Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LES NÉBULEUSES OBSCURES ET LES NUAGES MOLÉCULAIRES
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Une région méconnue de la
constellation du
Taureau
abrite les nébules
sombres et poussiéreuses de
l’image présentée. Dispersées sur l’image, des étoiles de divers
systèmes stellaires naissent encore dans le
nuage
moléculaire 1 du Taureau situé à quelque 450 années-lumière de la Voie
lactée. Jeunes de plusieurs millions d’années et donc en adolescence
stellaire, certaines étoiles sont de
luminosité variable
parce qu’elles sont aux derniers
stades de leur effondrement gravitationnel. Ce sont des étoiles de
type
T Tauri. Sur cette image elles ont tendance à prendre une teinte
jaunâtre. L'une des étoiles T Tauri les plus brillantes du Taureau,
V773 (alias HD283447)
se trouve près du centre du cadre télescopique qui s'étend sur plus d'un
degré. Vers le haut, on trouve le nuage sombre qui porte le numéro 209 dans
le catalogue des nébuleuses obscures
d’Edward
Emerson Barnard. (Image Credit & Copyright: Long
Xin) |
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Située dans la constellation
d’Orion,
la
Tête de Cheval est l’une des nébuleuses les plus facilement
identifiables du ciel
de la Terre. Elle fait partie d'un
grand nuage moléculaire
sombre. Cette forme ressemblante à tête d’un cheval est aussi désignée
comme Barnard
33. Elle a été découverte en 1888 par
Williamina Fleming sur une
plaque
photographique. La lueur rouge provient surtout de l’hydrogène gazeux
situé derrière la nébuleuse, gaz qui est ionisé par le brillant
système stellaire
voisin Sigma Orionis.
L'obscurité de la nébuleuse de la
Tête de Cheval est
principalement causée par une épaisse
poussière, bien que
la partie inférieure
du col de la nébuleuse projette une ombre sur la gauche. Les flux de gaz
quittant la nébuleuse
sont canalisés par un
champ magnétique
puissant. Les points brillants à la base de la nébuleuse de la
Tête de Cheval sont de
jeunes étoiles en cours de formation. La lumière met environ 1 500 ans à
nous parvenir depuis la nébuleuse de la Tête de Cheval.
Cette image a été prise
depuis l'observatoire Chilescope
dans les montagnes
du Chili.
(Image Credit & Copyright: Alex
Lin (Chilescope)) |
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Ces
nuages moléculaires poussiéreux
dérivent près du plan de la
Voie lactée et ils semblent
nous tendre une main cosmique secourable. Ils font partie d’un complexe de
nuages interstellaires de formation d’étoiles répertoriés dans le catalogue
des nébuleuses obscures de l’astronome américain Beverly Lynds qui a été
publié en
1962. Trois de ces nébuleuses sont
LDN 1358,
LDN 1357 et
LDN 1355. Ces nébuleuses sombres bloquent la lumière d’arrière-plan et elles
sont ainsi une cible facile pour les photographes-astronomes amateurs. Elles
se trouvent à environ 3000 années-lumière dans un riche champ d’étoiles de
la constellation de
Cassiopée. À cette distance,
cette image télescopique s’étend sur environ 80 années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Francesco
Radici) |
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Quelle est la nébuleuse la plus terrifiante de notre
galaxie? L’une des prétendantes est LDN 43 dont la ressemblance avec une
chauve-souris est spectaculaire. Cette vaste
chauve-souris
cosmique volant parmi les étoiles fait souvent partie des décorations de
l’Halloween. Cette
nébuleuse obscure
est à environ 1400 années-lumière dans la constellation d’Ophiuchus. Ce
nuage moléculaire
est suffisamment dense pour bloquer non seulement des étoiles
d’arrière-plan, mais aussi celle de la
nébuleuse
par réflexion voisine
LBN 7. Loin d’être un signe avant-coureur de la mort, cette
chauve-souris de douze années-lumière
d’envergure de gaz et
de poussière est en fait une
pouponnière
stellaire. L’étrange lumière de la chauve-souris provient des radiations
internes produites par de
denses nœuds gazeux où viennent de naitre de
jeunes étoiles.
(Image Credit & Copyright: Mark
Hanson and Mike Selby;
Text: Michelle
Thaller (NASA's GSFC)) |
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Ces sombres piliers peuvent sembler destructeurs, mais en réalité ils créent
des étoiles. Cette image des piliers de la
nébuleuse de
l’Aigle (IC
4703, très souvent confondue avec
M16,
l’amas ouvert à l’intérieur de celle-ci) combine des données captées en
lumière visible par le
télescope spatial Hubble et en
infrarouge captées
par le télescope spatial
James Webb. L’image met ainsi en évidence les globules gazeux en
évaporation (EGG)
qui émergent des piliers de gaz de
dihydrogène (H2) et de poussière. Ces piliers géants mesurent
en longueur plusieurs années-lumière et ils sont si denses que le gaz à
l’intérieur se contracte sous l’effet de la
gravité pour donner
naissance à des étoiles. À l'extrémité de chaque pilier, le rayonnement
intense des jeunes étoiles brillantes provoque l'évaporation de la matière
de faible densité, laissant des pépinières stellaires d'EGG denses exposées.
La nébuleuse de l'Aigle, associée à l'amas ouvert M16, se trouve à environ 7
000 années-lumière du système solaire. (Image
Credit: NASA, ESA, CSA, STScI;
Processing: Diego Pisano) 22 octobre 2024 |
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Cette
forme suggestive appelée nébuleuse de
l’Hippocampe
s’étire sur ce panorama céleste de quelques années-lumière sur un fond
lumineux riche en étoiles. Cette nébuleuse obscure située dans la
constellation boréale de
Céphée fait partie d’un nuage moléculaire de la
Voie lactée situé à environ 1200 années-lumière du système solaire. Elle
est aussi cataloguée comme Barnard 150, l’une des
182 marques sombres du ciel inscrites au catalogue du début de 20e
siècle par l’astronome
Edward Emerson Barnard. Des amas d’étoiles de faible masse se forment
dans cette nébuleuse, mais on
ne peut
les voir qu’aux longueurs d'onde de
l’infrarouge. Les étoiles colorées de Céphée s’ajoutent cependant à ce
joli paysage céleste.
(Image Credit & Copyright: Davide
Broise) |
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Contrastant avec un dense
champ d’étoiles situé le long de la queue de la constellation
arachnéenne du
Scorpion,
ce sombre nuage cosmique évoque pour certains l’image
d’une sinistre tour noire. En fait, des amas noirs de poussière et des
gaz moléculaires s’effondrant pour donner naissance à des étoiles pourraient
bien se cacher dans cette nébuleuse obscure qui s’étend verticalement sur
près de 40 années-lumière dans ce
magnifique portrait télescopique. Connu sous le nom de
globule cométaire (globule
de Bok), ce nuage est balayé et façonné par un intense rayonnement
ultraviolet émis par l’association OB des étoiles très chaudes de l’amas
ouvert NGC 6231 situé
hors du cadre supérieur de cette image. Ce
rayonnement UV est
aussi la source d’énergie de la lumière rouge émise par
l’hydrogène en
bordure du globule. Les étoiles chaudes incrustées dans la poussière du
globule produisent également des
nébuleuses bleuâtres par
réflexion. Ce globule de Bok et
NGC 6231
ainsi que les nébuleuses associées sont à environ 5000 années-lumière du
système solaire. (Image Credit & Copyright: Data
- Martin Pugh Processing
- Rocco Sung) 22 aout 2024 REPRISE du texte du 15 juillet 2021 |
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Parfois, la poussière noire de l'espace interstellaire avec ses pointes
présente une élégance égale à celle des
nébuleuses en
émission. Tel est le cas à l’extrême sud de la
constellation du Caméléon. Normalement, on ne la voit pas, car elle est
trop pâle. Ces
nébuleuses obscures bloquent la lumière visible des étoiles et des
galaxies situées derrière elles. Cependant, sur cette image de 36,6 heures
d’exposition la poussière est visible dans sa propre émission avec ses
couleurs rouge et
infrarouge proche qui crée une teinte brune. Contrastant avec sa teinte
intense bleue, l’étoile
Beta
Chamaeleontis est visible en haut à droite. La poussière qui entoure
cette étoile réfléchit préférentiellement la couleur bleue, il s’agit d’une
nébuleuse
par réflexion. Toutes les étoiles et les nébuleuses de cette image se
trouvent dans notre galaxie. Il y a cependant une exception notable en
dessous de Beta Chamaeleontis, la galaxie IC 3104 qui se trouve bien
au-delà. L’origine de la poussière interstellaire vient principalement des
atmosphères des
étoiles géantes froides qui dispersent par leur lumière la poussière
ainsi que des explosions stellaires comme les
supernovas.
(Image Credit & Copyright: Chang
Lee) |
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Quelles sont ces structures interstellaires
inhabituelles? Des formes fluides aux bords brillants se rassemblent près du
centre de
ce riche champ d'étoiles vers les frontières des
constellations australes nautiques Pupis et Vela. Composé de gaz et de
poussière interstellaires, ce groupe de globules cométaires d’une taille
chacune d'une année-lumière se trouve à environ 1300 années-lumière du
système solaire. La
lumière ultraviolette énergétique des étoiles chaudes proches a modelé
les globules et ionisé leurs bords brillants. Les globules s'éloignent aussi
du rémanent
de la supernova Vela,
mouvement qui peut avoir influencé leur forme en flèche. À l'intérieur de
ces globules, des noyaux de gaz froid et de poussière sont probablement en
train de s'effondrer pour former des étoiles de faible masse, dont la
naissance provoquera la dispersion des globules. En fait, le globule
cométaire CG 30 (en haut à gauche) arbore une petite lueur rougeâtre près de
sa tête,
signe révélateur de jets énergétiques provenant d'une étoile aux
premiers stades de sa formation. (Image Credit &
Copyright: Mark Hanson & Martin
Pugh, Observatorio El Sauce) |
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Quelle est cet étrange ruban brun? En observant
l’amas globulaire
NGC 4372, on peut
souvent remarquer une étrange traînée sombre d’une longueur d’environ trois
degrés. Cette traînée est en fait un nuage moléculaire connu sous le nom de
Bidule noir (Doodad
en anglais). Sur cette image, la
nébuleuse obscure
du Bidule traverse en diagonal un champ d’étoiles riche et coloré. La
couleur sombre du
Bidule provient d’une forte concentration de poussière interstellaire
qui disperse et absorbe préférentiellement la lumière visible. L’amas
globulaire NGC 4372 est la tache jaunâtre à l’extrême gauche de l’image.
L’étoile brillante et bleue en haut et à droite de l’amas est
Gamma Muscae.
Avec de bonnes jumelles, on peut observer la nébuleuse du Bidule sombre en
les pointant en direction de la
constellation
australe de la Mouche. (Image Credit &
Copyright: Martin
Pugh & Rocco Sung) |
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Des étoiles se forment dans la nébuleuse sombre de
Lynds 1251 (LDN 1251).
Distante d'environ 1000 années-lumière, ce nuage moléculaire poussiéreux et
à la dérive au-dessus du plan de la Voie lactée est une partie d'un complexe
de nébuleuses sombres en direction de
région éruptive de Céphée. Des
observations des nuages
interstellaires opaques sur l'ensemble du
spectre électromagnétique ont mis au jour des ondes énergétiques de choc
et des jets de matière associés à des étoiles nouvellement nées, ainsi que
des lueurs rougeâtres révélatrices provenant des
objets Herbig-Haro
que l'on voit d'ailleurs sur cette image. Des galaxies éloignées en
arrière-plan sont aussi visibles, mais passablement brouillées par les
nébuleuses poussiéreuses. Ce
champ télescopique
s'étend sur l'équivalent d'environ quatre pleines lunes, soit quelque 35
années-lumière à la distance estimée de LDN 1251.
(Image Credit & Copyright: Stefano
Attalienti) |
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Des étoiles voient le jour dans ce gigantesque pilier
de poussière auquel on a donné le nom de nébuleuse
du Cône. Des cônes, des piliers et
de majestueuses formes
flottantes abondent dans les pouponnières
d'étoiles où les nuages de gaz sont ballottés par les vents énergétiques
des étoiles nouvellement nées. La nébuleuse
du Cône est située dans la brillante région de formation d'étoiles NGC
2264. Cette image de la nébuleuse
du Cône a été captée récemment en réunissant les données de 24 heures de
temps d’exposition recueillies par le télescope de 50 cm de l’observatoire
El Sauce au Chili. Le cône est
à quelque 2500 années-lumière de nous dans la constellation
de la Licorne et sa longueur atteint les 7 années-lumière. La région de
cette image qui entoure le bout épointé du cône mesure à peu près 2,5
années-lumière, une distance qui n'est en fait que la moitié de celle qui
sépare le Soleil de son voisin le plus rapproché, Alpha
du Centaure. L'étoile massive NGC
2264 IRS, située au-delà du haut de cette image et détectée par
l'imageur infrarouge d'Hubble en 1997, est sans doute la source du vent
stellaire qui sculpte la nébuleuse du Cône. Le voile rougeâtre de la
nébuleuse du Cône provient de la lumière émise par les atomes d'hydrogène.
(Image Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA - Processing
& Licence: Judy
Schmidt) |
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Cette
myliobatidae
(poisson de la famille des
raies)
glisse dans une mer cosmique. Cette
nébuleuse obscure
de gaz et de poussière officiellement, cataloguée comme SH2-63 et LBN 86, a
pour certains la forme d’un
poisson
de mer commun. Les
nébuleuses interstellaires de poussière apparaissent quelquefois brun
clair lorsqu’elles
bloquent une partie de la lumière et qu’elles rougissent la lumière
incidente derrière elles. Mais, elles peuvent aussi réfléchir la lumière
émise par les étoiles voisines et elles prennent alors des teintes bleutées.
La poussière dans ces nébuleuses est habituellement constituée de particules
de monoxyde de carbone, de silicium et d’oxygène congelées dont la taille
est inférieure au millimètre. Certaines nébuleuses sombres font partie de
nuages
moléculaires qui contiennent des quantités relativement élevées
d’hydrogène moléculaire (H2) et de molécules plus grosses. Le nom
anglais d'« Eagle Ray » est nouveau selon les auteurs de l’APOD. Il a
fallu une exposition de 20 heures sous un ciel sombre du Chili pour réaliser
cette image. (Image Credit & Copyright: Vikas
Chander) |
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Sculpté par des vents et des radiations stellaires, un nuage de
poussière interstellaire a pris par hasard une
forme qui nous
est familière. Surnommée à juste titre la
nébuleuse de la
Tête de Cheval, elle est à quelque 1500 années-lumière du système
solaire à l’intérieur du vaste
complexe nuageux d’Orion.
D’une hauteur d’environ 5 années-lumière, ce nuage sombre est aussi connu
sous le nom de
Barnard 33 et la
nébuleuse de la Tête de Cheval est visible seulement parce que sa
silhouette obscure de poussière bloque la lumière rouge de la nébuleuse
en émission IC 434. On
sait que des étoiles se
forment à l’intérieur de ce nuage obscur.
Contrastant avec la
couleur rouge d’IC 434, le bleu d’une nébuleuse par réflexion
NGC 2023 qui entoure HD
37903, une jeune étoile chaude, se trouve dans le coin inférieur gauche
de
l’image complète. Cette
image a été
construite en utilisant des données captées par plusieurs télescopes à
travers des filtres à bande étroite et à large bande.
(Image Credit & Copyright: Mark
Hanson & Martin
Pugh, SSRO, PROMPT, CTIO, NSF) |
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Quelle est l’apparence des célèbres piliers d’étoiles
de la nébuleuse de
l’Aigle dans le domaine des rayons X? Pour le savoir, l’observatoire
spatial Chandra de la NASA a scruté ces montagnes de poussière
interstellaire. On a constaté que les piliers de gaz de la nébuleuse de
l'Aigle (IC 4703
qui est souvent confondu avec
M16, l’amas
d’étoiles qui loge dans la nébuleuse) n’émettent pas de rayonnement X,
mais de nombreuses sources X ponctuelles ont été découvertes. Les points
brillants de
l’image
du jour correspondent à ces sources. Cette image a été réalisée en
réunissant plusieurs données captées de divers domaines du spectre
électromagnétique : en rayon X,
Chandra
et XMM-Newton, en
infrarouge,
télescope spatial James Webb et
Spitzer,
en lumière visible,
télescope
spatial Hubble et le
Très Grand
Télescope. De quelles étoiles proviennent ces rayons X, on ne le sait
pas exactement, c’est un sujet de recherche. Cependant, on présume que
certaines seraient des étoiles chaudes récemment formées et de faible masse,
tandis que d’autres seraient des étoiles plus anciennes et de masse élevée.
Ces étoiles sont présentes un peu partout sur l’image. Les globules gazeux
qui s’évapore (EGGS :
Evaporating Gaseous Globules) que l’on a découverts dans la région
en lumière visible ne sont pas assez chauds actuellement pour émettre des
rayons X. (Image Credit: X-ray: Chandra:
NASA/CXC/SAO, XMM: ESA/XMM-Newton; IR: JWST: NASA/ESA/CSA/STScI, Spitzer:
NASA/JPL/CalTech; Visible: Hubble: NASA/ESA/STScI, ESO; Image Processing: L.
Frattare, J. Major, N. Wolk, and K. Arcand) |
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La lumière venant des
étoiles de la Voie lactée est réfléchie par ces nuages de poussière
cosmique qui flottent à quelque 300 années-lumière au-dessus du plan de
notre galaxie. Appelés en anglais, « integrated
flux nebulae », ces cirrus galactiques poussiéreux de hautes latitudes
galactiques sont très peu lumineux, mais on les
trouve habituellement dans de grandes régions en direction des pôles
Nord et Sud de la Voie lactée. En plus de réfléchir la lumière visible des
étoiles, ces nuages de poussière produisent une faible luminescence
rougeâtre parce ce que leurs grains de poussière convertissent le
rayonnement ultraviolet en lumière rouge visible (NDT : et aussi en
infrarouge). On peut aussi voir sur
cette remarquable image
profonde à grand champ des étoiles de la Voie lactée voisines de la nôtre
ainsi que des galaxies lointaines. Le complexe de cirrus galactiques de
l’image est connu sous le nom de
Mandel Wilson 9. Il s’étend sur plus de trois degrés dans la
constellation de
l’Oiseau de Paradis. (Image Credit & Copyright: Gabriel
Rodrigues Santos) |
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Des nuages de poussière s’étendent à travers ce dense
champ d’étoiles situé sur la frontière nord de la constellation de la Couronne
australe. Faisant partie d’un complexe de nuages moléculaires
tentaculaire, cette région de formation d’étoiles est à seulement 500
années-lumière, soit environ le tiers de la plus célèbre pouponnière
d’étoiles que l’on connait sous le nom de nébuleuse d’Orion. À cette
distance, la largeur de cette image est d’environ 15 années-lumière.
Mélangés à des nébulosités brillantes, les nuages de poussière
bloquent efficacement la
lumière des étoiles de fond plus éloignées de la
Voie lactée et
obscurcissent de la vue les étoiles intégrées
encore en cours de formation.
La grande nébuleuse obscure Bernes 157 est à gauche de l’image, flanquée à
sa droite par quatre nébuleuses
par réflexion cataloguées comme
NGC 6726,
6727,
6729 et IC 4812. Leur
couleur bleutée provient de la diffusion par leur poussière (fiche
3 de cette section) de la lumière d’étoiles chaudes. NGC 6729 est plus
compacte que ses voisines et elle entoure la jeune étoile variable
R Coronae
Australis. Les arcs et les boucles sous cette nébuleuse sont des
objets de
Herbig-Haro. De plus, au
cœur de cette zone
se trouve l’amas de
Coronet, l’une des régions de formation d’étoiles les plus actives et
les plus rapprochées. (Image Credit & Copyright: Alessandro
Cipolat Bares) |
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Aucun océan terrestre n'est
assez vaste pour héberger la nébuleuse du Requin, un
prédateur sans grande
malice composé de gaz interstellaire et de
poussière. Les rubans
de poussière de ce
paysage cosmique
sont semblables à la fumée de cigarette et ils ont été
créés dans les atmosphères froides des
étoiles géantes. Les étoiles massives qui naissent par
effondrement
gravitationnel dans ces nuages de gaz et de poussière peuvent y sculpter
des
structures complexes en utilisant leur lumière de haute énergie et leurs
forts vents stellaires
comme outil. La chaleur générée par ces étoiles massives peut faire
s'évaporer le sombre nuage
moléculaire et aussi disperser l'hydrogène ambiant tout en lui faisant
émettre la lumière rouge caractéristique de son ionisation. Durant cette
lente évolution des nuages
cosmiques, nous pouvons, comme nous le faisons avec nos
nuages atmosphériques, y voir avec un
peu d'imagination des
figures familières.
Renfermant de
plus petites nébuleuses, telles Lynds 1235 et Van den Berg 149 & 150, la
nébuleuse du
Requin s'étend sur environ 15 années-lumière. Elle est à quelque 650
années-lumière de nous en direction de la
constellation
de Céphée, un
roi légendaire d'Éthiopie. (Image Credit & Copyright: Stephen
Kennedy) |
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Voir le texte du 20
septembre 2024.
(Image Credit & Copyright: Jeff
Herman) |
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La charmante nébuleuse du
Bidule noir suspendue dans le ciel de l'hémisphère sud est une cible de
choix pour des observateurs munis de jumelles. Cette nébuleuse d'absorption
est située dans la
constellation
de la Mouche. Ce nuage de poussière cosmique s'étend sur un ciel riche
en étoiles juste au sud de la nébuleuse du
Sac à charbon et de
la Croix du Sud.
Long d'environ 3°, le
Bidule noir est ponctué à son extrémité sud (en bas à gauche) par l'amas
globulaire NGC 4372.
Comme ses congénères, NGC 4372 est situé dans le halo de la Voie lactée et
il n'est situé que par chance dans la même ligne de visée que la nébuleuse
obscure. NGC 4372 est à environ 20 000 années-lumière de nous alors que le
Bidule noir n'est qu'à 700 années-lumière. À cette distance, le ruban sombre
s'étend sur quelque 30 années-lumière. Cette nébuleuse fait partie du
nuage moléculaire de la
Mouche. C'est l'écrivain et astrophotographe Dennis di Cicco qui a
baptisé le Bidule noir (Dark Doodad, en anglais) alors qu'il observait la
comète Halley depuis
l'Outback australien.
(Image Credit &
Copyright:
Matias Tomasello) |
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Les régions poussiéreuses de notre galaxie peuvent être
belles, mais aussi très utiles. Il y a plusieurs étoiles brillantes dans le
nuage moléculaire 1 du Taureau, mais c’est surtout la
poussière sombre qui
attire l’attention. Cette poussière omniprésente crée des vagues et des
ondulations, de sorte qu’on pourrait y voir de nombreuses
paréidolies, mais ce
qui est plus important c’est qu’elle permet par
effondrement gravitationnel la naissance de nouvelles étoiles. Au centre
de cette image se trouve un nuage éclairé par des étoiles voisines qui est
le domicile d’une nébuleuse célèbre, mais aussi d’une étoile massive tout
aussi célèbre. C’est l’étoile
T Tauri et la nébuleuse
variable de Hind (NGC 1555).
La luminosité de ces deux objets varie considérablement, mais pas
nécessairement en même temps, ce qui ajoute au mystère de la région. On sait
maintenant que l’étoile T Tauri et des
étoiles similaires sont des étoiles semblables au Soleil, qu'elles sont
âgées de moins de 10 millions d’années et qu'elles en sont à leur premier
stade de formation. Cette image montre une région d’environ quatre degrés
non loin de l’amas ouvert des Pléiades ce qui équivaut à environ 400
années-lumière. (Image Credit & Copyright: Vikas
Chander) |
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Qui
a volé les étoiles? Ce trou dans le ciel est en réalité un
nuage moléculaire, une grande concentration de
poussière et de
molécules gazeuses
qui absorbent la
lumière des étoiles situées en arrière-plan. Ces régions sont donc des
nébuleuses d’absorption. L’intérieur de
ces nuages est
l’un des endroits les plus froids et les plus isolés de l’Univers, ce qui
permet d’ailleurs la formation de molécules organiques. La photographie
montre la nébuleuse
d’absorption cataloguée sous le nom de
Barnard 68. Cette
nébuleuse est située dans la
constellation du
Serpentaire à une distance d’environ 500 années-lumière de la
Terre. Son diamètre fait à peu près une demi-année-lumière. On ne sait
pas exactement comment se forme un
nuage
moléculaire comme
Barnard
68, mais l’on sait que des
endroits comme celui-ci sont idéals pour la
naissance de nouvelles étoiles. D’ailleurs, l’on sait que Barnard 68
pourrait s’effondrer et donner naissance à de nouveaux systèmes stellaires.
Il est possible de voir à travers un nuage moléculaire en utilisant la
lumière infrarouge. Par exemple, jetez un œil à
cette photo de Barnard 68 réalisée par l’ESO. On a superposé des photos
prises dans l’infrarouge à la photo prise en lumière visible. Ce procédé
rend visibles les étoiles situées à l’arrière du nuage. Personne n’a donc
volé les étoiles! (Credit: FORS
Team, 8.2-meter
VLT Antu, ESO) |
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Pour certains, cette nébuleuse obscure ressemble au
croque-mitaine
(le
Bonhomme Sept Heures au Québec et le
boogeyman pour les
Anglais). Pour les astronomes, elle est cependant connue sous le nom de
nébuleuse de Lynds 1622 et elle n’est visible sur un fond pâle
d’hydrogène brillant que sur les images télescopiques de longue exposition.
En revanche, la
nébuleuse
par réflexion plus lumineuse vdB
62 est plus visible, juste au-dessus et à droite du centre
de cette image
LDN 1622 est situé près du plan de la
Voie
lactée. Sur la
sphère céleste, cette nébuleuse obscure est près de la
boucle de
Barnard, le
nuage
moléculaire d'Orion, un
riche
ensemble de nébuleuses en émission de la
ceinture et de
l'épée
d'Orion.
Avec ses contours effilochés, on
pense maintenant que
LDN 1622 est à peu près à la même distance que la grande nébuleuse d'Orion,
soit à seulement 1500 années-lumière1. À cette distance, le
champ de deux degrés de cette image couvrirait une région de moins de 60
années-lumière. De
jeunes étoiles se cachant dans ce nuage sombre ont été détectées sur les
images en infrarouge du télescope spatial Spitzer. (Image Credit &
Copyright: Joshua Carter) |
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Des étoiles voient le jour dans ce gigantesque pilier
de poussière auquel on a donné le nom de
nébuleuse du Cône. Des cônes, des
piliers
et de majestueuses
formes flottantes abondent dans les
pouponnières d'étoiles où les nuages de gaz sont ballottés par les vents
énergétiques des étoiles nouvellement nées. La
nébuleuse du
Cône est située dans la brillante région de formation d'étoiles
NGC 2264.
Cette image de la
nébuleuse du Cône a été captée récemment en réunissant les données de 24
heures de temps d’exposition recueillies par le télescope de 50 cm de
l’observatoire El Sauce au Chili. Le
cône
est à quelque 2500 années-lumière de nous dans la
constellation de la Licorne et sa longueur atteint les 7 années-lumière.
La
région de cette image qui entoure le bout épointé du cône mesure à peu
près 2,5 années-lumière, une distance qui n'est en fait que la moitié de
celle qui sépare le Soleil de son voisin le plus rapproché,
Alpha du
Centaure. L'étoile massive
NGC 2264
IRS, située au-delà du haut de cette image et détectée par l'imageur
infrarouge d'Hubble en 1997, est sans doute la source du vent stellaire qui
sculpte la nébuleuse du Cône. Le voile rougeâtre de la nébuleuse du Cône
provient de la lumière émise par les atomes d'hydrogène.
(Image Credit & Copyright: Matthew
Dieterich) |
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Le monstre de poussière
d'IC 1396. Y a-t-il
un monstre à l'intérieur de la
nébuleuse obscure
IC 1396 aussi connue
sous le nom de nébuleuse de
la trompe d'éléphant? Certains nuages de gaz et de
poussière de cette
région de formation
d'étoiles prennent des formes familières,
presque
humaines. Mais, le seul vrai
monstre ici est une
jeune étoile
brillante trop éloignée de la
Terre pour nous faire mal. La
lumière
énergétique de cette étoile pousse au loin la poussière du sombre
globule cométaire
visible en haut de cette
image. Les jets
et les vents de
particules émis par cette étoile contribuent également à repousser les gaz
et la poussière
qui l'entourent. Distant d'environ 3000 années-lumière, le
complexe relativement
pâle d'IC 1396 s'étend sur une région du ciel beaucoup plus vaste que
celle de cette image, avec une largeur apparente 10 fois plus grande que
celle de la pleine lune.
(Image Credit & Copyright: Bernard
Miller) |
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Des étoiles se forment dans la nébuleuse sombre de
Lynds 1251 (LDN 1251).
Distante d'environ 1000 années-lumière, ce nuage moléculaire poussiéreux et
à la dérive au-dessus du plan de la Voie lactée est une partie d'un complexe
de nébuleuses sombres en direction de
région éruptive de Céphée. |
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Quelle est la nébuleuse la plus terrifiante de notre
galaxie? L’une des prétendantes est LDN 43 dont la ressemblance avec une
chauve-souris est spectaculaire. Cette vaste
chauve-souris
cosmique volant parmi les étoiles fait souvent partie des décorations de
l’Halloween. Cette
nébuleuse obscure
est à environ 1400 années-lumière dans la constellation d’Ophiuchus. Ce
nuage moléculaire
est suffisamment dense pour bloquer non seulement des étoiles
d’arrière-plan, mais aussi celle de la
nébuleuse
par réflexion voisine
LBN 7. Loin d’être un signe avant-coureur de la mort, cette
chauve-souris de douze années-lumière
d’envergure de gaz et
de poussière est en fait une
pouponnière
stellaire. L’étrange lumière de la chauve-souris provient des radiations
internes produites par de
denses nœuds gazeux où viennent de naitre de
jeunes étoiles.
(Image Credit & Copyright: Mark
Hanson and Mike Selby;
Text: Michelle
Thaller (NASA's GSFC)) |
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Le Rift de l'Aigle, situé près
d'Altaïr et du
Triangle d'été,
fait partie d'une vaste
étendue de poussière qui coupe le plan surpeuplé de la Voie lactée en
deux. Contrastant sur le brouillard lumineux des étoiles de la Voie lactée,
cet étrange nuage moléculaire sombre rempli de poussière contient
suffisamment de matière brute pour donner naissance à des centaines de
milliers d'étoiles. On comprend alors que des
astronomes scrutent avidement
cette région à la recherche de signes indiquant la naissance d'une étoile.
Ce
gros plan de la région est centré sur une partie du nuage de l'Aigle
dont la cote est LDN 673 et dont l'étendue est légèrement supérieure à celui
de la pleine lune. Il y a dans cette image des signes de jets stellaires
produits par de jeunes étoiles, comme RNO 109, le petit spot lumineux
rougeâtre à droite du sommet ou l'étoile
Herbig-Haro
HH32 sous cette dernière. Ces
nuages sombres sont à quelque 600 années-lumière de nous et le champ couvert
par cette image fait environ 7 années-lumière de côté.
(Image Credit & Copyright: Frank
Sackenheim, Josef Poepsel, Stefan Binnewies (Capella
Observatory Team)) |
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C’est désormais une célèbre image du télescope spatial
Hubble. Elle nous montrait des colonnes froides de gaz et de poussière
longue de quelques années-lumière à l’intérieur de la
nébuleuse de
l’Aigle au cœur de
l’amas ouvert
M16. On appelle maintenant ceux-ci, les
Piliers de la création.
Cette image captée dans
l’infrarouge proche par l’imageur
NIRCam du
télescope spatial James Webb élargit l’exploration de Hubble de cette
pépinière emblématique d’étoiles avec plus de détails et de profondeur. Les
nœuds rougeâtres de cette image sont particulièrement étonnants. Ce sont des
régions où des matériaux subissent un effondrement gravitationnel, étape
précurseur à la
naissance d’étoiles. La nébuleuse de l’Aigle et son amas ouvert M16 sont
à environ 6500 années-lumière du système solaire. Ils sont situés dans une
région du ciel riche en nébuleuses dans la direction de la seule
constellation qui est divisée en deux parties, la queue et la tête du
Serpent.
(Image Credit: Science - NASA, ESA, CSA, STScI, NIRCam;
Processing - Joseph DePasquale (STScI), Anton M. Koekemoer (STScI), Alyssa
Pagan (STScI)) |
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Plusieurs voient dans cette formation un
aigle,
d’où son nom de la
nébuleuse de l’Aigle. Cependant, un examen attentif du centre de cette
nébuleuse montre que la
région lumineuse
est en fait une fenêtre au centre d’une grande coquille sombre de
poussière. À travers
cette fenêtre, on aperçoit un amas de jeunes étoiles encore en
formation. Dans cette cavité subsistent de
grands piliers et des
globules sphériques
sombres constitués de poussière et de gaz moléculaire froid. De nouvelles
étoiles sont encore en formation dans ceux-ci. Paradoxalement, il est
peut-être plus facile d’apprécier cette impressionnante usine de
formation d’étoiles en la voyant sans ses étoiles, lesquelles ont été
effacées numériquement de l’image.
M16 est l’amas
ouvert associé à la nébuleuse de l’Aigle. Cet amas est à environ 6500
années-lumière du système solaire et son envergure est d’environ 20
années-lumière. On peut le voir en utilisant des jumelles pointées vers la
constellation du Serpent. La réalisation
de cette
image a demandé plus de 22 heures de temps d’exposition en utilisant des
filtres pour capter la lumière de l’hydrogène (rouge) et de l’oxygène
(bleu). (Image Credit & Copyright: Yannick
Akar) 4 octobre 2022 |
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Alors qu'il dérivait lentement dans le cosmos, un
magnifique nuage de poussière interstellaire a été sculpté par les vents et
les radiations stellaires en une forme familière aux humains de la planète
Terre. Ils l'ont évidemment nommé la nébuleuse de la
Tête
de Cheval lorsqu'ils ont réussi à la dénicher avec leurs puissants
télescopes dans le vaste complexe de la
nébuleuse d'Orion
(M42).
Cette nébuleuse est cependant difficile à observer avec un petit télescope,
car elle n'occupe qu'une
petite portion de
M42. Cette
image très détaillée a été
captée en 2013
dans le
domaine de l'infrarouge par le
télescope Hubble et a
été publiée à l'occasion du
23e anniversaire
de sa mise en orbite.
Ce nuage moléculaire
sombre catalogué sous le nom de
Barnard 33
est à quelque 1500
années-lumière de nous. La Tête de Cheval est visible parce qu'elle est
éclairée par l'arrière par l'étoile massive
Sigma Orionis. La
forme de cette nébuleuse évoluera au cours des prochains millions d'années
et elle sera éventuellement détruite par la lumière énergétique des étoiles.
(Image Credit: NASA,
ESA, and
The Hubble Heritage Team (STSci/AURA)) |
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La célèbre
nébuleuse de la Tête de Cheval de la
constellation
d’Orion n’est pas seule. Une photographie de longue exposition montre
que cette indentation
sombre de forme familière, à droite du centre de
l’image, fait partie d’un
vaste complexe de
poussière
absorbante de
gaz luisant. Cette spectaculaire image nous présente une tapisserie
complexe de mèches gazeuses et de filaments chargés de poussière qui ont été
créés et sculptés sur des millions d’années par des vents stellaires et
d’anciennes supernovas. À gauche de la Tête de Cheval se trouve la
nébuleuse de la Flamme
(NGC 2024).
Pour mettre en évidence la poussière et le gaz, la plupart des étoiles ont
été effacées numériquement, l’exception notable était
Alnitak, juste
au-dessus de NGC 2024. Des trois étoiles de la
ceinture d’Orion,
Alnitak est celle qui est
le plus à droite. La nébuleuse de la Tête de Cheval est à environ 1500
années-lumière du système solaire. (Image Credit &
Copyright: George
Chatzifrantzis) |
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Parfois, la forme angulaire d’un nuage sombre de
poussière donne lieu à d’élégantes photographies. C’est le cas de cette
région de la
constellation australe du Caméléon. Normalement, les nuages de poussière
sont trop peu lumineux
pour qu’on puisse les voir, mais ils ressortent de leur environnement en
bloquant la lumière des étoiles et des galaxies situées derrière eux.
Cependant,
sur cette image qui a nécessité quatre heures d’exposition,
la poussière
est visible grâce à ses propres radiations dans le
proche
infrarouge que l’on a représentées en utilisant une teinte brunâtre.
D’un bleu contrastant, la brillante étoile
Beta Chamaeleontis est visible un peu à droite du centre ainsi que la
poussière environnante qui réfléchit préférentiellement la lumière bleue de
cette étoile. Toutes les étoiles et la poussière de cette image, à une
exception près, font partie de la
Voie
lactée. L’exception c’est
IC 3104, la galaxie
située juste sous Beta Chamaeleontis qui
est
évidemment beaucoup plus loin. La
poussière
interstellaire est surtout créée dans les atmosphères des étoiles rouges
géantes et dispersée dans l’espace par la lumière et les
vents stellaires
ainsi que par des
explosions stellaires comme les
supernovas. (Image Credit & Copyright: Jarmo
Ruuth, Telescope Live, Heaven's
Mirror Observatory) |
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On dirait que
des
fantômes se baladent dans ce champ d’étoiles de la constellation de
Céphée. Mais, ce ne sont que des nuages interstellaires de poussière à
peine visibles qui réfléchissent vers nous la lumière des étoiles. Ils sont
situés en bordure du grand nuage moléculaire de Céphée le long du plan de la
Voie lactée, à environ 1200 années-lumière de la Terre. D’une taille de plus
de 2 années-lumière et un peu plus lumineuse que ses voisines, la nébuleuse
Sh2-136 ou Sh2-141, aussi connue sous le nom de
nébuleuse du
Fantôme, est située à la droite du champ. Au cœur de celle-ci se trouve
un
globule de Bok dont le numéro de catalogue est
CB230 et
qui est probablement le siège de
formation d’un système binaire d’étoiles. Avec un étrange reflet
bleuâtre provenant de la réflexion de la lumière des chaudes étoiles de
NGC 7023, la nébuleuse de
l’Iris à gauche du centre se démarque dans l’obscurité de cette région.
Ce large paysage télescopique s’étend dans le
ciel de la Terre sur près de sept pleines lunes.
(Image Credit & Copyright: Leo
Shatz) |
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La
nébuleuse sombre de Lynds 1251 (LDN 1251).
Voir le texte du 24 novembre 2022.
(Image Credit & Copyright: Cristiano
Gualco) |
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Voir le texte du 22 aout 2024.
(Image Credit & Copyright: Data
- Martin
Pugh Processing
- Rocco Sung) 15 juillet 2021 |
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Des étoiles naissent dans la
nébuleuse de
l'Aigle. L'effondrement gravitationnel dans les denses
piliers de gaz et de
poussière et le rayonnement intense des nouvelles étoiles brillantes
provoquent le bouillonnement de la matière environnante.
Cette image a été
captée dans le domaine du
proche
infrarouge par le
télescope spatial Hubble. Elle nous permet de
voir à travers une importante partie de la poussière épaisse qui rend
les
piliers opaques en
lumière visible. Ces
structures géantes font quelques
années-lumière en longueur et elles ont été baptisées les
Piliers de la Création. Associée à
l'amas ouvert
d'étoiles M16, la
nébuleuse de l'Aigle est à environ 6500 années-lumière de nous. La nébuleuse
de l'Aigle est une cible facile à observer dans un petit télescope. Elle est
située dans la queue de la constellation de la
Queue du
Serpent. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Processing: Lluís
Romero) |
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Une transcription sonore
de l’image de la nébuleuse de l’Aigle. Plutôt originale comme idée! Cette
célèbre nébuleuse, la 16e entrée du catalogue de Charles Messier
(M16), est
bien connue pour le spectacle qu’elle donne à vos yeux, de jeunes étoiles
brillantes se formant profondément dans des
piliers sombres imposants.
Ces colonnes de gaz froid et de poussière sont à environ 6500 années-lumière
de nous en direction de la
constellation du Serpent. Sculptés par l’énergétique
lumière
ultraviolette et les puissants vents des étoiles massives de l’amas
ouvert M16, ces piliers cosmiques sont voués à la destruction. Le
paysage turbulent de la
pouponnière d’étoiles au sein de
M16 de
cette spectaculaire
image, qui réunit les données en lumière visible captées par le
télescope spatial Hubble et les données en rayon X du télescope spatial
Chandra, est sans doute semblable à l’environnement qui a vu naître notre
étoile, le
Soleil. La ligne qui se déplace vers la droite
dans la vidéo est une
interprétation sonore de l’image. La position verticale des formations de
l’image détermine la
hauteur du son.
(Image
Credit: NASA, ESA,
& The
Hubble Heritage Team (STScI/AURA);
Sonification: NASA, CXC, SAO, K.
Arcand, M. Russo & A.
Santaguida) 30 septembre 2020 |
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Les
nuages sombres de poussière de cette photo reposent dans un dense champ
d’étoiles près du centre de notre galaxie, la
Voie
lactée. Ils ont été répertoriés par l’astronome
Edward Emerson Barnard
au début du 20e siècle sous les numéros
B59, B72, B77 et B78. La forme de ces quatre nébuleuses combinées
ressemble à une
pipe à fumer, d’où le nom quelquefois employé de la Nébuleuse de la
Pipe. Cette nébuleuse est dans la constellation du
Serpentaire
(Ophiuchus) à environ 450 années-lumière de la Terre. Le champ couvert par
l'image fait 10° de côté, soit un peu moins de 20 fois le diamètre angulaire
de la Lune. De denses grumeaux de gaz et de poussière dans cette pipe
cosmique
s’effondrent gravitationnellement sur eux-mêmes et ils donneront
éventuellement naissance à des étoiles. (Image Credit
& Copyright: Jose Mtanos) |
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1251 (LDN 1251).
Voir le texte du
20 semptembre 2021.
(Image Credit & Copyright: Ara
Jerahian) 3 juillet 2020 REPRISE du texte du 31 mai 2019 et du 30 septembre 2016 |
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Il y
a à l’intérieur de la tête de ce monstre interstellaire une étoile qui le
détruit lentement. Ce monstre est en réalité un ensemble inanimé de piliers
de gaz et de poussière dont la taille atteint des
années-lumière. L’étoile à l’intérieur de sa tête n’est pas visible à
travers la poussière
interstellaire opaque,
mais elle émet de la matière en éjectant des faisceaux opposés de particules
énergétiques que l’on appelle des jets
Herbig-Haro.
Ces piliers sont situés à environ 7500 années-lumière dans la
nébuleuse de la Carène
et ils sont connus sous le nom de
Montagne mystique. Leur apparence de ces piliers est surtout façonnée
par de la poussière sombre, même si en réalité ils sont surtout composés
d’hydrogène.
Cette image a été captée par le
télescope spatial Hubble. Partout dans cette région, les
radiations
énergétiques et les
vents des étoiles massives nouvellement nées dispersent la matière des
pouponnières poussiéreuses dans lesquelles elles sont nées. En l’espace de
quelques millions d’années, la tête et le corps de ce géant auront disparu,
victimes des étoiles qu’ils contiennent. (Image
Crédit: Hubble , NASA , ESA ; Traitement
et licence : Judy
Schmidt) |
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LDN
1622. Voir le texte du 25 janvier 2023.
(Image Credit & Copyright: Min
Xie) |
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Ils ne sont pas vivants, mais ils se meurent. On devrait plutôt dire que ces formations inhabituelles dans la nébuleuse de la Carène, dont quelques-unes apparaissent sur cette image, s’évaporent. Les radiations énergétiques et les vents des étoiles proches dissocient les grains de poussière qui rendent opaques ces formations difformes. Ironiquement, ces formations connues sous le nom de nuages moléculaires sombres ou de globules de Bok créent fréquemment en leur sein les étoiles qui vont les détruire. Cette image captée par le télescope spatial Hubble couvre une région de quelques mois-lumière. La grande nébuleuse de la Carène est beaucoup plus vaste, environ 30 années-lumière, et elle est à 7500 années-lumière du système solaire. On peut la voir avec un petit télescope en le pointant vers la constellation de la Carène. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble) 2 octobre 2019 |
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Une petite constellation cachée près du pôle Sud céleste, le Caméléon ne possède aucune étoile brillante. Cependant, des étoiles naissent à l’intérieur des limites de cette constellation dans un complexe de nuages moléculaires sombres et poussiéreux. Située à environ 500 années-lumière de nous, la nébuleuse obscure du Caméléon II occupe la gauche de ce portrait cosmique étoilé du ciel de l'hémisphère sud. Cette image télescopique a à peu près la taille angulaire d’une pleine lune et couvre donc environ 5 années-lumière à la distance estimée du nuage sombre. Près du centre, on aperçoit des objets Herbig-Haro qui sont des jets de gaz étincelant provenant d’étoiles récemment formées. (Image Credit & Copyright: Don Goldman) 2 aout 2019 |
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Se déplaçant maintenant parmi les riches champs d’étoiles et les nébuleuses de notre galaxie, la Voie lactée, Jupiter brille intensément dans le ciel nocturne. On voit d’ailleurs sa lueur éblouissante sur cette image de la partie centrale de la Voie lactée captée avec un téléobjectif. Cette image qui couvre environ 20 degrés du ciel nous montre aussi la silhouette de la nébuleuse obscure LDN 1773 sur le fond des étoiles. Cette nébuleuse est aussi connue sous le nom populaire de nébuleuse de la Pipe en raison de son contour montrant la tige et le fourneau du dit objet. La nébuleuse de la Pipe est une partie du complexe des nuages obscurs d’Ophiuchus. Située à une distance d’environ 450 années-lumière, cette région renferme des gaz et de la poussière à l’origine de la naissance de nouvelles étoiles. Jupiter approche de l’opposition par rapport à la Terre et elle n’en est qu’à quelque 36 minutes-lumière. Si vous êtes féru d’astronomie, vous pourrez sans doute repérer la nébuleuse du Serpent (Barnard 72), juste en bas et à droite de la lueur créée par Jupiter. (Image Credit & Copyright: Alain Maury, Jean-Marc Mari ) 7 juin 2019 |
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Lynds 1251 (LDN 1251).
Voir le texte du 3 juillet 2020. 31 mai 2019 REPRISE du texte du 30 septembre 2016 |
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Regil Kentaurus est l’étoile brillante dans le coin supérieur droit de ce paysage céleste de l'hémisphère sud. Cette étoile fait partie d’un système stellaire dont le nom est certes plus connu du public, car il s’agit d’Alpha Centauri, le système stellaire le plus rapproché du Soleil. Au-dessous de cette étoile s’étale un complexe de nébuleuses obscures. Parmi ces nuages interstellaires obscurcissant notre vue, on retrouve les nuages 169 et 172 du catalogue de Sandqvist qui se détachent sur le riche champ d’étoiles du sud de la Voie lactée. Regil Kentaurus est à quelque 4,37 années-lumière de nous, mais ces nébuleuses obscures sont en bordure du nuage moléculaire Circinus-Ouest. Cette pouponnière d’étoiles est à environ 2500 années-lumière du Soleil. Cette image à large champ couvre une région de plus de 12 degrés, soit environ la taille de 24 pleines lunes. (Image Credit & Copyright: Roberto Colombari) 13 avril 2019 |
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La silhouette d'une étrange
nébuleuse obscure apparait sur cette image cosmique. La nébuleuse
LDN 1622 trône sous le centre de l'image avec comme toile de fond un
pâle nuage
d'hydrogène ionisé.
LDN 1622
est situé près du plan de la
Voie
lactée. Sur la
sphère céleste, cette nébuleuse obscure est près de la
boucle de
Barnard, un grand nuage entourant le
riche
ensemble de nébuleuses en émission de la
ceinture et de
l'épée
d'Orion.
Cependant, on pense que LDN 1622 est plus près de nous que la grande
nébuleuse d'Orion, peut-être à seulement 500 années-lumière. À cette
distance, le champ d’un degré couvrirait une région de moins de 10
années-lumière. Son apparence lugubre lui a valu le surnom de nébuleuse du
croquemitaine. (Image Credit & Copyright: Tapio
Lahtinen) |
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D'une année-lumière d'envergure, cette forme suggestive connue sous le nom de nébuleuse de l'Hippocampe se dessine en silhouette sur le fond des étoiles de la constellation de Céphée. Ces nuages obscurs et poussiéreux font partie d'un nuage moléculaire de la Voie lactée qui est à environ 1200 années-lumière de nous. Aussi répertoriée sous le nom de Barnard 150, cette nébuleuse obscure fait partie du catalogue de 182 objets sombres publié par l'astronome Edward Emerson Barnard en 1919. Visibles seulement en infrarouge, des paquets d'étoiles de faible masse se forment à partir de l'effondrement gravitationnel de grumeaux plus denses. Les étoiles colorées de Céphée ornent ce joli paysage galactique. (Image Credit & Copyright: Data - Steve Milne & Barry Wilson, Processing - Steve Milne) 25 octobre 2018 |
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La silhouette de ces traces sombres dans le ciel est visible sur un fond lumineux de multiples étoiles. Situés dans la constellation du Loup, ces nuages poussiéreux et obscurs font partie du nuage moléculaire du Loup qui est distant de quelque 500 années-lumière. Des amas d'étoiles de faible masse naissent à l'intérieur de ces nébuleuses obscures à partir de zones d'effondrement gravitationnel et elles ne sont visibles que dans le domaine de l'infrarouge. Cependant, les étoiles colorées du Loup ornent ce joli paysage galactique qui couvre une zone d'environ 8° pas très éloignés de l'endroit du ciel occupé par le centre de la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Gabriel Rodrigues Santos) 26 juillet 2018 |
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Même les régions sombres de poussière interstellaire sont quelquefois d'une beauté sereine. Une de ces régions est située dans la constellation du Taureau. Les rubans de poussière de cette image se déploient sur la sphère céleste entre l'amas ouvert des Pléiades (M45) et la nébuleuse Californie (NGC 1499). On ne détecte pas la poussière stellaire par la lumière qu'elle émet, mais par celle qu'elle absorbe formant ainsi parfois des régions opaques sur un fond d'étoiles. Cependant, on les détecte aussi par la lumière bleue des étoiles que ces régions réfléchissent vers nous. On leur donne alors le nom de nébuleuse par réflexion. On voit d'ailleurs sur cette image la lumière de plusieurs étoiles brillantes réfléchie par la poussière brune. D'autres étoiles apparaissent inhabituellement rouges. Leur lumière a subi le phénomène de rougissement : la lumière rouge subit moins l'absorption que la lumière bleue qui est diffusée plus fortement. D'autres étoiles sont à l'arrière de piliers de poussière si dense et si épais que leur lumière ne nous parvient pas. Même si ce paysage peut nous apparaitre paisible, cette région est soumise actuellement à des épisodes de tumulte, de décès et de renaissance. Ces perturbations proviennent de l'effondrement gravitationnel qui donne éventuellement naissance à de jeunes étoiles. Ces jeunes étoiles nourrissent en retour les nuages sombres avec la poussière créée dans leur atmosphère, mais ils dispersent aussi les nuages environnants avec leur rayonnement énergétique et leurs vents stellaires. (Image Processing & Copyright: Oliver Czernetz - Data: Digitized Sky Survey (POSS-II)) 26 juin 2018 REPRISE du 14 mars 2016 |
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Des étoiles naissent dans la nébuleuse de l'Aigle. L'effondrement gravitationnel dans les denses piliers de gaz et de poussière et le rayonnement intense des nouvelles étoiles brillantes provoquent le bouillonnement de la matière environnante. Cette image a été captée dans le domaine du proche infrarouge par le télescope spatial Hubble. Elle nous permet de voir à travers une importante partie de la poussière épaisse qui rend les piliers opaques en lumière visible. Ces structures géantes font quelques années-lumière en longueur et elles ont été baptisées les Piliers de la Création. Associée à l'amas ouvert d'étoiles M16, la nébuleuse de l'Aigle est à environ 6500 années-lumière de nous. La nébuleuse de l'Aigle est une cible facile à observer dans un petit télescope. Elle est située dans la queue de la constellation de la Queue du Serpent. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Processing: Lluís Romero) 20 juin 2018 |
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Cette image de la fameuse nébuleuse de la Tête de Cheval (IC 434) a été créée en utilisant des données du proche infrarouge provenant du télescope VISTA et du télescope spatial Hubble. Le nuage moléculaire qui couvre presque toute l'image s'étend sur un angle égal aux deux tiers de celui de la pleine lune, ce qui, à une distance d'environ 1600 années-lumière, lui donne une largeur d'environ 10 années-lumière. Aussi désigné Barnard 33, la nébuleuse de la Tête de Cheval dont la forme reste semblable en infrarouge se dresse en haut à droite de l'image. La nébuleuse de réflexion NGC 2023 est également sur cette image, plus bas à gauche. Les nuages obscurs sous la Tête de Cheval et en périphérie de NGC 2023 contiennent des émissions rouges de jets énergétiques propres aux objets Herbig-Haro associés à la formation de jeunes étoiles. (Composition and Processing: Robert Gendler Image Data: ESO, VISTA, HLA, Hubble Heritage Team (STScI/AURA)) 9 mars 2018 REPRISE du 3 mai 2013 |
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La nébuleuse de la Tête de Cheval, sans doute la nébuleuse obscure la plus célèbre du ciel à cause de son aspect, fait partie d’un vaste nuage moléculaire sombre situé dans la constellation d’Orion. Aussi connue comme Barnard 33, cette forme inhabituelle a été découverte en 1888 par Williamina Fleming sur une plaque photographique. La lueur rouge de la nébuleuse en émission IC 434 qui l’entoure vient de l’ionisation de l’hydrogène par Sigma Orionis, une étoile rapprochée située juste sous la ceinture d’Orion. L’obscurité de la Tête de Cheval est causée par un épais nuage de poussière et la partie inférieure du cou du cheval projette même une ombre vers la gauche. Les flots de gaz quittant cette nébuleuse sont canalisés par un fort champ magnétique. Les spots brillants à la basse de la nébuleuse de la Tête de Cheval sont de jeunes étoiles qui viennent de naître. Cette nébuleuse est à environ 1500 années-lumière de nous. Cette image provient du télescope du grand télescope de 3,6 mètres de l’observatoire Canada-France-Hawaï (CFHT) situé à Hawaï. (Image Credit: CFHT, Coelum, MegaCam, J.-C. Cuillandre (CFHT) & G. A. Anselmi (Coelum)) 27 décembre 2017 REPRISE du texte du 21 octobre 2012 |
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Ce panorama poussiéreux couvre plus de 8° du ciel de l'hémisphère nord. Cette région est située à l’ouest de l’amas ouvert des Pléiades, en direction de la constellation du Bélier et du plan de notre galaxie, la Voie lactée. L’étoile bleuâtre à droite est Epsilon Arietis, une étoile visible à l’œil nu qui est à environ 330 années-lumière de nous. Réfléchissant la lumière des étoiles, les nébuleuses poussiéreuses LBN762, LBN753 et LBN743 apparaissent de gauche à droite sur cette image, mais elles sont situées plus loin à une distance atteignant possiblement 1000 années-lumière. À cette distance, ces nuages cosmiques s’étendent sur plus de 140 années-lumière. Situés près du bord d’un grand nuage moléculaire, leurs intérieurs renferment possiblement des étoiles nouvellement formées et des protoétoiles invisibles dans pour les télescopes optiques. S’effondrant sous l’effet de leur propre gravité, les protoétoiles se forment autour de noyaux denses du nuage moléculaire. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 9 décembre 2017 |
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Dans le catalogue des nébuleuses sombres de Beverly Lynds, celle de cette image porte le numéro 183. À la dérive au-dessus du plan de la Voie lactée, cette nébuleuse obscure est à seulement 325 années-lumière de nous. Cachant la lumière des étoiles derrière elle, ce nuage moléculaire sombre et poussiéreux semble dépourvu d'étoiles lorsqu'on l'observe en lumière visible. Mais les observations en infrarouge lointain révèlent une autre histoire. On observe alors des grumeaux denses dans la nébuleuse, probablement des étoiles dans les premiers stades de formation correspondant à des régions d'effondrement gravitationnel. Lynds 183 est l'un des nuages moléculaires les plus proches de nous et il est situé dans la constellation de la Tête du Serpent. Ce très net portrait cosmique s'étend sur environ un demi-degré, ce qui correspond à une envergure d'environ trois années-lumière à la distance estimée de Lynds 183. (Image Credit & Copyright: Fabian Neyer) |
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Le monstre de poussière d'IC 1396. Y a-t-il un monstre à l'intérieur de la nébuleuse obscure IC 1396 aussi connue sous le nom de nébuleuse de la trompe d'éléphant? Certains nuages de gaz et de poussière de cette région de formation d'étoiles prennent des formes familières, presque humaines. Mais, le seul vrai monstre ici est une jeune étoile brillante trop éloignée de la Terre pour nous faire mal. La lumière énergétique de cette étoile pousse au loin la poussière du sombre globule cométaire visible en haut de cette image. Les jets et les vents de particules émis par cette étoile contribuent également à repousser les gaz et la poussière qui l'entourent. Distant d'environ 3000 années-lumière, le complexe relativement pâle d'IC 1396 s'étend sur une région du ciel beaucoup plus vaste que celle de cette image, avec une largeur apparente 10 fois plus grande que celle de la pleine lune. (Image Credit & Copyright: Anis Abdul) |
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La silhouette d'une étrange nébuleuse obscure apparait sur cette image cosmique. La nébuleuse LDN 1622 trône sous le centre de l'image avec comme toile de fond un pâle nuage d'hydrogène ionisé. Cette photographie a nécessité plus de 3 heures de temps d'exposition. LDN 1622 est situé près du plan de la Voie lactée. Sur la sphère céleste, cette nébuleuse obscure est près de la boucle de Barnard, un grand nuage entourant le riche ensemble de nébuleuses en émission de la ceinture et de l'épée d'Orion. On peut d'ailleurs voir un segment d'arc de la boucle de Barnard en haut de l'image. On pense que LDN 1622 est plus près de nous que la grande nébuleuse d'Orion, peut-être à seulement 500 années-lumière. (Credit & Copyright: Leonardo Julio (Astronomia Pampeana)) |
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Cet ensemble de nébuleuses poussiéreuses est situé près du bord du nuage moléculaire du Taureau, à environ 450 années-lumière de nous. Des étoiles se forment dans ces nébuleuses. Cette image télescopique de 2° de côté a été réalisée avec des données recueillies pendant presque 40 heures. À droite de l'image, on aperçoit de jeunes étoiles de classe T-Tauri encore emmaillotées dans leur nuage natal. Âgées de seulement quelques millions d'années et donc encore dans leur période d'adolescence, les étoiles de type T-Tauri présentent une luminosité variable, car elles sont dans les phases tardives de leur effondrement gravitationnel. La température du cœur d'une étoile T-Tauri va augmenter afin d'entretenir la fusion nucléaire de l'hydrogène lorsqu'elle deviendra une étoile stable et de faible masse installée sur la séquence principale de son évolution. Notre étoile, le Soleil, a atteint ce stage d'évolution il y a environ 4,5 milliards d'années. Une autre jeune étoile, V1023 Tauri, se trouve à gauche de l'image. À l'intérieur d'un nuage jaunâtre de poussière, elle est juste au-dessus de la nébuleuse par réflexion Cederblad 30, aussi nommé LBN 782. Au-dessus de ce nuage bleu se trouve la nébuleuse sombre Barnard 7. (Image Credit & Copyright: Lloyd L. Smith, Deep Sky West) 30 mars 2017 |
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Voir le texte
du 10 janvier 2023. La nébuleuse du
Cône. Ce gros plan de NGC 2264 a été réalisé en utilisant plusieurs données captées par le télescope spatial Hubble.
(Image Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA - Processing & Licence: Judy Schmidt) 15 mars 2017 REPRISE du 28 mai 2014 |
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C’est grâce aux vents stellaires et à la lumière que les nuages de poussière cosmique peuvent adopter des formes qui nous sont parfois familières comme celle de la nébuleuse de la Tête de Cheval. Cette nébuleuse est située dans le vaste nuage moléculaire d’Orion à environ 1500 années-lumière de la Terre. La tête de ce cheval cosmique fait 5 années-lumière de hauteur. Ce nuage sombre aussi connu sous le nom de Barnard 33 est visible parce qu’il est situé entre nous et la nébuleuse d’émission IC 434. Des étoiles sont en formation dans cette tête de cheval. On peut aussi admirer sur cette photo la nébuleuse de réflexion NGC 2023, le nuage bleu en bas à gauche. Cette magnifique image réunit à la fois des données captées par trois différents télescopes utilisant des filtres optiques à bande passante étroite et large. ( Image Credit & Copyright: Marco Burali, Tiziano Capecchi, Marco Mancini (Osservatorio MTM)) 25 décembre 2016 REPRISE du texte du 13 mai 2015 |
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On dirait que des fantômes se baladent dans ce champ d’étoiles de la constellation de Céphée. Mais, ce ne sont que des nuages interstellaires de poussière à peine visibles qui réfléchissent vers nous la lumière des étoiles. Ils sont situés en bordure du grand nuage moléculaire de Céphée le long du plan de la Voie lactée, à environ 1200 années-lumière de la Terre. D’une taille de plus de 2 années-lumière et un peu plus lumineuse que ses voisines, la nébuleuse Sh2-136 ou Sh2-141, aussi connue sous le nom de nébuleuse du Fantôme, est située à la droite du champ. Au cœur de celle-ci se trouve un globule de Bok dont le numéro de catalogue est CB230 et qui est probablement le siège de formation d’un système binaire d’étoiles. (Image Credit & Copyright: Thomas Lelu) |
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LND 1251. Voir le texte du 31 mai 2019. (Image Credit & Copyright: Lynn Hilborn) 30 septembre 2016 |
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La poussiéreuse et sombre nébuleuse du trou de serrure doit son nom à sa forme inhabituelle. La boucle de la serrure, sur cette image désormais célèbre et captée par le télescope spatial Hubble, est une petite région de la plus grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372). Les paquets sombres de poussière et les structures brillantes complexes sont sculptés par les vents et les radiations des étoiles massives énergétiques de la nébuleuse de la Carène. C'est le cas par exemple du nuage sombre de poussière dans la partie supérieure gauche de nébuleuse du trou de serrure dont la forme pourrait, pour certains, évoquer une personne fermement accroché à son bras tendu. Cette région du ciel austral de la Terre est à environ 7500 années-lumière de nous. La nébuleuse du trou de serrure a été créée par Eta Carinae, une étoile hypergéante mourante et hors de cette image. Cette étoile a connu et connaitra surement de violentes explosions lors des siècles qui précèderont sa disparition. (Image Credit: NASA, Hubble Heritage (AURA/STScI)) |
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Les formes noires de la nébuleuse de la Carène sont des nuages moléculaires parsemés de poussière et si épais qu’ils sont opaques. Ces nuages sont cependant beaucoup moins denses que l’atmosphère de notre planète. La photographie du jour n’est qu’une partie de la nébuleuse de la Carène, celle où les nuages sombres moléculaires sombres et colorés sont dominants. Cette image a été captée en avril 2016 depuis l'observatoire de Siding Spring en Australie. Cette nébuleuse est surtout composée d'hydrogène, mais le bleu et le rouge pour cette image en fausses couleurs représentent respectivement les émissions de l'oxygène et du soufre. Cette nébuleuse cataloguée sous le numéro NGC 3372 mesure plus de 300 années-lumière et elle est à environ 7500 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. Cette nébuleuse renferme des étoiles très massives comme Eta Carinae qui était l'étoile la plus lumineuse de cette région dans les années 1830. Son éclat a cependant diminué considérablement depuis. (Image Credit & Copyright: John Ebersole) |
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Des étoiles se forment dans le sombre et poussiéreux nuage moléculaire LDN 988. LDN 988 et d'autres nébuleuses obscures sont à environ 2000 années-lumière de nous. Elles sont visibles près du centre de cette image. Elles ont été cataloguées en 1962 par Beverly T. Lynds qui a utilisé des plaques photographiques prises à l'observatoire du mont Palomar. Des observations de cette nébuleuse dans des bandes étroites de la lumière visible et de l'infrarouge proche ont révélé des ondes de choc énergétique et des écoulements de matière longs d'une année-lumière associés à des douzaines de jeunes étoiles. Mais, sur cette image télescopique en lumière visible, les contours irréguliers de LDN 988 et de ses amis ressemblent à des rameaux dansants sur le fond des nombreuses étoiles de la constellation du Cygne. Cette région sombre peut même être observée à l'œil nu depuis des endroits où la pollution lumineuse ne sévit pas. Elle fait partie du Grand Rift de nébuleuses obscures situé dans le plan de la Voie lactée, aussi connu sous le nom de Sac à charbon boréal. (Image Credit & Copyright: Rafael Rodríguez Morales) 24 septembre 2015 |
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La charmante nébuleuse du Bidule noir
et NGC 4372. Voir
le texte du 30 mars 2023.
(Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi) 10 septembre 2015 REPRISE du texte du 31 janvier 2013 |
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La nébuleuse du Requin. Voir le
texte du 14 juin 2023.
(Image Credit & Copyright: Maurice Toet) 7 septembre 2015 |
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La nébuleuse de la Tête de Cheval. Voir le texte du 25 décembre 2016. On peut aussi admirer sur cette photo la nébuleuse de réflexion NGC 2023, le nuage bleu en bas à gauche. (Image Credit & Copyright: Data: Giuseppe Carmine Iaffaldano; Processing: Roberto Colombari) 13 mai 2015 REPRISE du texte du 13 mai 2010 |
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C'est un combat sans merci entre les étoiles et la poussière dans la nébuleuse de Carène (NGC 3372) et ce sont les étoiles qui sont en train de gagner. En effet, la lumière intense et les vents stellaires puissants des nouvelles étoiles massives poussent au loin la poussière de la pouponnière qui les a vues naître. Ces piliers sont situés dans la nébuleuse de la Carène et sont connus sous le nom de montagne mystique. Leur apparence est dominée par la poussière sombre même s'ils contiennent surtout de l'hydrogène, un gaz transparent. D'ailleurs, ces piliers sont beaucoup moins denses que l'air que nous respirons. Situés à une distance d'environ 7500 années-lumière de nous, ils ont l'apparence d'une montagne à cause de la petite quantité de poussière opaque qui s'y trouve. Cette image a été captée par le télescope spatial Hubble et elle a été traitée numériquement par un amateur laborieux pour mettre en valeur une région à l'intérieur de la nébuleuse qui s'étend sur environ trois années-lumière. Dans quelques millions d'années, le combat sera terminé. Les étoiles auront gagné et la montagne sera détruite. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA; Processing & Copyright: David Forteza) 15 avril 2015 |
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Le pâle et menaçant globule cométaire CG4 trône au centre de ce champ stellaire profond de l’hémisphère sud. Ce globule de Bok est à environ 1300 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Poupe. Sa tête fait environ 1,5 année-lumière et sa queue est longue de huit années-lumière. Évidemment, c’est énormément plus gros qu’une comète avec laquelle il ne partage que la forme similaire d’où vient son nom. Ce nuage poussiéreux contient assez de matière pour donner naissance à plusieurs étoiles semblables au Soleil. L’origine de sa forme fait encore l’objet de débats. Mais, sa longue queue pointe en direction opposée du rémanent de supernova des Voiles, au centre de la nébuleuse de Gum, alors que sa tête pourrait provenir de l’éclatement d’un nuage à l’origine plus sphérique. La galaxie visible près du centre de l’image n’est nullement menacée par CG4, car elle est à plus de 100 millions d’années-lumière. (Image Credit & Copyright: CEDIC Team - Processing: Christoph Kaltseis) 6 mars 2015 |
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La Rivière Noire est
un nuage cosmique sombre qui relie la nébuleuse
de la Pipe à l’étoile lumineuse Antarès.
Cette nébuleuse contient surtout de l’hydrogène et
du gaz moléculaire, mais aussi de la poussière qui bloque
la lumière des étoiles situées à l’arrière
lui donnant ainsi son aspect sombre. Antarès est une supergéante
rouge qui est à l’origine de l’inhabituelle couleur
jaunâtre de la nébuleuse de réflexion que l’on
voit sur la photo. Une nébuleuse de réflexion est en général
bleue, comme on peut d’ailleurs l’observer sur cette photo
juste au-dessus de l’étoile Rho
Ophiuchi en haut à gauche. Plusieurs autres nébuleuses
rouges d’émission sont aussi présentes sur cette photo.
Juste à droite et en haut d’Antarès, on peut apercevoir
l’amas globulaire M4.
Cet amas
globulaire est cependant beaucoup plus loin que les nébuleuses
de la photo, à quelque 7000 années-lumière, alors
que la Rivière Noire n’est qu’à 500 années-lumière.
L’image du jour a été réalisée à partir
de plusieurs photos prises au télescope. Cette mosaïque couvre
une région qui fait presque 10°, soit l’équivalent
de 20 pleines lunes. (Credit & Copyright: Jason
Jennings) 22 février 2015 REPRISE du 8 juillet 2009 |
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Certains pourraient voir sur
cette image une monstrueuse créature de l’espace, mais c’est
beaucoup plus gros qu’un monstre. D’autres voient plutôt
un joli hippocampe.
Il s’agit en réalité d’un immense pilier de poussière
qui fait 20 années-lumière en longueur. Cette nébuleuse
obscure est située très près de la vaste nébuleuse
de la Tarentule située dans le Grand
Nuage de Magellan. Cette nébuleuse a créé l’amas
d’étoiles NGC
2074 qui est en dehors du champ de cette photo, en haut dans
le prolongement du cou de l’hippocampe. Cette photographie provient
l’appareil photo à large champ (WFPC2) du télescope
spatial Hubble. Elle a été prise en 2008 alors
que le télescope réalisait sa 100 000e orbite autour
de notre planète. (Credit: NASA, ESA,
and M.
Livio (STScI)) 30 novembre 2014 REPRISE du 23 mars 2009 |
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Obscurcissant les denses régions stellaires du nord de la constellation du Cygne, la nébuleuse sombre LDN 988 est au centre de ce panorama cosmique. Réalisé à l'aide d'un télescope et d'un appareil photo, ce panorama couvre un champ d'environ 2°, ce qui, à une distance de 2000 années-lumière estimée de LDN 988, correspond à une largeur d'environ 70 années-lumière. Des étoiles naissent dans la nébuleuse LDN 988 qui fait partie d'un vaste complexe de nuages moléculaires situés dans le plan de la Voie lactée, complexe que l'on désigne parfois comme le Sac à charbon boréal. Les nébulosités associées à de jeunes étoiles sont abondantes dans cette région, par exemple l'étoile variable V1331 Cygni du médaillon en bas à droite. Juchée à l'extrémité d'une colonne sombre de poussière et entourée partiellement d'une nébuleuse par réflexion courbée, V1331 est sans doute une étoile de type T-Tauri, c'est-à-dire une étoile semblable au Soleil, le stade de formation qui précède celui de la séquence principale. (Image Credit & Copyright: Bob Franke) 20 novembre 2014 |
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L'une des nébuleuses les plus connues du ciel est sans doute celle de la Tête de Cheval dans la constellation d'Orion, une partie d'un immense nuage moléculaire sombre. Aussi connue sous le nom de Barnard 33, cette nébuleuse obscure a été découverte en 1888 par Williamina Fleming sur une plaque photographique en 1888 prise à l'observatoire du Havard College. La lueur rouge vient de l'hydrogène d'une nébuleuse en émission (IC 434) située à l'arrière de la Tête de Cheval. Ce sont les radiations de l'étoile Sigma Orionis qui ionisent l'hydrogène d'IC 434. L'aspect sombre de la Tête de Cheval est surtout dû à la présence de denses zones de poussière. La partie inférieure du cou de ce cheval cosmique produit même une ombre à sa gauche. Des flots de gaz partant de la nébuleuse sont canalisés par de forts champs magnétiques. Les petites taches brillantes dans la base de la Tête de Cheval sont des étoiles en formation. La nébuleuse de la Tête de Cheval est à environ 1500 années-lumière de nous. Cette image a été réalisée en utilisant des photos prises en Argentine dans le bleu, le vert, le rouge et la lumière H alpha de l'hydrogène ainsi que des photos prises dans l'infrarouge par le télescope Hubble. (Image Credit & Copyright: Optical: Aldo Mottino & Carlos Colazo, OAC, Córdoba; Infrared: Hubble Legacy Archive) 28 juillet 2014 |
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Des nuages de poussière
s’étendent à travers ce dense champ d’étoiles
situé sur la frontière nord de la constellation de la Couronne
australe. Cette nébuleuse obscure
bloque très efficacement la lumière des étoiles de
la Voie lactée. On estime la distance de cette nébuleuse à quelque
500 années-lumière de nous ce qui lui confère une
taille d’environ 8 années-lumière. Quatre nébuleuses
de réflexion bleutées trônent à l’une
des extrémités de cette nébuleuse obscure : NGC
6726, 6727, 6729 et IC
4812. Leur couleur bleutée provient de la diffusion
(fiche
3 de cette section) de la lumière d’étoiles
chaudes. NGC 6729 est la plus petite de ces nébuleuses et elle entoure
une jeune étoile
variable soit R
Coronae Australis. L’amas
globulaire que l’on voit sur la photographie est NGC
6723. Il est situé bien plus loin que les nébuleuses, à 30 000
années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Ignacio Diaz Bobillo) 12 septembre 2013 REPRISE du texte du 27 septembre 2012 |
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Cet ensemble de nébuleuses poussiéreuses est situé en bordure du nuage moléculaire du Taureau à quelque 450 années-lumière de nous. C'est une région de formation d'étoiles qui a vu naître la très jeune étoile RY Tauri que l'on aperçoit dans la portion supérieure gauche de cette image à grand champ de 1,5°. D'ailleurs, RY Tauri est une étoile qui n'est pas encore parvenue à la séquence principale. Elle est encore tapie dans son nuage natal de gaz et de poussière, une nébuleuse de réflexion classifiée sous la référence vdB 27. La luminosité de cette étoile est très variable, car elle est relativement froide et parvenue aux dernières étapes de l'effondrement gravitationnel, étape où les réactions de fusion nucléaire peuvent s'amorcer dans son cœur, provoquer une expansion et un refroidissement qui met fin à la fusion et qui est suivi d'une nouvelle contraction provoquant une nouvelle fusion. Bref, l'étoile joue au yo-yo! Une fois cette oscillation entre deux états terminée, l'étoile finira par devenir stable et atteindra le stade d'évolution de notre Soleil. Une autre étoile au stade précédant la séquence principale figure dans ce tableau céleste sur la droite. Il s'agit de V1023 Tauri qui est située dans le nuage de poussière jaunâtre juste à côté de la nébuleuse de réflexion bleutée Ced 30. (Image Credit & Copyright: Bob Franke) 11 juillet 2013 |
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La nébuleuse obscure de cette magnifique nature morte céleste réalisée avec un pinceau cosmique est NGC 2170. Réfléchissant la lumière des étoiles chaudes à proximité, la nébuleuse NGC 2170 est en compagnie d'autres nébuleuses bleutées de réflexion, d'une nébuleuse rougeâtre compacte d'émission et de serpentins de poussière obscure sur un fond d'étoiles. Les nuages de gaz et de poussière sont d'ailleurs très répandus dans cette région de l'espace située dans un vaste nuage moléculaire, une véritable pouponnière d'étoiles située dans la constellation de la Licorne. Ce nuage moléculaire est Mon R2 et il est étonnamment près de nous, à seulement 2400 années-lumière. À cette distance, on estime que ce tableau cosmique s'étend sur environ 15 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, U. Arizona) 7 juillet 2013 |
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La nébuleuse du Bidule noir. Voir le texte du 10 septembre 2015. (Image Credit & Copyright: Ivan Eder) 31 janvier 2013 |
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La nébuleuse
obscure de cette photographie est située dans la
constellation du Scorpion à environ
5000 années-lumière de la Terre. Un amas ouvert d’étoiles NGC
6231, qui forme une association
OB située juste en dehors du champ de cette photographie,
façonne cette nébuleuse grâce à la puissance
radiation UV émise par ses membres. La lumière rouge
de l’hydrogène provenant de la bordure de la nébuleuse
vient aussi de cette radiation UV. On peut également voir de
petites régions bleues dans la nébuleuse, des zones de
réflexion de la lumière des étoiles situées
dans la nébuleuse. (Credit & Copyright: Don Goldman) 6 janvier 2013 REPIRSE du 27 avril 2011 et du texte du 24 juin 2010 et du 8 mai 2008 |
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Les nuages de poussière de cette photo ont été répertoriés par l’astronome Edward Emerson Barnard au début du 20e siècle sous les numéros B59, B72, B77 et B78. La forme de ces 4 nébuleuses combinées ressemble à une pipe à fumer, d’où le nom quelquefois employé de la nébuleuse de la Pipe. Cette nébuleuse est dans la constellation du Serpentaire (Ophiuchus) à environ 450 années-lumière de la Terre. Il a fallu presque 24 heures d'exposition pour réaliser cette image depuis le ciel noir du désert d'Atacama au Chili. Le champ couvert par l'image fait 10° de côté, soit un peu moins de 20 fois le diamètre angulaire de la Lune. (Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Las Campanas Observatory, Carnegie Institution for Science)) 23 novembre 2012 |
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La nébuleuse
de la Tête de Cheval. Voir le texte du 27 décembre 2017. Cette photographie vient de l’observatoire
Kitt Peak National. (Crédit & Copyright: Nigel
Sharp (NOAO), KPNO, AURA, NSF) 21 octobre 2012 REPRISE : 21 juillet 2009, 27 mai 2007, 13 juillet 2003, 16 décembre 2001 et 19 mai 1999 |
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Étoiles et poussière dans la constellation de la Couronne australe. Voir le texte du 12 septembre 2013. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Glittering Lights)) 27 septembre 2012 REPRISE du texte du 27 juin 2011 |
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Le Rift de l'Aigle LDN 673. Voir le texte du
29 octobre 2022. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, University of Arizona) 29 juin 2012 |
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Cette mystérieuse nébuleuse bleue de réflexion très peu lumineuse a reçu le numéro de catalogue VdB 153 (catalogue van den Bergh) ou encore celui de Ced 201 (catalogue Cederblad). Elle est située à l'extrémité de la longue nébuleuse obscure Barnard 175, un complexe poussiéreux aussi connu sous le nom de Tanière du Loup. Cette nébuleuse est située dans la constellation de Céphée à environ 1400 années-lumière de nous. Situées à la bordure d'un vaste nuage moléculaire, certaines poches où la densité de poussière est élevée bloquent la lumière des étoiles en arrière-plan. À son extrémité cependant, la poussière réfléchit et diffuse la lumière de l'étoile qui est dans le nuage lui donnant ainsi sa teinte bleue caractéristique. Le rayonnement ultraviolet de cette étoile est probablement à l'origine de la faible lueur rouge dans la poussière. Même si des étoiles se forment dans les nuages moléculaires, cette étoile semble avoir abouti à cet endroit accidentellement. Sa vitesse propre est en effet très différente de celle du nuage. Cette image couvre un champ d'environ 7 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Jerry Lodriguss (Catching the Light)) 19 novembre 2011 |
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La nébuleuse du Fantôme de Céphée (Sh 2-136 ou vdB 141) qui fait environ 2 années-lumière de diamètre est vraiment un sujet approprié en cette veille de la fête de l'Halloween. Ce nuage obscur de poussière cosmique est à peine visible grâce au peu de lumière qu'il renvoie vers nous. Le grand nuage moléculaire de la constellation de Céphée où se trouve cette nébuleuse obscure est à environ 1200 années-lumière de nous. Au cœur de ce nuage s'effondre sur lui-même et il renferme probablement un système binaire d'étoiles au premier stade de sa formation. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, University of Arizona) 31 octobre 2011 REPRISE du texte du 30 octobre 2010 |
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Étoiles et nébuleuse de la constellation de la Couronne australe. Voir le texte du 27 septembre 2012. (Credit & Copyright: Leonardo Julio (Astronomia Pampeana)) 27 juin 2011 REPRISE du texte du 5 juin 2009 |
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La nébuleuse obscure Barnard
163. Barnard 163 est une nébuleuse composée de molécules
gazeuses et de poussière. Elle est si épaisse que la lumière
ne peut la traverser. Barnard 163 est à environ 3 kal de la Terre
dans la constellation de Céphée.
La lueur rouge de la photographie provient de la nébuleuse d’émission
IC 1396 dans laquelle se trouve aussi la nébuleuse de la Trompe
d’Éléphant. (Credit & Copyright: T.
Rector (U.
Alaska Anchorage), H.
Schweiker, WIYN, NOAO, AURA, NSF) 1er mai 2011 REPRISE du 21 mars 2007 |
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Nébuleuse du fantôme de Céphée. Voir le texte du 31 octobre 2011. (Credit & Copyright: Stephen Leshin) 30 octobre 2010 |
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Les étoiles et leurs planètes naissent dans les nuages froids et sombres de gaz et de poussière. Comme la température de ces nuages est basse, ils émettent surtout dans le domaine de l’infrarouge. C’est en observant ces nuages dans ce domaine que les astronomes ont fait une découverte étonnante : des douzaines de noyaux denses qui réfléchissent la lumière des étoiles dans l’infrarouge. Les deux images que l’on nous présente proviennent du télescope spatial Spitzer et nous montre ce nouveau phénomène que les scientifiques anglais ont baptisé en créant le néologisme «coreshine» (cœur brillant). À une longueur d’onde de 8,0 micromètres (à droite), le cœur du nuage Lynds 183 qui s’étend sur environ 1,5 année-lumière est sombre. Mais à une longueur d’onde de 3,6 micromètres (mm), il nous apparaît vraiment brillant parce qu’il réfléchit la lumière des étoiles voisines dans ce domaine de l’infrarouge. Pour diffuser la lumière à cette longueur d’onde, il faut que les grains de poussière du nuage soient au moins dix fois plus gros qu’on le croyait, soit 1 mm au lieu de 0,1 mm. Comme le diamètre d’un cheveu humain est de 100 mm, ces grains de poussière sont tout de même très petits. Cette découverte pourrait conduire à une révision du modèle de la naissance des étoiles et de leurs planètes, un processus difficile à étudier, car il se passe dans l’opacité de nuages interstellaires. La nébuleuse sombre de Lynds 183 est à environ 325 années-lumière de nous dans la constellation du Serpent. (Credit: NASA, JPL-Caltech, Laurent Pagani (Obs.Paris/CNRS), Jurgen Steinacker (Obs. Paris/MPIA) et al.) 30 septembre 2010 |
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Les formes noires de la nébuleuse de la Carène sont des nuages moléculaires parsemés de poussière si épais qu’ils sont opaques. Ils sont cependant beaucoup moins denses que l’atmosphère de notre planète. La photographie du jour n’est qu’une partie de cette nébuleuse, la partie où les nuages sombres moléculaires sont dominants. On a déjà photographié cette nébuleuse, mais l'image du jour a été captée récemment et colorisée à partir de la lumière émise par l'oxygène. Cette nébuleuse cataloguée sous le numéro NGC 3372 mesure plus de 300 années-lumière et elle est à environ 7500 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. Cette nébuleuse renferme des étoiles très massives tel Eta Carinae qui était l'étoile la plus lumineuse de cette région dans les années 1830. Son éclat a cependant diminué considérablement depuis. Deux autres versions de cette image, l'une annotée et l'autre pouvant être agrandie et l'autre zoomable, ont aussi été produites. (Credit: NASA, ESA, et al., & Hubble Heritage Team (STScI/AURA); Acknowledgement: M. Livio (STScI) & N. Smith (UC Berkeley)) 19 septembre 2010 |
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La classification de cette nébuleuse est IRAS 05437+2502. Le V inversé au sommet de cette nébuleuse obscure est particulièrement lumineux et on ne connaît pas vraiment la source de la lumière ce celui-ci. Habituellement, une région aussi brillante tire sa source énergétique d'une région de formation d'étoiles située dans un nuage de poussière. Cette région poussiéreuse a d'abord été observée dans le domaine de l'infrarouge par les instruments du satellite IRAS en 1983. L'image du jour prise par le télescope Hubble a révélé de nouveaux détails, mais elle n'a pas éclairci le mystère de ce brillant V. On a émis l'hypothèse qu'une étoile massive ayant acquis pour une raison inconnue une vitesse assez grande pour quitter la nébuleuse est à l'origine de cette luminosité. Néanmoins, cette nébuleuse située dans la constellation du Taureau est assez petite, 1/18 du diamètre de la Lune, et sa luminosité est faible. (Credit: ESA, Hubble, R. Sahai (JPL), NASA) 9 août 2010 |
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Tour sombre du Scorpion. Voir le texte du 6 janvier 2013. (Image Credit & Copyright: Thomas V. Davis (tvdavisastropix.com)) 24 juin 2010 REPRISE du texte du 8 mai 2008 |
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La nébuleuse de la Tête de Cheval. Voir le texte du 13 mai 2015. (Image Credit & Copyright: Marco Burali, Tiziano Capecchi, Marco Mancini (Osservatorio MTM)) 13 mai 2010 |
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La petite constellation du Caméléon
est située près du pôle Sud céleste. Comme elle
ne comporte aucune étoile brillante, elle est difficile à repérer.
Mais lorsqu’on l’observe à la noirceur totale sous un
ciel sans nuage, comme c’était le cas en Namibie où a été prise
cette photographie, on peut y observer plusieurs nébuleuses de réflexion
bleues et des étoiles colorées. Mais ce que l’on remarque
le plus, ce sont les nuages gris de poussière, des nébuleuses
d’absorption. Cette photographie du ciel couvre un champ de quelque
4 degrés, soit l’équivalent de 8 pleines lunes. (Credit & Copyright: Andrey
Kuznetsov) 15 juillet 2009 |
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Cette très belle photographie
montre des nuages de poussière sombres illuminés par Antarès,
l’étoile la plus brillante de la constellation du Scorpion,
qui n’est cependant pas dans le champ de cette image. La nébuleuse
de réflexion visible au bas de la photo à gauche est IC 4605. Une autre
image publiée par l’APOD le 11 septembre 2007
montre que la bande centrale de la Voie lactée est reliée à Antarès
par une bande de poussière que l’on a nommée la Rivière
noire. À la
tête de la rivière, la poussière forme
des nodules denses. L’un de ces nodules classifié B44 est
visible près du bas de cette photographie. IC
4605 et B44 sont à environ 500 années-lumière
de nous. (Credit & Copyright: Thomas
V. Davis (tvdavisastropix.com)) 15 juin 2009 |
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Étoiles et nébuleuse de la constellation de la Couronne australe. Voir le texte du 27 juin 2011. (Credit & Copyright: Andrey
Oreshko) 5 juin 2009 |
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Les nuages de poussière
de cette photo ont été répertoriés par l’astronome Edward
Emerson Barnard au début du 20e siècle sous
les numéros B59, B72, B77 et B78. La forme de ces 4 nébuleuses
combinées ressemble à une pipe à fumer, d’où le
nom quelquefois employé de la nébuleuse de la Pipe. Cette
nébuleuse est dans la constellation du
Serpentaire (Ophiuchus) à environ 450 années-lumière
de nous. Cette photo a été prise au Chili dans un endroit
où ne sévit pas la pollution lumineuse. (Credit & Copyright: Yuri
Beletsky (ESO)
) 22 mai 2009 |
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En observant des photographies à grand
champ, l’astronome Edward
Emerson Barnard a dressé au début du 20e siècle
un catalogue des nébuleuses obscures. Ces régions sont des
nuages interstellaires de gaz et de poussière qui bloquent la lumière
des étoiles situées à l’arrière-plan.
L’image du jour est une photo réalisée au début
du 21e siècle de nébuleuses obscures situées dans
la constellation du Taureau. Dans le champ d’environ 1° couvert
par cette photo, on trouve entre autres Barnard 7 dans le coin supérieur
droit, juste à côté d’une nébuleuse de
réflexion bleue. Une étoile jaune près du haut de
l’image au centre, une jeune étoile variable RY
Tauri émerge de son cocon de poussière jaunâtre.
Plusieurs autres nébuleuses obscures de cette région seront
probablement le siège de la naissance d’autres étoiles. (Credit & Copyright: Steve
(StarryWonders)) 25 avril 2009 |
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Cette nébuleuse
obscure rampe tel un serpent dans un champ d’étoiles
très dense de la constellation du Serpentaire (Ophiuchus),
située près du centre de la Voie lactée. On lui
a donné le nom de nébuleuse du Serpent. C’est l’une
des 182 nébuleuses obscures répertoriées par l’astronome Edward
Emerson Barnard au début du 20e
siècle : son numéro de catalogue est Barnard
72. Les nébuleuses de Barnard sont des nuages obscurs
formés de gaz et de poussière. Elles sont visibles parce
qu’elles bloquent la lumière des étoiles situées
derrière elles. Ces nuages obscurs deviendront éventuellement
des pouponnières d’étoiles. Barnard 72 est à environ
650 années-lumière de la Terre. L’étoile
bleue en bas à gauche est 44 Ophiuchi. La photo couvre un champ
d’environ 2° sur la sphère céleste, soit une
région faisant environ 20 années-lumière. (Credit & Copyright: Stéphane
Guisard (Los Cielos de Chile)) 20 février 2009 REPRISE du texte du 20 juin 2003 et du 21 mai 2005, la dernière phrase en italique a été ajoutée. |
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Cette photographie de
la région classifiée IC
2944 provient du télescope Hubble. Cette région
située dans la constellation du Centaure est
le théâtre de la naissance de plusieurs étoiles. Elle
est à environ 5900 années-lumière de nous. Elle contient
aussi plusieurs nébuleuses obscures. C’est l’astronome
de l’Afrique du Sud A.D.
Thackeray qui en 1950 a observé la plus grande d’entre
elles que l’on voit sur l’image du jour de même que d’autres
régions semblables dans la nébuleuse
IC 2948 ce qui leur vaut parfois le nom de globule de Thackeray.
En fait, ce sont des globules
de Bok (fiche 2), de multiples régions voisines de
formation d’étoiles. La grande région sombre de plus
d’un kilomètre est peut-être constituée de plusieurs
de ces globules qui se superposent. D’autres données du télescope
Hubble montrent que certains globules sont cassés en plusieurs composantes
par les radiations ultraviolettes des jeunes étoiles de la région. (Credit: Hubble
Heritage Team (STScI/AURA), NASA) 28 décembre 2008 REPRISE : 16 août 2003 et 8 janvier 2002 |
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Quelle est la nature de cette étrange
bande sombre dans le ciel ? Plusieurs amateurs qui observent l’amas
globulaire NGC 4372 signalent
la présence d’une traînée sombre qui fait environ
3° de long. N’ayant aucun nom ni numéro de classification,
ce nuage moléculaire s’est vu attribuer le nom de nébuleuse
du Machin Truc noir (machin truc au Québec désigne un objet
que l’on ne peut nommer). La photo du jour montre cette nébuleuse
sur un fond d’étoiles. L’amas 4372 est visible juste
en haut du ruban à gauche de la photo juste à côté de
l’étoile gamma de la Mouche. La nébuleuse
du Machin Truc noir peut être observée avec de
bonnes jumelles dans la constellation australe de la Mouche.
On a obtenu l’image du jour en combinant des photos de 45 minutes
de temps d’exposition réalisées avec un petit télescope
depuis la région de La
Frontera au Chili. (Credit & Copyright: Andrey
Oreshko) 8 décembre 2008 |
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La nébuleuse
de la Tête de Cheval. Photographie de la célèbre
nébuleuse située dans la constellation d’Orion.
La couleur rouge de la nébuleuse vient de l’ionisation
causée par l’étoile Sigma Orionis (une étoile
située juste sous la ceinture d’Orion, soit les trois étoiles
alignées au centre). Une nébuleuse de réflexion
bleue (NGC
2023) entoure une étoile brillante dans le coin inférieur
gauche. La couleur sombre de la Tête de Cheval est typique d’un
nuage de poussière, une nébuleuse
d’absorption. Cette photographie a été prise
en novembre 2008 avec le télescope de 0,6 m de l'observatoire
du mont Lemmon en Arizona. (Credit & Copyright: Adam
Block, Mt.
Lemmon SkyCenter, U.
Arizona) |
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Sh2-136. Voir le texte du 28 octobre 2016. (Credit & Copyright: Giovanni
) 30 octobre 2008 |
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Sharpless 171 est une région
de formation d’étoiles qui contient des piliers
de gaz moléculaire et de poussières. Cette nébuleuse
est à environ 3000 années-lumière de nous dans la
constellation de Céphée.
Les jeunes étoiles lumineuses d’un amas, Berkeley 59, fournissent
l’énergie qui produit la luminosité de cette nébuleuse.
Cet amas est la 171e entrée du catalogue de Stewart
Sharpless. (Credit & Copyright: Antonio
Fernandez) 18 octobre 2008 |
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La nébuleuse
d’absorption surnommée la Rivière
Noire relie l’étoile Antarès (constellation
du Scorpion),
au centre de la photo, à la nébuleuse
de la Pipe. Antarès, de couleur jaune sur cette
photo, fait partie de la nébuleuse Rho
Ophiuchi. La Rivière Noire qui occupe la
partie supérieure gauche de la photographie s’étend
sur une distance de 500 années-lumière, un angle équivalent à 20
fois le diamètre angulaire de la Lune. L’autre astre très
brillant de la photographie, en haut à gauche, n’est pas
identifié par les auteurs de l’APOD. On peut aussi voir
sur la photo des nébuleuses d’émission rouge et
des nébuleuses de réflexion bleues. (Credit & Copyright: Máximo
Ruiz) 3 juin 2008 REPRISE : même texte que celui du 9 août 2004, la photo est différente |
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Les formes noires de la nébuleuse
de la Carène sont des nuages moléculaires parsemés
de poussière si épais qu’ils sont opaques. Ils sont
cependant beaucoup moins denses que l’atmosphère de notre
planète. La photographie du jour n’est qu’une partie
de la meilleure image prise à ce jour de cette nébuleuse
située à 7500 années-lumière de nous et qui
mesure plus de 300 années-lumière. La Grande
nébuleuse de la Carène (NGC
3372) est une zone de formation d’étoiles massives,
dont la fameuse Eta
Carinae qui était l’une des étoiles les
plus brillantes du ciel dans les années 1830. Son éclat a considérablement
diminué depuis. Cette photographie est disponible en
version annotée et zoomable sur
le site de Hubble. (Credit: NASA, ESA, N.
Smith (U.
California, Berkeley) et
al., and The Hubble
Heritage Team (STScI/AURA)) 28 mai 2008 |
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Tour sombre du Scorpion. Voir texte du 24 juin 2010. (Credit & Copyright: Robert
Gendler) 8 mai 2008 |
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La
Tête de Cheval est l’une des plus célèbres nébuleuses
obscures du ciel. Elle semble chevaucher la nébuleuse d’émission
rouge. L’étoile brillante à sa gauche est dans ceinture
d’Orion.
La couleur noire de la Tête de Cheval est due à l’opacité de
ce nuage de poussière qui bloque la lumière de la nébuleuse
d’émission située derrière lui. La forme de
cette nébuleuse est comme celle de certains nuages atmosphériques
un pur hasard. Dans quelques milliers d’années, les mouvements
internes de la nébuleuse auront sûrement modifié cette
forme familière. La couleur rouge des nébuleuses d’émission
est causée par la capture d’un électron par un atome
d’hydrogène ionisé. Cette ionisation
de l’hydrogène vient de la lumière énergétique,
dans le domaine UV, émise par des étoiles chaudes situées
dans la nébuleuse ou derrière celle-ci. Sur la photo, on
peut aussi voir une nébuleuse bleue qui réfléchit
la lumière d’étoiles situées entre elle et la
Terre. (Credit & Copyright: Victor
Bertol) 21 février 2008 REPRISE : même texte que 21 mars 2005, 29 janvier 2003, 27 août 2000, 3 janvier 1999, 25 octobre 1997, 2 octobre 1996 et 25 septembre 1995. |
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Nuage moléculaire,
siège de formation d’étoiles, dans la constellation
du Serpent. Ce nuage moléculaire est à 1000 années-lumière
de nous. (Credit & Copyright: ESO,
HAWK-1 Instrument Team) 31 août 2007 |
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La nébuleuse sombre LDN 1622
dans la constellation d’Orion. Cette photographie provient du deuxième
programme d’observation intensive du Ciel conduit à l’Observatoire
du Mont Palomar (Palomar
Observatory Sky Survey). La classification LDN provient du catalogue
de nébuleuses sombres publié en 1962 par l’astronome
Lynd. Les plaques photographiques du télescope du mont Palomar
ont été utilisées pour établir ce catalogue. (Data: Digitized
Sky Survey (POSS-II), Color Composite: Noel
Carboni) 11 mai 2007 |
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La nébuleuse du Cône
située dans la constellation de la Licorne est située en
bas à gauche de la photographie. C’est un nuage sombre de
poussière qui pointe vers le haut en direction de l’étoile
brillante S de la Licorne,
un système quadruple d’étoiles massives et chaudes.
L’amas ouvert d’étoiles jaunes au centre est Trumpler
5. À droite se trouve la nébuleuse de réflexion
IC 2169. La petite tache qui ressemble à une comète au
bas de l’image à gauche (plus visible sur la photographie
en haute définition) est la nébuleuse variable de Hubble
(NGC
2261). (Crédit & Copyright: Adam
Block and Tim
Puckett) 12 avril 2007 |
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La nébuleuse obscure SH2-136
semble célébrer la fête de l’Halloween en
tout temps. Aucune mention n’est faite quant à la localisation
et à la distance de cette nébuleuse. L’image de
cette nébuleuse sert de prétexte pour rappeler l’origine
de la fête de l’Halloween. L’origine de la fête
de l’Halloween est ancienne et aussi astronomique. À partir
du 5e siècle après J.-C., l’Halloween était
célébrée à la journée qui est à mi-temps
entre l’équinoxe d’automne et le solstice d’hiver.
Mais avec notre calendrier moderne, cette journée charnière
sera la semaine prochaine. Une autre journée charnière
entre le solstice d’hiver et l’équinoxe du printemps
est le «jour de la marmotte», très populaire aux États-Unis. (Credit: Adam
Block, NOAO, AURA, NSF) |
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Les nuages de poussière de
cette photo ont été répertoriés par l’astronome Edward
Emerson Barnard au début du 20e siècle sous les numéros
B59, B72, B77 et B78. La forme de ces 4 nébuleuses combinées
ressemble à une pipe à fumer, d’où le nom
quelquefois employé de la nébuleuse de la Pipe. Cette nébuleuse
est dans la constellation du
Serpentaire (Ophiuchus). (Credit & Copyright:
Johannes Schedler (Panther
Observatory)) 23 juin 2006 |
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Photographie à grand angle
centrée sur la constellation de la Couronne
australe. Une vaste nébuleuse obscure trône au centre
de la photographie bloquant la lumière visible des étoiles
de la Voie lactée situées derrière elle. Cette nébuleuse
est à 500 al de nous et fait 8 al de long. Plusieurs nébuleuses
de réflexion bleues (NGC
6726, 6727, 6729 et IC 4812) sont situées près de l’extrémité inférieure
gauche de la nébuleuse obscure. Une jeune étoile variable, R
Coronae Australis, produit un petit arc (très petit, le voyez-vous?)
près des nébuleuses. L’amas globulaire visible sur
la photo est NGC
6723. Cet amas est dans la constellation du Sagittaire,
tout juste en dehors de la Couronne australe, à quelque 30 000
années-lumière de la Terre, beaucoup plus loin que le nuage
de poussière de la Couronne australe. (Credit: Adam
Block, NOAO, AURA, NSF) 3 avril 2006 |
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Formé par les vents stellaires
et la lumière des étoiles, un nuage de poussière
sombre a pris par hasard une forme familière sur Terre, une tête
de cheval. On l’a donc nommé la nébuleuse
de la Tête de Cheval. Cette nébuleuse est située à environ
1500 années-lumière de nous à l’intérieur
du très vaste complexe nébuleux d’Orion. Ce nuage
sombre d’environ 5 années-lumière de hauteur est
catalogué sous l’appellation Barnard
33. La Tête de Cheval est très visible, car elle se
découpe sur le fond lumineux de la nébuleuse d’émission IC
434. On voit aussi sur cette image la nébuleuse bleue de réflexion NGC
2023. Sur cette magnifique photo, la Tête de Cheval et la nébuleuse
NGC 2023 semblent être éclairées par deux spots
lumineux bleus situés en haut de l’image. Il s’agit
en réalité des reflets de la lumière de l’étoile Sigma
Orionis. Cette étoile de la constellation
d’Orion n’est pas visible sur la photo, car elle est
juste au-dessus du haut de l’image. (Credit & Copyright:
Daniel Verschatse (Antilhue
Observatory)) 30 novembre 2005 |
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Barnard 72. Voir texte
du 20 février 2009. (Credit & Copyright: Gary
Stevens) 21 mai 2005 (REPRISE du 20 juin 2003) |
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Si l’image du jour était
en lumière visible, on verrait un globule opaque connu sous le
nom de la nébuleuse
de la Trompe de l’Éléphant. Mais en infrarouge,
on peut voir au-delà du nuage opaque qui semble alors disparaître
dans la nébuleuse d’émission cataloguée sous
le numéro IC 1396.
C’est ce que nous montre cette image qui est l’une
des premières captées par le télescope
infrarouge spatial Spitzer en décembre 2003. La nébuleuse
IC 1396 est à environ 2450 années-lumière de nous
en direction de la constellation
de Céphée. Parce que la lumière infrarouge traverse
plus facilement les nuages de poussière que la lumière
visible, les données recueillies par Spitzer ont permis de découvrir
de nouvelles protoétoiles qui
apparaissent sur cette photo comme des points brillants rougeâtres.
Les filaments de la nébuleuse font environ 12 années-lumière.
Ils sont représentés sur la photo en fausses couleurs.
Ces filaments émettent principalement une lumière rouge
produite par l’hydrogène. Ils émettent aussi des
ondes infrarouges provenant de l’hydrogène moléculaire
et de molécules d’hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP).
Le télescope spatial Spitzer d’abord baptisé SIRTF
(Space Infrared Telescope Facility) est le quatrième
satellite de la flotte spatiale de la NASA connue sous le nom de Great
Observatories. (W. Reach (SSC/Caltech) et
al., JPL, Caltech, NASA) 9 avril 2005 (REPRISE : 19 décembre 2003) |
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La Tête de Cheval dans la nébuleuse d'Orion. Voir texte du
21 février 2008. (Credit & Copyright: Ryan Steinberg & Family, Adam Block, NOAO, AURA, NSF) 21 mars 2005 |
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La Rivière noire. Voir texte du 3 juin
2008. (Credit & Copyright: Loke
Kun Tan (StarryScapes)) 9 août 2004 |
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Étoiles et nébuleuse de la constellation de la Couronne australe. Voir texte du 5
juin 2009. (Credit & Copyright:
Loke Kun Tan (StarryScapes) 15 juillet 2004 |
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La Tête de Cheval (Barnard 33) est sans aucun doute la nébuleuse obscure la plus connue. Cette nébuleuse fait partie du vaste complexe de gaz et de poussière qu'est la nébuleuse d'Orion. La Tête de Cheval est à environ 1500 années-lumière de la Terre. Elle est particulièrement facile à repérer avec un télescope de taille moyenne, car sa forme obscure est rehaussée par la luminosité de la nébuleuse d'émission IC 434 qui est à l'arrière. La nébuleuse bleue de réflexion que l'on voit en bas à gauche est NGC 2023. La nébuleuse de la Tête de Cheval fait partie d'un nuage plus vaste qui s'étend vers le bas de cette photographie. Cette photo provient du télescope de 3,6 mètres Canada-France-Hawaii qui est situé à Hawaii. (Credit & Copyright: Canada-France-Hawaii Telescope, J.-C. Cuillandre (CFHT), Coelum) 7 octobre 2003 |
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Plusieurs bandes sombres traversent le champ d'étoiles très dense de la constellation de l'Aigle. Les bandes sombres de l'image du jour ont reçu le nom évocateur de nébuleuse E. Cette nébuleuse porte les numéros B142 et B143 dans le catalogue de Edward Emerson Barnard. La nébuleuse E couvre une région dans le ciel semblable à celle de la pleine lune et elle est à environ 2000 années-lumière de nous. Cette nébuleuse est visible avec des jumelles et plus facile à observer pendant les mois d'été depuis l'hémisphère nord de notre planète. Les nébuleuses sombres ou encore nébuleuses obscures portent aussi le nom de nébuleuse d'absorption parce qu'elles bloquent efficacement la lumière des étoiles situées derrière elles. Ces nébuleuses sont habituellement situées dans des nuages moléculaires dont les basses températures permettent à des molécules d'exister. Les basses températures de ces régions favorisent aussi la formation de coquilles plus denses de gaz qui peuvent constituer des noyaux d'effondrement gravitationnel conduisant à la formation de nouvelles étoiles. (Credit & Copyright: Chris Cook) 20 août 2003 |
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Notre Galaxie contient beaucoup de poussière qui trahit habituellement sa présence en bloquant la lumière émise par les astres qui se trouvent derrière elle, créant parfois des formes familières comme la tête d'un cheval. Mais personne ne connait exactement la forme des grains de poussière interstellaire. C'est en étudiant la lumière absorbée, émise et réfléchie par ces grains que les astronomes peuvent déduire de quoi ils sont faits et leur grosseur typique. On sait en tout cas qu'ils sont très différents de la poussière de nos maisons constituée essentiellement de cellules mortes et de fibres. Les grains de poussière interstellaire sont principalement composés de carbone, de silicium et d'oxygène. Ils mesurent en général moins de 0,001 mm. De récentes études indiquent qu'ils ne sont généralement pas de forme sphérique, mais qu'ils ressembleraient plutôt à un fractal. C'est d'ailleurs ce que montre l'image du jour : des composants sphériques de diverses origines représentés par des couleurs différentes s'agglomèrent selon une structure fractale. (Credit & Copyright: E. L. Wright (UCLA)) 6 juillet 2003 REPRISE du 9 mai 1999, du 4 janvier 1998 et du 19 novembre 1996 |
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On pourrait lui donner le nom de nébuleuse du doigt d'honneur, mais la communauté astronomique n'ose sans doute pas. De toute façon, ce nuage sombre de gaz et de poussière n'existera plus bientôt, dans quelques millions d'années! La lumière intense de ses étoiles l'aura fait alors disparaître et cet endroit ne sera plus le théâtre de la naissance de nouvelles étoiles. Cette nébuleuse obscure s'est détachée de la grande nébuleuse de la Carène, une pouponnière d'étoiles située à environ 8000 années-lumière de nous. La lumière des jeunes étoiles est rougie par la poussière omniprésente autour d'elles. Cette image aux couleurs étonnantes a été captée par le télescope Hubble en 1999. (Credit: Hubble Heritage Team (STScI/AURA), N. Walborn (STScI) & R. Barbß (La Plata Obs.), NASA) 30 juin 2003 |
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La Tête de Cheval. Voir le texte du 21 février 2008. (Credit & Copyright: Loke Kun Tan (StarryScapes)) 29 janvier 2003 |
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Cette créature fantomatique de cette image est nuage de gaz cosmique, donc une nébuleuse, auquel on a donné le nom de globule cométaire. Les globules cométaires sont des nébuleuses obscures caractérisées par une tête de poussière et une queue allongée, forme qui rappelle celle d'une comète. Ces globules sont très souvent des pouponnières d'étoiles. On trouve d'ailleurs souvent dans leur tête de jeunes étoiles. Le globule cométaire CG4 de la photo présente une particularité encore inexpliquée : une grande déchirure dans sa tête. La galaxie à proximité du globule est située énormément plus loin que celui-ci. (Credit & Copyright: Anglo-Australian Observatory, Photograph by David Malin) 13 octobre 2002 REPRISE du 6 décembre 1998 |
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Vous est-il déjà arrivé d'avoir l'impression d'être poursuivi par une mystérieuse forme sombre? Si l'amas ouvert d'étoiles NGC 6520 était conscient, cette impression serait omniprésente. Sur cette image provenant du télescope Canada-France-Hawaii, les nombreuses étoiles bleues de NGC 6520 sont à gauche de la tache sombre au centre. Cette tache sombre est une nébuleuse d'absorption, le nuage moléculaire Barnard 86. Comme ces étoiles sont rapprochées de cette nébuleuse, il est plus que certain qu'elles se sont formées à partir des matériaux de celle-ci. La poussière opaque de cette nébuleuse bloque la lumière des nombreuses étoiles qui seraient visibles à l'arrière plan. La très haute de densité des étoiles que l'on voit sur l'image est simplement la partie centrale de notre galaxie, la Voie lactée. L'amas NGC 6520 fait environ 10 années-lumière de diamètre et il est à quelque 5500 années-lumière de nous en direction du Sagittaire. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT) 22 juillet 2002 |
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La nébuleuse obscure que l'on voit dans le coin gauche de cette photographie est connue sous le nom populaire de nébuleuse de la Pipe. Ces nuages sombres qui ressemblent à la fumée sortant d'une pipe sont constitués de poussière qui absorbe la lumière des étoiles situées en arrière-plan. Ces nuages sombres traversent entièrement les nébuleuses de nuage Rho Ophiuchi sur la droite. L'étoile la plus brillante de la photo est Antarès de la constellation du Scorpion (c'est l'étoile jaunâtre à gauche, juste sous la nébuleuse de la Pipe). Plusieurs autres types de nébuleuses sont aussi visibles sur la photo : des nébuleuses d'émission rouges, des nébuleuses de réflexion bleues et des nébuleuses d'absorption. Les contrastes de cette photo ont été rehaussés numériquement. (Credit & Copyright: Jerry Lodriguss) 26 mai 2002 REPRISE du 5 mars 2000, du 21 juin 1997 et du 28 mai 1996 |
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Ce nuage sombre de poussière et de gaz moléculaire froid visible dans la constellation d'Ophiuchus, aussi nommé le Serpentaire, est la nébuleuse du Serpent, classifiée Barnard 72. Les grains de poussière composés principalement de carbone absorbent la lumière visible qui les chauffe. Ils irradient alors cette chaleur dans l'infrarouge. Cette absorption de la lumière visible cache les étoiles situées à l'arrière. Il ne s'agit donc pas de zones du ciel dépourvues d'étoiles. Les nuages moléculaires comme ceux contenus dans la nébuleuse du Serpent sont le siège de formation de nouvelles étoiles. La nébuleuse du Serpent est à environ 650 années-lumière de la Terre et elle s'étend sur la sphère céleste sur une distance comparable à celle de la pleine lune, soit environ 0,5°. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT) 9 avril 2002 |
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Les astronomes vont à la chasse aux étoiles tapies dans les nébuleuses sombres en utilisant les ondes infrarouges qui traversent plus aisément la poussière que la lumière visible. Ainsi, cette image en fausses couleurs de la nébuleuse de l'Aigle (M16 ou IC 4703 ou encore NGC 6611) a été construite à partir des données recueillies dans le proche infrarouge. Une partie de cette nébuleuse, les «piliers de la création», a été rendue célèbre en 1995 grâce à une image réalisée par le télescope spatial Hubble. Cette région de formation d'étoiles est située à 7000 années-lumière de la Terre. Le contour des piliers en forme de doigt est recouvert de globule de gaz en expansion (EGG, pour Evaporating Gaseous Globules). Le proche infrarouge permet de voir la bordure des nuages sombres, mais le cœur du nuage demeure opaque même à ces longueurs d'onde relativement grandes. Cependant, on peut voir dans le coin supérieur droit sur cette image provenant du télescope Antu, l'un des 4 télescopes du VLT de l'ESO une étoile massive jaune qui passait inaperçue sur les photos de Hubble en lumière visible. Cette très jeune étoile éclaire la petite nébuleuse bleutée traversée d'un ruban sombre juste au-dessus d'elle. À droite de cette étoile, plusieurs autres étoiles moins massives et moins lumineuses étaient aussi invisibles sur les photos de Hubble. Ces étoiles se sont toutes formées récemment à l'intérieur de l'EGG de cette région des piliers. D'autres étoiles sont sûrement en phase de formation en des endroits d'effondrement gravitationnel à l'intérieur des globules, mais un jour ce processus cessera, car les radiations intenses des étoiles qui ont contribué à sculpter les piliers finiront par disperser la matière et les gaz, le réservoir de matériel nécessaire à la naissance d'une étoile. (Credit: Mark McCaughrean and Morten Andersen (AIP), European Southern Observatory) 4 janvier 2002 |
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L'image des piliers de la création réalisée par le télescope Hubble en 1995 est maintenant célèbre. Ces piliers de gaz long de quelques années-lumière sont situés dans la nébuleuse de l'Aigle (M16 ou IC 4703 ou encore NGC 6611). Les trois piliers apparaissent aussi sur cette image à grand champ réalisée par le télescope Antu de l'ESO dans le domaine du proche infrarouge. Les nébuleuses obscures sont plus transparentes à l'infrarouge qu'à la lumière visible. On peut donc voir mieux ce qu'elles renferment et en particulier ses étoiles naissantes. Les étoiles de l'amas NGC 6611 dans le coin supérieur droit produisent des radiations et des vents stellaires qui sculptent les piliers poussiéreux. Les images de Hubble montraient les détails de la surface de piliers, soit au-delà de 70 globules de matière opaque en forme de doit auxquels on a donné le nom de EGG (Evaporating Gaseous Globules). Celles réalisées en infrarouge permettent de voir que près d'une douzaine de globules renferment des étoiles près de leur extrémité. Avec des longueurs d'onde plus grande que l'infrarouge, par exemple en onde radio, on pourrait détecter d'autres étoiles. (Credit: Mark McCaughrean and Morten Andersen (AIP), ESO) 3 janvier 2002 |
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Sans doute parce qu’elle est difficile à voir dans un petit télescope, la nébuleuse de la Tête de Cheval (IC 434 ou encore Barnard 33) a récemment été choisie par un vote des internautes comme cible pour le télescope spatial Hubble. L’image du haut provient d’Hubble et elle a été publiée à l’occasion du 11e anniversaire de l’entrée en fonction du télescope. L’image du bas provient du télescope de 0,9 m installé à l’observatoire de Kitt Peak. On peut mieux admirer sur cette dernière image l’environnement de la nébuleuse, la nébuleuse d’émission IC 434. Les nuages de gaz et de poussière de cet endroit font partie d’un complexe plus vaste situé dans la constellation d’Orion. Cette région de formation d’étoiles est à quelque 1500 années-lumière de nous. La Tête de Cheval est située un peu au sud de Zeta Orionis (Alnitak) l’étoile la plus à l’est de la ceinture du célèbre chasseur mythique. (Credit: (Top) NASA, NOAO, ESA, Hubble Heritage Team (STScI / AURA) (Bottom) T.A. Rector (NOAO/AURA/NSF), Hubble Heritage Team; Copyright) 26 avril 2001 |
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Cette image de ce célèbre nuage cosmique de poussière a été captée dans le domaine de l'infrarouge par le satellite ISO (Infrared Space Observatory) de l'Agence spatiale européenne (ESA). Cette image en fausses couleurs montre la répartition des poussières et des gaz dans la partie de la nébuleuse d'Orion (M42) qui contient la nébuleuse de la Tête de Cheval. En lumière visible, le nuage en forme de tête de cheval est sombre par rapport aux gaz luisants qui l'entourent, mais en infrarouge il est aussi brillant. On peut aussi voir en haut à droite de jeunes étoiles nouvellement formées. Le spot brillant en bas est la nébuleuse de réflexion NGC 2023 constituée d'une grande concentration de gaz et de grains de poussière, région qui est aussi associée à la formation d'étoiles. (ESA/ISO, ISOCAM Team and L. Nordh (Stockholm Observatory) et al.) 24 février 2001 REPRISE du 6 août 1998 |
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La Tête de Cheval. Voir le texte du 7 octobre 2003. (Credit: Arne Henden (US Naval Observatory, Flagstaff) Image Processed by Al Kelly) 29 décembre 2000 |
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La Tête de Cheval. Voir le texte du 21 février 2008. (Credit & Copyright: (AAO), AATB, ROE, UKS Telescope) 27 août 2000 REPRISE : 3 janvier 1999, 25 octobre 1997, 2 octobre 1996 et 25 septembre 1995 |
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Deux nébuleuses de poussière, l'une brillante et l'autre sombre, trônent côte à côte sur cette image captée par le télescope Hubble peu de temps après la mission d'entretien de décembre 1999 (STS-103). La nébuleuse qui brille est NGC 1999 et c'est une nébuleuse de réflexion, elle réfléchit la lumière d'une étoile voisine vers nous. Une nébuleuse d'émission produit sa propre couleur rouge grâce à ses atomes d'hydrogène excités par la lumière des étoiles qu'elle contient, mais la couleur des nébuleuses de réflexion tire vers le bleu parce que ses poussières et ses gaz réfléchissent mieux la lumière bleue des étoiles. La plus célèbre nébuleuse de réflexion est M45 qui réfléchit la lumière des multiples étoiles de l'amas des Pléiades, alors que l'illumination de NGC 1999 provient d'une seule étoile, l'étoile variable V380 Orionis que l'on voit juste à gauche du centre. Le sinistre nuage sombre est en réalité une condensation si épaisse de gaz moléculaire froid et de poussière qu'elle bloque la lumière. Il est placé devant la nébuleuse de réflexion formant ainsi une silhouette fantomatique sur ce fond lumineux. De nouvelles étoiles se formeront sans doute dans ce nuage sombre alors que sa propre gravité continuera de comprimer ses gaz et sa poussière. NGC 1999 est à environ 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation d'Orion, juste au sud de la grande nébuleuse d'Orion (M42). (Credit: Hubble Heritage Team (STScI) and NASA) 2 mars 2000 |
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Le rayonnement ultraviolet intense provenant des étoiles chaudes et massives de cette région de la nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976) a sculpté et comprimé les nuages de poussière et de gaz leur donnant ainsi la forme de globules cométaires. Cette image provient des données captées par le satellite IRAS dans le domaine de l'infrarouge. La poussière cosmique émet des radiations surtout dans l'infrarouge et elle est donc aisément visible sur cette image. La zone brillante de l'image correspond à l'emplacement de l'amas ouvert du Trapèze. Le chapelet des globules indiqués par les flèches est mieux connu sous le nom de nébuleuse de la Tête de Sorcière (IC 2118). Les globules cométaires, des régions interstellaires très vastes de condensation de matière, n'ont en commun avec les comètes que leur forme semblable. Ces régions sont sûrement reliées à des épisodes de naissance d'étoiles dans le nuage moléculaire d'Orion. D'ailleurs, plusieurs autres nuages en forme de comète autre que ceux indiqués par les flèches sont sur cette image. (Credit: David Theil (CASA), IRAS) 24 septembre 1999 |
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Un obscur nuage de poussière prend place dans un champ de la Voie lactée densément peuplé d'étoiles. Répertoriée sous la cote 1-457 par Feitzinger and Stuewe, cette fulgurante nébuleuse obscure est relativement près de nous, à quelque 1000 années-lumière. Le centre de cette nébuleuse est suffisamment dense pour bloquer la lumière des innombrables étoiles de la région centrale de notre galaxie. En plus des grains de poussière, les nébuleuses obscures qui sont abondantes dans le disque de la Voie lactée contiennent des gaz, des matériaux nécessaires à la formation d'étoiles. (Credit: Two Micron All Sky Survey Project (IPAC / U. Mass.)) 26 février 1999 |
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Les ondulations sombres visibles sur cette image appartiennent à la nébuleuse du Serpent (Barnard 72) située dans la constellation du Serpentaire. La nébuleuse du Serpent est constituée de plusieurs nuages sombres d'absorption faits de poussière interstellaire. Les grains de poussière interstellaire contiennent surtout du carbone. Ils absorbent la lumière visible qui les réchauffe et, en retour, ils émettent des radiations infrarouges. En absorbant la lumière, les nébuleuses sombres nous cachent les étoiles qui se trouvent à l'arrière d'elles, créant ainsi l'apparence d'un vide sur la sphère céleste. (Credit and Copyright: B. Wallis and R. Provin) 24 août 1997 REPRISE du 11 août 1996 |
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À quelque 1500 années-lumière de nous se trouve une nébuleuse obscure dont la forme nous est très familière. Comment un nuage de poussière peut-il se transformer ainsi en une tête de cheval? Personne ne le sait vraiment. Connue sous le nom de Barnard 33, il s'agit sûrement d'un nuage sombre de poussière qui absorbe la lumière de la brillante nébuleuse (IC 434) située à l'arrière. On pense aussi que la nébuleuse de la Tête de Cheval est située dans une région où naissent des étoiles. Mais les mécanismes à la base de la formation des formes dans l'univers sont souvent mal compris. Peut-être qu'il n'y a aucune explication à chercher pour ce cas. Certaines étoiles donnent naissance à d'immenses quantités de poussière, tandis que d'autres les dispersent allégrement dans l'espace. La tête de cheval de cette nébuleuse est sans doute le résultat assez aléatoire de la disposition de ces étoiles autour d'elle. (Credit and Copyright: Vic Winter and Tom Bisque (ICSTARS)) 5 octobre 1996 |
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Un gros nuage noir suit les jeunes étoiles brillantes de l'amas ouvert NGC 6520. Ces étoiles sont nées il y a quelques millions d'années, beaucoup plus récemment que notre étoile le Soleil qui s'est formée il y a environ 4,6 milliards d'années. À droite de cet amas se trouve une nébuleuse d'absorption. Les étoiles de NGC 6520 se sont peut-être formées à partir de la matière de cette nébuleuse. Les poussières de cette nébuleuse bloquent très efficacement la lumière des étoiles situées derrière elle. L'étude des amas ouverts permet de mieux comprendre les processus de formation des étoiles. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 25 septembre 1996 |