Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LES COMÈTES RASANTES
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Non pas une, mais deux comètes sont apparues près du
Soleil lors de
l'éclipse totale de Soleil de la semaine dernière. La comète attendue
était la comète
12P/Pons-Brooks, mais elle était malheureusement plus faible que ce que
beaucoup avaient espéré. Cependant, la comète
SOHO-5008, relativement inconnue, est également apparue lors
d'expositions de caméra de longue durée.
Cette comète était la 5008e comète identifiée sur les images prises par
le vaisseau
spatial SOHO en orbite autour du Soleil de
l'ESA et de la
NASA. Probablement beaucoup plus petite,
la comète SOHO-5008 était une planète qui s'est
désintégrée en quelques heures lorsqu'elle est passée trop
près du Soleil.
L'image présentée est non seulement inhabituelle pour capturer
deux comètes lors
d'une éclipse, mais constitue également l'une des
rares fois où
une comète rasant le Soleil a été photographiée depuis la surface de la
Terre. La couronne
tentaculaire de notre Soleil
et des planètes Mercure (à
gauche) et Vénus (à
droite) est également visible sur l'image. Parmi ces planètes et comètes,
seule Vénus était
facilement visible par des
millions de personnes dans
l’ombre sombre de la Lune
qui a
traversé l’Amérique du Nord le 8 avril. (Image Credit & Copyright: Lin
Zixuan (Tsinghua U.)) |
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Le
long d’un étroit corridor traversant le sud de l’Amérique du Sud à
travers le Chili et l’Argentine, la dernière nouvelle lune de l’année 2020
s’est déplacée directement devant le Soleil le 14 décembre. Ce fut la seule
éclipse totale de Soleil
de l’année. À seulement deux jours de son périgée, le point de son orbite
elliptique le plus rapproché de
notre planète, la surface lunaire est faiblement éclairée par le
clair de
Terre sur cette spectaculaire image. Cette image est le résultat d’un
traitement numérique de 55 photographies dont les temps d’exposition vont de
1/640e à 3 secondes. Cela permet de couvrir une large gamme de
luminosité pendant la totalité de l’éclipse, révélant ainsi la faible lueur
de la Lune et des étoiles d’arrière-plan, les brillantes
protubérances
rosâtres de la taille d’une planète, une énorme
éjection de masse
coronale (EMC)
et les structures filamenteuses de la
couronne normalement invisibles dans l’intense éclat du Soleil. Si vous
scrutez minutieusement l’image, vous pourrez apercevoir en bas à gauche, à
environ 7 heures, la queue d’une
comète rasante de la
famille de Kreutz.
Il s’agit de la comète
C/2020 X3 SOHO.
En 2021, les chasseurs d’éclipse pourront voir une éclipse annulaire le 10
juin, mais ils devront attendre jusqu’au 4 décembre pour assister à la seule
éclipse solaire de l’année. Celle-ci
sera totale le long d’un corridor traversant le continent situé le plus
au sud de la Terre, l’Antarctique. (Image Credit & Copyright: Miloslav
Druckmuller, Andreas Moller, (Brno
University of Technology)) |
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La plupart des comètes ne survivent pas à une rencontre rapprochée avec le
Soleil. Cependant, il y a deux ans ce mois-ci, plusieurs croyaient que la comète ISON (C/2012 S1) était assez grosse pour résister à son périlleux plongeon dans l'atmosphère solaire. Mais ce ne fut pas le cas, comme le montre cette animation construite avec les images captées par le satellite SoHO (Solar and Heliospheric Observatory). De nombreux astronomes amateurs ont bien vu quelque chose de brillant émerger du Soleil après la rencontre rapprochée, mais ce quelque chose a rapidement perdu de son éclat et a finalement disparu. On présume à présent qu'aucun gros fragment de la comète ISON n'a survécu. En plus de l'observation de la comète, cette vidéo montre des éjections de poche de plasma connues sous le nom d'éjections de masse coronale (CME). Lancé en 1995, le satellite SoHO en orbite autour du Soleil est devenu le principal instrument responsable de la découverte et de l'observation des comètes rasantes. Il y a deux mois, une comète a reçu le nom de SoHO 3000. C'était, on le devine, la trois millième comète découverte sur les images captées par ce satellite. Ce nombre représente environ la moitié de toutes les comètes connues. (Video Credit: NASA, ESA, SOHO) 2 novembre 2015 |
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Après avoir disparu du regard inquisiteur de SoHO lors de son atroce passage au périhélie, la comète rasante ISON que l'on croyait perdue est étonnamment réapparue. Elle continue son voyage dans le système solaire interne et elle a même développé une grande queue en forme d'éventail. On peut voir sur cette vidéo construite à partir des images captées par SoHO la comète avant et après son passage dans la zone obscure cachée par le coronographe, en bleue dans une fenêtre à large champ et en rouge en gros plan. Il semble bien qu'une partie importante de son noyau ait survécu, aussi on pourra observer dans les prochains jours la comète dans le ciel du matin. (Image Credit: NASA, ESA, SOHO - Video Editing: Babak Tafreshi (TWAN)) 30 novembre 2013 |
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La comète rasante ISON (C/2012 S1) est passée au périhélie le 28 novembre 2013 à 18 h 45 TU. Elle était alors à un plus d'un million de kilomètres de la surface du Soleil, soit une distance inférieure au diamètre solaire. Ces deux images proviennent de l'imageur LASCO du satellite d'observation solaire SoHO, le plus grand chasseur de comète de tous les temps. On peut y voir la comète ISON après qu'elle eut dépassé le périhélie, à gauche, et peut de temps avant qu'elle l'atteigne, à droite. Le disque solaire dans le cercle blanc est masqué par le coronographe de LASCO. On constate que la comète a survécu à son passage près du Soleil avec une queue de débris qui la suit. (Image Credit: NASA, SOHO) 29 novembre 2013 |
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Demain, la comète ISON sera au plus près du Soleil. Survivra-t-elle à cette rencontre? Elle sera alors à une distance du Soleil inférieure au diamètre de celui-ci. Il est indéniable que le destin d'ISON se jouera à ce moment. Elle pourrait perdre une grande quantité de glace et de poussière et développer une grande queue ou se briser en de multiples fragments. Malheureusement, plus la comète ISON approche du Soleil, plus il est difficile de l'observer au télescope, car elle se perd dans la lueur du soleil levant. Les photographies de cette vidéo en temps accéléré ont été captées depuis les îles Canaries il y a quelques jours alors que la comète ISON (C/2012 S1) s'élevait dans le ciel juste avant le lever du Soleil. Si le noyau de la comète survit, sa coma et sa queue seront sûrement visibles lorsqu'elle s'éloignera du Soleil dans les jours prochains. Sinon, les satellites qui surveillent le Soleil en continu pourraient bien nous faire assister à la plus spectaculaire désintégration d'une comète que nous ayons vue. Restez à l'écoute. (Video Credit & Copyright: Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN, Earth and Stars)) 27 novembre 2013 |
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La comète ISON (C/2012 S1) était encore en un seul morceau le 21 novembre dernier. On la voit sur cette animation passer dans le champ de vision de l'imageur héliosphérique HI-1 du satellite solaire STEREO-A. L'imageur a aussi capté la comète périodique Encke (2P/Encke), Mercure et la Terre. Le Soleil est hors du cadre à droite, mais on voit très bien le vent solaire flottant dans le cadre de l'animation. De l'endroit où se trouve STEREO-A, c'est la Terre qui est l'astre le plus éloigné du groupe, car elle est à l'arrière du Soleil. Mercure est plus rapprochée que la Terre, mais les deux planètes sont si brillantes qu'elles ont créé le trait lumineux vertical dans l'imageur. Les deux comètes ont développé une queue très grande, mais ISON qui est plus près de STEREO-A se déplacera plus rapidement dans le champ de l'imageur. Les imageurs à bord de STEREO et de SoHO seront capables de suivre la comète ISON alors qu'elle approche de son point le plus près du Soleil, le 28 novembre, mais pour ces imageurs la comète sera alors dans le champ brillant de la Terre à l'aube et donc plus difficile à observer. (Image Credit: Karl Battams, NASA, STEREO, CIOC) 23 novembre 2013 |
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Plongeant de plus en plus vers l'horizon dans le ciel de la pénombre matinale, en route vers sa rencontre la plus rapprochée avec le Soleil le 28 novembre, la comète ISON commence à nous offrir un spectacle intéressant. On rapporte que son étendue a considérablement augmenté et qu'elle est maintenant visible à l'œil nu d'un endroit sombre. Sa queue a pris passablement d'extension et est maintenant plus complexe. Sur cette photo au téléobjectif captée dans la matinée du 15 novembre au Kenya, la queue de la comète ISON s'étend sur plus de 2°. À droite, le négatif agrandi de la photo permet de mieux observer les détails de la queue et, en particulier, deux parties nettement séparées de celle-ci. C'est la première visite de la comète C/2012 S1 (ISON) près du Soleil et comme il s'agit d'une comète rasante, on ne sait pas si elle survivra à son passage. (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN) ) 16 novembre 2013 |
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A-t-on déjà vu une comète semblable à ISON dans l'histoire de l'humanité? Même si deux comètes ne sont jamais exactement identiques, ISON présente des traits communs avec la Grande comète de 1680, la comète Kirch (C/1680 V1). Kirch était aussi une comète rasante et brillante qui s'est approchée très de la surface du Soleil comme le fera ISON. Les deux comètes n'appartiennent pas au groupe de Kreutz, famille de comètes dont font partie la majorité des comètes rasantes. Les comètes de Kreutz sont les débris d'une grosse comète qui s'est désintégrée en s'approchant trop près du Soleil au 12e siècle. Ce tableau de Lieve Verschuier montre la très longue queue de la comète découverte par Gottfried Kirch dans le ciel de Rotterdam aux Pays-Bas. L'instrument utilisé par deux observateurs dans la foule est un bâton de Jacob qui était utilisé avant l'invention du sextant pour mesurer des angles. Personne ne peut vraiment prédire avec exactitude l'éclat futur de la comète ISON, mais comme la comète Kirch, elle devrait briller au maximum lorsqu'elle sera très près du Soleil ISON passera au périhélie le 28 novembre prochain. (Illustration Credit: Lieve Verschuier) 28 octobre 2013 |
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Se dirigeant vers son destin fatal, cette comète rasante a été photographiée le 23 décembre par le coronographe spectral LASCO (Large Angle and Spectrometric Coronagraph) de l'observatoire solaire SoHO. Un coronographe est un instrument qui utilise disque opaque pour masquer la lueur de l'astre observé, ici le Soleil. On peut donc voir grâce à LASCO la couronne solaire s'étendant sur environ 8 millions de kilomètres. Sur cette image, on peut voir la coma d'une comète qui est sur le point d'entrer dans la région équatoriale (la photo est orientée verticalement) du vent solaire. Le satellite SoHO se déplace dans l'espace sur une orbite héliocentrique et il peut ainsi observer le Soleil en permanence. Cela lui a permis de découvrir en date d'aujourd'hui 2378 comètes, dont plusieurs sont des comètes rasantes. Les orbites de la majorité des comètes rasantes indiquent qu'elles appartiennent au groupe de Kreutz. On pense que ces comètes proviennent des ruptures répétées d'une grosse comète (X/1106 C1) qui aurait passé près du Soleil plusieurs fois au 12e siècle. La grande comète de 1965, Ikeya-Seki (C/1965 S1), fait partie du groupe de Kreutz. Elle s'est approchée à 650 000 km de la surface du Soleil. Les comètes rasantes s'approchent parfois si près du Soleil que leur noyau est détruit par la force de marée de celui-ci et par la chaleur. Ainsi, comme plusieurs de ses congénères, cette petite comète, connue sous le nom de comète de Noël SoHO 6, n'a pas survécu. La comète ISON qui s'approche présentement du Soleil est une comète rasante, mais elle ne fait pas partie de la famille de Kreutz. On pense qu'elle survivra à son passage à proximité du Soleil et qu'elle pourrait devenir la comète rasante la plus brillante observée à ce jour. (Image Credit: LASCO, SOHO Consortium, NRL, ESA, NASA) 27 octobre 2013 REPRISE du 22 mars 2009, du 20 mai 2000 et du 26 février 1997 |
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La comète ISON (C/2012 S1) nous donnera-t-elle un spectacle mémorable? Personne ne le sait à coup sûr, mais malheureusement alors qu'elle s'approche du Soleil, son éclat augmente moins rapidement que prévu. Cette photo de la comète a été captée avec un télescope il y a deux semaines alors que sa queue continue de croître. La semaine dernière, la comète est passée relativement près de Mars. La sonde MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) a alors réussi à capter son image. Lorsque la comète sera à quelques rayons solaires du Soleil, vers la fin de novembre, elle pourrait développer une très longue queue et ainsi devenir plus brillante que la Lune, mais il se pourrait aussi que le spectacle soit tout à fait ordinaire. De toute façon, les astronomes amateurs espèrent que le spectacle sera grandiose jusqu'à la fin de l'année 2013. (Image Credit & Copyright: Damian Peach) 7 octobre 2013 |
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Ce petit spot lumineux pâle pourrait-il devenir le plus beau spectacle cométaire jamais observé? Peut-être! Mais cette grosse boule de neige sale et poreuse pourrait tout aussi bien être définitivement détruite en s'approchant du Soleil ou encore rester modestement lumineuse. Ce qui est certain, c'est qu'elle surveillée par les amateurs d'astronomie partout sur Terre et que C/2012 S1 (ISON), la désignation de cette nouvelle comète, fera l'objet sûrement l'objet de spéculations très optimistes telle une queue spectaculaire qui approchera l'éclat de la pleine lune vers la fin de 2013. Pour l'instant, la comète ISON est très pâle comme en témoigne cette image. Sa magnitude apparente est de 18 et il faut donc utiliser un télescope de grande taille pour l'observer (fiche 3) ou encore recourir à des photos au temps d'exposition prolongée. ISON a été découverte le 21 septembre 2012 en Russie par Vitali Nevski (de Vitebsk en Biélorussie) et par Artyom Novichonok (de Kondopoga en Russie). Elle se déplace présentement entre les orbites de Saturne et de Jupiter. Au début d'octobre 2013, elle passera très près de Mars et sera peut-être visible pour les rovers et les sondes en orbite. La trajectoire de la comète ISON l'amènera, selon les calculs, à environ 1,5 million de kilomètres du Soleil vers la fin de novembre 2013, une distance comparable au diamètre solaire. Elle deviendra alors une comète rasante (sungrazer en anglais). Ce qui restera de la comète, si elle n'est pas entièrement détruite, passera au plus près de la Terre vers la fin décembre 2013. Les astronomes du monde entier vont suivre assidument cette comète au cours des quinze prochains mois. (Image Credit & Copyright: Ligustri Rolando) 1er octobre 2012 |
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La comète Lovejoy (C/2011 W3) a survécu à son passage rapproché du Soleil plus tôt ce mois-ci et elle prend sa place parmi les merveilles du ciel austral juste à temps pour Noël. On la voit sur cette photo dans le ciel de l'observatoire du Cerro Paranal au Chili juste un peu avant le lever du Soleil. La queue de la comète s'élève au-dessus de l'horizon à l'est sur plus de 20° à côté du bandeau de la Voie lactée. La comète Lovejoy enjolive le merveilleux spectacle habituel des étoiles des constellations australes ainsi que du Grand et du Petit Nuage de Magellan, à droite de l'observatoire. Le grand arc de cercle à gauche provient de la lumière zodiacale. Cette photographie à grand angle de l'observatoire et du ciel a été prise le 23 décembre 2011. Depuis, même si la comète Lovejoy s'éloigne du Soleil, sa queue s'est encore allongée. (Image Credit & Copyright: Guillaume Blanchard) 28 décembre 2011 |
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La plupart des comètes qui frôlent le Soleil se désintègrent et disparaissent. Mais, la comète Lovejoy (C/2011 W3) a survécu à son dernier passage près du Soleil. L'image du jour ainsi que plusieurs autres, dont des vidéos proviennent du coronographe (LASCO) du satellite d'observation solaire SOHO. On voit à gauche le restant de la queue et, à droite, la coma de la comète qui a émergé de l'autre côté du Soleil le 16 décembre dernier. Le cercle blanc central indique l'emplacement du disque solaire. Séparée de la queue, la coma de la comète est si brillante qu'elle a saturé les pixels de la caméra créant ainsi une traînée lumineuse horizontale. Les orbites des comètes rasantes laissent croire qu'elles appartiennent à la famille des comètes de Kreutz qui proviendraient de la fragmentation d'une très grosse comète au 12e siècle. La majorité des comètes rasantes sont découvertes par les caméras de SOHO, mais pas celle-ci. C'est l'astronome amateur Terry Lovejoy qui l'a aperçu depuis son observatoire le 27 novembre 2011. Cette comète est passée à environ 120 000 km de la surface du Soleil. Pour survivre à une telle approche, il faut que son noyau soit passablement gros. (Credit: LASCO, SOHO Consortium, NRL, ESA, NASA) 17 décembre 2011 |
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Cette comète qui a plongé dans l'atmosphère solaire est-elle à l'origine de l'explosion solaire que nous montre cette vidéo? Fort peu probable. La fin de semaine dernière, une comète a foncé sur le Soleil et une éjection de masse coronale (CME) s'est produite peu de temps après de l'autre côté. Les deux premières séquences de cette vidéo montrent le spectaculaire enchaînement des événements captés par le satellite SOHO et ensuite par la paire de satellites STEREO. Les comètes rasantes, dites comètes de Kreutz, frôlent souvent la couronne solaire. Aussi, il n'est pas rare d'observer leur désintégration à proximité du Soleil. Les CME sont encore plus fréquentes, comme le montre cette vidéo couvrant un intervalle de huit heures où l'on peut observer trois éjections de masse coronale. On pense donc la désintégration de la comète et la CME qui se sont produites à peu près en même temps ne sont que le fruit du hasard. D'ailleurs, les CME proviennent des immenses champs magnétiques solaires qu'une minuscule comète ne peut influencer. D'ailleurs, de telles coïncidences sont plus probables maintenant, car nous assistons présentement à un maximum d'activité solaire. (Image Credit: SOHO, SDO, NASA, ESA) 5 octobre 2011 |
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On peut bloquer la lumière
très intense du Soleil en utilisant un petit disque opaque auquel
on a donné le nom de coronographe parce
qu’il permet d’observer la couronne du
Soleil. En plus de permettre l’observation de la couronne solaire,
le coronographe permet aussi de visualiser des objets qui passent à proximité du
Soleil, comme une comète. C’est ce que montre l’image
du jour qui provient du satellite d’observation solaire SOHO.
L’image du Soleil prise en ultraviolet le 3 janvier 2010 a été superposée
au centre du coronographe afin d’indiquer l’échelle
de distance. Puisque le diamètre du Soleil est de 1,4 million
de kilomètres, on peut estimer que la queue de la comète
atteint presque 3 millions de kilomètres, presque huit fois la distance
de la Terre à la Lune. En date du 16 janvier 2010, c’est
la 1685e comète découverte par SOHO et c’est l’une
des plus brillantes. On a donné le nom de comète
rasante aux comètes qui frôlent la couronne solaire. Les
comètes de la famille des de
Kreutz (fiche
3) sont des comètes rasantes. Plusieurs comètes rasantes
ne survivent pas à leur passage si près du Soleil parce
qu’elles sont disloquées par les forts
effets de marée du Soleil. (Credit: LASCO, SOHO
Consortium, NRL, ESA, NASA) 16 janvier 2010 |
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Il existe un dispositif sur le satellite d’observation solaire SoHO (Solar and Heliospheric Observatory) qui peut créer des éclipses à volonté. Il s’agit d’un coronographe, un disque opaque qui bloque la lumière provenant de la surface du Soleil. Son utilisation permet d’observer les gaz de la couronne solaire. Cette image captée le 8 janvier 2002 montre les jets de vent solaire qui s’étendent à des millions de kilomètres au-dessus de la photosphère. Le spot très brillant à droite sous le Soleil est la planète Vénus. Elle est si brillante qu’elle a produit un trait horizontal sur l’image, un artéfact optique d’imagerie numérique. On voit aussi sur cette image, en haut à gauche, la comète 96/P Machholz 1 une comète périodique à l’origine de la pluie d’étoiles filantes des Ariétides. 96/P Machholz ne fait pas partie de la famille des comètes rasantes abondamment détectées par SoHO. La comète présentait une queue et une coma très développées, car elle n’était qu’à 18 millions de kilomètres du Soleil. Elle a maintenant dépassé le périhélie et elle entreprend donc un autre voyage sur son orbite en s’éloignant du Soleil. Elle sera de retour dans un peu plus de 5 ans. (Credit: SOHO - LASCO Consortium, ESA, NASA) 11 janvier 2002 |
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L'instrument qui a découvert le plus grand nombre de comètes de l'histoire de l'astronomie est à bord du satellite d'observation solaire SoHO en orbite autour du Soleil à 1,5 million de kilomètres de la Terre. Il s'agit de l'instrument LASCO (Large Angle and Spectrometric Coronagraph). Cette page Web fait le décompte des comètes découvertes par SoHO. La plupart de ces comètes sont des comètes rasantes comme celle du montage. Les trois photos ont été prises à une heure d'intervalle le 23 octobre 2001. Cette comète, la 367e découverte par SoHO, plongeait alors vers la surface solaire à gauche. Chaque photo s'étend sur environ un million de kilomètres. Du bas vers le haut, alors que la comète approche du Soleil, sa queue de gaz et de poussière chauffée par le Soleil et repoussée par les vents solaires prend de plus en plus d'ampleur. À cause le leur orbite, on pense que plusieurs comètes rasantes proviennent de la dislocation d'une grande comète rasante plusieurs révolutions auparavant. On classe ces comètes dans le groupe de Kreutz. La comète SoHO-367 a été découverte peu de temps après une éruption solaire puissante. À l'instar de plusieurs comètes observées par SoHO, celle-ci n'a pas survécu à sa rencontre avec le Soleil. (Credit: SOHO - LASCO Consortium, ESA, NASAMontage courtesy P. Vantuyne) 9 novembre 2001 |
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L'observatoire SoHO (Solar and Heliospheric Observatory) est de loin le champion découvreur de comètes. Son total s'établit maintenant à 200 comètes (cette page WEB tient le décompte). Comme on peut s'y attendre d'un observatoire pointé en permanence sur le Soleil, la plupart des comètes découvertes par SOHO s'approchent de la photosphère solaire à moins de 50 000 km. Ce sont des comètes rasantes (sungrazer en anglais). Ces comètes s'approchent si près du Soleil que leur survie est très peu probable en raison de la chaleur intense et de la force de marée très grande. L'astronome allemand Heinrich Kreutz a observé l'orbite de ces comètes au 19e siècle et il pensait que toutes les comètes rasantes pourraient provenir d'une seule grande comète qui se serait fragmentée à son passage au périhélie il y a quelque 2000 ans. Au fil du temps, des morceaux de la grosse comète ont continué à se briser, produisant des comètes qui semblent voyager sur le même orbite. On sait maintenant qu'il y a plusieurs grosses comètes qui ont pu donner naissance à plusieurs groupes de comètes rasantes. Des calculs sur les orbites des comètes rasantes montrent qu'elles proviennent du nuage d'Oort, à quelque 50 000 UA du Soleil. Les comètes de Kreutz constituent l'un des groupes des comètes rasantes. Ces deux images provenant du coronographe de SoHO ont été captées le 29 avril 2000 à deux heures d'intervalle. Elle nous montre la comète SoHO 111 (le numéro du catalogue SoHO, dans la nomenclature moderne des comètes elle est désignée sous le code C/2000 H2 (SOHO)) dont la longue queue pointe vers le Soleil. Le Soleil est caché par le disque d'occultation du coronographe, mais on voit sa couronne qui s'étend au-delà de la comète. (Credit: SOHO - LASCO Consortium, ESA, NASA) 1er septembre 2000 |
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Après quatre années d'observation du Soleil, l'observatoire spatial SoHO (Solar and Heliospheric Observatory) a aussi remporté les honneurs d'être le plus grand chasseur de comètes de l'histoire avec un total impressionnant de 102 (décompte actualisé sur cette page). Ces images montrent quelques-unes des comètes découvertes par l'instrument LASCO (Large Angle and Spectrometric Coronagraph), un coronographe de SoHO. Un coronographe permet de cacher le disque brillant du Soleil et d'ainsi d'observer la couronne solaire. LASCO peut prendre des clichés de la couronne qui s'étendent jusqu'à 20 millions de kilomètres de la photosphère. La plupart de comètes découvertes par SoHO appartiennent à la classe des comètes rasantes. On pense que ces comètes sont des fragments de comètes plus grosses qui se seraient brisées en passant près du Soleil. Si près du Soleil, ces comètes subissent à la fois l'intense force de marée de celui-ci et la chaleur élevée. Plusieurs ne survivent tout simplement pas, comme c'est le cas pour les deux comètes des images à gauche. Mais, dix des comètes découvertes par SoHO, comme les deux à droite, sont des comètes typiques qui passent assez loin du Soleil en toute sureté. En fait, la comète en haut à droite a été assez brillante pour être visible à l'œil nu lors de sa visite dans le système solaire interne. La comète en bas à droite découverte le 4 février 2000 est la centième au tableau de chasse de SoHO. (Credit: SOHO Consortium, ESA, NASA) 25 février 2000 |
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Cette animation constituée de quatre images (gracieuseté de D. Biesecker) montre deux comètes en route pour une rencontre brûlante et fatale avec le Soleil. La découverte de ces deux comètes rasantes le 1er et le 2 juin 1998 est attribuable à l'instrument LASCO (Large Angle and Spectrometric Coronagraph) qui est à bord du satellite SoHO. On voit une portion du disque du coronographe LASCO dans le coin supérieur gauche de l'image. Ce disque bloque la lumière qui vient directement de la surface du Soleil. La tache brillante à sa droite est constituée de vent solaire. Le cercle blanc sur le disque occultant le Soleil correspond à la périphérie du Soleil. On voit très bien la queue de la comète rasante sous le vent solaire. La coma de cette comète est suffisamment brillante pour produire une tache horizontale de l'image numérique. La queue de la comète située en haut de l'image grossit dramatiquement alors qu'elle approche du Soleil. On pense que ces deux comètes sont des jumelles, ou au moins des frères et sœurs, parce qu'elles sont probablement des membres d'une famille de comètes provenant de l'éclatement d'une plus grosse comète. Les comètes de la famille des comètes rasantes peuvent s'approcher à moins de 650 000 km de la surface du Soleil et plusieurs, comme celles-ci, ne survivent pas à cette approche. (Credit: SOHO - LASCO Consortium, ESA, NASA) 11 juin 1998 |
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L'astrophotographe Michael Horn a capté le 23 mai 2013 cette magnifique image de la comète SOHO dans le ciel sombre de Wandibindle, dans le Queensland en Australie. Cette nuit-là, la comète SOHO se déplaçait dans Orion, une constellation riche en nébuleuses. Le sud est en haut de cette image où l'on peut admirer la brillante coma et la longue queue de la comète devant la lueur des nuages de la nébuleuse de la Flamme et les lignes sombres de la nébuleuse de la Tête de Cheval. L'étoile brillante au-dessus et à droite de la comète est Alnitak (Zeta Orionis), l'étoile le plus à l'est du trio de la ceinture d'Orion. Les observateurs de l'hémisphère sud ont rapporté que l'éclat de la comète SOHO a considérablement augmenté récemment. (Credit and Copyright : M. Horn) 4 juin 1998 |
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Découverte plutôt ce mois-ci grâce à l'observatoire solaire, la brillante comète SOHO (C/1998 J1) est finalement sortie de la zone éblouissante du Soleil. Cette photographie au téléobjectif de la comète actuellement visible à l'œil nu dans la constellation d'Orion a été captée le 18 mai 1998 par Michael Horn après le coucher du Soleil au-dessus du lac Samsonvale (Brisbane, dans l'état australien du Queensland). Sa longue queue s'étend sur presque 5° jusqu'à la brillante étoile Bellatrix (g Orionis) près de la bordure supérieure de la photo. En février 1999, la NASA a l'intention de lancer la sonde Stardust afin de survoler une comète pour rapporter des échantillons de la poussière de sa queue. (Credit and Copyright: Michael Horn) 21 mai 1998 |
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Observant le Soleil depuis l'espace, le satellite SoHO a permis de découvrir passablement de choses au sujet de l'étoile la plus rapprochée de la Terre. Il a aussi permis la découverte d'une cinquantaine de comètes. Même si l'éclat de C/1998 J1 récemment découverte par SoHO ne surpasse pas la comète Hale-Bopp, on peut tout de même l'observer à l'œil nu. C'est sur cette image captée le 4 mai que la comète a été découverte. Cette image provient de l'instrument LASCO (Large Angle and Spectrometric Coronagraph), un coronographe qui permet d'observer la région entourant le Soleil en bloquant la lumière directe de celui-ci à l'aide d'un disque opaque. Ce disque apparaît d'ailleurs sur cette image à gauche du centre et le rond blanc indique la position et la taille du Soleil. On peut aussi voir sur cette image les régions brillantes balayées par le vent solaire, la planète Mars et des étoiles. (Credit: SOHO - LASCO Consortium, ESA, NASA) 20 mai 1998 |