Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
SUJETS DIVERS
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L’hiver et l’été semblent se succéder pendant la même
nuit sur cette étonnante petite planète. En fait, il s’agit évidemment de la
Terre.
Ce panorama cartographié numériquement et centré sur le
nadir couvre
360 par 180 degrés. Il est composé d’images captées en janvier et en juillet
depuis le col du
Galibier dans les
Hautes-Alpes du Sud en
France. Les étoiles et les nébuleuses de la Voie lactée d’hiver (au bas
de l’image) et de l’été forment des arcs complets traversant l’horizon
accidenté et incurvé. Les voitures qui circulent sur la route pendant une
nuit d'été illuminent le col de montagne situé à 2642 mètres d'altitude. La
neige rend cependant l'accès à cette route difficile pendant les mois
d'hiver, sauf pour les amateurs de ski de randonnée. Les amateurs de
cyclisme reconnaîtront le col du Galibier comme l'une des ascensions les
plus célèbres du Tour de France. (Image Credit & Copyright: Camille
Niel) |
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Le moment astronomique
de l’équinoxe de septembre est à 12 h
44 UCT le 22 septembre. C’est le moment où le Soleil traverse l’équateur
céleste en se déplaçant vers le sud au cours de son voyage
annuel dans le ciel de notre planète.
Ce moment marque le début de l’automne pour l'hémisphère nord et du
printemps pour l'hémisphère sud. C’est aussi la journée où le temps
d’ensoleillement et la nuit sont presque égaux partout autour du globe. Si
vous êtes de ceux qui célèbrent le changement astronomique des saisons en
regardant un lever de soleil, vous pouvez aussi avoir la chance d’observer
des
rayons crépusculaires comme
ceux de cette image. Mis en évidences
par les ombres projetées par les nuages, les rayons crépusculaires peuvent
avoir une apparence spectaculaire au crépuscule lors du lever ou du coucher
du soleil. En raison de la perspective, une journée d’équinoxe, les ombres
normalement parallèles sembleront pointer vers le soleil levant en un
endroit directement sur l’horizon. Cependant, cette image a été captée au
début de juin, alors que les ombres parallèles et les rayons crépusculaires
convergent plus au nord à l’horizon oriental. On remarque que le soleil
levant est situé juste derrière le clocher d’une église de la ville de
Vic
en
Barcelone.
(Image Credit & Copyright: Emili
Vilamala) |
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Quelle est cette lumière dans le ciel? Sans doute une
des questions qui est souvent revenue dans l'histoire de l'humanité. Nous
pouvons maintenant y répondre
grâce à quelques observations rapides. Par exemple, si vous habitez dans une
ville et si cette lumière brillante se déplace ou si elle clignote, il
s'agit presque toujours d'un avion. En effet, peu d'étoiles et de
satellites sont assez
lumineux pour percer la lueur diffuse
des lumières urbaines. Si vous vivez loin d'une ville, il se pourrait
bien que cette lueur brillante soit une planète comme
Vénus ou encore
Mars, qui
apparaissent près de l'horizon juste avant l'aube ou après le crépuscule.
Cependant, il est parfois difficile de discerner le lent mouvement d'un
avion éloigné près de l'horizon avec celui d'une
planète brillante. Mais en quelques minutes, on s'aperçoit que la lueur
se déplace de plus en plus vite et on conclut qu'il s'agit bien d'un avion.
Vous êtes encore incertain de l'origine de la lumière que vous observez?
Cet organigramme présente une évaluation parfois humoristique, mais
assez précise. (Image Credit & Copyright: HK (The
League of Lost Causes)) |
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Les carrés A et B sont-ils de la même couleur? Votre
cerveau vous dit non, mais ils le sont. Pour le vérifier, passez votre
curseur au-dessus de l’image ou cliquez sur celle-ci pour les voir reliés
avec un dégradé. Vous n’êtes pas convaincu? Ouvrez
l’image des carrés non connectée dans un programme de dessin (comme
Paint), découpez un morceau de A et transportez sur B. Étonnant, n’est-ce
pas? Cette
illusion est un exemple parmi d’autres que l’on appelle «
l’illusion de la
même couleur ». Il illustre très bien que les perceptions purement
humaines en science peuvent être ambiguës, voire inexactes, même pour les
couleurs. De telles illusions existent en astronomie, par exemple la taille
de la Lune lorsqu’elle est près de l’horizon où la
forme apparente d’un
objet (NDT : pas vraiment une
illusion
d’optique, juste une question d’orientation).
L’avènement d’appareils de
mesure automatisés et reproductibles tels que les
capteurs
photographiques CCD a rendu
la science
en général et l’astronomie en particulier moins sujettes aux
illusions biaisées par l’homme,
mais pas exemptes de ces illusions.
(Image Credit: Edward
H. Adelson, Wikipedia) |
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Non, la Lune n’est pas un arc et elle n’a évidemment
pas tiré un avion comme flèche. Cette image est une superposition tout à
fait fortuite. La traînée de condensation apparaît habituellement blanche,
mais l’épaisse couche atmosphérique entre le soleil levant et le photographe
a diffusé la lumière bleue donnant à cette traînée une couleur rouge vif.
Loin à l’arrière de l’avion, le croissant de lune apparaît aussi légèrement
rougi. Cette photographie a été captée depuis Bolton au Royaume-Uni au début
du mois dernier peu après le lever du soleil. L’avion ainsi que sa traînée
de condensation étaient alors éclairés par le bas.
En quelques minutes, le spectacle aérien a malheureusement pris fin. L’avion
s’est déplacé hors de vue. La Lune continuait à se lever, mais devenait plus
difficile à voir à travers un ciel qui s’éclaircissait. Et la traînée de
condensation s’est peu à peu dispersée.
(Image Credit & Copyright: Juned
Patel) |
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La
machine
d’Anticythère. Puisqu’on a trouvé cette machine sur l’épave d’un bateau,
on pense qu’elle servait à calculer la position des astres, Lune et Soleil,
et qu’elle permettait de faire le point géographique. De récentes
radiographies ont confirmé que c’est une sorte d’ordinateur mécanique
étonnamment précis. Ses roues et engrenages permettaient à ses utilisateurs
de connaître la position future des étoiles, des planètes ainsi que de
prédire les éclipses lunaires et solaires.
Récemment, la
modélisation numérique des composants manquant a permis la création
d’une
réplique plus complète de cette étonnante machine.
(Credit & Copyright:
Wikipedia.) |
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Ceci est une image comprimée
qui correspond au passage d’une nuit au-dessus de la mer Baltique. La vidéo
qui a été utilisée pour construire cette image a été réalisée depuis la côte
de la Suède entre le coucher et le lever du soleil. La lumière de la Lune
illuminait le paysage. Des nuages, des étoiles et des aurores boréales ont
aussi été extraits des 3296 images enregistrées sur la vidéo entre 19 h 4 et
6 h 35. Au fur et à mesure que le temps s’écoulait de gauche à droite, une
seule colonne de pixel a été prise du cadre individuel de la vidéo.
L’astucieux créateur a ensuite réuni en une seule image les 3296 colonnes.
(Image Credit & Copyright: Bernd
Pröschold (TWAN)) |
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Est-ce que ce serait amusant de colorier l'univers? Si
vous le croyez, servez-vous de cette célèbre illustration astronomique comme
substitut préliminaire. Vous, vos amis, vos parents ou vos enfants peuvent
l'imprimer pour ce faire ou même lui
appliquer numériquement
des couleurs. Tout en
la coloriant, vous vous
demanderez peut-être qui est l'artiste qui a réalisé ce dessin. Même si
cette
illustration est apparue dans de
nombreux ouvrages
depuis une centaine d'années, on ne connait pas cet artiste. De plus,
ce tableau n'a
même pas de nom!
Pouvez-vous
en suggérer un bon? Cette illustration a été publiée la
première fois dans un
livre
écrit par Camille
Flammarion en 1888. Elle est
souvent utilisée pour
montrer que les concepts présents de l'humanité sont appelés à être
remplacés par de plus solides vérités. (Image Credit: Unknown) |
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Transformées en pétales d’une fleur, 16 expositions
montrent le passage du jour à la nuit dans ce
paysage de ciel créatif. Belle réalisation artistique, mais sans apport
significatif à l’astronomie! |
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Connaissez-vous les noms de quelques
étoiles parmi les plus
brillantes du ciel? Probablement quelques-unes, mais les noms de certaines
sont si anciens qu’ils remontent au début du
langage écrit. Plusieurs cultures ont
leurs propres noms
pour les
étoiles les plus brillantes. Il est
culturellement et historiquement
important de s’en souvenir. Cependant, pour faciliter une communication
mondiale sans ambiguïté,
l’Union astronomique internationale (UAI)
a commencé à désigner des noms normalisés pour ces étoiles. L’image du jour
nous présente les 25 étoiles les plus brillantes avec leurs vraies couleurs
et
leur nom reconnu par l’UAI. La signification de certains noms est très
intéressante, par exemple, Sirius un mot latin qui signifie « le brûlant »,
Véga une expression de l’arabe qui signifie « l’oiseau qui se pose » ou
encore Antares le mot grec désignant le rival de Mars. Vous connaissez
sûrement le nom d’une autre étoile dont la luminosité est trop faible pour
figurer parmi ces 25 étoiles,
Polaris,
l’étoile Polaire. (Image Credit & Copyright: Tragoolchitr
Jittasaiyapan) |
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Avant d'appuyer sur le bouton,
sachez que deux univers sont encore possibles. Après avoir pressé le bouton,
il n'en restera qu'un. C'est une version WEB de la célèbre
expérience de
pensée intitulée «le
chat de Schrödinger». En cliquant sur le bouton, vous verrez apparaitre
dans la main de
l'astronaute
l'image d'un chat mort ou d'un chat vivant. L'instant du clic sur le
bouton, influencé par les
branchements de votre cerveau et les millisecondes de retard de votre
pointeur, vont s'unir pour créer un
résultat dominé
potentiellement par les lois du
hasard de la
mécanique quantique. Certains pensent que votre personnalité initiée par
une
décision quantique va diviser l'univers en deux et que ces deux parties,
l'univers du chat vivant et celui du chat mort vont continuer d'exister dans
un plus
grand multivers. D'autres croient que le résultat de votre clic sera la
fusion
des deux
univers possibles, d'une façon qui n'aurait pu être prédite à l'avance.
Enfin, d'autres pensent que l'univers est
déterministe et
donc que l'action de presser sur le bouton ne divisera pas celui-ci en deux,
mais qu'il s'agit seulement d'une action prédestinée depuis le début des
temps. Les auteurs de l'APOD croient que peu importe comment vous vous
sentez un peu idiot
de presser sur le bouton et sans égard aux résultats, ils vous souhaitent
une journée stimulante.
(Image Credit: NASA,
Erwin Schrödinger's Cat) |
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À quelle fréquence les
particules
élémentaires oscillent-elles? Une
étonnante réponse
à cette question apparemment sans grande conséquence a été fournie par une
expérience réalisée en 2001 au
laboratoire national de Brookhaven situé dans
l’état de New York
aux États-Unis. Les conclusions de cette expérience indiquent que le
modèle standard largement accepté de la physique des particules est
incomplet. Dans une série d’expériences connues sous le nom de
g-2 (gee minus two),
on a observé les propriétés du
moment dipolaire
magnétique du muon, une
particule aux propriétés semblable à l’électron, mais beaucoup plus lourde
qui est parfois appelée «électron lourd». Comme l’électron, le muon agit
comme un aimant en rotation. Le paramètre connu sous le nom de g
quantifie l’intensité du champ magnétique et sa vitesse de giration. La
valeur de g est légèrement supérieure à 2, d’où le nom de
l’expérience. Les résultats du laboratoire de Brookhaven ont galvanisé les
autres laboratoires de la planète pour les confirmer et ils ont exercé une
certaine pression sur les théoriciens
pour
les expliquer.
Les résultats des expériences les plus sensibles à ce jour sur
l’oscillation du
muon réalisées au
Fermilab (Fermi
National Accelerator Laboratory) en Illinois (la
photographie
du jour) ont été
publiés le 7 avril dernier. Ils sont en accord avec les résultats
obtenus en 2001 au laboratoire de Brookhaven. La
fréquence de l’oscillation du muon est inattendue et ces résultats
pourraient impliquer l’existence de plusieurs
particules
virtuelles de type encore inconnu. Une autre possibilité pouvant
expliquer ces résultats réside dans des défauts dans les prédictions des
calculs théoriques. La planification des activités au Fermilab inclut
des expériences g-2 avec une
plus grande précision. Elles augmenteront peut-être la différence entre
l’univers que nous mesurons et
l’univers que nous comprenons. (Image Credit: Fermi
National Accelerator Laboratory; Photographer: Reidar Hahn) |
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Explorer les royaumes extrêmes et terrifiants de l’univers ce soir. Si vous
osez regarder, une mystérieuse matière noire, une galaxie de cimetières, des
mondes de zombies et des sursauts de rayons gamma vous attendent, mais ce
n’est pas tout. Suivez seulement
ce
lien et rappelez-vous que tout est basé sur de la vraie science, même
les parties effrayantes. Ayez un heureux et sécuritaire Halloween.
(Poster Illustration Credit: NASA, JPL-Caltech, The
Galaxy of Horrors) |
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Comment cette ville s'est-elle retrouvée sens dessus dessous?
Chicago
était cependant comme elle l'a toujours été, dressé vers
les nuages. Mais, les
ombres allongées
réfléchies
par le
lac Michigan
peu après le coucher du Soleil font apparaitre les édifices à l'envers.
Cette image fascinante et intrigante a été prise en 2014 depuis le hublot
d'un avion en approche de
l'aéroport international
'O'Hare
de
Chicago.
On peut voir le
Soleil
au-dessus et en dessous du plafond nuageux, ce dernier réfléchi par les
eaux calmes du lac.
Si vous regardez attentivement la photo, vous pourrez voir un autre avion
qui était probablement en approche
pour le même aéroport.
(Image Credit & Copyright: Mark
Hersch) |
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Cette vidéo d’un gars, Matt Harding, qui danse avec des habitants d’un peu
tous les coins du monde, dont la ville de Montréal est passablement
émouvante et stimulante pour la promotion de la paix et de la solidarité
entre les peuples. Les lieux où la vidéo a été tournée, sur notre planète la
Terre, sont le seul rapport avec l'astronomie, sur notre planète la Terre. À
VOIR ABSOLUMENT, MÊME SI MATT DANSE PLUTÔT MÉDIOCREMENT! Il a produit une
deuxième vidéo où ses
talents de danseur se sont grandement améliorés.
(Video
Credit: Matt
Harding &
Melissa Nixon; Music: Praan (vocalist: Palbasha
Siddique) by Gary
Schyman) |
POUR LA PREMIÈRE FOIS EN 25 ANS, IL N,Y A PAS EU DE PARUTION DE L'APOD LE 10
JUIN 2020. AUCUNE EXPLICATION N'A ÉTÉ DONNÉE. 10 JUIN 2020 |
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L’humanité est attaquée et cette attaque ne vient pas
d’extraterrestres aux larges tentacules, mais d’envahisseurs que nous
pouvons à peine voir et si étranges qu’ils ne sont
pas clairement vivants. Partout sur la planète, les humains à base d’ADN
sont envahis par un organisme à base d’ARN,
le
SARS-CoV-2. Ce virus, qui crée la maladie connue sous le nom de
COVID-19,
est spécialisé dans la reprogrammation des cellules humaines en
zombies capables de fabriquer et de libérer des copies de lui-même.
Cette photographie à très fort grossissement montre une cellule humaine
recouverte de ce nouvel envahisseur, le SARS-CoV2, les petites sphères
orangées. Des batailles
épiques entre deux espèces qui s’affrontent dans un combat mortel ne
sont pas inhabituelles sur la Terre, plusieurs impliquant généralement des
humains ont
eu lieu dans
l’histoire. Mais, la
plupart d’entre
nous survivront à cette épidémie, mais seulement après la mort de
quelques millions d’entre nous et de
milliers de
milliards de virus corona. (Image Credit
& License: NIAID) |
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Ce
message en provenance de la Terre est destiné à une intelligence
extraterrestre. Que contient-il? Ce message a été envoyé en 1974 vers l’amas
globulaire d’étoiles M13.
C’est lors de l’inauguration du plus grand radiotélescope sur
Terre, celui de l’observatoire d’Arecibo, que la suite de 0 et de 1 de ce message a été envoyée vers l’espace.
Cette tentative
de communication avec
une intelligence extraterrestre était bien plus symbolique que réelle, car
nous émettons tous les jours des signaux radio et des émissions de télé vers
l’espace. Et même si le message était reçu, il faudrait attendre encore
pendant 50 000 ans pour recevoir la réponse, car M13 est
à environ 25 000 années-lumière de nous. Le message est assez simple : de
gauche à droite, on trouve les nombres de 1 à 10, des atomes dont
l’hydrogène et le carbone, des molécules, une chaîne d’ADN, la forme d’un
humain, des données concernant le système solaire et du télescope qui a
envoyé le message. Plusieurs programmes de recherche d’intelligences
extraterrestres existent de par le monde dont le projet
SETI qui
sollicite votre participation en utilisant votre ordinateur. (Credit: Frank
Drake (UCSC)
et al., Arecibo
Observatory (Cornell, NAIC)) |
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Depuis les
premiers jours de la radio et de la télévision, nous
diffusons librement des signaux dans l’espace. Depuis un certain temps,
nous écoutons
aussi. Le grand
radiotélescope de
l’université d’État de l’Ohio, surnommé
The
Big Ear (la
grande oreille), a été l’un des premiers à écouter.
The Big Ear
avait à peu près la taille de trois terrains de football. Ce
radiotélescope était constitué d’un immense plan de métal déposé sur le sol
et de deux réflecteurs en forme de clôture, l’une fixe et l’autre
inclinable. La rotation
de la Terre aidait au balayage du ciel. Cette photographie a été prise par
Rick Scott, un ancien étudiant volontaire. On y voit la plaque métallique au
sol et le réflecteur fixe, ainsi que les
antennes à cornet
du récepteur radio au premier plan.
À partir de 1965, The Big Ear
a été utilisé pour réaliser une ambitieuse étude du ciel en onde radio. Dans
les années 1970, il a été le premier radiotélescope utilisé pour écouter en
continu d’éventuels signaux de civilisations
extraterrestres. En aout 1977, pendant un moment excitant, un signal
très fort et inattendu, surnommé le
signal WOW, a
été détecté par The Big Ear. Mais,
hélas, ce signal qui
avait duré 72 secondes ne s’est jamais répété.
En mai 1998, les derniers
composants de Big Ear ont été
démolis. (Image Credit & Copyright: Rick Scott) |
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Est-ce l’astéroïde
Arrokoth (anciennement surnommé Ultima-Thulé) ou une
pomme de terre?
Bon évidemment, ce n’est pas l’image d’Arrokoth construite avec les données
que nous a fait parvenir la sonde spatiale New Horizons, mais bien l’image
du tubercule que l’on nomme plus familièrement patate.. On peut évidemment
manger ce
légume-racine apprêtée de bien des façons, mais pas l'astéroïde
Arrokoth, même si leur apparence est semblable. Arrokoth est environ 200 000
plus gros. Aujourd’hui, c’est évidemment l’habituel
poisson d’avril
des gens de l’APOD. (Image Credit: Jack
Sutton) |
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Sur
cette
macrophoto,
on dirait qu’une galaxie s’est logée à
l’intérieur d’une
goutte d’eau. Le procédé utilisé n’est pas si compliqué. Le photographe
a utilisé une image d’une galaxie qu’il avait réalisée précédemment et il
l’a placée derrière la goutte d’eau suspendue à une tige. Il a ensuite
utilisé un objectif
macro pour photographier l’image de la galaxie vue à travers la goutte.
La galaxie est bien connue des astrophotographes, c'est M31 qu'on appelle
habituellement appelée la
galaxie d’Andromède. Cette magnifique
galaxie, dont le
diamètre atteint les 220 000 années-lumière, est distante d’environ 2,5
millions d’années-lumière. Son apparence est courbée et déformée dans cette
image contenue dans une goutte de quelques millimètres. Le photographe était
cependant installé
confortablement à l’intérieur et passablement plus près de M51.
(Image Credit & Copyright: Massimo
Tamajo) |
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Cette peinture à l’huile d’un paysage nocturne a été réalisée vers 1850
par l’artiste français
Jean-François
Millet. Dans le ciel sombre de l’image, au-dessus d’un chemin de
campagne faiblement éclairé menant vers les arbres et la silhouette d’une
charrette à l’horizon, on peut voir deux météores que l’on appelle aussi des
étoiles filantes. Millet a grandi dans une famille d’agriculteurs en
Normandie et il est
connu pour ses tableaux de scènes rurales et de vie paysanne. Ce tableau a
été peint après le déménagement de Millet à
Barbizon, une commune
située à environ 30 kilomètres au sud-est de Paris, loin de toute
pollution lumineuse du 19e siècle. Millet a écrit à son frère
à ce moment-là : «Si seulement vous saviez à quel point la nuit est belle
... le calme et la grandeur de celle-ci sont si impressionnants que je me
sens vraiment dépassé». L’artiste
néerlandais
Vincent van Gogh
était un admirateur de l’œuvre de Millet et il a lui aussi
réalisé deux tableaux
de nuit étoilée.
(Digital Reproduction Credit: Yale
University Art Gallery - Text: Letty Bonnell) |
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Le tableau « La Nuit étoilée » est l’une des icônes les plus célèbres du ciel nocturne jamais créé. Ce tableau a été peint par Vincent van Gogh en France en mai 1889. Pour certains, le style tourbillonnant du tableau rend le ciel nocturne plus vivant. Même si van Gogh peint souvent de véritables décors dans ses tableaux, les historiens de l’art ne reconnaissent pas précisément les étoiles ou les planètes de ce tableau. Toutefois, la Lune est visible en haut à droite près du cadre. Le « La Nuit étoilée » est un tableau postimpressionniste, un style populaire particulièrement en peinture vers la fin du 19e siècle. « La Nuit étoilée » est exposée au Museum of Modern Art(MoMA) de New York aux États-Unis. (Painting Credit: Vincent van Gogh; Digital Rendering: MoMA, Google Arts & Culture, via Wikipedia) 23 octobre 2019 |
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Que voyez-vous sur cette image? Dans le centre, un ciel sombre rempli d’étoiles? Un coucher de soleil à gauche? Des nuages un peu partout? Le bandeau central de la Voie lactée? Des galaxies? Les ruines d’un avant-poste abandonné sur une colline? Un photographe avec une lampe frontale contemplant cet univers surréaliste? Un chemin accidenté bordé de marches ou encore l’œil d’un dragon? Cette image a été construite en utilisant une « projection petite planète » avec 38 photographies prises le mois dernier depuis l’île d’Askold en Russie. (Image Credit & Copyright: Anton Komlev) 22 septembre 2019 |
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Votre corps est un vaisseau spatial flottant dans l'univers. Votre chien aussi. Nous transportons tous des billions (1012) de microorganismes pendant toute votre vie. L'ADN de cette multitude de bactéries, de fungi et d'archées est différent de la vôtre. Collectivement, on donne le nom de microbiote de l'organisme humain à ces organismes qui dépassent en nombre vos cellules. Votre équipage forme une communauté qui facilite la digestion de la nourriture, qui fait la guerre aux intrus et qui quelquefois s'engage sur une autoroute liquide d'une extrémité à l'autre de votre corps. Mais, la plupart des actions du microbiote sont encore inconnues. Vous êtes le capitaine, mais votre attitude envers votre équipage pourrait vous aider à explorer votre cosmos local. (Space Image Credit: NASA, ESA, Hubble, and J. Maiz- Apellániz (IAA); Acknowledgement: D. De Martin; Human Image Copyright: Charis Tsevis; Composition: R. J. Nemiroff) 18 aout 2019 REPRISE du 15 aout 2016 |
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Que pourrez-vous voir dans le ciel nocturne cette saison? Ce graphique illustre quelques évènements importants pour l'hémisphère nord de la Terre. Le graphique est construit à la manière d’une horloge, les évènements du début du printemps sont inscrits à gauche et plus l’évènement est près de la Terre, plus son inscription est près du personnage avec son télescope. Cependant, la plupart des évènements pourront être observés sans un télescope. Comme chaque année, les mêmes constellations reviendront dans le ciel et la pluie d’étoiles filantes des Lyrides sera à son maximum vers la mi-avril. Comme d’habitude, on pourra aussi apercevoir de temps à autre la Station spatiale internationale comme un point brillant se déplaçant rapidement dans le ciel juste après le coucher du Soleil. Après l’équinoxe du printemps la semaine prochaine, la durée de la journée sera supérieure à celle de la nuit dans l'hémisphère nord. Aussi, alors que le printemps progressera, Jupiter deviendra visible de plus en plus tôt la nuit. À la fin de ce printemps, le mois de mai comptera deux pleines lunes, la deuxième étant appelée une lune bleue. (Image Credit & Copyright: Universe2go.com) |
Une vidéo style «projection petite planète» qui présente un intérêt artistique certain, mais en ce qui concerne l’astronomie, cela n’apporte rien de vraiment intéressant. (Video Credit & Copyright: Brian Haidet - Music Credit: Space Walk - Silent Partner) 8 décembre 2018 |
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C'est devenu une tradition de l'APOD de publier l'horloge des évènements astronomiques au début de chaque saison. Celle-ci présente quelques spectacles du ciel de l'hémisphère nord de l’hiver 2018-2019. Les évènements du début de la saison sont à droite et plus ils sont près du personnage avec un télescope, plus ils sont près de la Terre, mais la plupart de ces phénomènes peuvent être observés sans un télescope. Comme c'est le cas chaque saison, les constellations reviennent comme auparavant dans le ciel et comme l'an passé et la pluie d'étoiles filantes des Géminides atteindra son intensité maximale vers la mi-décembre. Comme cela se produit de temps à autre, on pourra observer le point lumineux de la Station spatiale internationale qui balaiera rapidement le ciel après coucher du Soleil. La Lune passera presque devant plusieurs planètes au début de janvier. La comète 46P/Wirtanen constituera le plaisir astronomique de la saison. Elle est déjà brillante et elle passera à seulement 36 distances lunaires de la Terre à la mi-décembre. Elle sera alors peut-être visible à l’œil nu. (Image Credit & Copyright: Universe2go.com) 5 décembre 2018 |
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C'est presque devenu une tradition de l'APOD de publier l'horloge des évènements astronomiques au début de chaque saison. Celle-ci présente quelques spectacles du ciel de l'hémisphère nord de l'automne 2018. Les évènements du début de l'automne sont à droite et plus ils sont près du personnage avec un télescope, plus ils sont près de la Terre, mais la plupart de ces phénomènes peuvent être observés sans un télescope. Comme c'est le cas chaque saison, les constellations reviennent comme auparavant dans le ciel et comme l'an passé, la pluie d'étoiles filantes des Perséides atteindra son intensité maximale vers la mi-novembre. Comme cela se produit de temps à autre, on pourra observer le point lumineux de la Station spatiale internationale qui balaiera rapidement le ciel après coucher du Soleil. Cet automne, les planètes qui seront visibles sont d'abord Jupiter et Mars, puis Saturne vers la fin de la saison. (Illustration Credit & Copyright: Universe2go.com) 24 septembre 2018 |
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Voici un graphique qui nous présente les spectacles que nous offrira le ciel au cours de la prochaine saison, soit l'été 2018, sous forme d'une horloge centrée en bas de l'image. Les évènements plus rapprochés de la Terre sont plus près du personnage avec un télescope, mais la plupart des phénomènes inscrits sur l'image peuvent être observés sans un télescope. Comme c'est le cas chaque saison, les constellations reviennent comme auparavant dans le ciel et les pluies d'étoiles filantes se répètent à peu près aux mêmes dates. Par exemple, comme dans les années précédentes, les étoiles du Triangle d'Été illumineront la nuit pendant la majeure partie de l'été, alors que la pluie des Perséides culminera à la mi-aout. Les autres évènements importants du ciel de cet été sont aussi illustrés. Jupiter sera visible après le coucher du Soleil en juin, Vénus brillera dans ciel du soir en juillet et en aout, Saturne et Mars seront visibles pendant la majeure partie de la nuit cette saison. Notons que Saturne et Mars seront respectivement en opposition les 27 juin et 27 juillet. Finalement, une éclipse lunaire totale sera visible pour ceux qui peuvent voir la Lune le 27 juillet. (Illustration Credit & Copyright: Universe2go.com) 27 juin 2018 |
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Comparée aux autres étoiles, quelle est la taille du Soleil? Dans cette intéressante vidéo populaire présentée sur YouTube, la taille relative des planètes, des étoiles et même des grandes structures de l'Univers est présentée, du plus petit au plus grand. La vidéo débute avec la Lune et se poursuit avec des lunes et des planètes du système solaire. Assez tôt, on voit apparaitre le Soleil que l'on compare à plusieurs des étoiles de la Voie lactée, les étoiles le plus brillantes du ciel de la Terre. Finalement, la taille des étoiles est comparée à celle de la Voie lactée, à celle des galaxies de l'Univers observable et, de façon très spéculative, à celle d'un hypothétique multivers. Il faut noter que la taille réelle des étoiles autre que le Soleil n'est pas connue par l'observation directe, mais qu'on la déduit des mesures de leur luminosité, de leur température de surface et de leur distance. (Video Credit: morn1415 (YouTube); Images Credit: NASA (typically); Music: Alpha (Vangelis)) 12 juin 2018 |
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Photo captée à Valladolid en Espagne. Le personnage semble tenir la Lune dans ses bras. Les éditeurs de l’APOD se servent de la photo à l’occasion du fameux poisson d’avril. (Image Credit & Copyright: Fernando Cabrerizo) 1 er avril 2018 |
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On considère que c’est la plus vieille illustration connue du ciel nocturne. Mais que représente cette image et pourquoi a-t-on fabriqué ce disque métallique? Le disque de Nebra a été découvert en 1999 illégalement par des fouilleurs clandestins équipés de détecteurs de métal près de la ville Nebra-sur-Unstrut en Allemagne. Le disque était au milieu de plusieurs armes datant de l’âge de bronze. Son diamètre est d’environ 32 centimètres et sa masse atteint 2 kg. Il est associé à la culture d’Unétice en Europe vers 2300 av. J.-C. – 1600 av. J.-C. Les points représentent sans doute des étoiles et l’amas serait celui des Pléiades. Le grand cercle est sans aucun doute le Soleil et le croissant la Lune. On ne sait pas pourquoi on a fabriqué ce disque, peut-être une horloge astronomique, une œuvre d’art ou simplement un symbole religieux. On estime sa valeur à 11 millions de dollars et certains croient que le disque de Nebra est l’une d’une paire, l’autre disque attendant d’être découvert. (Image Credit: Dbachmann, Wikipedia) 19 mars 2018 |
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Quel spectacle nous offrira le ciel la nuit au cours des prochains mois ? Cette représentation nous en fournit un aperçu. Présentés sous la forme d’une horloge centrée en bas de l’image, les évènements célestes de mars se déroulent vers la gauche, vers le haut pour avril et vers la droite pour mai. Même si presque tout sur l’image peut être observé sans utiliser un télescope, les évènements plus rapprochés de la Terre sont illustrés plus près de la figurine avec le télescope au centre du cadran. Les évènements les plus remarquables de ce printemps sont l’apparition de Vénus dans le ciel du soir en mars, la pluie d’étoiles filantes de Lyrides en avril et Jupiter qui fera son apparition en soirée au mois de mai. Comme c’est le cas en toute saison, on peut parfois observer la Station spatiale internationale traverser rapidement le ciel, mais il faut savoir quand et où regarder. (Illustration Credit & Copyright: Universe2go.com) 14 mars 2018 |
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Quels seront les principaux événements astronomiques cet hiver ? Ce graphique présente quelques points saillants pour l'hémisphère nord. Présenter comme une horloge dont le centre est occupé par la Terre, les événements se déploient dans le sens des aiguilles, du mois de décembre jusqu’à la fin février. Les événements plus proches de la Terre sont indiqués près du centre du graphique, bien que tout ce qui est présenté puisse être observé sans un télescope. Les faits saillants cet hiver : la pluie d’étoiles filantes des Géminides cette semaine, la constellation d’Orion haute dans le ciel du soir et les nombreuses planètes visibles avant le lever du Soleil en février. Comme chaque saison, vous pourrez observer la Station spatiale internationale si vous savez où regarder. (Illustration Credit & Copyright: Universe2go.com) 12 décembre 2017 |
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Est-ce que l'histoire de notre planète et du genre humain peut se résumer en un peu moins de 100 secondes? Cette vidéo palpitante sur fond musical de John Boswell tente de réaliser cet exploit en nous présentant un enchaînement de plusieurs extraits d'autres vidéos. Une description brève des principales étapes ayant donné naissance à notre monde : une animation artistique du Big Bang, un voyage rapide dans l'univers primordial, la formation du système Terre et Lune, l'apparition des organismes multicellulaires et des plantes, la conquête de la planète par les reptiles et les dinosaures, l'impact météoritique qui les a fait disparaître, la multiplication des mammifères et des humains et finalement, l'avènement de la civilisation moderne. Les quelque 100 secondes de cette vidéo se terminent par un survol d'un gratte-ciel et d'un humain debout sur le sommet d'une montagne enneigée. Cette vidéo est la production la plus récente du projet «Symphony of Science». (Video Credit & Copyright: MelodySheep, Symphony of Science, John Boswell; Music Credit: Our Story) 26 novembre 2017 REPRISE du 14 novembre 2012 |
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Quelle sera l'apparence des avions de passagers dans le futur? Pour s'en faire une idée, la NASA a commandité un concours de design d'un avion futuriste. Cette image artistique a été soumise en 2010. On espère que cet avion futuriste atteindra des vitesses supersoniques, surpassant peut-être celle des avions supersoniques de transport qui étaient en service à la fin du 20e siècle. L'aile en V inversé tendue au-dessus des moteurs est une structure conceptuelle destinée à réduire le son incommodant des bangs supersoniques. De plus, les avions du futur devraient avoir un impact relativement faible sur l'environnement, incluant des normes minimales sur la pollution et la consommation de carburant. Des avions comme celui-ci pourraient bien entrer en fonction vers les années 2030. (Illustration Credit: NASA, Lockheed Martin Co.) |
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Une idée très originale : l'utilisation d'être humain (et un chien) comme gnomon. Un gnomon est une partie importante sans laquelle un cadran solaire ne pourrait fonctionner, car c'est son ombre qui indique l'heure sur sa partie graduée. Le 19 juillet, le groupe d'astronomie de Progymnasium Rosenfeld a réalisé un cadran solaire humain. Chaque participant a joué patiemment le rôle de gnomon pendant 10 minutes, sauf peut-être le chien (à la 38e seconde de la vidéo). Un squelette et une bouteille de boisson gazeuse font aussi une brève apparition. Pour le montage de la vidéo, une photographie a été prise toutes les 20 secondes de 8 à 16 heures HAEC (heure d'été d'Europe centrale). On voit sur le sol les indications pour la lecture de l'heure solaire. Difficile à consulter sur la vidéo, le cadran sur la tour offrait aux participants la lecture de l'heure civile (le temps moyen du fuseau, TMF). Pouvez-vous dire à quel moment il est midi solaire (indice : le Soleil est alors sur le méridien du lieu et au plus haut dans le ciel)? Ce groupe a l'intention de refaire cette expérience cet hiver afin de comparer la longueur du jour et l'altitude du Soleil. (Video Credit & Copyright: Astronomie-AG, Progymnasium Rosenfeld, Till Credner, AlltheSky.com) 12 aout 2017 |
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Qu'est-ce qui cloche dans cette image? Si vous le trouvez, vous réalisez sans doute où la photographie a été prise. La bizarrerie est l'un des édifices, il est incliné. Il s'agit évidemment de la très célèbre tour de Pise qui est rapidement devenue une icône peu de temps après sa construction qui a débuté en 1173. Cet édifice est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Selon la légende, Galilée a utilisé l'inclinaison de la tour pour démontrer le principe gravitationnel que deux objets de masse différente lâchés en même temps arrivent au sol également en même temps. Entre la tour penchée à droite et la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Pise flanquée du baptistère Saint-Jean de Pise, la pleine lune du tonnerre pose fièrement dans le ciel. En utilisant des techniques modernes, la tour a été stabilisée avec un succès, car on prévoit qu'elle devrait conserver son inclinaison pour au moins 200 ans. (Image Credit & Copyright: Marco Meniero) 18 juillet 2017 |
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Vénus apparaît maintenant comme une brillante «étoile» après le coucher du Soleil et on la voit ici captée dans une photographie assez inusitée. Réalisée avec un objectif macro depuis Milton Keynes (Angleterre) le 18 janvier, cette photo montre de multiples images du ciel au-dessus de l’horizon ouest après le coucher du Soleil. Les images ont été créées par des gouttes d’eau déposées sur une plaque de verre fixée sur un arbre. La tension de surface de l’eau a transformé les gouttes en leur donnant la forme d’une lentille convergente. En réfractant la lumière, les gouttes produisent des images renversées, ainsi on a retourné l’ensemble afin de pouvoir mieux admirer ce multiple paysage céleste. (Image Credit & Copyright: John Bell) 27 janvier 2017 |
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Vous planifiez des vacances interplanétaires? Vous devriez considérer la lune Europe comme un choix alléchant. Cette lune couverte de glace fait le tour de Jupiter sur une orbite elliptique en un peu plus de 85 heures. La chaleur engendrée par l'intense force de marée de Jupiter déforme cette lune et elle maintient une mer liquide intérieure salée toute l'année. C'est cette source d'énergie qui en l'absence de lumière solaire permet d'entretenir des formes simples de vie. Évidemment, il est impossible aujourd'hui de réserver une place dans un restaurant d'Europe et de savourer leurs plats exquis de crevettes, mais comme c'est le 1er avril, il est permis de rêver et de choisir un autre lieu de vacances sur le site de «Visions of the Future» de la NASA. (Poster Illustration Credit : NASA, JPL, Visions of the Future) |
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Le temps d'exposition de cette photographie est de 3 mois, du 22 décembre 2015 au 30 mars 2016. Cette image utilise la technique dite de solarographie. Cette image non conventionnelle a été réalisée avec un sténopé construit avec un cube dont cinq des faces étaient recouvertes d'un papier photosensible. Immobile pendant tout le temps d'exposition, ce simple appareil photo a enregistré la trajectoire du Soleil dans le ciel de la Hongrie. Chaque jour, la trace du Soleil a réagi avec le papier photosensible. De courtes et basses à longues et hautes, les traces sur le papier de chacune des cinq faces du cube suivent la progression de la course du Soleil depuis le solstice d'hiver jusqu'à l'équinoxe du printemps. Les espaces sombres sur l'image sont bien entendu causés par un couvert nuageux alors que les journées pleinement ensoleillées ont produit les traces les plus brillantes. (Image Credit & Copyright: Olivér Nagy) |
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Les jolies décorations lumineuses entourant de ce pin à pignons sont en réalité des étoiles de la constellation du Scorpion et la faible lueur du bulbe de la Voie lactée. Cette photographie a été captée en juin dernier depuis le North Rim du Grand Canyon sur la planète Terre. La mise au point étroite et rapprochée sur une des branches du pin rend très bien ses aiguilles, mais les étoiles distantes sont alors hors foyer et forment des disques lumineux de diverses couleurs. La couleur d'une étoile dépend de la température de sa surface. La plupart des étoiles brillantes hors foyer du Scorpion arborent une teinte prédominante dans le bleu parce que leur température de surface est beaucoup plus élevée que celle du Soleil. Plus froide, immensément plus grosse et plus rouge que le Soleil, on aperçoit la supergéante rouge Antarès à droite de la branche. Sur une photographie télescopique au foyer, on reconnaitrait immédiatement le disque blanc au-dessus d'Antarès, car il s'agit de la planète aux anneaux, Saturne. (Image Credit & Copyright: Stan Honda) 24 décembre 2015 |
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Quelle est donc l'origine de cet étrange trait bleu dans le ciel? Cette question a dû être formulée à maintes reprises ce soir-là. Ce trait lumineux était non seulement très brillant, mais il se déplaçait et il grossissait. Dans le ciel autrement plus prévisible, cet étrange trait lumineux est apparu pendant que le photographe et ses amis photographiaient le célèbre pont qui traverse le détroit du Golden Gate vers San Francisco en Californie. Ils n'ont pas été les seuls à voir ce spectacle inhabituel, car des centaines de personnes au moins en ont été témoins. L'explication la plus répandue parmi les observateurs du ciel expérimentés était que ce panache lumineux avait été produit par le lancement d'une fusée, une explication qui a été confirmée un peu plus tard par l'US Navy. Il s'agissait d'un test non publicisé du lancement d'un missile nucléaire Trident II D5 non armé depuis un sous-marin. De tels essais ne sont pas rares, mais ils ne se font habituellement pas juste après le coucher du Soleil près d'une grande ville, où plusieurs personnes peuvent l'observer. Si des images de ce panache lumineux n'avaient pas été diffusées sur la Toile et rapidement identifiées, le phénomène aurait pu donner naissance à des explications plus fantaisistes. (Image Credit & Copyright: Abe Blair (Abe Blair Gallery)) 11 novembre 2015 |
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Bienvenu dans l'année vicennale de l'APOD (Astronomy Picture of the Day). Sans doute une référence fiable pour plusieurs, le site de l'APOD est encore vivant. Lors de ces vingt années de sélection des images du jour, l'occasionnel travailleur acharné Robert Nemiroff, à gauche, et le souvent tenace Jerry Bonnel sont représentés ici en train de préparer une autre image inédite de notre cosmos. Même si cette image est semblable à un montage inspiré des oeuvres de Vermeer, «l'Astronome» et «Le Géographe», utilisées pour le cinquième anniversaire de l'APOD, un œil averti apercevra qu'elle a été réalisée en utilisant des miniatures de plus de 5000 images de l'APOD. Pouvez-vous retrouver certaines des meilleures images? En ce vingtième anniversaire, les éditeurs de l'APOD remercient leurs fidèles partisans pour l'intérêt qu'ils portent à leur travail et pour leurs écrits dans le forum de l'APOD. Si vous êtes un admirateur de l'APOD, vous pourriez vouloir devenir un de ses partisans. (Image Credit & Copyright: Apologies to: Vermeer's Astronomer and Geographer; Image Pixelation: Rob Stevenson) 16 juin 2015 |
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La Chouette et la Galaxie voguent dans ces cieux |
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Comment une vache pourrait-elle survivre sur la Lune? C’est une question préoccupante au sujet de l’espace et les scientifiques en débattent depuis des décennies. Finalement, grâce à des modélisations numériques complexes et des nuits de traite laitière nocturne, les ingénieurs ont conçu, fabriqué et testé le nouveau scaphandre qui sera utilisé par les bovins : le LGM (pour Lunar Grazing Module, module de pâturage lunaire). Évidemment, il s’agit du poisson d’avril habituel des éditeurs de l’APOD. Selon leurs sources, le lancement de vaches dans l’espace n’est pas pour demain, car le coût du lancement d’une masse supérieure à 500 kg est prohibitif et sa réalisation n’est pas simple. Les vaches sont sans doute très sympathiques, mais les rovers robotisés sont de bien meilleurs explorateurs scientifiques. Ce costume artistique, intitulé «Mooooonwalk» ne résulte cependant pas d’un truquage quelconque. Il est bien réel et il est exposé dans un musée populaire des sciences. (Image Credit & Copyright: Robert Nemiroff (Michigan Tech. U.) 1er avril 2015 |
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Vous pouvez maintenant en sirotant votre latte cosmique admirer d'un seul coup d'œil une centaine d'images captées par le télescope spatial Hubble. En effet, les images célèbres du cosmos réalisées depuis l'orbite basse sur laquelle se trouve Hubble ont toutes été réunies dans cette unique présentation numérique. Pour construire cette image, on a choisi les 100 meilleures photos d'Hubble en les transformant aux mêmes dimensions en pixel. Les valeurs des 100 pixels ont été ordonnées de la plus petite à la plus grande et c'est la valeur médiane qui a été choisie pour l'image finale. Le résultat est cette abstraction de la lumière de l'Univers entouré par la noirceur. (Image Credit & Copyright: Michael West (Maria Mitchell Observatory)) 13 septembre 2014 |
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En regardant vers le plafond de la grotte Hollow Hill situé en Nouvelle-Zélande, vous pourriez croire qu'il s'agit d'un ciel étoilé. Et c'est exactement ce qu'espèrent les Arachnocampa luminosa. En se tapissant sur le plafond de la grotte, ces vers luisants donnent l’impression qu'il s'agit d'une ouverture vers un ciel de nuit rempli d'étoiles. Les insectes s'y méprennent et ceux qui s'approchent de trop près sont emprisonnés dans les pièges gluants des cordons larvaires gluants suspendus au plafond. Évidemment, un astronome amateur ne s'y laisserait pas prendre, même si les formations de la paroi supérieure gauche ressemblent à la nébuleuse du Sac de charbon et à la constellation de la Croix du Sud. (Image Credit & Copyright: Phill Round) 30 août 2014 |
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Avez-vous déjà observé une aurore depuis une grotte? Pour capturer cette fascinante juxtaposition du monde d'en dessous et du monde d'au-dessus, l'astrophotographe Bjargmundsson a passé presque toute la nuit seul dans la caverne Raufarhólshellir vers la fin du mois de mars 2014. Cette caverne située en Islande et longue de 1360 m a été creusée dans de la roche volcanique. Sous terre, Bjargmundsson a capturé des images individuelles des trois parties de la grotte en utilisant une illumination stroboscopique. Il a aussi capté une image d'une aurore et il a réuni numériquement ces quatre images. Plusieurs puits de lumière ont percé la surface vers ce tube creusé dans la roche volcanique et des gravats de pierre et de la neige recouvre ainsi le sol en certains endroits. La personne au sommet des monticules est bien entendu le photographe. (Image Credit & Copyright: Ingólfur Bjargmundsson) 22 juillet 2014 |
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Le robot AFJ013 de la Station spatiale internationale a encore oublié ses clés. Le robot un peu frustré a frappé à la fenêtre de la station pour demander à un humain de le laisser entrer. C'était la troisième fois que cela se produisait cette semaine. «Il fait du bon boulot pour ajuster les paramètres de nouveau module scientifique, mais je ne sais absolument pas pourquoi il oublie de prendre sa clé», a commenté le japonais Koichi Wakata, le commandant actuel de la Station spatiale internationale. «On pourrait laisser la porte ouverte, mais nous sommes effrayés à l'idée qu'un extraterrestre vienne piller notre réfrigérateur». Évidemment, ce texte des éditeurs de l'APOD est un poisson d'avril. En réalité, l'astronaute Wakata pose devant une fenêtre de la coupole de la station derrière laquelle se trouve l'effecteur de verrouillage attaché à l'une des extrémités de Canadarm2, le bras robotisé canadien. (Image Credit: Expedition 38 Crew, International Space Station, NASA) 1er avril 2014 |
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Aimeriez-vous admirer le paysage que l'on voit lorsqu'on tombe vers la Terre de vraiment très haut? En 2012, Felix Baumgartner a établi un nouveau record pour un saut en chute libre. Baumgartner a battu le précédent record de 31,3 km en sautant de la nacelle de son ballon à une altitude de 39 km au-dessus du Nouveau-Mexique. Lors de cet événement commandité par Red Bull, l'audacieux parachutiste a été filmé pendant toute la descente et c'est cette vidéo de 4 min 19 s qui nous est présentée. Baumgartner était revêtu d'une combinaison pressurisée qui le tenait au chaud et qui lui permettait de respirer lors de son ascension en ballon. Mais lors de sa descente, la combinaison lui permettait de lutter contre la chaleur produite par la friction avec l'air. Lors de cette vertigineuse descente de 36,4 km avant l'ouverture du parachute, la vitesse de Baumgartner a dépassé les 1000 km/h, vitesse supérieure à celle du son à la température et à la pression de cette altitude. La rotation rapide de Baumgartner que l'on voit sur la vidéo était inattendue et elle aurait pu s'avérer dangereuse si elle l'avait désorienté ou même lui fait perdre connaissance dans les instants où il lui fallait ouvrir son parachute. Sa captivante descente en chute libre s'est terminée par l'ouverture du parachute et son atterrissage en douceur sur le sol du désert. (Video Credit & Copyright: Red Bull Stratos, GoPro; Music: Wilderness is Their Home Now & Satellites (East of the River), ExtremeMusic) 10 février 2014 |
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Aimeriez-vous visiter la Lune? Le premier film important de science-fiction consacré à ce rêve de l'humanité a été réalisé en 1902. C'était «Le Voyage dans la Lune». Ce film devint l'un des films les plus populaires du début du 20e siècle. Ce film, évidemment muet, dans lequel joue Georges Méliès qui en est aussi le réalisateur, raconte l'aventure d'un club d'astronomie qui fait un aller-retour à la Lune. Cette célèbre image provenant de ce film est devenue une icône tant pour le cinéma que pour la conquête de l'espace. Évoquant un tir sur une cible, cette image caricature «l'homme lunaire» heurté par un vaisseau spatial terrestre. On peut maintenant voir gratuitement ce film de 14 minutes et, même, une version colorisée. Soixante-sept années plus tard, la réalité a rejoint la fiction avec la célèbre mission Apollo 11. Le tourisme lunaire semble maintenant à la portée des gens riches et célèbres. (Image Credit: Georges Méliès, Wikipedia) 13 janvier 2014 |
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Quel est ce monde étrange? Cette image n'est pas un endroit réel, on s'en doute bien. Il s'agit d'un paysage purement mathématique, une généralisation en trois dimensions d'une fractale. Une fractale classique est habituellement une représentation bidimensionnelle dans le plan des nombres complexes dans des régions où une fonction itérative diverge. De récents ajouts dans le domaine des fractales ont permis d'étendre l'ensemble de Mandelbrot aux trois dimensions produisant deux ensembles : le Mandelbox et le Mandelbulb. Les illustrations produites sont souvent étourdissantes. Ces ensembles mathématiques créent des mondes virtuels si détaillés qu'on a l'impression qu'on pourrait y voler comme dans un film fantastique. Cette image est une de ces fantaisies mathématiques, évoquant l'univers «steampunk» rétro-futurisme d'un paysage quantique. (Image Credit & Copyright: Jos Leys (Mathematical Imagery), Ultra Fractal) 30 décembre 2013 |
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NGC 7841 sera peut-être connu sous le nom de nébuleuse de la Fumée, située dans la nouvelle constellation de Frustriaus, l'astrophotographe frustré. Elle n'est qu'à quelques nanosecondes-lumière de la Terre. La nébuleuse de la Fumée n'est pas un rémanent en expansion d'une supernova située dans le plan de la Voie lactée, même si elle en a grandement l'apparence. Il s'agit en fait de fumée s'élevant dans l'air. Le champ dense d'étoiles est formé de gouttelettes d'eau projetées par un vaporisateur manipulé par un astrophotraphe impatient par une nuit nuageuse qui se prolongeait en Suède. Une seule photographie du paysage illuminé par trois flashs extérieurs a été nécessaire pour capturer ce paysage qui n'a rien de cosmique. (NGC 7841: The Smoke Nebula in Frustriaus. Image Credit & Copyright: Göran Strand) 1er novembre 2013 Note : la dernière entrée du catalogue NGC est 7840, une galaxie spirale située dans la constellation des Poissons. |
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Une première dans l'histoire du système solaire! Notre planète la Terre a été photographiée le même jour par deux sondes interplanétaires lointaines, l'une en orbite autour de Mercure et l'autre autour de Saturne. Vous l'aurez sans doute reconnu, la photo de droite provient de Cassini qui orbite autour de Saturne. On n'y voit qu'un point bleu pâle. Celle de droite a été captée par Messenger. On peut voir la Terre et la Lune sur la photo prise par Messenger. Cette photo surexposée a été prise le vendredi 19 juillet 2013 alors qu'on avait programmé la sonde pour qu'elle recherche d'éventuels satellites minuscules autour de Mercure. Ce même jour, plusieurs humains ont pris de nombreuses photographies de Saturne. (Image Credit: Cassini Imaging Team, SSI, JPL, ESA, NASA & NASA/JHU Applied Physics Lab/Carnegie Inst. Washington ) 23 juillet 2013 |
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Voilà l'image dont l'APOD a parlé le 19 juillet 2013. Vous êtes tous sur le petit spot lumineux en haut à gauche et ceux qui ont marché sur la Lune étaient sur l'autre spot lumineux de cette photo prise par Cassini, la sonde qui est en orbite autour de Saturne. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute) 22 juillet 2013 |
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Qu'est-ce au juste? L'une de ces images peut vous être familière si vous visitez régulièrement le site de l'APOD, c'est une des lunes du système solaire. L'autre est le fond d'une poêle à frire! Pouvez-vous faire la différence entre un planétoïde et une poêle? Vous êtes certain de votre réponse? Non! He bien, consultez cette page Web. OK, mais il y a plus. En effet, vous et votre famille, vos amis et vos voisins ainsi que vos élus pouvez aussi jouer au jeu «Lune ou Poêle à frire» avec ces autres paires d'images. Comme chacun le sait, la raison fondamentale de la ressemblance entre une lune et une poêle à frire est un bon sujet pour les fréquents poissons d'avril des éditeurs de l'APOD. (Images Credit: Frying Pan (Copyrighted): Christopher Jonassen; Moon: NASA) 1er avril 2013 |
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Tout être vivant sur Terre est défini par sa molécule, quelle est la vôtre? Cette molécule est l’ADN. Sa longueur est d’environ 2 m, mais elle serpente dans chaque cellule de votre corps. Les innombrables copies d’ADN de votre corps proviennent d’une seule cellule et vous continuez de produire de nouvelles copies. Cette animation révolutionnaire décrit le minuscule et incroyable mécanisme biomoléculaire de copie de l’ADN. En payant, il est aujourd’hui possible d’obtenir le code entier de votre ADN. Cette possibilité soulève cependant de vifs débats éthiques quant aux possibilités de rendre public votre code et d’y apposer un copyright ou de le breveter. On ne sait évidemment pas si des molécules semblables à notre ADN sont à la base d’une vie extraterrestre, car nous n’avons à ce jour pas trouvé de vie en dehors de notre planète. (Animation Credit & Copyright: Drew Berry, WEHI, HHMI, DNALC) 21 août 2012 |
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Nouvelle vidéo montrant Matt Harding dansant avec des gens en plusieurs lieux de notre planète. Les talents de danseur de Matt se sont passablement améliorés depuis sa première vidéo. (Video Credit: Matt Harding & Melissa Nixon; Music: Trip the Light) 10 juillet 2012 |
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Pourquoi fait-on tant d'histoires au sujet du boson de Higgs? Les physiciens sont en effervescence et ils espèrent que cette particule fondamentale prédite par le modèle standard sera bientôt dénichée dans les innombrables données produites par l'accélérateur de particules du CERN (Conseil européenne pour la recherche nucléaire) connu sous le nom du Grand collisionneur de hadrons( LHC, en anglais Large Hadron Collider). Le boson est une classe de particules qui comprend entre autres le photon. Quant au terme Higgs, il vient du nom du physicien Peter Higgs qui, avec d'autres collaborateurs, a élaboré une hypothèse expliquant le mécanisme à l'origine de la masse des particules élémentaires et l'existence d'une nouvelle particule impliquée dans ce mécanisme, le boson qui porte maintenant son nom. Ce dessin animé explique avec humour, mais aussi en détail, pourquoi on s'attend à le trouver et la méthode qui est utilisée au LHC pour le trouver. Bien que la rumeur de la découverte de traces préliminaires de l'existence du fameux boson circule, rien n'est confirmé. De toute façon, ne pas découvrir cette particule pourrait aussi entrouvrir la porte à une nouvelle théorie des lois fondamentales de notre univers. (Illustrations Credit & Copyright: Jorge Cham, PHD Comics) 1er mai 2012 |
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Les «Omicron Cétiens» ont été réduits au silence. Ces monstres extraterrestres ont troublé le sommeil en s'immisçant dans les rêves de la jeune fille de la photographie pendant quatre nuits consécutives. Le père de la jeune fille a donc décidé de riposter. D'après la jeune fille, le tapage nocturne de ses rêves provenait du système planétaire d'Omicron Ceti. Son père a donc décidé de régler le problème une fois pour toutes. Il a emmené sa fille à la campagne et il a utilisé un puissant pointeur laser vert pour anéantir le monde des méchants extraterrestres. L'étoile1 de la planète des méchants a depuis vu son éclat augmenter dramatiquement. En fait, l'étoile pointée par le laser porte le même nom que le prénom de la jeune fille soit Mira. Mira est une étoile variable qui a atteint sa luminosité maximale en août 2011. (Image Credit & Copyright: Tamas Ladanyi (TWAN)) 1er avril 2012 1Note : Mira est une étoile étonnante de la constellation de la Baleine dont l'intensité varie de façon inouïe. D'étoile de magnitude 10 non visible à l'œil nu, son intensité augmente jusqu'à la magnitude 2 la promulguant au rang d'étoile très brillante. Comme chacun le sait, la baleine n'est pas un poisson et le texte des Éditeurs de l'APOD n'est donc pas un poisson d'avril. |
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Le temps d'exposition de cette photographie est de six mois, du solstice d'été le 21 juin 2011 jusqu'au solstice d'hiver le 21 décembre de la même année. Il a donc enregistré tout ce qui s'est passé au même endroit en une seule image. On a donné le nom de solarographie au procédé pour réussir un tel exploit se somme et contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est plutôt simple de réaliser une telle image. Il suffit d'utiliser une canette métallique percée d'un très petit trou et de tapisser l'autre paroi d'un papier photosensible, un appareil dont le nom est sténopé. On choisit ensuite le paysage à photographier et on fixe solidement la canette afin qu'elle ne bouge pas pendant six mois! Le paysage choisi pour cette image est celui des dômes et du radiotélescope de l'observatoire de Bayfordbury utilisé par les astronomes de l'Université d'Hertfordshire. Les traces lumineuses dans le ciel sont celles du Soleil, effacées de temps à autre par des nuages. En juin, le Soleil monte plus haut dans le ciel, car Hertfordshire est une ville d'Angleterre située dans l'hémisphère nord. En décembre, le trajet dessiné par le Soleil dans le ciel est évidemment plus court, c'est l'hiver et les journées sont plus courtes. On remarque sur cette image que l'automne 2011 a été plutôt ensoleillée comme en témoignent les traces lumineuses dans le tiers inférieur de l'image. (Image Credit & Copyright: Regina Valkenborgh) 21 janvier 2012 |
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Pourquoi les objets ont-ils une masse ? Le CERN a construit le LHC (le Grand collisionneur de hadrons) pour répondre entre autres à cette question. C’est le plus puissant accélérateur de particules qui existe présentement. Depuis 2008, le LHC fait entrer en collisions des protons à des vitesses jamais atteintes à ce jour. Avec les résultats obtenus de ces collisions, on espère montrer que la masse des particules qui composent la matière provient de l'interaction entre ces particules et un champ invisible, mais omniprésent constitué de particules virtuelles de Higgs. Si ces collisions à haute énergie créaient de vrais bosons de Higgs, le mécanisme de Higgs (description sur Wikipédia) expliquant la création de la masse serait enfin confirmé par une expérience. La semaine dernière, deux groupes de scientifiques du LHC ont rendu publics des résultats préliminaires indiquant que le boson de Higgs pourrait exister aux alentours d'une masse équivalente à 120 GeV. À titre de comparaison, la masse d'un proton au repos est équivalente à 938 MeV, soit 128 fois moindre que 120 GeV. On essaie aussi de voir dans l'immense quantité de données générées par le LHC si des micros trous noirs ne s'y cacheraient pas ainsi que d'hypothétiques monopoles magnétiques. On cherche également la contrepartie supersymétrique presque invisible, tout aussi hypothétique, de chaque particule fondamentale que nous connaissons. Comme mentionné plus haut, le LHC génère une quantité astronomique de données. Toute personne ayant un ordinateur personnel peut contribuer à traiter ces données. Il suffit de joindre le projet LHC@Home. Cette image a déjà été publiée sur le site de l'APOD le 25 février 2008. Un homme est debout devant le gigantesque détecteur ATLAS, l'un des six détecteurs du LHC. (Credit & Copyright: Maximilien Brice, CERN) 18 décembre 2011 |
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Vous voyagez sur une route rectiligne avec une voiture très spéciale et vous approcherez la vitesse de la lumière. À quoi ressemblerait le paysage? Comme le montre cette animation basée sur la théorie de la relativité d'Einstein, d'étranges effets visuels se produiraient. Les dimensions des objets seraient changées à cause de la contraction des longueurs. Ensuite, l'effet Doppler changerait les couleurs des objets pour faire virer au rouge ceux qui s'éloignent de vous et au bleu ceux qui se rapprochent. Le paysage devant vous semblerait se rapprocher avec une vitesse très élevée et celui derrière vous semblerait ralentir. On verrait aussi des objets sur le côté normalement hors du champ de vision parce qu'ils seraient fortement courbés. Tous ces effets étranges prédits par Einstein n'ont pas été bien accueillis à son époque, car peu de gens étaient capables de comprendre les prédictions de cette théorie. Un poète anglais du 18e siècle, Alexander Pope, a écrit une épitaphe pour Newton qui se lit : « La Nature et ses lois se cachèrent dans la nuit. Dieu dit : Newton soit! Et la lumière se fit.» Sir John Squire, un poète et historien anglais qui n'aimait manifestement pas les théories d'Einstein, ajouta à cette épitaphe la phrase suivante : « Cela ne dura pas. Sur un ordre du Démon, Einstein nous arriva, ramenant la confusion.» (Image Credit & Copyright: Antony Searle & Craig Savage (ANU)) 18 octobre 2011 |
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Ce message n’est ni destiné à des yeux humains ni à des yeux d’extraterrestres. On l’a plutôt créé pour communiquer avec un téléphone intelligent. Les appareils photo des téléphones intelligents peuvent numériser le code-barres contenu dans ce dessin bidimensionnel. Ce code nommé QR (Quick Response) peut alors lancer une application qui l’interprétera. Il pourrait par exemple contenir un hyperlien qui ordonnerait à votre téléphone de vous demander si vous voulez visiter le site Web pour en apprendre plus. Les codes-barres QR peuvent être lus plus aisément selon plusieurs orientations du lecteur. Les programmes d’interprétation tolèrent également plusieurs types d’erreurs. Ces codes sont de plus en plus utilisés pour transmettre des informations sur le monde réel au monde virtuel. On les rencontre dans des endroits inattendus. N’importe qui peut créer ces codes en utilisant des services Web tout à fait gratuits, l’imprimer et l’utiliser. Ces codes n’ont pas été créés pour communiquer avec les extraterrestres, mais ils ressemblent un peu aux dessins d’une tentative célèbre de communication avec une intelligence extraterrestre. Connaissez-vous la signification du code QR de l’image du jour? (Image Credit: Kaywa QR Code Generator (Free)) 4 octobre 2011 |
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Photographie d’Hélios,
l’avion solaire de la NASA. (Credit: Carla
Thomas, courtesy DFRC, NASA) 24 juillet 2011 (REPRISE : 22 juillet 2007, 20 décembre 2003 et 31 août 2001) |
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Photographie assez originale! L'astrophotographe Dennis Mammana a surpris sa vénérable Jeep Cherokee modèle 1998 alors qu'elle venait de parcourir la même distance que la lumière franchit en une seule seconde, soit 186 282 miles (299 792 km). Le photographe espère sans doute que son véhicule franchira le cap des 384 400 km, la distance moyenne qui nous sépare de la Lune. (Composite Image Credit & Copyright: Dennis L. Mammana (TWAN)) 28 mai 2011 |
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Le 4 juin 2010, les éclats de Régulus, l’étoile la plus brillante du Lion, et de la planète Mars étaient à peu près égaux. De plus, les deux astres n’étaient qu’à 1,5° l’un de l’autre. Les traces lumineuses des deux astres ont alors été immortalisées lors d’une pose de 10 secondes pendant laquelle l’appareil photographique oscillait à la façon d’un pendule. Comme l’atmosphère terrestre fait scintiller plus fortement la lumière des étoiles que celle réfléchie par une planète, la trace laissée par Régulus change de couleur plus rapidement que la trace laissée par Mars qui est à droite. On peut avec raison se demander pourquoi la lumière provenant des étoiles est plus affectée que celle provenant des planètes. Une étoile est en réalité une très petite source lumineuse, une source ponctuelle. Le faisceau lumineux de l’étoile est beaucoup plus étroit que celui de la lumière provenant d’une planète. Le phénomène de réfraction de la lumière par l’atmosphère est à la base de cette scintillation. L’atmosphère produit des déviations du faisceau en différentes directions selon leur longueur d’onde : l’atmosphère est un milieu dispersif comme le verre d’un prisme. Comme ces déviations changent rapidement dans le temps à cause de la turbulence atmosphérique, l’étoile scintille. Le faisceau lumineux provenant d’une planète comme Mars est beaucoup plus large que celui d’une étoile et est moins affecté. La traînée de Régulus montre donc les couleurs de l’arc-en-ciel alors que celle de Mars est d’un éclat rougeâtre plus constant. (Image Credit & Copyright: Juergen Michelberger) 28 avril 2011 |
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Cette vidéo contient plusieurs effets visuels qui ont été créés par la compagnie de production cinématographique BDH (Burrell Durrant Hifle)pour l'émission de télévision de la BBC intitulée «Wonders of the Universe». La version qui était disponible sur le WEB n'était cependant pas annotée et qui plus est, elle n'est plus disponible suite à une plaine de la BBC pour atteinte aux droits d'auteur. Espérons que nous pourrons la voir un jour! (Credit & Copyright: Burrell Durrant Hifle Design & Direction Limited; Music Score: Timo Baker) 18 avril 2011 |
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Ce signal a été capté dans le cadre du programme SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence). Personne ne connaît vraiment l'origine de ce signal et c'est fort peu probable qu'il provienne d'une intelligence extraterrestre. La couleur vive du trait sur le fond bleu du graphique représente le signal reçu par un radiotélescope utilisé dans le cadre de ce programme. Les calculs des données des radiotélescopes sont effectués par les ordinateurs personnels de nombreux volontaires qui se sont inscrits dans la ligue SETI. Sur ce graphique, l'axe vertical correspond au temps et l'axe horizontal à la fréquence des signaux reçus. Même si on n'a pas identifié clairement la provenance de ce fort signal, les astronomes ont identifié en celui-ci de nombreuses caractéristiques montrant qu'il est de création humaine. Il pourrait s'agir d'une communication inhabituelle entre un satellite GPS et une source terrestre non identifiée. On reçoit de nombreux signaux inhabituels de l'espace qui demeurent non identifiés, mais aucun de ceux-ci n'a été assez fort ou n'a duré assez longtemps pour qu'on l'attribue de façon certaine à une intelligence extraterrestre. (Credit & Copyright: SETI League) 6 février 2011 REPRISE du 7 mars 2004, du 28 juillet 2002 et du 30 mars 1999 |
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Quelqu'un a eu l'idée de construire un jardin en lui donnant la forme d'une galaxie spirale. Les éditeurs de l'APOD décrivent celui-ci et font un parallèle avec la Voie lactée. (Credit & Copyright: Garden by Jon Lomberg; Kite Aerial Photography by Pierre and Heidy Lesage) 18 janvier 2011 |
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Une autre image étrange que l'on ne peut décoder qu'en lisant les explications. Il s'agit d'un montage de photos prises sur une période de 24 heures autour du site du cap Sounion en Grèce. Les photos captées durant la nuit occupent la partie supérieure de l'image. On y reconnait les traînées lumineuses d'étoiles dont certaines qui s'étendent sur une période de 11 heures. Les images captées pendant le jour occupent la partie inférieure de l'image. Un quart d'heure sépare chaque image du Soleil. La drôle de planète au centre est une projection 360° centrée sur le sol où l'on reconnait l'église Saint-Jean, des nuages, des rayons crépusculaires et, si vous placer le curseur de votre souris sur l'image, le temple de Poséidon. Nul doute qu'il faut une planification méticuleuse et un expert en traitement numérique de photos pour réaliser une telle image. (Credit & Copyright: Chris Kotsiopoulos (GreekSky)) 17 janvier 2011 |
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Chaque année, lorsque la soirée de l’Halloween approche, les éditeurs de l’APOD choisissent une photo qui leur rappelle soit des sorcières, soit des fantômes ou autres choses qui rappellent cette fête. Hier, les lecteurs de l’APOD ont eu droit à une galaxie fantôme, aujourd’hui c’est une épave de bateau qui est sûrement hantée qui trône au milieu d’un paysage surréaliste dont le ciel est parcouru par les familières trainées d’étoiles en rotation autour du pôle Nord de la Terre et on annonce qu’on nous présentera le fantôme de Céphée demain. Ce bateau repose sur une plage située près de Gythio, une ville du sud du Péloponnèse en Grèce. L’image a été construite en superposant 90 photographies de 90 s d’exposition chacune. Le photographe s’est même permis de s’inclure dans le paysage, on voit le voit en transparence comme un fantôme devant la coque arrière du bateau. (Credit & Copyright: Chris Kotsiopoulos (GreekSky)) 29 octobre 2010 |
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La plus grosse machine mobile du
monde. La photo la montre en train de traverser une route publique à une
vitesse de tortue inférieure à 1 m/s. C’est une excavatrice à godets
utilisée dans les mines à ciel ouvert, surtout celle de
charbon. On voit ces mines depuis l’espace. (Credit: ThyssenKrupp
Technologies, SwapMeetDave) 24 octobre 2010 REPRISE : 22 novembre 2006 |
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Vincent Van Gogh, peintre génial de la fin du 19e siècle, nous a laissé plus de 2000 dessins et toiles dont plusieurs tableaux illustrant les étoiles du ciel. Le tableau qui nous est présenté en ce 21 septembre 2010 s'intitule «Nuit étoilée sur le Rhône» et il a été peint à la fin septembre 1888. La ville de France de ce tableau est Arles. On reconnait aisément dans le ciel la constellation de la Grande Ourse ce qui nous prouve que Vincent peignait à sa façon ce qu'il observait. Pour les connaisseurs, vous reconnaîtrez assurément la constellation des Chiens de Chasse, sous la poignée de la «grande casserole». (Credit: Vincent Van Gogh, Wikipedia; Acknowledgement: B. Schaefer (LSU)) 21 septembre 2010 |
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Dans les années 70, on a
découvert à Oklo au Gabon les restes
de réacteurs nucléaires vieux de près de deux
milliards d’années. Ces réacteurs sont évidemment
d’origine naturelle. Aujourd’hui, il n’existe aucun
réacteur nucléaire naturel parce que la proportion de l’uranium 235
qui est fissible est
bien en deçà de ce qu’il faut pour entretenir une
réaction nucléaire en chaîne. La photo du jour montre
les oxydes jaunes d’uranium de la mine d’Oklo. On utilise
les produits de désintégration d’Oklo pour mesurer
la stabilité des constantes fondamentales de la nature sur des échelles
de temps cosmologique. On utilise aussi cet endroit pour développer
des moyens efficaces pour stocker les déchets nucléaires
des réacteurs nucléaires construits par l’homme. (Credit & Copyright: Robert
D. Loss, CEMS) |
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Le canular idiot au sujet de Mars circule encore sur le WEB et il est plus que probable qu'il reviendra encore. Aucune planète, ni Vénus et encore moins Mars, ne peut devenir aussi grosse que la Lune. La photo du jour qui montre Vénus a été captée le 24 août depuis le centre de l'Iran sert de support au texte de l'éditeur de l'APOD pour rappeler aux lecteurs que la Lune est à peu près 400 000 fois plus brillante de Mars. (Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN)) 27 août 2010 |
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Le tableau «Nuit étoilée» de Vincent Van Gogh a déjà fait une parution sur l'APOD le 11 octobre 2009, mais aujourd'hui il s'agit d'une version tronquée de cette peinture. On y a ajouté une comète, une galaxie spirale, un amas ouvert et un rémanent de supernova. Il s'y trouve aussi les anneaux de la supernova 1987A, la nébuleuse de l'Esquimau, la nébuleuse du Crabe, le Casque de Thor, la galaxie de la Roue et la Nébuleuse de la Fourmi ainsi que d'autres formations célestes dont les éditeurs de l'APOD ont tue le nom. Une espèce de jeu pour souligner un jour à l'avance le 15e anniversaire de l'APOD. (Credit & Copyright : Original Painting: Vincent Van Gogh; Digital Collage: Ronnie Warner) 15 juin 2010 |
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Ce sont des artistes peintres amateurs d’astronomie qui ont réalisé l’image du jour. Le plus jeune de ceux-ci n’a que 10 ans. Ils se sont inspirés de photos télescopiques de la Planète rouge prises en janvier 2010 alors que Mars était près de l’opposition. C’est en effet à cette position que les planètes supérieures sont le plus rapprochées de la Terre et qu’on peut les observer plus facilement. (Acknowledgement: Serge Vieillard, Julien Vandermarlière (Drawing Credit and Copyright as shown.)) 5 mai 2010 |
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L’image du jour est une
représentation graphique d’un étrange son enregistré dans
les profondeurs de l’Océan Pacifique en 1997. L’échelle
horizontale représente le temps alors que la fréquence est
portée par l’échelle verticale. La couleur représente
l’intensité sonore, le jaune étant l’intensité la
plus forte. On a donné le surnom de «bloop» à ce
son étrange dont on ne connaît pas l’origine. Ce son
a été émis plusieurs fois sur la côte sud de
l’Amérique du Sud et il était audible à plus
de 5000 km de son lieu d’origine. Même si ce son ressemble à celui
que produisent certaines créatures vivantes, même les plus
gros d’entre eux, comme les baleines
bleues, ne peuvent produire un son aussi fort. Ce sont pourrait venir
d’organismes géants inconnus vivant dans les profondeurs,
mais c’est peu probable. On peut aussi invoquer une origine moins
fantasmagorique, la chute d’un immense bloc de glace qui se détache
d’un iceberg. On n’a pas capté d’autre «bloop» depuis
1997, même si d’autres sons intenses d’origine inconnue
ont été enregistrés. (Credit: NOAA, SOSUS) 27 avril 2010 |
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Un habituel canular en ce 1er
avril 2010. Même si on a trouvé des
traces d’eau lors de la mission LCROSS, il est assez évident
qu’il n’y en a pas suffisamment pour alimenter une fontaine
abreuvoir. (Image Courtesy: George
Dalisay) 1er avril 2010 |
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Pourquoi la matière ne
s’effondre-t-elle pas sur elle-même? Le même principe
qui empêche les étoiles à neutrons et
les naines blanches d’imploser
s’applique aussi au corps humain et fait en sorte que la matière
ordinaire est surtout faite de vide. Cette loi de la physique est connue
sous le nom du principe
d’exclusion de Pauli. Ce principe s’énonce ainsi :
deux fermions identiques,
l’une des deux familles des particules élémentaires,
ne peuvent occuper la même place en même temps avec la même
orientation. Ce principe d’exclusion ne s’applique pas à l’autre
type de particules élémentaires, les bosons,
ce qui a été clairement démontré par la création d’un condensat
de Bose-Einstein. L’image
du jour en fausses couleurs montre des nuages très froids d’atomes
de lithium. Le lithium se rencontre sous deux isotopes, le lithium-7 qui
présente les propriétés d’un boson et le lithium-6
qui présente celles des fermions. Comme le montre les deux images,
les atomes de lithium-7 (à gauche) à de très basses
températures s’entassent alors que ceux de lithium-6 maintiennent
une plus grande distance. Notons que l’on n’a pas encore découvert
le pourquoi du principe d’exclusion de Pauli. (Credit & Copyright: Andrew
Truscott & Randall Hulet (Rice
U.)) 28 février 2010 REPRISE du 19 février 2003 |
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Le texte illustré de
l’image du jour n’a ni titre, ni auteur connu. L’alphabet
dans lequel il est écrit est aussi totalement inconnu. On ne connaît
pas plus la signification des nombreuses illustrations astronomiques.
L’image du jour vient d’un livre dont le titre est le «manuscrit
de Voynich». Ce mystérieux
livre aurait été acheté par l’empereur Rodolphe
II du Saint-Empire au 16e siècle, oublié dans une bibliothèque,
vendu pour quelques milliers de dollars pour finalement être
donné à l’Université Yale.
Probablement écrit au 15e siècle, le
manuscrit de Voynich de plus de 200 pages a été redécouvert
en 1912. L’illustration qui nous est montrée est tirée
de ce livre et elle semble liée au Soleil. Le livre contient d’autres
passages astronomiques, mais il nomme des constellations du ciel qui
ne correspondent à aucune constellation connue. Plusieurs experts
en décodage ont vainement tenté de traduire les textes
de ce manuel. Le livre fait partie de la collection des
livres rares de Yale sous le numéro de catalogue MS 408. (Credit: Yale
University ; Digital Copyright: B.
E. Schaefer (LSU)) 31 janvier 2010 (REPRISE : 22 janvier 2005) |
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Le tableau du peintre Vincent
Van Gogh intitulé «Nuit étoilée».
On ne sait pas à quelles étoiles et planètes correspondent
les vortex peints sur cette toile. Cette toile
est conservée au Musée
d’Art moderne de New York. (Credit:
Vincent Van Gogh; Digital
image courtesy of Wikipedia) 11 octobre 2009 (REPRISE : 26 juin 2006) |
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Si vous pouviez envoyer
un message à une civilisation extraterrestre, quel serait son
contenu? La première page du message envoyé par les gens
du projet «Cosmic
Call» est illustrée par l’image du jour. Ce message,
conçu par les astrophysiciens canadiens Yvan
Dutil et Stéphane Dumas, a été transmis depuis
le radiotélescope d’Evpatoria en Ukraine à l’été 1999.
Un autre message a été envoyé en 2003. La première
page du message ne contient que des chiffres. C’est plus simple à décoder
que le message
envoyé vers l’amas globulaire M13 en 1974 à partir
du radiotélescope d’Arecibo. (Credit & Copyright: Yuvan
Dutil & Stephane Dumas) 12 juillet 2009 (REPRISE : 2 avril 2006 et du 9 janvier 2001) |
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Cette image est le résultat
d’une photographie dont le temps d’exposition est de 6 mois,
du solstice d’hiver 2008, le 21 décembre, au solstice d’été 2009,
le 21 juin. Comment peut-on réussir une telle photographie. Assez
simplement en fait, il suffit d’utiliser un sténopé assez
spécial que l’on nomme un solargraph en
anglais. Ce sténopé est fait d’une canette d’aluminium
tapissée d’un film photosensible. On perce la canette d’un
minuscule trou et on la pose au même endroit pendant plusieurs jours.
Le film enregistre alors la trajectoire du Soleil dans le ciel chaque jour.
L’endroit où a été déposé le sténopé de
l’image du jour était le radiotélescope de l’observatoire
Ondrejov de la République
tchèque. (Credit & Copyright: Maciej
Zapiór) 26 juin 2009 |
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Si une image vaut mille mots,
celle-ci pourrait être utilisée pour écrire une nouvelle.
Le temps d’exposition de cette unique photographie est de six mois,
soit du 17 décembre 2007 au 21 juin 2008. La photo a gardé la
trace de tout ce qui a passé dans le champ de vision de l’appareil
pendant ce long temps d’exposition. Cette photo a été réalisée
dans le cadre d’un projet de doctorat en art : « Global
Art Project of Pinhole Solargraphy ». Cette image a été prise
avec un sténopé constitué d’une
canette de liqueur alignée une pellicule photo : vous trouverez
les instructions pour réaliser une photo de six mois ici.
Au premier plan, on voit le pont
suspendu de Clifton qui traverse la rivière Avon à Bristol en
Angleterre. Au-dessus du pont, on voit les traces laissées par le
Soleil : les trajectoires près du pont sont plus courtes et
correspondent donc à la saison hivernale pour l’hémisphère
nord. Plus on monte au-dessus du pont, plus les trajectoires du Soleil
s’allongent. Elle devient maximale au solstice d’été,
le 21 juin 2008. (Credit & Copyright: Justin
Quinnell) 15 janvier 2009 |
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L’animation liée à l’image
du jour est une représentation graphique des vols d’avion
au-dessus des États-Unis pendant 2 journées du mois de mars
2005. Les traînées lumineuses ont été générées
par un programme informatique. On peut voir, en bas à gauche de
l’animation, le nombre de vols simultanés. (Credit & Copyright: Aaron
Koblin, FAA) 29 avril 2008 |
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Il y a plus de bactériophages (un
virus qui infecte les bactéries) sur Terre que toute autre
forme de vie. Ces petits virus doivent s’incorporer à une
bactérie, sinon ils sont complètement dormants. Les bactériophages
infestent et mangent les bactéries sans doute depuis plus de 3
milliards d’années. Ces organismes ont été découverts
en 1915 par Frederick W. Twort, mais ce n’est que récemment
qu’on s’est rendu de l’abondance incroyable des phages
(synonyme de bactériophage). Une simple goutte d’eau
de mer en contient des millions, ils sont donc des milliards de milliards
de fois plus nombreux que les humains. L’image du jour est une
photographie réalisée à l’aide d’un microscope électronique.
Plus d’une douzaine de bactériophages infestent une seule
bactérie. Les phages sont très petits : il en faudrait
environ un million mis bout à bout pour obtenir une longueur de
1 mm. Ces organismes pourraient devenir nos alliés dans la lutte
aux bactéries pathogènes, mais nos connaissances devront
progresser énormément en ce domaine avant de les retrouver
dans des médicaments. (Credit: Wikipedia;
Insert: Mike
Jones) 21 avril 2008 |
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Pourquoi les objets ont-ils
une masse ? Le CERN a
construit le LHC (Le
grand collisionneur d’hadrons) pour répondre entre autres à cette
question. C’est le plus puissant accélérateur de particules
qui existe présentement. Il devrait est mis en service en mai 2008
et produire des collisions de protons à des vitesses records. Grâce
aux énergies atteintes, on espère pouvoir produire des bosons
de Higgs et d’ainsi valider le mécanisme
de Higgs, un modèle qui tente d’expliquer l’origine
de la masse des particules. Le LHC sera aussi utilisé pour tenter
de former des micros trous noirs (trous
noirs quantiques de Stephen Hawking et Bernard Carr) et des monopoles
magnétiques ainsi que pour explorer la théorie de la supersymétrie.
Le projet LHC@home permettra à tous
les internautes d’aider les chercheurs du LHC à traiter les
données obtenues. Cette méthode de traitement des données
est inspirée du très grand succès obtenu par l’équipe
de SETI pour
la recherche d’intelligence extraterrestre. (Credit & Copyright: Maximilien
Brice, CERN) 25 février 2008 |
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Photographie spectaculaire
d’un bang supersonique d’un F/A-18 Horner. À l’instant
où un avion dépasse le mur du son, un nuage peut se former.
La théorie généralement admise au sujet de l’origine
de ce nuage est basée sur une chute de pression soudaine, la singularité de
Prandtl-Glauert, qui se produirait au niveau de l’avion. Cette
chute soudaine de la pression entraîne une condensation rapide de
l’humidité et la formation du nuage. L'avion de la photo est
un F/A-18
Hornet (Credit: Ensign
John Gay, USS
Constellation, US Navy) 19 août 2007 (REPRISE : 21 février 2001 et 4 mai 2003) |
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Un avion à réaction
qui s’approche d’un petit croissant de Lune. La couleur rouge
du jet de gaz de l’avion vient du Soleil levant. (Credit & Copyright: Vincent
Jacques) 5 juin 2007 |
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Non ce n’est pas l’image
de la Terre et de la Lune. C’est ce que l’on voit en regardant
le plafond du Panthéon de Rome. Le rond bleu est l’œil
(«oculus», en latin) qui sert à fournir un éclairage
naturel, c'est une ouverture circulaire dans le plafond. Ce qui pourrait
ressembler à la Lune est la pierre du dôme éclairée
par les rayons solaires. (Crédit & Copyright: Soeren
Dalsgaard) 20 avril 2007 |
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L’animation est un Applet
Java sensée l’Univers à dimensions multiples de
la théorie des cordes (M-théorie). Cette théorie
tente sans grand succès reconnu de combiner la théorie
de la gravité (relativité générale) et la
mécanique quantique. Son titre est l’hypercube. (Applet
Credit & Copyright: Mark
Newbold) 18 mars 2007 (REPRISE : 18 avril 2001) |
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Un ange de fumée provenant
d’une fusée éclairante lancée par un avion
de l’armée de l’air américaine. La figure formée,
influencée par l’écoulement de l’air autour
de l’avion, est particulièrement impressionnante. (Credit:
Russell E. Cooley IV, USAF) 22 août 2006 |
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On pourrait croire à un coucher
ou un lever de Soleil au pôle en compagnie de la Lune, mais cette
image est un tableau d’artiste qu’il est impossible d’observer
sur Terre. Le diamètre de la Lune et celui du Soleil sont presque égaux.
Si vous voulez admirer le Pôle Nord en direct, il y a maintenant
une caméra
web qui diffuse des images presqu’en direct. (Illustration
Credit & Copyright: Inga
Nielsen) 20 juin 2006 |
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La Machine Z de «Sandia
National Laboratories» a produit un plasma d’une
température inattendue et les physiciens ne savent pas exactement
pourquoi. Le plasma a en effet atteint une température supérieure à 2
milliards de kelvins, ce qui, pour un instant très bref il est
vrai, est plus chaud que la température du cœur des étoiles.
Il s’agit bien entendu d’un record de température
sur Terre. L’expérience «Machine
Z» qui fait l’objet de la photographie du jour crée
des plasmas à haute température en focalisant grâce à un
champ magnétique un courant de 20 millions d’ampères
sur une toute petite région. Lors de l’atteinte du record
de 2 milliards, la Machine Z a produit pendant une fraction de seconde
une puissance électrique 80 supérieure à la puissance
mondiale. En plus de nous aider à comprendre les mécanismes
des éruptions
solaires, la Machine Z nous aidera à concevoir des centrales
nucléaires à fusion thermonucléaire, à tester
la résistance de matériaux à des températures
extrêmes et à recueillir des données pour la modélisation
numérique des explosions nucléaires. (Credit: Z
Machine Collaboration, Sandia
National Lab, Lockheed
Martin, NNSA,
DOE) 13 mars 2006 |
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L’image du jour est une courtepointe
artistique réalisée par Judy Ross faite de 52 tableaux
(28 cm par 20 cm), une image par semaine inspirée des parutions
de l’APOD. Certains tableaux sont basés sur des illustrations
assez fidèles des parutions de l’APOD, alors que d’autres
sont le fruit de son imaginaire et s’en éloignent passablement. (Credit & Copyright: Judy
W. Ross, Point Roberts, WA) 16 octobre 2005 REPRISE : 17 octobre 2003 |
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La photographie du jour est celle
des instruments utilisés dans une expérience sur les muons appelée
g-2 (« g
moins 2 »). Cette expérience se déroule
au laboratoire
nationale de Brookhaven à New York. Le but de l’expérience
est de déterminer la fréquence d’oscillation des
particules fondamentales. Les résultats étonnants obtenus
indiquent non seulement que le modèle
standard de la physique des particules est pris
en défaut mais aussi que l’Univers pourrait être
rempli de particules
fondamentales que l’on n’a pas encore détectées.
Le muon, que l’on nomme aussi quelquefois électron lourd,
a été étudié dans cette expérience
depuis 1999 pour mesurer ses oscillations qui sont assez grandes. Les
résultats obtenus sont suivis de près par la communauté des
physiciens théoriciens des particules afin de mieux comprendre
ce qui se passe. La fréquence des oscillations du muon semble
sensible à une multitude de particules
virtuelles qui apparaissent de partout. La fréquence d’oscillation
inattendue pourrait indiquer qu’il existe en quelque part une mer
de particules virtuelles qui contient les contreparties super
symétriques presque invisibles des particules connues de notre
monde. Si tel est le cas, un univers de particules super symétriques
presque invisibles pourraient exister tout autour de nous. (Credit:
R. Bowman, g-2
Collaboration, BNL, DOE) 28 août 2005 (REPRISE du 6 août 2002) |
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Il est assez évident que
l’image du jour montrant un verre d’eau sur une tablette
de chocolat Mars est un poisson d’avril. (Credit & Copyright: Ellen
Roper (GCC)) |
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L’image du jour est une photographie
artistique de fines couches de cristaux de glace en formation. La photo
intitulée «Illume» a été créée
par l’astrophysicien Peter
Wasilewski. Le procédé employé fait appel à un polaroïd,
un filtre qui limite la vibration du champ électrique de la lumière à un
seul plan. La lumière
polarisée frappe ensuite les cristaux et ses composantes de
différentes couleurs sont réfractées et réfléchies
dans plusieurs directions. En regardant les cristaux avec un deuxième
polaroïd, on fait ressortir les merveilleuses formes et couleurs.
En utilisant cette technique, Wasilewsi a produit plusieurs images que
l’on peut admirer en visitant son site WEB Frizion. (Credit & Copyright: Peter
Wasilewski (Goddard
Space Flight Center)) |
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Certaines choses que l’on
aperçoit dans le ciel demeurent non identifiées, des ovnis.
Le projet «Night
Sky Live» (NSL) consiste à utiliser des webcams
munies d’une lentille de type fish-eye pour observer le ciel nocturne
en continu. On a donné le nom de CONCAM à ces dispositifs
(Continuous Camera). On peut même assister au
spectacle en direct en se rendant sur le site du projet. Lors de
la nuit du 17 décembre 2004, la CONCAM située au sommet
du volcan Haleakala à Hawaii a enregistré le passage d’un
objet que l’on n’a pas pu identifier. C’est ce que
nous montre l’animation du jour. Le passage du même objet
a d’ailleurs été confirmé par la CONCAM
du Mauna Kea volcan de l’île hawaiienne voisine. L’équipe
NSL a d’abord pensé qu’il s’agissait de la traîné lumineuse
d’un satellite, mais aucun satellite n’était dans
la liste des plus brillants du site «Heavens
Above». Plusieurs phénomènes purement terrestres
pourraient cependant expliquer ce phénomène : un satellite-espion
non répertorié sur le site de Heavens Above, un
tir de missile tenu secret ou même un météore. Le
projet NSL recherche des volontaires pour aider l’équipe
du projet à visionner chaque CONCAM et éventuellement à découvrir
des anomalies dans le ciel. D’ailleurs, l’un des éditeurs
de l’APOD, Robert
Nemiroff, participe au projet NSL. (Credit: Night
Sky Live Collaboration) 8 février 2005 |
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La traînée presque
linéaire qui se termine par un flash sur la photo du jour n’est
ni un météore ni un éclair et elle ne provient pas
d’un truquage numérique. Les éditeurs de l’APOD
publient cette photographie afin d’obtenir des lecteurs une explication
de ce phénomène. La traînée n’était
présente que sur une des photos d’une série dont
le but était de suivre le mouvement des nuages. Les photos prises
juste avant et juste après ne montrent ni traînée
ni flash. Le lampadaire à côté du flash a été inspecté et
ne montre aucun dommage, mais son ampoule était grillée.
Les éditeurs de l’APOD ont demandé au lecteur de
participer à un forum pour éclaircir le mystère
et le consensus qui s’en est dégagé est qu’il
s’agit d’un insecte
volant. (Credit & Copyright: Wayne
Pryde) 7 décembre 2004 |
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L’image du jour est une broderie de
104 cm par 97 cm réalisée par Judy Ross. La broderie montre
les plus belles images prises par le télescope Hubble. Rendez-vous
sur le site de l’APOD pour connaître les tableaux célestes
de cette œuvre d’art. (Credit & Copyright: Judy
W. Ross, Point Roberts, WA) 25 novembre 2004 |
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C’est Walter Lewin, professeur au
département de physique du
MIT, qui a envoyé cette image aux éditeurs de l’APOD.
Il n’avait alors trouvé personne pour expliquer d’où venait
le cercle coloré de l’image. Les éditeurs de l’APOD
en ont profité pour lancer un genre de concours pour trouver la
réponse. Vous pourrez lire l’explication du professeur Lewin sur
cette page. (Credit: Walter
Lewin (MIT)) 13 septembre 2004 |
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La photo du jour a été prise par le rover Spirit alors qu'il braquait l'objectif de son appareil photo vers les collines Columbia situées à environ 2 km de l'endroit où il se trouvait. Cette photo sert de prétexte pour une histoire de poisson d'avril qui revient chaque année sur le site de l'APOD. (Image Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA) 1er avril 2004 |
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La lumière est un peu plus complexe à cerner qu'on le pense. Quand les astronomes mesurent la lumière, ils s'intéressent habituellement à sa direction, à son énergie et parfois à sa polarisation. On a cependant réalisé récemment qu'un photon, un grain de lumière, peut être doté d'un «moment angulaire orbital» (MAO) (en anglais, orbital angular momentum), une caractéristique qui ressemble à la Terre qui tournant autour du Soleil (moment orbital) tourne aussi sur elle-même (le spin d'une particule). La figure présentée nous montre le front d'onde d'un photon doté d'un moment angulaire orbital : ce front d'onde prend alors la forme d'une hélice. Le front d'onde d'un photon non doté d'un moment angulaire orbital est par contraste plat. On pourrait peut-être un jour utiliser des photons dotés d'un MAO pour transmettre davantage d'informations dans un signal de communication ou, on ne le sait pas encore, pour discerner divers types de sources lumineuses astronomiques. On sait par exemple qu'un faisceau lumineux de photons sans MAO qui passe dans une lentille convergente se focalise en un point, alors qu'un faisceau de photons avec MAO se focalise en un anneau : on voit l'idée, un photon avec MAO est un zéro (0) et sans MAO un UN (1), le principe de base des ordinateurs. En astronomie cependant, c'est moins évident : la majorité des photons nous provenant du cosmos auraient un MAO si petit, ou même nul, que l'anneau produit serait beaucoup trop petit pour être détecté. (Credit & Copyright: M. J. Padgett, J. Leach (U. Glasgow) et al., Royal Society) 19 novembre 2003 |
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À gauche, c'est l'ouragan Isabel qui s'approche dangereusement des côtes américaines. À droite, c'est la lointaine galaxie spirale M51, à plus de 30 millions d’années-lumière. Même s'ils présentent tous les deux une structure spirale, l'ouragan Isabel et la galaxie du Tourbillon, nom populaire de M 51, n'a à peu près rien en commun. Le diamètre d'Isabel fait quelques centaines de kilomètres alors que celui de M51 est d'environ 50 000 années-lumière. La formation et l'évolution d'une galaxie sont d'ailleurs totalement différentes des mécanismes qui contrôlent les ouragans. Mais du point de vue mathématique, les deux formes exhibent une courbe que l'on nomme une spirale logarithmique, une spirale dont la séparation des bras s'accroît selon une série géométrique lorsqu'on s'éloigne du centre. Aussi connue sous les noms de spirale équiangulaire, de spirale de croissance, de spirale de Bernouilli ou encore de spiral mirabilis, les propriétés de cette courbe fascinent les mathématiciens depuis sa découverte au XVIIe siècle par Descartes. Cette forme mathématique est plus répandue dans la nature que ces deux exemples, ce qui est assez étonnant. On la rencontre dans l'arrangement des graines d'un tournesol, dans la forme des coquilles de nautile et même, avec un peu d'imagination, dans un chou-fleur. (Credit: Comparison and M51 image copyright Brian Lula; Hurricane Isabel, courtesy GHCC, NASA) 25 septembre 2003 |
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Le jeudi 14 août 2003, une panne d'électricité a frappé l'Ontario et huit États du nord-est des États-Unis. Des millions de personnes ont alors de façon inattendue bénéficié d'un ciel nocturne étoilé. D'habitude, la pollution lumineuse des lumières des villes nous empêche de voir la plupart des étoiles à partir des régions urbaines. Mais cette panne a éteint la plupart des lumières des villes et leurs habitants ont pu profiter d'un spectacle inhabituel. L'image du jour nous montre la ville de New York lors de cette panne. Elle a été captée depuis la rive opposée de la rivière Hudson dans l'État voisin du New Jersey vers 22 heures HAE. Les lumières que l'on voit viennent des automobiles, des générateurs et peut-être des lampes de poche et des bougies. (Credit & Copyright: Bill Rosen) 18 août 2003 |
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Évidemment, l'habituelle blague du poisson d'avril. Il s'agit de véritables pattes d'un oiseau capté par la Tololo All Sky Camera (TASCA) qui suit en direct le ciel nocturne visible au-dessus de l'Observatoire Inter-Américain de Cerro Tololo situé au Chili. L'oiseau a malheureusement éraflé le dôme de plastique de la caméra. On pense que cet oiseau est un Grand-duc d'Amérique. (Credit: Hugo E. Schwarz (CTIO), NOAO) 1er avril 2003 |
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L'APOD nous présente aujourd'hui une carte de la densité de population. On constate que lez zones les plus fortement peuplées sont en Asie. Mais, il y a sur tous les continents des régions presque inhabitées : le désert du Sahara, les grandes régions nordiques de l'Amérique du Nord, l'intérieur de l'Australie, le grand bassin de l'Amazone et la région de la chaîne de montagnes de l'Himalaya. La carte qui est présentée date de 1994 alors que la population mondiale était d'environ 5,5 milliards. On estime qu'il y a maintenant environ 6,3 milliards d'humains à la surface de notre planète. (Credit: NRCS, USDA) 5 mars 2003 |
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Le panache de fumée émis par une fusée au vol chaotique est éclairé à la fois par la lumière du Soleil couchant et par la lueur de la Lune qui se levait. Cette photographie a été captée le 19 septembre 2002, quatre jours avant l'équinoxe, depuis l'observatoire de Table Mountain situé près la ville californienne de Wrightwood par un appareil numérique muni d'un téléobjectif tourné vers l'ouest. La fusée, un missile Minuteman III propulsé par un carburant solide, était bien au-delà de la portée de la photo lorsqu'elle a été prise. Le Minuteman lancé depuis la base militaire de Vanderberg transportait une charge d'essai à des milliers de kilomètres au-dessus de l'Océan Pacifique. La couleur rouge-orangée du Soleil couchant devient plus intense près du sommet de la traînée alors que la base de celle-ci est illuminée par la lumière de la Lune presque pleine située à l'est. Le nuage brillant au sommet de la traînée vient des gaz émis lors de la séparation d'un étage de la fusée. Les teintes en arc-en-ciel près du sommet sont probablement produites par des cristaux de glace en haute altitude. James Young en voyant ce nuage a évoqué la forme d'une colombe blanche volant vers la gauche de l'image. (Credit: James W. Young ( TMO, JPL, NASA) Used With Permission) 26 septembre 2002 |
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C'est avec un télescope que cette image d'un feu d'artifice a été captée dans le ciel d'Ashland en Oregon le soir du 4 juillet, fête de l'indépendance des États-Unis. Les éditeurs de l'APOD ont utilisé cette photo sans grands rapports avec l'astronomie pour annoncer l'événement annuel de la pluie d'étoiles filantes des Perséides. (Credit & Copyright: Jim Steele) 9 août 2002 |
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Il y en a qui ont vraiment de l'imagination ou du temps à perdre! Il s'agit du plan le plus complet à ce jour proposé par l'architecte allemand Hans-Jurgen Rombaut pour la réalisation d'un hôtel touristique sur la Lune. L'environnement hostile de la Lune impose tout un défi pour la conception d'un tel édifice, mais la faible gravité lunaire, égale au sixième de la nôtre, et l'absence de vent constituent une bénédiction pour l'architecte qui lui permet de concevoir une structure au look beaucoup plus svelte et fragile que si elle était érigée sur notre planète. On voit sur ce dessin les deux tours élancées de 160 m de hauteur de construites au-dessus de la paroi d'un canyon lunaire. C'est notre planète la Terre qui est accrochée dans les cieux de la Lune à gauche des aiguilles des tours. Il faudrait bien sûr construire des murs pour isoler totalement l'intérieur d'un tel hôtel des dangereux rayonnements solaires et pour parer aux variations extrêmes de température. Rombaut semble y avoir pensé avec deux murs extérieurs de 50 cm d'épaisseur faits à partir des roches lunaires une couche d'eau de 35 cm entre deux plaques vitrées. L'eau sert à absorber les radiations alors que les murs de roches aident à maintenir la température intérieure constante. Il y aurait même des fenêtres panoramiques dans les murs. Tous les matériaux nécessaires à la construction proviendraient de la Lune et seraient évidemment transformés sur place. Ce plan architectural d'un hôtel lunaire a été reçu avec enthousiasme par la société LUNEX qui espère construire une base robotisée sur la Lune en 2015 et même un village lunaire vers 2040. Il y en a qui… (Illustration Credit & Copyright: Hans-Jurgen Rombaut (courtesy Carl Koppeschaar's ASTRONET)) 13 juillet 2001 |
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L'observatoire de neutrinos de Sudbury (SNO) a détecté si peu de neutrinos en provenance du Soleil que certains songent déjà à réviser le modèle standard des particules élémentaires. On voit sur cette photographie une des étapes de la construction de l'observatoire qui a débuté en 1990. Cette grosse sphère a été placée à 2 km sous terre dans une ancienne mine de nickel située à 25 km de Greater Sudbury en Ontario, au Canada. Maintenant en service, elle sert à détecter les particules quasi insaisissables que sont les neutrinos qui sont émis par les réactions de fusion nucléaire au centre du Soleil (fiche 4). Les détecteurs du SNO réussissent malgré tout à détecter ces neutrinos au rythme que l'on avait prévu pour l'ensemble des trois saveurs différentes de neutrinos (électronique, muonique et tauique), sauf qu'il y a une carence évidente des neutrinos électroniques. On pense que les résultats obtenus au SNO pourraient s'expliquer si les neutrinos peuvent changer de saveur. Le modèle le plus populaire de la physique des particules élémentaires, le modèle standard, ne prévoit pas ce comportement schizophrénique des neutrinos. Si cette hypothèse est vérifiée, cela implique que la masse du neutrino n'est pas nulle. Le neutrino pourrait alors faire partie de cette mystérieuse matière sombre, mais à l'échelle cosmologique pour très peu. (Credit: A. B. McDonald (Queen's University) et al., The Sudbury Neutrino Observatory Institute) 10 juillet 2001 |
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C'est la septième année qui commençait en ce 16 juin 2001 pour le site «Astronomy Picture of the Day». Les éditeurs remerciaient leurs lecteurs ainsi que ceux et celles qui leur ont fait parvenir du matériel. (Credit: APOD Montage) 16 juin 2001 |
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Deux mille mètres sous terre dans une mine désaffectée près de Sudbury (Ontario, Canada), une sphère géante a commencé à détecter des particules pratiquement invisibles. Ces particules, les neutrinos, sont extrêmement abondantes dans l'Univers, mais elles traversent tout simplement à peu près n'importe quoi sans laisser de trace. En remplissant cette drôle de sphère de 12 m de diamètre avec de l'eau lourde et en l'entourant de détecteurs de lumière, les physiciens espèrent attraper quelques neutrinos lors de leur très rare collision. Comme le détecteur de l'Observatoire de neutrinos de Sudbury (SNO) est sensible aux trois types de neutrinos, les résultats que l'on obtiendra pourront peut-être nous aider à résoudre le mystère des neutrinos solaires (fiche 4 et 5) et même nous permettre de déterminer la place qu'occupent les neutrinos dans la composition de l'Univers. (Credit: A. B. McDonald (Queen's University) et al., The Sudbury Neutrino Observatory Institute) 25 février 2001 REPRISE du 23 juin 1999 |
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C'est aujourd'hui le sixième anniversaire de l'APOD. Ce tableau inspiré de deux œuvres du peintre Johannes Vermeer, le Géographe et l'Astronome, montre le laborieux Robert Nemiroff à gauche et le persévérant Jerry Bonnell à droite. Ils sont tous deux les rédacteurs des pages de l'APOD depuis la première parution du 16 juin 1995. Comme le suggère ce tableau, les origines de l'APOD proviennent de nombreuses discussions théâtrales et intellectuelles portant sur la valeur ultime du Web. Selon Nemiroff et Bonnell, le Web est devenu une ressource collective au service des humains qui prend de plus en plus d'importance et ils expriment le désir de poursuivre. S'en suivent les remerciements de circonstance à tous ceux et celles qui leur ont envoyé des mots d'encouragement et qui ont contribué à la popularité du site. (Credit: Apologies to Vermeer's Astronomer and Geographer) 16 juin 2000 |
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Le 21 mai 1999, une étoile est disparue du ciel des Américains, car elle s'est faufilée derrière la Lune qui était à son premier quartier. Cette étoile, c'est Régulus, l'étoile alpha de la constellation du Lion. Régulus est plus chaude que le Soleil et elle est à 77 ± 1 années-lumière de nous. Après le Soleil, c'est la Lune qui est l'astre le plus brillant du ciel (fiche 3) et elle est à moins de 1,5 seconde-lumière de la Terre. On voit la progression de cette occultation sur ce montage photographique. L'occultation d'une étoile par un astre n'est pas seulement un phénomène intéressant à photographier. C'est l'observation de l'occultation d'étoiles qui a permis par exemple de découvrir les anneaux d'Uranus en 1977. En enregistrant le spectre de l'étoile juste avant son occultation, on peut aussi obtenir de précieuses données sur l'atmosphère d'une planète. (Credit and Copyright: Joe Orman) 2 août 1999 |
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«Maman, est-ce que je peux utiliser notre ordinateur pour rechercher des extraterrestres?» La semaine dernière, les scientifiques du projet SETI@home ont lancé un logiciel gratuit qui permet de rechercher à l'aide d'un ordinateur personnel un signal provenant d'une civilisation technologique extraterrestre. Ce signal a peut-être déjà été capté par l'immense antenne du radiotélescope d'Aracibo, mais il est passé inaperçu en raison de l'immense quantité de données accumulées. David Gedye et Craig Kasnoff ont réalisé que l'énorme potentiel des ordinateurs personnels pouvait être mis à contribution. Le logiciel peut fonctionner comme un écran de veille et, après avoir téléchargé un fichier de données, chercher pour un signal extraterrestre lorsque l'ordinateur serait autrement inoccupé. Lorsqu'il roule, le logiciel génère une image comme celle montrée ci-haut. Une transformée de Fourier rapide analyse les données à la recherche d'un signal périodique. Même si vous avez bien plus de chance de dénicher un signal très terrestre provenant par exemple d'un satellite, si jamais vous trouvez un réel signal E.T., SETI@home promet que le crédit de la découverte vous sera attribué. (Credit: SETI@home, UC Berkeley SETI Team) 17 mai 1999 |
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Quel temps mettrait une automobile à se rendre au Soleil? Intéressante discussion familiale autour d'un repas. Si un membre de votre famille est rapide en calcul mental, une voiture circulant à 150 km/h (il n'y a pas de limite de vitesse dans l'espace après tout) mettrait un million d'heures à franchir les 150 millions de kilomètres qui nous séparent du Soleil. Oui, mais c'est combien d'années un million d'heures? Comme une année compte en moyenne 365,25 jours de 24 heures, soit 8766 heures, il faudrait un peu plus de 114 ans pour s'y rendre. Si vous pensez que le Soleil est très loin, refaites ce calcul pour l'étoile la plus rapprochée de nous, Proxima du Centaure, qui est à 4,2 années-lumière. Il lui faudrait 30 millions d'années! L'Univers est vraiment très vaste. (Credit: EIT - SOHO Consortium, ESA, NASA) 12 décembre 1998 REPRISE du texte 27 juillet 1996 |
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Cette photographie du paysage austère des environs des cratères Eratosthenes et Copernicus a été captée en 1972 par les astronautes de la mission Apollo 17 alors qu'ils étaient en orbite autour de la Lune. Ce genre d'images de la surface lunaire où toute forme de vie est absente nous est familier. Mais, en d'autres temps, on pouvait inventer des histoires en tout genre pour augmenter le tirage d'un journal par exemple. En août 1835, une série de nouvelles à sensation faisant état de la vie sur la Lune a été publiée par le New York Sun. Et le pire dans tout cela, c'est que plusieurs ont cru à ces histoires, l'un des plus spectaculaires canulars de l'histoire. Prétendument basées sur des observations faites avec un télescope, ces histoires contenaient des descriptions d'océans et de plages lunaires grouillant de plantes et d'animaux. On y rapportait même des observations de créatures ailées et poilues de forme humaine ressemblant à des chauves-souris. La supercherie a été découverte en peu de temps, mais le tirage du journal a quand même continué d'augmenter. Bonne histoire de l'APOD pour la journée de l'Halloween. (Credit: Apollo 17, NASA) 31 octobre 1998 REPRISE du 3 janvier 1998 |
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Depuis les premiers jours de la radio et de la télévision, nos signaux se propagent allègrement dans l'espace. Depuis quelque temps, nous écoutons aussi les signaux en provenance de l'espace. Le radiotélescope de l'université d'État de l'Ohio (OSU), appelé affectueusement la «grosse oreille», est l'un des premiers et des plus gros auditeurs. Dessiné par John Kraus, le radiotélescope de l'OSU de la taille d'environ trois terrains de football est une immense plaque plane de métal muni de deux clôtures réflectrices, l'une fixe et l'autre mobile. C'est la rotation de la Terre qui permet à cette «grosse oreille» de balayer le ciel. Cette photographie prise par un ancien étudiant nous montre en avant plan le récepteur du radiotélescope et à l'arrière le réflecteur fixe. Les dernières pièces du radiotélescope Big Ear ont été démontées en mai de cette année, mais on se souviendra longtemps des résultats de son exploration de l'univers. Big Ear a commencé son exploration de l'univers en 1965 par une étude radio globale du ciel. Il a repéré plus de 20 000 sources d'onde radio. On a modifié sa mission en 1970. Il est devenu le premier radiotélescope à écouter en continu le cosmos à la recherche de signaux en provenance de civilisations extraterrestres. Pour un moment très excitant, on a cru détecter ce genre de signal en août 1977. Mais ce signal fort et inattendu, surnommé «Wow!» n'a été entendu qu'une fois. Hélas, on ne connait pas son origine. (Credit and Copyright: Rick Scott)17 septembre 1998 |
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Dédale avait prévenu son fils Icare de ne pas voler trop haut, car le Soleil pourrait alors faire fondre la cire de ses ailes. Apparemment, personne n'a servi un tel avertissement à l'avion ERAST Pathfinder-Plus. Les ailes de cet avion sont constituées de panneaux solaires qui lui fournissent l'énergie nécessaire à son vol. Plus tôt ce mois-ci, Pathfinder-Plus s'est élevé à une altitude record pour un avion à propulsion solaire. Cette image a été captée alors que Pathfinder volait au-dessus d'Hawaii à une altitude record de 24 700 m. Et cet avion n'est qu'un prototype! Les avions futurs du programme ERAST battront sans doute ce record. Les ailes de Pathfinder ont une envergure de 30 m et la masse totale de l'avion est de 270 kg. Cet avion de la NASA est piloté à l'aide d'un contrôle à distance et peut voler pendant des semaines sans se poser au sol. (Credit: N. Galante (NASA)) 12 août 1998 |
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Les neutrinos, avec d'autres compagnons comme les électrons et les quarks, sont des constituants élémentaires de la matière selon le modèle standard de la physique des particules. Mais les neutrinos sont très difficiles à détecter. Produits facilement dans les réactions nucléaires et dans les collisions entre les particules, les neutrinos peuvent facilement traverser entièrement la Terre sans interagir avec une seule particule. Le Super-Kamiokande (Super-K) est une expérience d'envergure réalisée dans une mine du Japon. Il a fallu 500 jours d'accumulation de données pour produire cette image neutrino du Soleil en utilisant Super-K pour détecter les neutrinos produits par la fusion nucléaire à l'intérieur du cœur du Soleil. Centrée sur le Soleil, cette image couvre une fraction importante du ciel (90° en déclinaison et en ascension droite). Le flux de neutrinos est plus élevé aux endroits les plus brillants. Nouvelles de dernière heure : dans une récente annonce importante, une équipe internationale de chercheurs travaillant sur le Super-K a présenté des preuves que les fantomatiques neutrinos subissent des oscillations qui changent leur identité et leurs propriétés quantiques. Les théoriciens considéraient que la masse des neutrinos était nulle, mais ces oscillations impliquent qu'ils ont une masse, certes très petite, mais non nulle. Les astrophysiciens en ont pris bonne note, car même une masse très faible pour ces neutrinos omniprésents presque indétectables pourrait faire en sorte qu'il compte pour une fraction non négligeable de la masse de l'Univers. Cela pourrait même influencer son devenir ultime. Une masse non nulle du neutrino pourrait aussi en faire des candidats à la mystérieuse matière noire qui influence le mouvement des galaxies. De plus, la preuve de l'oscillation des neutrinos pourrait nous conduire à résoudre le problème des neutrinos solaires. (Credit: R. Svoboda and K. Gordan (LSU)) |
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Depuis des siècles, les astronomes observent la planète Mars, accumulant plusieurs faits et élaborant maintes théories. Tel un lointain miroir inspirant les espoirs et les craintes des habitants de la Terre, la quatrième planète à partir du Soleil a aussi été une source d'inspiration de plusieurs œuvres de fiction. Plusieurs classiques de la science-fiction ont comme théâtre la planète rouge : La Guerre des mondes d'H.G. Wells, la série d'aventures de John Carter d'Edgar Rice Burroughs, Podkayne, fille de Mars de Robert Heinlein et les Chroniques martiennes de Ray Bradbury. Au cours des années, plusieurs légendes au sujet de Mars ont été réfutées, mais l'imagination et le goût de l'aventure déployés dans ces romans demeurent. L'envoi de deux vaisseaux spatiaux vers Mars par l'humanité témoigne de nos rêves, de nos désirs et de notre soif de savoir. (Credit: The Viking Project, NASA) 28 mars 1997 |
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Même les étoiles les plus pâles que Huck et Jim pouvaient admirer, alors que leur radeau descendait sur le Mississippi, étaient dans notre galaxie, la Voie lactée. De nos jours, les astronomes peuvent observer des galaxies distantes constituées de milliards d’étoiles, galaxies semblables à la nôtre. Malgré ce progrès impressionnant, l’émerveillement exprimé dans cette nouvelle de Mark Twain est encore le même. (Credit : R. Williams, The HDF Team (STScI), NASA,) 28 juillet 1996 |
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Voir le texte du 12 décembre 1998. (Credit: EIT - SOHO Consortium, ESA, NASA) |