Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
EUROPE, SATELLITE DE JUPITER
La
sonde
Europa Clipper de la
NASA se dirige désormais vers un
monde océanique au-delà de la Terre.
La grosse sonde est dans le
carénage de la charge utile au sommet
de la fusée
Falcon Heavy de cette
photo captée au
Centre spatial Kennedy la veille du
lancement réussi de la mission le 14 octobre. Le voyage interplanétaire
d’Europa Clipper l’emmènera d’abord au
voisinage de Mars pour y subir une
assistance gravitationnelle qui la
retournera vers la Terre pour une autre
assistance gravitationnelle. Ces deux
assistances lui permettront d’atteindre Jupiter vers 2030. Une fois en
orbite autour de Jupiter, la sonde survolera
Europe 49 fois, explorant ainsi une
des
lunes joviennes possédant un océan
sous-marin global qui pourrait réunir les conditions propices au
développement de la vie. Dans le ciel, en arrière-plan de la fusée, on
aperçoit la
comète Tsuchinsan-ATLAS. La photo a
été prise environ un jour après le passage de la comète à son point le plus
rapproché de la
Terre. Cette comète provenant du
lointain
nuage de Oort est actuellement
visible à l’œil nu depuis de
nombreux endroits de notre planète.
(Image Credit & Copyright: Ben
Cooper (Launch Photography)) 17 octobre 2024 |
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En orbite autour de Jupiter de 1995
à 2003, la sonde
Galileo a capté de multiples images d'Europe et
a recueilli des indices de l'existence sous la croûte glacée de cette lune
d'un océan global et profond. Les données des images prises par Galileo ont
été utilisées pour produire une nouvelle version de l'image
d'Europe dans sa phase gibbeuse. Cette version utilise
des couleurs pour produire une image semblable à celle qu'un humain pourrait
voir. Les longues failles courbées à la surface d'Europe constituent
un indice de la présence d'eau liquide sous la glace. Ce sont les déformations induites
par les forces
de marée de Jupiter qui
fournissent l'énergie nécessaire au maintien de l'eau à l'état liquide.
Mais, ce qui est encore plus extraordinaire, c'est que même en absence de
lumière solaire, cette source d'énergie pourrait favoriser l'existence de certaines
formes de vie. Europe est donc l'une des meilleures cibles pour
rechercher une vie extraterrestre. On peut se demander quels genres
d'organismes pourraient survivre dans des conditions si extrêmes. On n'a
qu'à penser aux extrémophiles ou
encore aux Alvinocarididae,
des crevettes
abyssales qui vivent près des sources océaniques hydrothermales. (Image
Credit: NASA, JPL-Caltech, SETI
Institute, Cynthia
Phillips, Marty Valenti) |
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Que pourrait nous révéler cette boule de cristal? En
fait, cette boule est Europe, une des lunes de
Jupiter,
et sa surface cristalline est constituée de glace. Cette surface est très
sale, mais aussi fissurée irrémédiablement. De plus, plusieurs pensent qu'Europe,
referme des océans liquides sous sa surface fracturée qui pourraient
abriter des formes de vie. Europe est à peu près de la taille de
notre Lune et cette
image a été captée
il y a quelques jours par la
sonde spatiale
Juno en orbite autour de Jupiter alors qu’elle passait à moins de 325
kilomètres de cette surface
striée et
changeante. On pense
qu’en raison de l’orbite légèrement elliptique
d’Europe qu’elle subit une
flexion globale due à l’attraction gravitationnelle variable de Jupiter
qui réchaufferait l’eau sous la glace. Ce réchauffement expliquerait les
variations de sa surface glacée que l’on a observées. Les études des images
en gros plan d’Europe pourraient nous aider à mieux comprendre le système
solaire primitif et aussi nous renseigner sur les possibilités de
l’existence de la vie ailleurs dans l’univers. (Image
Credit & License: NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS;
Processing: Andrea Luck) |
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Quels sont ces ovales et ces ronds sur
Jupiter. Le plus grand ovale près du centre est la
Grande Tache
rouge, un immense
système orageux qui fait rage sur
Jupiter
depuis au moins 352 années, soit depuis sa
découverte en 1665 par
Giovanni
Cassini. Il se pourrait donc que cette tempête soit beaucoup plus âgée.
On
ne sait pas pourquoi cette tempête dure depuis si longtemps et on ne
connait pas non plus l'origine de sa couleur. Le rond au bas de l'image à
gauche est la plus grosse lune de Jupiter,
Europe. Les images
par
Voyager 1 en 1979 ont permis d'émettre l'hypothèse qu'il existe sous la
croute glacée d'Europe un vaste océan et qu'il s'agit donc
d'un bon endroit pour
y rechercher une forme de vie extraterrestre. On pourrait croire que le
rond noir en haut à droite est l'ombre d'Europe, mais c'est plutôt celle d'Io,
une des
quatre lunes découvertes par
Galilée en
janvier 1610. C'est Voyager 1 qui a découvert la nature volcanique d'Io
et l'absence de cratères
d'impact à sa surface. Seize des images prises par
Voyager 1 en 1979 ont récemment été traitées numériquement et fusionnées
pour créer
cette image. Il y a quarante-cinq ans aujourd'hui, Voyager 1 a été lancé
depuis la Terre et une des plus
grandes explorations
du système solaire a
débuté. (Image Credit: NASA, Voyager 1, JPL,
Caltech; Processing & License: Alexis
Tranchandon / Solaris) 17 juillet 2022 REPRISE du 28 juin 2020 et du 5 septembre 2017 |
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En orbite autour de Jupiter de 1995
à 2003, la sonde
Galileo a capté de multiples images d'Europe et
a recueilli des indices de l'existence sous la croûte glacée de cette lune
d'un océan global et profond. Les données des images prises par Galileo ont
été utilisées pour produire une nouvelle version de l'image
d'Europe dans sa phase gibbeuse. Cette version utilise
des couleurs pour produire une image semblable à celle qu'un humain pourrait
voir. Les longues failles courbées à la surface d'Europe constituent
un indice de la présence d'eau liquide sous la glace. Ce sont les déformations induites
par les forces
de marée de Jupiter qui
fournissent l'énergie nécessaire au maintien de l'eau à l'état liquide.
Mais, ce qui est encore plus extraordinaire, c'est que même en absence de
lumière solaire, cette source d'énergie pourrait favoriser l'existence de certaines
formes de vie. Europe est donc l'une des meilleures cibles pour
rechercher une vie extraterrestre. On peut se demander quels genres
d'organismes pourraient survivre dans des conditions si extrêmes. On n'a
qu'à penser aux extrémophiles ou
encore aux Alvinocarididae,
des crevettes
abyssales qui vivent près des sources océaniques hydrothermales. (Image
Credit: NASA, JPL-Caltech, SETI
Institute, Cynthia
Phillips, Marty Valenti) |
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Quels mystères pourrions-nous résoudre en scrutant cette boule de cristal? Cette boule est en réalité une lune de Jupiter, le cristal est de la glace et sa surface est non seulement sale, mais aussi trop fissurée pour être réparée. Néanmoins, plusieurs pensent qu'il y a un océan liquide sous les plaines de glace d'Europe et qu'on pourrait y trouver des formes de vie. Ce scénario a été de nouveau appuyé cette semaine par la publication d'images captées par le télescope spatial Hubble où l'on voit des jets de vapeur d'eau parfois éjectés des fissures de la surface d'Europe. Ces jets de vapeur d'eau pourraient déposer des formes microscopiques de vie sur la surface d'Europe. Cette image d'Europe, qui est approximativement de la taille de la Lune, est en couleur naturelle. Elle provient de données recueillies par la sonde Galileo en 1996. Cette sonde a été orbite autour de Jupiter entre les années 1995 et 2003. De futures observations à l'aide du télescope Hubble et de son remplaçant, le télescope spatial James Webb, qui entrera en fonction plus tard dans cette décennie, ainsi que les missions spatiales planifiées pour Europe dans les années 2020, aideront surement l'humanité à mieux cerner l'histoire d'Europe et du système solaire, mais elles nous dévoieront peut-être si la vie existe ailleurs que sur Terre dans l'Univers. (Image Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 27 septembre 2016 |
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Cette image en couleurs rehaussées couvre une zone de 350 par 375 kilomètres à la surface d'Europe, une lune fascinante de Jupiter. Cette image a été réalisée avec des données à haute résolution et des images en couleur de faible provenant des observations faites par la sonde Galileo en 1998. On pense que ces plaines lisses de glace, ces longues fissures et ces blocs enchevêtrés sur un terrain chaotique recouvrent un profond océan d'eau salée. Même si cet océan recouvert de glace est sur un astre situé en dehors de la zone habitable du système solaire, de nouvelles études montrent comment la production chimique d'oxygène et d'hydrogène pourrait s'y dérouler. Ces deux éléments essentiels à la vie pourraient même être produits en quantité comparable à celle de la Terre. La production de l'hydrogène pourrait venir des réactions chimiques entre l'eau salée et le plancher rocheux de l'océan. L'oxygène et les autres éléments pouvant réagir avec l'hydrogène proviendraient de la surface d'Europe. En effet, des molécules d'eau pourraient être séparées en oxygène et en hydrogène à la surface de la lune par l'intense flux de radiation de haute énergie en provenance de Jupiter et ces gaz pourraient être ensuite incorporés à l'océan souterrain. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, SETI Institute) |
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La photographie du jour nous montre Europe, une lune de Jupiter, qui est en phase gibbeuse. Cette mosaïque a été construite à partir des données de Galileo qui a orbité autour de Jupiter de 1995 à 2003. La surface d'Europe est caractérisée des plaines de glace brillante, de longues failles qui s'étendent jusqu'à l'horizon et par des régions sombres dont la glace contient probablement des poussières. On peut mieux voir les portions surélevées du sol près du terminateur parce qu'elles projettent des ombres. Europe est légèrement plus petite que notre Lune, mais elle est beaucoup plus lisse, ne présentant que peu de hauts plateaux ou de gros cratères d'impact. Les images et les données recueillies par Galileo indiquent qu'un océan liquide pourrait exister sous la surface glacée d'Europe. Afin de vérifier la présence possible de vie dans cet océan, la NASA et l'ESA ont uni leur effort dans le projet «Europa Jupiter System Mission». Un vaisseau spatial dont le lancement vers Jupiter et Europe est prévu pour 2020. Si on découvre que la couche de glace est assez mince en certains endroits, on prévoit lors d'une autre mission larguer des robots aquatiques capables de se frayer un chemin vers l'océan et d'y chercher de la vie. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA; reprocessed by Ted Stryk) 15 décembre 2013 REPRISE du 30 janvier 2011 |
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Combien de litres d'eau se trouve sur Europe, une des lunes de Jupiter? Énormément, si on se fie aux données recueillies par la sonde Galileo entre les années 1995 et 2003. Sous son épaisse croûte glacée se trouve un profond océan. Cet océan et sa couche glacée font de 80 à 170 kilomètres d'épaisseur. En supposant une profondeur moyenne de 100 km d'eau gelée et liquide, on obtient un volume de 2,8 ZL (Z, pour zetta soit 10 suivi de 21 zéros!), soit un volume qui correspond à une sphère de 877 km. En fait, comme le montre cette illustration, c'est plus d'eau que n'en contient le Terre, 2 à 3 fois plus. Comme l'eau est essentielle à la vie, Europe est une cible de choix pour y rechercher des traces de vie extraterrestre. (Illustration Credit & Copyright: Kevin Hand (JPL/Caltech), Jack Cook (Woods Hole Oceanographic Institution), Howard Perlman (USGS)) 24 mai 2012 |
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Photographie de
la surface d’Europe, satellite de Jupiter. Cette photographie
provient du vaisseau spatial Galileo lorsqu’il orbitait autour
de Jupiter entre les années 1995-2003. La surface d’Europe
est surtout faite de glace brillante striée de nombreuses failles.
Certains endroits plus sombres sont probablement faits d’un mélange
de glace et de poussières. Près du terminateur, la ligne
de séparation entre la partie éclairée et la partie
sombre d’un astre, on devine des structures plus élevées,
car elles projettent des ombres. Europe est presque aussi grosse que
la Lune, mais beaucoup plus lisse, avec peu de hautes terres ou de gros
cratères météoritiques. Les données et les
images provenant du vaisseau Galileo indiquent qu’un océan
liquide pourrait exister sous la surface gelée d’Europe. L’Agence
Spatiale Européenne (ESA) planifie actuellement la mission «Jovian
Europa Orbiter» dans le but de placer une sonde en orbite autour
d’Europe. Si la surface de glace s’avère suffisamment
mince en certains endroits, on pourrait même envoyer des robots
qui se fraieraient un chemin jusqu’à l’eau pour y
chercher des traces de vie. (Credit: Galileo
Project, JPL, NASA;
reprocessed by Ted
Stryk) 8 Mars 2009 (REPRISE : 2 décembre 2007) |
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Europe qui se lève au-dessus
de Jupiter. Cette photographie a été réalisée
par la sonde spatiale New Horizons au mois de février juste après
son passage près de Jupiter dans son voyage pour Pluton. Dans
l’ordre, Io, Europe, Ganymède et Callisto sont les quatre
satellites découverts par Galilée. La phrase «Il Est Gros Comme
Jupiter» permet de retenir l’ordre et le nom des satellites.
(Crédit: NASA, Johns
Hopkins U. APL, SWRI.) 7 mai 2007 |
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L’image du jour nous présente
une région de la surface glacée d’Europe,
l’un des
quatre satellites galiléens de Jupiter.
On a donné le nom d’Agenor
Linea au bandeau gris clair qui traverse l’image. La largeur
de ce bandeau est d’environ 5 km. L’image provient d’une
combinaison de photos en couleur et en noir et blanc recueillies par
le vaisseau spatial Galileo.
Elle ne montre qu’une section d’Agenor
Linea dont la longueur est d’environ 1000 km. Contrairement à l’apparence d’Agenor
Linea, la majorité des rubans linéaires d’Europe
sont sombres. On ne sait pas d’où proviennent cette couleur
claire ni l’origine de la matière rougeâtre de chaque
côté. Même si plusieurs détails de la surface
d’Europe restent mystérieux, les renseignements recueillis
par la sonde Galileo indiquent qu’un océan d’eau liquide
se trouve probablement sous la croûte gelée de cette lune,
et il se pourrait bien qu’on y trouve un jour une forme de vie.
(Credit: PIRL (Univ.
of Arizona), Planetary
Geosciences Group (Brown Univ.), Galileo
Project, NASA) 18 décembre 2004 REPRISE : 18 avril 2000 |
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La sonde Galileo a été lancée vers le système jovien le 18 octobre 1989. Elle est parvenue dans les parages de Jupiter en 1995 et elle est en orbite autour de cette planète géante depuis, mais elle arrive à la fin de sa vie utile, faute de carburant. On a donc programmé sa chute à une vitesse de l'ordre de 50 km/s dans l'atmosphère de Jupiter pour ce dimanche 21 septembre 2003. Évidemment, elle se vaporisera entièrement dans l'atmosphère de Jupiter. La sonde nous a laissé un spectaculaire héritage scientifique. Sa découverte la plus spectaculaire réside dans les nombreuses données qui nous indiquent que le satellite Europe renferme fort probablement un océan liquide sous sa croûte gelée. C'est d'ailleurs un peu à cause de cette découverte que la NASA a décidé d'envoyer Galileo vers Jupiter : la sonde n'a presque plus de carburant pour ses manœuvres et sa destruction dans l'atmosphère jovienne nous assure qu'elle n'entrera jamais en collision avec Europe évitant ainsi de façon absolument certaine toute contamination microbienne d'origine terrestre de cette lune. L'image du jour d'Europe provient des données enregistrées par Galileo entre les années 1995 et 1998. L'encart montre un gros plan des régions Thera et Thrace. (Credit: Galileo Project, Univ. Arizona, JPL, NASA) 19 septembre 2003 |
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Europe, une lune galiléenne de Jupiter, pourrait fort bien avoir un océan d'eau liquide sous son épaisse couche de glace. Si c'est le cas, ce satellite pourrait aussi héberger des formes de vie. Cette image a été réalisée à partir des données enregistrées par la sonde spatiale Galileo en 1996 et 1997. En plus des sillons et des fissures caractéristiques de la surface d'Europe, on aperçoit des lenticulae, mot latin qui signifie «taches de rousseur». Le diamètre de ces structures est d'environ 10 km. On pense qu'il s'agit de points chauds dans la glace qui se sont lentement élevés au-dessus de la surface. Cette hypothèse fort intéressante pourrait faciliter l'étude de l'océan interne d'Europe, plus simple que de forer des trous à travers cette épaisse croûte glacée. (Credit: R. Pappalardo (U. Colorado) et al., Galileo Project, JPL, NASA) 1er novembre 2002 |
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Ce n'est pas une image grossie des mailles d'un tricot. Il s'agit en fait d'un système complexe de fissures et de crêtes sur la surface glacée d'Europe, un des satellites galiléens de Jupiter. La distance typique entre les crêtes parallèles de cette photographie est de 1 km. La complexité des enchevêtrements de fissures et de crêtes pourrait nous faire connaître le passé géologique d'Europe, mais cela demeure en grande partie indéchiffrable. Tout au plus, les planétologues essaient de comprendre l'origine globale de ces structures. Une des caractéristiques frappantes d'Europe est son éclat global blanc lustré, indiquant possiblement la présence de givre à sa surface. Une autre caractéristique intéressante est les traits foncés entre les crêtes parallèles. Il se pourrait que ces traits aient été formés par de l'eau sale provenant d'un océan souterrain qui s'est écoulée dans les fissures puis a gelé. Des études récentes montrent qu'il y a assez de carbone sur Europe pour soutenir une biosphère sous-marine. Aller vérifier cela sera cependant très difficile, car la croûte glacée d'Europe peut atteindre 3 km à certains endroits. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 2 juin 2002 REPRISE du 10 mars 1998 |
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Pwyll est un personnage de la mythologie celtique brittonique. Pwyll est aussi le nom d'un gros cratère d'impact météoritique d'Europe, une lune de Jupiter. Ce gros plan du cratère provient des données captées par Galileo. Le diamètre du rond central sombre est d'environ 26 km. Les fissures brillantes s'étendent vers l'extérieur sur des centaines de kilomètres. Les débris blancs, probablement de la glace d'eau, qui couvrent la glace environnante nettement plus sale indiquent que ce cratère est plus jeune que les formations voisines. Plusieurs données recueillies par Galileo nous laissent croire qu'un océan à l'état liquide existe sous la croute glacée d'Europe. Il se pourrait que cet océan renferme des formes élémentaires de vie. (Credit: PIRL, Galileo Project, NASA) 13 avril 2002 REPRISE du 17 avril 1997 |
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Ce croissant qui nous semble familier n'est celui de la Lune, mais celui d'Europe, une des quatre lunes de Jupiter découvertes par Galilée en 1610. Cette photo a été captée par le vaisseau spatial Voyager 2 en 1979. Des plaines de glace brillante et des fissures couvrent toute la surface d'Europe. Les taches plus sombres contiennent probablement de la glace et des impuretés. L'élévation du sol n'est apparente que près du terminateur, là où l'on peut voir la projection des ombres. Avec un rayon de 1565 km, Europe est presque aussi grosse que notre Lune dont le rayon est de 1737 km. Mais la comparaison s'arrête là. La surface plane d'Europe ne présente ni cratères profonds ni plateaux. Plusieurs indications provenant de la sonde Galileo en orbite autour de Jupiter laissent croire que des océans liquides pourraient exister sous la surface gelée d'Europe. On aimerait bien savoir si ces océans peuvent receler des formes primitives de vie. La NASA planifie de mettre une sonde radar en orbite autour d'Europe afin de mesurer l'épaisseur de la glace. Si la glace est assez mince en certains endroits, on pourrait bien la percer et chercher des traces de vie dans l'eau. (Credit: Voyager 2, NASA) 25 février 2002 |
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Plusieurs indices nous portent à croire que sous les vastes plaines glacées qui couvrent Europe, il y a de l'eau. Un océan liquide qui pourrait bien contenir des traces de vie. Europe est la plus petite des quatre lunes galiléennes, les trois autres sont Io, Ganymède et Callisto. Le noyau d'Europe est fait de fer et de nickel et il est entouré d'une couche rocheuse. Un examen minutieux de sa couche glacée nous fait découvrir des fissures qui prennent fin abruptement pour réapparaître plus loin, ce qui indique que des plaques de glace pourraient glisser les unes sur les autres. Cette séquence vidéo a été montée en utilisant des photographies prises par Voyager il y a 20 ans, aussi les images de certaines les régions ne sont pas en haute définition. La vidéo montre Europe sur une période d'une rotation complète sur elle-même ce qui correspond aussi à la période de révolution de cette lune autour de Jupiter, car elle présente toujours la même face à la planète géante (blocage des marées).L'origine des couleurs de la surface d'Europe demeure un sujet de recherche. (Credit & Copyright: Calvin J. Hamilton, Voyager Team, NASA) 16 janvier 2001 |
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La longue région lisse que l'on voit sur ces deux images captées par Galileo en 1998 se nomme Astypalaea Linea. Cette région est située sur Europe, une des quatre lunes galiléennes de Jupiter. Les deux images sont fort semblables, mais elles ont été traitées numériquement un peu différemment. Pour l'image de gauche, on a davantage mis en valeur les formations petites alors que pour celle de droite, ce sont les grandes structures dont les contrastes ont été rehaussés. Dans les deux versions, les crêtes entrecroisées proviendraient de nouveaux matériaux qui auraient traversé les fissures de la surface glacée d'Europe. On voit plus aisément sur l'image de droite des structures nouvellement découvertes, soit des crêtes qui font environ 15 km de large. Elles se sont probablement formées lorsque la croûte glacée a été comprimée par l'ajout de nouveaux matériaux. Un autre indice indique que la surface d'Europe est soumise à des tensions. Il s'agit de la présence de petites fissures et bosses que l'on voit plus aisément sur l'image de gauche. Elles s'étendent sur de vastes régions ondulées semblables aux anticlinaux et synclinaux terrestres, formations familières qui indiquent la présence d'une poussée interne vers le haut. Tout indique donc que la surface de glace d'Europe est géologiquement active et donc qu'elle repose sur un vaste océan d'eau liquide. (Credit: L. M. Prockter (JHU APL), R. T. Pappalardo (Brown University), JPL, Galileo Project, NASA) 25 août 2000 |
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Les cratères d'impacts météoritiques sont très nombreux sur notre Lune, mais sur Europe, une grosse lune glacée de Jupiter, ils sont très rares. Ces deux astres ont pourtant été soumis aux mêmes collisions météoritiques du Grand bombardement tardif, mais l'activité géologique à la surface d'Europe semble avoir effacé presque tous les cratères d'impact. Cette image infrarouge en fausses couleurs provient de l'instrument NIMS (Near-Infrared Mapping Spectrometer) de la sonde spatiale Galileo. Le rond rouge entourant une zone plus foncée est un cratère nouvellement découvert. Le diamètre de la zone foncée est d'environ 29 km. On n'a trouvé que sept cratères comparables à celui-ci sur Europe. La couleur rouge sur cette image correspond à des zones recouvertes de glace d'eau relativement pure, alors que le bleu correspond à des glaces contenant divers minéraux. Il se pourrait que la zone centrale de ce cratère renferme des restants du corps qui a frappé Europe. On s'intéresse beaucoup à la couche glacée qui recouvre Europe, car de plus en plus d'indices nous laissent penser qu'elle flotterait sur un océan d'eau liquide, un environnement possiblement favorable au développement de la vie. (Credit: Galileo Team, JPL, NASA) 14 juillet 2000 |
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Il se pourrait que les crêtes à la surface de la lune Europe soient le résultat de l'activité volcanique produite par de l'eau froide, des cryovolcans. Europe est l'une des grosses lunes de Jupiter et, en raison de la présence possible d'un océan liquide sous sa surface gelée, elle est l'objet d'intenses études. D'ailleurs, on prolonge la mission de la sonde Galileo en orbite autour de Jupiter pour étudier plus en détail la surface d'Europe. On peut voir sur cette image les formations à la surface d'Europe : de la glace d'eau bleu pure entre des crêtes plus sombres qui s'entendent sur plusieurs kilomètres. Ces crêtes pourraient provenir de fissures volcaniques dans la glace faisant remonter de l'eau froide exposée au froid glacial de l'espace. L'origine de la coloration de ces crêtes demeure cependant inconnue. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 15 décembre 1998 |
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Europe est la plus grosse lune de Jupiter et elle pourrait bien receler un océan liquide sous sa croûte gelée. Les discussions concernant cette possibilité ont été récemment alimentées par des images spectaculaires captées par la sonde Galileo. Cette image a été construite en en combinant des données en couleurs de basse résolution avec une mosaïque de plus haute résolution obtenue lors de trois survols distincts de Galilée. L'image couvre une région d'environ 190 par 240 km. Ce sol étrange est parcouru de crêtes linéaires séparant des plaques qui semblent avoir été brisées et recollées après s'être déplacées. Les teintes bleues correspondent à de la glace relativement âgée, alors que les régions rosâtres pourraient contenir de la matière provenant d'une récente activité géologique interne. Les taches blanches proviennent des matériaux éjectés par le jeune cratère d'impact Pwyll situé à environ 1000 km au sud (à droite) de cette région. Plusieurs pensent que la présence d'un large réservoir d'eau sous la croûte d'Europe pourrait augmenter les chances d'y trouver des organismes vivants. (Credit: Galileo Project, University of Arizona, JPL, NASA) 10 septembre 1998 |
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La croûte de glace qui recouvre la surface d'Europe présente plusieurs traits insolites. Cette image de l'hémisphère sud d'Europe a été captée par la sonde Galileo qui est en orbite autour de Jupiter. Europe est le quatrième plus gros satellite de Jupiter et l'on croit qu'il pourrait y avoir un océan d'eau liquide sous sa croûte de glace. Les fissures et les crêtes aux formes courbes traversent cette zone d'Europe du bas à gauche vers le haut. L'origine de ces formations n'est pas connue avec certitude, mais leur forme semble indiquer que de larges portions de la croûte d'Europe se déplacent simultanément de façon similaire aux mouvements des plaques de la croûte terrestre. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 9 juin 1998 |
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C'est le gros plan le plus rapproché que nous ayons de la surface d'Europe, une des lunes joviennes de Jupiter. En décembre 1997, le vaisseau Galileo est passé à 560 km d'Europe et a capté cette photographie qui a été publiée hier. Ce sont les spéculations au sujet de la possibilité qu'un océan liquide sous la surface d'Europe puisse abriter la vie qui ont incité la NASA à modifier l'orbite de Galileo pour qu'il s'approche d'Europe. Cette photographie montre de nouveaux détails de la surface d'Europe qui est parsemée de bosses et de collines de glace accompagnées de longues fractures. Les cercles sombres pourraient être des cratères d'impact météoritique. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 3 mars 1998 |
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Cette cible à la surface glacée d'Europe, une lune de Jupiter, est le résultat d'une collision avec une comète ou un astéroïde de la taille d'une montagne. Cette image composite en fausses couleurs provient des données recueillies par la sonde Galileo en avril 1997. Le diamètre de ces fissures concentriques est d'environ 135 km, soit environ la taille de l'île d'Hawaii. Les larges lignes rougeâtres et les fines lignes bleues recouvrent les fissures de l'impact et en conséquence elles se sont formées après l'impact. La couleur rouge sombre pourrait provenir d'un mélange relativement sale d'eau et de glace. La possibilité de la présence d'eau liquide sous la surface de glace d'Europe alimente les spéculations de l'existence d'une forme de vie sur cette grosse lune lointaine. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 15 août 1997 |
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La surface d'Europe, la plus grosse lune de Jupiter, a subi d'intenses déformations, des mouvements importants tant horizontaux que verticaux de sa croûte de glace. Cette photographie de la surface d'Europe publiée hier a été captée par la sonde spatiale Galileo et on peut voir que sa surface glacée ressemble à un casse-tête géant dont les pièces sont mêlées. On voit que certaines pièces de la surface d'Europe se sont déplacées, par exemple les deux morceaux dans le coin supérieur droit. Quelle est l'origine de ce remaniement de la surface de cette lune? On croit que c’est simplement de l'eau. Il y aurait un océan d'eau liquide sous ces plaines glacées d'Europe. Cette hypothèse a donné naissance à des spéculations sur la possible existence d'une forme de vie dans ces océans. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 10 avril 1997 |
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Y a-t-il de la vie sous la surface glacée d'Europe? Aujourd'hui, de nouveaux faits seront annoncés au sujet de l'existence possible d'un océan sous la surface de cette lune de Jupiter. L'existence d'océan liquide sous la surface des plaines glacées d'Europe augmente les chances d'y trouver une forme de vie primitive selon certains. Les observations réalisées par la sonde Galileo le 20 février 1997 alors qu'elle passait près d'Europe indiquent clairement qu'une grande étendue d'eau ou de gadoue existe sous sa surface craquelée relativement mince, du moins dans certaines régions. D'ailleurs, l'absence de cratères sur Europe indique bien que de l'eau s'est écoulée et les a effacés. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 9 avril 1997 |
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Aujourd'hui, la NASA a rendu publiques des données captées par la sonde Galileo lors de son survol d'Europe, une lune glacée de Jupiter. Cette photographie du sol glacé et fracturé d'Europe fait partie de ces données. C'est l'image avec la meilleure résolution que nous ayons de la surface d'Europe. Cette image captée depuis une distance de 3300 km couvre une région de 9,5 par 15,9 km. Le nord est au sommet de l'image et les rayons solaires venaient de la droite. Les lignes et les rainures entrecroisées en haut à gauche résultent probablement des mouvements de la croûte glacée. Comme il y a peu de cratères d'impact sur Europe, cela signifie que sa surface est géologiquement jeune. Les découvertes de Galileo nous fournissent de plus en plus d'indices probants de l'existence d'un océan d'eau liquide sous la croûte glacée d'Europe. (Credit: The Galileo Project, JPL, NASA) 17 janvier 1997 |
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Quels mystères pourrions-nous résoudre en scrutant cette boule de cristal? Ce n'est pas une boule de cristal ordinaire, car c'est en réalité une lune de Jupiter. Cette boule contient des cristaux de glace et elle est irrémédiablement crevassée. Plusieurs pensent qu'il se trouve un océan liquide sous ces plaines tourmentées de glace, océan qui pourrait abriter la vie. Cette boule de cristal, c'est Europe, la plus petite lune galiléenne de Jupiter. C'est la sonde spatiale Galileo en orbite autour de Jupiter qui a capté cette image en couleurs vraies en octobre 1996. Les taches brunes sont de la saleté qui souille ce qui serait autrement de la glace claire. La taille d'Europe est presque la même que celle de la Lune, un diamètre de 3130 km comparé à 3475 km pour la Lune. Comme la Lune, Europe est gravitationnellement verrouillée, c'est-à-dire qu'elle présente toujours la même face à Jupiter. L'hémisphère de cette photo est celui qui est à l'arrière de la révolution d'Europe. Pourquoi la surface d'Europe est-elle la plus lisse de tout le système solaire? Où sont donc les cratères que l'on voit sur les autres lunes? (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 20 novembre 1996 |
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Quelle est l'origine des fissures de cette boule géante de glace? La surface d'Europe, un des quatre satellites galiléens de Jupiter, est la plus lisse de tout le système solaire. Elle est surtout faite de glace d'eau parsemée de fissures. Cette image en fausses couleurs a été rendue publique la semaine dernière par l'équipe de la NASA qui dirige la mission Galileo. Les zones bleues sont des plaines de glace séparées par des bandes sales, brunes et rouges de terrains tachés. La région d'Europe de cette image est connue sous le nom de Minos Linea. L'origine des fissures dans la glace n'est pas connue, mais on soupçonne les déplacements produits par la gravité et par les variations de température. Ces nouvelles images de Galileo laissent de plus en plus croire à la présence d'un océan liquide sous la croûte glacée d'Europe, océan qui pourrait s'avérer propice au développement de la vie. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 22 octobre 1996 |
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Cette mosaïque de la surface d'Europe, une lune glacée de Jupiter, a été construite en utilisant les plus récentes photos prises par la sonde Galileo. Un réseau de fissures s'entrecroisant couvre la surface d'Europe. De curieuses rayures blanches, aussi observées par Voyager, sont clairement visibles traversant certaines fissures sombres. Selon une hypothèse, des geysers sales en éruption depuis ces fissures finiraient par cracher de l'eau nette à l'origine de ces rayures blanches. Cette image présente aussi un cratère d'impact d'environ 30 km de diamètre entouré d'éjectas blancs (en bas à gauche). La structure en X au bas provient peut-être d'une fracture entre des plaques de glaces qui s'est remplie après l'impact. On pense donc qu'il y a, ou qu'il y a déjà eu de l'eau liquide sous la surface gelée d'Europe. Les dernières observations de la sonde Galileo montrent que c'est effectivement possible. Un océan liquide sous la surface gelée d'Europe excite l'imagination de certains qui y voient une possibilité de présence d'une vie primitive. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 14 août 1996 |
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Les images d'Europe prises par Voyager comme celle-ci montrent que sa surface ressemble aux océans couverts de glace de la Terre. Les stries foncées entrecroisées pourraient en fait être des fissures dans son couvert de glace causées par la force gravitationnelle de marée de Jupiter accompagnée du gel et de l'expansion d'une couche d'eau reposant sous cette glace. Cette intéressante perspective de la présence d'un océan liquide sous la surface gelée d'Europe a fait en sorte que le plus petit des satellites galiléens de Jupiter est devenu une des principales cibles de l'exploration du système jovien par la sonde Galileo. Les nouvelles images et les données recueillies récemment par la sonde Galileo ont été publiées aujourd'hui. Elles supportent l'idée que la croûte de glace d'Europe flotte sur un océan de sloche ou encore sur un océan liquide. (Credit: Voyager Project, JPL, NASA, Copyright Calvin J. Hamilton) 13 août 1996 |
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Y a-t-il de la vie sous la surface gelée d'Europe? Certains pensent que l’océan sous la glace contient de l’eau enrichie en carbone et qu’il s’agirait du milieu offrant les meilleures chances d’épanouissement de la vie de tout le système solaire en dehors de la Terre évidemment. Selon une découverte récente réalisée avec le télescope Hubble, Europe, la quatrième plus grosse lune de Jupiter, possède une mince couche d’oxygène. Même si l’abondance d’oxygène dans l’atmosphère de la Terre provient de la vie, les astronomes pensent que l’oxygène d’Europe est d’origine purement physique. Il s’agit tout de même d’une coïncidence intéressante. Cette image a été prise par Voyager en 1979. On attend avec impatience les premières photos de la sonde Galileo. Ces photos seront publiées à partir d’aujourd’hui. (Credit: Voyager Project, JPL, and NA) 6 août 1996 |
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Sous la surface glacée d'Europe, une des lunes galiléennes de Jupiter, se trouvent probablement les seuls océans d'eau liquide du système solaire à l'extérieur de la Terre. Possiblement à 50 km de profondeur, ces océans liquides pourraient aussi être un endroit où l'on pourrait trouver des formes de vie extraterrestres. La surface lisse d'Europe est différente des autres planètes ou des autres lunes, car il s'y trouve peu de cratères ou de montagnes. Europe a été découverte par Galilée et par Simon Marius en 1610. (Credit: NASA, Voyager, Copyright Calvin J. Hamilton) 5 septembre 1995 |