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Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes apparaissent en haut de la page.

LA VOIE LACTÉE

Avez-vous déjà observé la bande de notre galaxie, la Voie lactée ? Sous un ciel clair, au bon moment et depuis un endroit exempt de pollution lumineuse sa faible lueur lumineuse apparaît. Mais, peu après que vos yeux se soient habitués à l’obscurité, vous pourriez contempler cette bande pour la première fois. Elle pourrait alors devenir évidente, puis spectaculaire. On pourrait expliquer l’étonnement de tous par le fait que cette bande floue, la Voie lactée, renferme des milliards d’étoiles. Sur cette image, la bande centrale de la Voie lactée est haute dans le ciel et on distingue aussi les nuages colorés de Rho Ophiuchi à droite ainsi que la nébuleuse rouge circulaire de Zeta Ophichi près du centre supérieur. Cette photo a été captée à la fin février depuis les observatoires du Mauna Kea situés sur l’île d’Hawaï. Le télescope que l’on voit sur l’image est celui de 2,2 mètres de l’Université d’Hawaï. Heureusement, il n'est pas nécessaire d'être au sommet d'un volcan hawaïen pour observer la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Marzena Rogozinska)
20 mai 2025

Quelle est l’apparence de notre galaxie, la Voie lactée, vue du dessus? Puisque nous sommes à l’intérieur, on ne peut en avoir une réelle image. Cependant, les données d’un milliard d’étoiles captées par la mission Gaia de l’ESA ont permis de réaliser une carte qui nous donne une bonne idée de l’apparence de la Voie lactée vue de l’extérieur. Cette image montre qu’à l’instar de beaucoup d’autres galaxies spirales, la Voie lactée possède plusieurs bras spiraux distincts. Le Soleil et la plupart des étoiles brillantes que nous observons la nuit se trouvent que dans un seul bras, celui d’Orion. Les données de Gaia confirment les indications précédentes selon lesquelles notre Voie lactée possède plus de deux bras spiraux. Une barre proéminente traverse le centre de la Voie lactée. Les couleurs du disque mince de notre Galaxie proviennent principalement de la poussière sombre, des étoiles bleues et brillantes et de la nébuleuse à émission rouge. Bien que l'analyse des données soit en cours, Gaia a été désactivée en mars après une mission réussie. (Illustration Credit  ESA, Gaia, DPAC, Stefan Payne-Wardenaar)
13 mai 2025

À quoi ressemble notre galaxie, la Voie lactée, vue par la tranche? Étant donné que nous sommes à l’intérieur de celle-ci, on ne peut en avoir une image réelle. Cependant, les données d’un milliard d’étoiles captées par la mission Gaia de l’ESA ont permis de réaliser une carte qui nous donne une bonne idée de l’apparence de la Voie lactée vue de l’extérieur. Cette image montre que, comme beaucoup d’autres galaxies spirales, la Voie lactée possède un disque très fin. Le Soleil et toutes les étoiles que nous voyons la nuit se trouvent dans ce disque. On l’a déjà émis comme hypothèse, mais c’est vraiment surprenant, ce disque semble incurvé sur ses bords extérieurs. Les couleurs de la bande centrale de notre galaxie proviennent principalement de la poussière sombre, des étoiles bleues et brillantes ainsi que des nébuleuses à émission rouges. Bien que l'analyse des données soit en cours, Gaia a été désactivée en mars après une mission réussie. (Illustration Credit: ESA, Gaia, DPAC, Stefan Payne-Wardenaar)
12 mai 2025

Que se passe-t-il au centre de notre galaxie, la Voie lactée ? C’est difficile de le savoir avec des télescopes optiques, car la poussière interstellaire omniprésente bloque la lumière visible. Heureusement, dans d’autres parties du spectre électromagnétique, comme celle des ondes radio, le centre galactique peut être photographié. Il se relève alors être un lieu actif très intéressant. Cette image du centre de la Voie lactée a été construite à partir des données radio captées par le réseau MeerKAT de 64 antennes paraboliques situées en Afrique du Sud. Cette image qui couvre une taille apparente égale à celle de la Lune (2 degrés) est impressionnante par sa vaste étendue, sa profondeur et sa précision. De nombreuses sources connues sont clairement détaillées, dont plusieurs avec le préfixe Sgr, car le centre galactique se trouve en direction de la constellation du Sagittaire. Sagittarius A (Sgr A) une source radio qui est probablement un trou noir supermassif. D’autres sources sont moins bien comprises, notamment l’Arc, juste à gauche de Sgr A, ainsi que les nombreux filaments visibles sur l’image. L’encart montre une petite zone récemment imagée en lumière infrarouge par le télescope spatial James Webb afin d’étudier les effets des champs magnétiques sur la formation des étoiles. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI, SARAO, S. Crowe (UVA), J. Bally (CU), R. Fedriani (IAA-CSIC), I. Heywood (Oxford))
14 avril 2025

8) Le plan de notre galaxie, la Voie lactée, s'étend au-delà du bord de la planète Terre dans cette image prise par l'astronaute Donald Pettit. Son appareil photo, avec des réglages de faible luminosité et de longue durée, était pointé vers le hublot d'un vaisseau spatial de l'équipage Dragon amarré à la Station spatiale internationale le 29 janvier. L'avant-poste orbital se trouvait à une altitude d'environ 400 kilomètres au-dessus de l'océan Pacifique à ce moment-là. Le mouvement brouille la Terre en dessous, tandis que la magnifique vue depuis l'orbite terrestre basse comprend les galaxies satellites proéminentes de la Voie lactée, connues sous le nom de Grand et Petit Nuage de Magellan, près du coin supérieur gauche du cadre. Les amateurs du ciel austral peuvent également repérer la Croix du Sud. Les quatre étoiles les plus brillantes de la célèbre constellation australe Crux sont proches du centre de l'image, juste au-delà du bord de l'horizon lumineux et brillent à travers la lueur atmosphérique teintée d'orange de la Terre. (Image Credit & License: NASA, ISS Expedition 72, Don Petit)
8 mars 2025

Quelles merveilles trouve-t-on au centre de la Voie lactée? Dans le classique de science-fiction de Jules Verne, «Voyage au centre de la Terre», le professeur Liedenbrock et ses compagnons explorateurs rencontrent beaucoup de merveilles étranges et passionnantes. Les astronomes connaissent déjà quelques objets bizarres du centre de notre galaxie, dont de vastes nuages de poussière cosmique, de brillants amas d'étoiles, des anneaux de gaz tourbillonnant et même un trou noir supermassif. En lumière visible, une grande partie du centre galactique est cachée à notre vue par du gaz et de la poussière, mais heureusement nous pouvons l'explorer dans d'autres parties du spectre électromagnétique. Cette vidéo est un zoom numérique du centre de la Voie lactée qui débute en utilisant des images de l'étude DSS (Digitized Sky Survey). Au fur et à mesure de la progression de la vidéo, la partie utilisée du spectre électromagnétique passe à l'infrarouge qui peut franchir la poussière et nous montrer ainsi des nuages gazeux qui tombent vers le trou noir central, une découverte récente datant de 2013. En mai 2018, des observations d'étoiles gravitant près du trou noir central ont montré pour la première fois un décalage gravitationnel vers le rouge, phénomène prédit par la relativité générale d'Albert Einstein. (Video Credit: ESO/MPE/Nick Risinger (skysurvey.org)/VISTA/J. Emerson/Digitized Sky Survey 2)
24 novembre 2024
REPRISE du 29 juillet 2018

Un voyageur venant d'une autre galaxie s'approche de la Voie lactée et du système solaire. Quel serait l'aspect de son voyage? Même si le but de cette étude est tout autre, les données récentes obtenues par la mission Gaia de l'ESA nous fournissent une perspective unique et moderne de la place de l'humanité dans l'Univers. Le satellite Gaia se déplace près de la Terre, mais il est en orbite autour du Soleil. Les mesures des positions des étoiles qu'il effectue sont si fines qu'il peut mesurer des parallaxes stellaires avec une précision inégalée. La parallaxe d'une étoile le changement apparent de sa position observée depuis la terre, changement qui est produit par le mouvement même de notre planète sur son orbite. Plus l'étoile est rapprochée de la Terre, plus ce changement est important. La mesure de l'angle produit par ce changement permet de déterminer la distance de l'étoile. La première séquence de la vidéo est une illustration de la Voie lactée qui est rapidement remplacée par une visualisation tridimensionnelle des étoiles observées par Gaia. Quelques étoiles connues sont étiquetées avec leur nom populaire, alors que d'autres portent le numéro de catalogue de Gaia. Finalement, le voyageur s'approche du Soleil (Sol) et de la faible lueur de sa troisième planète, la Terre. Cette vidéo est basée sur la position de seulement 600 000 étoiles. Vous pensez que c'est énorme? Gaia mesurera la position et la distance de plus d'un milliard d'étoiles sur sa mission de 5 ans! (Image Credit: Galaxy Illustration: Nick Risinger (skysurvey.org), Star Data: Gaia Mission, ESA, Antoni Sagristà Sellés (U. Heidelberg) et al.)
4 aout 2024
REPRISE du 26 septembre 2016

Lors de ce paysage nocturne profond, le cœur de la Voie lactée se levait au-dessus de la montagne où est situé l’observatoire de La Silla. Situé en direction de la constellation du Sagittaire, le centre de notre galaxie est flanqué à gauche par le New Technology Telescope, de l’Observatoire européen austral (ESO). Ce télescope a été le premier équipé de l’optique adaptative. À droite se dresse le télescope de 3,6 mètres de l’ESO. Ce télescope est équipé des spectrographes HARPS et NIRPS dédiés à la recherche d’exoplanètes. Entre ces deux bâtiments, le bulbe central de la Voie lactée arbore quantité de nuages obscurs de poussière interstellaire, d’étoles brillantes, d’amas stellaires et de nébuleuses brillantes. La vaste région d’émission rougeâtre d’hydrogène et de formation d’étoiles de la nébuleuse de la Lagune (M8) se trouve près du centre. À gauche de M8, la nébuleuse Trifide (M20) réunit la lumière bleue d’une nébuleuse par réflexion à la lumière rougeâtre d’une nébuleuse en émission. Ces deux objets sont de populaires cibles pour les astronomes amateurs qui visitent le centre de notre galaxie. Cette image a été réalisée par la superposition d’expositions distinctes réalisées en avril 2023, toutes réalisées avec le même équipement photo et avec le même cadrage. (Image Credit & Copyright: José Rodrigues)
1er décembre 2023

Les astronomes donnent le nom d’arc radio du centre de la Voie Lactée à la structure présentée sur l’image du jour. On peut trouver d’autres photos du centre de notre Galaxie sur le site du télescope rayon X Chandra. Les longs rayons parallèles de l’arc sont perpendiculaires au plan de la Voie Lactée. L’arc radio est relié au centre de la Galaxie par des filaments courbes auxquels on a donné le nom d’Arches. Le spot brillant une source radio très intense nommée Sagittarius-A*. Cette source correspond au trou noir supermassif situé au centre de notre Galaxie. Il se pourrait que cet arc radio provienne des charges électriques d’un plasma chaud en mouvement dans le champ magnétique de cette région. Des images provenant de Chandra montrent la collision entre ce plasma et les gaz plus froids environnants. (Credit: Farhad Zadeh et al. (Northwestern), VLA, NRAO)
3 avril 2023
REPRISE du 27 avril 2008

Le ciel de la Terre et ses milliers d’étoiles visibles à l’œil nu sont un spectacle magnifique. Mais notre galaxie, la Voie lactée, en comprend entre 200 et 400 milliards. Cette image nous montre les mouvements de 26 millions d’entre elles. Cette carte a été construite en utilisant les données récentes recueillies par le satellite Gaia de l’Agence spatiale européenne. Le bleu est utilisé pour les étoiles qui se déplacent vers nous, tandis que le rouge est utilisé pour celles qui s’éloignent. Les lignes représentent les mouvements des étoiles dans le ciel. Les vastes zones bleues et rouges de part et d’autre de la carte nous donnent l’impression générale que les étoiles de la Voie lactée tournent autour de son centre. Cependant, près du centre le mouvement semble s’inverser. L’origine de ce renversement provient du mouvement propre du Soleil par rapport à la barre centrale en rotation rigide de la Voie lactée. L’étude du mouvement des étoiles pourrait nous aider à mieux comprendre l’histoire de notre galaxie et aussi l’origine de notre étoile, le Soleil. (Credit & License: ESA, Gaia, DPAC; Text: Ata Sarajedini (Florida Atlantic U., Astronomy Minute podcast))
6 juillet 2022

Il y a un trou noir (supermassif) au centre de la Voie lactée. On a observé des étoiles qui orbitent autour d’un objet massif et compact que l’on a nommé Sagittarius A* (Sgr A*). L’image radio en médaillon est cependant la première preuve directe de l’existence de ce trou noir central. Cette image provient des données captées par le réseau de radiotélescopes terrestre de l’Event Horizon Telescope (EHT). Effet prédit par la théorie de la relativité générale d’Einstein, la forte gravité du trou noir de quatre millions de masses solaires courbe la lumière et crée une région centrale ombragée entourée d’un anneau brillant. Les observations réalisées par des télescopes spatiaux et terrestres ont créé des images plus grandes nous permettant de situer l’image du trou noir de l’image radio de l’EHT. Cette image du centre de la Voie lactée a été réalisée en utilisant les données en rayon X provenant du satellite Chandra et des données en infrarouge captées par le télescope spatial Hubble. L'image principale fait environ sept années-lumière de côté, alors que l’image d’EHT montre une région de seulement 10 minutes-lumière du centre galactique qui est à quelque 27 000 années-lumière de la Terre. (Image Credit: X-ray - NASA/CXC/SAO, IR - NASA/HST/STScI; Inset: Radio - Event Horizon Telescope Collaboration)
13 mai 2022

Que se passe-t-il au centre de notre galaxie, la Voie lactée? En lumière visible, difficile à dire, car elle est bloquée par quantité de poussière interstellaire. Cependant, dans d’autres régions du spectre électromagnétique, comme en onde radio, on peut imager le centre galactique qui s’avère être un endroit assez intéressant et actif. L’APOD présente aujourd’hui l’image inaugurale du réseau de 64 radiotélescopes MeerKAT qui vient d’entrer en fonction en Afrique du Sud. Cette image couvre une région de 2 degrés, soit quatre fois le diamètre angulaire de la Lune. Elle est impressionnante, vaste et profonde. Plusieurs sources connues qu’on désigne avec le préfixe Sgr (pour Sagittarius), car le centre de la Voie lactée est dans la constellation du Sagittaire, y figurent nettement. La célèbre source radio Sgr A est juste à droite du centre de l’image, endroit où l’on trouve le trou noir supermassif de notre galaxie. On ne comprend pas très bien les autres sources radio de l’image, dont la source désignée par Arc juste à gauche de Sgr A et les nombreux filaments étroits. Les objectifs du réseau MeerKAT incluent la recherche d’ondes radio provenant de l’hydrogène neutre (les régions HI) émis alors que l’Univers était plus jeune ainsi que les sursauts radio rapides, mais semble-t-il distants. (Image Credit: MeerKAT, SARAO)
2 février 2022
REPRISE du texte du 8 juillet 2019.

Vous ne pouvez pas marcher le long de la Voie lactée, mais, sous un ciel sombre, vous pouvez l’explorer. Pour nos yeux, la pâle traînée lumineuse qui traverse le ciel par une nuit sombre et sans lune nous apparait comme une route dans les cieux. Cette bande céleste pâle provient de la faible lumière collective d’étoiles lointaines entrecoupée par des bandes sombres de nuages de poussière interstellaire. Ces étoiles sont situées de long du plan de notre galaxie, la Voie lactée, un nom qui lui provient de son aspect laiteux. Depuis l’époque de Galilée, l’amélioration des outils astronomiques d’observation nous a permis de découvrir l’immensité de la maison de notre Soleil et les innombrables merveilles qu’elle renferme. (Image Credit & Copyright: Rolf Weisenfeld)
3 juillet 2021

Que se passe-t-il près du centre de notre galaxie, la Voie lactée? Afin de mieux le comprendre, un nouveau panorama détaillé a été réalisé des régions situées juste au-dessus et en dessous du plan galactique en utilisant des données captées dans les domaines des ondes radio et des rayons X. Les régions émettrices de rayons X captées par l’observatoire Chandra sont montrées encadrées par des figures en orange (chaud), en vert (très chaud) et en violet (les plus chaudes). Ces données sont superposées à une image très détaillée construite des ondes radio (en gris) acquises par le réseau MeerKAT. Dans cette région, les interactions sont nombreuses et complexes. Les « bêtes » galactiques telles les rémanents de supernova en expansion, les vents énergétiques des étoiles nouvellement nées, les champs magnétiques inhabituellement puissants qui s’interpénètrent et le trou noir central supermassif sont tous en compétition dans un espace très restreint de seulement 1000 années-lumière de diamètre. Les fines bandes brillantes de l’image semblent provenir des connexions et des distorsions des champs magnétiques dans des régions de collision qui créent une sorte de météorologie spatiale similaire avec celle créée par notre Soleil. Les observations et les études en cours pourront sans doute nous permettre de mieux comprendre l’histoire et l’évolution de notre galaxie et aussi celles des autres galaxies. (Image Credit: X-ray: NASA/CXC/UMass/Q.D. Wang; Radio: NRF/SARAO/MeerKAT)
2 juin 2021

Quelle est l’apparence du centre de notre galaxie? Il est impossible de réaliser des photographies en lumière visible du centre de la Voie lactée, car cette partie du spectre électromagnétique est bloquée par la poussière du disque galactique. Mais, sur cette captivante image prise par le télescope spatial Spitzer dans le domaine de l’infrarouge, on peut voir à travers la poussière les étoiles de la région très peuplée du centre de notre galaxie. Cette image est une mosaïque de plusieurs clichés et les fausses couleurs utilisées pour la réaliser nous montrent les plus vieilles étoiles plus froides dans des teintes bleutées. Les nuages rouges et bruns de poussière des pouponnières où naissent de jeunes étoiles. On a récemment découvert que le cœur de la Voie lactée peut donner naissance à de nouvelles étoiles. Le centre de notre galaxie est à quelque 26 700 années-lumière du système solaire en direction de la constellation du Sagittaire. À cette distance, cette image couvre une région d’environ 900 années-lumière. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Spitzer Space Telescope, Susan Stolovy (SSC/Caltech) et al.; Reprocessing: Judy Schmidt)
19 avril 2021

Cette image est une projection de tout le ciel nocturne de la Terre qui nous montre le plan complet de notre galaxie sous forme d’un anneau. Ce panorama à 360 degrés très original est le fruit de deux années de travail. Les sites de l'hémisphère nord utilisés pour recueillir les données étaient situés dans l’ouest de la Chine et ceux de l'hémisphère sud étaient en Nouvelle-Zélande. Comme une pierre précieuse sertie dans une bague, le bulbe central de la Voie lactée est au sommet de l’anneau laiteux. Le point brillant au-dessus du bulbe est la planète Jupiter et à sa gauche c’est l’étoile supergéante rouge Antarès. Le long du plan de la Voie lactée et presque à 180° du centre de la galaxie, au bas de l’anneau, on aperçoit la région autour d’Orion, une constellation nordique du ciel nocturne hivernal. Dans cette projection, l’anneau de la Voie lactée englobe les deux galaxies bien connues de l'hémisphère sud, les Nuages de Magellan. (Image Credit & Copyright: Alvin Wu)
22 janvier 2021

Si on pouvait soudainement voir les émissions de rayons X en provenance du ciel, il nous apparaitrait bien étrange et inconnu. Les photons du rayonnement X sont environ 1000 fois plus énergétiques que ceux de la lumière visible et ils sont produits par de violentes explosions ou dans des environnements aux températures extrêmes. Au lieu des étoiles qui vous sont familières, le ciel semblerait rempli d’étoiles exotiques, de galaxies actives et des restes chauds des supernovas. Cette radiographie nous montre avec des détails sans précédent le rayonnement X de tout le ciel de la Terre. Cette image provient des données captées par le télescope eROSITA qui est à bord du satellite Spektr-RG. Ce satellite lancé l’an dernier est en orbite autour du Soleil au point de Lagrange L2 du système Soleil-Terre. Le plan de notre galaxie, la Voie lactée traverse le centre de l’image à travers un fond de rayon X diffus et omniprésent, une chaude bulle interstellaire connue sous le nom de «Nort Polar Spur» (Éperon polaire nord), des restes torrides de supernova comme le rémanent des Voiles, la Boucle du Cygne et Cas A (le système binaire formé des étoiles Cyg X-1 et Cyg X-2), le Grand Nuage de Magellan et les amas galactiques de la Chevelure de Bérénice, de la Vierge et du Fourneau. Ce premier relevé astronomique du télescope eROSITA a enregistré plus d’un million de sources de rayons X, dont certaines ne sont pas comprises. Toutes ces données seront sûrement l’objet de futures recherches. (Image Credit & Copyright: J. Sanders, H. Brunner, A. Merloni & eSASS Team (MPE); E. Churazov, M. Gilfanov, R. Sunyaev (IKI))
23 juin 2020

Quel est le rôle des champs magnétiques dans les phénomènes interstellaires? Des analyses des observations du satellite Planck de l’Agence spatiale européenne (ESA) des émissions des petits grains de poussière alignés avec les lignes de champ nous ont révélé précédemment pour la première fois la structure globale du champ magnétique de notre galaxie, la Voie lactée. Cette structure est illustrée par les lignes sur cette image qui couvre tout le ciel de la Terre. Le rouge foncé correspond au plan de la Voie lactée, là où la concentration de poussière est maximale. Les énormes arches visibles de part et d’autre du plan galactique proviennent probablement d’événements explosifs passés au cœur de notre galaxie, un peu comme les éruptions solaires qui produisent des boucles magnétiques au-dessus de sa surface. Les lignes sinueuses du champ s’alignent avec les filaments gazeux d’hydrogène neutre. Elles nous fournissent sans doute une preuve que les champs magnétiques peuvent accompagner efficacement la gravité pour façonner le milieu interstellaire et qu’ils contribuent aussi significativement à la naissance des étoiles. L’impact du magnétisme sur l’évolution des galaxies restera sûrement un sujet de recherche pour des années à venir. (Image Credit: ESA, Planck; Text: Joan Schmelz (USRA))
17 juin 2020

Combien de domaines du spectre électromagnétique sont-ils émis depuis le centre de notre galaxie, la Voie lactée? Cette énigmatique région située à quelque 26 000 années-lumière en direction de la constellation du Sagittaire brille dans tous les domaines du spectre que nous connaissons. Sur cette image composite, les émissions de rayon X captées par l’observatoire spatial Chandra de la NASA apparaissent en vert et en bleu, alors que les émissions en onde radio captées au sol par le réseau de radiotélescopes MeerKAT du SARAO (South African Radio Astronomy Observatory) y sont colorées en rouge. Juste à droite de la colorée région centrale se trouve Sagittarius A (Sag A), une puissante source radio dont la position coïncide avec celle de Sag A*, le trou noir supermassif au centre de notre galaxie. Un nuage de gaz très chaud entoure Sag A ainsi qu’une série de filaments émetteurs d’onde radio connus sous le nom de «l’Arc». Ces filaments presque verticaux ici sont juste à gauche du centre de l’image. Plusieurs étoiles sont en orbite autour de Sag A ainsi que de nombreux petits trous noirs et des cœurs denses d’étoiles mortes c'est-à-dire des étoiles à neutrons et des naines blanches. On essaie de réaliser actuellement une image du trou noir supermassif de centre de notre galaxie en utilisant le réseau de radiotélescopes Event Horizon Telescope (EHT) (Image Credit: X-Ray: NASA, CXC, UMass, D. Wang et al.; Radio: NRF, SARAO, MeerKAT)
31 mars
2020

Le centre de notre galaxie, la Voie lactée, est à environ 26 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. Même par une nuit très sombre, vous ne pouvez pas vraiment le voir. En effet, si vous regardez dans cette direction, votre ligne de vision est rapidement bloquée par de la poussière interstellaire. En plus des nuages sombres de poussière, des nébuleuses luisantes et des champs denses d’étoiles s’entassent le long du plan et de la région centrale de notre galaxie. Cette mosaïque annotée d’images permet de situer quelques cibles favorites des astronomes amateurs munis d’un petit télescope ou de jumelles. L’image indique la direction du centre de la Voie lactée à droite. Des objets du catalogue de Messier comme la nébuleuse de la Lagune (M8), la nébuleuse Trifide (M20) et les amas ouverts d’étoiles M23 et M24 sont aussi identifiés. Deux des nébuleuses obscures du catalogue de Barnard figurent aussi sur l’image. Une version plus complète s’étendant vers la droite et couvrant plus de 20° à travers le centre de la galaxie a aussi été réalisée. (Image Credit & Copyright: Miguel Claro (TWAN, Dark Sky Alqueva))
27 septembre 2019
Que se passe-t-il au centre de notre galaxie, la Voie lactée? Voir le texte du 2 février 2022.(Image Credit: MeerKAT, SARAO)
8 juillet 2019
Quelle est l'apparence du champ magnétique au centre de notre galaxie, la Voie lactée? Pour le découvrir, l’observatoire SOFIA de la NASA installé dans un Boeing 747 modifié a imagé la région centrale avec un instrument nommé HWAC+. Cet instrument est capable de visualiser les lignes de champ magnétique en observant la lumière polarisée émise par de longs grains de poussière qui en tournant s’alignent avec le champ magnétique. Au centre de la Voie lactée se trouve un trou noir supermassif dont le passe-temps favori est d’absorber le gaz des étoiles qu’il a récemment détruit. Cependant, le trou noir central de notre galaxie est relativement calme comparé aux trous noirs centraux des galaxies actives. L’image du jour nous fournit un indice du comportement du trou noir. Le champ magnétique qui entoure le trou noir peut soit canaliser le gaz vers celui-ci et ainsi produire une forte émission de radiations en tout genre ou maintenir le gaz à l’intérieur du disque d’accrétion, ce qui rend la galaxie moins active, du moins temporairement. L’étude de cette image permet de choisir la deuxième situation, car on y voit l’anneau poussiéreux qui entoure Sagittarius A*, le trou noir central de la Voie lactée. (Image Credit: NASA, SOFIA, Hubble)
19 juin 2019
Voici un impressionnant panorama de l'une des régions parmi les plus photogéniques du ciel nocturne. Il met en vedette une partie du disque de la Voie lactée à gauche, alors que la région très colorée de Rho Ophiuchus dont la brillante étoile Antares orne la partie droite de l'image. La nébuleuse Sharpless 1 (Sh2-1) est visible en bas à l'extrême droite. Plusieurs nébuleuses, qui apparaissent dans le catalogue Messier, sont présentes à gauche de la région sombre de la Voie lactée. Trois de ces nébuleuses sont plus connues que les autres : la nébuleuse de l'Aigle (M16), la nébuleuse Trifide (M20) et la nébuleuse de la Lagune (My8). D'autres nébuleuses célèbres sont aussi du portrait, dont la nébuleuse de la Pipe et celle du Cheval bleu (IC 4592). La couleur dominante de ces nébuleuses provient de deux phénomènes différents, le rouge est produit par les émissions des atomes excités d'hydrogène, alors que le bleu vient de la réflexion préférentielle par la poussière interstellaire de la lumière des jeunes étoiles brillantes. Les épais nuages de poussière qui bloquent la lumière prennent des teintes de brun. De grands amas d'étoiles sont aussi présents sur ce panorama, dont M4, M9, M19, M28 et M80. Vous pouvez voir l'emplacement de tous ces objets célestes ainsi que d'autres sur l'image annotée. Ce panorama couvre une très vaste région d'environ 50 degrés. Il traverse les constellations du Sagittaire, en bas à gauche, du Serpent, en haut à gauche, d'Ophiuchus, au milieu, et du Scorpion, à droite. La réalisation de cette image a nécessité plus de 100 heures d'exposition ainsi qu'une planification méticuleuse et un traitement numérique méticuleux. (Image Credit & License: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
2 juillet 2018
Un récent sondage rapide a montré que les astronomes n'ont pas encore trouvé de nom collectif pour un groupe de trous noirs, mais ils aimeraient bien en avoir un. Sur cette image construite avec les données dans le domaine des rayons X captées par l'observatoire Chandra, les cercles rouges correspondent à une douzaine de trous noirs membres d'un système binaire d'étoiles. Avec une masse allant de 5 à 30 fois supérieures à celle du Soleil, ces trous noirs essaiment à une distance d'environ trois années-lumière du centre de notre galaxie où se trouve le trou noir supermassif Sagittarius A*. Les cercles blancs correspondent à des sources de rayon X provenant d'objets moins massifs, soit des étoiles à neutrons ou des systèmes binaires de naine blanche. Isolé, un trou noir serait invisible et on ne pourrait le détecter, car aucune lumière ni radiation ne s'en échappe. Mais, lorsqu'il est situé dans un système binaire d'étoile, il s'accapare de la matière de sa compagne et la chute de cette matière vers lui s'accompagne d'une émission de rayons X. Comme la distance qui nous sépare du centre de la Voie lactée est très grande, Chandra ne peut détecter que les sources intenses de rayons X, ce qui laisse supposer que plusieurs autres trous noirs n'ont pas encore été détectés. (Image Credit: NASA/CXC / Columbia Univ./ C. Hailey et al.)
12 mai 2018
Si vous pouviez voir le centre de notre galaxie, à quels spectacles assisteriez-vous? Deux hypothèses déterminées par des observations scientifiques sont présentées dans cette vidéo immersive à 360° qui vous permet de regarder dans toutes les directions. Cette simulation numérique est basée sur des données captées dans le domaine de l’infrarouge par le très grand télescope (VLT) de l'ESO basé au Chili et par des données dans le domaine de rayons X par l’observatoire spatial Chandra de la NASA. Au début de la vidéo, vous approchez rapidement de Sgr A*, le tour noir supermassif qui trône au centre de la Voie lactée. Vous voyez alors sur cette simulation accélérée d’une durée réelle de 500 ans du gaz luisant et plusieurs points de lumière en orbite tout autour de vous. Plusieurs de ces points lumineux sont de jeunes étoiles de type Wolf-Rayet dont les vents stellaires chauds et visibles soufflent dans les nébuleuses avoisinantes. Les nuages approchant de Sgr A* prennent une forme allongée et tout objet qui s’y frotte de trop près est ingurgité par celui-ci. Vers la fin de la vidéo, on répète certaines séquences de la simulation, mais cette fois en montrant la région dynamique près du trou noir supermassif de notre galaxie. On peut y observer les gaz chauds expulsés par Sgr A* qui repoussent les objets qui approchent. (Video Credit: NASA, CXC, Pontifical Catholic Univ. of Chile, C. Russell et al.)
22 janvier 2018
Quelle est la nature de ces nuages rouges qui entourent la galaxie d’Andromède (M31). Cette galaxie, souvent prise comme cible par les astronomes, est la plus grosse galaxie spirale rapprochée de la Voie lactée. Elle nous est donc assez familière avec ses lignes sombres de poussière, son noyau central jaunâtre et ses bras spiraux parsemés de nuages de brillantes étoiles bleues. Ce portrait de notre voisine réalisé avec des données provenant de longues expositions à travers des filtres à large bande et aussi à bande étroite nous offre cependant une image de cette ile univers qui ne nous est pas du tout familière. M31 y est en effet entouré d’un pâle nuage d’hydrogène ionisé que l’on ne voit pas sur la majorité des images de cette galaxie. Mais, ces nuages d’hydrogène ionisés se trouvent sûrement au premier plan de l’image, au sein de notre galaxie, la Voie lactée. Ils sont probablement associés aux cirrus interstellaires, des nébuleuses gazeuses dispersées à des centaines d’années-lumière au-dessus du plan de notre galaxie. (Image Credit & Copyright: Daniel López / IAC)
8 janvier 2018
Dans le ciel de la Terre, Saturne est près de l'opposition. Se levant au coucher du Soleil et brillant toute la nuit, Saturne se déplace aussi très lentement de soir en soir dans une région densément peuplée d'étoiles, de nébuleuses et de nuages sombres de poussière présents le long de la Voie lactée. En haut et à gauche de ce splendide portrait de la Voie lactée captée plus tôt ce mois-ci, la lumière blanchâtre de Saturne contraste avec les couleurs sombres des nuages environnants. Sur la sphère céleste, Saturne est près de la poussiéreuse nébuleuse de la Pipe (Barnard 59, 65 à 67 et 78) et juste au-delà de la rivière sombre qui mène à Antarès, l'étoile alpha de la constellation du Scorpion. Bien qu'on puisse admirer la planète aux anneaux depuis la Terre, les meilleures images de celle-ci nous parviennent sans contredit de la sonde Cassini. Se rapprochant de la planète, la huitième orbite de la Grande Finale de la sonde est maintenant en cours. (Image Credit & Copyright: Mohammad Nouroozi)
10 juin 2017
Les étoiles sont fixes les unes par rapport aux autres dans le ciel. Bien sûr, elles se déplacent durant la nuit à cause de la rotation de la Terre sur elle-même. L'axe de rotation de la Terre effectue aussi un lent mouvement de précession, de sorte qu'une étoile comme Polaris se déplace au cours des millénaires, mouvement qui n'est pas perceptible sur une vie humaine. Mais, si vous pouviez observer les étoiles du ciel en accéléré sur une période d'un million d'années, comment changeraient-elles? En réunissant les données positionnelles de deux-millions d'étoiles prises avec une précision inégalée par les satellites de l'ESA Hipparcos (maintenant hors d'usage) et Gaia, on a réalisé une extrapolation du mouvement des étoiles pour quelques millions d'années. Comme le montre cette vidéo, plusieurs étoiles ne se déplacent que d'un petit angle, mais certaines, surtout celles qui sont près de nous, traversent entièrement le ciel de la Terre. Nos constellations et nos astérismes vont devenir méconnaissables parce que les étoiles brillantes qui les composent se seront déplacées. Plusieurs nébuleuses de notre ciel non illustrées sur cette vidéo se seront surement dissipées et d'autres naitront en des endroits différents. C'est peut-être rassurant, les futurs habitants de la Terre seront encore capables d'admirer le bandeau central de notre Voie lactée. ( Video Credit: ESA, Gaia, DPAC)
17 avril 2017

Cette mosaïque télescopique s’étend sur plus de 10° dans le ciel de la Terre depuis la frontière de la constellation de Cassiopée à gauche jusqu’à celle d’Andromède à droite. Ce paysage céleste a été réalisé en utilisant 24 images à haute résolution d’un programme d’étude de la Voie lactée captées en lumière H alpha de l’hydrogène. Le traitement monochromatique des données a révélé les structures les plus pâles des régions, des filaments d’hydrogène gazeux relativement non explorés situés près du plan de notre galaxie. La grande nébuleuse Sivan 2, pâle et peu connue, occupe la partie supérieure gauche de l’image. À droite, on peut admirer la galaxie d’Andromède (M31) et plusieurs nébulosités d’hydrogène de notre galaxie qui sont dirigées vers l’emplacement de M31. L’image de cette grande étude révèle aussi que les intrigants nuages pâles d’hydrogène récemment imagés par l’astronome Rogelio Bernal Andreo sont vraiment à l’intérieur de la Voie lactée, le long de la ligne de mire vers la galaxie d’Andromède. (Image Credit & Copyright: MDW Sky Survey (David Mittelman, Dennis di Cicco, Sean Walker))
3 mars 2017

Cette magnifique mosaïque couvre une région du ciel qui s'étend sur environ 50°. Elle contient plus 100 images télescopiques. L'image montre une partie du Grand Rift, une rivière sombre de poussière et de gaz moléculaire qui coule le long du plan de la Voie lactée. Au centre et en haut de ce tableau cosmique, vous pouvez suivre vers le bas l'équateur galactique en suivant les brillantes étoiles des constellations de l'Aigle, de la Queue du Serpent et de l'Écu de Sobieski. En bas de l'image se trouve le Sagittaire, près du centre de la Voie lactée. Plusieurs nébuleuses sombres se trouvent le long de ce parcours encadré du bandeau d'étoiles de la Voie lactée et de régions rougeâtres de formation d'étoiles. Quelques objets Messier bien connus apparaissent sur cette mosaïque : M16 et la nébuleuse de l'Aigle, la nébuleuse Oméga M17, l'amas stellaire du Sagittaire M24, la très jolie nébuleuse Trifide M20 et la nébuleuse de la Lagune M8. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
10 novembre 2016

La carte HI4PI (HI pour hydrogène neutre et 4PI pour 4p) de l’hydrogène cosmique. Où sont les nuages gazeux de la Voie lactée et où se dirigent-ils? Pour nous aider à répondre à ces questions, une nouvelle carte à haute résolution du gaz le plus abondant de l’Univers, l’hydrogène, a été complétée et rendue publique récemment, avec les données qui ont servi à la construire. La carte de l’émission de 21 cm de l’hydrogène présentée ici montre selon l’intensité lumineuse l’abondance de ce gaz et selon la couleur sa vitesse (voir la légende en bas à droite). Les faibles vitesses radiales vers notre direction sont bleues et celles qui s’éloignent de nous sont vertes. La bande lumineuse au milieu de l’image est le plan de la Voie lactée et les spots brillants en bas à droite sont les nuages de Magellan. La carte HI4PI a été construite en utilisant des données de plus d’un million d’observations effectuées avec le radiotélescope d’Effelsberg de 100 m en Allemagne et avec celui de Parkes de 60 m en Australie, aussi connu sous le nom de «l’Assiette». Les détails de cette carte nous renseignent non seulement sur la formation des étoiles et sur la distribution du gaz dans notre galaxie, mais aussi sur la quantité de lumière que ce gaz absorbe lorsque nous observons des galaxies autres que la nôtre. Plusieurs détails révélés par la carte ne sont cependant pas encore bien compris. ( Image Credit: Benjamin Winkel & the HI4PI Collaboration)
24 octobre 2016

La lumière des étoiles de la Voie lactée est réfléchie par les nuages de poussière cosmique qui flottent à quelque 300 années-lumière au-dessus du plan de notre galaxie. Surnommée la nébuleuse de l'Ange, cette pâle apparition est une partie d'un complexe diffus de nuages moléculaires peu lumineux et relativement inexplorés. Aussi connues sous le nom de cirrus de haute altitude ou encore de nébuleuses de flux intégré, ces nébuleuses se trouvent dans de vastes régions vers les pôles Nord et Sud de notre galaxie. En plus de réfléchir la lumière des étoiles, des observations ont montré que ces nuages émettent une faible luminescence rougeâtre provenant de l'absorption de la lumière ultraviolette par les grains poussière qui la convertissent en lumière visible rouge. En plus des étoiles de notre galaxie, on peut aussi voir des galaxies sur cette image à grand champ qui couvre une région d'environ 3 par 5 degrés dans la constellation de la Grande Ourse. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
28 avril 2016

Photographie du centre de notre Galaxie en infrarouge. Il est impossible de réaliser des photographies en lumière visible du centre de la Voie lactée, car cette partie du spectre électromagnétique est bloquée par la poussière du disque galactique. Heureusement, certaines portions du spectre, comme l’infrarouge, les ondes radio et les rayons X, peuvent traverser ces nuages de poussières et nous permettent ainsi d’observer le centre de la Voie lactée. Sur cette photographie, le centre se trouve à droite. Il est à 26 kal du Soleil en direction de la constellation du Sagittaire. La barre sombre en diagonal sur cette photographie est le disque de la Voie lactée, celui-là même où se trouve le Soleil. Pour plus de détails concernant le centre, aussi nommé le bulbe, de la Voie lactée, consultez cette section. (Image Credit: 2MASS Project, UMass, IPAC/Caltech, NSF, NASA)
17 janvier 2016
REPRISE du 16 juillet 2006
Est-ce que cette galaxie est prise dans une toile de poussière? Bien sûr que non, elle en est très éloignée. Cependant, les étoiles munies d'aigrettes de diffraction et les nuages fantomatiques sont bien dans notre galaxie et ils abondent dans ce paysage cosmique. Cette brillante composition couvre un champ à peu près équivalent à la pleine lune dans la constellation de Pégase. Les aigrettes des étoiles proviennent de la diffraction causée par les supports du miroir secondaire du télescope. Les pâles, mais envahissants nuages de poussière interstellaire sont suspendus au-dessus du plan de la Voie lactée dont ils réfléchissent faiblement la lumière de ses étoiles. Aussi connues sous le nom de cirrus de haute altitude ou encore de nébuleuses de flux intégré, ces nébuleuses sont associées à des nuages moléculaires. Le nuage diffus qui occupe toute cette image est MBM 54 et il est à moins d'un millier d’années-lumière de nous. La galaxie qui semble prisonnière de la poussière est NGC 7497, une galaxie spirale qui est à environ 60 millions d’années-lumière de nous. Vus presque par la tranche au milieu de l'image, les bras spiraux et les lignes de poussière de NGC 7497 sont comme autant d'échos des étoiles et la poussière de notre Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Eric Coles and Mel Helm)
12 octobre 2015
C'est la région centrale de notre Voie lactée qui s'élève au-dessus d'Uluru (Ayers Rock) sur ce magnifique paysage céleste de nuit capté le 13 juillet dernier. La faible lueur le long de l'horizon éclaire la silhouette de cette formation géologique connue de l'Australie centrale. Au-dessus du bulbe central de la Voie lactée, des rivières de poussière cosmique s'écoulent vers la supergéante jaunâtre Antarès. À gauche d'Antarès, Saturne brille dans la nuit. (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN))
30 juillet 2015
Les nuages de gaz et de poussières présents dans les bras de notre galaxie nous masquent le centre de celle-ci en lumière visible. Mais on peut quand même le voir si on utilise le domaine de l’infrarouge du spectre électromagnétique. C’est ce que nous montre l’image du jour réalisée par le télescope spatial Spitzer. Cette image a été obtenue à partir de plusieurs clichés du télescope. On a découvert récemment que des étoiles peuvent aussi se former dans le bulbe de la galaxie. Le centre de notre galaxie est à 26 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. L’image couvre une région de 900 années-lumière. (Credit: Susan Stolovy (SSC/Caltech) et , JPL-Caltech, NASA)
8 mars 2015
REPRISE du 14 juin 2009
Ce n'est pas un tableau impressionniste, mais l'image en fausses couleurs du champ magnétique de notre galaxie, la Voie lactée. On sait depuis longtemps qu'un faible champ magnétique était présent dans l'ensemble de la Voie lactée, car ce champ provoque un alignement des petits grains de poussière qui diffusent la lumière incidente. Cet alignement allié à la diffusion produit une polarisation partielle de la lumière que l'on peut mesurer. Mais, ce n'est que récemment que les mesures prises par satellite Planck en orbite autour du Soleil ont permis de produire une carte en haute résolution de ce champ magnétique. Cette image couvre un champ de 30° et elle confirme, entre autres choses, que le champ magnétique interstellaire de la Voie lactée est plus intense dans le disque de celle-ci. Ce champ magnétique est produit par la rotation du gaz ionisé autour du centre de notre galaxie. Si on pouvait voir notre galaxie du dessus, on pense que son champ magnétique prendrait la forme d'une spirale centrée sur son bulbe. Les variations locales du champ magnétique de la Voie lactée montrées par les cartes du satellite Planck feront certes l'objet d'intenses recherches. Les effets de ce magnétisme global sur l'évolution de notre galaxie sont également un sujet qui devrait passionner certains chercheurs. (Image Credit & Copyright: ESA/Planck; Acknowledgement: M.-A. Miville-Deschênes, CNRS – IAS, U. Paris-XI)
27 janvier 2015
Pour savoir ce qui se passe au centre de notre galaxie, la Voie lactée, on a utilisé à la fois les télescopes spatiaux Hubble et Spitzer pour explorer en détail cette région dans le domaine de l’infrarouge. Ce domaine du spectre électromagnétique est très utile pour étudier le centre de la Voie lactée, car l’intensité de la lumière visible étant absorbée par les poussières cosmiques diminue d’un facteur 2 pour chaque 1000 années-lumière. Comme nous sommes à environ 26 000 années-lumière du centre galactique, la lumière visible qui nous parvient de cet endroit est réduite d’un facteur égal à 67 millions (2 à la puissance 26), aussi bien dire qu’elle est complètement bloquée. L’image du jour est une mosaïque qui réunit plus de 2000 photos prises en 2008 par l’instrument NICMOS du télescope Hubble. La résolution de cette image est telle qu’on peut y distinguer des structures faisant 20 fois le diamètre du système solaire ce qui est remarquable. Le champ couvert par l’image est de 300 par 115 années-lumière. En plus des gaz lumineux et des poussières, on y distingue trois grands amas d’étoiles : l’amas du Quintuplet, en bas à gauche, l’amas des Arches, en haut à gauche et l’amas central massif dans lequel se trouve Sagittarius A*, le trou noir central supermassif de notre galaxie,  en bas à droite. (Credit: Hubble: NASA, ESA, & D. Q. Wang (U. Mass, Amherst); Spitzer: NASA, JPL, & S. Stolovy (SSC/Caltech))
18 janvier 2015
REPRISE du 7 janvier 2009
Quelle est l'origine du rayonnement gamma en provenance du centre de la Voie lactée? La présence de matière noire pourrait bien en être la source et cette hypothèse soulève de plus en plus l'enthousiasme des scientifiques. Au cours des dernières années, le télescope spatial Fermi recueille les émissions gamma émises au centre de notre galaxie. Des analyses détaillées réalisées à de multiples reprises indiquent que la région entourant le centre galactique semble trop brillante pour le nombre de sources gamma que l'on connait. Le panneau de gauche contient l'image non traitée du centre galactique en rayon gamma alors que celui de droite est l'image de la même région à laquelle toutes les sources gamma connues ont été enlevées, laissant ainsi l'excès de rayonnement gamma. Une théorie excitante qui semble rendre compte de cet excès est basée sur la présence de WIMP (Weakly interacting massive particles), des particules hypothétiques expliquant la présence de la matière noire (note : dans la langue de Molière, les WIMP sont appelées des mauviettes). Les collisions entre les mauviettes pourraient expliquer l'excès de rayonnement gamma. Mais, cette hypothèse est assez controversée. Des observations plus détaillées et des études plus poussées sont en cours. La découverte de la nature de la matière noire est l'une des principales quêtes de la physique contemporaine. Jusqu'à présent, cette forme de matière présente dans tout l'Univers n'a été détectée que par son influence gravitationnelle. (Image Credit: T. Daylan et al., Fermi Space Telescope, NASA)
10 mars 2014
La constellation du Cocher, riche en amas d'étoiles et en nébuleuses, est bien haute dans le ciel hivernal de l'hémisphère nord. Ce panorama céleste réalisé au télescope en janvier dernier s'étend sur environ 12°, soit l'angle occupé par 24 pleines lunes. Les principaux attraits touristiques de cette région de la sphère céleste y sont représentés. Cette région fait partie du plan de la Voie lactée, mais par rapport à nous elle est située en direction opposée du centre de la galaxie. Besoin d'un guide pour cette visite? En bas de l'image, à la frontière du Taureau avec le Cocher, l'étoile bleue est Elnath aussi connue sous Beta Tauri ou Gamma Aurigae, appellation ancienne rarement utilisée de nos jours. À quelque 300 années-lumière à la gauche d'Elnath, les boucles gazeuses du rémanent de supernova Simeis 147 s'étendent sur environ 150 années-lumière. La nébuleuse d'émission IC 410 à droite est passablement plus éloignée de nous, à quelque 12 000 années-lumière. IC 410 est bien connue en raison de son jeune amas d'étoiles NGC 1893 et de ses nuages cosmiques qui ressemblent à des têtards. La nébuleuse de l'Étoile Flamboyante (IC 405) est juste à côté de l'amas, à sa droite). Les nuages d'hydrogène de cette nébuleuse en émission sont déformés et excités par AE Aurigae, une étoile de type O qu'elle renferme, pour un certain temps du moins. Deux amas ouverts bien connus des observateurs adeptes des jumelles sont également présents sur ce panorama : M36 à droite du centre et M38 à sa droite. Si vous avez regardé la version légendée de la photo, vous avez sans doute remarqué la présence de Sh2-242. C'est une nébuleuse en émission située dans la constellation du Taureau qui est à quelque 7200 années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
13 février 2014
Le renflement central de notre galaxie, la Voie lactée, repose sur un pilier de lumière sur ce panorama céleste réalisée le 22 septembre de cette année en Afrique du Sud depuis un lieu non affligé par la pollution lumineuse artificielle. Une petite rivière de poussière semble s'écouler depuis le fleuve poussiéreux du centre galactique vers Antarès, l'étoile alpha jaunâtre de la constellation du Scorpion située juste en haut du centre de cette photo. Mais le phare le plus remarquable de ce paysage céleste n'est pas une étoile. C'est la planète Vénus dont l'éclat domine encore le ciel à l'ouest après le coucher du Soleil . Le pilier de lumière qui se dresse vers la Voie lactée ne vient pas de Vénus. Il s'agit de la lumière diffusée par la poussière présente dans le plan de l'écliptique du système solaire. Cette lumière zodiacale apparaît dans le ciel au crépuscule lors du printemps de l'hémisphère sud. (Image Credit & Copyright: Juergen Schmoll (Durham University, CfAI))
18 octobre 2013
Il n'y a pas que des étoiles dans notre galaxie, car environ 10 % de la matière visible du disque de la Voie lactée est constituée de gaz. Le gaz du milieu interstellaire n'est cependant pas réparti uniformément. Même à proximité du Soleil, le milieu interstellaire présente des zones de densité variable. La détection du milieu interstellaire local est très difficile parce que sa densité est très faible et qu'il émet très peu de lumière. Mais, il est surtout composé d'hydrogène que l'on détecte parce qu'il absorbe des longueurs spécifiques de la lumière émise par les étoiles rapprochées du  Soleil. L'image du jour est une carte de la répartition des gaz du milieu interstellaire situé à moins de 20 années-lumière du Soleil. Cette carte est basée sur les données recueillies du satellite IBEX (Interstellar Boundary Exporer) qui est en orbite autour de la Terre. Ces observations montrent que le Soleil se déplace par rapport au nuage interstellaire local, alors que ce dernier s'éloigne de l'association Scorpion-Centaure, une association OB située dans une région de formation d'étoiles. Le Soleil devrait quitter ce nuage au cours des 10 000 prochaines années. Il reste encore plusieurs inconnus au sujet du milieu interstellaire local, dont sa distribution, son origine et ses effets sur le Soleil et la Terre. Les mesures récentes du satellite IBEX indiquent que le flux de particules neutres interstellaires change de direction actuellement, une propriété que l'on n’avait pas prévue. (Illustration Credit: NASA, Goddard, Adler, U. Chicago, Wesleyan)
24 septembre 2013
Il est plutôt difficile d'avaler du gaz chaud, à tout le moins pour le trou noir supermassif qui est au centre de notre galaxie, la Voie lactée. Désigné sous le nom de Sagittarius A* (il faut prononcer sagitarrius a étoile) ou en plus court Sgr A*, le trou noir supermassif de notre galaxie est au centre de cette image construite à partir de données captées dans l'infrarouge (les teintes de jaune et de rouge) et de données provenant des observations en rayon X (les teintes de bleu). Ces données X proviennent d'une étude exhaustive réalisée à l'aide du satellite Chandra. Le gros plan en haut à droite montre la lueur diffuse de rayon X qui entoure le trou noir. Ce gros plan centré sur le cœur de notre galaxie qui est à 26 000 années-lumière de nous ne couvre qu'une année-lumière. Ce sont les gaz chauds provenant de jeunes étoiles massives de cette région qui sont avalés par le trou noir qui produisent ces émissions X. On peut déduire des données de Chandra que moins de 1 % des gaz sous l'influence gravitationnelle perdent assez de chaleur (une mesure de la vitesse d'un gaz en réalité) et de moment angulaire pour atteindre l'horizon du trou noir et ainsi s'y engouffrer. Le reste du gaz s'échappe. C'est ce qui explique le calme relatif de notre trou noir supermassif, comme c'est d'ailleurs le cas pour la majorité des trous noirs supermassifs dans les galaxies près de la nôtre. (Credit: X-ray - NASA / CXC / Q. Daniel Wang (UMASS) et al., IR - NASA/STScI)
6 septembre 2013
Il y a 11 objets du catalogue Messier sur cette image à grand champ de 15°. Cette région du ciel se situe dans le Sagittaire, en direction du centre de la Voie lactée. D'ailleurs, le centre de notre galaxie se trouve près de la bordure droite de cette région riche en nébuleuses et en amas ouverts. Placez le pointeur de votre souris pour voir l'emplacement de ces objets Messier. La nébuleuse de Lagune (M8 ou NGC 6523), la nébuleuse de l'Aigle (M16 ou NGC 6611), la nébuleuse Oméga (M17 ou NGC 6618) présentent toutes des nuances rougeâtres typiques des nébuleuses d'émission associées aux régions de formation d'étoiles. Les autres objets Messier peuvent être observés avec un petit télescope. Il s'agit des amas ouverts d'étoiles M18 (NGC 6613), M21 (NGC 6531), M23 (NGC 6494) et de M25 (IC 4725) ainsi que des amas globulaires M22 (NGC 6656) et M28 (NGC 6626). M24 (IC 4715) qui apparaît sur ce panorama céleste est un vaste nuage d'étoiles qui s'étend sur environ 600 années-lumière et que l'on peut observer grâce à une trouée dans le voile poussiéreux qui nous cache le centre galactique. (Image Credit & Copyright: Fernando Cabrerizo)
12 juillet 2013
Au centre de la Voie lactée, à quelque 27 000 années-lumière de nous, se trouve un trou noir dont la masse est 4 millions fois plus grande que celle du Soleil. Connu sous le nom de Sagittarius A* (prononcez a étoile), le trou noir supermassif de notre galaxie est heureusement plus paisible que ceux que l'on retrouve dans certaines galaxies actives lointaines, car il y a peu de matière à proximité. Cependant, il connait de temps à autre un regain d'activité. Récemment, un sursaut d'activité qui a duré plusieurs heures a été capté dans le domaine des rayons X par le satellite NuSTAR (Nuclear Spectroscopic Telescope Array). Cette série d'images nous montre l'évolution de ce regain d'activité. NuSTAR lancé le 13 juin 2012 est le premier satellite pouvant réaliser des images avec une bonne résolution des environs de Sagittarius A* à des énergies plus élevées que celles captées par Chandra ou encore par XMM-Newton. Les images du panneau de droite proviennent de deux jours d'observation de Sagittarius A* par NuSTAR. Les rayons X de ces images ont été générés par de la matière accélérée par le trou noir à une vitesse correspondant à une température de plus de 100 millions de degrés Celsius, une vitesse très près de celle de la lumière. Le carré au centre de l'image du panneau de gauche couvre une région d'environ 100 années-lumière de côté. La région circulaire brillante du carré agrandi correspond à la matière accélérée par le trou noir, alors que le nuage rosé à gauche est peut-être le rémanent d'une supernova. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, NuSTAR project)
2 novembre 2012
Les étoiles hérissées de pointes et les formes fantomatiques abondent dans ce panorama céleste qui s'étend dans la constellation de Pégase sur environ deux pleines lunes. Les pics de diffractions des étoiles de notre galaxie sont produits par le support interne du miroir secondaire du télescope. Ces nuages de poussière pâles, mais envahissants sont situés au-dessus du plan de la Voie lactée et ils réfléchissent faiblement la lumière provenant des étoiles de notre galaxie. Ces nébuleuses de réflexion, semblables à des cirrus terrestres de haute altitude, sont associées à des nuages moléculaires. Elles ont été abondamment photographiées et cataloguées par Steve Mandel qui leur a donné le nom de Integrated Flux Nebulae (IFN). La nébuleuse de cette image (MBM 54) est à moins de 1000 années-lumière de la Terre. Bien au-delà de ce paysage fantomatique, on distingue sur l'image d'autres galaxies, dont NGC 7497 qui est à quelque 60 millions d’années-lumière de nous. Vus presque par la tranche près du centre de l'image, les bras spiraux et les lignes sombres de poussière de NGC 7497 ressemblent à un écho lumineux de notre propre galaxie, la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Ignacio de la Cueva Torregrosa (Capturandoeluniverso, A.A.E.))
13 octobre 2012
C’est la troisième étoile la plus brillante de la constellation, mais on dit quand même que c’est l’étoile alpha de Pégase. C’est Markab, l’étoile que l’on voit dans le coin supérieur droit de cette image. Markab est située sur l’un des coins de l’astérisme connu sous le nom du Grand carré de Pégase. Cette composition provenant de plusieurs photos captées au télescope couvre un champ d’environ 5°, soit 10 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Plusieurs nébuleuses bleues de réflexion parsèment ce paysage. Même si cette direction est éloignée du plan de notre galaxie la Voie lactée, elle s’étend dans une région que l’on sait contenir des nuages moléculaires froids. Les nuages de poussière associés, des cirrus galactiques en quelque sorte, sont à moins de 1000 années-lumière de nous. Il paraît que l’on peut voir la galaxie spirale NGC 7497 par la tranche près du centre de cette image! (Image Credit & Copyright: John Davis)
28 septembre 2012
Cette vidéo est un zoom numérique progressif du centre de la Voie lactée qui débute avec l'utilisation des images en lumière visible provenant du Digitized Sky Survey. Plus loin dans l'animation, on utilise l'infrarouge pour explorer les nuages gazeux découverts récemment. Ces nuages tombent vers le trou noir supermassif situé au centre de la Voie lactée. Pour plus de renseignements sur le voisinage du centre de la Voie lactée, voir le texte du 11 avril 2004. (Video Credit: ESO/MPE/Nick Risinger (skysurvey.org)/VISTA/J. Emerson/Digitized Sky Survey 2)
2 juillet 2012
Cette route accidentée dans le désert d'Atacama semble nous conduire tout droit au ciel, vers les étoiles et les nébuleuses brillantes de la partie sud de la Voie lactée. Mais si vous suivez cette route, vous parviendrez au Cerro Armazones, la montagne chilienne choisie par l'ESO pour y installer le télescope E-ELT (European Extremely Large Telescope) de 40 m de diamètre. Glissez le curseur de votre souris sur l'image pour obtenir le nom des merveilles célestes apparaissant sur celle-ci. La grosse tache rouge dans le ciel est la lueur émise par la Grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372), une des plus grandes pouponnières d'étoiles de notre galaxie. On pourrait croire que cette image est un montage réunissant plusieurs photos, mais ce n'est pas le cas. Comme cet endroit de notre planète est éloigné de toute source de pollution lumineuse, il n'est éclairé que par la lumière des étoiles. L'appareil numérique utilisé pour réaliser cette photographie était équipé d'un objectif de haute qualité, ce qui a permis d'utiliser un temps d'exposition relativement court pour capter à la fois le paysage terrestre et céleste. (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN))
18 février 2012
S'étendant du Sagittaire jusqu'au Scorpion, le centre de la Voie lactée est vraiment l'une des plus splendides régions de la sphère céleste. On peut admirer cette région sur cette image à grand champ, environ 30°. Ce panorama impressionnant capté en 2010 montre l'enchevêtrement des lignes de poussière, de brillantes nébuleuses et plusieurs amas d'étoiles dispersés dans le dense champ stellaire du centre de la Voie lactée. Partant de la gauche, on peut repérer les nébuleuses de la Trifide (M20), de la Lagune (M8). La Patte de Chat (NGC 6334) est en bas presque au centre, le spot rouge le plus bas. La nébuleuse de la Pipe occupe le centre droit et à droite de celle-ci, on peut voir les nuages très colorés Rho Ophiucu et Antarès. Le centre de la Voie lactée est à 26 000 années-lumière du Soleil et si vous voulez vous y rendre en vidéo, allez sur cette page de You Tube. (Image Credit & Copyright: Ivan Eder)
6 janvier 2012
Le monstre qui a élu domicile au centre de la Voie lactée, notre galaxie, pourra bientôt se nourrir. Des observations récentes du VLT montrent en effet qu'un nuage de gaz s'aventurera bientôt trop près du trou noir supermassif situé au centre de notre galaxie. Ce nuage gazeux est présentement étiré et chauffé par le trou noir. Une partie du nuage tombera dans le trou noir d'ici deux ans. Ce dessin artistique montre l'apparence du nuage après sa rencontre avec le trou noir. L'arc de cercle rouge montre l'orbite du nuage, alors que les orbites des étoiles sont illustrées en bleu. La masse de ce nuage gazeux fait plusieurs fois celle de la Terre, ce qui est tout à fait négligeable comparé à la masse du trou noir central estimé à 4 millions de masses solaires. La position du trou central correspond à l'intense source radio Sagittarius A*. Ce gaz est condamné à disparaître dans le trou noir et on n'entendra plus parler de lui. (Illustration Credit: ESO/MPE/Marc Schartmann)
30 décembre 2011
Du Sagittaire jusqu'à la Carène, c'est l'arche de la Voie lactée qui illumine le ciel de l'île de Mangaia, l'île la plus de l'archipel des Îles Cook situé dans l'océan Pacifique. On peut voir à gauche de cette image un spectacle familier pour les astronomes de l'hémisphère sud, le centre de la Voie lactée suivi à droite des deux étoiles brillantes Alpha et Beta du Centaure. L'Île volcanique de Mangaia ne fait que 10 km de long et son âge estimé de 18 millions fait d'elle la plus ancienne île du Pacifique. Cette image a été la photographie gagnante de l'année 2011 de la catégorie Terre et Espace, prix décerné par l'observatoire royal de Greenwich. (Image Credit & Copyright: Tunç Tezel (TWAN))
24 septembre 2011
La Voie lactée. La plupart des étoiles brillantes de notre galaxie sont situées dans son disque. Comme le Soleil fait aussi partie du disque, la Voie lactée prend l’apparence d’une bande diffuse de lumière dans le ciel lorsqu’on regarde vers le centre dans la direction du disque. Cette figure explique ce phénomène. La photo est une mosaïque s’étendant sur 90°. On y voit des étoiles brillantes, des lignes sombres de poussières, des nébuleuses rouges d’émission, des nébuleuses bleues de réflexion et des amas d’étoiles. En plus de cette matière visible, les astronomes pensent qu’il existe plus de matière sombre que de matière visible dans notre galaxie. (Credit & Copyright: John P. Gleason, Celestial Images)
10 juillet 2011
REPRISE : 30 septembre 2007, 5 juin 2005 et 24 février 1999
Ce sont des nébuleuses, des nuages de gaz et de poussière ainsi que des étoiles que l'on peut voir sur cette image panoramique de la Voie lactée. Cette image a sa résolution maximale fait 5 milliards de pixels. Elle est constituée de 37 000 photographies qui ont été prises tout au long d'une année après un long voyage de près de 100 000 km à la recherche de ciel exempt de pollution lumineuse de l'ouest de l'Amérique et du Cap-Occidental de l'Afrique du Sud. Vous pouvez vous rendre sur le site de ce projet pour balayer le ciel avec votre écran d'ordinateur et ainsi contempler le panorama en très haute résolution. Vous pourrez alors admirer un nombre incalculable d'étoiles, des vastes nuages de gaz et de poussière éparpillés dans le disque de la Voie lactée et le bulbe central qu'il nous est impossible de voir à l'œil nu. On peut aussi apercevoir sur cette image des galaxies lointaines. (Image Credit & Copyright: Nick Risinger (Photopic Sky Survey))
20 mai 2011
Avez-vous déjà vu l'arche de la Voie lactée? Probablement jamais comme sur cette image, car vous ne le pourriez pas. Même dans un ciel totalement dépourvu de pollution lumineuse et sans Lune, on ne voit qu'une faible bande laiteuse. Cette bande est le disque de notre galaxie spirale et comme nous sommes à l'intérieure de la Voie lactée, elle semble encercler la Terre. L'image du jour est en fait une fusion numérique de neuf photographies qui forment un panorama complet de 360°. Les photos ont été prises depuis le Parc national du Teide de Tenerife une des îles Canaries (Espagne). Le volcan du Teide est visible près du centre gauche de l'image à l'arrière du paysage volcanique parsemé de gros rochers. En plaçant le curseur de votre souris au-dessus de l'image, vous pourrez identifier toutes les merveilles célestes présentes sur l'image. (Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN))
5 avril 2011
Ce paysage céleste montrant l'arche de la Voie lactée a été capté dans la région de Neufchâtel en Suisse en février 2011. Vous pourriez passer le curseur de votre souris au-dessus de la photo pour savoir ce qu'il y a dans le ciel, mais malheureusement les annotations sont trop petites et sont illisibles. Mais on peut se consoler en allant sur le site où Stephane Vetter (Nuits sacrées) où le photographe nous présente des montages à 360° de ses magnifiques photos nocturnes. (Credit: Stephane Vetter (Nuits sacrees))
21 février 2011
La très jolie galaxie spirale M81 est l’une des plus brillantes que l’on puisse observer. Sa taille est semblable à celle de la Voie lactée et elle est à environ 11,8 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation de la Grande Ourse. On voit très bien sur cette magnifique photo le noyau jaunâtre de M81 ainsi que plusieurs structures moins lumineuses dans ses bras bleutés striés de veines sombres de poussière. On voit aussi dans le coin supérieur droit un grand arc de cercle auquel on a donné le nom de boucle d’Arp. On connaissait l’existence de cette boucle dans les années 1960 et l’on pensait que c’était une traînée d’étoiles provenant de la matière arrachée à M81 par la force gravitationnelle de la grosse galaxie du Cigare (M82). Mais, selon de récents travaux, il se pourrait que l'essentiel de la boucle d'Arp soit situé au sein de notre propre galaxie, la Voie lactée. Les couleurs de la boucle autant dans le domaine du visible qu'en infrarouge sont en effet très semblables aux cirrus galactiques, des nuages de poussière très diffus que l'on rencontre à quelques centaines d’années-lumière au-dessus du plan de notre galaxie. La boucle d'Arp, contrairement aux apparences, serait au premier plan de cette image tout comme les étoiles munies de pics de diffraction de cette image. Holmberg IX en haut de l'image est une galaxie satellite de M81. Le champ de cette image est d'environ un demi-degré, la taille apparente de la pleine lune. (Image Credit & Copyright: R Jay GaBany - Collaboration: A. Sollima (IAC), A. Gil de Paz (U. Complutense Madrid) D. Martínez-Delgado (IAC, MPIA), J.J. Gallego-Laborda (Fosca Nit Obs.), T. Hallas (Hallas Obs.))
9 décembre 2010
Saviez-vous qu’il se trouve de part et d’autre du centre de la Voie lactée deux immenses bulles d’émission de rayons gamma? Jusqu’à présent, personne ne le savait. Au fur et à mesure que les mesures du satellite terrestre Fermi ont commencé à s’accumuler au cours des deux dernières années, il est devenu évident qu’on avait trouvé quelque chose auquel personne ne s’attendait au centre de notre Galaxie. Les deux bulles, l’une en rouge et l’autre en blanc, sont bien visibles sur cette image qui a été rendue publique hier. Le disque de la Voie lactée est horizontal sur cette image. En supposant que ces bulles proviennent du centre de la galaxie, elles sont immenses, 50 000 années-lumière du sommet de la bulle du haut jusqu’à la base de celle du bas, un ordre de grandeur comparable à celui de la Voie lactée. D'autres données dans les domaines des ondes radio, des micro-ondes et des rayons X pointaient vers l'existence des ces deux bulles. L'origine de ces bulles est présentement inconnue. Ce sera sûrement un sujet de recherche dans les années à venir. (Credit: NASA, DOE, Fermi Gamma-Ray Space Telescope, LAT detector, D. Finkbeiner et al.)
10 novembre 2010
Lorsqu’on admire le centre de la Voie lactée en pointant une simple paire de jumelles vers les constellations du Sagittaire, de la Balance, du Scorpion, de l’Écu de Sobieski ou du Serpentaire, on peut y trouver une multitude de merveilles célestes. Plusieurs nébuleuses du catalogue Messier s’y trouvent (M8, M16, M20) ainsi que les nébuleuses de la Pipe et de la Patte de Chat. Les amas ouverts d’étoiles visibles sont M6, M7, M21, M23, M24, et M25. On peut aussi y voir l’amas globulaire M22. Un trou dans la poussière peuplant le centre de la galaxie nous montre une région remplie d’étoiles éloignées. Cette région visible entre M7 et M8 est connue sous le nom de fenêtre de Baade. (Credit & Copyright: Jamie Fernandez)
31 août 2010
Les étoiles ne sont pas seules dans notre galaxie, la Voie lactée. En effet, 10% de la masse du disque de notre galaxie est formée de matière interstellaire, du de gaz et de la poussière. La matière interstellaire n'est cependant pas distribuée uniformément comme le montre l'image du jour. Cette image présente la distribution du gaz, surtout de l'hydrogène, à proximité des étoiles voisines du Soleil, à une distance d'environ 10 années-lumière. On réussit à détecter la présence de l'hydrogène, car il absorbe une partie de la lumière émise par les étoiles, mais c'est un peu compliqué, car la densité de ce milieu est vraiment très faible. On a superposé sur la carte de la répartition des gaz la direction du mouvement du Soleil que l'on connaît déjà à partir des mesures du mouvement réel des étoiles rapprochées. Le Soleil se déplace dans le Nuage interstellaire local qu'on appelle parfois la Peluche locale. Le nuage gazeux de la Peluche locale où se trouve le Soleil provient de l'association Scorpius-Centaurus et il se déplace également sur une trajectoire à peu près perpendiculaire au Soleil. En tenant compte de ces deux mouvements, on arrive à la conclusion que le Soleil devrait sortir de la Peluche locale dans environ 10 000 ans. On connaît très peu de chose à propos du Nuage interstellaire local. Quelles sont son origine, sa distribution exacte? Quels sont ses effets sur le Soleil et sur la Terre? (Illustration Credit & Copyright: Linda Huff (American Scientist), Priscilla Frisch (U. Chicago))
29 août 2010
REPRISE du 10 février 2002

Avez-vous déjà observé des ombres produites par la lumière provenant de la Voie lactée? C’est très rare, car il faut que plusieurs conditions soient réunies. Il faut évidemment qu’il n’y ait pas de nuages afin que l’on puisse voir le long bandeau laiteux du disque de la Voie lactée. Bien sûr, il est aussi impératif qu’aucune pollution lumineuse ne vienne gâcher le spectacle. La Lune doit également être couchée. La dernière condition pour bien voir ces ombres consiste à les photographier avec un long temps d’exposition. L’image du jour provient de la superposition de 7 photographies de 15 secondes. Ces photos prises avec un trépied motorisé pour compenser la rotation céleste ont été captées depuis le parc national de Port Campbell au Victoria en Australie. Le canyon au premier plan est le Loch Ard Gorge dont le nom vient de l’échouage d’un bateau à cet endroit en 1878. Les deux rochers que l’on voit se nomment Tom et Eva, nom des deux seuls survivants du naufrage du Loch Ard. Ces rochers se sont formés lors de l’effondrement de l’arche dont ils étaient les piliers. Ce sont les ombres de ces piliers que l’on peut voir sur la surface d’eau. On peut sur la vidéo réalisée par le photographe voir passer des nuages en basse altitude. (Credit & Copyright: Alex Cherney (Terrastro))
23 août 2010
Une rivière sombre de poussière semble s'écouler du centre de la Voie lactée vers un champ d'étoiles photogénique qui contient plusieurs merveilles. En vous déplaçant vers la droite de l'image, vous pourrez admirer plusieurs de ces objets dont la brillante étoile orangée Antarès, la nébuleuse IC 4592 (la Tête de Cheval à l'œil bleu), l'amas globulaire blanc M4, l'étoile bleue du système Rho Ophiuci, la nébuleuse sombre de la Pipe, la nébuleuse rouge de la Lagune (M8), la nébuleuse rouge et bleue de la Trifide (M20), la nébuleuse rouge de la Patte de Chat (NGC 6334) et enfin le centre multicolore de notre Galaxie. Ce panorama couvre environ 50° du ciel, soit l'équivalent de 100 fois la taille de la pleine lune. Il s'étend de la constellation du Sagittaire en passant par celle du Serpentaire pour se terminer dans la constellation du Scorpion. La Rivière Sombre est la ligne de poussière brune qui part d'Antarès et qui s'étend sur quelque 100 années-lumière. Comme la Rivière Sombre n'est qu'à 500 années-lumière de nous, le lien qu'elle forme avec le centre galactique n'est qu'une illusion, car celui-ci est à 25 000 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo)
19 juillet 2010
Cette image nous montre la Voie lactée telle que nous pourrions la voir si nous étions loin d'elle et dans le même plan que son disque. Cette image en fausses couleurs a été construite à partir des données du satellite Planck qui opère dans le domaine des micro-ondes. Les nuages brillants rosâtres correspondent au plan de notre Galaxie alors que les bandes bleues de gaz et de poussière s'étendent au-delà du plan galactique à des centaines voire même à des milliers d'années-lumière. La partie rougeâtre de cette image correspond au RFC (rayonnement de fond cosmologique) émis entre 400 000 et 600 000 ans après le Big Bang qui remontrait selon les estimations du programme WMAP à 13,73 ± 0,12 milliard d’années. Les variations de température de cette radiation nous indiquent les endroits où sont apparus les germes des structures de l'Univers. Les scientifiques de la mission Planck tentent actuellement de séparer le rayonnement de la Voie lactée du RFC ce qui permettrait de déduire des informations sur la formation de notre propre Galaxie. (Credit: ESA, Planck HFI & LFI Consortia) (Cosmologie)
9 juillet 2010
Un météore se dirige directement vers l'arc de la Voie lactée au-dessus des ruines de la forteresse d'Alamut dans le nord-ouest de l'Iran. Cette forteresse qui a été construite dans le roc de la montagne au 9e siècle se trouvait dans la partie centrale des monts Albourz. Dans la langue perse, Alumut signifie nid d'aigle. Dans le fil d'aventure «Prince of Persia» (Les sables du temps), la forteresse est le repère des légendaires Assassins. Alamut qui a été un centre culturel réputé a aussi hébergé un éminent astronome perse, Nasir ad-Din al-Tusi. Pour connaître le nom des divers objets célestes, vous n'avez qu'à placer le curseur de votre souris au-dessus de l'image. Les lumières à droite et en bas de l'image proviennent de Téhéran qui est à plus de 100 km au sud-ouest et des petites localités environnantes. (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN))
25 juin 2010

Le centre de la Voie lactée en infrarouge. Voir le texte du 17 janvier 2016. (Credit: 2MASS Project, U. Mass., IPAC/Caltech, NSF, NASA)
30 mai 2010
REPRISE du texte du 16 juillet 2006.

Bien avant Stonehenge et les manuscrits de la mer Morte, des artistes ont peint sur la paroi rocheuse d’un canyon de l’Utah les étranges personnages grandeur nature que nous montre cette photographie. Cette œuvre, nommée «Great Gallery», a été réalisée il y a environ 7000 ans. Elle a été découverte sur les parois du «Horseshoe Canyon» qui est situé dans le «Canyonlands National Park». Il est fort probable que les humains qui ont peint cette fresque étaient des chasseurs de mammouths. Les surprenants contours flous du plus grand personnage de ce tableau lui ont valu le nom de «panneau de l’Esprit sacré», même si on ne connaît absolument rien de la culture de ceux qui l’ont peint. Cette photo captée par une belle nuit du mois de mars nous montre aussi des millions d’étoiles de la Voie lactée. Évidemment, certaines de ces étoiles âgées de plusieurs milliards d’années sont bien plus vieilles que cette peinture rupestre. (Credit & Copyright: Bret Webster)
19 mai 2010
D’où proviennent ces remarquables formes dans la tapisserie de poussière d’une région relativement rapprochée de nous de la Voie lactée? Personne ne le sait exactement. Les structures complexes de l’image du jour s’étendent sur une vaste région et elles ont été imagées avec beaucoup de détails dans le domaine de l’infrarouge lointain par le satellite Planck de l’Agence spatiale européenne. En fait, l’image du jour a été construite en superposant trois domaines de l’infrarouge : deux provenant des données à haute résolution du satellite Planck alors que la troisième provient des données du défunt satellite IRAS. Dans ces trois domaines de l’infrarouge, le ciel est dominé par la faible radiation de gaz très froids qui sont à moins de 500 années-lumière de la Terre. Sur l’image, le rouge correspond à une température d’à peine 10 kelvins alors que le blanc correspond à 40 kelvins. La bande rose qui traverse l’image correspond au gaz chaud du plan de notre Galaxie. Les régions brillantes renferment des nuages moléculaires denses qui s’effondrent lentement donnant ainsi naissance à de nouvelles étoiles. Les régions plus pâles correspondent majoritairement à des nuages diffus de gaz interstellaires et de poussière que l’on a nommé des cirrus infrarouges. Le fait que ces régions sont traversées par des filaments complexes tant à grande qu’à petite échelle est un sujet de recherche. L’étude de l’origine et de l’évolution de la poussière peut nous aider à comprendre l’histoire récente de la Voie lactée et aussi le processus de formation d’un système planétaire comme le nôtre. (Credit: ESA, Planck HFI Consortium, IRAS)
22 mars 2010
La lumière zodiacale fantomatique au centre de ce magnifique panorama est produite par la diffusion de la lumière solaire par la poussière située dans le plan de l’écliptique. Dans la période près de l’équinoxe du printemps (aujourd’hui à 17h32 UT), lorsque que l’écliptique est à un angle prononcé avec l’horizon,  la lumière zodiacale est visible juste après le coucher du Soleil pour les observateurs de l’hémisphère nord et juste avant le lever du Soleil pour ceux de l’hémisphère sud. Sur cette très belle photo, le triangle étroit de la lumière zodiacale s’élève de l’horizon ouest pour se terminer juste sous l’amas ouvert des Pléiades. Bien entendue, on ne peut admirer cette photo sans voir l’arc des étoiles et des nébuleuses du disque de notre Galaxie, la Voie lactée. Cette photo a été captée le 10 mars 2010 depuis le parc national Teide de la plus grande des îles Canaries, Ténérife. Il a fallu unir 4 photographies pour réaliser ce panorama à 180°. (Image Credit & Copyright: Daniel López)
20 mars 2010
Le plan de la Voie lactée passe directement dans la constellation du Cocher. Le plan de notre Galaxie est riche en nébuleuses et en amas ouverts d’étoiles comme le montre cette image qui couvre un champ de 10° de la sphère céleste. Faites glisser le curseur de votre souris au-dessus de l’image pour voir apparaître les numéros des divers objets célestes qui s’y trouvent. L’étoile en bas à droite est Elnath (bêta Tauri), elle fait le lien entre le Cocher et le Taureau étant très près de la frontière entre ces deux constellations. Trois amas ouverts, M36, M37 et M38, que l’on peut voir avec de simples jumelles sont également visibles sur cette image : les trois amas sont alignés sur une ligne qui est un peu au-dessus de la diagonale de l’image. M36 est en bas de cette ligne, M37 au centre et M38 est au sommet. Les trois spots rouges à droite de M38 correspondent à des nébuleuses d’émission : IC 417 la petite nébuleuse sous M36, IC 410 la plus basse des trois et IC 405. Les nébuleuses obscures B34 et B226 se trouvent non loin des amas ouverts. Il y a bien d’autres objets célestes dans cette image : les nombres et les lettres grecques correspondent à des étoiles du Cocher, NGC 1778 et NGC 1907 sont deux amas ouverts et, finalement, Sh2 231 et Sh2 235 sont deux nébuleuses d’émission du catalogue Sharpless. (Image Credit & Copyright: Tunç Tezel (TWAN))
5 mars 2010
L’image du jour est un magnifique panorama de la Voie lactée et elle a été construite à partir de 24 photographies prises avec des temps de pose différents pour montrer toute la beauté du ciel et du paysage terrestre. La montagne à gauche est le mont Lasen situé au nord de la Californie et celle de droite est le mont Shasta. Ces deux montagnes sont des volcans de la chaîne des Cascades. L’arc volcanique des Cascades fait partie de la ceinture de feu du Pacifique. (Credit & Copyright: Tony Hallas)
25 décembre 2009
Si on pouvait s’éloigner suffisamment de la Terre et observer toute la sphère céleste d’un seul coup d’œil, que verrions-nous? L’objectif du projet «All-Sky Milky Way Panorama 2.0» initié par Axel Mellinger était de répondre à cette question. L’image du jour nous montre le résultat obtenu. Elle a été produite en réunissant grâce à la magie de l’informatique plus de 3000 photographies numériques à haute définition. Le site WEB de ce lien nous offre la version interactive de plus de 500 millions de pixels qui nous permet de zoomer des régions de la Voie lactée. Tous les objets que nous pouvons admirer à l’œil nu y sont présents, les constellations, les nébuleuses et les amas d’étoiles. Plus d’un million d’étoiles de la Voie lactée y sont également représentées dont la majorité a une intensité lumineuse des millions de fois plus faible que ce que nous pouvons percevoir. Plusieurs filaments sombres de poussière traversent le disque de la Voie lactée qui occupe le centre de la photo. Deux petites galaxies satellites de la Voie lactée, le Grand et le Petit nuage de Magellan sont visibles en bas à droite. Ce n’est pas la première fois que le Dr Mellinger réalise un projet aussi vaste comme vous pouvez le voir en regardant son premier panorama de la voûte céleste à l’époque de la photographie argentique. (Credit & Copyright: Axel Mellinger (Central )))
25 novembre 2009
Où un télescope peut-il vous transporter? Il y a quatre cents ans, Galilée a transformé la lunette d’approche de Hans Lippershey en lunette astronomique. Il a alors contemplé les cratères lunaires et découvert quatre satellites orbitant autour de Jupiter. Il a aussi observé les phases de Vénus ainsi que les taches solaires, . Il a aussi noté que Saturne présentait un renflement équatorial sans pouvoir l’expliquer. C’était bien entendu les anneaux de Saturne, découverts plus tard par Christian Huygens. L’année 2009 a été proclamée Année internationale de l’Astronomie pour souligner le 400e anniversaire des découvertes de Galilée. Afin de contribuer à cette célébration, la NASA a utilisé trois des quatre télescopes de sa flotte spatiale, les Grands observatoires, et Internet pour nous offrir cette très belle image du centre de notre Galaxie, la Voie lactée. L’image du jour est donc celle qui contient le plus de détails et le de couleurs. Elle réunit les données du télescope Hubble en lumière visible, du télescope Spitzer en infrarouge, de l’observatoire Chandra en rayon X. De nombreuses étoiles ainsi que plusieurs amas denses d’étoiles peuplent le centre de la Voie lactée. On y observe également de longs filaments de gaz et de poussière, des rémanents en expansion de supernova et l’environnement surchauffé du trou noir supermassif de notre Galaxie, la zone brillante au centre et un peu à gauche sur la photo. : sur l’image annotée, cette région est Sagittarius A. Malheureusement, les télescopes ne peuvent pas nous transporter en ces régions lointaines, seulement nous les faire voir. (Credit: NASA, ESA, SSC, CXC, and STScI)
11 novembre 2009
Cette magnifique photo nous montre notre propre galaxie, la Voie lactée. Cette photographie panoramique de 800 millions de pixels nous montre toutes les étoiles visibles à l’œil nu depuis la Terre. Cette mosaïque a aussi été réalisée dans le cadre de l’ambitieux projet «Gigagalaxy zoom». Elle est constituée de multiples photographies prises à partir de sites d’observation exceptionnels comme celui de l’ESO dans le désert de l’Atacama dans l’hémisphère sud et de celui des îles Canaries dans l’hémisphère nord. Les photos qui contenaient également des traces de comètes et de planètes ont été traitées pour que le plan de la Voie lactée traverse horizontalement l’image et pour que son bulbe soit au centre. Les deux petites taches visibles à droite et sous la Voie lactée sont les Nuages de Magellan, deux petites galaxies satellites de la nôtre. (Credit: ESO / Serge Brunier, Frederic Tapissier - Copyright: Serge Brunier (TWAN))
26 septembre 2009
Traversant les constellations du Sagittaire et du Scorpion, le centre de la Voie lactée est vraiment un coin splendide du ciel nocturne de la Terre. L’image du jour nous montre cette région. C’est une gigantesque mosaïque de plus d’un gigapixel, 340 millions pour chacune des couleurs RGB, comprenant 52 régions du ciel fait de 1200 photographies. Le temps total d’exposition pour réaliser cette image a été de 200 heures. La dimension de la mosaïque est de 24000 par 14000 pixels. Cette mosaïque a été réalisée dans le cadre du projet «Gigagalaxy zoom» en utilisant un petit télescope sous le ciel exceptionnellement clair et noir de l’observatoire de l’ESO du Cerro Paranal au Chili. Ce magnifique panorama comprend plusieurs filets entremêlés de poussière, de brillantes nébuleuses et des amas d’étoiles dispersés à travers le champ dense d’étoiles du centre de la galaxie. À partir de la gauche, on peut admirer la nébuleuse du Lagon (M8) et la nébuleuse Trifide (M20), puis la nébuleuse de la Patte de chat (NGC 6334) et la nébuleuse obscure de la Pipe, et finalement à droite les nuages colorés qui entourent les étoiles Antarès (dans le Scorpion) et Rho Ophiuchus (le Serpentaire). (Credit: ESO / Stéphane Guisard - Copyright: Stéphane Guisard)
25 septembre 2009

Cette photographie a été prise depuis le mont Whitney, le plus haut sommet des 48 États américains situés en Amérique du Nord, en excluant l’Alaska. Le terme anglais désignant ces États est «Contiguous United States». Cette montagne est située dans le Parc national de Sequoia en Californie. L’image est un montage numérique d’un panorama de 360° photographié à la mi-juillet 2009 depuis une altitude de 4400 m. En plus des gros rochers, on peut observer au loin les sommets des montagnes de la Sierra Nevada. Dans le ciel, on observe aisément près de l’horizon la pollution lumineuse provenant de Los Angeles et de Fresno. Les nuages à gauche de la photographie sont les restants d’un orage électrique au-dessus de la Vallée de la mort (Death Valley). Au-dessus ces nuages, on peut admirer l’arc de la Voie lactée. Le point le plus brillant de la photo est la planète Jupiter. On peut aussi voir la galaxie d’Andromède, plusieurs constellations et même la traînée lumineuse d’un satellite sur cette photo, mais il faut chercher, ce n’est pas évident. Soulignons pour terminer, que le 27 août 2009 est le 100e anniversaire de l’abri historique de pierre que l’on voit sur la photo, le Smithsonian Institution Shelter. (Credit: D. Duriscoe, C. Duriscoe, R. Pilewski, & L. Pilewski, U.S. NPS Night Sky Program)
27 août 2009

Le Devil’s Tower (la Tour du Diable) fut-il jadis un volcan explosif? Cette formation géologique est célèbre depuis son apparition dans le film Rencontres du troisième type. L’origine de la formation de ce pic rocheux situé dans le Wyoming fait encore l’objet d’un débat. Il se pourrait qu’il s’agisse d’une poussée de lave vers la surface qui ne l’a jamais percée. Les roches plus tendres qui entouraient ce cône volcanique (un neck) ont maintenant disparu par l’érosion, laissant ce spectaculaire piton rocheux. Dans le ciel, la bande sombre au-dessus de la Tour du Diable est la Voie lactée. (Credit & Copyright: Wally Pacholka (TWAN))
29 juillet 2009
L’image du jour est un habile montage photographique qui montre la Voie lactée comme si elle était une extension céleste de la route. (Credit & Copyright: Larry )
13 juin 2009
Il est impossible de voir le centre de la Voie lactée en lumière visible, car la poussière située dans le plan de notre galaxie bloque cette composante du spectre électromagnétique. Mais l’on peut quand même voir plusieurs objets célestes magnifiques en regardant vers le centre de la galaxie en direction de la constellation du Sagittaire. Plusieurs bandes de poussière sombre et des amas d’étoiles sont visibles dans cette portion du ciel. Plus de trente objets Messiers sont présents sur la mosaïque présentée : on y voit tous les types de nébuleuses et d’amas stellaire. La nébuleuse de la Lagune (M8) est la tache rougeâtre dans le coin supérieur droit de la photo et juste à sa droite se trouve la nébuleuse de la Trifide (M20). (Credit & Copyright: Robert Gendler (robgendlerastropics.com))
19 mai 2009
REPRISE du texte du 5 juin 1996
Deux plans peuplés d’objets célestes apparaissent côte à côte sur cette très belle photographie grand-angulaire prise le 23 janvier 2009. À gauche, c’est la lumière du Soleil qui est diffusée par la poussière présente dans le plan de l’orbite de la Terre, l’écliptique. Comme les douze constellations du zodiaque sont dispersées à peu près également le long de l’écliptique, on a donné le nom de lumière zodiacale à ce phénomène. À droite, c’est le disque de notre Galaxie, la Voie lactée, avec ses milliards d’étoiles, ses nébuleuses et ses nuages de poussière que nous pouvons admirer. Ces deux colonnes lumineuses s’élèvent au-dessus des dômes et des tours de l’Observatorio del Teide situé au sommet du volcan Teide situé sur l’île de Tenerife de l’archipel des Îles Canaries. Il y a aussi d’autres objets célestes connus sur cette photographie. Vous pourrez les trouver en passant le curseur de votre pointeur au-dessus de la photo : Vénus est à la base de la colonne de lumière zodiacale, la galaxie d’Andromède est près du centre de la photo, l’amas ouvert des Pléiades est au centre en haut. Un peu plus difficile à trouver, la galaxie du Triangle (M33), la nébuleuse Californie (NGC 1499), IC 1805 et le double amas de Persée. (Credit & Copyright: Daniel López, IAC)
12 février 2009
Cette très belle photographie de la Voie lactée a été prise l’Île de Maui (Hawaii, États-Unis). La formation géologique éclairée par la lumière lunaire est la caldeira du Volcan Haléakala. On peut voir la Voie lactée à l’œil nu à condition d’être dans un endroit sombre et sans nuages. Elle a alors l’apparence d’un nuage laiteux qui traverse le ciel en passant par les constellations du Sagittaire (où se trouve le bulbe de notre Galaxie), de l’Aigle, du Cygne, de Cassiopée, de Persée, et de plusieurs autres. En fait, ce long bandeau de lumière diffuse qui encercle la Terre provient de la lumière émise par les milliards d’étoiles du disque de notre Galaxie. Elle présente la forme d’un long ruban dans le ciel parce que nous sommes à l’intérieur de ce disque. Le point lumineux très brillant sous la Voie lactée est la planète Jupiter. (Credit & Copyright: Wally Pacholka (TWAN))
27 janvier 2009

Un trou noir supermassif se trouve au centre de notre Galaxie, la Voie lactée. Cette affirmation longtemps contestée ne l’est plus, car 16 ans d’observation ont permis de déduire sa présence à partir des paramètres de l’orbite de 28 étoiles situées près du centre de notre Galaxie. En utilisant les télescopes de l’ESO et des détecteurs infrarouges très sensibles, des astronomes ont mesuré les positions des étoiles sur leur orbite. Ils ont même réussi à obtenir l’orbite complète de l’étoile désignée S2, même lorsque celle-ci n’était qu’à un jour-lumière du centre de la Voie lactée. Les calculs basés sur l’orbite de S2 montrent qu’elle orbite autour d’un objet compact que l’on ne voit pas et dont la masse atteint les 4 millions de fois la masse du Soleil. En plus de calculer précisément la masse du trou noir, ces observations ont aussi permis de déterminer la distance qui nous sépare de celui-ci : 27 000 années-lumière. L’image du jour montre une région de 3 années-lumière de côté autour du centre de la Voie lactée. Le site Web de l’ESO contient aussi plusieurs animations montrant les étoiles qui gravitent autour du centre de notre Galaxie. (Credit: ESO, Stefan Gillessen (MPE), F. Eisenhauer, S. Trippe, T. Alexander, R. Genzel, F. Martins, T. Ott)
11 décembre 2008

Le centre de notre Galaxie, la Voie lactée, est une région complexe encore méconnue. L’image du jour, réalisée à partir de données en onde radio et en infrarouge, montre la structure d’un carré de 1° occupant le centre de la Voie lactée. On a donné le nom de «Zone moléculaire centrale» à cette région. La majeure partie des émissions électromagnétiques de cette région proviennent des gaz moléculaires denses, mais on peut aussi y observer des nébuleuses d’émissions entourant de jeunes étoiles massives, des rémanents de supernova, et l’arc radio du centre galactique. L’identification et la provenance des autres détails de la photographie demeurent encore inconnues. Près du trou noir supermassif Sgr A* au centre de notre Galaxie se trouve une des régions les plus actives en formation d’étoiles de la Voie lactée. En plus de présenter un intérêt scientifique certain, l’image du jour est aussi très belle ce qui lui a valu de remporter le premier prix du concours photo de l’AUI/NRAO de l’année 2008. (Credit: A. Ginsburg (U. Colorado - Boulder) et al., BGPS Team, GLIMPSE II
10 novembre 2008
Cette magnifique photo n’est pas du tout truquée, comme on pourrait le penser à première vue. Elle a été réalisée depuis une grotte célèbre nommée «False Kiva» qui abrite un cercle de pierre dont on ne connaît pas l’origine (cliquez sur le lien pour voir une autre photo magnifique de cette grotte). Cette grotte est située dans le parc National de Canyonlands dans l’Utah (US). Grâce au croissant de Lune , on distingue d’ailleurs les buttes du parc Canyonlands ainsi que ses mesas. C’est bien entendu la Voie lactée que l’on voit dans le ciel. Juste à gauche, le point brillant est Jupiter. (Credit & Copyright: Wally Pacholka (TWAN))
29 septembre 2008
Magnifique photographie de la Voie lactée dans le ciel de l’Ontario (Canada) prise en juillet 2008. On voit même le reflet de notre galaxie dans le lac qui est d’un calme plat absolu ainsi que celui de plusieurs étoiles. Le point brillant à gauche de la Voie lactée est Jupiter. La lumière diffuse au loin sur l’horizon vient de l’éclairage d’une ville. La photo a été réalisée à partir de plusieurs poses qui ont été combinées numériquement. (Credit & Copyright: Kerry-Ann Lecky Hepburn (Weather and Sky Photography))
29 juillet 2008
Le ciel au-dessus de la Vallée de la Mort en Californie. Le ciel au-dessus de cette vallée est le moins éclairé d’Amérique. La photographie est un panorama 360° construit à partir de 30 images. Le cube sur la photographie, croyez-le ou non, est une roche qui a été déplacée par le vent après une forte averse : on voit la trace qu’a laissée le rocher dans le sable. La pollution des lumières menace de faire disparaître de tel paysage de l’Amérique du Nord. L’association internationale «Dark-Sky» lutte pour la diminution de la pollution lumineuse. Au Québec, grâce à une campagne de sensibilisation bien organisée, la région du mont Mégantic a été désignée comme une «réserve de ciel étoilée». Il existe une dizaine de régions de ce type. Les moyens pour aider à combattre la pollution lumineuse et pour ainsi ramener des ciels étoilés où l’on peut observer la bande laiteuse de la Voie lactée sont relativement simples et peu coûteux. En parlant de la Voie lactée, c'est l'arc au centre de la photographie du jour. (Crédit: Dan Duriscoe, U.S. National Park Service)
13 juillet 2008
(REPRISE : 8 mai 2007)
On a récemment découvert un nouveau bras à notre Galaxie, la Voie lactée. Cette découverte de Tom Dame (Harvard Smithsonian CfA) et de son collaborateur, Patrick Thaddeus, a été rendue possible grâce aux données d’ondes radio des molécules de monoxyde de carbone présentes dans notre galaxie. Sur l’image du jour, ce bras est désigné sous le nom de «Far 3kpc Arm», ce qui signifie qu’il est à une distance de 3000 parsecs du centre de la Voie lactée (1 parsec = 3,26 années-lumière). Ce bras est situé du côté opposé au Soleil, qui est situé dans le bras d’Orion. La contrepartie de ce nouveau bras est connue depuis le milieu des années 1950, et elle est désignée sous le nom de «Near 3 kpc Arm» sur cette image. Notre galaxie est donc symétrique. Ces deux bras partiraient de la barre centrale de notre galaxie qui serait donc de type SB (spirale barrée). On ne connaît pas le taux de formation de nouvelles étoiles, ni dans le bras rapproché, malgré des études conduites sur ce sujet dans les années 1980,  ni dans celui que nous venons de découvrir, mais la découverte de ce nouveau bras suscite un regain d’intérêt pour répondre à cette question. (Illustration Credit: R. Hurt (SSC), JPL-Caltech, NASA)
11 juillet 2008
La photo du jour montre le ciel que vous verriez si vous étiez au Pôle Sud. Les quatre étoiles brillantes, en haut à gauche, forment la Croix du Sud (Crucis, en latin). Au sommet de cette constellation se trouve Gamma Crucis, l’étoile orange. La bande brillante parsemée de régions sombres est une région de notre Galaxie, la Voie lactée. La Croix du Sud est bien connue dans l’hémisphère sud de la Terre, elle figure même sur le drapeau de l’Australie. (Credit & Copyright: Yuri Beletsky (ESO))
7 juillet 2008
Le centre de l’Australie est pratiquement inhabité, aucune pollution lumineuse pour nous voiler le spectacle offert par les astres. Cette photographie, réalisée en mars 2006, nous montre le centre de notre Galaxie, la Voie lactée, au-dessus du gros rocher Uluru, aussi connu sous le nom de Ayers Rock. Le photographe, Joseph Brimacombe, avait tourné le dos à la scène après avoir ajusté ses appareils photo, l’un muni d’un téléobjectif et l’autre d’un objectif grand angulaire. C’est alors que l’éclair d’un bolide (un météore qui produit une boule de feu dans l’atmosphère terrestre) illumina le sol environnant. Les deux appareils photo ont enregistré la lumière laissée par le météore. Le médaillon est la photo prise par le téléobjectif. (Credit & Copyright: Joseph Brimacombe)
28 juin 2008
Comme nous sommes situés à l’intérieur de la Voie lactée, il est difficile de se faire une idée précise de sa structure. Mais grâce aux données recueillies par le télescope infrarouge Spitzer, nous sommes de plus en plus convaincus que les deux grands bras spiraux de notre Galaxie, celui du Bouvier-Centaure et celui de Persée, sont reliés à une barre qui traverse le bulbe central. Notre Galaxie serait donc de type «spirale barrée». L’image du jour est un dessin d’artiste qui illustre ce que verrait un observateur situé dans une galaxie lointaine en braquant son télescope sur la Voie lactée. D’autres études avaient aussi détecté une barre centrale et quatre bras spiraux. Les astronomes placent toujours le Soleil dans le bras d’Orion à environ 26 000 années-lumière du centre de la Voie lactée. La photographie en haute résolution est accompagnée de notations indiquant les noms des bras ainsi que les distances. (Illustration Credit: R. Hurt (SSC), JPL-Caltech, NASA Survey Credit: GLIMPSE)
6 juin 2008
La photographie du jour montre une portion du plan de notre Galaxie, la Voie lactée, en infrarouge. Elle est extraite d’une mosaïque réalisée en combinant plus de 800 000 clichés pris par les appareils photographiques du télescope spatial Spitzer. Il s’agit évidemment de la photographie infrarouge la plus détaillée de la Voie lactée réalisée à ce jour. La petite portion de cette photo présentée dans l’image du jour est la portion centrale de la Voie lactée et ne couvre qu’environ 8°, à peu près le même angle que votre poing tenu à bout de bras. La mosaïque des 800 000 clichés couvre 120°. Les filaments verts de cette photographie correspondent à la présence de gaz HAP (hydrocarbure aromatique polycyclique). Sur notre planète, les HAP sont assez communs, car ils sont présents dans les suies provenant des combustions incomplètes. Dans l’espace, les HAP sont présents dans les régions propices à la formation des étoiles. Ces régions contiennent aussi des particules de poussière de graphite dont les émissions lumineuses sont rouges. Les points bleus de la photo correspondent à l’emplacement d’étoiles. (Credit: GLIMPSE, MIPSGAL, NASA, JPL-Caltech, Univ. Wisconsin)
5 juin 2008
Cette photographie de la Voie lactée a été prise depuis le Cerro Chajnantor, au nord des Andes chiliennes. L’ESO (European Organisation for Astronomical Research in The Southern Hemisphere) en a fait son lieu de prédilection pour l’observation de notre Univers. Le point très brillant au-dessus du bulbe de la Voie lactée est Jupiter. À droite de Jupiter, l’étoile brillante est Antarès, une étoile de type supergéante rouge située dans la constellation du Scorpion. Près de la bordure droite de la photo, juste en bas du centre, on peut apercevoir le Petit Nuage de Magellan, une petite galaxie irrégulière satellite de la Voie lactée. (Credit & Copyright: Serge Brunier)
4 janvier 2008
La fenêtre de Baade. En direction du centre de la Voie lactée, dans la constellation du Sagittaire, il se trouve des milliards d’étoiles. La plupart de ces étoiles sont âgées de plusieurs milliards d’années, aussi vieilles que leur demeure, la Voie lactée. La couleur jaunâtre de cette partie du ciel vient, en partie, de ces vieilles étoiles et des nuages de poussière interstellaire. Ce sont ces nuages de poussière qui nous masquent le centre de notre Galaxie en lumière visible. Il existe cependant un endroit, sur la droite de l’image, plus faible en poussière. Cette région est la fenêtre de Baade, un astronome allemand qui l’a étudiée. On utilise cette fenêtre pour observer des étoiles lointaines et pour déterminer la géométrie interne de la Voie lactée. (Credit & Copyright: Stephane Guisard)
19 décembre 2007
(REPRISE du texte du 23 décembre 2002)
La Voie lactée au-dessus d’une route du Texas. (Crédit & Copyright: Larry Landolfi)
20 octobre 2007
Région de la Voie lactée active en formation d’étoiles. La photographie provenant de données infrarouges montre une région d’environ 150 al située à 10000 al vers la constellation du Sagittaire. (Credit: S. Carey (SSC/Caltech), JPL-Caltech, NASA)
24 septembre 2007
Image de la Voie lactée dans la constellation du Scorpion. (Credit & Copyright: Stéphane Guisard)
11 septembre 2007

Photographie d’un ciel étoilé montrant la Voie lactée, Jupiter (au centre) et Vesta, un des principaux astres de la ceinture d’astéroïdes. Identifier Vesta sur cette photographie n’est pas du tout évident! Vesta, comme Jupiter, est à son maximum de visibilité présentement, car l’astéroïde est en opposition, c’est-à-dire qu’il est, par rapport à la Terre, en direction opposée du Soleil. La mission Dawn de la NASA a pour but d’envoyer une sonde vers Vesta et Cérès. (Note : le lancement a été effectué le 27 septembre 2007). (Crédit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College))  
25 mai 2007
Si vous trouvez Vesta sur la photographie, faites-le-moi savoir!

La Voie lactée près de la Croix du Sud dans le ciel d’avril de Frontera au Chili. La Croix du Sud est située en haut à droite ; l’étoile brillante et jaune est Gamma Crucis. La ligne joignant Gamma Crucis à l’étoile bleue, la base de la croix, pointe vers le pôle Sud céleste. La nébuleuse obscure nommée le «Sac de Charbon» est située juste sous la croix. Les étoiles brillantes à droite au bas de la photographie sont Hadar (Beta du Centaure) et Rigil Kentaurus (Alpha du Centaure). Alpha du Centaure, dans le coin inférieur droit, est l’étoile la plus rapprochée du Soleil, à 4,3 al. Alpha du Centaure est un système tripe d’étoiles. (Crédit & Copyright: Yuri Beletsky)
17 mai 2007
Mystère dans le ciel de l’Australie. La trace lumineuse visible dans le ciel de l’Australie n’était rien d’autre que l’explosion de l’étage supérieur d’une fusée spatiale russe. L’étage supérieur de la fusée s’était retrouvé en orbite terrestre après l’échec d’un lancement d’un satellite de communication il y a un an. On voit sur cette photographie, dont le temps d’exposition est de 30 minutes, la Voie lactée et la nébuleuse sombre du Sac de Charbon, la Croix du Sud ainsi que la région de l’étoile Êta de la Carène entourée d’une nébuleuse d’émission rouge. (Credit & Copyright: Ray Palmer)
22 février 2007
Les étoiles du centre de la Voie lactée. On ne peut observer le centre de notre Galaxie en lumière visible à cause des nuages de poussière et de gaz qui nous le cache. La lumière infrarouge peut cependant nous parvenir plus aisément. Cette photographie a été réalisée dans ce domaine du spectre par les caméras du télescope spatial Spitzer. Le centre de la Voie lactée est à 26 000 al du Soleil dans la direction de la constellation du Sagittaire. Cette photographie couvre une région qui s’étend sur 900 al. (Credit: Susan Stolovy (SSC/Caltech) et al., JPL-Caltech, NASA)
10 février 2007
(REPRISE : 13 janvier 2006)
Photographie de la Voie lactée au-dessus de l’observatoire du Mont Cerro Paranal. L’animation montre que la Voie lactée se rapproche de l’horizon, mouvement qui est évidemment dû à la rotation de la Terre. (Credit & Copyright: Stéphane Guisard (Los Cielos de Chile))
23 janvier 2007

Animation (GIF) montrant le mouvement des étoiles dans la région centrale de la Voie lactée sur une période de 8 ans. La région couverte ne fait qu’une année-lumière. L’analyse du mouvement de ces étoiles montre qu’elles orbitent autour d’un objet dont la masse est d’environ 2,6 millions de fois celle du Soleil et qui fait moins d'un cinquième d’année-lumière. Cet objet est un trou noir supermassif. (Credit: A. Eckart (U. Koeln) & R. Genzel (MPE-Garching), SHARP I, NTT, La Silla Obs., ESO)
14 janvier 2007

Si nos yeux étaient sensibles aux rayons X, on pourrait voir le centre de la Voie lactée qui nous est caché par les nuages interstellaires de poussière. Le centre de la Voie lactée, en direction du Sagittaire, pourrait alors nous apparaître comme le montre la photo du jour. Cette photographie a été réalisée par le satellite Chandra. Les rayons X de haute énergie sont en bleu, ceux de moyenne énergie en vert et ceux de basse énergie en rouge. L’image couvre une région d’environ 130 al. Le centre de notre Galaxie est à 26 000 années-lumière du Soleil. (Credit: D. Wang (UMass) et al., CXC, NASA)
10 août 2006
Photographie de Cerro Tololo Inter-American Observatory (CTIO) un observatoire astronomique situé au Chili. On voit à gauche le Grand Nuage de Magellan et, un peu plus haut, le Petit Nuage de Magellan. À droite, c’est notre galaxie la Voie lactée. À droite, au milieu du bâtiment, on aperçoit les quatre fameuses étoiles brillantes connues sous le nom de «Croix du Sud». (Credit: Roger Smith, AURA, NOAO, NSF)
6 août 2006
REPRISE : 13 mars 2004, 9 novembre 2002 et 14 mai 2001
Magnifique photographie de la Voie lactée dans le ciel de l’Utah. Cette photo a été réalisée en mai 2003. (Credit & Copyright: Wally Pacholka (Astropics.com))
1er août 2006
Photographie du centre de notre Galaxie en infrarouge. Voir texte du 30 mai 2010. (Credit: 2MASS Project, UMass, IPAC/Caltech, NSF, NASA)
16 juillet 2006
L’étoile en haut à gauche est si brillante qu’il est difficile de voir la galaxie dans le coin inférieur droit de la photo. Cette galaxie est Leo I, une galaxie sphérique naine qui fait partie du Groupe local, et elle n’est qu’à 1° de Régulus, une étoile de la constellation du Lion. De toutes les galaxies satellites de la Voie lactée, Leo I est celle qui est le plus loin, du moins dans l’état actuel de nos connaissances. En effet, la poussière et les gaz du disque de la Voie lactée nous empêchent de voir en lumière visible dans la direction de celui-ci. Il se pourrait donc qu’on découvre d’autres galaxies naines grâce à des observations dans d’autres domaines que le visible. Leo I est à 800 kal de nous alors que Régulus est relativement près, à seulement 75 années-lumière. (Credit & Copyright: Russell Croman)
19 juin 2006
Photographie du ciel montrant des nuages terrestres et une partie de la Voie lactée. La source lumineuse qui éclaire les nuages provient de la ville de Phoenix (Arizona) et non du Soleil. En haut, complètement à droite, on aperçoit la planète Jupiter. (Credit & Copyright: Ulrich Beinert)
24 avril 2006
Vous pouvez admirer le plan du disque de notre Galaxie, la Voie lactée, en faisant défiler l’image du jour à l’écran. Cette image a été réalisée en utilisant les données du projet GLIMPSE réalisé à l’aide du télescope spatial Spitzer. Le mot Glimpse est un acronyme de «Galactic Legacy Infrared Mid-Plane Survey Extraordinaire» un titre compliqué qui avait pour but de fabriquer le mot qui signifie aperçu en anglais. L’image du plan de Galaxie de cette photo fait environ 9°, soit 18 fois la pleine lune. La constellation de la Règle est au centre de cette image. Le centre de la Voie lactée est plus facile à observer dans le domaine de l’infrarouge parce cette radiation traverse plus facilement la poussière interstellaire. Les images obtenues par Spitzer nous montrent de nombreux amas stellaires, des régions de formation d’étoiles, les zones brillantes blanches ainsi que l’hydrogène interstellaire, zone plus verdâtre de l’image. Le rouge omniprésent de la photo vient du rayonnement des poussières et des molécules organiques. Les zones plus noires montrent les endroits où les vents stellaires intenses des grosses étoiles lumineuses ont repoussé ces débris interstellaires. Mais dans certaines régions complètement sombres, la poussière est si dense qu’elle demeure opaque même pour la vision infrarouge de Spitzer. (Credit: E. Mercer (Boston Univ.), et al., SSC, JPL-Caltech, NASA, and the GLIMPSE Team)
16 décembre 2005
Un trou noir supermassif faisant plus de 2 millions de fois la masse du Soleil occupe le centre de la Voie lactée. Cette affirmation autrefois contestée est maintenant assez évidente depuis que l’on a observé les orbites d’étoiles situées près du centre galactique. En utilisant l’un des VLT (Very Large Telescope) de l’Observatoire du Cerro Paranal et un appareil photo infrarouge très perfectionné, les astronomes ont suivi l’étoile S2 sur son orbite. Cette étoile n’est qu’à 17 heures-lumière du centre galactique, ce qui représente une distance équivalente à trois fois le rayon moyen de l’orbite de Pluton. Les données obtenues montrent que S2 est en orbite autour d’un objet très compact doté d’une gravité énorme, un trou noir supermassif. Cette image infrarouge montre une région densément peuplée qui s’étend sur une distance de 2 années-lumière autour du centre galactique, dont la position est indiquée par les deux flèches. La possibilité de suivre le mouvement des étoiles près du centre de la Voie lactée nous permet de déduire la masse du trou noir central. Comme la gravité est très forte dans cette région, les résultats obtenus permettent de tester la théorie de la gravité d’Einstein (la relativité générale). (Credit : Rainer Schödel (MPE) et al., NAOS-CONICA, ESO)
23 octobre 2005
Plusieurs nébuleuses, de la poussière et des milliards d’étoiles se trouvent dans le disque de notre Galaxie, la Voie lactée. De la Terre, on voit ce disque comme un ruban de lumière diffuse qui traverse  le ciel si on se trouve dans un lieu où la noirceur est presque totale. La photo du jour a été prise au Chili avec un appareil numérique équipé d’un objectif grand-angulaire. La très bonne qualité de cette photo permet d’admirer le vaste réseau complexe de filaments de poussière du disque de notre Galaxie. Ce sont ces poussières qui nous empêchaient de voir le centre de la Voie lactée en lumière visible et donc de connaître sa position exacte. Les astronomes ont cependant contourné le problème par d’autres moyens assez tôt au 20e siècle. Sur l’image du jour, le centre de la Voie lactée est au milieu de la partie la plus épaisse du disque. La lueur diffuse qui entoure cette partie de notre Galaxie provient de milliards d’étoiles plus vieilles et moins lumineuses que notre Soleil. Ces étoiles sont si vieilles qu’elles ont été formées avant que le disque de notre Galaxie se peuple de poussière et de nébuleuses. On peut voir sur cette image, juste au-dessus du centre galactique, la nébuleuse de Pipe qui est souvent prise en photo. Les nébuleuses sombres mises en évidence sur cette image n’ont aucun lien avec la matière sombre qui est la composante dominante de notre Galaxie. La nature de cette matière sombre constitue encore un mystère. (Credit & Copyright: Serge Brunier)
4 octobre 2005
Une étude extensive des étoiles réalisée à l’aide du télescope spatial Spitzer a permis de conclure que la Voie lactée n’est pas une galaxie spirale ordinaire. Il est très difficile d’étudier le centre de notre Galaxie car la lumière venant de cet endroit est bloquée par les nuages de gaz et de poussière. Cependant, la lumière infrarouge traverse plus facilement ces nuages. La mesure dans le domaine de l’infrarouge de la position d’environ 30 millions d’étoiles indique que le bulbe de la Voie lactée est traversé par une large barre d’environ 27 000 années-lumière de longueur : notre Galaxie est donc de type spiral barré. En fait, s’il nous était possible de voir notre Galaxie de face, elle serait semblable à celle de ce dessin d’artiste. La barre centrale de la Voie lactée fait un angle d’environ 45° avec la ligne qui joint le Soleil au centre de la galaxie. Le Soleil est à environ 26 000 années-lumière du centre de la Voie lacté, ce qui laisse une distance considérable entre notre étoile et cette barre d’étoiles. (Illustration Credit: R. Hurt (SSC), JPL-Caltech, NASA Survey Credit: GLIMPSE Team)
25 août 2005
L'arc radio du centre de la Voie lactiée. Voir le texte du 27 avril 2008. (Credit: Farhad Yusef-Zadeh et al. (Northwestern), VLA, NRAO)
3 avril 2005

Si vous syntonisez la fréquence 408 MHz avec votre radiotélescope, vous pourrez capter les mêmes données que celles recueillies par trois radiotélescopes dans les années 1970 : le Jodrell Brank, le MPIfR et celui du Parkes Observatory. Les données de ces trois radiotélescopes ont été utilisées pour réaliser une carte complète du ciel. Les ondes radio de cette fréquence sont produites par des électrons qui s’enroulent dans les lignes de champs magnétiques. Sur l’image du jour qui est en fausses couleurs, on voit très bien le plan de la Voie lactée, mais aucune étoile n’est visible. Les sources lumineuses près du plan galactique sont en fait des pulsars, vestiges de supernovae, ou des régions de formation d’étoiles. Les grandes structures arquées sont des régions soumises à l’activité stellaire locale. Une galaxie voisine de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan en bas à droite, et la radiogalaxie Centaurus A, située au-dessus du plan à droite du centre, brillent aussi en onde radio de 408 . (Credit: C. Haslam et al., MPIfR, SkyView)
5 février 2005

Si nous pouvions nous éloigner suffisamment de la Voie lactée, comment la verrions-nous? Étant donné que nous sommes dans la Voie lactée et qu’elle contient passablement de poussière qui nous bloque la vue, personne ne le sait de façon certaine. Cependant, grâce à différents types d’observations on peut dire que le dessin du jour devrait s’approcher de la forme de notre Galaxie. Nous savons que le cœur très brillant de la Voie lactée renferme un trou noir supermassif. Le bulbe central brillant de notre galaxie contient peut-être une barre asymétrique d’étoiles rouges relativement âgées. Les bras spiraux se déploient dans le disque de la Voie lactée. Ils contiennent plusieurs amas ouverts de jeunes étoiles bleues, des nébuleuses et de la poussière sombre. Ce que l’on ne peut voir sur cette image, et c’est voulu, car on ne peut le voir, est le grand halo de matière sombre qui constitue la majeure partie de la masse de la Voie lactée, contrôlant ainsi le mouvement global des étoiles éloignées du bulbe. (Illustration Credit & Copyright: Mark Garlick (Space-art))
4 janvier 2005
En lumière visible, il est presque impossible de voir quoi que ce soit du centre de notre Galaxie parce que la poussière qui nous en sépare bloque toute la lumière. Mais, la poussière est beaucoup plus transparente aux radiations infrarouges. L’image du jour provient d’observations faites dans l’infrarouge. Il y a des millions d’étoiles dans la région qu’elle couvre. Le centre galactique rougeâtre à droite est à environ 30 000 années-lumière de la Terre en direction de la constellation du Sagittaire. La barre diagonale plus foncée qui traverse la photo est le plan de la Voie lactée. C’est dans ce plan que le Soleil orbite autour du centre de la Voie lactée. Le plan galactique est obscur, car les nuages moléculaires qui s’y trouvent contiennent de poussière qui provient surtout des supernovae du passé. Le centre de la Voie lactée émet des ondes radio et des radiations de haute énergie et on pense (en 1999, on manquait de preuves!) que cela provient du trou noir supermassif qui s’y trouve. (Credit: 2MASS Project, UMass, IPAC/Caltech, NSF, NASA)
7 novembre 2004
REPRISE : 7 septembre 2003, 8 juillet 2001 et 21 juin 1999
Cette photographie du noyau de notre Galaxie provient du télescope spatial en rayons X Chandra. La Terre est à environ 26 000 années-lumière de cette région. Cette image en fausses couleurs couvre une région d’environ 130 années-lumière. Elle nous montre un endroit qui émet des radiations X intenses ainsi qu’une région centrale très brillante nommée Sagittarius A* (il faut prononcer A étoile) qui abrite un trou noir supermassif dont la masse est trois millions de fois plus grande que celle du Soleil. Malgré sa masse énorme, le centre de la Voie lactée est plutôt faible en rayon X en comparaison de certaines galaxies actives munies d’un trou noir central supermassif. On explique cette faible émission par l’absence de matière qui tomberait vers le trou noir central de notre Galaxie. D’ailleurs, les observations de Chandra montrent la présence de nuages gazeux d’une douzaine d’années-lumière qui encerclent la région centrale; on les voit sur la photo en haut et en bas. La température de ces nuages atteint plusieurs millions de degrés, ce qui indique que des événements violents ont chassé la matière des environs du trou noir. (Credit: Fred Baganoff (MIT), Mark Morris (UCLA), et al., CXC, NASA)
6 novembre 2004
REPRISE : 8 janvier 2003
Dans le roman de science-fiction de Jules Verne «Voyage au centre de la Terre» (texte intégral ici), le professeur Otto Lidenbrock et ses collègues explorateurs rencontrent de nombreuses merveilles étranges et excitantes. Mais quelles merveilles le centre de notre Galaxie renferme-t-il? On sait qu'on peut y trouver d'immenses nuages de poussière, des amas d'étoiles très lumineuses, des anneaux de gaz en rotation et même un trou noir supermassif. Mais, la lumière visible de la majeure partie du centre de la Voie lactée ne peut nous parvenir en raison de la poussière et des gaz du disque de notre Galaxie. On peut cependant contourner cette difficulté en utilisant les autres domaines du spectre électromagnétique comme le montre l'image du jour qui vient des données en lumière infrarouge recueillies par le satellite MSX (Midcourse Space Experiment). L'image a été construite en utilisant trois bandes de l'infrarouge moyen qui ont ensuite été colorées en bleu, vert et rouge. On y voit des nuages de poussière qui sont chauffés par la lumière des étoiles. Le plan de la Voie lactée traverse le milieu de cette image et le centre galactique est évidemment le spot brillant au centre. (Credit: MSX, IPAC, NASA)
11 avril 2004
REPRISE du 25 octobre 2002
et du texte du 22 avril 2000
La Voie lactée semble disparaître du ciel tous les jours et c’est tout à fait naturel. Juste avant le lever du Soleil, la lumière de la Voie lactée devient beaucoup plus faible que les premières lueurs du matin et elle disparaît à notre vue. Bien entendu, elle devient à nouveau visible après le coucher du Soleil. L’image du jour provient de deux photos prises en mai 2003 en Arizona. La photo prise avant le lever du Soleil a été superposée à celle prise après son coucher. Les montagnes que l’on voit sur la photo sont les Kofa. (Credit & Copyright: Richard Payne (Arizona Astrophotography))
23 février 2004
Il y a dans le disque de notre Galaxie, la Voie lactée, d'innombrables nébuleuses, d'immenses nuages sombres de poussières et des centaines de milliards d'étoiles. Les taches rouges de cette image dont on a augmenté les contrastes sont surtout des nébuleuses d'émission, des nuages d'hydrogène ionisé par les radiations de jeunes étoiles énergétiques. Les taches bleues correspondent à des nébuleuses de réflexion, des nuages de poussière qui renvoient la lumière des étoiles vers nous. Mais ce qui est le plus spectaculaire sur cette photo, ce sont les régions sombres, dont la nébuleuse de la Pipe en haut et à gauche. Ces régions poussiéreuses contiennent aussi des nuages moléculaires froids. Le disque de la Voie lactée contient beaucoup de poussière, assez pour nous cacher le centre de notre Galaxie en lumière visible, si bien qu'il a fallu attendre au début du siècle dernier pour découvrir son emplacement de façon précise. La lumière blanche diffuse provient de milliards d'étoiles qui comme notre Soleil sont plus vieilles et moins lumineuses. Bien qu'on connaisse passablement de choses au sujet de notre Galaxie, la majeure partie de sa masse est constituée de matière que l'on ne connaît même pas. (Credit & Copyright: John P. Gleason, Steve Mandel)
28 septembre 2003
REPRISE du 27 septembre 1999
La majorité des étoiles de la Voie lactée nous apparaissent sous l'aspect d'une bande blanche laiteuse (c'est de là que vient le nom de notre Galaxie) qui traverse le ciel. La photographie du jour montre une partie de cette bande laiteuse. Laissez le curseur de votre souris au-dessus de l'image et vous verrez apparaître la légende qui indique le nom de plusieurs constellations et de leurs étoiles brillantes ainsi que l'emplacement de nébuleuses, d'amas d'étoiles et de la galaxie d'Andromède. (Credit & Copyright: Jerry Lodriguss (Astropix.com))
25 août 2003
Si nos yeux pouvaient voir le rayonnement X, le centre de notre galaxie ne serait pas masqué par les immenses nuages de poussière cosmique qui bloquent la lumière visible. La Voie lactée en direction de la constellation du Sagittaire ressemblerait alors à cette superbe mosaïque provenant d'images captées par l'observatoire spatial Chandra. Elle est composée d'une trentaine d'images et elle couvre une région de 400 par 900 années-lumière entourant le centre de la Voie lactée. Les couleurs de cette image correspondent aux énergies des rayons X : le bleu pour les hautes énergies, le vert pour les énergies moyennes et le rouge pour les énergies faibles. Des centaines d'étoiles naines blanches, des étoiles à neutrons et des trous noirs immergés dans un brouillard de gaz chauffé à des millions de degrés apparaissent sur cette image rayon X. Le spot lumineux blanc au centre de l'image correspond à la position du trou noir supermassif qui occupe le centre de la Voie lactée. La vision rayon X de Chandra nous aidera à mieux comprendre ce qui se passe au centre de notre galaxie. On a déjà découvert que la température de cette région n'atteint pas les 100 millions de degrés comme on le pensait, mais seulement 10 millions de degrés. (Credit: D. Wang (UMass) et al., CXC, NASA)
12 juillet 2003
REPRISE du 10 janvier 2002
Photographiée au télescope, la région qui entoure le centre de la Voie lactée dans la constellation du Sagittaire nous offre un spectacle grandiose : un champ dense d'étoiles, des amas d'étoiles et des nébuleuses à profusion. Cette très photo contient deux des objets célestes qui ont capté l'attention de l'astronome du 18e siècle, Charles Messier. Il s'agit de la nébuleuse de la Lagune (M8) en bas à gauche et de la nébuleuse de la Trifide (M20) en haut à gauche. Ces deux nébuleuses sont très près de nous, seulement un millier d’années-lumière. Le gros spot jaune dans le coin supérieur droit est cependant beaucoup plus près, car il s'agit de la planète Mars. Étrange que la Planète rouge soit jaune! Elle n'a pas attrapé la jaunisse. Son image est tout simplement fortement surexposée, sa magnitude apparente étant d'environ −1,4 ce qui est comparable à la l'éclat de Sirius. Mars s'approche de plus en plus de la Terre et n'en est qu'à 4 minutes-lumière. Michael Cole, un astrophotographe urbain, a réalisé cette photographie le 20 mai 2001 à 3h depuis Camp Hancock en Oregon. (Credit & Copyright: Michael Cole)
28 juin 2003
REPRISE du 15 juin 2001
Le Soleil est si brillant qu'il nous cache à peu près tout ce qui se trouve derrière lui, sauf lors d'une éclipse totale de Soleil. La Lune lorsqu'elle est pleine nous cache aussi une grande partie des étoiles sauf évidemment lors d'une éclipse totale de Lune qui dure passablement plus longtemps que celle du Soleil, typiquement une heure ou plus. Cette photo du ruban laiteux de notre Galaxie, la Voie lactée, a été prise en mai 2003 lors de l'éclipse totale de Lune. La Lune même éclipsée est l'objet le plus brillant du ciel à droite. Cette photo a été prise lors de la nuit du 16 mai où le mercure est descendu en bas de 0°C lors de l'expédition Teide 2003 à Mirador del Pico Viejo, une montagne des îles Canaries. Deux vidéos de l'éclipse sont disponibles sur le site de l'expédition. (Credit & Copyright: Juan Carlos Casado)
3 juin 2003
La fenêtre de Baade. Voir le texte du 19 décembre 2007. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), ROE, UKS Telescope))
23 décembre 2002
Nos yeux peuvent voir la bande laiteuse de notre galaxie, d'où son nom de Voie lactée. Mais jamais comme sur l'image du jour, car contrairement aux pellicules photographiques ou encore au capteur photographique électronique nos yeux ne peuvent accumuler la lumière sur une longue période de temps. Nous en sommes réduits à voir un bandeau qui ressemble vaguement à une rivière laiteuse qui semble encercler la Terre, car nous sommes à l'intérieur du disque de la Voie lactée. Mais, l'image qui nous est présentée est un montage numérique. Une des photos du montage a été prise en juillet 2000 avec un appareil photo motorisé de façon à suivre les étoiles pour allonger le temps de pose. Plus tard, du même endroit, le photographe a profité du lever de la Lune pour capter une photographie à temps de pose plus court afin d'immortaliser le mont Blanc, la montagne la plus haute d'Europe de l'Ouest. Les reflets sur l'eau ont été rehaussés numériquement. (Credit & Copyright: Marc Sylvestre (Universia))
23 septembre 2002
En dirigeant des radiotélescopes vers le centre de la Voie lactée, les scientifiques explorent un monde mystérieux et complexe. Cette image en fausses couleurs des observations radio, l’une des premières en haute résolution, s’étend sur une région de 4° autour du centre galactique. Elle a été construite à partir des ondes radio de longueur d’onde 1 m recueillies par les radiotélescopes du VLA (Very Large Array) situé près Socorro au Nouveau-Mexique. Près du centre de la Voie lactée se trouve un objet extrêmement brillant auquel on a donné le nom de Sagittarius A* (Sgr A*, on prononce Sagittarius A étoile). On pense qu'un trou noir géant dont la masse atteint le million de masses solaires se trouvant au centre de la Voie lactée est responsable de ces émissions intenses produites par la matière qu'il engloutit. Le plan galactique près du noyau, en diagonale sur l'image, abrite des nuages de gaz déformés et excités par les étoiles massives et chaudes. On y trouve aussi plusieurs rémanents plus ou moins sphériques de supernova. Il s'agit donc d'un environnement cosmique très énergétique où règnent des conditions peu propices au développement de monde semblable à celui de notre planète. L'image montre aussi plusieurs arcs et traits lumineux intenses dont on ne connait pas vraiment l'origine, un défi pour les modèles à venir de la dynamique du centre de la Voie lactée. (Credit: N. E. Kassim, D. S. Briggs, T. J. W. Lazio, T. N. LaRosa, J. Imamura (NRL/RSD))
3 août 2002
REPRISE du 28 janvier 1999
On peut voir sur cette image le bulbe central de la Voie lactée ainsi que les veines sombres de poussière qui zèbrent le disque de notre galaxie. Deux autres galaxies voisines de la nôtre sont aussi visibles en bas à droite, le Grand Nuage de Magellan et le Petit Nuage de Magellan. Mais cette image n'a pas été réalisée pour étudier ces galaxies, ni même pour la Voie lactée. Elle a été réalisée en utilisant les données de l'étude Two Micron All Sky Survey (2MASS), une étude qui a recensé, mesuré et catalogué plus de 250 millions d'étoiles couvrant la totalité de la surface de la sphère céleste. Cette étude a été réalisée dans trois domaines rapprochés de l'infrarouge. Les données ainsi recueillies ont été utilisées pour assigner une luminosité et une couleur à chaque pixel représentant une étoile. Sur cette image recadrée, le bulbe de la Voie lactée occupe le centre gauche. L'image en haute résolution n'est pas recadrée. Le bulbe est traversé horizontalement par le disque brillant de notre galaxie. Les régions poussiéreuses de la Voie lactée sont opaques aux infrarouges rapprochés et en conséquence ils apparaissent sombres sur l'image, car le nombre d'étoiles recensées par 2MASS y est moindre. En plus des nuages de Magellan, d'autres points brillants sont dispersés sur l'image. Il s'agit des amas globulaires en orbite autour de la Voie lactée. (Credit: J. Carpenter, M. Skrutskie, R. Hurt, 2MASS Project, NSF, NASA)
19 juillet 2002
La lumière visible émise au centre de la Voie lactée ne peut nous parvenir, car elle est bloquée par les nombreux nuages de poussière situés dans le plan de notre galaxie. Mais les scientifiques ont inventé au siècle dernier des caméras infrarouges capables de voir à travers cette épaisse poussière parce que les infrarouges sont beaucoup moins absorbés. Cette image qui montre le centre de la Voie lactée en fausses couleurs a été construite en assemblant les données de l'infrarouge proche dans trois bandes différentes. Ces données proviennent des études galactiques 2MASS et MSX (Midcourse Space Experiment). La poussière laisse passer plus aisément les radiations du proche infrarouge. Ainsi, plusieurs géantes rouges qui nous étaient cachées sont devenues visibles. Dans le domaine de l'infrarouge moyen, la poussière absorbe plus de radiation et en conséquence, c'est elle qui devient très lumineuse. Cela nous permet d'observer le tumulte qui règne au sein du mystérieux centre de notre galaxie. (Credit: 2MASS Project, UMass, IPAC/Caltech, NSF, NASA)
7 juillet 2002
REPRISE du 5 juillet 2000
Qui sont les plus proches voisins du Soleil? Cette carte qui s'étend sur 1500 années-lumière montre la réponse que les astronomes ont trouvée. Elle a été construite à partir de diverses observations et déductions. Actuellement, le Soleil traverse un nuage interstellaire local qui est dessiné en violet sur cette carte. Ce nuage provient de l'association de jeunes étoiles Scorpius-Centaurus. Le nuage interstellaire local est situé à l'intérieur de la bulle locale représentée en noir, une région de faible densité du milieu interstellaire. Les régions orangées comme le Rift de l'Aigle (Aquila Rift) sont des nuages moléculaires de densité élevée à l'intérieur desquels se trouvent des pouponnières d'étoiles. La nébuleuse de Gum (Gum 12) colorée en vert est en réalité une gigantesque région contenant de l'hydrogène chaud ionisé. Le rémanent de supernova Vela (SNR G263.9-03.3) est situé à l'intérieur de la nébuleuse de Gum. Ce rémanent encore en expansion a créé des coquilles fragmentées de matériel qui rappelle la forme du nuage interstellaire local. Le portrait de ce qui entoure le Soleil n'est cependant pas complet et les études futures pourraient nous aider à comprendre comment ce milieu a pu affecter le climat de la Terre. (Illustration Credit & Copyright: Linda Huff (American Scientist), Priscilla Frisch (U. Chicago))
17 février 2002
REPRISE du 12 avril 2000
Il n’y a pas que des étoiles dans une galaxie comme la nôtre. En effet, 10% de la matière du disque de la Voie lactée est sous forme gazeuse et se trouve entre les étoiles dans ce que l’on nomme le milieu interstellaire. La densité du milieu interstellaire n’est pas uniforme et peut montrer des variations soudaines, comme c’est le cas pas très loin du système solaire. Il est très difficile de mesurer la densité du milieu interstellaire local, car elle est très faible et les gaz présents émettent très peu de lumière. Mais on arrive tout de même à détecter le principal gaz qui le constitue, soit l’hydrogène, car ce gaz absorbe des longueurs d’onde spécifiques de la lumière émise par les étoiles qui l’entourent. Cette carte préliminaire du milieu interstellaire local s’étend sur environ 10 années-lumière et elle est basée sur les plus récentes observations. Ces observations nous indiquent que le Soleil se déplace dans le nuage interstellaire local qui est lui aussi en mouvement, car il glisse vers l’extérieur de l’Association Scorpion-Centaure, une région de formation d’étoiles. Le Soleil devrait sortir du nuage interstellaire local d’ici 10 000 ans. Le milieu interstellaire local est peu connu. Il reste beaucoup à découvrir sur sa distribution, son origine et ses effets sur le système solaire. (Illustration Credit & Copyright: Linda Huff (American Scientist), Priscilla Frisch (U. Chicago))
10 février 2002
REPRISE du 11 avril 2000
Un télescope contrôlé à distance portant des lunettes à soleil rouge installé sur le sol chilien a photographié tout le ciel austral pendant plusieurs années. Pourquoi des lunettes à soleil rouge? Pour observer l’élément le plus répandu de notre galaxie, l’hydrogène. L’hydrogène chaud ionisé émet en effet de la lumière rouge, la fameuse raie H alpha bien connue des observateurs de nébuleuses d’émission. Mais cette lumière rouge ne vient pas que des nébuleuses d’émission, car l’hydrogène chaud ionisé est présent presque partout dans la Voie lactée et l’étude de sa répartition peut nous raconter l’histoire complexe du gaz interstellaire en plus de nous indiquer où l’hydrogène plus sombre et d’autres gaz se trouvent. Vous pouvez admirer les résultats de ce travail de longue haleine sur cette carte la plus complète en lumière rouge de l’hémisphère sud. Le gaz chaud d’hydrogène est partout présent le long du plan de la Voie lactée. D’immenses nuages gazeux dont certains proviennent des coquilles d’expansion d’étoiles mortes depuis des lustres sont aussi visibles. Cette carte construite à partir des données du SHASSA (Southern H-Alpha Sky Survey Atlas) montre que notre galaxie pourrait être considérée comme une failbe nébuleuse d’émission. (Credit: SHASSA Team, NSF)
29 janvier 2002
La région du ciel située près du centre de la Voie lactée est peuplée d'une multitude de merveilles célestes. Les constellations du centre de notre galaxie sont le Sagittaire, la Balance, le Scorpion, l'Écu de Sobieski et le Serpentaire. Parmi les nombreuses nébuleuses, on peut observer la nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523) l'amas M16 (NGC 6611) associé à la nébuleuse de l'Aigle, la nébuleuse du Cygne (M17 ou NGC 6618) et la nébuleuse Trifide (M20 ou NGC 6514). On y trouve aussi plusieurs amas ouverts : l'amas du Papillon (M6 ou NGC 6405), l'amas de Ptolémée (M7 ou NGC 6475), M18 (NGC 6613), M21 (NGC 6531), M23 (NGC 6494) et M25 (IC 4725). Les amas globulaires présents dans cette région sont M9 (NGC 6333), M22 (NGC 6656), M28 (NGC 6626), M54 (NGC 6715), M69 (NGC 6637) et M70 (NGC 6681). Et il ne faut pas oublier la fenêtre de Baade, une région peu poussiéreuse qui permet l'observation du centre galactique en lumière visible. (Credit: W. Keel (U. Alabama, Tuscaloosa), Cerro Tololo, Chile)
29 décembre 2001
REPRISE du 11 septembre 1999 et du 11 novembre 1997
Pourquoi le centre de la Voie lactée scintillerait-il? Plusieurs astronomes pensent que la seule réponse possible implique la présente d'un trou noir. Lors des observations dans le domaine des rayons X de Sagittarius A* conduites par l'observatoire spatial Chandra, l'intensité en rayon X de cette source situé en plein centre de la Voie lactée s'est accrue dramatiquement pendant quelques minutes. Sagittarius A* est le point brillant au centre de cette image. Comme l'intensité des radiations émises par un gros objet ne peut varier sur une courte période, il faut que ce soit une petite source qui soit à l'origine de ce signal. Des données sur le mouvement des étoiles situées dans cette région indiquent qu'un objet très massif est présent au centre de notre galaxie. Sa masse atteindrait une valeur égale à plusieurs millions de fois celle du Soleil. Un seul objet peut arborer ces propriétés, un trou noir supermassif. Ce scintillement près du centre de la Voie lactée est une preuve supplémentaire de la présence d'un trou noir supermassif. (Credit: F. Baganoff (MIT) et al., CXO, NASA)
10 septembre 2001
En février 2000, l'observatoire spatial en rayon X Chandra a été utilisé pendant 27 heures pour espionner le plan de notre galaxie, la Voie lactée. La cible était une région restreinte située dans la petite constellation de l'Écu de Sobieski, une zone inexplorée par les télescopes optiques en raison des nuages de poussière et de gaz qui bloquent la lumière visible. Mais les rayons X peuvent traverser ces régions obscures révélant ainsi ce qu'elles contiennent et l'Univers cachées derrière celles-ci. Les observations de Chandra nous sont présentées sur cette image en fausses couleurs. Les galaxies lointaines qui émettent des rayons X de haute énergie sont représentées par des points bleus, alors que les points rouges sont des sources de rayons X de faible énergie probablement situées dans notre propre galaxie. La lueur bleue diffuse de rayon X de haute énergie est assez intrigante. Les astronomes débâtent depuis longtemps sur l'origine de l'émission X provenant plan de notre galaxie. Est-elle due à des sources ponctuelles ou à un gaz chaud? Comme les résultats de Chandra le suggèrent, la présence d'un gaz chauffé à des dizaines de millions de degré est la source principale de ces radiations X. Mais cette conclusion soulève d'autres questions. Qu'est qui chauffe ce gaz à cette incroyable température? Comment ce gaz peut-il rester dans le plan de la Voie lactée? (Credit: Ken Ebisawa (LHEA/ GSFC) et al., CXC, NASA)
14 août 2001
Est-ce que la Voie lactée est entourée d'un halo de gaz chaud? Une étape de plus pour résoudre ce vieux mystère a été franchie grâce aux observations de NGC 4631, une galaxie rapprochée de la nôtre, réalisées par l'observatoire spatial en rayon X Chandra. Cette image provient de la superposition des données en rayon X représentées en bleu et de celles réalisées en lumière visible par le télescope Hubble. Le rouge correspond à la présence d'étoiles massives. Puisque NGC 4631 est une galaxie spirale semblable à la Voie lactée, cela pourrait signifier que notre galaxie est aussi entourée d'un gaz chaud source d'émission de rayon X. Les amas d'étoiles chaudes sont probablement la source d'énergie qui réchauffe le gaz de cette galaxie. NGC 4631, aussi appelée la galaxie de la Baleine, est à environ 25 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation des Chiens de chasse. (Credit: Daniel Wang (U. Mass.) et al., Chandra, NASA)
25 juillet 2001
Quelles sont les plus proches étoiles du Soleil? La plus rapprochée, à 4,22 années-lumière de nous, est Proxima Centauri, l'une des trois étoiles du système d'Alpha Centauri. On peut de l'hémisphère sud de notre planète observer facilement Alpha Centauri. L'étoile de Barnard, une étoile de faible intensité visible au télescope, est la deuxième plus près de nous. Elle est située dans la constellation du Serpentaire (Ophiuchus) à 5,96 années-lumière de nous. Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel, fait partie du cinquième système stellaire le plus rapproché, à 8,55 années-lumière. Les 25 systèmes stellaires les plus rapprochés du Soleil sont indiqués sur cette carte qui s'étend jusqu'à 13,1 années-lumière. Plus loin, il y a probablement d'autres étoiles dont l'intensité est si faible qu'on ne les a pas encore découvertes. On estime qu'il y a encore à peu près 130 autres systèmes stellaires que l'on n'a pas découverts dans un rayon de 32 années-lumière. (Drawing Credit: T. J. Henry, RECONS Team)
18 mars 2001
REPRISE du 21 avril 1999
Notre galaxie, la Voie lactée, est remplie de gaz, surtout de l'hydrogène et de l'hélium. Mais, il y a aussi des traces de molécules plus lourdes, dont le monoxyde de carbone (CO), l'une des composantes du smog. Cette image radio à grand angle du monoxyde de carbone illustre les incroyables et nombreuses structures formées par cette molécule interstellaire. Dans les régions de haute densité gazeuse se forment des étoiles, alors que les vides correspondent peut-être à des endroits où les forts vents de jeunes étoiles massives ont agi. Cette étude dénommée FCRAO a récemment été révisée au Dominion Radio Astrophysical Observatory afin d'y inclure les données de l'étude Canadian Galactic Plane Survey, un projet international ayant pour but de réaliser la carte du milieu interstellaire à une grande échelle et en haute résolution. (Credit: Chris Brunt & Jerran Ontkean (DRAO, NRC Canada))
15 janvier 2001
L'espace interstellaire est rempli de nuages gazeux extrêmement ténus constitués surtout d'hydrogène. Les atomes d'hydrogène neutre (HI en langage astronomique) les plus répandus1 sont constitués d'un proton et d'un électron. Le proton et l'électron possèdent un spin, un peu comme une toupie, mais le proton et l'électron ne peuvent avoir que deux orientations : des axes de rotation parallèles ou antiparallèles. Il est rare qu'un atome d'hydrogène interstellaire change de l'état parallèle à l'état antiparallèle. Mais, lorsque cela se produit, il émet une onde radio dont la longueur d'onde est de 21 cm ce qui correspond à une fréquence de 1420 Hz. En syntonisant cette fréquence, les radiotélescopes ont produit une carte de l'hydrogène neutre de la sphère céleste. Cette image représente les données recueillies par ces études. Le trait brillant au centre est le plan de notre galaxie, la Voie lactée. Aucune étoile n'est visible sur cette image, seulement des nuages de gaz allant de dizaines à des centaines d’années-lumière de diamètre. On remarque que ces nuages sont surtout présents près du plan de notre galaxie. Ces nuages semblent prendre des formes d'arche ou encore de boucle sans doute sous l'influence de l'activité stellaire du disque de la galaxie. (Credits: J. Dickey (UMn), F. Lockman (NRAO), SkyView)
13 janvier 2001
REPRISE du 1er mars 1998 et du 18 décembre 1996
1Il existe deux isotopes de l'hydrogène : le deutérium dont le noyau contient 1 proton et 1 neutron et le tritium dont le noyau contient 1 proton et deux neutrons.
Ces ronds sont en réalité des étoiles, mais pourquoi bougent-elles si rapidement? Cette courte animation réalisée dans le domaine de l'infrarouge montre le déplacement des étoiles situées à moins d'une année-lumière du centre de la Voie lactée au cours des huit dernières années. La croix jaune au centre indique la position d'une source particulière d'ondes radio nommée Sgr A* (Sagittarius A* que l'on prononce A étoile). Si ces étoiles rapides sont retenues près du centre de notre galaxie par la gravité, alors l'objet central qui est à l'origine de cette force doit être très compact et très massif. L'analyse des mouvements des étoiles indique que la masse de cet objet doit être au moins un million de fois plus grande que celle du Soleil. Mais, son diamètre ne dépasse pas 0,2 année-lumière. Les astronomes sont convaincus que ces observations montrent qu'il y a un trou noir supermassif au centre de la Voie lactée. (Credit: A. Eckart (U. Koeln) & R. Genzel (MPE-Garching), SHARP I, NTT, La Silla Obs., ESO)
20 décembre 2000
Que se passe-t-il au centre de notre galaxie? Des ondes couvrant tout le spectre électromagnétique nous proviennent du cœur de la Voie lactée. On pense que c'est en raison de la présence d'un trou noir supermassif entouré d'un anneau de gaz en rotation. Le zoo du centre de la Voie lactée vient de s'agrandir! Le télescope de 8 mètres Gemini Nord à Hawaii a produit lors de sa première utilisation une image du centre de notre galaxie. On y voit une étoile située à seulement 3 années-lumière qui est en collision avec du gaz et de la poussière. L'onde de choc produite est similaire à celle d'un bateau se déplaçant sur l'eau et a la forme d'une pointe de flèche. Le nouveau miroir flexible (optique adaptative) du télescope Gemini a produit une image de cette structure classifiée IRS8 avec une résolution jamais atteinte auparavant. (Credit: International Gemini Project, AURA, NSF)
17 octobre 2000

L'observatoire spatial ROSAT a été mis en orbite autour de la Terre en juin 1990. ROSAT a exploré l'Univers jusqu'en février 1999 en scrutant toute la sphère céleste dans le domaine des rayons X où les photons sont quelque 1000 fois plus énergétiques que ceux de la lumière visible. De cet inventaire complet de ROSAT, on a produit l'image en rayons X du ciel la plus détaillée et la plus sensible à ce jour. Sur cette image traversée au centre par le plan de notre galaxie, la Voie lactée, le rouge, le vert et le bleu correspondent en ordre croissant à des énergies de plus en plus hautes des rayons X. Les spots brillants près du bandeau central de la Voie lactée sont des astres vraiment situés dans notre galaxie. La région la plus brillante à droite du centre est dans la direction du pulsar de Vela (PSR B0833-45) et du rémanent de supernova de la Poupe (Puppis A). On peut aussi voir des sources intenses de rayon X situées loin de notre galaxie par exemple, l'amas galactique de la Vierge en haut à droite et le Grand Nuage de Magellan. Le LMC (Large Magellanic Cloud) est facile à repérer en bas à droite de cette image, car il se trouve au point de convergence des nombreuses bandes noires, des zones où il n'y a pas de données recueillies par ROSAT. Un fond diffus de rayons X domine de vastes régions du ciel. Le gaz chaud de notre galaxie contribue largement à ce fond diffus et est à l'origine des grandes boucles que l'on voit au centre de l'image près du cœur de la Voie lactée. Des sources en dehors de notre galaxie contribuent également au fond diffus rayon X, en particulier au-dessus et au-dessous du plan de la Voie lactée. Malgré l'apparence exotique du ciel en lumière X, une structure très familière apparaît sur l'image : le gaz et la poussière de notre galaxie absorbent aussi les rayons X produisant ainsi une bande sombre qui traverse le disque de la Voie lactée. (Credit: S. Digel and S. Snowden (USRA/ LHEA/ GSFC), ROSAT Project, MPE, NASA)
19 août 2000
REPRISE du 8 octobre 1996
Note : le sujet du fond diffus en rayon X de l'Univers est aussi abordé dans la parution du 30 décembre 2000.

Le centre de notre galaxie, la Voie lactée, est à 30 000 années-lumière de nous derrière les majestueux nuages de poussière de la constellation du Sagittaire. Parce que la lumière visible ne peut traverser ces épais nuages, cette région demeure relativement inexplorée. Mais, la lumière infrarouge peut traverser plus facilement la poussière. Ainsi, cette mosaïque construite à partir des données recueillies par le télescope spatial ISO (Infrared Space Observatory) et d'autres images semblables ont révélé la présence de 100 000 étoiles nouvelles dans cette région centrale de la Voie lactée. De gros nuages poussiéreux sont quand même présents sur ces images, surtout à gauche de cette image. Le centre de la galaxie est indiqué par un petit cercle blanc. Le centre même de la galaxie n'a pas été relevé, car il aurait saturé la caméra infrarouge sensible d'ISO. Les étoiles sont principalement des géantes rouges froides, très grosses et donc très lumineuses. Ce sont des étoiles qui ont quitté la séquence principale après avoir épuisé leur carburant d'hydrogène dans leur cœur. L'étude détaillée des propriétés des géantes rouges est importante, car elle peut nous révéler comment ces étoiles contribuent au gaz interstellaire et aux nuages poussiéreux, enrichissant ainsi la galaxie en carbone et autres éléments lourds. Leur mouvement peut aussi nous permettre de calculer la distribution de masse du centre de notre galaxie ce qui pourrait renforcer l'hypothèse que la Voie lactée grossit en absorbant de plus petites galaxies. (Credit: ESA/ ISO, CAM, S. Ganesh (PRL, IAP), A. Omont (IAP), ISOGAL Team)
29 juin 2000
Si vous étiez sur le pôle Sud de la Terre, c'est le ciel de cette image qui serait directement au-dessus de votre tête, mais vous ne pourriez pas le contempler comme sur cette photographie, car vos yeux ne sont pas assez sensibles à la lumière. Juste au-dessus et à droite du centre de cette photographie se trouvent les quatre étoiles de la fameuse Croix du Sud. L'étoile orangée Gamma Crucis se trouve au sommet de cette constellation. Le ruban d'étoiles, de poussière et de gaz qui traversent le milieu de cette photo est une partie de notre galaxie, la Voie lactée. La région sombre au centre de la photo est le Sac de Charbon, une nébuleuse obscure située à environ 600 années-lumière de nous. Le spot brillant rouge à droite est la célèbre nébuleuse de la Carène (NGC 3372). La Croix du Sud est une constellation bien connue, elle est même représentée sur le drapeau de l'Australie. (Credit & Copyright: Greg Bock, Southern Astronomical Society)
18 juin 2000
Voyage au centre de la Voie lactée. voir le texte du 11 avril 2004. (Credit: S. Price (AFRL/VSBC) et al., CBE, MSX, USAF)
22 avril 2000
REPRISE du 21 janvier 1997
Lors d'une nuit sombre, loin de la pollution lumineuse des villes, un bandeau laiteux traverse le ciel. Cette bande laiteuse à laquelle on a donné le nom de Voie lactée est visible pendant toute l'année, peu importe où vous vous situez sur la Terre. Jusqu'à l'invention de la lunette astronomique, personne ne savait de quoi était constituée la Voie lactée. Mais dès 1610, Galilée a découvert avec sa lunette astronomique que la Voie lactée est un nuage très dense d'étoiles. Grâce à un plus puissant télescope, ce n'est qu'en 1923 qu'Edwin Hubble a découvert que notre galaxie n'est en fait qu'une galaxie parmi les autres. Aujourd'hui, les observatoires astronomiques en orbite autour de la Terre nous permettent de faire encore plus de découvertes stupéfiantes. Cette image du plan de la Voie lactée provient des données recueillies par le satellite COBE dans le domaine de l'infrarouge. La poussière interstellaire du mince disque de notre galaxie apparaît en rouge sur cette image. (Credit: E. L. Wright (UCLA), The COBE Project, DIRBE, NASA)
30 janvier 2000
REPRISE du 29 décembre 1997
Quelle est la nature de ces nuages cosmiques gazeux qui se déplacent aussi rapidement? Les HVCs (High-velocity clouds) qui se déplacent à grande vitesse dans la Voie lactée sont observés depuis des décennies, mais leur origine et leur destination demeurent inconnues. De récentes mesures ont révélé qu'au moins un de ces nuages est situé dans le halo de notre galaxie et d'autres mesures ont réussi à nous permettre de déterminer l'abondance relative des éléments de deux nuages. D'après ces dernières mesures, ces deux nuages semblent avoir une origine différente, car l'abondance relative de leurs éléments diffère. L'un des deux nuages a une métallicité très faible, c'est-à-dire qu'il contient peu d'éléments plus lourds que l'hydrogène et l'hélium, par rapport aux étoiles environnantes. L'abondance des éléments lourds de l'autre est semblable à celui des étoiles de sa région. Ainsi, on pense que certains HVCs sont des gaz des rémanents de supernovae qui se sont produites dans les environs. Les autres seraient peut-être les débris d'anciennes galaxies naines qui ont été absorbées par la Voie lactée. Cette dernière hypothèse est intéressante, car elle pourrait expliquer comment notre galaxie continue de fabriquer des étoiles au rythme que l'on observe. Les HVCs qui se déplacent rapidement sont encerclés sur cette mosaïque en fausses couleurs. (Credit: B. Wakker (U. Wisconsin-Madison) et al., NASA)
14 décembre 1999
Les astronomes ont découvert que regarder la poussière du plan de la Voie lactée est un peu semblable à regarder le paysage à travers la mousse sur le dessus d'un verre de bière. La poussière entre les étoiles de notre galaxie est distribuée comme de la mousse, avec ses bulles et ses vides, brassée par les ondes de choc et les vents produits par le cycle de vie des étoiles. Cette image provient des données recueillies dans le domaine de l'infrarouge par le satellite IRAS (Infrared Astronomical Satellite) de la NASA. Elle couvre une région d'environ 40 sur 60 degrés centrés sur le plan de la Voie lactée près de la constellation du Cygne. On peut y voir des bulles brillantes et des arcs sombres semblables aux formations entourant les rémanents de supernova et aux régions de formation d'étoiles du disque de notre galaxie. (Credit: W. Waller (Tufts) and F. Varosi (GSFC), IRAS, SkyView, NASA)
9 octobre 1999
REPRISE du 2 mai 1998 et du 24 avril 1997
La structure connue sous le nom de Loop I est l'une des plus larges de la sphère céleste. On peut mieux observer Loop I en ondes radio et en rayon X. S'étendant sur plus de 100°, une partie de Loop I apparait si importante sur une carte de l'hémisphère nord qu'on lui a donné le nom d'éperon du pôle Nord. Cette image est une carte rayon X de Loop I, une fine bulle de gaz d'environ 700 années-lumière situé à environ 400 années-lumière. On soupçonne que c'est le rémanent en expansion d'une supernova vieille d'un million d'années qui est à l'origine de cette bulle gazeuse. Le gaz en mouvement de Loop I est en collision avec le nuage moléculaire du rift de l'Aigle et pourrait ainsi créer des fragments relativement denses dans le milieu interstellaire. Si le Soleil traversait dans les prochains millions d'années l'un de ces fragments, cela pourrait avoir une influence sur le climat terrestre. (Credit: ROSAT, MPI, ESA, NASA)
3 mai 1999
On a recensé et déterminé la position de 526 230 881 étoiles dans le ciel! L'observatoire naval des États-Unis (USNO) a déployé leur monstrueuse «Precision Measuring Machine» (instrument précis de mesure) pour numériser des plaques photographiques qui couvrent toute la sphère céleste. Ces mesures ont servi à construire cette carte. Les couleurs indiquent la densité d'étoiles par degré carré, le jaune pour 150 000 étoiles et le bleu sombre pour un nombre aussi petit que 500. La Lune couvre une région du ciel équivalente à environ 0,25 degré carré. La caractéristique la plus frappante de cette projection céleste est le disque de notre galaxie, la Voie lactée, qui traverse le milieu de la carte. Dans ce disque, les régions sombres poussiéreuses sont particulièrement évidentes, car elles nous cachent un grand nombre d'étoiles. Les deux spots brillants au sud de la Voie lactée sont les nuages de Magellan, deux petites galaxies satellites de la nôtre. Si vous pouvez loger toutes ces données sur le disque dur de votre ordinateur (note : en 1999, un fichier de 80 Go dépassait la capacité des disques durs commerciaux!), vous pouvez les télécharger ici. (Credit: PMM Team, USNO Flagstaff Station)
26 avril 1999
Ce magnifique panorama d'étoiles et de nébuleuses de la Voie lactée a été capté dans le ciel sombre de l'île de La Palma de l'archipel des Canaries. Cette image a été réalisée par un groupe d'astrophotographes expérimentés qui se sont rendus près de l'observatoire du Roque de los Muchachos pour profiter des conditions idéales d'observation de l'endroit. Ce panorama couvre environ 40° du ciel d'hiver. La multitude des étoiles de la Voie lactée dessine le ruban qui traverse la gauche de l'image. La constellation d'Orion est assez facile à localiser grâce aux trois brillantes étoiles du baudrier de ce chasseur mythique et de la grande nébuleuse M42 juste en dessous. Les deux étoiles les plus brillantes de la constellation d'Orion sont aussi faciles à repérer : Bételgeuse avec ses reflets jaunâtres est près du centre du panorama et Rigel est en bas à droite. Le rond brillant et blanc près de la bordure inférieure de l'image est Sirius, l'étoile la plus brillante de la sphère céleste. Sirius est l'étoile alpha de la constellation du Grand Chien. À partir de Sirius, traversez la Voie lactée vers le haut et vous rencontrez près de la bordure gauche Procyon, l'étoile alpha de la constellation du Petit Chien. Le groupe d'étoiles jaunâtres en forme de V en haut à droite est dominé par la géante rouge Aldébaran et toutes ces étoiles appartiennent à la constellation du Taureau. Le célèbre amas des Hyades est dans cette région. Plusieurs nébuleuses d'émission ont aussi été captées sur ce panorama. La plus impressionnante est le grand arc de cercle qui entoure la constellation d'Orion, il s'agit de la boucle de Barnard. (Credit & Copyright: A. Vannini, G. Li Causi, A. Ricciardi, A. Garatti)
10 avril 1999
REPRISE du 5 mars 1998
Une partie de notre galaxie explose littéralement. De récentes observations en radioastronomie révèlent de nouveaux détails d'un nuage de gaz chaud qui prend rapidement de l'expansion vers le halo de la Voie lactée à partir d'une région de formation d'étoiles située dans son disque. Il faudrait la puissance réunie d'au moins quelques centaines de supernovae pour produire cette prodigieuse expansion. Le champignon gazeux fait dans les 1000 années-lumière, ce qui ferait apparaître comme un nain nos explosions nucléaires comme des microbes, mais ce nuage est petit si on le compare à la Voie lactée dont le diamètre du disque est compris entre 100 000 et 120 000 années-lumière. Ce champignon cosmique n'est qu'un des nombreux panaches gazeux qui nous donnent de précieux indices sur l'origine et la nature du mystérieux gaz chaud du halo de la Voie lactée. (Credit & Copyright: Jayanne English (STScI) et al., CGPS/RCPG, DRAO)
3 février 1999
La constellation du Sagittaire renferme une grande variété de nébuleuses et de très nombreuses étoiles. Des régions très denses en étoiles parcourues de rubans sombres de poussière abondent dans cette région qui n'est qu'à quelques degrés du centre de notre galaxie, la Voie lactée. Les nébuleuses les plus visibles sur cette photographie sont la nébuleuse rouge de la Lagune (M8) en bas à droite et la nébuleuse multicolore Trifide (M20) en haut à droite. De récentes photos en haute résolution révèlent que ces nébuleuses contiennent des formations inhabituelles comme des nuages en forme d'entonnoir et des disques protoplanétaires. (Credit and Copyright: D. Malin (AAO), AATB, UKS Telescope)
7 septembre 1998
Ces deux images en fausses couleurs et en haute résolution du centre de la Voie lactée proviennent des données recueillies dans le domaine des hautes énergies des rayons gamma et des rayons X pendant plus de 3000 heures entre 1990 et 1997 par le télescope français SIGMA qui est installé à bord du vaisseau russe GRANAT. Chaque image couvre une région de 14 degrés de côté ce qui inclut la majeure partie du bulbe central de notre galaxie. À gauche, l'image rayon X révèle des groupes de sources émettant d'énormes quantités d'énergie. Ce sont probablement des binaires X où la matière d'une étoile normale se précipite vers un objet compact, une étoile à neutrons ou encore un trou noir. Mais selon les modèles récents, seul un système binaire dont l'un des membres est un trou noir peut émettre des radiations dont l'énergie correspond à celle des rayons gamma. Si ces théories sont valides, alors les sources détectées par le télescope SIGMA sur l'image de droite correspondent à des trous noirs d'origine stellaire. Il est étonnant de constater qu'aucune source de haute énergie n'est présente dans le centre exact de notre galaxie, centre situé près de la source brillante au bas de chaque image. Cela indique que le trou noir supermassif qui se tapit à cet endroit est particulièrement tranquille dans ces énergies. (Credit: SIGMA Team (SAp, Saclay; CESR, Toulouse; IKI, Moscow))
29 juillet 1998
Vous êtes ici! Le point orangé sur ce dessin représente la position du Soleil dans les nuages gazeux de la Voie lactée. Ces nuages gazeux sont si peu denses qu'ils sont pratiquement souvent invisibles. Des bulles presque sphériques entourent les régions de formation récente d'étoiles. Les filaments violets près du Soleil sont des rubans de gaz provenant de la formation d'étoiles il y a 4 millions d'années dans la région de l'association Scorpion-Centaure située sous le Soleil à gauche. Le Soleil est entre les bras spiraux se déplaçant dans un nuage gazeux de faible densité depuis 5 millions d'années. Le Soleil oscille dans le plan de la Voie lactée avec une période de 66 millions d'années et sa période de révolution autour du centre de notre galaxie est d'environ 250 millions d'années. (Copyright: P. C. Frisch (U. Chicago), with thanks to C. Wellman)
25 février 1998
Trois sources importantes contribuent aux radiations de l'infrarouge lointain du ciel : le système solaire, la Voie lactée et l'Univers. Cette projection de la totalité de la sphère céleste montrant les sources d'émission de l'infrarouge lointain provient de plusieurs années d'observations réalisées par le satellite COBE (Cosmic Background Explorer). La contribution du système solaire est la forme du S bleu de l'image et elle provient surtout de la lumière zodiacale, rayonnement produit par de petits morceaux de roche et de poussière en orbite entre le Soleil et Jupiter. La Voie lactée est la bande brillante qui traverse à l'horizontale le milieu de l'image et ses radiations infrarouges proviennent en grande partie de la poussière présente dans le plan de notre galaxie. En y regardant de près, on constate que l'arrière-plan n'est pas entièrement noir. Une lueur diffuse provient de la poussière créée par la formation des étoiles de partout dans l'Univers. (Credit: DIRBE Team, COBE, NASA)
28 janvier 1998
Il semble que notre galaxie, la Voie lactée, est entourée d'un halo de rayonnement gamma. Les rayons gamma sont les radiations les plus énergétiques du spectre électromagnétique, des photons dont l'énergie est des milliers de fois supérieure à celle des photons de la lumière visible. Les sources de rayon gamma connues sont cependant insuffisantes pour rendre compte de la distribution de ce halo de haute énergie. Cette étonnante constatation est basée sur les données recueillies par l'instrument EGRET (Energetic Gamma Ray Experiment Telescope) de l'observatoire spatial CGRO (Compton Gamma Ray Observatory). Le vert et le brun de cette image centrée sur la Voie lactée correspondent aux sources connues de rayonnement gamma. Le bulbe et le disque de la Voie lactée ressortent clairement ainsi que certaines galaxies distantes près du haut et du bas. La région bleue de part et d'autre du plan de la Voie lactée est le halo inattendu de rayonnement gamma. On ne sait pas d'où vient ce rayonnement, mais les futurs observatoires spatiaux en rayon X pourraient bien nous permettre de résoudre ce mystère. Mais, l'intérêt que l'on porte à ce sujet a déjà produit certaines hypothèses : des collisions entre des photons de basse énergie avec des rayons cosmiques de haute énergie, des électrons accélérés à de très hautes vitesses par des sursauts anciens de formation d'étoiles dans la Voie lactée ou bien encore des particules exotiques de la matière sombre. (Credit: D. Dixon (UCR), D. Hartmann (Clemson), E. Kolaczyk (U. Chicago), NASA)
5 novembre 1997
Le centre de notre galaxie, la Voie lactée, est rempli de surprise. La dernière trouvaille des astronomes : un mystérieux nuage de rayonnement gamma produit par l'anéantissement de particules d'antimatière. Les fans de Star Trek connaissent les conséquences du mélange de la matière (des électrons) avec de l'antimatière (des positrons) : les particules disparaissent en convertissant leur masse en énergie selon la célèbre équation d'Einstein, E = mc2. L'annihilation d'une paire électron/positron produit un photon gamma dont l'énergie est précisément de 511 keV. L'instrument OSSE à bord du satellite CGRO (Compton Gamma Ray Observatory) de la NASA est capable de détecter ces photons et les données qu'il a recueillies ont servi à construire cette carte de la région du centre de la Voie lactée. Comme on s'y attendait, le rond brillant au centre de la Voie lactée avec des extensions le long du plan de la Voie lactée est la région où se produisent des annihilations électrons/positrons. Mais, ce qui est très étonnant est que ce phénomène se produit aussi ailleurs, une région large d'environ 4000 années-lumière qui s'élève à près de 3500 années-lumière au-dessus du plan de la galaxie. Quelle est l'origine de cette dernière région? Associé à aucun objet connu, il semble qu'une fontaine de positrons jaillisse du centre de la galaxie. Diverses hypothèses sont envisagées pour expliquer cette abondance de positrons : environnements exotiques et très agités autour d'étoiles naissantes, collisions d'étoiles à neutrons, présence de trous noirs, etc. Y a-t-il d'autres nuages de rayonnement gamma dans notre galaxie? (Credit: W. Purcell (NWU) et al., OSSE, Compton Observatory, NASA)
1er mai 1997
Où sont les nuages gazeux de la Voie lactée et où se dirigent-ils? Les étoiles naissent dans les nuages gazeux, raison de s'y intéresser, mais en plus les mouvements de ces nuages nous renseignent au sujet de la taille et de la vitesse de rotation de la Voie lactée. Mais, la détection des nuages gazeux n'est pas chose simple, car ils ont surtout composés de molécules presque invisibles d'hydrogène et d'hélium. Heureusement, il s'y trouve aussi une petite quantité d'une plus grosse molécule, le monoxyde de carbone, facilement détectable en onde radio. C'est en utilisant le monoxyde de carbone qu'une équipe d'astronomes a minutieusement réalisé une carte moléculaire du ciel d'une clarté sans précédent avec une résolution quatre fois plus grande et d'une sensibilité huit fois plus élevée qu'auparavant. Sur cette carte, les régions bleu foncé correspondent à des émissions faibles. Non seulement ces données ont permis de mieux comprendre notre galaxie, mais elles ont aussi permis de mettre en lumière certains de ses mystères, comme l'origine de la très grande vitesse des gaz près du centre de la Voie lactée. (Credit: T. Dame (CfA, Harvard) et al., Columbia 1.2-m Radio Telescopes)
30 avril 1997
Notre planète la Terre est sphérique ou presque, mais notre galaxie la Voie lactée semble réellement plate. On le voit assez bien sur cette image provenant du satellite COBE (COsmic Background Explorer). Cette image a été réalisée dans le domaine de l'infrarouge en 1990. La Voie lactée est une galaxie spirale typique munie d'un bulbe central et d'un grand disque plat d'étoiles. Mais, les gaz et la poussière présente dans le disque bloquent la lumière visible émise par le centre de la galaxie. Il faut donc recourir à d'autres instruments que les télescopes optiques pour observer le centre de notre galaxie. Puisque l'infrarouge traverse plus aisément les nuages de poussière, le photomètre à infrarouge de l'expérience DIRBE (Diffuse InfraRed Background Experiment) a pu capter la lumière infrarouge émise par les étoiles qui entourent le centre de la galaxie et produire ainsi cette image. Ce photomètre est refroidi par de l'hélium liquide et il peut ainsi détecter des photons de l'infrarouge qui sont invisibles à nos yeux. (Credit: DIRBE, COBE, NASA)
15 mars 1997
REPRISE du 8 septembre 1995
Notre galaxie renferme des milliards d'étoiles. Lorsqu'on regarde dans la direction du disque de notre galaxie, la lumière émise par ces milliards d'étoiles forme un voile qui traverse le ciel et que nous appelons la Voie lactée. Depuis l'hémisphère nord en été, loin d'une ville éclairée, une portion de la Voie lactée est visible dans l'astérisme que nous nommons le «triangle d'été» et qui est formé des étoiles Deneb, Véga et Altaïr. On voit, de gauche à droite respectivement, ces trois étoiles sur cette photographie. Si vos yeux pouvaient accumuler la lumière pendant 10 minutes au lieu d'un dixième de seconde, vous pourriez voir le paysage céleste de cette image. Derrière le triangle d'été se trouve un des plus vastes champs d'étoiles de la Voie lactée, des milliards d'étoiles. La bande sombre qui semble diviser les étoiles en deux parties distinctes est en réalité de la poussière interstellaire qui absorbe plus de lumière qu'elle en émet, d'où son apparence plus sombre. (Credit and Copyright: Andy Steere)
12 décembre 1996
Des nuages diffus contenant des atomes radioactifs d’aluminium (26Al) reposent dans le plan de notre galaxie, la Voie lactée. Comment pouvons-nous les voir? C’est en observant le rayonnement gamma de 1,8 MeV (million d’électronvolts) émis par la désintégration de l’aluminium. On peut réaliser ces observations grâce à l’instrument COMPTEL à bord du satellite CGRO (Compton Gamma Ray Observatory). Cet instrument utilise l’effet Compton pour capter les photons gamma. C’est cette première image en gamma de l’aluminium 26 du ciel dans son entier que l’on voit ici. Le plan de la Voie lactée est horizontal passant par le centre de la galaxie au milieu de l’image, comme l’indique la grille superposée. Les nuages radioactifs d’26Al se présentent en grumeaux près du plan de la galaxie, certains légèrement au-dessus et en dessous de celui-ci. Le plus brillant a l’apparence d’un V inversé, un peu à gauche du centre. D’où ces atomes radioactifs d’aluminium proviennent-ils? L’26Al se désintègre en magnésium 26 avec une demi-vie d’environ un million d’années, un temps très court comparé à l’âge de la Voie lactée. Donc, ces nuages se sont formés récemment. Les astronomes de COMPTEL envisagent plusieurs hypothèses pour expliquer l’origine de ces nuages, dont la nucléosynthèse par des étoiles massives vieillissantes et des explosions de supernovæ. Parce qu’on pense que ces nuages sont associés à des étoiles massives dont la durée de vie est courte, ils devraient se situer près de régions où sont récemment nées des étoiles. (Credit : The COMPTEL Collaboration, Compton Gamma Ray Observatory, NASA)
24 juillet 1996
(Note : ne soyez pas inquiet, les atomes dans rouleaux d’aluminium que vous utilisez pour cuisiner sont des 27Al et ils ne sont pas radioactifs.)
Le centre de la Voie lactée près du Sagittaire. Voir le texte du 19 mai 2009. (Credit and Copyright: Dave Palmer)
5 juin 1996
C’est la première image du ciel en rayon gamma produite par l’instrument COMPTEL de l’observatoire spatial CGRO (Compton Gamma Ray Observatory). La grille superposée à l’image représente les coordonnées galactiques; le plan de la Voie lactée traverse ainsi horizontalement le centre de l’image. Les couleurs représentent l’intensité du rayonnement gamma : le bleu pour un rayonnement faible et le blanc pour le rayonnement le plus intense. Le rayonnement gamma est un million de fois plus énergétique que la lumière visible. COMPTEL capte les photons gamma et peut ainsi nous révéler l’emplacement des objets les plus exotiques de notre galaxie. La source gamma la plus brillante est le pulsar du Crabe situé près du plan de la Voie lactée à l’extrême droite. En se déplaçant le long du plan de la galaxie cers la gauche, une autre source gamma brillante apparait à mi-chemin entre le centre et le pulsar du Crabe : c’est le pulsar des Voiles (Vela ((XYZ)). Le centre galactique avec son célèbre Cygnus X-1 (près du disque, à mi-chemin entre le centre et la bordure gauche), candidat probable au titre de trou noir, brille aussi violemment en gamma. Les points brillants en dehors du plan de la Voie lactée sont des galaxies distantes. (Credit: The COMPTEL Collaboration, Compton Gamma Ray Observatory, NASA)
29 mai 1996
Cette belle image du ciel près de l'étoile brillante Deneb (juste au-dessus du centre) nous montre les étoiles, les nébuleuses et les nuages sombres situés le long du plan de la Voie lactée que l'on peut voir depuis la ville de Columbia au Missouri. Juste sous Deneb, on voit la forme suggestive de la nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000). Deneb est l'étoile la plus brillante de la constellation du Cygne et elle est située dans la queue de cet oiseau céleste. La constellation du Cygne renferme un astérisme connu sous le nom de la Croix du nord. Cet astérisme repose sur la bordure du Grand Rift de la Voie lactée, une série de nuages obscurs qui s'étend dans la constellation du Sagittaire. Deneb est au sommet de la Croix du nord, alors que le corps de l'oiseau traverse le coin droit de l'image. Le Cygne renferme aussi un célèbre candidat au titre de trou noir de notre galaxie, Cygnus X-1. (Credit and Copyright: Andy Steere)
15 mai 1996
Quelles sont la forme et la composition de notre Voie lactée? On pourrait répondre plus facilement à cette question, s'il y avait moins de poussière qui bloque la lumière. Cependant en 1940, l'astronome Walter Baade a découvert une fenêtre près du centre de la Voie lactée où il y a peu de poussière opaque. Maintenant connue sous le nom de «fenêtre de Baade», cette région du ciel contient des millions d'étoiles et elle fait l'objet de nombreuses études. Une étude astucieuse conçue par Bohdan Paczynski consiste à observer les millions d'étoiles du bulbe de la Voie lactée à travers la fenêtre de Baade pour enregistrer la hausse soudaine d'éclat d'une étoile provoquée par un effet de lentille gravitationnelle. Les observations des projets OGLE (Optical Gravitational Lensing Experiment) et MACHO ont maintenant identifié une douzaine d'événements d'amplification gravitationnelle. Ces observations confirment de précédentes prétentions à l'effet de la présence d'une barre d'étoiles traversant le centre de notre galaxie, barre dirigée presque directement vers le Soleil. (Credit: Photograph made from plates taken with the UK Schmidt Telescope. ; Color photography by David Malin. Copyright: Anglo-Australian Telescope Board)
1er février 1996
Si vous pouviez voir le rayonnement X, quel serait l'aspect du ciel? Le ciel vous apparaîtrait plutôt étrange et pas très familier. Les photons des rayons X sont environ 1000 fois plus énergétiques que ceux de la lumière visible. Ils sont donc produits par des processus violents dans des environnements où règnent de hautes températures. À la place des étoiles qui vous sont familières, le ciel serait occupé par des systèmes binaires exotiques composés de naines blanches, d'étoiles à neutrons et de trous noirs. Vous verriez aussi des étoiles éruptives, des sursauteurs X, des pulsars X, des rémanents de supernova et des galaxies actives. Cette carte du ciel a été élaborée à l'aide du logiciel SkyView et des données captées dans le domaine des rayons X par le premier observatoire dans le domaine des hautes énergies, le HEAO 1 (High Energy Astrophysical Observatory). On constate que les principales sources de rayon X sont situées au centre de la Voie lactée. (Credit: NASA, HEAO-1, Boldt (GSFC) and Garmire (Cal Tech/PSU), Skyview, Allen, Jahoda, Whitlock)
2 janvier 1996