives. (Image Credit &
Copyright: Mike Wenz) |
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Pourquoi notre Soleil est-il si
actif maintenant? Personne n'en est sûr. Une augmentation de l'activité
de surface était attendue, car
notre
Soleil approche du
maximum solaire
en 2025. Cependant, il est apparu plus de
taches solaires le
mois dernier que dans n’importe quel mois du précédent
cycle solaire de 11 ans et même de celui de 2002.
Cette image est une
superposition de photos captées par
l’observatoire de la dynamique solaire (SDO)
de la NASA
chaque jour de janvier à juin. Les taches solaires étaient abondantes et on
peut suivre les plus grosses parcourir le disque solaire, de gauche à
droite, pendant environ deux semaines. Lorsque le cycle solaire progresse,
les taches apparaissent habituellement
plus près de
l’équateur. Les taches solaires constituent l’une de trois
activités à la surface
du Soleil, les deux autres étant les
éruptions et les
éjections
de masse coronale (EMC)
qui expulsent quantité de particules dans le
système solaire. Puisque ces particules peuvent mettre en danger les
astronautes, les systèmes de transport d’électricité sur Terre et
l’électronique des satellites, le suivi de l’activité solaire est plus
qu’une activité esthétique. Le phénomène peut cependant donner lieu à de
magnifiques spectacles esthétiques dans l’atmosphère terrestre en
déclenchant des aurores polaires. (Image Credit: NASA, SDO; Processing & Copyright: Şenol Şanlı) |
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Quelle est l’origine de ces taches sombres à la surface du Soleil? Ce sont
des
taches solaires que l’on voit sur ce gros plan. Ces zones à la surface
du Soleil sont légèrement moins chaudes et moins lumineuses que leur
environnement. Le champ magnétique complexe du Soleil
crée ces régions en y bloquant l’entrée de matériaux chauds. La taille
des taches solaires
peut
être plus grande que celle de la Terre et leur durée de vie est
d’environ une semaine. Ces taches solaires font partie de la région active
AR 3297 qui a traversé la surface visible du Soleil au début de mai. La
tache au bas de l’image est surmontée d’un impressionnant
pont brillant de gaz
chaud en suspension au-dessus de sa surface. Cette image en haute résolution
a été captée en utilisant un filtre h alpha, c’est donc la
photosphère que l’on voit. L’image nous montre clairement un autre
élément de la chromosphère, les granules. Les granules ont une taille de
l’ordre de 1000 kilomètres et leur durée de vie n’est que d’environ 15
minutes. (Image Credit & Copyright: Mark
Johnston) 17 mai 2021 |
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Le Soleil devient de plus en plus un endroit occupé. Il
y a seulement deux ans, le Soleil émergeait d’un
minimum solaire si
calme que les mois
passaient sans que l’on observe une seule
tache solaire. En
revanche, déjà cette année et en avance sur son cycle habituel, le Soleil
est
exceptionnellement actif approchant déjà les niveaux d’activité observés
il y a dix ans lors du dernier
maximum solaire.
Cette image captée il y a deux semaines montre plusieurs caractéristiques
intéressantes de cette activité croissante. Cette image a été captée en
utilisant une seule composante de la lumière, la lumière rouge émise par
l’hydrogène que l’on appelle la raie
H alpha. L’utilisation de
cette lumière permet de visualiser la chromosphère solaire que l’on voit ici
tapissée de
spicules. Habituellement, la
bordure externe du Soleil est plus sombre, phénomène appelé
assombrissement du limbe. Ici c’est l’inverse qui se produit. Cela
provient de l’absorption accrue des gaz relativement. Sur le pourtour du
Soleil, on peut observer plusieurs protubérances brillantes. Ce sont des
gaz emprisonnés dans le champ magnétique reliant deux taches solaires.
Lorsque cela se produit au-dessus du disque solaire, on observe des lignes
sombres connues sous le nom de
filaments. Les
régions brillantes et sombres de cette image contiennent des
taches solaires
fraîches. Le champ magnétique du Soleil se
déforme actuellement pour
atteindre le
maximum solaire au cours des prochaines années et l’on ne sait pas si la
forte activité solaire que l’on observe continuera d’augmenter.
(Image Credit & Copyright: Mehmet
Ergün) |
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Une soucoupe volante en provenance de l'espace s'est
écrasée dans le désert de l'Utah après avoir été traquée par radar et
poursuivie par des hélicoptères. Cela s'est passé en 2004, mais aucun
extraterrestre n'était impliqué dans l'évènement.
Cette soucoupe était la capsule de retour d'échantillons de la mission
Genesis, une
partie de la
sonde
spatiale fabriquée par les humains
lancée en
décembre
2001 pour étudier le
Soleil.
L'atterrissage brutal
imprévu à plus de 300 km/h est dû à la non-ouverture des parachutes. La
sonde était en orbite autour du
Soleil
afin de cueillir des particules du
vent solaire qui sont
généralement déviées par le
champ magnétique terrestre. En dépit de l'atterrissage raté, plusieurs
échantillons ont pu être récupérés et analysés. Parmi les découvertes de la
mission
Genesis, on compte de nouvelles informations au sujet de la
composition du Soleil
et la
variation de l'abondance de divers types d'éléments dans le
système solaire. Ces résultats nous ont aussi donné
des indices
intrigants sur la
formation du Soleil et de ses planètes il y a quelque 4,55 milliards
d'années. (Image Credit: USAF
388th Range Sqd., Genesis
Mission, NASA) |
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Cette étrange sphère grise vous semble-t-elle
familière? Si oui, c’est sans doute parce que c’est notre étoile, le
Soleil. Cette image du Soleil datant de 2012 a été captée à l’origine
dans une couleur très spécifique
de la lumière rouge, puis transformée en noir et blanc et ensuite en
inversant ces couleurs. Une fois terminée, on y a ajouté les étoiles, images
aussi rendues en couleur inversée. Sur cette image, les régions noires sont
donc les plus lumineuses. C’est le cas des longs filaments lumineux qui
prennent le nom de
protubérances lorsqu’on les voit au-dessus du disque solaire et
évidemment des taches solaires situées dans les régions actives. On voit
aussi en noir le tapis
mouvant de granules de la photosphère. La surface du Soleil peut devenir
un endroit très agité, en particulier pendant le
maximum solaire
alors que les lignes de
champs magnétiques sont presque parallèles à l’équateur créant ainsi
plusieurs taches solaires. Les
images du Soleil près du
maximum de son activité peuvent être pittoresques, mais
certaines résultant du
plasma solaire
éjecté le sont encore plus, car celui-ci crée les aurores lorsque les
particules chargées de ce gaz heurtent la
magnétosphère
terrestre. (Image Credit: Jim Lafferty) |
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Plus tôt ce mois-ci, le plus long filament observé à ce
jour est apparu sur le
Soleil. La longueur de cet immense filament est estimée à plus de la
moitié du rayon du
Soleil,
soit plus de 350 000 km. Un filament est fait
de gaz chaud maintenu
au-dessus de la surface du Soleil par son champ magnétique. S’il est
situé près du limbe
solaire, on lui donne le nom de
protubérance, comme on peut d’ailleurs le voir sur cette image en
fausses couleurs inversées afin de mettre en évidence le filament ainsi que
le tapis de
spicules de la
chromosphère. Le point brillant en haut à droite est en réalité une
tache solaire
sombre dont la taille est semblable à celle de la
Terre. Les filaments solaires durent généralement de quelques heures à
quelques jours avant de s’effondrer en renvoyant leur
plasma chaud sur le
Soleil. Quelquefois, ils explosent et expulsent des particules chargées dans
le système solaire. Les gaz de ces
éruptions atteignent parfois la Terre en nous donnant de jolis
spectacles, des aurores
polaires. Le
filament de l’image est apparu au début de septembre et il est resté
stable pendant environ une semaine. (Image Credit &
Copyright: Alan
Friedman (Averted
Imagination)) |
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Des
boucles de champ magnétique entre deux taches solaires peuvent
emprisonner d’énormes flux de
plasma incandescent. Lorsqu’on voit ces boucles de plasma suspendues
au-dessus du disque solaire, elles forment des lignes sombres parce que leur
température est moins élevée que celle de la
photosphère. On leur
donne alors le nom de filament. Par contre, si on les observe au-dessus du
limbe du Soleil, on peut voir de magnifique boucle lumineuse se détacher du
ciel sombre de l’arrière-plan. On leur donne alors le nom de
protubérance.
Il n’y a cependant pas de nom pour un flux de plasma magnétisé qui traverse
à la fois devant le disque et qui s’élève au-dessus du limbe, autre que
celui très original inventé par les auteurs de l’APOD : un filaprom
(en anglais, le mot pour protubérance est prominence). Ce gros plan
réalisé à l’aide d’un filtre H
alpha a été capté le 22 juin. La région active AR3038 est près du centre
de l’image et la région AR3032 est à l’extrême droite près du limbe du
Soleil. Comme cette région se déplace vers la droite en raison de la
rotation du Soleil sur lui-même, ce qui était auparavant un filament
géant au-dessus du disque est devenu en partie une protubérance. Quelle est
l’envergure de ce « filprom » ? Vous pouvez vous en faire une idée en
regardant la planète Terre dans le coin supérieur droit.
(Image Credit & Copyright: Martin
Wise) |
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Qu’est-ce qui s’est passé sur le Soleil? Le mois
dernier, la plus grosse
protubérance
jamais imagée au côté du
disque solaire
complet
a été captée dans le domaine de
l’ultraviolet
par le
satellite d’observation
du Soleil Solar
Orbiter de
l’Agence
spatiale européenne. Une
protubérance est une boucle de gaz chaud suspendue au-dessus de la
surface du Soleil par
le champ magnétique présent
entre deux taches. Cette protubérance était gigantesque, rivalisant même en
longueur avec le diamètre du
Soleil. Les protubérances solaires peuvent éclater et on ne peut le
prévoir. Elles éjectent alors des gaz chauds dans le système solaire, un
phénomène connu sous le nom
d’éjection de masse coronale (EMC).
Si ces gaz entrent en collision avec la
magnétosphère de la Terre, on assiste à des
aurores polaires. Le champ magnétique solaire variable et les mécanismes
à l’origine des
protubérances restent un
sujet de recherche. (Image Credit: Solar
Orbiter, EUI
Team, ESA & NASA; h/t: Bum-Suk
Yeom) |
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Magnifique
photo d’une protubérance solaire par le satellite SOHO en septembre 1999.
Cette photo a été réalisée en utilisant la lumière de l’hélium ionisé. De
tels protubérances s’élèvent au-dessus des taches solaires et peuvent
projeter des gaz dans le système solaire, surtout si plusieurs
groupes de taches se rencontrent détruisant ainsi le confinement magnétique. Il se produit
alors des éruptions solaires, que l’on doit surveiller attentivement car
elles peuvent nuire grandement aux communications sur Terre et même faire
tomber en panne tout un réseau de distribution électrique, comme ce fût le
cas en
1989 au Québec. Vers la fin de l’année 2020, le minimum du
cycle de l’activité solaire a été atteint et maintenant la surface du Soleil
montre de plus en plus d’activité. (Credit:
SOHO-EIT Consortium,
ESA, NASA) |
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Cette boule orange géante va-t-elle se mettre à dévaler
cette colline bordée d’arbres? Bien sûr que non, car cette boule orange est
le Soleil. L’étoile
centrale du système solaire a été captée sur cette image, il y a douze
jours alors que le Soleil se levait au-dessus de cette colline. On aperçoit
sur le disque solaire
cinq taches, un nombre impressionnant si l’on considère que pendant le
minimum d’activité solaire des dernières années,
aucune tache n’a été
observée la plupart des jours. Cette colline se nomme
Sierra del Cid et
elle est située entre les municipalités espagnoles de
Petrer et de
Montfort del Cid.
Les trois silhouettes étaient les frères du photographe et ils se trouvaient
là par coïncidence. Le photographe se trouvait à environ
3,5 km de la colline.
Il a utilisé un filtre sombre afin d’atténuer la
luminosité trop forte du
Soleil, technique qui a aussi fait apparaitre les détails des
taches solaires
inférieures. Il n'a fallu que quelques minutes pour que le soleil s’élève
au-dessus de la colline, mais les taches solaires sont passées de l’autre
côté du Soleil en une semaine et elles sont alors devenues invisibles.
(Image Credit & Copyright: Jordi
Coy) |
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Entourées d’une mer de
plasma incandescent
et ancrées dans d’intenses champs
magnétiques, les taches solaires font figure sur la
photosphère solaire d’iles sombres de la taille d’une planète. Les
taches solaires
sont situées dans des régions actives et si elles apparaissent sombres,
c’est seulement parce qu’elles sont légèrement plus froides avec une
température de 4000 kelvins comparée aux 6000 kelvins de la
photosphère. Les
taches solaires de cette image sont apparues dans la
région
active AR2835, soit la plus vaste région qui
traverse actuellement le Soleil.
Cette image a été captée le 1er juillet et elle couvre une région
d’environ 150 000 km, soit plus de 10 fois le diamètre de la Terre. Les
puissants champs magnétiques des
régions actives sont souvent à l’origine des
éruptions solaires
et des
éjections de masse coronale, des tempêtes qui affectent la
météorologie spatiale
près de la
planète Terre.
(Image Credit & Copyright: Michael
Teoh, Heng Ee
Observatory, Penang, Malaysia) |
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Que
se passé-t-il avec le
Soleil? Évidemment, sur cette image, la moitié inférieure de celui-ci
est cachée par un épais nuage. En moyenne à la surface de toute notre
planète, les nuages cachent le Soleil pendant
environ les deux tiers du temps, mais ce n’est sûrement pas le cas dans
plusieurs endroits, les déserts par exemple. On voit sur le pourtour du
Soleil, en haut à droite, une
protubérance de gaz
chaud en
lévitation magnétique. Cette
protubérance
semble petite, mais elle pourrait
aisément envelopper la
Terre et
persister pendant plus d’un mois. Cette image est une superposition
numérique de deux photographies, l’une pour optimiser le nuage et la
protubérance et l’autre pour faire ressortir la texture du
Soleil.
Les deux photos ont été prises à environ une heure d’intervalle avec le même
appareil et depuis le même endroit à
Lynnwood
dans l’état
américain de
Washington. La texture moutonneuse à la surface du Soleil vient de la
chromosphère, la
couche solaire immédiatement au-dessus de la photosphère. La
chromosphère nous est cachée par l’intense lumière de la
photosphère, mais il
existe un moyen de la prendre en photo en
utilisant un filtre qui
ne laisse passer que la lumière émise par la chromosphère. L’uniformité de
la texture chromosphérique nous indique que le Soleil est relativement
calme. Il vient tout juste en effet de dépasser le minimum de son cycle
d’activité de 11 années. Dans les années à venir, le Soleil progressera vers
le maximum de son activité et on verra plus de taches solaires, de
protubérances et en conséquence les aurores polaires seront plus fréquentes.
(Image Credit & Copyright: Rainee
Colacurcio) |
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La
tendance générale des
données mensuelles
du nombre de
taches solaires
confirme maintenant que le minimum du
cycle approximatif de 11
ans de
l’activité solaire
s’est produit en décembre 2019, marquant ainsi le
début du 25e
cycle. La
surface du Soleil au minimum de son activité est montrée à droite de l’image
et, contrastant avec ce panneau, celui de gauche montre l’autre hémisphère
alors que l’activité solaire était à son maximum en avril 2014 lors du 24e
cycle. Ces images en fausses couleurs proviennent des données captées dans
le domaine de
l’ultraviolet extrême
(UVE) par l’observatoire
SDO (Solar
Dynamics Observatory).
Elles mettent en évidence les
boucles coronales
et les régions actives en lumière UVE émise par les atomes de fer fortement
ionisés. Les fervents de
météorologie de l’espace
savent que le 24e cycle solaire a été particulièrement calme et
selon les prédictions, le 25e le sera aussi.
Statistiquement,
le maximum du 25e cycle devrait se produire en juillet 2025.
Selon les premières observations des taches solaires notées, on considère
que le premier cycle solaire a débuté avec un minimum d’activité en
février 1755.
(Image Credit: NASA, SDO) |
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L'aspect du
Soleil
change-t-il lors de sa rotation sur lui-même? Oui, ces changements sont
parfois subtils, parfois spectaculaires. Cette
vidéo
en
photographies accélérées
a été réalisée en utilisant les photos de l'observatoire
SDO (Solar Dynamics
Observatory) de la NASA. Elle nous
présente l'aspect du Soleil lors de sa rotation au mois de janvier de 2014.
La grande image à gauche montre l'aspect de la
chromosphère
Soleil en lumière ultraviolette. La partie visible du Soleil, la
photosphère,
est l'image de gauche de la rangée du haut. Les cinq autres images en
fausses couleurs correspondent à diverses émissions
de longueur d'onde spécifique dans le
domaine de rayons X. Ces émissions proviennent des ions de fer à diverses
températures de la
couronne solaire
à des hauteurs différentes. Grâce à ces émissions des ions de fer, on peut
déterminer la variation de la
température de la couronne. Il faut un peu moins d'un mois au Soleil
pour
tourner entièrement
sur lui-même. Parmi les changements subtils, citons
la texture de surface
et l'aspect des
régions actives.
Concernant les changements plus prononcés, on peut citer les flashs des
régions actives et
les protubérances
éruptives
visibles sur le pourtour du Soleil. Actuellement, le Soleil connait un
inhabituel minimum d’activité de son
cycle de 11 années.
La vidéo
se termine sur le retour de la région active apparue au début et qui a
notablement évolué
entre temps. (Video Credit:
SDO,
NASA;
Digital Composition:
Kevin Gill
(Apoapsys)) |
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Généralement, la
Station spatiale internationale n’est visible que la nuit. Se déplaçant lentement dans le ciel nocturne, la Station spatiale internationale (SSI) est visible sous la forme d’un point lumineux brillant environ une fois par mois depuis un lieu donné. La SSI est alors visible juste après le coucher ou le lever du Soleil, car elle réfléchit alors la lumière solaire. Lorsqu’elle entre dans l’ombre de la Terre, elle disparait. Les seules occasions où la SSI est visible en plein jour sont lorsqu’elle passe directement devant le Soleil. Elle passe alors si rapidement que seul un appareil photo prenant des clichés à courte exposition peut imager sa silhouette avec la photosphère du Soleil en arrière-plan. Le photographe de cette image a réussi l’exploit de capter la SSI 19 fois, une synchronisation parfaite réalisée depuis Sante Fe en Argentine. Cette série d’images de la SSI a ensuite été réunie avec une autre image de la photosphère dépourvue de toute tache solaire et d’une autre image montrant des protubérances au-dessus du limbe. L’activité solaire traverse un minimum inhabituellement faible, car le Soleil ne présente aucune tache solaire pendant presque toute l’année 2019. (Image Credit & Copyright: Eduardo Schaberger Poupeau) 28 octobre 2019 |
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Ce n’est pas une tache solaire, mais la Station spatiale internationale (SSI) qui passe en face du Soleil. Chaque tache solaire a une zone centrale sombre et une pénombre plus claire, mais elle n’a pas de panneaux solaires. En revanche, la SSI est une construction complexe ayant de nombreux modules et c’est l’une des machines les plus vastes et les plus sophistiquées jamais créées par l’humanité. De plus, les taches solaires apparaissent dans la photosphère du Soleil, alors que la SSI est en orbite autour de la Terre. Le transit de la SSI devant le Soleil n’est pas si rare, car elle fait le tour de la Terre en environ 90 minutes. Mais, il est rare d’avoir le bon synchronisme et l’équipement adéquat pour réussir une photo du transit. À part cette fausse tache, ce qui est étrange dans cette récente composition de deux images, c’est que le Soleil manquait de véritables taches solaires. Cette image réunit en effet deux photographies, l’une qui a capté la station spatiale et l’autre qui a été prise après son passage pour faire ressortir les détails de la surface du Soleil. Les taches solaires se font plutôt rares depuis l’aube du minimum solaire actuel, une période de faible activité pour l’astre du jour. Pour des raisons que l’on ne comprend pas vraiment, le nombre de taches solaires pendant les minimums précédents et pendant le minimum actuel est exceptionnellement petit. (Image Credit & Copyright: Rainee Colacurcio) 15 juillet 2019 |
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Où sont allées toutes les taches solaires? Le mois dernier, aucune tache n’est apparue à la surface du Soleil. Largement sous la moyenne de son activité à long terme, le Soleil est devenu très passif pendant ce minimum d’activité, tout comme ce fût le cas lors du dernier minimum il y a 11 ans. Ce manque d’activité n’est pas que visuel, il est aussi caractérisé par la luminosité légèrement plus faible du Soleil et par des trous dans sa couronne qui sont plus stables, ce qui réduit l’intensité des vents solaires. Ces vents solaires moins intenses réduisent la densité de particules dans la thermosphère de la Terre, ce qui diminue le frottement sur de nombreux satellites qui s’y trouvent. L’image en négatif à gauche montre la surface du Soleil lors du dernier maximum d’activité en 2012. Cette image contraste avec celle prise en aout dernier qui n’arbore aucune tache pour quelques jours, alors que le minimum solaire débutait. On étudie actuellement les effets de ce minimum solaire exceptionnellement stable. (Images Credit & Copyright: Alan Friedman (Averted Imagination)) |
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Pourquoi le Soleil est-il si calme? Lorsque le Soleil traverse la période dite de minimum solaire, il présente comme on s'y attend beaucoup moins de taches solaires et de régions actives que d'habitude. Mais la présente activité du Soleil est un peu inhabituelle, car depuis le début de 2018, la photosphère ne montre aucune tache pour la plupart des jours. En revanche, pendant le maximum d'activité solaire de 2011 à 2015, on observait des taches à la surface du Soleil presque tous les jours. Le cycle solaire des taches est d'une durée moyenne de 11 années et l'activité du dernier minimum est la plus faible du siècle. Est-ce que cette activité sera encore plus faible et durera-t-elle plus longtemps que prévu? L'activité solaire affecte surement la Terre et son environnement, mais personne ne sait exactement comment. On ne sait pas prédire ce qui se passera sur le Soleil, car les processus physiques de l'activité solaire sont un domaine actif de recherche. Cette image a été captée il y a trois semaines et elle montre que le Soleil peut être actif même en période de tranquillité. Des protubérances de chaud plasma, quelquefois plus grandes que la Terre, sont souvent présentes et plus facilement visibles au-dessus du limbe du Soleil. (Image Credit & Copyright: Alan Friedman (Averted Imagination)) 20 aout 2018 |
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Reconnaissez-vous cette étrange boule sombre? Il s'agit de notre Soleil. On a d'abord obtenu les détails de cette image en utilisant la lumière rouge émise par l'hydrogène, la fameuse raie H alpha. L'image a ensuite été convertie en noir et blanc puis on l'a inversée. L'image du Soleil a alors été ajoutée à un champ d'étoile dont l'image a aussi été inversée. On voit très bien sur cette image les longs filaments clairs (ils sont normalement sombres), les régions actives qui sont maintenant sombres, les protubérances au-dessus du limbe et un tapis mouvant de gaz chaud. Au cours des deux dernières années, la surface du Soleil est le témoin d'une grande activité parce que le cycle solaire est près de son maximum. C'est lors de ce maximum que le champ magnétique perce le plus la surface du Soleil, produisant ainsi de nombreuses taches et éruption qui peuvent engendrer des aurores polaires sur Terre. (Image Credit & Copyright: Jim Lafferty) 19 février 2017 REPRISE du 15 octobre 2012 |
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Comment les taches solaires évoluent-elles? Les grandes taches solaires, de même que les régions actives où elles se trouvent, peuvent survivre pendant des semaines, mais elles changent continuellement pendant ce temps. De tels changements étaient particulièrement évidents il y a quelques semaines lorsque la région active AR 2339 est apparue près du limbe du Soleil et a ensuite été observée pendant 12 journées consécutives par le satellite SDO (Solar Dynamic Observatory) de la NASA. Sur cet accéléré, certaines taches solaires s'éloignent les unes des autres alors que d'autres fusionnent. Pendant ce temps, l'ombre bouge dans les taches et leur pénombre moins sombre scintille et ondule. La surface environnante du Soleil semble osciller sous l'effet du va-et-vient continuel de la carpette jaune des granules. En général, les taches solaires sont plus froides que leur environnement et elles naissent où le champ magnétique local perce la surface solaire. Les gaz emprisonnés dans les boucles de champ magnétique s'élèvent au-dessus de la surface solaire et se refroidissent. La semaine dernière, la région AR 2371 encore plus active a traversé la surface du Soleil et a produit d'importantes éruptions qui ont produit de spectaculaires aurores sur la Terre. (Images Credit: NASA, SDO; Video compilation & Copyright: Stanislav Korotkiy (AstroAlert) & Mikhail Chubarets; Music: Pas de Deux (Bird Creek)) 29 juin 2015 |
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On voit sur cette photographie télescopique captée le 27 avril 2015 un long filament qui parcourt une surface solaire relativement calme. Cette image a été captée en utilisant la lumière de l'hydrogène ionisé, mais c'est une image en négatif. On voit aussi dans le coin supérieur gauche la prolongation du filament au-dessus du limbe solaire, prolongation à laquelle on donne le nom de protubérance. Comme on peut le voir grâce au schéma Terre-Lune à gauche, ce filament est presque aussi long que la distance qui nous sépare de notre satellite naturel. Se déplaçant vers la droite sur le disque solaire, ce long filament est entré en éruption le jour suivant. Suivie par les satellites d'observation solaire, une éjection de masse coronale s'est aussi produite à cet endroit, mais on prévoit qu'elle passera loin de notre belle planète. (Image Credit & Copyright: Göran Strand ) 30 avril 2015 |
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Le plus long filament observé à ce jour a été photographié à la surface du Soleil hier. Il se pourrait qu'il soit encore là aujourd'hui. Ce long filament sombre s'étend sur plus de 700 000 km dépassant ainsi la longueur du rayon du Soleil. Un filament est en fait constitué de gaz enfermé dans les lignes de champ magnétique entre deux taches solaires. Lorsqu'on regarde cette boucle de gaz de côté, elle s'élève au-dessus du limbe et on lui donne alors le nom de protubérance. Il s'agit donc de deux noms différents pour le même phénomène physique. Cette image a été réalisée en utilisant la raie H alpha émise par l'hydrogène, montrant ainsi les éléments de la chromosphère du Soleil. Les satellites de la NASA qui observent le Soleil, dont SDO (Solar Dynamics Observatory), suivent d'heure en heure ce rare filament. Hier, le satellite SDO a détecté un champ magnétique spiral autour du filament. Comme la durée de vie moyenne d'un filament est de quelques heures à quelques jours, des parties de celui-ci pourraient à tout moment s'effondrer ou produire une éruption, retournant son plasma chaud vers le Soleil ou le projetant dans l'espace interplanétaire. Vous pouvez observer la surface du Soleil en direct sur le site de SDO. (Image Credit & Copyright: Oliver Hardy) 10 février 2015 |
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Un des plus larges groupes de taches solaires des dernières années traverse maintenant la surface du Soleil. Il s'agit de la région active 2192. Elle a déjà été le théâtre d'une puissante éruption et il se pourrait fort bien qu'il s'en produise d'autres. Cette vidéo en accéléré de la surface solaire a été construite en utilisant des photographies prises dans le visible et des données captées dans le domaine de l'ultraviolet sur une période de 48 heures. La région active 2192 tourne avec le soleil dans le sens contraire des aiguilles d'une montre (le sens direct en langage astronomique) et sa taille rivalise avec celle de Jupiter. Elle grésille littéralement d'énergie magnétique. L'activité solaire a donné lieu à plusieurs aurores spectaculaires récemment et les particules énergétiques chargées en provenance d'AR 2192 pourraient bien en produire d'autres la semaine prochaine. L'apparence du Soleil sera aussi peu commune demain, car une éclipse solaire partielle sera visible depuis presque toute l'Amérique du Nord avant le coucher du Soleil. (Image Credit: Solar Dynamics Observatory, NASA) 22 octobre 2014 |
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Les premières lueurs de l'aube éclairent le ciel alors que les lumières illuminent les gratte-ciel de Brisbane, la capitale du Queensland, un état de l'Australie. Les photos de ce montage ont été réalisées à travers un filtre solaire. Elles ont été captées à trois minutes et demie d'intervalle afin de suivre le lever du Soleil en cette journée d'hiver austral du 8 juillet 2014. On peut aisément observer sur le disque solaire des taches dont la taille est comparable à celle d'une planète. Les taches solaires sont situées dans des régions actives où convergent des lignes entremêlées du champ magnétique du Soleil. Même si l'activité solaire commence à diminuer, les régions actives produisent encore de violentes éruptions qui sont à l'origine d'éjection de masse coronale inondant le système solaire d'immenses nuages de particules énergétiques. (Image Credit & Copyright: Stephen Mudge) 11 juillet 2014 |
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Il y a passablement d'activité sur notre Soleil. Sur cette photo prise il y a seulement deux semaines, on peut voir plusieurs régions tumultueuses, dont les régions actives AR 2036 près du haut de l'image et AR 2038 près du centre. Il y a seulement quatre ans, le Soleil s'est réveillé après un sommeil qui a duré deux ans. Cette image provient de l'enregistrement du Soleil en lumière monochrome H alpha. On a inversé l'enregistrement, puis on lui a assigné des couleurs numériquement. On peut ainsi voir les spicules qui recouvrent la surface du Soleil comme des poils d'un tapis. Comme l'image est inversée, le limbe apparaît plus brillant. En réalité, le limbe est plus sombre en raison de la diffusion de la lumière qui doit traverser une épaisseur plus grande de gaz avant de nous parvenir. Plusieurs protubérances sont visibles au-dessus du limbe, mais elles sont présentes partout à la surface du Soleil. Lorsqu'une protubérance est vue au-dessus du disque solaire elle forme un ruban sombre auquel on donne le nom de filament. Ici, cependant les filaments apparaissent comme des rubans brillants en raison de l'inversion de l'image. Les éléments les plus remarquables sont les régions de champ magnétique enchevêtrées qui créent des taches solaires plus froides que leur environnement et que l'on voit donc ici comme des spots brillants. Le cycle solaire de onze ans est maintenant près de son maximum et plusieurs soubresauts s'y produisent, dont des protubérances éruptives, des éjections de masse coronale et des éruptions qui projettent des nuages de particules énergétiques pouvant créer des aurores sur Terre s’ils nous atteignent. Il y a deux ans, une puissante éruption a projeté dans le système solaire un torrent de particules chargées qui aurait pu endommager sérieusement nos satellites et même nos réseaux électriques si celui-ci avait frappé notre atmosphère. (Image Credit & Copyright: Alan Friedman (Averted Imagination)) 6 mai 2014 |
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Rotation du Soleil et son aspect. Voir le texte du
19 aout 2020. Notre étoile est actuellement proche du pic d'activité de son cycle magnétique de onze ans.
(Video Credit: SDO, NASA; Digital Composition: Kevin Gill (Apoapsys)) 12 mars 2014 |
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Ces immenses boucles gazeuses qui se forment parfois à la surface du Soleil sont des protubérances. Celle-ci a été photographiée vers le 23 février 2014 alors que l'activité solaire était très élevée. En avant plan, le filtre de lumière H alpha utilisé permet d'isoler la lumière émise par l'hydrogène ionisé et d'ainsi voir la mer agitée de gaz chaud de la chromosphère. Une protubérance est formée par des gaz ionisés maintenus en suspension au-dessus du Soleil par le champ magnétique formé entre deux taches solaires (fiche 2). La Terre en médaillon est plus petite que cette protubérance. Les gaz d'une protubérance sont très chauds, mais plus froids que la photosphère du Soleil. Ainsi, une protubérance au-dessus du disque solaire apparaît en lumière visible comme une ligne sombre à laquelle on donne le nom de filament. Une protubérance peut survivre jusqu'à un mois, mais elle peut aussi entrer en éruption et produire une CME, c'est-à-dire une éjection de masse coronale projetant des gaz ionisés dans l'espace. Lorsque ces gaz atteignent la Terre, ils engendrent de magnifiques aurores polaires. (Image Credit & Copyright: jp-Brahic) 4 mars 2014 |
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C'était un jour sans histoire à la surface du Soleil. Mais même en un journée tranquille, la surface du Soleil est quand même très agitée, surtout lorsqu'un groupe de taches traverse le Soleil. Ce groupe était si gros qu'on pouvait le voir aisément sans le grossir, avec les précautions d'usage bien entendu. Cette photograaphie a été prise
en lumière ultraviolette. Elle provient du projet
TRACE de la NASA. Le groupe de taches solaires de la photo, classifié AR
9169, s’est formé à la surface du Soleil en septembre
2000. (Credit: TRACE
, NASA) 26 janvier 2014 REPRISE : 10 avril 2011, 11 juin 2006, 10 octobre 2004 et 8 mai 2002 |
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L'événement céleste le plus regardé est sans aucun doute le coucher du Soleil. Récemment, le spectacle du coucher de Soleil nous offre même un extra : une tache solaire si immense qu'elle est même visible à l'œil nu, en utilisant un filtre spécial évidemment. Cette photographie a été captée dans le ciel de la Suisse le 5 janvier. Les taches solaires de cette région active (AR 1944) traversent le disque solaire de gauche à droite. Certaines taches de ce groupe sont plus grosses que la Terre. Le 7 janvier, cette région active a donné naissance à une importante éruption suivie d'une éjection de masse coronale (CME) qui, selon les prédictions, devrait atteindre la Terre. Si vous êtes amateur d'aurores, pointez vos jumelles ou votre appareil photo vers le ciel dans la soirée du 9 janvier. L'image du Soleil est déformée par la réfraction produite par le long trajet de la lumière solaire dans l'atmosphère lorsque l'astre du jour est bas sur l'horizon. (Image Credit & Copyright: Jürg Alean) 8 janvier 2014 |
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Aujourd'hui à 17 h 11 min TU précisément, le Soleil atteindra sa déclinaison maximale de l'hémisphère sud dans sa course sur la sphère céleste de la Terre. Le solstice de décembre marque le début de l'hiver pour l'hémisphère nord et de l'été pour celui du sud. Pour souligner cet événement, les éditeurs de l'APOD nous présentent un tableau assez original du Soleil en pointes de tarte créé à partir des données captées dans divers domaines du spectre électromagnétique par le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory). La plus grosse pointe en bas est une image obtenue en lumière visible. Viennent ensuite des images prises en ultraviolet à des longueurs d'onde de plus en plus courte qui commence à 170 nm et qui se termine dans l'UV extrême en vert à 9,4 nm (nm signifie nanomètre soit 0,000 000 001 m). Plus la longueur d'onde d'une onde électromagnétique est courte, plus son énergie est élevée. Les longueurs d'onde courtes correspondent donc à des régions où la température de l'atmosphère solaire est plus élevée et, paradoxalement, à des altitudes de plus en plus grandes (fiche 2). Brillante en lumière visible, la photosphère est plus sombre en ultraviolet, mais le contraste des taches solaires est plus élevé et on voit apparaitre le plasma enfermé dans les boucles du champ magnétique. Le GSFC (Goddard Space Flight Center) a aussi produit une animation qui utilise la même technique que celle employée pour cette image. (Image Credit: GSFC Scientific Visualization Studio, SDO, NASA) 21 décembre 2013 |
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Une des plus vastes taches solaires des dernières années traverse le Soleil actuellement. Cette région où les champs magnétiques entremêlés percent la surface du Soleil pourrait produire une éruption qui projetterait un nuage de particules chargées voyageant à grande vitesse dans le système solaire. Un nuage dense de particules chargées qui pénètrent la magnétosphère de notre planète peut s'avérer dangereux pour nos satellites artificiels et pour les astronautes en orbite. Les éruptions plus petites sont sans danger et elles nous donnent de jolies aurores polaires. Cette image nous montre ce groupe de taches tel qu'il se présentait il y a deux jours. La partie la plus à droite de cette région a été référencée sous le numéro AR 11785 alors que celle de gauche est AR 11787. L'ombre est la région la plus sombre d'une tache et les lignes de champ magnétique qui s'en échappent sont presque verticales. La région qui entoure l'ombre est la pénombre. On peut y observer des tubes filiformes de champ magnétique. La surface jaunâtre qui entoure les taches est la photosphère. On y observe des granules dont plusieurs atteignent les 1000 km de largeur. Ces granules sont les sommets des cellules de convection de la zone convective du Soleil. Personne ne peut vraiment prédire avec certitude le comportement d'une région active, mais on les surveille de près. (Image Credit & Copyright: Damian Peach) 10 juillet 2013 |
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Notre Soleil n'est pas une myrtille (un bleuet au Québec) géante. On peut cependant prendre une photo du Soleil qui le rend semblable à ce petit fruit en utilisant un filtre qui ne laisse passer que la lumière violette émise par le calcium ionisé (la raie CaK) présent dans l'atmosphère solaire et en inversant ensuite l'image en fausses couleurs. L'image ainsi obtenue montre les principales caractéristiques de la chromosphère du Soleil actuellement, là où l'on trouve justement le calcium ionisé. On y voit distinctement les taches solaires plus froides qui sur cette inversion apparaissent brillantes et les régions actives qui sont donc plus sombres parce que plus chaudes. L'activité du Soleil est actuellement à son maximum du cycle de 11 années et il s'est produit de puissantes éruptions la semaine dernière. C'est à l'occasion des maxima d'activité solaire qu'il se produit le plus d'émission de particules chargées de haute énergie qui ont des chances de frapper la magnétosphère terrestre et de produire de superbes aurores polaires. (Image Credit & Copyright: Alan Friedman (Averted Imagination)) 20 juillet 2013 |
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Le miasme plasmique au centre du système solaire pourrait sembler un peu angoissant sur cette image qui a été construite à partir de 25 photographies prises dans le domaine de l'ultraviolet extrême par le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory) entre le 16 avril 2012 et le 15 avril 2013. La longueur d'onde utilisée pour ces photos est de 1710 nm ce qui permet de recueillir les radiations UV du fer fortement ionisé présent dans la couronne solaire à une température typique de 600 000 kelvins. Les régions actives du Soleil, peintes de boucles et d'arc de plasma enfermé dans ses lignes de champ magnétique, s'approchent de plus en plus de l'équateur du Soleil alors que le maximum d'activité du cycle de 11 ans se produira bientôt. En lumière visible, on verrait les régions actives sous une forme plus familière, des taches solaires sombres. Cette courte vidéo présente trois années d'observation du Soleil. (Image Credit: NASA, Solar Dynamics Observatory) 26 avril 2013 |
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C’est un nuage suspendu au-dessus du Soleil, mais un nuage totalement différent de ceux de la Terre. Le long ruban brillant de cette image est en fait un filament composé surtout d’hydrogène gazeux enfermé dans une boucle de champ magnétique. Quant aux nuages terrestres, ils sont faits de gouttelettes d’eau en suspension dans l’air et sont évidemment beaucoup plus froids que les filaments solaires. Le filament de cette image a été capté il y a environ deux semaines près de la zone active AR 1535 dont les taches solaires sont visibles à droite. En général, la durée de la vie d’un filament va de quelques jours à une semaine, mais celle d’un long filament comme celui-ci peut s’étendre sur un mois ou davantage. Certains filaments peuvent s’effondrer soudainement sur le Soleil et produire une vive lumière que l’on nomme des torches d’Hyder (Hyder flares), d’après Charles Hyder qui a étudié ce phénomène. (Image Credit & Copyright: Bret Dahl) 20 août 2012 |
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Perdues dans un océan de plasma et ancrées aux lignes de champ magnétique, les taches solaires se présentent sous forme d'îles sombres flottant sur la brillante photosphère du Soleil. Elles apparaissent noires parce qu'elles sont légèrement plus froides que la surface qui les entoure. Les taches solaires de cette photo qui s'étend sur presque 160 000 km de font partie de la région active 1520 qui traverse présentement le disque solaire. Elles ont été captées au télescope le 11 juillet dernier. D'ailleurs, une éruption solaire de classe X et une éjection de masse coronale se sont produites dans cette région le 12 juillet. Le gaz alors éjecté dans l'espace devrait atteindre la Terre aujourd'hui et produire des orages géomagnétiques. On pourrait peut-être voir des aurores accompagner la conjonction matinale entre le croissant de la Lune, Vénus et Jupiter. (Image Credit & Copyright: Alan Friedman (Averted Imagination)) 14 juillet 2012 |
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L'édifice au premier plan de cette photographie est la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre construite entre 1875 et 1919 sur la plus haute colline de Paris. Une ligne de nuage passe juste sous la tache solaire de la région active 1512. Depuis que cette photo a été captée, la région de tache AR 1515 située à l'extrême gauche a été le théâtre d'une puissante éruption solaire, mais malheureusement pour les amateurs d'aurores polaires la plupart des particules provenant de cette éruption passeront à côté de la Terre. Il leur faudra attendre la prochaine éruption. (Image Credit & Copyright: VegaStar Carpentier) 4 juillet 2012 |
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Évidemment, on peut assister certains jours à un magnifique coucher de Soleil. Mais cette semaine, les couchers de Soleil étaient accompagnés d'un spectacle que l'on ne voit pas souvent. Même à l'œil nu protégé évidemment d'un filtre solaire, on pouvait voir sur la surface de l'astre du jour une région active parsemée de nombreuses taches solaires et la voir se déplacer de soir en soir avec la rotation du Soleil. On peut aisément voir sur cette photographie captée avec un téléobjectif le 7 novembre le groupe de taches de la région 1339. Une éruption de classe X s'est produite le 3 novembre dans cette région qui est plus étendue que Jupiter. Le château médiéval du Neuhaus au premier plan est situé à Igersheim en Allemagne. (Image Credit & Copyright: Jens Hackmann) 12 novembre 2011 |
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La surface du Soleil est en perpétuel changement, même sur une courte période d'une heure comme nous le montre la vidéo du jour. La photosphère du Soleil est parsemée de milliers de petites bosses appelées granules et habituellement quelques petites dépressions sombres appelées taches. La tache solaire 875 est au centre de la vidéo qui nous provient de photographies prises en 2006 par le «Vacuum Tower Telescope» de l'observatoire astronomique de Ténérife. Ce télescope utilise la technique de l'optique adaptative, ce qui permet de résoudre des structures solaires d'environ 500 km. Chaque granule de cette vidéo a la taille d'un continent terrestre, mais sa durée de vie est bien beaucoup plus brève. La forme d'une granule varie sur un intervalle d'une heure et elle peut même disparaître. Les granules proviennent de l'hydrogène chaud qui s'élève de l'intérieur du Soleil. La gravité ramène le gaz qui s'est refroidi vers la bordure des granules qui apparaisse alors plus sombre. Des vidéos comme celle qui nous est présentée permettent d'étudier l'évolution des granules et des taches aussi bien que les champs magnétiques associés à ces taches qui sont parfois à l'origine des éruptions. Il y a quelques jours, le plus vaste groupe de taches solaires des dernières années a fait son apparition. (Image Credit & Copyright: Bruno Sánchez-Andrade Nuño et al. (IAG & MPS, NRL)) 6 novembre 2011 |
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Un des groupes de taches solaires les plus actives des dernières années traverse présentement le disque solaire. Ce groupe classifié AR 1302 est apparu sur le limbe solaire la semaine dernière. Sa taille est si grande qu'on peut l'observer sans utiliser de télescope. Les éjections de masse coronale (CME) provenant de l'activité d'AR 1302 ont produit de violents orages géomatiques à l'origine d'aurores aux deux pôles magnétiques de la Terre. On peut voir sur cette image le plasma solaire enfermé dans les lignes de champ magnétique d'une tache solaire peu après une éruption de classe X le jeudi 22 septembre 2011. L'image de la Terre donne une idée de l'immense étendue du phénomène. Une autre éruption de classe X provenant de ce groupe de taches s'est produite le samedi suivant, mais les vents solaires de ces deux éruptions ont épargné notre planète. (Image Credit: jp-Brahic) 28 septembre 2011 |
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Cette photo montre une tache solaire qui était à la surface du Soleil le 15 juillet 2002. Voir le texte du 14 novembre 2002 pour la description de cette tache solaire. On utilise cette photo parce que présentement, un groupe de taches traverse le Soleil. Le groupe est si gros qu'on peut le voir aisément sans le grossir, avec les précautions d'usage bien entendu. (Credit: SST, Royal Swedish Academy of Sciences) 18 septembre 2011 |
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Cette protubérance solaire a été photographiée par le satellite SoHO plus tôt cette année alors que l’éruption n’en était qu’à son début. Elle est rapidement devenue l’une des plus grosses éruptions observées à ce jour. Même à son premier stade, la protubérance de la photo est si grande que la Terre entrerait facilement sous celle-ci. Les protubérances solaires sont constituées de minces nuages gazeux enfermés dans les boucles de champ magnétique des taches solaires. Une protubérance peut rester suspendue au-dessus du Soleil en moyenne pendant un mois, mais une protubérance éruptive comme celle de l’image du jour peut se développer en quelques heures seulement et produire une éjection de masse coronale (CME) ce qui projette des quantités importantes de gaz chaux dans le système solaire. Lorsqu’une protubérance est devant le disque solaire, elle forme des lignes sombres fines que l’on nomme des filaments. Les filaments sont sombres parce que la température des gaz enfermés dans les boucles des taches solaires est plus basse que la température de la surface du Soleil. L’activité solaire est présentement en augmentation. On devrait donc au cours des trois à quatre années prochaines s’attendre à observer plus de protubérances et aussi plus d’aurores polaires. (Credit: SOHO-EIT Consortium, ESA, NASA) 18 octobre 2010 |
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Même lorsque l'activité solaire est à son minimum comme ce fût le cas au cours des dernières années, le Soleil n'est pas un endroit de tout repos. L'image du jour a été captée la semaine dernière en utilisant un filtre étroit qui ne laisse passer que le rouge de lumière H alpha de l'hydrogène. On a ensuite colorié numériquement l'image pour révéler les nombreux détails de la surface frémissante du Soleil. On voit le limbe (fiche 2) plus lumineux que le reste du Soleil parce que le contraste de l'image a été inversé : le limbe est en effet plus sombre en raison de l'épaisseur accrue que doit traverser la lumière. On voit également plusieurs protubérances qui se détachent du limbe, ainsi que deux autres juste à droite et en haut du centre de l'image. On constate également que les régions du Soleil correspondantes aux deux taches sombres sont un peu plus actives. La période du minimum solaire inhabituellement longue que nous venons de connaître semble être terminée. L'activité solaire devrait donc augmenter d'année en année jusqu'au prochain maximum. (Credit & Copyright: Alan Friedman (Averted Imagination)) 9 juin 2010 |
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Le filament sombre que l’on voit sur cette photographie du Soleil s’étend sur une distance d’environ 40 fois le diamètre de la Terre. Les gaz des filaments sont emprisonnés dans les lignes de champ magnétique qui percent la surface du Soleil. En s’élevant au-dessus de la photosphère, ces gaz se refroidissent et sont alors moins brillants, d’où leur aspect sombre. Si cette même structure était située près du limbe solaire, les gaz apparaîtraient brillants sur le fond du ciel sombre : on leur donnerait alors le nom de protubérance. En réalité, un filament ou une protubérance est la même structure, mais ils sont situés à des endroits différents sur le disque solaire. Les filaments solaires sont instables et ils peuvent entrer en éruption. La photo du jour a été prise dans le domaine de l’ultraviolet extrême (EUV) par les instruments du satellite SDO. (Credit: NASA / Goddard / SDO AIA Team) 22 mai 2010 |
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Quelquefois, une partie du Soleil explose dans l’espace. Ces explosions peuvent prendre la forme de puissantes éruptions solaires, d’éjections de masse coronale (CME) ou de protubérance éruptive, une explosion un peu plus fade. La vidéo présentée est une protubérance éruptive parmi les plus puissantes observée à ce jour, une protubérance qui a même été accompagnée d’une éjection de masse coronale. Cette protubérance éruptive qui s’est produite en avril a été observée par les observatoires solaires SOHO et STEREO et le dernier né de la NASA, le Solar Dynamics Observatory (SDO) dont les images nous sont présentées dans cette vidéo. Notez que cette vidéo couvre une période de plusieurs heures. L’activité solaire s’est accrue quelque peu durant le dernier mois après presque 4 années de sommeil, un minimum inhabituellement long. L’activité solaire semble donc repartir pour atteindre dans quelques années un maximum accompagné de nombreuses taches solaires et d’explosions en tout genre à sa surface. (Credit: NASA/Goddard/SDO AIA Team) 10 mai 2010 |
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Cette spectaculaire image du
Soleil a été réalisée par le satellite SDO le
30 mars 2010. Ce satellite a été lancé par
la NASA le 11 février 2010. Cette image en fausses couleurs
a été réalisée en utilisant la lumière
ultraviolette de haute énergie qui correspond à des plasmas dont
la température approche le million de degrés kelvin. Grâce
aux images en haute résolution de ce nouveau satellite d’observation
solaire, on pourra étudier l’activité solaire avec
une minutie sans précédent. En effet, SDO nous enverra bientôt
1,5 téraoctet de données chaque jour, l’équivalent
d’un demi-million de chansons en MP3. Les dernières
publications de l’équipe de SDO contiennent une vidéo
en haute résolution qui montre l’évolution de la
protubérance de l’image du jour. (Credit: NASA / Goddard / SDO
AIA Team) 23 avril 2010 |
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Une des plus grosses protubérances éruptives
observées s’est produite sur le Soleil la
semaine dernière. Elle s’est formée en quelques heures
seulement et l’image a été extraite
d’une vidéo
réalisée par les satellites jumeaux STEREO de
la NASA. Une protubérance solaire
est un nuage de gaz très chauds en suspension au-dessus de la photosphère
et piégé dans les lignes de champ magnétique. Ces
protubérances peuvent de façon imprévisible entrer
en éruption en expulsant une bonne quantité de gaz chaud
ionisé dans le système solaire : c’est ce que
l’on nomme une éjection
de masse coronale. On pourrait faire entrer plusieurs fois la Terre
sous l’arc gazeux de cette protubérance. Même si l’on
sait que les protubérances sont reliées au champ magnétique
du Soleil, il n’existe pas de modèle détaillé des
mécanismes à la base de leur formation et c’est un
domaine de recherche actif. (Credit: STEREO
Project, NASA) 18 avril 2010 |
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On peut parfois voire d’immenses
boucles de gaz s’élevant au-dessus du Soleil que l’on
nomme des protubérances. C’est ce que nous montre la photographie du
jour. Il semble que l’activité solaire commence à augmenter
après un repos
inhabituellement long. On voit aussi le tapis de spicules de
la chromosphère sur
cette photo qui a été prise avec la lumière émise
par l’hydrogène. Une protubérance est formée
par du gaz retenu par le champ magnétique qui existe entre deux taches
solaires. La Terre pourrait aisément entrer dans l’espace
vide entre la protubérance et le Soleil. Lorsqu’on regarde
une protubérance devant le Soleil, elle apparaît comme une
ligne sombre, car le gaz qu’elle contient est un peu moins chaud
que la surface du Soleil : on donne le nom de filament à la
ligne sombre que l’on voit alors. Une protubérance peut
durer environ un mois, mais sa forme peut varier significativement d’une
journée à l’autre comme le montre cette
photo de la même protubérance que celle de l’image
du jour. Elle peut aussi entrer en éruption et provoquer une éjection
de masse coronale qui éjecte
des gaz à haute vitesse dans le système solaire. (Credit & Copyright: Alan
Friedman (Averted
Imagination)) 23 mars 2010 |
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L’image du jour nous provient
des satellites STEREO,
deux satellites
jumeaux lancés par la NASA pour obtenir une vue en 3D des éruptions
solaires. Les deux satellites sont en orbite autour du Soleil, sur
une trajectoire presque identique à celle de la Terre, l’un
devance la Terre alors que l’autre est en arrière. C’est
en combinant les photos obtenues par les deux satellites que l’on
peut réaliser des images en trois dimensions du Soleil. Les 26 et
27 septembre 2009, une puissante protubérance s’est
produite à la surface du Soleil et les gaz expulsés sont
restés au-dessus de la photosphère pendant environ 30 heures.
Les satellites STEREO ont alors pris plusieurs photographies de l’événement.
L’image du jour n’est cependant pas une vue 3D de l’événement,
car elle provient d’un seul des satellites, celui qui précède
la Terre sur son orbite. Une vidéo de l’événement
a été réalisée par la NASA et est disponible
sur YouTube. La vidéo montre aussi les observations de l’éruption
obtenues par l’instrument LASCO du satellite SOHO. L’activité solaire est à son
minimum depuis une période inhabituellement longue, plus de deux
années, aussi il est rare d’observer des protubérances
aussi énergétiques. Les images combinées de STEREO
permettent de mieux prédire la trajectoire des éruptions
solaires qui peuvent avoir de graves conséquences sur la Terre :
interruption des communications, voire même des pannes
d’électricité. Les données recueillies permettront également
de mieux comprendre les mécanismes à la base de la formation
et de l’évolution des protubérances, des éjections
de masse coronale (CME)
et des éruptions
solaires. (Credit: STEREO
Project, NASA) 20 octobre 2009 |
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La photographie du jour prise
le 2 juin 2009 dans le ciel de Stuttgart montre
un spectacle plutôt rare depuis 2 ans, des taches
solaires. Le cycle
de 11 années des taches solaires semble interrompu,
car les années 2008 et 2009 sont celles qui ont présenté le
moins de taches solaires depuis les années 1950. Les prévisions
pour le 24e cycle solaire donnent un maximum d’activité en
mai 2013, mais un maximum avec un nombre de taches inférieur à la
moyenne. Les taches du 24e cycle visibles sur la photo se trouvent dans
la région AR 1019. En mai, seules deux régions ont présenté des
taches, soit AR 1018 et AR 1017. (Credit & Copyright: Stefan
(TWAN)) 4 juin 2009 |
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Magnifique photo d’une
protubérance solaire par le satellite SOHO en septembre 1999.
Cette photo a été réalisée en utilisant la
lumière de l’hélium ionisé. De telles protubérances
s’élèvent au-dessus des taches solaires et peuvent
projeter des gaz dans le système solaire, surtout si plusieurs groupes
de taches se rencontrent détruisant ainsi le confinement magnétique.
Il se produit alors des éruptions solaires, que l’on doit
surveiller attentivement, car elles peuvent nuire grandement aux communications
sur Terre et même faire tomber en panne tout un réseau de
distribution électrique, comme ce fût le cas en 1989
au Québec. Mais depuis deux ans, le Soleil est inhabituellement
tranquille. (Credit: SOHO-EIT
Consortium, ESA, NASA) 31 mai 2009 REPRISE DU 16 avril 2006, sauf pour la dernière phrase |
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L’animation montre
l’évolution d’une tache solaire de même que
celle des granules pendant
une période d’une heure. (Credit: Bruno
Sánchez-Andrade Nuño et al. (IAG & MPS,
Germany)) 5 avril 2009 REPRISE du 22 mai 2007 |
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Cette photographie du Soleil
a été prise en 2004 par le satellite d’observation
solaire SOHO de
la NASA. On voit dans la partie supérieure de la photo une protubérance
solaire. Une protubérance est
un long filament gazeux maintenu en suspension au-dessus du Soleil par
son champ
magnétique. Une protubérance peut durer un mois
et se termine parfois en éjection
de masse coronale, une CME,
qui expulse une grande quantité de gaz dans le système solaire.
Bien que l’on sache que les protubérances sont liées
au champ magnétique variable du Soleil, elles sont encore un sujet
de recherche. (Credit: SOHO - EIT
Consortium, ESA, NASA) 15 mars 2009 REPRISE : 30 mars 2004 |
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Imaginez un tube de la largeur
d’un État et aussi long que le rayon de Terre. Maintenant,
imaginez ce tube rempli
d’un gaz chaud se déplaçant à 50 000
km/h. De plus, représentez-vous ce tube, non pas comme un tuyau
de métal, mais comme un champ
magnétique transparent. Vous aurez alors l’image
d’un des milliers de spicules de
la chromosphère du
Soleil. La photo du jour a été prise
en juin 2004 et elle montre la région numérotée
10380 du Soleil. La durée de vie des spicules est d’environ
5 minutes, et elles finissent par disparaître lorsque les gaz atteignent
de hautes altitudes et qu’ils retombent alors sur le Soleil. (Credit: SST, Royal
Swedish Academy of Sciences, LMSAL) |
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Cette protubérance solaire
s’est produite le 29 septembre 2008. L’explosion solaire a
duré plusieurs heures. Cette photographie vient du satellite d’observation
solaire Stereo qui
a capté le rayonnement ultraviolet émis par l’hélium
ionisé, l’élément de numéro atomique
2 qui a été d’abord été découvert
grâce à l’observation du spectre solaire par le fondateur
de la prestigieuse revue Nature, Sir
Norman Lockyer. Lorsque ces protubérances sont directement
au-dessus du disque solaire, il apparaît plus sombre que son environnement,
car il est à une température inférieure : on
lui donne alors le nom de filaments.
Mais lorsqu’elles s’élèvent au-dessus du limbe
solaire, sur le fond noir de l’espace, elles apparaissent très
brillantes et font souvent l’objet de photographies spectaculaires.
La vidéo de cette éruption solaire est aussi disponible sur
le site de l’APOD (2,6 MB en format .mov) (Credit: STEREO
Project, NASA) 4 octobre 2008 |
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Le Soleil est très calme
depuis plus d’un an. Personne ne sait pourquoi. On a vu que très
peu de taches
solaires et habituellement la période de transition
entre deux cycles
solaires est plus courte et il se produit quand même
une certaine activité. Mais, il y a de cela quelques jours, une région
active accompagnée de taches solaires est apparue.
La photo du jour montre cette région active dans le quadrant supérieur
droit. L’image provient du satellite d’observation solaire SOHO qui orbite
autour du Soleil en compagnie de la Terre. De plus, le vaisseau
spatial Ulysse qui vogue
dans le système solaire en dehors du plan de l’écliptique nous
a révélé que l’intensité des vents solaires
est à son plus bas
niveau depuis 50 ans. Mais si le Soleil se comporte comme
dans les cycles récents, son activité devrait remonter et
atteindre son maximum dans environ 4 ans. Notons cependant que l’activité solaire
s’est arrêtée pour
une période de 70 ans entre 1645 et 1715, période
que l’on nomme le minimum
de Maunder et qui coïncide avec le Petit âge
glacière. (Credit: SOHO
, EIT, ESA, NASA) 24 septembre 2008 |
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Un nouveau cycle
solaire vient de commencer. Pendant toute l’année 2007,
le champ magnétique du Soleil était pratiquement nul ;
il commence maintenant un nouveau cycle de 11 ans. L’image du jour,
réalisée en utilisant la lumière émise par
l’hydrogène, montre la tache solaire 10982, l’une
des premières de ce nouveau cycle. Les deux lignes sombres au-dessus
de la tache sont des filaments,
des gaz plus froids que l’environnement qui sont soulevés
et emprisonnés dans le champ magnétique entre les taches.
Les cycles
solaires des taches sont intimement liés au champ magnétique.
Actuellement, l’activité solaire est au minimum. Le dernier
maximum s’est produit en 2001. Ce graphique montre
les cycles solaires depuis 1870. (Credit & Copyright: Greg
) 6 février 2008 |
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Quelle est la source
d’énergie du vent solaire? Le Soleil produit des vents de
particules énergiques avec des rafales qui peuvent même affecter
les astronautes et les satellites en orbite autour de la Terre. On débat
de l’origine des vents solaires depuis des décennies, mais
on pense actuellement qu’ils prennent naissance dans les ondes
d’Alfvén générées par le champ magnétique
du Soleil. De nouvelles images provenant du satellite japonais Hinode semblent
soutenir cette hypothèse. Ces images montrent quelque 240 jets de
plasma quotidiennement qui sont d’excellents candidats pour produire
les ondes d’Alfvén qui crèvent la surface du Soleil.
Les jets et les ondes sont eux-mêmes créés par des
reconnexions magnétiques qui se font très rapidement et qui
provoquent un déplacement très rapide des lignes de champ,
entraînant les électrons et les protons avec elles. La tache
brillante de l’image montre un ces jets en rayon X. Les autres taches
brillantes plus petites montrent des régions plus énergétiques à la
surface du Soleil. (Credit & Copyright: Hinode, JAXA, NASA) 10 décembre 2007 |
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En moyenne, tous les onze ans, le
Soleil complète un cycle
en regard des taches solaires. Un cycle complet des taches solaires
a maintenant été photographié par le satellite SOHO qui
a célébré le douzième anniversaire de son
lancement le 2 décembre 2007. Le cycle solaire est contrôlé par
le champ magnétique du Soleil. Lorsque le champ est à peu
près parallèle à l’équateur, l’activité du
Soleil est maximale : beaucoup de taches solaires, d'éjections
de masse coronale (CME) fréquentes et d’éruptions.
Le dernier maximum d’activité solaire s’est produit
en 2001. Au contraire, lorsque les lignes de champ du Soleil sont orientées
d’un pôle à l’autre, l’activité solaire
est minimale comme c’était le cas en 1996 et présentement
en 2007. Le montage photographie montre le Soleil en lumière ultraviolette
pour chacune des années du dernier cycle. (Credit: SOHO - EIT
Consortium, ESA, NASA) 3 décembre 2007 |
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Vu de côté d’une
tache solaire. Cette photographie provient du satellite japonais Hinode.
Les taches solaires sont produites par le champ magnétique du
Soleil. Vous pouvez consulter
cette section pour plus de renseignements sur les liens entre les
taches, l’activité solaire et le champ magnétique
du Soleil. (Credit & Copyright: Hinode, JAXA, NASA) 2 avril 2007 |
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Vidéo de 16 megs d’une
durée de 19 s réalisée par le satellite japonais
Hinode en septembre 2006 et montrant l’activité du soleil. (Credit:
Solar Optical Telescope, Hinode
Satellite, JAXA) |
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Pourquoi la tache solaire 905 est-elle
inversée? Peut-être parce que cela marque le début
d’un nouveau cycle solaire. Tous les 11 ans, le Soleil recommence
un cycle magnétique où la polarité des taches solaires
s’inverse. Ces cycles de 11 ans sont observés depuis des
siècles en comptant le nombre de taches sur la photosphère
du Soleil. Présentement, le cycle est près du minimum.
Il entame probablement une progression vers un autre maximum d’activité,
accompagnée d’une inversion de la polarité magnétique
des taches. On pensait il y a quelques semaines avoir aperçu une
tache à polarité inversée, mais elle est rapidement
disparue. Présentement on peut observer une grande tache à polarité inversée.
Elle porte le numéro 905. Cette image de la tache vient du satellite
SOHO. On pense que le prochain maximum solaire pourrait être très
actif. (Credit: MDI, SOHO, ESA, NASA) 30 août 2006 |
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En l’an 2000, l’activité solaire
(section
15.7) était maximale. C’est à ce moment du cycle
moyen de 11 ans qu’il y a le plus de taches solaires et d’éruptions.
Les taches solaires et les protubérances sont produites par des
changements dans le champ magnétique du Soleil. L’image
présentée est une protubérance qui s’est produite
en juin 2002. Cette éruption a projeté des électrons
et des ions dans le système solaire. La photographie a été réalisée
par le satellite SOHO dans le domaine ultraviolet pour capter la lumière
spécifique de l’hélium ionisé, un élément
abondant sur le Soleil. Les cycles solaires, bien qu’en moyenne
d’une durée de 11 ans, sont quand même variables.
On ne peut prédire avec exactitude quand le prochain minimum se
produira. On a même assisté à une interruption
de l’activité pendant le règne de Louis
XIV en France, celui-là même que l’on a surnommé le Roi
Soleil. Durant cette période de 70 ans, que l’on a nommée
le «Petit âge glaciaire»et durant laquelle il a fait
très froid en Europe, aucune tache solaire n’a été observée
sur le Soleil. La période 1645-1715 de l’activité solaire
est maintenant appelée le minimum
de Maunder. (Credit: SOHO-EIT
Consortium, ESA, NASA) 7 août 2006 |
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Photographie du Soleil réalisée à l’aide
de trois domaines de l’ultraviolet. Puisque seules les régions
très actives du Soleil émettent des UV en grande quantité,
la majeure partie de sa surface apparaît sombre sur cette photo.(Credit: TRACE
Project, Stanford-Lockheed Institute for Space Research, NASA) 10 juillet 2006 |
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Une tache
solaire très active traverse présentement la photosphère du
Soleil. La tache couvre une région numérotée
875 qui est plus grande que la Terre. Il s’est produit plusieurs éruptions
solaires dans cette région la semaine dernière.
Il faudra encore quelques jours à la tache 875 pour traverser
le disque solaire, car la période de rotation du Soleil sur
lui-même varie de 24 jours à l’équateur
jusqu’à 31,5 jours à une latitude de 75°.
On voit aussi sur cette photo des protubérances solaires,
sur le pourtour du Soleil, en bas à gauche. (Crédit & Copyright: Greg
Piepol (sungazer.net)) |
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Cette magnifique photographie
d’une protubérance
solaire provient du satellite SOHO et
elle date d’octobre 2002. Une protubérance solaire est
un nuage de gaz maintenu en suspension au-dessus de la photosphère par
le champ magnétique du Soleil. Pour vous faire une idée
de la dimension de cette «flamme» solaire, on pourrait
y faire entrer en hauteur plus de 40 fois la Terre. Une protubérance
moyenne peut durer environ un mois et se transformer en éjection
de masse coronale (une CME,
terme anglais pour Coronal Mass Ejection), explosion dans
la couronne
solaire qui expulse une grande quantité de gaz chaud. On
sait que les protubérances sont intimement liées au cycle
du champ magnétique et aux taches
solaires, mais ce sujet demeure quand même un sujet de recherche. (Credit
: SOHO - EIT
Consortium, ESA, NASA) |
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La photo du jour est un gros plan
sur une tache
solaire, une région de la surface du Soleil qui
est légèrement plus froide et qui en conséquence
apparaît plus sombre. C’est le champ
magnétique du Soleil qui est à l’origine des
taches solaires. En perçant la surface du Soleil, il empêchant
les gaz plus chauds d’y pénétrer. Une tache solaire
a une durée de vie typique de quelques jours et sa taille peut
aisément dépasser celle de la Terre. Cette image à haute
résolution montre aussi les
granules de la photosphère, des cellules de convection des
gaz chauds qui remontent à la surface du Soleil un peu à la
manière des bulles d’un liquide en ébullition. Les
granules ont une taille typique de 1000 km et une longévité d’environ
10 minutes. Elles terminent leur existence en éclatant, les gaz
refroidis retournent ensuite vers les profondeurs, attirés par
la gravité du Soleil. (Credit : Vacuum
, NSO, NOAO) 6 novembre 2005 REPRISE : 5 octobre 1998 |
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La couronne
du Soleil est très chaude, si chaude que l’on se demande
quels sont les mécanismes responsables de ces températures
qui atteignent le million de degré. La couronne solaire située
au-dessus de la photosphère est
difficile à observer depuis la Terre. Malgré tout, on
sait qu’elle est des centaines de fois plus chaude que la surface
du Soleil. On cherche depuis longtemps à identifier la source
de cette chaleur en observant les protubérances solaires
qui sont des immenses boucles de plasma chaud soulevé au-dessus
de la photosphère dans les lignes de champ magnétique.
On se rapproche de la réponse grâce aux observations du
satellite TRACE.
Cette image réalisée dans le domaine de l’ultraviolet
ainsi que plusieurs autres nous indiquent que la source d’énergie
qui réchauffe la couronne prend naissance près des pieds
des protubérances, points d’émergence et de retour
des gaz à la surface du Soleil. La boucle montrée sur
la photo du jour s’élève à une hauteur
qui fait plus de 30 fois le diamètre de la Terre. (Credit:
M. Aschwanden et al. (LMSAL), TRACE, NASA) 14 août 2005 REPRISE du 28 septembre 2000 |
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Les taches
solaires sont des régions aussi grosses que la Terre où le
champ magnétique interne du Soleil perce sa surface. Lorsqu’on
les observe au télescope avec un filtre
spécial, elles semblent former des régions plates à la
surface du Soleil. Mais il n’en est rien comme le montre l’animation
du jour. Cette séquence d’images de la région AR 10675
a été réalisée en utilisant trois filtres
spécifiques. Chacun de ces filtres bloque toute la lumière
sauf celle émise par une couche spécifique du Soleil.
La première image nous montre la photosphère
couverte de granules. Une tache
solaire à ce niveau montre une zone d’ombre centrale
entourée d’une pénombre plus claire. Les images
suivantes montrent la lumière qui provient de quelques centaines
de kilomètres au-dessus de la photosphère. À cette
altitude, des supergranules un
peu plus sombres que les granules et de la taille d’un continent
apparaissent. De longues lignes de champ magnétique commencent à être
visibles. Les dernières images correspondent à la chromosphère
du Soleil. Les longs traits rouges indiquent la présence des
lignes de champ magnétique qui atteignent des régions
très éloignées de la tache. (Credit: Dutch
Open Telescope, Sterrekundig
Instituut Utrecht) 16 février 2005 |
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Deux filaments inhabituellement
longs se sont formés sur le Soleil la semaine dernière.
Un filament est l’ombre
d’une protubérance sur la surface solaire. Les protubérances
se forment sur la Soleil lorsque les gaz ascendants chauds provenant
des cellules convectives sont enfermés dans les lignes de champ
magnétique qui relient deux taches
solaires. Une protubérance peut durer quelques semaines avant
de disparaître. Les filaments de la photo sont environ 20 fois
plus longs que le diamètre de la Terre. On voit également
sur cette photographie des régions brillantes que l’on nomme
des facules (ou plage faculaire) ainsi que les granules du
Soleil. La photographie du jour a été prise avec un petit
télescope en utilisant un filtre qui laisse passé la lumière émise
par l’hydrogène. (Credit & Copyright: Greg
Piepol (sungazer.net)) 6 décembre 2004 |
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Une vaste région active que l’on
n’avait pas prévue traverse actuellement le Soleil. On observe
dans cette région des coulées de plasma chaud,
des éruptions explosives, des champs magnétiques intenses,
une puissante éjection
de masse coronale, et un groupe de taches
solaires si vaste qu’on peut, avec un filtre solaire, le voir à l’œil
nu. En fait, cette région est plus grande que Vénus
lorsqu’elle a traversé le Soleil le mois dernier. L’image
du jour est un gros plan de ce groupe de taches solaires (AR 10652)
pris il y a 4 jours. Cette région approche maintenant du limbe
(fiche 2) du Soleil et elle sera hors de notre vue dans quelques jours.
Les particules chargées en provenance de ce groupe de taches sont
projetées dans le système solaire et elles peuvent atteindre
la Terre pour créer de belles aurores boréales. (Credit & Copyright: Jack
Newton) 26 juillet 2004 |
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Meilleurs vœux d’été!
C’est en effet aujourd’hui ou demain, selon votre fuseau horaire,
que le Soleil atteindra son point
le plus au nord de la sphère céleste. Ce sera donc un
changement de saison, le 1er solstice de l’année 2004. C’est
donc pour célébrer l’arrivée de l’été que
les éditeurs de l’APOD nous présentent une photo détaillée
et très haute en couleurs de l’activité solaire. Cette
image a été réalisée grâce aux données
captées par les données captées dans trois domaines
de l’ultraviolet extrême par l’instrument EIT (Extreme
ultraviolet Imaging Telescope) de l’observatoire spatial SOHO.
Chaque domaine de l’ultraviolet correspond à des températures
spécifiques de la haute atmosphère du Soleil. Le rouge a été attribué à des
zones chauffées à 2 millions °C, le vert à 1,5
million °C et le bleu à 1 million °C. En réunissant
les trois images, on obtient le résultat final. Les zones les plus
lumineuses correspondent aux endroits où l’activité solaire
est la plus intense, des endroits où l’on verrait en lumière
visible des taches
solaires, ainsi qu’à de jolies boucles de plasma et
une immense protubérance à droite
du limbe solaire. (Credit: SOHO - EIT Consortium, ESA, NASA) 20 juin 2004 REPRISE : la photo du 21 décembre 2002 et du 21 juin 2000. Les textes diffèrent. |
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La sonde spatiale Voyager 1 lancée en 1977 est maintenant à 12 heures-lumière du Soleil soit à 90 unités astronomiques (UA). C'est ainsi le vaisseau spatial construit par l'humanité qui est le plus loin de nous dans le cosmos. Voyager 1 est maintenant bien au-delà de l'orbite de Pluton et il est sur le point d'entrer dans l'héliosphère, une région dominée par les vents solaires et le champ magnétique du Soleil. Bien qu'on discute encore des données que nous fait encore parvenir la sonde, on pense qu'elle est sur le point de franchir que l'on nomme «choc terminal», là où le vent solaire se mélange au gaz interstellaire pour former l'héliopause comme le montre l'illustration d'artiste du jour. Au-delà de l'héliopause, le vent solaire et le gaz interstellaire créent un arc de choc dans le cosmos. On estime que les sondes Voyager 1 et Voyager 2 ont assez de carburant pour fonctionner jusqu'aux environs de 2020. Voyager 1 avance dans le cosmos à une vitesse de plus de 3 UA par an (4700 km/s). (Illustration Credit: Walt Feimer, NASA) 20 novembre 2003 |
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Deux vastes groupes de taches solaires traversent présentement la face du Soleil qui nous fait face. Chaque groupe, de la taille approximative de Jupiter, est apparu trois ans après le maximum d'activité solaire, ce qui est plutôt inhabituel. Le groupe de taches 10484 est au centre de l'image alors que le groupe 10486 est près du bord gauche. La région active associée au groupe 10484 a déjà produit une importante éjection de masse coronale (CME) dans le système solaire. Les particules chargées de ces CME peuvent considérablement perturber nos satellites, mais aussi produire de jolies aurores polaires. Comme le Soleil effectue une rotation sur lui-même en environ 26 jours à l'équateur (36 jours dans les régions près des pôles), ces groupes de taches situés près de l'équateur mettront environ 26 jours pour faire un tour complet. Pendant ce temps, leur taille et leur apparence pourront varier considérablement. L'image du jour a été captée avec un appareil photographique numérique et un petit télescope muni d'un filtre solaire : il ne faut jamais observer le Soleil sans ce genre de filtre au risque d'endommager définitivement le télescope. (Credit & Copyright: Juan Carlos Casado) 27 octobre 2003 |
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Inondées par une mer de plasma et ancrées dans des champs magnétiques, les taches solaires de la taille d'une planète sont comme des îles sombres flottantes la photosphère, la surface du Soleil que l'on voit en lumière visible. Avant l'ère lumineuse de la photographie, les observateurs du Soleil dessinaient dans le détail les taches solaires au cours de leur évolution et de leur déplacement sur le disque solaire. Les observateurs contemporains utilisent encore régulièrement cette méthode efficace pour suivre les taches solaires. Ce dessin a été produit le 6 mars 2001 par l'astronome Gunther Groenez. Il a fidèlement dessiné les formes intrigantes et les ombres des principaux groupes de taches qu'il a étiquetés selon les numéros de région active donnés par le NOAA. Le nord solaire est en haut du dessin et l'est est à droite. L'équipement de Groenez comprend, en plus des instruments d'observation du Soleil, des crayons H et 2H pour dessiner l'ombre des taches et leur pénombre, en gris pâle. Dessiner des taches solaires est à la portée de tous les étudiants : il suffit de disposer d'un solarscope, un instrument peu dispendieux. (Credit & Copyright: Gunther Groenez) 25 octobre 2003 REPRISE du 15 mars 2001 |
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Cette image d'une tache solaire est l'une des plus précises réalisées à ce jour. Elle nous montre les mystérieuses structures près de l'ombre centrale de la tache, région quand même assez vaste comme le montre l'échelle de distance : la Terre entre facilement dans l'ombre de cette tache. Cette image que l'on vient de publier a été captée par le «Swedish Solar Telescope» de l'observatoire de Roque de los Muchachos situé sur l'île de La Palma. On peut observer des filaments sombrent qui s'allongent le long des structures semblables à des cheveux et des canaux jusque dans la tache solaire, un phénomène que l'on n'avait jamais observé. Ces structures sombres situées au cœur des filaments ont une longueur de plusieurs milliers de kilomètres, mais leur largeur ne fait qu'une centaine de kilomètres. Une résolution de 100 km en astronomie solaire est un exploit qui fera franchir un bond important dans l'étude de l'astre du jour. Les astronomes ont réussi cet exploit en utilisant les techniques de l'optique adaptative et du traitement numérique pour contrer la dégradation des images causées par l'instabilité de l'atmosphère terrestre. Ces images dans le visible sont même plus précises que celles captées par les observatoires spatiaux solaires comme SOHO. Cette tache captée le 15 juillet 2002 est la plus grande du groupe de taches AR 10030. (Credit: SST, Royal Swedish Academy of Sciences) 14 novembre 2002 |
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Le mois de juillet 2002 a été propice à l’observation de taches solaires… de vraiment très grosses taches solaires. Les images provenant de photos prises le 28 juillet montrent trois vastes groupes de taches solaires. Ces taches solaires s’étendent sur un région qui fait environ 30 fois le diamètre de notre planète. Ce groupe de taches suit de près un autre groupe de tache apparu à la mi-juillet qui est maintenant sur la face non visible du Soleil. Ce groupe passe aussi maintenant sur l’autre face solaire. Tous ces groupes gigantesques de taches peuvent être observés à l’œil nu (avec un filtre spécial évidemment) sans utiliser de jumelles. Les taches ne sont pas numérotées individuellement, mais les groupes de taches le sont. On leur assigne simplement depuis le 5 janvier 1972 un numéro qui augmente au fur et à mesure qu’ils apparaissent. Le 14 juin 2002, ce numéro a atteint le nombre 10 000. Rien de spécial au sujet du 10 000e groupe, pas de catastrophe solaire non plus, mais depuis on omet souvent le 1 ce qui fait que les trois régions actives de l’image à partir du haut à gauche vers le bas à droite ont reçu les numéros AS 0050, AR 0039 et AR 0044. (Credit & Copyright: Fred Espenak (courtesy of www.MrEclipse.com)) 1er août 2002 |
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C'est la région active 0030 qui apparaît sur cette photographie du Soleil. Ce groupe de taches solaires qui semble petit à côté du disque solaire s'étend tout de même sur une région qui fait 10 fois la taille de la Terre. De haut en bas, les trois photos présentées ont été prises le 15, 16 et 17 juillet 2002 par l'instrument MDI (Michelson Doppler Imager) du satellite d'observation solaire SoHO. Le groupe de tache se déplace avec la lente rotation du Soleil sur lui-même, un tour en 24 jours à l'équateur et environ 31,5 jours à une latitude de 75°. Le 15 juillet, cette région a produit une puissante éruption solaire qui a été suivie d'une éjection de masse coronale. Le nuage de particules chargées émis par cette éjection a atteint la Terre hier et il pourrait produire des aurores polaires. (Credit: MDI, SOHO, ESA, NASA) 18 juillet 2002 |
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Jusqu'où l'influence du Soleil se fait-elle sentir? Personne ne le sait vraiment. L'héliosphère est une région de l'espace en forme de bulle allongée qui entoure le Soleil et où sont présents les vents solaires. Cette région est délimitée par l'héliopause qui s'étend bien au-delà des orbites de Neptune et de Pluton. Le point de l'héliosphère où la vitesse des vents solaires devient inférieure à la vitesse du son est le «choc terminal». L'ensemble des points du choc terminal délimite une surface visible sur l'image présentée : c'est la plus petite forme ovale. Cette surface serait située entre 75 et 90 unités astronomiques (UA) du Soleil. Les sondes Pioneer ou Voyager qui se dirigent vers l'extérieur du système solaire à une vitesse de 3 UA par an pourraient bientôt traverser cette surface. L'héliopause est définie comme étant la surface où les ions proviennent de la Voie lactée au lieu du Soleil, la limite entre le vent solaire et le vent galactique. Cette surface serait située à quelque 110 UA du Soleil. L'héliopause emportée par le Soleil se déplace dans le milieu interstellaire comme l'onde de choc d'un bateau à la surface de l'eau. L'onde de choc de l'héliopause s'étendrait jusqu'à 230 UA. (Credit & Copyright: P. C. Frisch (U. Chicago) et al., U. Indiana) 24 juin 2002 |
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Les taches solaires à la surface du Soleil sont des régions sombres de dimension planétaire où l'on retrouve d'intenses champs magnétiques. Mais que trouve-t-on sous une tache solaire? Pour obtenir la première image de l'écoulement de la matière sous une tache solaire, les astrophysiciens ont utilisé un instrument embarqué à bord de l'observatoire solaire SoHO, le MDI (Michelson Doppler Imager). Les données du MDI montrent qu'il y a directement sous la tache un fort courant de matière vers l'intérieur du Soleil, comme le montrent les flèches noires du dessin. Cet écoulement vers l'intérieur produit un vide qui attire immédiatement la matière de la surface vers la tache, ce qui empêche la destruction du champ magnétique. Ces mouvements de la matière semblent empêcher l'écoulement régulier du plasma intérieur de crever la surface du Soleil, créant ainsi une tache solaire relativement stable. Le MDI peut explorer les propriétés de la matière sous la photosphère en mesurant les ondes sismiques à la surface du Soleil par effet doppler. Cette branche de la science s'appelle l'héliosismologie, le pendant stellaire de la sismologie. (Credit: MDI, SOHO Consortium, ESA, NASA) 8 novembre 2001 |
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Le Soleil est encore très actif, même si son maximum du cycle de 11 ans a été atteint l’an dernier alors que la plupart des taches solaires et des éruptions se produisaient. Le cycle des taches solaires et les protubérances qui leur sont associées, produisant quelquefois des éruptions, proviennent des changements globaux du champ magnétique du Soleil. On voit sur cette image l’éruption d’une protubérance qui s’est produite le 15 mai 2001. L’éruption a projeté dans le système solaire un flot d’électrons et d’ions. Cette image a été construite à partir de la lumière ultraviolette émise par les atomes d’hélium ionisés. Les régions les plus chaudes apparaissent en blanc, les plus froides en rouge. Si le cycle du Soleil est comme d’habitude de 11 ans, l’activité solaire devrait diminuer pour atteindre un minimum en 2007. (Credit: SOHO - EIT Consortium, ESA, NASA) 24 septembre 2001 |
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Vous pensez sans doute qu’il est impossible de voir à travers le Soleil, mais des cartes de sa face cachée sont maintenant réalisées sans problème par les instruments transportés par le satellite solaire SoHO. Cette image de gauche est l’une de ces cartes en date du 12 avril 2001. À droite, on peut voir la carte du champ magnétique du disque solaire qui fait face à la Terre, avec le jaune et le rouge qui indiquent les zones du Soleil où le champ magnétique est intense. Ces zones correspondent à des régions actives. À gauche, on peut voir la région active AR9393 de la face cachée du Soleil. Cette région était auparavant sur la face visible du Soleil, mais sa lente rotation d’environ 27 jours l’a amenée de l’autre côté. On pouvait d’ailleurs l’observer aisément vers la fin de Mars, car il s’agit de la région la plus active dans la dernière décennie. Lorsque la région AR9393 est passée de l’autre côté, l’instrument MDI (Michelson Doppler Interferometer) de SoHO a continué de la suivre en mesurant les mouvements produits par les ondes sonores qu’elle émet et qui réussissent à passer à travers le Soleil. Cette technique est connue sous le nom d'héliosismologie. On utilise les mêmes principes pour sonder l'intérieur de la Terre avec des ondes sonores ou avec les ondes d'un séisme. Les ondes sonores sur le Soleil sont produites par la turbulence des ondes de convexion des granules. (Credit: MDI-SOI, SOHO Consortium, ESA, NASA) 3 mai 2001 |
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Bienvenue dans l’astronomie multi spectrale. De haut en bas, ces trois images montrent le plus grand groupe de taches solaires de la décennie en visible, en ultraviolet et en rayons X. Les trois images ont été captées le 29 mars 2001, alors que la région active AR 9393 atteignait sa taille maximale, plus de 10 fois le diamètre de la Terre. Les trois images montrent les différences des taches photographiées à des longueurs d’onde de plus en plus courte du spectre électromagnétique. Sur l’image en lumière visible, les îlots sombres des taches solaires font un fort contraste avec la surface brillante du Soleil, mais la situation est inversée en ultraviolet alors que ce sont des régions brillantes entourées de régions plus sombres. L’image en rayons X montre les majestueuses boucles de plasma déployées en arches au-dessus des taches solaires. Si ces images sont si différentes, c’est que chaque longueur d’onde correspond à des températures différentes et nous montre ainsi une couche différente de l’atmosphère du Soleil. C’est la photosphère que l’on voit en lumière visible (5800 K), puis la chromosphère en lumière ultraviolette (de 10k K à 100k K) et enfin la couronne en rayons X (à des millions de Kelvins). (Credit: SOHO - MDI / EIT Consortiums, Yohkoh / SXT Project) 19 avril 2001 |
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Le plus grand groupe de taches solaires des dix dernières années a traversé le disque du Soleil à la fin de mars et au début d'avril 2001. Le groupe a reçu le nom de région active 9393, car il s'agissait de la 9393e région active depuis le commencement du décompte officiel en 1972. Le nombre de régions actives du Soleil est élevé présentement, car l’activité solaire atteint le maximum de son cycle de 11 ans. Les images de cette animation ont été captées entre le 27 mars et le 2 avril 2001. Elles montrent que la taille de la région AR 9393 était supérieure à 10 fois le diamètre de la Terre. Juste après la fin de la période couverte par cette animation, le 2 avril, AR 9393 a été le siège de la plus forte éruption solaire des 25 dernières années. Si les gaz de cette éruption avaient été dirigés vers la Terre, ses particules chargées auraient pu endommager des satellites ou encore provoquer d’importantes pannes électriques, comme celle de 1989 au Québec. Le 10 avril 2001 au matin, une éruption moins forte provenant d’une autre région active (AR 9415) a toutefois projeté une bouffée de gaz ionisé vers la Terre causant ainsi des interférences radio. (Credit: MDI, SOHO, ESA, NASA) 11 avril 2001 |
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Cette image que l'on peut voir en 3D avec des lunettes rouge et bleue est celle du Soleil et plus particulièrement c'est la région active 9393 qui en est la vedette, en haut à droite du centre. Ces images ont été construites à partir des données enregistrées dans le domaine de l'ultraviolet lointain, domaine où les taches sont plus lumineuses que la surface du Soleil contrairement à ce que l'on voit en lumière visible. La région active forme un vaste réseau de taches brillantes entremêlées de boucle de plasma. Les deux images qui ont servi à réaliser cet anaglyphe ont été prises à 96 minutes d'intervalle par la caméra EIT du satellite SoHO le 30 mars 2001. En raison de la rotation du Soleil, l'effet 3D est quelque peu exagéré. (Credit: SOHO - EIT Consortium: Stereo Image by Patrick Vantuyne) 7 avril 2001 |
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Les astronomes ont été témoin récemment d'un événement solaire stupéfiant de grande envergure alors que les pôles magnétiques nord et sud ont échangé leur position! Mais ce renversement des pôles magnétiques ne les a pas surpris, car il se produit en moyenne tous les onze ans alors que l'activité solaire est à son maximum comme en témoigne cette image parsemée de taches solaires, de régions actives et de protubérances. Cette image a été prise le 12 février 2001 par le satellite SoHO. La boucle de gaz en bas à droite s'étend au-dessus de la photosphère du Soleil sur une distance égale à environ 30 fois le diamètre de la Terre. En haut à droite, la lueur fantomatique entourée d'une pâle boucle de gaz est un signe évident d'une éjection de masse coronale (CME). (Credit: SOHO - EIT Consortium, ESA, NASA) 1er mars 2001 |
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Il faut soit attendre pendant des jours ou être très chanceux pour réussir un pareil cliché. Mais, pour Thierry Legault, un astrophotographe expérimenté, il ne s'agit pas de chance. Il avait en effet remarqué depuis sa demeure que des avions passaient devant le Soleil. L'idée lui est alors venue de prendre cette photo, mais il a dû être patient après plusieurs tentatives presque réussies. Il y a deux semaines, il a obtenu ce qu'il voulait : un avion à réaction passant devant le Soleil et son équipement d'imagerie solaire prêt à capter la scène. Cette image a été captée à travers un filtre H alpha qui ne laisse passer que la lumière rouge émise par l'hydrogène. Les contrastes de l'image ont été rehaussés numériquement. On peut voir devant le disque solaire les filaments sombres constitués de gaz enfermé dans les champs magnétiques des taches solaires. Lorsqu'on voit ces gaz à la périphérie du disque, ils sont brillants sur le fond du ciel noir et on leur donne alors le nom de protubérance. En fait, les filaments et les protubérances sont un seul et même phénomène. Cet avion est un MD-11 (McDonnell Douglas MD-11) (Credit & Copyright: Thierry Legault) 29 janvier 2001 |
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Un des plus gros groupes de taches solaires des dernières années traverse présentement le disque solaire. Le groupe des taches de la région active AR 9169 est visible en bas à droite sur cette photo captée le 23 septembre 2000. Même si cette grande dépression magnétique est plutôt tranquille depuis son apparition, on la surveille de près pour y détecter des éruptions solaires. La région AR 9169 abrite les plus grosses taches solaires du présent cycle. Son diamètre est au moins deux fois plus grand que les régions actives habituelles, mais sa surface ne fait que la moitié de la région que l'on a observée en 1947. Puisqu'elle se déplace avec la rotation du Soleil, la région AR 9169 mettra environ 30 jours à compléter une rotation complète diminuant d'intensité pendant ce temps. (Credit & Copyright: Ray Gralak) 25 septembre 2000 |
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Les prévisions de la météo spatiale annoncent des conditions favorables à la formation d'orages magnétiques dans les prochains jours. Depuis le mardi 6 juin 2000, trois éruptions se sont produites à la surface du Soleil et une importante éjection de masse coronale (CME) a été observée. Cette image1 récente du Soleil a été construite à partir de données en rayons X. La région active qui a produit les éruptions est juste au-dessus du centre de la photo. Le plasma chaud est suspendu dans les arcs de champ magnétique au-dessus de cette région cataloguée AR9026 (le décompte a commencé en 1972, c'était donc la 9026e région active depuis). En lumière visible, AR9026 apparait comme un large groupe de taches solaires. On classe les éruptions solaires en ordre croissant par les lettres A, B, C, M et X. Les trois éruptions de ce début de mois étaient de classe X selon les données du flux en rayons X mesurées par les satellites GOES (Geostationary Operational Environmental Satellite) en orbite autour de la Terre. La deuxième éruption a produit une CME dont les ions énergétiques ont pris le chemin vers la Terre. Ces particules chargées pourraient produire des orages géomagnétiques dès aujourd'hui. De tels orages peuvent, en plus de produire de jolies aurores polaires, interrompre le fonctionnement des satellites et des systèmes de communication et même causer des pannes majeures de puissants réseaux électriques comme celui de l'Hydro-Québec en mars 1989. La région active AR9026 qui se déplace lentement sur le Soleil, de la gauche vers la droite à cause de la rotation du Soleil sur lui même produira sans doute d'autres éruptions dans les prochains jours. (Image Credit: ISAS, Yohkoh Project, SXT Group) 8 juin 2000 |
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Des ponts longs comme une planète peuvent se former sur le Soleil en seulement quelques heures. Connues sous le nom de «ponts de lumière», ces structures peuvent apparaître lorsqu'un groupe important de taches solaires faiblit en nombre et en intensité. Cette image, l'une des plus nettes jamais réalisées, a été captée le mois dernier alors que deux ponts de lumière sont apparus à l'intérieur d'une tache solaire. Ces deux ponts de 5000 km relient les pénombres de part et d'autre de la zone d'ombre de la tache. Une vidéo montre que la matière ne traverse pas les ponts, mais s'élève et tombe du dessous de ceux-ci (le lien vers la vidéo est malheureusement brisé). Des granules brillantes entourent cette tache solaire. La qualité impressionnante de cette image provenant du Swedish Solar Vacuum Telescopeprovient du nouveau système d'optique adaptative qui corrige les effets indésirables de l'atmosphère terrestre. (Credit: G. Scharmer, L. Rouppe van der Voort (KVA) et al., SVST) 22 mai 2000 |
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Un vent en provenance du Soleil souffle dans tout le système solaire. Le comportement de la queue d'une comète qui se déplace dans cette brise interplanétaire donne aux astronomes l'indice premier de son existence. Ce sont des électrons et des ions éjectés de la couronne du Soleil à des vitesses allant de 400 à 650 km/s qui forment les vents solaires. Les astronomes savent maintenant que ces vents ont des effets sur la Terre, sur les autres planètes ainsi que sur nos vaisseaux spatiaux. Prenant racine dans le champ magnétique solaire, la structure de la couronne captée sur cette image par les instruments EIT et UVCS du satellite SoHO s'étend jusqu'à 1,6 million de kilomètres au-dessus de la photosphère. Les zones sombres sont des trous coronaux. À ces endroits, le champ magnétique s'étend jusqu'à la couronne. Les trous coronaux sont le siège des vents solaires les plus rapides. (Credit: SOHO Consortium, UVCS, EIT, ESA, NASA) 18 mars 2000 REPRISE du 17 février 1997 |
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La surface du Soleil est en perpétuel changement. Cette vidéo en temps accéléré montre en seulement 5 secondes ce qui se passe sur le Soleil autour d'une tache solaire en 20 minutes. On y voit la granulation bouillonnante autour de la tache, le mouvement des granules de la pénombre vers la tache et les petits remous des éléments magnétiques entre ces granules. Les taches solaires sont des régions plus froides que leur environnement, refroidissement provenant des champs magnétiques qui percent la surface du Soleil. Les lignes sombres qui partent d'une tache sont des filaments. Des simulations numériques ont montré qu'ils sont aussi intimement liés au champ magnétique. Les photos de cette vidéo ont été captées en septembre 1999 par le nouveau Dutch Open Telescope braqué sur une tache de 25 000 km de diamètre. (Credit: Peter Sütterlin, DOT Team, SIU) 23 février 2000 |
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Le 10 mai 1999, pour des raisons inconnues, le vent solaire a virtuellement disparu. Le Soleil projette normalement un vent composé de cinq à dix particules par centimètre cube à une vitesse d'environ 500 km/s. Le 10 mai dernier cependant, ce grand vent a été réduit à une brise d'une particule pour chaque cinq centimètres cubes. La couronne du Soleil a pu soudainement s'écouler assez librement dans le système solaire relativement sans entraves créant ainsi des faisceaux d'électrons énergétiques. L'un de ces faisceaux a apparemment atteint le pôle Nord magnétique et, comme notre atmosphère absorbe les électrons, le faisceau a engendré une rare aurore dans le domaine des rayons X. C'est cette aurore que nous voyons sur cette image en fausses couleurs. On a alors constaté que le pôle Nord magnétique était relié au Soleil, mais que celui du sud restait connecté avec le système solaire externe. Le vent solaire est retourné à la normale le 12 mai. (Credit: PIXIE, POLAR, NASA) 23 décembre 1999 |
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Vous l'aurez sans doute reconnu, il s'agit du Soleil. Mais pouvez-vous repérer la planète? Ce ne sont pas les spots sombres, car il s'agit de taches solaires dont la taille est tout de même aussi grande sinon plus grande que notre Terre. Les taches solaires sont des régions de la photosphère percées par de forts champs magnétiques. Elles apparaissent sombres parce qu'elles sont plus froides que leur environnement. Lors des années passées récentes, le nombre de taches solaires n'a cessé de croître parce l'activité solaire approche du maximum de son cycle d'environ 11 ans. La planète Mercure est aussi visible sur cette photographie captée le 15 novembre 1999. Le diamètre de Mercure ne fait que tiers de celui de la Terre, mais on peut voir sa silhouette, un petit rond noir sur l'énorme disque solaire. Le transit de Mercure se produit treize fois par siècle, mais celui-ci présentait un événement plus insolite, car il s'agissait d'un transit rasant c'est-à-dire que la planète n'a fait qu'effleurer le Soleil. Vous n'avez pas encore repéré Mercure? Cliquez sur l'image pour voir sa position. (Credit & Copyright: Rick Scott and Joe Orman) 10 décembre 1999 |
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Le Soleil tourne sur lui-même environ une fois tous les 27 jours. Comment le sait-on? Simplement en observant les taches solaires. On a utilisé des photographies captées par l'imageur Doppler MDI (Michelson Doppler Imager) du satellite SoHO (SOlar and Heliospheric Observatory) pour réaliser cette image. L'image montre la surface du Soleil pour presque tous les jours d'août 1999. Les mêmes taches apparaissent donc plusieurs fois, car elles se déplacent avec la rotation du Soleil. La température des taches est inférieure à celle de la photosphère du Soleil, ce qui donne un aspect plus sombre. Une image séquentielle comme celle-ci permet de suivre l'évolution du champ magnétique du Soleil de jour en jour. (Credit: Louis Strous (LMSAL), SOHO - MDI Consortium, ESA, NASA) 21 octobre 1999 |
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Aujourd'hui, le Soleil traverse l'équateur céleste, ce qui marque le changement de saisons. C'est l'automne qui remplace l'été dans le Nord, le printemps qui remplace l'hiver dans le Sud. Cet événement s'appelle l'équinoxe. La durée du jour est alors presque égale à la durée de la nuit partout sur Terre. La semaine dernière, l'immense protubérance de l'image du jour s'est élevée au-dessus du limbe du Soleil. Cette image prise dans le domaine de l'ultraviolet extrême provient de l'observatoire spatial SoHO. Le plasma chaud qui s'élève au-dessus de la photosphère est enfermé dans les lignes de champ magnétique qui relient deux taches solaires de polarité opposée. Quelle est l'étendue de cette protubérance? Regardez l'image du jour en haute définition pour voir le Soleil dans son entier. Plusieurs Terres pourraient entrer sous l'arche de celle-ci. Sachant que le diamètre du Soleil est 110 fois plus grand que celui de la Terre, on peut facilement constater que notre planète pourrait entrer plusieurs fois sous l'arche de cette protubérance. (Credit: SOHO - EIT Consortium, ESA, NASA) 23 septembre 1999 |
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Cet ensemble de protubérances qui s'élèvent au-dessus du limbe du Soleil a été capté par l'astrophotographe Bob Yen alors qu'il se trouvait dans l'ombre de la Lune près de Bağdere en Turquie. C'était alors la dernière éclipse totale de Soleil du millénaire en ce 11 août 1999. Une protubérance est formée de gaz chaud et ionisé enfermé dans le champ magnétique des taches solaires et qui s'élève ainsi au-dessus de la photosphère. On peut les voir clairement au-dessus du limbe lors d'une éclipse ou encore en utilisant un télescope muni d'un coronographe. Comme ces gaz se refroidissent en s'élevant au-dessus du Soleil, lorsqu'on observe une protubérance au-dessus de la photosphère elle a l'apparence d'une ligne sombre que l'on nomme un filament. (Credit and Copyright: Bob Yen (Comet-Track)) 20 août 1999 |
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L'activité de notre étoile, le Soleil, continue d'augmenter alors qu'il approche du maximum de son cycle de 11 années, maximum qui devrait être atteint en l'an 2000. Le 14 juin, une semaine seulement avant le solstice, l'observatoire solaire spatial SoHO a capté cette image de cette immense protubérance en provenance de l'hémisphère sud (le sud est en haut, mais en bas sur la photo en haute résolution). Cette image en fausses couleurs provient des données recueillies dans le domaine de l'ultraviolet extrême, radiation émise par les atomes d'hélium ionisés du plasma solaire. Les habitants de la Terre situés en Europe, au Moyen-Orient et en Asie pourront peut-être voir ce qui se passe au-dessus du limbe solaire lors de l'éclipse solaire du mois d'août, la dernière éclipse totale du deuxième millénaire. (Credit: SOHO - EIT Consortium, ESA, NASA) 8 juillet 1999 |
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Les galaxies spirales abondent dans l'Univers, mais on voit très rarement des taches solaires spiralées. Ce groupe de taches solaires en forme de spirale, photographié le 19 février 1982 avec le télescope solaire de Kitt Peak, a attiré l'attention des astronomes du NSO (National Solar Observatory). Les taches solaires sont sombres parce qu'elles sont plus froides, une température d'environ 4000 °C comparée aux 6000 °C de la surface environnante. Les taches sont associées au cycle du champ magnétique solaire d'une période de 11 ans en moyenne. Le prochain maximum de ce cycle se produira aux environs de l'an 2001. Le diamètre de cette tache est d'environ 80 000 km, soit plus de 6 fois le diamètre de la Terre. Cette forme spiralée a duré deux jours. (Credit & Copyright: AURA/ NOAO) 4 février 1999 |
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Vous ne verrez jamais de vos yeux le Soleil se colorer en bleu comme sur cette image qui a été captée dans le domaine de l'ultraviolet par le satellite TRACE. Cette «lumière» est émise par des atomes de fer ayant perdu plusieurs électrons. On y voit plusieurs régions chaudes actives du Soleil avec des structures complexes dont la température atteint dans la couronne des millions de degrés. Le 23 septembre 1998 était la journée de l'équinoxe d'automne pour l'hémisphère nord de la Terre, alors que l'activité solaire augmentait approchant du maximum prévu de son cycle quelque part en 2003. Le cycle de l'activité solaire est contrôlé par l'enroulement périodique de son champ magnétique interne. (Credit: Courtesy TRACE Team, NASA) 23 septembre 1998 |
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Des bananes magnétiques solaires. Est-ce vraiment le Soleil? Ces boucles insolites en forme de banane proviennent en réalité d'une image de synthèse réalisée par un ordinateur pour représenter un instantané du champ magnétique du Soleil. Une animation (maintenant introuvable sur le Web) a aussi été produite en utilisant le magnétographe vectoriel solaire Vector basé au sol et le télescope rayon X spatial japonais Yohkoh. Les surfaces où le champ magnétique a la même intensité forment de puissantes boucles perçant la surface du Soleil et s'étendant jusque dans la couronne. Ces boucles relient les régions où se forment les taches solaires. On a récemment perdu le contact avec le satellite SoHO. Même si la mission de deux ans de SoHO est terminée, on tente de rétablir le lien avec celui-ci. (Credit: A. Gary et al. (NASA/MSFC), NASA) 29 juin 1998 |
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Le Soleil est un endroit très agité. Cette image en fausses couleurs montre une région active près du limbe (fiche 2) du Soleil. Le plasma chaud est projeté de la photosphère du Soleil dans les boucles de champ magnétique qui s'élèvent jusqu'à la couronne. La température des régions rouges de l'image est particulièrement élevée ce qui indique que certaines boucles magnétiques transportent des gaz plus chauds. Ces boucles magnétiques sont si immenses que la Terre pourrait facilement se nicher sous leur arche. Cette image provient des observations réalisées par le satellite TRACE (Transition Region And Coronal Explorer) qui a été lancé en avril 1998. On veut utiliser ce satellite pour réaliser des images en haute résolution alors que le maximum solaire sera atteint dans les prochaines années. (Credit: A. Title (Stanford Lockheed Institute), TRACE, NASA) 16 juin 1998 |
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Cette spectaculaire image en haute résolution de la bordure du Soleil a été prise par un télescope de nouveau satellite TRACE (Transition Region And Coronal Explorer). Les arcs lumineux au-dessus de la photosphère sont constitués de gaz chaud suspendu dans les boucles de champ magnétique qui se forment au-dessus des régions actives du Soleil. Cette image a été réalisée en utilisant les émissions ultraviolettes extrêmes émises par les atomes fortement ionisés du fer. À une température de presque 6000 °C, la surface du Soleil apparaît relativement froide à ces longueurs d'onde, mais le plasma chaud des boucles porté à environ un million de degrés est très brillant. Les images de cette nature captées par TRACE peuvent suivre le plasma et les structures magnétiques qui surgissent de la photosphère et s'élèvent jusque dans la couronne solaire ou même or de son atmosphère. En utilisant les instruments de TRACE durant la phase d'accroissement de l'activité solaire, les scientifiques veulent explorer les relations entre le champ magnétique complexe du Soleil et les risques d'éruptions solaires. (Credit: Courtesy CFA, TRACE Team, NASA) 15 mai 1998 |
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Il y a des taches sur le Soleil! Les taches apparaissent foncées sur des photographies comme celle-ci, mais en fait les taches solaires sont passablement brillantes. Elles sont juste sombres par rapport au reste du Soleil. Les taches solaires sont de la taille de la Terre et elles apparaissent en groupe comme on peut le voir sur cette image. Les taches solaires se forment aux endroits où de nombreuses lignes de champ magnétique percent la surface du Soleil. Les gaz emprisonnés dans ces lignes de champ magnétique se refroidissent en s'éloignant du Soleil et c'est ce qui fait apparaître les taches plus sombres (fiche 2). La durée de vie d'une tache solaire est de l'ordre de quelques jours. Le nombre de taches solaires est variable passant d'un minimum à un maximum en moyenne toutes les 5,5 années. D'ailleurs, le minimum a été atteint il y a deux ans. (Credit: National Solar Observatory) 22 mars 1998 REPRISE du 13 janvier 1997 |
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Des boucles de champ magnétique au-dessus de la photosphère peuvent enfermer des gaz ionisés formant ainsi d'immenses arches en suspension. Lorsqu'on voit ces arches majestueuses au-dessus du limbe solaire, on leur donne le nom de protubérance. Cette image d'une protubérance a été captée le 14 septembre 1997 par l'instrument EIT (Extreme ultraviolet Imaging Telescope) de l'observatoire solaire SoHO en utilisant la lumière émise par l'hélium ionisé. Une partie du plasma projeté dans l'espace s'échappe de la boucle magnétique à une distance d'environ 150 000 km au-dessus du Soleil. Ces impressionnantes éjections de matière méritent d'être surveillées, car elles peuvent perturber nos réseaux de communications et de transport d'électricité. (Credit: SOHO-EIT Consortium, ESA, NASA) 20 novembre 1997 |
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La surface du Soleil change de jour en jour. Cette image a été captée le 15 mai, mais une autre image du Soleil prise aujourd'hui montre un aspect différent (le lien hypertexte est brisé). Cette image a été prise en utilisant un filtre rouge, d'où sa couleur. Les taches brillantes à droite du centre sont des facules (ou plages faculaires). Il y a présentement peu de régions actives et de taches solaires à la surface du Soleil. L'activité solaire est à son minimum. Elle augmentera cependant pendant les six prochaines années pour atteindre le maximum de son cycle de 11 années. La masse de notre Soleil est des centaines de fois plus grande que la masse de toutes ses planètes réunies, mais il ne contient qu'une petite fraction du moment angulaire du système solaire. (Credit: Space Environment Center, NOAA) 18 mai 1996 |