Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
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Que sont ces bulles dans le lac Baïkal?
Des sphères
gelées de méthane dans la
glace exceptionnellement claire qui recouvre le lac en hiver. Le lac
Baïkal est un site classé au patrimoine
mondial de l'UNESCO en Sibérie en Russie orientale.
C’est le plus gros lac en volume de la Terre, le plus vieux, le plus profond
et il contient plus de 20 % des réserves mondiales d’eau douce, un peu plus
que le 18 % des cinq Grands
Lacs d’Amérique du Nord réunis. Ce lac est aussi un vaste réservoir de
méthane, un puissant gaz à effet de serre qui, si libéré, pourrait faire
augmenter la quantité de lumière infrarouge absorbée par l'atmosphère et
contribué à l’augmentation globale de la température. Heureusement, la quantité
de méthane actuellement libéré par ce lac dans l'atmosphère n’a
que peu d’influence sur le climat (mais!).
Cependant, on ne sait pas ce qui
se passerait si la température de
la région connaissait une hausse importante ou si le niveau du lac
Baïkal baissait. (Image Credit & Copyright: Kristina
Makeeva) |
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Quelle est l’origine de toutes ces couleurs dans ce
nuage d’orage? Mentionnons d’abord que ce
nuage est composé de millions de
minuscules gouttelettes d'eau et de cristaux de glace. Le fond du nuage est
presque entièrement plat, mais cette
caractéristique n’est pas inhabituelle
et elle est généralement due à la
baisse de la température avec l’altitude
et au fait qu’à une certaine hauteur l’air devient saturé en vapeur qui se
condense en gouttelettes d'eau. La forme au milieu du nuage provient d’une
colonne d’aire chargée de gouttelettes d'eau qui est soufflée vers le haut,
autre caractéristique que l’on rencontre
assez fréquemment dans les nuages d’orage.
Les couleurs orange et jaunes sont cependant plutôt rares. Elles proviennent
toutes deux de la
réflexion de la lumière solaire par
des gouttes d’eau. La couleur orange des sections médiane et inférieure du
nuage est le reflet d'un
coucher de soleil presque rouge.
Cependant, la couleur jaune du sommet du nuage résulte de la réflexion de la
lumière d'un soleil qui ne se couche pas encore, où d'une partie de la
lumière bleue, mais moins importante, qui est diffusée. Cette
impressionnante image d’u
cumulonimbus, qui semble flotter au-dessus d’une plaine du
Texas, a été captée en 2021 alors qu’une
petite tornade approchait du «
Muleshoe National Wildlife Refuge
». (Image Credit & Copyright: Laura
Rowe (Used with permission)) |
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Toute une tempête de neige ! La tempête du siècle de la
péninsule supérieure du Michigan! Le sommet de certains bancs de neige a
atteint la hauteur des lignes électriques. La tempête qui a commencé le 23
janvier 1938 s'est poursuivie pendant deux jours et elle a laissé près d'un
mètre de neige au sol. Les chutes de neige accompagnées de vents très forts
ont formé des bancs de neige d'une
hauteur surréaliste. Les routes étaient totalement bloquées, plusieurs
automobilistes sont restés prisonniers dans leur véhicule, les autobus et
les trains ne pouvaient non plus circuler. Un
feu dangereux a aussi fait rage pendant le blizzard. Même si des
écoliers ont dû vivre dans leur école pendant deux jours, on ne déplora que
deux décès reliés à cette tempête. Cette
photographie a été captée peu après la tempête. Au Michigan, la neige
d'une aussi grosse tempête
fond entièrement au
printemps, mais dans certaines régions du globe des chutes de neiges
aussi abondantes et répétées contribuent à la
formation
des glaciers.
(Image Credit: Bill Brinkman; Courtesy:
Paula Rocco) |
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Est-ce possible une tornade dans une tornade? En
général, non. Mais, pourrait-on voir une tornade à l’intérieur d’un plus
grand diable de poussière?
Non plus, car les tornades descendent du ciel, alors que
les diables de poussière se soulèvent à partir du sol. Ce que nous montre
cette image est un phénomène que l’on appelle une
trombe.
C’est un type rare de tornade qui se produit sur le bord d’un violent orage.
Cette image d’une
trombe a été captée en juin 2019 au Kansas par un chasseur de tornade
expérimenté. La vraie tornade est au centre et la partie extérieure a
peut-être été créée par de grosses particules de poussière projetées par la
tornade centrale. Jusqu’à présent, la seule planète connue
pour créer des tornades est
la Terre, bien
que l’activité de type tornade
ait été trouvée sur
le Soleil et que les
diables de poussière soient courants sur
Mars. (Image
Credit & Copyright: Brad
Hannon) |
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Parfois, la foudre se produit haut dans l'atmosphère et
près de l’espace. L’un de ces types de foudre est le sylphe
rouge qu’on nomme aussi le farfadet. Ce n’est qu’au cours de 25
dernières années qu’on a réussi à photographier des farfadets dans
l'atmosphère de notre planète et à les étudier. L’origine des divers types
de foudre demeure un sujet de recherche, de sorte que les scientifiques
continuent d’essayer de comprendre l’origine même des
farfadets. Après un
puissant coup de foudre positif nuage-sol, les observations
ont montré que les
sylphes rouges peuvent commencer par des boules d’air ionisé d’environ
100 mètres de diamètre à une altitude de quelque 80 km qui se dirigent vers
le sol après leur formation à 10 pour cent de la
vitesse de la lumière. La boule d’air est rapidement suivie par d’autres
boules ionisées
striées ascendantes.
Cette image dure que 1/25e de seconde dans une vidéo prise dans
le ciel du
château de Castelnaud du département français de la
Dordogne
il y a environ trois semaines. Les sylphes furent vraiment éphémères, car
aucun n’était visible sur l’image vidéo suivante.
(Image Credit & Copyright: Nicolas
Escurat) |
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Le
farfadet et l’arbre pourraient difficilement être plus différents. Le
farfadet rouge est d’abord une forme inhabituelle de foudre, alors que
l’arbre est une plante commune. Le farfadet se produit loin du sol, haut
dans l'atmosphère, et l’arbre est au sol. Le farfadet est rapide, ses
électrons se déplaçant vers le sol à une vitesse qui approche celle de la
lumière, et l’arbre est évidemment immobile. Le farfadet émet de la lumière
et l’arbre la réfléchit le rendant ainsi visible. Finalement, le farfadet
est éphémère et l’arbre peut vivre plus d’un siècle. Cependant, les deux ont
une apparence similaire sur cette image composite réalisée au début du mois
alors qu’un orage passait au-dessus du département des
Pyrénées-Atlantiques en France. (Credit &
Copyright: Maxime
Villaeys) |
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L'image du jour est une spectaculaire photographie d'un
nuage en rouleau, un
arcus en terme de météorologie. Ce type de nuage plutôt rare peut se
former à l'avant d'un front froid. Un courant descendant puis remontant
d'air froid entraîne vers le haut l'air chaud et humide qu'il rencontre
formant ainsi un nuage par condensation. Un peu difficile à expliquer en
mots, mais si vous aller
voir ce schéma sur lequel le courant froid est en bleu et l'air chaud
est orangé, vous comprendrez plus facilement. Une image vaut mille mots! La
rotation de l'air froid produit le rouleau si le front froid est
suffisamment long. L'air peut d'ailleurs circuler à l'horizontale dans le
rouleau, mais on ne pense pas qu'il puisse se transformer en tornade. Un
nuage en rouleau provient d'un cumulonimbus comme le
nuage étagé. Mais
contrairement au nuage étagé, le
nuage en rouleur est complètement détaché du cumulonimbus.
L'image
du jour a été captée 2007 alors qu'une tempête approchait de Racine, une
ville du Wisconsin. (Image Credit:
Pierre cb,
Wikipedia) |
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Que se passe-t-il au-dessus de l'eau?
Cette image est sans doute une des meilleures d'une
trombe marine, un
type de tornade formé d'une colonne d'air humide qui se produit au-dessus de
l'eau. Ces
tornades marines peuvent être aussi dangereuses que les
tornades terrestres
avec des vents qui peuvent dépasser les 200 km/h. Certaines
trombes marines se produisent
loin des orages et
même par beau temps. Certaines
trombes marines
sont relativement transparentes et leur formation n'est visible que par les
motifs étranges qu'elles produisent à la surface de l'eau.
Cette photographie a été captée au début de juillet 2013 près de
Tampa Bay en Floride.
Cette baie donne sur le golfe du Mexique, mais c'est
l'Atlantique des
côtes de la Floride qui est
l'une des
zones les plus propices aux trombes marines. On en observe plusieurs
centaines chaque année. Certains ont émis l'hypothèse que les trombes
marines pourraient expliquer des disparitions mystérieuses dans le fameux
Triangle des
Bermudes. (Image Credit & Copyright:
Joey Mole) |
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Comment ces nuages en forme de bulle peuvent-ils se
former? En général, la base d'un nuage présente une surface
plane parce qu'en s'élevant l'air humide se
condense
en gouttelettes à une température précise, atteinte habituellement à une
altitude tout aussi précise. Lorsqu'il y a
suffisamment de gouttelettes, il y a formation d'un nuage opaque. Sous
certaines conditions cependant, des
poches nuageuses peuvent contenir de grosses gouttes d'eau ou encore des
cristaux glacés qui tombent dans l'air sec en s'évaporant. De telles
poches peuvent se développer dans la
turbulence
de l'air près d'un
orage.
On désigne ces nuages sous le terme de
mammatus.
Le spectacle peut devenir impressionnant lorsque le Soleil bas sur l'horizon
les éclaire de côté, comme sur
cette photo captée à
Hastings au
Nebraska
en juin 2004. (Image Credit & Copyright:
Jorn Olsen Photography) |
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Quels sont ces filaments rouges dans le ciel? C’est une
forme rarement observée de foudre que l’on appelle des
farfadets rouges ou encore des sylphes. Leur nature n’a été confirmée
qu’il y a 35 ans. Depuis, les recherches ont montré qu’après un coup de
foudre positif entre un
nuage et la Terre, les sylphes peuvent commencer sous la forme de boules
d’air ionisées
de 100 mètres de diamètre qui, à une distance d’environ 80 km, se dirigent
vers le sol à une vitesse atteignant 10 pour cent de celle de la lumière.
Elles sont rapidement suivies par un groupe de boules ionisées qui
produisent ces stries lumineuses vers le haut. Cette image a été captée
à la fin du mois dernier dans les montagnes
Hrubý Jeseník au
nord de la Moravie, une région de la
Tchéquie. La distance
des farfadets était
alors d’environ 200 kilomètres. Les farfadets rouges ne se produisent que
pendant une fraction de seconde et on a plus de chance de les voir lorsqu’on
assiste latéralement à un
puissant orage. (Image Credit & Copyright: Daniel
Ščerba) |
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Avez-vous déjà vu un nuage coiffé d’une parure
multicolore comme celui-ci? Sur cette photographie, à l’arrière du nuage
sombre, se trouve un
pileus
iridescent contenant des gouttelettes d’eau de taille uniformément
similaire capables de
diffracter les
diverses couleurs de
la lumière solaire en des directions différentes. Cette photo a été captée
le mois dernier depuis Pu'er,
une ville de la province du
Yunnan en Chine.
D’inhabituelles ondulations nuageuses ont aussi été captées au-dessus du
pileus. La formation d’un rare pileus recouvrant un nuage commun qu’est un
cumulus est une
indication que le nuage inférieur prend de l’expansion vers le haut et qu’il
pourrait engendrer une
tempête. (Image Credit & Copyright: Jiaqi
Sun
(孙嘉琪) |
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Est-ce que notre planète se réchauffe? Comparé aux 250
derniers millions d’années, nous subissons une
vague relative de froid, environ quatre degrés Celsius sous la moyenne
de cette période. Cependant, au cours des 120 dernières années, les données
indiquent clairement que la température globale de la Terre a augmenté de
près d’un degré Celsius. Cette animation nous montre ce réchauffement de
façon originale en se terminant par un graphique 3D. Les températures de
cette animation proviennent des
analyses de température de
surface réalisées par
l’Institut Goddard d'études spatiales.
Déjà perceptible par
beaucoup, la tendance récente au réchauffement de la Terre provoque une
élévation du
niveau de la mer,
un changement des régimes de
précipitations et
la fonte de la glace polaire.
Peu de gens sont maintenant en désaccord avec le fait que le réchauffement
climatique se produit. Le Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)
a conclu que ce réchauffement est dû à l’activité humaine et qu’il
devrait se poursuivre.
Ce réchauffement pourrait avoir un impact sur de nombreuses agricultures
locales et même sur l’économie mondiale. Il ne semble pas y avoir de
solutions simples, mais certains projets de
géo-ingénierie
pourraient nous aider, par exemple des projets de créations de
nuages artificiels
pour réduire la quantité de lumière solaire chauffant la surface de la
Terre. (Video Credit: NASA's Scientific
Visualization Studio) |
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D’où proviennent des traînées blanches ? Certaines
images de la Terre montrent des stries claires et lumineuses qui suivent les
trajectoires des bateaux. Ce sont des
traînées de condensation de navire causée par les
gaz d’échappement des navires. La
vapeur d’eau de l'atmosphère se condense autour des
aérosols de ces gaz. Il
se forme alors rapidement des gouttes d’eau flottante qui réfléchissent
efficacement la lumière solaire. Les traînées de condensation des navires
ont été
découvertes en 1965 sur des
images de la Terre prises par les
satellites TIROS de la NASA.
Les traînées visibles
sur
cette image ont été captées en 2009 au-dessus du Pacifique par
l’instrument
MODIS du satellite
Terra de la
NASA. Inspirés par ce phénomène, certains scientifiques audacieux ont
suggéré de déployer un réseau de bouées flottantes dans tous les océans
capables de pulvériser des aérosols salés contenant de l’eau de mer afin
qu’avec l’aide du vent ces nuages puissent réfléchir la lumière solaire. Ces
nuages pourraient réfléchir tellement de lumière solaire qu’ils pourraient
aider à combattre le réchauffement climatique. (Image
Credit: NASA, Terra, MODIS; Text: Raymond
Shaw (MTU)) |
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Tout un nuage, mais de quel type s'agit-il? En fait, il
s'agit d'un nuage d'orage savamment appelé un
cumulonimbus dont la
forme est plutôt bizarre, car il présente les
poches sphériques des
mammatus d'un côté et de
la pluie de l'autre côté. Ce nuage a été photographié vers la mi-juin 2013
au sud de la province canadienne de
l'Alberta. Il se
déplaçait alors vers l'est alors que le Soleil se couchait, à l'ouest
évidemment. C'est cette coïncidence qui a été captée dans cette
magnifique
photographie d’un nuage avec ses belles teintes d'orange et de rose sur
fond de ciel bleu
au-dessus de la
prairie verte. Plus loin, à l’extrême droite, on aperçoit la Lune en
phase gibbeuse croissante. (Image Credit & Copyright:
Alan Dyer (The
Amazing Sky)) |
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Avez-vous déjà vu un
jet gigantesque? Ils sont extrêmement rares, mais terriblement
puissants. Les
jets gigantesques sont un type de foudre que l’on ne documente que
depuis le début des années 2000. Ils se produisent entre certains
orages et,
directement au-dessus,
l’ionosphère de la Terre. Cette
courte vidéo montre le milieu et le sommet d’un jet capté la semaine
dernière par une caméra de surveillance des météores depuis
Puerto Rico. Le jet a
peut-être traversé 70 kilomètres en un peu moins d’une seconde. Les
jets gigantesques
sont très différents de la foudre ordinaire qui se produit
d’un nuage à l’autre ou encore
entre un nuage et le sol. La base des jets gigantesques semble similaire
aux
jets bleus, une décharge entre les nuages et la
stratosphère, alors
que le sommet ressemble aux
farfadets, un autre
type de décharge en haute atmosphère. Le mécanisme et l’origine des jets
gigantesques sont un sujet actif de recherche, mais il est évident que
ceux-ci réduisent le déséquilibre de charge électrique entre les différentes
parties de l’atmosphère
terrestre. Une bonne façon de rechercher des jets gigantesques est
d’observer un puissant orage lointain à partir d’un endroit sous un ciel
clair. (Video Credit & Copyright: Frankie
Lucena) |
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Quelle trajectoire empruntent les
cyclones tropicaux
de la Terre? On les nomme ouragans dans l’océan
Atlantique nord,
typhons dans en Asie
de l’Est et cyclones dans les autres bassins océaniques. Les
trajectoires de toutes les tempêtes majeures entre 1985 et 2005 sont
illustrées sur
cette carte. Cette carte montre que les
cyclones se déploient majoritairement au-dessus de l’eau, ce qui est
tout à fait normal, car c’est l’évaporation de l’eau chaude qui leur
procure de
l’énergie. La carte montre aussi que
ces tempêtes ne traversent
jamais l’équateur
terrestre et qu’elles s’en approchent rarement. En effet, à l’équateur
la force de
Coriolis due à la rotation de la Terre est égale à zéro, et comme les
cyclones circulent grâce à cette
force fictive,
ils ne peuvent franchir l’équateur.
C’est aussi cet effet qui produit une trajectoire en arc des
cyclones, dans le
sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère nord et en sens inverse
dans l’autre hémisphère. Même si les tendances à long terme sont un sujet
actif de recherche, des données révélatrices montrent que les
ouragans sont
devenus en
moyenne plus puissants dans l’Atlantique Nord au cours des 30 dernières
années et on prévoit que leur puissance devrait
continuer
d’augmenter. (Image Credit: National
Hurricane Center, NOAA,
NASA; Processing:
Nilfanion
(via Wikipedia)) Note :
Contrairement à la
croyance populaire,
la force de Coriolis due à la rotation du globe terrestre est trop faible
pour avoir le temps d'influer sur le sens de rotation de l'écoulement de
l'eau dans un lavabo qui se vide. Pour percevoir une
telle influence, il est nécessaire d'observer une masse d'eau stabilisée
dans un très grand bassin circulaire, d'un diamètre de l'ordre d'au moins
plusieurs dizaines de kilomètres pour un effet en centimètres. Dans le
siphon d'un lavabo, le sens de rotation de l'eau est dû à la géométrie du
lavabo et aux micros courants d'eau créés lors de son remplissage, ou lors
d'une agitation de l'eau. Il est donc possible de fausser le résultat en
donnant une impulsion à l'eau, comme on peut le voir sur certaines vidéos,
où l'expérience est proposée aux touristes sur l'équateur terrestre.
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Quand la base des nuages prend-elle cette apparence? La
base des nuages est
habituellement plate parce que l'air chaud et humide qui s'élève se
condense
en gouttelettes d'eau à une température donnée qui correspond à une
certaine altitude uniforme. Après cette condensation, il se forme un nuage
opaque. Mais, sous certaines conditions,
des poches de nuages peuvent se former et contenir de grosses gouttes
d'eau ou des cristaux de glace qui tombent vers le sol en s'évaporant à
nouveau. On obtient alors des nuages de
type mammatus comme ceux
de la photographie qui ont été captés en 2012 juste après une tempête
au-dessus de Regina dans
la province canadienne de la
Saskatchewan. De
tels nuages peuvent se former dans l'air turbulent près d'un orage. Les
nuages mammatus peuvent produire des scènes surréalistes surtout lorsqu'ils
sont éclairés de côté comme sur la photo. (Image
Credit & Copyright: Michael
F Johnston) |
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Est-ce un vaisseau extraterrestre ou un nuage? En fait,
c'est un orage
supercellulaire, un type d'orage assez rare et parfois dangereux. Une
supercellule peut se transformer en
tornade, produire
de la grêle et des
rafales
descendantes et des
pluies torrentielles.
Elle peut aussi demeurer simplement menaçante. Une supercellule contient un
mésocyclone, soit une
zone de rotation verticale ascendante entourée de vents descendants. Les
orages supercellulaires peuvent se produire un peu partout à la surface de
notre planète, mais elles sont particulièrement fréquentes dans la «Tornado
Alley» (le couloir des tornades) aux États-Unis. Les
quatre vidéos présentées montrent
une supercellule se déplaçant au-dessus de la ville de
Booker au Texas. De
nouveaux nuages se formant près du centre de la tempête, des tourbillons de
poussière au sol, des éclairs dans les nuages supérieurs ainsi que
l'impressionnante rotation de l'ensemble ont été capturés par le vidéaste.
C'est une heure d'orage condensée en quelque 100 secondes.
(Video Credit & Copyright:
Mike Olbinski; Music: Impact
Lento (Kevin MacLeod, Incompetech)) |
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Quelle est la nature de ces cascades rouges dans le
ciel? C’est une forme rarement observée de foudre dont l’existence n’a été
confirmée qu’il y a une trentaine d’années. C’est un
phénomène lumineux transitoire
auquel on a donné le nom de
farfadets ou encore de sylphes rouges. De récentes recherches ont montré
que les farfadets
peuvent se produire après un puissant coup de foudre positif
allant d’un nuage vers le
sol. Ils commencent alors leur brève existence sous la forme d’une
sphère d’air ionisé de 100 mètres de diamètre qui descendent depuis une
altitude d’environ 80 km à une vitesse égale à 10 pour cent de
celle de la lumière. Ils sont rapidement suivis par un groupe de boules
striées qui se
produisent au-dessus du lieu de leur naissance. Cette image a été captée
plus tôt cette année depuis
l’observatoire de Las Campanas au
Chili. On voit les
farfadets au-dessus de la
Cordillère des
Andes de l’Argentine.
Les farfadets n’existent que pendant une fraction de seconde et on a plus de
chance de les observer dans le ciel à côté d’un puissant orage.
(Image Credit & Copyright: Yuri
Beletsky (Carnegie Las
Campanas Observatory, TWAN)) |
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Quelle est l’origine des
farfadets lumineux? Ces très brefs éclats lumineux dans le ciel qui
ressemblent momentanément à de
gigantesques méduses ont été imagés depuis plus de 30 ans. Ils sont
généralement associés à un éclair partant d’un nuage chargé positivement
vers le sol, mais leur origine exacte reste un mystère. Ils se produisent
dans certains orages et ils sont absents des autres. Récemment cependant,
des vidéos à très
grande vitesse ont permis de voir plus en détail le développement des
farfadets.
La vidéo présentée
a été réalisée au milieu de l’année 2019 et, avec ses 100 000 images par
seconde, elle est assez rapide pour nous permettre de voir plusieurs
«bombes» de farfadets qui produisent en tombant vers le sol les
multiples cascades lumineuses que l’on voit sur les
images fixes.
Malheureusement, les
informations visuelles révélées par des
vidéos
comme celle-ci
n’ont pas résolu complètement le mystère des farfadets lumineux. Ces vidéos
à haute vitesse ont cependant révélé à certains chercheurs que les farfadets
ont plus de chance de se produire lorsque des
irrégularités
plasmiques sont présentes dans la
l’ionosphère.
(Video Credit & Copyright: Matthew G McHarg, Jacob L
Harley, Thomas
Ashcraft, Hans Nielsen) |
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Qui sont ces figures humaines sous ces étranges nuages?
Les têtes de quatre anciens présidents
des États-Unis sculptées par
un partisan du Ku Klux Klan dans une
montagne
sacrée des Amérindiens Lakotas (NDT), le
mont Rushmore dans
le Dakota du Sud.
On donne le nom de
mammatus ou
encore de mamma à ces
nuages qui sont passés brièvement au-dessus de ce site touristique. La photo
a été captée au début de septembre dernier par un touriste étonné de voir
une telle formation nuageuse. Contrairement aux
nuages à fond plat qui se forment lors de l’ascension des masses d’air
humide dans un environnement calme, les mammas froids et bosselés se forment
lors de l’ascension de masse d’air froid qui se réchauffe dans un
environnement instable. Ce phénomène est souvent accompagné d’un orage.
Chaque lobe des mammas s’étend sur environ un kilomètre. Pour les
Amérindiens Lakotas,
cette
montagne sacrée se nomme «Six
Grandfathers» (six grands-pères), divinités responsables des directions
nord, sud, est, ouest, haut et bas. (Image Credit &
Copyright: Laure Mattuzzi) |
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Ce n’est pas une créature marine, mais un phénomène lumineux transitoire se produisant au-dessus de nos têtes, dans le ciel. C’est un type de foudre que l’on nomme farfadet rouge et il a rarement été photographié avec une telle netteté. On les observe depuis plus de 30 ans, mais leurs origines demeurent inconnues. Ils sont présents dans quelques orages, mais absents de la plupart. Ces mystérieux éclats lumineux dans la haute atmosphère ressemblent momentanément à des méduses géantes. Il y a quelques années, des vidéos à haute vitesse ont été réalisées montrant comment les farfadets rouges se développent. Cette image en haute définition a été captée le mois dernier dans le ciel de l’Italie. Une caractéristique inhabituelle des farfadets est qu’ils sont relativement froids, en ce sens qu’ils sont plus semblables à de longs tubes fluorescents qu’à des ampoules compactes chaudes. En général, les farfadets ne durent qu’une fraction de seconde et ils sont plus visibles lors de puissants orages visibles de côté. (Crédit et Copyright: Stephane Vetter ( TWAN )) 8 octobre 2019 |
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Plus tôt ce mois-ci, en vol de Munich vers Singapour, un passager a capté des images d’un orage. Il y avait sur l’une d’elles un phénomène d’inattendu, un jet géant. Le jet a été capté au-dessus de la ville indienne de Bhadrak sur une pose unique dont le temps d’exposition était de 3,2 secondes. Même si le jet géant semble relié à l’aile de l’avion, il a sans doute commencé dans un nuage d’orage lointain et on le voit s’élancer en direction de l’ionosphère de la Terre. La nature des jets géants et leur possible association avec d’autres types de phénomènes lumineux transitoires, comme les jets bleus et les farfadets rouges demeurent un domaine de recherche actif. (Image Credit & Copyright: Hung-Hsi Chang) 18 septembre 2019 |
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Que se passe-t-il au-dessus de ce volcan? Bien que l’Etna soit en éruption, ces nuages n’ont pas de lien avec l’éruption. Ce sont des nuages lenticulaires. Ce type de nuage se forme lorsque de l’air humide est poussé vers le haut près d’une montagne ou d’un volcan. Cette scène surréaliste a été captée par hasard à la fin du mois dernier lorsqu’un astrophotographe s’est rendu à l’Etna, site du patrimoine mondial de l’UNESCO situé en Sicile, pour photographier la conjonction de la Lune et de l’étoile Aldébaran. La Lune alors en croissant illuminait la bordure du nuage. On voit la coulée de lave rouge et chaude à droite de l’image. En plus des images, on peut regarder une vidéo en accéléré qui nous montre la formation et le vacillement des nuages lenticulaires ainsi que les étoiles qui défilent au loin dans le ciel. (Image Credit & Copyright: Dario Giannobile) 19 aout 2019 |
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Avez-vous déjà été effrayé en regardant les éclairs d’un orage? Oui, bienvenue parmi tous ceux et celles qui l’ont été! Il y a encore des recherches sur les origines de la foudre, mais on sait que dans certains nuages des courants ascendants internes provoquent des collisions entre la glace et la neige qui séparent lentement les charges électriques entre le sommet et la base des nuages. C’est cette séparation qui produit des décharges électriques rapides que l’on voit sous forme d’éclairs. Les éclairs empruntent habituellement un parcours irrégulier, chauffant rapidement une mince colonne d’air à une température d’environ trois fois celle de la surface du Soleil qui est de 5800 degrés. L’onde de choc produit par l’éclair dépasse la vitesse du son et produit ainsi un bruit sourd que l’on nomme tonnerre. En moyenne, environ 6000 coups de foudre se produisent entre les nuages et la Terre chaque minute. Cette image provient de deux photographies prises ce mois-ci et elle nous montre les tiges des éclairs émises des antennes de communication situées près du sommet du Volcán de Agua (le volcan de l’Eau) au Guatématla. (Image Credit & Copyright: Sergio Montúfar (Pinceladas Nocturnas)) 29 juillet 2019 |
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Quelle est la nature de ces filaments rouges dans le ciel? C’est une forme rare de foudre dont on a confirmé l’existence il y a seulement 30 ans. C’est un phénomène lumineux transitoire qui produit des farfadets (sprites en anglais) rouges. De récentes recherches ont montré que les farfadets rouges d’abord peuvent prendre la forme de ballons de 100 m d’air ionisé qui se déplacent vers le sol sur environ 80 km à environ 10 % de la vitesse de la lumière, après qu’un puissant éclair ait touché le sol depuis un nuage. Ces ballons sont rapidement suivis par un groupe de boules d’air ionisé se déplaçant vers le haut. Cette image a été captée il y a un peu plus d’une semaine depuis la petite ville de Kununurra en Australie-Occidentale alors que le photographe réalisait une vidéo en accéléré d’un orage lointain. À l’avant-plan de l’image, on aperçoit le couvert vert des arbres, les sombres montagnes à l’horizon et les nuages menaçants de l’orage. Les farfadets rouges apparaissent devant les étoiles lointaines. Les farfadets rouges apparaissent et disparaissent en une fraction de seconde. Ils sont plus faciles à voir si l’on se trouve sur le côté d’un puissant orage. (Image Credit & Copyright: Ben Broady) |
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Dans quelle catégorie de nuage classeriez-vous ceux-ci? Quoiqu'on ignore leur origine, ces étranges structures atmosphériques aux airs menaçants ne semblent pas être des précurseurs de calamités météorologiques. Peu d'études ont été consacrées à ces nuages qui ont, pour l'instant, reçu le nom d'asperatus undulatus. L'aspect inhabituel et assez frappant de ceux-ci leur a valu d'être proposés comme un nouveau type de nuages. Alors que la base des nuages de faible altitude est plate et horizontale, celle des asperatus présente des structures inclinées et même verticales. En conséquence, certains ont émis l'hypothèse que les asperatus puissent être reliés aux nuages lenticulaires se formant près des montagnes, ou aux mammatus associés aux orages, ou encore aux vents de foehn, un vent sec dévalant les pentes des montagnes. Par ailleurs, l'arche de Canterburyqui souffle sur la côte Est de l'Ile du Sud de la Nouvelle-Zélande est un vent de foehn. Cette photographie a d'ailleurs été captée en 2005 dans le ciel d'Hanner Springs dans la région de Canterbury. De nombreuses structures des nuages sont visibles et détaillées grâce à l'éclairage de côté de la lumière solaire. (Image Credit & Copyright: Witta Priester) 19 aout 2018 REPRISE du 17 avril 2016 et du 27 février 2013. |
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Où vont les ouragans? Pour mieux comprendre ces dangereuses tempêtes, la NASA a nourri un superordinateur avec les données captées par plusieurs satellites des ouragans de la dernière année afin de réaliser une simulation. La vidéo produite par cette simulation montre comment la fumée (en blanc), le sel marin (en bleu) et la poussière (en brun) se sont déplacés dans le nord de l'hémisphère ouest d'aout à octobre 2017. Ces aérosols nous montrent le trajet suivi par quelque chose qui est parfois invisible, les vents. Parmi ces nombreux courants hypnotiques, on voit des ouragans qui tourbillonnent au-dessus de l'océan Atlantique à droite. Certains de ces ouragans ont fouetté des iles et les régions côtières de l'Amérique du Nord avant d'aller se perdre dans l'Atlantique Nord. L'étude des conditions météorologiques de cette année pourrait conduire à de meilleures prévisions des tempêtes pour l'an prochain. (Video Credit: M. R. Radcliff (USRA) et al., NASA's GSFC, SVS; Music: Elapsing Time by C. Telford & R. A. Navarro (ASCAP)) |
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Pourquoi y a-t-il un œil au centre d'un cyclone tropical? Personne ne connait la réponse exacte à cette question. Mais, ce qui se passe autour de celui-ci est mieux connu. L'air chaud s'élève autour du mur de l'œil, se refroidit, tourbillonne et se répand dans la grande tempête soufflant violemment sur bords lointains du cyclone. À l'intérieur de la zone de basse pression de l'œil, les vents sont faibles et l'air se réchauffe ce qui entraine une évaporation et un calme déconcertant. Le ciel peut même être dégagé et on voit parfois la lumière du Soleil. Le périmètre de l'œil est bordé par une ceinture de cumulonimbus, le mur de l'œil. On y trouve les vents les plus violents du cyclone et des tornades s'y développent fréquemment. Il est donc très risqué de sortir du confort temporaire l'œil lorsqu'il est au-dessus de vous, car vous pénétrez ainsi dans la zone la plus violente du cyclone. Cette courte vidéo en temps accéléré montre l'œil d'Irma et la circulation des vents dans son mur. Cette vidéo a été réalisée depuis l'espace par le satellite GOES-16 de la NASA la semaine dernière alors qu'il se trouvait au-dessus d'un des plus puissants cyclones de l'histoire : l'ouragan Irma. Les cyclones tropicaux sont extrêmement dangereux et leurs ravages ne se limitent pas aux régions frappées par le centre de la tempête. (Video Credit: NASA, GOES-16 Satellite, SPoRT) |
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Un vaste et dangereux ouragan s'est développé dans le golfe du Mexique. Cette vidéo en accéléré met en vedette l'ouragan Harvey qui est passé à la catégorie 4 ces jours derniers. Les images de la vidéo ont été captées par le satellite GOES-est de la NASA et de la NOAA. Un cyclone tropical, appelé ouragan dans l'Atlantique Nord, débute par une légère baisse de la pression atmosphérique puis se développe en une immense spirale orageuse contenant de forts vents et d'abondantes pluies. Les cyclones tirent leur énergie de l'évaporation des eaux océaniques au-dessus desquelles ils gagnent en force. Lorsqu'ils touchent terre, leur intensité diminue rapidement. Beaucoup restent à découvrir au sujet des cyclones, incluant des détails sur leur formation et la prévision de leur exacte trajectoire. L'ouragan Harvey, accompagné d'ondes de tempête et de pluie d'une abondance jamais vue, a touché terre hier au Texas. (Video Credit: NASA-NOAA GOES Project) |
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Mystérieux et incroyablement éphémères, les farfadets rouges naissent dans la mésosphère au-dessus des grands orages. Ils sont souvent captés en image depuis un engin en orbite basse autour de la Terre ou encore depuis un avion en haute altitude, mais ceux de cette image ont été enregistrés par une caméra vidéo installée au sommet d'une montagne du nord de la France. Réalisée dans la nuit du 28 mai, la caméra tournée vers la Manche a capté des images remarquablement nettes des farfadets au-dessus d'une zone orageuse située à quelque 600 km au loin. Les farfadets ne durent que quelques millisecondes et l'on sait qu'ils sont associés à des orages, mais c'est à peu près tout ce que l'on sait à leur sujet. En effet, l'origine de leur apparition éphémère ainsi que la nature de leur relation avec d'autres phénomènes de la haute atmosphère, comme les jets bleus et les flashs de rayons gamma terrestres, demeurent encore des mystères. (Image Credit & Copyright: Stephane Vetter (Nuits sacrees, TWAN)) |
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Regardez un énorme orage accompagné de foudre se déplacer dans l'est des États-Unis. Cette tempête d'envergure a causé beaucoup de dommages et malheureusement des pertes de vie sur son passage. Vus de l'espace grâce à l'instrument Geostationary Lightning Mapper(GLM) à bord du satellite GOES-16, les éclairs apparaissent dans cette vidéo en accéléré enregistré le mois dernier comme des flashs. Durant la journée, on remarque plus les contours de l'Amérique du Nord, alors que la nuit on ne voit plus que la lumière engendrée par la foudre. Une observation attentive de la vidéo, surtout vers la fin, montre qu'une grande partie de la foudre est concentrée sur l'énorme queue du tourbillon de la tempête. Parce que la foudre précède souvent l'impact le plus violent d'une tempête, les données de celle-ci recueillies par l'instrument GLM pourraient aider à réduire les dommages causés aux humains. (Image Credit: NOAA, NASA, Lockheed Martin, GOES-16, GLM) |
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Tout un nuage! Un orage supercellulaire. Ces orages colossaux abritent en leur cœur un mésocyclone formé de courants ascendants en rotation qui Fpeut couvrir une zone de plusieurs kilomètres et donner lieu à des pluies torrentielles ainsi qu’à des vents très forts ou à des tornades. Des nuages dentelés dominent la bordure de la supercellule alors que la pluie et les poussières soulevées par les vents se concentrent sous la cellule au centre de l’orage. Le sol désertique ressemble plus à un océan qu’au champ aux environs de Glasgow au Montana, là où cette photo a été captée. Ce qui ressembla à un bateau en péril à droite est en réalité un arbre. L’histoire ne dit pas s’il a survécu à l’orage, même si celui-ci n’a causé que des dégâts mineurs. (Credit & Copyright: Sean R. Heavey) 26 février 2017 REPRISE du 5 mai 2013 et du 30 novembre 2010 |
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Qui sont les gardiens du Nord? Cette photographie a été captée en mars 2016 en Laponie finlandaise où le mercure descend fréquemment sous zéro et où les chutes de neige sont fréquentes. Des paysages surréalistes peuvent parfois en résulter, comme ces sentinelles à l’allure d’extraterrestre qui semble surveiller le voisinage. En réalité, ces extraterrestres sont des arbres recouverts de neige et le petit bâtiment qu’ils encadrent est une bécosse. Au-dessus de cet inhabituel paysage, on peut admirer un joli ciel nocturne orné d’une aurore verte, d’étoiles brillantes et la trace lumineuse d’un satellite artificiel en orbite autour de notre planète. Lorsque le printemps est revenu, la neige a fondu et cette région de la Laponie a pris un aspect totalement différent. ( Image Credit & Copyright: Pierre Destribats) 10 janvier 2017 |
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Avez-vous déjà paniqué à la vue des éclairs d’un orage? Bienvenue parmi ceux et celles qui les craignent. Curieusement, personne ne sait exactement comme la foudre est produite. Ce que l’on sait, c’est que les charges se séparent lentement dans certains nuages produisant ainsi une décharge électrique (l’éclair), mais la façon dont ces charges se séparent dans les nuages est un sujet de plusieurs recherches. Le trajet de la foudre est habituellement en dent de scie, chauffant rapidement une étroite colonne d’air à une température environ trois fois plus élevée que celle à la surface du Soleil. La vitesse supersonique de l’onde de choc engendrée produit un bruit sourd connu sous le nom de tonnerre. Pendant les orages, il y a de nombreux éclairs dans les nuages et, en moyenne, 44 coups de foudre se produisent sur Terre chaque seconde. Plus de 60 photographies ont été utilisées pour produire cette image d’un orage qui s’est produit en juillet 2016 dans le ciel de Colorado Springs (Colorado, États-Unis). (Image Credit & Copyright: Joe Randall) 5 décembre 2016 |
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Pourquoi fait-il si chaud cette année en Amérique du Nord? Habituellement à cette époque de l'année, vers la mi-novembre, la moyenne des températures est plus basse de 17°C. L'Europe ne connait pas un tel réchauffement. Un des facteurs semble être une inhabituelle, grande et immense zone de haute pression qui s'est formée au-dessus du Canada. Cette zone de haute pression maintient l'air arctique plus froid au loin. Même si les modèles météorologiques globaux demeurent complexes, certains émettent l'hypothèse que l'anticyclone persistant du dessus du Canada est relié à la température plus élevée de la surface de l'eau de l'hiver dernier dans l'océan Pacifique, le célèbre El Niño. Les habitants de l'Amérique du Nord devraient s'en réjouir pendant que cela dure, car la semaine prochaine ou dans deux semaines, des températures plus froides que la moyenne devraient être enregistrées dans le Pacifique, une La Niña. Elle pourrait bien avoir des effets sur les vents et la température de l'Amérique du Nord. (Image Credit: Climate Reanalyzer, CCI, U. Maine) |
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Dans quelle direction souffle le vent? Cette carte animée peut vous l'indiquer, peu importe où vous êtes sur Terre, car on peut faire tourner le globe en maintenant le bouton gauche de la souris enfoncé. Les tourbillons lumineux indiquent généralement des systèmes de basse pression entourés de vents de haute vitesse, des cyclones, des ouragans et des typhons (note : ces trois termes désignent le même phénomène météorologique). Et si vous voulez vraiment voir la direction du vent près de chez vous, vous n'avez qu'à cliquer sur le mot «earth» de l'image. Votre navigateur chargera alors une interaction beaucoup plus complète permettant de zoomer sur la région choisie. En cliquant sur la carte du site earth.nullschool.net, vous verrez apparaître les coordonnées du lieu : latitude et longitude. Toujours sur ce site, cliquez sur «earth» pour faire apparaitre un panneau de contrôle. Ce panneau vous permet de superposer sur la carte la température, l'humidité, la pression, les précipitations et le niveau de dioxyde de carbone. Vous pouvez aussi à l'aide de ce panneau afficher toutes ces données à des altitudes plus élevées ainsi qu'afficher les courants océaniques. Les mouvements des vents indiqués sur la carte sont mis à jour tous les trois heures par les prévisions d'un superordinateur alimenté par les données météorologiques mondiales recueillies par de multiples satellites. (Image Credit & Copyright: Cameron Beccario, earth.nullschool.net; Data & Processing (abridged): GFS & US National Weather Service (NOAA); GEOS-5 & Goddard Space Flight Center (NASA)) |
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L’ouragan Ivan a endommagé 90% des habitations de La Grenade. À son maximum d’intensité, Ivan a été classé à la catégorie la plus élevée sur l’échelle de Saffir-Simpson, soit un ouragan de catégorie 5. Katrina était aussi de catégorie 5. Ivan a produit des vents soutenus dont la vitesse excédait les 200 km/h. Ce fut le cyclone le plus violent à avoir frappé les États-Unis en 2004 et le 10e plus puissant enregistré de l’histoire. La photographie prise depuis la Station Spatiale Internationale montre le gigantesque tourbillon de l’œil du cyclone qui se déplaçait dans l’océan Atlantique. En raison des ravages causés par ce cyclone, l’Organisation météorologique mondiale a décidé de ne plus utiliser le nom Ivan pour les ouragans de l’Atlantique. Ce mois-ci, l'ouragan Matthew a dévasté une partie d'Haïti et il tourbillonne présentement près de la côte est des États-Unis. (Credit: Expedition 9 Crew, International Space Station, NASA) |
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Ce n'est pas un météore. Alors que la foule était réunie pour observer la pluie d'étoiles filantes des Perséides, un phénomène inattendu s'est produit : un jet géant est sorti d'un nuage rapproché. L'ensemble du flash a duré moins d'une seconde, mais a été heureusement capté par une caméra numérique en fonctionnement. Les jets géants sont une forme rare d'éclairs lumineux dont la nature n'a été officiellement reconnue que depuis quelques années. D'ailleurs, cette image couleur en haute résolution, prise près du sommet du mont Shikengkong, de la province chinoise du Qingyaun, est peut-être la meilleure que nous ayons de ce phénomène rarissime. Il semble que ce même jet a été capté par un autre photographe situé passablement plus loin du phénomène. Le point de départ des jets géants semble être situé dans un nuage d'orage et ils se propagent ensuite vers l'ionosphère de la Terre. La nature des jets géants et leur association possible avec d'autres phénomènes lumineux transitoires, comme les jets bleus et les farfadets, sont un sujet actif de recherche. (Image Credit & Copyright: Phebe Pan) |
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Qu'y a-t-il dans le ciel de Paris? Des cirrus. En plein jour, les cirrus sont blancs, quelquefois gris, mais ils peuvent être sombres au coucher ou au lever du Soleil lorsque la lumière solaire ne les éclaire pas directement. Les cirrus sont parmi les nuages les plus élevés et ils sont habituellement assez ténus pour ne pas cacher totalement les étoiles. Les cirrus peuvent se former à partir de l'humidité présente au-dessus des nuages d'orage et peuvent alors être précurseurs d'un changement significatif de la météo. On a aussi observé des cirrus sur Mars, Jupiter, Saturne, Titan, Uranus et Neptune. Cette photographie a été captée il y a deux jours depuis la fenêtre d'un logement du 15e arrondissement de Paris en France. Le pylône fortement éclairé à droite est bien sûr la célèbre Tour Eiffel. (Image Credit & Copyright: Bertrand Kulik) |
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Ce n’est pas un trucage,
c’est un nuage! Un type rare de nuage cependant, un nuage
en rouleau, ou si vous préférez en terme plus savant,
un arcus.
Ce type de nuage peut se former à l’avant d’un front
froid lorsqu’un courant
descendant d’air froid rencontre un courant ascendant d’air
chaud et humide. Il se forme alors un arc de condensation qui prend l’aspect
d’un nuage en rouleau. Il se peut aussi qu’un courant d’air
se déplace le long de l’axe horizontal du nuage. On ne croit
pas que ce type de nuage puisse dégénérer en tornade.
Un autre type d’arcus est le nuage étagé. Ces deux
types de nuage se forment au bas d’un cumulonimbus et
ils en sont nettement détachés. L’image du jour qui
a été prise en janvier 2009 montre un nuage en rouleau au-dessus
de la plage de Las Olas à Maldonado en
Uruguay. (Credit & Copyright: Daniela
Mirner Eberl) 12 juin 2016 REPRISE du 2 juin 2013 et du 5 janvier 2010 |
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Cette année, en raison du fort courant chaud El Niño dans le Pacifique, le ciel du désert d'Atacama, réputé très sec et paradisiaque pour les astronomes, est souvent envahi par des nuages. Situés dans l'un des endroits les plus arides et les plus sombres de notre planète, les dômes des télescopes Magellan jumeaux de 6,5 m de l'observatoire de Las Campanas étaient d'ailleurs fermés en cette soirée du 13 mai. Cependant, la lumière du premier quartier de lune et de quelques étoiles brillantes perçait la mince couche nuageuse comme on peut le voir sur ce joli panorama nocturne. Le rayon angulaire du halo lunaire est de 22° et il ne dépend pas de la luminosité ou de la position de la Lune, mais de la géométrie hexagonale des cristaux de glace en suspension dans les nuages qui réfractent la lumière. Le point brillant à l'intérieur du halo est la planète Jupiter. L'étoile brillante à gauche est Canopus et celle à droite est Arcturus. (Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Carnegie Las Campanas Observatory, TWAN)) 18 mai 2016 |
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Sur cette image de la Terre se trouve quelque chose de très rare. Le voyez-vous? C’est un phénomène lumineux qui ne dure qu’un instant (phénomène lumineux transitoire) et que l’on peut observer si l’on sait où regarder. On croyait autrefois qu’il s’agissait d’une légende. Cette photographie a été captée depuis la Station spatiale internationale à la fin d’avril 2012. On peut d’ailleurs voir les panneaux solaires de la station sur la gauche et une partie du bras robotisé à droite. Ce phénomène rarement photographié est un farfadet (sprite en anglais). Même si le farfadet rougeâtre de cette photo est plutôt pâle, on peut le voir juste au-dessus (voir la photo en haute définition) de la région brillante à droite. Cette zone brillante est d’ailleurs un phénomène atmosphérique que nous est très familier, car il s’agit d’une zone d’orage électrique. Le farfadet est un autre type d’éclair. Des anecdotes à leur sujet remontent à des temps aussi reculés que 300 ans, mais on n’a capté le phénomène sur film par hasard qu’en 1989. On ne connaît presque rien des farfadets. Comment se produisent-ils? Quels sont leurs effets sur le champ électrique global de la Terre? Quels sont les liens entre les farfadets et d’autres phénomènes électriques de la haute atmosphère, comme les jets bleus ou les flashs gamma terrestres? Autant de questions qui attendent une réponse. (Image Credit: ISS Expedition 31 Crew, NASA) 20 décembre 2015 REPRISE du 29 aout 2012 |
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La base des nuages est habituellement plate parce que l'air chaud et humide qui s'élève se condense en gouttelettes d'eau à une température donnée qui correspond à une certaine altitude uniforme. Après cette condensation, il se forme un nuage opaque. Mais, sous certaines conditions, des poches de nuages peuvent se former et contenir de grosses gouttes d'eau ou des cristaux de glace qui tombent vers le sol en s'évaporant à nouveau. On obtient alors des nuages de type mammatus comme ceux de la photographie qui ont été captés en
aout 2010 au-dessus d'Olympic Valley en Californie. De tels nuages peuvent se former dans l'air turbulent près d'un orage, par exemple sous un nuage en enclume. Les nuages mammatus peuvent produire des scènes surréalistes surtout lorsqu'ils sont éclairés de côté comme sur la photo. (Image Credit & Licence: Craig Lindsay, Wikipedia) 18 octobre 2015 REPRISE du 23 octobre 2012 et du texte du 20 février 2011 |
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Qui sont les gardiens du Nord? Si on en juge par cette photographie, il se pourrait que ce soit des arbres géants couverts entièrement de neige et de glace. Cette photo a été captée l'hiver dernier en Laponie, l'une des vingt régions de la Finlande. Il règne dans cette région des températures glaciales et de la poudrerie intense. Il en résulte parfois des paysages surréalistes où un arbre tout à fait ordinaire se couvre entièrement de neige et se transforme en un genre d'extraterrestre aux aguets. Loin de cette scène insolite, un phénomène plus connu nous aide à voir où se situe l'horizon : il s'agit de la ceinture de Vénus produite par le Soleil qui se levait à l'arrière du photographe. Lorsque revient le printemps, cette région de la Laponie prend un aspect tout à fait différent. (Image Credit & Copyright: Niccolò Bonfadini) 12 avril 2015 REPRISE du 29 mai 2012 |
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Ce n’est pas tous les jours qu’on peut avoir la chance de capter un nuage aussi spectaculaire. Le photographe voulait d’abord capter l’image d’une rare conjonction entre Vénus et Mars qui s’est produite il y a deux semaines et demie, en y ajoutant un croissant de lune et la Station spatiale internationale qui passait dans les parages. Malheureusement, le ciel de l’île portugaise de Madère était couvert cette nuit-là. Cependant, le jour suivant un spectaculaire nuage lenticulaire est apparu dans le ciel juste avant le coucher du Soleil, donnant ainsi l’occasion à ce photographe prolifique de changer ses plans. On voit bien la Lune à gauche de l’image, mais il faut regarder plus attentivement pour apercevoir Vénus et même Mars juste à sa droite sur la photo en haute définition. Mais, c’est l’imprévisible nuage lenticulaire semblable à un vaisseau spatial futuriste qui a volé la vedette. La lumière du Soleil couchant illumine le nuage produisant ainsi un joli spectacle du mouvement du nuage que l’on peut voir sur la vidéo réalisée par le photographe. (Image Credit & Copyright: Nuno Serrão) 2 mars 2015 |
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Photographie spectaculaire d’une
tornade sur le dos d’un arc-en-ciel. La photo a été réalisée
au Kansas par un chasseur de tornade, Eric Nguyen en 2004. Environ 1000 orages violents se produisent à la surface de notre planète chaque année, dont plusieurs dans le «couloir des tornades» aux États-Unis. (Credit & Copyright: Eric
Nguyen (Oklahoma
U.), www.mesoscale.ws) 23 novembre 2014 REPRISE : 14 aout 2011, 2 juillet 2006 et 13 juin 2005 |
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Sur cette photo à long temps d'exposition, les traits des étoiles sont suspendus dans le ciel brumeux de la baie de Monterey au-dessus des lumières de la ville californienne de Santa Cruz. Puisque l'exposition de la photo a commencé vers 2h56 HAP le 2 juillet, la trace laissée par une fusée Delta II a aussi été captée. Cette fusée transportait vers son orbite le satellite OCO-2 de la NASA. La traînée lumineuse de la fusée produite par les cinq premières minutes du vol a été photographiée depuis un poste d'observation situé à 320 km au nord de la base de lancement de l'armée de l'air de Vandenberg. Sa trajectoire vers le sud-ouest permettra au satellite OCO-2 de se placer en tête d'une constellation de satellites en orbite polaire. La traînée est très lumineuse jusqu'à ce que la fusée de propulsion primaire s'éteigne, puis on voit le trajet très pâle produit par la séparation du dernier étage. Les trainées rectilignes les plus lumineuses sous l'arc de la fusée proviennent des étoiles alpha et bêta de la constellation de la Grue. L'objectif de la mission OCO-2 est d'étudier le dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère, surveillant ainsi la respiration de la Terre depuis l'espace. (Image Credit & Copyright: Rick Baldridge) 4 juillet 2014 |
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Comment les nuages d'un orage supercellulaire se forment-ils? Cet accéléré est constitué de photos captées le dimanche 18 mai 2014 dans l'est du Wyoming aux États-Unis. Débutant comme un orage sombre, l'orage supercellulaire se forme avec un large courant d'air ascendant et tourbillonnant que l'on appelle un mésocyclone. Les mésocyclones se forme se forme durant des changements rapides de la vitesse et de la direction des vents avec l'altitude. Ils peuvent alors produire des pluies torrentielles, de la grêle destructrice, des vents tourbillonnants et même des tornades. Au début de la formation de l'orage, on voit des gens qui prennent des photos avant de quitter les lieux. Vers le milieu de la vidéo, l'orage supercellulaire fait environ un kilomètre en largeur et sa base présente une surface presque plane. Vers la fin de la vidéo, un autre orage supercellulaire se forme, mais il se dissipe rapidement. (Video Credit: Basehunters (BasehuntersChasing) Music: Empire (Shakira)) 21 mai 2014 |
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Avez-vous déjà vu un nuage sombre coiffé d'un chapeau multicolore? Le chapeau à l'arrière de ce nuage sombre est un pileus iridescent. Il contient des gouttelettes d'eau de taille similaire qui diffracte la lumière solaire en la décomposant aux couleurs de l'arc-en-ciel. Le photographe a aperçu ce spectacle par chance et il a alors capté ce paysage juste avant le coucher du Soleil. Il était alors au Zimbabwe, dans la ville de Murambi, près de la vallée d'Odzi et des montagnes Mtanda Range. On voit aussi sur cette photo des ondulations inhabituelles au-dessus du pileus. Les pileus se forment au-dessus de nuages plus communs que sont les cumulus. La présence d'un pileus, phénomène plutôt rare, est indicateur d'un fort courant vertical ascendant, annonciateur d'un possible orage. Dans ce cas cependant, le nuage coloré a disparu peu de temps après sa formation. (Image Credit & Copyright: Peter Lowenstein) 19 février 2014 |
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Jusqu'où le thermomètre peut-il descendre sur le sol de notre planète? Le record a été enregistré à l'intérieur de l'Antarctique, −93,2 °C. Cette température est inférieure de 25 °C à celle des régions où des humains vivent en permanence. Ce record est survenu pendant l'hiver austral au mois d'aout 2010. Ce sont des scientifiques qui fouillaient dans les données climatiques de plusieurs décennies recueillies par les satellites qui ont déniché cette mesure. Les régions les plus froides sont à proximité des sommets, car en haute altitude l'air est généralement plus froid. Cependant, cet air froid plus lourd peut descendre dans certaines dépressions à proximité des sommets et se refroidir davantage au contact du sol gelé. L'été austral est une période plus propice pour le touriste, car la température en Antarctique peut monter jusqu'à 15 °C. (Image Credit: Ted Scambos (National Snow and Ice Data Center) et al., Landsat 8, USGS, NASA) 11 décembre 2013 |
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On pourrait presque affirmer qu'une cloche est suspendue au-dessus des montagnes de la Sierra Nevada. En janvier dernier, juste avant le lever du Soleil sur le quartier Albaicín de Grenade en Espagne, un nuage colossal en forme de cloche s'est formé au-dessus du sommet Veleta. Les météorologues appellent ce type de nuage en forme de capuchon un pileus. Un pileus se forme lorsque de l'air chaud et humide est emporté par un courant ascendant. L'air se refroidit alors et la vapeur d'eau contenue dans l'eau se condense alors en gouttelettes. Les courants ascendants peuvent aussi donner naissance à des nuages lenticulaires suspendus au-dessus du nuage en capuchon, comme on peut d'ailleurs le voir sur cette photographie. Avec les couleurs chaudes des nuages produites par le soleil levant, on pourrait aussi affirmer qu'il s'agit d'un moment béni pour un photographe accompli. (Image Credit & Copyright: Guido Montañés) 26 novembre 2013 |
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Comment les températures ont-elles évolué sur notre planète? Pour avoir une réponse à cette épineuse question, des scientifiques ont recueilli dans les archives de plus de 1000 stations météo du monde des données météorologiques remontant aussi loin que l'année 1880. Ils ont aussi comparé aux données modernes obtenues des satellites. Cette animation montre les résultats ainsi obtenus. On y montre les changements relatifs de température locale comparés à la température moyenne du milieu du vingtième siècle. Sur cette carte de la Terre, le rouge indique un réchauffement alors que le bleu indique un refroidissement, toujours par rapport à la moyenne des années 1950. En moyenne, la température mondiale s'est élevée de près d'un degré Celsius au cours des 130 dernières années, et plusieurs des records de chaleur ont été enregistrés récemment. Le réchauffement planétaire est bien plus qu'un sujet à la mode, car il est lié à l'augmentation des catastrophes climatiques ainsi qu'à la montée du niveau des mers. (Image Credit: GISS, NASA) 31 juillet 2013 |
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C'est très rare, mais il arrive que des nuages d'orage se développent dans l'endroit réputé comme étant le plus aride sur Terre, le désert chilien d'Atacama. Ceux capturés sur ce panorama sont apparus en pleine nuit durant la saison d'hiver de l'hémisphère sud le mois dernier. Entre ces nuages, on peut admirer les nuages cosmiques et les denses champs stellaires de la Voie lactée dans cet endroit aussi réputé comme étant l'un des meilleurs sites d'observation astronomique du monde, loin de la pollution lumineuse et exempt d'humidité, comme en témoignent les lumières de la ville malgré les quelque 200 km qui la séparent de cet endroit. On peut aussi apercevoir en bas à droite le Grand Nuage de Magellan. (Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Las Campanas Observatory, Carnegie Institution)) 27 juillet 2013 |
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Ce nuage étrange est un nuage lenticulaire. Ce type de nuage se forme dans les courants d'air ascendants sur le flanc d’une montagne. L’air ascendant chargé d’humidité condense à divers niveaux, car la température et la pression atmosphérique varient avec l’altitude. C’est ce qui engendre les empilements en assiette. Cet empilement peut leur donner une apparence de vaisseau extraterrestre, mais il faut avoir un peu d'imagination. Le nuage de cette photo a été capté près du mont Hood situé dans l'Oregon. (Image Credit & Copyright: Ben Canales) 17 avril 2013 |
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C’était l’ouragan le plus vaste observé dans l’Atlantique. On ne connaît pas encore l’ampleur du coût des dégâts qu’il a occasionnés. Cette animation de la super tempête Sandy a été construite en utilisant les images du satellite GOES-13 prises pendant plus de huit jours, à la fin octobre 2012, alors que l’ouragan prenait de l’ampleur. L’ouragan a d’abord traversé les Caraïbes, puis il s’est déplacé dans l’Atlantique en longeant la côte est des États-Unis. Il a alors dévié de façon inattendue vers l’ouest, puis est entré dans les terres du New Jersey et s’est dirigé vers le nord au-dessus de la Pennsylvanie. L’ouragan s’est finalement calmé en arrivant au nord des États-Unis et au Canada. Les vents de Sandy étaient forts et dangereux, mais c’est surtout les eaux de marée poussée par l’ouragan qui ont causé le plus de dommage. Les régions côtières, les rues et une partie du métro de New York ont été inondées. Comme Sandy s’étendait sur plus de 1500 km, des régions aussi éloignées de la côte est que l’ouest du Wisconsin ont subi une partie de la tempête. Des ouragans aussi puissants que Sandy se sont formés dans le passé, mais si les eaux de l’Atlantique continuent de se réchauffées, il pourrait y en avoir de plus forts et plus fréquemment. (Image Credit: NASA, GOES-13 Satellite) 7 novembre 2012 |
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Il s’agit bien de nuages
et non d’ovnis. Les nuages
lenticulaires en empilement se forment dans les courants ascendants
d’air sur le flanc d’une montagne. L’air ascendant chargé d’humidité condense à divers
niveaux, car la température et la pression atmosphérique
varient avec l’altitude. C’est ce qui engendre les empilements
en assiette. Ce phénomène se produit assez souvent dans l’État
de Washington aux États-Unis près du mont Rainier,
une grosse montagne située à 100 km au sud de Seattle. L’image
du jour provient justement de là et elle a été prise
en décembre 2008. (Credit & Copyright: Tim
Thompson) 4 novembre 2012 REPRISE du 3 février 2009 |
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Si vous ne vivez pas dans les régions marquées de nombreux traits lumineux de cette carte, vous n'avez pas à vous inquiéter des ouragans. Cette carte montre en effet les trajectoires des ouragans enregistrés depuis l'année 1851. Les ouragans aussi appelés des cyclones ou des typhons selon les régions se forment habituellement au-dessus de l'eau, c’est normal, car c'est l'eau chaude qui est la source de leur énergie. On constate aussi que ces immenses tempêtes ne traversent jamais l'équateur et ne s'en approchent même pas. On pourrait s'en étonner, mais sans la rotation de la Terre engendre l'effet Coriolis il n'y aurait pas de vortex de tempête. Or l'effet Coriolis est nul à l'équateur. L'effet Coriolis repousse donc les arcs des ouragans de l'équateur. Est-ce que la fréquence des ouragans augmente? Sont-ils plus puissants aujourd'hui que dans le passé. On manque de données pour faire des prédictions à long terme, mais il semble que dans l'Atlantique Nord, les ouragans sont plus fréquents et plus puissants dans les vingt dernières années. (Image Credit & Copyright: John Nelson, IDV Solutions) 4 septembre 2012 |
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À quelle vitesse un éclair se déplace-t-il? En fait, les éclairs se déplacent si rapidement que nos yeux ne peuvent les suivre ni déterminer dans quelle direction elles se dirigent. L'éclair de cette vidéo a été capté avec un appareil ultrarapide qui nous fait voir son trajet en enregistrant 7207 images à la seconde. On peut voir le temps progresser au bas du vidéo. Cet éclair débute par la création de nombreuses branches ionisées provenant de la séparation des électrons et des ions provenant d'un nuage d'orage. Environ 15 millisecondes après l'apparition de ces branches (3 secondes dans la vidéo), une de ces branches sinueuses rejoint une pointe positive du sol et un canal d'air ionisé est instantanément créé. Ce canal agit alors agit comme un fil conducteur qui s'allume intensément alors qu'une gigantesque charge électrique le traverse du nuage vers le sol et vice versa. La décharge produit une explosion et le bruit familier que nous connaissons, le tonnerre. Il nous reste beaucoup de choses à découvrir au sujet de la foudre, dont les détails du mécanisme qui sépare les charges électriques. (Video Credit & Copyright: Tom A. Warner, ZTResearch, www.weathervideoHD.TV) 23 juillet 2012 |
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On pourrait la nommer «nébuleuse du Canard», mais ce n'est pas une nébuleuse! Il s'agit plutôt de panaches multiples de fumée laissés par cinq fusées-sondes lancées le 27 mars 20012 depuis la base de NASA de Wallops en Virginie. Les lancements des cinq fusées-sondes réalisées à 80 secondes d'intervalle font partie de l'expérience ATREX (Anomalous Transport Rocket EXperiment). Chaque fusée a libéré un traceur chimique dans l'ionosphère à une altitude variant de 95 km à 105 km afin de former des nuages blanchâtres. Les vents du courant-jet à cette altitude sont très différents de ceux rencontrés par les avions de ligne qui volent à des altitudes comprises entre 8 et 10 km. On connait peu de choses des courants-jets de l'ionosphère. En observant la dissipation des nuages, on comprendra mieux la dynamique de ces courants-jets de l'ionosphère. La photographie de ces nuages qui dérivaient sur le fond du ciel étoilé a été prise depuis East Point au New Jersey. Cette éphémère «nébuleuse du Canard» voile partiellement les étoiles du Sagittaire, du Scorpion et le bandeau de la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Jerry Lodriguss (Catching the Light)) 29 mars 2012 |
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Le processus de formation des ouragans reste un sujet actif de recherche, même si on peut facilement de nos jours assister à leur naissance, comme le montre cette vidéo provenant du satellite météo GOES 13. Il s'agit de l'ouragan Irene qui menace présentement la côte est des États-Unis. Cet ouragan a débuté par une faible dépression produisant les nuages que l'on voit au début de la vidéo en bas à droite. Puis, la tempête s'est transformée peu à peu en un vaste système dépressionnaire tournoyant en spiral qui est tout juste passé au large de Cuba pour atteindre les côtes de la Caroline du Sud à la fin de la vidéo. Un ouragan puise son énorme énergie dans l'évaporation des eaux chaudes de la surface des océans. Lorsqu'il entre à l'intérieur des terres, il perd en intensité. Dans le système solaire, la Terre n'est pas la seule planète balayée par des ouragans. On a aussi observé des ouragans sur Vénus et sur les quatre planètes joviennes, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Même si on connaît assez bien les mécanismes à la base des ouragans, on n'est encore incapable de prédire avec précision leur trajectoire. (Image Credit: GOES 13 satellite, NASA, NOAA) 27 aout 2011 |
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Nuages de type mammatus. Voir le texte du 23 octobre 2012. (Credit & License: Matt Saal (Wikipedia)) 20 février 2011 |
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Avez-vous déjà regardé les éclairs d'un orage fort avec une admiration mêlée de crainte? Vous n'êtes pas seul. Il est étrange que personne ne sache exactement comment se forment les éclairs. On est cependant certain que les charges électriques se séparent lentement dans certains nuages et qu'à un certain moment cela produit des décharges rapides, les éclairs. Mais la façon dont les charges se séparent dans les nuages est encore un sujet d'intenses recherches. La trajectoire suivie par les éclairs est passablement imprévisible remplie de détours étonnants. La décharge électrique chauffe une mince colonne d'air à une température pouvant atteindre les 30 000°C, soit 5 fois celle de la surface du Soleil. L'onde de choc produite se propage d'abord à une vitesse supersonique et finit par ralentir produisant alors un grondement sourd que l'on appelle le tonnerre. Les éclairs sont très fréquents dans les cumulonimbus. Le nombre d'impacts que subit la Terre est beaucoup plus élevé que ce que les gens croient, environ 6000 à chaque minute! L'image du jour a été captée à d'Athènes au début de juillet 2010. (Credit & Copyright: Chris Kotsiopoulos) 20 juillet 2010 |
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Personne ne sait vraiment comment
se forment ces étranges nuages tubulaires. Ces nuages que les Australiens
nomment Morning Glory Cloud (gloires du matin) peuvent atteindre
une longueur de 1000 km et se forment à une altitude qui peut atteindre
2 kilomètres. Bien que des nuages en rouleau un peu semblable se
forment un peu partout sur la planète, ceux qui traversent le ciel
de Burketown dans
le Queensland en
Australie sont bien particuliers : ils se forment chaque printemps.
Il se pourrait que ces nuages se forment lorsque de l’air humide
qui se refroidit rencontre une couche d’air présentant une
inversion de température, c’est-à-dire une couche d’air
où la température croît avec l’altitude. Ces tubes peuvent
provoquer des turbulences dangereuses pour les avions qui les croisent.
Ils peuvent se déplacer à des vitesses de 60 km/h alors qu’il
n’y pratiquement aucun vent au sol. Cette formation nuageuse a été photographiée
par Mick Petroff depuis son avion alors qu’il survolait une région
près du Golfe
de Carpentarie. (Credit & Licence: Mick
Petroff; Tip Thanks: James Holmes (Cairns)) 24 aout 2009 |
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De combien de degrés
la température moyenne de notre planète s’élèvera-t-elle
pendant la vie de nos petits-enfants. Les prédictions varient
d’un peu plus de 2 °C à un peu moins de 5 °C. On sait
cependant que la Terre est dans un épisode
relativement froid comparé aux 100 derniers millions d’années,
4 °C sous la moyenne. Mais, au cours des 100 dernières années,
les relevés indiquent que la température moyenne à la
surface de notre planète a
augmenté de 1 °C. Presque plus personne ne conteste les
données au sujet du réchauffement planétaire. Le Groupe
d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
(GIEC) que c’est l’activité humaine qui est la source
de ce réchauffement qui ne s’arrêtera certainement pas.
L’image du jour montre une simulation de ce réchauffement.
Une augmentation comme celle indiquée sur cette carte du monde pourrait
produire une élévation du
niveau de la mer importante, modifier la répartition des pluies
sur le globe et faire fondre presque toute la calotte
polaire. Tous ces changements auront des
conséquences sur l’agriculture et l’économie
mondiale. Des projets de géo-ingénierie comme
la création artificielle de nuages pourraient s’ils sont réalisables
réduire le rayonnement solaire au sol et contrer le réchauffement. (Credit & Copyright: Robert
A. Rohde, Global
Warming Art) 21 avril 2009 |
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Tout le paysage de jadis a disparu.
Il ne reste que les montagnes et de grandes étendues de neige blanche
en Antarctique.
Cette image a été prise en 1994 depuis le sommet du Nunatak
Gris, une des trois montagnes situées en bordure de la barrière
de glace Larsen B. Un nunatak est
une montagne s’élevant au-dessus d’une calotte glaciaire.
Deux autres nunataks sont visibles sur cette photographie. Au cours des
dernières années, de gros morceaux de glace se sont détachés
de la barrière Larsen B dont l’épaisseur est de 200
m et se sont désintégrés. Le coupable est sans doute
le réchauffement
climatique global qui a entraîné une hausse des
températures moyennes dans cette région du globe. La surface
perdue du glacier au cours des dernières années est à peu
près égale à celle du Luxembourg.
Plus la banquise de fragmente, plus la chute des blocs de glace dans l’océan
augmente ce qui entraîne une hausse du niveau de la mer. Les scientifiques
surveillent la
mer de Ross dont la moitié est occupée par la barrière
de Ross dont le volume de glace est encore plus vaste. Si
cette barrière venait à fondre, elle pourrait provoquer
une hausse globale du niveau de la mer d’environ 5 mètres
au cours des prochains siècles. (Credit & Copyright: Helmut
Rott (U. Innsbruck)) 15 février 2009 REPRISE du 27 mai 2002 |
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La photographie du jour nous
montre un spectaculaire nuage
lenticulaire au-dessus de la chaîne de montagnes Tararua.
En général, l’air se déplace plus aisément à l’horizontale.
Cependant, lorsque le vent rencontre une montagne ou une colline, il n’a
d’autre choix que de s’élever. Comme la condensation
de la vapeur d’eau dépend de la température qui varie
en altitude, des nuages se forment les uns par-dessus les autres. C’est
ce qui donne des nuages lenticulaires qui peuvent prendre l’apparence
d’un empilement d’assiettes. La photo présentée
a été prise en 2002 depuis l’Île
du Nord de la Nouvelle-Zélande.
(Credit & Copyright: Chris
Picking (Starry Night Skies Photography)) 21 janvier 2009 |
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L’image
du jour présente la galaxie M101 à gauche
et à droite le typhon
Rammasun (mai 2008). Les diamètres des deux spirales
sont fort différents, 1000 km comparés à 170 000
années-lumière pour M101. Malgré leur composition
fort différente, ces deux formations épousent une forme
mathématique simple connue sous le nom de spirale
logarithmique, spirale dont la séparation des bras
augmente avec la distance au centre. On donne aussi le nom de spirale équiangle ou
encore spirale de croissance à cette forme géométrique
découverte par Descartes au
17e siècle. Cette forme mathématique abstraite est étonnamment
répandue dans la nature : trajet des particules dans une chambre à bulles,
disposition des graines de la fleur d’un tournesol et même
la forme d’un chou-fleur. (Image
Credit: M101 - NASA, ESA, CFHT, NOAO;
Typhoon Rammasun - MODIS, NASA Comparison:
Lawrence Anderson-Huang (Ritter
Astrophysical Obs., Univ. Toledo)) |
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L’image du jour présente
un nuage cumulonimbus shelf (certains traduisent «shelf cloud» par
nuage tabulaire). Les cumulonimbus comprennent
les catégories suivantes : arcus, calvus, capillatus, incus,
mammatus, pannus, pileus, praecipitatio, roll, scud, shelf, spissatus,
tuba et velum. L’article de Wikipédia
sur le sujet n’en est qu’à l’étape
d’ébauche. En date du 22 janvier, il manque même des
catégories sur la liste du bas de la page des cumulonimbus.
Le texte de l’APOD décrit en quoi les cumulonimbus shelf
diffèrent du type roll et du type wall (le pannus?) mais ne mentionne
pas les autres catégories : un sujet assez complexe. De toute
façon, quelle que soit la catégorie des cumulonimbus, ces
nuages précèdent un front froid et sont annonciateurs de
forts orages. La photo du jour a été prise à partir
de la route transcanadienne en Saskatchewan, l’une des provinces
du Canada, en aout 2001. Le Soleil levant éclaire les nuages,
ce qui donne un aspect inhabituel aux nuages. (Credit: Jeff
Kerr) 22 janvier 2008 |
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L’ouragan Ivan. Voir le texte du 9 octobre 2016. (Credit: Expedition
9 Crew, International
, NASA) 13 janvier 2008 REPRISE : 15 septembre 2004 |
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Habituellement, le bas des nuages
est plat parce que l’air chaud qui remonte se refroidit et se condense
en gouttelettes d’eau à une température spécifique
qui correspond à une altitude donnée. Ce procédé forme
des nuages opaques. Mais, sous certaines conditions, des régions
nuageuses qui se forment contiennent de grosses gouttes d’eau ou
de glace. Ces régions s’abaissent dans l’atmosphère
en s’évaporant et forment des poches nuageuses comme celles
montrées sur la photo du jour. On donne le nom de mammatocumulus
ou nuage mammatus (mot latin pour mamelon) à ce type
de nuage. Ils se forment dans l’air turbulent près des orages,
près du bas d’un nuage
en enclume par exemple. (Credit & Copyright: Raymundo
Aguirre) 30 décembre 2007 REPRISE : 7 juin 2004 |
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La photo du jour montre un nuage
en rouleau. La formation de ce type de nuage est expliquée
de façon sommaire sur Wikipédia. Bien qu’un nuage
en rouleau soit sombre et présente un aspect menaçant,
il ne peut former de tornade contrairement à un nuage tabulaire
(shelf
cloud) dont la forme est très semblable. La photo
du jour a été réalisée en été 2005 à Albany
dans l’état du Missouri. (Credit & Copyright: Dan
Bush (Missouri
Skies)) 17 janvier 2006 |
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L’image du jour est une photographie
satellite de l’ouragan Katrina alors qu’il était de catégorie
5 avec des vents qui dépassaient les 250 km/h. Il se déplaçait
dans le golfe du Mexique en direction des côtes américaines.
La photo provient du satellite météorologique GOES-12.
Les ouragans naissent
d’abord par une légère dépression au-dessus
des océans. Ils grandissent peu à peu en puisant leur énergie
de l’évaporation des eaux chaudes océaniques. En
arrivant au-dessus des terres, ils perdent leur source d’énergie
et diminuent en puissance. (Credit: GOES 12
Satellite, NASA, NOAA) 29 aout 2005 |
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Cette photographie nous montre un
nuage lenticulaire qui se forme lorsque l’air humide produit un
empilement de nuages en gravissant la pente d’une montagne. Cette
image a été prise 2003 près du Mauna
Kea à Hawaii. (Credit & Copyright: Peter
Michaud (Gemini
Obs.)) 21 aout 2005 REPRISE du 1er décembre 2003 |
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Essayez d’imaginer qu’une
partie de New York se mette en mouvement vers le New Jersey. Impossible
direz-vous, ces deux régions des États-Unis sont fermement
ancrées sur le globe. Vous avez raison. Mais, un événement
de cette ampleur s’est bel et bien produit à la surface
de notre planète au début du mois de novembre 2004. L’iceberg
B-15A, de la taille de Long
Island, s’est détaché de l’Antarctique et
a flotté sur la mer
de Ross pendant une centaine de kilomètres avant de heurter
le fond marin et d’entrer en collision avec l’île
Drygalski à la mi-janvier 2005. L’animation présentée
sur le site de l’APOD montre ce périple qui a duré quelque
70 jours. À cette époque de l’année, c’est
l’été dans l’hémisphère sud
et le déplacement de cet iceberg a causé des problèmes
aux navires qui approvisionnent la station
McMurdo (visite
virtuelle de cette station). Plusieurs icebergs se sont aussi détachés
dans cette région au cours des dernières années. (Credit: MODIS, Terra, NASA) |
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La photo du jour est l’une
des meilleures illustrations jamais captées d’une trombe
marine produite par une tornade. C’est une colonne d’air
saturée d’eau qui se forme au-dessus de l’eau chaude.
Les trombes peuvent être aussi dangereuses que les tornades, car
elles peuvent produire des vents de plus de 200 km/h. Plusieurs
trombes se produisent loin des zones orageuses et même par temps
relativement clément. Elles peuvent être transparentes et
n’être visibles que grâce aux déplacements qu’elles
produisent à la surface de l’eau. L’image du jour
a été captée en 1969 à bord d’un avion
qui survolait l’archipel des Keys en
Floride. Cette région est sans doute le paradis des trombes, plus
d’une centaine par année. Certains
pensent que ces trombes pourraient bien être la cause des disparitions
mystérieuses de la région du Triangle
des Bermudes. (Credit:
Joseph Golden, NOAA) 20 janvier 2005 |
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Si ce n’était des commentaires
des éditeurs de l’APOD, il serait bien difficile d’identifier
ce que représente l’image du jour! Ce sont des nuages situés
au-dessus des lacs Supérieur et Michigan. La photo provient du satellite SeaWiFS de
la NASA. En réalité, il s’agit de bourrasques
de neige qui se forment lorsque de l’air froid passe au-dessus
d’une grande étendue d’eau chaude. Ce phénomène
est assez habituel dans la région des Grands
Lacs au Canada et aux États-Unis. (Credit: SeaWiFS
Project, NASA) 30 novembre 2004 |
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Les nuages créés de main d’hommes
sont de plus en plus nombreux et cela pourrait bien changer le climat de
notre planète. Les longues traînées lumineuses étroites
de cette photo satellite de la Géorgie (États-Unis)
sont des cirrus créés par des avions. C’est la vapeur
d’eau relâchée par les moteurs des avions qui produit
ces nuages rectilignes. Les ailes d’un avion peuvent aussi produire
des traînés de condensation de petits cristaux de glace en
refroidissant l’air. Ce refroidissement est causé par la chute
prononcée de pression produite au-dessus des ailes. Les traînés
de condensation sont devenues plus qu’une curiosité :
elles peuvent augmenter de façon
significative la couverture nuageuse de la Terre, réfléchissant
ainsi la lumière solaire vers l’espace pendant la journée
et renvoyant la chaleur de la Terre vers le sol pendant la nuit. L’effet
de ces nuages artificiels sur le climat fait l’objet de certains
projets de recherche. (Credit: MODIS, Terra
Satellite, NASA) 13 octobre 2004 |
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L’image du jour a été prise
depuis l’espace par le satellite GOES-12 le
2 septembre 2004. Il s’agit de l’ouragan Frances qui
se dirigeait directement vers la Floride. Par mesure de précaution,
le centre spatial Kennedy de la NASA a fermé ses portes à l’approche
de l’ouragan
Frances. Les cyclones tropicaux (ouragans ou typhons selon les régions) tirent
leur immense énergie de la vapeur d’eau provenant des
océans chauffés par le Soleil. Lorsque cette vapeur se condense
en se refroidissant, elle chauffe l’air ce que fait baisser la pression.
L’air froid se précipite alors vers cette zone de basse pression.
Les vents d’un cyclone peuvent atteindre plus de 250 km/m et
devenir très dangereux. On ignore encore beaucoup de choses sur
les cyclones dont leur formation et la prédiction de leur trajectoire.
(Credit: NASA, NOAA) 3 septembre 2004 |
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Un gigantesque cyclone d'une puissance hors de l'ordinaire s'est formé dans l'Atlantique à la fin du mois de mars 2004. La deuxième plus violente tempête connue de l'Atlantique Sud a alors balayé les côtes du Brésil. Les ouragans d'intensité un (échelle de Saffir-Simpson) sont très rares dans cette partie du globe. Les cyclones tropicaux sont de vastes zones de basse pression donnant lieu à de forts vents ascendants en rotation qui se forment au-dessus des eaux chaudes. L'évaporation de ces eaux est à l'origine de l'énergie du cyclone. Mais pour cette tempête, on a rapporté la présence d'air plutôt froid au centre du cyclone ce qui semble indiquer qu'elle n'est pas d'origine tropicale. Bien qu'il n'existe pas de tradition pour nommer les ouragans dans cette partie du globe en raison de leur rareté, on a donné le nom de Caterina à celui-ci. (Credit: Jacques Descloitres, MODIS Land Rapid Response Team, GSFC, NASA) 6 avril 2004 |
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On pourrait croire que ce nuage va écraser les habitations de cette photographie. Ce nuage enclume qui semble menacer un monastère isolé de la Sicile en Italie est en fait un cumulonimbus. Ce type de nuage est composé de millions de petites gouttelettes d’eau et de fines particules de glace. Sa base étonnamment plate provient d’une chute brusque de la température en basse altitude. Au-dessus d’une altitude donnée, l’air est saturé d’eau qui se condense alors en gouttelettes. La forme du nuage vient du courant ascendant d’air. Lorsque ce courant ascendant atteint une certaine hauteur, des courants d’air horizontaux l’étalent et c’est ce qui lui donne sa forme d’enclume. (Credit & Copyright: Christina Carlton) 18 février 2004 |
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Avez-vous déjà vu un tel trou d’une centaine de mètres dans les nuages ? Cette photo a été captée en décembre 2003 depuis une autoroute située près de Mobile en Alabama. Les nuages troués de la sorte que l’on désigne en anglais sous les termes «hole punch cloud» sont très rares et ils sont encore le sujet de spéculations parmi la communauté des météorologues. Mais l’hypothèse la plus acceptée pour expliquer leur origine s’appuie sur la chute de cristaux de glace vers le sol. Ces cristaux proviendraient de nuages situés plus haut ou encore du passage d’un avion. Si la température et l’humidité de l’air ont des valeurs propices, les cristaux absorberaient l’eau des nuages. Pour que le phénomène se produise, l’eau des nuages doit être assez froide pour geler instantanément sur la surface des cristaux. Puisque l’eau est absorbée par les cristaux, il se forme un trou dans les nuages. Les cristaux devenus plus lourds continueraient de tomber vers le sol et ils peuvent s’évaporer un peu plus bas, formant alors un autre nuage de type virga que l’on voit dans le trou. (Credit & Copyright: Joel Knain) 12 janvier 2004 |
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À gauche, c'est l'ouragan Isabel qui s'approche dangereusement des côtes américaines. À droite, c'est la lointaine galaxie spirale M51, à plus de 30 millions d’années-lumière. Même s'ils présentent tous les deux une structure spirale, l'ouragan Isabel et la galaxie du Tourbillon, nom populaire de M 51, n'a à peu près rien en commun. Le diamètre d'Isabel fait quelques centaines de kilomètres alors que celui de M51 est d'environ 50 000 années-lumière. La formation et l'évolution d'une galaxie sont d'ailleurs totalement différentes des mécanismes qui contrôlent les ouragans. Mais du point de vue mathématique, les deux formes exhibent une courbe que l'on nomme une spirale logarithmique, une spirale dont la séparation des bras s'accroît selon une série géométrique lorsqu'on s'éloigne du centre. Aussi connue sous les noms de spirale équiangulaire, de spirale de croissance, de spirale de Bernouilli ou encore de spiral mirabilis, les propriétés de cette courbe fascinent les mathématiciens depuis sa découverte au XVIIe siècle par Descartes. Cette forme mathématique est plus répandue dans la nature que ces deux exemples, ce qui est assez étonnant. On la rencontre dans l'arrangement des graines d'un tournesol, dans la forme des coquilles de nautile et même, avec un peu d'imagination, dans un chou-fleur. (Credit: Comparison and M51 image copyright Brian Lula; Hurricane Isabel, courtesy GHCC, NASA) 25 septembre 2003 |
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Quelle direction prendra l'ouragan Isabel ? L'un des plus puissants ouragans des temps modernes semble se diriger vers une des côtes les plus peuplées de la Terre, celle des États-Unis. L'ouragan est passé à l'est des Bahamas hier et il a presque atteint la classe 5, le maximum de l'échelle de Saffir-Simpson. Les cyclones tropicaux sont de vastes tempêtes en rotation dont le système de nuages peut dépasser la taille d'un état. Dans l'hémisphère ouest, on les appelle des ouragans alors que dans l'hémisphère est, on leur donne le nom de typhon. Ces vastes systèmes orageux puisent leur énergie dans les eaux chaudes des océans qui s'évaporent. En remontant dans l'atmosphère, l'eau se refroidit et se condense causant ainsi une baisse de la pression. L'énergie que l'eau contenait est alors transférée à l'air. Les vents qui peuvent atteindre 250 km/h sont très dévastateurs. On connaît assez bien les mécanismes de formation de ces vastes tempêtes, mais on ignore encore comment prédire de façon précise la trajectoire qu'ils empruntent comme on ne peut prédire le moment de leur formation. (Credit: Terra Satellite, EOS, NASA) 16 septembre 2003 |
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On trouve parfois à l'intérieur de grands orages des zones restreintes où se développent des tornades. Les nuages de tornades peuvent tourner à des centaines de kilomètres par heure lorsqu'ils touchent le sol et détruire alors tout ce qui se trouve sur leur étroite trajectoire. Plusieurs tornades durent que quelques minutes, mais les plus grandes et les plus dangereuses peuvent se prolonger pendant des heures. L'image de la tornade qui nous est présentée a été captée en 1981 à Dallas. Bien que les tornades se produisent un peu partout sur Terre, elles sont beaucoup plus fréquentes au printemps dans certaines régions de l'Amérique du Nord. Les tornades sont un sujet de recherche intensive, car on ne sait toujours pas comment les prévoir. (Credit: NOAA Photo Library, NOAA Central Library, OAR/ERL/NSSL) 22 juillet 2003 |
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Très étrange ce nuage! En réalité, il s'agit d'un empilement de nuages qui, entassés les uns sur les autres, forment un seul et étonnant nuage nommé nuage lenticulaire (altocumulus lenticularis). Habituellement, l'air se déplace plus à l'horizontale qu'à la verticale. Il arrive cependant que de fortes oscillations verticales de l'air se produisent par exemple lorsque le vent doit traverser une montagne ou une colline. L'air au sommet est plus sec et au fur et à mesure que l'on se dirige vers le sol, le taux d'humidité de même que la température augmentent. On obtient alors diverses couches qui se superposent pour former un nuage lenticulaire. L'image qui nous est présentée a été captée en 1999 au-dessus de la ville de Plymouth dans le New Hampshire. Ce même nuage a aussi été photographié depuis un endroit situé à 30 km plus loin. (Credit & Copyright: J. D. Rufo, J. Koermer, Plymouth State College) 30 avril 2003 |
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On pourrait aisément confondre ce nuage avec une soucoupe volante. Les nuages lenticulaires peuvent parfois prendre la forme d'une soucoupe mince et évidemment, comme tous les nuages, ils se déplacent dans les airs, mais à des vitesses plutôt faibles, rien à voir avec des vaisseaux extraterrestres. Les nuages lenticulaires sont formés par des vents qui s'élèvent au-dessus d'une montagne et on les voit facilement lorsqu'il n'y a pas d'autres nuages dans le ciel. Parfois, ils peuvent prendre une forme étrange, en strates successives. Le nuage de la photo a été capté au-dessus d'un parc d'éolienne près du Parc national de Yellowstone au Wyoming. (Credit & Copyright: Mark Meyer (Photo-Mark.com)) 26 mars 2003 |
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Le désert du Sahara occupe le tiers du continent africain ce qui en fait la superficie aride la plus grande de notre planète. On rencontre dans ce désert de vastes surfaces de sable et de pierre, des mers de dunes et des montagnes rocheuses. Il y a 10 000 ans cependant, de grandes étendues herbeuses que parcourraient des mammifères comme des lions et des éléphants existaient dans cette région. De nos jours, les oasis ne couvrent que 2% de la superficie du Sahara. Près de deux millions d'humains vivent dans ces oasis qui peuvent supporter l'agriculture. Ces oasis sont généralement situés autour des sources naturelles d'eau . L'image du jour montre l'une de ces régions d'environ 50 km de diamètre autour de l'oasis de Terkezi au Tchad. (Credit: Landsat 7, NASA) 12 novembre 2002 |
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Quelle est la planète cachée par ces nuages en feux? Nulle autre que la Terre, mais cette vue provient des émissions infrarouges de la vapeur d’eau. Cette image provient en effet des caméras multicanaux infrarouges des satellites GOES (Geostationary Operational Environmenal Satellites). Il est ainsi possible de capter les radiations infrarouges de 6,7 microns, environ 10 fois la longueur d’onde de la lumière visible, émises par la vapeur d’eau de la haute troposphère et de construire une image en fausses couleurs comme celle-ci. Les régions sombres de cette image correspondent à des lieux de fortes concentrations en vapeur d’eau situés au-dessus des orages et des nuages de haute altitude. Les zones brillantes sont relativement sèches. Le bandeau jaune lumineux qui traverse l’image est une région stable d’air sec se dirigeant vers le sol. Cette zone sèche s’étend dans le Pacifique à partir des côtes du Pérou. Normalement, on ne peut pas voir la vapeur d’eau qui produite par l’évaporation des océans. (Credit: F. Hasler, D. Chesters, et al., GOES Project, NASA/GSFC) 23 mars 2002 REPRISE du 12 octobre 1996, du 9 mai 1998 et du 4 septembre 1999 |
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Comment pouvons-nous contribuer à réduire la couche de méthane qui contribue par effet de serre à réchauffer notre planète? Les études récentes montrent que le méthane (CH4) occupe le deuxième rang après le CO2 pour les gaz à effet de serre. Le méthane atmosphérique a doublé au cours des 200 dernières années et comme il est 20 fois plus efficace que le CO2 en ce qui concerne l'effet de serre, nous devons réduire la quantité qui est relâchée dans l'atmosphère. Plusieurs sont aujourd'hui convaincus que le méthane est responsable il y a 250 millions d'années d'une hausse soudaine de la température qui a conduit à un désastre planétaire, l'extinction Permien-Trias. Une autre catastrophe de moindre envergure aurait aussi été causée par le méthane il y a 55 millions d'années provoquant une hausse de 7°C de la température et une autre extinction de moindre envergure. Nous ne pouvons pas contrôler toutes les sources d'émissions du méthane, mais celle dont nous sommes directement responsables est très facile à éliminer. Cette source, c'est la décomposition des déchets organiques que nous enfouissons dans le sol. Il est assez simple d'installer des dispositifs de récupération des gaz des sites d'enfouissement déjà existant. Il serait aussi facile de ne plus enfouir ces déchets en construisant des usines de méthanisation. (Credit: GISS, NASA) 12 février 2002 |
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Cette image dramatique aux motifs criards a été capturée avec un appareil photo bon marché le 7 juin 2001. L’arbre en feu au-dessus du campus de l’Université nationale Cheng Kung de la ville Tainan située au sud-ouest de Taïwan est en réalité un bref «farfadet» rouge, un type de phénomène lumineux transitoire se produisant dans l’atmosphère. Cet éclair atmosphérique était à quelque 300 km au loin. Ce phénomène optique peu compris a été découvert récemment. C’est flash lumineux qui oscille à des altitudes de 30 à 90 km au-dessus des orages électriques. Cousins des éclairs, les farfadets rouges se produisent près du sommet de l’atmosphère et des astronautes en orbite les ont observés. Quelle que soit leur origine, les farfadets rouges durent habituellement d’un dixième à un centième de seconde. On décrit leur forme comme celle d’une colonne, d’un doigt, d’un arbre ou encore d’une carotte. (Credit: ISUAL Project, NCKU / NSPO, Taiwan) 2 aout 2001 |
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Depuis une orbite terrestre basse, l'instrument SeaWiFS (Wide Field Sensor) de la NASA capte les couleurs des océans pour épier les changements climatiques du monde aquatique et de la biosphère. Comme cette photo le montre, il y a des tempêtes de sable même au-dessus des océans. Le 26 février 2000, SeaWiFS a capté ce gros plan impressionnant d'un immense nuage de sable en provenance du désert du Sahara qui s'étendait du Nord-Ouest de l'Afrique (en bas de l'image à droite) jusqu'à environ 1600 km ou plus au-dessus de l'océan Atlantique. Des données nous laissent croire que ce genre de tempête aurait des effets sur le déclin des récifs coralliens des Caraïbes et sur l'augmentation des ouragans de l'Atlantique. On a aussi des preuves que ces immenses nuages de sable apportent des nutriments aux forêts humides de l'Amazonie. Des images captées par d'autres satellites ont aussi montré des tempêtes qui transportent de très importantes quantités de sable fin et de poussière au-dessus des océans de notre planète. (Credit: SeaWiFS Project, GSFC, NASA) 3 mars 2000 |
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La majeure partie de la surface de la Terre est occupée par des océans. L'instrument SeaWiFS (Sea-viewing Wide Field-of-view Sensor) du satellite SeaStar de la NASA permet d'établir une carte globale en couleur des océans et ainsi d'épier les changements climatologiques et biologiques de notre monde aquatique. Les images riches en détail de SeaWiFS peuvent aussi suivre les variations de couleur des masses continentales comme le montre ce gros plan de notre planète. Cette image captée le 27 janvier 2000 couvre la région des Grands Lacs et la côte atlantique des États-Unis. De l'espace, on voit très bien la couverture de neige qui s'est récemment déversée sur le nord-est des États-Unis ainsi que sur le sud du Canada. Ces tempêtes soudaines ont ravi les écoliers en congé forcé, mais elles ont causé de sérieuses perturbations en plusieurs endroits. (Credit : SeaWiFS Project, GSFC, NASA) 31 janvier 2000 |
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La Niña est un phénomène climatique temporaire provenant d'un courant d'eau froide au centre de l'océan Pacifique. La présence de cette eau froide abaisse le niveau de l'océan et on peut détecter sa présence par des mesures d'altimétrie. L'emplacement de l'eau froide est indiqué en mauve sur cette image prise par le satellite TOPEX/Poseidon à la mi-janvier 1999. La présence de cette eau froide dévie les grands courants d'air changeant ainsi non seulement le climat de la région, mais aussi le climat global de la planète. Cette année, la Niña semble avoir faibli dans les derniers mois, indiquant un lent retour au climat normal. On étudie encore les effets du précédent El Niño et de la présente Niña. (Credit: TOPEX/Poseidon Team, CNES, JPL, NASA) 15 février 1999 |
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Reconnaissez-vous cette vaporeuse nébuleuse stellaire? À combien d’années-lumière est-elle de la Terre? Mais cette forme qui ressemble à un nuage ondulant de gaz et de poussière de la Voie lactée est bien plus près de nous qu'il ne paraît. En fait, il s'agit d'un remous à la surface de l'océan Atlantique près du courant océanique Gulf Stream. Ce remous fait quelques dizaines de kilomètres de diamètre. Ces remous sont des courants océaniques à petite échelle qui n'ont été découverts que récemment grâce aux observations des satellites. Celui-ci est particulièrement visible grâce à l'angle favorable des rayons solaires qui favorisait une forte réflexion de la lumière par une mince couche biologique huileuse flottant sur la mer. Cette image a été captée par l'équipage de la navette Challenger lors de la mission STS-41-G. On pense que ces petits tourbillons n'ont guère d'effets dynamiques sur l'ensemble des courants océaniques, mais leur origine demeure inconnue. (Credit: STS 41G Crew, NASA) 16 janvier 1999 REPRISE du 20 octobre 1997 |
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On sait depuis Kepler que les orbites des planètes, y compris celle de la Terre, ne sont pas des cercles parfaits centrés sur le Soleil. Ce sont des ellipses. À l'aphélie, la Terre est à 1,017 UA (152,1 millions de kilomètres) du Soleil, alors qu'au périhélie, elle est à 0,983 UA (147,1 millions de kilomètres). Contrairement à ce que pensent bien des gens, la Terre est au plus loin du Soleil en plein été, soit vers le 4 juillet, et elle est au plus près de celui-ci vers le 3 janvier. D'ailleurs, en 1999, la Terre a atteint le périhélie le 3 janvier. Cette image du Soleil captée alors que notre planète était près du périhélie provient de l'observatoire solaire japonais Yohkoh. Les données rayons X ayant servi à construire cette image montrent que l'activité solaire augmente. Les régions sombres sont les régions les plus actives, car l'image est en négatif. (Credit: ISAS, Yohkoh Project, SXT Group) 11 janvier 1999 |
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Un ouragan au-dessus du golfe du Mexique. Cette photographie a été captée depuis l'espace le vendredi 25 septembre 1998 alors que l'ouragan Georges entrait dans le golfe du Mexique. La taille de cette tempête était supérieure à celle de bien des états américains. Les ouragans commencent dans des zones où il existe un léger gradient de pression et grossissent en un système de basse pression avec de forts vents et des pluies diluviennes. Un ouragan tire son énergie de l'évaporation des eaux chaudes de l'océan de sorte qu'il gagne en intensité au-dessus de ceux-ci et qu'il faiblit lorsqu'il entre dans les terres. (Credit: SeaWiFS Satellite, NASA) 28 septembre 1998 |
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Au revoir El Niño, bienvenu La Niña? Les météorologistes surveillent l'évolution d'une étendue d'eau relativement froide au milieu de l'océan Pacifique pour savoir si le phénomène La Niña apparaîtra de nouveau. Au cours des derniers mois, la température de la région équatoriale de l'océan Pacifique varie de haut en bas par petits bonds. Un peu plus élevée que la normale en hiver, une condition propice au développement d'El Niño, l'ensemble de l'eau de la région est maintenant en moyenne un peu plus froide, une situation qui pourrait dégénérer en La Niña avec des répercussions globales sur la température du globe. Cette image en fausses couleurs provenant de mesures prises par des satellites indique la température de la région pacifique équatoriale le mois dernier. La couleur bleue indique des températures plus froides. Mais, comme rien n'a changé significativement depuis le mois dernier, il est possible qu'on soit en face d'une situation stable. Les deux dernières années de La Niña se sont produites en 1988 et en 1995. (Credit: TRMM Satellite, NASDA, NASA) 20 juillet 1998 |
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L'El Niño de cette année est le plus fort enregistré à ce jour. La grande quantité d'eau chaude à la surface de l'océan Pacifique près de l'équateur est responsable des sautes d'humeur du climat sur toute la planète. Ces deux images en fausses couleurs montrent la différence entre la situation normale, en haut, et l’El Niño de 1995-1996. Le rouge correspond aux hauts niveaux de la surface marine. Les mesures de l’El Niño de cette année montrent que le niveau de l'océan monte et descend de façon rythmée, possiblement en réponse aux changements globaux des vents. (Credit: TOPEX/Poseidon Team, CNES, NASA) 13 janvier 1998 |
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El Niño est un changement temporaire global du climat provoqué par réchauffement inhabituel de l'eau à la surface de l'océan Pacifique. Cette année, El Niño pourrait engendrer des bouleversements climatiques importants en certains endroits pour les prochains mois. Sur cette image provenant des données captées en octobre dernier par le satellite TOPEX/Poseidon, les étendues d'eau chaude sont représentées en blanc. Les couleurs attribuées à la surface de l'océan Pacifique représentent l'élévation par rapport au niveau normal de la mer. La masse d'eau de la grande surface blanche se déplace vers l'Amérique et elle est 30 fois supérieure à la masse d'eau des Grands Lacs de l'Amérique du Nord. Même si El Niño se manifeste environ une fois par décennie, celui de cette année est le premier qu'on ait réussi à prédire. Cependant, l'origine et les effets d'El Niño demeurent un sujet de recherche actif. (Credit: TOPEX/Poseidon Team, CNES, NASA) 12 novembre 1997 |
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L'immense typhon Winnie a balayé plusieurs régions de l'hémisphère est la semaine dernière. Tournoyant dans l'Océan Pacifique avec des vents de plus de 250 km/h, Winnie est la tempête la plus forte des temps modernes, un ouragan de catégorie 5 sur l'échelle de Saffir-Simpson. Cette photo de Winnie captée le 13
aout depuis la navette spatiale Discovery montre l'étendue de cette colossale tempête dont le diamètre de l'œil atteignait environ 13 km. La semaine dernière, Winnie a frappé les côtes des îles Mariannes du Nord à sa pleine puissance, mais il a ensuite faibli avant de se diriger vers la Chine. L'étude des tempêtes sur les autres planètes du système solaire permet de recueillir des renseignements sur les mécanismes à l'œuvre de nos ouragans. (Credit: STS-85 Crew, Space Shuttle Discovery, NASA) 19 aout 1997 |
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Quelle est la température à l'extérieur? Peu importe où vous êtes sur Terre, cette carte peut répondre en partie à cette question? Cette carte globale a été créée en utilisant les données des températures enregistrées par de nombreux satellites en orbite autour de notre planète. Cette carte montre les températures enregistrées le 26 janvier 1997, mais habituellement des cartes plus récentes sont disponibles. Une mise à jour est réalisée. Pour les surfaces océaniques, les teintes de bleu correspondent aux zones les plus chaudes et celles de mauve aux plus froides. En regardant cette carte, vous pouvez immédiatement voir que c'est l'été dans l'hémisphère sud et l'hiver dans celui du nord. La légende indique les couleurs et les températures correspondantes en centigrade. Si vous vivez dans un des rares pays qui utilisent encore l'échelle des Fahrenheit, il suffit de multiplier la température en centigrade par 1,8 et d'ajouter 32 à ce résultat pour faire la conversion. (Credit: GMS, GOES-8, Meteosat, SSEC, NCDC, U. Wisc., NOAA) 30 janvier 1997 |
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Il y a deux semaines l'ouragan Fran, captée sur cette image, frappait la côte Est des États-Unis. Les ouragans sont d'énormes tempêtes avec des vents tournoyants dont le système de nuages atteint typiquement la taille d'un état. Les cyclones tropicaux portent le nom d'ouragan dans l'Atlantique Nord et le Pacifique Nord-Est, de typhon en Asie de l'Est et de cyclone dans les autres bassins océaniques. Les cyclones tirent leur immense énergie de l'évaporation des eaux chaudes des océans. En se refroidissant puis en se condensant, la vapeur d'eau réchauffe l'air ambiant et en abaisse la pression. L'air plus froid déferle alors vers ces zones de basse pression. Les vents des cyclones peuvent dépasser les 200 km/h et devenir très dangereux. L'ouragan Fran a tué plus de 30 personnes et les dégâts qu'il a causés sont évalués à plusieurs millions de dollars. L'étude des cyclones est un domaine très actif, car on connait peu de choses à leur sujet, dont la façon qu'il se forme. La prédiction de leur trajectoire demeure aussi assez peu précise. (Credit: GOES-8 Satellite, NASA) 20 septembre 1996 |
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Récemment, deux nouveaux types d'éclairs ont été observés et confirmés : des farfadets rouges et des jets bleus. Ces décharges électriques se produisent à une altitude très élevée dans l'atmosphère de la Terre, beaucoup plus élevée que les éclairs qui nous sont familiers. Les jets bleus se produisent au sommet des nuages et s'élèvent ensuite à une altitude d'environ 50 km. Comme ils durent habituellement une seconde, on peut aisément les capter et voir leur ascension avec une vidéo caméra rapide. L'existence des jets bleus a été suggérée auparavant, mais ce n'est qu'en 1994 qu'une vidéo de cet événement spectaculaire a été réalisée avec une vidéo à vitesse rapide depuis un avion qui volait dans un orage. Cette image en noir et blanc extraite de cette vidéo montre plusieurs jets bleus s'élevant simultanément depuis l'orage. Une partie de l'avion est visible à droite. Les scientifiques ne sont pas certains de l'origine et de la nature des jets bleus. (Credit: D. Sentman, G. Wescott, Geophysical Institute, U. Alaska Fairbanks, NASA) 12 novembre 1995 |
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Récemment, deux nouveaux types d'éclairs ont été observés et confirmés : des farfadets rouges et des jets bleus. Ces décharges électriques se produisent à une altitude très élevée dans l'atmosphère de la Terre, beaucoup plus élevée que les éclairs qui nous sont familiers. Les farfadets rouges se produisent au sommet des nuages et peuvent ensuite s'élever jusqu'à l'ionosphère, une couche atmosphérique ionisée à 90 km au-dessus de la surface de la Terre. Les farfadets rouges ne durent qu'une fraction de seconde. Leur existence a été suggérée auparavant, mais ce n'est qu'en 1994 qu'une vidéo de cet événement spectaculaire a été réalisée avec une vidéo à vitesse rapide depuis un avion qui volait dans un orage. Les scientifiques ne sont pas certains de l'origine et de la nature des farfadets rouges. (Credit: D. Sentman, G. Wescott, Geophysical Institute, U. Alaska Fairbanks, NASA) 11 novembre 1995 |
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Il y a plusieurs choses que l'on ne comprend pas au sujet de la foudre. On a observé des éclairs dans les atmosphères de Vénus, de la Terre, de Jupiter et de Saturne. L'hypothèse la plus acceptée de son origine soutient que des collisions des particules dans les nuages engendrent de vastes régions chargées négativement et positivement. Lorsque deux régions de charge opposée s'approche suffisamment l'une de l'autre, les électrons et les ions passent rapidement de l'une à l'autre créant un courant de particules chargées, l'éclair. En moyenne, la foudre frappe plus de 100 fois par seconde sur la surface de la Terre. Sur cette photo, la foudre a frappé près de la navette spatiale avant son lancement. (Credit: NASA) 10 novembre 1995 |