Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
DIVERS SUJETS CONCERNANT L'EXPLORATION SPATIALE
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Que peut nous apprendre une
roche spatiale de l’apparition de la vie sur la Terre? La sonde spatiale
OSIRIS-REx de la NASA a effectué une prudente approche de l'astéroïde
géocroiseur Bénou en octobre 2020 pour collecter des échantillons de sa
surface. En septembre 2023, la sonde a retourné les échantillons de
l’astéroïde 101955 Bénou sur Terre. Étonnamment, une récente analyse a
montré que ceux-ci contenaient 14 des 20 acides aminés, molécules qui sont
essentielles à la vie. La présence de ces acides aminés nous pose une grande
question : la vie pourrait-elle être originaire de l’espace? On a aussi
trouvé des protéines dans ces échantillons qui nous réservaient une autre
surprise, car elles contenaient un mélange uniforme d’acides aminés gauchers
et droitiers, contrairement celles de notre Terre qui n’en possède que des
acides aminés gauchers, ce qui soulève une autre question importante :
pourquoi on ne trouve que des acides aminés gauchers sur notre planète? Les
recherches de ces étonnantes découvertes vont certainement se poursuivre.
(Video Credit: Data: NASA, SVS, U.
Arizona, CSA, York
U., MDA;
Visualizer: Kel
Elkins (lead, SVS); Text: Ogetay Kayali (Michigan
Tech U.)) |
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Et si une fusée pouvait retourner à sa tour de
lancement et s’y poser sans dommage. C’est ce qui est arrivé pour la
première fois il y a 10 jours. La fusée Starship de SpaceX avait décollé de
sa rampe de lancement à Boca au
Texas, elle s’est ensuite séparée de son étage supérieur qui a atterri comme
prévu dans
l’océan Pacicique sur une
barge de
récupération. Mais, la grande différence cette fois-là, est que l’étage
inférieur, Super
Heavy Booster
12,
est rentré sur Tere à sa tour de lancement qui l’a rattrapé environ sept
minutes plus tard. Récupérer une fusée pour la réutiliser est une nouvelle
façon de réduire le coût des lancements de fusée en les rendant
réutilisables. Les fusées
Starship seront
sans doute utilisées par la NASA pour
envoyer des engins spatiaux en orbite terrestre ou à destination de la Lune
et même sur d’autres planètes du système solaire.
(Credit & Copyright: SpaceX) |
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D’où vient cette spirale lumineuse au-dessus de
l’horizon. Cela ressemble à une galaxie qui se serait approchée de nous,
mais en réalité il s’agit d’un panache habituelle d’une fusée qui est
inhabituellement rétro éclairé. La fusée
SpaceX Falcon 9
a été lancée depuis la
base spatiale de Vandenberg en Californie, mais l’éclat de ses gaz ont été
visible de beaucoup plus loin. En effet, cette photographie a été captée en
Islande depuis la ville
d’Akureyri. L’énorme
fusée a été lancée il y a une semaine et cette photo a été captée peu de
temps après avec une seule exposition de 10 secondes par un
téléphone cellulaire. Le spectacle a rapidement disparu. À l’instar des
nuages
noctulescents, la luminosité de cette spirale provient d’un
effet
crépusculaire, c'est-à-dire de l’éclairement d’un objet en haute
altitude par le Soleil
vu par un observateur du côté nuit de la Terre. Quant à la forme
spirale, elle s’est formé grâce à la réorientation de la fusée pour libérer
des satellites dans différentes directions. Cette étonnante et
extraordinaire image nous montre aussi des étoiles et une aurore boréale.
(Credit & Copyright: Seung
Hye Yang) |
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Pourquoi l’ombre du panache de lancement de la fusée
pointe-t-elle vers la Lune? L’ombre du jet de gaz da la navette pointe vers
la Lune! Pourquoi? Indices : la Lune est pleine et le Soleil se lève.
Réponse : au lever ou au coucher du Soleil, les ombres sont très allongées.
De plus, à la pleine lune, le Soleil est directement à l’opposé de la Lune.
L’ombre d’Atlantis pointe à l’opposé du Soleil, donc vers la Lune. (Credit:
Pat McCracken, NASA) |
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Le cinquième lancement d’une fusée
Falcon Heavy équipée de
propulseurs d’appoint latéraux
réutilisables a eu lieu dans la nuit du 28 décembre 2023 depuis le
centre spatial Kennedy en Floride.
Environ 150 secondes après le lancement, les deux propulseurs d’appoint se
sont séparés de l’étage central de la fusée. Juste après la séparation des
propulseurs latéraux, cette photo de trois minutes d’exposition a enregistré
les deux tracés lumineux remarquables des manœuvres exécutées par la paire
pour retourner dans la zone d’atterrissage sur le sol de notre belle
planète. Bien qu’aucune tentative n’ait été faite pour récupérer l’étage
principal du
Falcon Heavy, les deux
propulseurs ont atterri avec succès et on peut les
utiliser de nouveau.
Les quatre vols précédents de
ces propulseurs réutilisables comprenaient le lancement en octobre dernier
de la
mission Psyché de la NASA à destination d’un
astéroïde du même nom.
(Image Credit & Copyright: Dennis
Huff) |
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Une fusée ne peut pas faire onduler la lune, mais peut
lui en donner l’apparence. La fusée de cette image est le
Falcon Heavy de
SpaceX qui venait de
s’envoler la semaine dernière du
centre spatial Kennedy de la NASA.
Le panache de fumée de la fusée s’étend ici au-delà de la lune qui était
alors presque pleine. La bordure inférieure de la Lune présente curieusement
des ondulations
semblables à des gouttes. Évidemment, aucun événement près de la Terre
ne peut avoir une influence sur la Lune elle-même. L’origine de ce phénomène
provient de la réfraction de la lumière par des turbulences relativement
froides et comprimées. La réalisation de cette photo était planifiée, mais
le moment du lancement devait être parfait pour que la fusée transite devant
la lune. (Image Credit & Copyright: Steven
Madow) |
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À droite et à gauche de cette photo captée aux
premières heures du 29 juillet dernier au
complexe de
lancement 5 de la base
Cap Canaveral, on aperçoit une fusée Redstone et une capsule Mercury.
Cette photo de longue exposition (8 minutes) a aussi capté le long arc
lumineux laissé par le lancement d’une fusée
Falcon Heavy de la
société SpaceX. La fusée
transportait vers une
orbite
géosynchrone à quelque 35 000 km au-dessus de la surface de la Terre un
satellite de communication d’une masse record de neuf tonnes (18 000 kg). Le
lancement historique le 5
mai 1961 d’une fusée Redstone a transporté
Alan Shepard sur
une trajectoire suborbitale à une altitude de 185 km. Près du haut de
l’image, les deux propulseurs auxiliaires latéraux réutilisables de la fusée
se sont séparés et après de brèves combustions, ils ont atterri côte à côte
dans les zones 1 et 2 plus loin. (Image Credit & Copyright: Matt
Haskell) |
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Quelle est
cette bibitte? Un
extraterrestre? Probablement pas, mais de toutes les créatures vivantes de
la Terre, le tardigrade
est sans doute le mieux adapté à des conditions de vie extraterrestre. Il
est capable de survivre pendant des dizaines d'années sans nourriture et
sans eau, de résister à des températures près du
zéro absolu ou même
dépassant largement celle de l'ébullition de l'eau, de supporter une
pression presque nulle jusqu'à celle qui règne au
fond des
océans. Et ce n'est pas tout! Il peut aussi supporter une exposition
directe à de
dangereuses radiations. On
a soumis ces
extrémophiles en
2011 aux conditions régnantes à l'extérieur d'une navette spatiale en orbite
et ils ont survécu. Les
tardigrades sont si endurants parce qu'ils peuvent réparer leur
ADN et réduire le contenu en
eau de leur corps à un très faible pourcentage. Aussi appelés oursons d'eau,
certains d'entre eux sont presque devenus des extraterrestres récemment
lorsqu'ils ont été transportés vers Phobos à bord de
Phobos-Grunt, une
capsule qu'on espérait poser sur le sol de cette minuscule lune martienne.
Mais, une des fusées a fait défaut et la capsule est retombée sur Terre le
15 janvier 2012. Sur toute la surface de notre planète, les
tardigrades sont plus nombreux que les humains.
Cette
image aux couleurs rehaussées a été captée à l'aide d'un
microscope
électronique. Elle nous montre un tardigrade d'un millimètre de long qui
rampe sur de la mousse. (Image Credit & Copyright:
Nicole Ottawa & Oliver Meckes / Eye of Science /
Science Source Images) |
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La conception de la fusée
Terran 1 de la société
Relativity Space
a été surtout réalisée par un usage intensif de
l’impression 3D.
Ce lanceur léger brûle un carburant cryogénique composé de méthane et
d’oxygène liquide qu’on peut appeler méthalox. Le premier lancement de
Terran 1 a eu lieu dans la nuit du 22 au 23 mars depuis la base de lancement
de Cap Canaveral. Ce gros plan nous montre les gaz d’échappement ainsi que
des morceaux de glace qui s’échappent des neuf
moteurs-fusées Aeon 1. Cette fusée innovatrice a réussi plusieurs étapes
de son premier lancement, mais elle n’a pas réussi à atteindre son vol
orbital en raison d’une anomalie lors de la séparation du deuxième étage.
Évidemment cette fusée Terran 1 n’a pas été conçue pour se rendre sur Mars,
mais on peut néanmoins fabriquer son carburant à partir du méthane et de
l’oxygène que l’on peut extraire des matériaux martiens. On pourra alors
fabriquer du carburant pour les fusées qui retourneront sur Terre. (Image
Credit: Relativity / John
Kraus) |
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Où notre exploration de l'espace se rendra-t-elle? Si
ce cout-métrage
fait
d'images réelles de l'espace et
d'effets spéciaux est
visionnaire, alors
nous explorerons au moins le
système
solaire, car on y voit parmi les nombreuses séquences un
humain du futur qui
flotte dans les
anneaux de Saturne, des humains qui marchent sur une lune rapprochée de
Jupiter, des
astronautes qui volent tels des oiseaux sur un astre non identifiable et des
audacieux sautant du haut
d'une falaise d'une lune de faible gravité
d'Uranus.
Même si personne
ne peut connaitre l'avenir, imaginer et explorer ainsi au-delà des
frontières du connu, tant physiques qu'intellectuelles, est une
caractéristique essentielle de l'homme témoin des
progrès du passé. (Video Credit: Visuals: Erik
Wernquist; Music: Christian
Sandquist Words & Voice: Carl
Sagan) |
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Qu’y a-t-il de chaque côté de la lune ? Des fusées de
lancement spatial. Plus précisément, ce sont des fusées réutilisables
développées par SpaceX pour
transporter des marchandises et éventuellement
des humains de la surface de la Terre vers
l’espace. Les deux fusées de cette photographie captée le mois dernier près
de leur rampe de lancement à Boca
Chica , au Texas, sont SN9 (numéro
de série 9) et SN10.
Elles posaient à côté de la pleine lune du
Loup de janvier. Ces
fusées sont équipées de moteurs à
méthane liquide contenu dans des réservoirs munis de coques robustes en acier
inoxydable. On a procédé à un test de lancement avec la fusée SN9. Le
test s’est bien déroulé, à l’exception d’une fusée interne qui n’a pu se
rallumer pendant la descente motorisée. On continue de tester au sol SN10 et
on pourrait procéder à un premier test de lancement ce mois-ci.
(Image Credit & Copyright: John
Kraus) |
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Aimeriez-vous avoir l’une des affiches d’exploration astronomique de la
NASA? Il suffit de vous rendre sur cette
page du site de la NASA et de les télécharger. Cette page contient aussi
plusieurs autres affiches de chacun des objets du
système solaire qui
apparait sur cette image. L’une ou plusieurs de ces affiches pourraient
orner les murs de votre demeure. Ces affiches mettent en valeur de nombreux
endroit que l’humanité a scruté au cours des 50 dernières années grâce aux
programmes d’explorations spatiales de la NASA : le
Soleil
ainsi les planètes
Mercure,
Vénus,
Terre,
Mars,
Jupiter,
Saturne,
Uranus
et Neptune.
Les lunes de Jupiter qui apparaissent sur les affiches sont
Europe,
Ganymède,
Callisto et
Io.
Celles de Saturne sont
Encelade et
Titan. Les planètes naines Pluton et Cérès n’ont évidemment pas été
oubliées ainsi que quelques comètes et astéroïdes. Six images d’objets de
l’espace situés bien au-delà du
système solaire sont aussi présentées. Si vous manquez d’espace sur vos
murs ou de papier à affiche, ne soyez pas déçu, car vous pouvez aussi en
imprimer un grand nombre sous forme de
cartes à collectionner. (Image Credit: NASA) |
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La
Voie lactée n'est pas aussi colorée et brillante que la trace laissée par le lancement d'une fusée. C'est pour cette raison qu'une exposition prolongée avec un appareil photonumérique de la Voie lactée a été ajoutée à la photo du lancement pour réaliser cette composition montrant le centre de notre galaxie avec ses champs peuplés d'étoiles et de nuages de poussière cosmique. La première photo dont le temps d'exposition est de neuf minutes a été prise depuis le refuge national faunique du parc de l'Ile de Merrit environ 20 minutes après qu'on capte l'image du lancement et de l'atterrissage de la fusée Falcon 9, nom inspiré du Faucon Millénium dans la série de films Star Wars. La fusée a envoyé à la Station spatiale internationale un vaisseau de ravitaillement Dragon tôt dans la matinée du 4 mai. Le panache coloré lumineux au sommet de la trajectoire provient de la séparation du premier étage de la fusée. Les deux traces rectilignes ont été créées par les moteurs de la fusée qui ramenaient Falcon 9 sur le navire autonome «Of course I Still Love You». (Image Credit & Copyright: Devin Boggs) |
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Kona, un jeune boxer, est un chien qui adore barboter dans les vagues le long de la plage de Solana, près de San Diego. Mais, il s'est arrêté momentanément en compagnie de ses deux amis lors d'une soirée spéciale le 7 octobre pour regarder le spectacle éblouissant donné par une fusée Falcon 9. Le panache lumineux des gaz éclairés par le Soleil provient des propulseurs du premier étage de la fusée lors de son retour vers la base aérienne de Vandenberg, son site de lancement situé à plus de 250 km au nord. (Image Credit & Copyright: Jack Fusco) 13 octobre 2018 |
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Non, ce n'est pas la dernière image prise par le télescope spatial Hubble d'une lointaine nébuleuse planétaire. Le 7 octobre, ce nuage lumineux de poussière et de gaz a ébloui les observateurs du ciel de la côte de l'Ouest des États-Unis. Cette image a été captée depuis un endroit situé à environ 5 km de la base Vandenberg de l'armée de l'air située dans le sud de la Californie. Elle suivait la colonne de fumée et les gaz d'échappement du premier et du deuxième étage de la fusée Falcon 9 qui s'élevaient dans les cieux à la brunante. Dans la lumière faiblissant du crépuscule, la fumée rougeâtre à droite provient du début de l'ascension de la fusée. Les grands panaches filamenteux bleus et orangés proviennent de l'allumage du moteur pour la séparation du premier et du second étage alors que les gaz d'échappement dérivant à une très haute altitude étaient encore éclairés par la lumière solaire. La région brillante sous le centre de l'image correspond au gaz d'échappement du deuxième étage qui était presque hors de portée de l'appareil photo et qui accélérait alors pour atteindre la vitesse nécessaire à la mise en orbite. La forme bleue très brillante en haut et semblable à la cage thoracique des primates provient des propulseurs à impulsion qui guidaient le premier étage vers son site d'atterrissage. (Image Credit & Copyright: Brian Haidet) |
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Le 7 octobre, après le coucher du Soleil, le lancement d'une fusée SpaceX Falcon 9 a ébloui les spectateurs de la côte de l'Ouest des États-Unis. Huit minutes après son lancement depuis la base Vandenberg de l'armée de l'air, le premier étage de la fusée Falcon 9 est retourné sur terre à quelque 400 mètres de l'endroit où elle s'était envolée. À la fois, le lancement et l'atterrissage (à gauche) ont été captés sur cette image composée de deux photographies prises par un appareil photo fixe activé par le son et installé sur une colline à proximité. Cette fusée Falcon 9 a mis en orbite basse un satellite d'observation de la Terre construit par l'agence spatiale argentine. Évidemment, le premier étage de la fusée Falcon 9 avait été utilisé auparavant. Après le lancement du 25 juillet dernier, il a été récupéré après son atterrissage sur la barge de récupération autonome baptisé «Just Read the Instructions». Ce premier étage sera probablement réutilisé dans un avenir rapproché. (Image Credit & Copyright: John Kraus) 11 octobre 2018 |
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La semaine dernière, une voiture a orbité autour de la Terre. Cette voiture, créée par des humains et des robots sur notre planète, a été lancée vers les cieux par la compagnie SpaceX pour démontrer la capacité de leur fusée Falcon Heavy à envoyer des vaisseaux spatiaux dans le système solaire. Intentionnellement conçue pour exciter l’imaginaire, cette voiture iconique a été considérée comme un meilleur objet de démonstration qu’un bloc de béton. Un mannequin surnommé Starman et vêtu d’une combinaison spatiale est assis sur le siège du conducteur. Cette image provient d’une vidéo prise par l’une des trois caméras installées dans la voiture. Ces caméras reliées à la batterie de la voiture ne sont plus alimentées en électricité et elles ne fonctionnent donc plus. La voiture était attachée au deuxième étage de fusée et elle a rapidement quitté l’orbite terrestre. Elle sera en orbite autour du Soleil, entre la Terre et la ceinture d'astéroïdes, indéfiniment, ou jusqu’à ce qu’on la récupère si un autre personnage aussi coloré qu’Elton Musk décide de le faire. Si jamais on la récupère, les restes de la voiture deviendront des témoins uniques de la technologie terrienne des 20e et 21e siècles. Sinon, ces restes seront peut-être encore là dans quelque cinq-milliards d’années lorsque le Soleil se transformera en géante rouge. Même si les radiations avaient épargné la voiture, elle aurait quand même été pulvérisée en compagnie de notre planète. (Credit: SpaceX) 13 février 2018 |
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Ne paniquez pas! Starman est seulement un mannequin vêtu d’une combinaison spatiale. Alors que le croissant éclairé de la Terre s’éloigne, Starman est confortablement assis au volant d’une Tesla Roadster, la charge utile finale lancée par une fusée Falcon Heavy le 6 février dernier. Cette fusée est maintiennent le lanceur le plus puissant en service sur Terre. Internationalement désignés comme 2018-017A, la Tesla et Starman se dirigent vers l’espace au-delà de l’orbite de Mars. Notons toutefois que la Tesla était le quatrième véhicule électrique à être envoyé dans l’espace. Mais les trois autres avaient une utilité autre que la publicité faite à une entreprise, puisqu’ils se sont posés sur la Lune pour explorer sa surface. Ils avaient été lancés par la fusée la plus puissante de l’époque, mais non réutilisable, une fusée Saturne V. Ce vol inaugural était un test pour la fusée Falcon Heavy, un test totalement réussi, surtout lorsqu’on regarde l’atterrissage simultané des deux propulseurs d’appoint. (Image Credit: SpaceX) 10 février 2018 |
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Ce paysage nocturne a été réalisée en réunissant trois photographies prises consécutivement lors du lancement d’une fusée Falcon 9 le 7 janvier. On voit à gauche du centre de l’image le trait lumineux initial laissé par le lancement depuis la base de Cape Canaveral en Floride. Le crochet vers le haut près du sommet de la trajectoire marque le début du retour du premier étage avec l’allumage d’une fusée de propulsion, alors que le second étage séparé continue son ascension vers son orbite. En raison de la perspective de la prise de vue, le trait lumineux droit au dessus de l’arc de cercle montre le retour du premier étage qui ralentissait et se dirigeait vers Cape Canaveral. Le trait lumineux droit plongeant vers l’horizon est la phase finale de l’atterrissage qui a duré 17 secondes pour ralentir suffisamment le premier étage. Celui-ci s’est posé en douceur sur le « Landing Zone 1 » huit minutes après le lancement. Pendant les huit minutes de la prise des photos, la Terre avait suffisamment tourné pour que les étoiles laissent de courts traits lumineux dans le ciel. (Image Credit & Copyright: John Kraus) 13 janvier 2018 |
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L’une des plus grandes légendes de l’espace hors de l'atmosphère est sans contrepartie la propulsion active utilisant des longes. Les longes faites de longs brins de matériaux très résistants pourraient selon certains stabiliser des satellites, générer de l’électricité et faciliter le transport. La vision sans doute la plus ambitieuse de la propulsion active a été popularisée par l’auteur de science-fiction Arthur C. Clarke. Il s’agit de l’ascenseur spatial de la nouvelle « Les Fontaines du paradis » : une longe relie le sol de notre planète à un satellite en orbite géostationnaire. Un problème important cependant qui ne trouvera peut-être pas de solution : il sera très difficile de réaliser une longue longe qui résistera à la force exercée sans se rompre. Cette image montre le déploiement du TSS-1 (Tethered Satellite System 1) par la navette spatiale Atlantis en 1992. Comme d’autres longes testées, TSS-1 a échoué à remplir ses promesses, même si on en a retiré plusieurs leçons utiles. (Image Credit: TSS-1, STS-46 Crew, NASA) 7 janvier 2018 |
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Qu'est-ce qui traverse le ciel? Même si cela ressemble un peu à un gros météore, c'est en réalité le premier étage d'une fusée chinoise qui retombait sur le sol deux jours après son lancement. Dans la nuit du 27 juillet, lorsqu'elle est rentrée dans l'atmosphère, cette partie de la fusée s'est brisée en morceaux qui, chauffés par la friction avec l'air, ont illuminé le ciel. La trace lumineuse des débris a été vue dans le ciel d'au moins trois états américains, de l'ouest vers l'est, depuis la Californie jusqu'en Utah. On peut habituellement distinguer les débris spatiaux des météores par leur lente vitesse et aussi par leurs nombreux fractionnements. Cette vidéo a été tournée depuis la bibliothèque municipale de Provo en Utah. Il y avait alors plus de cent personnes à l'intérieur des murs de la bibliothèque et plusieurs étaient occupés à surveiller leur écran de téléphone intelligent pour capturer un Pokémon! (Video Credit & Copyright: Matthew Holt) 2 aout 2016 |
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Le 18 juillet dernier, peu après minuit, une fusée SpaceX Falcon 9 a été lancée depuis le complexe de lancement 40 qui est situé à l'extrémité nord de Cape Canaveral, en Floride. Environ 9 minutes plus tard, le premier étage de la fusée est retourné à la base de lancement. Cette image a été réalisée en une seule exposition depuis Jetty Park qui est situé à quelques kilomètres du lancement. Elle montre l'arc du lancement de la fusée ainsi que le trait rectiligne de l'atterrissage. Le long de la trajectoire ascendante, la trajectoire courbe est produite par la combustion initiale du premier étage et elle se termine près du sommet de l'arc brillant avant la séparation de l'étage. Le retour du lanceur semble se produire au-dessus de l'arc du lancement, mais c'est en réalité un effet de perspective, car le lanceur était alors plus près de l'endroit où la photo a été captée. La combustion finale a produit une longue trainée juste avant l'atterrissage en douceur à l'endroit prévu. Hier, le vaisseau cargo Dragon propulsé dans l'espace par cette fusée Space X s'est amarré à la Station spatiale internationale. (Image Credit & Copyright: Michael Seeley) 21 juillet 2016 |
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Le 6 mai dernier, le lancement de nuit d'une fusée Falcon 9 de l'entreprise SpaceX a illuminé le ciel de Merritt Island, une ile sur la côte Atlantique à l'est de la Floride. Avec son deuxième étage en route vers une orbite terrestre, la fusée semble se diriger vers le centre de la Voie lactée sur cette image composite dirigée vers le sud-est. Deux poses consécutives captées par un appareil photo fixé sur un trépied ont été réunies pour suivre la fusée et faire apparaitre la Voie lactée. Une longue exposition de 3 minutes à une faible sensibilité a permis de capter la trace orangée laissée par la combustion du carburant du premier étage. La deuxième de 30 secondes a été réalisée avec une haute sensibilité pour rendre visibles les étoiles et le pâle bandeau de la Voie lactée. La tache orangée brillante dans le coin supérieur droit est la planète Mars. Quelques minutes après ces prises de vue, les moteurs de la fusée ont été mis en marche afin qu'elle se pose sur Of Course I Still Love You, une barge autonome qui l'attendait à quelque 650 km à l'est de son site de lancement situé à Cape Canaveral. (Image Credit & Copyright: Derek Demeter (Emil Buehler Planetarium) 14 mai 2016 |
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Vous aimeriez vous rendre rapidement aux confins du système solaire? Alors, vous devriez considérer une balade sur le système HERTS (Heliopause Electrostatic Rapid Transit System). Concept est actuellement testé. Il pourrait permettre de franchir plus de 100 unités astronomiques (15 milliards de kilomètres) en seulement 10 à 15 années. C'est rapide, comparé au voyage de 35 années effectué par Voyager 1, l'engin d'origine humaine le plus éloigné de notre planète, pour s'approcher de l'héliopause, la frontière de l'influence du vent solaire. Le voyageur spatial HERTS utiliserait des voiles solaires électriques munies de fils chargés positivement d'un millimètre d'épaisseur et longs d'une vingtaine de kilomètres qui tourneraient autour de la structure centrale. La poussée générée sur une telle structure provient de la force de répulsion électrostatique entre la charge positive des fils et les protons du vent solaire. Comparée à la voile solaire mue par la réflexion de la lumière, une autre solution aux voyages spatiaux de longue durée, la voile solaire électrique pourrait continuer d'accélérer à des distances plus éloignées du Soleil et gagner plus de vitesse lorsqu'elle aura atteint le domaine des planètes externes. (Illustration Credit: NASA, Marshall Space Flight Center) |
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Le lanceur moyen Falcon 9 a atterri. Les vols spatiaux ont franchi une étape de plus vers des lancements économiques la semaine dernière lorsque le premier étage du lanceur Falcon 9 s'est posé en douceur sur l'aire d'atterrissage situé non loin de l'endroit où il avait été lancé en Floride. Auparavant, les seuls engins réutilisés des vols spatiaux étaient constitués des navettes spatiales et de leurs propulseurs d'appoint à poudre que l'on repêchait en mer. L'atterrissage s'est produit alors que le deuxième étage de Falcon 9 continuait son ascension afin de placer des satellites de télécommunications Orbcomm en orbite basse autour de la Terre. L'atterrissage contrôlé de la société Space X est une première dans son genre, mais il suivait de peu l'atterrissage d'un lanceur le 23 novembre dernier par la société Blue Origin, une mission qui n'impliquait pas le lancement de satellites. La NASA a choisi l'an dernier les firmes Boeign et Space X pour le transport des astronautes à la Station spatiale internationale. Le lanceur de cette vidéo sera passé au peigne fin pour connaître son état et la possibilité de le réutiliser, mais on envisage quand même de le mettre à la retraite. (Video Credit: SpaceX) |
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En ballade sur une orbite basse, le satellite miniature LightSail A a réussi le 7 juin dernier une mission d'essai, le déploiement d'une voile solaire de Mylar de 32 mètres carrés. Cette image spectaculaire captée par une des caméras à objectif hypergone de ce satellite gros comme une miche de pain montre cette voile qui étincelle au Soleil. Avec cette grande voile visible depuis la surface de la Terre avant sa dernière orbite, LightSail A est rentré dans l'atmosphère le week-end dernier. Cette expérience réussie ouvre la voie à Lightsail B dont le lancement est prévu pour avril 2016. Déjà considéré comme de la science-fiction, le voyage spatial à la voile a été suggéré il y a 400 ans par l'astronome Johannes Kepler qui avait observé que les queues des comètes étaient soufflées par le vent solaire. Cependant, la conception moderne des voiles solaires fait appel à la faible, mais continuelle pression de la lumière solaire pour avancer plutôt que l'utilisation des vents solaires. (Image Credit: The Planetary Society) 19 juin 2015 |
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Photographie saisissante du reflet
de la Terre dans la visière du cosmonaute Michael Fossum. Ce cosmonaute
a réalisé cet autoportrait le 8 juillet dernier alors qu’il
fesait une promenade dans l’espace. La navette Discovery était
alors amarrée à la Station Spatiale. (Credit:
Michael Fossum, STS-121
Mission, NASA) 2 janvier 2014 REPRISE du 19 juillet 2006 |
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Ces gracieux traits lumineux ont été produits par une fusée Delta tôt dans la matinée de jeudi dans le ciel de Cape Canaveral en Floride. La fusée transportait deux sondes jumelles RBSP (Radiation Belt Storm Probes) conçues pour étudier la ceinture de Van Allen. (Image Credit & Copyright: Mike Killian) 2 septembre 2012 |
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Ce dessin d’artiste représente la voile solaire NanoSail-D de la NASA dont la superficie du matériel réflectif est de 10 m2. Placé en orbite basse le 20 janvier 2011, il constitue le premier engin spatial à voile solaire. Cette idée considérée du domaine de la science-fiction a fait son apparition il y a 400 ans lorsque Johannes Kepler a observé la queue d’une comète soufflée par le vent solaire. Mais les voiles solaires contemporaines comme la NanoSail-D ou le vaisseau spatial japonais IKAROS utilisent pour se propulser la faible pression de la lumière du Soleil et non les vents solaires. Puisque la voile NanoSail-D tourne autour de la Terre, elle nous renverra régulièrement la lumière solaire et sera alors visible à l'œil nu. Il existe même un concours de photographie de NanoSail-D. Les photos de ce concours aideront les scientifiques de la NASA à comprendre le comportement de ce satellite d'un nouveau style avant qu'il ne rentre dans l'atmosphère en avril ou en mai 2011. (Illustration Credit: courtesy NASA) 28 janvier 2011 |
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Il se pourrait bien que les formes de vie extraterrestre soient assez étranges. Une indication que les formes de vie de l’Univers pourraient contenir des éléments différents de ceux des organismes terrestres vient d’être trouvée dans le lac Mono en Californie. Il s’agit d’une bactérie logée dans les sédiments du lac qui semble tolérer une dose abondante d’arsenic qui serait normalement toxique. Il semble même que cette bactérie utiliserait l’arsenic au lieu du phosphore comme le font tous les autres organismes vivants connus sur Terre. Ce résultat est déjà sujet à controverse, car plusieurs sont convaincus que les molécules organiques incorporant l’arsenic sont trop fragiles pour donner naissance à des formes de vie même élémentaires. Cette image, en plus de nous présenter le panorama du lac Mono vu depuis le mont Dana, nous montre dans le coin supérieur gauche GFAJ-1, cette bactérie étrange qui semble capable de survive dans un environnement très différent du nôtre. (Credit: Wikipedia; Inset: Jodi Switzer Blum) 6 décembre 2010 |
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Le nom de la bactérie
présente dans boîte de pétri est «Deinococcus
radiodurans» (D. rad). Il se pourrait bien que ce soit
une future bactérie astronaute. Elle est capable de survivre à des
niveaux très élevés de radiation, à des
températures extrêmes, à la déshydratation
et à des expositions à des produits génotoxiques.
Elles peuvent même réparer leur propre ADN la
plupart du temps en moins de 48 heures. Des organismes comme les D. rad
sont qualifiés d’extrémophiles.
Les bactéries extrémophiles pourraient être adaptées
afin d’aider les astronautes à survivre sur d’autres
mondes. La carte de leurs ADN récemment établie permettrait
aux biologistes de renforcer leur capacité de survie en y ajoutant
la possibilité de produire des médicaments, ou encore la
compétence de nettoyer l’eau et l’oxygène.
On a déjà réussi à les modifier génétiquement
pour nettoyer des fuites de mercure. D. rad est l’une des plus
anciennes formes de vie sur Terre, mais elle n’a été découverte
que dans les années 1950. C’est en étudiant des techniques
de préservation des aliments qu’on s’est aperçu
que cette bactérie était difficile à éliminer. (Credit:
Michael Daly (Uniformed
Services University of the Health Sciences), DOE) 30 août 2009 REPRISE : 22 janvier 2006, 25 avril 2004 et 30 septembre 2002 |
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Il arrive de temps à autre
que des petits débris frappent des satellites en orbite autour de
la Terre, mais avant
le mardi 10 février 2009 aucune collision entre deux
satellites ne s’était produite. Le satellite russe Kosmos
2251 est en effet entré en collision avec le satellite
de communication américain Iridium
33 au-dessus du sol russe en Sibérie. Ils ont été pulvérisés
par l’impact. L’image du médaillon en bas à droite
montre les principaux fragments en rouge. Ces fragments risquent de mettre
d’autres satellites hors d’usage. La collision s’est
produite à une altitude de seulement 750 km. Plusieurs satellites
voyagent à cette altitude. La Station
spatiale internationale qui orbite à une altitude
moyenne de 340 km n’est cependant pas en danger. Il
y a plusieurs milliers de satellites en orbite autour de notre planète
et de plus en plus de débris spatiaux. La multiplication des collisions
risque de créer un réaction en chaîne qui pourrait
compromettre l’avenir de l’exploration spatiale et de rendre
les vols habités dangereux. (Illustration
Credit & Copyright: Analytical
Graphics, Inc.) 18 février 2009 |
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Magnifique photographie de la
structure de lancement de la navette spatiale. C’est la navette Atlantis
qui apparaît sur la photo avant son lancement à destination
de la Station Spatiale Internationale. Cette mission a pour but d’installer
le laboratoire
scientifique Columbus développé par l’Agence spatiale
européenne. (Image Credit: NASA, Kim
Shiflett) 9 février 2008 |
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La photographie présentée
est l’image de la Terre réfléchie par la visière
de l’astronaute Clay Anderson alors qu’il réalisait
un autoportrait. Cette photo a été prise en août 2007
lors de la mission Endeavour. (Credit: Clayton
C. Anderson, Expedition
15 Crew, NASA) 23 janvier 2008 |
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Photographie du
lancement du vaisseau Dawn peu après le lever du Soleil à Cape
Canaveral. Ce vaisseau rendra visite à Cérès et
à Vesta. (Credit & Copyright: Randy
Pollock) 29 septembre 2007 |
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«The Equal Night». On
souligne l’arrivée de l’automne avec une photographie
de 1994 prise par l’équipage de la navette Endeavour montrant
le Soleil qui illumine la queue d’Endeavour. On voit la Terre. (Credit: STS-68
Crew, NASA) 23 septembre 2007 REPRISE du 20 mars 2005 avec une photo en plus haute définition, une variante de cette photo a aussi été utilisée le 22 septembre 1996 et le 23 septembre 2000 |
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L’astronaute Bruce McCandless
II à environ 100 m de la navette Challenger. (Credit: STS-41B, NASA) 16 septembre 2007 REPRISE : 22 mars 2005 |
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Célèbre photographie
du Boeing 747 transportant une navette spatiale. Cette photographie réalisée
en septembre 1998 montre la navette Atlantis sur le dos du Boeing. (Credit: Carla
Thomas, NASA) 8 juillet 2007 REPRISE : 5 août 2003 |
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Ce ne sont pas des nuages. En
fait, il s’agit des traînées de gaz formées
lors du lancement de la navette spatiale Atlantis le vendredi 10 juin
2007. (Credit: NASA,
Ken Thornsley) |
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Le nuage de débris visible
sur la photographie provient de l’étage supérieur
d’une fusée russe qui a explosé dans l’espace. (Credit & Copyright: Robert
H. McNaught) 26 février 2007 |
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Photographie montrant la trace de
la fusée Minotaur 1 dans le ciel de la côte est des États-Unis.
La charge utile de la fusée était constituée du
satellite TacSat-2 du laboratoire de recherche de l’armée
de l’air nord-américaine et du microsatellite GeneSat-1
de la Nasa. (Credit & Copyright: Geoff
Chester) 21 décembre 2006 |
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Trace de la navette spatiale Discovery
qui s’étend du sol jusqu’à la ceinture de la
constellation d’Orion. Les trois étoiles brillantes de
la ceinture sont Alnitak, Alnilam et Mintaka. On voit aussi la grande
nébuleuse d’Orion à droite des trois étoiles.
La supergéante Rigel est aussi visible, encore plus à droite. (Credit & Copyright:
Andrew Aurigema) 16 décembre 2006 |
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Photographie 3D d’un astronaute.
C’est Heidemarie Stefanyshyn-Piper qui a pris des photos de son
collègue Joseph Tanner lors de la mission STS-115 alors
qu’il travaillait hors de la navette Atlantis à quelque
300 km au-dessus du sol. En combinant 2 photos, on a pu réaliser
cette image 3D. (Credit: Heidemarie M. Stefanyshyn-Piper, STS-115 Mission, NASA -
Stereo Anaglyph: Patrick
Vantuyne) 30 septembre 2006 |
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La navette spatiale Discovery photographiée
en 3D. (Credit: ISS
Expedition 13 Crew, NASA -
Stereo Anaglyph: Patrick
Vantuyne) 16 septembre 2006 |
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Photographie de la navette Atlantis
pendant son décollage le 9 septembre 2006. La navette se rendait à la
Station Spatiale Internationale. (Credit: NASA) |
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Vidéo dont la qualité laisse à désirer
montrant le vol de la navette spatiale Discovery. Ce sont les caméras
montées sur les propulseurs auxiliaires qui ont réalisé ce
film. (Credit: STS-121 Crew, NASA) 13 juillet 2006 |
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Photographie du 4 juillet de la
navette spatiale Discovery sur le point de décoller pour se rendre à la
Station Spatiale Internationale. (Image Credit:
Dimitri Gerondidakis, NASA) 8 juillet 2006 |
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Une vidéo faisant la promotion
de la nouvelle chaine de télévision de la NASA. Vous pouvez
atteindre cette chaîne en vous rendant à cette
adresse du site de la NASA. Une connexion haute vitesse est très
recommandée. La chaîne diffuse des nouvelles d’actualité de
la NASA. (Credit: NASA
TV, NASA) 29 mai 2006 |
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Il faut utiliser une grosse fusée
pour aller dans l’espace. Cette gigantesque fusée russe
a été lancée en direction de la Station spatiale
internationale en avril 2003. Elle transportait deux astronautes membres
de l’Expédition
7. On la voit sur la photo du jour lors de son transport au cosmodrome
de Baïkonour. L’étage supérieur blanc est
un lanceur Soyouz
TMA-2, la version la plus récente des lanceurs
Soyouz utilisés depuis 1967. L’étage du bas est
une fusée R7 que
les Russes ont construite en 1957 pour servir de missile
balistique intercontinental. Ce lanceur est aussi long qu’un
terrain de football (100 m) et il transportera au départ un million
de kilogrammes de carburant. La NASA a utilisé ces fusées
russes en attendant de découvrir les causes de l’explosion
de la navette spatiale Columbia le 1er février 2003. On l’a
encore utilisé en octobre 2005 pour transporter l’Expédition
12 sur la Station spatiale internationale. (Credit: Scott Andrews, NASA) 9 octobre 2005 REPRISE : 28 avril 2003 |
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Le nuage coloré de l’image
du jour a été produit par le lancement d’une fusée
Minotaure à partir de la base de Vandenberg en
Californie. Cette trainée laissée par la fusée était
visible juste après le coucher du Soleil le 22 septembre 2005.
Le point brillant sous la traînée est Vénus. (Credit & Copyright: Nick
Hilton (fottostudio.com)) 28 septembre 2005 |
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Vous connaissez l’expression «légende
urbaine» ? Souvent associée à un canular, une
légende urbaine comporte
parfois un fond véridique. L’exploration spatiale
et l’astronomie ont aussi leurs «légendes spatiales», comme
la ridicule rumeur qui affirme que la taille apparente de Mars
devenant aussi grosse que la Lune. Qu’en est-il du câble
spatial illustré sur l’image du jour, une légende
ou un projet réel que l’on pourrait réaliser ?
Ce câble spatial permettrait, selon
les dires de plusieurs, pourrait servir d’ascenseur pour
transporter du matériel de la surface d’une planète
jusqu’à un satellite en orbite. Cette idée que
l’on croyait plutôt farfelue a été popularisée
par le célèbre auteur de science-fiction Arthur
C. Clarke à qui l’on doit le roman 2001,
l’Odyssée de l’espace. Il se pourrait bien
que l’on puisse réaliser cet exploit un jour grâce à la
technologie des nanotubes
de carbone. En tout cas, la NASA ne croit pas que ce soit une légende
spatiale. En compagnie de la Centennial
Tether Challenge, la NASA a créé le concours
du meilleur câble spatial. Ce concours est doté d’un
prix financier pour le vainqueur. L’image
du jour montre le déploiement du TSS-1 (Tethered Satellite
System 1) par la navette Atlantis en 1992. L’expérience
fût un échec, mais on en a tiré plusieurs leçons. (Credit: TSS-1, STS-46 Crew, NASA) 28 mars 2005 |
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Le diaporama présenté montre
le nouveau lanceur Delta
IV de l’armée
de l’air américaine. Ce lanceur est capable de mettre
en orbite basse au-dessus de la Terre une charge de plus de 23 000 kg.
Le premier lancement a eu lieu en décembre 2004. Si on oublie
que les fusées de lancement se sont éteintes quelques secondes
avant le moment prévu, le lancement a été une réussite
totale. La version
lourde de Boeing de la fusée Delta IV est la plus grosse des
cinq modèles réalisés par cette compagnie. Elle
utilise trois fusées primaires au lancement au lieu d’une
seule, comme on peut le voir sur l’une des premières photos
du diaporama. Il existe aussi une
vidéo de ce décollage (7 Meg) réalisée
par une caméra fixée sur le côté de la fusée
et par des caméras fixes au sol. Les photos du diaporama proviennent
de cette vidéo. Les autres photos du diaporama montrent l’éjection
d’une des fusées de lancement et la mise en orbite du satellite
du satellite. La compagnie Lockheed
Martin développe aussi sa version lourde de la fusée
Atlas dans le cadre du programme EELV (Evolved
Expendable Launch Vehicle) de l’armée de l’air
américaine. (Credit: Ecliptic
Enterprises Corporation, Boeing, USAF) 26 janvier 2005 |
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La vidéo du jour a été réalisée
par une caméra fixée sur la fusée Delta II lors
de son lancement le 20 novembre 2004. Ce lancement a permis de mettre
sur orbite le satellite d’observation astronomique Swift à une
altitude de 600 km. La vidéo nous fait voir la séparation
du deuxième étage de la fusée alors qu’elle
se déplace au-dessus du limbe de la Terre et se termine par la
mise en orbite du satellite de 1500 kg. Swift possède des
détecteurs de lumière visible, de rayonnement ultraviolet,
de rayons X et de rayons gamma. Il a été conçu pour
l’observation des sursauts gamma et pour mesurer leur intensité lumineuse.
Même s’il est en phase de test, Swift a déjà découvert
des flashes de haute énergie provenant d’explosions cosmiques
impressionnantes. (Credit: Dan Maas (Maas
Digital), Ecliptic
Enterprises Corporation, NASA) 24 décembre 2004 |
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Les vols spatiaux transportant
des humains pourront bientôt être offerts par des compagnies privées.
Jusqu’à présent, les pays comme les États-Unis
et la Russie ont fait appel au secteur privé pour réaliser
diverses tâches reliées à leurs programmes de vols
spatiaux habités. Mais, hier, le vaisseau SpaceShipOne de
la compagnie Scaled Composites a atteint
pour la deuxième fois en deux semaines une altitude de 100 km
ce qui pourrait bien lui valoir le prix très convoité Ansari
X-Prize de 10 millions de dollars pour stimuler le développement
des vols spatiaux privés. C’est Anousheh
Ansari, femme d’affaires américano-iranienne, qui est à l’origine
de ce concours inspiré du prix
Orteig pour encourager les vols transocéaniques. C’est Charles
Lindbergh qui a gagné ce prix en 1927. Le succès impressionnant
de SpaceShipOne, conçu par l’équipe de l’ingénieur Burt
Rutan, pourrait inaugurer une nouvelle ère de vols commerciaux
abordables pour des touristes spatiaux fortunés. L’image du
jour montre le vaisseau SpaceShipOne lors d’un vol d’entraînement
en décembre 2003. (Credit & Copyright: Scaled
Composites) 5 octobre 2004 |
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L’idée d’utiliser
le vent
solaire pour se déplacer dans l’espace n’est pas
nouvelle. En effet, il y a presque 400 ans, le savant Johannes
Kepler qui avait observé la queue d’une comète
soufflée au loin par le vent solaire a suggéré qu’un
vaisseau pourrait se déplacer dans l’espace en utilisant
des voiles
adaptées à ce type de brise. Mais Kepler ne
connaissait pas la nature exacte de la force qui poussait la queue d’une
comète. Aujourd’hui, on sait que les photons de la lumière
transportent une quantité de
mouvement qui génère une pression de radiation capable
de mettre en mouvement une immense voile réflectrice, ce qui pourrait
s’avérer être un moyen pratique pour déplacer
un vaisseau spatial ou même un
astéroïde en route vers une collision avec notre planète
la Terre. L’illustration du jour montre le concept de voile
solaire étudié par la NASA pour la propulsion d’une
sonde interstellaire. La voile solaire extra mince de près de
500 m de largeur serait déroulée dans l’espace. La
poussée serait faible, mais continue et on a calculé que
la sonde pourrait atteindre une vitesse cinq fois plus grande que celle
obtenue par la poussée brève d’une fusée conventionnelle.
En prime, aucune dépense de carburant. La NASA a récemment
testé les technologies reliées à la voile solaire sur
Terre et le pendant de la NASA au Japon (ISAS)
a déployé un
matériau de voile solaire dans l’espace. Le groupe «Planetary
Society» en collaboration avec l’IKI (Space
Research Institute) de Moscou et d’autres partenaires
planifie le lancement de Cosmos 1, un vaisseau spatial propulsé par
une voile solaire. (Illustration Credit: NASA / MSFC) 21 août 2004 REPRISE : 8 mars 2003 et du 26 mai 2000 Note : Cosmos 1 a été lancé le 21 juin 2005, mais son lanceur a fait défaut et l’engin n’a pas atteint son orbite de déploiement de la voile. L’entreprise a donc été un échec. |
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Cet avion expérimental de la NASA qui utilise l'oxygène de l'air pour se propulser a atteint une vitesse supérieure à Mach 7 au-dessus de l'Océan Pacifique. Cet avion, le X-43A Hyper-X, a été lâché à partir d'un bombardier B-52 modifié puis il a accéléré en utilisant une fusée Pegasus standard. À une vitesse de Mach 7, le X-43A s'est séparé de la fusée et le nouveau statoréacteur est entré en action. Pendant les 10 secondes suivantes, l'oxygène de l'air a été recueilli pour être combiné à l'hydrogène que contenait le X-43A pour le propulser à une vitesse record. Le précédent record de vitesse dans l'air était de Mach 3,3 détenu par un SR-71. Le SR-71 de la compagnie Lockheed n'est plus en fonction depuis le début des années 1990. On doit cependant souligner ici que les engins spatiaux qui entrent dans l'atmosphère terrestre peuvent atteindre des vitesses de Mach 36 avant que l'air ne les ralentisse. Le type de propulsion utilisée pour le X-43A est envisagé pour le lancement de satellites, économisant ainsi l'utilisation de gros réservoirs d'oxygène. Certains auteurs aux idées futuristes proposent même d'utiliser ces statoréacteurs pour entreprendre des voyages interstellaires. Le X-43A sera soumis à d'autres essais et on espère atteindre des vitesses de Mach 10. (Illustration Credit: X-43A Development Team, DFRC, NASA) 29 mars 2004 |
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Attachée sous l' avion aux formes futuristes White Knight, SpaceShipOne se déplace allègrement au-dessus de notre planète lors d'un récent vol d'essai. SpaceShipOne a été dessiné et construit par l'ingénieur aéronautique Burt Rutan et son entreprise Scaled Composites pour participer au concours X Prize. Le prix du concours est de 10 millions de dollars. L'entreprise privée qui gagnera est celle qui aura conçu un vaisseau spatial capable de transporter trois personnes pour de courts vols suborbitaux à une altitude de 100 km, comme ceux des premiers vols spatiaux habités du programme Mercury de la NASA. SpaceShipOne n'utilisera pas les fusées traditionnelles des vols spatiaux, mais sera transporté à une altitude de 15 km par White Knight qui est équipé de deux moteurs turbo. SpaceShipOne sera alors relâché et ses propulseurs hybrides s'allumeront. Après avoir son voyage dans la partie la plus basse de la thermosphère, le vaisseau rentrera dans l'atmosphère et il atterrira ensuite comme un planeur conventionnel. (Credit: Scaled Composites) 27 juin 2003 |
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Les engins à chenilles utilisés par la NASA sont les plus grands véhicules tractés sur Terre. Ces plates-formes à chenilles nommées crawler-transporter par la NASA développent plus de 3700 kilowatts (5000 hp), mais leur vitesse maximale est inférieure à 2 km/h. Il faut 11 personnes pour conduire une plateforme qui consomme 350 litres de diesel par kilomètre. Les deux exemplaires des crawlers, Hanz et Franz, sont utilisés pour déplacer les navettes spatiales ainsi que la plate-forme de lancement du bâtiment d'assemblage au pas de tir du Centre spatial Kennedy. Depuis les missions Apollo, les deux engins ont parcouru plus de 4000 km. Sur l'image, la plate-forme transporte la navette Columbia en vue de son lancement prévu le 1er mars pour la dernière mission d'entretien du télescope Hubble. (Credit: KSC, NASA) 4 mars 2002 |
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Est-ce que les futures fusées de la NASA auront cette apparence? La conférence de presse d’aujourd’hui portait sur ce sujet. En effet, le vice-président Al Gore a annoncé aujourd’hui que l’entreprise Lockheed Martin allait travailler avec la NASA pour concevoir une fusée réutilisable pilotée à distance dans le cadre du programme X-33. La fusée d’un seul étage du programme X-33 devrait être économique et réutilisable en peu de jours. On espère que les fusées X-33 seront en fonction en l’an 2000. (Credit: Vehicle Analysis Branch, LARC, NASA) 2 juillet 1996 Note : le projet a été abandonné par la NASA en 2001. |