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Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes apparaissent en haut de la page.

LES ÉRUPTIONS SOLAIRES ET LES ÉJECTIONS DE MASSE CORONALE

Le Soleil peut-il devenir dangereux? Oui, parfois. Tous les deux ou trois ans, notre Soleil éjecte une énorme bulle de gaz chaud dans le système solaire. Environ une fois par siècle, lorsque les conditions sont parfaites, le moment, le lieu et l’orientation du champ magnétique de notre planète, une telle bulle nommée éjection de masse coronale (EMC ou CME, de l’anglais coronal mass ejection) frappe la Terre. Lors de tels événements, on assiste à de spectaculaires aurores polaires. Le champ magnétique terrestre est également rapidement comprimé provoquant ainsi des surtensions dans les réseaux électriques. Certaines de ces surtensions peuvent être dangereuses, affectant les satellites et perturbant les réseaux électriques, ce qui peut prendre des mois à réparer. Une tempête géomagnétique de ce type, appelée l'événement de Carrington, s’est produite en 1859. Elle a provoqué des étincelles sur les lignes télégraphiques. Une EMC semblable est passée près de la Terre en 2012. Cette vidéo réalisée à l’aide d’un modèle numérique montre la réaction du champ magnétique terrestre en cas de choc direct. Le modèle montre que la magnétopause terrestre est si comprimée, qu’elle entre dans l’orbite des satellites de télécommunications géosynchrones. (Video Credit: NASA's SVS, SWRC, CCMC, SWMF; T. Bridgeman et al.)
15 septembre 2025

Les éruptions solaires se présentent souvent sous forme de boucle, parce que les particules chargées, électrons et protons sont enfermés dans un champ magnétique allant d’une tache solaire de polarité sud vers une tache de polarité nord. Ce type d’éruption est cependant assez rare, car en général le plasma solaire chaud jaillit de la surface et ne forme qu’une protubérance. De nombreuses boucles dans la couronne inférieure du Soleil sont suffisamment grandes pour envelopper la Terre et suffisamment stables pour durer plusieurs jours. Elles se produisent généralement près des régions actives qui comprennent également des taches solaires sombres. Cette image montre quatre boucles, chacune capturée près du bord du Soleil en 2024 et 2025. Ces images ont été prises par un télescope personnel à Mantoue, en Italie, et présentent une couleur de lumière très spécifique, émise principalement par l'hydrogène. Certaines protubérances solaires s'ouvrent soudainement et éjectent des particules dans le système solaire, déclenchant quelquefois un orage magnétique produisant des aurores et susceptible d’affecter les satellites ainsi que les réseaux électriques terrestres. (Image Credit & Copyright: Andrea Vanoni)
30 juillet 2025

Le spectacle le plus impressionnant que peut nous offrir le Soleil est sans doute une protubérance éruptive. Il y tout juste deux semaines, le satellite Solar Dynamic Observatoiry (SDO) a enregistré une large protubérance qui est entrée en éruption. La vidéo présentée a été captée dans le domaine de l'ultraviolet. L'animation ne dure que quelques secondes, mais elle couvre un intervalle de 90 minutes à un rythme de 1 image par 24 secondes. L'étendue de l'éruption est colossale, la Terre entrerait facilement sous ce rideau de gaz chaud. Les protubérances sont canalisées en forme d'arche au-dessus de la surface du Soleil par les champs magnétiques issus des taches solaires. Une protubérance peut se maintenir ainsi pendant environ un mois avant d'entrer en éruption lors de la rencontre de taches solaires par exemple, et de produire éventuellement une éjection de masse coronale (CME). Les mécanismes à la base de la formation des protubérances sont encore un sujet de recherches. Notre Soleil est à nouveau proche de son maximum solaire et donc très actif, avec de nombreuses protubérances en éruption et des CME, dont l'une a donné lieu à des aurores pittoresques la semaine dernière. (Credit: NASA/Goddard/SDO AIA Team)
18 aout 2024
REPRISE de la vidéo du 7 mars 2011 et du 26 mai 2019

Parfois, la surface du Soleil semble danser. Par exemple, au milieu de l'année 2012, le satellite SDO (Solar Dynamic Observatory) de la NASA en orbite géosynchrone autour de la Terre a enregistré une impressionnante protubérance qui semblait agir comme un gymnaste acrobatique. La spectaculaire éruption a été captée en lumière ultraviolette. Elle a duré environ 3 heures et elle nous est présentée en accéléré dans cette vidéo de 14 secondes. Une boucle de champ magnétique enfermait le jet de chaud plasma au-dessus de la surface du Soleil. La taille de cette protubérance (fiche 2) est énorme, la Terre entière pourrait entrer sous sa boucle de gaz chaud. Une protubérance au repos peut persister pendant environ un mois et elle peut produire une éruption en produisant une éjection de masse coronale (ÉMC, CME en anglais) qui expulse quantité de gaz chaud dans le système solaire. Les mécanismes énergétiques qui créent une protubérance solaire sont toujours un sujet de recherche. Contrairement à l'année 2012, le Soleil est actuellement beaucoup plus serein avec moins de protubérance parce qu'il approche du minimum de son cycle d'activité de 11 ans. (Video Credit: NASA, SDO; Processing: Alan Watson via Helioviewer
28
juillet 2024
REPRISE du texte du 10 octobre 2018

Elle est de retour. La célèbre région active du Soleil qui a créé des aurores visibles autour de la Terre au début du mois a survécu à son voyage sur la face cachée du Soleil. Hier, alors qu’elle commençait à réapparaître du côté de la Terre, la région anciennement étiquetée AR 3664 a lancé une autre éruption solaire majeure, toujours dans la plage de classe X la plus énergétique. La vidéo présentée montre la région active émergente en bas à gauche, tel qu'elle a été capturée hier en lumière ultraviolette par l’Observatoire de la dynamique solaire (SDO) qui est en orbite autour de la Terre. La vidéo est un accéléré de la rotation du Soleil sur 24 heures. Observez attentivement la région inférieure gauche à environ 2 secondes pour voir la puissante éruption éclater. Les particules énergétiques de cette éruption et le CME associé ne devraient pas avoir d'impact direct sur la Terre et déclencher des aurores impressionnantes, mais les scientifiques surveilleront de près cette région inhabituellement active au cours des deux prochaines semaines, alors qu'elle fait face à la Terre, pour voir ce qui se développe. (Video Credit: NASA, Solar Dynamics Observatory)
28 mai 2024

Que se passe-t-il à la surface du Soleil? Rien qui sort beaucoup de l’ordinaire, car une protubérance a soudainement produit une éruption projetant ainsi dans l’espace une bouffée de gaz chaud. Vers le milieu de l'année 2012, un long filament solaire a soudainement produit une éruption dans l'espace produisant ainsi une éjection de masse coronale (CME), un évènement plutôt fréquent. Les gaz de cette protubérance enfermés dans le champ magnétique de deux taches solaires (les deux régions brillantes) se sont maintenus au-dessus du Soleil pendant des jours avant d’être expulsés lors de l’éruption dont le moment ne pouvait être prédit avec précision. Aussi, la protubérance était surveillée de près par le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory) afin d’observer l’éruption en direct. Cette éruption a projeté quantité d’électrons et d’ions dans le système solaire et certains d’entre eux ont entré dans la magnétosphère terrestre trois jours plus tard produisant ainsi des aurores polaires. Cette image est en réalité une combinaison des données captées dans deux domaines de l’ultraviolet extrême (30,4 et 17,1 nanomètres plus précisément), domaine où les taches solaires apparaissent brillantes plutôt que sombres comme c’est le cas en lumière visible. La boucle de plasma de la protubérance faisait environ 300 000 km. Bien que l'activité solaire soit maintenant à son plus faible dans son cycle de 11 années, des trous inattendus sont apparus dans la couronne solaire permettant à un flot de particules chargées d'être éjecté dans l'espace. Ce flot de particules chargées a atteint notre atmosphère et il a créé des aurores. (Image Credit: NASA's GSFC, SDO AIA Team)
26 mai 2024
REPRISE du 20 juillet 2014, du 17 septembre 2012 et du 16 septembre 2018

À quoi ressemblait la région active responsable des récentes aurores polaires lorsqu’elle s’est approchée du bord du Soleil? Cette image d’AR 3664 nous montre un peu mieux sa structure. Sur cette photo, une très longue proéminence solaire à plusieurs jets a été capturée. Cette proéminence partait de la région chaotique des taches solaires d’AR 3664 jusqu'à l'espace et ce n’était qu’un exemple des nuages de particules éjectés de cette région. La Terre pourrait facilement s’insérer sous cette très longue proéminence. L’image a été captée il y a deux jours, mais la région est en constante évolution. Hier, la plus forte éruption solaire depuis des années s’est produite (non illustrée), une explosion classée dans la classe X supérieure. La lumière ultraviolette émise par cette éruption a rapidement frappé l'atmosphère terrestre et provoqué des coupures de radio à ondes courtes en Amérique du Nord et du Sud. Bien que maintenant tournées pour être légèrement opposées à la Terre, les particules de l'AR 3664 et les éjections de masse coronale (CME) ultérieures pourraient toujours suivre des lignes de champ magnétique courbes à travers le système solaire interne et créer davantage d'aurores terrestres. (Image Credit & Copyright: Sebastian Voltmer)
15 mai 2024

Plus tôt ce mois-ci, le plus long filament observé à ce jour est apparu sur le Soleil. La longueur de cet immense filament est estimée à plus de la moitié du rayon du Soleil, soit plus de 350 000 km. Un filament est fait de gaz chaud maintenu au-dessus de la surface du Soleil par son champ magnétique. S’il est situé près du limbe solaire, on lui donne le nom de protubérance, comme on peut d’ailleurs le voir sur cette image en fausses couleurs inversées afin de mettre en évidence le filament ainsi que le tapis de spicules de la chromosphère. Le point brillant en haut à droite est en réalité une tache solaire sombre dont la taille est semblable à celle de la Terre. Les filaments solaires durent généralement de quelques heures à quelques jours avant de s’effondrer en renvoyant leur plasma chaud sur le Soleil. Quelquefois, ils explosent et expulsent des particules chargées dans le système solaire. Les gaz de ces éruptions atteignent parfois la Terre en nous donnant de jolis spectacles, des aurores polaires. Le filament de l’image est apparu au début de septembre et il est resté stable pendant environ une semaine. (Image Credit & Copyright: Alan Friedman (Averted Imagination))
13 septembre 2022

La Terre ne connait pas de tsunamis d’une telle ampleur. En 2006, une forte éruption provenant d’une tache solaire de la taille de la Terre a engendré une onde de choc de type tsunami qui, même pour le Soleil, a été spectaculaire. Cette animation montre la vague de tsunami sortant de la région active AR 10930. Les images de l’animation ont été captées par le télescope OSPAN (Optical Solar Patrol Network) installé dans l’état américain du Nouveau-Mexique. Connue sous le nom technique d’onde de Moreton, l’onde de choc de 2006 a comprimé et élevé la température des gaz du Soleil, y compris celle de l’hydrogène de la photosphère, provoquant ainsi une lueur momentanément plus brillante, comme on peut le voir sur l’animation. Les images de l’animation ont été captées à l’aide d’un filtre H alpha, isolant ainsi la lumière spécifique émise exclusivement par l’hydrogène. Le tsunami a emporté quelques filaments actifs du Soleil, bien que plusieurs se soient rétablis ensuite. La vitesse du tsunami atteignait près d’un million de kilomètres par heure et il a fait le tour du Soleil en quelques minutes. (Image Credit: NSO/AURA/NSF and USAF Research Laboratory)
22 mai 2022
REPRISE du 13 décembre 2006 et du 25 septembre 2011

Le filtre naturel d’une atmosphère brumeuse nous a offert cette image d’une célèbre architecture et du coucher de soleil du 27 mars. Sombre contre la surface du Soleil, de grandes taches solaires présentes dans les régions actives 2975 et 2976 entre la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption de Pise et la fameuse tour penchée. Le jour suivant, le satellite SOHO détecta dans la région active 2975 une frénésie d’éruptions solaires ainsi que deux éjections de masse coronale (EMC). La plus importante EMC a touché la magnétosphère de la Terre le 31 mars, déclenchant une tempête géomagnétique et des aurores dans le ciel nocturne des hautes latitudes. Le 30 mars, la région active 2975 a de nouveau fait des siennes, car une éruption solaire de classe X a provoqué une panne radio temporaire sur notre planète. (NLDT : les auteurs de l’APOD n’ont pas publié de « poisson d’avril » cette année. Ce n’est pas une fausse nouvelle !) (Image Credit & Copyright: Antonio Tartarini)
1er avril 2022

Que se passe-t-il à la surface du Soleil? Ça ressemble peut-être pour certains à une version enflammée de la tour Eiffel, mais il s’agit en réalité d’une protubérance solaire beaucoup plus grande que la célèbre tour, soit environ la taille de Jupiter. Cette énorme protubérance a émergé il y a une dizaine de jours et elle est restée suspendue au-dessus de la photosphère pendant environ deux jours, puis elle a éclaté en projetant une éjection de masse coronale (EMC) dans le système solaire. Cette vidéo a été captée depuis un observatoire situé dans la cour arrière d’une résidence de Hendersonville au Tennessee. La vidéo nous montre la protubérance, pendant une durée d’une heure, jouée à la fois vers l’avant et vers l’arrière. Cette EMC n’a pas frappé la Terre, mais le Soleil avait connu récemment d’autres EMC qui avaient produit des aurores et qui avaient suffisamment dérangé l’atmosphère pour provoquer la chute de 40 satellites Starlink. Le Soleil s’éloigne du minimum de son cycle de 11 ans et ainsi, l’activité solaire augmentant, on assiste à une croissance du nombre de taches solaires, à la formation de plus de protubérance entrainant plus d’EMC et d’éruptions. (Video Credit & Copyright: Hawk Wolinski)
16 février 2022

Pourquoi l’atmosphère du Soleil s’échappe-t-elle parfois dans l’espace? Cela provient du champ magnétique qui perce la photosphère et la chromosphère du Soleil et dont les lignes s’étendent loin dans la couronne solaire et dans l’espace. On donne le nom de régions actives aux régions de fort magnétisme de surface. Ces régions renferment généralement des taches solaires sombres. Une boucle magnétique entre deux taches solaires de polarité opposée canalise les gaz qui se déplacent ainsi d’une tache à l’autre. Mais parfois, deux groupes de taches solaires peuvent se rencontrer. Le pôle Sud de l’un des groupes peut se reconnecter avec le pôle Nord de l’autre, laissant ainsi deux pôles seuls. Les gaz des pôles solitaires peuvent alors s’échapper dans l’espace. Et non seulement les gaz peuvent quitter le Soleil, mais ils peuvent aussi voyager jusqu’à notre planète et s’engouffrer dans notre atmosphère. Cette vidéo en accéléré a été réalisée avec des photos prises par un petit télescope en France. Ces photos prises sur un intervalle d’une heure ont capté un filament éruptif qui a quitté la surface du Soleil le mois dernier. Ce filament était immense, comme on peut le constater en regardant le petit encadré en haut à gauche qui montre la taille de la Terre. Juste après que le filament s'est envolé, le Soleil a subi une puissante éruption de classe X, alors que sa surface exhibait un énorme tsunami. Un nuage de particules chargées a été éjecté dans l’espace, mais il est passé à côté de notre planète, la Terre. Cependant, suffisamment de plasma provenant de cette éruption a atteint la magnétosphère terrestre pour produire quelques aurores de faible intensité. (Video Credit & Copyright: Stéphane Poirier)
8 novembre 2021

Voir le texte du 28 juillet 2024 (Video Credit: NASA, SDO; Processing: Alan Watson via Helioviewer)
10 octobre 2018
Voir le texte du 26 mai 2024.  (Image Credit: NASA's GSFC, SDO AIA Team)
16 septembre 2018
REPRISE du 20 juillet 2014 et du 17 septembre 2012
Ce fut l'une des plus puissantes éruptions solaires que nous ayons observées à ce jour. Le 28 octobre 2003, cette éruption a produit des rayonnements dans tout le spectre électromagnétique : en rayon X, le Soleil est devenu pendant un bref moment 100 fois plus brillant. Le lendemain de cette énorme éruption de classe X17 (en rayon X) et de l'éjection de masse coronale (ÉMC) produite, les particules énergétiques émises par l'explosion ont frappé la Terre produisant des aurores polaires et perturbant nos satellites artificiels. Le satellite qui a capté ces images est SoHO (Solar and Heliospheric Observatory) et on a jugé prudent de le plonger dans un état passif de protection pour éviter d'éventuels dommages causés par cet orage de particule solaire. La vidéo de 10 secondes en temps accéléré montre en réalité des évènements qui se sont déroulés pendant 4 heures. L'ÉMC visible autour du disque solaire caché se produit à peu près aux trois quarts de la vidéo, tandis que les images vers la fin sont progressivement saturées par les signaux produits par les collisions entre les protons et le détecteur LASCO de SoHO. Une tempête solaire encore plus puissante s'est produite en aout 1859. Cette tempête connue sous le nom d'évènement Carrigton a produit des étincelles sur les télégraphes. En plus de perturber fortement les communications, cette tempête avait produit des aurores visibles jusque dans certaines régions tropicales. De telles tempêtes solaires remplissent le ciel de magnifiques aurores, mais elles représentent un réel danger, car elles peuvent endommager nos satellites et même causer des pannes électriques importantes. (Video Credit: SOHO Consortium, LASCO, ESA, NASA)
2 septembre 2018
Quel est le meilleur moment pour lancer une sonde vers le Soleil? La réponse est maintenant historique et ce n'est pas une blague. Ça s'est vraiment produit le weekend dernier et c'était la nuit. C'était de nuit, parce que la fenêtre de lancement pour permettre à la sonde solaire Parker d'atteindre l'orbite souhaitée coïncidait avec la nuit, mais aussi pour une autre raison. La plupart des instruments de la sonde fonctionneront dans l'ombre de son bouclier créant ainsi une nuit permanente près du Soleil. Au cours des sept prochaines années, la sonde Parker utilisera à sept reprises l'assistance gravitationnelle de Vénus pour modifier son orbite héliocentrique. On envisage de faire passer la sonde très près du Soleil, à moins de 9 rayons solaires. À cette distance, la température sera de 1400 °C du côté éclairé de la sonde, une température suffisante pour faire fondre plusieurs formes de verre. Mais la température du côté non éclairé sera près de la température ambiante d'une maison. L'un des principaux objectifs de la mission de la sonde est de mieux comprendre les éruptions solaires, car elles ont des impacts néfastes sur nos satellites et nos réseaux électriques. Sur l'image prise dans la matinée de dimanche dernier, on voit l'immense nuage gazeux produit par la fusée Delta IV Heavy de la coentreprise ULA (United Launch Alliance). (Image Credit & Copyright: John Kraus)
15 aout 2018
Parfois, un tourbillon d'activité se déroule à la surface du Soleil. Cette vidéo en accéléré a été réalisée à l'aide de photographies prises au début de mai. Elle se déroule sur une période de deux heures. Vers le milieu de la vidéo, le cours des images est inversé. La surface du Soleil a été cachée afin que l'on puisse mieux voir les évènements se déroulant dans le voisinage du limbe. Les gaz chauds tourbillonnent au-dessus du limbe solaire dans une bataille incessante entre la gravité et les champs magnétiques. La protubérance visible sur cette vidéo s'est élevée au-dessus du limbe à une hauteur équivalente au diamètre de la Terre. Des évènements comme celui-ci seront dans un avenir proche de moins en moins fréquents, car l'activité solaire est près du minimum de son cycle de 11 années. (Video Credit: Chuck Ayoub (Chuck's Astrophotography))
18 juin 2018
Il a plu sur le Soleil, mais ce n'était pas des gouttelettes d'eau, c'était du plasma extrêmement chaud. On le voit sur cette vidéo d'une région active captée par le satellite SDO à la mi-juillet 2012 qui a engendré une éjection de masse coronale (CME) et une éruption de force moyenne. C'est un événement assez courant, mais ce qui s'est produit ensuite est moins fréquent. On voit sous la boucle de la protubérance le plasma refroidi dans la basse couronne solaire retomber vers la surface du Soleil. On appelle ce phénomène une pluie coronale. Les ions chargés qui sont enfermés dans les lignes de champ magnétique de la protubérance et la pluie coronale donnent l'aspect à la scène d'une chute d'eau en trois dimensions dépourvue de source. Ce spectacle capté dans le domaine de l'ultraviolet qui permet de voir le trajet du plasma dont la température avoisine les 50 000 kelvins. Chaque seconde de cette vidéo en accéléré dure environ six minutes en temps réel. La pluie coronale de juillet 2012 a donc duré pendant environ dix heures. (Video Credit: Solar Dynamics Observatory, SVS, GSFC, NASA; Music: Thunderbolt by Lars Leonhard)
27 mai 2018
REPRISE du 26 février 2013
L’un des plus spectaculaires spectacles donnés par le Soleil est une éruption. En juin 2011, le Soleil a produit une éruption de taille moyenne alors que sa rotation a amené des régions actives vers son limbe. Cependant, cette éruption a projeté un étonnant jet de plasma magnétisé sous forme d’un monstrueux filament éjecté du bord du Soleil sur les images en lumière ultraviolette extrême captées par le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory) de la NASA. Cette vidéo a été réalisée grâce à ces images. Elle couvre plus de six heures en utilisant des images prises à des intervalles d’une minute. La matière qui n’a pas atteint une vitesse suffisante pour échapper à la gravité du Soleil retombe vers la photosphère. Celle-ci, refroidie en s'éloignant du Soleil, prend la forme d’une pluie sombre de plasma qui suit les lignes du champ magnétique solaire. Une éjection de masse coronale associée à cette éruption constituée d’un nuage massif de particules ionisées à haute énergie a été projetée dans la direction approximative de la Terre et il a fait un clin d’œil à la magnétosphère de notre planète. (Video Credit: NASA GSFC's Scientific Visualization Studio, Solar Dynamics Obs.)
9 avril 2018

Presque hors de notre vue et se dirigeant vers la bordure ouest du Soleil, la région active AR 2673 a produit le 10 septembre une autre éruption très forte qui a été suivie d'une large éjection de masse coronale. On voit cette éruption à droite de cette image captée dans l'ultraviolet extrême par le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory). C'était la quatrième éruption de classe X de cette région ce mois-ci. La matière provenant de la précédente éjection de masse coronale est entrée en collision avec la magnétosphère de la Terre deux jours plus tard et elle a produit de magnifiques aurores polaires. En raison de la rotation du Soleil sur lui-même, on doit dire adieu pour un temps à la région AR 2673, car ce grand groupe de taches sera sur le côté opposé à la Terre. (Image Credit: NASA, SDO, GSFC)
14 septembre 2017

Que se passe-t-il en bordure du Soleil? Même s'il semble qu'un monstre se déchaine, ce n'est qu'une monstrueuse protubérance, un mince filet de gaz maintenu en suspension au-dessus du Soleil par son champ magnétique. Cet évènement a été capturé la semaine dernière à l'aide d'un petit télescope. L'image a ensuite été inversée puis traitée en fausses couleurs. Comme on peut le constater à l'aide des lignes de contour, la protubérance s'est élevée à 50 000 kilomètres au-dessus de la photosphère. Notre planète, avec un diamètre de 12 700 km, semble petite en comparaison. On aperçoit sous la monstrueuse protubérance la région active 12585 et aussi des filaments plus clairs qui flottent sur un tapis de fibrilles. Les filaments sont en réalité des protubérances que l'on observe au-dessus du disque solaire. Similairement, les fibrilles sont des spicules que l'on voit au-dessus du disque solaire. Des évènements énergétiques comme celui-ci deviendront de plus en plus rares, car l'activité solaire évolue vers le minimum de son cycle de 11 ans. (Image Credit & Copyright: Pete Lawrence)
19 septembre 2016

Admirez la belle, mais craignez la bête. La belle, c'est l'aurore boréale qui prend la forme d'une grande spirale verte entre les nuages en compagnie de la Lune et de quelques étoiles. La bête, c'est la vague de particules chargées qui a créé cette aurore, mais qui pourrait un jour considérablement déranger notre civilisation technologique. Précisément cette semaine, mais en 1859, une formidable aurore a été vue un peu partout sur la planète, même jusqu'aux tropiques, alors qu'un nuage de particules chargées provenant d'une forte éjection de masse coronale (CME) produite par une éruption solaire a frappé de plein fouet la magnétosphère de la Terre. Le choc a été si brutal qu'il a créé ce que l'on nomme l'évènement Carrington, du nom de l'astronome Richard Carrington qui observait alors le Soleil. Il se pourrait que la force de cet orage magnétique provienne de la création par une précédente éjection de masse coronale d'un chemin direct entre le Soleil et la Terre. Mais ce qui est certain, c'est que cet évènement Carrington a comprimé si violemment le champ magnétique de la Terre qu'il a produit dans les fils des télégraphes des courants assez intenses pour produire des étincelles et pour donner des décharges électriques aux opérateurs. Les télégraphes ont été mis hors service pendant un ou deux jours. Si un évènement de la classe Carrington se produisait de nos jours, on pense qu'il pourrait causer de sérieux dommages à nos réseaux électriques et à nos appareils électroniques à une échelle jamais vue et même mettre hors service l'ensemble des satellites de communications. Cette image d'une aurore a été captée la semaine dernière dans le ciel du lac Thingvallavatn en Islande. Les eaux de ce lac sont contenues dans la dorsale qui sépare les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine. (Image Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN, Earth and Stars))
30 aout 2016
Cette vidéo montre l’éruption d’un très long filament à la surface du Soleil. Ce filament flottait à la surface du Soleil depuis plus d’une semaine avant d’entrer en éruption ce mois-ci. Les images de cette séquence ont été captées par l’observatoire SDO (Solar Dynamics Observatory). Cette éruption a produit une éjection de matière coronale (CME) qui a projeté un plasma de haute énergie dans le système solaire. Mais ce gaz chaud ionisé n’a pas frappé la Terre, dommage pour les observateurs d’aurores polaires. Cette éruption ainsi que celle du mois d’août 2010 montrent que des régions très éloignées à la surface du Soleil peuvent agir à l’unisson. Ces explosions violentes sur le Soleil se produiront probablement plus fréquemment dans les années à venir, car l’activité solaire n’a pas encore atteint son maximum. (Credit: NASA's GSFC, SDO AIA Team)
31 juillet 2016
REPRISE du 15 décembre 2010

Cette vidéo est parue sur le site de l'APOD le 7 mars 2011 alors que l'activité solaire augmentait. Maintenant que le maximum du présent cycle solaire est passé, l'activité solaire devrait diminuer et des protubérances comme celle de la vidéo deviendront de moins en moins fréquentes au cours des prochaines années. (Video Credit: NASA/Goddard/SDO AIA Team)
6 mars 2016

Que se passe-t-il à la surface de notre Soleil? Juste une autre éjection de masse coronale (CME). La sonde SOHO en orbite autour du Soleil a capté plusieurs images de filaments éruptifs projetés au-dessus de la surface solaire active qui ont éjecté d'énormes bulles de plasma magnétique dans l'espace. La lumière provenant directement du Soleil a été bloquée par le coronographe de SOHO sur cette photo prise en 2002 et remplacée par une photo prise en lumière ultraviolette pour produire cette image. Le champ visible sur l'image s'étend jusqu'à deux millions de kilomètres au-dessus de la photosphère du Soleil. Des indices laissant croire à ces puissantes explosions, appelées des éjections de masse coronale, ont été découverts par les vaisseaux spatiaux au début des années 1970, mais cette image époustouflante fait partie d'un enregistrement détaillé de cette CME par le satellite SOHO. Le Soleil étant près de son maximum d'activité, des CME comme celle-ci se produisent plusieurs fois par semaine. Les CME les plus puissantes peuvent influencer grandement la météo spatiale et peuvent aussi produire des dégâts importants sur la Terre. (Image Credit: NASA, ESA, SOHO Consortium)
10 janvier 2016

Cet étrange paysage de plasma incandescent suspendu dans des boucles enroulées de champ magnétique au-dessus de l'horizon à l'est du disque solaire a été capté le 16 septembre dernier par un amateur qui utilisait un petit télescope muni d'un filtre H-alpha. Ce filtre permet de capter la lumière émise par les atomes ionisés d'hydrogène. Le mur de plasma s'étend sur quelque 600 000 km. Les mondes du système solaire sont des nains comparés à ce mur, par exemple le diamètre de Jupiter est de 143 000 km et celui de la Terre fait moins de 13 000 km. Ces énormes protubérances connues sous le nom de haie à cause de leur apparence sont souvent instables et peuvent produire d'énormes éruptions. (Image Credit & Copyright: Alan Friedman (Averted Imagination))
19 septembre 2015
Dans le coin inférieur gauche de dans cette photographie du Soleil, on peut admirer une gigantesque éruption solaire que l’on nomme protubérance. On pourrait facilement faire entrer dix Terres à l’intérieur des mâchoires de cette protubérance. Le gaz contenu dans la protubérance s’éloigne de la surface de l’astre et se répandra ensuite dans le système solaire. Il pourrait produire des aurores sur la Terre s’il atteint notre planète. Cette photographie a été prise au début de l’année 2000 par le satellite SOHO. La taille et la forme de cette protubérance la rendre exceptionnelle. Sa forme qui dessine en partie le chiffre 8 nous indique qu’un champ magnétique se fraye un chemin complexe dans les particules de l’atmosphère du Soleil. On ne connaît pas exactement les causes de ce genre d’explosion de surface, mais elles sont certainement reliées à la rotation différentielle du Soleil qui gouverne le cycle des taches solaires. En effet, les protubérances les plus imposantes et les éjections de matière coronale (CME) sont beaucoup plus fréquentes lors des maxima du cycle de 11 ans de l’activité solaire, lorsque le nombre de taches à la surface du Soleil est maximum. (Credit: SOHO Consortium, EIT, ESA, NASA)
25 janvier 2015
REPRISE : 1er juin 2008, 23 février 2003 et 3 avril 2000)
Si vous avez observé hier la progression de l'éclipse partielle de Soleil, vous avez probablement remarqué la présence d'un gigantesque groupe de taches solaires. Cette image du groupe de taches de la région active AR 2192 a été capturée le 22 octobre 2014. Sa taille est comparable à celle de Jupiter. Comme d'autres groupes plus petits de tache, AR 2192 se déplace maintenant sur l'hémisphère solaire qui fait face à la Terre. Les taches solaires sont sombres parce qu'elles sont plus froides que le reste de la photosphère. Cependant, l'énergie emmagasinée dans ces régions de lignes magnétiques entremêlées est énorme et des explosions puissantes s'y sont produites, dont deux éruptions solaires de classe X cette semaine. Les éjections de masse coronale (CME) associées à cette activité solaire accrue n'ont pas encore perturbé notre planète. Mais, alors qu'AR 2192 se déplace près de l'équateur du Soleil, d'autres éruptions sont probables et la rencontre d'une CME avec la Terre est encore possible. (Image Credit & Copyright: Randall Shivak and Alan Friedman (Averted Imagination))
24 octobre 2014
La région active AR 2192 a été le plus vaste groupe de taches solaires des 24 dernières années. Avant que la rotation du Soleil les cache à l'observation depuis la Terre à la fin d'octobre 2014, AR 2192 a produit six colossales éruptions de classe X. La plus forte de ces éruptions a été captée le 24 octobre 2014 par l'observatoire spatial solaire SDO (Solar Dynamics Observatory). L'image en fausses couleurs a été construite en superposant trois photos prises à trois longueurs d'onde différentes de l'ultraviolet : 19,3 nm en bleu, 17,1 nm en blanc et 30,4 nm en rouge. Les émissions des atomes fortement ionisés du fer et des ions d'hélium permettent de visualiser les lignes de champ magnétique présentes dans le plasma chaud des couches externes de la chromosphère et de la couronne. Sous la chromosphère, la photosphère apparaît sombre, car, plus froide, elle émet beaucoup moins d'ultraviolet. Cette image composite exceptionnelle a été traitée en utilisant un nouvel algorithme mathématique appelé NAFE (Noise Adaptive Fuzzy Equalization). NAFE peut s'adapter au bruit et à la luminosité dans l'UV extrême pour améliorer sérieusement les petits détails. (Image Credit: Solar Dynamics Observatory/AIA, NASA Processing: NAFE by Miloslav Druckmuller (Brno University of Technology)
22 novembre 2014
La photo est une reprise du 17 septembre 2012. Voir le texte du 16 septembre 2018.La semaine dernière, les taches ont disparu de la surface du Soleil, laissant croire que le maximum d'activité solaire vient de se terminer de façon inhabituellement abrupte. (Image Credit: NASA's GSFC, SDO AIA Team)
20 juillet 2014
Le groupe de taches solaires de la région active AR1748 qui est apparu sur le limbe du Soleil lundi dernier a produit en moins de 48 heures les quatre premières éruptions de classe X de l'année 2013. Les quatre images de ces éruptions proviennent des données recueillies dans le domaine de l'ultraviolet extrême par le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory). Les éruptions solaires sont classées selon les lettres A, B, C, M et X selon leur flux thermique dans la bande de rayonnement X. Chaque classe correspond à une éruption d'une intensité 10 fois plus grande que la précédente. Les éruptions de classe X, les plus puissantes, produisent souvent des éjections de masse coronale (CME) constituées de gigantesques nuages de plasma éjectés dans l'espace interplanétaire. Les éjections des trois premières éruptions n'ont cependant pas pris le chemin de la Terre. Le nuage de la quatrième éjection pour frôler la magnétosphère terrestre le 17 mai. Causant aussi des interruptions radio temporaires, la région active AR1748 sera sans doute encore active pour quelque temps. Selon les prévisions des experts en ce domaine, cette région a de fortes chances de produire encore de fortes éruptions, alors qu'elle continue de se déplacer sur la portion du disque solaire que nous pouvons observer de la Terre. (Image Credit: NASA, Solar Dynamics Observatory, GSFC)
16 mai 2013
La plus forte éruption de l'année 2013 s'est produite sur le Soleil et elle a été accompagnée d'une éjection de masse coronale (CME) dirigée vers la Terre. C'est cette éruption qu'a captée le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory) le 11 avril à 7 h 11 TU en recueillant les radiations ultraviolettes extrêmes en provenance du Soleil. Cette éruption est cependant de classe M6,5, soit une éruption d'intensité modérée. Elle a été produite par la région active AR 11719 qui correspond sur cette image à l'ovale blanche. Les régions actives en fait correspondent à des boucles de champ magnétique qui donnent lieu à des protubérances ou des filaments dépendant de l'angle de visée de l'observateur. Ces boucles partent des fameuses taches solaires que l'on voit en lumière visible. Actuellement, à l'approche du maximum solaire, elles sont nombreuses sur la photosphère. Une gigantesque bourrasque de particules chargées devrait donc entrer dans la magnétosphère de notre planète ce week-end et produire plusieurs aurores polaires. (Image Credit: NASA Solar Dynamics Observatory)
13 avril 2013
Quelquefois, il semble que la surface du Soleil effectue des pas de danse. Par exemple, c'est arrivé la veille du jour de l'An. Le satellite SDO (Solar Dynamic Observatory) de la NASA a été témoin de ce spectacle alors qu'il a filmé dans le domaine de l'ultraviolet l'évolution d'une imposante protubérance. Cette vidéo couvre une période de quatre heures. Elle nous montre une spectaculaire éruption suivie d'un genre de ballet solaire du plasma chaud qui retombe vers le Soleil en suivant l'enchevêtrement des lignes de champ magnétique. L'ampleur de cette protubérance est immense : la Terre (fiche 2) entrerait facilement sous ce rideau de gaz chaud. Une protubérance plus calme peut durer environ un mois et éventuellement se terminer par une éjection de masse coronale (CME) qui projette des gaz chauds dans le système solaire. Le mécanisme énergétique qui donne naissance à une protubérance solaire est un domaine actif de recherches. Comme l'activité solaire devrait atteindre son maximum cette année, on devrait voir plusieurs protubérances et plusieurs éruptions. Notons que la vidéo se termine en nous présentant douze fenêtres contenant des liens vers d'autres vidéos très intéressantes, si vous êtes polyglotte! (Video Credit: NASA/Goddard/SDO AIA Team)
15 janvier 2013
Voir le texte du 16 septembre 2018. (Image Credit: NASA's GSFC, SDO AIA Team)
17 septembre 2012
Au cours des deux dernières semaines, une région active parmi les plus énergétiques des années récentes a traversé le disque solaire. La région active 1429 est le groupe de taches visibles sur cette photographie en haut à droite. Cette région a été le témoin de plusieurs éruptions et d’éjection de masse coronale depuis qu’elle est apparue en bordure du disque solaire il y a un mois. Les particules chargées éjectées du Soleil par ces éruptions sont parvenues jusqu’à la Terre et ont produit plusieurs aurores polaires très colorées au cours des deux dernières semaines. Cette photo a été captée près de la ville espagnole de Mérida. La région active 1429 continue de se déplacer avec la rotation du Soleil vers la droite et elle passera bientôt sur la face qui nous est cachée. Mais on pourra continuer de l’observer grâce à l’un des deux satellites STEREO qui précède considérablement la Terre sur son orbite. (Image Credit & Copyright: Juan Manuel Pérez Rayego)
19 mars 2012
Quelles sont les sources de rayon gamma dans l'Univers? Les réponses qui nous viennent à l'esprit concernent habituellement des environnements exotiques et énergétiques comme les galaxies à noyau actif (GNA) au centre desquels se trouvent des trous noirs supermassifs ou encore des pulsars qui sont des étoiles à neutrons en rotation rapide. Mais le 7 mars 2012, c'est l'éruption solaire la plus puissante de la récente série qui dominait le ciel à des énergies un milliard de fois plus grandes que celle des photons de la lumière visible. Ces deux images provenant du télescope orbital gamma Fermi montrent le rayonnement du ciel avant et après l'éruption solaire. Le 6 mars, le Soleil était comme d'habitude invisible en rayonnement gamma. Mais le lendemain, durant l'éruption de classe X, il est devenu presque 100 fois plus brillant en rayonnement gamma que le pulsar de Vela (PSR B0833-45). Depuis, le Soleil est revenu invisible en gamma, mais puisque l'activité solaire approche de son maximum, on devrait le revoir briller de tous ses feux à ces hautes énergies. (Credit: NASA, DOE, International Fermi LAT Collaboration)
15 mars 2012
L'éruption solaire du 10 mars 2012 provenant de la région active 1429 est l'une des plus grosses des dernières années. Une puissante éruption de classe M8 s'est produite dans cette région qui ressemble à un oiseau en colère sur cette image. L'éruption a donné lieu à une éjection de masse coronale qui a projeté un torrent de particules chargées dans le système solaire. Une partie de ces particules s'est engouffrée dans la magnétosphère terrestre produisant ainsi de magnifiques aurores polaires. On peut admirer les détails de AR 1429 sur cette image qui a été captée le 11 mars en utilisant un filtre H alpha. Ce filtre ne laisse passer que la lumière rouge émise par l'hydrogène permettant ainsi de photographier la chromosphère du Soleil. Le photographe a ensuite produit un négatif en fausses couleurs changeant ainsi les régions lumineuses en régions sombres. De nombreux spicules, des tubes magnétiques géants qui canalisent les gaz chauds, tapissent la surface de la chromosphère. La vrille claire au-dessus de AR 1429 est un filament, région plus froide d'une tache solaire qui s'élance au-dessus de la photosphère. L'activité solaire n'étant pas encore à son maximum, on peut s'attendre à voir d'autres régions actives qui devraient produire des éruptions plus puissantes et projeter des bouffés de plasma plus énergétique dans le système solaire. (Image Credit & Copyright: Alan Friedman (Averted Imagination))
14 mars 2012
Cette comète qui a plongé dans l'atmosphère solaire est-elle à l'origine de l'explosion solaire que nous montre cette vidéo? Fort peu probable. La fin de semaine dernière, une comète a foncé sur le Soleil et une éjection de masse coronale (CME) s'est produite peu de temps après de l'autre côté. Les deux premières séquences de cette vidéo montrent le spectaculaire enchaînement des événements captés par le satellite SOHO et ensuite par la paire de satellites STEREO. Les comètes rasantes, dites comètes de Kreutz, frôlent souvent la couronne solaire. Aussi, il n'est pas rare d'observer leur désintégration à proximité du Soleil. Les CME sont encore plus fréquentes, comme le montre cette vidéo couvrant un intervalle de huit heures où l'on peut observer trois éjections de masse coronale. On pense donc la désintégration de la comète et la CME qui se sont produites à peu près en même temps ne sont que le fruit du hasard. D'ailleurs, les CME proviennent des immenses champs magnétiques solaires qu'une minuscule comète ne peut influencer. D'ailleurs, de telles coïncidences sont plus probables maintenant, car nous assistons présentement à un maximum d'activité solaire. (Image Credit: SOHO, SDO, NASA, ESA)
5 octobre 2011
Le 7 juin 2011, une éruption solaire moyenne s’est produite au-dessus d’une zone de régions actives de taches solaires située près du limbe. Même si l’intensité de cette éruption n’était pas particulièrement forte, elle a été accompagnée d’une éjection très forte de plasma comme le montre cette photo du satellite SDO prise dans le domaine de l’ultraviolet. Des vidéos de l’éruption réalisées dans 4 domaines du spectre électromagnétique permettent de suivre le chemin pris par le plasma alors qu’il s’était refroidi et apparaissait plus sombre au-dessus du disque solaire. On voir la bulle de gaz éclater et retomber vers le Soleil, telle une pluie qui suit les lignes de champ magnétique associées aux taches solaires. L’éruption a aussi été accompagnée d’une éjection de masse coronale dirigée à peu près vers notre planète et a probablement déjà produit des aurores polaires en pénétrant dans la magnétosphère terrestre. (NASA / Goddard / SDO AIA Team)
10 juin 2011
Le 15 février 2011, une éruption solaire de classe X s'est produite à la surface de notre étoile. Les éruptions de classe X sont les plus violentes et celle-ci est à ce jour la plus grosse du nouveau cycle solaire. Cette éruption provient de la région active AR 1158 qui est située dans l'hémisphère sud du Soleil. On voit cette éruption près du centre de cette image qui a été captée par le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory). Le trait vertical très lumineux de la photo vient de l'intensité des radiations produites par l'éruption qui ont momentanément saturé la caméra de SDO. L'éruption a aussi été accompagnée d'une éjection de masse coronale (CME) qui a engendré un immense nuage de particules chargées se déplaçant à près de 900 km/s, soit environ 265 fois la vitesse du son. Les observateurs situés près des pôles de la Terre auront peut-être la chance d'observer de belles aurores. (Credit: NASA / Goddard / SDO AIA Team)
17 février 2011
Après une période d'inactivité solaire inhabituellement longue, notre étoile le Soleil semble s'être éveillée au cours des derniers mois. L'image du jour a été captée le 1er août 2010 dans le domaine de l'ultraviolet extrême par le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory). Cette image de l'hémisphère sud du Soleil montre un sursaut d'activité. Le spot brillant correspond à des gaz dont la température se situe entre un et deux millions de kelvins. Les filaments éruptifs et les protubérances que l'on voit ont été accompagnés d'une petite éruption solaire et d'une éjection de masse coronale de plusieurs milliards de tonnes. Toute cette matière a pris la direction de la Terre et a traversé les 150 millions de kilomètres qui nous séparent du Soleil en seulement deux jours. Cette averse de particules chargées a frappé la magnétosphère de notre planète déclenchant ainsi un orage géomagnétique et des aurores que l'on a pu observer à des latitudes assez basses dans les deux hémisphères. (Credit: NASA / Goddard / SDO AIA Team)
6 août 2010
Vidéo montrant une éruption solaire. On ne peut prévoir l’instant d’une éruption solaire. Ces éruptions projettent une grande quantité de gaz ionisé dans le système solaire qui peut déranger les astronautes, les satellites et les réseaux de distribution électriques sur la Terre. La vidéo montre une éruption captée par le satellite TRACE. Pour en savoir plus sur les éruptions solaires, consultez cette section de mon cours. An X Class Flare Region on the Sun
(Credit: TRACE Project, NASA)
6 novembre 2007
Une éjection de masse coronale (CME) photographiée par le satellite SOHO en 2002. Lorsque l’activité solaire est au maximum, les CME se produisent deux fois ou plus chaque jour. Au minimum de l’activité solaire, il n’y a en moyenne qu’une CME par semaine. (Credit: SOHO Consortium, ESA, NASA)
6 février 2007
La Terre reçoit fréquemment des tempêtes de particules chargées provenant du Soleil. Le 7 avril 1997, les préposés au sol du satellite SOHO notèrent les signes d’une éjection de masse coronale. Le satellite WIND de la NASA détecta aussi une rafale d’ondes radio provenant de la CME. L’image présentée provient de deux photographies prises à 15 minutes d’intervalle et traitées pour mettre en évidence l’explosion dans la couronne. Les explosions dans la couronne, nommées CME, pour «Coronal Mass Ejection» ne sont pas rares et sont à l’origine des aurores boréales et quelquefois de troubles sérieux dans les réseaux de communication et de transport d’électricité. (Credit: EIT, The SOHO Consortium, ESA, NASA)
29 octobre 2006
REPRISE : 11 avril 1997
Les éruptions de gaz chaud sont fréquentes à la surface du Soleil. Le filament gazeux brillant de la photo provient d’une telle éruption. Cette photo a été captée en juillet 2000 par le satellite TRACE qui est en orbite autour de la Terre. Ce filament est petit comparé à la taille du Soleil, mais sa hauteur est quand même impressionnante, 100 000 km! La Terre entière ne serait qu’une petite boule dans les bras de celui-ci. Les gaz du filament suivent les lignes complexes du champ magnétique produit par le mouvement des gaz ionisés du Soleil. Après s’être élevée au-dessus de la photosphère du Soleil, la majeure partie des gaz y retournera. Mais une partie de ces gaz échappera à la gravité du Soleil. Lorsque ces flots de particules chargées atteignent la Terre, ils peuvent rendre inopérants nos satellites artificiels et même causer des pannes électriques comme celle qui s’est produite au Québec en 1989. (Credit: TRACE, NASA)
25 juillet 2004
REPRISE : 9 août 2000
Jeudi 4 novembre vers les 19h50 UTC, une éruption solaire s'est produite dans la région géante de taches solaires AR 10486. Cette éruption a produit une forte éjection de masse coronale. On peut voir cette éruption à droite de l'image qui a été captée dans le domaine de l'ultraviolet extrême par la caméra EIT du satellite SOHO. Cette éjection de gaz ionisé qui a saturé la caméra EIT et les détecteurs de plusieurs satellites est de classe X. C'est l'une des plus puissantes observées depuis les années 1970. C'est la troisième éruption d'importance de la région AR 10486 au cours des deux dernières semaines. Même si les particules chargées de cette éruption ont provoqué d'importantes interférences radio, on ne devrait pas assister à des aurores spectaculaires comme ceux de la semaine dernière, car celles-ci n'atteindront pas la magnétosphère terrestre. On ne pourra plus observer la puissante région AR 10486 prochainement, car cette région sera sur la face du Soleil opposée à la Terre. Eh oui, le Soleil tourne sur lui-même. (Credit: SOHO - EIT Consortium, ESA, NASA)
6 novembre 2003
Il s’est produit sur le Soleil hier une des plus puissantes éruptions solaires que nous ayons observées à ce jour. Cette éruption a produit des rayonnements dans tout le spectre électromagnétique : en rayon X, le Soleil est devenu pendant un bref moment 100 fois plus brillant. Dans les prochains jours, les satellites de communication et les réseaux de distribution électriques pourraient être affectés par les particules chargées émises par cette éruption. L’éruption provient du groupe géant de taches solaires identifié par le numéro 10486. Le flot de particules chargées a d’ailleurs saturé l’instrument LASCO (Large Angle and Spectrometric Coronagraph) du satellite d’observation solaire SoHO. Un coronographe est un instrument qui masque le disque solaire afin de mieux observer les régions qui entourent le Soleil et en particulier sa couronne. Il s’écoule 30 minutes entre chacune des images de l’animation qui nous est présentée. Les images sont de plus en plus saturées par les signaux produits par les protons venant de la CME qui heurtent le détecteur de LASCO. On a même placé SoHO temporairement en veille afin de le protéger contre d’éventuels dommages. (Credit: SOHO Consortium, LASCO, ESA, NASA)
29 octobre 2003
Les vastes protubérances solaires que l'on voit sur cette photographie sont des plasmas chauds, mais plus froids que la surface du Soleil qui sont enfermés dans des boucles de champ magnétique. Si ces gaz sont devant le disque solaire, ils forment des filaments sombres, car plus froids que la photosphère. Cette photographie a été captée le 21 mars 2003 par la caméra EIT de l'observatoire solaire SOHO dans le domaine de l'ultraviolet extrême. Les boucles de cette photo sont immenses, environ 20 fois le diamètre de la Terre. Quelques heures plus tard, ces protubérances sont entrées en éruption produisant des éjections de masse coronale. (Credit: SOHO - EIT Consortium, ESA, NASA)
18 avril 2003

Deux éjections de masse coronale se sont produites à la surface du Soleil presque simultanément le 2 mai 2002. Elles apparaissent à 2 et 8 heures sur cette image qui provient des photos prises par les caméras du satellite d'observation solaire SoHO qui est en orbite autour du Soleil en compagnie de la Terre. La photo du Soleil prise peu avant les éruptions dans le domaine de l'ultraviolet extrême est au centre de l'image. Comme le diamètre du Soleil atteint presque 1,4 million de kilomètres, 3,6 fois la distance entre la Terre et la Lune, on peut aisément se faire une idée du gigantisme de ces éruptions. Le cercle noir qui devrait occuper tout le centre de l'image, n'eût été la superposition du Soleil, correspond à la région bloquée par les coronographes des caméras de SoHO. Les gaz des éruptions sont projetés dans le vide interstellaire à des millions de kilomètres par heure, mais ils n'ont pas atteint la Terre, dommage pour ceux et celles qui aiment admirer les aurores polaires. (Credit: SOHO Consortium, LASCO, EIT ESA, NASA)
16 mai 2002

La surface du Soleil apparaît plutôt sombre sur cette image. Il s'agit d'une des images d'un vidéo enregistré le 9 novembre 2000 par le télescope spatial TRACE (Transition Region And Coronal Explorer). Elle nous montre des boucles coronales en suspension au-dessus d'une région active du Soleil. Très lumineux en lumière ultraviolette extrême, le plasma chaud entraîné au-dessus du Soleil le long des arches de champ magnétique se refroidit lorsqu'il retombe à la surface. Quelques heures plus tôt, le 8 novembre, des astronomes surveillaient cette région active qui avait produit une éruption pas tellement spectaculaire. Cette éruption de classe M a tout de même projeté un nuage intense de particules qui a soudainement saturé les circuits des satellites avec des protons de haute énergie. L'éruption a aussi été accompagnée d'une importante éjection de masse coronale dont les particules sont entrées dans la magnétosphère de la Terre quelque 31 heures plus tard. Le résultat, une forte tempête géomagnétique. (Credit: TRACE Project, NASA)
15 novembre 2000
Le 14 juillet 2000, la région solaire active 9077 (AR9077) a été le théâtre d'une éruption de grande envergure. L'éruption a aussi projeté un énorme nuage de particules énergétiques vers la planète Terre qui ont produit une tempête magnétique et des aurores. Ce gros plan d'une protubérance de la région AR9077 a été capté par le satellite TRACE (Transition Region And Coronal Explorer) peu de temps après l'éruption à la surface du Soleil. L'image montre un plasma chauffé à un million de degrés suspendu dans une boucle de champ magnétique créée par des taches solaires. En retournant vers la photosphère les gaz se refroidissent et c'est ce qui donne cet aspect sombre aux taches solaires.  Cette image captée dans le domaine de l'ultraviolet extrême couvre une région de 230 000 par 170 000 km, comparés aux 12 800 km du diamètre de la Terre, c'est immense. Les régions actives comme AR9077 ont l'aspect d'un groupe de taches en lumière visible. (Credit: TRACE, Stanford-Lockheed ISR, NASA)
20 juillet 2000
Les étoiles brillantes de l'amas ouvert des Pléiades, quatre planètes et une éruption solaire ont toutes été capturées sur cette spectaculaire image produite par SoHO (SOlar and Heliospheric Observatory). La grosseur du Soleil correspond au cercle blanc de l'image. L'éjection de masse coronale (CME) que l'on observe sur l'image est donc immense, à peu près 7 fois le diamètre du Soleil, soit presque 10 millions de kilomètres. Quatre des cinq planètes visibles à l'œil nu sont aussi de la fête, grâce à un alignement exceptionnel qui n'a pas provoqué la fin du monde! Les étoiles des Pléiades sont aussi visibles à l'œil nu. Mais tous ces astres sont évidemment à des distances totalement différentes. Le Soleil est à 150 millions de kilomètres de la Terre (soit 1 unité astronomique (UA)). Mercure, Vénus, Jupiter et Saturne sont à des distances moyennes du Soleil égales à 58, 108, 778 et 1427 millions de kilomètres. Les étoiles des Pléiades sont à 400 années-lumière de nous, soit un peu plus de 2,5 millions de fois la distance qui nous sépare du Soleil. La sonde SoHO placé sur un des points de Lagrange de la Terre l'accompagne dans son périple autour du Soleil. (Credit: SOHO - LASCO Consortium, ESA, NASA)
24 mai 2000
Vers la fin du mois de février 2000, une éruption solaire a projeté une énorme bouffée de plasma dans l'espace interplanétaire. Sur cette image, la lumière directe du Soleil est bloquée par un coronographe. La position et la taille du Soleil sont indiquées par le demi-cercle blanc au bas de l'image. Le haut de l'image est à plus de 2 millions de kilomètres de la surface du Soleil. Des indices de l'existence de ce genre d'explosion spectaculaire appelée des éjections de masse coronale (CME, de l'anglais coronal mass ejection) ont été recueillis vers le début des années 1970 par des instruments à bord de vaisseaux spatiaux, mais la réussite d'images spectaculaires comme celle-ci n'était alors pas possible. On peut maintenant le faire grâce au satellite SoHO. Lorsque l'activité solaire est près du minimum du cycle solaire, des CME se produisent environ une fois par semaine. Mais, lorsqu'on approche du maximum, elles peuvent survenir deux fois voire plus par jour. Les gaz projetés par cette CME n'étaient pas dirigés vers la Terre, mais de puissantes CME le sont parfois. Les météorologues spatiaux les surveillent de près, car les CME peuvent avoir des effets très néfastes sur les activités humaines. (Credit: SOHO Consortium, ESA, NASA)
9 mars 2000
Cette animation provient de données captées dans le domaine des rayons X le 7 juillet 1998. On peut y observer un événement incroyable, trois jets presque simultanés provenant de trois régions actives du Soleil. Les deux images de l'animation ont été prises à plusieurs heures d'intervalle par le télescope en rayons X mous (SXT, pour Soft X-ray Telescope) du satellite japonais Yohkoh. Le schéma employé pour les couleurs est en quelque sorte en négatif, les parties les plus sombres indiquant les régions de la couronne et de la surface du Soleil où l'intensité des rayons X est la plus élevée. Ces images montrent clairement deux jets de plasma chaud au-dessus de l'équateur et un autre sous celui-ci. La ligne verticale au-dessus du jet de droite est un artéfact numérique du montage et le décalage vers la gauche entre les deux images est évidemment dû à la rotation du Soleil. Le Soleil approche maintenant de la partie la plus active de son cycle de onze années et plusieurs jets de ce genre ont été observés. Mais, l'apparition presque simultanée de trois jets aussi distants n'est pas considérée comme une simple coïncidence et elle a créé plusieurs spéculations au sujet de leur origine. (Credit: ISAS, Yohkoh Project, SXT Group)
31 juillet 1999
REPRISE du 16 juillet 1998
Le 24 septembre 1997, une onde de choc a foudroyé la surface du Soleil en se déplaçant à une vitesse allant de 250 à 600 kilomètres par seconde. De la Terre, Barry Reynolds a photographié le front d'onde en expansion (à gauche) en utilisant la lumière émise par les atomes d'hydrogène à l'aide d'un filtre H-alpha. Sa découverte a été parfaitement confirmée par le satellite SoHO qui a capté dans le domaine des ultraviolets le même événement. On voit sur les deux photos une brillante éruption près du centre de l'onde de choc. Sur la photo prise à partir de la Terre, l'onde de choc est sombre alors que sur celle de SoHO, elle est brillante. On pense que ces ondes de choc sont une perturbation tridimensionnelle produite par les éruptions, mais les scientifiques ne connaissent pas les mécanismes exacts leur donnant naissance. Les éruptions solaires ainsi que les éjections de masse coronale (CME) génèrent des torrents de particules énergétiques qui affectent la magnétosphère de la Terre, qui produisent des aurores et qui peuvent aussi causer certains dégâts à nos satellites et à nos réseaux de communication. (Credit: Barry Reynolds (Perth, Australia) and the SOHO - EIT Consortium)
30 avril 1999
Le Soleil est une balle bouillante de gaz extrêmement chaud. Ce cliché du Soleil a été capté le 19 décembre 1973 depuis le satellite Skylab. La protubérance à droite est la plus gigantesque qu'on ait observée à ce jour. Le Soleil brille depuis 5 milliards d'années. Il a suffisamment de carburant (fiche 3) pour briller pendant encore 5 milliards d'années. Le Soleil n'est pas en feu, il n'y a pas d'oxygène! Le Soleil est trop petit pour se transformer en supernova, il n'explosera jamais. Une éruption solaire ne détruira jamais la Terre, le Soleil est bien trop loin. Nous sommes certains de ces trois dernières affirmations, mais plusieurs questions demeurent encore sans réponses précises au sujet du Soleil. Par exemple, on ne connait pas le mécanisme qui porte la température de la couronne à des valeurs atteignant le million de degrés. On ne peut prédire avec précision le cycle du champ magnétique du Soleil. Et le mystère des neutrinos solaires demeure encore. (Credit: Skylab, NASA)
30 août 1998
REPRISE du 16 septembre 1996 et du 13 août 1995
Cette image complexe d'un événement menaçant et spectaculaire, une tempête solaire grandissante de particules énergétique en provenance de la surface du Soleil, a été construite en utilisant les données enregistrées par le satellite SoHO (Solar Orbiting Heliospheric Observatory) le 6 novembre 1997. Pour réaliser cette image en ultraviolet du Soleil au centre et d'une large éruption de matière sur le limbe à droite, on a utilisé quatre images captées par SoHO. L'éruption est en fait une éjection de masse coronale (CME). Les protons de haute énergie de l'éruption ont poivré les détecteurs de SoHO produisant de nombreuses stries et des taches lumineuses. L'image couvre une région qui s'étend jusqu'à 22 millions de kilomètres du Soleil, soit 32 fois le rayon du Soleil. (Credit: SOHO - LASCO - EIT Consortium, ESA, NASA)
20 août 1998
Les éruptions solaires produisent des tremblements de soleil. Un séisme de magnitude 11 a été enregistré à la surface du Soleil, suivant immédiatement une éruption d'intensité moyenne. C'était le premier séisme enregistré sur le Soleil, mais c'est seulement parce qu'on ne savait pas comment utiliser le satellite SoHO pour les détecter. Les ondes circulaires sombres de cette image s'éloignent du centre brillant de l'éruption. Ces ondes sont similaires en apparence aux vagues produites par un caillou frappant la surface de l'eau. La magnitude et l'évolution de ces tremblements de soleil nous fournissent de précieux renseignements concernant la nature physique des éruptions, de la photosphère et même de l'intérieur du Soleil. (Credit : A. G. Kosovichev (Stanford) et al., MDI, SOHO, ESA, NASA)
1er juin 1998
On a observé des nuages tournoyants géants sur le Soleil, semblable aux tornades de la Terre. Les tornades solaires peuvent cependant être plus vastes que la Terre entière et les rafales s'y déplacent avec une force 1000 fois plus intense que celles de la Terre. Grâce au satellite SoHO, on a découvert que les tornades solaires naissent dans la basse atmosphère du Soleil et qu'en s'éloignant elles gagnent en vitesse avant d'envahir le système solaire. Nous devons cependant craindre davantage nos tornades que celles du Soleil, car les particules chargées qu'elles transportent sont facilement arrêtées par notre atmosphère. Nous devons cependant en apprendre un peu plus sur ces tornades solaires et sur leur interaction avec la couronne afin de mieux prédire les éjections de masse coronale, dont les particules suffisamment énergétiques pour endommager nos satellites. (Credit: D. Pike (RAL) & H. Mason (Cambridge U.), CDS, EIT, SOHO, NASA, ESA)
29 avril 1998
Le 27 août 1997, une zone de champ magnétique intense a produit une immense protubérance éruptive qui s'est élevée à un millier de kilomètres au-dessus de la photosphère. Le bouillonnant plasma de gaz ionisé est à une température d'environ 150 000 kelvins et son arche s'étend sur plus de 320 000 km, environ 27 fois le diamètre de la Terre. Cette image exquise provient de la lumière d'hélium ionisé. Elle a été captée par l'instrument EIT (Extreme ultraviolet Imaging Telescope) du satellite d'observation solaire SoHO qui est en orbite autour du Soleil suivant la Terre à l'un des points de Lagrange. Cette protubérance est la plus grosse observée par SoHO depuis qu'il explore le Soleil, au début de l'année 1996. (Credit: SOHO- EIT Consortium, ESA, NASA)
18 septembre 1997
Une protubérance est sans doute le spectacle le plus impressionnant donné par le Soleil. Une protubérance solaire (fiche 2) est une boucle de gaz maintenue au-dessus de la photosphère par le champ magnétique du Soleil. La Terre entrerait facilement sous l'une ou l'autre des arches de cette photographie. Une protubérance pas trop agitée peut persister pendant environ un mois. Plusieurs donnent lieu à des éjections de masse coronale (CME), des explosions qui éjectent des gaz chauds dans le système solaire. On sait que les protubérances sont liées au champ magnétique solaire, mais les mécanismes énergétiques qui les font naitre sont encore inconnus. (Credit: Big Bear Observatory, Caltech)
27 janvier 1997
La matière des éruptions solaires est propulsée bien haute au-dessus de la photosphère du Soleil grâce à de puissants champs magnétiques. Ces éruptions projettent des particules à haute énergie dans l'espace interplanétaire. Lors de l'intense éruption du 15 juin 1991, un embrun de neutrons solaires a été détecté par l'instrument COMPTEL embarqué sur le satellite CGRO (Compton Gamma Ray Observatory) de la NASA. Comme un tableau brossé par un spray, les neutrons ont formé cette image (en fausses couleurs) sur les détecteurs COMPTEL. De tels images des particules à haute énergie sont plutôt inhabituelles, car les astronomes utilisent davantage la lumière visible et d'autres formes d'ondes électromagnétiques à basse énergie, comme les ondes radio, pour explorer l'Univers. Les particules à haute énergie des éruptions solaires ont des effets parfois néfastes sur l'environnement de la Terre et sur nos équipements électriques ainsi que sur les réseaux de communication. On les surveille donc étroitement. (Credit: NASA, CGRO, COMPTEL collaboration)
25 octobre 1995