Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LES SUPERNOVAS, LES NOVAS ET LES RÉMANENTS DE SUPERNOVA
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Les
étoiles massives de notre galaxie, la
Voie
lactée, ont une vie spectaculaire. En s’effondrant dans de vastes nuages
cosmiques, leurs fourneaux centraux nucléaires s’enflamment et donnent
naissance à des éléments lourds. En
quelques millions d’années seulement, la matière enrichie en éléments
plus lourds que l’hélium est éjectée dans l’espace interstellaire permettant
ainsi la naissance d'une autre génération d’étoiles. Le
rémanent de
supernova connu sous le nom de
Cassiopée A de cette
image est un exemple de cette
phase finale du cycle
de vie stellaire. L’étude d’expansion des couches éjectées par la géante
rouge qui a explosé permet d’estimer le moment de cette super nova à l’année
1667, mais cette date n’est pas connue avec certitude, aucun des astronomes
de l’époque n’ayant signalé cette observation. La lumière de l’explosion de
l’étoile est donc parvenue à a Terre nous vers ces années-là, mais elle a dû
voyager pendant 11 000 ans avant pour être observée dans le ciel de notre
planète, ce nombre étant la distance en années-lumière qui nous sépare de
Cassiopée A. Cette image très détaillée captée par la
NIRCam du
télescope spatial James Webb montre les filaments et les nœuds encore
très chaud des débris de la supernova. Le diamètre de la coquille blanchâtre
externe de l’onde de choc en expansion mesure environ 20 années-lumière. Une
série d'échos lumineux
provenant de l'explosion cataclysmique de l'étoile massive sont également
identifiés dans les images détaillées du milieu interstellaire environnant
prises par Webb. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI;
D. Milisavljevic (Purdue University), T. Temim (Princeton University), I. De
Looze (University of Gent)) |
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Qu’engendre l’explosion d’une
étoile? Une immense boule de gaz chaud est projetée dans toutes les
directions. Lorsque ce gaz entre en collision avec le milieu interstellaire
existant, il se réchauffe davantage et il brille. Deux rémanents distincts
sont visibles sur cette image qui a été prise à l'observatoire d'Oukaïmeden
au Maroc. Le premier rémanent est SNR G179.0+02.6 situé dans le coin
supérieur gauche. Il est plus petit, bleu et il ressemble à un ballon de
football. La supernova, qui a engendré ce rémanent distant de quelque 11 000
années-lumière, a explosé il y a environ 50 000 ans. Malgré qu’il soit
surtout composé d’hydrogène, la lumière est émise par une trace d’oxygène
présente dans le rémanent. Le rémanent plus vaste dans le coin inférieur
droit est catalogué comme Simeis 147 et sh2-240 (NDT et aussi plusieurs
autres désignations). Certains l’appellent aussi la nébuleuse du Spaghetti
ou encore les Dentelles du Taureau. L’étoile qui a engendré cette supernova
il y a environ 40 000 ans est distante de quelque 3 000 années-lumière. Même
s’ils semblent différents, les deux rémanents ont à peu près la même taille
et leur âge est du même ordre de grandeur.
(Image Credit & Copyright: Stéphane
Vetter (Nuits sacrées)) |
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Des étoiles
voient le jour à partir des restes
d’étoiles mortes. Les gaz provenant
de l’effondrement gravitationnel et de la mort subséquente d'une étoile très
massive de notre Voie lactée a créé le reste de supernova
G296,5+10,0, dont fait partie du
rémanent de supernova de la Sirène
présentée que l’on voit sur cette image. Aussi connue sous le nom de
nébuleuse du poisson Betta, elle fait partie d’une sous-classe inhabituelle
de rémanent présentant deux parties presque circulaires. Découverte à
l'origine dans le domaine des rayons X, cette nébuleuse filamenteuse est
aussi une source fréquemment étudiée dans
les rayons radio et gamma. La couleur
bleue du rémanent visible provient de l'oxygène doublement ionisé (OIII),
tandis que le rouge foncé est émis par l'hydrogène gazeux. La forme de
sirène de la nébuleuse s'est avérée
utile pour les mesures du
champ magnétique interstellaire. (Image
Credit: NASA, SOFIA, HAWC+, Alejandro
S. Borlaff; JPL-Caltech, ESA, Hubble; Text: Jayanne
English (U.
Manitoba) |
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Voyez-vous la chauve-souris?
Elle hante ce gros plan cosmique
de la nébuleuse des
Voiles. La nébuleuse
des Voiles est elle-même un vaste rémanent de supernova constitué des
débris en expansion provenant de
l’explosion d’une
étoile massive. Alors que la nébuleuse des Voiles est approximativement
circulaire et s’étend sur près de 3 degrés dans la constellation du Cygne,
l’envergure de la nébuleuse de la Chauve-Souris (NGC 6995) n’est que d’un
demi-degré, soit environ la taille angulaire apparente de la
Lune. À la distance
estimée de 1400 années-lumière de NGC 6995 de
la Terre, cela lui confère une
dimension réelle d’environ 12 années-lumière. Cette image a été réalisée en
utilisant les données captées à travers des filtres à bande étroite
recueillant les émissions de
l’hydrogène colorées en rouge et celles de l’oxygène ainsi que de
l’azote colorées dans des teintes de bleu. Il faut bien entendu rappeler
qu’une autre nébuleuse de saison bien connue se cache dans la partie
occidentale des Voiles, la nébuleuse du
Balai de Sorcière (NGC 6960).
(Image Credit & Copyright: Mike
Taivalmaa) |
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Au cœur de
CTA 1 se trouve un pulsar silencieux.
Ce
rémanent de supernova a été
découvert aux longueurs
d’onde radio par des astronomes en
1960 et identifié depuis comme le résultat de l’explosion mortelle d’une
étoile massive. Cependant, aucune impulsion radio n’a été détectée en
provenant d’un pulsar qui devrait y être. Un
pulsar est
l’étoile à neutrons en rotation
rapide qu’engendre l’effondrement de l’étoile massive. Ce nuage des débris
de la supernova est observé environ 10 000 ans après la supernova et il est
peu lumineux en
lumière visible. L’émission en
longueur d’onde optique de CTA 1 qui provient de l’onde de choc encore en
expansion est cependant révélée sur cette image télescopique profonde. Le
cadre de
cette image s’étend sur environ deux
degrés dans le champ stellaire au nord de la
constellation de
Céphée. Aucun pulsar n’a été détecté
aux longueurs d’onde radio, mais en 2008 le
télescope spatial à rayons gamma
Fermi a détecté une émission pulsée
en provenance de CTA 1, permettant ainsi de localiser l’étoile à neutrons au
sein du rémanent. Cette source est maintenant reconnue comme
la première détectée d’une classe en
croissance de pulsars qui sont silencieux en ondes radio, mais qui émette
des impulsions gamma de haute énergie. (Image Credit
& Copyright: Thomas
Lelu) |
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Quelle est la source d’énergie de la nébuleuse du
Crabe? Une étoile à neutrons magnétisée de la taille d’une cité qui tourne
sur elle-même 30 fois par seconde. Connu sous le nom du pulsar du Crabe,
c’est le spot brillant de ce tourbillon gazeux au centre de la nébuleuse.
D’environ 10 années-lumière d’étendue, cette spectaculaire image de M1 (la
nébuleuse du Crabe) nous montre le disque central tourbillonnant et de
complexes filaments gazeux brillants de la nébuleuse en expansion. Cette
spectaculaire image a été réalisée en utilisant des données dans le spectre
visible captées par le télescope spatial Hubble (en rouge et bleu), celles
en rayons X captées par le télescope spatial Chandra (en blanc) ainsi que
l’émission à rayons X mous captées par le télescope spatial Imaging X-ray
Polarimetry Explorer (IXPE) (en violet). Le ralentissement de la vitesse
centrale de rotation du pulsar provoque un vent d’électrons énergétiques, ce
qui alimente les émissions et l’expansion de la nébuleuse du Crabe. Cette
image a été publiée aujourd'hui pour célébrer le 25e anniversaire du
lancement de l’observatoire à rayons X du « programme Flagship »,
l’observatoire Chandra. (Image Credit: NASA, ESA, ASI, Hubble, Chandra, IXPE) |
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Le système stellaire GK Per es associé à seulement deux
des trois nébuleuses de l’image du jour. Situé à 1500 années-lumière,
GK Persei était la
deuxième nova la plus
rapprochée observée. Au centre même de la nébuleuse produite par la nova se
trouve maintenant une
naine blanche, le noyau survivant d’une étoile jadis semblable au
Soleil. Elle est entourée par la
nébuleuse du
Feu d’Artifice, un gaz qui a été éjecté par l’explosion thermonucléaire
à la surface de la naine blanche, une nova, en 1901. Le gaz rougeoyant
entourant la nébuleuse du Feu d'artifice est l'atmosphère qui entourait
autrefois l’étoile centrale. Ce gaz avait été expulsé avant la nova et le
système apparaissait alors comme une
nébuleuse
planétaire. Le léger gaz gris qui traverse GK Persei est un
cirrus interstellaire qui passe par là par hasard. En 1901, la nova GK
Per devint
plus brillante que
Bételgeuse. Le système stellaire T CrB (T
Coronae Borealis) devrait
entrer en éruption en nova plus tard cette année, mais nous ne savons
pas exactement quand ni quelle sera sa luminosité.
(Image Credit & Copyright: Deep Sky
Collective) |
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L'explosion est terminée, mais les conséquences
continuent. Il y a environ onze mille ans, on pouvait voir une étoile de la
constellation
des Voiles exploser, créant un étrange point de lumière brièvement
visible pour les humains vivant près du début de
l’histoire enregistrée.
Les couches externes de l’étoile se sont écrasées
dans le milieu
interstellaire, provoquant une
onde de choc encore
visible aujourd’hui.
L’image présentée
capture une partie de ce choc filamenteux et gigantesque
en lumière visible.
Lorsque le gaz s'éloigne de l'étoile détonée, il se désintègre et réagit
avec le milieu interstellaire, produisant de la lumière dans de nombreuses
couleurs et bandes d'énergie différentes. Au centre du rémanent
Vela (XYZ) se trouve
un
pulsar, une étoile aussi dense que la matière nucléaire qui
tourne plus de dix fois en une
seule seconde. (Image Credit: CTIO, NOIRLab, DOE, NSF, AURA;
Processing: T. A. Rector (U.
Alaska Anchorage), M. Zamani &
D. de Martin (’s NOIRLab)) |
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Quelle est l’origine de ce feu d’artifice céleste
inhabituel? La nébuleuse, baptisée
Pa 30, apparaît
maintenant dans la même direction du ciel qu'une brillante «
étoile invitée »
en 1181. Bien que les filaments de Pa 30 ressemblent à ceux créés par une
nova (par exemple GK Per)
et une nébuleuse planétaire (par exemple
NGC 6751), certains
astronomes proposent désormais qu'elle ait été créée par un type rare de
supernova, une
supernova
thermonucléaire de
type Iax,
maintenant désignée comme
SN 1181. Une supernova de ce type n’est pas le résultat de la détonation
d’une seule étoile par accrétion de matière de l’étoile compagne, mais
plutôt une explosion résultant de
la rotation en spirale
et de la fusion de deux naines blanches. On pense que le point bleu au
centre du feu d’artifice est une
étoile zombie,
le reste d’une des naines blanches qui a survécu d’une manière ou d’une
autre à cette explosion. Cette image réunie des images et des données
captées par dans l’[[infrarouge]] par le télescope
WISE, dans le domaine des
rayons X et dans le
visible par le
relevé
astronomique
Pan-STRRS. Les observations et analyses futures pourraient nous en dire
plus. (Image Credit: NASA, ESA, USAF, NSF) |
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Quelle est l’apparence d’un
rémanent de supernova? Bien que le son soit une onde de compression dans
la matière qui ne se propage pas dans l’espace vide, le son interprétatif
peut aider les auditeurs à apprécier et à comprendre d’une nouvelle manière
une image visuelle d’un tel rémanent. Récemment, la nébuleuse de la Méduse (IC
443) a été interprétée musicalement de manière assez créative.
Pour cette vidéo,
lorsqu’une ligne imaginaire rencontre une étoile, le son d’une goutte d’eau
tombant dans l’eau est joué, très pertinent pour l'homonyme cosmique de la
nébuleuse. De plus, lorsque cette ligne traverse une zone gazeuse rouge, une
tonalité grave est émise. Si la zone gazeuse est verte, on entend une
tonalité moyenne et pour une zone bleue c’est une tonalité relativement
aiguë. La lumière de la supernova qui a créé IC 443 a été émise il y a
environ 35 000 ans, lorsque l’humanité vivait à
l’âge de la pierre.
La nébuleuse se dispersera lentement au cours du prochain million d'années,
même si l'explosion a également créé une
étoile à neutrons
dense qui restera indéfiniment. (Image Credit: X-ray
(blue): Chandra (NASA)
& ROSAT (ESA);
Optical (red): DSS (NSF);
Radio (green): VLA (NRAO, NSF);
Sonification: NASA, CXC, SAO, K.
Arcand; SYSTEM Sounds: M.
Russo, A. Santaguida)) |
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L’image du jour nous fait penser à un dessin fait au
spirographe ou à un spaghetti. Mais il s’agit du
rémanent de la supernova
Simeis 147
ou Sh2-240. Ce
rémanent qui couvre une région équivalente à six fois celle de la pleine
lune, soit environ 3 degrés, est visible dans la constellation du
Taureau et du
Cocher.
On sait que ce
rémanent
est à 3000 années-lumière de nous, ce qui lui donne un impressionnant
diamètre de 150 années-lumière, soit plus de 35 fois la distance qui nous
sépare de
Proxima du Centaure, l’étoile la plus rapprochée du Soleil. L’image du
jour a été réalisée à l'aide de données captées à travers des filtres
optiques à bande étroite pour recueillir les émissions de l'hydrogène et de
l’oxygène doublement ionisé excités par
l'onde de choc de la
supernova. L’âge de ce rémanent est d’environ 40 000 ans, ce qui
signifie qu’on a vu la lumière de la
supernova sur Terre il y a
40 000 ans. L’explosion cataclysmique qui a produit cette supernova a
aussi laissé
une
étoile à neutrons en rotation rapide, un
pulsar, le
restant du cœur de l'étoile qui a explosé. (Image
Credit & Stéphane
Vetter (Nuits sacrées)) |
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Cette onde de choc a été créée par une supernova et
elle fonce dans l’espace à une vitesse de 500 000 km/h depuis le milieu vers
le haut de
cette image très détaillée. Les minces filaments lumineux sont produits
par cette onde de choc dans cette feuille gazeuse que l’on voit presque par
la tranche. La forme étroite de cette nébuleuse (NGC 2736)
lui a valu le nom familier de
nébuleuse du Crayon.
NGC 2736, qui
n’est qu’une petite partie du
rémanent de
supernova des Voiles, s’étend sur cinq années-lumière et elle est à
environ 800
années-lumière de nous. Quant au
rémanent des Voiles,
son diamètre est d’environ 100 années-lumière. La
supernova
qui l’a créé remonte à 11 000 années. Juste après l’explosion,
l’onde de choc devait
se déplacer à des millions de kilomètres par heure, mais elle a
considérablement ralenti depuis en cédant de son énergie aux gaz
environnants. (Image Credit & Copyright: Helge
Buesing) |
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Pourquoi cette méduse nage-t-elle dans une mer
d’étoiles? Dérivant près d’Eta
Geminorum, l’étoile brillante à sa droite, la
nébuleuse de la Méduse (ne
pas confondre avec Abell 21
qui a le même surnom) étend ses tentacules depuis la crête d’émission
brillante en haut et à gauche du centre de cette image. En fait, cette
méduse cosmique
fait partie du rémanent de supernova IC 443, un nuage de débris en expansion
produit par l’explosion d’une étoile massive. La lumière de cette explosion
a atteint la
Terre il y a plus de
30 000 ans.
Comme sa cousine, la
nébuleuse du
Crabe, le
rémanent de supernova IC 443 est la demeure d’une
étoile à neutrons,
le
vestige d’un
noyau stellaire effondré. La nébuleuse de la Méduse se trouve à environ
5 000 années-lumière.
À cette distance, l’image
présentée s’étendrait sur environ 140 années-lumière de diamètre.
(Image Credit & Copyright: David
Payne) |
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Les étoiles massives connaissent une vie spectaculaire.
Créé par l’effondrement de vastes nuages cosmiques, leur four nucléaire qui
entretient leur immense énergie donne naissance à des
éléments lourds
avant de les expulser
dans l’espace où la formation de nouvelles étoiles peut recommencer. Le
nuage de débris de cette image est
Cassiopée A, un
rémanent de
supernova et un exemple de la phase finale d’une étoile massive. La
lumière de l’explosion de
Cas A aurait été
vue dans le
ciel de la planète Terre il y a environ 350 ans, bien que celle-ci ait
pris quelque 11 000 ans avant de nous atteindre.
Cette spectaculaire image très nette a été réalisée en utilisant les
données captées par la NIRCam
du
télescope spatial James Webb. `La coquille externe blanchâtre en
expansion mesure environ 20 années-lumière de diamètre, alors que le point
brillant au centre est une
étoile à neutrons,
le reste incroyablement dense du noyau stellaire effondré de l’étoile. Entre
les deux, on peut admirer la complexité des filaments et des nœuds encore
chauds produits par la supernova.
Cette image provenant du site
du télescope Webb montre les échos lumineux provenant de l’explosion de
l’étoile massive. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI;
D. Milisavljevic (Purdue University), T. Temim (Princeton University), I. De
Looze (University of Gent)) |
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Ces filaments chaotiques et brillants
de gaz excité brillent dans le ciel de la Terre en direction de la
constellation du Cygne. Ils constituent une partie de la nébuleuse
du Voile aussi appelée les Dentelles
du Cygne. La nébuleuse du Voile est un vaste rémanent
de supernova, un nuage né de l'explosion d'une étoile massive. La
lumière créée par cette supernova a probablement atteint la Terre il y a
plus de 5000 ans. Poussée
par le cataclysme stellaire, l'onde de choc a labouré l'espace balayant
et excitant la matière rencontrée. Ces filaments luisants se comportent
comme des ondulations sur une feuille visible presque par la tranche et ils
sont remarquablement bien séparés en bandes d'hydrogène ionisé, de soufre et
d'oxygène qui émettent respectivement de la lumière rouge, verte et bleue.
Aussi connues sous le nom de la boucle du Cygne, les Dentelles
du Cygne s'étendent maintenant sur presque 3 degrés dans le ciel, ce qui
est environ 6 fois le diamètre de la Lune. Étant à environ 1500
années-lumière de nous, les Dentelles du Cygne occupent un vaste espace dont
la taille dépasse 70 années-lumière. La formation gazeuse de cette image
porte le nom de Triangle de Pickering (NGC 6979),
en l'honneur d'Edward
Charles Pickering, directeur de l'observatoire de Harvard. Mais, en
réalité, cette région du ciel a été découverte par Williamina
Fleming et devrait donc être connue sous le nom des volutes
triangulaires de Fleming. (Image Credit &
Copyright: Anthony Saab) |
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Dans le
célèbre catalogue
de Charles
Messier, la
nébuleuse du Crabe (NGC 1952) est
M1, le premier objet
céleste désigné comme n’étant
pas une comète. On
connait maintenant la nature de
cette nébuleuse, un
rémanent de
supernova, c'est-à-dire les débris en expansion produits par l’explosion
d’une étoile massive. La naissance violente de la nébuleuse du Crabe a été
observée par les astronomes en l’an 1054 apr. J.-C.. Aujourd’hui, son
diamètre est d’environ 10 années-lumière et elle prend de l’expansion à un
rythme d’environ 1500 km/s. Vous pouvez vous faire une idée de cette
expansion rapide en comparant les deux images prises par les télescopes
spatiaux Hubble et James Webb. L’image filamenteuse en lumière visible de M1
a été captée par Hubble en 2005 et celle qui la remplace lorsque vous passez
le curseur au-dessus de cette dernière a été captée en infrarouge par le
télescope Webb en 2023. La nébuleuse du Crabe est à environ 6500
années-lumière en direction de la constellation du Taureau.
(Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI;
Jeff Hester (ASU), Allison Loll (ASU), Tea Temim (Princeton University)) |
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La nébuleuse
du Crabe (M1)
est le premier objet qui n'est pas une comète dans le célèbre catalogue de Charles
Messier. On
sait que cette nébuleuse est un rémanent
de supernova provenant de l'explosion d'une étoile massive qui a été
observée sur Terre en 1054.
Cette image très nette de la NIRCam (caméra infrarouge proche) et de MIRI
(Mid-Infrared Instrument) du télescope spatial James Webb explore dans le
domaine de l’infrarouge nous montre l’enchevêtrement des filaments de la
nébuleuse qui est encore en expansion.
L’un des objets les plus exotiques connus des astronomes modernes est le
pulsar de Crabe qui
est en fait l’étoile à neutron tournant sur elle-même 30 fois par seconde.
Ce pulsar est visible
comme un spot brillant près du centre de la nébuleuse. Telle une dynamo
cosmique, ce reste du noyau effondré de l’étoile est la source d’énergie qui
alimente les émissions de la nébuleuse dans tous les domaines du
spectre électromagnétique. S’étendant sur environ 12 années-lumière, la
nébuleuse du
Crabe est à seulement 6500 années-lumière en direction de la
constellation du Taureau. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI; Tea
Temim (Princeton University)) |
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Elle est si grande, qu’elle est paradoxalement facile à
manquer. L’entière
nébuleuse du Voile couvre une région de la sphère céleste qui équivaut à
six fois le diamètre de la pleine
lune, mais elle est si peu lumineuse que l’on doit utiliser des jumelles
pour la voir.
Cette nébuleuse est en fait un
rémanent de
supernova qui a été créé par l’explosion d’une étoile dans la
constellation
des Voiles il y a environ
15 000 ans.
Cette
spectaculaire explosion aurait été aussi brillante que
Vénus pendant une
semaine, mais on ne retrouve aucune trace de celle-ci. C’est le côté ouest
de ce vaste nuage de gaz encore en expansion que l’on peut admirer sur cette
image. Les filaments gazeux connus de cette image comprennent en haut à
gauche la nébuleuse du Balai de Sorcière (NGC 6960)
près de l’étoile très brillante
52 Cygni et le
feu follet triangulaire
de Fleming (autrefois appelé le
triangle de
Pickering) en diagonale au milieu de l’image. La poussière brune dans le
coin supérieur gauche de l’image est rarement visible sur les photos de
cette région. Ici, c’est la très longue exposition à travers de nombreux
filtres optiques
qui a rendu visible cette poussière probablement créée dans l'atmosphère
d’étoiles massives. (Image Credit & Copyright: Jiang
Wu) |
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Que se passe-t-il dans le bras inférieur de cette galaxie spirale? Le mois
dernier, la supernova SN 2023rve a été découverte par
Mohammad Odeh
à l’observatoire Al-Khatim aux
Émirats arabes unis.
Cette supernova était de type II, c'est-à-dire une supernova à
effondrement de cœur.
Ce type de supernova se produit à la fin de la vie d’une étoile massive qui
résulte à la formation d’une
étoile à neutrons
ou encore d’un
trou noir.
La galaxie NGC 1097 est relativement rapprochée à environ
55 millions d’années-lumière.
C’est une vaste galaxie spirale qui est visible dans un petit télescope
pointé en direction de la
constellation du Fourneau.
Cette galaxie est remarquable pour ses grands bras spiraux pittoresques,
mais aussi pour les pâles flux d’étoiles visibles près du bas du bras gauche
de l’image. Ces flux pourraient provenir d’une collision avec la petite
galaxie (PGC
10479 ou NGC 1097A)
visible entre ses bras.
Ces images
de
format GIF
mettent en évidence l’emplacement de cette nouvelle supernova en alternant
entre deux photos prises à plusieurs mois d’intervalle. La chasse aux
supernovas dans des galaxies voisines est assez importante, car elle permet
de déterminer l’échelle de distance et le taux d’expansion de notre Univers,
un sujet qui fait actuellement l’objet de nombreux débats et de tensions
inattendues. (Image Data: Telescope Live (Chile);
Image Processing & Copyright: Bernard
Miller) |
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L’image du jour est vraiment
une formation de l’Univers, un étrange
ruban! Il vient de l’une des plus violentes explosions
observées par le genre humain. En 1006, la lumière d’une
explosion stellaire qui s’est produite dans la constellation du Loup est
parvenue à la Terre. L’astre produit était plus lumineux
que Vénus et il resta ainsi pendant plus de deux ans. Cette supernova,
SN 1006, qui s’est produite à seulement 7000 années-lumière
de la Terre a produit un rémanent qui
continue de prendre de l’expansion tout en devenant moins lumineux.
Le ruban de l’image du jour est une petite partie de ce rémanent,
une coquille lumineuse produite par l’onde de choc qui s’éloigne
de l’explosion en ionisant les gaz environnants. Le diamètre
de SN 1006 fait aujourd’hui près de 60 années-lumière
de diamètre. (Credit: NASA, ESA, Hubble
Heritage (STScI/AURA); Acknowledgement: W.
Blair et al. (JHU)) |
![]() |
Les étoiles massives connaissent une vie spectaculaire.
Créé par l’effondrement de vastes nuages cosmiques, leur four nucléaire qui
entretient leur immense énergie donne naissance à des
éléments lourds
avant de les expulser
dans l’espace où la formation de nouvelles étoiles peut recommencer. Le
nuage de débris de cette image est
Cassiopée A, un
rémanent de
supernova et un exemple de la phase finale d’une étoile massive. La
lumière de l’explosion qui a créé
Cas A aurait été
vue dans le
ciel de la planète Terre il y a environ 350 ans, bien que celle-ci ait
pris quelque 11 000 ans avant de nous atteindre.
Cette image
en fausses couleurs
a été réalisée en combinant les données captées dans le domaine des rayons X
par le
télescope spatial Chandra et des données dans le visible captées par le
télescope
spatial Hubble. On constate que le rémanent est parsemé de filaments et
de grumeaux gazeux encore chauds.
Cas A s’étend sur
environ 30 années-lumière à la distance estimée du rémanent. On a
attribué aux émissions de rayons X diverses couleurs pour divers éléments,
le rouge pour les émissions du silicium, le jaune pour celles du soufre, le
vert pour celles du calcium et le violet pour celles du fer. Ce codage aide
les scientifiques dans leurs recherches du
recyclage des éléments
stellaires dans notre galaxie. Se déplaçant encore, l’onde de choc de la
supernova prend des teintes de bleu sur l’image. Le point brillant au centre
du rémanent (voir cette
image pour le situer) est une
étoile à neutrons, le restant effondré et incroyablement dense du noyau
stellaire de l’étoile massive. (Image Credit: X-ray
- NASA, CXC,
SAO; Optical - NASA,STScI) |
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Une étoile dans une galaxie relativement rapprochée a
explosé et on a pointé plusieurs de nos télescopes vers elle pour recueillir
sa lumière. La supernova SN 2023ifx a été découverte par l’astronome
japonais
Koichi Itagaki il y a trois jours. Elle a ensuite été localisée il y a
deux jours sur des images du
relevé
astronomique ZTF (Zwicky
Transient Facility).
SN 2023ifx s’est produite dans la
galaxie du Moulinet
(M101), une galaxie spirale photogénique qui n’est qu’à
22
millions d’années-lumière de nous. C’est la supernova la plus rapprochée
observée dans les cinq dernières années, la
deuxième plus rapprochée
dans les dix dernières années et la
deuxième découverte dans M101 dans les quinze dernières années. Des
observations subséquentes indiquent déjà que SN 2023ifx est une supernova de
type II, dite
supernova à effondrement de cœur, une explosion d’une étoile massive
qui, à court de carburant, subit un
effondrement gravitationnel sur elle-même. L'image sur le site de l'APOD
montre M101 il y a deux jours avec la position de la supernova indiquée par
une flèche lorsque le curseur de votre pointeur est en dehors de celle-ci.
Vous verrez la même galaxie photographiée il y a un mois lorsque le curseur
est au-dessus de l’image.
SN 2023ifx
deviendra probablement plus brillante et elle restera visible dans les
télescopes pendant des mois. L’étude d’une
supernova
de type II aussi proche et jeune peut donner de nouveaux indices sur
les étoiles massives et comment elles explosent.
(Image Credit & Copyright: Craig
Stocks) |
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Quelle est la source
d’énergie de cette inhabituelle nébuleuse? Cette coquille de gaz se nomme
CTB-1 et elle est ce qui reste de l’explosion d’une étoile massive dans la
constellation de
Cassiopée
il y a environ 10 000 ans. Cette
étoile massive a probablement explosé lorsqu’elle a manqué près de son
cœur de carburant pour maintenir l’équilibre entre la force exercée par la
fusion nucléaire
et celle exercée par sa gravité. La gravité l’a emporté et elle s’est
effondrée sur elle-même produisant ainsi une
supernova à effondrement de cœur. Le surnom du rémanent que
l’explosion a produit est la nébuleuse du
bulbe rachidien
(Medulla, en anglais) en raison de sa ressemblance avec un
cerveau. (NDT Elle a aussi la forme d’un
champignon
nucléaire!) Ce rémanent en expansion émet encore de la
lumière en raison
de l’énergie générée lorsque sa matière entre en collision avec la
matière interstellaire
qui se trouve sur son chemin. Mais,
ce
rémanent émet aussi des
rayons X et la source de ces émissions est un mystère pour les
astronomes. Selon une hypothèse, un
pulsar énergétique a
aussi été créé par l’explosion et il émet un intense vent stellaire qui
alimente la nébuleuse. On a par ailleurs découvert récemment par des
observations en
ondes radio un pulsar qui semble avoir été expulsé par une supernova à
une vitesse vertigineuse de 1000 kilomètres par seconde et on pense que
celui-ci est né
de
la même supernova qui a créé CTB-1. Même si la
taille angulaire
de CTB-1 est comparable à celle de la
pleine lune, ce
rémanent est si pâle qu’il a fallu plusieurs heures d’exposition pour
réaliser cette image avec
un télescope situé à
Seven Persons en dans la province canadienne de
l’Alberta. (Image
Credit & Copyright: Kimberly
Sibbald) |
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Êtes-vous capable d’observer l’expansion de la
nébuleuse du
Crabe sur cette vidéo? La
nébuleuse du Crabe
est la première entrée (M1)
de la célèbre
liste de Charles
Messier des objets qui ne
sont pas des comètes.
On sait maintenant que M1 est un
rémanent de
supernova, c'est-à-dire le nuage de débris en expansion d’une étoile
massive qui a explosé. La
violente naissance
de cette nébuleuse a été
observée par les astronomes chinois en 1054, d’où le nom de la supernova
SN 1054. Son diamètre
est maintenant d’environ 10 années-lumière et son
expansion se poursuit
à un rythme de plus de 1000 kilomètres par seconde. Lors des dix dernières
années, son expansion a été minutieusement observée, comme on peut le
constater sur cette splendide
vidéo en accéléré. Chaque année entre 2008 et 2017, une image a été
captée avec le même télescope et le même appareil photo depuis un
observatoire situé en
Autriche. Réunies sur
cet accéléré, les
dix images représentent un total de 32 heures d’exposition. La netteté des
images utilisées nous montre
les mouvements
au sein même de l’incroyable nébuleuse en expansion. La nébuleuse de
Crabe (NGC 1952)
est à environ 6500 années-lumière de la Terre en direction de la
constellation du Taureau. (Video Credit &
Copyright: Detlef
Hartmann) |
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En 185 apr. J.-C., des astronomes chinois ont noté
l’apparition d’une nouvelle étoile dans
l’astérisme de Nanmen.
Cette partie du ciel est située sans la constellation du Centaure et elle
correspond à ses deux étoiles les plus brillantes,
Alpha et
Beta Centauri.
Cette étoile a été visible pendant des mois. On pense qu’il s’agit de la
première supernova enregistrée dans l’histoire de l’astronomie. On pense
que RCW 86, la nébuleuse
en émission de
cette image, est le
rémanent de la
supernova SN 185
observée par les chinois. Les données captées par des filtres à bande
étroite montrent les ondes de choc du rémanent qui est
encore en expansion. Des
données captées
depuis l’espace nous révèlent une abondance élevée de fer ainsi que
l’absence d’une étoile à neutrons ou encore d’un pulsar dans le rémanent.
Cela suggère que la supernova était de
type Ia.
Contrairement à une
supernova à effondrement de cœur produite par une étoile massive, une
supernova thermonucléaire (autre nom pour type Ia) provient de la détonation
d’une naine blanche qui cannibalise la matière d’une étoile compagne et dont
la masse dépasse une certaine limite, la
masse de
Chandrasekhar. Rien ne subsiste de l’étoile après une telle explosion,
car elle est entièrement vaporisée dans l’espace. Ce rémanent trop pâle pour
être visible à l’œil nu est situé près du plan de la Voie lactée. Sa taille
apparente dépasse celle de la pleine lune. Il est à environ 8000
années-lumière du système solaire et sa taille réelle fait environ 100
années-lumière. (Image Credit: CTIO/NOIRLab/DOE/NSF/AURA,
T.A. Rector (Univ.of Alaska/NSF’s NOIRLab), J. Miller (Gemini Obs./NSF’s
NOIRLab), M. Zamani & D. de Martin (NSF’s NOIRLab)) |
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Cette photographie de la
nébuleuse du Crabe a
été prise par le
télescope spatial Hubble. Cette nébuleuse est constituée du
rémanent de
la
supernova qui a explosé en
l’an 1054. Les
filaments de la nébuleuse sont non seulement très
complexes mais il
semble qu’ils contiennent
moins de matière que celle qui a été expulsée à l’origine et ils ont une
vitesse plus grande que celle que l’on pourrait s’attendre d’une
explosion. Cette
image a été
réalisée en utilisant trois couleurs choisies en fonction de l’étude
scientifique de la nébuleuse. La
nébuleuse du
Crabe fait environ 10 années-lumière. Au centre de la nébuleuse, trône
un
pulsar, une
étoile à neutrons aussi massive que le Soleil, mais dont le rayon est de
l’ordre d’une dizaine de kilomètres. Un pulsar est une étoile à neutrons
dont le faisceau électromagnétique atteint la Terre : le signal reçu a la
même fréquence que la fréquence de rotation de l’étoile (voir
fiche 3 de cette section). Le pulsar du Crabe effectue 30 rotations par
seconde sur lui-même. (Image Credit:
NASA,
ESA, J. Hester, A. Loll (ASU);
Acknowledgement: Davide De Martin (Skyfactory)) |
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Parce que la
nébuleuse de Gum
est le
rémanent de supernova le plus rapproché de nous, mais il est tout de
même difficile à observer. S’étendant sur 40 degrés, cette nébuleuse est
tellement grande et pâle
qu’on la perd aisément sur le fond complexe et lumineux du ciel. Sur cette
photographie unique prise en mai dernier, la
nébuleuse de Gum est
bien visible à droite parmi les autres objets célestes. L’image nous montre
aussi le désert chilien d’Atacama, la nébuleuse de la Carène incrustée dans
le plan de la Voie lactée qui s’élève en diagonale depuis le coin inférieur
et
l’une des galaxies satellites de la nôtre, le
Grand Nuage
de Magellan. La nébuleuse de Gum est si rapprochée que nous sommes plus
près de l'avant que l'arrière de celle-ci, soit à 450 et 1500
années-lumière. Cette
nébuleuse complexe occupe à la fois le ciel des constellations de la
Poupe et
des Voiles.
Malgré sa proximité, on sait peu de choses au sujet de
cette nébuleuse, dont le moment de sa formation et même le nombre de
supernovas qui lui ont donné naissance. (Image Credit & Copyright: Victor
Lima) |
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Quel phénomène est assez puissant pour tirer une étoile
à neutrons comme un boulet de canon? Une
supernova! Il y a
environ 10 000, la supernova qui a créé le rémanent
CTB 1 a non seulement
détruit une étoile massive, mais elle a aussi fait expulser le noyau de
l’étoile à neutrons nouvellement formé dans la Voie lactée. Ce
pulsar tournant sur
lui-même 8,7 fois par seconde a été découvert en utilisant logiciel
téléchargeable Einstein@Home
qui sert à la recherche des données prises par
l’observatoire de rayon gamme Fermi. Se déplaçant à plus 1000 km/s, le
pulsar PSR J0002+6216 (J0002 pour
faire court) est déjà en dehors du rémanent où il est né et il est même
assez rapide pour sortir de notre galaxie. On voit la trace laissée par
J0002 en bas et à gauche du rémanent. Cette image en fausses couleurs a été
réalisée en réunissant des données en onde radio des réseaux
VLA
et
DRAO ainsi que les données en infrarouge du satellite
IRAS
de la NASA. On sait que les supernovas peuvent agir comme des canons et même
que les
pulsars peuvent devenir des boulets de canon, mais on ignore comment les
supernovas le font. (Image Credit: F.
Schinzel et
al. (NRAO, NSF), Canadian
Galactic Plane Survey (DRAO), NASA (IRAS);
Composition: Jayanne
English (U.
Manitoba)) |
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Au cœur de la
nébuleuse du
Crabe (M1 ou NGC 1952) se trouve une
étoile à neutrons
dont le champ magnétique est très intense. Cette étoile tourne sur elle-même
à une vitesse démentielle, 30 fois par seconde. On appelle une telle étoile
un pulsar. Le
pulsar du Crabe (PSR
B0531+21) est le point lumineux au centre du tourbillon gazeux de la
nébuleuse. Cette
image spectaculaire d’environ douze années-lumière de côté a été
réalisée en réunissant les données de trois domaines du
spectre électromagnétique : lumière visible (violet) provenant du
télescope spatial
Hubble, rayon X (bleu) du
télescope spatial Chandra et infrarouge (rouge) du
télescope
spatial Spitzer. Telle une
dynamo cosmique,
ce pulsar est
la source d’énergie des émissions de la nébuleuse grâce à l’onde de choc
qu’il produit dans la matière environnante et à
l’accélération
des électrons qui spiralent dans ses lignes de champ magnétique. Avec
une masse supérieure à celle du Soleil et une densité
comparable à celle d’un noyau atomique, ce
pulsar en rotation
est le noyau produit lors de l’effondrement cataclysmique
d’une étoile massive qui a explosé en produisant une supernova. La
nébuleuse du Crabe est donc un
rémanent de
supernova, ses couches externes sont les restes en expansion des gaz de
l’étoile. L’explosion de cette supernova est désignée par
SN 1054 parce qu’elle a
été vue en l’an 1054 comme en témoignent de nombreux documents du
monde
chinois. (Image Credit: NASA:
X-ray: Chandra (CXC), Optical: Hubble
(STScI), Infrared: Spitzer
(JPL-Caltech)) |
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Il y a dix mille ans, avant l’aube
des premiers textes
historiques, un nouveau phare serait soudainement apparu dans le ciel
avant de disparaître après quelques semaines. Aujourd'hui, nous savons que
la lumière de ce phare provenait d’une supernova, c'est-à-dire de
l’explosion d’une étoile, et nous pouvons observer le nuage de débris qui a
été produit. Celui-ci est encore en expansion et on l’a nommé les
Dentelles du
Cygne. Cette nébuleuse est ce qui reste de l’étoile, un
rémanent de
supernova. Cette image a été construite en utilisant des données captées
à travers des filtres afin de mettre en valeur le soufre (en rouge),
l’hydrogène (en vert) et l’oxygène (en bleu). Les étoiles ont également été
retirées de l’image afin que l’on puisse mieux admirer les impressionnants
filaments du rémanent. Aussi connue sous le nom de
nébuleuse du Voile (Veil
nebula en anglais), celle-ci est à peu près circulaire et elle couvre
une région de près de trois degrés dans la constellation du Cygne. Certaines
sections des dentelles sont connues sous d’autres noms : la
nébuleuse de la
Chauve-Souris (NGC 6995), la
nébuleuse du Balai de
Sorcière (NGC 6960)
et le Triangle de
Pickering (NGC 6979). L’ensemble de ce rémanent est à quelque 1400
années-lumière du système solaire.
(Image Credit &
Copyright: Craig
Stocks (Utah
Desert Remote Observatories)) |
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Le rémanent de supernova RCW 86. Voir le
texte du 3 mars 2023. (Image Credit & Copyright: Martin
Pugh) 28 mai 2022 |
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La
nébuleuse du Crabe
(M1) est le
premier objet qui n'est pas une comète dans le célèbre catalogue de
Charles Messier.
On sait que cette
nébuleuse est un
rémanent de
supernova provenant de l'explosion d'une étoile massive qui a été
observée sur Terre en 1054.
Cette
audacieuse image nous offre une vue du 21e siècle de la nébuleuse du
Crabe, car elle nous la présente dans plusieurs domaines du
spectre électromagnétique. Plusieurs des données utilisées proviennent
d'instruments en orbite autour de la Terre :
Chandra (rayons X, en violet),
XMM-Newton (ultraviolet, en
bleu),
Hubble (lumière visible, en vert) et
Spitzer (infrarouge en jaune).
D'autres données en ondes radio proviennent du sol, soit celles du
Very Large Array. Ces dernières ont
été colorées en rouge. Le petit spot rond brillant au centre de la nébuleuse
est l'un des objets les plus exotiques connus des astronomes modernes. Il
s'agit du pulsar du Crabe
(PSR B0531+21), une
étoile à neutrons qui tourne sur elle-même 30 fois par seconde. Comme une
dynamo cosmique, ce
restant du cœur de l'étoile morte est la source de l'énergie émise par la
nébuleuse dans divers domaines du
spectre
électromagnétique. Dans sa plus grande dimension, la nébuleuse du Crabe
s'étend sur environ 12 années-lumière et elle est à quelque 6500
années-lumière de la Terre. ( Image Credit: NASA, ESA, G.
Dubner (IAFE, CONICET-University of Buenos Aires) et al.; A. Loll
et al.; T. Temim et al.; F. Seward et al.; VLA/NRAO/AUI/NSF; Chandra/CXC;
Spitzer/JPL-Caltech; XMM-Newton/ESA; Hubble/STScI) |
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L’image
du jour Simeis 147. Voir le texte
du 27 février 2024. (Image
Credit & Copyright: Jason
Dain) |
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La nébuleuse
du Crabe (M1)
est le premier objet qui n'est pas une comète dans le célèbre catalogue de Charles
Messier. On
sait que cette nébuleuse est un rémanent
de supernova provenant de l'explosion d'une étoile massive qui a été
observée sur Terre en 1054.
Cette image très détaillée
prise depuis le sol avec un télescope a été réalisée en utilisant des
données captées à travers des filtres à bandes étroites et à bandes larges
pour réunir les émissions des ions du soufre, de l’hydrogène et de l’oxygène
afin d’explorer l’enchevêtrement des filaments de la nébuleuse qui est
encore en expansion. L’un des objets
les plus exotiques connus des astronomes modernes est le
pulsar de Crabe qui
est en fait l’étoile à neutron tournant sur elle-même 30 fois par seconde.
Ce pulsar est visible
comme un spot brillant près du centre de la nébuleuse. Telle une dynamo
cosmique, ce reste du noyau effondré de l’étoile est la source d’énergie qui
alimente les émissions de la nébuleuse dans tous les domaines du
spectre électromagnétique. S’étendant sur environ 12 années-lumière, la
nébuleuse du
Crabe est à seulement 6500 années-lumière en direction de la
constellation du Taureau. (Image Credit & Copyright: Michael
Sherick) |
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NGC 6995, la nébuleuse de la chauve-souris. Voir le
texte du 4 septembre 2024. (Image Credit & Copyright: Howard
Trottier) |
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De spectaculaires explosions se produisent encore
dans le système nommé RS
Ophiuchi. Tous les 20 ans, la
géante rouge
déverse suffisamment
d’hydrogène à la surface de sa compagne
naine blanche pour
engendrer une réaction de
fusion
thermonucléaire. Situé à seulement 2000 al, l’explosion qui en résulte
(une
nova) produit une augmentation soudaine et très importante de la
luminosité de
RS Oph : le système devient alors visible à l’œil nu. Ce mécanisme est
illustré par le dessin d’artiste de l’image du jour. À chaque explosion, la
masse de la naine blanche s’accroît légèrement. On calcule que dans environ
100 000 ans la masse de la naine blanche dépassera la
limite de
Chandrasekhar et qu’elle explosera une dernière fois en produisant une
supernova. Consultez
cette section pour plus de détails. Au début du mois,
on a observé une
nouvelle explosion à la surface de
RS Oph.
(Illustration Credit & Copyright:
David A. Hardy &
PPARC) |
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Ces filaments chaotiques et brillants
de gaz excité brillent dans le ciel de la Terre en direction de la
constellation du Cygne. Ils constituent une partie de la nébuleuse
du Voile aussi appelée les Dentelles
du Cygne. La nébuleuse du Voile est un vaste rémanent
de supernova, un nuage né de l'explosion d'une étoile massive. La
lumière créée par cette supernova a probablement atteint la Terre il y a
plus de 5000 ans. Poussée
par le cataclysme stellaire, l'onde de choc a labouré l'espace balayant
et excitant la matière rencontrée. Ces filaments luisants se comportent
comme des ondulations sur une feuille visible presque par la tranche et ils
sont remarquablement bien séparés en bandes d'hydrogène ionisé, de soufre et
d'oxygène qui émettent respectivement de la lumière rouge, verte et bleue.
Aussi connues sous le nom de la boucle du Cygne, les Dentelles
du Cygne s'étendent maintenant sur presque 3 degrés dans le ciel, ce qui
est environ 6 fois le diamètre de la Lune. Étant à environ 1500
années-lumière de nous, les Dentelles du Cygne occupent un vaste espace dont
la taille dépasse 70 années-lumière. La formation gazeuse de cette image
porte le nom de Triangle de Pickering (NGC 6979),
en l'honneur d'Edward
Charles Pickering, directeur de l'observatoire de Harvard. Mais, en
réalité, cette région du ciel a été découverte par Williamina
Fleming et devrait donc être connue sous le nom des volutes
triangulaires de Fleming. (Image Credit &
Copyright: Anthony Saab) |
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Quel est ce nouveau point lumineux dans la
constellation de Cassiopée? Bien que les
novas se produisent
fréquemment dans l’univers, celle-ci connue sous le nom de
Nova Cas 2021 (V1405)
est devenue si étonnamment brillante qu’elle a été visible à l’œil nu.
Nova Cas 2021 a d’abord vu sa luminosité augmenter à la mi-mars, mais
soudainement et de manière inattendue elle est devenue encore plus brillante
à la mi-mai et elle est restée
passablement lumineuse pour une semaine. Cette nova est ensuite revenue
au niveau de luminosité du début de mai, mais sa luminosité augmente
légèrement maintenant et elle demeure
visible à travers des jumelles. Sur cette image, la position de V1405
est indiquée par une flèche et à sa droite on peut admirer la
nébuleuse de la Bulle
(NGC 7635). Une nova
est produite par l’explosion
thermonucléaire à la surface d’une
naine blanche qui
cannibalise par gravité la matière d’une étoile compagne. On connait
l’origine de ce type d’explosion, mais on en ignore encore tous les détails.
Les novas ne détruisent pas toujours l’étoile et elles sont parfois
récurrentes. Cette
image télescopique a été créée à partir de 14 heures de temps d’exposition
depuis Détroit dans l’état
américain du Michigan.
On va sûrement continuer l’évolution de cette nova et les hypothèses sur
son comportement hors du commun devraient être bientôt formulées.
(Image Credit & Copyright: Chuck
Ayoub) |
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La
nébuleuse de la Méduse est si pâle qu’il est vraiment difficile de
l’imager, mais cet exploit a été très bien réussi comme on peut le constater
en admirant
cette image. Sur l’image, les deux étoiles brillantes,
Mu et
Êta des Gémeaux,
sont au-dessus et en dessous de la nébuleuse à gauche. Ces deux étoiles
géantes rouges sont localisées au pied des
jumeaux célestes.
La nébuleuse de la Méduse
flotte sous le centre de l’image à gauche. En fait, cette méduse cosmique
est une partie d’un nuage en expansion produit par
l’explosion d’une étoile massive. Ce
rémanent de
supernova est IC 443.
La lumière de l’explosion de cette étoile a atteint la Terre il y a plus de
30 000 ans. Comme un autre rémanent célèbre, la
nébuleuse de Crabe (Messier 1),
celui de la Méduse abrite une
étoile à neutrons, le noyau stellaire restant de l’effondrement de
l’étoile. Sur cette image captée le 30 avril dernier, on peut aussi voir la
planète Mars (à droite de l’image). Même ces deux objets occupent la
même région de la sphère céleste, ils sont à des distances très différentes,
IC 443 est à environ 5000 années-lumière et
Mars est actuellement à près de 18 minutes-lumière.
(Image Credit & Copyright: Jason
Guenzel) |
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Cette onde de choc a été
créée par une supernova et elle fonce dans l’espace à une vitesse de
500 000 km/h depuis le milieu vers le haut de
cette image très détaillée. Les minces filaments lumineux sont produits
par cette onde de choc dans cette feuille gazeuse que l’on voit presque par
la tranche. La forme étroite de cette nébuleuse (NGC 2736)
lui a valu le nom familier de
nébuleuse du Crayon.
NGC 2736, qui
n’est qu’une petite partie du
rémanent de
supernova des Voiles, s’étend sur cinq années-lumière et elle est à
environ 800
années-lumière de nous. Quant au
rémanent des Voiles,
son diamètre est d’environ 100 années-lumière. La
supernova
qui l’a créé remonte à 11 000 années. Juste après l’explosion,
l’onde de choc devait
se déplacer à des millions de kilomètres par heure, mais elle a
considérablement ralenti depuis en cédant de son énergie aux gaz
environnants. Le rouge et le bleu de cette image sont produits
respectivement par les émissions des
atomes
ionisés d'hydrogène et
d'oxygène. (Image Credit & Copyright: Greg
Turgeon & Utkarsh
Mishra) |
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Ces dentelles de gaz sont tout ce qui reste d'une
étoile de la Voie lactée. Il y a environ 9000 ans, une étoile a explosé.
Cette supernova a
donné naissance à la
nébuleuse du Voile aussi connue sous le nom de la Boucle du Cygne ou
encore des Dentelles du Cygne (SNR
G074.0-08.6). Lorsque l'étoile a explosé,
le rémanent était
possiblement aussi brillant qu'un
croissant de Lune. On
estime qu'il a été visible dans le ciel pendant des semaines à ceux qui
peuplaient la Terre à l'aube de
l'époque histoire. De nos jours, le rémanent de cette supernova a pâli
et il n'est visible qu'en utilisant un petit télescope pointé dans la
direction de la
constellation du Cygne. La
nébuleuse du Voile
est cependant immense et même si elle est à environ 1400
années-lumière de nous, elle couvre une superficie cinq fois plus grande
que la pleine lune.
Cette image
construite à partir de six photographies captées par le
télescope spatial Hubble ne couvre que deux années-lumière, soit une
petite partie du
rémanent
encore en expansion. Sur les
images complètes de la
nébuleuse du Voile, certains amateurs expérimentés devraient pouvoir
identifier les
divers filaments. (Credit: ESA/Hubble & NASA, Z.
Levay) |
![]() |
Voir le texte du
24 avril 2023. Même si la
taille angulaire
de CTB-1 est comparable à celle de la
pleine lune, ce
rémanent est si pâle qu’il a fallu 130 heures d’exposition avec deux petits
télescopes dans l’état américain du
Nouveau-Mexique
pour réaliser cette
image. (Image Credit & Copyright: Russell
Croman) |
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Le
rémanent de la supernova
Simeis 147
ou Sh2-240. Voir le
texte du 13 janvier 2022. (Image
Credit & Copyright: Georges
Attard) |
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La
grande et magnifique
galaxie
spirale
NGC 2525 est à environ 70 millions d’années-lumière de la
Voie lactée.
Elle brille dans le
ciel de la Terre
à l’intérieur des frontières de la
constellation de la Poupe.
D’une envergure de quelque 60 000 années-lumière, ses bras spiraux parsemés
de nuages sombres, d’étoiles massives bleues et de pouponnières rosâtres
d’étoiles serpentent sur cette très jolie image captée par le télescope
spatial Hubble. L’étoile la plus brillante de l’image en bas à gauche a été
découverte en janvier 2018. Il s’agit de la supernova
SN 2018gv.
On peut voir sur
une vidéo en accéléré
l’intensité lumineuse de la supernova diminuer lentement grâce à des
observations réalisées
par Hubble pendant une année
après l’explosion déclenchée par l’accrétion de matière provenant d’une
étoile compagne à la surface d’une naine blanche. À la fin de la vidéo,
l’étoile disparaît de notre vue, car il ne reste plus rien après
l’explosion. Ce genre d’explosion se nomme une
supernova thermonucléaire
ou en une supernova de type Ia. Les astronomes utilisent les supernovas de
type Ia comme des «chandelles
standards»
pour déduire la distance de la galaxie dans laquelle elles se produisent. On
peut ainsi relier le décalage vers le rouge et la
loi de Hubble
à la distance de la galaxie et en déduire le
rythme d’expansion de
l’Univers.
(Image Credit: NASA, ESA,
A. Riess (STScI/JHU) and the SH0ES team |
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Qu’est qu’on trouve à la périphérie du rémanent en expansion d’une
supernova? Ces filaments gazeux à l’aspect délicat ont été excités par
l’onde de choc d’une violente
explosion stellaire, une
supernova
que les humains de l’Âge
de pierre auraient pu aisément voir, il y a environ 20 000 milles ans.
Cette image
est un gros plan
d’une partie du rémanent
de supernova appelée
Dentelles du Cygne.
Elle a été captée en novembre 1997 par la
caméra à grand champ (WFPC2)
du
télescope Hubble. On ne voit par la tranche qu’une partie de la lumière
émise par immense onde de choc qui se
dirige vers le haut de
l’image à une vitesse de 170 km/s excitant ainsi sur son passage les atomes
d’hydrogène. La distance des
étoiles qui interagissent avec les
Dentelles du Cygne a
été revue récemment grâce aux mesures plus précises de la mission Gaia. Ces
étoiles seraient à environ 2400 années-lumière de nous.
L’ensemble des Dentelles du Cygne s’étend dans le ciel sur une région
équivalente à six pleines lunes soit en taille réelle environ 130
années-lumière. On peut voir cette nébuleuse avec un petit télescope en le
pointant vers la
constellation
du Cygne. (Image Credit: ESA/Hubble & NASA, W.
Blair; Acknowledgement: Leo
Shatz) |
![]() |
Êtes-vous capable d’observer l’expansion de la
nébuleuse du
Crabe sur cette vidéo? La
nébuleuse du Crabe
est la première entrée (M1)
de la célèbre
liste de Charles
Messier des objets qui ne
sont pas des comètes.
On sait maintenant que M1 est un
rémanent de
supernova, c'est-à-dire le nuage de débris en expansion d’une étoile
massive qui a explosé. La
violente naissance
de cette nébuleuse a été
observée par les astronomes chinois en 1054, d’où le nom de la supernova
SN 1054. Son diamètre
est maintenant d’environ 10 années-lumière et son
expansion se poursuit
à un rythme de plus de 1000 kilomètres par seconde. Lors des dix dernières
années, son expansion a été minutieusement observée, comme on peut le
constater sur cette splendide
vidéo en accéléré. Chaque année entre 2008 et 2017, une image a été
captée avec le même télescope et le même appareil photo depuis un
observatoire situé en
Autriche. Réunies sur
cet accéléré, les
dix images représentent un total de 32 heures d’exposition. La netteté des
images utilisées nous montre
les mouvements
au sein même de l’incroyable nébuleuse en expansion. La nébuleuse de
Crabe (NGC 1952)
est à environ 6500 années-lumière de la Terre en direction de la
constellation du Taureau. (Video Credit &
Copyright: Detlef
Hartmann) |
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Qu’est-ce que cette supernova a laissé dans l’espace. Il y a à peine 2000
ans, la lumière d’une explosion d’une étoile massive dans le
Grand Nuage
de Magellan (GNM)
a atteint la
Terre. Le GNM est
une petite galaxie satellite de
notre galaxie, la
Voie
lactée. Le front
d’onde créé par l’explosion se déplace maintenant de l’emplacement où
était l’étoile, détruisant ou déplaçant des nuages interstellaires de gaz
tout en laissant des grumeaux relativement denses de gaz et de poussière
derrière lui. En fait, ce qui reste de la supernova, c'est l’un des plus
vastes
rémanents du Grand
Nuage de Magellan, N63A.
Plusieurs de ces
grumeaux
ont été comprimés et on pourrait y voir naître de nouvelles étoiles.
Certaines de ces étoiles, les plus massives, pourraient à la fin de leur vie
produire de nouvelles
supernovas, continuant ainsi le cycle stellaire.
Cette image est une combinaison des données en
rayon X obtenues du
télescope spatial Chandra et des données en
lumière visible captées par le
télescope spatial Hubble. Le grumeau de poussière et de gaz en haut à
droite, surnommé «Firefox»
(le navigateur
de Mozilla),
est très brillant en lumière visible, mais le reste de
ce
vaste rémanent émet surtout des radiations X. L’envergure de
N63A est d’environ 25
années-lumière et il est à quelque 150 000
années-lumière de nous en direction de la constellation de la
Dorade. (Image Crédit:
NASA,
ESA,
Hubble,
Chandra; Traitement
et licence : Judy
Schmidt) |
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La nébuleuse de la Chauve-Souris
(NGC 6995). Voir le texte du 27
octobre 2021.
(Image Credit & Copyright: Josep
Drudis) 25 novembre 2019 |
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L’image du jour nous fait penser à un dessin fait
au
spirographe
ou à un spaghetti. Mais il s’agit du
rémanent
de la supernova
Simeis 147
ou Sh2-240. Ce
rémanent
qui couvre une région d’environ 3° est visible dans la constellation du
Taureau.
On sait que ce
rémanent
est à 3000 années-lumière de nous, ce qui lui donne un impressionnant
diamètre de 150 années-lumière, soit plus de 35 fois la distance qui nous
sépare de
Proxima du Centaure,
l’étoile la plus rapprochée du Soleil.
L’image du jour a été réalisée à l'aide de données
captées à travers un filtre H alpha pour localiser les émissions de
l'hydrogène excité par
l'onde de choc de la
supernova. L’âge de ce rémanent est d’environ 40
000 ans, ce qui signifie qu’on a vu la lumière de la
supernova
sur Terre il y a
40 000 ans.
L’explosion cataclysmique qui a produit cette supernova a
aussi laissé
une
étoile à neutrons
en rotation rapide, un
pulsar,
le
restant du cœur de
l'étoile
qui a explosé.
(Image Credit & Copyright: David
Lindemann) |
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Un visage fantomatique à l’échelle cosmique, ces restes de gaz étincelants et incandescents hantent le ciel de notre planète en direction de la constellation du Cygne. On a donné le nom de nébuleuse des Voiles. Cette nébuleuse est constituée des restes d’une supernova dont la lumière a atteint la Terre il y a environ 5000 ans. Aussi connue sous le nom de «boucle du Cygne», la nébuleuse des Voiles s’étend maintenant sur près de trois degrés, soit environ six fois le diamètre angulaire de la pleine lune, ce qui confère à cette nébuleuse une dimension d’environ 70 années-lumière à la distance estimée à 1500 années-lumière. La nébuleuse des Voiles est si vaste que certaines de ses régions sont connues sous d’autres noms, comme la nébuleuse du Balai de Sorcière (NGC 6960) en bas et à droite du centre de l’image. En haut à gauche, vous pouvez admirer le spectre d’IC 1340. Joyeuse Halloween! (Image Credit & Copyright: Anis Abdul) 31 octobre 2019 |
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Ces délicats filaments gazeux brillent dans le ciel de la Terre en direction de la constellation du Cygne. Ils sont situés dans la partie ouest de la nébuleuse des Voiles. L'ensemble de la nébuleuse des Voiles est en réalité le rémanent d'une supernova qui a explosé il y a environ 5000 ans. Le gaz expulsé de l'étoile se répand maintenant dans le milieu interstellaire et sur son passage il excite les atomes déjà présents. Ces filaments lumineux sont plutôt de minces feuillets vus presque par la tranche et remarquablement bien séparés en couche d'hydrogène rouge et d'oxygène bleu vert. Aussi connue sous le nom de boucle du Cygne, la nébuleuse du Voile occupe maintenant un champ de 3°, l'équivalent de 6 pleines lunes. À une distance d'environ 1500 années-lumière de nous, ce champ de 3° correspond à une étendue d'environ 70 années-lumière. Les parties les plus brillantes de la partie ouest de la nébuleuse du Voile sont aussi classifiées comme des nébuleuses, dont le Balai de la Sorcière (NGC 6960) en haut de l'image et le Triangle de Pickering (NGC 6979) qui est en bas et à droite du centre de cette image. (Image Credit & Copyright: Min Xie) 19 septembre 2019 REPRISE du texte du 6 septembre 2018 |
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Qu’est-ce qui pourrait tirer une étoile à neutrons comme un boulet de canon? Une supernova! Il y a environ 10 000 ans, la supernova qui a engendré le rémanent CTB 1 a non seulement détruit une étoile massive, mais elle a aussi expulsé son noyau formé de neutrons, un pulsar, dans la Voie lactée. Le pulsar tournant 8,7 fois par seconde a été découvert en utilisant le logiciel téléchargeable Einstein@Home pour rechercher des données captées par le satellite Fermi Gamma-ray Space Telescopede la NASA. Se déplaçant à plus de 1000 km/s, le pulsar PSR J0002+6216 (J0002 en abrégé) a déjà quitté le rémanent de supernova CTB 1 et il se déplace assez rapidement pour quitter notre galaxie. On voit sur cette image la trace laissée par le pulsar à environ 20 h du rémanent. Cette image a été réalisée en réunissant les données radio du VLA et des radiotélescopes du DRAO, ainsi que les données infrarouges archivées du satellite IRAS de la NASA. On savait déjà qu’une supernova pouvait se comporter comme un canon et même qu’une étoile à neutrons pouvait agir comme un boulet de canon, mais on ne sait toujours pas comment les supernovas le font. (Image Credit: F. Schinzel et al. (NRAO, NSF), Canadian Galactic Plane Survey (DRAO), NASA (IRAS); Composition: Jayanne English (U. Manitoba)) 13 aout 2019 |
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Les étoiles massives brûlent furieusement leur carburant nucléaire durant leur brève vie. Grâce à la fusion qui se produit aux températures et aux densités extrêmes que l'on trouve dans le cœur des étoiles, des éléments légers comme l'hydrogène et l'hélium fusionnent en des éléments plus lourds (comme le carbone, l'oxygène, etc.) en une chaîne qui se termine par le fer. L'étoile massive finit par une supernova, une explosion qui répand dans l'espace des débris enrichis en éléments lourds qui feront éventuellement partie des planètes et même des organismes vivants. On peut donc affirmer que le système solaire qui contient des éléments lourds ainsi que tout ce qui y vit sont les enfants d'une supernova. Cette image en fausses couleurs provient des données collectées par le satellite Chandra dans le domaine des rayons X. Le diamètre de ce rémanent de supernova catalogué G292.0+1.8 est d'environ 36 années-lumière et il est situé dans la constellation du Centaure à quelque 20 000 années-lumière de nous. Il s'agit d'un jeune rémanent, car l'étoile qui lui a donné naissance a explosé il y a environ 1600 ans. Les filaments bleutés correspondent à des gaz chauffés à plusieurs millions de degrés qui sont exceptionnellement riches en oxygène, en néon et en magnésium. Cette supernova enrichissante a aussi donné naissance après sa mort à une étoile à neutrons en rotation rapide (un pulsar), les restes du cœur effondré de l'étoile. Cette magnifique image a été publiée dans le cadre de la célébration du 20e anniversaire de l’observatoire Chandra. (Crédit d'image: NASA / CXC / SAO) 1er aout 2019 REPRISE du texte du 26 octobre 2001 |
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Normalement peu lumineuse et insaisissable, la nébuleuse de la Méduse (IC 443) apparait dans toute sa splendeur sur cette attrayante image télescopique. L’image est constituée de deux photos réalisées à l’aide de filtre à bande passante étroite pour recueillir la lumière du soufre, de l’hydrogène et de l’oxygène respectivement colorée en rouge, vert et bleu. Les deux étoiles visibles près de la nébuleuse sont Tejat (Mu Geminorum), à droite, et Propus (Eta Geminorum), deux étoiles de la constellation des Gémeaux qui orne le pied de l'un des célèbres jumeaux célestes. La nébuleuse de la Méduse est l'arc lumineux circulaire avec des tentacules à droite du centre. Cette nébuleuse est en réalité une partie d’un rémanent de supernova catalogué IC 443. La lumière de la supernova à l’origine de ce nuage gazeux encore en expansion a atteint la Terre il y a plus de 30 000 ans. On sait qu'IC 443, à l’instar de plusieurs autres rémanents comme celui de la nébuleuse du Crabe, contient une étoile à neutrons, le noyau restant résultant de l’effondrement d’une étoile. La nébuleuse en émission Sharpless 249 occupe la partie supérieure gauche de la photo. La nébuleuse de la Méduse est à 5000 années-lumière de nous et à cette distance, cette image couvre une largeur d'environ 300 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Data - Steve Milne & Barry Wilson, Processing - Steve Milne) |
Pouvez-vous localiser la supernova 1987A? Ce n’est pas si difficile, car elle occupe le centre d’une cible cosmique en expansion. Même si cette détonation a été observée pour la première fois en 1987, la lumière de SN 1987A continue à rebondir sur des grumeaux de poussière interstellaire et à être ainsi réfléchie vers la Terre plusieurs années après l’explosion. Les échos lumineux produits entre 1988 et 1992 ont été enregistrés par le télescope anglo-australien (AAT) en Australie et on les voit sans cette vidéo s’éloigner de la position de la supernova. Les images de l’animation ont été réalisées en soustrayant l’image du Grand Nuage de Magellan prise avant l’arrivée des échos lumineux à celles prises après leur arrivée. D’autres séquences montrant les échos importants proviennent des projets d’études EROS2 et SuperMACHO. Les études portant sur l’expansion des échos lumineux autour d’autres supernovas ont permis de déterminer avec plus de précision la localisation, la date et la symétrie des ces énormes explosions stellaires. Hier marquait le 32e anniversaire de SN 1987A, la dernière supernova observée dans le voisinage de notre galaxie, la Voie lactée et aussi la dernière visible à l’œil nu. (Video Credit & Copyright: David Malin, AAT) |
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Les étoiles dont la masse fait dix fois celle du Soleil changent profondément leur environnement galactique. Ces étoiles en plus de projeter quantité de vents stellaires durant leur vie finissent par exploser en supernovas fournissant ainsi le matériel enrichi en éléments lourds pour la naissance de futures étoiles. Cette image de la superbulle Henize 70 est un témoin spectaculaire de ce que produisent les étoiles massives. Aussi connu sous les désignations N70 ou DEM301, ce rémanent en forme d'anneau est situé dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la Voie lactée. Le diamètre de cette superbulle est d'environ 300 années-lumière. Elle a été soufflée par les vents d'étoiles massives ainsi que par des supernovas. Son intérieur contient des gaz en expansion ténus et très chauds. Parce que les superbulles peuvent s’étendre dans toute une galaxie, elles permettent aux astronomes d’étudier les relations importantes entre le cycle de vie des étoiles et l'évolution des galaxies. (Image Credit & Copyright: Josep M. Drudis) |
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Quelle est l’origine de cette immense sphère céleste? Il s’agit en fait du rémanent de la supernova de Tycho (SN 1572), le résultat d’une explosion stellaire observée par Tycho Brahe en 1572. Cette image en fausses couleurs est une composition réalisée en utilisant les données de trois domaines différents des rayons X qui ont été captées par l’observatoire spatial Chandra. Les gaz de ce nuage en expansion sont très chauds. L’apparence bouffie du rémanent provient de la vitesse d’expansion légèrement différente de l’expansion de ses diverses régions. Le progéniteur de SN 1572, une supernova thermonucléaire, a probablement complètement disparu, mais l’étoile Tycho G, trop peu lumineuse pour être visible sur cette image, pourrait être un compagnon de l’étoile disparue. La recherche des restes de la supernova de Tycho est particulièrement importante, car cette supernova était de type Ia, une borne essentielle dans l’échelle de calibration des distances de l’Univers. Selon la théorie, la luminosité maximale des supernovas thermonucléaires (type Ia) est toujours la même, ce qui les rend très précieuses pour mieux connaitre la relation entre la faible luminosité des astres lointains et leur distance. (Image Credit: NASA / CXC / F.J. Lu (Chinese Academy of Sciences) et al.) |
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Le plan de notre galaxie, la Voie lactée, traverse ce magnifique paysage céleste. Cette mosaïque de 16 degrés composée de 200 panneaux est centrée sur les filaments luisants du rémanent de la supernova des Voiles située près de la frontière nord-ouest de la constellation du même nom. Cette nébuleuse en expansion est constituée des nuages de débris produits par l’explosion d’une défunte étoile massive. La lumière émise par cette supernova a atteint la Terre il y a environ 11 000 ans. En plus de créer ce nuage incandescent, la catastrophe stellaire a aussi laissé sur place un pulsar, une étoile extrêmement dense en rotation très rapide, le pulsar des Voiles (PSR B0833-45). Le rémanent des Voiles est à 800 années-lumière de la Terre et on pense qu’il est encastré dans un autre rémanent beaucoup plus vaste, la nébuleuse de Gum, créé par une supernova plus ancienne. On peut aussi voir sur cette grande mosaïque des nébuleuses en émission et des nébuleuses par réflexion, des amas ouverts d’étoiles et la remarquable nébuleuse du Crayon (NGC 2736) qui est aussi un rémanent de supernova. (Image Credit & Copyright: Robert Gendler, Roberto Colombari, Digitized Sky Survey (POSS II)) 10 janvier 2019 |
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Fantôme d'une étoile morte depuis longtemps, le rémanent de supernova W63 brille dans la constellation boréale du Cygne comme un nuage de fumée cosmique flottant le long du plan de la Voie lactée. Son étrange lueur bleue lui donne l'apparence d'un spectre sur le fond de cette région riche en poussière et en nuages interstellaires. D'une taille angulaire de plus de quatre pleines lunes, cette magnifique image est composée de douze photographies qui ont nécessité plus de 100 heures d'exposition et qui ont été prises en utilisant des filtres à bande étroite. L'image est composée de la lumière émise par les ions de soufre, d'hydrogène et d'oxygène, en des teintes de rouge, de vert et de bleu. À une distance d'environ 5000 années-lumière, la partie visible de la coquille du rémanent est encore en expansion et son diamètre est actuellement d'environ 150 années-lumière. Jusqu'à présent, aucune source n'a été identifiée comme les restes de l'étoile à l'origine de la supernova qui a créé W63. La lumière de cette explosion stellaire aurait atteint la Terre il y a plus de 15 000 ans. (Image Credit & Copyright: J-P Metsavainio (Astro Anarchy)) |
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Pourquoi cette étoile à neutrons n'est-elle pas au centre de ce rémanent de supernova? On a récemment déniché une étoile à neutrons dans les débris d'une ancienne explosion stellaire, une supernova. Cette étoile à neutrons solitaire est le petit rond bleu au centre de la nébuleuse rouge dans la région inférieure et un peu à gauche du rémanent E0102-72.3. On a utilisé pour réaliser cette image composite des données captées dans le domaine des rayons X (en bleu) par l'observatoire Chandra de la NASA ainsi que des images optiques (vert et rouge) obtenues au Chili par le VLT (Very Large Telescope) de l'ESO et le télescope spatial Hubble de la NASA. La position déplacée de cette étoile à neutrons est étonnante, car cette étoile dense devrait être le cœur restant de la supernova qui a créé la nébuleuse. C'est comme si l'étoile à neutrons de E0102 avait été poussée en dehors du centre par l'explosion elle-même, mais c'est alors étrange que l'anneau rouge plus petit reste centré sur l'étoile à neutrons. Une autre possibilité est que la nébuleuse externe ait été créée au cours d'un autre évènement qui impliquerait une autre étoile. De futures observations de ce rémanent et de cette étoile devaient permettre de résoudre ce mystère. (Credit: X-ray (NASA/CXC/ESO/F. Vogt et al.); Optical (ESO/VLT/MUSE & NASA/STScI) 30 septembre 2018 |
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Ces délicats filaments gazeux brillent dans le ciel de la Terre en direction de la constellation du Cygne. Ils sont situés dans la partie ouest de la nébuleuse du Voile. L'ensemble de la nébuleuse du Voile est en réalité le rémanent d'une supernova qui a explosé il y a environ 5000 ans. Le gaz expulsé de l'étoile se répand maintenant dans le milieu interstellaire et sur son passage il excite les atomes déjà présents. Ces filaments lumineux sont plutôt de minces feuillets vus presque par la tranche et remarquablement bien séparés en couche d'hydrogène rouge et d'oxygène bleu vert. Aussi connue sous le nom de boucle du Cygne, la nébuleuse du Voile occupe maintenant un champ de 3°, l'équivalent de 6 pleines lunes. À une distance d'environ 1500 années-lumière de nous, ce champ de 3° correspond à une étendue d'environ 70 années-lumière. Les parties les plus brillantes de la partie ouest de la nébuleuse du Voile sont aussi classifiées comme des nébuleuses, dont le Balai de la Sorcière (NGC 6960) en haut de l'image et le Triangle de Pickering (NGC 6979) qui est en bas et à droite du centre de cette image. (Image Credit & Copyright: Data - Steve Milne & Barry Wilson, Processing - Steve Milne) 6 septembre REPRISE du texte du 4 avril 2014 |
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NGC 2736 la
nébuleuse du Crayon.
Voir le texte du 14 avril 2021.
(Image Credit & Copyright: José Joaquín Perez) |
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NGC 6960, la nébuleuse
dite «Dentelles
du Cygne», aussi appelée Balai de Sorcière («Witch’s
Broom», en anglais) ou encore nébuleuse des Voiles. Cette
nébuleuse est formée des restes d’une supernova qui
s’est produite il y a environ 10 000 ans. Cette nébuleuse
est à 1400 al de la Terre dans la constellation du Cygne.
Elle s’étend sur l’équivalent de 3 pleines
lunes. L’étoile brillante est 52 Cygnus, visible à l’œil
nu dans des régions ne souffrant pas de pollution lumineuse. Elle
n’est reliée en aucune façon à la nébuleuse. Cette image a été construite par Martin Pugh en utilisant la lumière émise par l'hydrogène en rouge et celle de l'oxygène en bleu. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 8 avril 2018 REPRISE du 29 mai 2013 et du texte du 19 aout 2008 |
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Quelle sera la luminosité maximale de Nova Carinae 2018 ? Cette nova a été découverte la semaine dernière. Les novas se produisent assez fréquemment dans l’Univers, mais celle-ci cataloguée ASASSN-18fv est si brillante dans le ciel de la Terre qu’on peut maintenant la voir aisément en utilisant des jumelles si on se trouve dans l'hémisphère sud. La flèche superposée à cette photographie indique la position de la nova ASASSN-18fv. Elle s’est produite près de la pittoresque nébuleuse de la Carène (NGC 3372). Une nova est une explosion thermonucléaire qui se produit à la surface d’une naine blanche lorsque la matière arrachée à une étoile compagne dépasse une certaine limite. Les détails du processus ne sont pas encore totalement connus. Les astronomes amateurs et professionnels vont surement observer attentivement cette nova dans les prochaines semaines pour connaitre son évolution et pour prédire si elle deviendra visible à l’œil nu. (Image Credit & Copyright: A. Maury & J. Fabrega) 25 mars 2018 |
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La nébuleuse de la Méduse (IC 443). Voir le texte du 7 mars 2019. (Image Credit & Copyright: Albert Barr) 23 mars 2018 |
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La nébuleuse du Crabe (M1) est le premier objet qui n'est pas une comète dans le célèbre catalogue de Charles Messier. On sait que cette nébuleuse est un rémanent de supernova provenant de l'explosion d'une étoile massive qui a été observée sur Terre en 1054. Cette audacieuse image nous offre une vue du 21e siècle de la nébuleuse du Crabe, car elle nous la présente dans plusieurs domaines du spectre électromagnétique captés par des observatoires en orbite autour de la Terre : Chandra (rayon X, en bleu et blanc), Hubble (lumière visible en mauve) et Spitzer (infrarouge en rose). Le petit spot rond brillant au centre de la nébuleuse est l'un des objets les plus exotiques connus des astronomes modernes. Il s'agit du pulsar du Crabe (PSR B0531+21), une étoile à neutrons qui tourne sur elle-même 30 fois par seconde. Comme une dynamo cosmique, ce restant du cœur de l'étoile morte est la source de l'énergie émise par la nébuleuse dans divers domaines du spectre électromagnétique. Dans sa plus grande dimension, la nébuleuse du Crabe s'étend sur environ 12 années-lumière et elle est à quelque 6500 années-lumière de la Terre. (Image Credit: NASA - X-ray: CXC, Optical: STSCI, Infrared: JPL-Caltech,) 17 mars 2018 |
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D’où vient ce point lumineux? L’astronome amateur Victor Buso vérifiait le fonctionnement de son nouvel appareil photo sur son télescope en 2016 lorsqu’il nota qu’un curieux point lumineux venait d’apparaitre et qu’il demeurait là. Il a rapporté son observation plutôt inhabituelle et on a déterminé que ce point provenait d’une supernova qui était au stade où elle devenait visible, un stade qui n’avait donc jamais été photographié auparavant. L’image principale montre la galaxie spirale NGC 613 captée par le télescope Hubble. L’encart au bas de cette image montre deux photos prises à une heure d’intervalle. Les observations qui suivirent la découverte de la supernova SN 2016gkg provenait sans doute de l’explosion d’une étoile supergéante. Buso a probablement capté l’image du stade où l’onde de la détonation produite dans le cœur de l’étoile a franchi sa surface. Depuis de nombreuses années, les astronomes épient les galaxies pour observer les supernovas et ils n’ont jamais assisté à un tel évènement. La probabilité qu’avait Buso de capter cette image a été comparée à celle de gagner à la loterie. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble, S. Smartt (QUB); Acknowledgement: Robert Gendler; Insets: Victor Buso) |
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Vaste et de forme spectaculaire, ce nuage cosmique s’étend sur près de 7 degrés dans le ciel de la Terre en direction de la constellation australe de l’Autel. Cette nébuleuse occupe donc une superficie angulaire équivalente à près de 14 pleines lunes. Difficile à imager, cet ensemble de filaments rougeoyants des émissions de l’hydrogène porte le numéro 114 dans le catalogue RCW. En fait, RCW 114 est considéré comme un rémanent de supernova. Les longs filaments d’émission de ce rémanent encore en expansion proviennent des débris expulsés dans l’espace par l’onde de choc de l’explosion d’une étoile massive. Des estimations placent RCW 114 à plus de 600 années-lumière de nous. À cette distance, le diamètre de ce rémanent serait de 100 années-lumière. La lumière de la supernova qui a engendré RCW 114 aurait atteint la terre il y a environ 20 000 ans. On a récemment découvert l’étoile à neutrons ou le pulsar qui est le noyau restant de l’étoile qui a explosé. (Image Credit & Copyright: Andrew Campbell) 11 janvier 2018 |
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Dans le célèbre catalogue de Charles Messier, la nébuleuse du Crabe (NGC 1952) est M1, le premier objet céleste désigné comme n’étant pas une comète. On connait maintenant la nature de cette nébuleuse, un rémanent de supernova, c'est-à-dire les débris en expansion produits par l’explosion d’une étoile massive. La naissance violente de la nébuleuse du Crabe a été observée par les astronomes en l’an 1054 ap. J.-C.. Aujourd’hui, son diamètre est d’environ 10 années-lumière et elle prend de l’expansion à un rythme d’environ 1000 km/s. Cette extraordinaire vidéo en accéléré montre l’expansion de M1 au cours de la dernière décennie. Chaque année, de 2008 à 2017, la nébuleuse a été photographiée avec le même télescope et le même appareil photo depuis un observatoire contrôlé à distance en Autriche. Réunies sur cette vidéo, dix images représentent un total de 32 heures d’exposition. Les images vraiment très nettes montrent même les émissions énergétiques à l’intérieur de la nébuleuse en expansion. M1 est à environ 6500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Taureau. (Image Credit & Copyright: Detlef Hartmann) 4 janvier 2018 |
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Ces filaments chaotiques et brillants de gaz excité brillent dans le ciel de la Terre en direction de la constellation du Cygne. Ils constituent une partie de la nébuleuse du Voile aussi appelée les Dentelles du Cygne. La nébuleuse du Voile est un vaste rémanent de supernova, un nuage né de l'explosion d'une étoile massive. La lumière créée par cette supernova a probablement atteint la Terre il y a plus de 5000 ans. Poussée par le cataclysme stellaire, l'onde de choc a labouré l'espace balayant et excitant la matière rencontrée. Ces filaments luisants se comportent comme des ondulations sur une feuille visible presque par la tranche et ils sont remarquablement bien séparés en bandes d'hydrogène ionisé, de soufre et d'oxygène qui émettent respectivement de la lumière rouge, verte et bleue. Aussi connues sous le nom de la boucle du Cygne, les Dentelles du Cygne s'étendent maintenant sur presque 3 degrés dans le ciel, ce qui est environ 6 fois le diamètre de la Lune. Étant à environ 1500 années-lumière de nous, les Dentelles du Cygne occupent un vaste espace dont la taille dépasse 70 années-lumière. La formation gazeuse de cette image porte le nom de Triangle de Pickering (NGC 6979), en l'honneur d'Edward Charles Pickering, directeur de l'observatoire de Harvard. Mais, en réalité, cette région du ciel a été découverte par Williamina Fleming et devrait donc être connue sous le nom des volutes triangulaires de Fleming. (Image Credit & Copyright: Sara Wager) |
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L’or,
tout comme les autres éléments lourds, s’est formé lors
des supernovae. On pense que l’abondance de l’or dans le système
solaire est passablement plus élevée que ce que l’on
pourrait obtenir d’une supernova. Des
astronomes ont suggéré que des éléments
lourds comme l’or auraient pu être formés en plus grande
abondance par des collisions entre deux étoiles à neutrons.
L’image du jour est une illustration d’artiste montrant les étapes
d’une telle collision. Les collisions d’étoiles à neutrons
sont aussi l’une des sources possibles des sursauts gamma. Il est
donc possible que l’or terrien soit un souvenir du plus puissant
type d’explosion de l’Univers. (Illustration
Credit : Dana
Berry, NASA) 15 octobre 2017 REPRISE 11 septembre 2011 et du 18 mai 2008 REPRISE du texte du 15 mai 2005 |
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Emporté par l'explosion d'une étoile massive, le rémanent de supernova Puppis A s'étend dans le milieu interstellaire à une distance d'environ 7000 années-lumière. À cette distance, ce joli portrait télescopique haut en couleur réalisé avec des images en lumière visible utilisant des filtres à bande étroite fait environ 80 années-lumière de côté. Sur le passage de l'onde de choc dans le milieu interstellaire non uniforme, les atomes d'oxygène sont excités et ils émettent des rayonnements tirant sur le bleu et le vert. Quant aux atomes d'hydrogène et d'azote, ils émettent des rayonnements rouges. La lumière produite par la supernova à l'origine de ce rémanent à la suite de l'effondrement du cœur d'une étoile massive a atteint la Terre il y a environ 3700 années. Le rémanent Puppis A est visible sur fond d'émission d'un autre rémanent plus ancien situé à sa périphérie, le rémanent de la supernova des Voiles, qui est plus près de nous à proximité du plan de notre galaxie, la Voie lactée. Brillant dans tout le domaine du spectre électromagnétique, Puppis A est aussi une des sources les plus brillantes du ciel en rayon X. (Image Credit & Copyright: Don Goldman) 29 septembre 2017 REPRISE du 28 aout 2015 |
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Ce paysage cosmique capté le 19 mai dernier couvre une région du ciel qui équivaut à deux pleines lunes, soit environ un degré. En avant plan, des étoiles hérissées sont dispersées dans la constellation de Céphée. Celles qui sont situées dans la partie supérieure de l'image sont celles de l'amas ouvert NGC 6939 qui est à quelque 5000 années-lumière du système solaire. La galaxie vue de face au bas de l'image est NGC 6946. Elle est à environ 22 millions d’années-lumière de la Voie lactée. Le repère rouge indique la position d'une supernova récemment découverte : SN 2017eaw. D'ailleurs, dans les dernières cent années, dix supernovas ont été découvertes dans NGC 6946. En comparaison, il n'y a qu'une supernova par cent ans dans notre galaxie. NGC 6946 est aussi connu sous le nom de galaxie du feu d'artifice, un nom qui lui va bien. (Image Credit & Copyright : Paolo Demaria) |
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L’image du jour nous fait penser à un dessin fait au spirographe ou à un spaghetti. Mais il s’agit du rémanent de la supernova Simeis 147 ou Sh2-240. Ce rémanent qui couvre une région d’environ 3° est visible dans la constellation du Taureau. On sait que ce rémanent est à 3000 années-lumière de nous, ce qui lui donne un impressionnant diamètre de 150 années-lumière, soit plus de 35 fois la distance qui nous sépare de Proxima du Centaure, l’étoile la plus rapprochée du Soleil. L’image du jour a été réalisée à l'aide de données captées à travers un filtre H alpha pour localiser les émissions de l'hydrogène excité par l'onde de choc de la supernova. L’âge de ce rémanent est d’environ 40 000 ans, ce qui signifie qu’on a vu la lumière de la supernova sur Terre il y a 40 000 ans. L’explosion cataclysmique qui a produit cette supernova a aussi laissé une étoile à neutrons en rotation rapide, un pulsar, le restant du cœur de l'étoile qui a explosé. (Image Credit & Copyright: Daniel López (El Cielo de Canarias) / IAC) |
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Comment ces anneaux de la supernova SN 1987A ont-ils pu se former. Cette supernova découverte en 1987 dans le Grand Nuage de Magellan par Ian Shelton est la supernova la plus brillante observée de l'époque contemporaine. Au centre de cette image, on devrait trouver une étoile à neutrons ou encore un trou noir laissé après la violente explosion stellaire; on le cherche encore. Ce n'est d'ailleurs pas la seule caractéristique étrange de SN 1987A, car c'est l'étoile Sanduleak ‑69° 202, une supergéante bleue, qui est à l'origine de cette supernova et non une supergéante rouge. De plus, de curieux anneaux en forme d'un 8 aplati entourent l'anneau central lumineux. Même si ces anneaux sont surveillés régulièrement par les gros télescopes terrestres et par Hubble, on n'a pas réussi à percer leurs secrets. Cette image du rémanent de SN 1987A a été captée par Hubble en 2011. Certains pensent que ces anneaux pourraient provenir de minces jets de matière provenant de l'interaction entre l'étoile à neutrons qui demeure par ailleurs toujours introuvable et les vents stellaires provenant de la supergéante bleue avant son explosion. (Image Credit: ESA/Hubble, NASA) 5 mars 2017 REPRISE du 26 février 2012 |
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Normalement peu lumineuse et insaisissable, la nébuleuse de la Méduse (IC 443) apparait dans toute sa splendeur sur cette attrayante mosaïque. Accompagnée de Tejat (l’étoile Eta de la constellation des Gémeaux), l’étoile jaune qui orne le pied de l'un des célèbres jumeaux célestes, la nébuleuse de la Méduse est l'arc lumineux circulaire avec des tentacules pendants à droite et sous le centre de l'image. Cette nébuleuse est en réalité une partie d’un rémanent de supernova catalogué IC 443. La lumière de la supernova qui a produit ce nuage gazeux qui continue son expansion a atteint la Terre il y a plus de 30 000 ans. On sait qu'IC 443, à l’instar de plusieurs autres rémanents comme celui de la nébuleuse du Crabe, contient une étoile à neutrons. La nébuleuse d’émission Sharpless 249 occupe la partie supérieure gauche de la photo. La nébuleuse de la Méduse est à 5000 années-lumière de nous et à cette distance, cette image couvre une largeur d'environ 300 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Eric Coles) 7 janvier 2017 REPRISE du texte du 3 décembre 2014 |
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Une nova dans le Sagittaire est assez brillante pour qu'on puisse l'observer avec des jumelles. Découverte le mois dernier, cette explosion stellaire augmentera même suffisamment l'éclat de l'étoile pour qu'elle approche de la limite de visibilité à l'œil nu (fiche 3). Une nova classique provient d'une explosion thermonucléaire à la surface d'une naine blanche, une étoile si dense de la grosseur de la Terre, mais dont la masse est comparable à celle du Soleil. On voit sur cette image captée la semaine dernière la nova au-dessus des ruines du temple Wat Mahathat dans le Sukhothai en Thaïlande. Si vous voulez observer la nova 2016 du Sagittaire, sortez dehors après le coucher du Soleil et pointez vos jumelles en direction de l'étoile delta sag. La supernova est près de la ligne joignant delta sag et lambda sag, à peu près au quart du chemin. Vous aurez alors l'opportunité d'observer également la brillante Vénus ainsi que la nébuleuse de la Lagune (M8). (Image Credit & Copyright: Jeff Dai (TWAN)) |
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NGC 2736. Voir le texte du 13 aout 2018. (Image Credit & Copyright: Howard Hedlund & Dave Jurasevich, Las Campanas Obs) 15 juillet 2016 REPRISE du texte du 21 mars 2013. |
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De la taille d'une ville moyenne, une étoile à neutrons magnétisée et tournant sur elle-même 30 fois par seconde est tapie au cœur de la nébuleuse du Crabe (M1 ou NGC 1952). Deux brillantes étoiles sont visibles sur cette magnifique image captée par le télescope spatial Hubble. Celle qui est le plus à droite, juste sous la spirale, est une étoile à neutron qui est connue sous le nom pulsar du Crabe. Ce tableau d'environ trois années-lumière de côté nous permet d'admirer les gaz incandescents, les cavités et les filaments tourbillonnants qui baignent dans une étrange lumière bleue. Cette lumière bleue est celle du spectre synchrotron émis par les électrons qui se déplacent presque à la vitesse de la lumière et en spirale autour des lignes du puissant champ magnétique du pulsar. Telle une dynamo cosmique, le pulsar est à l'origine des émissions de la nébuleuse en émettant une onde de choc dans la matière environnante et en accélérant les électrons. Avec une masse supérieure à celle du Soleil et une densité semblable à celle d'un noyau atomique, le pulsar est le cœur d'une étoile massive qui a explosé. La nébuleuse du crabe est le rémanent en expansion des couches externes de cette étoile. Cette supernova a été observée sur Terre en l'année 1054. (Image Credit: NASA, ESA - Acknowledgment: J. Hester (ASU), M. Weisskopf (NASA / GSFC)) 8 juillet 2016 |
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Quelle est l'origine de ce champignon cosmique en expansion? Vous voyez ici la première vidéo réalisée montrant l'expansion du rémanent de la supernova de Tycho (SN 1572), les débris de l'explosion d'une étoile observée il y a 444 ans par le célèbre astronome Tycho Brahe. Cette vidéo ne dure cependant que deux secondes! Elle a été réalisée en ajoutant les données captées dans le domaine des rayons X par l'observatoire spatial Chandra entre les années 2000 et 2015 à des images prises en lumière visible. Ce nuage gazeux est extrêmement chaud et des vitesses d'expansion légèrement différente d'un endroit à l'autre lui ont donné un aspect bouffi. L'étoile à l'origine de SN 1572 est probablement complètement disparue, mais on pense qu'une étoile nommée Tycho G et trop peu lumineuse pour être visible dans cette vidéo était sa compagne. Trouver les restes du créateur du rémanent de Tycho est particulièrement important, car cette supernova est de type Ia, un barreau important dans l'échelle des distances étalons de l'univers visible. La courbe de luminosité des supernovas thermonucléaires (type Ia) est en effet assez bien connue et de ce fait c'est un outil précieux pour explorer l'étrangeté de l'univers lointain. (Video Credit: NASA, CXC, GSFC, B. Williams et al.) 1er juin 2016 |
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Simeis 147. Voir le texte du 18 mai 2017. (Image Credit & Copyright: Giuseppe Donatiello (Italy) and Tim Stone (USA)) |
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Les grands télescopes de la Terre épient une brillante supernova qui s'est produite dans une galaxie poussiéreuse rapprochée, Centaurus A. Cette puissante explosion a été découverte plus tôt ce mois-ci. On peut observer Centaurus A, qui est aussi appelée NGC 5128, avec des jumelles. Cette galaxie à noyau actif est très photogénique et elle est célèbre pour ses impressionnants filaments poussiéreux sombres. L'emplacement de SN2016adj, la supernova de février 2016 dans Cen A, est indiqué par deux lignes noires dans le médaillon, mais elle n'est pas sur l'image en haute résolution qui provient des archives du télescope spatial Hubble. Le rond brillant à droite de la supernova est une étoile de notre galaxie, la Voie lactée. On pense que cette supernova est de type IIb, une classe de supernova caractérisée par l'effondrement du cœur de l'étoile. La supernova de Cen A est particulièrement intéressante parce qu'elle est rapprochée de nous et qu'on l'observe à travers des filaments bien connus de poussière. L'étude de cette supernova nous fournira sans doute des indices sur le destin des étoiles massives et sur l'origine de certains éléments que l'on retrouve sur notre Terre. (Image Credit: NASA, ESA, and the Hubble Heritage (STScI/AURA); Inset Image: Howard Hedlund & Dave Jurasevich, Las Campanas Obs.) 23 février 2016 |
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Assoyez-vous et admirez le spectacle de l'explosion d'une étoile. La supernova de cette vidéo en accéléré s'est produite alors que les dinosaures régnaient sur la Terre, mais les images de ce spectaculaire évènement ne sont arrivées que l'an dernier. La supernova 2015F a été découverte dans NGC 2442, une galaxie spirale rapprochée, par Berto Monard en mars 2015. Elle était si lumineuse, qu'on pouvait même la voir avec un petit télescope. L'évolution de la luminosité de SN 2015F indique qu'il s'agit d'une supernova de type Ia, une explosion à la surface d'une naine blanche qui après des novas à répétitions a acquis suffisamment de masse pour provoquer une fusion nucléaire dans son noyau. On croit qu'une supernova de type Ia pourrait aussi être le résultat de la fusion de deux naines blanches. La chasse aux supernovas de type Ia est particulièrement importante, car leur luminosité est presque constante. La mesure de leur magnitude apparente permet alors de calculer avec une bonne précision leur distance. Comme ces supernovas sont visibles de très loin, elles nous fournissent un bon moyen de calibrer les distances pour tout l'Univers. On voit sur cette vidéo l'évolution de l'éclat de la supernova, avant, pendant et plusieurs mois après l'explosion alors que la puissance de fission de la supernova avait disparu. L'éclat de rémanent de la supernova SN 2015F est maintenant si faible qu'on ne peut l'observer qu'avec de grands télescopes. Mais hier, le ciel nocturne a vu naitre la lumière d'une nouvelle supernova encore plus brillante dans Centaurus A (NGC 5128), une galaxie encore plus rapprochée de nous. (Video Credit & Copyright: Changsu Choi & Myungshin Im (Seoul National University)) 9 février 2016 |
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Elle est une candidate à la plus grosse et à la plus puissante explosion jamais observée. Qui est-elle? Cette torche lumineuse a été découverte dans le cadre du programme ASASSN (All Sky Automated Survey for Supernovae) en juin 2015 et on la désigne depuis sous le code ASASSN-15lh. Située à environ 3 milliards d’années-lumière de nous dans la constellation de l'Indien, cette source lumineuse est terriblement brillante, 200 fois plus lumineuse que la moyenne des supernovae. Pendant un moment, elle a même été 20 fois plus lumineuse que toutes les étoiles réunies de la Voie lactée. Si la lumière a été émise dans toutes les directions et à ce taux par ASASSN-15lh, il s'agit alors de la plus puissante explosion jamais observée. Aucun objet stellaire ne peut selon nos connaissances actuelles créer une explosion aussi puissante, même si en poussant à l'extrême la limite théorique de la rotation d'une étoile à neutrons fortement magnétisée, un magnétar, l'énergie libérée pourrait s'en rapprocher. En espérant que l'éruption diminue d'intensité comme prévue pendant l'année, les astronomes envisagent d'utiliser le télescope spatial Hubble pour observer cette région afin de recueillir plus d'indices permettant de mieux cerner le phénomène. Cette illustration artistique dépeint le ciel d'une hypothétique planète qui se trouverait dans la galaxie où s'est produite cette gigantesque explosion. (Illustration Credit: Jin Ma (Beijing Planetarium) 26 janvier 2016 |
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Ces filaments chaotiques et brillants de gaz excité brillent dans le ciel de la Terre en direction de la constellation du Cygne. Ils constituent une partie de la nébuleuse du Voile aussi appelée les Dentelles du Cygne. La nébuleuse du Voile est un vaste rémanent de supernova, un nuage né de l'explosion d'une étoile massive. La lumière créée par cette supernova a probablement atteint la Terre il y a plus de 5000 ans. Poussée par le cataclysme stellaire, l'onde de choc a labouré l'espace balayant et excitant la matière rencontrée. Ces filaments luisants se comportent comme des ondulations sur une feuille visible presque par la tranche et ils sont remarquablement bien séparés en bandes d'hydrogène ionisé, de soufre et d'oxygène qui émettent respectivement de la lumière rouge, verte et bleue. Les Dentelles du Cygne s'étendent maintenant sur presque 3 degrés dans le ciel, ce qui est environ 6 fois le diamètre de la Lune. Étant à environ 1500 années-lumière de nous, les Dentelles du Cygne occupent un vaste espace dont la taille dépasse 70 années-lumière. Cette image ne couvre que le tiers de cet espace. La formation gazeuse de cette image porte le nom de Triangle de Pickering (NGC 6979), en l'honneur d'Edward Charles Pickering, directeur de l'observatoire de Harvard. Mais, en réalité, cette région du ciel a été découverte par Williamina Fleming et devrait donc être connue sous le nom des volutes triangulaires de Fleming. (Image Credit & Copyright: J-P Metsävainio (Astro Anarchy)) 17 septembre 2015 |
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Il y a longtemps, très loin de nous, une étoile a explosé. Cette supernova (SN 994D), le spot brillant en bas à gauche, s'est produite près du disque de la galaxie lenticulaire NGC 4526. La supernova SN 1994D est intéressante pour les astronomes parce qu'elle est d'un type très spécial, c'est une supernova de type Ia. Ce type de supernova produit à peu près toujours la même luminosité, c'est-à-dire que l'explosion dégage la même quantité de lumière. Donc, plus l'intensité lumineuse que nous percevons (la magnitude relative) est faible, plus l'explosion stellaire est éloignée. On peut donc en observant ce type de supernova mesurer avec assez de précision les distances cosmologiques. Les novae, explosion stellaire à la surface d'une naine blanche d'un système binaire, présentent aussi la même propriété et sont utilisées pour la mesure des distances. Ces mesures de distances, ainsi que la vitesse de récession des galaxies où se produisent ces supernovae, permettent de déterminer le paramètre d'Hubble et donc le taux d'expansion de l'Univers. Ces mesures pourraient aussi permettre de connaître la géométrie de notre Univers (fiche 5) si elles étaient plus précises. Le grand nombre et les grandes distances des supernovae mesurés ces dernières années, combinés à d'autres observations tendent à montrer que l'expansion de l'Univers s'accélère, un fait bien étrange. (Credit: High-Z Supernova Search Team, HST, NASA) 31 mai 2015 REPRISE 12 mars 2000 et du 30 décembre 1998 |
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Elle est rapidement passée de l’invisibilité à l’une des étoiles les plus brillantes du Sagittaire, mais maintenant son éclat diminue. Cette explosion stellaire (Nova Sagittarii 2015 No. 2) est la plus brillante nova visible dans le ciel de la Terre depuis plus d’un an. Cette image a été captée il y a quatre jours depuis Ranikhet, dans l’Himalaya de l’Inde. Plusieurs étoiles du Sagittaire forment un astérisme en forme de théière et la nova, indiquée par la flèche, trône maintenant comme une nouvelle composante sur le côté de la théière. Nova Sag est passée d’une brillante étoile de magnitude apparente de 5 à une étoile à peine visible à l’œil nu cette nuit. Malgré cette baisse considérable de son éclat, on pourra observer la nova avec des jumelles ou un petit télescope pendant les prochaines semaines. (Image Credit & Copyright: Ajay Talwar (The World at Night)) 25 mars 2015 |
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Une autre nova se produira-t-elle à l'aube? Dans un futur lointain, des humains vivant sur une planète en orbite autour d'une variable cataclysmique d'un système binaire d'étoiles pourraient bien se poser cette question. Ces systèmes cataclysmiques sont d'une étoile naine blanche et d'une grosse étoile lui transférant sa masse via un disque d'accrétion. Ce disque d'accrétion est assez instable et il peut donner naissance à une nova naine quand un grumeau de gaz atteint une certaine température critique. La viscosité du grumeau de gaz change alors soudainement, entraînant sa chute rapide sur la surface de la naine blanche. Lorsque le grumeau heurte la surface, il se produit une brillante explosion. Les novae naines ne détruisent aucune des étoiles du système. Pour un système donné, elles se produisent irrégulièrement à des intervalles de quelques jours à des dizaines d'années. Une nova naine libère beaucoup moins d'énergie qu'une supernova ou une nova classique, mais les novae naines récurrentes ou encore les novae classiques ne sont pas assez puissantes pour expulser toute la masse volée à l'étoile voisine. La masse de la naine blanche augmente donc. Lorsque la masse de la naine blanche dépasse la limite de Chandrasekhar, elle explose totalement. C'est une supernova thermonucléaire dite de type Ia. Rien ne resterait à la surface de la planète habitée par ces humains du futur, ni même la planète d'ailleurs. (Illustration Credit & Copyright: Mark A. Garlick (Space-art.co.uk)) 11 janvier 2015 |
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La photographie du jour montre
le rémanent de
la supernova des Voiles situé dans la constellation
du même nom. La lumière qui a été émise
par l’explosion de l’étoile a atteint la Terre il
y a environ 11 000 années. En plus des filaments entremêlés
de la nébuleuse, la supernova a aussi créé un pulsar,
une étoile extrêmement dense en rotation très rapide.
Le rémanent des Voiles est à 800 années-lumière
de la Terre et on pense qu’il est encastré dans un autre
rémanent beaucoup plus vaste, la nébuleuse
de Gum, créé par une supernova plus ancienne. (Image Credit & Copyright: CEDIC Team - Processing: Wolfgang Leitner) 1er janvier 2015 REPRISE du texte du 10 septembre 2010 |
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Voir le texte du 7 janvier 2017. Accompagnée de Tejat et de Propus (les étoiles Mu et Eta de la constellation des Gémeaux), les deux étoiles jaunes qui ornent le pied de l'un des célèbres jumeaux célestes, la nébuleuse de la Méduse est l'arc lumineux circulaire avec des tentacules pendants à droite et sous le centre de l'image. (Image Credit & Copyright: César Blanco González) 3 décembre 2014 |
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Cette image de la nébuleuse du Crabe (M1 ou NGC 1952) a été prise depuis le sol de notre planète en utilisant des filtres à bande étroite pour ne capter que les émissions provenant de l'oxygène (en bleu) et de l'hydrogène (en rouge). Pour une description plus complète de M1, voir les parutions du 5 septembre 2013 et du 25 décembre 2011. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 21 novembre 2014 |
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La nébuleuse du Voile, un classique en cette veille de l'Halloween. Voir le texte du 30 octobre 2013. (Image Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Observatory)) 30 octobre 2014 |
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Emporté par l'explosion d'une étoile massive, le rémanent de supernova Puppis A s'étend dans le milieu interstellaire à une distance d'environ 7000 années-lumière. À cette distance, ce remarquable tableau en fausses couleurs fait environ 180 années-lumière de côté et il nous présente son onde de choc qui fait encore des ravages dans les gaz interstellaires. L'image a été construite à partir des données les plus complètes en rayon X des observatoires spatiaux Chandra et XMM/Newton ainsi que des observations en infrarouge réalisées à l'aide du télescope spatial Spitzer. Les teintes de bleu correspondent aux gaz chauffés par l'onde de choc de la supernova, alors que les émissions en infrarouge teintées en rouge et en vert proviennent de la poussière portée à haute température. Les tons pastel brillants sont des régions où les gaz excités et la poussière chaude s'entremêlent. La lumière même de la supernova produite par l'effondrement d'une étoile massive a atteint la Terre il y a environ 3700 ans, mais le rémanent Puppis A demeure une source intense de rayon X dans notre ciel. (Image Credit: X-ray: NASA/CXC/IAFE/ G. Dubner et al., ESA/XMM-Newton Infrared: NASA/ESA/JPL-Caltech/GSFC/ R. Arendt et al.) 12 septembre 2014 |
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En janvier 2014, les télescopes des observatoires de la planète Terre ont été intensément utilisés pour surveiller l'évolution de SN 2014J, une brillante supernova dans la galaxie rapprochée M82 (la galaxie du Cigare, NGC 3034). Les observations les plus importantes auraient pu être réalisées grâce aux observatoires spatiaux, mais l'observatoire en rayon X Chandra n'a rien vu. SN 2014J est une supernova de type Ia déclenchée par l'explosion intégrale d'une naine blanche dont la masse a dépassé par accrétion de matière d'une étoile compagne la limite de Chandrasekhar. En théorie, des rayons X devraient être émis lorsque l'onde de choc de l'explosion se répand dans la matière qui entourait la naine blanche, mais on ne les a pas observés. Les gros plans presque vides des observations en rayon X de Chandra centrés sur la supernova avant et après l'explosion montrent bien cette absence inexpliquée. La stupéfiante absence de rayonnement X dans l'environnement de SN 2014J forcera les astronomes à explorer d'autres avenues au sujet des supernovae de type Ia. (Image Credit: NASA / CXC / SAO / R. Margutti et al.) 16 aout 2014 |
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Cette image composite du rémanent de
supernova SN 1006 provient de données recueillies en rayon X par
le satellite d’observation Chandra (en
bleu), en lumière visible (en jaune) et en ondes radio (en rouge).
La supernova à l’origine de ce rémanent a été observée
par les astronomes chinois en 1006 de notre ère. Le rémanent
mesure environ 60 années-lumière. SN 1006 est situé dans
la constellation du Loup à quelque 7000 années-lumière
de la Terre. On pense que cette supernova est très probablement
de type II : le texte de l’APOD décrit le mécanisme
responsable des
novae (supernova de type Ia), mais ce n'est par une certitude on peut le constater en lisant cette page en anglais de Wikepedia. (Image
Credit: NASA, ESA,
Zolt Levay (STScI)) 12 juillet 2014 REPRISE du 1er aout 2009 et du 4 juillet 2008 |
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Voir le texte du 6 septembre 2018. La nébuleuse du Voile. (Image Processing: Oliver Czernetz - Data: Digitized Sky Survey (POSS-II)) 4 avril 2014 |
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Les astronomes ne découvrent évidemment pas les supernovae en regardant une flèche comme celle de la photo sur la sphère céleste! Mais, sur cette photo prise le 23 janvier 2014, la flèche indique réellement où est située une nouvelle passionnante supernova (SN 2014J) dans la brillante galaxie M82. La galaxie du Cigare (M82) est située près de la Grande Ourse et elle est à environ 12 millions d’années-lumière de nous. M82 est une cible de choix pour les amateurs de l'hémisphère nord de la Terre. D'ailleurs, c'est un groupe d'étudiants en astronomie (Ben Cooke, Tom Wright, Matthew Wilde et Guy Pollack) et leur professeur Steve Fossey qui ont remarqué une source inconnue dans cette galaxie qui leur était familière dans la nuit du 21 janvier 2014 avec un télescope de l'observatoire de l'Université de Londres. Comme M82 est à 12 millions d’années-lumière de nous, l'explosion de l'étoile s'est réellement produite il y a 12 millions d'années. SN 2014J est une des plus proches supernovae des dernières décennies. Les spectres enregistrés de l'explosion indiquent qu'il s'agit d'une supernova de type Ia, explosion d'une naine blanche dont la masse a dépassé la limite de Chandrasekhar par l'accumulation de matière arrachée à une étoile compagne. Selon certaines évaluations, SN 2014J est à deux semaines de sa luminosité maximale, mais elle est cependant déjà l'étoile la plus brillante de M82 et on peut la voir dans un petit télescope. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, U. Arizona) 24 janvier 2014 |
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Deux étoiles brillantes de la constellation du Centaure, Alpha et Beta Centauri, sont faciles à repérer dans le ciel de l'hémisphère sud. Mais maintenant, c'est aussi le cas de Nova Centauri 2013, une étoile auparavant invisible. Ce nouvel astre brillant s'est joint aux anciennes étoiles de la grande constellation dans le ciel inondé d'une lueur verdâtre en ce matin du 5 décembre 2013. La photo a été prise dans le désert chilien d'Atacama près de l'observatoire de Las Campanas. Nova Centauri a été découverte par le chasseur australien de nova John Seach le 2 décembre alors qu'elle était presque visible à l'œil nu. Le spectre lumineux de Nova Centauri 2013 correspond tout à fait à celui d'une nova classique, un événement explosif se produisant dans un système stellaire grâce à l'interaction entre une naine blanche et une étoile géante. L'accumulation de la matière volée à l'étoile géante s'accumule à la surface de la naine blanche et une réaction thermonucléaire se déclenche lorsque la densité et la température sont suffisamment élevées. L'explosion produit alors une augmentation drastique de la luminosité du système et projette une enveloppe de débris dans l'espace. La naine blanche n'est cependant pas détruite, à moins que la matière accumulée dépasse la limite de Chandrasekhar où l'on assiste alors à une supernova de type Ia. La naine blanche est alors entièrement détruite. Si la naine blanche survit, le cycle d'accumulation de la matière peut recommencer. On connait des novae récurrentes comme celle du Serpentaire qui explose tous les vingt ans. (Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Las Campanas Observatory, Carnegie Institution) ) 7 décembre 2013 |
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La photographie du jour cadre
très bien avec la fête de l’Halloween : c’est
l’une des parties de la Nébuleuse
du Voile située à l’EST. Cette nébuleuse
est un vaste rémanent de supernova,
un nuage de débris produit par l’explosion d’une étoile
massive. La Nébuleuse du Voile a une forme à peu près
circulaire qui s’étend sur environ 3° alors que la région
présentée par l’image du jour ne fait que 0,5°,
soit la taille angulaire de la pleine
lune. Comme cette nébuleuse est à 12 années-lumière
de la Terre, l’angle de 0,5° correspond à environ 12
années-lumière : 0,5 multiplié par (pi/180°)
fois la distance de 1400 années-lumière, soit 12,2 années-lumière.
L’image du jour est une combinaison de plusieurs photos prises à travers
deux filtres : le rouge pour la lumière émise par l’hydrogène
et le vert pour la lumière provenant des atomes d’oxygène.
Complètement à l’ouest de la nébuleuse, on peut
admirer le Balai
de la Sorcière. (Credit & Copyright: Paul
Mortfield, Stefano
Cancelli) 30 octobre 2013 REPRISE du 1er novembre 2008 |
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Cette explosion s'est produite il y a fort longtemps, mais ses effets sont encore bien réels. Il y a environ 11 000 ans, une étoile située dans la constellation des Voiles a explosé créant ainsi un étrange point lumineux visible pendant un certain temps aux humains qui vivaient au début des temps historiques. Les couches externes de l'étoile ont heurté violemment le milieu interstellaire créant ainsi une onde de choc qui est encore visible aujourd'hui. Une onde de choc à peu près sphérique est d'ailleurs visible sur des images rayon X du rémanent de cette supernova. Cette image montrant une partie de la structure filamentaire et de l'immense onde de choc a cependant été réalisée dans le domaine de la lumière visible. En s'éloignant de la défunte étoile, les gaz ionisés retournent à leur état fondamental et simultanément excitent les gaz du milieu interstellaire, produisant ainsi des rayonnements de divers domaines du spectre électromagnétique et une pléiade de couleurs visibles. Le cadavre de l'étoile, un pulsar, demeure au centre du rémanent. Ce pulsar dont la densité atteint celle d'un noyau d'atome (200 milliards de kilogrammes par centimètre cube) tourne sur lui-même à une vitesse folle soit plus de 10 rotations chaque seconde. (Image Credit & Copyright: Angus Lau, Y Van, SS Tong (Jade Scope Observatory)) 1er octobre 2013 |
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La nébuleuse du Crabe (M1) est la première inscription des astres «à ne pas confondre avec une comète» du célèbre catalogue de Charles Messier. À l'époque de Charles Messier, on pensait que la Voie lactée était l'Univers et on ne connaissait rien de la nature des objets de son catalogue. On sait maintenant que la nébuleuse du Crabe est un rémanent de supernova, le nuage de débris produit par l'explosion d'une étoile massive. On sait même quand s'est produit cette explosion grâce à des documents laissés par les astronomes chinois : la supernova SN 1054, comme son nom l'indique s'est produite en 1054, le 4 juillet pour être plus précis et la lumière produite par l'explosion a été observée par de nombreux témoins. Évidemment la lumière observée nous est parvenue bien après l'explosion, car il lui a fallu voyager pendant environ 6300 ans avant d'atteindre la Terre. Le diamètre de M1 est actuellement d'environ 10 années-lumière et la nébuleuse continue de prendre de l'expansion, son enveloppe se déplaçant à quelque 1000 km/s. Si vous voulez observer l'expansion de la nébuleuse du Crabe, regarder cette vidéo où on peut comparer sa taille sur une image prise en 1999 à l'ESO (European Southern Observatory) une autre image prise en 2012 au Mt. Lemmon Sky Center. La nébuleuse du Crabe est à environ 6500 années-lumière en direction de la constellation du Taureau. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, U. Arizona) 5 septembre 2013 |
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Une «nouvelle étoile» est apparue la semaine dernière dans la constellation du Dauphin et les astronomes ont immédiatement compris sa nature en analysant son spectre lumineux, c'était une nova. Le spectre en lumière visible de cette nova, maintenant connue sous l'appellation Nova Delphini 2013, est au centre de cette image. Ce spectre a été réalisé alors que la nova était près du maximum de son éclat. Les multiples bandeaux colorés viennent de la décomposition de la lumière des étoiles et de la nova par un prisme installé sur un télescope. Ces spectres ont été captés dans la nuit du 16 au 17 aout depuis l'observatoire de Sterwarte Bülach en Suisse. De fortes raies d'absorption produites par les atomes d'hydrogène sont visibles sous la forme de lignes sombres dans le spectre de Nova Delphini 2013, mais on remarque aussi de brillantes raies d'émission dans la partie rouge du spectre. Ces caractéristiques sont la signature spectrale de la matière éjectée par une explosion à la surface d'une naine blanche faisant partie d'un système binaire, explosion que l'on nomme nova. Les autres étoiles visibles sur cette image sont identifiées par leur référence dans le catalogue Hipparcos. Leur magnitude et leur classe spectrale sont également indiquées. La faible ligne d'émission de NGC 6905, une nébuleuse planétaire, a aussi été enregistrée. (Image Credit & Copyright: Jürg Alean) 23 aout 2013 |
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En scrutant le ciel avec un petit télescope dans la nuit du 14 aout, l'astronome amateur japonais Koichi Itagaki a découvert une nouvelle étoile dans la constellation du Dauphin. Cette photo a été prise depuis le parc de Stagecoach dans le Colorado le lendemain de la découverte de l'étoile maintenant appelée Nova Delphini 2013. La constellation de la Flèche pointe justement vers la position de cette étoile qui est encerclée sur cette photo. On pouvait alors l'observer assez aisément avec des jumelles, car sa magnitude apparente est à la limite de visibilité à l'œil nu. On rapporte que sa magnitude a atteint 4,0 à 16h05 TU le 16 aout, ce qui en fait un objet visible à l'œil nu. Les cartes indiquaient que l'astre qui se trouvait à cette position avant l'explosion stellaire avait une magnitude de 17, ce qui correspond à une intensité lumineuse 17 800 fois plus faible (10 puissance 17/4) que celle atteinte à 16 h 5 le 16 aout. En fait, il ne s'agit pas vraiment d'une nouvelle étoile qui viendrait de naître, car c'est la même étoile que celle des précédentes cartes stellaires. Le mécanisme permettant un changement si brutal est une explosion thermonucléaire qui se produit à la surface d'une naine blanche faisant partie d'un système binaire. Comme son spectre l'indique, il s'agit d'une nova, phénomène maintenant bien connu. La matière en provenance de l'autre étoile, habituellement une géante rouge, s'accumule à la surface de la naine blanche jusqu'à ce que la densité et la température deviennent suffisamment élevées pour déclencher une réaction en chaîne de fusion de l'hydrogène. L'expulsion fantastique des débris chauffés à des millions de degrés produit une spectaculaire augmentation de la luminosité de la naine blanche. Lors d'une nova, la naine blanche n'est pas détruite et elle peut recommencer à accumuler de la matière de la géante rouge et ainsi produire une autre nova. On connait même une naine blanche dans le Serpentaire qui explose à des intervalles plus ou moins réguliers de 20 ans. (Image Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College)) 16 aout 2013 |
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Quelle est l'origine de ce désordre? Un certain type d'étoile a explosé et créé cette nébuleuse de forme inhabituelle que l'on connait sous le nom de rémanent de la supernova de Kepler (SN 1604). Mais de quel type de supernova s'agissait-il? La lumière de cette explosion stellaire qui a créé ce nuage cosmique a atteint la Terre en octobre 1604, il y a donc plus de 400 ans. La supernova a donné naissance à une nouvelle étoile brillante sur la sphère céleste dans la constellation du Serpentaire au début du 17e siècle. Elle a été observée par l'astronome Johannes Kepler et ses contemporains sans l'aide de télescopes et ils ont cherché une explication pour cette apparition céleste. Les astronomes comprennent mieux aujourd'hui l'évolution des étoiles. Ils ont par ailleurs à leur disposition de télescopes terrestres et spatiaux qui leur permettent d'explorer ce genre de débris stellaire en expansion dans tous les domaines du spectre électromagnétique. Des données récentes en rayons X du rémanent de la supernova de Kepler provenant du télescope spatial Chandra ont montré une abondance des éléments qui sont typiquement produits par une supernova de type Ia. Rappelons que ce type de supernova, aussi appelé une nova, provient de l'explosion totale d'une naine blanche lorsqu'elle a accumulé suffisamment de matière de sa compagne, une géante rouge, pour que sa masse dépasse la limite de Chandrasekhar. Le rémanent de la supernova de Kepler est à environ 13 000 années-lumière de nous. Cette supernova est la plus récente explosion stellaire à avoir été observée dans notre galaxie, la Voie lactée. (Image Credit: X-ray: NASA/CXC/NCSU/M. Burkey et al. Optical: DSS) 15 mai 2013 |
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Cette vesse-de-loup cosmique est ce qui reste de la plus brillante supernova observée de l'histoire humaine. En 1006 du calendrier julien, des observateurs ont rapporté qu'une lumière intense était apparue dans le ciel de la Chine, de l'Égypte, de l'Iraq, de l'Italie, du Japon et de la Suisse. Les débris de cette explosion stellaire, situés dans la constellation du Loup, brillent encore dans tous les domaines du spectre électromagnétique. D'ailleurs, cette image a été réalisée en combinant trois «couleurs» de rayon X captées par le télescope spatial Chandra. Ce rémanent de la supernova SN 1006 s'étend maintenant sur environ 60 années-lumière. On comprend maintenant qu'il provient d'une naine blanche qui s'est littéralement vaporisée. Faisant partie d'un système stellaire binaire, cette naine blanche avait capturé assez de matière de son étoile compagne pour dépasser la masse limite de Chandrasekhar et s'effondrer sur elle-même. On pense que ce type de supernova ne laisse aucun vestiges stellaires. Parce que ce rémanent est à environ 7000 années-lumière de nous, l'explosion s'est réellement produite 7000 ans avant que sa lumière n'atteigne la Terre en 1006. L'onde de choc dans le rémanent accélère les particules à des énergies fantastiques et on pense que les mystérieux rayons cosmiques pourraient être créés en ces lieux. (Image Credit: NASA/CXC/P. Frank Winkler (Middlebury College)) 23 avril 2013 |
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NGC 2736, la nébuleuse du Crayon. Voir le texte du 15 juillet 2016. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 21 mars 2013 REPRISE du texte du 24 septembre 2012 et du 8 janvier 2009. |
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Le rémanent de supernova Cassiopeia A (Cas A) qui est à une distance de 11 000 années-lumière de nous provient d'un cataclysme cosmique, l'explosion d'une étoile massive. La lumière en provenance de Cas nous est parvenue il y tout juste 330 ans1. Toujours en expansion, le diamètre du nuage de débris de l'explosion est maintenant d'environ 30 années-lumière. Cette image est composée des photos captées par un télescope optique d'un astronome amateur et des données recueillies dans le domaine des rayons X par le télescope spatial NuSTAR. Les données X sont dans des teintes de bleu et elles permettent de situer la frontière fragmentée de l'onde de choc du rémanent. Cette onde de choc donne naissance sur son passage à des photons X dont l'énergie est de 10 000 fois supérieure à celle de la lumière visible. (Image Credit: X-ray - NASA, JPL-Caltech, NuSTAR; Optical - Ken Crawford (Rancho Del Sol Obs.)) |
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Voir le texte du 15 mai 2010 à l'exception de la dernière phrase au sujet de la nébuleuse Sharpless 259. (Image Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet)) 9 janvier 2013 |
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Ces dentelles de gaz sont tout ce qui reste d'une étoile de la Voie lactée. Il y a environ 9000 ans, une étoile a explosé. Cette supernova a donné naissance à la nébuleuse du Voile aussi connue sous le nom de la Boucle du Cygne ou encore des Dentelles du Cygne (SNR G074.0-08.6). Lorsque l'étoile a explosé, le rémanent était possiblement aussi brillant qu'un croissant de Lune. On estime qu'il a été visible dans le ciel pendant des semaines à ceux qui peuplaient la Terre à l'aube de l'époque histoire. De nos jours, le rémanent de cette supernova a pâli et il n'est visible qu'en utilisant un petit télescope pointé dans la direction de la constellation du Cygne. La nébuleuse du Voile est cependant immense et même si elle est à environ 1400 années-lumière de nous, elle couvre une superficie cinq fois plus grande que la pleine lune. Sur cette image qui montre la nébuleuse entière, les connaisseurs devraient pouvoir identifier plusieurs des filaments : NGC 6992 (le sommet du nuage en haut à gauche), NGC 6995 (la base gauche du nuage en haut à gauche), IC 1340 (la base droite du nuage en haut à gauche) et NGC 6960 (le nuage qui entoure l'étoile brillante (52 Cygni) à droite, aussi connu sous le nom de la nébuleuse du Balai de Sorcière). Deux autres nébuleuses du catalogue de John Dreyer (le New General Catalogue), NGC 6974 et NGC 6979 sont aussi situées dans les Dentelles du Cygne. (Image Credit & Copyright: Joaquin Ferreiros) 26 novembre 2012 |
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L’image
du jour nous fait penser à un dessin fait au spirographe.
Mais il s’agit du rémanent de
la supernova Simeis
147. Ce rémanent qui couvre une région d’environ
3° est visible dans la constellation du Taureau.
On sait qu’il se trouve à 3000 années-lumière
de nous, ce qui lui donne un impressionnant diamètre de 150
années-lumière, soit plus de 35 fois la distance qui
nous sépare de Proxima
du Centaure, l’étoile la plus rapprochée du
Soleil. L’image du jour est une mosaïque comprenant soixante-six
photos prises avec le télescope 48 pouces (122 cm) Samuel
Oschin dans le cadre du programme National
Geographic Palomar Observatory Sky Survey. L’âge de
ce rémanent est d’environ 100 000 ans, ce qui signifie
qu’on a vu la lumière de la supernova sur Terre il y a
100 000 ans. L’explosion cataclysmique qui a produit cette
supernova a aussi laissé une étoile à neutrons en
rotation rapide, un pulsar. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 9 octobre 2012 REPRISE du texte du 12 février 2011, du 31 janvier 2009, du 29 novembre 2005 et du 30 aout 2002 |
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La nébuleuse du Crayon (NGC 2736). Voir le texte du 21 mars 2013. (Image Credit: ESO) 24 septembre 2012 REPRISE du texte du 8 janvier 2009 |
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La galaxie spirale barrée de cette photographie est M95. Le diamètre de M95 est d'environ 75 000 années-lumière, juste un peu plus petit que celui de la Voie lactée. M95 est l'un des principaux membres du Groupe du Leo I ou Groupe de M96. Avec ses voisins M96 (NGC 3368) et M105 (NGC 3379), elle forme le triplet du Lion qui est à quelque 38 millions d’années-lumière de nous. On peut observer sur cette image colorée très nette un anneau brillant compact de formations d'étoiles autour du noyau de la galaxie. On distingue clairement la barre centrale verticale jaunâtre entourée des bras spiraux serrés parcourus de lignes sombres de poussière et tachetés de points roses, régions de formation d'étoiles. Et en bonus, le point très brillant à droite et presque à l'extérieur de M95, on peut apercevoir la dernière supernova dans cette galaxie, SN2012aw, qui a été découverte le 16 mars 2012. C'est une bonne cible pour un petit télescope et on voit très bien cette supernova sur cette vidéo. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, University of Arizona) 22 mars 2012 |
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C’est en 1987 que la supernova la plus brillante supernova (SN 1987A) de l’époque contemporaine a été observée. Depuis, les astronomes ont observé l’onde de choc de cette terrible explosion et ont attendu qu’elle vienne en collision avec la matière expulsée de l’étoile avant qu’elle ne se transforme en supernova. L’interaction entre cette onde de choc et l’ancienne matière présente autour de l’étoile est clairement montrée sur cette animation constituée des images prises par Hubble entre 1994 et 2009. L’animation montre la collision entre l’onde de choc et l’anneau de matière d’environ 1 année-lumière qui était déjà là. Cette onde de choc se déplace à une vitesse qui approche les 60 millions de kilomètres par heure. Elle chauffe la matière de l’anneau qui émet alors de la lumière. Les astronomes continuent d’étudier cette collision, car elle les renseigne sur la supernova et aussi sur les mystérieux anneaux en forme de 8 qui entoure l’anneau lumineux de l’image du jour. (Image Credit: Hubble Space Telescope, NASA, ESA; Video compilation: Mark McDonald) 27 février 2012 |
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On devrait apercevoir au centre de ce rémanent l'étoile compagne de celle qui explosé, mais où est-elle? Il faut que l'on trouve cette étoile afin de comprendre les explosions récurrentes de type Ia qui se produisent à cet endroit. L'intensité lumineuse de ce type de supernova, aussi appelée nova, sert à mesurer les immenses distances dans l'Univers et a justement servi à découvrir son expansion accélérée (prix Nobel 2011 de physique à Saul Perlmutter, Brian.P.Schmidt et Adam Riess). Il est donc important de connaître la luminosité, c'est-à-dire la puissance réelle, de telles explosions et ce rémanent pourrait permettre de le faire. Le problème, c'est qu'on a beau fouiller, on ne trouve pas d'étoile au centre de ce rémanent qui incidemment porte le numéro SNR 0509-67.5. L'intensité lumineuse du compagnon de la naine blanche qui produit les novae doit être très faible, beaucoup plus faible que celle des étoiles géantes observées dans d'autres systèmes. On pense même que le compagnon pourrait être une naine blanche très pâle semblable et moins massive à l'étoile qui a produit la nova. (Étrange cette hypothèse : comment le transfert de matière peut-il se faire d'une naine blanche à l'autre? La seule explication que je vois est que sa compagne est devenue une naine blanche après que son atmosphère gazeuse a été transférée à l'autre étoile.). L'image de SNR 0509-67.5 présentée est une composition des données dans le visible recueillies par Hubble (en rouge) et de celles en rayons X (en vert) provenant de Chandra. (Image Credit: X-ray: NASA/CXC/SAO/J. Hughes et al., Optical: NASA/ESA/Hubble Heritage Team (STScI /AURA)) 12 janvier 2012 |
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En l'an 185 apr. J.-C., des astronomes chinois ont observé l'apparition d'une nouvelle étoile dans la région de l'astérisme auquel il donnait le nom de Nanmen. Cette région du ciel est située dans les parages d'Alpha et Beta Centauri. Cette nouvelle étoile que l'on considère historiquement comme la première supernova répertoriée dans un document écrit (page 9 de cet article) est restée visible pendant des mois. L'image en fausses couleurs du jour est une superposition de données recueillies dans deux domaines du spectre électromagnétique : celles de XMM Newton et de Chandra dans le domaine des rayons X, de Spitzer et de WISE pour l'infrarouge. Sur cette image, les régions qui émettent des rayons X sont en bleu et vert alors la poussière d'où provient l'infrarouge est en rouge. Les études de ce rémanent (RCW 86) montrent que ces débris proviennent effectivement de l'explosion de l'étoile que les Chinois avaient observée. L'abondance du fer dans le rémanent, ainsi que l'absence d'une étoile à neutrons ou d'un pulsar, laisse penser que l'explosion stellaire était une nova qui a complètement détruit l'étoile (une supernova de type Ia). Une naine blanche en orbite autour d'une étoile géante peut lui subtiliser de la matière grâce à sa gravité. Lorsque la matière accumulée atteint un certain seuil, il se produit une fusion thermonucléaire de surface, une nova. La matière accumulée à la surface de la naine blanche n'est cependant pas entièrement expulsée dans l'espace : la masse de la naine blanche augmente à chaque explosion. Lorsque la masse de la naine blanche dépasse la limite de Chandrasekhar, elle s'effondre sur elle-même donnant naissance à une supernova de type Ia. Cet effondrement produit une énergie colossale qui détruit entièrement l'étole. Des mesures de vitesse d'expansion de la coquille dans la région des rayons X ainsi que de la température des poussières montrent que l'expansion du rémanent RCW 86 est extrêmement rapide à l'intérieur d'une bulle de très faible densité qu'avaient produite les novae de la naine blanche avant qu'elle ne soit définitivement détruite. Le rémanent RCW 86 est situé dans le plan de la Voie lactée à environ 8200 années-lumière de la Terre. Son diamètre est d'environ 100 années-lumière. (Credit: X-ray: XMM-Newton, Chandra / IR: WISE, Spitzer) 10 novembre 2011 |
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Au début du 20e siècle, GK Persei est momentanément devenue l'une des étoiles les plus lumineuses du ciel, un événement que l'on a nommé Nova Persei 1901. Cette image réalisée en superposant deux photographies, l'une prise en 2003 et l'autre en 2011, montre les éjectas de cette explosion stellaire. Cette formation céleste a reçu le nom familier de nébuleuse du feu d'artifice et elle continue de s'étendre dans l'espace. Les deux photos de l'image du jour ont aussi été reprises dans un montage qui montre l'évolution de la nébuleuse depuis 1994. Située à quelque 1500 années-lumière, le diamètre de cette nébuleuse atteint aujourd'hui presque une année-lumière. On sait maintenant comment les explosions des variables cataclysmiques comme GK Persei se produisent. Une naine blanche compacte située près d'une étoile géante réussit par sa gravité à lui arracher de la matière. Lorsque la densité de la matière accumulée à la surface de la naine blanche devient assez forte, des réactions de fusion thermonucléaire provoquent une explosion de surface qui expulse une grande quantité de matière dans l'espace. L'explosion ne provoque cependant pas la destruction de la naine blanche et le cycle peut recommencer. La période orbitale de GK Persei est de deux jours. Ce système a produit plusieurs petites explosions au cours des dernières années. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, University of Arizona) 5 novembre 2011 |
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Une étoile vient d'exploser dans la galaxie rapprochée M101 et plusieurs télescopes de par le monde sont braqués sur celle-ci afin de suivre l'évolution de cette toute nouvelle supernova. Désignée sous la référence PTF 11kly, cette supernova a été découverte il y a deux jours par le système PTP (Palomar Transient Factory) qui utilise le télescope de 1,2 m à grand angle Samuel Oschin pour balayer systématiquement la sphère céleste. La photographie du jour montre l'emplacement de la supernova PTF 11kly dans la galaxie M101 qui n'est qu'à 21 millions d’années-lumière de nous. À cette distance, PTF 11kly est une des supernovae des plus rapprochées observées ces dernières décennies. Les premières observations de l'explosion stellaire ont permis de déterminer qu'elle est une supernova de type Ia aussi appelée novae, c'est-à-dire la détonation de surface d'une naine blanche. Ce type de supernova produit à peu près la même énergie et il permet de mesurer précisément la distance de la naine blanche. On utilise les supernovae de type Ia pour mesurer le rythme d'expansion de l'Univers. Si les premières prédictions se confirment, la magnitude apparente de PTF 11kly pourrait atteindre 10 dans les semaines à venir et donc être visibles pour les petits télescopes amateurs. (Image Credit: D. Andrew Howell & BJ Fulton (LCOGT) et al., Faulkes Telescope North, LCOGT) 26 aout 2011 |
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Les supernovae des galaxies spirales se produisent près des mêmes régions où naissent les étoiles, le long de leurs bras spiraux. Parce que la durée de vie d'une étoile massive est très brève, il ne s'écoule que peu de temps entre sa naissance et son explosion. Dans les six dernières années, on a observé deux supernovae de type II dans la galaxie M51 qui n'est qu'à 31 millions d’années-lumière de nous. Puisqu'une troisième supernova s'était produite dans cette galaxie en 1994, on peut parler d'un festival d'explosion dans M51. Les deux images montrent l'emplacement des deux supernovae ; SN2005cs et SN2011dh dans les bras spiraux de M51, aussi connue sous le nom de galaxie du Tourbillon. Comme le démontre cette comparaison, tant la supernova découverte en 2005, SN2005cs, que celle observée le mois dernier, SN2011dh se trouvent dans les bras spiraux de M51. Considérée comme l’archétype de la nébuleuse spirale, M51 est également appelée galaxie du Tourbillon ou galaxie des Chiens de chasse. (Image Credit & Copyright: R Jay Gabany) 11 juin 2011 |
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Un astronome amateur de France, Stéphane Lamotte Bailey, a découvert dans la galaxie du Tourbillon (M51) l'une des plus lumineuses supernovae des dernières années. Mais, ce qui est le plus étonnant, c'est qu'une supernova très semblable a aussi été observée en 2005 et aussi en 1994 dans cette même galaxie. Trois supernovae en 17 ans, c'est beaucoup pour une galaxie et on se questionne sur cette vague d'explosions d'étoiles. Les images présentées ont été prises avec un petit télescope : l'une captée le 30 mai montre M51 avant la supernova et l'autre, photo de la découverte de la supernova, a été prise le 2 juin et elle montre clairement l'emplacement de la supernova, dans le bras externe de M51. Même si les courbes de luminosité de la plupart des supernovae sont fort semblables, l'évolution de celle de cette supernova est difficile à prédire. Cette supernova (SN 2011 dh) est encore assez lumineuse pour qu'on puisse l'observer avec un petit télescope. Tous les astronomes amateurs qui peuvent l'observer pourront contribuer à son étude en comblant les trous laissés par les télescopes professionnels. (Credit & Copyright: Stephane Lamotte Bailey, Marc Deldem, & Jean-Luc Dauvergne) 5 juin 2011 |
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Afin de composer une sonate pour supernovas, les compositeurs Alex Parker et Melissa Graham ont utilisé les données du projet Legacy Survey recueillies par le télescope de l'observatoire CFH (Observatoire Canada-France Hawaii). La vidéo accompagnant la musique nous montre 4 régions lointaines où au moins 241 supernovae de type Ia se sont produites entre les mois d'avril 2003 et 2006. Les novae sont produites dans des systèmes binaires d'étoiles comportant une naine blanche et une géante rouge ou mieux une supergéante rouge. L'accumulation de matière à la surface d'une naine blanche arrachée à la géante finit par provoquer une réaction de fusion thermonucléaire à la surface de la naine blanche. L'explosion violente produite n'expulse pas entièrement la matière accumulée, la masse de la naine blanche augmente. Lorsque la masse de la naine blanche atteint une valeur critique connue sous le nom de limite de Chandrasekhar (1,4 fois la masse du Soleil), la naine blanche explose et est entièrement détruite, c'est une supernova de type Ia. Les auteurs ont attribué à chaque nova une certaine note dont le volume est d'autant plus fort que la déflagration est près de nous. La fréquence de la note dépend du taux de variation de luminosité de la supernova selon l'échelle Phrygian. On a choisi la contrebasse pour les supernovae des galaxies massives et le piano pour les petites galaxies. (Title Image: Kepler's Supernova Remnant - Chandra (X-ray) / Hubble (Optical) / Spitzer (IR) Credit: Alex H. Parker (Univ. Victoria), Melissa L. Graham (Univ. California, Santa Barbara / LCOGT)) 26 mai 2011 |
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L'image du jour est le rémanent de la supernova observée par Tycho Brahé en 1572. Ce rémanent est situé dans la constellation de Cassiopée. L'image est accompagnée d'un poème. (X-Ray Image Credit: NASA / CXC / F.J. Lu (Chinese Academy of Sciences) et al. Poem: Alice Allen (apologies to William Blake)) 30 avril 2011 |
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Le rémanent de supernova Cassiopeia A (Cass A) situé à une distance sécuritaire de 11 000 années-lumière est tout ce qui reste de l'explosion d'une étoile massive dont on a vu la lumière sur Terre en l'an 1667 environ. C'est grâce à des études sur la vitesse d'expansion du nuage de débris qui fait aujourd'hui 15 années-lumière de diamètre autant en lumière visible que dans le domaine des rayons X que l'on peut connaître le moment approximatif de la supernova SN 1667 (?). Mais est-ce vraiment tout ce qui reste de l'étoile ? Pas Vraiment! Le petit point lumineux au centre de ce nuage cosmique est une étoile à neutrons, le reste incroyablement dense du noyau de l'étoile qui a explosé. Le médaillon en bas à gauche est un dessin artistique de cette étoile à neutrons qui est encore assez chaude pour émettre des rayons X. Les mesures réalisées depuis 10 ans à l'aide du télescope spatial Chandra ont cependant permis de déterminer que l'étoile à neutrons de Cass A se refroidit si vite que l'on pense qu'une bonne partie de ses neutrons seraient dans un état superfluide. Ce serait la première observation expérimentale de cet étrange état de la matière où les neutrons peuvent se déplacer librement sans frottement. (Credit: X-ray: NASA / CXC / UNAM / Ioffe / D.Page, P.Shternin et al; Optical: NASA / STScI; Illustration: NASA/CXC/M.Weiss)) 5 mars 2011 |
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Simeis 147. Voir le texte du 9 octobre 2012. (Credit & Copyright: Nobuhiko Miki) 12 février 2011 REPRISE du texte du 31 janvier 2009, du 29 novembre 2005 et du 30 aout 2002 |
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Quelle est l'origine de ces jolies ondulations de la coquille gazeuse du rémanent de supernova SNR 0509-67.5? Ce rémanent a été étudié par le télescope Hubble et 2006 et de nouveau à la fin de l'année 2010. On a alors obtenu des données d'une précision beaucoup plus grande qu'auparavant. C'est à l'aide d'un filtre H alpha qui ne laisse passer que la lumière émise par l'hydrogène qu'on a obtenu l'image du jour. On ne connait pas l'origine exacte de ces ondulations, mais on pense qu'elles seraient reliées à la densité des gaz éjectés par la supernova ou à celle des gaz interstellaires qui ont subi l'onde de choc de l'explosion de l'étoile. On comprend cependant très bien la forme annulaire des coquilles du rémanent. La vitesse d'expansion des gaz ainsi que les phénomènes d'échos lumineux sont en effet typique d'une supernova de type Ia âgée d'environ 400 ans. Le rémanent SNR 0509 s'étend maintenant sur environ 23 années-lumière. Il est situé dans le Grand Nuage de Magellan à quelque 160 000 années-lumière de nous à la frontière de la constellation de la Dorade. Puisque cette supernova est âgée d'environ 400 ans, sa lumière a atteint la Terre vers les années 1600. Il est curieux que personne ne l'a observée. (Credit: NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA); Acknowledgment: J. Hughes (Rutgers U.)) 25 janvier 2011 |
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Ces délicats filaments de gaz sont ceux de la nébuleuse du Voile. En fait cette nébuleuse est le rémanent d’une supernova, c’est-à-dire l’enveloppe gazeuse expulsée par l’explosion d’une étoile massive. La lumière de cette supernova a été reçue sur Terre il y a environ 5000 ans. Ce rémanent est situé dans la constellation du Cygne à quelque 1500 années-lumière de nous. Cette nébuleuse, aussi connue sous le nom des Dentelles du Cygne, s’étend sur près de 3°, soit six fois le diamètre angulaire de la pleine lune ce qui lui donne un diamètre d’environ 1500 années-lumière. En raison de sa forte luminosité, plus des composantes de la nébuleuse du Voile sont elles-mêmes considérées comme des nébuleuses. C’est le cas des filaments au bas de cette image qui forme la nébuleuse du Balai de Sorcière (NGC 6960) et du Triangle de Pickering (NGC 6979) sous le centre de l’image à droite. En haut de l’image, on aperçoit IC 1340. (Credit & Copyright: Martin Pugh) 16 septembre 2010 |
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Le rémanent de la supernova des Voiles. Voir le texte du 1er janvier 2015. (Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Star Echoes)) 10 septembre 2010 REPRISE du texte du 6 mars 2008. |
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La majeure partie de l'image du jour est occupée par le rémanent N49 et provient d'une mosaïque réalisée à partir des données des télescopes Chandra en rayons X et Hubble en lumière visible. Les filaments bleus de l'image correspondent à des gaz très chauds qui émettent des rayons X alors ceux qui sont jaunes brillent dans le spectre visible. Ce rémanent est situé dans le Grand Nuage de Magellan et il s'étend sur environ 30 années-lumière. La lumière émise par la supernova à l'origine de N49 a dû atteindre la Terre il y a plusieurs milliers d'années, mais un autre événement plus récent s'y est produit. Le 5 mars 1979, des satellites ont en effet capté un intense flash de rayon gamma à l'intérieur du rémanent. On pense maintenant que cette explosion gamma provient du magnétar créé par l'étoile qui a explosé. Un magnétar est une étoile à neutrons dotée d'un champ magnétique extrêmement puissant qui tourne sur elle-même à très grande vitesse. Ce magnétar est situé en haut de l'image et il se déplace dans le rémanent à plus de 70 000 km/h. Pour le localier, passer le curseur de votre souris au-dessus de l'image pour le localiser. Ce faisant, vous verrez aussi un autre texte (bullet) apparaître en bas à droite de l'image. Quelle est la nature de cette étrange petite goutte? On ne le sait pas vraiment, mais il pourrait s'agir d'une partie étrangement asymétrique du rémanent qui aurait été expulsée au moment de la supernova. Si c'est bien le cas, la vitesse à laquelle la goutte a été expulsée devait dépasser les 7 millions de km/h pour qu'elle occupe présentement cette position. (Credit: X-ray: NASA/CXC/Penn State/S. Park et al.; Optical: NASA/STScI/UIUC/Y. H. Chu & R. Williams et al.) 30 juin 2010 |
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La nébuleuse de la Méduse
est difficile à apercevoir, car son éclat est très
faible. Mais elle est clairement visible sur cette photographie à grand
champ. Les deux étoiles de la photo sont Mu (Tejat
Posterior) et Êta (Tejat
Prior) de la constellation des Gémeaux.
Cette nébuleuse est en réalité une partie d’un
rémanent de supernova catalogué IC
443. La lumière de la supernova qui a produit ce nuage
gazeux qui continue son expansion a atteint la Terre il y a plus de 30 000
ans. On sait que IC 443, à l’instar de plusieurs autres rémanents
comme celui de la nébuleuse
du Crabe, contient une étoile à neutrons.
La nébuleuse d’émission Sharpless 249 occupe la partie
supérieure gauche de la photo. La nébuleuse de la Méduse
est à 5000 années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Bob Franke) 15 mai 2010 REPRISE du texte du 14 mai 2009 et du 8 avril 2004 |
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Ces mèches multicolores
de gaz sont tout ce qui reste d’une étoile de notre galaxie,
la Voie lactée. Cette étoile a explosé produisant
ainsi une
supernova il y a environ 7500 ans laissant le rémanent de
la photo du jour, la nébuleuse
du Voile (NGC
6960) aussi connue sous le nom de Boucle du Cygne ou encore de Dentelles
du Cygne. Lors de l’explosion, le nuage de gaz devait être
aussi brillant qu’un croissant de Lune, car ce rémanent
n’est qu’à 1400 années-lumière de la
Terre. Mais, comme l’humanité n’avait pas encore
inventé l’écriture, aucune description du phénomène
ne nous est parvenue. Le rémanent de cette supernova a depuis
pris passablement d’expansion, il couvre maintenant un champ équivalent
a plus de 5 pleines lunes, ce qui correspond à cette distance
un diamètre d’environ 60 années-lumière. Cette
expansion s’est évidemment accompagnée d’une
diminution prononcée de sa luminosité si bien qu’aujourd’hui,
il faut utiliser un télescope pour l’observer. Un observateur
averti peut repérer sur une image
montrant la totalité du rémanent les filaments rouges
que l’on voit à gauche de l’image du jour, une mosaïque
réalisée à partir de clichés pris par le
télescope de 2,5 mètres du télescope Isaac
Newton de l’observatoire Roque
de los Muchachos situé aux Îles
Canaries. (Credit & Copyright: Daniel
Lopez (Observatorio
)) |
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L’image du jour est un
tableau artistique illustrant une nova. Une nova se produit dans un système
binaire d’étoiles. Le mécanisme de cette explosion
cataclysmique est décrit dans cette section
de mon cours d’astronomie avec plus de détails que le
texte de l’APOD. Ce type d’explosion stellaire produit à peu
près la même quantité d’énergie et est
employé pour mesurer les galaxies lointaines. (Illustration
Credit & Copyright: Mark
A. Garlick (Space-art.co.uk)) 17 novembre 2009 |
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L’image du jour a été réalisée à l’aide
des données obtenues par les télescopes spatiaux Chandra
et Hubble. C’est le rémanent de supernova E0102-72 qui est
situé dans le Petit
Nuage de Magellan à environ 190 000 années-lumière
de nous. Chandra a capté ce rémanent peu après son
lancement en 1999 parce qu’il est une forte source d’émission
de rayons X. Cette image a été créée à l’occasion
du 10e anniversaire de Chandra en y incluant des données supplémentaires
du satellite et de Hubble. Une analyse poussée de ces données
montre que le rémanent est un cylindre que l’on voit par l’une
de ses extrémités et non une sphère. Cet étonnant
résultat implique que la supernova s’est produite dans un
système binaire d’étoiles comme c’est le cas
pour plusieurs nébuleuses
planétaires. (Credit: X-ray
- NASA / CXC /
MIT / D.Dewey et
al., NASA / CXC / SAO / J.DePasquale; Optical - NASA / STScI) 5 septembre 2009 |
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Les supernovae peuvent donner
naissance à des pulsars
qui sont des étoiles à neutrons en rotation rapide
dont le faisceau électromagnétique atteint la Terre. On
a par le passé découvert plusieurs pulsars grâce à leur
rayonnement en onde radio, mais le télescope
spatial Fermi nous a permis de dénicher 16 nouveaux pulsars
grâce à leur rayonnement
gamma. L’image du jour est une carte céleste centrée
sur le plan de notre galaxie, la Voie lactée. Les seize nouveaux
pulsars sont représentés par des cercles jaunes, les cercles
roses montrent les huit pulsars que l’on connaissait déjà.
Les plus lumineux en ondes gamma sont situés sur la droite de
la carte, les pulsars des Voiles,
du Crabe et
de Geminga dans
la constellation des Gémeaux.
Les pulsars Taz, Eel et Rabbit ont reçu le nom des nébuleuses
qu’ils éclairent. Les pulsars Gamma Cygni et CTA 1 sont
situés dans les rémanents des supernovae du même
nom. (NASA, DOE, Fermi
LAT Collaboration) |
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La forme du rémanent de
supernova SNR 0104 est inhabituelle. Ce rémanent est à environ
190 000 années-lumière de nous dans la petite galaxie
satellite de la Voie lactée, le Petit
Nuage de Magellan. On pense que SNR 0104 résulte des
débris laissés l’explosion catastrophique d’une
naine blanche ayant connu plusieurs novae (supernova
de type 1a). Les rémanents de ce type d’événements
cataclysmiques de notre galaxie contiennent une grande quantité de
fer et c’est aussi le cas pour SNR 0104. Mais contrairement à ceux
que nous connaissons dans notre galaxie, tels Tycho, Kepler et SN
1006, sa forme n’est pas sphérique. La forme
de SNR 0104 laisse croire que l’explosion a été asymétrique
et a produit de puissants jets de matière. L’image du jour
est une mosaïque qui a été réalisée en
combinant des données prises par Chandra dans le domaine des rayons
X (les teintes de violet) et par le télescope spatial Spitzer dans
le domaine de l’infrarouge (les teintes de rouge et de vert). Ces
observations montrent que la supernova s’est produite dans une région
propice à la formation d’étoiles. Il se pourrait donc
que l’explosion n’ait pas été du tout asymétrique
et que les débris de la supernova ont pris cette forme et se répandant
dans un milieu non homogène. L’étendue de rémanent
est d’environ 1800 années-lumière. (Credit: X-ray: NASA / CXC / Penn
State / S.Park & J.Lee; Infrared: NASA / JPL-Caltech) 12 juin 2009 |
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La nébuleuse de la Méduse. Voir texte du 15 mai 2010. (Credit & Copyright: Gerhard
Bachmayer) 14 mai 2009 REPRISE DU TEXTE du 8 avril 2004 |
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C’est la meilleure image
que nous ayons du rémanent de
la supernova
de Tycho. Elle a été obtenue en combinant les
données d’observation de plusieurs régions du spectre électromagnétique :
le domaine des rayons X provenant du satellite Chandra,
celui de l’infrarouge provenant du télescope spatial Spitzer et
une image du domaine visible prise par le télescope de 3,5 m de
l’observatoire Caltar
Alto situé dans le sud de l’Espagne. Ce rémanent
est le résultat de l’explosion d’une étoile qui
a été observée le 11 novembre 1572 par le célèbre
astronome Tycho
Brahe. Le nuage de gaz constituant le rémanent est
très chaud et sa vitesse d’expansion qui varie un peu d’un
point à l’autre lui a donné cet aspect d’un soufflé.
On n’est pas certain du type d’étoile qui a produit
la supernova de Tycho Brahe (SN
1572). L’étoile que l’on a nommée Tycho
G, trop pâle pour être vue sur la photo, est un
candidat possible. Il serait intéressant de localiser l’étoile à l’origine
de ce rémanent car on pense que la supernova qu’elle a produite
est de type
Ia. Ces supernovae, aussi appelées novae, sont très
utiles pour évaluer la distance qui nous sépare d’une
galaxie, car elles ont à peu près toutes la même luminosité.
Il suffit alors de mesurer leur magnitude
relative pour calculer la distance qui nous en sépare. (Credit: X-ray: NASA/CXC/SAO; Infrared: NASA/JPL-Caltech; Optical: MPIA,
Calar Alto, O. Krause et al.) 17 mars 2009 |
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Simeis 147. Voir le texte du 12 février 2011. (Credit & Copyright: J-P Metsävainio (Astro Anarchy)) |
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Nébuleuse du Crayon (NGC 2736). Voir le texte du 24 septembre 2012. (Credit & Copyright: Ken
Crawford (Rancho Del
)) |
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Le pulsar du Crabe est une étoile à neutrons de
la taille d’une ville qui effectue 30 rotations sur lui-même
chaque seconde. Il est situé au centre de cette photographie de
la nébuleuse
du Crabe (M1)
qui a été réalisée dans le domaine des rayons
X par l’observatoire
Chandra. Les rayons X viennent des particules chargées
qui s’engouffrent à grande vitesse dans les lignes du puissant
champ magnétique du pulsar. C’est aussi ce processus qui produit
les intenses vents équatoriaux. La masse de ce pulsar est plus grande
que celle du Soleil. Sa densité est cependant incroyablement plus
grande, de l’ordre de celle du noyau
d’un atome. Un pulsar provient de l’effondrement
d’une étoile
massive qui a produit une supernova. Le gaz de la nébuleuse
est le rémanent de la supernova. La supernova qui a produit la nébuleuse
du Crabe a été observée par les astronomes chinois
en 1054 de
notre ère. Elle est à environ 6000 années-lumière
de la Terre dans la constellation du Taureau. (Credit: NASA / CXC / SAO / F.
D. Seward, W. H. Tucker, R. A. Fesen) 27 décembre 2008 |
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Le tout nouveau télescope
spatial Fermi (anciennement nommé GLAST) qui fonctionne
dans le domaine des
rayons gamma vient de faire une découverte au sujet
de la nébuleuse CTA
1. Cette nébuleuse, un rémanent
de supernova, n’émettait aucune onde radio.
C’est étrange, car le pulsar central,
une étoile à neutrons,
qui demeure après l’explosion de l’étoile,
tourne sur lui-même à une vitesse telle qu’il émet
des ondes radio. Les observations du télescope ont en fait révélé que
l’astre central émet des rayons gamma. C’est la
première fois que l’on observe une étoile à neutrons
qui émet des ondes électromagnétiques à une
si haute énergie. L’image du jour montre la position de
ce nouveau type de pulsar. Le médaillon montre le modèle
physique à l’origine des ondes gamma : c’est
le même modèle que pour les ondes radio, l’énergie
est simplement plus grande. Reste à expliquer la si grande différence
d’énergie. On espère trouver d’autres pulsars
de ce genre avec le télescope Fermi. (Credit: NASA, S.
Pineault (DRAO)) 21 octobre 2008 |
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NGC 6960, la nébuleuse
dite «Dentelles
du Cygne», aussi appelée Balai de Sorcière («Witch’s
Broom», en anglais) ou encore nébuleuse des Voiles. Voir le texte du 29 mai 2013. (Credit & Copyright: T.
A. Rector (U.
), WIYN, NOAO, AURA, NSF.) 19 aout 2008 REPRISE DU TEXTE : 1 janvier 2007, 2 mars 2004, 1 janvier 2003, 23 aout 2000 |
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Ces minces filaments sont
tout ce qui reste d’une étoile de la Voie lactée.
Il y a environ 7500 ans, cette étoile a produit une supernova qui
est à l’origine de la Nébuleuse
du Voile que l’on nomme aussi la Boucle du Cygne.
L’explosion de l’étoile à cette époque
a produit un éclat qui a été probablement aussi
lumineux qu’un croissant de Lune et ce pendant plusieurs semaines.
Aujourd’hui, ce rémanent de
supernova beaucoup plus pâle ne peut être observé qu’en
utilisant un télescope dirigé vers la constellation du Cygne.
Cependant, cette nébuleuse est gigantesque et même si elle
est à 1400 années-lumière de nous, elle couvre une
superficie cinq fois plus grande que celle de la pleine lune. Sur des
photographies montrant l’ensemble de la nébuleuse, des observateurs
avertis devraient pouvoir reconnaître le Triangle de Pickering,
qui doit son nom à Edward
Charles Pickering, un astronome américain célèbre,
et à la forme quasi triangulaire des filaments qui le composent.
L’image du jour provient du télescope
Mayall de 4 m de diamètre de l’Observatoire
national de Kitt Peak en Arizona (É.-U.) (Credit & Copyright: T.
Rector (U.
Alaska Anchorage), H.
Schweiker, WIYN, NOAO, AURA, NSF) |
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Cette nébuleuse a été créée
par l’étoile Eta
Carinae il y a environ 165 ans lorsqu’elle est soudainement
devenue la deuxième étoile la plus brillante du ciel. Au
cours des 20 années suivantes, après avoir éjecté dans
l’espace une masse supérieure à celle du Soleil,
son éclat a diminué. Ces éjectas ont créé la
nébuleuse de l’Homoncule visible sur cette photo provenant
des données amassées par le télescope Hubble au
cours des dix dernières années. Les reflets pourpres au
centre viennent de l’étoile elle-même. Les deux lobes
gazeux qui partent d’Eta Carinae sont striés de filaments
sombres de poussière. La matière qui entoure les lobes
n’est visible que dans une petite partie du rouge du spectre
visible. La vitesse d’expansion de cette matière
est plus grande que celle des lobes. On y voit des longs filaments et
des arcs de chocs sans doute produits par la collision des débris éjectés
d’Eta Carinae avec la matière interstellaire qui se trouvait
déjà là. C’est en raison de sa forte masse
que cette étoile est sujette à des sursauts comme celui
qui s’est produit il y a 165 ans. Cette forte masse fait de cette étoile
une excellente candidate pour une violente supernova,
ou peut-être une hypernova,
d’ici quelques millions d’années. (Credit: N.
Smith, J.
A. Morse (U.
Colorado) et al., NASA) |
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Supernova des Voiles. Voir texte du 10 septembre 2010. Cette photographie montre aussi d’autres nébuleuses de réflexion
et d’émission (consultez
cette photo annotée pour savoir lesquelles), des
amas d’étoiles et la Nébuleuse
du Crayon (page
d’accueil d’Hubble consacrée à cette
nébuleuse). (Credit & Copyright: Robert
) |
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Les supernovae figurent parmi
les explosions les plus puissantes de l’Univers. Il existe deux types
de supernova. L’effondrement gravitationnel du cœur d’une étoile
massive, que l’on nomme catastrophe du fer, est une façon
de produire une supernova : elle est dite supernova de type II, Ic
où Ib selon la composition de l’atmosphère de l’étoile
mourante (voir
fiche 3 de cette section). L’autre phénomène
qui produit une supernova est l’accumulation de gaz (hydrogène
et hélium) à la surface d’une naine blanche d’un
système binaire qui cannibalise sa voisine, habituellement une géante
rouge. Cette accumulation finit par produire une réaction nucléaire
soudaine et explosive. Ces supernovae sont de type
Ia; on leur donne aussi le nom de nova. En moyenne, on assiste à une
supernova par siècle dans une galaxie spirale. Mais pas dans la
surprenante galaxie NGC 2770 qui est à 90 millions d’années-lumière
de nous dans la constellation du Lynx.
L’image présente trois supernovae qui se sont produites dans
cette galaxie depuis 1999. Celle de 1999 est maintenant invisible. On pense
que ces trois supernovae proviennent de l’effondrement du cœur
d’une étoile massive. La plus récente des trois cependant
(SN2008D) a d’abord été identifiée comme un flash
rayon X, une version d’un sursaut
gamma de faible énergie, par le satellite Swift. Donc,
cette explosion est peut-être une hypernova. (Credit: A.
de Ugarte Postigo (ESO)
et al., Dark Cosmology
Centre (NBI, KU), Instituto
de Astrofísica de Andalucía (CSIC),
University of Hertfordshire) 18 janvier 2008 |
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Ces deux coquilles de gaz produites
par des supernovae sont-elles liées? Afin de trouver une réponse à cette
question, on a utilisé le télescope Gemini de
8 mètres situé sur le sommet d’une montagne chilienne.
C’est de cette étude que provient la photo très détaillée
de ces deux lobes nuageux nommés DEM
L316 qui sont situés dans le Grand Nuage de Magellan à quelque
160 000 années-lumière, dans la constellation de la Dorade.
L’étendue de cette formation est d’environ 140 années-lumière.
Les observations réalisées par ce télescope ainsi
que les données en rayons X du satellite Chandra indiquent
que les deux rémanents
de supernova montrent qu’ils sont différents.
La plus petite coquille semble provenir d’une supernova de type
Ia (aussi appelée une nova), soit l’explosion
de surface d’une naine blanche appartenant à un système
binaire, alors que la plus grosse est le fruit d’une supernova
de type II produite par l’explosion d’une étoile
massive à la fin de sa vie. Il est donc fort peu probable que ces
deux rémanents se soient formés en même temps et qu’ils
soient physiquement reliés. De plus, il n’existe aucune donnée
montrant que ces deux coquilles soient en collision. On pense donc que
leur position rapprochée n’est qu’un alignement dû au
hasard. (Credit & Copyright: Gemini
Observatory, GMOS-South, NSF) 15 janvier 2008 |
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Cette supernova
a été si lumineuse qu’on a pu la voir avec un petit
télescope même si elle est à 5 milliards d’années-lumière
de nous (un décalage
Doppler vers le rouge de 0,28). L’étude du spectre montre
que cette supernova, classifiée SN 2005ap, est de type
II, une supernova résultant de l’explosion d’une étoile
massive. Les supernovae de type II sont beaucoup plus lumineuse que celles
de type
Ia, aussi appelées novae, mais elles sont moins utiles pour
les astronomes. En effet, les supernovae de type Ia ont une luminosité plus
uniforme et elles sont utilisées pour mesurer les distances de l’Univers.
C’est grâce aux supernovae de type Ia, entre autres, qu’on
s’est rendu compte que l’expansion de l’Univers accélère.
L’image de droite montre la position de la supernova. ( Credit: SDSS, R.
Quimby/McDonald
Obs./UT-Austin) 16 octobre 2007 |
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La plus brillante des supernovae,
SN 2006GY. L’explosion de l’étoile qui a produit
cette supernova s’est produite dans la galaxie NGC 1260. En fait,
puisque NGC 1260 est environ à 240 Mal, cette supernova est
la plus brillante des supernovae observées. Elle a également
brillé pendant une période plus longue que toutes les
autres supernovae. Les données recueillies par le satellite
Chandra dans le domaine des rayons X supportent une théorie
voulant que cette supernova ait été produite par l’explosion
d’une étoile dont la masse dépasse 100 fois celle
du Soleil. On pense qu’une étoile aussi massive pourrait
produire des paires de particules matière-antimatière
qui seraient à l'origine d'une explosion si puissante que rien
ne subsisterait du cœur de l’étoile, ni trou noir
ni étoiles à neutrons. Dans notre galaxie, Eta
de la Carène est une étoile candidate pour une telle
explosion. (Credit: X-ray: NASA / CXC,
Nathan Smith, Weidong Li (UC Berkeley) et
al.; IR: PAIRITEL/Lick/UC
Berkeley/J.Bloom, C.Hansen) |
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Une nova dans
le ciel de l’Iran. Nova Scorpii 2007 est devenue si brillante qu’elle était
visible à l’œil nu juste sous Antarès dans
la constellation du Scorpion facilement
reconnaissable pour ceux et celles qui sont familiers avec le ciel étoilé. (Credit & Copyright: Mohammad
Rahimi) 19 février 2007 |
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Les restants d’une supernova
dans la constellation des Voiles.
Il y a environ 11 000 ans, une étoile de la constellation
des Voiles explosa. Nos ancêtres ont peut-être vu un point
lumineux apparaître dans le ciel, mais à cette époque
de la préhistoire, il n’avait que les peintures
rupestres sur les murs des cavernes pour noter leurs observations.
La supernova quant à elle a laissé des traces que nous
pouvons encore observer. Le nuage gazeux qu’a engendré la
supernova s’étend maintenant sur un diamètre de 100
al, ce qui représente environ 20 fois la distance entre l’étoile
la plus rapprochée du Soleil (Alpha du Centaure). Un pulsar occupe
le centre des restes de cette supernova. (Credit: Digitized
Sky Survey, ESA/ESO/NASA FITS
Liberator Color Composite: Davide De Martin (Skyfactory)) 13 février 2007 |
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Photographie en rayon X des restes
de la supernova observée par Kepler. Kepler a observé cette
supernova en octobre 1604. Il a fallu attendre jusqu’au 23 février
1987 pour observer une autre supernova. C’est Ian Shelton, un astronome
canadien, qui a observé cette dernière dans le Grand Nuage
de Magellan. Cette photographie provient du satellite Chandra. La supernova
de Kepler est de type
Ia. Ce type est produit par l’explosion d’une étoile
naine blanche dont la masse dépasse la limite
de Chandrasekhar. (Credit: NASA/CXC/NCSU/S.
Reynolds et al.) 16 janvier 2007 |
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Les mystérieux anneaux de
la supernova 1987A. Cette supernova découverte par Ian Shelton
dans le Grand Nuage de Magellan présente deux anneaux externes
et un anneau très brillant centré sur le reste de l’étoile.
L’origine exacte de ce système complexe d’anneaux
n’est pas connue. On émet l’hypothèse que l'autre étoile,
visible sur la photographie, dont les vents stellaires pourraient se
superposer à ceux de l’étoile de la supernova, pourrait
produire une telle configuration. (Credit: (ESA/ STScI), HST, NASA.) 7 janvier 2007 REPRISE : 31 mars 2002, 6 février 2000 et 5 juillet 1996 |
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NGC 6960, la nébuleuse dite «Dentelles
du Cygne», aussi appelée Balai de Sorcière
(«Witch’s Broom», en anglais) ou encore nébuleuse
des Voiles. Cette nébuleuse est formée des restes d’une
supernova qui s’est produite il y a environ 10 000 ans. Cette
nébuleuse est à 1400 al de la Terre dans la constellation
du Cygne.
Elle s’étend sur l’équivalent de 3 pleines
lunes. L’étoile brillante est 52 Cygnus, visible à l’œil
nu dans des régions ne souffrant pas de pollution lumineuse.
Elle n’est reliée en aucune façon à la nébuleuse. (Credit & Copyright: T.
A. Rector (U.
Alaska), WIYN, NOAO, AURA, NSF.) 1 janvier 2007 REPRISE : du texte des 2 mars 2004, 1er janvier 2003 et 23 aout 2000. La photo est la même que celle du 2 mars 2004. |
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Photographie d’une supernova
qui s’est produite en 1994 dans la banlieue d’une galaxie
spirale. Les nombreuses observations de supernova et d’autres
observations ont conduit les scientifiques à accepter la présence
de l’énergie sombre («dark energy») dans l’Univers
pour expliquer l’accélération de son expansion.
Dans les modèles de la cosmologie basés sur la relativité générale
d’Albert Einstein, cette mystérieuse énergie est
représentée par la «constante cosmologique» (section
20.1.2, dernière fiche), une invention d’Einstein.
Cette constante a été introduite par Einstein en 1917,
12 ans avant la découverte de l’expansion de l’Univers
par Hubble, afin de le rendre statique : Einstein, en effet, pour
de raisons purement philosophiques ne croyait pas à l’expansion
de l’Univers. (Credit: High-Z
Supernova Search Team, HST, NASA.) |
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La nébuleuse du Crabe, le
premier objet (M1) du fameux catalogue Messier. Les supernovae dans notre
Galaxie sont rares. La nébuleuse du Crabe est le reste d'une supernova
que les Chinois ont décrite dans leurs annales astronomiques.
Cette explosion s'est produite le 4 juillet 1054. Cette image en fausse
couleur est une composition faite à partir des télescopes
Chandra (rayons X), Hubble (lumière visible) et Spitzer (infrarouge).
Le pulsar de la nébuleuse du crabe est une étoile à neutrons
qui effectue 30 révolutions par seconde. C’est le point
brillant au centre de la nébuleuse. La nébuleuse du Crabe
fait environ 12 al de diamètre et est située à 6,5
kal de nous dans la constellation du Taureau. (Credit:
Optical: ESA,
J.Hester and A.Loll (ASU); Infrared: JPL-Caltech,
R.Gehrz (U. Minn)) 26 octobre 2006 |
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Photo de RCW 86,
les restes d’une supernova observée par les astronomes chinois
en 185 après J.-C. qui notèrent l’apparition d’une
nouvelle étoile dans le voisinage d'Alpha et de Bêta du
Centaure. Cette nouvelle étoile est restée visible pendant
des mois. Dans l’histoire de l’astronomie, c’est la
première mention d’une supernova. On sait qu’il s’agit
d’une supernova grâce aux observations en rayon X des télescopes
XMM-Newton et Chandra. Des calculs sur l’expansion des gaz de RCW
86 et l’observation du rayon actuel de la bulle, soit 50 al, montre
que la lumière émise par cette supernova devrait avoir
effectivement touchée la Terre vers 185 après J.-C.. Situé près
du plan de la Voie lactée, RCW 86 est à environ 8200 al
de nous. La supernova qui a produit RCW 86 est classifiée sous
la cote SN
186. (Credit: Jacco Vink (Univ.
Utrecht) et
al., XMM-Newton: ESA Chandra: NASA / CXC) 28 septembre 2006 |
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Les restes de la supernova E0102
photographiés par le télescope Hubble. Les filets bleus
de gaz au centre de la photo sont les restants d’une récente
explosion stellaire, une supernova.
En haut à droite, le large nuage rose est une partie de la nébuleuse
N76, une grande région de formation d’étoiles dans
le Petit Nuage de Magellan. Ce rémanent de
supernova, dont le numéro de référence complet est
1E0102.2-7219 et usuellement abrégé par E0102 est aussi
dans le Petit Nuage de Magellan, à environ 50 al de N76. La photographie
du jour est une composition réalisée à partir de
plusieurs photographies prises par Hubble. Plusieurs versions de cette
photo en diverses résolutions sont disponibles sur
cette page du site de Hubble. (Credit: Hubble
Heritage Team, ESA, NASA) 29 aout 2006 |
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Ces quatre images sont des photos
rayons X de nuages de débris cosmiques produits par des supernovae
dans le Grand Nuage de Magellan. On donne le nom de «rémanent» à ce
type de nuage cosmique. Il y a deux types de supernova qui peuvent produire
ces rémanents. Le type Ia résulte de l’explosion
de surface d’une naine blanche d’un système binaire
d’étoiles lorsque la quantité de matière provenant
du compagnon atteint une masse critique provoquant la fusion de l’hydrogène. Une
même naine blanche peut exploser plusieurs fois de cette manière.
Le type Ia, que l’on nomme aussi une nova,
sert de borne pour mesurer la distance de galaxies lointaines ce qui
constitue l’une des bases de la cosmologie. Le type II est produit
par l’explosion du cœur d’une étoile massive à la
fin de sa vie. On a pu déterminer le moment des supernovae qui
ont produit les rémanents présentés : en partant
du coin supérieur gauche, et dans le sens des aiguilles d’une
montre, 600 ans, 1500 ans, 10 000 ans et 13 000 ans. (Credit: NASA, CXC, SAO) 28 juillet 2006 |
![]() |
IC 443 est un rémanent
de supernova dont une étoile à neutrons occupe le centre.
Ce qui est étonnant au sujet de ce système est le déplacement
apparent de son étoile à neutronS. Le médaillon
montre la trace laissée par l’étoile dans les gaz
de la nébuleuse. On donne aussi le nom de «Jellyfish» (méduse) à cette
nébuleuse qui fait 65 al de diamètre et qui est située à 5
kal de nous. (Credit: Chandra
X-ray: NASA/CXC/B.Gaensler et al; ROSAT X-ray: NASA/ROSAT/Asaoka & Aschenbach;
Radio Wide: NRC/DRAO/D.Leahy; Radio Detail: NRAO/VLA; Optical: DSS) |
![]() |
Illustration d’artiste montrant
un système binaire d’étoiles. La plupart des étoiles
sont membres de systèmes stellaires multiples. Les étoiles
de certains systèmes binaires sont si rapprochées que la
matière d’une étoile tombe sur l’autre en s’enroulant
dans un disque d’accrétion. Quelques rares étoiles
sont membres d’un système
polaire intermédiaire. Dans ce système, le champ magnétique
intense d’une naine blanche redirige la matière du disque
d’accrétion vers ses pôles magnétiques. C’est
ce qu’illustre le dessin d’artiste, la naine blanche est
la petite sphère brillante et l’autre étoile est
la géante rouge du système DQ
Herculis. Les systèmes polaires intermédiaires produisent
des novae lorsque la matière accumulée à la surface
de la naine entre en fusion. C’est ce qui s’est produit en
1934 avec DQ Herculis. L’origine du nom de polaire intermédiaire
vient de la lumière polarisée émise par certains
de ces systèmes dont le disque d’accrétion est absent,
l’accrétion ayant
lieu directement aux pôles. (Illustration
Crédit & Copyright: Mark
Garlick (Space-art)) 21 mai 2006 REPRISE : 10 novembre 2003 |
![]() |
Il y 1000 ans, en 1006 après.
J.-C., est apparue dans le ciel la supernova qui est probablement la
plus lumineuse de l’histoire humaine. On peut aisément observer
le nuage de débris en expansion généré par
l’explosion de l’étoile dans le voisinage de l’étoile
bêta Lupi (constellation du Loup),
mais on peut se demander à quoi ressemblait la supernova. Pour
célébrer le millième anniversaire de SN1006,
l’astronome Tunc Tezel a simulé dans l’image le ciel étoilé de
1006 à partir d’une photographie réalisée
le 22 février 1998 à Antalya en Turquie. L’océan
visible sur la photo est la Méditerranée. Pour créer
cette photo numérique, il a supposé que l’éclat
de la supernova était entre celle de Vénus et celle d’un
croissant de Lune. En plaçant la supernova au bon endroit, on
obtient l’effet désiré. (Credit & Copyright: Tunc
Tezel) 30 avril 2006 REPRISE : 28 mars 2003 |
![]() |
L’étoile Eta de la
Carène est sur le point d’exploser, l’an prochain
ou dans un million d’années, personne ne le sait pas précisément.
La masse de cette étoile est 100 fois plus grande que celle du
Soleil ce qui en fait une candidate pour une très forte supernova,
une hypernova même
selon certains. Selon des données historiques, la luminosité d’Eta
de la Carène a augmenté de façon spectaculaire il
y a 150 ans et elle est devenue pendant un certain temps l’étoile
la plus brillante du ciel de l’hémisphère sud. Cette étoile,
située dans la Nébuleuse du Trou
de Serrure, est la seule à émettre une lumière
naturelle dont les propriétés sont comparables à celle
d’un laser. Cette image, prise
en 1996 par Hubble, provient de traitements élaborés
dans le but de révéler de nouveaux détails de la
nébuleuse qui entoure l’étoile. On peut y voir deux
lobes, une région centrale chaude et des stries radiales; on ne
connaît pas l’origine de ces stries. Des bandes de gaz et
de poussière qui absorbent la partie énergétique
du spectre de l’étoile (le bleu et l’ultraviolet)
sont présentes partout dans les lobes. (Credit: J.
Morse (Arizona
State U.), K. Davidson (U.
Minnesota) et al., WFPC2, HST, NASA) 27 mars 2006 REPRISE : c’est la 7e fois que cette photo paraît sur le site de l’APOD ; 28 novembre 2004, 28 avril 2002, 13 aout 2000, 16 aout 1998, 12 juillet 1997 et 11 juin 1996 |
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Le mois dernier, on a découvert
une supernova relativement près de nous dans la galaxie M100.
Cette supernova, SN
2006X, était encore le 7 mars 2006 près de son maximum
de visibilité. On pouvait l’observer au télescope
en le pointant sur M100 dans la constellation de la Chevelure
de Bérénice. La photographie du jour montre l’emplacement
de cette supernova. En fait, il s’agirait du dernier spectacle
d’une nova,
aussi appelée supernova de type Ia, c’est-à-dire
une naine blanche d’un système binaire qui, cannibalisant
sa compagne géante rouge, explose à répétition
tout en augmentant à chaque fois sa masse. Lorsque cette masse
dépasse la limite de Chandrasekhar (fiche
2 de cette section), l’étoile explose brutalement.
La galaxie M100 fait partie de l’amas galactique de la Vierge,
situé à environ 50 millions d’années-lumière
de nous. (Credit: FORS
Team, 8.2-meter
VLT, ESO) |
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L’étoile située à peu
près au centre de cette photographie est RS Ophiuci, une nova
récurrente de la constellation du Serpentaire.
Cette étoile est devenue visible à l’œil nu
vers la mi-février 2006 pour la première fois depuis 1985.
RS Ophiuci a connu 4 augmentations soudaines de sa luminosité depuis
1898. Une nova récurrente est une naine blanche qui fait partie
d’un système binaire. La géante rouge qui accompagne
la naine blanche perd graduellement son atmosphère qui tombe sur
la naine blanche. Lorsque la température et la densité du
gaz à la surface de la naine deviennent suffisamment élevées,
une réaction de fusion nucléaire se produit libérant
une grande quantité d’énergie, c’est une nova.
L’éclat de l’étoile diminue ensuite considérablement,
c’est ce qui se produit actuellement avec RS Ophiuci. L’image
du jour provient de l’observatoire
RAS et a été réalisée dans la matinée
du 16 février 2006. (Credit & Copyright: John
Chumack) 24 février 2006 |
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Les étoiles massives meurent
de façon spectaculaire : une violente explosion, nommée
supernova, qui expulse leurs couches externes dans le vide intersidéral.
Cette spectaculaire explosion est produite par l’effondrement gravitationnel
vers le noyau de l’étoile devenu incroyablement dense suite à une
série de fusion thermonucléaire dans les couches entourant
celui-ci. On donne le nom de catastrophe du fer à cet effondrement
(voir
cette section pour plus de détails). La photographie
du jour présente le rémanent de
la supernova Puppis
A, l’une des sources de rayon X les plus brillantes de la sphère
céleste. Le rémanent fait maintenant environ 10 années-lumière
de diamètre, mais la lumière de l’explosion nous
est parvenu il y a quelques milliers d’années. Le médaillon
qui présente un gros plan sur le rémanent a été pris
par l’observatoire spatial en rayon X, Chandra.
Cette image permet de visualiser les détails de la très
forte onde de choc sur le nuage interstellaire de gaz. L’image
principale, en bleue, provient du satellite ROSAT,
un autre satellite d’observation en rayon X. Le point lumineux
situé à peu près au centre est l’emplacement
de la source ponctuelle de rayon X, une étoile à neutrons.
Cette étoile à neutrons est tout ce qui reste du noyau
de l’étoile qui a explosé. (Credit:
Chandra: NASA / CXC / GSFC, U.Hwang
et al.; ROSAT: NASA/GSFC/S.Snowden
et al.) 17 février 2006 |
![]() |
La supernova 1987A est au centre
de la structure concentrique présentée dans l’animation.
Comme son numéro l’indique, cette supernova a été observée
en 1987 dans le Grand Nuage de Magellan par l’astronome canadien Ian
Shelton. Même après un peu moins de 20 ans, la lumière
provenant de l’explosion de l’étoile continue d’être
réfléchie vers la Terre par les nuages de poussière
interstellaire. Les échos lumineux présentés dans
l’animation proviennent des photos prises sur une période
de 4 ans par le télescope de 4 m Blanco qui
est situé au Chili. Évidemment, le centre de ces échos
est la position de l’étoile qui a produit la supernova.
L’étude des échos lumineux permet de localiser des
supernovae qui se sont produites il y a des centaines d’années.
L’équipe du projet SuperMACHO a
réussi ainsi à localiser deux autres anciennes supernovae
qui se sont produites dans le Grand Nuage de Magellan. (Credit: The
SuperMACHO Team, CTIO, NOAO, NSF) 25 janvier 2006 |
![]() |
Cette gigantesque bulle gazeuse était
autrefois une étoile. En l’an 1006 de notre Ère,
les observateurs du ciel notèrent l’apparition d’une
nouvelle étoile sur la sphère
céleste. On sait aujourd’hui qu’il s’agit
de l’explosion d’une étoile, une supernova à laquelle
on a donné le numéro de référence SN
1006. La bulle gazeuse que nous voyons aujourd’hui est le rémanent de
la supernova. L’image
du jour a été réalisée dans le domaine
des rayons X par le satellite
Chandra. Même si ce rémanent est étudié depuis
longtemps, on ne comprend pas tout à son sujet. Par exemple, on
ne sait pas pourquoi les filaments bleus très brillants produits
par des collisions avec des particules ne sont visibles qu’à certains
endroits. On pense que la supernova SN 1006 était une naine blanche
d’un système binaire. Ce type de système produit
des novae
récurrentes et à chaque explosion la masse de la naine
blanche augmente. La masse finit par dépasser la limite
de Chandrasekhar (1,4 fois la masse du Soleil) et il se produit alors
une gigantesque explosion, une supernova. (Credit: J.
Hughes (Rutgers)
et al., CXC, NASA) 26 décembre 2005 |
![]() |
L’image du jour montre la Nébuleuse
du Voile dont l’origine est l’explosion d’une étoile
de la Voie
lactée, une supernova.
Lorsque cette explosion s’est produite, l’étoile était
sûrement aussi brillante qu’un croissant de Lune et elle
a été visible pendant des semaines dans la constellation
du Cygne.
La Nébuleuse du Voile (NGC
6960) est donc un rémanent
de supernova. Elle est à environ 1400 années-lumière
de la Terre et elle occupe une superficie équivalente à cinq
pleines lunes. Grâce au traitement numérique, on a diminué l’éclat
des étoiles. La Nébuleuse
du Balai de Sorcière, que l’on peut observer avec
un petit télescope, est aussi visible, tout à fait en
haut de la photo. (Credit & Copyright: Mikael
Svalgaard) 6 décembre 2005 |
![]() |
La Nébuleuse du Crabe est
le premier objet (M1) céleste du catalogue de Charles
Messier qui s’était donné comme but d’établir
une liste de tous les objets qui n’étaient pas des comètes.
On sait maintenant que cette nébuleuse est un rémanent
de supernova, soit un nuage de gaz en expansion produit par la mort
d’une étoile massive. La lumière produite par la
supernova du Crabe a été observée
en 1054 par des astronomes chinois. L’image du jour est une
mosaïque de photos prises par le télescope Hubble en octobre
1999, en janvier 2000 et en décembre 2000. Elle couvre une étendue
d’environ 6 années-lumière. L’image est en
fausses couleurs, elle a été réalisée en
utilisant la lumière émise par les atomes d’hydrogène,
d’oxygène et de soufre. La lueur bleue diffuse au cœur
de la nébuleuse provient de la lumière émise des électrons
fortement accélérés vers le pulsar central.
Un pulsar est une étoile à neutrons en rotation rapide
dont le faisceau électromagnétique étroit émis à ses
pôles magnétiques atteint la Terre. La Nébuleuse
du Crabe est à quelque 6500 années-lumière de nous
dans la constellation du Taureau. (Image Credit: NASA, ESA,
J. Hester, A. Loll (ASU)
Acknowledgement: Davide De Martin (Skyfactory)) 2 décembre 2005 |
![]() |
Simeis 147. Voir
texte du 31 janvier 2009 |
![]() |
Des milliers d’années
après l’explosion d’une étoile, les débris
qui s’en éloignent continuent d’émettre des
radiations dans tous les domaines du spectre électromagnétique.
Le rémanent de
supernova N132D situé près
du Grand Nuage de Magellan en est un exemple. La coquille de ce gaz en
expansion fait maintenant 80 années-lumière de diamètre
et a balayé environ 600 masses solaires. L’image du jour
est une combinaison d’une photographie prise par le télescope Hubble avec
une photo rayon X provenant du satellite Chandra.
Le champ dense d’étoiles du Grand Nuage de Magellan est
sans rapport avec la photo. Ce rémanent de supernova est à environ
160 000 années-lumière de nous, dans la constellation
de la Dorade. (Credit
: NASA, ESA,
and The
Hubble Heritage Team (STScI/AURA)
Acknowledgment: J.C.
Green (Univ. of Colorado) and the Cosmic Origins Spectrograph (COS) GTO
team; NASA/CXO/SAO) 25 octobre 2005 |
![]() |
Eta
Carinae est une étoile massive, mais sa luminosité a
quelque peu diminué. On peut seulement la voir maintenant avec
des jumelles ou un petit télescope, mais cela n’a pas
toujours ainsi. La luminosité de cette étoile a varié de
façon spectaculaire dans le passé. En effet, en avril
1843, Eta
Carinae est devenue la deuxième étoile la plus brillante
après Sirius, et ce, même si elle est beaucoup fois plus
loin de nous, plus
de 8000 années-lumière comparées à 8,6
années-lumière pour Sirius. Cette étoile à luminosité variable
est au centre de la nébuleuse que l’on peut admirer sur
la photographie du jour. Cette image a été réalisée à partir
des données du satellite MSX (Midcourse
Space Experiment) qui a cartographié le
plan de la Voie lactée en 1996 dans le domaine de l’infrarouge.
Cette image est en fausses couleurs, les filaments bleus sont en réalité des
poussières qui émettent de l’infrarouge. Les astrophysiciens
sont convaincus que l’étoile massive Eta Carina terminera
sa vie d’ici un million d’années ou un peu plus.
Elle est aussi une candidate sérieuse pour produire une hypernova et
un futur sursaut
gamma. (Credit: MSX, IPAC, NASA) 15 octobre 2005 REPRISE : 10 octobre 2002 |
![]() |
La photo du jour nous montre ce
qui reste de l’explosion d’une étoile, une supernova.
On donne le nom de rémanent à ce
type de nuage gazeux. Le rémanent de la photo du jour est celui
d’une supernova observée par les astronomes chinois en 1054 de
notre ère : c’est la Nébuleuse
du Crabe. La photo provient du Nordic
Optical Telescope (NOT) et est en fausses couleurs. Le diamètre
de la Nébuleuse du Crabe est d’environ 10 années-lumière.
Au centre de la Nébuleuse se trouve un
pulsar qui est une étoile à neutrons aussi massive
que notre Soleil, mais dont le diamètre est de l’ordre d'une
dizaine de kilomètres et dont le faisceau de radiation électromagnétique
atteint la Terre. Comme une étoile à neutron est en rotation
très rapide, 30 tours par seconde pour celle du Crabe, son faisceau
de radiation suit la même variation rapide lorsqu’on le capte.
Le nom de pulsar (pulsation) vient de ce phénomène (fiche
3 de cette section). (Credit & Copyright: Walter
Nowotny (U.
Wien, Nordic Optical
Telescope) 20 septembre 2005 Reprise du texte du 28 jan 2004. |
![]() |
On commence par la très
jolie galaxie spirale M81 dans
le coin supérieur gauche, on fait un zoom sur une région
de la galaxie dans l’image du bas au centre puis on se concentre
sur une étoile qui a survécu à l’explosion
cataclysmique de son compagnon, une supernova. La lumière de
cette explosion stellaire nous est parvenue en 1993. Cette supernova
catalogué SN
1993 J n’est plus visible, mais on peut encore observer près
de l’étoile qui a survécu des échos
lumineux (voir aussi Wikipedia
en anglais) réfléchis par les poussières environnantes. Cette étoile est
la première survivante connue d’une supernova s’étant
produit dans un système binaire d’étoiles. On pense
qu’un transfert important de masse s’est fait vers l’étoile
survivante pendant quelques siècles avant l’explosion.
Ce transfert permet en tout cas d’expliquer
certaines propriétés particulières à la
supernova SN 1993J. Cette supernova est la deuxième plus brillante
des Temps modernes après SN
1987A qui s’est produite dans le Grand Nuage de Magellan. (Credit: Justyn
R. Maund (IoA/Univ.
Cambridge) et
al., ESA Inset
Left: Isaac Newton
Telescope, Bottom: Hubble
WFPC2, Right: Hubble
ACS) |
![]() |
Une étoile massive termine
sa vie en explosant. L’explosion expulse dans l’espace quantité d’éléments
lourds qui ont été fabriqués dans son cœur.
Ces éléments lourds seront éventuellement intégrés
dans les étoiles qui naîtront des cendres de la supernova.
La photographie du jour nous montre les débris d’une telle
explosion, SNR 0103-72.6 qui s’est produite dans le Petit
Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la Voie
lactée. Cette image en fausses couleurs provient des observations
dans le domaine des rayons X du satellite Chandra.
Des modèles basés sur la vitesse d’expansion de la
bulle gazeuse d’une supernova et sur la taille de celle de l’image
du jour, 150 années-lumière, montre que la lumière
de cette explosion doit avoir atteint notre planète il y a environ
10 000 ans. Des centaines de rémanents de
supernova ont été découvert actuellement et sont
analysés pour mieux connaître le mécanisme à la
base de l’enrichissement de l’Univers en éléments
lourds. Celui-ci contient est exceptionnellement riche en néon
et en oxygène. (Credit: S.Park, D. Burrows
(PSU) et al., Chandra
Observatory, NASA) 13 aout 2005 REPRISE du 28 mai 2003 |
![]() |
L’une des supernovae récentes
les plus proches a été découverte à la fin
du mois de juin 2005 dans la galaxie M51 qui
est situé dans la constellation des Chiens
de chasse. On peut la repérer en comparant ces deux photos
de M51 :
sur la photo de droite, alignée avec le noyau jaune de la galaxie
et en bas de celui-ci. Cette supernova, 2005cs, a été découverte
par Wolfgang
Kloehr. Cette supernova est de type
II, mais son éclat inhabituel laisse supposer qu’elle
pourrait être de même nature que SN
1987A, la supernova la plus brillante des Temps
modernes. L’étoile qui a produit cette supernova est
une géante
bleue. Même si les programmes de recherche automatiques trouvent
maintenant des centaines de supernovae chaque année, celles qui
se produisent près de nous sont rares et importantes, car plusieurs
télescopes peuvent les observer. De plus, on peut mieux étudier
leur environnement immédiat. La supernova
2005cs a sûrement laissé un cœur qui est soit
une étoile à neutrons ou
un trou
noir. (Credit & Copyright: R
Jay GaBany (Cosmotography.com)) 19 juillet 2005 |
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L’image du jour est celle
du rémanent de
supernova Cassiopeia
A. Deux images en infrarouge de ce rémanent prises à un
an d’intervalle montrent qu’il prend de l’expansion à une
vitesse foudroyante. On ne s’attendait pas à cela, car la
supernova à l’origine de ce rémanent s’est
produite il y a 325 ans. On pense que la cause de cette expansion provient
d’un écho
lumineux : la lumière émise par la supernova est
réfléchie par les parties du rémanent à l’arrière
de celui-ci. D’autres échos nous parviennent ensuite des
parties situées encore plus à l’arrière du
rémanent, ce qui nous donne l’impression que le nuage est
en expansion rapide. L’image du jour a été obtenue
en combinant des données en lumière visible, en rayon X
et en infrarouge. L’image infrarouge provient du télescope
Spitzer et elle a permis de découvrir le phénomène
d’écho lumineux. La partie de Cassiopeia A montrée
sur la photo fait à peu près 15 années-lumière.
Ce rémanent est situé dans la constellation de Cassiopée à environ
10 000 années-lumière de nous. (Credit:
O. Krause (Steward
Obs.) et
al., SSC, JPL, Caltech, NASA) 15 juin 2005 |
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Il y a environ 2000 ans, la lumière émise
par une supernova dans le Grand
Nuage de Magellan, une petite galaxie irrégulière en
orbite autour de la Voie lactée. Comme cette galaxie est relativement
près de nous, on peut observer le résultat de cette explosion
stellaire sur son environnement gazeux. La nébuleuse ainsi produite
se nomme un rémanent de
supernova. Celui de la photographie du jour porte le numéro N63A.
On a observé en plusieurs endroits du rémanent des régions
plus denses en matière. Des étoiles pourraient naître
dans ces endroits et éventuellement, à la fin de leur vie,
produire d’autres supernovae. C’est ce cycle de naissances
et d’explosions stellaires qui est à l’origine de
l’enrichissement de l’Univers en
matériau lourd. La photographie du jour a été captée
par le télescope spatial Hubble. La région couverte par
le rémanent N63A fait
environ 25 années-lumière. Il est à 150 000
années-lumière de nous dans la constellation de la Dorade. (Credit: NASA, ESA, HEIC,
and The
Hubble Heritage Team (STScI/AURA);
Acknowledgment: Y.-H.
Chu & R. M. Williams (UIUC)) 8 juin 2005 |
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L'or de l'Univers. Voir le texte du 11 septembre 2011. (Drawing Credit: Stephan
Rosswog (International
University Bremen) et al., UKAFF) |
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Cette très jolie bulle cosmique
vient d’une explosion
d’une extrême violence produite par une étoile presque
vingt fois plus massive que le Soleil, une supernova.
Les débris expulsés par l’explosion produisent une
onde de choc qui chauffe la matière interstellaire environnante
produisant ainsi une émission en rayon X du rémanent de
la supernova. Il est possible que toutes les supernovae engendrent des
coquilles semblables, certaines plus lumineuses que d’autres. Celle
de l’image du jour cataloguée sous le numéro G21.5-0.9 est
plutôt pâle, car il a fallu environ 150 heures d’exposition
pour la réaliser. Évidemment, cette image rayon X est en fausse
couleur et elle provient du satellite
Chandra. G21.5-0.9 est à environ 20 000 années-lumière
de nous dans la constellation de l’Écu
de Sobieski. Le diamètre de ce rémanent est d’environ
30 années-lumière. En se basant sur la vitesse d’expansion
des rémanents et sur la taille de G21.5-0.9, on peut estimer qu’il
s’est produit il y a plusieurs milliers d’années,
ce qui pourrait expliquer sa faible lueur. (Credit:
Heather Matheson & Samar Safi-Harb (Univ.
Manitoba), CXC, NASA) 21 avril 2005 |
![]() |
Le pulsar du
Crabe est une étoile à neutrons de la taille d’une
ville qui tourne sur elle-même 30 fois par seconde. Ce pulsar occupe
le centre de l’image du jour qui provient de la superposition des
données optiques obtenues du télescope
spatial Hubble (en rouge) et des données captées en
rayon X par l’Observatoire
Chandra (en bleu). Le champ magnétique d’une étoile à neutrons
est rarement aligné avec son axe de rotation (voir
fiche 3 de cette section) et il balaie l’espace au même
rythme que la rotation du pulsar entraînant avec lui des particules
chargées. C’est ce qui produit des émissions électromagnétiques
intenses en forme d’anneau concentrique. Le diamètre de
l’anneau interne que l’on voit sur l’image est d’environ
une année-lumière. Un pulsar, dont la densité est
voisine de celle du noyau des atomes, se forme lors de l’effondrement
d’une étoile massive lorsqu’elle explose, une supernova.
Le rémanent de la supernova est le gaz projeté par cette
explosion au loin du noyau. La supernova du Crabe a été observée par
les Chinois en l’an 1054 de notre ère. (Credit: J.
Hester (ASU) et
al., CXC, HST, NASA) 26 mars 2005 (REPRISE : 4 septembre 2003) |
![]() |
La nébuleuse de la photographie
du jour n’apparaît pas sur des photographies anciennes, car
elle est née en 1992. En effet, une étoile de type naine
blanche située dans la constellation du Cygne a produit une nova,
une explosion qui a soufflé ses couches externes dans l’espace.
L’événement a reçu le nom de Nova
Cygni 1992. Le flot de lumière s’est répandu
dans l’espace intersidéral local, excitant les gaz qui s’y
trouvaient et en particulier l’hydrogène, ce qui a donné naissance à une nébuleuse
rouge d’émission. Le seul gaz expulsé de l’étoile
est la petite boule située juste au-dessus du centre de la photo.
Lorsque la lumière provenant de la coquille de la nova sera moins
intense, cette nébuleuse redeviendra invisible. (Credit: Peter
Garnavich (Notre
Dame), 1.2-m
Telescope, Whipple
Observatory) 16 janvier 2005 REPRISE : 25 aout 2002 et 16 décembre 1996 |
![]() |
La lumière de la supernova SN 1181 qui
s’est produite il y a 10 000 ans a atteint la Terre en l’an
1181. La supernova a laissé un rémanent aujourd’hui
connu sous la classification 3C 58 que
nous présente l’image du jour. La région centrale
sur cette image en fausses couleurs est une intense source de rayons
X qui tire sa puissance du pulsar central,
une étoile à neutrons en rotation rapide. C’est l’action
du champ magnétique du pulsar qui crée les jets et les
anneaux visibles dans le rémanent. Mais ce pulsar selon des études
menées par les scientifiques est trop froid pour son jeune âge.
On ne comprend donc pas très bien la physique de celui-ci. L’encart
de la région centrale correspond un carré de 6 années-lumière.
(Credit: P. Slane (Harvard-Smithsonian
CfA) et
al., CXC, NASA) 23 décembre 2004 |
![]() |
Le rayonnement gamma
est le plus énergétique
du spectre électromagnétique.
Avec une énergie pouvant atteindre jusqu’à un milliard
de fois celle des rayons X médicaux, ils traversent aisément
les lentilles, les miroirs et les détecteurs usuels de lumière.
Il est assez compliqué de réaliser des images en rayons gamma
des sources cosmiques. Mais, on a quand même pu réaliser l’exploit
en utilisant un réseau de
grands télescopes pour détecter les sursauts gamma provenant
de l’espace. L’image du jour provient de l’expérience HESS (High
Energy Stereoscopic System) qui utilise ce
réseau de télescopes. Cette image gamma montre le rémanent d’une
supernova et on constate que c’est très semblable à ce
que l’on obtient dans le domaine des rayons X. On pense que les sites
où se produisent des radiations gamma sont aussi les sources des
rayons cosmiques présents dans tout l’Univers. La couleur
de l’image correspond à l’intensité des rayons
gamma et les lignes noires correspondes au niveau d’émission
de rayons X du rémanent. Ce rémanent mesure environ 50 années-lumière
et il est à 3000 années-lumière de nous. (Credit: HESS
Collaboration - image courtesy Werner Hofmann (MPI)) 5 novembre 2004 |
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La lumière provenant de la supernova
qui a créé le rémanent de
la photographie du jour a été aperçue sur la Terre
en octobre 1604, il
y a 400 ans. Une nouvelle étoile très brillante est apparue
dans la constellation du Serpentaire (Ophiuchus)
et a été observée à l’œil nu par
Johannes Kepler et ses contemporains. Bien entendu, ils ne purent expliquer
ce phénomène, d’autant que l’étoile est
disparue peu de temps après son apparition. On connaît aujourd’hui
la provenance des supernovae grâce à de nombreuses observations
qui ont permis de construire un modèle
cohérent de l’évolution stellaire. On continue
au 21e siècle d’observer les rémanents de supernovae
non seulement avec des télescopes optiques basés sur le sol
de notre planète, mais aussi avec une batterie de télescopes
spatiaux œuvrant dans tous les domaines du spectre électromagnétique.
Cette très belle image du rémanent de la supernova de Kepler
(SN 1604) en est un
exemple : elle est constituée des données en rayon X
provenant du satellite Chandra,
des photos en lumière visible du télescope
Hubble et des données infrarouges de l’observatoire
spatial Spitzer. L’explosion stellaire qui a donné naissance à ce
rémanent s’est produite à quelque 13 000 années-lumière
de nous. C’est la supernova la plus récente que nous avons
observée à l’intérieur de notre Galaxie, la
Voie lactée. (Catalogue des rémanents de supernova disponible ici)
(Credit: R. Sankrit and W. Blair (JHU) et
al., ESA, NASA Graphic:
courtesy STScI) 8 octobre 2004 |
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La plus brillante
et la plus rapprochée
supernova de la décennie a été découverte
en aout 2004 en périphérie de NGC 2403, une
galaxie spirale de taille moyenne à une distance d’environ
11 millions d’années-lumière de la Terre en direction
de la constellation de la Girafe. On peut voir cette galaxie avec des jumelles.
La supernova (SN 2004dj) était
de type IIP. Le type
II de supernova contient des raies lumineuses de l’hydrogène
et de l’hélium dans son spectre. Les lettres L et P sont ajoutées
pour caractériser l’évolution
de l’intensité lumineuse dans le temps : décroissance
linéaire (L) ou une intensité présentant un plateau
(P). La flèche indique l’emplacement de la supernova. (Credit: A.
V. Filippenko (UC Berkeley), P.
Challis (Harvard CfA), et
al., ESA, NASA) 7 septembre 2004 |
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C’est le rémanent de supernova Cassiopeia A qui
est la vedette de l’image du jour. Il a fallu un million de secondes
pour réaliser cette image dans le domaine des rayons X. Cette remarquable
image en fausses couleurs provenant des données recueillies par l’observatoire
Chandra permettra de réaliser une étude sans précédent
du destin catastrophique auquel sont vouées les étoiles
massives. La coquille extérieure verte du rémanent marque
l’emplacement actuel de l’onde de choc produite par l’explosion
de l’étoile. Son diamètre est d’environ 10 années-lumière. À environ
10 heures, une structure rouge s’étend au-delà de la
coquille verte, un fait qui démontre que l’explosion peut
aussi avoir produit des jets énergétiques. Le minuscule point
jaune au centre du rémanent est l’étoile à neutrons,
le reste effondré du cœur de l’étoile qui a explosé. Cassiopeia A est à environ
10 000 années-lumière de la Terre. Selon des calculs
basés sur la vitesse d’expansion du rémanent, la supernova
qui a produit ce rémanent se serait produite en 1667. Mais, aucune
observation directe ne permet de confirmer cette date. Selon
William Ashworth, historien de l’astronomie, il se pourrait que
la supernova ait été observée en 1680 par John
Flamsteed. (Credit: U.
Hwang (GSFC/UMD),
J.M. Lamming (NRL), et al., CXC, NASA) 26 aout 2004 |
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En 1572, l’astronome Danois Tycho Brahe a observé l’apparition d’une nouvelle étoile brillante dans la constellation de Cassiopée. Cette nouvelle étoile a vu son éclat diminuer à presque rien en l’espace de quelques mois. Il s’agit sûrement de la dernière supernova observée dans notre Galaxie, la Voie lactée. Les débris produits par cette explosion stellaire ont formé le «rémanent de Tycho» que l’on peut observer sur l’image du jour. Cette image en fausses couleurs provient de l’observatoire spatial Chandra. On a attribué le bleu aux rayons X les plus énergétiques. Ces régions sont situées en bordure externe du rémanent, là où l’onde de choc de la supernova est rendue. Les gaz de cette région sont à une température de 20 millions de degrés Celsius. Les gaz plus froids, à seulement 10 millions de degrés, sont à l’intérieur du rémanent. On n’a trouvé aucune source lumineuse au centre de ce rémanent, contrairement à plusieurs autres. On pense ce rémanent est le produit de la dernière explosion stellaire d’une nova récurrente qui a complètement détruit l’étoile naine blanche. Une nova se produit dans un système binaire contenant une naine blanche qui vole la matière de sa compagne, habituellement une géante rouge. Le gaz s’accumule à la surface de la naine, sa densité et sa température augmente et fusion nucléaire finit par se produire : c’est une nova. Une nova ne détruit pas l’étoile, au contraire, sa masse augmente, car elle n’expulse pas entièrement la matière qu’elle a volée à sa compagne. Lorsque la masse de la nova dépasse la limite de Chandrasekhar, la naine blanche s’effondre sur elle-même et explose. Le rémanent de Tycho mesure environ 20 années-lumière et il est à 7500 années-lumière de nous. Le bas de l’image du jour est coupé, ce rémanent (SN 1572) a une forme sphérique. (Credit: SAO, CXC, NASA) 22 mai 2004 |
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Nébuleuse de la Méduse. Voir texte du 15 mai 2010. ((Credit & Copyright: Johannes Schedler (Panther Observatory)) 8 avril 2004 |
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Cette image du rémanent de supernova N49 est un montage numérique provenant des données recueillies par le télescope Hubble. Ce rémanent situé dans le Grand Nuage de Magellan s'étend sur environ 30 années-lumière. La lumière provenant de l'explosion de l'étoile qui a donné naissance à N49 a atteint notre planète il y a des milliers d'années, mais des satellites ont détecté le 5 mars 1979 un sursaut de rayons gamma dans ce rémanent. Depuis ce jour, les astrophysiciens ont entrepris une quête remarquable afin de comprendre l'origine de ce phénomène. On pense maintenant avoir découvert une toute nouvelle classe d'étoiles, un magnétar. Un magnétar est une étoile à neutrons en rotation sur elle-même et dotée d'un fort champ magnétique. Cette étoile à neutrons vient de l'explosion qui a créé N49. Elle fonce dans le nuage de débris de la supernova à une vitesse estimée à plus de 1200 km/s. (Credit: Hubble Heritage Team (STScI / AURA), Y. Chu (UIUC) et al., NASA) 6 mars 2004 REPRISE du 4 juillet 2003 |
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Ce que les alchimistes médiévaux n'ont jamais réussi se produit dans le cœur des étoiles et surtout à la fin de leur vie lorsqu'elles explosent en produisant des supernovae : la transmutation des éléments légers en éléments plus lourds. Cela s'est sûrement produit dans les fournaises stellaires de cet amas galactique massif dont le numéro de catalogue est RDCS 1252.9-2927. L'image du jour est un montage en fausses couleurs provenant de plusieurs télescopes : Chandra, XMM-Newton, le télescope spatial Hubble et le VLT (Very Large Telescope). Le pourpre provient des données en rayons X de Chandra et correspond à des régions de gaz chauds. Les autres couleurs correspondent aux données recueillies dans le visible et dans le proche infrarouge. Cet amas galactique est à près de 9 milliards d’années-lumière de nous : ce que nous y observons existait donc alors que l'Univers avait moins de 6 milliards d'années. La masse de cet amas surpasse les 200 mille milliards de masses solaires ce qui fait de cet amas le plus massif découvert à ce jour. L'abondance des éléments de l'amas est aussi en accord avec le modèle de synthèse de ceux-ci par les premières étoiles massives. De plus, les théories récentes de l'évolution de l'Univers prévoient que de tels amas massifs étaient plutôt rares dans l'Univers primordial. (Credit: P.Rosati (ESO) et al.; X-Ray: CXC, NASA / Optical: ESO, VLT ) 26 février 2004 |
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En février 1987, la lumière de la plus brillante explosion stellaire des Temps modernes, la supernova SN 1987A, a atteint la Terre. L’image du jour a été captée par la remarquable caméra ACS (Advanced Camera for Surveys) du télescope Hubble en novembre 2003, soit 16 ans après l’explosion de l’étoile. Cette photo nous renseigne sur l’onde de choc produite par l’explosion sur la matière qui entourait déjà l’étoile et sur l’expansion du rémanent. Le diamètre de l’anneau lumineux est maintenant d’environ 1 année-lumière. Les points chauds produits par le passage de l’onde de choc forment un joli collier de perles cosmiques qui est apparu sur l’anneau du rémanent au milieu des années 1990. La température en ces endroits atteint plusieurs millions de kelvins. Depuis leur apparition, les astronomes ont suivi leur évolution en recueillant leurs émissions sur tout le spectre électromagnétique. La supernova SN 1987A s’est produite dans une galaxie satellite de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan qui est à quelque 170 000 années-lumière de nous. Ian Shelton , l’astronome canadien qui a découvert cette supernova, a donc vu la lumière de celle-ci 170 000 après que la catastrophe stellaire se soit produite. (Credit: P. Challis, R. Kirshner (CfA), and B. Sugerman (STScI), NASA) 20 février 2004 |
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Voir le texte du 25 octobre 2009. (Credit & Copyright: Canada-France-Hawaii Telescope, J.-C. Cuillandre (CFHT), Coelum) 28 janvier 2004 |
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Le rémanent N63A de la supernova N63 est situé dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée. Cette image a été construite à partir de données recueillies dans plusieurs domaines du spectre électromagnétique. Les données provenant des émissions en rayon X (observatoire spatial Chandra) ont reçu le bleu. L’explosion de l’étoile a expulsé quantité de grumeaux de matière à très haute vitesse. Ces grumeaux peuvent chauffer les gaz jusqu’à 10 millions de degrés et produire ainsi des régions d’émission de rayon X. Les émissions radio (en rouge) (Australia Telescope Campact Array) et la lumière visible (en vert) (télescope Hubble) sont plus intenses près des régions centrales du rémanent, là où les rayons X semblent absorbés par la matière plus dense et plus froide qui est située du côté du nuage gazeux qui nous fait face. L’âge de ce rémanent est estimé entre 2000 et 5000 ans et son diamètre est d’environ 60 années-lumière. (Credit: X-ray: J. Warren (Rutgers) et al., CXC, NASA Optical: Y.Chu (U. Illinois), STScI, NASA Radio: J.Dickel (U. Illinois) et al., ATCA) 1er janvier 2004 |
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Juste avant qu'elle n'explose, quel est l'aspect d'une étoile? Pour le savoir, on prend plusieurs photographies de galaxies qui ne sont pas trop éloignées de nous et on se croise les doigts. Sur des milliers d'images à haute résolution, on finit par trouver une étoile très brillante qui n'était pas là auparavant : on vient de mettre le doigt sur une supernova. Si on y parvient, alors on retourne dans des images d'archive comme celle du jour qui a été prise par le télescope Hubble afin de les étudier pour voir à quoi ressemblait l'étoile avant qu'elle n'explose. On pourra ainsi mieux cerner le phénomène et peut-être comprendre pourquoi certaines supernovae sont plus brillantes que d'autres. La galaxie spirale de la photo du jour est NGC 3982. Cette galaxie fait environ 30 000 années-lumière de diamètre et elle est à quelque 60 millions d’années-lumière de nous. On peut la voir avec un petit télescope en le pointant en direction de la constellation de la Grande Ourse. (Credit: Stephen Smartt (U. Cambridge), HST, ESA, NASA) 3 novembre 2003 |
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Ces filaments de gaz interstellaire ne constituent qu'une petite partie de la grande nébuleuse du Voile qui est située dans une région très dense d'étoiles dans la constellation du Cygne. Aussi connue sous le nom de dentelles du Cygne ou encore de boucle du Cygne, cette nébuleuse est en fait un rémanent de supernova dont le numéro est SNR G074.0-08.6. Ce rémanent est à environ 1400 années-lumière de nous et il couvre une région d'environ 3°, soit 6 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Il est toutefois peu lumineux et difficile à observer avec un petit télescope. On ne connait pas précisément le moment de l'explosion stellaire qui a produit ce rémanent, de 5000 à 10000 ans passés. La région capturée sur cette photographie est située à l'extrémité sud du croissant est du Voile. Cette région, cataloguée IC 1340, s'étend sur environ 10 années-lumière. (Credit & Copyright: Loke Kun Tan (StarryScapes)) 26 septembre 2003 |
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La nébuleuse du Crabe qui est parsemée de filaments mystérieux est le résultat de l'explosion d'une étoile qui a été observée en 1054 de notre ère. Les astronomes chinois et arabes ont noté dans leurs écrits l'observation de cette supernova . Les astronomes Anazasi ont sans doute aussi noté l'apparition de cette étoile aussi brillante qu'une pleine lune dans le ciel. Les filaments sont mystérieux parce qu'ils ont une masse plus faible que celle de la matière éjectée par la supernova et qu'ils se déplacent à une vitesse plus rapide que celle prévue. Cette image en fausses couleurs provient du VLT. La couleur rouge provient des émissions produites par la combinaison des électrons avec les protons pour former l'hydrogène neutre. Le bleu provient des radiations synchrotrons produites par les électrons qui s'enroulent autour des lignes de champ magnétique de l'étoile à neutrons situées au centre de la nébuleuse. La fréquence de rotation du pulsar au centre de ce pulsar atteint une valeur incroyable de 30 rotations par seconde. (Credit: FORS Team, 8.2-meter VLT, ESO) 14 septembre 2003 REPRISE du 14 juillet 2002, du 25 mars 2001 et du 22 novembre 1999 |
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Il y a environ 8000 ans, une étoile de notre Galaxie a explosé. Il est à peu près certain que nos ancêtres d'alors ont pu observer cette supernova, une étoile dont la luminosité a été très grande pendant un certain temps, mais aujourd'hui on ne peut voir que la coquille de gaz en expansion provenant de l'explosion. Les filaments gazeux complexes de ce rémanent (IC 443) entrent en collision avec les gaz du nuage moléculaire de cette région. Les émissions de l'hydrogène moléculaire produit par cette onde de choc permettent aux astronomes d'étudier l'expansion du rémanent de la supernova et de voir comment cette expansion aide à la formation d'étoile dans le nuage moléculaire. Ce rémanent émet aussi des radiations dans l'infrarouge et dans le domaine des rayons X. ( Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT) 3 septembre 2003 REPRISE du texte du 21 juillet 1999 |
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Les étoiles massives ont de courtes vies tumultueuses et elles meurent en donnant un spectacle grandiose. Les étoiles sont formées à partir de l’effondrement gravitationnel de vastes nuages cosmiques et il se produit dans leur cœur des réactions de fusion nucléaire qui produisent pendant toute leur vie sur la séquence principale de l’hélium à partir de l’hydrogène. Lorsque la quantité d’hydrogène devient insuffisante pour entretenir les réactions de fusion, la gravité prend le dessus et l’étoile massive suit alors une évolution complexe et très rapide qui la conduit à une gigantesque explosion, une supernova. Cette explosion expulse dans l’espace de la matière enrichie en éléments lourds. L’image du jour nous montre le résultat d’une telle explosion. C’est le rémanent connu sous le nom de Cassiopeia A qui a été projeté dans l’espace par une supernova. Des calculs basés sur la vitesse d'expansion du rémanent permettent de dater l'explosion aux environs de 1667, d'où son code SN 1667 suivi d'un point d'interrogation (SN 1667?). Il est fort probable qu'elle a été observée à cette époque, mais aucun document historique n'en fait mention de façon certaine. Ce rémanent est à environ 11 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de Cassiopée. Cette image en fausses couleurs provient des données recueillies dans le domaine des rayons X par le télescope spatial Chandra. Elle nous montre les filaments encore chauds et les grumeaux gazeux dans le rémanent de supernova Cassiopeia A. On a attribué un code de couleur aux émissions de haute énergie de divers éléments, le rouge pour le silicium, le jaune pour le soufre, le vert pour le calcium et le violet pour le fer. Ainsi codée, cette image aide les astronomes à étudier le recyclage des matériaux des étoiles dans notre galaxie. Ce rémanent est encore en expansion et sa coquille externe est peinte en bleu sur cette image. À la distance estimée de Cassiopeia A, cette image rayon X s’étend sur environ 30 années-lumière. Le petit point brillant près du centre de l’image est une étoile à neutrons, le reste incroyablement dense de l’effondrement du noyau d’une étoile massive. (Image Credit: NASA, CXC, SAO) 30 aout 2003 REPRISE du 12 juillet 2002 |
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Le front lumineux de l'image du jour est l'onde de choc d'une supernova qui s'est produite il y a de cela 11 000 ans. Cette onde de choc connue sous le nom de nébuleuse du Crayon (NGC 2736) fait partie du rémanent de supernova Vela (SNR G263.9-03.3). À sa naissance l'onde de choc se déplaçait à des millions de kilomètres par heure, mais la masse de tout le gaz qu'elle a déplacé l'a considérablement ralenti de sorte que sa vitesse actuelle n'est plus que de 500 000 km/h. L'onde de choc illustré sur l'image se déplace vers la droite. Cette région du cosmos fait environ une année-lumière de côté, soit une petite partie des 100 années-lumière du rémanent Vela. Cette photographie a été captée par la caméra ACS du télescope Hubble. (Credit: Hubble Heritage Team (STScI/AURA), W. Blair (JHU) & D. Malin (David Malin Images), NASA) 9 juin 2003 |
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Même si la nébuleuse du Chewing-gum est le rémanent de supernova le plus rapproché de nous, il est le plus difficile à observer. Le rémanent s'étend en effet sur plus de 40° sur la sphère céleste et sa luminosité est si faible qu'on le voit à peine sur un arrière-plan brillant et complexe. Malgré cette difficulté, la photographie à grand angle présentée réussit à mettre en évidence le rémanent du Chewing-gum. Ce rémanent est si près de nous que sa bordure avant est à 450 années-lumière alors que celle située à l'arrière est à 1500 années-lumière. Ce rémanent est situé à la fois la constellation de la Poupe et celle des Voiles. Même s'il est aussi près de nous, on connaît mal ce rémanent, on ignore son âge et aussi le nombre de supernovae qui l'ont créé. (Credit & Copyright: John Gleason (Celestial Images)) 20 avril 2003 REPRISE du 7 novembre 2000 |
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En l'an 1006 apr. J.-C., une nouvelle étoile est soudainement apparue dans le ciel. En quelques jours seulement, cette intruse est devenue plus brillante que Vénus. Probablement le sujet majeur de conversation de tous ceux qui l'ont vu, on sait aujourd'hui d'après des écrits historiques qu'elle a été observée dans plusieurs pays, la Chine, l'Égypte, l'Irak, l'Italie, le Japon et la Suisse. On sait aujourd'hui que cette nouvelle venue était une supernova qui a mis des mois avant de voir sa lueur pâlir. L'onde de choc de l'explosion de l'étoile est encore en expansion et grâce aux observations modernes, on a réussi à mesurer sa vitesse. Ces mesures permettent de mieux connaître la distance du rémanent de SN 1006 et ainsi d'obtenir une meilleure estimation de l'éclat véritable de la supernova. Les calculs montrent que la supernova a probablement atteint une magnitude visuelle apparente de −7,5, plus de 250 fois plus brillante que Sirius, assez brillante pour produire des ombres sur Terre. Pas étonnant qu'on l'ait remarqué d'un peu partout où elle était visible, c'est probablement la supernova la plus brillante jamais observée dans l'histoire humaine. L'onde de choc du rémanent de SN-1006 a été photographiée en 1998 par le CTIO (à gauche). En la comparant à une image similaire prise en 1986 (à droite), on a pu obtenir sa vitesse d'expansion. (Credit: Frank Winkler (Middlebury College) et al., AURA, NOAO, NSF) 17 mars 2003 |
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Les grosses étoiles massives finissent leur vie en produisant une explosion inimaginable à l'échelle humaine, une supernova. Mais certaines étoiles de masse plus faible peuvent aussi connaître un destin aussi catastrophique. En effet, certaines naines blanches provenant de la dernière étape d'évolution d'une étoile semblable au Soleil font partie d'un système stellaire binaire. Si elle est suffisamment près de sa compagne, une géante rouge par exemple, elle peut lui soutirer de la matière grâce à sa gravité. Lorsque suffisamment de matière s'est accumulée à la surface de la naine blanche, la température et la densité peuvent devenir assez importantes pour entreprendre la fusion de l'hydrogène. Il se produit alors une détonation nucléaire, une explosion que l'on nomme «nova» ou encore supernova de type Ia. L'un des meilleurs exemples que nous ayons présentement de ce type d'explosion stellaire est le nuage gazeux en expansion DEM L71 situé dans le Grand Nuage de Magellan. L'image du jour est en fausses couleurs, car elle provient des données recueillies par l'observatoire spatial Chandra dans le domaine des rayons X. On voit sur cette image la bordure brillante de l'onde de choc et la lueur des radiations X des gaz à l'intérieur de la bulle qui ont été chauffés par le passage de cette même onde de choc. L'estimation de la masse totale des gaz de cette bulle laisse croire que la naine blanche s'est entièrement volatilisée (fiche 3). La lumière de cette fin brutale de l'étoile a certainement atteint la Terre, mais il y a de cela plusieurs milliers d'années. (Credit: J. Hughes, P. Ghavamian and C. Rakowski (Rutgers Univ.) et al., CXC, NASA) 14 mars 2003 |
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Ces dentelles de gaz sont tout ce qui reste de ce qui était une étoile de la Voie lactée. Il y a plusieurs milliers d’années, cette étoile a explosé. La supernova n’a laissé que ce rémanent auquel on a donné le nom des Dentelles du Cygne (SNR G074.0-08.6) ou encore de la nébuleuse du Voile. Lorsque l'étoile a explosé, le rémanent était possiblement aussi brillant qu'un croissant de Lune. On estime qu'il a été visible dans le ciel pendant des semaines à ceux qui peuplaient la Terre à l'aube de l'époque histoire. Cette formation céleste est à quelque 1400 années-lumière de nous et il couvre une superficie cinq fois plus grande que celle de la pleine lune. (Credit & Copyright: Jerry Lodriguss (Astropix.com)) 4 février 2003 |
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Ces filaments gazeux à l’aspect délicat ont été excités par l’onde de choc d’une violente explosion stellaire, une supernova. Cette image, un gros plan d’une partie du rémanent de supernova appelé Dentelles du Cygne, a été captée en novembre 1997 par la caméra à grand champ (WFPC2) du télescope Hubble. On ne voit par la tranche qu’une partie de la lumière émise par immense onde de choc qui se dirige vers le haut de l’image à une vitesse de 170 km/s excitant ainsi sur son passage les atomes d’hydrogène. La photo d’Hubble n’est pas qu’une jolie image, mais aussi un trésor de données pour les astronomes. Des chercheurs ont utilisé cette photo en 1999 pour réviser les estimations jusqu'alors acceptées de la distance et de l'âge de ce rémanent de supernova. Il serait à seulement 1440 années-lumière de nous et serait en expansion depuis cinq à dix mille années. (Credit: William P. Blair and Ravi Sankrit (Johns Hopkins University), NASA) 18 janvier 2003 REPRISE DU 26 avril 2000 |
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Les Dentelles du Cygne (NGC 6960). Voir le texte du 19 aout 2008. ((Credit & Copyright: Loke Kun Tan (StarryScapes))) 1er janvier 2003 |
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Si c'était un labyrinthe, il serait difficile de ne pas se perdre en suivant tous ces filaments entremêlés. Mais, cette superbe image est celle du pâle rémanent de supernova Simeis 147 (Sh 2‑240). Ce rémanent situé dans la constellation du Taureau s'étend sur environ 3°, soit 6 fois le diamètre angulaire de la Lune. À une distance de 3000 années-lumière de nous, cet angle correspond à un diamètre de 150 années-lumière. Il a fallu à l'astronome Steve Mandel un total de huit heures de temps de pose lors de trois nuits distinctes en décembre 2001 et janvier 2002 pour obtenir cette image. Il a utilisé un appareil photonumérique, un téléobjectif et un adaptateur qu'il a conçu pour réaliser des photos à grand champ. Il a aussi utilisé un filtre H alpha qui ne laisse passer que la lumière rouge des atomes d'hydrogène. Le rémanent Simeis 147 est âgé d'environ 100 000 ans, ce qui signifie que la lumière de la supernova à son origine nous est parvenue il y a 100 000 ans. Cette explosion stellaire a aussi donné naissance à un pulsar, une étoile à neutrons qui tourne sur elle-même à grande vitesse. (Credit & Copyright: Steve Mandel) 30 aout 2002 |
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L'étude de cette coquille provenant de l'explosion d'une étoile il y a de cela 300 ans aide les astronomes à comprendre comment se produisent ces déflagrations stellaires. Cette image du rémanent de supernova Cassiopeia A (Cas A) a été construite à partir des données recueillies dans trois domaines différents des rayons X par l'observatoire spatial Chandra. Les relations entre la luminosité, la couleur et la position de la matière de cette image indiquent la répartition de cette matière dans l'étoile avant son explosion. Par exemple, les points brillants à gauche contiennent peu de fer et proviendraient donc de couches plus près de la surface de l'étoile que les filaments rouges qui sont riches en fer. Le diamètre de ce rémanent situé à environ 10 000 années-lumière de nous est d'environ 10 années-lumière. Pour terminer, soulignons qu'une grande partie des éléments des planètes du système solaire et des humains qui peuplent la Terre ont été produits par une supernova. (Credit: John Hughes et al. (Rutgers), NASA / CXC / SAO) |
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Cette image en fausses couleurs du rémanent de supernova N132D provient des données recueillies en rayon X par l’observatoire spatial Chandra. Le rouge a été assigné à des rayons X de basse énergie, le vert à ceux de moyenne énergie et le bleu à ceux de haute énergie, ce qui est le même ordre de l’énergie des photons de la lumière visible. La structure globale des débris provenant de l’explosion d’une étoile a une forme remarquablement simple d’un fer à cheval. Le gaz du rémanent brille en rayon X et est donc chauffé à des millions de degrés. Le rémanent N132D est situé dans le Grand Nuage de Magellan à environ 180 000 années-lumière de nous. Il est encore en expansion et son diamètre actuel est d’environ 80 années-lumière. On estime que la lumière de l’explosion stellaire à l’origine de ce rémanent a atteint la Terre il y a 3000 ans. (Credit: SAO, CXC, NASA) 23 mai 2002 |
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C'est aujourd'hui le 15e anniversaire de la découverte par l'astronome canadien Ian Shelton de la plus brillante supernova de l'époque contemporaine, SN 1987A. Depuis, les astronomes ont observé l'évolution des débris de cette gigantesque explosion stellaire qui, en s'éloignant, rencontrent et se heurtent à la matière interstellaire expulsée durant la vie de l'étoile qui n'est plus. Ce sont ces chocs violents qui produisent l'anneau de lumière photographié par le télescope Hubble en 1994 (à gauche) et en 1997 (à droite). La concentration centrale des débris stellaires a clairement évolué pendant ces trois années. Le point jaune sur l'anneau de l'image de gauche, indiqué par la flèche, est le témoin de la collision entre l'onde de choc de la supernova et le matériel déjà existant dans cette région. Le diamètre de l'anneau fait déjà une année-lumière et il continue de grossir à une vitesse près de 60 millions de kilomètres par heure. (Credit: P. Garnavich (Harvard CfA) et al., NASA) 23 février 2002 |
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Ce panorama magnifique situé dans la constellation du Cygne renferme de vieilles coquilles de supernovae qui entourent des étoiles nées récemment ainsi que des points de lointains quasars. Cette image en fausses couleurs s'étend sur environ 10° et elle ne représente qu'une petite partie des données recueillies dans le domaine des ondes radio dans le cadre de l'étude CGPS (Canadian Galactic Plane Survey). Les rubans de gaz ionisé de cette région de formation d'étoiles sont à environ 6000 années-lumière de nous. Au moins deux coquilles de supernova sont faciles à repérer sur l'image, l'une est le petit globule brun en bas à gauche et l'autre est la sphère blanche bosselée à droite. La totalité de la nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000) est située à gauche du globule brun. D'importants cocons stellaires sont visibles sur l'image sous la forme de nœuds blancs lumineux. Certaines de ces futures étoiles massives produiront à leur tour des supernovae qui enrichiront l'espace interstellaire (fiche 3 et 4) en éléments lourds. Les points rouges de l'image sont des quasars lointains. (Credit & Copyright: Jayanne English (U. Manitoba) et al., CGPS, CNRC) 18 février 2002 |
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La nébuleuse du Crabe (M1) est la première inscription des astres «à ne pas confondre avec une comète» du célèbre catalogue de Charles Messier. À l'époque de Charles Messier, on pensait que la Voie lactée était l'Univers et on ne connaissait rien de la nature des objets de son catalogue. On sait maintenant que la nébuleuse du Crabe est un rémanent de supernova, le nuage de débris produit par l'explosion d'une étoile massive. On sait même quand s'est produit cette explosion grâce à des documents laissés par les astronomes chinois : la supernova SN 1054, comme son nom l'indique s'est produite en 1054, le 4 juillet pour être plus précis et la lumière produite par l'explosion a été observée par de nombreux témoins. Évidemment la lumière observée nous est parvenue bien après l'explosion, car il lui a fallu voyager pendant environ 6300 ans avant d'atteindre la Terre. Le diamètre de M1 est présentement d'environ 10 années-lumière et la nébuleuse continue de prendre de l'expansion, son enveloppe se déplaçant à quelque 1000 km/s. L'animation faite à partir de deux images prises à 28 ans d'intervalle montre cette expansion. La première photo prise par le télescope de 4 m de l'observatoire de Kitt Peak remonte à 1973. La deuxième photo a été captée en 2001 à l'aide d'un appareil numérique et du télescope de 40 cm du Centre des visiteurs de ce même observatoire. (Credit: Courtesy Adam Block (KPNO Visitor Program), NOAO, NSF) 27 décembre 2001 |
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Jamais, nous n'avons réussi à prédire l'apparition dans le ciel d'une supernova. Cette formidable explosion qui détruit une étoile et disperse les éléments qui composent la matière vivante et les planètes n'est en effet pas totalement comprise des astrophysiciens. Il est donc encore impossible de prédire avec précision quand une telle explosion se produira. Mais, il se pourrait que Sher 25 soit la première prédiction à se réaliser. Sher 25 pointé par la flèche sur l'image est une supergéante bleue située juste à l'extérieur d'un amas ouvert et de la nébuleuse d'émission NGC 3603. Sher 25 est au centre d'une nébuleuse en forme de sablier qui rappelle la nébuleuse où s'est produite la dernière supernova visible à partir de la Terre, SN1987a. Mais les anneaux de ce sablier autour de SN1987a se sont formés avant l'explosion de la supergéante bleue. Ainsi, il ne reste peut-être qu'un millier d'années ou moins avant l'explosion de Sher-25, une prédiction très peu précise il va s'en dire à l'échelle humaine. (Credit & Copyright: W. Brandner (UIUC), et al., ESO, 1.54-m Telescope, Chile) 27 octobre 2001 REPRISE du 12 aout 1997 |
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Le rémanent G292.0+1.8. Voir le texte du 1er aout 2019. (Credit: J.Hughes (Rutgers) et al., CXC, NASA) 26 octobre 2001 |
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Cinq mille ans après sa naissance, la magnifique nébuleuse du Voile fait encore tourner les têtes. Portant le numéro de catalogue NGC 6992, ces filaments lumineux de gaz interstellaire excité sont en fait une partie d’un rémanent de supernova (NGC 6960) connu sous le nom de boucle du Cygne, mais parfois aussi sous le nom de nébuleuse du Voile, ce qui évidemment porte à confusion. NGC 6960 provient des débris d’une supernova qui s’est produite il y a plus de 5000 ans. Cette image de NGC 6992 a été modifiée numériquement afin de mieux faire ressortir les détails de ce nuage cosmique diffus. Cette nébuleuse que l’on voit sur un fond riche d’étoiles de la Voie lactée est à quelque 1400 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. Une explosion stellaire aussi rapprochée a donné naissance dans le ciel à un astre dont la magnitude apparente était de l’ordre de −8, aussi brillant qu’un croissant de lune. (Credit & Copyright: Steve Mandel, Hidden Valley Observatory) 28 septembre 2001 |
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Ce jolie nuage cosmique multicolore est ce qui reste de l'explosion cataclysmique d'une étoile dans la constellation du Cygne il y a de cela 20 000 ans. Ce rémanent de supernova se répand encore dans l'espace interstellaire. Les gaz expulsés par la supernova qui se déplace à une vitesse très élevée entrent en collision avec les gaz qui s'y trouvaient déjà. Cette collision chauffe ces derniers qui émettent alors des radiations autant en lumière visible que dans les domaines de plus haute énergie donnant ainsi naissance à la nébuleuse connue sous le nom de la boucle du Cygne ou encore des Dentelles du Cygne (NGC 6960/95). Cette nébuleuse est à environ 1400 années-lumière de nous. Les couleurs utilisées pour construire cette image correspondent à l'émission de divers atomes excités par l'onde de choc : le bleu pour l'oxygène, le rouge pour le soufre et le vert pour l'hydrogène. Cette image a été captée par l'appareil photo WFPC2 du télescope spatial Hubble. (Credit: J. Hester (ASU), NASA) 23 juin 2001 REPRISE DU 25 juillet 1999, du 8 aout 1998, du 3 aout 1997 et du 26 juillet 1996 |
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À l'été 1054, des astronomes chinois ont rapporté qu'une étoile de la constellation du Taureau est devenue soudainement aussi brillante que la pleine lune. Son éclat diminua lentement, mais elle a été visible pendant plus d'un an. Nous savons maintenant que c'était l'explosion d'une étoile massive, une supernova, qui était à l'origine de cette apparition. Les restants de cette explosion, le rémanent de la supernova, forment maintenant la nébuleuse du Crabe (M1 ou NGC 1952). L'effondrement gravitationnel produit cette explosion et le cœur de cette étoile effondrée a ensuite formé une étoile à neutrons en rotation rapide, un pulsar, l'un des astres des plus exotiques connus de l'astronomie moderne. À la manière d'un phare, le pulsar du Crabe produit un faisceau étroit d'onde radio, de lumière visible, de rayon X et de rayonnement gamma qui engendre, comme le nom l'indique, une pulsation sur son passage en un endroit donné. En étudiant une série d'images prises par Hubble dans le domaine visible en 1995, des astronomes ont découvert le puissant pulsar qui se tapit dans la nébuleuse du Crabe. Les faits saillants d'une animation du pulsar montrent des mèches de matière expulsée du pulsar à une vitesse égale à la moitié de celle de la lumière, un halo scintillant et un point lumineux intense qui dance comme un farfadet au-dessus du pôle du pulsar. D'un diamètre de seulement 10 kilomètres, mais plus massif que le Soleil, l'énergie de ce pulsar est la source des mouvements et des émissions de la nébuleuse qui elle s'étend sur plus de 10 années-lumière. (Credit J. Hester and P. Scowen (ASU), NASA) 2 juin 2001 REPRISE DU 5 septembre 1998 et du 31 mars 1996 |
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En utilisant les données en rayon X provenant de l'observatoire spatial Chandra et celles en ondes radio du VLA (Very Large Array), une équipe de chercheurs a découvert des preuves de l'existence d'un des astres les plus étranges décrits par l'astrophysique : une étoile à neutrons. Située à l'intérieur du rémanent de supernova IC 443, l'étoile à neutrons apparaît sur cette image rayon X en fausses couleurs sous l'aspect d'un spot rosâtre, en bas à droite. D'un diamètre de l'ordre de 20 km, mais avec une masse supérieure à celle du Soleil, cet astre ultra compact est le cœur effondré d'une étoile massive. C'est cet effondrement du cœur d'une étoile massive qui provoque une supernova, une explosion cosmique libérant en un temps très court autant d'énergie dans l'espace que l'étoile l'a fait durant toute sa vie. Cette supernova s'est produite il y a très longtemps dans la constellation du Lièvre (il y a une erreur dans le texte de l'APOD), à quelque 5000 années-lumière de nous. Grâce aux caractéristiques de l'onde de choc obtenues en rayon X, une équipe de chercheurs ont estimé à quelle vitesse l'étoile à neutron s'éloigne du lieu de l'explosion. La grandeur de cette vitesse ainsi que la distance entre l'étoile à neutrons et le centre de IC 433 ont permis à l'équipe (trois étudiants et un professeur du North Carolina School for Science and Mathematics) de calculer que la lumière de la supernova a atteint la Terre il y a environ 30 000 ans. (Credit: C. Olbert, C. Clearfield, N. Williams, J. Keohane (NCSSM), NASA) 15 décembre 2000 |
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Les Dentelles du Cygne (NGC 6960). Voir le texte du 19 aout 2008. (Credit & Copyright: Robert Gendler) 23 aout 2000 |
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La nébuleuse du Crabe (M1 ou NGC 1952) est une coquille cosmique complexe de gaz en expansion. La nébuleuse du Crabe est en fait un rémanent de supernova, c'est-à-dire les restants d'une étoile qui a explosé. La supernova (SN 1054) qui a donné naissance à M1 a été observée par les Chinois en l'an 1054 de notre ère, d'où son numéro. Cette image n'est composée que de deux couleurs, le blanc et le bleu, et nous montre avec beaucoup de détails la structure filamenteuse de l'hydrogène. Elle a été captée par le télescope de 3,5 m WIYN de l'observatoire de Kitt Peak. Au centre de M1 se trouve une étoile à neutrons, un type d'étoile aussi massive que notre Soleil, mais dont le rayon est de l'ordre d'une dizaine de kilomètres. L'alignement du faisceau électromagnétique énergétique de l'étoile à neutrons de M1 est tel qu'il frappe la Terre à un rythme de 30 fois par seconde. Il s'agit donc d'un pulsar en rotation à une vitesse folle de 30 tours par seconde. C'est cette émission intense d'ondes électromagnétiques qui allume la nébuleuse. Le premier dessin de M1 des astronomes à l'époque où la photo n'existait pas rappelle la forme d'un crabe, d'où son nom. Même si elle a été découverte en 1731 par John Bevis et abondamment étudiée depuis, elle présente encore un mystère. La masse réunie de la nébuleuse et du pulsar est largement inférieure à ce qu'il faut à une étoile pour produire une supernova. (Credit & Copyright: Jay Gallagher (U. Wisc.), WIYN, AURA, NOAO, NSF) 11 juillet 2000 |
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La lumière produite par la supernova qui a engendré la nébuleuse du Crabe (M1 ou NGC 1952) a atteint la Terre en 1054. La semaine dernière, les astronomes ont publié une nouvelle image du centre de la nébuleuse dont la forme change encore. Cette image en fausses couleurs a été construite en utilisant des radiations de quatre longueurs d'onde. On a attribué l'orange à la lumière émise par l'hydrogène, le rouge à l'azote, le rose au soufre et le vert à l'oxygène. Le résultat évoque certains tableaux du peintre américain Jackson Pollock. Les filaments gazeux se déplacent à des vitesses pouvant atteindre 5 millions de kilomètres par heure. Même à cette vitesse démentielle, il faut plus de 600 années au gaz pour franchir une distance de 3 années-lumière, soit la longueur des côtés de cette image. Le pulsar du Crabe, une étoile à neutrons en rotation rapide, est ce qui reste de l'explosion stellaire. On peut l'apercevoir sur cette image : c'est l'étoile brillante la plus basse au centre. La nébuleuse du Crabe est à quelque 6500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Taureau. (Credit: William P. Blair (JHU) et al. Hubble Heritage Team (STScI/AURA), NASA) 5 juin 2000 |
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Cette image en fausses couleurs provient du télescope spatial en rayon X Chandra. Ce que l'on voit est un anneau d'une année-lumière de diamètre constitué d'un plasma chauffé à 10 millions de degrés. En fait, il s'agit de l'image rayon X la plus précise de l'onde de choc produite par la supernova SN1987A. En lumière visible, SN1987A est célèbre pour le lent déplacement de ses anneaux. Les lignes blanches superposées à l'image rayon X indiquent d'ailleurs la position de l'anneau le plus interne observé par le télescope spatial Hubble. On constate grâce à cette superposition que la matière qui émet des rayons X est juste à l'intérieur de l'anneau observé en lumière visible. L'émission de rayon X semble être à son maximum (la couleur blanche) là où l'intensité de la lumière visible (des lignes de contour plus serrées) est maximale, une observation convaincante que la lumière est produite par la collision entre l'onde de choc et les gaz environnants. Quelle sera la future apparence du rémanent de SN1987A? Selon le modèle généralement accepté, l'onde de choc continuera d'allumer les gaz sur son passage. Cette violente rencontre entre ces gaz et l'onde de choc produit également une réflexion de l'énergie, une autre onde de choc qui retourne vers le lieu de l'explosion et qui allume les débris stellaires éjectés. De toute façon, les astronomes pourront pour la première fois de l'histoire suivre l'évolution de la formation d'un rémanent de supernova. (Credit: X-ray: D.Burrows (PSU) et al., Optical: P.Challis (CfA) et al., NASA) 12 mai 2000 |
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Ce n'est pas toutes les étoiles qui forment un Q quand elles explosent. La forme du rémanent de supernova E0102-72 peut par contre donner aux astronomes un indice sur la façon dont les explosions stellaires dispersent les éléments et interagissent avec le milieu interstellaire. Cette image a été produite en combinant les données recueillies dans trois domaines différents du spectre électromagnétique. Les ondes radio provenant des électrons à haute énergie qui se déplace en spirale dans les lignes de champ magnétique de l'onde de choc ont reçu la couleur rouge. La lumière visible, peinte en vert, indique l'emplacement des gaz relativement froid comme l'oxygène. Les rayons X, en bleu, montrent l'endroit de gaz très chauds, des millions de degrés. Ces gaz ont été chauffés par la réflexion de l'onde de choc vers le lieu de l'explosion par la matière interstellaire préexistante ou par des gaz qui se déplaçaient plus lentement. Le diamètre de ce grand Q fait dans les 40 années-lumière. Ce rémanent est situé dans le Petit Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée. (Credit: X-ray (NASA/CXC/SAO); optical (NASA/HST); radio: (ATNF/ ATCA)) 14 avril 2000 |
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Le 24 février 1987, l'astronome canadien Ian Shelton de l'université de Toronto a découvert un nouvel astre dans le Grand Nuage de Magellan. C'était la supernova SN 1987A, la plus brillante supernova des temps modernes. De mystérieux anneaux de matière entourant les débris stellaires sont ensuite apparus rapidement, excités par la lumière intense de l'explosion. L'intensité lumineuse de l'anneau intérieur a diminué dans les années subséquentes, mais récemment quatre points chauds sont apparus comme ces deux versions captées le 2 février 2000 par le télescope Hubble. L'apparition soudaine de ces points chauds pourrait provenir de la matière en provenance de l'onde de choc de la supernova qui vient d'entrer en collision avec les gaz de l'anneau. L'image de gauche montre l'anneau brillant d'abord excité par la lumière de l'explosion ainsi que l'emplacement des points chauds. L'image de droite a été traitée numériquement afin de mieux voir les points chauds. Les points chauds à droite de l'anneau ont été observés pour la première fois en 1997, alors que les quatre autres situés à gauche sont nouveaux. Les astronomes anticipent maintenant une renaissance intense de la luminosité de l'anneau, car l'onde de choc de l'explosion qui se déplace à quelque 60 millions de km/h continue de la frapper. (Credit: P. Challis and R. Kirshner (CfA), P. Garnavich (Univ. Notre Dame), SINS Collaboration, NASA) 17 février 2000 |
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L'Agence spatiale européenne (ESA) a récemment publié les premières images captées par son nouvel observatoire en rayons X, le XMM-Newton. Cette image montre une région du Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie voisine de la nôtre, où naissent et meurent plusieurs étoiles. Sur cette image en fausses couleurs, les rayons X de faible énergie sont représentés en rouge, ceux de moyenne énergie en vert et ceux de haute énergie en bleu. Les couleurs correspondent donc à des régions dont la température atteint le million de degrés, les plus froides sont rouges et les plus chaudes bleues. Ce qui reste de la supernova SN 1987A est le petit rond blanc en bas à droite. La source brillante en haut à gauche est un autre rémanent de supernova, N157D. L'arc bleuté près du centre est peut-être aussi un rémanent de supernova que le nuage de débris interagit avec les gaz interstellaires du Grand Nuage de Magellan. (Credit: XMM Project, ESA) 11 février 2000 |
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L'étude de cette coquille complexe produite par l'explosion d'une étoile il y a 300 ans aide les astronomes à comprendre comment une étoile explose. Cette image publiée récemment du rémanent de supernova Cassiopeia A (Cas A) a été réalisée grâce aux données combinées de trois longueurs d'onde du domaine des rayons X. La relation entre la luminosité, la couleur et la position des gaz de l'image indique où la matière de l'étoile était avant l'explosion. Les grumeaux brillants à gauche par exemple contiennent peu de fer et on pense donc qu'ils proviennent des couches plus externes de l'étoile que les filaments rouges externes qui sont riches en fer. On voit la région bleue à droite à travers de la poussière et ainsi elle n'est pas le siège de rayons X de basse énergie. Puisque le diamètre de ce rémanent est de 10 années-lumière, il faut 10 ans à la lumière pour le traverser. Cas A est à environ 11 000 années-lumière de nous. La plus grande partie des éléments constituant des planètes et des gens sont produits lors des supernovae. (Credit: John Hughes et al. (Rutgers), NASA/CXC/SAO) 3 janvier 2000 |
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La plupart des étoiles appartiennent à des systèmes multiples, mais ce n'est pas le cas pour notre Soleil. Dans un système binaire, l'étoile dont la masse est la plus grande évolue plus rapidement pour devenir un astre compact, une naine blanche ou une étoile à neutrons ou même un trou noir stellaire. Vers la fin de sa vie, la plus petite étoile peut aussi évoluer vers une phase d'expansion. Elle peut alors s'approcher si près de sa compacte compagne que son atmosphère externe tombe vers celle-ci. C'est ce que cette illustration artistique montre. Le gaz d'une étoile géante bleue lui est arraché par la gravité de l'étoile compacte. Ce gaz forme alors en tombant vers l'étoile compacte un disque d'accrétion. Le gaz du disque d'accrétion tourbillonne vers l'étoile compacte, se réchauffe et tombe finalement à la surface de celle-ci. Des conditions extrêmes se produisent fréquemment à la surface de l'étoile compacte lorsque les gaz s'accumulent produisant des émissions de rayon X, de rayon gamma et même une nova qui est une explosion thermonucléaire cataclysmique. (Drawing Credit: ST ScI, NASA) 19 décembre 1999 REPRISE du 26 décembre 1995 |
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Cette image en fausses couleurs construites à partir de données captées en onde radio est celle des débris d'une explosion stellaire, le rémanent d'une supernova. Elle provient de l'une des plus gigantesques expériences réalisées à ce jour en radioastronomie. Les astronomes ont superposé les signaux captés par 20 radiotélescopes répartis autour de la planète pour produire cette image du rémanent d'une supernova qui s'est produite dans la galaxie M82. La technique qui a permis d'utiliser le diamètre de la Terre comme base d'interférométrie pour réaliser cet exploit est connue sous le sigle VLBI qui signifie «Very Long Baseline Interferometry», soit en français Interférométrie à très longue base. Les radiotélescopes VLBI sont trop éloignés les uns des autres pour qu'on puisse superposer leurs signaux en temps réel. Les signaux captés sont donc enregistrés sur un ruban magnétique ou un disque dur où le temps d'enregistrement très précis fourni par une horloge atomique est également indiqué. Les enregistrements de chaque radiotélescope sont ensuite assemblés et corrélés pour produire l'image finale. Cette technique donne des observations avec une résolution sans précédent et permet d'explorer en onde radio des événements cataclysmiques dans de lointaines galaxies. La galaxie M82 sont le nom populaire est «galaxie du Cigare» est aussi désignée sous l'entrée NGC 3034 dans le New General Catalog. Elle est à quelque 12 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation de la Grande Ourse. (Credit: A. Pedlar and T. Muxlow (Jodrell Bank,Univ. Manchester), K. A. Wills (Univ. Sheffield), et al.) 16 décembre 1999 |
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Le 1er décembre 1999, un astronome amateur chevronné (Alfredo Pereira) a observé avec des jumelles ce qui semblait être une nouvelle étoile dans la constellation de l'Aigle. Mais, ce n'était pas une nouvelle étoile. En regardant une carte très détaillée de la voûte céleste, on a découvert le pot aux roses. Il y avait une étoile à cette position exacte, son intensité lumineuse a simplement été multipliée par 70 000! Cette étoile, maintenant connue des observateurs d'étoiles variables sous la désignation V1494 Aquilae, est une nova typique (voir le texte du 16 aout 2013) qui a brillé pendant plusieurs jours devenant aisément visible à l'œil nu avant de voir son éclat diminué peu à peu. Sa position est indiquée sur cette image captée le 4 décembre alors qu'elle était encore brillante. Cette nova pourrait bien revenir dans quelques années, car on pense qu'elle se produise de façon récurrente. (Credit & Copyright: Till Credner) 15 décembre 1999 |
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On pourrait nommer cet objet le «rémanent du Québec». Car il s'agit bien d'un rémanent de supernova (E0102-72) et sa forme en Q rappelle un symbole largement utilisé au Québec. Le diamètre de ce Q cosmique est cependant énorme, environ 40 années-lumière. Cette image provenant du satellite Chandra montre la lueur émise par des gaz chauffés à plusieurs millions de degrés, résultat d'une supernova, l'explosion d'une étoile massive. Les supernovae affectent directement leur environnement enrichissant l'espace en éléments lourds et pouvant même donner naissance à de nouvelles étoiles. Ce rémanent est situé dans le Petit Nuage de Magellan à quelque 210 000 années-lumière de nous. Cette image montre aussi une étrange structure semblable aux rayons d'une roue de charrette à l'intérieur du rémanent. (Credit: NASA/ CXC/ SAO) 9 décembre 1999 |
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N70 ou DEM301 voir le texte du 4 février 2019. (Credit: FORS Team, 8.2-meter VLT, ESO) 30 novembre 1999 Reprise du texte du 13 juin 1998 |
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Comment la nébuleuse du Crabe (M1 ou NGC 1952) peut-elle encore briller? C'est en l'an 1054 qu'on a observé la supernova qui a laissé après l'explosion cette nébuleuse. Elle luit encore de nos jours dans toutes les couleurs possibles et dans tous les domaines du spectre électromagnétique. Une étoile à neutrons ultra dense qui tourne sur elle-même 30 fois par seconde se trouve au centre de la nébuleuse. L'énergie libérée par cette étoile à neutrons ralentit sa rotation et correspond à l'énergie radiée par la nébuleuse du Crabe. Cette image a été construite à partir des données captées dans le domaine des rayons X par le tout nouvel observatoire spatial Chandra. On peut y observer d'importants détails qui nous renseignent sur la façon dont l'étoile à neutrons énergise la nébuleuse. On peut y voir notamment les anneaux de particules à haute énergie expulsés du centre à des vitesses approchant celle de la lumière ainsi de puissants jets provenant des pôles. Les astrophysiciens continuent d'étudier ce générateur inhabituel qui transfère continuellement à la nébuleuse avec une efficacité presque parfaite 30 millions de fois plus d'énergie que celle contenue dans un éclair. (Credit: Chandra X-ray Observatory, NASA) 29 septembre 1999 |
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Le rémanent en expansion d'une étoile qui a explosé peut briller pendant des milliers d'années. C'est le cas par exemple du rémanent de supernova N132D qui est situé dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la Voie lactée. La coquille en expansion de cette explosion fait maintenant dans les 80 années-lumière en diamètre et elle a balayé environ 600 masses solaires de matière sur son passage. Les radiations de la région brillante en bas à droite proviennent de la collision avec un nuage moléculaire encore plus massif. En haut à droite, il y a moins de radiation, car le rémanent se déplace dans une région moins dense de l'espace. Cette image en fausses couleurs est l'une des premières prises par l'instrument HRC (High Resolution Camera) installé dans l'observatoire rayon X Chandra. (Credit: Chandra X-ray Observatory, NASA) 13 septembre 1999 |
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La première image provenant du télescope spatial à rayons X Chandra de la NASA est ce nuage de débris provenant de l'explosion d'une étoile massive. Ce rémanent de supernova connu sous le nom de Cassiopeia A a été produit par une supernova il y a environ 350 ans dans le ciel de l'hémisphère nord. En rayon X, constitué de photons dont l'énergie est mille fois supérieure à celle des photons de la lumière visible, le rémanent présente des détails qui nous étaient jusqu'alors cachés. Des ondes de choc se propageant dans l'espace à des vitesses de quelque 16 millions de kilomètres par heure ont chauffé cette bulle de dix années-lumière à des températures de quelque 50 millions de kelvins. L'attirant petit point brillant au centre de cette bulle est probablement le restant du cœur de l'étoile qui a explosé, possiblement une étoile à neutrons. Cette image et d'autres à venir font partie d'une batterie de tests de Chandra pour sa mission première, une exploration globale du cosmos dans le domaine des rayons X. Le télescope Chandra a été mis en orbite en juillet par la navette Columbia. (Credit Chandra X-ray Observatory, NASA) 27 aout 1999 |
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L'explosion a eu lieu il y a des lustres, mais ses effets continuent de se faire sentir. Il y a environ 11 000 ans, une étoile située dans la constellation des Voiles a explosé créant alors un étrange point lumineux dans le ciel des humains qui vivaient à cette époque de la préhistoire. Les couches externes de l'étoile ont été propulsées dans le milieu interstellaire produisant une onde de choc dont les effets sont encore visibles. Les diverses couleurs de cette onde de choc sur cette photographie correspondent à des niveaux spécifiques d'énergie. La longue ligne diagonale est un artéfact de l'image. Les étoiles sur l'image ne sont pas dans le voisinage du rémanent de la supernova des Voiles, elles sont tout simplement dans la même ligne de visée. Le cœur de l'étoile qui a explosé est demeuré au centre du rémanent. Il s'agit d'un pulsar, c'est-à-dire une étoile à neutrons qui tourne à une vitesse folle et dont le faisceau de radiation nous parvient. La période de rotation du pulsar des Voiles (PSR B0833-45) est de 89 millisecondes, il tourne donc sur lui-même plus de 11 fois par seconde, ce qui est relativement peu élevé pour un pulsar! (Credit & Copyright: David Malin (AAO), AATB) 3 aout 1999 |
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Le rémanent IC 433. Voir le texte du 3 septembre 2003. (Credit: 2MASS Collaboration, U. Mass., IPAC) 21 juillet 1999 |
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Nova Velorum 1999 est une brillante nova qui a été découverte ce samedi (22 mai 1999) par Peter Williams et, indépendamment, par Alan C. Gilmore (Mount John University Observatory). Elle est maintenant visible à l'œil nu dans le ciel de l'hémisphère sud. Sa magnitude apparente atteint la valeur de 3, ce qui en fait une source plus brillante que plusieurs étoiles vedettes du ciel. La dernière nova aussi brillante remonte à 1975, c'était Nova Cygni 1975 dont la magnitude a atteint la valeur de 2. L'éclat de Nova Velorum 1999 est maintenant plus fort que le maximum atteint par Nova Cygni 1992, une nova que l'on a abondamment étudiée. Une nova se produit lorsqu'une réaction thermonucléaire se produit dans la matière accumulée à sa surface, matière arrachée à une étoile compagne. L'évolution de l'éclat dans les prochains jours de Nova Velorum 1999 est difficile à prévoir, mais on sait qu'il diminuera rapidement et qu'en fin de compte on ne verra presque plus cette naine blanche. La croix lumineuse que l'on voit sur cette photo captée depuis l'Australie vient de la diffraction produite par les tiges qui retiennent le miroir secondaire (fiche 2) du télescope. (Credit & Copyright: Gordon Garradd) 24 mai 1999 |
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Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine, engagées dans une lutte désespérée contre la force de gravité, deux étoiles ont explosé! Les explosions d'étoiles, des supernovae, sont parmi les événements les plus violents de l'Univers libérant une énergie équivalant à 1030 mégatonnes de TNT. Après l'explosion, la luminosité de l'enveloppe en expansion de la supernova peut dépasser pendant plusieurs jours la luminosité entière de sa galaxie. Sa luminosité diminue ensuite rapidement et dans les mois suivants, elle devient invisible à l'œil nu. Déclenchée par l'effondrement gravitationnel d'une étoile massive ou par la destruction totale d'une naine blanche (supernova de type Ia), une supernova se produit dans une galaxie spirale en moyenne chaque 25 à 100 ans. Mais, lors d'une récente observation de NGC 664, une galaxie spirale située à 300 millions d’années-lumière de nous, on a capturé un événement très rare: deux supernovae. Sur cette image, on peut voir en périphérie de NGC 664 les deux supernovae côte à côte, l'une à l'arrière jaunâtre et l'autre bleue. Cette différence de couleur provient de la température, la bleue est plus chaude. (Credit: C. Hergenrother, Whipple Observatory, P. Garnavich, P.Berlind, R.Kirshner (CFA)) 15 mai 1999 REPRISE du 18 avril 1998 et du 25 février 1997 |
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Si une deuxième lune apparaissait dans le ciel de la Terre, la verriez-vous? Il y a environ 700 ans, la lumière d'une terrible explosion qui a atteint la Terre a peut-être été aussi intense que celle d'une pleine lune. Le spot brillant de cette explosion a sûrement duré pendant des semaines, mais aucun document historique ne le mentionne. Ce mystère a été découvert par Wan Chen et par Neil Gehrels (NASA/GSFC) alors qu'ils étudiaient la source d'éléments radioactifs d'un rémanent de supernova situé dans la constellation des Voiles. Ils ont calculé que le rémanent GRO/RX J0852 aurait dû éblouir les astronomes du Moyen Âge. Les gens étaient peut-être trop occupés pour le noter ou bien les documents historiques ont disparu. Il se pourrait aussi que la supernova fût peu brillante. Cette image en fausses couleurs de GRO/RX J0852 a été construite à partir des données recueillies par l'observatoire CGRO (Compton Gamma-Ray Observatory) dans le domaine des rayons gamma. Les historiens et les astronomes continuent de chercher la mystérieuse supernova manquante. (Credit: A. Iyudin, V. Schoenfelder (MPE), COMPTEL, CGRO) 13 avril 1999 |
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Quelle est la fréquence d'explosion des étoiles? En observant les galaxies, les astronomes ont estimé que ce genre d'événement connu sous le nom de supernova se produit dans les grandes galaxies spirales comme notre Voie lactée environ une fois toutes les trente années. Mais on voit rarement des supernovae dans notre galaxie à cause des gaz et de la poussière de son disque qui nous bloque la vue. C'est Tycho Brahe qui en 1572 a observé la dernière supernova à s'être produite dans la Voie lactée. Le rémanent de cette supernova est encore visible aujourd'hui et l'onde de choc de l'explosion continue de se déplacer dans les gaz et la poussière interstellaires. Cette image du rémanent de Tycho (SN 1572) provient des données recueillies dans le domaine des rayons X par le satellite ROSAT. (Credit: ROSAT, MPE, NASA) 7 mars 1999 REPRISE du 23 juin 1996 |
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Les étoiles les plus brillantes ne vivent pas éternellement. Une étoile brillante semblable à tant d'autres de la région du ciel de cette photographie a explosé produisant une spectaculaire supernova qui a été observée sur Terre en 1987. Les anneaux de gaz luisant produit par cette supernova sont encore visibles de nos jours et ils continuent de prendre de l'expansion. Les gaz de ces anneaux excités par la lumière de l'explosion de l'étoile devraient briller encore pendant plusieurs années alors que les débris de l'explosion les atteindront. Cette image est une composition de plusieurs images prises sur plusieurs des dernières années. Cette explosion a été produite par une étoile massive brillante qui avait épuisé son carburant nucléaire. La supernova SN 1987A s'est produite dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée située à seulement 150 000 années-lumière de nous. (Credit: Hubble Heritage Team (AURA/ STScI/ NASA)) 9 février 1999 |
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Voilà la pagaille engendrée par l'explosion d'une étoile. La nébuleuse du Crabe (M1 ou NGC 1952) est tellement énergétique qu'elle brille dans toutes les parties du spectre électromagnétique. Cette image montre la nébuleuse en lumière ultraviolette proche (NUV de l'anglais, near ultraviolet) et lointaine (FUV,far ultraviolet), en lumière visible (VIS) et en rayons X. Un puissant pulsar se trouve au centre de la nébuleuse du Crabe. Un pulsar est une étoile à neutrons dont la masse est comparable à celle du Soleil, mais dont le diamètre ne dépasse guère les 15 km. Les étoiles à neutrons sont toutes en rotation rapide et elles émettent un puissant et étroit jet de particules dans l'espace (fiche 3). Le jet de particules émis par un pulsar atteint cependant la Terre au même rythme que la rotation de celui-ci, 30 fois par seconde pour le pulsar du Crabe. La supernova (SN 1054) à l'origine de la nébuleuse du Crabe a été observée par les astronomes chinois en 1054 et peut-être aussi par les Anasazis. On estime qu'elle a brillé dans le ciel autant qu'une pleine lune pendant une semaine. La nébuleuse présente encore un mystère de nos jours, car il semble que la masse totale de la nébuleuse et du pulsar est bien inférieure à la masse d'une étoile pouvant créer une supernova. (Credit: G. Hennessy (USNO) et al., UIT, NASA) 22 novembre 1998 REPRISE du 9 septembre 1996 |
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Cette image de la nébuleuse du Feu d'artifice provient du télescope WIYN, l'un des télescopes de l'Observatoire de Kitt Peak. Cette nébuleuse provient d'un type particulier d'explosion d'une étoile, une nova. Une nova est l'explosion thermonucléaire en surface d'une naine blanche qui a suffisamment accumulé de la matière en provenance d'une étoile compagnon. C'est l'étoile connue sous le nom de GK Persei qui a produit l'explosion Nova Persei 1901. Cette nova est devenue l'une des plus brillantes étoiles du ciel en 1901. Alors qu'elle perdait de son éclat, les astronomes ont pu observer l'expansion de sa coquille gazeuse qui a fini par créer cette jolie nébuleuse. On ne peut prédire exactement les explosions de GK Persei, mais ils produisent au trois ou quatre ans. On ne sait pas non plus quand cette étoile produira une explosion encore plus spectaculaire, une supernova de type Ia. (Credit and Copyright: WIYN Telescope Consortium) 4 juillet 1998 REPRISE du 4 juillet 1995 |
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Henize 70. Voir le texte du 30 novembre 1999. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 13 juin 1998 REPRISE du 10 mai 1996 |
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La vie d'une étoile massive se termine par une spectaculaire explosion qui expulse les couches externes dans l'espace intersidéral. C'est une supernova. Cette incroyable explosion provient de l'effondrement gravitationnel de l'étoile, effondrement qui engendre un cadavre d'étoile dont la densité est extrêmement grande. En effet, le noyau de l'étoile n'est pas détruit par l'explosion et il peut se transformer en une étoile à neutrons, un objet exotique dont la densité atteint celle d'un noyau atomique. Il est difficile de détecter directement une étoile à neutrons, parce qu'elles sont petites, un diamètre d'environ 15 km, et qu'elle émet peu de lumière. Mais, celles qui viennent de naître ont une température de surface très élevée et elles émettent fortement dans le domaine des rayons X. D'ailleurs, cette image en rayons X provient du satellite ROSAT et elle nous montre l'emplacement dans le rémanent de supernova Puppis A d'une étoile à neutrons nouvellement formée. Ce rémanent constitué des gaz chauds en expansion produit par la supernova est une des plus brillantes sources du ciel en rayons X. L'étoile à neutrons, grossie dans l'encadré, a été propulsée par l'asymétrie de l'explosion à une vitesse d'environ 1000 km/s vers l'extérieur du rémanent. (Credit: S. Snowden, R. Petre (LHEA/GSFC), C. Becker (MIT) et al., ROSAT Project, NASA) 25 avril 1998 REPRISE du 14 novembre 1996 |
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Il y a 11 ans, la plus brillante supernova des temps modernes a été observée. Nous observons maintenant les débris qui s'éloignent du site de l'explosion stellaire et qui entrent en collision avec la matière expulsée de l'étoile avant sa fin tragique. Le résultat de cette collision est indiqué par la flèche qui pointe vers le point jaune à l'intérieur de l'anneau. Même si la vitesse de cette collision avoisine les 60 millions de km/h, il faut des années pour noter un changement significatif à cause des immenses distances impliquées. En s'éloignant du lieu de l'explosion, l'onde de choc de la supernova allume les gaz qu'elle rencontre. Les astronomes en étudiant cette onde de choc de la supernova SN 1987a peuvent mieux comprendre les mécanismes à l'origine de ses mystérieux anneaux. (Credit: P. Garnavich (Harvard CfA), WFPC2, HST, NASA) 17 février 1998 Voir aussi la parution du 23 février 2002 |
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La nébuleuse du Crabe (M1 ou NGC 1952) traversée de mystérieux filaments est née de l'explosion d'une étoile en l'an 1054. Les astronomes chinois et fort probablement les Anasazis ont observé cette spectaculaire supernova. Les filaments sont mystérieux parce que leur masse semble inférieure à celle de la matière éjectée par la supernova et qu'ils se déplacent à une vitesse plus grande que celle que l'on croit possible pour ce genre d'explosion. Les couleurs de cette image représentent la destinée des électrons de M1. Le rouge indique que les électrons libres sont capturés par des protons formant ainsi de l'hydrogène neutre. Le vert correspond à des électrons qui s'enroulent autour des lignes de champ magnétique de l'intérieur de la nébuleuse. Le pulsar du Crabe (PSR B0531+21) est au centre de la nébuleuse et il tourne sur lui-même à une vitesse folle, 30 fois par seconde. (Credit and Copyright: S. Kohle, T. Credner et al. (AIUB)) 8 février 1998 REPRISE du 7 février 1997 |
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L'écho lumineux de la supernova SN 1987A. L'image de l'APOD d'hier met en évidence des anneaux réfléchissant la lumière émise par une supernova. Les deux images d'aujourd'hui, prises à une année d'intervalle, mettent en évidence le mouvement de ces échos dans le temps. On voit à gauche des deux images une partie de l'anneau réfléchissant, un nuage de poussière momentanément éclairé par la lumière de la supernova SN 1987A. La nébulosité qui réfléchit la lumière est plus à gauche sur la photographie du bas. Si vous regardez ces images attentivement à droite, vous pourrez voir l'emplacement actuel de SN 1987A, au centre d'un petit cercle jaunâtre. Le mouvement apparent et la luminosité de ces échos permettent aux astronomes d'estimer l'abondance et la distribution des nébuleuses dans le Grand Nuage de Magellan, une petite galaxie satellite de la Voie lactée. C'est en effet dans le Grand Nuage de Magellan que s'est produite l'explosion stellaire SN 1978A. (Credit: J. Krist (STScI) et al., WFPC2, HST, NASA) 24 octobre 1997 |
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Pouvez-vous localiser la supernova SN 1987A? Ce n'est pas sorcier, elle est au centre de cette cible cosmique! Même si cette explosion stellaire s'est produite il y a plus de deux décennies, la lumière qu'elle émet continue de rebondir sur la poussière interstellaire et d'être ainsi réfléchie vers nous. Ces deux anneaux sont donc des échos de cette puissante supernova. Plus le temps passe, plus ces échos s'éloignent de la supernova. Cette image a été créée en soustrayant numériquement la photo captée avant 1987 de celle prise après l'explosion. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin, Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 23 octobre 1997 |
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Lorsque le carburant nucléaire d'une étoile massive vient à manquer, elle explose. Cette détonation stellaire, une supernova, projette dans l'espace une énorme quantité de matière de l'étoile à une vitesse initiale de plusieurs millions de kilomètres par heure. Pour un autre cent milliers d'années, le rémanent en expansion de la supernova ralentit graduellement en heurtant la matière sur son passage et ultimement il s'incorpore au gaz et à la poussière interstellaire. De courte durée à l'échelle cosmique, ces nuages de débris stellaires sont relativement rares et ils constituent des objets intéressants pour les astrophysiciens qui étudient le cycle de vie des étoiles. Les deux bulbes de cette nébuleuse située à 160 000 années-lumière dans le Grand Nuage de Magellan pourraient constituer quelque chose d'encore plus rare : la collision entre deux rémanents de supernova. Cette image réalisée avec la lumière émise par l'hydrogène ionisé, ainsi que d'autres données recueillies dans le domaine des rayons X, des ondes radio ainsi que d'autres longueurs d'onde du visible, suggèrent que ces bulles sont en fait deux régions séparées de gaz chaud entourées d'une coquille plus dense et plus froide. Les bulles seraient cependant en contact et elles commencent à interagir. (Credit: Rosa Williams (UIUC Astronomy Department), et al.) 2 octobre 1997 |
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Que se passe-t-il lors d'une explosion thermonucléaire à la surface d'une naine blanche? Au cours des années, les astronomes ont observé dans la constellation de la Boussole et à une distance évidemment sécuritaire de 6000 années-lumière de la Terre le système binaire T Pyxidis produire de façon répétée cette effroyable explosion. Cette image de la nova T Pyx captée par le télescope spatial Hubble montre ce qui semble être une goutte plutôt qu'une coquille de matière en expansion de ce système stellaire. Comme d'autres systèmes stellaires qui produisent des novae, T Pyx contient une naine blanche et une compagne en orbite rapprochée. L'explosion à la surface de la naine blanche se produit lorsque la température et la densité de coquille de matière arrachée à l'étoile compagne atteignent les conditions nécessaires à la fusion de l'hydrogène. Une grande quantité de matière est alors expulsée dans l'espace, mais la naine blanche n'est pas détruite et elle recommence à arracher de la matière à sa compagne. Une nouvelle nova se produit quelques années plus tard. (Credit: M. Shara, R. Williams, (STScI), R. Gilmozzi (ESO), NASA) 25 septembre 1997 |
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Il y a environ 11 000 ans, une étoile de la constellation des Voiles a explosé. Il se peut que les premiers fermiers aient vu la lumière de cette explosion, mais aucune légende ne le rapporte. Aujourd'hui, le rémanent Vela (XYZ) ou SNR G263.9-03.3 est à l'endroit où cette supernova relativement rapprochée et récente s'est produite dans notre galaxie. Une onde de choc en expansion et grossièrement sphérique est visible sur les images en rayon X. Sur cette photographie en lumière visible, on voit en détail la partie supérieure gauche de cette onde sphérique. En s'éloignant de l'explosion stellaire, le gaz expulsé réagit avec la matière interstellaire, arrachant des électrons fortement liés aux noyaux des éléments lourds, donnant ainsi naissance à des ions. Lorsque les électrons sont capturés par ces ions, de la lumière de différentes couleurs est émise. (Credit: Photograph made from plates taken with the UK Schmidt Telescope. Color photography by David Malin. Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 13 juillet 1997 REPRISE du 13 juin 1996 |
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Le cycle de vie des étoiles contribue à maintenir l'écologie de notre galaxie en brassant, en transformant et en redistribuant la matière. Les étoiles massives terminent leur vie de façon spectaculaire : elles explosent. Les supernovae projettent leurs enveloppes externes (fiche 2), fusionnant ainsi la matière stellaire avec les gaz et la poussière de la Voie lactée. Le rémanent de supernova IC 443 témoigne de ce qui reste d'une telle explosion. On voit sur cette image rayon X en fausses couleurs les coquilles gazeuses en expansion d'une supernova qui s'est produite il y a des milliers d'années. On sait que ce rémanent interagit avec des nuages moléculaires de notre galaxie, mais récemment on a découvert qu'il contient des régions (en bleu sur l'image) d'intenses émissions de rayon X. Ces régions sont situées aux frontières d'un nuage moléculaire. Ces émissions X pourraient être produites par des électrons accélérés à l'intérieur du rémanent, gagnant de l'énergie alors qu'ils oscillent sur les ondes de choc de l'explosion. Si c'est le cas, IC 443 pourrait aussi être une source des mystérieux rayons cosmiques de haute énergie de notre galaxie. (Credit: J. Keohane (GSFC) et al., ASCA, NASA) 2 mai 1997 |
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Il y a dix ans, la supernova la plus célèbre de l'histoire moderne a été découverte par l'astronome canadien Ian Shelton. En février 1987, la lumière de l'explosion d'une étoile dans la petite galaxie du Grand Nuage de Magellan a atteint la Terre. Depuis l'invention de la lunette astronomique, la supernova SN 1987A est la seule explosion stellaire rapprochée de nous à s'être produite. Cette explosion a projeté une énorme quantité de gaz, de lumière et de neutrinos dans l'espace interstellaire. Dans des conditions d'observations optimales, SN 1987A est la première supernova observée à l'œil nu au XXe siècle. En 1994, des observations réalisées par le télescope spatial Hubble ont révélé la présence de grands anneaux étranges. On pense que ces anneaux auraient pu être formés avant l'explosion de l'étoile. Des observations plus récentes montrées dans le médaillon au bas de l'image montrent un phénomène que l'on avait prédit : l'expansion de la boule de feu de l'explosion de l'étoile. (Credit: C. S. J. Pun (GSFC)& R. Kirshner (CfA), WFPC2, HST, NASA) 24 janvier 1997 |
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Que se passe-t-il lorsqu’une étoile explose? Une grosse boule de gaz chaud est propulsée dans toutes les directions. Lorsque ce gaz chaud entre en collision avec la matière interstellaire existante, il la réchauffe tellement qu’elle émet des rayons X. Cette image a été réalisée par le satellite ROSAT dans le domaine des rayons X. Pour la première fois, elle montre que le rémanent de supernova de la constellation des Voiles (Vela (XYZ)) était à peu près sphérique après l’explosion. La non-uniformité du milieu interstellaire a entrainé une forme irrégulière du rémanent. Le diamètre de la sphère de rayon X est immense, 230 années-lumière, soit 100 fois la surface de la pleine lune. La supernova à l’origine de ce rémanent s’est produite il y a environ 11 000 années à une distance de quelque 1500 années-lumière. Une autre coquille d’un rémanent de supernova est aussi visible sur cette image dans le coin supérieur droit. Il s’agit d’une coïncidence. Il s’agit du rémanent Pupis A et il est 4 fois plus éloigné que Vela (XYZ). (Credit: ROSAT, MPE, NASA) 12 juin 1996 |
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Les étoiles massives concoctent des éléments dans leur cœur par la fusion nucléaire. Avec les éléments légers que sont l'hydrogène et l'hélium, les conditions extrêmes de hautes températures et de pression qui règnent dans leur cœur entraînent des fusions qui donnent naissance progressivement à des éléments plus lourds comme le carbone, l'oxygène, l'azote, etc. jusqu'au fer. À la fin de leur courte vie, elles explosent en de spectaculaires supernovae dispersant ces éléments dans l'espace et contribuant ainsi à la naissance de nouvelles étoiles et de nouveaux systèmes stellaires. D'ailleurs, on peut affirmer que nous sommes les enfants d'une supernova, car les éléments constituants de la vie sur Terre ont été cuits dans un four stellaire. Cette image de la supernova N132D, dont la galaxie hôte est le Grand Nuage de Magellan, a été captée par le télescope spatial Hubble. Ce genre d'image permet aux astronomes d'étudier les débris produits par une supernova. Les atomes de soufre ionisés ayant perdu un seul électron apparaissent en rouge sur l'image, l'oxygène ionisé deux fois est vert alors l'oxygène ionisé une fois est bleu. Cette région fait environ 50 années-lumière. (Credit: J. Morse (STScI) and NASA) 9 mai 1996 |
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En 1994, les astronomes amateurs ont vu apparaître une nouvelle étoile dans une lointaine galaxie. Ils ont alerté la communauté scientifique de la planète au sujet de leur découverte d'une supernova. La flèche près du noyau de la galaxie spirale M51, la galaxie du Tourbillon (NGC 5194), indique la position de cette supernova (SN 1994I). Cette photo provient du télescope spatial Hubble. Une supernova est la mort violente d'une étoile massive qui en explosant éjecte des nuages de débris radioactifs. Les supernovae sont souvent découvertes par des astronomes amateurs dédiés à leur recherche. Les astronomes professionnels consacrent aussi de nombreuses heures à les étudier. Les supernovae servent maintenant de bornes kilométriques pour déterminer les immenses distances et même le devenir de l'Univers. (Credit: R. Kirshner (CfA), NASA) 21 avril 1996 |
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L'explosion d'une étoile massive, appelée supernova, produit une onde de choc qui se déplace à grande vitesse. Sur l'avant de l'onde de choc de cette image, les gaz ionisés du rémanent de supernova des Voiles expulsés violemment par l'explosion se précipitent dans le matériel existant arrachant les électrons aux atomes et aux molécules pour ainsi former des ions. Des observations réalisées avec le télescope spatial Hubble en 1993 montrent que l'onde de choc bleue a été émise par l'explosion après l'onde de choc rouge et qu'elle est à l'arrière de celle-ci dans plusieurs régions. Ce rémanent est très vaste, soit six fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Certaines de ses parties sont connues sous le nom de Dentelles du Cygne : NGC 6960, NGC 6979, NGC 6992 et NGC 6995 en font partie. (Credit: J. J. Hester (Arizona State University), WFPC, HST, NASA) 7 mars 1996 |
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De formidables explosions près du centre de notre galaxie ont été découvertes en décembre 1995. Cette découverte a été annoncée aujourd'hui dans la revue Nature et aussi lors d'une conférence de presse de la NASA. Des explosions comme celle-ci n'ont jamais été observées. Leur origine est donc inconnue et elle sera sans doute la source de spéculations et d'observations pendant les prochaines années. Énormément plus puissante que n'importe quelle explosion que les humains peuvent produire, cette éruption se produit sans doute dans des conditions extrêmes que l'on ne peut retrouver qu'à la surface d'une étoile à neutrons d'un système binaire, peut-être semblable à la binaire X illustrée sur ce dessin. En raison du satellite (GRO) qui l'a découvert et de sa position, cette source a été appelée GRO J1744-28. Cette source produit chaque jour plusieurs explosions qui durent plusieurs secondes. Les rayons X dominent le spectre de ces explosions. (Drawing Credit: J. Schoemer (NASM)) 28 février 1996 |
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En 1992, une prodigieuse explosion s'est produite à l'intérieur des frontières de la constellation du Cygne. Nova Cygni 1992 (V1974 Cygni) est une explosion stellaire de type nova, c'est-à-dire une explosion thermonucléaire qui se produit à la surface d'une naine blanche d'un système binaire. Une telle explosion expulse dans l'espace des gaz et donne naissance à une coquille sphérique lumineuse. En 1994, le télescope spatial Hubble a photographié la coquille en expansion de Nova Cygni 1992. Nova Cygni 1992 a été la plus brillante nova de l'histoire récente. Elle était si brillante qu'on pouvait même la voir sans un télescope. Elle a émis des radiations dans tous les domaines du spectre électromagnétique. (Credit: NASA, ESA, HST, F. Paresce, R. Jedrzejewski (STScI)) 27 décembre 1995 |
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En 1993, une étoile de la galaxie M81 (NGC 3031) a explosé. Cette image montre les gaz chauds éjectés par cette supernova (SN 1993J). Cette image en fausses couleurs provient des données recueillies dans le domaine des rayons X par le satellite ASCA (Advanced Satellite for Cosmology and Astrophysics). Puisque M81 est relativement près de nous, à seulement 12 millions d’années-lumière, on peut l'observer en détail avec les observatoires spatiaux ou encore avec ceux situés sur Terre. Évidemment, puisque l'atmosphère terrestre bloque la plupart des radiations autres que la lumière visible, cette image a été captée depuis l'espace. L'étude de la nature et de la distribution des rayons X a permis aux astronomes de déterminer la composition et la température du gaz de ce rémanent de supernova. (Credit: ISAS, NASA, Y. Kohmura) 3 décembre 1995 |
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La nébuleuse du Crabe (M1 ou NGC 1952) a été créée par l'explosion d'une étoile, une supernova. Même si cette explosion s'est produite il y a plus de 900 ans (en juillet 1054), le rémanent qu'elle a produit est encore en expansion et il continue de briller. On a découvert que beaucoup de lumière émise par celui-ci était polarisée. Les ondes lumineuses avec la même polarisation vibrent dans le même plan. Les ondes lumineuses peuvent être polarisées par la réflexion sur une surface. Sur Terre, cette réflexion produit des reflets que l'on peut bloquer avec un polariseur, comme le font les pêcheurs et les skieurs avec leur lunette de soleil polarisante. Des régions traversées de forts champs magnétiques peuvent aussi être à l'origine d'émission de lumière polarisée. Les régions de polarisation différente sont illustrées sur cette image avec des couleurs différentes. Les astronomes peuvent identifier les processus physiques à l'origine de la lumière en étudiant sa polarisation. (Copyright: AATB, Caltech, David Malin, Jay Pasachoff) 23 novembre 1995 |
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Voir le texte du 23 novembre 1995. (Credit: Hale 5 Meter Telescope ; Copyright: AATB, Caltech, David Malin, Jay Pasachoff) 22 novembre 1995 |
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Lorsque des étoiles massives explosent, elles créent de vastes nuages radioactifs qui se répandent dans l'espace interstellaire. Lorsque certains de ces éléments se désintègrent, ils produisent des rayons gamma. Les endroits de ces explosions stellaires, connues sous le nom de supernovae, sont indiqués par les bouquets brillants de cette carte des régions centrales de la Voie lactée. Cette carte a été réalisée par un télescope embarqué à bord du satellite CGRO (Compton Gamma Ray Observatory) en utilisant des détecteurs sensibles au rayonnement gamma émis par la désintégration de l'aluminium. (Credit: NASA, Compton Gamma Ray Observatory, COMPTEL Collaboration) 29 octobre 1995 |
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Sur ce gros plan du Grand Nuage de Magellan, le nuage gazeux qui a l'aspect d'une araignée à gauche a reçu le nom populaire de nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070). C'est une nébuleuse en émission qui entoure l'amas de jeunes étoiles chaudes 30 Doradus. Cet amas renferme les étoiles les plus massives connues, environ 50 fois la masse du Soleil. Des étoiles aussi massives émettent 100 fois plus d'énergie que notre Soleil. L'étoile très brillante, en bas à droite, est la supernova SN 1987A. Cette supernova est un présage du destin des étoiles de la Tarentule. Les étoiles massives brûlent leur carburant nucléaire à un rythme effarant et elles ne vivent que quelques millions d'années, ce qui est peu comparé aux milliards d'années d'étoiles comme le Soleil. Elles terminent leur vie en produisant une supernova, une explosion stellaire comme celle de cette image. Le noyau de l'étoile qui a produit une supernova devient soit une étoile à neutrons ou encore un trou noir. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 27 octobre 1995 |
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En l'an 1054, une étoile dans la constellation du Taureau a explosé produisant une spectaculaire supernova. Si on fait exception du Soleil et de la Lune, l'éclat de cette étoile a dominé les cieux pendant plusieurs jours. L'explosion a laissé l'un des objets les plus brillants du ciel. C'est d'ailleurs le premier objet du catalogue de Charles Messier. Aujourd'hui, nous savons que la nébuleuse du Crabe (M1 ou NGC 1952) est un rémanent d'une supernova. L'étoile au centre de M1 est une étoile à neutrons qui tourne rapidement sur elle-même, un pulsar. Le pulsar de Crabe émet des radiations dans presque toutes les parties du spectre électromagnétique. (Credit: The Electronic Universe Project) 25 juillet 1995 |
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Il y a 15 000 ans, une étoile de la constellation du Cygne a explosé. Cette image montre une partie de l'onde de choc produit par cette supernova qui continue de se déplacer. La rencontre de cette onde de choc avec les nuages stationnaires de gaz les a chauffés, produisant ainsi un spectacle lumineux haut en couleur connu sous le nom des Dentelles du Cygne. Le code de ce rémanent de supernova est SNR G074.0-08.6 et il est quelquefois appelé boucle du Cygne. Cette image a été captée par la caméra WFPC2 (Wide Field and Planetary Camera 2) du télescope spatial Hubble. (Credit: NASA, HST, WFPC2, Jeff Hester) 18 juillet 1995 |
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En 1987, une étoile située dans le Grand Nuage de Magellan, une des galaxies satellites de la Voie lactée, a explosé. Cette image du rémanent de la supernova SN 1987A a été captée par le télescope spatial Hubble en 1994. Cette image montre au moins trois anneaux et les astronomes ne savent pas vraiment comment ils se sont formés. (Picture Credit: Hubble Space Telescope) 21 juin 1995 |