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Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes apparaissent en haut de la page.

LES NÉBULEUSES OBSCURES ET LES NUAGES MOLÉCULAIRES

La nébuleuse de la Tête de Cheval est sans doute la plus célèbre des nébuleuses du ciel de la Terre. Sur cette image, elle apparaît à l’extrême droite sous la forme d’une indentation sombre superposée à la nébuleuse en émission rouge-orange. La tête de cheval est sombre parce qu’il s’agit d’un nuage de poussière opaque situé devant la nébuleuse, bloquant ainsi la lumière qu’elle émet. Comme les nuages de notre atmosphère, ce nuage cosmique a pris une forme reconnaissable tout à fait par hasard. Il s’agit en fait d’une paréidolie qui pourrait bien disparaître dans quelques milliers d’années sous l’effet de ses mouvements internes qui modifieront sûrement son apparence. La couleur rougeâtre de la nébuleuse en émission vient des ions d’hydrogène (des protons) qui capturent un électron et qui deviennent ainsi des atomes neutres tout en émettant des photons. En bas à gauche de l'image se trouve la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024), une nébuleuse orangée qui contient également des filaments complexes de poussière sombre. (Image Credit & Copyright: Daniel Stern)
2 septembre 2025
La lueur rouge diffuse de l’émission H alpha de l’hydrogène est prédominante sur cette image de la nébuleuse en émission Sh2-27. L’image s’étend sur près de trois degrés dans la constellation d’Ophiuchus, une région riche en nébuleuses située en direction du centre de la Voie lactée. Le ruban sombre situé en premier plan est identifié comme LDN 234 et LDN 204 dans catalogue des nébuleuses sombres (Lynds' Catalogue of Dark Nebulae) publié par l’astronome étatsunien Beverly Turner Lynds en 1962. SH2-27 est une vaste région d’hydrogène ionisé (région HII) entourant l’étoile fugitive de type O nommée Zeta Ophiuchi. Cette région HII de Zeta Oph, de LDN 234 et de LDN 204 se trouve probablement à une distance d’environ 500 années-lumière du système solaire. À cette distance, cette image couvre une largeur de quelque 25 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Katelyn Beecroft)
29 aout 2025

Sur ce gros plan télescopique, une petite nébuleuse obscure semble isolée près du centre de l’image. Ce nuage cosmique en forme de coin se trouve cependant dans une région relativement dense de l'espace, la région de la nébuleuse de l’Aigle, M16. Notons que M16 est un amas ouvert et que la nébuleuse de l’Aigle est IC 4703 qui entoure cet amas, une erreur fort répandue. La célèbre image captée par le télescope spatial Hubble dans cette nébuleuse est celle des Piliers de la Création, d’imposantes structures de gaz et de poussière interstellaires atteignant 4 à 5 années-lumière de longueur. Cependant, ce petit nuage sombre, nommé par certains sous le nom de globule de Bok, n’occupe qu’une fraction d’années-lumière dans la nébuleuse. Sa silhouette se détache sur le vaste arrière-plan de la lueur diffuse d’IC 4703. Dispersés au sein des nébuleuses en émission et des amas d'étoiles, les globules de Bok sont de petits nuages interstellaires de gaz moléculaire froid et de poussière obscure qui forment également des étoiles au sein de leur noyau dense en effondrement. (Image Credit & Copyright: Peter Bresseler)
1er aout 2025

Des étoiles se forment dans la nébuleuse sombre de Lynds 1251 (LDN 1251). Distante d'environ 1000 années-lumière, ce nuage moléculaire poussiéreux et à la dérive au-dessus du plan de la Voie lactée est une partie d'un complexe de nébuleuses sombres en direction de région éruptive de Céphée. Des observations des nuages interstellaires opaques sur l'ensemble du spectre électromagnétique ont mis au jour des ondes énergétiques de choc et des jets de matière associés à des étoiles nouvellement nées, ainsi que des lueurs rougeâtres révélatrices provenant des objets Herbig-Haro que l'on voit d'ailleurs sur cette image. Des galaxies éloignées en arrière-plan sont aussi visibles, mais passablement brouillées par les nébuleuses poussiéreuses. Ce champ télescopique s'étend sur l'équivalent d'environ quatre pleines lunes, soit quelque 35 années-lumière à la distance estimée de LDN 1251. (Image Credit & Copyright: Stefano Attalienti)
10 juillet 2025

Aucun océan terrestre n'est assez vaste pour héberger la nébuleuse du Requin, un prédateur sans grande malice composé de gaz interstellaire et de poussière. Les rubans de poussière de ce paysage cosmique sont semblables à la fumée de cigarette et ils ont été créés dans les atmosphères froides des étoiles géantes. Les étoiles massives qui naissent par effondrement gravitationnel dans ces nuages de gaz et de poussière peuvent y sculpter des structures complexes en utilisant leur lumière de haute énergie et leurs forts vents stellaires comme outil. La chaleur générée par ces étoiles massives peut faire s'évaporer le sombre nuage moléculaire et aussi disperser l'hydrogène ambiant tout en lui faisant émettre la lumière rouge caractéristique de son ionisation. Durant cette lente évolution des nuages cosmiques, nous pouvons, comme nous le faisons avec nos nuages atmosphériques, y voir avec un peu d'imagination des figures familières. Renfermant de plus petites nébuleuses, telles Lynds 1235 et Van den Berg 149 & 150, la nébuleuse du Requin s'étend sur environ 15 années-lumière. Elle est à quelque 650 années-lumière de nous en direction de la constellation de Céphée, un roi légendaire d'Éthiopie. (Image Credit & Copyright: Stephen Kennedy)
18 mars 2025
REPRISE du texte 14 juin 2023 et du 7 septembre 2015

Une région méconnue de la constellation du Taureau abrite les nébules sombres et poussiéreuses de l’image présentée. Dispersées sur l’image, des étoiles de divers systèmes stellaires naissent encore dans le nuage moléculaire 1 du Taureau situé à quelque 450 années-lumière de la Voie lactée. Jeunes de plusieurs millions d’années et donc en adolescence stellaire, certaines étoiles sont de luminosité variable parce qu’elles sont aux derniers stades de leur effondrement gravitationnel. Ce sont des étoiles de type T Tauri. Sur cette image elles ont tendance à prendre une teinte jaunâtre. L'une des étoiles T Tauri les plus brillantes du Taureau, V773 (alias HD283447) se trouve près du centre du cadre télescopique qui s'étend sur plus d'un degré. Vers le haut, on trouve le nuage sombre qui porte le numéro 209 dans le catalogue des nébuleuses obscures d’Edward Emerson Barnard. (Image Credit & Copyright: Long Xin)
10 janvier 2025

Située dans la constellation d’Orion, la Tête de Cheval est l’une des nébuleuses les plus facilement identifiables du ciel de la Terre. Elle fait partie d'un grand nuage moléculaire sombre. Cette forme ressemblante à tête d’un cheval est aussi désignée comme Barnard 33. Elle a été découverte en 1888 par Williamina Fleming sur une plaque photographique. La lueur rouge provient surtout de l’hydrogène gazeux situé derrière la nébuleuse, gaz qui est ionisé par le brillant système stellaire voisin Sigma Orionis. L'obscurité de la nébuleuse de la Tête de Cheval est principalement causée par une épaisse poussière, bien que la partie inférieure du col de la nébuleuse projette une ombre sur la gauche. Les flux de gaz quittant la nébuleuse sont canalisés par un champ magnétique puissant. Les points brillants à la base de la nébuleuse de la Tête de Cheval sont de jeunes étoiles en cours de formation. La lumière met environ 1 500 ans à nous parvenir depuis la nébuleuse de la Tête de Cheval. Cette image a été prise depuis l'observatoire Chilescope dans les montagnes du Chili. (Image Credit & Copyright: Alex Lin (Chilescope))
25 novembre 2024

Ces nuages moléculaires poussiéreux dérivent près du plan de la Voie lactée et ils semblent nous tendre une main cosmique secourable. Ils font partie d’un complexe de nuages interstellaires de formation d’étoiles répertoriés dans le catalogue des nébuleuses obscures de l’astronome américain Beverly Lynds qui a été publié en 1962. Trois de ces nébuleuses sont LDN 1358, LDN 1357 et LDN 1355. Ces nébuleuses sombres bloquent la lumière d’arrière-plan et elles sont ainsi une cible facile pour les photographes-astronomes amateurs. Elles se trouvent à environ 3000 années-lumière dans un riche champ d’étoiles de la constellation de Cassiopée. À cette distance, cette image télescopique s’étend sur environ 80 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Francesco Radici)
8 novembre 2024

Quelle est la nébuleuse la plus terrifiante de notre galaxie? L’une des prétendantes est LDN 43 dont la ressemblance avec une chauve-souris est spectaculaire. Cette vaste chauve-souris cosmique volant parmi les étoiles fait souvent partie des décorations de l’Halloween. Cette nébuleuse obscure est à environ 1400 années-lumière dans la constellation d’Ophiuchus. Ce nuage moléculaire est suffisamment dense pour bloquer non seulement des étoiles d’arrière-plan, mais aussi celle de la nébuleuse par réflexion voisine LBN 7. Loin d’être un signe avant-coureur de la mort, cette chauve-souris de douze années-lumière d’envergure de gaz et de poussière est en fait une pouponnière stellaire. L’étrange lumière de la chauve-souris provient des radiations internes produites par de denses nœuds gazeux où viennent de naitre de jeunes étoiles. (Image Credit & Copyright: Mark Hanson and Mike Selby; Text: Michelle Thaller (NASA's GSFC))
27 octobre 2024
REPRISE du 31 octobre 2022

Ces sombres piliers peuvent sembler destructeurs, mais en réalité ils créent des étoiles. Cette image des piliers de la nébuleuse de l’Aigle (IC 4703, très souvent confondue avec M16, l’amas ouvert à l’intérieur de celle-ci) combine des données captées en lumière visible par le télescope spatial Hubble et en infrarouge captées par le télescope spatial James Webb. L’image met ainsi en évidence les globules gazeux en évaporation (EGG) qui émergent des piliers de gaz de dihydrogène (H2) et de poussière. Ces piliers géants mesurent en longueur plusieurs années-lumière et ils sont si denses que le gaz à l’intérieur se contracte sous l’effet de la gravité pour donner naissance à des étoiles. À l'extrémité de chaque pilier, le rayonnement intense des jeunes étoiles brillantes provoque l'évaporation de la matière de faible densité, laissant des pépinières stellaires d'EGG denses exposées. La nébuleuse de l'Aigle, associée à l'amas ouvert M16, se trouve à environ 7 000 années-lumière du système solaire. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI; Processing: Diego Pisano)
22 octobre 2024

Cette forme suggestive appelée nébuleuse de l’Hippocampe s’étire sur ce panorama céleste de quelques années-lumière sur un fond lumineux riche en étoiles. Cette nébuleuse obscure située dans la constellation boréale de Céphée fait partie d’un nuage moléculaire de la Voie lactée situé à environ 1200 années-lumière du système solaire. Elle est aussi cataloguée comme Barnard 150, l’une des 182 marques sombres du ciel inscrites au catalogue du début de 20e siècle par l’astronome Edward Emerson Barnard. Des amas d’étoiles de faible masse se forment dans cette nébuleuse, mais on ne peut les voir qu’aux longueurs d'onde de l’infrarouge. Les étoiles colorées de Céphée s’ajoutent cependant à ce joli paysage céleste. (Image Credit & Copyright: Davide Broise)
19 septembre 2024
REPRISE du texte du 20 avril 2023 et du 5 novembre 2021

Contrastant avec un dense champ d’étoiles situé le long de la queue de la constellation arachnéenne du Scorpion, ce sombre nuage cosmique évoque pour certains l’image d’une sinistre tour noire. En fait, des amas noirs de poussière et des gaz moléculaires s’effondrant pour donner naissance à des étoiles pourraient bien se cacher dans cette nébuleuse obscure qui s’étend verticalement sur près de 40 années-lumière dans ce magnifique portrait télescopique. Connu sous le nom de globule cométaire (globule de Bok), ce nuage est balayé et façonné par un intense rayonnement ultraviolet émis par l’association OB des étoiles très chaudes de l’amas ouvert NGC 6231 situé hors du cadre supérieur de cette image. Ce rayonnement UV est aussi la source d’énergie de la lumière rouge émise par l’hydrogène en bordure du globule. Les étoiles chaudes incrustées dans la poussière du globule produisent également des nébuleuses bleuâtres par réflexion. Ce globule de Bok et NGC 6231 ainsi que les nébuleuses associées sont à environ 5000 années-lumière du système solaire. (Image Credit & Copyright: Data - Martin Pugh Processing - Rocco Sung)
22 aout 2024
REPRISE du texte du 15 juillet 2021

Parfois, la poussière noire de l'espace interstellaire avec ses pointes présente une élégance égale à celle des nébuleuses en émission. Tel est le cas à l’extrême sud de la constellation du Caméléon. Normalement, on ne la voit pas, car elle est trop pâle. Ces nébuleuses obscures bloquent la lumière visible des étoiles et des galaxies situées derrière elles. Cependant, sur cette image de 36,6 heures d’exposition la poussière est visible dans sa propre émission avec ses couleurs rouge et infrarouge proche qui crée une teinte brune. Contrastant avec sa teinte intense bleue, l’étoile Beta Chamaeleontis est visible en haut à droite. La poussière qui entoure cette étoile réfléchit préférentiellement la couleur bleue, il s’agit d’une nébuleuse par réflexion. Toutes les étoiles et les nébuleuses de cette image se trouvent dans notre galaxie. Il y a cependant une exception notable en dessous de Beta Chamaeleontis, la galaxie IC 3104 qui se trouve bien au-delà. L’origine de la poussière interstellaire vient principalement des atmosphères des étoiles géantes froides qui dispersent par leur lumière la poussière ainsi que des explosions stellaires comme les supernovas. (Image Credit & Copyright: Chang Lee)
22 juillet 2024

Quelles sont ces structures interstellaires inhabituelles? Des formes fluides aux bords brillants se rassemblent près du centre de ce riche champ d'étoiles vers les frontières des constellations australes nautiques Pupis et Vela. Composé de gaz et de poussière interstellaires, ce groupe de globules cométaires d’une taille chacune d'une année-lumière se trouve à environ 1300 années-lumière du système solaire. La lumière ultraviolette énergétique des étoiles chaudes proches a modelé les globules et ionisé leurs bords brillants. Les globules s'éloignent aussi du rémanent de la supernova Vela, mouvement qui peut avoir influencé leur forme en flèche. À l'intérieur de ces globules, des noyaux de gaz froid et de poussière sont probablement en train de s'effondrer pour former des étoiles de faible masse, dont la naissance provoquera la dispersion des globules. En fait, le globule cométaire CG 30 (en haut à gauche) arbore une petite lueur rougeâtre près de sa tête, signe révélateur de jets énergétiques provenant d'une étoile aux premiers stades de sa formation. (Image Credit & Copyright: Mark Hanson & Martin Pugh, Observatorio El Sauce)
16 juillet 2024

Quelle est cet étrange ruban brun? En observant l’amas globulaire NGC 4372, on peut souvent remarquer une étrange traînée sombre d’une longueur d’environ trois degrés. Cette traînée est en fait un nuage moléculaire connu sous le nom de Bidule noir (Doodad en anglais). Sur cette image, la nébuleuse obscure du Bidule traverse en diagonal un champ d’étoiles riche et coloré. La couleur sombre du Bidule provient d’une forte concentration de poussière interstellaire qui disperse et absorbe préférentiellement la lumière visible. L’amas globulaire NGC 4372 est la tache jaunâtre à l’extrême gauche de l’image. L’étoile brillante et bleue en haut et à droite de l’amas est Gamma Muscae. Avec de bonnes jumelles, on peut observer la nébuleuse du Bidule sombre en les pointant en direction de la constellation australe de la Mouche. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh & Rocco Sung)
 25 juin 2024

Des étoiles se forment dans la nébuleuse sombre de Lynds 1251 (LDN 1251). Distante d'environ 1000 années-lumière, ce nuage moléculaire poussiéreux et à la dérive au-dessus du plan de la Voie lactée est une partie d'un complexe de nébuleuses sombres en direction de région éruptive de Céphée. Des observations des nuages interstellaires opaques sur l'ensemble du spectre électromagnétique ont mis au jour des ondes énergétiques de choc et des jets de matière associés à des étoiles nouvellement nées, ainsi que des lueurs rougeâtres révélatrices provenant des objets Herbig-Haro que l'on voit d'ailleurs sur cette image. Des galaxies éloignées en arrière-plan sont aussi visibles, mais passablement brouillées par les nébuleuses poussiéreuses. Ce champ télescopique s'étend sur l'équivalent d'environ quatre pleines lunes, soit quelque 35 années-lumière à la distance estimée de LDN 1251. (Image Credit & Copyright: Stefano Attalienti)
22 Juin 2024
REPRISE du texte du 24 novembre 2022, du 20 septembre 2021, du 3 juillet 2020, du 31 mai 2019 et du 30 septembre 2016

Des étoiles voient le jour dans ce gigantesque pilier de poussière auquel on a donné le nom de nébuleuse du Cône. Des cônes, des piliers et de majestueuses formes flottantes abondent dans les pouponnières d'étoiles où les nuages de gaz sont ballottés par les vents énergétiques des étoiles nouvellement nées. La nébuleuse du Cône est située dans la brillante région de formation d'étoiles NGC 2264. Cette image de la nébuleuse du Cône a été captée récemment en réunissant les données de 24 heures de temps d’exposition recueillies par le télescope de 50 cm de l’observatoire El Sauce au Chili. Le cône est à quelque 2500 années-lumière de nous dans la constellation de la Licorne et sa longueur atteint les 7 années-lumière. La région de cette image qui entoure le bout épointé du cône mesure à peu près 2,5 années-lumière, une distance qui n'est en fait que la moitié de celle qui sépare le Soleil de son voisin le plus rapproché, Alpha du Centaure. L'étoile massive NGC 2264 IRS, située au-delà du haut de cette image et détectée par l'imageur infrarouge d'Hubble en 1997, est sans doute la source du vent stellaire qui sculpte la nébuleuse du Cône. Le voile rougeâtre de la nébuleuse du Cône provient de la lumière émise par les atomes d'hydrogène. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA - Processing & Licence: Judy Schmidt)
4 février 2024
REPRISE DU 15 mars 2017

Cette myliobatidae (poisson de la famille des raies) glisse dans une mer cosmique. Cette nébuleuse obscure de gaz et de poussière officiellement, cataloguée comme SH2-63 et LBN 86, a pour certains la forme d’un poisson de mer commun. Les nébuleuses interstellaires de poussière apparaissent quelquefois brun clair lorsqu’elles bloquent une partie de la lumière et qu’elles rougissent la lumière incidente derrière elles. Mais, elles peuvent aussi réfléchir la lumière émise par les étoiles voisines et elles prennent alors des teintes bleutées. La poussière dans ces nébuleuses est habituellement constituée de particules de monoxyde de carbone, de silicium et d’oxygène congelées dont la taille est inférieure au millimètre. Certaines nébuleuses sombres font partie de nuages moléculaires qui contiennent des quantités relativement élevées d’hydrogène moléculaire (H2) et de molécules plus grosses. Le nom anglais d'« Eagle Ray » est nouveau selon les auteurs de l’APOD. Il a fallu une exposition de 20 heures sous un ciel sombre du Chili pour réaliser cette image. (Image Credit & Copyright: Vikas Chander)
27 novembre 2023

Sculpté par des vents et des radiations stellaires, un nuage de poussière interstellaire a pris par hasard une forme qui nous est familière. Surnommée à juste titre la nébuleuse de la Tête de Cheval, elle est à quelque 1500 années-lumière du système solaire à l’intérieur du vaste complexe nuageux d’Orion. D’une hauteur d’environ 5 années-lumière, ce nuage sombre est aussi connu sous le nom de Barnard 33 et la nébuleuse de la Tête de Cheval est visible seulement parce que sa silhouette obscure de poussière bloque la lumière rouge de la nébuleuse en émission IC 434. On sait que des étoiles se forment à l’intérieur de ce nuage obscur. Contrastant avec la couleur rouge d’IC 434, le bleu d’une nébuleuse par réflexion NGC 2023 qui entoure HD 37903, une jeune étoile chaude, se trouve dans le coin inférieur gauche de l’image complète. Cette image a été construite en utilisant des données captées par plusieurs télescopes à travers des filtres à bande étroite et à large bande. (Image Credit & Copyright: Mark Hanson & Martin Pugh, SSRO, PROMPT, CTIO, NSF)
20 novembre 2023
REPRISE du 17 décembre 2019

Quelle est l’apparence des célèbres piliers d’étoiles de la nébuleuse de l’Aigle dans le domaine des rayons X? Pour le savoir, l’observatoire spatial Chandra de la NASA a scruté ces montagnes de poussière interstellaire. On a constaté que les piliers de gaz de la nébuleuse de l'Aigle (IC 4703 qui est souvent confondu avec M16, l’amas d’étoiles qui loge dans la nébuleuse) n’émettent pas de rayonnement X, mais de nombreuses sources X ponctuelles ont été découvertes. Les points brillants de l’image du jour correspondent à ces sources. Cette image a été réalisée en réunissant plusieurs données captées de divers domaines du spectre électromagnétique : en rayon X, Chandra et XMM-Newton, en infrarouge, télescope spatial James Webb et Spitzer, en lumière visible, télescope spatial Hubble et le Très Grand Télescope. De quelles étoiles proviennent ces rayons X, on ne le sait pas exactement, c’est un sujet de recherche. Cependant, on présume que certaines seraient des étoiles chaudes récemment formées et de faible masse, tandis que d’autres seraient des étoiles plus anciennes et de masse élevée. Ces étoiles sont présentes un peu partout sur l’image. Les globules gazeux qui s’évapore (EGGS : Evaporating Gaseous Globules) que l’on a découverts dans la région en lumière visible ne sont pas assez chauds actuellement pour émettre des rayons X. (Image Credit: X-ray: Chandra: NASA/CXC/SAO, XMM: ESA/XMM-Newton; IR: JWST: NASA/ESA/CSA/STScI, Spitzer: NASA/JPL/CalTech; Visible: Hubble: NASA/ESA/STScI, ESO; Image Processing: L. Frattare, J. Major, N. Wolk, and K. Arcand)
25 juillet 2023

La lumière venant des étoiles de la Voie lactée est réfléchie par ces nuages de poussière cosmique qui flottent à quelque 300 années-lumière au-dessus du plan de notre galaxie. Appelés en anglais, « integrated flux nebulae », ces cirrus galactiques poussiéreux de hautes latitudes galactiques sont très peu lumineux, mais on les trouve habituellement dans de grandes régions en direction des pôles Nord et Sud de la Voie lactée. En plus de réfléchir la lumière visible des étoiles, ces nuages de poussière produisent une faible luminescence rougeâtre parce ce que leurs grains de poussière convertissent le rayonnement ultraviolet en lumière rouge visible (NDT : et aussi en infrarouge). On peut aussi voir sur cette remarquable image profonde à grand champ des étoiles de la Voie lactée voisines de la nôtre ainsi que des galaxies lointaines. Le complexe de cirrus galactiques de l’image est connu sous le nom de Mandel Wilson 9. Il s’étend sur plus de trois degrés dans la constellation de l’Oiseau de Paradis. (Image Credit & Copyright: Gabriel Rodrigues Santos)
21 juillet 2023

Des nuages de poussière s’étendent à travers ce dense champ d’étoiles situé sur la frontière nord de la constellation de la Couronne australe. Faisant partie d’un complexe de nuages moléculaires tentaculaire, cette région de formation d’étoiles est à seulement 500 années-lumière, soit environ le tiers de la plus célèbre pouponnière d’étoiles que l’on connait sous le nom de nébuleuse d’Orion. À cette distance, la largeur de cette image est d’environ 15 années-lumière. Mélangés à des nébulosités brillantes, les nuages de poussière bloquent efficacement la lumière des étoiles de fond plus éloignées de la Voie lactée et obscurcissent de la vue les étoiles intégrées encore en cours de formation. La grande nébuleuse obscure Bernes 157 est à gauche de l’image, flanquée à sa droite par quatre nébuleuses par réflexion cataloguées comme NGC 6726, 6727, 6729 et IC 4812. Leur couleur bleutée provient de la diffusion par leur poussière (fiche 3 de cette section) de la lumière d’étoiles chaudes. NGC 6729 est plus compacte que ses voisines et elle entoure la jeune étoile variable R Coronae Australis. Les arcs et les boucles sous cette nébuleuse sont des objets de Herbig-Haro. De plus, au cœur de cette zone se trouve l’amas de Coronet, l’une des régions de formation d’étoiles les plus actives et les plus rapprochées. (Image Credit & Copyright: Alessandro Cipolat Bares)
22 juin 2023

Voir le texte du 18 mars 2025 Lynds 1235 et Van den Berg 149 & 150, la nébuleuse du Requin  (Image Credit & Copyright: Stephen Kennedy)
14 juin 2023
REPRISE du texte du 7 septembre 2015

Voir le texte du 20 septembre 2024. (Image Credit & Copyright: Jeff Herman)
20 avril 2023
REPRISE du texte du 5 novembre 2021

La charmante nébuleuse du Bidule noir suspendue dans le ciel de l'hémisphère sud est une cible de choix pour des observateurs munis de jumelles. Cette nébuleuse d'absorption est située dans la constellation de la Mouche. Ce nuage de poussière cosmique s'étend sur un ciel riche en étoiles juste au sud de la nébuleuse du Sac à charbon et de la Croix du Sud. Long d'environ 3°, le Bidule noir est ponctué à son extrémité sud (en bas à gauche) par l'amas globulaire NGC 4372. Comme ses congénères, NGC 4372 est situé dans le halo de la Voie lactée et il n'est situé que par chance dans la même ligne de visée que la nébuleuse obscure. NGC 4372 est à environ 20 000 années-lumière de nous alors que le Bidule noir n'est qu'à 700 années-lumière. À cette distance, le ruban sombre s'étend sur quelque 30 années-lumière. Cette nébuleuse fait partie du nuage moléculaire de la Mouche. C'est l'écrivain et astrophotographe Dennis di Cicco qui a baptisé le Bidule noir (Dark Doodad, en anglais) alors qu'il observait la comète Halley depuis l'Outback australien. (Image Credit & Copyright: Matias Tomasello)
30 mars 2023
REPRISE du texte du 10 septembre 2015

Les régions poussiéreuses de notre galaxie peuvent être belles, mais aussi très utiles. Il y a plusieurs étoiles brillantes dans le nuage moléculaire 1 du Taureau, mais c’est surtout la poussière sombre qui attire l’attention. Cette poussière omniprésente crée des vagues et des ondulations, de sorte qu’on pourrait y voir de nombreuses paréidolies, mais ce qui est plus important c’est qu’elle permet par effondrement gravitationnel la naissance de nouvelles étoiles. Au centre de cette image se trouve un nuage éclairé par des étoiles voisines qui est le domicile d’une nébuleuse célèbre, mais aussi d’une étoile massive tout aussi célèbre. C’est l’étoile T Tauri et la nébuleuse variable de Hind (NGC 1555). La luminosité de ces deux objets varie considérablement, mais pas nécessairement en même temps, ce qui ajoute au mystère de la région. On sait maintenant que l’étoile T Tauri et des étoiles similaires sont des étoiles semblables au Soleil, qu'elles sont âgées de moins de 10 millions d’années et qu'elles en sont à leur premier stade de formation. Cette image montre une région d’environ quatre degrés non loin de l’amas ouvert des Pléiades ce qui équivaut à environ 400 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Vikas Chander)
21 mars 2023

Qui a volé les étoiles? Ce trou dans le ciel est en réalité un nuage moléculaire, une grande concentration de poussière et de molécules gazeuses qui absorbent la lumière des étoiles situées en arrière-plan. Ces régions sont donc des nébuleuses d’absorption. L’intérieur de ces nuages est l’un des endroits les plus froids et les plus isolés de l’Univers, ce qui permet d’ailleurs la formation de molécules organiques. La photographie montre la nébuleuse d’absorption cataloguée sous le nom de Barnard 68. Cette nébuleuse est située dans la constellation du Serpentaire à une distance d’environ 500 années-lumière de la Terre. Son diamètre fait à peu près une demi-année-lumière. On ne sait pas exactement comment se forme un nuage moléculaire comme Barnard 68, mais l’on sait que des endroits comme celui-ci sont idéals pour la naissance de nouvelles étoiles. D’ailleurs, l’on sait que Barnard 68 pourrait s’effondrer et donner naissance à de nouveaux systèmes stellaires. Il est possible de voir à travers un nuage moléculaire en utilisant la lumière infrarouge. Par exemple, jetez un œil à cette photo de Barnard 68 réalisée par l’ESO. On a superposé des photos prises dans l’infrarouge à la photo prise en lumière visible. Ce procédé rend visibles les étoiles situées à l’arrière du nuage. Personne n’a donc volé les étoiles! (Credit: FORS Team, 8.2-meter VLT Antu, ESO)
29 janvier 2023
REPRISE : 22 novembre 2020, 8 octobre 2017, 14 décembre 2014, 29 janvier 2012, 23 juin 2009, 23 mars 2008, 9 avril 2006, 19 décembre 2004, 2 février 2003, 23 septembre 2001 et 11 mai 1999

Pour certains, cette nébuleuse obscure ressemble au croque-mitaine (le Bonhomme Sept Heures au Québec et le boogeyman pour les Anglais). Pour les astronomes, elle est cependant connue sous le nom de nébuleuse de Lynds 1622 et elle n’est visible sur un fond pâle d’hydrogène brillant que sur les images télescopiques de longue exposition. En revanche, la nébuleuse par réflexion plus lumineuse vdB 62 est plus visible, juste au-dessus et à droite du centre de cette image LDN 1622 est situé près du plan de la Voie lactée. Sur la sphère céleste, cette nébuleuse obscure est près de la boucle de Barnard, le nuage moléculaire d'Orion, un riche ensemble de nébuleuses en émission de la ceinture et de l'épée d'Orion. Avec ses contours effilochés, on pense maintenant que LDN 1622 est à peu près à la même distance que la grande nébuleuse d'Orion, soit à seulement 1500 années-lumière1.  À cette distance, le champ de deux degrés de cette image couvrirait une région de moins de 60 années-lumière. De jeunes étoiles se cachant dans ce nuage sombre ont été détectées sur les images en infrarouge du télescope spatial Spitzer. (Image Credit & Copyright: Joshua Carter)
25 janvier 2023
REPRISE du texte du 21 février 2020


1
Toutes les sources consultées mentionnent une distance de 400 à 500 années-lumière, ainsi que les parutions précédentes de l’APOD. On aimerait savoir d’où vient cette nouvelle distance.

Des étoiles voient le jour dans ce gigantesque pilier de poussière auquel on a donné le nom de nébuleuse du Cône. Des cônes, des piliers et de majestueuses formes flottantes abondent dans les pouponnières d'étoiles où les nuages de gaz sont ballottés par les vents énergétiques des étoiles nouvellement nées. La nébuleuse du Cône est située dans la brillante région de formation d'étoiles NGC 2264. Cette image de la nébuleuse du Cône a été captée récemment en réunissant les données de 24 heures de temps d’exposition recueillies par le télescope de 50 cm de l’observatoire El Sauce au Chili. Le cône est à quelque 2500 années-lumière de nous dans la constellation de la Licorne et sa longueur atteint les 7 années-lumière. La région de cette image qui entoure le bout épointé du cône mesure à peu près 2,5 années-lumière, une distance qui n'est en fait que la moitié de celle qui sépare le Soleil de son voisin le plus rapproché, Alpha du Centaure. L'étoile massive NGC 2264 IRS, située au-delà du haut de cette image et détectée par l'imageur infrarouge d'Hubble en 1997, est sans doute la source du vent stellaire qui sculpte la nébuleuse du Cône. Le voile rougeâtre de la nébuleuse du Cône provient de la lumière émise par les atomes d'hydrogène. (Image Credit & Copyright: Matthew Dieterich)
10 janvier 2023
REPRISE du texte du 15 mars 2017

Le monstre de poussière d'IC 1396. Y a-t-il un monstre à l'intérieur de la nébuleuse obscure IC 1396 aussi connue sous le nom de nébuleuse de la trompe d'éléphant? Certains nuages de gaz et de poussière de cette région de formation d'étoiles prennent des formes familières, presque humaines. Mais, le seul vrai monstre ici est une jeune étoile brillante trop éloignée de la Terre pour nous faire mal. La lumière énergétique de cette étoile pousse au loin la poussière du sombre globule cométaire visible en haut de cette image. Les jets et les vents de particules émis par cette étoile contribuent également à repousser les gaz et la poussière qui l'entourent. Distant d'environ 3000 années-lumière, le complexe relativement pâle d'IC 1396 s'étend sur une région du ciel beaucoup plus vaste que celle de cette image, avec une largeur apparente 10 fois plus grande que celle de la pleine lune. (Image Credit & Copyright: Bernard Miller)
12 décembre 2022
REPRISE du texte du 2 aout 2017

Des étoiles se forment dans la nébuleuse sombre de Lynds 1251 (LDN 1251). Distante d'environ 1000 années-lumière, ce nuage moléculaire poussiéreux et à la dérive au-dessus du plan de la Voie lactée est une partie d'un complexe de nébuleuses sombres en direction de région éruptive de Céphée. Des observations des nuages interstellaires opaques sur l'ensemble du spectre électromagnétique ont mis au jour des ondes énergétiques de choc et des jets de matière associés à des étoiles nouvellement nées, ainsi que des lueurs rougeâtres révélatrices provenant des objets Herbig-Haro que l'on voit d'ailleurs sur cette image. Des galaxies éloignées en arrière-plan sont aussi visibles, mais passablement brouillées par les nébuleuses poussiéreuses. Ce champ télescopique s'étend sur l'équivalent d'environ quatre pleines lunes, soit quelque 35 années-lumière à la distance estimée de LDN 1251. (Image Credit & Copyright: Ara Jerahian)
24 novembre 2022
REPRISE du texte du 20 septembre 2021, du 3 juillet 2020, du 31 mai 2019 et du 30 septembre 2016.

Quelle est la nébuleuse la plus terrifiante de notre galaxie? L’une des prétendantes est LDN 43 dont la ressemblance avec une chauve-souris est spectaculaire. Cette vaste chauve-souris cosmique volant parmi les étoiles fait souvent partie des décorations de l’Halloween. Cette nébuleuse obscure est à environ 1400 années-lumière dans la constellation d’Ophiuchus. Ce nuage moléculaire est suffisamment dense pour bloquer non seulement des étoiles d’arrière-plan, mais aussi celle de la nébuleuse par réflexion voisine LBN 7. Loin d’être un signe avant-coureur de la mort, cette chauve-souris de douze années-lumière d’envergure de gaz et de poussière est en fait une pouponnière stellaire. L’étrange lumière de la chauve-souris provient des radiations internes produites par de denses nœuds gazeux où viennent de naitre de jeunes étoiles. (Image Credit & Copyright: Mark Hanson and Mike Selby; Text: Michelle Thaller (NASA's GSFC))
31 octobre 2022

Le Rift de l'Aigle, situé près d'Altaïr et du Triangle d'été, fait partie d'une vaste étendue de poussière qui coupe le plan surpeuplé de la Voie lactée en deux. Contrastant sur le brouillard lumineux des étoiles de la Voie lactée, cet étrange nuage moléculaire sombre rempli de poussière contient suffisamment de matière brute pour donner naissance à des centaines de milliers d'étoiles. On comprend alors que des astronomes scrutent avidement cette région à la recherche de signes indiquant la naissance d'une étoile. Ce gros plan de la région est centré sur une partie du nuage de l'Aigle dont la cote est LDN 673 et dont l'étendue est légèrement supérieure à celui de la pleine lune. Il y a dans cette image des signes de jets stellaires produits par de jeunes étoiles, comme RNO 109, le petit spot lumineux rougeâtre à droite du sommet ou l'étoile Herbig-Haro HH32 sous cette dernière.  Ces nuages sombres sont à quelque 600 années-lumière de nous et le champ couvert par cette image fait environ 7 années-lumière de côté. (Image Credit & Copyright: Frank Sackenheim, Josef Poepsel, Stefan Binnewies (Capella Observatory Team))
29 octobre 2022
REPRISE du texte du 29 juin 2012

C’est désormais une célèbre image du télescope spatial Hubble. Elle nous montrait des colonnes froides de gaz et de poussière longue de quelques années-lumière à l’intérieur de la nébuleuse de l’Aigle au cœur de l’amas ouvert M16. On appelle maintenant ceux-ci, les Piliers de la création. Cette image captée dans l’infrarouge proche par l’imageur NIRCam du télescope spatial James Webb élargit l’exploration de Hubble de cette pépinière emblématique d’étoiles avec plus de détails et de profondeur. Les nœuds rougeâtres de cette image sont particulièrement étonnants. Ce sont des régions où des matériaux subissent un effondrement gravitationnel, étape précurseur à la naissance d’étoiles. La nébuleuse de l’Aigle et son amas ouvert M16 sont à environ 6500 années-lumière du système solaire. Ils sont situés dans une région du ciel riche en nébuleuses dans la direction de la seule constellation qui est divisée en deux parties, la queue et la tête du Serpent. (Image Credit: Science - NASA, ESA, CSA, STScI, NIRCam; Processing - Joseph DePasquale (STScI), Anton M. Koekemoer (STScI), Alyssa Pagan (STScI))
20 octobre 2022

Plusieurs voient dans cette formation un aigle, d’où son nom de la nébuleuse de l’Aigle. Cependant, un examen attentif du centre de cette nébuleuse montre que la région lumineuse est en fait une fenêtre au centre d’une grande coquille sombre de poussière. À travers cette fenêtre, on aperçoit un amas de jeunes étoiles encore en formation. Dans cette cavité subsistent de grands piliers et des globules sphériques sombres constitués de poussière et de gaz moléculaire froid. De nouvelles étoiles sont encore en formation dans ceux-ci. Paradoxalement, il est peut-être plus facile d’apprécier cette impressionnante usine de formation d’étoiles en la voyant sans ses étoiles, lesquelles ont été effacées numériquement de l’image. M16 est l’amas ouvert associé à la nébuleuse de l’Aigle. Cet amas est à environ 6500 années-lumière du système solaire et son envergure est d’environ 20 années-lumière. On peut le voir en utilisant des jumelles pointées vers la constellation du Serpent. La réalisation de cette image a demandé plus de 22 heures de temps d’exposition en utilisant des filtres pour capter la lumière de l’hydrogène (rouge) et de l’oxygène (bleu). (Image Credit & Copyright: Yannick Akar)
4 octobre 2022

Alors qu'il dérivait lentement dans le cosmos, un magnifique nuage de poussière interstellaire a été sculpté par les vents et les radiations stellaires en une forme familière aux humains de la planète Terre. Ils l'ont évidemment nommé la nébuleuse de la Tête de Cheval lorsqu'ils ont réussi à la dénicher avec leurs puissants télescopes dans le vaste complexe de la nébuleuse d'Orion (M42). Cette nébuleuse est cependant difficile à observer avec un petit télescope, car elle n'occupe qu'une petite portion de M42. Cette image très détaillée a été captée en 2013 dans le domaine de l'infrarouge par le télescope Hubble et a été publiée à l'occasion du 23e anniversaire de sa mise en orbite. Ce nuage moléculaire sombre catalogué sous le nom de Barnard 33 est à quelque 1500 années-lumière de nous. La Tête de Cheval est visible parce qu'elle est éclairée par l'arrière par l'étoile massive Sigma Orionis. La forme de cette nébuleuse évoluera au cours des prochains millions d'années et elle sera éventuellement détruite par la lumière énergétique des étoiles. (Image Credit: NASA, ESA, and The Hubble Heritage Team (STSci/AURA))
21 septembre 2022
REPRISE du 12 avril 2020, du 8 juin 2016 et du 22 avril 2013

La célèbre nébuleuse de la Tête de Cheval de la constellation d’Orion n’est pas seule. Une photographie de longue exposition montre que cette indentation sombre de forme familière, à droite du centre de l’image, fait partie d’un vaste complexe de poussière absorbante de gaz luisant. Cette spectaculaire image nous présente une tapisserie complexe de mèches gazeuses et de filaments chargés de poussière qui ont été créés et sculptés sur des millions d’années par des vents stellaires et d’anciennes supernovas. À gauche de la Tête de Cheval se trouve la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024). Pour mettre en évidence la poussière et le gaz, la plupart des étoiles ont été effacées numériquement, l’exception notable était Alnitak, juste au-dessus de NGC 2024. Des trois étoiles de la ceinture d’Orion, Alnitak est celle qui est le plus à droite. La nébuleuse de la Tête de Cheval est à environ 1500 années-lumière du système solaire. (Image Credit & Copyright: George Chatzifrantzis)
29 aout 2022

Parfois, la forme angulaire d’un nuage sombre de poussière donne lieu à d’élégantes photographies. C’est le cas de cette région de la constellation australe du Caméléon. Normalement, les nuages de poussière sont trop peu lumineux pour qu’on puisse les voir, mais ils ressortent de leur environnement en bloquant la lumière des étoiles et des galaxies situées derrière eux. Cependant, sur cette image qui a nécessité quatre heures d’exposition, la poussière est visible grâce à ses propres radiations dans le proche infrarouge que l’on a représentées en utilisant une teinte brunâtre. D’un bleu contrastant, la brillante étoile Beta Chamaeleontis est visible un peu à droite du centre ainsi que la poussière environnante qui réfléchit préférentiellement la lumière bleue de cette étoile. Toutes les étoiles et la poussière de cette image, à une exception près, font partie de la Voie lactée. L’exception c’est IC 3104, la galaxie située juste sous Beta Chamaeleontis qui est évidemment beaucoup plus loin. La poussière interstellaire est surtout créée dans les atmosphères des étoiles rouges géantes et dispersée dans l’espace par la lumière et les vents stellaires ainsi que par des explosions stellaires comme les supernovas. (Image Credit & Copyright: Jarmo Ruuth, Telescope Live, Heaven's Mirror Observatory)
17 janvier 2022

On dirait que des fantômes se baladent dans ce champ d’étoiles de la constellation de Céphée. Mais, ce ne sont que des nuages interstellaires de poussière à peine visibles qui réfléchissent vers nous la lumière des étoiles. Ils sont situés en bordure du grand nuage moléculaire de Céphée le long du plan de la Voie lactée, à environ 1200 années-lumière de la Terre. D’une taille de plus de 2 années-lumière et un peu plus lumineuse que ses voisines, la nébuleuse Sh2-136 ou Sh2-141, aussi connue sous le nom de nébuleuse du Fantôme, est située à la droite du champ. Au cœur de celle-ci se trouve un globule de Bok dont le numéro de catalogue est CB230 et qui est probablement le siège de formation d’un système binaire d’étoiles. Avec un étrange reflet bleuâtre provenant de la réflexion de la lumière des chaudes étoiles de NGC 7023, la nébuleuse de l’Iris à gauche du centre se démarque dans l’obscurité de cette région. Ce large paysage télescopique s’étend dans le ciel de la Terre sur près de sept pleines lunes. (Image Credit & Copyright: Leo Shatz)
29 octobre 2021

La nébuleuse sombre de Lynds 1251 (LDN 1251). Voir le texte du 24 novembre 2022. (Image Credit & Copyright: Cristiano Gualco)
20 septembre 2021
REPRISE du texte du 3 juillet 2020, du 31 mai 2019 et du 30 septembre 2016

Voir le texte du 22 aout 2024. (Image Credit & Copyright: Data - Martin Pugh Processing - Rocco Sung)
15 j
uillet 2021

Des étoiles naissent dans la nébuleuse de l'Aigle. L'effondrement gravitationnel dans les denses piliers de gaz et de poussière et le rayonnement intense des nouvelles étoiles brillantes provoquent le bouillonnement de la matière environnante. Cette image a été captée dans le domaine du proche infrarouge par le télescope spatial Hubble. Elle nous permet de voir à travers une importante partie de la poussière épaisse qui rend les piliers opaques en lumière visible. Ces structures géantes font quelques années-lumière en longueur et elles ont été baptisées les Piliers de la Création. Associée à l'amas ouvert d'étoiles M16, la nébuleuse de l'Aigle est à environ 6500 années-lumière de nous. La nébuleuse de l'Aigle est une cible facile à observer dans un petit télescope. Elle est située dans la queue de la constellation de la Queue du Serpent. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Processing: Lluís Romero)
7 mars 2021
REPRISE du 20 juin 2018

Une transcription sonore de l’image de la nébuleuse de l’Aigle. Plutôt originale comme idée! Cette célèbre nébuleuse, la 16e entrée du catalogue de Charles Messier (M16), est bien connue pour le spectacle qu’elle donne à vos yeux, de jeunes étoiles brillantes se formant profondément dans des piliers sombres imposants. Ces colonnes de gaz froid et de poussière sont à environ 6500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Serpent. Sculptés par l’énergétique lumière ultraviolette et les puissants vents des étoiles massives de l’amas ouvert M16, ces piliers cosmiques sont voués à la destruction. Le paysage turbulent de la pouponnière d’étoiles au sein de M16 de cette spectaculaire image, qui réunit les données en lumière visible captées par le télescope spatial Hubble et les données en rayon X du télescope spatial Chandra, est sans doute semblable à l’environnement qui a vu naître notre étoile, le Soleil. La ligne qui se déplace vers la droite dans la vidéo est une interprétation sonore de l’image. La position verticale des formations de l’image détermine la hauteur du son. (Image Credit: NASA, ESA, & The Hubble Heritage Team (STScI/AURA); Sonification: NASA, CXC, SAO, K. Arcand, M. Russo & A. Santaguida)
30 septembre 2020

Les nuages sombres de poussière de cette photo reposent dans un dense champ d’étoiles près du centre de notre galaxie, la Voie lactée. Ils ont été répertoriés par l’astronome Edward Emerson Barnard au début du 20e siècle sous les numéros B59, B72, B77 et B78. La forme de ces quatre nébuleuses combinées ressemble à une pipe à fumer, d’où le nom quelquefois employé de la Nébuleuse de la Pipe. Cette nébuleuse est dans la constellation du Serpentaire (Ophiuchus) à environ 450 années-lumière de la Terre. Le champ couvert par l'image fait 10° de côté, soit un peu moins de 20 fois le diamètre angulaire de la Lune. De denses grumeaux de gaz et de poussière dans cette pipe cosmique s’effondrent gravitationnellement sur eux-mêmes et ils donneront éventuellement naissance à des étoiles. (Image Credit & Copyright: Jose Mtanos)
7 aout 2020

1251 (LDN 1251).  Voir le texte du 20 semptembre 2021. (Image Credit & Copyright: Ara Jerahian)
3 juillet 2020
REPRISE du texte du 31 mai 2019 et du 30 septembre 2016

Il y a à l’intérieur de la tête de ce monstre interstellaire une étoile qui le détruit lentement. Ce monstre est en réalité un ensemble inanimé de piliers de gaz et de poussière dont la taille atteint des années-lumière. L’étoile à l’intérieur de sa tête n’est pas visible à travers la poussière interstellaire opaque, mais elle émet de la matière en éjectant des faisceaux opposés de particules énergétiques que l’on appelle des jets Herbig-Haro. Ces piliers sont situés à environ 7500 années-lumière dans la nébuleuse de la Carène et ils sont connus sous le nom de Montagne mystique. Leur apparence de ces piliers est surtout façonnée par de la poussière sombre, même si en réalité ils sont surtout composés d’hydrogène. Cette image a été captée par le télescope spatial Hubble. Partout dans cette région, les radiations énergétiques et les vents des étoiles massives nouvellement nées dispersent la matière des pouponnières poussiéreuses dans lesquelles elles sont nées. En l’espace de quelques millions d’années, la tête et le corps de ce géant auront disparu, victimes des étoiles qu’ils contiennent. (Image Crédit: Hubble , NASA , ESA ; Traitement et licence : Judy Schmidt)
25 mai 2020

LDN 1622. Voir le texte du 25 janvier 2023. (Image Credit & Copyright: Min Xie)
21 février 2020

1
Toutes les sources consultées mentionnent une distance de 400 à 500 années-lumière, ainsi que les parutions précédentes de l’APOD. On aimerait savoir d’où vient cette nouvelle distance.

Ils ne sont pas vivants, mais ils se meurent. On devrait plutôt dire que ces formations inhabituelles dans la nébuleuse de la Carène, dont quelques-unes apparaissent sur cette image, s’évaporent. Les radiations énergétiques et les vents des étoiles proches dissocient les grains de poussière qui rendent opaques ces formations difformes. Ironiquement, ces formations connues sous le nom de nuages moléculaires sombres ou de globules de Bok créent fréquemment en leur sein les étoiles qui vont les détruire. Cette image captée par le télescope spatial Hubble couvre une région de quelques mois-lumière. La grande nébuleuse de la Carène est beaucoup plus vaste, environ 30 années-lumière, et elle est à 7500 années-lumière du système solaire. On peut la voir avec un petit télescope en le pointant vers la constellation de la Carène. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble)
2 octobre 2019
Une petite constellation cachée près du pôle Sud céleste, le Caméléon ne possède aucune étoile brillante. Cependant, des étoiles naissent à l’intérieur des limites de cette constellation dans un complexe de nuages moléculaires sombres et poussiéreux. Située à environ 500 années-lumière de nous, la nébuleuse obscure du Caméléon II occupe la gauche de ce portrait cosmique étoilé du ciel de l'hémisphère sud. Cette image télescopique a à peu près la taille angulaire d’une pleine lune et couvre donc environ 5 années-lumière à la distance estimée du nuage sombre. Près du centre, on aperçoit des objets Herbig-Haro qui sont des jets de gaz étincelant provenant d’étoiles récemment formées. (Image Credit & Copyright: Don Goldman)
2 aout 2019
Se déplaçant maintenant parmi les riches champs d’étoiles et les nébuleuses de notre galaxie, la Voie lactée, Jupiter brille intensément dans le ciel nocturne. On voit d’ailleurs sa lueur éblouissante sur cette image de la partie centrale de la Voie lactée captée avec un téléobjectif. Cette image qui couvre environ 20 degrés du ciel nous montre aussi la silhouette de la nébuleuse obscure LDN 1773 sur le fond des étoiles. Cette nébuleuse est aussi connue sous le nom populaire de nébuleuse de la Pipe en raison de son contour montrant la tige et le fourneau du dit objet. La nébuleuse de la Pipe est une partie du complexe des nuages obscurs d’Ophiuchus. Située à une distance d’environ 450 années-lumière, cette région renferme des gaz et de la poussière à l’origine de la naissance de nouvelles étoiles. Jupiter approche de l’opposition par rapport à la Terre et elle n’en est qu’à quelque 36 minutes-lumière. Si vous êtes féru d’astronomie, vous pourrez sans doute repérer la nébuleuse du Serpent (Barnard 72), juste en bas et à droite de la lueur créée par Jupiter. (Image Credit & Copyright: Alain Maury, Jean-Marc Mari )
7 juin 2019
Lynds 1251 (LDN 1251). Voir le texte du 3 juillet 2020.
31 mai 2019
REPRISE du texte du 30 septembre 2016
Regil Kentaurus est l’étoile brillante dans le coin supérieur droit de ce paysage céleste de l'hémisphère sud. Cette étoile fait partie d’un système stellaire dont le nom est certes plus connu du public, car il s’agit d’Alpha Centauri, le système stellaire le plus rapproché du Soleil. Au-dessous de cette étoile s’étale un complexe de nébuleuses obscures. Parmi ces nuages interstellaires obscurcissant notre vue, on retrouve les nuages 169 et 172 du catalogue de Sandqvist qui se détachent sur le riche champ d’étoiles du sud de la Voie lactée. Regil Kentaurus est à quelque 4,37 années-lumière de nous, mais ces nébuleuses obscures sont en bordure du nuage moléculaire Circinus-Ouest. Cette pouponnière d’étoiles est à environ 2500 années-lumière du Soleil. Cette image à large champ couvre une région de plus de 12 degrés, soit environ la taille de 24 pleines lunes. (Image Credit & Copyright: Roberto Colombari)
13 avril 2019

La silhouette d'une étrange nébuleuse obscure apparait sur cette image cosmique. La nébuleuse LDN 1622 trône sous le centre de l'image avec comme toile de fond un pâle nuage d'hydrogène ionisé. LDN 1622 est situé près du plan de la Voie lactée. Sur la sphère céleste, cette nébuleuse obscure est près de la boucle de Barnard, un grand nuage entourant le riche ensemble de nébuleuses en émission de la ceinture et de l'épée d'Orion. Cependant, on pense que LDN 1622 est plus près de nous que la grande nébuleuse d'Orion, peut-être à seulement 500 années-lumière. À cette distance, le champ d’un degré couvrirait une région de moins de 10 années-lumière. Son apparence lugubre lui a valu le surnom de nébuleuse du croquemitaine. (Image Credit & Copyright: Tapio Lahtinen)
2 février 2019

D'une année-lumière d'envergure, cette forme suggestive connue sous le nom de nébuleuse de l'Hippocampe se dessine en silhouette sur le fond des étoiles de la constellation de Céphée. Ces nuages obscurs et poussiéreux font partie d'un nuage moléculaire de la Voie lactée qui est à environ 1200 années-lumière de nous. Aussi répertoriée sous le nom de Barnard 150, cette nébuleuse obscure fait partie du catalogue de 182 objets sombres publié par l'astronome Edward Emerson Barnard en 1919. Visibles seulement en infrarouge, des paquets d'étoiles de faible masse se forment à partir de l'effondrement gravitationnel de grumeaux plus denses. Les étoiles colorées de Céphée ornent ce joli paysage galactique. (Image Credit & Copyright: Data - Steve Milne & Barry Wilson, Processing - Steve Milne)
25 octobre 2018
La silhouette de ces traces sombres dans le ciel est visible sur un fond lumineux de multiples étoiles. Situés dans la constellation du Loup, ces nuages poussiéreux et obscurs font partie du nuage moléculaire du Loup qui est distant de quelque 500 années-lumière. Des amas d'étoiles de faible masse naissent à l'intérieur de ces nébuleuses obscures à partir de zones d'effondrement gravitationnel et elles ne sont visibles que dans le domaine de l'infrarouge. Cependant, les étoiles colorées du Loup ornent ce joli paysage galactique qui couvre une zone d'environ 8° pas très éloignés de l'endroit du ciel occupé par le centre de la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Gabriel Rodrigues Santos)
26 juillet 2018
Même les régions sombres de poussière interstellaire sont quelquefois d'une beauté sereine. Une de ces régions est située dans la constellation du Taureau. Les rubans de poussière de cette image se déploient sur la sphère céleste entre l'amas ouvert des Pléiades (M45) et la nébuleuse Californie (NGC 1499). On ne détecte pas la poussière stellaire par la lumière qu'elle émet, mais par celle qu'elle absorbe formant ainsi parfois des régions opaques sur un fond d'étoiles. Cependant, on les détecte aussi par la lumière bleue des étoiles que ces régions réfléchissent vers nous. On leur donne alors le nom de nébuleuse par réflexion. On voit d'ailleurs sur cette image la lumière de plusieurs étoiles brillantes réfléchie par la poussière brune. D'autres étoiles apparaissent inhabituellement rouges. Leur lumière a subi le phénomène de rougissement : la lumière rouge subit moins l'absorption que la lumière bleue qui est diffusée plus fortement. D'autres étoiles sont à l'arrière de piliers de poussière si dense et si épais que leur lumière ne nous parvient pas. Même si ce paysage peut nous apparaitre paisible, cette région est soumise actuellement à des épisodes de tumulte, de décès et de renaissance. Ces perturbations proviennent de l'effondrement gravitationnel qui donne éventuellement naissance à de jeunes étoiles. Ces jeunes étoiles nourrissent en retour les nuages sombres avec la poussière créée dans leur atmosphère, mais ils dispersent aussi les nuages environnants avec leur rayonnement énergétique et leurs vents stellaires. (Image Processing & Copyright: Oliver Czernetz - Data: Digitized Sky Survey (POSS-II))
26 juin 2018
REPRISE du 14 mars 2016
Des étoiles naissent dans la nébuleuse de l'Aigle. L'effondrement gravitationnel dans les denses piliers de gaz et de poussière et le rayonnement intense des nouvelles étoiles brillantes provoquent le bouillonnement de la matière environnante. Cette image a été captée dans le domaine du proche infrarouge par le télescope spatial Hubble. Elle nous permet de voir à travers une importante partie de la poussière épaisse qui rend les piliers opaques en lumière visible. Ces structures géantes font quelques années-lumière en longueur et elles ont été baptisées les Piliers de la Création. Associée à l'amas ouvert d'étoiles M16, la nébuleuse de l'Aigle est à environ 6500 années-lumière de nous. La nébuleuse de l'Aigle est une cible facile à observer dans un petit télescope. Elle est située dans la queue de la constellation de la Queue du Serpent. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Processing: Lluís Romero)
20 juin 2018
Cette image de la fameuse nébuleuse de la Tête de Cheval (IC 434) a été créée en utilisant des données du proche infrarouge provenant du télescope VISTA et du télescope spatial Hubble. Le nuage moléculaire qui couvre presque toute l'image s'étend sur un angle égal aux deux tiers de celui de la pleine lune, ce qui, à une distance d'environ 1600 années-lumière, lui donne une largeur d'environ 10 années-lumière. Aussi désigné Barnard 33, la nébuleuse de la Tête de Cheval dont la forme reste semblable en infrarouge se dresse en haut à droite de l'image. La nébuleuse de réflexion NGC 2023 est également sur cette image, plus bas à gauche. Les nuages obscurs sous la Tête de Cheval et en périphérie de NGC 2023 contiennent des émissions rouges de jets énergétiques propres aux objets Herbig-Haro associés à la formation de jeunes étoiles. (Composition and Processing: Robert Gendler Image Data: ESO, VISTA, HLA, Hubble Heritage Team (STScI/AURA))
9 mars 2018
REPRISE du 3 mai 2013
La nébuleuse de la Tête de Cheval, sans doute la nébuleuse obscure la plus célèbre du ciel à cause de son aspect, fait partie d’un vaste nuage moléculaire sombre situé dans la constellation d’Orion. Aussi connue comme Barnard 33, cette forme inhabituelle a été découverte en 1888 par Williamina Fleming sur une plaque photographique. La lueur rouge de la nébuleuse en émission IC 434 qui l’entoure vient de l’ionisation de l’hydrogène par Sigma Orionis, une étoile rapprochée située juste sous la ceinture d’Orion. L’obscurité de la Tête de Cheval est causée par un épais nuage de poussière et la partie inférieure du cou du cheval projette même une ombre vers la gauche. Les flots de gaz quittant cette nébuleuse sont canalisés par un fort champ magnétique. Les spots brillants à la basse de la nébuleuse de la Tête de Cheval sont de jeunes étoiles qui viennent de naître. Cette nébuleuse est à environ 1500 années-lumière de nous. Cette image provient du télescope du grand télescope de 3,6 mètres de l’observatoire Canada-France-Hawaï (CFHT) situé à Hawaï. (Image Credit: CFHT, Coelum, MegaCam, J.-C. Cuillandre (CFHT) & G. A. Anselmi (Coelum))
 27 décembre 2017
REPRISE du texte du 21 octobre 2012
Ce panorama poussiéreux couvre plus de 8° du ciel de l'hémisphère nord. Cette région est située à l’ouest de l’amas ouvert des Pléiades, en direction de la constellation du Bélier et du plan de notre galaxie, la Voie lactée. L’étoile bleuâtre à droite est Epsilon Arietis, une étoile visible à l’œil nu qui est à environ 330 années-lumière de nous. Réfléchissant la lumière des étoiles, les nébuleuses poussiéreuses LBN762, LBN753 et LBN743 apparaissent de gauche à droite sur cette image, mais elles sont situées plus loin à une distance atteignant possiblement 1000 années-lumière. À cette distance, ces nuages cosmiques s’étendent sur plus de 140 années-lumière. Situés près du bord d’un grand nuage moléculaire, leurs intérieurs renferment possiblement des étoiles nouvellement formées et des protoétoiles invisibles dans pour les télescopes optiques. S’effondrant sous l’effet de leur propre gravité, les protoétoiles se forment autour de noyaux denses du nuage moléculaire. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors))
9 décembre 2017

Dans le catalogue des nébuleuses sombres de Beverly Lynds, celle de cette image porte le numéro 183. À la dérive au-dessus du plan de la Voie lactée, cette nébuleuse obscure est à seulement 325 années-lumière de nous. Cachant la lumière des étoiles derrière elle, ce nuage moléculaire sombre et poussiéreux semble dépourvu d'étoiles lorsqu'on l'observe en lumière visible. Mais les observations en infrarouge lointain révèlent une autre histoire. On observe alors des grumeaux denses dans la nébuleuse, probablement des étoiles dans les premiers stades de formation correspondant à des régions d'effondrement gravitationnel. Lynds 183 est l'un des nuages moléculaires les plus proches de nous et il est situé dans la constellation de la Tête du Serpent. Ce très net portrait cosmique s'étend sur environ un demi-degré, ce qui correspond à une envergure d'environ trois années-lumière à la distance estimée de Lynds 183. (Image Credit & Copyright: Fabian Neyer)
21 octobre 2017

Le monstre de poussière d'IC 1396. Y a-t-il un monstre à l'intérieur de la nébuleuse obscure IC 1396 aussi connue sous le nom de nébuleuse de la trompe d'éléphant? Certains nuages de gaz et de poussière de cette région de formation d'étoiles prennent des formes familières, presque humaines. Mais, le seul vrai monstre ici est une jeune étoile brillante trop éloignée de la Terre pour nous faire mal. La lumière énergétique de cette étoile pousse au loin la poussière du sombre globule cométaire visible en haut de cette image. Les jets et les vents de particules émis par cette étoile contribuent également à repousser les gaz et la poussière qui l'entourent. Distant d'environ 3000 années-lumière, le complexe relativement pâle d'IC 1396 s'étend sur une région du ciel beaucoup plus vaste que celle de cette image, avec une largeur apparente 10 fois plus grande que celle de la pleine lune. (Image Credit & Copyright: Anis Abdul)
2 aout 2017

La silhouette d'une étrange nébuleuse obscure apparait sur cette image cosmique. La nébuleuse LDN 1622 trône sous le centre de l'image avec comme toile de fond un pâle nuage d'hydrogène ionisé. Cette photographie a nécessité plus de 3 heures de temps d'exposition. LDN 1622 est situé près du plan de la Voie lactée. Sur la sphère céleste, cette nébuleuse obscure est près de la boucle de Barnard, un grand nuage entourant le riche ensemble de nébuleuses en émission de la ceinture et de l'épée d'Orion. On peut d'ailleurs voir un segment d'arc de la boucle de Barnard en haut de l'image. On pense que LDN 1622 est plus près de nous que la grande nébuleuse d'Orion, peut-être à seulement 500 années-lumière. (Credit & Copyright: Leonardo Julio (Astronomia Pampeana))
6 avril 2017

Cet ensemble de nébuleuses poussiéreuses est situé près du bord du nuage moléculaire du Taureau, à environ 450 années-lumière de nous. Des étoiles se forment dans ces nébuleuses. Cette image télescopique de 2° de côté a été réalisée avec des données recueillies pendant presque 40 heures. À droite de l'image, on aperçoit de jeunes étoiles de classe T-Tauri encore emmaillotées dans leur nuage natal. Âgées de seulement quelques millions d'années et donc encore dans leur période d'adolescence, les étoiles de type T-Tauri présentent une luminosité variable, car elles sont dans les phases tardives de leur effondrement gravitationnel. La température du cœur d'une étoile T-Tauri va augmenter afin d'entretenir la fusion nucléaire de l'hydrogène lorsqu'elle deviendra une étoile stable et de faible masse installée sur la séquence principale de son évolution. Notre étoile, le Soleil, a atteint ce stage d'évolution il y a environ 4,5 milliards d'années. Une autre jeune étoile, V1023 Tauri, se trouve à gauche de l'image. À l'intérieur d'un nuage jaunâtre de poussière, elle est juste au-dessus de la nébuleuse par réflexion Cederblad 30, aussi nommé LBN 782. Au-dessus de ce nuage bleu se trouve la nébuleuse sombre Barnard 7. (Image Credit & Copyright: Lloyd L. Smith, Deep Sky West)
30 mars 2017
 Voir le texte du 10 janvier 2023. La nébuleuse du Cône. Ce gros plan de NGC 2264 a été réalisé en utilisant plusieurs données captées par le télescope spatial Hubble. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA - Processing & Licence: Judy Schmidt)
15 mars 2017
REPRISE du 28 mai 2014
C’est grâce aux vents stellaires et à la lumière que les nuages de poussière cosmique peuvent adopter des formes qui nous sont parfois familières comme celle de la nébuleuse de la Tête de Cheval. Cette nébuleuse est située dans le vaste nuage moléculaire d’Orion à environ 1500 années-lumière de la Terre. La tête de ce cheval cosmique fait 5 années-lumière de hauteur. Ce nuage sombre aussi connu sous le nom de Barnard 33 est visible parce qu’il est situé entre nous et la nébuleuse d’émission IC 434. Des étoiles sont en formation dans cette tête de cheval. On peut aussi admirer sur cette photo la nébuleuse de réflexion NGC 2023, le nuage bleu en bas à gauche. Cette magnifique image réunit à la fois des données captées par trois différents télescopes utilisant des filtres optiques à bande passante étroite et large. ( Image Credit & Copyright: Marco Burali, Tiziano Capecchi, Marco Mancini (Osservatorio MTM))
25 décembre 2016
REPRISE du texte du 13 mai 2015

On dirait que des fantômes se baladent dans ce champ d’étoiles de la constellation de Céphée. Mais, ce ne sont que des nuages interstellaires de poussière à peine visibles qui réfléchissent vers nous la lumière des étoiles. Ils sont situés en bordure du grand nuage moléculaire de Céphée le long du plan de la Voie lactée, à environ 1200 années-lumière de la Terre. D’une taille de plus de 2 années-lumière et un peu plus lumineuse que ses voisines, la nébuleuse Sh2-136 ou Sh2-141, aussi connue sous le nom de nébuleuse du Fantôme, est située à la droite du champ. Au cœur de celle-ci se trouve un globule de Bok dont le numéro de catalogue est CB230 et qui est probablement le siège de formation d’un système binaire d’étoiles. (Image Credit & Copyright: Thomas Lelu)
28 octobre 2016
REPRISE du texte du 30 octobre 2008

LND 1251. Voir le texte du 31 mai 2019. (Image Credit & Copyright: Lynn Hilborn)
30 septembre 2016

La poussiéreuse et sombre nébuleuse du trou de serrure doit son nom à sa forme inhabituelle. La boucle de la serrure, sur cette image désormais célèbre et captée par le télescope spatial Hubble, est une petite région de la plus grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372). Les paquets sombres de poussière et les structures brillantes complexes sont sculptés par les vents et les radiations des étoiles massives énergétiques de la nébuleuse de la Carène. C'est le cas par exemple du nuage sombre de poussière dans la partie supérieure gauche de nébuleuse du trou de serrure dont la forme pourrait, pour certains, évoquer une personne fermement accroché à son bras tendu. Cette région du ciel austral de la Terre est à environ 7500 années-lumière de nous. La nébuleuse du trou de serrure a été créée par Eta Carinae, une étoile hypergéante mourante et hors de cette image. Cette étoile a connu et connaitra surement de violentes explosions lors des siècles qui précèderont sa disparition. (Image Credit: NASA, Hubble Heritage (AURA/STScI))
14 aout 2016
(Même image que le 30 juin 2003 qui portait cependant sur le «doigt d'honneur» ou ce qui est identifié ici comme un super héro.)

Les formes noires de la nébuleuse de la Carène sont des nuages moléculaires parsemés de poussière et si épais qu’ils sont opaques. Ces nuages sont cependant beaucoup moins denses que l’atmosphère de notre planète. La photographie du jour n’est qu’une partie de la nébuleuse de la Carène, celle où les nuages sombres moléculaires sombres et colorés sont dominants. Cette image a été captée en avril 2016 depuis l'observatoire de Siding Spring en Australie. Cette nébuleuse est surtout composée d'hydrogène, mais le bleu et le rouge pour cette image en fausses couleurs représentent respectivement les émissions de l'oxygène et du soufre. Cette nébuleuse cataloguée sous le numéro NGC 3372 mesure plus de 300 années-lumière et elle est à environ 7500 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. Cette nébuleuse renferme des étoiles très massives comme Eta Carinae qui était l'étoile la plus lumineuse de cette région dans les années 1830. Son éclat a cependant diminué considérablement depuis. (Image Credit & Copyright: John Ebersole)
16 mai 2016
REPRISE en partie du texte du 19 septembre 2010.

Des étoiles se forment dans le sombre et poussiéreux nuage moléculaire LDN 988. LDN 988 et d'autres nébuleuses obscures sont à environ 2000 années-lumière de nous. Elles sont visibles près du centre de cette image. Elles ont été cataloguées en 1962 par Beverly T. Lynds qui a utilisé des plaques photographiques prises à l'observatoire du mont Palomar. Des observations de cette nébuleuse dans des bandes étroites de la lumière visible et de l'infrarouge proche ont révélé des ondes de choc énergétique et des écoulements de matière longs d'une année-lumière associés à des douzaines de jeunes étoiles. Mais, sur cette image télescopique en lumière visible, les contours irréguliers de LDN 988 et de ses amis ressemblent à des rameaux dansants sur le fond des nombreuses étoiles de la constellation du Cygne. Cette région sombre peut même être observée à l'œil nu depuis des endroits où la pollution lumineuse ne sévit pas. Elle fait partie du Grand Rift de nébuleuses obscures situé dans le plan de la Voie lactée, aussi connu sous le nom de Sac à charbon boréal. (Image Credit & Copyright: Rafael Rodríguez Morales)
24 septembre 2015
La charmante nébuleuse du Bidule noir et NGC 4372. Voir le texte du 30 mars 2023. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi)
10 septembre 2015
REPRISE du texte du 31 janvier 2013
La nébuleuse du Requin. Voir le texte du 14 juin 2023. (Image Credit & Copyright: Maurice Toet)
7 septembre 2015
La nébuleuse de la Tête de Cheval. Voir le texte du 25 décembre 2016. On peut aussi admirer sur cette photo la nébuleuse de réflexion NGC 2023, le nuage bleu en bas à gauche. (Image Credit & Copyright: Data: Giuseppe Carmine Iaffaldano; Processing: Roberto Colombari)
13 mai 2015
REPRISE du texte du 13 mai 2010
C'est un combat sans merci entre les étoiles et la poussière dans la nébuleuse de Carène (NGC 3372) et ce sont les étoiles qui sont en train de gagner. En effet, la lumière intense et les vents stellaires puissants des nouvelles étoiles massives poussent au loin la poussière de la pouponnière qui les a vues naître. Ces piliers sont situés dans la nébuleuse de la Carène et sont connus sous le nom de montagne mystique. Leur apparence est dominée par la poussière sombre même s'ils contiennent surtout de l'hydrogène, un gaz transparent. D'ailleurs, ces piliers sont beaucoup moins denses que l'air que nous respirons. Situés à une distance d'environ 7500 années-lumière de nous, ils ont l'apparence d'une montagne à cause de la petite quantité de poussière opaque qui s'y trouve. Cette image a été captée par le télescope spatial Hubble et elle a été traitée numériquement par un amateur laborieux pour mettre en valeur une région à l'intérieur de la nébuleuse qui s'étend sur environ trois années-lumière. Dans quelques millions d'années, le combat sera terminé. Les étoiles auront gagné et la montagne sera détruite. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA; Processing & Copyright: David Forteza)
15 avril 2015
Le pâle et menaçant globule cométaire CG4 trône au centre de ce champ stellaire profond de l’hémisphère sud. Ce globule de Bok est à environ 1300 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Poupe. Sa tête fait environ 1,5 année-lumière et sa queue est longue de huit années-lumière. Évidemment, c’est énormément plus gros qu’une comète avec laquelle il ne partage que la forme similaire d’où vient son nom. Ce nuage poussiéreux contient assez de matière pour donner naissance à plusieurs étoiles semblables au Soleil. L’origine de sa forme fait encore l’objet de débats. Mais, sa longue queue pointe en direction opposée du rémanent de supernova des Voiles, au centre de la nébuleuse de Gum, alors que sa tête pourrait provenir de l’éclatement d’un nuage à l’origine plus sphérique. La galaxie visible près du centre de l’image n’est nullement menacée par CG4, car elle est à plus de 100 millions d’années-lumière. (Image Credit & Copyright: CEDIC Team - Processing: Christoph Kaltseis)
6 mars 2015
La Rivière Noire est un nuage cosmique sombre qui relie la nébuleuse de la Pipe à l’étoile lumineuse Antarès. Cette nébuleuse contient surtout de l’hydrogène et du gaz moléculaire, mais aussi de la poussière qui bloque la lumière des étoiles situées à l’arrière lui donnant ainsi son aspect sombre. Antarès est une supergéante rouge qui est à l’origine de l’inhabituelle couleur jaunâtre de la nébuleuse de réflexion que l’on voit sur la photo. Une nébuleuse de réflexion est en général bleue, comme on peut d’ailleurs l’observer sur cette photo juste au-dessus de l’étoile Rho Ophiuchi en haut à gauche. Plusieurs autres nébuleuses rouges d’émission sont aussi présentes sur cette photo. Juste à droite et en haut d’Antarès, on peut apercevoir l’amas globulaire M4. Cet amas globulaire est cependant beaucoup plus loin que les nébuleuses de la photo, à quelque 7000 années-lumière, alors que la Rivière Noire n’est qu’à 500 années-lumière. L’image du jour a été réalisée à partir de plusieurs photos prises au télescope. Cette mosaïque couvre une région qui fait presque 10°, soit l’équivalent de 20 pleines lunes. (Credit & Copyright: Jason Jennings)
22 février 2015
REPRISE du 8 juillet 2009
Certains pourraient voir sur cette image une monstrueuse créature de l’espace, mais c’est beaucoup plus gros qu’un monstre. D’autres voient plutôt un joli hippocampe. Il s’agit en réalité d’un immense pilier de poussière qui fait 20 années-lumière en longueur. Cette nébuleuse obscure est située très près de la vaste nébuleuse de la Tarentule située dans le Grand Nuage de Magellan. Cette nébuleuse a créé l’amas d’étoiles NGC 2074 qui est en dehors du champ de cette photo, en haut dans le prolongement du cou de l’hippocampe. Cette photographie provient l’appareil photo à large champ (WFPC2) du télescope spatial Hubble. Elle a été prise en 2008 alors que le télescope réalisait sa 100 000e orbite autour de notre planète. (Credit: NASA, ESA, and M. Livio (STScI))
30 novembre 2014
REPRISE du 23 mars 2009
Obscurcissant les denses régions stellaires du nord de la constellation du Cygne, la nébuleuse sombre LDN 988 est au centre de ce panorama cosmique. Réalisé à l'aide d'un télescope et d'un appareil photo, ce panorama couvre un champ d'environ 2°, ce qui, à une distance de 2000 années-lumière estimée de LDN 988, correspond à une largeur d'environ 70 années-lumière. Des étoiles naissent dans la nébuleuse LDN 988 qui fait partie d'un vaste complexe de nuages moléculaires situés dans le plan de la Voie lactée, complexe que l'on désigne parfois comme le Sac à charbon boréal. Les nébulosités associées à de jeunes étoiles sont abondantes dans cette région, par exemple l'étoile variable V1331 Cygni du médaillon en bas à droite. Juchée à l'extrémité d'une colonne sombre de poussière et entourée partiellement d'une nébuleuse par réflexion courbée, V1331 est sans doute une étoile de type T-Tauri, c'est-à-dire une étoile semblable au Soleil, le stade de formation qui précède celui de la séquence principale. (Image Credit & Copyright: Bob Franke)
20 novembre 2014
L'une des nébuleuses les plus connues du ciel est sans doute celle de la Tête de Cheval dans la constellation d'Orion, une partie d'un immense nuage moléculaire sombre. Aussi connue sous le nom de Barnard 33, cette nébuleuse obscure a été découverte en 1888 par Williamina Fleming sur une plaque photographique en 1888 prise à l'observatoire du Havard College. La lueur rouge vient de l'hydrogène d'une nébuleuse en émission (IC 434) située à l'arrière de la Tête de Cheval. Ce sont les radiations de l'étoile Sigma Orionis qui ionisent l'hydrogène d'IC 434. L'aspect sombre de la Tête de Cheval est surtout dû à la présence de denses zones de poussière. La partie inférieure du cou de ce cheval cosmique produit même une ombre à sa gauche. Des flots de gaz partant de la nébuleuse sont canalisés par de forts champs magnétiques. Les petites taches brillantes dans la base de la Tête de Cheval sont des étoiles en formation. La nébuleuse de la Tête de Cheval est à environ 1500 années-lumière de nous. Cette image a été réalisée en utilisant des photos prises en Argentine dans le bleu, le vert, le rouge et la lumière H alpha de l'hydrogène ainsi que des photos prises dans l'infrarouge par le télescope Hubble. (Image Credit & Copyright: Optical: Aldo Mottino & Carlos Colazo, OAC, Córdoba; Infrared: Hubble Legacy Archive)
28 juillet 2014
Des nuages de poussière s’étendent à travers ce dense champ d’étoiles situé sur la frontière nord de la constellation de la Couronne australe. Cette nébuleuse obscure bloque très efficacement la lumière des étoiles de la Voie lactée. On estime la distance de cette nébuleuse à quelque 500 années-lumière de nous ce qui lui confère une taille d’environ 8 années-lumière. Quatre nébuleuses de réflexion bleutées trônent à  l’une des extrémités de cette nébuleuse obscure : NGC 6726, 6727, 6729 et IC 4812. Leur couleur bleutée provient de la diffusion (fiche 3 de cette section) de la lumière d’étoiles chaudes. NGC 6729 est la plus petite de ces nébuleuses et elle entoure une jeune étoile variable soit R Coronae Australis. L’amas globulaire que l’on voit sur la photographie est NGC 6723. Il est situé bien plus loin que les nébuleuses, à 30 000 années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Ignacio Diaz Bobillo)
12 septembre 2013
REPRISE du texte du 27 septembre 2012
Cet ensemble de nébuleuses poussiéreuses est situé en bordure du nuage moléculaire du Taureau à quelque 450 années-lumière de nous. C'est une région de formation d'étoiles qui a vu naître la très jeune étoile RY Tauri que l'on aperçoit dans la portion supérieure gauche de cette image à grand champ de 1,5°. D'ailleurs, RY Tauri est une étoile qui n'est pas encore parvenue à la séquence principale. Elle est encore tapie dans son nuage natal de gaz et de poussière, une nébuleuse de réflexion classifiée sous la référence vdB 27. La luminosité de cette étoile est très variable, car elle est relativement froide et parvenue aux dernières étapes de l'effondrement gravitationnel, étape où les réactions de fusion nucléaire peuvent s'amorcer dans son cœur, provoquer une expansion et un refroidissement qui met fin à la fusion et qui est suivi d'une nouvelle contraction provoquant une nouvelle fusion. Bref, l'étoile joue au yo-yo! Une fois cette oscillation entre deux états terminée, l'étoile finira par devenir stable et atteindra le stade d'évolution de notre Soleil. Une autre étoile au stade précédant la séquence principale figure dans ce tableau céleste sur la droite. Il s'agit de V1023 Tauri qui est située dans le nuage de poussière jaunâtre juste à côté de la nébuleuse de réflexion bleutée Ced 30. (Image Credit & Copyright: Bob Franke)
11 juillet 2013
La nébuleuse obscure de cette magnifique nature morte céleste réalisée avec un pinceau cosmique est NGC 2170. Réfléchissant la lumière des étoiles chaudes à proximité, la nébuleuse NGC 2170 est en compagnie d'autres nébuleuses bleutées de réflexion, d'une nébuleuse rougeâtre compacte d'émission et de serpentins de poussière obscure sur un fond d'étoiles. Les nuages de gaz et de poussière sont d'ailleurs très répandus dans cette région de l'espace située dans un vaste nuage moléculaire, une véritable pouponnière d'étoiles située dans la constellation de la Licorne. Ce nuage moléculaire est Mon R2 et il est étonnamment près de nous, à seulement 2400 années-lumière. À cette distance, on estime que ce tableau cosmique s'étend sur environ 15 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, U. Arizona)
7 juillet 2013
La nébuleuse du Bidule noir. Voir le texte du 10 septembre 2015. (Image Credit & Copyright: Ivan Eder)
31 janvier 2013
La nébuleuse obscure de cette photographie est située dans la constellation du Scorpion à environ 5000 années-lumière de la Terre. Un amas ouvert d’étoiles NGC 6231, qui forme une association OB située juste en dehors du champ de cette photographie, façonne cette nébuleuse grâce à la puissance radiation UV émise par ses membres. La lumière rouge de l’hydrogène provenant de la bordure de la nébuleuse vient aussi de cette radiation UV. On peut également voir de petites régions bleues dans la nébuleuse, des zones de réflexion de la lumière des étoiles situées dans la nébuleuse. (Credit & Copyright: Don Goldman)
6 janvier 2013
REPIRSE du 27 avril 2011 et du texte du 24 juin 2010 et du 8 mai 2008
Les nuages de poussière de cette photo ont été répertoriés par l’astronome Edward Emerson Barnard au début du 20e siècle sous les numéros B59, B72, B77 et B78. La forme de ces 4 nébuleuses combinées ressemble à une pipe à fumer, d’où le nom quelquefois employé de la nébuleuse de la Pipe. Cette nébuleuse est dans la constellation du Serpentaire (Ophiuchus) à environ 450 années-lumière de la Terre. Il a fallu presque 24 heures d'exposition pour réaliser cette image depuis le ciel noir du désert d'Atacama au Chili. Le champ couvert par l'image fait 10° de côté, soit un peu moins de 20 fois le diamètre angulaire de la Lune. (Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Las Campanas Observatory, Carnegie Institution for Science))
23 novembre 2012
La nébuleuse de la Tête de Cheval. Voir le texte du 27 décembre 2017. Cette photographie vient de l’observatoire Kitt Peak National. (Crédit & Copyright: Nigel Sharp (NOAO), KPNO, AURA, NSF)
21 octobre 2012
REPRISE : 21 juillet 2009, 27 mai 2007, 13 juillet 2003, 16 décembre 2001 et 19 mai 1999
Étoiles et poussière dans la constellation de la Couronne australe. Voir le texte du 12 septembre 2013. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Glittering Lights))
27 septembre 2012
REPRISE du texte du 27 juin 2011
Le Rift de l'Aigle LDN 673.  Voir le texte du 29 octobre 2022.  (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, University of Arizona)
29 juin 2012
Cette mystérieuse nébuleuse bleue de réflexion très peu lumineuse a reçu le numéro de catalogue VdB 153 (catalogue van den Bergh) ou encore celui de Ced 201 (catalogue Cederblad). Elle est située à l'extrémité de la longue nébuleuse obscure Barnard 175, un complexe poussiéreux aussi connu sous le nom de Tanière du Loup. Cette nébuleuse est située dans la constellation de Céphée à environ 1400 années-lumière de nous. Situées à la bordure d'un vaste nuage moléculaire, certaines poches où la densité de poussière est élevée bloquent la lumière des étoiles en arrière-plan. À son extrémité cependant, la poussière réfléchit et diffuse la lumière de l'étoile qui est dans le nuage lui donnant ainsi sa teinte bleue caractéristique. Le rayonnement ultraviolet de cette étoile est probablement à l'origine de la faible lueur rouge dans la poussière. Même si des étoiles se forment dans les nuages moléculaires, cette étoile semble avoir abouti à cet endroit accidentellement. Sa vitesse propre est en effet très différente de celle du nuage. Cette image couvre un champ d'environ 7 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Jerry Lodriguss (Catching the Light))
19 novembre 2011
La nébuleuse du Fantôme de Céphée (Sh 2-136 ou vdB 141) qui fait environ 2 années-lumière de diamètre est vraiment un sujet approprié en cette veille de la fête de l'Halloween. Ce nuage obscur de poussière cosmique est à peine visible grâce au peu de lumière qu'il renvoie vers nous. Le grand nuage moléculaire de la constellation de Céphée où se trouve cette nébuleuse obscure est à environ 1200 années-lumière de nous. Au cœur de ce nuage s'effondre sur lui-même et il renferme probablement un système binaire d'étoiles au premier stade de sa formation. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, University of Arizona)
31 octobre 2011
REPRISE du texte du 30 octobre 2010
Étoiles et nébuleuse de la constellation de la Couronne australe. Voir le texte du 27 septembre 2012. (Credit & Copyright: Leonardo Julio (Astronomia Pampeana))
27 juin 2011
REPRISE du texte du 5 juin 2009
La nébuleuse obscure Barnard 163. Barnard 163 est une nébuleuse composée de molécules gazeuses et de poussière. Elle est si épaisse que la lumière ne peut la traverser. Barnard 163 est à environ 3 kal de la Terre dans la constellation de Céphée. La lueur rouge de la photographie provient de la nébuleuse d’émission IC 1396 dans laquelle se trouve aussi la nébuleuse de la Trompe d’Éléphant. (Credit & Copyright: T. Rector (U. Alaska Anchorage), H. Schweiker, WIYN, NOAO, AURA, NSF)
1er mai 2011
REPRISE du 21 mars 2007
Nébuleuse du fantôme de Céphée. Voir le texte du 31 octobre 2011. (Credit & Copyright: Stephen Leshin)
30 octobre 2010
Les étoiles et leurs planètes naissent dans les nuages froids et sombres de gaz et de poussière. Comme la température de ces nuages est basse, ils émettent surtout dans le domaine de l’infrarouge. C’est en observant ces nuages dans ce domaine que les astronomes ont fait une découverte étonnante : des douzaines de noyaux denses qui réfléchissent la lumière des étoiles dans l’infrarouge. Les deux images que l’on nous présente proviennent du télescope spatial Spitzer et nous montre ce nouveau phénomène que les scientifiques anglais ont baptisé en créant le néologisme «coreshine» (cœur brillant). À une longueur d’onde de 8,0 micromètres (à droite), le cœur du nuage Lynds 183 qui s’étend sur environ 1,5 année-lumière est sombre. Mais à une longueur d’onde de 3,6 micromètres (mm), il nous apparaît vraiment brillant parce qu’il réfléchit la lumière des étoiles voisines dans ce domaine de l’infrarouge. Pour diffuser la lumière à cette longueur d’onde, il faut que les grains de poussière du nuage soient au moins dix fois plus gros qu’on le croyait, soit 1 mm au lieu de 0,1 mm. Comme le diamètre d’un cheveu humain est de 100 mm, ces grains de poussière sont tout de même très petits. Cette découverte pourrait conduire à une révision du modèle de la naissance des étoiles et de leurs planètes, un processus difficile à étudier, car il se passe dans l’opacité de nuages interstellaires. La nébuleuse sombre de Lynds 183 est à environ 325 années-lumière de nous dans la constellation du Serpent. (Credit: NASA, JPL-Caltech, Laurent Pagani (Obs.Paris/CNRS), Jurgen Steinacker (Obs. Paris/MPIA) et al.)
30 septembre 2010
Les formes noires de la nébuleuse de la Carène sont des nuages moléculaires parsemés de poussière si épais qu’ils sont opaques. Ils sont cependant beaucoup moins denses que l’atmosphère de notre planète. La photographie du jour n’est qu’une partie de  cette nébuleuse, la partie où les nuages sombres moléculaires sont dominants. On a déjà photographié cette nébuleuse, mais l'image du jour a été captée récemment et colorisée à partir de la lumière émise par l'oxygène. Cette nébuleuse cataloguée sous le numéro NGC 3372 mesure plus de 300 années-lumière et elle est à environ 7500 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Carène. Cette nébuleuse renferme des étoiles très massives tel Eta Carinae qui était l'étoile la plus lumineuse de cette région dans les années 1830. Son éclat a cependant diminué considérablement depuis. Deux autres versions de cette image, l'une annotée et l'autre pouvant être agrandie et l'autre zoomable, ont aussi été produites. (Credit: NASA, ESA, et al., & Hubble Heritage Team (STScI/AURA); Acknowledgement: M. Livio (STScI) & N. Smith (UC Berkeley))
19 septembre 2010
La classification de cette nébuleuse est IRAS 05437+2502. Le V inversé au sommet de cette nébuleuse obscure est particulièrement lumineux et on ne connaît pas vraiment la source de la lumière ce celui-ci. Habituellement, une région aussi brillante tire sa source énergétique d'une région de formation d'étoiles située dans un nuage de poussière. Cette région poussiéreuse a d'abord été observée dans le domaine de l'infrarouge par les instruments du satellite IRAS en 1983. L'image du jour prise par le télescope Hubble a révélé de nouveaux détails, mais elle n'a pas éclairci le mystère de ce brillant V. On a émis l'hypothèse qu'une étoile massive ayant acquis pour une raison inconnue une vitesse assez grande pour quitter la nébuleuse est à l'origine de cette luminosité. Néanmoins, cette nébuleuse située dans la constellation du Taureau est assez petite, 1/18 du diamètre de la Lune, et sa luminosité est faible. (Credit: ESA, Hubble, R. Sahai (JPL), NASA)
9 août 2010
Tour sombre du Scorpion. Voir le texte du 6 janvier 2013. (Image Credit & Copyright: Thomas V. Davis (tvdavisastropix.com))
24 juin 2010
REPRISE du texte du 8 mai 2008
La nébuleuse de la Tête de Cheval. Voir le texte du 13 mai 2015. (Image Credit & Copyright: Marco Burali, Tiziano Capecchi, Marco Mancini (Osservatorio MTM))
13 mai 2010
La petite constellation du Caméléon est située près du pôle Sud céleste. Comme elle ne comporte aucune étoile brillante, elle est difficile à repérer. Mais lorsqu’on l’observe à la noirceur totale sous un ciel sans nuage, comme c’était le cas en Namibie où a été prise cette photographie, on peut y observer plusieurs nébuleuses de réflexion bleues et des étoiles colorées. Mais ce que l’on remarque le plus, ce sont les nuages gris de poussière, des nébuleuses d’absorption. Cette photographie du ciel couvre un champ de quelque 4 degrés, soit l’équivalent de 8 pleines lunes. (Credit & Copyright: Andrey Kuznetsov)
15 juillet 2009
Cette très belle photographie montre des nuages de poussière sombres illuminés par Antarès, l’étoile la plus brillante de la constellation du Scorpion, qui n’est cependant pas dans le champ de cette image. La nébuleuse de réflexion visible au bas de la photo à gauche est IC 4605.  Une autre image publiée par l’APOD le 11 septembre 2007 montre que la bande centrale de la Voie lactée est reliée à Antarès par une bande de poussière que l’on a nommée la Rivière noire. À la tête de la rivière, la poussière forme des nodules denses. L’un de ces nodules classifié B44 est visible près du bas de cette photographie. IC 4605 et B44 sont à environ 500 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Thomas V. Davis (tvdavisastropix.com))
15 juin 2009
Étoiles et nébuleuse de la constellation de la Couronne australe. Voir le texte du 27 juin 2011. (Credit & Copyright: Andrey Oreshko)
5 juin 2009
Les nuages de poussière de cette photo ont été répertoriés par l’astronome Edward Emerson Barnard au début du 20e siècle sous les numéros B59, B72, B77 et B78. La forme de ces 4 nébuleuses combinées ressemble à une pipe à fumer, d’où le nom quelquefois employé de la nébuleuse de la Pipe. Cette nébuleuse est dans la constellation du Serpentaire (Ophiuchus) à environ 450 années-lumière de nous. Cette photo a été prise au Chili dans un endroit où ne sévit pas la pollution lumineuse. (Credit & Copyright: Yuri Beletsky (ESO) )
22 mai 2009
En observant des photographies à grand champ, l’astronome Edward Emerson Barnard a dressé au début du 20e siècle un catalogue des nébuleuses obscures. Ces régions sont des nuages interstellaires de gaz et de poussière qui bloquent la lumière des étoiles situées à l’arrière-plan. L’image du jour est une photo réalisée au début du 21e siècle de nébuleuses obscures situées dans la constellation du Taureau. Dans le champ d’environ 1° couvert par cette photo, on trouve entre autres Barnard 7 dans le coin supérieur droit, juste à côté d’une nébuleuse de réflexion bleue. Une étoile jaune près du haut de l’image au centre, une jeune étoile variable RY Tauri émerge de son cocon de poussière jaunâtre. Plusieurs autres nébuleuses obscures de cette région seront probablement le siège de la naissance d’autres étoiles. (Credit & Copyright: Steve (StarryWonders))
25 avril 2009
Cette nébuleuse obscure rampe tel un serpent dans un champ d’étoiles très dense de la constellation du Serpentaire (Ophiuchus), située près du centre de la Voie lactée. On lui a donné le nom de nébuleuse du Serpent. C’est l’une des 182 nébuleuses obscures répertoriées par l’astronome Edward Emerson Barnard au début du 20e siècle : son numéro de catalogue est Barnard 72. Les nébuleuses de Barnard sont des nuages obscurs formés de gaz et de poussière. Elles sont visibles parce qu’elles bloquent la lumière des étoiles situées derrière elles. Ces nuages obscurs deviendront éventuellement des pouponnières d’étoiles. Barnard 72 est à environ 650 années-lumière de la Terre. L’étoile bleue en bas à gauche est 44 Ophiuchi. La photo couvre un champ d’environ 2° sur la sphère céleste, soit une région faisant environ 20 années-lumière. (Credit & Copyright: Stéphane Guisard (Los Cielos de Chile))
20 février 2009
REPRISE du texte du 20 juin 2003 et du 21 mai 2005, la dernière phrase en italique a été ajoutée.
Cette photographie de la région classifiée IC 2944 provient du télescope Hubble. Cette région située dans la constellation du Centaure est le théâtre de la naissance de plusieurs étoiles. Elle est à environ 5900 années-lumière de nous. Elle contient aussi plusieurs nébuleuses obscures. C’est l’astronome de l’Afrique du Sud A.D. Thackeray qui en 1950 a observé la plus grande d’entre elles que l’on voit sur l’image du jour de même que d’autres régions semblables dans la nébuleuse IC 2948 ce qui leur vaut parfois le nom de globule de Thackeray. En fait, ce sont des globules de Bok (fiche 2), de multiples régions voisines de formation d’étoiles. La grande région sombre de plus d’un kilomètre est peut-être constituée de plusieurs de ces globules qui se superposent. D’autres données du télescope Hubble montrent que certains globules sont cassés en plusieurs composantes par les radiations ultraviolettes des jeunes étoiles de la région. (Credit: Hubble Heritage Team (STScI/AURA), NASA)
28 décembre 2008
REPRISE : 16 août 2003 et 8 janvier 2002
Quelle est la nature de cette étrange bande sombre dans le ciel ? Plusieurs amateurs qui observent l’amas globulaire NGC 4372 signalent la présence d’une traînée sombre qui fait environ 3° de long. N’ayant aucun nom ni numéro de classification, ce nuage moléculaire s’est vu attribuer le nom de nébuleuse du Machin Truc noir (machin truc au Québec désigne un objet que l’on ne peut nommer). La photo du jour montre cette nébuleuse sur un fond d’étoiles. L’amas 4372 est visible juste en haut du ruban à gauche de la photo juste à côté de l’étoile gamma de la Mouche. La nébuleuse du Machin Truc noir peut être observée avec de bonnes jumelles dans la constellation australe de la Mouche. On a obtenu l’image du jour en combinant des photos de 45 minutes de temps d’exposition réalisées avec un petit télescope depuis la région de La Frontera au Chili. (Credit & Copyright: Andrey Oreshko)
8 décembre 2008

La nébuleuse de la Tête de Cheval. Photographie de la célèbre nébuleuse située dans la constellation d’Orion. La couleur rouge de la nébuleuse vient de l’ionisation causée par l’étoile Sigma Orionis (une étoile située juste sous la ceinture d’Orion, soit les trois étoiles alignées au centre). Une nébuleuse de réflexion bleue (NGC 2023) entoure une étoile brillante dans le coin inférieur gauche. La couleur sombre de la Tête de Cheval est typique d’un nuage de poussière, une nébuleuse d’absorption. Cette photographie a été prise en novembre 2008 avec le télescope de 0,6 m de l'observatoire du mont Lemmon en Arizona. (Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, U. Arizona)
26 novembre 2008

Sh2-136. Voir le texte du 28 octobre 2016. (Credit & Copyright: Giovanni )
30 octobre 2008
Sharpless 171 est une région de formation d’étoiles qui contient des piliers de gaz moléculaire et de poussières. Cette nébuleuse est à environ 3000 années-lumière de nous dans la constellation de Céphée. Les jeunes étoiles lumineuses d’un amas, Berkeley 59, fournissent l’énergie qui produit la luminosité de cette nébuleuse. Cet amas est la 171e entrée du catalogue de Stewart Sharpless. (Credit & Copyright: Antonio Fernandez)
18 octobre 2008
La nébuleuse d’absorption surnommée la Rivière Noire relie l’étoile Antarès (constellation du Scorpion), au centre de la photo, à la nébuleuse de la Pipe. Antarès, de couleur jaune sur cette photo, fait partie de la nébuleuse Rho Ophiuchi.  La Rivière Noire qui occupe la partie supérieure gauche de la photographie s’étend sur une distance de 500 années-lumière, un angle équivalent à 20 fois le diamètre angulaire de la Lune. L’autre astre très brillant de la photographie, en haut à gauche, n’est pas identifié par les auteurs de l’APOD. On peut aussi voir sur la photo des nébuleuses d’émission rouge et des nébuleuses de réflexion bleues. (Credit & Copyright: Máximo Ruiz)
3 juin 2008
REPRISE : même texte que celui du 9 août 2004, la photo est différente
Les formes noires de la nébuleuse de la Carène sont des nuages moléculaires parsemés de poussière si épais qu’ils sont opaques. Ils sont cependant beaucoup moins denses que l’atmosphère de notre planète. La photographie du jour n’est qu’une partie de la meilleure image prise à ce jour de cette nébuleuse située à 7500 années-lumière de nous et qui mesure plus de 300 années-lumière. La Grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372) est une zone de formation d’étoiles massives, dont la fameuse Eta Carinae qui était l’une des étoiles les plus brillantes du ciel dans les années 1830. Son éclat a considérablement diminué depuis. Cette photographie est disponible en version annotée et zoomable sur le site de Hubble. (Credit: NASA, ESA, N. Smith (U. California, Berkeley) et al., and The Hubble Heritage Team (STScI/AURA))
28 mai 2008
Tour sombre du Scorpion. Voir texte du 24 juin 2010. (Credit & Copyright: Robert Gendler)
8 mai 2008
La Tête de Cheval est l’une des plus célèbres nébuleuses obscures du ciel. Elle semble chevaucher la nébuleuse d’émission rouge. L’étoile brillante à sa gauche est dans ceinture d’Orion. La couleur noire de la Tête de Cheval est due à l’opacité de ce nuage de poussière qui bloque la lumière de la nébuleuse d’émission située derrière lui. La forme de cette nébuleuse est comme celle de certains nuages atmosphériques un pur hasard. Dans quelques milliers d’années, les mouvements internes de la nébuleuse auront sûrement modifié cette forme familière. La couleur rouge des nébuleuses d’émission est causée par la capture d’un électron par un atome d’hydrogène ionisé. Cette ionisation de l’hydrogène vient de la lumière énergétique, dans le domaine UV, émise par des étoiles chaudes situées dans la nébuleuse ou derrière celle-ci. Sur la photo, on peut aussi voir une nébuleuse bleue qui réfléchit la lumière d’étoiles situées entre elle et la Terre. (Credit & Copyright: Victor Bertol)
21 février 2008
REPRISE : même texte que 21 mars 2005, 29 janvier 2003, 27 août 2000, 3 janvier 1999, 25 octobre 1997, 2 octobre 1996 et 25 septembre 1995.
Nuage moléculaire, siège de formation d’étoiles, dans la constellation du Serpent. Ce nuage moléculaire est à 1000 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: ESO, HAWK-1 Instrument Team)
31 août 2007
La nébuleuse sombre LDN 1622 dans la constellation d’Orion. Cette photographie provient du deuxième programme d’observation intensive du Ciel conduit à l’Observatoire du Mont Palomar (Palomar Observatory Sky Survey). La classification LDN provient du catalogue de nébuleuses sombres publié en 1962 par l’astronome Lynd. Les plaques photographiques du télescope du mont Palomar ont été utilisées pour établir ce catalogue. (Data: Digitized Sky Survey (POSS-II), Color Composite: Noel Carboni)
11 mai 2007
La nébuleuse du Cône située dans la constellation de la Licorne est située en bas à gauche de la photographie. C’est un nuage sombre de poussière qui pointe vers le haut en direction de l’étoile brillante S de la Licorne, un système quadruple d’étoiles massives et chaudes. L’amas ouvert d’étoiles jaunes au centre est Trumpler 5. À droite se trouve la nébuleuse de réflexion IC 2169. La petite tache qui ressemble à une comète au bas de l’image à gauche (plus visible sur la photographie en haute définition) est la nébuleuse variable de Hubble (NGC 2261). (Crédit & Copyright: Adam Block and Tim Puckett)
12 avril 2007

La nébuleuse obscure SH2-136 semble célébrer la fête de l’Halloween en tout temps. Aucune mention n’est faite quant à la localisation et à la distance de cette nébuleuse. L’image de cette nébuleuse sert de prétexte pour rappeler l’origine de la fête de l’Halloween. L’origine de la fête de l’Halloween est ancienne et aussi astronomique. À partir du 5e siècle après J.-C., l’Halloween était célébrée à la journée qui est à mi-temps entre l’équinoxe d’automne et le solstice d’hiver. Mais avec notre calendrier moderne, cette journée charnière sera la semaine prochaine. Une autre journée charnière entre le solstice d’hiver et l’équinoxe du printemps est le «jour de la marmotte», très populaire aux États-Unis. (Credit: Adam Block, NOAO, AURA, NSF)
31 octobre 2006

Les nuages de poussière de cette photo ont été répertoriés par l’astronome Edward Emerson Barnard au début du 20e siècle sous les numéros B59, B72, B77 et B78. La forme de ces 4 nébuleuses combinées ressemble à une pipe à fumer, d’où le nom quelquefois employé de la nébuleuse de la Pipe. Cette nébuleuse est dans la constellation du Serpentaire (Ophiuchus). (Credit & Copyright: Johannes Schedler (Panther Observatory))
23 juin 2006
Photographie à grand angle centrée sur la constellation de la Couronne australe. Une vaste nébuleuse obscure trône au centre de la photographie bloquant la lumière visible des étoiles de la Voie lactée situées derrière elle. Cette nébuleuse est à 500 al de nous et fait 8 al de long. Plusieurs nébuleuses de réflexion bleues (NGC 6726, 6727, 6729 et IC 4812) sont situées près de l’extrémité inférieure gauche de la nébuleuse obscure. Une jeune étoile variable, R Coronae Australis, produit un petit arc (très petit, le voyez-vous?) près des nébuleuses. L’amas globulaire visible sur la photo est NGC 6723. Cet amas est dans la constellation du Sagittaire, tout juste en dehors de la Couronne australe, à quelque 30 000 années-lumière de la Terre, beaucoup plus loin que le nuage de poussière de la Couronne australe. (Credit: Adam Block, NOAO, AURA, NSF)
3 avril 2006
Formé par les vents stellaires et la lumière des étoiles, un nuage de poussière sombre a pris par hasard une forme familière sur Terre, une tête de cheval. On l’a donc nommé la nébuleuse de la Tête de Cheval. Cette nébuleuse est située à environ 1500 années-lumière de nous à l’intérieur du très vaste complexe nébuleux d’Orion. Ce nuage sombre d’environ 5 années-lumière de hauteur est catalogué sous l’appellation Barnard 33. La Tête de Cheval est très visible, car elle se découpe sur le fond lumineux de la nébuleuse d’émission IC 434. On voit aussi sur cette image la nébuleuse bleue de réflexion NGC 2023. Sur cette magnifique photo, la Tête de Cheval et la nébuleuse NGC 2023 semblent être éclairées par deux spots lumineux bleus situés en haut de l’image. Il s’agit en réalité des reflets de la lumière de l’étoile Sigma Orionis. Cette étoile de la constellation d’Orion n’est pas visible sur la photo, car elle est juste au-dessus du haut de l’image. (Credit & Copyright: Daniel Verschatse (Antilhue Observatory))
30 novembre 2005
Barnard 72. Voir texte du 20 février 2009. (Credit & Copyright: Gary Stevens)
21 mai 2005
(REPRISE du 20 juin 2003)
Si l’image du jour était en lumière visible, on verrait un globule opaque connu sous le nom de la nébuleuse de la Trompe de l’Éléphant. Mais en infrarouge, on peut voir au-delà du nuage opaque qui semble alors disparaître dans la nébuleuse d’émission cataloguée sous le numéro IC 1396. C’est ce que nous montre cette image qui est l’une des premières captées par le télescope infrarouge spatial Spitzer en décembre 2003. La nébuleuse IC 1396 est à environ 2450 années-lumière de nous en direction de la constellation de Céphée. Parce que la lumière infrarouge traverse plus facilement les nuages de poussière que la lumière visible, les données recueillies par Spitzer ont permis de découvrir de nouvelles protoétoiles qui apparaissent sur cette photo comme des points brillants rougeâtres. Les filaments de la nébuleuse font environ 12 années-lumière. Ils sont représentés sur la photo en fausses couleurs. Ces filaments émettent principalement une lumière rouge produite par l’hydrogène. Ils émettent aussi des ondes infrarouges provenant de l’hydrogène moléculaire et de molécules d’hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP). Le télescope spatial Spitzer d’abord baptisé SIRTF (Space Infrared Telescope Facility) est le quatrième satellite de la flotte spatiale de la NASA connue sous le nom de Great Observatories. (W. Reach (SSC/Caltech) et al., JPL, Caltech, NASA)
9 avril 2005
(REPRISE : 19 décembre 2003)
La Tête de Cheval dans la nébuleuse d'Orion. Voir texte du 21 février 2008. (Credit & Copyright: Ryan Steinberg & Family, Adam Block, NOAO, AURA, NSF)
21 mars 2005
La Rivière noire. Voir texte du 3 juin 2008. (Credit & Copyright: Loke Kun Tan (StarryScapes))
9 août 2004
Étoiles et nébuleuse de la constellation de la Couronne australe. Voir texte du 5 juin 2009. (Credit & Copyright: Loke Kun Tan (StarryScapes)
15 juillet 2004
La Tête de Cheval (Barnard 33) est sans aucun doute la nébuleuse obscure la plus connue. Cette nébuleuse fait partie du vaste complexe de gaz et de poussière qu'est la nébuleuse d'Orion. La Tête de Cheval est à environ 1500 années-lumière de la Terre. Elle est particulièrement facile à repérer avec un télescope de taille moyenne, car sa forme obscure est rehaussée par la luminosité de la nébuleuse d'émission IC 434 qui est à l'arrière. La nébuleuse bleue de réflexion que l'on voit en bas à gauche est NGC 2023. La nébuleuse de la Tête de Cheval fait partie d'un nuage plus vaste qui s'étend vers le bas de cette photographie. Cette photo provient du télescope de 3,6 mètres Canada-France-Hawaii qui est situé à Hawaii. (Credit & Copyright: Canada-France-Hawaii Telescope, J.-C. Cuillandre (CFHT), Coelum)
7 octobre 2003
Plusieurs bandes sombres traversent le champ d'étoiles très dense de la constellation de l'Aigle. Les bandes sombres de l'image du jour ont reçu le nom évocateur de nébuleuse E. Cette nébuleuse porte les numéros B142 et B143 dans le catalogue de Edward Emerson Barnard. La nébuleuse E couvre une région dans le ciel semblable à celle de la pleine lune et elle est à environ 2000 années-lumière de nous. Cette nébuleuse est visible avec des jumelles et plus facile à observer pendant les mois d'été depuis l'hémisphère nord de notre planète. Les nébuleuses sombres ou encore nébuleuses obscures portent aussi le nom de nébuleuse d'absorption parce qu'elles bloquent efficacement la lumière des étoiles situées derrière elles. Ces nébuleuses sont habituellement situées dans des nuages moléculaires dont les basses températures permettent à des molécules d'exister. Les basses températures de ces régions favorisent aussi la formation de coquilles plus denses de gaz qui peuvent constituer des noyaux d'effondrement gravitationnel conduisant à la formation de nouvelles étoiles. (Credit & Copyright: Chris Cook)
20 août 2003
Notre Galaxie contient beaucoup de poussière qui trahit habituellement sa présence en bloquant la lumière émise par les astres qui se trouvent derrière elle, créant parfois des formes familières comme la tête d'un cheval. Mais personne ne connait exactement la forme des grains de poussière interstellaire. C'est en étudiant la lumière absorbée, émise et réfléchie par ces grains que les astronomes peuvent déduire de quoi ils sont faits et leur grosseur typique. On sait en tout cas qu'ils sont très différents de la poussière de nos maisons constituée essentiellement de cellules mortes et de fibres. Les grains de poussière interstellaire sont principalement composés de carbone, de silicium et d'oxygène. Ils mesurent en général moins de 0,001 mm. De récentes études indiquent qu'ils ne sont généralement pas de forme sphérique, mais qu'ils ressembleraient plutôt à un fractal. C'est d'ailleurs ce que montre l'image du jour : des composants sphériques de diverses origines représentés par des couleurs différentes s'agglomèrent selon une structure fractale. (Credit & Copyright: E. L. Wright (UCLA))
6 juillet 2003
REPRISE du 9 mai 1999, du 4 janvier 1998 et du 19 novembre 1996
On pourrait lui donner le nom de nébuleuse du doigt d'honneur, mais la communauté astronomique n'ose sans doute pas. De toute façon, ce nuage sombre de gaz et de poussière n'existera plus bientôt, dans quelques millions d'années! La lumière intense de ses étoiles l'aura fait alors disparaître et cet endroit ne sera plus le théâtre de la naissance de nouvelles étoiles. Cette nébuleuse obscure s'est détachée de la grande nébuleuse de la Carène, une pouponnière d'étoiles située à environ 8000 années-lumière de nous. La lumière des jeunes étoiles est rougie par la poussière omniprésente autour d'elles. Cette image aux couleurs étonnantes a été captée par le télescope Hubble en 1999. (Credit: Hubble Heritage Team (STScI/AURA), N. Walborn (STScI) & R. Barbß (La Plata Obs.), NASA)
30 juin 2003
La Tête de Cheval. Voir le texte du 21 février 2008. (Credit & Copyright: Loke Kun Tan (StarryScapes))
29 janvier 2003
Cette créature fantomatique de cette image est nuage de gaz cosmique, donc une nébuleuse, auquel on a donné le nom de globule cométaire. Les globules cométaires sont des nébuleuses obscures caractérisées par une tête de poussière et une queue allongée, forme qui rappelle celle d'une comète. Ces globules sont très souvent des pouponnières d'étoiles. On trouve d'ailleurs souvent dans leur tête de jeunes étoiles. Le globule cométaire CG4 de la photo présente une particularité encore inexpliquée : une grande déchirure dans sa tête. La galaxie à proximité du globule est située énormément plus loin que celui-ci. (Credit & Copyright: Anglo-Australian Observatory, Photograph by David Malin)
13 octobre 2002
REPRISE du 6 décembre 1998
Vous est-il déjà arrivé d'avoir l'impression d'être poursuivi par une mystérieuse forme sombre? Si l'amas ouvert d'étoiles NGC 6520 était conscient, cette impression serait omniprésente. Sur cette image provenant du télescope Canada-France-Hawaii, les nombreuses étoiles bleues de NGC 6520 sont à gauche de la tache sombre au centre. Cette tache sombre est une nébuleuse d'absorption, le nuage moléculaire Barnard 86. Comme ces étoiles sont rapprochées de cette nébuleuse, il est plus que certain qu'elles se sont formées à partir des matériaux de celle-ci. La poussière opaque de cette nébuleuse bloque la lumière des nombreuses étoiles qui seraient visibles à l'arrière plan. La très haute de densité des étoiles que l'on voit sur l'image est simplement la partie centrale de notre galaxie, la Voie lactée. L'amas NGC 6520 fait environ 10 années-lumière de diamètre et il est à quelque 5500 années-lumière de nous en direction du Sagittaire. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT)
22 juillet 2002
La nébuleuse obscure que l'on voit dans le coin gauche de cette photographie est connue sous le nom populaire de nébuleuse de la Pipe. Ces nuages sombres qui ressemblent à la fumée sortant d'une pipe sont constitués de poussière qui absorbe la lumière des étoiles situées en arrière-plan. Ces nuages sombres traversent entièrement les nébuleuses de nuage Rho Ophiuchi sur la droite. L'étoile la plus brillante de la photo est Antarès de la constellation du Scorpion (c'est l'étoile jaunâtre à gauche, juste sous la nébuleuse de la Pipe). Plusieurs autres types de nébuleuses sont aussi visibles sur la photo : des nébuleuses d'émission rouges, des nébuleuses de réflexion bleues et des nébuleuses d'absorption. Les contrastes de cette photo ont été rehaussés numériquement. (Credit & Copyright: Jerry Lodriguss)
26 mai 2002
REPRISE du 5 mars 2000, du 21 juin 1997 et du 28 mai 1996
Ce nuage sombre de poussière et de gaz moléculaire froid visible dans la constellation d'Ophiuchus, aussi nommé le Serpentaire, est la nébuleuse du Serpent, classifiée Barnard 72. Les grains de poussière composés principalement de carbone absorbent la lumière visible qui les chauffe. Ils irradient alors cette chaleur dans l'infrarouge. Cette absorption de la lumière visible cache les étoiles situées à l'arrière. Il ne s'agit donc pas de zones du ciel dépourvues d'étoiles. Les nuages moléculaires comme ceux contenus dans la nébuleuse du Serpent sont le siège de formation de nouvelles étoiles. La nébuleuse du Serpent est à environ 650 années-lumière de la Terre et elle s'étend sur la sphère céleste sur une distance comparable à celle de la pleine lune, soit environ 0,5°. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT)
9 avril 2002
Les astronomes vont à la chasse aux étoiles tapies dans les nébuleuses sombres en utilisant les ondes infrarouges qui traversent plus aisément la poussière que la lumière visible. Ainsi, cette image en fausses couleurs de la nébuleuse de l'Aigle (M16 ou IC 4703 ou encore NGC 6611) a été construite à partir des données recueillies dans le proche infrarouge. Une partie de cette nébuleuse, les «piliers de la création», a été rendue célèbre en 1995 grâce à une image réalisée par le télescope spatial Hubble. Cette région de formation d'étoiles est située à 7000 années-lumière de la Terre. Le contour des piliers en forme de doigt est recouvert de globule de gaz en expansion (EGG, pour Evaporating Gaseous Globules). Le proche infrarouge permet de voir la bordure des nuages sombres, mais le cœur du nuage demeure opaque même à ces longueurs d'onde relativement grandes. Cependant, on peut voir dans le coin supérieur droit sur cette image provenant du télescope Antu, l'un des 4 télescopes du VLT de l'ESO une étoile massive jaune qui passait inaperçue sur les photos de Hubble en lumière visible. Cette très jeune étoile éclaire la petite nébuleuse bleutée traversée d'un ruban sombre juste au-dessus d'elle. À droite de cette étoile, plusieurs autres étoiles moins massives et moins lumineuses étaient aussi invisibles sur les photos de Hubble. Ces étoiles se sont toutes formées récemment à l'intérieur de l'EGG de cette région des piliers. D'autres étoiles sont sûrement en phase de formation en des endroits d'effondrement gravitationnel à l'intérieur des globules, mais un jour ce processus cessera, car les radiations intenses des étoiles qui ont contribué à sculpter les piliers finiront par disperser la matière et les gaz, le réservoir de matériel nécessaire à la naissance d'une étoile. (Credit: Mark McCaughrean and Morten Andersen (AIP), European Southern Observatory)
4 janvier 2002
L'image des piliers de la création réalisée par le télescope Hubble en 1995 est maintenant célèbre. Ces piliers de gaz long de quelques années-lumière sont situés dans la nébuleuse de l'Aigle (M16 ou IC 4703 ou encore NGC 6611). Les trois piliers apparaissent aussi sur cette image à grand champ réalisée par le télescope Antu de l'ESO dans le domaine du proche infrarouge. Les nébuleuses obscures sont plus transparentes à l'infrarouge qu'à la lumière visible. On peut donc voir mieux ce qu'elles renferment et en particulier ses étoiles naissantes. Les étoiles de l'amas NGC 6611 dans le coin supérieur droit produisent des radiations et des vents stellaires qui sculptent les piliers poussiéreux. Les images de Hubble montraient les détails de la surface de piliers, soit au-delà de 70 globules de matière opaque en forme de doit auxquels on a donné le nom de EGG (Evaporating Gaseous Globules). Celles réalisées en infrarouge permettent de voir que près d'une douzaine de globules renferment des étoiles près de leur extrémité. Avec des longueurs d'onde plus grande que l'infrarouge, par exemple en onde radio, on pourrait détecter d'autres étoiles. (Credit: Mark McCaughrean and Morten Andersen (AIP), ESO)
3 janvier 2002
Sans doute parce qu’elle est difficile à voir dans un petit télescope, la nébuleuse de la Tête de Cheval (IC 434 ou encore Barnard 33) a récemment été choisie par un vote des internautes comme cible pour le télescope spatial Hubble. L’image du haut provient d’Hubble et elle a été publiée à l’occasion du 11e anniversaire de l’entrée en fonction du télescope. L’image du bas provient du télescope de 0,9 m installé à l’observatoire de Kitt Peak. On peut mieux admirer sur cette dernière image l’environnement de la nébuleuse, la nébuleuse d’émission IC 434. Les nuages de gaz et de poussière de cet endroit font partie d’un complexe plus vaste situé dans la constellation d’Orion. Cette région de formation d’étoiles est à quelque 1500 années-lumière de nous. La Tête de Cheval est située un peu au sud de Zeta Orionis (Alnitak) l’étoile la plus à l’est de la ceinture du célèbre chasseur mythique. (Credit: (Top) NASA, NOAO, ESA, Hubble Heritage Team (STScI / AURA) (Bottom) T.A. Rector (NOAO/AURA/NSF), Hubble Heritage Team; Copyright)
26 avril 2001
Cette image de ce célèbre nuage cosmique de poussière a été captée dans le domaine de l'infrarouge par le satellite ISO (Infrared Space Observatory) de l'Agence spatiale européenne (ESA). Cette image en fausses couleurs montre la répartition des poussières et des gaz dans la partie de la nébuleuse d'Orion (M42) qui contient la nébuleuse de la Tête de Cheval. En lumière visible, le nuage en forme de tête de cheval est sombre par rapport aux gaz luisants qui l'entourent, mais en infrarouge il est aussi brillant. On peut aussi voir en haut à droite de jeunes étoiles nouvellement formées. Le spot brillant en bas est la nébuleuse de réflexion NGC 2023 constituée d'une grande concentration de gaz et de grains de poussière, région qui est aussi associée à la formation d'étoiles. (ESA/ISO, ISOCAM Team and L. Nordh (Stockholm Observatory) et al.)
24 février 2001
REPRISE du 6 août 1998
La Tête de Cheval. Voir le texte du 7 octobre 2003. (Credit: Arne Henden (US Naval Observatory, Flagstaff) Image Processed by Al Kelly)
29 décembre 2000
La Tête de Cheval. Voir le texte du 21 février 2008. (Credit & Copyright: (AAO), AATB, ROE, UKS Telescope)
27 août 2000
REPRISE : 3 janvier 1999, 25 octobre 1997, 2 octobre 1996 et 25 septembre 1995
Deux nébuleuses de poussière, l'une brillante et l'autre sombre, trônent côte à côte sur cette image captée par le télescope Hubble peu de temps après la mission d'entretien de décembre 1999 (STS-103). La nébuleuse qui brille est NGC 1999 et c'est une nébuleuse de réflexion, elle réfléchit la lumière d'une étoile voisine vers nous. Une nébuleuse d'émission produit sa propre couleur rouge grâce à ses atomes d'hydrogène excités par la lumière des étoiles qu'elle contient, mais la couleur des nébuleuses de réflexion tire vers le bleu parce que ses poussières et ses gaz réfléchissent mieux la lumière bleue des étoiles. La plus célèbre nébuleuse de réflexion est M45 qui réfléchit la lumière des multiples étoiles de l'amas des Pléiades, alors que l'illumination de NGC 1999 provient d'une seule étoile, l'étoile variable V380 Orionis que l'on voit juste à gauche du centre. Le sinistre nuage sombre est en réalité une condensation si épaisse de gaz moléculaire froid et de poussière qu'elle bloque la lumière. Il est placé devant la nébuleuse de réflexion formant ainsi une silhouette fantomatique sur ce fond lumineux. De nouvelles étoiles se formeront sans doute dans ce nuage sombre alors que sa propre gravité continuera de comprimer ses gaz et sa poussière. NGC 1999 est à environ 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation d'Orion, juste au sud de la grande nébuleuse d'Orion (M42). (Credit: Hubble Heritage Team (STScI) and NASA)
2 mars 2000
Le rayonnement ultraviolet intense provenant des étoiles chaudes et massives de cette région de la nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976) a sculpté et comprimé les nuages de poussière et de gaz leur donnant ainsi la forme de globules cométaires. Cette image provient des données captées par le satellite IRAS dans le domaine de l'infrarouge. La poussière cosmique émet des radiations surtout dans l'infrarouge et elle est donc aisément visible sur cette image. La zone brillante de l'image correspond à l'emplacement de l'amas ouvert du Trapèze. Le chapelet des globules indiqués par les flèches est mieux connu sous le nom de nébuleuse de la Tête de Sorcière (IC 2118). Les globules cométaires, des régions interstellaires très vastes de condensation de matière, n'ont en commun avec les comètes que leur forme semblable. Ces régions sont sûrement reliées à des épisodes de naissance d'étoiles dans le nuage moléculaire d'Orion. D'ailleurs, plusieurs autres nuages en forme de comète autre que ceux indiqués par les flèches sont sur cette image. (Credit: David Theil (CASA), IRAS)
24 septembre 1999
Un obscur nuage de poussière prend place dans un champ de la Voie lactée densément peuplé d'étoiles. Répertoriée sous la cote 1-457 par Feitzinger and Stuewe, cette fulgurante nébuleuse obscure est relativement près de nous, à quelque 1000 années-lumière. Le centre de cette nébuleuse est suffisamment dense pour bloquer la lumière des innombrables étoiles de la région centrale de notre galaxie. En plus des grains de poussière, les nébuleuses obscures qui sont abondantes dans le disque de la Voie lactée contiennent des gaz, des matériaux nécessaires à la formation d'étoiles. (Credit: Two Micron All Sky Survey Project (IPAC / U. Mass.))
26 février 1999
Les ondulations sombres visibles sur cette image appartiennent à la nébuleuse du Serpent (Barnard 72) située dans la constellation du Serpentaire. La nébuleuse du Serpent est constituée de plusieurs nuages sombres d'absorption faits de poussière interstellaire. Les grains de poussière interstellaire contiennent surtout du carbone. Ils absorbent la lumière visible qui les réchauffe et, en retour, ils émettent des radiations infrarouges. En absorbant la lumière, les nébuleuses sombres nous cachent les étoiles qui se trouvent à l'arrière d'elles, créant ainsi l'apparence d'un vide sur la sphère céleste. (Credit and Copyright: B. Wallis and R. Provin)
24 août 1997
REPRISE du 11 août 1996
À quelque 1500 années-lumière de nous se trouve une nébuleuse obscure dont la forme nous est très familière. Comment un nuage de poussière peut-il se transformer ainsi en une tête de cheval? Personne ne le sait vraiment. Connue sous le nom de Barnard 33, il s'agit sûrement d'un nuage sombre de poussière qui absorbe la lumière de la brillante nébuleuse (IC 434) située à l'arrière. On pense aussi que la nébuleuse de la Tête de Cheval est située dans une région où naissent des étoiles. Mais les mécanismes à la base de la formation des formes dans l'univers sont souvent mal compris. Peut-être qu'il n'y a aucune explication à chercher pour ce cas. Certaines étoiles donnent naissance à d'immenses quantités de poussière, tandis que d'autres les dispersent allégrement dans l'espace. La tête de cheval de cette nébuleuse est sans doute le résultat assez aléatoire de la disposition de ces étoiles autour d'elle. (Credit and Copyright: Vic Winter and Tom Bisque (ICSTARS))
5 octobre 1996
Un gros nuage noir suit les jeunes étoiles brillantes de l'amas ouvert NGC 6520. Ces étoiles sont nées il y a quelques millions d'années, beaucoup plus récemment que notre étoile le Soleil qui s'est formée il y a environ 4,6 milliards d'années. À droite de cet amas se trouve une nébuleuse d'absorption. Les étoiles de NGC 6520 se sont peut-être formées à partir de la matière de cette nébuleuse. Les poussières de cette nébuleuse bloquent très efficacement la lumière des étoiles situées derrière elle. L'étude des amas ouverts permet de mieux comprendre les processus de formation des étoiles. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board)
25 septembre 1996