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Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes apparaissent en haut de la page.

LES SATELLITES ARTIFICIELS

Qu’est-ce? Lundi dernier, le panache lumineux du lancement d’une fusée SpaceX a créé cet impressionnant spectacle dans le ciel de certaines parties du sud de la Californie et de l’Arizona. Ressemblant parfois à un poisson géant de l'espace, l'impressionnant lancement de fusée depuis la base aérienne de Vandenberg, près de Lompoc, en Californie, était si brillant parce qu'il était rétroéclairé par le soleil couchant. La fusée Falcon 9 a livré avec succès 23 satellites de communication Starlink qui ont été placés en orbite terrestre basse. Le panache du premier étage est visible à droite, tandis que la fusée de l'étage supérieur en plein essor est visible au sommet du panache vers la gauche. Vénus apparaît en haut de l’image au centre, tandis qu'un lampadaire lumineux brille à l'extrême droite. L’image présentée a été capturée vers l’ouest après le coucher du soleil depuis près de Phoenix, en Arizona. (Image Credit & Copyright: Martin LaMontagne)
17 février 2025

Les ondes de choc éblouissantes de ce lancement de fusée éclipsent le soleil couchant sur cette photo particulièrement impressionnante. Cette photo a été captée le 17 septembre, alors que le lanceur spatial Falcon 9 rugissant transportait des satellites de navigation européens Galileo L13 vers une orbite terrestre moyenne après un décollage réussi depuis le cordon littoral de Cap Canaveral en Floride. Environ 8,5 minutes plus tard, le propulseur de Falcon 9 est revenu intact sur Terre, marquant ainsi le succès du 22e lancement et de l’atterrissage du lanceur réutilisable. Mais, où a-t-il atterri? Sur la barge de récupération en plein océan. (Image Credit & Copyright: Ben Cooper (Launch Photography))
28 septembre 2024

Le 11 aout dernier, une fusée Electron de la société aérospatiale Rocket Lab a été lancée depuis le sol d’une planète en rotation. Elle transportait un petit satellite et sa mission a été baptisée « A Sky Full of SARs ». La fusée a été lancée vers une orbite terrestre basse depuis la péninsule de Mahia sur l’Île du Nord de la Nouvelle-Zélande. La trace très lumineuse de la fusée orientée vers l’est dans ce paysage marin du sud est très visible sur cette image réalisée en utilisant 50 photographies consécutives prises sur un intervalle de 2,5 heures. L’appareil photo fixé sur un trépied pointait directement vers le pôle Sud céleste (PSC), l’extension de l’axe de rotation de la Terre sur la sphère céleste. Aucune étoile brillante ne marque cet emplacement dans le ciel nocturne de l’hémisphère sud, mais il est cependant facile à repérer sur cette image. Le PSC se trouve au centre des arcs concentrique. Mais, c’est un peu plus difficile pour le trouver dans le ciel. (Image Credit & Copyright: Rory Gannaway)
17 aout 2024

Tous ces traits lumineux dans le ciel ont été produits par des satellites artificiels. Les monticules rocheux visibles sur terre sont appelés des pinacles. Ils sont situés dans le désert des Pinacles du parc national de Nambung en Australie-Occidentale. Ces flèches rocheuses se sont formées à partir du calcaire d’anciens coquillages marins. Mais, les traînées lumineuses dans le ciel attirent aussi notre attention. Elles ont été créées par la réflexion de la lumière solaire par des satellites en orbite basse autour de notre planète, la Terre. Toutes ces traînées ont été captées en moins de deux heures et ont été réunies numériquement avec une photographie du sol prise depuis le même endroit pour créer cette image. La plupart des traits lumineux proviennent de la constellation Starlink, des satellites de communication d’un immense réseau encore en déploiement. Cependant, certains traits proviennent d’autre satellite, comme on peut le constater sur l’image légendée. L’image nous rappelle le nombre croissant de satellites continuellement visibles dans le ciel de la Terre après le crépuscule et avant l’aube. Comprendre et éliminer les effets des traînées satellitaires sur les images des caméras et des télescopes au sol est maintenant important non seulement pour réaliser de belles photos astronomiques, mais aussi pour notre compréhension de l’univers lointain. (Image Credit & Copyright: Joshua Rozells)
14 juin 2022

Le lancement d’une fusée au lever du soleil peut donner lieu à des images inhabituelles, mais intrigantes qui mettent en vedette à la fois la fusée et le Soleil, comme celle-ci qui a été captée le mois dernier lors du lancement depuis le centre spatial Kennedy d’une fusée Falcon 9 de la compagnie SpaceX. La fusée transportait 53 autres satellites de communication Starlink vers une orbite basse. Le panache d’échappement de la fusée brille au-delà du disque solaire, la fusée apparaît étrangement dentelée et la bordure inférieure du Soleil montre des ondulations inhabituelles en forme de goutte-à-goutte. Tous ces effets optiques proviennent de turbulences relativement chaudes ou raréfiées qui produisaient une réfraction moins forte de la lumière solaire que les turbulences plus fraîches ou comprimées. On remarque aussi les taches solaires de la région active 3014 en haut à gauche. (Image Credit & Copyright: Michael Cain)
31 mai 2022

D’où proviennent ces traits lumineux à travers les nébuleuses d’Orion? Elles sont simplement le produit de la réflexion de la lumière solaire par les nombreux satellites en orbite terrestre. Apparaissant à l’œil comme une série de points lumineux successifs flottant dans le ciel crépusculaire, le nombre toujours croissant de satellites de communication, dont ceux de Starlink de la compagnie SpaceX, suscite l’inquiétude de plusieurs astronomes. Mais, du point de vue positif, les satellites Starlink et les autres constellations semblables rendent le ciel après le coucher du soleil plus dynamique, augmentent la rapidité des communications mondiales et contribuent à fournir des services numériques aux régions rurales actuellement mal desservies. Mais, ces satellites en orbite basse compliquent la vie des programmes d’imagerie astronomique du ciel profond, en particulier de ceux qui nécessitent des images captées après le coucher du soleil ou juste avant l’aube. De même, les futures constellations de satellites en orbite plus élevée pourraient avoir des impacts sur les études de l’univers profond pour les grands télescopes installés sur le sol terrestre, et ce à tout moment de la nuit. Sur cette image, les traits lumineux ne parviennent pas des satellites Starlink, mais plutôt de satellites en orbite géosynchrone, soit à près de 36 000 km d’altitude. Cette image a été réalisée en décembre 2019 en superposant numériquement plus de 65 photos de trois minutes d’exposition chacune à des images prises pour mettre en évidence la nébuleuse d’Orion en arrière-plan. (Image Credit: Amir H. Abolfath)
1er juin 2021

La pleine lune qui illumine le ciel de la Terre s’est vue octroyer par diverses civilisations plusieurs noms. Cette année, la dernière pleine lune de l’été de l'hémisphère nord était le 2 septembre. Certains la nomment la pleine lune du maïs. Quelques jours auparavant, le 30 aout, une lune presque pleine s’est levée juste avant le coucher du soleil, éclairant le ciel de la base de lancement de Cap Canaveral sur le cordon littoral «spatiale» de la Floride. Une photo bien synchronisée a capté l’éclat des moteurs d’une fusée Falcon 9 sous le disque lunaire lors de la manœuvre qui a permis le retour réussi du premier étage sur la zone d’atterrissage à Cape Canaveral. Neuf minutes plus tôt, la fusée avait été lancée transportant le satellite SAOCOM 1B vers une orbite polaire. C’était le premier lancement vers une orbite polaire à partir de Cape Canaveral depuis 1969. (Image Credit & Copyright: Katie Darby)
5 septembre 2020

Le 6 décembre 2019, au lever du soleil, une fusée Électron a été lancée depuis la péninsule Mahia Peninsula en Nouvelle-Zélande, un pays situé sur une planète en rotation. Transportant plusieurs petits satellites, elle se dirigeait vers une orbite basse de la Terre lors d’une mission surnommée « Running Out of Fingers ». L’arc de feu du lancement réussi de la fusée est dirigé vers le sud de la mer de Tasman. Passé le sommet de l’arc, les trainées de vapeur à la dérive et les gaz d’échappement de la fusée sont encore éclairés par le soleil même si ce dernier est sous l’horizon. L’appareil photo était fixé sur un trépied et, de sa position, il alignait presque le sommet de l’arc avec le pôle Sud céleste, mais ne cherchez pas celui-ci, car aucune étoile brillante ne marque cet endroit de l'hémisphère sud. Il est cependant au centre du filé d’étoile de cette image composite, en haut un peu en dehors du cadre. (Image Credit & Copyright: Brendan Gully)
28 février 2020

Comment l’activité solaire affecte-t-elle notre planète? Pour nous aider à répondre à cette question complexe, l’Agence spatiale européenne (ESA) et la NASA viennent de lancer le satellite Solar Orbiter. Ce satellite en orbite autour du Soleil surveillera la luminosité variable du Soleil à sa surface, le vent solaire et son champ magnétique. En plus de l’hémisphère que nous pouvons surveiller de la Terre, le satellite pourra observer l’autre hémisphère. En effet, grâce à son orbite de 168 jours, il sera souvent au-dessus de la face que nous ne pouvons voir. Sur cette photo à long temps d’exposition du lancement de Solar Obiter, on peut admirer l’arc gracieux des moteurs brillants de la fusée Atlas V de la coentreprise United Launch Alliance alors qu’ils transportent le satellite dans l’espace. Au cours des prochaines années, Solar Orbiter va utiliser la gravité de la Terre et de Vénus pour s’éloigner du plan de l’orbite des planètes et pour se rapprocher plus près du Soleil que Mercure. De violentes conditions météo à la surface du Soleil, dont des éruptions et des éjections de masse coronale, nous ont déjà montré leurs capacités d’interférer avec nos réseaux électriques et nos satellites de communication. Le satellite Solar Orbiter devrait coordonner ses observations avec la sonde solaire Parker lancée en 2018 qui est présentement en orbite autour du Soleil. (Image Credit & Copyright: Derek Demeter (Emil Buehler Planetarium))
11 février 2020

Quels sont ces traits lumineux au-dessus de l’horizon? Ce sont les nouveaux satellites Starlink qui réfléchissent la lumière du Soleil. La société SpaceX a lancé 60 satellites de communication en mai et 60 autres en novembre. Des milliers d’autres satellites de communication en orbite basse pour les besoins d’Internet sont prévus dans les prochaines années. Ainsi, des traits lumineux comme ceux-ci deviendront monnaie courante. Plusieurs membres de la communauté astronomique s’inquiètent des conséquences que pourraient avoir les réflexions de ces satellites sur les observations de l’espace. Cette image a été réalisée en superposant 33 photographies prises depuis le Brésil. Un brillant météore a aussi éclairé le ciel d’un champ de tournesol en fleur. La réflexion des satellites en orbite basse n’est pas un phénomène nouveau. Les satellites Iridium dont la mise en orbite a débuté il y a vingt ans produisent des flashs si brillants qu’on peut même en voir certains pendant la journée. La plupart de ces vieux satellites ont cependant été mis au rancart au cours des dernières années. (Image Credit & Copyright: Egon Filter)
10 décembre 2019

Le temps d’exposition de ce cliché était de 251 secondes. La trajectoire lumineuse est celle du vol d’une fusée Atlas V qui a été lancée vers l’est depuis la base de lancement de Cap Canaveral en Floride. Le lancement de la fusée de la coentreprise United Launch Alliance a eu lieu à 6 h 13, alors que le soleil se levait à cet endroit à 6 h 48. Mais, le panache de la fusée en haute altitude était éclairé par le Soleil même si celui-ci était encore sous l’horizon du lieu. Les eaux de l’Indian River Lagoon à Palm Shores reflètent les subtiles couleurs et la lueur chaude du ciel. La puissante fusée Atlas transportait un satellite militaire de communications. Si vous voyez des traînées lumineuses dans ciel ce weekend, il s’agira sans doute de météores de la pluie des Perséides. (Image Credit & Copyright: Michael Seeley)
9 aout 2019

Vingt-sept moteurs-fusées Merlin crachent le feu sur ce gros plan du lancement d'une fusée Falcon Heavy. Construite avec les trois premiers étages d'une fusée Falcon 9 dotés de neuf moteurs Merlin chacun, la fusée Falcon Heavy a été propulsée depuis l'aire de lancement 39A du centre spatial Kennedy le 11 avril dernier. Ce second lancement d'une fusée Falcon Heavy a permis de mettre en orbite le satellite de communication Arabsat 6A. En février 2018, le premier lancement de Falcon Heavy avait permis d'envoyer dans l'espace une voiture Tesla et un personnage inanimé surnommé Starman. Conçus pour être réutilisables, les deux étages de propulsion et le noyau central de la fusée sont retournés en bon état sur la planète Terre. Les propulseurs se sont posés sur la base de lancement de Cap Canaveral et le noyau sur la barge de récupération autonome «Of Course I Still Love You». (Image Credit: SpaceX)
20 avril 2019

Que se passe-t-il entre ces montagnes? C’est tout simplement une fusée qui s’envole vers l’espace. Plus précisément, il s’agit de la fusée Longue Marche 3B qui a été lancée il y a environ deux semaines depuis la base de lancement de Xichang situé dans la province chinoise de Sichuan. La fusée a mis en orbite deux satellites de positionnement à environ 2000 km au-dessus de la surface de la Terre, bien au-delà de l’orbite de la Station spatiale internationale, mais bien en dessous de l’orbite des satellites géostationnaires. La fusée de la mission chinoise Chang’e 3 qui avait transporté le rover Yutu sur la surface de la Lune avait aussi été lancée depuis la base de Xichang en 2013. Cette image a été captée depuis un lieu situé à environ 10 km du site de lancement. Son montage a été réalisé avec huit photographies de la trajectoire de la fusée et une autre pour l’image de fond. (Image Credit & Copyright: Yudong Jiang)
4 décembre 2018

Le satellite TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) a commencé sa recherche d'exoplanètes en quittant le Terre le 18 avril. Le chasseur d'exoplanète monté sur le sommet d'une fusée Falcon 9 a atteint son orbite avec succès. Le chiffre 9 du nom de la fusée vient de ses neuf moteurs-fusées Merlin installés sur le premier étage du lanceur. Le lancement a été effectué depuis le complexe de lancement 40 de la base de lancement de Cape Canaveral en Floride. TESS utilisera plusieurs fois dans les prochaines semaines ses propulseurs pour se placer sur une orbite très elliptique. Une manœuvre d'assistance gravitationnelle lunaire permettra d'atteindre une orbite stable, non encore expérimentée, dont la période sera égale à la moitié de celle de la Lune. L'apogée de l'orbite de TESS sera de 373 000 km, ce qui est comparable à la distance moyenne entre la Terre et la Lune. Depuis cette position, TESS effectuera un relevé de deux années à la recherche des planètes autour des étoiles les plus brillantes et les plus rapprochées du Soleil. (Image Credit & Copyright: John Kraus)
21 avril 2018
Quelle est l’origine de cette illumination dans le ciel du sud de la Californie et de l’Arizona? Il s’agit simplement du spectaculaire panache produit par le lancement d’une fusée SpaceX depuis la base aérienne de Vandenberg près de Lompoc en Californie. Ressemblant pour un moment à une méduse aérienne géante, cet impressionnant panache était si brillant parce qu’il a été rétroéclairé par la lumière du soleil couchant. Lancée au cours d’une très brève fenêtre de temps, la fusée Heavy Falcon (une version modifiée et plus puissante de la fusée Falcon 9) a mis comme prévu en orbite basse dix satellites Iridium NEXT. Les satellites NEXT font partie d’un réseau mondial de télécommunication. Le panache du premier étage de la fusée est à droite de l’image, celui de l’étage supérieur à gauche et plus haut. Plusieurs bonnes vidéos du lancement ont été réalisées. Cette photo de 2,5 secondes d’exposition a été prise depuis le comté d’Orange en Californie. (Image Credit & Copyright: Craig Bobchin)
24 décembre 2017

Regardez un énorme orage accompagné de foudre se déplacer dans l'est des États-Unis. Cette tempête d'envergure a causé beaucoup de dommages et malheureusement des pertes de vie sur son passage. Vus de l'espace grâce à l'instrument Geostationary Lightning Mapper(GLM) à bord du satellite GOES-16, les éclairs apparaissent dans cette vidéo en accéléré enregistré le mois dernier comme des flashs. Durant la journée, on remarque plus les contours de l'Amérique du Nord, alors que la nuit on ne voit plus que la lumière engendrée par la foudre. Une observation attentive de la vidéo, surtout vers la fin, montre qu'une grande partie de la foudre est concentrée sur l'énorme queue du tourbillon de la tempête. Parce que la foudre précède souvent l'impact le plus violent d'une tempête, les données de celle-ci recueillies par l'instrument GLM pourraient aider à réduire les dommages causés aux humains. (Image Credit: NOAA, NASA, Lockheed Martin, GOES-16, GLM)
15 mai 2017

Lancé le 19 novembre 2016 depuis Cape Canaveral Air Force Station, le satellite GOES-16 peut maintenant observer la planète Terre depuis une orbite géostationnaire à 36 000 km au-dessus de l’équateur. Le 15 janvier dernier, l’instrument « Advanced Baseline Imager » à bord du satellite a capté cette image contrastante de la Terre et de la Lune en phase gibbeuse. L’austère Lune dépourvue d’atmosphère n’est pas vraiment le sujet d’étude de GOES-16, quoique... Capable de réaliser toutes les 15 minutes une image en haute résolution du disque entier de la Terre, et ce dans 16 canaux spectraux différents, l’instrumentation de ce satellite de nouvelle génération fournira des images plus détaillées des systèmes climatiques terrestres, ce qui permettra de réaliser des prévisions météo plus précises. Tout comme les autres satellites GOES, celui-ci utilisera la Lune au-dessus de notre planète comme une cible de calibration. ( Image Credit: NOAA, NASA)
26 janvier 2016

Placez un satellite sur une orbite circulaire à quelque 42 000 km du centre de la Terre et il en fera le tour en 24 heures. Parce que sa période de révolution est égale à la période de rotation de notre planète, cette orbite est dite géosynchrone. De plus, si cette orbite est dans le même plan que celui de l’équateur terrestre, le satellite restera fixe dans le ciel au-dessus d’un endroit donné; on obtient ainsi une orbite géostationnaire. Comme l’avait prédit en 1940 l’auteur de science-fiction Arthur C. Clarke, les satellites géostationnaires sont nombreux et ils sont utilisés pour les communications ainsi que pour la météorologie. Les astrophotographes les connaissent trop bien, car les images qu’ils réalisent du ciel profond contiennent assez souvent les traces lumineuses de ces satellites qui réfléchissent la lumière solaire vers la Terre en raison de leur altitude. Parce que les satellites géostationnaires se déplacent avec la rotation de la Terre sur le fond des étoiles fixes, ils laissent des traces qui semblent suivre une autoroute sur la sphère céleste. Cette vidéo réalisée le mois dernier montre les traces de plusieurs satellites géostationnaires devant la célèbre nébuleuse d’Orion. ( Image Credit & Copyright: James A. DeYoung)
16 janvier 2017

Le 2 septembre dernier, ceux et celles qui se sont levés tôt ont pu admirer dans le ciel de la côte de la Floride le spectacle du lancement d'une fusée Atlas V effectué à la base navale de Cape Canaveral. La fusée transportait un satellite de télécommunications qui a été mis en orbite autour de la Terre. Cette photo d'exposition prolongée permet de suivre la trajectoire de la fusée qui s'élevait vers l'est au-dessus de l'Atlantique. Lorsque la fusée s'élève au-dessus de l'ombre projetée par la Terre, sa traînée gazeuse éclairée par les rayons solaires se transforme en nuages noctulescents. Le court trait de lumière à droite juste au-dessus l'amoncellement nuageux provient de Vénus, l'étoile du matin qui se levait. (Image Credit & Copyright: Mike Deep)
5 septembre 2015
Est-ce que cette personne vient de lancer un éclair? Non. Malgré les apparences, il ne fait que pointer vers un brillant flash Iridium produit par la réflexion momentanée de la lumière solaire par un satellite de télécommunications en orbite terrestre. Il arrive que les antennes de communication des satellites Iridium soient alignées de façon à réfléchir la lumière du Soleil directement vers un observateur produisant ainsi un flash bien plus brillant que n'importe quelle étoile. Les flashs Iridium durent habituellement plusieurs secondes, plus longtemps que la plupart des étoiles filantes. De plus, contrairement aux étoiles filantes, ces flashs sont symétriques et prévisibles. Ce flash produit par le satellite Iridium 15 a éclairé le ciel de l'Estonie la semaine dernière par une nuit sombre permettant de voir le bandeau central de la Voie lactée en arrière-plan. (Image Credit & Copyright: Martin Mark)
2 septembre 2015
Immobile à l'extrémité d'un trépied et tourné vers l'est, un appareil photo a capté ces traînées d'étoiles au-dessus du bassin Turn du centre spatial Kennedy. Les clichés de cette image ont été captés sur une période de trois heures le 23 janvier dernier. Comme l'endroit d'où les photos ont été prises est situé près du complexe de lancement 41 de la base de lancement de Cape Canaveral, l'envolée d'une fusée Atlas V a aussi été capturée sur l'un des clichés. La fusée transportait un satellite de suivi et de relais de données (TDRS). Les traînées lumineuses des étoiles sont évidemment produites par la rotation de la Terre sur son axe, mais c'est aussi cette rotation qui fait en sorte que la trajectoire illuminée de la fusée est un arc dirigé vers l'Atlantique. En effet, le lancement d'une fusée vers l'est, dans la même direction que la rotation de la Terre ajoute la vitesse de la Terre à celle de la fusée réduisant ainsi l'énergie et donc le carburant nécessaire pour la mettre en orbite. L'orbite du satellite TDRS-L est à 36 000 km au-dessus de l'équateur, une orbite dite géostationnaire qui fait en sorte que le satellite reste toujours depuis la Terre au même endroit dans le ciel. (Image Credit & Copyright: Mike Killian / AmericaSpace)
30 janvier 2014
Au sol, c'est une jetée qui s'avance dans une mer calme. Dans le ciel, ce sont des traînées d'étoiles et le long trait régulier d'une fusée. Cette photographie à exposition prolongée a été captée le 19 novembre depuis Cape Cod au Massachusetts. L'arc de cercle a été laissé par le passage d'une fusée Minotaur 1. À droite, on voit même le lieu où s'est produite la séparation d'un étage de la fusée. Cette fusée à étages multiple a été lancée depuis le Mid-Atlantic Spaceport à la base Wallops Flight Facility de la NASA à 20:15 h (HNE) en Virginie, base située à environ 650 km au sud de cette jetée. La fusée Minautaur transportait un nombre record de 29 satellites pour les placer en orbite basse. Parmi ces satellites, il y avait un CubeSat (en anglais sur Wikipedia) construit par des étudiants d'un collège et un satellite Firefly (en anglais, sur Wikipedia). (Image Credit & Copyright: Chris Cook)
21 novembre 2013
Comment se fait-il que certaines «étoiles» de cette animation soient fixes? Plusieurs étoiles dans le ciel se lèvent en effet à l'est et se couchent à l'ouest en raison de la rotation de la Terre sur elle-même. En fonction de la latitude de l'observateur, les étoiles situées près des pôles ne se lèvent pas ni se couchent, mais elles se déplacent quand même, car elles effectuent une rotation complète autour de ces mêmes pôles : ce sont des étoiles circumpolaires. Mais si vous regardez attentivement cette courte vidéo, vous pourrez constater que certains points lumineux dans le coin supérieur gauche ne se déplacent pas du tout. Ces points lumineux ne sont cependant pas des étoiles, mais des satellites géostationnaires qui évoluent au-dessus de l'équateur terrestre. Ils sont toujours au même endroit au-dessus de la Terre parce que leur période de rotation est exactement la même que celle de notre planète. Pour que leur période de rotation soit de 24 heures, il faut les envoyer à une altitude avoisinant les 36 000 km, beaucoup plus loin que les 400 km de la Station spatiale internationale dont la période de rotation est d'ailleurs beaucoup plus courte, 90 minutes. Les images de cette vidéo ont été captées l'un des plus hauts restaurants tournants du monde situé sur le Mittelallalin dans les Alpes suisses. La montagne que l'on voit est l'Allalinhorn. On peut également que les satellites de la vidéo scintillent en réfléchissant la lumière solaire. Ils sont également alignés sur une seule ligne, la projection dans le ciel de l'équateur terrestre. On peut aussi se demander pourquoi on place tant de satellites géostationnaires au-dessus de l'équateur. Ils servent aux innombrables signaux de communication : les antennes recevant ces signaux ou les envoyant vers le satellite n'ont pas à bouger pour le suivre. (Video Credit & Copyright: Michael Kunze)
11 avril 2012
Si vous placez un satellite en orbite circulaire à environ 42 000 km du centre de la Terre, soit à 36 000 km au-dessus de sa surface, sa période de révolution sera la même que celle de la Terre, 23 h 56 min 4,1 s. La rotation du satellite est dite géosynchrone. Et si l’orbite de ce satellite est dans le même plan que celui de l’équateur terrestre, alors il sera toujours au-dessus du même lieu, on obtient alors un satellite géostationnaire. Comme Arthur C. Clarke l’avait prédit dans les années 1940, les orbites géostationnaires sont aujourd’hui largement occupées par des satellites de communication et des satellites météorologiques, pour le plus grand malheur des astrophotographes. On voit en effet très souvent la trace lumineuse laissée par ces satellites sur les photographies à long temps d’exposition, car ceux-ci réfléchissent la lumière du Soleil vers la Terre parce qu’ils orbitent très loin de la surface de notre planète. C’est ce que nous montre l’image du jour, une photo de la région d’Orion qui est près de l’équateur céleste. Cette photo dont le temps d’exposition est de 10 minutes nous montre les trois étoiles de la Ceinture d’Orion juste au-dessus de la nébuleuse bien connue M42 ainsi que les traces de plusieurs satellites géostationnaires. Cette image a été utilisée pour réaliser une vidéo originale intitulée «l’autoroute céleste». (Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN))
20 février 2010
Les deux petites taches sur cette photographie du Soleil ont été produites le 13 mai 2009 par le passage de la navette spatiale Atlantis et le télescope Hubble devant le Soleil alors que les astronautes étaient en mission d’entretien du télescope. Comme la durée du transit de Hubble et de la navette qui se déplaçaient côte à côte n’était que 0,8 seconde, il a fallu une planification experte de la part l’astronome Thierry Legault pour réussir ce cliché dont le temps d’exposition n’est que de 1/8000e de seconde! (Credit & Copyright: Thierry Legault)
16 mai 2009
L’image du jour nous montre la navette spatiale Atlantis alors qu’elle s’apprête à quitter la Terre pour la quatrième mission d’entretien du télescope spatiale Hubble en attendant qu’il soit remplacé par le télescope James Webb. (Credit & Copyright: Charles Danforth (CASA, U. Colorado))
13 mai 2009
Le télescope spatial Fermi explore le l’Univers à la recherche de photons dont l’énergie est 50 millions de fois plus grandes que celle des photons de la lumière visible, soit ceux des radiations gamma. L’image du jour est une carte construite à partir des observations de Fermi entre le 4 août et le 30 octobre 2008. C’est la meilleure représentation du ciel que nous ayons en rayon gamma. Que nous révèle cette carte. Un récent article scientifique décrit les 205 sources gamma les plus lumineuses alors que la carte présentée nous indique la position des 10 plus intenses. Cinq de ces sources sont dans notre galaxie, la Voie lactée et les cinq autres sont en dehors. À l’intérieur de la Voie lactée nous trouvons : la trace laissée par le Soleil (dans le cadran en haut à droite), LSI +61 303 une binaire X située à environ 6500 années-lumière de nous, PSR J1836+5925 un pulsar en rayon gamma, l’amas globulaire 47 Tuc distant de 15 000 années-lumière. La cinquième source située près du centre de la Voie lactée, juste un peu en haut du disque, n’est pas encore identifiée. Elle intrigue les scientifiques parce son intensité est variable et qu’elle n’a pas de contrepartie dans les autres domaines du spectre. L’une des sources situées en dehors de notre galaxie est NGC 1275, une grosse galaxie située dans le cœur de l’amas de Persée à quelque 233 millions d’années-lumière. Viennent ensuite trois galaxies à noyau actif, 3C 454.3, PKS 1502+106 et PKS 0727-115 situés à des milliards d’années-lumière de la Voie lactée. La cinquième source n’est pas encore identifiée et sa nature demeure encore un mystère. (Credit: NASA, DOE, Fermi LAT Collaboration)
21 mars 2009
La NASA a procédé au lancement du satellite Kepler dans la nuit du 6 au 7 mars 2009 en utilisant comme une fusée Delta II. C’est ce lancement que montre la photo du jour. Le but de la mission Kepler est de rechercher des planètes semblables à Terre situées dans la zone habitable de leur étoile. C’est dans cette zone dite habitable qu’il peut exister de l’eau liquide à la surface d’une planète, une condition que l’on juge essentielle à l’apparition de la vie telle que nous la connaissons. Le télescope Kepler et son appareil photographique muni de larges capteurs très sensibles fouilleront le ciel dans la région de la constellation du Cygne. Les instruments du télescope permettront d’enregistrer la luminosité de plusieurs étoiles voisines de notre Soleil afin de détecter la très minime baisse d’intensité lumineuse lorsqu’une planète comme la Terre passe devant son étoile. (Credit & Copyright: Ben Cooper)
9 mars 2009
Le télescope spatial GLAST, lancé le 11 juin 2008, a été renommé Fermi (Fermi Gamma-ray Space Telescope) du nom d’Enrico Fermi (1901-1954) pionnier de la physique des hautes énergies et prix Nobel de physique en 1938. Il y a deux instruments capables de capter les rayons gamma à bord de Fermi : un moniteur de sursauts gamma (GBM : Gamma-ray Burst Monitor) et un télescope gamma à grand champ (LAT : Large Area Telescope). L’image du jour est la première carte du ciel en rayon gamma construite par le LAT : le bulbe de la Voie lactée occupe le centre de l’image. Il existe diverses sources de rayons gamma dans l’Univers. Le long du plan de notre Galaxie, les rayons cosmiques à haute énergie excitent les atomes des gaz et des poussières qui émettent une faible lueur gamma. Les étoiles à neutrons en rotation rapide (pulsars) produisent aussi des rayons gamma. La catégorie nommée blazar des galaxies à noyau actif (GNA) émet également des radiations gamma. On peut identifier ces sources en plaçant le curseur au-dessus de l’image du jour faisant ainsi apparaître l’annotation de la photo. Il n’a fallu que 4 journées d’observation pour construire cette carte alors que l’observatoire Compton avait mis une année pour faire la même chose au début de la décennie 1990. En plus de surveiller les sursauts gamma, Fermi pourra observer l’Univers en rayon gamma à des distances largement plus grandes en raison de sa sensibilité largement améliorée. (Credit: NASA, DOE, International LAT Team)
28 août 2008
Simulation du ciel en rayon gamma. Le satellite GLAST (Gamma-ray Large Area Space Telescope) dont le lancement était prévu pour 2007 a été retardé quelque peu : en février 2008, on prévoyait son lancement pour le mois de mai 2008. Ce satellite explorera l’Univers en rayon gamma. L’animation présente ce que le satellite pourrait donner comme résultat selon les hypothèses des astrophysiciens : le plan de notre Galaxie, le grand U, avec son centre vers la droite (zone plus lumineuse), des galaxies actives, des pulsars, le Soleil et, on s’étonne, la Lune en rayon gamma. Suivez le lien et vous aurez une explication du phénomène : ce sont les rayons cosmiques qui sont à l’origine des rayons gamma émis par le sol lunaire. (Crédit: GLAST DC2)
31 mai 2006
Il y a quinze ans, en décembre 1990, la navette Columbia emportait quatre télescopes dans l’espace afin d’explorer, depuis une position loin au-dessus de l’atmosphère terrestre, le rayonnement ultraviolet et les rayons X nous parvenant de l’Univers. L’image du jour nous montre ces télescopes dans la soute de la navette : UIT, HUT, WUPPE et BBXRT. La constellation à l’arrière de la navette est Orion. (Credit: STS-35 Crew, NASA)
3 décembre 2005
REPRISE du 25 février 1999, du 17 août 1997 et du 4 mai 1996
Le satellite d’observation solaire SOHO (SOlar and Heliospheric Observatory) a été lancé au début du mois de décembre 1995 et, à ce jour, il continue de nous faire parvenir des images imprenables du Soleil. SOHO est doté d’une douzaine d’instruments qui explorent entre autres la structure interne du Soleil, son atmosphère (photosphère, chromosphère et couronne) et ses vents. En bonus, il a découvert plus de 1000 comètes, celle que l’on nomme les «sungrazer» (fiche 3 de cette section). SOHO observe le Soleil depuis un point situé à environ 1,5 million de kilomètres de la Terre. En fait, SOHO est en orbite autour du Soleil, et non de la Terre, à un endroit où la force gravitationnelle de la Terre est exactement égale à celle exercée par le Soleil, le point de Lagrange. Bien que le centre opérationnel de SOHO est situé au centre Goddard de la Nasa, à Greenbelt dans le Maryland, les résultats obtenus de ce satellite sont exploités par les scientifiques de tous les coins de la planète. On espère que le satellite fonctionnera jusqu’en mars 2007, afin de permettre l’étude d’un cycle solaire complet qui dure en moyenne 11 années. L’image du jour présente quelques contributions à l’étude du Soleil obtenues par ce satellite. (Credit: SOHO Consortium, ESA, NASA Image Montage: Steele Hill (GSFC))
1er décembre 2008
La fusée M-V-6 de la photo du jour utilise trois étages à carburant solide pour se propulser dans l’espace. C’est une fusée japonaise. Cette photo a été prise au centre spatial Uchinoura le 10 juillet 2005 à 12h30, à l’heure du Japon, à l’occasion du lancement réussi de l’observatoire Astro-E2. Les astronomes qui utiliseront les télescopes UV et rayon X de Astro-E2 doivent célébrer l’événement, d’autant que le premier lancement d’Astro-E en février 2000 avait été détruit lors du lancement raté. Selon la tradition, on donne un nom aux satellites une fois qu’il est en orbite. Astro-E2 a donc été surnommé Suzaku, une divinité que l’on peut comparer Phoenix, un oiseau mythique rouge qui peut renaître de ses cendres. (Image Credit: Dr. F. Scott Porter, Exploration of the Universe Division, GSFC)
12 juillet 2005
Cette photographie a été prise avec un temps pose suffisamment long pour enregistrer le mouvement des étoiles et aussi pour capter la traînée lumineuse d’une fusée Delta II qui transportait le vaisseau spatial Aura de la NASA. Ce lancement a eu lieu le 15 juillet 2004. La photo a été prise depuis un endroit situé à environ 300 km au nord du site de lancement de la base des forces américaines de l’air de Vandenberg. Le photographe, Rick Baldridge, rapporte que la traînée correspond aux cinq premières minutes du lancement de la fusée avec l’allumage des fusées secondaires après le décollage, près du début de l’arc lumineux. Le satellite Aura a été lancé afin d’étudier l’atmosphère terrestre. (Credit & Copyright: Rick Baldridge)
22 juillet 2004
Plusieurs milliers de satellites sont actuellement en orbite autour de la Terre. On dépense des milliards de dollars chaque année pour cette nuée de robots se promenant en haute altitude pour nos communications, pour la navigation aussi bien maritime que terrestre (les GPS), pour les prévisions météorologiques, pour l'espionnage et pour une multitude d'autres applications, cartographie, exploration minière, glaciation, etc. Les satellites de communication semblent flotter à la verticale au-dessus d'un point de l'équateur de la Terre. Les orbites géostationnaires sont très hautes, à plus de cinq fois le rayon de la Terre, là où la période orbitale du satellite est égale à la période de rotation de la Terre. L'animation présentée commence par montrer la nuée des satellites artificiels qui nous entoure, dont l'anneau des géostationnaires et se termine par un zoom sur la Station spatiale internationale. (Illustration Credit: P. C.-W. Fu & A. Hanson (Indiana), P. Frisch (Chicago), NASA)
14 juillet 2003
Avez-vous déjà vu un flash dans le ciel qui dure environ 15 secondes? Peut-être bien que oui, car ce n'est pas rare. Eh non, ce n'est pas un OVNI, mais la réflexion de la lumière solaire sur l'un des satellites Iridium en orbite autour de la Terre. Depuis la mise en orbite de Spoutnik I en 1957, des satellites dédiés à de multiples taches ont produit moult traînées et éclats lumineux dans le ciel. Les flashs provenant de l'un des 66 satellites Iridium peuvent être très brillants approchant même parfois l'éclat de la Lune. Lorsqu'on programmera la rentrée de l'un de ces satellites dans l'atmosphère, il y aura un flash encore plus brillant lorsqu'il s'enflammera. Le trait lumineux de cette photo est le flash d'un satellite Iridium dans le ciel de San Sebastian en Espagne. Si vous avez observé un flash qui n'a duré qu'une seconde ou deux, c'est sans doute celui d'un météore et non d'un satellite. (Credit & Copyright: Jon Teus (Science Society Aranzadi, Spain))
2 mai 2000
Le TIROS 1 (Television InfraRed Observational Satellite) a été le premier satellite météorologique. Il a été placé sur une orbite polaire le 1er avril 1960 et, équipé de deux caméras de télévision, il a fonctionné pendant seulement 78 jours. Mais durant cette brève période, il a démontré que l'on pouvait suivre la couverture nuageuse et ainsi confirmer les modèles météorologiques depuis l'espace. La couverture continue et complète de la couche nuageuse a commencé en 1962 et elle a permis des prévisions et des alertes météorologiques pour toutes les régions de la Terre. Cette image est la première captée par un satellite TIROS depuis une altitude de 700 km. Une image médiocre selon les standards modernes, mais elle a marqué le début de l'histoire des applications technologiques de l'espace. (Credit: TIROS Program, NASA)
1er avril 2000
L'observatoire spatial en rayons gamma CGRO (Compton Gamma Ray Observatory) a été le plus gros satellite astronomique lancé le 5 avril 1991 par une navette spatiale et il continue de révolutionner l'astronomie dans le domaine des rayons gamme. Cette image est justement celle de ce satellite astronomique. Avant que le satellite Compton perde plus de gyroscopes stabilisateurs, la NASA envisage d'allumer ses fusées afin de le précipiter de façon sécuritaire dans l'océan (note : il est entré dans l'atmosphère terrestre de façon planifiée le 4 juin 2000). Cet instrument observe le ciel dans le domaine des photons gamma, une lumière si bleue que nos yeux ne peuvent la voir. Ces photons gamma sont bloqués par l'atmosphère terrestre et ne peuvent donc atteindre le sol, d'où la nécessité de placer un satellite en orbite au-dessus de notre atmosphère. Les données collectées par CGRO indiquent que, dans le domaine des rayons gamma, l'Univers entier est agité violemment et subit des changements rapides. Les astronomes qui utilisent les données de CGRO continuent de faire des découvertes importantes, dont l'identification des étranges sursauts gamma qui illumine l'Univers à son jeune âge. Ils ont aussi découvert une nouvelle classe de QSO (quasi stellar object pour quasar) et des objets si étranges qu'ils n'arrivent pas encore à savoir ce qu'ils sont. (Credit: STS-37 Crew, Compton Science Support Center, NASA)
16 janvier 2000
REPRISE du 11 août 1995
Alors que l'astrophographe James Young était à la chasse aux météores dans le ciel des White Mountains près de Bishop en Californie, il a capturé cette étrange apparition. Capté au crépuscule du 13 août 1999, ce trait brillant n'est pas le flash d'un météore, mais la lumière du Soleil réfléchie par un satellite. En fait, il s'agit du satellite Iridium 52, l'un des nombreux satellites de communication numérique en orbite autour de notre planète. Ces satellites produisent des flashs, d'ailleurs prévisibles, lorsque leurs antennes lustrées réfléchissent momentanément la lumière solaire. Pour un observateur bien placé, ce genre de flash peut atteindre une magnitude apparente de −6, un éclat passablement inférieur à celui de la pleine lune (fiche 3). L'étoile brillante à gauche dont la magnitude est de 2,5 est Markab (Alpha Pegasi), l'étoile la plus brillante de la constellation de Pégase. (Credit: J. W. Young ( TMO, JPL, NASA) Used With Permission)
22 octobre 1999
Avez-vous déjà observé un flash Iridium? Les satellites en orbite basse réfléchissent la lumière solaire vers le sol et ils sont souvent visibles glissant dans le ciel juste avant ou après le coucher du Soleil. Mais ce sont les reflets du Soleil sur les satellites Iridium qui offrent le spectacle le plus impressionnant. Les satellites Iridium constituent un réseau numérique de communication à l'échelle planétaire. Le flash Iridium de l'image du jour a été capté le 20 septembre 1997 par Chris Dorreman, un astronome amateur belge. Sa magnitude apparente était de −8, à peu près l'éclat d'un quartier de lune. L'exposition d'une minute est à l'origine des traînées des étoiles presque perpendiculaires à la trace éclatante du satellite et de l'image fantôme du satellite à l'extrême droite. Dans le tableau périodique, l'iridium est l'élément 77 et c'est de là que vient le nom de ce réseau que l'on voulait originalement constitué de 77 satellites. Ce nombre a ensuite été réduit à 66. En 2014, il y a 72 satellites Iridium en orbite dont 66 sont opérationnels et 6 en réserve. Les flashs Iridium durent de 10 à 20 secondes. Quand pouvez-vous capturer un tel flash? L'éclat, le moment et la position du flash dépendent fortement de votre position sur la Terre, mais les «chasseurs» de satellites peuvent faire des prédictions vraiment précises plusieurs jours à l'avance. (Credit and Copyright: Chris Dorreman)
2 avril 1998
Comment les planètes, les étoiles et les galaxies se forment-elles? Comment évoluent-elles? Le satellite international IUE (International Ultraviolet Explorer) a été lancé en 1978. Le satellite IUE est exploité par la NASA, l'ESA et le PPARC (Particle Physics and Astronomy Research Council). On espère que les données qu'il recueillera apporteront des réponses aux questions fondamentales de la composition de notre Univers. Le satellite IUE est demeuré en orbite géostationnaire pendant 18 ans et il a effectué plus de 100 000 observations avec ses spectrographes ultraviolets. Cette image montrant l'emplacement de plusieurs sources UV étudiées par le satellite est un aperçu de l'immense travail accompli qu'il a accompli. Plus un emplacement de cette image est brillant, plus le nombre d'observations réalisées est élevé. On a utilisé le système de coordonnées galactiques pour cette carte. Le plan de la Voie lactée traverse horizontalement le milieu de la carte. On voit sur cette carte de lointains quasars, des galaxies, des étoiles, des amas stellaires, des nébuleuses, des novae et des supernovae, témoignant ainsi des vastes possibilités d'observation du satellite IUE. Le plan de l'écliptique est aussi visible sur la carte, il la traverse diagonalement. Plusieurs observations du système solaire ont donc aussi été réalisées à l'aide de ce satellite. Aujourd'hui, l'équipe responsable d'IUE a officiellement transmis la dernière commande au satellite mettant ainsi fin à sa mission de 18 années. (Credit: J. Bonnell and M. Perez (GSFC), NASA)
30 septembre 1996
Si vous aviez des yeux d'un félin et que vous pouviez admirer le ciel en infrarouge, que verriez-vous? Parce que cette composante du spectre électromagnétique est moins absorbée par la poussière que la lumière visible, vous pourriez mieux voir le centre de notre galaxie, la Voie lactée. Les étoiles qui s'y trouvent nous sont cachées par les nuages de poussière interstellaire du disque de la Voie lactée. Mais les scientifiques disposent d'instruments pouvant capter l'infrarouge, comme en témoigne cette image en fausses couleurs montrant les sources infrarouges du ciel dans son ensemble. Cette image est le résultat des observations réalisées à l'aide de l'instrument DIRBE (Diffuse Infrared Background Experiment) qui est à bord du satellite COBE (COsmic Background Explorer). DIRBE a capté la lumière infrarouge de 3,5 mm, (ATTENTION AU MU!) une longueur d'onde environ 7 fois plus longue que celle de la lumière visible. Le disque de la Voie lactée traverse horizontalement le centre de l'image. En lumière infrarouge, les étoiles froides de notre galaxie brillent assez intensément et elles marquent la position du disque et du bulbe central de notre galaxie. Les poussières interstellaires présentes dans le plan du système solaire diffusent la lumière du Soleil et émettent aussi des radiations infrarouges à la longueur d'onde observée par COBE. Ce rayonnement, quoique faible, est visible sur cette image : c'est la forme en S qui la traverse. (Credit: The COBE Project, NASA)
18 septembre 1996
C’est la première image du ciel en rayon gamma produite par l’instrument COMPTEL de l’observatoire spatial CGRO (Compton Gamma Ray Observatory). La grille superposée à l’image représente les coordonnées galactiques; le plan de la Voie lactée traverse ainsi horizontalement le centre de l’image. Les couleurs représentent l’intensité du rayonnement gamma : le bleu pour un rayonnement faible et le blanc pour le rayonnement le plus intense. Le rayonnement gamma est un million de fois plus énergétique que la lumière visible. COMPTEL capte les photons gamma et peut ainsi nous révéler l’emplacement des objets les plus exotiques de notre galaxie. La source gamma la plus brillante est le pulsar du Crabe situé près du plan de la Voie lactée à l’extrême droite. En se déplaçant le long du plan de la galaxie cers la gauche, une autre source gamma brillante apparait à mi-chemin entre le centre et le pulsar du Crabe : c’est le pulsar des Voiles (Vela ((XYZ)). Le centre galactique avec son célèbre Cygnus X-1 (près du disque, à mi-chemin entre le centre et la bordure gauche), candidat probable au titre de trou noir, brille aussi violemment en gamma. Les points brillants en dehors du plan de la Voie lactée sont des galaxies distantes. (Credit: The COMPTEL Collaboration, Compton Gamma Ray Observatory, NASA)
29 mai 1996
Bien haut au-dessus de la Terre, la navette spatiale Endeavor a largué un nouveau type d'instrument : une antenne gonflable. L'antenne (Inflateble Antenna Experiment) a été relâchée le lundi 20 mai 1996 dans le cadre du programme SPARTAN dont les satellites renferment plusieurs instruments scientifiques. L'antenne est approximativement de la taille d'un court de tennis et on peut même la voir depuis la surface de la Terre. À la fin de la mission, l'antenne sera abandonnée, mais le reste des équipements de l'expérience SPARTAN sera récupéré par la navette. Cette antenne est utilisée pour transmettre des messages radio et sa soucoupe à son extrémité sert à produire un étroit faisceau qui peut être détecté à une grande distance. (Credit: STS-77 Crew, Space Shuttle Endeavor, NASA).
25 mai 1996
Explorant le ciel dans le domaine des rayons gamma, l'observatoire CGRO (Compton Gamma Ray Observatory) de la NASA a terminé au début d'avril 1996 sa cinquième année d'opération. C'est l'astronaute Jay Apt que l'on voit dans la soute de la navette sous l'observatoire massif. L'observatoire Compton est le plus gros instrument civil mis en orbite. Sa taille est semblable à celle d'un autobus scolaire. Jay Apt et son collège Jerry Ross ont sauvé l'observatoire en libérant l'antenne qui était bloquée lors d'une sortie non prévue. CGRO est le deuxième des Grands observatoires spatiaux de la NASA, le premier étant le télescope spatial Hubble. CGRO a largement dépassé les espoirs des astrophysiciens. CGRO observe encore une nouvelle source gamma découverte en décembre dernier, un spectaculaire pulsar près du centre de notre galaxie. (Credit: NASA, STS-37, Compton Gamma Ray Observatory)
13 avril 1996
C'est aujourd'hui le troisième anniversaire du lancement du satellite ASCA (Advanced Satellite for Cosmology and Astrophysics) renommé depuis Astro-D. Ici superposé à l'image de la galaxie d'Andromède (M31), ASCA est un satellite japonais qui est équipé de certains instruments scientifiques de la NASA. Il y a quatre gros satellites rayon X à bord d'ASCA. Au foyer de deux de ces télescopes se trouve le spectromètre GIS (Gas Imaging Spectrometer), alors qu'un spectromètre à l'état solide (SIS, Solid-state Imaging Spectrometer) se trouve au foyer des deux autres télescopes. ASCA nous a donné récemment des évidences que des rayons cosmiques à haute énergie se forment dans les gaz en expansion d'une supernova. Durant ses trois années de fonctionnement, ASCA a aussi collecté des données sur les quasars, les rémanents de supernova, les novae naines, les pulsars, les amas galactiques et la mystérieuse radiation de fond en rayon X qui semble venir de toutes les directions. (Credit: ISAS, NASA)
20 février 1996
Lancé le 30 décembre 1995 par une fusée Delta II, le satellite astronomique X-ray Timing Explorer (XTE, maintenant renommé Rossi X-ray Timing Explorer RXTE en l'honneur du physicien Bruno Rossi) surveillera le ciel à la recherche de changement brusque dans les émissions de rayon X. Il y a trois télescopes en rayon X distincts à bord de XTE. Le PCA (Porportional Counter Array) et le HEXTE (High Energy X-ray Timing Experiment) fourniront les meilleures informations dans la plus large bande de rayonnement X disponibles à ce jour. Ils observeront des systèmes stellaires qui contiennent des trous noirs, des étoiles à neutrons et des naines blanches. Ils seront aussi utilisés pour observer le cœur des galaxies actives. Le ASM (All Sky Monitor) du satellite XTE balaiera le ciel toutes les 90 minutes pour dénicher de nouveaux sursauteurs X et pour enregistrer les variations de ceux que l'on connait. On envisage utiliser ce satellite pendant deux ans. (Credit: NASA, MIT, UCSD)
3 janvier 1996
Nommé en l'honneur d'Arthur Holly Compton, lauréat du prix Nobel de physique en 1927, l'observatoire CGRO (Compton Gamma Ray Observatory) a été mis en orbite en avril 1991 par la navette spatiale Atlantis. La mission de ce satellite est d'explorer l'Univers dans le domaine des rayons gamma. On voit sur cette photo la base massive de l'observatoire derrière le visage souriant de l'astronaute Jerry Ross. Ross et son collègue Jay Apt venaient de terminer avec succès une sortie extravéhiculaire imprévue afin de libérer une antenne coincée avant la mise en orbite du satellite. Le satellite CGRO fonctionne correctement depuis nous faisant parvenir des observations emballantes du Soleil, de quasars, de pulsars, de supernovae et trous noirs et de sursauts gamma. (Credit NASA, STS-37 Crew.)
29 novembre 1995
Le télescope spatial ultraviolet IUE (International Ultraviolet Explorer) a été lancé en 1978 par une fusée Delta de la NASA. C'est un projet conjoint de la NASA, de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de l'agence spatiale du Royaume-Uni. La durée de vie du satellite était estimée entre trois et cinq ans. Étonnamment, 17 ans et 8 mois après son lancement, il continue de fonctionner. Il nous a transmis plus de 100 000 observations de comètes, de planètes, d'étoiles de novae, de supernovae, de galaxies et de quasars. L'histoire d'IUE est vraiment remarquable, mais elle est peu connue et elle se poursuivra! Pour réduire les coûts, l'équipe du IUE du Goddar Space Flight Center transférera le 30 septembre 1995 la responsabilité des opérations du satellite à la station espagnole Villafranca où des scientifiques de l'ESA et de l'agence spatiale du Royaume-Uni continueront de réaliser des observations astronomiques. (Credit: NASA/ Goddard Space Flight Center (GSFC))
29 septembre 1995
Que verriez-vous si vos yeux étaient sensibles au rayonnement gamma? Cette carte du ciel dans son entier a été construite à partir de données en rayonnement gamma, des photons dont l'énergie dépasse les 100 millions d'électronvolts, soit plus de 40 millions de fois plus énergétiques que les photons de la lumière visible. Ces photons sont absorbés par l'atmosphère avant d'atteindre la surface de la Terre. Au début des années 1990, l'observatoire spatial Compton de la NASA a balayé tout le ciel pour produire cette carte. La lueur diffuse au centre de l'image correspond à notre galaxie, la Voie lactée. La nature et même la distance des autres sources gamma sont encore inconnues. (Picture Credit: NASA, Compton Gamma Ray Observatory)
23 juin 1995