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Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes apparaissent en haut de la page.

LES AURORES ET LA MAGNÉTOSPHÈRE DE LA TERRE

S’il était réel, ce serait le plus gros colibri que l’on ait vu. Cependant, même s’il ressemble à ce magnifique nectarivore, il s’agit en fait d’une aurore boréale complexe et colorée avec des rayons qui ressemblent à des plumes des oiseaux-mouches. Cette aurore était si vive qu’elle était visible à l’œil nu pendant l’heure bleue juste après le coucher du soleil, lorsque le ciel se pare entièrement d’un bleu plus foncé. Cependant, celle-ci n’avait l’apparence d’un colibri que pour une image prise par un appareil photo capable de capter des lueurs plus faibles que l’on ne voit pas. Puisque les rouges auroraux se produisent généralement à une altitude plus élevée dans l'atmosphère terrestre que les verts, la forme tridimensionnelle de cette aurore apparaît plutôt inhabituelle. Les aurores nous offrent un spectacle lorsque des particules chargées sont éjectées par le Soleil lors des éruptions à la surface de celui-ci et qu’elles entrent par la suite en collision avec notre atmosphère. L’excitation des atomes et des molécules d’azote et d’oxygène est à l’origine de l’émission de lumière haute en couleur. Cette image a été captée dans le ciel de Lyngseidt en Norvège. (Image Credit & Copyright: Mickael Coulon)
10 février 2025

C’était la nouvelle année et le ciel était doublement rouge. La nouvelle année, parce que la Terre était revenue à sa place habituelle de son orbite le 1er janvier, un point qui se situe d’ailleurs quelques jours avant qu’elle atteigne le périhélie de sa balade annuelle. L’une des lueurs rouges, à gauche, est une aurore parée de rayons verticaux. Ce sont les particules chargées expulsées par le Soleil qui sont à l’origine de celle-ci lorsqu’ils entrent en collision avec les molécules et les atomes de l'atmosphère terrestre. L’autre lueur rouge à droite était peut-être un arc SAR produit par une rivière de particules chargées traversant l’atmosphère terrestre. Bien que les deux apparaissent rouges, la légère différence de couleur est probablement due au fait que l'aurore est émise à la fois par l'oxygène et l'azote, tandis que l'arc SAR plus élevé était peut-être émis plus purement par l'oxygène atmosphérique. Cette image a été captée le 1er janvier de cette année près de Pieve di Cadore en Italie. (Image Credit & Copyright: Alessandra Masi)
7 janvier 2025

Par une nuit de décembre 2023, le ciel de Djúpivogur en Islande s’est illuminé comme un sapin de Noël. Les couleurs vives aurorales chatoyantes vertes, bleues et violettes qui formaient une apparition en forme d’arbre provenaient de la forte concentration atmosphérique d’oxygène et d’azote excités par des électrons provenant du Soleil. Les collisions entre ces électrons et les atomes ou les molécules produisent des ions qui en captant les électrons libres produisent de la lumière visible à leur retour à l’état normal. Le Soleil est actuellement dans sa phase la plus énergétique de son cycle de 11 ans. Sa surface montre plusieurs régions actives et des taches qui dureront probablement jusqu’à l’année prochaine. Le Soleil était près du maximum de son activité tout au long de l’année 2024 et ses éruptions ont parfois donné lieu à des aurores terrestres spectaculaires. (Image Credit & Copyright: Jingyi Zhang)
23 décembre 2024

Le ciel nocturne est parfois plein de surprises. Cette image du ciel de Lindis Pass situé sur l’Île du Sud en Nouvelle-Zélande la semaine dernière en est un exemple. Un ciel nocturne animé et dynamique est apparu au lieu d’un ciel habituellement calme et plein d’étoiles. On a pu admirer soudainement des aurores australes vertes, un arc SAR rouge, un STEVE, un météore et la Lune. La lumière de ces phénomènes a caché le centre de notre galaxie et de ses deux galaxies satellites, le Grand et le Petit Nuage de Magellan. Le panorama montrant ces éléments a été réalisé en superposant 28 photographies captées sur un intervalle de cinq minutes. Les aurores polaires ont illuminé le ciel de plusieurs régions la semaine dernière, lorsqu’une éjection de masse coronale a projeté un nuage de particules chargées vers la Terre, créant ainsi des cieux colorés à des latitudes habituellement trop éloignées des pôles pour les voir. Le ciel de ce mois-ci nous réserve aussi d’autres surprises, des aurores, mais aussi des comètes. (Image Credit & Copyright: Tristian McDonald)
16 octobre 2024

Avez-vous vu l’aurore boréale d’hier soir? Cette question a été posée dans une grande partie du monde il y a quelques jours, car une puissante tempête géomagnétique a produit des aurores visibles inhabituellement loin des pôles de notre planète. Cette tempête a été le résultat d’une éruption solaire géante de classe X mardi qui a éjecté des électrons et des protons énergétiques dans le système solaire, lesquels ont pénétré le champ magnétique de la Terre. La lueur rouge de l’aurore de cette animation vient des atomes d’oxygène de la haute atmosphère. Cette vidéo en accéléré montre l’aurore et ses traînés verticales dansantes sur une période d’une heure dans le ciel de Cortina d’Ampezzo au-dessus des Alpes dans le nord de l’Italie. Les étoiles de notre galaxie, la Voie lactée, parsèment l'arrière-plan tandis que les traînées des avions et des satellites ponctuent le premier plan. La forte activité récente de notre Soleil devrait continuer à produire des aurores boréales pittoresques au-dessus de la Terre au cours de l'année prochaine. (Video Credit & Copyright: Cristian Bigontina)
13 octobre 2024

Un chemin de campagne en gravier serpente doucement à travers ce paysage nocturne rural coloré. Cette photographie a été captée le soir du 10 octobre alors que le ciel dans le comté de Monroe au sud de la Virginie-Occidentale offrait un spectacle haut en couleur. C’est assez rare que les rideaux scintillants d’une aurore boréale fassent leur apparition à une latitude aussi basse. D’ailleurs, des aurores boréales étonnamment vives ont été observées cette nuit-là à de très basses latitudes partout autour du globe, loin de leurs latitudes élevées habituelles du nord ainsi que du sud. La tempête géomagnétique à l’origine de ces aurores provenait de l’impact de particules chargées, surtout des protons et des électrons, lancées dans l’espace par le Soleil à la suite à une éjection de masse coronale (ECM). C’est une éruption de classe X qui a produit cette ECM qui a atteint le champ magnétique protecteur de notre planète. (Image Credit & Copyright: Jonathan Eggleston)
12 octobre 2024

Cette photo a été captée le 11 aout 2011 depuis la Station spatiale internationale alors qu’elle était à environ 430 km au-dessus de l’océan Indien. Le spectacle impressionnant donne vers le sud-est vers l’horizon terrestre à travers les rideaux rouges et verts des aurores australes. La lumière d’une aurore provient des émissions des atomes excités d’oxygène de la haute atmosphère extrêmement raréfiée, mais encore présente au niveau de la station. L'émission verte de l'oxygène atomique domine cette scène à des altitudes de 100 à 250 km, tandis que l'émission rouge de l'oxygène atomique peut s'étendre jusqu'à 500 km d'altitude. En plus de la lumière des aurores, cette image du ciel étoilé depuis une perspective de l'hémisphère sud. Les trois célèbres étoiles de la ceinture d’Orion sont près du limbe terrestre, juste à gauche du centre. Sirius, l’étoile alpha de la constellation du Grand Chien et l’étoile la plus brillante du ciel de la Terre, se trouve près du bord droit de ce paysage céleste. (Image Credit: NASA, ISS Expedition 71)
13 septembre 2024

Il a suffi d’un seul cliché avec un appareil photo pointé presque plein nord dans la nuit de 12 aout dernier pour capter ce brillant météore dans le ciel nocturne à l’ouest d’Halifax, la capitale de la province canadienne de la Nouvelle-Écosse. La trace du météore est éphémère et elle croise les étoiles de la grande casserole, un célèbre astérisme boréal de constellation de la Grande Ourse, tandis que les rideaux scintillants d’une aurore boréale dansent dans la nuit. L’émerveillement des observateurs du ciel a doublé cette année pendant le maximum d’activité de la pluie d’étoiles filantes des Perséides, car elle a été accompagnée de tempêtes géomagnétiques déclenchées par de puissantes éruptions solaires qui ont produit de magnifiques spectacles nocturnes dans le ciel de notre planète, la Terre. (Image Credit & Copyright: Jason Dain)
16 aout 2024

Mars et Jupiter, encore plus brillante, sont en étroite conjonction juste au-dessus des pins dans ce paysage d’après minuit de la commune suédoise de Vallentuna. Cette photo captée lors de la tempête géomagnétique du 12 aout dernier montre aussi la lueur d’une brillante aurore boréale. Évidemment, c’était aussi la nuit des Perséides. Une pluie d’étoiles filantes provenant des débris de la comète Swift-Tuttle a illuminé le ciel de la planète Terre. La traînée lumineuse en haut à droite est l’un des météorites des Perséides. Ces débris entrent dans l'atmosphère à une vitesse avoisinant les 60 km/s et se consument en existant les molécules de l’air sur leur passage, d’où la trainée de lumière. Aussi connu depuis longtemps dans le ciel nocturne de notre planète, l’amas ouvert des Pléiades brille sous la traînée lumineuse. Ce nom vient de la mythologie grecque. Les Pléiades étaient les sept filles du titan Atlas et de la nymphe Pléioné. Les noms des Pléiades et de leurs parents sont donnés aux neuf étoiles les plus brillantes de l’amas. ( Image Credit & Copyright: P-M Hedén (Clear Skies, TWAN))
15 aout 2024

Ce fut une nuit pas ordinaire. Premièrement, le maximum de la pluie annuelle des Perséides s’est produit dans la nuit des 11 et 12 aout, plus tôt cette semaine. Ainsi, des stries lumineuses d’étoiles filantes ont traversé la nuit noire alors que des grains de poussière échappés par la comète Swift-Tuttle s'écrasaient dans l'atmosphère terrestre. Encore plus inhabituel, du moins pour le centre de l’Allemagne, le ciel nocturne brillait de violet. Cette teinte rouge-bleu provenait d’une éruption solaire qui avait projeté dans l’espace des particules chargées quelques jours auparavant. Cet orage magnétique a été si puissant que des aurores ont été vues jusqu’en Italie et au Texas dans l'hémisphère nord de notre planète. Cette image réunit sept photographies prises dans un intervalle de 26 minutes depuis la commune d’Ense en Allemagne. Les Perséides se produisent comme prévu chaque mois d’aout, mais les aurores visibles aussi loin au sud sont rares et moins prévisibles. (Image Credit & Copyright: Chantal Anders) (Image Credit & Copyright: Chantal Anders)
14 aout 2024

Quel est ce spectacle nocturne inhabituel? Le plus impressionnant de cette vidéo panoramique à 360 degrés couvrant un intervalle de 4,5 heures est sans doute l’aurore boréale rose et violette. Cette nuit du 11 mai 2024 est célèbre pour ses aurores observées presque dans le monde entier. Lorsque le temps passe, les rideaux auroraux scintillent et la bande centrale de la Voie lactée s’élève, alors que les étoiles se déplacent en raison de la rotation de la Terre. La vidéo a aussi capturé une rare bande rouge au-dessus de l’aurore. C’est un arc SAR qui ne change que légèrement, phénomène qui est souvent confondu avec une aurore. Le scintillement près de l’horizon vient des phares des voitures et les points se déplaçant très rapidement dans le ciel sont des satellites ou des avions. Cette vidéo a été réalisée depuis la région autonome chinoise de Xinjiang avec quatre appareils photo distincts. (Video Credit & Copyright: Jeff Dai (TWAN); Music (License): Suite bergamasque by Claude Debussy)
26 juin 2024

Une première pour le photographe de cette aurore boréale. Il n’avait jamais vu ce spectacle depuis sa demeure située sur une montagne du parc national des Karkonosze en Pologne, un endroit habituellement trop au sud pour voir une aurore. Mais dans l’étonnante nuit du 10 au 11 mai, des couleurs violettes et vertes ont illuminé une grande partie du ciel nocturne. Ce surprenant spectacle a aussi été vu dans des endroits de latitude autour de la Terre. Cette image est une composition de six photos verticales prises pendant le maximum auroral. Les bâtiments futuristes à droite font partie d'un observatoire météorologique situé sur le plus haut sommet des monts des Géants. La couleur violette est principalement due aux électrons à haute énergie projetés par le Soleil qui entrent en collision avec les molécules d'azote de l'atmosphère terrestre. Le Soleil atteindra son activité maximale au cours des deux prochaines années. Bien que de nombreuses autres aurores soient prévues, la plupart se produiront dans des régions plus proches des pôles. (Image Credit & Copyright: Daniel Koszela)
12 juin 2024 

Verte et lumineuse, s’étendant dans le ciel, cette saisissante aurore a été captée en 2016 à l’extérieur d’Östersund en Suède. Six photographies ont été réunies pour créer ce panorama qui s’étend sur presque 180°. Ce qui étonne particulièrement de cette aurore est l’arche qu’il dessine et ses contours très bien définis. Le lac Storsjön est visible sur terre au premier plan, alors que plusieurs constellations familières ainsi que l’étoile Polaris sont visibles à travers l’aurore, loin en arrière-plan. Par un pur hasard, l’aurore semble éviter la Lune en bas à gauche. Cette aurore est apparue un jour après l’ouverture d’un grand trou dans la couronne solaire, ce qui a permis à des particules chargées et particulièrement énergétiques de s’envoler dans le système solaire. La couleur verte des aurores est causée par la recombinaison des atomes d’oxygène avec les électrons ambiants présents dans l’atmosphère terrestre. (Image Credit & Copyright: Göran Strand)
22 mai 2024

C’était la nuit, mais une partie du ciel brillait en violet. Cela s’est produit dans la désormais célèbre nuit du 10 mai 2024, nuit où les gens du monde entier ont signalé de magnifiques aurores dans les cieux. Cette photographie de six secondes d’exposition a été captée tôt le matin depuis Arlington au Wisconsin. Le nord est au centre de cette photo qui a été traitée pour rehausser les couleurs et pour supprimer les fils électriques. Le photographe (au premier plan) a rapporté que l'aurore semblait couler d’un point situé au-dessus de sa tête, mais qu’elle n’éclairait que le ciel vers le nord. Les particules responsables de cette aurore provenaient d’une EMC, éjectées du Soleil quelques jours auparavant, au-dessus de la région active AR 6443. Cette vaste région active a effectué une rotation vers la face cachée du Soleil la semaine dernière, mais elle pourrait bien survivre et revenir vers la Terre la semaine prochaine. (Image Credit & Copyright: Xuecheng Liu & Yuxuan Liu)
20 mai 2024

Les arcs de traînées d'étoiles de cette image proviennent de la rotation de notre planète, la Terre. Pour créer cette image composite, le 12 mai, des expositions consécutives ont été captées avec un appareil photo fixé sur un trépied installé sur les rives du réservoir Ashokan dans la région des Catskills de l’état de New York. L'étoile Polaire (Polaris) se trouve près du centre des arcs de traînée d'étoiles. On peut aussi voir la large traînée d’un croissant de Lune sur la gauche qui projette un intense reflet sur les eaux du réservoir. Comme l’activité solaire en cette période est intense et provoque de fortes et récentes tempêtes géomagnétiques, des aurores boréales, rares dans cette région, brillent près de l’horizon. (Image Credit & Copyright: Chirag Upreti)
18 mai 2024

Cette image panoramique est une belle composition. Les photos de l’image étaient dirigées plein sud depuis la péninsule de Banks, près de Christchurch, sur l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande. La base d'un empilement rocheux en forme de tour est entourée d’eau au premier plan, avec les étoiles de la Croix du Sud en haut du cadre et le pôle céleste sud de la planète Terre près du centre. Les magnifiques aurores australes ont été captées le 11 mai dominent la mer et le ciel étoilé de l'hémisphère sud. Celles-ci, provoquées par d’intenses tempêtes géomagnétiques, faisaient partie du vaste spectacle d’aurores qui ont enchanté les observateurs du ciel des deux hémisphères de la planète Terre. Les conditions météorologiques spatiales extrêmes ont été déclenchées par l’impact des éjections de masse coronale lancées depuis la puissante région solaire active AR 3664. (Image Credit & Copyright: Kavan Chay)
17 mai 2024

La Lune se dirigeant vers l’horizon occidental, c’est un spectacle familier dans ce paysage rural de la Géorgie aux États-Unis. Cette image a été captée le 10 mai et elle surexpose le brillant croissant décroissant de la Lune. Ce que l’on voit au sol est une longue plate-forme d’irrigation qui s’étend sur des terres agricoles situées à environ 24 km au nord de la ville de Bainbridge. Ce qui est vraiment moins familier pour les nuits du sud de la Géorgie, ce sont les rideaux d’aurores qui brillent dans le ciel étoilé. Le week-end dernier, des tempêtes géomagnétiques extrêmes déclenchées par la récente et intense activité de la région solaire AR 3664 ont provoqué des manifestations épiques d'aurores, généralement observées plus près des pôles, dans le sud de la Géorgie et à des latitudes encore plus basses de la planète Terre. Si l’activité solaire s’intensifie, davantage de tempêtes sont possibles. (Image Credit & Copyright: Wright Dobbs)
16 mai 2024

Habituellement, les aurores boréales ne sont pas visibles aussi loin dans le Sud. Le chaos magnétique dans l’immense région active AR 3664 du Soleil a cependant produit une éruption à la surface du Soleil qui a projeté une volée d’électrons, de protons et de noyaux chargés plus massifs dans le système solaire. Quelques jours plus tard, les particules d’une éjection de masse coronale (CME) ont touché la Terre et déclenché des aurores qui sont inhabituellement loin des pôles Nord et sud de notre planète. Le spectacle aérien gratuit n'est peut-être pas terminé : l'AR3664, riche en taches solaires, a éjecté encore plus de CME qui pourraient également avoir un impact sur la Terre ce soir ou demain. Cependant, cette région active se trouve désormais près du bord du Soleil et s'éloignera bientôt de la Terre en raison de la rotation du Soleil. Sur la photo, les rayons rouges d’une aurore ont été capturés en une seule exposition de six secondes depuis la ville de Racibórz en Pologne, tôt la nuit dernière. L’ami(e) du photographe voyait pour la première fois une aurore. Sur ce magnifique paysage, il (ou elle) est visible à côté de l’arbre. (Image Credit & Copyright: Mariusz Durlej)
12 mai 2024

Tous les observateurs d'aurores avaient quitté les lieux. Vers 3h30 en Islande, par une nuit paisible de septembre 2015, la plupart des aurores s'étaient éteintes. Soudainement, un flot nouveau de particules chargées provenant de l'espace s'est précipité dans les lignes de champ magnétique de la Terre et a de nouveau illuminé son atmosphère. Mais ce qui est vraiment extraordinaire de cette aurore, c'est qu'elle a créé une paréidolie incroyable dont la forme rappelle celle d'un phénix géant. Le photographe a pris rapidement deux images de l'aurore, puis une troisième du paysage terrestre. La montagne au loin est le Helgafell, un volcan actif de l'ile Heimaey située à environ 30 km au nord de Reykjavik, la capitale de l'Islande. Les eaux à l'avant plan sont celles de la rivière Kaldá. Plusieurs constellations sont visibles, mais difficiles à repérer, dans les lumières du phénix. Placer le curseur de votre pointeur au-dessus de l'image pour voir apparaitre la légende. Cette incroyable aurore n'a duré qu'une minute et elle aurait passé inaperçue si elle n'avait pas été figée sur cette mosaïque habilement réalisée. (Image Credit & Copyright: Hallgrimur P. Helgason; Rollover Annotation: Judy Schmidt)
25 février 2024
REPRISE du 3 janvier 2020 et du 16 mars 2016

Cette aurore boréale a été captée le 15 janvier depuis un avion en vol dans le ciel de Winnipeg au Canada. C’est la durée de cinq secondes de l’exposition et le mouvement de l’avion qui sont à l’origine des traits colorés au sol. Au-dessus de l’horizon, des particules chargées s’engouffrant dans les lignes de champ magnétique de la Terre ont excité les molécules d’oxygène créant ainsi le spectacle scintillant d’une aurore boréale. La teinte verdâtre typique d’une aurore polaire est générée à des altitudes de 100 à 300 kilomètres, alors que le rouge provient d’altitudes encore plus élevées là où densité atmosphérique est plus faible. Malgré le mouvement de l’avion et la lueur de l’aurore, on peut apercevoir le bandeau de notre galaxie, la Voie lactée. On peut même voir la galaxie d’Andromède, c’est la tache diffuse très pâle en haut à gauche. (Image Credit & Copyright: Ralf Rohner)
18 janvier 2024

Avez-vous déjà vu un dragon dans le ciel? On sait que les dragons volants sont purement imaginaires, mais une énorme aurore en forme de dragon est apparue dans le ciel de l’Islande en février 2019. Cette aurore provient d’un trou dans la couronne solaire, trou par lequel un flot de particules chargées a été expulsé dans le système solaire. Ce flot de particules a suivi les lignes changeantes du champ magnétique interplanétaire puis il a atteint la magnétosphère de la Terre. Il est ensuite entré dans notre atmosphère excitant les atomes qui ont ensuite émis la lumière de l’aurore. Cette aurore était si captivante que la mère du photographe est sortie pour l’admirer. C’est elle qui est à l’avant-plan de la photo. Le Soleil continue de nous montrer de nombreux éléments reliés à son activité dont le maximum est prévu pour 2025, des protubérances, des filaments, des taches solaires et de larges régions actives. (Image Credit & Copyright: Jingyi Zhang & Wang Zheng)
14 janvier 2024

Quelle est l’origine de cet étrange halo rouge au-dessus de cette aurore? Il s’agit d’un arc auroral rouge stable (« Stable Auroral Red (SAR) ». Les arcs SAR sont rares et leurs études ont seulement commencé en 1954. Un SAR presque complet, entourant des aurores vertes et rouges plus communes, a été capté sur cette photographie grand-angle. Cette photo a été captée depuis la localité de Poolburn dans l’Île du Sud de la Nouvelle-Zélande lors d’une tempête géomagnétique particulièrement puissante. L’origine de ce phénomène fait encore l’objet de recherche, bien que l’on pense qu’il est relié au champ magnétique protecteur de la Terre, un champ créé par le fer en fusion qui s’écoule profondément à l’intérieur de notre planète. Ce champ magnétique redirige généralement les particules chargées du vent solaire vers les pôles de la Terre. Il peut aussi piéger le vent solaire, lors d’une forte activité solaire, en un anneau d’ions plus rapproché de l’équateur où ceux-ci peuvent puiser leur énergie de la magnétosphère. Les électrons énergétiques de cet anneau peuvent entrer en collision avec l’oxygène qui est à une altitude plus élevée que celle des aurores boréales typiques. C’est ce qui ferait briller les SAR. Des recherches en cours ont aussi révélé qu’un SAR rouge peut se transformer en un STEVE violet et vert. (Image Credit & Copyright: Tristian McDonald; Text: Tiffany Lewis (Michigan Tech U.))
3 janvier 2024

Oui, parfois une aurore peut ressembler à un arc-en-ciel, mais ces deux phénomènes sont complètement différents. Les aurores sont causées par des particules chargées éjectées du Soleil. Ces particules sont canalisées dans le champ magnétique terrestre. Les couleurs de l’aurore proviennent de l’excitation des atomes de l’atmosphère à différentes altitudes. Les arcs-en-ciel sont créés par le rétrodiffusion de la lumière solaire sur les gouttes de pluie. Puisque l’indice de réfraction de l’eau varie selon la longueur d’onde de la lumière, les diverses couleurs de la lumière sont réfractées à des angles légèrement différents. Évidemment, les aurores ne peuvent créer des cascades, mais si vous êtes assez chanceux et si vous trouvez au bon endroit, vous pourrez les photographier ensemble. Cette image est composée de plusieurs photos prises pendant la même nuit près de la Skógafoss, une chute d’eau en Islande. Le photographe avait planifié de capter la l’arc de la Voie lactée au-dessus de la chute. Par chance, une spectaculaire aurore est apparue juste sous l’arc de notre galaxie. La lointaine galaxie Andromède et l’amas ouvert des Pléiades se sont aussi invités dans le paysage. (Image Credit & Copyright: Stefano Pellegrini)
27 décembre 2023

Cette image haute en couleurs a été captée par une exposition de huit minutes près du solstice de décembre depuis la Nouvelle-Zélande. L’appareil photo était dirigé vers le sud et, en conséquence, les étoiles forment des cercles centrés sur le Pôle Sud de la Terre. En haut et à gauche du centre de l’image, les étoiles de la Croix du Sud dessinent des cercles. La tache sombre en haut de l’image est la nébuleuse du Sac de charbon. Les traits jaunes et bleus ont été tracés respectivement par Alpha et Beta Centauri et ils sont réfléchis par les eaux du lac Hoopers Inlet, sur la côte pacifique de la péninsule d’Otago, dans l’Île du Sud. En cette courte nuit d’été de décembre, les aurores australes ont également donné des teintes lumineuses, vertes et rougeâtres au ciel au-dessus des collines. Distincte de l’aurore produite par des collisions avec les particules chargées du vent solaire, les bandes verdâtres près de la gauche proviennent d’une cascade de réactions chimiques engendrées par la lumière du Soleil. (Image Credit & Copyright: Ian Griffin (Otago Museum))
23 décembre 2023

Côte à côte, deux arches gigantesques dans le ciel, à gauche, la plus familière, celle de la bande centrale de notre galaxie, la Voie lactée, à droite une aurore boréale. La Voie lactée est en réalité un grand disque d’étoiles qui semble ici encercler presque tout le ciel austral. Sous cette arche d’étoiles et de nébuleuses, on peut voir à l’extrême gauche la planète Mars teintée d’orange rouille, suivie de l’amas ouvert des Pléiades et de la galaxie d’Andromède. Mais, par cette froide nuit arctique, une deuxième arche géante est apparue dans le ciel boréal, une aurore. Évidemment, les aurores sont plus près de la Terre que les étoiles, car elles se produisent dans l'atmosphère de notre planète. Juste en haut de l’aurore, on peut voir l’astérisme connu sous le nom de Gros Chaudron (au Québec) situé dans la constellation de la Grande Ourse. Cette image d’un horizon à l’autre a été construite avec 20 photographies captées à la mi-novembre 2022 dans le ciel des îles Lofoten en Norvège. (Image Credit & Copyright: Giulio Cobianchi)
12 décembre 2023

Immergée dans une lumière verdâtre étrange, cette petite planète accidentée semble abriter de superbes chutes d’eau et une montagne incroyablement haute. C’est évidemment un paysage de la planète Terre. Dans la nuit du 9 novembre, cette mosaïque à 360° centrée sur le nadir a été réalisée à l’aide d’un appareil photo numérique depuis le mont Kirkjufell situé sur la péninsule de Snæfellsnes dans l’ouest de l’Islande. Une aurore boréale verdâtre illuminait alors le ciel. Cette forte aurore a été produite par l’intense activité solaire au début de novembre dont les éjections de matière ont produit de fortes tempêtes magnétiques qui ont secoué la magnétosphère de notre planète. La montagne Kirkjufell elle-même se trouve au sommet de l’horizon circulaire de la projection stéréographique. Les observateurs du ciel de l’hémisphère nord reconnaîtront les étoiles familières de la Grande Ourse juste au-dessus du sommet de Kirkjufell. En bas à droite, l’amas d’étoiles compact des Pléiades et la planète Jupiter vraiment géante brillent également dans le ciel nocturne de cette petite planète. (Image Credit & Copyright: Victor Lima)
25 novembre 2023

Au village de Qeqertaq, la pollution lumineuse n’est généralement pas un problème. Situé sur la côte ouest du Groenland, ce village isolé comptait 114 habitants en 2020. Situé à une latitude de 70°, au-delà du cercle arctique, ce village connaît des moments où les lumières du ciel brillent pendant plus de 24 heures. Lors de la récente tempête géomagnétique terrestre, le 6 novembre, les lumières d’aurores boréales se sont jointes à celle des étoiles pour illuminer ce royaume arctique qui est à la veille de connaître la nuit polaire. L’iceberg qui flotte sur les eaux limpides de la baie de Disko est éclairé par les lumières du rivage alors qu’il dérive sur la mer glacée. (Image Credit & Copyright: Dennis Lehtone)
17 novembre 2023

Cet arc lumineux rouge a été un étonnant visiteur dans le ciel partiellement nuageux du nord de la France. Les photographies de cette mosaïque d’est en ouest s’étendant jusqu’au zénith ont été captées dans la soirée du 5 novembre dernier. Ce pâle ruban atmosphérique est un exemple d’une aurore rouge stable (SAR, Stable Auroral Red). Ce rare événement nocturne a aussi été vu à des latitudes inhabituellement faibles dans le monde entier, ainsi que des aurores plus dynamiques produites lors d’une intense tempête géomagnétique. Les arcs SAR et leur relation avec les aurores ont fait l’objet d’études par des scientifiques amateurs ainsi que par des observations par les satellites. Les SAR se produisent à des altitudes nettement supérieures aux aurores normales. On pense que le rouge foncé des SAR provient par un intense échauffement dû à des courants circulants dans la magnétosphère inférieure de la Terre. L’arc de la Voie lactée au-delà du SAR est évidemment un visiteur fidèle du ciel nocturne du nord de la France. (Image Credit & Copyright: Julien Looten)
11 novembre 2023

Quelle est cette lueur rouge qui a envahi le ciel la nuit dernière? Une aurore évidemment! Notre Soleil est inhabituellement très actif ces jours-ci. Il s’est produit il y a quelques jours une éruption à la surface du Soleil qui a projeté une rafale d’électrons, de protons et de noyaux atomiques chargés plus massifs dans le système solaire. Cette éjection de masse coronale a produit des aurores sur Terre qui ont été vues à des latitudes exceptionnellement loin au sud dans l'hémisphère nord de notre planète. Par exemple, c’était la première fois que cette photographe réussissait à capter une aurore depuis son pays d’origine, l’Italie. Sur plusieurs autres photos, les aurores étaient aussi rouges. C’est la ville de Comelico Superiore dans les Alpes italiennes que l’on voit sur cette image, ainsi que le bandeau central de notre galaxie, la Voie lactée. Cette image réunit plusieurs photographies prises consécutivement avec le même appareil depuis le même endroit. (mage Credit & Copyright: Giorgia Hofer)
6 novembre

Une aurore boréale dans le ciel de la Norvège. C'était le soir de l'Halloween et une créature fantomatique se balançait dans le ciel. L'astrophotographe ne savait exactement de quelle créature il s'agissait, mais vous pouvez imaginer ce que vous voulez. Mais, on connait très bien l'origine de cette sinistre apparition : il s'agit d'une des plus belles aurores polaires photographiées lors de cette décennie. Cette spectaculaire aurore photographiée en 2013 contient de nombreuses composantes distinctes. Les vives couleurs vertes et violettes de cette aurore proviennent de la lumière émise en haute atmosphère par les ions d'oxygène et d'azote lorsqu'ils capturent un électron libre. Les arbres et les broussailles ajoutent leur contribution à ce décor sinistre. Cette photographie a été captée à Tromsø en Norvège. Plusieurs autres photographies ont été captées ces jours-ci lors de nouvelles tempêtes géomagnétiques. (Image Credit & Copyright: Ole C. Salomonsen (Arctic Light Photo))
5 novembre 2023
REPRISE du 18 novembre 2016 et du 6 novembre 2013

Selon vous, à quoi ressemble cette aurore? Bravant le froid pour observer le ciel du nord du Canada, tôt un matin de 2013, l’astrophotographe a vu apparaitre une aurore plutôt inhabituelle. Il y voit soit une sorcière, soit une déesse de la nuit, mais en cette journée d’Halloween, vous y verrez peut-être autre chose. En dépit des paréidolies fantasmagoriques qu’on peut imaginer, c’est une aurore verte produite par l’interaction de particules solaires chargées avec l’oxygène de la haute atmosphère terrestre. Sur Terre, on peut admirer les chutes gelées d’Alexandra devant une forêt d’arbres à feuillage persistant. ( Image Credit & Copyright: Yuichi Takasaka, TWAN)
22 octobre 2023
REPRISE du 31 octobre 2016 et du 27 octobre 2019

Toutes les routes ne se terminent pas par un STEVE. Il y a une semaine, un passionné du ciel a décidé d’entreprendre un voyage afin de photographier une aurore au-dessus du lac Huron. En traversant la campagne ontarienne, le spectacle a commencé de façon inattendue avant qu’il n’arrive au pittoresque Grand Lac. Des photos d’aurores boréales ont été captées, mais depuis la terre ferme et non sur l’eau. Espérant pouvoir photographier une deuxième aurore, une bande lumineuse étrange est apparue vers l’ouest. La photographe et ses amis ont lentement réalisé qu’il était en présence d’un type inhabituel d’aurore, un STEVE, acronyme anglais pour « Strong Thermal Emission Velocity Enhancement ». Le STEVE a offert tout un spectacle, car il est apparu entrelacé avec la bande centrale de notre galaxie, la Voie lactée, alors qu’il croisait l’horizon à l’extrémité visible du chemin rural. Après la capture de X cosmique, la photographe a pris une pause pour admirer le phénomène inattendu assez génial et la beauté du paysage. (Image Credit & Copyright: Theresa Clarke)
27 septembre 2023

Le septembre, d’un lieu situé juste au sud du cercle polaire arctique, ces henges modernes de l’Islande dressait leur sommet vers cet étonnant paysage céleste. Les spectateurs étaient là pour photographier des aurores boréales sous un ciel sombre, mais ils ont aussi l’explosion d’une superbe boule de feu, un bolide aussi brillant qu’une pleine lune. Le bolide s’est estompé rapidement, mais sa boule de feu a laissé une persistante trace lumineuse. Cette trace lumineuse a persisté pendant des minutes, flottant dans la haute atmosphère à des altitudes variant de 60 à 90 kilomètres avec les aurores. (Image Credit & Copyright: Jennifer Franklin)
16 septembre 2023

Le Soleil n’est pas si calme qu’il semble. Il expulse un flux instable d’électrons énergétiques et de protons qui constituent ce que l’on nomme le vent solaire. Ces particules chargées peuvent déformer la magnétosphère de la Terre en entrant en collision avec les atomes de l'atmosphère terrestre. C’est ce qui est à l’origine de l’aurore polaire verte que l’on voit à la gauche de cette image. La Terre aussi est active et elle est couverte de volcans. On voit par exemple près du centre de l’image le volcan Fagradalsfjall en Islande qui émet des gaz orange. Ce pays insulaire situé sur la dorsale médio-atlantique est l’un des endroits le plus géologiquement actifs de notre planète. À droite de l’image se trouve la centrale géothermique de Svartsengi d’où sortent trois panaches blancs de gaz. Cette centrale est à l’origine du fameux lac artificiel Lagon bleu. Cette image nous montre trois phénomènes dans le ciel de l’Islande, deux naturels et le troisième fabriqué le génie humain. (Credit & Copyright: Wioleta Gorecka; Text: Natalia Lewandowska (SUNY Oswego))
15 aout 2023

Admirez la belle, mais craignez la bête. La belle, c'est l'aurore en forme de grande spirale verte qui se déploie entre de pittoresques nuages éclairés par la Lune sur un fond d'étoiles. La bête, c'est la vague de particules chargées qui est à l'origine des aurores, mais qui pourrait mettre en péril notre civilisation. En 1859, un flot de particules chargées provenant d'une éjection de masse coronale (ÉMC) associée à une éruption solaire a heurté la magnétosphère terrestre si férocement qu'il a créé l'évènement Carrington. En entrant dans notre atmosphère, les particules chargées ont créé des aurores visibles presque dans le monde entier, même dans les régions tropicales. On pense qu'un chemin assez direct entre le Soleil et la Terre aurait été tracé par une précédente ÉMC. Mais, une chose est certaine. L'évènement Carrington a compressé si violemment le champ magnétique terrestre que des courants puissants ont été générés dans les fils télégraphiques, assez puissants pour produire des étincelles sur plusieurs fils et pour administrer des décharges électriques aux opérateurs de télégraphes. Si un tel évènement se reproduisait de nos jours, plusieurs pensent que nos réseaux mondiaux d'électricité et d'électronique pourraient être endommagés à une échelle sans précédent. Cette photographie a été captée en 2016 dans le ciel du lac Thingvallavatn en Islande. Ce lac remplit en partie la faille qui divise les grandes plaques tectoniques de l'Eurasie et de l'Amérique du Nord. (Image Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN, StarryEarth))
30 juillet 2023
REPRISE du 21 avril 2019

Le ciel semblait sur le point d’exploser. Le photographe voulait réaliser une image d’une aurore au-dessus de cette chute. Après avoir attendu pendant des heures sous des nuages opaques, il a presque perdu espoir. D’autres n’ont pas attendu et sont partis. Puis, on ne s’y attendait pas, les nuages se sont dispersés. Soudainement, les particules chargées d’une forte tempête solaire sont entrées dans l'atmosphère supérieure de la Terre. Le ciel s’est rempli de couleurs ondulantes, une magnifique aurore boréale. Luttant pour stabiliser son appareil photo des forts vents, il a capté à la fin février 2023 les 34 photographies qui ont ensuite servi à réaliser cette image une aurore au-dessus de la chute Goðafoss dans le nord de l’Islande. L’éruption solaire à l’origine des particules chargées de cette aurore s’était produite quelques jours auparavant. Le Soleil montre une activité de surface impressionnante à l’approche du maximum solaire. Il y aura sûrement d’autres spectaculaires aurores dans le ciel des deux pôles de notre planète au cours des prochaines années. (Image Credit & Copyright: Cari Letelier)
4 juillet 2023

Ce fut l'un des plus beaux cieux de cette longue nuit. Dans certains lieux de l'Antarctique, c'est non seulement l'hiver, mais le Soleil peut se cacher sous l'horizon pendant de longues semaines. À la base antarctique de Zhongshan, une station de recherche scientifique chinoise, des gens s'aventurent parfois dans le froid pour photographier le ciel spectaculaire de la nuit. Cette image a été réalisée à la mi-juillet, juste avant la fin de la longue nuit polaire. Dirigé vers le zénith, l'appareil photo équipé d'un objectif à très grand angle (sûrement de type fish-eye à 180°) a capté le sol des deux côtés du ciel, au bas et au haut de l'image. À l'avant-plan, on voit un collègue du photographe qui était aussi occupé à capter des photos. Plus loin, on distingue une antenne satellite de réception et plusieurs éoliennes. Plusieurs étoiles illuminent le ciel, dont Sirius et Canopus (alpha Carinae). Au milieu de l'image, c'est le bandeau de la Voie lactée qui traverse le ciel d'un horizon à l'autre. À droite de l'image, un peu au-dessus du milieu, on voit nettement les taches du Petit Nuage de Magellan et du Grand Nuage de Magellan, deux petites galaxies satellites de l'immense Voie lactée. (Milky Way and Aurora over Antarctica ; Image Credit & Copyright: LI Hang)
2 juillet 2023
REPIRSE du 27 juillet 2015

Avez-vous vu, comme plusieurs qui vivent loin du nord de la Terre, des aurores au cours des deux dernières nuits? Des rapports d’observation d’aurores boréales sont parvenus non seulement de régions du nord des États-Unis comme l’Alaska, mais d’aussi loin au sud que le Texas et l’Arizona. Un immense ovale auroral couvrait également le ciel de l’Europe et de l’Asie. Cette photographie d’une aurore arborant un rouge impressionnant a été captée la nuit dernière près de la ville de Cáceres situé au centre Ouest de l’Espagne. On a aussi été témoin d’aurore dans certaines parties du sud de l’Espagne. Ces aurores proviennent d’une forte éjection de masse coronale (EMC) qui s’est produite sur le Soleil il y a quelques jours. Les protons et les électrons de l’EMC ont voyagé dans le système solaire interne avant d’entrer en collision avec la magnétosphère terrestre. Ces particules chargées descendent ensuite en spirale le long des lignes de champ magnétique vers la Terre où elles entrent en collision avec l’oxygène et l’azote de notre atmosphère. Ces collisions ionisent les atomes qui émettent ensuite la lumière des aurores lorsqu’ils capturent des électrons libres. Pour que des aurores boréales soient visibles aussi loin du pôle, il faut que notre Soleil soit exceptionnellement actif. (Image Credit & Copyright: Lorenzo Cordero)
25 avril 2023

À la suite de rapports de puissantes éruptions solaires, un voyage de sept heures vers le nord a été entrepris pour photographie des aurores au-dessus de ces monuments modernes. Les sommets de ces arches arctiques de Raufarhöfn au nord de l’Islande étaient déjà alignés avec les étoiles, certains exactement en direction nord d’un côté et de l’autre côté vers le sud. Cette image a été captée après le coucher du soleil à la fin du mois dernier. Cette image est dirigée vers le sud, mais comme il s’agit d’une mosaïque de photos couvrant presque tout le ciel, l’étoile Polaire est visible au sommet et au centre de l’image. Plusieurs constellations familières sont visibles, dont la Grande Ourse à gauche du centre et Orion en bas à droite. Le voyage a été couronné de succès. Le ciel s’est illuminé en offrant un spectaculaire spectacle d’aurores brillantes qui aux couleurs vives, rouge, rose, jaune et vert parfois plus d’une simultanée. (Image Credit & Copyright: Cari Letelier)
27 mars 2023

Lève les bras si tu vois une aurore! Pendant deux nuits où le ciel était presque entièrement couvert de nuage, et les bras du modèle sont restés immobiles. Lors de la troisième nuit passée sur le même sommet, le ciel était clair et une aurore spectaculaire a aussi envahi le ciel. La patience du photographe a été récompensée, son modèle a levé les bras vers le ciel et il a capté cette magnifique photo. La falaise où se tient le modèle est dans le fiord Austnesfjorden près de la ville de Svolvær située sur l'une des îles norvégiennes de Lofoten. La photo a été prise au début du mois de mars 2014. Le Soleil était alors très actif, près du maximum de son cycle magnétique de onze années et de nombreuses aurores polaires ont embelli le ciel pendant ce mois. Actuellement, le minimum d’activité solaire vient d’être dépassé, mais il augmentera dans les prochaines années et nous devrions voir davantage d’aurores spectaculaires comme celle-ci. (Image Credit & Copyright: Max Rive)
22 janvier 2023
REPRISE du 9 novembre 2020, du 10 décembre 2017 et du 3 novembre 2014

Ce n’est pas un truquage de cinéma, mais un paysage que l’on peut admirer en Islande. Le nom de cette arche rocheuse est Gatklettur. Elle est située sur la côte au nord-ouest de l’île. Certains des rochers aux formes arrondies atteignent une taille avoisinant un mètre. Ce qui ressemble à de la brume sur cette image est en réalité un brouillard provenant du mouvement des vagues et de l’exposition prolongée et de la superposition des photos qui ont été captées avec le même appareil depuis le même endroit dans une même nuit de novembre dernier. L’emplacement a été choisi pour sa beauté, mais le photographe a évidemment attendu qu’une spectaculaire aurore spirale orne le tout. Il a eu de la chance, car c’était l’une des plus brillantes aurores qu’il a vues durant sa vie. Cet enroulement fut cependant fugace, car cette aurore boréale s’est agitée en dansant pendant des heures de cette froide nuit. Loin à l’arrière-plan, les étoiles immuables en rotation lente autour de Polaris illuminent le ciel. (Image Credit & Copyright: Stefano Pellegrini)
11 janvier 2023

Le 16 mai dernier, la Lune est passée dans l’ombre de Terre et elle a été complètement immergée dans celle-ci pendant environ 1 heure et 25 minutes durant la totalité de l’éclipse. Ces images, où la phase partielle et la phase totale sont visibles, proviennent d’une vidéo en temps accéléré qui suivait la Lune au-dessus de l’horizon depuis la base antarctique Amundsen-Scott. L’éclipse était accompagnée en cette nuit froide et étoilée du déploiement spectaculaire d’aurores australes ainsi que de la Voie lactée. On voit à droite de l’image l’édifice de l’expérience BICEP et, à sa droite, le radiotélescope South Pole telescope. Le ciel polaire antarctique est spectaculaire, mais peu de gens voudront se rendre au pôle Sud pour admirer l’éclipse lunaire du 8 novembre prochain, car elle sera visible depuis plusieurs endroits en Asie, en Australie, dans les Amériques et au nord de l’Europe. La prochaine éclipse totale de Lune se produira en 2025. (Image Credit & Copyright: Aman Chokshi)
5 novembre 2022

Quelle est cette sinistre planète? C'est la Terre bien entendu! La photo a été captée dans la nuit tumultueuse du 12 septembre 2013 à Hverir, une région géothermale du système volcanique Krafla au nord-est de l'Islande. Une tempête géomagnétique est à l'origine de l'aurore boréale du ciel étoilé alors que des colonnes fantomatiques de vapeur et de gaz des fumerolles dansent sur un paysage illuminé par une étrange lumière verdâtre. Ce soir, les chances sont bonnes d'admirer les effets de tempêtes géomagnétiques induites par l'activité solaire qui approche du maximum de son cycle de 11 ans. Vous pourrez aussi voir des formes fantomatiques sur votre rue, car c'est le soir de l'Halloween. (Image Credit & Copyright: Stéphane Vetter (Nuits sacrées))
30 octobre 2022
REPRISE du 29 octobre 2013 et du 31 octobre 2017

Est-ce qu’une aurore florale pourrait pousser sur la tige de la Voie lactée? En réalité non, même si cela peut sembler se faire selon cette image. À gauche, le plan central de notre galaxie s’étend à partir de l’horizon jusqu’au milieu du ciel. À droite, un ovale auroral s’étend aussi à partir du centre du ciel. Cette aurore est dominée par la couleur verte émise par l’oxygène, mais une partie de la fleur est rouge. Les deux parties de l’aurore ne sont pas physiquement reliées, car la partie verte est proche du sol et les parties rouges proviennent de la haute atmosphère à une altitude d’environ 1000 kilomètres. Les étoiles et les nébuleuses de la Voie lactée visibles sur l’image sont beaucoup plus loin, une distance de l’ordre de 1000 années-lumière, soit 10 milliards de fois plus loin. Cette image composite a été captée au début d’octobre depuis un petit lac situé à Abisko à l’extrême nord de la Suède. Puisque le champ magnétique du Soleil évolue vers la partie active de son cycle de 11 ans (NDT : 22 ans en réalité, c’est le cycle des taches qui dure 11 ans), les aurores près des deux pôles magnétiques de la Terre deviendront plus fréquentes. (Image Credit & Copyright: Göran Strand)
18 octobre 2022

Des rafales de vent solaire et des explosions de particules chargées en provenance du Soleil ont récompensé les amateurs d'aurores polaires durant les nuits du mois de décembre 2014, à une époque rapprochée du maximum du cycle solaire de 11 ans. Cette magnifique photographie d'une aurore boréale emplissant le ciel a été captée près de Yellowknife, la capitale des Territoires du Nord-Ouest du Canada. Cette aurore était si brillante qu'elle pouvait inspirer certaines craintes, car elle était très visible comme en témoigne cette photo dont le temps d'exposition n'était que de 1,3 seconde. Une vidéo de cette aurore en temps réel montre ses lumières dansantes à la grande joie de plusieurs touristes venus exprès pour admirer ce phénomène. Les habitations coniques éclairées à droite sont des tipis. La constellation d'Orion est aussi visible près du centre de la photo. (Image Credit & Copyright: Kwon, O Chul (TWAN))
9 octobre 2022
REPRISE du 14 juillet 2014

SOFIA (Stratospheric Observatory for Infrared Astronomy) est un Boeing 747SP adapté pour l’observation astronomique depuis la stratosphère. Il transporte un grand miroir et il vole à une altitude où 99 % de l’infrarouge n’est pas absorbé par l'atmosphère. SOFIA permet donc au chercheur d’observer l’espace depuis n’importe quel endroit de la planète. Lors d’une mission scientifique volant directement vers une aurore australe, l’astronome Ian Griffin, directeur du musée Otago de Nouvelle-Zélande, a réalisé cette photographie depuis le côté tribord sud de l’observatoire le 17 juillet dernier. L’étoile brillante au-dessus des rideaux verts de l’aurore à gauche du centre de l’image est Canopus (alpha de la Carène). Le Boeing volait au sud de la Nouvelle-Zélande à une latitude d’environ 62° S.. Malheureusement, après un atterrissage à Christchurch, des intempéries ont endommagé SOFIA ce qui a entraîné des réparations et l’annulation du reste de son dernier déploiement dans l’hémisphère sud. (Image Credit & Copyright: Ian Griffin (Otago Museum))
29 juillet 2022

Impossible que la voiture de cette photo ait été aspirée dans les airs par ce grand vortex céleste, car ce vortex était une aurore boréale créée par des particules frappant l’atmosphère qui ne peuvent donc engendrer un vide. Cette aurore provient d’une éjection de masse coronale du Soleil qui a passé assez près de la Terre pour provoquer une ondulation de notre magnétosphère. Les régions rouges de l’aurore sont à des altitudes supérieures à 250 kilomètres et elles viennent de l’ionisation de l’oxygène atomique par les particules chargées. Les régions vertes plus basses sont à des altitudes de plus de 100 kilomètres. Elles viennent aussi des atomes d’oxygène, mais ceux-ci sont énergisés indirectement par des collisions avec l’azote moléculaire auparavant énergisé par les particules chargées en provenance du Soleil. En deçà de 100 kilomètres, il y a très peu d’oxygène atomique (remplacé par les molécules d’oxygène) et c’est la raison pour laquelle l’aurore se termine brusquement. Les cylindres concentriques proviennent d’une couronne aurorale spectaculaire vue de côté. L’aurore de cette photographie de temps d’exposition égal à trois secondes a été captée à la mi-mars au-dessus du lac Mývatn en Islande. (Image Credit & Copyright: Christophe Suarez)
4 avril 2022

Cette image quasi surnaturelle d’aurores boréales a été captée par un ciel clair aux premières heures de la matinée du 31 mars depuis une latitude de 45 degrés nord, grâce à une exposition de cinq secondes avec un appareil photo dirigé vers le nord et installé dans le parc provincial de « Martinique Beach » en Nouvelle-Écosse, au Canada. À droite du centre de l’image et au travers de la teinte rouge de l’aurore, on aperçoit les étoiles brillantes de la constellation de Cassiopée qui forment un astérisme semblable à la lettre W. L’apparition d’aurores était espérée des amateurs en raison de l’observation par des satellites de surveillance du Soleil de l’intense activité solaire. La tempête géomagnétique prévue a été déclenchée lorsqu’une éjection de masse coronale, lancée depuis la région solaire prolifique 2975, a eu un impact sur la magnétosphère de notre belle planète. (Image Credit & Copyright: Jason Dain)
2 avril 2022

Quel est ce grandiose spectacle céleste? Une aurore boréale. Une très importante éjection de masse coronale (EMC) s’est produite à la surface du Soleil plus tôt ce mois-ci projetant un nuage de particules chargées (électrons, protons et ions) se déplaçant à haute vitesse vers notre planète, la Terre. Une partie de ce nuage a pénétré la magnétosphère de la Terre et il s’en est suivi de spectaculaires aurores qu’on a pu admirer à certaines latitudes septentrionales élevées. Cette image d’une couronne d’aurore particulièrement photogénique a été captée au-dessus d’une forêt en Suède depuis un perchoir surplombant la vielle d’Östersund. Pour certains, cette lueur verte chatoyante provenant des émissions de l’oxygène de notre atmosphère pourrait ressembler à une baleine, mais vous pouvez faire parvenir vos suggestions aux auteurs de l’APOD. La période exceptionnellement calme du Soleil est maintenant terminée, alors que l’activité solaire approche du maximum de son cycle de 11 années. Des aurores spectaculaires comme celle-ci vont sûrement se produire au cours des prochains mois. (Image Credit & Copyright: Göran Strand)
22 mars 2022

Quelquefois la Terre et le ciel entrent en éruption. Des aurores très colorées ont inondé le ciel il y a quelques années, leurs lueurs vertes près de l'horizon et leurs brillantes bandes rouges en haute altitude. La lumière de la Lune illuminait le sol de ce pittoresque paysage et quelques étoiles familières illuminaient tout de même le ciel. Grâce à une méticuleuse planification, l'astrophotographe a réussi à capter cette mosaïque mettant en vedette l'aurore et le geyser White Dome du parc national de Yellowstone de l'Ouest des États-Unis. Juste un peu après minuit, le White Dome est entré en éruption, projetant un jet de vapeur d'eau et de vapeur à une hauteur de plusieurs mètres. L'eau des geysers est portée à ébullition par le magma brûlant se trouvant à quelques kilomètres sous la croûte terrestre et elle s'élève vers la surface par les fissures du socle rocheux. Environ la moitié des geysers de notre planète sont situés dans le parc national de Yellowstone. La tempête géomagnétique qui a créé cette aurore est depuis longtemps disparue, mais les éruptions du White Dome se poursuivent, aux 30 minutes environ. (Image Credit & Copyright: Robert Howell)
20 février 2022
REPRISE du 2 octobre 2016

La glace luisait à la lumière de la Lune en phase gibbeuse qui projetait les ombres des arbres sur la glace d’un lac situé à environ 20 kilomètres de Stockholm, la capitale de la Suède. Ce séduisant paysage nocturne lumineux a été capté le 10 février, alors que des rideaux chatoyants de lumière dansaient dans la nuit nordique. C’était une tempête géomagnétique mineure résultant d’une éjection de masse coronale provoquée par l’éclatement d’une protubérance quelques jours plus tôt. (Image Credit & Copyright: P-M Hedén (Clear Skies, TWAN))
12 février 2022

Quelle moitié du ciel préférez-vous? À gauche, le ciel est illuminé par des particules chargées émises par le Soleil. En entrant dans l’atmosphère terrestre, elles interagissent avec les gaz présents et elles créent ainsi des aurores. À droite, la nuit brille grâce aux lumières installées du sol qui sont réfléchies par des millions de petits cristaux plats de glace qui flottent dans l’air en tombant. C’est ce qu’on appelle des colonnes de lumière. Les couleurs des colonnes sont les mêmes que celle des lumières au sol, mais le vert de l’aurore provient des émissions de l’oxygène. L’aurore est également transparente, car on peut voir les étoiles à travers celle-ci. Cet instantané a été capté il y a deux mois près de Kautokeino en Norvège. (Image Credit & Copyright: Alexandre Correia)
8 février 2022

Quels sont les phénomènes naturels captés sur cette photographie prise en décembre 2012. Plusieurs, en fait. Premièrement, la montagne est le Kirkjufell, une formation assez âgée située à l'ouest de l'Islande près de la ville de Grundarfjörður au nord de la péninsule de Snæfellsnes. La glace commençait tout juste à couvrir les eaux du fjord au pied des pentes de cette montagne. L'aurore boréale dans le ciel était à peine visible à l'œil nu, mais sur cette exposition de 25 secondes on la distingue très bien, et ce même dans la glace du fjord. Les traînées lumineuses dans le ciel proviennent d’un autre phénomène naturel assez courant, car il s'agit d’étoiles filantes, celle-ci provenant de la pluie des Géminides. Enfin, on peut admirer sur ce panorama le bandeau de la Voie lactée qui se dresse au centre à la verticale avec ses innombrables étoiles. Ce soir, la pluie d’étoiles filantes des Géminides sera à nouveau à son maximum et elle pourrait donner lieu à de jolies photos de la part d’amateurs enthousiastes. (Image Credit & Copyright: James Boardman-Woodend (Images ~ Inspired by Nature); Annotation: Judy Schmidt)
13 décembre 2021
REPRISE du 7 aout 2013

Si vous voyez le visage d’un monstre sur cette image, ne paniquez pas. Ce n’est qu’une paréidolie, une tendance humaine à voir des visages ou toute autre forme familière dans les motifs que créent les nuages ou autres phénomènes naturels. En fait, cette étonnante image est en réalité un panorama à 180 degrés d’une aurore boréale réfléchie numériquement sur un morceau de papier plié. Les photos utilisées pour produire l’image ont été captées une nuit de septembre depuis un point suspendu au-dessus des chutes d’eau de la province suédoise de Jamtland. Avec les tempêtes géomagnétiques déclenchées par la récente activité solaire, les aurores boréales pourraient être de plus en plus visibles pour les gens des hautes latitudes dans les prochains jours. Mais, si vous voyez le visage d’un monstre demain soir dans votre quartier, ce ne sera pas une paréidolie, car ce sera l’Halloween. (Image Credit & Copyright: Göran Strand)
30 octobre 2021

Que se passe-t-il dans le ciel? Une spectaculaire aurore polaire. Capturée vers la fin du mois dernier, cette aurore a été remarquée par les Islandais pour sa grande intensité et son apparition rapide. Comme toutes les aurores, celle-ci a été produite par les particules projetées par une éruption solaire qui se sont enroulées dans les lignes de champ magnétique de la Terre pour se précipiter vers les pôles quelques jours plus tard. On distingue assez bien le motif spiral de l'aurore, mais avec un peu d'imagination on peut voir dans cette apparition lumineuse des figures familières. L'eau de cette image est le fleuve Ölfusá et la ville au loin est Selfoss. Juste au-dessus des nuages bas, c'est la Lune qui était presque pleine. L'activité à la surface du Soleil diminue graduellement, car le maximum de son cycle de 11 ans a été atteint. Conséquemment, les aurores sur Terre se feront moins nombreuses. Les scientifiques solaires sont curieux de voir si le prochain minimum du cycle durera aussi longtemps que le dernier et si l'activité solaire sera aussi faible. En effet, lors du dernier minimum d'activité, il s'est passé des mois sans la formation de taches solaires et d'autres phénomènes notoires sur le disque solaire. (Image Credit & Copyright: Davide Necchi)
12 septembre 2021
REPRISE du 15 septembre 2015

Où l’espace commence-t-il? À des fins de vol spatial, certains diraient à la ligne de Kármán qui est actuellement définie comme étant à une altitude de 100 kilomètres. D’autres pourraient placer cette ligne à 80 km au-dessus du niveau de la mer. En réalité, il n’y a pas une réelle frontière physique qui marque la fin de l’atmosphère terrestre et le début de l’espace. En fait, la ligne de Kármán est proche de la transition entre la mésosphère supérieure et la thermosphère inférieure. Les nuages nocturnes brillants appelés nuages noctulescents se forment près du sommet de la mésosphère jusqu’à une altitude d’environ 80 kilomètres. Ils sont aussi appelés nuages polaires mésosphériques. Les aurores boréales et australes peuvent se produire au-dessus de 80 km et atteindre une altitude de 600 km. Cette photographie a été prise depuis le cockpit de l’observatoire SOFIA en vol à une altitude de 10 km, une région de l’aéronautique stratosphérique. Une photo plutôt rare, car elle nous montre à la fois une aurore et des nuages noctulescents à l’horizon de la planète Terre et en bordure de l’espace. (Image Credit & Copyright: Ralf Rohner)
24 juillet 2021

Les aurores se produisent habituellement bien au-delà des nuages. La lumière des aurores provient des particules éjectées du Soleil qui entrent dans la magnétosphère de la Terre à de très grandes vitesses. Ces particules sont alors emprisonnées dans les lignes de champ magnétique terrestre et elles s'y déplacent en spirale vers les pôles magnétiques de notre planète. Ce faisant, elles entrent en collision avec les atomes et les molécules de la haute atmosphère. Par exemple, un atome d'oxygène ayant perdu un électron lors d'une telle collision le récupère assez rapidement et il émet alors un photon dont la longueur d'onde correspond à la lumière verte d'une aurore. La partie la plus rapprochée d'une aurore est en général à environ 100 km du sol, alors que les nuages évoluent habituellement à moins de 10 km d'altitude. On voit assez nettement l'altitude relative des nuages et des aurores sur cette image captée depuis Dyrhólaey, en Islande. Sur cette autre image, ce même photographe déterminé a enduré les grands vents et est resté sur place malgré un ciel d'abord nuageux afin de capturer cette aurore au-dessus de ce pittoresque phare. (Image Credit & Copyright: Daniele Boffelli)
30 mai 2021
REPRISE du 24 novembre 2015

Quelle est l’origine de cette longue bande de couleur dans le ciel nocturne? Personne ne le sait de façon certaine. On désigne ce phénomène par l’acronyme STEVE qui vient de l’expression anglaise «Strong Thermal Emission Velocity Enhancement». On a probablement observé ce phénomène depuis l’antiquité, mais ce n’est que dans les dernières cinq années qu’on s’est aperçu que leurs formes et leurs couleurs les rendaient différentes des aurores boréales. Quelquefois observée comme une traînée monochrome rose ou violette, l’origine des STEVE demeure un sujet actif de recherche. Les STEVE pourraient provenir d’une dérive ionique sous-aurorale (SAID), soit une rivière supersonique d’ions atmosphériques énergétiques que l’on croyait invisible. Quelques STEVE sont aussi accompagnés d’un bandeau qui a l’allure d’une clôture verte, soit une série de lattes vertes qui peuvent s’élancer à l’extérieur de l’ovale auroral principal, dans des régions où il y peu d’azote rougeoyant. Cette image d’un STEVE a été réalisée en superposant deux photos, une pour l’avant-plan et l’autre pour l’arrière-plan, prise à la mi-mars depuis Copper Harbor dans le Michigan. Ce STEVE très lumineux a duré plusieurs minutes et il s’est même étalé d’un horizon à l’autre. Il est apparu pendant des périodes d’aurores normales. (Image Credit & Copyright: MaryBeth Kiczenski)
5 mai 2021

Elle a eu pendant un instant l’apparence d’un immense drapeau de 50 km de longueur. À la mi-mars, une puissante éjection de masse coronale (CME)  a pris la direction de la Terre et a provoqué un des plus intenses orages géomagnétiques des dernières années. Le flot de particules chargées qui a frappé notre atmosphère a produit de magnifiques aurores observables depuis de nombreuses contrées situées près des pôles magnétiques de notre planète. Cette photo a été captée dans le ciel de Kiruna en Suède. Le rideau auroral inhabituellement droit est teinté de vert, lumière produite en basse altitude. Le rouge est produit beaucoup plus haut dans l’atmosphère. On ne sait pas exactement d’où provient le rare violet d’une aurore, mais il se pourrait que ce soit une superposition du bleu produit encore plus bas et du rouge plus haut. L’activité solaire continue d’être près du maximum de son cycle et il est donc probable que l’on verra encore d’autres magnifiques aurores. (Image Credit & Copyright: Mia Stålnacke)
14 mars 2021
REPRISE du 30 mars 2015

Il faut qu’il ait poussé à des latitudes élevées pour qu’un arbre puisse se parer de telles couleurs. Évidemment, il s’agit d’une pure coïncidence visuelle entre les branches sombres d’un arbre et les couleurs éclatantes d’une aurore polaire lointaine. La beauté de l’aurore qui épousait les formes de l’arbre a hypnotisé le photographe à un tel point qu’il a oublié momentanément de prendre des photos. Heureusement, avant que l’aurore se transforme, il a saisi l’occasion de capturer cette coïncidence éphémère. Déclenchées par des explosions à la surface du Soleil, les aurores sont produites par des électrons de haute énergie provenant de ces turbulences solaires qui entrent dans notre atmosphère à une altitude d’environ 150 kilomètres. Cette image a été captée en mars 2017 depuis l’Islande. (Image Credit & Copyright: Alyn Wallace)
28 février 2021

Comme la salsa verde sur vos burritos préférés, une aurore verte badigeonnait le ciel sous la Station spatiale internationale en ce 25 juin 2017. Orbitant à environ 400 km au-dessus de la surface de la Terre, la station se trouve dans la zone supérieure des aurores. Les couleurs des aurores sont la signature des molécules et des atomes excités que l'on trouve dans l'atmosphère raréfiée à de hautes altitudes. Les émissions de l'oxygène atomique sont dominantes sur cette image. À des altitudes basses, la couleur dominante est le vert, mais les bandes rougeâtres plus rares s'étendent au-delà de la Station spatiale internationale. Cette photo a été prise alors que la station passait au-dessus d'un point situé au sud-est de l'Australie. Les étoiles au-dessus de l'horizon sont celles de la constellation du Grand Chien. Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel nocturne de la Terre, est près du limbe à droite. (Image Credit: Jack Fischer, Expedition 52, NASA)
14 janvier 2021
REPRISE du 4 janvier 2020 et du 29 juillet 2017

Tous les observateurs d'aurores avaient quitté les lieux. Vers 3h30 en Islande, par une nuit paisible de septembre dernier, la plupart des aurores s'étaient éteintes. Soudainement, un flot nouveau de particules chargées provenant de l'espace s'est précipité dans les lignes de champ magnétique de la Terre et a de nouveau illuminé son atmosphère. Mais ce qui est vraiment extraordinaire de cette aurore, c'est qu'elle a créé une paréidolie incroyable dont la forme rappelle celle d'un phénix géant. Le photographe a pris rapidement deux images de l'aurore, puis une troisième du paysage terrestre. La montagne au loin est le Helgafell, un volcan actif de l'ile Heimaey située à environ 30 km au nord de Reykjavik, la capitale de l'Islande. Les eaux à l'avant plan sont celles de la rivière Kaldá. Plusieurs constellations sont visibles, mais difficiles à repérer, dans les lumières du phénix. Placer le curseur de votre pointeur au-dessus de l'image pour voir apparaitre la légende. Cette incroyable aurore n'a duré qu'une minute et elle aurait passé inaperçue si elle n'avait pas été figée sur cette mosaïque habilement réalisée. (Image Credit & Copyright: Hallgrimur P. Helgason; Rollover Annotation: Judy Schmidt)
3 janvier 2020
REPRISE du 16 mars 2016

Quelle est l’origine de ces longues bandes de couleur dans le ciel nocturne? Personne ne le sait de façon certaine. On désigne ce phénomène par l’acronyme STEVE qui vient de l’expression anglaise «Strong Thermal Emission Velocity Enhancement». Ces rubans lumineux ressemblent à des aurores classiques, mais de récentes recherches révèlent des différences significatives. La grande longueur et les couleurs inhabituelles du phénomène ont été mesurées avec précision et cela nous indique qu’il pourrait provenir d’une dérive ionique sous-aurorale (SAID), soit une rivière supersonique d’ions atmosphériques énergétiques que l’on croyait invisible. Quelques STEVE sont aussi accompagnés d’un bandeau qui a l’allure d’une clôture verte, soit une série de lattes vertes qui peuvent s’élancer à l’extérieur de l’ovale auroral principal, là où il y peu d’azote rougeoyant. Cette image composite à grand angle a été captée en 207 et elle nous montre un STEVE traversant la bande centrale de la Voie lactée et ornant le ciel sombre au-dessus du lac Childs dans la province canadienne du Manitoba. (Image Credit: NASA, Krista Trinder)
17 novembre 2020

Lève les bras si tu vois une aurore! Pendant deux nuits où le ciel était presque entièrement couvert de nuage, et les bras du modèle sont restés immobiles. Lors de la troisième nuit passée sur le même sommet, le ciel était clair et une aurore spectaculaire a aussi envahi le ciel. La patience du photographe a été récompensée, son modèle a levé les bras vers le ciel et il a capté cette magnifique photo. La falaise où se tient le modèle est dans le fiord Austnesfjorden près de la ville de Svolvær située sur l'une des îles norvégiennes de Lofoten. La photo a été prise au début du mois de mars 2014. Le Soleil était alors très actif, près du maximum de son cycle magnétique de onze années et de nombreuses aurores polaires ont embelli le ciel pendant ce mois. Actuellement, le minimum d’activité solaire vient d’être dépassé, mais il augmentera dans les prochaines années et nous devrions voir davantage d’aurores spectaculaires comme celle-ci. (Image Credit & Copyright: Max Rive)
9 novembre 2020
REPRISE du 10 décembre 2017 et du 3 novembre 2014

Le 14 juillet, passé minuit à l’heure locale, la comète NEOWISE était encore au-dessus de l’horizon de Goldenrod, une municipalité au nord de Calgary en Alberta (Canada). Ce cliché a été capté par une nuit géniale éclairée par les danses d’aurores boréales, une belle apparition dans le ciel en compagnie de la longue queue de la comète. Les deux montrent l’influence du Soleil sur la météo spatiale, et la queue de la comète et les aurores boréales sont causées par le vent solaire. Les amateurs d’astronomie ont été ravis de la visite de C/2020 F3 (NEOWISE) qui sort maintenant du système solaire interne. (Image Credit & Copyright: Bill Peters)
17 juillet 2020

Elle était verte, brillante et immense dans le ciel. Cette magnifique aurore a été captée le en mai 2016 un peu à l'extérieur d'Östersund en Suède. Ce panorama qui couvre presque 180° a été réalisé en unissant six photographies. Cette aurore impressionne par son arche régulière et par sa définition très nette. À l'avant-plan, on aperçoit le lac Storsjön et, dans le ciel, on peut voir plusieurs constellations familières, tant sous l'arche de l'aurore qu'au-dessus. L'étoile Polaire est aussi visible au-dessus de l'aurore, un peu à droite du centre : vous pouvez voir la version légendée en passant le curseur de votre pointeur au-dessus de l'image. C'est une coïncidence, mais il semble que la Lune ait évité d'être cachée par l'aurore, en bas à gauche. Cette aurore est apparue une journée après qu'une large ouverture (fiche 3 et 4) se soit produite dans la couronne solaire, permettant ainsi à des particules énergétiques de s'échapper dans l'espace. La couleur verte des aurores provient de la lumière émise dans la haute atmosphère par les ions d'oxygène lorsqu'ils capturent des électrons libres. (Image Credit & Copyright: Göran Strand)
31 mai 2020
REPRISE du 3 mai 2016

Certaines nuits, le meilleur spectacle en ville se produit dans le ciel comme on peut le voir sur cette image qui a gagné le prix international TWAN dans la catégorie «Earth and Sky». Les photographies utilisées pour cette image ont été prises en 2011 au-dessus du Jökulsárlón, le plus grand lac glaciaire d'Islande. Le photographe a réuni six photographies pour produire ce panorama où figurent deux anneaux auroraux et leur image sur les eaux calmes du lac. On peut aussi admirer dans le ciel le bandeau de la Voie lactée et la galaxie d'Andromède. On peut voir la version légendée de l'image en allant sur la première parution de cette photo sur le site de l’APOD. Une puissante éjection de matière coronale en provenance du Soleil a produit des aurores visibles au Sud aussi loin que dans le Wisconsin aux États-Unis. L'activité solaire de la semaine précédant l’aurore de cette image avait aussi produit plusieurs aurores ces jours derniers. Alors que l’activité solaire s’éloigne maintenant du minimum actuel vers le maximum dans quelques années, on peut espérer voir plus d’images spectaculaires d’aurore comme celle-ci. (Image Credit: Stephane Vetter (Nuits sacrees)
5 janvier 2020
REPRISE du 3 janvier 2016

Comme de la salsa verde sur vos burritos préférés, une aurore verte badigeonnait le ciel sous la Station spatiale internationale en ce 25 juin 2017. Orbitant à environ 400 km au-dessus de la surface de la Terre, la station se trouve dans la zone supérieure des aurores. Les couleurs des aurores sont la signature des molécules et des atomes excités que l'on trouve dans l'atmosphère raréfiée à de hautes altitudes. Les émissions de l'oxygène atomique sont dominantes sur cette image. À des altitudes basses, la couleur dominante est le vert, mais les bandes rougeâtres plus rares s'étendent au-delà de la Station spatiale internationale. Cette photo a été prise alors que la station passait au-dessus d'un point situé au sud-est de l'Australie. Les étoiles au-dessus de l'horizon sont celles de la constellation du Grand Chien. Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel nocturne de la Terre, est près du limbe à droite. (Image Credit: Jack Fischer, Expedition 52, NASA)
4 janvier 2020
REPRISE du 29 juillet 2017

Que se passe-t-il dans le ciel? Une aurore. Cinq jours avant cette image soit captée en 2012, une puissante éjection de masse coronale s’était produite à la surface du Soleil projetant un nuage d’électrons, de protons et d’ions à une grande vitesse vers la Terre. Même si la plus grande partie du nuage est passée au-dessus de notre planète, plusieurs particules chargées de celui-ci ont frappé la magnétosphère terrestre et de spectaculaires aurores ont illuminé le ciel à des latitudes nordiques élevées. Cette image d’une couronne aurorale a été captée dans le ciel de Grøtfjorden Norvège. Même si l’activité solaire est maintenant près du minimum, des courants de particules en provenance du Soleil continuent de frapper la Terre et créent d’impressionnantes aurores visibles même la semaine dernière. (Image Credit & Copyright: Bjørn Jørgensen)
14 juillet 2019
REPRISE de l’image du 23 octobre 2016
Il faut vraiment un coup de chance pour capter sur la même photo une étoile filante et une aurore boréale. C’est ce qu’a réussi M. Hansen le 23 décembre 2009. Les étoiles derrière le météore sont celles de la Grande Ourse. (Credit & Copyright: Bjørnar)
9 décembre 2018
REPRISE du 19 décembre 2009

Pour une grenouille, quelle est l'apparence d'une aurore? Sans doute impressionnante, si cette photo est un peu ce qu'elle voit. Cet instantané a été capté le 3 octobre depuis Kiruna en Suède. Très fréquentée par les aurores boréales, cette ville située en Laponie au nord du cercle arctique est souvent baignée par un ovale auroral qui encercle le pôle Nord magnétique de notre planète. Pour essayer de créer une image que verrait une grenouille, la photographe a allumé la lampe de son téléphone portable qu'elle a placé sur le sol, face contre terre, et elle a déposé l'objectif de son appareil photo sur celui-ci. Les «diamants» lumineux à l'avant-plan sont des cailloux glacés éclairés par la lampe du téléphone et reposants juste devant l'objectif. Réfléchissant le chatoiement de l'aurore, la surface du lac gelé contraste avec la blancheur de l'observatoire de Bengt Hultqvist. (Image Credit & Copyright: Mia Stalnacke)
6 octobre 2018

Dans la nuit du 18 aout à bord d'un vol de San Francisco à Zurich, le hublot de l'avion permettait d'admirer ces magnifiques rideaux colorés au-dessus de la baie d'Hudson. L'image a été créée en réunissant numériquement six photos prises avec un appareil photo portatif. L'aurore boréale chatoyante a été captée alors que la lumière du soleil levant commençait à illuminer l'horizon au nord-est. L'image nous montre aussi la courte trainée d'un météore des Perséides sous la poignée du Gros Chaudron. Même quelques jours après le maximum de la pluie d'étoiles filantes des Perséides, les trainées lumineuses des météores pointent encore vers le radiant de cette pluie situé dans la constellation de Persée. Les aurores polaires et les pluies d'étoiles filantes se produisent toutes deux dans la haute atmosphère à des altitudes d'une centaine de kilomètres, bien au-dessus des vols aériens commerciaux. Les aurores sont produites par l'interaction de particules chargées en provenance du Soleil alors que les météores proviennent de la combustion des poussières provenant des comètes. (Image Credit & Copyright: Ralf Rohner)
22 septembre 2018
Quelques jours avant le solstice, peu avant le coucher du Soleil le 17 juin, le ciel se mirait dans les eaux calmes de ce lac. Ce paysage crépusculaire a été photographié près de Bashaw, dans la province canadienne d'Alberta. Habituellement visibles aux hautes latitudes durant les mois d'été, les nuages noctulescents brillent ici juste au-dessus de l'horizon diffusant la lumière vers un ciel plus sombre. Ces nuages sont situés dans la mésosphère terrestre et ils sont formés par des cristaux de glace qui proviennent de la condensation sur de la poussière météoritique ou sur des cendres volcaniques. Formées aussi en très haute altitude, on peut aussi admirer sur l'image des aurores boréales déclenchées par l'activité solaire. (Image Credit & Copyright: Adrien Mauduit)
21 juin 2018

Combien d'éléments intéressants pouvez-vous trouver sur cette image? Une aurore boréale, la lumière du ciel nocturne, l'un des plus vieux cratères d'impact de la Terre, de la neige et de la glace, les lumières des cités et enfin une partie de la Station spatiale internationale. La plupart de ces caractéristiques ont leurs propres couleurs. L'aurore est verte à sa base et rouge à son sommet. La lumière du ciel nocturne au-dessus de la courbure de la Terre est orangée. Le cratère circulaire Manicouagan situé au Québec est visible au bas de l'image à droite. Sa bordure apparait blanche parce qu'elle est recouverte de neige et de glace. Le diamètre de ce cratère est d'environ 100 km et il est âgé de 214±1 années. Bien sûr, les étoiles sont les petits points lumineux que l'on voit sur fond de ciel noir. Les lumières des cités sont les taches jaunâtres que l'on voit sur le sol de notre planète. Finalement, la Station spatiale internationale au haut de l'image arbore une couleur de bronze. Cette image a été captée depuis une partie de la station en 2012. (Image Credit: NASA)
29 mai 2018

À bord de la Station spatiale internationale (SSI), vous ne pouvez admirer une aurore polaire que si le Soleil est de l'autre côté de la Terre. Lorsqu'il se lève, la lumière de l'aurore se perd dans celle du Soleil. Malheureusement, à cause de la courte période orbitale de la station autour de la Terre, le lever du Soleil se produit habituellement en moins de 47 minutes après son coucher. On peut voir sur cette image une aurore verte sous la SSI et l'horizon plus haut, alors que la lueur de l'aube approche dangereusement en haut à gauche. L'observation d'une aurore depuis l'espace peut être encore plus fascinante que depuis le sol, on a même comparé ses formes changeantes à une géante amibe verte. Les aurores sont produites par les interactions entre les gaz de l'atmosphère terrestre et les particules énergétiques chargées du vent solaire. Ces particules chargées, protons et électrons, sont capturées par le champ magnétique terrestre et elles s'engouffrent alors en spirales autour des lignes de ce champ vers les pôles. En entrant en collision avec les atomes et molécules de l'atmosphère, les particules du vent solaire les ionisent. Lorsque les atomes ou les molécules ionisés capturent un électron libre, ils ou elles reviennent à son état non excité et émettent alors des photons, des particules de lumière. L'aurore n'est pas, comme on l'a cru pendant des siècles, causée par la réflexion de la lumière solaire sur les glaces polaires. L'orbite de la station est à peu près à la même altitude que les aurores, car elle se déplace souvent dans les couches minces de la thermosphère et à travers l'aurore elle-même, mouvement qui est sans danger pour les astronautes et qui n'a que très peu d'influence sur les aurores. (Image Credit: NASA, International Space Station, Ricky Arnold)
1er mai 2018
C’est une image d’une magnifique aurore produite par un trou coronal qui s’est formé le mois dernier, quelques jours avant que cette photo soit captée. Ce trou coronal a projeté en direction de la Terre un nuage d’électrons, de protons et d’ions se déplaçant à grande vitesse. Une partie de ce nuage est entrée en collision avec la magnétosphère de notre planète, produisant alors de spectaculaires aurores visibles à des latitudes nordiques élevées. Le rideau auroral de cette photo captée dans le ciel de Tromsø en Norvège est particulièrement photogénique. La lueur verte scintillante de cette aurore provient des émissions de l’oxygène de notre atmosphère. Pour le photographe, cette aurore avait l’aspect d’un dragon. Même si le maximum d’activité solaire est derrière nous, le Soleil continue tout de même à montrer une activité occasionnelle qui produit d’impressionnantes aurores comme celles de la semaine dernière. (Image Credit & Copyright: Marco Bastoni)
10 avril 2018

Cette image est une projection panoramique de photographies captées en utilisant un objectif fisheye le 27 septembre dernier depuis le sud de l'Alberta. La lumière verte et rougeâtre dans la partie supérieure de l'image provient des émissions familières d'une aurore boréale. Dans le ciel de cette douce et claire soirée, la Voie lactée passe par le zénith et se termine au sud-ouest, là où se couchait la lune vieille de six jours. L'arc isolé rosâtre et blanc est un phénomène auquel on a donné le nom d'arc de Steve (un acronyme pour Sudden Thermal Emission from Velocity Enhancement). Ce nom a été donné au phénomène par le groupe Facebook «Alberta Aurora Chasers» dont les membres ont observé cette caractéristique aurorale. Quelquefois confondus avec un arc de protons, les mystérieux arcs de Steve semblent associés aux aurores, mais ils apparaissent plus près de l'équateur terrestre que les aurores polaires. Abondamment observés par des citoyens amateurs de sciences et récemment enregistrés directement par un satellite de la mission SWARM, selon les mesures effectuées, les arcs de Steve proviendraient d'émission thermale de l'écoulement d'un gaz et non d'émissions produites par des électrons énergétiques. L'origine exacte de ces arcs demeure cependant mystérieuse. (Image Credit & Copyright: Alan Dyer, Amazingsky.com, TWAN)
14 octobre 2017

Deux constellations très connues ornent le ciel qui figure comme toile de fond des eaux calmes de la mer au large de Cape Cod, Massachusetts. Cette photographie prise le 7 septembre dernier a aussi capté une très colorée aurore boréale produite par une forte tempête géomagnétique. C'est la région active AR 2673 qui traverse actuellement le Soleil qui est à l'origine de cette tempête. Cette région active est beaucoup plus large que notre planète, la Terre. Cette région a produit la plus forte éruption du présent cycle solaire et une éjection de masse coronale dirigée directement vers la Terre au cours des derniers jours. (Image Credit & Copyright: Chris Cook)
9 septembre 2017
Quelle est cette étrange planète? La Terre bien sûr, mais ornée d'une aurore chatoyante photographiée depuis la Station spatiale internationale. Orbitant à environ 400 km du sol de la Terre, la station vogue dans le domaine supérieur des aurores que l'on a pu d'ailleurs observer depuis le sol le 23 juin dernier. Ces aurores présentent la signature typique des molécules et des atomes que l'on trouve à des altitudes extrêmes. La sinistre lueur verte qui domine l'image provient de la lumière émise par les molécules d'oxygène. La bande rouge rarement visible au-dessus de l'horizon provient des atomes d'oxygène. Le présent orage géomagnétique provient d'une éjection de masse coronale qui a frappé la magnétosphère de la Terre. (Image Credit: Scott Kelly, Expedition 44, NASA)
13 mai 2017
REPRISE du 26 juin 2015
Oui, mais est-ce que votre arbre peut faire ceci? En réalité, cette image montre une coïncidence entre les branches sombres d’un arbre rapproché et une brillante aurore lointaine. La beauté de l’aurore qui semblait épouser les formes de l’arbre a hypnotisé le photographe à un tel point qu’il a presque oublié de prendre une image. Vu de cet angle, on pourrait croire que l’aurore forme les feuilles de l’arbre. Heureusement, avant que l’aurore prenne une forme différente, le photographe s’est ressaisi et a réalisé cette image de cette inspirante et temporaire coïncidence. Cette photo a été prise en Islande plus tôt ce mois-ci.( Image Credit & Copyright: Alyn Wallace Photography)
20 mars 2017

Vous ne verrez pas toujours un spectacle aussi beau en marchant vers un ancien volcan, vous devrez être chanceux. Lorsque cet astrophotographe a réalisé qu’une aurore avait été visible deux semaines auparavant, il a entrepris une balade de nuit vers le sommet de la caldéra en espérant en capturer une ainsi que son reflet dans le lac. Lorsqu’il est arrivé, il s’est aperçu que les lumières du nord étaient encore plus brillantes et spectaculaires qu’auparavant. Il l’a donc photographiée à de multiples reprises et treize de ses photos ont été réunies pour créer ce panorama. Le lac du cratère au centre de l’image porte le nom de Kerið et il est âgé d’environ 3000 ans. L’aurore présente des couleurs et des pointes impressionnantes. On constate regardant l’image que les parties rouges de l’aurore se produisent plus haut dans l'atmosphère terrestre. À l’arrière-plan, on peut admirer des icônes du ciel nordique, dont l’étoile Polaire, l’amas ouvert des Pléiades et les étoiles de la poignée de la Grande Casserole. ( Image Credit & Copyright: Sigurdur William Brynjarsson; Annotation Advice: Sævar Helgi Bragason)
6 mars 2017

Pourquoi ce ciel est-il aussi rouge? Cette couleur vient de la lumière émise par une aurore australe.En 2012, les éruptions solaires dont plusieurs provenaient de la région active 1402 ont inondé le système solaire d’une abondante pluie de particules chargées. Certaines ont pénétré dans le champ magnétique terrestre et ont ionisé les atomes d’oxygène de la haute atmosphère. Lorsque ces atomes d’oxygène capturent l’électron qu’ils ont perdu, ils émettent de la lumière rouge. Pour l’oxygène situé dans les couches plus basses de l’atmosphère, la lumière produite est surtout verte. Cette aurore de haute altitude a été captée dans le ciel de Flinders, une ville australienne du comté de Victoria. Plusieurs autres astres intéressants sont aussi visibles sur la photo. Placez le curseur de votre souris au-dessus de celle-ci pour les identifier. Le photographe a aussi réalisé une vidéo de cette aurore. On ne sait pas pourquoi le vert était presque totalement absent sur cette image de l’aurore. (Credit & Copyright: Alex Cherney (Terrastro, TWAN))
29 janvier 2017
REPRISE du 1er février 2012

Plus haut que le plus haut gratte-ciel, plus haut que la plus haute montagne, plus élevé que les avions de ligne, c’est le royaume des aurores polaires. Les aurores n’atteignent habituellement pas des altitudes inférieures à 60 km et peuvent s’élever jusqu’à 1000 km. Les lueurs produites par une aurore proviennent des collisions entre les protons et les électrons du vent solaire et les molécules de l’atmosphère de la Terre. Lorsqu’on observe une aurore depuis l’espace, il arrive souvent qu’elle prenne la forme d’un cercle autour de l’un des pôles magnétiques de la Terre. Cette photographie a été captée depuis la Norvège en décembre 2011, alors que plusieurs aurores s’y sont déroulées. (Image Credit & Copyright: Sebastian Voltmer)
1er janvier 2017
REPRISE du 3 janvier 2012

Selon vous, à quoi ressemble cette aurore? Bravant le froid pour observer le ciel du nord du Canada, tôt un matin de 2013, l’astrophotographe a vu apparaitre une aurore plutôt inhabituelle. Il y voit soit une sorcière, soit une déesse de la nuit, mais en cette journée d’Halloween, vous y verrez peut-être autre chose. En dépit des paréidolies fantasmagoriques qu’on peut imaginer, c’est une aurore verte produite par l’interaction de particules solaires chargées avec l’oxygène de la haute atmosphère terrestre. Sur Terre, on peut admirer les chutes gelées d’Alexandra devant une forêt d’arbres à feuillage persistant. ( Image Credit & Copyright: Yuichi Takasaka, TWAN)
31 octobre 2016

Que se passe-t-il dans le ciel? Une aurore. Cinq jours avant cette image soit captée en 2012, une puissante éjection de masse coronale s’était produite à la surface du Soleil projetant un nuage d’électrons, de protons et d’ions à une grande vitesse vers la Terre. Même si la plus grande partie du nuage est passée au-dessus de notre planète, plusieurs particules chargées de celui-ci ont frappé la magnétosphère terrestre et de spectaculaires aurores ont illuminé le ciel à des latitudes nordiques élevées. Cette image d’une couronne aurorale a été captée dans le ciel de Grøtfjord en Norvège. Même si le maximum d’activité solaire est maintenant chose du passé, le Soleil se déchaine à l’occasion et produit des aurores sur notre planète comme celles de la semaine dernière. ( Image Credit & Copyright: Bjørn Jørgensen)
23 octobre 2016

Les touristes qui se rendent souvent dans le village de Reine situé sur les iles de Lofoten en Norvège sont familiers avec les aurores boréales, car cette localité est située au nord du cercle polaire. Sur cette image captée depuis un campement situé sur le sommet d'une montagne, les rideaux auroraux semblent jouer une symphonie lumineuse avec l'éclairage du port de pêche. Cette image a été la grande gagnante de l'année 2016 du concours international Earth and Sky Photo Contest de l'organisation TWAN (The World At Night). Elle a été choisie parmi 900 autres images qui montrent la beauté de la nuit et de son combat contre la pollution lumineuse. (Image Credit & Copyright: Alex Conu)
16 juin 2016

Elle était verte, brillante et immense dans le ciel. Cette magnifique aurore a été captée le mois dernier un peu à l'extérieur d'Östersund en Suède. Ce panorama qui couvre presque 180° a été réalisé en unissant six photographies. Cette aurore impressionne par son arche régulière et par sa définition très nette. À l'avant-plan, on aperçoit le lac Storsjön et, dans le ciel, on peut voir plusieurs constellations familières, tant sous l'arche de l'aurore qu'au-dessus. L'étoile Polaire est aussi visible au-dessus de l'aurore, un peu à droite du centre : vous pouvez voir la version légendée en passant le curseur de votre pointeur au-dessus de l'image. C'est une coïncidence, mais il semble que la Lune ait évité d'être cachée par l'aurore, en bas à gauche. Cette aurore est apparue une journée après qu'une large ouverture (fiche 3 et 4) se soit produite dans la couronne solaire, permettant ainsi à des particules énergétiques de s'échapper dans l'espace. La couleur verte des aurores provient de la lumière émise dans la haute atmosphère par les ions d'oxygène lorsqu'ils capturent des électrons libres. (Image Credit & Copyright: Göran Strand)
3 mai 2016

Dans l'hémisphère nord, le printemps est une bonne saison pour les chasseurs d'aurores. Aux équinoxes, l'orientation de l'axe du champ magnétique terrestre favorise les interactions entre la magnétosphère et les vents solaires, produisant ainsi de magnifiques aurores boréales. Dans la nuit du 28 au 29 mars, le spectacle dans le ciel de Kaunispää Hill, en Laponie (Finlande) n'a pas déçu. Le rideau auroral a été capté sur cette photo à 360°. Les spectateurs ont été hypnotisés par l'éclatant jeu de lumière facilement visible à l'œil nu qui a duré une bonne partie de la nuit. (Image Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN, Earth and Stars) )
8 avril 2016

Un rêve lucide. Est-ce réel ou est-ce une fantaisie? La vérité commence par un rêve, le rêve que la spectaculaire chute d'eau de Seljalandsfoss dans le sud de l'Islande pourrait être photographiée avec une aurore polaire en arrière-plan. Après avoir consulté la météo spatiale, le photographe visionnaire et son partenaire se sont mis à l'œuvre. La partie la plus aisée à réaliser a été la capture de l'aurore verte. Ce fut une autre histoire pour la chute d'eau, parce que ses embruns couvraient continuellement la surface de la lentille de buée rendant ainsi les images trop floues. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. Le photographe a dû s'y reprendre une centaine de fois, allant à son appareil photo, en marchant prudemment sur les roches glissantes, pour voir le résultat de la dernière photo, pour essuyer la lentille et pour réajuster les paramètres de la prochaine prise de vue. Finalement, les meilleures images du ciel et du paysage terrestre ont été réunies numériquement. «Rêve lucide», le titre donné à cette œuvre par le photographe, est inspiré par l'aspect onirique de l'image et peut-être aussi qu'il vaut parfois la peine de faire des efforts pour réaliser un rêve. (Image Credit & Copyright: Arnar Kristjansson; Rollover Annotation : Judy Schmidt)
4 avril 2016

Déclenchée par l'impact d'une éjection de masse coronale lors du réveillon de la Saint Sylvestre, une tempête géomagnétique d'intensité moyenne a illuminé de ses lumières le ciel de notre planète dans les régions australes de latitude élevée hier, manière de souligner le Nouvel An. Les rideaux rougeâtres miroitants de cette aurore australe ont été captés dans les cieux de Morgiana situé au sud-ouest de l'État de Victoria, en Australie. Des bijoux célestes plus stables dans le ciel austral sont aussi visibles sur cette magnifique photographie, comme la partie sud de la Voie lactée et les étoiles brillantes de la Croix du Sud à gauche. On peut aussi apercevoir derrière la silhouette des branches de l'arbre deux petites galaxies satellites de la Voie lactée : le Grand Nuage de Magellan et le Petit Nuage de Magellan. L'étoile brillante près du sommet de l'arbre est Achernar, l'étoile alpha de la constellation de l'Éridan, qui se situe à la fin du fleuve Éridan de la mythologie grecque. (Image Credit & Copyright: Gill Fry)
2 janvier 2016

Les légendes se heurtent dans ce dramatique paysage de terre, de mer et de ciel. La terre est celle du sud de l'Islande, plus précisément la côte de Vík í Mýrdal, une localité réputée pour ses magnifiques plages de sable noir. La mer, c'est l'océan Atlantique dont les vagues meurent au pied des Reynisgrangar, des stacks de roche basaltique érodée. Selon le folklore islandais, ces piliers rocheux sont les restes de trolls qui ont jadis essayé de hisser sans succès un trois-mâts sur la terre ferme. On pourrait croire que la tache floue brillante en haut à gauche est une nébuleuse, mais il n'en est rien. C'est Jupiter, dieu du ciel et de la terre et maître des dieux des Romains. Les noms de plusieurs constellations visibles dans le ciel proviennent également de la mythologie gréco-romaine, dont le Lion, la Grande Ourse et l'Hydre. Certains pourraient croire que l'émotion causée par ces rencontres mythiques dans le ciel est à l'origine de cette spectaculaire aurore boréale ou bien qu'elle provient d'un jeu pratiqué par les âmes des morts, mais elle n'est qu'une conséquence d'éruptions à la surface du Soleil. (Image Credit & Copyright: Elizabeth M. Ryan; Rollover Annotation: Judy Schmidt)
8 décembre 2015
Que se passe-t-il dans le ciel? Une spectaculaire aurore polaire. Capturée vers la fin du mois dernier, cette aurore a été remarquée par les Islandais pour sa grande intensité et son apparition rapide. Comme toutes les aurores, celle-ci a été produite par les particules projetées par une éruption solaire qui se sont enroulées dans les lignes de champ magnétique de la Terre pour se précipiter vers les pôles quelques jours plus tard. On distingue assez bien le motif spiral de l'aurore, mais avec un peu d'imagination on peut voir dans cette apparition lumineuse des figures familières. L'eau de cette image est le fleuve Ölfusá et la ville au loin est Selfoss. Juste au-dessus des nuages bas, c'est la Lune qui était presque pleine. L'activité à la surface du Soleil diminue graduellement, car le maximum de son cycle de 11 ans a été atteint. Conséquemment, les aurores sur Terre se feront moins nombreuses. Les scientifiques solaires sont curieux de voir si le prochain minimum du cycle durera aussi longtemps que le dernier et si l'activité solaire sera aussi faible. En effet, lors du dernier minimum d'activité, il s'est passé des mois sans la formation de taches solaires et d'autres phénomènes notoires sur le disque solaire. (Image Credit & Copyright: Davide Necchi)
15 septembre 2015
Tout était près, il ne manquait qu'une aurore. À la fin d'août dernier, la météo spatiale annonçait que ce magnifique ciel serait probablement illuminé par une aurore verte. L'astrophotographe sauta alors dans son camion et se rendit à son site secret en voyageant pendant 5 heures dans la péninsule supérieure du Michigan. Il ne savait pas que la chance lui sourirait autant. En s'installant pour capter des photos, un arc de protons, un type très rare d'aurore est apparu. L'arc rouge a illuminé le ciel pendant environ 15 minutes, suffisamment pour que le photographe le capture sur une pose de 30 secondes. Comme leur nom l'indique, les arcs de protons proviennent non pas des électrons, comme c'est le cas habituellement des aurores, mais des protons plus massifs qui bombardent notre atmosphère. Les protons de cet arc provenaient d'une importante éjection de masse coronale (CME) à la surface du Soleil. La lueur jaune au loin sur cette image provient de l'éclairage urbain de Marquette, une ville du Michigan. Les roches bleues et jaunes dans l'eau du lac Supérieur sont éclairées par une lampe torche à DEL. Au-dessus des arbres à gauche, on peut aussi admirer le bandeau de notre Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Ken Williams)
3 août 2015
Ce ne sont pas des feux d'artifice, mais ces lumières intenses ont tout de même dansé la nuit dans le ciel au-dessus du pôle Sud géographique de la Terre le mois dernier. Cet étourdissant spectacle de lumière a été déclenché par une éjection de masse coronale qui a atteint la magnétosphère terrestre et qui a ainsi produit une très grande tempête géomagnétique. Ces six images ont été captées par un objectif hypergone installé sur un appareil photonumérique enfermé dans une boîte chauffée pour tenir à l'abri sa pile d'une température externe de −70°C de la longue nuit hivernale australe. Les observatoires astronomiques du pôle Sud sont visibles autour de l'horizon des images et on distingue sur au moins deux des images le bandeau de la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Robert Schwarz (South Pole Station))
4 juillet 2015
Quelle est l'origine des pulsations de certaines aurores? Personne ne le sait exactement. Bien que l'on observe ce phénomène depuis longtemps, les mécanismes qui engendrent ces pulsations font l'objet de recherches. Cette vidéo réalisée en mars dernier est un exemple impressionnant d'une aurore pulsante au-dessus de glacier Svínafellsjökull en Islande. Cette vidéo de 48 secondes est en temps réel, comme on peut le constater en voyant le photographe se déplacer à quelques reprises. Une observation attentive des vacillements des couleurs du ciel montre que certains motifs se répètent, mais certains ne le font pas. La courte période des pulsations de cette aurore est quelque peu inhabituelle, car en général la période de ces pulsations est de quelques secondes. De récentes observations ont montré que les pulsations sont plus communes dans les aurores générées par les électrons que dans celles produites par les protons et que le champ magnétique local peut varier à l'unisson. (Video Credit & Copyright: Stéphane Vetter (Nuits sacrées); Music: Eric Aron)
1er juin 2015
Pour l'observation des aurores, c'était l'une des nuits les plus tranquilles de la semaine. Mais, dans le nord de l'Islande en novembre dernier, même les aurores les moins lumineuses éclairaient le ciel chaque nuit sans nuages. Ce panorama à 360° est une fusion numérique de quatre images prise simultanément avec quatre appareils photo munis d'un objectif grand-angle. Chaque image contient 101 photos prises sur une période de 42 minutes. À l'avant-plan, on voit les eaux calmes du lac Mývatn avec des rochers pittoresques d'une ancienne coulée de lave. Des aurores vertes complexes près de l'horizon rendent le paysage encore plus féérique. Les traits des étoiles produits par la rotation de la Terre paraissent plutôt inhabituels parce que les premières photos ont été artificiellement délavées. (Image Credit & Copyright: Vincent Brady)
18 mai 2015
Quelquefois, le ciel s'illumine sans avertissement. Un voyage pour le nord de la Norvège afin de photographier des aurores ne donnait pas les résultats escomptés. Il était passé minuit à Steinsvik, comté de Troms, dans le nord de la Norvège en cette nuit du 8 février 2014. En dépit d'une activité solaire récente, rien ne se passait dans le ciel. L'astrophotographe commença donc à réemballer son matériel et son frère cherchait un couvre-objectif égaré. C'est alors qu'une spectaculaire aurore a soudainement illuminé le ciel. Le photographe a rapidement capté ce rideau vert avec la Lune au centre de l'image et son frère cherchant le couvre-objectif loin à droite. L'éruption aurorale n'a duré que quelques minutes, mais le photographe se souviendra longtemps de ce moment. (Image Credit & Copyright: Tommy Richardsen)
4 mai 2015
Les oiseaux ne volent pas si haut. Les avions ne se déplacent pas aussi rapidement. La Statue de la Liberté est moins lourde. La seule espèce pouvant comprendre ce qui se passe est celle des humains. Il y a seulement 1000 ans, un tel phénomène aurait été un mystère total pour tous. Le lancement d’une fusée pour l’espace est un événement qui inspire l’émerveillement et qui défit toute description. Cette image du décollage du lanceur Atlas V a été captée il y a 10 jours. La fusée transportait les instruments de la mission MMS (Magnetospheric Multiscale Mission) dont le but est d’étudier la magnétosphère qui entoure et qui protège notre planète. Avec une masse initiale de 300 000 kg, la fusée a quitté la Terre pour en faire le tour à une altitude où il n’a pratiquement pas d’air respirable. Le lancement d’une fusée pour l’espace se produit maintenant presque chaque semaine. (Image Credit & Copyright: Ben Cooper (Launch Photography))
23 mars 2015
Dans la nuit du 17 au 18 mars, ce parapluie de lumières nordiques s’est déployé dans le ciel de Vallentuna, une commune suédoise située à environ 30 km au nord de Stockholm. Provoquées par le plus puissant orage géomagnétique de ce cycle solaire, des photos de ces aurores boréales ont été captées depuis les cours arrière et avant à des latitudes bien plus au sud, y compris dans le Midwest des États-Unis. Une bénédiction pour les chasseurs d’aurores, cette tempête spatiale a été provoquée par la collision avec la Terre de particules chargées provenant d’une éjection de masse coronale (CME) qui s’est produite à la surface du Soleil deux jours plus tôt. L’observatoire visible dans la cour arrière à droite porte le nom évocateur de Carpe Noctem. (Image Credit & Copyright: P-M Hedén (Clear Skies, TWAN))
19 mars 2015
Plusieurs conditions ont dû être réunies pour réussir ce cliché gagnant d’une importante compétition. La nuit se devait d’être sombre, avec peu de nuages. Il fallait de plus une aurore épique et un plan d’eau à la fois calme et pas trop gelé lui permettant ainsi de refléter les étoiles. Ces conditions ont été réunies en janvier 2014 et elles ont permis de réaliser cette photo à proximité du glacier Vatnajökull, en Islande. Le lac à l’avant-plan est le Jökulsárlón, mot islandais qui signifie «lagune du glacier». Les aurores polaires continuent d’illuminer le ciel régulièrement ces temps-ci, car l’activité solaire est près de son maximum et de puissants nuages de plasma sont fréquemment expulsés du Soleil. (Image Credit & Copyright: James Boardman Woodend (Images Inspired by Nature))
10 mars 2015
Ce n'est pas une boule à neige, mais une photographie capturée avec un objectif hypergone circulaire. Cette photo a été captée le 1er février dernier depuis la plage de Jökulsárlón dans le sud-est de l'Islande. De gros morceaux de glace reposant sur le sable noir scintillent à la lumière de la Lune qui est entourée d'un halo brillant. Ce halo lunaire de 22° est appelé parasélène et est créé par la réfraction de la lumière par des cristaux hexagonaux qui flottent dans des nuages ténus de haute altitude comme les cirrus. Malgré le clair de lune, les rideaux dansants d'une aurore boréale illuminaient le ciel de ce paysage surréaliste. Au début de février, un vent solaire énergétique provenant d'un trou coronal (fiche 3 et 4) a soufflé sur la magnétosphère terrestre et a ainsi produit des aurores. Le point lumineux visible à gauche du halo est la planète Jupiter qui est près de l'opposition. (Image Credit & Copyright: Stéphane Vetter (Nuits sacrées))
13 février 2015
On pourrait croire qu'il s'agit d'une collection d'agates fines ou d'un jeu de billes. Mais, cette grille de veines et de tourbillons incrustés dans de petites billes est en réalité une série d'images qui montre le développement d'un orage élémentaire en zone aurorale (en anglais : auroral substorm). Cette séquence de plus de 600 images à 180° d'un horizon à l'autre a été réalisée sur une période d'un peu plus de deux heures près du cercle polaire arctique en mars 2012 depuis la province suédoise de Laponie. La première image, en haut à gauche, a été prise au crépuscule du soir. L'ensemble des images montre l'évolution de l'aurore qui se formait au-dessus du photographe. En explorant l'espace entre la Terre et la Lune, la flotte de satellites THEMIS de la NASA a déterminé que ces explosions d'activité aurorale sont causées par de soudaines libérations d'énergie dans la magnétosphère de la Terre. Le photographe a aussi réalisé une séquence vidéo de ces images. (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN))
7 février 2015
Le domaine des aurores polaires est bien plus haut que la plus haute montagne de la Terre. En effet, les aurores se produisent rarement sous une altitude de 60 km et elles peuvent déployer leur spectacle à plus de 1000 km de la surface de notre planète. La lumière des aurores est produite par des électrons et des protons énergétiques en provenance du Soleil qui entrent en collision avec les atomes et les molécules de notre atmosphère. Une aurore prenant la forme d'une couronne, comme celle de cette image, est plutôt rare. Elle peut se produire lorsque l'aurore est directement au-dessus de l'observateur où lorsque les rayons auroraux pointent presque vers l'observateur. Cette aurore s'est produite en septembre 2014 bien haut au-dessus de l'île de Kvaløya et de la ville de Tromsø en Norvège. On voit sur cette photo le fiord de Sessøyfjorden et plusieurs étoiles dans le ciel. (Image Credit & Copyright: Harald Albrigtsen)
14 octobre 2014
Ce gué pierreux semble mener à la Voie lactée qui traverse le ciel de cette image construite en utilisant une projection stéréographique dite «petite planète». Ce panorama a été capté lors de la nuit de l'équinoxe de l'automne 2014. L'eau et le ciel de cette projection sont centrées sur le zénith du lac Storsjön situé dans la province suédoise de Jämtland. Comme les orages géomagnétiques sont plus fréquents près des équinoxes, et on n'en connait pas la raison, il n'est pas étonnant de voir sur cette image la lueur verdâtre d'une aurore boréale ainsi que son reflet sur l'eau. (Image Credit & Copyright: Göran Strand)
3 octobre 2014
Cette lueur n'est pas celle d'un coucher de Soleil et la mince ligne rouge juste au-dessus d'elle n'est pas un pilier solaire. La lueur rouge vient d'une éruption volcanique et la ligne rouge est la réflexion de la lumière de l'éruption par des cristaux de glace qui flottent dans l'atmosphère. Ce rare pilier de lumière volcanique a été capté au-dessus de l'Islande plus tôt ce mois-ci. Ce panorama a été réalisé depuis le lac Jökulsárlón en pointant l'appareil photo vers le volcan Bárðarbunga. Ce volcan est situé dans le Holuhraun, un désert de lave. Les nuages gris au-dessus de l'horizon, l'aurore verte en haute atmosphère et les étoiles brillantes rendent le paysage céleste aussi magnifique que le paysage terrestre. Avant celle du 2 septembre de cette année, la dernière éruption importante dans le Holuhraun s'était produite en 1797. (Image Credit & Copyright: Stéphane Vetter (Nuits sacrées))
23 septembre 2014
Plusieurs aurores ont embelli le ciel cette semaine. Avec la rotation du Soleil, la région active 2158 est devenue visible pour les terriens et elle a été le siège d'une série d'éruptions qui ont projeté des gaz chauds ionisés dans le système solaire. D'ailleurs, une paire d'éjections de masse coronale (CME) ont frappé la magnétosphère de la Terre vers la fin de la semaine dernière, produisant alors l'orage géomagnétique le plus fort enregistré depuis le début de l'année. Même si certains craignaient des pannes des réseaux électriques, les effets les plus impressionnants de ces nuages de plasma solaire ont été des aurores qui ont été visibles même dans le Wisconsin aux États-Unis. Cette photographie d'une aurore multicolore a été captée dans la nuit de vendredi depuis le Parc national d'Acadia sur l'Île des Monts Déserts au large du Maine. Puisqu'une autre bouffée de plasma s'approche de la Terre, il y a de fortes chances qu'on puisse admirer d'autres aurores ce soir. (Image Credit & Copyright: Jeremy P. Gray)
17 septembre 2014
Ce ciel est d'une rare beauté. Cette photographie d'une aurore double en forme d'ovale a été captée la semaine dernière au-dessus des lumières de la ville suédoise d'Östersund. L'ovale vert surmonté des lumières violettes donnait à cette aurore l'aspect d'un petit gâteau («cupcake» en anglais) céleste. Le bandeau incliné de la Voie lactée couronne le tout magnifiquement. Les particules chargées canalisées par la magnétosphère terrestre et à l'origine de cette aurore avaient été émises dans le système solaire par le Soleil seulement quelques jours auparavant. Il y aura sûrement d'autres aurores polaires cette semaine, car un groupe de taches est maintenant visible depuis quelques jours. (Image Credit & Copyright: Göran Strand)
9 septembre 2014
Il est quelquefois difficile de croire en ce que vous voyez dans le ciel. Alors qu'il se rendait en Alaska près de Fairbanks le mois dernier pour ses vacances annuelles d'observation des aurores, l'astrophotographe John Chumack et ses comparses ont observé une aurore assez inhabituelle. L'aurore brillante a pris la forme d'un chien effectuant un saut avec sa queue enroulée et relevée. Il a capturé cette apparition à l'aide d'une lentille grand-angle sur cette image dont le temps d'exposition est de 15 secondes. Par chance, il a aussi capturé un paysage rempli de lumière céleste familière. Jupiter est visible sur la patte avant du chien de même que la rougeoyante Mars sous sa patte arrière. On voit aisément les étoiles de la Grande Casserole au-dessus du dos du chien ainsi que celles du Cocher en haut de sa patte avant. Les deux étoiles brillantes à peu près au milieu de l'image sont Arcturus à gauche et Bételgeuse à droite. Procyon est également visible sous la patte avant du chien. Ce chien céleste n'est pas resté longtemps dans le ciel cependant, car les aurores changent rapidement d'aspect. (Image Credit & Copyright: John Chumack)
29 avril 2014
Si vous n'avez pas d'appareil photographique en voyant un ciel comme celui-ci, vous serez malheureux. Mais ce n'était pas le cas pour ce photographe chanceux qui se trouvait au bon endroit et au bon instant alors que le ciel était couvert des lumières d'une aurore boréale. Le bon endroit, c'était en Islande près du stratovolcan Öræfajökull au premier plan, et le bon moment c'était en février 2014. On peut aussi admirer dans le ciel la constellation d'Orion sur la gauche. Les aurores polaires sont produites par des particules chargées énergétiques en provenance du Soleil. Lorsqu'elles pénètrent dans la magnétosphère terrestre, elles sont redirigées vers les pôles. Elles entrent alors en collision avec les molécules de l'air qu'elles ionisent. Lorsque ces molécules capturent un électron libre, il y a émission d'un photon. Les molécules d'oxygène par exemple émettent des photons verts. D'autres couleurs sont aussi présentes dans la danse céleste des aurores. (Image Credit & Copyright: Þorvarður Árnason)
24 mars 2014
Il peut arriver en regardant le ciel de voir un merveilleux spectacle de lumière. C’est ce qu’on put observer de nombreuses personnes des régions nordiques comme celles qui demeurent près de la frontière entre la Norvège et la Russie. Ce diaporama nous montre une aurore se faufilant entre les nuages et flottant successivement au-dessus des champs enneigés, des forêts, des lacs et des montagnes près de Kirkenes en Norvège. Les aurores prennent souvent des teintes de vert parce que les particules chargées qui entrent dans l’atmosphère de la Terre ionisent les molécules d’oxygène qui, en récupérant leur électron perdu, émettent de la lumière verte. On voit évidemment aussi d’autres couleurs, car l’oxygène n’est pas le seul gaz de l’atmosphère. L’azote produit des reflets violacés. Vers la fin du diaporama, on voit aussi la Lune et des étoiles se lever. Comme l’activité solaire devrait augmenter au cours des prochaines années, on pourra sans doute admirer des aurores polaires, même à des latitudes plus rapprochées de l’équateur. (Credit & Copyright: Terje Sørgjerd; Music: Gladiator Soundtrack: Now we are Free)
29 décembre 2013
REPRISE du 28 mars 2011
Une remarquable bande aurorale a inondé la nuit nordique du 7 décembre dernier de ses couleurs chatoyantes. Cette fantastique séquence d'images a été captée près d'Ester, juste à l'extérieur de Fairbanks en Alaska avec un appareil photo fixé sur un trépied. Il s'est écoulé environ 30 minutes entre la photographie de gauche et celle de droite. Ces images permettent de voir le rideau dansant de l'aurore qui s'étendait à une altitude de plus de 100 km directement au-dessus du photographe, car les photos couvrent un champ vertical de 150°, soit environ 500 km du pied au sommet de l'aurore. Cette aurore a été déclenchée par un orage géomagnétique d'intensité moyenne alors qu'un vent solaire constitué d'ions animés d'une grande vitesse a frappé la magnétosphère de la Terre. (Image Credit & Copyright: LeRoy Zimmerman (TWAN))
28 décembre 2013
Que se passe-t-il dans le ciel? En cette nuit froide en Islande, on voit en avant-plan le lac Jökulsárlón qui réfléchit la lumière d'une intense aurore boréale verte qui semble jaillir d'un volcan. En réalité, ce n'est pas un volcan, c'est le plus grand glacier d'Islande, le Vatnajökull. Le long nuage lenticulaire à droite est lui aussi teinté de la lumière verte d'une autre aurore située à l'arrière. Les nuages iridescents qui flottent au-dessus du nuage lenticulaire arborent comme un arc-en-ciel toutes les couleurs du spectre visible. Enfin, des étoiles brillent dans le ciel et la Lune se couche sur ce paysage féérique. Cette photographie a été captée en mars 2012. (Image Credit & Copyright: Stéphane Vetter (Nuits sacrées))
18 novembre 2013
C'était le soir de l'Halloween et une créature fantomatique se balançait dans le ciel. L'astrophotographe ne savait exactement de quelle créature il s'agissait, mais vous pouvez peut-être lui suggérer quelque chose. Mais, on connait très bien l'origine de cette sinistre apparition : il s'agit de l'une des plus belles aurores polaires récemment photographiées. Cette spectaculaire aurore contient de nombreuses composantes distinctes. Les vives couleurs vertes et violettes de cette aurore proviennent de la lumière émise en haute atmosphère par les ions d'oxygène et d'hydrogène lorsqu'ils capturent un électron libre. Les arbres et les broussailles ajoutent leur contribution à ce décor sinistre. Cette photographie a été captée à Tromsø en Norvège. Plusieurs autres photographies ont été captées ces jours-ci en raison des puissantes éruptions solaires récentes. (Image Credit & Copyright: Ole C. Salomonsen (Arctic Light Photo))
6 novembre 2013
Ce magnifique paysage mettant en vedette une aurore boréale et un moulin à vent a été capté le 1er octobre 2013 depuis le centre du Dakota du Sud aux États-Unis. Les aurores sont particulièrement fréquentes en cette saison parce que l'activité solaire approche de son maximum. Celle-ci dépasse largement la couverture nuageuse atteignant une altitude de plus de 100 km. L'étoile Mizar, une binaire visuelle avec Alcor, est facile à repérer à gauche de la photo. Elle est au milieu de la poignée du gros chaudron. Au centre juste au-dessus du moulin à vent, c'est Merak et Dubhe aussi de la Grande Ourse. La ligne imaginaire entre ces deux étoiles pointe vers Polaris, l'étoile Polaire. (Image Credit & Copyright: Randy Halverson)
5 octobre 2013
Reprise de la vidéo paru le 24 novembre 2010 pour commenter l'activité solaire qui est de plus en plus intense.
9 juin 2013
Au-dessus de ce paysage nordique, l'arche de la Voie lactée et une aurore boréale chatoyante brillent dans la nuit. Comme un écho, la spectaculaire chute islandaise Gadafoss, la «Chute des dieux», miroite sous ces deux arches. Vous pouvez télécharger cette image annotée pour identifier les nombreux astres qui font aussi partie de ce magnifique panorama réalisé le 9 mars 2013. Juste sous la Voie lactée à gauche, on aperçoit la planète Jupiter et à sa droite se trouve M45. La galaxie d'Andromède (M31) est quant à elle juste au-dessus de l'aurore, à gauche du centre. Le panorama numérique que l'on peut parcourir à 360° avec la souris (un «stitch» en anglais) est fait de 4 photos et a remporté l'édition 2013 du concours «International Earth and Sky Photo Contest» organisé par l'association The World at Night. Toutes les photos gagnantes des participants des diverses catégories de ce concours sont présentées dans cette vidéo. (Image Credit & Copyright: Stéphane Vetter (Nuits sacrées))
17 mai 2013
Si vous cessez de contempler ce paysage pittoresque avec ses chutes d'eau, ses étoiles et son aurore boréale, vous serez peut-être capable de repérer la comète PanSTARRS. Cette photo a été captée d'un seul clic de l'appareil la semaine dernière dans le sud-ouest de l'Islande. Les deux chutes d'eau sous l'aurore à droite sont les populaires Gullfoss. Cette aurore provient d'une éruption solaire de classe M1 qui avait produit une puissante éjection de masse coronale deux jours auparavant. Vous n'avez pas encore trouvé la comète? C'est normal, elle est presque invisible sur cette photo. C'est un tout petit trait juste au-dessus de l'horizon à gauche : regardez ce zoom pour vous en convaincre. Cette comète est encore visible dans l'hémisphère nord vers l'horizon à l'ouest après le coucher du Soleil, mais il faut utiliser des jumelles pour la voir. (Image Credit & Copyright: Stephane Vetter (Nuits sacrees))
26 mars 2013
Certaines aurores d'intensité trop faibles ne sont pas visibles à l'œil nu et ne peuvent être captées que sur des photographies au temps d'exposition suffisamment long. L'aurore verte de cette photographie pouvait être facilement observée à l'œil nu, mais pas la partie rouge. Elle n'est apparue que sur une pose de 20 secondes. L'œil humain ne peut accumuler la lumière que pendant une fraction de seconde, alors qu'on peut laisser l'obturateur d'un appareil photo ouvert pendant des minutes et même des heures s'il le faut. Sur cette photographie d'un pittoresque paysage près d'Anchorage en Alaska, on voit même le reflet de la partie verte et de la partie rouge de l'aurore sur la surface recouverte de lys d'un lac. Plus haut, des milliers d'étoiles sont visibles ainsi que l'amas des Pléiades. Jupiter est aussi au rendez-vous. Placez le curseur de votre souris au-dessus de la photo pour voir apparaître la légende. Les aurores sont produites par les particules chargées des vents solaires emprisonnées dans le champ magnétique terrestre qui, en se précipitant vers les pôles, ionisent les gaz de l'atmosphère sur leur passage. Le vert et le rouge des aurores sont produits par les atomes ionisés d'oxygène lorsqu'ils capturent un électron. L'aurore rouge se produit en plus haute altitude. Les aurores peuvent prendre diverses formes et couleurs. (Image Credit & Copyright: Todd Salat (AuroraHunter); Sky Annotation: Judy Schmidt)
12 février 2013
Il n'est pas aussi célèbre que le geyser Old Faithful, mais il offre quand même tout un spectacle à qui sait être patient. En effet, ce n'est pas tous les jours que le geyser White Dome situé dans le Parc national de Yellowstone est éclairé par des aurores rouges et vertes et par la Lune. Ces deux geysers dont l'eau est chauffée par le magma situé plusieurs kilomètres sous la terre projettent régulièrement des jets de vapeur dans les airs. Pour réaliser une telle photo, il suffit donc de connaître l'intervalle de temps entre chaque éruption et, surtout, d'être abonné à Space Weather pour la prévision des aurores. Évidemment, si on demeure près de Yellowstone, la tâche est plus aisée. Les aurores de cette photo sont terminées, mais le geyser White Doma continue d'entrer en activité toutes les 30 minutes. (Image Credit & Copyright: Robert Howell)
17 octobre 2012
Il est assez facile de reconnaître certains endroits de l'Amérique du Nord sur cette image captée dans la nuit du 8 octobre 2012 par le satellite Suomi-NPP. On reconnait notamment la forme allongée du lac Michigan et à sa droite le lac Huron. Les nuages lumineux qui semblent recouvrir l'Ontario et le Québec, deux provinces du Canada, sont en réalité des aurores boréales. Les aurores des deniers jours qui encerclaient le pôle Nord s'étendaient à des latitudes passablement basses ont été produites par de forts orages magnétiques. Ces orages proviennent d'une éjection de masse coronale (CME) qui s'est produite les 4 et 5 octobre et dont les particules chargées ont frappé la magnétosphère terrestre quelque trois jours plus tard. Ces particules chargées excitent les gaz de l'atmosphère à une altitude de plus de 100 km produisant ainsi la lumière des aurores. (Image Credit : NASA, NOAA, GSFC, Suomi NPP, Earth Observatory, processing by Jesse Allen and Robert Simmon)
11 octobre 2012
Quel est ce spectacle de lumière derrière et devant cette montagne? Une remarquable coïncidence de plusieurs phénomènes célestes. Cela se passait par une nuit du mois de septembre 2012 dans le ciel de Tromsø en Norvège. Des aurores rouges en haute altitude projetaient leur lumière au travers des aurores vertes plus basses, créant ainsi un inhabituel rideau lumineux violet. Le passage d'un bolide très brillant, le plus brillant que le photographe ait vu en fait, illumina le ciel. Ce petit caillou qui entra violemment dans l'atmosphère terrestre illumina la lointaine montagne Otertinden, un des sommets des Alpes de Lyngen. Devant la montagne, ce sont les eaux de la rivière Signalelva. Le photographe a eu de la chance de capter une étoile filante en même temps qu'une aurore, mais il n'était pas le premier à réussir comme le montrent ces images : photo 1, photo 2, photo 3, photo 4, photo 5 et finalement photo 6. C'est cependant la plus belle photo de cette galerie. (Image Credit & Copyright: Ole C. Salomonsen (Arctic Light Photo))
5 octobre 2012
Il est quelquefois difficile de croire à ce que l'on voit dans le ciel. Lors de l'expédition Shelios au Groenland, fin août 2012, même les vétérans observateurs du ciel n'avaient jamais vu des aurores aussi colorées dont l'apparence changeait si rapidement. Certains y ont vu une tête de bouc (l'image du jour), la tête d'un éléphant, une comète à la queue verte et les doigts d'une main céleste. Même sans ces aurores, le ciel aurait tout de même été intéressant à photographier avec le bandeau de la Voie lactée, les nombreuses étoiles, quelques nébuleuses et la galaxie d'Andromède (posez le curseur de votre souris sur l'image pour voir les annotations indiquant la position de ces objets). La ferme en avant-plan est située à Tasiusaq, un village groenlandais de la municipalité de Kujalleq. Le projet Shelios existe non seulement pour observer les aurores, mais aussi pour motiver les étudiants à entreprendre une carrière en sciences. (Image Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN))
3 octobre 2012
Ces gracieux traits lumineux ont été produits par une fusée Delta tôt dans la matinée de jeudi dans le ciel de Cape Canaveral en Floride. La fusée transportait deux sondes jumelles RBSP (Radiation Belt Storm Probes) conçues pour étudier la ceinture de Van Allen. (Image Credit & Copyright: Mike Killian)
2 septembre 2012
Pourquoi cette aurore est-elle aussi rose? Cette photographie a été captée depuis l'état américain de l'Oregon en juin 2012 alors que des aurores aux couleurs peu communes illuminaient le ciel de Crater Lake. Bien que l'on connaisse les mécanismes qui donnent naissance aux aurores polaires, la prédiction du moment où elles se produisent et des couleurs qu'elles arboreront demeure un sujet de recherche. On sait que les aurores qui se produisent à quelque 100 km d'altitude sont vertes et qu'elles impliquent des atomes d'oxygène ionisés par le plasma solaire qui s'engouffre à haute vitesse dans les lignes de champ magnétique terrestre. Les aurores qui se produisent à environ 200 km du sol sont rouges et cette lumière est aussi émise par des atomes d'oxygène ionisés qui récupèrent les électrons qu'ils ont perdus. Les aurores qui se produisent vers 500 km d'altitude sont bleues et proviennent de la diffusion de la lumière solaire par les ions de l'azote. En regardant les aurores depuis le sol, les différentes couleurs de ces couchants peuvent s'additionner et produire les spectaculaires teintes de rose de celle-ci. Le maximum du cycle de l'activité solaire devrait se produire d'ici deux ans. On devrait donc voir d'autres magnifiques spectacles de lumière comme celui-ci. Si vous déplacez le curseur de votre souris au-dessus de la photo, vous verrez apparaître les noms des constellations, étoiles et autres objets dans le ciel. (Image Credit & Copyright: Brad Goldpaint (Goldpaint Photography))
25 juillet 2012
L’image du jour est une photographie réalisée en 1991 alors que le volcan Hekla, situé en Islande, était en éruption en même temps que se produisait une aurore boréale. Ce volcan est l’un des plus célèbres du monde. Il a fait irruption au moins 20 fois lors du dernier millénaire, causant parfois des dommages importants. La dernière éruption, il y a deux ans, n’a causé que des dommages minimes. Seule Io, une des lunes de Jupiter,  présente des volcans actifs. Et comme Io n’a pas de champ magnétique, on peut sans se tromper affirmer que la Terre est le seul astre du système solaire à pouvoir nous offrir le spectacle présenté par la photographie du jour. (Credit: Sigurdur H. Stefnisson )
8 juillet 2012
REPRISE : 26 janvier 2006, 13 juin 2004 et 21 janvier 2002
Tout est aligné, même l'aurore très colorée. Les sommets des triangles de ce monument moderne, le «Artic Henge» situé à Raufarhöfn dans le nord de l'Islande, pointent vers le nord. Regarder dans le ciel, ces sommets pointent vers les étoiles Merak et Dubhe de la Grande Ourse, lesquelles sont également alignées vers Polaris, l'étoile Polaire. La conception du monument fait aussi en sorte que les sommets des triangles sont alignés avec le soleil de minuit lorsqu'il culmine au solstice d'été de l'hémisphère nord. En d'autres mots, le Soleil passe plus de 24 heures au-dessus de l'horizon à l'endroit où est situé Arctic Henge, il ne se lève pas et il ne se couche pas. Il atteint son point le plus haut dans le ciel au moment où il est aligné avec les sommets du monument. Cette photographie a été cependant été captée vers la fin du mois de mars 2012 alors que le Soleil était sous l'horizon et qu'une splendide aurore boréale se déployait dans le ciel. (Image Credit & Copyright: Stephane Vetter (Nuits sacrees))
30 avril 2012
Si jamais vous voyez un ciel comme celui-ci et que vous avez la chance d'avoir un appareil photo à porter de la main, ne ratez pas votre coup. Le 18 mars 2012, c'est la chance qu'a eue le M. Lopez alors qu'il admirait le ciel de l'Islande. C'est à partir de 5 de ses photos qu'il a créé le panorama du spectacle qu'il pouvait contempler. Il était alors sur le sol du glacier Vatnajökull. (Image Credit & Copyright: Daniel Lopez (El Cielo de Canarias))
21 mars 2012
Avez-vous déjà admiré une aurore polaire? Non, le moment est maintenant propice, car il y de plus en plus d'aurores. En effet, après une période d'accalmie inhabituellement longue de 4 ans pendant laquelle peu d'aurores se produisaient, le Soleil est redevenu actif récemment. De plus en plus de taches, d'éruptions et d'éjections de masse coronale (CME) se produisent à la surface du Soleil. Plus l'activité solaire est importante, plus il y a de vents solaires constitués de particules chargées lancées à grande vitesse dans l'espace. Les chances que ces particules chargées soient piégées par le champ magnétique de la Terre sont alors meilleures et l'on voit plus d'aurores. Il y a deux semaines, les habitants de la Norvège ont pu admirer de splendides aurores dans le ciel de Ravnastua, de Skoganvarre et de Lakselv. C'est ce spectacle qui nous est offert dans cette vidéo. (Video Credit & Copyright: Christian Mülhauser; Music: Elemental by Pulse Faction; Path of Stars by Jonathan Geer)
9 février 2012
Cette remarquable petite planète entourée de pins et couverte de neige et de glace est illuminée d'une étrange lumière verte. Mais cette petite planète est en fait un paysage d'une infime fraction de sa surface, une région située près de Östersund en Suède. Les étoiles sont celles qui étaient au-dessus de l'horizon du photographe alors que la lumière verte provient d'une aurore boréale. Cette aurore provient d'une éjection de masse coronale (CME) qui a frappé la magnétosphère terrestre le 24 janvier dernier produisant alors une forte tempête magnétique. Si vous connaissez la disposition des étoiles dans le ciel, vous reconnaîtrez sûrement celles d'Orion ainsi que les Pléiades (M45) et les Hyades. L'accroissement de l'activité solaire a produit ces derniers temps plusieurs aurores dans les deux hémisphères. Cette vidéo montre une aurore filmée depuis les côtes du sud de l'Australie. Évidemment, la planète provient d'un trucage numérique décrit dans la parution de l'APOD du 3 août 2010. (Image Credit & Copyright: Göran Strand)
28 janvier 2012
Une gigantesque éjection de masse coronale (CME) s’est produite à la surface du Soleil il y a 5 jours projetant à haute vitesse un nuage d’électrons, de protons et d’ions vers la Terre. Même si la plus grande partie de ce gaz est passé au-dessus de notre planète, une partie des particules a été capturée par le champ magnétique de la Terre qui s’étend loin dans l’espace. Des aurores spectaculaires ont ainsi illuminé le ciel près des pôles. Cette image d’une aurore verte a été captée la nuit dernière depuis Grøtfjord en Norvège. La couleur verte des aurores est émise par l’oxygène lorsque l’atome capture l’électron qu’il avait perdu. Hier, une éruption encore plus puissante s’est produite à la surface du Soleil. On peut donc s’attendre à voir d’autres photos comme celle-ci. (Image Credit & Copyright: Bjørn Jørgensen)
24 janvier 2012
L’une des plus belles aurores boréales de l’automne 2011! Un mélange de vert, de rouge et parfois un mélange des deux, l’aurore qui présentait de multiples rayons, des rideaux et même une couronne aurorale couvrait presque tout le ciel. À l’arrière-plan, trop d’étoiles pour qu’on puisse les compter, au premier plan, un ami du photographe qui essayait lui aussi de prendre la scène en photo. Cette photographie a été captée avec un objectif grand-angulaire depuis un endroit situé près de Tromsø en Norvège. Puisque l’activité du Soleil continue d’augmenter, il se pourrait fort bien que des aurores encore plus spectaculaires se produisent en 201. (Image Credit & Copyright: Ole Christian Salomonsen)
5 décembre 2011
Alors que les nuits sont de plus en plus longues dans l'hémisphère nord, on voit de plus en plus d'aurores boréales et aussi d'autres apparitions étranges. Et cette semaine, les spectacles offerts par les cieux n'ont pas déçu les observateurs. Le 24 octobre, une éjection de masse coronale (CME) a atteint la magnétosphère terrestre produisant ainsi de magnifiques aurores. Cette nuit-là, cette silhouette fantomatique d'un arbre se dressait devant les rideaux rouge et vert de l'aurore dans le ciel de Whitby en Ontario au Canada. Des gens situés beaucoup plus au sud, du Kansas et même de l'Alabama et de l'Oklahoma ont aussi aperçu des aurores, observations plutôt rares à ces latitudes. Les couleurs rouges des aurores se produisent en haute altitude, au-dessus de 100 km. Ces couleurs rouges sont produites par les atomes d'oxygène. (Image Credit & Copyright: Malcolm Park)
28 octobre 2011
Les particules chargées provenant d'une importante CME (éjection de masse coronale) ont pénétré dans la magnétosphère terrestre le 26 septembre 2011, produisant ainsi un violent orage magnétique accompagné de superbes aurores polaires. Celle qui nous est présentée a été capturée depuis le nord de la Norvège à l'extérieur de Tromsø, une ville de l'île de Kvaløya. Les nuages jaunâtres masquent en partie la lumière de l'aurore qui provient d'une altitude bien plus élevée, environ 100 km. (Image Credit & Copyright: Fredrick Broms (Northern Lights Photography))
30 septembre 2011
L’équinoxe de l’automne 2011 se produit aujourd’hui à 9h05 TU. Cette heure correspond à l’instant où le Soleil traverse l’équateur céleste vers l’hémisphère sud. Même si on s’interroge encore sur la nature de la corrélation entre les orages géomagnétiques et les saisons, on constate qu’ils se produisent plus souvent à l’automne et au printemps. Et puisque les nuits deviennent plus longues dans l’hémisphère nord à l’automne, l’équinoxe annonce naturellement une saison plus propice à l’observation des aurores boréales produites par les orages géomagnétiques. L’image du jour a été captée au-dessus du parc du lac Hidden près de Yellowknife la capitale des Territoires du Nord-Ouest au Canada. Les aurores se produisent à une altitude de 100 km et plus et sont donc visibles depuis l’espace. (Image Credit & Copyright: Yuichi Takasaka / TWAN / www.blue-moon.ca)
23 septembre 2011
Cette aurore boréale forme un arc d'un horizon à l'autre. Elle a été captée par l'équipe de scientifique de l'expédition Shelios au mois d'août 2011. Juste après le coucher du Soleil, cette image a été captée depuis le campement de l'expédition installé à Qaleraliq dans le sud du Groenland. Les constellations sont passablement difficiles à trouver dans le ciel étoilé de cette image. La Grande Ourse est située juste sous le centre de l'arc. On reconnait plus facilement le spot lumineux de la Lune à l'extrême droite. Jupiter est encore plus à droite, à la même hauteur que la Lune. Cette expédition restera dans les parages jusqu'à la fin du mois d'août et on prévoit réaliser des vidéos en direct des aurores. (Image Credit: Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN))
23 août 2011
Certains soirs, le meilleur spectacle en ville se produit dans le ciel et cette nuit-là le spectacle valait la peine d’être pris en photo. En effet, cette image provenant de la superposition de six photographies a remporté le prix de la compétition internationale «Earth and sky photo Contest». Les photos de cette compétition doivent montrer des éléments du ciel au-dessus d’un paysage intéressant de notre planète. Les photos de ce panorama ont été prises il y a deux mois à partir des rives du plus grand lac glaciaire d’Islande, le Jökulsárlón. En plus de l’anneau auroral vert et de son reflet dans l’eau, on peut distinguer dans le ciel le bandeau de la Voie lactée, l’amas ouvert des Pléiades et la galaxie d’Andromède (M31). La puissante CME (éjection de matière coronale) à l’origine de cette aurore l’a rendu visible aussi loin dans le sud que le Wisconsin aux États-Unis. Le Soleil n’a pas encore atteint son pic maximal d’activité. Ce maximum devrait se produire dans une année ou deux. On peut donc espérer voir d’autres très belles photographies d’aurores d’ici là. (Credit: Stephane Vetter (Nuits sacrees))
17 mai 2011
Des aurores boréales intenses ont inondé le ciel de leurs couleurs ondoyantes le 24 février 2011 comme le montrent ces images qui ont été capturées depuis Yellowknife, la capitale des Territoires du Nord-Ouest au Canada. Cette séquence de gauche à droite est composée de trois photographies montrant tout le ciel prises à 30 secondes d’intervalle. Les trois images illustrent les changements rapides des rideaux ondulants des lumières du nord sur le fond étoilé du ciel. Les mesures prises par le réseau de satellites THEMIS de la NASA indiquent que les mouvements brusques de la lumière des aurores proviennent des reconnections magnétiques dans la magnétosphère terrestre. Ces reconnexions produisent un changement brusque de la direction des lignes de champ magnétique, un peu comme le ferait un ruban de caoutchouc qui se brise, ce qui entraîne les particules chargées dans la haute atmosphère. Ces reconnexions se produisent du côté non éclairé de la Terre dans une région située à environ le tiers de la distance qui nous sépare de la Lune. (Image Credit & Copyright: Kwon, O Chul (TWAN))
25 mars 2011
Les aurores se produisent de plus en plus souvent en cette fin d’année 2010 parce que le Soleil est sorti d’une longue et inhabituelle période de faible activité. Il y a plus d’aurores parce que le Soleil est présentement plus actif présentant beaucoup plus de taches solaires, plus d’éruptions et plus d’éjections de masse coronale (CME). Lorsque l’activité solaire est plus grande, le taux de particules chargées expulsées dans l’espace est plus grand produisant ainsi des vents solaires plus intenses. Ce sont ces vents solaires qui produisent les aurores sur Terre. La vidéo qui nous est présentée a été réalisée avec une simple caméra numérique (Canon Mark II) depuis la ville de Tromsø en Norvège. Le maximum d’activité solaire n’est pas encore atteint. Il se présentera donc plusieurs occasions d’observer d’autres magnifiques aurores. (Image Credit & Copyright: Tor Even Mathisen; Music: Per Wollen; Vocals: Silje Beate Nilssen)
24 novembre 2010
Ce ne sont pas des nuages verts, mais la lumière émise par une aurore boréale. Cette photo a été captée à la fin septembre 2010 en Alaska. L’étendue d’eau éclairée par la Lune et par l’aurore est le lac Willow. En arrière-plan, on peut admirer les sommets enneigés des monts Wrangell et Saint Elias qui sont situés à l’est de l’Alaska. On pourrait confondre une aurore avec un nuage éclairé par le clair de Lune sur une photographie, mais si on assiste en direct à ce spectacle c’est impossible. Les lumières bougent tellement que l’on dit parfois que les aurores dansent dans les cieux. Les aurores polaires sont le produit des collisions des particules chargées des vents solaires avec les molécules de l’air en haute atmosphère. Elles se produisent aux deux pôles magnétiques de la Terre parce que les particules chargées s’engouffrent dans les lignes de champ magnétique. On peut donc s’attendre à voir des aurores quelques jours après une éruption solaire. Depuis l’espace, on peut aussi voir les radiations X et ultraviolettes produites par les aurores. (Credit & Copyright: Paul Alsop)
6 octobre 2010
Cette photographie d’une spectaculaire aurore polaire a été captée le week-end dernier depuis la ville de Tromsø en Norvège. On voit aussi sur cette photo les traces lumineuses de trois satellites artificiels de la Terre et d’un avion ainsi qu’un autre photographe. On peut maintenant prédire quand se produisent les aurores polaires, car des satellites (SOHO et STEREO) surveillent de près la source de leur origine, le Soleil. Les éruptions solaires sont en effet la cause de ces spectacles. Ces éruptions envoient dans l'espace un flot de particules électriquement chargées. Si ces particules frappent la Terre, elles s'engouffrent dans ses lignes de champ magnétique et se précipitent alors vers les pôles magnétiques. En traversant l'atmosphère, les particules chargées ionisent les gaz et produisent ainsi l'émission de photons. La majeure partie des photons ont une énergie correspondant à la lumière visible, mais certains sont assez énergétiques et correspondent à des émissions ultraviolettes et même à des émissions rayon X que l'on peut observer depuis l'espace. (Credit & Copyright: Ole Christian Salomonsen)
20 septembre 2010
Des rideaux de lumière verte illuminaient ce ciel nocturne au-dessus du lac Prelude situé à environ 30 km à l’est de Yellowknife, capitale des Territoires du Nord-Ouest au Canada. Lorsqu’on s’approche des pôles géographiques de la Terre, il est fréquent d’observer de tels spectacles, car la lumière des aurores polaires est créée par les particules solaires chargées qui s’engouffrent dans les lignes de champ magnétique de notre planète. Or, les pôles magnétiques de la Terre sont près de ses pôles géographiques. Pour l’hémisphère nord, alors que l’équinoxe de l’automne approche (23 septembre cette année), les nuits allongent et il est encore plus fréquent d’observer les aurores. L’image du jour a été captée le 11 septembre et elle couvre un angle de 180°. L’intensité de la lumière de cette aurore masque la plupart des étoiles. Seules les plus brillantes sont visibles, dont celles de la Grande Ourse à gauche et celle de l’amas des Pléiades à droite. (Image Credit & Copyright: Yuichi Takasaka / TWAN / www.blue-moon.ca)
17 septembre 2010
Cette photographie d'une gigantesque aurore australe a été prise par l'équipage de la Station spatiale internationale le 29 mai 2010. La Station spatiale internationale était alors au-dessus de l'océan Indien à une altitude d'environ 350 km. Les aurores boréales ou australes se produisent généralement en même temps, car elles proviennent des particules chargées des vents solaires qui s'engouffrent dans les lignes de champ magnétique de la Terre plongeant ainsi vers les pôles de notre planète. L'ionisation des gaz de l'atmosphère par ces particules produit la lumière des aurores. La lumière verte provient de l'excitation des atomes d'oxygène par les vents solaires à une altitude d'environ 100 km. Il est fort probable que les vents solaires qui ont produit l'aurore du 29 mai proviennent de l'éjection de masse coronale observée le 24 mai. (Credit: ISS Expedition 23 Crew, ISAL, NASA)
1er juillet 2010
Fixé sur un trépied, un appareil photo peut enregistrer les arcs lumineux tracés par les étoiles lorsqu’elle tourne autour du pôle Nord céleste en raison de la rotation de la Terre sur son axe. Vous pouvez aussi, si vous êtes chanceux et situé à une latitude élevée, capturer les lueurs d’une aurore polaire. Vous aurez plus de chance de réaliser une photo comme celle qui nous est présentée vers les équinoxes du printemps ou de l’automne, car ces périodes sont statistiquement plus favorables aux aurores et on ne sait pas trop pourquoi. Cette image provient de plusieurs brèves photos prises dans la matinée du 1er mars 2010 près de l’autoroute Klondike à environ 60 km au sud de Dawson City. (Image Credit & Copyright: Yuichi Takasaka / TWAN / www.blue-moon.ca)
11 mars 2010
L’image du jour nous présente une aurore captée depuis Yellowknife situé dans les Territoires du Nord-Ouest au Canada. On peut aussi voir sur cette composition numérique la Lune et, juste en haut et à droite de celle-ci, l’amas ouvert des Pléiades. On sait que les aurores polaires proviennent des particules chargées émises à grande vitesse par le Soleil : plus l’activité solaire est intense, plus on assiste au magnifique spectacle des aurores sur Terre. Or, en septembre 2009, le Soleil traverse une longue période calme que l’on n’a pas vue depuis longtemps : depuis plus de deux, très peu de taches solaires ont été observées. L’observation de cette aurore est donc surprenante même si l’automne est une période on l’on en observe en moyenne davantage. On pense que cette augmentation de la fréquence des aurores en automne est due à l’inclinaison du champ magnétique terrestre qui serait plus perméable aux vents solaires qui sont toujours présents même s’ils sont moins intenses. (Credit & Copyright: Yuichi Takasaka (Blue Moon Promotions), TWAN)
22 septembre 2009
Les aurores qui montrent autant de structures fines que celle de l’image du jour sont rares. Cette aurore dont l’image a été capturée par un appareil photo digital commun s’est produite la semaine dernière au-dessus de l’Alberta au Canada. Les couleurs vertes et violettes de l’aurore proviennent respectivement de la lumière émise par les atomes d’oxygène et d’hydrogène qui sont ionisés par les électrons des vents solaires. Plusieurs belles aurores se sont produites récemment sous l’effet d’un vent solaire qui a frappé la Terre. On ne s’attendait pas à cela, car l’activité solaire est pratiquement nulle depuis plus de deux ans. (Credit & Copyright: Zoltan Kenwell (Infocus Imagery))
28 juillet 2009
Les aurores se produisent rarement à des altitudes plus basses que 60 km. Certaines peuvent culminer à plus de 1000 km. Les aurores sont produites par les particules chargées des vents solaires, essentiellement des électrons et des protons. Lorsque ces particules chargées entrent dans la magnétosphère de notre planète, elles s’enroulent autour des lignes de champ magnétique et sont ainsi redirigées vers les pôles. Elles heurtent alors les molécules de l’atmosphère et les ionisent. Ces molécules capturent éventuellement un électron et émettent la lumière des aurores. Vues de l’espace, une aurore peut prendre la forme d’un anneau entourant les pôles magnétiques de notre planète. L’image du jour nous montre une aurore qui s’est produite au-dessus de Harstad en Norvège en 2004. (Credit & Copyright: Frank Andreassen (nettfoto.no))
1er février 2009
Pour observer une pluie d’étoiles filantes, il vaut mieux bénéficier d’un ciel obscur. Les Perséides d’août 2008 coïncidaient avec une Lune gibbeuse dont l’éclat a masqué celui des étoiles filantes pendant une bonne partie de la nuit. Comme la Lune s’est couchée vers 2 heures, les amateurs d’étoiles filantes ont dû veiller tard pour observer le spectacle. L’image du jour est une photo réalisée en août 2000 d’une étoile filante très brillante en dépit d’une aurore boréale qui couvrait tout l’horizon. (Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College))
9 août 2008
Selon une récente hypothèse émise par Peter Jenniskens, l’astéroïde 2003 EH1 serait une comète qui devient occasionnellement active et qui est à l’origine de la pluie d’étoiles filantes des Quadrantides. C’est pour savoir d’où vient cette pluie d’étoiles filantes que des astronomes ont étudié la pluie des Quadrantides de la fin de semaine dernière. Un DC-8 de la Nasa a survolé le Canada avec des caméras spécialisées pour réaliser des observations détaillées de l’événement. L’image du jour est une composition de plusieurs photographies réalisées lors de cette étude. La lumière rouge, en bas à droite, est la queue de l’avion éclairée par son phare rouge. La lumière verte à droite est une aurore boréale. Plusieurs étoiles filantes sont visibles sur la photographie. Lors du maximum d’intensité de la pluie, plus de 100 météores à l’heure ont été observés depuis l’avion. (Credit: Jeremie Vaubaillon et al., Caltech, NASA)
7 janvier 2008
Photographie d’une aurore qui s’est produite en août 2002 alors que l’activité solaire était intense. Cette photographie a été prise dans le Dakota du Nord aux États-Unis. La lumière à l’horizon vient de l’éclairage des villes de Bismarck et Manden. (Credit & Copyright: Lyndon Anderson (Prairie Journal))
1er janvier 2008
REPRISE 20 novembre 2005 et du 5 août 2002
Certaines aurores ne peuvent être captées que par un appareil photo. Ces aurores sont simplement trop pâles pour que nos yeux les remarquent. Mais contrairement à l’œil qui ne peut accumuler de la lumière qu’une toute petite fraction de seconde, le temps d’exposition d’une photo peut être prolongé comme on le veut. La photo du jour montre une aurore verte dans le ciel de Juneau en Alaska. Les aurores sont produites par les vents solaires, constitués de particules chargées, qui réagissent avec les gaz de l’atmosphère terrestre. (Crédit & Copyright: Lance McVay)
19 novembre 2007
Photographie d’une aurore boréale sur un fond de ciel étoilé. Juste sous l’aurore, on voit la trace d’une météorite. (Crédit & Copyright: Bud Kuenzli)
9 octobre 2007
Une aurore boréale photographiée par Don Pettit à partir de la Station Spatiale Internaltionale. Le cratère d’impact météoritique que l’on voit sur la photographie est le lac Manicouagan qui est situé dans le Nord du Québec (Canada). (Credit: Don Pettit, ISS Expedition 6, NASA)
15 juillet 2007
REPRISE : 5 novembre 2003 et 8 avril 2003
Aurore boréale au-dessus de l’Alaska. Les aurores sont produites par les électrons et les protons du vent solaire qui interagissent avec les gaz de l’atmosphère terrestre. NON, ce n’est pas la lumière du Soleil qui se réfléchit sur la glace de la calotte polaire! Les aurores sont visibles depuis l’espace et elles prennent alors une forme circulaire centrée sur les pôles. Cette photographie a été choisie «image de l’année 2006» sur Wikipédia. (Crédit: Joshua Strang, USAF, Wikipedia)
9 avril 2007
Photographie d’une aurore boréale au-dessus de l’Iowa. Une immense éruption solaire quelques jours auparavant est le responsable de cette aurore, événement rare à cette latitude. (Credit & Copyright: Stan Richards (NightSkyEvents.com))
18 décembre 2008
Aurore boréale verte au-dessus du Lac Supérieur. (Credit & Copyright: Jeff Hapeman)
6 septembre 2006

Photographie d’une étoile filante et d’une aurore réalisée en août 2000. On la reproduit pour annoncer la pluie d’étoiles filantes des Perséides. ( Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College))
11 août 2006

D’où viennent les vides entre les ondulations lumineuses des aurores? On donne parfois le nom d’aurore noire à ces vides. Ce type d’aurore est peu fréquent, mais quand il se produit on le reconnaît aisément. Les scientifiques ont peut-être découvert le secret des aurores noires à partir des données provenant des quatre sondes spatiales Cluster. Dans les aurores lumineuses normales, les électrons et les autres particules chargées négativement s’engouffrent dans le champ magnétique terrestre et se dirigent ainsi vers le sol en ionisant les gaz de l’atmosphère. C’est ce qui produit la lumière que nous voyons. Les données des sondes Cluster ont montré que les aurores noires se produisent lorsqu’il y a des trous dans l’ionosphère, la région de la haute atmosphère où se produisent les aurores. Les particules négatives qui produisent les aurores sont alors attirées vers l’espace par un champ électrique positif au lieu de tomber vers la Terre. Les aurores noires ne sont donc par des aurores; c’est plutôt une absence d’aurore provoquée par le pompage des électrons de l’ionosphère vers l’espace. (Note : l’explication du phénomène est passablement plus claire sur la partie du  site de l’ESA consacré à ce sujet). Ces zones noires peuvent s’élever à plus de 20 000 km et persister pendant plusieurs minutes. La photo du jour montre plusieurs zones d’aurore noire. L’aurore s’est produite à Harstad en Norvège au début du mois de mars 2006. (Credit & Copyright: Frank Andreassen (nettfoto.no))
29 mars 2006
En septembre 2005, de nombreuses aurores boréales ont embelli le ciel. Une vaste région active qui traversait le disque solaire était à l’origine de ces aurores car elle a engendré plusieurs éruptions violentes et une éjection de masse coronale. La photographie réalisée avec un objectif fish-eye a été prise dans le ciel du Québec le 11 septembre. On voit aussi sur la photo la planète Mars, le spot le plus brillant à gauche du centre. Juste en dessous de Mars, un peu à droite, se trouve l’amas ouvert des Pléiades. Même si elles semblent parfois rapprochées, les aurores boréales se produisent à très haute altitude, une centaine de kilomètres. (Credit & Copyright: Philippe Moussette)
16 septembre 2005
On classifie parfois les aurores : rideau et couronne. Mais cette classification n’a rien d’officiel. Celle présentée sur la photo du jours a la forme d’un rideau. Les aurores sont produites par l’entrée dans l’atmosphère de la Terre des particules chargées provenant du Soleil. Ces particules qui suivent les lignes de champ magnétique de la Terre s’engouffrent aux deux pôles magnétiques comme dans un entonnoir. Elles ionisent alors les gaz de l’atmosphère qui émettent ainsi de la lumière. Si l’on vous dit que les aurores sont produites par la réflexion de la lumière solaire sur les glaces des pôles, c’est TOTALEMENT FAUX. La photo du jour a été prise le 3 octobre 2001 au Yukon, un des trois territoires du nord du Canada. (Credit & Copyright: Phil Hoffman)
7 août 2005
REPRISE du 3 décembre 2001
La photo du jour montre une aurore boréale dans le ciel de l’Iowa aux États-Unis. C’est une éjection de masse coronale qui était à l’origine de cette aurore. Les particules chargées émises par cette éjection ont frappé la magnétosphère de notre planète et ont ainsi produit les lumières colorées de l’aurore. Le site WEB «Space Weather» à l’aide des données recueillies surtout par le satellite SOHO nous averti lorsque des aurores polaires ont plus de chance de se produire. C’est grâce à une alerte émise par ce site que le photographe Stan Richard a pu réaliser le cliché de cette aurore au-dessus de lac Saylorville près de la ville Des Moines. Le point lumineux juste au-dessus de l’horizon au centre de la photo est la planète Mars qui était dans la constellation du Verseau. (Credit & Copyright: Stan Richard)
20 mai 2005
Cette très belle photographie d’une aurore boréale a été captée depuis l’état du Wisconsin aux États-Unis après le coucher du Soleil le 8 novembre 2004. (Credit & Copyright: Chris VenHaus)
17 novembre 2004
Les aurores boréales sont quelquefois spectaculaires. C’est le cas de celle qui nous est présentée. D'ailleurs, plusieurs aurores intenses ont été observées en novembre 2004 depuis des latitudes situées beaucoup plus au sud. La photo du jour a été captée le 7 novembre 2004 depuis la ville de Warrensburg au Missouri. Cette ville est située à une latitude d’environ 39°. (Credit & Copyright: Vic & Jen Winter (ICSTARS Astronomy))
12 novembre 2004
Cette photographie d’une aurore boréale a été prise avec un objectif hypergone «fish-eye en anglais». Cette aurore s’est produite au-dessus de l’observatoire de la Découverte de Val-Bélair un quartier de la ville de Québec. Le vert, le rouge et le bleu de cette aurore proviennent de la lumière émise par l’oxygène et l’hydrogène de la haute atmosphère qui sont ionisés par les particules chargées des vents solaires. Ces vents solaires ont été produits par les éruptions solaires du 7 novembre dans la région du groupe de taches solaires 696. (Credit & Copyright: Philippe Moussette (Obs. Mont Cosmos))
9 novembre 2004
La photographie du jour nous montre une aurore au-dessus d’une tour communication. Les aurores se produisent rarement à des altitudes inférieures à 60 km et elles peuvent même se déployer à plus de 1000 km au-dessus du sol. La lumière émise par les aurores provient des collisions entre des électrons et des protons des vents solaires avec les molécules de l’atmosphère terrestre. Les aurores sont donc plus fréquentes lorsque l’activité solaire est élevée. Lorsqu’on observe une aurore de l’espace, il est fréquent de voir un cercle lumineux entourant l’un des pôles magnétiques de la Terre. L’aurore violette en couronne de la photo, un type assez rare, s’est produite dans le ciel de Harstad (Norvège) le 30 août 2004. (Credit & Copyright: Frank Andreassen (nettfoto.no))
28 septembre 2004
Cette photo d’une aurore boréale a été prise le 1er août 2001 près de la ville de Québec. On voit très bien la constellation de la Grande Ourse dans le ciel. (Credit & Copyright: Sebastien Giguere (Astrolab du Parc du Mont-Megantic)
8 août 2004
REPRISE du 13 août 2002
Le site Space Weather présente plusieurs prévisions, dont celle de l’activité solaire, et donc des chances d’apercevoir des aurores boréales. L’astronome Philippe Moussette a profité de ces prévisions pour réaliser cette photographie à l’aide d’un objectif hypergone («fish-eye») à la mi-juillet 2004 à partir de l’observatoire du mont Cosmos situé à Saint-Elzéar-de-Beauce au Québec. Cet observatoire sert à l’enseignement de l’astronomie à l’Université Laval. L’orangé près de l’horizon provient de l’éclairage urbain. En plus de l’aurore, on peut admirer dans le ciel la Grande Ourse, à gauche du centre, et à la même hauteur à droite,  la lettre W formée par la constellation de Cassiopée. On peut aisément trouver l’étoile Polaire en prolongeant le bord externe de la «casserole» formée par la Grande Ourse quatre à cinq fois. (Credit & Copyright: Philippe Moussette (Obs. Mont Cosmos))
30 juillet 2004
La majeure partie des aurores polaires sont produites par les électrons des vents solaires piégés dans les lignes de champ magnétique de la Terre. Ces électrons peuvent ioniser les molécules de l'air qui émettent de la lumière lorsqu'elles capturent un autre électron libre. Mais, il se peut que le vent stellaire d'une aurore soit majoritairement constitué de protons. Comme ceux-ci sont beaucoup massifs que les électrons, les radiations émises sont beaucoup plus énergétiques, dans le domaine de l'ultraviolet. De plus, ces protons peuvent aussi capturer un électron et devenir la source d'émission de lumière. L'image du jour montre une aurore de proton encerclant le pôle Nord magnétique de la Terre. Cette image provient d'IMAGE, un satellite de la NASA dédié à l'étude de la magnétosphère. La plupart des protons des vents solaires n'atteignent cependant pas la Terre, car ils sont déviés au loin par le champ magnétique de notre planète. Ce cercle auroral indique cependant un endroit où plusieurs protons se sont engouffrés le long des lignes de champ magnétique et ont alors heurté les gaz de l'ionosphère terrestre. (Credit: IMAGE Satellite, NASA)
17 décembre 2003
Situé au Centre-Sud des États-Unis, l’état de l’Oklahoma est réputé pour ses prairies magnifiques et ses grands espaces, mais y voir une aurore boréale doit être plutôt rare en raison de sa latitude. Mais comme l’activité solaire de la fin du dernier mois était très intense, on a pu voir les lumières d’une aurore danser dans le ciel des plaines de l’Oklahoma. Dave Ewoldt a réussi à immortalisé ce rare événement depuis un endroit situé à 60 km au nord-ouest d’Oklahoma City à environ 3h le 29 octobre. (Credit & Copyright: Dave Ewoldt (Okarche, Oklahoma))
13 novembre 2003
Ceux et celles qui habitent près des pôles de notre planète ont pu contempler plusieurs magnifiques aurores la semaine dernière. Il s'est en effet produit sur le Soleil plusieurs éruptions violentes qui ont projeté vers la Terre des flots de particules chargés qui, en pénétrant dans son champ magnétique, sont piégés et condamnés à tomber vers les pôles magnétiques. En plus de produire des aurores de toutes les couleurs et parfois exceptionnellement rouges, de tels flots de particules peuvent sérieusement perturber les réseaux électriques et les satellites qui orbitent autour de la Terre. Mais les responsables de ces équipements étaient prêts à faire face à l'assaut, seuls quelques incidents ont été rapportés. La photographie du jour nous montre la centrale électrique au gaz naturel de Clover Bar située sur les rives de la rivière Saskatchewan Nord à Edmonton la capitale de la province de l'Alberta au Canada. (Credit & Copyright: Lance Taylor (Edmonton RASC))
4 novembre 2003
Le 29 octobre 2003, un flot de particules chargées provenant d’une éruption solaire particulière violente est entré dans la magnétosphère de la Terre vers 6h30 UTC. On avait prévu cet événement, car on avait observé l’éruption solaire et l’éjection de masse coronale (CME) le 28 octobre. Cette aurore était si puissante que des observateurs du sud des États-Unis (Missouri, Texas, Nouveau-Mexique et Californie) ont pu la voir dans les premières heures de la matinée. La photographie du jour a été prise depuis Yampa au Colorado. L’aurore était particulièrement rouge, ce qui est peu fréquent. (Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College))
30 octobre 2003
Les aurores peuvent nous offrir de magnifiques spectacles. L'aurore de cette photographie aide la Lune à illuminer le lac très calme Portage ainsi que les monts enneigés Chugach situés près d'Anchorage en Alaska (USA). Malgré toute cette lumière, on peut encore voir des étoiles dans le ciel. Les aurores boréales et australes se produisent lorsque des particules chargées des vents solaires s'enroulent dans les lignes du champ magnétique terrestre et se précipitent vers les pôles. Ces particules ionisent les gaz de l'atmosphère qui émettent de la lumière. Vues de l'espace, les aurores émettent aussi des rayons X. Les aurores se produisent après des éruptions solaires et, grâce au satellite SoHO, il est maintenant souvent possible de les prédire. (Credit & Copyright: Calvin Hall (Alaska's Aurora))
29 septembre 2003
Les aurores se produisent habituellement au-dessus des nuages. La lumière des aurores est émise par l'ionisation des gaz de l'atmosphère terrestre par des particules chargées des vents solaires. Lorsqu’une molécule récupère l'électron qu'elle avait perdu lors de l'ionisation, elle émet un photon, un grain de lumière. Par exemple, la molécule d'oxygène émet des photons dont la longueur d'onde correspond à la lumière verte. La partie d'une aurore la plus basse est à environ 100 km d'altitude alors que les nuages n'existent qu'en dessous de 10 km. On voit très bien la séparation entre les nuages et l'aurore sur cette photographie qui a été captée en août 2003 dans la région de la ville de Québec. Le meilleur temps pour admirer des aurores est autour de minuit. (Credit & Copyright: Dominic Cantin)
10 septembre 2003
Juste après le coucher de la Lune et avant le lever du Soleil aux premières heures du matin du 12 août 2000, des météores qui semblaient venir de la constellation de Persée criblaient l'atmosphère terrestre de traces linéaires lumineuses et simultanément des particules chargées en provenance du Soleil illuminait tout le paysage. La pluie d'étoiles filantes des Perséides se produit chaque année lorsque la Terre traverse les débris laissés par la comète Swift_Tuttle et on savait donc d'avance qu'elle reviendrait. Mais ce n'est pas vraiment le cas des aurores polaires qui sont produites surtout lorsque que l'activité solaire est intense. En fait, on ne peut les prédire que quelques jours à l'avance, lorsqu'on observe des éjections de masse coronale (CME) importante et encore, on peut difficilement encore prédire la direction que prendra cette éjection et donc on a de la difficulté à savoir si elle frappera la Terre. La montagne que l'on voir au centre de la photo est un volcan éteint du Colorado, le Hahn's Peak. (Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College))
9 août 2003
REPRISE du 21 août 2000
Ce sont des colonnes lumineuses d'une aurore que l'on voit sur cette photo qui a été captée en juin 2003 au-dessus de la baie de Cap Cod. Les lumières de la ville de la vile au loin sont celles de Provincetown au Massachusetts. L'une des constellations dans le ciel est facile à identifier, le W stellaire de Cassiopée. (Credit & Copyright: Chris Cook)
2 juillet 2003
Cette fusée qui s'élance vers une aurore boréale verte marque le premier lancement de l'année 2003. Ce lancement a été effectué le 27 janvier depuis le centre de recherche de Poker Flat de l'université de l'Alaska. Cette photo qui a été prise depuis le mont Cleary Summit situé près de Bairbanks. On voit les traînées lumineuses de l'étage de carburant solide au bas et de la fusée Black Brant IX qui a transporté sa charge à une altitude de 385 km. Les fusées de ce type auxquelles on a donné le nom de fusée-sonde sont relativement petites et bon marché. Le nom de ces fusées-sonde construites par la firme canadienne Bristol Aerospace vient du verbe anglais «sound» qui signifie sonder (prendre des mesures). Connue sous l'acronyme HIBAR (HIgh Bandwith Auroral Rocket), cette expérience a été conçue pour prendre des mesures des plasmas qui se peuvent se former jusqu'à des milliers de kilomètres au-dessus des lueurs de l'aurore. (Credit & Copyright: Chuck Johnson (Cleary Summit))
31 janvier 2003
Pendant presque tout le mois d'octobre 2002, des ondes de choc provenant du Soleil et des rafales de vent solaire ont secoué la magnétosphère de notre planète, la Terre. Évidemment, ces tempêtes de particules chargées ont produit de nombreuses aurores. Celle qui est la vedette du jour a été captée près de la municipalité d'Inari qui est située dans le nord de la Laponie finlandaise. Mais en cette soirée d'Halloween, il n'y a plus de vent solaire et c'est d'autres spectres qui pourraient hanter le paysage. (Credit & Copyright: Juha Kinnunen)
31 octobre 2002
On avait anticipé cette aurore grâce au réseau Space Weather. Le Soleil est sous surveillance et bien qu'imparfaite les prévisions des déferlements de particules chargées des vents solaires dans notre atmosphère donnent la chance aux photographes de capter de magnifiques photographies. Cette photographie a été captée depuis la ville norvégienne de Toemmeraas avec un appareil photo numérique. L'anneau de lumière verte qui semble suspendu au-dessus des arbres est en réalité à plus de 100 km de leur sommet. La lumière verte des aurores est en effet produite par les électrons qui frappent les molécules d'oxygène de la thermosphère. (Credit & Copyright: Trygve Lindersen)
15 octobre 2002
Une aurore boréale occupe la majeure partie de cette image captée depuis l'Alaska, mais il y a aussi la comète Ikeya-Zhang, la comète la plus brillante des dernières années. La voyez-vous? Elle est à gauche de l'aurore un peu au-dessus de l'horizon. L'éclat de la comète commence à diminuer, mais elle est tout de même visible à l'œil nu après le lever du Soleil en direction est. Ce n'est pas la première fois que la comète Ikeya-Zhang rend visite au Soleil, car c'est une comète périodique, mais comme elle met 366,5 ans à compléter son orbite on devra attendre longtemps avant de la revoir. On pense que c'est la comète que J. Hevelius a observée en 1661. Cette photographie a été prise le 20 mars 2002, alors que l'éclat de la comète était près de son maximum. (Credit & Copyright: Dennis Mammana (Skyscapes))
22 avril 2002
Évidemment, l’Antarctique n’est pas situé au bas de la Terre, mais certains persistent à employer ce terme. Cette photo nous montre une aurore australe qui s’est produite lors de la longue nuit antarctique en 1998. Le bâtiment scientifique est l’observatoire Martin A. Pomerantz muni du dôme du défunt télescope SPIREX. La température était de −73 C lors de la prise de cette photo. La boite qui abritait l’appareil photo était légèrement chauffée! (Credit & Copyright: Robert Schwarz (U. Wisconsin))
20 mars 2002
Peu d’aurores polaires présentent des détails aussi fins. Cette forme inhabituelle d’aurore en couronne s’est produite trois jours après la cinquième explosion solaire en puissance observée sur le Soleil à ce jour. L’éjection de masse coronale du 15 avril 2001, une éruption de classe X14, a projeté une énorme quantité de plasma dans le système solaire. Cette CME (Coronal Mass Ejection) n’est pas entrée directement en collision avec notre planète, mais l’immense onde de choc qui l’accompagnait l’a fait. L’onde de choc a engendré une tempête magnétique de classe G3 qui a produit pendant toute une nuit des aurores colorées dans le ciel de presque toute l’Amérique du Nord. Cette aurore dans le ciel du Michigan est presque entièrement rouge. Le rouge est rarement présent dans une aurore, il est le produit des collisions entre les particules chargées des vents solaires et les molécules d’oxygène de l’atmosphère à une altitude de 300 km. Le vert est plus présent dans les aurores. Il provient de l’oxygène situé à une centaine de kilomètres d’altitude. (Credit & Copyright: Duane Clausen)
15 janvier 2002
Cette photo d'une aurore noire a été au-dessus de Fairbanks en Alaska. Pour l'explication des aurores noires, voir le texte du 29 mars 2006. (Credit & Copyright: Jan Curtis)
1er janvier 2002

Les aurores polaires se produisent simultanément aux deux pôles magnétiques d'une planète lorsqu'elle est bombardée de particules chargées. Sur Terre, les aurores boréales et australes peuvent être pratiquement identiques lorsque vues de l'espace, comme le montre cette animation construite à partir des photos prises par le satellite Polar de la NASA le 22 octobre 2001. L'éruption solaire qui a projeté ces particules chargées vers la Terre s'était produite 3 jours plus tôt. (Credit: Polar VIS, JPL, NASA)
14 novembre 2001

C’est une aurore boréale que l’on voit au-dessus de Winnipeg, la capitale de la province canadienne du Manitoba. L’activité solaire a été très intense durant les mois précédant novembre 2001, produisant plusieurs éjections de masse coronale (CME) qui ont projeté les particules chargées dans l’espace et produit des aurores sur Terre. La CME qui a produit l’aurore de la photo s’est produite le 9 octobre 2001. Les particules qu’elle a projetées ont atteint la magnétosphère terrestre dans la nuit du 11 au 12 octobre produisant des rideaux lumineux qui ont ondulé dans le ciel durant près de 12 heures. L’aurore de cette photo devait être très brillante pour être visible malgré les lumières de Winnipeg. Le léger brouillard produit de plus une lumière surréaliste rouge sans lien avec l'aurore au-dessus des édifices. (Credit: Jody Majko)
5 novembre 2001
Cette photographie d'une aurore boréale a été captée le 1er octobre 2001 depuis les environs de Whitehorse, la capitale du Yukon. (Credit & Copyright: Yuichi Takasaka)
8 octobre 2001
Cette aurore boréale photographiée dans le ciel de la Nouvelle-Zélande aux petites heures du matin du 1er avril 2001 provient des particules chargées de l'éjection de masse coronale produite par la région active 9393. Le 2 avril 2001, la plus grosse éruption solaire des 25 dernières années s'est aussi produite dans cette région active, mais en raison de sa position à la bordure du Soleil, elle n'a pas atteint la Terre. (Credit & Copyright: Chris Petrich)
6 avril 2001
Les aurores polaires se produisent bien au-delà des nuages. Elles sont produites lorsque des particules chargées provenant du Soleil frappent les molécules de l’air de la haute atmosphère terrestre. Une molécule d’oxygène, par exemple, émet une lueur verte lorsqu’elle récupère un électron qu’elle avait perdu lors d’une collision avec une particule solaire. La partie la plus basse d’une aurore atteint une altitude d’environ 100 km alors qu’on ne retrouve à peu près jamais de nuage au-dessus de 10 km. On voit d’ailleurs assez bien sur cette photo que l’aurore est cachée par les nuages qui sont donc à une altitude plus basse. Cette photo a été captée en Islande, une région où l’on voit souvent des aurores, car elle est rapprochée du Pôle Nord. Mais, lorsque l’activité solaire est très forte, comme au début de 2001, on peut même les voir depuis le sud de l’Arizona! (Dommage que les liens vers ces images soient brisés!) (Credit & Copyright: Sigurdur H. Stefnisson)
2 avril 2001
Avez-vous visité le site WEB spaceweather.comrécemment? Puisqu’une éjection de masse coronale se dirige vers la Terre et qu’un immense groupe de taches solaires traversent la photosphère, les chasseurs d’aurores polaires devraient être sur un pied d’alerte. L’interaction entre les nuages de particules chargées provenant des régions actives du Soleil et la magnétosphère de notre planète produit en effet de magnifiques spectacles hauts en couleur dans le ciel, les aurores. L’aurore de cette photo a été capturée le 24 mars depuis Fairbanks en Alaska alors qu’il y régnait un froid de canard −15 °C. Si vous désirez augmenter vos chances d’admirer une aurore, vous pouvez vous abonner aux prévisions du site Space Weather. (Credit & Copyright: Jan Curtis (U. Alaska), ACRC)
29 mars 2001
Voguant à la renverse, à 115 milles marins au-dessus de la Terre, l'équipage de la navette Endeavour a réalisé en octobre 1994 cette spectaculaire photographie à temps prolongée d'exposition d'une aurore australe. Les bandes verticales de cette aurore s'étendent à une altitude d'environ 300 km. Observables habituellement à des latitudes élevées, les aurores sont produites par les particules à haute énergie en provenance du Soleil. Ces particules entrent en collision avec les molécules d'oxygène et d'azote de l'atmosphère et leur font perde des électrons. Lorsque la molécule récupère un électron perdu, elle émet de la lumière. La couleur de la lumière émise dépend de la molécule et de l'électron qu'elle a perdu. Le pic que l'on voit sur cette image est la queue verticale de la navette. Les petits traits lumineux proviennent des étoiles. (Credit: STS-68 Crew, NASA)
10 février 2001
REPRISE du 30 novembre 1996 et du 26 octobre 1995
Notre planète la Terre est entourée d'un plasma. C'est la plasmasphère, l'ensemble de ce gaz ionisé, que l'on voit sur cette image captée dans le domaine de l'ultraviolet en l'an 2000 par le vaisseau IMAGE (Imager for Magnetopause-to-Aurora Global Exploration) de la NASA. La queue brillante de la plasmasphère tournée vers le Soleil avait été prévue par certains, mais on ne l'avait jamais observée. On peut voir l'ombre de la Terre dirigée vers le coin supérieur gauche (le coin inférieur gauche sur l'image en haute résolution). La région un peu moins brillante au centre est un cercle auroral complet au-dessus du Pôle Nord. Les observateurs au sol ont alors pu admirer des aurores boréales. On pense que la plasmasphère provient de l'ionisation des molécules de la haute atmosphère par la lumière solaire et que les gaz ainsi ionisés sont enfermés dans le champ magnétique terrestre. Le satellite IMAGE continue d'observer les effets des orages solaires sur la magnétosphère de la Terre. La plasmasphère devrait donc être mieux connue dans quelques années. (Credit: EUV, IMAGE Science Team, NASA)
31 janvier 2001
Trois planètes étaient présentes dans le ciel de novembre 2000 : Vénus au-dessus de l'horizon à l'ouest au lever du Soleil, Jupiter et Saturne au-dessus de l'horizon est tôt en soirée. Les planètes étaient aussi présentes dans le ciel d'octobre avec en prime des aurores boréales produites par un Soleil très actif. Celle de cette photo a été captée dans le ciel d'Hamilton, une localité de l'état de Washington, dans la nuit du 4 octobre. On peut aisément, même à travers les lumières de l'aurore, voir Jupiter et Saturne, juste sous la forme en V de la constellation du Taureau. Juste au-dessus de ce V, on aperçoit l'amas ouvert des Pléiades (M45). (Credit & Copyright: Wade Clark Jr.)
8 novembre 2000
Voilà une image rayon X de la Terre prise par le satellite Polar en mars 1996. La plupart des régions sont dans le noir en rayon X du moins. Le brillant spot rouge correspond à l'émission rayon X la plus intense, près du pôle Nord. Mais comment se fait-il que la Terre émette des rayons X? En réalité, la Terre n'en émet pas du tout. Ce sont les aurores polaires qui se produisent en haute atmosphère qui en sont la source. Des rafales d'ions énergétiques en provenance du Soleil sont littéralement avalées par le champ magnétique de la Terre et s'enroulent autour des lignes de champ magnétique plongeant ainsi à haute vitesse vers les pôles. En chemin, ces ions entrent en collision avec les gaz atmosphériques produisant ainsi des rayonnements sur une large plage du spectre électromagnétique : ondes radio, lumière visible et ultraviolette et des rayons X. Ces rayons X n'ont pas d'effets néfastes sur le vivant, car ils sont absorbés par les gaz de la basse atmosphère. (Credit: Polar, PIXIE, NASA)
16 septembre 2000
REPRISE du 30 décembre 1996
Il est plutôt rare de voir les lumières nordiques depuis le sud-ouest des États-Unis. Mais une forte éjection de masse coronale au début d'août 2000 a engendré des tempêtes magnétiques de grande envergure qui ont produit de vastes aurores boréales visibles même dans le ciel de l'ouest du Texas. Cette photo a d'ailleurs été captée près d'El Paso depuis le parc national de Hueco Tanks à une latitude de 32°. L'étoile près du haut de la photo à droite du centre est Polaris, l'actuelle étoile polaire. Le petit trait lumineux dans la lumière de l'aurore sous le chaudron de la Grande Ourse est un météore des Perséides. Si vous voulez admirer le spectacle d'une aurore, abonnez-vous aux bulletins météo solaires de Space Weather. (Credit & Copyright: Chris Grohusko)
15 septembre 2000
Pour les observateurs du ciel, une heureuse coïncidence s'est produite le mois d'août 2000 : plusieurs aurores boréales ont été visibles pendant la pluie d'étoiles filantes des Perséides. Cette photographie a été captée le 12 août dans le ciel du lac Cross au Wisconsin. Le météore est juste au-dessus de l'horizon, un peu à gauche du centre. (Credit & Copyright: Brent Price)
4 septembre 2000
Du plasma provenant du Soleil et des débris d'une comète sont entrés en collision avec l'atmosphère terrestre samedi dernier (14 août) produisant une tempête magnétique est des étoiles filantes sur fond d'aurores boréales. Chaque année, la Terre traverse le sillage des débris laissés par la comète Swift-Tuttle (109P/Swift-Tuttle). On savait donc que la pluie des Perséides allait se produire dans la nuit du 11 au 12 août. Les aurores cependant ne sont pas régulières. L'événement qui a produit celle de la photo est une éjection de masse coronale (CME) qui a eu lieu à la surface du Soleil le 9 août. Comme la pluie était attendue, plusieurs photographes ont pu capter de magnifiques aurores striées de trait lumineux de météore. La photo de Sébastien Gauthier a été prise du mont Mégantic au Québec. C'est l'observatoire du mont Mégantic que l'on voit sur la photo. (Credit & Copyright: Sebastien Gauthier (Observatoire astronomique du Mont-Megantic))
17 août 2000
Le début d'avril 2000 a vu les aurores polaires les plus intenses de la décennie. L'aurore du 6 avril a été la plus étendue sur la surface de la Terre depuis 1989. On l'a observée partout en Europe et presque sur tout le territoire de l'Amérique du Nord. Plusieurs aurores arboraient la couleur rouge, ce qui est plutôt rare. Cette aurore qui a été captée dans le ciel de l'Alaska était verte, ce qui est plus habituel. Elle présentait cependant un immense anneau au-dessus des arbres. Les aurores sont produites par les particules chargées des vents solaires qui s'engouffrent dans les lignes de champ magnétique de notre planète. Ces particules ionisent les gaz de l'atmosphère qui émettent alors de la lumière. Le champ magnétique de la Terre nous protège heureusement des particules chargées provenant de l'espace, mais nos satellites en orbitent au-dessus de ces lignes de champ sont exposés et peuvent être sérieusement endommagés. On doit aussi porter une attention spéciale aux astronautes en mission dans l'espace en surveillant les tempêtes solaires. (Credit & Copyright: Jan Curtis (U. Alaska), ACRC)
19 mai 2000
La semaine dernière, de spectaculaires aurores ont illuminé le ciel de l'hémisphère nord. Ces aurores ont été produites par une onde de choc interplanétaire émise par le Soleil le 4 avril. Lorsque cette onde a atteint la Terre le 6 avril, elle a généré des aurores qu'on a pu voir par temps dégagé aussi loin au sud qu'en Caroline du Nord. Cette photographie de l'aurore au-dessus des dômes de l'observatoire Brno a été captée le 6 avril en République tchèque. (Credit & Copyright: Jan Safar (Brno Observatory))
10 avril 2000
La nuit peut être illuminée de plusieurs manières fascinantes. Cette photo prise dans une forêt de l'Alaska en montre trois différentes : la lumière d'une cité, le clair de lune et une aurore boréale. La lumière des villes diffusée par l'atmosphère rend invisibles beaucoup d'étoiles. La lumière de la Lune contribue aussi à rendre le ciel étoilé moins spectaculaire. Les reflets lumineux de cette photo rendre cependant visible les nuages. (Credit & Copyright: Jan Curtis (U. Alaska), ACRC)
2 novembre 1999
L'un des membres de l'équipage STS-59 à bord de la navette spatiale Endeavor a pointé son appareil photo vers le sud pour capter cette aurore australe en avril 1994. On peut évidemment aussi voir un tel phénomène à des latitudes nordiques, on l'appelle alors une aurore boréale. Les aurores polaires sont produites par des particules chargées du vent solaire qui sont canalisées vers les pôles par le champ magnétique terrestre. Les aurores rouges se produisent à de hautes altitudes, environ 350 km, où l'air est moins dense. À des altitudes moins élevées où l'air est plus dense, le vert domine et encore plus bas c'est le rose qui est produit. Les étoiles de la constellation d'Orion sont faciles à repérer dans le ciel, en particulier les trois étoiles de la ceinture d'Orion. Leur aspect est dû au mouvement de la navette et au temps d'exposition prolongée de la photo. (Credit: STS-59 Crew, NASA)
20 mars 1999
REPRISE du 26 janvier 1997 et du 14 novembre 1995
Certaines nuits, c'est le ciel qui présente le meilleur spectacle. Cette photo a été prise dans le ciel de l'Alaska en octobre 1998. Les aurores sont fréquentes à des latitudes situées près des pôles, surtout lorsque l'activité solaire est intense. En effet, les aurores proviennent des particules chargées des vents solaires qui entrent en collision avec les molécules de la haute atmosphère. En surveillant le Soleil et les éjections de masse coronale (CME), on peut même prédire certaines périodes propices aux aurores polaires. (Credit: J. Curtis (U. Alaska), ACRC)
11 novembre 1998
Quelquefois, vers minuit, des aurores disparaissent. Personne ne sait pourquoi. Cette interruption de l'aurore au beau milieu de la nuit a été confirmée récemment par D. Chua (Université de Washington) grâce à l'examen des données recueillies par l'imageur ultraviolet embarqué dans un avion Polar. De l'espace, cette interruption prend la forme d'un manque de l'arc complet dessiné par l'aurore autour d'un pôle magnétique de la Terre. Cette photo d'une aurore et de nuages a été prise en août 1998 près de Wildcat Mountain au Wisconsin. (Credit: J. P. Dwyer)
21 octobre 1998
Cette aurore s'est produite le 26 août 1998. (Credit & Copyright: Stephen Barnes, Sky Optics)
1er septembre 1998
Que se passe-t-il à l'arrière de ces arbres? Une aurore. Cette photographie a été captée le 20 septembre 1997 à minuit près de Fairbanks en Alaska. On y voit des arbres et des nuages assez familiers, mais la lueur dans le ciel est remarquablement différente de celle d'un lever de Soleil. La lumière verte de l'aurore provient de l'ionisation de l'oxygène présente dans la haute atmosphère de la Terre, mais la forme en anneau de l'aurore est peu commune. Les gouttelettes d'eau des nuages réfléchissent et absorbent la lumière de l'aurore et c'est ce qui leur donne une teinte rougeâtre. Au cours des prochaines années, l'activité solaire ira en augmentant pour atteindre le maximum de son cycle de 11 ans. Il y aura donc plus de bouffées de particules à haute énergie émises par le Soleil et donc plus d'aurores spectaculaires. (Credit & Copyright: J. Curtis (U. Alaska Fairbanks))
5 mai 1998
Plus haut que la plus haute montagne et plus haut que l'altitude du vol des avions, c'est le domaine des aurores polaires. Les aurores sont la plupart du temps à une altitude de plus de 60 km et elles peuvent se produire jusqu'à 1000 km du sol. La lumière des aurores vient des collisions entre les gaz de l'atmosphère et les électrons ainsi que les protons en provenance du Soleil. Très souvent, une aurore vue depuis l'espace forme des cercles qui entourent les pôles magnétiques de notre globe. Cette photographie a été captée en janvier 1998 en Alaska, par une température de −40°C. On peut y admirer une spectaculaire aurore boréale au-dessus d'une forêt hivernale d'épinettes et le camion du photographe. (Credit & Copyright: D. Hutchinson)
4 mars 1998
Le 7 avril 1997, le satellite SoHO a observé une éruption solaire qui a projeté un nuage de particules énergétiques vers la planète Terre. Le centre de ce nuage de plasma a raté la Terre, mais des particules de haute énergie ont quand même balayé la magnétosphère terrestre créant une tempête géomagnétique. Les résidents des latitudes nordiques ont été gratifiés du spectacle d'une aurore polaire avec ses rideaux de lumière verte et blanche dansant dans le ciel. Cette image a été réalisée le 11 avril par l'instrument PIXIE (Polar Ionospheric X-ray Imaging Experiment) installé sur le satellite Polar de la NASA. Les couleurs représentent les radiations produites par les particules solaires dans le domaine des rayons X. C'est la plus puissante aurore rayon X observée par le satellite dans sa première année d'opération. (Credit: POLAR, PIXIE, NASA)
18 avril 1997
Depuis l'espace, on peut observer des aurores boréales qui encerclent complètement un des pôles de la Terre. On peut voir cette couronne spatiale de teinte orangée sur cette image qui a été captée par le satellite Polar il y a environ un an et qui a été rendue publique par la NASA le mois dernier. Une aurore annulaire complète est difficile à photographier, parce qu'une partie de celle-ci est située dans une portion éclairée par la lumière solaire. Mais on utilise un filtre UV sur l'appareil photo de Polar. Dans cette portion du spectre électromagnétique, l'oxygène de l'atmosphère terrestre est plus lumineux que la réflexion solaire des ultraviolets. Cette aurore était cependant visible en lumière ordinaire pour les gens vivant à des latitudes où la nuit était tombée. (Credit: L. A. Frank, J. B. Sigwarth et al. (U. Iowa), Polar, VIS, NASA)
2 avril 1997
Les aurores produisent de somptueux spectacles. Cette aurore a été photographiée dans le ciel de Circle, en Alaska. On peut parfois confondre une aurore avec un nuage éclairé par la Lune, mais une aurore ne cache pas les étoiles. Appelées les lumières du Nord par les habitants de l'hémisphère nord, les aurores sont produites par les particules chargées en provenance du Soleil. Ces particules arrachent des électrons aux atomes des gaz atmosphériques qui émettent ensuite de la lumière lorsqu'ils capturent un électron libre. (Credit and Copyright: Dick Hutchinson)
1er janvier 1997
En regardant le ciel au-dessus du lac Supérieur, le photographe a capté la lumière de Vénus et celle d’un rideau dansant. Comme une fourmi regardant des rideaux au-dessus de sa tête, les aurores nous apparaissent fréquemment comme d’immenses draperies lumineuses. Ces spectacles grandioses sont plus fréquemment observés dans des régions situées près des pôles de la Terre. Les aurores polaires sont produites par des particules chargées des vents solaires qui s’engouffrent dans les lignes du champ magnétique de notre planète. Les collisions entre ces particules chargées ionisent les gaz atmosphériques et produisent ainsi de la lumière. Les couleurs des aurores dépendent du type de gaz ionisé. (Credit and Copyright: Michael Dolan (Michigan Tech.)
19 juin 1996
Quelle est l’apparence d’une aurore que l’on observe depuis l’espace? Le satellite Polar a répondu à cette question en photographiant une aurore ovale au-dessus du pôle Nord de la Terre. L’image montre le côté éclairé et non éclairé. L'orage élémentaire en zone aurorale (en anglais : auroral substorm), dont l'image est ici en fausses couleurs, s'est développé en moins de 15 minutes et elle a duré environ une heure. Les aurores sont produites par des particules chargées en provenance du Soleil qui foncent vers la Terre. En s'engouffrant dans les lignes du champ magnétique terrestre, elles ionisent les gaz présents et produisent ainsi ce spectacle coloré. L'expérience UVI à bord de Polar permet de visualiser la partie ultraviolette des aurores. Sur cette image, le rouge correspond aux radiations UV les plus intenses. (Credit: G. E. Parks ( University of Washington) and the UVI Team, Polar, NASA)
27 mai 1996