Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
NAISSANCE DES ÉTOILES
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Comment naissent les étoiles et les planètes ? De
nouvelles données ont été découvertes dans le système protoplanétaire
Herbig-Haro 30 par le
télescope spatial James
Webb en collaboration avec le
télescope
spatial Hubble et le réseau terrestre de
radiotélescopes ALMA. Cette image captée par Webb montre plusieurs
caractéristiques du système actif HH 30 qui comprend entre autres deux jets
de particules, ici colorés en rouge, ainsi qu’un disque de poussière sombre
en son centre, disque qui bloque la lumière de l’étoile ou des étoiles qui
s’y forment. De la poussière réfléchissant le bleu est visible dans des arcs
paraboliques au-dessus et en dessous du disque central, bien que l’origine
de la queue en bas à gauche soit actuellement inconnue. L'étude de la
formation des planètes dans HH 30 peut aider les astronomes à mieux
comprendre comment les planètes de notre propre système solaire se sont
formées, y compris notre Terre. (Image Credit: James
Webb Space Telescope, ESA, NASA & CSA, R.
Tazaki et
al.) |
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Des nuages de poussière dérivent dans ce paysage
cosmique lointain. L’image couvre une région de presque 4 degrés dans le
nuage
moléculaire de Persée qui est à quelque 850 années-lumière de nous. On
voit sur cette image télescopique un triangle de nébuleuses poussiéreuses
qui réfléchissent vers nous la lumière d’étoiles qu’ils renferment. Avec
leur couleur bleuâtre caractéristique la
nébuleuse
par réflexion, NGC 1333
est au centre de cette image. Des traces d'émissions rouges contrastées
provenant des
objets de Herbig-Haro, traces provenant des jets et du gaz brillant
d’étoiles récemment formées, sont dispersées à travers cette étendue
poussiéreuse. Plusieurs étoiles naissent dans ce nuage moléculaire, mais la
plupart sont masquées aux longueurs d'onde visibles par la poussière
omniprésente. L'environnement chaotique entourant
NGC 1333 est
sans doute similaire à celui dans lequel le Soleil a vu le jour il y a plus
de 4,5 milliards d’années. À la distance estimée du nuage moléculaire de
Persée, cette scène cosmique s'étendrait sur environ 80 années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Jeff
Schilling) |
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Une région méconnue de la
constellation du
Taureau
abrite les nébules
sombres et poussiéreuses de
l’image présentée. Dispersées sur l’image, des étoiles de divers
systèmes stellaires naissent encore dans le
nuage
moléculaire 1 du Taureau situé à quelque 450 années-lumière de la Voie
lactée. Jeunes de plusieurs millions d’années et donc en adolescence
stellaire, certaines étoiles sont de
luminosité variable
parce qu’elles sont aux derniers
stades de leur effondrement gravitationnel. Ce sont des étoiles de
type
T Tauri. Sur cette image elles ont tendance à prendre une teinte
jaunâtre. L'une des étoiles T Tauri les plus brillantes du Taureau,
V773 (alias HD283447)
se trouve près du centre du cadre télescopique qui s'étend sur plus d'un
degré. Vers le haut, on trouve le nuage sombre qui porte le numéro 209 dans
le catalogue des nébuleuses obscures
d’Edward
Emerson Barnard. (Image Credit & Copyright: Long
Xin) 10 janvier 2025 |
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Quelle est l’origine de cette inhabituelle structure
parabolique? Cette cavité illuminée est connue sous le nom de
LDN 1471 et elle a été formée par une
étoile en devenir. Cette
protoétoile est la
source lumineuse au sommet de la
parabole. Un
flot de matière émis par cette protoétoile interagit avec la matière
environnante dans le
nuage
moléculaire de Persée et l’ionise, et c’est de là que viennent les
émissions lumineuses. On ne voit qu’un côté de la cavité, l’autre étant
caché par de la
poussière absorbante. La
forme parabolique vient de l’élargissement du
vent stellaire au fil
du temps. Deux autres structures sont aussi visibles de chaque côté de la
protoétoile. Ce sont
des objets
Herbig-Haro qui proviennent aussi de l’interaction de la matière émise
par la protoétoile avec le matériel environnant. Cependant, l’origine de la
striation sur les
parois de la cavité reste inconnue. Cette image a été captée par le
télescope spatial Hubble après la découverte de la protoétoile et de sa
cavité par le
télescope
spatial Spitzer. (Image Credit: Hubble, NASA, ESA; Processing
& License: Judy
Schmidt) |
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Ces sombres piliers peuvent sembler destructeurs, mais en réalité ils créent
des étoiles. Cette image des piliers de la
nébuleuse de
l’Aigle (IC
4703, très souvent confondue avec
M16,
l’amas ouvert à l’intérieur de celle-ci) combine des données captées en
lumière visible par le
télescope spatial Hubble et en
infrarouge captées
par le télescope spatial
James Webb. L’image met ainsi en évidence les globules gazeux en
évaporation (EGG)
qui émergent des piliers de gaz de
dihydrogène (H2) et de poussière. Ces piliers géants mesurent
en longueur plusieurs années-lumière et ils sont si denses que le gaz à
l’intérieur se contracte sous l’effet de la
gravité pour donner
naissance à des étoiles. À l'extrémité de chaque pilier, le rayonnement
intense des jeunes étoiles brillantes provoque l'évaporation de la matière
de faible densité, laissant des pépinières stellaires d'EGG denses exposées.
La nébuleuse de l'Aigle, associée à l'amas ouvert M16, se trouve à environ 7
000 années-lumière du système solaire. (Image
Credit: NASA, ESA, CSA, STScI;
Processing: Diego Pisano) 22 octobre |
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Quelles sont ces structures interstellaires
inhabituelles? Des formes fluides aux bords brillants se rassemblent près du
centre de
ce riche champ d'étoiles vers les frontières des
constellations australes nautiques Pupis et Vela. Composé de gaz et de
poussière interstellaires, ce groupe de globules cométaires d’une taille
chacune d'une année-lumière se trouve à environ 1300 années-lumière du
système solaire. La
lumière ultraviolette énergétique des étoiles chaudes proches a modelé
les globules et ionisé leurs bords brillants. Les globules s'éloignent aussi
du rémanent
de la supernova Vela,
mouvement qui peut avoir influencé leur forme en flèche. À l'intérieur de
ces globules, des noyaux de gaz froid et de poussière sont probablement en
train de s'effondrer pour former des étoiles de faible masse, dont la
naissance provoquera la dispersion des globules. En fait, le globule
cométaire CG 30 (en haut à gauche) arbore une petite lueur rougeâtre près de
sa tête,
signe révélateur de jets énergétiques provenant d'une étoile aux
premiers stades de sa formation. (Image Credit &
Copyright: Mark Hanson & Martin
Pugh, Observatorio El Sauce) |
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Sur cette image de la
nébuleuse du
Serpent prise par le
télescope spatial James Webb, on aperçoit des
jets de matière
expulsés par des étoiles naissantes. Ces puissants jets
protostellaires se
présentent comme une paire émise dans
des directions opposées. Ils sont perpendiculaires aux disques
d’accrétion formée autour des étoiles
naissantes. Ce disque en rotation est en train de
s’effondrer sur
l’étoile. La couleur rouge de cette image captée par l’instrument
NIRCam provient de
l’émission de l’hydrogène moléculaire et du monoxyde de carbone lorsque les
jets entrent en collision avec le gaz et la poussière autour de la
protoétoile. Cette image nous montre pour la première fois que les jets dans
la nébuleuse du Serpent sont alignés dans la même direction. Ce résultat
était attendu, mais il est maintenant devenu clair grâce à l'exploration
détaillée de la région active de formation des jeunes étoiles par Webb. Les
étoiles plus brillantes au premier plan présentent les pics de diffraction
caractéristiques de Webb. À la distance estimée de la nébuleuse du Serpent
de 1 300 années-lumière, ce gros plan cosmique mesure environ une
année-lumière de diamètre. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI,
Klaus Pontoppidan (NASA-JPL), Joel Green (STScI)) |
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Un nuage de gaz peut-il
attraper une galaxie. Tout à fait impossible. La griffe de l’étrange
créature de
cette image est un nuage de gaz qui porte le nom de
globule de Bok.
En anglais on leur donne aussi le nom de «
cometary globule
» à cause de leur forme qui présente lorsque éclairé par un rayonnement UV
une tête de poussières reliée une queue allongée. Leur forme est la seule
similarité qu’ils ont avec les comètes. Ces globules sont fréquemment des
lieux où naissent des étoiles. La tête du globule présentée (CG4)
semble s’être détachée de la queue, on en ignore la raison. La galaxie près
de la gueule de la tête, au centre de la photo, paraît toute petite, mais
c’est en réalité une gigantesque galaxie qui est très éloignée de nous. Le
rapprochement des deux objets cosmiques sur la sphère céleste est le fruit
du hasard. (Image Credit & Copyright: Mike
Selby & Mark Hanson) |
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Est-ce que les étoiles en se formant produisent
toujours des jets? Personne n’en est certain. En se
contractant sous l’effet de la force gravitationnelle, un nuage gazeux
s’aplatit
et forme un disque dont la rotation peut atteindre de grandes vitesses,
en fait trop rapide pour continuer à se contracter en une
protoétoile. Les
théoriciens ont émis l’hypothèse
que la vitesse du disque est réduite par l’émission de
jets perpendiculaire au disque. Cette hypothèse coïncide avec les objets
de Herbig-Haro,
de jeunes objets stellaires qui émettent des jets
parfois spectaculaires.
Cette
image est celle de HH 211, un jeune étoile en formation
récemment scrutée par le télescope
spatial James Webb dans le domaine de l’infrarouge. Les
deux étroits jets de
particules émettent des radiations (visibles ici en rouge) lorsqu’ils
entrent en collision avec les gaz interstellaires existant. Les jets de
HH 221 vont probablement changer d’apparence et devenir moins lumineux à
mesure qu’ils deviendront moins denses dans les prochains 100 000 ans. C’est
sans doute ce que nous pourrons constater sur d’autres objets semblables,
car la recherche
au sujet de la formation des étoiles se poursuivra.
(Credit: NASA, ESA, CSA, Webb;
Processing: Tom
Ray (DIAS Dublin)) |
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Des gaz éjectés à haute vitesse d’une paire d’étoiles
en formation brillent en infrarouge, comme nous le montre
cette image captée par l’instrument
NIRcam du
télescope spatial James Webb. Ces étoiles cataloguées comme
HH 46/47 sont
incrustées dans une
nébuleuse obscure
qui est largement opaque en lumière visible. Sur cette image, la paire loge
près des pics de diffraction rougeâtre produits par NIRcam. Leurs jets
stellaires énergiques s’étendent sur près d’une année-lumière en
s’enfouissant dans la matière interstellaire sombre. Ce jeune système
solaire relativement rapproché, à seulement 1140 années-lumière en direction
de la constellation des Voiles, est un objet fort intéressant à étudier avec
les capacités infrarouges du télescope Webb. (Image
Credit: NASA, ESA, CSA, Processing: Joseph
DePasquale (STScI)) |
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Le
globule de Bok CG4.
Voir le texte du 21 mai 2024. (Image Credit & Copyright: Mike
Selby & Mark Hanson) |
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Des étoiles se forment dans la nébuleuse sombre de
Lynds 1251 (LDN 1251).
Distante d'environ 1000 années-lumière, ce nuage moléculaire poussiéreux et
à la dérive au-dessus du plan de la Voie lactée est une partie d'un complexe
de nébuleuses sombres en direction de
région éruptive de Céphée. |
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La
protoétoile dans le nuage sombre L1527 n’est âgée que de 100 000 ans.
Elle est encore incrustée dans le gaz et la poussière qui alimente sa
croissance. Cette image a été captée dans
l’infrarouge proche par l’appareil NIRCam du télescope spatial James
Webb. La bande sombre dans le collet de la nébuleuse est un épais disque qui
entoure le
jeune objet stellaire. Ce disque vu par la tranche et un peu plus grand
que notre système solaire alimente aussi la protoétoile tout en la cachant
de l’imageur infrarouge du télescope Webb. On voit cependant les détails de
la nébuleuse illuminée par la lumière infrarouge de la protoétoile. Les
cavités de ce sablier cosmique ont été créées lorsque la matière éjectée de
l’étoile naissante a labouré le milieu environnant. Lorsque la masse de
cette étoile en formation augmentera suffisamment, elle deviendra une
véritable étoile en s’effondrant sur elle-même et en amorçant la fusion
nucléaire dans son cœur. Très probablement semblable au système solaire à
son début, la protoétoile dans L1527 est à environ 460 années-lumière de
nous en direction de la
région de formation d’étoiles de la constellation du Taureau.
L’envergure de
cette image est à peu près de 0,3 année-lumière.
(Image Credit: Science-NASA,
ESA,
CSA,
STScI,
NIRCam Processing - Joseph DePasquale (STScI), Anton M. Koekemoer
(STScI), Alyssa Pagan (STScI)) |
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Où se forment les étoiles? Parmi les endroits
découverts sont les régions nommées EGG (Evaporating
gaseous globules) qui se trouvent à l’extrémité des
gigantesques piliers
de gaz et de poussière de la
nébuleuse de l’Aigle
(M16). Les EGG
sont des régions denses d’hydrogène gazeux surtout moléculaire qui se
fragmente et s’effondre sous l’effet de la gravité par former des
protoétoiles, puis
finalement des étoiles. Les radiations des étoiles les plus brillantes
et les plus chaudes énergisent
l’extrémité des piliers et provoquent une évaporation additionnelle de
gaz et poussière nous révélant ainsi encore plus d’EGG
et de jeunes étoiles. Cette image a été créée à partir des données captées
pendant plus de 30 heures avec le télescope spatial Hubble en 2014. Ces
données ont été traitées numériquement par des bénévoles expérimentés
provenant d’Argentine. Les étoiles nouvellement nées vont progressivement
détruire les piliers qui les ont vues naître au cours des quelque 100 000
prochaines années, si une
supernova ne les
pulvérise pas auparavant. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing
& Copyright: Ignacio
Diaz Bobillo & Diego
Gravinese) |
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L’étoile orange en haut et
près du centre de cette
photographie n’est nulle autre que l’étoile T de la constellation du
Taureau,
celle-là même qui a donné son nom à la
classe des étoiles variables
T Tauri. Près de cette étoile se trouve un nuage cosmique de poussière
connu sous le nom de la Nébuleuse variable de Hind (NGC
1555). Ces deux formations sont situées à environ 650 années-lumière de
nous, sur la frontière de la
Bulle locale et du
nuage
moléculaire 1 du Taureau et leur intensité lumineuse varie, mais pas
toujours en même temps ce qui ajoute au mystère de cette région de notre
galaxie, la
Voie
lactée. On
sait maintenant que les étoiles T Tauri sont de
jeunes
étoiles qui sont sur le point de devenir des étoiles semblables au
Soleil qui fusionnent de façon régulière l’hydrogène en hélium dans leur
cœur. Les étoiles Tauri n’ont pas encore atteint cet équilibre, d’où leur
luminosité variable. La luminosité variable de la nébuleuse ne vient pas de
T du Taureau cependant. Des études en infrarouge ont montré que cette
nébuleuse pourrait aussi contenir une très jeune étoile. Cela expliquerait
que la variation de sa luminosité soit différente de celle de T du Taureau.
(Image Credit & Copyright: Dawn
Lowry, Gian Lorenzo Ferretti, Ewa Pasiak and Terry Felty) |
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Des
étoiles guides laser et
l’optique
adaptative ont permis de capter cette superbe image de jets stellaires
depuis le sol de notre planète à l’observatoire
Gemini South dans les Andes chiliennes. Les deux jets jumeaux de
MHO 2147
proviennent d’une jeune étoile encore au stade de formation. Cette étoile
est située en direction du centre de la
Voie
lactée, en bordure des constellations du
Sagittaire et d’Ophiuchus (le
Serpentaire). Elle est
à environ 10 000 années-lumière du
Soleil. On ne voit pas l’étoile au centre de ces deux jets, car elle est
cachée par une région de poussière dense et froide. Mais, cette image captée
dans le
domaine de l’infrarouge permet de visualiser le trajet sinueux des jets
qui s’épanchent sur environ cinq années-lumière.
Repousser par la jeune étoile en
rotation, la direction changeante des jets est probablement causée par
un mouvement de
précession de celle-ci. Ce mouvement de précession serait causé par
l’influence gravitationnelle des autres étoiles du
système stellaire
qui abrite cette jeune étoile. (Image Credit & License: International
Gemini Observatory / NOIRLab / NSF
/ AURA; Acknowledgments: L. Ferrero (Universidad Nacional de Córdoba)) |
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Cette formation cosmique
pourrait évoquer pour certains un
nid de guêpes
renfermant une
bête menaçante. En réalité, c’est un pilier cosmique de poussière d’une
longueur de deux
années-lumière que l’on voit sur
cette image captée par le
télescope spatial Hubble. À l’intérieur de ce pilier se trouve une jeune
étoile émettant de puissants jets, l’objet
Herbig-Haro 666.
Ce nuage de poussière est situé dans l’une des régions de formation
d’étoiles de la Voie lactée, la
nébuleuse de
la Carène. Cette
nébuleuse de l’hémisphère sud est à environ 7500 années-lumière de nous.
Les multiples couches du contour de ce
pilier sont sculptées
par les vents et le
rayonnement des jeunes étoiles chaudes et massives dont certaines sont
encore en formation à l’intérieur de la nébuleuse. La
vue plus
pénétrante dans la poussière de
l’infrarouge
montre mieux les deux
jets énergétiques et étroits éjectés par une étoile naissante encore
cachée à notre vue. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing
& Copyright: Mehmet Hakan
Özsaraç) |
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Des étoiles se forment dans la
nébuleuse sombre de Lynds 1251 (LDN 1251).
Distante d'environ 1000 années-lumière, ce nuage moléculaire poussiéreux et
à la dérive au-dessus du plan de la Voie lactée est une partie d'un complexe
de nébuleuses sombres en direction de
région éruptive de Céphée. Des
observations des nuages
interstellaires opaques sur l'ensemble du
spectre électromagnétique ont mis au jour des ondes énergétiques de choc
et des jets de matière associés à des étoiles nouvellement nées, ainsi que
des lueurs rougeâtres révélatrices provenant des
objets Herbig-Haro
que l'on voit d'ailleurs sur cette image. Des galaxies éloignées en
arrière-plan sont aussi visibles, mais passablement brouillées par les
nébuleuses poussiéreuses. Ce
champ télescopique s'étend sur l'équivalent d'environ deux pleines
lunes, soit quelque 17 années-lumière à la distance estimée de LDN 1251.
(Image Credit & Copyright: Cristiano
Gualco) |
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Voir
le texte du 4 janvier 2023.
(Image Credit & Copyright: Nicolas
Rolland & Martin
Pugh) |
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Comment les étoiles naissent-elles? La plupart
commencent à prendre forme dans
des nuages moléculaires
géants situés dans le
disque central d’une galaxie. Le processus est lancé, influencé et
parfois limité par les
vents
stellaires, les
jets de
matières, les
radiations
intenses des étoiles de haute énergie et les
explosions de supernovas
de vieilles étoiles déjà existantes.
Cette vidéo montre ces interactions complexes dans une simulation
numérique réalisée par le projet
STARFORGE sur le comportement d’un nuage gazeux ayant une masse 20 000
fois supérieure à celle de
notre
Soleil. Sur cette vidéo
en accéléré, les régions claires correspondent à des gaz plus denses. Le
code de couleur employé est le violet pour les vitesses lentes et l’orange
pour les vitesses rapides. Les points blancs indiquent la position des
étoiles nouvellement formées. Au début de la
vidéo, un nuage s’étendant sur
environ 50
années-lumière commence à se condenser sous sa propre gravité. En deux
millions d’années, les premières étoiles se forment, alors que les étoiles
massives nouvellement formées expulsent des jets impressionnants. Après 4,3
millions d’années, la simulation est
arrêtée et on
tourne ensuite l’image pour
montrer une perspective tridimensionnelle. Beaucoup de choses restent
inconnues au sujet de la
formation des
étoiles, dont l’effet des jets sur la
limite de la masse de l’étoile en
formation. (Video & Text Credit: Michael
Y. Grudić (Northwestern U.) et
al., STARFORGE
Collaboration; Music: Prelude,
Op. 28, No. 4 in E Minor (Frédéric
Chopin)) |
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Lors de la formation d’une étoile, comment les jets
sont-ils créés? Personne ne le sait exactement, bien que les images récentes
de la jeune
étoile HD 163296 soient assez révélatrices.
L’étoile au centre de cette
image est encore en formation et elle est entourée d’un
disque en rotation
ainsi que d’un jet
projeté perpendiculairement au disque vers l’extérieur. L’image du
disque provient des données en onde radio captées par le réseau
ALMA (Atacama
Large Millimeter Array) installé au
Chili. On peut voir dans
le disque des trouées créées par la gravité de
très jeunes planètes. Le jet est en lumière visible et il a été capté
par le VLT
(Very
Large Telescope) qui est aussi installé au Chili. La lumière du jet
provient en grande partie de
l’hydrogène expulsé du
disque central. Le système s’étend sur des centaines
d’unités
astronomiques (« au astronomical unit » en anglais, la
distance de la Terre au Soleil). Les détails de ces nouvelles observations
supportent l’hypothèse que de
tels jets sont créés et
façonnés, au moins en partie, par les
champs magnétiques
des disques en rotation. Les futures observations de
HD 163296 et
d’autres systèmes similaires vont sûrement nous aider à obtenir un portrait
d’ensemble plus complet. (Image Credit: Visible: VLT/MUSE (ESO);
Radio: ALMA (ESO/NAOJ/NRAO)) |
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Des crêtes lumineuses et des nuages sombres de
poussière traversent ce gros plan
d’une région de notre galaxie voisine de la
nébuleuse de
la Lagune (M8).
Cette mosaïque en fausses couleurs a été construite en utilisant des données
dans le visible et dans l'infrarouge proche recueillies par le télescope de
8m de l'observatoire
Gemini Sud.
Elle couvre une étendue d'environ 20 années-lumière centrée sur une région
que l'on nomme parfois la « falaise sud ». Cette image très détaillée permet
d'étudier les liens entres les nombreuses jeunes étoiles cachées dans la
bordure des nuages et les objets
Herbig-Haro. Les objets
Herbig-Haro,
particulièrement abondants dans cette nébuleuse, sont des
protoétoiles qui
émettent de puissants jets de matière qui chauffent les gaz et la poussière
qui les entourent. La nébuleuse de la Lagune est à environ 5000
années-lumière de nous en direction de la
constellation du Sagittaire. Pour connaître l'emplacement de la région
montrée sur cette image dans la nébuleuse,
regardez cette image. (Credit: Julia I. Arias and
Rodolfo H. Barbá (Dept. Fisica, Univ. de La
Serena), ICATE-CONICET,
Gemini Observatory/AURA) |
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1251 (LDN 1251).
Voir le texte du
20 septembre 2021.(Image Credit & Copyright: Ara
Jerahian) |
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Quelle est l’origine de cette inhabituelle structure parabolique? Cette
cavité illuminée est connue sous le nom de
LDN 1471 et elle a été formée par une
étoile en devenir. Cette
protoétoile est la
source lumineuse au sommet de la
parabole. Un
flot de matière émis par cette protoétoile interagit avec la matière
environnante dans le
nuage
moléculaire de Persée et l’ionise, et c’est de là que viennent les
émissions lumineuses. On ne voit qu’un côté de la cavité, l’autre étant
caché par de la
poussière absorbante. La
forme parabolique vient de l’élargissement du
vent stellaire au fil
du temps. Deux autres structures sont aussi visibles de chaque côté de la
protoétoile. Ce sont
des objets
Herbig-Haro qui proviennent aussi de l’interaction de la matière émise
par la protoétoile avec le matériel environnant. Cependant, l’origine de la
striation sur les
parois de la cavité reste inconnue. Cette image a été captée par le
télescope spatial Hubble après la découverte de la protoétoile et de sa
cavité par le
télescope
spatial Spitzer. (Image Credit: Hubble, NASA, ESA; Processing
& License: Judy
Schmidt) |
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L’étoile massive
IRS 4
(pour Infrared Source 4) commence à déployer ses ailes. La matière provenant
de cette
nouvelle étoile
âgée d’environ 100 000 ans a formé la nébuleuse de cette
magnifique image.
Le numéro de cette nébuleuse dans le catalogue
Sharpless 2
est
Sh2-106.
Le large disque de
poussière
et de gaz qui entoure IRS 4 a donné à la nébuleuse une forme qui nous
rappelle celle d’un
papillon ou d’un
sablier.
Les gaz de
Sh2-106
agissent à la manière de ceux des
nébuleuses d’émission,
car ils émettent de la lumière après avoir été
ionisés.
Quant aux nuages de
poussière,
situés derrière
IRS 4,
ils réfléchissent la lumière de l’étoile centrale vers nous, formant ainsi
une
nébuleuse de réflexion.
L’étude de plusieurs
images récentes
comme celle qui nous est présentée a permis de découvrir des centaines de
naines brunes
qui se cachent dans cette
nébuleuse.
Le diamètre de
Sh2-106 est
d’environ 2 années-lumière et elle est à quelque 2000 années-lumière en
direction de la
constellation du Cygne.
(Image Credit: NASA, ESA, Hubble
Legacy Archive; Processing
& Copyright: Utkarsh
Mishra) |
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Comment se forment les systèmes stellaires binaires? Pour mieux le savoir, le réseau de radiotélescopes ALMA (Atacama Large Millimeter Array) de l’ESO a récemment été utilisé pour réaliser l’image avec la plus haute résolution à ce jour d’un système binaire en formation. La plupart des étoiles ne sont pas seules, car elles font généralement partie d’un système d’étoiles multiples où chacune d’elle orbite autour d’un centre de gravité commun. Les deux points brillants de cette image sont de petits disques qui entourent les protoétoiles dans le système [BHB2007] 11, alors que les filaments en forme de bretzel en périphérie sont constitués de gaz et de poussière qui ont été attirés depuis un disque plus grand. Le rayon des filaments circumstellaires est à peu près égal à celui de l’orbite de Neptune. Le système de [BHB2007] 11 est une petite partie de la nébuleuse de la Pipe (Barnard 59), un réseau photogénique de poussière et de gaz qui s’étend au-delà du disque de la Voie lactée dans la constellation d’Ophiuchus. La formation de ce système binaire devrait être complétée dans quelques millions d’années.(Image Credit: ALMA (ESO/NAOJ/NRAO), F. O. Alves et al.) 16 octobre 2019 |
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Certains voient peut-être sur l’image un sable laser doté de deux lames, mais en réalité ces jets cosmiques sont éjectés par une étoile naissante dans nulle autre que notre galaxie, la Voie lactée. Ce paysage cosmique a été réalisé en utilisant les données recueillies par le télescope spatial Hubble. La longueur de l’objet Herbig-Haro 24 (HH 24) est d’environ une demi-année-lumière et celui-ci est à environ 1300 années-lumière de la Terre. Il habite la pouponnière d’étoile du complexe moléculaire B d’Orion. La protoétoile centrale de HH 24 est cachée à notre vue par la poussière et le gaz froid d’un disque d’accrétion aplati. Lorsque la matière de ce disque est aspirée par le jeune objet stellaire, sa température augmente considérablement. De la matière est alors éjectée perpendiculairement au disque en direction de son axe de rotation. En fonçant dans la matière interstellaire de la région, les jets étroits et énergétiques produisent une série d’ondes de choc à l’origine des zones lumineuses le long de leur trajectoire. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage (STScI/AURA)/Hubble-Europe Collaboration; Acknowledgment: D. Padgett (NASA's GSFC), T. Megeath (U. Toledo), B. Reipurth (U. Hawaii)) 11 mars 2018 |
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On peut trouver cette attrayante région de nébuleuses et d’étoiles à environ deux degrés au sud de la pouponnière célèbre qu’est la nébuleuse d’Orion. Cette région regorge de jeunes étoiles énergétiques qui produisent des jets et des écoulements pouvant traverser le milieu environnant à des vitesses de plusieurs centaines de kilomètres par seconde. Ces jets créent des ondes de choc lumineuses connues sous le nom d’objets Herbig-Haro (HH). Par exemple, l’arc rouge vif, fluide et gracieux à droite du centre de l’image, connu sous le nom populaire de nébuleuse de la cascade, est catalogué comme étant HH 222. Juste sous HH 222, on aperçoit la forme conique distinctive de HH 401. La nébuleuse bleuâtre brillante en bas et à gauche du centre est NGC 1999. C’est un nuage de poussière qui réfléchit la lumière de l’étoile variable V380 Orionis. Ce panorama cosmique couvre une région de plus de 30 années-lumière située près du nuage moléculaire d’Orion qui est à quelque 1500 années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Mark Hanson) 7 mars 2018 |
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LL
Orionis est une étoile variable qui est en train de naître.
Les puissants vents stellaires de cette étoile interagissent
avec la Nébuleuse d’Orion. Ces vents stellaires produisent
une onde de choc dans le gaz de la nébuleuse, un peu comme le
fait un bateau sur l’eau ou encore un avion qui se déplace à une
vitesse supersonique. Le petit arc lumineux à gauche et juste
au-dessus du centre de la photo est justement cette onde de choc, il
mesure environ 0,5 année-lumière. Cette animation
3D commentée montre ce que verraient les passagers d’un
vaisseau spatial s’approchant et pénétrant
dans la nébuleuse d’Orion, à voir! (Credit: NASA, ESA,
and The Hubble
Heritage Team) 18 février 2018 REPRISE du 3 février 2013 et du 20 janvier 2006 |
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Herbig-Haro 666.
Voir le texte du 14 décembre 2021 (Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Processing & Copyright: Domingo Pestana) 6 décembre 2017 |
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Cet ensemble de nébuleuses poussiéreuses est situé près du bord du nuage moléculaire du Taureau, à environ 450 années-lumière de nous. Des étoiles se forment dans ces nébuleuses. Cette image télescopique de 2° de côté a été réalisée avec des données recueillies pendant presque 40 heures. À droite de l'image, on aperçoit de jeunes étoiles de classe T-Tauri encore emmaillotées dans leur nuage natal. Âgées de seulement quelques millions d'années et donc encore dans leur période d'adolescence, les étoiles de type T-Tauri présentent une luminosité variable, car elles sont dans les phases tardives de leur effondrement gravitationnel. La température du cœur d'une étoile T-Tauri va augmenter afin d'entretenir la fusion nucléaire de l'hydrogène lorsqu'elle deviendra une étoile stable et de faible masse installée sur la séquence principale de son évolution. Notre étoile, le Soleil, a atteint ce stage d'évolution il y a environ 4,5 milliards d'années. Une autre jeune étoile, V1023 Tauri, se trouve à gauche de l'image. À l'intérieur d'un nuage jaunâtre de poussière, elle est juste au-dessus de la nébuleuse par réflexion Cederblad 30, aussi nommé LBN 782. Au-dessus de ce nuage bleu se trouve la nébuleuse sombre Barnard 7. (Image Credit & Copyright: Lloyd L. Smith, Deep Sky West) 30 mars 2017 |
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Un système triple d’étoiles est en voie de formation emballé dans ce disque poussiéreux à quelque 750 années-lumière du système solaire. Ce système est à l’intérieur du nuage moléculaire de Persée. Cette image a été construite à partir des données captées dans le domaine des ondes millimétriques par le réseau de radiotélescopes ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) au Chili. Cette vue très rapprochée montre deux protoétoiles distance de seulement 61 UA et une troisième qui est à 183 UA de la protoétoile centrale. Le symbole UA désigne l’unité astronomique et c’est la distance entre la Terre et le Soleil. L’image radio d’ALMA révèle aussi une structure spirale qui provient d’une instabilité et d’une fragmentation qui sont à l’origine de ce système multiple dans le disque. Des astronomes pensent que ce système catalogué L1448 IRS3B a moins de 150 000 ans. Capturé dans sa phase initiale de formation, ce scénario n’a rien d’original, car presque la moitié des étoiles semblables au Soleil ont au moins un compagnon. (Image Credit: Bill Saxton, ALMA (ESO/NAOJ/NRAO), NRAO/AUI/NSF - Publication: John Tobin (Univ. Oklahoma/Leiden) et al.) 2 décembre 2016 |
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LDN 1251. Voir le texte du
3 juillet 2020. (Image Credit & Copyright: Lynn Hilborn) 30 septembre 2016 |
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Que se passe-t-il dans la nébuleuse de la Statue de la Liberté? De brillantes étoiles et des molécules intéressantes se forment en toute liberté. Ce complexe nébuleux est situé dans la région de formation d'étoile appelée RCW 57. Cette image montre des grumeaux denses de poussière interstellaire sombre, de brillantes étoiles nées dans les quelques derniers millions d'années, des nuages d'hydrogène luisant ionisé par ces étoiles et de grandes boucles de gaz expulsé par des étoiles mourantes. Une étude détaillée de NGC 3576, aussi catalogué NGC 3579, 3581, 3582, 3584 et NGC 3586, a révélé la présence d'au moins 33 étoiles massives ayant atteint les derniers stages de leur formation, ainsi que la présence de molécules organiques complexes connues sous le nom d'hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP). On pense que les molécules HAP se forment dans les régions froides des étoiles en devenir. Leur formation dans la nébuleuse qui a vu naitre le Soleil il y a cinq milliards d'années est peut-être une étape importante dans l'apparition de la vie sur Terre. Cette image provient de l'Observatoire interaméricain du Cerro Tololo au Chili. (Image Credit & Copyright: S. Mazlin, J. Harvey, R. Gilbert, & D. Verschatse (SSRO/PROMPT/UNC)) 28 septembre 2016 |
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L'arc lumineux de la photo du jour provient de la collision entre le vent stellaire de la jeune étoile LL Orionis et le gaz de la nébuleuse d'Orion. L'étoile variable LL Orionis qui est à la dérive dans pouponnière d'étoiles d'Orion est encore en
pleine formation. Elle produit un vent stellaire plus énergétique qu'une étoile d'âge moyen comme notre Soleil. Lorsque ce vent stellaire entre dans un nuage gazeux qui se déplace lentement, il se forme une onde de choc comme celle d'un bateau qui avance rapidement dans l'eau ou encore celle d'un avion se déplaçant à une vitesse supersonique. Du gaz plus lent provient de l'amas ouvert du Trapèze, un groupe d'étoiles chaudes situées dans la partie centrale de la nébuleuse d'Orion en dehors du champ de cette image à droite. En trois dimensions, l'onde de choc a la forme d'un bol dont le fond est plus brillant. La grande pouponnière d'étoiles d'Orion présente plusieurs ondes de choc similaires. D'ailleurs, l'image en contient une autre un peu plus petite en haut à droite. De telles ondes de choc sont associées à des étoiles naissantes. L'image du jour provient de photos prises par le télescope Hubble en 1995. (Credit: Hubble Heritage Team (AURA / STScI), C. R. O'Dell (Vanderbilt), NASA) 22 mai 2016 REPRISE 15 novembre 2003 et du 13 mars 2002 |
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L’étoile massive IRS 4 (pour Infrared Source 4).
Voir le texte du 25 mars 2020.
(Image Credit: NASA, ESA, Hubble Legacy Archive; Processed & Copyright: Brandon Pimenta) 16 février 2016 REPRISE du texte du 7 novembre 2011 |
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L'objet Herbig-Haro 24. Cela ressemble peut-être à un sabre laser à double lame, mais ces deux jets cosmiques sont en réalité des faisceaux émis par une étoile nouvellement née dans une galaxie près de chez vous. Construite à partir des données captées par le télescope spatial Hubble, cette superbe image couvre une région d'environ une demi-année-lumière autour de l'objet Herbig-Haro 24 (HH 24) qui est à quelque 400 parsecs (1300 années-lumière) de nous dans la pouponnière d'étoiles du complexe moléculaire Orion B. La protoétoile au centre de HH 24 nous est cachée par un disque d'accrétion plat de poussière froide et de gaz en rotation autour d'elle. Lorsque la matière du disque tombe sur le jeune objet stellaire, sa température augmente. Des jets opposés sont alors projetés dans l'espace dans la direction de l'axe de rotation du disque d'accrétion. Se frayant un chemin dans la matière interstellaire, ces jets énergétiques produisent une série d'ondes de choc lumineuse le long de leur trajet. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage (STScI / AURA) / Hubble-Europe Collaboration ; Acknowledgment: D. Padgett (GSFC), T. Megeath (University of Toledo), B. Reipurth (University of Hawaii) 18 décembre 2015 |
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Cette image en fausses couleurs nous donne un aperçu des émissions infrarouges de 24, 8 et 3,6 mm (micromètres) observées par le télescope spatial Spitzer en leur assignant respectivement le rouge, le vert et le bleu. Cette image couvre une région s'étendant sur environ 100 années-lumière. Ce nuage cosmique est W33, un complexe massif de formation d'étoiles à environ 13 000 années-lumière de nous et près du plan de la Voie lactée. Les participants de Milky Way Project, un projet réalisé sur le Web, ont observé sur plusieurs images de Spitzer de petites sphères jaunes et ont souvent demandé aux responsables du projet quelle était la nature de ces sphères. On croit maintenant détenir la réponse. Ces sphères jaunes des images de Spitzer correspondent aux premiers stades de la formation d'étoiles massives. Elles sont jaunes, car dans ces régions le vert et le rouge se superposent en raison des couleurs assignées aux émissions des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Les futures étoiles massives à ces emplacements n'ont pas évacué les gaz et la poussière qui les entourent. Leur cocon peut aussi apparaitre sous forme d'une bulle rouge cerclée de vert. Ce succès astronomique populaire est une des études auxquelles vous pouvez participer dans le cadre du programme Zooniverse. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech) 31 janvier 2015 |
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Comment les étoiles naissent-elles? Cette image de la région de formations d'étoiles W5 provient des données recueillies par le télescope spatial WISE (Wide-Field Infrared Survey Explorer) de la NASA. Voir le texte du 20 novembre 2011 pour une description détaillée de cette région. (Image Credit: WISE, IRSA, NASA; Processing & Copyright : Francesco Antonucci) 16 décembre 2014 |
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Obscurcissant les denses régions stellaires du nord de la constellation du Cygne, la nébuleuse sombre LDN 988 est au centre de ce panorama cosmique. Réalisé à l'aide d'un télescope et d'un appareil photo, ce panorama couvre un champ d'environ 2°, ce qui, à une distance de 2000 années-lumière estimée de LDN 988, correspond à une largeur d'environ 70 années-lumière. Des étoiles naissent dans la nébuleuse LDN 988 qui fait partie d'un vaste complexe de nuages moléculaires situés dans le plan de la Voie lactée, complexe que l'on désigne parfois comme le Sac à charbon boréal. Les nébulosités associées à de jeunes étoiles sont abondantes dans cette région, par exemple l'étoile variable V1331 Cygni du médaillon en bas à droite. Juchée à l'extrémité d'une colonne sombre de poussière et entourée partiellement d'une nébuleuse par réflexion courbée, V1331 est sans doute une étoile de type T-Tauri, c'est-à-dire une étoile semblable au Soleil, le stade de formation qui précède celui de la séquence principale. (Image Credit & Copyright: Bob Franke) 20 novembre 2014 |
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Comment peut-on expliquer la présence des lacunes dans ce disque protoplanétaire gigantesque de diamètre égal à 1500 minutes-lumière? La réponse proposée est vraiment intéressante : des planètes. Mais, cette réponse soulève un mystère. Comment des planètes assez massives pour créer de telles lacunes ont-elles pu se former aussi rapidement, puisque l'étoile du système HL Tauri n'est âgée que d'environ un million d'années? L'image sur laquelle les lacunes ont été découvertes provient du nouveau réseau de radiotélescopes ALMA (Atacama Large Millimeter Array) installé dans le désert chilien d'Atacama. La résolution de l'image produite par ALMA de ce disque protoplanétaire est sans précédent, on peut y distinguer des détails aussi petits que 40 minutes-lumière. Les ondes radio captées par ALMA permettent de voir au travers du brouillard de gaz et de poussière. L'étoile HL Tauri est de type T-Tauri et elle est à environ 450 années-lumière de nous. L'étude de ce système permettra sans doute de mieux connaître la formation et l'évolution du système solaire. (Image Credit: ALMA (ESO/NAOJ/NRAO), NSF) 10 novembre 2014 |
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Le module de Bok
CG4. Voir le texe du 26 juillet 2021. (Image Credit & Copyright: Jason Jennings (cosmicphotos)) 13 mai 2014 REPRISE du texte du 1er septembre 2008 |
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L’étoile
T Tauri et la
nébuleuse NGC 1555. Voir le texte du 10 février 2022.
(Image Credit & Copyright: Bill Snyder (at Sierra Remote Observatories)) 3 mai 2014 REPRISE du texte du 26 mars 2011 |
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Les œufs de cette poule cosmique pourraient bien se transformer en étoiles. Cette image est celle de la nébuleuse en émission IC 2944, dont le nom populaire de nébuleuse du poulet qui court en raison de sa forme dans sa partie la plus brillante. Cette image en fausses couleurs provient de l'observatoire australien Sinding Spring. Près du centre de l'image, on peut admirer des nuages moléculaires sombres riches en poussière cosmique. Appelés globules de Thackeray, d'après le nom de leur découvreur, ces «œufs» sont des endroits où la condensation gravitationnelle pourrait engendrer de nouvelles étoiles. Cependant, ce processus pourrait bien ne pas se produire, car les radiations intenses des étoiles de l'amas ouvert de la région (Collinder 249) tendent à disperser ces nuages. Ce panorama cosmique couvre une région d'environ 70 années-lumière. IC 2944 est à environ 6000 années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Fred Vanderhaven) 5 mars 2014 |
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Si vous rendez dans les parages de l'objet HH 24, éloignez-vous de son jet de particules. Cet avis en est de santé, car ce puissant jet contient des électrons et des protons qui se déplacent à des centaines de kilomètres par seconde. Cette image a été captée dans le domaine de l'infrarouge par le télescope Hubble afin de mieux comprendre les régions connues YSOs (de l'anglais, Young Stellar Objects). Lorsqu'une étoile se forme, le disque de gaz et de poussière qui l'encercle est souvent à l'origine d'un puissant jet central perpendiculaire au disque. En entrant en collision avec les gaz de cette région, le jet de cette image a donné naissance à chacune de ses extrémités à l'objet Herbig-Haro 24 (HH 24). Cette région de formation d'étoiles du complexe d'Orion est à environ 1500 années-lumière de nous. Puisqu'on trouve peu de jet comme celui qui est à l'origine de HH 24, on pense qu'ils ont une longévité assez courte, quelques milliers d'années. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA - Processing: Judy Schmidt) 4 février 2014 |
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Ces formes sombres aux contours brillants sont situées près de la frontière entre les constellations australes de la Poupe et des Voiles. Ce groupe de globules cométaires composés de gaz et de poussière s'étend sur environ une année-lumière et il est à quelque 1300 années-lumière de nous. Le fort rayonnement ultraviolet des étoiles de cette région a sculpté ces globules et ionisé les gaz de ses contours. Ces globules s'éloignent aussi du rémanent de supernova des Voiles qui a peut-être contribué à leur forme chevelue élancée. Des noyaux de gaz froid et de poussière à l'intérieur des globules s'effondrent probablement sur eux-mêmes donnant ainsi naissance à des étoiles de faible masse. La formation de ces étoiles finira par disperser ces mêmes globules. D'ailleurs, le module CG30 situé en haut à droite présente un petit point rougeâtre près de son sommet, un signe révélateur de la présence des jets énergétiques associés aux premières étapes de la naissance d'une protoétoile. (Image Credit & Copyright: Subaru Telescope (NAOJ) & DSS; Assembly and Processing: Robert Gendler) 12 octobre 2013 |
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Ce nuage interstellaire en forme de chenille se transformera-t-il un jour en papillon? Personne ne peut l'affirmer avec certitude. On sait cependant que l'intérieur d'IRAS 20324 4057 se contracte et qu'il donnera naissance à une nouvelle étoile. Mais, son pourtour est soumis à de forts vents stellaires et d'énergétiques rayonnements qui dispersent beaucoup de gaz et de poussière qui auraient pu faire partie de cette nouvelle étoile. On ne sait donc pas quels seront la masse, le type et le destin de cette future étoile. Si les vents et la lumière réduisent la masse de cette protoétoile à une valeur semblable à celle du Soleil, elle se transformera un jour en géante rouge et en expulsant ses couches externes, elle formera une nébuleuse planétaire qui pourrait bien ressembler à un papillon. Mais si ce cocon stellaire retient assez de matière, on pourrait assister à la naissance d'une étoile massive qui finirait sa vie en une gigantesque explosion, une supernova. La longueur de la nébuleuse protostellaire IRAS 20324+4057 est d'environ une année-lumière et elle est à quelque 4500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. Cette image d'IRAS 20324+4057 a été captée par le télescope Hubble en 2006, mais elle a été rendue publique la semaine dernière. La lutte entre la gravité et la lumière se poursuivra sans doute pendant encore 100 000 années, mais des observations astucieuses pourraient nous permettre de prévoir le sort final de cette étoile. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage Team (STScI/AURA), and IPHAS) 4 septembre 2013 |
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Le Rift de l'Aigle, situé près d'Altaïr et du Triangle d'été, fait partie d'une vaste étendue de poussière qui coupe le surpeuplé plan de la Voie lactée en deux. Contrastant sur le brouillard lumineux des étoiles de la Voie lactée, ce nuage moléculaire sombre rempli de poussière contient suffisamment de matière brute pour donner naissance à des centaines de milliers d'étoiles. On comprend alors que des astronomes scrutent avidement cette région à la recherche de signes indiquant la naissance d'une étoile. Ce gros plan de la région est centré sur une partie du nuage de l'Aigle dont la cote est LDN 673 et dont l'étendue est légèrement supérieure à celui de la pleine lune. Il y a dans cette image des signes de jets stellaires produits par de jeunes étoiles, comme RNO 109, le petit spot lumineux rougeâtre au somment de l'image et à gauche, ou l'étoile Herbig-Haro HH32 dans le coin supérieur droit. Ces nuages sombres sont à quelque 600 années-lumière de nous et le champ couvert par cette image fait environ 7 années-lumière de côté. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, University of Arizona) 29 juin 2012 |
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Ces taches sombres sont bien plus grosses que les moutons de poussière qui se forment sous votre lit. Situés dans un environnement densément peuplé d'étoiles et d'hydrogène lumineux, ces nuages opaques de poussière et de gaz sont si gros qu'ils peuvent éventuellement donner naissance à des étoiles. Ils font partie de la pouponnière d'étoiles IC 2944, à quelque 5900 années-lumière de nous en direction de la constellation du Centaure. Le plus gros de ces globules sombres, découvert en 1950 par l'astronome sud-africain A.D. Thackeray, est probablement formé de deux nuages qui se chevauchent, chacun ayant une envergure de plus d'une année-lumière. Cette image en couleur provenant du télescope Victor Blanco de 4 m de l'observatoire du Cerro Tololo au Chili ainsi que d'autres données montrent que les globules de Thackeray sont brassés et aussi fracturés par les radiations ultraviolettes des jeunes étoiles qui sont la source même de l'énergie la nébuleuse d'émission qui les entoure. Ces grumeaux cosmiques que l'on sait associés à la formation des étoiles disparaîtront résultat de leur environnement hostile, comme le beurre le fait dans une poêle à frire. (Credit & Copyright: T. Rector (U. Alaska Anchorage), & N.S. van der Bliek (NOAO/AURA/NSF)) 12 juin 2012 |
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Cette image de Cygnus X dans le domaine de l'infrarouge provient de l'observatoire spatial Herschel et elle couvre une étendue de 6° par 2° centrée sur l'une des régions de formation d'étoiles la plus rapprochée et la plus vaste du plan de la Voie lactée. Cette pouponnière d'étoiles contient d'ailleurs l'amas d'étoiles massives que l'on désigne sous le nom d'association Cygnus OB2. Sur cette image infrarouge cependant, on ne voit pas ces étoiles. Leur présence n'est détectable en bas près du centre de l'image que par les cavités obscures produites par leur vent stellaire et leurs rayonnements. Herschel en revanche grâce à sa capacité de détecter ondes infrarouges de basse fréquence peut imager les régions de gaz froid et donc les endroits favorables à la formation de nouvelles étoiles massives. Cygnus X est à environ 4500 années-lumière en direction de la constellation du Cygne, ce qui lui confère à cette distance une largeur qui fait presque 500 années-lumière. (Credit: ESA/PACS/SPIRE/ Martin Hennemann & Frédérique Motte, Laboratoire AIM Paris-Saclay, CEA/Irfu - CNRS/INSU - Univ. Paris Diderot, France) 17 mai 2012 |
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Comment les étoiles naissent-elles? Pour se faire une meilleure idée de la formation des étoiles, les astrophysiciens ont entrepris une étude exhaustive dans le domaine de l'infrarouge de Cygnus X, la pouponnière d'étoiles la plus vaste de la Voie lactée. L'image du jour a été rendue publique en 2009 et elle provient des données captées par le télescope spatial Spitzer. Les régions aux teintes de bleu correspondent aux endroits les plus chauds de Cygnus X. On peut voir sur l'image de vastes bulles de gaz chaud gonflées par les vents des étoiles massives peu de temps après leur naissance. Les modèles théoriques courants prévoient que ces bulles en expansion déplacent le gaz interstellaire et qu'elles peuvent même entrer en collision entre elles, créant ainsi de nouvelles régions où la densité de la matière est suffisante pour entraîner un effondrement gravitationnel qui produira d'autres étoiles. L'usine d'étoiles Cygnus-X s'étend sur plus de 600 années-lumière et sa masse globale dépasse les millions de fois celle du Soleil. Cygnus-X est à quelque 4500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. Dans quelques millions d'années, le calme reviendra dans cette région laissant la place à un amas ouvert d'étoiles qui finira lui aussi par se disperser et disparaître. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/Harvard-Smithsonian CfA) 18 janvier 2012 |
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Ce mélange cosmique de nébuleuses sombres et de nuages lumineux doit sa forme à l’activité qui donne naissance à de nouvelles étoiles. Dans le catalogue Sharpless 2, cette région porte le numéro (Sh2-239) et dans le catalogue des nébuleuses obscures de Lynds, elle est connue sous la référence LDN 1551. Cette région de la Voie lactée est en bordure du nuage moléculaire du Taureau à quelque 450 années-lumière de nous. Cette image qui couvre une région s’étendant sur presque 3 années-lumière contient de nombreux signes indiquant la présence de jeunes étoiles à l’origine de jets de gaz dans le milieu interstellaire. Par exemple, le petit jet rouge près du centre de l’image est près de la source infrarouge IRS5 (*) identifiée comme un système contenant des protoétoiles entourées de disques de poussière. Juste en dessous de ce jet rouge se trouvent les ailes larges et lumineuses de HH 102, un des nombreux objets Herbig-Haro (HH) de cette région. Les objets HH sont des nébulosités associées à des étoiles nouveau-nées. Selon les calculs, la région LDN 1551 renfermerait assez de matière pour donner naissance à 50 étoiles semblables à notre Soleil. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, University of Arizona) 8 décembre 2011 (* IRS (Infrared Spectrograph ) est l’un des spectrographes infrarouges du télescope spatial Spitzer.) |
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Cette photographie de la
région de formation d’étoile numérotée W5 provient
du télescope
spatial Spitzer. On a pu déterminer que les étoiles
situées près des bordures des cavités vides de matière
sont plus jeunes que celles situées au centre. Les étoiles
centrales ont donc produit les conditions favorables à la naissance
des étoiles les entourant en comprimant la matière des
gaz froids qui les entouraient. Les piliers de gaz lumineux montrent
aussi les effets que produisent des étoiles énergétiques
sur leur environnement. Sur cette image, le rouge correspond aux radiations
infrarouges et il indique les régions de poussière chauffée
alors que le blanc et le vert correspondent à des régions
gazeuses denses. W5 porte aussi le numéro IC
1848 et avec IC 1805 il forme les nébuleuses
du Cœur et de l’Âme. Cette région
est à 6500 années-lumière de nous, dans la constellation
de Cassiopée. (Credit: Lori
Allen, Xavier Koenig (Harvard-Smithsonian
CfA) et
al., JPL-Caltech, NASA) 20 novembre 2011 REPRISE du 16 septembre 2008 |
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L’étoile massive IRS 4 . Voir le texte du
25 mars 2020. (Image Credit: GRANTECAN and IAC) 7 novembre 2011 REPRISE du texte du 20 février 2001 |
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Les étoiles se lèvent à l'est et se couchent à l'ouest parce que la Terre tourne, mais elles ne semblent pas bouger les unes par rapport aux autres d'une nuit à l'autre. Cette position fixe est d'ailleurs à l'origine des constellations qui n'ont pas changé depuis des millénaires. L'apparence des nébuleuses reste la même de jour en jour, voire même année après année. Les distances fantastiques qui nous séparent des astres, même les plus rapides, font qu'ils ne semblent guère se déplacer à l'échelle d'une vie humaine. Mais, il y a des exceptions, comme le jet supersonique de l'étoile naissante HH 47 de type Herbig Haro. HH 47 est si près de nous qu'il a été possible de construire une animation du déplacement de son jet grâce à des images captées par le télescope Hubble entre 1994 et 2008. Le jet fait maintenant plus de 10 000 UA (unité astronomique, la distance entre la Terre et le Soleil) et il sort de la protoétoile à une vitesse qui dépasse les 150 km/s, plus de 440 fois la vitesse du son dans l'air. L'étude du jet de HH 47 permet de mieux comprendre l'évolution de cette protoétoile avant qu'elle ne devienne une étoile de la séquence principale comme notre Soleil qui a d'ailleurs connu la même phase d'évolution il y a de cela environ 5 milliards d'années. La protoétoile HH 47 est à environ 1500 années-lumière de nous dans la constellation des Voiles. (Image Credit: NASA, ESA, & P. Haritgan (Rice U.)) 5 septembre 2011 |
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Le satellite astronomique de la NASA WISE (Wide-field Infrared Survey Explorer) a réussi à capter dans le domaine de l'infrarouge une multitude d'étoiles et de galaxies lointaines situées dans la constellation de la Lyre. Mais le point vert encerclé au centre de l'image n'est pas vraiment une étoile. Portant le numéro de catalogue WISE 1828+2650, il s'agit en réalité de la naine brune la plus froide connue à ce jour qui est à environ 40 années-lumière de nous. Les naines brunes sont des étoiles ratées. Elles se forment par l'effondrement gravitationnel d'un nuage dense de gaz et de poussière, mais leur masse n'est pas assez grande pour que s'amorcent des réactions de fusion nucléaire de l'hydrogène dans leur cœur. La densité et la température sont simplement trop faibles pour la fusion se produise. La contraction gravitationnelle de la naine brune est cependant la source d'énergie qui leur permet d'émettre de la lumière dans le domaine de l'infrarouge. D'ailleurs, leur taille est du même ordre de grandeur que celle de Jupiter qui émet aussi de l'infrarouge en raison de sa contraction gravitationnelle. WISE 1828+2650 est cependant un cas spécial, car sa température de surface n'est que 27°C comparée à 1400 °C, la température que peut atteindre d'autres naines brunes. Comme une naine brune n'a aucune autre source d'énergie que sa contraction gravitationnelle, on doit conclure que WISE 1828+2650 est une très vieille étoile manquée dont la contraction est terminée depuis longtemps. (Credit: NASA, JPL-Caltech, WISE) 30 août 2011 |
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La nébuleuse variable de Hind (NGC 1555) et l'étoile T Tauri. Voir le texte du 3 mai 2014. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, U. Arizona) 26 mars 2011 REPRISE du texte du 13 décembre 2007 |
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C’est pour tenter de mieux
connaître le processus de formation d’un système planétaire
que l’on a utilisé le télescope Hubble pour réaliser
des photos en haute résolution de la grande Nébuleuse
d’Orion. Cette nébuleuse est visible à l’œil
nu près de la ceinture
d’Orion ce qui en fait l’une des nébuleuses les
plus célèbres. Cette région de notre galaxie est une
immense pouponnière d’étoiles relativement près
de la Terre. Les médaillons de l’image du jour nous présentent
des disques protoplanétaires en formation autour de leur étoile
qui sont peut-être des lieux où naîtront des systèmes
planétaires. Certains de ces disques sont lumineux et ils encerclent
leur étoile. D’autres plus loin de leur étoile contiennent
des zones poussiéreuses plus froides et prennent la forme de silhouettes
sombres devant un fond gazeux brillant. L’étude de ces régions
poussiéreuses peut nous fournir des renseignements précieux
sur le processus de formation des planètes. Plusieurs disques protoplanétaires
contiennent aussi des arcs
lumineux. Ce sont des ondes de choc où des gaz qui se déplacent
rapidement entrent en collision avec des gaz plus lents. La nébuleuse
d’Orion est évidemment située dans la constellation
d’Orion à environ 1500 années-lumière de la
Terre. Elle est dans le même bras spiral de la Voie
lactée que le Soleil, soit le bras
d’Orion. (Credit: NASA, ESA,
M. Robberto (STScI/ESA),
the HST
Orion Treasury Project Team, & L.
Ricci (ESO)) 22 décembre 2009 |
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Quelle est l’apparence
d’une étoile nouvellement née? L’étoile
variable T Tauri de teinte orangée au centre de cette
image est un exemple d’une étoile en voie de formation. Le
nuage jaunâtre de poussière ((NGC 1555/1554) qui entoure cette étoile
est une nébuleuse
variable de Hind. La luminosité de l’étoile
et la nébuleuse qui sont à 400 années-lumière
de nous varient de façon asynchrone ce qui est assez mystérieux.
On sait maintenant que les étoiles de type T Tauri sont des étoiles
du même type que notre Soleil qui ne sont âgées que
de quelques millions d’années et qui sont donc dans leur premier
stade de formation. Dans le cas de cette étoile, des observations
dans le domaine de l’infrarouge ont montré qu’elle fait
partie d’un système stellaire multiple. Les interactions gravitationnelles
des autres membres du groupe pourraient fort bien éjecter cette
nouvelle étoile. Cette photographie couvre
un champ d’environ 4 années-lumière. (Credit & Copyright: T.
Rector (U.
Alaska Anchorage), H.
, WIYN, NOAO, AURA, NSF) 3 août 2009 |
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La région de formation
d’étoiles classifiée W5 mesure plus de 200 années-lumière
de diamètre. Elle est à 6500 années-lumière
de la Terre dans la constellation de Cassiopée.
La photographie présentée a été réalisée
dans le domaine de l’infrarouge par
le télescope
spatial Spitzer. On peut voir à droite de l’image
une structure connue sous le nom de «Montagnes de la Création» ; regardez
cette photo dans le domaine du visible si vous voulez repérer
cette formation. De nouveaux indices nous laissent penser que la zone de
formation d’étoile de W5 s’est déplacée
du centre de la nébuleuse vers sa bordure actuelle, les étoiles
les plus jeunes s’y trouvant. Ces régions de formation d’étoiles
sont blanches sur l’image du jour, alors que les régions plus
anciennes sont rouges et sont surtout constituées de poussières
chaudes. W5 est classifié sous le numéro IC 1848 et il forme
avec IC 1805 la Nébuleuse
du Cœur et de l’Âme. (Credit Lori
Allen, Xavier Koenig (Harvard-Smithsonian
CfA) et
al., JPL-Caltech, NASA) 29 août 2008 |
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CG4, un globule cométaire. Voir le texte du 13 mai 2014. (Credit & Copyright: Mike
) 1er septembre 2008 REPRISE : texte du 6 août 2007, 14 mars 2006, 13 octobre 2002, 6 décembre 1998, 28 décembre 1996 et du 5 octobre 1995. |
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Cet ensemble d’étoiles
et de nébuleuses est situé à environ 2° au sud
de la nébuleuse d’Orion. De nombreuses étoiles jeunes
chaudes et très lumineuses sont situées dans cette région
de notre Galaxie. Certaines produisent des jets de matière dont
la vitesse atteint des centaines de kilomètres par seconde. Ces
jets produisent des ondes de choc lumineuses que l’on nomme «objets
Herbig-Haro». Les objets HH sont associés à des étoiles
naissantes. L’arc de cercle juste à droite du centre de l’image
est HH 222. On donne aussi le nom de Nébuleuse de la Chute d’eau à cette
région. Juste sous HH 222, un peu à droite, se trouve HH
401, le cône rouge facile à repérer. La nébuleuse
de réflexion (fiche
3) bleue au centre de la photo est NGC
1999. Cette photographie couvre une région qui fait
plus de 30 années-lumière. Cette région est située
sur le pourtour de nuage moléculaire d’Orion, à environ
1500 années-lumière de la Terre. (Credit & Copyright: Johannes
Schedler (Panther
)) 3 avril 2008 |
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Pour mieux comprendre le processus
complexe et plutôt chaotique de la naissance des étoiles,
des astronomes ont utilisé le télescope Hubble pour étudier
la région LH 95 située dans le Grand
Nuage de Magellan. D’habitude, on ne voit que les étoiles
massives, très brillantes et bleues dans ces pouponnières
d’étoiles, mais ici la très haute résolution
de l’image et les filtres utilisés ont permis de voir des étoiles
moins chaudes et moins brillantes, dans les tons de jaunes. Cette image
dont les couleurs ont été traitées numériquement
montre aussi la répartition de l’hydrogène chauffé par
les étoiles et des nuages sombres de poussière créés
par les étoiles ou par des supernovae. La répartition des étoiles
de faible masse dans cette région pourrait nous révéler
les conditions qui sont nécessaires à leur formation. La
nébuleuse LH95 fait environ 150 années-lumière et
est située à 160 000 années-lumière de
nous en direction de la constellation de la Dorade. (Credit: Hubble
Heritage Team, D.
Gouliermis (MPI
Heidelberg) et al., (STScI/AURA), ESA, NASA) 12 mars 2008 |
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L'étoile T du Taureau. Voir le texte du 26 mars 2011. (Credit & Copyright: Don
Goldman) 13 décembre 2007 |
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Une tornade cosmique HH49/50. Il
s’agit d’une étoile Herbig-Haro.
Le jet gazeux est associé à la formation d’une jeune étoile. (Credit:
J. Bally (Univ. of Colorado) et
al., JPL-Caltech, NASA) 11 août 2007 REPRISE : 3 février 2006 |
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Des colonnes de poussière
dans la nébuleuse de la Carène. Plusieurs étoiles
de type Herbig-Haro sont
en pleine formation dans cette nébuleuse. Ces étoiles en
se formant émettent des jets de gaz perpendiculairement à leur
disque d’accrétion. Les points roses de la photographie
sont de jeunes étoiles nouvellement formées. Le pilier
de poussière de cette photographie s’étend sur plus
d’une année-lumière. (Credit: NASA, ESA, N.
Smith (U. California,
Berkeley) et
al., and The Hubble
Heritage Team (STScI/AURA)) 30 avril 2007 |
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Les étoiles sont capables
de modifier les nuages moléculaires dans lesquels elles sont
nées. Les vents stellaires et la lumière des étoiles
exercent en effet une pression sur les gaz et les déplacent.
Les rayons ultraviolets émis par les étoiles peuvent
aussi rendre l’hydrogène lumineux (nébuleuse d’émission).
La photographie du jour montre un jeune amas ouvert d’étoiles,
IC 1590, dans la nébuleuse NGC 281. Cette nébuleuse est
classifiée comme étant un «globule
de Bok», lieu où plusieurs étoiles sont sur
le point de naître. NGC 281 est situé dans la constellation
de Cassiopée, à environ 10 kal de la Terre. (Credit: NASA, ESA,
The Hubble Heritage Team,
(STScI / AURA)
and P.
McCullough (STScI)) |
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Une étoile émerge
de son placenta de gaz et de poussière sur cette très belle
photographie de RY Tauri, une petite pouponnière stellaire située
en bordure du nuage
moléculaire du Taureau, à environ 450 années-lumière
de nous. L’éclat de la jeune étoile centrale de la
région illuminée qui fait environ 2/3 d’année-lumière
est variable. Cette jeune étoile subit encore des contractions
dues à sa gravité. Dans quelques millions d’années,
lorsque ses vents stellaires auront faibli et nettoyé son environnement,
cette étoile sera plus stable et deviendra semblable à notre
Soleil, comme une étoile de la séquence
principale. Il est même fort probable qu’on y trouve
un système
planétaire. Cette photographie a été prise à l’observatoire
Gemini situé sur le Mauna
Kea à Hawaii. C’est un groupe d’amateur du club
d’astronomie de Dorval (Québec) qui a gagné un
concours lui permettant d’utiliser
l’observatoire qui a réalisé la photo. (Credit: Gemini
Observatory, Club
d'astronomie de Dorval, S. Cote (HIA),
T. Rector (U. Alaska)) 23 septembre 2005 |
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Notre étoile, le Soleil,
a atteint le milieu de sa vie : il est âgé d’environ
5 milliards d’années. Lorsqu’il n’avait que
quelques millions d’années, peu de temps après sa
naissance, il était des milliers de fois plus lumineux dans le
domaine des rayons X. Il devait ressembler aux étoiles que nous
voyons sur l’image du jour. Ces étoiles situées dans
la région de la Nébuleuse d’Orion ont été photographiées
par le télescope spatial Chandra.
L’image est centrée sur les étoiles du Trapèze.
En analysant les données de Chandra, les astronomes ont découvert
des exemples de jeunes étoiles du même
type que le Soleil qui produisaient des sursauts de rayon X. Malgré ces
radiations, ces étoiles pourraient produire un système
planétaire semblable à celui du Soleil et même des
planètes qui pourraient accueillir la vie. Les explosions de rayon
X peuvent en effet induire des turbulences dans le disque protoplanétaire
qui entoure l’étoile et empêcher des planètes
telluriques comme la Terre de s’approcher de trop près de
l’étoile. Située à seulement 1500 années-lumière
de la Terre, la Nébuleuse d’Orion est la pouponnière
d’étoiles la plus rapprochée de nous. La photo du
jour couvre une région qui fait environ 10 années-lumière. (Credit:
E.Feigelson & K.Getman (PSU) et
al. CXC / NASA) 19 mai 2005 |
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Il y a probablement
des étoiles et
des systèmes
planétaires en formation dans la nébuleuse poussiéreuse RCW 49.
Cette image en fausses
couleurs provient des données recueillies dans le domaine de l’infrarouge par
le télescope
spatial Spitzer. Ces données nous indiquent que des étoiles
chaudes que l’on connaît déjà sont en train de
dépoussiérer la région centrale de la nébuleuse.
Ces données nous révèlent aussi que plus de 300 étoiles
nées récemment sont dispersées un peu partout dans
la nébuleuse et qu’il y a probablement des disques
protoplanétaires entourant certaines d’entre elles. Ce
sont les disques les plus éloignés que nous ayons observés à ce
jour. On pense que de tels disques font naturellement partie du processus
de formation d’une étoile. RCW 49 est à environ
14 000 années-lumière de la Terre dans la constellation
du Centaure et
son diamètre fait dans les 350 années-lumière. (Credit:
E. Churchwell (Univ. Wisconsin), JPL, Caltech, NASA) 3 juin 2004 |
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Le télescope spatial en infrarouge Spitzer a capté des écoulements de gaz moléculaire émis à haute vitesse d'une jeune étoile cataloguée HH 46/47. Cette source d'émission infrarouge est dans un globule de Bok situé près du coin inférieur droit de la nébuleuse obscure de l'image du médaillon réalisé en lumière visible. Ces jets de gaz s'étendent sur près d'une année-lumière dans la matière interstellaire sombre et sont produits aux premiers stades de la naissance d'une étoile semblable au Soleil. On observe dans ce système ce qui s'est probablement produit pour le système solaire il y a de cela environ 4,5 milliards d'années. Ce jeune système stellaire est à environ 1140 années-lumière de nous en direction de la constellation des Voiles. (Credit: A. Noriega-Crespo (SSC/Caltech) et al., JPL, Caltech, NASA (Inset: Digital Sky Survey)) 26 décembre 2003 |
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Des étoiles massives bleues naissent encore dans les piliers sombres de la nébuleuse de l'Aigle. Rendue célèbre par une photo captée par le télescope Hubble en 1995, la nébuleuse de l'Aigle est un endroit typique où nous pouvons observer les mécanismes de formation des étoiles. Nous pouvons observer sur cette image le cœur de l'amas ouvert M16, amas associé à la nébuleuse de l'Aigle. De nouvelles étoiles naissent dans M16 depuis les 5 derniers millions d'années, et plus récemment dans les célèbres piliers centraux sombres de gaz et de poussière auxquels on a donné le nom de «trompes d'éléphants». M16 est à environ 7000 années-lumière de nous dans la constellation du Serpent (queue). La nébuleuse s'étend sur quelque 20 années-lumière et on peut l'observer avec des jumelles. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT) 13 février 2003 |
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Cette image rehaussée provenant du télescope Hubble montre remarquablement la région interne de poussière et de gaz qui entoure l'étoile AB Aurigae. Les grumeaux de matière que l'on voit pour la première fois pourraient fort bien être la première étape de la formation d'un système planétaire qui pourrait naître autour de cette étoile dans les prochains millions d'années. AB Auriage est une étoile très jeune, de 2 à 4 millions d'années, qui est à environ 469 années-lumière de nous. Elle est située dans la constellation du Cocher. Le disque de matière qui l'entoure est très vaste, environ 30 fois la taille de notre système solaire. Les astronomes pensent que le processus de fabrication des planètes vient de commencer, car des disques semblables autour d'étoiles plus jeunes que 1 million d'années ne présentent pas la structure observée dans celui d'AB Aurigae. Cependant, les disques des étoiles plus âgées, de 8 à 10 millions d'années, présentent des lacunes suggérant ainsi que des planètes s'y sont déjà formées. On peut ici se questionner sur l'étrange forme de fenêtre de l'image du jour. Il s'agit des barres soutenant le disque d'occultation destiné à bloquer la lumière éblouissante de l'étoile. Les stries diagonales proviennent de la diffraction de la lumière par le télescope. (Credit: C.A. Grady (NOAO, NASA/GSFC), et al., NASA) 8 février 2007 REPRISE du 11 juin 1999 |
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Il arrive parfois que les astronomes observent des formations qu'ils n'arrivent pas à comprendre immédiatement. C'est ce qui est arrivé à Arturo Gomez en 1985 et la bizarrerie céleste qu'il a observée a reçu le nom «d'Hamburger de Gomez» à cause, vous l'aurez sans doute deviné, de sa forme familière. Il s'est avéré par la suite que cet objet pourrait être le début de la formation d'une nébuleuse planétaire. Il s'agirait d'un disque de gaz excité entourant une étoile dont les réactions de fusion thermonucléaire de l'hydrogène viennent de se terminer. Si cette hypothèse est correcte, le Hamburger de Gomez se transformera en nébuleuse planétaire dans quelques milliers d'années. La lumière provenant des «tranches de pain» du hamburger provient de la réflexion de la lumière de l'étoile centrale par la poussière. L'épais nuage de poussière qui ceinture l'étoile bloque sa lumière. Cette image provient du télescope Hubble. Cette nébuleuse en formation ne mesure qu'une fraction d’année-lumière et elle serait à quelque 10 000 années-lumière de nous dans la constellation du Sagittaire. (Credit: Arturo Gomez (CTIO/ NOAO), Hubble Heritage Team, NASA) |
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Ce système solaire naissant a été découvert à la périphérie du nuage sombre Rho Ophiuchi, une région de formation d'étoiles située à quelque 500 années-lumière de nous. Cette image captée dans l'infrarouge provient du télescope Antu de l'Observatoire européen austral (ESO). La barre sombre qui sépare cette petite nébulosité en deux parties est le disque sombre de poussière d'où émergeront de futures planètes. L'étoile qui éclaire les gaz de la nébulosité nous est cachée. On a donné le surnom de soucoupe volante à ce disque protoplanétaire dont le diamètre fait environ 300 UA, soit 300 fois la distance de la Terre au Soleil ce qui représente une distance considérable, 10 fois la distance moyenne entre Neptune et le Soleil. Les deux nébulosités sont de couleur différente et on n’en connaît pas la cause. L'environnement presque désertique autour de ce système stellaire naissant est un heureux hasard qui permet de mieux l'observer, mais aussi de penser que des planètes à l'abri des radiations d'étoiles massives pourraient s'y développer en toute quiétude. (Credit: N. Grosso (MPE), et al., European Southern Observatory) 7 juin 2002 |
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Des étoiles naissent dans la nébuleuse de l'Aigle (M16 ou NGC 6611), une pouponnière d'étoiles situées à environ 7000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Serpent (queue). Les piliers de gaz et de poussière où se forment des étoiles ont été rendus célèbres grâce aux photographies en lumière visible, mais cette image en fausses couleurs montre la nébuleuse dans le domaine des infrarouges. Pour réaliser cette image bicolore, on a utilisé les données des émissions infrarouges correspondant à la matière dont la température est inférieure à −100 °C. Ces données ont été recueillies par le satellite ISO (Infrared Space Observatory) de l'Agence spatiale européenne (ESA). La couleur bleue indique la présence de molécules à base de carbone, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), alors que le rouge correspond aux émissions de poussière microscopique. Mais, des étoiles naissent quand même dans ce milieu glacial grâce à la condensation qui s'effectue par la gravité. Ce processus de condensation peut prendre des dizaines de milliers d'années pour des étoiles vraiment massives jusqu'à des dizaines de millions d'années pour des étoiles de faible masse comme le Soleil. (Credit: ESA, ISO, ISOGAL Team) 14 septembre 2001 |
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Une région de formation d'étoiles connues sous le nom EGG occupe presque toute la surface de cette image provenant de l'instrument WFPC du télescope Hubble. EGG, l'acronyme de l'expression anglaise Evaporating Gaseaous Globule, est une région composée surtout d'hydrogène moléculaire qui se fragment en atomes d'hydrogène et que s'effondre sous l'effet de la gravité, la première étape de la naissance d'une étoile. L'EGG de l'image est situé au sommet d'un pilier géant de gaz et de poussière situé dans la nébuleuse de l'Aigle (M16). La lumière provenant des nouvelles étoiles les plus chaudes et les plus lumineuses chauffe l'extrémité du pilier causant ainsi une expulsion accrue du gaz qui s'y trouve. Cette expulsion permet éventuellement d'observer encore plus d'EGG et plus de jeunes étoiles. (Credit: J. Hester & P. Scowen (ASU), HST, NASA) 12 août 2001 |
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À quoi pouvait bien ressembler le Soleil avant que ses planètes se forment? Pour le savoir, les astronomes observent un prototype de formation d'étoile de faible masse comme notre Soleil, le système de T Tauri, une des étoiles brillantes situées dans la constellation du Taureau. Dans un système stellaire en formation, c'est la gravité qui est à la base de la condensation d'un nuage gazeux. Mais ce n'est pas si simple. Lorsque le gaz qui se contracte se réchauffe, les collisions produisent un vent qui a tendance à expulser des gaz. Le nuage arbore alors une géométrie complexe pouvant contenir des jets et des disques alors que les gaz qui se dirigent vers l'intérieur et ceux qui sont expulsés interagissent avec les champs magnétiques en perpétuel changement. Cette image en fausses couleurs du système T Tauri, qui est en réalité un système stellaire binaire, présente à l'évidence au moins deux jets dirigés vers la droite. Dans quelques millions d'années, alors que la majorité du matériel qui s'effondre ou qui s'échappe aura disparu de l'environnement immédiat de l'étoile T-Tauri, le noyau central deviendra assez dense et assez chaud pour initier des réactions de fusion nucléaire et cette nouvelle étoile entreprendra alors sa longue vie sur la séquence principale. (Credit : C. & F. Roddier (IfA, Hawaii), CFHT) 4 juin 2001 |
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Plus de 100 milliards de blocs essaiment probablement dans le disque qui entoure HD 100546, une étoile rapprochée du système solaire. De façon similaire aux premières années du système solaire, les blocs les plus gros grossissent par des collisions et aussi en attirant la poussière à la surface, un procédé salissant à l’origine de la formation d’une planète. Une planète comme la Terre placée dans un tel environnement hostile verrait son ciel continuellement traversé de traînée lumineuse de météore et son sol vibrait sans arrêt sous la force des impacts météoritiques. Sur cette image, le disque tourbillonnant de poussière, de gaz et de roches de HD 100546 est la région sombre au centre. La lumière brillante de l’étoile centrale et ses six pointes de diffraction ont été enlevées de l’image originale en fausses couleurs. HD 100546 est une étoile de la constellation de la Mouche n’est pas visible à l’oeil nu, car sa magnitude apparente est de 6,7. On peut cependant l’observer avec des jumelles. Elle est relativement proche, à 337,3 années-lumière de nous. Des disques protoplanétaires semblables ont été récemment découverts dans la nébuleuse d’Orion (M42), là où d’éventuelles planètes naissantes doivent survivre aux bouillantes radiations des étoiles très chaudes des environs. (Credit: C. A. Grady et al. (NOAO, NASA/GSFC), CTIO, ESO, NSF) 2 mai 2001 |
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Les pointes autour des étoiles brillantes sont monnaie courante, mais on mentionne rarement leur présence. D’où viennent-elles? Pour bien comprendre comment elles se forment, il faut analyser l’optique d’un télescope. C’est un instrument qui recueille la lumière sur une grande surface, le miroir primaire. Il faut ensuite rediriger la lumière vers une plus petite surface, l’oculaire ou un appareil photo par exemple. On utilise un miroir secondaire pour rediriger la lumière et ce miroir placé dans le tube du télescope est maintenu en place par des tiges qui sont directement sur le trajet de la lumière. En raison de la nature ondulatoire de la lumière, ces tiges produisent un phénomène nommé diffraction. La diffraction causée par les tiges disperse la lumière autour de l’image de l’étoile produisant ainsi les aigrettes que l’on voit sur de nombreuses photos. Ces aigrettes gênantes peuvent également nous cacher des étoiles moins lumineuses, voire des galaxies lointaines. Mais, l’intérêt principal de cette photo est le demi-cercle sombre au bas et non les aigrettes. Il s’agirait d’un nouveau système stellaire en formation situé dans la nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523). (Credit: B. Stecklum (TLS) et al., WFPC2, HST, NASA) 15 avril 2001 REPRISE du 19 novembre 1997 |
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Si vous voulez avaler ce beigne, il vous faudra une gigantesque tasse de café en accompagnement, car le trou au centre fait environ un milliard de kilomètres de diamètre. Centrée sur le Soleil, la circonférence d'un cercle de cette taille serait située entre les orbites de Mars et de Jupiter. On sait que ce beigne entoure LkHa 101, une étoile née récemment dans la constellation de Persée. Cette image provenant de données captées dans l'infrarouge montre que le tore de gaz et de poussière qui entoure cette jeune étoile est légèrement tourné par rapport à nous. Tout ce matériel pourrait éventuellement mener à la formation d'un système planétaire. Cette jeune étoile très brillante dans le domaine de l'ultraviolet est moins lumineuse en infrarouge et n'est donc pas visible sur cette image. Mais, sa présence ne fait aucun doute même en infrarouge, car ses vents stellaires et ses radiations intenses ont creusé ce trou de beigne. Cette première image en gros plan de ce système stellaire en formation a été obtenue en adaptant une puissante technique de la radioastronomie appelée interférométrie au télescope doté du plus gros miroir individuel de la Terre, le télescope de 10 m Keck. (Credit: Peter Tuthill (Sydney University Physics Department) et al., W.M. Keck Observatory) 2 mars 2001 |
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L'étoile massive IRS 4. Voir le texte du
25 mars 2020. (Credit & Copyright: CISCO, Subaru 8.3-m Telescope, NAOJ) 20 février 2001 |
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Orion A, un nuage moléculaire géant, renferme de nouvelles étoiles, des jets rapides de matière et des nuages gazeux excités. Ce nuage moléculaire est situé juste au sud de la nébuleuse d'Orion (M42). Le spot brillant de cette image publiée récemment est NGC 1999, une nébuleuse de réflexion. Le vent stellaire provenant de V380 Orionis, l'étoile centrale de NGC 1999, semble avoir créé des vagues de gaz brun et rouge. Plusieurs jeunes étoiles brillantes illuminent les poussières réflectrices dans la partie supérieure droite de cette image. Des jets projetés par des douzaines de jeunes étoiles engendrent des ondes brillantes de compression, phénomène connu sous le nom d'objet Herbig-Haro. L'arc lumineux qui ressemble à une chute d'eau en haut à droite est justement un objet Herbig-Haro et il est une source d'émission d'ondes radio. Le cône sous la chute d'eau provient peut-être de jets émis par les objets Herbig-Haro HH1 et HH2 qui sont à 10 années-lumière sous NGC 1999. (Credit: T. A. Rector, B. Wolpa, G. Jacoby, AURA, NOAO, NSF) 13 mars 2000 |
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Les télescopes optiques sont normalement incapables de voir l'étoile NGC2264 IRS, car elle est tapie au centre de la nébuleuse du Cône (NGC 2264), une région de formation d'étoiles remplie de gaz et de poussière qui bloquent la lumière visible. Mais si vous équipez un télescope avec un capteur infrarouge et encore mieux le télescope Hubble, vous pouvez jeter un œil inquisiteur à l'intérieur d'une telle région, car l'infrarouge est moins absorbé par les poussières. Par exemple, cette image provient de l'instrument NICMOS du télescope Hubble. Cette jeune étoile massive est entourée de six bébés étoiles du même type que le Soleil qui sont tous à moins d'un dixième d’année-lumière de leur grande sœur. Le pic et les anneaux de diffraction entourant l'étoile principale sont des artéfacts produits par le télescope. Comme le prévoient les modèles de la naissance des étoiles, on pense que les vents stellaires intenses de l'étoile massive compriment la matière et déclenchent la formation de petites étoiles. D'ailleurs, ces jeunes étoiles semblent alignées sur une frontière invisible où les gaz de l'étoile massive sont entrés en collision avec le mur d'un nuage moléculaire plus dense. De plus, il se pourrait que NGC2264 IRS soit la source de l'écoulement qui a créé la forme conique impressionnante de la nébuleuse du Cône visible sur les photos optiques. (Credit: R. Thompson, M. Rieke and G. Schneider (Univ. Arizona), NASA) 19 février 2000 REPRISE du 11 juin 1997 |
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On comprend la nature de certains détails de HH 34, mais d'autres nous échappent encore. Une étoile relativement jeune se trouve au cœur de l'objet Herbig-Haro 34. Cette étoile éjecte des boulets de particules à haute énergie qui forment sur cette image la ligne rouge dirigée vers le bas. On ne sait pas vraiment comment elle peut faire cela, mais on suppose que le gaz du disque qui entoure cette étoile naissante rebondit lorsque la matière s'effondre momentanément vers celle-ci. Le jet dirigé vers le haut de l'image est caché par la poussière. Des capuchons brillants sont visibles au bout de ces jets qui font environ une année-lumière. HH 34 est à quelque 1500 années-lumière de nous et dans la pouponnière d'étoiles qu'est la nébuleuse d'Orion. L'origine de l'arc jaune à gauche de l'image demeure inconnue. (Credit: FORS Team, 8.2-meter VLT, ESO) 29 novembre 1999 |
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De nouvelles étoiles sont nées dans la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus). Ces deux images d'une région de la nébuleuse de la Tarentule ont été captées par le télescope Hubble. Celle du haut est dans le domaine de la lumière visible et celle du bas dans l'infrarouge. Les flèches avec des numéros sur l'image infrarouge indiquent la position des étoiles massives nées récemment. Par exemple, les flèches 1 et 5 pointent vers des amas de jeunes étoiles brillantes. Nées lors de l'effondrement gravitationnel des gaz et de la poussière, les vents et la radiation de ces jeunes étoiles chaudes évacuent la matière qui les entoure les rendant ainsi visibles sur les deux images. Mais, quelques étoiles baignent encore dans suffisamment de poussière pour n'être visibles que sur l'image infrarouge. C'est le cas des étoiles pointées par les flèches 2, 3 et 4. Les spots brillants 6 et 7 sont encore plus remarquables. S'agit-il de nouvelles étoiles? Ces deux spots sont alignés exactement de part et d'autre de l'amas pointé par la flèche 5. Il se pourrait qu'ils proviennent d'un jet de matière symétrique expulsée par l'une des jeunes étoiles de l'amas 5, une étoile de type Herbig-Haro. Ces deux spots sont à cinq années-lumière de l'amas et ils pourraient correspondent aux endroits ou le jet de l'étoile entre en collision avec la matière environnante de la nébuleuse. (Credit: John Trauger (JPL), James Westphal (Caltech), Nolan Walborn (STScI), Rodolfo Barba' (La Plata Observatory), NASA) 1er octobre 1999 |
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La naissance de cette étoile dans la nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523) nous offre un spectacle ahurissant dans lequel des vents stellaires extrêmes et d'intenses radiations bombardent et allument ses molécules. Au moins deux longs nuages en forme de tunnel, chacun ayant environ une demi-année-lumière de longueur, ont été formés par cette activité. Ils partent de la partie supérieure gauche de ce gros plan d'une portion de la nébuleuse de la Lagune connue sous le nom de «région du sablier». Est-ce que ces tunnels nuageux tourbillonnent et ondulent comme les tornades sur Terre? C'est possible. Lorsque l'énergie des jeunes étoiles de la région, comme celle en bas à droite, se déverse dans la poussière et les gaz froids, le gradient élevé de température de régions voisines peut engendrer comme sur Terre le cisaillement du vent stellaire. Cette image est une version améliorée d'une photo prise par Hubble en 1995 alors que les astronomes exploraient cette région de formation d'étoiles qui n'est qu'à 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. (Credit: A. Caulet (ST-ECF, ESA), NASA) 25 septembre 1999 Reprise du 22 août 1998 et du 23 janvier 1997 |
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De gigantesques piliers de gaz et de poussière sont expulsés de la nébuleuse Trifide (M20 ou NGC 6514). Au centre de cette pittoresque nébuleuse repose une jeune étoile chaude. Elle est dans la partie supérieure droite de cette image. Après sa naissance, cette étoile massive a immédiatement inondé son entourage d'une lumière intense et énergétique, balayant ainsi au loin les gaz et la poussière qui auraient pu servir à former d'autres étoiles. Mais, des étoiles plus petites devraient encore naître dans la nébuleuse Trifide, car il y a au-delà des gaz et de la poussière non condensés dont la masse dépasse 1500 fois celle du Soleil. M20 est à environ 5200 années-lumière de nous. On peut facilement l'observer avec un petit télescope en le pointant vers la constellation du Sagittaire. (Credit: J. Hester (Arizona St. U) et al., WFPC2, HST, NASA) 7 juin 1999 |
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Où les étoiles naissent-elles dans les galaxies? Une façon de le savoir consiste à observer les nuages d'hydrogène qui émettent de la lumière, car l'hydrogène est la matière de base des étoiles et on le trouve partout où se trouvent de jeunes étoiles chaudes. Pour découvrir de grandes régions d'hydrogène luisant, la caméra spectrométrique NICMOS (Near Infrared Camera and Multi-Object Spectrometer) du télescope Hubble a été utilisée pour observer une centaine de galaxies spirales parmi les plus rapprochées de la Voie lactée. Six de ces galaxies sont présentées ici : NGC 5653, NGC 3593, NGC 891, NGC 6946, NGC 4826, et NGC 2903. Ces galaxies sont cependant à plusieurs millions d’années-lumière de nous. NICMOS a été ajusté pour isoler un type très spécifique de lumière, celle émise par l'hydrogène dans le domaine de l'infrarouge. Cette radiation qui traverse assez aisément les nuages de poussière est en rouge sur ces images. Les images prises par Hubble montrent que les pouponnières d'étoiles existent en des endroits bien précis des galaxies. (Credit: T. Boeker (STScI) et al., NICMOS, HST, NASA) 22 mars 1999 |
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Quelquefois, l'inattendu se présente sous une forme familière. Sur cette image, l'objet en forme de larme à gauche du centre est en réalité un disque de gaz et de poussière. En fait, cette larme a à peu près la même taille que notre système solaire et, avec le temps, elle pourrait se condenser et former un système stellaire possédant probablement des planètes. Malheureusement, cette larme cosmique est aussi située dans l'amas ouvert du Trapèze qui est le lieu de plusieurs étoiles immenses et lumineuses. La lumière émise par ces étoiles est si puissante qu'elle disperse les gaz et la poussière des disques protoplanétaires où pourraient naître des planètes. De grosses planètes comme Jupiter ne pourront probablement jamais naître dans un tel environnement hostile, mais on ne sait pas si des planètes semblables à la Terre pourraient s'y former et y survivre. (Credit: D. Johnstone (CITA), J. Bally (U. Colorado) et al., WFPC2, HST, NASA) 28 février 1999 REPRISE du 16 janvier 1997 |
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Les planètes se forment dans des disques de condensation que l'on nomme des disques protoplanétaires. Plusieurs images réalisées par le télescope spatial Hubble montrant des étoiles entourées d'un disque protoplanétaire ont été rendues publiques cette semaine. Comme l'éclat de l'étoile centrale rend habituellement ce disque difficile à observer, on utilisait le domaine des ondes radio ou de l'infrarouge pour voir des systèmes dont le disque se présente par la tranche, bloquant ainsi presque toute la lumière de l'étoile. Cette image en fausses couleurs nous montre l'un de ces systèmes, Haro 6-5B. Le disque central de ce système donne une forme de sablier à la lumière émise par l'étoile. Le système contient plusieurs nuages sombres de poussière et un puissant jet de matière coloré en vert sur l'image. L'ensemble fait environ 0,2 année-lumière. Notre système solaire ressemblait fort probablement à cela il y a de cela quelque 5 milliards d'années. (Credit: J. Krist (STScI), D. Padgett (IPAC/Caltech) et al., WFPC2, HST, NASA) 11 février 1999 |
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Le globule cométaire CG4. Voir le texte du 13 mai 2014. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), AATB) 6 décembre 1998 REPRISE du 28 décembre 1996 et du 5 octobre 1995 |
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C'est une région de formation d'étoiles situées dans le Grand Nuage de Magellan que l'on voit sur cette image haute en couleurs. On lui a donné le nom de DEM 192. Après sa naissance, une étoile peut de diverses façons influencer son environnement immédiat. Elle peut développer de forts vents qui poussent au loin les gaz. Si sa surface est très chaude, la pression de la lumière qu'elle émet peut sculpter les gaz et la poussière qui se trouvent à proximité. Enfin, l'étoile peut être si massive qu'elle produit au bout de seulement quelques millions d'années une supernova qui catapulte ses éléments dans le milieu interstellaire. Les astronomes étudient de régions comme DEM 192 afin de mieux cerner ces procédés et aussi de mieux comprendre comment une étoile nait. Cette image a été construite en utilisant trois photos chacune prise avec des filtres différents. Les filtres sont utilisés en astronomie afin de laisser passer la lumière émise par un élément chimique en particulier. On peut ainsi connaître la distribution d'un élément dans la région étudiée. (Credit: C. Smith (U. Michigan), Curtis Schmidt Telescope, CTIO, Chile) 23 août 1997 REPRISE du 25 juin 1996 |
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Un nuage de gaz et de poussière interstellaire s'effondre sur lui-même et c'est le début de la naissance d'une étoile. La température du cœur augmente, la fournaise nucléaire s'allume et un disque de poussière en rotation se forme autour de l'étoile nouvelle née. Alors que de la matière continue de s'agglomérer au disque en rotation, elle est chauffée, puis elle est expulsée à haute vitesse le long de l'axe de rotation du disque formant ainsi une paire de jets bien visibles. Cette image captée par le télescope spatial Hubble montre les nébulosités à l'extrémité des jets d'une jeune étoile. Les nuages brillants aux extrémités sont situés aux endroits où les jets de matière ont percuté les gaz interstellaires préexistants. La distance d'un bout à l'autre de ces nuages est d'environ une année-lumière. Ces deux nébulosités sont situées près de la nébuleuse d'Orion et elles sont désignées HH1 et HH2, en l'honneur des astronomes qui les ont découvertes, George Herbig et Guillermo Haro. L'étoile à l'origine des jets est au centre, cachée par un épais nuage de poussière. Cependant, les structures et les détails visibles dans les jets des étoiles nous offrent des indices sur les événements qui se sont produits lors de la formation de notre système solaire il y a de cela quelque 4,5 milliards d'années. (Credit J. Hester (ASU), WFPC2 Team, NASA) 19 juin 1997 |
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Les taches noires de cette image ne sont pas des défauts photographiques, mais un type inhabituel de nuage interstellaire appelé globule de Bok. Ils ont d'abord été observés et étudiés intensivement par Bart Bok dans les années 1940. Les globules de Bok sont des nuages sombres constitués de gaz et de poussière qui sont sur le point de s'effondrer lentement et d'ainsi donner naissance à des étoiles. Les globules de Bok de cette image sont à l'avant de la région d'émission HII classifiée IC 2944. (Credit and Copyright: David Malin, Anglo Australian Observartory) 29 décembre 1996 REPRIS du 6 octobre 1995 |
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Comment se forment les planètes? Les astronomes tentent de répondre à cette question en étudiant une des plus intéressantes nébuleuses connues, la grande nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976). Les médaillons de cette mosaïque montrent des systèmes planétaires en formation. La taille de notre système solaire est indiquée sur le médaillon du bas à gauche. La nébuleuse d'Orion renferme de nombreuses pouponnières d'étoiles. Ces pouponnières contiennent de l'hydrogène, de jeunes étoiles chaudes, des disques protoplanétaires et des jets stellaires propulsant de la matière à de hautes vitesses dans l'espace. La plupart des structures filamentaires de cette image sont des ondes de choc produites par la rencontre de gaz se déplaçant à faible vitesse avec la matière projetée à haute vitesse. Quelques ondes de choc sont visibles près des étoiles brillantes dans le coin inférieur gauche de l'image. La nébuleuse d'Orion est située dans le même bras spiral de la Voie lactée que le Soleil et elle est à environ 1350 années-lumière de nous. (Credit: C. R. O'Dell and S. K. Wong (Rice U.), WFPC2, HST, NASA) 7 décembre 1996 |
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Comment les étoiles se forment-elles? Cette fantastique image captée récemment par le télescope spatial Hubble nous fournit des renseignements de première main pour répondre à cette question. Des globules gazeux d'évaporation (evaporating gaseous globules (EGG), en anglais) sont visibles émergeant des piliers d'hydrogène moléculaire et de poussière présents dans la nébuleuse de l'Aigle (M16). Ces piliers, surnommés «trompes d'éléphants», (maintenant Piliers de la création) s'étirent des années-lumière. Leur densité est si grande que leur intérieur se contracte par la gravité pour donner naissance à des étoiles. À l'extrémité de chaque pilier, les radiations intenses de jeunes étoiles expulsent dans l'espace la matière, laissant les pouponnières d'étoiles exposées. (Credit: NASA, HST, J. Hester & P. Scowen (ASU)) 6 novembre 1995 |
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L'étoile entourée d'un nuage de poussière à gauche de cette photo expulse un faisceau énergétique de particules chargées dans l'espace. Ce jet se déplaçant vers la droite s'est creusé un chemin dans la matière qui entoure l'étoile et il se répand maintenant dans l'espace interstellaire. Même si ce jet se déplace à près de 300 km/s, nous ne verrons aucun changement de son apparence à cause des distances énormes impliquées. Ce jet appartient à l'objet Herbig-Haro HH 47 situé en bordure de la nébuleuse de Gum. Il est situé à environ 1500 années-lumière de nous et il s'étend sur une distance d'environ 10 000 unités astronomiques. (Credit: NASA, HST, WFPC 2, J. Morse) 12 octobre 1995 |