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Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes apparaissent en haut de la page.

COMÈTES

La comète Lemmon est de plus en plus brillante dans le ciel matinal nordique. En plus des comètes C/2025 R2 (SWAN) et C/2025 K1 ATLAS, la comète C/2025 A6 (Lemmon) est désormais la troisième comète actuellement visible aux jumelles ainsi qu’avec de longues poses photographiques. La comète Lemmon découverte au début de l’année 2025 poursuit sa progression vers le système solaire interne. Elle effectuera une boucle complète autour du Soleil le 8 novembre, mais elle passera auparavant au point le plus rapproché de la Terre, à environ la moitié de la distance Terre-Soleil, le 21 octobre. La luminosité des comètes est notoirement difficile à prédire, mais des estimations optimistes laissent entrevoir une visibilité à l'œil nu à ce moment-là. La comète devrait être mieux observée avant l'aube jusqu'à la mi-octobre, puis elle deviendra également visible en soirée. Cette image prisse au Texas la semaine dernière montre la queue ionique brisée et en rapide évolution.  (Image Credit & Copyright: Victor Sabet & Julien De Winter)
30 septembre 2025

On pourrait croire que ces deux comètes sont engagées dans une course, mais ce n’est pas le cas. Les comètes C/2025 K1 ATLAS, à gauche, et C/2025 R2 SWAN sont apparues l’une près de l’autre par hasard sur cette image captée la semaine dernière depuis l’île française de La Réunion située dans le sud de l’océan Indien. La comète ATLAS, moins lumineuse, s’approche du Soleil et elle atteindra le périhélie de son orbite en octobre. Elle sera alors plus brillante, mais elle ne sera probablement pas visible sans des photos à longue exposition. La comète la plus brillante, surnommée SWAN25B, s’éloigne maintenant du Soleil, mais son point le plus près de la Terre se produira à la mi-octobre. Selon des prévisions optimistes, elle sera alors assez lumineuse pour qu’on puisse l’apercevoir à l’œil nu. Chaque comète présente une coma verdâtre de gaz expulsé et une queue ionique pointée à l'opposé du Soleil. (Image Credit & Copyright: Luc Perrot (TWAN))
29 septembre 2025

Le système solaire interne reçoit une nouvelle visiteuse, la comète C/2025 R2 (SWAN). Sur cette image télescopique de près de sept degrés captée le 21 septembre, la comète arbore une longue queue ionique qui s’étend en diagonale. Une autre comète moins lumineuse en est aussi à ses premiers pas dans le système solaire interne. Il s’agit de C/2025 K1 (ATLAS). D’un bleu vif, elle est visible au-dessus et à droite la coma de SWAN parmi la mer d’étoiles de la constellation de la Vierge. Ces deux comètes découvertes en 2025 partagent cette image avec la planète rouge, Mars, en bas un objet plus familier pour les astronomes amateurs. Ces deux comètes peuvent sembler engagées dans une course, presque au coude à coude dans leur voyage à travers le système solaire interne et autour du Soleil. Cependant, SWAN a atteint le point le plus près du Soleil le 12 septembre et elle s’en éloigne désormais. Quant à la comète ATLAS, elle continue son approche et elle atteindra le périhélie de son orbite de 8 octobre. (Image Credit & Copyright: Adam Block)
26 septembre 2025

Un nouveau visiteur provenant du système solaire externe, la comète C/2025 R2 (SWAN), en abrégé SWAN25B, a été découverte très récemment, le 11 septembre à la fin de la semaine dernière, la veille de son passage au périhélie, le point de son orbite le plus rapproché du Soleil. Elle a été découverte par Vladimir Bezugly sur des images prises par l'instrument SWAN de la sonde SOHO. La comète était alors étonnamment brillante, mais naturellement difficile à distinguer sous l'éclat du Soleil. Même si elle est encore près du Soleil, sa chevelure et sa queue verdâtres ont été capturées sur cette photo prise avec un télescope le 17 septembre. Spica, l’étoile alpha de la constellation de la Vierge, brille juste au-delà du bord supérieur gauche du cadre. Cette étoile est à environ 250 années-lumière de la Terre, tandis que la comète se trouve actuellement à environ 6,5 minutes-lumière de nous. Près de l'horizon occidental après le coucher du soleil, elle sera légèrement plus facile à voir avec des jumelles depuis l'hémisphère sud, cette comète SWAN passera près de Zubenelgenubi, étoile alpha de la Balance, le 2 octobre. C/2025 R2 (SWAN) devrait faire son approche la plus proche de notre belle planète vers le 20 octobre. (Image Credit & Copyright: Team Ciel Austral)
18 septembre 2025

On a récemment découvert une comète et elle est déjà visible à l’aide de jumelles. La comète, C/2025 R2 (SWAN), surnommée SWAN25B, devient de plus en plus brillante à mesure qu'elle émerge du Soleil. Elle pourrait bientôt devenir visible sur votre téléphone intelligent, voire à vos yeux. Malgré le fait que la luminosité d’une comète soit notoirement difficile à prédire, on sait au moins que nombre d’entre elles apparaissent plus brillante en approchant de plus en plus de la Terre. Le 19 octobre, SWAN25B ne sera qu’à 0,25 unité astronomique (distance moyenne entre le Soleil et la Terre) de nous. Vers le 5 octobre, on pourra aussi assister à une pluie d’étoiles filantes engendrée par cette comète lorsque la Terre passera dans le plan de son orbite. Cette comète étonnamment brillante a été découverte par un astronome amateur sur des images de l'instrument SWAN du satellite SOHO de la NASA. La comète est actuellement mieux observée dans le ciel austral, mais se déplace lentement vers le nord. Cette image a été prise au coucher du soleil il y a trois jours, juste au-dessus de l'horizon ouest à Zacatecas, au Mexique. (Image Credit & Copyright: Daniel Korona).
16 septembre 2025

Le troisième objet interstellaire connu à avoir traversé le système solaire a été détecté le 1er juillet par le télescope d’observation ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System) financé par la NASA à Río Hurtado, au Chili. Les deux premiers visiteurs furent 1I/ʻOumuamua en 2017 et à la comète 2I/Borisov en 2019. Aussi désignée comme C/2025 N1, 3I/ATLAS est une comète. Sur cette image captée par le télescope spatial Hubble le 21 juillet, on voit d’ailleurs un nuage de poussière en forme de larme qui est éjecté de son noyau glacé réchauffé par la lumière solaire en augmentation. Les traits sur l’image son des étoiles fixes parce que Hubble suivait la comète la plus rapide jamais enregistrée lors de son voyage dans le système solaire interne. L’analyse de l’image captée par Hubble indique que la taille du noyau solide, invisible à l’œil nu, mesure probablement moins de 5,6 kilomètres. L'origine interstellaire de cette comète est clairement démontrée par son orbite, définie comme excentrique et fortement hyperbolique, sans boucle autour du Soleil, et qui renverra 3I/ATLAS dans l'espace interstellaire. Cet intrus interstellaire se trouve désormais à la distance orbitale de Jupiter par rapport au Soleil, tandis que son approche la rapprochera juste à la distance orbitale de Mars. Il ne constitue pas du tout une menace pour la Terre. (Image Credit: NASA, ESA, David Jewitt (UCLA) et al. - Processing; Joseph DePasquale (STScI))
9 aout 2025

Ce troisième objet extra solaire à traverser le système solaire est 3I/ATLAS. Il a été découvert le 1er juillry par le télescope d’alerte ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert, System). Ce système installé à Rio Hurtado au Chili est financé par la NASA et il vise à nous protéger d’une collision avec un astéroïde ou un autre objet. Le premier objet nous venant de l’espace extra solaire est 1I/ʻOumuamua en 2017 et le deuxième est la comète 2I/Borisov en 2019. Aussi désigné comme C/2025 N1, 3I/ATLAS est clairement une comète, sa chevelure cométaire diffuse, un nuage de gaz et de poussière entourant un noyau glacé, est facilement visible sur ces images du grand télescope Gemini Nord sur le Maunakea, à Hawaï. Le panneau de gauche suit la comète alors qu'elle se déplace dans le ciel sur un fond d'étoiles fixes lors d'expositions successives. Trois filtres différents ont été utilisés, représentés en rouge, vert et bleu. Dans le panneau de droite, les multiples expositions sont enregistrées et combinées pour former une seule image de la comète. L'origine interstellaire de la comète est également évidente si l'on considère son orbite, définie comme excentrique et fortement hyperbolique, sans boucle autour du Soleil, et qui renverra 3I/ATLAS dans l'espace interstellaire. Ne constituant pas une menace pour la Terre, l'intrus approche la rapprochera juste à la distance orbitale de Mars. (Image Credit: Gemini Observatory/NOIRLab/NSF/AURA/K. Meech (IfA/U. Hawaii) Processing: Jen Miller, Mahdi Zamani (NSF/NOIRLab))
17 juillet 2025

Ça vient d’en dehors du système solaire qu’il traverse à grande vitesse. Cette objet, en raison de sa chevelure gazeuse, est désigné comme 3I/ATLAS. C’est seulement le troisième objet macroscopique identifié comme étant aussi extra système solaire. Sa trajectoire est indiquée en blanc sur la carte qui montre aussi les orbites de Jupiter en or, de Mars en rouge et de la Terre en bleu. 3I/ATLAS se trouve actuellement à environ assez loin du Soleil, soit à une distance équivalent à celle de Jupiter au Soleil. Cependant, elle se rapproche. Son plus proche passage de notre Soleil est prévu lorsque traversera l'orbite de Mars vers la fin octobre. L'origine de la comète 3I/ATLAS reste inconnue. Bien que l'activité initiale indique une comète relativement normale, les observations futures sur la composition et la nature de 3I/ATLAS se poursuivront certainement. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech)
7 juillet 2025

Le 29 mars, la comète maintenant désignée C/2025 F2 SWAN a été découverte indépendamment par les scientifiques citoyens Vladimir Bezugly, Michael Mattiazzo et Rob Matson, alors qu'ils examinaient des données d'images accessibles au public provenant de la caméra SWAN (Solar Wind ANisotropies) de la sonde spatiale SOHO, sonde qui observe le Soleil. La coma verdâtre de la comète est la signature des molécules de carbone diatomique fluorescentes à la lumière du Soleil. La coma est aussi appelée chevelure et on peut la voir dans le coin inférieur gauche de cette image télescopique. La queue ionique (fiche 3) pâle de la comète s’étend sur près de deux degrés vers le coin supérieur droit. Cette photo a été captée le 14 avril sous un ciel clair, mais éclairé par la Lune, depuis June Lake en Californie. On voit sur l’image des étoiles lointaines de la constellation d’Andromède, lointaines parce que la comète était à 10 minutes-lumière (180 x 106 km) de la Terre. On peut maintenant observer cette comète avec des jumelles ou un petit télescope dans le ciel matinal de l'hémisphère nord. La comète C/2025 F2 SWAN se dirige vers le périhélie, c'est-à-dire le point de son orbite, le 1er mai. Cela amènera ce visiteur du lointain nuage d’Oort presque aussi près du Soleil que l’orbite de la planète intérieure Mercure. (Image Credit & Copyright: Dan Bartlett)
18 avril 2025

Pourquoi cette galaxie ressemble-t-elle à un légume frisé? La galaxie spirale de la Tête de violon doit probablement son aspect spiral déformé à une interaction gravitationnelle avec sa proche compagne elliptique NGC 770, visible juste en dessous. NGC 772 est aussi désignée comme NGC 772 ou encore Arp 78. Elle s’étend sur plus de 200 000 années-lumière et elle un peu plus de 100 000 années-lumière des étoiles de notre galaxie en direction de la constellation du Bélier. Sur cette image, la Tête de Violon semble accompagnée d’une compagne duveteuse. Il s’agit de la comète 43P/Wolf-Harrington. Bien que la comète semble accompagner la galaxie, elle est en réalité beaucoup plus près de nous, à seulement quelques minutes-lumière, au cœur de notre système solaire. La comète n'atteindra jamais la lointaine galaxie spirale et n'y est pas physiquement apparentée. Par un heureux hasard de perspective, ces deux merveilles cosmiques partagent brièvement la même image prise à la fin de l'année dernière depuis Calern, en France. (Image Credit & Copyright: Jean-François Bax & Serge Brunier, OCA/C2PU; Text: Ogetay Kayali (Michigan Tech U.))
12 mars 2025

Où va la comète ATLAS ? Dans la vidéo en accéléré présentée, la comète ne bouge pas beaucoup, mais la rotation de la Terre lui donne l'impression de se coucher sur une colline. La séquence de la comète C/2024 G3 (ATLAS) a été capturée avec une caméra ordinaire le 22 janvier depuis la région d'Araucanie, au centre du Chili. La comète ATLAS a été un spectacle impressionnant dans le ciel nocturne de l'hémisphère sud de la Terre au cours des dernières semaines, si brillante et si impressionnante qu'elle pourrait éventuellement être connue sous le nom de Grande comète de 2025. Malheureusement, la comète G3 ATLAS n'ira nulle part car son noyau central s'est brisé lors de son passage près du Soleil le mois dernier. Certains des restes de roches et de glace dispersés de la comète continueront à orbiter autour du Soleil, certains dans presque la même section extérieure de l'orbite que le noyau de la comète aurait empruntée. (Video Credit & Copyright: Gabriel Muñoz)
5 février 2025

Qu’arrive-t-il à la comète G3 ATLAS? Après avoir passé près du Soleil à la mi-janvier, le noyau de la comète est devenu de plus en plus sombre. Fin janvier, la comète C/2024 G3 (ATLAS) était devenue une merveille sans noyau, mais elle continuait à montrer des queues (fiche 3) impressionnantes après le coucher du soleil dans le ciel de l'hémisphère sud de la Terre. Cette image montre sur six nuits différentes la comète captée en photo depuis Rio Hurtado au Chili. Il ne fait pas de doute que son noyau est plus brillant et plus condensé les premiers jours (à gauche) que les jours suivants. On suppose que c’est dû à la fragmentation du noyau de glace et de roche de la comète, car elle est passée bien à l’intérieur de l’orbite de Mercure lorsqu’elle a atteint le périhélie de son orbite. À cette distance, plusieurs comètes ont été détruites par la chaleur du Soleil. Certains des restes issus de la comète G3 ATLAS continueront de tourner autour du Soleil. (Image Credit: Lionel Majzik)
2 février 2025 

Les comètes peuvent être énorme, mais lorsqu’elle est loin du Soleil, sa taille est celle de son noyau de glace parsemé de petits cailloux dont la dimension est de quelques kilomètres, soit plus petite que même une petite lune du système solaire. Cependant, lorsque ce noyau s’approche du Soleil, la glace se sublime. Du gaz et de la poussière sont alors éjectés et ils forment une ou de longues queues fines (fiche 3) qui peuvent s’étendre sur une énorme longueur, voire supérieure à la distance qui sépare la Terre du Soleil. Sur cette photo, la comète C/2024 G3 (ATLAS) arbore une queue de poussière et de gaz incandescents qui s’étend sur plusieurs fois la taille apparente de la pleine lune. Cette queue apparaît encore plus grande sur les images de longue exposition qu’à l’œil nu. Cette image captée il y a environ une semaine montre l’impressionnante comète ATLAS au-dessus des arbres et d’un champ d’herbe dans les chaines de montagnes Sierras de Mahoma, à San José de Mayo en Uruguay. Après avoir donné d’impressionnants spectacles dans l'hémisphère sud de notre planète au coucher du soleil, la comète devient de moins en moins lumineuse désormais à mesure qu’elle s’éloigne du Soleil, rendant ainsi ses queues plus difficiles à voir. (Image Credit & Copyright: Mauricio Salazar)
28 janvier 2025

Pourquoi cette comète a-t-elle autant de queues? Au cours des deux dernières semaines,  la comète C/2024 G3 (ATLAS) a développé plusieurs queues longues et complexes visibles depuis l'hémisphère sud de la Terre. De nombreux observateurs ont rapporté avoir vu l'impressionnante comète sans aucune aide optique au-dessus de l'horizon ouest juste après le coucher du soleil. Au moins six queues différentes apparaissent sur cette image captée il y a cinq jours dans le ciel sombre de l’observatoire du Cerro Paranal au Chili. L’une des causes possibles de ces multiples queues provient de la poussière et des gaz expulsés par le noyau de la comète en rotation. La poussée complexe du vent solaire vers l’extérieur du noyau jouerait aussi un rôle. L’énorme noyau de forme similaire à un iceberg semble s’être brisé lorsque la comète a passé au périhélie de son orbite il y a deux semaines. Malheureusement, la comète ATLAS et ses queues devraient s'estomper considérablement au cours des prochaines semaines. (Image Credit & Copyright: Martin Mašek (FZU, Czech Academy of Sciences) & Jakub Kuřák)
26 janvier 2025

La comète C/2024 G3 ATLAS a fait une apparition spectaculaire dans le ciel de la planète Terre. C’est une visiteuse du système solaire interne venant du lointain nuage d’Oort. Elle a atteint le point de son orbite le plus rapproché du Soleil, le périhélie, le 13 janvier dernier. Cette photo de la comète a été captée depuis l'observatoire du Cerro Paranal de l'ESO, dans le désert d'Atacama au Chili. Arborant de spectaculaires traînées de poussière, la comète s’est couchée dans le crépuscule de l'hémisphère sud et elle était manifestement visible à l'œil nu. On aperçoit sur Terre la coque fermée de l’un des télescopes auxiliaires du célèbre observatoire. La coma très brillante de la comète continue d’impressionner les observateurs de l'hémisphère austral. Elle est devenue diffuse et son noyau glacé semble se désintégrer à la suite de son passage au périhélie. (Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Carnegie Las Campanas Observatory, TWAN))
24 janvier 2025

Quel est cet objet dans le ciel de la ville brésilienne de Brasilia? Au-dessus de la ville, au-dessus de la plupart des nuages, au loin, c'est la comète C/2024 G3 (ATLAS) photographiée il y a quatre jours. La semaine dernière, la comète a contourné le Soleil bien à l'intérieur de l'orbite de la planète Mercure. Elle s’est rapprochée tellement du Soleil qu’on a craint au début qu’elle se fracasse en morceaux. De récentes observations ont montré que ce n’est pas arrivé. À un moment donné, près du périhélie, la comète ATLAS était si brillante que des observations ont même été signalées par des gens attentifs en plein jour près du Soleil. Au cours des derniers jours, la comète ATLAS a développé une longue queue qui était partiellement visible à l'œil nu après le coucher du soleil, notamment dans l'hémisphère sud de la Terre. (Image Credit: Frederico Danin)
21 janvier 2025

Pourquoi les queues de cette comète ATLAS sont-elles aussi colorées? La semaine dernière, la comète C/2024 G3 (ATLAS) est passée au plus près du Soleil, largement à l’intérieur de l’orbite de Mercure. Elle s’est alors considérablement illuminée. Malheureusement, l’angle entre Mercure et le Soleil était si petit qu’il était très difficile de la voir depuis la Terre. Cependant, c’était plus simple de la photographier depuis le vaisseau spatial SOHO de la NASA. Cette image est un composite de plusieurs photos captées par le coronographe LASCO C3 à bord de SOHO. Parmi les nombreuses queues visibles, la queue centrale blanche est probablement constituée de poussière et ne fait que réfléchir la lumière solaire. Les queues rouges (où), bleues et vertes sont sans doute des queues ioniques dont les couleurs sont émises par des gaz ionisés et spécifiques éjectés de la comète. Actuellement, la comète ATLAS montre de longues queues dans le ciel austral, mais s'estompe à mesure qu'elle sort du système solaire interne. (Image Credit: NASA, SOHO Spacecraft, LASCO C3; Processing: Rolando Ligustri)
20 janvier 2025

La comète ATLAS est très brillante maintenant, mais comme elle est vraiment très près du Soleil, on ne la voit pratique pas sur cette image. Si elle était loin de la lueur du Soleil, la comète C/2024 G3 (ATLAS) serait l’une des plus remarquables des dernières années, réfléchissant la lumière solaire à peu près autant que la comète Tsuchinshan-ATLAS en octobre dernier et qu'elle rivaliserait même avec Vénus. Cependant, cette boule de neige sale et géante est si près du Soleil qu’on ne peut la voir qu’à l’aube ou au crépuscule. Aujourd'hui, ATLAS est au périhélie, le point de son orbite le plus rapproché du Soleil. Malgré que la prédiction de la luminosité des comètes soit notoirement difficile, on peut souhaiter que cette comète survive à son aventure à proximité du Soleil et qu’il en reste assez pour qu’on puisse la voir à l’œil nu lors des prochains jours. Ce sera aussi peut-être une cible de choix pour les photographes amateurs du ciel. Cette image a été captée tôt dans la mâtiné du 12 janvier près de Tornaľa en Slovaquie. (Image Credit & Copyright: Petr Horalek / Institute of Physics in Opava)
13 janvier 2025

Ces deux traînées lumineuses sont vraiment différentes, mais pourquoi? L’impressionnante traînée de poussière dans le haut à droite est celle de la comète Tsuchinshan-Atlas, un gros iceberg sale qui, entré dans le système solaire interne, rejette du gaz et de la poussière réchauffés par la lumière du Soleil. En bas à gauche, c’est un météore dont la traînée d’évaporation est vraiment impressionnante. Un météore est un petit rocher froid qui entre dans l'atmosphère terrestre et qui sous l’effet du frottement avec les molécules de l’air s’évapore. Ce météore faisait peut-être partie autrefois d’une comète ou d’un astéroïde et peut-être même provient-il de la queue d’une comète. Le flash du météore a été capté par coïncidence dans une série d’expositions dont le but était de documenter la longue queue de la comète. Cette image a été prise il a y un peu plus d'un mois dans la province du Sichuan en Chine. (Image Credit & Copyright: Wang Hao; Processing: Song Wentao)
27 novembre 2024

Quelle est l’origine de cette traînée sombre inhabituelle dans la queue de la comète Tsuchinshan-Atlas? Quelques photographies de cette brillante comète captée à la mi-octobre montrent sa queue incroyablement longue et sa fine anti-queue ainsi qu’une caractéristique plutôt inattendue, une traînée sombre à l’intérieur de la longue queue. On ne sait pas vraiment d’où provient cette traînée et évidemment elle fait l’objet de débats. Il s’agit peut-être d’un panache de poussière sombre, différentes parties de la queue brillante étant inhabituellement superposées ou d’une ombre d’une partie dense de la coma sur des particules de poussière plus petites. On voit très bien cette traînée sur cette image qui a été captée le 14 octobre depuis le Texas aux États-Unis. Pour contribuer aux futures analyses, si vous avez pris une bonne image de la comète qui montre clairement cette traînée sombre, veuillez l'envoyer à APOD. La comète C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) a maintenant considérablement pâli et revient dans le système solaire externe. (Image Credit & Copyright: Bray Falls)
11 novembre 2024

La comète Tsuchinshan-Atlas a maintenant quitté le système solaire interne et pénétré dans le système solaire externe. Cette gigantesque boule sale de neige poussiéreuse a offert un impressionnant spectacle en passant près du Soleil et plusieurs magnifiques photographies prises depuis notre petite planète ont pu être captées en octobre. Cette image a été captée à la mi-octobre et elle nous montre une importante caractéristique visuelle de la comète, son impressionnante anti-queue. L’image de la comète C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) avec sa queue de poussière et sa queue ionique toutes deux incroyablement longues pointent en direction opposée à celle du Soleil (fiche 3), mais l’anti-queue plus pâle composée de grains de poussière plus gros suit la comète et pointe vers le bas et presque vers le Soleil qui était récemment couché. C’est le village italien Tai di Cadore que l’on voit au bas de l’image et, plus haut, les sommets du massif montagneux des Dolomites. Une autre comète, C/2024 S1 (ATLAS), autrefois candidate à rivaliser avec la comète Tsuchinshan-Atlas en termes de luminosité, s'est désintégrée la semaine dernière lors de son approche rapprochée de notre Soleil. (Credit & Copyright: Alessandra Masi)
6 novembre 2024

La comète C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) avec ses queues nous a offert un spectacle grandiose. Cette photo de la comète a été captée la semaine dernière dans le ciel de la Sierra Nevada orientale en Californie. La comète a non seulement montré une queue de poussière brillante, mais aussi une anti-queue distincte pointant presque dans la direction opposée. À droite de l’image, on aperçoit l’amas globulaire Messier 5 (M5). À mesure qu’elle approchait du Soleil, on ne savait pas si cet iceberg allait se désintégrer totalement en se réchauffant sous la lumière solaire vive. Mais, elle a survécu et elle est devenue plus brillante que la plupart des étoiles nocturnes du ciel terrestre avec une magnitude apparente de −4,9. Malheureusement, elle était si près du Soleil qu’il était difficile pour la plupart des observateurs de la localiser. Maintenant, on s’interroge sur la possibilité que la comète Tsuchinshan-Atlas soit reconnue comme la Grande comète de 2024. Cela dépend désormais des autres comètes qui nous visiteront cette année. (Credit & Copyright: Brian Fulda)
21 octobre 2024

Ces six images montrent les apparitions quotidiennes de la comète C/2023 A3 Tsuchinshan-ATLAS alors qu’elle s’éloignait de la Terre la semaine dernière. Ces images captées depuis la Californie ont été prises avec le même appareil photo et le même objectif aux dates inscrites dans le haut de chaque panneau. Le 12 octobre, à l’extrême droite, cette comète en provenance du lointain nuage d’Oort, était presque rendue au point le plus rapproché de la Terre, à quelque 70 millions de kilomètres (environ 4 minutes-lumière soit 0,47 unité astronomique (fiche 4)). Sa chevelure brillante et sa longue queue de poussière étaient proches du Soleil couchant dans le ciel, mais toujours faciles à repérer sur un horizon occidental lumineux. Au cours des jours suivants, la comète s’éloigne, mais monte régulièrement au-dessus de l'écliptique et vers le nord dans le ciel occidental plus sombre du soir, mais elle commence à disparaître de la vue. En traversant le plan orbital de la Terre vers le 14 octobre, Tsuchinshan-ATLAS présente une anti-queue visible qui est dirigée vers l'horizon occidental. À l’extrême gauche, le 17 octobre, la comète est plus haut dans le ciel, mais elle est à peine visible. Une distance de 77 millions de kilomètres la sépare alors de la planète Terre. Les auteurs de l’APOD espèrent que vous êtes reconnaissants de la tentative de Tsuchinshan-ATLAS de devenir la meilleure comète de 2024. Les estimations de la période orbitale de cette comète étaient de l’ordre de 80 000 années, mais il y a des chances qu’elle ne revienne jamais dans le système solaire interne. (Image Credit & Copyright: Xingyang Cai)
19 octobre 2024

Le 14 octobre, réussir une image de la comète C/2023 A3 Tsuchinshan-ATLAS relevait d’un exploit n’étant pas à la portée de n’importe qui. Cette magnifique image a été prise peu après le passage de la comète à son point le plus rapproché de la Terre. Cette image combine deux photos réalisées avec deux téléobjectifs différents et elle s’étend de haut en bas sur quelque 26 degrés dans le ciel de Gates Pass à Tucson en Arizona. Les astronomes amateurs ont même pu observer cette nuit-là l’amas globulaire Messier 5 et la faible apparition de la comète périodique 13P/Olbers près de la trajectoire de la queue de poussière blanchâtre de Tsuchinshan-ATLAS au-dessus de la chevelure de la comète brillante. En raison de la perspective alors que la Terre traverse le plan orbital de la comète, Tsuchinshan-ATLAS a également une anti-queue prononcée. L'anti-queue est composée de poussière précédemment libérée et s'éloignant du Soleil le long de l'orbite de la comète, visible comme une extension en forme d'aiguille sous la chevelure brillante vers l'horizon occidental accidenté. (Image Credit & Copyright: Adam Block)
18 octobre 2024

À quel point les queues de la comète Tsuchinshan-ATLAS deviendront-elles brillantes et étranges? Sa luminosité a considérablement augmenté au cours des dernières semaines, alors qu’elle passait au périhélie de son orbite et, il y a seulement trois jours, à son point le plus rapproché de la Terre. La comète C/2023 A3 (Tsuchinshan–ATLAS) est devenue l’une des plus brillantes de ce siècle au cours des derniers jours, mais elle était malheureusement difficile à voir, car elle était presque superposée au Soleil. En s’éloignant du Soleil, la comète nous offre un spectacle remarquable, mais son éclat pourrait bientôt diminuer. Les photos utilisées pour réaliser cette vidéo en accéléré montrent comment les deux (fiche 3) queues de la comète se sont développées vues depuis la Terre. La vidéo nous donne aussi des indices sur le développement futur de celles-ci. Comme le montre la vidéo, les parties les plus lourdes de la queue de poussière qui suit la comète ont commencé à sembler pointer dans la direction presque opposée aux parties plus légères de la queue de poussière ainsi qu'à la queue ionique de la comète, la queue bleue qui est poussée directement hors du Soleil par le vent solaire. (Credit & Copyright: Nico Lefaudeux)
15 octobre 2024

Allez à l’extérieur au coucher du soleil et si vous êtes chanceux avec un ciel dégagé, vous pourrez voir la comète C/2023 A3 (Tsuchinshan–ATLAS. Elle est maintenant visible à l’œil nu en début de soirée dans les régions situées au nord de l’équateur. Pour la voir, regardez à l’ouest près de l’horizon. Si le ciel est suffisamment clair et sombre, vous n’aurez même pas besoin de jumelles. La queue pâle de la comète devrait être visible au-dessus de l’horizon pendant environ une heure. Sur cette photo, la comète a été capturée il y a deux nuits au-dessus de monument Lincoln Memorial à Washington Dc. Pour les prochains, à chaque coucher de soleil, la comète et sa queue changeante seront plus loin de l’horizon, mais on ne peut dire exactement quelles seront a la longueur et la luminosité de sa queue. (Credit & Copyright: Brennan Gilmore)
14 octobre 2024

Cinq comètes brillantes sont comparées dans ces images captées par le coronographe du vaisseau spatial SoHO (Solar and Heliospheric Observatory). Ce satellite à longue durée de vie est en orbite autour du Soleil et il a été conçu pour l’observer. Disposées en ordre chronologique, ces comètes partagent une caractéristique commune, soit leur queue qui s’éloigne du Soleil dont l’intense luminosité est bloquée par le disque occultant du coronographe. Chaque comète est mémorable, car on a pu l’observer dans le ciel de la Terre, à commencer par la comète la plus brillante du 21e siècle (à ce jour), la comète McNaught en haut à gauche. La comète C/2023 A3 Tsuchinshan-Atlas sera au plus près de la Terre le 12 octobre, à 71 millions de kilomètres de nous. D’ici la fin du mois, le sixième anneau noir pourrait être rempli par cette comète. (Image Compilation Credit: Tunc Tezel (TWAN))
10 octobre 2024

Une brillante comète se déplace dans le ciel du soir de l'hémisphère nord. La luminosité de la comète C/2023 A3 (Tsuchinshan–ATLAS) a augmenté légèrement, mais elle est désormais facilement visible à l’œil nu. Elle est cependant près du Soleil et cela la rend difficile à voir. Cette photo de la comète C/2023 A3 a été captée juste avant le lever du soleil depuis une montagne des Andes au Pérou. Bravant le froid et perché sur un lieu élevé, l’horizon où se trouvait l’astrophotographe était si bas que la comète était très visible dans le ciel juste avant l’aube. Sur cette image, on voit non seulement la longue queue de poussière s’étendant sur plusieurs degrés, mais aussi une pâle et longue queue ionique (fiche 3). Ce mois-ci, alors que la comète s’éloigne du Soleil et passe près de la Terre, les observateurs devraient pouvoir voir en soirée l’énorme boule de glace sale vers l’ouest juste après le coucher du soleil. (Image Credit & Copyright: Jose Santivañez Mueras)
7 octobre 2024

La grande comète C/2006 P1 (McNaught) de 2007 a développé une queue filamenteuse spectaculairement longue. Visible pendant plusieurs jours pour les gens de l'hémisphère du sud, cette magnifique queue s’est étendue dans le ciel austral juste après le coucher du soleil. Cette étonnante queue ionique a montré sa plus grande étendue sur des expositions de longue durée avec un appareil photo grand-angle. Pendant un certain temps, la queue de la comète était même visible au-dessus de l’horizon pour de nombreux observateurs de l'hémisphère nord. On estime que la magnitude apparente de la comète C/2006 P1 (McNaught) a atteint une valeur de −5. Aux fins de comparaison, la magnitude visuelle maximale de Vénus est de −4,6. Cette photographie a été captée depuis l’observatoire de Siding Spring dans l’état australien de la Nouvelle-Galles-du-Sud. Cette comète était la plus brillante depuis des décennies, mais son éclat a évidemment pâli lorsqu’elle s’est éloignée du Soleil et de la Terre. On espère qu’au cours du prochain mois que la comète C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) deviendra la grande comète de 2024 et qu’elle nous montrera ses deux (fiche 3) queues dans le ciel de notre planète. (Image Credit & Copyright: Robert H. McNaught)
6 octobre 2024

La comète C/2023 A3 (Tsuchinshan–ATLAS) brille de plus en plus dans le ciel de la planète Terre. Celle qu’on nomme A3 pour faire plus court est une nouvelle visiteuse de système solaire interne et elle nous vient du lointain Nuage d’Oort. Cette comète a atteint le périhélie de son orbite, c'est-à-dire le point le plus rapproché du Soleil, le 27 septembre. Elle atteindra le point le plus rapproché de la Terre le 12 octobre (NDT ne pas confondre avec périgée qui est un terme employé pour les objets en orbite autour de la Terre, ce qui n’est pas le cas des comètes.). Elle sera alors visible dans le ciel du soir et non celui du matin. Cette image a été prise alors que la comète A3 se levait tôt le matin du 30 septembre. Sa chevelure brillante et sa longue queue sont accompagnées d’un croissant décroissant de lune dans le ciel de la municipalité de Praia Grande de l’état de Santa Catarina dans le sud du Brésil. Le comportement des comètes est notoirement imprévisible, mais la comète Tsuchinshan–ATLAS pourrait rivaliser avec C/2020 F3 (NEOWISE) qui a époustouflé les observateurs du ciel à l'été 2020. Certains espèrent même qu’elle deviendra une grande comète. (Image Credit & Copyright: Gabriel Zaparolli)
4 octobre 2024

La comète C/2023 A3 (Tsuchinshan–ATLAS) découverte en 2023 a maintenant franchi le périhélie de son orbite. Elle s’éloigne actuellement de l’orbite de Vénus et elle passera au plus près de la Terre dans environ deux semaines. Cette comète est maintenant presque visible à l’œil nu et on peut aisément la photographier en utilisant un appareil photo par une exposition longue. Les observateurs des deux hémisphères de la Terre peuvent pointer leur appareil photo ou leur télescope pour observer la comète, car elle est près de l’équateur céleste à une déclinaison d’environ −6°. Cette image a été captée il y a quelques jours dans le ciel de Zacatecas au Mexique. Comme les nuages obscurcissaient une grande partie du ciel avant l’aube, l’astrophotographe a envoyé un drone au-dessus de ceux-ci pour capter plusieurs photos de la comète. Il a ensuite fusionné celles-ci pour produire cette image remarquablement nette. Bien que la luminosité future des comètes soit difficile à prédire, on espère de plus en plus que la comète Tsuchinshan-ATLAS s’éclairera davantage lorsqu’elle entrera dans le ciel en début de soirée. (Image Credit & Copyright: Daniel Korona)
30 septembre 2024

La comète C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) est maintenant visible tôt dans le ciel du matin. Plongeant dans le système solaire interne sous un angle étrange, cette grosse boule poreuse de glace sale passera au périhélie de son orbite, entre Mercure et Vénus, dans deux jours seulement. Cette image de la comète, parfois de désignation abrégée en A3, et de sa queue poussiéreuse a été captée avant et pendant le lever du Soleil par des expositions successives de l’appareil photo. Cette composition réalisée il y a quatre jours a capturé la comète alors qu’elle s’élevait au-dessus du lac George dans l’État australien de la Nouvelle-Galles du Sud. Les bandes verticales à gauche sont des photos captées alors que le soleil levant rendait le ciel de plus en plus lumineux et coloré. Les experts ne savent pas encore si la comète deviendra plus brillante, car cela implique plusieurs facteurs non connus, comme la quantité de gaz qui sera expulsé par son noyau. Les astronomes amateurs optimistes espèrent un grand spectacle où la comète Tsuchinshan-ATLAS créera des queues de poussière et d’ions (fiche 3) visibles dans le ciel terrestre et qu’elle sera connue sous le nom de Grande Comète de 2024. (Image Credit & Copyright: Lucy Yunxi Hu)
25 septembre 2024

Cette comète est déjà brillante, mais que va devenir son éclat lorsqu’elle s’approchera de la Terre? Des prévisions optimistes nous laissent entrevoir que la comète C/2023 A3 (Tsuchinshan–ATLAS) sera brièvement visible à l’œil nu, bien que la luminosité des comètes soit notoirement difficile à prédire. Cette comète pourrait aussi se fragmenter sous l’effet du réchauffement provoqué par le Soleil, ce qui bien sûr modifierait drastiquement sa luminosité. Ce que l’on sait cependant, c’est que C/2023 A3 est étonnamment brillante et qu’elle atteindra le périhélie de son orbite cette semaine. Elle sera alors à 0,39 unité astronomique du Soleil. Elle atteindra au début du mois prochain le point le plus rapproché de la Terre, à 0,47 UA. Cette image de la comète Tsuchinshan–ATLAS, découverte le 23 février 2023 a été captée alors qu’elle passait devant deux lointaines galaxies. On peut maintenant l’observer avec des jumelles dans le ciel de la matinée, juste avant le lever du Soleil. Au cours des prochaines semaines, elle deviendra sans doute plus brillante et se déplacera vers le ciel du début de soirée. (Image Credit & Copyright: Brian Valente & Greg Stein)
23 septembre 2024

109P/Swift-Tuttle est une comète de la famille de Haley dont la période est d’un peu plus de 133 ans. Cette comète est reconnue comme étant la mère de la pluie d’étoiles filantes annuelle des Perséides. Sa dernière visite dans le système solaire interne remonte à 1992. Il était alors difficile de la voir à l’œil nu, mais elle était suffisamment brillante pour offrir un intéressant spectacle dans la plupart des endroits avec des jumelles ou avec un petit télescope. Cette superbe image couleur de la coma verdâtre, de sa longue queue ionique et de sa queue de poussière de Swift-Tuttle a été enregistrée 24 novembre 1992, environ 16 jours avant qu’elle passe au plus près de la Terre. Cette grande comète périodique devrait faire sa prochaine apparition dans le ciel nocturne de la Terre en 2126. Mais, avant cette nouvelle incursion dans le système solaire interne, les débris cométaires poussiéreux laissés le long de l'orbite de Swift-Tuttle continueront d'être balayés par le passage de la Terre, créant la pluie d'étoiles filantes de juillet et d'août la plus connue de la planète Terre. Pendant ce temps, les débris cométaires poussiéreux laissés le long de l'orbite de Swift-Tuttle continueront d'être balayés, créant la pluie d'étoiles filantes de juillet et d'août la plus connue de la planète Terre. (Image Credit & Copyright: Gerald Rhemann)
8 aout 2024

La comète 13P/Olbers visite le système solaire interne environ tous les 69,5 ans. Elle a atteint le périhélie de son orbite, c'est-à-dire le point le plus rapproché du Soleil, le 30 juin 2024. Cette comète de la famille de Halley, vedette de l’image du jour, retourne maintenant vers d’où elle vient, le lointain nuage de Oort. Elle était alors dans le ciel nocturne d’été au-dessus du château historique de Kunětická hora Castle en Tchéquie. En plus de sa large queue de poussière et sa coma plus brillante, sa longue queue secouée par les tempêtes et par les vents solaires nous est révélée dans cette composition faite d’expositions suivies pour la comète et le ciel et d’expositions fixes pour le paysage au premier plan. Les photographies ont été captées le 28 juillet dernier. La comète se trouve maintenant à environ 16 minutes-lumière au-delà du château et elle est visible sur fond d'étoiles pâles de la constellation boréale de la Grande Ourse. Le château perché au sommet d’une colline date du XVe siècle, tandis que Heinrich Olbers le 6 mars 1815. Sur cette image, elle se trouve à une basse altitude dans le ciel du nord-ouest juste après le coucher du soleil. La comète Olbers n’est visible aux amateurs du ciel qu’en utilisant des jumelles ou encore un petit télescope. Le prochain passage au périhélie de comète 13P/Olbers aura lieu en 2094. (Image Credit & Copyright: Petr Horálek / Institute of Physics in Opava)
1er aout 2024

Ce n’est pas un paradoxe, mais la comète périodique qui revient dans le système solaire interne après une balade qui a duré 68 années. La comète 13P/Olbers est de type Halley et elle atteindra le point le plus rapproché de son orbite, le périhélie, le 30 juin. Elle sera alors une cible visible en utilisant des jumelles dans le ciel de l'hémisphère nord de notre planète. Cette image détaillée de la comète a été captée avec un télescope et elle est composée d’un empilement d’expositions prises dans la nuit du 25 juin. Elle révèle facilement les détails changeants de la queue ionique déchirée et en lambeaux de la brillante comète, secouée par le vent d'un Soleil actif, ainsi qu'une large queue de poussière en éventail et une coma légèrement verdâtre. Cette image s’étend sur deux degrés avec comme arrière-plan des étoiles de la constellation du Lynx. (Image Credit & Copyright: Dan Bartlett)
28 juin 2024

La comète Pons Brooks a maintenant deux queues qui pointent en des directions opposées. Pourquoi? La queue la plus spectaculaire est la queue ionique bleutée visible tout le long de cette image. Cette queue composée de particules chargées est repoussée par le vent solaire également composé. Cette queue est directement opposée à la direction du Soleil (fiche 3). En haut et à droite se trouve la coma de la comète 12P/Pons-Brooks. La queue de poussière de la comète s'étend en éventail, principalement vers la gauche. Poussée vers l'extérieur et ralentie par la pression de la lumière du Soleil, la queue de poussière a tendance à suivre la comète le long de son orbite et, sous certains angles de vue, elle peut apparaître à l'opposé de la queue ionique. L’étoile lointaine au bas de l’image est Alpha Leporis. Cette photo a été captée la semaine dernière depuis la Namibie. Il y a deux jours, la comète est passée au plus près de la Terre et elle est désormais mieux visible depuis le ciel austral alors qu'elle s'assombrit et glisse vers l'extérieur du système solaire. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri & Lukas Demetz)
4 juin 2024

Non pas une, mais deux comètes sont apparues près du Soleil lors de l'éclipse totale de Soleil de la semaine dernière. La comète attendue était la comète 12P/Pons-Brooks, mais elle était malheureusement plus faible que ce que beaucoup avaient espéré. Cependant, la comète SOHO-5008, relativement inconnue, est également apparue lors d'expositions de caméra de longue durée. Cette comète était la 5008e comète identifiée sur les images prises par le vaisseau spatial SOHO en orbite autour du Soleil de l'ESA et de la NASA. Probablement beaucoup plus petite, la comète SOHO-5008 était une planète qui s'est désintégrée en quelques heures lorsqu'elle est passée trop près du Soleil. L'image présentée est non seulement inhabituelle pour capturer deux comètes lors d'une éclipse, mais constitue également l'une des rares fois où une comète rasant le Soleil a été photographiée depuis la surface de la Terre. La couronne tentaculaire de notre Soleil et des planètes Mercure (à gauche) et Vénus (à droite) est également visible sur l'image. Parmi ces planètes et comètes, seule Vénus était facilement visible par des millions de personnes dans l’ombre sombre de la Lune qui a traversé l’Amérique du Nord le 8 avril. (Image Credit & Copyright: Lin Zixuan (Tsinghua U.))
17 avril 2024

Quelle est l’évolution de la queue d’une comète? Évidemment, cela dépend de la comète et de sa trajectoire. La queue ionique de la comète 12P/Pons-Brooks a subi de nombreuses modifications comme le montre cette séquence de photos prises entre le 6 mars et le 14 mars. Certains jours, mais pas tout, la queue ionique était longue et complexe. Plusieurs raisons expliquent ces changements, dont le taux d’éjection de la matière du noyau, la force et la complexité du vent solaire et la vitesse de rotation de la comète. Au cours d’une semaine, les changements de perspectives depuis la terre influencent aussi l’apparence de la comète. En général, la queue ionique de la comète s’éloigne du Soleil en raison de la force de répulsion du vent solaire. Aujourd'hui, Pons-Brooks pourrait devenir une comète rare, soudainement visible en plein jour pour ceux qui voient le Soleil totalement éclipsé par la Lune. (Image Credit & Copyright: Shengyu Li & Shaining)
8 avril 2024

Dans le ciel sombre du soir au-dessus de June Lake, Californie, dans l'hémisphère nord, sur la planète Terre, la comète 12P/Pons-Brooks se tenait juste au-dessus de l'horizon ouest le 30 mars. Sa queue ionique turbulente tordue et sa coma verdâtre diffuse sont capturées dans ce champ de vision télescopique de deux degrés de large. L’étoile jaunâtre au-dessus du noyau de la comète est Hamal aussi désignée comme Alpha Arietis dans la désignation de Bayer. Maintenant, Pons-Brooks s'est éloignée de la nuit de l'hémisphère nord et s'approchera du périhélie le 21 avril. Le 8 avril, vous pourrez encore apercevoir la comète dans le ciel de jour. Mais pour y arriver, vous devrez être sur l’étroit chemin de la totalité et détourner le regard du spectacle d’une couronne solaire séduisante et d’un Soleil totalement éclipsé. (Image Credit & Copyright: Dan Bartlett)
4 avril 2024

La queue de la comète 12P/Pons-Brooks est maintenant très impressionnante. Cette comète a été observée depuis au moins 1385, mais sa nature n’a été découverte qu’en 1812 par Jean-Louis Pons. Cette boule de neige sale qui connait quelques éruptions est une comète périodique qui nous rend visite tous les 71 ans. Cette fois-ci, elle offre un magnifique spectacle aux astrophotographes, comme en témoigne cette image. La partie bleu pâle de la queue est constituée de molécules chargées repoussées du noyau de la comète par le vent solaire. Cette queue ionique (fiche 3), façonnée par le vent solaire et la rotation du noyau de la comète, pointe toujours en direction opposée du Soleil. On peut maintenant observer la comète Pons-Brooks en utilisant des jumelles. En début de soirée, elle est vers le nord-ouest dans la constellation du Triangle. Elle se déplace sensiblement sur la sphère céleste de nuit en nuit. Cette comète connaît de fréquents sursauts de luminosité provenant d’éruptions. Elle pourrait même être visible à l’œil nu pendant la journée pour ceux et celles qui seront sur la trajectoire de l’éclipse solaire totale du 8 avril prochain. (Image Credit & License: James Peirce)
26 mars 2024

Pendant l’éclipse solaire totale du 8 avril prochain, une comète brillante sera visible, bien entendu pour ceux qui se trouveront dans le mince corridor de la totalité. Cette rare coïncidence aura lieu parce que le retour de la comète 12P/Pons-Brooks dans le système solaire interne la place par hasard à seulement 25 degrés du Soleil lors de la prochaine éclipse solaire totale. Actuellement, la comète est presque visible à l’œil nu. Il est possible de l’observer dans la constellation des Poissons en utilisant des jumelles. Cependant, la comète Pons-Brooks offre un spectacle haut en couleur sur les images de longue exposition captées par un télescope. L’image présentée est un composite de trois couleurs spécifiques, la queue ionique en bleu clair, la coma externe en vert et un gaz rougeoyant spiralant autour du noyau. On pense que cette spirale provient du gaz expulsé par le noyau en rotation de cet iceberg spatial géant. Il est toujours difficile de prédire la luminosité que prendra une comète, surtout si comme Pons-Brooks, elle est sujette à de fréquentes explosions. On ne sait donc pas si la comète sera très brillante ou pas lorsque la Lune se déplacera devant le Soleil pour les habitants de la Terre. (Image Credit & Copyright: Jan Erik Vallestad)
18 mars 2024

Alors que le printemps approche dans l'hémisphère nord, la comète 12P/Pons-Brooks devient de plus en plus lumineuse. Elle est actuellement visible dans des jumelles ou dans un petit télescope, mais cette comète de type Haley pourrait bien devenir visible à l’œil nu dans les semaines à venir. Malgré un temps brumeux, la coma verte et la longue queue de la comète sont visibles sur cette photographie à longue pose captée le 5 mars depuis Revúca en Slovaquie. Au-dessus de la comète, les galaxies d’Andromède (à droite) et du Triangle posent de part et d’autre de Mirach, l’étoile Beta de la galaxie d’Andromède. Ces deux galaxies spirales, ainsi que la Voie lactée, sont membres du Groupe Local de galaxies. Elles sont à plus de 2,5 millions d'années-lumière de notre galaxie. Pons-Brooks est une comète périodique du système solaire interne et se trouve à moins de 14 minutes-lumière de la Terre. Elle atteindra le périhélie de son orbite le 21 avril et elle devrait être visible dans le ciel lors de l'éclipse totale de Soleil du 8 avril. (Image Credit & Copyright: Petr Horálek / Institute of Physics in Opava)
9 mars 2024

Se dirigeant vers son prochain passage au périhélie le 21 avril, la comète 12P/Pons-Brooks est de plus en plus brillante. La coma verdâtre de cette comète périodique de type Halley est maintenant relativement facile à observer dans les petits télescopes. Mais sa queue ionique bleuâtre qui émerge maintenant de la coma active secouée par le vent solaire est peu lumineuse et difficile à suivre. Pourtant cette image, construite avec des expositions empilées prises dans la nuit du 11 février, nous montre les détails très pâles de cette queue. Le cadre de l’image s'étend sur plus de deux degrés sur un fond d'étoiles faibles et de galaxies en arrière-plan en direction de la constellation boréale du Lézard. Bien sûr, le passage du périhélie de la comète 12P le 21 avril aura lieu seulement deux semaines après l'éclipse solaire totale du 8 avril, plaçant la comète près de cette position dans le ciel de la Terre lors d’une éclipse totale de Soleil. (Image Credit & Copyright: Dan Bartlett)
16 février 2024

Des galaxies lointaines abondent sur cette image large d’un degré, mais ce sont surtout les trois galaxies spirales qui retiennent notre attention. De droite à gauche, ce sont les galaxies NGC 7582, NGC 7590 et NGC 7599 et on leur donne parfois le nom de triplet de la Grue, bien qu’elle fasse plutôt partie d’un quarter avec NGC 7552. Le 13 décembre dernier, C/2020 V2 ZTF, l’une des nombreuses comètes découvertes par le programme Zwicky Transient Facility (ZTF), était dans la même région de la sphère céleste que ces trois galaxies. Cette comète provient du système solaire interne et elle se déplace sur une trajectoire hyperbolique. Lorsque cette image  a été captée, elle était à 29 minutes-lumière de la Terre. Même si cette comète était plus brillante lorsqu’elle était près du Soleil en mai dernier ou au plus près de la Terre en septembre 2023, elle brille toujours dans les télescopes pointés vers la constellation de la Grue. (Image Credit & Copyright: Dan Bartlett)
21 décembre 2023

Le 4 décembre dernier, la comète périodique 12P/Pons-Brooks a été photographiée, en compagnie de Véga, l’étoile alpha de la constellation boréale de la Lyre. Véga est la cinquième étoile la plus brillante du ciel de la Terre et elle est à environ 25 années-lumière, alors que la comète Pons_Brooks est à seulement 21 minutes-lumière. Au cours des derniers mois, des éruptions à la surface de la comète ont provoqué de spectaculaires augmentations de sa luminosité. On la surnomme la comète du diable en raison de son apparence en forme de corne. Des fans de science-fiction ont aussi suggéré que la grande coma de la comète ressemble au Faucon Millenuim du film Star Wars. Pons-Brooks est une comète cryovolcanique de type Haley. La dernière visite de Pons-Brooks remonte à 1954. Son prochain passage au périhélie de son orbite aura lieu le 21 avril 2024, deux semaines après l’éclipse totale de Soleil qui sera visible en Amérique du Nord. Malgré son surnom de comète du diable, cette comète est absolument sans danger pour l’humanité, car son orbite est très inclinée par rapport au plan de l’écliptique et elle ne traversera jamais l’orbite de la Terre. (Image Credit & Copyright: Dan Bartlett)
8 décembre 2023

D'où viennent les queues des comètes? Il n'y a pas d'endroits spécifiques sur les noyaux des comètes d'où proviendraient les jets à l'origine de leurs queues. Cependant, en 2016, la sonde spatiale Rosetta de l'Agence spatiale européenne a non seulement imagé un jet sortant de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, mais elle a aussi volé dans ce jet. Cette éloquente image nous montre un panache lumineux émergeant d'une petite dépression circulaire délimitée d'un côté par un mur de 10 mètres de hauteur. Les analyses des données recueillies par Rosetta révèlent que ce jet était composé de poussière et de glace d'eau. Le terrain plutôt ordinaire de l'endroit laisse croire qu'un évènement est probablement arrivé loin sous la surface poreuse de la comète pour créer ce panache. Cette image a été captée en juillet dernier, soit environ deux mois avant la fin de la mission de Rosetta lors d'un impact contrôlé avec la comète. (Image Credit & Copyright: ESA, Rosetta, MPS, OSIRIS; UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA)
26 novembre 2023
REPRISE du 6 novembre 2017

Plusieurs galaxies ont été captées sur cette image télescopique captée le 12 octobre dernier dans le ciel sombre du lac June en Californie. Ce panorama céleste couvre une région de près de deux degrés dans la constellation des Chiens de chasse. La plus vaste de ces galaxies est NGC 4258, galaxie ajoutée au catalogue de Messier par Helen Sawyer Hogg comme M106, en haut à gauche. L’autre galaxie que l’on ne peut pas manquer à droite et au-dessus du centre de l’image est NGC 4217 qui est à environ 60 millions d’années-lumière de la Voie lactée. Les autres galaxies de ce panorama sont NGC 4248 à droite de M106, NGC 4231 et NGC 4232, deux petites taches lumineuses en haut de l’image ainsi que NGC 4226 à gauche sous NGC 4217. La comète C/2023 H2 Lemmon découverte en avril 2023 grâce aux données du relevé astronomique Mount Lemmon Survey passait justement dans les parages. Comme on peut le voir sur l’image, elle arborait une coma verdâtre ainsi qu’une pâle et étroite queue ionique pointant vers le haut. Cette visiteuse du système solaire interne est actuellement à moins de sept minutes-lumière et elle demeure difficile à repérer avec des jumelles. Sa luminosité augmente cependant de plus en plus. La comète C/2023 H2 Lemmon atteindra le périhélie de son orbite, le point le plus rapproché du Soleil, le 29 octobre et son plus proche de notre belle planète, le 10 novembre alors qu’elle passera du ciel nordique du matin au soir. (Image Credit & Copyright: Dan Bartlett)
20 octobre 2023

Même sans la comète, ce paysage serait magnifique. En soi, le ciel du lever du soleil est d’un élégant bleu profond en hauteur, avec de faibles étoiles blanches qui traversent, tandis que près de l’horizon se trouve un bronzage agréable. En soi, les collines de premier plan de l’est de la Slovaquie sont d’un vert attrayant, avec les collines Zadňa hura et Veľká hora au loin, et avec les lumières des petites villes le long du chemin. Vénus, par elle-même à droite, semble inhabituellement exquise, entourée d’une couronne atmosphérique colorée. Mais ce qui attire le plus l’œil, c’est la comète. À gauche, sur cette image composite prise juste avant l’aube hier matin, se trouve la comète Nishimura. Ces derniers matins dans le monde entier, sa coma brillante et sa longue queue ionique trônent sur beaucoup de photos panoramiques matinales exceptionnellement belles. Demain, C/2023 P1 (Nishimura) passera le plus près de la Terre et y reviendra dans environ 434 ans. (Credit & Copyright: Petr Horálek / Institute of Physics in Opava)
11 septembre 2023

La taille de la comète Nishimura augmente de jour en jour. Plus précisément, ce sont les queues de C/2023 P1 (Nishimura) qui grandissent à mesure qu’elle s’approche du Soleil. Découverte très récemment, le mois dernier en fait, sa luminosité est presque suffisante pour qu’on puisse l’observer à l’œil nu, car elle se déplace maintenant à l’intérieur de l’orbite terrestre. La semaine prochaine, elle sera à sa distance minimale de la Terre et la semaine suivante, soit le 17 septembre, elle passera au périhélie de son orbite autour du Soleil. Certaines spéculations soutiennent que la glace et la poussière expulsée par cette comète lors de sa dernière visite dans le système solaire interne, il y a plus de quatre siècles, pourraient être à l’origine de la pluie d’étoiles filantes Sigma Hydrids dont le maximum d’activité se produit en décembre. Si c’est le cas, cette pluie pourrait devenir plus active avec les nouveaux débris laissés par la comète. Cette image de la comète Nishimura a été captée il y a quatre jours au Nouveau-Mexique depuis la ville de Edgewood. On peut y admirer ses deux longues queues produites par les vents solaires du Soleil et particulièrement sa fine queue ionique bleue. Puisque sa coma et ses queues continueront de grossir et que sa luminosité augmentera, vous pourrez peut-être voir cette comète à l’œil nu dans les prochains jours juste avant le lever du soleil en regardant vers l’est près de l’horizon ou vers l’ouest après le coucher du soleil. (Credit & Copyright: Peter Kennett)
9 septembre 2023      

La comète Nishimura deviendra-t-elle visible à l’œil nu? Les comètes sont si imprévisibles que personne ne peut en être certain, mais c’est actuellement un bon pari. Cette comète a été découverte il y a seulement deux jours par Hideo Nishimura sur une photographie numérique de 30 secondes d’exposition prise avec un simple appareil photo. Depuis lors, sa luminosité a augmenté et on sait maintenant que sa trajectoire va l’emmener dans le système solaire interne. En s’approchant du Soleil, son intensité augmentera et elle pourrait devenir visible à l’œil nu au début de septembre. Cependant, elle sera près du Soleil. Donc, il sera seulement possible de l’observer près du lever ou du coucher du Soleil. De plus, elle s’approchera si près du Soleil, à l’intérieur de l’orbite de Mercure, que son noyau pourrait se briser. Cette image de la comète Nishimura a été captée il y a trois jours depuis June Lake en Californie alors qu’elle arborait une coma verte et une mince queue. (Credit & Copyright: Dan Bartlett)
21 aout 2023

Le système d’alerte d’impact terrestre d’astéroïdes financé par la NASA vient tout juste de découvrir la comète C/2023 E1 (ATLAS), en mars. Cette photographie a été captée peu de temps après que la comète ait atteint le périhélie de son orbite le 1er juillet. Elle arborait alors, sur un fond des étoiles de Petite Ourse, une ample coma verdâtre et une pâle queue ionique. Ce visiteur du système solaire intérieur s’approche maintenant de la Terre et le 3 aout elle sera à seulement trois minutes-lumière de nous. Les données recueillies de son orbite nous permettent maintenant de déduire que sa période orbitale est d’environ 85 ans. On considère que C / 2023 E1 (ATLAS) fait partie de la famille des comètes de Halley. (Image Credit & Copyright: Dan Bartlett)
14 juillet 2023

La comète C/2022E3 (ZTF), l’ex-chouchou du ciel nordique, s’est estompée. À sa position la plus rapprochée de la Terre au début de février 2023, la comète n’était qu’à seulement 2,3 minutes-lumière de nous. Surnommé la comète verte, ce visiteur du lointain nuage de Oort est maintenant à 13,3 minutes-lumière de la Terre. Dans cette image profonde composée d’expositions captée le 21 mars, la comète arbore encore une large queue blanchâtre de poussière et une coma verdâtre. Pas très éloignée sur la sphère céleste de Rigel, l’étoile la plus brillante de la constellation d’Orion, la comète ZTF est accompagnée sur cette image de faibles nébuleuses poussiéreuses et de quelques lointaines galaxies. De nombreuses étoiles de la constellation de l’Éridan voisine d’Orion ornent la partie inférieure droite de l’image. La force de gravité exercée par Jupiter sur la comète ZTF, alors qu’elle se dirigeait vers le système solaire interne, a peut-être changé son orbite et ainsi la propulser sur un voyage sans retour. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri)
24 mars 2023

Ils tombent tous les deux. L’eau des chutes Yosemite en Californie tombe vers la Terre et la comète ZTF « tombe » vers le Soleil. Cette image a été captée à la fin du mois dernier alors que la comète C/2022 E3 (ZTF) venait de passer à son point le plus rapproché de notre planète. L’étoile orangée juste au-dessus des chutes est Kochab de la constellation de la Petite Ourse. À l’exception d’une brève rencontre avec un ours noir, cette image est un travail qui a été bien planifié. Le paysage terrestre était éclairé par la Lune et le ciel a été capté à l’aide d’une pose de longue durée. L’union des deux photographies nous offre cette magnifique image. La comète se dirige maintenant vers le système solaire externe et son éclat diminue. En fait, elle ne tombait pas vers le Soleil, mais la gravité l’attirait vers celui-ci et c’est encore le cas, mais moins fortement. (Image Credit & Copyright: Tara Mostofi)
21 février 2023

Évidemment, la comète ZTF ne s’écrasera pas sur Mars. Maintenant surnommée par certains « la comète verte » à cause de sa coma d’un vert éclatant, la comète C/2022 E3 (ZTF) a presque passé devant la planète rouge il y a quelques jours, près du moment où cette photo a été captée. Ces deux icônes célestes apparaissent sur la photo en compagnie d’une célèbre icône terrestre, le Cervinv, une montagne des Alpes italiennes, et son pittoresque sommet. La queue de poussière blanchâtre est visible à droite de la coma verte, alors que la queue ionique bleu clair se dresse vers le haut de l’image. La planète Mars et ses aigrettes prononcées de diffraction ainsi que de nombreuses étoiles ornent le paysage à droite. Pour un œil non averti, le nuage sombre qui rejoint presque Mars pourrait passer pour un défaut dans la photo, mais il s’agit en réalité de la nébuleuse obscure Barnard 22. La planète Mars restera visible dans le ciel du soir au cours des prochains mois, mais la comète ZTF va bientôt disparaître de notre vue en retournant dans le système solaire externe. (Image Credit & Copyright: Donato Lioce)
13 février 2023

La comète C/2022 E3 (ZTF) devient de plus en plus pâle en traversant le ciel de l’hémisphère nord de la Terre et elle est maintenant accompagnée par la comète C/2022 U2 (ATLAS). Cette photo a été captée depuis un petit observatoire amateur situé dans la forêt bavaroise d’Allemagne. Le champ de vision étoilé de l’image s’étend sur environ 2,5 degrés dans la constellation du Cocher. Découvertes par des relevés astronomiques en 2022 (le Zwicky Transient Facility et le Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System), ces deux comètes à longue période ont atteint le périhélie de leur orbite le mois dernier et elles se dirigent maintenant vers le système solaire externe. La comète ATLAS beaucoup moins lumineuse a passé au plus près de la Terre le 29 janvier à une distance d’environ 4,6 minutes-lumière alors que la comète ZTF s’en était approchée à 2,4 minutes-lumière le 2 février. ATLAS ne présente pas de queues bien développées comme celles de ZTF, mais toutes deux arborent une coma verdâtre provenant de la fluorescence du dicarbone éclairé par le Soleil. La comète ZTF que l’on peut encore observer avec des jumelles sera près de la planète Mars ce soir. (Image Credit & Copyright: Stefan Bemmerl)
10 mars 2023

Pouvez-vous encore voir la comète C/2022 E3 (ZTF)? Elle est devenue moins brillante, mais on peut encore la voir si l’on sait où et quand regarder. Après être passée au plus près du Soleil puis de la Terre, elle se dirige maintenant vers le système solaire externe. Son orbite autour du Soleil l’a transportée dans le ciel de l’hémisphère nord et elle a passé près de Polaris, puis elle a traversé la Grande Ourse et la Petite Ourse le mois dernier. On voit la comète avec sa grande queue ionique d’au moins 10 degrés alors qu’elle passait entre les deux astérismes de ces constellations sur cette photographie captée à la fin de janvier. On peut encore voir la comète avec des jumelles ou un petit télescope si on sait où les pointer. La semaine prochaine, le meilleur temps pour la voir est après le coucher du Soleil et avant le lever de la Lune. Elle passera presque devant la planète Mars dans quelques jours. (Image Credit & Copyright: Petr Horalek / Institute of Physics in Opava)
7 février 2023

Cette image d’un filé d’étoiles autour du pôle Nord céleste (PNC) a été captée par un appareil photo numérique installé sur un trépied dans la nuit du 31 janvier près du village d’Àger dans la province catalane de Lérida. Cette nuit-là, la comète C/2022 E3 (ZTF) était près de sa position la plus au nord dans le ciel de notre planète, à seulement 10 degrés du PNC. À cette position, la comète était circumpolaire, c'est-à-dire qu'elle est toujours au-dessus de l’horizon, pour toute personne se trouvant à une latitude de +10°. Polaris, l’étoile la plus rapprochée du PNC, trace un petit arc de cercle très brillant à moins d’un degré du pôle. La trace laissée par la comète est indiquée à droite, son mouvement apparent étant surtout causé par la rotation de la Terre sur elle-même tout comme celui des étoiles. Mais, approchant au plus près de la Terre le lendemain, la comète se déplace aussi de façon significative par rapport aux étoiles. On constate en regardant de près l’arc de cercle verdâtre de la comète qu’il a glissé légèrement vers la droite par rapport aux autres traînées des étoiles. (Image Credit & Copyright: David Ibarra Gomez)
3 février 2023

La forme que nous présente la comète ZTF est peu habituelle. La comète est maintenant dans le système solaire interne et en plus d’arborer des queues de poussière et d’ion ainsi qu’une coma verte, elle est aussi dotée d’une autre structure moins commune, une anti-queue. Cependant, cette anti-queue ne précède pas réellement la comète. C’est le noyau de la comète que l’on voit depuis la Terre superposé sur sa queue de poussière qui évidemment la précède dans sa course. Cette grosse boule de neige sale qu’est la comète C/2022 E3 (ZTF) a passé au plus près du Soleil le 21 janvier et demain elle sera au plus près de la Terre. L’image de la comète dans le rectangle rouge montre l’aspect de la comète que l’on pouvait voir à l’œil nu la semaine dernière sous le ciel sombre et clair de Cáceres en Espagne. Dans le rectangle vert en haut à droite, on voit l’aspect de la comète lorsqu’on l’observe avec des jumelles, tandis que l’encart en bas à droite est ce qu’on peut voir avec un petit télescope. La comète est maintenant visible toute la nuit depuis les latitudes septentrionales, mais elle s’estompera sûrement au cours des prochaines semaines et deviendra moins facile à observer. (Image Credit & Copyright: Javier Caldera & Miguel Gracia)
31 janvier 2023

On peut admirer sur cette image d’un paysage nocturne hivernal des panaches de poudrerie ressemblant à des comètes qui, au sommet des sommets volcaniques du mont Etna, sont soufflés par le vent. L’image est une superposition de plusieurs photographies captées dans la nuit froide du 23 janvier. Évidemment, dans le ciel à droite du volcan, ce n’est pas de la neige teintée de vert, mais la comète ZTF. C’est le vent solaire et la lumière du Soleil qui sont à l’origine de la coma verdâtre (recombinaison du dioxyde de carbone oxydé) et de la queue de poussière de la comète. Cette fin de semaine, la comète ZTF balayera le ciel nordique entre l’étoile Polaire (Polaris) et le Gros Chaudron. Cependant, si vous êtes sous un ciel clair depuis un endroit exempt de pollution lumineuse, le spectacle que la comète vous donnera n’est pas très enlevant, seulement une petite tache floue. Mais, si vous considérez que vous regarderez une visiteuse du lointain nuage d’Oort de vos propres yeux, vous serez peut-être impressionné. Pour mieux apprécier le spectacle que donnera la comète ZTF dans les prochains jours, des jumelles ou un petit télescope seront très utiles. (Image Credit & Copyright: Dario Giannobile)
28 janvier 2023

L’actuelle chérie des nuits nordiques, la comète C/2022 E3 ZTF, a été captée sur cette image télescopique depuis un ciel sombre au lac June en Californie. La comète ZTF en route vers son point le plus rapproché de la Terre, qu’elle atteindra le 1er février, est évidemment devenue de plus en plus brillante. Cependant, cette image a été captée le 23 janvier, très près du moment où notre planète a traversé le plan orbital de la comète à longue période ZTF. La large queue de poussière blanchâtre de la comète est encore incurvée, mais elle s’étend encore plus loin du Soleil. En raison de la perspective près de son plan orbital que nous offre ZTF, les parties de sa queue de poussière apparaissent des deux côtés de sa coma verte nous offrant à la gauche de l’image une impressionnante anti-queue de poussière. Subissant l’intense activité solaire récente, la queue ionique s’est aussi éloignée de la coma et elle s’étend sur cette image à près de trois degrés. (Image Credit & Copyright: Dan Bartlett)
27 janvier 2023

La comète C/2022E3 (ZTF) est maintenant assez lumineuse pour être vue à l’œil nu. La photo du panneau de gauche a été captée le 19 janvier dans une campagne située à 20 kilomètres au nord de Salamanquev en Espagne. Cependant, pour voir les détails de la coma verte, de la longue queue ionique et la queue trapue de poussière, on doit encore regarder les images télescopiques à longue exposition comme celle du panneau de droite. Sa queue ionique assez peu lumineuse a été remuée par le vent de particules chargées émanant de l’activité solaire récente. Cette visiteuse du lointain nuage d’Oort a contourné le Soleil le 12 janvier et elle se déplace maintenant parmi le champ étoilé de la frontière boréale de la constellation du Bouvier. Encore dans le système solaire externe (c. a. d. au-delà de l’orbite de Mars), la comète est de plus en plus brillante. Elle sera au plus près de notre belle planète le 2 février, à 2,4 minutes-lumière (432 000 km). (Image Credit & Copyright: Óscar Martín Mesonero (Organización Salmantina de la Astronáutica y el Espacio))
21 janvier 2023

La comète ZTF pourrait devenir visible à l’œil nu. Découverte au début de l’année dernière, cette grosse boule de glace sale et poreuse devient de plus en plus brillante au fur et à mesure qu’elle approche du Soleil et de la Terre. La comète C/2022 E3 (ZTF) sera au périhélie de son orbite plus tard cette semaine. Elle pourrait alors devenir visible même sans jumelles pour les habitants du nord se trouvant sous un ciel clair et sombre. Cependant, la luminosité des comètes qui approchent du Soleil est vraiment difficile à prédire. Cette image a été captée la semaine dernière alors que la comète traversait un pittoresque champ étoilé. Trois queues ioniques bleutées sortent du noyau de la comète. Cette triple queue est sans doute due à un vent solaire qui a varié poussant les ions éjectés du noyau dans diverses directions. La très courte queue blanchâtre de poussière est aussi visible et dirigée un peu vers la gauche. La lueur verdâtre de la coma de la comète a pour origine la décomposition du carbone diatomique par le rayonnement ultraviolet du Soleil. La comète ZTF passera au plus près de la Terre au début de février, après quoi elle devrait s’estomper considérablement. (Image Credit & Copyright: Jose Francisco Hernández)
9 janvier 2023

La comète C/2022 E3 (ZTF) a été découverte au début du mois de mars par des astronomes qui utilisaient une caméra d’astronomie à grand champ dans le cadre du relevé ZTF (Zwicky Transient Facility) de l’observatoire Palomar. Cette comète à longue période a vu son éclat augmenter considérablement depuis. Juste avant l’aube, elle se trouve dans la constellation de la Couronne boréale, mais elle est trop pâle pour qu’on puisse l’admirer sans un télescope. Cette image a été captée le 19 décembre. On peut voir sur celle-ci la coma verdâtre de la comète, sa courte et large queue blanchâtre de poussière de même que sa très longue queue ionique qui s’entend sur environ 2,5 degrés. En route vers le système solaire intérieur, la comète atteindra le périhélie de son orbite le 12 janvier prochain et elle sera à sa position la plus rapprochée de la Terre le 1er février. Bien que la luminosité des comètes soit notoirement imprévisible, on pense qu’on pourra voir C/2022 E3 (ZTF) à l’œil nu dans un ciel nocturne sombre. (Image Credit & Copyright: Dan Bartlett)
24 décembre 2022

Se dirigeant vers le périhélie de son orbite qu’elle atteindra le 20 décembre, la comète C/2017 K2 (PanSTARRS) reste un spectacle pour les observations télescopiques alors qu’elle se déplace dans le ciel de l’hémisphère sud. Cette comète venant du lointain nuage d’Oort en est à sa première à sa dernière visite dans le système solaire interne, car elle se déplace sur une trajectoire hyperbolique. Sur cette image captée le 21 septembre, elle arbore une coma verdâtre et une queue blanchâtre de poussière d’environ un demi-degré d’envergure. En dessous à droite de la comète PanSTARRS, on peut voir une autre comète dans ce champ étoilé de la constellation du Scorpion. Il s’agit de la comète périodique 73P/Schwassmann-Wachmann. Selon les calculs des astronomes, la comète C/2017 K2 (PanSTARRS) a quitté le nuage d’Oort il y a environ trois millions d’années. La comète Schwassmann-Wachmann 3 est mieux connue cependant, car son orbite elliptique la ramène près de la Terre depuis son aphélie situé au-delà de l’orbite de Jupiter toutes les 5,4 années. Sur cette image du 21 septembre, la comète PanSTARRS était à 20 minutes-lumière de la Terre. Se trouvant à 7,8 minutes-lumière de nous le 21 septembre, la comète Schwassmann-Wachmann 3 a commencé à se désintégrer en 1995. (Image Credit & Copyright: Jose J. Chambo (Cometografia))
8 octobre 2022

La comète de cette image se dirige vers le périhélie de son orbite, le point le plus rapproché du Soleil, qu’elle atteindra le 19 décembre. La comète C/2017 K2 (PanSTARRS), alors qu’elle se déplace dans la constellation du Scorpion, est une intéressante cible photographique pour les amateurs munis d’un télescope. Cette comète arbore maintenant une coma très verte et une pâle queue blanchâtre ainsi qu’une courte queue ionique que l’on voit à peine sur cette photographie captée le 18 aout dernier. Cette image de deux par trois degrés nous montre aussi la poussiéreuse nébuleuse IC 4592 qui réfléchit la lumière de la géante bleue N Scorpii. Aussi connue sous le nom de « la nébuleuse bleue de la tête de cheval », IC 4592 est à environ 400 années-lumière de nous, alors que la comète n’est qu’à 17 minutes-lumière. Découverte alors qu’elle était bien au-delà de l’orbite de Saturne, cette visiteuse venant du lointain nuage d’Oort en était à son voyage inaugural du système solaire interne. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST))
20 aout 2022

Il valait la peine de se lever tôt pour voir ce spectacle. Il y a deux ans, ce mois-ci, la comète C/2020 F3 (NEOWISE) se levait avant l’aube pour le plus grand plaisir des astronomes amateurs et des photographes de l'hémisphère nord de la Terre. Avant le lever du soleil le 8 juillet, un photographe a pu immortaliser de façon spectaculaire l’une des rares comètes visibles à l’œil nu de ce siècle. Cet intrus dans le système solaire interne est maintenant appelé la grande comète de 2020. L’animation réalisée montre la comète s’élevant au-dessus de la mer Adriatique. Le photographe a réuni 240 de ses photos prises sur une période de 30 minutes pour produire cette animation. On voit la comète s’élevant à travers un banc de nuages noctulescents ondulés et devant des étoiles. La comète NEOWISE est demeurée étonnamment brillante jusqu’en aout 2020 avec ses queues de poussière et d’ions provenant de son noyau d’environ cinq kilomètres de diamètre. (Video Credit & Copyright: Paolo Girotti)
26 juillet 2022

La comète C/2017 K2 (PANSTARRS) a connu un moment de gloire en compagnie de Messier 10 le 15 juillet dernier lorsqu’ils ont été captés sur cette photographie télescopique à large champ. Cet amas globulaire a été catalogué au 18e siècle par le chasseur de comète Charles Messier comme le dixième objet de son catalogue des astres qui ne sont certainement pas des comètes. M10 est à environ 14 années-lumière de nous, alors que cette comète Pan-STARRS était à 15 secondes-lumière de notre belle planète lorsqu’elle était au plus près de la Terre le 14 juillet. Sa coma verdâtre et sa queue de poussière devraient divertir les astronomes amateurs du 21e siècle de l'hémisphère nord pendant une bonne partie de l’été. Pendant de son voyage inaugural vers le Soleil depuis le lointain nuage d’Oort, C/2107 K2 a été découvert le 21 mai 2017 alors qu’elle se trouvait au-delà de l’orbite de Saturne. À ce moment, c’était la comète active se dirigeant vers le système solaire interne la plus éloignée connue. Le 19 décembre elle atteindra le périhélie de sa trajectoire hyperbolique, à 1,8 unité astronomique du Soleil, soit au-delà de l’orbite de Mars. (Image Credit & Copyright: German Penelas Perez)
21 juillet 2022

La comète C/2017 K2 (PanSTARRS) a été photographiée le 20 juin dernier alors qu’elle était près de l’amas ouvert IC 4665, de la brillante étoile Beta Ophiuchi et du bord étoilé de la Voie lactée. Lors de son voyage inaugural vers le système solaire interne depuis le lointain et pâle nuage d’Oort, cette comète a été découverte par le programme Pan-STARRS le mois de mai 2017. À une distance de quelque 2,4 milliards de kilomètres du Soleil, entre les orbites d’Uranus et de Saturne, c’était alors la comète la plus lointaine découverte dans l’histoire de l’astronomie. Les observations du télescope spatial Hubble ont permis d’estimer la taille du gros noyau de la comète, moins de 18 kilomètres. La comète C/2017 K2 est maintenant visible dans un petit télescope. Elle sera à sa distance la plus courte de la Terre le 14 juillet et du Soleil en décembre. On voit sa coma et sa queue en développement sur cette image alors qu’elle était à seulement 16 minutes-lumière de nous, soit à 290 millions de kilomètres. (Image Credit & Copyright: Jose J. Chambo (Cometografia))
30 juin 2022

Venant de quelque part dans notre galaxie, la Voie lactée, la comète 2I/Borissov venait de visiter le système solaire. Cette comète a été découverte le 30 aout 2019 par l’astronome amateur Guennadi Vladimirovitch Borissov. Il s’agit de la première comète interstellaire, mais du deuxième corps venant de l’extérieur du système solaire, le premier étant l'astéroïde 1I/ʻOumuamua découvert en octobre 2017. On voit cette comète sur ces deux images captées par le télescope spatial Hubble en novembre et décembre 2019. À gauche, l’image d’une galaxie lointaine est floue parce que le télescope suivait la comète et sa queue de poussière dans leur mouvement rapide à environ 327 millions de kilomètres de la Terre. À droite, la comète a été captée peu de temps après avoir dépassé le périhélie de son orbite, c'est-à-dire le point le plus rapproché du Soleil. Selon les observations réalisées à l’Observatoire européen austral, il se pourrait que la comète 2I/Borissov ait rendu visite à une étoile pour la première fois. Le passage au plus près de la Terre, à une distance d’environ 290 millions de kilomètres, s’est produit le 28 décembre 2019. Même les images captées par Hubble n’ont pas réussi à nous montrer le noyau de la comète dont le diamètre est estimé à environ un kilomètre. (NASA, ESA, and D. Jewitt (UCLA) et al.)
5 mars 2022

Dans quelle direction cette comète se dirige-t-elle? À en juger par sa queue, on pourrait conclure que la comète Leonard se déplace vers le bas à droite, mais une analyse tridimensionnelle complète montre qu’elle s’éloigne presque directement de l’appareil photo. Depuis la Terre, d’où les photos de la vidéo ont été captées, la queue de poussière de la comète n’est qu’une faible lueur d’un blanc un peu jaunâtre près de son noyau. Cependant, la queue bleue est composée d’ions, des particules chargées qui sont repoussées directement à l’opposé du Soleil par les vents solaires, mais aussi canalisées le long des lignes de champ magnétique du Soleil. Puisque le champ magnétique du Soleil est fort complexe, il arrive que celui-ci brise la queue ionique en plusieurs nœuds qui sont encore repoussés à l’opposé du Soleil. L’un de ces nœuds est visible sur cette vidéo captée fin décembre depuis la Thaïlande. La comète Leonard est de moins en moins brillante maintenant qu’elle s’apprête à sortir du système solaire. (Video Credit & Copyright: Matipon Tangmatitham (NARIT); Text: Matipon Tangmatitham)
25 janvier 2022

Quelle est l’apparence de la comète Leonard maintenant? On ne peut évidemment se rendre près de la comète, mais on peut en avoir un bon aperçu de sa coma et de sa queue en l’observant dans un petit télescope. Comme son nom l’indique, la queue ionique de la comète est composée de gaz ionisé, des gaz dont les atomes ont perdu un ou des électrons sous l’effet de la lumière ultraviolette du Soleil et qui sont repoussés par le vent solaire. Le vent solaire possède une structure déterminée qui est sculptée par le champ magnétique complexe et en constante évolution du Soleil. La variabilité du champ magnétique solaire combinée à des jets de gaz éjectés aléatoirement du noyau de la comète est responsable de la complexité de la structure de la queue ionique. La queue ionique de n’importe quelle comète pointe en direction opposée du Soleil, car elle est repoussée par le vent solaire. La queue ondulante de la comète Leonard ne fait pas exception. Le bleu de la queue ionique vient de la recombinaison des molécules de monoxyde de carbone alors que le vert entourant la tête de la comète vient surtout de la recombinaison des molécules de dioxyde de carbone. Le dioxyde de carbone est détruit par la lumière solaire en environ 50 heures et c’est ce qui explique que la lueur verte ne se rend pas très loin dans la queue ionique. Cette image a été captée le 2 janvier depuis l’observatoire de Siding Spring en Australie. La comète Leonard est actuellement plus facile à observer depuis l’hémisphère sud alors qu’elle se dirige hors du système solaire. (Image Credit & Copyright: Blake Estes (itelescope.net))
12 janvier 2022

Quelle est l’origine des mouvements de la longue queue de la comète Leonard? Cette vidéo en accéléré montre les changements de la queue ionique de la comète C/2021 A1 (Leonard) pendant un intervalle de dix jours le mois dernier. La vidéo a été réalisée grâce aux observations de STEREO-A (Solar Terrestrial Relations Observatory-Ahead) de la NASA, un des deux satellites jumeaux d’observation solaire en orbite autour du Soleil à peu près à la même distance que la Terre. Chaque image de cette vidéo qui couvre un champ de 29 degrés a été soustraite de l’image suivante pour créer une animation qui montre les variations de la forme de la queue. On voit très bien la longue queue de la comète changer de forme sous l’effet du vent solaire, des ions émis par le Soleil qui se déplacent rapidement dans l’espace interplanétaire. Après que les images de cette vidéo ont été captées, la comète Leonard a continué son approche vers le Soleil et elle a atteint le périhélie entre les orbites de Mercure et de Vénus le 3 janvier. Elle a survécu à son passage près du Soleil sans se briser et elle poursuit maintenant sa route en dehors du système solaire, car elle est sur une trajectoire hyperbolique. Elle ne reviendra jamais nous visiter. (Image Credit: NASA, NRL, STEREO-A; Processing: B. Gallagher)
10 janvier 2022

Vous ne pourriez pas voir la queue extrêmement longue de la comète Leonard avec un télescope, car elle est trop longue, ni avec des jumelles, encore trop longue. Et avec vos yeux? Trop pâle. D’une citée, peu importe ce que vous utiliserez, la pollution lumineuse est trop forte. La seule façon que vous aurez d’admirer l’entièreté de la queue de la comète Leonard est d’utiliser un appareil photo depuis un endroit sombre. Et peut-être pas, car la comète pourrait ne pas survivre à sa rencontre au plus près du Soleil qui se produira aujourd'hui alors qu’elle passera entre les orbites de Mercure et de Vénus. Cette image a été créée en superposant deux photographies prises avec un objectif grand-angle vers la fin du mois dernier depuis La Palma, l’une des îles espagnoles de l’archipel des Canaries. Si la comète Leonard survit après avoir contourné le Soleil, ce qui restera de son noyau sortira du système solaire et elle ne reviendra jamais. (Image Credit & Copyright: Jan Hattenbach)
3 janvier 2022

C/2021 A1 (Leonard) est la comète la plus brillante de l’année 2021 et elle se trouve en bas à gauche de ces deux images captées le 29 décembre dernier dans le ciel sombre du désert d’Atacama. En route vers le périhélie de son orbite, la queue visible de la comète s’est considérablement accrue. Des clichés captés avec un objectif grand-angle ont été superposés pour montrer l’entière queue ionique qui s’étend sur un incroyable 60 degrés comme le montre l’image en noir et blanc plus contrastée. Le point brillant près de l’horizon est la planète Jupiter. C’est la sublimation du noyau de la comète Leonard, une boule de glace, de roches et de poussière d’environ un kilomètre, qui a produit cette longue queue de gaz ionisé fluorescent à la lumière du Soleil. Les éruptions probables du noyau de la comète ainsi que les variations du champ magnétique et du vent solaire sont responsables des irrégularités de la queue ionique. À quelques jours du point de son orbite le plus rapproché du Soleil, l’activité de la comète Leonard devrait se poursuivre. Cette comète se trouve maintenant au sud de l’écliptique et elle se déplace dans la constellation du Microscope. (Image Credit & Copyright: Daniele Gasparri)
30 décembre 2021

Laquelle des deux est une comète? Les deux pourraient pour certains ressembler à une comète, mais seule la strie lumineuse inférieure en est une, car il s’agit de la coma et de la queue de la comète Leonard, une grosse boule de glace sale et poreuse de la taille d’une citée qui a rendu visite au système solaire interne sur une longue orbite hyperbolique. La comète C/2021 A1 (Leonard) a récemment passé au plus près de la Terre et de Vénus et elle contournera le Soleil la semaine prochaine. Elle est encore visible à l’œil nu, ayant développé une longue queue changeante dans les dernières semaines. Par contre, la strie lumineuse supérieure est le panache de la fusée Ariane V qui transportait le télescope James Webb (JWST) lors de son lancement il y a deux jours. Cette image a été captée depuis la Thaïlande et l’édifice à gauche du centre de l’image est la pagode au sommet du mont Don Inthanon. JWST est le plus gros et le plus puissant télescope à ce jour. Il sera placé au point de Lagrange L2 du système Soleil-Terre et il accompagnera donc la Terre en orbite autour de notre étoile. On prévoit commencer les observations avec JWST lors de l’été 2022. (Image Credit & Copyright: Matipon Tangmatitham (NARIT))
27 décembre 2021

La queue de la comète Leonard occupe toute la largeur de cette image télescopique de trois degrés qui a été captée dans le ciel sombre de la Namibie le 21 décembre dernier. L’éclat de la comète C/2021 A1 (Leonard) avait augmenté jusqu’à devenir visible à l’œil nu et elle est ainsi devenue la comète la plus brillante de l’année 2021. Cependant, des jumelles la rendront maintenant plus facile à observer près de l’horizon à l’ouest après le coucher du Soleil. Cette image nous montre la coma verdâtre ainsi que les structures de la queue ionique qui interagit avec le vent solaire (fiche 3). Après être passée au plus près de la Terre le 12 décembre et de Vénus le 18 décembre, la comète Leonard se dirige vers le périhélie de son orbite (le point de l’orbite le plus rapproché du Soleil) le 3 janvier. Apparaissant dans le ciel nocturne de la fin décembre, certains appellent maintenant la comète Leonard, la comète de Noël 2021. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST) and Lukas Demetz)
25 décembre 2021

Cherchez-vous encore le cadeau idéal de vacances pour votre ami amateur d’astronomie? Si votre ciel nocturne est sombre et que l’horizon est suffisamment visible, le système solaire est capable de subvenir à votre manque de prévoyance! Sortez à l’extérieur avec votre ami et il pourra contempler trois planètes et une comète. Cet instantané a été capté lors de la nuit du solstice depuis le village de Kirazli en Turquie. Le repère céleste le plus brillant, près de l’horizon à l’ouest, est Vénus. À gauche, entre les nuages, on aperçoit Saturne puis Jupiter, les trois planètes étant alignées sur une ligne. La comète Leonard, une visiteuse inattendue de l’année 2021, est aussi près de l’horizon. La comète est plus pâle, mais elle forme un triangle quasi équilatéral avec Vénus et Saturne sur cette image. Après être devenue passablement brillante, la comète a considérablement pâli et elle est maintenant à peine visible à l’œil nu. Alors, se munir de jumelles est une excellente idée. (Image Credit & Copyright: Tunc Tezel (TWAN))
23 décembre 2021

Cette image devait nous montrer une comète. Plus exactement, une série de photographies de la plus brillante comète de l’année 2021 (C/2021 A1 Leonard) ont été prises, mais dame Nature avait d’autres plans. En une fraction de seconde un météore a illuminé le ciel juste sous la comète. Il était si brillant que l’on pourrait dire que c’était un bolide. L’intense lumière du météore était encore plus verte que la coma de la comète. L’origine de la couleur verte du météore provient probablement du magnésium vaporisé de ce grain de sable, alors que celle de la comète vient probablement du carbone diatomique sublimé de son noyau qui lui est de la taille d’un cité. Les photos ont été captées il y a dix jours au-dessus du fleuve Sacramento et du pic Lassen en Californie. Le bolide était un avant-gout de la pluie des Géminides, car il la précédait que de quelques jours. L’éclat de la comète Leonard diminue maintenant graduellement après qu’elle fût visible à l’œil nu la semaine dernière et elle se déplace maintenant dans le ciel de l’hémisphère sud. (Image Credit & Copyright: Cory Poole)
20 décembre 2021

Observée depuis l’espace, quelle est l’apparence de la comète Leonard? L’image d’aujourd’hui a été captée par le télescope spatial Yangwang-1 de la compagnie chinoise Origin Space. Elle nous montre la comète, mais aussi d’autres phénomènes et objets de l’espace. Captée dans les domaines de l’ultraviolet de de la lumière visible il y a cinq jours, la comète C/2021 A1 (Leonard) arbore près du centre de l’image une queue étendue. La Terre est visible en bas à droite, alors que des couches de l’atmosphère brillent en diagonale du coin inférieur gauche vers le coin supérieur droit. Les traînées lumineuses de deux satellites apparaissent aussi devant une myriade d’étoiles lointaines qui brillent en haut à gauche. Les faibles bandes de lumières qui s’élèvent en diagonale du coin inférieur droit au coin supérieur gauche sont des aurores boréales. Mais, ce n’est pas tout! La strie lumineuse d’un météore est aussi visible juste au-dessus de la lumière du ciel nocturne (airglow). Durant les prochains jours, pour voir la comète Leonard depuis le plancher des vaches, il faudra regarder vers l’horizon occidental juste après le coucher du Soleil ou encore avant qu’il ne se lève. (Image Credit & Copyright: Zhuoxiao Wang, Yangwang-1 Space Telescope, Origin.Space)
15 décembre 2021

La comète Leonard est maintenant à peine visible à l’œil nu. Elle passera au plus près de la Terre aujourd'hui et on pourra mieux l’observer cette semaine après le coucher du Soleil alors qu’elle sera basse vers l’horizon occidental. Elle est actuellement plus facile à observer depuis l’hémisphère nord, mais à la fin de décembre, ce sera depuis l’hémisphère qu’on pourra mieux la voir. Cette image de la comète C/2021 A1 (Leonard) a été captée il y a une semaine depuis la Californie. Cette photo à longue exposition nous montre la coma verte de la comète ainsi que sa longue queue de poussière. La comète était alors dans le système solaire interne et n’était qu’à neuf minutes lumière lorsqu’elle a été captée près de l’amas globulaire d’étoiles M3, ce qui contraste avec les quelque 35 000 années-lumière de ce dernier. Dans une semaine, la comète Leonard passera exceptionnellement près de Vénus et en continuant sa course elle sera à son point le plus rapproché du Soleil au début de janvier. (Image Credit & Copyright: Dan Bartlett)
12 décembre 2021

Visible dans le ciel avant l’aube, la comète C/2021 A1 (Leonard) a été captée le 24 novembre entre deux galaxies sur cette image télescopique composite. Arborant une coma verdâtre, la queue de poussière de C/2021 A1 semble harponner le cœur de NGC 4631, galaxie également connue sous le nom de galaxie de la Baleine. Bien sûr, la galaxie NGC 4656 (surnommée la galaxie du bâton de hockey) au bas de l’image et la galaxie NGC 4631 sont à quelque 25 millions d’années-lumière de nous, alors que la comète n’était alors qu’à environ six minutes-lumière. Sa position la plus rapprochée de la Terre et encore plus rapprochée de Vénus se produira le 13 décembre et donc son éclat continuera de croitre. On la voit déjà assez bien avec des jumelles et un petit télescope, mais cette comète ne reviendra jamais dans le système solaire interne, car elle se déplace sur une orbite hyperbolique. Elle atteindra le périhélie de son orbite (le point le plus rapproché) du Soleil le 3 janvier 2022. (Image Credit & Copyright: Gregg Ruppel)
3 décembre 2021

Voici la comète Leonard. La comète C/2021 A1 (Lionard) a été découverte en janvier 2021 lorsqu’elle n’était qu’une faible tache. Elle était alors au-delà de Mars, mais son orbite l’amenait dans le système solaire interne. Cette boule de glace géante passera près de Vénus et de la Terre en décembre. Elle contournera le Soleil au début de janvier 2022, pour ne plus jamais revenir, car elle se déplace sur une trajectoire hyperbolique. Malgré le fait que l’éclat d’une comète soit difficile à prédire, on estime que la comète Leonard pourrait devenir suffisamment lumineuse pour être visible à l’œil nu en décembre. Cette image de la comète Leonard a été captée il y a une semaine alors qu’elle arborait déjà une coma verdâtre et une queue de poussière assez longue. Cette image est en réalité une composition de 62 photographies prises avec un télescope de taille moyenne. Un ensemble de photo suivait la comète dans son déplacement sur le fond des étoiles, alors que l’autre ensemble a servi à fixer les étoiles d’arrière-plan sur l’image. Les photos ont été prises dans le ciel sombre des montagnes de la Sierra orientale près du lac June en Californie. Peu après son passage près de la Terre à la mi-décembre, la comète changera d’hémisphère pour se déplacer dans celui du sud. (Image Credit & Copyright: Dan Bartlett)
21 novembre 2021

Ce joli paysage céleste rempli d’étoiles s’étend sur deux degrés, soit quatre fois la taille angulaire de la pleine lune, dans la constellation du Taureau. La tache floue et rougeâtre au-dessus et à droite du centre de l’image est la nébuleuse du Crabe, la première entrée (M1) du célèbre catalogue (« des objets n’étant certainement pas des comètes ») du chasseur de comète Charles Messier. Il y a aussi une comète sur cette image construite à l’aide de données captées le 11 octobre dernier. Regardez sous le centre à gauche de l’image pour voir la faible coma verdâtre et la queue poussiéreuse de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko que l’on appelle aussi maintenant la comète de Rosetta, car un robot venu de la planète Terre repose sur sa surface depuis le début du 21e siècle. Cette comète revient à présent vers le système solaire interne. Elle atteindra le périhélie de son orbite, le point le plus rapproché du Soleil, le 2 novembre. Elle atteindra également le point le plus rapproché de la Terre le 12 novembre, mais son éclat sera trop faible pour qu’on puisse le voir à l’œil nu. (Image Credit & Copyright: Jose Mtanous)
22 octobre 2021

C’était en juillet dernier. Si vous pouviez voir les étoiles de la Grande Ourse, vous pouviez aussi voir la comète C/2020 F3 (NEOWISE). Après le coucher du soleil, les habitants de l’hémisphère nord étaient capables de voir la comète à l’œil nu au-dessus de l’horizon au nord-ouest et sous le célèbre ustensile de cuisine. Mais, à l’œil nu, la comète ressemble à une étoile floue avec une queue cependant beaucoup plus courte que celle de cette magnifique photographie captée le 23 juillet 2020 depuis la Tchéquie alors que la comète était près de son point le plus rapproché de la Terre. Les photographies de la comète C/2020 F3 montrent souvent en plus de la large queue de poussière blanchâtre la queue ionisée bleuâtre qui s’étend beaucoup plus loin que le spectacle visible à l’œil nu. Les astronomes du monde entier étaient ravis de contempler la comète NEOWISE, une visiteuse-surprise en provenance du système solaire extérieur. (Image Credit & Copyright: Petr Horalek / Institute of Physics in Opava)
31 juillet 2021

Elle était au plus près du Soleil le 1er mars et de la Terre le 23 avril. La comète ATLAS (C/2020 R4) nous montre maintenant une coma verdâtre et une courte queue sur cette jolie image télescopique captée le 5 mai alors qu’elle se trouvait à l’intérieur des limites de la constellation des Chiens de chasse près de deux intrigantes galaxies connues sous les noms populaires de galaxie de la Baleine (NGC 4631) et du bâton de hockey. NGC 4631 a peut-être l’apparence d’un cétacé, mais en réalité elle est de la taille de la Voie lactée. C’est la galaxie spirale vue par la tranche qui occupe le coin supérieur droit de l’image et elle est à environ 25 millions d’années-lumière de nous. NGC 4656/57 (NGC 4657 est une région de formations d’étoiles de NGC 4656) arbore la forme d’un bâton de hockey. C’est une galaxie en interaction avec les galaxies NGC 4627 et NGC 4631. La galaxie NGC 4627 est aussi visible sur cette image, c’est la petite tache lumineuse juste au-dessus de la galaxie de la Baleine. D’ailleurs, les distorsions et les traînées gazeuses détectées à d’autres longueurs d’onde suggèrent que les deux grosses galaxies (NGC 4631 et NGC 4656) ont eu des rencontres étroites dans un passé lointain. Tant qu’à la comète ATLAS (C/2020 R4), elle n’est qu’à sept minutes-lumière de la Terre et elle devrait rendre visite au système solaire interne dans un peu moins de 1000 ans. (Image Credit & Copyright: Grand Mesa Observatory, Terry Hancock / Tom Masterson)
13 mai 2021

D’où vient cette inhabituelle queue rouge qu’a développée la comète NEOWISE? Des atomes de sodium. La comète NEOWISE nous a donné un magnifique spectacle pendant l’été 2020. Elle affichait parfois quelque chose de plus qu’une simple queue blanche de poussière étonnamment striée et une queue ionique bleutée effilochée. Quelques images plus sensibles à la coloration montraient une queue rouge que l’on voit très rarement. Des analyses ont démontré que cette queue rouge inusitée provenait du sodium. Au début de juillet, le noyau de la comète était réchauffé par le Soleil et des gaz s’en échappaient et étaient repoussés par le vent solaire. Ces gaz devaient être riches en sodium dont les atomes ont été ionisés par le rayonnement solaire ultraviolet. Cette image en vraie couleur a été captée à la mi-juillet depuis Bretagne en France. On a déjà observé des queues rouges produites par le sodium, mais il s’agit d’un événement très rare. Cette queue a disparu vers la fin juillet. La comète NEOWISE a maintenant perdu toutes ses queues et son éclat, alors qu’elle approche de l’orbite de Jupiter en se dirigeant vers le système solaire externe. Elle reviendra nous visiter dans environ 7000 ans. (Crédit d'image & Copyright: Nicolas Lefaudeux)
8 mars 2021

La comète ATLAS (C/2020 M3) découverte cet été sera au plus près de notre planète le 14 novembre. Il s’agit d’une autre comète découverte par le programme ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System). Elle ne sera pas aussi brillante que la comète NEOWISE, mais on peut encore la voir avec des jumelles alors qu’elle se déplace dans la constellation d’Orion. Cette image télescopique a été captée le 8 novembre. Il s’agit d’une composition réunissant des photos de la comète et des étoiles d’Orion. L’image montre des détails et des couleurs que l’on ne peut pas voir même avec des jumelles. La comète avec sa couleur verdâtre caractéristique occupe le coin supérieur gauche de l’image au-dessus de l’alignement des trois étoiles de la ceinture d’Orion. Vous avez probablement aussi vu la nébuleuse d’Orion et la célèbre nébuleuse de la Tête de Cheval. Les étoiles de la Ceinture d’Orion sont à presque 2000 années-lumière de la Terre, alors que cette comète ATLAS sera à seulement 2,9 minutes-lumière de nous le 14 novembre. (Image Credit & Copyright: Charles Bracken)
12 novembre 2020

Gardez un œil sur la queue ionique de la comète NEOWISE. La queue bleue ionique d’une comète pointe toujours en direction opposée du Soleil. Alors que la comète C/2020 F3 (NEOWISE) contournait le Soleil, on voit sa queue ionique pointait en des directions légèrement différentes. C’est parce qu’entre les 17 et 25 juillet, les nuits où ont été captées ces images, la Terre s’est déplacée sensiblement sur son orbite. Le mouvement de la Terre donne l’impression que le Soleil se déplace dans le ciel. Ainsi, même si vous ne pouvez pas voir le Soleil sur ces images, la direction des queues ioniques vous révèle le déplacement apparent du Soleil. La trajectoire du déplacement apparent du Soleil pendant de nomme l’écliptique et c’est près de celui-ci que toutes les planètes se déplacent parce que les plans de leur orbite sont très près les uns des autres. Les cinq photos de cette image ont été traitées méticuleusement afin de placer avec précision chaque image de la comète et les positions extrapolées du Soleil. Les photos ont été prises depuis le mont Turó de l'Home au nord de Barcelone en Espagne. La comète NEOWISE n’est plus aussi impressionnante que le mois dernier, mais on peut encore l’observer avec un petit télescope. (Image Credit & Copyright: Ignacio Llorens)
12 aout 2020

La Terre s’est-elle séparée, comme les eaux pour Moïse, pour nous laisser voir cette comète. Comme pour ce vieux mythe, bien sût que non, même si cette image pourrait nous le faire croire. On voit sur cette image la comète NEOWISE alors qu’elle brillait dans le ciel du nord de la Grèce. Plusieurs étoiles brillent au-dessus de la comète dont celles de la Grande Casserole (le Sorcier dans la mythologie aztèque), un astérisme utilisé par de nombreuses personnes sur notre planète pour repérer la comète visible à l’œil nu alors qu’elle s’élevait dans le ciel de l'hémisphère le mois dernier. Les gorges de Vikos occupent l’avant-plan de l’image. Par rapport à sa largeur, Vikos est classé par le Guinness des records comme la gorge la plus profonde sur Terre. Cette gorge a été creusée lentement par l’érosion de la rivière Voidomatis au cours des quelques derniers millions d’années. La réalisation de cette image a demandé beaucoup de planification, d’attente et de chances en bravant les vents violents et en évitant les meutes de loups locaux. Puisqu’elle se dirige maintenant vers le système solaire externe, l’éclat de la comète C/2003 F3 (NEOWISE) ne cesse de diminuer et on ne peut désormais la voir qu’avec des jumelles. (Image Credit & Copyright: Constantine Emmanouilidi)
3 aout 2020

Normalement, le promontoire de Steamboat Point a une apparence sereine, mais pas toujours. Chaque jour, le sommet emblématique des monts Bighorn offre un spectacle intéressant, en particulier depuis l’autoroute 14 dans le Wyoming. Mais rarement certains jours, les parois rocheuses verticales de la montagne semblent encore plus surréalistes lorsqu’on les voit devant un orage lointain. Plus tôt ce mois-ci cependant, quelque chose d’encore plus inhabituel s’est produit. La comète NEOWISE s’est élevée au-dessus de cette montagne au beau milieu de la nuit, alors qu’un orage lointain illuminait le ciel. Reconnaissant une rare opportunité, un astrophotographe déterminé a passé une nuit blanche pour capturer plus de 1400 photos de cette triple conjonction. Cette image est l’une des meilleures d’entre elles avec le paysage terrestre éclairé par la Lune qui est vers la droite. La comète C/2020 F3 (NEOWISE) retourne maintenant vers le système solaire externe et elle sera de retour dans environ 6700 ans. (Image Credit & Copyright: Kevin Palmer)
27 juillet 2020

Le ciel étoilé se réfléchit dans l’un des télescopes à miroirs multiples MAGIC (Major Atmospheric Gamma Imaging Cherenkov). Ces télescopes de 17 mètres sont conçus pour détecter les flashs des gerbes de particules produites par l’entrée d’un rayon gamma de haute énergie dans l’atmosphère terrestre. Ces télescopes de l’observatoire du Roque de los Muchachos sont situés sur l’ile de La Palma dans l’archipel des Canaries. Ce 20 juillet, les trois télescopes de l’image épiaient les rayons gamma en provenance du centre de notre galaxie, la Voie lactée. L’image dans le télescope montre les brillantes étoiles de la constellation du Sagittaire et du Scorpion au sud-est et près du centre de notre galaxie. À l’arrière de ce réseau de miroirs segmentés, au-dessus de l’horizon à l’ouest et sous la Grande Ourse, on aperçoit la comète NEOWISE. Cet acronyme signifie Near Earth Object Wide-field Infrared Survey Explorer. On a recyclé le télescope WISE qui n’avait plus assez de liquide réfrigérant pour continuer d’explorer l’Univers dans le domaine de l’infrarouge afin qu’il puisse détecter des astéroïdes ou des comètes et c’est évidemment ce télescope en orbite autour de notre planète qui a découvert la comète C/2020 F3 comme vous le savez sans doute déjà. (Image Credit & Copyright: Urs Leutenegger)
24 juillet 2020

La poussière de la comète se disperse dans le ciel de cette scène de rêve qui ne fait sûrement pas partie d’un conte de fées. Pourtant, le château de Neuschwanstein niché dans les Alpes bavaroises a inspiré le château de La Belle au bois dormant dans un film d’animation de Disneyland. Cette image a été réalisée le 20 juillet et la traînée lumineuse au-dessus des tours du château est probablement un météore de la pluie d’étoiles filantes des Perséides. Bien qu’elle atteigne son activité maximale vers la mi-aout, cette pluie annuelle est réellement active maintenant. D’ailleurs, ce trait lumineux pointe en direction de la constellation de Persée, un héros de la mythologie grecque. Les étoiles de cette constellation occupent la partie supérieure droite de cette image. Les météores de la pluie des Perséides proviennent de débris laissés sur sillage par la comète périodique Swift-Tuttle. Cependant, la comète avec sa large queue de poussière qui se balade maintenant dans le ciel de l'hémisphère nord et qui apparait ici au loin au-dessus de l’horizon est l’actuelle chérie des astronomes, c’est la comète NEOWISE. (Image Credit & Copyright: Stephane Guisard (Los Cielos de America, TWAN))
23 juillet 2020

Quelle est l’origine de structures des queues de la comète NEOWISE que l’on peut admirer sur cette magnifique image? La queue bleue ionique est poussée en direction opposée du Soleil par le vent solaire également constitué de particules chargées. L’expulsion de divers ions par la coma de la comète se fait à un taux variable et il provient de diverses parties de la surface, un phénomène très variable qui est à l’origine des structures que l’on voit dans la queue bleue, elle-même sujette à des forces variables au gré des vents solaires inconstants. Prédire le comportement des queues ioniques d’une comète est pratiquement impossible, sauf en ce qui concerne la direction qu’elle prendra. La queue blanchâtre de poussière de la comète C/2020 F3 (NEOWISE) présente cependant une structure très inhabituelle. Cette queue est repoussée par la lumière solaire. Les particules plus légères sont repoussées plus loin que les particules plus massives qui restent plus près de l’orbite de la comète. L’extrémité de la queue de poussière se déplace donc sur une orbite plus grande et elle prend du retard sur la comète. C’est ce qui explique la courbe dans cette queue qui obéit, comme tout corps en orbite, à la loi universelle de la gravitation. On ne comprend pas encore entièrement l’origine des stries très visibles la queue de poussière de NEOWISE. Elles sont probablement reliées à la rotation du noyau de cinq kilomètres de la comète d’où proviennent les grains de sable libérés par sublimation de la glace exposée à chaleur solaire. Ce sont surtout ces grains de sable qui réfléchissent la lumière solaire. Cette image a été réalisée par traitement numérique en réunissant 40 photographies captées il y trois jours depuis le désert de Gobi en Mongolie-Intérieure. C’est demain que la comète passera au plus près de la Terre. Elle est visible à l’œil nu et déjà très colorée, mais elle devrait pâlir rapidement à mesure qu’elle s’éloignera de la Terre. (Image Credit & Copyright: Zixuan Lin (Beijing Normal U.))
22 juillet 2020

Braveriez-vous des animaux sauvages pour capter une photographie comme celle-ci? Un astrophotographe l’a fait et nous pouvons admirer les fruits de son travail. Des milliers d’étoiles sont visibles, plusieurs d’entre elles sont d’un bleu éclatant, et aussi des nébuleuses rouges en émission dont la nébuleuse de la Californie à l’extrême droite et au-dessus de cette dernière, celle du Cœur et de l’Âme (IC 1805 et IC 1848). Mais, la vraie raison pour braver la faune locale était la comète NEOWISE que l’on aperçoit à gauche. Cette image réunit trois photographies de 10 minutes de temps d’exposition prises depuis le même endroit situé près de Miedzygórze en Pologne. On voit très bien sur cette image la queue bleue ionique dirigée vers le haut, directement opposée au Soleil, alors que la queue blanchâtre de poussière s’incurve vers la droite. Le chemin de terre éclairé par la Lune pointe vers les montagnes Śnieżnik visibles à l’horizon. La comète C/2020 F3 (NEOWISE) passera au plus près de la Terre ce jeudi 23 juillet, après quoi cette boule de glace sale s’estompera en se dirigeant vers le système solaire externe. (Image Credit & Copyright: Jarek Oszywa)
20 juillet 2020

Si vous pouvez voir les étoiles du Grand Chaudron, vous pourrez trouver la comète NEOWISE ce soir. Après le coucher du soleil, la comète qui sera visible à l’œil nu sera sous le bol de ce célèbre ustensile céleste de cuisine et au-dessus de l’horizon au nord-ouest. Vous devrez chercher une étoile floue munie d’une queue, mais probablement pas aussi longue que celle de cette photographie qui a été captée le 16 juillet sous un ciel clair depuis la forêt nationale de Los Padres en Californie. Les récentes photographies montrent toujours la queue blanchâtre de la comète dont la longueur est largement supérieure à ce que peut percevoir notre œil. Plusieurs de ces photos montrent aussi la queue ionique bleuâtre que nous ne pouvons voir à l’œil nu, car son éclat est trop faible. Cette visite d’un astre venant du système solaire a réjoui les photographes amateurs d’astronomie. (Image Credit & Copyright: Tom Masterson)
18 juillet 2020

Le 14 juillet, passé minuit à l’heure locale, la comète NEOWISE était encore au-dessus de l’horizon de Goldenrod, une municipalité au nord de Calgary en Alberta (Canada). Ce cliché a été capté par une nuit géniale éclairée par les danses d’aurores boréales, une belle apparition dans le ciel en compagnie de la longue queue de la comète. Les deux montrent l’influence du Soleil sur la météo spatiale, et la queue de la comète et les aurores boréales sont causées par le vent solaire. Les amateurs d’astronomie ont été ravis de la visite de C/2020 F3 (NEOWISE) qui sort maintenant du système solaire interne. (Image Credit & Copyright: Bill Peters)
17 juillet 2020

NEOWISE (C/2020 F3) se déplace maintenant dans le ciel de l'hémisphère nord de notre belle planète. Sur cette photographie, ses longues queues se déploient dans le ciel de Suchy Vrch en Tchéquie. Les photos de cette composition ont été captées dans la nuit du 13 au 14 juillet. L’image du sol est un cliché enregistré avec l’appareil fixe, alors que pour celle du ciel, le photographe a utilisé un trépied motorisé pour suivre le mouvement des astres. Avec des photos prises à travers des filtres, il a pu faire ressortir des détails de la comète qui sont invisibles à l’œil nu. Des parties très pâles de la comète s’étendent jusqu’au sommet de l’image à plus de 20 degrés de la brillante coma. Repoussée par la pression de lumière du Soleil, la large courbe de la queue jaunâtre de poussière est facile à voir à l’œil nu. Mais ce n’est pas le cas de la queue bleuâtre beaucoup plus pâle. Celle-ci est composée de particules ionisées par la lumière ultraviolette du Soleil, phénomène qui lui donne sa couleur et que l'on nomme fluorescence. Ce gaz ionisé est alors repoussé en direction opposée du Soleil par le vent solaire. NEOWISE se hisse de plus en plus haut dans le ciel nocturne de l'hémisphère nord et elle sera au plus près de la Terre le 23 juillet. (Image Credit & Copyright: Petr Horalek)
16 janvier 2020

Les amateurs de photographie astronomique de l'hémisphère nord ont été ravis du spectacle offert par la comète NEOWISE à l’aube puis au crépuscule, à la marge séparant le jour et la nuit. Mais, pour plusieurs habitants des latitudes nordiques élevées, la comète effectue un cercle quotidien autour du pôle Nord céleste et ne se couche jamais. La partie nocturne de ce cercle est bien visible sur cet ensemble d’images provenant d’une webcam d’une station de ski des Alpes suisses. L’intervalle de temps entre chaque image captée dans la nuit de 12 au 13 juillet est de 30 minutes. La comète NEOWISE (C/2020 F3) continuera d’être plus accessible aux observateurs de l'hémisphère nord, car son voyage vers le système solaire externe va l’amener chaque soir plus haut dans le ciel, mais en s’éloignant du Soleil, elle deviendra inévitablement plus pâle comme tous ses semblables. Des jumelles demeurent le meilleur moyen de repérer et d’observer visuellement cette comète. (Image Credit & Copyright: Philipp Salzgeber, foto-webcam.eu; Text: Adam Block)
15 juillet 2020

Si vous n’avez jamais vu une comète, ce soir et probablement dans les prochaines nuits, il y a de fortes chances que vous pouviez le faire. Il vous suffit d’aller à l’extérieur après le coucher du Soleil et de regarder vers le nord-ouest. Plus votre horizon est bas, meilleures sont vos chances. Des jumelles pourraient vous aider, mais si le ciel est sombre et sans nuages où vous vous trouverez, vous pourrez voir avec un peu de patience la comète à l’œil nu. Alors que le soleil se couche, le ciel devenant plus sombre, vous pourrez apercevoir un trait lumineux en diagonale près de l’horizon. C’est la comète NEOWISE. Cet objet est un iceberg sale dont la taille fait environ cinq kilomètres et qui se sublime en se déplaçant dans le voisinage du Soleil. Ce visiteur vient du système solaire externe et il y retourne. Parce que la Terre tourne, la comète glissera assez rapidement sous l’horizon, alors vous voudrez peut-être la photographier. Sur cette image, la comète a été captée il y a deux jours alors qu’elle se levait dans le ciel du matin au-dessus de Stonehenge. Découverte par le satellite NEOWISE de la NASA, la comète NEOWISE a surpris plusieurs personnes en survivant à son passage au plus près du Soleil, puis son éclat a augmenté de façon spectaculaire et elle a développé une impressionnante queue bleue ionique ainsi qu’une queue blanche de poussière. (Crédit d'image et droit d'auteur: Declan Deval)
14 juillet 2020

Le spectacle valait la peine de se lever tôt. Au grand plaisir des astronomes amateurs de l'hémisphère nord qui se sont levés très tôt, la semaine dernière, la comète C/2020 F3 (NEOWISE) s’élevait au-dessus de l’horizon avant l’aube. Avant le lever du Soleil, l’auteur de cette vidéo a pu capter l’une des rares comètes visibles à l’œil nu depuis le début de ce siècle. Cet intrus dans le système solaire interne pourrait fort bien recevoir le titre de la grande comète de 2020. Cette vidéo en accéléré montre l’ascension de la comète dans le ciel de mer Adriatique. Elle est composée de 240 photographies prises sur une période de 30 minutes depuis l’Italie. On voit la comète s’élever à travers les ondulations de brillants nuages noctulescents et devant un arrière-plan d’étoiles lointaines. La comète NEOWISE est restée jusqu’à présent étonnamment brillante avec ses queues d’ions et de poussière qui s’étendent sur environ cinq kilomètres au-delà de son noyau. À partir de ce soir, les observateurs de l'hémisphère nord bénéficiant d’un horizon sombre et dégagé pourront voir cette grosse boule interstellaire de glace sale et poreuse juste après le coucher du Soleil. (Video Credit & Copyright: Paolo Girotti)
13 juillet 2020

La comète NEOWISE (C/2020 F3) se déplace maintenant dans le ciel de l'hémisphère nord. Comme on peut le voir sur cette image télescopique, elle a développé une longue queue de quelque six degrés. Cette image a été réalisée depuis Brno en Tchéquie avant l’aube du 10 juillet. Repoussée plus loin par la pression de la lumière du Soleil et prenant du retard sur la comète (les lois de la gravité, fiche 3), la large queue de poussière jaunâtre de la comète est facile à observer et à photographier. Mais, cette image montre aussi une queue bleuâtre plus pâle et séparée de la queue jaunâtre. Cette queue bleuâtre est formée d’ions provenant de la coma cométaire. Ces ions sont entrainés en direction opposée du Soleil par l’interaction électrique des vents solaires qui contiennent également des ions (fiche 3). Ce portrait très détaillé de ce nouveau visiteur en provenance du système solaire externe n’est pas sans nous rappeler les queues encore plus brillantes de la comète Hale-Bopp, la grande comète de 1997. (Image Credit & Copyright: Miloslav Druckmuller (Brno University of Technology))
11 juillet 2020

La comète NEOWISE (C/2020 F3) a contourné le Soleil le 3 juillet. Elle se dirige maintenant vers le système solaire externe et elle brille de plus en plus dans le ciel de notre planète juste avant l’aube. Depuis une orbite basse, elle franchit aussi l’horizon avant le Soleil, comme on peut le voir sur cette photographie captée le 5 juillet depuis la Station spatiale internationale où la comète se dresse au-dessus de l’intense lumière solaire. L’autre balise brillante à gauche de la station est Vénus qui fait maintenant figure d’étoile du matin. Presque directement au-dessus de Vénus, on aperçoit les étoiles de l’amas ouvert des Pléiades. On peut voir la comète à l’œil nu depuis la Terre, mais pour un meilleur spectacle on doit utiliser des jumelles. (Image Credit: NASA, ISS)
10 juillet 2020

Ces vagues bleu argenté au-dessus de l’horizon d’une forêt des Alpes orientales françaises sont des nuages noctulescents. Depuis la haute mésosphère de la Terre, ils réfléchissent la lumière solaire vers ce paysage. Cette photo a été captée hier juste avant l’aube. Cet été, ces nuages qui brillent pendant la nuit ne sont pas nouveaux, mais ce n’est pas le cas de la comète NEOWISE. Aussi désignée comme C/2020 F3, cette comète a été découverte en mars par le satellite effectuant le relevé astronomique Near Earth Object Wide-field Infrared Survey Explorer (NEOWISE). On peut maintenant la voir vers le nord-est au-dessus de l’horizon à l’œil nu seulement d’un endroit clair. (Image Credit & Copyright: Emmanuel Paoly)
9 juillet 2020

Une comète est soudainement devenue visible à l’œil nu dans le ciel de la Terre. La comète C/2020 F3 (NEOWISE) a été découverte le 20 mars 2020 par le télescope spatial NEOWISE alors qu’elle s’approchait du périhélie de son orbite qu’elle a atteint le 3 juillet à l’intérieur de l’orbite de Mercure. Cet iceberg interplanétaire a survécu à la chaleur solaire jusqu’à présent et il s’approche de la Terre alors qu’il commence son long voyage vers le système solaire externe. Alors que la comète NEOWISW devenait l’une des rares visibles à l’œil nu depuis le début du 21e siècle, la nouvelle de l’événement s’est vite répandue et la comète a déjà été photographiée en compagnie de nombreux sites célèbres et de villes de monde entier. Cette photographie de la comète a été captée il y a deux jours dans le ciel du Liban juste avant le lever du Soleil. Sa luminosité future demeure quelque peu incertaine, mais il est probable qu’elle continuera d’être visible non seulement tôt le matin, mais aussi peu après le coucher du Soleil la semaine prochaine. (Image Credit & Copyright: Maroun Habib (Moophz))
7 juillet 2020

La comète PanSTARRS C/2017 T2 en compagnie des galaxies M81 et M82 est la vedette de cette magnifique image télescopique réalisée dans la nuit du 22 au 23 mai dernier. Ces trois objets sont dans la constellation de la Grande Ourse, mais la lumière de la comète ne met que 14 minutes à nous parvenir alors que celle des deux galaxies prend environ 12 millions d’années. Cette comète PanSTARRS est un nouveau visiteur en provenance du nuage d’Oort. Elle a été découverte en 2017 par le relevé télescopique PanSTARRS alors qu’elle était à plus d’une heure-lumière du Soleil, soit presque à la distance de l’orbite de Saturne. Arborant une jolie coma et une queue de poussière, cette comète a été une cible de choix pour les télescopes des astronomes amateurs au mois de mai après avoir franchi le périhélie de son orbite le 4 mai. Sur cette image du ciel profond captée depuis un endroit exempt de pollution lumineuse en Californie, la comète qui s’éloigne maintenant de nous semble avoir développé une anti-queue en quittant le système solaire intérieur.( Image Credit & Copyright: Dan Bartlett)
6 juin 2020

Pendant les heures avant l’aube du 3 mai, la Lune n’était pas dans le ciel austral de La Réunion et ne gênait pas le spectacle donné par les grains de poussière qui pénétraient dans notre atmosphère. Balayés par le passage de la Terre chaque année, les débris de la comète de Halley produisent la pluie annuelle d’étoiles filantes des Êta aquarides. Cette photographie à longue exposition a capté un des météores brillants de cette pluie. Le trait lumineux du météore est dirigé directement vers la constellation du Verseau qui est bien au-dessus de l’horizon oriental et en haut du cadre de cette image. Connus pour leur vitesse, les météores des Êta aquarides entrent dans notre atmosphère à une vitesse avoisinant les 66 km/s et ils s’enflamment alors qu’ils sont à une altitude de quelque 100 km. On voit aussi sur cette image la pâle coma verdâtre et la longue queue de la comète C/2020 F8 (SWAN) qui pose au-dessus du sommet du Piton de la Fournaise, le volcan actif de l’ile de La Réunion. Depuis l'hémisphère nord, la comète se trouve près de l’horizon oriental dans le crépuscule du matin, mais malheureusement pour les amateurs d’astronomie, elle n’est pas devenue aussi brillante qu’espérée. La comète est parvenue à son point le plus rapproché de la Terre il y a deux jours et elle atteindra le périhélie de son orbite le 27 mai. (Image Credit & Copyright: Luc Perrot (TWAN))
14 mai 2020

Repoussée par le vent solaire, la spectaculaire queue ionique de la comète C/2020 F8 (SWAN) brille sur cette photographie qui s’étend sur environ 10 degrés. La photo prise avec un téléobjectif a été captée le 2 mai, alors que la comète et sa coma verdâtre étaient à environ six minutes-lumière de la Terre. Le joli paysage stellaire à l’arrière-plan est situé près de la frontière des constellations de la Baleine et du Verseau. Cette comète SWAN a été découverte chez lui par l’astronome amateur australien Michael Mattiazzo qui étudiait les clichés du Soleil pris par l’imageur SWAN (Solar Wind ANisotropies) de la sonde spatiale SoHO. La comète vient tout juste d’être visible à l’œil nu alors qu’elle traverse l’équateur céleste pour se balader dans l'hémisphère nord. Apparaissant au crépuscule du matin près de l'horizon à l’est, SWAN sera au plus près de la Terre le 12 mai et elle atteindra le périhélie de son orbite le 27 mai. (Image Credit & Copyright: D. Peach, Chilescope team)
8 mai 2020

Découverte sur une image prise par le satellite d’observation solaire SoHO le 25 mars dernier, la comète C/2020 F8 (SWAN) n’a pas tardé à développer une impressionnante queue. Cette comète nous vient du système solaire externe et elle vient de franchir l’orbite de la Terre. Cet iceberg interplanétaire sera au plus près de la Terre le 13 mai et du Soleil le 27 mai. . La comète SWAN a été vraiment découverte vers la fin mars par un passionné d’astronomie qui examinait des images prises par la caméra SWAN (Solar Wind ANisotropies) du satellite SoHO en orbite autour du Soleil. Sur cette image captée en Namibie à la mi-avril, on peut admirer la coma verte très lumineuse et l’étonnante longue queue bleue ionisée (fiche 3) de la comète Swan. Bien que la luminosité d’une comète soit notoirement difficile à prédire, certains modèles de la comète SWAN prévoient qu’elle sera assez brillante pendant le mois de juin pour qu’on puisse la voir à l’œil nu. (Image Credit & Copyright: Gerald Rhemann)
29 avril
2020

Se déplaçant dans le système solaire interne, la comète ATLAS C2019/Y4 s’est apparemment fragmentée. Sur cette image télescopique, plusieurs fragments sont en effet visibles dans la coma de la comète. La fragmentation d’une comète n’est pas un phénomène rare. Cette image a été captée le 12 avril dernier. Découverte à la fin de décembre 2019, cette comète ATLAS a vu une remarquable augmentation de sa luminosité vers la fin de mars. Les observateurs de comètes de l'hémisphère nord espéraient qu’elle deviendrait visible à l’œil nu alors qu’elle s’approcherait de la Terre à la fin avril et au début de mai, mais la luminosité des fragments de la comète diminuent lentement. L’orbite d’ATLAS C2019/Y4 est semblable à celle de la Grande comète de 1844 (C/1844 Y1) et les deux pourraient provenir de la fragmentation d’une comète plus grosse. (Image Credit & Copyright: Milen Minev (Bulgarian Inst. of Astronomy and NAO Rozhen), Velimir Popov, Emil Ivanov (Irida Observatory))
16 avril 2020

La comète ATLAS C/2019 Y4 a été découverte par le programme Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System (ATLAS), un programme de surveillance des astéroïdes potentiellement dangereux pour la Terre qui est subventionné par la NASA. C’est la dernière découverte d’une comète de l’année 2019. La comète est maintenant plus lumineuse dans le ciel de l'hémisphère nord et on peut voir son joli coma verdâtre en haut à gauche de cette photographie télescopique captée le 18 mars à l’aide d’un observatoire télécommandé situé au Nouveau-Mexique. Dans le coin inférieur droit, on aperçoit deux grosses galaxies spirales qui sont en interaction gravitationnelle, M81 et M82, la galaxie du Cigare. Cette paire de galaxies, vue à travers les nuages de poussière de notre galaxie, la Voie lactée, est à quelque 12 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation de la Grande Ourse. Quant à la comète, elle est à seulement 9 minutes-lumière de la Terre, encore au-delà de l’orbite de la planète Mars. L’orbite très allongée de C/2019 Y4 est semblable à celle de la Grande comète de 1844, une orbite qui verra cette comète revenir dans le système solaire interne dans environ 6000 ans. C/2019 Y4 va atteindre le périhélie de son orbite, le point le plus rapproché du Soleil, le 31 mai. Elle sera alors à l’intérieur de l’orbite de Mercure. Elle pourrait devenir une comète visible à l’œil nu dans les prochains jours. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST))
21 mars 2020

Ce joli champ stellaire s’étend sur environ deux degrés, soit quatre fois le diamètre angulaire de la pleine lune, dans la constellation héroïque de Persée qui est située le ciel de l'hémisphère nord. Cette image est une superposition d’expositions télescopiques réalisées dans les nuits du 24, 26 et 28 janvier dernier. On voit la comète PanSTARRS (C/2017 T2) en trois endroits différents près du célèbre duo d’amas ouvert, le double amas de Persée. Ces deux amas figurent dans le «New General Catalogue» sous les numéros 869 (à droite sur cette image) et de 884. Les deux amas sont à quelque 7000 années-lumière du système solaire et ils renferment des étoiles beaucoup plus jeunes et plus chaudes que le Soleil. Si on se base sur l’âge de leurs étoiles, ils se sont tous deux formés il y a environ 13 millions d’années et comme il n’y a que quelques centaines d’années-lumière entre eux, on est presque certain qu’ils sont le produit de la même région de formation d’étoiles. La comète C/2017 T2 a été découverte en 2017 alors qu’elle était encore au-delà de l’orbite de Saturne. C’est un nouveau visiteur du système solaire interne et elle n’est qu’à 13 minutes-lumière de la Terre. Le double amas de Persée est un spectacle très intéressant à voir avec des jumelles et il est même visible à l’œil nu depuis des endroits sombres. Mais, C/2017 T2 devrait rester une comète visible seulement dans un télescope, même si elle fait partie des trois comètes les plus brillantes attendues en 2020. C/2017 T2 passera au plus près du Soleil au début de mai. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST))
30 janvier 2020

Venant d’ailleurs, à l'intérieur de la Voie lactée, la comète 2I/Borissov rend visite au système solaire. Elle a été découverte par Guennadi Borissov, un astronome amateur ukrainien de Crimée, le 30 aout 2019. C’est la première comète provenant d’en dehors du système solaire découverte à ce jour. On peut la voir sur ces deux images captées par le télescope spatial Hubble. À gauche, une galaxie éloignée située près de la ligne de visée de la comète présente une image floue alors que Hubble suivait la comète qui se déplaçait rapidement. Accompagnée de sa queue de poussière, Borissov était alors à environ 320 millions de kilomètres de la Terre. À droite, on voit la comète peu après qu’elle est passée au périhélie de sa trajectoire, c'est-à-dire au point le plus rapproché du Soleil. Borrisov passera au plus près de la Terre le 28 décembre, à environ 290 millions de kilomètres. Même si les images assez précises du télescope Hubble n’ont pas réussi à résoudre le noyau de la comète, elles ont quand même permis d’estimer sa taille à moins d’un kilomètre. (Crédit d'image: NASA , ESA et D. Jewitt ( UCLA ) et al.)
14 décembre 2019


Le 31 octobre 1938, le lendemain de l'arrivée des martiens sur la Terre, tout était calme. La nouvelle de l'invasion était en fait un canular très réussi pour la journée de l'Halloween, la fameuse diffusion radiophonique de la nouvelle de science-fiction composée par H.G. Wells, «La Guerre des mondes». Sur la planète Mars, le 20 octobre 2014, lendemain de la rencontre avec la comète Siding Spring (C/2013 A1), tout était calme aussi. L'histoire de cette comète n'était cependant pas un canular. Siding Spring a bel et bien frôlé la planète Mars, s'en approchant à environ le tiers de la distance entre la Lune et la Terre, à peu près 140 000 km. Les satellites et les rovers étaient aux premières loges pour observer la comète C/2013 A1 et ils n'ont subi aucun dommage à la suite du passage de ce visiteur du système solaire externe. Cette photographie captée à l'aide d'un télescope le lendemain de la rencontre des deux astres couvre un champ de plus de deux degrés dans la constellation du Serpentaire. La comète émerge tout juste de l'éclat de la lumière rougeâtre de Mars. L'étoile bleue à droite est 51 Ophiuchi. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST))
1er novembre 2019
REPRISE du 1er novembre

Après la détection de 1I/ʻOumuamua en 2017, la comète 2I/Borissov est le deuxième intrus interstellaire découvert. Comme 'Oumuamua, la trajectoire hyperbolique et la vitesse à laquelle elle se dirige vers le Soleil confirment que la comète Borissov provient de l’extérieur du système solaire. Mais, alors que les observations détaillées de 'Oumuamua indiquaient qu’il s’agissait d’un corps rocheux comportant des différences significatives avec les objets connus du système solaire, Borissov est définitivement une comète errante. Cette image prise par le télescope spatial Hubble le 12 octobre dernier nous montre que Borissov présente une activité typique des comètes et un nuage de poussière autour de son noyau. Le noyau n’est pas résolu sur cette image, mais certaines estimations lui confèrent un diamètre entre 2 et 16 kilomètres. Lorsque l’image a été captée, la comète était à environ 418 millions de kilomètres de nous. Découverte par l’astronome russe Guennadi Borissov le 30 aout 2019, la comète se dirige toujours vers le Soleil et elle sera à une distance minimale (le périhélie) d’à peu près 300 millions de kilomètres (2 unités astronomiques) le 7 décembre prochain. (Image Credit: NASA, ESA, and D. Jewitt (UCLA) et al.)
18 octobre 2019

Poursuivant sa course dans le ciel de la planète Terre, la comète Iwamoto (C/2018 Y1) partage ce joli champ télescopique avec les étoiles et les nébuleuses de la constellation du Cocher. Captées le 27 février, la coma verdâtre et la queue pâle de la comète apparaissent entre un complexe de nébuleuse rougeâtre en émission et l’amas ouvert d’étoiles M36, en bas à droite. Les émissions rougeâtres proviennent de la lumière des atomes ionisés d’hydrogène ionisé excités par les radiations ultraviolettes des étoiles chaudes situées près d’un nuage moléculaire géant distant de quelque 6000 années-lumière. La lueur verdâtre de la comète, qui est à moins de 5 minutes-lumière de la Terre, vient principalement de la fluorescence des molécules de carbone causée par la lumière solaire. M36, un des amas d’étoiles familiers de la constellation du Cocher, est aussi un objet d’arrière-plan situé bien au-delà du système solaire, à quelque 4000 années-lumière de nous. La comète Iwamoto est passée au plus près de la Terre le 12 février et elle se dirigeait vers les confins du système solaire sur une orbite fortement elliptique qui va l’amener au-delà de la ceinture de Kuiper. Avec une période de révolution estimée à 1317 années, cette comète nous rendra visite à nouveau vers l’an 3390. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST))
1er mars 2019

Ce n’est pas tous les soirs qu’une comète passe devant une galaxie. Jeudi dernier, la comète quasi parabolique C/2018 Y1 (Iwamoto) est presque passée devant la galaxie NGC 2903. Comme le montre l’animation, les deux astres avaient à peu près la même intensité lumineuse. La comète Iwamoto découverte l’an dernier se déplace autour du Soleil sur une orbite fortement elliptique. Sa dernière visite dans le système solaire interne remonte au Moyen Âge, vers l’an 648. La comète a atteint le périhélie de son orbite, situé entre Mars et la Terre, le 6 février et son point le plus rapproché de notre planète le 13 février. Cette vidéo montre le mouvement de la comète pendant une période de presque trois heures en 10 secondes. Elle a été réalisée la semaine dernière depuis la Suisse. La comète Iwamoto arborait alors une coma verte et elle était à quelque 10 minutes-lumière de la Terre, alors que la galaxie NGC 2903 est à environ 30 millions d’années-lumière. Deux satellites traversent rapidement le champ de vision à peu près au tiers de la vidéo. En moyenne, chaque année, peu de comètes deviennent aussi brillantes que la comète Iwamoto. (Video Credit & Copyright: Norbert Span)
19 février 2019

Dans le coin supérieur gauche de cette image télescopique, la comète Iwamoto (C/2018 Y1) arbore une jolie coma verte. Cette image prise le 4 février au Mount John Observatory, de l’université de Canterbury, a nécessité un temps d’exposition de 30 minutes. Comme cette comète se déplace rapidement, elle a tracé un trait lumineux rectiligne sur le fond des étoiles fixes de la constellation de la Vierge. Ce trait rectiligne donne à la comète une apparence remarquablement similaire à la galaxie du Sombrero (Messier 104) que l’on aperçoit en bas à droite. La comète qui rend visite au système solaire interne est à environ 4 minutes-lumière de la Terre, alors que la majestueuse galaxie spirale M104 est à quelque 30 millions d’années-lumière de la Voie lactée. Première comète visible dans des jumelles en 2019, Iwamoto sera au plus près de la Terre le 12 février. L’orbite très elliptique de cette comète autour du Soleil l’enverra promener au-delà de la ceinture de Kuiper. On estime sa période de révolution à 1371 années, ce qui devrait nous la ramener vers l’an 3390. (Image Credit & Copyright: Ian Griffin (Otago Museum))
9 février 2019
Ce magnifique paysage céleste a été capté au petit matin du 17 décembre, alors que la comète Wirtanen était au plus près de la Terre. La comète était tout juste visible à l’œil nu. Plusieurs photos superposées ont été utilisées pour rendre la couleur verte de la coma de la comète plus vive. Ces photos superposées rendent aussi visibles les nuages de poussière qui entourent le jeune amas ouvert des Pléiades. Au centre, on aperçoit les nébuleuses sombres du nuage moléculaire de Persée et plus à droite la nébuleuse en émission NGC 1499, aussi connue sous le nom de nébuleuse Californie. La couleur rouge de cette nébuleuse invisible à nos yeux provient des émissions des atomes ionisés d’hydrogène lorsqu’ils capturent un électron libre. Vers le 23 décembre, la comète Wirtanen sera facile à trouver avec des jumelles, car elle passera près de Capella, l’étoile la plus brillante de la constellation du Cocher. (Image Credit & Copyright: Tom Masterson (Grand Mesa Observatory)
20 décembre 2018
Aujourd’hui, la comète Wirtanen passe près de la Terre. Cette boule de neige sale d’environ un kilomètre tourne autour du Soleil toutes les 5,4 années, allant jusqu’à Jupiter puis passant dans le voisinage de notre planète. Aujourd’hui, la distance entre la Terre et la comète 46P/Wirtanen sera égale à seulement 31 fois la distance qui nous sépare de la Lune. Depuis 70 ans, c’est la plus courte approche de cette comète. Si vous savez où regarder dans la constellation du Taureau, la comète aura l’apparence d’une tache bleue dans des jumelles. Cette photo de la comète dans le ciel d’une vieille église abandonnée a été réalisée à partir de photographies prises la semaine dernière depuis Skagen au Danemark. Le personnage au haut de la côte est l’astrophotographe lui-même. Demain, la comète l’éclat de la comète va diminuer, car elle s’éloignera progressivement du Soleil et de la Terre. (Crédit Image & Copyright: Ruslan Merzlyakov ( RMS Photographie ))
16 décembre 2018
À la mi-décembre, la comète 46P Wirtanen sera encore plus près du clocher de cette église romane. On voit très bien la coma verte de la comète sur ce panorama vertical constitué de plusieurs photographies numériques prises le 3 décembre depuis Sant Llorenç de la Muga, une commune de la province de Gérone en Catalogne. La période orbitale de la comète Wirtanen est d’environ 5,4 années et elle sera au périhélie de son orbite, le point le plus rapproché du Soleil, le 12 décembre. Le 16 décembre, elle sera au plus près de la Terre, à une distance de quelque 11,6 millions de kilomètres, soit environ 39 secondes-lumière. C’est très près pour une comète, environ 30 fois la distance entre la Terre et la Lune. Elle sera une bonne cible pour un observateur muni de jumelles et elle sera même visible l’œil nu depuis un site exempt de pollution lumineuse. Pour la trouver pendant la nuit du 16 décembre, regarder en direction des Pléiades, un amas ouvert d’étoiles dans la constellation du Taureau. (Image Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN, Earth and Stars))
7 décembre 2018

La comète périodique 46P/Wirtanen est maintenant la comète la plus brillante du ciel de la Terre, mais elle est trop pâle pour être visible à l'œil nu. Depuis un endroit au ciel sombre, elle pourrait cependant devenir visible à l'œil nu, car sur son orbite de 5,4 ans, elle sera au plus près de la Terre et du Soleil vers la mi-décembre. Fluorescente lorsqu'exposée à la lumière solaire, sa coma sphérique est sur cette image, captée le 7 novembre dernier depuis l'hémisphère sud, d'une taille angulaire égale à la moitié de celle de la Lune. 46P/Wirtanen était alors à environ 2 minutes-lumière de la Terre, soit 35 millions de kilomètres. À cette distance, le diamètre de la coma verte de la comète est estimé à 150 000 kilomètres, soit environ la taille de Jupiter. L'empilement de photographies numériques révèle également une queue très pâle vers 4 heures ainsi qu'une galaxie distante dans le coin supérieur gauche. Comme cette comète visite régulièrement le système solaire interne, elle était la cible choisie de la mission Rosetta, mais la fenêtre de lancement a été manquée et c'est la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko qui fut explorée. (Image Credit & Copyright: Alex Cherney (Terrastro, TWAN))
15 novembre 2018

Sur cette image, on peut voir une comète, un météore et une nébuleuse. Le météore est l'objet le plus rapproché de la Terre et il a laissé pendant moins d'une seconde sa trace dans la partie supérieure droite de l'image. Ce météore qui s'est désintégré dans l'atmosphère était probablement un petit débris provenant du noyau de la comète 21P/Giacobini-Zinner. Par un heureux hasard, cette comète a aussi été captée sur cette image. La comète 21P se déplace actuellement le système solaire interne. Ici, elle est juste devant la nébuleuse à gauche et sa longue queue de poussière traverse horizontalement le centre de l'image. Cette comète est visible depuis des mois dans des jumelles, mais elle disparait lentement en retournant vers l'orbite de Jupiter. Quant à la nébuleuse rouge en émission de l'image, elle est beaucoup plus éloignée, à quelque 3500 années-lumière. Il s'agit de la nébuleuse de la Mouette (IC 2177). Comparée à la comète, la nébuleuse de la Mouette est très vaste, environ 250 années-lumière d'envergure, et elle demeurera visible pour des centaines de milliers d'années. Afin de montrer les éléments les moins brillants, plusieurs photos à longue exposition prises depuis la ville d'Iwaki au Japon ont été combinées. Vous pourrez voir un météore comme celui-ci, peut-être plus tôt que vous ne le pensez, car ce soir ce sera le maximum de la pluie d'étoiles filantes des Orionides. (Image Credit & Copyright: Takao Sambommatsu)
21 octobre 2018
De petits morceaux de cette comète gris-verdâtre devraient traverser l'atmosphère terrestre ce soir. Plus précisément, ce sont les débris provenant du noyau en érosion de la comète 21P/Giacobini-Zinner au centre de cette image qui produisent la pluie annuelle d'étoiles filantes des Draconides. La pluie des Draconides aura lieu ce soir et ses météores seront faciles à observer, car son maximum d'activité devrait se produire peu après le coucher du Soleil alors que la lueur de la Lune sera presque nulle. Cependant, il faudra sans doute être patient, car le passage de cette comète le mois dernier près de l'orbite terrestre n'a probablement pas produit une augmentation de plus d'un météore à l'heure du taux habituel des Draconides. Mais, soulignons-le, le taux d'une pluie d'étoiles filantes est notoirement difficile à prévoir. Les Draconides ont été particulièrement impressionnantes en 1933, 1946 et 2011. Sur cette image prise il y a deux semaines, la comète 21P trône entre les nébuleuses de la Rosette (en haut à gauche) et du Cône, alors qu'elle retournait près de l'orbite de Jupiter avant de revenir vers la Terre dans un peu plus de six ans et demi. (Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich)
8 octobre 2018
Voici une animation d'une comète périodique qui se déplace dans le ciel à l'approche de l'automne 2018. La comète 21P/Giacobini-Zinner n'est pas visible à l'œil nu, car elle est trop pâle, mais elle a développé une longue queue que l'on peut apercevoir avec des jumelles et photographier avec un appareil sensible. Le mouvement de la comète 21P sur le fond des étoiles a été capturé la semaine dernière dans cet accéléré obtenu en compressant en 2,5 secondes les photos captées en un temps de 90 minutes. La queue de 21P ne semble pas suivre le mouvement de la comète et cela peut sembler étrange. L'explication est cependant assez simple à comprendre. La queue d'une comète pointe toujours en direction opposée du Soleil en raison des forces électriques de répulsion produites par le vent solaire (fiche 3). Or une comète périodique se déplace sur une orbite elliptique et lorsqu'elle approche du Soleil, elle ne se déplace pas vers celui-ci (fiche 3). Lorsque le photographe a pris les photos de cette animation, 21P ne se déplaçait pas vers le Soleil et sa queue a eu le temps de changer de direction par rapport au mouvement de la comète sur son orbite. On peut voir dans la partie supérieure gauche de l'animation les étoiles de l'amas ouvert M37 et l'étoile brillante rouge V440 Aurigae près du centre. (Video Credit & Copyright: Maroun Habib (Moophz))
18 septembre 2018
On ne peut observer la comète 21P/Giacobini-Zinner qu'en utilisant des jumelles ou mieux un télescope, mais malgré cela elle se distingue nettement d'une région riche en étoiles et en nébuleuses de la constellation du Cocher sur cette mosaïque profonde réalisée avec un téléobjectif. Dans la nuit du 9 septembre, la coma verdâtre et la queue diffuse de la comète Giacobini-Zinner contrastent avec les étoiles colorées et les nébuleuses rougeâtres en émission sur ce champ de vision de près de 10 degrés situés le long de la Voie lactée. La comète était près de son périhélie et du point le plus rapproché de la Terre à environ 200 secondes-lumière. Juste au-dessus de la queue de la comète, on peut admirer les amas ouverts d'étoiles bien connus M38 (à gauche du centre) et M36 (vers la droite) qui sont à environ 4000 années-lumière de la Terre. La région rougeâtre en haut à gauche est IC 405, une nébuleuse en émission qui est à seulement 1500 années-lumière de nous et que l'on connait aussi sous le nom de la nébuleuse de l'étoile Flamboyante. À sa droite se trouve IC 410, une nébuleuse en émission située à environ 12 000 années-lumière de nous. Cette nébuleuse est célèbre pour ses étoiles formant des têtards cosmiques dont elle tire son nom populaire, la nébuleuse du Têtard. La comète Giacobini-Zinner est un enfant du système solaire. C'est une comète périodique qui rend visite au Soleil toutes les 6,5 années. Elle est à l'origine de la pluie d'étoiles filantes des Draconides qui se produit en octobre. (Image Credit & Copyright: Mohammad Nouroozi)
13 septembre 2018
La coma verdâtre de la comète 21P/Giacobini-Zinner apparait à gauche de ce paysage cosmique de plus de 10° capté le 17 aout dernier avec un téléobjectif alors qu'elle se déplaçait vers les constellations boréales de Cassiopée et de Persée. Cette comète périodique est à l'origine de la pluie d'étoiles filantes des Draconides. On prévoit que cette comète sera à son maximum d'éclat le mois prochain. Elle passe actuellement devant un riche champ d'étoiles et elle n'est qu'à quatre minutes-lumière de notre planète. La comète Giacobini-Zinner devrait toutefois rester trop pâle pour qu'on puisse l'observer à l'œil nu, tout comme les colorées nébuleuses de l'Âme (IC 1848) et du Cœur (IC 1805) qui occupent le centre de cette photo. Cependant, la paire d'amas ouverts d'étoiles (le double amas de Persée) à droite de la comète est facilement observable à l'œil nu depuis un endroit sombre. Les nébuleuses du Cœur et de l'Âme renferment aussi chacune un jeune amas d'étoiles âgé d'environ un million d'années. D'une taille de plus de 200 années-lumière, elles sont à un peu plus de 7000 années-lumière du système solaire. Elles appartiennent à un grand complexe de formation d'étoiles qui s'étend le long du bras de Persée de notre galaxie, la Voie lactée. Le double amas de Persée est à peu près à la même distance que ces deux nébuleuses. Giacobini-Zinner a reçu la visite en septembre 1985 de la sonde spatiale International Cometary Explorer (ICE) qui a traversé la queue de la comète. (Image Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN, Earth and Stars))
23 aout 2018
La comète PanSTARRS C/2016 R2, que certains appellent désormais la comète bleue, est vraiment dans le coin inférieur gauche de cette superbe mosaïque céleste réalisée le 13 janvier dernier. Ce paysage cosmique qui couvre une région de près de 20° a été construit à partir d’images prises par un appareil photo numérique sensible. Il se compose de nuages colorés et de nébuleuses de poussière sombres trop peu lumineuses pour être visibles à nos yeux. En haut à droite, on reconnait la forme de la nébuleuse de la Californie (NGC 1499). Son littoral s’allonge sur plus de 60 années-lumière et elle est à quelque 1500 années-lumière de nous. La lueur rougeâtre de NGC 1499 provient de l’ionisation de ses atomes d’hydrogène par Xi Persei, l’étoile lumineuse bleue juste sous la nébuleuse. Près du centre, au bas de l’image, se trouve le célèbre amas ouvert des Pléiades qui occupe une région d’environ 15 années-lumière distante de 400 années-lumière du système solaire. La spectaculaire couleur bleue dans laquelle baignent les étoiles de l’amas provient de la réflexion de la lumière stellaire par la poussière interstellaire. Entre l’amas des Pléiades et la nébuleuse de la Californie, on peut voir les étoiles chaudes de l’association OB2 de Persée et les nébuleuses sombres poussiéreuses longeant les nuages moléculaires du Taureau et de Persée. L’émission provenant des molécules ionisées de monoxyde de carbone exceptionnellement abondant et fluorescent à la lumière du Soleil est à l’origine de la forte teinte bleue de la queue de la comète qui était alors à environ 17 minutes-lumière de la Terre. (Image Credit & Copyright: JoAnn McDonald)
16 février 2018
Quel est cet objet qui semble se diriger vers l’amas ouvert des Pléiades? C’est la comète Comet C/2016 R2 (PanSTARRS), mais les apparences sont trompeuses, car elle se déplace plutôt vers le haut de l’image. On reconnait à droite le célèbre amas des Pléiades dominé par la lumière bleue de ses jeunes étoiles massives. À gauche, c’est la comète C/2016 R2, une boule de neige sale provenant du système solaire externe qui arbore une longue queue ionique très bleue à cause de la grande et inhabituelle abondance de monoxyde de carbone ionisé dans ses gaz. La queue de C/2016 R2 pointe en direction opposée du Soleil et non de son mouvement, parce qu’elle est poussée au loin par le vent solaire également ionisé (force électrique répulsive). Même si la comète atteindra le point le plus rapproché de son orbite au début de mai, son éclat diminue, car elle s’éloigne de la Terre. Elle demeure quand même visible dans un petit télescope. (Credit & Copyright: Tom Masterson (Transient Astronomer))
12 février 2018
Les étoiles de l’amas ouvert des Hyades sont dispersées sur cette mosaïque qui couvre une région de la constellation du Taureau s’étendant sur plus de 5 degrés dans le ciel de notre planète. Actuellement en croisière dans le système solaire, la comète C/2016 R2 PanSTARRS remarquablement bleue était dans cette région le 12 janvier. Le sommet en forme de V de l’amas des Hyades est près du haut de l’image au centre et Aldébaran, l’étoile alpha du Taureau, est dans le coin inférieur droit. Aldébaran est une étoile géante et froide de classe spectrale K5, ce qui lui donne une teinte orangée, comme on peut d’ailleurs le voir sur cette image. Selon les mesures effectuées par le satellite Hipparcos, Aldébaran est à 65,1 ± 1,2 années-lumière de nous, soit à peu près à mi-chemin de l’amas des Hyades dont les étoiles sont en moyenne à 151 années-lumière du système solaire. Aldébaran est donc en dehors de cet amas. Le 12 janvier, C/2016 R2 était à plus de 17 minutes-lumière de la Terre et à presque 24 minutes-lumière du Soleil. Le bleu intense de sa queue est surtout produit par la fluorescence à la lumière solaire du monoxyde de carbone, tandis que les teintes verdâtres de sa coma proviennent du carbone diatomique. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
18 janvier 2018
La comète PanSTARRS C/2016 R2 a été découverte avec le télescope Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope And Rapid Response System) le 7 septembre 2016. Elle est actuellement à 24 minutes-lumière (3 unités astronomiques) du Soleil balayant le ciel de la Terre avec comme arrière-plan les étoiles de la constellation du Taureau. Cette comète provient du nuage d’Oort situé aux confins du système solaire. Cette comète présente arbore une très jolie queue ionique avec de remarquables nuances de bleu qui proviennent surtout des émissions fluorescentes à la lumière solaire des ions étonnamment abondants de monoxyde de carbone (CO+). Bien qu’encore éloignée du Soleil, la queue ionique développée par cette comète est impressionnante. Cette image de la comète réunit les données captées par deux télescopes dans la nuit du 7 janvier. La comète était alors située au sommet de la forme en V de l’amas ouvert des Hyades dans le Taureau. La lueur dans le coin inférieur gauche provient de l’étoile brillante Gamma Tauri. (Image Credit & Copyright: Damian Peach, Jose J. Chambo)
12 janvier 2018

La comète Machholz est très pauvre en molécules contenant du carbone et on se demande pourquoi. La comète 96P/Machholz est surtout connue à cause de son orbite qui passe très près du Soleil, plus près que toute autre comète à courte période. En fait, elle s'approche à 0,124 ua du Soleil tous les cinq ans, soit moins que la moitié de la distance séparant Mercure du Soleil lorsque cette planète est au périhélie. Pour mieux étudier cette inhabituelle comète, le satellite de surveillance du Soleil SoHO a suivi la comète lors de son dernier périple près du Soleil en octobre dernier. On peut admirer sur cette image composite la queue de la comète alors qu'elle passe près du Soleil. Le rond noir au centre de l'image est le coronographe de SoHO, un dispositif opaque qui sert à bloquer la lumière intense du Soleil, mais qui ne cache toutefois pas la couronne solaire. Plusieurs étoiles sont aussi visibles sur l'image. Certains ont émis l'hypothèse que la comète Machholz laisse échapper ses composés carbonés chaque fois qu'elle passe près du Soleil, mais on envisage aussi qu'elle pourrait être née avec cette composition au loin, peut-être même dans un autre système stellaire. (Image Credit: NASA, SOHO, LASCO, Barbara Thompson (NASA's GSFC))
13 novembre 2017

Deux taches lumineuses inhabituelles se déplacent près du célèbre amas d'étoiles des Pléiades. Modifiant leur position très légèrement de nuit en nuit, ces taches sont en fait des comètes, des astres appartenant à notre système solaire qui se trouve par une heureuse coïncidence dans le même champ des étoiles beaucoup plus éloignées de l'amas. À l'extrême gauche, la comète C/2017 O1 ASAS-SN, un bloc de glace en sublimation, présente une brillante coma entourée d'une enveloppe gazeuse luisante dominée par le carbone vert. Cette comète, aussi appelée ASASSN1, est aussi munie d'une courte queue dirigée vers le bas à droite. La comète C/2015 ER61 (PANSTARRS) située près du centre de l'image est aussi un géant bloc de glace en sublimation, mais elle présente une queue beaucoup plus longue à sa droite. En haut à droite, on admire les Pléiades, un amas ouvert dominé par des étoiles bleues, dont la lumière réfléchie vers nous illumine la poussière environnante. Cette image prise il y a deux semaines est si profonde qu'on peut y voir partout des filaments de poussière interstellaire. Les Pléiades sont visibles à l'œil nu, mais il faut se munir de jumelles pour voir les comètes. (Image Credit & Copyright: Damian Peach)
2 octobre 2017

Une conjonction de deux comètes a été captée dans ce joli champ d'étoiles le matin du 17 septembre. La comète C/2017 O1 ASASSN en bas à gauche a été découverte en juillet dans le cadre d'un programme automatisé de recherche de supernovas. La lueur verdâtre de sa coma provient par la fluorescence des molécules de carbone diatomique induite par la lumière solaire. Cette comète était près du périhélie de son orbite et elle était alors à environ 7,2 minutes-lumière de la Terre. Sur cette même image, on aperçoit en haut à droite la comète 2015 ER61 PanSTARRS. Celle-ci est à environ 14 minutes-lumière de la Terre. À plusieurs années-lumière de ces deux comètes, on peut admirer sur l'image de nombreuses étoiles et quelques pâles nébuleuses de la Voie lactée. Les étoiles de l'amas bien connu des Pléiades figurent aussi sur l'image, en haut à droite du cadre. (Image Credit & Copyright: Jose J. Chambo (Cometografia))
23 septembre 2017

La comète 71P/Clark se déplace dans ce saisissant paysage cosmique, mais elle est difficile à repérer, bien qu'elle soit bien moins loin que ces nuages cosmiques. Cette mosaïque en couleurs rehaussées est composée de deux panneaux et elle couvre une région du ciel d'environ 5 degrés, équivalent à 10 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Les photos ont été prises dans la nuit du 23 au 24 mai alors que la comète était à un peu plus de 5 minutes-lumière de la Terre, dans la même région du ciel que l'étoile brillante Antarès (Alpha Scorpii) et le complexe nuageux de Rho Ophiuchi. Antarès est au bas de l'image et elle est entourée d'un nuage jaunâtre de poussière qui réfléchit la lumière de cette supergéante rouge. Les étoiles de l'amas globulaire M4 brillent juste à droite d'Antarès. Les étoiles de M4 sont à quelque 7200 années-lumière de nous, beaucoup plus loin qu'Antarès qui est à 600 années-lumière de la Terre. Le système stellaire Rho Ophiuchi est situé à 360 années-lumière de nous et sa lumière bleutée est réfléchie par les nuages moléculaires situés près du sommet de la mosaïque. Si vous n'avez pas encore repéré la comète, cherchez la petite tache verte provenant de la fluorescence du carbone diatomique éclairé par la lumière solaire. La comète est complètement sur la gauche près du centre de l'image. (Image Credit & Copyright: Raul Villaverde Fraile)
27 mai 2017

Qu'est-il arrivé à la comète C/2017 E4 (Lovejoy)? Après une augmentation imprévue de sa luminosité, la comète a été captée plus tôt ce mois-ci sur cette image composite. On constate qu'elle arbore alors une longue queue ionique complexe. Il est remarquable que les effets complexes du vent solaire et du champ magnétique aient produit au milieu de la queue ionique de la comète Lovejoy une structure qui ressemble au chas d'une aiguille à coudre. La comète C/2017 E4 a été découverte le 9 mars dernier. C'était la sixième comète découverte par l'astronome amateur expérimenté Terry Lovejoy. La comète a atteint une magnitude apparente de 7 plus tôt ce mois-ci la rendant ainsi facile à observer avec des jumelles et faisant d'elle une cible de choix pour des photos à longue exposition. Ce qui est arrivé à cette comète depuis que cette photo a été prise est encore plus remarquable, car son noyau semble s'être désintégré et son éclat a diminué alors qu'elle était près du point de son orbite le plus rapproché du Soleil il y a deux jours. La comète C/2017 E4 est semble-t-il une comète à longue période, car selon les paramètres de son orbite elle reviendra nous visiter dans environ 11 600 ans. (Image Crédit et droit d'auteur: Fritz Helmut Hemmerich)
25 avril 2017 

La comète 41P/Tuttle-Giacobini-Kresak pose en compagnie de deux objets du célèbre catalogue Messier sur ce cliché télescopique capté le 21 mars dernier. Se déplaçant dans le ciel printanier de l'hémisphère nord juste sous le Grand Chaudron, cette comète verdâtre était à environ 75 secondes-lumière de notre planète, la Terre. La poussiéreuse galaxie spirale que l’on voit par la tranche au bas de l’image est Messier 108. Cette galaxie est à quelque 45 millions d’années-lumière de la Voie lactée. Le cercle très coloré dans le coin supérieur droit est un objet formé par une étoile centrale vieille et mourante, mais très chaude. C’est la nébuleuse du Hibou (Messier 97), une nébuleuse planétaire formée par le rejet des couches externes d’une étoile comme le Soleil à la fin de sa vie. M97 est à seulement 12 000 années-lumière du Soleil, donc à l’intérieur de notre galaxie. Nommé d’après ses découvreurs et redécouvreurs, 41P/T-G-K est une pâle comète dont la période de révolution autour du Soleil est de 5,42 années. Elle a été aperçue pour la première fois par Horace Parnell Tuttle le 3 mai 1858, puis par Michel Giacobini en 1907 et finalement par L’ubor Kresák en1951. Ses paramètres orbitaux nous confirment que c’est la même comète qui a été observée à ces trois époques différentes. La comète fera sa meilleure et son apparition la plus rapprochée de la Terre depuis plus de 100 années le 1er avril prochain. (Image Credit & Copyright: Barry Riu)
24 mars 2017

Comment une comète peut-elle développer trois queues? Habituellement, une comète présente deux queues : une queue ionique de particules chargées venant de la comète et repoussées par le vent solaire qui est aussi chargé et une queue de poussière faite de petits débris qui est en orbite à l’arrière de la comète (fiche 3), mais qui sont aussi repoussés par le vent solaire, mais moins fortement. Souvent vue depuis la Terre, une comète ne présente qu’une queue. Mais, sur cette image inusitée, la comète 2P/Encke semble avoir trois queues et c’est effectivement le cas, car sa queue ionique s’est séparée en deux parties au moment où la photo a été prise. Le vent solaire est parfois assez turbulent et il peut créer des structures inhabituelles dans la queue ionique d’une comète. En de rares occasions, on a même pu photographier une rupture dans la queue ionique. Une image de la comète Encke prise deux jours plus tard la montre sous un jour moins perplexe. ( Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich)
20 février 2017

Une grosse boule de neige vient juste de passer près de la Terre. La comète 45P (45P/Honda–Mrkos–Pajdušáková) est passée à seulement 0,1 unité astronomique de la Terre, une distance 10 fois plus petite que celle qui sépare la Terre du Soleil. La photographie captée lors de ce massage montre que 45P arbore une mince queue ionique et une pâle, mais immense coma verte. Cette couleur verte vient principalement des émissions des molécules excitées du carbone. La comète 45P devrait devenir suffisamment brillante pour être visible à l’œil nu lorsqu’elle s’approchera du Soleil en décembre. Cependant, sa luminosité diminue actuellement car elle se dirige vers l’orbite de Jupiter où elle évolue la majeure partie de son temps. Le noyau de neige sale de quelques kilomètres de cette comète retournera vers le système solaire interne en 2022. ( Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich)
12 février 2017

Une vieille comète rend à nouveau visite au système solaire interne. La comète 45P/Honda-Mrkos-Pajdušáková est non seulement physiquement vieille, mais elle a été découverte la première fois en 1948. Elle a effectué depuis 13 orbites autour du Soleil. La comète 45P passe la majeure partie de son temps près de l’orbite de Jupiter et la dernière fois qu’elle s’est approchée du Soleil remonte à 2011. Au cours des précédents mois, l’éclat de la comète 45P s’est considérablement accru alors qu’elle plongeait en direction du Soleil. Il y a deux jours, la comète est passée au périhélie de son orbite, le point le plus rapproché du Soleil. Actuellement, on peut observer la comète au-dessus de l’horizon à l’ouest avec des jumelles juste après le coucher du Soleil. Elle n’est pas très loin de Vénus. Cette image de la comète 45P a été captée la semaine dernière. Elle arborait alors une longue queue ionique très structurée. La comète 45P passera relativement près de la Terre au début du mois prochain. ( Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich)
2 janvier 2017

Charles Messier s’est bien rendu compte que ce n’était pas une comète, mais une nébuleuse qu’il a incluse à la 51e entrée de son célèbre catalogue. En fait, nous savons maintenant qu’il s’agit de la galaxie spirale M51 aussi connue sous le nom de la galaxie du Tourbillon. Juste à côté de la poignée du Gros Chadron dans l’hémisphère boréale, vous pouvez l’admirer dans la partie supérieure gauche de cette image captée le 1er décembre. Ce joli paysage cosmique de 4 par 2,5 degrés contient cependant deux comètes. D’aspect différent, ces deux comètes sont de nouveaux visiteurs du système solaire interne. Ce sont actuellement deux objets assez pâles que l’on ne peut observer qu’avec un télescope. Ces deux comètes sont hautes au-dessus de l’horizon dans la lueur du matin. En bas à gauche, la comète NEOWISE (C/2016 U1) récemment découverte arbore une coma ronde et floue. Sa couleur verdâtre provient de la fluorescence du carbone diatomique excité par la lumière solaire. La lumière solaire est réfléchie par la poussière de la coma et de la queue discrète de la comète Johnson (C/2015 V2) que l’on aperçoit en haut à droite de l’image. (Image Credit & Copyright: José J. Chambó (Cometografia))
8 décembre 2016

La comète C/2013 X1 PanSTARRS s'approche de notre chère planète et elle sera au plus près de nous, à quelque 5,3 minutes-lumière, dans la nuit du 21 au 22 juin. Pour les observateurs de l'hémisphère nord, la comète sera alors près de l'horizon juste avant l'aube, mais son observation sera difficile en raison de la présence de la Lune presque pleine. La taille de la coma verte de la comète est actuellement à peu près égale à celle de la pleine lune. Cette photographie a été captée le 12 juin depuis l'observatoire de Siding Spring situé en Nouvelle-Galles-du-Sud, un des États de l'Australie. La photographie montre aussi la large queue de poussière qui traine derrière la comète sur son orbite autour du Soleil (fiche 3). Poussée par les vents solaires, on peut aussi voir une étroite queue ionique d'intensité beaucoup plus faible. Celle-ci est horizontale et elle pointe à partir du milieu de la coma vers la droite. L'étoile bleuâtre et brillante près de la bordure gauche est Iota Picis Austrini. La magnitude apparente de cette étoile de la constellation du Poisson austral est de 4,35, elle est donc visible à l'œil nu (fiche 3). Elle est à environ 205 années-lumière de la Terre. (Image Credit & Copyright: José J. Chambó)
17 juin 2016

Il est rare de voir aussi rapprochés sur la même image deux astres complètement différents. Une telle occasion se présente actuellement et la rencontre a été couchée sur image il y a deux jours depuis les iles Canaries d'Espagne. La comète C/2013 X1 (PanSTARRS) occupe le coin inférieur droit de ce tableau cosmique. Son noyau est entouré d'une vaste coma verte de laquelle émergent deux queues ioniques bleues, un phénomène peu fréquent. Cette grosse boule de neige sale est en route vers le Soleil et, depuis sa découverte en 2013, son éclat ne cesse d'augmenter. Même si la comète C/2013 X1 est une cible photographique de choix, elle sera à peine visible à l'œil nu lorsque son éclat sera à son maximum le mois prochain. Dans le coin supérieur gauche, on peut admirer la pittoresque nébuleuse planétaire de l'Hélice (NGC 7293) entourée de gaz rougeoyant. À environ 700 années-lumière de la Terre, la nébuleuse de l'Hélice est non seulement extrêmement plus loin que la comète, mais son apparence ne changera guère au cours des prochains millénaires. (Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich)
5 juin 2016

Cette image captée le 18 avril 2016 couvre une étendue de 1,5° et elle montre la comète C/2014 S2 (PanSTARRS) en compagnie de deux objets qui figurent dans le célèbre catalogue du chasseur de comètes Charles Messier. Se déplaçant dans le ciel de l'hémisphère nord juste sous la Grande Casserole, ce visiteur du système solaire interne était alors à environ 18 minutes-lumière de notre chère planète. Comme la comète s'éloigne maintenant du Soleil, son éclat diminue. La galaxie spirale poussiéreuse vue par la tranche en haut à droite est M108. Elle ne se déplace pas sur la sphère céleste, car elle est à quelque 45 millions d’années-lumière de nous. L'autre objet Messier de ce portrait céleste est la nébuleuse du Hibou, M97. L'étoile centrale de cette nébuleuse planétaire, une naine blanche, est dans la Voie lactée, à environ 2600 années-lumière de la Terre. Selon les données recueillies sur l'orbite de cette comète à longue période, elle devrait nous visiter de nouveau vers l'année 4226. (Image Credit & Copyright: Bob Franke)
21 avril 2016

L'éclat de la comète 252/P Linear a soudainement été multiplié par 100 la semaine dernière avant de passer au point de son orbite situé à 14 fois la distance entre la Lune et la Terre le mois dernier. Cette photographie de la comète a été captée la semaine dernière alors que sa magnitude apparente était de 6, la limite de visibilité pour l'œil humain. Elle était alors en compagnie de l'amas globulaire M14. 252/P Linear est une comète du groupe restreint de comètes périodiques dont l'orbite est entre la Terre et Jupiter. Sa période est de 5,33 années. On ne sait pas vraiment comment l'intensité lumineuse de la comète se comportera dans les prochains jours, mais on espère qu'elle demeurera, pour l'observation avec des jumelles, une cible de choix du ciel boréal. (Image Credit & Copyright: José J. Chambó (Cometografia))
11 avril 2016

Ce petit point vert dans le cadran inférieur droit de ce panorama austral n'est pas une étoile. C'est la coma de la comète 252P/Linear. Depuis le site sombre de Flinders, en Australie, on peut observer à l'œil nu la comète qui semble ne pas avoir de queue. Cependant, sa coma étonnamment brillante couvre un champ d'environ 1°. On la voit sur cette image parmi les étoiles, sous les nébuleuses et les veines sombres de la Voie lactée. Les cinq photographies de cette mosaïque à large champ ont été captées après le coucher de la Lune et avant les premières lueurs du matin le 21 mars dernier. Il restait un peu moins de 24 heures avant que la comète 252P/Linear atteigne le point le plus rapproché de la Terre sur son orbite, à quelque 5,3 millions de kilomètres de notre chère planète. Comme elle est près de la Terre, la comète se déplace rapidement sur la sphère céleste et elle sera bientôt visible pour les observateurs de l'hémisphère nord. Avant l'aube, mais dans la lumière de la Lune, elle se déplacera près de l'horizon au sud dans les constellations du Sagittaire et du Scorpion. Sur cette image, c'est la région près du triangle formé par Mars, Saturne et Antarès dans le coin supérieur gauche. Consultez la version légendée de l'image en passant le curseur de votre pointeur au-dessus de l'image pour voir les autres formations de la Voie lactée présente. (Image Credit & Copyright: Alex Cherney (Terrastro, TWAN))
25 mars 2016

Arborant une coma verte étonnamment brillante, la comète 252P/Linear est accompagnée du Grand Nuage de Magellan sur ce panorama céleste austral. Les photos télescopiques de cette image ont été captées le 16 mars depuis Penwortham, une petite ville du sud de l'Australie. 252P/Linear est une comète périodique de la famille de Jupiter. C'est une comète à courte période, car elle fait le tour du Soleil en 1947 jours. Le 21 mars, 252P/Linear sera assez près de la Terre à une distance d'environ 5,3 millions de kilomètres. Cette distance équivaut à 14 fois celle qui sépare la Lune de la Terre. D'ailleurs, elle n'est pas la seule comète à s'approcher ainsi de notre planète. En effet, le 22 mars, la comète Pan-STARRS (P/2016 BA14) s'approchera de nous à seulement 3,5 millions de kilomètres, soit 9 fois la distance de la Terre à la Lune. Cette dernière est cependant moins lumineuse que 252P/Linear. Ces deux comètes ont des orbites très semblables et certains pensent qu'elles pourraient être deux morceaux d'une ancienne comète. Se déplaçant très rapidement sur la sphère céleste en raison de leur proximité avec la Terre, les deux comètes se déplaceront bientôt dans le ciel de l'hémisphère nord. (Image Credit & Copyright: Justin Tilbrook (Astronomical Society of South Australia))
17 mars 2016

Balayant le ciel de l'hémisphère nord, la comète Catalina (C/2013 US10) était au plus près de notre chère planète le 17 janvier 2016, à seulement 6 minutes-lumière. Les queues de poussière et d'ions de Catalina sont nettement séparées sur cette photo où la comète pose en compagnie de la magnifique galaxie spirale M101 dans la constellation de la Grande Ourse. La taille de la galaxie du Moulinet, nom populaire de M101, est presque le double de celle de la Voie lactée, soit quelque 170 000 années-lumière. M101 est à environ 23 millions d’années-lumière de nous. À l'échelle cosmique, M101 est très près de nous. La comète et la galaxie sont actuellement assez brillantes pour être observées avec des jumelles, mais Catalina vient de sortir du système solaire interne et son éclat diminuera dans les prochains mois. Ce panorama télescopique s'étend sur environ 10 pleines lunes, soit 5 degrés. (Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich)
21 janvier 2016

Les deux panneaux de cette mosaïque opportune ont été réalisés en choisissant 12 photos parmi 136 captées au début de l'année depuis Tenerife, dans l'archipel des Canaries. L'image couvre un champ d'environ dix pleines lunes. Au sommet de l'image, on peut admirer la coma et la queue de la comète Borrelly (19P/Borrelly). Cette comète dont la période orbitale est de 6,8 ans a reçu au début du 21e siècle la visite de la sonde à propulsion ionique Deep Space 1. L'étoile très brillante au bas de l'image est Arcturus, l'étoile alpha de la constellation du Bouvier. À sa droite, c'est la comète Catalina (C/2013 US10) qui, en provenance du nuage d'Oort, en est à sa première visite du système solaire interne. La queue jaunâtre de poussière de Catalina est dirigée vers le coin inférieur droit alors que sa queue ionique bleue traverse presque toute l'image vers le coin supérieur droit. Le hasard a voulu que pendant l'une des poses de 30 secondes utilisées pour construire cette image, un météorite ait produit une traînée lumineuse entre Arcturus et la comète Catalina. (Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich)
6 janvier 2016

En ce début d'année 2016, la comète Catalina (C/2013 US10) se déplace dans le ciel près d'Arcturus, l'étoile alpha du Bouvier, juste avant le lever du Soleil. Elle est devenue une cible de choix pour les amateurs équipés de simples jumelles. Sur cette mosaïque réalisée le 21 décembre, les queues de la comète s'étendent sur une distance équivalente à dix pleines lunes. Les galaxies éloignées et les étoiles peu lumineuses à l'arrière-plan sont dans la constellation de la Vierge. Laissée à l'arrière sur son orbite, la queue de poussière de Catalina pointe vers le coin inférieur gauche. Sa queue ionique poussée par les vents solaires en direction opposée du Soleil (fiche 3) pointe vers le coin supérieur droit. Le 17 janvier, cette visiteuse en provenance du nuage d'Oort sera au plus près de la Terre, à quelque 110 millions de kilomètres. Elle sera alors près des étoiles brillantes de la poignée de la Grande Casserole dans la constellation de la Grande Ourse. (Image Credit & Copyright: José J. Chambó)
1er janvier 2016

La comète Catalina s'apprête à nous offrir un spectacle. C/2013 US10 (Catalina) est une boule de neige sale géante qui provient des confins du système solaire. Elle a contourné le Soleil le mois dernier et elle se dirige maintenant vers le point de son orbite le plus rapproché de la Terre qu'elle atteindra le 17 janvier 2016. Puisque la Lune n'est plus dans le ciel du matin actuellement, les observateurs de l'hémisphère bénéficient en absence de nuages de conditions idéales pour l'observer s'ils se lèvent assez tôt. Même si la comète Catalina est moins brillante que prévu, elle nous offre tout de même un joli spectacle. En effet, elle arbore actuellement deux longues queues, la queue ionique bleutée en haut à droite et la queue de poussière jaunâtre en bas à gauche. On peut l'observer avec des jumelles ou réaliser de belles photos télescopiques à longue pose comme celle-ci. Cette image a été captée la semaine dernière depuis les îles Canaries, situées au large des côtes de nord-ouest de l'Afrique. Plusieurs chasseurs de comètes suivront sans doute l'évolution de la comète au cours des prochains mois. (Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich)
7 décembre 2015
Est-ce que la comète Catalina deviendra visible à l'œil nu? En raison de l'imprévisibilité du comportement d'une comète, personne ne peut en être certain, mais il semble que ce soit un bon pari. Cette comète a été découverte en 2013 dans le cadre du programme d'observation «Catalina Sky Survey». Le but principal de ce programme est d'ailleurs la recherche de comètes, d'astéroïdes et d'objets géocroiseurs. Depuis sa découverte, la comète C/2013 US10 (Catalina) a vu son éclat augmenté régulièrement et sa magnitude dépasse maintenant la magnitude 8. Catalina est donc visible dans des jumelles et bien sûr sur des photos à long temps d'exposition. Lorsque la comète s'approchera du système solaire interne, son éclat continuera certainement d'augmenter et on prévoit qu'elle pourrait être visible à l'œil nu en octobre. Elle atteindra son éclat maximum plus tard en novembre. La comète se baladera essentiellement dans le ciel de l'hémisphère sud jusqu'à la mi-décembre. Ensuite, son orbite très inclinée l'amènera rapidement dans le ciel nordique. On voit sur cette photographie captée la semaine dernière la coma verte de la comète Catalina ainsi que ses deux queues qui prendront de l'ampleur en s'approchant du Soleil. (Image Credit & Copyright: Ian Sharp)
18 août 2015
C'est l'astre à gauche de ce grand pin de Norfolk (araucaria heterophylla) qui suscite beaucoup l'attention récemment. Si vous regardez attentivement l'image, vous trouverez la comète C/2014 Q1 (PanSTARRS) avec ses deux queues. En juillet 2015, l'éclat de cette comète a augmenté considérablement et elle vient de passer à son point le plus rapproché de la Terre. Les deux arbres de chaque côté du pin de Norfolk sont des pohutukawas (metrosideros excelsa). C'est Vénus et la Lune en croissant qui brillent au-dessus du pin de Norfolk et c'est Jupiter qui est presque cachée entre ses branches. Cette image a été captée depuis le parc Fergusson en Nouvelle-Zélande. L'étendue d'eau est la crique de Tauranga Harbour. Au cours des prochains jours, la comète C/2014 Q1 (PanSTARRS) s'éloignera lentement du Soleil et de la Terre, parcourant le ciel de l'hémisphère sud, et son éclat diminuera. (Image Credit & Copyright: Amit Kamble (Auckland Astronomical Society); Rollover Annotation: Judy Schmidt)
23 juillet 2015
Après avoir longé l'horizon ouest pendant les nuits boréales d'été, la comète C/2014 Q1 (PanSTARRS) s'élève plus haut dans le ciel d'hiver de l'hémisphère sud. Cette touriste du système solaire interne découverte en août 2014 par le prolifique programme Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope And Rapid Response System) a été captée sur cette photographie le 17 juillet depuis un observatoire amateur situé à Mackay, dans le Queensland australien. Le champ couvert par cette image s'étend sur un peu plus d’un degré. Se déplaçant rapidement sur la sphère céleste, cette comète PanSTARRS était alors à deux jours d'être au plus près de la Terre. Le télescope utilisé par le photographe était ajusté pour suivre le mouvement rapide de la comète, les étoiles pâles de la constellation du Cancer ont ainsi laissé de courtes traînées sur la photographie. Emportée par le vent solaire, la queue ionique bleue de PanSTARRS pointe en direction opposée du Soleil. La queue de poussière poussée par la pression de radiation de la lumière solaire plus loin sur l'orbite de la comète prend du retard sur la comète (fiche 3). La comète est une bonne cible depuis l'hémisphère sud et elle est facile à observer avec des jumelles. Dans les prochains jours, elle passera près de Vénus, de Jupiter et de Régulus. (Image Credit & Copyright: Kevin Parker)
21 juillet 2015
Sans qu'on s'y attende, l'éclat d'une comète a augmenté rapidement. La comète C/2014 Q1 (PanSTARRS) a été découverte l'an dernier et on pense qu'elle sera visible à l'œil nu pour quelques jours depuis certains endroits. La comète a contourné le Soleil le 6 juillet et elle s'est alors apparemment dépouillée de passablement de gaz et de poussière. Aujourd'hui, elle est au plus près de la Terre dans sa course, ce qui est un autre facteur dans son récent gain important d'éclat et la grande taille angulaire de sa queue. Sur cette image prise il y a deux jours, on voit que la comète PanSTARRS arbore une courte et pâle queue blanche de poussière dirigée vers la droite et une longue queue bleue ionisée qui pointe en direction opposée du Soleil (fiche 3). Demain, la comète PanSTARRS ne sera qu'à 7° de Jupiter, avec la brillante Vénus pas très loin de là. Parce qu'elle est près du Soleil, on peut mieux observer la comète et ses queues au crépuscule avec des jumelles ou encore en la photographiant avec un long temps d'exposition. (Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Las Campanas Observatory, Carnegie Institution))
20 juillet 2015
L'un de ces deux corps célestes brillants se déplace assez rapidement sur le fond des étoiles fixes. À droite, c'est la 48e étoile la plus brillante du ciel (45e dans la version anglaise de Wikipédia, qui dit vrai?) et elle semble fixe toute la nuit et même pendant toute votre vie. C'est Polaris, la fameuse étoile Polaire et c'est la seule qui semble fixe dans le ciel parce que le pôle Nord céleste (PNC) est juste à côté d'elle. En réalité, Polaris parcourt pendant la nuit un cercle de 45 minutes d'arc, mais celui-ci est si petit que l'on ne perçoit pas ce déplacement. Le corps céleste à droite est à peu près 10 millions de fois moins loin que Polaris et on peut ainsi voir son déplacement sur le ciel d'heure en heure. C'est la comète Lovejoy (C/2014 Q2 (Lovejoy)). Cette image de cette boule de neige cosmique qui est en visite dans le système solaire interne et qui ne sera près du pôle Nord céleste que quelques semaines a été prise la semaine dernière. Cela devrait permettre aux amateurs de l'hémisphère nord muni de jumelles ou d'un petit télescope pour observer la coma verte de celle-ci, peut-être avec l'aide d'un bon cherche-étoiles. Passez le curseur de votre pointeur au-dessus de l'image pour une version légendée. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo)
2 juin 2015
Soufflée par le vent solaire, la queue ionique déformée de la comète Lovejoy s’étend maintenant sur plus de 3°, comme on peut le voir sur cette photo télescopique captée le 20 février. On peut admirer à l’arrière-plan l’étoile bleue Phi Persei et la jolie nébuleuse planétaire M76 (NGC 650), juste au-dessus de la longue queue de Lovejoy. Aussi connue sous le nom de nébuleuse du Petit Haltère, à cause de sa ressemblance avec sa cousine M27 (nébuleuse de l’Haltère) plus brillante, la nébuleuse M76 n’est qu’à une demi-pleine lune de la coma verdâtre de la comète. Encore visible dans le ciel de l’hémisphère nord, la comète Lovejoy (C/2014 Q 2) est maintenant à l’extérieur du système solaire interne, à environ 10 minutes-lumière, soit 190 millions de kilomètres, de la Terre. Quant à la nébuleuse du Petit Haltère, elle se trouve à plus de 3000 années-lumière de nous. Se dirigeant vers la constellation de Cassiopée, l’éclat de la comète Lovejoy diminue plus lentement que prévu et elle demeure ainsi une bonne cible pour un petit télescope. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST))
27 février 2015
Cette image, prise il y a environ deux semaines près du village de Palau en Espagne, contient une multitude d'icônes du ciel d'hiver de l'hémisphère nord. Combien d'objets pouvez-vous reconnaître? Parmi ces lumières célestes figurent les étoiles de la Ceinture d'Orion, la nébuleuse d'Orion, l'amas stellaire des Pléiades, Bételgeuse et Rigel, la nébuleuse Californie, la boucle de Barnard ainsi que la comète C/2014 Q2 (Lovejoy). Passez le curseur de votre dispositif de pointage au-dessus de l'image pour voir apparaître la légende qui vous indiquera la position de tous ces objets et aussi celle de plusieurs autres. (Image Credit & BY-NC-2 License: Juan Carlos Casado (TWAN, Earth and Stars))
28 janvier 2015
S'élançant vers le ciel, une fusée Atlas V transportant un satellite de l'US Navy a transpercé un banc de nuages. Ce ciel étoilé a été capté dans la nuit du 20 janvier depuis une plage peu éclairée de Canaveral National Seahore. La traînée lumineuse de la fusée lancée depuis LC-41 (Launch Complex 41) de la base de lancement de Cape Canaveral passe juste à côté de l'étoile la plus brillante du ciel, Sirius. Au-dessus d'Alpha Canis Majoris (autre nom de Sirius), on peut admirer la familière constellation d'Orion et même la célèbre nébuleuse M42, la petite tache rosâtre sous les trois étoiles de la ceinture d'Orion. Un peu plus haut dans la constellation du Taureau, on aperçoit Aldébaran, une étoile géante rouge, et l'amas ouvert d'étoiles en forme de V des Hyades. Encore plus haut trône un autre amas ouvert bien connu, celui des Pléiades (M45). Finalement au sommet de l'image, vous pouvez admirer la longue queue verdâtre de la comète C/2014 Q2 (Lovejoy), l'enfant chéri des astronomes en ces nuits de janvier. (Image Credit & Copyright: Lynn Hilborn)
22 janvier 2015
D'où viennent tous ces filaments radiaux de la queue de la comète Lovejoy? L'éclat de la comète C/2014 Q2 (Lovejoy), actuellement visible à l'œil nu, est près de son maximum. La queue ionique de la comète montre une structure très organisée sous l'influence des vents solaires. En effet, le rayonnement ultraviolet du Soleil fait perdre des électrons aux atomes et aux molécules des gaz de la queue de la comète. Or, la structure des vents solaires dépend du champ magnétique variable et complexe du Soleil. L'effet des variations du champ magnétique du Soleil, combiné aux divers jets de gaz émis par le noyau de la comète, explique la structure complexe de la queue ionisée. Soumis à l'action du vent solaire, les gaz sont repoussés en direction opposée du Soleil et leurs jets présentent un peu d'ondulation au bout d'un certain temps. La couleur bleue de la queue ionique provient des émissions lumineuses des molécules ionisées de monoxyde de carbone (CO+) lorsqu'elles capturent un électron. La couleur verte entourant la coma vient de la recombinaison du carbone diatomique (la raie de Swan). Cette mosaïque constituée de trois images a été réalisée il y a neuf jours à l'observatoire IRIDA en Bulgarie. La comète Lovejoy était à sa position la plus rapprochée de la Terre il y a deux semaines. Elle atteindra le périhélie de son orbite le 30 janvier. Elle sera alors plus loin du Soleil que la Terre, à une distance de 1,29 UA. Elle se dirigera ensuite vers les confins du système solaire et ne sera de retour que dans environ 8000 ans. (Image Credit & Copyright: Velimir Popov & Emil Ivanov (IRIDA Observatory))
21 janvier 2015
La comète Lovejoy (C/2014 Q2) se déplace maintenant dans le ciel de l'hémisphère nord de la Terre. On voit sur cette photo captée le 13 janvier sa coma verdâtre et son immense queue bleutée de gaz ionisé sur le fond d'étoiles de la constellation du Taureau. Pour nous fournir un point de comparaison de la longueur de la queue, on a placé en haut à gauche une discrète image d'une pleine lune. La coma de Lovejoy est un peu plus petite que la pleine lune et évidemment bien moins brillante. Sa queue s'étend sur environ 4°, soit huit fois le diamètre angulaire de la Lune. Puisque Lovejoy est à quelque 75 Mkm (millions de kilomètres) de la Terre, cet angle correspond à une longueur de plus de 5 Mkm. Sous l'effet de la force électrique du vent solaire, les gaz ionisés de la queue bleutée sont repoussés dans une direction directement opposée au Soleil. La comète Lovejoy atteindra le périhélie, c'est-à-dire le point de son orbite le plus rapproché du Soleil, le 30 janvier. La couleur verdâtre de la coma d'une comète est produite par la fluorescence du carbone diatomique (C2). Le bleu de la queue ionisée provient surtout des émissions du monoxyde de carbone ionisé (CO+). (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
17 janvier 2015
Le chasseur, le taureau et la comète Lovejoy. Se dirigeant vers le nord, la comète Lovejoy (C/2014 Q2) a atteint son éclat maximum, à la grande joie des amateurs de comètes qui jouissent en plus de l'absence de la Lune dans le ciel tôt après le coucher du Soleil. Elle est tout juste visible à l'œil nu depuis un site sombre, mais on peut l'apercevoir assez aisément avec des jumelles. La comète est actuellement près d'Aldébaran l'étoile alpha de la constellation du Taureau, comme on peut le voir sur cette photo captée le 12 janvier depuis la ville de Jackson Hole dans le Wyoming. D'ailleurs, l'amas en forme de V des Hyades, que certains appellent la tête du taureau, pointe directement la comète (en haut et à droite de l'image). La coma verdâtre est sa queue à peine visible ici pointe en direction opposée du Soleil. La comète est aussi presque dans le prolongement des trois étoiles de la Ceinture d'Orion. Si malgré toutes ces indications, vous ne trouvez pas encore la comète, cliquez sur ce lien. (Image Credit & Copyright: Mike Cavaroc)
14 janvier 2015
La comète C/2014 Q2 (Lovejoy) est maintenant visible à l'œil nu. Pour la voir, allez simplement à l'extérieur environ une heure après le coucher du Soleil et cherchez une tache floue à droite de la ceinture d'Orion, dans la constellation de l'Éridan. Des jumelles et un cherche-étoiles (si vous ne connaissez pas le ciel) pourraient vous aider. Cette image de la comète C/2014 Q2 a été captée il y a trois jours alors qu'elle était presque devant l'amas globulaire M79 que l'on voit en haut et à gauche de sa coma verte. C'est le noyau de la comète Lovejoy, une géante boule de neige sale, qui éjecte dans l'espace cette longue queue de gaz ionisé vaporisé par la chaleur solaire. On espère que la comète sera encore plus lumineuse durant le mois de janvier. (Image Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet))
31 décembre 2014
Sur ce portrait capté le 16 décembre 2014, la comète C/2014 Q2 (Lovejoy) et les étoiles qui l'entourent ressemblent à un sapin de Noël cosmique. C'est la fluorescence à la lumière solaire du dicarbone (C2) qui donne cette jolie teinte verte à la coma de la comète. Cette comète Lovejoy a été découverte le 17 août 2014 par Terry Lovejoy. Elle se déplace actuellement vers le nord dans la constellation de la Colombe, en route pour la constellation du Lièvre au sud de la grande constellation d'Orion. On peut la voir en utilisant de bonnes jumelles. La comète C/2014 Q2 sera au plus près de la Terre le 7 janvier et elle atteindra le périhélie de son orbite, le point le plus rapproché du Soleil, le 30 janvier. Le passage de la Terre au périhélie se produira le 4 janvier. La comète C/2014 Q2 a déjà rendu visite au système solaire interne, mais on n'en trouve aucune trace dans les écrits passés, car la période orbitale de cette comète est d'environ 8000 ans. (Image Credit & Copyright: Damian Peach)
25 décembre 2014
Le 31 octobre 1938, le lendemain de l'arrivée des martiens sur la Terre, tout était calme. La nouvelle de l'invasion était en fait un canular très réussi pour la journée de l'Halloween, la fameuse diffusion radiophonique de la nouvelle de science-fiction composée par H.G. Wells, «La Guerre des mondes». Sur la planète Mars, le 20 octobre 2014, lendemain de la rencontre avec la comète Siding Spring, tout était calme aussi. L'histoire de cette comète n'était cependant pas un canular. Siding Spring a bel et bien frôlé la planète Mars, s'en approchant à environ le tiers de la distance entre la Lune et la Terre, à peu près 140 000 km. Les satellites et les rovers étaient aux premières loges pour observer la comète C/2013 A1 et ils n'ont subi aucun dommage à la suite du passage de ce visiteur du système solaire externe. Cette photographie captée à l'aide d'un télescope le lendemain de la rencontre des deux astres couvre un champ de plus de deux degrés dans la constellation du Serpentaire. La comète émerge tout juste de l'éclat de la lumière rougeâtre de Mars. L'étoile bleue à droite est 51 Ophiuchi. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST))
1er novembre 2014
Hier, une comète est passée très près de la planète Mars. La comète C/2013 A1 (Siding Spring) s'est approchée de Mars comme aucune comète ne l'avait fait pour la Terre dans les temps historiques. Pour profiter de cette opportunité unique d'étudier l'interaction rapprochée d'une comète et d'une planète, les scientifiques disposaient de cinq vaisseaux en orbite autour de Mars : MAVEN, MRO et Mars Odyssey de la NASA, Mars Express de l'ESA et Mars Orbiter de l'ISRO (Indian Space Research Organisation). La plupart de ces satellites d'observation nous ont envoyé des messages indiquant que les débris de la comète ne les ont pas endommagés. Les données et les images captées par ces satellites, ainsi que celles des rovers Opportunity et Curiosity œuvrant à la surface, seront envoyées vers la Terre au cours des semaines à venir et elles seront à coup sûr étudiées pendant des années. Cependant, cette image de la comète Siding Spring frôlant Mars a été captée depuis notre planète hier et non depuis la surface de la planète rouge. (Image Credit & Copyright: SEN/Damian Peach)
20 octobre 2014
La proximité entre la coma verdâtre et la queue de la comète Siding Spring (C/2013 A1) et l'amas du Papillon (M6) n'est qu'apparente, car la comète vogue dans le système solaire alors que l'amas ouvert d'étoiles M6 est à quelque 2000 années-lumière de nous. Ce magnifique paysage céleste a été capté le 9 octobre 2014. M6 et la comète Siding Spring étaient ce jour-là côte à côte sur la sphère céleste dans la constellation du Scorpion. Le dimanche 19 octobre, la comète sera réellement près d'une collision avec une planète, car elle passera à seulement 139 500 km de la surface de Mars. C'est à peu près 10 fois plus près que la rencontre la plus rapprochée connue d'une comète avec la Terre et c'est un peu plus que le tiers de la distance moyenne entre la Lune et notre planète. Le noyau de la comète se déplace à environ 56 km/s par rapport à Mars et on sait qu'il ne percutera pas le sol, mais l'extérieur de sa coma gazeuse et les poussières de sa queue pourraient interagir avec l'atmosphère martienne très ténue. Bien entendu, la rencontre rapprochée de la comète avec Mars sera observée intensivement par les sondes en orbite et par les rovers en activité sur la surface de la planète rouge. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST))
17 octobre 2014
Si vous pouviez être sur le sol de la planète Mars le 19 octobre prochain, ce serait un excellent endroit pour observer la comète Siding Spring (C/2013 A1), car elle frôlera la planète rouge à moins de 132 000 km, une très courte distance qui équivaut au tiers de la distance entre la Terre et la Lune. Cette comète a été découverte en janvier 2013 par Robert McNaught à l'observatoire australien de Siding Spring. On peut de la Terre admirer la comète avec un télescope comme le montre cette image captée le 29 août dernier depuis l'hémisphère sud. La coma blanchâtre et la queue de la comète sont bien visibles à côté du Petit Nuage de Magellan qui prend presque tout l'espace en bas à gauche. Deux amas globulaires sont aussi au rendez-vous : 47 Tucanae (NGC 104), à droite, et NGC 362, en haut à gauche. Les particules de poussière s'échappant de la comète pourraient constituer un danger pour les sondes en orbites autour de Mars. Pour minimiser les risques, les contrôleurs planifient les vols de façon à ce que les satellites soient de l'autre côté de la planète lors du survol rapproché de la comète. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST))
4 septembre 2014
Le 13 juillet 2014, la planète Vénus constituait un bon emplacement pour observer la comète Jacques. Cette comète (C/2014 E2) récemment découverte rend visite au système solaire interne et elle est alors passée à seulement 14,5 millions de kilomètres de notre planète sœur. En quittant le système solaire interne, la comète Jacques passera à seulement 84 millions de kilomètres de la Terre le 28 août. Elle est d'ailleurs actuellement facile à observer avec un télescope ou avec des jumelles. Il y a deux jours, sa coma verdâtre ainsi que son étroite queue droite ont été captées sur ce cliché télescopique, une exposition unique de 2 minutes réalisée avec un appareil photonumérique modifié. La comète est flanquée par les nébuleuses du Cœur (IC 1805 ou NGC 896, en haut) et de l'Âme (IC 1848) de Cassiopée. Si vous êtes pris pour demeurer sur Terre ce weekend, vous pouvez rechercher la comète Jacques dans le ciel du soir ou encore observer le triangle formé de Vénus, de Jupiter et d'un croissant de lune avant l'aurore. (Image Credit & Copyright: Dominique Dierick)
22 août 2014
Se déplaçant lentement dans le ciel de l'hémisphère nord, la comète PanSTARRS C2012 K1 est la vedette de cette photographie télescopique de la constellation de la Grande Ourse prise le 2 juin 2014. Cette comète issue du nuage d'Oort est maintenant dans le système solaire interne et elle est donc assez près du Soleil pour avoir développé deux queues, une queue assez large, mais pâle de poussière, et une queue courbée de gaz ionisé qui s'étend vers le bas à droite. La coma verte de la comète présente un joli contraste avec l'étoile jaune à ses côtés. La galaxie spirale en haut à gauche est NGC 3319 qui est à quelque 47 millions d’années-lumière de nous, énormément plus loin que la comète qui est à seulement 14 minutes-lumière. La comète se rapproche du périhélie qu'elle atteindra à la fin du mois d'août et elle sera alors un peu au-delà de l'orbite de la Terre. L'éclat de la comète ira donc d'ici là en grandissant et elle sera une cible de choix pour les observateurs de comètes. (Image Credit & Copyright: Alessandro Falesiedi)
6 juin 2014
Alors qu'elle se dirige vers le système solaire extérieur, la comète Lovejoy (C/2013 R1) est de plus en plus pâle, mais on peut encore l'observer avec des jumelles ou avec un petit télescope. Cette relique des premiers moments de la formation du système solaire apparaît sur cette photo parmi les étoiles du Serpentaire. L'étoile brillante à droite de la comète est Alpha Ophiuchi, dont le nom arabe est Ras Alhague ou Rasalhague, ce qui signifie «tête du charmeur de serpent». Le ruban qui serpente les montagnes est la section Panlongshan de la Grande Muraille de Chine située au nord-est de Beijing. Panlongshan signifie d'ailleurs «dragon enroulé». Cette image provient de deux photos prises au téléobjectif qui ont été superposées. (Image Credit & Copyright: Jiajie Zhang)
20 février 2014
La comète Lovejoy (C/2013 R1), une rivale de la regrettée d'ISON (C/2012 S1), se balade encore dans le ciel de la matinée comme le montre cette photo captée le jour de l'An. L'image s'étend sur environ 3,5° avec en arrière-plan les étoiles pâles de la constellation d'Hercule. On ne peut voir Lovejoy à l'œil nu que d'un endroit très sombre avant l'aube, mais elle demeure une cible de choix pour un observateur de l'hémisphère nord muni de jumelles. Vous pouvez cependant admirer sur cette photographie à long temps d'exposition la comète Lovejoy, sa jolie queue et sa coma verdâtre mieux que dans des jumelles. La comète Lovejoy qui ne fait pas partie de la famille des comètes rasantes s'est approchée au plus près du Soleil le 22 décembre dernier. Elle était alors bien au-dessus du plan de l'écliptique. Lovejoy se dirige maintenant vers le système solaire externe et elle est à quelque 6,7 minutes-lumière de la Terre. (Image Credit & Copyright: Damian Peach)
3 janvier 2014
La comète Lovejoy est encore un astre très photogénique. La comète C/2013 R1 (Lovejoy) trône fièrement au-dessus du moulin à vent de Saint-Michel-l'Observatoire du département des Alpes-de-Haute-Provence en France. Un champ de lavande occupe le premier plan de cette photo qui a nécessité un temps d'exposition de six secondes. Les amateurs de photographie de l'hémisphère nord devraient pouvoir capter des images de la comète Lovejoy jusque tard en décembre alors qu'elle sera de plus en plus haute dans le ciel, même si son éclat diminuera progressivement. Il vaudrait mieux vous procurer des jumelles si vous voulez l'observer directement ou utiliser un petit télescope. La dernière fois que cette grosse boule de neige sale a rendu visite au Soleil remonte à 7000 ans, environ 1500 ans avant l'invention de la roue. (Image Credit & Copyright: Jens Hackmann)
9 décembre 2013
Cette nouvelle comète est tout à fait photogénique. Cette photographie de la comète Lovejoy découverte en septembre 2013 a été captée la semaine dernière derrière cette ouverture des ruines du château Mörby en Suède. Elle arborait alors une chique coma verte et une longue queue de plusieurs degrés. Les amateurs de comètes ont été gâtés ces dernières semaines, car quatre d'entre elles ont pu être observées simultanément avec des jumelles : ISON (C/2012 S1), Lovejoy, Encke (2P/Encke) et LINEAR (2012 X1). La comète C/2013 R1 (Lovejoy) est actuellement visible à l'œil nu depuis des régions non polluées par l'éclairage des villes. Lundi prochain, si les nuages ne sont pas au rendez-vous, la nouvelle lune pourrait permettre à plusieurs d'observer la comète Lovejoy alors que son éclat sera au plus fort. La comète Lovejoy atteindra le périhélie de son orbite le 22 décembre. Elle sera alors à 0,81 UA du Soleil, soit à 121 millions de kilomètres de celui-ci. (Image Credit & Copyright: P-M Hedén (Clear Skies, TWAN))
4 décembre 2013
La semaine dernière, la comète Lovejoy a été photographiée alors qu'elle passait devant la galaxie spirale M63. La comète Lovejoy (C/2013 R1) a été découverte le 7 septembre 2013 par Terry Lovejoy à l'aide d'un petit télescope de 20 cm. Son éclat approchant du maximum, on peut la voir à l'œil nu près de la Grande Casserole d'un endroit sombre. Sur cette photographie, on constate que cette rivale inattendue de la comète ISON arbore une large coma verte et on voit très nettement la texture de sa longue queue d'ions. La comète Lovejoy fonce maintenant vers le système solaire externe, mais elle demeurera une attraction intéressante pour quelques semaines si vous utilisez des jumelles. La galaxie spirale M63 étant à environ 37 millions d’années-lumière restera évidemment à cet endroit de la sphère céleste et son éclat ne variera guère dans les prochains millions d'années. (Image Credit & Copyright: Damian Peach)
2 décembre 2013
En attendant avec une certaine impatience que la comète ISON devienne plus brillante en s'approchant du Soleil, les amateurs de comète peuvent se consoler en observant trois autres comètes au-dessus de l'horizon à l'est avant l'aube. Des quatre, c'est la comète Lovejoy (C/2013 R1) qui est la plus brillante dans le ciel du matin. C/2013 R1 a été seulement découverte en septembre 2013. Ce n'est pas une comète rasante. Elle est presque assez brillante pour qu'on puisse la voir d'un endroit très sombre cependant. Avec un petit télescope, on peut aisément la voir comme le montre cette photo qui a été captée il y a deux jours. La comète Lovejoy est maintenant à environ 0,5 UA de la Terre et à 1,2 UA du Soleil. Elle arbore déjà une longue queue de poussière et sa queue de gaz ionisé devrait grandir en s'approchant du Soleil. L'amas ouvert à l'extrémité de la queue est M44, l'amas de la Ruche situé dans la constellation du Cancer. L'étoile jaunâtre au bas de la photo est Delta Cancri. (Image Credit & Copyright: Damian Peach)
9 novembre 2013
Reprise de la photo du 30 mars 2007 de la comète MCNaught pour annoncer la venue de la comète Ison. (Image Credit & Copyright: Miloslav Druckmuller (Brno University of Technology))
20 octobre 2013
Hale-Bopp, la grande comète de 1997. Cette photo a été réalisée alors que la comète était au périhélie le 1er avril 1997. Les deux queues de la comète, la blanche faite de poussières et la bleue de gaz ionisé, sont visibles sur la photographie. La troisième fiche de cette section du site WEB de mon cours d’astronomie explique plus en détail l’origine des deux queues d’une comète. La queue de gaz ionisé rejoint l’amas double de Persée (NGC 869/884). L’étoile brillante près du noyau de la comète est Almach (gamma Andromède) de la constellation d’Andromède. Actuellement, les astronomes amateurs espèrent que la comète ISON verra son éclat augmenter dans les prochaines semaines alors qu'elle fera son entrée dans le système solaire interne. (Credit & Copyright: Jerry Lodriguss (Catching the Light))
13 octobre 2013
REPRISE du 31 mars 2007 pour annoncer la venue de la comète ISON
La comète Lemmon (C2012 F6) est maintenant bien au nord de l'écliptique, mais son éclat est de plus en plus faible, car elle s'éloigne de plus en plus vers le système solaire externe. À quelque 16 minutes-lumière du Soleil (2 UA), elle est visible à droite de cette photographie télescopique et elle présente encore une coma verte. Cette photo qui s'étend sur un champ de 4° dans la constellation de Cassiopée riche en nébuleuses et en amas d'étoiles a été captée le samedi 13 juillet 2013. L'amas ouvert près du centre de la photo est M52 (NGC 7654) qui est à environ 5000 années-lumière de nous. La nébuleuse d'émission rougeâtre en bas et à gauche de M52 est NGC 7635. Cette nébuleuse est mieux connue grâce aux images en gros plan sous le nom de nébuleuse de la Bulle. Elle est à environ 11 300 années-lumière de la Terre. La traînée lumineuse rectiligne à gauche de la comète provient d'un satellite qui passait par là avant d'entrer dans l'ombre de la Terre. (Image Credit & Copyright: Nick Martin)
20 juillet 2013
D'où vient la queue complexe et intéressante développée par la comète Lemmon plus tôt cette année? Premièrement, toutes les comètes qui passent près du Soleil développent deux queues (fiche 3), l'une de poussière et l'autre de gaz ionisé. La queue de poussière de Lemmon sur cette image est blanchâtre. Les poussières s'évaporent du noyau et s'éloignent de la comète, non pas à cause du mouvement ce celle-ci, erreur d'interprétation fréquemment rencontrée, mais à cause de la pression exercée par la lumière du Soleil. La queue de gaz ionisé de C/2012 F6 (Lemmon) est bleue sur cette image. Elle est repoussée du noyau par l'interaction électrique des vents solaires. La coma verdâtre de la comète entoure son noyau. Cette couleur provient de la fluorescence du carbone éclairé par la lumière solaire. La comète Lemmon se dirige actuellement vers le système solaire externe et sa luminosité diminue graduellement. (Image Credit & Copyright: Gerald Rhemann)
6 mai 2013
La comète Lemmon (C/2012 F6) se déplace actuellement dans le ciel austral. Son nom provient de sa découverte l'année dernière lors d'une étude réalisée à l'observatoire du mont Lemmon en Arizona. Plus brillante que prévu, mais toujours invisible à l'œil nu, la comète Lemmon présente sur cette image captée le 4 février 2013 une coma verte et une double queue (fiche 3) un peu plus pâle. Cette couleur verte provient de la fluorescence du carbone diatomique (C2) gazeux soumis au rayonnement solaire. Cette image d'environ 1° de côté a été obtenue en utilisant plusieurs photographies prises depuis un observatoire situé près de Sydney, la capitale de la Nouvelle-Galles-du-Sud, un des États de l'Australie. Les traits lumineux laissés par les étoiles proviennent du mouvement rapide de la comète par rapport à ces étoiles rapprochées du pôle Sud céleste. La comète se dirige vers le nord et son éclat devrait augmenter lorsqu'elle passera près du Soleil vers la fin mars. On pense que sa magnitude devrait atteindre 3. Les observateurs de l'hémisphère nord devraient pouvoir l'observer au début d'avril. Deux autres comètes pourront aussi faire la joie des astronomes amateurs soit la comète PANSTARRS (C/2011 L4) et la comète ISON (C/2012 S1). (Image Credit & Copyright: Peter Ward (Barden Ridge Observatory))
7 février 2013
On a vu la semaine dernière sur l'APOD les deux queues diamétralement opposées de la comète Garradd (C2009/P1), un fait assez rare, mais cette fois elle se distingue encore plus en arborant deux queues ioniques bleutées. Sur cette photo télescopique prise le 24 février 2012, la queue de poussière est dirigée vers la droite et l'on voit distinctement deux queues bleutées à gauche. D'autres images de la comète captées récemment montrent que la structure de la queue ionique change au gré des variations du champ magnétique solaire, une particule chargée subit en effet une force lorsqu'elle se déplace dans un champ magnétique. La comète Garradd se déplace présentement rapidement dans le ciel de l'hémisphère nord. Elle sera au plus près de nous le 5 mars, à quelque 10,5 minutes-lumière de la Terre ce qui équivaut à 1,26 unité astronomie, la distance entre le Soleil et la Terre. (Image Credit & Copyright: Olivier Sedan (Sirene Observatory))
3 mars 2012
Pourquoi une comète comme celle de la photo, la comète Garradd (C/2009 P1), a-t-elle deux queues? En s’approchant du Soleil, la glace du noyau de la comète se sublime pour former la coma. Les deux queues proviennent de la coma et leur séparation peut s’expliquer par de simples lois de la physique. La queue à peine visible à gauche de l’image provient des poussières poussées au loin par la lumière et les vents solaires. Comme le rayon de l’orbite de la poussière est légèrement plus grand que celui de la coma, elle prend du retard sur la comète et traîne ainsi à l’arrière. C’est la gravité qui en définitive est à l’origine de la séparation de la queue de poussière du coma. L’autre queue, celle qui est violacée et plus étroite sur la droite, est formée de gaz ionisé par le rayonnement UV du Soleil. Ces gaz ionisés sont toujours repoussés en direction opposée du Soleil par les vents solaires également chargés. La séparation de la queue ionisée de la coma tire donc son origine des forces électriques. La plupart des comètes présentent donc deux queues, mais il est rare de voir celles-ci dirigées presque en direction opposée comme sur cette photo. En fait, elles ne sont pas en direction opposée. Il s’agit d’un effet de perspective provoqué par les positions relatives de la Terre, de la comète et du Soleil. Sur cette photo captée le 23 février 2012, la queue de poussière arbore une teinte qui tire légèrement sur le jaune parce que les grains de glace et de poussière réfléchissent de façon achromatique la lumière solaire. La teinte violacée de la queue ionique provient des molécules ionisées de monoxyde de carbone qui diffusent plus efficacement la lumière bleue du Soleil. La couleur de la coma (ou chevelure) provient d’un mélange de poussière et de gaz, dont le cyanogène qui lui donne sa teinte verte. Même si elle s’éloigne du Soleil, la comète Garradd passera au plus près de la Terre au début du mois de mars 2012. (Image Credit & Copyright: Robert Pölzl)
28 février 2012
Traversant lentement la constellation d'Hercule, la comète Garradd (C2000/P1) est passée le 3 février 2012 à seulement 0,5° de M92, un amas globulaire en orbite autour de notre galaxie. Dans sa course d'un objet Messier à l'autre, l'éclat de la comète est demeuré très constant, juste en dessous de la limite de visibilité à l'œil nu. L'éclat de la coma centrale est comparable à celui de l'amas. On voit aussi sur cette image captée à l'aide d'un télescope depuis le Nouveau-Mexique la large queue de poussière de la comète Garradd ainsi que l'étroite queue mauve de gaz ionisé qui se déploie vers le haut à droite. La queue de poussière est poussée au loin par la pression de radiation de la lumière solaire et, le rayon de l'orbite de la poussière étant alors légèrement supérieur à celui de la comète, il prend du retard sur la coma. La queue de gaz ionisé est quant à elle toujours directement opposée au Soleil, car elle subit la répulsion électrique des vents solaires (voir fiche 3).Le rapprochement entre la comète Garradd et M92 n'est bien sûr qu'apparent. M92 est à 25 000 années-lumière de nous alors que la comète n'est qu'à 12,5 minutes-lumière, un peu au-dessus du plan de l'orbite de la Terre (l'écliptique). (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST))
4 février 2012
La comète Lovejoy était brillante dans le ciel de l'hémisphère sud, mais son éclat est de moins en moins grand. Sa longue queue cependant s'étend encore près du pôle céleste sud. Ce n'est cependant pas évident de l'apercevoir sur cette étrange image, un panorama sphérique réalisé à partir de 12 clichés. Déplacez le curseur de votre souris pour voir apparaître la légende et ainsi localiser la comète de même que quelques objets célestes familiers comme la constellation d'Orion, à 3 heures, ou encore le Petit Nuage de Magellan et le Grand Nuage de Magellan ainsi que deux étoiles très brillantes, Sirius et Canopus . Ce type de projection stéréographique, connue sous le nom de projection de la petite planète, utilise le point situé directement sous l'appareil photographique. Bien entendu, les étoiles de ce panorama occupaient la demi-sphère située au-dessus de l'horizon du photographe qui était près de Bay of Islands situé sur la route Great Ocean Road de l'État de Victoria en Australie. (Image Credit & Copyright: Alex Cherney (Terrastro, TWAN))
11 janvier 2012
Le 24 décembre, la comète Lovejoy s'est levée à l'est dans le crépuscule de l'aube arborant fièrement sa queue allongée par le vent solaire et par la lumière. La photo de gauche a été captée tôt le matin depuis la ville d'Intendente-Alvear en Argentine. Parmi les courtes traînées lumineuses des étoiles, on peut identifier près du centre celle d'Alpha Centauri et de Beta Centauri de la constellation du Centaure. L'objet qui a laissé la longue ligne blanche qui coupe la queue de la comète est bien plus près de nous, car il s'agit de la Station spatiale internationale éclairée par le Soleil, car elle se déplace au-dessus de l'horizon local. La photo de droite parvient directement de la Station spatiale internationale. Elle a été prise le 22 décembre. D'ailleurs le commandant de l'expédition 30, Dan Burbank, a filmé le lever de la comète juste avant le lever du Soleil. Vous pouvez admirer le résultat de son travail ici. Il décrit le spectacle qu'il a vu comme le plus fantastique auquel il a assisté. (Image Credit: Carlos Caccia, (Intendente Alvear, Argentina) / Right - Dan Burbank (ISS Expedition 30, NASA))
31 décembre 2011
La comète Garradd (C/2009) est présentement une bonne cible pour ceux qui possèdent des jumelles ou un petit télescope. Sa luminosité est presque assez grande pour qu’on puisse la voir à l’œil nu. Avec un télescope de bonne taille, on peut aisément admirer sa coma verte et ses deux queues comme le montre cette image captée le 15 octobre 2011. Cette image d’une région étoilée située près de la frontière sud de la constellation d’Hercule s’étend sur plus d’un degré, soit environ deux fois le diamètre de la pleine lune. La distance qui nous sépare de la comète est d’environ deux fois la distance de la Terre au Soleil (2 unités astronomiques : fiche 4). La lumière qu’elle réfléchit met donc environ 16 minutes à nous parvenir. Même si elle est plus grosse que la majorité des comètes, l’éclat de la comète demeurera sous la limite de visibilité à l'œil nu, car elle ne passera pas plus près de la Terre et du Soleil qu’elle ne l’est présentement. Elle se déplacera lentement dans la constellation d’Hercule durant les prochains mois. (Image Credit & Copyright: Gregg Ruppel)
20 octobre 2011
Au début de novembre 2010, la petite comète active Hartley 2 (103P/Hartley) est passée à l'histoire de l'exploration spatiale en devant la cinquième comète visitée par une sonde spatiale terrienne. Dans sa course périodique de 6 ans autour du Soleil, Hartley 2 fait de nouveau la manchette des nouvelles astronomiques. Des mesures réalisées par le satellite européen Herschel montrent que l'eau contenue dans la mince atmosphère de cette comète contient la même proportion de deutérium (l'isotope de l'hydrogène formé d’un proton et d'un neutron dans l'eau lourde) que les océans de la Terre. Hartley 2 provient de la lointaine ceinture de Kuiper, une région au-delà de Neptune où l'on trouve plusieurs comètes et planètes naines. Cette coïncidence entre les proportions de deutérium pourrait indiquer que les comètes de la ceinture de Kuiper auraient pu contribuer à la présence d'eau sur notre planète. La photo du jour a été captée en novembre 2010 alors qu'elle traversait la constellation de la Poupe. Les deux amas ouverts que l'on voit sur la photo sont M46 à gauche et M47 à droite. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST))
7 octobre 2011
Au début du mois de septembre 2011, la comète Garradd (C/2009 P1) est allée se balader dans l'astérisme d'étoiles du Petit Renard auquel on a donné le nom de Cintre. Cet astérisme est un regroupement fortuit d'étoiles aussi connu sous le nom d'Al Sufi. Par contre, on peut observer NGC 6802, un véritable amas d'étoiles à droite des cinq étoiles brillantes du bas du Cintre. La magnitude relative de la comète Garradd est d'environ 7 ce qui la rend visible avec des jumelles. Mais la Lune en fin de semaine rendra son observation plus difficile. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo)
9 septembre 2011
La comète Garradd continue de briller dans les cieux de l'hémisphère nord. La semaine dernière, on pouvait l'observer avec de jumelles alors qu'elle est passée tout juste à côté de l'amas globulaire M71 jadis considéré comme un amas ouvert. En fait, M71 situé dans la constellation de la Flèche contient plus de 10 000 étoiles. Ce couple cosmique a été capturé sur cette image en utilisant pendant une pose de 10 minutes un appareil photo numérique muni une lentille grand-angulaire. On peut admirer sur la photo les principales étoiles de la constellation de la Flèche : Sham l'étoile alpha de la flèche (a), l'étoile bêta (b), gamma (g) ainsi que l'étoile binaire delta (d). Faites glisser le curseur de votre souris au-dessus de l'image pour voir la légende qui vous indiquera la position de ces astres. La comète C/2009 P1 Garradd sera visible encore plusieurs mois et atteindra le périhélie de son orbite en décembre 2011. (Image Credit: Richard Tresch Fienberg (AAS))
3 septembre 2011
Les images de cette mosaïque ont été captées à l'aide d'un télescope le 2 août 2011. On y voit la comète Garradd (C/2009 P1) ainsi que l'amas globulaire M15. Cette image aurait sans fait le bonheur du célèbre chasseur de comète français du 18e siècle Charles Messier. En observant les cieux de la France à la recherche de comètes, il nota soigneusement la position des objets à ne pas confondre avec une comète. Ainsi, M15 en bas à droite est la 15e entrée des objets flous qui ne sont pas des comètes. On sait maintenant que M15 est un amas qui compte plus de 100 000 étoiles et qui est à quelque 35 000 années-lumière de nous. La comète Garradd a quant à elle été découverte par l'astronome australien Gordon J. Garradd en août 2009 qui travaille à l'observatoire de Siding Spring. Elle traverser actuellement la constellation de Pégase et n'est qu'à 13 minutes-lumière de la Terre, un peu moins de 1,6 fois la distance qui nous sépare du Soleil. L'éclat de la comète Garradd n'atteint que la magnitude 9 présentement, mais elle pourrait devenir visible à l'œil nu (magnitude 6) en février 2012. (Image Credit & Copyright: Gregg Ruppel)
6 août 2011
Une nouvelle grosse boule de neige se dirige vers le Soleil. La comète Garradd qui a été découverte par l'astronome australien Gordon J. Garradd a maintenant atteint la magnitude de 9 et est donc visible en utilisant un petit télescope. L'éclat de C/2009 P1 (Garradd) devrait selon les prévisions continuer d'augmenter et sa magnitude pourrait atteindre 7 ou même 6, la limite de visibilité à l'œil nu, vers février 2012. Cette comète montre cependant déjà une courte queue comme le montre l'image de ce négatif prise plus tôt ce mois-ci depuis la ville de Yellow Springs en Ohio. D'autres comètes se dirigent aussi vers le système solaire interne présentement. La magnitude de la comète C/2010 X1 (Elenin) devrait atteindre la valeur de 6 vers le début de septembre et celle de la comète 45P/Honda-Mrkos-Pajdusakova atteindra sa valeur maximale de 8 vers la mi-août. Quant à la comète C/2011 L4 (PANSTARRS), elle pourrait devenir visible à l'œil nu dans les premiers mois de 2013. (Image Credit & Copyright: John Chumack (Galactic Images))
27 juillet 2011
C'est la première que l'on rend visite à la même comète deux fois. Cet événement s'est produit plus tôt cette semaine alors que le vaisseau spatial Stardust-NExT a survolé le noyau de la comète Tempel 1. Cette visite nous a fourni l'opportunité d'observer pour la première fois l'évolution à court terme du noyau d'une comète. Cette évolution était d'un intérêt assez particulier, car le noyau de Tempel 1 a été bombardé par un projectile lors de la mission Deep Impact en 2005. L'image du jour est une version améliorée numériquement de la photo qui a été prise par Stardust-NExT alors le vaisseau était presque à son point le plus près de la comète. On y observe les mêmes formations qu'en 2005, des cratères d'impact, des stries et des surfaces qui semblent lisses. On ne peut guère actuellement tirer de conclusions des images de Tempel 1 prises par Stardust-NExt, mais celles-ci seront certes étudiées en profondeur par des spécialistes des comètes afin d'y trouver de nouveaux renseignements sur la composition de la comète, des conséquences de la collision de 2005 et de l'évolution de la comète sur un laps de temps d'un peu moins de 6 ans. (Credit: NASA, JPL-Caltech, Cornell)
16 février 2011
La petite, mais active comète Hartley 2 (103P/Hartley) est devenue la cinquième comète photographiée de près par une sonde spatiale au début de novembre 2010. Évidemment, cela ne l'a pas empêchée de poursuivre son périple dans le système solaire. Avec une période orbitale de 6,5 années, Hartley 2 traverse présentement la constellation de la Poupe. On peut encore l'observer à l'aide de jumelles ou d'un petit télescope à condition de bénéficier d'un ciel exempt de pollution lumineuse. L'image du jour est une mosaïque qui couvre un champ de 2,5°. Les amas d'étoiles visibles sur l'image sont bien connus des astronomes amateurs. Sous la comète, à droite, c'est M47 (NGC 2422), un jeune amas âgé d'environ 80 millions d'années qui est à quelque 1600 années-lumière de la Terre. L'amas à gauche est M46 (NGC 2437). Cet amas est un peu plus vieux, 300 millions d'années, et il est aussi plus éloigné de nous, à 5400 années-lumière. La queue de Hartley 2 pointe en direction d'un autre amas moins visible que les deux autres. Il s'agit de NGC 2423. Il y a aussi un autre amas ouvert sur cette image qui passe inaperçu, il s'agit de NGC 2425 en bas et à gauche de M47. Lorsque cette photo a été prise le 27 novembre, il fallait environ 2 minutes 15 secondes à la lumière pour franchir la distance qui nous sépare de la comète, une distance correspondant à 40 millions de kilomètres, un peu plus que le quart de la distance qui nous sépare du Soleil. La comète se dirigeait vers le bas de l'image et le lendemain, elle était entre M46 et M47. (Image Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST))
2 décembre 2010
La sonde spatiale EPOXI a observé avec des détails jamais vus auparavant des jets de gaz en provenance de la comète Hartley 2 lors de son survol de celle-ci en novembre 2010. L’image qui nous est présentée, montre des jets d’environ 2 km éclairés par la lumière du Soleil. Cette comète dont l’orbite se situe entre celles de Mars et de Jupiter est devenue active récemment alors qu’elle approchait du Soleil. L’analyse des images envoyées par EPOXI montre que les régions lisses situées dans l’étranglement au centre du noyau sont en réalité poreuses et qu’elles émettent de la vapeur d’eau glacée. Mais étrangement, les régions rugueuses situées aux extrémités sont le théâtre d’émission de jets de dioxyde de carbone qui provoquent des lancements de boules pelucheuses de neige de la taille d’un ballon de basket. C’est pour cette raison qu’on pense que la plupart des points lumineux visibles autour de la comète sur cette photo sont des boules de neige. On continuera d’étudier ces jets, car ils pourraient nous renseigner sur la formation et l’évolution des comètes. On pourrait penser que l’évaporation  d’une comète conduit rapidement à sa perte, mais au taux de perte de matière que l’on constate, la plupart d’entre elles en ont pour des milliers d’années à se balader, à condition de ne pas passer trop près du Soleil (comète de Kreutz, fiche 3) ou encore d’entrer en collision avec Jupiter. (Credit: NASA, JPL-Caltech, UMD, EPOXI Mission)
23 novembre 2010
Étrange comète qui nous a été révélée par la sonde spatiale EPOXI. En passant à quelque 700 km de la comète 103P/Hartley (Hartley 2), la sonde a capté des images aussi étranges que fascinantes. Comme on s’y attendait, cette comète est un genre d'iceberg basculant sur lui-même en orbite autour du Soleil entre les orbites de la Terre et de Jupiter. Mais sa surface présente des caractéristiques tout à fait inattendues, comme l'absence de cratères d'impact et la portion conique très lisse au centre de celui-ci. Comme les autres comètes, le noyau d'Hartley 2 serait-il un agrégat pas très dense de poussières et de glaces, une grosse boule de neige sale en quelque sorte. (Credit: NASA, JPL-Caltech, UMD, EPOXI Mission)
8 novembre 2010
Parcourrez ces cinq images, en partant de celle qui est dans le coin supérieur gauche, et vous verrez à peu près ce qu'a vu la sonde spatiale EXPOXI lorsqu'elle s'est approchée du noyau de la comète Hartley 2 le 4 novembre 2010. Elle se trouvait alors à environ 700 km de la comète. Ce n'était que la cinquième fois qu'un engin spatial s'approchait du noyau d'une comète. Hartley 2 est la plus petite comète des cinq, sa plus grande dimension ne faisant que 2 km. Même si elle est petite, elle est tout de même très active comme en témoignent les images captées par EPOXI qui nous montrent de nombreux jets de gaz s'échappant de l'extrémité du noyau. La sonde EPOXI provient en fait d'un recyclage spatial : il s'agit du vaisseau mère de la mission Deep Impact qui avait réalisé la vidéo de la collision d'un bolide avec la comète Tempel 1 en 2005. (Credit: NASA, JPL-Caltech, UMD, EPOXI Mission)
5 novembre 2010
C’est la comète Hartley 2 que l’on voit sur la photo du jour en compagnie de deux amas ouverts célèbres. En effet, les amas ouverts NGC 869 et NGC 884, communément désignés sous le nom du double amas de Persée, sont particulièrement faciles à observer et ils émerveillent les astronomes en herbe. Ces deux amas sont même assez lumineux pour qu’on puisse dans des conditions idéales les observer sans jumelles comme en témoigne d’ailleurs le catalogue d’Hipparque, un astronome grec qui a vécu entre l’an 190 et l’an 120  (fiche 7), qui en fait mention. Ces deux amas sont à plus de 7000 années-lumière de nous et ne sont qu'à quelques centaines d’années-lumière l'un de l'autre. La comète Hartley dont la désignation officielle est 103P/Hartley perd peu à peu de son éclat, mais elle reste observable avec des jumelles pour les observateurs de l'hémisphère nord de la Terre. Le 4 novembre prochain, la sonde spatiale EPOXI de la NASA ira rendre visite à la comète. (Credit & Copyright: Ivan Eder)
26 octobre 2010
L’attrayante comète Hartley 2 qui se déplace dans le ciel nocturne de la Terre est passée près du double amas de Persée, à une distance à peu près équivalente au diamètre apparent de la pleine Lune. L’image du jour nous montre la rencontre de la comète avec le double amas quelquefois désigné sous les noms de h et chi Persei (NGC 869 et NGC 884) : elle a été construite à partir de 3 photographies. Cette mosaïque qui couvre une région d’environ 7° parcourt la constellation de Cassiopée à gauche pour finir à droite par la nébuleuse du Cœur (IC 1805). Le temps d’exposition de la photo qui a permis de capter la comète est relativement court, 5 minutes. Mais pour capter la lumière rouge de l’hydrogène de la nébuleuse qui contraste fortement avec la lumière verte de la comète, il a fallu utiliser un temps d’exposition beaucoup plus long en plus de recourir à un filtre H alpha. Hartley 2 est visible à l’œil nu depuis quelques jours dans des régions totalement exemptes de pollution lumineuse. Le 20 octobre, Hartley 2 sera au plus près de la Terre, à environ 17 millions de kilomètres. Le 4 novembre, le vaisseau de la mission EPOXI passera à proximité du noyau de la comète. Le diamètre de ce noyau ne dépasserait guère les 1,5 km. (Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo)
14 octobre 2010
La période de révolution de la petite comète Hartley 2 (103P/Hartley) est de 6,39 années. Elle sera au plus près de la Terre le 20 octobre 2010 et du Soleil le 28 octobre. Hartley 2 sera peut-être visible à l’œil nu, sinon c’est déjà un objet céleste intéressant à regarder au télescope. La photo du jour a été captée le 2 octobre 2010 alors que la comète était près de la nébuleuse d’émission NGC 281 dans la constellation de Cassiopée. À cause de sa forme, on a donné le nom de nébuleuse Pacman à NGC 281. Le noyau de la comète a laissé une traînée lumineuse sur l’image en raison du temps d’exposition d’environ 1 heure qu’il a fallu prendre pour réaliser cette prise de vue. La comète se déplace donc rapidement sur le fond du ciel. La comète passera bientôt à proximité du double amas de Persée (NGC 869 et 884). Le 4 novembre 2010, le vaisseau spatial EPOXI passera à seulement 700 km du noyau de la comète. Ce vaisseau est en réalité le vaisseau mère de la mission Deep Impact que l’on a rebaptisé pour cette mission. (Credit & Copyright: Jaime Fernández)
7 octobre 2010
Robert McNaught a découvert de nombreuses comètes. L'une d'elles, C/2009 R1, brille présentement dans le ciel de l'hémisphère nord quelques heures avant l'aube. La photo du jour a été captée le 13 juin 2010 depuis le sud du Nouveau-Mexique. Sa longue queue de gaz ionisée s'étend au-delà de l'amas ouvert NGC 1245 situé dans la constellation de Persée. On peut aisément observer cette comète avec des jumelles, mais elle va peu à peu disparaître dans les lueurs de l'aube alors qu'elle atteindra son périhélie le 2 juillet 2010. (Image Credit & Copyright: Rich Richins)
17 juin 2010
L’éclat d’une nouvelle comète (C/2009 R1 (McNaught) que l’on voit sur l’image du jour augmente de plus en plus. Elle pourrait être visible à l’œil nu d’ici peu. La queue de cette comète est assez grande pour qu’on puisse l’admirer avec des jumelles. La photo du jour a été captée le 6 juin 2010 depuis l’observatoire d’Altamira qui est situé aux îles Canaries. Elle couvre un champ d’environ 5°. Même si les prévisions de l’évolution de l’éclat d’une comète sont plutôt ardues, on pense que la comète McNaught devrait devenir visible depuis l’hémisphère nord vers la fin juin avant le lever du Soleil et juste après le coucher du Soleil vers le début juillet. Cette comète a été découverte par Robert MacNaught en 2009. (Credit & Copyright: Jose Francisco Hernandez (Altamira Observartory))
7 juin 2010
Examinez attentivement les deux photographies de la Nébuleuse d’Orion prise à environ 24 heures d’intervalle. On peut voir sur les deux images une comète qui passait par là. Ces photos ont été prises au Nouveau-Mexique à l’aide d’un télescope télécommandé les 26 et 27 septembre 2009. Cette comète est 217P Linear. Comme le montrent ces photos, la comète se déplace rapidement d’une nuit à l’autre par rapport aux étoiles parce qu’elle est à peine à 5 minutes-lumière de nous alors que les étoiles de la Nébuleuse d’Orion sont à plus de 1500 années-lumière. La comète 217P Linear n’est pas visible à l’œil nu. C’est une petite comète périodique dont la période de révolution autour de Soleil est de 8 ans. Cette comète s’éloigne au-delà de l’orbite de Jupiter et s’approche du Soleil un peu à l’extérieur de l’orbite de la Terre. (Credit & Copyright: Rolando Ligustri (CARA Project, CAST))
2 octobre 2009
La longue trace lumineuse visible sur la photo du jour est celle laissée par une comète qui approche du Soleil. La comète a évidemment été totalement détruite. Ce type de comète porte le nom de comètes de Kreutz (fiche 3 de cette section); leur nom anglais est cependant plus évocateur «sungrazer», le périhélie de celles-ci étant compris entre 0,01 et 0,001 UA. Celle de la photo du jour a été photographiée par le satellite d’observation solaire SOHO le 23 décembre 1996. L’instrument LASCO (Large Angle and Spectrometric COronagraph)permet de bloquer la lumière provenant du Soleil et ainsi d’obtenir des images de la couronne solaire. C’est ainsi que le satellite dédié à l’observation du Soleil découvre les comètes de Kreutz. En date du 22 mars 2009, SOHO a enregistré le passage de 1606 comètes dont la majorité était des comètes de Kreutz. Ikeya-Seki, la célèbre comète de 1965, était une comète de ce type. Elle est passée à seulement 650 000 km de la surface du Soleil, soit à une distance inférieure au rayon solaire qui vaut 696 000 km. La comète de la photo est SOHO 6. (Credit: LASCO, SOHO Consortium, NRL, ESA, NASA)
22 mars 2009
REPRISE du 20 mai 2000
La luminosité de la comète Lulin a commencé à diminuer, car elle s’éloigne maintenant de la Terre. Plusieurs astronomes ont profité de son passage pour la photographier tantôt à côté de Saturne puis de Régulus, l’étoile la plus brillante du Lion. Sur l’image du jour, on la voit à côté de galaxies lointaines. L’image est une composition de plusieurs photographies prises avec différents temps de pose. Les galaxies à gauche et proximité de la coma du Lulin sont NGC 3016, NGC 3019, NGC 3020, et NGC 3024 et sont à environ 100 millions d’années-lumière de nous. Lorsque la photo a été prise, le 28 février 2009, Lulin était à environ 3,6 minutes-lumière de la Terre. (Credit & Copyright: Johannes Schedler (Panther Observatory))
7 mars 2009
La comète Lulin et la planète Saturne se baladent toutes les deux dans la constellation du Lion, elles sont près de l’opposition. Elle n’était qu’à 2° l’une de l’autre lorsque la photo du jour a été prise alors que la comète n’était qu’à 61 millions de kilomètres de la Terre, près de son point le plus rapproché de notre planète. Contrairement aux planètes du système solaire, la révolution de la comète Lulin est rétrograde (sens des aiguilles d’une montre) ce qui produit un mouvement très rapide de la comète par rapport aux étoiles lointaines. Cette image réalisée à l’aide d’un téléobjectif de 300 mm n’est pas tellement différente du spectacle que l’on verrait avec des jumelles. On ne voit pas les anneaux de Saturne parce qu’elle est surexposée sur cette photo et aussi parce que ceux-ci sont présentement en position défavorable pour être observés, près de la position où on les verra par la tranche (fiche 4 de cette section). Les pics de diffraction créés par la lentille rendent aussi les détails de Saturne indiscernables. (Credit & Copyright: Jerry Lodriguss (Catching the Light))
27 février 2009
Si le ciel est dégagé ce soir, vous pourrez observer la comète Lulin. Un peu de persévérance et une bonne carte du ciel pourraient vous faciliter la tâche. Des jumelles à grand champ pourraient cependant vous être très utiles. Hier, la comète était à son point le plus rapproché de la Terre de sorte qu’elle sera à son éclat lumineux maximum pour les prochains jours. La comète et le Soleil sont maintenant près de l’opposition et on peut ainsi voir la comète presque toute la nuit. Cependant, cette position fait en sorte que la comète se déplace très rapidement dans le ciel 5° par nuit, soit environ l’angle couvert par 10 pleines lunes. La photographie du jour montre la comète Lulin dans le ciel du Nouveau-Mexique aux États-Unis. Le gaz de la coma (fiche 2 de cette section) de Lulin est vert parce qu’il y a probablement des molécules de cyanogène et de carbone. La queue de poussière de la comète est à gauche de la coma, derrière le noyau de la comète alors que la queue faite de gaz ionisé qui pointe en direction opposée du Soleil est à droite du noyau. Si vous consultez la fiche 3 de cette section pour comprendre les mécanismes de formation des deux queues d’une comète, vous serez en mesure d’expliquer pourquoi les deux queues de Lulin sont dans des directions presque opposées : placer la Terre et Lulin, sur une orbite très elliptique, en opposition. La comète Lulin deviendra de moins en moins lumineuse dans les prochaines semaines et nous ne la reverrons probablement jamais, car l’excentricité de son orbite approche de l’unité (0,999986). (Credit & Copyright: Richard Richins (NMSU))
25 février 2009
La comète Lulin atteindra la position la plus rapprochée de la Terre au début de la semaine prochaine; elle est donc de plus en plus brillante. Sur cette image de la comète prise par le satellite Swift, on a remplacé la couleur verdâtre réelle de la comète par de fausses couleurs. Les données de ce satellite dédié à l’observation des sursauts gamma ont été enregistrées le 28 janvier 2009. Le rayonnement visible et ultraviolet de la comète apparaît en nuances de bleu alors que le rouge représente le rayonnement X. On remarque que le rayonnement X est du côté de la comète qui fait face au Soleil ce qui s’explique par l’interaction entre les ions du vent solaire et les gaz de la queue de la comète. Le rayonnement UV du côté opposé est produit à la molécule OH provenant de la rupture des molécules d’eau. Cette comète très active contient donc une quantité appréciable d’eau. Elle expulse environ 3000 litres d’eau à la seconde, assez pour emplir une piscine olympique en moins de 15 minutes. (Credit: NASA, Swift, Univ. Leicester, DSS (STScI/AURUA), Dennis Bodewits (NASA/GSFC), et al.)
21 février 2009
La comète Lulin est présentement dans le système solaire interne et elle facile à observer avec un petit télescope ou même des jumelles, et ce, depuis les deux hémisphères de la Terre. On peut voir sur les deux images du jour que l’apparence de la coma et de la queue de la comète a changé en peu de temps. La photographie du haut a été prise le 31 janvier 2009 et celle du bas le 4 février. Les deux images qui s’étendent sur 2° dans le ciel ont été prises depuis le Nouveau-Mexique aux États-Unis. La très longue queue dirigée à l’opposé du Soleil est faite de gaz ionisé. L’autre, plus petite, est faite de poussière. En raison de la position de la comète, elle est presque à l’opposé de la queue de gaz ionisé. Des changements de polarité dans les vents solaires peuvent produire des ruptures dans la queue de gaz ionisé : c’est ce que montre la photo du bas, car la queue s’est déconnectée de la coma. Des satellites ont observé le même phénomène sur la comète Encke en 2007. Lorsque la queue d’une comète subit une rupture, elle se reconstitue habituellement en quelques heures. (Credit & Copyright: Joseph Brimacombe)
7 février 2009
La comète Lulin s’approche de la Terre. Il se pourrait bien qu’elle devienne visible à l’œil nu vers la mi-février 2009, mais il est assez hasardeux de faire des prédictions au sujet de la luminosité des comètes. La comète Lulin sera dans l’hémisphère nord à la mi-février et se lèvera vers minuit. On devrait pouvoir l’observer avec des jumelles assez facilement à condition de connaître son emplacement sur la sphère céleste. Les données recueillies sur la trajectoire de C/2007 N3, la désignation officielle de Lulin, indiquent qu’elle a déjà franchi le périhélie de son orbite autour du Soleil. Elle approche maintenant de la Terre et ne sera qu’à 0,5 UA de nous à la fin février (1 UA = la distance de la Terre au Soleil, soit 150 Mkm). En raison de son orbite, on pense qu’il s’agit de son premier voyage dans le système solaire interne. Cette comète a été découverte par Quanzhi Ye (Université de Sun Yat-sen) sur des photographies prises par Chi-Sheng Lin de l’Observatoire Lu-Lin de l’Université centrale nationale (Taiwan). La photo du jour a été prise en Italie le vendredi 30 janvier 2009. On y distingue facilement la coma de la comète et ses deux queues, l’une faite d’ions chargés qui sont poussés par les vents solaires en direction opposée du Soleil et l’autre constituée de poussières qui restent à l’arrière de la comète dans le sillage de son orbite. Ces poussières non chargées obéissent simplement aux lois de la gravité : elles sont aussi poussées par les vents solaires de même que par la lumière au loin. Elles se déplacent donc sur une orbite dont le rayon est plus grand que celui de la comète. En conséquence, elles prennent du retard sur la comète (troisième loi de Kepler). Sur la photo du jour, la queue de poussière est directement opposée à la queue ionisée : elle est donc dirigée directement vers le Soleil. (Credit & Copyright: Paolo Candy (Cimini Astronomical Observatory))
2 février 2009
En route pour la comète Churyumov-Gerasimenko qu’elle atteindra en 2014, la sonde interplanétaire Rosetta a rencontré l’astéroïde 2867 Steins de la Ceinture d’astéroïdes. On a profité de l’occasion pour réaliser de nombreuses photographies à l’aide desquelles l’ESA a réalisé une courte vidéo. De loin, Steins ressemble à un gros diamant de 5 kilomètres de long. Lorsque Rosetta s’en est approché, on a pu distinguer sa forme plus allongée et de nombreux cratères. Sur la dernière photo présentée sur le site de l’ESA, on distingue clairement une chaîne verticale de cratères dont l’origine vient sans doute d’une collision avec un chapelet d’astéroïdes produit par la force de marée de Jupiter. Les données recueillies par Rosetta pourront servir à mieux comprendre la composition et l’origine de Steins. On pourra sans doute comprendre pourquoi il réfléchit si bien la lumière. Rosetta poursuit entre-temps son voyage dans le système solaire : elle survolera la Terre en 2009 afin de bénéficier d’un effet de lance-pierre gravitationnel qui augmentera sa vitesse, puis survolera l’astéroïde 21 Lutetia en juillet 2010 et atterrira finalement sur la comète Churyumov-Gerasimenko en novembre 2014. (Credit & Copyright: Rosetta Team, ESA)
8 septembre 2008
C’est le 4 juillet 2005 que la sonde Deep Impact a enregistré une vidéo de la collision d’un boulet qu’elle avait lancé sur le noyau de la comète Tempel-1. Elle a depuis poursuivi son voyage dans le système solaire. Ces images nous viennent de la sonde qui a tourné ses caméras vers la Terre alors qu’elle était à 50 millions de kilomètres de notre planète ce qui représente le tiers de la distance entre la Terre et le Soleil. Les quatre images extraites d’une vidéo montrent un rond brun qui passe devant la Terre, c’est évidemment la Lune. Les observations de la variation de la luminosité lors de cette occultation pourraient être utiles à la recherche de planètes semblables à la nôtre dans d’autres systèmes solaires. (Video Credit: Donald J. Lindler, Sigma Space Corporation, GSFC, Univ. Maryland, EPOCh/DIXI Science Teams)
3 septembre 2008
Cette photographie montre la galaxie spirale M33 (la galaxie du Triangle) et la comète 8P/Tuttle. Cette photo a été prise le 30 décembre 2007 dans le ciel de Hoogeven aux Pays-Bas. Elle provient d’une combinaison de 60 poses de 60 secondes chacune, d’où le trait lumineux de la comète. La galaxie du Triangle est à 3 millions d’années-lumière de nous, dans la constellation du Triangle, alors que la comète 8P/Tuttle n’est à 2 minutes-lumière (40 Mkm). (Credit & Copyright: Emiel Kempen)
2 janvier 2008
La queue fantomatique de la comète SWAN. La photo montre la queue de gaz ionisé, typiquement de couleur bleue. Curieusement, la queue de poussière n’est pas visible sur cette photo. Habituellement, une comète présente deux queues. Celle de gaz ionisé, surtout des ions d’hydrogène, est repoussée par les vents solaires et sa direction est donc opposée à la ligne qui joint la comète au Soleil. Celle de poussière, aussi repoussée par la lumière du Soleil uniquement, prend du retard sur la comète, car le rayon de son orbite est plus grand. Pour plus de détails concernant la structure d’une comète, consultez cette section. (Credit & Copyright: Ray Gralak)
6 novembre 2006
Photographie de la comète SWAN. (Credit & Copyright: Paolo Candy)
28 octobre 2006
Photographie datant du 9 octobre 2006 montrant la comète SWAN se dirigeant vers la galaxie spirale NGC 5005 située dans la constellation des Chiens de chasse. Le nom de la comète vient de l’acronyme Solar Wind ANisotropies, une caméra installée à bord du satellite d’observation solaire SOHO, l’instrument qui a permis sa découverte. SOHO a découvert de nombreuses comètes, 1373 en date du 23 octobre 2007 : le décompte se trouve sur cette page du site de l’observatoire. (Credit & Copyright: Andrea Tamanti)
19 octobre 2006

La comète SWAN. Nouvellement découverte par le satellite d’observation SOHO, la comète SWAN était suffisamment brillante pour être observée avec des jumelles. Son nom vient de l’instrument installé à bord du satellite : SWAN est un acronyme pour «Solar Wind ANisotropies». Cette comète a passé au plus près de la Terre à la fin d’octobre 2006. Son orbite était hyperbolique, ce qui implique qu’elle ne reviendra jamais. (Credit & Copyright: Michael Jäger & Gerald Rhemann)
4 octobre 2006

La comète Pojmański (C/2006 A1) est une comète non périodique découverte par Grzegorz Pojmański le 2 janvier 2006. Les comètes non périodiques viennent du Nuage d’Oort situé aux confins du système solaire. Elles sont quelquefois projetées vers le Soleil par l’influence gravitationnelle d’étoiles qui passent près du système solaire. Après avoir donné un joli spectacle, elles quittent notre voisinage et ne reviennent jamais. La photo présentée a été réalisée le matin du 3 mars 2006 alors que la comète présentait des nuances de bleu et de vert. La queue de la comète, bien que très pâle, est aussi visible sur la photographie. (Credit & Copyright: Adam Block (Caelum Observatory), R. Jay GaBany (Cosmotography.com))
11 mars 2006
On voit en moyenne une comète visible à l’œil nu une fois tous les 2 ou 3 ans et c’est ce qui se produit actuellement. La comète Pojmański  (C/2006 A1), découverte en janvier 2006, est visible depuis l’hémisphère nord tôt le matin. La photo du jour montre son apparence avec sa très longue queue bleue de gaz ionisé. (Credit & Copyright: Chris Schur)
6 mars 2006
La planète très brillante dans le ciel de la photo est Vénus. Le médaillon rectangulaire montre l’emplacement de la comète Pojmański (C/2006 A1). Elle a été découverte le 2 janvier 2006 par l’astronome Grzegorz Pojmański de l’observatoire de l’Université de Varsovie en Pologne. La comète Pojmański s’est approchée à 100 millions de km de la Terre le 5 mars 2006. Cette comète est de type apériodique et ne reviendra donc jamais dans les parages du Soleil. (Image Credit & Copyright: Tunc Tezel)
3 mars 2006
Alors que la sonde spatiale Deep Impact approchait de la comète Tempel 1 à une vitesse de 10 km/s, son appareil photo a pris plusieurs images inédites. Une image en haute résolution (5 m par pixel) est disponible sur le site de la NASA. C’est en analysant le nuage de débris produit par l’impact de la sonde le 4 juillet 2005 que les chercheurs ont pu déterminer directement la composition de la comète, un fragment de la matière remontant à l’origine du système solaire. La liste des ingrédients présents dans le système solaire originel serait d’après l’analyse des débris de la comète : de très petits grains de silicate, des composés ferreux, des hydrocarbures complexes, de l’argile et des carbonates qui ont joué un rôle, croit-on, dans la formation de l’eau, en plus évidemment des ingrédients déjà connus comme l’hydrogène que l’on peut détecter dans sa queue, de  diverses glaces (eau, dioxyde et monoxyde) contenues dans son noyau de même que divers gaz (méthane, ammoniac et acide cyanhydrique) présents dans sa chevelure. Comme le noyau d’une comète est poreux et léger, on peut dire que c’est la recette de ce soufflé cosmique, en somme une «grosse boule de glace sale». La longueur de la comète Temple 1 dans l’angle de la photo est à peu près de 5 km. L’endroit où s’est produit l’impact est situé entre les deux cratères près du bas de l’image. (Credit: Univ. Maryland, JPL-Caltech, NASA)
15 septembre 2005
Cet événement astronomique a été produit par la main de l’homme et a été visible dans tout le système solaire. Ce sont en effet des scientifiques de la NASA qui ont planifié la collision entre une sonde de la taille d’un frigo et la comète Tempel 1. Cette collision s’est produite le 4 juillet 2005 à une vitesse de plus de 35 000 km/h. Le panache de matériau produit par la collision a produit une explosion plus brillante que ce qui était prévu en réfléchissant fortement la lumière solaire. La photographie du jour provient du télescope spatial Hubble. Les études sur la matière libérée par la collision nous permettront de mieux cerner la nature de cette comète et nous fourniront de précieux indices sur la dynamique de formation du système solaire. (Credit: P. Feldman (JHU) & H. Weaver (APL), ESA, NASA)
18 juillet 2005
La photographie du jour a été prise par les capteurs du projectile lancé vers la surface de la comète Tempel 1 lors de la mission Deep Impact. Le 4 juillet 2005, le bolide a percuté la surface de la comète entre les deux cratères de 500 m de diamètres que l’on voit au centre de la photo. Il semble que le projectile est entré sous la surface de la comète facilement avant de se vaporiser et d’envoyer un panache de débris relativement étroit dans l’espace. On ne connaît pas encore la taille du cratère produit par cette collision, car la zone entourant la collision produit encore une faible lueur qui empêche d’observer la surface de la comète. La détermination des dimensions du cratère ainsi que l’analyse des débris éjectés nous fourniront des renseignements sur la formation des comètes, vestiges primordiaux du système solaire. (Credit: Univ. Maryland, JPL-Caltech, NASA)
6 juillet 2005
Les feux d’artifice du 4 juillet, fête nationale des Américains, ont eu lieu un peu en avance en 2005. En effet, le projectile lancé vers la surface de la comète Tempel 1 a touché sa surface à 1 h 52 (HAE) (5h 52 min TU, voir fiche 3 de cette section) à une vitesse de 10 hm/s (3600 km/h). La photographie du jour prise 13 secondes après la collision montre le nuage de débris qui s’est formé. Cette image a été prise par l’appareil photographique à haute résolution du vaisseau spatial de la mission Deep Impact. Le noyau de la comète qui ressemble à une patate est large d’environ 5 km. Les caméras du projectile ont aussi pris des photos à haute résolution de la surface de la comète jusqu’à trois secondes avant la collision. Des télescopes terrestres ont aussi suivi l’événement et ont détecté une augmentation significative de l’éclat de la comète. (Credit: Univ. Maryland, JPL-Caltech, NASA)
5 juillet 2005
Voilà la photo de la comète Tempel 1 sur laquelle on espère lancer un projectile afin d’en étudier la composition. La collision devrait se produire le 4 juillet vers 5h52 TU. On espère réaliser des images de la surface avec les appareils photo installés sur le vaisseau de la mission Deep Impact et sur le projectile. Cette photo de Tempel 1 prise le 29 juin 2005 provient du télescope ultraviolet du satellite Swift dont l’usage habituel est l’observation des sursauts gamma. (Credit: UVOT Team, Swift, NASA)
3 juillet 2005
Le vaisseau spatial Deep Impact continue son voyage vers Tempel 1, une comète de taille de l’île de Manhattan. Le 3 juillet 2005, Deep Impact se séparera en deux vaisseaux, Flyby et Impactor. Les manœuvres des fusées d’Impactor devraient le diriger vers la comète pour qu’il entre en collision avec celle-ci. Si tout se passe selon les plans, le bolide de 370 kg frappera la surface de Tempel 1 à une vitesse de plus de 14 000 km/h. Lors de l’approche d’Impactor, ses appareils photo devraient réaliser plusieurs images de la comète alors que ceux de Flyby serviront à prendre des images du résultat de la collision. La photo du jour a été prise le 19 juin 2005 alors que Deep Impact était à quelque 13 millions de kilomètres de la comète afin de mieux localiser la coma de la comète. Ces analyses permettront de mieux connaître la composition et la structure des comètes. Comme les comètes se sont formées très tôt dans l’histoire du système solaire, nous serons en mesure de mieux connaître l’enfance de celui-ci. (Credit: U. Md., JPL-Caltech, NASA)
29 juin 2005
C’est pour étudier la composition d’une comète que les scientifiques de la NASA ont lancé un projectile à la rencontre de la comète Tempel 1 en janvier 2005. La sonde de la mission Deep Impact devrait atteindre sa cible le 4 juillet 2005. La sonde enverra alors un projectile de 370 kg vers la surface de la comète. La vitesse du projectile sera d’environ 10 km/s. La collision devrait produire un cratère qui projettera une grande quantité de débris dans l’espace. La sonde mère de la mission photographiera le résultat. Le cratère produit par la collision nous renseignera sur la structure interne de la comète. Par exemple, si la comète n’est qu’un agrégat de petits morceaux de glace séparés par des vides, la collision ne produira qu’un petit cratère qui pourrait même être non visible. Si au contraire, la surface de la comète est solide comme celle de notre planète, le cratère sera plus grand. L’image du jour est un dessin d’artiste montrant la sonde qui approche de la comète. (Drawing Credit: Pat Rawlings, U. Md., JPL, NASA)
16 mai 2005
La petite tache bleue juste à droite du centre de l’image du jour est la comète Tempel 1. La photographie a été prise le 3 mai 2005 alors que la comète traversait la constellation de la Vierge. Temple 1 est une comète périodique dont la période de révolution est de 5,5 années. Deux galaxies, NGC 4762 et NGC 4754, membres de l’amas de galaxies de la Vierge sont aussi visibles sur la photo, en haut à gauche. NGC 4762 est une galaxie de type lenticulaire que l’on voit par la tranche alors que NGC 4754 est de type elliptique (autre photo de NGC 4762). Bien que ces deux galaxies aient la même taille apparente que la comète, elles sont des milliards de fois plus volumineuses. Temple 1 n’est qu`à trois minutes-lumière de la Terre alors que les galaxies de l’amas de la Vierge sont à quelque 50 millions d’années-lumière. La sonde Deep Impact de la NASA se dirige vers Temple 1 et devrait l’atteindre le 4 juillet 2005. (Credit & Copyright: Johannes Schedler (Panther Observatory)
12 mai 2005
La photographie du jour met en vedette la comète Machholz à proximité de l’amas ouvert des Pléiades (M45). Elle a été prise le 7 janvier 2005. Cette très belle photo a été prise depuis la ville d’Oberjoch en Bavière (Allemagne). On y voit très nettement les deux queues de la comète, celle faite de gaz ionisé qui pointe vers les étoiles des Pléiades. La queue de poussière est dirigée vers le bas de la photo à droite. Le diamètre de la coma de la comète est d’environ 500 000 km. (Credit and Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Observatory))
11 janvier 2005
La comète Machholz a été visible dans l’hémisphère nord en  janvier 2005. Elle s’est approchée au plus près de la Terre le 6 janvier. Elle a passé par les Pléiades le 7 janvier et près du double amas de Persée le 27 janvier. Elle était visible à l’œil nu depuis des endroits sombres et il était relativement facile de l’observer avec des jumelles ou avec un petit télescope. La photographie du jour a été prise le 1er janvier avec un téléobjectif dans le ciel du Colorado aux États-Unis. La queue de poussière est visible en bas à droite alors que la queue de gaz ionisé (fiche 3) poussée par le vent solaire s’étend vers la gauche de la photo. (Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College))
5 janvier 2005
Cette photo a été prise le 13 décembre 2004 et elle nous présente quelques merveilles du ciel nordique. Le rond lumineux bleu juste au-dessus de la colline est Sirius, l’étoile la plus brillante du Ciel. On peut aussi admirer les trois étoiles de la Ceinture d’Orion dans le coin supérieur droit et, juste en dessous, le spot rose de la nébuleuse d’Orion. Le trait jaune vert au milieu est la trace lumineuse laissée par une étoile filante qui provient probablement de la pluie des Géminides même si elle se déplace dans la mauvaise direction. C’était en effet la nuit du maximum de cette pluie d’étoiles filantes. Finalement, la tache verte dans le coin supérieur droit est la comète Machholz. Depuis que cette photo a été prise, les étoiles filantes des Géminides s’en sont allées, la comète est devenue plus brillante et s’est déplacée vers le nord, mais Sirius restera dans la constellation du Grand Chien pour toujours. (Credit & Copyright: Wally Pacholka (Astropics))
22 décembre 2004
La comète Machholz a été découverte à l’été 2004 et, en décembre de la même année, elle était assez brillante pour être visible à l’œil nu depuis l’hémisphère sud de la Terre. Des observateurs rapportaient en effet que sa magnitude apparente était d’environ 5, un éclat supérieur à la magnitude limite de 6 d’un astre que l’on peut voir à l’œil nu (plus la magnitude apparente d’un astre est grande, moins son éclat est élevé). La comète Machholz (C/2004 Q2) se déplace rapidement vers l’hémisphère nord et son éclat devrait continuer d’augmenter jusqu’à la fin janvier 2005 et par chance, elle sera facile à observer lorsque son éclatsera maximum, car elle sera à l’opposé du Soleil. On peut difficilement prédire à quoi ressemblera une comète à son éclat maximum, et ce, même si elle nous a déjà rendu visite, ce qui n’est pas le cas de la comète Machholz. On peut cependant prévoir qu’elle restera dans le ciel durant la majeure partie de l’année 2005, car on peut aisément calculer la trajectoire d’une comète à l’aide des lois de la mécanique céleste. On sait ainsi que la comète Machholz s’approchera de Polaris (l’étoile Polaire) vers la fin mars. La photo du jour a été prise au début du mois de décembre 2004. La comète qui s’approchait du Soleil présentait déjà une coma brillante, une queue de poussière blanche allongée dirigée vers le bas de la photo et une queue de gaz ionisé dirigé vers la droite avec une certaine irrégularité vers son extrémité. (Credit: Adam Block (NOAO), AURA, NSF)
13 décembre 2004
La luminosité de la comète C/2003 K4 (LINEAR) découverte en mai 2003 a augmenté soudainement et elle pourrait bien devenir visible à l’œil nu en septembre. Plusieurs rapports font état d’une magnitude 7 pour cette comète, ce qui implique qu’on peut d’ores et déjà la voir avec des jumelles. On rapporte aussi que la queue de la comète est d’une longueur comparable au diamètre de la pleine lune. La prédiction de l’évolution de la luminosité d’une comète est une entreprise très risquée. Il est donc possible que l’éclat de cette comète soit maximum, mais certains prédisent que sa magnitude pourrait atteindre la valeur de 5 en octobre. C/2003 K4 est une comète non périodique et elle sera au plus près du Soleil le 12 octobre et au plus près de la Terre le 23 décembre. La photo du jour a été captée dans le ciel de Van Buren en Arkansas le 17 août 2004. (Credit & Copyright: Mike Holloway)
30 août 2004
La comète Shoemaker-Levy 9 a été découverte le 24 mars 1993 par Carolyn et Eugene Shoemaker et David Levy. Lorsqu’elle s’est approchée de Jupiter, la force de gravité l’a démembré en un collier de perles comme le montre l’image du jour. Les perles ont ensuite heurté la planète Jupiter, laissant d’immenses cicatrices dans son atmosphère. (Credit H. Weaver (JHU), T. Smith (STScI), NASA)
24 juillet 2004
REPRISE : 25 mai 2002, 14 août 1999, 1er août 1998, 23 mars 1997 et 13 juillet 1995 (en noir et blanc)
Un amas d’étoiles ou une comète éloignée ressemblent à une tache floue lorsqu’on les observe à l’œil nu. Mais lorsque la comète C/2001 Q4 (NEAT) est passée devant l’amas de la Ruche (M44) en mai 2004, plusieurs photos ont montré leur très grande différence. On pouvait aussi voir aisément cette différence avec de simples jumelles. On voit très bien sur cette photo les différentes parties de la comète, sa coma, sa queue de poussière et sa queue légèrement bleutée de gaz ionisé ainsi que les étoiles de M44. L’amas de la Ruche est à environ 580 années-lumière de nous dans la constellation du Cancer. (Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College))
17 juin 2004
Capturer deux comètes sur la même photo est un exploit assez rare. L’astronome Gordon Garradd a capté cette photo en utilisant un objectif à très grand angle (16 mm à f/2.8 avec un temps d’exposition de 215 s). Cette photographie a été prise à Loomberah, en Nouvelle-Galles du Sud (Australie). C’est le Soleil couchant que l’on voit en bas à droite, l’appareil photo était donc dirigé vers l’ouest en cette soirée du 20 mai 2004. La comète à l’extrême gauche est C/2002 T7 (LINEAR) et celle à l’extrême droite est C/2001 Q4 (NEAT). Les régions où se trouvent les deux comètes ont été agrandies afin que l’on puisse voir les deux queues de gaz ionisés qui pointent en direction opposée au Soleil. Vénus est aussi visible sur cette photo, près de l’horizon à droite du centre de la photo. (Credit & Copyright: Gordon Garradd)
27 mai 2004
La comète NEAT (Q4) était assez étendue dans le ciel au début du mois pour faire de belles photographies. Même si la coma et une partie de sa queue étaient visibles à l’œil nu, les plus belles prises de vue ont été captées par des appareils capables de faire des poses sur une longue période : un appareil photo sur un trépied motorisé par exemple. Nos yeux ne peuvent accumuler la lumière que sur un temps de 0,1 s, alors que la photo de l’image du jour provient d’une pose de 9 minutes effectuée le 8 mai. On peut admirer les diverses structures d’une comète sur cette photo : la longue queue de gaz ionisé de la comète C/2001 Q4 (NEAT), sa coma d’un bleu vif qui entoure son noyau blanc très lumineux et une courte queue de poussière qui réfléchit la lumière du Soleil. (Credit & Copyright: Wally Pacholka (Astropics))
18 mai 2004
La comète de la photographie du jour est NEAT (Q4). Cette grosse boule de glace sale dont le code officiel est C/2001 Q4 (NEAT) qui se dirige présentement vers l’intérieur du système solaire a déjà dépassé la Terre et elle s’approchera au plus près du Soleil ce samedi 15 mai 2004. Selon certains rapports, la magnitude relative de cette comète est égale à 3 et elle est donc facile à voir à l’œil nu, du moins pour les observateurs de l’hémisphère nord juste après le coucher du Soleil. La photo du jour a été prise samedi dernier depuis Happy Jack en Arizona. La longue queue de gaz ionisé s’étend depuis la coma qui entoure le noyau de cette comète. La queue de poussière plus courte est juste en haut de la queue de gaz ionisé. Cette comète s’éloignera progressivement du Soleil au cours du mois prochain et ne sera plus visible à l’œil nu. Mais, une autre comète, Linear (T7) devrait rester assez lumineuse pour qu’on la voie jusqu’en juin. (Credit & Copyright: Chris Schur)
12 mai 2004
C’est en scrutant le ciel vers l’ouest après le coucher du Soleil que l’astronome Jimmy Westlake a repéré la comète NEAT à l’œil nu en cette soirée du 5 mai 2004. La photographie a été réalisée avec un objectif normal (50 mm). On voit à l’arrière les Rocheuses du Colorado et plusieurs étoiles de faible intensité lumineuse et Sirius l’étoile la plus brillante du ciel près de l’horizon. La comète NEAT (C/2001 Q4) est maintenant près de sa position la plus rapprochée de la Terre et est juste au-dessus de Sirius. Elle est visible après le coucher du Soleil vers l’horizon à l'ouest. C’est la troisième comète visible à l’œil nu en seulement quelques semaines. (Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College))
7 mai 2004
La comète Bradfield est bien visible à la gauche de cette photographie, mais il y en a une autre à droite, la comète Linear. La voyez-vous? Deux comètes étaient visibles dans le ciel de la fin avril 2004 en même temps dans la même région du ciel. Cette photographie à temps d’exposition prolongée a été réalisée le matin du 25 avril depuis le Parc national de Joshua Tree en Californie. La luminosité de la comète C/2004 F4 (Bradfield) est plutôt étonnante alors qu’elle s’éloigne du Soleil et de la Terre. Sa queue s’étend sur environ 10°. Quant à l’autre comète de cette photo (C/2002 T7 LINEAR), elle vient tout juste de contourner le Soleil et se rapproche de la Terre. Même si sa luminosité commence à diminuer, son éclat depuis la Terre devrait s’accroître jusqu’à la mi-mai, car elle se rapproche de nous. Pour les observateurs de l’hémisphère sud, elle sera visible à l’œil nu avant le lever du Soleil. Une troisième comète visible à l’œil nu (C/2001 Q4) sera dans le ciel de l’hémisphère nord vers la mi-mai. (Credit & Copyright: Loke Kun Tan (StarryScapes))
3 mai 2004
On peut maintenant aisément observer la comète Bradfield juste avant le lever du Soleil avec des jumelles ou encore la photographier. Les trois photos présentées nous montrent que sa queue est très longue et qu'elle est donc facile à photographier pour ceux qui possèdent un trépied motorisé capable de suivre les astres dans leur rotation diurne. Les trois poses de trois minutes de la comète C/2004 F4 (Bradfield) ont été réalisées près d'Yampa au Colorado. Les montagnes au loin sont les Rocheuses. La petite tache floue dans le coin supérieur gauche des photos est la galaxie d'Andromède (M31). La comète Bradfield a été découverte en mars 2004. Le satellite SOHO a réalisé des photographies spectaculaires de la comète lorsqu'elle a contourné le Soleil au début d'avril 2004. (Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College))
27 avril 2004
Venant directement des confins du système solaire, la comète C/2001 Q4 traversera bientôt l'orbite de la Terre et elle devrait ainsi devenir l'une des deux comètes visibles à l'œil nu de l'hémisphère sud du ciel en mai. Cette comète a été découverte il y a près de trois ans par le réseau de surveillance des astéroïdes géocroiseurs NEAT (Near Earth Asteroid Tracking). Les deux photos de la comète qui nous sont présentées ont été captées près d'Alcohuaz au Chili le 18 avril pour celle de gauche et le 19 avril 2004 pour celle de droite. La forme de la longue queue de la comète change de jour en jour, comme on peut le voir en observant le détachement gazeux près du milieu de celle-ci sur la photo de droite. On peut également suivre le déplacement de la comète sur le fond du ciel étoilé en comparant ces deux photos en fixant notamment la galaxie lointaine (NGC 1313) ou le groupe de 4 étoiles lumineuses près du milieu de la queue sur l'image de droite. La comète atteindra son point le plus rapproché du Soleil le 15 mai et sera au plus près de la Terre le 7 mai comme le montre cette animation de L. Koehn. (Credit & Copyright: Loke Kun Tan (StarryScapes))
23 avril 2004
La comète C/2002 T7 a été découverte dans le cadre du programme LINEAR (Lincoln Near Earth Asteroid Research) en octobre 2002. Demain, elle atteindra le périhélie de son orbite, c'est-à-dire le point le plus rapproché du Soleil (voir cette animation de L. Koehn). Située près de l'éclat du Soleil, la comète est en ce moment tout juste visible à l'œil nu dans la constellation des Poissons tôt le matin près de l'horizon à l'est. La photo du jour a été prise hier juste avant l'aube. Cette comète s'approchera de la Terre jusqu'au 19 mai et elle devrait alors devenir plus brillante et plus facile à observer. Elle partagera alors le ciel avec C/2001 Q4 (NEAT) une autre comète qui elle aussi devrait voir son éclat augmenté. (Credit: Svend and Carl Freytag, Adam Block (KPNO Visitor Program), NOAO, AURA, NSF)
22 avril 2004
Aujourd'hui, la comète Bradfield frôle le Soleil. La photo du jour qui nous montre la comète et sa queue blanche allongée provient de l'instrument LASCO du satellite d'observation solaire SOHO. Normalement, le Soleil devrait apparaître au centre de la photo, mais il a été masqué. La comète C/2004 F4 (Bradfield) a été découverte il y un mois et sa luminosité s'est passablement accrue depuis en s'approchant du Soleil. En prenant certaines précautions, on peut observer à l'œil nu la comète près du Soleil. Il est possible que la comète se fragmente lors de son passage autour du Soleil. Avec les comètes T7 et Q4, la comète Bradfield est la troisième comète actuellement visible à l'œil nu dans le ciel. C'est un record et c'est probablement la première fois que cela se produit dans l'Époque historique. (Credit: SOHO Consortium, LASCO, ESA, NASA SOHO)
19 avril 2004
Une comète récemment découverte pourrait surpasser en éclat la plupart des étoiles au mois de mai 2004. Il s'agit de la comète C/2002 T7 (LINEAR) qui a été découverte en octobre 2002 dans le cadre du projet «Lincoln Near Earth Asteroid Research» (LINEAR). Des rapports d'observation lui confèrent déjà une magnitude 7 ce qui signifie qu'on peut la voir avec des jumelles. On signale aussi que la longueur apparente de la queue de la comète est presque égale au diamètre de la pleine lune. Mais la prédiction de l'éclat maximal d'une comète est très difficile à faire, aussi il se pourrait qu'elle ne soit jamais visible à l'œil nu. Si c'est le cas, il faudra se rabattre sur la comète C/2001 Q4 (NEAT) qui pourrait aussi être visible à l'œil nu à peu près à la même époque. L'image de C/2002 T7 (LINEAR) qui nous est présentée a été captée le 20 janvier 2004. Le trait lumineux vertical à gauche est la traînée produite par un avion. (Credit & Copyright: Mike Holloway)
9 février 2004
Note : le projet NEAT (Near Earth Asteroid Tracking) se consacre aussi à la recherche d'astéroïdes.
Cette magnifique photographie d’une comète qui semble rendre visite à une galaxie a été captée dans le ciel des Pyrénées-Orientales près de Figueras en Espagne. Juché à plus de 1100 m d’altitude, l’astrophotographe Juan Carlos Casado a utilisé une pellicule à haute sensibilité, un téléobjectif ainsi qu’un trépied motorisé pour réaliser ce portrait de la conjonction prévue de la comète Ikeya-Zhang et de la galaxie d’Andromède. Le chasseur de comètes Charles Messier aurait sûrement été ravi de voir cette rencontre. En scrutant les cieux à la recherche de comètes, il a en effet noté minutieusement la position des tous les astres flous d’aspect cométaire qui ne se déplaçaient pas sur le fond des étoiles lointaines et qui n’étaient donc pas des comètes. La galaxie d’Andromède est le 31e objet de son célèbre catalogue et porte donc le numéro M31. La dernière entrée du catalogue est M110. Cette galaxie satellite d’Andromède visible juste sous M31 sur la photo du jour a été découverte le 10 août par Messier. À l’époque de Charles Messier, on ignorait la nature de ces objets non cométaires. Aujourd’hui, on sait qu’Andromède est une vaste galaxie spirale semblable à la nôtre et qu’elle est à environ 2,5 millions d’années-lumière de nous. Quant à la comète Ikeva-Zang, elle n’était qu’à quelque 4 minutes-lumière de la Terre (80 millions de kilomètres) lorsque cette photo a été prise. (Credit & Copyright: Juan Carlos Casado)
31 janvier 2004
REPRISE du 12 avril 2002
Après avoir rasé de près le Soleil le mois dernier, la comète NEAT (C/2002 V1) est redevenue visible à l'œil nu dans l'hémisphère sud au crépuscule du soir. Cette photographie a été captée à l'aide d'un téléobjectif le 1er mars par le photographe néo-zélandais Noel Munford. La comète était alors en compagnie des étoiles pâles de la constellation du Sculpteur près de l'horizon au sud-ouest. La photo est passablement réaliste, car c'est ce que l'on voyait à l'œil nu. La queue de la comète s'étendait sur cinq à six degrés. Cette comète a été découverte en novembre 2002 grâce au programme NEAT (Near Earth Asteroid Tracking). On pensait alors qu'elle ne survivrait pas à son rendez-vous avec le Soleil. Mais elle retourne maintenant vers les confins du système solaire et devient de moins en moins brillante. (Credit & Copyright: Noel Munford (Palmerston North Astronomical Society, New Zealand))
6 mars 2003
Lorsque la comète NEAT (C/2002 V1) s'est embrasée la semaine dernière, le Soleil a fait des siennes. Au moment où la comète a pénétré à l'intérieur de l'orbite de Mercure, une longue et abondante queue de gaz et de poussières s'est développée. Par pure coïncidence, une immense éjection de masse coronale (CME) s'est produite. Mais, le noyau de la comète ne s'est pas brisé. On ne pouvait voir ce spectacle de la Terre, car la comète était trop près du Soleil. Mais, le satellite SOHO était en bonne position pour nous faire parvenir des images de l'événement. Celle qui nous est présentée a été prise le 18 février 2003. La comète était si lumineuse qu'elle a créé un trait horizontal en surexposant l'image. Le rond bleu foncé de l'image est un disque opaque qui masque l'image du Soleil. L'éclat de la comète va sûrement diminuer au fur et à mesure qu'elle s'éloignera du Soleil, mais les observateurs de l'hémisphère sud pourront certainement l'observer avec des jumelles au cours des prochains mois. (Credit: SOHO Consortium, LASCO, ESA, NASA)
24 février 2003
La comète NEAT (C/ 2002 V1) découverte en novembre 2002 s’approche du Soleil. Son éclat s’est considérablement accru et elle pourrait devenir visible à l’œil nu au cours des prochains jours. Le 18 février, elle passera derrière le Soleil bien en deçà de l’orbite de Mercure et elle sera alors non visible de la Terre. Mais, le satellite SOHO qui observe le Soleil en continu la verra sûrement. Les photos de NEAT présentées ont été captées le 29 janvier (en haut) et le 2 février 2003. (Photos prises par SOHO) (Credit and Copyright: Anton Spenko (Rezmon Observatory))
10 février 2003
La comète Kudo-Fujikawa a atteint son périhélie, la distance de son orbite la plus près du Soleil, le 29 janvier 2003. Elle était alors à 28,4 millions de kilomètres du Soleil, bien en deçà de l'orbite de Mercure qui est en moyenne à 57,9 millions de kilomètres du Soleil. Si près du Soleil, son immense nuage gazeux devait la rendre extrêmement brillante, mais malheureusement pour nous elle nous était cachée par l'éclat du Soleil. Heureusement, nous disposons de l'observatoire spatial SOHO pour observer les comètes qui passent près du Soleil. La flèche superposée à la photo captée par SOHO montre l'emplacement de la comète alors qu'elle passait au périhélie. Le disque rouge au centre est le coronographe de l'instrument, il sert à bloquer la lumière du Soleil. Bien que la luminosité intrinsèque de la comète Kudo-Fujikawa diminuera en s'éloignant du Soleil, cet éloignement même devrait la rendre visible aux observateurs terrestres de l'hémisphère sud dans le ciel du soir au mois de février. (Credit: SOHO - LASCO Consortium, ESA, NASA)
30 janvier 2003
La comète 57P s'est désintégrée en morceaux, au moins 19 selon les observations. La comète 57P/ du Toit-Neujmin-Delporte, du nom de ses trois découvreurs en 1941, est la 57e de la liste des comètes périodiques qui débute avec la célèbre comète 1P/Halley. Sa période de révolution autour du Soleil est de 5,9 années. Au milieu de juillet 2002, en réponse à des rapports d’observation d’un nouvel objet dans le voisinage de la comète, les astronomes ont pointé leur télescope vers celle-ci. La mosaïque construite à partir des photos prises a donné un résultat qui les a surpris. On a pu y repérer un chapelet d’au moins 19 fragments à l’arrière du noyau et de la coma de la comète. On a encerclé ces fragments sur l’image, certains sont même situés dans la queue de la comète. Les fragments qui n’ont que quelques centaines de mètres s’étendent sur une distance d’environ 1 million de km. La chaleur produite par la lumière solaire a sans doute contribué à augmenter les tensions internes dans la comète et ainsi contribué à sa fragmentation. La dernière fois que l’on a vu passer la comète dans le système solaire interne en 1996, son éclat avait augmenté de façon inattendue signe d’une soudaine activité de surface. (Credit: Y. Fernández, S. Sheppard, D. Jewitt (University of Hawaii))
2 août 2002
En s'approchant du Soleil il y a deux mois, la comète Ikeya-Zhang a développé une queue ionique bleue complexe. La queue d'Ikeya-Zhang était composée d’ions éjectés du noyau et repoussés par les particules chargées des vents solaires. Les structures complexes de la queue proviennent de la rotation de son noyau, de la variation du taux d’évaporation de sa surface et des variations inhérentes au champ magnétique et au vent solaire. L’animation présentée montre les changements dans la queue de la comète sur un intervalle de 30 minutes. Elle est composée de 10 poses de 3 minutes captées le 11 mars 2002. (Credit & Copyright: Michael Karrer)
15 mai 2002
Le trait lumineux qui traverse la constellation de Cassiopée a été produit par la Station spatiale internationale encore éclairée par le Soleil. Cette photo dont le temps de pose est de 30 secondes a été prise depuis Tomahawk dans le Wisconsin aux environs de 21 heures. Cette photo serait bien ordinaire si ce n’était de la présence de la comète Ikeya-Zhang juste au-dessus de l’horizon. (Credit & Copyright Carol Lakomiak)
26 avril 2002
Une aurore boréale occupe la majeure partie de cette image captée depuis l'Alaska, mais il y a aussi la comète Ikeya-Zhang, la comète la plus brillante des dernières années. La voyez-vous? Elle est à gauche de l'aurore un peu au-dessus de l'horizon. L'éclat de la comète commence à diminuer, mais elle est tout de même visible à l'œil nu après le lever du Soleil en direction est. Ce n'est pas la première fois que la comète Ikeya-Zhang rend visite au Soleil, car c'est une comète périodique, mais comme elle met 366,5 ans à compléter son orbite on devra attendre longtemps avant de la revoir. On pense que c'est la comète que J. Hevelius a observée en 1661. Cette photographie a été prise le 20 mars 2002, alors que l'éclat de la comète était près de son maximum. (Credit & Copyright: Dennis Mammana (Skyscapes))
22 avril 2002
La comète périodique 153P/Ikeya-Zhang est maintenant un peu plus belle à photographier. Cette photographie d'Ikeya-Zhang montre la comète tôt en soirée au-dessus des Rocheuses du Colorado. La photo a été prise le 31 mars 2002 depuis un endroit près de Yampa situé à une altitude de 2450 m. Arborant une queue jaunâtre de poussière et une queue bleue de gaz ionisé longue de 8° à 10°, Ikeya-Zhang se déplace présentement dans la constellation d'Andromède. L'étoile brillante à gauche de la comète est Mirach (Beta Andromedae) et la tache floue à droite est la galaxie d'Andromède (M31). (Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College))
4 avril 2002
L’intensité lumineuse de la comète Ikeya-Zhang est maintenant suffisante pour se démarquer dans le ciel nocturne. Découverte le 1er février 2002, cette comète vient de contourner le Soleil et elle a probablement atteint sa luminosité maximale. La comète est encore près du Soleil et elle se déplacera graduellement dans les prochaines semaines du ciel du soir au ciel du matin. Elle sera alors visible peu avant le lever du Soleil. Selon certains rapports d’observation, la magnitude de la comète est maintenant de 3. Les comètes sont de grosses boules de neige pas très propre qui ont été créées lors de la formation du système solaire. La comète Ikeya-Zhang s’est déjà aventurée dans le système solaire interne, au moins une fois en 1661 selon certains. On pense en effet que Johannes Hevelius l’aurait découverte en 1661. Sur cette photo, la comète est au-dessus de Ténérife, une des îles espagnoles des Canaries. (Credit & Copyright: Francisco A. Rodriguez Ramirez (AstroEduca))
26 mars 2002
Une des plus brillantes comètes des cinq dernières années atteindra probablement son éclat maximum cette semaine. La comète Ikeya-Zhang (C2002 C1) est maintenant visible à l'œil nu depuis un endroit sombre un peu après le coucher du Soleil au-dessus de l'horizon à l'ouest. Selon les récentes mesures, la magnitude de la comète se situerait entre 3 et 4, plus brillante que la plupart des étoiles. Cette image a été captée le 11 mars 2002 près de Tucson en Arizona. Sur cette photo, on voit très bien la queue de gaz ionisée de la comète. La comète quittera le système solaire interne en avril. (Credit & Copyright: Gilbert Jones)
18 mars 2002
La semaine dernière, la comète Ikeya-Zhang est devenue assez lumineuse pour être visible à l'œil nu. On pense que son éclat ira en augmentant. Cette photographie a été captée le 3 mars 2002 avec un télescope à grand champ. On voit très bien la coma de la comète et les détails de sa queue. La partie ionisée bleutée de la queue s'étend sur 5° ou plus au travers les étoiles de la constellation des Poissons qui sont évidemment beaucoup plus loin de nous. Les relevés de sa trajectoire autour du Soleil montrent qu'elle n'est probablement pas à son premier voyage dans le système solaire interne. De fins calculs indiquent qu'elle nous aurait rendu visite en 1661. Des astronomes chinois l'auraient alors observée. (Credit & Copyright: Gerald Rhemann)
7 mars 2002

La comète Ikeya-Zhang se déplace actuellement vers le nord dans la constellation de la Baleine. Cette comète a été découverte près de l'horizon à l'ouest alors qu'elle était faiblement visible dans un télescope. Dans la nuit du 1er février 2002, deux astronomes l'ont indépendamment observée. Il s'agit de Kaoru Ikeya de la préfecture de Shizuoka au Japon et de Daqing Zhang de la province de Henan en Chine. Plus tard, Paulo Raymundo un brésilien vivant à Salvador l'a aussi repérée. On pense que l'éclat de la comète augmentera en mars et avril et qu'elle pourrait même devenir visible à l'œil nu. Cette image qui couvre un champ juste un peu inférieur à celui de la pleine lune a été captée dans la soirée du 9 février. On voit la coma dense de la comète ainsi qu'une mince queue qui commence à se développer. Ikeya-Zhang atteindra le périhélie de son orbite (le point le plus rapproché du Soleil, fiche 2) le 18 mars. Elle sera alors en un point à peu près à mi-chemin entre Mercure et Vénus. Selon les données recueillies sur l'orbite de cette comète et les calculs réalisés, on pense qu'elle est une comète périodique qui revient nous visiter tous les 500 ans*. En fait, on soupçonne que c'est la comète brillante rapportée par les observateurs en 1532. (Credit & Copyright: Andrew Cooper)
21 février 2002
* On a raffiné ces calculs depuis 2002. La période de la comète 153P Ikeya-Zhang est en réalité de 366,5 ans. Il s'agit de la comète périodique connue ayant la plus longue période orbitale.

Une nouvelle comète a vu son éclat augmenté de façon inattendue et est maintenant visible à l'œil nu dans le ciel de l'hémisphère sud. Il s'agit de la comète C/2000 WM1 (LINEAR). Selon certains observateurs, la magnitude apparente de cette comète a atteint la valeur de 3, ce qui en fait un astre plus brillant, bien que plus diffus que la majorité des étoiles. On rapporte que la queue de la comète s'étend sur 3 degrés, soit 6 fois le diamètre de la pleine lune. On voit très bien la coma de la comète sur cette photographie qui a été prise le 1er février 2002 à 300 km au nord de Sydney en Australie. Cette comète a passé au plus près du Soleil en janvier et de la Terre en décembre. Elle va continuer de se déplacer dans le ciel austral et verra son éclat diminuer. (Credit: Gordon Garradd, Loomberah NSW Australia)
4 février 2002
Une comète assez lumineuse pour qu'on puisse l'observer avec des jumelles se balade dans les cieux de l'hémisphère sud. Son nom assez technique, Linear C/2000 WM1, provient du télescope autonome du programme LINEAR qui l'a découverte. Cette comète a été découverte il y a plus d'un an, alors qu'elle était bien au-delà de l'orbite de Jupiter et que son éclat était encore très faible. Cette image de la comète provient du télescope Curtis Schmidt de 61 cm situé au Chili. La photo de 30 secondes de temps d'exposition capturée le 4 décembre montre la queue de poussière de la comète qui commence à se former. Certains observateurs optimistes espèrent que son éclat continuera d'augmenter et qu'on pourra même la voir à l'œil nu. Les astronomes professionnels portent un intérêt particulier au passage de cette comète, car sa queue ionique pourrait leur fournir des renseignements importants sur les vents solaires qui se produisent au voisinage des pôles du Soleil. (Credit: Arturo Gomez & Hernan Tirado, CTIO, NOAO, NSF)
6 décembre 2001
Quelle est l’apparence d’un noyau de comète? Pour répondre à cette question, les contrôleurs de la NASA ont dirigé une vieille sonde à travers l’environnement hostile d’une comète lointaine, même si les fragments de celle-ci pouvaient l’endommager irrémédiablement : le jeu en vaut la chandelle. La sonde, Deep Space 1, a survécu à son aventure et elle nous a fait parvenir la meilleure photo que nous ayons du noyau d’une comète à ce jour. Cette photo du noyau de la comète Borrelly a été captée le 25 septembre 2001. Le noyau de Borrelly mesure environ 8 km en longueur et il est parsemé de montagnes, de failles et de rainures ainsi que de zones lisses. La quantité de lumière réfléchie par le noyau est très variable. Des régions légèrement colorées sont visibles près du centre de la photo et des jets de gaz semblent s’échapper de cette région ce qui explique les images de la coma prises de loin. Auparavant, la meilleure image que nous ayons d’un noyau cométaire était celle de la comète de Halley lors de la mission Giotto en 1986. Les images captées par Deep Space 1 nous aideront à mieux comprendre l’histoire de la formation du système solaire, en plus de rendre plus précises les prédictions concernant la luminosité des autres comètes. (Credit & Copyright: Deep Space 1 Team, JPL, NASA)
26 septembre 2001
La poussière présente dans le système solaire n'est pas de la même nature que celle qui s'accumule dans nos maisons. La poussière du système solaire provient des comètes est des astéroïdes, alors que celle nos maisons vient principalement de la peluche et des cellules mortes. Un grain de poussière interplanétaire capturé par un avion Lockheed U-2 volant à haute altitude est la vedette de l'image du jour. Il s'agit sans doute d'un grain de poussière présent au début de notre système solaire emprisonné par une comète, puis libéré lors de son passage dans nos parages. Cette particule est faite de glace, de carbone et d'une agglomération de cristaux de silicate. Elle ne mesure que 10 micromètres, le dixième du diamètre d'un cheveu humain. Le vaisseau spatial STARDUST lancé par la NASA en 1999 devrait, si tout va bien, passer dans la queue de la comète Wild 2 en 2004, recueillir beaucoup de poussière cométaire et nous la rapporté en 2006. (Credit: NASA)
13 août 2001
La comète C/2001 A2 (LINEAR) a franchi l'équateur céleste et se balade maintenant dans l'hémisphère nord. S'éloignant du Soleil, ce morceau primordial du système solaire est encore à peine visible à l'œil nu. On peut l'apercevoir se déplacer dans la constellation des Poissons. Cette image de la comète a été construite à partir de 33 clichés d'une minute de temps d'exposition pris avec un petit télescope et un appareil photo numérique depuis une région centrale de l'Arizona. On peut voir les pâles détails de la queue de la comète qui s'étend sur plusieurs degrés, au-delà même du champ de l'image qui s'étend par ailleurs sur 2°. Toutes les photos ont été prises à des intervalles assez courts pour que la trace des étoiles paraisse continue. Pour produire les points à gauche de chaque trait d'étoile, deux photos ont été retirées à la fin de la séquence. On peut ainsi voir la figure formée par les étoiles d'arrière-plan. (Credit & Copyright: Wil Milan)
5 juillet 2001
Plus brillante qu'on ne l'espérait, la comète LINEAR, vous savez celle que l'on désigne par l'entrée C/2001 A2, est maintenant dans l'hémisphère sud. Cette comète a vu son éclat augmenté considérablement en mars 2001 parce son noyau a commencé à se fragmenter, laissant croire à certains qu'elle se désintègrerait complètement sous peu. Mais après son passage à son point le plus près du Soleil, elle était encore en un seul morceau. L'accroissement soudain de son éclat vers la mi-juin 2001 lui a conféré une magnitude apparente de 3, elle était donc facile à observer à l'œil nu. Cette photographie télescopique de la coma de la comète a été captée le 20 juin 2001 depuis l'Australie. Les traitss lumineux proviennent des étoiles. La comète a traversé l'équateur céleste le 4 juillet 2001 pour devenir un astre de l'hémisphère nord. (Credit & Copyright: Gordon Garradd, Loomberah NSW Australia)
25 juin 2001
Se dirigeant vers le ciel du sud à la fin de mars 2001, cette pâle comète du programme LINEAR (C/2001 A2 (LINEAR)) est devenue plus brillante que l'on ne l'avait prévu. Cette augmentation de son éclat, probablement produite par la fragmentation de son noyau, a réjoui les astronomes amateurs qui ont pu l'admirer à l'œil nu. La queue de la comète a aussi grossi. Sur cette mosaïque de photos prises le 18 mai 2001, l'astronome Gordon Garradd a réussi à mettre en évidence les filaments fluorescents de cette queue de gaz ionisé (fiche 3) s'étendant sur plus de 1,5° (3 fois le diamètre de la Lune) en direction opposée du Soleil. L'encart au sommet de l'image montre nettement deux morceaux à l'intérieur de la coma de la comète ce qui nous indique que son noyau s'est brisé. Cette comète s'est approché à son plus près du Soleil le 24 mai 2001. (Credit & Copyright: Gordon Garradd, Loomberah NSW Australia)
31 mai 2001
L’an dernier, l’une des comètes (C/1999 S4) observées dans le cadre du programme LINEAR (Lincoln Near-Earth Asteroid Research) s’est brisée. Cette année, une comète également observée dans le cadre du programme LINEAR par un télescope situé au Nouveau-Mexique le 3 janvier 2001 s’est aussi brisée. Cette comète (C/2001 A2) est soudainement devenue visible à l’œil nu il y a quelques semaines lorsque son noyau s’est brisé en deux. La semaine dernière, les observations ont permis de constater que l’un des deux fragments s’est à son tour disloqué. Le premier fragment issu de la comète est visible dans le coin supérieur gauche de cette image provenant du VLT (Very Large Telescope). On peut voir la deuxième fragmentation dans le spot central orangé en bas à droite. Lorsque le noyau d’une comète se divise, de nouvelles surfaces sont exposées au Soleil ce qui provoque davantage de sublimation de la glace et conséquemment une augmentation de la luminosité de la comète. Pour connaître l’histoire de cette comète, consultez cette page du site Cometography de Gary W. Kronk. (Credit: E. Jehin et al., VLT YEPUN, ESO)
21 mai 2001
Traversant l'écliptique (fiche 2), le plan du système solaire, la comète McNaught-Hartley (C/1999 T1) entreprend maintenant son voyage dans l'hémisphère nord du ciel. Cette image provient de la superposition de plusieurs clichés de 30 secondes d'exposition captés le 26 février 2001 en utilisant trois filtres différents de couleur afin de faire ressortir à la fois la coma et la queue de la comète McNaught-Hartley. C'est cette superposition des clichés qui fait apparaître les spots lumineux sur la trajectoire des étoiles, ce qui montre sans l'ombre d'un doute le déplacement relatif de la comète par rapport aux étoiles. Découverte par des astronomes de l'hémisphère sud, cette comète a atteint le périhélie de son orbite en décembre 2000 alors qu'elle passait tout juste à l'extérieur de l'orbite de la Terre. Le 14 mars 2001, ce morceau de matière primordial du système solaire traversait la constellation d'Hercule vers celle du Dragon et son intensité faiblissait. Notons que cette comète n'a jamais été visible à l'œil nu. (Credit & Copyright: Brian Lula)
14 mars 2001
Que se produit-il lorsqu'une comète entre en collision avec une planète? Si c'est un corps de type tellurique avec une surface solide comme la Terre, la collision peut être catastrophique et détruire une vaste superficie. Mais pour les planètes joviennes dont la surface est gazeuse, c'est un autre scénario. Lorsque la comète Shoemaker-Levy 9 s'est approchée de Jupiter en 1994, elle a d'abord été disloquée en morceaux par la force gravitationnelle de marée de la géante gazeuse. Chaque morceau a ensuite été englouti dans la vaste atmosphère de la planète. Cette image présente le résultat de la collision de deux des fragments de la comète avec l'atmosphère. Alors que la comète s'enfonce dans l'atmosphère, elle crée de grosses marques sombres qui s'estompent graduellement. La température élevée du gaz sous le sommet des nuages de Jupiter de même que l'énergie dégagée par le frottement entre la comète et ces gaz ont sûrement fait fondre la comète avant qu'elle ne s'enfonce bien loin. Puisque Jupiter est immensément plus lourd qu'une comète, cette collision n'a eu aucun effet notable sur l'orbite de la planète autour du Soleil. (Credit: H. Hammel (SSI), WFPC2, HST, NASA)
5 novembre 2000
REPRISE du 4 août 1998
On croyait le mois dernier que la comète C/1999S4 LINEAR serait la première visible à l'œil nu de l'année 2000. On a été déçu, mais elle a tout de même livré un spectacle intéressant pour les astronomes. Suivie de près par Mark Kidger et ses collègues avec les télescopes du groupe Isaac Newton de l'observatoire de Roque de los Muchachos sur l'île de La Palma, le noyau de la comète LINEAR semble s'être grandement fragmenté dans la nuit du 25 juillet 2000. Cette image a été prise le 21 août à l'aide d'un télescope depuis Loomberah en Nouvelle-Galles-du-Sud. Tout ce qui reste de la comète est ce nuage pâle sur le fond du ciel étoilé. Pourquoi cette comète s'est-elle brisée? Une comète est un agrégat de glace et de roches. Un scénario très probable est que l'évaporation d'une grande quantité de glace a laissé trop peu de matériel autour des roches pour qu'ils puissent tenir ensemble. Rien ne semble subsister de la comète. Après cette première visite dans le système solaire interne, il est donc très improbable qu'elle revienne. (Credit & Copyright: Gordon Garradd)
13 septembre 2000
Quel nom pourrait-on donner à un paquet de fragments d'une comète? Un troupeau, une compagnie, un essaim? Cette question se pose dans le cas de la comète C/1999 S4 LINEAR dont le noyau s'est apparemment disloqué à la fin du mois de juillet 2000 lors de sa première incursion dans le système solaire interne. Cette image traitée numériquement montre le noyau de la comète avec sa longue queue qui est composé de plusieurs mini comètes dont certaines ont aussi développé une courte queue. Cette image a été réalisée en utilisant le télescope Antu de l'ESO un jour après que le télescope Hubble ait lui aussi réalisé une image de la dislocation de la comète. Une comparaison des images d'Hubble et d'Antu révèle que cet essaim de mini noyaux s'est considérablement modifié en 24 heures, montrant que les restes de la comète sont très actifs. (Credit: H. Weaver (JHU) et al., European Southern Observatory)
11 août 2000
Qu'est-ce qui est arrivé au noyau de la comète C/1999 S4 LINEAR? La comète la plus brillante de l'année 2000 s'est étonnamment brisée en plusieurs petits morceaux. L'éclatement du noyau s'est produit le ou vers le 25 juillet et a été observé partout sur la Terre, mais plus particulièrement par Mark Kidger de l'IAC. Depuis, les astronomes cherchent en vain les fragments du noyau et essaient de déterminer à quelle vitesse les débris pâlissent. Il y a trois jours, le télescope Hubble a été mis à contribution pour photographier la région où la comète se trouve. Sur les images obtenues, on peut voir les morceaux du noyau de la comète. On ne voit sur cette image que la pointe de la longue queue de gaz, de poussière, de fragments et de grains de sable de glace de la comète. Le plus gros morceau de ce qui reste du noyau semble ne faire que 30 m. Tous ces débris n'entreront pas en collision avec la Terre et ne produiront donc pas de pluie d'étoiles filantes. (Credit: H. Weaver (JHU) et al., WFPC2, HST, NASA)
8 août 2000
Comment une comète peut-elle être la source de rayon X? L'émission rayon X a été découverte lors du passage de la comète Hyakutake en 1996. Le processus d'émission de rayon X par une comète, un astre très froid, était encore un mystère jusqu'à tout récemment. Le 14 juillet 2000, l'observatoire spatial Chandra a été en mesure de capter une image de la comète C/1999 S4 LINEAR contenant suffisamment de détails pour lever le voile sur ce mystère. La clé du mystère repose sur un vent inhabituel d'ions rapides en provenance du Soleil. Ces ions entrent en collision avec les gaz de la comète et ce faisant certains d'entre eux acquièrent un électron. Ces électrons d'abord sur une couche de haute énergie tombent sur des couches de plus basse énergie plus près du noyau de l'ion et émettent alors des rayons X. Cette découverte devrait permettre de mieux suivre l'évolution des gaz des comètes ainsi que de mieux connaitre la composition des vents stellaires. (Credit: Carey Lisse (STScI/UMD) et al., CXC, SAO, NASA)
1er août 2000
À la surprise générale, la comète C/1999 S4 (LINEAR) se brise. En rétrospective, des indices de cette dislocation ont fait surface pendant tout le mois alors que C/1999 S4 s'approchait du Soleil et que son éclat présentait des hausses intenses. Sur cette image de la comète capturée par le télescope Hubble plus tôt ce mois-ci, on distingue clairement que le noyau de la comète a perdu un morceau important. Selon des spéculations récentes, le noyau de la comète se serait disloqué totalement le ou vers le 24 juillet. Si cela s'avère exact, la longue chaîne de débris devrait continuer sur la même orbite autour du Soleil, mais la comète deviendra peu lumineuse plus rapidement. Il est rare qu'une comète brillante se fragmente, mais il y a des précédents. En 1994, la comète Shoemaker-Levy 9 (D/1993 F2) s'est brisée avant de frapper Jupiter et en 1974, c'est la comète Bennett (C/1969 Y1) qui s'est fragmentée en approchant du Soleil. (Credit: H. Weaver (JHU) et al., STIS, HST, NASA)
31 juillet 2000
La comète C/1999 S4 (LINEAR) est l'une des nombreuses comètes découvertes dans le cadre du programme Lincoln Near Earth Asteroid Research (LINEAR) qui utilise un télescope situé près de Soccoro dans l'état américain du Nouveau-Mexique. C'est sa première incursion dans le système solaire interne. La comète se déplace régulièrement vers le sud et elle est passée au périhélie le 26 juillet 2000. La magnitude de C/1999 S4 (LINEAR) n'a jamais été plus petite que 6, donc à peine visible à l'œil nu et son éclat a commencé à diminuer. On peut tout de même l'observer avec des jumelles dans le ciel de l'hémisphère nord. Les comètes mémorables Hale-Boop et Hyakutake étaient beaucoup plus lumineuses, mais la comète C/1994 S4 présente une charmante queue que l'on peut admirer sur cette image en fausses couleurs captée à l'observatoire Črni Vrh en Slovénie. On a superposé plusieurs photos prises le 22 juillet pour obtenir cette image. C'est pour cela que les étoiles dessinent un trait pointillé. La comète est actuellement dans la Grande Ourse et se dirige vers le Lion. Elle sera dans l'hémisphère sud de la sphère céleste en août. (Credit & Copyright: Jure Skvarc, Bojan Dintinjana, Herman Mikuz (Crni Vrh Observatory, Slovenia))
27 juillet 2000
Il semble que la queue de la comète C/1999 S4 (LINEAR) prenne de l'expansion. Plusieurs suivent attentivement la comète C/1999 S4 et se demandent si elle va développer une queue impressionnante ou devenir visible à l'œil nu plus tard ce mois-ci. Depuis son arrivée dans le système solaire interne, la comète se déplace étrangement. Des cavernes de gaz chauffé explosent et produisent de petits changements dans son orbite autour du Soleil. Cette volatilité contribue évidemment au développement de la queue qui s'étend maintenant sur environ 2°, soit 4 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Cette image est le négatif d'une photographie captée le vendredi 7 juillet 2000 depuis la Californie. Selon des estimations récentes, la comète sera à peine visible à l'œil nu vers le 23 juillet. (Credit & Copyright: Bob Yen (Comet-Track))
10 juillet 2000
Il est possible qu'une nouvelle comète devienne assez brillante pour qu'on puisse l'observer avec des jumelles plus tard ce mois-ci. En effet, actuellement dans le système solaire externe, la comète C/1999 S4 (LINEAR) approche rapidement de la Terre et du Soleil et son éclat devrait atteindre un maximum aux environs du 25 juillet 2000. Elle sera alors dans le ciel du matin des observateurs de l'hémisphère nord. La comète a été découverte un peu par chance dans le cadre du projet LINEAR le 27 septembre 2000. Cette prise de vue accélérée de la comète C/1999 S4 a été réalisée à partir de photographies prises le 2 juillet à partir de l'Arizona. Elle montre le déplacement de la comète sur un intervalle de 19 minutes. Il est facile de calculer avec précision la position de la comète grâce à notre connaissance approfondie de la mécanique céleste, mais c'est une autre histoire pour son éclat et la longueur de sa queue. C'est un peu un jeu de devinette et il se pourrait fort bien que cette comète ne soit même pas visible avec des jumelles. (Credit & Copyright: Wil Milan)
4 juillet 2000
Une autre grosse boule de neige fonce vers le Soleil. C'est la comète Lee (C/1999 H1). Elle a été découverte par Steve Lee (AAO) en Australie. Son éclat devrait augmenter au fur et à mesure qu'elle approche du système solaire interne, mais on pense qu'elle ne deviendra pas visible à l'œil nu. Son éclat devrait être maximum vers le 7 juillet. À partir du mois de mai, les astronomes amateurs de l'hémisphère nord pourront l'observer dans leur télescope. La comète est la tache floue indiquée par les lignes noires sur cette photo qui a été captée le 16 avril depuis Loomberah en Australie. (Credit & Copyright: Gordon Garradd)
27 avril 1999
La comète Williams est actuellement la comète la plus brillante du ciel. La comète Williams se déplace lentement dans la constellation du Centaure et, avec une magnitude apparente de 8, les observateurs de l'hémisphère sud doivent se munir de jumelles pour l'observer. Dans dix jours, elle atteindra le périhélie de son orbite, mais elle sera plus loin du Soleil que ne l'est la Terre. La comète Williams sera dans l'hémisphère nord en novembre, mais avec une magnitude prévue de 10, il faudra utiliser un télescope pour l'observer. Cette comète a été découverte en août 1998 par Perter Williams. Cette photo a été captée le 25 août 1998 depuis l'Australie. (Credit & Copyright: Gordon Garradd)
6 octobre 1998
En 1993, une étrange chaîne de morceaux d'une comète a été découverte près de la planète Jupiter. De prime abord très différente de ses congénères, la comète Shoemaker-Levy 9 (D/1993 F2 souvent abrégé par SL9) est rapidement devenue le centre d'intérêt de la communauté scientifique. Les calculs montraient alors que le Soleil devrait changer la trajectoire de la comète et que celle-ci allait s'écraser sur Jupiter en juillet 1994. Ces calculs étaient exacts! Cette image montre le fragment G de SL9 entrant dans les nuages supérieurs de Jupiter. L'anneau sombre est environ de la taille de la Terre. Puisque Jupiter est surtout constitué de gaz, la comète a fondu et s'est évaporée dans son atmosphère. (Credit: H. Hammel (MIT), WFPC2, HST, NASA)
28 juillet 1998
Les comètes se déplacent dans le champ des étoiles fixes. Leur mouvement apparent est certes lent, mais un suivi précis de leur déplacement permet de connaître les paramètres de l'orbite de ces visiteurs du système solaire interne et d'ainsi identifier s'il s'agit d'une ancienne ou d'une nouvelle connaissance. L'annonce de la découverte par Patrick L. Stonehouse (Wolverine, Michigan) d'une nouvelle comète, désignée sous la cote C/1998 H1, a été faite le 26 avril 1998. Avec une magnitude apparente de 10, la comète Stonehouse est trop pâle pour être visible à l'œil nu, mais elle constitue une cible populaire pour les observateurs de comètes équipés d'un petit télescope. Cette image en fausses couleurs de la comète Stonehouse a été captée le 1er mai à l'observatoire Limber. Elle est constituée de 8 poses de 60 secondes chacune. Les photos ont été captées alors que le télescope suivait le mouvement diurne des étoiles. On a ensuite aligné les photos sur la comète pour composer l'image. On voit alors très bien la coma et la queue de la comète, mais à cause de son déplacement relatif, ce sont maintenant les étoiles qui semblent bouger. (Credit and Copyright: D. McDavid and G. Dowdle, Limber Observatory)
14 mai 1998
La comète 109P/Swift-Tuttle, en fausses couleurs sur cette image, est le plus gros objet connu qui passe périodiquement près de la Terre. C'est aussi une des plus vieilles comètes périodiques connues, avec des apparitions qui couvrent deux millénaires. Elle a été découverte en 1862 par Lewis Swift et par Horace Parmell Tuttle. Elle a été redécouverte en septembre 1992, mais son spectacle a été plutôt ordinaire, bien qu'on a pu l'observer avec des jumelles en plusieurs endroits. Quatre images individuelles ont été utilisées pour créer cette image en compensant le mouvement de la comète. Les étoiles laissent donc un trait. L'encadré montre des détails de la coma centrale de la comète. Le noyau de la comète non visible ici est en fait un gros morceau de glace sale d'environ 10 km de diamètre. La majorité des comètes se déplacent dans le lointain nuage d'Oort, bien au-delà de Pluton, et ils ne s'aventurent jamais dans le système solaire interne. Cependant, il peut arriver que certaines comètes voient leur mouvement perturbé par la gravité d'une étoile rapprochée et qu'elles se mettent en route vers le Soleil. Lorsqu'une comète s'aventure près du Soleil, des roches, des morceaux de glace, du gaz et de la poussière sont libérés de son noyau créant quelquefois une longue queue impressionnante. Les débris de la comète 109P/Swift-Tuttle sont à l'origine de la pluie d'étoiles filantes des Perséides entre le 20 juillet et le 25 août chaque année. La comète Swift-Tuttle nous rendra visite en 2126. (Credit: D. McDavid (Limber Observatory), D.C. Boice (SwRI))
19 février 1996
On voit ici les deux queues de la comète West (C/1975 V1). La queue ionique d'une comète est bleue et elle pointe toujours dans une direction opposée à celle du Soleil. La queue de poussière à l'arrière de la comète est plus vaste. La comète West nous a gratifiés d'un impressionnant spectacle qui a atteint son summum en mars 1976. Une comète aussi brillante apparaît dans le ciel en moyenne une fois par décennie. (Credit: Observatoire de Haute, Provence, France)
26 août 1995
En juillet 1994, des morceaux de la comète Shoemaker-Levy 9 sont entrés en collision avec l'atmosphère de Jupiter. Les collisions ont produit des explosions qui ont dispersé une grande quantité de débris cométaire dans l'atmosphère jovienne. Les nuages de débris ont créé plusieurs taches sombres que l'on voit sur cette photographie captée par le télescope spatial Hubble. La célèbre Grande Tache rouge est aussi visible à gauche. (Picture Credit: NASA, Hubble Space Telescope)
14 juillet 1995