Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LES NÉBULEUSES PLANÉTAIRES ET PROTOPLANÉTAIRES
![]() |
Qu’est-ce qui a créé cette inhabituelle
nébuleuse planétaire? Surnommée la
nébuleuse de l'Oreiller et la nébuleuse du Tapis Volant,
NGC 7027 est l'une des nébuleuses
planétaires les plus petites, les plus brillantes et les plus
inhabituelles connues. Compte tenu de sa vitesse d'expansion,
NGC 7027 a commencé à s'étendre,
visible dans le ciel de la Terre, il y a environ 600 ans. Cependant, à
l'époque moderne, pour des raisons inconnues, elle a commencé à éjecter du
gaz et de la poussière visibles en brun dans des directions spécifiques,
créant un nouveau motif qui semble avoir quatre coins. On ignore ce qui se
trouve au centre de la nébuleuse, une hypothèse la considérant comme un
système d'étoiles binaires rapprochées où une étoile déverse du gaz sur un
disque erratique en orbite autour de l'autre étoile. NGC 7027, à
environ 3 640 années-lumière en
direction de la
constellation du Cygne. Elle a été
découverte pour la première fois en 1878 par l’astronome français
Édouard Stephan. On peut l’observer
avec un petit télescope pour amateur. (Image
Credit: NASA, ESA, Hubble;
Processing: Delio
Tolivia Cadrecha) |
![]() |
Cette vue télescopique colorée d’une partie de la
constellation de la Lyre nous montre le pâle halo externe et la région centrale de la
nébuleuse de l’Anneau, dont la désignation dans le
catalogue de Messier est
M57. Cette
nébuleuse planétaire est maintenant bien connue des astronomes. Le diamètre de l’anneau
central de M57 est d’environ une année-lumière. Ce n’est certes pas une
planète, mais lorsqu’on a découvert les premières nébuleuses planétaires,
elles avaient l’apparence d’une géante gazeuse comme Uranus. L’adjectif
planétaire lui a donc été faussement attaché. Aujourd'hui, les astronomes
savent qu’il s’agit d’un
voile gazeux d’une étoile mourante semblable au Soleil et située dans la Voie
lactée. La
galaxie spirale barrée à gauche est
IC 1296. Sa taille
apparente à peu près identique à celle de
M57 et il existe peu
d’images de celle-ci, car elle est souvent négligée des astrophotographes.
D’ailleurs, il y a plus de 100 ans, IC 1296 aurait été considérée comme
une nébuleuse spirale, car la
nature galactique d’objets diffus observés dans le ciel fut établie clairement en 1924 par
Edwin Hubble. Par chance, ces deux « nébuleuses » se trouvent dans le même champ de
vision, et bien qu’elles semblent avoir des tailles similaires, elles sont
très éloignées l’une de l’autre. M57 est à l’intérieur de notre galaxie, à
environ
2 600 années-lumière. La nébuleuse extragalactique IC 1296, aussi désignée comme
PGC 62532, 200
millions d’années-lumière, soit environ 77 000 fois plus éloignée. Comme
leur
taille apparente est semblable, IC 1296 doit aussi être 77 000 fois plus vaste que M57.
En observant cette image en
haute résolution, on peut aussi repérer des galaxies
d'arrière-plan encore plus lointaines, dispersées dans le cadre.
(Image Credit & Copyright: Kent
Biggs) |
![]() |
D’où vient la grande complexité de la structure de
cette
nébuleuse planétaire? Cette
photographie détaillée d’une nébuleuse que l’on pense avoir été créée par
une étoile semblable au Soleil a été captée par le
télescope spatial James Webb.
NGC 6072 est l’un des exemples peu
courants de nébuleuse planétaire. Cette image a été construite à l’aide
des données captées en
infrarouge, émission du
spectre électromagnétique qui met
en évidence la présence de gaz
d'hydrogène froid, c'est-à-dire des
atomes neutres d’hydrogène.
L'étude des images de NGC 6072 prises avant Webb avait révélé plusieurs
écoulements probables ainsi que la présence de deux disques dans le
complexe gazeux. L’image réalisée avec les données captées par Webb révèle
de nouvelles caractéristiques, une extension du disque au centre à gauche.
L’hypothèse la plus probable concernant l’origine de cette nébuleuse
suggère que la complexité de la nébuleuse est causée ou amplifiée par de
multiples explosions d'une étoile d'un système à plusieurs étoiles proche
du centre. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI, JWST) |
![]() |
À environ 700 années-lumière
de la Terre, en direction de la constellation du Verseau, une étoile
semblable au Soleil est mourante. Pendant les quelques derniers milliers
de sa vie, elle a donné naissance à la nébuleuse
de l'Hélice (NGC 7293),
une nébuleuse planétaire typique de la fin de vie d'une étoile de masse
intermédiaire comme le Soleil. En raison de sa proximité, NGC 7293 a
fait l'objet de plusieurs études. Cette image de la nébuleuse a été
obtenue grâce à l'utilisation de filtres optiques à bande. Le rouge
correspond à l'émission H alpha de l'hydrogène alors que les émissions de
l'oxygène prennent des teintes vertes et bleues. Cette image nous montre
de remarquables détails de
la région centrale
brillante dont le diamètre est d'environ trois années-lumière. La naine
blanche est le point brillant au centre de l'image et c'est ce qui
reste de l'étoile qui a donné naissance à la nébuleuse. La forme
de la nébuleuse de l'Hélice présente une géométrie
très complexe qui est plus qu'étonnante. (Image
Credit & Copyright: George
Chatzifrantzis) |
![]() |
Pourquoi cette fourmi cosmique n’est-elle pas
sphérique? En fait, il s’agit de la
nébuleuse planétaire
Mz3 qui
a été éjectée d’une
étoile à l’agonie qui comme notre
Soleil
était sûrement sphérique. Comment se fait-il que les
gaz éjectés par
l’étoile centrale prennent la forme d’une
fourmi qui n’est
définitivement pas sphérique? Il se pourrait que les
gaz éjectés à des
vitesses de l’ordre de 1000 km/s soient fortement influencés par le
champ
magnétique de l’étoile centrale que l’on voit au centre de
cette image. Il se pourrait aussi que
Mz3 cache une
deuxième étoile plus petite en
orbite rapprochée
autour de l’étoile centrale. Une
autre hypothèse fait intervenir la rotation et le
champ magnétique de
l’étoile centrale qui canaliseraient les gaz et leur donneraient cette
forme
bipolaire. Puisque l’étoile centrale de
Mz3 est si semblable à
notre Soleil, les
astronomes espèrent qu’une meilleure compréhension de l’évolution de
cette fourmi géante pourra nous éclairer sur l’avenir probable du
Soleil et du système solaire. (Image Credit: R.
Sahai (JPL) et al., Hubble
Heritage Team, ESA, NASA) |
![]() |
Les
calmars sur Terre ne sont pas si gros et ils
sont plus faciles à capturer. Ce
mystérieux nuage cosmique
semblable à un calmar s'étend sur près de trois pleines lunes dans le ciel
de la Terre. Il a été découvert par l'astro-imageur français
Nicolas Outters. La forme
bipolaire de la nébuleuse du Calmar (Ou4)
se distingue ici par l’émission bleue qui révèle la présence d’atomes
d’oxygène doublement ionisés. Bien qu'apparemment entourée par la région
rougeâtre d'émission d'hydrogène
Sh2-129, la
véritable distance ainsi que la nature de la nébuleuse du Calmar ont été
difficiles à déterminer. Pourtant, les
observations suggèrent que Ou4 se trouve réellement dans Sh2-129 à une
distance d’environ 2300 années-lumière. Cette
nébuleuse
planétaire aurait été engendrée par une spectaculaire éjection de
matière par un système triple d’étoiles chaudes et massives, cataloguées
sous le nom de HR8119 que l’on voit près de son centre. Si cette nébuleuse
est vraiment à une distance de 2300 années-lumière, alors elle est
vraiment géante, ayant une taille dans sa plus grande dimension de plus de
50 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Massimo
Di Fusco) |
![]() |
On donne souvent des noms de
fleurs
ou
d’insectes
aux amas d’étoiles ou aux nébuleuses qui peuplent le ciel. Même si son
envergure est de trois années-lumière,
NGC 6302
ne fait pas exception. On a ainsi donné le nom de nébuleuse
du Papillon au nuage gazeux de la photographie du jour. La
température de surface de l’étoile
mourante qui est au cœur de cette nébuleuse planétaire est de 250 000 °C. Elle
est extrêmement chaude, brillant fortement dans l’ultraviolet, mais elle
nous est cachée derrière un tore très dense de poussière. Ce gros plan
détaillé de NGC 6302 a été capté en 2009 par le
télescope spatial Hubble. L’image a été retravaillée et elle nous montre les
détails remarquables de cette nébuleuse planétaire complexe. Coupant à
travers une brillante cavité de gaz ionisé, le
tore
de poussière qui entoure l’étoile centrale est près du centre de cette
image, presque directement sur la ligne de vue. On peut d’ailleurs voir
deux extensions de poussière de part et d’autre du tore sur la diagonale
sur l’image. De
l’hydrogène moléculaire a
été détecté dans le linceul cosmique de poussière de
cette étoile chaude.
NGC 6302
est à environ 4000 années-lumière du Soleil en direction de la
constellation du
Scorpion.
(Image Credit: Mike
Selby) |
![]() |
Messier 63 est
une brillante galaxie spirale du ciel nordique qui
est à environ 30 millions d’années-lumière de nous en direction de la
constellation des Chiens de chasse. Aussi cataloguée comme
NGC 5055, cette
ile cosmique
majestueuse a une envergure de presque 100 000 années-lumière, soit à
peu près la même taille que
notre galaxie, la
Voie lactée. Son noyau brillant et le
déploiement de ses bras spiraux lui ont donné son nom populaire, la
galaxie du Tournesol.
Cette image au long temps d’exposition nous permet de suivre le long
trajet très pâle des arcs d’étoiles jusque dans le
halo de la galaxie.
Ces arcs se déploient jusqu’à près de 180 000 années-lumière du centre de
la galaxie et ils sont probablement les restes de galaxies satellites de
M63
perturbées par les effets de marée de cette dernière. On aperçoit sur
cette magnifique image
à grand champ réalisée avec un petit télescope d’autres galaxies
satellites de
M63, dont cinq
galaxies naines nouvellement
identifiées qui pourraient fort bien contribuer aux arcs d’étoiles du
halo dans les prochains milliards d’années. (Image
Credit & Copyright: Fabian
Neyer, Rainer Spani ; Collaboration Credit: I.D.
Karachentsev, F. Neyer, R. Spani, T. Zilch) |
![]() |
Ce
joli nuage cosmique
est à environ 1500 années-lumière de nous. Sa forme et sa couleur évoquent
l'œuf d'un rouge-gorge.
Son envergure fait environ trois années-lumière et cet œuf cosmique niche
dans la
constellation du Fourneau. Cet œuf ne donnera cependant pas naissance
à une étoile, car c'est une
nébuleuse planétaire, la
phase finale d'évolution d'une étoile vieillissante.
En réalité, comme on peut
le voir dans l'image télescopique, le centre de
NGC 1360 est occupé
par une étoile double constituée de deux
naines blanches,
qui sont moins massives mais beaucoup plus chaudes que le
Soleil. Leur rayonnement ultraviolet invisible à nos yeux a arraché
des électrons aux atomes des gaz environnants. La couleur bleu verdâtre de
la nébuleuse provient de la capture d'électrons par les atomes d'oxygène
doublement ionisés. (Image Credit & Copyright: Dong
Liang) |
![]() |
On a donné le nom d’un jouet
célèbre inventé par l’ingénieur Denys
Fisher à IC
418, une nébuleuse
planétaire, la nébuleuse
du Spirographe. On ne comprend pas vraiment la structure de cette nébuleuse
planétaire. Il y a peut-être un lien avec les vents stellaires
irréguliers de l’étoile centrale dont la luminosité change de façon
imprévisible en quelques heures seulement. Avant de devenir une nébuleuse
planétaire, IC 418 était une étoile semblable à notre Soleil. Selon le
modèle théorique d’évolution des étoiles
de masse similaire à celle du Soleil, IC 418 était une étoile supergéante
rouge avant de se transformer en nébuleuse planétaire. C’est cette
phase d’expansion de l’étoile qui est le début de l’expulsion de
l’enveloppe externe. L’étoile qui reste au centre est une naine
blanche et elle n’est plus le théâtre de fusion nucléaire, mais la
contraction gravitationnelle extrême qu’elle a subie a fait augmenter sa
température de surface jusqu’à des dizaines de milliers de degrés. La
lumière émise par la naine blanche excite les atomes de la nébuleuse
planétaire provoquant ainsi leur rayonnement. La nébuleuse du Spirographe
est à environ 2000 années-lumière de la Terre et son diamètre fait dans
les 0,3 année-lumière. L’image du jour est en fausses
couleurs et elle provient du télescope Hubble. (Credit:
R. Sahai (JPL) et
al., Hubble
Heritage Team (STScI/AURA), NASA) |
![]() |
Qu’est est les phénomène qui a engendré cet
inhabituel hala autour de la
nébuleuse
planétaire de l'Œil de Chat ? Personne ne le sait exactement. Ce qui
est sûr, c’est que la nébuleuse NGC 6543, autre désignation pour Œil de
Chat, est l’une des plus connue du ciel de la Terre. Les
symétries évidentes
sont visibles dans la
région centrale brillante, mais cette image a été prise pour mettre en
valeur son halo externe dont la structure est plus complexe et qui s’étend
sur plus de trois années-lumière. Les nébuleuses planétaires sont depuis
longtemps considérées comme la phase finale de la vie d'une étoile de
masse intermédiaire semblable au
Soleil.
Ce n'est que récemment, cependant, que certaines planètes ont été
découvertes avec de vastes halos, probablement formés de matière détachée
lors d'épisodes antérieurs et mystérieux de l'évolution de l'étoile. Alors
que la phase de nébuleuse planétaire est estimée à environ 10 000 ans, les
astronomes estiment l'âge des parties filamentaires externes du halo de la
nébuleuse de l'Œil de Chat entre 50 000 et 90 000 ans.
(Image
Credit & Copyright: Taavi
Niittee (Tõrva
Astronomy Club))
|
![]() |
Lorsqu’une étoile est à court de combustible
nucléaire, que se passe-t-il? Pour une étoile comme notre
Soleil, après
plusieurs étapes, le centre devient en une naine blanche tandis que
l’atmosphère externe est expulsée dans l’espace pour apparaître comme une
nébuleuse
planétaire. L’atmosphère de
NGC 1514 apparaît
comme un
amas de bulles en
lumière visible.
Cependant, il en est passablement différent dans l’image captée par le
télescope spatial James Webb dans le domaine de
l’infrarouge. Cette image soulève une autre hypothèse, car la
nébuleuse présente une forme distincte de sablier. On interprète cela
comme un cylindre vu en diagonale. En observant attentivement le centre de
la nébuleuse, on peut également apercevoir une étoile centrale brillante
faisant partie d'un système binaire. Davantage d'observations pourraient
mieux comprendre l'évolution de cette nébuleuse et la façon dont les
étoiles centrales interagissent pour produire le cylindre et les bulles
observés. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, M.
E. Ressler (JPL) et al.;
Processing: Judy
Schmidt) |
![]() |
L'éclat de la nébuleuse planétaire
Abell 7 est très
faible. Cette nébuleuse est à quelque 1800 années-lumière de nous dans la
petite
constellation du Lièvre, juste au sud d'Orion
dans le ciel de la planète Terre. Entourée d’étoiles de la Voie lactée
et proche de la ligne de visée de galaxies d’arrière-plan, sa forme
sphérique généralement simple nous est révélée sur cette image
télescopique. Le diamètre de cette nébuleuse est d’environ 8
années-lumière. Au sein de cette sphère cosmique se trouvent de belles et
complexes structures, mises en valeur par l'utilisation de longues
expositions et de filtres à bande étroite qui capturent les émissions des
atomes d'hydrogène, de soufre et d'oxygène. Sinon, Abell 7 serait beaucoup
trop faible pour être appréciée à l'œil nu. Une nébuleuse planétaire
représente une très brève
phase finale de l'évolution stellaire que notre propre Soleil
connaîtra dans 5 milliards d'années, lorsque l'étoile centrale de la
nébuleuse, autrefois semblable au Soleil, se débarrassera de ses couches
externes. On estime qu'Abell 7 elle-même a 20 000 ans. Mais son étoile
centrale, vue ici comme une naine blanche en voie de disparition, est âgée
d’environ 10 milliards d’années. (Image
Credit: Image Credit & Copyright: Vikas
Chander) |
![]() |
Est-ce que c’est la destinée
de notre Soleil? Très probablement. Le premier aperçu de l’avenir du
Soleil a été découvert par inadvertance en
1764. À cette époque,
Charles Messier
était en train de compiler une liste des objets diffus du ciel à ne pas
confondre avec les comètes. Cette image nous montre l’objet qui figure en
27e position sur
sa célèbre liste. Il s’agit donc de Messier 27 couramment appelé la
nébuleuse de l’Haltère. Il s’agit d’une nébuleuse planétaire, le type
de nébuleuse en émission créée lorsqu’une
étoile
semblable au Soleil épuise le
carburant nucléaire contenu dans son cœur.
M27 est l’une des
plus brillantes
nébuleuses
planétaires du ciel et on peut la voir en direction de la
constellation du
Petit
Renard avec des jumelles. Elle est à environ 1000 années-lumière du
système solaire.
Cette image a été réalisée en captant les émissions des atomes
d’hydrogène et
d’oxygène à l’aide de
filtre. Comprendre la nature de cette
nébuleuse était
bien au-delà de la science du 18e siècle. Même aujourd’hui, de nombreuses
choses restent mystérieuses au sujet des
nébuleuses planétaires
bipolaires comme
M27, dont le mécanisme physique à l’origine de l’expulsion des gaz de
faible masse de l’enveloppe externe de l’étoile, expulsion laissant une
très chaude naine
blanche qui est une source de
radiation X.
(Image Credit & Copyright: Christopher
Stobie) |
![]() |
Les nombreux filaments entrecroisés de cette
formation gazeuse lui ont valu le nom de nébuleuse de la Méduse. Aussi
connu sous le numéro de catalogue
Abell 21,
ce nuage cosmique est une vieille
nébuleuse planétaire située dans la constellation des
Gémeaux
à environ 1500 années-lumière de la Terre et il s'étend sur environ 4
années-lumière. Une
nébuleuse planétaire est le stade final de
l'évolution d'une étoile de masse intermédiaire semblable à notre
Soleil. L'étoile passe alors du stade de supergéante rouge à celui de
naine blanche en expulsant ses couches externes de gaz. Ce sont ces gaz
alimentés par le rayonnement ultraviolet de la naine blanche qui sont à
l'origine de la lumière émise par la
nébuleuse planétaire. Sur cette magnifique image, on peut voir des
filaments de faible intensité lumineuse qui s’étendent clairement
en-dessous et à gauche de la région centrale brillante. Le diamètre
approximatif de la
nébuleuse de la Méduse est estimé à quatre années-lumière. (Image
Credit & Martin Bradley Chesterfield
Astronomical Society) |
![]() |
La nébuleuse
de l'Hélice (NGC 7293).
Voir le texte du 29 juillet 2025. (Image
Credit & Copyright: Patrick
Winkler)29JUIL2025 |
![]() |
C’est en notant
méticuleusement la position des objets semblables à des comètes, mais qui
ne se déplaçaient pas par rapport aux étoiles lointaines que l’astronome
français
Charles Messier a construit son
célèbre catalogue des objets qu’il a observés qui n’étaient certainement
pas des comètes. Cette image nous montre l’objet qui figure en 27e
position sur
sa célèbre liste. Les astronomes du
21e siècle savent que cet objet est une
nébuleuse planétaire, mais que ce n’est pas une
planète même s’il apparait
rond comme une planète dans un
petit télescope.
Messier 27 (M27)
est un excellent exemple de nébuleuse en émission créée lorsqu’une
étoile semblable au Soleil épuise
le
carburant nucléaire contenu dans son cœur.
La nébuleuse se forme lorsque les couches externes de l’étoile sont
expulsées dans l’espace et elle émet de la lumière visible grâce aux
atomes excités par l’intense, mais
invisible radiation
ultraviolette de l’étoile mourante.
Aussi connu sous le nom de
nébuleuse de l’Haltère, ce
joli nuage gazeux symétrique s’étend sur environ 2,5
années-lumière et il est à quelque 1200 années-lumière de nous en
direction de la constellation du
Petit Renard. Cette impressionnante
image met en valeur les détails de la région centrale bien connue de M27,
mais elle nous montre aussi les caractéristiques rarement imagées du
halo externe de la nébuleuse .(Image
Credit & Copyright: Francesco
Sferlazza, Franco Sgueglia) |
![]() |
La
nébuleuse planétaire Jones-Emberson 1 est
le linceul mortuaire d’une étoile mourante semblable au Soleil. Elle est à
quelque 1600 années-lumière de nous en direction de la constellation
du Lynx. D’un diamètre d’environ 4 années-lumière, ce sont les restes
en expansion de l’atmosphère de l’étoile à la fin de sa vie lorsqu’elle a
épuisé l’hydrogène
puis l’hélium qui l’avait fait briller pendant des milliards d’années.
Le point bleu vif au centre de PK 164+31.1, autre nom de cette nébuleuse,
est une étoile naine
blanche très chaude. C’est ce qui reste de l’étoile qui a engendré
cette nébuleuse qui est très peu lumineuse et très difficile à voir dans
l’oculaire d’un télescope. Cette
image à large bande qui a nécessité 12 heures d’exposition nous montre
des détails exceptionnels de la nébuleuse ainsi que plusieurs étoiles de
la Voie lactée et même des galaxies lointaines. À l’échelle cosmique, les
nébuleuses planétaires sont éphémères,
ainsi Jones-Emberson 1 s’estompera au cours des prochains millénaires,
mais son étoile naine centrale mettra des milliards d’années
à se refroidir. (Image Credit & Copyright: Team
OURANOS, (Jean-Baptiste Auroux, Jean Claude
Mario, Mathieu Guinot & Matthieu Tequi) |
![]() |
Voir le texte du
5 juillet 2025. (Image Credit & Copyright: Alex
Linde) |
![]() |
Même avec un petit télescope, on peut observer cet
objet bien connu des astronomes amateurs. Mais, il y a des structures de
la nébuleuse
de l'Anneau (M57,
aussi appelé la
nébuleuse de la Lyre) que vous ne pourrez jamais voir dans un
télescope amateur. L'anneau
central facile à observer mesure environ une
année-lumière, mais sur
cette image
à long temps d'exposition on peut admirer les
boucles de gaz luisant
qui ornent l'extérieur de la nébuleuse de
l'étoile centrale. Cette image a été réalisée en combinant les données
de trois télescopes :
Hubble,
Large
Binocular Telescope (LBT)
et le Subaru.
Cette image comprend des données provenant des émissions d'une bande
étroite des émissions de l'hydrogène, de la lumière visible et de
l'infrarouge. Bien entendu, le matériel luisant de la
nébuleuse de la Lyre,
un exemple très
documenté de
nébuleuse planétaire, ne provient pas d'une planète. Il s'agit plutôt
des couches externes expulsées par une étoile mourante. Notre Soleil
connaîtra d'ailleurs un sort semblable. La
nébuleuse de
l'Anneau est à environ 2000 années-lumière en direction de la
constellation
de la Lyre. (Image Credit:
Hubble,
Large Binocular Telescope,
Subaru Telescope;
Composition & Copyright:
Robert
Gendler) |
![]() |
Les
nébuleuses
planétaires comme
Heckathorn-Fesen-Gull 1 (HFG1) et
Abell 6
dans la
constellation de Cassiopée sont les vestiges de la dernière phase
d’évolution d’une étoile de taille moyenne comme notre
Soleil. Malgré leur nom et leur aspect, cet objet n’a rien en commun
avec une planète. Visible au bas de
cette image, HFG1 fait partie du
système binaire
V664 Cas constitué d’une
naine blanche,
l’étoile restante à l’origine de la nébuleuse planétaire, et d’une
géante rouge. Ces
deux étoiles sont en orbite autour de leur centre de masse avec une
période d’environ 12 heures. Se déplaçant avec la nébuleuse à une vitesse
d’environ 300 fois plus rapide que le plus rapide des trains terrestres,
le système V664 Cas produit l’onde de choc bleuâtre que l’on voit sur
l’image. Dans les zones où l’arc est le plus brillant, l’onde de choc
interagit au maximum avec le milieu interstellaire. Dotées de structures
parfois magnifiques et haute en couleurs, les nébuleuses planétaires sont
des cibles très recherchées par les astrophotographes, mais après environ
10 000 ans elles deviennent invisibles en raison de la faible quantité de
lumière ultraviolette
alors émise par la naine blanche qui les alimente.
(Image Credit & Copyright: Julien
Cadena & Mickael
Coulon; Text: Natalia
Lewandowska (SUNY Oswego)) |
![]() |
Pour certains, cela ressemble à un œil de chat, pour
d'autres il s'agit d'une coquille de
mollusque cosmique.
En réalité, c'est l'une des
nébuleuses
planétaires les plus brillantes qui présentent une des plus complexes
structures détaillées composées de gaz expulsés par une étoile semblable
au Soleil lors de la brève et glorieuse phase de la fin de sa vie.
L'étoile centrale agonisante de
cette nébuleuse a
sans doute produit des
coquilles concentriques en soufflant ses
couches
extérieures par une
série de convulsions régulières. Mais, on ne
comprend pas
encore très bien la
formation de ses
jolies structures symétriques internes.
Cette image provient des données captées dans le visible par le
télescope spatial Hubble
combinées avec les
données dans le domaine des
rayons X obtenues par
l'observatoire spatial
Chandra. Cette exquise sculpture spatiale s'étend sur environ une
demie-année-lumière. En regardant cet œil de chat, nous pouvons avoir un
aperçu de ce qui adviendra à notre Soleil dans environ 5 milliards
d'années. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble
Legacy Archive; Chandra
X-ray Obs.; Processing & Copyright: Rudy
Pohl) |
![]() |
Le cocon d’une nouvelle naine blanche dans la nébuleuse planétaire NGC
2440 située dans la constellation de la Poupe.
Tel un papillon, une naine blanche commence sa vie en expulsant
l’enveloppe qui l’entoure. La nébuleuse
planétaire NGC 2440 de la photographie renferme la plus chaude des étoiles
naines blanches connues avec une température de surface atteignant les
200 000 K. Cette naine blanche est le point brillant au centre de la
photo. (Crédit: H. Bond (STScI),
R. Ciardullo (PSU), WFPC2, HST, NASA) 24 décembre 2023 REPRISE : 17 mai 2015, 21 février 2010, 7 mai 2006, 23 janvier 2005, 11 janvier 2004, 5 août 2001, 30 juillet 2000, 3 juillet 1999, 26 avril 1998 et 3 décembre 1996 |
![]() |
Voyez-vous la forme d’un
sablier ou un œil qui vous regarde? Si vous ne pouvez l’imaginer, les
anneaux de MyCn 18 tracent le contour d’un sablier et l’œil en son centre
est lui facile à visualiser. L'étoile qui a donné naissance à la nébuleuse
du Sablier (MyCn 18)
est à la dernière
étape de sa vie, la phase dite
nébuleuse planétaire. L'hydrogène d'une étoile du même type que le
Soleil
est son
carburant nucléaire lorsqu'elle évolue de façon stable pendant des
milliards d'années sur la phase nommée « séquence
principale ». Lorsque l'hydrogène se fait rare dans le cœur de
l'étoile, la fusion nucléaire ne peut plus s'opposer à la formidable force
de gravité de l'étoile. Elle connait alors une brève et spectaculaire
phase finale d'évolution au cours de laquelle l'étoile éjecte ses couches
externes gazeuses pour former une
nébuleuse planétaire. Le cœur restant de l'étoile est constitué de
carbone et forme ce que l'on nomme une
naine
blanche qui se refroidit lentement. En 1995, on a utilisé le
télescope Hubble
pour étudier les
nébuleuses planétaires. L'image
du jour provient de cette étude. Les
anneaux de gaz qui entourent la naine blanche sont en fausses couleurs
: on leur a attribué le rouge pour la lumière de
l'azote, le vert pour
celle de l'hydrogène
et le bleu pour celle de
l'oxygène.
Les détails obtenus par le télescope Hubble nous permettent de mieux
comprendre les
étonnants détails du
processus d'éjection
des gaz de la nébuleuse et nous ils nous aideront à comprendre les
formes complexes,
mais étonnamment symétriques de plusieurs nébuleuses planétaires.
(Image Credit & Copyright: NASA, ESA, Hubble, HLA;
Processing & Copyright: Harshwardhan
Pathak) |
![]() |
Lorsque les étoiles meurent, elles créent des
nuages de gaz et de poussière. Les nuages de
cette image
dérivent lentement
dans ce riche champ d'étoiles le long du plan de notre galaxie, la Voie
lactée, vers la
constellation du Cygne. On peut admirer sur cette image télescopique
la nébuleuse de la Bulle
de savon (PN G75.5 1.7),
en bas à gauche, et la
nébuleuse du Croissant (NGC 6888),
en haut à droite. Ces deux nébuleuses doivent leur existence à une étoile.
NGC 6888 a été formé par les violents vents stellaires éjectés de
l'enveloppe externe de son étoile centrale
WR 136, une étoile très
massive de type
Wolf-Rayet. Consommant son carburant nucléaire à un
rythme effréné, WR 136 approche la
fin de sa courte vie qui se terminera en une spectaculaire explosion,
une supernova. La
nébuleuse de la Bulle de Savon a été
découverte récemment. C'est probablement une
nébuleuse
planétaire, la phase finale de
l'évolution d'une étoile semblable au Soleil qui se transforme en une
naine blanche
entourée de la
coquille gazeuse qu'elle a éjectée. Ces deux nébuleuses sont à environ
5000 années-lumière de nous. La taille de la nébuleuse du Croissant est
d'environ 25 années-lumière. (Credit & Copyright: Abdullah
Al-Harbi) 4 septembre 2023 REPRISE du 17 octobre 2020 et du texte du 4 décembre 2015 |
![]() |
Cette nébuleuse nous était inconnue jusqu’à ce jour.
Les nébuleuses nouvellement découvertes sont habituellement de petites
tailles angulaires, peu lumineuses et trouvées par des professionnels
utilisant de grands télescopes. Cependant, la
nébuleuse Pistache a été
découverte par des amateurs passionnés d’astronomie. Elle a presque la
taille de la pleine lune, mais sa luminosité est très faible. Aujourd’hui,
il est possible même avec un petit télescope pour les astronomes amateurs
en créant des images de longue exposition d’explorer des zones du ciel
beaucoup plus vastes que celles des télescopes utilisés par les
professionnels. Des amateurs peuvent donc découvrir des zones
d’émissions autour
d’objets connus ainsi que des objets
entièrement inconnus,
comme la nébuleuse de cette image. Cette image de la nébuleuse Pistache a
été réalisée en utilisant des filtres d’oxygène (le bleu) et d’hydrogène
(le rouge). La nature de l’étoile centrale est encore inconnue. S’il
s’agit d’une naine
blanche, il pourrait s’agir d’une
nébuleuse
planétaire. Cette image a été réalisée grâce à 70 heures d’exposition
sous le ciel sombre de la
Namibie. (Credit & Copyright: Bray
Falls & Chester
Hall-Fernandez) |
![]() |
La
nébuleuse de
la Lyre (M57)
est plus compliquée qu’elle n’apparaît à travers un petit télescope.
L’anneau central d’une année-lumière de diamètre est facilement visible,
mais cette remarquable image captée par le
télescope spatial
James Webb dans le domaine de
l’infrarouge
nous montre beaucoup d’autres détails grâce à une
longue exposition.
Les chaînes gazeuses semblables à des cils entourant un œil cosmique sont
mises en évidence dans cette image traitée numériquement à laquelle on a
attribué des couleurs pour les émissions infrarouges, normalement
invisibles à l’œil humain. Ces longs filaments gazeux proviennent
peut-être des ombres
produites par des nœuds de gaz dense dans l’anneau qui bloquent la
lumière provenant de la partie centrale. La nébuleuse de la Lyre est une
nébuleuse
planétaire allongée. Une nébuleuse planétaire nait d’une étoile
semblable au Soleil à la fin de sa vie lorsqu’elle
expulse son
atmosphère extérieure en devenant une
naine
blanche. M57 est à environ
2600 années-lumière du système solaire en direction de la
constellation
de la Lyre. (Credit: NASA, ESA, CSA, JWST;
Processing: Zi
Yang Kong) |
![]() |
Ce joli nuage cosmique NGC 1360 est à environ 1500 années-lumière de
nous. Voir le texte du 14 mai 2025. (Image Credit & Copyright: Dong
Liang) |
![]() |
M27, la nébuleuse de
l'Haltère. Voir le texte du 30
décembre 2024. (Image
Credit & Copyright: Patrick A.
Cosgrove) |
![]() |
La
nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC
6543) est l’une des nébuleuses planétaires les plus connues de la
Voie lactée. La région
centrale plus lumineuse de cette image nous montre
ses contours qui nous
sont plus familiers. Cependant,
cette image large et
profonde réunit les données de deux télescopes afin de nous révéler son
halo externe extrêmement pâle. À une distance estimée par les mesures
récentes du satellite Gaia
à 4450 années-lumière, ce halo externe dont la taille apparente est
d’environ 5
minutes d’arc s’étend sur quelque 6,5 al (note : les auteurs de
l’APOD consultent des données obsolètes). Les nébuleuses planétaires
ont longtemps été considérées dans son ensemble comme les matériaux
éjectés lors de la phase finale
de
la vie d’une étoile semblable au Soleil. Récemment, on a découvert que
certaines nébuleuses planétaires
avaient des halos
comme celui-ci, qui se sont probablement formés de matériaux éjectés par
l’étoile lors d’épisodes antérieurs de son évolution. En effet, la phase
de formation d’une nébuleuse planétaire est de l’ordre de 10 000 années et
les astronomes estiment maintenant que l’âge des parties filamenteuses du
halo de NGC 6543 est bien plus vieux, de 50 000 à 90 000 ans.
NGC 6552, la galaxie
spirale à droite de l’image, est à environ
380 millions d’années-lumière à l’arrière de la nébuleuse.
(Image Credit & Copyright: Jean-François
Bax, Guillaume
Gruntz) |
![]() |
Un jour, notre étoile le Soleil à la fin de sa vie
pourrait ressembler à cela. La
nébuleuse de l'Hélice
(NGC 7293)
est le plus proche exemple d'une
nébuleuse
planétaire qui se forme à la fin de la vie d'une étoile semblable au
Soleil. L'étoile qui demeure au centre de la nébuleuse est une naine
blanche, une étoile si énergétique qu'elle est la source qui rend les gaz
expulsés auparavant
fluorescents. La
nébuleuse de l'Hélice est à environ 450 années-lumière de nous en
direction de la constellation du
Verseau. Elle s'étend
sur 1,5 année-lumière. Cette image provient du télescope
CFHT (Observatoire
Canada-France-Hawaï) juché sur le
Mauna Kea à Hawaii.
En grossissant la paroi
interne de la nébuleuse, on peut observer des grumeaux de gaz dont
l'origine demeure inconnue. (Image Credit &
Copyright: CFHT, Coelum, MegaCam, J.-C.
Cuillandre (CFHT) & G.
A. Anselmi (Coelum)) |
![]() |
Le spectacle offert par une étoile est généralement
beaucoup plus pittoresque après sa mort. Une étoile de
masse intermédiaire comme notre Soleil qui termine sa vie sur la
séquence principale se transforme progressivement en
naine
blanche en expulsant leur enveloppe gazeuse. Ces gaz en expansion
forment alors une
nébuleuse planétaire. Celle qui nous est présentée sur l’image du jour
est
M2-9, aussi appelée la
nébuleuse du Papillon. Cette nébuleuse est à environ 2100
années-lumière de nous en direction de la constellation d’Ophiuchus (le
Serpentaire). Au centre de cette nébuleuse, deux étoiles orbitent dans un
disque gazeux dont le rayon est égal à 10 fois l’orbite de Pluton. On
pense que l’aspect bipolaire de certaines nébuleuses planétaires vient
d’un système binaire d’étoiles alors que les étoiles solitaires comme
notre Soleil produisent des nébuleuses de forme sphérique.
(Credit:
Hubble Legacy Archive,
NASA,
ESA - Processing:
Judy Schmidt) |
![]() |
L'étoile située au centre de la
nébuleuse de l'Œuf
pousse au loin les coquilles de gaz et de poussière qui l'entourent : elle
se transforme lentement en
naine blanche. La
nébuleuse de
l'Œuf (USNOA2 1200 1686711
dans le catalogue
USNO-A2.0 qui contient plus de 535 millions d'étoiles) est une
nébuleuse protoplanétaire qui est en évolution rapide. Elle s'étend sur
une année-lumière dans la constellation du
Cygne.
L'épais nuage de poussière autour l'étoile nous empêche de la voir
directement, mais les couches nuageuses situées derrière elle nous
renvoient la lumière qu'elle émet. Ce phénomène de
diffusion
lumineuse est aussi accompagné d'une polarisation partielle de la lumière.
En mesurant l'orientation du plan de polarisation de la lumière de la
nébuleuse de l'Œuf, on peut arriver à connaître l'emplacement approximatif
de la naine blanche.
L'image qui
nous est présentée provient de la caméra
ACS
du télescope Hubble. Elle a été
traitée numériquement pour montrer l'orientation de la polarisation.
(Credit:
Hubble
Heritage Team (STScI/AURA),
W. Sparks
(STScI) &
R. Sahai
(JPL),
NASA) |
![]() |
L'anneau de la nébuleuse
de la Lyre (M57)
est sans doute, après ceux
de Saturne, le plus célèbre du ciel. Mais, son apparence provient de
notre position, car en réalité ce n'est pas un anneau. La dernière
cartographie en trois dimensions de la structure de cette nébuleuse en
expansion basée en partie sur cette image détaillée captée par le
télescope Hubble indique que cette nébuleuse a la forme d'un beignet qui
entoure un nuage de gaz lumineux en forme de ballon
de football américain. Depuis notre planète, nous regardons le ballon
selon son axe le plus long et le beignet alors vu de face prend l'aspect
d'un anneau. M57 est
un exemple bien connu d'une nébuleuse
planétaire, nom trompeur, car les gaz
luisants qui la composent ne
viennent pas du tout d'une planète. En réalité, ces gaz proviennent
des couches externes expulsées d'une étoile comme notre Soleil vers
la fin de sa vie. Ce qui reste de l'étoile est une naine
blanche, une petite pointe de lumière cosmique au centre de la
nébuleuse. La surface d'une naine blanche atteint des températures de
plusieurs dizaines de milliers de degrés et elle émet
alors un intense rayonnement ultraviolet.
Ce rayonnement ionise les
atomes du gaz de la nébuleuse qui émettent ensuite des photons lumineux
en capturant les électrons perdus. Le bleu au centre de cette
image provient de l'hélium ionisé, le cyan à
l'intérieur de l'anneau de la lumière de l'hydrogène et de l'oxygène, et
les teintes rougeâtres sur la bordure extérieure de l'anneau de la lumière
de l'azote et du soufre. La nébuleuse de l'anneau fait environ une
année-lumière de diamètre et elle est à 2000 années-lumière de nous.
(Image Credit: NASA, ESA, Hubble
Legacy Archive; Processing: Judy
Schmidt) |
![]() |
Les nombreux filaments entrecroisés de cette
formation gazeuse lui ont valu le nom de nébuleuse de la Méduse. Aussi
connu sous le numéro de catalogue
Abell 21,
ce nuage cosmique est une vieille
nébuleuse planétaire située dans la constellation des
Gémeaux
à environ 1500 années-lumière de la Terre et il s'étend sur environ 4
années-lumière. Une
nébuleuse planétaire est le stade final de
l'évolution d'une étoile de masse intermédiaire semblable à notre
Soleil. L'étoile passe alors du stade de supergéante rouge à celui de
naine blanche en expulsant ses couches externes de gaz. Ce sont ces gaz
alimentés par le rayonnement ultraviolet de la naine blanche qui sont à
l'origine de la lumière émise par la
nébuleuse planétaire. Sur cette magnifique image, on peut voir des
filaments de faible intensité lumineuse qui s’étendent clairement
en-dessous et à gauche de la région centrale brillante. Le diamètre
approximatif de la
nébuleuse de la Méduse est estimé à quatre années-lumière.
(Image Credit & Martin Bradley Chesterfield
Astronomical Society) 17 mars 2023 REPRISE du texte du 25 mars |
![]() |
La nébuleuse planétaire
Jones-Emberson 1,
Cette image a nécessité 22 heures d'exposition.
Voir le t12juiller2024exte
du 12 juillet 2024. (Image
Credit & Copyright: Serge
Brunier, Jean-François Bax, David Vernet, C2PU/OCA) |
![]() |
La nébuleuse
de l'Hélice (NGC 7293),
Voir le texte du 24 octobre
2024. Image Credit & Copyright: Tommaso
Stella) |
![]() |
Les étoiles peuvent créer de très jolies œuvres
artistiques en vieillissant qui sont parfois semblables à des fleurs ou à
des insectes, comme la
nébuleuse du Papillon (NGC
6302). L’étoile centrale vieillissante de cette
nébuleuse
planétaire a donné naissance à une paire cosmique d’ailes dont
l’envergure est de plus de trois années-lumière. Bien que sa température
de surface excède les 200 000 degrés Celsius et que ses ailes soient
exceptionnellement brillantes tant en lumière visible qu’en ultraviolet,
elle demeure invisible, car elle est cachée par un épais
tore de poussière. Les
données de ce gros plan
très détaillé et haut en couleur ont été captées par le télescope
spatial Hubble. L’image est en fausse couleur afin de mettre en valeur les
émissions de l’oxygène (bleu), de l’hydrogène (vert) et de l’azote
(rouge). La nébuleuse du Papillon est à environ 3500 années-lumière de la
Terre en direction de la constellation du Scorpion. Les nébuleuses
planétaires sont créées par l’expulsion de l’atmosphère d’une étoile
semblable au Soleil et elle s’estompe généralement en environ 20 000
années. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble;
Processing: William
Ostling) |
![]() |
Qu’est-ce qui a créé cet inhabituel halo autour de la
nébuleuse de l'Œil de Chat? Personne ne le sait exactement. Ce qui est
sûr, c’est cette jolie formation, dont la désignation est
NGC 6543, est l’une
des
nébuleuses planétaires le plus connues du
ciel de Terre. Bien que les symétries obsédantes de la région centrale
soient bien visibles sur cette image, elle a été réalisée pour nous
présenter son halo externe finement structuré. Ce halo s’étend sur plus de
trois années-lumière. On sait depuis longtemps que les nébuleuses
planétaires sont formées durant la phase finale
de la vie d’une étoile semblable au Soleil, c'est-à-dire une
étoile de masse intermédiaire. Cependant, on a trouvé récemment des
nébuleuses planétaires dotées
d’un vaste halo
probablement formé à partir de matériaux expulsés au cours
d’épisodes précédents non compris de
l’évolution de l’étoile. Alors que l’on croit que la
phase
de nébuleuse planétaire dure environ 10 000 ans, l’âge estimé des
parties filamentaires du halo
de la nébuleuse de l’Œil de Chat est entre 50 000 et 90 000 ans.
(Image Credit & Copyright: Bray
Falls) |
![]() |
Dans le New General Catalogue, sa désignation
est NGC 3132. Aussi
appelé nébuleuse de l’anneau austral, c’est une
nébuleuse planétaire,
le linceul mortel d’une étoile mourante semblable au Soleil.
NGC 3132 est à 2000
années-lumière. Surtout composé de gaz et de poussière, ce magnifique
spectacle cosmique de près
d’une année-lumière de
diamètre a été imagé avec des détails sans précédent par le
télescope spatial James Webb. L’étoile que l’on aperçoit sur cette
image captée par l’instrument
NIRCam du télescope est la compagne de l’étoile mourante. En orbite
l’une autour de l’autre, la transformation de l’étoile mourante a éjecté
des coquilles de gaz et de poussière dans l’espace pendant des milliers
d’années. De luminosité plus faible, cette étoile apparaît avec ses
aigrettes de diffraction à gauche sur la bordure de la zone centrale
bleue, à peu près à 9 heures. Ce sont les mouvements orbitaux de cette
paire qui ont produit les structures complexes de NGC 3132.
(Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI, NIRCam) |
![]() |
À trois mille années-lumière de la Terre, une étoile
mourante rejette des coquilles gazeuses incandescentes. Cette image captée
par le télescope
spatial Hubble nous révèle que
l'Œil de Chat (NGC
6543) est l’une des plus complexes
nébuleuses
planétaires que l’on connaisse. Avec une envergure d’une demi-année,
les structures visibles dans l'Œil de Chat sont si complexes que les
astronomes soupçonnent la présence d’un
système binaire
d’étoiles en
son centre. Le terme de nébuleuse planétaire pour cette classe
d’objets est trompeur, car même ceux-ci semblent ronds comme des planètes
dans de petits télescopes, les images modernes à haute résolution montrent
que ce sont des étoiles entourées de cocons de gaz. Ces
étoiles sont dans les derniers stades de leur évolution. En analysant
les structures de NGC 6543, les astronomes pourraient voir le destin de
notre Soleil, car il donnera naissance à une nébuleuse planétaire dans
environ cinq milliards d’années.
(Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Reprocessing
& Copyright: Raul
Villaverde) |
![]() |
L'éclat de la nébuleuse
planétaire Abell 7 est
très faible. Cette nébuleuse est à quelque 1800 années-lumière de nous
dans la petite
constellation du Lièvre, juste au sud d'Orion dans le ciel de la
planète Terre. Elle est entourée d'étoiles de la Voie lactée et la galaxie
en haut à sa gauche est
PGC 16611. On voit très bien les structures d'Abell 7 sur
cette image grâce à l'utilisation de filtres à bande étroite et à un
long temps d'exposition. Les émissions des atomes d'hydrogène et d'azote
correspondent aux teintes rougeâtres et celles des atomes d'oxygène sont
en bleu et vert. Ces nuances correspondent à ce que nous pourrions voir si
l'intensité de la lumière était plus forte. La
phase d'évolution dite «nébuleuse
planétaire» est très brève comparée à la vie d'une étoile comme notre
Soleil. Dans environ 5 milliards d'années, le Soleil se transformera aussi
en
nébuleuse planétaire. Abell 7 est âgé d'environ 20 000 ans. Son étoile
centrale est une
naine blanche qui perd lentement sa luminosité. Elle est âgée
d'environ 10 milliards d'années. (Image Credit & Copyright: Donald
Waid, Ron Dilulio) |
![]() |
La nébuleuse de la Méduse. Voir le texte du
17 mars 2023.
(Image Credit
& Copyright: Damien
Cannane) 25 mars 2022 |
![]() |
Quelle est l'origine de cette spirale presque
parfaite dans le coin supérieur gauche de cette image? Personne n'en est
totalement certain, mais elle provient probablement d'un
système binaire
d'étoiles dont l'une est entrée dans la phase d'une
nébuleuse
planétaire éjectant ainsi dans l'espace son atmosphère externe. Cette
immense spirale
comptant quatre ou cinq
tours complets
s'étend sur environ un tiers
d’année-lumière et elle est d'une régularité sans précédent. En tenant
compte du taux d'expansion du gaz de la spirale, une nouvelle boucle
devrait apparaitre chaque 800 ans, ce qui est de l'ordre de grandeur de la
période de révolution des étoiles d'un
système binaire. Le
système d'étoiles
qui a créé cette spirale porte le nom de
LL Pegase
et sa nomenclature est
AFGL 3068. L'étonnante spirale est aussi cataloguée sous la cote
IRAS 23166+1655. Cette image prise dans le domaine du
proche infrarouge provient du télescope spatial Hubble. L'origine de
la lumière émise par la spirale est aussi un mystère, bien qu'on pense
qu'elle est illuminée par la lumière d'étoiles voisines.
(Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Processing
& Copyright: Jonathan Lodge) |
![]() |
À
environ 700 années-lumière de la Terre, en direction de la constellation
du Verseau, une étoile semblable au Soleil est mourante. Pendant les
quelques derniers milliers de sa vie, elle a donné naissance à la nébuleuse
de l'Hélice (NGC 7293), une nébuleuse
planétaire typique de la fin de vie d'une étoile de masse intermédiaire
comme le Soleil. En raison de sa proximité, NGC 7293 a fait l'objet de
plusieurs études. Quatre-vingt-dix heures de temps d'exposition ont été
requises pour obtenir
cette image de la nébuleuse et l'utilisation de filtres optiques à
bande étroite. Le rouge correspond à l'émission H alpha de l'hydrogène
alors que les émissions de l'oxygène prennent des teintes vertes et
bleues. Cette image nous montre de
remarquables détails
de la région centrale
brillante dont le diamètre est d'environ trois années-lumière. La
naine blanche est le point brillant au centre de l'image et c'est ce qui
reste de l'étoile qui a donné naissance à la nébuleuse. La forme
de la nébuleuse de l'Hélice présente une géométrie
très complexe qui est plus qu'étonnante. (Image
Credit & Copyright: Ignacio
Diaz Bobillo) |
![]() |
Comment une nébuleuse planétaire peut prendre la
forme d'un carrée? Personne ne le sait de façon certaine. L'étoile chaude
connue sous la cote MWC 922 semble
cependant au centre d'une nébuleuse qui a cette forme. La photographie provient
de clichés infrarouges du télescope
Hale de l'observatoire
du mont Palomar en Californie et de celui de l’observatoire Keck-2
sur le Mauna
Kea à Hawaii. Une hypothèse très plausible expliquant la formation de
la nébuleuse
carrée est basée sur l'expulsion de cône gazeux par l'étoile centrale
à un stade
tardif de son développement. Depuis la Terre, on verrait les cônes de
la Nébuleuse
du carré rouge de côté et comme ils sont pratiquement à angle droit,
cela donne la forme d'un carré. D'ailleurs, les rayons diagonaux brillants
de l'image délimitent peut-être les parois des cônes.
Si on voyait ces cônes d'un autre angle, ils seraient peut-être semblables
aux anneaux gigantesques de la supernova 1987A. Il se pourrait donc qu'une
supernova se produise un jour dans ce système.
(Credit & Copyright: Peter
Tuthill (Sydney
U.) and James Lloyd (Cornell)) |
![]() |
La
nébuleuse de l’Haltère (M27) Voir le texte
du 30 mai 2023.
(Image Credit & Copyright: Bray
Falls & Keith
Quattrocchi) |
![]() |
Quel corps céleste se trouve au sein de la
nébuleuse du
Collier? Les premières analyses indiquaient qu’il s’agissait d’une
nébuleuse
planétaire, un nuage gazeux éjecté de l’atmosphère d’une
étoile semblable au
Soleil vers
la fin de sa vie. Les nœuds rougeâtres très lumineux qui ressemblent à
des diamants dans le collier de la nébuleuse sont en réalité constitués de
gaz très chaud. On pense qu’il y a au centre de la nébuleuse deux
étoiles en orbite si
rapprochée qu’elles partagent une atmosphère commune et qu’elles
apparaissent comme une seule étoile
sur cette image du
télescope spatial Hubble. Les nuages de gaz luisant en haut à gauche
et en bas à droite résultent de
jets provenant du
centre de la nébuleuse. Comment et quand ces jets lumineux se sont formés,
demeurent un sujet de recherche. La nébuleuse du Collier est âgée de
seulement 5000 ans. Elle est à environ 15 000 années-lumière du système
solaire et son diamètre est d’environ cinq années-lumière. On peut la voir
avec un grand télescope en le pointant vers la
constellation de La Flèche. (Image Credit: ESA, Hubble, NASA; Processing: K.
Noll) |
![]() |
Les nombreux filaments
entrecroisés de cette formation gazeuse lui ont valu le nom de nébuleuse
de la Méduse. Aussi connu sous le numéro de catalogue
Abell 21,
ce nuage cosmique est une vieille
nébuleuse planétaire située dans la constellation des
Gémeaux
à environ 1500 années-lumière de la Terre et il s'étend sur environ 4
années-lumière. Une
nébuleuse planétaire est le stade final de
l'évolution d'une étoile de masse intermédiaire semblable à notre
Soleil. L'étoile passe alors du stade de supergéante rouge à celui de
naine blanche en expulsant ses couches externes de gaz. Ce sont ces gaz
alimentés par le rayonnement ultraviolet de la naine blanche qui sont à
l'origine de la lumière émise par la
nébuleuse planétaire. (Image Credit & Copyright: Josep
Drudis) |
![]() |
Un jour, notre étoile le Soleil à la fin de sa vie
pourrait ressembler à cela. La
nébuleuse de l'Hélice
(NGC 7293)
est le plus proche exemple d'une
nébuleuse
planétaire qui se forme à la fin de la vie d'une étoile semblable au
Soleil. L'étoile qui demeure au centre de la nébuleuse est une naine
blanche, une étoile si énergétique qu'elle est la source qui rend les gaz
expulsés auparavant
fluorescents. La
nébuleuse de l'Hélice est à environ 450 années-lumière de nous en
direction de la constellation du
Verseau. Elle s'étend
sur 1,5 année-lumière. Cette image provient du télescope
CFHT (Observatoire
Canada-France-Hawaï) juché sur le
Mauna Kea à Hawaii.
En grossissant la paroi
interne de la nébuleuse, on peut observer des grumeaux de gaz dont
l'origine demeure inconnue. (Image Credit &
Copyright: CFHT, Coelum, MegaCam, J.-C.
Cuillandre (CFHT) & G.
A. Anselmi (Coelum)) |
![]() |
Bulle de savon
(PN G75.5 1.7).
Voir le texte du 4 septembre 2023.
(Image Credit &
Copyright:
Wissam Ayoub) |
![]() |
La
nébuleuse
planétaire
Abell 78 est la vedette de ce coloré paysage céleste. La couleur des
étoiles de la
Voie lactée de cette image dépend en fait de leur
température de surface, toutes plus froides (jaunâtre) ou plus chaudes
(bleuâtre) que notre étoile, le
Soleil. Mais, Abell 78 n’est pas une étoile et cette nébuleuse brille
grâce à la lumière émise par ses atomes ionisés présents dans le linceul
ténu de matière entourant l’étoile centrale extrêmement chaude. Les
électrons sont arrachés aux atomes par la lumière ultraviolette de la
naine blanche
située au centre de la nébuleuse. Les émissions des boucles et les
filaments bleu-vert
dans la région centrale proviennent des atomes d’oxygène doublement ionisé
(perte de deux électrons). Cette région est entourée d’un nuage rouge dont
la couleur provient des atomes
d’hydrogène ionisés. Abell 78 est à environ 5000 années-lumière de la
Terre en direction de la constellation du Cygne. Son diamètre est
d’environ trois années-lumière. Une nébuleuse planétaire comme Abell 78
est la brève phase finale de
l’évolution stellaire d’une étoile du même type que le Soleil qui
connaitra ce sort dans environ cinq milliards d’années.
(Image Credit & Copyright: Bernhard Hubl) |
![]() |
NGC 7293
que l’on voit sur l’image du jour est une
nébuleuse
planétaire que l’on a nommée «nébuleuse
de l’Hélice». Malgré que l’on soit certain que c’est une étoile
semblable au Soleil qui donne naissance à une nébuleuse planétaire à la
fin de sa vie, plusieurs aspects de ces nébuleuses nous échappent encore.
Par exemple, les observations réalisées par le télescope
Hubble
et le télescope de 4 m
Blanco au
Chili ont montré que la nébuleuse de
l’Hélice n’est
pas qu’une simple
hélice. Elle contient deux
disques qui sont presque perpendiculaires entre eux, des arcs et des
zones de choc ainsi que d’autres structures que l’on ne
comprend pas très bien. Mais la symétrie globale de la nébuleuse est
assez semblable à celle des autres nébuleuses, comme la
nébuleuse de la Lyre
(M57). On se
demande encore comment une étoile comme le Soleil réussit à créer ces
jolies structures
complexes, c’est le sujet de
nombreuses recherches. La nébuleuse planétaire la plus près de nous
est la nébuleuse de l’Hélice, elle n’est qu’à 700 années-lumière. Elle est
située dans la constellation du
Verseau
et son diamètre est d’environ 3 années-lumière.
(Credit:
C. R. O'Dell,
(Vanderbilt) et al.
ESA,
NASA) |
![]() |
Pourquoi la forme de cette nébuleuse est-elle si
complexe? À la fin de la
phase de la fusion
thermonucléaire
d'une étoile semblable à notre Soleil, elle suit un
chemin évolutif
complexe qui
la transforme en supergéante rouge, puis elle éjecte ses couches gazeuses
externes dans l'espace. Ces couches gazeuses prennent habituellement des
formes géométriques assez simples, une
sphère,
deux
lobes symétriques
et quelquefois un
anneau
ou un
hélicoïde.
Mais la
forme de NGC 5189,
la nébuleuse planétaire de cette photo, ne présente aucune géométrie
simple. Pour mieux cerner les secrets de
NGC 5189,
on a utilisé récemment le
télescope Hubble.
Des
études ont
déjà montré que l'expulsion de l'atmosphère de l'étoile s'est faite en
plusieurs étapes à différentes époques dont la plus récente avait créé un
tore
déformé et brillant qui s'étend horizontalement au centre de
cette image.
À la lumière
des dernières
observations
de
NGC 5189,
on pense que l'étoile agonisante fait partie d'un
système binaire
et que son axe de rotation est animé d'un
mouvement de précession
comme c'est le
cas pour notre planète.
Le diamètre de
NGC 5189
est d'environ 3 années-lumière. Elle est à 3000 années-lumière de
nous en direction
de la constellation de la
Mouche.
(Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Reprocessing
& Copyright: Jesús M. Vargas) |
![]() |
Est-ce qu’une étoile peut se transformer en
papillon comme le
fait une chenille? Non, bien sûr, mais la
nébuleuse du Papillon
en a vraiment l’apparence. Les ailes de l’étoile centrale, dont la
température dépasse les 200 000 degrés, s’étendent sur plus de trois
années-lumière. La
naine blanche cette
nébuleuse planétaire (NGC 6302) est devenue exceptionnellement
brillante en lumière visible et en ultraviolet, mais elle demeure cachée à
notre vue par un dense beignet de poussière. Ce gros plan a été réalisé en
utilisant les données captées par le télescope spatial Hubble qui ont été
retravaillées pour montrer les remarquables détails de cette
nébuleuse
planétaire. En particulier, on a mis en évidence les émissions des
atomes de fer en
utilisant le rouge. NGC 6302 est à environ 4000 années-lumière du système
solaire en direction de la
constellation du
Scorpion.
Les nébuleuses planétaires se forment à partir de l'atmosphère d’étoiles
semblables au
Soleil vers la
fin de leur vie. Leur éclat disparait habituellement en environ 20 000
ans. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing
& License: Judy
Schmidt) |
![]() |
Qu’est-ce qui a créé cette inhabituelle
nébuleuse planétaire?
NGC 7027 est
l’une des plus petites et des plus brillantes
nébuleuses
planétaires et son apparence est vraiment des plus curieuses. Observée
depuis la terre, l’expansion de
NGC 7027 a commencé
il y a environ 600 ans. Pendant la majeure partie de son évolution (fiche 6),
cette nébuleuse a expulsé des coquilles gazeuses que l’on peut voir
teintées de bleu sur
cette image.
Mais, dans les temps modernes et pour des raisons inconnues, elle a
commencé à expulser des gaz et de la poussière (en rouge sur l’image) dans
des directions précises, créant ainsi un nouveau motif qui semble avoir
quatre coins. Les coquilles et les motifs de NGC 7027 ont été imagés avec
d’impressionnants détails par la
caméra à large champ WFC 3 (Wide
Field Camera 3)
du
télescope spatial Hubble. On ne sait pas exactement ce qui se trouve
au centre de la nébuleuse.
L’une des hypothèses suppose qu’il s’agit d’un système binaire
d’étoiles en orbite
rapprochée. L’une des étoiles perd son gaz au profit d’un disque
erratique autour de l’autre étoile. NGC 7027 est à environ 3000
années-lumière du système solaire. Cette nébuleuse découverte en 1878 par
l’astronome français
Édouard Stephan
peut être observée avec un télescope d’amateur pointé en direction de la
constellation du Cygne. (Image Credit: NASA, ESA, Joel
Kastner (RIT) et
al.; Processing: Alyssa
Pagan (STScI)) |
![]() |
La
nébuleuse de l’Œil de
Chat (NGC 6543)
est l’une des
nébuleuses planétaires les
plus connues de
notre galaxie. Ses
symétries fascinantes sont visibles dans la région très centrale de
cette superbe
image en
fausses couleurs qui a été travaillée de façon à révéler l’énorme,
mais très pâle halo de la nébuleuse. Ce halo qui entoure l’image plus
familière de
NGC 6543 s’étend sur plus de trois années-lumière. L’image a été
construite à partir des données captées par le
télescope
optique nordique de
l’observatoire du Roque de los Muchachos situé sur
l’ile de
La Palma. On sait depuis assez longtemps qu’une
nébuleuse planétaire
est la phase
d’évolution finale d’une étoile semblable au Soleil, mais ce n’est que
récemment qu’on a
découvert des halos comme celui-ci. Ils sont probablement faits de gaz
expulsé par l’étoile avant la
formation de la nébuleuse. La durée de la phase d’évolution d’une
nébuleuse planétaire est estimée par les
astrophysiciens
à environ 10 000 ans, et on estime que l’âge des filaments externes de ce
halo se situe entre 50 000 et 90 000 ans. (Image
Credit & Copyright: R. Corradi (Isaac
Newton Group), Nordic Optical Telescope) |
![]() |
Sur certaines images, cette nébuleuse ressemble à une personne portant une
capuche, d’où son nom
populaire de
nébuleuse
de l’Esquimau. En 1787, l’astronome
William Herschel
découvrit cette inhabituelle
nébuleuse planétaire aussi appelée NGC 2392. Plus récemment, le
télescope spatial
Hubble a imagé la nébuleuse de l’Esquimau en lumière visible, tandis
qu’elle a aussi été
scrutée dans le domaine des rayons X par le
télescope spatial Chandra. Sur cette image composite, les rayonnements
X émis par les gaz chauds au centre de la nébuleuse sont illustrés en
rose. La structure des nuages de gaz de cette nébuleuse est tellement
complexe qu’elle n’est pas encore entièrement comprise. NGC 2392 est une
nébuleuse
planétaire à double coquille. La coquille externe la plus éloignée
provient des couches externes d’une étoile qui était semblable au Soleil
il y a seulement 10 000 ans. Cette coquille renferme d’inhabituels
filaments orange d’une longueur de l’ordre de l’année-lumière.
Les filaments de la coquille interne proviennent du fort vent de
particules de l’étoile centrale. NGC 2392 s’étend sur environ une
année-lumière et elle est à
quelque 3750 années-lumière de nous en direction de la
constellation des Gémeaux. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble, Chandra; Processing
& License: Judy
Schmidt) |
![]() |
M27. Voir le teste du
12 juillet 2021.
(Image Credit & Copyright: Steve
Mazlin) |
![]() |
La nébuleuse du Sablier (MyCn 18).
Voir le texte du 3 octobre 2023. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing & License: Judy Schmidt) 29 septembre 2019 REPRISE du 10 mai 2015, du 7 aout 2011, du 15 juin 2002, du 4 juin 2000, du 14 septembre 1997 et du 18 janvier 1996 |
![]() |
M27,
certainement pas une comète. Voir le texte du 5
octobre 2024. Cette image a été construite en incorporant des données prises à travers des filtres à bandes étroites et à larges bandes sensibles à la lumière émise par les atomes d’oxygène et d’hydrogène. (Image Credit & Copyright: Bob Franke) 29 aout 2019 REPRISE du texte du 20 aout 2015 |
![]() |
Des gros plans de NGC 3242 montrent le linceul qui enveloppe une étoile mourante jadis semblable au Soleil à laquelle on a donné le nom fantaisiste de « Fantôme de Jupiter ». Mais cette image télescopique profonde montre aussi ce que l’on a rarement vu, le halo de cette jolie nébuleuse planétaire devant les étoiles de la Voie lactée et de certaines galaxies de la constellation de l’Hydre. Ce sont les fortes radiations ultraviolettes et invisibles à l'oeil humain en provenance de la naine blanche centrale qui sont à l’origine de la lumière verdâtre qui entoure la nébuleuse planétaire. Les planètes de l’étoile qui a donné naissance à NGC 3242 ont peut-être contribué à la forme et à la symétrie de cette nébuleuse. L’évolution hors de la séquence principale de cette étoile a d’abord débuté par une phase d’expansion qui l’a transformée en géante rouge. Cette expansion est probablement à l’origine du halo qui entoure la naine blanche. L’envergure de NGC 3242 est d’environ une année-lumière et elle est à quelque 4500 années-lumière du système solaire. Les nuages ténus et incandescents à droite de la nébuleuse pourraient bien être constitués de gaz interstellaire assez rapproché de la naine blanche pour être énergisé par ses radiations ultraviolettes. (Image Credit & Copyright: CHART32 Team, Processing - Johannes Schedler / Volker Wendel) 11 juillet 2019 |
![]() |
La symétrie et les pattes multiples de la nébuleuse australe du Crabe (Henize 2-104) la rendent surement distinctive. Distante d'environ 7000 années-lumière en direction de la constellation du Centaure, sa forme de sablier est produite par le remarquable système binaire d'étoiles situé en son centre. Ce créatif duo stellaire est constitué d'une naine blanche chaude et d'une géante rouge dont les couches gazeuses externes alimentent la naine blanche. Des éruptions à la surface de la naine blanche enveloppée dans un disque de matière produisent un écoulement de gaz projeté tant au-dessus qu'en dessous du disque. C'est ces écoulements qui produisent la forme d'un sablier bipolaire. La partie centrale plus lumineuse de la nébuleuse s'étend sur environ une demi-année-lumière. Cette nouvelle image du télescope spatial Hubble célèbre le 29e anniversaire du télescope qui a été transporté à bord de la navette spatiale Discovery le 24 avril 1990. (Image Credit: NASA, ESA, STScI) 24 avril 2019 |
![]() |
Ce n'est pas les gaz illuminé par la fusée Falcon 9 après son lancement, mais la nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543) qui est une célébrité parmi les nébuleuses planétaires. On peut admirer ses formes symétriques entrelacées sur cette magnifique image dont les couleurs ont été manipulées afin de rendre visible l’énorme halo pâle de gaz qui encercle la nébuleuse. Le diamètre de ce halo fait plus de 3 années-lumière. Cette image composite provient des données du Nordic Optical Telescope de l’observatoire du Roque de los Muchachos à La Palma dans les îles Canaries. On sait depuis quelques décennies qu’une nébuleuse planétaire est la phase finale de l’évolution d’une étoile comme notre Soleil. Mais, ce n’est que récemment qu’on a découvert d'immenses halos autour de certaines nébuleuses planétaires qui proviennent sûrement de la matière expulsée par l’étoile lors de son évolution. Cette base de données contient environ 200 images et plusieurs renseignements sur celles-ci. On pense que les phases conduisant à une nébuleuse planétaire ne durent que 10 000 ans, mais les données recueillies sur les parties externes du halo de la nébuleuse de l’Œil de Chat indiquent qu’elle serait âgée de 50 000 à 90 000 ans. (Image Credit & Copyright: Data: Michael Joner (West Mountain Observatory, BYU), Romano Corradi (IAC), Hubble Legacy Archive - Processing: Robert Gendler) |
![]() |
Pour certains, elle ressemble à l’œil d’un chat. La séduisante nébuleuse planétaire de l’Œil de Chat est cependant à quelque 3000 années-lumière de la Terre. Cette nébuleuse planétaire (NGC 6543) est assez connue et elle fait environ 0,5 année-lumière de diamètre. Elle représente le bref, mais glorieux stade final de l’évolution d’une étoile semblable à la nôtre, le Soleil, qui connaitra le même sort dans environ 5 milliards d’années. L’étoile centrale de cette nébuleuse aurait subi une succession régulière d’expansions et de contractions (plus de détails ici) qui ont expulsé un nuage gazeux formé de coquilles poussiéreuses concentriques. Ce serait ces séries d’expansions et de contractions qui ont créé l’Œil de Chat. Cependant, on ne comprend pas bien comment sa structure intérieure complexe a pu se former. Cette image très nette captée par le télescope spatial Hubble a été numériquement retraitée. En scrutant l’intérieur de cet Œil de Chat, les astronomes peuvent voir le destin ultime de notre étoile, le Soleil. (Image Credit: NASA, ESA, HEIC, and The Hubble Heritage Team (STScI/AURA)) 10 juin 2018 REPRISE: 9 novembre 2014, 24 avril 2011, 13 mai 2007, 24 septembre 2005 et 10 septembre 2004. Reprise du texte du 30 janvier 2017 |
![]() |
NGC 1360. Voir le texte du
5 aout 2023. (Image Credit & Copyright: Josep Drudis, Don Goldman) |
![]() |
Comment l'inhabituelle nébuleuse du Rectangle rouge a-t-elle été créée? Au centre de cette nébuleuse se trouve un système binaire d'étoiles vieillissantes qui alimente surement la nébuleuse en énergie, mais cela n'explique pas encore ses couleurs. La forme peu habituelle du Rectangle rouge vient probablement d'un épais tore de poussière qui transforme l'écoulement sortant sphérique en deux cônes dont les sommets se touchent. Parce que nous voyons le tore par la tranche, les bords de la forme des cônes semblent former un X. Les marches visibles à partir du centre vers la gauche et la droite suggèrent que l'écoulement se produit par à-coups. Les couleurs inhabituelles de la nébuleuse sont cependant moins bien comprises. Des spéculations prétendent qu'elles pourraient provenir en partie d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des molécules que l'on sait être parmi les blocs constituants de la vie. La nébuleuse de Rectangle rouge est à environ 2300 années-lumière du système solaire en direction de la constellation de la Licorne. Cette image provenant du télescope spatial Hubble a été retraitée et elle montre la nébuleuse avec plus de détails que les précédentes. Dans quelques millions d'années, alors que l'une des étoiles du système binaire aura épuisé son carburant nucléaire, la nébuleuse du Rectangle rouge se transformera peut-être en une nébuleuse planétaire sphérique. (Image Credit: Hubble, NASA, ESA; Processing & License: Judy Schmidt) 9 mai 2018 REPRISE du texte du 14 juin 2010 et du 21 mai 2013 |
![]() |
L'anneau de la nébuleuse de la Lyre (M57).
Voir le texte du 17 aout 2021.
(Image Credit: NASA, ESA, and the Hubble Heritage (STScI / AURA)- ESA / Hubble Collaboration) 17 avril 2018 REPRISE du 5 juin 2013 |
![]() |
Il s'agit de l'une des plus brillantes nébuleuses planétaires de notre ciel, mais on ne lui a pas encore donné un nom populaire. NGC 7027 a été découverte en 1878 dans la constellation du Cygne et il va s'en dire qu'on peut l'observer avec un télescope amateur, mais ce n'est qu'un point flou, ce qui est sans doute l'origine de l'absence d'un nom. Mais cette image de NGC 7027 obtenue grâce au télescope Hubble nous montre de nombreux détails de NGC 7027 ainsi que sa forme globale. L’étude des images de NGC 7027 par le télescope spatial Hubble a permis de comprendre que cette tache floue était en réalité une nébuleuse planétaire qui prend de l’expansion depuis environ 600 ans. On a de plus déduit que ce nuage de poussière et de gaz est inhabituellement massif, trois fois la masse du Soleil. Cette image en fausses couleurs permet de résoudre les diverses couches gazeuses de la nébuleuse et ses lignes de poussière. Dans le passé, les éditeurs de l’APOD appelaient leurs lecteurs à suggérer un nom pour cette nébuleuse et ils ont répondu à l’appel. La suggestion qui revient le plus souvent est la « nébuleuse de l’oreiller », mais vous pouvez encore envoyer de nouvelles suggestions dans le forum de discussion de l’APOD. (Image Credit: Hubble, NASA, ESA; Processing & License: Judy Schmidt) 9 janvier 2018 |
![]() |
Cette très jolie nébuleuse planétaire surnommée nébuleuse du Petit Fantôme (NGC 6369) a été découverte par l’astronome William Herschel alors qu’il explorait le ciel de la constellation du Serpentaire à l’aide de son télescope. Le nom de nébuleuse planétaire vient de leur aspect rond et diffus dans les premiers télescopes. Ces astres ne sont cependant pas des planètes. Les nébuleuses planétaires sont en effet créées à la fin de la vie d’une étoile semblable au Soleil lorsque celles-ci expulsent leur enveloppe externe après qu’elles aient été transformées en supergéantes rouges. Se faisant, le cœur de l’étoile devient une naine blanche. La naine blanche de NGC 6469 est visible au centre de la photo du jour qui provient des données recueillies par le télescope Hubble. C’est le rayonnement ultraviolet de la naine blanche qui excite les gaz de la nébuleuse planétaire leur permettant ainsi d’émettre de la lumière. Des détails et des structures étonnamment complexes nous sont révélés sur cette magnifique image réalisée à partir des données captées par le télescope spatial Hubble. En attribuant des couleurs aux atomes d’hydrogène (vert ici), d’oxygène (bleu) et d’azote (rouge), on a réalisé l’image du jour qui est évidemment en fausses couleurs. Le diamètre de cette nébuleuse est d'environ une année-lumière. La nébuleuse du Petit Fantôme qui est à plus de 2000 années-lumière de la Terre nous donne une bonne image du destin de notre Soleil qui devrait produire une tout aussi jolie nébuleuse planétaire dans environ 5 milliards d’années. (Image Credit: Hubble Heritage Team, NASA) |
![]() |
Alors qu'il cherchait assidument des comètes dans le ciel, l'astronome français du 18e siècle Charles Messier dressa méticuleusement une liste d'objets observés qui n'était définitivement pas des comètes. Cette image est la 27e entrée de sa célèbre liste d'objets qui ne sont pas des comètes. Les astronomes du 21e siècle savent que M27 est une nébuleuse planétaire, un nom qui porte à confusion, car même si elle est ronde et ressemble à une planète dans un petit télescope, elle n'est pas du tout une planète. La nébuleuse de l'Haltère, autre nom de M27, est en fait un excellent exemple d'une nébuleuse gazeuse en émission créée à la fin de sa vie par une étoile de même type que le Soleil lorsque le carburant nucléaire de son noyau vient à manquer. La nébuleuse se forme lorsque les couches externes de l'étoile sont expulsées dans l'espace. Les atomes de matière éjectée émettent de la lumière parce qu'ils sont excités par l'intense rayonnement ultraviolet de l'étoile mourante. Le très joli nuage gazeux interstellaire de la nébuleuse de l'Haltère s'étend sur plus de 2,5 années-lumière. M27 est à environ 1200 années-lumière de nous en direction de la constellation du Petit Renard. Cette spectaculaire image en fausses couleurs a été réalisée en utilisant des observations faites avec des filtres à bande passante étroite et le télescope Subaru de 8,2 m. (Image Credit & Copyright: Data; Subaru, NAOJ, Assembly and Processing; Roberto Colombari) |
![]() |
Quelle splendide toile emmêlée tissée par une nébuleuse planétaire! La nébuleuse de l'Araignée rouge (NGC 6537) nous montre ce que devient une étoile normale lorsqu'elle se départit de ses couches gazeuses externes et qu'elle devient une étoile naine blanche. NGC 6537 est une nébuleuse planétaire qui présente deux lobes symétriques, ce qui indique que la naine blanche qu'elle renferme, l'une des plus chaudes jamais observés, fait partie d'un système binaire. Les vents provenant de l'étoile centrale visible sur cette image atteignent des vitesses mesurées de plus de 1000 km/s. Ces vents accroissent la taille de la nébuleuse tout en produisant des ondes de choc dans les gaz et la poussière. Ces ondes de choc produisent des collisions entre les atomes qui émettent alors de la lumière comme le montre cette excellente image. Les atomes se trouvant sur le passage des ondes de choc émettent la lumière que l'on voit sur cette image captée par le télescope spatial Hubble. La nébuleuse de l'Araignée rouge est située dans la constellation du Sagittaire. On ne connait pas la distance qui nous en sépare, mais certains estiment qu'elle est à environ 4000 années-lumière. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Reprocessing & Copyright: Jesús M.Vargas & Maritxu Poyal) |
![]() |
Des nuages de gaz en expansion rapide sonnent le glas de l’étoile centrale de la nébuleuse de la Calebasse. Cette étoile autrefois normale a épuisé son combustible nucléaire entrainant ses régions centrales dans une contraction gravitationnelle qui l’a transformée en naine blanche. Une partie de l’énergie libérée par la contraction a projeté son enveloppe externe vers l’espace. Dans ce cas, cela a créé une photogénique protonébuleuse planétaire. Le gaz expulsé se répand à une vitesse incroyable atteignant le million de kilomètres par heure. Lorsque ce gaz se précipite dans le gaz interstellaire existant, l’onde de choc supersonique ionise l’hydrogène et l’azote qui émettent alors une lumière bleue. Les régions denses de gaz et de poussière nous cachent l’étoile centrale mourante. La nébuleuse de la Calebasse, aussi connue sous le nom de la nébuleuse de l’Œuf pourri, dont la désignation est OH231.8+4.2, se transformera fort probablement en une nébuleuse planétaire bipolaire dans les prochains milliers d’années. Cette nébuleuse s’étend sur environ 1,4 année-lumière et elle est à quelque 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Poupe. ( Image Credit: NASA, ESA, Hubble, MAST; Acknowledgement: Judy Schmidt) |
![]() |
La nébuleuse du Papillon. L’image de NGC 6302 a été captée par le télescope spatial Hubble en 2009 et elle fait l’objet d’une nouvelle publication où les couleurs ont été rehaussées numériquement. Voir le texte du 1e octobre 2014. ( Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Reprocessing & Copyright: Jesús M.Vargas & Maritxu Poyal) 8 février 2017 REPRISE du 1e octobre 2014 |
![]() |
NGC 6543. Voir le texte du 10 juin 2018. ( Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Reprocessing & Copyright: Raul Villaverde) 30 janvier 2017 REPRISE du texte du 9 novembre 2014 |
![]() |
Comment une étoile sphérique
peut-elle donner naissance à une nébuleuse de forme rectangulaire?
Cette nébuleuse
planétaire, IC 4406, est fort probablement un cylindre,
son apparence rectangulaire vient de notre ligne de visée, soit
de côté. Si on voyait une des extrémités de
cette nébuleuse planétaire, elle ressemblerait à la nébuleuse
de l’Anneau (M57).
Les lignes de poussières noires visibles au centre constituent une
nouvelle forme jamais vue dans une nébuleuse planétaire.
Cette photographie provient de la combinaison d’images
prises par le télescope Hubble en 2001 et en 2002 et
le site de Hubble contient une
animation et des explications supplémentaires. (Credit: C.
R. O'Dell (Vanderbilt
U.) et
al., Hubble
Heritage Team, NASA) 8 janvier 2017 REPRISE : 27 juillet 2008, du 18 juin 2002 et du texte du 16 avril 2000 Les auteurs de l’APOD n’expliquent cependant pas comment une étoile sphérique peut donner naissance à une nébuleuse cylindrique! Cette nébuleuse est en réalité une nébuleuse bipolaire. |
![]() |
Qu’est qui a créé cette étrange structure spirale à gauche sur cette image? Personne n’en est vraiment certain, même si on pense que c’est relié à une étoile d’un système binaire qui vient d’entrer dans la phase d’évolution dite de nébuleuse planétaire et qui est en train d’éjecter son atmosphère. Le diamètre de cette spirale géante est d’environ un tiers d’année-lumière. Elle compte quatre ou cinq tours complets et sa régularité est sans précédent. Selon le taux d’expansion de cette spirale gazeuse, une nouvelle couche se forme à peu près chaque 800 ans, ce qui représenterait environ la période de révolution des deux étoiles autour l’une de l’autre. Ce système binaire est connu sous le nom de LL Pegasi et aussi sous la cote AFGL 3068. Cependant, la structure spirale a été cataloguée comme IRAS 23166+1655. Cette image a été captée dans le domaine du proche infrarouge par le télescope spatial Hubble. La source de la lumière provenant de la spirale est aussi un mystère. On pense cependant qu’elle est illuminée par des étoiles situées à proximité. (Image Credit: ESA, Hubble, R. Sahai (JPL), NASA) 11décembre 2016 |
![]() |
Le 12 juillet 1764, on a découvert sans trop le savoir un astre qui allait plus tard nous faire voir ce que notre Soleil deviendrait à la fin de sa vie. C’est à cette époque que Charles Messier a créé son catalogue d’objet céleste diffus qu’il ne fallait pas confondre avec une comète. Le 27e objet de cette liste (M27) est une nébuleuse planétaire connue sous le nom de nébuleuse de l’Haltère. Une étoile de masse intermédiaire comme notre Soleil engendre ce type de nébuleuse à la fin de sa vie lorsque la fusion nucléaire de l’hydrogène dans son cœur s’arrête. La nébuleuse de l’Haltère est l’une des plus brillantes nébuleuses planétaires du ciel. Elle est située dans la constellation du Petit Renard à environ 1000 années-lumière de la Terre. On peut même l’observer avec de simples jumelles. Les scientifiques du 18e siècle ne pouvaient comprendre d’où venaient ces nébuleuses, car ils ne connaissaient pas les lois de la physique qui gouvernent le comportement des étoiles. Même aujourd’hui, on ne comprend pas totalement comment une nébuleuse bipolaire comme M27 peut se former. On sait cependant qu’une nébuleuse planétaire est formée des gaz chauds éjectés par une étoile naine blanche qui en occupe le centre. (Image Credit & Copyright: John Hayes) |
![]() |
La nébuleuse du Calmar (Ou4) géant très pâle, mais aussi très vaste dans le ciel de la Terre, et la nébuleuse de la Chauvesouris volante (Sh2 129) sont toutes deux imagées sur ce paysage cosmique d’une partie de la royale constellation de Céphée. Ce champ télescopique occupe 4°, soit l’équivalent de 8 fois la pleine lune et il est composé d’images obtenues avec des filtres étroits ayant nécessité presque 17 heures d’exposition. La nébuleuse du Calmar géant a étés découverte en 2011 par l’astrophotographe français Nicolas Outters. La couleur bleu-vert émise par cette nébuleuse à la forme bipolaire provient des émissions des atomes d’oxygène doublement ionisés. Même si elle semble complètement entourée par la nébuleuse en émission Sh2-129, la distance et la vraie nature de la nébuleuse du Calmar ont été difficiles à déterminer. Une récente étude suggère qu’Ou4 est vraiment à l’intérieur de Sh2-129, à quelque 2300 années-lumière de nous. Selon le scénario de cette étude, Ou4 provient d’un spectaculaire écoulement provenant de HR8119, un système stellaire triple situé près du centre de la nébuleuse. Si cette nébuleuse est vraiment à 2300 années-lumière de nous, son envergure atteint presque 50 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Rolf Geissinger) |
![]() |
Pourquoi cet œil cosmique est-il si rouge? Cette couleur vive vient de la poussière. Cette image en fausses couleurs provenant des données recueillies par le télescope spatial Spitzer nous montre la célèbre nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293) dans le domaine de l'infrarouge. Cette nébuleuse planétaire est à environ 700 années-lumière de nous en direction de la constellation du Verseau. L'anneau de poussière et de gaz s'étend autour de l'étoile centrale, une naine blanche, sur une distance d'environ deux années-lumière. NGC 7293 est un exemple typique du stade final d'évolution d'une étoile semblable au Soleil et c'est l'une des nombreuses nébuleuses planétaires qui peuplent notre galaxie, la Voie lactée. Les données de Spitzer montrent cependant que la naine blanche au centre de la nébuleuse baigne dans une étonnante émission brillante de radiation infrarouge. Des modèles suggèrent que l'émission infrarouge est produite par un disque poussiéreux de débris entourant la naine blanche. Même si la matière de la nébuleuse a été éjectée de l'étoile il y a des milliers d'années, la poussière près de la naine blanche pourrait provenir de collisions produites dans un réservoir d'objets semblable à la ceinture de Kuiper ou encore au nuage cométaire d'Oort de notre système solaire. Si c'est le cas, il faudrait que les comètes aient survécu à la violence des derniers stages d'évolution de l'étoile. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Spitzer Space Telescope; Processing: Judy Schmidt) 20 septembre 2016 |
![]() |
La nébuleuse
de l’Œil
de Chat (NGC 6543). Cette nébuleuse planétaire est
située à 3 kal de la Terre dans la constellation du Dragon
et a été découverte par William Herschel le 5 février
1786, le même astronome qui a découvert la planète
Uranus le 13 mars 1781. En raison de sa structure complexe, on pense
que l’étoile centrale de cette nébuleuse est un système
binaire. Cette image provient du télescope spatial Hubble. (Credit: J. P. Harrington (U.
Maryland) & K. J. Borkowski (NCSU) HST, NASA) 3 juillet 2016 REPRISE : 26 aout 2012, 27 décembre 2009, 12 novembre 2006, 24 mars 2002, 1er novembre 1998, 2 aout 1997, 4 juillet 1996 et du 28 juin 1995 |
![]() |
Il est rare de voir aussi rapprochés sur la même image deux astres complètement différents. Une telle occasion se présente actuellement et la rencontre a été couchée sur image il y a deux jours depuis les iles Canaries d'Espagne. La comète C/2013 X1 (PanSTARRS) occupe le coin inférieur droit de ce tableau cosmique. Son noyau est entouré d'une vaste coma verte de laquelle émergent deux queues ioniques bleues, un phénomène peu fréquent. Cette grosse boule de neige sale est en route vers le Soleil et, depuis sa découverte en 2013, son éclat ne cesse d'augmenter. Même si la comète C/2013 X1 est une cible photographique de choix, elle sera à peine visible à l'œil nu lorsque son éclat sera à son maximum le mois prochain. Dans le coin supérieur gauche, on peut admirer la pittoresque nébuleuse planétaire de l'Hélice (NGC 7293) entourée de gaz rougeoyant. À environ 700 années-lumière de la Terre, la nébuleuse de l'Hélice est non seulement extrêmement plus loin que la comète, mais son apparence ne changera guère au cours des prochains millénaires. (Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich) |
![]() |
La nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543) est une célébrité parmi les nébuleuses planétaires. On peut à peine voir les formes symétriques entrelacées de la région centrale brillante de NGC 6543 sur cette magnifique image à grand angle, mais cette image réunit de longues et courtes expositions qui permettent de révéler le halo extrêmement pâle de cette nébuleuse planétaire. La distance qui nous sépare de NGC 6543 est d'environ 3000 années-lumière et, à cette distance, le diamètre du halo est d'environ 5 années-lumière. On sait depuis quelques décennies qu’une nébuleuse planétaire est la phase finale de l’évolution d’une étoile comme notre Soleil. Mais, ce n’est que récemment qu’on a découvert d'immenses halos autour de certaines nébuleuses planétaires qui proviennent surement de la matière expulsée par l’étoile lors de son évolution. On pense que les phases conduisant à une nébuleuse planétaire ne durent que 10 000 ans, mais les données recueillies sur les parties externes du halo de la nébuleuse de l’Œil de Chat indiquent qu’elle serait âgée de 50 000 à 90 000 ans. La galaxie à droite de la nébuleuse de l’Oeil de Chat et à quelque 50 millions d’années-lumière derrière elle est NGC 6552. (Image Credit & Copyright: Josh Smith) 28 mai 2016 |
![]() |
La nébuleuse de la Bulle de savon (PN G75.5 1.7),et la nébuleuse du Croissant (NGC 6888).
Voir le texte du 17 octobre 2020. .(Image Credit & Copyright: Ivan Eder) 4 décembre 2015 |
![]() |
Elle est très étendue dans le ciel de la planète Terre, mais elle est aussi très pâle. C'est la nébuleuse géante du Calamar cataloguée sous l'entrée Ou4 qui apparaît ici dans des teintes de vert et de bleu au centre de la nébuleuse Sh2-129 encore plus vaste et connue sous le nom de la nébuleuse de la Chauve-souris. Réalisé en utilisant des données captées pendant 20 heures à travers des filtres à larges et à étroites bandes, ce paysage cosmique s'étend sur presque 4°, soit l'équivalent de 8 pleines lunes. Découverte en 2011 par l'astrophotographe amateur Nicolas Outters, la nébuleuse du Calamar a une forme bipolaire dont la couleur est révélatrice des émissions des atomes doublement ionisés de l'oxygène. Même si elle semble totalement entourée par l'émission rougeâtre de la nébuleuse d'émission Sh2-129, la distance réelle et la vraie nature de la nébuleuse du Calamar sont difficiles à déterminer. Tout de même, une récente étude suggère que Ou4 est bien à l'intérieur de Sh2-129, à quelque 2300 années-lumière de nous. Selon ce scénario, Ou4 est un spectaculaire écoulement produit par le système triple d'étoiles massives HR8119 que l'on voit au centre de la nébuleuse. Si ce scénario est exact, la nébuleuse du Calamar est gigantesque, près de 50 années-lumière de longueur. De plus, il n'est pas exclu que ce soit une nébuleuse planétaire. (Image Credit & Copyright: Steve Cannistra (StarryWonders)) 11 septembre 2015 |
![]() |
Le nébuleuse de l'Haltère, M27. Voir le texte du 29 aout 2019. (Image Credit & Copyright: Francesco di Biase) 20 aout 2015 REPRISE du texte du 1er septembre 2011 |
![]() |
La
nébuleuse de la Méduse (Abell
21). Voir le texte du 26 mars 2021.
(Image Credit & Copyright: European Southern Observatory, VLT) 12 juin 2015 REPRISE du texte du 25 octobre 2012 |
![]() |
L’étoile brillante
au centre n’est pas à l’origine de la création
de NGC 3132,
une nébuleuse
planétaire. C’est plutôt la petite étoile
qui est juste au-dessus de celle-ci. La lumière bleue du gaz qui
entoure le système binaire d’étoiles provient de
l’excitation de ses atomes par les radiations émises par
la surface très chaude de la plus petite étoile, sans doute
une naine blanche. Bien que cette nébuleuse nous apparaisse très
symétrique, ce sont les éléments non symétriques
de celle-ci qui attirent l’attention des scientifiques. On ne comprend
pas bien la distribution des filaments obscurs de poussière ni
la forme de coquille froide qui délimite la nébuleuse. (Image Credit: NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA)) 7 juin 2015 REPRISE du 26 juin 2011 |
![]() |
Les amas ouverts sont composés de jeunes étoiles. Ces essaims d'étoiles sont nés ensemble près du plan de la Voie lactée, mais leur nombre diminue constamment, car certaines sont éjectées de l'amas par des marées galactiques et des interactions gravitationnelles. Le brillant amas ouvert M46 (NGC 2437) est âgé d'environ 300 millions d'années. Il contient encore quelques centaines d'étoiles réparties sur environ 30 années-lumière. Distant d'environ 5000 années-lumière en direction de la constellation de la Poupe, M46 semble aussi renfermer des contradictions concernant son jeune âge. Dans ce joli paysage stellaire, la tache circulaire et haute en couleurs au-dessus et à droite du centre de M46 est la nébuleuse planétaire NGC 2438. Encore plus pâle, on observe une deuxième nébuleuse planétaire (PK231+4.1) encadrée par un carré et grossie plus haut. Or, une étoile comme le Soleil qui donne naissance à une nébuleuse planétaire doit vivre au moins un milliard d'années avant que son réservoir central d'hydrogène s'épuise et que le processus de transformation s'amorce. Cependant, la nébuleuse planétaire NGC 2438 n'est qu'à 3000 années-lumière de nous et elle se déplace à une vitesse différente de celle des membres de l'amas M46. En compagnie de PK231+4.1, ces deux astres sont à cette position par hasard et ne font pas partie de l'amas. (Image Credit & Copyright: Denis Priou) 17 avril 2015 |
![]() |
À la dérive dans la région densément peuplée d'étoiles de la constellation du Cygne, cette charmante nébuleuse symétrique a été découverte il y a quelques années et ainsi elle ne figure pas encore dans certains catalogues astronomiques. C'est d'ailleurs un astronome amateur, Dave Jurasevich, qui l'a identifiée comme une nébuleuse sur ses images de la région complexe du Cygne prises le 6 juillet 2008. Il observait cette région afin de photographier la nébuleuse du Croissant (NGC 6888). Il a alors fait connaître sa découverte à l'Union astronomique internationale (IAU). Il s'est écoulé seulement onze jours avant que cet objet soit observé indépendamment par Mel Helm à l'un des observatoires Sierra Remote et ensuite photographié par Keith Quattrocchi et Helm puis signalé à l'IAU comme une possible nébuleuse inconnue. On lui a donné le nom de nébuleuse de la Bulle de Savon. Il s'agit probablement d'une nébuleuse planétaire, le produit final de l'évolution d'une étoile du même type que le Soleil. (Credit & Copyright: T. Rector (U. Alaska Anchorage), H. Schweiker (WIYN), NOAO, AURA, NSF) 13 janvier 2015 |
![]() |
La nébuleuse du Papillon (NGC 6302). À peu de chose près, le texte est le même que celui du 7 juin 2013. On s'est servi des mêmes données, mais le traitement des couleurs diffère de celui de novembre 2011, ce qui donne une meilleure image dotée de couleurs passablement plus vives. (Image Credit: NASA, ESA, and the Hubble SM4 ERO Team; Reprocessing & Copyright: Francesco Antonucci) 1er octobre 2014 |
![]() |
C’est le 12 juillet 1764 que
l’on découvert sans trop le savoir un astre qui allait plus
tard nous faire voir ce que notre Soleil deviendrait à la fin
de sa vie. C’est à cette époque que Charles
Messier élaborait son catalogue d’objet céleste
diffus qu’il ne fallait pas confondre avec une comète. Le
27e objet de cette liste (M27)
est une nébuleuse planétaire connue sous le nom de nébuleuse
de l’Haltère. Une étoile
de masse intermédiaire comme notre Soleil engendre ce type
de nébuleuse à la fin de sa vie lorsque la fusion
nucléaire de l’hydrogène dans son cœur
s’arrête. La nébuleuse de l’Haltère est
l’une des plus brillantes nébuleuses planétaires
du ciel. Elle est située dans la constellation du Petit
Renard à environ 1000 années-lumière de la Terre.
On peut même l’observer avec de simples jumelles. Les scientifiques
du 18e siècle ne pouvaient comprendre d’où venaient
ces nébuleuses, car ils ne connaissaient pas les lois de la physique
qui gouvernent le comportement des étoiles. Même aujourd’hui,
on ne comprend pas totalement comment une nébuleuse
bipolaire comme M27 peut se former. On sait cependant qu’une
nébuleuse planétaire est formée des gaz chauds éjectés
par une étoile naine blanche qui en occupe le centre. (Image Credit & Copyright: Bill Snyder (Bill Snyder Photography)) 14 septembre 2014 REPRISE du 27 décembre 2011 et du texte du 3 juin 2005, du 13 janvier 2003, du 6 mars 2001 et du 18 février 1998 |
![]() |
NGC 2818 est une très
belle nébuleuse
planétaire, l’enveloppe gazeuse d’une étoile
mourante du même type que notre Soleil. L’image du jour nous
montre donc l’apparence qu’aura le Soleil dans environ 5 milliards
lorsque la fusion de l’hydrogène et ensuite de l’hélium
cessera. La nébuleuse NGC 2818 présente cependant une curiosité étonnante :
elle renferme un amas
ouvert d’étoiles (NGC 2818A). Cet amas est à environ
10 000 années-lumière de nous dans la constellation
de la Boussole. Habituellement, un amas ouvert d’étoiles étant
faiblement lié par la gravité se disperse rapidement, quelques
centaines de millions d’années tout au plus. NGC 2818A qui
a permis à l’une de ces étoiles d’évoluer
jusqu’au stade de nébuleuse planétaire est donc exceptionnellement
vieux. Le diamètre de la nébuleuse planétaire de la
photo du jour est d’environ 4 années-lumière. Cette image
qui provient du télescope Hubble a été obtenue
en combinant les composantes lumineuses de l’azote (rouge), de l’hydrogène
(vert) et de l’oxygène (bleu). (Credit: NASA, ESA, Hubble
Heritage Team (STScI / AURA)) 13 juillet 2014 REPRISE du 22 janvier 2009 |
![]() |
La nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543). Voir le texte du 20 octobre 2018. (Image Credit & Copyright: R. Corradi (Isaac Newton Group), Nordic Optical Telescope) 1er juin 2014 REPRISE du texte du 31 aout 2012 |
![]() |
Ce splendide linceul gazeux d'une étoile mourante du même type que notre Soleil est celui d'Abell 36, une nébuleuse planétaire qui est à environ 800 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Vierge. Le diamètre de la nébuleuse fait dans les 1,5 année-lumière. En évoluant vers la phase finale de naine blanche, l'étoile au centre de cette magnifique image se contracte lentement devenant de plus en plus chaude. En fait, la température à sa surface surpasse les 73 000 K, ce qui est largement supérieur aux 6000 K du Soleil. Cette température extrême rend d'ailleurs cette étoile plus brillante en ultraviolet qu'en lumière visible. C'est d'ailleurs cette radiation ultraviolette invisible à nos yeux qui ionise les atomes d'hydrogène et d'oxygène de la nébuleuse et qui lui donne ces jolies couleurs. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, Univ. Arizona) 30 mai 2014 |
![]() |
À environ 700 années-lumière de la Terre, en direction de la constellation du Verseau, une étoile semblable au Soleil est mourante. Pendant les quelques derniers milliers de sa vie, elle a donné naissance à la nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293), une nébuleuse planétaire typique de la fin de vie d'une étoile de masse intermédiaire comme le Soleil. En raison de sa proximité, NGC 7293 a fait l'objet de plusieurs études. Cinquante huit heures de temps d'exposition ont été requises pour obtenir cette image de la nébuleuse et l'utilisation de filtres optiques à bande étroite. Le rouge correspond à l'émission H alpha de l'hydrogène alors que les émissions de l'oxygène prennent des teintes vertes et bleues. Cette image nous montre de remarquables détails de la région centrale brillante dont le diamètre est d'environ 3 années-lumière, ainsi que la présence d'un halo externe plus pâle qui étend les frontières de la nébuleuse jusqu'à 6 années-lumière. La naine blanche est le point brillant au centre de l'image et c'est ce qui reste de l'étoile qui a donné naissance à la nébuleuse. La forme de la nébuleuse de l'Hélice présente une géométrie très complexe qui est plus qu'étonnante. (Image Credit & Copyright: Don Goldman) 10 janvier 2014 REPRISE du texte du 4 octobre 2012 et du 8 juin 2011 |
![]() |
La nébuleuse planétaire Abell 7.
Voir le texte du 21 mai 2022. (Image Credit & Copyright: Don Goldman) 5 décembre 2013 |
![]() |
Il s'agit de l'une des plus brillantes nébuleuses planétaires de notre ciel, mais on ne lui a pas encore donné un nom populaire. NGC 7027 a été découverte en 1878 dans la constellation du Cygne et il va s'en dire qu'on peut l'observer avec un télescope amateur, mais ce n'est qu'un point flou, ce qui est sans doute l'origine de l'absence d'un nom. Mais cette image de NGC 7027 obtenue grâce au télescope Hubble devrait inspirer de nombreux astronomes amateurs. Vous pouvez faire vos suggestions en vous rendant sur le site de discussion de l'APOD. C'est d'ailleurs grâce à cette image que les astronomes ont conclu qu'il s'agissait bien d'une nébuleuse planétaire dont l'expansion a débuté il y a environ 600 ans. Ce nuage de poussière et de gaz est inhabituellement massif, trois fois la masse du Soleil. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, ESA, NASA; Processing: Delio Tolivia Cadrecha) 26 aout 2013 |
![]() |
La nébuleuse de l'Esquimau a été découverte en 1787 par l'astronome William Herschel (NGC 2392). Vue dans un télescope au sol, cette nébuleuse ressemble à la tête d'une personne recouverte d'un parka de fourrure. Cette image est une composition qui provient de la photo captée par le télescope Hubble en 2000 et des données recueillies dans le domaine des rayons X par le télescope spatial Chandra en 2007. C'est la partie centrale rosâtre qui provient de Chandra. Les images prises par Hubble depuis l'espace montrent des nuages de gaz complexes qui résistent encore à une analyse détaillée. La nébuleuse de l'Esquimau est une nébuleuse planétaire, aucun doute ne subsiste sur sa nature. L'étoile du même type que notre Soleil qui a donné naissance à cette nébuleuse a commencé l'expulsion de ses couches externes il y a à peine 10 000 ans. Les filaments internes des photos captées dans le visible proviennent des forts vents stellaires de l'étoile centrale. Le disque externe de la nébuleuse présente de curieux filaments orange qui s'étendent sur environ une année-lumière. La nébuleuse de l'Esquimau est à quelque 3000 années-lumière de nous en direction de la constellation des Gémeaux. (Image Credit: X-ray: NASA/CXC/IAA-CSIC/N. Ruiz et al.; Optical: NASA/STScI) 30 juillet 2013 |
![]() |
On donne souvent des noms de
fleurs ou d’insectes aux amas d’étoiles ou aux nébuleuses
qui peuplent le ciel. On a ainsi donné le nom de nébuleuse
du Papillon au nuage gazeux de la photographie du jour. La
température de surface de l’étoile
qui est au cœur de cette nébuleuse
planétaire est de 250 000 °C. Les radiations émises
par cette étoile traversent aisément le beignet de poussière
qui l’entoure et rendent la nébuleuse très brillante
dans le domaine de l’ultraviolet. L’image
du jour provient du télescope spatial Hubble récemment
restauré. On peut voir ce tore de poussière presque par la
tranche en haut et en bas des ailes de la nébuleuse : il forme
en quelque sorte le corps du papillon sur cette remarquable
photographie. On a découvert récemment des molécules
d’hydrogène dans cette nébuleuse. NGC 6302 est situé dans
la constellation du Scorpion et
est à quelque 4000 années-lumière de nous. (Credit: NASA, ESA,
and the Hubble
SM4 ERO Team) 7 juin 2013 REPRISE du 13 novembre 2011 et du 10 septembre 2009 |
![]() |
Voir aussi le texte du 9 mai 2018. La nébuleuse du rectangle rouge. C'est une reprise du 14 juin 2010 avec une photo qui a été retouchée numériquement. Voir le texte du 13 mai 2004 pour les explications. (Image Credit: ESA, Hubble, NASA; Reprocessing: Steven Marx, Hubble Legacy Archive) 21 mai 2013 REPRISE du 14 juin 2010 |
![]() |
NGC 3132. Voir le texte du 7 juin 2015. ((Image Credit: Hubble Legacy Archive, ESA, NASA; Processing - Donald Waid)) |
![]() |
Le nom de nébuleuse
planétaire vient des premières
observations de celles-ci avec de petits télescopes. Elles
apparaissaient comme des cercles flous, comme une planète lointaine.
Mais les images célèbres réalisées par
le télescope Hubble nous montrent une variété stupéfiante
de formes et de symétrique de ces astres fluorescents provenant
d’étoiles à l’agonie du même type que
le Soleil. L’image
du jour de la nébuleuse de l'Oeil brillant (NGC
6751) est un exemple typique d’une nébuleuse planétaire
présentant une structure élaborée. Elle a été choisie
en avril 2000 pour célébrer le 10e anniversaire de la
mise en orbite de Hubble. Les couleurs de cette image ne sont pas réelles :
elles représentent la température des gaz de la nébuleuse,
le bleu pour les régions les plus chaudes et le rouge pour les
régions les plus froides, avec des teintes intermédiaires
d’orangé. L’étoile centrale dont la température
de surface atteint les 140 000 °C émet des radiations
et des gaz (des vents stellaires) qui ont créé les formes
de cette nébuleuse. Le diamètre de NGC 6751 est d’environ
600 fois celui de notre système solaire et elle est à 6500
années-lumière de nous en direction de la constellation
de l’Aigle. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, ESA, NASA; Processing - Donald Waid) 13 mars 2013 REPRISE du texte du 16 avril 2005 |
![]() |
NGC 5189. Voir le texte du
14 aout 2020. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage Team (STScI/AURA)) 19 décembre 2012 |
![]() |
Les astronomes sont convaincus que c'est le sort qui attend notre Soleil! La bulle de gaz en expansion de cette image est la nébuleuse planétaire PK 164+31.1 et c'est l'atmosphère d'une étoile semblable au Soleil qui a été projeté dans l'espace après qu'elle eut épuisé son carburant d'hydrogène dans son cœur. Ce qui reste de l'étoile, une naine blanche tirant sur le bleu, se trouve près du centre de cette nébuleuse. Cette nébuleuse planétaire particulière belle possède plusieurs coquilles gazeuses qui ont été expulsées en différents moments vers la fin de la vie de l'étoile et dont les structures ne sont pas encore totalement expliquées. Cette image de PK 164+31.1 a été captée à l'observatoire Calar Alto en Espagne. Elle contient plusieurs étoiles de notre galaxie, la Voie lactée, mais aussi plusieurs galaxies lointaines en arrière-plan. Désigné sous l'entrée 164+31.1 dans le catalogue PK (Perek-Kohoutekv), cette nébuleuse est la première entrée du catalogue du catalogue de Jones-Emberson. Elle est à environ 1600 années-lumière de nous en direction de la constellation du Lynx. En raison de son éclat très faible et du peu de luminosité de sa surface (magnitude apparente de 17 pour l'étoile centrale et de 14 pour sa surface selon plusieurs sources), cette nébuleuse ne peut-être visible que dans un télescope de taille imposante. Même si l'enveloppe gazeuse va s'évanouir d'ici quelques milliers d'années, la naine blanche centrale survivra des milliards d'années et verra sans doute un univers très différent de ce qu'il est aujourd'hui. (Image Credit & Copyright: Descubre Foundation, CAHA, OAUV, DSA, Vicent Peris (OAUV), Jack Harvey (SSRO), PixInsight) 30 octobre 2012 |
![]() |
Les nébuleuses planétaires peuvent tisser des toiles aux formes étonnantes, comme en témoigne cette photographie de la nébuleuse de l'Araignée rouge. Ces nuages cosmiques de gaz sont produits par une étoile semblable à notre Soleil qui a atteint la fin de sa vie et qui expulse ses couches externes dans l'environnement interstellaire devenant ainsi une naine blanche. La nébuleuse de l'Araignée rouge possède deux lobes et est cataloguée NGC 6567. Elle abrite l'une des plus chaudes naines blanches observées à ce jour. Cette naine fait probablement partie d'un système binaire d'étoiles. Des mesures du vent stellaire provenant de ces étoiles centrales indiquent qu'il se déplace à des vitesses excédant les 1000 km/s. Ces vents creusent un vide entre les étoiles et la nébuleuse en même temps qu'ils provoquent une expansion de la nébuleuse. Lorsqu'ils entrent en collision avec les gaz et les poussières de la nébuleuse, ils produisent des collisions entre les atomes qui émettent alors de la lumière comme le montre cette image qui provient du télescope Hubble. La nébuleuse de l'Araignée rouge est située dans la constellation du Sagittaire. On ne connait pas précisément sa distance qui est estimée à environ 4000 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Carlos Milovic, Hubble Legacy Archive, NASA) 29 octobre 2012 |
![]() |
La nébuleuse de la Méduse. Voir le texte du 12 juin 2015. (Image Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Obs.)) 25 octobre 2012 REPRISE du texte du 12 juin 2010 |
![]() |
Cette bulle fantomatique presque
parfaitement sphérique est une nébuleuse
planétaire classifiée Abell
39. Son diamètre est d’environ 5 années-lumière.
Elle est située dans la Voie lactée à quelque 7000
années-lumière de la Terre dans la constellation d’Hercule.
L’étoile centrale de cette nébuleuse est une naine
blanche qui est bien visible sur la photographie du jour. On peut aussi
voir des galaxies lointaines sur cette photo dont certaines à travers
la nébuleuse. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, University of Arizona) 8 octobre 2012 REPRISE du texte du 28 juillet 2005 |
![]() |
NGC 7293, la nébuleuse de l'Hélice. Voir le texte du 10 janvier 2014. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 4 octobre 2012 REPRISE du texte du 8 janvier 2011 |
![]() |
Vous avez peut-être reconnu la célèbre nébuleuse planétaire de Lyre (M57 ou NGC 6720), mais ce que vous ne savez pas c'est que c'est un dessin et non une photographie. M57 est à environ 2000 années-lumière de la Terre en direction de la constellation de la Lyre. Ce remarquable dessin rend bien les nuances des couleurs et les fins détails de cet anneau cosmique. Le dessin a été réalisé par l'observation directe de cette nébuleuse planétaire dans l'oculaire d'un télescope de 1 m de diamètre avec un grossissement de 800 dans d'excellentes conditions météorologiques. Des crayons de couleur et du papier blanc ont été utilisés pour réaliser le dessin original qui a ensuite été numérisé en utilisant une palette inversée de couleurs. Les gaz de l'anneau d'environ une année-lumière de diamètre proviennent des couches externes expulsées lors du stade d'évolution de géante rouge d'une étoile qui était auparavant semblable au Soleil. Le rayonnement ultraviolet intense de l'étoile centrale de la nébuleuse planétaire, une naine blanche, ionise les atomes des gaz de la nébuleuse qui peut ainsi émettre sa propre lumière. Les nuances de bleu et de vert proviennent des ions d'oxygène. La naine blanche centrale de M57 est difficile à apercevoir dans un petit télescope, mais elle était visible pendant toute la durée du dessin. (Drawing Credit & Copyright: Frédéric Burgeot) 15 septembre 2012 |
![]() |
Le halo de la nébuleuse de l'Œil de Chat (NGC 6543). Voir le texte du 1er juin 2014. (Image Credit & Copyright: Don Goldman) 31 aout 2012 REPRISE du texte du 9 mai 2010, du 29 juin 2007, du 1er novembre 2003 et du 4 septembre 2002. |
![]() |
L'éclat d'Alpha du Centaure, une des étoiles les plus brillantes du ciel, inonde la gauche de ce panorama céleste austral. Distante de 4,3 années-lumière de nous, Alpha Centauri est réalité un système de deux étoiles de taille similaire à celle du Soleil qui sont en orbite l'une autour de l'autre. Une troisième étoile, plus petite et plus froide fait partie de ce système stellaire; il s'agit de Proxima du Centaure qui est notre plus proche voisine à seulement 4,22 années-lumière. Proxima du Centaure est cependant en dehors du champ de cette image. Ce panorama céleste nous montre cependant la surpopulation du plan de la Voie lactée dans le voisinage d'Alpha du Centaure ainsi que la nébuleuse planétaire Hen 2-111 qui est à environ 7800 années-lumière de nous. L'enveloppe gazeuse de cette étoile mourante dont le noyau brillant et l'enveloppe rougeâtre de gaz ionisé de 20 années-lumière est juste à droite du centre de l'image. Encore plus à droite, on peut admirer deux amas ouverts, le compact Pismis 19 à quelque 8000 années-lumière de nous dont la lumière est rougie par la poussière et l'amas NGC 5617 qui est un peu moins dense et plus près de nous. Juste au-dessus d'Alpha du Centaure, on distingue à peine un rémanent de supernova en forme de coquille. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Glittering Lights)) 28 juin 2012 |
![]() |
Après les anneaux de Saturne, celui de la nébuleuse de la Lyre (M57 ou NGC 6720) est le plus célèbre des cieux. On croit que cette nébuleuse a la forme approximative d'un tonneau que nous voyons de la Terre par l'une de ses extrémités ouvertes. Mais des structures en boucle s'étendent bien au-delà des régions centrales qui nous sont familières sur les images anciennes provenant du télescope Hubble. Cette mosaïque de M57 provient de photographies prises par le télescope Hubble et de photographies prises depuis le sol par le télescope Subaru. La nébuleuse de la Lyre a été découverte en 1645 par Antoine Darquier de Pellepoix. En raison des lunettes astronomiques de piètre qualité de l'époque, ce type d'astre présentait l'aspect d'une planète, d'où le nom de nébuleuse planétaire qui leur est resté. En réalité, ce type d'astre n'est pas du tout une planète. Les coquilles gazeuses des nébuleuses planétaires proviennent du matériel expulsé des couches externes d'une étoile mourante. Notre propre Soleil donnera naissance un jour à une nébuleuse planétaire. Le cœur très dense qui reste de l'étoile mourante, une naine blanche, produit d'intenses radiations ultraviolettes qui ionisent les gaz de l'enveloppe gazeuse. La grande diversité des couleurs des enveloppes gazeuses des nébuleuses provient de la diversité des gaz qu'elles contiennent : l'hydrogène émet de la lumière rouge, l'oxygène de la lumière verte, et ainsi de suite. Le diamètre de l'anneau central de la nébuleuse de la Lyre est d'environ une année-lumière. M45 que l'on nomme parfois la nébuleuse de l'Anneau est à quelque 2000 années-lumière et, évidemment, en direction de la constellation de la Lyre, la région du ciel où vous pourrez admirer ce soir la pluie d'étoiles filantes des Lyrides. (Credit: Composite Image Data - Subaru Telescope (NAOJ), Hubble Legacy Archive; Processing and additional imaging - Robert Gendler) 20 avril 2012 |
![]() |
L’évolution de
notre Soleil produira une nébuleuse semblable à celle montrée
sur l’image du jour, la nébuleuse
de l’Hélice (NGC
7293). En effet, NGC 7293 est une nébuleuse
planétaire qui est le nuage gazeux qu’engendre
une étoile comme le Soleil
vers la fin de sa vie. Le nom de cette nébuleuse vient
du fait que certains voient dans sa forme les pales d’une hélice
(je me demande où). C’est la lumière très énergétique
du cœur de l’étoile centrale qui illumine les gaz. Le
cœur de l’étoile perd graduellement de l’énergie
et deviendra une naine
blanche, semblable à celle (Sirius
B) qui est en orbite autour de Sirius. La nébuleuse
de l’Hélice est à environ 700 années-lumière
de nous dans la constellation du Verseau.
Elle couvre une étendue d’à peu près 2,5 années-lumière. Cette image a été construite à partir des données prises dans trois bandes de l’infrarouge et de photos dans le visible par le télescope de 4,1 m VISTA (Visible and Infrared Survey Telescope for Astronomy) de l’ESO situé sur le Cerro Paranal au Chili. (Credit: ESO/VISTA/J. Emerson; Acknowledgment: Cambridge Astronomical Survey Unit) 31 janvier 2012 REPRISE du texte du 3 mars 2009 et du 10 mai 2003. |
![]() |
NGC 6369. Voir le texte du 28 octobre 2017. (Credit: Hubble Heritage Team, NASA) 14 janvier 2012 REPRISE du 7 février 2004 et du 8 novembre 2002 |
![]() |
M27, la nébuleuse de l'Haltère. Voir le texte du 20 aout 2015. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 1er septembre 2011 REPRISE du texte du 26 aout 2010 |
![]() |
Une étoile tire son énergie de la fusion de l'hydrogène qui se produit dans son cœur. Lorsque l'hydrogène se raréfie, la gravité prend le dessus sur la fusion et l'étoile se contracte. Une succession de phénomènes physiques impliquant entre autres au début de plusieurs phases d'évolution la fusion de l'hélium en périphérie du cœur de l'étoile cause une expulsion des couches externes ce celle-ci. Il se forme alors une nébuleuse planétaire. Celle qui est la vedette du jour est la nébuleuse planétaire Shapley 1, nommée en l'honneur du célèbre astronome Harlow Shapley qui l'a découverte en 1936. Lorsqu'on a observé pour la première fois des nébuleuses planétaires avec les petits télescopes utilisés alors, ces formations ressemblaient à des planètes, d'où leur nom. Elles sont en réalité très éloignées du Soleil, environ 1000 années-lumière pour Shapley 1. (Image Credit: ESO) 16 aout 2011 REPRISE du texte du 25 juin 2000 |
![]() |
NGC 3132. Voir le texte du 9 avril 2013. (Credit: Hubble
Heritage Team (AURA/STScI /NASA)) 26 juin 2011 (6e apparition : 14 oct. 2007, 10 nov. 1998, 24 juin 2001, 13 sept. 2003 et 6 fev. 2005) |
![]() |
NGC 2438 est une nébuleuse planétaire, la phase finale d'évolution d'une étoile de masse intermédiaire semblable à notre Soleil lorsqu'elle a épuisé ses réserves d'hydrogène pour la fusion dans son cœur. Suite à plusieurs contractions suivies d'expansion qui la même au stade de géante rouge, une telle étoile expulse son enveloppe externe de gaz qui devient alors une nébuleuse planétaire. NGC 2438 est à environ 3000 années-lumière de nous près des frontières de la constellation de la Poupe assez près du jeune amas ouvert d'étoiles M46 (NGC 2437). Mais l'étoile au centre de cette nébuleuse est bien plus vieille que celles de l'amas et elle se déplace dans une direction différente. D'ailleurs, des calculs de la distance qui nous sépare de NGC 2438 la placent plus près de nous que M46. Cette image de NGC 2438 fait très bien ressortir le halo lumineux de gaz qui entoure la nébuleuse. Ce halo s'étend sur plus de 4,5 années-lumière, bien au-delà de l'anneau interne plus brillant. Ce genre de halo est souvent observé dans les nébuleuses planétaires et ils sont produits pendant les premières phases de la naissance ce celles-ci. (Image Credit & Copyright: Daniel López, IAC) 7 avril 2011 |
![]() |
La coquille gazeuse d’une nébuleuse planétaire est éjectée lors de la phase finale de l’évolution d’une étoile semblable au Soleil. Si l’on voit la coquille gazeuse, c’est parce qu’elle est ionisée par l’étoile centrale extrêmement chaude, une naine blanche, le restant d’une étoile dont la taille est semblable à la Terre. La beauté des nébuleuses planétaires et leur symétrie sont remarquables, suffisamment pour inspirer les créateurs de ce «poster» où l’on retrouve neuf d’entre elles dans une grille de 3 lignes et 3 colonnes. Les astronomes amateurs aguerris ainsi que les habitués de l'APOD devraient pouvoir identifier aisément la nébuleuse des Haltères (M27 dans le coin supérieur gauche soit en (1;1)), les petits Haltères (M76 en (1;2)) la nébuleuse de l'Anneau (M57 en (2;1)) ainsi que la nébuleuse de l'Œil de Chat (NGC 6543 en (2;3)). Deux autres nébuleuses de cette image ont aussi fait leur apparition sur l'APOD, mais elles sont moins connues : la nébuleuse de la Méduse (Abell 21 en (3;1)), celle de l'Insecte (NGC 6302 en (3;3)). Les trois autres nébuleuses sont peu célèbres : PK 164+31.1 en (1;3) (USNOA2 1425-07054804 dans le catalogue USNO-A2.0), sh2-188 en au centre (USNOA2 1425-02042201) et finalement la nébuleuse planétaire très pale Jones-1 en (3;2). Toutes ces nébuleuses sont à la même échelle et à titre de comparaison, le cercle au centre de l'image correspond à la taille de la pleine lune. Les nébuleuses planétaires nous donnent un aperçu de la façon dont notre Soleil terminera sa vie active lorsqu'il aura épuisé ses réserves d'hydrogène dans environ 5 milliards d'années. (Credit & Copyright: J-P Metsävainio (Astro Anarchy)) 18 février 2011 |
![]() |
NGC 7293 surnommé la Nébuleuse
de l’Hélice. Cette nébuleuse
planétaire est dans la constellation du Verseau. Voir le texte du 4 octobre 2012. (Credit & Copyright:
Imaging - Josch
Hambsch, Processing - Karel
Teuwen) |
![]() |
La petite constellation de la Flèche arbore un gros joyau cosmique, la nébuleuse du Collier. Ce nouvel exemple de nébuleuse planétaire présentant une forme qui rappelle un collier de perles est à environ 15 000 années-lumière de nous et son diamètre est d’environ 0,5 année-lumière. Une nébuleuse planétaire est la phase finale de l’évolution d’une étoile semblable au Soleil. Pour la nébuleuse du Collier, on a montré qu’il y a en son centre un système binaire d’étoiles dont la période de révolution est de l’ordre d’une journée! De plus, le cercle de perles de cette nébuleuse est très incliné par rapport à notre ligne de visée comme on peut le constater en observant l’image du jour. Les astronomes ont estimé que l’âge de l’anneau de cette nébuleuse est d’environ 5000 ans. Ils ont aussi découvert qu’une enveloppe gazeuse plus lointaine que les perles entoure les étoiles centrales, comme on peut le voir en vert sur l’image. On pense évidemment que ces gaz ont été éjectés de l’étoile avant que ne se forment les perles. Cette image est en fausses couleurs : le bleu correspond à l’hydrogène ionisé, le vert à l’oxygène et le rouge à l’azote. (Credit & Copyright: Romano Corradi (IAC), et al., IPHAS) 3 novembre 2010 |
![]() |
Cette belle nébuleuse planétaire qui est cataloguée sous la référence MWP1 est à quelque 4500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. Il s'agit de l'une des plus grosses nébuleuses planétaires, son diamètre faisant dans les 15 années-lumière. Basée sur son taux d'expansion actuelle, MWP1 serait âgée d'environ 150 000 ans, un clignement de paupières par rapport aux quelque 10 milliards d'années de vie de l'étoile semblable au Soleil qui est à son origine. La phase d'évolution que l'on nomme «nébuleuse planétaire» est en fait très courte, de 10 à 20 mille ans, et c'est le stade final de l'évolution où l'étoile centrale expulse ses couches gazeuses externes avant de devenir une naine blanche. L'âge de MWP1 est donc une énigme intéressante pour les théoriciens de l'évolution stellaire. (Credit & Copyright: Don Goldman) 21 octobre 2010 |
![]() |
La structure spirale un peu à gauche sur l’image du jour n’est pas une galaxie! On se demande d’où elle vient. Il s’agit peut-être d’une étoile d’un système binaire qui éjecte son atmosphère parce qu’elle est à la phase d’évolution de nébuleuse planétaire. Le diamètre de cette gigantesque spirale est d’environ un tiers d’années-lumière. Elle présente 4 à 5 tours complets d’une régularité jamais observée. En tenant compte de la vitesse d’expansion de cette spirale gazeuse, un nouveau tour devrait apparaître toutes les 800 années, ce qui correspond à la période orbitale des étoiles du système binaire. Le système binaire qui a créé cette étonnante structure cataloguée sous la référence IRAS 23166+1655 est connu sous le nom de LL Pegasi ou encore AFGL 3068. L’image du jour a été captée par le domaine de l’infrarouge par le télescope Hubble. Le fait que cette spirale émette de la lumière est aussi un mystère, mais c'est peut-être de la lumière réfléchie en provenance des étoiles voisines de celle-ci. (Credit: ESA, Hubble, R. Sahai (JPL), NASA) 14 septembre 2010 |
![]() |
La nébuleuse de l'Haltère (M27). Voir le texte du 1er septembre 2011. (Credit & Copyright: Matthew T. Russell) 26 aout 2010 |
![]() |
«Nébuleuse au pied
droit d’Andromède …», ainsi débute
la description de la nébuleuse planétaire M76 dans le
catalogue de l’astronome français Charles Messier. M76
est l’un des objets Messier le plus pâles. On connaît
aussi M76 sous le nom de «Petit
Haltère». Une nébuleuse planétaire est
constituée des gaz, restes d’une étoile mourante,
qui s’en éloignent. Plusieurs ont la forme d’un
beignet parce que nous les voyons de face. Ici, la forme rectangulaire
est due au fait que nous voyons la nébuleuse par la tranche.
Cette nébuleuse fait environ 1 al de diamètre et est
située entre 3 kal et 5 kal de la Terre. (Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Obs.)) 23 juillet 2010 REPRISE du texte du 2 novembre 2006 |
![]() |
Voir le texte du 9 mai 2018. La nébuleuse du Rectangle rouge a déjà été la vedette de l'APOD le 13 mai 2004. Le texte d'aujourd'hui est fort semblable à celui de 2004, mais la photo est différente. (Credit: ESA, Hubble, NASA) 14 juin 2010 |
![]() |
La nébuleuse de la Méduse (Abell 21). Voir le texte du 25 octobre 2012. (Image Credit & Copyright: Bob Franke (Focal Pointe Observatory)) 12 juin 2010 |
![]() |
La nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543). Voir le texte du 31 aout 2012. (Credit & Copyright: R. Corradi (Isaac Newton Group), Nordic Optical Telescope) 9 mai 2010 REPRISE du texte du 29 juin 2007, 1er novembre 2003 et du 4 septembre 2002. |
![]() |
On nous présente deux nébuleuses planétaires sur l’image du jour. Celle de gauche est M97, aussi connue sous le nom de la nébuleuse du Hibou, est située dans la constellation de la Grande Ourse. Celle de droite fait partie de l’hémisphère sud. Elle est située dans la constellation de l’Hydre et porte le numéro de catalogue PLN 283+25.1. Par analogie avec sa consœur, on lui a donné le nom de nébuleuse du Hibou du Sud. Ces deux nébuleuses sont extraordinairement rondes, à peu près de la même taille, soit 2 années-lumière de diamètre ce qui est 2000 fois plus grand que le rayon de l’orbite de Neptune. On sait que les nébuleuses planétaires sont produites lors de la phase finale de l’évolution d’une étoile semblable au Soleil. Notre étoile, le Soleil produira une nébuleuse planétaire lorsque la fusion de l’hydrogène se terminera dans environ 5 milliards d’années. (Credit & Copyright: Don Goldman) 6 mai 2010 |
![]() |
Le cocon d’une
nouvelle naine blanche dans la nébuleuse planétaire NGC
2440 située dans la constellation de la Poupe.
Tel un papillon, une naine blanche commence sa vie en expulsant l’enveloppe
qui l’entoure. La nébuleuse
planétaire NGC 2440 de la photographie renferme la plus chaude
des étoiles
naines blanches connues avec une température de surface atteignant
les 200 000 K. Cette naine blanche est le point brillant au centre
de la photo. (Crédit: H. Bond (STScI),
R. Ciardullo (PSU), WFPC2, HST, NASA) 21 février 2010 REPRISE : 7 mai 2006, 23 janvier 2005, 11 janvier 2004, 5 aout 2001, 30 juillet 2000, 3 juillet 1999, 26 avril 1998 et 3 décembre 1996 |
![]() |
La nébuleuse
de l’Hélice (NGC
7293). Cette nébuleuse planétaire est située
dans la constellation du Verseau à 700
al de la Terre. Le diamètre de la nébuleuse fait environ
2 al. (Credit: NASA, JPL-Caltech,
Kate Su (Steward
Obs, U. Arizona) et
al) 31 décembre 2009 REPRISE : 23 février 2007 |
![]() |
La Nébuleuse
de la Lyre (M57) ou NGC 6720 aussi nommée Nébuleuse
de l’Anneau est une nébuleuse planétaire située
dans la constellation de la Lyre.
Il est relativement aisé de voir cette nébuleuse avec
un petit télescope, même dans une ville. Elle est située à 4000
années-lumière de nous et son diamètre est d’environ
1,3 année-lumière. (Credit: H. Bond et al., Hubble
Heritage Team (STScI / AURA), NASA) 15 novembre 2009 REPRISE : 25 juin 2006, 4 juillet 2004, 22 mars 2003, 29 juillet 2001, 16 juillet 2000 et 7 janvier 1999 |
![]() |
La nébuleuse
de l’Anneau (M57),
l’un des astres favoris des amateurs même équipés
d’un petit télescope, est à environ 2000 années-lumière
de nous dans la constellation
de la Lyre. Le diamètre de l’anneau central de cette nébuleuse
planétaire est d’environ une année-lumière,
mais l’image
du jour qui combine les données de trois télescopes
nous montre des filaments gazeux lumineux qui s’étendent
bien au-delà de la nébuleuse centrale. Les coquilles
gazeuses des nébuleuses planétaires proviennent de
l’expulsion des couches externes d’une étoile semblable à notre
Soleil à la fin de sa vie. On peut aussi admirer sur cette
image la galaxie spirale IC 1296. (Credit & Copyright: Vicent
Peris (DSA / OAUV / PixInsight), Jack
Harvey (DSA / SSRO), Steve
Mazlin (DSA / SSRO), Jose
Luis Lamadrid (DSA / ceFca), Ana
Guijarro (CAHA), RECTA, DSA.) 6 novembre 2009 |
![]() |
La nébuleuse du Hibou
(M97) est située dans la constellation de la Grande
Ourse, juste en dessous du fond
de la casserole, à environ 2600 années-lumière
de la Terre. M97 qui est l’un des objets les plus pâles du
catalogue Messier est en réalité une nébuleuse
planétaire, soit l’enveloppe gazeuse qu’éjecte
une étoile semblable
au Soleil à la fin de sa vie lorsque les réactions
de fusion s’éteignent. Le diamètre de cette nébuleuse
fait dans les deux années-lumière, soit une taille respectable égale à 2000
fois celle du système solaire. Notre système solaire ressemblera à cela
dans 5 milliards d’années. (Credit & Copyright: Keith
Quattrocchi) 15 mai 2009 |
![]() |
Voir aussi le texte du 30 juillet 2013. Magnifique photographie
de la nébuleuse de l’Esquimau (NGC
2392). Cette nébuleuse découverte par William
Herschel en 1787 est à 3000 al de la Terre dans la constellation
des Gémeaux.
Herschel et sa sœur Caroline ont aussi découvert Uranus
en 1781. L’image du jour provient du télescope Hubble.
NGC 2392 est une nébuleuse
planétaire. (Credit: Andrew
Fruchter (STScI)
et al., WFPC2, HST, NASA) |
![]() |
Les amas
ouverts d’étoiles sont relativement jeunes.
Ces regroupements d’étoiles naissent dans les bras de
la Voie lactée et leur durée de vie est assez courte,
car en plus d’être dispersées par les forces gravitationnelles
leurs jeunes étoiles bleues consomment rapidement leur carburant
et meurent rapidement (fiche
3 de cette section). L’amas ouvert de la photo du
jour est M46.
Il est âgé d’environ 300 millions d’années
et il contient quelques centaines d’étoiles. Son diamètre
fait à peu près 30 années-lumière. M46
est à 5000 années-lumière de nous dans la constellation
de la Poupe.
Le petit cercle bleu (grossi dans le médaillon) est la nébuleuse
planétaire NGC 2438. Une nébuleuse planétaire
est la phase finale d’une étoile semblable au Soleil et
est donc âgée de plusieurs milliards d’années
ce qui semble contredire le jeune âge de l’amas. Mais,
il n’en est rien, car NGC
2438 n’est qu’à 3000 années-lumière
de nous. La nébuleuse est simplement dans la même ligne
de visée que l’amas et n’en fait pas partie. (Credit & Copyright: Roth
Ritter (Dark
Atmospheres)) 26 mars 2009 |
![]() |
Le Casque
de Thor (NGC
2359) est un nuage gazeux lumineux situé dans la constellation
du Grand
Chien. Un autre nuage gazeux qui peut facilement passer inaperçu
occupe aussi le champ d’environ 1,5° couvert par l’image
du jour : il est situé en bas et à gauche. Le Casque
de Thor fait environ 30 années-lumière et il s’agit
d’une bulle gazeuse soufflée par le vent stellaire d’une étoile
massive de type Wolf-Rayet.
Le petit nuage gazeux du bas est une nébuleuse planétaire,
l’enveloppe d’une étoile mourante de masse semblable à celle
du Soleil. Le Casque de Thor est à environ 15 000 années-lumière
de nous. (Credit & Copyright: Rogelio
Bernal Andreo, Ray
Gralak) 12 mars 2009 |
![]() |
La nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293). Voir le texte du 31 janvier 2012. La photographie
du jour a été prise par un appareil à grand
champ (WFI) installé sur le télescope de 2,2 m de l’ESO de
l’observatoire
de La Silla au Chili. Cette vidéo réalisée
par l’ESO montre la nébuleuse planétaire en s’approchant
de plus en plus de celle-ci. La vidéo se termine par un zoom sur
la structure complexe des gaz de la partie interne de la nébuleuse. (Credit: WFI, MPG/ESO
2.2-m Telescope, La
Silla Obs., ESO) 3 mars 2009 REPRISE du texte du 10 mai 2003 |
![]() |
Ces deux nébuleuses connues
sous les noms de la Nébuleuse
de l’Haltère et de la Nébuleuse
du Petit Haltère sont deux des objets répertoriés
dans le catalogue Messier sous les numéros M27 et M76.
Ce sont deux nébuleuses
planétaires produites à la suite de la mort
d’une étoile semblable à notre Soleil. Les deux photos
sont à la même échelle et comme les deux nébuleuses
sont à peu près de la même taille, soit environ une
année-lumière, elles sont donc à des distances différentes :
M27 à gauche est à 1200 années-lumière alors
que M76 est à 3000 années-lumière. (Credit & Copyright: Daniel
López, IAC) 17 décembre 2008 |
![]() |
La nébuleuse du Petit
Haltère, M76 (ou
NGC 650), est une nébuleuse planétaire un peu moins connue
que la nébuleuse
de l’Haltère (M27).
M76 est l’un des objets les moins lumineux du catalogue de Charles
Messier. Lorsqu’on voit une nébuleuse planétaire de
face, elle a la forme d’un anneau. Ici cependant elle prend la forme
d’un rectangle, car nous la voyons de côté. M76 est
situé dans la constellation de Persée à une
distance de 3000 à 5000 années-lumière. Son diamètre
est de l’ordre de l’année-lumière. (Credit & Copyright: Don
Goldman) 21 novembre 2008 |
![]() |
La bulle au centre de la photo
du jour est si parfaite que l’on pourrait croire qu’il s’agit
d’une figure formée par l’optique du télescope :
il n’en est rien. Cette bulle cosmique n’a été découverte
que récemment dans une région
très dense en étoiles de la constellation
du Cygne. L’astronome amateur Dave
Jurasevich l’a trouvée sur ses photos
prises le 6 juillet 2008 de la Nébuleuse
du Croissant (NGC
6888). Onze jours après qu’il eut signalé sa
découverte à l’IAU (International Astronomical Union),
Mel Helm a confirmé la présence de la bulle en utilisant
les Observatoires
télécommandés de Sierra. La photo de
la bulle prise par Mel Helm et Keith Quattrocchi a aussi été soumise à l’IAU
afin de confirmer qu’il s’agit d’une nouvelle nébuleuse.
L’image du jour est une photo composite qui contient entre autres
une image prise dans une étroite bande du spectre afin de mettre
en évidence les contours de la nébuleuse. On ne connaît
pas encore l’origine de cette bulle. À l’instar de la Nébuleuse
du Croissant, il se pourrait que ce soit des gaz soufflés
par les vents stellaires intenses d’une grosse étoile Wolf-Rayet
(fiche 4 de cette
section). Il se pourrait aussi qu’il s’agisse
d’une nébuleuse planétaire sphérique formée
lors de la phase finale de la vie d’une étoile comme notre
Soleil. (Image Credit & Copyright: Keith
Quattrocchi, Mel
Helm) 13 novembre 2008 |
![]() |
C’est l’une des nébuleuses
planétaires la plus facile à observer depuis
l’hémisphère nord de la Terre. La Nébuleuse
de l’Anneau (M57)
est à environ 2000 années-lumière de nous et est
située dans la constellation de la Lyre.
L’anneau central (en bleu) fait environ 1 année-lumière
de diamètre. La longue exposition de cette photo s’étend
bien au-delà cependant. L’origine d’une nébuleuse
planétaire vient de la mort d’une étoile semblable à notre
Soleil (voir
cette section). La galaxie spirale qui est visible sur
la photo, en haut à droite, est IC 1296. (Credit & Copyright: Astro-Cooperation -
Stefan Heutz/Wolfgang Ries) 18 septembre 2008 |
![]() |
L’image du jour montre
la nébuleuse Hélis (NGC
7293). C’est une nébuleuse
planétaire née de la mort d’une étoile semblable à notre
Soleil. La structure de cette nébuleuse a été étudiée
en détail par le télescope Hubble. Elle est plus complexe
que l’on ne pourrait le croire. Cette
photo annotée provenant de
cette page du site de Hubble montre sa structure. Cette nébuleuse
est située dans la constellation du Verseau, à seulement
700 années-lumière de la Terre. (Credit & Copyright: Don
Goldman, Sierra
Remote Observatories) 4 septembre 2008 |
![]() |
Cette nébuleuse
planétaire, NGC 7008, est située dans la
constellation du Cygne à environ
2800 années-lumière de la Terre. Cette image est en fait
une combinaison de plusieurs photos correspondant à 12 heures
d’exposition prises par deux télescopes avec divers filtres
de couleur. Même si une nébuleuse planétaire vient
de la mort d’une étoile et non de sa naissance, on a donné le
nom de «nébuleuse du fœtus» à NGC
7008 à cause de sa forme. Une nébuleuse planétaire
se forme en effet lorsqu’une étoile comme notre Soleil
se transforme en naine blanche à la fin de sa vie (voir
cette section de mes notes de cours). Le système
binaire d’étoiles, dorées et bleues, en bas de
la nébuleuse n’est pas lié physiquement à celle-ci,
un simple alignement dû au hasard. (Credit & Copyright: Dietmar
Hager, Don
Goldman, Paul
Mortfield) 25 aout 2008 |
![]() |
La nébuleuse
planétaire NGC 6543 soit son nom de nébuleuse
de l’Oeil de Chat à ses jolis motifs. Cette nébuleuse a été photographiée
avec force et détails depuis 1995 par le télescope spatial
Hubble. Une nébuleuse planétaire est une étoile
semblable à notre Soleil qui en mourant expulse une série
de coquilles gazeuses. Cette nébuleuse planétaire est à environ
3000 années-lumière de la Terre dans la constellation
du Dragon.
Cette image réunit des photos prises par le télescope
Hubble et par le télescope Chandra dans
le domaine des rayons X. La couleur bleue représente les émissions
de rayons X. Ces émissions sont plus intenses que l’on
croyait indiquant que des gaz à haute température sont
présents près de l’étoile centrale, une étoile
de type O dont la température atteint les 80 000 K et dont
la luminosité est 10 000 fois plus élevée
que celle du Soleil alors que son rayon est environ égal aux
deux tiers de celui du Soleil (données
disponibles ici). Notre étoile, le Soleil, connaîtra
une fin semblable dans environ 5 milliards d’années. (Credit: X-ray: NASA/CXC/SAO;
Optical: NASA/STScI) 4 aout 2008 REPRISE du texte du 11 janvier 2001 |
![]() |
Le chasseur de comètes Charles
Messier est un astronome français né le
26 juin 1730. Afin de maximiser ses chances de découvrir des
comètes, il a compilé un catalogue d’objets qui
n’étaient pas des comètes malgré leur
ressemblance avec ces astres du système solaire : les
petites lunettes astronomiques de l’époque ne permettaient
guère de voir les détails, seul le déplacement
d’une comète sur le fond des étoiles (la parallaxe
stellaire) pouvait les distinguer. Cette compilation
est le fameux catalogue Messier. La nébuleuse de l’Haltère
(M27) est l’un des objets de cette compilation.
C’est une nébuleuse
planétaire formée par l’expulsion
des couches gazeuses d’une étoile comme le Soleil à la
fin de sa vie, lorsque l’hydrogène du cœur de
l’étoile s’épuise et ne peut plus entretenir
les réactions de fusion nucléaire (voir
cette section). Les gaz de la nébuleuse planétaire
sont ionisés par la
lumière ultraviolette provenant de l’étoile
mourante, une naine
blanche. M27 fait environ 2,5 années-lumière
de diamètre et est à 12 000 années-lumière
de la Terre dans la constellation du Petit
Renard. (Credit & Copyright: Nik
Szymanek, w/Faulkes
Telescope North) |
![]() |
Quelle est l’origine de
ces noyaux cométaires de gaz et de poussière que
l’on trouve dans certaines nébuleuses
planétaires comme celle de la
Lyre (M57),
de l’Haltère (M27),
de l’Esquimau (NGC
2392) ou encore de celle qui en vedette sur la photo du jour,
la nébuleuse de l’Hélice (NGC
7293). On ne comprend toujours pas exactement comment ces
noyaux se forment même si l’on soupçonne que le vent
stellaire joue un rôle important dans leur évolution. L’image
du jour a été réalisée par le télescope
spatial Hubble. La masse de ces globules est semblable à celle de
la Terre, mais leur rayon est typiquement de l’ordre de celui de
l’orbite de Pluton. La nébuleuse de l’Hélice
est à 700 années-lumière de nous dans la constellation
du Verseau. (Credit: C.
R. O'Dell and K. Handron (Rice
University), NASA) 13 avril 2008 REPRISE : 12 mai 2002, 20 juillet 1997 et 22 avril 1996 |
![]() |
L’image du jour est une
photographie de la Nébuleuse de l’Oeil de Chat qui est à 3000
années-lumière de la Terre. Cette nébuleuse planétaire
(NGC 6543) assez connue qui fait environ ½ année-lumière
de diamètre est le stade final de l’évolution d’une étoile
semblable à la nôtre, le Soleil, qui connaîtra le même
sort dans environ 5 milliards d’années. L’étoile
d’une nébuleuse planétaire subit une succession d’expansions
et de contractions qui expulse un nuage gazeux donnant naissance à la
nébuleuse (plus
de détails ici). La photo présentée a été réalisée à l’aide
d’images d’archives de Hubble. Elles ont été traitées
numériquement afin de donner un aspect différent à cette
nébuleuse. (Credit & Copyright: Vicent
Peris (OAUV / PTeam), MAST, STScI, AURA, NASA) 22 mars 2008 |
![]() |
Cette nébuleuse planétaire
présente une symétrie étonnante. On lui donne le nom
de Nébuleuse du Boomerang. Elle s’est formée à partir
des gaz et des poussières qui s’échappent à une
vitesse fulgurante, 600 000 km/h, de l’étoile centrale
agonisante. Cette expansion rapide du gaz l’a refroidi à une
température à peine supérieure à 1 degré Kelvin,
ce qui est plus froid que la température du rayonnement
de fond cosmologique (2,725 K). C’est la région la plus
froide connue de l’Univers. La symétrie que présente
cette nébuleuse vient probablement, comme c’est souvent le
cas, d’un système binaire d’étoiles. Cette nébuleuse évoluera éventuellement
et prendra la forme typique d’une nébuleuse
planétaire. Cette photographie réalisée par le
télescope Hubble a été prise avec des polariseurs (comme
ceux des lunettes de soleil). Elle a ensuite été colorée
en fonction de l’angle de polarisation de
la lumière. De cette manière, on peut savoir où sont
les particules de poussière, car ce sont elles qui, par le phénomène de
diffusion, sont responsables de la polarisation de la lumière.
La Nébuleuse du Boomerang fait environ une année-lumière
et est à 5000 années-lumière de la Terre en direction
de la constellation du Centaure. (Credit: Hubble
Heritage Team, J.
Biretta (STScI)
et al., (STScI/AURA), ESA, NASA) 28décembre 2007 |
![]() |
Abell 21 est aussi
connu sous le nom de nébuleuse de la Méduse. Cette nébuleuse
planétaire a un diamètre d’environ 4 al et est à 1500
al de nous dans la constellation des Gémeaux. Une nébuleuse
planétaire est la phase finale de l’évolution
d’une étoile de masse comparable à celle du Soleil.
L’étoile devenue géante rouge se transforme en naine
blanche en expulsant ses couches externes. C’est le rayonnement ultraviolet
de la naine qui est l’origine de la luminosité de la nébuleuse
planétaire. (Crédit & Copyright: Don
Goldman) 23 novembre 2007 |
![]() |
NGC 6888, la nébuleuse de
Croissant, en compagnie de la nébuleuse du Casque de Thor (NGC
2359) sont les deux plus célèbres «bulles
de Wolf-Rayet». Les étoiles Wolf-Rayet sont
des étoiles très massives dont les vents solaires sont
si intenses qu’ils peuvent former une bulle qui entoure l’étoile.
La nébuleuse du croissant est située à environ 4700
al de nous dans la constellation du Cygne. L’étoile Wolf-Rayet
centrale, WR 136, va probablement produire une supernova d’ici
un million d’années. (Crédit & Copyright: Franck
Bugnet) 11 novembre 2007 |
![]() |
Voir texte du 9 mai 2010. La galaxie à droite de la nébuleuse de l’Oeil de Chat et à quelque 50 millions d’années-lumière derrière elle est NGC 6552. (Credit & Copyright:
Johannes Schedler (Panther
Observatory)) 29 juin 2007 |
![]() |
M2-9 est une nébuleuse
planétaire située à 1200 al de la Terre. M2-9
est une nébuleuse bipolaire, un double jet de matière
s’échappe de l’étoile qui a donné naissance à la
nébuleuse. On pense que des systèmes binaires d’étoiles
sont à l’origine de ce type de nébuleuse. L’animation
liée à la photographie montre le mouvement des gaz depuis
1989. (Credit: R. Corradi, M. Santander-Garcia
(Isaac Newton Group, IAC),
Bruce Balick (U. Washington)) 18 juin 2007 |
![]() |
NGC 6302, la nébuleuse
de l’Insecte (ou nébuleuse de la Fourmi) est située
dans la constellation du Scorpion à une distance d’environ
4 kal. La température de surface de l’étoile centrale
de cette nébuleuse planétaire est d’environ 250 000
C, ce qui est exceptionnellement élevée. L’étoile émet
donc beaucoup de radiation ultraviolette. La lumière visible
de cette étoile est bloquée par le nuage de poussière
de la nébuleuse. La photographie a été réalisée
par le télescope spatial Hubble (HST). (Crédit: A.
Zijlstra (UMIST)
et al., ESA, NASA) |
![]() |
La nébuleuse planétaire
NGC 2440. Cette nébuleuse
planétaire présente une forme étonnante de nœud
de papillon. La température de surface de l’étoile
centrale est d’environ 200 000 K : c’est une naine
blanche. Plusieurs nébuleuses planétaires présentent
une forme binaire composée de deux lobes. On pense que ces lobes
proviennent d’un système binaire d’étoiles
dont l’une a évolué en naine blanche. NGC 2440 est à environ
4000 al du Soleil, dans la constellation de la Poupe. (Acknowledgment: Hubble
Heritage Team (STScI / AURA) 15 février 2007 |
![]() |
Le «Petit Haltère» (M76). Voir texte du 23 juillet 2010. (Credit & Copyright: Stefan ) |
![]() |
M27, une nébuleuse
planétaire. Une nébuleuse planétaire
se forme à la fin de la vie d’une étoile, lorsqu’elle
expulse son enveloppe (pour plus de détails, fiche
6 de cette section). M27
est surnommé la nébuleuse de l’Haltère.
Elle est située dans la constellation du Petit
Renard à environ 1200 années-lumière de
la Terre. (Credit & Copyright: Rick Krejci
(RicksAstro
Astrophotography)) |
![]() |
NGC 6888, la Nébuleuse du
Croissant, occupe le centre de cette photographie qui montre aussi des
milliers d’étoiles de la constellation du Cygne.
L’étoile centrale de cette nébuleuse planétaire
est WR 136, une étoile de type Wolf Rayet (fiche
4 de cette section) qui éjecte son atmosphère en créant
de puissants vents stellaires. C’est ce phénomène
qui a donné naissance à la nébuleuse. On estime
que cette étoile dispersera dans l’espace une masse équivalente à celle
du Soleil en seulement 10 000 ans. Cette étoile finira sa
vie par une explosion catastrophique, une supernova. (Credit & Copyright: Don
Goldman) 6 juillet 2006 |
![]() |
La comète et la nébuleuse
de l’anneau, photo 2. Cette photographie montre le fragment C de
la comète Schwassmann-Wachmann 3 passant très près
de la nébuleuse de l’Anneau (M57,
dans la constellation de la Lyre).
M57 est une nébuleuse
planétaire, une phase
d’évolution stellaire d’une étoile de masse
semblable à celle du Soleil vers la fin de sa vie. La petite galaxie
spirale visible sous la M57 est IC 1296, une galaxie spirale peu lumineuse.
Comparez cette photographie à celle du 11 mai pour constater à quel
point la comète se déplace rapidement par rapport aux étoiles
lointaines. (Credit & Copyright: Sheldon Faworski
and Sean Walker (MASIL
Astro-Imaging Team)) 12 mai 2006 |
![]() |
La comète et la nébuleuse
de l’anneau, photo 1. Photographie du fragment C de la comète
Schwassmann-Wachmann 3 qui s’approche de la nébuleuse de
l’Anneau (M57,
dans la constellation de la Lyre).
On voit sur cette photo, juste au-dessus de la comète la petite
galaxie spirale IC 1296. Les trois objets célestes sont près
l’un de l’autre sur la sphère céleste, mais
en réalité ils sont très éloignés.
Il ne faut que 30 secondes à la lumière partant de la comète
pour parvenir sur Terre alors que la lumière de M57 prend 2000
ans et que celle de IC 1296 voyage pendant la bagatelle de 200 millions
d’années! Comme la comète est si près de la
Terre, elle se déplace très rapidement par rapport aux étoiles
lointaines : consultez la photographie du 12 mai pour vous en convaincre. (Crédit & Copyright: Stefan
Seip and Steffen Bruckner) 11 mai 2006 |
![]() |
La nébuleuse planétaire
NGC 246, aussi nommée Nébuleuse du Crâne, est située
dans la constellation de la Baleine à environ 1600 (1) années-lumière
de la Terre. Une nébuleuse planétaire est l’atmosphère
expulsée par une étoile qui a déjà été semblable
au Soleil, en ce qu’elle vivait sur la séquence
principale en fusionnant tranquillement l’hydrogène
de son noyau en hélium. Lorsque l’hydrogène vient à manquer,
une étoile semblable au Soleil entre dans une phase
rapide d’évolution pour devenir une géante
rouge. Dans sa phase finale, l’étoile est ensuite transformée
en naine blanche. C’est ce stade d’évolution qui
expulse l’atmosphère de l’étoile. (Credit: Gemini South
GMOS, Travis
Rector (Univ.
Alaska)) |
![]() |
Cette nébuleuse planétaire
est l’une des plus photogéniques de notre Galaxie. On lui
a donné le nom de Nébuleuse de l’Hélice (NGC
7293). Elle est à 600 années-lumière de la Terre,
dans la constellation du Verseau.
Cette image en
fausses couleurs vient du télescope infrarouge Spitzer. C’est
principalement l’hydrogène moléculaire de la nébuleuse
qui a émis la radiation recueillie par Spitzer. Cette nébuleuse
mesure environ 2,5 années-lumière de diamètre. Dans
environ 5 milliards d’années, le Soleil se transformera
aussi en nébuleuse planétaire. (Credit:
J. Hora (Harvard-Smithsonian
CfA) et
al., (SSC/Caltech), JPL-Caltech, NASA) 12 janvier 2006 |
![]() |
Lorsque la fusion de l’hydrogène
se termine dans le cœur d’une étoile comparable à notre
Soleil, un bref épisode d’évolution débute
celui de la
phase de nébuleuse planétaire. Pendant cette période
de son évolution, l’étoile expulse ses couches externes.
Ce qui reste après cette phase d’évolution est une naine
blanche. La photo du jour nous montre la nébuleuse planétaire NGC
3242 que l’on nomme parfois le Fantôme de Jupiter, car
son diamètre apparent est à peu près égal à celui
de la géante gazeuse. Mais comme cette nébuleuse est à 1400
années-lumière de nous, comparées aux 40 minutes-lumière
pour Jupiter, son diamètre réel fait quelques années-lumière.
Le point rose au centre de cette nébuleuse est une étoile
naine blanche. L’origine des deux petites ailes rouges demeure
toujours un mystère. (Credit: Bruce Balick (U.
Washington) et al., HST, NASA) 29 octobre 2005 REPRISE : 31 mars 1997 |
![]() |
Pourquoi la Nébuleuse
du Boomerang s’est-elle formée ? Les deux ailes de
cette nébuleuse semblent être nées des vents stellaires
s’échappant de l’étoile centrale à des
vitesses atteignant les 600 000 km/h. Ce qui confine les gaz à ces
deux ailes est un mystère. Il s’agit peut-être d’un
disque de poussière entourant l’étoile ou encore
de son champ magnétique. Nous savons cependant que l’expansion
rapide du gaz a fait chuter sa température à environ
1 Kelvin : c’est l’un des
endroits de l’Univers le plus froid que nous connaissons,
plus froid que le rayonnement
de fond cosmologique. La nébuleuse brille grâce à la
diffusion de la lumière de l’étoile centrale par
la poussière. Cette nébuleuse provient sûrement
de l’évolution de l’étoile centrale, ou du
système d’étoiles, vers la phase de nébuleuse
planétaire. La photo présentée a été prise
par le télescope Hubble en
lumière polarisée au début de l’année
2005; elle aidera peut-être les astronomes à mieux comprendre
l’origine de cette nébuleuse. Les fausses couleurs de
la photo indiquent l’angle de polarisation. Cette nébuleuse
s’étend sur environ une année-lumière et
elle est à 5000 années-lumière de la Terre dans
la constellation du Centaure. (Credit: Hubble
Heritage Team, J.
Biretta (STScI)
et al., (STScI/AURA), ESA, NASA) 14 septembre 2005 |
![]() |
La nébuleuse Abell
39. Voir le texte du 8 octobre 2012. (Credit & Copyright: Jim
Misti (Misti
Mountain Observatory)) 28 juillet 2005 |
![]() |
La nébuleuse
planétaire de cette magnifique photo est la célèbre Nébuleuse
de la Lyre (M 57).
Cette image est en fait un montage de trois photos, l’une de
la partie centrale de la nébuleuse qui mesure environ une année-lumière,
l’autre de la partie externe fait d’hydrogène et
la troisième pour montrer les galaxies lointaines. La galaxie
spirale barrée en haut à gauche est IC 1296.
Elle est à 200 millions d’années-lumière
de la Terre alors que M57 n’est qu’à 2000 années-lumière.
On voit aussi un faible anneau autour de cette galaxie, ce qui lui
confère une certaine ressemblance avec la nébuleuse. (Credit & Copyright: Tony
and Daphne Hallas) 23 juillet 2005 REPRISE : 9 juillet 2004 |
![]() |
La nébuleuse du Papillon M2-9. Voir le texte du 15 septembre 2013. (Credit:
B. Balick (U.
Washington) et al., WFPC2, HST, NASA) |
![]() |
La nébuleuse de l'Haltère (M27). Voir le texte du 27 décembre 2011. (Credit & Copyright:
Joe & Gail Metcalf, Adam
Block, NOAO, AURA, NSF) 3 juin 2005 REPRISE du texte du 13 janvier 2003, du 6 mars 2001 et du 18 février 1998 |
![]() |
NGC 6751, la nébuleuse de l'Oeil brillant. Voir le texte du 13 mars 2013. (Credit: A.
Hajian (USNO)
et al., Hubble
Heritage Team (STScI/ AURA), NASA) 16 avril 2005 REPRISE : 7 avril 2000 |
![]() |
La forme de la nébuleuse
de l’Anneau (M57)
est due à l’endroit où nous nous trouvons. En
réalité le nuage gazeux de cette nébuleuse
planétaire a la forme d’un tonneau. Comme nous la
voyons de face, elle nous apparaît comme un anneau en lumière
visible. Mais l’image du jour n’est pas une photo en lumière
visible, il s’agit d’une image infrarouge en fausses couleurs
provenant du télescope
spatial Spitzer. Cette photo révèle des détails
que l’on ne voit pas en lumière visible, l’image
centrale, soit une série de filaments presque circulaire. Le
nom de «nébuleuse planétaire» porte à confusion :
il provient des premières observations de ces astres avec de
petits télescopes qui leur donnaient l’apparence d’une
lointaine planète. En réalité, le nuage gazeux
de la nébuleuse provient de l’expulsion des couches gazeuses
d’une étoile semblable au Soleil à la fin de sa
vie. Le diamètre de l’anneau central de M57 est d’environ
une année-lumière. La nébuleuse de l’Anneau
est située dans la constellation de la Lyre à environ
2000 années-lumière de nous. La galaxie spirale IC 1296
visible en haut de la photographie est passablement plus loin, à quelque
200 millions d’années-lumière. (Credit:
J. Hora (Harvard-Smithsonian
CfA) (SSC/Caltech), JPL-Caltech, NASA) 11 mars 2005 REPRISE : 20 octobre 2001, 3 avril 1999, 14 décembre 1997 et 26 novembre 1996 |
![]() |
La nébuleuse du Carré rouge. Voir le texte du 9 mai 2018. (Credit: H. Van Winckel (KU Leuven), M. Cohen (UC Berkeley), H. Bond (STScI), T. Gull (GSFC), ESA, NASA) 13 mai 2004 |
![]() |
La nébuleuse de l'Haltère (M27). Voir texte du 3 juin 2005. (Credit: FORS Team, 8.2-meter VLT, ESO) |
![]() |
La nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543). Voir le texte du 9 mai 2010. (Credit: R. Corradi (Isaac Newton Group), D. Goncalves (Inst. Astrofisica de Canarias)) 1er novembre 2003 REPRISE du 4 septembre 2002.f |
![]() |
En 1764, l'astronome français Charles Messier a observé ce magnifique nuage cosmique qu'il a décrit comme une nébuleuse ovale dépourvue d'étoiles. Dans le catalogue de Messier, elle porte le numéro 27, mais elle est maintenant aussi connue sous le nom de la nébuleuse de l'Haltère à cause de sa forme allongée telle une barre avec un poids à chaque extrémité. Cette image est une composition réussie grâce à une exposition totale de 8 heures à travers un filtre H alpha qui ne laisse passer que la lumière émise par les atomes d'hydrogène. Le halo de la nébuleuse planétaire est mis en valeur par ce filtre. Cette nébuleuse située à seulement 1200 années-lumière de nous est un exemple du sort qui attend notre Soleil dans 5 milliards d'années. (Credit & Copyright: Robert Gendler) 25 juillet 2003 |
![]() |
Qu'ont en commun le Hibou, l'Oeil de Chat, le Fantôme de Jupiter et la nébuleuse de Saturne? Ce sont toutes des nébuleuses planétaires, un gaz ténu dispersé par les étoiles semblables au Soleil à la fin de leur vie. Leur nom leur vient de l'aspect qu'elles avaient lors des observations du début de l'astronomie avec des petits télescopes. En réalité, leur taille dépasse habituellement 1000 fois celle du système solaire. L'astronome Adam Block a créé le diaporama qui nous est présenté à partir des photos numériques prises par les participants au programme avancé d'observation de l'observatoire Kitt Peak. Dix nébuleuses planétaires défilent dans ce panorama. En ordre, ce sont NGC 1535, NGC 3242 (le Fantôme de Jupiter), NGC 6543 (l'Oeil de Chat), NGC 7009 (nébuleuse de Saturne), NGC 2438, NGC 6772, Abell 39, NGC 7139, NGC 6781 et M97 (ou NGC 3587, la nébuleuse du Hibou). Cette phase finale de la vie d'une étoile est très brève, environ 10 000 ans. (Credit: Courtesy Adam Block (KPNO Visitor Program), NOAO, NSF) 14 juin 2003 REPRISE du 3 octobre 2001 |
![]() |
C’est la nébuleuse de la Lyre (M57) qui est la vedette de l’image du jour. On donne le nom de nébuleuse planétaire à ce genre de formation, mais il s’agit d’une erreur historique due au fait que leur apparence dans les petits télescopes ressemblait à celle d’une planète. En fait, le diamètre d’une nébuleuse planétaire est de l’ordre de l’année-lumière et il s’agit de l’enveloppe gazeuse d’une étoile mourante semblable au Soleil, rien à voir avec une planète. L’autre formation que l’on voit en bas de la photo est la galaxie spirale barrée IC 1296. Au début du 20e siècle, on aurait donné le nom de nébuleuse spirale à cette galaxie, car on ignorait la nature de ces taches diffuses. Bien que la taille apparente de ces deux formations célestes soit à peu près la même, IC 1296 est environ 100 000 fois plus grande que M57. La nébuleuse de la Lyre est en effet dans notre galaxie, la Voie lactée, à quelque 2000 années-lumière de nous alors que la galaxie IC 1296 est à 200 millions d’années-lumière. (Credit & Copyright: Brian Lula) 16 mai 2003 |
![]() |
La nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293). Voir le texte du 3 mars 2009. (Credit: NASA, WIYN, NOAO, ESA, Hubble Helix Nebula Team, M. Meixner (STScI), & T. A. Rector (NRAO)) 10 mai 2003 |
![]() |
Un vent froid souffle de l'étoile qui est au centre de la nébuleuse planétaire du Boomerang. Cette image de la nébuleuse qui est à quelque 5000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Centaure provient du télescope Hubble. Le nuage symétrique de cette nébuleuse a été créé par des vents de poussière et de gaz provenant de la vieille étoile centrale. On estime que l'expansion rapide du gaz à des vitesses pouvant atteindre les 600 000 km/h a refroidi ce gaz (effet Joule-Thomson) à une température voisine de 1 K (1 degré au-dessus du zéro absolu). Cette température, plus froide que celle du rayonnement de fond cosmologique (2,728 K selon les mesures de COBE), ferait de cette région l'endroit le plus froid de l'Univers que nous connaissions. (Credit: R. Sahai and J. Trauger (JPL), NASA/ESA) 20 février 2003 REPRISE du texte du 15 octobre 1997 |
![]() |
D’où viennent les globules de gaz et de poussière que l’on peut observer dans les nébuleuses planétaires comme celles des nébuleuses de l’Anneau (M57), de l’Hélice (NGC 7293) et de l’Eskimo (NGC 2392)? On n’avait pas prédit l’existence de ces globules et leurs origines demeurent toujours incomprises. L’image du jour de la nébuleuse de l’Haltère (M27) qui a été publiée récemment provient du télescope Hubble. Elle montre des détails de ces globules gazeux ainsi que plusieurs jeunes étoiles brillantes et des feuillets sombres de poussière interstellaire. La nébuleuse planétaire M27 nous montre ce qu’il adviendra du Soleil lorsqu’il n’y aura plus suffisamment d’hydrogène dans son noyau et que les réactions de fusion nucléaire cesseront. M27 est située dans la constellation du Renard et, comme plusieurs nébuleuses planétaires, sa distance n’est pas connue avec précision, environ 1200 années-lumière. (Credit: C. R. O'Dell (Vanderbilt) et al., Hubble Heritage Team (STScI / AURA), NASA) 11 février 2003 |
![]() |
La nébuleuse de l'Haltère (M27). Voir texte du 3 juin 2005. ((Credit & Copyright: George Jacoby (NOAO) et al., WIYN, AURA, NOAO, NSF)) 13 janvier 2003 |
![]() |
Les étoiles mourantes créent des nébuleuses planétaires en éjectant les couches externes de leur atmosphère dans l’espace et il n’est pas rare que ces nébuleuses adoptent des formes élégantes comme celle de Henize 3-401, la vedette de la photographie du jour. Est-ce que notre propre étoile, le Soleil, pourrait un jour présenter un tel spectacle? Henize 3-401 est une des nébuleuses planétaires les plus allongées découvertes à ce jour, une prouesse étrange pour une étoile qui était sphérique. Certains astrophysiciens pensent que cette forme vient des mécanismes d'expulsion de l'atmosphère de l'étoile. On pense que le propre champ magnétique de l'étoile mourante et la présence d'une autre étoile rapprochée pourraient donner cette forme. Lorsque tout ce gaz se sera dispersé dans quelques milliers d'années, il ne restera plus qu'une étoile naine blanche. Henize 3-401 est à environ 10 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. (Credit: R. Sahai (JPL/NASA) et al., HST, NASA, ESA)W 31 juillet 2002 |
![]() |
La nébuleuse de l'Œil
de Chat (NGC 6543). Voir le texte du 27 décembre 2009. (Credit: J.P. Harrington and K.J. Borkowski (U. Maryland), HST, NASA) 24 mars 2002 REPRISE du 4 juillet 1996, du 2 aout 1997, 1er novembre 1998 et du 31 octobre 1999 |
![]() |
Cela ressemble peut-être à un papillon, mais c'est plus gros que notre système solaire. NGC 2346 est en effet une nébuleuse planétaire constituée de gaz et de poussière qui a évolué en une forme qui nous est familière. Au cœur de cette nébuleuse planétaire bipolaire se trouve une paire d'étoiles rapprochées qui orbite l'une autour de l'autre avec une période de 16 jours. L'histoire de la formation de ce papillon cosmique remonte probablement à des millions d'années, alors que la distance entre ces deux étoiles était beaucoup plus grande. L'étoile la plus massive en évoluant vers le stade de géante rouge a pris suffisamment d'expansion pour s'étendre jusqu'à sa compagne. Les deux étoiles se sont alors rapprochées et ont expulsé des anneaux gazeux dans l'espace. Plus tard, des bulles de gaz chauffées sont apparues alors que le cœur de l'étoile géante rouge s'est mis à nu. Dans environ 5 milliards d'années, notre Soleil se transformera aussi en géante rouge et par la suite en nébuleuse planétaire, mais cette nébuleuse n'aura sans doute pas la forme d'un papillon, car le Soleil ne fait pas partie d'un système binaire d'étoiles. (Credit: Massimo Stiavelli (STScI), Inge Heyer (STScI) et al., & the Hubble Heritage Team (AURA/ STScI/ NASA)) 28 octobre 2001 REPRISE du 12 octobre 1999 |
![]() |
Cette image provenant du télescope Hubble nous montre la plus jeune nébuleuse planétaire connue, Hen-1357. Ses courbes gracieuses et symétriques lui ont valu le surnom populaire de nébuleuse de la raie. Des images de la région captées dans les années 1970 ne montrent aucune nébuleuse, mais cette image prise en mars 1996 montre clairement les bulles et les anneaux des gaz ionisés en expansion. Ces gaz sont excités par l'étoile centrale chaude dont la vie tire à sa fin alors qu'elle se transforme en naine blanche. On voit aussi sur cette image une étoile satellite, vers 10 heures, à l'intérieur de la nébuleuse. Les astronomes pensent qu'une telle compagne est responsable des formes complexes de cette nébuleuse ainsi que de celles de nombreuses autres. Cet enfant cosmique est déjà 130 fois plus étendu que notre système solaire et il continue de croître. Cette nébuleuse est à environ 18 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de l'Autel. (Credit: M. Bobrowsky, NASA) 6 octobre 2001 REPRISE du 3 avril 1998 |
![]() |
Des nuages en expansion rapide sonnent le glas de la nébuleuse de l’«Œuf pourri» désignée plus rigoureusement sous la cote OH 231.84+4.22. C’était autrefois une étoile normale comme le Soleil, mais l’épuisement de son combustible nucléaire dans son noyau a causé son effondrement gravitationnel et elle est devenue une naine blanche. Une partie de l’énergie libérée lors de ce processus a poussé l’enveloppe externe de l’étoile dans l’espace produisant une très photogénique nébuleuse protoplanétaire, la phase qui précède la nébuleuse planétaire. Alors que les gaz projetés par l’étoile à des vitesses de l’ordre du million de kilomètres par heure se précipitent dans le gaz interstellaire déjà existant, une onde de choc (fiche 4) supersonique fait briller l’hydrogène et l’azote dans des teintes de bleue. Ce front d’onde cosmique complexe n’était jusqu’à ce jour qu’une entité théorique jamais vue comme sur cette image. L’étoile centrale mourante est cachée par un épais nuage de gaz et de poussière. La nébuleuse OH 231.84 + 4.22 aussi connue sous le nom de la nébuleuse de Calabash va probablement se transformer en une nébuleuse planétaire bipolaire d’ici un millier d’années. Cette nébuleuse s’étend sur environ 1,4 année-lumière dans la constellation de la Poupe. Elle est à quelque 5000 années-lumière de nous. (Credit: V. Bujarrabal (OAN, Spain), WFPC2, HST, ESA, NASA) 3 septembre 2001 |
![]() |
La nébuleuse de l'Araignée rouge (NGC 6537). Voir le texte du 19 avril 2017. (Credit: Garrelt Mellema (Leiden University) et al., HST, ESA, NASA) 24 juillet 2001 REPRISE DU TEXTE du 6 janvier 1998 |
![]() |
Les étoiles de masse semblable à celle du Soleil se transforment en nébuleuse planétaire à la fin de leur vie active. Mais cette phase de leur évolution est brève, un clin d'œil à l'échelle cosmologique. Durant cette phase de l'évolution d'une durée de quelque 10 000 ans comparés aux 10 milliards d'années de la vie de l'étoile, elle se débarrasse de ses couches externes gazeuses dans l'espace pour former de jolis nuages cosmiques aux formes et aux couleurs variées. Bien que les nébuleuses planétaires soient des cibles fréquentes pour les astronomes amateurs et professionnels, certaines présentent quelquefois des surprises. Par exemple, cette jolie nébuleuse planétaire connue sous le nom de la nébuleuse du Clin d'oeil (NGC 6826) arbore deux spots rouges mystérieux assez symétriques. Si ce sont des gaz qui s'échappent de l'étoile, alors leur onde de choc pointe dans la mauvaise direction. Cette image provient du télescope Hubble et on n'a pas vraiment d'explication convaincante au sujet de ces taches rouges. (Credit: B. Balick, J. Alexander (University of Washington), et al., NASA) 26 mai 2001 REPRISE du 19 décembre 1997 |
![]() |
Voir le texte du 27 décembre 2011. (Credit & Copyright: Michael Pierce (Indiana U.) et al., WIYN, AURA, NOAO, NSF) 6 mars 2001 |
![]() |
L'une des plus grosses sphères de notre galaxie nous fournit de précieux indices sur la composition chimique des étoiles grâce justement à sa forme. La nébuleuse planétaire Abell 39 qui fait maintenant plus de 6 années-lumière de diamètre a déjà été une étoile semblable au Soleil. Il y a des milliers d'années, vers la fin de sa vie, elle a expulsé son atmosphère. La forme presque parfaitement sphérique d'Abell 39 permet aux astronomes de déterminer assez précisément la quantité de matière qui émet et absorbe présentement de la lumière. Les données obtenues d'Abell 39 indiquent qu'elle contient deux fois moins d'oxygène que le Soleil, une découverte intrigante, mais pas très surprenante, car on sait qu'il existe des différences dans la composition chimique des étoiles. L'étoile d'Abell 39 est à peu près à 0,1 année-lumière du centre de la nébuleuse et on ne connait pas la raison de cette position. Abell 39 est à environ 7000 années-lumière de nous en direction de la constellation d'Hercule. (Credit & Copyright: George Jacoby (WIYN Obs.) et al., WIYN, AURA, NOAO, NSF) 23 janvier 2001 |
![]() |
L'Oeil de Chat (NGC 6543). Voir le texte du 4 aout 2008. (Credits: NASA / X-ray: Y. Chu (UIUC) et al., Optical: J. P. Harrington, K. J. Borkowski (UMD), Composite: Z. Levay (STScI)) 11 janvier 2001 |
![]() |
La nébuleuse de Westbrook (CRL 618) a une forme vraiment étrange qui peut rappeler à certains un champion olympique victorieux. Cependant, il y a seulement 200 ans CRL 618 était une géante rouge relativement modeste. À l'époque, elle avait déjà épuisé son combustible nucléaire dans son cœur et avait donc entamé la phase d'évolution menant à une nébuleuse planétaire. Elle est maintenant au tout début de cette phase d'évolution, la phase de nébuleuse protoplanétaire, expulsant du gaz chaud sous forme de jets complexes et d'anneaux se déplaçant à des vitesses supérieures à 700 000 km/h. Dans quelques milliers d'années, le cœur brillant de l'étoile froide géante rouge sera nu révélant une naine blanche chaude. Beaucoup de choses restent à découvrir au sujet de la formation des nébuleuses planétaires, dont l'origine de leurs formes géométriques diverses. CRL 618 est aussi particulière en ce qu'elle contient une abondance extraordinaire de chaines carbonées. (Credit: Susan R. Trammell (UNC Charlotte) et al., ESAIC, HST, ESA, NASA) 6 septembre 2000 |
![]() |
La nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293), voir le texte du 3 janvier 2018. (Credit & Copyright: J.-C. Cuillandre (CFHT Staff), CFH12K CCD Camera, CFHT) 28 aout 2000 |
![]() |
La nébuleuse planétaire Shapley 1. Voir le texte du 16 aout 2011. (Credit & Copyright: D. Malin (AAO), AATB) 25 juin 2000 REPRISE : 9 aout 1998, 15 février 1997 et 12 décembre 1995 |
![]() |
IC 4406, la nébuleuse carrée. Voir le texte du 27 juillet 2008. (Credit: H. Bond (STScI), R. Ciardullo (PSU), WFPC2, HST, NASA) 16 avril 2000 REPRISE du 27 avril 1998 |
![]() |
Ce ne sont pas toutes les étoiles qui produisent dans leur évolution un nuage gazeux dont l'apparence ressemble à celle d'un humain. OH231.8+4.2 (maintenant OH 231.84 + 4.22) était jadis une étoile semblable au Soleil, mais son carburant nucléaire s'est épuisé dans son cœur. Elle a alors évolué vers la phase dite nébuleuse planétaire, phase caractérisée par l'éjection de son atmosphère externe dans l'espace et par sa transformation en naine blanche. Les nébuleuses planétaires créées par des étoiles semblables au Soleil présentent des apparences très variées, mais celle d' OH231.8+4.2 ressemble étrangement à un homme (tournez l'image dans le sens antihoraire de 90 degrés et il faut avoir de l'imagination!). Sur cette photographie captée par Hubble et publiée récemment, on peut admirer de spectaculaires jets gazeux. On a donné le nom de nébuleuse de l'œuf pourri à cette formation parce qu'elle contient une inhabituelle quantité élevée de soufre, élément qui, combiné à l'hydrogène, sent les œufs pourris. Cette jeune nébuleuse planétaire devrait évidemment changer d'apparence au cours des prochains millénaires et elle finira par disparaitre. (Credit: W. B. Latter (Caltech) et al., ESA, NASA) 1er novembre 1999 |
![]() |
Qu'est-il arrivé à la nébuleuse de l'Anneau? On peut admirer cet objet cosmique, aussi appelé nébuleuse de la Lyre, avec un petit télescope, mais son aspect est alors passablement différent de celui de cette image. Cette image en fausses couleurs publiée récemment a été captée par le télescope géant Subaru. On peut voir les halos géants de gaz diffus de la nébuleuse, en particulier le très pâle halo extérieur invisible sur les autres photos de M57, autre désignation de cette nébuleuse. La nébuleuse de la Lyre est une nébuleuse planétaire ovoïde. Une nébuleuse planétaire nait lorsqu'une étoile de la même classe que le Soleil arrive à la fin de sa vie. Elle expulse alors son atmosphère externe vers l'espace et devient une naine blanche, l'astre au centre de la nébuleuse planétaire ainsi formée. La nébuleuse de la Lyre (NGC 6720 dans le New General Catalog) est à environ 2000 années-lumière de nous. Son anneau principal fait environ une année-lumière. (Credit: Subaru 8.3-m Telescope, NAOJ) 22 septembre 1999 |
![]() |
Observez attentivement! Cette image clignote entre deux photographies de la nébuleuse de l'Oeil de Chat (NGC 6543) captées par le télescope spatial Hubble, la première prise en 1994 et la seconde en 1997. On constate que les filaments complexes de cette nébuleuse planétaire se déplacent. Ce déplacement est produit par l'expansion du voile gazeux qui entoure une étoile mourante. La formation d'une nébuleuse planétaire provient de l'expulsion de l'atmosphère d'une étoile semblable au Soleil dans les dernières étapes de sa vie où elle passe alors par l'étape dite de géante rouge avant de se transformer en nébuleuse planétaire, puis en naine blanche solitaire. L'étape intermédiaire de «nébuleuse planétaire», où la naine blanche est entourée de l'enveloppe gazeuse expulsée, est brève, environ une dizaine de milliers d'années. D'ailleurs, la mesure du déplacement en trois ans de l'enveloppe gazeuse de la nébuleuse de l'Oeil de Chat permet d'estimer l'âge de sa coquille interne brillante, seulement 1000 ans. Cette coquille est à environ 3000 années-lumière du centre de la nébuleuse. (Credit: Arsen R. Hajian (USNO), Yervant Terzian (Cornell)) 16 septembre 1999 |
![]() |
La nébuleuse de l'Œuf (RAFGL 2688 ou CRL 2688) se fait battre. Comme un poussin cherchant à sortir de l'œuf, l'étoile au centre de la nébuleuse de l'Œuf s'éloigne des coquilles de gaz et de poussière en se transformant lentement en naine blanche. Cette image provient du nouvel imageur NICMOS (Near Infrared Camera and Multi-Object Spectrometer) installé sur le télescope Hubble. Un épais tore de poussière entoure la coquille gazeuse qui s'échappe de l'étoile. Les nouvelles coquilles gazeuses sont éjectées sous forme de faisceaux comme on peut le voir sur les photos originales d'Hubble et sur celle-ci. Cette image en fausses couleurs a été construite de façon à mettre en évidence les deux types d'émission infrarouge. Le rouge correspond à de l'hydrogène chauffé par l'expansion des coquilles gazeuses. Le bleu est la lumière provenant de l'étoile centrale diffusée par la poussière de cette nébuleuse. RAFGL 2688 est une nébuleuse protoplanétaire bipolaire qui est à quelque 3000 années-lumière de nous. Sa taille est des centaines de fois plus grande que notre système solaire. (Credit: R. Thompson (U. Arizona) et al., NICMOS, HST, NASA) 26 juin 1999 REPRISE du 20 mai 1997 |
![]() |
Comment une nébuleuse planétaire peut-elle acquérir des formes géométriques aussi exquises? C'est pour le découvrir que les astronomes ont utilisé le télescope spatial Hubble afin de capter plusieurs images de cette nébuleuse planétaire. Les nébuleuses planétaires sont les enveloppes formées par l'expulsion des couches externes d'étoiles semblables au Soleil à la fin de leur vie sur la séquence principale. L'étoile restante au centre se transforme alors en naine blanche. Cette image a été captée en utilisant la lumière rouge émise par les atomes de carbone. Ces atomes créés par l'évolution des étoiles sont présents dans les nébuleuses planétaires comme PKS285-02, la vedette de cette image. Les atomes de carbone, constituants essentiels à la vie, sont ensuite lentement éjectés dans l'espace interstellaire et peuvent être incorporés à la formation de nouveaux systèmes stellaires comme le nôtre. (Credit: R. Sahai & J. Trauger (JPL), WFPC2, HST, NASA) 22 juin 1999 |
![]() |
Si la Voie lactée, notre galaxie, était un arbre-de-Noël, les nébuleuses planétaires en seraient les ornements lumineux scintillant à l'échelle cosmique. Les enveloppes gazeuses éjectées des étoiles géantes rouges des nébuleuses planétaires comme NGC 6578, à gauche, et IC 3568, à droite, peuvent briller pendant près de 10 000 ans sous le souffle de leur étoile avant qu'elle ne se transforme en naine blanche qui s'éteint alors très lentement. (Credit: Howard Bond (STScI), NASA) 25 décembre 1998 |
![]() |
Une tortue spatiale? La nébuleuse planétaire NGC 6210 ressemble peut-être à une tortue spatiale géante, mais en réalité elle est énormément plus lourde et surtout plus agitée. Heureusement que ce nuage gazeux de la constellation d'Hercule est à quelque 6500 années-lumière de nous. On a scruté NGC 6210 avec le télescope Hubble parce qu'elle présente une abondance anormalement élevée de gaz. Cette image en fausses couleurs montre des jets de gaz chauds qui s'échappent de la coquille plus froide de la nébuleuse. On peut aisément voir sur l'image en médaillon l'étoile qui a créé cette nébuleuse planétaire. Les analyses des données des observations de NGC 6210 pourraient nous aider à expliquer les abondances relatives des éléments chimiques des nébuleuses et de notre galaxie. (Credit: R. Rubin (NASA/Ames) et al., WFPC2, HST, NASA) 28 octobre 1998 |
![]() |
Voici une partie de la nébuleuse de l'Haltère que vous ne pouvez pas voir avec des jumelles. Pour obtenir une telle image, il faut en effet relié un spectromètre sophistiqué à un télescope de 8 m d'ouverture. Cette image est la partie centrale de la nébuleuse de l'Haltère (M27 ou NGC 6583). M27 est une nébuleuse planétaire qui a été créée par l'étoile vieillissante qui est visible juste à gauche du centre de cette image. Cette nébuleuse âgée d'un millier d'années est à environ 1360 années-lumière de nous en direction de la constellation du Petit Renard. Les régions contenant de l'hydrogène sont vertes sur cette image en fausses couleurs. Les régions rouges correspondent à d'énigmatiques globules de gaz moléculaire et de poussière. (Credit: FORS Team, 8.2-meter VLT, ESO) 13 octobre 1998 |
![]() |
La nébuleuse du Papillon (NGC 6302) n'est âgée que de quelques milliers d'années. Lorsque l'étoile centrale d'un système binaire termine sa vie sur la séquence principale, elle éjecte ses enveloppes externes gazeuses sous forme d'un violent vent stellaire. Le noyau stellaire restant est si chaud qu'il ionise le gaz éjecté et c'est ce qui le rend lumineux. Les diverses couleurs de cette nébuleuse planétaire sont dues à de légères différences de sa composition chimique. Cette nébuleuse bipolaire continuera de briller pendant seulement un millier d'années environ, après quoi son étoile centrale pâlira et deviendra une naine blanche. Cette image de NGC 6302 est la toute première image captée par le VLT (Very Large Telescope), un nouveau télescope géant de 8,2 m situé au Chili. (Credit & Copyright: Very Large Telescope, ESO) 2 juin 1998 |
![]() |
NGC 6369 est une nébuleuse planétaire passablement ordinaire. Surnommée la nébuleuse du Petit Fantôme, elle est à environ 2000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Serpentaire. Le gaz expulsé par l'étoile centrale de NGC 6369 a pris la forme d'un beignet. Pendant la phase de nébuleuse planétaire, l'étoile centrale expulse ses couches gazeuses externes dans l'espace et se transforme en naine blanche. Sur cette photo captée par le télescope, on peut constater que l'étoile n'est pas tout à fait au centre de la nébuleuse. (Credit: H. Bond (STSci), R. Ciardullo (PSU), WFPC2, HST, NASA) 18 mai 1998 |
![]() |
Elle se présente sous la forme d'un anneau dans le ciel. Il y a des centaines d'années, des astronomes ont remarqué la forme étrange de cette nébuleuse. Maintenant connu sous la cote M57 ou encore NGC 6720, ce nuage gazeux s'est vu attribuer le nom populaire de la nébuleuse de l'Anneau. On sait maintenant que M57 est une nébuleuse planétaire, un nuage gazeux expulsé d'une étoile comme le Soleil à la fin de sa vie. La nébuleuse de l'Anneau est l'une des plus brillantes nébuleuses planétaires du ciel. On peut l'observer avec un petit télescope pointé vers la constellation de la Lyre. Cette nébuleuse est à environ 4000 années-lumière de nous et son diamètre est d'environ 2,4 années-lumière, soit environ 2900 fois la distance maximale entre Pluton et le Soleil. Sur cette récente image captée par le télescope Hubble, des filaments et des globules sont visibles loin de l'étoile centrale. Ces formations ont aidé les astronomes à déterminer que cette nébuleuse est cylindrique et non sphérique. Elle aurait donc un tout autre aspect si on pouvait l'observer de côté. (Credit: H. Bond (STSci), R. Ciardullo (PSU), WFPC2, HST, NASA) 4 mai 1998 |
![]() |
NGC 7027 est une de plus petites nébuleuses planétaires connues, mais elle est quand même 14 000 fois plus large que la distance entre la Terre et le Soleil. Ces objets célestes étaient semblables aux planètes lorsqu'on les a observés pour la première fois avec de petits télescopes, d'où leur nom. En réalité, une nébuleuse planétaire est une étoile qui se meure, car elle a récemment manqué de carburant nucléaire. Les couches gazeuses sont éjectées dans l'espace par un procédé que l'on ne connait pas entièrement, créant fréquemment de spectaculaires figures. On voit l'étoile centrale de NGC 7027 sur cette image. Notre Soleil se transformera en nébuleuse planétaire dans environ 5 milliards d'années. (Credit: W. B. Latter (SIRTF /Caltech) et al., NICMOS, HST, NASA) 25 mars 1998 |
![]() |
M27, la nébuleuse de l'Haltère. Voir le texte du 14 septembre 2014. 18 février 1998 |
![]() |
L'évolution de la nébuleuse planétaire à doubles lobes (Hubble's Double Bubble) suscite de plus en plus d'intérêt. Plus prosaïquement connue sous le nom d'Hubble 5, cette nébuleuse planétaire bipolaire évolue actuellement grâce aux vents chauds de particules éjectées par l'étoile située en son centre. Ce gaz chaud se répand dans le milieu interstellaire environnant comme l'air chaud le fait pour une montgolfière. L'onde de choc supersonique crée la frontière de la nébuleuse, car les gaz nouvellement excités à cet endroit émettent de la lumière lorsque des électrons libres sont capturés par des atomes. Les couleurs qui ont été choisies pour cette image dépendent de l'énergie des radiations émises par les atomes qui ont capturé un électron. Cette nébuleuse est à environ 2200 années-lumière de la Terre et elle renferme une étoile qui était semblable au Soleil, mais qui se transforme maintenant lentement en une naine blanche. (Credit: B. Balick (U. Washington) et al., WFPC2, HST, NASA) 19 janvier 1998 |
![]() |
NGC 6537, la nébuleuse de l'Araignée rouge. Voir le texte du 29 octobre 2012. (Credit: B. Balick (U. Washington) et al., WFPC2, HST, NASA) 6 janvier 1998 |
![]() |
Certaines nébuleuses planétaires sont étonnamment symétriques. Par exemple, chaque pâté de gaz visible dans la partie supérieure gauche de NGC 5307 semble avoir une contrepartie dans la partie inférieure droite. Cette image captée par le télescope Hubble a été publiée la semaine dernière. NGC 5307 est un exemple de nébuleuse planétaire qui présente une forme spirale. On pense que les nébuleuses planétaires spirales sont formées par des jets de gaz soufflés par la rotation d'une brillante naine blanche centrale. La lumière met environ 10 000 années pour franchir la distance entre NGC 5307 et le Soleil et quelque 6 mois pour traverser la nébuleuse d'un côté à l'autre. Par comparaison, la lumière ne met que 8 minutes pour passer du Soleil à la Terre. (Credit: H. Bond (STScI) & R. Ciardullo (Penn State), WFPC2, HST, NASA) 31 décembre 1997 |
![]() |
Les couches de la nébuleuse Saturne nous donnent une image complexe sur la manière dont celle-ci a été créée. Cette image de NGC 7009 a été captée en avril 1996 et elle a été publiée la semaine dernière. Elle permettra de mieux comprendre le mystérieux procédé de transformation d'une étoile de faible masse en une naine blanche. Un modèle numérique nous indique que l'étoile centrale de NGC 7009 a d'abord éjecté le gaz bers qui a maintenant la forme d'un baril. Ce gaz vert confine maintenant les vents stellaires de l'étoile, créant un jet qui forme les poignées rouges du baril aux deux extrémités. Il reste beaucoup à découvrir au sujet de NGC 7009, comme la raison de la non-turbulence de ses gaz. (Credit: B. Balick (U. Washington) et al., WFPC2, HST, NASA) 30 décembre 1997 |
![]() |
En vieillissant, les étoiles semblables au Soleil éjectent leurs couches externes et créent des nébuleuses planétaires. Il arrive parfois que ces nuages cosmiques gazeux présentent une forme très symétrique, comme le montre cette photographie de M2-9, aussi appelé la nébuleuse du Papillon. Les taches sur les ailes du papillon semblent s'être éloignées au cours des années. Cette image en fausses couleurs a été captée en utilisant trois domaines différents de l'infrarouge. Beaucoup d'inconnus demeurent au sujet des nébuleuses planétaires, dont la grande symétrie de certaines et l'origine des nodules d'émission dont l'acronyme est FLIERS (Fast Low-Ionization Emission Region. De plus, on ne connait pas de façon précise comment les étoiles leur donnent naissance. (Credit & Copyright: J. H. Hora & W. B. Latter (U. Hawaii), 2.2-m Telescope, Mauna Kea) 21 octobre 1997 |
![]() |
La nébuleuse du Boomerang. Voir le texte du 20 février 2003. (Credit: R. Sahai (JPL), L. Nyman (ESO)) 15 octobre 1997 |
![]() |
NGC 7293, la nébuleuse de l'Hélice. Voir le texte du 12 janvier 2006. (Credit: ESA/ISO, ISOCAM Team and P. Cox et al.) 1er septembre 1997 |
![]() |
Les nébuleuses planétaires sont d'étranges créatures cosmiques. Premièrement, elles n'ont rien en commun avec les planètes du système solaire. Ensuite, même si des centaines de nébuleuses planétaires ont été cataloguées et qu'il en existe sûrement des milliers dans notre galaxie, les mécanismes de leur formation font encore l'objet de débats. Mais voilà qu'on vient d'observer un autre mystère à leur sujet : qu'est-ce qui a créé ces nuages gazeux qui se déplacent à haute vitesse tout autour de la nébuleuse? Surnommé FLIER, acronyme de la phrase anglaise «Fast Low-Ionization Emission Regions», ces denses grumeaux de gaz semble avoir été éjectés de l'étoile centrale avant qu'elle ne produise une nébuleuse planétaire. Aucun modèle ne peut actuellement rendre compte de leur formation et de leur longévité. Sur cette image en fausses couleurs de la nébuleuse planétaire de la Boule de neige bleue (NGC 7662), on peut voir les FLIER dans les trois médaillons circulaires. (Credit: B. Balick (U. Washington) et al., WFPC2, HST, NASA) 22 novembre 1996 |
![]() |
Est-ce que le Soleil engendra un jour quelque chose qui ressemble à une boule de neige bleue? Peut-être! Cette boule bleue est une nébuleuse planétaire et, dans 5 milliards d'années, le Soleil éjectera ses couches externes et il entrera alors dans la phase de nébuleuse planétaire. Tant qu'il y a du carburant nucléaire dans le cœur d'une étoile, l'énergie libérée par la fusion équilibre la gravité. La gravité finit cependant par vaincre et elle comprime alors le cœur de l'étoile dont la température s'élève graduellement. L'étoile finit par se transformer en naine blanche. C'est cette élévation de température qui pousse les couches externes dans l'espace, créant ainsi une nébuleuse planétaire comme celle de cette image. Ici, la nébuleuse de la Boule de neige bleue (NGC 7662) n'est pas du tout bleue! Cette image est en fausses couleurs qui ont été choisies pour mettre en valeur certaines émissions des ions de la nébuleuse. (Credit: B. Balick (U. Washington) et al., WFPC2, HST, NASA) 21 novembre 1996 |
![]() |
Cette image de la nébuleuse planétaire NGC 5882 a été captée par le télescope spatial Hubble. Au début du développement des télescopes, les nébuleuses planétaires ressemblaient aux planètes comme Uranus ou Neptune. Une nébuleuse planétaire est en réalité un nuage de gaz qui entoure une étoile située bien au-delà du système solaire. Une nébuleuse planétaire se forme lorsqu'une étoile de masse intermédiaire comme le Soleil épuise le carburant nucléaire de son noyau et éjecte son enveloppe externe dans l'espace. La coquille gazeuse brille alors pendant environ 50 000 ans, ce qui est très court par rapport aux milliards d'années de vie de l'étoile. En raison de cette brève longévité, on ne connait qu'environ 1000 nébuleuses planétaires dans notre galaxie. La lumière verte de cette nébuleuse provient des émissions de l'oxygène ionisé qui capture des électrons. NGC 5882 est à quelque 30 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Loup. (Credit: H. Bond, HST, STSci, NASA) 28 aout 1996 |
![]() |
La nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293) est à quelque 450 années-lumière du Soleil en direction de la constellation du Verseau. Elle pourrait fort être la nébuleuse planétaire la plus rapprochée de nous et elle nous offre ainsi un dramatique instantané de la brève étape finale de l'évolution d'une étoile de type solaire. La lumière rouge de la nébuleuse provient des atomes d'hydrogène et d'azote ionisés par les radiations ultraviolettes de l'étoile centrale, une naine blanche. L'anneau principal, même pâle, a environ la moitié de la taille angulaire de la pleine lune, ce qui à cette distance lui confère un diamètre de 1,5 année-lumière. Facile à repérer et quand même assez brillant, c'est une cible de choix des astronomes professionnels. Lorsqu'on a braqué le télescope spatial Hubble près de la bordure intérieure de l'anneau principal, à environ 12 heures sur cette image, on a réussi à résoudre les structures radiales qu'on y voit en d'étranges nœuds cométaires. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 17 avril 1996 |
![]() |
Que se passe-t-il au centre de cette nébuleuse planétaire dont l'aspect ressemble à celle d'un œil? La géométrie de la partie centrale de la nébuleuse du Sablier (MyCn 18) révélée par cette image captée par le télescope spatial Hubble est un casse-tête pour les astronomes. Premièrement, l'axe de la région centrale n'est pas bien aligné avec la structure du sablier. Deuxièmement, l'étoile chaude (la tache brillante à gauche du centre), d'où viennent les gaz éjectés pendant la phase dite de naine blanche, n'est pas exactement au centre de l'œil. Ces caractéristiques inusitées incitent les astronomes à chercher les pièces manquantes du processus d'éjection qui a engendré cette magnifique structure inhabituelle. (Credit: R. Sahai and J. Trauger (JPL), WFPC2 Science Team, NASA) 9 février 1996 |
![]() |
Cet aspect mystérieux et impressionnant de cette image captée par le télescope spatial Hubble est un objet connu sous le nom de nébuleuse de l'Œuf. Il s'agit d'une étoile à l'agonie située à environ 3000 années-lumière de nous qui a commencé la phase d'évolution de nébuleuse planétaire. Entouré d'un nuage en expansion de gaz et de poussière, un cocon dense de poussière (la bande obscure qui traverse diagonalement l'image) encercle l'étoile et nous la cache. L'apparence d'un projecteur vient du fait que la lumière de l'étoile traverse plus aisément les parties moins denses du cocon. Les poussières du nuage en expansion diffusent et réfléchissent la lumière de l'étoile rendant ainsi des faisceaux visibles. La finesse de cette image du télescope spatial Hubble rend visibles plusieurs détails qui vont aider à la compréhension du cycle de fin de vie d'une étoile. (Credit: R. Sahai and J. Trauger (JPL), WFPC2 Science Team, NASA,) 29 janvier 1996 |
![]() |
Cette composition en fausses couleurs de deux récentes images captées par le télescope spatial Hubble montre une étoile semblable au Soleil qui approche de la fin de sa vie (fiche 6). Les merveilleux détails visibles dans cette nébuleuse planétaire (NGC 7027) indiquent que lorsqu'une étoile entre dans la phase de géante rouge (fiche 2), elle expulse doucement ses couches externes produisant ainsi des coquilles sphériques. Alors que l'évolution de l'étoile se poursuit, de la matière est apparemment éjectée en bouquets denses produisant ainsi des nuages de poussière dans les régions internes brillantes. Le processus global d'éjection est étonnamment rapide, quelques milliers d'années comparés au 10 milliards d'années de vie sur la séquence principale d'une étoile comme le Soleil. À la fin du processus, il ne reste qu'une naine blanche que l'on voit d'ailleurs ici, le point blanc au centre de la nébuleuse. Notre Soleil est à peu près à la moitié de sa vie et il connaîtra le même sort dans environ 5 milliards d'années. (Credit: NASA, H. Bond (STScI)) 17 janvier 1996 |
![]() |
La nébuleuse planétaire NGC 4361 est illuminée en rouge par la lumière de ses atomes d'hydrogène. La nébuleuse provient des couches gazeuses qui ont été expulsées par son étoile centrale, la tache brillante que l'on voit sur cette image. Le carburant nucléaire de l'étoile étant épuisé, elle se refroidit et se contracte; c'est la phase dite naine blanche de l'évolution stellaire d'une étoile semblable au Soleil. (Credit: Bill Keel, U. Alabama) 29 décembre 1995 |
![]() |
Lorsque la fusion nucléaire cesse dans le cœur d'une étoile comme le Soleil, une série de processus complexes la transforment en naine blanche alors que ses couches externes sont éjectées dans l'espace et donnent naissance à une nébuleuse planétaire. La nébuleuse planétaire de cette image (NGC 5189) a une structure chaotique plutôt étrange. La partie interne de NGC 5189 montre un inhabituel anneau de gaz que l'on observe presque par la tranche. Le mécanisme d'éjection à l'origine des nébuleuses plantaires est un domaine de recherche. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright : Anglo-Australian Telescope Board) 11 décembre 1995 |
![]() |
La géométrie très inhabituelle de cette nébuleuse stellaire a quelque peu créé un mystère. C'est probablement un jeune système binaire d'étoiles qui a créé cette nébuleuse, mais comment? Ce type de nébuleuse présente un écoulement bipolaire qui transporte une quantité importante de matière au loin des étoiles centrales. On suppose que les étoiles centrales engendrent une paire de jets qui sont animés d'un mouvement de précession comme celui d'un gyroscope. Ces jets projettent les gaz dans un disque épais que l'on voit ici par la tranche. Il nous apparaît donc comme un rectangle. Les émissions de cette nébuleuse sont aussi inhabituelles, car une partie de la lumière infrarouge émise provient de molécules de carbone. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 2 novembre 1995 Voir le texte du 13 mai 2004 pour plus de précision. |
![]() |
La nébuleuse de l'Haltère est une jolie nébuleuse planétaire bleue et rouge située dans la constellation du Petit Renard. C'est le 27e objet du catalogue des objets diffus de Charles Messier et ainsi on la nomme aussi M27. Comme elle est passablement brillante, elle constitue une cible facile pour un petit télescope. Le terme «nébuleuse planétaire» pour désigner ce genre d'objet est trompeur. Ces nébuleuses peuvent avoir l'apparence d'une planète dans un petit télescope, mais en réalité il s'agit d'un cocon gazeux entourant une étoile à la fin de sa vie. (Credit: The Electronic Universe Project, Karen Gloria) 29 juillet 1995 |
![]() |
Une étoile dont la masse est semblable à celle du Soleil éjecte ses couches externes après que les réactions du fusion nucléaire se soient arrêtées dans son cœur. La nébuleuse de l'Anneau (M57 ou NGC 6720), aussi appelée la nébuleuse de la Lyre, est sans doute le spectacle le plus spectaculaire de ce type d'objet. Son apparence est en réalité une illusion due à une projection, car cette nébuleuse est une coquille sphérique. Le point brillant au centre de M57 est une étoile de type naine blanche. (Credit: The Electronic Universe Project, Nelson Caldwell) 27 juillet 1995 |