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Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes apparaissent en haut de la page.

LES NÉBULEUSES PLANÉTAIRES ET PROTOPLANÉTAIRES

Qu’est-ce qui a créé cette inhabituelle nébuleuse planétaire? Surnommée la nébuleuse de l'Oreiller et la nébuleuse du Tapis Volant, NGC 7027 est l'une des nébuleuses planétaires les plus petites, les plus brillantes et les plus inhabituelles connues. Compte tenu de sa vitesse d'expansion, NGC 7027 a commencé à s'étendre, visible dans le ciel de la Terre, il y a environ 600 ans. Cependant, à l'époque moderne, pour des raisons inconnues, elle a commencé à éjecter du gaz et de la poussière visibles en brun dans des directions spécifiques, créant un nouveau motif qui semble avoir quatre coins. On ignore ce qui se trouve au centre de la nébuleuse, une hypothèse la considérant comme un système d'étoiles binaires rapprochées où une étoile déverse du gaz sur un disque erratique en orbite autour de l'autre étoile. NGC 7027, à environ 3 640 années-lumière en direction de la constellation du Cygne. Elle a été découverte pour la première fois en 1878 par l’astronome français Édouard Stephan. On peut l’observer avec un petit télescope pour amateur. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing: Delio Tolivia Cadrecha)
31 aout 2025

Cette vue télescopique colorée d’une partie de la constellation de la Lyre nous montre le pâle halo externe et la région centrale de la nébuleuse de l’Anneau, dont la désignation dans le catalogue de Messier est M57. Cette nébuleuse planétaire est maintenant bien connue des astronomes. Le diamètre de l’anneau central de M57 est d’environ une année-lumière. Ce n’est certes pas une planète, mais lorsqu’on a découvert les premières nébuleuses planétaires, elles avaient l’apparence d’une géante gazeuse comme Uranus. L’adjectif planétaire lui a donc été faussement attaché. Aujourd'hui, les astronomes savent qu’il s’agit d’un voile gazeux d’une étoile mourante semblable au Soleil et située dans la Voie lactée. La galaxie spirale barrée à gauche est IC 1296. Sa taille apparente à peu près identique à celle de M57 et il existe peu d’images de celle-ci, car elle est souvent négligée des astrophotographes. D’ailleurs, il y a plus de 100 ans, IC 1296 aurait été considérée comme une nébuleuse spirale, car la nature galactique d’objets diffus observés dans le ciel fut établie clairement en 1924 par Edwin Hubble. Par chance, ces deux « nébuleuses » se trouvent dans le même champ de vision, et bien qu’elles semblent avoir des tailles similaires, elles sont très éloignées l’une de l’autre. M57 est à l’intérieur de notre galaxie, à environ 2 600 années-lumière. La nébuleuse extragalactique IC 1296, aussi désignée comme PGC 62532, 200 millions d’années-lumière, soit environ 77 000 fois plus éloignée. Comme leur taille apparente est semblable, IC 1296 doit aussi être 77 000 fois plus vaste que M57. En observant cette image en haute résolution, on peut aussi repérer des galaxies d'arrière-plan encore plus lointaines, dispersées dans le cadre. (Image Credit & Copyright: Kent Biggs)
22 aout 2025

D’où vient la grande complexité de la structure de cette nébuleuse planétaire? Cette photographie détaillée d’une nébuleuse que l’on pense avoir été créée par une étoile semblable au Soleil a été captée par le télescope spatial James Webb. NGC 6072 est l’un des exemples peu courants de nébuleuse planétaire. Cette image a été construite à l’aide des données captées en infrarouge, émission du spectre électromagnétique qui met en évidence la présence de gaz d'hydrogène froid, c'est-à-dire des atomes neutres d’hydrogène. L'étude des images de NGC 6072 prises avant Webb avait révélé plusieurs écoulements probables ainsi que la présence de deux disques dans le complexe gazeux. L’image réalisée avec les données captées par Webb révèle de nouvelles caractéristiques, une extension du disque au centre à gauche. L’hypothèse la plus probable concernant l’origine de cette nébuleuse suggère que la complexité de la nébuleuse est causée ou amplifiée par de multiples explosions d'une étoile d'un système à plusieurs étoiles proche du centre. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI, JWST)
5 aout 2025

À environ 700 années-lumière de la Terre, en direction de la constellation du Verseau, une étoile semblable au Soleil est mourante. Pendant les quelques derniers milliers de sa vie, elle a donné naissance à la nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293), une nébuleuse planétaire typique de la fin de vie d'une étoile de masse intermédiaire comme le Soleil. En raison de sa proximité, NGC 7293 a fait l'objet de plusieurs études. Cette image de la nébuleuse a été obtenue grâce à l'utilisation de filtres optiques à bande. Le rouge correspond à l'émission H alpha de l'hydrogène alors que les émissions de l'oxygène prennent des teintes vertes et bleues. Cette image nous montre de remarquables détails de la région centrale brillante dont le diamètre est d'environ trois années-lumière. La naine blanche est le point brillant au centre de l'image et c'est ce qui reste de l'étoile qui a donné naissance à la nébuleuse. La forme de la nébuleuse de l'Hélice présente une géométrie très complexe qui est plus qu'étonnante. (Image Credit & Copyright: George Chatzifrantzis)
29 juillet 2025
REPRISE du texte du 24 octobre 2024 et du 7 décembre 2022.

Pourquoi cette fourmi cosmique n’est-elle pas sphérique? En fait, il s’agit de la nébuleuse planétaire Mz3 qui a été éjectée d’une étoile à l’agonie qui comme notre Soleil était sûrement sphérique. Comment se fait-il que les gaz éjectés par l’étoile centrale prennent la forme d’une fourmi qui n’est définitivement pas sphérique? Il se pourrait que les gaz éjectés à des vitesses de l’ordre de 1000 km/s soient fortement influencés par le champ magnétique de l’étoile centrale que l’on voit au centre de cette image. Il se pourrait aussi que Mz3 cache une deuxième étoile plus petite en orbite rapprochée autour de l’étoile centrale. Une autre hypothèse fait intervenir la rotation et le champ magnétique de l’étoile centrale qui canaliseraient les gaz et leur donneraient cette forme bipolaire. Puisque l’étoile centrale de Mz3 est si semblable à notre Soleil, les astronomes espèrent qu’une meilleure compréhension de l’évolution de cette fourmi géante pourra nous éclairer sur l’avenir probable du Soleil et du système solaire. (Image Credit: R. Sahai (JPL) et al., Hubble Heritage Team, ESA, NASA)
13 juillet 2025
REPRISE du 21 avril 2021, du 26 avril 2015, du 25 avril 2010, du 1er mai 2005 et du 5 FÉVRIER 2001

Les calmars sur Terre ne sont pas si gros et ils sont plus faciles à capturer. Ce mystérieux nuage cosmique semblable à un calmar s'étend sur près de trois pleines lunes dans le ciel de la Terre. Il a été découvert par l'astro-imageur français Nicolas Outters. La forme bipolaire de la nébuleuse du Calmar (Ou4) se distingue ici par l’émission bleue qui révèle la présence d’atomes d’oxygène doublement ionisés. Bien qu'apparemment entourée par la région rougeâtre d'émission d'hydrogène Sh2-129, la véritable distance ainsi que la nature de la nébuleuse du Calmar ont été difficiles à déterminer. Pourtant, les observations suggèrent que Ou4 se trouve réellement dans Sh2-129 à une distance d’environ 2300 années-lumière. Cette nébuleuse planétaire aurait été engendrée par une spectaculaire éjection de matière par un système triple d’étoiles chaudes et massives, cataloguées sous le nom de HR8119 que l’on voit près de son centre. Si cette nébuleuse est vraiment à une distance de 2300 années-lumière, alors elle est vraiment géante, ayant une taille dans sa plus grande dimension de plus de 50 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Massimo Di Fusco)
5 juillet 2025
REPRISE du texte du 17 juin 2024 et du 12 octobre 2022

On donne souvent des noms de fleurs ou d’insectes aux amas d’étoiles ou aux nébuleuses qui peuplent le ciel. Même si son envergure est de trois années-lumière, NGC 6302 ne fait pas exception. On a ainsi donné le nom de nébuleuse du Papillon au nuage gazeux de la photographie du jour. La température de surface de l’étoile mourante qui est au cœur de cette nébuleuse planétaire est de 250 000 °C. Elle est extrêmement chaude, brillant fortement dans l’ultraviolet, mais elle nous est cachée derrière un tore très dense de poussière. Ce gros plan détaillé de NGC 6302 a été capté en 2009 par le télescope spatial Hubble. L’image a été retravaillée et elle nous montre les détails remarquables de cette nébuleuse planétaire complexe. Coupant à travers une brillante cavité de gaz ionisé, le tore de poussière qui entoure l’étoile centrale est près du centre de cette image, presque directement sur la ligne de vue. On peut d’ailleurs voir deux extensions de poussière de part et d’autre du tore sur la diagonale sur l’image. De l’hydrogène moléculaire a été détecté dans le linceul cosmique de poussière de cette étoile chaude. NGC 6302 est à environ 4000 années-lumière du Soleil en direction de la constellation du Scorpion. (Image Credit: Mike Selby)
6 juin 2025
REPRISE du texte du 2 mars 2019

Messier 63 est une brillante galaxie spirale du ciel nordique qui est à environ 30 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation des Chiens de chasse. Aussi cataloguée comme NGC 5055, cette ile cosmique majestueuse a une envergure de presque 100 000 années-lumière, soit à peu près la même taille que notre galaxie, la Voie lactée. Son noyau brillant et le déploiement de ses bras spiraux lui ont donné son nom populaire, la galaxie du Tournesol. Cette image au long temps d’exposition nous permet de suivre le long trajet très pâle des arcs d’étoiles jusque dans le halo de la galaxie. Ces arcs se déploient jusqu’à près de 180 000 années-lumière du centre de la galaxie et ils sont probablement les restes de galaxies satellites de M63 perturbées par les effets de marée de cette dernière. On aperçoit sur cette magnifique image à grand champ réalisée avec un petit télescope d’autres galaxies satellites de M63, dont cinq galaxies naines nouvellement identifiées qui pourraient fort bien contribuer aux arcs d’étoiles du halo dans les prochains milliards d’années. (Image Credit & Copyright: Fabian Neyer, Rainer Spani ; Collaboration Credit: I.D. Karachentsev, F. Neyer, R. Spani, T. Zilch)
22 mai 2025
REPRISE du texte du 19 mai 2023 et du 4 décembre 2020

Ce joli nuage cosmique est à environ 1500 années-lumière de nous. Sa forme et sa couleur évoquent l'œuf d'un rouge-gorge. Son envergure fait environ trois années-lumière et cet œuf cosmique niche dans la constellation du Fourneau. Cet œuf ne donnera cependant pas naissance à une étoile, car c'est une nébuleuse planétaire, la phase finale d'évolution d'une étoile vieillissante. En réalité, comme on peut le voir dans l'image télescopique, le centre de NGC 1360 est occupé par une étoile double constituée de deux naines blanches, qui sont moins massives mais beaucoup plus chaudes que le Soleil. Leur rayonnement ultraviolet invisible à nos yeux a arraché des électrons aux atomes des gaz environnants. La couleur bleu verdâtre de la nébuleuse provient de la capture d'électrons par les atomes d'oxygène doublement ionisés. (Image Credit & Copyright: Dong Liang)
14 mai 2025
REPRISE du texte du 5 aout 2023 et du 11 mai 2018

On a donné le nom d’un jouet célèbre inventé par l’ingénieur Denys Fisher à IC 418, une nébuleuse planétaire, la nébuleuse du Spirographe. On ne comprend pas vraiment la structure de cette nébuleuse planétaire. Il y a peut-être un lien avec les vents stellaires irréguliers de l’étoile centrale dont la luminosité change de façon imprévisible en quelques heures seulement. Avant de devenir une nébuleuse planétaire, IC 418 était une étoile semblable à notre Soleil. Selon le modèle théorique d’évolution des étoiles de masse similaire à celle du Soleil, IC 418 était une étoile supergéante rouge avant de se transformer en nébuleuse planétaire. C’est cette phase d’expansion de l’étoile qui est le début de l’expulsion de l’enveloppe externe. L’étoile qui reste au centre est une naine blanche et elle n’est plus le théâtre de fusion nucléaire, mais la contraction gravitationnelle extrême qu’elle a subie a fait augmenter sa température de surface jusqu’à des dizaines de milliers de degrés. La lumière émise par la naine blanche excite les atomes de la nébuleuse planétaire provoquant ainsi leur rayonnement. La nébuleuse du Spirographe est à environ 2000 années-lumière de la Terre et son diamètre fait dans les 0,3 année-lumière. L’image du jour est en fausses couleurs et elle provient du télescope Hubble. (Credit: R. Sahai (JPL) et al., Hubble Heritage Team (STScI/AURA), NASA)
27 avril 2025
REPRISE : 11 juin 2017, 11 avril 2010 , 17 octobre 2004, 14 décembre 2002, 30 septembre 2001 et 7 septembre 2000

Qu’est est les phénomène qui a engendré cet inhabituel hala autour de la nébuleuse planétaire de l'Œil de Chat ? Personne ne le sait exactement. Ce qui est sûr, c’est que la nébuleuse NGC 6543, autre désignation pour Œil de Chat, est l’une des plus connue du ciel de la Terre. Les symétries évidentes sont visibles dans la région centrale brillante, mais cette image a été prise pour mettre en valeur son halo externe dont la structure est plus complexe et qui s’étend sur plus de trois années-lumière. Les nébuleuses planétaires sont depuis longtemps considérées comme la phase finale de la vie d'une étoile de masse intermédiaire semblable au Soleil. Ce n'est que récemment, cependant, que certaines planètes ont été découvertes avec de vastes halos, probablement formés de matière détachée lors d'épisodes antérieurs et mystérieux de l'évolution de l'étoile. Alors que la phase de nébuleuse planétaire est estimée à environ 10 000 ans, les astronomes estiment l'âge des parties filamentaires externes du halo de la nébuleuse de l'Œil de Chat entre 50 000 et 90 000 ans. (Image Credit & Copyright: Taavi Niittee (Tõrva Astronomy Club))
16 avril 2025

Lorsqu’une étoile est à court de combustible nucléaire, que se passe-t-il? Pour une étoile comme notre Soleil, après plusieurs étapes, le centre devient en une naine blanche tandis que l’atmosphère externe est expulsée dans l’espace pour apparaître comme une nébuleuse planétaire. L’atmosphère de NGC 1514 apparaît comme un amas de bulles en lumière visible. Cependant, il en est passablement différent dans l’image captée par le télescope spatial James Webb dans le domaine de l’infrarouge. Cette image soulève une autre hypothèse, car la nébuleuse présente une forme distincte de sablier. On interprète cela comme un cylindre vu en diagonale. En observant attentivement le centre de la nébuleuse, on peut également apercevoir une étoile centrale brillante faisant partie d'un système binaire. Davantage d'observations pourraient mieux comprendre l'évolution de cette nébuleuse et la façon dont les étoiles centrales interagissent pour produire le cylindre et les bulles observés. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, M. E. Ressler (JPL) et al.; Processing: Judy Schmidt)
15 avril 2025

L'éclat de la nébuleuse planétaire Abell 7 est très faible. Cette nébuleuse est à quelque 1800 années-lumière de nous dans la petite constellation du Lièvre, juste au sud d'Orion dans le ciel de la planète Terre. Entourée d’étoiles de la Voie lactée et proche de la ligne de visée de galaxies d’arrière-plan, sa forme sphérique généralement simple nous est révélée sur cette image télescopique. Le diamètre de cette nébuleuse est d’environ 8 années-lumière. Au sein de cette sphère cosmique se trouvent de belles et complexes structures, mises en valeur par l'utilisation de longues expositions et de filtres à bande étroite qui capturent les émissions des atomes d'hydrogène, de soufre et d'oxygène. Sinon, Abell 7 serait beaucoup trop faible pour être appréciée à l'œil nu. Une nébuleuse planétaire représente une très brève phase finale de l'évolution stellaire que notre propre Soleil connaîtra dans 5 milliards d'années, lorsque l'étoile centrale de la nébuleuse, autrefois semblable au Soleil, se débarrassera de ses couches externes. On estime qu'Abell 7 elle-même a 20 000 ans. Mais son étoile centrale, vue ici comme une naine blanche en voie de disparition, est âgée d’environ 10 milliards d’années. (Image Credit: Image Credit & Copyright: Vikas Chander)
7 mars 2025

Est-ce que c’est la destinée de notre Soleil? Très probablement. Le premier aperçu de l’avenir du Soleil a été découvert par inadvertance en 1764. À cette époque, Charles Messier était en train de compiler une liste des objets diffus du ciel à ne pas confondre avec les comètes. Cette image nous montre l’objet qui figure en 27e position sur sa célèbre liste. Il s’agit donc de Messier 27 couramment appelé la nébuleuse de l’Haltère. Il s’agit d’une nébuleuse planétaire, le type de nébuleuse en émission créée lorsqu’une étoile semblable au Soleil épuise le carburant nucléaire contenu dans son cœur. M27 est l’une des plus brillantes nébuleuses planétaires du ciel et on peut la voir en direction de la constellation du Petit Renard avec des jumelles. Elle est à environ 1000 années-lumière du système solaire. Cette image a été réalisée en captant les émissions des atomes d’hydrogène et d’oxygène à l’aide de filtre. Comprendre la nature de cette nébuleuse était bien au-delà de la science du 18e siècle. Même aujourd’hui, de nombreuses choses restent mystérieuses au sujet des nébuleuses planétaires bipolaires comme M27, dont le mécanisme physique à l’origine de l’expulsion des gaz de faible masse de l’enveloppe externe de l’étoile, expulsion laissant une très chaude naine blanche qui est une source de radiation X. (Image Credit & Copyright: Christopher Stobie)
30 décembre 2024
REPRISE du texte du 30 mai 2023 et du 12 juillet 2021

Les nombreux filaments entrecroisés de cette formation gazeuse lui ont valu le nom de nébuleuse de la Méduse. Aussi connu sous le numéro de catalogue Abell 21, ce nuage cosmique est une vieille nébuleuse planétaire située dans la constellation des Gémeaux à environ 1500 années-lumière de la Terre et il s'étend sur environ 4 années-lumière. Une nébuleuse planétaire est le stade final de l'évolution d'une étoile de masse intermédiaire semblable à notre Soleil. L'étoile passe alors du stade de supergéante rouge à celui de naine blanche en expulsant ses couches externes de gaz. Ce sont ces gaz alimentés par le rayonnement ultraviolet de la naine blanche qui sont à l'origine de la lumière émise par la nébuleuse planétaire. Sur cette magnifique image, on peut voir des filaments de faible intensité lumineuse qui s’étendent clairement en-dessous et à gauche de la région centrale brillante. Le diamètre approximatif de la nébuleuse de la Méduse est estimé à quatre années-lumière. (Image Credit & Martin Bradley Chesterfield Astronomical Society)
22 novembre 2024
REPRISE du texte du 17 mars 2023 et  du 25 mars 2022

La nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293). Voir le texte du 29 juillet 2025.  (Image Credit & Copyright: Patrick Winkler)29JUIL2025
24 octobre 2024
REPRISE du texte du 7 décembre 2022.

C’est en notant méticuleusement la position des objets semblables à des comètes, mais qui ne se déplaçaient pas par rapport aux étoiles lointaines que l’astronome français Charles Messier a construit son célèbre catalogue des objets qu’il a observés qui n’étaient certainement pas des comètes. Cette image nous montre l’objet qui figure en 27e position sur sa célèbre liste. Les astronomes du 21e siècle savent que cet objet est une nébuleuse planétaire, mais que ce n’est pas une planète même s’il apparait rond comme une planète dans un petit télescope. Messier 27 (M27) est un excellent exemple de nébuleuse en émission créée lorsqu’une étoile semblable au Soleil épuise le carburant nucléaire contenu dans son cœur. La nébuleuse se forme lorsque les couches externes de l’étoile sont expulsées dans l’espace et elle émet de la lumière visible grâce aux atomes excités par l’intense, mais invisible radiation ultraviolette de l’étoile mourante. Aussi connu sous le nom de nébuleuse de l’Haltère, ce joli nuage gazeux symétrique s’étend sur environ 2,5 années-lumière et il est à quelque 1200 années-lumière de nous en direction de la constellation du Petit Renard. Cette impressionnante image met en valeur les détails de la région centrale bien connue de M27, mais elle nous montre aussi les caractéristiques rarement imagées du halo externe de la nébuleuse .(Image Credit & Copyright: Francesco Sferlazza, Franco Sgueglia)
5 octobre 2024
REPRISE du texte 29 aout 2019 et du 20 aout 2015

La nébuleuse planétaire Jones-Emberson 1 est le linceul mortuaire d’une étoile mourante semblable au Soleil. Elle est à quelque 1600 années-lumière de nous en direction de la constellation du Lynx. D’un diamètre d’environ 4 années-lumière, ce sont les restes en expansion de l’atmosphère de l’étoile à la fin de sa vie lorsqu’elle a épuisé l’hydrogène puis l’hélium qui l’avait fait briller pendant des milliards d’années. Le point bleu vif au centre de PK 164+31.1, autre nom de cette nébuleuse, est une étoile naine blanche très chaude. C’est ce qui reste de l’étoile qui a engendré cette nébuleuse qui est très peu lumineuse et très difficile à voir dans l’oculaire d’un télescope. Cette image à large bande qui a nécessité 12 heures d’exposition nous montre des détails exceptionnels de la nébuleuse ainsi que plusieurs étoiles de la Voie lactée et même des galaxies lointaines. À l’échelle cosmique, les nébuleuses planétaires sont éphémères, ainsi Jones-Emberson 1 s’estompera au cours des prochains millénaires, mais son étoile naine centrale mettra des milliards d’années à se refroidir. (Image Credit & Copyright: Team OURANOS, (Jean-Baptiste Auroux, Jean Claude Mario, Mathieu Guinot & Matthieu Tequi)
12 juillet 2024
REPRISE du texte du 24 février 2023

Voir le texte du 5 juillet 2025.  (Image Credit & Copyright: Alex Linde)
17 juin 2024

Même avec un petit télescope, on peut observer cet objet bien connu des astronomes amateurs. Mais, il y a des structures de la nébuleuse de l'Anneau (M57, aussi appelé la nébuleuse de la Lyre) que vous ne pourrez jamais voir dans un télescope amateur. L'anneau central facile à observer mesure environ une année-lumière, mais sur cette image à long temps d'exposition on peut admirer les boucles de gaz luisant qui ornent l'extérieur de la nébuleuse de l'étoile centrale. Cette image a été réalisée en combinant les données de trois télescopes : Hubble, Large Binocular Telescope (LBT) et le Subaru. Cette image comprend des données provenant des émissions d'une bande étroite des émissions de l'hydrogène, de la lumière visible et de l'infrarouge. Bien entendu, le matériel luisant de la nébuleuse de la Lyre, un exemple très documenté de nébuleuse planétaire, ne provient pas d'une planète. Il s'agit plutôt des couches externes expulsées par une étoile mourante. Notre Soleil connaîtra d'ailleurs un sort semblable. La nébuleuse de l'Anneau est à environ 2000 années-lumière en direction de la constellation de la Lyre. (Image Credit: Hubble, Large Binocular Telescope, Subaru Telescope; Composition & Copyright: Robert Gendler)
28 avril 2024
REPRISE du 18 aout 2021, du 15 juillet 2018 et du 13 aout 2014
 

Les nébuleuses planétaires comme Heckathorn-Fesen-Gull 1 (HFG1) et Abell 6 dans la constellation de Cassiopée sont les vestiges de la dernière phase d’évolution d’une étoile de taille moyenne comme notre Soleil. Malgré leur nom et leur aspect, cet objet n’a rien en commun avec une planète. Visible au bas de cette image, HFG1 fait partie du système binaire V664 Cas constitué d’une naine blanche, l’étoile restante à l’origine de la nébuleuse planétaire, et d’une géante rouge. Ces deux étoiles sont en orbite autour de leur centre de masse avec une période d’environ 12 heures. Se déplaçant avec la nébuleuse à une vitesse d’environ 300 fois plus rapide que le plus rapide des trains terrestres, le système V664 Cas produit l’onde de choc bleuâtre que l’on voit sur l’image. Dans les zones où l’arc est le plus brillant, l’onde de choc interagit au maximum avec le milieu interstellaire. Dotées de structures parfois magnifiques et haute en couleurs, les nébuleuses planétaires sont des cibles très recherchées par les astrophotographes, mais après environ 10 000 ans elles deviennent invisibles en raison de la faible quantité de lumière ultraviolette alors émise par la naine blanche qui les alimente. (Image Credit & Copyright: Julien Cadena & Mickael Coulon; Text: Natalia Lewandowska (SUNY Oswego))
12 février 2024

Pour certains, cela ressemble à un œil de chat, pour d'autres il s'agit d'une coquille de mollusque cosmique. En réalité, c'est l'une des nébuleuses planétaires les plus brillantes qui présentent une des plus complexes structures détaillées composées de gaz expulsés par une étoile semblable au Soleil lors de la brève et glorieuse phase de la fin de sa vie. L'étoile centrale agonisante de cette nébuleuse a sans doute produit des coquilles concentriques en soufflant ses couches extérieures par une série de convulsions régulières. Mais, on ne comprend pas encore très bien la formation de ses jolies structures symétriques internes. Cette image provient des données captées dans le visible par le télescope spatial Hubble combinées avec les données dans le domaine des rayons X obtenues par l'observatoire spatial Chandra. Cette exquise sculpture spatiale s'étend sur environ une demie-année-lumière. En regardant cet œil de chat, nous pouvons avoir un aperçu de ce qui adviendra à notre Soleil dans environ 5 milliards d'années. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Legacy Archive; Chandra X-ray Obs.; Processing & Copyright: Rudy Pohl)
7 janvier 2024
REPRISE du 7 novembre 2021 et du 1er mai 2019

Le cocon d’une nouvelle naine blanche dans la nébuleuse planétaire NGC 2440 située dans la constellation de la Poupe. Tel un papillon, une naine blanche commence sa vie en expulsant l’enveloppe qui l’entoure. La nébuleuse planétaire NGC 2440 de la photographie renferme la plus chaude des étoiles naines blanches connues avec une température de surface atteignant les 200 000 K. Cette naine blanche est le point brillant au centre de la photo. (Crédit: H. Bond (STScI), R. Ciardullo (PSU), WFPC2, HST, NASA)
24 décembre 2023

REPRISE : 17 mai 2015, 21 février 2010, 7 mai 2006, 23 janvier 2005, 11 janvier 2004, 5 août 2001, 30 juillet 2000, 3 juillet 1999, 26 avril 1998 et 3 décembre 1996

Voyez-vous la forme d’un sablier ou un œil qui vous regarde? Si vous ne pouvez l’imaginer, les anneaux de MyCn 18 tracent le contour d’un sablier et l’œil en son centre est lui facile à visualiser. L'étoile qui a donné naissance à la nébuleuse du Sablier (MyCn 18) est à la dernière étape de sa vie, la phase dite nébuleuse planétaire. L'hydrogène d'une étoile du même type que le Soleil est son carburant nucléaire lorsqu'elle évolue de façon stable pendant des milliards d'années sur la phase nommée « séquence principale ». Lorsque l'hydrogène se fait rare dans le cœur de l'étoile, la fusion nucléaire ne peut plus s'opposer à la formidable force de gravité de l'étoile. Elle connait alors une brève et spectaculaire phase finale d'évolution au cours de laquelle l'étoile éjecte ses couches externes gazeuses pour former une nébuleuse planétaire. Le cœur restant de l'étoile est constitué de carbone et forme ce que l'on nomme une naine blanche qui se refroidit lentement. En 1995, on a utilisé le télescope Hubble pour étudier les nébuleuses planétaires. L'image du jour provient de cette étude. Les anneaux de gaz qui entourent la naine blanche sont en fausses couleurs : on leur a attribué le rouge pour la lumière de l'azote, le vert pour celle de l'hydrogène et le bleu pour celle de l'oxygène. Les détails obtenus par le télescope Hubble nous permettent de mieux comprendre les étonnants détails du processus d'éjection des gaz de la nébuleuse et nous ils nous aideront à comprendre les formes complexes, mais étonnamment symétriques de plusieurs nébuleuses planétaires. (Image Credit & Copyright: NASA, ESA, Hubble, HLA; Processing & Copyright: Harshwardhan Pathak)
3 octobre 2023
REPRISE du texte du 29 septembre 2019
(avec une image améliorée)

Lorsque les étoiles meurent, elles créent des nuages de gaz et de poussière. Les nuages de cette image dérivent lentement dans ce riche champ d'étoiles le long du plan de notre galaxie, la Voie lactée, vers la constellation du Cygne. On peut admirer sur cette image télescopique la nébuleuse de la Bulle de savon (PN G75.5 1.7), en bas à gauche, et la nébuleuse du Croissant (NGC 6888), en haut à droite. Ces deux nébuleuses doivent leur existence à une étoile. NGC 6888 a été formé par les violents vents stellaires éjectés de l'enveloppe externe de son étoile centrale WR 136, une étoile très massive de type Wolf-Rayet. Consommant son carburant nucléaire à un rythme effréné, WR 136 approche la fin de sa courte vie qui se terminera en une spectaculaire explosion, une supernova. La nébuleuse de la Bulle de Savon a été découverte récemment. C'est probablement une nébuleuse planétaire, la phase finale de l'évolution d'une étoile semblable au Soleil qui se transforme en une naine blanche entourée de la coquille gazeuse qu'elle a éjectée. Ces deux nébuleuses sont à environ 5000 années-lumière de nous. La taille de la nébuleuse du Croissant est d'environ 25 années-lumière. (Credit & Copyright: Abdullah Al-Harbi)
4 septembre 2023
REPRISE du 17 octobre 2020 et du texte du 4 décembre 2015

Cette nébuleuse nous était inconnue jusqu’à ce jour. Les nébuleuses nouvellement découvertes sont habituellement de petites tailles angulaires, peu lumineuses et trouvées par des professionnels utilisant de grands télescopes. Cependant, la nébuleuse Pistache a été découverte par des amateurs passionnés d’astronomie. Elle a presque la taille de la pleine lune, mais sa luminosité est très faible. Aujourd’hui, il est possible même avec un petit télescope pour les astronomes amateurs en créant des images de longue exposition d’explorer des zones du ciel beaucoup plus vastes que celles des télescopes utilisés par les professionnels. Des amateurs peuvent donc découvrir des zones d’émissions autour d’objets connus ainsi que des objets entièrement inconnus, comme la nébuleuse de cette image. Cette image de la nébuleuse Pistache a été réalisée en utilisant des filtres d’oxygène (le bleu) et d’hydrogène (le rouge). La nature de l’étoile centrale est encore inconnue. S’il s’agit d’une naine blanche, il pourrait s’agir d’une nébuleuse planétaire. Cette image a été réalisée grâce à 70 heures d’exposition sous le ciel sombre de la Namibie. (Credit & Copyright: Bray Falls & Chester Hall-Fernandez)
22 aout 2023

La nébuleuse de la Lyre (M57) est plus compliquée qu’elle n’apparaît à travers un petit télescope. L’anneau central d’une année-lumière de diamètre est facilement visible, mais cette remarquable image captée par le télescope spatial James Webb dans le domaine de l’infrarouge nous montre beaucoup d’autres détails grâce à une longue exposition. Les chaînes gazeuses semblables à des cils entourant un œil cosmique sont mises en évidence dans cette image traitée numériquement à laquelle on a attribué des couleurs pour les émissions infrarouges, normalement invisibles à l’œil humain. Ces longs filaments gazeux proviennent peut-être des ombres produites par des nœuds de gaz dense dans l’anneau qui bloquent la lumière provenant de la partie centrale. La nébuleuse de la Lyre est une nébuleuse planétaire allongée. Une nébuleuse planétaire nait d’une étoile semblable au Soleil à la fin de sa vie lorsqu’elle expulse son atmosphère extérieure en devenant une naine blanche. M57 est à environ 2600 années-lumière du système solaire en direction de la constellation de la Lyre. (Credit: NASA, ESA, CSA, JWST; Processing: Zi Yang Kong)
14 aout 2023

Ce joli nuage cosmique NGC 1360 est à environ 1500 années-lumière de nous. Voir le texte du 14 mai 2025. (Image Credit & Copyright: Dong Liang)
5 aout 2023
REPRISE du texte du 11 mai 2018

M27, la nébuleuse de l'Haltère. Voir le texte du 30 décembre 2024.  (Image Credit & Copyright: Patrick A. Cosgrove)
30 mai 2023
REPRISE du texte du 12 juillet 2021

La nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543) est l’une des nébuleuses planétaires les plus connues de la Voie lactée. La région centrale plus lumineuse de cette image nous montre ses contours qui nous sont plus familiers. Cependant, cette image large et profonde réunit les données de deux télescopes afin de nous révéler son halo externe extrêmement pâle. À une distance estimée par les mesures récentes du satellite Gaia à 4450 années-lumière, ce halo externe dont la taille apparente est d’environ 5 minutes d’arc s’étend sur quelque 6,5 al (note : les auteurs de l’APOD consultent des données obsolètes). Les nébuleuses planétaires ont longtemps été considérées dans son ensemble comme les matériaux éjectés lors de la phase finale de la vie d’une étoile semblable au Soleil. Récemment, on a découvert que certaines nébuleuses planétaires avaient des halos comme celui-ci, qui se sont probablement formés de matériaux éjectés par l’étoile lors d’épisodes antérieurs de son évolution. En effet, la phase de formation d’une nébuleuse planétaire est de l’ordre de 10 000 années et les astronomes estiment maintenant que l’âge des parties filamenteuses du halo de NGC 6543 est bien plus vieux, de 50 000 à 90 000 ans. NGC 6552, la galaxie spirale à droite de l’image, est à environ 380 millions d’années-lumière à l’arrière de la nébuleuse. (Image Credit & Copyright: Jean-François Bax, Guillaume Gruntz)
25 mai 2023

Un jour, notre étoile le Soleil à la fin de sa vie pourrait ressembler à cela. La nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293) est le plus proche exemple d'une nébuleuse planétaire qui se forme à la fin de la vie d'une étoile semblable au Soleil. L'étoile qui demeure au centre de la nébuleuse est une naine blanche, une étoile si énergétique qu'elle est la source qui rend les gaz expulsés auparavant fluorescents. La nébuleuse de l'Hélice est à environ 450 années-lumière de nous en direction de la constellation du Verseau. Elle s'étend sur 1,5 année-lumière. Cette image provient du télescope CFHT (Observatoire Canada-France-Hawaï) juché sur le Mauna Kea à Hawaii. En grossissant la paroi interne de la nébuleuse, on peut observer des grumeaux de gaz dont l'origine demeure inconnue. (Image Credit & Copyright: CFHT, Coelum, MegaCam, J.-C. Cuillandre (CFHT) & G. A. Anselmi (Coelum))
7 juin 2023
REPRISE du 24 novembre 2020 et du 4 janvier 2018 ainsi que du texte du 28 aout 2000                               

Le spectacle offert par une étoile est généralement beaucoup plus pittoresque après sa mort. Une étoile de masse intermédiaire comme notre Soleil qui termine sa vie sur la séquence principale se transforme progressivement en naine blanche en expulsant leur enveloppe gazeuse. Ces gaz en expansion forment alors une nébuleuse planétaire. Celle qui nous est présentée sur l’image du jour est M2-9, aussi appelée la nébuleuse du Papillon. Cette nébuleuse est à environ 2100 années-lumière de nous en direction de la constellation d’Ophiuchus (le Serpentaire). Au centre de cette nébuleuse, deux étoiles orbitent dans un disque gazeux dont le rayon est égal à 10 fois l’orbite de Pluton. On pense que l’aspect bipolaire de certaines nébuleuses planétaires vient d’un système binaire d’étoiles alors que les étoiles solitaires comme notre Soleil produisent des nébuleuses de forme sphérique. (Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA - Processing: Judy Schmidt)
16 avril 2023
REPRISE du 13 septembre 2020, du 24 juillet 2016, du 15 septembre 2013 et du texte du 12 juin 2005

L'étoile située au centre de la nébuleuse de l'Œuf pousse au loin les coquilles de gaz et de poussière qui l'entourent : elle se transforme lentement en naine blanche. La nébuleuse de l'Œuf (USNOA2 1200 1686711 dans le catalogue USNO-A2.0 qui contient plus de 535 millions d'étoiles) est une nébuleuse protoplanétaire qui est en évolution rapide. Elle s'étend sur une année-lumière dans la constellation du Cygne. L'épais nuage de poussière autour l'étoile nous empêche de la voir directement, mais les couches nuageuses situées derrière elle nous renvoient la lumière qu'elle émet. Ce phénomène de diffusion lumineuse est aussi accompagné d'une polarisation partielle de la lumière. En mesurant l'orientation du plan de polarisation de la lumière de la nébuleuse de l'Œuf, on peut arriver à connaître l'emplacement approximatif de la naine blanche. L'image qui nous est présentée provient de la caméra ACS du télescope Hubble. Elle a été traitée numériquement pour montrer l'orientation de la polarisation. (Credit: Hubble Heritage Team (STScI/AURA), W. Sparks (STScI) & R. Sahai (JPL), NASA)
9 avril 2023
REPRISE du 9 avril 2003

L'anneau de la nébuleuse de la Lyre (M57) est sans doute, après ceux de Saturne, le plus célèbre du ciel. Mais, son apparence provient de notre position, car en réalité ce n'est pas un anneau. La dernière cartographie en trois dimensions de la structure de cette nébuleuse en expansion basée en partie sur cette image détaillée captée par le télescope Hubble indique que cette nébuleuse a la forme d'un beignet qui entoure un nuage de gaz lumineux en forme de ballon de football américain. Depuis notre planète, nous regardons le ballon selon son axe le plus long et le beignet alors vu de face prend l'aspect d'un anneau. M57 est un exemple bien connu d'une nébuleuse planétaire, nom trompeur, car les gaz luisants qui la composent ne viennent pas du tout d'une planète. En réalité, ces gaz proviennent des couches externes expulsées d'une étoile comme notre Soleil vers la fin de sa vie. Ce qui reste de l'étoile est une naine blanche, une petite pointe de lumière cosmique au centre de la nébuleuse. La surface d'une naine blanche atteint des températures de plusieurs dizaines de milliers de degrés et elle émet alors un intense rayonnement ultraviolet. Ce rayonnement ionise les atomes du gaz de la nébuleuse qui émettent ensuite des photons lumineux en capturant les électrons perdus. Le bleu au centre de cette image provient de l'hélium ionisé, le cyan à l'intérieur de l'anneau de la lumière de l'hydrogène et de l'oxygène, et les teintes rougeâtres sur la bordure extérieure de l'anneau de la lumière de l'azote et du soufre. La nébuleuse de l'anneau fait environ une année-lumière de diamètre et elle est à 2000 années-lumière de nous. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Legacy Archive; Processing: Judy Schmidt)
2 avril 2023
REPRISE 17 aout 2021

Les nombreux filaments entrecroisés de cette formation gazeuse lui ont valu le nom de nébuleuse de la Méduse. Aussi connu sous le numéro de catalogue Abell 21, ce nuage cosmique est une vieille nébuleuse planétaire située dans la constellation des Gémeaux à environ 1500 années-lumière de la Terre et il s'étend sur environ 4 années-lumière. Une nébuleuse planétaire est le stade final de l'évolution d'une étoile de masse intermédiaire semblable à notre Soleil. L'étoile passe alors du stade de supergéante rouge à celui de naine blanche en expulsant ses couches externes de gaz. Ce sont ces gaz alimentés par le rayonnement ultraviolet de la naine blanche qui sont à l'origine de la lumière émise par la nébuleuse planétaire. Sur cette magnifique image, on peut voir des filaments de faible intensité lumineuse qui s’étendent clairement en-dessous et à gauche de la région centrale brillante. Le diamètre approximatif de la nébuleuse de la Méduse est estimé à quatre années-lumière. (Image Credit & Martin Bradley Chesterfield Astronomical Society)
17 mars 2023
REPRISE du texte du 25 mars

La nébuleuse planétaire Jones-Emberson 1, Cette image a nécessité 22 heures d'exposition. Voir le t12juiller2024exte du 12 juillet 2024. (Image Credit & Copyright: Serge Brunier, Jean-François Bax, David Vernet, C2PU/OCA)
24 février 2023

 La nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293), Voir le texte  du 24 octobre 2024. Image Credit & Copyright: Tommaso Stella)
7 décembre 2022

Les étoiles peuvent créer de très jolies œuvres artistiques en vieillissant qui sont parfois semblables à des fleurs ou à des insectes, comme la nébuleuse du Papillon (NGC 6302). L’étoile centrale vieillissante de cette nébuleuse planétaire a donné naissance à une paire cosmique d’ailes dont l’envergure est de plus de trois années-lumière. Bien que sa température de surface excède les 200 000 degrés Celsius et que ses ailes soient exceptionnellement brillantes tant en lumière visible qu’en ultraviolet, elle demeure invisible, car elle est cachée par un épais tore de poussière. Les données de ce gros plan très détaillé et haut en couleur ont été captées par le télescope spatial Hubble. L’image est en fausse couleur afin de mettre en valeur les émissions de l’oxygène (bleu), de l’hydrogène (vert) et de l’azote (rouge). La nébuleuse du Papillon est à environ 3500 années-lumière de la Terre en direction de la constellation du Scorpion. Les nébuleuses planétaires sont créées par l’expulsion de l’atmosphère d’une étoile semblable au Soleil et elle s’estompe généralement en environ 20 000 années. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing: William Ostling)
21 novembre 2022

Qu’est-ce qui a créé cet inhabituel halo autour de la nébuleuse de l'Œil de Chat? Personne ne le sait exactement. Ce qui est sûr, c’est cette jolie formation, dont la désignation est NGC 6543, est l’une des nébuleuses planétaires le plus connues du ciel de Terre. Bien que les symétries obsédantes de la région centrale soient bien visibles sur cette image, elle a été réalisée pour nous présenter son halo externe finement structuré. Ce halo s’étend sur plus de trois années-lumière. On sait depuis longtemps que les nébuleuses planétaires sont formées durant la phase finale de la vie d’une étoile semblable au Soleil, c'est-à-dire une étoile de masse intermédiaire. Cependant, on a trouvé récemment des nébuleuses planétaires dotées d’un vaste halo probablement formé à partir de matériaux expulsés au cours d’épisodes précédents non compris de l’évolution de l’étoile. Alors que l’on croit que la phase de nébuleuse planétaire dure environ 10 000 ans, l’âge estimé des parties filamentaires du halo de la nébuleuse de l’Œil de Chat est entre 50 000 et 90 000 ans. (Image Credit & Copyright: Bray Falls)
3 aout 2022

Dans le New General Catalogue, sa désignation est NGC 3132. Aussi appelé nébuleuse de l’anneau austral, c’est une nébuleuse planétaire, le linceul mortel d’une étoile mourante semblable au Soleil. NGC 3132 est à 2000 années-lumière. Surtout composé de gaz et de poussière, ce magnifique spectacle cosmique de près d’une année-lumière de diamètre a été imagé avec des détails sans précédent par le télescope spatial James Webb. L’étoile que l’on aperçoit sur cette image captée par l’instrument NIRCam du télescope est la compagne de l’étoile mourante. En orbite l’une autour de l’autre, la transformation de l’étoile mourante a éjecté des coquilles de gaz et de poussière dans l’espace pendant des milliers d’années. De luminosité plus faible, cette étoile apparaît avec ses aigrettes de diffraction à gauche sur la bordure de la zone centrale bleue, à peu près à 9 heures. Ce sont les mouvements orbitaux de cette paire qui ont produit les structures complexes de NGC 3132. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI, NIRCam)
14 juillet 2022

À trois mille années-lumière de la Terre, une étoile mourante rejette des coquilles gazeuses incandescentes. Cette image captée par le télescope spatial Hubble nous révèle que l'Œil de Chat (NGC 6543) est l’une des plus complexes nébuleuses planétaires que l’on connaisse. Avec une envergure d’une demi-année, les structures visibles dans l'Œil de Chat sont si complexes que les astronomes soupçonnent la présence d’un système binaire d’étoiles en son centre. Le terme de nébuleuse planétaire pour cette classe d’objets est trompeur, car même ceux-ci semblent ronds comme des planètes dans de petits télescopes, les images modernes à haute résolution montrent que ce sont des étoiles entourées de cocons de gaz. Ces étoiles sont dans les derniers stades de leur évolution. En analysant les structures de NGC 6543, les astronomes pourraient voir le destin de notre Soleil, car il donnera naissance à une nébuleuse planétaire dans environ cinq milliards d’années. (Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Reprocessing & Copyright: Raul Villaverde)
10 j
uillet 2022

L'éclat de la nébuleuse planétaire Abell 7 est très faible. Cette nébuleuse est à quelque 1800 années-lumière de nous dans la petite constellation du Lièvre, juste au sud d'Orion dans le ciel de la planète Terre. Elle est entourée d'étoiles de la Voie lactée et la galaxie en haut à sa gauche est PGC 16611. On voit très bien les structures d'Abell 7 sur cette image grâce à l'utilisation de filtres à bande étroite et à un long temps d'exposition. Les émissions des atomes d'hydrogène et d'azote correspondent aux teintes rougeâtres et celles des atomes d'oxygène sont en bleu et vert. Ces nuances correspondent à ce que nous pourrions voir si l'intensité de la lumière était plus forte. La phase d'évolution dite «nébuleuse planétaire» est très brève comparée à la vie d'une étoile comme notre Soleil. Dans environ 5 milliards d'années, le Soleil se transformera aussi en nébuleuse planétaire. Abell 7 est âgé d'environ 20 000 ans. Son étoile centrale est une naine blanche qui perd lentement sa luminosité. Elle est âgée d'environ 10 milliards d'années. (Image Credit & Copyright: Donald Waid, Ron Dilulio)
21 mai 2022
REPRISE du texte du 5 décembre 2013

La nébuleuse de la Méduse. Voir le texte du 17 mars 2023. (Image Credit & Copyright: Damien Cannane)
25 mars 2022

Quelle est l'origine de cette spirale presque parfaite dans le coin supérieur gauche de cette image? Personne n'en est totalement certain, mais elle provient probablement d'un système binaire d'étoiles dont l'une est entrée dans la phase d'une nébuleuse planétaire éjectant ainsi dans l'espace son atmosphère externe. Cette immense spirale comptant quatre ou cinq tours complets s'étend sur environ un tiers d’année-lumière et elle est d'une régularité sans précédent. En tenant compte du taux d'expansion du gaz de la spirale, une nouvelle boucle devrait apparaitre chaque 800 ans, ce qui est de l'ordre de grandeur de la période de révolution des étoiles d'un système binaire. Le système d'étoiles qui a créé cette spirale porte le nom de LL Pegase et sa nomenclature est AFGL 3068. L'étonnante spirale est aussi cataloguée sous la cote IRAS 23166+1655. Cette image prise dans le domaine du proche infrarouge provient du télescope spatial Hubble. L'origine de la lumière émise par la spirale est aussi un mystère, bien qu'on pense qu'elle est illuminée par la lumière d'étoiles voisines. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Processing & Copyright: Jonathan Lodge)
29 novembre 2021
REPRISE du 8 juillet 2018 et du 11 décembre 2016

À environ 700 années-lumière de la Terre, en direction de la constellation du Verseau, une étoile semblable au Soleil est mourante. Pendant les quelques derniers milliers de sa vie, elle a donné naissance à la nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293), une nébuleuse planétaire typique de la fin de vie d'une étoile de masse intermédiaire comme le Soleil. En raison de sa proximité, NGC 7293 a fait l'objet de plusieurs études. Quatre-vingt-dix heures de temps d'exposition ont été requises pour obtenir cette image de la nébuleuse et l'utilisation de filtres optiques à bande étroite. Le rouge correspond à l'émission H alpha de l'hydrogène alors que les émissions de l'oxygène prennent des teintes vertes et bleues. Cette image nous montre de remarquables détails de la région centrale brillante dont le diamètre est d'environ trois années-lumière. La naine blanche est le point brillant au centre de l'image et c'est ce qui reste de l'étoile qui a donné naissance à la nébuleuse. La forme de la nébuleuse de l'Hélice présente une géométrie très complexe qui est plus qu'étonnante. (Image Credit & Copyright: Ignacio Diaz Bobillo)
14 octobre 2021
REPRISE du texte du 10 janvier 2014, du 4 octobre 2012 et du 8 juin 2011

Comment une nébuleuse planétaire peut prendre la forme d'un carrée? Personne ne le sait de façon certaine. L'étoile chaude connue sous la cote MWC 922 semble cependant au centre d'une nébuleuse qui a cette forme. La photographie provient de clichés infrarouges du télescope Hale de l'observatoire du mont Palomar en Californie et de celui de l’observatoire Keck-2 sur le Mauna Kea à Hawaii. Une hypothèse très plausible expliquant la formation de la nébuleuse carrée est basée sur l'expulsion de cône gazeux par l'étoile centrale à un stade tardif de son développement. Depuis la Terre, on verrait les cônes de la Nébuleuse du carré rouge de côté et comme ils sont pratiquement à angle droit, cela donne la forme d'un carré. D'ailleurs, les rayons diagonaux brillants de l'image délimitent peut-être les parois des cônes. Si on voyait ces cônes d'un autre angle, ils seraient peut-être semblables aux anneaux gigantesques de la supernova 1987A. Il se pourrait donc qu'une supernova se produise un jour dans ce système. (Credit & Copyright: Peter Tuthill (Sydney U.) and James Lloyd (Cornell))
26 septembre 2021
REPRISE du 31 janvier 2016, du 16 décembre 2012, du 23 mars 2011 et du 16 avril 2007

La nébuleuse de l’Haltère (M27) Voir le texte du 30 mai 2023.  (Image Credit & Copyright: Bray Falls & Keith Quattrocchi)
12 juillet 2021
REPRISE du 3 décembre 2019

Quel corps céleste se trouve au sein de la nébuleuse du Collier? Les premières analyses indiquaient qu’il s’agissait d’une nébuleuse planétaire, un nuage gazeux éjecté de l’atmosphère d’une étoile semblable au Soleil vers la fin de sa vie. Les nœuds rougeâtres très lumineux qui ressemblent à des diamants dans le collier de la nébuleuse sont en réalité constitués de gaz très chaud. On pense qu’il y a au centre de la nébuleuse deux étoiles en orbite si rapprochée qu’elles partagent une atmosphère commune et qu’elles apparaissent comme une seule étoile sur cette image du télescope spatial Hubble. Les nuages de gaz luisant en haut à gauche et en bas à droite résultent de jets provenant du centre de la nébuleuse. Comment et quand ces jets lumineux se sont formés, demeurent un sujet de recherche. La nébuleuse du Collier est âgée de seulement 5000 ans. Elle est à environ 15 000 années-lumière du système solaire et son diamètre est d’environ cinq années-lumière. On peut la voir avec un grand télescope en le pointant vers la constellation de La Flèche. (Image Credit: ESA, Hubble, NASA; Processing: K. Noll)
18 mai 2021

Les nombreux filaments entrecroisés de cette formation gazeuse lui ont valu le nom de nébuleuse de la Méduse. Aussi connu sous le numéro de catalogue Abell 21, ce nuage cosmique est une vieille nébuleuse planétaire située dans la constellation des Gémeaux à environ 1500 années-lumière de la Terre et il s'étend sur environ 4 années-lumière. Une nébuleuse planétaire est le stade final de l'évolution d'une étoile de masse intermédiaire semblable à notre Soleil. L'étoile passe alors du stade de supergéante rouge à celui de naine blanche en expulsant ses couches externes de gaz. Ce sont ces gaz alimentés par le rayonnement ultraviolet de la naine blanche qui sont à l'origine de la lumière émise par la nébuleuse planétaire. (Image Credit & Copyright: Josep Drudis)
26 mars 2021
REPRISE du texte du 12 juin 2015 et du 25 octobre 2012

Un jour, notre étoile le Soleil à la fin de sa vie pourrait ressembler à cela. La nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293) est le plus proche exemple d'une nébuleuse planétaire qui se forme à la fin de la vie d'une étoile semblable au Soleil. L'étoile qui demeure au centre de la nébuleuse est une naine blanche, une étoile si énergétique qu'elle est la source qui rend les gaz expulsés auparavant fluorescents. La nébuleuse de l'Hélice est à environ 450 années-lumière de nous en direction de la constellation du Verseau. Elle s'étend sur 1,5 année-lumière. Cette image provient du télescope CFHT (Observatoire Canada-France-Hawaï) juché sur le Mauna Kea à Hawaii. En grossissant la paroi interne de la nébuleuse, on peut observer des grumeaux de gaz dont l'origine demeure inconnue. (Image Credit & Copyright: CFHT, Coelum, MegaCam, J.-C. Cuillandre (CFHT) & G. A. Anselmi (Coelum))
24 novembre 2020
REPRISE du 3 janvier 2018 et du texte du 28 aout 2000

 Bulle de savon (PN G75.5 1.7). Voir le texte du 4 septembre 2023. (Image Credit & Copyright: Wissam Ayoub)
17 octobre 2020
REPRISE du texte du 4 décembre 2015

La nébuleuse planétaire Abell 78 est la vedette de ce coloré paysage céleste. La couleur des étoiles de la Voie lactée de cette image dépend en fait de leur température de surface, toutes plus froides (jaunâtre) ou plus chaudes (bleuâtre) que notre étoile, le Soleil. Mais, Abell 78 n’est pas une étoile et cette nébuleuse brille grâce à la lumière émise par ses atomes ionisés présents dans le linceul ténu de matière entourant l’étoile centrale extrêmement chaude. Les électrons sont arrachés aux atomes par la lumière ultraviolette de la naine blanche située au centre de la nébuleuse. Les émissions des boucles et les filaments bleu-vert dans la région centrale proviennent des atomes d’oxygène doublement ionisé (perte de deux électrons). Cette région est entourée d’un nuage rouge dont la couleur provient des atomes d’hydrogène ionisés. Abell 78 est à environ 5000 années-lumière de la Terre en direction de la constellation du Cygne. Son diamètre est d’environ trois années-lumière. Une nébuleuse planétaire comme Abell 78 est la brève phase finale de l’évolution stellaire d’une étoile du même type que le Soleil qui connaitra ce sort dans environ cinq milliards d’années. (Image Credit & Copyright: Bernhard Hubl)
16 octobre 2020

NGC 7293 que l’on voit sur l’image du jour est une nébuleuse planétaire que l’on a nommée «nébuleuse de l’Hélice». Malgré que l’on soit certain que c’est une étoile semblable au Soleil qui donne naissance à une nébuleuse planétaire à la fin de sa vie, plusieurs aspects de ces nébuleuses nous échappent encore. Par exemple, les observations réalisées par le télescope Hubble et le télescope de 4 m Blanco au Chili ont montré que la nébuleuse de l’Hélice n’est pas qu’une simple hélice. Elle contient deux disques qui sont presque perpendiculaires entre eux, des arcs et des zones de choc ainsi que d’autres structures que l’on ne comprend pas très bien. Mais la symétrie globale de la nébuleuse est assez semblable à celle des autres nébuleuses, comme la nébuleuse de la Lyre (M57). On se demande encore comment une étoile comme le Soleil réussit à créer ces jolies structures complexes, c’est le sujet de nombreuses recherches. La nébuleuse planétaire la plus près de nous est la nébuleuse de l’Hélice, elle n’est qu’à 700 années-lumière. Elle est située dans la constellation du Verseau et son diamètre est d’environ 3 années-lumière. (Credit: C. R. O'Dell, (Vanderbilt) et al. ESA, NASA)
23 aout 2020
REPRISE du 12 octobre 2014 et du 29 décembre 2004

Pourquoi la forme de cette nébuleuse est-elle si complexe? À la fin de la phase de la fusion thermonucléaire d'une étoile semblable à notre Soleil, elle suit un chemin évolutif complexe qui la transforme en supergéante rouge, puis elle éjecte ses couches gazeuses externes dans l'espace. Ces couches gazeuses prennent habituellement des formes géométriques assez simples, une sphère, deux lobes symétriques et quelquefois un anneau ou un hélicoïde. Mais la forme de NGC 5189, la nébuleuse planétaire de cette photo, ne présente aucune géométrie simple. Pour mieux cerner les secrets de NGC 5189, on a utilisé récemment le télescope Hubble. Des études ont déjà montré que l'expulsion de l'atmosphère de l'étoile s'est faite en plusieurs étapes à différentes époques dont la plus récente avait créé un tore déformé et brillant qui s'étend horizontalement au centre de cette image. À la lumière des dernières observations de NGC 5189, on pense que l'étoile agonisante fait partie d'un système binaire et que son axe de rotation est animé d'un mouvement de précession comme c'est le cas pour notre planète. Le diamètre de NGC 5189 est d'environ 3 années-lumière. Elle est à 3000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Mouche. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Reprocessing & Copyright: Jesús M. Vargas)
14 aout 2020
REPRISE du texte du 19 décembre 2012

Est-ce qu’une étoile peut se transformer en papillon comme le fait une chenille? Non, bien sûr, mais la nébuleuse du Papillon en a vraiment l’apparence. Les ailes de l’étoile centrale, dont la température dépasse les 200 000 degrés, s’étendent sur plus de trois années-lumière. La naine blanche cette nébuleuse planétaire (NGC 6302) est devenue exceptionnellement brillante en lumière visible et en ultraviolet, mais elle demeure cachée à notre vue par un dense beignet de poussière. Ce gros plan a été réalisé en utilisant les données captées par le télescope spatial Hubble qui ont été retravaillées pour montrer les remarquables détails de cette nébuleuse planétaire. En particulier, on a mis en évidence les émissions des atomes de fer en utilisant le rouge. NGC 6302 est à environ 4000 années-lumière du système solaire en direction de la constellation du Scorpion. Les nébuleuses planétaires se forment à partir de l'atmosphère d’étoiles semblables au Soleil vers la fin de leur vie. Leur éclat disparait habituellement en environ 20 000 ans. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing & License: Judy Schmidt)
21 juillet 2020

Qu’est-ce qui a créé cette inhabituelle nébuleuse planétaire? NGC 7027 est l’une des plus petites et des plus brillantes nébuleuses planétaires et son apparence est vraiment des plus curieuses. Observée depuis la terre, l’expansion de NGC 7027 a commencé il y a environ 600 ans. Pendant la majeure partie de son évolution (fiche 6), cette nébuleuse a expulsé des coquilles gazeuses que l’on peut voir teintées de bleu sur cette image. Mais, dans les temps modernes et pour des raisons inconnues, elle a commencé à expulser des gaz et de la poussière (en rouge sur l’image) dans des directions précises, créant ainsi un nouveau motif qui semble avoir quatre coins. Les coquilles et les motifs de NGC 7027 ont été imagés avec d’impressionnants détails par la caméra à large champ WFC 3 (Wide Field Camera 3) du télescope spatial Hubble. On ne sait pas exactement ce qui se trouve au centre de la nébuleuse. L’une des hypothèses suppose qu’il s’agit d’un système binaire d’étoiles en orbite rapprochée. L’une des étoiles perd son gaz au profit d’un disque erratique autour de l’autre étoile. NGC 7027 est à environ 3000 années-lumière du système solaire. Cette nébuleuse découverte en 1878 par l’astronome français Édouard Stephan peut être observée avec un télescope d’amateur pointé en direction de la constellation du Cygne. (Image Credit: NASA, ESA, Joel Kastner (RIT) et al.; Processing: Alyssa Pagan (STScI))
30 juin 2020

La nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543) est l’une des nébuleuses planétaires les plus connues de notre galaxie. Ses symétries fascinantes sont visibles dans la région très centrale de cette superbe image en fausses couleurs qui a été travaillée de façon à révéler l’énorme, mais très pâle halo de la nébuleuse. Ce halo qui entoure l’image plus familière de NGC 6543 s’étend sur plus de trois années-lumière. L’image a été construite à partir des données captées par le télescope optique nordique de l’observatoire du Roque de los Muchachos situé sur l’ile de La Palma. On sait depuis assez longtemps qu’une nébuleuse planétaire est la phase d’évolution finale d’une étoile semblable au Soleil, mais ce n’est que récemment qu’on a découvert des halos comme celui-ci. Ils sont probablement faits de gaz expulsé par l’étoile avant la formation de la nébuleuse. La durée de la phase d’évolution d’une nébuleuse planétaire est estimée par les astrophysiciens à environ 10 000 ans, et on estime que l’âge des filaments externes de ce halo se situe entre 50 000 et 90 000 ans. (Image Credit & Copyright: R. Corradi (Isaac Newton Group), Nordic Optical Telescope)
7 juin 2020

Sur certaines images, cette nébuleuse ressemble à une personne portant une capuche, d’où son nom populaire de nébuleuse de l’Esquimau. En 1787, l’astronome William Herschel découvrit cette inhabituelle nébuleuse planétaire aussi appelée NGC 2392. Plus récemment, le télescope spatial Hubble a imagé la nébuleuse de l’Esquimau en lumière visible, tandis qu’elle a aussi été scrutée dans le domaine des rayons X par le télescope spatial Chandra. Sur cette image composite, les rayonnements X émis par les gaz chauds au centre de la nébuleuse sont illustrés en rose. La structure des nuages de gaz de cette nébuleuse est tellement complexe qu’elle n’est pas encore entièrement comprise. NGC 2392 est une nébuleuse planétaire à double coquille. La coquille externe la plus éloignée provient des couches externes d’une étoile qui était semblable au Soleil il y a seulement 10 000 ans. Cette coquille renferme d’inhabituels filaments orange d’une longueur de l’ordre de l’année-lumière. Les filaments de la coquille interne proviennent du fort vent de particules de l’étoile centrale. NGC 2392 s’étend sur environ une année-lumière et elle est à quelque 3750 années-lumière de nous en direction de la constellation des Gémeaux. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble, Chandra; Processing & License: Judy Schmidt)
16 février 2020

M27. Voir le teste du 12 juillet 2021. (Image Credit & Copyright: Steve Mazlin)
3 décembre 2019

La nébuleuse du Sablier (MyCn 18). Voir le texte du 3 octobre 2023.  (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing & License: Judy Schmidt)
29 septembre 2019
REPRISE du 10 mai 2015, du 7 aout 2011, du 15 juin 2002, du 4 juin 2000, du 14 septembre 1997 et du 18 janvier 1996
M27, certainement pas une comète. Voir le texte du 5 octobre 2024.  Cette image a été construite en incorporant des données prises à travers des filtres à bandes étroites et à larges bandes sensibles à la lumière émise par les atomes d’oxygène et d’hydrogène. (Image Credit & Copyright: Bob Franke)
29 aout 2019
REPRISE du texte du 20 aout 2015
Des gros plans de NGC 3242 montrent le linceul qui enveloppe une étoile mourante jadis semblable au Soleil à laquelle on a donné le nom fantaisiste de « Fantôme de Jupiter ». Mais cette image télescopique profonde montre aussi ce que l’on a rarement vu, le halo de cette jolie nébuleuse planétaire devant les étoiles de la Voie lactée et de certaines galaxies de la constellation de l’Hydre. Ce sont les fortes radiations ultraviolettes et invisibles à l'oeil humain en provenance de la naine blanche centrale qui sont à l’origine de la lumière verdâtre qui entoure la nébuleuse planétaire. Les planètes de l’étoile qui a donné naissance à NGC 3242 ont peut-être contribué à la forme et à la symétrie de cette nébuleuse. L’évolution hors de la séquence principale de cette étoile a d’abord débuté par une phase d’expansion qui l’a transformée en géante rouge. Cette expansion est probablement à l’origine du halo qui entoure la naine blanche. L’envergure de NGC 3242 est d’environ une année-lumière et elle est à quelque 4500 années-lumière du système solaire. Les nuages ténus et incandescents à droite de la nébuleuse pourraient bien être constitués de gaz interstellaire assez rapproché de la naine blanche pour être énergisé par ses radiations ultraviolettes. (Image Credit & Copyright: CHART32 Team, Processing - Johannes Schedler / Volker Wendel)
11 juillet 2019
La symétrie et les pattes multiples de la nébuleuse australe du Crabe (Henize 2-104) la rendent surement distinctive. Distante d'environ 7000 années-lumière en direction de la constellation du Centaure, sa forme de sablier est produite par le remarquable système binaire d'étoiles situé en son centre. Ce créatif duo stellaire est constitué d'une naine blanche chaude et d'une géante rouge dont les couches gazeuses externes alimentent la naine blanche. Des éruptions à la surface de la naine blanche enveloppée dans un disque de matière produisent un écoulement de gaz projeté tant au-dessus qu'en dessous du disque. C'est ces écoulements qui produisent la forme d'un sablier bipolaire. La partie centrale plus lumineuse de la nébuleuse s'étend sur environ une demi-année-lumière. Cette nouvelle image du télescope spatial Hubble célèbre le 29e anniversaire du télescope qui a été transporté à bord de la navette spatiale Discovery le 24 avril 1990. (Image Credit: NASA, ESA, STScI)
24 avril 2019

Ce n'est pas les gaz illuminé par la fusée Falcon 9 après son lancement, mais la nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543) qui est une célébrité parmi les nébuleuses planétaires. On peut admirer ses formes symétriques entrelacées sur cette magnifique image dont les couleurs ont été manipulées afin de rendre visible l’énorme halo pâle de gaz qui encercle la nébuleuse. Le diamètre de ce halo fait plus de 3 années-lumière. Cette image composite provient des données du Nordic Optical Telescope de l’observatoire du Roque de los Muchachos à La Palma dans les îles Canaries. On sait depuis quelques décennies qu’une nébuleuse planétaire est la phase finale de l’évolution d’une étoile comme notre Soleil. Mais, ce n’est que récemment qu’on a découvert d'immenses halos autour de certaines nébuleuses planétaires qui proviennent sûrement de la matière expulsée par l’étoile lors de son évolution. Cette base de données contient environ 200 images et plusieurs renseignements sur celles-ci. On pense que les phases conduisant à une nébuleuse planétaire ne durent que 10 000 ans, mais les données recueillies sur les parties externes du halo de la nébuleuse de l’Œil de Chat indiquent qu’elle serait âgée de 50 000 à 90 000 ans. (Image Credit & Copyright: Data: Michael Joner (West Mountain Observatory, BYU), Romano Corradi (IAC), Hubble Legacy Archive - Processing: Robert Gendler)
20 octobre 2018
REPRISE des textes du 1er juin 2014, 31 aout 2012, 9 mai 2010, du 29 juin 2007, du 1er novembre 2003 et du 4 septembre 2002

Pour certains, elle ressemble à l’œil d’un chat. La séduisante nébuleuse planétaire de l’Œil de Chat est cependant à quelque 3000 années-lumière de la Terre. Cette nébuleuse planétaire (NGC 6543) est assez connue et elle fait environ 0,5 année-lumière de diamètre. Elle représente le bref, mais glorieux stade final de l’évolution d’une étoile semblable à la nôtre, le Soleil, qui connaitra le même sort dans environ 5 milliards d’années. L’étoile centrale de cette nébuleuse aurait subi une succession régulière d’expansions et de contractions (plus de détails ici) qui ont expulsé un nuage gazeux formé de coquilles poussiéreuses concentriques. Ce serait ces séries d’expansions et de contractions qui ont créé l’Œil de Chat. Cependant, on ne comprend pas bien comment sa structure intérieure complexe a pu se former. Cette image très nette captée par le télescope spatial Hubble a été numériquement retraitée. En scrutant l’intérieur de cet Œil de Chat, les astronomes peuvent voir le destin ultime de notre étoile, le Soleil. (Image Credit: NASA, ESA, HEIC, and The Hubble Heritage Team (STScI/AURA))
10 juin 2018
REPRISE: 9 novembre 2014, 24 avril 2011, 13 mai 2007, 24 septembre 2005 et 10 septembre 2004. Reprise du texte du 30 janvier 2017

NGC 1360. Voir le texte du 5 aout 2023. (Image Credit & Copyright: Josep Drudis, Don Goldman)
11 mai 2018

Comment l'inhabituelle nébuleuse du Rectangle rouge a-t-elle été créée? Au centre de cette nébuleuse se trouve un système binaire d'étoiles vieillissantes qui alimente surement la nébuleuse en énergie, mais cela n'explique pas encore ses couleurs. La forme peu habituelle du Rectangle rouge vient probablement d'un épais tore de poussière qui transforme l'écoulement sortant sphérique en deux cônes dont les sommets se touchent. Parce que nous voyons le tore par la tranche, les bords de la forme des cônes semblent former un X. Les marches visibles à partir du centre vers la gauche et la droite suggèrent que l'écoulement se produit par à-coups. Les couleurs inhabituelles de la nébuleuse sont cependant moins bien comprises. Des spéculations prétendent qu'elles pourraient provenir en partie d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des molécules que l'on sait être parmi les blocs constituants de la vie. La nébuleuse de Rectangle rouge est à environ 2300 années-lumière du système solaire en direction de la constellation de la Licorne. Cette image provenant du télescope spatial Hubble a été retraitée et elle montre la nébuleuse avec plus de détails que les précédentes. Dans quelques millions d'années, alors que l'une des étoiles du système binaire aura épuisé son carburant nucléaire, la nébuleuse du Rectangle rouge se transformera peut-être en une nébuleuse planétaire sphérique. (Image Credit: Hubble, NASA, ESA; Processing & License: Judy Schmidt)
9 mai 2018
REPRISE du texte du 14 juin 2010 et du 21 mai 2013
L'anneau de la nébuleuse de la Lyre (M57). Voir le texte du 17 aout 2021. (Image Credit: NASA, ESA, and the Hubble Heritage (STScI / AURA)- ESA / Hubble Collaboration)
17 avril 2018
REPRISE du 5 juin 2013
Il s'agit de l'une des plus brillantes nébuleuses planétaires de notre ciel, mais on ne lui a pas encore donné un nom populaire. NGC 7027 a été découverte en 1878 dans la constellation du Cygne et il va s'en dire qu'on peut l'observer avec un télescope amateur, mais ce n'est qu'un point flou, ce qui est sans doute l'origine de l'absence d'un nom. Mais cette image de NGC 7027 obtenue grâce au télescope Hubble nous montre de nombreux détails de NGC 7027 ainsi que sa forme globale. L’étude des images de NGC 7027 par le télescope spatial Hubble a permis de comprendre que cette tache floue était en réalité une nébuleuse planétaire qui prend de l’expansion depuis environ 600 ans. On a de plus déduit que ce nuage de poussière et de gaz est inhabituellement massif, trois fois la masse du Soleil. Cette image en fausses couleurs permet de résoudre les diverses couches gazeuses de la nébuleuse et ses lignes de poussière. Dans le passé, les éditeurs de l’APOD appelaient leurs lecteurs à suggérer un nom pour cette nébuleuse et ils ont répondu à l’appel. La suggestion qui revient le plus souvent est la « nébuleuse de l’oreiller », mais vous pouvez encore envoyer de nouvelles suggestions dans le forum de discussion de l’APOD. (Image Credit: Hubble, NASA, ESA; Processing & License: Judy Schmidt)
9 janvier 2018

Cette très jolie nébuleuse planétaire surnommée nébuleuse du Petit Fantôme (NGC 6369) a été découverte par l’astronome William Herschel alors qu’il explorait le ciel de la constellation du Serpentaire à l’aide de son télescope. Le nom de nébuleuse planétaire vient de leur aspect rond et diffus dans les premiers télescopes. Ces astres ne sont cependant pas des planètes. Les nébuleuses planétaires sont en effet créées à la fin de la vie d’une étoile semblable au Soleil lorsque celles-ci expulsent leur enveloppe externe après qu’elles aient été transformées en supergéantes rouges. Se faisant, le cœur de l’étoile devient une naine blanche. La naine blanche de NGC 6469 est visible au centre de la photo du jour qui provient des données recueillies par le télescope Hubble. C’est le rayonnement ultraviolet de la naine blanche qui excite les gaz de la nébuleuse planétaire leur permettant ainsi d’émettre de la lumière. Des détails et des structures étonnamment complexes nous sont révélés sur cette magnifique image réalisée à partir des données captées par le télescope spatial Hubble. En attribuant des couleurs aux atomes d’hydrogène (vert ici), d’oxygène (bleu) et d’azote (rouge), on a réalisé l’image du jour qui est évidemment en fausses couleurs. Le diamètre de cette nébuleuse est d'environ une année-lumière. La nébuleuse du Petit Fantôme qui est à plus de 2000 années-lumière de la Terre nous donne une bonne image du destin de notre Soleil qui devrait produire une tout aussi jolie nébuleuse planétaire dans environ 5 milliards d’années. (Image Credit: Hubble Heritage Team, NASA)
28 octobre 2017
REPRISE du texte du 14 janvier 2012

Alors qu'il cherchait assidument des comètes dans le ciel, l'astronome français du 18e siècle Charles Messier dressa méticuleusement une liste d'objets observés qui n'était définitivement pas des comètes. Cette image est la 27e entrée de sa célèbre liste d'objets qui ne sont pas des comètes. Les astronomes du 21e siècle savent que M27 est une nébuleuse planétaire, un nom qui porte à confusion, car même si elle est ronde et ressemble à une planète dans un petit télescope, elle n'est pas du tout une planète. La nébuleuse de l'Haltère, autre nom de M27, est en fait un excellent exemple d'une nébuleuse gazeuse en émission créée à la fin de sa vie par une étoile de même type que le Soleil lorsque le carburant nucléaire de son noyau vient à manquer. La nébuleuse se forme lorsque les couches externes de l'étoile sont expulsées dans l'espace. Les atomes de matière éjectée émettent de la lumière parce qu'ils sont excités par l'intense rayonnement ultraviolet de l'étoile mourante. Le très joli nuage gazeux interstellaire de la nébuleuse de l'Haltère s'étend sur plus de 2,5 années-lumière. M27 est à environ 1200 années-lumière de nous en direction de la constellation du Petit Renard. Cette spectaculaire image en fausses couleurs a été réalisée en utilisant des observations faites avec des filtres à bande passante étroite et le télescope Subaru de 8,2 m. (Image Credit & Copyright: Data; Subaru, NAOJ, Assembly and Processing; Roberto Colombari)
9 juin 2017

Quelle splendide toile emmêlée tissée par une nébuleuse planétaire! La nébuleuse de l'Araignée rouge (NGC 6537) nous montre ce que devient une étoile normale lorsqu'elle se départit de ses couches gazeuses externes et qu'elle devient une étoile naine blanche. NGC 6537 est une nébuleuse planétaire qui présente deux lobes symétriques, ce qui indique que la naine blanche qu'elle renferme, l'une des plus chaudes jamais observés, fait partie d'un système binaire. Les vents provenant de l'étoile centrale visible sur cette image atteignent des vitesses mesurées de plus de 1000 km/s. Ces vents accroissent la taille de la nébuleuse tout en produisant des ondes de choc dans les gaz et la poussière. Ces ondes de choc produisent des collisions entre les atomes qui émettent alors de la lumière comme le montre cette excellente image. Les atomes se trouvant sur le passage des ondes de choc émettent la lumière que l'on voit sur cette image captée par le télescope spatial Hubble. La nébuleuse de l'Araignée rouge est située dans la constellation du Sagittaire. On ne connait pas la distance qui nous en sépare, mais certains estiment qu'elle est à environ 4000 années-lumière. (Image Credit:  NASA, ESA, Hubble, HLA; Reprocessing & Copyright: Jesús M.Vargas & Maritxu Poyal)
19 avril 2017
REPRISE du texte du 24 juillet 2001 et du 6 janvier 1998

Des nuages de gaz en expansion rapide sonnent le glas de l’étoile centrale de la nébuleuse de la Calebasse. Cette étoile autrefois normale a épuisé son combustible nucléaire entrainant ses régions centrales dans une contraction gravitationnelle qui l’a transformée en naine blanche. Une partie de l’énergie libérée par la contraction a projeté son enveloppe externe vers l’espace. Dans ce cas, cela a créé une photogénique protonébuleuse planétaire. Le gaz expulsé se répand à une vitesse incroyable atteignant le million de kilomètres par heure. Lorsque ce gaz se précipite dans le gaz interstellaire existant, l’onde de choc supersonique ionise l’hydrogène et l’azote qui émettent alors une lumière bleue. Les régions denses de gaz et de poussière nous cachent l’étoile centrale mourante. La nébuleuse de la Calebasse, aussi connue sous le nom de la nébuleuse de l’Œuf pourri, dont la désignation est OH231.8+4.2, se transformera fort probablement en une nébuleuse planétaire bipolaire dans les prochains milliers d’années. Cette nébuleuse s’étend sur environ 1,4 année-lumière et elle est à quelque 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Poupe. ( Image Credit: NASA, ESA, Hubble, MAST; Acknowledgement: Judy Schmidt)
15 février 2017

La nébuleuse du Papillon. L’image de NGC 6302 a été captée par le télescope spatial Hubble en 2009 et elle fait l’objet d’une nouvelle publication où les couleurs ont été rehaussées numériquement. Voir le texte du 1e octobre 2014. ( Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Reprocessing & Copyright: Jesús M.Vargas & Maritxu Poyal)
8 février 2017
REPRISE du 1e octobre 2014
NGC 6543. Voir le texte du 10 juin 2018. ( Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Reprocessing & Copyright: Raul Villaverde)
30 janvier 2017
REPRISE du texte du 9 novembre 2014
Comment une étoile sphérique peut-elle donner naissance à une nébuleuse de forme rectangulaire? Cette nébuleuse planétaire, IC 4406, est fort probablement un cylindre, son apparence rectangulaire vient de notre ligne de visée, soit de côté. Si on voyait une des extrémités de cette nébuleuse planétaire, elle ressemblerait à la nébuleuse de l’Anneau (M57). Les lignes de poussières noires visibles au centre constituent une nouvelle forme jamais vue dans une nébuleuse planétaire. Cette photographie provient de la combinaison d’images prises par le télescope Hubble en 2001 et en 2002 et le site de Hubble contient une animation et des explications supplémentaires. (Credit: C. R. O'Dell (Vanderbilt U.) et al., Hubble Heritage Team, NASA)
8 janvier 2017
REPRISE : 27 juillet 2008, du 18 juin 2002 et du texte du 16 avril 2000
Les auteurs de l’APOD n’expliquent cependant pas comment une étoile sphérique peut donner naissance à une nébuleuse cylindrique! Cette nébuleuse est en réalité une nébuleuse bipolaire.
Qu’est qui a créé cette étrange structure spirale à gauche sur cette image? Personne n’en est vraiment certain, même si on pense que c’est relié à une étoile d’un système binaire qui vient d’entrer dans la phase d’évolution dite de nébuleuse planétaire et qui est en train d’éjecter son atmosphère. Le diamètre de cette spirale géante est d’environ un tiers d’année-lumière. Elle compte quatre ou cinq tours complets et sa régularité est sans précédent. Selon le taux d’expansion de cette spirale gazeuse, une nouvelle couche se forme à peu près chaque 800 ans, ce qui représenterait environ la période de révolution des deux étoiles autour l’une de l’autre. Ce système binaire est connu sous le nom de LL Pegasi et aussi sous la cote AFGL 3068. Cependant, la structure spirale a été cataloguée comme IRAS 23166+1655. Cette image a été captée dans le domaine du proche infrarouge par le télescope spatial Hubble. La source de la lumière provenant de la spirale est aussi un mystère. On pense cependant qu’elle est illuminée par des étoiles situées à proximité. (Image Credit: ESA, Hubble, R. Sahai (JPL), NASA)
11décembre 2016

Le 12 juillet 1764, on a découvert sans trop le savoir un astre qui allait plus tard nous faire voir ce que notre Soleil deviendrait à la fin de sa vie. C’est à cette époque que Charles Messier a créé son catalogue d’objet céleste diffus qu’il ne fallait pas confondre avec une comète. Le 27e objet de cette liste (M27) est une nébuleuse planétaire connue sous le nom de nébuleuse de l’Haltère. Une étoile de masse intermédiaire comme notre Soleil engendre ce type de nébuleuse à la fin de sa vie lorsque la fusion nucléaire de l’hydrogène dans son cœur s’arrête. La nébuleuse de l’Haltère est l’une des plus brillantes nébuleuses planétaires du ciel. Elle est située dans la constellation du Petit Renard à environ 1000 années-lumière de la Terre. On peut même l’observer avec de simples jumelles. Les scientifiques du 18e siècle ne pouvaient comprendre d’où venaient ces nébuleuses, car ils ne connaissaient pas les lois de la physique qui gouvernent le comportement des étoiles. Même aujourd’hui, on ne comprend pas totalement comment une nébuleuse bipolaire comme M27 peut se former. On sait cependant qu’une nébuleuse planétaire est formée des gaz chauds éjectés par une étoile naine blanche qui en occupe le centre. (Image Credit & Copyright: John Hayes)
2 novembre 2016
REPRISE du texte du 14 septembre 2014

La nébuleuse du Calmar (Ou4) géant très pâle, mais aussi très vaste dans le ciel de la Terre, et la nébuleuse de la Chauvesouris volante (Sh2 129) sont toutes deux imagées sur ce paysage cosmique d’une partie de la royale constellation de Céphée. Ce champ télescopique occupe 4°, soit l’équivalent de 8 fois la pleine lune et il est composé d’images obtenues avec des filtres étroits ayant nécessité presque 17 heures d’exposition. La nébuleuse du Calmar géant a étés découverte en 2011 par l’astrophotographe français Nicolas Outters. La couleur bleu-vert émise par cette nébuleuse à la forme bipolaire provient des émissions des atomes d’oxygène doublement ionisés. Même si elle semble complètement entourée par la nébuleuse en émission Sh2-129, la distance et la vraie nature de la nébuleuse du Calmar ont été difficiles à déterminer. Une récente étude suggère qu’Ou4 est vraiment à l’intérieur de Sh2-129, à quelque 2300 années-lumière de nous. Selon le scénario de cette étude, Ou4 provient d’un spectaculaire écoulement provenant de HR8119, un système stellaire triple situé près du centre de la nébuleuse. Si cette nébuleuse est vraiment à 2300 années-lumière de nous, son envergure atteint presque 50 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Rolf Geissinger)
27 octobre 2016

Pourquoi cet œil cosmique est-il si rouge? Cette couleur vive vient de la poussière. Cette image en fausses couleurs provenant des données recueillies par le télescope spatial Spitzer nous montre la célèbre nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293) dans le domaine de l'infrarouge. Cette nébuleuse planétaire est à environ 700 années-lumière de nous en direction de la constellation du Verseau. L'anneau de poussière et de gaz s'étend autour de l'étoile centrale, une naine blanche, sur une distance d'environ deux années-lumière. NGC 7293 est un exemple typique du stade final d'évolution d'une étoile semblable au Soleil et c'est l'une des nombreuses nébuleuses planétaires qui peuplent notre galaxie, la Voie lactée. Les données de Spitzer montrent cependant que la naine blanche au centre de la nébuleuse baigne dans une étonnante émission brillante de radiation infrarouge. Des modèles suggèrent que l'émission infrarouge est produite par un disque poussiéreux de débris entourant la naine blanche. Même si la matière de la nébuleuse a été éjectée de l'étoile il y a des milliers d'années, la poussière près de la naine blanche pourrait provenir de collisions produites dans un réservoir d'objets semblable à la ceinture de Kuiper ou encore au nuage cométaire d'Oort de notre système solaire. Si c'est le cas, il faudrait que les comètes aient survécu à la violence des derniers stages d'évolution de l'étoile. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Spitzer Space Telescope; Processing: Judy Schmidt)
20 septembre 2016
La nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543). Cette nébuleuse planétaire est située à 3 kal de la Terre dans la constellation du Dragon et a été découverte par William Herschel le 5 février 1786, le même astronome qui a découvert la planète Uranus le 13 mars 1781. En raison de sa structure complexe, on pense que l’étoile centrale de cette nébuleuse est un système binaire. Cette image provient du télescope spatial Hubble. (Credit: J. P. Harrington (U. Maryland) & K. J. Borkowski (NCSU) HST, NASA)
3 juillet 2016
REPRISE : 26 aout 2012, 27 décembre 2009, 12 novembre 2006, 24 mars 2002, 1er novembre 1998, 2 aout 1997, 4 juillet 1996 et du 28 juin 1995

Il est rare de voir aussi rapprochés sur la même image deux astres complètement différents. Une telle occasion se présente actuellement et la rencontre a été couchée sur image il y a deux jours depuis les iles Canaries d'Espagne. La comète C/2013 X1 (PanSTARRS) occupe le coin inférieur droit de ce tableau cosmique. Son noyau est entouré d'une vaste coma verte de laquelle émergent deux queues ioniques bleues, un phénomène peu fréquent. Cette grosse boule de neige sale est en route vers le Soleil et, depuis sa découverte en 2013, son éclat ne cesse d'augmenter. Même si la comète C/2013 X1 est une cible photographique de choix, elle sera à peine visible à l'œil nu lorsque son éclat sera à son maximum le mois prochain. Dans le coin supérieur gauche, on peut admirer la pittoresque nébuleuse planétaire de l'Hélice (NGC 7293) entourée de gaz rougeoyant. À environ 700 années-lumière de la Terre, la nébuleuse de l'Hélice est non seulement extrêmement plus loin que la comète, mais son apparence ne changera guère au cours des prochains millénaires. (Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich)
5 juin 2016

La nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543) est une célébrité parmi les nébuleuses planétaires. On peut à peine voir les formes symétriques entrelacées de la région centrale brillante de NGC 6543 sur cette magnifique image à grand angle, mais cette image réunit de longues et courtes expositions qui permettent de révéler le halo extrêmement pâle de cette nébuleuse planétaire. La distance qui nous sépare de NGC 6543 est d'environ 3000 années-lumière et, à cette distance, le diamètre du halo est d'environ 5 années-lumière. On sait depuis quelques décennies qu’une nébuleuse planétaire est la phase finale de l’évolution d’une étoile comme notre Soleil. Mais, ce n’est que récemment qu’on a découvert d'immenses halos autour de certaines nébuleuses planétaires qui proviennent surement de la matière expulsée par l’étoile lors de son évolution. On pense que les phases conduisant à une nébuleuse planétaire ne durent que 10 000 ans, mais les données recueillies sur les parties externes du halo de la nébuleuse de l’Œil de Chat indiquent qu’elle serait âgée de 50 000 à 90 000 ans. La galaxie à droite de la nébuleuse de l’Oeil de Chat et à quelque 50 millions d’années-lumière derrière elle est NGC 6552. (Image Credit & Copyright: Josh Smith)
28 mai 2016
La nébuleuse de la Bulle de savon (PN G75.5 1.7),et la nébuleuse du Croissant (NGC 6888). Voir le texte du 17 octobre 2020. .(Image Credit & Copyright: Ivan Eder)
4 décembre 2015
Elle est très étendue dans le ciel de la planète Terre, mais elle est aussi très pâle. C'est la nébuleuse géante du Calamar cataloguée sous l'entrée Ou4 qui apparaît ici dans des teintes de vert et de bleu au centre de la nébuleuse Sh2-129 encore plus vaste et connue sous le nom de la nébuleuse de la Chauve-souris. Réalisé en utilisant des données captées pendant 20 heures à travers des filtres à larges et à étroites bandes, ce paysage cosmique s'étend sur presque 4°, soit l'équivalent de 8 pleines lunes. Découverte en 2011 par l'astrophotographe amateur Nicolas Outters, la nébuleuse du Calamar a une forme bipolaire dont la couleur est révélatrice des émissions des atomes doublement ionisés de l'oxygène. Même si elle semble totalement entourée par l'émission rougeâtre de la nébuleuse d'émission Sh2-129, la distance réelle et la vraie nature de la nébuleuse du Calamar sont difficiles à déterminer. Tout de même, une récente étude suggère que Ou4 est bien à l'intérieur de Sh2-129, à quelque 2300 années-lumière de nous. Selon ce scénario, Ou4 est un spectaculaire écoulement produit par le système triple d'étoiles massives HR8119 que l'on voit au centre de la nébuleuse. Si ce scénario est exact, la nébuleuse du Calamar est gigantesque, près de 50 années-lumière de longueur. De plus, il n'est pas exclu que ce soit une nébuleuse planétaire. (Image Credit & Copyright: Steve Cannistra (StarryWonders))
11 septembre 2015
Le nébuleuse de l'Haltère, M27. Voir le texte du 29 aout 2019. (Image Credit & Copyright: Francesco di Biase)
20 aout 2015
REPRISE du texte du 1er septembre 2011
La nébuleuse de la Méduse (Abell 21). Voir le texte du 26 mars 2021. (Image Credit & Copyright: European Southern Observatory, VLT)
12 juin 2015
REPRISE du texte du 25 octobre 2012
L’étoile brillante au centre n’est pas à l’origine de la création de NGC 3132, une nébuleuse planétaire. C’est plutôt la petite étoile qui est juste au-dessus de celle-ci. La lumière bleue du gaz qui entoure le système binaire d’étoiles provient de l’excitation de ses atomes par les radiations émises par la surface très chaude de la plus petite étoile, sans doute une naine blanche. Bien que cette nébuleuse nous apparaisse très symétrique, ce sont les éléments non symétriques de celle-ci qui attirent l’attention des scientifiques. On ne comprend pas bien la distribution des filaments obscurs de poussière ni la forme de coquille froide qui délimite la nébuleuse. (Image Credit: NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA))
7 juin 2015
REPRISE du 26 juin 2011
Les amas ouverts sont composés de jeunes étoiles. Ces essaims d'étoiles sont nés ensemble près du plan de la Voie lactée, mais leur nombre diminue constamment, car certaines sont éjectées de l'amas par des marées galactiques et des interactions gravitationnelles. Le brillant amas ouvert M46 (NGC 2437) est âgé d'environ 300 millions d'années. Il contient encore quelques centaines d'étoiles réparties sur environ 30 années-lumière. Distant d'environ 5000 années-lumière en direction de la constellation de la Poupe, M46 semble aussi renfermer des contradictions concernant son jeune âge. Dans ce joli paysage stellaire, la tache circulaire et haute en couleurs au-dessus et à droite du centre de M46 est la nébuleuse planétaire NGC 2438. Encore plus pâle, on observe une deuxième nébuleuse planétaire (PK231+4.1) encadrée par un carré et grossie plus haut. Or, une étoile comme le Soleil qui donne naissance à une nébuleuse planétaire doit vivre au moins un milliard d'années avant que son réservoir central d'hydrogène s'épuise et que le processus de transformation s'amorce. Cependant, la nébuleuse planétaire NGC 2438 n'est qu'à 3000 années-lumière de nous et elle se déplace à une vitesse différente de celle des membres de l'amas M46. En compagnie de PK231+4.1, ces deux astres sont à cette position par hasard et ne font pas partie de l'amas. (Image Credit & Copyright: Denis Priou)
17 avril 2015
À la dérive dans la région densément peuplée d'étoiles de la constellation du Cygne, cette charmante nébuleuse symétrique a été découverte il y a quelques années et ainsi elle ne figure pas encore dans certains catalogues astronomiques. C'est d'ailleurs un astronome amateur, Dave Jurasevich, qui l'a identifiée comme une nébuleuse sur ses images de la région complexe du Cygne prises le 6 juillet 2008. Il observait cette région afin de photographier la nébuleuse du Croissant (NGC 6888). Il a alors fait connaître sa découverte à l'Union astronomique internationale (IAU). Il s'est écoulé seulement onze jours avant que cet objet soit observé indépendamment par Mel Helm à l'un des observatoires Sierra Remote et ensuite photographié par Keith Quattrocchi et Helm puis signalé à l'IAU comme une possible nébuleuse inconnue. On lui a donné le nom de nébuleuse de la Bulle de Savon. Il s'agit probablement d'une nébuleuse planétaire, le produit final de l'évolution d'une étoile du même type que le Soleil. (Credit & Copyright: T. Rector (U. Alaska Anchorage), H. Schweiker (WIYN), NOAO, AURA, NSF)
13 janvier 2015
La nébuleuse du Papillon (NGC 6302). À peu de chose près, le texte est le même que celui du 7 juin 2013. On s'est servi des mêmes données, mais le traitement des couleurs diffère de celui de novembre 2011, ce qui donne une meilleure image dotée de couleurs passablement plus vives. (Image Credit: NASA, ESA, and the Hubble SM4 ERO Team; Reprocessing & Copyright: Francesco Antonucci)
1er octobre 2014
C’est le 12 juillet 1764 que l’on découvert sans trop le savoir un astre qui allait plus tard nous faire voir ce que notre Soleil deviendrait à la fin de sa vie. C’est à cette époque que Charles Messier élaborait son catalogue d’objet céleste diffus qu’il ne fallait pas confondre avec une comète. Le 27e objet de cette liste (M27) est une nébuleuse planétaire connue sous le nom de nébuleuse de l’Haltère. Une étoile de masse intermédiaire comme notre Soleil engendre ce type de nébuleuse à la fin de sa vie lorsque la fusion nucléaire de l’hydrogène dans son cœur s’arrête. La nébuleuse de l’Haltère est l’une des plus brillantes nébuleuses planétaires du ciel. Elle est située dans la constellation du Petit Renard à environ 1000 années-lumière de la Terre. On peut même l’observer avec de simples jumelles. Les scientifiques du 18e siècle ne pouvaient comprendre d’où venaient ces nébuleuses, car ils ne connaissaient pas les lois de la physique qui gouvernent le comportement des étoiles. Même aujourd’hui, on ne comprend pas totalement comment une nébuleuse bipolaire comme M27 peut se former. On sait cependant qu’une nébuleuse planétaire est formée des gaz chauds éjectés par une étoile naine blanche qui en occupe le centre. (Image Credit & Copyright: Bill Snyder (Bill Snyder Photography))
14 septembre 2014
REPRISE du 27 décembre 2011 et du texte du 3 juin 2005, du 13 janvier 2003, du 6 mars 2001 et du 18 février 1998
NGC 2818 est une très belle nébuleuse planétaire, l’enveloppe gazeuse d’une étoile mourante du même type que notre Soleil. L’image du jour nous montre donc l’apparence qu’aura le Soleil dans environ 5 milliards lorsque la fusion de l’hydrogène et ensuite de l’hélium cessera. La nébuleuse NGC 2818 présente cependant une curiosité étonnante : elle renferme un amas ouvert d’étoiles (NGC 2818A). Cet amas est à environ 10 000 années-lumière de nous dans la constellation de la Boussole. Habituellement, un amas ouvert d’étoiles étant faiblement lié par la gravité se disperse rapidement, quelques centaines de millions d’années tout au plus. NGC 2818A qui a permis à l’une de ces étoiles d’évoluer jusqu’au stade de nébuleuse planétaire est donc exceptionnellement vieux. Le diamètre de la nébuleuse planétaire de la photo du jour est d’environ 4 années-lumière. Cette image qui provient du télescope Hubble a été obtenue en combinant les composantes lumineuses de l’azote (rouge), de l’hydrogène (vert) et de l’oxygène (bleu). (Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage Team (STScI / AURA))
13 juillet 2014
REPRISE du 22 janvier 2009
La nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543). Voir le texte du 20 octobre 2018. (Image Credit & Copyright: R. Corradi (Isaac Newton Group), Nordic Optical Telescope)
1er juin 2014
REPRISE du texte du 31 aout 2012
Ce splendide linceul gazeux d'une étoile mourante du même type que notre Soleil est celui d'Abell 36, une nébuleuse planétaire qui est à environ 800 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Vierge. Le diamètre de la nébuleuse fait dans les 1,5 année-lumière. En évoluant vers la phase finale de naine blanche, l'étoile au centre de cette magnifique image se contracte lentement devenant de plus en plus chaude. En fait, la température à sa surface surpasse les 73 000 K, ce qui est largement supérieur aux 6000 K du Soleil. Cette température extrême rend d'ailleurs cette étoile plus brillante en ultraviolet qu'en lumière visible. C'est d'ailleurs cette radiation ultraviolette invisible à nos yeux qui ionise les atomes d'hydrogène et d'oxygène de la nébuleuse et qui lui donne ces jolies couleurs. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, Univ. Arizona)
30 mai 2014
À environ 700 années-lumière de la Terre, en direction de la constellation du Verseau, une étoile semblable au Soleil est mourante. Pendant les quelques derniers milliers de sa vie, elle a donné naissance à la nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293), une nébuleuse planétaire typique de la fin de vie d'une étoile de masse intermédiaire comme le Soleil. En raison de sa proximité, NGC 7293 a fait l'objet de plusieurs études. Cinquante huit heures de temps d'exposition ont été requises pour obtenir cette image de la nébuleuse et l'utilisation de filtres optiques à bande étroite. Le rouge correspond à l'émission H alpha de l'hydrogène alors que les émissions de l'oxygène prennent des teintes vertes et bleues. Cette image nous montre de remarquables détails de la région centrale brillante dont le diamètre est d'environ 3 années-lumière, ainsi que la présence d'un halo externe plus pâle qui étend les frontières de la nébuleuse jusqu'à 6 années-lumière. La naine blanche est le point brillant au centre de l'image et c'est ce qui reste de l'étoile qui a donné naissance à la nébuleuse. La forme de la nébuleuse de l'Hélice présente une géométrie très complexe qui est plus qu'étonnante. (Image Credit & Copyright: Don Goldman)
10 janvier 2014
REPRISE du texte du 4 octobre 2012 et du 8 juin 2011
La nébuleuse planétaire Abell 7. Voir le texte du 21 mai 2022. (Image Credit & Copyright: Don Goldman)
5 décembre 2013
Il s'agit de l'une des plus brillantes nébuleuses planétaires de notre ciel, mais on ne lui a pas encore donné un nom populaire. NGC 7027 a été découverte en 1878 dans la constellation du Cygne et il va s'en dire qu'on peut l'observer avec un télescope amateur, mais ce n'est qu'un point flou, ce qui est sans doute l'origine de l'absence d'un nom. Mais cette image de NGC 7027 obtenue grâce au télescope Hubble devrait inspirer de nombreux astronomes amateurs. Vous pouvez faire vos suggestions en vous rendant sur le site de discussion de l'APOD. C'est d'ailleurs grâce à cette image que les astronomes ont conclu qu'il s'agissait bien d'une nébuleuse planétaire dont l'expansion a débuté il y a environ 600 ans. Ce nuage de poussière et de gaz est inhabituellement massif, trois fois la masse du Soleil. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, ESA, NASA; Processing: Delio Tolivia Cadrecha)
26 aout 2013
La nébuleuse de l'Esquimau a été découverte en 1787 par l'astronome William Herschel (NGC 2392). Vue dans un télescope au sol, cette nébuleuse ressemble à la tête d'une personne recouverte d'un parka de fourrure. Cette image est une composition qui provient de la photo captée par le télescope Hubble en 2000 et des données recueillies dans le domaine des rayons X par le télescope spatial Chandra en 2007. C'est la partie centrale rosâtre qui provient de Chandra. Les images prises par Hubble depuis l'espace montrent des nuages de gaz complexes qui résistent encore à une analyse détaillée. La nébuleuse de l'Esquimau est une nébuleuse planétaire, aucun doute ne subsiste sur sa nature. L'étoile du même type que notre Soleil qui a donné naissance à cette nébuleuse a commencé l'expulsion de ses couches externes il y a à peine 10 000 ans. Les filaments internes des photos captées dans le visible proviennent des forts vents stellaires de l'étoile centrale. Le disque externe de la nébuleuse présente de curieux filaments orange qui s'étendent sur environ une année-lumière. La nébuleuse de l'Esquimau est à quelque 3000 années-lumière de nous en direction de la constellation des Gémeaux. (Image Credit: X-ray: NASA/CXC/IAA-CSIC/N. Ruiz et al.; Optical: NASA/STScI)
30 juillet 2013
On donne souvent des noms de fleurs ou d’insectes aux amas d’étoiles ou aux nébuleuses qui peuplent le ciel. On a ainsi donné le nom de nébuleuse du Papillon au nuage gazeux de la photographie du jour. La température de surface de l’étoile qui est au cœur de cette nébuleuse planétaire est de 250 000 °C. Les radiations émises par cette étoile traversent aisément le beignet de poussière qui l’entoure et rendent la nébuleuse très brillante dans le domaine de l’ultraviolet. L’image du jour provient du télescope spatial Hubble récemment restauré. On peut voir ce tore de poussière presque par la tranche en haut et en bas des ailes de la nébuleuse : il forme en quelque sorte le corps du papillon sur cette remarquable photographie. On a découvert récemment des molécules d’hydrogène dans cette nébuleuse. NGC 6302 est situé dans la constellation du Scorpion et est à quelque 4000 années-lumière de nous. (Credit: NASA, ESA, and the Hubble SM4 ERO Team)
7 juin 2013
REPRISE du 13 novembre 2011 et du 10 septembre 2009
Voir aussi le texte du 9 mai 2018. La nébuleuse du rectangle rouge. C'est une reprise du 14 juin 2010 avec une photo qui a été retouchée numériquement. Voir le texte du 13 mai 2004 pour les explications. (Image Credit: ESA, Hubble, NASA; Reprocessing: Steven Marx, Hubble Legacy Archive)
21 mai 2013
REPRISE du 14 juin 2010

NGC 3132. Voir le texte du 7 juin 2015. ((Image Credit: Hubble Legacy Archive, ESA, NASA; Processing - Donald Waid))
9 avril 2013
REPRISE du texte du 26 juin 2011

Le nom de nébuleuse planétaire vient des premières observations de celles-ci avec de petits télescopes. Elles apparaissaient comme des cercles flous, comme une planète lointaine. Mais les images célèbres réalisées par le télescope Hubble nous montrent une variété stupéfiante de formes et de symétrique de ces astres fluorescents provenant d’étoiles à l’agonie du même type que le Soleil. L’image du jour de la nébuleuse de l'Oeil brillant (NGC 6751) est un exemple typique d’une nébuleuse planétaire présentant une structure élaborée. Elle a été choisie en avril 2000 pour célébrer le 10e anniversaire de la mise en orbite de Hubble. Les couleurs de cette image ne sont pas réelles : elles représentent la température des gaz de la nébuleuse, le bleu pour les régions les plus chaudes et le rouge pour les régions les plus froides, avec des teintes intermédiaires d’orangé. L’étoile centrale dont la température de surface atteint les 140 000 °C émet des radiations et des gaz (des vents stellaires) qui ont créé les formes de cette nébuleuse. Le diamètre de NGC 6751 est d’environ 600 fois celui de notre système solaire et elle est à 6500 années-lumière de nous en direction de la constellation de l’Aigle. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, ESA, NASA; Processing - Donald Waid)
13 mars 2013
REPRISE du texte du 16 avril 2005
NGC 5189. Voir le texte du 14 aout 2020. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage Team (STScI/AURA))
19 décembre 2012
Les astronomes sont convaincus que c'est le sort qui attend notre Soleil! La bulle de gaz en expansion de cette image est la nébuleuse planétaire PK 164+31.1 et c'est l'atmosphère d'une étoile semblable au Soleil qui a été projeté dans l'espace après qu'elle eut épuisé son carburant d'hydrogène dans son cœur. Ce qui reste de l'étoile, une naine blanche tirant sur le bleu, se trouve près du centre de cette nébuleuse. Cette nébuleuse planétaire particulière belle possède plusieurs coquilles gazeuses qui ont été expulsées en différents moments vers la fin de la vie de l'étoile et dont les structures ne sont pas encore totalement expliquées. Cette image de PK 164+31.1 a été captée à l'observatoire Calar Alto en Espagne. Elle contient plusieurs étoiles de notre galaxie, la Voie lactée, mais aussi plusieurs galaxies lointaines en arrière-plan. Désigné sous l'entrée 164+31.1 dans le catalogue PK (Perek-Kohoutekv), cette nébuleuse est la première entrée du catalogue du catalogue de Jones-Emberson. Elle est à environ 1600 années-lumière de nous en direction de la constellation du Lynx. En raison de son éclat très faible et du peu de luminosité de sa surface (magnitude apparente de 17 pour l'étoile centrale et de 14 pour sa surface selon plusieurs sources), cette nébuleuse ne peut-être visible que dans un télescope de taille imposante. Même si l'enveloppe gazeuse va s'évanouir d'ici quelques milliers d'années, la naine blanche centrale survivra des milliards d'années et verra sans doute un univers très différent de ce qu'il est aujourd'hui. (Image Credit & Copyright: Descubre Foundation, CAHA, OAUV, DSA, Vicent Peris (OAUV), Jack Harvey (SSRO), PixInsight)
30 octobre 2012
Les nébuleuses planétaires peuvent tisser des toiles aux formes étonnantes, comme en témoigne cette photographie de la nébuleuse de l'Araignée rouge. Ces nuages cosmiques de gaz sont produits par une étoile semblable à notre Soleil qui a atteint la fin de sa vie et qui expulse ses couches externes dans l'environnement interstellaire devenant ainsi une naine blanche. La nébuleuse de l'Araignée rouge possède deux lobes et est cataloguée NGC 6567. Elle abrite l'une des plus chaudes naines blanches observées à ce jour. Cette naine fait probablement partie d'un système binaire d'étoiles. Des mesures du vent stellaire provenant de ces étoiles centrales indiquent qu'il se déplace à des vitesses excédant les 1000 km/s. Ces vents creusent un vide entre les étoiles et la nébuleuse en même temps qu'ils provoquent une expansion de la nébuleuse. Lorsqu'ils entrent en collision avec les gaz et les poussières de la nébuleuse, ils produisent des collisions entre les atomes qui émettent alors de la lumière comme le montre cette image qui provient du télescope Hubble. La nébuleuse de l'Araignée rouge est située dans la constellation du Sagittaire. On ne connait pas précisément sa distance qui est estimée à environ 4000 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Carlos Milovic, Hubble Legacy Archive, NASA)
29 octobre 2012
La nébuleuse de la Méduse. Voir le texte du 12 juin 2015. (Image Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Obs.))
25 octobre 2012
REPRISE du texte du 12 juin 2010
Cette bulle fantomatique presque parfaitement sphérique est une nébuleuse planétaire classifiée Abell 39. Son diamètre est d’environ 5 années-lumière. Elle est située dans la Voie lactée à quelque 7000 années-lumière de la Terre dans la constellation d’Hercule. L’étoile centrale de cette nébuleuse est une naine blanche qui est bien visible sur la photographie du jour. On peut aussi voir des galaxies lointaines sur cette photo dont certaines à travers la nébuleuse. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, University of Arizona)
8 octobre 2012
REPRISE du texte du 28 juillet 2005
NGC 7293, la nébuleuse de l'Hélice. Voir le texte du 10 janvier 2014. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh)
4 octobre 2012
REPRISE du texte du 8 janvier 2011

Vous avez peut-être reconnu la célèbre nébuleuse planétaire de Lyre (M57 ou NGC 6720), mais ce que vous ne savez pas c'est que c'est un dessin et non une photographie. M57 est à environ 2000 années-lumière de la Terre en direction de la constellation de la Lyre. Ce remarquable dessin rend bien les nuances des couleurs et les fins détails de cet anneau cosmique. Le dessin a été réalisé par l'observation directe de cette nébuleuse planétaire dans l'oculaire d'un télescope de 1 m de diamètre avec un grossissement de 800 dans d'excellentes conditions météorologiques. Des crayons de couleur et du papier blanc ont été utilisés pour réaliser le dessin original qui a ensuite été numérisé en utilisant une palette inversée de couleurs. Les gaz de l'anneau d'environ une année-lumière de diamètre proviennent des couches externes expulsées lors du stade d'évolution de géante rouge d'une étoile qui était auparavant semblable au Soleil. Le rayonnement ultraviolet intense de l'étoile centrale de la nébuleuse planétaire, une naine blanche, ionise les atomes des gaz de la nébuleuse qui peut ainsi émettre sa propre lumière. Les nuances de bleu et de vert proviennent des ions d'oxygène. La naine blanche centrale de M57 est difficile à apercevoir dans un petit télescope, mais elle était visible pendant toute la durée du dessin. (Drawing Credit & Copyright: Frédéric Burgeot)
15 septembre 2012
Le halo de la nébuleuse de l'Œil de Chat (NGC 6543). Voir le texte du 1er juin 2014. (Image Credit & Copyright: Don Goldman)
31 aout 2012
REPRISE du texte du 9 mai 2010, du 29 juin 2007, du 1er novembre 2003 et du 4 septembre 2002.
L'éclat d'Alpha du Centaure, une des étoiles les plus brillantes du ciel, inonde la gauche de ce panorama céleste austral. Distante de 4,3 années-lumière de nous, Alpha Centauri est réalité un système de deux étoiles de taille similaire à celle du Soleil qui sont en orbite l'une autour de l'autre. Une troisième étoile, plus petite et plus froide fait partie de ce système stellaire; il s'agit de Proxima du Centaure qui est notre plus proche voisine à seulement 4,22 années-lumière. Proxima du Centaure est cependant en dehors du champ de cette image. Ce panorama céleste nous montre cependant la surpopulation du plan de la Voie lactée dans le voisinage d'Alpha du Centaure ainsi que la nébuleuse planétaire Hen 2-111 qui est à environ 7800 années-lumière de nous. L'enveloppe gazeuse de cette étoile mourante dont le noyau brillant et l'enveloppe rougeâtre de gaz ionisé de 20 années-lumière est juste à droite du centre de l'image. Encore plus à droite, on peut admirer deux amas ouverts, le compact Pismis 19 à quelque 8000 années-lumière de nous dont la lumière est rougie par la poussière et l'amas NGC 5617 qui est un peu moins dense et plus près de nous. Juste au-dessus d'Alpha du Centaure, on distingue à peine un rémanent de supernova en forme de coquille. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Glittering Lights))
28 juin 2012
Après les anneaux de Saturne, celui de la nébuleuse de la Lyre (M57 ou NGC 6720) est le plus célèbre des cieux. On croit que cette nébuleuse a la forme approximative d'un tonneau que nous voyons de la Terre par l'une de ses extrémités ouvertes. Mais des structures en boucle s'étendent bien au-delà des régions centrales qui nous sont familières sur les images anciennes provenant du télescope Hubble. Cette mosaïque de M57 provient de photographies prises par le télescope Hubble et de photographies prises depuis le sol par le télescope Subaru. La nébuleuse de la Lyre a été découverte en 1645 par Antoine Darquier de Pellepoix. En raison des lunettes astronomiques de piètre qualité de l'époque, ce type d'astre présentait l'aspect d'une planète, d'où le nom de nébuleuse planétaire qui leur est resté. En réalité, ce type d'astre n'est pas du tout une planète. Les coquilles gazeuses des nébuleuses planétaires proviennent du matériel expulsé des couches externes d'une étoile mourante. Notre propre Soleil donnera naissance un jour à une nébuleuse planétaire. Le cœur très dense qui reste de l'étoile mourante, une naine blanche, produit d'intenses radiations ultraviolettes qui ionisent les gaz de l'enveloppe gazeuse. La grande diversité des couleurs des enveloppes gazeuses des nébuleuses provient de la diversité des gaz qu'elles contiennent : l'hydrogène émet de la lumière rouge, l'oxygène de la lumière verte, et ainsi de suite. Le diamètre de l'anneau central de la nébuleuse de la Lyre est d'environ une année-lumière. M45 que l'on nomme parfois la nébuleuse de l'Anneau est à quelque 2000 années-lumière et, évidemment, en direction de la constellation de la Lyre, la région du ciel où vous pourrez admirer ce soir la pluie d'étoiles filantes des Lyrides. (Credit: Composite Image Data - Subaru Telescope (NAOJ), Hubble Legacy Archive; Processing and additional imaging - Robert Gendler)
20 avril 2012
L’évolution de notre Soleil produira une nébuleuse semblable à celle montrée sur l’image du jour, la nébuleuse de l’Hélice (NGC 7293). En effet, NGC 7293 est une nébuleuse planétaire qui est le nuage gazeux qu’engendre une étoile comme le Soleil vers la fin de sa vie. Le nom de cette nébuleuse vient du fait que certains voient dans sa forme les pales d’une hélice (je me demande où). C’est la lumière très énergétique du cœur de l’étoile centrale qui illumine les gaz. Le cœur de l’étoile perd graduellement de l’énergie et deviendra une naine blanche, semblable à celle (Sirius B) qui est en orbite autour de Sirius. La nébuleuse de l’Hélice est à environ 700 années-lumière de nous dans la constellation du Verseau. Elle couvre une étendue d’à peu près 2,5 années-lumière. Cette image a été construite à partir des données prises dans trois bandes de l’infrarouge et de photos dans le visible par le télescope de 4,1 m VISTA (Visible and Infrared Survey Telescope for Astronomy) de l’ESO situé sur le Cerro Paranal au Chili. (Credit: ESO/VISTA/J. Emerson; Acknowledgment: Cambridge Astronomical Survey Unit)
31 janvier 2012
REPRISE du texte du 3 mars 2009 et du 10 mai 2003.

NGC 6369. Voir le texte du 28 octobre 2017. (Credit: Hubble Heritage Team, NASA)
14 janvier 2012
REPRISE du 7 février 2004 et du 8 novembre 2002
M27, la nébuleuse de l'Haltère. Voir le texte du 20 aout 2015. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh)
1er septembre 2011
REPRISE du texte du 26 aout 2010

Une étoile tire son énergie de la fusion de l'hydrogène qui se produit dans son cœur. Lorsque l'hydrogène se raréfie, la gravité prend le dessus sur la fusion et l'étoile se contracte. Une succession de phénomènes physiques impliquant entre autres au début de plusieurs phases d'évolution la fusion de l'hélium en périphérie du cœur de l'étoile cause une expulsion des couches externes ce celle-ci. Il se forme alors une nébuleuse planétaire. Celle qui est la vedette du jour est la nébuleuse planétaire Shapley 1, nommée en l'honneur du célèbre astronome Harlow Shapley qui l'a découverte en 1936. Lorsqu'on a observé pour la première fois des nébuleuses planétaires avec les petits télescopes utilisés alors, ces formations ressemblaient à des planètes, d'où leur nom. Elles sont en réalité très éloignées du Soleil, environ 1000 années-lumière pour Shapley 1. (Image Credit: ESO)
16 aout 2011
REPRISE du texte du 25 juin 2000
NGC 3132. Voir le texte du 9 avril 2013. (Credit: Hubble Heritage Team (AURA/STScI /NASA))
26 juin 2011
(6e apparition : 14 oct. 2007, 10 nov. 1998, 24 juin 2001, 13 sept. 2003 et 6 fev. 2005)
NGC 2438 est une nébuleuse planétaire, la phase finale d'évolution d'une étoile de masse intermédiaire semblable à notre Soleil lorsqu'elle a épuisé ses réserves d'hydrogène pour la fusion dans son cœur. Suite à plusieurs contractions suivies d'expansion qui la même au stade de géante rouge, une telle étoile expulse son enveloppe externe de gaz qui devient alors une nébuleuse planétaire. NGC 2438 est à environ 3000 années-lumière de nous près des frontières de la constellation de la Poupe assez près du jeune amas ouvert d'étoiles M46 (NGC 2437). Mais l'étoile au centre de cette nébuleuse est bien plus vieille que celles de l'amas et elle se déplace dans une direction différente. D'ailleurs, des calculs de la distance qui nous sépare de NGC 2438 la placent plus près de nous que M46. Cette image de NGC 2438 fait très bien ressortir le halo lumineux de gaz qui entoure la nébuleuse. Ce halo s'étend sur plus de 4,5 années-lumière, bien au-delà de l'anneau interne plus brillant. Ce genre de halo est souvent observé dans les nébuleuses planétaires et ils sont produits pendant les premières phases de la naissance ce celles-ci. (Image Credit & Copyright: Daniel López, IAC)
7 avril 2011
La coquille gazeuse d’une nébuleuse planétaire est éjectée lors de la phase finale de l’évolution d’une étoile semblable au Soleil. Si l’on voit la coquille gazeuse, c’est parce qu’elle est ionisée par l’étoile centrale extrêmement chaude, une naine blanche, le restant d’une étoile dont la taille est semblable à la Terre. La beauté des nébuleuses planétaires et leur symétrie sont remarquables, suffisamment pour inspirer les créateurs de ce «poster» où l’on retrouve neuf d’entre elles dans une grille de 3 lignes et 3 colonnes. Les astronomes amateurs aguerris ainsi que les habitués de l'APOD devraient pouvoir identifier aisément la nébuleuse des Haltères (M27 dans le coin supérieur gauche soit en (1;1)), les petits Haltères (M76 en (1;2)) la nébuleuse de l'Anneau (M57 en (2;1)) ainsi que la nébuleuse de l'Œil de Chat (NGC 6543 en (2;3)). Deux autres nébuleuses de cette image ont aussi fait leur apparition sur l'APOD, mais elles sont moins connues : la nébuleuse de la Méduse (Abell 21 en (3;1)), celle de l'Insecte (NGC 6302 en (3;3)). Les trois autres nébuleuses sont peu célèbres : PK 164+31.1 en (1;3) (USNOA2 1425-07054804 dans le catalogue USNO-A2.0), sh2-188 en au centre (USNOA2 1425-02042201) et finalement la nébuleuse planétaire très pale Jones-1 en (3;2). Toutes ces nébuleuses sont à la même échelle et à titre de comparaison, le cercle au centre de l'image correspond à la taille de la pleine lune. Les nébuleuses planétaires nous donnent un aperçu de la façon dont notre Soleil terminera sa vie active lorsqu'il aura épuisé ses réserves d'hydrogène dans environ 5 milliards d'années. (Credit & Copyright: J-P Metsävainio (Astro Anarchy))
18 février 2011

NGC 7293 surnommé la Nébuleuse de l’Hélice. Cette nébuleuse planétaire est dans la constellation du Verseau. Voir le texte du 4 octobre 2012. (Credit & Copyright: Imaging - Josch Hambsch, Processing - Karel Teuwen)
8 janvier 2011
REPRISE du 3 aout 2007

La petite constellation de la Flèche arbore un gros joyau cosmique, la nébuleuse du Collier. Ce nouvel exemple de nébuleuse planétaire présentant une forme qui rappelle un collier de perles est à environ 15 000 années-lumière de nous et son diamètre est d’environ 0,5 année-lumière. Une nébuleuse planétaire est la phase finale de l’évolution d’une étoile semblable au Soleil. Pour la nébuleuse du Collier, on a montré qu’il y a en son centre un système binaire d’étoiles dont la période de révolution est de l’ordre d’une journée! De plus, le cercle de perles de cette nébuleuse est très incliné par rapport à notre ligne de visée comme on peut le constater en observant l’image du jour. Les astronomes ont estimé que l’âge de l’anneau de cette nébuleuse est d’environ 5000 ans. Ils ont aussi découvert qu’une enveloppe gazeuse plus lointaine que les perles entoure les étoiles centrales, comme on peut le voir en vert sur l’image. On pense évidemment que ces gaz ont été éjectés de l’étoile avant que ne se forment les perles. Cette image est en fausses couleurs : le bleu correspond à l’hydrogène ionisé, le vert à l’oxygène et le rouge à l’azote. (Credit & Copyright: Romano Corradi (IAC), et al., IPHAS)
3 novembre 2010
Cette belle nébuleuse planétaire qui est cataloguée sous la référence MWP1 est à quelque 4500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. Il s'agit de l'une des plus grosses nébuleuses planétaires, son diamètre faisant dans les 15 années-lumière. Basée sur son taux d'expansion actuelle, MWP1 serait âgée d'environ 150 000 ans, un clignement de paupières par rapport aux quelque 10 milliards d'années de vie de l'étoile semblable au Soleil qui est à son origine. La phase d'évolution que l'on nomme «nébuleuse planétaire» est en fait très courte, de 10 à 20 mille ans, et c'est le stade final de l'évolution où l'étoile centrale expulse ses couches gazeuses externes avant de devenir une naine blanche. L'âge de MWP1 est donc une énigme intéressante pour les théoriciens de l'évolution stellaire. (Credit & Copyright: Don Goldman)
21 octobre 2010
La structure spirale un peu à gauche sur l’image du jour n’est pas une galaxie! On se demande d’où elle vient. Il s’agit peut-être d’une étoile d’un système binaire qui éjecte son atmosphère parce qu’elle est à la phase d’évolution de nébuleuse planétaire. Le diamètre de cette gigantesque spirale est d’environ un tiers d’années-lumière. Elle présente 4 à 5 tours complets d’une régularité jamais observée. En tenant compte de la vitesse d’expansion de cette spirale gazeuse, un nouveau tour devrait apparaître toutes les 800 années, ce qui correspond à la période orbitale des étoiles du système binaire. Le système binaire qui a créé cette étonnante structure cataloguée sous la référence IRAS 23166+1655 est connu sous le nom de LL Pegasi ou encore AFGL 3068. L’image du jour a été captée par le domaine de l’infrarouge par le télescope Hubble. Le fait que cette spirale émette de la lumière est aussi un mystère, mais c'est peut-être de la lumière réfléchie en provenance des étoiles voisines de celle-ci. (Credit: ESA, Hubble, R. Sahai (JPL), NASA)
14 septembre 2010
La nébuleuse de l'Haltère (M27). Voir le texte du 1er septembre 2011. (Credit & Copyright: Matthew T. Russell)
26 aout 2010
«Nébuleuse au pied droit d’Andromède …», ainsi débute la description de la nébuleuse planétaire M76 dans le catalogue de l’astronome français Charles Messier. M76 est l’un des objets Messier le plus pâles. On connaît aussi M76 sous le nom de «Petit Haltère». Une nébuleuse planétaire est constituée des gaz, restes d’une étoile mourante, qui s’en éloignent. Plusieurs ont la forme d’un beignet parce que nous les voyons de face. Ici, la forme rectangulaire est due au fait que nous voyons la nébuleuse par la tranche. Cette nébuleuse fait environ 1 al de diamètre et est située entre 3 kal et 5 kal de la Terre. (Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Obs.))
23 juillet 2010
REPRISE du texte du 2 novembre 2006
Voir le texte du 9 mai 2018. La nébuleuse du Rectangle rouge a déjà été la vedette de l'APOD le 13 mai 2004. Le texte d'aujourd'hui est fort semblable à celui de 2004, mais la photo est différente. (Credit: ESA, Hubble, NASA)
14 juin 2010
La nébuleuse de la Méduse (Abell 21). Voir le texte du 25 octobre 2012. (Image Credit & Copyright: Bob Franke (Focal Pointe Observatory))
12 juin 2010
La nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543). Voir le texte du 31 aout 2012. (Credit & Copyright: R. Corradi (Isaac Newton Group), Nordic Optical Telescope)
9 mai 2010
REPRISE du texte du 29 juin 2007, 1er novembre 2003 et du 4 septembre 2002.
On nous présente deux nébuleuses planétaires sur l’image du jour. Celle de gauche est M97, aussi connue sous le nom de la nébuleuse du Hibou, est située dans la constellation de la Grande Ourse. Celle de droite fait partie de l’hémisphère sud. Elle est située dans la constellation de l’Hydre et porte le numéro de catalogue PLN 283+25.1. Par analogie avec sa consœur, on lui a donné le nom de nébuleuse du Hibou du Sud. Ces deux nébuleuses sont extraordinairement rondes, à peu près de la même taille, soit 2 années-lumière de diamètre ce qui est 2000 fois plus grand que le rayon de l’orbite de Neptune. On sait que les nébuleuses planétaires sont produites lors de la phase finale de l’évolution d’une étoile semblable au Soleil. Notre étoile, le Soleil produira une nébuleuse planétaire lorsque la fusion de l’hydrogène se terminera dans environ 5 milliards d’années. (Credit & Copyright: Don Goldman)
6 mai 2010
Le cocon d’une nouvelle naine blanche dans la nébuleuse planétaire NGC 2440 située dans la constellation de la Poupe. Tel un papillon, une naine blanche commence sa vie en expulsant l’enveloppe qui l’entoure. La nébuleuse planétaire NGC 2440 de la photographie renferme la plus chaude des étoiles naines blanches connues avec une température de surface atteignant les 200 000 K. Cette naine blanche est le point brillant au centre de la photo. (Crédit: H. Bond (STScI), R. Ciardullo (PSU), WFPC2, HST, NASA)
21 février 2010
REPRISE : 7 mai 2006, 23 janvier 2005, 11 janvier 2004, 5 aout 2001, 30 juillet 2000, 3 juillet 1999, 26 avril 1998 et 3 décembre 1996
La nébuleuse de l’Hélice (NGC 7293). Cette nébuleuse planétaire est située dans la constellation du Verseau à 700 al de la Terre. Le diamètre de la nébuleuse fait environ 2 al. (Credit: NASA, JPL-Caltech, Kate Su (Steward Obs, U. Arizona) et al)
31 décembre 2009
REPRISE : 23 février 2007
La Nébuleuse de la Lyre (M57) ou NGC 6720 aussi nommée Nébuleuse de l’Anneau est une nébuleuse planétaire située dans la constellation de la Lyre. Il est relativement aisé de voir cette nébuleuse avec un petit télescope, même dans une ville. Elle est située à 4000 années-lumière de nous et son diamètre est d’environ 1,3 année-lumière. (Credit: H. Bond et al., Hubble Heritage Team (STScI / AURA), NASA)
15 novembre 2009
REPRISE : 25 juin 2006, 4 juillet 2004, 22 mars 2003, 29 juillet 2001, 16 juillet 2000 et 7 janvier 1999
La nébuleuse de l’Anneau (M57), l’un des astres favoris des amateurs même équipés d’un petit télescope, est à environ 2000 années-lumière de nous dans la constellation de la Lyre. Le diamètre de l’anneau central de cette nébuleuse planétaire est d’environ une année-lumière, mais l’image du jour qui combine les données de trois télescopes nous montre des filaments gazeux lumineux qui s’étendent bien au-delà de la nébuleuse centrale. Les coquilles gazeuses des nébuleuses planétaires proviennent de l’expulsion des couches externes d’une étoile semblable à notre Soleil à la fin de sa vie. On peut aussi admirer sur cette image la galaxie spirale IC 1296. (Credit & Copyright: Vicent Peris (DSA / OAUV / PixInsight), Jack Harvey (DSA / SSRO), Steve Mazlin (DSA / SSRO), Jose Luis Lamadrid (DSA / ceFca), Ana Guijarro (CAHA), RECTA, DSA.)
6 novembre 2009
La nébuleuse du Hibou (M97) est située dans la constellation de la Grande Ourse, juste en dessous du fond de la casserole, à environ 2600 années-lumière de la Terre. M97 qui est l’un des objets les plus pâles du catalogue Messier est en réalité une nébuleuse planétaire, soit l’enveloppe gazeuse qu’éjecte une étoile semblable au Soleil à la fin de sa vie lorsque les réactions de fusion s’éteignent. Le diamètre de cette nébuleuse fait dans les deux années-lumière, soit une taille respectable égale à 2000 fois celle du système solaire. Notre système solaire ressemblera à cela dans 5 milliards d’années. (Credit & Copyright: Keith Quattrocchi)
15 mai 2009

Voir aussi le texte du 30 juillet 2013. Magnifique photographie de la nébuleuse de l’Esquimau (NGC 2392). Cette nébuleuse découverte par William Herschel en 1787 est à 3000 al de la Terre dans la constellation des Gémeaux. Herschel et sa sœur Caroline ont aussi découvert Uranus en 1781. L’image du jour provient du télescope Hubble. NGC 2392 est une nébuleuse planétaire. (Credit: Andrew Fruchter (STScI) et al., WFPC2, HST, NASA)
3 mai 2009
REPRISE : 9 juillet 2006, 7 décembre 2003, 7 avril 2002 et 24 janvier 2000

Les amas ouverts d’étoiles sont relativement jeunes. Ces regroupements d’étoiles naissent dans les bras de la Voie lactée et leur durée de vie est assez courte, car en plus d’être dispersées par les forces gravitationnelles leurs jeunes étoiles bleues consomment rapidement leur carburant et meurent rapidement (fiche 3 de cette section). L’amas ouvert de la photo du jour est M46. Il est âgé d’environ 300 millions d’années et il contient quelques centaines d’étoiles. Son diamètre fait à peu près 30 années-lumière. M46 est à 5000 années-lumière de nous dans la constellation de la Poupe. Le petit cercle bleu (grossi dans le médaillon) est la nébuleuse planétaire NGC 2438. Une nébuleuse planétaire est la phase finale d’une étoile semblable au Soleil et est donc âgée de plusieurs milliards d’années ce qui semble contredire le jeune âge de l’amas. Mais, il n’en est rien, car NGC 2438 n’est qu’à 3000 années-lumière de nous. La nébuleuse est simplement dans la même ligne de visée que l’amas et n’en fait pas partie. (Credit & Copyright: Roth Ritter (Dark Atmospheres))
26 mars 2009
Le Casque de Thor (NGC 2359) est un nuage gazeux lumineux situé dans la constellation du Grand Chien. Un autre nuage gazeux qui peut facilement passer inaperçu occupe aussi le champ d’environ 1,5° couvert par l’image du jour : il est situé en bas et à gauche. Le Casque de Thor fait environ 30 années-lumière et il s’agit d’une bulle gazeuse soufflée par le vent stellaire d’une étoile massive de type Wolf-Rayet. Le petit nuage gazeux du bas est une nébuleuse planétaire, l’enveloppe d’une étoile mourante de masse semblable à celle du Soleil. Le Casque de Thor est à environ 15 000 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo, Ray Gralak)
12 mars 2009
La nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293). Voir le texte du 31 janvier 2012. La photographie du jour a été prise par un appareil à grand champ (WFI) installé sur le télescope de 2,2 m de l’ESO de l’observatoire de La Silla au Chili. Cette vidéo réalisée par l’ESO montre la nébuleuse planétaire en s’approchant de plus en plus de celle-ci. La vidéo se termine par un zoom sur la structure complexe des gaz de la partie interne de la nébuleuse. (Credit: WFI, MPG/ESO 2.2-m Telescope, La Silla Obs., ESO)
3 mars 2009
REPRISE du texte du 10 mai 2003
Ces deux nébuleuses connues sous les noms de la Nébuleuse de l’Haltère et de la Nébuleuse du Petit Haltère sont deux des objets répertoriés dans le catalogue Messier sous les numéros M27 et M76. Ce sont deux nébuleuses planétaires produites à la suite de la mort d’une étoile semblable à notre Soleil. Les deux photos sont à la même échelle et comme les deux nébuleuses sont à peu près de la même taille, soit environ une année-lumière, elles sont donc à des distances différentes : M27 à gauche est à 1200 années-lumière alors que M76 est à 3000 années-lumière. (Credit & Copyright: Daniel López, IAC)
17 décembre 2008
La nébuleuse du Petit Haltère, M76 (ou NGC 650), est une nébuleuse planétaire un peu moins connue que la nébuleuse de l’Haltère (M27). M76 est l’un des objets les moins lumineux du catalogue de Charles Messier. Lorsqu’on voit une nébuleuse planétaire de face, elle a la forme d’un anneau. Ici cependant elle prend la forme d’un rectangle, car nous la voyons de côté. M76 est situé dans la constellation de Persée à une distance de 3000 à 5000 années-lumière. Son diamètre est de l’ordre de l’année-lumière. (Credit & Copyright: Don Goldman)
21 novembre 2008
La bulle au centre de la photo du jour est si parfaite que l’on pourrait croire qu’il s’agit d’une figure formée par l’optique du télescope : il n’en est rien. Cette bulle cosmique n’a été découverte que récemment dans une région très dense en étoiles de la constellation du Cygne. L’astronome amateur Dave Jurasevich l’a trouvée sur ses photos prises le 6 juillet 2008 de la Nébuleuse du Croissant (NGC 6888). Onze jours après qu’il eut signalé sa découverte à l’IAU (International Astronomical Union), Mel Helm a confirmé la présence de la bulle en utilisant les Observatoires télécommandés de Sierra. La photo de la bulle prise par Mel Helm et Keith Quattrocchi a aussi été soumise à l’IAU afin de confirmer qu’il s’agit d’une nouvelle nébuleuse. L’image du jour est une photo composite qui contient entre autres une image prise dans une étroite bande du spectre afin de mettre en évidence les contours de la nébuleuse. On ne connaît pas encore l’origine de cette bulle. À l’instar de la Nébuleuse du Croissant, il se pourrait que ce soit des gaz soufflés par les vents stellaires intenses d’une grosse étoile Wolf-Rayet (fiche 4 de cette section). Il se pourrait aussi qu’il s’agisse d’une nébuleuse planétaire sphérique formée lors de la phase finale de la vie d’une étoile comme notre Soleil. (Image Credit & Copyright: Keith Quattrocchi, Mel Helm)
13 novembre 2008
C’est l’une des nébuleuses planétaires la plus facile à observer depuis l’hémisphère nord de la Terre. La Nébuleuse de l’Anneau (M57) est à environ 2000 années-lumière de nous et est située dans la constellation de la Lyre. L’anneau central (en bleu) fait environ 1 année-lumière de diamètre. La longue exposition de cette photo s’étend bien au-delà cependant. L’origine d’une nébuleuse planétaire vient de la mort d’une étoile semblable à notre Soleil (voir cette section). La galaxie spirale qui est visible sur la photo, en haut à droite, est IC 1296. (Credit & Copyright: Astro-Cooperation - Stefan Heutz/Wolfgang Ries)
18 septembre 2008
L’image du jour montre la nébuleuse Hélis (NGC 7293). C’est une nébuleuse planétaire née de la mort d’une étoile semblable à notre Soleil. La structure de cette nébuleuse a été étudiée en détail par le télescope Hubble. Elle est plus complexe que l’on ne pourrait le croire. Cette photo annotée provenant de cette page du site de Hubble montre sa structure. Cette nébuleuse est située dans la constellation du Verseau, à seulement 700 années-lumière de la Terre. (Credit & Copyright: Don Goldman, Sierra Remote Observatories)
4 septembre 2008
Cette nébuleuse planétaire, NGC 7008, est située dans la constellation du Cygne à environ 2800 années-lumière de la Terre. Cette image est en fait une combinaison de plusieurs photos correspondant à 12 heures d’exposition prises par deux télescopes avec divers filtres de couleur. Même si une nébuleuse planétaire vient de la mort d’une étoile et non de sa naissance, on a donné le nom de «nébuleuse du fœtus» à NGC 7008 à cause de sa forme. Une nébuleuse planétaire se forme en effet lorsqu’une étoile comme notre Soleil se transforme en naine blanche à la fin de sa vie (voir cette section de mes notes de cours). Le système binaire d’étoiles, dorées et bleues, en bas de la nébuleuse n’est pas lié physiquement à celle-ci, un simple alignement dû au hasard. (Credit & Copyright: Dietmar Hager, Don Goldman, Paul Mortfield)
25 aout 2008
La nébuleuse planétaire NGC 6543 soit son nom de nébuleuse de l’Oeil de Chat à ses jolis motifs. Cette nébuleuse a été photographiée avec force et détails depuis 1995 par le télescope spatial Hubble. Une nébuleuse planétaire est une étoile semblable à notre Soleil qui en mourant expulse une série de coquilles gazeuses. Cette nébuleuse planétaire est à environ 3000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Dragon. Cette image réunit des photos prises par le télescope Hubble et par le télescope Chandra dans le domaine des rayons X. La couleur bleue représente les émissions de rayons X. Ces émissions sont plus intenses que l’on croyait indiquant que des gaz à haute température sont présents près de l’étoile centrale, une étoile de type O dont la température atteint les 80 000 K et dont la luminosité est 10 000 fois plus élevée que celle du Soleil alors que son rayon est environ égal aux deux tiers de celui du Soleil (données disponibles ici). Notre étoile, le Soleil, connaîtra une fin semblable dans environ 5 milliards d’années. (Credit: X-ray: NASA/CXC/SAO; Optical: NASA/STScI)
4 aout 2008
REPRISE du texte du 11 janvier 2001

Le chasseur de comètes Charles Messier est un astronome français né le 26 juin 1730. Afin de maximiser ses chances de découvrir des comètes, il a compilé un catalogue d’objets qui n’étaient pas des comètes malgré leur ressemblance avec ces astres du système solaire : les petites lunettes astronomiques de l’époque ne permettaient guère de voir les détails, seul le déplacement d’une comète sur le fond des étoiles (la parallaxe stellaire) pouvait les distinguer. Cette compilation est le fameux catalogue Messier. La nébuleuse de l’Haltère (M27) est l’un des objets de cette compilation. C’est une nébuleuse planétaire formée par l’expulsion des couches gazeuses d’une étoile comme le Soleil à la fin de sa vie, lorsque l’hydrogène du cœur de l’étoile s’épuise et ne peut plus entretenir les réactions de fusion nucléaire  (voir cette section). Les gaz de la nébuleuse planétaire sont ionisés par la lumière ultraviolette provenant de l’étoile mourante, une naine blanche. M27 fait environ 2,5 années-lumière de diamètre et est à 12 000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Petit Renard. (Credit & Copyright: Nik Szymanek, w/Faulkes Telescope North)
26 juin 2008

Quelle est l’origine de ces noyaux cométaires de gaz et de poussière que l’on trouve dans certaines nébuleuses planétaires comme celle de la Lyre (M57), de l’Haltère (M27), de l’Esquimau (NGC 2392) ou encore de celle qui en vedette sur la photo du jour, la nébuleuse de l’Hélice (NGC 7293). On ne comprend toujours pas exactement comment ces noyaux se forment même si l’on soupçonne que le vent stellaire joue un rôle important dans leur évolution. L’image du jour a été réalisée par le télescope spatial Hubble. La masse de ces globules est semblable à celle de la Terre, mais leur rayon est typiquement de l’ordre de celui de l’orbite de Pluton. La nébuleuse de l’Hélice est à 700 années-lumière de nous dans la constellation du Verseau. (Credit: C. R. O'Dell and K. Handron (Rice University), NASA)
13 avril 2008
REPRISE : 12 mai 2002, 20 juillet 1997 et 22 avril 1996
L’image du jour est une photographie de la Nébuleuse de l’Oeil de Chat qui est à 3000 années-lumière de la Terre. Cette nébuleuse planétaire (NGC 6543) assez connue qui fait environ ½ année-lumière de diamètre est le stade final de l’évolution d’une étoile semblable à la nôtre, le Soleil, qui connaîtra le même sort dans environ 5 milliards d’années. L’étoile d’une nébuleuse planétaire subit une succession d’expansions et de contractions qui expulse un nuage gazeux donnant naissance à la nébuleuse (plus de détails ici). La photo présentée a été réalisée à l’aide d’images d’archives de Hubble. Elles ont été traitées numériquement afin de donner un aspect différent à cette nébuleuse. (Credit & Copyright: Vicent Peris (OAUV / PTeam), MAST, STScI, AURA, NASA)
22 mars 2008
Cette nébuleuse planétaire présente une symétrie étonnante. On lui donne le nom de Nébuleuse du Boomerang. Elle s’est formée à partir des gaz et des poussières qui s’échappent à une vitesse fulgurante, 600 000 km/h, de l’étoile centrale agonisante. Cette expansion rapide du gaz l’a refroidi à une température à peine supérieure à 1 degré Kelvin, ce qui est plus froid que la température du rayonnement de fond cosmologique (2,725 K). C’est la région la plus froide connue de l’Univers. La symétrie que présente cette nébuleuse vient probablement, comme c’est souvent le cas, d’un système binaire d’étoiles. Cette nébuleuse évoluera éventuellement et prendra la forme typique d’une nébuleuse planétaire. Cette photographie réalisée par le télescope Hubble a été prise avec des polariseurs (comme ceux des lunettes de soleil). Elle a ensuite été colorée en fonction de l’angle de polarisation de la lumière. De cette manière, on peut savoir où sont les particules de poussière, car ce sont elles qui, par le phénomène de diffusion, sont responsables de la polarisation de la lumière. La Nébuleuse du Boomerang fait environ une année-lumière et est à 5000 années-lumière de la Terre en direction de la constellation du Centaure. (Credit: Hubble Heritage Team, J. Biretta (STScI) et al., (STScI/AURA), ESA, NASA)
28décembre 2007
Abell 21 est aussi connu sous le nom de nébuleuse de la Méduse. Cette nébuleuse planétaire a un diamètre d’environ 4 al et est à 1500 al de nous dans la constellation des Gémeaux. Une nébuleuse planétaire est la phase finale de l’évolution d’une étoile de masse comparable à celle du Soleil. L’étoile devenue géante rouge se transforme en naine blanche en expulsant ses couches externes. C’est le rayonnement ultraviolet de la naine qui est l’origine de la luminosité de la nébuleuse planétaire. (Crédit & Copyright: Don Goldman)
23 novembre 2007
NGC 6888, la nébuleuse de Croissant, en compagnie de la nébuleuse du Casque de Thor (NGC 2359) sont les deux plus célèbres «bulles de Wolf-Rayet». Les étoiles Wolf-Rayet sont des étoiles très massives dont les vents solaires sont si intenses qu’ils peuvent former une bulle qui entoure l’étoile. La nébuleuse du croissant est située à environ 4700 al de nous dans la constellation du Cygne. L’étoile Wolf-Rayet centrale, WR 136, va probablement produire une supernova d’ici un million d’années. (Crédit & Copyright: Franck Bugnet)
11 novembre 2007
Voir texte du 9 mai 2010. La galaxie à droite de la nébuleuse de l’Oeil de Chat et à quelque 50 millions d’années-lumière derrière elle est NGC 6552. (Credit & Copyright: Johannes Schedler (Panther Observatory))
29 juin 2007
M2-9 est une nébuleuse planétaire située à 1200 al de la Terre. M2-9 est une nébuleuse bipolaire, un double jet de matière s’échappe de l’étoile qui a donné naissance à la nébuleuse. On pense que des systèmes binaires d’étoiles sont à l’origine de ce type de nébuleuse. L’animation liée à la photographie montre le mouvement des gaz depuis 1989. (Credit: R. Corradi, M. Santander-Garcia (Isaac Newton Group, IAC), Bruce Balick (U. Washington))
18 juin 2007

NGC 6302, la nébuleuse de l’Insecte (ou nébuleuse de la Fourmi) est située dans la constellation du Scorpion à une distance d’environ 4 kal. La température de surface de l’étoile centrale de cette nébuleuse planétaire est d’environ 250 000 C, ce qui est exceptionnellement élevée. L’étoile émet donc beaucoup de radiation ultraviolette. La lumière visible de cette étoile est bloquée par le nuage de poussière de la nébuleuse. La photographie a été réalisée par le télescope spatial Hubble (HST). (Crédit: A. Zijlstra (UMIST) et al., ESA, NASA)
29 avril 2007
REPRISE : 5 mai 2004

La nébuleuse planétaire NGC 2440. Cette nébuleuse planétaire présente une forme étonnante de nœud de papillon. La température de surface de l’étoile centrale est d’environ 200 000 K : c’est une naine blanche. Plusieurs nébuleuses planétaires présentent une forme binaire composée de deux lobes. On pense que ces lobes proviennent d’un système binaire d’étoiles dont l’une a évolué en naine blanche. NGC 2440 est à environ 4000 al du Soleil, dans la constellation de la Poupe. (Acknowledgment: Hubble Heritage Team (STScI / AURA)
15 février 2007

Le «Petit Haltère» (M76). Voir texte du 23 juillet 2010. (Credit & Copyright: Stefan )
2 novembre 2006

M27, une nébuleuse planétaire. Une nébuleuse planétaire se forme à la fin de la vie d’une étoile, lorsqu’elle expulse son enveloppe (pour plus de détails, fiche 6 de cette section). M27 est surnommé la nébuleuse de l’Haltère. Elle est située dans la constellation du Petit Renard à environ 1200 années-lumière de la Terre. (Credit & Copyright: Rick Krejci (RicksAstro Astrophotography))
3 aout 2006
REPRISE du texte des 24 avril 2004, 2 mars 2002, 23 octobre 1999 et 9 octobre 1998. La photographie de 2006 est différente.

NGC 6888, la Nébuleuse du Croissant, occupe le centre de cette photographie qui montre aussi des milliers d’étoiles de la constellation du Cygne. L’étoile centrale de cette nébuleuse planétaire est WR 136, une étoile de type Wolf Rayet (fiche 4 de cette section) qui éjecte son atmosphère en créant de puissants vents stellaires. C’est ce phénomène qui a donné naissance à la nébuleuse. On estime que cette étoile dispersera dans l’espace une masse équivalente à celle du Soleil en seulement 10 000 ans. Cette étoile finira sa vie par une explosion catastrophique, une supernova. (Credit & Copyright: Don Goldman)
6 juillet 2006
La comète et la nébuleuse de l’anneau, photo 2. Cette photographie montre le fragment C de la comète Schwassmann-Wachmann 3 passant très près de la nébuleuse de l’Anneau (M57, dans la constellation de la Lyre). M57 est une nébuleuse planétaire, une phase d’évolution stellaire d’une étoile de masse semblable à celle du Soleil vers la fin de sa vie. La petite galaxie spirale visible sous la M57 est IC 1296, une galaxie spirale peu lumineuse. Comparez cette photographie à celle du 11 mai pour constater à quel point la comète se déplace rapidement par rapport aux étoiles lointaines. (Credit & Copyright: Sheldon Faworski and Sean Walker (MASIL Astro-Imaging Team))
12 mai 2006
La comète et la nébuleuse de l’anneau, photo 1. Photographie du fragment C de la comète Schwassmann-Wachmann 3 qui s’approche de la nébuleuse de l’Anneau (M57, dans la constellation de la Lyre). On voit sur cette photo, juste au-dessus de la comète la petite galaxie spirale IC 1296. Les trois objets célestes sont près l’un de l’autre sur la sphère céleste, mais en réalité ils sont très éloignés. Il ne faut que 30 secondes à la lumière partant de la comète pour parvenir sur Terre alors que la lumière de M57 prend 2000 ans et que celle de IC 1296 voyage pendant la bagatelle de 200 millions d’années! Comme la comète est si près de la Terre, elle se déplace très rapidement par rapport aux étoiles lointaines : consultez la photographie du 12 mai pour vous en convaincre. (Crédit & Copyright: Stefan Seip and Steffen Bruckner)
11 mai 2006

La nébuleuse planétaire NGC 246, aussi nommée Nébuleuse du Crâne, est située dans la constellation de la Baleine à environ 1600 (1) années-lumière de la Terre. Une nébuleuse planétaire est l’atmosphère expulsée par une étoile qui a déjà été semblable au Soleil, en ce qu’elle vivait sur la séquence principale en fusionnant tranquillement l’hydrogène de son noyau en hélium. Lorsque l’hydrogène vient à manquer, une étoile semblable au Soleil entre dans une phase rapide d’évolution pour devenir une géante rouge. Dans sa phase finale, l’étoile est ensuite transformée en naine blanche. C’est ce stade d’évolution qui expulse l’atmosphère de l’étoile.  (Credit: Gemini South GMOS, Travis Rector (Univ. Alaska))
18 avril 2006
(1) La distance de l’étoile centrale, qui en fait est un système binaire serré, a été mesurée avec plus de précision par le satellite Hipparcos, elle est de 2100 années-lumière.

Cette nébuleuse planétaire est l’une des plus photogéniques de notre Galaxie. On lui a donné le nom de Nébuleuse de l’Hélice (NGC 7293). Elle est à 600 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Verseau. Cette image en fausses couleurs vient du télescope infrarouge Spitzer. C’est principalement l’hydrogène moléculaire de la nébuleuse qui a émis la radiation recueillie par Spitzer. Cette nébuleuse mesure environ 2,5 années-lumière de diamètre. Dans environ 5 milliards d’années, le Soleil se transformera aussi en nébuleuse planétaire. (Credit: J. Hora (Harvard-Smithsonian CfA) et al., (SSC/Caltech), JPL-Caltech, NASA)
12 janvier 2006
Lorsque la fusion de l’hydrogène se termine dans le cœur d’une étoile comparable à notre Soleil, un bref épisode d’évolution débute celui de la phase de nébuleuse planétaire. Pendant cette période de son évolution, l’étoile expulse ses couches externes. Ce qui reste après cette phase d’évolution est une naine blanche. La photo du jour nous montre la nébuleuse planétaire NGC 3242 que l’on nomme parfois le Fantôme de Jupiter, car son diamètre apparent est à peu près égal à celui de la géante gazeuse. Mais comme cette nébuleuse est à 1400 années-lumière de nous, comparées aux 40 minutes-lumière pour Jupiter, son diamètre réel fait quelques années-lumière. Le point rose au centre de cette nébuleuse est une étoile naine blanche. L’origine des deux petites ailes rouges demeure toujours un mystère. (Credit: Bruce Balick (U. Washington) et al., HST, NASA)
29 octobre 2005
REPRISE : 31 mars 1997
Pourquoi la Nébuleuse du Boomerang s’est-elle formée ? Les deux ailes de cette nébuleuse semblent être nées des vents stellaires s’échappant de l’étoile centrale à des vitesses atteignant les 600 000 km/h. Ce qui confine les gaz à ces deux ailes est un mystère. Il s’agit peut-être d’un disque de poussière entourant l’étoile ou encore de son champ magnétique. Nous savons cependant que l’expansion rapide du gaz a fait chuter sa température à environ 1 Kelvin : c’est l’un des endroits de l’Univers le plus froid que nous connaissons, plus froid que le rayonnement de fond cosmologique. La nébuleuse brille grâce à la diffusion de la lumière de l’étoile centrale par la poussière. Cette nébuleuse provient sûrement de l’évolution de l’étoile centrale, ou du système d’étoiles, vers la phase de nébuleuse planétaire. La photo présentée a été prise par le télescope Hubble en lumière polarisée au début de l’année 2005; elle aidera peut-être les astronomes à mieux comprendre l’origine de cette nébuleuse. Les fausses couleurs de la photo indiquent l’angle de polarisation. Cette nébuleuse s’étend sur environ une année-lumière et elle est à 5000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Centaure. (Credit: Hubble Heritage Team, J. Biretta (STScI) et al., (STScI/AURA), ESA, NASA)
14 septembre 2005
La nébuleuse Abell 39. Voir le texte du 8 octobre 2012. (Credit & Copyright: Jim Misti (Misti Mountain Observatory))
28 juillet 2005
La nébuleuse planétaire de cette magnifique photo est la célèbre Nébuleuse de la Lyre (M 57). Cette image est en fait un montage de trois photos, l’une de la partie centrale de la nébuleuse qui mesure environ une année-lumière, l’autre de la partie externe fait d’hydrogène et la troisième pour montrer les galaxies lointaines. La galaxie spirale barrée en haut à gauche est IC 1296. Elle est à 200 millions d’années-lumière de la Terre alors que M57 n’est qu’à 2000 années-lumière. On voit aussi un faible anneau autour de cette galaxie, ce qui lui confère une certaine ressemblance avec la nébuleuse. (Credit & Copyright: Tony and Daphne Hallas)
23 juillet 2005
REPRISE : 9 juillet 2004

La nébuleuse du Papillon M2-9. Voir le texte du 15 septembre 2013. (Credit: B. Balick (U. Washington) et al., WFPC2, HST, NASA)
12 juin 2005
REPRISE du 1er février 2004, 6 janvier 2002, 17 décembre 2000, 21 mars 1999, du 27 décembre 1998 et du 23 décembre 1997

La nébuleuse de l'Haltère (M27). Voir le texte du 27 décembre 2011. (Credit & Copyright: Joe & Gail Metcalf, Adam Block, NOAO, AURA, NSF)
3 juin 2005
REPRISE du texte du 13 janvier 2003, du 6 mars 2001 et du 18 février 1998
NGC 6751, la nébuleuse de l'Oeil brillant. Voir le texte du 13 mars 2013. (Credit: A. Hajian (USNO) et al., Hubble Heritage Team (STScI/ AURA), NASA)
16 avril 2005
REPRISE : 7 avril 2000
La forme de la nébuleuse de l’Anneau (M57) est due à l’endroit où nous nous trouvons. En réalité le nuage gazeux de cette nébuleuse planétaire a la forme d’un tonneau. Comme nous la voyons de face, elle nous apparaît comme un anneau en lumière visible. Mais l’image du jour n’est pas une photo en lumière visible, il s’agit d’une image infrarouge en fausses couleurs provenant du télescope spatial Spitzer. Cette photo révèle des détails que l’on ne voit pas en lumière visible, l’image centrale, soit une série de filaments presque circulaire. Le nom de «nébuleuse planétaire» porte à confusion : il provient des premières observations de ces astres avec de petits télescopes qui leur donnaient l’apparence d’une lointaine planète. En réalité, le nuage gazeux de la nébuleuse provient de l’expulsion des couches gazeuses d’une étoile semblable au Soleil à la fin de sa vie. Le diamètre de l’anneau central de M57 est d’environ une année-lumière. La nébuleuse de l’Anneau est située dans la constellation de la Lyre à environ 2000 années-lumière de nous. La galaxie spirale IC 1296 visible en haut de la photographie est passablement plus loin, à quelque 200 millions d’années-lumière. (Credit: J. Hora (Harvard-Smithsonian CfA) (SSC/Caltech), JPL-Caltech, NASA)
11 mars 2005
REPRISE : 20 octobre 2001, 3 avril 1999, 14 décembre 1997 et 26 novembre 1996
La nébuleuse du Carré rouge. Voir le texte du 9 mai 2018. (Credit: H. Van Winckel (KU Leuven), M. Cohen (UC Berkeley), H. Bond (STScI), T. Gull (GSFC), ESA, NASA)
13 mai 2004

La nébuleuse de l'Haltère (M27). Voir texte du 3 juin 2005. (Credit: FORS Team, 8.2-meter VLT, ESO)
24 avril 2004
REPRISE du 2 mars 2002, du
23 octobre 1999 et du 9 octobre 1998

La nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543). Voir le texte du 9 mai 2010. (Credit: R. Corradi (Isaac Newton Group), D. Goncalves (Inst. Astrofisica de Canarias))
1er novembre 2003
REPRISE du 4 septembre 2002.f
En 1764, l'astronome français Charles Messier a observé ce magnifique nuage cosmique qu'il a décrit comme une nébuleuse ovale dépourvue d'étoiles. Dans le catalogue de Messier, elle porte le numéro 27, mais elle est maintenant aussi connue sous le nom de la nébuleuse de l'Haltère à cause de sa forme allongée telle une barre avec un poids à chaque extrémité. Cette image est une composition réussie grâce à une exposition totale de 8 heures à travers un filtre H alpha qui ne laisse passer que la lumière émise par les atomes d'hydrogène. Le halo de la nébuleuse planétaire est mis en valeur par ce filtre. Cette nébuleuse située à seulement 1200 années-lumière de nous est un exemple du sort qui attend notre Soleil dans 5 milliards d'années. (Credit & Copyright: Robert Gendler)
25 juillet 2003
Qu'ont en commun le Hibou, l'Oeil de Chat, le Fantôme de Jupiter et la nébuleuse de Saturne? Ce sont toutes des nébuleuses planétaires, un gaz ténu dispersé par les étoiles semblables au Soleil à la fin de leur vie. Leur nom leur vient de l'aspect qu'elles avaient lors des observations du début de l'astronomie avec des petits télescopes. En réalité, leur taille dépasse habituellement 1000 fois celle du système solaire. L'astronome Adam Block a créé le diaporama qui nous est présenté à partir des photos numériques prises par les participants au programme avancé d'observation de l'observatoire Kitt Peak. Dix nébuleuses planétaires défilent dans ce panorama. En ordre, ce sont NGC 1535, NGC 3242 (le Fantôme de Jupiter), NGC 6543 (l'Oeil de Chat), NGC 7009 (nébuleuse de Saturne), NGC 2438, NGC 6772, Abell 39, NGC 7139, NGC 6781 et M97 (ou NGC 3587, la nébuleuse du Hibou). Cette phase finale de la vie d'une étoile est très brève, environ 10 000 ans. (Credit: Courtesy Adam Block (KPNO Visitor Program), NOAO, NSF)
14 juin 2003
REPRISE du 3 octobre 2001
C’est la nébuleuse de la Lyre (M57) qui est la vedette de l’image du jour. On donne le nom de nébuleuse planétaire à ce genre de formation, mais il s’agit d’une erreur historique due au fait que leur apparence dans les petits télescopes ressemblait à celle d’une planète. En fait, le diamètre d’une nébuleuse planétaire est de l’ordre de l’année-lumière et il s’agit de l’enveloppe gazeuse d’une étoile mourante semblable au Soleil, rien à voir avec une planète. L’autre formation que l’on voit en bas de la photo est la galaxie spirale barrée IC 1296. Au début du 20e siècle, on aurait donné le nom de nébuleuse spirale à cette galaxie, car on ignorait la nature de ces taches diffuses. Bien que la taille apparente de ces deux formations célestes soit à peu près la même, IC 1296 est environ 100 000 fois plus grande que M57. La nébuleuse de la Lyre est en effet dans notre galaxie, la Voie lactée, à quelque 2000 années-lumière de nous alors que la galaxie IC 1296 est à 200 millions d’années-lumière. (Credit & Copyright: Brian Lula)
16 mai 2003
La nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293). Voir le texte du 3 mars 2009. (Credit: NASA, WIYN, NOAO, ESA, Hubble Helix Nebula Team, M. Meixner (STScI), & T. A. Rector (NRAO))
10 mai 2003
Un vent froid souffle de l'étoile qui est au centre de la nébuleuse planétaire du Boomerang. Cette image de la nébuleuse qui est à quelque 5000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Centaure provient du télescope Hubble. Le nuage symétrique de cette nébuleuse a été créé par des vents de poussière et de gaz provenant de la vieille étoile centrale. On estime que l'expansion rapide du gaz à des vitesses pouvant atteindre les 600 000 km/h a refroidi ce gaz (effet Joule-Thomson) à une température voisine de 1 K (1 degré au-dessus du zéro absolu). Cette température, plus froide que celle du rayonnement de fond cosmologique (2,728 K selon les mesures de COBE), ferait de cette région l'endroit le plus froid de l'Univers que nous connaissions. (Credit: R. Sahai and J. Trauger (JPL), NASA/ESA)
20 février 2003
REPRISE du texte du 15 octobre 1997
D’où viennent les globules de gaz et de poussière que l’on peut observer dans les nébuleuses planétaires comme celles des nébuleuses de l’Anneau (M57), de l’Hélice (NGC 7293) et de l’Eskimo (NGC 2392)? On n’avait pas prédit l’existence de ces globules et leurs origines demeurent toujours incomprises. L’image du jour de la nébuleuse de l’Haltère (M27) qui a été publiée récemment provient du télescope Hubble. Elle montre des détails de ces globules gazeux ainsi que plusieurs jeunes étoiles brillantes et des feuillets sombres de poussière interstellaire. La nébuleuse planétaire M27 nous montre ce qu’il adviendra du Soleil lorsqu’il n’y aura plus suffisamment d’hydrogène dans son noyau et que les réactions de fusion nucléaire cesseront. M27 est située dans la constellation du Renard et, comme plusieurs nébuleuses planétaires, sa distance n’est pas connue avec précision, environ 1200 années-lumière. (Credit: C. R. O'Dell (Vanderbilt) et al., Hubble Heritage Team (STScI / AURA), NASA)
11 février 2003
La nébuleuse de l'Haltère (M27). Voir texte du 3 juin 2005. ((Credit & Copyright: George Jacoby (NOAO) et al., WIYN, AURA, NOAO, NSF))
13 janvier 2003
Les étoiles mourantes créent des nébuleuses planétaires en éjectant les couches externes de leur atmosphère dans l’espace et il n’est pas rare que ces nébuleuses adoptent des formes élégantes comme celle de Henize 3-401, la vedette de la photographie du jour. Est-ce que notre propre étoile, le Soleil, pourrait un jour présenter un tel spectacle? Henize 3-401 est une des nébuleuses planétaires les plus allongées découvertes à ce jour, une prouesse étrange pour une étoile qui était sphérique. Certains astrophysiciens pensent que cette forme vient des mécanismes d'expulsion de l'atmosphère de l'étoile. On pense que le propre champ magnétique de l'étoile mourante et la présence d'une autre étoile rapprochée pourraient donner cette forme. Lorsque tout ce gaz se sera dispersé dans quelques milliers d'années, il ne restera plus qu'une étoile naine blanche. Henize 3-401 est à environ 10 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. (Credit: R. Sahai (JPL/NASA) et al., HST, NASA, ESA)W
31 juillet 2002
La nébuleuse de l'Œil de Chat (NGC 6543). Voir le texte du 27 décembre 2009. (Credit: J.P. Harrington and K.J. Borkowski (U. Maryland), HST, NASA)
24 mars 2002
REPRISE du 4 juillet 1996, du 2 aout 1997, 1er novembre 1998 et du 31 octobre 1999
Cela ressemble peut-être à un papillon, mais c'est plus gros que notre système solaire. NGC 2346 est en effet une nébuleuse planétaire constituée de gaz et de poussière qui a évolué en une forme qui nous est familière. Au cœur de cette nébuleuse planétaire bipolaire se trouve une paire d'étoiles rapprochées qui orbite l'une autour de l'autre avec une période de 16 jours. L'histoire de la formation de ce papillon cosmique remonte probablement à des millions d'années, alors que la distance entre ces deux étoiles était beaucoup plus grande. L'étoile la plus massive en évoluant vers le stade de géante rouge a pris suffisamment d'expansion pour s'étendre jusqu'à sa compagne. Les deux étoiles se sont alors rapprochées et ont expulsé des anneaux gazeux dans l'espace. Plus tard, des bulles de gaz chauffées sont apparues alors que le cœur de l'étoile géante rouge s'est mis à nu. Dans environ 5 milliards d'années, notre Soleil se transformera aussi en géante rouge et par la suite en nébuleuse planétaire, mais cette nébuleuse n'aura sans doute pas la forme d'un papillon, car le Soleil ne fait pas partie d'un système binaire d'étoiles. (Credit: Massimo Stiavelli (STScI), Inge Heyer (STScI) et al., & the Hubble Heritage Team (AURA/ STScI/ NASA))
28 octobre 2001
REPRISE du 12 octobre 1999
Cette image provenant du télescope Hubble nous montre la plus jeune nébuleuse planétaire connue, Hen-1357. Ses courbes gracieuses et symétriques lui ont valu le surnom populaire de nébuleuse de la raie. Des images de la région captées dans les années 1970 ne montrent aucune nébuleuse, mais cette image prise en mars 1996 montre clairement les bulles et les anneaux des gaz ionisés en expansion. Ces gaz sont excités par l'étoile centrale chaude dont la vie tire à sa fin alors qu'elle se transforme en naine blanche. On voit aussi sur cette image une étoile satellite, vers 10 heures, à l'intérieur de la nébuleuse. Les astronomes pensent qu'une telle compagne est responsable des formes complexes de cette nébuleuse ainsi que de celles de nombreuses autres. Cet enfant cosmique est déjà 130 fois plus étendu que notre système solaire et il continue de croître. Cette nébuleuse est à environ 18 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de l'Autel. (Credit: M. Bobrowsky, NASA)
6 octobre 2001
REPRISE du 3 avril 1998
Des nuages en expansion rapide sonnent le glas de la nébuleuse de l’«Œuf pourri» désignée plus rigoureusement sous la cote OH 231.84+4.22. C’était autrefois une étoile normale comme le Soleil, mais l’épuisement de son combustible nucléaire dans son noyau a causé son effondrement gravitationnel et elle est devenue une naine blanche. Une partie de l’énergie libérée lors de ce processus a poussé l’enveloppe externe de l’étoile dans l’espace produisant une très photogénique nébuleuse protoplanétaire, la phase qui précède la nébuleuse planétaire. Alors que les gaz projetés par l’étoile à des vitesses de l’ordre du million de kilomètres par heure se précipitent dans le gaz interstellaire déjà existant, une onde de choc (fiche 4) supersonique fait briller l’hydrogène et l’azote dans des teintes de bleue. Ce front d’onde cosmique complexe n’était jusqu’à ce jour qu’une entité théorique jamais vue comme sur cette image. L’étoile centrale mourante est cachée par un épais nuage de gaz et de poussière. La nébuleuse OH 231.84 + 4.22  aussi connue sous le nom de la nébuleuse de Calabash va probablement se transformer en une nébuleuse planétaire bipolaire d’ici un millier d’années. Cette nébuleuse s’étend sur environ 1,4 année-lumière dans la constellation de la Poupe. Elle est à quelque 5000 années-lumière de nous. (Credit: V. Bujarrabal (OAN, Spain), WFPC2, HST, ESA, NASA)
3 septembre 2001
La nébuleuse de l'Araignée rouge (NGC 6537). Voir le texte du 19 avril 2017. (Credit: Garrelt Mellema (Leiden University) et al., HST, ESA, NASA)
24 juillet 2001
REPRISE DU TEXTE du 6 janvier 1998
Les étoiles de masse semblable à celle du Soleil se transforment en nébuleuse planétaire à la fin de leur vie active. Mais cette phase de leur évolution est brève, un clin d'œil à l'échelle cosmologique. Durant cette phase de l'évolution d'une durée de quelque 10 000 ans comparés aux 10 milliards d'années de la vie de l'étoile, elle se débarrasse de ses couches externes gazeuses dans l'espace pour former de jolis nuages cosmiques aux formes et aux couleurs variées. Bien que les nébuleuses planétaires soient des cibles fréquentes pour les astronomes amateurs et professionnels, certaines présentent quelquefois des surprises. Par exemple, cette jolie nébuleuse planétaire connue sous le nom de la nébuleuse du Clin d'oeil (NGC 6826) arbore deux spots rouges mystérieux assez symétriques. Si ce sont des gaz qui s'échappent de l'étoile, alors leur onde de choc pointe dans la mauvaise direction. Cette image provient du télescope Hubble et on n'a pas vraiment d'explication convaincante au sujet de ces taches rouges. (Credit: B. Balick, J. Alexander (University of Washington), et al., NASA)
26 mai 2001
REPRISE du 19 décembre 1997
Voir le texte du 27 décembre 2011. (Credit & Copyright: Michael Pierce (Indiana U.) et al., WIYN, AURA, NOAO, NSF)
6 mars 2001
L'une des plus grosses sphères de notre galaxie nous fournit de précieux indices sur la composition chimique des étoiles grâce justement à sa forme. La nébuleuse planétaire Abell 39 qui fait maintenant plus de 6 années-lumière de diamètre a déjà été une étoile semblable au Soleil. Il y a des milliers d'années, vers la fin de sa vie, elle a expulsé son atmosphère. La forme presque parfaitement sphérique d'Abell 39 permet aux astronomes de déterminer assez précisément la quantité de matière qui émet et absorbe présentement de la lumière. Les données obtenues d'Abell 39 indiquent qu'elle contient deux fois moins d'oxygène que le Soleil, une découverte intrigante, mais pas très surprenante, car on sait qu'il existe des différences dans la composition chimique des étoiles. L'étoile d'Abell 39 est à peu près à 0,1 année-lumière du centre de la nébuleuse et on ne connait pas la raison de cette position. Abell 39 est à environ 7000 années-lumière de nous en direction de la constellation d'Hercule. (Credit & Copyright: George Jacoby (WIYN Obs.) et al., WIYN, AURA, NOAO, NSF)
23 janvier 2001
L'Oeil de Chat (NGC 6543). Voir le texte du 4 aout 2008. (Credits: NASA / X-ray: Y. Chu (UIUC) et al., Optical: J. P. Harrington, K. J. Borkowski (UMD), Composite: Z. Levay (STScI))
11 janvier 2001
La nébuleuse de Westbrook (CRL 618) a une forme vraiment étrange qui peut rappeler à certains un champion olympique victorieux. Cependant, il y a seulement 200 ans CRL 618 était une géante rouge relativement modeste. À l'époque, elle avait déjà épuisé son combustible nucléaire dans son cœur et avait donc entamé la phase d'évolution menant à une nébuleuse planétaire. Elle est maintenant au tout début de cette phase d'évolution, la phase de nébuleuse protoplanétaire, expulsant du gaz chaud sous forme de jets complexes et d'anneaux se déplaçant à des vitesses supérieures à 700 000 km/h. Dans quelques milliers d'années, le cœur brillant de l'étoile froide géante rouge sera nu révélant une naine blanche chaude. Beaucoup de choses restent à découvrir au sujet de la formation des nébuleuses planétaires, dont l'origine de leurs formes géométriques diverses. CRL 618 est aussi particulière en ce qu'elle contient une abondance extraordinaire de chaines carbonées. (Credit: Susan R. Trammell (UNC Charlotte) et al., ESAIC, HST, ESA, NASA)
6 septembre 2000
La nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293), voir le texte du 3 janvier 2018. (Credit & Copyright: J.-C. Cuillandre (CFHT Staff), CFH12K CCD Camera, CFHT)
28 aout 2000
La nébuleuse planétaire Shapley 1. Voir le texte du 16 aout 2011. (Credit & Copyright: D. Malin (AAO), AATB)
25 juin 2000
REPRISE : 9 aout 1998, 15 février 1997 et 12 décembre 1995
IC 4406, la nébuleuse carrée. Voir le texte du 27 juillet 2008. (Credit: H. Bond (STScI), R. Ciardullo (PSU), WFPC2, HST, NASA)
16 avril 2000
REPRISE du 27 avril 1998
Ce ne sont pas toutes les étoiles qui produisent dans leur évolution un nuage gazeux dont l'apparence ressemble à celle d'un humain. OH231.8+4.2 (maintenant OH 231.84 + 4.22) était jadis une étoile semblable au Soleil, mais son carburant nucléaire s'est épuisé dans son cœur. Elle a alors évolué vers la phase dite nébuleuse planétaire, phase caractérisée par l'éjection de son atmosphère externe dans l'espace et par sa transformation en naine blanche. Les nébuleuses planétaires créées par des étoiles semblables au Soleil présentent des apparences très variées, mais celle d' OH231.8+4.2 ressemble étrangement à un homme (tournez l'image dans le sens antihoraire de 90 degrés et il faut avoir de l'imagination!). Sur cette photographie captée par Hubble et publiée récemment, on peut admirer de spectaculaires jets gazeux. On a donné le nom de nébuleuse de l'œuf pourri à cette formation parce qu'elle contient une inhabituelle quantité élevée de soufre, élément qui, combiné à l'hydrogène, sent les œufs pourris. Cette jeune nébuleuse planétaire devrait évidemment changer d'apparence au cours des prochains millénaires et elle finira par disparaitre. (Credit: W. B. Latter (Caltech) et al., ESA, NASA)
1er novembre 1999
Qu'est-il arrivé à la nébuleuse de l'Anneau? On peut admirer cet objet cosmique, aussi appelé nébuleuse de la Lyre, avec un petit télescope, mais son aspect est alors passablement différent de celui de cette image. Cette image en fausses couleurs publiée récemment a été captée par le télescope géant Subaru. On peut voir les halos géants de gaz diffus de la nébuleuse, en particulier le très pâle halo extérieur invisible sur les autres photos de M57, autre désignation de cette nébuleuse. La nébuleuse de la Lyre est une nébuleuse planétaire ovoïde. Une nébuleuse planétaire nait lorsqu'une étoile de la même classe que le Soleil arrive à la fin de sa vie. Elle expulse alors son atmosphère externe vers l'espace et devient une naine blanche, l'astre au centre de la nébuleuse planétaire ainsi formée. La nébuleuse de la Lyre (NGC 6720 dans le New General Catalog) est à environ 2000 années-lumière de nous. Son anneau principal fait environ une année-lumière. (Credit: Subaru 8.3-m Telescope, NAOJ)
22 septembre 1999
Observez attentivement! Cette image clignote entre deux photographies de la nébuleuse de l'Oeil de Chat (NGC 6543) captées par le télescope spatial Hubble, la première prise en 1994 et la seconde en 1997. On constate que les filaments complexes de cette nébuleuse planétaire se déplacent. Ce déplacement est produit par l'expansion du voile gazeux qui entoure une étoile mourante. La formation d'une nébuleuse planétaire provient de l'expulsion de l'atmosphère d'une étoile semblable au Soleil dans les dernières étapes de sa vie où elle passe alors par l'étape dite de géante rouge avant de se transformer en nébuleuse planétaire, puis en naine blanche solitaire. L'étape intermédiaire de «nébuleuse planétaire», où la naine blanche est entourée de l'enveloppe gazeuse expulsée, est brève, environ une dizaine de milliers d'années. D'ailleurs, la mesure du déplacement en trois ans de l'enveloppe gazeuse de la nébuleuse de l'Oeil de Chat permet d'estimer l'âge de sa coquille interne brillante, seulement 1000 ans. Cette coquille est à environ 3000 années-lumière du centre de la nébuleuse. (Credit: Arsen R. Hajian (USNO), Yervant Terzian (Cornell))
16 septembre 1999
La nébuleuse de l'Œuf (RAFGL 2688 ou CRL 2688) se fait battre. Comme un poussin cherchant à sortir de l'œuf, l'étoile au centre de la nébuleuse de l'Œuf s'éloigne des coquilles de gaz et de poussière en se transformant lentement en naine blanche. Cette image provient du nouvel imageur NICMOS (Near Infrared Camera and Multi-Object Spectrometer) installé sur le télescope Hubble. Un épais tore de poussière entoure la coquille gazeuse qui s'échappe de l'étoile. Les nouvelles coquilles gazeuses sont éjectées sous forme de faisceaux comme on peut le voir sur les photos originales d'Hubble et sur celle-ci. Cette image en fausses couleurs a été construite de façon à mettre en évidence les deux types d'émission infrarouge. Le rouge correspond à de l'hydrogène chauffé par l'expansion des coquilles gazeuses. Le bleu est la lumière provenant de l'étoile centrale diffusée par la poussière de cette nébuleuse. RAFGL 2688 est une nébuleuse protoplanétaire bipolaire qui est à quelque 3000 années-lumière de nous. Sa taille est des centaines de fois plus grande que notre système solaire. (Credit: R. Thompson (U. Arizona) et al., NICMOS, HST, NASA)
26 juin 1999
REPRISE du 20 mai 1997
Comment une nébuleuse planétaire peut-elle acquérir des formes géométriques aussi exquises? C'est pour le découvrir que les astronomes ont utilisé le télescope spatial Hubble afin de capter plusieurs images de cette nébuleuse planétaire. Les nébuleuses planétaires sont les enveloppes formées par l'expulsion des couches externes d'étoiles semblables au Soleil à la fin de leur vie sur la séquence principale. L'étoile restante au centre se transforme alors en naine blanche. Cette image a été captée en utilisant la lumière rouge émise par les atomes de carbone. Ces atomes créés par l'évolution des étoiles sont présents dans les nébuleuses planétaires comme PKS285-02, la vedette de cette image. Les atomes de carbone, constituants essentiels à la vie, sont ensuite lentement éjectés dans l'espace interstellaire et peuvent être incorporés à la formation de nouveaux systèmes stellaires comme le nôtre. (Credit: R. Sahai & J. Trauger (JPL), WFPC2, HST, NASA)
22 juin 1999
Si la Voie lactée, notre galaxie, était un arbre-de-Noël, les nébuleuses planétaires en seraient les ornements lumineux scintillant à l'échelle cosmique. Les enveloppes gazeuses éjectées des étoiles géantes rouges des nébuleuses planétaires comme NGC 6578, à gauche, et IC 3568, à droite, peuvent briller pendant près de 10 000 ans sous le souffle de leur étoile avant qu'elle ne se transforme en naine blanche qui s'éteint alors très lentement. (Credit: Howard Bond (STScI), NASA)
25 décembre 1998
Une tortue spatiale? La nébuleuse planétaire NGC 6210 ressemble peut-être à une tortue spatiale géante, mais en réalité elle est énormément plus lourde et surtout plus agitée. Heureusement que ce nuage gazeux de la constellation d'Hercule est à quelque 6500 années-lumière de nous. On a scruté NGC 6210 avec le télescope Hubble parce qu'elle présente une abondance anormalement élevée de gaz. Cette image en fausses couleurs montre des jets de gaz chauds qui s'échappent de la coquille plus froide de la nébuleuse. On peut aisément voir sur l'image en médaillon l'étoile qui a créé cette nébuleuse planétaire. Les analyses des données des observations de NGC 6210 pourraient nous aider à expliquer les abondances relatives des éléments chimiques des nébuleuses et de notre galaxie. (Credit: R. Rubin (NASA/Ames) et al., WFPC2, HST, NASA)
28 octobre 1998
Voici une partie de la nébuleuse de l'Haltère que vous ne pouvez pas voir avec des jumelles. Pour obtenir une telle image, il faut en effet relié un spectromètre sophistiqué à un télescope de 8 m d'ouverture. Cette image est la partie centrale de la nébuleuse de l'Haltère (M27 ou NGC 6583). M27 est une nébuleuse planétaire qui a été créée par l'étoile vieillissante qui est visible juste à gauche du centre de cette image. Cette nébuleuse âgée d'un millier d'années est à environ 1360 années-lumière de nous en direction de la constellation du Petit Renard. Les régions contenant de l'hydrogène sont vertes sur cette image en fausses couleurs. Les régions rouges correspondent à d'énigmatiques globules de gaz moléculaire et de poussière. (Credit: FORS Team, 8.2-meter VLT, ESO)
13 octobre 1998
La nébuleuse du Papillon (NGC 6302) n'est âgée que de quelques milliers d'années. Lorsque l'étoile centrale d'un système binaire termine sa vie sur la séquence principale, elle éjecte ses enveloppes externes gazeuses sous forme d'un violent vent stellaire. Le noyau stellaire restant est si chaud qu'il ionise le gaz éjecté et c'est ce qui le rend lumineux. Les diverses couleurs de cette nébuleuse planétaire sont dues à de légères différences de sa composition chimique. Cette nébuleuse bipolaire continuera de briller pendant seulement un millier d'années environ, après quoi son étoile centrale pâlira et deviendra une naine blanche. Cette image de NGC 6302 est la toute première image captée par le VLT (Very Large Telescope), un nouveau télescope géant de 8,2 m situé au Chili. (Credit & Copyright: Very Large Telescope, ESO)
2 juin 1998
NGC 6369 est une nébuleuse planétaire passablement ordinaire. Surnommée la nébuleuse du Petit Fantôme, elle est à environ 2000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Serpentaire. Le gaz expulsé par l'étoile centrale de NGC 6369 a pris la forme d'un beignet. Pendant la phase de nébuleuse planétaire, l'étoile centrale expulse ses couches gazeuses externes dans l'espace et se transforme en naine blanche. Sur cette photo captée par le télescope, on peut constater que l'étoile n'est pas tout à fait au centre de la nébuleuse. (Credit: H. Bond (STSci), R. Ciardullo (PSU), WFPC2, HST, NASA)
18 mai 1998
Elle se présente sous la forme d'un anneau dans le ciel. Il y a des centaines d'années, des astronomes ont remarqué la forme étrange de cette nébuleuse. Maintenant connu sous la cote M57 ou encore NGC 6720, ce nuage gazeux s'est vu attribuer le nom populaire de la nébuleuse de l'Anneau. On sait maintenant que M57 est une nébuleuse planétaire, un nuage gazeux expulsé d'une étoile comme le Soleil à la fin de sa vie. La nébuleuse de l'Anneau est l'une des plus brillantes nébuleuses planétaires du ciel. On peut l'observer avec un petit télescope pointé vers la constellation de la Lyre. Cette nébuleuse est à environ 4000 années-lumière de nous et son diamètre est d'environ 2,4 années-lumière, soit environ 2900 fois la distance maximale entre Pluton et le Soleil. Sur cette récente image captée par le télescope Hubble, des filaments et des globules sont visibles loin de l'étoile centrale. Ces formations ont aidé les astronomes à déterminer que cette nébuleuse est cylindrique et non sphérique. Elle aurait donc un tout autre aspect si on pouvait l'observer de côté. (Credit: H. Bond (STSci), R. Ciardullo (PSU), WFPC2, HST, NASA)
4 mai 1998
NGC 7027 est une de plus petites nébuleuses planétaires connues, mais elle est quand même 14 000 fois plus large que la distance entre la Terre et le Soleil. Ces objets célestes étaient semblables aux planètes lorsqu'on les a observés pour la première fois avec de petits télescopes, d'où leur nom. En réalité, une nébuleuse planétaire est une étoile qui se meure, car elle a récemment manqué de carburant nucléaire. Les couches gazeuses sont éjectées dans l'espace par un procédé que l'on ne connait pas entièrement, créant fréquemment de spectaculaires figures. On voit l'étoile centrale de NGC 7027 sur cette image. Notre Soleil se transformera en nébuleuse planétaire dans environ 5 milliards d'années. (Credit: W. B. Latter (SIRTF /Caltech) et al., NICMOS, HST, NASA)
25 mars 1998
M27, la nébuleuse de l'Haltère. Voir le texte du 14 septembre 2014.
18 février 1998
L'évolution de la nébuleuse planétaire à doubles lobes (Hubble's Double Bubble) suscite de plus en plus d'intérêt. Plus prosaïquement connue sous le nom d'Hubble 5, cette nébuleuse planétaire bipolaire évolue actuellement grâce aux vents chauds de particules éjectées par l'étoile située en son centre. Ce gaz chaud se répand dans le milieu interstellaire environnant comme l'air chaud le fait pour une montgolfière. L'onde de choc supersonique crée la frontière de la nébuleuse, car les gaz nouvellement excités à cet endroit émettent de la lumière lorsque des électrons libres sont capturés par des atomes. Les couleurs qui ont été choisies pour cette image dépendent de l'énergie des radiations émises par les atomes qui ont capturé un électron. Cette nébuleuse est à environ 2200 années-lumière de la Terre et elle renferme une étoile qui était semblable au Soleil, mais qui se transforme maintenant lentement en une naine blanche. (Credit: B. Balick (U. Washington) et al., WFPC2, HST, NASA)
19 janvier 1998
NGC 6537, la nébuleuse de l'Araignée rouge. Voir le texte du 29 octobre 2012. (Credit: B. Balick (U. Washington) et al., WFPC2, HST, NASA)
6 janvier 1998
Certaines nébuleuses planétaires sont étonnamment symétriques. Par exemple, chaque pâté de gaz visible dans la partie supérieure gauche de NGC 5307 semble avoir une contrepartie dans la partie inférieure droite. Cette image captée par le télescope Hubble a été publiée la semaine dernière. NGC 5307 est un exemple de nébuleuse planétaire qui présente une forme spirale. On pense que les nébuleuses planétaires spirales sont formées par des jets de gaz soufflés par la rotation d'une brillante naine blanche centrale. La lumière met environ 10 000 années pour franchir la distance entre NGC 5307 et le Soleil et quelque 6 mois pour traverser la nébuleuse d'un côté à l'autre. Par comparaison, la lumière ne met que 8 minutes pour passer du Soleil à la Terre. (Credit: H. Bond (STScI) & R. Ciardullo (Penn State), WFPC2, HST, NASA)
31 décembre 1997
Les couches de la nébuleuse Saturne nous donnent une image complexe sur la manière dont celle-ci a été créée. Cette image de NGC 7009 a été captée en avril 1996 et elle a été publiée la semaine dernière. Elle permettra de mieux comprendre le mystérieux procédé de transformation d'une étoile de faible masse en une naine blanche. Un modèle numérique nous indique que l'étoile centrale de NGC 7009 a d'abord éjecté le gaz bers qui a maintenant la forme d'un baril. Ce gaz vert confine maintenant les vents stellaires de l'étoile, créant un jet qui forme les poignées rouges du baril aux deux extrémités. Il reste beaucoup à découvrir au sujet de NGC 7009, comme la raison de la non-turbulence de ses gaz. (Credit: B. Balick (U. Washington) et al., WFPC2, HST, NASA)
30 décembre 1997
En vieillissant, les étoiles semblables au Soleil éjectent leurs couches externes et créent des nébuleuses planétaires. Il arrive parfois que ces nuages cosmiques gazeux présentent une forme très symétrique, comme le montre cette photographie de M2-9, aussi appelé la nébuleuse du Papillon. Les taches sur les ailes du papillon semblent s'être éloignées au cours des années. Cette image en fausses couleurs a été captée en utilisant trois domaines différents de l'infrarouge. Beaucoup d'inconnus demeurent au sujet des nébuleuses planétaires, dont la grande symétrie de certaines et l'origine des nodules d'émission dont l'acronyme est FLIERS (Fast Low-Ionization Emission Region. De plus, on ne connait pas de façon précise comment les étoiles leur donnent naissance. (Credit & Copyright: J. H. Hora & W. B. Latter (U. Hawaii), 2.2-m Telescope, Mauna Kea)
21 octobre 1997
La nébuleuse du Boomerang. Voir le texte du 20 février 2003. (Credit: R. Sahai (JPL), L. Nyman (ESO))
15 octobre 1997
NGC 7293, la nébuleuse de l'Hélice. Voir le texte du 12 janvier 2006. (Credit: ESA/ISO, ISOCAM Team and P. Cox et al.)
1er septembre 1997
Les nébuleuses planétaires sont d'étranges créatures cosmiques. Premièrement, elles n'ont rien en commun avec les planètes du système solaire. Ensuite, même si des centaines de nébuleuses planétaires ont été cataloguées et qu'il en existe sûrement des milliers dans notre galaxie, les mécanismes de leur formation font encore l'objet de débats. Mais voilà qu'on vient d'observer un autre mystère à leur sujet : qu'est-ce qui a créé ces nuages gazeux qui se déplacent à haute vitesse tout autour de la nébuleuse? Surnommé FLIER, acronyme de la phrase anglaise «Fast Low-Ionization Emission Regions», ces denses grumeaux de gaz semble avoir été éjectés de l'étoile centrale avant qu'elle ne produise une nébuleuse planétaire. Aucun modèle ne peut actuellement rendre compte de leur formation et de leur longévité. Sur cette image en fausses couleurs de la nébuleuse planétaire de la Boule de neige bleue (NGC 7662), on peut voir les FLIER dans les trois médaillons circulaires. (Credit: B. Balick (U. Washington) et al., WFPC2, HST, NASA)
22 novembre 1996
Est-ce que le Soleil engendra un jour quelque chose qui ressemble à une boule de neige bleue? Peut-être! Cette boule bleue est une nébuleuse planétaire et, dans 5 milliards d'années, le Soleil éjectera ses couches externes et il entrera alors dans la phase de nébuleuse planétaire. Tant qu'il y a du carburant nucléaire dans le cœur d'une étoile, l'énergie libérée par la fusion équilibre la gravité. La gravité finit cependant par vaincre et elle comprime alors le cœur de l'étoile dont la température s'élève graduellement. L'étoile finit par se transformer en naine blanche. C'est cette élévation de température qui pousse les couches externes dans l'espace, créant ainsi une nébuleuse planétaire comme celle de cette image. Ici, la nébuleuse de la Boule de neige bleue (NGC 7662) n'est pas du tout bleue! Cette image est en fausses couleurs qui ont été choisies pour mettre en valeur certaines émissions des ions de la nébuleuse. (Credit: B. Balick (U. Washington) et al., WFPC2, HST, NASA)
21 novembre 1996
Cette image de la nébuleuse planétaire NGC 5882 a été captée par le télescope spatial Hubble. Au début du développement des télescopes, les nébuleuses planétaires ressemblaient aux planètes comme Uranus ou Neptune. Une nébuleuse planétaire est en réalité un nuage de gaz qui entoure une étoile située bien au-delà du système solaire. Une nébuleuse planétaire se forme lorsqu'une étoile de masse intermédiaire comme le Soleil épuise le carburant nucléaire de son noyau et éjecte son enveloppe externe dans l'espace. La coquille gazeuse brille alors pendant environ 50 000 ans, ce qui est très court par rapport aux milliards d'années de vie de l'étoile. En raison de cette brève longévité, on ne connait qu'environ 1000 nébuleuses planétaires dans notre galaxie. La lumière verte de cette nébuleuse provient des émissions de l'oxygène ionisé qui capture des électrons. NGC 5882 est à quelque 30 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Loup. (Credit: H. Bond, HST, STSci, NASA)
28 aout 1996
La nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293) est à quelque 450 années-lumière du Soleil en direction de la constellation du Verseau. Elle pourrait fort être la nébuleuse planétaire la plus rapprochée de nous et elle nous offre ainsi un dramatique instantané de la brève étape finale de l'évolution d'une étoile de type solaire. La lumière rouge de la nébuleuse provient des atomes d'hydrogène et d'azote ionisés par les radiations ultraviolettes de l'étoile centrale, une naine blanche. L'anneau principal, même pâle, a environ la moitié de la taille angulaire de la pleine lune, ce qui à cette distance lui confère un diamètre de 1,5 année-lumière. Facile à repérer et quand même assez brillant, c'est une cible de choix des astronomes professionnels. Lorsqu'on a braqué le télescope spatial Hubble près de la bordure intérieure de l'anneau principal, à environ 12 heures sur cette image, on a réussi à résoudre les structures radiales qu'on y voit en d'étranges nœuds cométaires. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board)
17 avril 1996
Que se passe-t-il au centre de cette nébuleuse planétaire dont l'aspect ressemble à celle d'un œil? La géométrie de la partie centrale de la nébuleuse du Sablier (MyCn 18) révélée par cette image captée par le télescope spatial Hubble est un casse-tête pour les astronomes. Premièrement, l'axe de la région centrale n'est pas bien aligné avec la structure du sablier. Deuxièmement, l'étoile chaude (la tache brillante à gauche du centre), d'où viennent les gaz éjectés pendant la phase dite de naine blanche, n'est pas exactement au centre de l'œil. Ces caractéristiques inusitées incitent les astronomes à chercher les pièces manquantes du processus d'éjection qui a engendré cette magnifique structure inhabituelle. (Credit: R. Sahai and J. Trauger (JPL), WFPC2 Science Team, NASA)
9 février 1996
Cet aspect mystérieux et impressionnant de cette image captée par le télescope spatial Hubble est un objet connu sous le nom de nébuleuse de l'Œuf. Il s'agit d'une étoile à l'agonie située à environ 3000 années-lumière de nous qui a commencé la phase d'évolution de nébuleuse planétaire. Entouré d'un nuage en expansion de gaz et de poussière, un cocon dense de poussière (la bande obscure qui traverse diagonalement l'image) encercle l'étoile et nous la cache. L'apparence d'un projecteur vient du fait que la lumière de l'étoile traverse plus aisément les parties moins denses du cocon. Les poussières du nuage en expansion diffusent et réfléchissent la lumière de l'étoile rendant ainsi des faisceaux visibles. La finesse de cette image du télescope spatial Hubble rend visibles plusieurs détails qui vont aider à la compréhension du cycle de fin de vie d'une étoile. (Credit: R. Sahai and J. Trauger (JPL), WFPC2 Science Team, NASA,)
29 janvier 1996
Cette composition en fausses couleurs de deux récentes images captées par le télescope spatial Hubble montre une étoile semblable au Soleil qui approche de la fin de sa vie (fiche 6). Les merveilleux détails visibles dans cette nébuleuse planétaire (NGC 7027) indiquent que lorsqu'une étoile entre dans la phase de géante rouge (fiche 2), elle expulse doucement ses couches externes produisant ainsi des coquilles sphériques. Alors que l'évolution de l'étoile se poursuit, de la matière est apparemment éjectée en bouquets denses produisant ainsi des nuages de poussière dans les régions internes brillantes. Le processus global d'éjection est étonnamment rapide, quelques milliers d'années comparés au 10 milliards d'années de vie sur la séquence principale d'une étoile comme le Soleil. À la fin du processus, il ne reste qu'une naine blanche que l'on voit d'ailleurs ici, le point blanc au centre de la nébuleuse. Notre Soleil est à peu près à la moitié de sa vie et il connaîtra le même sort dans environ 5 milliards d'années. (Credit: NASA, H. Bond (STScI))
17 janvier 1996
La nébuleuse planétaire NGC 4361 est illuminée en rouge par la lumière de ses atomes d'hydrogène. La nébuleuse provient des couches gazeuses qui ont été expulsées par son étoile centrale, la tache brillante que l'on voit sur cette image. Le carburant nucléaire de l'étoile étant épuisé, elle se refroidit et se contracte; c'est la phase dite naine blanche de l'évolution stellaire d'une étoile semblable au Soleil. (Credit: Bill Keel, U. Alabama)
29 décembre 1995
Lorsque la fusion nucléaire cesse dans le cœur d'une étoile comme le Soleil, une série de processus complexes la transforment en naine blanche alors que ses couches externes sont éjectées dans l'espace et donnent naissance à une nébuleuse planétaire. La nébuleuse planétaire de cette image (NGC 5189) a une structure chaotique plutôt étrange. La partie interne de NGC 5189 montre un inhabituel anneau de gaz que l'on observe presque par la tranche. Le mécanisme d'éjection à l'origine des nébuleuses plantaires est un domaine de recherche. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright : Anglo-Australian Telescope Board)
11 décembre 1995
La géométrie très inhabituelle de cette nébuleuse stellaire a quelque peu créé un mystère. C'est probablement un jeune système binaire d'étoiles qui a créé cette nébuleuse, mais comment? Ce type de nébuleuse présente un écoulement bipolaire qui transporte une quantité importante de matière au loin des étoiles centrales. On suppose que les étoiles centrales engendrent une paire de jets qui sont animés d'un mouvement de précession comme celui d'un gyroscope. Ces jets projettent les gaz dans un disque épais que l'on voit ici par la tranche. Il nous apparaît donc comme un rectangle. Les émissions de cette nébuleuse sont aussi inhabituelles, car une partie de la lumière infrarouge émise provient de molécules de carbone. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board)
2 novembre 1995
Voir le texte du 13 mai 2004 pour plus de précision.
La nébuleuse de l'Haltère est une jolie nébuleuse planétaire bleue et rouge située dans la constellation du Petit Renard. C'est le 27e objet du catalogue des objets diffus de Charles Messier et ainsi on la nomme aussi M27. Comme elle est passablement brillante, elle constitue une cible facile pour un petit télescope. Le terme «nébuleuse planétaire» pour désigner ce genre d'objet est trompeur. Ces nébuleuses peuvent avoir l'apparence d'une planète dans un petit télescope, mais en réalité il s'agit d'un cocon gazeux entourant une étoile à la fin de sa vie. (Credit: The Electronic Universe Project, Karen Gloria)
29 juillet 1995
Une étoile dont la masse est semblable à celle du Soleil éjecte ses couches externes après que les réactions du fusion nucléaire se soient arrêtées dans son cœur. La nébuleuse de l'Anneau (M57 ou NGC 6720), aussi appelée la nébuleuse de la Lyre, est sans doute le spectacle le plus spectaculaire de ce type d'objet. Son apparence est en réalité une illusion due à une projection, car cette nébuleuse est une coquille sphérique. Le point brillant au centre de M57 est une étoile de type naine blanche. (Credit: The Electronic Universe Project, Nelson Caldwell)
27 juillet 1995