Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LA VOIE LACTÉE
![]() |
Quelles merveilles trouve-t-on au centre de la
Voie
lactée? Dans le classique de science-fiction de
Jules Verne, «Voyage
au centre de la Terre», le professeur Liedenbrock et ses compagnons
explorateurs rencontrent beaucoup de merveilles étranges et passionnantes.
Les astronomes connaissent déjà quelques objets bizarres du centre de notre
galaxie, dont de vastes nuages de poussière cosmique, de brillants amas
d'étoiles, des anneaux de gaz tourbillonnant et même un
trou noir supermassif. En lumière visible, une grande partie du
centre galactique
est cachée à notre vue par du gaz et de la poussière, mais heureusement nous
pouvons l'explorer dans
d'autres parties du
spectre électromagnétique.
Cette vidéo est un
zoom numérique du
centre de la Voie lactée qui débute en utilisant des images de l'étude
DSS (Digitized
Sky Survey). Au fur et à mesure de la progression de
la vidéo, la
partie utilisée du spectre électromagnétique passe à
l'infrarouge qui
peut franchir la poussière et nous montrer ainsi des nuages gazeux qui
tombent vers le trou noir central, une
découverte récente datant de 2013. En mai 2018, des
observations d'étoiles
gravitant près du trou noir
central ont montré pour la
première fois un
décalage
gravitationnel vers le rouge, phénomène prédit par la
relativité
générale d'Albert
Einstein. (Video Credit: ESO/MPE/Nick
Risinger (skysurvey.org)/VISTA/J.
Emerson/Digitized Sky Survey 2) |
![]() |
Un voyageur venant d'une autre galaxie s'approche de la
Voie lactée et du système solaire. Quel serait l'aspect de son voyage? Même
si le but de cette
étude est tout autre, les données récentes obtenues par la
mission Gaia de l'ESA nous fournissent une
perspective unique et moderne de la place de l'humanité dans l'Univers.
Le satellite Gaia
se déplace
près de la Terre, mais il est
en orbite autour
du Soleil. Les mesures des
positions des étoiles
qu'il effectue sont si
fines qu'il peut mesurer des
parallaxes stellaires avec une précision inégalée. La parallaxe d'une
étoile le
changement apparent de sa position observée depuis la terre, changement
qui est produit par le mouvement même de notre planète sur son orbite. Plus
l'étoile est rapprochée de la Terre, plus ce changement est important.
La mesure de l'angle produit par ce changement permet de déterminer la
distance de l'étoile. La première séquence de la
vidéo est une
illustration de la
Voie lactée qui est rapidement remplacée par une
visualisation
tridimensionnelle des
étoiles
observées par Gaia. Quelques étoiles connues sont étiquetées avec leur
nom
populaire, alors que d'autres portent le numéro de
catalogue de Gaia.
Finalement, le voyageur
s'approche du Soleil
(Sol) et de la faible lueur de sa troisième planète, la
Terre. Cette vidéo est
basée sur la position de seulement 600 000 étoiles. Vous pensez que c'est
énorme? Gaia mesurera la position et la distance de
plus d'un milliard d'étoiles sur sa
mission de 5 ans!
(Image Credit: Galaxy Illustration: Nick Risinger (skysurvey.org),
Star Data: Gaia Mission, ESA, Antoni
Sagristà Sellés (U.
Heidelberg) et al.) |
![]() |
Lors de ce paysage nocturne profond, le
cœur de la Voie lactée se levait au-dessus de la montagne où est situé
l’observatoire de La Silla. Situé en direction de la constellation du
Sagittaire, le centre de notre galaxie est flanqué à gauche par le
New
Technology Telescope, de
l’Observatoire européen austral (ESO). Ce télescope a été le premier
équipé de
l’optique adaptative. À droite se dresse le télescope de 3,6 mètres de
l’ESO. Ce télescope est équipé des spectrographes
HARPS et
NIRPS
dédiés à la recherche d’exoplanètes. Entre ces deux bâtiments, le bulbe
central de la Voie lactée arbore quantité de nuages obscurs de poussière
interstellaire, d’étoles brillantes, d’amas stellaires et de nébuleuses
brillantes. La vaste région d’émission rougeâtre d’hydrogène et de formation
d’étoiles de la
nébuleuse de
la Lagune (M8) se trouve près du centre. À gauche de M8, la
nébuleuse Trifide
(M20) réunit la lumière bleue d’une
nébuleuse
par réflexion à la lumière rougeâtre d’une
nébuleuse en
émission. Ces deux objets sont de populaires cibles pour les astronomes
amateurs qui visitent le centre de notre galaxie.
Cette image a
été réalisée par la superposition d’expositions distinctes réalisées en
avril 2023, toutes réalisées avec le même équipement photo et avec le même
cadrage. (Image Credit & Copyright: José
Rodrigues) |
![]() |
Les astronomes donnent le nom
d’arc radio du centre de la Voie Lactée à la structure présentée sur
l’image du jour. On peut trouver d’autres
photos
du centre de notre Galaxie sur le site du télescope rayon X Chandra. Les
longs rayons parallèles de l’arc
sont
perpendiculaires au plan de la Voie Lactée. L’arc radio est relié au
centre de la Galaxie par des filaments courbes auxquels on a donné le nom
d’Arches. Le
spot brillant une source radio très intense nommée
Sagittarius-A*.
Cette source correspond au trou
noir supermassif situé au centre de notre Galaxie. Il se pourrait que
cet arc radio provienne des charges électriques d’un
plasma chaud
en mouvement dans le champ magnétique de cette région.
Des
images provenant de Chandra
montrent la collision entre ce plasma et les gaz plus froids environnants.
(Credit:
Farhad Zadeh et
al. (Northwestern),
VLA,
NRAO) |
![]() |
Le
ciel de la Terre et ses
milliers d’étoiles visibles à l’œil nu sont un spectacle magnifique.
Mais notre galaxie, la
Voie
lactée, en comprend entre 200 et 400 milliards. Cette image nous montre
les mouvements de 26
millions d’entre elles. Cette
carte a été
construite en utilisant les données récentes recueillies par le satellite
Gaia de
l’Agence
spatiale européenne. Le bleu est utilisé pour les étoiles qui se
déplacent vers nous, tandis que le rouge est utilisé pour celles qui
s’éloignent. Les lignes représentent les mouvements des étoiles dans le
ciel. Les vastes zones bleues et rouges de part et d’autre de la carte nous
donnent l’impression générale que les étoiles de la
Voie lactée
tournent autour de
son centre. Cependant, près du centre le mouvement semble s’inverser.
L’origine de ce renversement provient du
mouvement propre du
Soleil par rapport à la
barre centrale en
rotation rigide de la Voie lactée. L’étude du
mouvement des étoiles pourrait nous aider à mieux comprendre l’histoire
de notre galaxie et aussi l’origine de notre étoile, le
Soleil.
(Credit & License: ESA, Gaia, DPAC; Text: Ata
Sarajedini (Florida Atlantic U., Astronomy
Minute podcast)) |
![]() |
Il y a un
trou noir (supermassif)
au centre de la Voie lactée. On a observé des étoiles qui orbitent autour
d’un objet
massif et compact que l’on a nommé Sagittarius A* (Sgr A*). L’image
radio en médaillon est cependant la première preuve directe de l’existence
de ce trou noir central.
Cette image provient des données captées par le réseau de
radiotélescopes terrestre de
l’Event
Horizon Telescope (EHT). Effet prédit par la théorie de la relativité
générale d’Einstein, la forte gravité du trou noir de quatre millions de
masses solaires courbe la lumière et crée une région centrale ombragée
entourée d’un anneau brillant. Les observations réalisées par des télescopes
spatiaux et terrestres ont créé des
images plus
grandes nous
permettant de situer l’image du trou noir de l’image radio de l’EHT.
Cette image du
centre de la
Voie lactée
a été réalisée en utilisant les données en rayon X provenant du
satellite Chandra et des données en infrarouge captées par le télescope
spatial Hubble. L'image principale fait environ sept années-lumière de côté,
alors que l’image d’EHT montre une région de seulement 10 minutes-lumière du
centre galactique qui est à quelque 27 000 années-lumière de la
Terre. (Image Credit: X-ray - NASA/CXC/SAO,
IR - NASA/HST/STScI; Inset: Radio - Event
Horizon Telescope Collaboration) 13 mai 2022 |
![]() |
Que se passe-t-il au centre de
notre galaxie, la
Voie
lactée? En
lumière visible, difficile à dire, car elle est bloquée par quantité de
poussière interstellaire. Cependant, dans d’autres régions du
spectre électromagnétique, comme en
onde radio, on peut
imager le centre
galactique qui s’avère être un endroit assez
intéressant et actif. L’APOD
présente aujourd’hui
l’image inaugurale du réseau de 64 radiotélescopes
MeerKAT qui vient d’entrer en fonction en
Afrique du Sud.
Cette image couvre une région de 2 degrés, soit quatre fois le
diamètre angulaire
de la
Lune. Elle est impressionnante, vaste et profonde.
Plusieurs sources connues
qu’on désigne avec le préfixe Sgr (pour Sagittarius), car le centre de la
Voie lactée est dans la
constellation du Sagittaire, y figurent nettement. La célèbre source
radio Sgr A est
juste à droite du centre de l’image, endroit où l’on trouve le
trou noir
supermassif de notre galaxie. On ne comprend pas très bien les autres
sources radio de l’image, dont la source désignée par
Arc juste à gauche de
Sgr A et les nombreux
filaments étroits.
Les objectifs du réseau
MeerKAT incluent la recherche d’ondes radio provenant de l’hydrogène
neutre (les régions HI)
émis alors que l’Univers était plus jeune ainsi que les
sursauts radio
rapides, mais semble-t-il
distants.
(Image Credit: MeerKAT, SARAO) |
![]() |
Vous ne pouvez pas marcher le long de la
Voie lactée, mais, sous un ciel sombre, vous pouvez
l’explorer. Pour nos yeux, la pâle traînée lumineuse qui traverse le ciel par une
nuit sombre et sans lune nous apparait comme une route dans les cieux. Cette
bande céleste pâle provient de la faible lumière collective
d’étoiles lointaines entrecoupée
par des bandes sombres de nuages de poussière interstellaire. Ces étoiles
sont situées de long du plan de
notre galaxie, la
Voie lactée, un nom qui lui
provient de son aspect laiteux. Depuis l’époque de
Galilée, l’amélioration des outils astronomiques d’observation nous a permis
de découvrir l’immensité de la maison de notre Soleil et
les
innombrables merveilles qu’elle renferme.
(Image Credit & Copyright: Rolf
Weisenfeld) 3 juillet 2021 |
![]() |
Que se passe-t-il près du centre de notre galaxie, la
Voie
lactée? Afin de mieux le comprendre, un
nouveau
panorama détaillé a été réalisé
des régions situées juste au-dessus et en dessous du
plan galactique en
utilisant des données captées
dans
les domaines des ondes radio et des
rayons X. Les régions
émettrices de rayons X captées par l’observatoire Chandra sont montrées
encadrées par des figures en orange (chaud), en vert (très chaud) et en
violet (les plus chaudes). Ces données sont superposées à une image très
détaillée construite des ondes radio (en gris) acquises par le
réseau MeerKAT. Dans
cette région, les interactions sont nombreuses et complexes. Les « bêtes »
galactiques telles les
rémanents de supernova en expansion, les
vents énergétiques
des étoiles nouvellement nées, les
champs magnétiques inhabituellement puissants qui s’interpénètrent et le
trou noir central
supermassif sont tous en compétition dans un espace très restreint de
seulement 1000 années-lumière de diamètre. Les
fines bandes brillantes de l’image semblent provenir des
connexions
et des distorsions des champs magnétiques dans des régions de collision
qui créent une sorte de
météorologie spatiale similaire avec celle créée par notre Soleil. Les
observations et les études en cours pourront sans doute nous permettre
de
mieux comprendre l’histoire et l’évolution de notre galaxie et aussi
celles des
autres galaxies. (Image Credit: X-ray: NASA/CXC/UMass/Q.D.
Wang; Radio: NRF/SARAO/MeerKAT) |
![]() |
Quelle est l’apparence du centre de
notre
galaxie? Il est
impossible de réaliser des photographies en lumière visible du centre de la
Voie lactée, car
cette partie du spectre
électromagnétique est
bloquée par la
poussière du disque galactique. Mais, sur cette
captivante image prise par le
télescope
spatial Spitzer dans le domaine de
l’infrarouge, on peut
voir à travers la
poussière les étoiles de la
région très
peuplée du centre de
notre galaxie. Cette image est une mosaïque de plusieurs clichés et les
fausses couleurs utilisées pour la réaliser nous montrent les plus vieilles
étoiles plus froides dans des teintes bleutées. Les nuages rouges et bruns
de poussière des pouponnières où naissent de jeunes étoiles. On a
récemment découvert que le cœur de la
Voie lactée peut
donner naissance à de nouvelles étoiles. Le centre de notre galaxie est
à quelque 26 700 années-lumière du système solaire en direction de la
constellation du
Sagittaire. À cette distance, cette image couvre une région d’environ
900 années-lumière. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Spitzer
Space Telescope, Susan
Stolovy (SSC/Caltech) et
al.; Reprocessing: Judy
Schmidt) |
![]() |
Cette image est une
projection de tout le ciel nocturne de la Terre qui nous montre le plan
complet de
notre
galaxie sous forme d’un anneau. Ce panorama à 360 degrés très original
est le fruit de deux années de travail. Les sites de l'hémisphère nord
utilisés pour recueillir les données étaient situés dans l’ouest de la Chine
et ceux de l'hémisphère sud étaient en
Nouvelle-Zélande.
Comme une pierre précieuse sertie dans une bague, le
bulbe central de la Voie lactée est au sommet de l’anneau laiteux. Le
point brillant au-dessus du bulbe est la planète Jupiter et à sa gauche
c’est l’étoile
supergéante rouge
Antarès. Le long du plan de la Voie lactée et presque à 180° du centre
de la galaxie, au bas de l’anneau, on aperçoit la région autour d’Orion, une
constellation nordique du ciel nocturne hivernal. Dans cette projection,
l’anneau de la Voie lactée englobe les deux galaxies bien connues de
l'hémisphère sud, les
Nuages de
Magellan. (Image Credit & Copyright: Alvin
Wu) |
![]() |
Si on pouvait
soudainement voir les émissions de
rayons X en provenance
du ciel, il nous apparaitrait bien étrange et inconnu. Les
photons du
rayonnement X sont environ 1000 fois plus énergétiques que ceux de la
lumière visible
et ils sont produits par de violentes explosions ou dans des environnements
aux températures extrêmes. Au lieu des étoiles qui vous sont familières, le
ciel semblerait
rempli d’étoiles
exotiques, de galaxies actives et des restes chauds des supernovas.
Cette radiographie
nous montre avec des détails sans précédent le rayonnement X de tout le ciel
de la Terre. Cette image provient des données captées par le télescope
eROSITA qui est à bord du
satellite Spektr-RG.
Ce satellite lancé l’an dernier
est en orbite autour du Soleil au
point de Lagrange
L2 du système Soleil-Terre. Le plan de notre galaxie, la Voie lactée
traverse le centre de l’image à travers un
fond de rayon X
diffus et omniprésent, une
chaude bulle
interstellaire connue sous le nom de «Nort
Polar Spur» (Éperon polaire nord),
des restes torrides de supernova comme le
rémanent des Voiles,
la Boucle du Cygne et
Cas A (le système
binaire formé des étoiles
Cyg X-1 et Cyg X-2), le
Grand Nuage
de Magellan et les amas galactiques de la
Chevelure de Bérénice, de la
Vierge et du
Fourneau. Ce premier relevé astronomique du télescope
eROSITA
a enregistré plus d’un million de sources de rayons X, dont certaines ne
sont pas comprises. Toutes ces données seront sûrement l’objet de futures
recherches. (Image Credit & Copyright: J.
Sanders, H. Brunner, A. Merloni & eSASS Team (MPE);
E. Churazov, M. Gilfanov, R. Sunyaev (IKI)) 23 juin 2020 |
![]() |
Quel
est le rôle des champs magnétiques dans les phénomènes interstellaires? Des
analyses des observations du
satellite Planck de l’Agence
spatiale européenne (ESA)
des émissions des petits grains de poussière alignés avec les lignes de
champ nous ont révélé
précédemment pour la première fois la structure globale du
champ
magnétique de
notre galaxie, la
Voie
lactée. Cette structure est illustrée par les lignes sur
cette image qui couvre tout le ciel de la Terre. Le rouge foncé
correspond au plan de la Voie lactée, là où la concentration de poussière
est maximale. Les énormes arches visibles de part et d’autre du
plan galactique
proviennent probablement d’événements
explosifs passés au
cœur de notre galaxie,
un peu comme les éruptions solaires qui produisent
des boucles magnétiques
au-dessus de sa surface. Les lignes sinueuses du champ s’alignent avec
les filaments gazeux d’hydrogène neutre. Elles nous fournissent sans doute
une preuve que les champs magnétiques peuvent accompagner efficacement la
gravité pour façonner le
milieu
interstellaire et qu’ils contribuent aussi significativement à la
naissance des étoiles. L’impact du magnétisme sur l’évolution des galaxies
restera sûrement un sujet de recherche pour des années à venir.
(Image Credit: ESA, Planck; Text: Joan
Schmelz (USRA)) |
![]() |
Combien de domaines du
spectre électromagnétique sont-ils émis depuis le centre de notre
galaxie, la Voie lactée? Cette énigmatique région située à quelque 26 000
années-lumière en direction de la
constellation du Sagittaire brille dans tous les domaines du spectre que
nous connaissons. Sur
cette image composite, les émissions de rayon X captées par
l’observatoire spatial Chandra
de la NASA apparaissent en vert et en bleu, alors que les émissions en
onde radio captées
au sol par le réseau de radiotélescopes
MeerKAT du
SARAO (South
African Radio Astronomy Observatory) y sont colorées en rouge. Juste à
droite de la colorée
région centrale se trouve
Sagittarius A
(Sag A), une puissante source radio dont la position coïncide avec celle de
Sag A*, le trou noir
supermassif au centre de
notre galaxie. Un nuage de gaz très chaud entoure Sag A ainsi qu’une
série de filaments émetteurs d’onde radio connus sous le nom de «l’Arc».
Ces filaments presque verticaux ici sont juste à gauche du centre de
l’image. Plusieurs étoiles sont en orbite autour de Sag A ainsi que de
nombreux petits trous noirs et des cœurs denses d’étoiles mortes
c'est-à-dire des
étoiles à neutrons et des
naines
blanches. On essaie de réaliser actuellement une image du trou noir
supermassif de
centre de notre galaxie en utilisant le réseau de radiotélescopes
Event Horizon Telescope
(EHT)
(Image
Credit: X-Ray: NASA, CXC, UMass, D.
Wang et al.;
Radio: NRF, SARAO, MeerKAT) |
![]() |
Le centre de notre galaxie, la Voie lactée, est à environ 26 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du
Sagittaire. Même par une nuit très sombre, vous ne pouvez pas vraiment le voir. En effet, si vous regardez dans cette direction, votre ligne de vision est rapidement bloquée par de la poussière interstellaire. En plus des nuages sombres de poussière, des nébuleuses luisantes et des champs denses d’étoiles s’entassent le long du plan et de la région centrale de notre galaxie. Cette mosaïque annotée d’images permet de situer quelques cibles favorites des astronomes amateurs munis d’un petit télescope ou de jumelles. L’image indique la direction du centre de la Voie lactée à droite. Des objets du catalogue de Messier comme la nébuleuse de la Lagune (M8), la nébuleuse Trifide (M20) et les amas ouverts d’étoiles M23 et M24 sont aussi identifiés. Deux des nébuleuses obscures du catalogue de Barnard figurent aussi sur l’image. Une version plus complète s’étendant vers la droite et couvrant plus de 20° à travers le centre de la galaxie a aussi été réalisée. (Image Credit & Copyright: Miguel Claro (TWAN, Dark Sky Alqueva)) 27 septembre 2019 |
![]() |
Que se passe-t-il au centre de notre galaxie, la Voie lactée?
Voir le texte du 2 février
2022.(Image Credit: MeerKAT, SARAO) 8 juillet 2019 |
![]() |
Quelle est l'apparence du champ magnétique au centre de notre galaxie, la Voie lactée? Pour le découvrir, l’observatoire SOFIA de la NASA installé dans un Boeing 747 modifié a imagé la région centrale avec un instrument nommé HWAC+. Cet instrument est capable de visualiser les lignes de champ magnétique en observant la lumière polarisée émise par de longs grains de poussière qui en tournant s’alignent avec le champ magnétique. Au centre de la Voie lactée se trouve un trou noir supermassif dont le passe-temps favori est d’absorber le gaz des étoiles qu’il a récemment détruit. Cependant, le trou noir central de notre galaxie est relativement calme comparé aux trous noirs centraux des galaxies actives. L’image du jour nous fournit un indice du comportement du trou noir. Le champ magnétique qui entoure le trou noir peut soit canaliser le gaz vers celui-ci et ainsi produire une forte émission de radiations en tout genre ou maintenir le gaz à l’intérieur du disque d’accrétion, ce qui rend la galaxie moins active, du moins temporairement. L’étude de cette image permet de choisir la deuxième situation, car on y voit l’anneau poussiéreux qui entoure Sagittarius A*, le trou noir central de la Voie lactée. (Image Credit: NASA, SOFIA, Hubble) 19 juin 2019 |
![]() |
Voici un impressionnant panorama de l'une des régions parmi les plus photogéniques du ciel nocturne. Il met en vedette une partie du disque de la Voie lactée à gauche, alors que la région très colorée de Rho Ophiuchus dont la brillante étoile Antares orne la partie droite de l'image. La nébuleuse Sharpless 1 (Sh2-1) est visible en bas à l'extrême droite. Plusieurs nébuleuses, qui apparaissent dans le catalogue Messier, sont présentes à gauche de la région sombre de la Voie lactée. Trois de ces nébuleuses sont plus connues que les autres : la nébuleuse de l'Aigle (M16), la nébuleuse Trifide (M20) et la nébuleuse de la Lagune (My8). D'autres nébuleuses célèbres sont aussi du portrait, dont la nébuleuse de la Pipe et celle du Cheval bleu (IC 4592). La couleur dominante de ces nébuleuses provient de deux phénomènes différents, le rouge est produit par les émissions des atomes excités d'hydrogène, alors que le bleu vient de la réflexion préférentielle par la poussière interstellaire de la lumière des jeunes étoiles brillantes. Les épais nuages de poussière qui bloquent la lumière prennent des teintes de brun. De grands amas d'étoiles sont aussi présents sur ce panorama, dont M4, M9, M19, M28 et M80. Vous pouvez voir l'emplacement de tous ces objets célestes ainsi que d'autres sur l'image annotée. Ce panorama couvre une très vaste région d'environ 50 degrés. Il traverse les constellations du Sagittaire, en bas à gauche, du Serpent, en haut à gauche, d'Ophiuchus, au milieu, et du Scorpion, à droite. La réalisation de cette image a nécessité plus de 100 heures d'exposition ainsi qu'une planification méticuleuse et un traitement numérique méticuleux. (Image Credit & License: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 2 juillet 2018 |
![]() |
Un récent sondage rapide a montré que les astronomes n'ont pas encore trouvé de nom collectif pour un groupe de trous noirs, mais ils aimeraient bien en avoir un. Sur cette image construite avec les données dans le domaine des rayons X captées par l'observatoire Chandra, les cercles rouges correspondent à une douzaine de trous noirs membres d'un système binaire d'étoiles. Avec une masse allant de 5 à 30 fois supérieures à celle du Soleil, ces trous noirs essaiment à une distance d'environ trois années-lumière du centre de notre galaxie où se trouve le trou noir supermassif Sagittarius A*. Les cercles blancs correspondent à des sources de rayon X provenant d'objets moins massifs, soit des étoiles à neutrons ou des systèmes binaires de naine blanche. Isolé, un trou noir serait invisible et on ne pourrait le détecter, car aucune lumière ni radiation ne s'en échappe. Mais, lorsqu'il est situé dans un système binaire d'étoile, il s'accapare de la matière de sa compagne et la chute de cette matière vers lui s'accompagne d'une émission de rayons X. Comme la distance qui nous sépare du centre de la Voie lactée est très grande, Chandra ne peut détecter que les sources intenses de rayons X, ce qui laisse supposer que plusieurs autres trous noirs n'ont pas encore été détectés. (Image Credit: NASA/CXC / Columbia Univ./ C. Hailey et al.) 12 mai 2018 |
Si vous pouviez voir le centre de notre galaxie, à quels spectacles assisteriez-vous? Deux hypothèses déterminées par des observations scientifiques sont présentées dans cette vidéo immersive à 360° qui vous permet de regarder dans toutes les directions. Cette simulation numérique est basée sur des données captées dans le domaine de l’infrarouge par le très grand télescope (VLT) de l'ESO basé au Chili et par des données dans le domaine de rayons X par l’observatoire spatial Chandra de la NASA. Au début de la vidéo, vous approchez rapidement de Sgr A*, le tour noir supermassif qui trône au centre de la Voie lactée. Vous voyez alors sur cette simulation accélérée d’une durée réelle de 500 ans du gaz luisant et plusieurs points de lumière en orbite tout autour de vous. Plusieurs de ces points lumineux sont de jeunes étoiles de type Wolf-Rayet dont les vents stellaires chauds et visibles soufflent dans les nébuleuses avoisinantes. Les nuages approchant de Sgr A* prennent une forme allongée et tout objet qui s’y frotte de trop près est ingurgité par celui-ci. Vers la fin de la vidéo, on répète certaines séquences de la simulation, mais cette fois en montrant la région dynamique près du trou noir supermassif de notre galaxie. On peut y observer les gaz chauds expulsés par Sgr A* qui repoussent les objets qui approchent. (Video Credit: NASA, CXC, Pontifical Catholic Univ. of Chile, C. Russell et al.) 22 janvier 2018 |
|
![]() |
Quelle est la nature de ces nuages rouges qui entourent la galaxie d’Andromède (M31). Cette galaxie, souvent prise comme cible par les astronomes, est la plus grosse galaxie spirale rapprochée de la Voie lactée. Elle nous est donc assez familière avec ses lignes sombres de poussière, son noyau central jaunâtre et ses bras spiraux parsemés de nuages de brillantes étoiles bleues. Ce portrait de notre voisine réalisé avec des données provenant de longues expositions à travers des filtres à large bande et aussi à bande étroite nous offre cependant une image de cette ile univers qui ne nous est pas du tout familière. M31 y est en effet entouré d’un pâle nuage d’hydrogène ionisé que l’on ne voit pas sur la majorité des images de cette galaxie. Mais, ces nuages d’hydrogène ionisés se trouvent sûrement au premier plan de l’image, au sein de notre galaxie, la Voie lactée. Ils sont probablement associés aux cirrus interstellaires, des nébuleuses gazeuses dispersées à des centaines d’années-lumière au-dessus du plan de notre galaxie. (Image Credit & Copyright: Daniel López / IAC) 8 janvier 2018 |
![]() |
Dans le ciel de la Terre, Saturne est près de l'opposition. Se levant au coucher du Soleil et brillant toute la nuit, Saturne se déplace aussi très lentement de soir en soir dans une région densément peuplée d'étoiles, de nébuleuses et de nuages sombres de poussière présents le long de la Voie lactée. En haut et à gauche de ce splendide portrait de la Voie lactée captée plus tôt ce mois-ci, la lumière blanchâtre de Saturne contraste avec les couleurs sombres des nuages environnants. Sur la sphère céleste, Saturne est près de la poussiéreuse nébuleuse de la Pipe (Barnard 59, 65 à 67 et 78) et juste au-delà de la rivière sombre qui mène à Antarès, l'étoile alpha de la constellation du Scorpion. Bien qu'on puisse admirer la planète aux anneaux depuis la Terre, les meilleures images de celle-ci nous parviennent sans contredit de la sonde Cassini. Se rapprochant de la planète, la huitième orbite de la Grande Finale de la sonde est maintenant en cours. (Image Credit & Copyright: Mohammad Nouroozi) 10 juin 2017 |
![]() |
Les étoiles sont fixes les unes par rapport aux autres dans le ciel. Bien sûr, elles se déplacent durant la nuit à cause de la rotation de la Terre sur elle-même. L'axe de rotation de la Terre effectue aussi un lent mouvement de précession, de sorte qu'une étoile comme Polaris se déplace au cours des millénaires, mouvement qui n'est pas perceptible sur une vie humaine. Mais, si vous pouviez observer les étoiles du ciel en accéléré sur une période d'un million d'années, comment changeraient-elles? En réunissant les données positionnelles de deux-millions d'étoiles prises avec une précision inégalée par les satellites de l'ESA Hipparcos (maintenant hors d'usage) et Gaia, on a réalisé une extrapolation du mouvement des étoiles pour quelques millions d'années. Comme le montre cette vidéo, plusieurs étoiles ne se déplacent que d'un petit angle, mais certaines, surtout celles qui sont près de nous, traversent entièrement le ciel de la Terre. Nos constellations et nos astérismes vont devenir méconnaissables parce que les étoiles brillantes qui les composent se seront déplacées. Plusieurs nébuleuses de notre ciel non illustrées sur cette vidéo se seront surement dissipées et d'autres naitront en des endroits différents. C'est peut-être rassurant, les futurs habitants de la Terre seront encore capables d'admirer le bandeau central de notre Voie lactée. ( Video Credit: ESA, Gaia, DPAC) 17 avril 2017 |
![]() |
Cette mosaïque télescopique s’étend sur plus de 10° dans le ciel de la Terre depuis la frontière de la constellation de Cassiopée à gauche jusqu’à celle d’Andromède à droite. Ce paysage céleste a été réalisé en utilisant 24 images à haute résolution d’un programme d’étude de la Voie lactée captées en lumière H alpha de l’hydrogène. Le traitement monochromatique des données a révélé les structures les plus pâles des régions, des filaments d’hydrogène gazeux relativement non explorés situés près du plan de notre galaxie. La grande nébuleuse Sivan 2, pâle et peu connue, occupe la partie supérieure gauche de l’image. À droite, on peut admirer la galaxie d’Andromède (M31) et plusieurs nébulosités d’hydrogène de notre galaxie qui sont dirigées vers l’emplacement de M31. L’image de cette grande étude révèle aussi que les intrigants nuages pâles d’hydrogène récemment imagés par l’astronome Rogelio Bernal Andreo sont vraiment à l’intérieur de la Voie lactée, le long de la ligne de mire vers la galaxie d’Andromède. (Image Credit & Copyright: MDW Sky Survey (David Mittelman, Dennis di Cicco, Sean Walker)) |
![]() |
Cette magnifique mosaïque couvre une région du ciel qui s'étend sur environ 50°. Elle contient plus 100 images télescopiques. L'image montre une partie du Grand Rift, une rivière sombre de poussière et de gaz moléculaire qui coule le long du plan de la Voie lactée. Au centre et en haut de ce tableau cosmique, vous pouvez suivre vers le bas l'équateur galactique en suivant les brillantes étoiles des constellations de l'Aigle, de la Queue du Serpent et de l'Écu de Sobieski. En bas de l'image se trouve le Sagittaire, près du centre de la Voie lactée. Plusieurs nébuleuses sombres se trouvent le long de ce parcours encadré du bandeau d'étoiles de la Voie lactée et de régions rougeâtres de formation d'étoiles. Quelques objets Messier bien connus apparaissent sur cette mosaïque : M16 et la nébuleuse de l'Aigle, la nébuleuse Oméga M17, l'amas stellaire du Sagittaire M24, la très jolie nébuleuse Trifide M20 et la nébuleuse de la Lagune M8. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 10 novembre 2016 |
![]() |
La carte HI4PI (HI pour hydrogène neutre et 4PI pour 4p) de l’hydrogène cosmique. Où sont les nuages gazeux de la Voie lactée et où se dirigent-ils? Pour nous aider à répondre à ces questions, une nouvelle carte à haute résolution du gaz le plus abondant de l’Univers, l’hydrogène, a été complétée et rendue publique récemment, avec les données qui ont servi à la construire. La carte de l’émission de 21 cm de l’hydrogène présentée ici montre selon l’intensité lumineuse l’abondance de ce gaz et selon la couleur sa vitesse (voir la légende en bas à droite). Les faibles vitesses radiales vers notre direction sont bleues et celles qui s’éloignent de nous sont vertes. La bande lumineuse au milieu de l’image est le plan de la Voie lactée et les spots brillants en bas à droite sont les nuages de Magellan. La carte HI4PI a été construite en utilisant des données de plus d’un million d’observations effectuées avec le radiotélescope d’Effelsberg de 100 m en Allemagne et avec celui de Parkes de 60 m en Australie, aussi connu sous le nom de «l’Assiette». Les détails de cette carte nous renseignent non seulement sur la formation des étoiles et sur la distribution du gaz dans notre galaxie, mais aussi sur la quantité de lumière que ce gaz absorbe lorsque nous observons des galaxies autres que la nôtre. Plusieurs détails révélés par la carte ne sont cependant pas encore bien compris. ( Image Credit: Benjamin Winkel & the HI4PI Collaboration) |
![]() |
La lumière des étoiles de la Voie lactée est réfléchie par les nuages de poussière cosmique qui flottent à quelque 300 années-lumière au-dessus du plan de notre galaxie. Surnommée la nébuleuse de l'Ange, cette pâle apparition est une partie d'un complexe diffus de nuages moléculaires peu lumineux et relativement inexplorés. Aussi connues sous le nom de cirrus de haute altitude ou encore de nébuleuses de flux intégré, ces nébuleuses se trouvent dans de vastes régions vers les pôles Nord et Sud de notre galaxie. En plus de réfléchir la lumière des étoiles, des observations ont montré que ces nuages émettent une faible luminescence rougeâtre provenant de l'absorption de la lumière ultraviolette par les grains poussière qui la convertissent en lumière visible rouge. En plus des étoiles de notre galaxie, on peut aussi voir des galaxies sur cette image à grand champ qui couvre une région d'environ 3 par 5 degrés dans la constellation de la Grande Ourse. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) |
![]() |
Photographie du centre de notre
Galaxie en infrarouge. Il est impossible de réaliser des photographies
en lumière visible du centre de la Voie lactée, car cette
partie du spectre électromagnétique est
bloquée par la poussière du disque galactique. Heureusement,
certaines portions du spectre, comme l’infrarouge, les ondes radio
et les rayons X, peuvent traverser ces nuages de poussières et
nous permettent ainsi d’observer le centre de la Voie lactée.
Sur cette photographie, le centre se trouve à droite. Il est à 26
kal du Soleil en direction de la constellation du Sagittaire. La
barre sombre en diagonal sur cette photographie est le disque de la Voie
lactée, celui-là même où se trouve le Soleil.
Pour plus de détails concernant le centre, aussi nommé le
bulbe, de la Voie lactée, consultez cette
section. (Image Credit: 2MASS Project, UMass, IPAC/Caltech, NSF, NASA) 17 janvier 2016 REPRISE du 16 juillet 2006 |
![]() |
Est-ce que cette galaxie est prise dans une toile de poussière? Bien sûr que non, elle en est très éloignée. Cependant, les étoiles munies d'aigrettes de diffraction et les nuages fantomatiques sont bien dans notre galaxie et ils abondent dans ce paysage cosmique. Cette brillante composition couvre un champ à peu près équivalent à la pleine lune dans la constellation de Pégase. Les aigrettes des étoiles proviennent de la diffraction causée par les supports du miroir secondaire du télescope. Les pâles, mais envahissants nuages de poussière interstellaire sont suspendus au-dessus du plan de la Voie lactée dont ils réfléchissent faiblement la lumière de ses étoiles. Aussi connues sous le nom de cirrus de haute altitude ou encore de nébuleuses de flux intégré, ces nébuleuses sont associées à des nuages moléculaires. Le nuage diffus qui occupe toute cette image est MBM 54 et il est à moins d'un millier d’années-lumière de nous. La galaxie qui semble prisonnière de la poussière est NGC 7497, une galaxie spirale qui est à environ 60 millions d’années-lumière de nous. Vus presque par la tranche au milieu de l'image, les bras spiraux et les lignes de poussière de NGC 7497 sont comme autant d'échos des étoiles et la poussière de notre Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Eric Coles and Mel Helm) 12 octobre 2015 |
![]() |
C'est la région centrale de notre Voie lactée qui s'élève au-dessus d'Uluru (Ayers Rock) sur ce magnifique paysage céleste de nuit capté le 13 juillet dernier. La faible lueur le long de l'horizon éclaire la silhouette de cette formation géologique connue de l'Australie centrale. Au-dessus du bulbe central de la Voie lactée, des rivières de poussière cosmique s'écoulent vers la supergéante jaunâtre Antarès. À gauche d'Antarès, Saturne brille dans la nuit. (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN)) 30 juillet 2015 |
![]() |
Les nuages de gaz et de poussières
présents dans les bras de notre galaxie nous masquent le centre
de celle-ci en lumière visible. Mais on peut quand même le
voir si on utilise le domaine de l’infrarouge du spectre électromagnétique.
C’est ce que nous montre l’image du jour réalisée
par le télescope
spatial Spitzer. Cette image a été obtenue à partir
de plusieurs clichés du télescope. On a découvert
récemment que des étoiles peuvent aussi se former dans le
bulbe de la galaxie. Le centre de notre galaxie est à 26 000
années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire.
L’image couvre une région de 900 années-lumière. (Credit: Susan Stolovy (SSC/Caltech) et , JPL-Caltech, NASA) 8 mars 2015 REPRISE du 14 juin 2009 |
![]() |
Ce n'est pas un tableau impressionniste, mais l'image en fausses couleurs du champ magnétique de notre galaxie, la Voie lactée. On sait depuis longtemps qu'un faible champ magnétique était présent dans l'ensemble de la Voie lactée, car ce champ provoque un alignement des petits grains de poussière qui diffusent la lumière incidente. Cet alignement allié à la diffusion produit une polarisation partielle de la lumière que l'on peut mesurer. Mais, ce n'est que récemment que les mesures prises par satellite Planck en orbite autour du Soleil ont permis de produire une carte en haute résolution de ce champ magnétique. Cette image couvre un champ de 30° et elle confirme, entre autres choses, que le champ magnétique interstellaire de la Voie lactée est plus intense dans le disque de celle-ci. Ce champ magnétique est produit par la rotation du gaz ionisé autour du centre de notre galaxie. Si on pouvait voir notre galaxie du dessus, on pense que son champ magnétique prendrait la forme d'une spirale centrée sur son bulbe. Les variations locales du champ magnétique de la Voie lactée montrées par les cartes du satellite Planck feront certes l'objet d'intenses recherches. Les effets de ce magnétisme global sur l'évolution de notre galaxie sont également un sujet qui devrait passionner certains chercheurs. (Image Credit & Copyright: ESA/Planck; Acknowledgement: M.-A. Miville-Deschênes, CNRS – IAS, U. Paris-XI) 27 janvier 2015 |
![]() |
Pour savoir ce qui se passe
au centre de notre galaxie, la Voie lactée, on a utilisé à la
fois les télescopes spatiaux Hubble et Spitzer pour explorer en
détail cette région dans le domaine de l’infrarouge.
Ce domaine du spectre électromagnétique est très utile
pour étudier le centre de la Voie lactée, car l’intensité de
la lumière visible étant absorbée par les poussières
cosmiques diminue d’un facteur
2 pour chaque 1000 années-lumière. Comme nous sommes à environ
26 000 années-lumière du centre galactique, la lumière
visible qui nous parvient de cet endroit est réduite d’un
facteur égal à 67 millions (2 à la puissance 26),
aussi bien dire qu’elle est complètement bloquée. L’image
du jour est une mosaïque qui réunit plus de 2000 photos prises
en 2008 par l’instrument NICMOS du télescope
Hubble. La résolution de cette image est telle qu’on peut
y distinguer des structures faisant 20 fois le diamètre du système
solaire ce qui est remarquable. Le champ couvert par l’image est
de 300 par 115 années-lumière. En plus des gaz lumineux et
des poussières, on y distingue trois grands amas d’étoiles : l’amas
du Quintuplet, en bas à gauche, l’amas
des Arches, en haut à gauche et l’amas central massif
dans lequel se trouve Sagittarius
A*, le trou
noir central supermassif de notre galaxie, en bas à droite. (Credit: Hubble: NASA, ESA, & D.
Q. Wang (U. Mass,
Amherst); Spitzer: NASA, JPL, & S.
Stolovy (SSC/Caltech)) 18 janvier 2015 REPRISE du 7 janvier 2009 |
![]() |
Quelle est l'origine du rayonnement gamma en provenance du centre de la Voie lactée? La présence de matière noire pourrait bien en être la source et cette hypothèse soulève de plus en plus l'enthousiasme des scientifiques. Au cours des dernières années, le télescope spatial Fermi recueille les émissions gamma émises au centre de notre galaxie. Des analyses détaillées réalisées à de multiples reprises indiquent que la région entourant le centre galactique semble trop brillante pour le nombre de sources gamma que l'on connait. Le panneau de gauche contient l'image non traitée du centre galactique en rayon gamma alors que celui de droite est l'image de la même région à laquelle toutes les sources gamma connues ont été enlevées, laissant ainsi l'excès de rayonnement gamma. Une théorie excitante qui semble rendre compte de cet excès est basée sur la présence de WIMP (Weakly interacting massive particles), des particules hypothétiques expliquant la présence de la matière noire (note : dans la langue de Molière, les WIMP sont appelées des mauviettes). Les collisions entre les mauviettes pourraient expliquer l'excès de rayonnement gamma. Mais, cette hypothèse est assez controversée. Des observations plus détaillées et des études plus poussées sont en cours. La découverte de la nature de la matière noire est l'une des principales quêtes de la physique contemporaine. Jusqu'à présent, cette forme de matière présente dans tout l'Univers n'a été détectée que par son influence gravitationnelle. (Image Credit: T. Daylan et al., Fermi Space Telescope, NASA) 10 mars 2014 |
![]() |
La constellation du Cocher, riche en amas d'étoiles et en nébuleuses, est bien haute dans le ciel hivernal de l'hémisphère nord. Ce panorama céleste réalisé au télescope en janvier dernier s'étend sur environ 12°, soit l'angle occupé par 24 pleines lunes. Les principaux attraits touristiques de cette région de la sphère céleste y sont représentés. Cette région fait partie du plan de la Voie lactée, mais par rapport à nous elle est située en direction opposée du centre de la galaxie. Besoin d'un guide pour cette visite? En bas de l'image, à la frontière du Taureau avec le Cocher, l'étoile bleue est Elnath aussi connue sous Beta Tauri ou Gamma Aurigae, appellation ancienne rarement utilisée de nos jours. À quelque 300 années-lumière à la gauche d'Elnath, les boucles gazeuses du rémanent de supernova Simeis 147 s'étendent sur environ 150 années-lumière. La nébuleuse d'émission IC 410 à droite est passablement plus éloignée de nous, à quelque 12 000 années-lumière. IC 410 est bien connue en raison de son jeune amas d'étoiles NGC 1893 et de ses nuages cosmiques qui ressemblent à des têtards. La nébuleuse de l'Étoile Flamboyante (IC 405) est juste à côté de l'amas, à sa droite). Les nuages d'hydrogène de cette nébuleuse en émission sont déformés et excités par AE Aurigae, une étoile de type O qu'elle renferme, pour un certain temps du moins. Deux amas ouverts bien connus des observateurs adeptes des jumelles sont également présents sur ce panorama : M36 à droite du centre et M38 à sa droite. Si vous avez regardé la version légendée de la photo, vous avez sans doute remarqué la présence de Sh2-242. C'est une nébuleuse en émission située dans la constellation du Taureau qui est à quelque 7200 années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 13 février 2014 |
![]() |
Le renflement central de notre galaxie, la Voie lactée, repose sur un pilier de lumière sur ce panorama céleste réalisée le 22 septembre de cette année en Afrique du Sud depuis un lieu non affligé par la pollution lumineuse artificielle. Une petite rivière de poussière semble s'écouler depuis le fleuve poussiéreux du centre galactique vers Antarès, l'étoile alpha jaunâtre de la constellation du Scorpion située juste en haut du centre de cette photo. Mais le phare le plus remarquable de ce paysage céleste n'est pas une étoile. C'est la planète Vénus dont l'éclat domine encore le ciel à l'ouest après le coucher du Soleil . Le pilier de lumière qui se dresse vers la Voie lactée ne vient pas de Vénus. Il s'agit de la lumière diffusée par la poussière présente dans le plan de l'écliptique du système solaire. Cette lumière zodiacale apparaît dans le ciel au crépuscule lors du printemps de l'hémisphère sud. (Image Credit & Copyright: Juergen Schmoll (Durham University, CfAI)) 18 octobre 2013 |
![]() |
Il n'y a pas que des étoiles dans notre galaxie, car environ 10 % de la matière visible du disque de la Voie lactée est constituée de gaz. Le gaz du milieu interstellaire n'est cependant pas réparti uniformément. Même à proximité du Soleil, le milieu interstellaire présente des zones de densité variable. La détection du milieu interstellaire local est très difficile parce que sa densité est très faible et qu'il émet très peu de lumière. Mais, il est surtout composé d'hydrogène que l'on détecte parce qu'il absorbe des longueurs spécifiques de la lumière émise par les étoiles rapprochées du Soleil. L'image du jour est une carte de la répartition des gaz du milieu interstellaire situé à moins de 20 années-lumière du Soleil. Cette carte est basée sur les données recueillies du satellite IBEX (Interstellar Boundary Exporer) qui est en orbite autour de la Terre. Ces observations montrent que le Soleil se déplace par rapport au nuage interstellaire local, alors que ce dernier s'éloigne de l'association Scorpion-Centaure, une association OB située dans une région de formation d'étoiles. Le Soleil devrait quitter ce nuage au cours des 10 000 prochaines années. Il reste encore plusieurs inconnus au sujet du milieu interstellaire local, dont sa distribution, son origine et ses effets sur le Soleil et la Terre. Les mesures récentes du satellite IBEX indiquent que le flux de particules neutres interstellaires change de direction actuellement, une propriété que l'on n’avait pas prévue. (Illustration Credit: NASA, Goddard, Adler, U. Chicago, Wesleyan) 24 septembre 2013 |
![]() |
Il est plutôt difficile d'avaler du gaz chaud, à tout le moins pour le trou noir supermassif qui est au centre de notre galaxie, la Voie lactée. Désigné sous le nom de Sagittarius A* (il faut prononcer sagitarrius a étoile) ou en plus court Sgr A*, le trou noir supermassif de notre galaxie est au centre de cette image construite à partir de données captées dans l'infrarouge (les teintes de jaune et de rouge) et de données provenant des observations en rayon X (les teintes de bleu). Ces données X proviennent d'une étude exhaustive réalisée à l'aide du satellite Chandra. Le gros plan en haut à droite montre la lueur diffuse de rayon X qui entoure le trou noir. Ce gros plan centré sur le cœur de notre galaxie qui est à 26 000 années-lumière de nous ne couvre qu'une année-lumière. Ce sont les gaz chauds provenant de jeunes étoiles massives de cette région qui sont avalés par le trou noir qui produisent ces émissions X. On peut déduire des données de Chandra que moins de 1 % des gaz sous l'influence gravitationnelle perdent assez de chaleur (une mesure de la vitesse d'un gaz en réalité) et de moment angulaire pour atteindre l'horizon du trou noir et ainsi s'y engouffrer. Le reste du gaz s'échappe. C'est ce qui explique le calme relatif de notre trou noir supermassif, comme c'est d'ailleurs le cas pour la majorité des trous noirs supermassifs dans les galaxies près de la nôtre. (Credit: X-ray - NASA / CXC / Q. Daniel Wang (UMASS) et al., IR - NASA/STScI) 6 septembre 2013 |
![]() |
Il y a 11 objets du catalogue Messier sur cette image à grand champ de 15°. Cette région du ciel se situe dans le Sagittaire, en direction du centre de la Voie lactée. D'ailleurs, le centre de notre galaxie se trouve près de la bordure droite de cette région riche en nébuleuses et en amas ouverts. Placez le pointeur de votre souris pour voir l'emplacement de ces objets Messier. La nébuleuse de Lagune (M8 ou NGC 6523), la nébuleuse de l'Aigle (M16 ou NGC 6611), la nébuleuse Oméga (M17 ou NGC 6618) présentent toutes des nuances rougeâtres typiques des nébuleuses d'émission associées aux régions de formation d'étoiles. Les autres objets Messier peuvent être observés avec un petit télescope. Il s'agit des amas ouverts d'étoiles M18 (NGC 6613), M21 (NGC 6531), M23 (NGC 6494) et de M25 (IC 4725) ainsi que des amas globulaires M22 (NGC 6656) et M28 (NGC 6626). M24 (IC 4715) qui apparaît sur ce panorama céleste est un vaste nuage d'étoiles qui s'étend sur environ 600 années-lumière et que l'on peut observer grâce à une trouée dans le voile poussiéreux qui nous cache le centre galactique. (Image Credit & Copyright: Fernando Cabrerizo) 12 juillet 2013 |
![]() |
Au centre de la Voie lactée, à quelque 27 000 années-lumière de nous, se trouve un trou noir dont la masse est 4 millions fois plus grande que celle du Soleil. Connu sous le nom de Sagittarius A* (prononcez a étoile), le trou noir supermassif de notre galaxie est heureusement plus paisible que ceux que l'on retrouve dans certaines galaxies actives lointaines, car il y a peu de matière à proximité. Cependant, il connait de temps à autre un regain d'activité. Récemment, un sursaut d'activité qui a duré plusieurs heures a été capté dans le domaine des rayons X par le satellite NuSTAR (Nuclear Spectroscopic Telescope Array). Cette série d'images nous montre l'évolution de ce regain d'activité. NuSTAR lancé le 13 juin 2012 est le premier satellite pouvant réaliser des images avec une bonne résolution des environs de Sagittarius A* à des énergies plus élevées que celles captées par Chandra ou encore par XMM-Newton. Les images du panneau de droite proviennent de deux jours d'observation de Sagittarius A* par NuSTAR. Les rayons X de ces images ont été générés par de la matière accélérée par le trou noir à une vitesse correspondant à une température de plus de 100 millions de degrés Celsius, une vitesse très près de celle de la lumière. Le carré au centre de l'image du panneau de gauche couvre une région d'environ 100 années-lumière de côté. La région circulaire brillante du carré agrandi correspond à la matière accélérée par le trou noir, alors que le nuage rosé à gauche est peut-être le rémanent d'une supernova. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, NuSTAR project) 2 novembre 2012 |
![]() |
Les étoiles hérissées de pointes et les formes fantomatiques abondent dans ce panorama céleste qui s'étend dans la constellation de Pégase sur environ deux pleines lunes. Les pics de diffractions des étoiles de notre galaxie sont produits par le support interne du miroir secondaire du télescope. Ces nuages de poussière pâles, mais envahissants sont situés au-dessus du plan de la Voie lactée et ils réfléchissent faiblement la lumière provenant des étoiles de notre galaxie. Ces nébuleuses de réflexion, semblables à des cirrus terrestres de haute altitude, sont associées à des nuages moléculaires. Elles ont été abondamment photographiées et cataloguées par Steve Mandel qui leur a donné le nom de Integrated Flux Nebulae (IFN). La nébuleuse de cette image (MBM 54) est à moins de 1000 années-lumière de la Terre. Bien au-delà de ce paysage fantomatique, on distingue sur l'image d'autres galaxies, dont NGC 7497 qui est à quelque 60 millions d’années-lumière de nous. Vus presque par la tranche près du centre de l'image, les bras spiraux et les lignes sombres de poussière de NGC 7497 ressemblent à un écho lumineux de notre propre galaxie, la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Ignacio de la Cueva Torregrosa (Capturandoeluniverso, A.A.E.)) 13 octobre 2012 |
![]() |
C’est la troisième étoile la plus brillante de la constellation, mais on dit quand même que c’est l’étoile alpha de Pégase. C’est Markab, l’étoile que l’on voit dans le coin supérieur droit de cette image. Markab est située sur l’un des coins de l’astérisme connu sous le nom du Grand carré de Pégase. Cette composition provenant de plusieurs photos captées au télescope couvre un champ d’environ 5°, soit 10 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Plusieurs nébuleuses bleues de réflexion parsèment ce paysage. Même si cette direction est éloignée du plan de notre galaxie la Voie lactée, elle s’étend dans une région que l’on sait contenir des nuages moléculaires froids. Les nuages de poussière associés, des cirrus galactiques en quelque sorte, sont à moins de 1000 années-lumière de nous. Il paraît que l’on peut voir la galaxie spirale NGC 7497 par la tranche près du centre de cette image! (Image Credit & Copyright: John Davis) 28 septembre 2012 |
![]() |
Cette vidéo est un zoom numérique progressif du centre de la Voie lactée qui débute avec l'utilisation des images en lumière visible provenant du Digitized Sky Survey. Plus loin dans l'animation, on utilise l'infrarouge pour explorer les nuages gazeux découverts récemment. Ces nuages tombent vers le trou noir supermassif situé au centre de la Voie lactée. Pour plus de renseignements sur le voisinage du centre de la Voie lactée, voir le texte du 11 avril 2004. (Video Credit: ESO/MPE/Nick Risinger (skysurvey.org)/VISTA/J. Emerson/Digitized Sky Survey 2) 2 juillet 2012 |
![]() |
Cette route accidentée dans le désert d'Atacama semble nous conduire tout droit au ciel, vers les étoiles et les nébuleuses brillantes de la partie sud de la Voie lactée. Mais si vous suivez cette route, vous parviendrez au Cerro Armazones, la montagne chilienne choisie par l'ESO pour y installer le télescope E-ELT (European Extremely Large Telescope) de 40 m de diamètre. Glissez le curseur de votre souris sur l'image pour obtenir le nom des merveilles célestes apparaissant sur celle-ci. La grosse tache rouge dans le ciel est la lueur émise par la Grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372), une des plus grandes pouponnières d'étoiles de notre galaxie. On pourrait croire que cette image est un montage réunissant plusieurs photos, mais ce n'est pas le cas. Comme cet endroit de notre planète est éloigné de toute source de pollution lumineuse, il n'est éclairé que par la lumière des étoiles. L'appareil numérique utilisé pour réaliser cette photographie était équipé d'un objectif de haute qualité, ce qui a permis d'utiliser un temps d'exposition relativement court pour capter à la fois le paysage terrestre et céleste. (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN)) 18 février 2012 |
![]() |
S'étendant du Sagittaire jusqu'au Scorpion, le centre de la Voie lactée est vraiment l'une des plus splendides régions de la sphère céleste. On peut admirer cette région sur cette image à grand champ, environ 30°. Ce panorama impressionnant capté en 2010 montre l'enchevêtrement des lignes de poussière, de brillantes nébuleuses et plusieurs amas d'étoiles dispersés dans le dense champ stellaire du centre de la Voie lactée. Partant de la gauche, on peut repérer les nébuleuses de la Trifide (M20), de la Lagune (M8). La Patte de Chat (NGC 6334) est en bas presque au centre, le spot rouge le plus bas. La nébuleuse de la Pipe occupe le centre droit et à droite de celle-ci, on peut voir les nuages très colorés Rho Ophiucu et Antarès. Le centre de la Voie lactée est à 26 000 années-lumière du Soleil et si vous voulez vous y rendre en vidéo, allez sur cette page de You Tube. (Image Credit & Copyright: Ivan Eder) 6 janvier 2012 |
![]() |
Le monstre qui a élu domicile au centre de la Voie lactée, notre galaxie, pourra bientôt se nourrir. Des observations récentes du VLT montrent en effet qu'un nuage de gaz s'aventurera bientôt trop près du trou noir supermassif situé au centre de notre galaxie. Ce nuage gazeux est présentement étiré et chauffé par le trou noir. Une partie du nuage tombera dans le trou noir d'ici deux ans. Ce dessin artistique montre l'apparence du nuage après sa rencontre avec le trou noir. L'arc de cercle rouge montre l'orbite du nuage, alors que les orbites des étoiles sont illustrées en bleu. La masse de ce nuage gazeux fait plusieurs fois celle de la Terre, ce qui est tout à fait négligeable comparé à la masse du trou noir central estimé à 4 millions de masses solaires. La position du trou central correspond à l'intense source radio Sagittarius A*. Ce gaz est condamné à disparaître dans le trou noir et on n'entendra plus parler de lui. (Illustration Credit: ESO/MPE/Marc Schartmann) 30 décembre 2011 |
![]() |
Du Sagittaire jusqu'à la Carène, c'est l'arche de la Voie lactée qui illumine le ciel de l'île de Mangaia, l'île la plus de l'archipel des Îles Cook situé dans l'océan Pacifique. On peut voir à gauche de cette image un spectacle familier pour les astronomes de l'hémisphère sud, le centre de la Voie lactée suivi à droite des deux étoiles brillantes Alpha et Beta du Centaure. L'Île volcanique de Mangaia ne fait que 10 km de long et son âge estimé de 18 millions fait d'elle la plus ancienne île du Pacifique. Cette image a été la photographie gagnante de l'année 2011 de la catégorie Terre et Espace, prix décerné par l'observatoire royal de Greenwich. (Image Credit & Copyright: Tunç Tezel (TWAN)) 24 septembre 2011 |
![]() |
La Voie lactée.
La plupart des étoiles brillantes de notre galaxie sont situées
dans son disque. Comme le Soleil fait aussi partie du disque, la Voie
lactée prend l’apparence d’une bande diffuse de lumière
dans le ciel lorsqu’on regarde vers le centre dans la direction
du disque. Cette figure
explique ce phénomène. La photo est une mosaïque
s’étendant sur 90°. On y voit des étoiles brillantes,
des lignes sombres de poussières, des nébuleuses rouges
d’émission, des nébuleuses bleues de réflexion
et des amas d’étoiles. En plus de cette matière visible,
les astronomes pensent qu’il existe plus de matière sombre
que de matière visible dans notre galaxie. (Credit & Copyright: John
P. Gleason, Celestial Images) 10 juillet 2011 REPRISE : 30 septembre 2007, 5 juin 2005 et 24 février 1999 |
![]() |
Ce sont des nébuleuses, des nuages de gaz et de poussière ainsi que des étoiles que l'on peut voir sur cette image panoramique de la Voie lactée. Cette image a sa résolution maximale fait 5 milliards de pixels. Elle est constituée de 37 000 photographies qui ont été prises tout au long d'une année après un long voyage de près de 100 000 km à la recherche de ciel exempt de pollution lumineuse de l'ouest de l'Amérique et du Cap-Occidental de l'Afrique du Sud. Vous pouvez vous rendre sur le site de ce projet pour balayer le ciel avec votre écran d'ordinateur et ainsi contempler le panorama en très haute résolution. Vous pourrez alors admirer un nombre incalculable d'étoiles, des vastes nuages de gaz et de poussière éparpillés dans le disque de la Voie lactée et le bulbe central qu'il nous est impossible de voir à l'œil nu. On peut aussi apercevoir sur cette image des galaxies lointaines. (Image Credit & Copyright: Nick Risinger (Photopic Sky Survey)) 20 mai 2011 |
![]() |
Avez-vous déjà vu l'arche de la Voie lactée? Probablement jamais comme sur cette image, car vous ne le pourriez pas. Même dans un ciel totalement dépourvu de pollution lumineuse et sans Lune, on ne voit qu'une faible bande laiteuse. Cette bande est le disque de notre galaxie spirale et comme nous sommes à l'intérieure de la Voie lactée, elle semble encercler la Terre. L'image du jour est en fait une fusion numérique de neuf photographies qui forment un panorama complet de 360°. Les photos ont été prises depuis le Parc national du Teide de Tenerife une des îles Canaries (Espagne). Le volcan du Teide est visible près du centre gauche de l'image à l'arrière du paysage volcanique parsemé de gros rochers. En plaçant le curseur de votre souris au-dessus de l'image, vous pourrez identifier toutes les merveilles célestes présentes sur l'image. (Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN)) 5 avril 2011 |
![]() |
Ce paysage céleste montrant l'arche de la Voie lactée a été capté dans la région de Neufchâtel en Suisse en février 2011. Vous pourriez passer le curseur de votre souris au-dessus de la photo pour savoir ce qu'il y a dans le ciel, mais malheureusement les annotations sont trop petites et sont illisibles. Mais on peut se consoler en allant sur le site où Stephane Vetter (Nuits sacrées) où le photographe nous présente des montages à 360° de ses magnifiques photos nocturnes. (Credit: Stephane Vetter (Nuits sacrees)) 21 février 2011 |
![]() |
La très jolie galaxie spirale M81 est l’une des plus brillantes que l’on puisse observer. Sa taille est semblable à celle de la Voie lactée et elle est à environ 11,8 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation de la Grande Ourse. On voit très bien sur cette magnifique photo le noyau jaunâtre de M81 ainsi que plusieurs structures moins lumineuses dans ses bras bleutés striés de veines sombres de poussière. On voit aussi dans le coin supérieur droit un grand arc de cercle auquel on a donné le nom de boucle d’Arp. On connaissait l’existence de cette boucle dans les années 1960 et l’on pensait que c’était une traînée d’étoiles provenant de la matière arrachée à M81 par la force gravitationnelle de la grosse galaxie du Cigare (M82). Mais, selon de récents travaux, il se pourrait que l'essentiel de la boucle d'Arp soit situé au sein de notre propre galaxie, la Voie lactée. Les couleurs de la boucle autant dans le domaine du visible qu'en infrarouge sont en effet très semblables aux cirrus galactiques, des nuages de poussière très diffus que l'on rencontre à quelques centaines d’années-lumière au-dessus du plan de notre galaxie. La boucle d'Arp, contrairement aux apparences, serait au premier plan de cette image tout comme les étoiles munies de pics de diffraction de cette image. Holmberg IX en haut de l'image est une galaxie satellite de M81. Le champ de cette image est d'environ un demi-degré, la taille apparente de la pleine lune. (Image Credit & Copyright: R Jay GaBany - Collaboration: A. Sollima (IAC), A. Gil de Paz (U. Complutense Madrid) D. Martínez-Delgado (IAC, MPIA), J.J. Gallego-Laborda (Fosca Nit Obs.), T. Hallas (Hallas Obs.)) 9 décembre 2010 |
![]() |
Saviez-vous qu’il se trouve de part et d’autre du centre de la Voie lactée deux immenses bulles d’émission de rayons gamma? Jusqu’à présent, personne ne le savait. Au fur et à mesure que les mesures du satellite terrestre Fermi ont commencé à s’accumuler au cours des deux dernières années, il est devenu évident qu’on avait trouvé quelque chose auquel personne ne s’attendait au centre de notre Galaxie. Les deux bulles, l’une en rouge et l’autre en blanc, sont bien visibles sur cette image qui a été rendue publique hier. Le disque de la Voie lactée est horizontal sur cette image. En supposant que ces bulles proviennent du centre de la galaxie, elles sont immenses, 50 000 années-lumière du sommet de la bulle du haut jusqu’à la base de celle du bas, un ordre de grandeur comparable à celui de la Voie lactée. D'autres données dans les domaines des ondes radio, des micro-ondes et des rayons X pointaient vers l'existence des ces deux bulles. L'origine de ces bulles est présentement inconnue. Ce sera sûrement un sujet de recherche dans les années à venir. (Credit: NASA, DOE, Fermi Gamma-Ray Space Telescope, LAT detector, D. Finkbeiner et al.) 10 novembre 2010 |
![]() |
Lorsqu’on admire le centre de la Voie lactée en pointant une simple paire de jumelles vers les constellations du Sagittaire, de la Balance, du Scorpion, de l’Écu de Sobieski ou du Serpentaire, on peut y trouver une multitude de merveilles célestes. Plusieurs nébuleuses du catalogue Messier s’y trouvent (M8, M16, M20) ainsi que les nébuleuses de la Pipe et de la Patte de Chat. Les amas ouverts d’étoiles visibles sont M6, M7, M21, M23, M24, et M25. On peut aussi y voir l’amas globulaire M22. Un trou dans la poussière peuplant le centre de la galaxie nous montre une région remplie d’étoiles éloignées. Cette région visible entre M7 et M8 est connue sous le nom de fenêtre de Baade. (Credit & Copyright: Jamie Fernandez) 31 août 2010 |
![]() |
Les étoiles ne sont pas seules dans notre galaxie, la Voie lactée. En effet, 10% de la masse du disque de notre galaxie est formée de matière interstellaire, du de gaz et de la poussière. La matière interstellaire n'est cependant pas distribuée uniformément comme le montre l'image du jour. Cette image présente la distribution du gaz, surtout de l'hydrogène, à proximité des étoiles voisines du Soleil, à une distance d'environ 10 années-lumière. On réussit à détecter la présence de l'hydrogène, car il absorbe une partie de la lumière émise par les étoiles, mais c'est un peu compliqué, car la densité de ce milieu est vraiment très faible. On a superposé sur la carte de la répartition des gaz la direction du mouvement du Soleil que l'on connaît déjà à partir des mesures du mouvement réel des étoiles rapprochées. Le Soleil se déplace dans le Nuage interstellaire local qu'on appelle parfois la Peluche locale. Le nuage gazeux de la Peluche locale où se trouve le Soleil provient de l'association Scorpius-Centaurus et il se déplace également sur une trajectoire à peu près perpendiculaire au Soleil. En tenant compte de ces deux mouvements, on arrive à la conclusion que le Soleil devrait sortir de la Peluche locale dans environ 10 000 ans. On connaît très peu de chose à propos du Nuage interstellaire local. Quelles sont son origine, sa distribution exacte? Quels sont ses effets sur le Soleil et sur la Terre? (Illustration Credit & Copyright: Linda Huff (American Scientist), Priscilla Frisch (U. Chicago)) 29 août 2010 REPRISE du 10 février 2002 |
![]() |
Avez-vous déjà observé des ombres produites par la lumière provenant de la Voie lactée? C’est très rare, car il faut que plusieurs conditions soient réunies. Il faut évidemment qu’il n’y ait pas de nuages afin que l’on puisse voir le long bandeau laiteux du disque de la Voie lactée. Bien sûr, il est aussi impératif qu’aucune pollution lumineuse ne vienne gâcher le spectacle. La Lune doit également être couchée. La dernière condition pour bien voir ces ombres consiste à les photographier avec un long temps d’exposition. L’image du jour provient de la superposition de 7 photographies de 15 secondes. Ces photos prises avec un trépied motorisé pour compenser la rotation céleste ont été captées depuis le parc national de Port Campbell au Victoria en Australie. Le canyon au premier plan est le Loch Ard Gorge dont le nom vient de l’échouage d’un bateau à cet endroit en 1878. Les deux rochers que l’on voit se nomment Tom et Eva, nom des deux seuls survivants du naufrage du Loch Ard. Ces rochers se sont formés lors de l’effondrement de l’arche dont ils étaient les piliers. Ce sont les ombres de ces piliers que l’on peut voir sur la surface d’eau. On peut sur la vidéo réalisée par le photographe voir passer des nuages en basse altitude. (Credit & Copyright: Alex Cherney (Terrastro)) 23 août 2010 |
![]() |
Une rivière sombre de poussière semble s'écouler du centre de la Voie lactée vers un champ d'étoiles photogénique qui contient plusieurs merveilles. En vous déplaçant vers la droite de l'image, vous pourrez admirer plusieurs de ces objets dont la brillante étoile orangée Antarès, la nébuleuse IC 4592 (la Tête de Cheval à l'œil bleu), l'amas globulaire blanc M4, l'étoile bleue du système Rho Ophiuci, la nébuleuse sombre de la Pipe, la nébuleuse rouge de la Lagune (M8), la nébuleuse rouge et bleue de la Trifide (M20), la nébuleuse rouge de la Patte de Chat (NGC 6334) et enfin le centre multicolore de notre Galaxie. Ce panorama couvre environ 50° du ciel, soit l'équivalent de 100 fois la taille de la pleine lune. Il s'étend de la constellation du Sagittaire en passant par celle du Serpentaire pour se terminer dans la constellation du Scorpion. La Rivière Sombre est la ligne de poussière brune qui part d'Antarès et qui s'étend sur quelque 100 années-lumière. Comme la Rivière Sombre n'est qu'à 500 années-lumière de nous, le lien qu'elle forme avec le centre galactique n'est qu'une illusion, car celui-ci est à 25 000 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo) 19 juillet 2010 |
![]() |
Cette image nous montre la Voie lactée telle que nous pourrions la voir si nous étions loin d'elle et dans le même plan que son disque. Cette image en fausses couleurs a été construite à partir des données du satellite Planck qui opère dans le domaine des micro-ondes. Les nuages brillants rosâtres correspondent au plan de notre Galaxie alors que les bandes bleues de gaz et de poussière s'étendent au-delà du plan galactique à des centaines voire même à des milliers d'années-lumière. La partie rougeâtre de cette image correspond au RFC (rayonnement de fond cosmologique) émis entre 400 000 et 600 000 ans après le Big Bang qui remontrait selon les estimations du programme WMAP à 13,73 ± 0,12 milliard d’années. Les variations de température de cette radiation nous indiquent les endroits où sont apparus les germes des structures de l'Univers. Les scientifiques de la mission Planck tentent actuellement de séparer le rayonnement de la Voie lactée du RFC ce qui permettrait de déduire des informations sur la formation de notre propre Galaxie. (Credit: ESA, Planck HFI & LFI Consortia) (Cosmologie) 9 juillet 2010 |
![]() |
Un météore se dirige directement vers l'arc de la Voie lactée au-dessus des ruines de la forteresse d'Alamut dans le nord-ouest de l'Iran. Cette forteresse qui a été construite dans le roc de la montagne au 9e siècle se trouvait dans la partie centrale des monts Albourz. Dans la langue perse, Alumut signifie nid d'aigle. Dans le fil d'aventure «Prince of Persia» (Les sables du temps), la forteresse est le repère des légendaires Assassins. Alamut qui a été un centre culturel réputé a aussi hébergé un éminent astronome perse, Nasir ad-Din al-Tusi. Pour connaître le nom des divers objets célestes, vous n'avez qu'à placer le curseur de votre souris au-dessus de l'image. Les lumières à droite et en bas de l'image proviennent de Téhéran qui est à plus de 100 km au sud-ouest et des petites localités environnantes. (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN)) 25 juin 2010 |
![]() |
Le centre de la Voie lactée en infrarouge. Voir le texte du 17 janvier 2016. (Credit: 2MASS Project, U. Mass., IPAC/Caltech, NSF, NASA) |
![]() |
Bien avant Stonehenge et les manuscrits de la mer Morte, des artistes ont peint sur la paroi rocheuse d’un canyon de l’Utah les étranges personnages grandeur nature que nous montre cette photographie. Cette œuvre, nommée «Great Gallery», a été réalisée il y a environ 7000 ans. Elle a été découverte sur les parois du «Horseshoe Canyon» qui est situé dans le «Canyonlands National Park». Il est fort probable que les humains qui ont peint cette fresque étaient des chasseurs de mammouths. Les surprenants contours flous du plus grand personnage de ce tableau lui ont valu le nom de «panneau de l’Esprit sacré», même si on ne connaît absolument rien de la culture de ceux qui l’ont peint. Cette photo captée par une belle nuit du mois de mars nous montre aussi des millions d’étoiles de la Voie lactée. Évidemment, certaines de ces étoiles âgées de plusieurs milliards d’années sont bien plus vieilles que cette peinture rupestre. (Credit & Copyright: Bret Webster) 19 mai 2010 |
![]() |
D’où proviennent
ces remarquables formes dans la tapisserie de poussière d’une
région relativement rapprochée de nous de la Voie lactée?
Personne ne le sait exactement. Les structures complexes de l’image
du jour s’étendent sur une vaste région et elles
ont été imagées avec beaucoup de détails dans
le domaine de l’infrarouge lointain par le satellite Planck de l’Agence
spatiale européenne. En fait, l’image du jour a été construite
en superposant trois domaines de l’infrarouge : deux provenant
des données à haute résolution du satellite Planck alors
que la troisième provient des données du défunt satellite IRAS.
Dans ces trois domaines de l’infrarouge, le ciel est dominé par
la faible radiation de gaz très froids qui sont à moins de
500 années-lumière de la Terre. Sur l’image, le rouge
correspond à une température d’à peine 10 kelvins alors
que le blanc correspond à 40 kelvins. La bande rose qui traverse
l’image correspond au gaz chaud du plan de notre Galaxie. Les régions
brillantes renferment des nuages moléculaires denses qui s’effondrent
lentement donnant ainsi naissance à de nouvelles étoiles.
Les régions plus pâles correspondent majoritairement à des
nuages diffus de gaz interstellaires et de poussière que l’on
a nommé des cirrus
infrarouges. Le fait que ces régions sont traversées
par des filaments complexes tant à grande qu’à petite échelle
est un sujet de recherche. L’étude de l’origine et de
l’évolution de la poussière peut nous aider à comprendre
l’histoire récente de la Voie lactée et aussi le processus
de formation d’un système planétaire comme le nôtre.
(Credit: ESA, Planck
HFI Consortium, IRAS) 22 mars 2010 |
![]() |
La lumière
zodiacale fantomatique au centre de ce magnifique panorama est produite
par la diffusion de
la lumière solaire par la poussière située dans
le plan de l’écliptique.
Dans la période près de l’équinoxe du
printemps (aujourd’hui à 17h32 UT),
lorsque que l’écliptique est à un angle prononcé avec
l’horizon, la lumière zodiacale est visible juste
après le coucher du Soleil pour les observateurs de l’hémisphère
nord et juste avant le lever du Soleil pour ceux de l’hémisphère
sud. Sur cette très belle photo, le triangle étroit de
la lumière zodiacale s’élève de l’horizon
ouest pour se terminer juste sous l’amas
ouvert des Pléiades.
Bien entendue, on ne peut admirer cette photo sans voir l’arc des étoiles
et des nébuleuses du disque de notre Galaxie, la Voie lactée.
Cette photo a été captée le 10 mars 2010 depuis
le parc national Teide de
la plus grande des îles
Canaries, Ténérife.
Il a fallu unir 4 photographies pour réaliser ce panorama à 180°. (Image
Credit & Copyright: Daniel
López) 20 mars 2010 |
![]() |
Le plan de la Voie lactée
passe directement dans la constellation
du Cocher. Le plan de notre Galaxie est riche en nébuleuses
et en amas
ouverts d’étoiles comme le montre cette image qui couvre
un champ de 10° de la sphère céleste. Faites glisser
le curseur de votre souris au-dessus de l’image pour voir apparaître
les numéros des divers objets célestes qui s’y trouvent.
L’étoile en bas à droite est Elnath (bêta
Tauri), elle fait le lien entre le Cocher et le Taureau étant très
près de la frontière entre ces deux constellations. Trois
amas ouverts, M36, M37 et M38,
que l’on peut voir avec de simples jumelles sont également
visibles sur cette image : les trois amas sont alignés sur
une ligne qui est un peu au-dessus de la diagonale de l’image. M36 est
en bas de cette ligne, M37 au
centre et M38 est au sommet.
Les trois spots rouges à droite de M38 correspondent à des
nébuleuses d’émission : IC 417 la
petite nébuleuse sous M36, IC 410 la
plus basse des trois et IC 405.
Les nébuleuses obscures B34 et
B226 se trouvent non loin des amas ouverts. Il y a bien d’autres
objets célestes dans cette image : les nombres et les lettres
grecques correspondent à des étoiles du Cocher, NGC
1778 et NGC 1907 sont
deux amas ouverts et, finalement, Sh2 231
et Sh2 235 sont deux nébuleuses d’émission
du catalogue Sharpless.
(Image Credit & Copyright: Tunç Tezel (TWAN)) 5 mars 2010 |
![]() |
L’image du jour est un
magnifique panorama de la Voie lactée et elle a été construite à partir
de 24 photographies prises avec des temps de pose différents pour
montrer toute la beauté du ciel et du paysage terrestre. La montagne à gauche
est le mont Lasen situé au nord de la Californie et celle de droite
est le mont Shasta. Ces deux montagnes sont des volcans de la chaîne
des Cascades. L’arc
volcanique des Cascades fait partie de la ceinture
de feu du Pacifique. (Credit & Copyright: Tony
Hallas) 25 décembre 2009 |
![]() |
Si on pouvait s’éloigner
suffisamment de la Terre et observer toute la sphère céleste
d’un seul coup d’œil, que verrions-nous? L’objectif
du projet «All-Sky
Milky Way Panorama 2.0» initié par Axel Mellinger était
de répondre à cette question. L’image du jour nous
montre le résultat obtenu. Elle a été produite en
réunissant grâce à la magie de l’informatique
plus de 3000 photographies numériques à haute définition.
Le site WEB de
ce lien nous offre la version interactive de plus de 500 millions de
pixels qui nous permet de zoomer des régions de la Voie lactée.
Tous les objets que nous pouvons admirer à l’œil nu
y sont présents, les constellations, les nébuleuses et les
amas d’étoiles. Plus d’un million d’étoiles
de la Voie lactée y sont également représentées
dont la majorité a une intensité lumineuse des
millions de fois plus faible que ce que nous pouvons percevoir. Plusieurs
filaments sombres de poussière traversent le disque de la Voie lactée
qui occupe le centre de la photo. Deux petites galaxies satellites de la
Voie lactée, le Grand et le Petit nuage de Magellan sont visibles
en bas à droite. Ce n’est pas la première fois que
le Dr
Mellinger réalise un projet aussi vaste comme vous pouvez le
voir en regardant son
premier panorama de la voûte céleste à l’époque
de la photographie
argentique. (Credit & Copyright: Axel
Mellinger (Central
))) 25 novembre 2009 |
![]() |
Où un télescope
peut-il vous transporter? Il y a quatre cents ans, Galilée a
transformé la lunette d’approche de Hans
Lippershey en lunette
astronomique. Il a alors contemplé les cratères lunaires
et découvert quatre
satellites orbitant autour de Jupiter. Il a aussi observé les
phases de Vénus ainsi que les taches solaires, . Il a aussi noté que
Saturne présentait un renflement équatorial sans pouvoir
l’expliquer. C’était bien entendu les anneaux de Saturne,
découverts plus tard par Christian
Huygens. L’année 2009 a été proclamée Année
internationale de l’Astronomie pour souligner le 400e anniversaire
des découvertes de Galilée. Afin de contribuer à cette
célébration, la NASA a utilisé trois des quatre télescopes
de sa flotte spatiale, les Grands
observatoires, et Internet pour nous offrir cette très belle
image du centre de notre Galaxie, la Voie lactée. L’image
du jour est donc celle qui contient le plus de détails et le
de couleurs. Elle réunit les données du télescope Hubble en
lumière visible, du télescope Spitzer en
infrarouge, de l’observatoire Chandra en
rayon X. De nombreuses étoiles ainsi que plusieurs amas denses d’étoiles
peuplent le centre de la Voie lactée. On y observe également
de longs filaments de gaz et de poussière, des rémanents
en expansion de supernova et l’environnement surchauffé du
trou noir supermassif de notre Galaxie, la zone brillante au centre et
un peu à gauche sur la photo. : sur
l’image annotée, cette région est Sagittarius A.
Malheureusement, les télescopes ne peuvent pas nous transporter
en ces régions lointaines, seulement nous les faire voir. (Credit: NASA, ESA, SSC, CXC,
and STScI) 11 novembre 2009 |
![]() |
Cette magnifique photo nous
montre notre propre galaxie, la Voie lactée. Cette photographie
panoramique de 800 millions de pixels nous montre toutes les étoiles
visibles à l’œil nu depuis la Terre. Cette mosaïque
a aussi été réalisée dans le cadre de l’ambitieux
projet «Gigagalaxy
zoom». Elle est constituée de multiples
photographies prises à partir de sites d’observation exceptionnels
comme celui de l’ESO dans le désert de l’Atacama dans
l’hémisphère sud et de celui des îles Canaries
dans l’hémisphère nord. Les photos qui contenaient également
des traces de comètes et de planètes ont été traitées
pour que le plan de la Voie lactée traverse horizontalement l’image
et pour que son bulbe soit au centre. Les deux petites taches visibles à droite
et sous la Voie lactée sont les Nuages
de Magellan, deux petites galaxies satellites de la nôtre. (Credit: ESO /
Serge Brunier, Frederic Tapissier - Copyright: Serge
Brunier (TWAN)) 26 septembre 2009 |
![]() |
Traversant les constellations
du Sagittaire et
du Scorpion,
le centre de
la Voie
lactée est vraiment un coin splendide du ciel nocturne
de la Terre. L’image du jour nous montre cette région. C’est
une gigantesque
mosaïque de plus d’un gigapixel, 340 millions pour
chacune des couleurs RGB, comprenant 52 régions du ciel fait de
1200 photographies. Le temps total d’exposition pour réaliser
cette image a été de 200 heures. La dimension de la mosaïque
est de 24000 par 14000 pixels. Cette mosaïque a été réalisée
dans le cadre du projet «Gigagalaxy
zoom» en utilisant un petit télescope sous
le ciel exceptionnellement clair et noir de l’observatoire de l’ESO du Cerro
Paranal au Chili. Ce magnifique panorama comprend plusieurs
filets entremêlés de poussière, de brillantes nébuleuses
et des amas d’étoiles dispersés à travers le
champ dense d’étoiles du centre de la galaxie. À partir
de la gauche, on peut admirer la nébuleuse du Lagon (M8)
et la nébuleuse Trifide (M20),
puis la nébuleuse de la Patte
de chat (NGC
6334) et la nébuleuse
obscure de la Pipe, et finalement à droite les nuages
colorés qui entourent les étoiles Antarès (dans
le Scorpion)
et Rho Ophiuchus (le Serpentaire). (Credit: ESO /
Stéphane Guisard - Copyright: Stéphane
Guisard) 25 septembre 2009 |
![]() |
Cette photographie a été prise
depuis le mont
Whitney, le plus haut sommet des 48 États américains
situés en Amérique du Nord, en excluant l’Alaska.
Le terme anglais désignant ces États est «Contiguous
United States». Cette montagne est située dans
le Parc
national de Sequoia en Californie. L’image est un
montage numérique d’un panorama de 360° photographié à la
mi-juillet 2009 depuis une altitude de 4400 m. En plus des gros rochers,
on peut observer au loin les sommets des montagnes de la Sierra
Nevada. Dans le ciel, on observe aisément près
de l’horizon la pollution lumineuse provenant de Los
Angeles et de Fresno.
Les nuages à gauche de la photographie sont les restants d’un
orage électrique au-dessus de la Vallée
de la mort (Death Valley). Au-dessus ces nuages,
on peut admirer l’arc de la Voie lactée. Le point le plus
brillant de la photo est la planète Jupiter. On peut aussi voir
la galaxie d’Andromède, plusieurs constellations et même
la traînée lumineuse d’un satellite sur cette photo,
mais il faut chercher, ce n’est pas évident. Soulignons
pour terminer, que le 27 août 2009 est le 100e anniversaire de
l’abri historique de pierre que l’on voit sur la photo, le Smithsonian
Institution Shelter. (Credit: D.
Duriscoe, C. Duriscoe, R. Pilewski, & L. Pilewski, U.S.
NPS Night Sky Program) |
![]() |
Le Devil’s
Tower (la Tour du Diable) fut-il jadis un volcan explosif?
Cette formation géologique est célèbre depuis
son apparition dans le film Rencontres
du troisième type. L’origine de la formation de ce
pic rocheux situé dans le Wyoming fait
encore l’objet d’un débat. Il se pourrait qu’il
s’agisse d’une poussée de lave vers la surface qui
ne l’a jamais percée. Les roches plus tendres qui entouraient
ce cône volcanique (un
neck) ont maintenant disparu par l’érosion, laissant
ce spectaculaire piton rocheux. Dans le ciel, la bande sombre au-dessus
de la Tour du Diable est la Voie lactée. (Credit & Copyright: Wally
Pacholka (TWAN)) 29 juillet 2009 |
![]() |
L’image du jour est un
habile montage photographique qui montre la Voie lactée comme si
elle était une extension céleste de la route. (Credit & Copyright: Larry
) 13 juin 2009 |
![]() |
Il est impossible de voir le
centre de la Voie
lactée en lumière visible, car la poussière
située dans le plan de notre galaxie bloque cette composante
du spectre électromagnétique.
Mais l’on peut quand même voir plusieurs objets célestes
magnifiques en regardant vers le centre de la galaxie en direction de la
constellation du Sagittaire. Plusieurs bandes de poussière sombre
et des amas d’étoiles sont visibles dans cette portion du
ciel. Plus de trente objets Messiers sont présents sur la mosaïque
présentée : on y voit tous les types de nébuleuses
et d’amas stellaire. La nébuleuse de la Lagune (M8) est la
tache rougeâtre dans le coin supérieur droit de la photo et
juste à sa droite se trouve la nébuleuse de la Trifide (M20). (Credit & Copyright: Robert
Gendler (robgendlerastropics.com)) 19 mai 2009 REPRISE du texte du 5 juin 1996 |
![]() |
Deux plans peuplés d’objets
célestes apparaissent côte à côte sur cette très
belle photographie grand-angulaire prise le 23 janvier 2009. À gauche,
c’est la lumière du Soleil qui est diffusée par la
poussière présente dans le plan de l’orbite de la Terre, l’écliptique.
Comme les douze constellations du zodiaque sont
dispersées à peu près également le long de
l’écliptique, on a donné le nom de lumière
zodiacale à ce phénomène. À droite,
c’est le disque de notre Galaxie, la Voie lactée, avec ses
milliards d’étoiles, ses nébuleuses et ses nuages de
poussière que nous pouvons admirer. Ces deux colonnes lumineuses
s’élèvent au-dessus des dômes et des tours de
l’Observatorio
del Teide situé au sommet du volcan Teide situé sur
l’île de Tenerife de
l’archipel des Îles
Canaries. Il y a aussi d’autres objets célestes
connus sur cette photographie. Vous pourrez les trouver en passant le curseur
de votre pointeur au-dessus de la photo : Vénus est à la
base de la colonne de lumière zodiacale, la galaxie
d’Andromède est près du centre de la photo,
l’amas ouvert des Pléiades est au centre en haut. Un peu plus
difficile à trouver, la galaxie
du Triangle (M33),
la nébuleuse
Californie (NGC
1499), IC
1805 et le
double amas de Persée. (Credit & Copyright: Daniel
López, IAC) 12 février 2009 |
![]() |
Cette très belle photographie
de la Voie lactée a été prise l’Île
de Maui (Hawaii, États-Unis).
La formation géologique éclairée par la lumière
lunaire est la caldeira du Volcan Haléakala. On
peut voir la Voie lactée à l’œil nu à condition
d’être dans un endroit sombre et sans nuages. Elle a alors
l’apparence d’un nuage laiteux qui traverse
le ciel en passant par les constellations du Sagittaire (où se
trouve le bulbe de notre Galaxie), de l’Aigle, du Cygne, de Cassiopée,
de Persée, et de plusieurs autres. En fait, ce long bandeau de lumière
diffuse qui encercle la Terre provient de la lumière émise
par les milliards d’étoiles du disque de notre Galaxie. Elle
présente la forme d’un long ruban dans le ciel parce que nous
sommes à l’intérieur de ce disque. Le point lumineux
très brillant sous la Voie lactée est la planète Jupiter. (Credit & Copyright: Wally
Pacholka (TWAN)) 27 janvier 2009 |
![]() |
Un trou
noir supermassif se trouve au centre de notre Galaxie,
la Voie
lactée. Cette affirmation longtemps contestée
ne l’est plus, car
16 ans d’observation ont permis de déduire
sa présence à partir des paramètres de l’orbite
de 28 étoiles situées près du centre
de notre Galaxie. En utilisant les télescopes
de l’ESO et
des détecteurs infrarouges très sensibles, des astronomes
ont mesuré les positions des étoiles sur leur orbite.
Ils ont même réussi à obtenir l’orbite
complète de l’étoile désignée S2,
même lorsque celle-ci n’était qu’à un
jour-lumière du centre de la Voie lactée. Les calculs
basés sur l’orbite de S2 montrent qu’elle orbite
autour d’un objet compact que l’on ne voit pas et dont
la masse atteint les 4 millions de fois la masse du Soleil. En plus
de calculer précisément la masse du trou noir, ces
observations ont aussi permis de déterminer la
distance qui nous sépare de celui-ci : 27 000
années-lumière. L’image du jour montre une région
de 3 années-lumière de côté autour du
centre de la Voie lactée. Le site Web de l’ESO contient
aussi plusieurs
animations montrant les étoiles qui gravitent
autour du centre de notre Galaxie. (Credit: ESO,
Stefan Gillessen (MPE), F.
Eisenhauer, S. Trippe, T. Alexander, R. Genzel, F. Martins, T. Ott) |
![]() |
Le centre de notre Galaxie,
la Voie lactée, est une région complexe encore méconnue.
L’image du jour, réalisée à partir de données
en onde radio et en infrarouge, montre la structure d’un carré de
1° occupant le centre de la Voie lactée. On a donné le
nom de «Zone
moléculaire centrale» à cette région.
La majeure partie des émissions électromagnétiques
de cette région proviennent des gaz moléculaires denses,
mais on peut aussi y observer des nébuleuses d’émissions
entourant de jeunes étoiles massives, des rémanents de supernova,
et l’arc
radio du centre galactique. L’identification et la provenance
des autres détails de la photographie demeurent encore inconnues.
Près du trou noir supermassif Sgr
A* au centre de notre Galaxie se trouve une des régions
les plus actives en formation d’étoiles de la Voie lactée.
En plus de présenter un intérêt scientifique certain,
l’image du jour est aussi très belle ce qui lui a valu de
remporter le premier prix du concours photo de l’AUI/NRAO
de l’année 2008. (Credit: A.
Ginsburg (U.
Colorado - Boulder) et al., BGPS Team, GLIMPSE II
10 novembre 2008 |
![]() |
Cette magnifique photo n’est
pas du tout truquée, comme on pourrait le penser à première
vue. Elle a été réalisée depuis une grotte
célèbre nommée «False
Kiva» qui abrite un cercle de pierre dont on ne connaît
pas l’origine (cliquez sur le lien pour voir une autre photo
magnifique de cette grotte). Cette grotte est située dans le
parc National de Canyonlands dans l’Utah (US).
Grâce au croissant de Lune , on distingue d’ailleurs les buttes du
parc Canyonlands ainsi
que ses mesas.
C’est bien entendu la Voie lactée que l’on voit dans
le ciel. Juste à gauche, le point brillant est Jupiter. (Credit & Copyright: Wally
Pacholka (TWAN)) 29 septembre 2008 |
![]() |
Magnifique photographie de la
Voie lactée dans le ciel de l’Ontario (Canada) prise en juillet
2008. On voit même le reflet de notre galaxie dans le lac qui est
d’un calme plat absolu ainsi que celui de plusieurs étoiles.
Le point brillant à gauche de la Voie lactée est Jupiter.
La lumière diffuse au loin sur l’horizon vient de l’éclairage
d’une ville. La photo a été réalisée à partir
de plusieurs poses qui ont été combinées numériquement. (Credit & Copyright: Kerry-Ann
Lecky Hepburn (Weather
and Sky Photography)) 29 juillet 2008 |
![]() |
Le ciel au-dessus
de la Vallée
de la Mort en Californie. Le ciel au-dessus de cette vallée
est le moins éclairé d’Amérique. La photographie
est un panorama 360° construit à partir de 30 images. Le
cube sur la photographie, croyez-le ou non, est une roche qui a été déplacée
par le vent après une forte averse : on voit la trace qu’a
laissée le rocher dans le sable. La pollution des lumières
menace de faire disparaître de tel paysage de l’Amérique
du Nord. L’association internationale «Dark-Sky» lutte
pour la diminution de la pollution lumineuse. Au Québec, grâce à une campagne
de sensibilisation bien organisée, la région du mont
Mégantic a été désignée comme
une «réserve
de ciel étoilée». Il existe une dizaine de
régions de ce type. Les moyens pour aider à combattre
la pollution lumineuse et pour ainsi ramener des ciels étoilés
où l’on peut observer la bande laiteuse de la Voie lactée
sont relativement simples et peu coûteux. En parlant de la Voie
lactée, c'est l'arc au centre de la photographie du jour. (Crédit: Dan
Duriscoe, U.S. National
Park Service) 13 juillet 2008 (REPRISE : 8 mai 2007) |
![]() |
On a récemment découvert
un nouveau bras à notre Galaxie, la Voie
lactée. Cette découverte de Tom
Dame (Harvard Smithsonian CfA) et de son collaborateur, Patrick
Thaddeus, a été rendue possible grâce aux données
d’ondes radio des molécules de monoxyde de carbone présentes
dans notre galaxie. Sur l’image du jour, ce bras est désigné sous
le nom de «Far 3kpc Arm», ce qui signifie qu’il
est à une distance de 3000 parsecs du centre de la Voie lactée
(1
parsec = 3,26 années-lumière). Ce bras est situé du
côté opposé au Soleil, qui est situé dans le bras
d’Orion. La contrepartie de ce nouveau bras est connue
depuis le milieu des années 1950, et elle est désignée
sous le nom de «Near 3 kpc Arm» sur cette image. Notre galaxie
est donc symétrique. Ces deux bras partiraient de la barre centrale
de notre galaxie qui serait donc de type SB
(spirale barrée). On ne connaît pas le taux de
formation de nouvelles étoiles, ni dans le bras rapproché,
malgré des études conduites sur ce sujet dans les années
1980, ni dans celui que nous venons de découvrir, mais la
découverte de ce nouveau bras suscite un regain d’intérêt
pour répondre à cette question. (Illustration
Credit: R. Hurt (SSC), JPL-Caltech, NASA) 11 juillet 2008 |
![]() |
La photo du jour montre le ciel
que vous verriez si vous étiez au Pôle Sud. Les quatre étoiles
brillantes, en haut à gauche, forment la Croix
du Sud (Crucis, en latin). Au sommet de cette constellation
se trouve Gamma
Crucis, l’étoile orange. La bande brillante parsemée
de régions sombres est une région de notre Galaxie, la Voie
lactée. La Croix du Sud est bien connue dans l’hémisphère
sud de la Terre, elle figure même sur le drapeau de l’Australie. (Credit & Copyright: Yuri
Beletsky (ESO)) 7 juillet 2008 |
![]() |
Le centre de l’Australie
est pratiquement inhabité, aucune pollution lumineuse pour nous
voiler le spectacle offert par les astres. Cette photographie, réalisée
en mars 2006, nous montre le centre de notre Galaxie, la Voie
lactée, au-dessus du gros rocher Uluru,
aussi connu sous le nom de Ayers Rock. Le photographe, Joseph Brimacombe,
avait tourné le dos à la scène après avoir
ajusté ses appareils photo, l’un muni d’un téléobjectif et
l’autre d’un objectif
grand angulaire. C’est alors que l’éclair
d’un bolide (un
météore qui produit une boule de feu dans l’atmosphère
terrestre) illumina le sol environnant. Les deux appareils photo ont
enregistré la lumière laissée par le météore.
Le médaillon est la photo prise par le téléobjectif. (Credit & Copyright: Joseph
Brimacombe) 28 juin 2008 |
![]() |
Comme nous sommes situés à l’intérieur
de la Voie lactée, il est difficile de se faire une idée
précise de sa structure. Mais grâce aux données recueillies
par le télescope infrarouge Spitzer, nous sommes de plus en plus
convaincus que les deux grands bras spiraux de notre Galaxie, celui du
Bouvier-Centaure et celui de Persée, sont reliés à une
barre qui traverse le bulbe
central. Notre Galaxie serait donc de type «spirale
barrée». L’image du jour est un dessin
d’artiste qui illustre ce que verrait un observateur situé dans
une galaxie lointaine en braquant son télescope sur la Voie lactée.
D’autres études avaient aussi détecté une barre
centrale et quatre bras spiraux. Les astronomes placent toujours
le Soleil dans le bras d’Orion à environ 26 000 années-lumière
du centre de la Voie lactée. La photographie en haute
résolution est accompagnée de notations indiquant les noms
des bras ainsi que les distances. (Illustration
Credit: R. Hurt (SSC), JPL-Caltech, NASA Survey
Credit: GLIMPSE) 6 juin 2008 |
![]() |
La photographie du jour montre
une portion du plan de notre Galaxie, la Voie lactée, en infrarouge.
Elle est extraite d’une mosaïque réalisée en combinant
plus de 800 000 clichés pris par les appareils photographiques
du télescope spatial Spitzer.
Il s’agit évidemment de la photographie infrarouge la plus
détaillée de la Voie lactée réalisée à ce
jour. La petite portion de cette photo présentée dans l’image
du jour est la portion centrale de la Voie lactée et ne couvre qu’environ
8°, à peu près le même angle que votre poing tenu à bout
de bras. La mosaïque des 800 000 clichés couvre 120°.
Les filaments verts de cette photographie correspondent à la présence
de gaz HAP (hydrocarbure
aromatique polycyclique). Sur notre planète, les HAP
sont assez communs, car ils sont présents dans les suies provenant
des combustions incomplètes. Dans l’espace, les HAP sont présents
dans les régions propices à la formation des étoiles.
Ces régions contiennent aussi des particules de poussière
de graphite dont les émissions lumineuses sont rouges. Les points
bleus de la photo correspondent à l’emplacement d’étoiles. (Credit: GLIMPSE, MIPSGAL, NASA, JPL-Caltech, Univ.
Wisconsin) 5 juin 2008 |
![]() |
Cette photographie de la Voie
lactée a été prise depuis le Cerro
Chajnantor, au nord des Andes chiliennes. L’ESO (European
Organisation for Astronomical Research in The Southern Hemisphere)
en a fait son lieu de prédilection pour l’observation de notre
Univers. Le point très brillant au-dessus du bulbe
de la Voie lactée est Jupiter. À droite de Jupiter,
l’étoile brillante est Antarès, une étoile de
type supergéante rouge située dans la constellation du Scorpion.
Près de la bordure droite de la photo, juste en bas du centre, on
peut apercevoir le Petit Nuage de Magellan, une petite galaxie irrégulière
satellite de la Voie lactée. (Credit & Copyright: Serge
Brunier) 4 janvier 2008 |
![]() |
La fenêtre de Baade. En direction du centre
de la Voie lactée, dans la constellation du Sagittaire, il se
trouve des milliards d’étoiles. La plupart de ces étoiles
sont âgées de plusieurs milliards d’années,
aussi vieilles que leur demeure, la Voie lactée. La couleur jaunâtre
de cette partie du ciel vient, en partie, de ces vieilles étoiles
et des nuages de poussière interstellaire. Ce sont ces nuages
de poussière qui nous masquent le centre de notre Galaxie en lumière
visible. Il existe cependant un endroit, sur la droite de l’image,
plus faible en poussière. Cette région est la fenêtre
de Baade, un astronome allemand qui l’a étudiée.
On utilise cette fenêtre pour observer des étoiles lointaines
et pour déterminer la géométrie interne de la Voie
lactée. (Credit & Copyright: Stephane
Guisard) 19 décembre 2007 (REPRISE du texte du 23 décembre 2002) |
![]() |
La Voie lactée
au-dessus d’une route du Texas. (Crédit & Copyright: Larry
Landolfi) 20 octobre 2007 |
![]() |
Région de la Voie lactée
active en formation d’étoiles. La photographie provenant
de données infrarouges montre une région d’environ
150 al située à 10000 al vers la constellation du Sagittaire. (Credit:
S. Carey (SSC/Caltech), JPL-Caltech, NASA) 24 septembre 2007 |
![]() |
Image de la Voie lactée dans
la constellation du Scorpion. (Credit & Copyright: Stéphane
Guisard) 11 septembre 2007 |
![]() |
Photographie d’un ciel étoilé montrant
la Voie lactée, Jupiter (au centre) et Vesta, un des principaux
astres de la ceinture d’astéroïdes. Identifier Vesta
sur cette photographie n’est pas du tout évident! Vesta,
comme Jupiter, est à son maximum de visibilité présentement,
car l’astéroïde est en opposition,
c’est-à-dire qu’il est, par rapport à la
Terre, en direction opposée du Soleil. La mission
Dawn de la NASA a pour but d’envoyer une sonde vers Vesta
et Cérès. (Note : le lancement a été effectué le
27 septembre 2007). (Crédit & Copyright: Jimmy
Westlake (Colorado
Mountain College)) |
![]() |
La Voie lactée près
de la Croix du Sud dans le ciel d’avril de Frontera au Chili.
La Croix du Sud est située en haut à droite ; l’étoile
brillante et jaune est Gamma Crucis. La ligne joignant Gamma Crucis à l’étoile
bleue, la base de la croix, pointe vers le pôle Sud céleste.
La nébuleuse obscure nommée le «Sac de Charbon» est
située juste sous la croix. Les étoiles brillantes à droite
au bas de la photographie sont Hadar (Beta du Centaure) et Rigil Kentaurus
(Alpha du Centaure). Alpha du Centaure, dans le coin inférieur
droit, est l’étoile la plus rapprochée du Soleil, à 4,3
al. Alpha du Centaure est un système tripe d’étoiles. (Crédit & Copyright: Yuri
Beletsky) 17 mai 2007 |
![]() |
Mystère dans le ciel de l’Australie.
La trace lumineuse visible dans le ciel de l’Australie n’était
rien d’autre que l’explosion de l’étage supérieur
d’une fusée spatiale russe. L’étage supérieur
de la fusée s’était retrouvé en orbite terrestre
après l’échec d’un lancement d’un satellite
de communication il y a un an. On voit sur cette photographie, dont le
temps d’exposition est de 30 minutes, la Voie lactée et
la nébuleuse sombre du Sac de Charbon, la Croix du Sud ainsi que
la région de l’étoile Êta de la Carène
entourée d’une nébuleuse d’émission
rouge. (Credit & Copyright: Ray
Palmer) 22 février 2007 |
![]() |
Les étoiles du centre
de la Voie lactée. On ne peut observer le centre de notre
Galaxie en lumière visible à cause des nuages de poussière
et de gaz qui nous le cache. La lumière infrarouge peut cependant
nous parvenir plus aisément. Cette photographie a été réalisée
dans ce domaine du spectre par les caméras du télescope
spatial Spitzer. Le centre de la Voie lactée est à 26 000
al du Soleil dans la direction de la constellation du Sagittaire.
Cette photographie couvre une région qui s’étend
sur 900 al. (Credit: Susan Stolovy (SSC/Caltech) et
al., JPL-Caltech, NASA) 10 février 2007 (REPRISE : 13 janvier 2006) |
![]() |
Photographie de la Voie lactée
au-dessus de l’observatoire du Mont Cerro Paranal. L’animation
montre que la Voie lactée se rapproche de l’horizon, mouvement
qui est évidemment dû à la rotation de la Terre. (Credit & Copyright:
Stéphane Guisard (Los
Cielos de Chile)) 23 janvier 2007 |
![]() |
Animation (GIF) montrant le mouvement
des étoiles dans la région centrale de la Voie lactée
sur une période de 8 ans. La région couverte ne fait
qu’une année-lumière. L’analyse du mouvement
de ces étoiles montre qu’elles orbitent autour d’un
objet dont la masse est d’environ 2,6
millions de fois celle du Soleil et qui fait moins d'un cinquième
d’année-lumière. Cet objet est un trou noir
supermassif. (Credit: A.
Eckart (U.
Koeln) & R. Genzel (MPE-Garching), SHARP
I, NTT, La
Silla Obs., ESO) |
![]() |
Si nos yeux étaient sensibles
aux rayons X, on pourrait voir le centre de la Voie lactée qui
nous est caché par les nuages interstellaires de poussière.
Le centre de la Voie lactée, en direction du Sagittaire, pourrait
alors nous apparaître comme le montre la photo du jour. Cette photographie
a été réalisée par le satellite Chandra.
Les rayons X de haute énergie sont en bleu, ceux de moyenne énergie
en vert et ceux de basse énergie en rouge. L’image couvre
une région d’environ 130 al. Le centre de notre Galaxie
est à 26 000 années-lumière du Soleil. (Credit: D.
Wang (UMass)
et al., CXC, NASA) 10 août 2006 |
![]() |
Photographie de Cerro
Tololo Inter-American Observatory (CTIO) un observatoire astronomique
situé au Chili. On voit à gauche le Grand Nuage de Magellan
et, un peu plus haut, le Petit Nuage de Magellan. À droite,
c’est notre galaxie la Voie lactée.
À droite, au milieu du bâtiment, on aperçoit les quatre
fameuses étoiles brillantes connues sous le nom de «Croix
du Sud». (Credit: Roger
Smith, AURA, NOAO, NSF) 6 août 2006 REPRISE : 13 mars 2004, 9 novembre 2002 et 14 mai 2001 |
![]() |
Magnifique photographie de la Voie
lactée dans le ciel de l’Utah. Cette photo a été réalisée
en mai 2003. (Credit & Copyright: Wally
Pacholka (Astropics.com)) 1er août 2006 |
![]() |
Photographie du centre de notre
Galaxie en infrarouge. Voir texte du 30 mai 2010. (Credit: 2MASS
Project, UMass, IPAC/Caltech, NSF, NASA) 16 juillet 2006 |
![]() |
L’étoile en haut à gauche
est si brillante qu’il est difficile de voir la galaxie dans le
coin inférieur droit de la photo. Cette galaxie est Leo I, une
galaxie sphérique naine qui fait partie du Groupe
local, et elle n’est qu’à 1° de Régulus,
une étoile de la constellation du Lion.
De toutes les galaxies satellites de la Voie lactée, Leo I est
celle qui est le plus loin, du moins dans l’état actuel
de nos connaissances. En effet, la poussière et les gaz du disque
de la Voie lactée nous empêchent de voir en lumière
visible dans la direction de celui-ci. Il se pourrait donc qu’on
découvre d’autres galaxies naines grâce à des
observations dans d’autres domaines que le visible. Leo I est à 800
kal de nous alors que Régulus est relativement près, à seulement
75 années-lumière. (Credit & Copyright: Russell
Croman) 19 juin 2006 |
![]() |
Photographie du ciel montrant des
nuages terrestres et une partie de la Voie lactée. La source lumineuse
qui éclaire les nuages provient de la ville de Phoenix (Arizona)
et non du Soleil. En haut, complètement à droite, on aperçoit
la planète Jupiter. (Credit & Copyright: Ulrich
Beinert) 24 avril 2006 |
![]() |
Vous pouvez admirer le plan du disque
de notre Galaxie, la Voie lactée, en faisant défiler l’image
du jour à l’écran. Cette image a été réalisée
en utilisant les données du projet GLIMPSE réalisé à l’aide
du télescope
spatial Spitzer. Le mot Glimpse est un acronyme de «Galactic
Legacy Infrared Mid-Plane Survey Extraordinaire» un titre
compliqué qui avait pour but de fabriquer le mot qui signifie
aperçu en anglais. L’image du plan de Galaxie de cette photo
fait environ 9°, soit 18 fois la pleine lune. La constellation de
la Règle est
au centre de cette image. Le centre de la Voie lactée est plus
facile à observer dans le domaine de l’infrarouge parce
cette radiation traverse plus facilement la poussière interstellaire.
Les images obtenues par Spitzer nous montrent de nombreux amas stellaires,
des régions de formation d’étoiles, les zones brillantes
blanches ainsi que l’hydrogène interstellaire, zone plus
verdâtre de l’image. Le rouge omniprésent de la photo
vient du rayonnement des poussières et des molécules organiques.
Les zones plus noires montrent les endroits où les vents stellaires
intenses des grosses étoiles lumineuses ont repoussé ces
débris interstellaires. Mais dans certaines régions complètement
sombres, la poussière est si dense qu’elle demeure opaque
même pour la vision infrarouge de Spitzer. (Credit:
E. Mercer (Boston
Univ.), et
al., SSC, JPL-Caltech, NASA,
and the GLIMPSE
Team) 16 décembre 2005 |
![]() |
Un trou noir supermassif faisant
plus de 2 millions de fois la masse du Soleil occupe le centre de la Voie
lactée. Cette affirmation autrefois contestée est maintenant
assez évidente depuis que l’on a observé les orbites
d’étoiles situées près du centre galactique.
En utilisant l’un des VLT (Very
Large Telescope) de l’Observatoire
du Cerro Paranal et un appareil photo infrarouge très perfectionné,
les astronomes ont suivi l’étoile S2 sur son orbite. Cette étoile
n’est qu’à 17 heures-lumière du centre galactique,
ce qui représente une distance équivalente à trois
fois le rayon moyen de l’orbite de Pluton. Les données obtenues
montrent que S2 est en orbite autour d’un objet très compact
doté d’une gravité énorme, un trou noir supermassif.
Cette image
infrarouge montre une région densément peuplée
qui s’étend sur une distance de 2 années-lumière
autour du centre galactique, dont la position est indiquée par
les deux flèches. La possibilité de suivre le mouvement
des étoiles près du centre de la Voie lactée nous
permet de déduire la masse du trou noir central. Comme la gravité est
très forte dans cette région, les résultats obtenus
permettent de tester la théorie de la gravité d’Einstein
(la
relativité générale). (Credit
: Rainer Schödel (MPE) et
al., NAOS-CONICA, ESO) 23 octobre 2005 |
![]() |
Plusieurs nébuleuses, de
la poussière et des milliards d’étoiles se trouvent
dans le disque de notre Galaxie, la Voie lactée. De la Terre,
on voit ce disque comme un ruban de lumière diffuse qui traverse le
ciel si on se trouve dans un lieu où la noirceur est presque totale.
La photo du jour a été prise au Chili avec un appareil
numérique équipé d’un objectif grand-angulaire.
La très bonne qualité de cette photo permet d’admirer
le vaste réseau complexe de filaments de poussière du disque
de notre Galaxie. Ce sont ces
poussières qui nous empêchaient de voir le centre de la
Voie lactée en lumière visible et donc de connaître
sa position exacte. Les astronomes ont cependant contourné le
problème par
d’autres moyens assez tôt au 20e siècle. Sur l’image
du jour, le centre de la Voie lactée est au milieu de la partie
la plus épaisse du disque. La lueur diffuse qui entoure cette
partie de notre Galaxie provient de milliards d’étoiles
plus vieilles et moins lumineuses que notre Soleil. Ces étoiles
sont si vieilles qu’elles ont été formées
avant que le disque de notre Galaxie se peuple de poussière et
de nébuleuses. On peut voir sur cette image, juste au-dessus du
centre galactique, la nébuleuse
de Pipe qui est souvent prise en photo. Les nébuleuses
sombres mises en évidence sur cette image n’ont aucun
lien avec la matière
sombre qui est la composante dominante de notre Galaxie. La nature
de cette matière
sombre constitue encore un mystère. (Credit & Copyright: Serge
Brunier) 4 octobre 2005 |
![]() |
Une étude extensive des étoiles
réalisée à l’aide du télescope spatial
Spitzer a permis de conclure que la Voie lactée n’est pas
une galaxie spirale ordinaire. Il est très difficile d’étudier
le centre
de notre Galaxie car la lumière venant de cet endroit est bloquée
par les nuages de gaz et de poussière. Cependant, la lumière
infrarouge traverse plus facilement ces nuages. La mesure dans le
domaine de l’infrarouge de la position d’environ 30 millions
d’étoiles indique que le bulbe de la Voie lactée
est traversé par une large barre d’environ 27 000 années-lumière
de longueur : notre Galaxie est donc de type spiral
barré. En fait, s’il nous était possible de voir
notre Galaxie de face, elle serait semblable à celle de ce dessin
d’artiste. La barre centrale de la Voie lactée fait un angle
d’environ 45° avec la ligne qui joint le Soleil au centre de
la galaxie. Le Soleil est à environ 26 000 années-lumière
du centre de la Voie lacté, ce qui laisse une distance considérable
entre notre étoile et cette barre d’étoiles. (Illustration
Credit: R. Hurt (SSC), JPL-Caltech, NASA Survey
Credit: GLIMPSE
Team) 25 août 2005 |
![]() |
L'arc radio du centre de la Voie lactiée. Voir le texte du 27 avril 2008. (Credit: Farhad Yusef-Zadeh et al. (Northwestern), VLA, NRAO) 3 avril 2005 |
![]() |
Si vous syntonisez la fréquence 408
MHz avec votre radiotélescope, vous pourrez capter les
mêmes données que celles recueillies par trois radiotélescopes
dans les années 1970 : le Jodrell Brank,
le MPIfR et
celui du Parkes
Observatory. Les données de ces trois radiotélescopes
ont été utilisées pour réaliser une carte
complète du ciel. Les ondes radio de cette fréquence
sont produites par des électrons qui s’enroulent dans
les lignes de champs magnétiques. Sur l’image du jour
qui est en fausses couleurs, on voit très bien le plan de
la Voie lactée, mais aucune étoile n’est visible.
Les sources lumineuses près du plan galactique sont en fait
des pulsars,
vestiges de supernovae, ou des régions de formation d’étoiles.
Les grandes structures arquées sont des régions soumises à l’activité stellaire
locale. Une galaxie voisine de la Voie lactée, le Grand
Nuage de Magellan en bas à droite, et la radiogalaxie Centaurus A,
située au-dessus du plan à droite du centre, brillent
aussi en onde radio de 408
. (Credit: C. Haslam et al., MPIfR, SkyView) |
![]() |
Si nous pouvions nous éloigner
suffisamment de la Voie lactée, comment la verrions-nous? Étant
donné que nous sommes dans la Voie lactée et qu’elle
contient passablement de poussière qui nous bloque la vue, personne
ne le sait de façon certaine. Cependant, grâce à différents
types d’observations on peut dire que le dessin du jour devrait
s’approcher de la forme de notre Galaxie. Nous savons que le cœur
très brillant de la Voie lactée renferme un
trou noir supermassif. Le bulbe
central brillant de notre galaxie contient
peut-être une barre asymétrique d’étoiles
rouges relativement âgées. Les bras spiraux se déploient
dans le disque de la Voie lactée. Ils contiennent plusieurs amas
ouverts de jeunes étoiles bleues, des nébuleuses et
de la poussière
sombre. Ce que l’on ne peut voir sur cette image, et c’est
voulu, car on ne peut le voir, est le grand halo de matière
sombre qui constitue la majeure partie de la masse de la Voie lactée,
contrôlant ainsi le mouvement global des étoiles éloignées
du bulbe. (Illustration Credit & Copyright: Mark
Garlick (Space-art)) 4 janvier 2005 |
![]() |
En lumière visible,
il est presque impossible de voir quoi que ce soit du centre de notre
Galaxie parce que la poussière
qui nous en sépare bloque toute la lumière. Mais, la
poussière est beaucoup plus transparente aux radiations infrarouges.
L’image du jour provient d’observations faites dans l’infrarouge.
Il y a des millions d’étoiles dans la région qu’elle
couvre. Le centre galactique rougeâtre à droite est à environ
30 000 années-lumière de la Terre en direction de la constellation
du Sagittaire. La barre diagonale plus foncée qui traverse la
photo est le plan de la Voie lactée. C’est dans ce plan que
le Soleil orbite autour du centre de la Voie lactée. Le plan galactique
est obscur, car les nuages moléculaires qui s’y trouvent contiennent
de poussière qui provient surtout des supernovae du passé.
Le centre de la Voie lactée émet des ondes radio et des radiations
de haute énergie et on pense (en 1999, on manquait de preuves!)
que cela provient du trou noir supermassif qui s’y trouve. (Credit: 2MASS
Project, UMass, IPAC/Caltech, NSF, NASA) 7 novembre 2004 REPRISE : 7 septembre 2003, 8 juillet 2001 et 21 juin 1999 |
![]() |
Cette photographie du noyau
de notre Galaxie provient du télescope
spatial en rayons X Chandra. La Terre est à environ 26 000
années-lumière de cette région. Cette image en fausses
couleurs couvre une région d’environ 130 années-lumière.
Elle nous montre un endroit qui émet des radiations X intenses
ainsi qu’une région centrale très brillante nommée
Sagittarius A* (il faut prononcer A étoile) qui
abrite un trou
noir supermassif dont la masse est trois millions de fois plus grande
que celle du Soleil. Malgré sa masse énorme, le centre
de la Voie lactée est plutôt faible en rayon X en comparaison
de certaines galaxies
actives munies d’un trou noir central supermassif. On explique
cette faible émission par l’absence
de matière qui tomberait vers le trou noir central de notre
Galaxie. D’ailleurs, les observations de Chandra montrent la présence
de nuages gazeux d’une douzaine d’années-lumière
qui encerclent la région centrale; on les voit sur la photo en
haut et en bas. La température de ces nuages atteint plusieurs
millions de degrés, ce qui indique que des événements
violents ont chassé la matière des environs du trou noir.
(Credit: Fred
Baganoff (MIT), Mark
Morris (UCLA), et al., CXC, NASA) 6 novembre 2004 REPRISE : 8 janvier 2003 |
![]() |
Dans le roman de science-fiction de Jules Verne «Voyage au centre de la Terre» (texte intégral ici), le professeur Otto Lidenbrock et ses collègues explorateurs rencontrent de nombreuses merveilles étranges et excitantes. Mais quelles merveilles le centre de notre Galaxie renferme-t-il? On sait qu'on peut y trouver d'immenses nuages de poussière, des amas d'étoiles très lumineuses, des anneaux de gaz en rotation et même un trou noir supermassif. Mais, la lumière visible de la majeure partie du centre de la Voie lactée ne peut nous parvenir en raison de la poussière et des gaz du disque de notre Galaxie. On peut cependant contourner cette difficulté en utilisant les autres domaines du spectre électromagnétique comme le montre l'image du jour qui vient des données en lumière infrarouge recueillies par le satellite MSX (Midcourse Space Experiment). L'image a été construite en utilisant trois bandes de l'infrarouge moyen qui ont ensuite été colorées en bleu, vert et rouge. On y voit des nuages de poussière qui sont chauffés par la lumière des étoiles. Le plan de la Voie lactée traverse le milieu de cette image et le centre galactique est évidemment le spot brillant au centre. (Credit: MSX, IPAC, NASA) 11 avril 2004 REPRISE du 25 octobre 2002 et du texte du 22 avril 2000 |
![]() |
La Voie lactée semble disparaître du ciel tous les jours et c’est tout à fait naturel. Juste avant le lever du Soleil, la lumière de la Voie lactée devient beaucoup plus faible que les premières lueurs du matin et elle disparaît à notre vue. Bien entendu, elle devient à nouveau visible après le coucher du Soleil. L’image du jour provient de deux photos prises en mai 2003 en Arizona. La photo prise avant le lever du Soleil a été superposée à celle prise après son coucher. Les montagnes que l’on voit sur la photo sont les Kofa. (Credit & Copyright: Richard Payne (Arizona Astrophotography)) 23 février 2004 |
![]() |
Il y a dans le disque de notre Galaxie, la Voie lactée, d'innombrables nébuleuses, d'immenses nuages sombres de poussières et des centaines de milliards d'étoiles. Les taches rouges de cette image dont on a augmenté les contrastes sont surtout des nébuleuses d'émission, des nuages d'hydrogène ionisé par les radiations de jeunes étoiles énergétiques. Les taches bleues correspondent à des nébuleuses de réflexion, des nuages de poussière qui renvoient la lumière des étoiles vers nous. Mais ce qui est le plus spectaculaire sur cette photo, ce sont les régions sombres, dont la nébuleuse de la Pipe en haut et à gauche. Ces régions poussiéreuses contiennent aussi des nuages moléculaires froids. Le disque de la Voie lactée contient beaucoup de poussière, assez pour nous cacher le centre de notre Galaxie en lumière visible, si bien qu'il a fallu attendre au début du siècle dernier pour découvrir son emplacement de façon précise. La lumière blanche diffuse provient de milliards d'étoiles qui comme notre Soleil sont plus vieilles et moins lumineuses. Bien qu'on connaisse passablement de choses au sujet de notre Galaxie, la majeure partie de sa masse est constituée de matière que l'on ne connaît même pas. (Credit & Copyright: John P. Gleason, Steve Mandel) 28 septembre 2003 REPRISE du 27 septembre 1999 |
![]() |
La majorité des étoiles de la Voie lactée nous apparaissent sous l'aspect d'une bande blanche laiteuse (c'est de là que vient le nom de notre Galaxie) qui traverse le ciel. La photographie du jour montre une partie de cette bande laiteuse. Laissez le curseur de votre souris au-dessus de l'image et vous verrez apparaître la légende qui indique le nom de plusieurs constellations et de leurs étoiles brillantes ainsi que l'emplacement de nébuleuses, d'amas d'étoiles et de la galaxie d'Andromède. (Credit & Copyright: Jerry Lodriguss (Astropix.com)) 25 août 2003 |
![]() |
Si nos yeux pouvaient voir le rayonnement X, le centre de notre galaxie ne serait pas masqué par les immenses nuages de poussière cosmique qui bloquent la lumière visible. La Voie lactée en direction de la constellation du Sagittaire ressemblerait alors à cette superbe mosaïque provenant d'images captées par l'observatoire spatial Chandra. Elle est composée d'une trentaine d'images et elle couvre une région de 400 par 900 années-lumière entourant le centre de la Voie lactée. Les couleurs de cette image correspondent aux énergies des rayons X : le bleu pour les hautes énergies, le vert pour les énergies moyennes et le rouge pour les énergies faibles. Des centaines d'étoiles naines blanches, des étoiles à neutrons et des trous noirs immergés dans un brouillard de gaz chauffé à des millions de degrés apparaissent sur cette image rayon X. Le spot lumineux blanc au centre de l'image correspond à la position du trou noir supermassif qui occupe le centre de la Voie lactée. La vision rayon X de Chandra nous aidera à mieux comprendre ce qui se passe au centre de notre galaxie. On a déjà découvert que la température de cette région n'atteint pas les 100 millions de degrés comme on le pensait, mais seulement 10 millions de degrés. (Credit: D. Wang (UMass) et al., CXC, NASA) 12 juillet 2003 REPRISE du 10 janvier 2002 |
![]() |
Photographiée au télescope, la région qui entoure le centre de la Voie lactée dans la constellation du Sagittaire nous offre un spectacle grandiose : un champ dense d'étoiles, des amas d'étoiles et des nébuleuses à profusion. Cette très photo contient deux des objets célestes qui ont capté l'attention de l'astronome du 18e siècle, Charles Messier. Il s'agit de la nébuleuse de la Lagune (M8) en bas à gauche et de la nébuleuse de la Trifide (M20) en haut à gauche. Ces deux nébuleuses sont très près de nous, seulement un millier d’années-lumière. Le gros spot jaune dans le coin supérieur droit est cependant beaucoup plus près, car il s'agit de la planète Mars. Étrange que la Planète rouge soit jaune! Elle n'a pas attrapé la jaunisse. Son image est tout simplement fortement surexposée, sa magnitude apparente étant d'environ −1,4 ce qui est comparable à la l'éclat de Sirius. Mars s'approche de plus en plus de la Terre et n'en est qu'à 4 minutes-lumière. Michael Cole, un astrophotographe urbain, a réalisé cette photographie le 20 mai 2001 à 3h depuis Camp Hancock en Oregon. (Credit & Copyright: Michael Cole) 28 juin 2003 REPRISE du 15 juin 2001 |
![]() |
Le Soleil est si brillant qu'il nous cache à peu près tout ce qui se trouve derrière lui, sauf lors d'une éclipse totale de Soleil. La Lune lorsqu'elle est pleine nous cache aussi une grande partie des étoiles sauf évidemment lors d'une éclipse totale de Lune qui dure passablement plus longtemps que celle du Soleil, typiquement une heure ou plus. Cette photo du ruban laiteux de notre Galaxie, la Voie lactée, a été prise en mai 2003 lors de l'éclipse totale de Lune. La Lune même éclipsée est l'objet le plus brillant du ciel à droite. Cette photo a été prise lors de la nuit du 16 mai où le mercure est descendu en bas de 0°C lors de l'expédition Teide 2003 à Mirador del Pico Viejo, une montagne des îles Canaries. Deux vidéos de l'éclipse sont disponibles sur le site de l'expédition. (Credit & Copyright: Juan Carlos Casado) 3 juin 2003 |
![]() |
La fenêtre de Baade. Voir le texte du 19 décembre 2007. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), ROE, UKS Telescope)) 23 décembre 2002 |
![]() |
Nos yeux peuvent voir la bande laiteuse de notre galaxie, d'où son nom de Voie lactée. Mais jamais comme sur l'image du jour, car contrairement aux pellicules photographiques ou encore au capteur photographique électronique nos yeux ne peuvent accumuler la lumière sur une longue période de temps. Nous en sommes réduits à voir un bandeau qui ressemble vaguement à une rivière laiteuse qui semble encercler la Terre, car nous sommes à l'intérieur du disque de la Voie lactée. Mais, l'image qui nous est présentée est un montage numérique. Une des photos du montage a été prise en juillet 2000 avec un appareil photo motorisé de façon à suivre les étoiles pour allonger le temps de pose. Plus tard, du même endroit, le photographe a profité du lever de la Lune pour capter une photographie à temps de pose plus court afin d'immortaliser le mont Blanc, la montagne la plus haute d'Europe de l'Ouest. Les reflets sur l'eau ont été rehaussés numériquement. (Credit & Copyright: Marc Sylvestre (Universia)) 23 septembre 2002 |
![]() |
En dirigeant des radiotélescopes vers le centre de la Voie lactée, les scientifiques explorent un monde mystérieux et complexe. Cette image en fausses couleurs des observations radio, l’une des premières en haute résolution, s’étend sur une région de 4° autour du centre galactique. Elle a été construite à partir des ondes radio de longueur d’onde 1 m recueillies par les radiotélescopes du VLA (Very Large Array) situé près Socorro au Nouveau-Mexique. Près du centre de la Voie lactée se trouve un objet extrêmement brillant auquel on a donné le nom de Sagittarius A* (Sgr A*, on prononce Sagittarius A étoile). On pense qu'un trou noir géant dont la masse atteint le million de masses solaires se trouvant au centre de la Voie lactée est responsable de ces émissions intenses produites par la matière qu'il engloutit. Le plan galactique près du noyau, en diagonale sur l'image, abrite des nuages de gaz déformés et excités par les étoiles massives et chaudes. On y trouve aussi plusieurs rémanents plus ou moins sphériques de supernova. Il s'agit donc d'un environnement cosmique très énergétique où règnent des conditions peu propices au développement de monde semblable à celui de notre planète. L'image montre aussi plusieurs arcs et traits lumineux intenses dont on ne connait pas vraiment l'origine, un défi pour les modèles à venir de la dynamique du centre de la Voie lactée. (Credit: N. E. Kassim, D. S. Briggs, T. J. W. Lazio, T. N. LaRosa, J. Imamura (NRL/RSD)) 3 août 2002 REPRISE du 28 janvier 1999 |
![]() |
On peut voir sur cette image le bulbe central de la Voie lactée ainsi que les veines sombres de poussière qui zèbrent le disque de notre galaxie. Deux autres galaxies voisines de la nôtre sont aussi visibles en bas à droite, le Grand Nuage de Magellan et le Petit Nuage de Magellan. Mais cette image n'a pas été réalisée pour étudier ces galaxies, ni même pour la Voie lactée. Elle a été réalisée en utilisant les données de l'étude Two Micron All Sky Survey (2MASS), une étude qui a recensé, mesuré et catalogué plus de 250 millions d'étoiles couvrant la totalité de la surface de la sphère céleste. Cette étude a été réalisée dans trois domaines rapprochés de l'infrarouge. Les données ainsi recueillies ont été utilisées pour assigner une luminosité et une couleur à chaque pixel représentant une étoile. Sur cette image recadrée, le bulbe de la Voie lactée occupe le centre gauche. L'image en haute résolution n'est pas recadrée. Le bulbe est traversé horizontalement par le disque brillant de notre galaxie. Les régions poussiéreuses de la Voie lactée sont opaques aux infrarouges rapprochés et en conséquence ils apparaissent sombres sur l'image, car le nombre d'étoiles recensées par 2MASS y est moindre. En plus des nuages de Magellan, d'autres points brillants sont dispersés sur l'image. Il s'agit des amas globulaires en orbite autour de la Voie lactée. (Credit: J. Carpenter, M. Skrutskie, R. Hurt, 2MASS Project, NSF, NASA) 19 juillet 2002 |
![]() |
La lumière visible émise au centre de la Voie lactée ne peut nous parvenir, car elle est bloquée par les nombreux nuages de poussière situés dans le plan de notre galaxie. Mais les scientifiques ont inventé au siècle dernier des caméras infrarouges capables de voir à travers cette épaisse poussière parce que les infrarouges sont beaucoup moins absorbés. Cette image qui montre le centre de la Voie lactée en fausses couleurs a été construite en assemblant les données de l'infrarouge proche dans trois bandes différentes. Ces données proviennent des études galactiques 2MASS et MSX (Midcourse Space Experiment). La poussière laisse passer plus aisément les radiations du proche infrarouge. Ainsi, plusieurs géantes rouges qui nous étaient cachées sont devenues visibles. Dans le domaine de l'infrarouge moyen, la poussière absorbe plus de radiation et en conséquence, c'est elle qui devient très lumineuse. Cela nous permet d'observer le tumulte qui règne au sein du mystérieux centre de notre galaxie. (Credit: 2MASS Project, UMass, IPAC/Caltech, NSF, NASA) 7 juillet 2002 REPRISE du 5 juillet 2000 |
![]() |
Qui sont les plus proches voisins du Soleil? Cette carte qui s'étend sur 1500 années-lumière montre la réponse que les astronomes ont trouvée. Elle a été construite à partir de diverses observations et déductions. Actuellement, le Soleil traverse un nuage interstellaire local qui est dessiné en violet sur cette carte. Ce nuage provient de l'association de jeunes étoiles Scorpius-Centaurus. Le nuage interstellaire local est situé à l'intérieur de la bulle locale représentée en noir, une région de faible densité du milieu interstellaire. Les régions orangées comme le Rift de l'Aigle (Aquila Rift) sont des nuages moléculaires de densité élevée à l'intérieur desquels se trouvent des pouponnières d'étoiles. La nébuleuse de Gum (Gum 12) colorée en vert est en réalité une gigantesque région contenant de l'hydrogène chaud ionisé. Le rémanent de supernova Vela (SNR G263.9-03.3) est situé à l'intérieur de la nébuleuse de Gum. Ce rémanent encore en expansion a créé des coquilles fragmentées de matériel qui rappelle la forme du nuage interstellaire local. Le portrait de ce qui entoure le Soleil n'est cependant pas complet et les études futures pourraient nous aider à comprendre comment ce milieu a pu affecter le climat de la Terre. (Illustration Credit & Copyright: Linda Huff (American Scientist), Priscilla Frisch (U. Chicago)) 17 février 2002 REPRISE du 12 avril 2000 |
![]() |
Il n’y a pas que des étoiles dans une galaxie comme la nôtre. En effet, 10% de la matière du disque de la Voie lactée est sous forme gazeuse et se trouve entre les étoiles dans ce que l’on nomme le milieu interstellaire. La densité du milieu interstellaire n’est pas uniforme et peut montrer des variations soudaines, comme c’est le cas pas très loin du système solaire. Il est très difficile de mesurer la densité du milieu interstellaire local, car elle est très faible et les gaz présents émettent très peu de lumière. Mais on arrive tout de même à détecter le principal gaz qui le constitue, soit l’hydrogène, car ce gaz absorbe des longueurs d’onde spécifiques de la lumière émise par les étoiles qui l’entourent. Cette carte préliminaire du milieu interstellaire local s’étend sur environ 10 années-lumière et elle est basée sur les plus récentes observations. Ces observations nous indiquent que le Soleil se déplace dans le nuage interstellaire local qui est lui aussi en mouvement, car il glisse vers l’extérieur de l’Association Scorpion-Centaure, une région de formation d’étoiles. Le Soleil devrait sortir du nuage interstellaire local d’ici 10 000 ans. Le milieu interstellaire local est peu connu. Il reste beaucoup à découvrir sur sa distribution, son origine et ses effets sur le système solaire. (Illustration Credit & Copyright: Linda Huff (American Scientist), Priscilla Frisch (U. Chicago)) 10 février 2002 REPRISE du 11 avril 2000 |
![]() |
Un télescope contrôlé à distance portant des lunettes à soleil rouge installé sur le sol chilien a photographié tout le ciel austral pendant plusieurs années. Pourquoi des lunettes à soleil rouge? Pour observer l’élément le plus répandu de notre galaxie, l’hydrogène. L’hydrogène chaud ionisé émet en effet de la lumière rouge, la fameuse raie H alpha bien connue des observateurs de nébuleuses d’émission. Mais cette lumière rouge ne vient pas que des nébuleuses d’émission, car l’hydrogène chaud ionisé est présent presque partout dans la Voie lactée et l’étude de sa répartition peut nous raconter l’histoire complexe du gaz interstellaire en plus de nous indiquer où l’hydrogène plus sombre et d’autres gaz se trouvent. Vous pouvez admirer les résultats de ce travail de longue haleine sur cette carte la plus complète en lumière rouge de l’hémisphère sud. Le gaz chaud d’hydrogène est partout présent le long du plan de la Voie lactée. D’immenses nuages gazeux dont certains proviennent des coquilles d’expansion d’étoiles mortes depuis des lustres sont aussi visibles. Cette carte construite à partir des données du SHASSA (Southern H-Alpha Sky Survey Atlas) montre que notre galaxie pourrait être considérée comme une failbe nébuleuse d’émission. (Credit: SHASSA Team, NSF) 29 janvier 2002 |
![]() |
La région du ciel située près du centre de la Voie lactée est peuplée d'une multitude de merveilles célestes. Les constellations du centre de notre galaxie sont le Sagittaire, la Balance, le Scorpion, l'Écu de Sobieski et le Serpentaire. Parmi les nombreuses nébuleuses, on peut observer la nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523) l'amas M16 (NGC 6611) associé à la nébuleuse de l'Aigle, la nébuleuse du Cygne (M17 ou NGC 6618) et la nébuleuse Trifide (M20 ou NGC 6514). On y trouve aussi plusieurs amas ouverts : l'amas du Papillon (M6 ou NGC 6405), l'amas de Ptolémée (M7 ou NGC 6475), M18 (NGC 6613), M21 (NGC 6531), M23 (NGC 6494) et M25 (IC 4725). Les amas globulaires présents dans cette région sont M9 (NGC 6333), M22 (NGC 6656), M28 (NGC 6626), M54 (NGC 6715), M69 (NGC 6637) et M70 (NGC 6681). Et il ne faut pas oublier la fenêtre de Baade, une région peu poussiéreuse qui permet l'observation du centre galactique en lumière visible. (Credit: W. Keel (U. Alabama, Tuscaloosa), Cerro Tololo, Chile) 29 décembre 2001 REPRISE du 11 septembre 1999 et du 11 novembre 1997 |
![]() |
Pourquoi le centre de la Voie lactée scintillerait-il? Plusieurs astronomes pensent que la seule réponse possible implique la présente d'un trou noir. Lors des observations dans le domaine des rayons X de Sagittarius A* conduites par l'observatoire spatial Chandra, l'intensité en rayon X de cette source situé en plein centre de la Voie lactée s'est accrue dramatiquement pendant quelques minutes. Sagittarius A* est le point brillant au centre de cette image. Comme l'intensité des radiations émises par un gros objet ne peut varier sur une courte période, il faut que ce soit une petite source qui soit à l'origine de ce signal. Des données sur le mouvement des étoiles situées dans cette région indiquent qu'un objet très massif est présent au centre de notre galaxie. Sa masse atteindrait une valeur égale à plusieurs millions de fois celle du Soleil. Un seul objet peut arborer ces propriétés, un trou noir supermassif. Ce scintillement près du centre de la Voie lactée est une preuve supplémentaire de la présence d'un trou noir supermassif. (Credit: F. Baganoff (MIT) et al., CXO, NASA) 10 septembre 2001 |
![]() |
En février 2000, l'observatoire spatial en rayon X Chandra a été utilisé pendant 27 heures pour espionner le plan de notre galaxie, la Voie lactée. La cible était une région restreinte située dans la petite constellation de l'Écu de Sobieski, une zone inexplorée par les télescopes optiques en raison des nuages de poussière et de gaz qui bloquent la lumière visible. Mais les rayons X peuvent traverser ces régions obscures révélant ainsi ce qu'elles contiennent et l'Univers cachées derrière celles-ci. Les observations de Chandra nous sont présentées sur cette image en fausses couleurs. Les galaxies lointaines qui émettent des rayons X de haute énergie sont représentées par des points bleus, alors que les points rouges sont des sources de rayons X de faible énergie probablement situées dans notre propre galaxie. La lueur bleue diffuse de rayon X de haute énergie est assez intrigante. Les astronomes débâtent depuis longtemps sur l'origine de l'émission X provenant plan de notre galaxie. Est-elle due à des sources ponctuelles ou à un gaz chaud? Comme les résultats de Chandra le suggèrent, la présence d'un gaz chauffé à des dizaines de millions de degré est la source principale de ces radiations X. Mais cette conclusion soulève d'autres questions. Qu'est qui chauffe ce gaz à cette incroyable température? Comment ce gaz peut-il rester dans le plan de la Voie lactée? (Credit: Ken Ebisawa (LHEA/ GSFC) et al., CXC, NASA) 14 août 2001 |
![]() |
Est-ce que la Voie lactée est entourée d'un halo de gaz chaud? Une étape de plus pour résoudre ce vieux mystère a été franchie grâce aux observations de NGC 4631, une galaxie rapprochée de la nôtre, réalisées par l'observatoire spatial en rayon X Chandra. Cette image provient de la superposition des données en rayon X représentées en bleu et de celles réalisées en lumière visible par le télescope Hubble. Le rouge correspond à la présence d'étoiles massives. Puisque NGC 4631 est une galaxie spirale semblable à la Voie lactée, cela pourrait signifier que notre galaxie est aussi entourée d'un gaz chaud source d'émission de rayon X. Les amas d'étoiles chaudes sont probablement la source d'énergie qui réchauffe le gaz de cette galaxie. NGC 4631, aussi appelée la galaxie de la Baleine, est à environ 25 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation des Chiens de chasse. (Credit: Daniel Wang (U. Mass.) et al., Chandra, NASA) 25 juillet 2001 |
![]() |
Quelles sont les plus proches étoiles du Soleil? La plus rapprochée, à 4,22 années-lumière de nous, est Proxima Centauri, l'une des trois étoiles du système d'Alpha Centauri. On peut de l'hémisphère sud de notre planète observer facilement Alpha Centauri. L'étoile de Barnard, une étoile de faible intensité visible au télescope, est la deuxième plus près de nous. Elle est située dans la constellation du Serpentaire (Ophiuchus) à 5,96 années-lumière de nous. Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel, fait partie du cinquième système stellaire le plus rapproché, à 8,55 années-lumière. Les 25 systèmes stellaires les plus rapprochés du Soleil sont indiqués sur cette carte qui s'étend jusqu'à 13,1 années-lumière. Plus loin, il y a probablement d'autres étoiles dont l'intensité est si faible qu'on ne les a pas encore découvertes. On estime qu'il y a encore à peu près 130 autres systèmes stellaires que l'on n'a pas découverts dans un rayon de 32 années-lumière. (Drawing Credit: T. J. Henry, RECONS Team) 18 mars 2001 REPRISE du 21 avril 1999 |
![]() |
Notre galaxie, la Voie lactée, est remplie de gaz, surtout de l'hydrogène et de l'hélium. Mais, il y a aussi des traces de molécules plus lourdes, dont le monoxyde de carbone (CO), l'une des composantes du smog. Cette image radio à grand angle du monoxyde de carbone illustre les incroyables et nombreuses structures formées par cette molécule interstellaire. Dans les régions de haute densité gazeuse se forment des étoiles, alors que les vides correspondent peut-être à des endroits où les forts vents de jeunes étoiles massives ont agi. Cette étude dénommée FCRAO a récemment été révisée au Dominion Radio Astrophysical Observatory afin d'y inclure les données de l'étude Canadian Galactic Plane Survey, un projet international ayant pour but de réaliser la carte du milieu interstellaire à une grande échelle et en haute résolution. (Credit: Chris Brunt & Jerran Ontkean (DRAO, NRC Canada)) 15 janvier 2001 |
![]() |
L'espace interstellaire est rempli de nuages gazeux extrêmement ténus constitués surtout d'hydrogène. Les atomes d'hydrogène neutre (HI en langage astronomique) les plus répandus1 sont constitués d'un proton et d'un électron. Le proton et l'électron possèdent un spin, un peu comme une toupie, mais le proton et l'électron ne peuvent avoir que deux orientations : des axes de rotation parallèles ou antiparallèles. Il est rare qu'un atome d'hydrogène interstellaire change de l'état parallèle à l'état antiparallèle. Mais, lorsque cela se produit, il émet une onde radio dont la longueur d'onde est de 21 cm ce qui correspond à une fréquence de 1420 Hz. En syntonisant cette fréquence, les radiotélescopes ont produit une carte de l'hydrogène neutre de la sphère céleste. Cette image représente les données recueillies par ces études. Le trait brillant au centre est le plan de notre galaxie, la Voie lactée. Aucune étoile n'est visible sur cette image, seulement des nuages de gaz allant de dizaines à des centaines d’années-lumière de diamètre. On remarque que ces nuages sont surtout présents près du plan de notre galaxie. Ces nuages semblent prendre des formes d'arche ou encore de boucle sans doute sous l'influence de l'activité stellaire du disque de la galaxie. (Credits: J. Dickey (UMn), F. Lockman (NRAO), SkyView) 13 janvier 2001 REPRISE du 1er mars 1998 et du 18 décembre 1996 1Il existe deux isotopes de l'hydrogène : le deutérium dont le noyau contient 1 proton et 1 neutron et le tritium dont le noyau contient 1 proton et deux neutrons. |
![]() |
Ces ronds sont en réalité des étoiles, mais pourquoi bougent-elles si rapidement? Cette courte animation réalisée dans le domaine de l'infrarouge montre le déplacement des étoiles situées à moins d'une année-lumière du centre de la Voie lactée au cours des huit dernières années. La croix jaune au centre indique la position d'une source particulière d'ondes radio nommée Sgr A* (Sagittarius A* que l'on prononce A étoile). Si ces étoiles rapides sont retenues près du centre de notre galaxie par la gravité, alors l'objet central qui est à l'origine de cette force doit être très compact et très massif. L'analyse des mouvements des étoiles indique que la masse de cet objet doit être au moins un million de fois plus grande que celle du Soleil. Mais, son diamètre ne dépasse pas 0,2 année-lumière. Les astronomes sont convaincus que ces observations montrent qu'il y a un trou noir supermassif au centre de la Voie lactée. (Credit: A. Eckart (U. Koeln) & R. Genzel (MPE-Garching), SHARP I, NTT, La Silla Obs., ESO) 20 décembre 2000 |
![]() |
Que se passe-t-il au centre de notre galaxie? Des ondes couvrant tout le spectre électromagnétique nous proviennent du cœur de la Voie lactée. On pense que c'est en raison de la présence d'un trou noir supermassif entouré d'un anneau de gaz en rotation. Le zoo du centre de la Voie lactée vient de s'agrandir! Le télescope de 8 mètres Gemini Nord à Hawaii a produit lors de sa première utilisation une image du centre de notre galaxie. On y voit une étoile située à seulement 3 années-lumière qui est en collision avec du gaz et de la poussière. L'onde de choc produite est similaire à celle d'un bateau se déplaçant sur l'eau et a la forme d'une pointe de flèche. Le nouveau miroir flexible (optique adaptative) du télescope Gemini a produit une image de cette structure classifiée IRS8 avec une résolution jamais atteinte auparavant. (Credit: International Gemini Project, AURA, NSF) 17 octobre 2000 |
![]() |
L'observatoire spatial ROSAT a été mis en orbite autour de la Terre en juin 1990. ROSAT a exploré l'Univers jusqu'en février 1999 en scrutant toute la sphère céleste dans le domaine des rayons X où les photons sont quelque 1000 fois plus énergétiques que ceux de la lumière visible. De cet inventaire complet de ROSAT, on a produit l'image en rayons X du ciel la plus détaillée et la plus sensible à ce jour. Sur cette image traversée au centre par le plan de notre galaxie, la Voie lactée, le rouge, le vert et le bleu correspondent en ordre croissant à des énergies de plus en plus hautes des rayons X. Les spots brillants près du bandeau central de la Voie lactée sont des astres vraiment situés dans notre galaxie. La région la plus brillante à droite du centre est dans la direction du pulsar de Vela (PSR B0833-45) et du rémanent de supernova de la Poupe (Puppis A). On peut aussi voir des sources intenses de rayon X situées loin de notre galaxie par exemple, l'amas galactique de la Vierge en haut à droite et le Grand Nuage de Magellan. Le LMC (Large Magellanic Cloud) est facile à repérer en bas à droite de cette image, car il se trouve au point de convergence des nombreuses bandes noires, des zones où il n'y a pas de données recueillies par ROSAT. Un fond diffus de rayons X domine de vastes régions du ciel. Le gaz chaud de notre galaxie contribue largement à ce fond diffus et est à l'origine des grandes boucles que l'on voit au centre de l'image près du cœur de la Voie lactée. Des sources en dehors de notre galaxie contribuent également au fond diffus rayon X, en particulier au-dessus et au-dessous du plan de la Voie lactée. Malgré l'apparence exotique du ciel en lumière X, une structure très familière apparaît sur l'image : le gaz et la poussière de notre galaxie absorbent aussi les rayons X produisant ainsi une bande sombre qui traverse le disque de la Voie lactée. (Credit: S. Digel and S. Snowden (USRA/ LHEA/ GSFC), ROSAT Project, MPE, NASA)
|
![]() |
Le centre de notre galaxie, la Voie lactée, est à 30 000 années-lumière de nous derrière les majestueux nuages de poussière de la constellation du Sagittaire. Parce que la lumière visible ne peut traverser ces épais nuages, cette région demeure relativement inexplorée. Mais, la lumière infrarouge peut traverser plus facilement la poussière. Ainsi, cette mosaïque construite à partir des données recueillies par le télescope spatial ISO (Infrared Space Observatory) et d'autres images semblables ont révélé la présence de 100 000 étoiles nouvelles dans cette région centrale de la Voie lactée. De gros nuages poussiéreux sont quand même présents sur ces images, surtout à gauche de cette image. Le centre de la galaxie est indiqué par un petit cercle blanc. Le centre même de la galaxie n'a pas été relevé, car il aurait saturé la caméra infrarouge sensible d'ISO. Les étoiles sont principalement des géantes rouges froides, très grosses et donc très lumineuses. Ce sont des étoiles qui ont quitté la séquence principale après avoir épuisé leur carburant d'hydrogène dans leur cœur. L'étude détaillée des propriétés des géantes rouges est importante, car elle peut nous révéler comment ces étoiles contribuent au gaz interstellaire et aux nuages poussiéreux, enrichissant ainsi la galaxie en carbone et autres éléments lourds. Leur mouvement peut aussi nous permettre de calculer la distribution de masse du centre de notre galaxie ce qui pourrait renforcer l'hypothèse que la Voie lactée grossit en absorbant de plus petites galaxies. (Credit: ESA/ ISO, CAM, S. Ganesh (PRL, IAP), A. Omont (IAP), ISOGAL Team) 29 juin 2000 |
![]() |
Si vous étiez sur le pôle Sud de la Terre, c'est le ciel de cette image qui serait directement au-dessus de votre tête, mais vous ne pourriez pas le contempler comme sur cette photographie, car vos yeux ne sont pas assez sensibles à la lumière. Juste au-dessus et à droite du centre de cette photographie se trouvent les quatre étoiles de la fameuse Croix du Sud. L'étoile orangée Gamma Crucis se trouve au sommet de cette constellation. Le ruban d'étoiles, de poussière et de gaz qui traversent le milieu de cette photo est une partie de notre galaxie, la Voie lactée. La région sombre au centre de la photo est le Sac de Charbon, une nébuleuse obscure située à environ 600 années-lumière de nous. Le spot brillant rouge à droite est la célèbre nébuleuse de la Carène (NGC 3372). La Croix du Sud est une constellation bien connue, elle est même représentée sur le drapeau de l'Australie. (Credit & Copyright: Greg Bock, Southern Astronomical Society) 18 juin 2000 |
![]() |
Voyage au centre de la Voie lactée. voir le texte du 11 avril 2004. (Credit: S. Price (AFRL/VSBC) et al., CBE, MSX, USAF) 22 avril 2000 REPRISE du 21 janvier 1997 |
![]() |
Lors d'une nuit sombre, loin de la pollution lumineuse des villes, un bandeau laiteux traverse le ciel. Cette bande laiteuse à laquelle on a donné le nom de Voie lactée est visible pendant toute l'année, peu importe où vous vous situez sur la Terre. Jusqu'à l'invention de la lunette astronomique, personne ne savait de quoi était constituée la Voie lactée. Mais dès 1610, Galilée a découvert avec sa lunette astronomique que la Voie lactée est un nuage très dense d'étoiles. Grâce à un plus puissant télescope, ce n'est qu'en 1923 qu'Edwin Hubble a découvert que notre galaxie n'est en fait qu'une galaxie parmi les autres. Aujourd'hui, les observatoires astronomiques en orbite autour de la Terre nous permettent de faire encore plus de découvertes stupéfiantes. Cette image du plan de la Voie lactée provient des données recueillies par le satellite COBE dans le domaine de l'infrarouge. La poussière interstellaire du mince disque de notre galaxie apparaît en rouge sur cette image. (Credit: E. L. Wright (UCLA), The COBE Project, DIRBE, NASA) 30 janvier 2000 REPRISE du 29 décembre 1997 |
![]() |
Quelle est la nature de ces nuages cosmiques gazeux qui se déplacent aussi rapidement? Les HVCs (High-velocity clouds) qui se déplacent à grande vitesse dans la Voie lactée sont observés depuis des décennies, mais leur origine et leur destination demeurent inconnues. De récentes mesures ont révélé qu'au moins un de ces nuages est situé dans le halo de notre galaxie et d'autres mesures ont réussi à nous permettre de déterminer l'abondance relative des éléments de deux nuages. D'après ces dernières mesures, ces deux nuages semblent avoir une origine différente, car l'abondance relative de leurs éléments diffère. L'un des deux nuages a une métallicité très faible, c'est-à-dire qu'il contient peu d'éléments plus lourds que l'hydrogène et l'hélium, par rapport aux étoiles environnantes. L'abondance des éléments lourds de l'autre est semblable à celui des étoiles de sa région. Ainsi, on pense que certains HVCs sont des gaz des rémanents de supernovae qui se sont produites dans les environs. Les autres seraient peut-être les débris d'anciennes galaxies naines qui ont été absorbées par la Voie lactée. Cette dernière hypothèse est intéressante, car elle pourrait expliquer comment notre galaxie continue de fabriquer des étoiles au rythme que l'on observe. Les HVCs qui se déplacent rapidement sont encerclés sur cette mosaïque en fausses couleurs. (Credit: B. Wakker (U. Wisconsin-Madison) et al., NASA) 14 décembre 1999 |
![]() |
Les astronomes ont découvert que regarder la poussière du plan de la Voie lactée est un peu semblable à regarder le paysage à travers la mousse sur le dessus d'un verre de bière. La poussière entre les étoiles de notre galaxie est distribuée comme de la mousse, avec ses bulles et ses vides, brassée par les ondes de choc et les vents produits par le cycle de vie des étoiles. Cette image provient des données recueillies dans le domaine de l'infrarouge par le satellite IRAS (Infrared Astronomical Satellite) de la NASA. Elle couvre une région d'environ 40 sur 60 degrés centrés sur le plan de la Voie lactée près de la constellation du Cygne. On peut y voir des bulles brillantes et des arcs sombres semblables aux formations entourant les rémanents de supernova et aux régions de formation d'étoiles du disque de notre galaxie. (Credit: W. Waller (Tufts) and F. Varosi (GSFC), IRAS, SkyView, NASA) 9 octobre 1999 REPRISE du 2 mai 1998 et du 24 avril 1997 |
![]() |
La structure connue sous le nom de Loop I est l'une des plus larges de la sphère céleste. On peut mieux observer Loop I en ondes radio et en rayon X. S'étendant sur plus de 100°, une partie de Loop I apparait si importante sur une carte de l'hémisphère nord qu'on lui a donné le nom d'éperon du pôle Nord. Cette image est une carte rayon X de Loop I, une fine bulle de gaz d'environ 700 années-lumière situé à environ 400 années-lumière. On soupçonne que c'est le rémanent en expansion d'une supernova vieille d'un million d'années qui est à l'origine de cette bulle gazeuse. Le gaz en mouvement de Loop I est en collision avec le nuage moléculaire du rift de l'Aigle et pourrait ainsi créer des fragments relativement denses dans le milieu interstellaire. Si le Soleil traversait dans les prochains millions d'années l'un de ces fragments, cela pourrait avoir une influence sur le climat terrestre. (Credit: ROSAT, MPI, ESA, NASA) 3 mai 1999 |
![]() |
On a recensé et déterminé la position de 526 230 881 étoiles dans le ciel! L'observatoire naval des États-Unis (USNO) a déployé leur monstrueuse «Precision Measuring Machine» (instrument précis de mesure) pour numériser des plaques photographiques qui couvrent toute la sphère céleste. Ces mesures ont servi à construire cette carte. Les couleurs indiquent la densité d'étoiles par degré carré, le jaune pour 150 000 étoiles et le bleu sombre pour un nombre aussi petit que 500. La Lune couvre une région du ciel équivalente à environ 0,25 degré carré. La caractéristique la plus frappante de cette projection céleste est le disque de notre galaxie, la Voie lactée, qui traverse le milieu de la carte. Dans ce disque, les régions sombres poussiéreuses sont particulièrement évidentes, car elles nous cachent un grand nombre d'étoiles. Les deux spots brillants au sud de la Voie lactée sont les nuages de Magellan, deux petites galaxies satellites de la nôtre. Si vous pouvez loger toutes ces données sur le disque dur de votre ordinateur (note : en 1999, un fichier de 80 Go dépassait la capacité des disques durs commerciaux!), vous pouvez les télécharger ici. (Credit: PMM Team, USNO Flagstaff Station) 26 avril 1999 |
![]() |
Ce magnifique panorama d'étoiles et de nébuleuses de la Voie lactée a été capté dans le ciel sombre de l'île de La Palma de l'archipel des Canaries. Cette image a été réalisée par un groupe d'astrophotographes expérimentés qui se sont rendus près de l'observatoire du Roque de los Muchachos pour profiter des conditions idéales d'observation de l'endroit. Ce panorama couvre environ 40° du ciel d'hiver. La multitude des étoiles de la Voie lactée dessine le ruban qui traverse la gauche de l'image. La constellation d'Orion est assez facile à localiser grâce aux trois brillantes étoiles du baudrier de ce chasseur mythique et de la grande nébuleuse M42 juste en dessous. Les deux étoiles les plus brillantes de la constellation d'Orion sont aussi faciles à repérer : Bételgeuse avec ses reflets jaunâtres est près du centre du panorama et Rigel est en bas à droite. Le rond brillant et blanc près de la bordure inférieure de l'image est Sirius, l'étoile la plus brillante de la sphère céleste. Sirius est l'étoile alpha de la constellation du Grand Chien. À partir de Sirius, traversez la Voie lactée vers le haut et vous rencontrez près de la bordure gauche Procyon, l'étoile alpha de la constellation du Petit Chien. Le groupe d'étoiles jaunâtres en forme de V en haut à droite est dominé par la géante rouge Aldébaran et toutes ces étoiles appartiennent à la constellation du Taureau. Le célèbre amas des Hyades est dans cette région. Plusieurs nébuleuses d'émission ont aussi été captées sur ce panorama. La plus impressionnante est le grand arc de cercle qui entoure la constellation d'Orion, il s'agit de la boucle de Barnard. (Credit & Copyright: A. Vannini, G. Li Causi, A. Ricciardi, A. Garatti) 10 avril 1999 REPRISE du 5 mars 1998 |
![]() |
Une partie de notre galaxie explose littéralement. De récentes observations en radioastronomie révèlent de nouveaux détails d'un nuage de gaz chaud qui prend rapidement de l'expansion vers le halo de la Voie lactée à partir d'une région de formation d'étoiles située dans son disque. Il faudrait la puissance réunie d'au moins quelques centaines de supernovae pour produire cette prodigieuse expansion. Le champignon gazeux fait dans les 1000 années-lumière, ce qui ferait apparaître comme un nain nos explosions nucléaires comme des microbes, mais ce nuage est petit si on le compare à la Voie lactée dont le diamètre du disque est compris entre 100 000 et 120 000 années-lumière. Ce champignon cosmique n'est qu'un des nombreux panaches gazeux qui nous donnent de précieux indices sur l'origine et la nature du mystérieux gaz chaud du halo de la Voie lactée. (Credit & Copyright: Jayanne English (STScI) et al., CGPS/RCPG, DRAO) 3 février 1999 |
![]() |
La constellation du Sagittaire renferme une grande variété de nébuleuses et de très nombreuses étoiles. Des régions très denses en étoiles parcourues de rubans sombres de poussière abondent dans cette région qui n'est qu'à quelques degrés du centre de notre galaxie, la Voie lactée. Les nébuleuses les plus visibles sur cette photographie sont la nébuleuse rouge de la Lagune (M8) en bas à droite et la nébuleuse multicolore Trifide (M20) en haut à droite. De récentes photos en haute résolution révèlent que ces nébuleuses contiennent des formations inhabituelles comme des nuages en forme d'entonnoir et des disques protoplanétaires. (Credit and Copyright: D. Malin (AAO), AATB, UKS Telescope) 7 septembre 1998 |
![]() |
Ces deux images en fausses couleurs et en haute résolution du centre de la Voie lactée proviennent des données recueillies dans le domaine des hautes énergies des rayons gamma et des rayons X pendant plus de 3000 heures entre 1990 et 1997 par le télescope français SIGMA qui est installé à bord du vaisseau russe GRANAT. Chaque image couvre une région de 14 degrés de côté ce qui inclut la majeure partie du bulbe central de notre galaxie. À gauche, l'image rayon X révèle des groupes de sources émettant d'énormes quantités d'énergie. Ce sont probablement des binaires X où la matière d'une étoile normale se précipite vers un objet compact, une étoile à neutrons ou encore un trou noir. Mais selon les modèles récents, seul un système binaire dont l'un des membres est un trou noir peut émettre des radiations dont l'énergie correspond à celle des rayons gamma. Si ces théories sont valides, alors les sources détectées par le télescope SIGMA sur l'image de droite correspondent à des trous noirs d'origine stellaire. Il est étonnant de constater qu'aucune source de haute énergie n'est présente dans le centre exact de notre galaxie, centre situé près de la source brillante au bas de chaque image. Cela indique que le trou noir supermassif qui se tapit à cet endroit est particulièrement tranquille dans ces énergies. (Credit: SIGMA Team (SAp, Saclay; CESR, Toulouse; IKI, Moscow)) 29 juillet 1998 |
![]() |
Vous êtes ici! Le point orangé sur ce dessin représente la position du Soleil dans les nuages gazeux de la Voie lactée. Ces nuages gazeux sont si peu denses qu'ils sont pratiquement souvent invisibles. Des bulles presque sphériques entourent les régions de formation récente d'étoiles. Les filaments violets près du Soleil sont des rubans de gaz provenant de la formation d'étoiles il y a 4 millions d'années dans la région de l'association Scorpion-Centaure située sous le Soleil à gauche. Le Soleil est entre les bras spiraux se déplaçant dans un nuage gazeux de faible densité depuis 5 millions d'années. Le Soleil oscille dans le plan de la Voie lactée avec une période de 66 millions d'années et sa période de révolution autour du centre de notre galaxie est d'environ 250 millions d'années. (Copyright: P. C. Frisch (U. Chicago), with thanks to C. Wellman) 25 février 1998 |
![]() |
Trois sources importantes contribuent aux radiations de l'infrarouge lointain du ciel : le système solaire, la Voie lactée et l'Univers. Cette projection de la totalité de la sphère céleste montrant les sources d'émission de l'infrarouge lointain provient de plusieurs années d'observations réalisées par le satellite COBE (Cosmic Background Explorer). La contribution du système solaire est la forme du S bleu de l'image et elle provient surtout de la lumière zodiacale, rayonnement produit par de petits morceaux de roche et de poussière en orbite entre le Soleil et Jupiter. La Voie lactée est la bande brillante qui traverse à l'horizontale le milieu de l'image et ses radiations infrarouges proviennent en grande partie de la poussière présente dans le plan de notre galaxie. En y regardant de près, on constate que l'arrière-plan n'est pas entièrement noir. Une lueur diffuse provient de la poussière créée par la formation des étoiles de partout dans l'Univers. (Credit: DIRBE Team, COBE, NASA) 28 janvier 1998 |
![]() |
Il semble que notre galaxie, la Voie lactée, est entourée d'un halo de rayonnement gamma. Les rayons gamma sont les radiations les plus énergétiques du spectre électromagnétique, des photons dont l'énergie est des milliers de fois supérieure à celle des photons de la lumière visible. Les sources de rayon gamma connues sont cependant insuffisantes pour rendre compte de la distribution de ce halo de haute énergie. Cette étonnante constatation est basée sur les données recueillies par l'instrument EGRET (Energetic Gamma Ray Experiment Telescope) de l'observatoire spatial CGRO (Compton Gamma Ray Observatory). Le vert et le brun de cette image centrée sur la Voie lactée correspondent aux sources connues de rayonnement gamma. Le bulbe et le disque de la Voie lactée ressortent clairement ainsi que certaines galaxies distantes près du haut et du bas. La région bleue de part et d'autre du plan de la Voie lactée est le halo inattendu de rayonnement gamma. On ne sait pas d'où vient ce rayonnement, mais les futurs observatoires spatiaux en rayon X pourraient bien nous permettre de résoudre ce mystère. Mais, l'intérêt que l'on porte à ce sujet a déjà produit certaines hypothèses : des collisions entre des photons de basse énergie avec des rayons cosmiques de haute énergie, des électrons accélérés à de très hautes vitesses par des sursauts anciens de formation d'étoiles dans la Voie lactée ou bien encore des particules exotiques de la matière sombre. (Credit: D. Dixon (UCR), D. Hartmann (Clemson), E. Kolaczyk (U. Chicago), NASA) 5 novembre 1997 |
![]() |
Le centre de notre galaxie, la Voie lactée, est rempli de surprise. La dernière trouvaille des astronomes : un mystérieux nuage de rayonnement gamma produit par l'anéantissement de particules d'antimatière. Les fans de Star Trek connaissent les conséquences du mélange de la matière (des électrons) avec de l'antimatière (des positrons) : les particules disparaissent en convertissant leur masse en énergie selon la célèbre équation d'Einstein, E = mc2. L'annihilation d'une paire électron/positron produit un photon gamma dont l'énergie est précisément de 511 keV. L'instrument OSSE à bord du satellite CGRO (Compton Gamma Ray Observatory) de la NASA est capable de détecter ces photons et les données qu'il a recueillies ont servi à construire cette carte de la région du centre de la Voie lactée. Comme on s'y attendait, le rond brillant au centre de la Voie lactée avec des extensions le long du plan de la Voie lactée est la région où se produisent des annihilations électrons/positrons. Mais, ce qui est très étonnant est que ce phénomène se produit aussi ailleurs, une région large d'environ 4000 années-lumière qui s'élève à près de 3500 années-lumière au-dessus du plan de la galaxie. Quelle est l'origine de cette dernière région? Associé à aucun objet connu, il semble qu'une fontaine de positrons jaillisse du centre de la galaxie. Diverses hypothèses sont envisagées pour expliquer cette abondance de positrons : environnements exotiques et très agités autour d'étoiles naissantes, collisions d'étoiles à neutrons, présence de trous noirs, etc. Y a-t-il d'autres nuages de rayonnement gamma dans notre galaxie? (Credit: W. Purcell (NWU) et al., OSSE, Compton Observatory, NASA) 1er mai 1997 |
![]() |
Où sont les nuages gazeux de la Voie lactée et où se dirigent-ils? Les étoiles naissent dans les nuages gazeux, raison de s'y intéresser, mais en plus les mouvements de ces nuages nous renseignent au sujet de la taille et de la vitesse de rotation de la Voie lactée. Mais, la détection des nuages gazeux n'est pas chose simple, car ils ont surtout composés de molécules presque invisibles d'hydrogène et d'hélium. Heureusement, il s'y trouve aussi une petite quantité d'une plus grosse molécule, le monoxyde de carbone, facilement détectable en onde radio. C'est en utilisant le monoxyde de carbone qu'une équipe d'astronomes a minutieusement réalisé une carte moléculaire du ciel d'une clarté sans précédent avec une résolution quatre fois plus grande et d'une sensibilité huit fois plus élevée qu'auparavant. Sur cette carte, les régions bleu foncé correspondent à des émissions faibles. Non seulement ces données ont permis de mieux comprendre notre galaxie, mais elles ont aussi permis de mettre en lumière certains de ses mystères, comme l'origine de la très grande vitesse des gaz près du centre de la Voie lactée. (Credit: T. Dame (CfA, Harvard) et al., Columbia 1.2-m Radio Telescopes) 30 avril 1997 |
![]() |
Notre planète la Terre est sphérique ou presque, mais notre galaxie la Voie lactée semble réellement plate. On le voit assez bien sur cette image provenant du satellite COBE (COsmic Background Explorer). Cette image a été réalisée dans le domaine de l'infrarouge en 1990. La Voie lactée est une galaxie spirale typique munie d'un bulbe central et d'un grand disque plat d'étoiles. Mais, les gaz et la poussière présente dans le disque bloquent la lumière visible émise par le centre de la galaxie. Il faut donc recourir à d'autres instruments que les télescopes optiques pour observer le centre de notre galaxie. Puisque l'infrarouge traverse plus aisément les nuages de poussière, le photomètre à infrarouge de l'expérience DIRBE (Diffuse InfraRed Background Experiment) a pu capter la lumière infrarouge émise par les étoiles qui entourent le centre de la galaxie et produire ainsi cette image. Ce photomètre est refroidi par de l'hélium liquide et il peut ainsi détecter des photons de l'infrarouge qui sont invisibles à nos yeux. (Credit: DIRBE, COBE, NASA) 15 mars 1997 REPRISE du 8 septembre 1995 |
![]() |
Notre galaxie renferme des milliards d'étoiles. Lorsqu'on regarde dans la direction du disque de notre galaxie, la lumière émise par ces milliards d'étoiles forme un voile qui traverse le ciel et que nous appelons la Voie lactée. Depuis l'hémisphère nord en été, loin d'une ville éclairée, une portion de la Voie lactée est visible dans l'astérisme que nous nommons le «triangle d'été» et qui est formé des étoiles Deneb, Véga et Altaïr. On voit, de gauche à droite respectivement, ces trois étoiles sur cette photographie. Si vos yeux pouvaient accumuler la lumière pendant 10 minutes au lieu d'un dixième de seconde, vous pourriez voir le paysage céleste de cette image. Derrière le triangle d'été se trouve un des plus vastes champs d'étoiles de la Voie lactée, des milliards d'étoiles. La bande sombre qui semble diviser les étoiles en deux parties distinctes est en réalité de la poussière interstellaire qui absorbe plus de lumière qu'elle en émet, d'où son apparence plus sombre. (Credit and Copyright: Andy Steere) 12 décembre 1996 |
![]() |
Des nuages diffus contenant des atomes radioactifs d’aluminium (26Al) reposent dans le plan de notre galaxie, la Voie lactée. Comment pouvons-nous les voir? C’est en observant le rayonnement gamma de 1,8 MeV (million d’électronvolts) émis par la désintégration de l’aluminium. On peut réaliser ces observations grâce à l’instrument COMPTEL à bord du satellite CGRO (Compton Gamma Ray Observatory). Cet instrument utilise l’effet Compton pour capter les photons gamma. C’est cette première image en gamma de l’aluminium 26 du ciel dans son entier que l’on voit ici. Le plan de la Voie lactée est horizontal passant par le centre de la galaxie au milieu de l’image, comme l’indique la grille superposée. Les nuages radioactifs d’26Al se présentent en grumeaux près du plan de la galaxie, certains légèrement au-dessus et en dessous de celui-ci. Le plus brillant a l’apparence d’un V inversé, un peu à gauche du centre. D’où ces atomes radioactifs d’aluminium proviennent-ils? L’26Al se désintègre en magnésium 26 avec une demi-vie d’environ un million d’années, un temps très court comparé à l’âge de la Voie lactée. Donc, ces nuages se sont formés récemment. Les astronomes de COMPTEL envisagent plusieurs hypothèses pour expliquer l’origine de ces nuages, dont la nucléosynthèse par des étoiles massives vieillissantes et des explosions de supernovæ. Parce qu’on pense que ces nuages sont associés à des étoiles massives dont la durée de vie est courte, ils devraient se situer près de régions où sont récemment nées des étoiles. (Credit : The COMPTEL Collaboration, Compton Gamma Ray Observatory, NASA) 24 juillet 1996 (Note : ne soyez pas inquiet, les atomes dans rouleaux d’aluminium que vous utilisez pour cuisiner sont des 27Al et ils ne sont pas radioactifs.) |
![]() |
Le centre de la Voie lactée près du Sagittaire. Voir le texte du 19 mai 2009. (Credit and Copyright: Dave Palmer) 5 juin 1996 |
![]() |
C’est la première image du ciel en rayon gamma produite par l’instrument COMPTEL de l’observatoire spatial CGRO (Compton Gamma Ray Observatory). La grille superposée à l’image représente les coordonnées galactiques; le plan de la Voie lactée traverse ainsi horizontalement le centre de l’image. Les couleurs représentent l’intensité du rayonnement gamma : le bleu pour un rayonnement faible et le blanc pour le rayonnement le plus intense. Le rayonnement gamma est un million de fois plus énergétique que la lumière visible. COMPTEL capte les photons gamma et peut ainsi nous révéler l’emplacement des objets les plus exotiques de notre galaxie. La source gamma la plus brillante est le pulsar du Crabe situé près du plan de la Voie lactée à l’extrême droite. En se déplaçant le long du plan de la galaxie cers la gauche, une autre source gamma brillante apparait à mi-chemin entre le centre et le pulsar du Crabe : c’est le pulsar des Voiles (Vela ((XYZ)). Le centre galactique avec son célèbre Cygnus X-1 (près du disque, à mi-chemin entre le centre et la bordure gauche), candidat probable au titre de trou noir, brille aussi violemment en gamma. Les points brillants en dehors du plan de la Voie lactée sont des galaxies distantes. (Credit: The COMPTEL Collaboration, Compton Gamma Ray Observatory, NASA) 29 mai 1996 |
![]() |
Cette belle image du ciel près de l'étoile brillante Deneb (juste au-dessus du centre) nous montre les étoiles, les nébuleuses et les nuages sombres situés le long du plan de la Voie lactée que l'on peut voir depuis la ville de Columbia au Missouri. Juste sous Deneb, on voit la forme suggestive de la nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000). Deneb est l'étoile la plus brillante de la constellation du Cygne et elle est située dans la queue de cet oiseau céleste. La constellation du Cygne renferme un astérisme connu sous le nom de la Croix du nord. Cet astérisme repose sur la bordure du Grand Rift de la Voie lactée, une série de nuages obscurs qui s'étend dans la constellation du Sagittaire. Deneb est au sommet de la Croix du nord, alors que le corps de l'oiseau traverse le coin droit de l'image. Le Cygne renferme aussi un célèbre candidat au titre de trou noir de notre galaxie, Cygnus X-1. (Credit and Copyright: Andy Steere) 15 mai 1996 |
![]() |
Quelles sont la forme et la composition de notre Voie lactée? On pourrait répondre plus facilement à cette question, s'il y avait moins de poussière qui bloque la lumière. Cependant en 1940, l'astronome Walter Baade a découvert une fenêtre près du centre de la Voie lactée où il y a peu de poussière opaque. Maintenant connue sous le nom de «fenêtre de Baade», cette région du ciel contient des millions d'étoiles et elle fait l'objet de nombreuses études. Une étude astucieuse conçue par Bohdan Paczynski consiste à observer les millions d'étoiles du bulbe de la Voie lactée à travers la fenêtre de Baade pour enregistrer la hausse soudaine d'éclat d'une étoile provoquée par un effet de lentille gravitationnelle. Les observations des projets OGLE (Optical Gravitational Lensing Experiment) et MACHO ont maintenant identifié une douzaine d'événements d'amplification gravitationnelle. Ces observations confirment de précédentes prétentions à l'effet de la présence d'une barre d'étoiles traversant le centre de notre galaxie, barre dirigée presque directement vers le Soleil. (Credit: Photograph made from plates taken with the UK Schmidt Telescope. ; Color photography by David Malin. Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 1er février 1996 |
![]() |
Si vous pouviez voir le rayonnement X, quel serait l'aspect du ciel? Le ciel vous apparaîtrait plutôt étrange et pas très familier. Les photons des rayons X sont environ 1000 fois plus énergétiques que ceux de la lumière visible. Ils sont donc produits par des processus violents dans des environnements où règnent de hautes températures. À la place des étoiles qui vous sont familières, le ciel serait occupé par des systèmes binaires exotiques composés de naines blanches, d'étoiles à neutrons et de trous noirs. Vous verriez aussi des étoiles éruptives, des sursauteurs X, des pulsars X, des rémanents de supernova et des galaxies actives. Cette carte du ciel a été élaborée à l'aide du logiciel SkyView et des données captées dans le domaine des rayons X par le premier observatoire dans le domaine des hautes énergies, le HEAO 1 (High Energy Astrophysical Observatory). On constate que les principales sources de rayon X sont situées au centre de la Voie lactée. (Credit: NASA, HEAO-1, Boldt (GSFC) and Garmire (Cal Tech/PSU), Skyview, Allen, Jahoda, Whitlock) 2 janvier 1996 |