Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LA CONQUÊTE DE LA LUNE
![]() |
La planète Terre est suspendue à l'arrière-plan de cet
autoportrait de l'ère spatiale. Ce cliché a été pris par l'atterrisseur
IM-2 Nova-C Athena,
juste après la séparation des étages après son lancement vers la Lune le 26
février. Athena,
un atterrisseur robotisé de grande taille, devrait atterrir le jeudi 6 mars
à Mons Mouton, un
plateau près du pôle Sud de la Lune. Le site d'atterrissage prévu se trouve
dans la partie centrale de l'une des régions d'atterrissage potentielles d'Artemis
III. Athena transporte des
astromobiles et des
expériences dans le cadre du programme
Commercial Lunar Payload Services (CLPS)
de la NASA, notamment une foreuse destinée à explorer le sous-sol lunaire à
la recherche de preuves de la présence d'eau gelée. Il transporte également
un drone propulsif baptisé
Micro Nova Hopper.
Une fois largué sur la surface lunaire, le drone autonome est censé sauter
dans un cratère voisin et envoyer des données scientifiques à
l'atterrisseur. (Image Credit: Intuitive
Machines) |
![]() |
Pour un engin volant, cet assemblage d’apparence
maladroite présente des surfaces angulaires par très aérodynamiques.
Mais,
Challenger, le module
lunaire d’Apollo 17 a
été conçu pour voler dans le vide spatial et non dans l’atmosphère de la
Terre. Cette photographie du module lunaire a été captée depuis le module
de commande America par l’astronaute Ronald
E. Evans. Les petits propulseurs de contrôle sont situés sur le côté du
module lunaire et la grosse cloche de poussée principale est située en
dessous. Le sas permettant
aux astronautes de sortir du module est visible au centre de la photo. La
coupole ronde en haut est une antenne de communication. Ce vaisseau spatial
s’est acquitté parfaitement de sa mission en alunissant avec grâce et en
ramenant Eugene
A Cernan ainsi que Harrison
H. Schmitt dans le module de commande le 14
décembre 1972. Mais où est maintenant Challenger. Son étage de descente
est resté dans
la vallée Taurus-Littrow,
le site
d’alunissage d’Apollo
17. On a laissé tomber vers la Lune l’étage de poussée pour délester le
module de commande en
vue du retour des astronautes sur Terre. Il y a 52 ans maintenant, la
mission Apollo 17 était la sixième et dernière
mission qui a vu des astronautes marcher sur la Lune. (Credit: Apollo
17, NASA (Image Reprocessing: Andy
Saunders)) |
![]() |
Vous n’auriez jamais cru qu’une vue rapprochée des
moteurs d’une fusée produisant quelque 8,8 millions de livres de poussée
pourrait être relaxante. Mais, c’est possible, car vous pourriez avoir une
sensation chaleureuse et confortable en regardant simplement quelques
instants à admirer les
cheminées du moteur d'une fusée de la NASA. En fait, cette vidéo montre
en boucle les moteurs principaux
RS-25
allumés et en marche de la fusée
Space Launch
System, flanqués de propulseurs de fusée à poudre et encadrés par une
cheminée en pierre. La piste audio qui l'accompagne mélange les sons
radicalement atténués des moteurs de fusée qui tirent avec les sons plus
familiers d'un feu de bois brûlant et crépitant. Des éléments d'IA sont
inclus dans la vidéo composée, ainsi qu'une image et un logo de la mission
Artemis I. La mission
sans équipage Artemis I,
vers la Lune et ensuite de retour sur Terre, a été lancée en novembre 2022
sur une fusée Space Launch System. (Image and Video
Credit: NASA) |
![]() |
Vous
devrez utiliser des lunettes
rouge/bleue
pour voir
cette image 3D de la région occidentale de
l’océan des Tempêtes
à la surface de la
Lune.
L’astronaute
Pete Conrad
visitant le vaisseau
Surveyor 3 est la vedette de cette image prise il y a 50 ans en novembre
1969.
Surveyor 3
avait aluni sur la pente intérieure d’un petit cratère environ deux ans et
demi plus tôt, en avril 1967. À l’horizon, au-delà de la paroi du cratère,
on aperçoit
Intrepid,
le
module lunaire
de la mission
Apollo 12. Intrepid avait aluni à moins de 200 mètres de
Surveyor 3, ce qui a évidemment facilité la randonnée de
Pete Conrad. Cette image stéréoscopique a été soigneusement créée à
partir de deux photographies (AS12-48-7133
et AS12-48-7134)
prises à partir de deux positions légèrement différentes, se rapprochant de
la séparation angulaire entre les yeux humains. (Image Credit: NASA, Apollo
12, Alan Bean - Stereo Image Copyright: Kevin Frank) |
![]() |
Environ 12 secondes après le début de cette vidéo,
quelque chose d’étonnant se produit, un lever de Terre! C’est un spectacle
que les humains n’avaient jamais vu. Demain, ce sera le 50e anniversaire de cette
ascension de la Terre au-dessus du limbe de la Lune. Le spectacle a
surpris et émerveillé les astronautes de la mission Apollo 8 qui
se sont immédiatement
empressés de prendre des photos du lever
de Terre produit par leur le déplacement de leur vaisseau autour de la
Lune. Cette
vidéo est une reconstruction moderne de l’évènement que
les astronautes d’Apollo 8 auraient pu filmer s’ils avaient eu une caméra.
Sept mois plus tard, deux des astronautes d’Apollo 11 ont
aluni et marcher sur la surface lunaire. (Image
Credit: NASA, SVS, Apollo
8 Crew; Lead Animator: Ernie
Wright; (USRA); Music: C
Major Prelude by Johann
Sebastian Bach) |
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Le moteur au carburant cryogénique composé de méthane
et d’oxygène liquide qu’on peut appeler méthalox a amorti le contact des jambes d’alunissage de
l’atterrisseur robotique Intuitive Machines Nova-C, comme on peut le voir
sur cette photo à grand angle prise par l’appareil photo à bord de celui-ci.
Après l’alunissage du 22 février, les jambes brisées visibles sur l’image
sont la cause de l’inclinaison de l’atterrisseur qui repose maintenant sur
la surface lunaire. Cependant, la faible inclinaison d’Ulysse sur une
surface en pente permet à cet engin de la taille d’une
cabine téléphonique de collecter de l’énergie solaire et de faire
parvenir à la Terre des images et des données. Le lieu exact où Ulysse
repose près du pôle Sud a été photographié par le satellite LRO (Lunar
Reconnaissance Orbiter) de la NASA. Le drapeau américain offert par la
NASA et visible sur le panneau central de l’atterrisseur a été confectionné
avec du matériel du vol provenant du programme Apollo de 1970.
(Image Credit: Intuitive
Machines) |
![]() |
Le radiotélescope
Murriyang de
l’Observatoire de Parkes du
CSIRO pointe vers la pleine lune de cette image captée depuis la
Nouvelle-Galles du Sud en Australie. Baignée par le clair de lune,
l’antenne parabolique de 64 mètres reçoit actuellement les faibles signaux
d’Odysseus,
la sonde spatiale qui a aluni à
quelque 300 kilomètres du pôle Sud lunaire
le 22 février. C’était le premier alunissage réalisé par la NASA depuis
la mission Apollo 17
en 1972. Cependant, l’inclinaison de la sonde empêche de pointer vers la
Terre son antenne à gain élevé. Heureusement, la très grande sensibilité de
l’antenne de Murriyang a considérablement amélioré la réception des données
expérimentales recueillies par la sonde. Cette antenne de l’observatoire de
Parkes est devenue célèbre dans le monde entier pour avoir retransmis aux
habitants de la Terre d’assister aux
premiers pas de
Neil Armstrong
sur le sol de la Lune lors de la
mission Apollo 11 en
1969. |
![]() |
L’atterrisseur robotique Odysseus de la société aérospatiale
Intuitive
Machines a réalisé le premier alunissage américain sur la Lune depuis la
mission Apollo 17 en
1972. Lancé par une fusée SpaceX le 15 février, l’atterrisseur de la taille
d’une cabine
téléphonique a atteint l’orbite lunaire le 21 février et a aluni à 18 h
23 HE le 22
février. La région où il s’est posé est à environ 300 km au nord du Pôle Sud
près du cratère Malapert S. Odysseus accumule actuellement de l’énergie
solaire et transmet des données au centre de contrôle de la mission
d’Intuitive Machines à Houston. Cette mission marque le premier atterrissage
commercial sans équipage sur la Lune. Avant l'atterrissage, la caméra
d'Odysseus a capturé cette image extrêmement grand-angle (pattes
d'atterrissage visibles à droite) alors qu'il survolait le cratère
Schomberger
à environ 200 kilomètres de son site d'atterrissage. Ulysse se trouvait
encore à environ dix kilomètres au-dessus de la surface lunaire.
(Image Credit: Intuitive
Machines) |
![]() |
Le module lunaire Antares de la mission
Apollo 14 se posait
sur la Lune le 5 février 1971. Vers la fin du séjour, l’astronaute
Ed
Mitchell a pris à travers la fenêtre du module une série de photos de la
surface lunaire. Ces photos ont été assemblées par
Eric Jones,
l’éditeur du «Apollo Lunar Surface
Journal» pour produire cette mosaïque détaillée. Le paysage lunaire est
celui des hautes terres de
Fra
Mauro au nord-ouest du site d’alunissage où les astronautes d’Apollo 14
ont effectué leur
deuxième et
dernière sortie sur le sol lunaire. L’étrange véhicule au bas de
l’image, un genre de pousse-pousse à deux roues,
servait à transporter les divers outils nécessaires pour mener à bien
les
objectifs scientifiques de la mission et les échantillons du sol
recueillis. Au loin en haut de l’image et près de l’horizon, on aperçoit un
gros rocher d’une taille d’environ 1,5 mètre surnommé «Turtle Rock». Dans le
cratère peu profond devant ce rocher, on peut voir la longue poignée blanche
d’un instrument d’échantillonnage projeté là à la manière d’un lanceur de
javelot par Mitchell. Le premier américain à voyager dans l’espace et le
cinquième marcheur lunaire,
Alan Shepard, avait
aussi
utilisé un
fer six à cet endroit pour
frapper deux balles de golf, histoire de s’amuser un peu comme Mitchell
à tester la
faible gravité lunaire. D’ailleurs, la petite sphère blanche visible
sous le «javelot» de Mitchell est l’une des balles utilisées par Shepard.
(Image Credit: Edgar Mitchell, Apollo
14, NASA; Mosaic - Eric
M. Jones) |
![]() |
) Deux nouveaux
atterrisseurs sont
sur la Lune. Il y a près de deux semaines, un premier atterrisseur de la
sonde japonaise SLIM (« Smart Lander for Investigating Moon ») a
déposé deux astromobiles sur le sol lunaire avant qu’elle ne se pose
elle-même. Le plus gros des astromobiles (LEV-1)
est capable de sauter comme une grenouille, alors
LEV-2, le
plus petit de la taille d’une balle de baseball, peut rouler après
s’être séparé du plus gros à la façon d’un
Transformer.
Cette image du l’atterrisseur principal, surnommé Moon Sniper, a été prise
LEV-2. Comme on peut le voir sur l’image, les propulseurs de la sonde sont
dirigés vers le haut. La descente vers le sol lunaire a
connu des
ennuis et c’est ainsi que la sonde dans cette fâcheuse position avec ses
panneaux solaires opposés au Soleil. La
JAXA a alors réduit et adapté l’alimentation électrique de la sonde. Les
atterrisseurs de la mission ont cependant montré que cette technologie
fonctionne, mais ils n’ont pas été conçus pour résister à la nuit lunaire
qui commence demain. (Image Credit & Copyright: JAXA, Takara
Tomy, Sony Co., Doshisha
U.) |
![]() |
Quelle est l’apparence du couple Terre Lune lorsqu’il
est photographié depuis un endroit situé loin de la Lune? Ce duo a déjà été
imagé de beaucoup plus
loin, mais cette nouvelle perspective a été captée par le
vaisseau
Orion du programme
Artemis de la
NASA alors qu’il effectuait une boucle
autour de la Lune. La Lune apparaît plus grande que la Terre sur cette
image, alors que son diamètre est quatre fois plus petit, parce que le
vaisseau Orion était plus près de celle-ci. Artemis II devrait transporter
quatre astronautes autour de la Lune en 2025 et
Artemis III devrait
ramener des humains sur la surface lunaire en 2026. La semaine dernière, le
vaisseau SLIM de la
JAXA lancé depuis le Japon a aluni et
déposé deux rovers
dont l’un est capable de se déplacer sur la surface lunaire par bonds et
l’autre appelé Sora-Q,
plus conventionnel, il roule, mais il est ultra-compact.
(Image Credit: NASA, Artemis
I; Processing: Andy
Saunders) |
![]() |
Sortez vos lunettes bicolores (le rouge à gauche) pour
découvrir une image 3D d’un autre monde. Il y a cinquante ans, le 11
décembre 1972, les deux images (AS17-147-22465,
AS17-147-22466) de cet
anaglyphe ont été captées lors de la mission Apollo 17 par le commandant
Eugene Cernan. En compagnie du Dr Harrison Schmitt, ils étaient alors à bord
du module lunaire Challenger au-dessus du
site d’alunissage
dans la vallée
Taurus-Littrow alors qu’il ne restait qu’une orbite à parcourir avant
cette délicate manœuvre. Près du centre de l’anaglyphe s’élève une grosse
montagne qu’on a surnommée « South Massif ». La vallée Taurus-Littrow est à
gauche de cette montagne. Le module de commande America piloté par Ron Evans
est visible à droite du massif montagneux. Au-delà des montagnes, vers le
limbe lunaire se trouve la
mer de la
Sérénité. (Gene
Cernan, Apollo
17, NASA; Anaglyph by Patrick
Vantuyne) |
![]() |
Le 28 décembre,
c’était le 13e jour du vol de la mission Artemis 1 et le vaisseau
spatial Orion a alors atteint la distance maximale qui le séparait de la
Terre, à plus de 430 000 km de nous dans une orbite rétrograde à presque
70 000 km au-delà de la Lune. Dans
le même champ
de vision, sur cet extrait d’une vidéo du jour 13 de ce vol, la Terre
semble un peu plus petite que son seul satellite naturel
vu depuis Orion.
Aujourd'hui, Orion quittera son
orbite rétrograde. En route pour la Terre, il se dirigera vers
une deuxième poussée d’assistance gravitationnelle par la Lune.
L’amerrissage dans l’océan de son monde natal est prévu pour le 11 décembre.
(Image Credit: NASA, Artemis
1) |
![]() |
Il y a un an, le 16 novembre à 1h 47 HNE,
une fusée a quitté notre planète apportant avec elle le vaisseau spatial
Orion. Il s’agit de la mission
Artemis I, le premier
test intégré des systèmes d’exploration de l’espace lointain de la NASA.
Plus d’une heure
après le décollage du
complexe historique de lancement 39B du centre spatial Kennedy, l’une
des caméras externes d’Orion a capté cette image. Au premier plan, on
voit le moteur et les moteurs auxiliaires du système de manœuvre orbital
d’Orion, au bas du module de service européen. Au-delà de l’une des ailes
solaires de 7 mètres se trouve la magnifique planète d’origine du vaisseau.
Lors de la mission
Artemis I sans équipage qui a duré plus de 25 jours, le vaisseau a
effectué des survols rapprochés de la surface lunaire et atteint une orbite
rétrograde à 70 000 km. Le but de la mission était de tester les capacités
qui vont permettre l’exploration humaine et la Lune et de la planète Mars.
Fort de l’expérience d’Artemis 1, la mission Artemis II devrait après
novembre 2024 transporter un équipage de quatre astronautes autour de la
Lune et les ramener sur Terre. (Image Credit: NASA, Artemis
I) |
![]() |
Cette image de la surface lunaire a été prise par nul
autre que Neil
Armstrong, le premier humain à avoir marché sur la Lune lors de la
mission d'Apollo
11. On voit sur cette photo l'astronaute Buzz Aldrin ainsi que le module
lunaire Eagle. La longue feuille métallique qu'il déploie est un
collecteur de vent solaire qui collectera des particules venant directement
du Soleil. On a ramené cette feuille sur Terre, en plus de roches et
d'échantillons du sol lunaire pour les analyser en laboratoire. (Credit: Apollo
11, NASA (Image
scanned by Kipp Teague)) |
![]() |
Cette image numériquement inversée provient de l’une
des plus célèbres images captées à la surface de la Lune. Après l’alunissage
d’Apollo 11 en 1969, plusieurs photographies furent immédiatement réalisées,
dont la photo
emblématique de Buzz
Aldrin prise par Neil
Armstrong. La photo
originale montrait non seulement la désolation
magnifique d’un monde
inconnu, mais aussi l’image d’Armstrong dans la visière incurvée
d’Aldrin. Un petit tour de magie de la techno numérique moderne et on
inverse la distorsion sphérique de l’image du Casque d’Aldrin. Le résultat
du traitement de la célèbre
image, c’est maintenant Armstrong que l’on voit comme si on était à la
place d’Aldrin. On peut donc affirmer que cette
image est un selfie lunaire datant de cinq décennies. L’image originale
dans la visière est reproduite à gauche, alors que l’image floue de la Terre
est dans le ciel lunaire à droite. Le pied d’alunissage du module
lunaire Eagle enveloppé d’aluminium est bien visible. Des préparatifs
pour envoyer des humains sur la Lune dans
les prochaines
années sont en cours. Il s’agit, entre autres, du programme
Artemis, une collaboration
internationale dirigée par la NASA. (Image
Credit: NASA, Apollo
11, Neil
Armstrong; Processing: Michael
Ranger) |
![]() |
Les oiseaux ne volent pas aussi haut, les avions ne se
déplacent pas aussi rapidement et la Statue de la Liberté est plus légère.
Aucune espèce autre que les
humains
ne peut comprendre ce qui se passe. Les humains du
millénaire dernier
(du siècle dernier même) ne le pourraient pas plus. Le lancement d’une
fusée vers l’espace est un événement qui inspire la crainte et qui défit
toute description. Cette photo captée la semaine dernière nous montre les
premiers instants du vol de la fusée
LVM3 de l’agence
spatiale indienne dans le ciel
centre
spatial Satish-Dhawan situé sur l’île de
Sriharikota. D’une
masse initiale de plus de 600
tonnes, la gigantesque fusée a soulevé l’énorme
sonde Chandrayaan-3
(3,9 tonnes) du sol de notre chère planète. La mission Chandrayaan-3 devrait
atteindre la Lune à la fin du mois d’aout et
faire alunir un
astromobile près du
pôle Sud lunaire. Les
fusées à
destination de l’espace sont maintenant lancées depuis la Terre
tous les
quelques jours. (Image Credit & Copyright: Sruthi
Suresh (Space Group) |
![]() |
Cette magnifique photographie
nous montre un croissant ensoleillé de notre
splendide planète
sur le fond noir de l’espace. Vue de l’espace, la
Terre peut sembler
petite et comme sur une
photo télescopique
d’une planète lointaine, le champ de cette image montre la totalité de son
horizon. Par comparaison, les astronautes à bord de la Station spatiale
internationale contemplent des portions de la Terre beaucoup plus petite,
car en orbite basse et faisant le tour du globe en 90 minutes, ils peuvent
voir les océans, les nuages et les continents
défiés sous eux avec
l’arc partiel de la sphère terrestre au loin. Cependant,
cette photographie restaurée
numériquement nous présente une vue de la Terre que seules 24 personnes
ont pu admirer. Ce sont les
astronautes des missions Apollo qui ont fait un aller-retour à la Lune
entre 1968 et 1972. La photo d’origine (AS17-152-23420)
a été prise le 17 décembre 1972 par l’équipage d’Apollo 17. Pour l’instant,
il s’agit de la dernière photographie prise par un humain depuis un autre
astre du système solaire. (Image Credit: Apollo
17, NASA; Restoration - Toby
Ord) |
![]() |
Prenez vos lunettes bicolores (rouge à gauche et bleu à
droite) pour
admirer ce paysage tridimensionnel de la vallée lunaire Taurus-Littrow.
Cet anaglyphe met
en vedette le rover
lunaire de la mission Apollo 17,
le module
lunaire et plusieurs collines au loin. Parce qu'on allait être en mesure
de regarder depuis
la Terre le décollage du module
lunaire grâce à la caméra du rover, l'endroit
où il était garé était aussi connu sous le nom du site VIP. En décembre
1972, les astronautes de la mission Apollo 17, Eugene
Cernan et Harrison
Schmitt, ont passé 75 heures sur la surface de la Lune pendant que leur
collègue Ronald
Evans était en orbite
au-dessus de leur tête. L'équipage a ramené 110 kg de roches et
d'échantillons de sol de la Lune, plus que n'importe quelle autre mission.
Cernan et Schmitt sont encore les derniers hommes à avoir foulé le sol
lunaire. (Image Credit: Gene
Cernan, Apollo
17, NASA;
Anaglyph by Erik
van Meijgaarden) |
![]() |
Pourquoi le sol de la Lune est-il
recouvert de tant de poussière? En effet, sans érosion éolienne ou par
la pluie, il est étonnant de
constater que le sol lunaire est si poussiéreux. Sur la Lune, une longue
période de bombardement du sol par des
micrométéorites a
créé une couche de poussière que l'on a nommée
régolithe. Le régolithe
lunaire pourrait devenir une aubaine scientifique et
commerciale.
Mais pour l'équipement des astronautes des missions Apollo, cette fine
poussière qui s'infiltrait partout et qui recouvrait toutes les surfaces
constituait un sérieux problème. C'est pour se protéger des projections de
poussière que les astronautes
d'Apollo 17,
Harrison Schmitt et Eugene Cernan, ont dû réparer l'un des garde-boue de
leur astromobile en utilisant du carton, une pince et du ruban adhésif en
toile (communément appelé du duct tape en Amérique du Nord).
(Credit:
Apollo 17, NASA) |
![]() |
Le 28 décembre,
c’était le 13e jour du vol de la mission Artemis 1 et le
vaisseau spatial Orion a alors atteint la distance maximale qui le séparait
de la Terre, à plus de 430 000 km de nous dans une orbite rétrograde à
presque 70 000 km au-delà de la Lune. Dans
le même champ
de vision, sur cet extrait d’une vidéo du jour 13 de ce vol, la Terre
semble un peu plus petite que son seul satellite naturel
vu depuis Orion.
Aujourd'hui, Orion quittera son
orbite rétrograde. En route pour la Terre, il se dirigera vers
une deuxième poussée d’assistance gravitationnelle par la Lune.
L’amerrissage dans l’océan de son monde natal est prévu pour le 11 décembre.
(Image Credit: NASA, Artemis
1) |
![]() |
Peu après que
cette photo ait été captée, huit milliards de terriens ont disparu à
l’arrière de la Lune. Prise
le sixième jour de la mission
Artemis 1, soit le 21
novembre, la Terre est passée à l’arrière du disque lunaire et elle est
ainsi devenue invisible pour les
caméras externes du vaisseau Orion alors qu’il se dirigeait vers un vol
motorisé à moins de 130 kilomètres de
notre seul satellite naturel. Cette manœuvre, dite
d’assistance gravitationnelle, augmentera considérablement la vitesse
d’Orion afin de le propulser sur une
orbite rétrograde lointaine à 92 000 km de la Lune,
rétrograde parce qu’Orion orbitera dans le sens contraire de l’orbite de
la Lune autour de la Terre. Orion devrait atteindre cette orbite le vendredi
25 novembre. Cette
orbite permettra à Orion d’atteindre la distance maximale qui le
séparera de la Terre, plus de 400 000 km, le 28 novembre, excédant ainsi le
précédent record établi par
Apollo 13 pour des
engins spatiaux conçu pour transporter des humains hors de notre planète.
(Image Credit: NASA, Artemis
1) |
![]() |
Lorsque le vaisseau spatial
Orion
de la mission Artemis 1
survolera la
Lune en actionnant ses propulseurs le 21 novembre, les habitants de la
Terre verront la Lune dans la
phase de croissant décroissant. Orion s’approchera à 130 kilomètres de
la surface lunaire pour ensuite être propulsé grâce à l’assistance
gravitationnelle de la Lune sur une orbite de 70 000 km. Cependant, le 16
novembre après minuit lors du lancement de la fusée la lune était près de
l’horizon et à son dernier quartier. Cette image des moteurs de la fusée «
Space Launch System » (SLS) en pleine action et des quatre moteurs d’Orion
a été captée dans le ciel du
centre
spatial Kennedy. Le limbe dentelé de la lune provient des ondes de
pression générées par les gaz éjectés de la fusée qui modifient l’indice de
réfraction de l’air le long de la ligne de visée de
l’appareil photo.
Note : la fusée SLS des missions Artémis est utilisée pour lancer les
vaisseaux Orion sur une trajectoire les conduisant à la Lune
(Image Credit & Copyright: John
Kraus) |
![]() |
Le 16 novembre à 1 h 47 HNE, on a
procédé au lancement d’une
fusée transportant le vaisseau spatial
Orion
pour la mission Artémis 1.
C’était le premier test des systèmes d’exploration de l’espace lointain
effectué par la NASA. Plus d’une heure après avoir quitté le
complexe historique de lancement 39B, l’une des caméras externes d’Orion
a capté cette image depuis
l’espace.
Au premier plan, nous voyons le moteur du système de manœuvre orbital
d’Orion et ses moteurs auxiliaires à la base du module de service européen.
En bas de l’un des panneaux solaires se trouve la magnifique planète
d’origine du vaisseau spatial.
La mission Artemis 1
durera près de quatre semaines et elle permettra d’étudier les capacités
d’exploration de la Lune ainsi que de la planète Mars. Le vaisseau spatial
sans équipage devrait survoler la Lune le 21 novembre lors d’une approche de
la surface lunaire pour ensuite se placer sur une
orbite rétrograde à 70 000 km de la Lune. (Image
Credit: NASA, Artemis
1) |
![]() |
Cet
anaglyphe 3D du module
lunaire Eagle a été construite à partir des photos
AS11-44-6633 et
AS11-44-6634 prises par l’astronaute Michael Collins lors de la mission
Apollo 11
en 1969. On voit le module lunaire surnommé The Eagle s’élevant pour
s’arrimer au module de commande en orbite lunaire le 21 juillet. À bord
d’Eagle se trouvaient Neil Armstrong et Buzz Aldrin, les deux premiers
humains à avoir marché
sur la Lune. La zone sombre située près du limbe lunaire est
Mare Smythii.
Juste au-dessus de l’horizon se profile une portion du disque de notre belle
planète. (Credit: Apollo 11,
NASA - Stereo Image
Copyright: John Kaufmann (ALSJ)) |
![]() |
Il y
a cinquante ans, le 20 avril 1972,
le module lunaire Orion de la
mission
Apollo 16 a aluni dans les
hauts plateaux Descartes situés au
centre-sud de la face visible de la
Lune. Pendant que l’astronaute
Ken
Mattingly était dans le module de
commande et de service Casper en
orbite lunaire, Orion transportait
John Young et
Charles Duke sur la surface de notre unique satellite
naturel. Les deux astronautes ont séjourné presque
trois
journées sur la Lune. Ce panorama a été
réalisé en utilisant des photos
(AS16-117-18814 à AS16-117-18820) prises vers
la fin de leur
troisième et dernière sortie. On peut
voir sur l’image le module lunaire au loin et en avant-plan le
rover
électrique. Duke actionnait la caméra pendant que
Young dirigeait l’antenne de communication en direction de la
planète
Terre. (Image Credit: Apollo
16, NASA; Panorama Assembly: Mike
Constantine) |
![]() |
Oh my God! Look at that picture over there! Here's the
Earth coming up. Wow is that pretty!" (Oh mon Dieu, regardez cette image
là-bas! La Terre se lève. Quelle est jolie!) Peu de temps après ces paroles
prononcées il y a plus de 50 ans, l’une des plus célèbres
images de l’histoire de l’exploration spatiale a été captée depuis un
engin en orbite autour de la Lune.
Maintenant connue sous le nom de «Lever
de Terre» (Earthrise), cette image emblématique prise par l’équipage d’Apollo 8 montre
la Terre qui se lève au-dessus du limbe de la Lune. Cependant, cette image
bien connue est en réalité la deuxième photo captée d’un lever de Terre
au-dessus du limbe lunaire, mais c’était la première en couleur. Avec la
puissance moderne des ordinateurs, la première image d’un lever de Terre a
été rematricée pour présenter la même résolution et les mêmes couleurs que
les trois premières images prises
par les astronautes d’Apollo 8. Cette image est un gros plan du spectacle
qui s’offrait à Bill
Anders lorsqu’il s’est exclamé «Wow is that pretty!». L’image
en noir et blanc tout aussi historique mentionnée plus haut avait été captée
deux années plus tôt par la sonde Lunar
Orbiter 1. (Image Credit: NASA, Apollo
8 Crew, Bill
Anders; Processing and License:
Jim Weigang) |
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Après le plus célèbre voyage des temps modernes, ils
sont rentrés à la maison. Après avoir démontré que
l’humanité était
capable de voyager au-delà des limites de la
Terre,
Neil
Armstrong et Buzz
Aldrin, les premiers humains à marcher sur un autre monde, ont embarqué
à bord du
module lunaire (LEM)
pour aller rejoindre Michael
Collins dans le
module de commande et de service (CSM).
Cette
image a été captée le 21 juillet 1969
par Collins et elle a
été récemment restaurée numériquement.
On peut voir le LEM qui approchait CSM avec la Lune en dessous et la
Terre au loin. La
zone sombre de la surface lunaire est la
mer Smyth qui est
située juste sous l’équateur sur la bordure orientale de la
face visible
de la Lune. On dit de cette image historique que chaque personne sauf
une était devant l’appareil photo. (Image Credit: NASA, Apollo
11; Restoration - Toby Ord) |
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En quittant l’orbite lunaire
le 9 février 1971,
l’équipage d’Apollo 14
a assisté à
ce
lever de Terre depuis le module de commande
Kitty Hawk. Alors que
le croissant ensoleillé de la Terre trônait au-dessus de l’horizon, le
terrain fortement cratérisé à l’avant plan se trouvait le long de la face
cachée de la Lune. L’équipage en orbite lunaire pouvait évidemment voir la
Terre se coucher et se lever, mais celle-ci était immobile dans le ciel de
la Lune au-dessus de la formation géologique Fra Mauro où le site
d’alunissage d’Apollo 14 se trouvait. Parmi les
roches
rapportées sur Terre par la mission, il y a une grosse roche de 9,1 kg
surnommé Big Bertha. On a déterminé que celle-ci contenait probablement un
fragment de météorite provenant de la Terre. Pendant toute la mission
d’Apollo 14, il y avait à l’intérieur du module Kitty Hawk un bidon
contenant de 400 à 500 graines de plusieurs espèces d’arbre. On voulait
déterminer les effets de l’espace sur ces semences. Ces graines ont été
ensemencées et on peut aujourd’hui admirer les arbres «Moon
Tree» dans des
jardins de plusieurs pays.(Image
Credit Apollo
14, NASA, JSC, ASU (Image
Reprocessing: Andy Saunders)) |
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Est-ce que la plus ancienne roche de la Terre a été
trouvée sur la Lune? C’est fort probable. L’histoire commence avec la
mission lunaire
Apollo 14.
L’échantillon lunaire
14321 est une
grosse roche trouvée dans le
cratère Cone par
l’astronaute
Alan Shepard. Lorsqu’on a analysé cette roche, on a trouvé que l’un de
ses fragments correspondait mieux aux roches terrestres que les autres
roches lunaires. Plus étonnant encore, l’âge de
cette partie de la roche a récemment été évalué à
quatre milliards d’années,
ce qui en ferait, à l’intérieur des
incertitudes
de la mesure, la plus
vieille roche
terrestre découverte à ce jour. Selon l’hypothèse la plus en vogue,
l’impact d’une ancienne comète ou d’un météore aurait expulsé des roches de
la Terre dans le système solaire et quelques-unes seraient retombées sur la
Lune. L’impact aurait liquéfié le sol lunaire et les roches terrestres
auraient été incorporées à des roches lunaires lors de la solidification.
Cette vidéo nous montre une
analyse interne de la
roche 14321 réalisée avec des
rayons X. Cette analyse
a montré que plusieurs sections de cette roche présentent des compositions
chimiques nettement différentes. On continue, même après près cinq décennies
à étudier les roches
lunaires ramenées sur Terre par le
programme Apollo
afin d’en apprendre davantage sur l’histoire géologique de la Lune et de la
Terre ainsi que sur la
formation du système solaire. Ce vendredi sera le
50e anniversaire de
l’alunissage d’Apollo 14 sur la
Lune. (Video Credit: NASA, Astromaterials
3D, Erika
Blumenfeld et al.) |
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Les étoiles familières du ciel nordique brillent sur
cette photographie prise aux premières heures du 17 décembre dernier depuis
les environs de Zhangye,
une ville chinoise de la province de
Gansu près de la frontière
de la
Mongolie-Intérieure. Cet
instantané a capté par chance un
bolide qui traversait le
ciel près de la constellation d’Orion. La tache jaunâtre à droite du trait
lumineux laissé par le bolide est la planète Mars. La trace du bolide passe
aussi au milieu des étoiles jumelles des Gémeaux,
Castor et
Pollux, près du
sommet de l’image. Le passage de ce bolide dans l'atmosphère a eu lieu à peu
près au même moment que celui de la rentrée de la capsule de la mission
Chang'e 5. La capsule
de retour a été récupérée avec succès après son atterrissage en
Mongolie-Intérieure. Elle avait à son bord environ deux kilogrammes de
matériau lunaire recueilli près de la région de
Mons Rümker dans
l’océan de
Tempêtes. On croit que cet échantillon contient du matériel relativement
jeune. Lancée le 23
novembre, la mission Chang’e 5 est la première à ramener un échantillon du
sol lunaire depuis la mission
Luna 24 de l’Union
soviétique en 1976. (Image Credit & Copyright: Zhuoxiao
Wang) |
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Mons Rümker est un complexe de dômes volcaniques dont le diamètre est de
70 km. Il s’élève à quelque 1100 mètres au-dessus de la vaste plaine lisse
de l’océan des
Tempêtes. Le jour s’est levé sur cette région à la fin du mois dernier.
Le terminateur lunaire, c'est-à-dire la ligne de démarcation entre la nuit
et le jour, traverse en diagonale la gauche de cette image télescopique qui
a été réalisée le 27 novembre alors que la Lune se présentait en
gibbeuse croissante.
Le site d’alunissage de la mission chinoise
Chang’e 5 est aussi
dans le cadre de cette image. La combinaison
atterrisseur et module de remontée s’est posée sur la surface lunaire
dans une région à droite du centre et au nord des dômes de Mons Rümker le 1er
décembre. Le 3 décembre, le module de remontée a quitté l’océan des Tempêtes
transportant à son bord deux kilogrammes de matériel lunaire qu’il va
ramener sur la Terre. (Image Credit & Copyright: Jean-Yves
Letellier) |
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Cette fusée Longue Marche 5 a décollé de la
base
de lancement de Wenchang dans la province méridionale chinoise de
Hainan le 24 novembre à
4 h 30 heure locale pour la
mission lunaire Chang’e-5. Le nom de cette mission vient de l’ancienne
déesse chinoise de la Lune.
L’objectif de la mission
est de recueillir deux kilogrammes de matériau lunaire pour le ramener sur
la Terre. C’est la première mission robotique de collecte d’échantillons de
la Lune depuis la mission
Luna 24 de
l’Union soviétique en 1976.
La cible d’alunissage de l’atterrisseur de Chang’e 5 est dans
l’océan des
Tempêtes. Cette plaine volcanique lisse a aussi été explorée lors de la
mission Apollo 12 en
1969. L’atterrisseur de la mission est alimenté par l’énergie solaire et on
prévoit le faire travailler pendant la journée lunaire qui durera à cet
emplacement environ deux semaines à partir du 27 novembre. Une capsule avec
l’échantillon lunaire devrait revenir sur Terre à la mi-décembre.
(Image Credit & Copyright: Jeff
Dai (TWAN)) |
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Et
si le seul moyen de retourner sur Terre était
de contourner la face cache de la Lune? C’était le dilemme auquel
faisait face la NASA en 1970 alors qu’elle tentait de trouver un moyen de
rapatrier
l’équipage d’Apollo 13 à bord de leur
vaisseau spatial
endommagé. Au beau milieu de leur
dangereux périple,
l’équipage a pu voir de spectaculaires paysages de la face cachée de la
Lune, mais cette dernière bloquait les communications avec le
centre de contrôle de la NASA. On a maintenant recréé numériquement ce
qu’ils ont vu grâce à des photographies prises par la sonde
LRO
(Lunar
Reconnaissance Orbiter).
La vidéo commence par montrer la Terre qui disparait derrière le limbe
lunaire. Huit minutes plus tard, le
Soleil
se lève du côté opposé et commence à éclairer la surface
fortement cratérisée
de la face
cachée. Les communications radio ont seulement été rétablies quelques
minutes plus tard, alors que le
croissant de la Terre
leur est réapparu. Grâce à la gravité de la Lune et aux travaux des
nombreux ingénieurs et scientifiques de la NASA, Apollo 13
ouvrit ses parachutes
quelques jours plus tard et
a amerri en toute sécurité dans
l’océan Pacifique.
(Video Credit: NASA,
LRO; Data Visualization:
Ernie Wright (USRA); Video
Production & Editing:
David
Ladd (USRA); Music: Visions of
Grandeur, Universal
Production Music,
Fredrick Wiedmann) |
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En
quittant l’orbite lunaire
le 9 février 1971,
l’équipage
d’Apollo 14
a assisté à
ce lever de Terre
depuis le module de commande
Kitty Hawk.
Alors que le croissant ensoleillé de la Terre trônait au-dessus de
l’horizon, le terrain fortement cratérisé à l’avant plan se trouvait le long
de la face cachée de la Lune. L’équipage en orbite lunaire pouvait
évidemment voir la Terre se coucher et se lever, mais celle-ci était
immobile dans le ciel de la Lune au-dessus de la formation géologique Fra
Mauro où le site d’alunissage d’Apollo 14 se trouvait. Parmi les
roches rapportées sur
Terre par la
mission, il y a une grosse roche de 9,1 kg surnommé Big Bertha. On a
déterminé que celle-ci contenait probablement un
fragment de météorite
provenant de la Terre.
(Image Credit Apollo
14, NASA, JSC, ASU (Image
Reprocessing: Andy Saunders)) |
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Vous
devrez utiliser des lunettes rouge/bleue pour voir
cette image
3D d'un autre monde. Les deux photos (AS17-147-22465
et AS17-147-22466)
qui ont servi à réaliser cet anaglyphe ont été captées par
Eugene Cernan
le 11 décembre 1972, le commandant de la mission
Apollo 17,
alors que le
module lunaire Challenger
effectuait la dernière orbite avant la descente vers le
sol lunaire. Le module était alors juste au-dessus de son
site d'alunissage
dans la
vallée
Taurus-Littrow.
Harrison Schmitt
était l'autre passager du module lunaire.
La pente large éclairée de la formation appelée «South
Massif»
s'élève au milieu de cette image au-dessus du plancher sombre de
Taurus-Littrow
à gauche.
Mare Serenitatis
(la
mer de la Sérénité)
est à l'arrière des montagnes, vers le limbe lunaire. On peut voir le
module de commande
America à l'avant-plan de cette image devant le South
Massif. Ce module était piloté par
Ron Evans.
Mentionnons également que Cernan et Harrison ont été à ce jour les deux
derniers humains à marcher sur le sol lunaire. (Image
Credit:
Gene Cernan,
Apollo 17,
NASA;
Anaglyph by
Patrick Vantuyne) |
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Cette photographie
captée il y a 50 ans mérite-t-elle la mention d’œuvre d’art? Lors de la
mission Apollo 12,
l’astronaute
Charles « Pete » Conrad a réalisé cette image alors qu’il surveillait
les activités de collecte d’échantillons du sol lunaire effectuées par
Alan Bean dans
l’océan des
Tempêtes.
Cette image est à la fois
artistique et étonnante.
L’environnement hostile de l’océan lunaire
visible dans la visière du casque de Bean est accompagné d’une réflexion
parfaite de Conrad et de
l’horizon. Des œuvres de photojournalistes qui voulaient illustrer la
condition humaine sur
notre planète,
comme celles de Lewis H.
Hines réalisées à
New York au début de 20e siècle ou encore celles de
Margaret
Bourke-White, sont
considérées comme de l’art. Il pourrait en être de même pour de
nombreuses images
d’astronomie et
d’exploration spatiale que l’on peut appréciées pour leurs attraits
artistiques et
esthétiques.
(Image Credit: NASA, Apollo
12, Charles
Conrad) 24 novembre 2019 |
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Le
25 mai 1961, le président des
États-Unis John Kennedy annonçait l’objectif de poser des astronautes
sur le sol lunaire avant la fin de la décennie. Le 9 novembre 1967, cette
fusée
Saturn V était prête pour le premier lancement d’essai complet de ses
capacités à l’occasion de la mission
Apollo 4. Le développement de
Saturn V avait été dirigé par le pionnier des fusées,
Wernher von Braun.
Les trois étages de
Saturn V s’élèvent sur plus de 110 mètres, une hauteur comparable à
celle d’un édifice de 36 étages. Le premier étage disposait d’un groupe de
cinq moteurs alimentés par de l’oxygène liquide et par du
kérosène capable de
générer une poussée de 3500 tonnes propulsant ainsi la fusée pendant les 67
premiers kilomètres de l’ascension. Les fusées géantes
Saturn V ont réussi à lancer
neuf missions Apollo sur
la Lune et six autres missions
d’alunissage.
Des hommes ont pour la
première fois marché sur la Lune le 20 juillet 1969 lors de la mission
Apollo 11,
atteignant ainsi l’ambitieux objectif du
président
Kennedy.
(Image
Credit: NASA) 9 novembre 2019 |
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Le 22 juillet, cette fusée GSLV-III (Geosynchronous Satellite Launch Vehicle Mark III) est disparue dans les nuages peu après la prise de cette photographie. Lancée depuis le centre spatial Satish-Dhawan en Inde, la fusée transportait la sonde spatiale Chandrayaan 2 vers une orbite terrestre. L’orbiteur, l’atterrisseur et le rover de la sonde se rendront à la Lune, mais dans les prochaines semaines la sonde effectuera une série de manœuvres la plaçant sur des orbites de plus en plus haute. On envisage de la placer en orbite lunaire au début de septembre. Transportant un rover à énergie solaire, l’atterrisseur devrait se séparer de la sonde et tenter d’alunir en douceur de façon autonome à de hautes latitudes près du Pôle Sud. Il devrait arriver sur la Lune le 7 septembre au début d’une journée lunaire qui dure deux semaines. (Image Credit & Copyright: Neeraj Ladia) 27 juillet 2019 |
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Eh oui, il se produit de fréquents tremblements de Lune. D’où viennent-ils? Une analyse récente des secousses sismiques enregistrées par les sismographes laissés sur la Lune lors des missions Apollo a révélé que l’hypocentre d’un nombre étonnant de séismes est situé dans les 100 premiers kilomètres de la croûte lunaire. Entre 1972 et 1977, 62 séismes lunaires importants ont été enregistrés. Plusieurs d’entre eux étaient aussi puissants que ceux de la Terre et ils auraient pu déplacer des meubles dans un appartement lunaire. Ils ont provoqué des vibrations de la croûte rocheuse de la Lune pendant plusieurs minutes. Sur Terre, les séismes durent moins longtemps parce la croûte est moins rigide que celle de la Lune ; elle absorbe ainsi l’énergie plus rapidement. L’origine de ces séismes reste inconnue. On pense qu’ils pourraient provenir de l’effondrement de failles souterraines. Peu importe la source de ceux-ci, on devra en tenir compte lorsqu’on érigera des bâtiments sur la Lune. Sur la photo prise il y a 50 ans aujourd’hui, l’astronaute Buzz Aldrin, d’Apollo 11, se tenait à côté d’un sismographe lunaire regarant vers le module lunaire. (Credit: Neil Armstrong, Apollo 11 Crew, GRIN, NASA) 21 juillet 2019 REPRISE de l’image 10 octobre 2010 |
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Avez-vous vu un panorama d’un autre monde récemment? Réalisé à partir des images, celui-ci nous montre la désolation magnifique du site d’alunissage d’Apollo 11 dans la mer de la Tranquilité. Les images ont été prises par Neil Armstrong depuis la fenêtre du module lunaire Eagle il y a 50 ans, peu après l’alunissage le 20 juillet 1969. L’image à l’extrême gauche (AS11-37-5449) du panorama est la première photo prise par un humain sur un autre monde. Au premier plan à gauche, on aperçoit les tuyères de propulsion, tandis qu’à droite on voit l’ombre du module Eagle. Pour vous donner une idée de l’échelle de cette image, le diamètre du grand cratère peu profond à droite est de 12 mètres. Les images prises depuis les fenêtres du module lunaire environ une heure et demie après l’alunissage et avant de marcher sur le sol de la Lune étaient destinées à reconnaître initialement le site au cas où un départ anticipé aurait été nécessaire. (Image Credit: Neil Armstrong, Apollo 11, NASA) 20 juillet 2019 |
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Le 20 juillet 1969, le module lunaire Eagle s’est posé sans encombre sur la Lune. Il a aluni près du coin sud-ouest de la Mare Tranquillitatis, une mer lunaire visible de la Terre. Le site d’alunissage a d’ailleurs été appelé «Tranquility Base». Ce panorama de la base a été réalisé à partir de photos historiques prises depuis la surface lunaire. À l’extrême gauche, on aperçoit l’ombre allongée de l’astronaute Neil Armstrong qui avait le Soleil dans le dos et le module Eagle immobile au sol à environ 60 m de là (AS11-40-5961). Armstrong se tenait près du bord de Little West, un petit cratère de 30 mètres de diamètres à droite de l’image (AS11-40-5954). On voit aussi sur l’image le haut de l’appareil photo qui servait à prendre de gros plans stéréoscopiques de la surface lunaire. (Image Credit: Neil Armstrong, Apollo 11, NASA) 19 juillet 2019 |
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On n’avait jamais fait cela auparavant. Mais avec les mots «You’re go for landing» il y a 50 ans ce samedi, les astronautes Aldrin et Armstrong de la mission Apollo 11 ont reçu le feu vert pour le premier essai dans l’histoire de l’exploration spatiale. Dans les quelques minutes qui suivront, plusieurs événements imprévus se produiront, un terrain recouvert de rochers et la pente trop inclinée d’un cratère, impossible d’alunir en ces endroits. Alors que le carburant diminuait, Armstrong a manœuvré avec calme le module lunaire Eagle pour rechercher un endroit plat sans obstacle pour alunir. Avec seulement quelques secondes de carburant restant et avec l’aide d’Aldrin assisté du contrôle de mission fournissant les données, Armstrong a finalement trouvé un endroit sûr et il a posé le module sur la surface de la Lune. Plusieurs personnes sur Terre qui suivait l’événement en direct à la radio ont ressenti un grand soulagement et une grande fierté en entendant la phrase «The Eagle has landed», sachant que les humains étaient pour la première fois sur la Lune. Ce film de la descente du module lunaire réunit deux sources audio et une source vidéo semblable à ce que les astronautes ont vu, ainsi que les sous-titres des dialogues et des fenêtres de données, dont l’inclinaison et l’altitude du module. Le film se termine par le panorama de la surface lunaire qui était visible autour du module Eagle. Quelques heures plus tard, des centaines de millions de personnes sur Terre, réunies en une seule espèce, regardaient des hommes marcher sur la Lune. (Video Credit: NASA, Apollo Flight Journal Compilation & Copyright: W. David Woods) 17 juillet 2019 |
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Tout le monde avait vu la Lune, mais personne n’avait été là. Il y a 50 ans aujourd’hui, de nombreux humains de la planète Terre observaient avec émerveillement une puissante fusée Saturn V qui devait transporter trois cosmonautes vers la Lune. Concernant ce vol spatial, certains pensaient que toute cette machinerie était si complexe et qu’il y avait tant de choses à régler pour que ce soit un succès, et qu’en conséquence la mission Apollo 11 finirait par devenir une autre répétition générale pour une future mission d’alunissage. Mais, sur la Lune, ils sont allés! Cette vidéo commence pour montrer les astronautes Buzz Aldrin, Neil Armstrong et Michael Collins se dirigeant vers la fusée en attente. De nombreux humains ont regardé en direct et à la télévision le décollage de la grande et puissante fusée Saturn V depuis Cap Canaveral en Floride. Les événements qui se sont déroulés les jours suivants, dont la célèbre et incroyable marche sur la lune il y aura 50 ans ce samedi, resteront à jamais graver dans l’histoire de l’humanité et constitueront une démonstration inégalée de son ingéniosité. En de nombreux endroits sur Terre, on prévoit des célébrations pour marquer le 50e anniversaire des premiers humains à avoir foulé le sol de la Lune. (Video Credit: NASA) 16 juillet 2019 |
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Cela se passait en 1971, il y a bientôt 50 ans. L’astronaute David Scott de la mission Apollo 12 a placé un instrument pour mesurer la température du sous-sol de la Lune. L’instrument au premier plan qui ressemble au robot R2D2 est un dispositif conçu pour détecter les particules solaires à haute énergie. Les auteurs de l’APOD essaient de faire croire à leurs lecteurs que Scott jouait au foot avec le robot, sans grand succès, car nous savons tous que c’est le 1er avril aujourd’hui. (Image Credit: NASA, Apollo 15 Team) |
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Le 3 janvier, l’atterrisseur de la sonde spatiale chinoise
Chang'e-4 a réussi le
premier alunissage de l'histoire spatiale sur la
face cachée
de la Lune à l’intérieur du cratère
Von
Kármán.
Cette image a évidemment été captée par un appareil photo à bord de
l’atterrisseur. Elle nous montre le rover à six roues nommé
Yutu 2 (lapin
de jade) au bas de la rampe de débarquement alors qu’il venait de descendre
à la surface de la Lune peu après le lever du Soleil et le début d’une
journée lunaire de
deux semaines. Le diamètre du cratère Von Kármán est de 186 km et il
repose à l’intérieur du
bassin Pôle
Sud-Aitken, un ancien et profond bassin d’impact qui renferme des
terrains lunaires les
plus anciens et les moins bien compris. Pour réussir à communiquer avec
les engins sur la face cachée de la Lune, la Chine a lancé en mai 2018 le
satellite de relais Queqiao
qui est en orbite au-delà de la face cachée de la Lune.
(Image Credit: Chinese National Space
Administration) |
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Environ 12 secondes après le début de cette vidéo,
quelque chose d’étonnant se produit, un lever de Terre! C’est un spectacle
que les humains n’avaient jamais vu. Demain, ce sera le 50e
anniversaire de cette
ascension de la Terre au-dessus du limbe de la Lune. Le spectacle a
surpris et émerveillé les astronautes de la mission
Apollo 8
qui se sont
immédiatement empressés de prendre des
photos du
lever de Terre produit par leur le déplacement de leur vaisseau autour
de la Lune.
Cette vidéo est une reconstruction moderne de
l’évènement que les astronautes d’Apollo 8 auraient pu filmer s’ils
avaient eu une caméra. Sept mois plus tard, deux des astronautes
d’Apollo 11 ont aluni et marcher sur la surface lunaire.
(Image Credit: NASA, SVS, Apollo
8 Crew; Lead Animator: Ernie
Wright; (USRA); Music: C
Major Prelude by Johann
Sebastian Bach) |
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Lors de la mission Apollo 12, des humains ont pour la deuxième fois foulé le sol lunaire. La NASA avait choisi un site d'alunissage situé près de l'endroit où se trouvait Surveyor 3, une sonde qui s'était posée sur la Lune trois ans plus tôt. Cette photographie a été prise par Alen Bean, le pilote du module lunaire. On y voit le commandant de la mission, Pete Conrad, qui secoue la sonde Surveyor pour tester sa stabilité au sol. À l'arrière-plan, on peut voir le module lunaire. Lors de la mission, les astronautes ont laissé sur place un en ensemble d'instruments de mesure qui ont recueilli de nombreuses données dont plusieurs mesures du vent solaire. (Credit: Apollo 12 Crew, NASA) 22 octobre 2018 REPRISE 5 octobre 2003, 3 mars 2001, 24 novembre 1996 et du 8 octobre 1995 |
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Ce panorama extraterrestre a été créé à partir de la numérisation à haute résolution des premières images réalisées par un homme sur la Lune. C’est du sol de la Mer de la Tranquillité, le site d’alunissage d’Apollo 11. L’image le plus à gauche du panorama, prise par Neil Armstrong à travers le hublot du module lunaire Eagle, est la première photo (AS11-37-5449) réalisée par un humain sur un autre monde. On voit sur ce panorama à gauche une tuyère et à droite l’ombre du module lunaire. On peut se faire une idée des dimensions du panorama en sachant que le diamètre du cratère à côté de l’ombre à droite est de 12 m. Ces images ont été captées à travers les hublots du module lunaire 90 minutes après l’alunissage et avant que Neil Armstrong ne pose le pied sur la Lune. On voulait s’assurer d’avoir un minimum d’information sur le site au cas où un incident aurait forcé un retour précipité vers la Terre. (Credit: Neil Armstrong, Apollo 11, NASA - Panorama by Syd Buxton) 21 juillet 2018 REPRISE 20 décembre 2014 et 30 août 2012 |
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En décembre
1972, Eugene Cernan et Harrison Schmitt passèrent près de
75 heures sur la surface lunaire dans la vallée Taurus-Littrow.
Ronald Evans était l’astronaute de la mission Apollo 17 qui était
resté en orbite. L’image du jour est une numérisation
faite à partir des photos prises par Cernan. On voit son collègue
Schmitt à côté du rover lunaire sur la photographie.
Le cratère Shorty, à leur droite, est près de l’endroit
où le géologue Schmitt a découvert un étrange sol
lunaire orange. L’équipage d’Apollo 17 est
revenu sur Terre avec 110 kg de roches et d’échantillon de
sol. Personne n’a marché sur la Lune depuis Cernan et Schmitt. (Credit: Apollo
17 Crew, NASA; Panorama
Assembly: Mike
Constantine) 24 novembre 2017 REPRISE du 2 août 2015, du 24 juin 2012 et du 14 décembre 2007 |
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Le 10 aout, c'était le 50e anniversaire du lancement de Lunar Orbiter 1. C'était la première de cinq missions Lunar Orbiters dont le but était de photographier la surface de la Lune afin de choisir les futurs sites d'alunissage. L'appareil photo du vaisseau a capturé les données qui ont servi à produire cette version restaurée et en haute résolution de la première image historique de la Terre vue depuis la Lune. C'était le 23 aout 1966 lors de la 16e orbite de Lunar Orbiter 1. Suspendue presque au repos dans le ciel de la Lune, la Terre semble se coucher à l'arrière de l'horizon accidenté. Deux ans plus tard, l'équipage d'Apollo 8 a capté une photo en couleur encore plus célèbre : le lever de Terre depuis l'orbite lunaire. (Image Credit: NASA / Lunar Orbiter Image Recovery Project) |
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Les missions Apollo ont permis à quelques
rares humains de marcher sur la Lune entre 1969 (Apollo
11) et 1972 (Apollo
17). L’image du jour est un panorama lunaire qui
nous vient de la mission Apollo
15. Le but
de cette mission était principalement d’explorer
les montagnes, les vallées, les mers
et les plateaux de la Lune. Les astronautes David
Scott et James
Irwin se consacrèrent à ce travail sur la
Lune pendant près de trois jours. Leur coéquipier, Alfred
Worden, était pendant ce temps en orbite dans
le module
de commande. Partie de la Terre le 26 juillet 1971, c’était
la première mission qui transportait une jeep lunaire pour explorer
la Lune. Le panorama présenté a été réalisé numériquement
en superposant plusieurs photos prises lors de cette mission. À gauche,
on voit David Scott examiner un rocher et le sommet du mont
Hadley Delta (liste des
montagnes lunaires). Le jeep lunaire est juste à droite
de Scott alors que l’ombre de l’autre astronaute, Irwin,
apparaît au bas de la photo un peu plus à droite. Le reste
de la photo montre le terrain lunaire des environs. Apollo
15 a rapporté sur Terre quelque 76 kg de roches. (Credit: Apollo
15 Crew, USGS, NASA) 5 aout 2016 (REPRISE : 30 novembre 2008 et 13 janvier 2004, le texte n’est que légèrement différent) |
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Il y a 50 ans, Surveyor 1 est arrivé à la Lune. Lancé le 30 mai 1966, il a aluni le 2 juin sur la Lune qui était alors pleine pour les terriens. C'était le premier engin américain à se poser en douceur sur un autre monde. C'était la première de sept missions du programme Surveyor dont le but était d'étudier le terrain pour les futurs alunissages des missions Apollo. Surveyor 1 nous a fait parvenir plus de 10 000 images avant la nuit lunaire du 14 juin. Le total des images a grimpé à plus de 11 000 avant que la deuxième nuit lunaire commence le 13 juillet. Surveyor 1 a d'ailleurs continué à répondre depuis la surface de la Lune au centre de contrôle de la NASA jusqu'au 7 janvier 1967. Cette image, captée en 2009 par l'orbiteur LRO (Lunar Reconnaissance Orbiter), montre l'ombre de Surveyor 1 qui repose toujours sur son site d'alunissage dans l'océan des Tempêtes (Oceanus Procellarum). Le Soleil est alors bas sur l'horizon ouest et le vaisseau de 3,3 m de hauteur projetait une ombre de presque 15 m de longueur. (Image Credit: NASA / GSFC / Arizona State U. / Lunar Reconnaissance Orbiter) |
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Les traces rejoignent un petit robot perché près du sommet de cette brillante projection «petite planète». Cependant, le robot n'explore pas une planète, mais la Lune. Ce robot de la taille d'un bureau est le rover Yutu qui a quitté son atterrisseur Chang'e 3 après l'alunissage au nord de la mer des Pluies (Mare Imbrium) à la mi-décembre 2013. Cette projection «petite planète» a été réalisée en utilisant des images de l'appareil photo de l'atterrisseur et elle couvre un champ de 360° par 180°. Après s'être déplacé sur plus de 100 m, Yutu s'est arrêté en janvier 2014, mais les instruments de l'atterrisseur fonctionnent encore même après plus de deux années sur la surface lunaire. Une version interactive panoramique est disponible ici. (Image Credit: Chinese Academy of Sciences, Chinese National Space Administration ; Emily Lakdawalla (Planetary Society) - Stitched by: Andrew Bodrov) 13 février 2016 |
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En décembre 1968, l’équipage
d’Apollo
8 fit un aller-retour entre la Terre et la Lune. Frank
Borman, James
Lovell et William
Anders ont quitté la Terre propulsés par une
fusée Saturn
V le 21 décembre, ont fait le tour de la Lune 10 fois
dans leur module de commande et sont revenus sur notre planète le
27 décembre. La liste de premières de cette mission est impressionnante :
premiers humains à faire le voyage de la Terre à la Lune,
le premier vol habité propulsé par une fusée Saturn
V et la première photo de la Terre réalisée
depuis la Lune. Cette célèbre photographie est présentée
par l’APOD. (Credit: Apollo
8, NASA) 6 septembre 2015 REPRISE du 24 décembre 2008 et du 24 décembre 2005) |
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On décrit parfois notre planète comme une grosse «bille bleue», mais elle ressemble plutôt à une petite bille bleue sur cette photo iconique prise la semaine dernière du système Terre-Lune par la sonde Chag'e 5 T1. Évidemment, la Lune est plus grosse que la Terre sur cette image, parce qu'elle était plus près de l'appareil photo. Montrant une partie importante de la face lunaire qui nous est cachée, la Lune est sombre et grise lorsque comparée à notre colorée planète. Le but poursuivi de la sonde Chang'e 5 T1 est surtout expérimental. Il s'agit de valider certaines phases du vol de la future mission Chang'5 de retour d'échantillon lunaire prévue pour 2017. La sonde Chang'e 5 T1 a fait le tour de la Lune mardi dernier et elle retourné sur Terre le vendredi suivant. (Image Credit: Chinese National Space Administration, Xinhuanet) 4 novembre 2014 |
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Photographie 3D du rover
lunaire d’Apollo 17 dans la vallée Taurus-Littrow. À l’arrière-plan,
on voit le module lunaire. On a surnommé cet endroit de la Lune «le
carré VIP» parce que le monde entier a pu pour la première
fois voir le décollage du module lunaire grâce à la
caméra du rover. En décembre 1972, les astronautes d’Apollo
17 Eugene Cernan et Harrison Schmitt passèrent environ 75 heures
sur le sol de la Lune, tandis Ronald Evans orbitait au-dessus d’eux.
Ils ramenèrent 110 kg d’échantillons de roches et
de sol, plus qu’aucune mission avant eux. Cernan et Schmitt sont
encore à ce jour les derniers hommes à avoir foulé le
sol lunaire. (Credit: Gene
Cernan, Apollo
17 NASA;
Anaglyph by Erik
van Meijgaarden) 15 mars 2014 Reprise du 6 juillet 2008 et du 26 août 2006 |
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Depuis son arrivée sur la Lune le 14 décembre 2013, le rover chinois Yutu a exploré les environs de son site d'alunissage situé dans la mer des Pluies (Mare Imbrium). Comme le lapin de Jade1 utilise des panneaux solaires pour ses besoins énergétiques, il s'est mis en mode sommeil pour traverser les deux longues semaines de nuit lunaire. Cette image de la région qui entoure l'atterrisseur Chang'e 32 a été créée numériquement. On peut y voir le rover en trois positions différentes. À l'extrême droite, on voit le rover se diriger vers le sud à la recherche de plus verts pâturages. Il ne reviendra sûrement pas à son site d'alunissage. (Image Credit: CNSA, Chinanews, Kenneth Kremer & Marco Di Lorenzo) 3 février 2014 1Le mot yû tû signifie lapin de jade. On peut voir, avec une imagination certaine, un immense lapin à la surface de la lune. 2Chang'e est la déesse de la Lune dans la mythologie chinoise. |
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Un nouveau rover de la taille d'un bureau a commencé son exploration de la surface lunaire. Lancé il y a deux semaines par la CNSA (China National Space Administration), le vaisseau spatial Chang'e 3 a aluni hier et a déposé le rover sur le sol. Le rover baptisé Yutu, le lapin lunaire compagnon de la déesse Chang'e de la mythologie chinoise, devrait pendant trois mois explorer sur plusieurs kilomètres le bassin d'impact Sinus Iridium. Les imageurs et les spectromètres de Yutu étudieront les structures de la surface pendant que les ondes pénétrantes d'un radar inspecteront le sol plus en profondeur. Chang'e 3 est le premier vaisseau à alunir en douceur depuis le vaisseau soviétique Luna 24 en 1976. Yutu est aussi le premier rover lunaire depuis le véhicule russe Lunokhod 2 en 1973. On voit sur cette image le rover et ses traces près de la rampe de descente de l'atterrisseur. (Image Credit: Chinese National Space Administration, Xinhuanet) 16 décembre 2013 |
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Le 6 septembre 2013, sous un ciel étoilé traversé par la Voie lactée, une fusée Minotaur V s'est élancée vers l'espace depuis la base Wallops Flight Facility située sur Wallops Island en Virginie. Plusieurs Américains de l'Est des États-Unis ont été témoins du lancement, même ceux situés dans de grands centres urbains malgré la pollution lumineuse. On voit sur cette photographie dont le temps de pose est de 35 secondes la trajectoire initiale de la fusée et la mise à feu de son deuxième étage ainsi que la réflexion du ciel en feu dans les eaux calmes. La photo a été captée depuis Sinepuxent Bay, dans le Maryland, à un peu plus de trente kilomètres au nord du pas de tir. Cette fusée à étages multiples a été dirigée vers l'est au-dessus de l'Atlantique afin de la placer sur une orbite très elliptique pour le début de son voyage vers la Lune dans le cadre de la mission LADEE (Lunar Atmosphere and Dust Environment Explorer). L'objectif de cette mission de la NASA est l'étude de l'atmosphère très ténue de la Lune et de la poussière en suspension qui s'y trouve. (Image Credit & Copyright: Jeff Berkes) 11 septembre 2013 |
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Cet aspect de la Lune est assez étrange et cela est dû à l'angle sous lequel la photo a été prise le 21 octobre 1970. En effet, cette photo a été captée non pas depuis la Terre, mais depuis l'espace par la sonde Zond 8 qui a fait le tour de la Lune avant de revenir sur notre planète le 27 octobre 1970. La formation circulaire sombre visible près du sommet de l'image est Mare Orientale, un grand bassin d'impact creusé par une ancienne collision avec un astéroïde. Mare Orientale est entourée par des terres surélevées plus claires. La région sombre qui traverse le bas de l'image est l'Océan des Tempêtes (Oceanus Procellarum), une vaste mer qui domine la face visible de la Lune. Conçue pour transporter des humains sur la Lune, la sonde a finalement été utilisée pour étudier sa surface. Elle s'est approchée à moins de 1000 km de la Lune et a capté plus d'une centaine de photos sur une pellicule qui a été récupérée une semaine plus tard. (Image Credit & Copyright: Galspace) 16 juillet 2013 |
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Que verriez-vous si vous conduisiez un rover sur la Lune? Vous n'avez pas à imaginer le paysage, car John Young et Charles Duke l'ont fait et ont réalisé une vidéo lors de la mission Apollo 16 en 1972. La version numérisée est maintenant disponible sur le Web. Peu importe la direction empruntée par le rover, il se déplaçait sur un trajet parsemé de roches et de cratères. La première moitié de la vidéo montre le rover se déplacer à environ 10 km/h, alors que la deuxième partie est une vue de la caméra embarquée sur le véhicule. Le rover lunaire n'a été utilisé que pour les dernières missions Apollo afin de permettre aux astronautes d'explorer plus rapidement une zone plus grande autour des sites d'alunissage. Plusieurs pays, dont la Chine, la Russie et l'Inde, ont dans leur carton des projets de mission lunaire qui pourraient emporter sur la Lune des rovers qui réaliseront sans doute des vidéos semblables. Google offre même un prix de 30 millions de dollars à la première équipe privée qui enverra un engin robotisé sur la Lune. (Video Credit: NASA) 29 janvier 2013 |
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Si on laisse tomber un marteau et une plume depuis la même hauteur sur la Terre, le marteau touche le sol avant la plume à cause de la résistance de l'air. Même avant Galilée, des savants avaient réfléchi à la question et avaient testé leur déduction avec des expériences simples qui les ont amenés à la conclusion qu'en absence de l'air, tous les objets chuteraient de la même façon. Galilée expérimenta à ce sujet en utilisant deux boules de masse différente. Il nota que les deux boules atteignaient le sol en même temps. Le folklore veut que Galilée ait fait cette expérience depuis le sommet de la célèbre tour de Pise, mais plusieurs historiens doutent de la véracité de cette légende. L'expérience du marteau et de la plume a cependant été réalisée sur la Lune et cette histoire n'est pas une légende. En 1971, l'astronaute David Scott de la mission Apollo 15 a vraiment laissé tomber vers le sol lunaire un marteau et une plume comme nous le montre la vidéo. Et comme l'avaient prédit des scientifiques tels Galilée et Einstein, les deux objets ont atteint le sol lunaire en même temps. L'accélération que subit une masse ne dépend que du champ de gravité dans lequel il se trouve, elle est indépendante de sa masse, de sa densité, de sa couleur, de sa forme, etc. Cet énoncé est d'ailleurs le principe d'équivalence qui est à la base de la relativité générale d'Einstein. Ce principe d'équivalence est fondamental, à ce point que même encore aujourd'hui, on en discute et on conçoit de nouvelles expériences pour le tester. (Image Credit: Apollo 15 Crew, NASA) 1er novembre 2011 |
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Cette image provenant de plusieurs photos prises dans un intervalle de 20 minutes montre vraiment la lenteur du déplacement de la tour mobile de service du complexe 17 de lancement de Cap Canaveral. Deux sondes spatiales jumelles prenaient place au sommet de la fusée Delta 2 aussi haute qu'un immeuble de 13 étages prêt au décollage. Elles seront en route vers la Lune dans le cadre de la mission GRAIL (Gravity Recovery And Interior Laboratory) dont le but est de réaliser une carte précise du champ gravitationnel lunaire. Les photos ont été captées le 8 septembre lors de la première tentative de lancement qui a été remise en raison des vents trop forts. On tentera de nouveau ce matin de lancer les deux sondes vers la Lune. Le complexe de lancement 17 est en service depuis 1957. C'est le plus ancien des sites de lancement. (Image Credit & Copyright: Ben Cooper (Launch Photography)) 10 septembre 2011 |
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C'est la meilleure photographie depuis l'espace qui a été faite à ce jour du site d'alunissage d'Apollo 17 dans la vallée lunaire de Taurus-Littrow. Elle a été captée au début du mois de septembre 2011 par la sonde spatiale Lunar Reconnaissane Orbiter (LRO) alors qu'elle n'était qu'à 22 km au-dessus du site, une altitude qui n'est que deux fois supérieure à celle des avions commerciaux qui volent au-dessus de la Terre. Deux autres traces du passage de l'humanité sur la Lune sont aussi visibles sur la photo : le rover lunaire (LRV) à droite et le matériel expérimental (ALSEP pour «Apollo Lunar Surface Experiments Package») laissé sur place pour surveiller l'environnement de surface de la Lune ainsi que pour sonder ses couches internes. On voit aussi les traces laissées par le rover lunaire ainsi que les sentiers laissés par les pas des astronautes Eugene Cernan et Harrison Schmitt, les derniers hommes à avoir marché sur la Lune. (Credit: NASA / GSFC / Arizona State Univ. / Lunar Reconnaissance Orbiter) 8 septembre 2011 |
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Il y a 40 ans, l'astronaute Ed Mitchell alors qu'il regardait à travers le hublot du module lunaire Antares de la mission Apollo 14 prit plusieurs photos de la surface de la Lune. Le rédacteur en chef du journal «Apollo Lunar Surface Journal» Eric Jones a utilisé quelques-unes de ces photos pour construire cette mosaïque. On peut grâce à ce montage admirer un panorama de la formation géologique Fra Mauro situé au nord-ouest du site d'alunissage d'Apollo 14. Les astronautes avaient déjà achevé leur deuxième et dernière marche sur la Lune lorsque ces images ont été captées. Le véhicule au premier plan est le transporteur modulaire des équipements (MET), une caisse à outils munie de deux roues dans laquelle on pouvait aussi déposer des échantillons du sol lunaire. Près de l'horizon au centre du paysage, on peut voir un rocher d'environ 1,5 m que l'on a surnommé la «tortue». Dans le cratère situé juste à l'avant de la «tortue», on peut voir en grossissant l'image en haute définition la longue poignée blanche d'un instrument de prélèvement que l'astronaute Mitchell avait lancé comme un javelot. L'autre astronaute qui accompagnait Mitchell était Alan Shepard, celui-là même qui avait été le premier américain dans l'espace le 5 mai 1961. Shepard a aussi été le premier golfeur lunaire en frappant deux balles de golf avec un fer 6 improvisé. L'une de ces balles est le petit spot blanc visible juste sous le «javelot» de Mitchell. (Credit: Edgar Mitchell, Apollo 14, NASA; Mosaic - Eric M. Jones) 5 février 2011 |
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On se demande depuis longtemps si la Lune contient assez d’eau pour subvenir aux besoins des astronautes. La question est importante si l’on espère un jour utiliser la Lune comme avant-poste d’exploration du système solaire. C’est pour obtenir des données sur la présence d’eau que l’on a délibérément fait écraser le 9 octobre 2009 la sonde LCROSS dans le cratère Cabeus qui est près du pôle Sud et qui est perpétuellement plongé dans l’obscurité. Une ligne blanche entoure ce cratère sur l’image du jour et la position de l’écrasement de LCROSS est indiquée par l’étoile rouge. Les dernières analyses du panache de débris produit par la collision ont montré que le sol lunaire contient plus d’eau qu’on ne l’espérait, peut-être dans les 6%. De plus, l’instrument LEND du satellite LRO qui mesure le flux de neutrons provenant de la Lune nous révèle que de grandes régions qui ne sont pas à l’ombre perpétuellement pourraient aussi contenir dans leur sol une proportion significative d’eau gelée. L’image du jour est en fausses couleurs et elle a été construite à partir des données de cet instrument. Le bleu correspond à des sols riches en hydrogène. On pense que cet hydrogène est contenu dans les molécules d’eau gelées piégées sous la surface. Les zones rouges seraient très sèches. Le cylindre blanc à droite en bas indique la position du pôle Sud. On ne sait pas à quelle profondeur sont les cristaux de glace. On n’a pas non plus planifié comment on pourrait les extraire du sol et les purifier pour en faire de l’eau potable. (Credit: I. Mitrofanov et al., LCROSS, LRO, NASA) 25 octobre 2010 |
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Eh oui, il se produit de fréquents
tremblements de Lune. D’où viennent-ils? Une analyse récente
des secousses sismiques enregistrées par les sismographes laissés
sur la Lune lors des missions Apollo a révélé que
l’hypocentre d’un
nombre étonnant de séismes est situé dans les 30
premiers kilomètres de la croûte lunaire. Entre 1972 et
1977, 28 séismes lunaires importants ont été enregistrés.
Ceux-ci étaient aussi puissants que ceux de la Terre qui déplacent
des meubles. Ils ont provoqué des vibrations de la croûte
rocheuse de la Lune pendant plusieurs minutes. Sur Terre, les séismes
durent moins longtemps parce la croûte est moins rigide que celle
de la Lune ; elle absorbe ainsi l’énergie plus rapidement.
L’origine de ces séismes reste à déterminer.
On pense qu’ils pourraient provenir de glissement de terrain
des parois des cratères. Peu importe la source de ceux-ci, on
devra en tenir compte lorsqu’on érigera des bâtiments
sur la Lune. L’image du jour montre Buzz Aldrin, astronaute d’Apollo
11, debout à côté d’un sismographe lunaire
et du module lunaire. (Credit: Neil
Armstrong, Apollo
11 Crew, GRIN, NASA) 10 octobre 2010 REPRISE du27 mars 2006 |
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Après qu’un réservoir
d’oxygène eut explosé et endommagé leur module,
les astronautes
d’Apollo 13 ont été contraints de renoncer à être
ceux qui marcheraient sur la Lune pour une troisième fois dans l’histoire
de la conquête lunaire. On peut voir l’ampleur des dégâts
sur cette photo sombre et granuleuse du module lunaire alors qu’il était à la
dérive dans l’espace, largué quelques heures seulement
avant la rentrée du module de commande et d’amerrissage. Un
panneau entier du module lunaire a été soufflé et
on peut voir les dommages internes qu’il a subis. Au premier plan,
on peut voir une antenne radio et la tuyère du moteur en forme de
cloche du module. Les trois
astronautes sont revenus sains et saufs sur Terre le 17
avril 1970. (Credit: Apollo
13 Crew, NASA) 17 avril 2010 REPRISE du 19 mai 2001 et du 8 juillet 1995 |
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Pour la première de l’Histoire,
un homme a posé son pied sur le sol lunaire le 20 juillet 1969.
Pour souligner ce
40e anniversaire, la NASA a rendu public un film
amélioré par la technologie numérique de cette
partie de notre histoire. L’image du jour montre Neil Armstrong qui
se prépare à effectuer le premier pas de l’histoire
sur la Lune. C’est Neil Armstrong lui-même qui a mis en marche
la caméra qui a enregistré cette vidéo plutôt
floue de l’événement qui fut diffusée à travers
toute la Terre. On estime que le cinquième de la population mondiale
a assisté en direct à cet exploit. Plusieurs estiment qu’il
s’agit du plus grand exploit technologique de tous les temps. (Credit: Apollo
11, NASA) 20 juillet 2009 REPRISE du 19 mai 1998 |
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Après avoir effectué le
plus célèbre voyage des Temps
modernes, il fallait rentrer à la maison. Après avoir
montré que l’humanité pouvait échapper à la
gravité de la Terre,
les premiers humains à marcher sur un autre astre, Neil
Armstrong et Buzz
Aldrin, ont embarqué dans le module
lunaire Apollo (le Lem) afin de rejoindre Michael
Collins qui tournait autour de la Lune dans le module
de commande et de service Apollo. La photographie présentée
aujourd’hui sur le site de l’APOD a été prise
le 21 juillet 1969 par Michael Collins alors que le Lem s’approchait
de lui. Demain, le 20 juillet 2009, ce sera le 40e anniversaire du premier
alunissage des humains sur la Lune. Récemment, le vaisseau Lunar
Reconnaissance Orbiter nous a fait parvenir des
images de la plupart des sites d’alunissages des missions Apollo,
y compris celle d’Apollo
11, avec une résolution assez bonne pour que l’on puisse
voir l’étage inférieur du module lunaire laissé sur
le sol. (Credit: Apollo
11, NASA) 19 juillet 2009 |
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Le vaisseau spatial japonais
Kaguya a percuté le sol lunaire la semaine dernière, mais
cette collision était soigneusement planifiée. Le nom officiel
de ce vaisseau est SELENE (pour Selenological Engineering
Explorer) mais on l’a surnommé Kaguya, l’héroïne
d’une histoire traditionnelle japonaise «Le
conte du coupeur de bambou». La vidéo présentée
par l’APOD a été réalisée par le vaisseau
lors de la dernière orbite de sa mission de 20 mois. On peut y admirer
le sol lunaire vallonné, désertique et couvert de cratères. À la
fin de la vidéo, le vaisseau disparaît dans l’obscurité près
du cratère Gill.
Il y avait treize instruments scientifiques à bord de SELENE ainsi
que deux caméras à haute définition. Si on a délibérément
lancé le vaisseau sur le sol lunaire, c’est recueillir des
données sur la topologie et la composition de celui-ci. On pourra
ainsi mieux comprendre la géologie
lunaire et l’origine de l’unique et très
vieille compagne de la Terre. Les données et les images de Kaguya
ainsi que celles de la récente mission Lunar
Reconnaissance Orbiter pourraient être très
utiles pour choisir les sites d’alunissage des prochaines
missions habitées vers la Lune. (Credit & Copyright: SELENE
Team, JAXA, NHK) 29 juin 2009 |
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Cette fusée est en route
pour la Lune. Cette photographie de la gigantesque fusée Atlas
5 a été prise la semaine dernière. C’est
la première mission de la NASA vers la Lune depuis 10 ans. La fusée
transportait deux sondes. La sonde LRO (Lunar
Reconnaissance Orbiter) sera placée en orbite
afin de cartographier en détail la surface de Lune et de tenter
d’y trouver de la glace d’eau dans le sol. Les sondes
LRO nous feront parvenir plusieurs images en haute résolution.
Avec une résolution inférieure à un mètre,
on prévoit photographier les sites historiques d’alunissage
des missions Apollo. Toutes ces informations permettront de
mieux choisir les futurs sites d’alunissage. L’autre sonde
LCROSS (Lunar
CRater Observation and Sanding Satellite) est programmée
pour contrôler et filmer l’impact de l’étage supérieur
de la fusée dans un cratère lunaire où règne
une nuit sans fin, près du pôle
Sud de la Lune. Cette collision devrait se produire dans environ
trois mois et on pourra peut-être le voir à l’aide d’un
petit télescope. (Credit: NASA) 22 juin 2009 |
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Une photo classique, mais servie à la
mode 3D. On voit l’astronaute Pete Conrad de la mission Apollo 12
qui rend visite à la
sonde Surveyor 3. La scène se passe sur la Lune en
novembre 1969. Cet anaglyphe a été réalisé en
utilisant deux photos (AS12-48-7133
et AS12-48-7134) prises depuis deux endroits distincts. (Credit Apollo
12, NASA;
Stereo Image by Patrick
Vantuyne) 23 mai 2009 |
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La première photo de
la Terre prise depuis la Lune nous est présentée. Cette image
a été réalisée en 1966 par le satellite artificiel Lunar
Orbiter 1 et elle a été proclamée par
les journalistes de l’époque « Photographie du Siècle ».
Deux ans plus tard, l’équipage de la mission Apollo 8 réalisa
la première photographie
couleur du même spectacle. Cette photo est beaucoup
plus célèbre. L’image du jour est en fait une restauration
numérique des données transmises par Lunar Orbiter 1 ce
qui donne une photo avec une bien meilleure résolution. La reconstruction
de cette image a été entreprise il y a 20 ans
par Nancy Evans et complétée récemment par Dennis
Wingo et Keith Cowing, dirigeants du projet
de restauration des images des missions Lunar
Orbiter. Même si ces images restaurées nous
donnent beaucoup moins de renseignements scientifiques que les récentes photographies à haute
résolution, elles ont une valeur artistique indéniable
et elles nous permettent aussi d’observer les changements qui se
sont produits à la surface de la Lune depuis cette époque. (Credit: NASA/LOIRP) 18 novembre 2008 |
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Photographie panoramique de la
Mer de la Tranquillité sur la Lune. Cette photo a été prise
le 20 juillet 1969 : elle montre aussi une partie du module lunaire
de la mission Apollo 11 qui a vu Neil Armstrong et Edwin Aldrin débarquer
sur la Lune. L’ombre de Neil Armstrong est visible à gauche. (Credit: Apollo
11 Crew, NASA;
Mosaic Assembly: Mike
Constantine) |
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Vue panoramique de la surface lunaire
prise par Eugene Cernan de l’équipage de la mission Apollo
17 en 1972. On voit l’astronaute Harrison Schmitt se dirigeant
vers la jeep lunaire. (Credit: Apollo
17 Crew, NASA;
Mosaic Assembled & Copyright: M. Constantine (moonpans.com)) 10 décembre 2006 (REPRISE : 12 avril 2004) |
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En novembre 1969, Charles «Pete» Conrad de
la mission Apollo
12 a réalisé cette photographie désormais
célèbre pendant que son collègue Alan
Bean ramassait des échantillons de sol lunaire dans l’Océan
des Tempêtes. (Credit: Charles Conrad, Apollo
12, NASA) 21 janvier 2006 (REPRISE : 15 mars 2003, 4 novembre 2000 et 9 mai 1997) |
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Le premier véhicule motorisé à se
poser sur la Lune est Lunokhod
1 (article
de Wikipédia). Il a été transporté jusqu’à notre
satellite par le vaisseau spatial soviétique Luna 17. La masse
du rover était d’environ 900 kg et on l’avait conçu
pour qu’il fonctionne pendant 90 jours. Une équipe de cinq
personnes guidaient, en temps réel, le rover à partir du
centre spatial situé près de Moscou. Le véhicule à l’aspect
futuriste pour l’époque était au sommet du véhicule
d’alunissage qui était muni de rampes de descente sur les
deux côtés offrant ainsi plus d’une voie au cas où des
rochers obstrueraient le chemin. Lunokhod s’est déplacé dans
la Mer des Pluies (Mare
Imbrium) pendant 11 mois, un exploit remarquable du programme soviétique
d’exploration lunaire. (Credit: Courtesy Lavochkin
Association) 14 janvier 2006 (REPRISE : 9 janvier 1999. C'est le même texte que celui du 13 janvier 1996 et du 20 avril 1997, mais la photo est différente.) |
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En décembre 1972, les astronautes Eugene
Cernan et Harrison
Schmitt de l’équipage d’Apollo
17 ont exploré la vallée Taurus-Littrow pendant
environ 75 heures. Ronald
Evans, le troisième astronaute, était pendant ce
temps en orbite autour de la Lune. Cette photographie de Cernan, posant
en compagnie du drapeau américain et de l’antenne de communication
du rover lunaire, a été prise par Schmitt juste avant
leur départ pour la troisième et dernière excursion
sur la surface lunaire. La visière du casque de Cernan montre
l’image du Massif
Sud, une montagne lunaire. L’équipage d’Apollo
17 est revenu sur Terre avec 110 kg de roches et d’échantillons
de sol, un record. Depuis cette mission, personne n’a foulé le
sol lunaire. (Credit: Apollo
17, NASA (Image
scanned by
Kipp Teague)) 17 décembre 2005 (REPRISE : 12 décembre 2002) |
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En 1865, Jules Verne a imaginé une
capsule spatiale pouvant transporter des humains sur la Lune. Dans
le roman de science-fiction «De
la Terre à la Lune», il présente la vision
d’un canon (le Columbiad)
si puissant qu’il peut tirer à partir de la Floride un
projectile creux contenant trois aventuriers à destination de
la Lune. Un peu plus de 100 ans après la parution de ce roman,
la NASA, aidée de l’imagination de Wernher
Von Braun, produisait la fusée Saturn
V. Depuis le Centre
spatial Kennedy, situé au cap Canaveral en Floride, cette
fusée a fait de la fiction du roman une réalité en
propulsant neuf vaisseaux spatiaux lors des missions
Apollo. Ces missions ont permis à douze astronautes de marcher
sur le sol lunaire. L’image du jour montre le dernier lancement
vers la Lune en décembre 1972, celui de la mission Apollo
17. (Credit: Apollo
Program, NASA (image
scanned by J.L. Pickering)) |
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Le 11
septembre 1967 à 00:46:44 UT (8 :46 :44
pm HAE le
10 septembre), l’atterrisseur Surveyor 5 a glissé de
plusieurs pieds (1 pied = 30,48 cm) en se posant en douceur sur le sol
lunaire de la Mer
de la Tranquillité. Il a en effet aluni sur la pente intérieure
inclinée à 20° d’un petit cratère. Le
pied du vaisseau a dérapé et a creusé la tranchée
que l’on voit sur la photo. Le pied couvert d’un peu de poussière
mesure 50 cm de diamètre. Le principal objectif des vaisseaux
américains Surveyor était le choix d’un lieu d’alunissage
pour les missions
Apollo. Ils étaient équipés en conséquence,
des caméras de télévision et des accessoires de
prélèvements d’échantillons de sol. (Credit:
Surveyor Project, NASA) 23 octobre 2004 REPRISE : 27 septembre 2003, 13 mai 2000, 14 novembre 1998, 9 novembre 1997 et 20 octobre 1996. |
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Ce timbre de 60 kopecks
a été émis
pour commémorer un exploit sans précédent : le
7 octobre 1959, on réussissait en effet à obtenir les premières
images de la face cachée de la Lune grâce à la sonde
spatiale soviétique Luna 3. À l’époque,
on ne connaissait pas la technologie de la photo numérique, Luna 3 a
donc capté ces premières photographies sur un film argentique de
35 mm qui a été automatiquement développé à bord.
Les photographies ont ensuite été balayées
et les signaux analogiques contenant les renseignements ont été transmis
vers la Terre quelques jours plus tard : c’est donc en quelque
sorte le premier fax interplanétaire de l’Histoire. Les 17
photographies transmises vers la Terre ont permis de réaliser la
première carte de la face cachée de la Lune et de nommer
les principales formations découvertes. Le timbre montre la Mer
de Moscou, les Montagnes soviétiques, la Baie des Cosmonautes et
la Mer des Rêves. (Credit: Courtesy William
Keel (Univ. Alabama, Tuscaloosa)) 9 octobre 2004 REPRISE : 21 octobre 2000 et 7 octobre 1999 |
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En décembre
1972, deux des astronautes de la mission Apollo 17, Eugene
Cernan et Harrison
Schmitt, ont passé environ 75 heures à explorer la vallée
lunaire Taurus_Littrow pendant
que Ronald Evans était
en orbite au-dessus de leur tête. Cernan et Schmitt ont été les
derniers humains à marcher sur la Lune et à se balader à sa
surface dans un rover
lunaire. Le rover
lunaire était un châssis sans
carrosserie d’une longueur de 3,1 mètres et d’une largeur
de 1,8 mètre. Il pouvait aisément transporter les astronautes,
leur équipement et les roches lunaires à la surface de cet
astre dont la gravité n’est que le un sixième de celle à la
surface de la Terre. Sur la photo
du jour, c’est Cernan qui est debout à l’arrière
du rover muni de deux chaises qui ressemblent à des chaises de
parterre. Le «parapluie» à l’avant est une antenne
de communication. La caméra
de télévision est installée sous cette antenne.
Le rover était propulsé par quatre
moteurs électriques, un par roue, d’une puissance de 200
W et il pouvait atteindre une vitesse maximale de 13 km/h. Le rover a parcouru
une distance d’environ 29 km à la surface de la Lune. (Credit: Apollo
17, NASA (Image scanned
by Kipp Teague)) 5 juin 2004 REPRISE : 9 juin 2001 et 1er juillet 1999 |
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C’était la deuxième fois que des humains se posaient sur le sol lunaire lors de la mission Apollo 12. En plus de l’étude de la Lune, on voulait consacrer cette mission au développement de techniques et d’instruments qui pourraient servir aux futures missions Apollo. Les astronautes Charles Conrad et Alan Bean ont passé un peu moins de deux jours à la surface de la Lune en novembre 1969 alors que leur collègue Richard Gordon était resté dans le module de commande en orbite lunaire. Le panorama présenté est constitué de plusieurs photos. On y voit Alan Bean qui travaille près du module lunaire. Si vous déplacez l’image vers la gauche, vous pourrez admirer le terrain lunaire plat et assez sombre ainsi qu’une caméra vidéo. Les astronautes d’Apollo 12 ont rendu visite au site d’alunissage de la sonde Surveyor 3 qui s’était posée sur la Lune trois ans auparavant. (Credit: Apollo 12 Crew, USGS, NASA) 2 janvier 2004 |
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Le deuxième homme à avoir marché sur la Lune lors de la mission Apollo 11 est Buzz Aldrin. C’est lui qui conduisait de module lunaire sur la surface de la Lune. Pour qualifier le paysage lunaire qu’il a vu de près, il a utilisé cette expression : «somptueuse désolation». Plusieurs photos de la surface lunaire prises lors des missions Apollo ont confirmé cette tournure de phrase. L'astronaute qui travaille près du module lunaire est Harrison Schmitt. On voit à l'arrière-plan est la Montagne de la Famille et à gauche le Massif Sud. Schmitt et son compagnon Eugene Cernan ont été les derniers à fouler le sol lunaire. (Credit: Apollo 17, NASA (Image scanned by Kipp Teague)) |
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Jules Verne est né à Nantes en France le 8 février 1828. Plusieurs le considèrent comme le père de la science-fiction. Inspiré tout au long de sa vie par les machines de son époque, il a écrit des romans visionnaires dont l'action se déroule sur notre planète: «Le Tour du monde en quatre-vingts jours», «Voyage au centre de la Terre» et «Vingt Mille Lieues sous les mers». En 1865, il publia «De la Terre à la Lune». Dans ce roman, trois aventuriers pilotaient un obus tiré par un gigantesque canon construit en Floride aux États-Unis. La fusée Saturn V de l'image du jour n'a pas été tirée par un canon, mais l'histoire de Jules Verne se déroule en Floride et les trois astronautes qui sont dans la capsule d'Apollo 11 au sommet de la fusée se dirigent vraiment vers la Lune. La mission Apollo 11 est la plus célèbre du programme Apollo, car pour la première fois, un humain a foulé la surface de notre satellite naturel la Lune. (Credit: NASA) 15 février 2003 REPRISE du texte du 17 février 2001 et du 6 février 1998. Le lancement montré est cependant celui d’Apollo 11 et non d’Apollo 9 |
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Même si nous n’avons pas mis les pieds sur la Lune depuis trente ans, nous pouvons quand même admirer le paysage désolé de notre satellite grâce aux photos prises lors de ces expéditions. On a même réalisé des anaglyphes comme celui de l’image du jour en utilisant ces photos. Les photos utilisées pour cette image ont été captées par Eugene Cernan. On voit son collègue géologue Harrison Schmitt debout à côté d’un gros rocher brisé en deux sur le sol de l’étroite vallée Taurus-Littrow qui est en bordure orientale de la mer de la Sérénité. On voit aussi le rover lunaire à droite. Lors de leur séjour sur la Lune, les astronautes ont exploré les alentours du site d’alunissage et ils ont fait sauter quelques explosifs afin d’étudier la structure interne de notre satellite naturel. Ils ont aussi ramené un nombre record de roches et d’échantillon de sol. (Credit: Apollo 17, NASA (Stereo Image by Patrick Vantuyne)) 11 janvier 2003 |
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C'est le 20 juillet 1969 que l'homme a marché pour la première fois sur le sol de la Lune. Cette photo qui a été captée depuis la fenêtre de «Eagle», le module lunaire d'Apollo 11, montre les empreintes des pas de Neil Armstrong et de Buzz Aldrin. Le nombre de spectateurs rivés à leur écran de télé pour assister à l'alunissage de «Eagle» et au premier pas d'Armstrong est estimé à environ un milliard, faisant de cette transmission en direct l'émission avec la plus haute cote d'écoute de l'histoire. À droite au premier plan, on aperçoit l'ombre d'une des tuyères de «Eagle». Le drapeau américain ne flotte évidemment pas au vent, c'est un mécanisme de déploiement qui lui donne cet aspect pour que la caméra de télévision puisse bien le cadrer. Certains affirment que le programme Apollo est le résultat de la plus grande mobilisation technologique de l'histoire. (Credit: Apollo 11, NASA) 20 juillet 2002 |
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Cet anaglyphe met en vedette l’astronaute Pete Conrad alors qu’il foulait le sol lunaire près du cratère Surveyor lors de la mission Apollo 12 en novembre 1969. Si vous voulez contempler le sol aride de l’océan des Tempêtes au-delà de la combinaison spatiale de Conrad , il vous faudra porter des lunettes avec les habituels filtres, l’un rouge et l’autre bleu. Conrad est à côté de gros morceaux de roche qui proviennent des débris produits par un petit impact météoritique. Ce qu’il tient dans la main droite est une pelle pour recueillir des échantillons de sol. Ce qui est à sa gauche est un outil de transport spécialement conçu pour cette mission. Les deux images (AS12-49-7318 et AS12-49-7319, toutes les images d’Apollo 12) qui ont été utilisées pour réaliser cet anaglyphe ont été captées par son coéquipier, Al Bean. Il savait que l’on fabriquerait des images 3D à partir de ses photos, car pour prendre la première il a mis tout son poids sur son pied droit et la deuxième sur son pied gauche, créant ainsi le léger décalage d’angle nécessaire. (Credit: Apollo 12, NASA; Stereo Image by Jerry Bonnell) 13 juillet 2002 REPRISE du 21 avril 2001 |
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Le télescope spatial Hubble pourrait-il prendre une photographie de la partie d'un module lunaire Apollo laissé sur le sol de la Lune. Le calcul est assez simple à faire pour qui connait la physique et la notion de pouvoir séparateur. Avec un miroir de 2,4 m de diamètre, le plus petit détail que le télescope Hubble peut résoudre à la distance de la Lune est d'environ 80 m. Il est donc impossible de photographie quelque détail que ce soit d'un module lunaire, ni même le module, avec Hubble. Un télescope hors de la turbulence atmosphérique terrestre et muni d'un miroir 10 fois plus gros que celui d'Hubble arriverait tout juste à distinguer un des modules lunaires laissés sur la Lune. Un télescope plus modeste en orbite lunaire pourrait aussi nous faire voir un module d'Apollo. En fait, cette image parvient à peine à capter le module lunaire Challenger de la mission Apollo 17 et son ombre sur le sol de la vallée Taurus-Littrow située dans la mer lunaire de la Sérénité. Cette photo a été prise en 1972 depuis le module de commande America de la même mission lunaire, Apollo 17. Le module était alors en orbite à quelque 100 km au-dessus du sol lunaire. La photo couvre une zone de 1,1 km de côté. Si vous visitez ce site WEB créé par Dan Durda du «Southwest Research Institute» vous pourrez explorer le site d'alunissage d'Apollo 17 et aussi de cinq autres missions Apollo. (Credit: Daniel D. Durda (SwRI), Space Imagery Center, LPL, Apollo 17) 28 juin 2002 |
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Vue panoramique de la surface lunaire
prise par Eugene Cernan. Voir le texte du 10 décembre 2006. (Credit: Apollo 17 Crew, NASA) 28 janvier 2002 |
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En 1968, Frank Borman, James Lovell et William Anders, les astronautes d'Apollo 8, ont fait un aller-retour de la Terre à la Lune. Ils sont partis vers la Lune le 21 décembre à 12h51 UTC propulsé par une fusée Saturn V, ont fait le tour de la Lune 10 fois dans leur module de commande et sont revenus sur Terre le 27 décembre à 15h51 UTC, une balade de 6 jours et 3 heures. Parmi la longue liste des premières de la mission Apollo 8, on compte, le premier vol habité jusqu'à la Lune, le premier vol habité utilisant une fusée Saturn V et les premières photos de la Terre prise à une si grande distance. Cette image très célèbre qui montre un lever de Terre au-dessus de l'horizon lunaire a été captée le 24 décembre, un merveilleux cadeau de l'équipage d'Apollo 8 à l'humanité. (Credit: Apollo 8 Crew, NASA) 27 janvier 2002 REPRISE du 25 décembre 1995 |
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Le 25 mai 1961, il y a donc 40 ans, le président John F.Kennedy promettait que les Américains allaient se poser sur le sol lunaire avant la fin de la décennie. Ce discours ambitieux du président déclencha une mobilisation technologique sans précédent pour un projet pacifique et l'un des premiers résultats a été la mise au point de la fusée lunaire Saturn V sous la direction de Vernher Von Braun, celui-là même qui avait conçu les missiles V2 pour le régime nazi. Les trois étages de Saturne V avaient la hauteur d'un édifice de 36 étages. Cinq réacteurs à l'oxygène liquide équipaient le premier étage de la fusée. Ces cinq réacteurs pouvaient délivrer une poussée de 3,4 millions de kilogrammes. Ces gigantesques monstres ont été utilisés lors de neuf missions Apollo qui ont conduit des engins vers la Lune. De ces neuf missions, six ont donné lieu à des alunissages réussis. Le premier de ces alunissages s'est produit le 20 juillet 1969 lors de la mission Apollo 11, réalisant ainsi le défit du président Kennedy qui n'était plus de ce monde pour assister à cet exploit. Cette photo d'une fusée Saturne V a été prise le 11 avril 1970 alors qu'elle s'apprêtait à transporter les astronautes de la mission Apollo 13 vers la Lune, mais cette fois ce fut un échec qui a failli tourner à la catastrophe. (Credit: NASA) 25 mai 2001 |
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Il vous faut utiliser vos lunettes rouge/bleu pour voir cet anaglyphe en provenance de la surface lunaire. Inspirer par la parution APOD du 3 mars 2001, l'expérimentateur Patrick Vantuyne a produit cette vue en trois dimensions de l'astronaute Pete Conrad alors qu'il rendait visite à la sonde Surveyor 3 en novembre 1969 lors de la mission Apollo 12. Pour construire cet anaglyphe, Vantuyne a choisi deux images prises d'un angle légèrement différent de la même scène. Il a obtenu ces images sur le site WEB Apollo Lunar Surface Journal. Il a ensuite coloré une image en rouge et l'autre en bleu-vert en les décalant légèrement. Cette technique reproduit l'effet de séparation angulaire que nos yeux voient. Il suffit ensuite de porter des lunettes équipées d'un filtre rouge devant l'œil gauche et d'un bleu devant l'autre œil pour voir l'effet stéréo de l'image. Si vous aimez ce que vous voyez avec ces lunettes, plusieurs autres sites offrent des images 3D de ce type dont les archives de Mars Path Finder et une visite en 3D du système solaire. (Credit: Apollo 12, NASA; Stereo Image by Patrick Vantuyne) 10 mars 2001 |
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Lancement d'Apollo 11. Le texte a été repris le 15 février 2003. (Credit: Apollo 9, NASA) 17 février 2001 REPRISE du 6 février 1998 |
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Le seul observatoire astronomique lunaire a été déployé par les astronautes de la mission Apollo 16 en 1972. La caméra spectroscope en ultraviolet lointain (Far Ultraviolet Camera/ Spectroscope) a réalisé en utilisant un télescope de type Schmidt (fiche 4) de 3 pouces (7,6 cm) des photographies de la Terre, de nébuleuses, d'amas d'étoiles et du Grand Nuage de Magellan. On voit très bien sur cette photo le trépied qui soutenait cette caméra. On a placé le télescope dans l'ombre du module lunaire afin d'éviter que la caméra ne surchauffe. L'astronaute qui se tient dans l'ombre est Charles Duke. Le rover lunaire est derrière lui dans la lumière du Soleil. Ce télescope a pris des photos que l'on n'aurait pas pu réaliser à partir du sol de notre planète, car l'atmosphère bloque la majeure partie des rayons UV. Ce télescope créé par George Robert Carruthers (Naval Reseach Laboratory) avait champ de vision de 20° et il pouvait imager des étoiles dont la magnitude apparente était de 11. Cent soixante-dix-huit images ont été captées sur un rouleau de pellicule que les astronautes ont ramené sur Terre. Cet observatoire se dresse encore sur la Lune aujourd'hui. (Credit: NASA, Apollo 16) 12 novembre 2000 REPRISE du texte du 8 juin 1996 |
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Lancement d'Apollo 17. Voir le texte du 10 décembre 2005. (Credit: The Apollo Program NASA) 17 juin 2000 REPRISE du 4 mai 1997 et du 9 septembre 1995 |
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Le vaisseau spatial Lunar Orbiter 1 a été lancé en 1966 afin de cartographier la surface lunaire pour les missions d'alunissage Apollo. Cette antique sonde s'est acquittée à merveille de cette mission et a capté cette photographie maintenant célèbre de la Terre flottant au-dessus de l'horizon lunaire. Les premiers hommes qui ont vu un paysage semblable sont les astronautes de la mission Apollo 8 (William Anders, James Lovell et Frank Borman). Lors de leur rotation autour de la Lune en décembre 1968, ils ont immortalisé un lever de Terre, une photographie de la Terre bleutée sur le fond de l'espace noir qui est maintenant l'une des plus connues de l'histoire de l'exploration lunaire. (Credit: The Lunar Orbiter Project, NASA) 25 mars 2000 REPRISE du 13 octobre 1996 |
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Deux des astronautes de la mission Apollo 16 ont foulé le sol lunaire pendant trois jours en avril 1972. Les astronautes d'Apollo 16, la cinquième de six missions sur le sol de la Lune, ont installé le premier observatoire astronomique lunaire, un télescope ultraviolet. Ils ont également collecté des données et des roches en provenance des plateaux élevés de la Lune. On voit sur cette photographie prise par Charles M. Duke, Jr. l'astronaute John W. Young occupé à ramasser des roches aux alentours du site d'alunissage Descartes. Duke est aux abords du cratère Plum. De l'autre côté du cratère, on voit le rover lunaire qui attend le retour des astronautes. Ce véhicule permet aux astronautes de se déplacer loin du site d'alunissage afin d'observer la surface lunaire et de ramasser des roches qu'ils ont ramenées sur Terre. Loin au-dessus de la Lune, l'astronaute Thomas K. Mattingly qui était resté dans le module de commande attendait le retour de ses collègues. (Credit: John W. Young, Apollo 16 Crew, NASA) 19 mars 2000 REPRISE du 20 décembre 1997 et du 7 juin 1996 |
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Le 31 juillet 1964, Ranger 7 s'est écrasé sur le sol lunaire. Mais 7 minutes avant l'impact, la sonde Ranger 7 a capté cette image et nous l'a transmise. C'était la première image en gros plan captée par un vaisseau spatial américain. L'écrasement de Ranger 7 dans la mer des Nuages (Mare Nubium) avait été planifié. Durant sa descente, la sonde nous a fait parvenir 4308 photographies. Le but du programme Ranger était d'établir une première carte à haute résolution de la surface de la Lune en préparation d'un éventuel alunissage. Cette première photo couvre une région de 360 km de côté et est centrée sur Mare Nubium. Le gros cratère au milieu à droite est Alphonsus. Son diamètre est de 108 km. L'exploration de la surface lunaire s'est évidemment poursuivie jusqu'à nos jours. Le 31 juillet 1999, exactement 35 ans après l'écrasement de Ranger 7, le satellite lunaire artificiel Lunar Prospector s'est aussi écrasé sur la Lune après avoir orbité autour de celle-ci à partir du 6 janvier 1998, soit pendant 571 jours. Pendant sa mission, Lunar Prospector a découvert des indices permettant de croire que de la glace d'eau pouvait être présente en permanence dans l'ombre des cratères près des pôles lunaires. À la fin de sa mission, les contrôleurs ont intentionnellement dirigé la sonde vers la paroi d'un petit cratère afin d'éventuellement déceler directement la présence d'eau dans les débris de l'impact. Les chances de réussite de l'expérience étaient cependant très faibles. Les analyses des données recueillies n'ont révélé aucune trace de présence d'eau. La question de la présence d'eau sur la Lune demeure donc encore sans réponse. (Credit: NASA)15 octobre 1999 |
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Le 20 février 1965, le vaisseau spatial Ranger 8 s'est écrasé sur le sol lunaire. En se dirigeant vers le sol, il nous a rapidement transmis plusieurs photographies dont celle-ci qui a été captée lorsqu'il était à 11 km d'altitude, environ 5 secondes avant son écrasement. On voit des détails dont la grosseur minimale est de 4 m sur cette image qui couvre une région de la Mer de la Tranquilité de 2 km de côté. Cette région est située au nord du site d'alunissage d'Apollo 11. Le vol du vaisseau Ranger 8 était la première tentative des États-Unis de photographier de près la surface lunaire. Durant sa descente de près de 23 minutes, il a pris plus de 7000 photos. Demain, un autre vaisseau s'écrasera intentionnellement sur la Lune. Après avoir rempli avec succès sa mission en orbite lunaire, Lunar Prospector sera dirigé dans un cratère situé près du pôle Sud de la Lune. En étudiant les débris de l'impact, on espère pouvoir détecter des traces de glace d'eau. (Credit: NASA) 30 juillet 1999 |
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Le 20 juillet 1969, quatre jours seulement après avoir laissé la planète Terre à quelque 385 000 km derrière eux, deux astronautes de la mission Apollo 11 se sont posés sur le sol de la Lune. Ils étaient alors les premiers humains à atteindre un autre corps céleste. Mais, la fusée Saturn V qui les a lancés dans cette aventure avait fait un bien plus long voyage. En effet, il lui a fallu deux mois pour se rendre à destination à une vitesse de tortue de un mile par heure (1,6 km/h). On la voit ici installée sur le très lent transporteur «crawler» en route vers le pas de tir 39A du Centre spatial Kennedy. La division historique de la NASA (NASA History Program Office) a célébré ce 30e anniversaire en créant un site Web à la mémoire d'Apollo 11. Ce site contient des photographies, des documents et plusieurs hyperliens. (Credit: NASA) |
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Connu pour son sens de l'humour et son sourire contagieux, Charles P. "Pete" Conrad, le commandant de la mission Apollo 12, a été le troisième homme qui a marché sur le sol lunaire. Pas très grand de taille, Conrad a sauté sur le sol en novembre 1999 et avec un certain humour, il a émis le commentaire suivant : «Whoopie! Man, that may have been a small one for Neil, but that's a long one for me» (c'était peut-être un petit pas pour Neil, mais c'est un grand pas pour moi). Charles Conrad est né le 2 juin 1930 à Philadelphie, en Pennsylvanie. Il a obtenu son diplôme d'ingénieur aéronautique de l'université Princeton en 1953. La même année, il entre dans la marine américaine et devient pilote d'essai. Il est sélectionné par la NASA en 1962 comme astronaute. On voit Conrad sur cette photographe prise en 1965 participant à des exercices pour son premier vol dans l'espace, la mission Gemini 5 qui a alors établi un record de durée avec 8 jours dans l'espace. Charles Conrad est décédé le 8 juillet 1999 dans un accident de motocyclette. (Credit: Courtesy NASA) 15 juillet 1999 |
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Le 20 avril 1967, le vaisseau spatial robotique Surveyor 3 de la NASA a aluni sur le versant interne d'un petit cratère lunaire de l'Océan des Tempêtes (Oceanus Procellarum). Deux ans et demi plus tard, le 19 novembre 1969, les astronautes Pete Conrad et Alan Bean de la mission Apollo 12 à bord du module lunaire Intrepid sont passés au-dessus de Surveyor 3. Ils ont aluni à environ 200 m de cet endroit. C'était alors la deuxième visite des humains sur le sol lunaire et les astronautes d'Apollo 12 ont pu aisément marcher jusqu'à Surveyor 3. On voit sur cette photographie historique le module lunaire Intrepid à l'arrière de Surveyor 3. Le pied le plus à gauche de Surveyor 3 semble enfoncé dans le sol, mais on voit que le pied à l'avant a produit deux empreintes dans la couche de poussière qui recouvre le sol lunaire (le régolithe). Surveyor 3 a donc effectué un bond à l'alunissage avant de s'immobiliser. Les astronautes ont utilisé un coupe-boulon pour retirer la caméra télé de Surveyor (la forme cylindrique à droite du mat soutenant les panneaux solaires) et sa cuillère collectrice d'échantillons du sol (à l'extrémité du bras extensible à droite). Ces deux pièces ont été retournées sur Terre pour être étudiées. (Credit: Apollo 12, NASA (Image scanned by Kipp Teague)) 8 avril 1999 |
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Le mois dernier, la sonde spatiale Lunar Prospector s'est approchée de la surface lunaire pour mieux la photographier. Pour la suite de la mission de la sonde, les contrôleurs de la NASA ont réduit son altitude de 100 km à 30 km. Auparavant, les instruments de Lunar Prospector ont réalisé une carte globale des propriétés du sol lunaire et ils ont aussi recueilli des preuves qu'il y a de la glace d'eau aux pôles de la Lune. Maintenant que la sonde est en orbite basse, on tentera d'amasser plus de données pour confirmer les résultats obtenus en plus haute résolution. Cette nouvelle orbite n'est cependant pas sans risques. Il faut effectuer de délicates manœuvres à des intervalles de 28 jours pour la maintenir. Si ces manœuvres échouaient, la sonde s'écraserait sur le sol lunaire deux jours plus tard. Ce gros plan de la surface de la Lune ne vient cependant pas de la sonde. Il a été réalisé depuis la Terre par le nouvel imageur de l'Observatoire européen austral (ESO en anglais pour European Southern Observatory). Le cratère Gassendi situé en bordure nord de Mare Humorum (mer des humeurs) est la principale formation visible sur cette photo. (Image Credit: WFI Team, ESO, MPI-A, OAC) 12 février 1999 |
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Comment les astronautes reviennent-ils de la Lune? En embarquant dans le module lunaire qui les a amenés sur la surface lunaire, cela va de soi. La partie supérieure du module qui transporte les astronautes contient assez de carburant pour leur permettre de quitter les lieux, heureusement! Le module lunaire s'arrime ensuite au module de commande resté en orbite pendant toute la durée du séjour des astronautes sur la surface de la Lune et, ensemble, il rentre à la maison. Alors qui a capté cette image du module lunaire quittant la Lune? C'est une caméra de télé robotisée laissée sur la Lune par les astronautes d'Apollo 16. (Credit: Apollo 16, NASA) 13 décembre 1998 REPRISE du 9 juin 1996 |
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Cette photographie du paysage austère des environs des cratères Eratosthenes et Copernicus a été captée en 1972 par les astronautes de la mission Apollo 17 alors qu'ils étaient en orbite autour de la Lune. Ce genre d'images de la surface lunaire où toute forme de vie est absente nous est familier. Mais, en d'autres temps, on pouvait inventer des histoires en tout genre pour augmenter le tirage d'un journal par exemple. En août 1835, une série de nouvelles à sensation faisant état de la vie sur la Lune a été publiée par le New York Sun. Et le pire dans tout cela, c'est que plusieurs ont cru à ces histoires, l'un des plus spectaculaires canulars de l'histoire. Prétendument basées sur des observations faites avec un télescope, ces histoires contenaient des descriptions d'océans et de plages lunaires grouillant de plantes et d'animaux. On y rapportait même des observations de créatures ailées et poilues de forme humaine ressemblant à des chauves-souris. La supercherie a été découverte en peu de temps, mais le tirage du journal a quand même continué d'augmenter. Bonne histoire de l'APOD pour la journée de l'Halloween. (Credit: Apollo 17, NASA) 31 octobre 1998 |
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Le 20 juillet 1969, un humain posait pour la première fois le pied sur le sol de la Lune. Cette image est d'ailleurs la première empreinte dans le régolite lunaire. C'est Neil Armstrong qui a laissé cette trace sur le sol de notre satellite. Cet événement historique a été retransmis partout sur la planète. On estime qu'environ un milliard de téléspectateurs ont assisté aux premiers pas d'Armstrong sur la Lune. Avant de poser le pied sur le sol, Armstrong s'est exclamé :« That's one small step for (a) man, one giant leap for mankind». On dit souvent que les missions Apollo vers la Lune ont été le résultat de la plus grande mobilisation technologique de tous les temps. (Credit: Apollo 11 Crew, NASA) 4 octobre 1998 REPRISE du 21 septembre 1995 |
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Songeriez-vous un instant à identifier cette place comme étant votre maison? Pourtant, ce module lunaire, appelé Falcon, a servi de maison aux astronautes d'Apollo 15, David Scott et James Irwin, durant leur séjour sur la Lune en juillet et en août 1971. Pendant ce temps, Alfred Worden tournait autour de la Lune dans le module de commande. La dure lumière du Soleil sur la surface grise de la Lune devant la chaîne des Apennins donne à cette image une impression sinistre. C'est le massif montagneux Mons Hadley que l'on voit à droite de l'image. À l'avant-plan, on peut voir les pistes du premier rover lunaire, un véhicule électrique qui a permis aux astronautes d'explorer une région plus vaste de la surface de la Lune. La mission Apollo 15 a permis de confirmer que la majeure partie de la surface lunaire est couverte d'impacts météoritiques. Parmi les roches rapportées de la mission, il se trouve des roches vertes vitreuses dont la formation n'est pas encore totalement comprise. (Credit: Apollo 15 Crew, NASA) 5 juillet 1998 REPRISE du 10 mai 1997 et du 22 février 1996 |
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A été repris le 20 juillet 2009 avec une photographie restaurée. (Credit: Apollo 11, NASA) 19 mai 1998 |
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Les humains ont marché sur la Lune. On voit sur cette photo Edwin «Buzz» Aldrin, le deuxième homme qui a foulé le sol lunaire. Lors de la mission Apollo 11, Neil Armstrong — le premier homme qui a marché sur la Lune — et Buzz Aldrin ont atterri sur la Lune alors que Michael Collins était en orbite dans le module de commande. Les astronautes ont laissé une plaque sur la Lune sur laquelle on peut lire l'inscription suivante : «HERE MEN FROM THE PLANET EARTH FIRST SET FOOT UPON THE MOON JULY 1969 A.D. WE CAME IN PEACE FOR ALL MANKIND». Les missions du projet Apollo ont montré que l'on pouvait envoyer des humains sur la Lune et les faire revenir sur Terre. (Credit: Neil Armstrong, Apollo 11, KSC, NASA) 3 mai 1998 REPRISE du 2 février 1997 et du 22 septembre 1995 |
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Un habituel poisson d'avril utilisant une image prise lors de la mission Apollo 15 sur la Lune en 1971. C'est l'astronaute David Scott qui apparait sur l'image et il s'affairait à réaliser des expériences scientifiques. L'instrument au premier plan sert à mesurer les particules à haute énergie qui proviennent du Soleil. (Credit: Apollo 15 Team, NASA) 1er avril 1998 |
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Mardi 6 janvier 1998, à 21 h 28 HNE, le vaisseau Lunar Prospector s'est envolé dans le ciel de Cape Canaveral au sommet d'une fusée Athena II. C'était le début de la première mission de la NASA vers la Lune depuis celle d'Apollo 17 en 1972. Ce lancement s'est aussi produit le jour du 30e anniversaire du lancement de Surveyor 7. La trace intense de cette fusée à trois étages occupe l'avant-plan de cette photo à long temps d'exposition, alors que le premier quartier de Lune occupe l'arrière-plan, à quelque 400 000 km de Cape Canaveral. Prospector franchira cette distance en seulement 5 jours et entrera en orbite dimanche (le 11 janvier). Étonnamment, il n'y a pas d'appareil photo à bord du vaisseau pour prendre des clichés de la surface lunaire déjà photographiée abondamment. Les instruments de Prospector vont à la place accumuler des données de sa gravité, de son champ magnétique, de sa structure interne et de la composition de sa surface. Cette vue globale des propriétés de la Lune pourrait aider considérablement notre compréhension de l'origine de la Lune et du système solaire. En orbite polaire, à seulement 100 km au-dessus du sol lunaire, Prospector recherchera également très activement pour trouver de la glace d'eau cachée dans l'ombre permanente du pôle Sud. (Credit: Kennedy Space Center, NASA) 8 janvier 1998 |
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Cette photographie du paysage austère des environs des cratères Eratosthenes et Copernicus a été captée en 1972 par les astronautes de la mission Apollo 17 alors qu'ils étaient en orbite autour de la Lune. Ce genre d'images de la surface lunaire où toute forme de vie est absente nous est familier. Mais, en d'autres temps, on pouvait inventer des histoires en tout genre pour augmenter le tirage d'un journal par exemple. En août 1835, une série de nouvelles à sensation faisant état de la vie sur la Lune a été publiée par le New York Sun. Et le pire dans tout cela, c'est que plusieurs ont cru à ces histoires, l'un des plus spectaculaires canulars de l'histoire. Prétendument basées sur des observations faites avec un télescope, ces histoires contenaient des descriptions d'océans et de plages lunaires grouillant de plantes et d'animaux. On y rapportait même des observations de créatures ailées et poilues de forme humaine ressemblant à des chauves-souris. La supercherie a été découverte en peu de temps, mais le tirage du journal a quand même continué d'augmenter. Même complètement stérile, la Lune est souvent utilisée dans des romans de science-fiction et dans des histoires d'extraterrestres. Il y a maintenant 25 ans depuis Apollo 17, la dernière mission habitée sur la Lune(Credit: Apollo 17, NASA) 3 janvier 1998 |
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Le vaisseau spatial Luna 9 est le premier à s'être posé en douceur à la surface d'un autre corps planétaire. Après plusieurs tentatives ratées, la sonde soviétique a aluni sur la Lune dans l'océan des Tempêtes (Oceanus Procellarum) le 3 février 1966. Cette étape importante de l'exploration lunaire a été accomplie peu après le décès de Sergueï Korolev, le père du programme spatial soviétique. On a rapporté que ses collègues désiraient lui dédier la mission Luna 9, mais qu'ils n'ont pu le faire, car la position d'ingénieur en chef de Korolev dans le programme était encore un secret d'État. Le rôle de la perche à peine visible en bas à gauche était de détecter le contact avec le sol lunaire afin d'éjecter le sac au sommet de l'atterrisseur. La masse de ce sac en forme d'œuf était de 105 kg et il contenait un système de télécommunication, des batteries et des instruments scientifiques. Le sac protégé par des coussins gonflages a rebondi sur le sol avant que quatre pétales actionnés par des ressorts le stabilisent. La première image captée depuis la surface de la Lune a alors été transmise vers la Terre. (Luna 9: First Soft Lander) 7 septembre 1997 REPRISE du 25 août 1996 |
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Il y a 25 ans, des humains se promenaient sur la surface de la Lune. Cette photographie de l'astronaute scientifique Harrison Schmitt à côté d'un énorme rocher brisé en deux a été prise lors de la dernière mission habitée sur la Lune, Apollo 17. C'était la sixième mission d'exploration du sol lunaire par des astronautes. Les astronautes de la mission Apollo 17 ont exploré le sol inhabituellement sombre du site d'alunissage Taurus-Littrow. Ils ont aussi réalisé des explosions afin de déterminer par sismologie la géologie interne de la Lune, en plus de ramener une quantité record de roches lunaires sur Terre. (Credit: E. Cernan, Apollo 17 Crew, NASA) 5 septembre 1997 |
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L'astronaute de la mission Apollo 15 James Irwin travaille sur le premier véhicule lunaire avant de l'utiliser pour une ballade avec son coéquipier David Scott. À côté du module lunaire Falcon à gauche, on aperçoit la pente de Mons Hadley de la chaîne Montes Apenninus et à environ 5 km à l'arrière d'Irwin se trouve le cratère St George. L'exploration de la Lune a permis de découvrir plusieurs faits au sujet de la Lune qu'on soupçonnait fortement. Sa surface est couverte d'anciennes roches, sa composition est semblable à celle de la Terre, le développement de la vie y est pratiquement impossible, sa surface a connu un passé très chaud et elle était recouverte de larve, elle a subi de nombreux impacts météoritiques comme en témoignent ses cratères et elle est couverte de régolite, la couche de poussière provenant des impacts. (Credit: Apollo 15, David Scott, NASA) 7 juin 1997 REPRISE du 23 février 1996 |
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Lunokhod 1, le premier véhicule motorisé sur la Lune. Voir le texte du 14 janvier 2006. (Credit: Soviet Lunar Program) 20 avril 1997 Reprise du 13 janvier 1996 |
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) Le 7 novembre 1967, une fusée Atlas-Centaur a quitté le sol de Cape Canaveral avec succès pour propulser la sonde Surveyor 6 vers la Lune. Les sondes Surveyor ont effectué les premiers alunissages en préparation du programme Apollo. Les lanceurs Atlas-Centaur sont encore en services. Elles ont lancé plusieurs sondes lunaires et planétaires dans les décennies 1960 et 1970. (Credit: NASA) 3 novembre 1996 |
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Le 21 juillet 1969, après avoir été les premiers humains à marcher sur la Lune, les astronautes Neil A. Armstrong et Edwin E. «Buzz» Aldrin Jr. ont quitté le sol lunaire à bord du module lunaire baptisé «The Eagle». C’est ce module que l’on voit ici alors qu’il se rend à son rendez-vous avec le module de commande piloté par Michael Collins. La surface lunaire sombre et lisse visible sur la photographie est la mer de Smith (Mare Smythii), située juste sous l’équateur à l’extrême est de la face visible de la Lune. C’est évidemment la Terre que l’on voit au-dessus de l’horizon de la Lune. (Credit: Apollo 11, NASA) 21 juillet 1996 |
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Ces traces brillent au Soleil sur le sol lunaire de Fra Maro. Ces traces ont été faites par les deux roues du chariot à outils MET (Modularized Equipment Transporter) de la mission Apollo 14. Surnommé le «rickshaw», le MET a été conçu pour faciliter l'exploration de la surface lunaire. Il a servi d'établi muni d'un espace pour ranger les outils manuels. Il a aussi servi à transporter les appareils photo, les contenants d'échantillonnage, les pellicules photo de rechange et un pénétromètre de surface lunaire. Ce tracé sur la surface lunaire conduit au module d'alunissage des astronautes Alan Shepard et Edgar Mitchell alors qu'il s'en éloignait à l'occasion de leur première balade de la mission. (Credit: Apollo 14, NASA) 27 avril 1996 |
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Après l'alunissage du module lunaire de la mission Apollo 14, les astronautes Alan Shepard et Edgar Mitchell ont installé les instruments de l'expérience ALSEP (Apollo Lunar Surface Experiments Package) et ils ont amassé des échantillons du sol lunaire. Parmi les instruments scientifiques, on retrouve un sismographe sensible aux légers mouvements du sol lunaire et un détecteur de particules chargées capable de mesurer les vents solaires. Le sismographe a réussi à mesurer de légers tremblements interprétés comme des séismes lunaires ainsi que des impacts météoritiques à la surface de la Lune. L'expérience conduite sur les vents solaires a réussi à détecter de l'argon. Les expériences réalisées ont aidé à déterminer la structure interne de la Lune et son champ magnétique. Shepard et Mitchell ont aussi effectué une randonnée géologique sur le rebord du Cone Crater, en transportant leurs outils et les contenants d'échantillon dans le chariot MET (Modular Equipment Transporter). Sur cette image, Alan Shepard assemble un tube vide qu'il va ensuite enfoncer dans la surface. (Credit : NASA, Johnson Space Center) 10 décembre 1995 |
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Ce reflet provient de la lumière solaire réfléchie par le module lunaire de la mission Apollo 14 qui repose sur le sol lunaire en février 1971. Les astronautes Alan Shepard et Edgar Mitchell ont déambulé sur le sol de la Lune alors que Stuart Roosa était en orbite dans le module de commande. Commençant seulement huit mois après l'échec de la mission Apollo 13, la mission d'Apollo 14 est connue pour ses longues marches d'exploration, ses échantillons du sous-sol du Cone Crater, des expériences ALSEP (Apollo Lunar Surface Experiments Package) et de la frappe d'une balle de golf avec la tête d'un fer 6 monté sur le manche télescopique d'un collecteur d'échantillons. Le début de la pente du cratère Cone Crater est visible à gauche de cette image. (Credit : NASA, Johnson Space Center) 9 décembre 1995 |
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Quelques mois après l'alunissage historique d'Apollo 11, Charles Conrad Jr.,le commandant de la mission Apollo 12, Richard Gordon, le pilote du module de commande et Alan Bean, le pilote du module lunaire, sont retournés sur la Lune pour de plus amples explorations géographiques et scientifiques. C'est Gordon qui a capté cette photo depuis le module de commande, où il est resté pendant toute la mission alors que Conrad et Bean descendaient vers la surface de la Lune à bord du module lunaire. (Credit: NASA, Kennedy Space Center, Richard Gordan) 7 octobre 1995 |
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Cette image historique est celle du lancement de l'équipage d'Apollo 11 vers la Lune par une fusée Saturn V le 16 juillet 1969. La fusée Saturn V était la plus grosse jamais utilisée par la Nasa et la seule capable de lancer une masse aussi grande pour le transport des astronautes vers la Lune et, évidemment, pour leur retour en toute sûreté vers la Terre. La fusée Saturne V est celle qui a été utilisée pour tous les lancements des missions Apollo et pour plusieurs mises en orbites autour de la Terre d'autres satellites. (Credit: NASA, Kennedy Space Center) 29 août 1995 |
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En avril 1970, après qu'une explosion ait endommagé leur vaisseau, les astronautes d'Apollo 13 ont été forcés d'abandonner leurs plans pour le troisième alunissage lunaire du programme Apollo. En tournant autour de la Lune dans le but de regagner la Terre, ils ont pu photographier la face cachée de la Lune. La grande région sombre et lisse à gauche est Mare Moscoviense (mer de Moscovie). Elle a été créée par un écoulement de lave qui a suivi un important impact météoritique. Cette région, comme son nom l'indique, a été photographiée pour la première fois par la sonde soviétique Luna 3. (Picture Credit: NASA, Crew of Apollo 13) 7 juillet 1995 |