Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
PHOTOGRAPHIES DE LA TERRE
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Aucune ligne de démarcation étroite et soudaine ne
sépare le jour de nuit à la surface de notre belle planète,
la Terre, comme on peut le
voir sur
magnifique photographie des nuages et des océans captée depuis l’espace.
Le terminateur, ou
la ligne d’ombre, est plutôt diffuse, une zone graduelle de transition entre
le crépuscule et
l’obscurité. Sur cette image, le Soleil illumine la Terre depuis la droite
et les sommets des nuages réfléchissent partiellement la lumière solaire
rougie par la diffusion des poussières de la
troposphère, la couche la plus basse de notre atmosphère. À une altitude
plus élevée, visible du côté éclairé, la lumière bleue du Soleil est
diffusée par
l'atmosphère et elle s’éteint graduellement dans la noirceur de l’espace.
Cette image a été captée en juin 2001 depuis la Station spatiale
internationale alors qu’elle était à 211
milles marins
(391 km) de la surface de la Terre. La Station spatiale internationale n’est
évidemment pas le seul satellite qui observe la Terre, comme on peut le
constater sur ce site de la
NASA. (Image Credit: ISS
Expedition 2 Crew, Gateway to
Astronaut Photography of Earth, NASA) |
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La planète Terre la nuit. Les
images ayant servi à réaliser
cette vidéo en accéléré ont été captées depuis la
Station spatiale internationale en 2017. On peut admirer depuis l’orbite
basse de la SSI des aurores boréales vertes et rouges alors que la station
se dirige du nord-ouest au sud-est à travers l’Amérique du Nord, vers le
golfe du Mexique et la côte de la Floride. Une deuxième séquence suit les
lumières des villes européennes, traverse la mer Méditerranée et passe
au-dessus du majestueux Nil illuminé en Afrique du Nord. Vus de
l’avant-poste orbital, des éclairs imprévisibles apparaissent dans les
orages en dessous et les étoiles s’élèvent au-dessus de l’horizon incurvé de
la planète à travers une faible
lueur atmosphérique.
Grâce à
ce site WEB de la NASA, vous pouvez maintenant surveiller la planète
Terre depuis de nombreux satellites. (Video Credit: NASA, Gateway
to Astronaut Photography, ISS
Expedition 53; Music: The
Low Seas (The 126ers)) |
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Cette magnifique photographie nous montre un croissant ensoleillé de notre
splendide planète
sur le fond noir de l’espace. Vue de l’espace, la
Terre peut sembler
petite et comme sur une
photo télescopique
d’une planète lointaine, le champ de cette image montre la totalité de son
horizon. Par comparaison, les astronautes à bord de la Station spatiale
internationale contemplent des portions de la Terre beaucoup plus petite,
car en orbite basse et faisant le tour du globe en 90 minutes, ils peuvent
voir les océans, les nuages et les continents
défiés sous eux avec
l’arc partiel de la sphère terrestre au loin. Cependant,
cette photographie restaurée
numériquement nous présente une vue de la Terre que seules 24 personnes
ont pu admirer. Ce sont les
astronautes des missions Apollo qui ont fait un aller-retour à la Lune
entre 1968 et 1972. La photo d’origine (AS17-152-23420)
a été prise le 17 décembre 1972 par l’équipage d’Apollo 17. Pour l’instant,
il s’agit de la dernière photographie prise par un humain depuis un autre
astre du système solaire. (Image Credit: Apollo
17, NASA; Restoration - Toby
Ord) 13 mai 2023 REPRISE du 29 avril 2021 |
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Où sont allées toutes les étoiles? Pour de nombreux
endroits sur la
Terre,
surtout pour les grandes villes, le ciel nocturne a été réduit d’un
affichage fascinant de milliers d’étoiles à une lueur diffuse que seules
peuvent percer quelques
étoiles les plus brillantes. Cette image est une carte du degré de
pollution lumineuse à la surface de notre planète. La cause de cette
pollution est la lumière artificielle réfléchie par les molécules et les
aérosols
de l’atmosphère. Par exemple, dans certaines régions de l’est des États-Unis
et de l’ouest de l’Europe coloré en rouge sur cette carte, l’éclat du ciel
nocturne pollué est plus de dix fois supérieur à celui d’un ciel naturel.
Dans toutes les régions rouges ou orange, le bandeau central de la Voie
lactée n’est plus visible. Il existe
des façons de diminuer la pollution lumineuse, comme le suggère l’Association
Internationale Dark Sky (IDA).
(Image Credit: Data: JPSS
Satellites; Processing: David J.
Lorenz) |
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La lumière danse au-dessus de l’horizon de cette petite
planète enneigée alors qu’elle dérive dans un ciel nocturne étoilé. En fait,
cette petite planète est
la nôtre, la
Terre. Ce panorama a été enregistré le 21 aout. Il est numériquement
déformé, centré sur le nadir, et il couvre une région près de 360 x 180
degrés à l’extérieur de
base
antarctique Amundsen-Scott. L’avant-poste de recherche le plus austral
est juché sur le sommet de cette
image petite planète. À cet endroit, l’aube approche après une nuit de
près de six mois. Le long du bas de l’image se trouve le poteau cérémoniel
entouré des douze drapeaux des premiers signataires
du traité sur l’Antarctique, sans oublier bien sur l’aurore australe
couvrant la moitié du ciel de la petite planète.
(Image Credit & Copyright: Aman
Chokshi) |
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Que verriez-vous en quittant notre planète la Terre à
bord d'un vaisseau spatial? Il y a huit ans de cela, le spectacle a été
filmé en détail par la sonde
MESSENGER alors qu'elle a effectué une boucle autour de la Terre pour
bénéficier de son
assistance gravitationnelle afin de se rendre à la planète
Mercure. Sur cette
vidéo, on peut voir la rotation de la Terre alors qu'elle se fait de
plus en plus petite avec l'éloignement de
MESSENGER.
La lumière du Soleil qui éclaire la moitié de la Terre est si lumineuse
qu'il est impossible de voir les étoiles. Le vaisseau téléguidé
MESSENGER
est maintenant en orbite autour de
Mercure et il
nous a gratifiés récemment de la
première carte de toute la
surface de cette planète. La sonde a aussi jeté un bref regard sur sa
planète mère et son
satellite naturel, planète
qu'elle ne
rejoindra jamais, car on l'a programmé pour qu'elle
s'écrase sur
Mercure à la fin de sa mission. (Video Credit:
NASA/JHU
Applied Physics Lab/Carnegie
Inst. Washington) |
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Aucune ligne de démarcation étroite et soudaine ne
sépare le jour de nuit à la surface de notre belle planète,
la Terre, comme on peut le
voir sur
magnifique photographie des nuages et des océans captée depuis l’espace.
Le terminateur, ou
la ligne d’ombre, est plutôt diffuse, une zone graduelle de transition entre
le crépuscule et
l’obscurité. Sur cette image, le Soleil illumine la Terre depuis la droite
et les sommets des nuages réfléchissent partiellement la lumière solaire
rougie par la diffusion des poussières de la
troposphère, la couche la plus basse de notre atmosphère. À une altitude
plus élevée, visible du côté éclairé, la lumière bleue du Soleil est
diffusée par
l'atmosphère et elle s’éteint graduellement dans la noirceur de l’espace.
Cette image a été captée en juin 2001 depuis la Station spatiale
internationale alors qu’elle était à 211
milles marins
(391 km) de la surface de la Terre. La Station spatiale internationale n’est
évidemment pas le seul satellite qui observe la Terre, comme on peut le
constater sur ce site de la
NASA. (Image Credit: ISS
Expedition 2 Crew, Gateway to
Astronaut Photography of Earth, NASA) |
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Voilà à quoi ressemble la Terre de nuit. Pouvez-vous
trouver votre
pays favori ou encore votre
ville? Étonnamment, sur
cette image globale de la Terre, les lumières des cités rendent cette
recherche fort possible. L'éclairage artificiel
marque
particulièrement les régions développées et densément peuplées de la
surface de notre planète, en particulier les régions côtières de
l'Europe,
l'est des États-Unis
et le Japon. Plusieurs
grandes villes sont situées près des
rivières et des
océans en raison du
commerce facilité par la navigation. Les zones les plus sombres sont surtout
situées dans les régions centrales de
l'Amérique du Sud,
de l'Afrique, de
l'Asie et de
l'Australie. Cette
image composite refaite
en 2016 a été créée à partir de centaines de photographies captées lors
de période sans nuages le
satellite Suomi-NPP
à l'aide de l'instrument
VIIRS (Visible
Infrared Imaging Radiometer Suite). Ce satellite circule sur une
orbite passant par
les pôles à 824 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre.
(Image Credit: NASA, Suomi
NPP VIIRS; Data: Miguel
Román (NASA GSFC); Processing: Joshua
Stevens) |
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Bienvenue sur la planète
Terre, la troisième planète d’une étoile nommée
Soleil. La
Terre a
la forme d’une sphère et elle est composée principalement de roches. Plus de
70 pour cent de sa surface est couverte d’eau et son
atmosphère
relativement mince contient surtout de
l’azote (~78 %) et de
l’oxygène (~21 %). Cette
image surnommée «
La Bille bleue » a été
captée lors de la
mission
Apollo 17 en 1972. Deux continents de notre planète sont visibles,
l’Afrique et
l’Antarctique. On
pense que
cette photographie est celle qui a été la plus largement distribuée. La
Terre a un seul gros satellite naturel, la
Lune
dont le diamètre est d’environ le quart de son diamètre. Depuis la Terre, la
taille angulaire de
la
Lune est presque la même que celui du Soleil. Grâce à son abondance
d’eau liquide, la Terre présente une vaste variété de formes de vie, dont
des espèces potentiellement intelligentes comme les humains et les dauphins.
Profitez donc de votre séjour sur la planète Terre.
(Image Credit: NASA, Apollo
17 Crew) |
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La nuit, quel est l’aspect de la Terre depuis une orbite basse? Vous le sauriez si vous étiez à bord de la Station spatiale internationale. Elle fait le tour de la Terre en seulement 90 minutes et quelquefois les astronautes à bord capturent des séquences d’images que l’on transforme ensuite en vidéo. Cette vidéo en accéléré nous présente plusieurs paysages lointains de la Terre la nuit. La vidéo commence d’abord en nous montrant des aurores vertes et rouges qui sont visibles au-dessus de nuages blancs dans la partie supérieure gauche du cadre de l’image. Mais, les lumières des villes apparaissent rapidement et on reconnait facilement que la station survole l’Amérique du Nord passant ensuite au-dessus de la Floride. Dans la deuxième séquence, la station survole l’Europe, puis l’Afrique où elle passe au-dessus du Nil. De brefs éclairs des tempêtes sont aussi visibles. On peut aussi voir au loin des étoiles dans la lueur verdâtre et dorée de l'atmosphère de la Terre. (Video Credit: NASA, Gateway to Astronaut Photography; Music: The Low Seas (The 126ers)) 23 avril 2021 REPRISE du 12 mars 2018 |
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Le trône rocheux d’un
extraterrestre! Quelles sont les planètes dans le ciel de ce terrain aux
allures de film de science-fiction?
Saturne
et Jupiter,
à gauche du trône central. Jupiter est la plus brillante des deux. Ce
mois-ci, après le coucher du soleil,
ce duo de planètes brillantes est bien visible en direction du sud-est.
Mais, il serait étonnant que vous puissiez voir les deux plus grosses
planètes du système solaire
en admirant cette
pittoresque cheminée
de fée ou bien le spectaculaire bandeau de
notre galaxie, la
Voie lactée, mais le spectacle est tout de même assez intéressant. Cette
image est une composition de photos du sol et du ciel toutes prises à la fin
de mai avec le même appareil et à partir du même endroit, les
badlands
d'Ah-Shi-Sle-Pah
Wilderness dans le
bassin de San
Juan au
Nouveau-Mexique. La cheminée de fée au centre de l’image est surnommée
«Alien Throne» et sa hauteur est d’environ trois mètres.
Saturne et
Jupiter demeureront visibles après le coucher du soleil pendant
plusieurs mois. (Image Credit & Copyright: Marcin
Zając) 13 aout 2020 |
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Vous êtes-vous déjà retrouvé sous un ciel nocturne vraiment très sombre? Une des caractéristiques communes et étonnantes d’un tel ciel est le bandeau de notre galaxie, la Voie lactée, qui brille d’un horizon à l’autre. Si vous vivez près d’une grande ville où dans sa banlieue, même éloignée, les lumières de celle-ci réfléchies par l'atmosphère terrestre ne vous permettre de voir que la Lune et quelques étoiles. En cette Journée internationale de la Lumière de l’UNESCO, l’Union astronomique internationale demande aux gens d’«allumer la nuit» (Turn on the Night) afin de mieux comprendre et d’essayer de réduire la pollution lumineuse. Vous pouvez vous-même constater la différence entre un ciel pollué par la lumière et un ciel sombre en passant le curseur de votre pointeur au-dessus de l’image du jour. L’image «After» montre le ciel après que les habitants du district de Xian de Kaihua en Chine aient décidé d’éteindre plusieurs lumières. On y voit des milliers d’étoiles ainsi que l’arche de la Voie lactée. Sur l’image «Before», on voit aussi des étoiles, Sirius à gauche du centre ainsi que Bételgeuse. Plusieurs étoiles sont aussi visibles, mais on devine à peine la présence de la Voie lactée. L’humanité admire le spectacle d’un ciel sombre depuis des millénaires et le retrouver est important pour notre héritage culturel et naturel. (Image Credit & Copyright: Jeff Dai (TWAN)) 16 mai 2019 |
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Quelle est cette planète? C'est la Terre! Cette image en fausses couleurs montre l'apparence de la Terre en ultraviolet. Cette image est historique parce qu'elle a été prise depuis la surface de la Lune par le seul observatoire astronomique lunaire de l'humanité. Même si peu de rayonnement UV traverse l'atmosphère terrestre, il peut provoquer des coups de soleil douloureux. L'hémisphère de la Terre qui fait face au Soleil réfléchit vers l'espace une grande quantité du rayonnement UV, mais ce qui est peut-être plus intéressant est l'hémisphère opposé au Soleil. Il y a aussi des rubans de lumière ultraviolette. Ces rubans proviennent des aurores polaires produites par les particules chargées du vent solaire. Mars, Saturne, Jupiter et Uranus figurent aussi parmi les planètes qui produisent des aurores en ultraviolet. (Crédit d'image: G. Carruthers ( NRL ) et al., Caméra ultraviolet extrême , Apollo 16 , NASA) 28 octobre 2018 REPRISE de l'image du 1er juillet 2000 avec un texte légèrement différent. |
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De grandes régions de notre planète sont parfois le théâtre de violents incendies. Mais qui dit incendie dit aussi oxygène, car le feu ne peut se propager sans ce gaz. Et qui dit oxygène dit aussi indicateur de la présence possible de la vie. Donc, si on détecte un incendie sur une exoplanète, il la probabilité d'y trouver des formes de vie semblables à celles de notre planète augmente. La majeure partie des terres immergées a été ravagée par des incendies à un moment ou un autre dans le passé. Malgré les nombreuses tragédies qu'elles ont causées, les incendies font partie du cycle naturel des écosystèmes et sont donc nécessaires. La saison des incendies de l'an 2000 aux États-Unis a été l'une des pires de son histoire, brûlant une superficie équivalente à celle du New Jersey (22 608 km2). Les plus gros incendies de forêt sont habituellement allumés par des éclairs et on peut les voir depuis l'espace. Cette photographie a été prise dans la vallée de Bitterroot au Montana. Deux wapitis tentent d'échapper aux ravages du feu en se tenant dans la rivière. (Credit: John McColgan (AFS, BLM)) 26 aout 2018 REPRISE du 1er septembre 2013 et du 21 novembre 2000 |
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Combien d'éléments intéressants pouvez-vous trouver sur cette image? Une aurore boréale, la lumière du ciel nocturne, l'un des plus vieux cratères d'impact de la Terre, de la neige et de la glace, les lumières des cités et enfin une partie de la Station spatiale internationale. La plupart de ces caractéristiques ont leurs propres couleurs. L'aurore est verte à sa base et rouge à son sommet. La lumière du ciel nocturne au-dessus de la courbure de la Terre est orangée. Le cratère circulaire Manicouagan situé au Québec est visible au bas de l'image à droite. Sa bordure apparait blanche parce qu'elle est recouverte de neige et de glace. Le diamètre de ce cratère est d'environ 100 km et il est âgé de 214±1 années. Bien sûr, les étoiles sont les petits points lumineux que l'on voit sur fond de ciel noir. Les lumières des cités sont les taches jaunâtres que l'on voit sur le sol de notre planète. Finalement, la Station spatiale internationale au haut de l'image arbore une couleur de bronze. Cette image a été captée depuis une partie de la station en 2012. (Image Credit: NASA) |
La nuit, quel est l’aspect de la Terre depuis une orbite basse? Vous le sauriez si vous étiez à bord de la Station spatiale internationale. Elle fait le tour de la Terre en seulement 90 minutes et quelquefois les astronautes à bord capturent des séquences d’images que l’on transforme ensuite en vidéo. Cette vidéo en accéléré nous présente plusieurs paysages lointains de la Terre la nuit. La vidéo commence d’abord en nous montrant des aurores vertes et rouges qui sont visibles au-dessus de nuages blancs dans la partie supérieure gauche du cadre de l’image. Mais, les lumières des villes apparaissent rapidement et on reconnait facilement que la station survole l’Amérique du Nord passant ensuite au-dessus de la Floride. Dans la deuxième séquence, la station survole l’Europe, puis l’Afrique où elle passe au-dessus du Nil. De brefs éclairs des tempêtes sont aussi visibles. On peut aussi voir au loin des étoiles dans la lueur verdâtre et dorée de l'atmosphère de la Terre. (Video Credit: NASA, Gateway to Astronaut Photography; Music: The Low Seas (The 126ers)) 12 mars 2018 |
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Le satellite japonais Himawari-8 en orbite géostationnaire au-dessus de l'océan Pacifique et c'est lui qui a capté les images utilisées pour réaliser cette vidéo de cinq secondes en accéléré où l'on voit une journée entière s'écouler. Le Soleil se lève à droite et se couche à gauche, illuminant ainsi la moitié de la Terre au milieu de la vidéo. En y regardant de près, on peut voir l'image du Soleil réfléchie par l'atmosphère terrestre, c'est le spot brillant qui traverse l'image. Mais, il est facile d'apercevoir l'ombre de la Lune qui se déplace rapidement et en diagonal vers la droite. La Lune était alors directement entre la Terre et le Soleil, ce qui a produit l'éclipse de Soleil de l'an dernier, où plusieurs ont pu assister à une éclipse totale. Le mois prochain, une éclipse comme celle-ci traversera le territoire des États-Unis. (Image Credit: Himawari-8, NASA's SVS (GSFC)) 17 juillet 2017 |
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Pouvez-vous trouver votre pays favori ou encore votre ville? Étonnamment, sur cette image globale de la Terre, les lumières des cités rendent cette recherche fort possible. L'éclairage artificiel marque particulièrement les régions développées et densément peuplées de la surface de notre planète, en particulier les régions côtières de l'Europe, l'est des États-Unis et le Japon. Plusieurs grandes villes sont situées près des rivières et des océans en raison du commerce facilité par la navigation. Les zones les plus sombres sont surtout situées dans les régions centrales de l'Amérique du Sud, de l'Afrique, de l'Asie et de l'Australie. Cette image composite a été créée à partir de photographies captées lors de période sans nuages en avril et en octobre 2012 par le satellite Suomi-NPP à l'aide de l'instrument VIIRS (Visible Infrared Imaging Radiometer Suite). Ce satellite circule sur une orbite passant par les pôles à 824 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre. (Image Credit : NASA, NOAA NGDC, Suomi-NPP, Earth Observatory, Data and Processing: Chris Elvidge and Robert Simmon) |
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Combien de kilomètres devez-vous parcourir pour vous rendre sous un ciel nocturne naturel? En utilisant un code de couleur, cette mappemonde (version plus grande ici) illustre l'effet de l'éclairage artificiel sur l'apparence visuelle du ciel nocturne. Cette carte est basée sur des données en haute résolution recueillies par des satellites récemment sur des milliers de sites. Le code des couleurs pour un lieu indique le degré de pollution. Par exemple, l'aspect du ciel naturel est altéré dans les zones peintes en jaune. Dans les zones rouges, la Voie lactée est masquée par le brouillard lumineux artificiel. On constate que plus du tiers de l'humanité ne peut plus admirer la galaxie dans laquelle nous vivons. Ce tiers inclut 60% pour cent des Européens et 80% des Américains qui vivent dans des zones densément peuplées et polluées par la lumière de leurs villes. (Image Credit & License: F. Falchi et al., Light Pollution Atlas, ISTIL) |
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Regardant vers le sud depuis une altitude de 400 km, l'astronaute Scott Kelly a capté cette impressionnante photographie en juillet 2015 lors de son séjour sur la Station spatiale internationale. L'éclairage urbain est celui de Tokyo de même que celui des cités du centre et du sud du Japon. Un étroit bandeau de lumière du ciel nocturne flotte au-dessus du limbe de la Terre en avant des étoiles de la constellation australe du Centaure. Devant les panneaux solaires, on peut voir deux vaisseaux spatiaux russes amarrés : Soyouz, au bas de l'image, et Progress à l'arrière. Après avoir vécu sur la Station spatiale internationale pendant un an, Scott Kelly est revenu sur Terre le 2 mars 2016. (Image Credit: NASA, Scott Kelly ) 5 mars 2016 |
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Les admirateurs de la Terre ont sans doute reconnu sur l'image de gauche la plus haute montagne de notre planète, le mont Everest de la chaine de l'Himalaya. Les trois photos présentées proviennent de l'organisation «The World at Night» (TWAN). Baigné dans les nuages, le sommet de l'Everest s'élève à 8848 m au-dessus de niveau de la mer. On voit sur la photo du centre un filé d'étoiles au-dessus du volcan Mauna Kea qui a donné naissance à l'ile d'Hawaï. Couvert d'observatoires astronomiques, son sommet repose à 4207 m (selon Wikipédia) au-dessus du niveau de la mer. Mais, si on mesure la hauteur à partir de la base située sous l'océan, la hauteur de la montagne formée par le Mauna Kea et le Mauna Loa est d'environ 17 km (selon l'USGS). Il s'agit donc de la plus grande montagne de notre planète. Sous l'arche de la Voie lactée, la montagne de la photographie de droite est le volcan Chimborazo situé dans les Andes équatoriennes. C'est le sommet le plus élevé de l'Équateur s'élevant à 6268 m au-dessus du niveau de la mer. Cependant, puisque la Terre est une sphère aplatie (un ellipsoïde), son rayon à l'équateur est plus grand de 21 km qu'à l'équateur qu'aux pôles. En conséquence, le sommet du Chimborazo est plus loin du centre de la Terre d'au moins 2000 m que le sommet de l'Everest. Le sommet du Chimborazo est donc celui de notre planète qui est le plus près des étoiles. (Image Credit & Copyright: Jeff Dai, O Chul Kwon, Stéphane Guisard (Los Cielos de America), TWAN) 25 février 2016 |
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Les mégapoles américaines la nuit depuis l'espace. Pouvez-vous identifier l'une des grandes villes du nord-est des États-Unis sur cette photographie? C'est surement possible, car les principales citées sont visibles grâce à l'éclairage de nuit, de droite à gauche : New York, Philadelphie, Baltimore, Washington, Richmond et Norfolk. Ne cherchez pas Boston, la ville qui est le plus au nord du corridor Bos-Wash. Elle n'est pas sur cette photographie. Cette photo a été captée en 2012 depuis la Station spatiale internationale. Les panneaux solaires visibles sur la photo sont ceux de deux vaisseaux cargos Progress du programme spatial soviétique. Presque 20 % de la population des États-Unis habite dans les mégapoles du corridor Bos-Wash qui ne représentent qu'environ 2 % de la superficie du territoire américain. Environ 10 % des plus grandes compagnies du monde ont leur siège social dans le corridor Nord-Est et dans la côte Est des États-Unis. Certaines villes du corridor Bos-Wash sont aussi situées dans le corridor Nord-Est. La presque continuité de l'éclairage urbain semble confirmer une prédiction des années 1960 qui affirmait que cette région deviendrait un jour une immense super citée. (Image Credit: NASA, International Space Station) 24 février 2016 |
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Depuis la surface de la Lune, vous ne verriez jamais la Terre se lever ou se coucher1. En effet, si vous étiez sur la Lune, la Terre serait soit invisible depuis la surface de sa face cachée ou elle serait suspendue en permanence dans le ciel depuis l'autre face. En effet, la Lune fait toujours face à la Terre sur son orbite. Curieusement, cette image montre vraiment un lever de terre au-dessus du limbe lunaire et c'est possible parce qu'elle a été depuis un vaisseau spatial en orbite autour de la Lune, la sonde LRO (Lunar Reconnaissance Orbiter). D'ailleurs, LRO se déplace si rapidement autour de la Lune qu'elle pourrait réaliser une photo de la Terre comme celle-ci toutes les deux heures environ. Cette image d'un coucher de Soleil a été captée par LRO il y a trois mois. En revanche, depuis la Terre, nous pouvons voir le coucher ou le lever de la Lune à peu près tous les jours en raison de la rotation de notre planète sur elle-même. LRO a été lancé en 2009 afin de créer une carte tridimensionnelle détaillée de la surface de la Lune. On lui a aussi confié la mission de rechercher des sources d'eau et des sites d'alunissage pour les astronautes des missions à venir. (Image Credit: NASA/GSFC/Arizona State U./Lunar Reconnaissance Orbiter) |
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C'était la nouvelle lune le 16 juillet dernier. Sa face visible familière depuis la Terre était dans l'ombre. Mais, situé à plus de 1,5 million de kilomètres, le télescope EPIC (Earth Polychromatic Imaging Camera) du satellite DSCOVR (Deep Space Climate Observatory) a aujourd'hui capturé cette image de la Lune passant devant la Terre. En fait, depuis l'orbite du satellite au-delà de la Lune et entre le Soleil et la Terre, c'est la face cachée de la Lune pleinement illuminée qui lui faisait face. Seulement connue depuis l'aube de l'ère spatiale, la face cachée de la Lune est presque dépourvue des mers lunaires sombres qui occupent une grande partie de l'hémisphère qui nous fait face. On voit cependant très bien la tache sombre de Mare Moscoviense (mer de Moscovie) en haut à gauche. Le pôle Nord de la Terre est situé aux environs de 11 heures et près du centre de l'image c'est l'ouragan Dolores qui rend visite à l'Amérique du Nord. Un léger décalage de couleur est visible le long du limbe lunaire. Ce décalage provient du mouvement de la Lune et de la superposition des poses séparées prises en rafale par le télescope avec différents filtres de couleur. La vocation première de DSCOVR est de surveiller le vent solaire et la Terre afin qu'on puisse produire des prévisions météorologiques spatiales, mais environ deux fois par année, le satellite peut capturer des images semblables lorsqu'il traverse le plan orbital de la Lune. (Image Credit: NASA, NOAA/DSCOVR) 7 aout 2015 |
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Si vous étiez à bord de la Station spatiale internationale et que vous regardiez vers la Terre à travers le hublot, c'est ce que vous verriez à l'instant même. Il y a deux semaines, la capsule télécommandée Dragon développée par la société SpaceX a apporté sur la station des caméras High Definition Earth Viewing (HDEV) qui retransmettent en direct des images de la Terre. Si elle est en fonction, la transmission alterne entre les quatre caméras qui nous présentent chacune une perspective différente. Vous pourrez alors voir des nuages blancs, des terres brunes et des océans bleus défiler sous vos yeux. L'image devient toute noire lorsque la Station spatiale internationale est du côté non éclairé de la Terre, mais cela ne dure que 45 minutes, car la station fait le tour du globe en seulement 90 minutes. Si vous voulez connaître la position actuelle de la Station, allez sur ce site qui par ailleurs présente aussi la vue en direct de la Terre. Si l'image devient grise, c'est soit un intermède entre deux caméras ou bien que la communication est temporairement rompue. Des améliorations seront apportées au projet HDEV. On étudiera notamment l'effet des radiations de haute énergie sur les images afin de déterminer la meilleure caméra possible. On tentera aussi de déterminer quelles images sont les plus populaires. (Credit: NASA, UStream, HDEV Project) 14 mai 2014 |
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Le satellite météo russe Elektro-L se balade sur une orbite géostationnaire à quelque 36 000 km au-dessus de l'équateur et il capte toutes les 30 minutes une photographie à haute résolution de notre magnifique planète. Mais, réaliser une photo qui montre l'hémisphère entier éclairé par la lumière solaire ne peut se faire que deux fois dans l'année, soit aux équinoxes. En effet, à ce moment l'axe de rotation de notre planète est perpendiculaire à la ligne qui joint le Soleil et la Terre et les deux pôles sont en conséquence éclairés. Cette photo de la Terre a été prise par Elektro-L le 22 septembre 2013, journée qui correspondait au début de l'automne pour l'hémisphère nord. Pour un bref instant cette journée-là, le Soleil était directement à l'arrière du satellite et on peut voir sur cette vidéo en accéléré le reflet de la lumière sur celui-ci se déplacer sur l'équateur. (Image Credit: Roscosmos / NTSOMZ / zelenyikot.livejournal.com Courtesy: Igor Tirsky, Vitaliy Egorov) 28 septembre 2013 |
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Ce collage a été réalisé en utilisant plus de 1400 photographies envoyées par des citoyens de la Terre lors de l'événement «clin d'œil à Saturne» du 19 juillet 2013. L'image de ce collage correspond en gros à l'aspect de la Terre vue par la sonde Cassini depuis son orbite autour de Saturne, c'est-à-dire un petit point bleu dans le ciel. Le fichier original de toutes ces photos fait 28 M et vous pouvez le télécharger. (Credit: NASA, JPL-Caltech, Cassini Project, Denizens of Earth) 24 aout 2013 |
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Une première dans l'histoire du système solaire! Notre planète la Terre a été photographiée le même jour par deux sondes interplanétaires lointaines, l'une en orbite autour de Mercure et l'autre autour de Saturne. Vous l'aurez sans doute reconnu, la photo de droite provient de Cassini qui orbite autour de Saturne. On n'y voit qu'un point bleu pâle. Celle de droite a été captée par Messenger. On peut voir la Terre et la Lune sur la photo prise par Messenger. Cette photo surexposée a été prise le vendredi 19 juillet 2013 alors qu'on avait programmé la sonde pour qu'elle recherche d'éventuels satellites minuscules autour de Mercure. Ce même jour, plusieurs humains ont pris de nombreuses photographies de Saturne. (Image Credit: Cassini Imaging Team, SSI, JPL, ESA, NASA & NASA/JHU Applied Physics Lab/Carnegie Inst. Washington ) 23 juillet 2013 |
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Voilà l'image dont l'APOD a parlé le 19 juillet 2013. Vous êtes tous sur le petit spot lumineux en haut à gauche et ceux qui ont marché sur la Lune étaient sur l'autre spot lumineux de cette photo prise par Cassini, la sonde qui est en orbite autour de Saturne. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute) 22 juillet 2013 |
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La frontière
qui démarque la partie éclairée de la partie sombre
d’un astre se nomme le «terminateur».
Sur un astre sans atmosphère comme la Lune, le terminateur forme
une ligne mince bien définie. Mais pour la Terre, ce n’est
pas le cas. La diffusion de
la lumière par notre atmosphère produit un dégradé de
lumière. Cette transition graduelle de l’obscurité est
bien connue sous le nom de crépuscule.
Cette photographie numérique a été prise en juin 2001
depuis la Station
spatiale internationale qui est en orbite autour de la Terre à une
altitude moyenne de 333 km. (Credit: ISS
Crew, Earth Sciences
and Image Analysis Lab, JSC, NASA) 6 avril 2013 REPRISE : 27 décembre 2007, 11 juin 2005 et 24 avril 2003. |
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On peut admirer plusieurs merveilles lorsqu’on est en orbite autour de la Terre. L’animation de ces merveilles qui nous est présentée a été construite à partir de photos captées depuis la Station spatiale internationale et elle est accompagnée d’une musique enlevante. On voit les nuages blancs défilés, les lumières orange des cités, des éclairs d’orage et le bleu foncé des océans. À l’horizon, la brume dorée de la mince atmosphère terrestre est souvent décorée d’aurores polaires dansantes. Les aurores vertes se produisent plus près de sol alors que les rouges et les pourpres se produisent typiquement à des altitudes où évolue la Station spatiale internationale. La vague lumineuse inquiétante qui termine chaque séquence est simplement l’aube, car la lumière solaire se pointe toutes les 90 minutes sur la Station spatiale internationale. (Video Credit: Gateway to Astronaut Photography, NASA ; Compilation: Bitmeizer (YouTube); Music: Freedom Fighters (Two Steps from Hell)) 31 mars 2013 REPRISE du 5 mars 2012 |
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Cette mosaïque de la Terre entière vue de nuit et sans nuages provient de photos prises en avril et en octobre 2012 par le satellite Suomi NPP. Ce satellite de la NASA est en orbite héliosynchrone à une altitude d'environ 824 km. Les images de cette mosaïque ont été captées par l'instrument VIIRS (Visible Infrared Imaging Radiometer Suite). Cet instrument a une bien meilleure sensibilité et une résolution largement supérieure comparées à celles des appareils des satellites DMSP (Defense Meteorological Satellite Program) qui ont par le passé réalisé de pareilles images. Il a aussi d'autres avantages comparés aux appareils photo de la Station spatiale internationale. En effet, la station passe au-dessus du même endroit sur terre chaque deux ou trois jours, alors que Suomi-NPP est au-dessus du même point de la Terre deux fois par jour, environ à 1 h 30 et 13 h 30, heure locale. Les lumières indiquent les positions des grandes villes et donc la répartition de l'humanité sur notre planète. Parmi les nombreuses images de notre planète vue la nuit de l'espace, celles prises par le satellite Suomi NPP sont sûrement les plus intéressantes. (Image Credit : NASA, NOAA NGDC, Suomi-NPP, Earth Observatory, Data and Processing: Chris Elvidge and Robert Simmon) 7 décembre 2012 Vous pouvez comparer cette photo avec celle prise en 1996 et lire un autre texte sur la pollution lumineuse. |
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On reconnait du premier coup d'œil grâce à la Tour Eiffel qui domine le paysage terrestre les lumières de Paris. Cette photo a été captée le 25 mars depuis le sommet de la Tour Montparnasse haute de 210 m. Outre la Tour Eiffel, on voit sur la droite le dôme des Invalides et la voie colorée très lumineuse et aérienne de la ligne 6 du métro parisien. On peut même voir l'Arc de triomphe près de l'horizon sur la droite. Les lumières au-dessus de l'horizon sont peut-être plus simples à identifier. Il s'agit d'une conjonction triple entre Vénus (en haut), Jupiter et un jeune croissant de Lune. Cette conjonction était visible de partout sur Terre. (Image Credit & Copyright: Serge Brunier (TWAN)) 31 mars 2012 |
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Voici l’une des images les plus détaillées de notre planète, la Terre. Cette nouvelle version de la Bille bleue (The Blue Marble) a été créée à partir des photographies prises dans les domaines du visible et de l’infrarouge par l’instrument VIIRS (Visible/Infrared Imager Radiometer Suite) du satellite Suomi NPP. On trouve sur cette image plusieurs détails de la Terre. Le satellite Suomi NPP lancé en octobre 2011 a été renommé la semaine dernière en hommage à Verner Suomi, reconnu comme le père de la météorologie par satellite. On a utilisé les données recueillies lors de 4 orbites du satellite au début de janvier pour construire numériquement cette mosaïque. Plusieurs des formations principales de l’Amérique du Nord et de l’hémisphère ouest sont visibles en particulier sur cette version en haute résolution. Il existe plusieurs versions de la Bille bleue, dont certaines, avec une résolution encore plus grande. (Image Credit: NASA/NOAA/GSFC/Suomi NPP/VIIRS/Norman Kuring) 30 janvier 2012 |
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Les astronautes à bord de la Station spatiale internationale font le tour de la Terre en seulement 90 minutes et on aimerait bien voir ce qu’ils voient. C’est maintenant partiellement possible grâce aux images qui ont été réunies dans cette vidéo. Les 18 séquences de cette vidéo nous présentent plusieurs merveilles : des aurores polaires rouges et vertes, de nombreuses villes éclairées, les rivages des continents et des étoiles. Des parties de la station occupent souvent le sommet des images et on voit parfois les panneaux solaires changer d’orientation. (Video Credit: Expedition 28 & 29 Crews, ISAL, NASA's JSC; Compilation and Editing: Michael König; Music: Do Dekor (Jan Jelinek), faitiche) 21 novembre 2011 |
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Avez-vous déjà rêvé de voler très haut au-dessus de notre planète, la Terre? C’est ce que font les astronautes à bord de la Station spatiale internationale qui ont le privilège de faire le tour de la Terre en seulement 90 minutes. Cette animation a été réalisée en utilisant plusieurs photographies prises depuis la Station spatiale internationale. On peut évidemment voir défiler les lumières des villes ainsi que des étoiles familières de certaines constellations alors que la Station spatiale internationale est du côté non éclairé de la Terre. L’arc coloré que l’on aperçoit au-dessus de l’horizon courbé est produit par les gaz tenus de la haute atmosphère. En regardant vers la Terre, on peut voir défiler des nuages, des étendues océaniques, de grandes et moins grandes villes éclairées ainsi que des nuages d'orages parsemés d'éclairs. Le début de la vidéo montre le nord de l'océan Pacifique, puis le nord-ouest des États-Unis suivi de l'ouest de l'Amérique du Sud et se termine près de l'Antarctique avant de voir le Soleil apparaître. (Image Credit: NASA; Acknowledgement: Infinity Imagined) 27 septembre 2011 |
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Les constellations de lumières que l'on voit sur cette image ne sont pas celles que l'on peut voir en regardant le ciel depuis le sol de notre planète. Ce sont plutôt les lumières des États-Unis que l'on peut voir depuis la Station spatiale internationale. La photographie a été prise alors que la station était au-dessus de la côte du Golfe le 29 octobre dernier : on voit la démarcation entre le continent et la mer qui traverse l'image à la verticale. La structure blanche amarrée à la station est le vaisseau russe Soyuz. On reconnait sous le panneau solaire de gauche de Soyuz les lumières de ville Nouvelles-Orléans. Plus au nord, on trouve les villes Mobile et Alabama alors que les lumières de Houston sont plus à l'ouest, vers le bas de la photo. La ligne lumineuse au nord de Nouvelles-Orléans provient de l'autoroute 55 qui relie cette ville aux villes de Jackson (Mississippi) et de Memphis (Tennessee). Bien entendu, toutes ces lumières correspondent à des villes densément peuplées. Le 2 novembre 2010 a été la journée célébrant la première décennie de présence humaine sur la Station spatiale internationale. (Credit: ISS Expedition 25, NASA) 4 novembre 2010 |
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Vous souvenez-vous de la mosaïque réalisée par Rob Stevenson et publiée le 16 juin 2010 pour souligner le quinzième anniversaire de l'APOD. Et bien, il récidive une autre fois en reprenant la photo de la Terre prise par l'équipage d'Apollo 17 en 1972, photo que l'on a nommée «la bille bleue» et qui est l'une des photos la plus reproduites des temps modernes. Pour construire sa mosaïque, Rob Stevenson a utilisé plus 5000 images de la Terre et de l'espace. (Credit: Apollo 17 Crew, NASA; Photographic Mosaic & Digital Copyright: Rob Stevenson) 13 juillet 2010 |
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Vous reconnaissez sans doute
l’objet sombre qui se détache de la lumière bleue près
du terminateur terrestre.
C’est évidemment une navette spatiale, Endeavour pour être
plus précis. La lumière bleue provient de la mésosphère,
la blanche de la stratosphère et
l’orange vient de la troposphère la
couche atmosphérique la plus rapprochée de la surface de
la Terre. Cette mission d’Endeavour permettra de livrer le module
Tranquility à la Station spatiale internationale. La photo a été prise
par les astronautes de la Station spatiale internationale. (Credit: Expedition
22 Crew, NASA) 16 février 2010 |
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Ce magnifique panorama nous
montre un ciel étoilé au-dessus du Toit
du Monde, le mont
Everest. La photo a été prise en novembre 2009 près
de Namche
Bazar au Népal. C’est grâce au clair de Lune que
l’on peut voir les sommets de l’Everest (8840
m) et de Lhotse (8516
m) à gauche ainsi qu’un monument religieux bouddhiste nommé stupa situé sur
la piste qui mène au camp de base des expéditions vers l’Everest.
La lumière dans la vallée provient du monastère
Tengboche. Ce monastère est aussi sur la piste menant au sommet
de l’Everest, à une altitude d’environ 4000 m. Dans
le ciel, on voit de gauche à droite l’étoile Capella de
la constellation du Cocher,
l’étoile géante rouge Aldébaran de
la constellation du Taureau,
l’amas ouvert des Pléiades puis l’étoile Menkar
(Apha Ceti) de la constellation de la Baleine et
l’étoile alpha de la constellation du Phénix.
On peut les textes qui identifient les sommets et les astres en passant
le curseur au-dessus de la photo. (Credit & Copyright: Babak
Tafreshi (TWAN)) 5 décembre 2009 |
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Bye bye la Terre! Le 13 novembre
2009, le vaisseau
spatial Rosetta a pour la dernière fois frôlé la
Terre et bénéficié de son assistance gravitationnelle
pour se propulser vers les confins du système solaire. L’image
du Jour qui a été captée par Rosetta est un croissant
de Terre qui met en scène le pôle Sud. Le vaisseau Rosetta
a été lancé le 2 mars 2004 par une fusée Ariane
5. Le vaisseau a déjà utilisé l’assistance
gravitationnelle de la Terre pour l’amener dans
le voisinage de Mars. Cette dernière poussée devrait
le propulser à son dernier rendez-vous avec la comète Churiymov-Gerasimenko en
2014. L’an dernier, Rosetta a rendu visite à l’astéroïde 2867 Steins et
elle rendra visite l’an prochain à un autre astéroïde
peu connu, 21 Lutetia.
Si tout se déroule comme prévu, Rosetta devrait relâcher
une sonde nommée Philae qui se posera à la surface de la
comète de 15 km en 2014. (Credit & Copyright: ESA (MPS for OSIRIS Team), MPS/UPD/LAM/IAA/RSSD/INTA/UPM/DASP/IDA) 23 novembre 2009 Le nom du vaisseau vient de la pierre de Rosette découverte par Champollion. Philae est une île située sur le Nil où les inscriptions gravées dans un obélisque ont aidé Champollion à décrypter les hiéroglyphes. |
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De nouveau, le projet mondial Globe
at Night invitait les habitants de la planète Terre à participer à l’évaluation
de l’étendue de la pollution lumineuse artificielle de
notre civilisation en observant la constellation d’Orion entre
le 16 et le 28 mars 2209. Toutes les instructions pour transmettre
les données d’observation sont clairement expliquées
sur le site du projet. L’image du jour montre les résultats
obtenus en 2008. Plusieurs régions du globe ne sont tout simplement
pas inscrites sur la carte faute de participants. En cette année
mondiale de l’astronomie, la participation sera peut-être
meilleure. (Credit & Copyright: Globe
at Night Project, UCAR, International
Year of Astronomy 2009) 18 mars 2009 |
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Image
de la Terre la nuit. Le montage, fait à partir de centaines
de photographies de programme DMSP («Defense
Meteorological Satellites Program»), montre les endroits
les plus éclairés de notre Planète. (Credit:
C. Mayhew & R.
Simmon (NASA/GSFC), NOAA/NGDC, DMSP Digital
Archive) 5 octobre 2008 REPRISE : 1 octobre 2006, 22 aout 2004, 10 aout 2002 et 27 novembre 2000, il y deux photos différentes. |
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Vidéo montrant la rotation
de la Terre. La vidéo a été réalisée à partir
des photographies de la sonde Galileo prises à la fin des années
1990. (Crédit: NASA, JPL, Doug
Ellison) 14 mai 2007 |
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Magnifique photographie de la
planète Terre depuis l’espace. Cette photographie
provient de la mission Apollo 17 en 1972. (Credit: Apollo
17 Crew, NASA) 25 mars 2007 REPRISE : 2 janvier 2005, 4 février 2001, 31 janvier 1999, 26 octobre 1997 et 19 aout 1996 |
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Image de la Terre
la nuit. Le montage, fait à partir de centaines de photographies
de programme DMSP («Defense
Meteorological Satellites Program»), montre les endroits
les plus éclairés de notre Planète. (Credit:
C. Mayhew & R.
Simmon (NASA/GSFC), NOAA/NGDC, DMSP Digital
Archive) 1er octobre 2006 REPRISE : 22 aout 2004, 10 aout 2002 et 27 novembre 2000 |
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Difficile à croire, mais
cette image est vraiment une photographie de la Terre réalisée
depuis l’espace. Non, l’appareil photo n’est pas défectueux,
il est simplement ajusté pour répondre au rayonnement gamma
dont l’énergie tourne autour des 35 millions d’électronvolts
(MeV) au lieu des quelques électronvolts (eV) de la lumière
visible. Le rayonnement gamma émis par notre planète est
heureusement très faible. Il a fallu accumuler 7 années
de données recueillies par le satellite CGRO («Compton
Gamma Ray Observatory») pour réaliser cette image.
Le rayonnement gamma est essentiellement émis à partir
de la haute atmosphère. Le rayonnement gamma est produit par l’interaction
des rayons cosmiques avec les atomes de l’atmosphère. L’étude
de ce rayonnement peut nous aider à mieux déterminer les
sources des rayons cosmiques, pulsars, rémanents de supernovae
ou trous noirs. (Credit: Dirk Petry (GLAST Science
EUD, EGRET, NASA) 3 juin 2006 REPRISE : 31 mars 2005 |
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L’Antarctique est-il en
train de fondre? Depuis des millions d’années, le continent
qui occupe le pôle Sud de la Terre est recouvert d’une
gigantesque couche de glace. Le satellite GRACE (Gravity
Recovery And Climat Experiment) est capable de réaliser
des mesures précises des variations de la gravité à la
surface de notre planète. Ces mesures indiquent que l’immense
glacier qui recouvre l’Antarctique pourrait avoir perdu assez
de masse pour entraîner une élévation annuelle
moyenne du niveau des mers de 1,2 millimètre entre 2002 et 2005.
C’est peu, pensez-vous? C’est tout de même un volume
qui correspond à 150 billions de litres (150 avec 12 zéros,
soit 150 x 1012) avec une incertitude passablement grande
d’environ 80 billions de litres. Cette quantité d’eau
est équivalente à la quantité totale que consomment
les Américains en trois mois. La photo du jour montre un iceberg,
une partie très petite de l’Antarctique. Ce continent
est maintenant sous surveillance, car les données qu’on
y recueille nous aideront à prédire les tendances du
climat à long terme. (Credit: Ben Holt Sr. (South Pasadena, GRACEteam, DLR, NASA) |
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Le point lumineux pâle au
centre de cette photographie est le plus gros caillou du système
solaire. Aucun astéroïde, lune ou noyau de comète
n’est plus gros que lui. Il est plus gros que n’importe quelle planète
tellurique et probablement plus gros que le noyau rocheux des planètes
joviennes, quoique personne ne connaisse leur taille exactement. Avant
que l’on ne découvre une exoplanète tellurique
(Mu
Arae c), c’était même le plus gros caillou connu
de l’Univers. C’est le vaisseau spatial Voyager 1 qui a réalisé cette
image en 1990 alors qu’il était aux confins du système
solaire. Cette roche est si grosse que sa gravité lui a donné une
forme presque sphérique et lui permet de retenir
des gaz lourds près de sa surface. Aujourd’hui, ce caillou
entreprend une autre orbite autour de son étoile centrale, pour
la 5 milliardièmes fois environ, en effectuant un peu plus de
365 rotations sur lui-même à chaque voyage. L’APOD
souhaite une bonne nouvelle année du calendrier
grégorien à tous les habitants de ce caillou que nous
nommons la Terre. (Credit: Voyager 1, NASA) 1er janvier 2006 |
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L’image du jour montre le
continent européen photographié depuis l’espace.
Il s’agit d’un montage de plusieurs images satellites prises
de nuit comme de jour. Un astronaute ne verrait pas le continent de cette
façon. Premièrement, il n’y a aucun nuage et, deuxièmement,
on a rehaussé les contrastes donnant ainsi un aspect irréaliste à l’éclairage
urbain. Malgré cela, on reconnaît aisément les zones
densément peuplées de l’Europe. L’éclairage
urbain de l’image a été obtenu en utilisant les
données du programme satellite météorologique de
l’armée américaine (DMSP). (Illustration
Credit & Copyright: Planetary
Visions Ltd.; Courtesy: Kevin M. Tildsley) 7 décembre 2005 |
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Cette très belle vue aérienne
nous montre les sommets enneigés des montagnes népalaises de
la chaîne
de l’Himalaya. Le point le plus élevé de la photo
est le mont Dhaulagiri,
le septième plus haut sommet de notre planète. On peut
admirer au premier plan le sud du plateau
tibétain de la Chine. On pourrait croire que cette photo a été prise
depuis un avion volant à haute altitude, mais ce n’est pas
le cas. Elle a été prise avec un appareil photo 35 mm muni
d’un téléobjectif par l’équipage de l’expédition
1 depuis la Station
spatiale internationale à une altitude d’environ 370
km au-dessus de la Terre. Les montagnes de la chaine de l’Himalaya
ont été formées il y a environ 70 millions d’années
par le phénomène de la tectonique
des plaques de notre planète. C’est la plaque
indienne qui a alors commencé à entrer en collision
avec la plaque
eurasienne. Le soulèvement de l’Himalaya se poursuit
encore au rythme de quelques millimètres par année. (Credit:
Expedition 1, ISS, EOL NASA) 28 mai 2005 REPRISE du 26 décembre 2001 |
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Cette photographie d'un croissant de Terre éclairé par le Soleil a été captée le 22 juin 1996 vers le milieu de la nuit par le satellite géostationnaire GOES-8, deux jours après le solstice d'été de l'hémisphère nord. Les satellites GOES (Geostationary Operational Environmental Satellite) sont utilisés par les services météorologiques américains. Cette reprise est utilisée pour souligner le solstice d'été de l'année 2003 qui a eu lieu le 21 juin 2003 à 19h 10min TU. (Credit: GOES Project, GSFC, NASA) 21 juin 2003 |
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La première image du système Terre-Lune provenant de la planète Mars nous est parvenue ce mois-ci. Elle a été prise par la caméra du vaisseau Mars Global Surveyor qui est en orbite autour de Mars. Bien que l'image soit un peu floue, on aperçoit à gauche l'Océan Pacifique, l'Amérique du Sud, une partie de l'Amérique du Nord et quelques nuages. La Lune est visible en haut à droite, mais si vous y distinguez le cratère Tycho comme le prétendent les éditeurs de l'APOD, vous avez de bons yeux! La Terre a déjà été photographiée depuis la Lune, plus d'une fois. Des vaisseaux d'exploration du système solaire nous ont aussi fait parvenir des photos : Mariner 10 et Nozomi. (Credit: MSSS, JPL, NASA) 26 mai 2003 |
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Cette image construite numériquement rappelle les images prises depuis l'espace de l'époque des missions Apollo. Cette image a été créée par les scientifiques du laboratoire de recherche atmosphérique du Goddard Space Flight Center en réunissant des données de multiples sources : les satellites GEOS (Geostationary Operational Environmental Satellite), du SeaWiFS (Sea-viewing Wide Field-of-view Sensor), des satellites POES (Polar Orbiting Environmental Satellites) et un modèle d'élévation de terrain provenant de la topographie de l'USGS. Les zones forestières sont colorées en vert alors que la végétation clairsemée est jaune. La hauteur de montagnes et la profondeur des vallées ont été multipliées par 50 afin de rendre visible le relief vertical. Le gros nuage spiral en bordure de la côte ouest du Mexique est l'ouragan Linda. (Credit: R. Stockli, A. Nelson, F. Hasler, NASA/ GSFC/ NOAA/ USGS ) 26 avril 2003 |
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Non, ce n'est pas un objet céleste que l'on peut observer avec un télescope! Il s'agit de la constellation de lumières de la ville anglaise de Londres captée par un appareil photo numérique à bord de la Station spatiale internationale en février 2003. Le nord est en haut et légèrement à gauche de cette image. L'autoroute M25 (pas Messier 25) qui encercle Londres est plus visible au sud de la ville. Encore plus au sud, on peut voir les lumières de l'aéroport de Gatwick et à l'ouest (à gauche) celle d'Heathrow. Si vous connaissez vraiment Londres, l'estuaire plus sombre de la Tamise s'étend à l'est de la ville, à droite sur la photo. On peut même voir (faut vraiment connaître Londres!) les deux «nébuleuses sombres» qui correspondent à «Hyde Park» et «Regents Park» légèrement à l'ouest des lumières du cœur de la ville. (Credit: ISS Crew, Earth Sciences and Image Analysis Lab, JSC, NASA) 11 avril 2003 |
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Cette image de la côte africaine provient d'un assemblage numérique de photographies anciennes prises par divers satellites qui tournent autour de notre planète. On peut admirer d'autres images similaires de n'importe quel lieu sur le site WEB de John Walker «Earth and Moon Viewer». La partie éclairée de l'image du jour provient des photos prises MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) , instrument embarqué sur le satellite Terra (Terra sur le site de la NASA). La partie non éclairée provient des photos captées par les satellites DMSP (Defense Meteorological Satellite Program). Un astronaute ne pourra pratiquement jamais voir la Terre comme cela, car il n'y a aucun nuage dans le ciel! De plus, on a augmenté les contrastes et la luminosité assez fortement. La nature artificielle de cette image semble assez évidente, mais de fausses informations circulent librement sur Internet à son sujet : un jour sans nuages, une photo prise à partir de la navette Columbia, etc. Une autre image aussi populaire montre la Terre entièrement plongée dans le noir, ce qui n'est évidemment pas possible. (Credit: NASA; Copyright: The Living Earth, Inc.; Used with Permission) 24 mars 2003 |
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Lors de la mission astronomique Astro-1 en décembre 1990, les astronautes de la navette spatiale ont photographié la pleine Lune alors qu'elle allait disparaitre sous le limbe de la Terre. On voit les nuages de l'atmosphère de notre planète au premier plan. La stratosphère diffuse fortement la lumière bleue du Soleil à sa base pour devenir plus haut aussi noire que l'espace. (Credit: STS-35 Crew, NASA) 21 septembre 2002 REPRISE du 28 octobre 2000 |
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Aloha! Cette photo de l’archipel d’Hawaii a été captée depuis la navette Discovery en octobre 1988. En plus de ses plages populaires et de ses centres de villégiatures tropicaux, ces îles volcaniques nous offrent des hauts sommets aux cieux secs, sans nuages et exempt de pollution lumineuse. C’est pour cette raison que ces lieux ont été choisis par de nombreuses nations pour y installer des télescopes géants à la fine pointe de la technologie. Par exemple, le sommet du Mauna Kea, sur Big Island (l’île Hawaii) en haut à gauche, abrite plusieurs des grands télescopes : les deux Keck, le télescope Canada-France-Hawaii, l’IRTF (Infrared Telescope Facility) de la NASA, les JCMT et UKIRT, le télescope japonais Subaru et le télescope Gemini (en projet en 2002). Le sommet du volcan éteint Haleakalā sur l’île Maui héberge le Air Force Maui Optical Station et l’observatoire solaire Mees. Mahalo nui loa, ce qui signifie merci beaucoup. (Credit STS-26 Crew, NASA) 27 avril 2002 REPRISE du 16 décembre 1995, du 2 mars 1997 et du 25 juillet 1998. |
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D'où peut bien venir cette coloration noire de l'eau de la baie de Floride? Cette zone sombre de l'eau apparaît sur les images prises par l'instrument SeaWIFS du satellite OrbView-2 (SeaStar dans le texte de l'APOD). Cette image a été prise en février alors que l'eau était à son plus sombre, la visibilité étant inférieure à 3 m. Habituellement, l'eau est transparente et turquoise. On a pris des échantillons de l'eau et des analyses ont été faites. La salinité et l'oxygénation étaient normales. Cependant, il se pourrait bien que le phénomène provienne d'une prolifération d'algues non toxiques. Même si ces algues sont non toxiques, leur prolifération a de réelles conséquences écologiques et économiques. Le poisson normalement abondant de cette région est complètement absent. Des images plus récentes de SeaWIFS ont montré que la nappe d'eau noire s'était fragmentée en de petites poches. (Credit & Copyright: ORBIMAGE, SeaWiFS, NASA) 2 avril 2002 |
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Voici les couleurs réelles de notre planète, la Terre. Ce sont évidemment les océans bleus qui dominent. Sur les continents, le vert des forêts, le brun jaunâtre des déserts et le blanc des glaces occupent la plus grande partie. Çà et là, on peut apercevoir les sommets bruns des montagnes. Les océans sont bleus parce que l'eau est bleue, cela va de soi, mais aussi par leur surface réfléchit la lumière bleue du ciel. C'est la chlorophylle qui peint nos forêts de vert en absorbant la partie rouge du spectre solaire. Cette image a été construite avec les données provenant du spectromètre MODIS (Moderate-Resolution Imaging Spectroradiometer) qui est à bord du satellite Terra en orbite autour de notre planète depuis décembre 1999. On a assemblé plusieurs photos de régions sans nuages prises le jour entre juin et septembre 2001 pour réaliser ce panorama. L'aspect de la Terre est très différent la nuit. (Credit: Reto Stockli (IACETH), MODIS, GSFC, NASA) 5 mars 2002 |
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La Terre est-elle vraiment plus grosse que sa compagne la Lune? On peut répondre visuellement à cette question en unissant deux photographies prises par Mariner 10 en 1973 alors qu'il se rendait vers Vénus et Mercure. Le diamètre de la Lune est un peu supérieur au quart de celui de la Terre (3475 km comparés à 12 756 km pour la Terre), ce qui en fait un très gros satellite pour une si petite planète. Dans le système solaire, seuls Pluton et Charon sont de taille aussi similaire. (Credit: Northwestern University, JPL, NASA) 15 octobre 2001 |
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Où sont parties toutes les étoiles peu lumineuses? En de nombreux endroits sur Terre, surtout dans les cités modernes, on ne voit plus dans le ciel que quelques étoiles lumineuses. Plusieurs citadins ne voient à peu près jamais le ciel fascinant rempli d'étoiles et parcouru par le nuage laiteux de la Voie lactée. Cette carte indique les zones de pollution lumineuse présente à la surface de notre planète. La cause première de cette pollution provient de la lumière artificielle réfléchie par les molécules et les aérosols de l'atmosphère. Les habitants des zones rouges situées dans l'est des États-Unis et dans l'ouest de l'Europe ont au-dessus de leur tête un ciel qui luit en lumière artificielle 9 fois plus que le ciel naturel. Dans ces endroits, aussi bien que dans les zones orangées, le bandeau de la Voie lactée n'est plus visible. L'organisme IDA (International Dark-Sky Association) propose plusieurs solutions pour diminuer la pollution lumineuse, dont des types d'éclairages pour réduire la lumière que est directement dirigée vers les cieux. (Credit & Copyright: P. Cinzano et al., DMSP Satellites, RAS) 27 aout 2001 |
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L'instrument MODIS (MODerate-resolution Imaging Spectroradiometer) à bord du satellite Terra en orbite héliosynchrone à quelque 700 km au-dessus du pôle Nord de la Terre a enregistré cette image de la calotte glaciaire. Chaque pixel de cette image couvre une zone d'environ 1 km2. La glace de mer est blanchâtre alors que les régions non couvertes de glace ou récemment gelées sont noires. Un impressionnant réseau de fissures causées par le mouvement de la glace sur l'océan gelé est visible sous la forme de lignes noires. D'ailleurs ce réseau de fissures est fort semblable à celui présent sur Europe, une lune de Jupiter. (Credit: MODIS, EOS, NASA) 20 octobre 2000 |
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Voilà à quoi ressemblent les États-Unis et une partie du Canada vus de l'espace la nuit. Pouvez-vous identifier quelques villes sur cette image? Les lumières des villes rendent cette tâche possible si on connait bien la géographie de l'Amérique du Nord. Par exemple, Montréal est assez simple à localiser. C'est l'une des villes les plus éclairées du continent. Montréal qui compte 10 fois plus de population que la grande région de New York produit pourtant autant de pollution lumineuse, un gaspillage honteux et une nuisance pour l'astronomie. Cette image est une superposition de plus de 200 photographies prises par les satellites de l'USAF (U.S. Air Force) du programme Defense Meteorological Satellite Program. Les satellites du programme DMSP fournissent de précieux renseignements pour les prédictions météorologiques, pour la répartition des populations, pour l'éclairage des villes et même pour les feux de forêt. (Credit: NOAA/ NGDC, DMSP Digital Archive) 8 juillet 2000 REPRISE : 30 aout 1997 et 17 juin 1996 |
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Pour faire changement, voici une image de la Terre captée à partir d'un observatoire lunaire! Cette image en fausses couleurs montre le rayonnement ultraviolet provenant de la Terre. Nos yeux ne peuvent capter les rayons UV, mais la partie de ce rayonnement provenant du Soleil qui traverse l'atmosphère peut provoquer des coups de soleil douloureux. C'est le spectrographe UV laissé sur le sol lunaire lors de la mission Apollo 16 qui a capté cette image. L'hémisphère terrestre tourné vers le Soleil réfléchit vers l'espace une grande quantité de rayons UV, mais ce qui est tout aussi intéressant est l'hémisphère opposé au Soleil. Il y a aussi des rubans de lumière ultraviolette. Ces rubans proviennent des aurores polaires produites par les particules chargées du vent solaire. (Credit: G. Carruthers (NRL) et al., Far UV Camera, Apollo 16, NASA) 1er juillet 2000 REPRISE du 10 juin 1996 |
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Cette image numérique de notre planète publiée récemment rappelle la photo intitulée la Bille bleue prise le 7 décembre 1972 par l'équipage d'Apollo 17. Pour créer cette image, les chercheurs du laboratoire atmosphérique du Goddard Space Flight Center (GSFC) ont utilisé le modèle topographique de l'USGS avec des données provenant de la famille de satellites météorologiques GOES (Geostationary Operational Environmental Satellite), des capteurs SeaWiFS montés à bord des satellites GeoEye et des satellites POES (Polar Operational Environmental Satellites). L'hémisphère ouest de la Terre est coloré en vert pour la végétation dense et en jaune pour la végétation clairsemée. La hauteur des montagnes et la profondeur des vallées ont été multipliées par 50 afin de rendre visible le relief vertical. Le tourbillon blanc près de la côte ouest du Mexique est l'ouragan Linda. (Credit: R. Stockli, A. Nelson, F. Hasler, NASA/ GSFC/ NOAA/ USGS ) 20 avril 2000 |
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Le spot lumineux au centre de cette image est le plus gros rocher que connaissent les astronomes. Il est plus gros que le plus gros astéroïde, plus gros que le noyau d'une comète et même plus gros que Ganymède, la plus grande lune connue. Personne ne connait exactement la grandeur du noyau des planètes joviennes, mais des données permettent d'estimer leur masse. La masse du noyau de Jupiter serait de 10 à 15 fois plus grande que la masse de la Terre. Même si la taille du noyau de Jupiter est comparable à celle de la Terre, on ne peut le capter sur une photo. C'est Voyager 1 qui a pris cette photo en 1990 alors qu'il se trouvait dans le système solaire externe. Depuis environ 5 milliards d'années, ce gros rocher tourne autour de son étoile. Hier, il était à la position où par convention une nouvelle année du calendrier grégorien débute. Bonne année à tous les habitants qui vivent sur ce gros rocher que nous appelons la Terre. (Credit: Voyager 1, NASA) 2 janvier 2000 REPRISE du 1er janvier 1998 |
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Les astronautes de la mission Apollo 8 ont passé en 1968 la période des fêtes de Noël en orbite autour de la Lune. Ils nous ont capté des images de la Lune et de la Terre qui ont inspiré le monde entier. Alors qu'elle était en orbite autour de la Lune en 1994, le vaisseau Clementine a aussi tourné des appareils photographiques vers la planète d'où elle avait été lancée. C'est grâce à 70 de ces photos en haute résolution que cette mosaïque a été réalisée. Les tourbillons nuageux et les couleurs donnent à la Terre l'apparence d'un joyau suspendu dans l'espace. Les éditeurs de l'APOD vous souhaitent des vœux et de joyeuses fêtes avec cette Image astronomique du Jour. (Credit: The Clementine Project, U.S. Geological Survey) 25 décembre 1999 REPRISE du 25 décembre 1996 |
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La nuit, voilà à quoi ressemble l'Asie vue de l'espace. Même si toute l'Asie n'est pas visible sur cette image, on aperçoit tout de même les lumières de ses principales agglomérations. Cette image est une juxtaposition de plus de 200 photos prises par les satellites du programme DMSP (Defense Meteorological Satellite Program) l'USAF (U.S. Air Force) qui sont en orbite autour de la Terre. Ces satellites aident principalement à comprendre les systèmes météorologiques et à faire des prédictions plus justes, mais aussi à connaitre les distributions de population humaine, les niveaux de luminosité des villes et même à suivre les feux de forêt. (Credit & Copyright: DMSP Digital Archive, NGDC, NOAA) 28 juillet 1999 |
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Voilà le visage de l'Europe la nuit. Pouvez-vous localiser votre ville préférée? Même si ce n'est pas l'Europe entière qui s'y trouve, l'éclairage des villes pourrait rendre cette tache possible. Cette image est en fait une mosaïque construite à partir de plus de 200 photographies captées par des satellites en orbite autour de la Terre. Le montage a été réalisé par le département des satellites météorologiques (le DMSP, Defense Meteorological Satellite Program) de l'USAF (United States Air Force). Les satellites du DMSP contribuent à la compréhension et à la prédiction des phénomènes météorologiques en plus de fournir des informations précieuses sur les densités de population humaine, de la pollution lumineuse causée par les villes et même des feux de forêt. (Credit & Copyright: DMSP Digital Archive, NGDC, NOAA) 16 mai 1999 |
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Cette image provient du nouveau satellite de la NASA Landsat 7 mis en orbite le mois dernier. Survolant la Terre à une altitude de 700 km, Landsat 7 peut cartographier le sol en lumière visible et dans diverses bandes de l'infrarouge avec une résolution de 30 m et même moins. Cette image en couleur a été construite à partir de trois bandes différentes du spectre visible. C'est une image des régions autour de San Francisco en Californie, ville qui apparaît blanche sur l'image. Cette image faisait partie d'un programme d'essai. Le satellite entrera dans son programme d'étude régulier bientôt. (Credit: Landsat 7 Project, NASA) 14 mai 1999 |
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La Terre, d'un pôle à l'autre. L'instrument SeaWiFS (Sea-viewing Wide Field-of-view Sensor) à bord du satellite SeaStar est capable de créer des cartes des minimes changements de couleur des océans de notre planète. Les images de l'hémisphère nord, à gauche, et l'hémisphère sud (sur l'image en basse résolution) sont basées sur les mesures prises par SeaWiFS entre les mois de septembre 1997 et de juillet 1998. Les couleurs dépendent fortement de la réflexion de la lumière solaire par le phytoplancton en suspension près de la surface des océans. Ces organismes contiennent de la chlorophylle leur permettant de produire par photosynthèse de l'oxygène en absorbant le gaz carbonique de l'atmosphère. La chlorophylle absorbe la lumière bleue et rouge et réfléchit la lumière verte. Les minuscules organismes du phytoplancton sont à la base de la chaîne alimentaire marine. Les mesures de SeaWiFS sont donc un indicateur primordial de la santé globale de nos océans. (Credit: SeaWiFS Project, ORBIMAGE, GSFC, NASA) 7 octobre 1998 |
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Un monde d'eau. La molécule d'eau est faite de deux atomes d'hydrogène et d'un atome d'oxygène, son symbole chimique est donc H2O. C'est un composé chimique vraiment extraordinaire et indispensable à la vie sur notre planète, la Terre. La Terre est la seule planète du système solaire dont la température et la pression à sa surface permettent à l'eau d'exister sous trois états à savoir solide (la glace), liquide (les océans, les lacs…) et gazeuse (la vapeur qui se condense en nuage). Les trois états de l'eau sont présents sur cette image captée depuis l'espace : l'eau liquide de la mer de Béring, la glace des côtes de l'Alaska autour de la baie de Bristol et la vapeur des nuages à gauche. (Credit: STS-45 Crew, NASA) 30 mai 1998 REPRISE du 16 mars 1997 et du 18 novembre 1995 |
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Voilà à quoi une partie de l'Europe ressemble la nuit depuis l'espace. Pouvez-vous trouver votre ville préférée? Le rivage continental a été coloré en jaune. Cette image est en réalité une composition faite à partir de plus de 200 photos prises par des satellites en orbite autour de notre planète. Les photos ont été prises par les satellites du programme DMSP (Defense Meteorological Satellite Program) de l'U.S. Air Force. Les satellites du programme DMSP contribuent à la compréhension et aux prédictions des phénomènes météorologiques, ainsi qu'à l'étude de la répartition des populations. On peut aussi suivre l'évolution de la pollution lumineuse et même voir les feux de forêt. (Credit and Copyright: NOAA/ NGDC, DMSP Digital Archive) 7 octobre 1997 |
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C'est à l'occasion de la mission Astro-1 en décembre 1990 que les astronautes à bord de la navette spatiale Columbia ont photographié cette fantastique pleine lune qui se levait au-dessus du limbe de la Terre. Au premier plan, le sommet des nuages indique jusqu'où se rend la troposphère, la couche la plus basse de l'atmosphère terrestre. Diffusant fortement la lumière bleue du Soleil, la couche suivante de l'atmosphère, la stratosphère, devient rapidement noire sur le fond de l'espace en haut de la photo. La Lune et les nuages sont des composantes de plusieurs excellentes photographies de la planète Terre, dont la célèbre photo prise par Ansel Adam en novembre 1941, «Moonrise, Hernandez, New Mexico». (Credit: STS-35 Crew, NASA) 27 mai 1997 |
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Cette attrayante photographie de l'éclairage nocturne de la ville de New York a été captée par des astronautes lors de la mission SIR (Spaceborne Imaging Radar) en avril 19941. Sur cette image, le nord est à gauche et l'est est en haut. Manhattan est délimité par le tracé sombre de la rivière Hudson en bas et par l'East River en haut. Central Park est la traînée sombre qui traverse Manhattan. (Credit: NASA, STS-59 Crew) 19 novembre 1995 1Il y a sûrement une erreur de date sur le site de l'APOD, car la mission STS-59 s'est déroulée en avril 1994 et non en mars 1990. |
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Le système de la Terre et de la Lune, une planète double? Le 16 décembre 1992, d'une distance de 6,5 millions de kilomètres, la sonde spatiale Galileo de la NASA a pris cette image de la Terre et de la Lune. L'hémisphère brillant éclairé de la Terre contraste fortement avec la couleur sombre tamisée de la Lune. La Lune est un des satellites les plus gros du système solaire. Elle est même plus grosse que Pluton. Sur cette image, la Terre et la Lune semblent former un système planétaire double. (Picture Credit: NASA, JPL, Galileo Project) 29 juin 1995 |
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Ce sont les astronautes de la mission Apollo 17 qui ont pris cette photographie de la Terre en 1972 alors qu'ils se rendaient sur la Lune. L'Antarctique et l'Afrique sont visibles sous les nuages. (Picture Credit: NASA, Apollo 17, NSSDC) 22 juin 1995 |