Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LES NÉBULEUSES
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Certains y voient une mouette et un canard. Mais, ces
nébuleuses ne sont pas les seules nuages cosmiques qui évoquent des images
de vol. Cependant, ces deux oiseaux cosmiques se frayent un chemin à travers
ce vaste paysage céleste qui s’étend à près de 7° dans le ciel nocturne de
notre planète dans la constellation du Grand Chien. La vaste mouette, en
haut et au centre, est constituée de deux nébuleuses en émissions, soit
NGC 2327 plus brillante
qui forme la tête de l’oiseau et
d’IC 2177 ses ailes et
son corps. L’envergure de cette mouette céleste correspond à quelque
250 années-lumière à la distance estimée de 3 800 années-lumière de cette
nébuleuse, très impressionnant. En bas et à droite, le canard beaucoup plus
compact et passablement moins suggestif comme apparence ne s’étend que sur
environ 50 années-lumière compte tenu de sa distance plus lointaine de 15 00
années-lumière. Soufflée par les vents par les vents énergétiques d'une
étoile chaude extrêmement massive près de son centre, cette
nébuleuse en
émission est désignée dans le
New General
Catalog comme
NGC 2359 et elle est bien mieux connue sous le nom de
Casque de Thor.
(Image Credit & Copyright: Nicolas Martino, Adrien Soto, Louis Leroux & Yann
Sainty) |
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La belle nébuleuse bleue vdB 31 qui est située dans la
constellation
du Cocher est le 31e
objet du
catalogue des
nébuleuses
par réflexion
publié en
1966 par
Sidney van den Bergh. Cette nébuleuse partage cette région du ciel avec
de nombreuses nébuleuses obscures observées par
Edward E.
Barnard et
inscrites en 1919 dans son
catalogue,
dont B26, B27 et B28. Ces deux genres de nébuleuses sont constituées de
nuages de poussière qui bloquent la lumière des étoiles situées à l’arrière
dans le cas des nébuleuses obscures et qui réfléchissent la lumière des
étoiles pour les nébuleuses par réflexion. C’est la lumière de l’étoile
variable et chaude AB Aurigae qui illumine vdB 31.
En explorant les environs de AB Aurigae avec le télescope spatial
Hubble, on a découvert de jeunes étoiles de quelques millions d’années
entourées par un disque
poussiéreux, un indice certain de la formation d’un
système planétaire. AB Aurigae
est à environ 470 années-lumière du Soleil. À cette distance, ce paysage
cosmique s’étend sur environ huit années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Roberto
Marinoni) |
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Comme pour illustrer une
histoire galactique semblable à « Just
So Story » (Histoire
comme ça, de
Rudyard Kipling), la nébuleuse de la Trompe d’Éléphant serpente dans IC 1396,
un amas d’étoiles dans une nébuleuse en émission situé dans la constellation
de Céphée. Aussi connue
comme vdB 142, la trompe éléphant visible à gauche de cette image est longue
de plus de 20 années-lumière. Toutes les étoiles de la Voie lactée normalement
visibles dans cette région ont été enlevées par la magie du traitement
numérique. Le résultat de cette magie numérique donne un gros plan détaillé
qui met en évidence les crêtes brillantes qui tracent les contours des
poches interstellaires de gaz et de poussière. Les nuages sombres en forme
de vrille renferment la matière première nécessaire à la formation de
nouvelles étoiles et ils cachent même des protoétoiles en leur sein. Distant
d’environ 3000 années-lumière, le complexe relativement peu lumineux
d’IC 1396 couvre une vaste région du ciel, soit un peu plus de cinq degrés,
mais cette image dépourvue
d’étoile ne couvre qu’un degré, environ deux fois la taille angulaire de la
Lune. Ah évidemment, les
formes sombres en bas et à droite qui se dirigent vers la trompe d’éléphant
sont connus de certains comme La Caravane. (Image
Credit & Copyright: Steve
Cannistra (StarryWonders)) |
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Dans les
nuages moléculaires
denses et sombres où elles ont vu le jour, les étoiles peuvent créer
d’immenses sculptures de
poussière. Les outils qu’elles utilisent pour produire leurs œuvres sont
leurs vents stellaires
rapides et leurs
rayonnements énergétiques. La chaleur générée par ces outils brasse la
poussière moléculaire sombre tout en provoquant la dispersion de l’hydrogène
gazeux responsable de
l’émission de
lueur rouge. Cette image nous montre un tout nouvel amas ouvert
d’étoiles désigné comme IC
1590. Cet amas est encore en formation dans
NGC 281, une nébuleuse
en émission que l’on surnomme la nébuleuse Pacman en raison de sa
forme. Le nuage de
poussière en haut à gauche est considéré comme un
globule de Bok,
parce qu’il peut s’effondrer gravitationnellement et donner naissance à une
ou plusieurs étoiles. La nébuleuse Pacman est à quelque 10 000
années-lumière de nous en direction de la
constellation de Cassiopée. (Image Credit &
Copyright: Malcolm
Loro) |
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Une grande
région nébuleuse située près système stellaire triple
Omicron Persei
nous offre cette image cosmique contrastée. Cette image télescopique nous
montre un ensemble coloré de poussière, de gaz et d’étoiles qui s’étendent
sur trois degrés
dans le ciel de la
Terre. Cette région est à environ 1000 années-lumière en bordure du
nuage
moléculaire de Persée. Entourée d’un halo bleuté, l’étoile Omicron
Persei est à gauche du centre. Juste en dessous se trouve l’amas ouvert
IC 348. Cet amas,
récemment étudié par
le télescope spatial
James
Webb, contient plusieurs jeunes étoiles chaudes et des
naines brunes. En
haut à droite, on peut voir la
nébuleuse
rouge en émission Barnard 3. Évidemment, la poussière cosmique a
également tendance à cacher les étoiles nouvellement formées et les jeunes
objets stellaires ou
protoétoiles aux télescopes optiques indiscrets, mais on peut les
débusquer dans le domaine de l’infrarouge, radiation qui est moins absorbée
par la poussière. À la distance estimée du nuage moléculaire de Persée, ce
champ de vision s'étendrait sur environ 50 années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Ashraf
Abu Sara) |
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Une immense
région de
formation d’étoiles rapprochée de
notre
galaxie, la
Grande Nébuleuse d’Orion (M42
ou NGC 1976) est sans doute la plus célèbre des nébuleuses astronomiques.
Cette image nous montre le gaz brillant qui entoure de jeunes étoiles
chaudes situées à proximité d’un immense
nuage moléculaire
distant de seulement 1500 années-lumière. Cette image utilise de fausses
couleurs pour mettre en évidence les émissions de l’oxygène et de
l’hydrogène ainsi que des volutes de poussière et de gaz très évidentes.
Dans des conditions idéales, on peut voir à l’œil nu cette nébuleuse. Elle
est
située non loin et au sud de la ceinture d’Orion. La nébuleuse renferme
un amas ouvert d’étoiles connu sous le nom de
Trapèze ainsi
que de nombreuses pépinières d’étoiles. Celles-ci contiennent beaucoup de
gaz d’hydrogène, de jeunes étoiles chaudes, des
proplydes et des jets de matière stellaire se déplaçant à haute vitesse.
La Nébuleuse d’Orion s’étend sur environ 40 années-lumière et elle est
située dans le même bras spiral de la Voie lactée que le Soleil, le
bras d’Orion.
(Credit & Copyright: Fényes
Lóránd) |
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Qu'est-ce qui a créé cette énorme bulle spatiale?
Soufflée par le vent d'une étoile, cette apparition fascinante en forme de
tête est cataloguée sous le nom de
NGC 7635, mais elle est aussi connue
sous le nom de
Nébuleuse de la Bulle. Cette image de
longue exposition nous fait voir les détails complexes de cette
bulle cosmique et de son
environnement. Cette bulle nous semble délicate, mais avec ses dix
années-lumière de diamètre elle est le résultat de processus violents.
L’image nous montre la position de l’étoile chaude et brillante qui est
encastrée à droite et en haut du centre de la bulle. Il s’agit de
BD+60 2522 (SAO 20575) une jeune
étoile de
type O. Grâce à son fort
vent et à son
rayonnement intense,
cette étoile dont la masse est de 10 à 20 fois, 45 fois selon une
autre source, de celle du
Soleil a fait exploser la structure
du gaz brillant contre la matière plus dense du nuage moléculaire
environnant.
NGC 7635 se trouve à une distance
d’environ
9750 années-lumière en direction de
la constellation de
Cassiopée.
(Credit & Copyright: Chad
Leader) |
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Ces formes fluides aux contours brillants semblent
fantomatiques à l'échelle cosmique. Cette
image télescopique d’une
région de la constellation de Cassiopée nous fait voir un paysage céleste
coloré composé des nuages en forme de comète
IC 59 (à gauche)
et IC 63. À environ 600
années-lumière de distance, ces nuages ne sont évidemment pas des fantômes,
même si on appelle IC 63 la nébuleuse du Fantôme ou encore le Fantôme de
Cassiopée. Ils disparaissent cependant lentement, sous l'influence du
rayonnement énergétique de l'étoile lumineuse et chaude
Gamma Cassiopeiae
(γ Cas). Gamma Cas est à une distance de seulement 3 à 4 années-lumière des
nébuleuses et se trouve juste en dehors du bord droit du cadre de cette
image. IC 63 est légèrement plus près de Gamma Cas et elle est dominée par
la lumière rouge H alpha
émise lorsque les atomes d'hydrogène
ionisés par le
rayonnement ultraviolet
de Gamma Cas lorsqu’ils capturent un électron. IC 63 est donc une
nébuleuse en
émission. Plus loin de l'étoile, IC 59 montre peu d'émission H-alpha,
mais surtout de la lumière bleue caractéristique réfléchie par la poussière.
C’est une
nébuleuse par réflexion. Le champ de vision de cette image s'étend sur
un degré ou 10 années-lumière à la distance estimée de ces apparitions
interstellaires. (Image Credit & Copyright: Christophe
Vergnes, Hervé Laur) |
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Des étoiles naissent dans cette région poussiéreuse qui
fait partie d’un vaste complexe de
nuages moléculaires. Pour certains,
cette nébuleuse
ressemble à un
babouin déchaîné. Cette région est
relativement près de nous, à seulement 500 années-lumière, en direction de
la
constellation de la
Couronne. Cette distance est environ
le tiers de celle de la célèbre pouponnière stellaire connue sous le nom de
nébuleuse d’Orion. Mêlés à des
nébulosités
brillantes, ces nuages de poussière
brune bloquent efficacement la lumière provenant des étoiles situées plus
éloignées et ils obscurcissent les étoiles en cours de formation qu’ils
renferment. Les yeux du babouin de l’image sont en réalité des
nébuleuses par réflexion dont les
désignations sont
NGC 6726,
NGC 6727,
NGC 6729 et
IC 4812. Sa bouche d’un rouge vif est
une
nébuleuse en émission qui brille
grâce à la lumière émise par l’hydrogène gazeux.
L’amas globulaire à gauche de la tête
du babouin cosmique est
NGC 6723. Situé à près environ
28 400 années-lumière de nous, il est
bien plus loin que le babouin. (Image Credit &
Copyright: Alpha Zhang & Ting Yu) |
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La
Tête de Cheval est
sans doute la
nébuleuse obscure la plus connue. Elle est située juste à côté de la
nébuleuse d’émission et de réflexion d’Orion (M42).
La photographie du jour nous
les montre toutes deux. Elles sont à environ 1500 années-lumière de la
Terre. La Tête de Cheval est située en bas à gauche sur l’image. L’étoile
très brillante à gauche est
Alnitak,
l’étoile la plus à l’est de la
Ceinture d’Orion.
Juste sous
Alnitak, on peut admirer la
nébuleuse de la Flamme
et ses impressionnantes veines sombres de poussière. La
nébuleuse
d’Orion est dans le coin supérieur droit. La nébuleuse par réflexion à
sa gauche est quelquefois appelée en anglais «Running
Man» : c’est
NGC 1977. Des
filaments lumineux de gaz d’hydrogène
sont présents dans toute cette
région. (Image Credit & Copyright: Antoine
& Dalia Grelin) |
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Contrastant avec un dense
champ d’étoiles situé le long de la queue de la constellation
arachnéenne du
Scorpion,
ce sombre nuage cosmique évoque pour certains l’image
d’une sinistre tour noire. En fait, des amas noirs de poussière et des
gaz moléculaires s’effondrant pour donner naissance à des étoiles pourraient
bien se cacher dans cette nébuleuse obscure qui s’étend verticalement sur
près de 40 années-lumière dans ce
magnifique portrait télescopique. Connu sous le nom de
globule cométaire (globule
de Bok), ce nuage est balayé et façonné par un intense rayonnement
ultraviolet émis par l’association OB des étoiles très chaudes de l’amas
ouvert NGC 6231 situé
hors du cadre supérieur de cette image. Ce
rayonnement UV est
aussi la source d’énergie de la lumière rouge émise par
l’hydrogène en
bordure du globule. Les étoiles chaudes incrustées dans la poussière du
globule produisent également des
nébuleuses bleuâtres par
réflexion. Ce globule de Bok et
NGC 6231
ainsi que les nébuleuses associées sont à environ 5000 années-lumière du
système solaire. (Image Credit & Copyright: Data
- Martin Pugh Processing
- Rocco Sung) |
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À l’intérieur de la nébuleuse du Cocon se trouve un
nouvel amas d’étoiles qui est encore en croissance. Cataloguée comme
IC 5146, la taille de
cette belle nébuleuse est de presque 15 années-lumière. S’élevant haut
au-dessus de l’horizon dans
le ciel nocturne de
l'hémisphère nord, elle est à quelque 4000 années-lumière de nous en
direction de la
constellation
boréale du Cygne. Comme d’autres pouponnières,
IC 5146 brille en rouge, la couleur de l’hydrogène excitée par le
rayonnement des jeunes étoiles, et en teinte bleuâtre, en
raison de la réflexion de
la lumière bleue de ces mêmes étoiles par la poussière en bordure du
nuage
moléculaire qui serait autrement invisible. L’étoile brillante près du
centre de cette nébuleuse n’a probablement que quelques centaines de
milliers d’années. Elle énergise la nébuleuse toute en
creusant une cavité à l’intérieur du nuage moléculaire qui l’a vue
naître. Une longue d’exposition de 48 a été nécessaire pour produire cette
image en couleur extrêmement détaillée autour et à l’intérieur de cette
pouponnière d’étoiles.
(Image Credit & Copyright: Luis
Romero Ventura) |
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Messier 20, connue populairement sous le nom de
nébuleuse Trifide,
est à environ 5000 années-lumière de la Terre en direction d’une
constellation riche en
nébuleuses, le
Sagittaire. La nébuleuse Trifide est une région de formation d’étoiles
située dans le plan de notre galaxie, la
Voie lactée. Trois types différents de nébuleuses astronomiques se
trouvent dans la Trifide, une
nébuleuse
rouge en émission dominée par la lumière émise par les atomes
d’hydrogène, une
nébuleuse
bleue par réflexion produite par la poussière réfléchissant la lumière
des jeunes étoiles énergétiques et une
nébuleuse sombre
où des bandes de poussière absorbent la lumière. Ce sont ces trois types qui
donnent à Messier 20 son nom populaire de Trifide. Ce complexe nuageux
cosmique mesure plus de 40 années-lumière de diamètre et il couvrirait dans
le ciel de notre planète une zone équivalente à celle de la pleine lune.
Mais, la Trifide est trop pâle pour être vue à l’œil nu. Il a fallu plus de
75 heures d’exposition sous un ciel nocturne sombre pour créer cette vue
télescopique
époustouflante. (Image Credit & Copyright: Robert
Edelmaier and Gabriele Gegenbauer) |
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Ce nuage cosmique de gaz et de poussières
interstellaires, que l’on nomme parfois la nébuleuse
de l’Iris (NGC
7023) est située dans la constellation de Céphée,
à quelque 1300 années-lumière de la Terre. Ce n'est pas la seule nébuleuse
dont la forme
évoque celle d'une fleur. Cette
belle image montre la partie
centrale bleue, une nébuleuse par réflexion, incrustée dans un paysage
d'étoiles et de poussière interstellaire. Sa partie centrale se comporte
comme une nébuleuse par réflexion dont la couleur typique est le bleu alors
que les filaments de poussière et de gaz vers ses extrémités montrent une
couleur rougeâtre, typique d’une nébuleuse d’émission qui convertit la
lumière ultraviolette de jeunes étoiles chaudes en lumière visible rouge.
Des observations dans
le domaine de l’infrarouge indiquent la présence d’hydrocarbures
aromatiques polycycliques (HAP). Les jolis pétales bleus de l'Iris se
déploient sur environ 6 années-lumière. (Image Credit
& Copyright: Robert
Shepherd) |
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Contrairement à la majorité des entrées du célèbre catalogue d'objets du
ciel profond de
Charles Messier, M24
n'est pas une brillante galaxie ou un amas d'étoiles ou encore une
nébuleuse. Il s'agit plutôt d'une trouée dans les nuages sombres de
poussière obscurcissant qui permet de voir des étoiles lointaines situées
dans le bras
spiral du Sagittaire de notre galaxie, la
Voie
lactée. Lorsque
vous regardez ce nuage d'étoiles avec des jumelles ou avec un petit
télescope, vous observez des étoiles situées à 10 000 années-lumière ou plus
à travers une fenêtre de 300 années-lumière de largeur. Parfois désignée
sous le nom de petit nuage d'étoiles du Sagittaire, les étoiles de
Messier 24
remplissent ce magnifique paysage
stellaire qui couvre une région dont la taille est d'environ six degrés,
soit 12 fois le
diamètre angulaire de la pleine lune. Cette image nous montre aussi les
deux nébuleuses obscures B92 et B93 juste au-dessus du centre ainsi que
d’autres nuages de poussière et des nébuleuses par émission situées en
direction du centre de notre galaxie. (Image Credit
& Copyright: Christopher
Freeburn) 18 juillet 2024 REPRISE du texte du 28 juin 2023, du 7 avril 2022 et du 29 juin 2018. |
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La belle
nébuleuse Trifide
est une région cosmique haute en couleurs. Dans le
catalogue
Messier, la nébuleuse Trifide est
M20. Elle est située
dans une région riche en
nébuleuses en direction de la constellation du
Sagittaire à
5000 années-lumière de la Terre. Cette nébuleuse occupe une place de
choix dans plusieurs ouvrages d’enseignement de l’astronomie, car elle
présente les trois principaux types de nébuleuses : une région rouge
d'émission dominée
par la lumière des atomes d'hydrogène, une
région bleue de réflexion
par la poussière de la lumière des étoiles et finalement des
filaments sombres où la
lumière est absorbée par de denses nuages de poussière. La région
d'émission rouge est séparée en trois parties par des lignes sombres de
poussière, d'où son nom populaire de Trifide. Les piliers et les jets
sculptés par les étoiles nouvellement nées, en bas et à gauche du centre de
la région d'émission, apparaissent dans le
célèbre gros
plan de la région captée par le télescope spatial Hubble. L'envergure de
la nébuleuse Trifide est d'environ 40 années-lumière. Elle n'est pas
suffisamment brillante pour qu'on la voie à l'œil nu et elle couvre une
étendue sur la sphère céleste
équivalente à celle de la pleine lune. (mage
Credit & Copyright: Mike
Selby) |
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Pourquoi
le ciel près
d’Antarès
et de
Rho Ophiuchi
est-il si coloré, alors qu’il est si poussiéreux? Les couleurs proviennent
d’un mélange d’objets et de procédés physiques. La poussière fine éclairée
par la lumière des étoiles produit des
nébuleuses par réflexion
bleue. Les nuages gazeux dont les atomes sont excités par la
lumière ultraviolette des étoiles produisent des
nébuleuses en
émission rougeâtres. Les nuages de
poussière
rétroéclairés bloquent la lumière des étoiles et ils sont donc plus sombres,
voire noirs.
Antarès est
une supergéante
rouge et c’est l’une des
étoles les plus brillantes du ciel nocturne. Elle illumine les nuages
jaune-rouge à droite de cette image. Le système stellaire Rho
Ophiuchi se trouve au centre de la nébuleuse par réflexion bleue à gauche.
IC 4605, une autre
nébuleuse par réflexion, se trouve juste en dessous et à droite du centre de
l’image. Ces nuages émettent des radiations dans tout le
spectre
électromagnétique, mais nos yeux ne sont sensibles qu’à une toute petite
partie de celui-ci. (Image Credit & Copyright: Craig
Stocks) |
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La nébuleuse du Lion (Sh2-132)
est-elle vraiment le roi de la
constellation
de Céphée? Ce puissant félin cosmique est nourri par deux étoiles
massives, ayant chacune une masse supérieure à 20 fois celle du Soleil. La
matière de gaz ionisé de la nébuleuse brille, mais elle est aussi
suffisamment dense pour se contracter par la gravité et ainsi donner
naissance des étoiles. La taille angulaire de la nébuleuse du Lion est
légèrement supérieure à celle de la pleine lune. Cette région gazeuse réside
à environ 10 000 années-lumière dans une constellation dont le nom vient
dans la
mythologie grecque du roi de
l’Éthiopie.
(Image Credit & Copyright: Imran
Badr; Text: Natalia
Lewandowska (SUNY Oswego)) |
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Les zones
sombres et les brillantes nébuleuses de cette image télescopique du ciel
de l’hémisphère sud sont autant d’indices révélatrices de jeunes étoiles et
aussi de région
active de formation
d’étoiles. Ces formations sont à environ 650 années-lumière du système
solaire et elles sont situées à
la frontière de la Bulle
locale et du nuage moléculaire du Caméléon.
Les régions bleutées accompagnées de jeunes étoiles sont des nébuleuses par
réflexion identifiée dans le catalogue
Cederblad publié en 1946. On peut voir sur l’image les nébuleuses
Ced 110 en forme C à gauche et sous le centre ainsi que Ced 111 sous cette
dernière. Également très visible dans cette région, se trouve une nébuleuse
orangée en forme de V. Il s’agit de la nébuleuse
infrarouge du Caméléon (Chamaeleon
Infrared Nebula (Cha
IRN)) qui provient de la matière s’échappant d’une étoile de faible
masse nouvellement formée. Cette image couvre une région d’environ 1,5 degré
ce qui correspond à la distance estimée du nuage
moléculaire du Caméléon à environ 17 années-lumière. (Image
Credit & Copyright: Acquisition:
Stas Volskiy (Chilescope.com), Processing: Robert
Eder) |
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Joyau du
ciel austral, la
grande nébuleuse
de la Carène, aussi connue sous la désignation de
NGC 3372, est l’une des plus vastes régions de formation d’étoiles de
notre
Galaxie. Elle s’étend sur plus de 300 années-lumière. Comme la grande
nébuleuse d’Orion, la
nébuleuse de la Carène est facilement visible à l’œil nu, si on se
trouve loin de la pollution lumineuse par un ciel sombre. Cependant, comme
NGC 3372 est à une distance de 7 500 années-lumière,
elle se trouve
cinq ,fois plus loin. Cette image télescopique nous montre de
remarquables détails des filaments de gaz lumineux interstellaire et des
nuages de poussière cosmique qui obscurcissent la nébuleuse.
NGC 3372
abrite de jeunes étoiles extrêmement massives, dont Êta Carinae, une étoile
variable et énigmatique, dont la masse est largement supérieure à 100 fois
celle du Soleil. Êta Carinae est l'étoile brillante au-dessus de l'encoche
sombre centrale dans ce champ et à gauche de la nébuleuse poussiéreuse du
trou de la serrure. (Image Credit & Copyright: Demison
Lopes) |
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La
nébuleuse
de la Tarentule, aussi connue sous le nom de
30 Doradus, est
une région géante de formation d’étoiles faisant plus de mille
années-lumière de diamètre. Cette nébuleuse (NGC 2070)
est située dans le Grand
Nuage de Magellan à quelque 180 000 années-lumière de la
Voie
lactée. Il s’agit de la pouponnière d’étoiles la plus active connue de
tout le
Groupe local de galaxies. Cette araignée cosmique occupe le haut de
cette spectaculaire image réalisée à l’aide d’expositions à travers des
filtres optiques captant la lumière émise par les ions d’hydrogène et
d’oxygène. Les filaments de la
Tarentule (Caldwell 103)
sont sculptés et excités par les vents stellaires intenses et les radiations
des jeunes étoiles massives de l’amas ouvert
R136 situé au
centre de cette nébuleuse
en émission. Autour de la
Tarentule se trouvent d’autres régions de formation d’étoiles
accompagnées de jeunes
amas ouverts, de filaments et de nuages
soufflés en forme de
bulles. D’ailleurs, le site de la
supernova la plus
rapprochée de la Terre dans les temps modernes,
SN 1987A, se trouve
dans le cadre de cette image à droite du centre. Le champ couvert par cette
image est dans la
constellation de la Dorade et il est d’environ deux degrés, soit quatre
fois la taille angulaire de la Lune. Si la nébuleuse de la Dorade était à
peu près à la même distance que la nébuleuse d’Orion (1500 années-lumière),
elle brillerait sur plus de la moitié du
ciel nocturne de la Terre. (Image Credit & Copyright: Processing
- Robert Gendler, Roberto
Colombari. Data - Hubble
Tarantula Treasury, European Southern
Observatory, James Webb Space Telescope, Amateur
Sources) |
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Que se
passe-t-il au cœur de la nébuleuse de la Carène? Des étoiles naissent, alors
que d’autres meurent en créant une
impressionnante
tapisserie de filaments poussiéreux et sombres. La nébuleuse de la
Carène (NGC 3372) est à quelque 8500 années-lumière en direction de la
constellation du même nom. Son envergure dépasse les 300 années-lumière.
Cette nébuleuse est surtout composée d’hydrogène qui émet
les lueurs rouges et orange
omniprésentes que l’on peut voir au centre de
cette image. La lueur bleue
sur les bords de l’image vient principalement de trace d’oxygène. Les jeunes
étoiles massives au centre de la nébuleuse expulsent la poussière
lorsqu’elles explosent.
Eta Carinae, l’étoile la plus énergique au centre de la nébuleuse, était
la deuxième étoile la plus brillante du ciel du 11 au 14 mars 1843, mais
elle s’est ensuite estompée
jusqu’à devenir invisible à l’œil nu. (Image Credit & Copyright: Carlos
Taylor) |
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Ce
magnifique paysage céleste
haut en couleur s'étend sur environ deux fois le diamètre angulaire d'une
pleine lune dans la région du plan de la Voie lactée situé dans la
constellation
royale de
Céphée. Aussi connue sous le nom de la
nébuleuse de la Caverne,
la région d'émission
Sh2-155
(catalogue
Sharpless
publié en 1953) rougeâtre et brillante située sous le centre et à droite
de l'image est en bordure d'un nuage moléculaire massif à quelque 2400
années-lumière de nous. Les gaz de la périphérie de la caverne, d'environ 10
années-lumière de diamètre, sont ionisés par la lumière ultraviolette des
jeunes étoiles chaudes. Des nébuleuses par réflexion, comme
vdB 155 dans
le coin supérieur gauche, foisonnent aussi sur ce tableau cosmique
entrecoupé de denses
nuages obscurs de
poussière. Des études
astronomiques ont révélé
d'autres signes importants de formation d'étoiles, dont la tache rouge
vif de l'objet
Herbig-Haro 168 (HH 168) près du centre au sommet de l'image. Les objets
Herbig-Haro sont de petites nébulosités constituées d'un jet de matière
énergétique produit par une
étoile nouvellement
née. (Image Credit & Copyright: Gábor
Galambos) |
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C’est une lutte sans merci entre les étoiles et la
poussière dans la
nébuleuse de
la Carène. Et ce sera les étoiles qui gagneront. Car la
lumière et
les vents
énergétiques des
nouvelles étoiles massives dispersent et évaporent les
pouponnières stellaires
poussiéreuses dans lesquelles elles se sont formées. La
région de cette image
est connue officieusement sous le nom «
montagne mystique
». L’apparence des
piliers de la montagne est dominée par la poussière brune opaque, même
s’ils sont en réalité principalement composée d’hydrogène gazeux clair.
Certains piliers ressemblent à des
torches, mais leur
extrémité n’est pas enflammée. Ils sont plutôt éclairés par des étoiles
proches. La nébuleuse de la Carène (NGC 3372) est située à quelque
8500
années-lumière du système solaire. Cette région connue sous la
désignation HH 1066 a été imagée par le télescope spatial Hubble et elle
s’étend sur près d’une année-lumière. D’ici quelques millions d’années, la
victoire des étoiles aura dispersé complètement les torches de poussière et
le combat sera terminé. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble
Heritage (STScI/AURA);
Processing: Franco
Meconi (Terraza al
Cosmos)) |
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Un pinceau cosmique d’étoiles en formation a peint
cette toile interstellaire de nébuleuses par émission et de nébuleuses
sombres de poussière. Cette mosaïque de cinq degrés nous présente une région
située au nord d’Aldébaran,
près de la paroi interne de la
Bulle locale le
long du nuage moléculaire
du Taureau. En bas à gauche, la nébuleuse par émission
Sh2-239 présente des
signes de la présence de jeunes objets stellaires. Ce sont des objets
Herbig-Haro
que l’on peut détecter par des jets rougeâtres provenant de l’hydrogène
excité. En haut et à droite on aperçoit l’étoile
T Tauri. Il s’agit du
prototype des
étoiles variables T Tauri. C’est la lumière de cette étoile qui éclaire
la nébuleuse variable par réflexion
NGC 1555 qu’on nomme
aussi la nébuleuse de Hind. On sait maintenant que les étoiles de ce type
sont jeunes, moins de quelques millions d’années, qu’elles sont du même type
que notre Soleil et qu’elles sont à leurs premiers
stades de formation.
(Image Credit & Copyright: Yuexiao
Shen, Joe Hua) |
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L’origine de l’Halloween est ancienne et astronomique.
Depuis le cinquième siècle av. J.-C., l’Halloween est célébrée comme un jour
de mi-trimestre (cross-quarter
day), c'est-à-dire une journée à mi-chemin entre un équinoxe et un
solstice. Nos calendriers modernes nous rappellent cependant que cette
journée de mi-trimestre est la semaine prochaine et non aujourd'hui. Une
autre journée de mi-trimestre est le
jour de la
marmotte, surtout populaire aux États-Unis (le 2 février). Les
racines
historiques de l’Halloween sont conservées de nos jours dans notre façon
de nous habiller. À l’origine, c’était pour effrayer les esprits des morts.
Cette image de la nébuleuse
du Sorcier (NGC 7380, l’amas ouvert que renferme la nébuleuse) constitue
peut-être un hommage à cette ancienne fête. Certains voient en effet dans le
nuage sombre en haut de l’image le profil d’un ancien sorcier. Les
nébuleuses ne durent en général que quelques millions d’années, mais
certaines des étoiles provenant de l’effondrement gravitationnel des gaz
peuvent vivre plus longtemps que notre Soleil.
(Image Credit & Copyright: Richard
McInnis) |
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En haut à droite de cette image télescopique, c’est
l’étoile Gamma
Cassiopeiae qui brille avec ses
aigrettes de diffraction. Γ Cas partage la scène avec de fantomatiques
nuages interstellaires de gaz et de poussière,
IC 59 en haut à gauche et
IC 63 au centre. À quelque 600 années-lumière de nous, ces nuages n’ont
que l’apparence d’un fantôme, mais ils le deviendront bientôt. En effet, ils
se dissipent lentement par l’érosion produite par la très chaude et
lumineuse γ Cas qui n’est que de trois à quatre années-lumière de ces
nébuleuses. Un peu plus près de γ Cas, IC 63 est
inondée de la
lumière rouge émise par les ions d’hydrogène créés lorsqu’il capture un
électron libre, c’est ce qu’on appelle la raie H alpha de l’hydrogène.
L’ionisation des atomes d’hydrogène est produite par la lumière
ultraviolette de γ Cas. IC 59 reçoit moins de ces radiations et montre moins
d’émission H alpha. Elle est davantage caractérisée par une teinte bleuâtre
provenant de la
réflexion préférentielle de la lumière bleue de γ Cas. Ce panorama
cosmique couvre un peu plus d’un degré, soit dix années-lumière à la
distance de γ Cas et de ses
compagnes. (Image Credit & Copyright: Guillaume
Gruntz, Jean-François
Bax) |
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Il y a des étoiles cachées dans la grande
nébuleuse d’Orion.
À l’œil nu, cette nébuleuse a l’apparence d’une
tache floue dans la
constellation
d’Orion. Mais cette image a été captée par le télescope spatial James
Webb dans le domaine de
l’infrarouge proche et elle confirme avec d’impressionnants détails que
la nébuleuse d’Orion est une région occupée par de jeunes étoiles, de gaz
chaud et de poussière sombre.
L’image qui apparaît au passage du curseur montre aussi la nébuleuse
dans des données captées à des longueurs d'onde un peu plus longues
dans l’infrarouge proche. La source d’énergie de Messier 42, autre nom
de la nébuleuse, vient du
Trapèze, un
amas ouvert de
jeunes étoiles brillantes situées au centre de la nébuleuse. La lueur
diffuse et filamenteuse
entourant les étoiles brillantes est principalement constituée de poussière
chauffée. L’étude approfondie des images de Webb a permis de découvrir un
nombre étonnamment élevé d’objets binaires dont la masse est voisine de
celle de Jupiter,
40 systèmes doubles et 2 systèmes triples. Ces JuMBOs (acronyme de
l’anglais « Jupiter-Mass Binary Objects ») sont des paires d’objets
qui pourraient nous donner des indices sur la façon dont naissent certaines
étoiles. L’ensemble du complexe de la nébuleuse d’Orion, dont la nébuleuse
de la Tête de Cheval, se dispersera lentement dans les prochains millions
d’années. (Image Credit & License: NASA, ESA, CSA, JWST;
Processing: M. McCaughrean & S.
Pearson) |
![]() |
Ce nuage cosmique de gaz et de
poussières interstellaires, que l’on nomme parfois la nébuleuse
de l’Iris (NGC
7023) est située dans la constellation de Céphée,
à quelque 1300 années-lumière de la Terre. Ce n'est pas la seule nébuleuse
dont la forme
évoque celle d'une fleur. Cette
belle image montre la partie
centrale bleue, une nébuleuse par réflexion, incrustée dans un paysage
d'étoiles et de poussière interstellaire. Sa partie centrale se comporte
comme une nébuleuse par réflexion dont la couleur typique est le bleu alors
que les filaments de poussière et de gaz vers ses extrémités montrent une
couleur rougeâtre, typique d’une nébuleuse d’émission qui convertit la
lumière ultraviolette de jeunes étoiles chaudes en lumière visible rouge.
Des observations dans
le domaine de l’infrarouge indiquent la présence d’hydrocarbures
aromatiques polycycliques (HAP). Les jolis pétales bleus de l'Iris se
déploient sur environ 6 années-lumière. (Image Credit
& Copyright: Lorand
Fenyes) |
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Sur cette
image de près de 12 degrés de large, les nébuleuses en émission
IC 1396 (à
gauche) et Sh2-129
présentes des régions de gaz lumineux, ains que des nuages obscurs de
poussière. Alimentée par son étoile centrale, IC 1396 s’étend sur des
centaines d’années-lumière et elle est à environ 3000 années-lumière du
système solaire en direction de la
constellation
de Céphée. Les intrigantes et obscures formes de IC 1396 incluent l’une
dont le nom populaire est la Trompe d’éléphant qui est en dessous et à
droite de son centre. D’une dizaine d’années-lumière en longueur, cette
trompe cosmique contient les matériaux de base nécessaire à la formation
d’étoiles. D’ailleurs, elle est connue pour abriter des protoétoiles.
Sh2-129 est aussi connu sous le nom de «
nébuleuse de la
chauve-souris en vol » à cause de la forme de sa crête d’émission
brillante à sa gauche. À l’intérieur de la chauve-souris, on aperçoit la
plus récente addition à ce zoo cosmique, la pâle nébuleuse bleue en émission
Ou4, à qui on a donné le nom
de nébuleuse du Calmar
géant. Près du bord inférieur droit du cadre, la marque sombre
suggestive sur le ciel cataloguée comme Barnard 150 est également connue
sous le nom de nébuleuse
sombre de l’hippocampe. (Image Credit & Copyright: Yann
Sainty) |
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À seulement 390 années-lumière de nous, des étoiles semblables au Soleil
et de futurs systèmes planétaires naissent dans le complexe du
nuage de Rho
Ophiuchi. Ce complexe est la région de formation d’étoiles la plus
rapprochée de notre belle planète. L’instrument NIRCam du télescope spatial
James Webb a scruté cette région pour la réalisation de cette spectaculaire
image ainsi
qu’une animation très intéressante. Cette image a été publiée pour
souligner
la première année d’exploration de l’Univers par le télescope.
Cette image couvre une région de moins d’une année-lumière du nuage de
Rho Ophiuchi, région qui renferme une cinquantaine de jeunes étoiles. Les
étoiles les plus brillantes montrent des
aigrettes
de diffraction caractéristiques du télescope. D’énormes jets d’hydrogène
moléculaire énergisés provenant des étoiles nouvellement nées sont rouges
sur cette image. La grande cavité jaunâtre a été sculptée par la jeune et
brillante étoiles située près de son centre. Près de quelques étoiles de
l’image, on voit des ombres projetées par leur
disques protoplanétaires. (Image Credit:
NASA, ESA,
CSA,
STScI, Klaus Pontoppidan (STScI),
Processing: Alyssa Pagan (STScI)) |
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Le chaos règne dans les
régions où naissent les étoiles. La région
NGC 6559 est un
cas classique pour l’étude de la naissance des étoiles. Les trois types de
nébuleuse sont présents sur cette photographie : une nébuleuse d’émission
rouge, lumière émise par l’hydrogène, une nébuleuse de réflexion bleue et
des nébuleuses sombres d’absorption constituées de poussière. Les étoiles
massives qui se forment dans ces régions émettent des vents stellaires et
aussi des radiations intenses qui modifient la forme des nébuleuses qui les
ont vues naître. Les plus massives de ces étoiles explosent en peu de temps,
quelques millions d’années, des supernovae qui enrichiront leur
environnement en éléments lourds. Les débris retournés à l’espace serviront
alors de nouveau à former de nouvelles étoiles. (Image Credit & Copyright: Adam
Block, Telescope Live) |
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Messier 24. Voir le texte du
18 juillet 2024. Ce magnifique paysage
stellaire qui couvre une région dont la taille est d'environ trois
degrés, soit six fois le
diamètre angulaire
de la pleine lune. (Image Credit & Copyright: Gabriel
Rodrigues Santos) |
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IC 1396 et vdB 142. Voir le texte du
20 novembre 2024.
(Image Credit & Copyright: Steve
Cannistra (StarryWonders)) |
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Que se passe-t-il au centre de cette nébuleuse? Des
nuages de gaz brillants se mêlent aux rubans de poussière dans la
nébuleuse Trifide (M20),
une pouponnière d'étoiles située dans la constellation du
Sagittaire. Trois grosses veines de
poussière convergent
vers le centre, d'où le
nom de
M20. Des montagnes
de poussière opaque sont visibles à droite, alors que d'autres filaments
sombres de poussière sont présents un peu partout dans la nébuleuse.
L'étoile solitaire massive près du centre produit l'essentiel de la
luminosité de M20. La
nébuleuse Trifide qui porte le numéro 5414 dans le
catalogue NGC
n'est âgée que d'environ 300 000 ans, ce qui en fait la plus jeune
nébuleuse en
émission connue.
M20 est à environ 9000
années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire.
Le portrait présenté sur cette image s'étend sur environ 20 années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Martin
Pugh) |
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En gros, ça
ressemble à un aigle. Cependant, un examen minutieux de la nébuleuse de
l’Aigle (IC
4703, M16
ou NGC 6611 est l’amas au sein de la nébuleuse et non la
nébuleuse) monte que sa région lumineuse est une fenêtre au centre d’une
vaste coquille sombre de poussière. Dans cette fenêtre, on aperçoit un amas
ouvert qui est encore en formation,
c’est M16. En
bordure de la cavité, d’énormes piliers de gaz et de poussière ainsi que des
globules sphériques de poussière sombre et de gaz moléculaire froid sont des
endroits où naissent des étoiles. La lumière et les vents intenses de
plusieurs jeunes étoiles bleu vif très visibles repoussent les parois de la
cavité. La nébuleuse de l’Aigle est à environ
5150 années-lumière et son envergure fait quelque
70
années-lumière. On peut l’observer en utilisant des jumelles pointées
vers la
constellation du Serpent.
Cette image est une composition de clichés de longue exposition prise à
travers des filtres de couleur spécifiques aux émissions du soufre (en
jaune), de l’hydrogène (en rouge) et de l’oxygène (en bleu).
(Image Credit & Copyright: Gianni
Lacroce) 15 mai 2023 |
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Peu de paysages cosmiques sont aussi inspirants que la
grande nébuleuse
d’Orion. Par une nuit sans lune et loin de la pollution lumineuse des
villes, on peut voir à l’œil nu cette nébuleuse comme une petite tache
rougeâtre. C’est la plus grande région de formation d’étoiles rapprochée de
la Terre. Cette image télescopique de la nébuleuse d’Orion a été captée par
une froide nuit de janvier dans le ciel sombre de la
Virginie-Occidentale aux États-Unis. La nébuleuse d’Orion est aussi
désignée comme M42 (Messier
42) et son gaz brillant entourent de jeunes étoiles chaudes. D’une envergure
d’environ 40 années-lumière, elle se trouve au bord d’un immense nuage
moléculaire à seulement 1500 années-lumière dans le même bras de la Voie
lactée que le Soleil. Avec la nébuleuse par réflexion bleuâtre
NGC 1977, aussi appelée
la nébuleuse de l’Homme qui court, ainsi que
quelques autres amis
cosmiques en haut de cette image, ces nébuleuses accrocheuses ne
représentent qu’une petite fraction du matériau de formation d’étoiles de
notre voisinage galactique. Dans cette pouponnière stellaire, les astronomes
ont identifié de nombreux systèmes stellaires
protoplanétaires.
(Image Credit & Copyright: Abraham
Jones) |
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Cette
étendue cosmique de poussière, de gaz et d'étoiles couvre une région de
quelque 6° dans la
constellation
du héros mythique grec
Persée. Le jeune amas stellaire
IC 348 et la
nébuleuse du Fantôme volant occupent le coin gauche supérieur de
ce splendide paysage
cosmique. À droite,
NGC 1333, une autre région active de formation d'étoiles, est reliée par
de sombres et poussiéreux filaments à la lisière du
nuage
moléculaire géant de Persée qui est à environ 850 années-lumière de
nous. D'autres nébuleuses poussiéreuses éparpillées dans cette image, ainsi
que de pâles nébuleuses rouges d'émission rougeâtre
d'hydrogène. Ces
nuages de poussière cosmique cachent les étoiles nouvellement formées et les
jeunes protoétoiles
à la vue perçante de nos télescopes optiques. En s'effondrant sous
l'action de leur gravité, les
protoétoiles naissent autour de noyaux denses présents dans le nuage
moléculaire. À la distance estimée
de ce nuage moléculaire, cette image couvre un champ de près de 90
années-lumière. (Image Credit & Copyright: Jack
Groves) |
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La
nébuleuse de la Tête de Cheval, célèbre en raison
de sa forme sombre
sur un fond de nébuleuse en émission comme nous le montre
cette magnifique image, est
aussi connue sous le nom de Barnard 33. D’une hauteur de quelque cinq
années-lumière, cette nébuleuse obscure est à environ 1500 années-lumière en
direction de la
constellation
d’Orion. La forme que nous présente cette nébuleuse est un pur hasard dû
à notre position dans la
Voie
lactée. À gauche du centre de l’image, on peut voir
Alnitak, l’étoile
la plus à l’est de la Ceinture d’Orion. C’est l’intense lumière
ultraviolette de cette étoile qui alimente la
nébuleuse de la Flamme
(NGC 2024)
située juste sous elle. La
nébuleuse
par réflexion bleuâtre
NGC 2023 sous la Tête de Cheval complète cette image cosmique qui
s’étend sur environ trois pleines lunes dans le
ciel de la Terre. (Image Credit & Copyright: Jason
Close) |
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Que se passe-t-il à l’intérieur de cette montagne
interstellaire? Des
étoiles y naissent. Cette montagne est en réalité une colonne de gaz et
de poussière
située dans la pittoresque
nébuleuse de l’Aigle
(M16). La
densité d’un pilier comme celui-ci est si faible que vous pourriez aisément
le traverser, bien qu’il semble constituer un solide en raison de sa grande
épaisseur poussiéreuse qui le rend opaque. Le rayonnement des zones
rougeoyantes provient de l’énergie
d’étoiles nouvellement
formées qu’elles renferment. Le rayonnement de ces régions est presque
exclusivement constitué de lumière rouge et infrarouge, la lumière bleue
étant diffusée au loin par la
poussière interstellaire.
Cette image a été captée dans
l’infrarouge proche par le
télescope
spatial James Webb (JWST)
qui a été lancé dans l’espace
le 25 décembre 2021. Les intenses radiations, les
vents stellaires
abrasifs et les supernovas des
jeunes étoiles massives
détruiront lentement cette colonne au cours des
prochains
100 000 ans. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI, Processing
& Copyright: Mehmet Hakan
Özsaraç) |
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Sh2-155.
Voir le texte du 10 janvier 2024. (Image Credit & Copyright: Anthony
Quintile) |
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La
mystérieuse nébuleuse bleue par réflexion de cette image est cataloguée
comme VdB 152
ou encore comme Ced 201. Elle est très pâle et elle est située à l’extrémité
de la longue nébuleuse
sombre Barnard 175 qui se situe dans le complexe poussiéreux qui a aussi
reçu le nom de la Caverne du Loup. Les apparitions cosmiques au centre de
cette image sont à environ 1400 années-lumière. Elles sont situées le long
de la Voie lactée septentrionale dans la
constellation de Céphée. La poussière présente près de VdB 152 bloque la
lumière des étoiles situées à l’arrière, mais elle réfléchit celle de
l’étoile brillante présente à l’extrémité de Barnard 178, lui donnant ainsi
sa couleur bleue caractéristique. Les
nuages
moléculaires donnent
naissance à
de nombreuses étoiles, mais celle à l’origine de la nébuleuse bleue
semble s’être invitée accidentellement dans cette région. On le sait, parce
qu’on a
mesuré sa vitesse qui est très différente de celle du nuage. Au bas de
l’image se trouve la nébuleuse planétaire Dengel-Hartl 5. Les lignes de gaz
rougeoyant à droite, de cette dernière, sont les restes d’une supernova.
(NDT : Selon
une autre source,
Dengel-Hartz 5 n’est pas une nébuleuse planétaire, mais une région ionisée
par une naine blanche. À
l’origine, c’était une nébuleuse planétaire, mais aujourd'hui elle a
disparu.) (Image Credit & Copyright: Gianni
Lacroce) |
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Lorsqu’une nébuleuse ressemble à une
comète. Dans cette région surpeuplée d’étoiles couvrant plus de deux degrés
dans la
constellation du Cygne, l’œil est
attiré par la
nébuleuse du Cocon. Région compacte de
formation d’étoiles, ce cocon cosmique est constitué d’une brillante
nébuleuse en émission à droite et
d’une
nébuleuse par réflexion à gauche.
La nébuleuse est aussi dotée d’une longue queue constituée de nuages
interstellaires de poussière qui s’étendent jusqu’à la bordure droite de
cette image, faisant ainsi ressembler l’ensemble à une comète. La partie
centrale de la nébuleuse est cataloguée comme
IC 5146 et son envergure est d’environ 10 années-lumière, alors que sa queue
poussiéreuse sombre atteint presque 100 années-lumière. Les deux sont à
quelque 2500 années-lumière du système solaire. L’étoile brillante près du
centre de la nébuleuse en émission est âgée de seulement quelques centaines
de milliers d’années. C’est l’énergie de cette étoile qui alimente la
nébuleuse ce qui lui permet de briller et aussi de
dégager une
cavité au centre du
nuage
moléculaire de gaz et de poussière. Les longs
filaments de la queue obscure en lumière visible cachent aussi des
étoiles en formation que l’on
peut
observer dans le
domaine de
l’infrarouge. (Image
Credit & Copyright: Andy
Ermolli) |
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Que se passe-t-il dans la nébuleuse de la
Statue de la Liberté? De
brillantes étoiles et
d’intéressantes molécules sont formées et sont
libérées. Cette nébuleuse complexe réside dans la région de formation d’étoiles
RCW 57 et, outre sa ressemblance avec le célèbre monument américain,
certains y voient aussi un
superhéros volant ou encore un
ange pleureur. En supprimant
numériquement les étoiles,
cette image présente les
noeuds denses de poussière sombre interstellaire et les nuages de
gaz incandescents ionisés par ces étoiles, ainsi que de
grandes boucles de gaz éjecté par des étoiles mourantes. Une
étude détaillée de NGC 3576, qui est situé dans la
même région que
NGC 3582 et
NGC 3584 (ce sont trois nébuleuses différentes selon le site NASA/IPAC),
a permis de découvrir au moins 33 étoiles massives aux dernières étapes de
leur formation et la présence évidente de molécules carbonées complexes
connues sous le nom
d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). On pense que les HAP
sont créés dans les gaz refroidissant des
régions de formation d’étoiles. Il est possible que la présence des HAP
dans la
nébuleuse qui a vu naitre le Soleil il y a cinq milliards d’années ait
été une étape importante dans le
développement de la vie sur Terre. (Image Credit
& Copyright: Chris
Willocks) |
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La
nébuleuse
de la Tarentule. Voir le texte du 8
mars 2024. (Image Credit & Copyright: Processing
- Robert Gendler, Roberto
Colombari Data - Hubble
Tarantula Treasury, European Southern
Observatory, James Webb Space Telescope, Amateur
Sources) |
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Si vous êtes le moindrement familier avec les
contours de notre planète,
vous pourriez associer ces
nuages cosmiques
à une partie d’un continent. À gauche de l’image, la zone lumineuse
délimitée par des couloirs obscurs de poussière semble épouser une forme
continentale bien connue, celle de
l’Amérique du Nord, donnant ainsi ce nom populaire à la
nébuleuse en
émission
NGC 7000. À droite de l’image, au large de la côte est de la nébuleuse
de l’Amérique du Nord, la forme d’une autre nébuleuse en émission cataloguée
IC 5070
suggère celle d’un pélican. La nébuleuse de l’Amérique du Nord ainsi que la
nébuleuse du Pélican
sont à environ 1500 années-lumière de nous, presque aussi rapprochées que la
nébuleuse d’Orion mieux connue du grand public. Ces deux nébuleuses font
partie du même grand complexe de formation d’étoiles. La région couverte par
cette image s’étend sur quelque 80 années-lumière. Ce
joli portrait cosmique a
été réalisé en utilisant des expositions à travers des filtres à
bande étroite pour
rehausser les fronts
d’ionisation de l’hydrogène, du soufre et de l’oxygène. Depuis un
endroit sombre, on peut voir
ces nébuleuses en
utilisant des jumelles et en les braquant vers le
nord-est de
Deneb, l’étoile alpha de
la constellation du
Cygne.
(Image Credit & Copyright: Frank
Sackenheim) |
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Un amas ouvert renfermant des centaines d’étoiles parmi
les plus grosses et les plus chaudes connues se trouve près du centre de
cette région de formation d’étoiles. Cet amas (R136)
se nomme la nébuleuse de la Tarentule (NGC 2070),
une des
nombreuses nébuleuses du
Grand Nuage
de Magellan. Vous pouvez voir en déplaçant le curseur deux images qui
ont été captées dans deux domaines de
l’infrarouge par le
télescope spatial James Webb. Avec le curseur en dehors de l’image, vous
pouvez
voir la nébuleuse et l’amas dans
l’infrarouge proche, une lumière juste un peu trop rouge pour être
visible par les humains. Mais, si vous placez le curseur au-dessus de
l’image, vous verrez disparaître la plupart des étoiles. Cette image a été
captée dans l’infrarouge moyen, une partie du
spectre électromagnétique plus près des ondes radio. Sur la
première image, on voit la plupart des étoiles brillantes de
R136, car elles
émettent plus de rayonnement dans l’infrarouge proche. Les étoiles massives
de cet amas sont la source de vents de particules et de radiations
énergétiques qui dispersent le nuage de gaz à partir duquel elles se sont
formées. Les images du télescope Webb rendues publiques hier montrent des
détails de l’amas R136 et de son
environnement qui
n’ont jamais été observés. Ces détails nous aideront à
comprendre comment naissent les
étoiles, comment elles évoluent et comment elles meurent.
(Images Credit & Copyright: NASA, ESA, CSA, STScI,
Webb ERO Production Team) |
![]() |
À l’intérieur de la nébuleuse du Cocon se trouve un
nouvel amas d’étoiles qui est encore en croissance. Cataloguée comme
IC 5146, la taille de
cette belle nébuleuse est de presque 15 années-lumière. S’élevant haut
au-dessus de l’horizon dans
le ciel nocturne de
l'hémisphère nord, elle est à quelque 4000 années-lumière de nous en
direction de la
constellation
boréale du Cygne. Comme d’autres pouponnières,
IC 5146 brille en rouge, la couleur de l’hydrogène excitée par le
rayonnement des jeunes étoiles, et en teinte bleuâtre, en
raison de la réflexion de
la lumière bleue de ces mêmes étoiles par la poussière en bordure du
nuage
moléculaire qui serait autrement invisible. L’étoile brillante près du
centre de cette nébuleuse n’a probablement que quelques centaines de
milliers d’années. Elle énergise la nébuleuse toute en
creusant une cavité à l’intérieur du nuage moléculaire qui l’a vue
naître. Utilisant un petit télescope depuis la municipalité d’Ayr
en Ontario (Canada), 29
heures d’exposition ont été nécessaires pour produire cette image en couleur
extrêmement détaillée autour et à l’intérieur de cette nébuleuse.
(Image Credit & Copyright: David
Jenkins) |
![]() |
La nébuleuse Pacman
NGC 281. Voir le
texte du 18 novembre 2024.
(Image Credit & Copyright: Douglas
J. Struble (Future World
Media) |
![]() |
La belle
nébuleuse Trifide
est une région cosmique haute en couleurs. Dans le
catalogue
Messier, la nébuleuse Trifide est
M20. Elle est située
dans une région riche en
nébuleuses en direction de la constellation du
Sagittaire à
5000 années-lumière de la Terre. Cette nébuleuse occupe une place de
choix dans plusieurs ouvrages d’enseignement de l’astronomie, car elle
présente les trois principaux types de nébuleuses : une région rouge
d'émission dominée
par la lumière des atomes d'hydrogène, une
région bleue de réflexion
par la poussière de la lumière des étoiles et finalement des
filaments sombres où la
lumière est absorbée par de denses nuages de poussière. La région
d'émission rouge est séparée en trois parties par des lignes sombres de
poussière, d'où son nom populaire de Trifide. Les piliers et les jets
sculptés par les étoiles nouvellement nées, en bas et à gauche du centre de
la région d'émission, apparaissent dans le
célèbre gros
plan de la région captée par le télescope spatial Hubble. L'envergure de
la nébuleuse Trifide est d'environ 40 années-lumière. Elle n'est pas
suffisamment brillante pour qu'on la voie à l'œil nu et elle couvre une
étendue sur la sphère céleste
équivalente à celle de la pleine lune. L’amas ouvert d’étoile M21
apparaît en bas à droite sur cette image. (Image
Credit & Copyright: Vikas
Chander) |
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Ce panorama céleste très
coloré renferme des étoiles, de la poussière et des gaz lumineux dans la
région de la nébuleuse
NGC 6914. Ce
complexe cosmique est à environ 6000 années-lumière de nous en direction de
la constellation du Cygne
et du plan de la
Voie
lactée. On peut voir sur cette image les
principaux types de nébuleuses, soit des
nébuleuses
rouges en émission, des
nébuleuses
bleues par réflexion et des
nébuleuses
obscures sombres. Ce sont les radiations ultraviolettes émises par les
jeunes étoiles massives et chaudes de la grande association
Cygnus OB2 qui ionisent les atomes d'hydrogène de cette région, ce qui
produit la lumière rouge caractéristique de la raie H alpha lorsque ceux-ci
récupèrent leur électron perdu. C'est aussi la lumière du complexe stellaire
Cygnus OB2 qui est réfléchie par les nébuleuses bleues de cette région. Le
champ de cette image s'étend sur presque un degré ce qui équivaut à 100
années-lumière à la distance estimée de
NGC 6914.
(Image Credit & Copyright: Giorgio
Ferrari) |
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Les « œufs » de ce gigantesque poulet pourraient un
jour se transformer en étoiles. Cette nébuleuse d'émission est
IC 2944 et elle est
aussi connue sous le nom de nébuleuse du poulet coureur en raison de son
apparence. On remarque sur l'image plusieurs petits nuages moléculaires
noirs riches en
poussière
opaque. Appelés
globules de Thackeray d'après le nom de leur
découvreur,
ces « œufs » sont des endroits où
l'accrétion
gravitationnelle pourrait donner naissance à de nouvelles étoiles, s'ils
ne se désintègrent pas
rapidement sous l'effet du rayonnement intense des jeunes étoiles à
proximité. Ces étoiles massives et énergétiques, les gaz incandescents
dispersés dans cette région et les nuages complexes de poussière
réfléchissante, forment
l'amas ouvert nommé Collinder 249. Ce paysage céleste occupe un région
d’environ 60 années-lumière de côté et ces nébuleuses sont à environ 6500
années-lumière du système solaire. (Image Credit & Copyright: Stefan
Steve Bemmerl) |
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M24 voir le
texte du 28 juin 2023. (Image Credit & Copyright: Gabriel
Rodrigues Santos) |
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Dans le coin supérieur droit, toutes vêtues de bleu,
les Pléiades,
dans le coin inférieur gauche, habillée en rouge, la
nébuleuse de la
Californie. Les
Pléiades,
aussi connues sous le nom des
Sept Sœurs
et dont le numéro du
catalogue Messier
est M45, sont l’un des
amas ouverts le plus lumineux du ciel. Il est facile à repérer et à
observer. C’est pour cette raison
que de
nombreuses civilisations nous ont laissé des artéfacts montrant cet
amas. Cet amas qui est à 400 années-lumière de nous contient plus de 3000
étoiles et son diamètre est d’environ 13 années-lumière. Une très belle
nébuleuse de réflexion est située dans la même région que les étoiles de
l’amas. Cette nébuleuse de gaz et de poussière réfléchit vers nous la
lumière bleue plus efficacement que les autres couleurs (fiche
3 de cette section). La
nébuleuse de la
Californie (NGC 1449) est quant à elle une
nébuleuse en
émission dont la couleur rougeâtre provient des atomes d’hydrogène
ionisés par la lumière énergétique d’étoiles massives qui émettent une
lumière rouge lorsqu’ils capturent un électron libre. Cette nébuleuse est
plus difficile à voir que les Pléiades, car elle est beaucoup moins
lumineuse. L’angle entre ces deux formations célestes est à peu près 25 fois
plus grand que celui d’une pleine Lune.
Cette image les montre toutes
deux, donc elle couvre donc une vaste région du ciel. De plus, si vous
regardez attentivement cette image, vous pourrez y trouver la pouponnière
d’étoiles IC 348 et
le nuage
moléculaire
LBN 777, parfois désigné comme la
nébuleuse du bébé
aigle. (Image Credit & Copyright: Neven
Krcmarek) 5 avril 2022 REPRISE du texte du 3 novembre 2009 |
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Pouvez-vous voir un lion dans cette image? Cette
exposition prolongée montre la célèbre indentation sombre qui ressemble
vraiment à la tête d’un cheval. Elle est à gauche en dessous du centre et on
lui a évidemment donné le nom de
nébuleuse de la Tête de Cheval (Barnard 33).
Cette nébuleuse fait partie d’un
vaste complexe de
poussière
absorbante et de
gaz brillant.
Afin de mettre en valeur le pâturage de ce cheval cosmique,
l’astrophotographe a réuni les émissions de l’hydrogène (orange), de
l’oxygène (bleu) et du soufre (vert) captées pendant plus de 20 heures
depuis Raachine au
Liban. L’image
spectaculaire obtenue nous montre une tapisserie complexe de
mèches gazeuses et de
filaments chargés de
poussière sculptés pendant des temps immémoriaux par des
vents stellaires et des
supernovas. Cette
composition originale fait aussi apparaître une autre paréidolie animale,
celle de la tête d’un lion dessinée par la grande région orangée au-dessus
de la tête de cheval. La
nébuleuse de la Flamme est visible juste à gauche de la tête de cheval.
La
nébuleuse de la Tête de Cheval se trouve à 1 500
années-lumière de la
constellation
d’Orion.
(Image Credit & Copyright: Maroun
Mahfoud) |
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La nébuleuse du Camaléon en infrarouge.
Voir le texte du
27 mai 2024. (Image Credit & Copyright: Acquisition:
Stas Volskiy (Chilescope.com), Processing: Robert
Eder) |
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Pourquoi le ciel près d’Antarès
et du nuage
moléculaire de Rho Ophiuchus est-il aussi poussiéreux et coloré? Les
couleurs proviennent de divers objets et procédés. La fine poussière
éclairée par la lumière des étoiles renvoie vers nous de façon
préférentielle la lumière bleue et elle est donc à l’origine des
nébuleuses bleuâtres par réflexion. Les nuages gazeux renferment des
atomes qui sont excités
par la lumière ultraviolette des étoiles et ils constituent des
nébuleuses en émission. Les
nuages de poussière
peuvent aussi bloquer la lumière des étoiles qui se trouvent derrière eux
et, en conséquence, ils
apparaissent sombres.
Antarès, une
supergéante rouge
et une des
étoiles les plus brillantes du
ciel de la Terre, illumine les nuages jaunes de la portion inférieure
droite de
cette image.
Rho Ophiuchi est située au centre de la nébuleuse bleue à gauche près du
haut de cette image.
L’amas globulaire beaucoup plus éloigné
M4 est à la
droite d’Antarès. Toutes ces formations sont encore plus colorées que ce que
notre œil peut percevoir, car elles émettent des radiations qui couvrent
tout le
spectre électromagnétique. (Image Credit &
Copyright: Mario Cogo (Galax
Lux)) |
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Des
colonnes
cosmiques de gaz, de la poussière et des étoiles chaudes occupent le
centre de la nébuleuse
NGC
7822. Située à la frontière d’un
nuage moléculaire géant au nord de la
constellation de Céphée, cette région de formation d'étoiles est située
à environ 3000 années-lumière de la Terre. Les contours lumineux et les
formes sombres sont particulièrement mis en valeur sur ce
coloré tableau
céleste. L’image du jour est une composition faite à partir de la lumière
émise par des atomes d’oxygène (colorée en bleue), d’hydrogène (en vert) et
de soufre (en rouge). Le choix de ces couleurs pour ces raies d'émission est
connu sous le nom de «
palette d'Hubble ». La lumière émise par les gaz de la nébuleuse
provient de l'excitation des atomes de ceux-ci par les radiations
énergétiques des jeunes étoiles chaudes de l'amas central. Ce sont aussi ces
radiations ainsi que les vents stellaires de ces étoiles qui sculptent les
formes de piliers de poussière et qui ont creusé
une cavité
de quelques années-lumière au centre de la nébuleuse qui les a vues naitre.
Des effondrements gravitationnels continuent de donner naissance à des
étoiles dans les piliers, mais ce processus entre en compétition avec
l'érosion de ceux-ci par les étoiles de l'amas. Ces régions seront
ultimement privées de leur réservoir
de matériel et la formation de nouvelles étoiles cessera. Le champ
couvert par cette image est d'environ 40 années-lumière. (Image
Credit & Copyright: Mark
Carter) |
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Vous avez peut-être déjà vu la
ceinture d’Orion,
mais jamais comme cela. Les trois étoiles brillantes de cette image sont, de
gauche à droite,
Mintaka, Alnilam et
Alnitak et évidemment ce
sont les trois étoiles de la ceinture d’Orion. Les
autres étoiles normalement visibles de cette région ont été effacées
numériquement afin de mettre en valeur les nuages environnant de gaz et de
poussière sombre. Certains de ces nuages aux formes évocatrices sont bien
connus comme les nébuleuses de la
Tête de Cheval et
de la Flamme toutes
deux près d’Alnitak. Cette image a été réalisée le mois dernier depuis
l’observatoire Marathon Skypark
situé dans la
petite
localité de
Marathon au Texas. L’image s’étend sur 5 degrés et elle a nécessité 20
heures d’exposition. La célèbre
nébuleuse d’Orion (M42)
est en dehors du cadre de cette image, en haut à droite plus précisément.
Cette région est à environ 1500 années-lumière du système solaire et elle
est ainsi l’une des pouponnières d’étoiles la plus rapprochée et la plus
étudiée. (Image Credit & Copyright: Matt
Harbison (Space4Everybody),
Marathon Remote Imaging Observatory) |
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La nébuleuse de la
Tête
de Cheval est sans doute la plus célèbre des nébuleuses du
ciel de la Terre. Sur cette
image, c’est le nuage sombre semblable à la tête d’un cheval situé
devant la
nébuleuse en émission orange à l’extrême droite. Cette
tête cosmique de cheval
est sombre parce qu’elle est réellement constituée de
poussière opaque qui
absorbe la lumière de la
nébuleuse en
émission située derrière elle. Tout comme le font parfois les nuages de
notre
atmosphère, ce nuage cosmique a pris tout à
fait par hasard une forme
qui nous est familière. Dans plusieurs milliers d’années, les mouvements
internes de ce nuage vont sûrement modifier son apparence. La
couleur orange de la
nébuleuse en émission
provient de la capture des
électrons par les
ions d’hydrogène présents dans celle-ci. À gauche de cette image, on
aperçoit la
Nébuleuse de la Flamme (NGC 2024),
une nébuleuse de teinte orangée qui renferme également des filaments sombres
complexes de poussière. Deux
nébuleuses
par réflexion sont aussi visibles :
IC 432 à
l’extrême gauche et
NGC 2023 en
bas à gauche de la Tête de Cheval. Ces deux nébuleuses brillent en
réfléchissant la lumière
de leur étoile centrale. (Image Credit & Copyright: Wissam
Ayoub) |
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Ça ressemble sans doute à un énorme point
d’interrogation cosmique, mais la question ici est plutôt de savoir comment
cette région de gaz brillant et de poussière sombre nous raconte l’histoire
de cette nébuleuse, lieu de
formation d’étoiles. Située au bord d’un
nuage moléculaire
géant, cette pouponnière brillante de formation d’étoiles est
NGC 7822 et elle est à
environ 3000 années-lumière du système solaire. Des formes sombres et des
rubans brillants dominent cette image détaillée et colorée. Cette mosaïque
comprend neuf panneaux qui ont nécessité 28 nuits d’observation avec un
petit télescope depuis le Texas. Les images ont été captées avec des
filtres à bande étroite
afin de faire ressortir les
émissions de
l’oxygène, de l’hydrogène et du soufre qui ont été respectivement colorés en
des teintes de bleu, de vert et de rouge, une combinaison connue sous le nom
de
palette de Hubble.
L’énergie qui
donne naissance à ces émissions provient des étoiles centrales chaudes.
Les puissants vents et les radiations de ces étoiles ont sculpté et érodé
les piliers plus denses et ont produit une
cavité de quelques
années-lumière au centre du nuage qui les a vues naître. Des étoiles
pourraient encore naître dans les piliers, mais au fur et à mesure que
ces piliers seront érodés, la naissance de nouvelles étoiles sera arrêtée en
absence de
matière suffisamment dense. Cette image couvre une région de plus de 40
années-lumière à la distance estimée de
NGC 7822.
(Image Credit & Copyright: Yizhou
Zhang) |
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Déplacez votre télescope à l’est de la nébuleuse de la
Lagune pour observer ce joli
paysage du riche champ d’étoiles de la constellation du Sagittaire situé
en direction du centre de la Voie lactée. La nébuleuse de la Lagune est
aussi connue sous le nom de Messier 8 (M8), la huitième entrée du
célèbre catalogue de Charles Messier. Ce complexe de nébuleuses renferme
de la poussière obscure, des nébuleuses rouges en émissions et des
nébuleuses par réflexion bleues éclairées par la lumière des étoiles de la
région de formation d’étoiles
NGC 6559 à droite.
Comme M8,
NGC 6559 est à environ 5000 années-lumière du système solaire le long de la
bordure d’un grand nuage moléculaire.
À cette distance, ce paysage
télescopique couvre environ 130 années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Roberto
Sartori) |
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Des régions sombres et des nuages colorés habitent
cette région de la
Voie
lactée. Ce paysage stellaire s’étend sur l’équivalent de plus de 30
pleines lunes dans le champ bondé d’étoiles vers le
centre
de notre galaxie.
Cataloguées au début du 20e siècle par l’astronome
Edward
Emerson Barnard, les
nébuleuses
obscures que l’on voit à droite de cette image sont
B59, B72, B77 et B78. Elles font partie du
complexe
moléculaire de Rho Ophiuchi qui est à environ 450 années-lumière du
système solaire. La forme combinée de ces nébuleuses nous fait penser à un
tuyau et un contenant en forme de bol, ce qui lui vaut le nom populaire de
nébuleuse de la Pipe. Trois nébuleuses rouges en émission sont rassemblées à
gauche. Elles sont à quelque 5000 années-lumière en direction de la
constellation du Sagittaire. Au 18e siècle, l’astronome français Charles
Messier a inclus deux d’entre elles dans son catalogue avec les désignations
M8, la
plus vaste des trois, et la colorée
M20 juste
au-dessus de M8. La troisième nébuleuse est
NGC 6559 à gauche. Les
nébuleuses M8 et M20 sont aussi connues sous les noms de
nébuleuse de la Lagune
et nébuleuse Trifide.
(Version annotée de l’image
ici) (Image Credit & Copyright: Gabriel
Rodrigues Santos) |
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Qu’est-ce qui entoure la
galaxie
d’Andromède (M31)? Près de M31, on trouve
plusieurs
petites galaxies et un peu plus loin on rencontre les galaxies du
Groupe local dont
fait partie Andromède et notre propre galaxie, la
Voie
lactée. Beaucoup plus près cependant, M31 est entouré dans le ciel de
nuages gazeux qui sont dans notre
Voie lactée, un peu à la façon dont les nuages de
l’atmosphère terrestre peuvent sembler
encercler la Lune.
Habituellement cependant, les nuages dans la
région de la sphère
céleste où se trouve Andromède sont très pâles et on ne les voit pas.
Cette image longue de 45
degrés est l’une des plus profondes prises à ce jour de la
grande région d’Andromède.
Cette image utilise la lumière émise par l’hydrogène et elle nous montre ces
nuages pâles peu connus dans leurs moindres détails. Mais, l’image nous
montre encore plus, car au haut de celle-ci on aperçoit la galaxie du
Triangle du Triangle (M33
ou NGC 598),
la troisième plus grande galaxie du
Groupe local.
L’étoile très brillante sous M33 est
Mirach. Cette
image est une superposition numérique de plusieurs photographies à longue
exposition réalisées entre 2018 et 2021 depuis la ville allemande de
Pulsnitz.
(Image Credit & License: Stefan
Ziegenbalg) 8 septembre 2021 |
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La nébuleuse
de l’Iris (NGC
7023). Voir let texte du 2
septembre 2023. (Image Credit
& Copyright: Satwant
Kumar) |
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La nébuleuse de la Trompe d’Éléphant. Voir le
texte du 8 juin 2023.
(Image Credit & Copyright: Robert
Eder) |
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Voir
le texte du 5 aout 2022.
(mage
Credit & Copyright: Mike
Selby) |
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Des nuages de poussière
s’étendent à travers ce dense champ d’étoiles situé sur la frontière nord de
la constellation de la Couronne
australe. Cette nébuleuse obscure
bloque très efficacement la lumière des étoiles de la Voie lactée. On estime
la distance de cette nébuleuse à quelque 500 années-lumière de nous ce qui
lui confère une taille d’environ 8 années-lumière. Quatre nébuleuses de
réflexion bleutées trônent à l’une des extrémités de cette nébuleuse
obscure : NGC
6726, 6727, 6729 et IC
4812. Leur couleur bleutée provient de la diffusion par leur poussière (fiche
3 de cette section) de la lumière d’étoiles chaudes. La poussière nous
cache aussi les étoiles de cette région qui sont encore en formation. NGC
6729 est la plus petite de ces nébuleuses et elle entoure une jeune étoile
variable soit R
Coronae Australis. L’amas
globulaire que l’on voit sur la photographie est NGC
6723. Il est situé bien plus loin que les nébuleuses, à 30 000
années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Vikas
Chander) |
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Voir le texte du 22 aout 2024.
(Image Credit & Copyright: Data
- Martin
Pugh Processing
- Rocco Sung) |
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Que verriez-vous si vous pouviez voler dans la
nébuleuse d’Orion? Cette
animation dynamique est basée sur de
réelles données
astronomiques et d’habiles techniques cinématographiques.
Cette nébuleuse
célèbre est à environ 1500 années-lumière du
système solaire et ce que nous voyons ici a été réalisé en utilisant les
données infrarouges captées par le
télescope
spatial Spitzer. L’animation
déplace la caméra le long d’un couloir d’une année-lumière en largeur dans
le nuage
moléculaire géant de cette région. Le couloir nous transporte dans une
cavité sculptée par le rayonnement et les
vents des
étoiles centrales massives de
l’amas du Trapèze. La
nébuleuse d’Orion (M42)
s’étend sur environ 40 années-lumière et elle est située dans le même bras
spiral de la
Voie
lactée que le
Soleil.
(Video Credit: NASA, Spitzer Space Telescope, Universe
of Learning; Visualization: F.
Summers (STScI) et al.;
Music & License: Serenade
for Strings (A.
Dvořák), Advent
Chamber Orch.) |
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M42, la nébuleuse d’Orion, est située dans la constellation du
même nom juste sous les trois étoiles qui forment la Ceinture d’Orion. On
peut aisément la repérer avec un petit télescope en trouvant les quatre
étoiles qui forment le «
Trapèze d’Orion ». Ces étoiles sont moins lumineuses que celles de
la ceinture, quoique pas très visibles depuis une ville éclairée, elles sont
cependant faciles à trouver avec des jumelles.
M42 est visible à l’œil nu dans
un endroit obscur et sans la lumière de la Lune. Elle est située en bordure
d’un très grand nuage
moléculaire qui est à 1500 années-lumière de la Terre. Cette nébuleuse
contient des
étoiles très lumineuses dont la lumière et les vents stellaires ont
expulsé les poussières et les gaz obscurs de la nébuleuse libérant ainsi cet
espace des obstacles qui nous empêcheraient de voir ce qui s’y passe. C’est
pour cette raison que M42 nous offre la chance d’observer les divers stades
de la naissance et de
l’évolution de jeunes étoiles. Cette image de la nébuleuse d’Orion
est parmi les plus nettes et des plus détaillées réalisée à l’aide des
données captées par le
télescope
spatial Hubble. Dans son ensemble, la
nébuleuse d’Orion
s’étend sur environ 40 années-lumière et elle est située dans le même
bras spiral de la
Voie lactée que le
Soleil, celui
d’Orion. (Image
Credit: NASA, ESA, Hubble
Legacy Archive; Processing: Francisco
Javier Pobes Serrano) |
![]() |
Si la
constellation du Scorpion avait cette apparence à l’œil nu, on s’en
souviendrait sans doute mieux. Le
Scorpion
apparaît habituellement comme quelques étoiles brillantes d’une
constellation zodiacale
connue, mais dont on y prête que peu d’attention. Pour réaliser une image
spectaculaire comme celle-ci, il faut un bon
appareil
photo, un ciel sombre et un
traitement numérique d’image sophistiqué. Cette image présente plusieurs
formations très intéressantes. Le ruban sombre en diagonale à droite est le
plan de
notre galaxie, la
Voie
lactée. De vastes amas d’étoiles brillantes et de longs filaments
sombres de poussière
peuplent cette région. À gauche, les bandes sombres qui s’élèvent
verticalement sont connues sous le nom de
Rivière Noire (Dark
river). Plusieurs
des étoiles à gauche de l’image font partie de la
tête et des pinces du
Scorpion, dont
Antares. Le temps d’exposition globale de 17 heures de l’image a permis
de rendre visibles plusieurs
nébuleuses
rouges en émission et plusieurs
nébuleuses
bleues par réflexion ainsi que de nombreux
filaments sombres.
Pour l’hémisphère
nord, le Scorpion apparaît vers le sud au milieu de l’année.
(Image Credit & Copyright: Stefan
Lenz) |
![]() |
La
Tête de Cheval.
Voir le texte du 10 septembre 2024. (Image Credit &
Copyright: Roberto
Colombari & Federico Pelliccia) |
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Les formes noires de la nébuleuse de la Carène sont
des nuages
moléculaires parsemés de
poussière et si
épais qu’ils sont
opaques. Ces
nuages sont cependant beaucoup moins denses que
l’atmosphère de notre planète. La photographie du jour n’est qu’une
partie de la nébuleuse
de la Carène, celle où les
nuages sombres
moléculaires sombres et colorés sont dominants. Cette image a été captée
en avril 2016 depuis
l'observatoire de Siding Spring en
Australie. Cette
nébuleuse est surtout composée d'hydrogène, mais le bleu et le rouge pour
cette image en fausses couleurs représentent respectivement les émissions
de l'oxygène et
du soufre. Cette nébuleuse
cataloguée sous le numéro
NGC 3372 mesure plus de 300
années-lumière et elle est à environ 7500 années-lumière de nous en
direction de la constellation
de la Carène. Cette nébuleuse renferme des étoiles très massives comme
Eta
Carinae qui était l'étoile la plus lumineuse de cette région dans les
années 1830. Son éclat a cependant diminué considérablement depuis.
(Image Credit & Copyright: John
Ebersole) |
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Des nuages incandescents
d’hydrogène remplissent ce paysage cosmique haut en couleur de la
constellation de la Licorne. Cette région de formation d’étoiles dont
la désignation est
NGC 2264 est un mélange complexe de gaz et de poussière situé à
environ 2700 années-lumière du système solaire. Cette région présente des
nébuleuses en émission rougeâtres excitées par la lumière énergétique
des étoiles nouvellement nées ainsi que des
nuages sombres de poussière interstellaire. Lorsque ces nuages de
poussière obscurs reposent près d’une jeune étoile chaude, ils
réfléchissent la lumière stellaire et ils constituent alors une
nébuleuse bleuâtre par réflexion. Cette
image télescopique couvre une région d’environ 0,75°, soit 1,5 fois
celle de la pleine lune. À la distance de
NGC 2264,
cela représente environ 40 années-lumière. Les objets cosmiques qui
peuplent cette région sont nombreux, à commencer par la nébuleuse de la
Fourrure de Renard dont les plis poussiéreux et convulsés de sa peau
reposent près du sommet de l’image. La lumière intense de
l’étoile variable S Monocerotis inonde la région située au centre de
l’image. À droite de l’image, on aperçoit
l’extrémité de la
nébuleuse du Cône qui pointe vers le bas. Les étoiles brillantes et
bien visibles de
NGC 2264 sont aussi connues sous le nom d’amas du
Sapin de Noël. La forme triangulaire de l'arbre tracée par les étoiles
est couchée à l’horizontale ici avec sa base centrée sur l'étoile
S Mon.
(Image Credit & Copyright:
Miguel Claro (TWAN, Dark
Sky Alqueva)) |
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Ces piliers de poussière ressemblent à des
montagnes
interstellaires. Ils survivent parce qu’ils sont plus denses que leur
environnement, mais ils sont
lentement érodés par les vents interstellaires et les radiations des
étoiles à proximité. La formation que l’on voit sur cette image prise par
le télescope spatial Hubble est l’extrémité d’un énorme pilier de gaz et
de poussière de la
nébuleuse Trifide (M20)
avec un petit pilier à son sommet ainsi que d’un curieux
jet étroit pointant
vers la gauche. Plusieurs des points lumineux sont des étoiles de faible
masse nouvellement formées. Une étoile près de l’extrémité du petit pilier
voit sa matière
d’accrétion lentement s’envoler sous l’effet du rayonnement
extrêmement plus intense d’une étoile située au-dessus de l’image. La
longueur de l’étroit jet atteint presque une année-lumière et celui-ci ne
serait pas visible s’il n’était pas éclairé par la lumière environnante.
Au fur et à mesure que le gaz et la poussière du pilier se disperseront,
la source stellaire cachée de l’illumination du jet sera probablement
découverte, possiblement au cours des 20 000 prochaines années.
(Image Credit: NASA, ESA, Hubble
Space Telescope, HLA; Processing: Advait
Mehla) |
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Cette image
maintenant célèbre de la nébuleuse de l’Aigle a été prise par le
télescope spatial Hubble en
1995. On lui donne souvent le nom des «Piliers
de la création». On peut voir plusieurs globules gazeux en expansion
que l’on nomme en anglais EGG («Evaporating Gaseous Globules»). Ce sont des régions denses contenant
de l’hydrogène moléculaire et des poussières situées dans les piliers. Ces
piliers géants ont une hauteur de plusieurs années-lumière. La densité de
matière des piliers est telle qu’en de nombreux endroits la contraction
gravitationnelle donne naissance à des étoiles. À l’extrémité des piliers,
où la densité de la matière est plus faible, les fortes radiations des
jeunes étoiles expulsent les gaz ce qui nous permet de voir les
pouponnières stellaires que sont les EGG. La nébuleuse de l’Aigle et
l’amas ouvert d’étoiles M16 qui
lui est associé sont situés dans la queue
du Serpent à environ 7000 années-lumière de la Terre. (Credit:
J. Hester, P. Scowen (ASU), HST, NASA) |
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Le ciel est couvert presque en totalité par des gaz
faiblement incandescents, mais pour les voir il faut utiliser un appareil
photo sensible et un télescope. Par exemple, cette image large de douze
degrés d’une région
boréale de la constellation du
Cygne
nous montre un complexe nuageux situé le long du plan de
notre galaxie, la
Voie lactée. Cette mosaïque est constituée d’images télescopiques
captées à travers deux
filtres
optiques, le filtre H alpha
qui ne laisse passer que la
lumière rouge émise
par les atomes d’hydrogène
et un filtre bleu conçue pour transmettre une petite quantité de lumière
émise par des atomes
d’oxygène doublement ionisés. Ainsi, sur cette image qui a nécessité
18 heures d’exposition, les zones bleues sont plus
chaudes que les zones rouges. Un
traitement
numérique supplémentaire a effacé la myriade d’étoiles de la Voie
lactée de l’image. Plusieurs nébuleuses figurent dans l’image, dont les
nébuleuses de
l’Amérique du Nord (NGC 7000)
et du Pélican (IC 5070)
à gauche ainsi que les nébuleuses
du Papillon (IC 1318)
et du Croissant
(NGC 6888) à droite. Mais, on peut aussi trouver d’autres nébuleuses dans
ce vaste champ céleste. (Image Credit & Copyright: Bowen
James Cameron) |
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Rappelant étonnamment la grande
nébuleuse
d’Orion, la grande nébuleuse de la dinde est la vedette de cette image
à l’esprit créatif (note :
aujourd’hui c’est le
Thanksgiven aux États-Unis et la
dinde est au menu).
Mais, en réalité c’est la nébuleuse d’Orion, la plus grande et la plus
rapprochée pouponnière d’étoiles située à la bordure d’un vaste nuage
moléculaire distant d’environ 1500 années-lumière. Connue sous la
désignation M42,
cette nébuleuse est visible à l’œil nu, semblable à une étoile diffuse
située au milieu de l’épée du
chasseur mythique. La
constellation d’Orion orne maintenant
le ciel de l'hémisphère
nord pendant presque toute la nuit. Les vents stellaires des amas de
jeunes étoiles dispersés dans la
nébuleuse d’Orion sculptent ses arêtes et ses cavités que l’on peut
admirer dans de nombreuses images télescopiques. Ce n’est pas le 1er
avril, mais les auteurs de l’APOD ont vu dans cette image la
tête et le corps d’un dindon. Avec une taille d’environ treize
années-lumière, ce dindon pourrait nourrir la population de notre planète
pendant de nombreuses années. (Imagination Credit
& Copyright: Eric
Coles) |
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La
nébuleuse de la Tarentule. Voir le texte du
16 septembre 2022.
(Image Credit & Copyright: Ignacio
Diaz Bobillo) |
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Ce
gros plan cosmique
nous transporte profondément dans la
nébuleuse de l’Âme.
Les sombres nuages de
poussière près du sommet délimités par des crêtes brillantes de gaz
sont connus sous le nom de
Westerhout 5.
Cette image couvre une région d’environ 25 années-lumière qui n’est qu’une
petite partie de la plus vaste
nébuleuse du Cœur et de
l’Âme (IC 1805 et
IC 1848). Située à une
distance de quelque 6500 années-lumière, cette région de formation
d’étoiles se trouve dans le
bras de Persée
de notre galaxie,
la
Voie lactée en direction de la
constellation de Cassiopée. Ces nuages sont un
exemple de formation en interaction avec la naissance de jeunes
étoiles massives, car ils sont sculptés par les vents stellaires et les
intenses radiations de celles-ci. Les étoiles ont été effacées par
traitement numérique de
cette image pour mettre en valeur le gaz et la poussière de cette
nébuleuse. (Image Credit & Copyright: Jason
Guenzel) |
![]() |
De
brillantes étoiles, des nuages de poussière interstellaires et des
nébuleuses incandescentes remplissent ce
paysage cosmique
situé juste au nord de la
ceinture d’Orion.
Située près du plan de
notre galaxie, la
Voie lactée, cette image à large champ s’étend sur un peu moins de
cinq degrés, soit environ dix fois le diamètre angulaire de la pleine
lune. Bien visible dans le bas de l’image à droite, on peut admirer la
teinte bleuâtre de la
nébuleuse
par réflexion M78. La teinte de
M78 et
de ce type de nébuleuse provient de la réflexion par la poussière de façon
plus efficace de la lumière bleue des jeunes étoiles situées à proximité.
La contrastante région rouge d’hydrogène qui occupe le centre de l’image
est la grande
nébuleuse en
émission connue sous le nom de la
boucle de
Barnard (Sh 2-276).
La silhouette sombre en haut à gauche est cataloguée comme
LDN 1622, une
nébuleuse
obscure. Alors que M78
et Sh 2-276 sont à environ 1500 années-lumière,
LDN 1622 est probablement beaucoup plus rapproché, à environ 500
années-lumière. (Image Credit & Copyright: Terry
Hancock (Grand Mesa Observatory)) |
![]() |
Des nuages de gaz brillants se mêlent aux rubans de
poussière dans la nébuleuse
Trifide (M20),
une pouponnière d'étoiles située dans la constellation du
Sagittaire. Trois grosses veines de
poussière convergent
vers le centre, d'où le
nom de
M20. Des montagnes
de poussière opaque sont visibles à droite, alors que d'autres filaments
sombres de poussière sont présents un peu partout dans la nébuleuse.
L'étoile solitaire massive près du centre produit l'essentiel de la
luminosité de M20.
La nébuleuse Trifide qui porte le numéro 5414 dans le
catalogue
NGC n'est âgée que d'environ 300 000 ans, ce qui en fait la plus jeune
nébuleuse en
émission connue.
M20 est à environ 9000
années-lumière de nous et le portrait présenté sur
cette
image s'étend sur environ 10 années-lumière. On a utilisé les données
captées par le télescope Subaru de 8,2 m pour la
luminance et les
détails fournis par le télescope spatial Hubble. La coloration de l'image
a été réalisée par Martin Pugh. Le tout a été assemblé et traité par
Robert Gendler.
(Image Credit:
Subaru Telescope
(NAOJ),
Hubble Space Telescope,
Martin Pugh;
Processing:
Robert Gendler) |
![]() |
Les nombreuses couleurs spectaculaires du
complexe nuageux Rho
Ophiuchi proviennent
des phénomènes physiques qui y prennent place. Les régions bleutées sont
produites par la réflexion de la lumière de Rho Ophiuchi et des étoiles de
la région par de la poussière qui est plus efficace dans le bleu que dans
le rouge. Ce sont des nébuleuses
par réflexion.
C'est le même phénomène qui donne au ciel de
la Terre sa couleur en
plein jour. La lumière des régions rouges et jaunes provient des émissions des
atomes et des molécules gazeuses de la nébuleuse. Des étoiles de la région
plus énergétiques que la brillante Antarès émettent des radiations
capables d'arracher des électrons aux atomes des gaz qui émettent de la
lumière lorsqu'ils capturent un autre électron. Ces régions sont des nébuleuses
en émission.
Les régions sombres contiennent d'épais nuages de poussière qui bloquent
la lumière émise à l'arrière d'eux. Ce sont des nébuleuses
d'absorption.
Les nuages du complexe Rho
Ophiuchi sont
bien plus près de nous que M4,
l'amas
globulaire visible
en bas à gauche de l'image. Ces nuages sont bien plus colorés que ce notre
œil peut
distinguer sur cette
image. Ils émettent en effet des radiations de tous les domaines du spectre
électromagnétique,
depuis les ondes radio jusqu'aux rayons
gamma.) (Image
Credit & Copyright: Amir
H. Abolfath) |
![]() |
Peu de paysages cosmiques excitent autant l'imagination que les gaz
luisants et les veines sombres de la
nébuleuse d'Orion
(M42),
une vaste pouponnière d'étoiles située en bordure de l'immense
nuage moléculaire
d'Orion.
Plusieurs des filaments visibles de
cette image
sont en fait des
ondes de choc
produites par des déplacements rapides de matière qui rencontre des gaz
plus lents. La
nébuleuse d'Orion
s'étend sur quelque 40
années-lumière
et elle est à 1500 années-lumière de nous dans le
même bras spiral
de la
Voie lactée
que le Soleil. On peut apercevoir par une soirée sombre la nébuleuse
d'Orion à l'œil nu. Elle est juste
sous les trois étoiles
brillantes
de la
ceinture d'Orion.
Cette image en fausses couleurs a été réalisée en utilisant trois
longueurs d'onde spécifiques de la lumière visible, celle émise par
l'hydrogène, l'oxygène et le soufre. Tout le
complexe de nébuleuses
d'Orion qui
inclut
la fameuse
Tête de Cheval
se dissipera lentement dans l'espace au cours des prochaines cent mille
années. (Image Credit & Copyright:
César Blanco González) |
![]() |
Cette excitante et inhabituelle présentation de la nébuleuse d’Orion
est une image basée sur des données astronomiques et des techniques de
rendu cinématographique.
Cette modélisation numérique de la célèbre
pouponnière d’étoiles
distantes de 1500 années-lumière effectue une transition entre deux
présentations, l’une en lumière visible basée sur les données du télescope
spatial Hubble à gauche et l’autre à droite basée sur les données en
infrarouge du télescope spatial Spitzer. Ce traitement numérique crée une
vallée au centre au centre de l’image dont la largeur dépasse une
année-lumière. La
vallée d'Orion se termine dans une cavité creusée par les vents
énergétiques et le rayonnement des étoiles centrales massives de l’amas
ouvert du
Trapèze.
Ce cadre fait partie d’une vidéo multilongueur d’onde tridimensionnelle
qui permet au spectateur d’expérimenter un
vol de trois minutes en
réalité virtuelle dans la grande nébuleuse d’Orion. (Visualization Credit: NASA, ESA, F.
Summers, G. Bacon, ; Z. Levay, J. DePasquale, L. Frattare, M. Robberto, M.
Gennaro (STScI)
and R. Hurt (Caltech/IPAC)) |
![]() |
Avec quelques
coups cosmiques de pinceau et de gaz
d’hydrogène luisant,
ce magnifique paysage céleste dépeint une région du plan de notre
Voie lactée près de la frontière au nord et à l’extrémité du Grand Rift au
centre de la constellation
du Cygne.
Cette mosaïque provient de 22 photographies qui ont nécessité plus de 180
heures. Elle couvre une région impressionnante qui s’étend sur 22 degrés
dans le
ciel de la Terre.
L’étoile
supergéante,
chaude et brillante près du centre au haut de l’image est
Deneb,
l’étoile alpha de la
constellation du Cygne.
Peuplé de nombreuses étoiles et de nuages gazeux lumineux, le Cygne abrite
aussi la sombre et obscure nébuleuse du
Sac de Charbon
qui s’étend de Deneb vers le centre de l’image. La nébuleuse
de l’Amérique du Nord
(NGC 7000)
et la
nébuleuse du Pélican
(IC 5070) sont tout juste à gauche de Deneb. La
nébuleuse du Voile
est visible sous et à gauche du centre. Cette dernière
nébuleuse est un
rémanent de supernova
qui est à environ 1400 années-lumière de la Terre, mais de nombreuses
autres nébuleuses sont
identifiables
sur ce panorama cosmique. Deneb est évidemment connue des amateurs
d’astronomie de l'hémisphère nord pour sa place dans deux astérismes, soit
le sommet de la
Croix du Nord
et également du
Triangle d’été.
(Image
Credit & Copyright: Alistair Symon) |
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Le vingtième objet du
catalogue Messier (M20)
est aussi connu sous le nom de
nébuleuse Trifide. Elle est assez
facile à observer avec un petit télescope pointé en direction de la
constellation du Sagittaire.
M20 (ou NGC 6514) est à environ 5000 années-lumière et, sur
cette
image qui couvre un champ de près d'un degré, elle apparaît en
compagnie de l'amas ouvert
M21 (NGC 6531) en haut
à gauche. Divisée en trois parties par des lignes sombres de poussière, la
Trifide s'étend sur environ 40 années-lumière et elle est âgée d'à peu
près 300 000 ans, une des plus jeunes pouponnières de notre ciel. Elle
renferme non seulement de jeunes étoiles, mais aussi des embryons
d'étoiles entourés de leur nuage natal de
gaz et de poussière. L'amas d'étoiles
M21 est à peu près à la même distance que
M20,
mais même si elles semblent près l'une de l'autre sur cette image, il n'y
a pas de lien apparent entre eux.
D'ailleurs, les étoiles
de M21 sont beaucoup plus vieilles,
environ 8 millions
d'années.(Image
Credit & Copyright: Emanuele Petrilli) 6 aout 2020 REPRISE du 30 décembre 2019, du texte du 24 aout 2018 et du 28 aout 2014 |
![]() |
D’une beauté indescriptible et inimaginable, la
grande nébuleuse
d’Orion est
sans aucun doute la plus célèbre des nébuleuses astronomiques connues.
Cette nébuleuse est un
immense
nuage moléculaire
interstellaire qui est à seulement 1500 années-lumière du système solaire.
Sur cette image en fausses couleurs provenant des données captées par le
télescope spatial
Hubble, on
peut admirer une partie au centre de la nébuleuse connue sous le nom de
Messier 43.
On peut voir à l’œil nu la nébuleuse d’Orion sous les trois étoiles
brillantes
faciles à repérer
de la
Ceinture d’Orion
dans la célèbre constellation du même nom. L’entière nébuleuse, incluant
M42 et M43, s’étend sur environ 40 années-lumière. Elle est située dans le
même bras spiral de notre galaxie que le Soleil soit évidemment
celui d’Orion.
(Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Reprocessing
& Copyright: Bryan
Goff) |
![]() |
Reconnaissez-vous la
constellation d’Orion? C’est peut-être plus difficile que d’habitude,
car avec l’appareil photo zoomé vers le centre, on ne voit sur
cette image que les
trois étoiles de la
Ceinture d’Orion
et grâce à la longue exposition plusieurs
nébuleuses invisibles
à l’œil humain y apparaissent.
Les trois étoiles (Mintaka,
Alnilam et
Alnitak) sont alignées
verticalement. La
célèbre nébuleuse d’Orion (M42),
visible à l’œil nu, occupe le coin supérieur gauche de l’image. Plusieurs
autres nébuleuses sont aussi visibles sur l’image, dont la nébuleuse
obscure de la Tête de
Cheval (Barnard 33),
la petite marque sombre au-dessus et à droite d’Alnitak, et la
poussiéreuse nébuleuse
de la Flamme (NGC 2024)
et un peu en bas et à droite de la tête du cheval. On peut aussi voir à
l’extrême droite une partie de
Boucle de Barnard (Sh
2-276), une vaste nébuleuse en émission qui encercle la nébuleuse
d’Orion. Cette image a été construite en utilisant plusieurs photographies
prises avec un téléobjectif à travers différents filtres de couleur avec
le même
appareil photo guidé depuis le même endroit au début de l’an dernier
depuis les montagnes de la province de
San Juan
en Argentine.
(Image Credit & Copyright: Nicolas
Tabbush) |
![]() |
Une rivière sombre semble couler dans le ciel depuis l’horizon vers des
nuages colorés près de la
supergéante
rouge Antarès.
Cette rivière aux eaux troubles est en réalité une nébuleuse sombre de
poussière qui nous cache les étoiles situées près du centre de la Voie
lactée. Cependant, cette nébuleuse ne contient pas que de la poussière,
car elle renferme principalement des molécules d’hydrogène. La poussière
qui diffuse la lumière stellaire autour
d’Antarès,
l’étoile alpha de la
constellation du Scorpion, est à l’origine de la nébuleuse par
réflexion aux teintes jaunâtres inhabituelles. Plus haut sur l’image,
l’étoile double Rho Ophiuchi est à l’intérieur d’une nébuleuse bleue par
réflexion plus commune. On voit aussi sur l’image quelques nébuleuses
rougeâtres en émission. Sur cette image, l’amas globulaire
M4
ressemble presque à une étoile brillante. Il est au-dessus et à droite
d’Antarès, mais beaucoup plus loin de nous à environ 7200 années-lumière.
La rivière sombre est elle-même à quelque 500 années-lumière de la
Terre. Pour créer ce panorama céleste,
toutes les photographies ont été prises la même nuit les unes à la
suite des autres avec le même appareil photo et le même téléobjectif
depuis le même endroit. La superposition de ces photos a produit une image
étonnante qui nous montre une gamme de luminosités et de couleurs que la
vision humaine ne peut pas
percevoir. Captée
aux premières heures du 31 janvier dernier, l’image montre aussi la
planète Mars qui se lève pour rejoindre Antarès sur la scène céleste. Mars
et son reflet sur l’eau sont à gauche de l’arbre solitaire dans le
refuge faunique national de Bosque del Apache situé dans l’état du
Nouveau-Mexique
aux États-Unis.
(Composite Image Credit & Copyright: Paul
Schmit) |
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Vous devez être dans l'hémisphère sud et regarder vers le sud pour
photographier un tel ciel, si vous êtes chanceux. Juste au-dessus de cet
arbre majestueux, trône l’impressionnante
nébuleuse de la Carène (NGC 3372), l'une des rares nébuleuses visibles
à l’œil nu. Il a fallu capter la grande
nébuleuse de la
Carène depuis un endroit très sombre pour la voir si bien alors
qu’elle se trouve près de l’horizon. NGC 3372 est le foyer d’une
extravagante étoile variable
Eta Carinae qui
devient parfois une des
étoiles les plus brillantes du ciel. Au-dessus de la Carène, on
aperçoit IC 2994, « la
nébuleuse du poulet qui
court » qui ressemble non seulement à un poulet, mais qui contient
également un nombre impressionnant de
grumeaux sombres de
poussière. Au-dessus de ces deux
nébuleuses
en émission se trouvent les brillantes étoiles de la constellation de
la Croix du Sud
et encore plus haut sur l’image, la
nébuleuse
obscure du Sac
de Charbon. Cette image a été réalisée à partir de six photographies
captées dans la même nuit l’été dernier depuis la municipalité de
Padre Bernardo
dans l’État
brésilien de Goiás.
Même avec une minutieuse planification, l’astrophotographe considère avoir
été chanceux de réaliser cette image, car plusieurs nuages visibles près
de l’horizon continuaient de gêner ses prises de vue.
(Image Credit & Copyright: Carlos
Kiko Fairbairn) |
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La
constellation d'Orion
facile à repérer grâce à ses trois étoiles alignées et à sa forme en
sablier contient une multitude de richesses cosmiques. C'est une région de
la
sphère céleste
qui renferme un
nombre impressionnant
de
nébuleuses.
Pour mieux apprécier cette région bien connue du ciel, un temps
extrêmement long d'exposition photographique a été consacré à la
réalisation de
cette image
lors de plusieurs nuits claires en 2013 et en 2014.
Après 212 heures passées derrière son appareil photo et une année
additionnelle pour le traitement numérique, le photographe a réalisé ce
panorama de 1400 photographies qui couvre une région 40 fois plus grande
que la
taille apparente
de la
Lune.
Parmi les nombreuses formations ainsi rendues visibles, on remarque
particulièrement la
boucle de Barnard,
le grand arc de cercle rouge qui traverse vers le bas le centre de
l'image. On pourrait croire que le grand cercle rouge en haut de l'image
est la
nébuleuse de la Rosette
tellement elle lui ressemble, mais c'est plutôt
Lambda Orionis,
une nébuleuse en émission moins connue. Cependant, la
nébuleuse de la Rosette
(NGC 2237)
est aussi visible : c'est la nébuleuse rouge et blanche en haut à gauche.
L'étoile brillante orangée en haut est
Bételgeuse
et
Rigel
est l'étoile bleue en bas à droite. D'autres nébuleuses célèbres sont
aussi au rendez-vous sur ce panorama : la
Tête de Sorcière
(IC 2118)
dans le coin inférieur droit, la
nébuleuse de la Flamme
(NGC 2024)
à droite de la
Ceinture d'Orion,
la nébuleuse de la Fourrure de Renard dans le coin supérieur gauche et, si
vous savez où regarder, la minuscule
Tête de Cheval
juste sous la nébuleuse de la Flamme. Les
trois étoiles
de la Ceinture d'Orion sont relativement faciles à trouver, à droite de la
boucle de Barnard.
(Image Credit & Copyright:
Stanislav Volskiy, Rollover
Annotation: Judy Schmidt) |
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L’étoile massive
IRS 4
(pour Infrared Source 4) commence à déployer ses ailes. La matière
provenant de cette
nouvelle étoile
âgée d’environ 100 000 ans a formé la nébuleuse de cette
magnifique image.
Le numéro de cette nébuleuse dans le catalogue
Sharpless 2
est
Sh2-106.
Le large disque de
poussière
et de gaz qui entoure IRS 4 a donné à la nébuleuse une forme qui nous
rappelle celle d’un
papillon ou d’un
sablier.
Les gaz de
Sh2-106
agissent à la manière de ceux des
nébuleuses d’émission,
car ils émettent de la lumière après avoir été
ionisés.
Quant aux nuages de
poussière,
situés derrière
IRS 4,
ils réfléchissent la lumière de l’étoile centrale vers nous, formant ainsi
une
nébuleuse de réflexion.
L’étude de plusieurs
images récentes
comme celle qui nous est présentée a permis de découvrir des centaines de
naines brunes
qui se cachent dans cette
nébuleuse.
Le diamètre de
Sh2-106 est
d’environ 2 années-lumière et elle est à quelque 2000 années-lumière en
direction de la
constellation du Cygne.
(Image Credit: NASA, ESA, Hubble
Legacy Archive; Processing
& Copyright: Utkarsh
Mishra) 25 mars 2020 REPRISE du texte du 16 février 2016, du 7 novembre 2011 et du 20 février 2001 |
![]() |
Qu’ont en commun les éléments suivants: un cône, la fourrure d’un renard
et un arbre de Noël? Et bien, si vous parlez d’astronomie, ils sont tous
trois situés dans la
constellation de la Licorne. L’ensemble de ces objets est dans une
région de formation d’étoiles arborant un mélange complexe de gaz et de
poussière cosmique formant de sombres nuages interstellaires parfois
entrecoupés de la lueur rougeâtre de nébuleuses d’émissions excitées par
la lumière de jeunes étoiles.
NGC 2264 est l’amas
ouvert d’étoiles situé au cœur de cette région et la lumière de ses
étoiles est également réfléchie par des nuages de poussière qui arborent
alors la teinte bleutée caractéristique des
nébuleuses
par réflexion. Selon l’APOD, NGC 2264 est à 2700 années-lumière de
nous, mais la base de données sur les amas ouverts WEBDA indique plutôt
une distance de 667 pc, soit environ 2180 années-lumière. Cette image
couvre une région qui équivaut à trois fois le diamètre angulaire de la
pleine lune, soit à la distance de NGC 2264, une taille réelle d’un
peu plus de 80 années-lumière. Les principales attractions célestes de
cette région sont la nébuleuse de la
Fourrure de Renard, dont la peau plissée est en bas à droite du centre
de l’image, l’étoile variable
S mon juste
au-dessus de la fourrure du renard et la
nébuleuse du
Cône à sa gauche. À cause de la
distribution de ses étoiles et de sa forme globale, NGC 2264 est aussi
appelé l’amas de l’arbre de Noël. (Image
Credit & Copyright: Greg
Gurdak) |
![]() |
La
nébuleuse de la Caverne,
voir le texte du 30 novembre 2022.
.
(Image Credit & Copyright: Tasos
Liampos) |
![]() |
Le
vingtième objet du
catalogue Messier (M20) est aussi
connu sous le nom de
nébuleuse Trifide.
Elle est assez
facile à observer avec un petit télescope pointé en direction de la
constellation du
Sagittaire
qui est peuplée de
nombreuses nébuleuses.
M20
(ou NGC 6514) est à environ 5000 années-lumière. Comme son nom le suggère,
les images de M20 en
lumière visible montrent une nébuleuse divisée en trois parties par
des lignes sombres de poussière. Mais cette
image en infrarouge peut pénétrer davantage la nébuleuse et nous
montrer ses filaments brillants ainsi que ses étoiles nouvellement nées.
Cette image en fausses couleurs provient des données captées par le
télescope
spatial Spitzer. Les astronomes peuvent utiliser les données
captées dans l’infrarouge
pour dénombrer les jeunes étoiles et les
embryons
d’étoiles qui sont en lumière visible cachés dans les nuages de gaz et
de poussière de cette intrigante
pouponnière d’étoiles. Le
télescope Spitzer a été lancé en 2003 et depuis une
orbite héliocentrique parallèle à la Terre il a étudié l’Univers en
infrarouge jusqu’à ce que ses
opérations se terminent le
30 janvier dernier.
(Image
Crédit: J. Rho ( SSC / Caltech ), JPL-Caltech , NASA) |
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Des nuages interstellaires d’hydrogène et de poussière abondent dans ce
joli paysage céleste.
Le champ de cette image s’étend sur trois degrés dans la
fantaisiste et
pâle constellation de la
Licorne.
L’amas ouvert
d’étoiles NGC 2264
est centré sur ce complexe mélange de gaz, d’étoiles et de poussière situé
à environ 2700 années-lumière de nous. La région est un mélange de
nébuleuses rougeâtres
en émission excitées par la lumière énergétique des étoiles
nouvellement nées et de
nuages sombres de poussière. Situé très près de NGC 2264, on remarque
aussi la présence d’une
nébuleuse par réflexion qui renvoie vers nous la lumière bleutée des
jeunes étoiles chaudes. D’une taille de quelques années-lumière, la forme
simple de la nébuleuse obscure du Cône est près du centre (difficile
à trouver sur cette image, mais
celle-ci devrait vous permettre de réussir). Ses contours mis en
évidence par la lumière rouge de l’hydrogène pointent vers la gauche sur
une étoile très brillante située à gauche de l’amas, l’étoile bleue
blanche
S Monocerotis. S Mon est en réalité un système multiple d’étoiles
massives. La nébuleuse par réflexion connue sous le nom de nébuleuse de la
Fourrure de Renard est
adjacente à cette étoile. De grandes taches sombres se découpent sur
une région d’émission moins lumineuse accompagnée de l’amas ouvert
d’étoiles jaunâtres Trumpler 5
près du haut de l’image. La curieuse forme cométaire blanche à droite du
centre est la
nébuleuse variable de Hubble (NGC 2261).
(Image Credit & Copyright: Bray Falls) |
![]() |
Les ondulations de la poussière et les lignes luisantes de gaz ont donné
son nom à cette formation,
la nébuleuse de
l'étoile flamboyante
(IC 405).
Les couleurs orange et violettes sont présentes dans différentes régions
de la nébuleuse et elles sont créées par différents processus. L’étoile
bleue
AE Aurigae
visible à gauche de l’image est si chaude qu’elle émet des radiations
assez puissantes pour arracher les électrons aux atomes des gaz
environnants. Lorsqu’un
proton (l’ion d’hydrogène créé)
capture un
électron,
il y a émission d’un
photon dont
la
longueur d'onde
correspond au rouge, en l’occurrence la couleur orange de cette image.
C’est la fameuse
raie H alpha de l’hydrogène. Le violet de certaines régions provient d'un mélange de lumière rouge
et de lumière bleue émise par AE Aurigae,
mais qui est réfléchie vers nous par la
poussière
environnante.
IC 405
est donc à la fois une
nébuleuse en émission
et une
nébuleuse par réflexion.
Cette image
a été réalisée en utilisant la
palette
de
couleur de Hubble.
La distance qui nous sépare d’IC 405
est d’environ 1500 années-lumière et la nébuleuse s’étend sur quelque cinq
années-lumière. Elle est visible dans un petit télescope pointé vers la
constellation du Cocher.
(Image Credit & Copyright: Eric
Coles and Mel Helm) |
![]() |
M20 et M21, voir le texte du 6 aout
2020. (
Image Credit & Copyright: Stanislav Volskiy, Chilescope
Team) |
![]() |
Ce
paysage cosmique
parsemé d'étoiles, de nuages de poussière et de brillantes nébuleuses
est situé juste au nord de la
ceinture d'Orion.
Cette image couvre un champ d'environ 5,5° situé près du plan de la
Voie lactée,
notre galaxie. On ne peut que remarquer
M78 sur la gauche
tant sa
teinte bleutée contraste avec le reste de la scène. Sa couleur indique
que c'est une nébuleuse par réflexion qui renvoie vers nous la partie
bleue de la lumière émise par de jeunes étoiles chaudes. Le gaz rouge qui
traverse le centre de l'image est une partie de la
boucle de Barnard, une
nébuleuse pâle en
émission, mais très grande. Le nuage sombre et dense de poussière au
centre et à droite est
LDN 1622. Alors que M78 et la boucle de Barnard sont à environ 1500
années-lumière de nous,
LDN 1622
est à seulement 500 années-lumière de la Terre.
(Image
Credit & Copyright: Leonardo
Julio (Astronomia Pampeana) |
![]() |
Cette
image en fausses couleurs provient des données recueillies dans le domaine
de l’infrarouge par le satellite
WISE
(«Wide-field Infrared Survey Explorer»).
Les nuages de poussière cosmique et les jeunes étoiles au sein de ces
nuages luisent donc dans le domaine de l’infrarouge. Cette partie de notre
galaxie est en fait l’une des régions de formation d’étoiles la plus
rapprochée de nous. Elle fait partie du vaste complexe nébuleux
Rho Ophiuchi
qui est à quelque 400 années-lumière de nous en direction de la
constellation du
Serpentaire
(Ophiuchus). Les étoiles qui naissent dans un large nuage d’hydrogène
moléculaire froid chauffent ensuite la poussière qui les entoure. La
poussière chauffée émet alors un rayonnement infrarouge. En infrarouge, on
peut observer plusieurs protoétoiles qui, en lumière visible, sont cachées
par l’épais nuage de poussière. L'exploration de cette région dans
l'infrarouge a permis de découvrir de très jeunes étoiles âgées d'à peine
300 000 ans ce qui est bien inférieur
aux 5 milliards
d'années du Soleil.
Le nuage rouge visible dans le coin inférieur droit est la
nébuleuse de réflexion
qui entoure l'étoile
Sigma Scorpii,
mais sur cette image en fausses couleurs elle n'est pas bleue. Cette image
couvre une étendue d'environ 2° ce qui correspond à 14 années-lumière à la
distance estimée de Rho Ophiuchi. (Credit:
NASA,
JPL-Caltech,
WISE
Team) 17 novembre 2019 REPRISE du 14 avril 2011 |
![]() |
La nébuleuse de la Flamme (NGC 2024) est au centre de cette image en lumière visible d’une région poussiéreuse près de la ceinture d’Orion à une distance d’environ 1400 années-lumière du système solaire. Les données en rayon X et en infrarouge captées respectivement par l’observatoire Chandra et le télescope spatial Spitzer peuvent cependant vous emmener à l’intérieur du gaz rougeoyant tout en masquant les nuages opaques de poussière (cliquez sur l’image pour le constater). Cette image nous révèle plusieurs étoiles nouvellement formées à l’intérieur de NGC 2024, dont l’âge va de 200 000 à 1,5 million d’années. L’image en rayon X et en infrarouge couvre une région d’environ 15 années-lumière. Cette image composite nous apprend aussi que les plus jeunes étoiles sont concentrées près du milieu de l’amas ouvert de la nébuleuse. C’est assez étonnant, car les modèles les plus simples pour les pouponnières stellaires prédisent que la naissance des étoiles commence au centre plus dense d’un nuage moléculaire. Cette observation nécessite un modèle plus complexe. La formation d’étoiles au centre d’un nuage se poursuit peut-être plus longtemps que l’on ne pense ou les étoiles plus anciennes sont peut-être éjectées par la formation de plus petits amas. (Crédit et Copyright : Optical: DSS ; Infrarouge: NASA / JPL-Caltech ; Rayon X: NASA / CXC / PSU / K.Getman, E. Feigelson, M. Kuhn et l'équipe MYStIX) |
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La grande nébuleuse d’Orion est une région immense et relativement près de nous où naissent des étoiles. C’est l’une des plus célèbres parmi les nébuleuses. Sur la photo du jour, on peut admirer en bordure de l’immense nuage moléculaire des jeunes étoiles chaudes entourées de gaz lumineux. Cet immense nuage interstellaire est à environ 1500 années-lumière de la Terre. On voit très bien sur cette photo à grande profondeur de champ les formations poussiéreuses et gazeuses de la nébuleuse. On peut voir à l’œil nu la grande nébuleuse d’Orion, juste en dessous et à gauche des trois étoiles de la Ceinture d’Orion dans la constellation d’Orion. Lorsqu’on pointe un petit télescope dans cette direction, il faut rechercher un amas ouvert d’étoiles connu sous le nom de Trapèze. La nébuleuse entoure cet amas. Elle contient aussi plusieurs autres pouponnières stellaires. Ces pouponnières renferment de l’hydrogène gazeux, de jeunes étoiles chaudes, des disques protoplanétaires et des jets stellaires qui projettent la matière à de hautes vitesses. La nébuleuse d’Orion (M42) s’étend sur à peu près 40 années-lumière. Elle est située dans le même bras spiral de la Voie lactée, celui d’Orion, que le Soleil. Les couleurs utilisées pour cette image ont été choisies pour mettre en valeur les régions d'émission de l'oxygène et de l'hydrogène. (Image Credit & Copyright: Josep M. Drudis & Don Goldman) 30 octobre 2019 REPRISE du texte du 8 avril 2014 et du 20 mars 2013 |
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À l’échelle cosmique, ces formes fluides ressemblent à des fantômes. Ce panorama coloré d’une région de la constellation de Cassiopée nous montre deux nébuleuses, IC 59 (à gauche) et IC 63. Distants d’environ 600 années-lumière, ces nuages ne sont pas vraiment des fantômes, mais ils disparaissent lentement en raison des radiations énergétiques émises par l’étoile lumineuse et très chaude Gamma Cassiopeiae (γ Cas). C’est l’étoile la plus brillante de l’image en haut à gauche et elle est distante de seulement 3 à 4 années-lumière de ces nébuleuses. IC 63 est dominé par les émissions H alpha lorsque l’hydrogène ionisé par la lumière ultraviolette de γ Cas capture des électrons. C’est ce que l’on appelle une nébuleuse en émission. Plus éloigné de γ Cas, IC 59 montre moins d’émission H alpha, mais plus d’émission bleutée typique d’une nébuleuse par réflexion dont la poussière réfléchit la lumière stellaire. Le champ de l’image couvre plus d’un degré ou plus de 10 années-lumière à la distance estimée de γ Cas et de ses amis. (Image Credit & Copyright: Tommaso Stella) 25 octobre 2019 |
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La Tête de Cheval aussi connue sous le nom de Barnard 33 est l’une des plus célèbres nébuleuses obscures du ciel. Elle semble chevaucher la nébuleuse en émission rouge (IC 434) au centre de cette image. La couleur noire de la Tête de Cheval est due à l’opacité de ce nuage de poussière qui bloque la lumière de la nébuleuse en émission située derrière lui. Comme celle de certains nuages atmosphériques, la forme de cette nébuleuse est un pur hasard. Dans quelques milliers d’années, les mouvements internes de la nébuleuse auront sûrement modifié cette forme familière. La couleur rouge des nébuleuses en émission est causée par la capture d’un électron par un atome d’hydrogène ionisé. À gauche de l'image, le gros nuage orangé zébré de filaments sombres est la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024). Les deux nuages bleus sous la tête de cheval sont des nébuleuses par réflexion qui réfléchissent préférentiellement la lumière bleue des étoiles à proximité vers nous. Celle sous la tête à gauche est NGC 2023 et l'autre plus bas est IC 0435. (Image Credit & Copyright: José Jiménez Priego) 6 octobre 2019 REPRISE du texte du 16 décembre 2016 |
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Ces nuages cosmiques de poussière flottent à 1300 années-lumière de nous le long des champs d’étoiles de la constellation de Céphée. La jolie nébuleuse de l’Iris (NGC 7023) s’épanouit dans le coin supérieur droit de ce panorama. Ce n’est pas la seule nébuleuse du ciel de la Terre qui évoque l’image d’une fleur. La jolie forme symétrique de NGC 7023 s’étend sur environ 6 années-lumière. La couleur bleue dominante de cette nébuleuse par réflexion provient des grains de poussière qui réfléchissent vers nous la lumière d’une étoile chaude bleuâtre située à proximité. Cependant, des nuages obscurs de poussière couvrent la majeure partie de cette image de près de 4 degrés de côté. À droite, on retrouve LDN 1147/1158, des nébuleuses obscures répertoriées dans le catalogue de Lynds. Des étoiles se forment là-bas, mais elles sont cachées dans l’obscurité dense du centre des nébuleuses obscures. Une recherche méticuleuse sur l’image permet de trouver les jets lumineux d’objets Herbig-Haro qui proviennent d’étoiles récemment nées. (Image Credit & Copyright: Markus Bauer) 12 septembre 2019 |
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Ce paysage cosmique très photogénique est la nébuleuse d’Orion (M42), une gigantesque pouponnière stellaire située à environ 1500 années-lumière de la Terre. Cette nouvelle image de la nébuleuse prise le satellite Spitzer s’étend sur environ 40 années-lumière. Elle a été réalisée en utilisant les données qu’on avait recueillies pour étudier l’éclat des jeunes étoiles de la nébuleuse, car plusieurs d’elles sont entourées d’un disque de poussière ou des planètes pourraient naître. Ces jeunes étoiles ne sont âgées que d’un million d’années, ce qui est très inférieur aux 4,6 milliards d’années du Soleil. Les étoiles les plus chaudes de la nébuleuse sont situées dans l’amas du Trapèze que l’on voit au centre de l’image. Spitzer a été mis en orbite autour du Soleil le 25 aout 2003, mais ses réserves d’hélium liquide pour refroidir ses capteurs se sont épuisées en mai 2009. Dorénavant, toutes les images qui nous parviennent de ce satellite sont réalisées par des capteurs infrarouges qui fonctionnent à des températures plus élevées et l’on prévoit que sa mission se terminera le 30 janvier 2020. Cette image en fausses couleurs provient de deux capteurs infrarouges qui fonctionnent encore. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech) 31 aout 2019 REPRISE du 10 avril 2010 |
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Près d'Antares. Voir le
texte du 26 janvier 2022. (Image Credit: David McGarvey) 27 aout 2019 |
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Reconnaissez-vous cette constellation? C’est l’un des groupes d’étoiles vraiment faciles à repérer dans le ciel, mais ici il s’agit d’une image d’Orion bien plus complète que ce vos yeux peuvent voir, une image rendue seulement possible par de longues exposions photographiques numériques et un traitement ultérieur à l’aide d’un ordinateur. Sur cette image, la froide supergéante rouge Bételgeuse inonde le bas de l’image à gauche d’une teinte orange intense. Les étoiles bleues chaudes d’Orion sont nombreuses. La supergéante bleue Rigel à l’opposé de Bételgeuses trône au haut de l’image à droite et la géante bleue Bellatrix est en haut à gauche. Trois étoiles bleues à environ 1500 années-lumière sont lignées dans la ceinture d’Orion : de bas en haut, ce sont Alnitak, Alnilam et Mintaka. Toutes trois sont nées dans des nuages interstellaires que l’on connait assez bien. L’étoile bleue près du milieu de l’image à droite complète la figure en sablier de la constellation, il s’agit de Saiph. La tache floue à droite de la ceinture d’Orion qui pourrait vous sembler assez familière, il s’agit bien sûr de la très connue pouponnière d’étoiles, la grande nébuleuse d’Orion (M42). Au-dessus de Rigel, on aperçoit une nébuleuse par réflexion, la nébuleuse de la Tête de Sorcière. Finalement, à peine visible à l’œil nu, mais très frappante sur cette image, se trouve la boucle de Barnard, une immense nébuleuse en émission entourant la ceinture et la nébuleuse d’Orion. Cette nébuleuse a été découverte en 1895 par un pionnier de la photographie astronomique, l’astronome américain Edward Emerson Barnard. (Image Credit & Copyright: John Gleason & Rogelio Bernal Andreo) 21 aout 2019 |
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Voir le texte du
26 aout 2020. Cette mosaïque provient des données recueillies par trois télescopes différents utilisés pendant environ 90 heures. Elle couvre une région impressionnante qui s’étend sur 24 degrés dans le ciel de la Terre. (Image Credit & Copyright: Alistair Symon) 25 juillet 2019 |
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Que se passe-t-il dans et dans les environs de la nébuleuse de la Grotte? Pour mieux le savoir, le télescope spatial Spitzer de la NASA a scruté l’intérieur de cette région sombre en lumière visible en utilisant quatre longueurs d’onde du domaine de l’infrarouge. La nébuleuse de la Grotte, cataloguée comme Sh2-155, est assez brillante dans l’infrarouge qui nous montre des détails comme des piliers internes de gaz et de poussière, mais aussi des amas d’étoiles, tous près du cadre supérieur de l’image. La lueur rouge près de l’entrée de la Grotte provient de la poussière chauffée par de jeunes étoiles brillantes. À droite de la nébuleuse, on aperçoit l’amas d’étoiles Cepheus B dont les étoiles se sont formées auparavant à partir du même nuage de gaz et de poussière. D’autres étoiles intéressantes de Cepheus sont aussi révélées dans le domaine de l’infrarouge, dont celles qui illuminent la jeune nébuleuse au bas de l’image. On peut aussi apercevoir une étoile fugitive qui pousse l’arc rouge d’une onde de choc près du centre de l’image. La région couverte par l’image s’étend sur environ 50 années-lumière et elle est à quelque 2500 années-lumière de nous en direction de la constellation de Céphée. (Image Credit: NASA, JPL-Caltach, Spitzer Space Telescope) 11 juin 2019 |
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La constellation d’Orion, c’est bien plus que l’alignement de trois étoiles brillantes. C’est une région du ciel de la Terre qui est très riche en nébuleuses spectaculaires. Pour mieux apprécier cette région, une image à longue exposition a été prise sur plusieurs nuits claires de janvier, février et mars. Après 23 heures de prise de vue et d’innombrables heures de traitement numérique, cette image en lumière d’hydrogène, d’oxygène et de soufre a été produite. Cette image couvre un diamètre angulaire de plus de 40 fois celui de la pleine lune. Plusieurs formations apparaissent sur l’image, dont la boucle de Barnard (Sh 2-276) qui est particulièrement attrayante. C’est l’arc orangé juste à droite du centre de l’image. La grande nébuleuse à gauche du centre n’est pas celle de la Rosette, mais une nébuleuse encore plus grande bien que moins connue, c’est l’anneau de Meissa (Sh 2-264). La nébuleuse de la Rosette est aussi visible, c’est la nébuleuse orangée, bleue et blanche près du bas de l’image. L’étoile orangée accompagnée de pics de diffraction est Bételgeuse. L’autre étoile bleue est Rigel. Les célèbres trois étoiles de la ceinture du célèbre chasseur sont plus difficiles à trouver. Elles sont juste à droite du centre de l’image presque au centre de la boucle de Barnard. Vous ne les voyez pas? Passer le curseur de votre pointeur au-dessus de l’image pour voir les noms apparaître. (Image Credit & Copyright: Andrew Klinger ) 5 juin 2019 |
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Ces trois nébuleuses brillantes sont souvent prises en photo par les astronomes amateurs lorsqu’ils visitent la constellation du Sagittaire et vers les champs surpeuplés d’étoiles du centre de la Voie lactée. D’ailleurs, un certain tourisme du 18e siècle nommé Charles Messier a catalogué deux d’entre elles, soit M8 la grande nébuleuse à gauche du centre et la très colorée M20 en haut à gauche. La troisième nébuleuse en émission est NGC 6559 qui est à gauche de M8. Ces trois nébuleuses sont des pouponnières d’étoiles qui sont à environ 5000 années-lumière du système solaire. D’une envergure d’environ 100 années-lumière, la vaste M8 est aussi connue sous le nom de nébuleuse de la Lagune. M20 est aussi connu sous le nom populaire de Trifide. C’est l’hydrogène qui produit le rouge des nébuleuses en émission. Les teintes bleues présentes dans la nébuleuse Trifide proviennent de la poussière interstellaire qui réfléchit la lumière bleue des jeunes étoiles massives. Des étoiles bleues brillantes formées récemment sont d’ailleurs visibles près de la Trifide. Cette image composite a été réalisée en 2018 depuis le parc national du Teide, situé sur l’ile de Ténériffes de l’archipel espagnol des Canaries. (Image Credit & Copyright: Emilio Rivero Padilla) |
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Les nuages colorés qui entourent le système stellaire Rho Ophiuchi sont une région de formation d’étoiles rapprochée de la Terre. Rho Ophiuchi est un système binaire d’étoiles visible à l'intérieur de la nébuleuse bleue par réflexion à gauche du centre de l'image. Ce système d'étoiles qui est à seulement 400 années-lumière de nous se distingue par son environnement multicolore qui comprend une nébuleuse en émission rouge ainsi que de nombreux rubans clairs et sombres de poussière. Juste sous Rho Ophiuchi et un peu à sa gauche se trouve l'étoile jaunâtre Antarès. L'amas globulaire M4, qui est beaucoup plus éloigné de nous, est à la droite d'Antarès. Près du haut de l'image on peut admirer une formation qui ressemble à une tête inversée de cheval, il s'agit de la Tête du Cheval bleu (IC 4592). Les régions bleues de cette nébuleuse sont évidemment des nébuleuses par réflexion composées de grains fins de poussière qui réfléchissent la lumière des jeunes étoiles massives bleues. On peut aussi voir à la droite de cette image une structure géométriquement symétrique en forme de V qui est la nébuleuse par réflexion cataloguée sous le nom de Sharpless 1. C'est l'étoile au centre de la nébuleuse en émission rouge dans le creux du V qui éclaire cette nébuleuse. Même si l’on peut apercevoir ces nébuleuses en pointant un petit télescope en direction des constellations du Serpentaire, du Scorpion et du Sagittaire, le seul moyen de voir les détails de l’image du jour est de réaliser une photographie à long temps d’exposition. (Image Credit & Copyright: Mario Cogo (Galax Lux)) 13 mai 2019 |
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Cette magnifique mosaïque longeant la Voie lactée a été réalisée sous un ciel brésilien sombre. Couvrant quelque 20 degrés, la mosaïque débute en bas à gauche par la nébuleuse du Sac de Charbon (Caldwell 99), cachée sous un bras de la Croix du Sud. L'étoile jaunâtre très brillante dans le coin supérieur gauche est Gamma Crucis, une froide géante rouge distante de seulement 88 années-lumière. Elle est au sommet de cette petite constellation et une ligne partant de celle-ci jusqu'à Alpha Crucis, l'étoile bleue brillante à la base de la croix, pointe vers le Pôle Sud céleste. En suivant la Voie lactée vers la droite, on rencontre IC 2944, connue sous le nom de «nébuleuse du poulet qui court» ou encore de «nébuleuse Lambda Centauri», avant d'atteindre le système stellaire d'Êta de la Carène et la nébuleuse de la Carène près de la bordure droite de l'image. D'une taille d'environ 200 années-lumière, la nébuleuse de la Carène est une pouponnière d'étoiles plus vaste que la nébuleuse d'Orion de l'hémisphère nord. La nébuleuse de la Carène est à environ 7500 années-lumière de nous dans le plan de la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Carlos Fairbairn) 26 avril 2019 |
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L’image du jour nous présente plusieurs structures complexes situées près de la nébuleuse du Cône. La forme et les structures complexes de cette nébuleuse proviennent de l’interaction entre les gaz et les poussières interstellaires avec la lumière et les vents stellaires des jeunes étoiles de cette région. L’étoile lumineuse à droite de cette photographie est S Mon et la région juste sous cette étoile a reçu le surnom de nébuleuse de la Fourrure de Renard en raison de sa forme et de sa couleur. La teinte bleutée entourant S Mon vient de la réflexion de sa lumière par les poussières situées derrière elle, une petite nébuleuse par réflexion en somme. La teinte orange de toute cette région n’est pas que le produit de la réflexion, mais aussi celui de l’émission de l’hydrogène ionisé par la radiation UV des étoiles massives qui s’y trouvent. S Mon est une étoile de l’amas ouvert NGC 2264 situé à environ 2500 années-lumière dans la constellation de la Licorne. L’origine de la forme conique de la nébuleuse du Cône située en bas à gauche demeure un mystère. (Image Credit: Chilescope; Processing & Copyright: Utkarsh Mishra) 16 avril 2019 REPRISE du texte du 6 aout 2013, du 13 décembre 2011 et du 23 novembre 2008 |
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De loin, cela ressemble à un aigle, mais l'observation plus approfondie de la nébuleuse de l'Aigle (M16) montre que la région brillante est en réalité une fenêtre donnant sur le centre d'une coquille de poussière. À travers cette fenêtre, on aperçoit une fabrique très éclairée où se forme tout un amas ouvert d'étoiles. C'est dans cette cavité que persistent de hauts piliers et de sombres globules de poussière ainsi que des nuages moléculaires froids là où des étoiles se forment. La lumière et les vents de plusieurs jeunes étoiles bleues détruisent et repoussent les filaments restants ainsi que les murs de gaz et de poussière. M16 est une nébuleuse en émission et elle est à environ 6500 années-lumière de la Terre en direction de la constellation du Serpent. Son envergure est de quelque 20 années-lumière et on peut l'observer avec des jumelles. Cette image a nécessité 25 heures d'exposition et elle réunit la lumière émise par trois éléments différents : le soufre en rouge, l'hydrogène en jaune et l'oxygène en bleu. (Image Credit & Copyright: Andrew Klinger) 15 octobre 2018 |
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Depuis quand la nébuleuse d'Orion montre-t-elle des couleurs aussi voyantes? Cette image en fausses couleurs d'une partie de la constellation d'Orion a été réalisée en superposant trois photos monochromes obtenues au travers des filtres à bande étroite: le filtre H alpha pour la lumière rouge émise par les ions d'hydrogène, un filtre SII pour la lumière rouge des ions du soufre et le filtre OIII pour la lumière verte de l'oxygène doublement ionisé. On assigne ensuite à chacune de ces trois composantes la couleur de son choix et on superpose les trois images numériquement à l'aide d'un logiciel approprié. On peut ainsi obtenir une multitude de versions du même objet céleste, des versions ternes et des versions aussi frappantes que celle qui nous est présentée. Il suffit d'être patient et de procéder par essais et erreurs et on obtient des images qui ne sont pas toujours fidèles à ce que l'œil humain verrait. Plus la zone du ciel couverte est grande, plus il faut de photos et plus le temps consacré au tableau final est long. Pour celui-ci, l'auteur a utilisé des centaines d'images qui lui ont demandé plus de 200 heures d'exposition. La nébuleuse d'Orion (M42) semble reposer au fond d'un berceau constitué de la boucle de Barnard, au bas de l'image. On aperçoit aisément la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024) à droite du centre de l'image, mais il faut examiner plus attentivement le tableau pour trouver la petite indentation sombre de la Tête de cheval (Barnard 33), à gauche du point central sur un fond orangé. L'émission du front d'ionisation de la boucle de Barnard vient probablement de la collision entre ses gaz et d'une onde de choc d'une supernova survenue il y a environ deux millions d'années. (Image Credit & Copyright: David Lindemann) 14 octobre 2018 REPRISE du 13 avril 2016 |
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La nébuleuse de la Caverne et Sh2-155. Voir le texte du
5 mars 2020. (Image Credit & Copyright: Tasos Liampos) 28 septembre 2018 |
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Un nouvel amas ouvert d'étoiles se développent à l'intérieur de la nébuleuse du Cocon. Ce cocon cosmique occupe la partie supérieure droite de l'image et elle traine aussi une longue queue de poussière interstellaire obscurcissante. La largeur de cette jolie nébuleuse, cataloguée sous la cote IC 5146, est d'environ 15 années-lumière. Elle est à quelque 3300 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. Comme d'autres régions de formation d'étoiles, elle arbore une lueur rougeâtre produite par l'excitation des atomes d'hydrogène par les radiations des jeunes étoiles chaudes et bleues qui se réfléchissent également sur la poussière située à la bordure d'un nuage moléculaire presque invisible. En fait, l'étoile brillante près du centre de la nébuleuse n'est probablement âgée que de quelques centaines de milliers d'années. Cette étoile est la source d'énergie de la lueur de la nébuleuse, mais elle la détruit aussi lentement, car elle creuse une cavité dans la pouponnière de gaz et de poussière. Cette image exceptionnelle haute en couleur de la nébuleuse du Cocon nous montre avec des détails impressionnants les caractéristiques à l'intérieur et autour de cette pouponnière poussiéreuse d'étoiles. (Image Credit & Copyright: Marcel Drechsler (Baerenstein Obs.)) 19 septembre 2018 |
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NGC 6914.
Voir le texte du 7 juillet 2022. (Image Credit & Copyright: Ivan Eder) |
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La nébuleuse
Trifide (M20) et l'amas ouvert M21. Voir le texte du
30 décembre 2019. (Image Credit & Copyright: Ignacio Diaz Bobillo) 24 aout 2018 REPRISE du texte du 28 aout 2014 |
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Voici un impressionnant panorama de l'une des régions parmi les plus photogéniques du ciel nocturne. Il met en vedette une partie du disque de la Voie lactée à gauche, alors que la région très colorée de Rho Ophiuchus dont la brillante étoile Antares orne la partie droite de l'image. La nébuleuse Sharpless 1 (Sh2-1) est visible en bas à l'extrême droite. Plusieurs nébuleuses, qui apparaissent dans le catalogue Messier, sont présentes à gauche de la région sombre de la Voie lactée. Trois de ces nébuleuses sont plus connues que les autres : la nébuleuse de l'Aigle (M16), la nébuleuse Trifide (M20) et la nébuleuse de la Lagune (My8). D'autres nébuleuses célèbres sont aussi du portrait, dont la nébuleuse de la Pipe et celle du Cheval bleu (IC 4592). La couleur dominante de ces nébuleuses provient de deux phénomènes différents, le rouge est produit par les émissions des atomes excités d'hydrogène, alors que le bleu vient de la réflexion préférentielle par la poussière interstellaire de la lumière des jeunes étoiles brillantes. Les épais nuages de poussière qui bloquent la lumière prennent des teintes de brun. De grands amas d'étoiles sont aussi présents sur ce panorama, dont M4, M9, M19, M28 et M80. Vous pouvez voir l'emplacement de tous ces objets célestes ainsi que d'autres sur l'image annotée. Ce panorama couvre une très vaste région d'environ 50 degrés. Il traverse les constellations du Sagittaire, en bas à gauche, du Serpent, en haut à gauche, d'Ophiuchus, au milieu, et du Scorpion, à droite. La réalisation de cette image a nécessité plus de 100 heures d'exposition ainsi qu'une planification méticuleuse et un traitement numérique méticuleux. (Image Credit & License: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 2 juillet 2018 |
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Situé dans le nuage moléculaire poussiéreux d’Orion et sculpté par une jeune étoile brillante, NGC 2023 fait figure de parent pauvre auprès des astronomes amateurs qui lui préfèrent la nébuleuse de la Tête de Cheval située à proximité. NGC 2023 est à la fois une nébuleuse en émission et par réflexion située à environ 1500 années-lumière du système solaire. Étonnamment, cette rare image de NGC 2023 nous montre des filaments colorés et complexes de la nébuleuse. On peut aussi observer sur l’image des zones d’émissions provenant d’objets Herbig-Haro associés aux jets énergétiques produits par des étoiles nouvellement nées. Cette image très nette couvre une région d’environ 10 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Steve Mazlin, Mark Hanson, Warren Keller, Rex Parker, Tommy Tse, and Peter Proulx (SSRO / PROMPT / CTIO)) 29 mars 2018 |
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Quel est ce rond brillant entre la nébuleuse de la Lagune et la nébuleuse Trifide? C’est la planète Mars. Cette splendide photographie haute en couleur a capté la planète rouge alors qu’elle passait entre les deux célèbres nébuleuses cataloguées au 18e siècle par Charles Messier sous les entrées M8 et M20. En haut et à droite du centre, M20 ou la nébuleuse Trifide arbore de jolis contrastes bleus et rouges et des bandeaux sombres de poussière. Au bas de l’image, on peut admirer la lueur rougeoyante de M8, la nébuleuse de la Lagune. Ces deux nébuleuses sont à quelques milliers d’années-lumière de nous. Par comparaison, placé temporairement entre les deux nébuleuses, Mars est actuellement une balise céleste très visible, mais c’est une planète du système solaire qui n’est qu’à 10 minutes-lumière de la Terre. (Image Credit & Copyright: Sebastian Voltmer) 27 mars 2018 |
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Cette image de la fameuse nébuleuse de la Tête de Cheval (IC 434) a été créée en utilisant des données du proche infrarouge provenant du télescope VISTA et du télescope spatial Hubble. Le nuage moléculaire qui couvre presque toute l'image s'étend sur un angle égal aux deux tiers de celui de la pleine lune, ce qui, à une distance d'environ 1600 années-lumière, lui donne une largeur d'environ 10 années-lumière. Aussi désigné Barnard 33, la nébuleuse de la Tête de Cheval dont la forme reste semblable en infrarouge se dresse en haut à droite de l'image. La nébuleuse de réflexion NGC 2023 est également sur cette image, plus bas à gauche. Les nuages obscurs sous la Tête de Cheval et en périphérie de NGC 2023 contiennent des émissions rouges de jets énergétiques propres aux objets Herbig-Haro associés à la formation de jeunes étoiles. (Composition and Processing: Robert Gendler Image Data: ESO, VISTA, HLA, Hubble Heritage Team (STScI/AURA)) 9 mars 2018 REPRISE du 3 mai 2013 |
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On peut trouver cette attrayante région de nébuleuses et d’étoiles à environ deux degrés au sud de la pouponnière célèbre qu’est la nébuleuse d’Orion. Cette région regorge de jeunes étoiles énergétiques qui produisent des jets et des écoulements pouvant traverser le milieu environnant à des vitesses de plusieurs centaines de kilomètres par seconde. Ces jets créent des ondes de choc lumineuses connues sous le nom d’objets Herbig-Haro (HH). Par exemple, l’arc rouge vif, fluide et gracieux à droite du centre de l’image, connu sous le nom populaire de nébuleuse de la cascade, est catalogué comme étant HH 222. Juste sous HH 222, on aperçoit la forme conique distinctive de HH 401. La nébuleuse bleuâtre brillante en bas et à gauche du centre est NGC 1999. C’est un nuage de poussière qui réfléchit la lumière de l’étoile variable V380 Orionis. Ce panorama cosmique couvre une région de plus de 30 années-lumière située près du nuage moléculaire d’Orion qui est à quelque 1500 années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Mark Hanson) 7 mars 2018 |
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Peu d’objets astronomiques excitent autant l’imagination que la pouponnière stellaire située près de nous connue sous le nom de nébuleuse d’Orion. Les gaz incandescents de la nébuleuse entourent de jeunes étoiles chaudes dans une région située à la bordure d’un immense nuage moléculaire interstellaire. La plupart des structures filamenteuses visibles sur cette image sont en réalité l’avant d’ondes de choc qui se déplace à haute vitesse dans des gaz presque stationnaires. La taille de la nébuleuse d’Orion est d’environ 40 années-lumière et elle est à quelque 1500 années-lumière de nous dans le même bras spiral de la Voie lactée que le Soleil. On peut observer la grande nébuleuse d’Orion à l’oeil nu depuis un endroit sombre assez aisément, car elle est juste au-dessous et à gauche de la ceinture d’Orion formée de trois étoiles brillantes dans la constellation d’Orion. Cette image a été réalisée à partir d’expositions de deux heures dans trois couleurs. Le complexe nébuleux d’Orion dont fait partie la nébuleuse de la Tête de Cheval se dispersera lentement dans les prochaines cent milliers d’années. (Image Credit & Copyright: Francesco Battistella) |
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De bas en haut sur ce paysage cosmique, les trois étoiles de la ceinture d’Orion : Alnitak, Alnilam et Mintaka. Ces trois étoiles sont des supergéantes bleues, beaucoup plus chaudes et plus massives que le Soleil. Elles sont distantes de 800 à 1500 années-lumière et elles sont toutes trois nées dans la nébuleuse d’Orion (M42), une nébuleuse que l'on connait très bien en raison de sa proximité. La nébuleuse obscure de la Tête de Cheval et la nébuleuse de la Flamme sont situées près d’Alnitak en bas à droite. Quant à la célèbre nébuleuse d'Orion, elle est sur le côté droit de l'image. Ce joli paysage cosmique composé de deux photos télescopiques couvre environ 4° sur la sphère céleste. (Image Credit & Copyright: Mohammad Nouroozi) 23 novembre 2017 REPRISE du texte du 12 décembre 2013 |
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La belle nébuleuse Trifide.
Voir le texte du 12 aout 2021.
(Image Credit & Copyright: Chamaeleon Team - Franz Hofmann, Wolfgang Paech) |
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La splendide nébuleuse Trifide, aussi connue sous le nom de Messier 20 et distante d'environ 5000 années-lumière, occupe le centre de cette image cosmique hautement contrastée. Sur ce champ cosmique d'environ un degré de côté, M20 est en compagnie de l'amas ouvert d'étoiles M21 visible tout en haut à gauche. Partagée en trois secteurs par des lignes sombres de poussière, la taille de M20 est d'environ 40 années-lumière et elle est âgée de quelque 300 000 ans. D'ailleurs, c'est une des plus jeunes pouponnières de formation d'étoiles dans notre région de la Voie lactée. Elle renferme de jeunes étoiles ainsi que des étoiles encore en gestation dans leurs nuages de gaz et de poussière. Les étoiles de M21 sont plus âgées, environ 8 millions d'années, mais elles sont tout de même très jeunes par rapport à l'âge de notre étoile, le Soleil. M20 et M21 sont faciles à observer même avec un petit télescope en le pointant vers la constellation du Sagittaire. Cette image a été réalisée avec des clichés pris par deux télescopes différents. Elle est composée de données captées à travers des filtres à bande étroite pour l'image à haute résolution de M20 et d'une image à plus grand champ qui se prolonge jusqu'à M20. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) |
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Qu'y a-t-il dans les parages de la célèbre ceinture d'Orion? Une photographie à longue exposition montre à peu près de tout, depuis des nébuleuses obscures jusqu'à des amas ouverts d'étoiles enchâssés dans une grande formation de filaments gazeux du grand complexe moléculaire nuageux d'Orion. Les trois brillantes étoiles sur la diagonale à gauche de cette image sont d'ailleurs les trois étoiles bien connues de la ceinture d'Orion, soit de haut en bas, Mintaka, Alnilam et Alnitak. On aperçoit la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024) juste en dessous d'Alnitak dont les filaments sombres de poussière baignent dans des gaz luisants d'hydrogène ionisé. La célèbre nébuleuse de la Tête de Cheval se dresse juste à droite d'Alnitak. Cette petite tache noire dont la forme rappelle celle du cavalier du jeu d'échecs est sans doute la plus connue des nébuleuses obscures de la sphère céleste. Ce nuage moléculaire sombre catalogué sous l'étiquette Barnard 33 est bien visible grâce au contraste qu'il offre avec le nuage d'hydrogène ionisé par l'étoile proche s Orionis qui est située à l'arrière de la Tête de Cheval. La forme de la nébuleuse de la Tête de Cheval changera lentement au cours des prochains millions d'années. La nébuleuse sera éventuellement détruite par la lumière énergétique des étoiles situées à proximité. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 4 juin 2017 |
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La comète 71P/Clark se déplace dans ce saisissant paysage cosmique, mais elle est difficile à repérer, bien qu'elle soit bien moins loin que ces nuages cosmiques. Cette mosaïque en couleurs rehaussées est composée de deux panneaux et elle couvre une région du ciel d'environ 5 degrés, équivalent à 10 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Les photos ont été prises dans la nuit du 23 au 24 mai alors que la comète était à un peu plus de 5 minutes-lumière de la Terre, dans la même région du ciel que l'étoile brillante Antarès (Alpha Scorpii) et le complexe nuageux de Rho Ophiuchi. Antarès est au bas de l'image et elle est entourée d'un nuage jaunâtre de poussière qui réfléchit la lumière de cette supergéante rouge. Les étoiles de l'amas globulaire M4 brillent juste à droite d'Antarès. Les étoiles de M4 sont à quelque 7200 années-lumière de nous, beaucoup plus loin qu'Antarès qui est à 600 années-lumière de la Terre. Le système stellaire Rho Ophiuchi est situé à 360 années-lumière de nous et sa lumière bleutée est réfléchie par les nuages moléculaires situés près du sommet de la mosaïque. Si vous n'avez pas encore repéré la comète, cherchez la petite tache verte provenant de la fluorescence du carbone diatomique éclairé par la lumière solaire. La comète est complètement sur la gauche près du centre de l'image. (Image Credit & Copyright: Raul Villaverde Fraile) 27 mai 2017 |
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La belle nébuleuse bleue vdB 31 qui est située dans la constellation du Cocher est le 31e objet du catalogue des nébuleuses par réflexion publié en 1966 par Sidney van den Bergh. Cette nébuleuse partage cette région du ciel avec de nombreuses nébuleuses obscures observées par Edward E. Barnard et inscrites en 1919 dans son catalogue. Ces deux genres de nébuleuses sont constituées de nuages de poussière qui bloquent la lumière des étoiles situées à l’arrière dans le cas des nébuleuses obscures et qui réfléchissent la lumière des étoiles pour les nébuleuses par réflexion. C’est la lumière de l’étoile variable et chaude AB Aurigae qui illumine vdB 31. En explorant les environs de AB Aurigae avec le télescope spatial Hubble, on a découvert de jeunes étoiles de quelques millions d’années entourées par un disque poussiéreux, un indice certain de la formation d’un système planétaire. AB Aurigae est à environ 470 années-lumière du Soleil. À cette distance, ce paysage cosmique s’étend sur environ quatre années-lumière. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, U. Arizona) 11 mars 2017 |
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La grande nébuleuse d’Orion, une immense pouponnière d’étoiles relativement près de nous, est probablement la plus célèbre de toutes les nébuleuses astronomiques. Dans cette nébuleuse, des filaments de poussière sombre et des gaz luisants enveloppent de jeunes étoiles chaudes situées sur la bordure d’un immense nuage moléculaire interstellaire qui est à seulement 1500 années-lumière de la Terre. Cette image en couleurs assignées provient des données captées par le télescope spatial Hubble. Elle nous montre une partie du centre de la nébuleuse. On peut aisément repérer la grande nébuleuse d’Orion à l’œil nu, car elle près des trois étoiles la ceinture constituée de trois étoiles brillantes dans la populaire constellation d’Orion. En plus d’être la demeure d’un brillant amas d’étoiles connu sous le nom du Trapèze d’Orion, cette nébuleuse contient également plusieurs pouponnières d’étoiles. Ces pouponnières contiennent beaucoup d’hydrogène gazeux, de jeunes étoiles chaudes, des disques protoplanétaires ionisés (proplyd en anglais) et des jets stellaires crachant de la matière à haute vitesse. Aussi connue sous les noms de M42 et M43, la nébuleuse d’Orion s’étend sur environ 40 années-lumière dans le même bras spiral de notre galaxie que le Soleil, le bras que l’on appelle justement le bras d’Orion. ( Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Reprocessing & Copyright: Jesús M.Vargas & Maritxu Poyal) 8 mars 2017 |
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La nébuleuse obscure de cette magnifique nature morte céleste réalisée avec un pinceau cosmique est NGC 2170. Réfléchissant la lumière des étoiles chaudes à proximité, la nébuleuse NGC 2170 est en compagnie d'autres nébuleuses bleutées de réflexion, d'une nébuleuse rougeâtre compacte d'émission et de serpentins de poussière obscure sur un fond d'étoiles. Les nuages de gaz et de poussière sont d'ailleurs très répandus dans cette région de l'espace située dans un vaste nuage moléculaire, une véritable pouponnière d'étoiles située dans la constellation de la Licorne. Ce nuage moléculaire est Mon R2 et il est étonnamment près de nous, à seulement 2400 années-lumière. À cette distance, on estime que ce tableau cosmique s'étend sur environ 15 années-lumière.(Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, U. Arizona) 4 mars 2017 REPRISE du texte du 7 juillet 2013 |
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Voir le
texte du 26 décembre 2020.
NGC 2264. (Image Credit & Copyright: Michael Miller, Jimmy Walker) 24 décembre 2016 REPRISE du texte du 5 janvier 2015 |
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NGC 7822..
Voir le texte du 20 janvier 2022. (Image Credit & Copyright: Steve Cannistra (StarryWonders)) 11 novembre 2016 REPRISE du texte du 23 mai 2015 |
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Cette impressionnante image pénètre loin à l'intérieur de M42, la nébuleuse d'Orion, la pouponnière d'étoiles la plus rapprochée du Soleil. Cette composition en fausses couleurs utilise les données recueillies dans l'infrarouge par le télescope spatial Herschel pour explorer ce productif nuage cosmique situé à environ 1350 années-lumière de la Terre. Les filaments denses et froids de poussière sont habituellement sombres en lumière visible, mais ici ils ont des teintes rougeâtres. Ces filaments longs de quelques années-lumière arborent des points brillants qui correspondent à des régions d'effondrement de protoétoiles. La brillante région bleuâtre en haut de l'image renferme de la poussière plus chaude irradiée par les étoiles énergétiques de l'amas du Trapèze Les étoiles du Trapèze d'Orion sont aussi la source de la lumière visible émise par la nébuleuse. Les données d'Herschel ont récemment permis de découvrir que la lumière ultraviolette en provenance des étoiles nouvellement nées contribue à la création de molécules à base d'hydrogène et de carbone, les blocs de base de la vie. Cette image couvre une région qui s'étend sur environ 3° ce qui correspond à environ 80 années-lumière. (Image Credit & Copyright: ESA/Herschel/PACS/SPIRE) |
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Que se passe-t-il dans la nébuleuse de la Statue de la Liberté? De brillantes étoiles et des molécules intéressantes se forment en toute liberté. Ce complexe nébuleux est situé dans la région de formation d'étoile appelée RCW 57. Cette image montre des grumeaux denses de poussière interstellaire sombre, de brillantes étoiles nées dans les quelques derniers millions d'années, des nuages d'hydrogène luisant ionisé par ces étoiles et de grandes boucles de gaz expulsé par des étoiles mourantes. Une étude détaillée de NGC 3576, aussi catalogué NGC 3579, 3581, 3582, 3584 et NGC 3586, a révélé la présence d'au moins 33 étoiles massives ayant atteint les derniers stages de leur formation, ainsi que la présence de molécules organiques complexes connues sous le nom d'hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP). On pense que les molécules HAP se forment dans les régions froides des étoiles en devenir. Leur formation dans la nébuleuse qui a vu naitre le Soleil il y a cinq milliards d'années est peut-être une étape importante dans l'apparition de la vie sur Terre. Cette image provient de l'Observatoire interaméricain du Cerro Tololo au Chili. (Image Credit & Copyright: S. Mazlin, J. Harvey, R. Gilbert, & D. Verschatse (SSRO/PROMPT/UNC)) 28 septembre 2016 |
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C'est maintenant une image célèbre, celle des Piliers de la Création captée par le télescope spatial Hubble où figurent des colonnes longues de plusieurs années-lumière dans la nébuleuse de l'Aigle (M16). Ces colonnes de gaz froid et de poussière sont des lieux où naissent des étoiles. Ce tableau en fausses couleurs nous présente cette pouponnière d'étoiles qui est située près de nous et il a été réalisé en utilisant les données captées par le télescope spatial Herschel conçu pour réaliser des observations astronomiques dans le domaine de l'infrarouge. Les observations du télescope Herschel dans l'infrarouge lointain permettent de localiser la poussière froide des nuages interstellaires situés dans le plan de la Voie lactée. Les célèbres piliers sont situés près du centre de l'image. Le groupe de jeunes étoiles chaudes n'est pas très apparent aux longueurs d'onde de l'infrarouge lointain, mais ce sont les radiations et les vents de ces étoiles qui ont sculpté les formes de ces nuages interstellaires. Les taches blanches de l'image sont en réalité des grumeaux denses de gaz et de matière dont l'effondrement gravitationnel donnera naissance à de jeunes étoiles. La nébuleuse de l'Aigle est à environ 6500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Serpent (queue). C'est une cible de choix, car on peut aisément l'observer avec un petit télescope ou même des jumelles. (Image Credit & Copyright: ESA/Herschel/PACS, SPIRE/Hi-GAL Project ) |
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Rho Ophiuchi
Voir le texte du 14 octobre 2020.
(Image Credit & Copyright: Tom Masterson) 5 juillet 2016 REPRISE du texte du 3 décembre 2013 |
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Sur cette image, des formes familières sont présentes dans des endroits non familiers. Sur la gauche, repose la nébuleuse en émission NGC 7000, célèbre surtout parce que sa forme rappelle celle de l'Amérique du Nord. La nébuleuse en émission à droite de la nébuleuse de l'Amérique du Nord est IC 5067, aussi connue sous le nom de nébuleuse du Pélican aussi à cause de sa forme. Ces deux nébuleuses sont séparées par un nuage obscurcissant de poussière et elles sont environ à 1500 années-lumière de nous. À cette distance, ce tableau cosmique de 4° de côté s'étend sur environ 100 années-lumière (fiche 3). Ce spectaculaire panorama céleste a été réalisé en réunissant des photographies prises à travers des filtres à bande passante étroite afin de mettre en valeur les fronts d'ionisation et les fins détails des zones sombres. Les émissions provenant des atomes d'hydrogène, de soufre et d'oxygène ont été capturées pour ce tableau en fausses couleurs. On peut observer ces nébuleuses depuis un endroit sombre avec des jumelles. (Image Credit & Copyright: Ezequiel Etcheverry) 14 juin 2016 |
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La grande nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976) est un endroit très coloré. Visible à l'œil nu par une nuit noire sans Lune, c'est une petite tache floue que l'on peut apercevoir juste sous la ceinture d'Orion. Une image à long temps de pose réalisée en utilisant plusieurs longueurs d'onde montre cependant la nébuleuse d'Orion avec beaucoup plus de détails que ceux que l'on peut voir avec nos yeux : un ensemble de jeunes étoiles, des gaz chauds et des nuages sombres de poussière. Cette image composite utilise non seulement trois couleurs de la lumière visible, mais aussi des données de quatre composantes de l'infrarouge captées par le télescope spatial Spitzer de la NASA. La principale source d'énergie de M42 provient de l'amas du Trapèze où se trouvent les quatre étoiles les plus lumineuses de la nébuleuse. Plusieurs structures filamentaires visibles sur cette image sont des ondes de choc produites par la rencontre entre de la matière en mouvement rapide et du gaz presque au repos. La nébuleuse d'Orion s'étend sur environ 40 années-lumière et elle est à quelque 1500 années-lumière de nous dans le même bras spiral de la Voie lactée que le Soleil. (Image Credit & Copyright: Infrared: NASA, Spitzer Space Telescope; Visible: Oliver Czernetz, Siding Spring Obs.) 17 mai 2016 |
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Deux planètes, d'innombrables étoiles et une galaxie, voilà ce que présente cette impressionnante image. Les deux phares munis d'aigrettes sont Mars à droite et Saturne au centre. Ce sont évidemment les deux astres les plus rapprochés de nous. Dans le cadran inférieur droit, on peut admirer le complexe de nuages colorés Rho Ophiuchi ainsi que l'étoile orangée Antarès (alpha Scorpii) vers le bas du nuage à la verticale de Mars. Ces nuages interstellaires renferment des nébuleuses rouges en émission et des nébuleuses bleues par réflexion. Dans le coin supérieur droit se trouve une nébuleuse par réflexion surnommée la Tête bleue de cheval (IC 4592). Plusieurs nébuleuses d'absorption, qui se déploient depuis la région centrale de la Voie lactée, sont présentes en bas à gauche. Ce panorama céleste a été réalisé en utilisant plusieurs photographies du ciel profond, photographies captées le mois dernier depuis le Brésil. Il faut évidemment un télescope pour observer les nébuleuses, mais Saturne et Mars sont visibles ce mois-ci au-dessus de l'horizon à l'est, juste après le coucher du Soleil. (Image Credit & Copyright: Carlos Eduardo Fairbairn ; Rollover Annotation: Judy Schmidt) 10 mai 2016 |
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La nébuleuse de l'IRIS (NGC 7023). Voir le
texte du 3 septembre 2021. (Image Credit & Copyright: Federico Pelliccia) |
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Cette image
maintenant célèbre de la nébuleuse de l’Aigle
a été prise par le télescope spatial Hubble en
1995. On lui donne souvent le nom des «Piliers
de la création». On peut voir plusieurs globules gazeux
en expansion que l’on nomme en anglais EGG (Evaporating Gaseous
Globules). Ce sont des régions denses contenant de l’hydrogène
moléculaire et des poussières situées dans les
piliers. Ces piliers géants ont une hauteur de plusieurs années-lumière.
La densité de matière des piliers est telle qu’en
de nombreux endroits la contraction gravitationnelle donne naissance à des étoiles. À l’extrémité des
piliers, où la densité de la matière est plus
faible, les fortes radiations des jeunes étoiles expulsent les
gaz ce qui nous permet de voir les pouponnières stellaires que
sont les EGG. La nébuleuse de l’Aigle et l’amas
ouvert d’étoiles M16 qui
lui est associé sont situés dans la queue
du Serpent à environ 7000 années-lumière de
la Terre. (Credit: J. Hester, P. Scowen (ASU), HST, NASA) 24 avril 2016 REPRISE : 22 juillet 2012, 28 mars 2010 , 18 février 2007, 24 avril 2005, 26 octobre 2003, 25 novembre 2001, 24 septembre 2000, 2 mai 1999, 12 avril 1998 et 19 janvier 1997 |
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L’étoile massive IRS 4 (pour Infrared Source 4).
Voir le texte du 25 mars 2020. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Legacy Archive; Processed & Copyright: Brandon Pimenta) 16 février 2016 REPRISE du texte du 7 novembre 2011 |
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La nébuleuse de la photo
est un mélange de nébuleuses d’émission, la
région rouge à droite, de nébuleuses obscures et de
nébuleuses de réflexion, la région bleue à gauche.
Sa forme lui a valu le nom de nébuleuse de la Fourrure de Renard.
L’étoile dont la lumière est réfléchie
par la nébuleuse à gauche est S
Mon, une étoile de classe
spectrale O7 de la constellation de la Licorne,
qui est hors du champ de la photographie. Cette étoile fait partie
d’un amas ouvert d’étoiles (NGC 2264) situé à 2500
années-lumière de nous dans la constellation de la Licorne,
juste au nord de la nébuleuse
du Cône. 30 décembre 2015 REPRISE du texte du 22 avril 2008 |
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Qu'est-ce qui entoure un germoir de formation d'étoiles? Dans le cas de la nébuleuse d'Orion, c'est de la poussière. Dans son ensemble, la nébuleuse d'Orion est à environ 1600 années-lumière de nous. Elle est inondée de complexes et pittoresques filaments de poussière. Opaque à la lumière visible, la poussière cosmique est créée dans l'atmosphère des étoiles massives froides et elle est expulsée avec leurs forts vents de particules. Le Trapèze et d'autres lieux de formation d'étoiles se trouvent dans cette nébuleuse. Les filaments de poussière qui entourent M42 et M43 sont bruns sur cette image, alors que les gaz luisants au centre prennent des teintes de rouge. Dans quelques millions d'années, la poussière d'Orion aura disparu ayant été intégrée dans les nouvelles étoiles ou dispersée dans la Galaxie. (Image Credit & Copyright: Raul Villaverde Fraile) |
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La Tête de Cheval. Voir le texte du 6 octobre 2019. (Image Credit & Copyright: José Jiménez Priego) 16 décembre 2015 |
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M42, la grande nébuleuse d'Orion est l'une des nébuleuses les plus connues du ciel. Sur cette image haute en couleur, le nuage rouge vif de la nébuleuse est un peu à droite du centre. C'est à cet endroit que naissent de jeunes étoiles chaudes. De chaque côté de M42, on aperçoit les nébuleuses bleuâtres par réflexion NGC 1977 et ses amis. Situées à la périphérie d'un nuage moléculaire géant, ces fascinantes nébuleuses ne constituent qu'une petite fraction de l'abondante matière interstellaire de cette région de notre galaxie. À l'intérieur de cette pouponnière stellaire abondamment scrutée par nos télescopes, les astronomes ont aussi découvert ce qu'ils pensent être de nombreux systèmes planétaires en formation. Ce magnifique panorama céleste s'étend sur près de 2°, ce qui représente environ 45 années-lumière à la distance de la nébuleuse d'Orion estimée à 1500 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Terry Hancock (Down Under Observatory)) 4 novembre 2015 |
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La Croix du Sud dans le ciel. Avez-vous déjà observé la Croix du Sud? Comme son nom l'indique, cette célèbre constellation orne le ciel de l'hémisphère sud. Juste au-dessus de l'horizon, on peut voir sur cette photographie captée depuis la ville brésilienne de Rio de Janeiro les quatre étoiles brillantes qui marquent l'emplacement de la constellation de la Croix du Sud. À gauche de cette constellation, la plus petite de toutes les constellations, se trouve une étoile orangée, Gamma Crucis, la troisième étoile la plus brillante de la Croix du Sud. Le ruban d'étoiles, de poussière et de gaz traversant le milieu de cette mosaïque est une partie de notre Voie lactée. On peut apercevoir juste à droite de la Croix du Sud la nébuleuse obscure du Sac à Charbon. La nébuleuse d'émission brillante en haut de l'image est la Carène (NGC 3372). La Croix du Sud est tellement connue qu'elle est représentée sur les drapeaux de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. (Image Credit & Copyright: Carlos Fairbairn) 19 octobre 2015 |
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IC 348,
NGC 1333 et un champ de poussière. Voir le texte du
12 janvier 2023. (Image Credit & Copyright: Lynn Hilborn) 10 octobre 2015 REPRISE du texte du 4 février 2010 |
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Ces trois brillantes nébuleuses sont souvent des vedettes de la constellation du Sagittaire lors de soirées d’observation du ciel au télescope, d’autant qu’elles sont situées dans une région densément peuplée d’étoiles du centre de la Voie lactée. D’ailleurs, Charles Messier, célèbre touriste cosmique du 18e siècle, a inclus deux de ces nébuleuses dans son fameux catalogue : M8, la grande nébuleuse à gauche du centre, et la colorée M20 à droite. La troisième nébuleuse située au-dessus de M8 est NGC 6559. Une sombre de veine de poussière s’étend entre NGC 6559 et M8. Ces trois pouponnières d’étoiles sont à quelque 5000 années-lumière de nous. Le diamètre de l’immense M8, aussi connue sous le nom de nébuleuse de la Lagune, fait plus de 100 années-lumière. Le nom populaire de M20 est la Trifide. La présence d’hydrogène ionisée donne leur teinte rouge aux nébuleuses d’émission. Le bleu de la nébuleuse de la Trifide provient de la réflexion de la lumière des étoiles par de la poussière. On peut aussi admirer sur ce panorama céleste un des amas ouverts du catalogue Messier, M21 au-dessus et à droite de la Trifide. (Image Credit & Copyright: Christian vd Berge (DSLR Astrophotograhy)) 10 aout 2015 REPRISE du texte du 30 aout 2013 |
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Souvent captée en photo, mais rarement citée dans les textes, Messier 43 (NGC 1982) est une vaste région de formation d'étoiles. Cette région est en fait une partie de la grande nébuleuse d'Orion M42 qui occupe d'ailleurs la bordure du bas de cette image. Ce gros plan de M43 a été réalisé lors des essais de performance d'un capteur du proche infrarouge installé sur l'un des deux télescopes Magellan de 6,5 m de l'observatoire de Las Campanas situé dans les Andes chiliennes. On a utilisé des teintes de bleu, de vert et de rouge pour représenter les données de l'infrarouge qui sont invisibles à nos yeux. Scrutant des cavernes de poussière interstellaire que l'on ne peut observer en lumière visible, les observations dans le proche infrarouge rendent aussi l'étude des étoiles froides que sont les naines brunes. De même que sa célèbre voisine (M42), M43 est à environ 1500 années-lumière de nous sur la bordure du nuage moléculaire géant d'Orion. À cette distance, cette image couvre une région d'environ 5 années-lumière de côté. (Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Carnegie Las Campanas Obs.), Igor Chilingarian (Harvard-Smithsonian CfA)) 10 juillet 2015 |
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D’où proviennent toutes ces couleurs dans le voisinage des étoiles Antarès (dans le Scorpion) et Rho Ophiuchi (dans le Serpentaire)? Elles sont le résultat d’un mélange de plusieurs objets et de divers phénomènes physiques. Les fins grains de poussière et les gaz éclairés par des étoiles situées entre nous et eux diffusent de façon plus efficace la lumière bleue. La lumière réfléchie vers nous est donc d’une teinte bleutée. Ce processus engendre des nébuleuses bleues dites de réflexion. Les nuages gazeux dont les atomes sont excités par la lumière ultraviolette d’étoiles massives produisent une lumière rougeâtre grâce à l’émission H alpha de l’hydrogène qui s’y trouve en grande quantité, ce sont des nébuleuses d’émission. Mais, d’autres couleurs peuvent aussi provenir des nébuleuses d’émission, dont le vert de l’oxygène et le bleu de l’hydrogène à des énergies plus grandes. Finalement, les épais nuages de poussière bloquent la lumière des astres situés derrière eux et apparaissent donc sombres. Rho Ophiuchi se trouve près du centre d’une nébuleuse d’émission au sommet de cette image. L’amas globulaire M4 (NGC 6221) est à droite d’Antarès, l’étoile brillante au bas de l’image. Le nuage rouge qui entoure l’étoile Sigma Scorpii est à droite et un peu au-dessus de M4. Les couleurs de ces nébuleuses vont bien au-delà de celles que peut percevoir l’oeil humain, car elles émettent sur une grande étendue du spectre électromagnétique. (Image Credit & Copyright: Markus Noller (Deep-Sky-Images)) 6 juillet 2015 REPRISE du texte du 28 aout 2012 |
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Ce magnifique paysage céleste haut en couleur s'étend sur environ 1,5°, soit trois fois le diamètre angulaire d'une pleine lune, dans la région du plan de la Voie lactée situé dans la constellation royale de Céphée. Aussi connue sous le nom de la nébuleuse de la Caverne, la région d'émission Sh2-155 (catalogue Sharplesspublié en 1953) rougeâtre et brillante située dans le coin supérieur gauche de l'image est en bordure d'un nuage moléculaire massif à quelque 2400 années-lumière de nous. Les gaz de la périphérie de la caverne, d'environ 10 années-lumière de diamètre, sont ionisés par la lumière ultraviolette des jeunes étoiles chaudes. Des nébuleuses par réflexion foisonnent aussi sur ce tableau cosmique entrecoupé de denses nuages obscurs de poussière. Le long ruban de la nébuleuse sombre LDN 1210 (catalogue des nébuleuses obscures de Lynds publié en 1962) part du coin inférieur droit et traverse l'image selon la diagonale. Sur cette image annotée, vous pourrez plus facilement repérer la brillante tache rouge de l'objet Herbig-Haro HH 168, directement sous la nébuleuse de la Caverne. Les objets Herbig-Haro sont de petites nébulosités constituées d'un jet de matière énergétique produit par une étoile nouvellement née. (Image Credit & Copyright: Herbert Walter, CEDIC Team) 11 juin 2015 |
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NGC 7822 Voir le texte du 11 novembre 2016. L’image du jour est une composition faite à partir de la lumière émise par des atomes d’oxygène (colorée en bleue), d’hydrogène (en vert) et de soufre (en rouge). Le champ couvert par cette photo est d’environ 60 années-lumière. (Image Credit & Copyright: César Blanco González) 23 mai 2015 REPRISE du texte du 16 novembre 2011 |
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Dans le ciel poussiéreux en direction de la constellation du Taureau et dans le bras d'Orion de notre galaxie, cette vaste mosaïque suit de sombres nébuleuses obscures et de pâles nébuleuses par réflexion le long d'une région occupée par un fertile nuage moléculaire. Ce champ couvrant 6°. Il commence par la longue nébuleuse obscure LDN 1495 qui part du bas à gauche et qui s'étend au-delà de la nébuleuse LBN 777, la nébuleuse du Bébé Aigle, la figure renversée d'un oiseau en bas à droite. Quelques petites nébuleuses bleuâtres par réflexion entourent les étoiles du Taureau, spectacles souvent ignorés en faveur de formations célestes plus connues et plus brillantes. Associée à l'étoile variable RY Tau, la nébuleuse jaunâtre VdB 27 est visible en haut à gauche de l'image. À seulement 400 années-lumière de nous, le nuage moléculaire du Taureau est une des régions les plus rapprochées de formation d'étoiles de faible masse. À cette distance, ce paysage céleste sombre couvre une région de plus de 40 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Scott Rosen) 22 mai 2015 |
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Des étoiles peuvent naître dans des environnements très colorés. Cette image montre une région de formation d'étoiles riche en gaz luisant et en poussière sombre située dans la constellation du Cygne près de l'étoile brillante Sadr (gamma Cygni). Cette région s'étend sur environ 50 années-lumière et elle fait partie de la nébuleuse Gamma Cygni qui est à quelque 1800 années-lumière de nous. On aperçoit à droite de l'image Barnard 344, un nuage sombre et tordu riche en gaz moléculaire froid. Un impressionnant mur de poussière et d'hydrogène rougeoyant divise verticalement l'image en deux parties. La région rouge est une nébuleuse en émission, mais celle qui est bleue correspond à une nébuleuse par réflexion. La nébuleuse Gamma Cygni ne survivra certes pas au prochain milliard d'années, car les jeunes étoiles qui s'y trouvent exploseront et disperseront les gaz qui la composent. (Image Credit & Copyright: André van der Hoeven) 22 avril 2015 |
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Les pouponnières stellaires de la constellation d’Orion, qui contiennent beaucoup de poussière et d’hydrogène luisant, sont situées en bordure d’un nuage moléculaire géant qui est à environ 1500 années-lumière de nous. Cette image couvre un champ de 30° et, de gauche à droite, elle s’étend ainsi de la tête au pied, et même plus, du mythique chasseur. La grande nébuleuse d’Orion est la pouponnière d’étoiles la plus rapprochée de nous. Elle est visible à droite et en bas du centre de ce magnifique tableau céleste. On aperçoit à sa gauche les étoiles de la ceinture d’Orion, la nébuleuse de la Tête de Cheval (Barnard 33) et M78. Déposez le curseur de votre pointeur au-dessus de l’image pour la légende. La tête de Cheval est visible sur l’image en haute résolution. L’image légendée vous fera également découvrir la supergéante rouge Bételgeuse, à l’emplacement de l’épaule du chasseur, la supergéante bleue Rigel à son pied et la nébuleuse de la Tête de Sorcière (IC 2118) éclairée par Rigel juste en dessous. L’étoile Lambda Orionis (Meissa) est située à gauche au milieu d’une nébuleuse rougeoyante en émission, à côté de la tête du chasseur. Les étoiles d’Orion ainsi que M42, la nébuleuse d’Orion, sont visibles à l’œil nu, mais les nuages de poussière et les concentrations de gaz luisant de cette région riche en nébuleuses sont beaucoup moins lumineux. Il faut donc recourir à la photographie astronomique pour les observer. L’utilisation d’un filtre H alpha pour réaliser cette mosaïque a permis de mettre en évidence les vrilles dominantes d’hydrogène luisant comme celles présentes dans l’arc de la géante boucle de Barnard. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo) 16 mars 2015 |
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La largeur du pilier de gaz
et de poussière de l’image du jour est presque de deux années-lumière.
Cette structure distante d’environ 7500 années-lumière
fait partie de l’une des plus vastes régions de formation
d’étoiles de notre Galaxie, soit la nébuleuse
de la Carène qui brille dans le ciel de l’hémisphère
sud. Les contours complexes de ce pilier sont sculptés par les vents
et les radiations des jeunes étoiles chaudes et massives de la
nébuleuse de la Carène. L’intérieur même
de ce pilier est aussi une région favorable à la formation
d’étoiles. On peut d’ailleurs mieux voir ce qui se passe
dans le pilier en utilisant des observations dans le domaine de l’infrarouge.
Lorsqu’on place le curseur au-dessus de l’image (en lumière
visible) de la page d’accueil, on peut voir cette région
dans le domaine de l’infrarouge. On observa alors deux jets énergétiques
de matière éjectés d’une étoile naissante.
Les deux images, celle en lumière visible comme celle en infrarouge,
proviennent du tout nouvel instrument WFC3 installé sur
le télescope Hubble. (Credit: NASA, ESA,
and the Hubble
SM4 ERO Team) 8 février 2015 REPRISE du 1er octobre 2009 |
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Sur cette magnifique image captée dans le domaine de l'infrarouge, on peut voir des missiles cosmiques transpercés les nuages de la banlieue de la nébuleuse d'Orion à quelque 1500 années-lumière de nous. Lancés dans l'espace par la formation d'étoiles massives, ces projectiles relativement denses sont des gaz chauds colorés en bleu sur cette image en fausses couleurs. Mais, leur taille n'est en rien comparable à celle d'un missile balistique, car leur grandeur est égale à environ 10 fois le rayon moyen de l'orbite de Pluton. Ces poches gazeuses ionisent les atomes de fer en se déplaçant à des vitesses de plusieurs centaines de kilomètres par seconde. Les cônes jaunes dont certains atteignent une longueur de 0,2 année-lumière sont constitués d'hydrogène chauffé par le passage de ces missiles cosmiques. Cette image a été captée en utilisant le télescope de 8,1 m de l'observatoire sud de Gemini. Ce télescope est maintenant doté du nouveau système d'optique adaptative GeMS (Gemini Multi-conjugate adaptive optics System). Ce système opère sur un champ de vision plus large qu'auparavant grâce à l'utilisation de cinq étoiles laser guidées afin de compenser les effets néfastes de la turbulence atmosphère terrestre. (Image Credit: WISE, IRSA, NASA; Processing & Copyright : Francesco Antonucci) 19 janvier 2015 REPRISE du texte du 13 février 2013 |
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Des nuages de poussière et de jeunes étoiles énergétiques habitent dans ce paysage télescopique situé à moins de 500 années-lumière de nous en direction de la frontière du nord de la constellation de la Couronne australe. Ces nuages de poussière bloquent très efficacement la lumière des étoiles plus lointaines de la Voie lactée. Mais, les éblouissantes nébuleuses de réflexion cataloguées NGC 6726, 6727, 6729 et IC 4812 sont aussi le fruit de la poussière de cette région qui en réfléchissant la lumière bleue des jeunes étoiles chaudes produit cette couleur caractéristique (fiche 3). La poussière nous cache aussi les étoiles en voie de formation. À gauche, la plus petite nébuleuse jaunâtre NGC 6729 entoure la jeune étoile variable R Coronae Australis. Juste sous cette nébuleuse, les arcs et les boucles lumineuses excités par les émissions de cette nouvelle née sont identifiés comme des objets Herbig-Haro. Le champ couvert par cette image s'étend sur environ un degré. À cette distance, cela correspond à quelque 9 années-lumière. (Image Credit & Copyright: CHART32 Team, Processing - Johannes Schedler) 8 janvier 2015 |
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Pour célébrer ses 25 années d'exploration de l'Univers depuis son orbite basse autour de la Terre, les imageurs du télescope spatial Hubble ont été pointés vers une région maintenant devenue une icône de ses réalisations : les célèbres Piliers de la Création, la première image prise par Hubble en 1995. Des étoiles naissent au cœur de ces imposantes tours de poussière. Ces colonnes de gaz et de poussière de quelques années-lumière de longueur sont situées dans la nébuleuse de l'Aigle à environ 7000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Serpent (queue). Sculptés et érodés par le rayonnement ultraviolet intense et les puissants vents stellaires des jeunes et massives étoiles de l'amas ouvert M16 (NGC 6611) de la nébuleuse de l'Aigle, ces piliers sont voués à disparaître. On peut voir l'évolution des Piliers de la Création entre 1995 et 2014 en visitant cette page du site du télescope Hubble. Cet environnement très agité ressemble sans doute à celui où est né notre Soleil. (Image Credit: NASA, ESA, and The Hubble Heritage Team (STScI / AURA)) 7 janvier 2015 |
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Voir le texte du 24 décembre 2016. (Image Credit & Copyright: R. Colombari & Francesco Antonucci; Data: Subaru, ESO, & F. Antonucci) 5 janvier 2015 REPRISE du texte du 10 avril 2012 |
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Quelle créature se cache près de la lagune rouge? Cette splendide photographie du ciel profond et haut en couleur a été captée alors que la planète rouge passait près de deux nébuleuses célèbres depuis longtemps, car M8 et M20 étaient répertoriées au 18e siècle dans le non moins célèbre catalogue de l'astronome Charles Messier. En haut et à droite du centre, la nébuleuse Trifide (M20 ou encore NGC 6514) présente un saisissant contraste de rouge et de bleu et des rubans sombres de poussière. Juste en dessous et à sa gauche, la chaleureuse et séduisante nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523), une nébuleuse en émission. Ces deux nébuleuses sont à plus de 5000 années-lumière de nous. La lumière du phare cosmique de cette photo est celle Mars temporairement située sous M8. Par comparaison, la lumière de Mars prend un peu plus de 22 minutes à nous parvenir lorsqu'elle est au plus loin de la Terre et environ 186 secondes lorsqu'elle est en opposition, c'est-à-dire au plus près de la Terre. D'ailleurs, cette photographie a été captée le mois dernier, alors que la planète rouge était près de l'opposition. (Image Credit & Copyright: Derek Demeter (Emil Buehler Planetarium)) |
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La constellation
d’Orion contient beaucoup plus que la célèbre
Ceinture d’Orion formée de trois étoiles alignées : Alnitak, Mintaka et Alnilam.
Ces trois étoiles que l’on voit aisément à l’œil
nu sont situées à gauche de cette photographie. Mais
il faut recourir des photographies à long temps d’exposition
pour admirer les nébuleuses, les amas d’étoiles
et les filaments gazeux du vaste nuage moléculaire d’Orion.
Juste en dessous d’Alnitak, la plus basse des trois étoiles
sur l’image
du jour, on peut admirer la nébuleuse
de la Flamme (NGC
2024), une nébuleuse
d’émission traversée par des filaments
sombres de poussière. La très célèbre nébuleuse
obscure de la Tête
de Cheval est facile à repérer : elle
est juste à gauche d’Alnitak. La nébuleuse
d’Orion (M42)
occupe la partie supérieure droite de la photo. Cette nébuleuse
très lumineuse est visible à l’œil nu dans
des conditions d’obscurité totale. À l’intérieur
de M42 se trouve un jeune amas
ouvert d’étoiles. Plusieurs étoiles
bleues très lumineuses se trouvent dans les environs de la nébuleuse
de réflexion bleutée à la gauche de M42 que l’on
nomme parfois le Coureur. Elle couvre une région d’environ 75 années-lumière
située à quelque 1500 années-lumière de
nous. (Image Copyright: Roberto Colombari, Robert Gendler &Federico Pelliccia; Data: DSS PLOSS II) 11 novembre 2014 REPRISE du texte du 12 février 2012 |
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Cette image d'une parcelle du ciel densément peuplée d'étoiles s'étend sur environ 7° en direction du bras spiral du Sagittaire et du centre de notre galaxie, la Voie lactée. Cette mosaïque contient plusieurs nébuleuses brillantes bien connues et des amas d'étoiles figurant dans le catalogue élaboré au 18e siècle par l'astronome français Charles Messier. Très populaires auprès des astronomes amateurs, la nébuleuse de l'Aigle (IC 4703) et son amas ouvert (M16 ou NGC 6611) à droite ainsi que la nébuleuse du Cygne (M17 ou NGC 6618) près du centre sont les plus brillantes régions de formation d'étoiles. D'une envergure d'une centaine d’années-lumière, ces deux nébuleuses situées à quelque 5000 années-lumière de nous brillent d'une lueur rougeâtre provenant des atomes d'hydrogène ionisés. L'amas ouvert M25, près de la bordure gauche de l'image en haut, est à environ 2000 années-lumière de nous et son diamètre fait dans les 20 années-lumière. Le Nuage du Sagittaire (M24) est juste à gauche du centre au bas de l'image visible dans une fenêtre étroite du champ obscurci par la poussière interstellaire. (Image Credit & Copyright: Terry Hancock (Down Under Observatory)) 5 septembre 2014 |
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La nébuleuse Trifide. Voir le texte du 24 aout 2018. (Image Credit & Copyright: Lorand Fenyes) 28 aout 2014 |
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Les nuages entourant le système stellaire Rho Ophiucus. Voir le texte du 24 mai 2010. Le photographe est le même qu'en 2010, mais la photographie est différente. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo) 27 juillet 2014 |
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Voir le texte du 4 juin 2007. C'est la partie centrale de la nébuleuse IC 4603 qui occupe la presque totalité de cette photographie. Cette partie centrale est illuminée par l'étoile de magnitude apparente 8 SAO 184376 qui est responsable du joli bleu produite par la réflexion de la lumière par les poussières de cette région. (Image Credit & Copyright: Rolf Olsen) 23 juillet 2014 |
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Si on pouvait admirer à l'œil nu le Scorpion comme sur magnifique paysage cosmique, on le connaîtrait sûrement bien mieux. Le Scorpion qui contient quelques étoiles brillantes est une constellation zodiacale bien connue, mais peu photographiée. Pour construire un panorama comme celui-ci, vous devez vous munir d'un bon appareil photo numérique, de filtres de couleur et enfin d'un logiciel de traitement d'images. Pour obtenir des détails aussi nets que sur cette image, il a fallu effectuer de longues poses avec divers filtres de couleur et, en particulier, le filtre H-alpha, celui qui ne laisse passer que la couleur rouge émise par l'hydrogène. Cette image renferme des détails à vous couper le souffle. Le plan de notre galaxie, la Voie lactée, avec ses nuages sombres et ses nombreuses étoiles brillantes, traverse à la verticale la gauche de l'image. L'étroit ruban sombre qui jaillit de la Voie lactée en diagonale vers le bas est une veine de poussière connue sous le nom de Rivière Noire. Cette rivière cosmique coule vers les étoiles brillantes de la tête et des pinces du scorpion céleste, dont la brillante Antarès. Juste en haut d'Antarès et à sa droite, l'astre qui brille de tous ses feux est Jupiter. Plusieurs nébuleuses rouges en émission et nébuleuses bleues par réflexion trônent aussi sur ce panorama. Si vous vivez à de hautes latitudes avoisinant les 45° (Montréal au Québec par exemple) de l'hémisphère nord, le Scorpion n'est visible que bas sur l'horizon. Pour mieux l'admirer, vous devez vous rendre sous des cieux tropicaux. (Image Credit & Copyright: Stéphane Guisard, TWAN) 4 mai 2014 |
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La grande nébuleuse d’Orion. Voir le texte du 30 octobre 2019. (Image Credit: R. Villaverde, Hubble Legacy Archive, NASA) 8 avril 2014 REPRISE du texte du 20 mars 2013 |
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Quel est l'environnement autour d'une pouponnière d'étoiles? Pour la nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976), c'est essentiellement de la poussière. Presque tout l'espace occupé par M42 qui est à quelque 1600 années-lumière de nous baigne dans de jolis filaments de poussière. Cette poussière qui est opaque à la lumière visible provient en majeure partie de l'atmosphère d'étoiles géantes rouges massives relativement froides et elle est expulsée avec les forts vents stellaires de celles-ci. L'amas ouvert du Trapèze ainsi que d'autres amas en formation se trouvent dans la nébuleuse d'Orion. Les filaments de poussière qui entourent M42 et M43 apparaissent en gris sur cette image, alors que les gaz luisants de la région centrale sont bruns et bleus. Pendant les prochains millions d'années, presque toute cette poussière sera détruite, absorbée par les étoiles en formation ou dispersée dans la Voie lactée par les vents stellaires. (Image Credit & Copyright: Robert Fields) 25 mars 2014 |
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La grande nébuleuse d'Orion est l'une des préférées des astronomes amateurs. Elle n'est qu'à 1500 années-lumière de nous et sa magnitude apparente de 4,0 en fait un objet céleste visible à l'œil nu. Elle est donc facile à photographier même avec un appareil photo muni d'un simple téléobjectif installé sur un trépied. L'image du jour a cependant été réalisée avec des moyens beaucoup plus élaborés. Elle provient des données recueillies par le télescope spatial Spitzer dans le domaine de l'infrarouge, lesquelles devaient servir à mesurer l'éclat des jeunes étoiles situées dans cette nébuleuse. Plusieurs de ces étoiles sont très intéressantes parce qu'elles sont entourées d'un disque de poussière où pourraient naître des planètes. À l'instar des images captées en lumière visible, la zone la plus lumineuse de la nébuleuse au centre de la photo correspond à l'emplacement de l'amas du Trapèze, là où se trouvent les étoiles les plus brillantes. Une des protoétoiles récemment étudiées de cette région (HOPS 68) contient des cristaux d'olivine dans son enveloppe poussiéreuse. (NASA, JPL-Caltech, T. Megeath (Univ. Toledo, Ohio)) 15 janvier 2014 REPRISE du 17 septembre 2011 |
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Voir le texte du 23 novembre 2017. Cette image est une numérisation de plaques
photographiques réalisées entre 1987 et 1991 avec le télescope
Samuel Oschin de l’observatoire du mont Palomar. Prise en décembre 2010 avec un appareil photo réflex modifié et un petit télescope, cette image est en fait une mosaïque de deux prises de vue individuelles. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 12 décembre 2013 REPRISE du texte du 21 janvier 2011 et du 29 décembre 2006 |
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Les nébuleuses près de l’étoile Rho Ophiuchi. Des nébuleuses d’émission, de réflexion et d’absorption sont visibles sur la photographie. Voir le texte du 5 juillet 2016. (Image Credit & Copyright: Rafael Defavari) 3 décembre 2013 REPRISE du texte du 3 septembre 2007 |
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Ces formes sombres aux contours brillants sont situées près de la frontière entre les constellations australes de la Poupe et des Voiles. Ce groupe de globules cométaires composés de gaz et de poussière s'étend sur environ une année-lumière et il est à quelque 1300 années-lumière de nous. Le fort rayonnement ultraviolet des étoiles de cette région a sculpté ces globules et ionisé les gaz de ses contours. Ces globules s'éloignent aussi du rémanent de supernova des Voiles qui a peut-être contribué à leur forme chevelue élancée. Des noyaux de gaz froid et de poussière à l'intérieur des globules s'effondrent probablement sur eux-mêmes donnant ainsi naissance à des étoiles de faible masse. La formation de ces étoiles finira par disperser ces mêmes globules. D'ailleurs, le module CG30 situé en haut à droite présente un petit point rougeâtre près de son sommet, un signe révélateur de la présence des jets énergétiques associés aux premières étapes de la naissance d'une protoétoile. (Image Credit & Copyright: Subaru Telescope (NAOJ) & DSS; Assembly and Processing: Robert Gendler) 12 octobre 2013 |
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Voir le texte du 6 aout 2021. (Image Credit & Copyright: Ignacio Diaz Bobillo) 12 septembre 2013 REPRISE du texte du 27 septembre 2012 |
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Ce paysage céleste renferme quelques des structures qui évoquent des objets qui nous sont familiers. D'abord, à gauche, la nébuleuse en émission classifiée NGC 7000 est assez connue parce que sa forme nous rappelle celle d'un continent de notre planète, l'Amérique du Nord. L'autre région d'émission à droite de NGC 7000 est IC 5070 et sa forme évoque un pélican. Ces deux nébuleuses séparées par un nuage obscur de poussière sont à environ 1500 années-lumière de nous. À cette distance, le champ couvert par l'image du jour fait environ 100 années-lumière. Ce paysage cosmique est une composition utilisant la lumière émise par l'hydrogène, le soufre et l'oxygène. On peut admirer cette région du ciel avec des jumelles à condition d'être dans un endroit obscur éloigné de la pollution lumineuse des villes en regardant au nord-est de Deneb, une étoile brillante de la constellation du Cygne. (Image Credit & Copyright: Scott Rosen) 3 septembre 2013 REPRISE du texte du 18 décembre 2010 |
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Le triplet du Sagittaire : M8, M20 et NGC 6559. Voir le texte du 10 aout 2015. (Image Credit & Copyright: Tony Hallas) 30 aout 2013 REPRISE du texte du 1er juin 2012 |
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Voir le texte du 16 avril 2019. (Image Credit: Subaru Telescope (NAOJ) & DSS; Assembly and Processing: Robert Gendler) 6 aout 2013 REPRISE du texte du 13 décembre 2011 et du 23 novembre 2008 |
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Dans
le catalogue Messier, la nébuleuse Trifide est M20. Elle est
située dans la constellation du Sagittaire à 5000 années-lumière
de la Terre. Cette nébuleuse occupe une place de choix dans plusieurs
ouvrages d’enseignement de l’astronomie, car elle présente
les trois principaux types de nébuleuses. Sa partie rouge est en
effet une nébuleuse d’émission alors que sa partie
bleue est une nébuleuse d’émission. Ses bandes de poussières
sombres sont à l’image des nébuleuses obscures. (Image Credit & Copyright: Máximo Ruiz) 25 juillet 2013 REPRISE du texte du 13 mai 2011 |
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D’où provient la
lumière qui illumine ce château qui est une pouponnière
d’étoiles? La célèbre nébuleuse
de l’Aigle émet de la lumière sur tout le spectre
lumineux. L’image
du jour a été réalisée à partir
de trois composantes du spectre. Les piliers de poussière sombre
qui se détachent sur le fond bleu sont des régions de formation
d’étoiles. Le rayonnement intense des étoiles jeunes
et énergétiques qui y naissent est la source de la lumière
de la nébuleuse. Ce rayonnement stellaire pousse aussi les gaz de
la nébuleuse dont la forme sur plusieurs milliers d’années
ne cesse de changer. Les plus grosses étoiles n’auront pas
une vie très longue et produiront des supernovae après seulement
quelques millions d’années, retournant ainsi la matière à la
nébuleuse qui les a vues naître. C’est ce procédé qui
est à l’origine des amas
ouverts d’étoiles comme M16 qui
est tout près de cette nébuleuse, dans la constellation du
Serpent. (Credit & Copyright: Emanuele
Colognato & Jim Wood (Backyard
Skies)) 14 juillet 2013 REPRISE du 10 juillet 2009 |
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NGC 2170. Voir le texte du 4 mars 2017. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, U. Arizona) 7 juillet 2013 |
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Il existe en quelque sorte un équilibre entre la poussière et les gaz interstellaires dans cette région du ciel situé dans la banlieue de la constellation d'Orion elle-même riche en nébuleuses de tous genres. Réfléchissant la lumière Rigel, l'étoile bêta de la constellation d'Orion, mais plus brillante que son étoile alpha Bételgeuse, le menton bleu en saillie de la nébuleuse de la Tête de Sorcière transperce la bordure gauche de cette image. Des moustaches rougeâtres de gaz d'hydrogène ionisé par la lumière ultraviolette semblent relier le visage infâme de la sorcière avec NGC 1788, la plus petite nébuleuse par réflexion au centre de l'image. Les vents stellaires intenses en provenance des étoiles d'Orion ont sculpté NGC 1788 et y ont probablement déclenché la formation de nouvelles étoiles. Certains pourraient voir en NGC 1788 la forme d'une chauve-souris. En compagnie d'une sorcière, ce tableau serait tout à fait approprié pour la journée du 31 octobre. (Image Credit & Copyright: John Davis) 19 avril 2013 |
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La grande nébuleuse d'Orion. Voir le texte du 8 avril 2014. (Image Credit & Copyright: Reinhold Wittich) 20 mars 2013 REPRISE du texte du 20 novembre 2006 et du 18 septembre 2005. |
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La grande nébuleuse d'Orion est un endroit mystérieux. Observée à l'œil nu, elle se présente sous la forme d'une petite tache floue dans la constellation d'Orion, juste sous le baudrier du célèbre chasseur mythique. Mais cette image, un montage utilisant de fausses couleurs pour représenter les données captées par le satellite WISE dans quatre longueurs d'onde différentes de l'infrarouge, nous montre la nébuleuse d'Orion sous un tout autre jour. C'est un vaste nuage cosmique où s'entremêlent jeunes étoiles, gaz chauds et poussières sombres. La source d'énergie de la nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976) provient des énergies des étoiles de l'amas du Trapèze que l'on voit près du centre de cette image à grand champ. L'étrange lueur verte entourant les étoiles provient de la réflexion de leur propre lumière par les filaments de poussière présente un peu partout dans cette région. Le grand complexe de nuages d'Orion, dont la Tête de Cheval fait partie, se dissipera lentement au cours des cent mille prochaines années. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, UCLA) 13 février 2013 |
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La nébuleuse d'Orion (M42) en infrarouge. Voir le texte du 19 janvier 2015. (Image Credit: GeMS/GSAOI Team, Gemini Observatory, AURA Processing: Rodrigo Carrasco (Gemini Obs.), Travis Rector (Univ. Alaska Anchorage)) 10 janvier 2013 |
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Les nuages cosmiques de gaz et de poussière sont partout sur cette magnifique mosaïque qui couvre une région de 12° par 12° dans la constellation du Cygne. Des filtres à bande large et étroite faisant partie de la palette de couleur des images d'Hubble ont été utilisés pour produire ce paysage céleste. L'étoile sous le centre près de la bordure gauche est Deneb, une supergéante de classe spectrale A2. Deneb, l'étoile alpha du Cygne, forme avec Véga et Altaïr l'astérisme connu sous le nom du triangle d'été et, avec les autres étoiles du Cygne, elle forme aussi l'astérisme connu sous le nom de Croix du Nord. Le vide noir à droite de Deneb porte le nom anglais de Sac de charbon du nord (Northern Coal Sack en anglais). On reconnait sous Deneb les nébuleuses de l'Amérique du Nord (NGC 7000) et du Pélican (IC 5070). Une autre supergéante, Sadr (Gamma Cygni), se trouve près du centre de l'image juste sous l'aile brillante de la nébuleuse du Papillon (IC 1318). En suivant la ligne qui joint Deneb et Sadr, vers le haut et à droite, on rencontre les nébuleuses du Croissant (NGC 6888) et de la Tulipe (Sh2-101). La plupart de ces formations célestes sont à environ 2000 années-lumière de nous et, comme le Soleil, elles sont situées dans le bras d'Orion de notre galaxie, la Voie lactée (Credit & Copyright: Image Data - Bob Caton, Al Howard, Eric Zbinden, Rogelio Bernal Andreo; Processing - Rogelio Bernal Andreo) 30 novembre 2012 |
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Étoiles et poussière dans la constellation de la Couronne australe. Voir le texte du 12 septembre 2013. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi (Glittering Lights)) 27 septembre 2012 REPRISE du texte du 27 juin 2011 |
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Nébuleuses colorées près d'Antarès et de Rho Ophiuchi. Voir le texte du 6 juillet 2015. (Image Credit & Copyright: Tom O'Donoghue) 28 aout 2012 |
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M42,
la nébuleuse d’Orion, est située dans la constellation
du même nom juste sous les trois étoiles qui forment la
Ceinture d’Orion. On peut aisément la repérer avec
un petit télescope en trouvant les quatre étoiles qui forment
le «Trapèze
d’Orion». Ces étoiles sont moins lumineuses que
celles de la ceinture, quoique pas très visibles une ville éclairée,
elles sont cependant faciles à trouver avec des jumelles. M42
est visible à l’œil nu dans un endroit obscur et sans
la lumière de la Lune. Elle est située en bordure d’un
très grand nuage moléculaire qui est à 1500 années-lumière
de la Terre. Cette nébuleuse contient des étoiles très
lumineuses dont la lumière et les vents stellaires ont expulsé les
poussières et les gaz obscurs de la nébuleuse libérant
ainsi cet espace des obstacles qui nous empêcheraient de voir ce
qui s,y passe. C’est pour cette raison que M42 nous offre la chance
d’observer les divers stades de la naissance et de l’évolution
de jeunes étoiles. Cette image à haute résolution
de M42 est la meilleure que nous ayons de cette nébuleuse. Elle
a été réalisée en utilisant les
données du télescope Hubble et du télescope
de 2,2 m de l’observatoire La
Silla (ESO).
La photographie en pleine résolution du quelle est tirée
l’image du jour contient un milliard de pixels. On y distingue
environ 3000 étoiles dispersées dans un champ dont la taille
est la même que celle de la pleine lune, ce qui correspond à 13
années-lumière de largeur. (Credit: NASA, ESA,
M. Robberto (STScI/ESA)
and The Hubble Space Telescope Orion Treasury Project Team) 15 juillet 2012 REPRISE : 22 février 2009 et 19 janvier 2006 |
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Lorsque des étoiles se forment, le tumulte règne. Un exemple très coloré de formation d'étoiles est la région Simeis 188 (catalogue Simeis ici) qui renferme un nuage particulièrement brillant dont le numéro du New Genera Catalogue est NGC 6559. Les principaux types de nébuleuses sont présents sur cette image, une immense nébuleuse rouge d'émission, des nébuleuses bleues de réflexions ainsi que des nébuleuses sombres d'absorption. Les premières étoiles massives qui sont nées dans cette région gazeuse dense ont émis de fortes radiations lumineuses énergétiques et produit des vents stellaires qui ont érodé, brisé et sculpté le nuage qui les a vues naître. Et peu de temps après leur naissance, elles ont explosé. Le bourbier produit par l'explosion peut vraiment être très joli même s'il est assez complexe. Après quelques dizaines de millions d'années, la poussière et les gaz finissent par se disperser et ce qui reste forme un amas ouvert d'étoiles. Simeis 188 est à environ 4000 années-lumière en direction de la constellation du Sagittaire, à environ 1° au nord-est de M8 la nébuleuse de la Lagune.( Image Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet)) 27 juin 2012 |
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Le triplet de la Trifide : M8, M20 et M21. Voir le texte du 30 aout 2013. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 1er juin 2012 |
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Les nuages de poussière cosmique bloquent en partie la lumière des étoiles situées derrière eux. ils réfléchissent aussi la lumière des étoiles situées à proximité et devant eux. Comme la poussière interstellaire diffuse surtout la couleur bleue de la lumière visible et qu'elle laisse passer plus aisément le rouge, et comme les étoiles les plus massives et les plus brillantes émettent fortement de la lumière bleue, les nébuleuses de réflexion sont bleues. Cette image de la région du ciel située près de la tête du Scorpion contient deux jolis exemples de nébuleuses de réflexion, Pi Scorpii en haut à gauche et Delta Scorpii en bas à droite. Les nébuleuses d'émission rouges proviennent aussi des radiations ultraviolettes des étoiles massives qui ionisent les atomes d'hydrogène. Lorsqu’un atome ionisé capture l'électron qu'il avaient perdu, il émet un photon rouge, la raie spectrale de l'hydrogène que l'on désigne sous le nom H alpha. Ces nébuleuses sont cataloguées dans la deuxième version du catalogue Sharpless sous les entrées Sh2-1 (à gauche avec la nébuleuse par réflexion VdB 99) et Sh2-7. Ces nuages sont à quelque 600 années-lumière de nous et ils couvrent une étendue en largeur d'environ 40 années-lumière. (Image Credit & Copyright: John Davis) 25 mai 2012 |
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NGC 2264. Voir le texte du 5 janvier 2015. (Image Credit: Rolf Geissinger) 10 avril 2012 L'image commentée par les éditeurs de l'APOD était inversée, car ils ont écrit sous la fourrure. Cette image de l'ESO est effectivement à l'envers de celle de l'APOD : sur cette image, le triangle de la nébuleuse du Cône pointe vers le haut, alors que celui du sapin pointe vers le bas, avec S mon au milieu de sa base. |
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La nébuleuse
NGC 1579 est semblable à la célèbre nébuleuse
de la Trifide, mais elle se trouve dans l’hémisphère
nord, dans la constellation de Persée.
Son diamètre fait environ trois années-lumière
et elle est à 2100 années-lumière de nous. Comme
la nébuleuse Trifide, NGC 1579 est à la fois une
nébuleuse d’émission, sa partie rouge, et une nébuleuse
de réflexion, sa partie bleue. Cependant, la teinte rouge de
NGC 1579 ne provient pas de l’hydrogène interstellaire
excité par les radiations d’une étoile massive,
mais directement de la lumière d’une jeune étoile
extrêmement massive qui est atténuée et dont la
partie bleue du spectre est absorbée préférentiellement
par la poussière dans laquelle se trouve. Ce phénomène
est connu sous le nom de «rougissement» de
la lumière. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, University of Arizona) 9 mars 2012 REPRISE du texte du 30 janvier 2009 |
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M42, la nébuleuse d'Orion. Voir le texte du 11 novembre 2014. L’image du jour est une mosaïque
construite à partir de plusieurs photographies prises lors de
plusieurs nuits. Elle couvre une région d’environ 75 années-lumière
située à quelque 1500 années-lumière de
nous. (Credit & Copyright: Rogelio
Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 12 février 2012 REPRISE du 29 septembre 2009 |
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Quel est l'environnement d'une pouponnière d'étoiles? Pour la nébuleuse d'Orion, c'est de la poussière. Toute la nébuleuse d'Orion est en fait inondée de complexes et pittoresques filaments de poussière. La poussière se forme dans l'atmosphère des étoiles massives et est expulsée dans les vents stellaires. Le Trapèze et d'autres amas semblables de jeunes étoiles sont emmitouflés dans cette nébuleuse. Sur cette image, les filaments de poussière qui entourent M42 et M43 sont bruns alors que les gaz brillent dans le rouge. La poussière de cette région sera lentement dispersée dans la galaxie au cours des prochains millions d'années par les étoiles qui s'y forment présentement. (Image Credit & Copyright: Nicolás Villegas) 6 février 2012 |
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En 1995, le télescope spatial Hubble a capté une image d'une partie de la nébuleuse de l'Aigle (M16) qui est maintenant célèbre et connue sous le nom de «Piliers de la Création». Ces piliers sont des colonnes longues de plusieurs années-lumière de gaz froid et de poussière, endroits propices à la naissance de nouvelles étoiles. Cette image en fausses couleurs de cette même région provient des données obtenues des télescopes spatiaux Herschel et XMM-Newton. Les détecteurs d'Herschel sont sensibles aux émissions de l'infrarouge lointain, lesquelles proviennent de la poussière froide des nuages situés près du centre de l'image, dont les célèbres piliers. XMM-Newton sensible aux rayons X, montre la position des jeunes et massives étoiles que ne pouvait voir le télescope Hubble, car la poussière bloque la lumière visible. Usant de avec leurs vents stellaires violents et de leurs radiations, ces jeunes étoiles sculptent les formes de M16. On sait que les étoiles massives ont une vie très brève à l'échelle cosmologique et l'observation de M16 nous le montre. On a trouvé des indices de la présence d'un rémanent d'une récente supernova qui se serait produite il y a environ 6000 ans. Si c'est le cas, l'onde de choc de cette explosion stellaire devrait détruire les structures de la nébuleuse de l'Aigle, dont les fameux piliers. Mais comme M16 est à 6500 années-lumière de nous, nous n'assisterons pas à ce lent spectacle avant quelques siècles. (Credit: Far-infrared: ESA/Herschel/PACS/SPIRE/Hill, Motte, HOBYS Key Programme Consortium; X-ray: ESA/XMM-Newton/EPIC/XMM-Newton-SOC/Boulanger) 3 février 2012 |
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La nébuleuse du Cône. Voir le texte du 6 aout 2013. (Image Credit & Copyright: Dieter Willasch (Astro-Cabinet)) 13 décembre 2011 REPRISE du texte du 23 novembre 2008 |
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NGC 7822. Voir le texte du 23 mai 2015. (Image Credit & Copyright: Manuel Fernández Suarez) 16 novembre 2011 REPRISE du texte du 22 octobre 2010 et du 28 aout 2009 |
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L’étoile massive IRS 4 . Voir le texte du
25 mars 2020. (Image Credit: GRANTECAN and IAC) 7 novembre 2011 REPRISE du texte du 20 février 2001 |
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Les nuages de gaz et de poussière de ce panorama qui s'étend sur environ 17° sont situés près de la frontière sud de la constellation de Persée. Les étoiles bleues à droite sont celles de Persée. La nébuleuse rouge au centre est NGC 1499 aussi appelée la nébuleuse Californie. Sa teinte rouge vient de la lumière émise par les atomes d'hydrogène excités par la lumière ultraviolette de l'étoile Xi Persi (Menkib) située juste à droite de la nébuleuse. Encore plus à droite, on rencontre le jeune amas ouvert d'étoiles IC 348 juste à côté de la nébuleuse du Fantôme volant. En haut à droite de ce panorama, on peut également admirer la nébuleuse par réflexion NGC 1333 qui est à la périphérie d'un vaste nuage moléculaire parsemé de filaments sombres de poussière. Plusieurs nuages faiblement lumineux de ce panorama situés à quelques centaines d’années-lumière au-dessus du plan de la galaxie réfléchissent vers nous la lumière des étoiles de la Voie lactée. (Credit & Copyright: Image Data - Bob Caton, Al Howard, Eric Zbinden, Rogelio Bernal Andreo; Processing - Rogelio Bernal Andreo) 21 octobre 2011 |
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La Grande
nébuleuse d’Orion (M42) est l’une des
plus célèbres nébuleuses de notre Galaxie. Une photographie
annotée produite par Astrometry.net montre
les principales régions de la photographie du jour. Juste à gauche
de M42, la grosse région brillante rose, se trouve M43 (NGC
1982), une plus petite nébuleuse également de teinte
rose. Encore plus à gauche se trouvent trois nébuleuses
de réflexion bleutées : NGC 1977, NGC 1973 et NGC
1975. La région couverte par la photo, environ 2° ce qui équivaut à 45
années-lumière à cette distance de 1500 années-lumière
de la Terre, n’est qu’une toute petite partie d’un
gigantesque nuage moléculaire froid qui n’émet
pas de lumière visible. Il y a plusieurs systèmes stellaires
en formation dans cette région, de même que plusieurs
qui sont très jeunes. (Image Credit & Copyright: Jesús Vargas (Astrogades) & Maritxu Poyal (Maritxu)) 13 septembre 2011 REPRISE du texte du 23 octobre 2008 |
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Ce nuage de gaz et de poussières
interstellaires, que l’on nomme parfois la nébuleuse de l’Iris
(NGC
7023) est située dans la constellation de Céphée, à quelque
1300 années-lumière de la Terre. Sa partie centrale se comporte
comme une nébuleuse par réflexion dont la couleur typique
est le bleu alors que les filaments de poussière et de gaz vers
ses extrémités montrent une couleur rougeâtre, typique
d’une nébuleuse d’émission qui convertit la lumière
ultraviolette de jeunes étoiles chaudes en lumière visible
rouge. Des observations dans le domaine de l’infrarouge indiquent
la présence d’hydrocarbures
aromatiques polycycliques (HAP). L’image du jour couvre
un champ d’environ 30 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Máximo Ruiz) 4 aout 2011 REPRISE du texte du 10 juin 2009 |
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M20, la nébuleuse Trifide. Voir le texte du 25 juillet 2013. (Image Credit & Copyright: R Jay Gabany) 13 mai 2011 REPRISE du texte du 30 mai 2009, du 26 mai 2005 et du 1er septembre 2003. |
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Ce panorama très coloré d'une région du ciel renferme des étoiles, des rubans sombres poussiéreux et le gaz lumineux de la nébuleuse NGC 6914. Ce complexe cosmique est à environ 6000 années-lumière de la Terre en direction de la constellation du Cygne, une région au cœur du ruban de la Voie lactée sur la sphère céleste. On peut contempler sur cette photo qui couvre un champ de 0,5° de largeur deux des principaux types de nébuleuses, le bleu correspondant aux nébuleuses de réflexion et le rouge aux nébuleuses d'émission. À la distance où se trouve NGC 6914, la largeur de ce paysage atteint presque 50 années-lumière. Ce sont les radiations ultraviolettes émises par les jeunes étoiles massives et chaudes de la grande association Cygnus OB2 qui ionisent les atomes d'hydrogène de cette région, ce qui produit la lumière rouge caractéristique de la raie H alpha lorsque ceux-ci récupèrent leur électron perdu. C'est aussi la lumière du complexe stellaire Cygnus OB2 qui est réfléchie par les nébuleuses bleues de cette région. Cette image est en réalité composée de deux photographies qui ont été numériquement modifiées afin de mettre en valeur les couleurs pâles et les structures diverses de la région. (Credit: Descubre Foundation, CAHA, OAUV, DSA, Vicent Peris (OAUV), Jack Harvey (SSRO), Juan Conejero (PixInsight)) |
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Les trois étoiles de la Ceinture d’Orion. Voir le texte du 12 décembre 2013.(Image Credit & Copyright: Sergi Verdugo Martínez) 21 janvier 2011 REPRISE du texte du 29 décembre 2006 |
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M78, la Boucle de Barnard et
LDN 1622.
Voir le texte du
12 décembre 2019.
(Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo) 25 décembre 2010 |
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La nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000) et du Pélican (NGC 5070). Voir le texte du 3 septembre 2013. (Image Credit & Copyright: Martin Pugh) 18 décembre 2010 |
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L'image du jour couvre une immense région d'environ 25° par 25° du disque de notre Galaxie centrée sur la constellation du Cygne. Plusieurs nébuleuses se trouvent dans cette région. En plaçant le curseur de votre souris sur l'image, vous verrez apparaître la légende. La supergéante bleue Deneb est à la position de la queue de l'oiseau imaginaire , Sadr (Gamma Cygni) occupe le centre de son corps et Albireo (Beta Cygni) est au bout de son bec. Tout au long du corps du cygne, on peut voir l'emplacement de nébuleuses bien connues des fidèles lecteurs de l'APOD : la nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000), du Pélican (IC 5070), du Papillon (IC 1318), du Croissant (NGC 6888) et de la Tulipe (Sh2-101). La nébuleuse des Voiles (NGC 6960 et NGC 6992) est près de l'extrémité de l'aile du bas de l'image. Toutes ces formations sont à environ 2000 années-lumière de nous et tout comme le Soleil, elles sont situées dans le bras d'Orion de la Voie lactée. (Credit & Copyright: Rolf Geissinger) 19 novembre 2010 |
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Emmitouflées dans la poussière cosmique et dans de l'hydrogène lumineux, les pouponnières d'étoiles situées dans la constellation d'Orion sont à la bordure externe d'un nuage moléculaire géant qui est à environ 1500 années-lumière de nous. S'étendant sur près de 25°, le magnifique panorama céleste qui nous est présenté va de la tête jusqu'aux orteils (de gauche à droite) du fameux chasseur Orion : glissez le curseur de votre souris au-dessus de l'image pour voir le dessin de la constellation apparaître. La nébuleuse d'Orion (M42), la pouponnière d'étoiles la plus près de nous, est juste à droite du centre de l'image. La nébuleuse obscure de la Tête de Cheval est juste à sa gauche, un peu plus bas, sous les trois étoiles de la Ceinture d'Orion. On peut aussi un peu en bas du centre de la photo la nébuleuse de réflexion M78. L'étoile supergéante rouge Bételgeuse est facile à repérer, en bas à gauche. La géante bleue Meissa (Lambda Orionis) est au cœur de la nébuleuse en émission SH2 264, la tête d'Orion. De l'autre côté de l'image, on trouve les étoiles géantes bleues Rigel (Beta Orionis) et Saiph (Kappa Orionis). S'il est assez facile d'observer les étoiles de la constellation à l'œil nu, il en est autrement des nuages de poussière et des nébuleuses. On doit recourir à des télescopes et à des appareils photographiques. Il est cependant possible d'observer M42 avec des jumelles. (Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo) 23 octobre 2010 |
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NGC 7822. Voir le texte du 16 novembre 2011. (Credit & Copyright: Neil Fleming) 22 octobre 2010 REPRISE du texte du 28 aout 2009 |
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La Tête de Cheval dans la nébuleuse d'Orion.
Voir le texte du
9 mai 2021.(Credit & Copyright: Maurice Toet, Steve Loughran, Darren Jehan & Tim Jardine) 5 octobre 2010 |
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Plusieurs amas d’étoiles, nébuleuses et nuages obscures de poussières sont situés dans la constellation boréale de Céphée. La mosaïque qui nous les présente s’étend sur plus de 17° : placez le curseur de votre souris au-dessus de l’image pour voir apparaître leur nom. La nébuleuse en bas à gauche est IC 1396, une nébuleuse située à quelque 3000 années-lumière de nous qui fait dans les 100 années-lumière de diamètre. C’est dans cette nébuleuse qu’est située la célèbre nébuleuse obscure connue sous le nom de la Trompe d’Éléphant. Près du centre, en haut de l’image, la nébuleuse NGC 7380 se tapit au sein d’un amas stellaire. À droite, aussi dans le haut de l’image, on aperçoit la célèbre nébuleuse de la Bulle (NGC 7635) et l’amas ouvert M52. Plusieurs des objets célestes de cette mosaïque portent un numéro provenant du deuxième catalogue Sharpless (Sh2) et du catalogue Barnard (B) des nébuleuses obscures. La plupart de ces objets célestes sont associés à des régions de formation d’étoiles. (Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo) 9 septembre 2010 |
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La
nébuleuse Trifide porte le numéro M20 dans le catalogue
de Messier. On peut apercevoir cette nébuleuse avec des jumelles
si on regarde dans la direction de la constellation du Sagittaire.
Cette nébuleuse est à la fois une nébuleuse par réflexion,
la couleur bleue typique en haut de la photo, et d’émission,
la couleur rouge typique en bas de la photo. Cette nébuleuse fait dans les 50 années-lumière de largeur et elle est à environ 3000 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Robert Gendler; Data Acquisition: Ryan Hannahoe) 28 juillet 2010 REPRISE du texte du 13 aout 2007, du 7 juillet 2009 et du 28 mars 2000 |
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Une rivière sombre de poussière semble s'écouler du centre de la Voie lactée vers un champ d'étoiles photogénique qui contient plusieurs merveilles. En vous déplaçant vers la droite de l'image, vous pourrez admirer plusieurs de ces objets dont la brillante étoile orangée Antarès, la nébuleuse IC 4592 (la Tête de Cheval à l'œil bleu), l'amas globulaire blanc M4, l'étoile bleue du système Rho Ophiuci, la nébuleuse sombre de la Pipe, la nébuleuse rouge de la Lagune (M8), la nébuleuse rouge et bleue de la Trifide (M20), la nébuleuse rouge de la Patte de Chat (NGC 6334) et enfin le centre multicolore de notre Galaxie. Ce panorama couvre environ 50° du ciel, soit l'équivalent de 100 fois la taille de la pleine lune. Il s'étend de la constellation du Sagittaire en passant par celle du Serpentaire pour se terminer dans la constellation du Scorpion. La Rivière Sombre est la ligne de poussière brune qui part d'Antarès et qui s'étend sur quelque 100 années-lumière. Comme la Rivière Sombre n'est qu'à 500 années-lumière de nous, le lien qu'elle forme avec le centre galactique n'est qu'une illusion, car celui-ci est à 25 000 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo) 19 juillet 2010 |
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Les nuages qui entourent le système stellaire Rho Ophiucus sont une région de formation d’étoiles très rapprochée de la Terre. Rho Ophiucus est un système binaire d’étoiles qui est à 400 années-lumière de nous. Ce système est au cœur de la région aux multiples couleurs dans le coin droit supérieur de l’image où l’on voit une nébuleuse d’émission rouge et une nébuleuse par réflexion bleue. Juste en haut de la nébuleuse rouge, on peut admirer l’amas globulaire M4 (regardez l’image en haute résolution). L’étoile jaune Antarès de la constellation du Scorpion est aussi située dans cette région, à proximité du bord supérieur droit de ce vaste nuage moléculaire. La nébuleuse de la Tête du Cheval Bleu (IC 4592) est située au bas de l’image. Les régions bleues de cette nébuleuse sont évidemment des nébuleuses de réflexion. La nébuleuse à gauche de l’image est Sharpless 1. Même si l’on peut apercevoir ces nébuleuses en pointant un petit télescope en direction des constellations du Serpentaire, du Scorpion et du Sagittaire, le seul moyen de voir les détails de l’image du jour est de réaliser une photographie à long temps d’exposition. (Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo) 24 mai 2010 |
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C’est un nuage d’hydrogène
rouge qui occupe la majeure partie de cette photographie qui nous présente
un mélange de gaz lumineux, de nuage de poussière et d’un
amas ouvert d’étoiles NGC
2264. Cette région de notre Galaxie est à environ
2700 années-lumière de la Terre. En plus des nébuleuses
d’émissions de couleur typique rouge, on trouve aussi une
nébuleuse par réflexion bleue près des étoiles à gauche
et des nébuleuses obscures comme la nébuleuse du Cône à l’extrême
gauche un peu en haut du milieu de l’image et la nébuleuse
de la Fourrure de Renard juste en haut de l’amas d’étoiles à droite.
La forme triangulaire d’étoiles auquel on a donné le
nom de l’amas du Sapin de Noël est couchée sur le côté,
sa pointe étant sur le sommet de la nébuleuse du Cône
et sa base centrée sur l’étoile massive variable S
Monocerotis. ((Credit & Copyright: Kerry-Ann
Lecky Hepburn (Weather
and Sky Photography) & Stefano Cancelli (AstroGarage))) 6 avril 2010 REPRISE du texte du 25 décembre 2008 et du 28 février 2003 |
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Voir aussi le texte du 15 octobre 2015. Cette région de poussière
cosmique, de gaz et d’étoiles s’étend sur environ
3° dans la constellation de Persée.
La nébuleuse bleue de réflexion à droite est NGC
1333. Cette nébuleuse est à environ 1000 années-lumière
de nous et son diamètre est d’environ 50 années-lumière.
Juste à gauche de NGC
1333, on peut admirer une nébuleuse rouge d’émission.
On voit aussi d’autres nébuleuses de réflexion sur
cette photographie. (Credit & Copyright: Máximo
Ruiz) 4 février 2010 |
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Il y a de nombreux amas d’étoiles
et plusieurs nébuleuses dans la constellation
du Cocher. Cette région contient l’amas ouvert M38,
la nébuleuse d’émission IC
410 et ses têtards,
la nébuleuse
de l’Étoile flamboyante IC
405, et cette
paire intéressante de l’image du jour IC 417, à gauche,
et NGC 1931. Ces deux nébuleuses dans lesquelles se trouvent des
amas d’étoiles sont à environ 10 000 années-lumière
de nous. Le diamètre de NGC 1931, la plus petite des deux nébuleuses,
est d’environ 10 années-lumière. (Credit & Copyright: Troy
Tsounis) 13 janvier 2010 |
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Cette photographie
de la nébuleuse Rho Ophiuchi a été réalisée
en infrarouge par le télescope spatial Spitzer. On y voit plusieurs
jeunes étoiles dans le nuage obscur de poussière, au bas
et à gauche de l’image, qui n’est qu’une partie
de la nébuleuse qui est à 400 années-lumière
de nous, au sud de la Constellation du Serpentaire. Une étude
de cette région en infrarouge a permis de déceler la présence
de 300 nouvelles jeunes étoiles dont l’âge moyen n’est
que d’environ 300 000 ans, ce qui est très peu par
rapport notre Soleil âgé de 5 milliards d’années. (Credit: NASA JPL-Caltech, Harvard-Smithsonian
CfA) 13 novembre 2009 REPRISE : 15 février 2008 |
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Voir le texte du 5 avril 2022. (Credit & Copyright: Rogelio
Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 3 novembre 2009 REPRISE du texte du 18 juin 1996 |
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Examinez attentivement les deux
photographies de la nébuleuse d’Orion prise à environ
24 heures d’intervalle. On peut voir sur les deux images une comète
qui passait par là. Ces photos ont été prises au Nouveau-Mexique à l’aide
d’un télescope télécommandé les 26 et 27 septembre
2009. Cette comète est 217P
Linear. Comme le montrent ces photos, la comète se déplace
rapidement d’une nuit à l’autre par rapport aux étoiles
parce qu’elle est à peine à 5 minutes-lumière
de nous alors que les étoiles de la nébuleuse d’Orion
sont à plus de 1500 années-lumière. La comète 217P
Linear n’est pas visible à l’œil nu. C’est
une petite comète périodique dont la période de révolution
autour de Soleil est de 8 ans. Cette comète s’éloigne
au-delà de l’orbite de Jupiter et s’approche du Soleil
un peu à l’extérieur de l’orbite de la Terre. (Credit & Copyright: Rolando
Ligustri (CARA
Project, CAST)) 2 octobre 2009 |
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NGC 7822. Voir le texte du 22 octobre 2010. Le champ couvert par cette photo est d’environ 30 années-lumière. (Credit & Copyright: Don
Goldman) 28 aout 2009 |
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Dans le catalogue de Charles
Messier, la grande nébuleuse
d’Orion est désignée sous le matricule M42.
C’est l’une des nébuleuses les plus célèbres.
Ce grand nuage de gaz et de poussière interstellaire situé au
centre de cette photo est une région où naissent de
jeunes étoiles chaudes. On voit aussi sur l’image du jour
la petite nébuleuse M43,
la petite nébuleuse juste à gauche
et un peu en bas de M42 et, à gauche, la nébuleuse
de réflexion bleue NGC
1977 et ses deux compagnes (NGC
1973 et NGC 1975). Ces nébuleuses sont situées
sur la bordure d’un vaste nuage
moléculaire complexe que l’on ne peut photographier
en lumière
visible. Cette photographie amateur a été primée
lors du Salon international de l’Astrophotographie de l’année
2009. Le champ couvert par cette photographie est d’environ 3°,
soit une distance d’environ 75 années-lumière.
M42 est à quelque 1500 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Kerry-Ann
Lecky Hepburn (Weather
and Sky Photography)) 26 aout 2009 |
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La région
de NGC
6559. Voir le texte du 10
juillet 2023. (Credit & Copyright: Adam
Block, Mt.
Lemmon SkyCenter, U.
Arizona) 2 aout 2009 REPRISE du texte du 9 mai 2005 |
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nébuleuse Trifide (M20). Voir le texte du 28 juillet 2010. (Credit & Copyright: Adam
Block, Mt.
Lemmon SkyCenter, U.
Arizona) 7 juillet 2009 REPRISE du texte du 13 aout 2007 |
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La nébuleuse de l'Iris (NGC 7023). Voir le texte du 4 aout 2011. (Credit & Copyright: Alvin
Jeng (LightBuckets.com)) 10 juin 2009 |
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Voir le texte du 13 mai 2011. (Credit & Copyright: Ed ) 30 mai 2009 REPRISE du texte du 26 mai 2005 et du 1er septembre 2003 |
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La très grande majorité des
très belles nébuleuses photographiées par les télescopes
sont invisibles à l’œil nu. Il est donc difficile de
connaître la région de la sphère céleste qu’elles
couvrent dans le ciel, car nous ne les voyons pas. La mosaïque présentée
permet de remédier à la piètre performance astronomique
du capteur de lumière dont nous sommes dotés, notre œil.
L’image qui totalise 40 heures d’exposition photographique
nous montre une région de la sphère céleste connue
sous le nom de superbulle d’Orion Éridan au-dessus d’une
maison de la banlieue de Boston. Les nébuleuses de l’image
sont la grande
nébuleuse d’Orion, juste au-dessus de la maison, la nébuleuse
de la Rosette, la nébuleuse
de la Mouette, la nébuleuse
de la Californie et la boucle
de Barnard. Une version de cette image sur laquelle sont dessinées
les constellations est
disponible ici. (Credit & Copyright: Dennis
di Cicco (TWAN) & Sean
Walker, Skyandtelescope.com) 11 avril 2009 |
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Cette photographie montrant
la nébuleuse d’Orion (M42) en haut à droite et celle
de la Tête
de Cheval en bas à gauche a été réalisée
avec un appareil photo numérique installé sur un petit
télescope. Cette mosaïque
a nécessité environ 20 heures de temps de pose.
On voit aussi sur la photo une nébuleuse
de réflexion avec sa couleur bleue caractéristique à gauche
de M42). Alnitak, l’étoile le plus à l’est
de la Ceinture d’Orion est l’étoile la plus brillante
juste à gauche de la Tête de Cheval. Sous Alnitak, on aperçoit
la nébuleuse de la Flamme. (Credit & Copyright: Dale
J. Martin (Massapoag
Pond Obs.) |
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La nébuleuse de la Tête
de Cheval est entourée d’une
bulle, pourquoi? Cette nébuleuse
obscure est pratiquement introuvable sur l’image
du jour. C’est la petite entaille sombre dans le ruban lumineux étroit
juste à gauche du centre de l’image. Même si elle
brille comme une nébuleuse d’émission, l’origine
de la bulle, connue sous le nom de boucle
de Barnard, est encore inconnue. La boucle
de Barnard (Sh 2-276) pourrait
provenir des vents stellaires des étoiles brillantes d’Orion
ou de supernovae s’étant produite dans cette région
il y longtemps. On ne peut pas voir la boucle de Barnard à l’œil
nu, sa luminosité est trop faible. Elle a été découverte
en 1895 par E.
E. Barnard sur une photographie à long temps d’exposition.
L’image du jour provient d’une photo monochrome réalisée
en utilisant la lumière H
alpha de l’hydrogène. On peut aussi voir
sur cette image la nébuleuse de la Flamme, à gauche de
la Tête de Cheval, et la nébuleuse de la Fourrure de Renard,
la région texturée en dessous. (Credit & Copyright: Drew
Sullivan (Ancient
Starlight)) 24 février 2009 |
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NGC
604 est une pouponnière d’étoiles
géantes qui fait 1300 années-lumière de diamètre,
soit presque cent fois que celui de la nébuleuse
d’Orion. NGC 604 n’est cependant pas dans
notre Galaxie, elle est située dans la galaxie du Triangle (M33),
une galaxie spirale distante de 3 millions d’années-lumière.
En fait, cette région de formation d’étoiles est
la deuxième plus volumineuse du Groupe
local de galaxies derrière la nébuleuse
de la Tarentule située
dans le Grand
Nuage de Magellan. Cette image est
une composition provenant des données dans le domaine des rayons
X (en bleu) obtenues par l’observatoire Chandra et des
photos de Hubble dans le domaine du visible. NGC 604 contient
des bulles et des cavités contenant des gaz raréfiés
et chauds qui émettent des rayons X. Curieusement, NGC 604 est
divisé par
un mur de gaz relativement froid. Du côté ouest
(à droite), les
mesures indiquent que la matière est chauffée
jusqu’à émettre des rayons X par un amas d’environ
200 jeunes étoiles massives. Du côté est les cavités
d’émission de rayon X semblent plus vieilles ce qui nous
suggère que des supernovae produites par l’évolution
d’étoiles massives ont contribué à leur
formation. (Credit: X-ray: NASA / CXC /
R. Tuellmann (Harvard-Smithsonian
CfA) et
al.; Optical: NASA/AURA/STScI) 5 février 2009 |
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NGC 1579. Voir le texte du 9 mars 2012. (Credit & Copyright: Don
Goldman) |
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Les nébuleuses voisines de l'amas NGC 2264. Voir le texte
du 6 avril 2010. (Credit & Copyright: R
Jay Gabany) 25 décembre 2008 REPRISE du texte à quelques détails près du 28 février 2003 |
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Les environs de la nébuleuse du Cône. Voir le texte du 13 décembre 2011. (Credit & Copyright: T.
A. Rector (NRAO), NOAO, AURA, NSF) 23 novembre 2008 REPRISE: 12 mai 2003 |
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L’image du jour est
une mosaïque s’étendant sur quelque 9° de la région
centrale de la constellation du Cygne.
Cette constellation qui longe le nord de la Voie lactée est particulièrement
riche en nébuleuses. Les noms populaires du trio de nébuleuses
qui se détachent sur le fond de ce ciel pittoresque sont le Papillon,
le Croissant et la Tulipe. À gauche, la nébuleuse
du Papillon (IC 1318) se déploie près de Gamma
du Cygne. Les nuages gazeux en en forme d’ailes de
papillon de cette nébuleuse sont séparés par une
ligne de poussière sombre. Près du centre, la nébuleuse
du Croissant qui est plus petite forme une bulle cosmique
dont l’enveloppe est illuminée par les vents stellaires
d’une étoile massive de type
Wolf-Rayet. À droite, la nébuleuse
de la Tulipe (Sh2-101) présente la forme du profil
de cette fleur. Ces trois nébuleuses sont à quelques milliers
d’années-lumière du Soleil dans le bras
d’Orion de notre Galaxie. La photographie du jour
qui est en fausse couleur provient de plusieurs poses prises à l’aide
de filtres de couleur, couvrant les émissions lumineuses de l’hydrogène
(rouge), du soufre (vert) et de l’oxygène (bleu). (Credit & Copyright: J-P
Metsävainio (Astro
Anarchy)) |
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La grande nébuleuse d'Orion (M42). Voir le texte du 13 septembre 2011. (Credit & Copyright: Tony
Hallas) 23 octobre 2008 |
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Après leur naissance,
les étoiles forment quelquefois des nuages de poussière aux
formes pittoresques. C’est le rayonnement et les vents stellaires
de ces étoiles qui soufflent les poussières et les gaz de
la nébuleuse où ils sont nés. L’image du jour
nous présente un tel cas, une petite portion de la nébuleuse NGC
3324, une région de formation d’étoiles
située près du bord de NGC
3372, la grande nébuleuse de la Carène. Cette image vient
du télescope Hubble. (Credit: NASA, ESA, Hubble
Heritage (STScI/AURA); Acknowledgement: N.
Smith et
al. (JHU)) 7 octobre 2008 |
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Le nuage de gaz de la photo
du jour porte le nom de «globule cométaire». Les globules
cométaires présentent une tête de poussières à laquelle
est reliée une queue allongée, d’où l’adjectif
cométaire. Leur forme est la seule similarité qu’ils
ont avec les comètes. Ces globules sont fréquemment des lieux
où naissent des étoiles. La tête du globule présentée
(CG4) semble s’être détachée de la queue, on
en ignore la raison. La galaxie près de la gueule de la tête,
au centre de la photo, paraît toute petite, mais c’est en réalité une
gigantesque galaxie qui est très éloignée de nous. (Credit & Copyright: Mike
Sidonio) 1er septembre 2008 REPRISE : texte du 6 aout 2007, 14 mars 2006, 13 octobre 2002, 6 décembre 1998, 28 décembre 1996 et du 5 octobre 1995. |
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La photographie du jour présente
la partie centrale de la nébuleuse de Trifide (M20),
une région de formation d’étoiles située dans
la constellation du Sagittaire à 9000 années-lumière
de nous. On voit au centre de la photo, les trois lignes de poussières
auxquels la Trifide doit son nom. Une partie importante de M20 est une
nébuleuse d’émission rouge, alors que sa partie nord
est une
nébuleuse par réflexion bleue. L’âge
de M20 est estimé à 300 000 ans, soit l’une des
plus jeunes connues. (Credit & Copyright: Daniel
Lopez (Observatorio
del Teide)) 30 juin 2008 |
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Cette nébuleuse a été créée
par l’étoile Eta
Carinae il y a environ 165 ans lorsqu’elle est soudainement
devenue la deuxième étoile la plus brillante du ciel. Au
cours des 20 années suivantes, après avoir éjecté dans
l’espace une masse supérieure à celle du Soleil, son éclat
a diminué. Ces éjectas ont créé la nébuleuse
de l’Homoncule visible sur cette photo provenant des données
amassées par le télescope Hubble au cours des dix dernières
années. Les reflets pourpres au centre viennent de l’étoile
elle-même. Les deux lobes gazeux qui partent d’Eta Carinae
sont striés de filaments sombres de poussière. La matière
qui entoure les lobes n’est visible que dans une petite partie du
rouge du spectre
visible. La vitesse d’expansion de cette matière
est plus grande que celle des lobes. On y voit des longs filaments et des
arcs de chocs sans doute produits par la collision des débris éjectés
d’Eta Carinae avec la matière interstellaire qui se trouvait
déjà là. C’est en raison de sa forte masse que
cette étoile est sujette à des sursauts comme celui qui s’est
produit il y a 165 ans. Cette forte masse fait de cette étoile une
excellente candidate pour une violente supernova,
ou peut-être une hypernova,
d’ici quelques millions d’années. (Credit: N.
Smith, J.
A. Morse (U.
Colorado) et al., NASA) 17 juin 2008 |
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La nébuleuse de la Forrure de Renard. Voir le texte du 30 décembre 2015. (Credit: ACS
Science & Engineering Team, NASA) 22 avril 2008 |
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Le trio d’étoiles
que l’on désigne sous le nom de «Ceinture d’Orion» est
visible sur cette photographie dans le coin supérieur gauche.
Alnitak, l’étoile du bas à gauche de la Ceinture,
se trouve dans la nébuleuse
de la Flamme. Juste sous Alnitak se trouve la célèbre nébuleuse
de la Tête de Cheval, mais elle est pratiquement invisible
sur cette photographie à grand champ. Plus en droite, en vers
le milieu, on rencontre la nébuleuse
M42 qui est visible à l’œil nu. L’étoile
très brillante au bas est Rigel. La nébuleuse par réflexion
au bas à droite est la nébuleuse de la Tête
de Sorcière. Finalement, l’anneau qui encercle
toute la région est la boucle
de Barnard. Si nos yeux étaient 10 000 fois
plus sensibles, nous pourrions voir toute cette région sans l’aide
de la photographie. (Credit & Copyright: Stéphane
Guisard) |
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La célèbre nébuleuse
de la Tête de Cheval n’est qu’une petite partie d’un
grand nuage de poussière et de gaz situé dans la constellation d’Orion.
La photographie est une composition numérique réalisée à partir
d’une exposition de 7 heures en lumière rouge de l’hydrogène
et d’une exposition de 3 heures en couleurs réelles. (Credit & Copyright: Star
Shadows Remote Observatory) 6 avril 2008 REPRISE : 21 février 2006 |
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Cet ensemble d’étoiles
et de nébuleuses est situé à environ 2° au sud
de la nébuleuse d’Orion. De nombreuses étoiles jeunes
chaudes et très lumineuses sont situées dans cette région
de notre Galaxie. Certaines produisent des jets de matière dont
la vitesse atteint des centaines de kilomètres par seconde. Ces
jets produisent des ondes de choc lumineuses que l’on nomme «objets
Herbig-Haro». Les objets HH sont associés à des étoiles
naissantes. L’arc de cercle juste à droite du centre de l’image
est HH 222. On donne aussi le nom de nébuleuse de la Chute d’eau à cette
région. Juste sous HH 222, un peu à droite, se trouve HH
401, le cône rouge facile à repérer. La nébuleuse
de réflexion (fiche
3) bleue au centre de la photo est NGC
1999. Cette photographie couvre une région qui fait
plus de 30 années-lumière. Cette région est située
sur le pourtour de nuage moléculaire d’Orion, à environ
1500 années-lumière de la Terre. (Credit & Copyright: Johannes
Schedler (Panther
Observatory)) 3 avril 2008 |
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L’une des étoiles
les plus massives et instables de notre Galaxie, Êta de la Carène,
a un impact profond sur son environnement. Les piliers de poussière
et de gaz de la photo du jour, lieux de naissance de plusieurs étoiles,
sont sculptés par les vents stellaires intenses de plusieurs étoiles
massives, dont Êta de la Carène. La nébuleuse qui abrite
ces étoiles est à 10 000 années-lumière
de la Terre. C’est grâce aux observations en infrarouge faites
avec le télescope spatial Spitzer que
cette photo en fausses couleurs a été réalisée.
Ne cherchez pas Êta de la Carène, elle est hors du champ de
la photo, en haut à gauche. (Credit: Nathan
Smith (Univ.
of Colorado), et
al., SSC, JPL, Caltech, NASA) 13 mars 2008 REPRISE : 2 juin 2005 |
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Cette nébuleuse, RCW
49, entoure l’amas ouvert d’étoiles Westerlund
2 qui est ici imagé grâce aux données du télescope
spatial en rayon X Chandra. La photographie est complétée,
en noir et blanc, à l’aide des données infrarouges
du télescope spatial Spitzer. RCW 49 est situé dans la
constellation du Centaure à environ 20 000 années-lumière.
L’amas Westerlund 2 est très jeune, seulement 2 millions
d’années. Il contient des étoiles très lumineuses
et massives dont la durée de vie est brève. On a aussi
détecté des disques protoplanétaires dans cet
amas. (Credit: X-ray; Y.Nazé,
G.Rauw, J.Manfroid (Université de
Liège), CXC, NASA Infrared;
E.Churchwell (University
of Wisconsin), JPL, Caltech, NASA) 31 janvier 2008 |
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Regarder attentivement
la photo de cette nébuleuse : on peut aisément y voir
un casque surmonté de deux ailes qui ressemble à celui
des anciens Vikings. On a donné à cette nébuleuse
le nom de Casque de Thor,
un dieu scandinave. Cette nébuleuse est une bulle gazeuse de 30
années-lumière soufflée par l’intense vent
stellaire provenant d’une étoile Wolf-Rayet située
en son centre. Les étoiles de ce type sont des géantes
extrêmement chaudes dont l’évolution les transforme
très rapidement en supernova. Cataloguée NGC 2359, cette
nébuleuse est à 15 000 années-lumière
de nous dans la constellation du Grand
Chien. (Credit & Copyright: Robert
Gendler) 17 janvier 2008 |
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D’où proviennent
les couleurs de la nébuleuse du Cocon (IC
5146). Cette nébuleuse est dans la constellation
du Cygne à 4000
années-lumière de la Terre. Un amas ouvert d’étoiles
se développe dans la nébuleuse. Comme plusieurs pouponnières
d’étoiles, la nébuleuse du Cocon est constituée
de nébuleuses rouges d’émissions, de nébuleuses
bleues de réflexion et de nébuleuse d’absorption
sombres. C’est le mélange de ces trois types de nébuleuses
qui produit les couleurs de cette photographie prise par le télescope
Canada-France-Hawaii. À partir de mesures réalisées
récemment, on pense qu’une étoile massive située à gauche
s’est formée il y a environ 100 000 ans. C’est
le vent stellaire de cette étoile qui a créé un
vide dans le nuage moléculaire provoquant l’écoulement
des gaz rougeoyant que nous observons. C’est cette même étoile
qui produit actuellement toute l’énergie nécessaire à la
production de la lumière réfléchie par les gaz de
la nébuleuse située derrière elle. (Credit & Copyright: Jean-Charles
Cuillandre (CFHT), Hawaiian
Starlight, CFHT) |
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Cette nébuleuse
de gaz et de poussière s’étend sur 4° dans le ciel
de la constellation de Persée. Au centre de cette photographie se
trouve la nébuleuse par réflexion NGC
1333, située à environ 1000 années-lumière
de nous. Le champ couvert par la photographie fait donc environ 70 al.
D’autres nébuleuses de réflexion sont aussi visibles
sur la photo ainsi que des nébuleuses de teinte rouge qui sont des
nébuleuses d’émission. (Credit & Copyright: Jeff
Lunglhofer) 29 novembre 2007 |
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Cette photographie a été réalisée
en utilisant des filtres et une palette de fausses couleurs ; c’est
ce qui donne cette apparence très attrayante aux trois nébuleuses.
L’arrière-plan de l’image est la partie centrale
de la Voie lactée qui est située dans la constellation
du Sagittaire. Ces trois nébuleuses sont à environ 5000
années-lumière de la Terre. Deux de ces nébuleuses
ont été cataloguées par Charles Messier au 18e,
M8 en haut à droite et M20 au centre à gauche. M8 est
aussi connu sous le nom de «nébuleuse
de la Lagune». Le nom populaire de M20 est «nébuleuse
Trifide». (Credit & Copyright: Michael
Mayda) |
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Les nébuleuses près
de l’étoile Rho Ophiuchi. Des nébuleuses d’émission,
de réflexion et d’absorption sont visibles sur la photographie. Voir le texte du 3 décembre 2013. (Credit: Adam
Block, KPNO
Visitor Program, NOAO, AURA, NSF) 3 septembre 2007 REPRISE : 9 juillet 2005 et 2 juin 2004 |
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nébuleuse Trifide (M20). Voir le texte
du 7 juillet 2009. (Credit & Copyright: R.
Jay GaBany (Cosmotography.com)) 13 aout 2007 |
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Le nuage de gaz de la photo du jour
porte le nom de «globule cométaire». Les globules
cométaires présentent une tête de poussières à laquelle
est reliée une queue allongée, d’où l’adjectif
cométaire. Leur forme est la seule similarité qu’ils
ont avec les comètes. Ces globules sont fréquemment des
lieux où naissent des étoiles. La tête du globule
présentée (CG4) semble s’être détachée
de la queue, on en ignore la raison. La galaxie près de la gueule
de la tête, au centre de la photo, paraît toute petite, mais
c’est en réalité une gigantesque galaxie qui est
très éloignée de nous.(Credit & Copyright: Josch
Hambsch) 6 aout 2007 |
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Photographie de trois nébuleuses
situées dans la constellation du Sagittaire près du centre
de la Voie lactée. Charles Messier a catalogué deux des
trois nébuleuses de la photo : M8 (connue sous le nom de
nébuleuse de la Lagune, en bas, à droite du centre) et
M20 (connue sous le nom de la nébuleuse Trifide, en haut à droite).
La troisième est NGC 6559 à gauche de M8. (Credit & Copyright: Steve
Mazlin, Jim
Misti) 4 aout 2007 REPRISE : 14 juin 2006 |
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RCW 79, des étoiles dans
une bulle. Une «bulle cosmique» de poussière et de
gaz (RCW 79) d’environ 70 Al de diamètre. RCW 79 est situé dans
la constellation du Centaure. RCW 79 est une nébuleuse en expansion
créée par les vents stellaires de plusieurs jeunes étoiles
(voir
APOD 19 aout 2004) . (Credit: E. Churchwell
(Univ. Wisconsin-Madison)
et al., JPL-Caltech, NASA) 14 juillet 2007 REPRISE : 15 avril 2005 |
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Cette photographie ressemble à une peinture impressionniste. L'image n'a pas été modifiée numériquement. Le flou sombre vient simplement d'une grande quantité de poussière interstellaire qui est présente dans cette région. Cette poussière est constituée de particules riches en carbone de la taille de celles de la fumée de cigarette. Elles proviennent souvent des couches externes de l'atmosphère de jeunes étoiles en formation alors qu'elles sont plutôt froides et vastes. Lorsque l'étoile meurt, les poussières se dispersent dans le milieu interstellaire où elles pourront de nouveau contribuer à la naissance d'une autre étoile. Les nuages de poussière denses sont opaques à la lumière visible et peuvent masquer totalement les étoiles qui sont situées derrière eux. Si le nuage est un peu moins dense, il pourra réfléchir dans toutes les directions (on appelle cela de la diffusion) la lumière des étoiles situées devant lui. Comme la lumière bleue est diffusée plus efficacement que la lumière rouge, les nébuleuses de réflexions arborent des teintes de bleu. Les nébuleuses d'émission aux teintes rouges se mêlent parfois aux nébuleuses obscures et aux nébuleuses de réflexion pour former des images dignes d'un artiste peintre. La photo du jour qui couvre environ 4° du ciel nous montre la nébuleuse IC 4603, une nébuleuse par réflexion et d'émission située dans la constellation du Serpentaire près de l'étoile Antarès du Scorpion. (Credit & Copyright: Takayuki
Yoshida) 4 juin 2007 REPRISE du texte du 21 juillet 2003 avec une photo différente |
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Cette photographie montre deux jets
de gaz dans la nébuleuse d’Orion
(M42). Ces jets ressemblent à la traînée d’un
projectile d’arme à feu. Découverts en 1983, ces
jets sont à peu près de la taille du système solaire
et se déplacent à environ 400 km/s à partir de
la source centrale classifiée IRc2. À partir de leur vitesse
et de la distance qui sépare l’extrémité du
jet de la source centrale, on estime qu’ils ont un âge d’un
peu moins de mille ans, ce qui est très jeune à l’échelle
astronomique. Personne ne connaît vraiment l’origine de ces
deux jets gazeux. (Credit & Copyright: Gemini
Observatory, AURA, NSF) 26 mars 2007 |
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La grande nébuleuse NGC
2170 est constituée des nébuleuses d’émissions
rouges faites d’hydrogène, de nébuleuses de réflexion
bleues et de nébuleuses sombres d’absorption. NGC 2170
est situé dans la constellation de la Licorne. (Credit & Copyright: Russell
Croman (Russell Croman Astrophotography)) |
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Le berceau d’Orion :
cette photographie couvre une étendue du ciel d’environ
13° centrée sur la Grande nébuleuse d’Orion,
la région de formation d’étoiles juste à droite
du centre de la photographie. Cette grande mosaïque comprend la
nébuleuse de la Tête de Cheval, la nébuleuse de la
Flamme et les trois étoiles de la ceinture d’Orion. (Credit & Copyright Tony
Hallas) 25 janvier 2007 |
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La grande nébuleuse d’Orion.
La nébuleuse de la Tête de Cheval est visible sur cette
photographie, juste à gauche du centre de l’image. À gauche
de la Tête de Cheval, se trouve Alnitak l’étoile
la plus brillante et la plus à l’est de la Ceinture
d’Orion. Sous Alnitak, on voit la nébuleuse de la Flamme
(NGC 2024). La nébuleuse d’émission M42 est située
au haut de la photographie à droite. Immédiatement à gauche
de M42, se trouve une nébuleuse d’émission (couleur
bleue) nommée Le
Coureur (NGC 1977). Le trio d’étoiles (Alnitak, Alnilam
et Mintaka) de la Ceinture forme une ligne diagonale se dirigeant vers
le coin gauche de la photographie. (Credit & Copyright: Robert
Gendler) 6 janvier 2007 |
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NGC 6960, la nébuleuse dite «Dentelles
du Cygne», aussi appelée Balai de Sorcière
(«Witch’s Broom», en anglais) ou encore nébuleuse
des Voiles. Cette nébuleuse est formée des restes d’une
supernova qui s’est produite il y a environ 10 000 ans. Cette
nébuleuse est à 1400 al de la Terre dans la constellation
du Cygne. Elle s’étend sur l’équivalent de
3 pleines lunes. L’étoile brillante est 52 Cygnus, visible à l’œil
nu dans des régions ne souffrant pas de pollution lumineuse.
Elle n’est reliée en aucune façon à la nébuleuse. (Credit & Copyright: T.
A. Rector (U.
Alaska), WIYN, NOAO, AURA, NSF) 1 janvier 2007 REPRISE : du texte des 2 mars 2004, 1 janvier 2003 et 23 aout 2000. La photo est la même que celle du 2 mars 2004. |
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La Ceinture d'Orion est les nébuleuses des environs. Voir le texte du 21 janvier 2011. (Credit: Digitized
Sky Survey, ESA/ESO/NASA FITS
Liberator Color Composite: Davide De Martin (Skyfactory) 29 décembre 2006 REPRISE : 13 octobre 2005 |
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Voir le texte du 20 mars 2013. La nébuleuse d’Orion
(M42) située à 1500 al de nous. Cette nébuleuse
s’étend sur 40 al et est dans le même bras spiral
de la Voie lactée que le Soleil. Dans des conditions idéales
d’observation, il est possible de voir cette nébuleuse à l’œil
nu, juste sous la ceinture d’Orion. (Credit & Copyright: Jon
Christensen) |
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La nébuleuse du Crabe, le
premier objet (M1) du fameux catalogue Messier. Les supernovae dans notre
Galaxie sont rares. La nébuleuse du Crabe est le reste d'une supernova
que les Chinois ont décrite dans leurs annales astronomiques.
Cette explosion s'est produite le 4 juillet 1054. Cette image en fausse
couleur est une composition faite à partir des télescopes
Chandra (rayons X), Hubble (lumière visible) et Spitzer (infrarouge).
Le pulsar de la nébuleuse du crabe est une étoile à neutrons
qui effectue 30 révolutions par seconde. C’est le point
brillant au centre de la nébuleuse. La nébuleuse du Crabe
fait environ 12 al de diamètre et est située à 6,5
kal de nous dans la constellation du Taureau. (Optical: ESA,
J.Hester and A.Loll (ASU); Infrared: JPL-Caltech,
R.Gehrz (U. Minn)) 26 octobre 2006 |
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Photographie de la nébuleuse
d’Orion. La nébuleuse obscure de la Tête de Cheval,
bien que petite sur cette photo panoramique, est facile à repérer.
Cette photographie a été réalisée à partir
de 20 heures d’enregistrement de données numériques
(caméra CCD) dont des poses réalisées avec des
filtres afin de n’enregistrer que la lumière émise
par les atomes d’hydrogène. La nébuleuse d’Orion
(M42) est située en haut à droite de l’image. L’étoile
brillante juste à gauche de la Tête de Cheval est Alnitak,
l’étoile la plus à l’est de la Ceinture d’Orion.
L’astrophotographe qui a réalisé cette photographie
est Robert Gendler. Ses photographies sont souvent publiées
sur le site de l’APOD en raison de la grande qualité de
ses travaux. Son site WEB contient de nombreuses photographies tout
aussi belles que celle-ci. (Credit & Copyright: Robert
Gendler) |
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La nébuleuse
d’Orion photographiée par le télescope infrarouge
Spitzer. La nébuleuse d’Orion (M42) est une immense
pouponnière d’étoiles situées à 1500
années-lumière de nous. Les données recueillies
dans l’infrarouge nous ont permis de découvrir quelque
2300 étoiles entourées d’un disque d’accrétion
dans lequel pourraient se former des planètes. On a aussi trouvé quelque
200 jeunes embryons d’étoiles trop jeunes pour être
entourées d’un disque d’accrétion. (Credit:
Thomas Megeath (Univ.
Toledo) et
al., JPL, Caltech, NASA) 18 aout 2006 |
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Photographie des nébuleuses
qui entourent Antarès (en bas, à gauche) (constellation
du Scorpion)
et l’étoile Rho de la constellation du Serpentaire aussi
nommée Ophiuchus (en haut). La nébuleuse qui bleue dans
le voisinage de Rho est une nébuleuse par réflexion alors
que celle d’Antarès est une nébuleuse d’émission.
L’amas globulaire M4 est aussi visible sur la photographie en bas
un peu à droite du centre de la photo. La photographie couvre
un champ de 2° dans le ciel, soit 4 fois le diamètre de la
Lune. (Credit & Copyright: Jim
Misti and Steve
Mazlin, (acquisition), Robert
Gendler (processing)) 14 juillet 2006 |
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IC 443 est un rémanent de
supernova dont une étoile à neutrons occupe le centre.
Ce qui est étonnant au sujet de ce système est le déplacement
apparent de son étoile à neutron. Le médaillon montre
la trace laissée par l’étoile dans les gaz de la
nébuleuse. On donne aussi le nom de «Jellyfish» (méduse) à cette
nébuleuse qui fait 65 al de diamètre et qui est située à 5
kal de nous. (Credit: Chandra
X-ray: NASA/CXC/B.Gaensler et al; ROSAT X-ray: NASA/ROSAT/Asaoka & Aschenbach;
Radio Wide: NRC/DRAO/D.Leahy; Radio Detail: NRAO/VLA; Optical: DSS) 2 juin 2006 |
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NGC
1579 est une nébuleuse de la constellation de Persée
qui ressemble à la nébuleuse
de la Trifide (M20).
Sa partie rouge émet de la lumière émise par les
atomes d’hydrogène ionisés lorsqu’ils capturent
un électron : c’est donc une nébuleuse d’émission.
Mais comme la Trifide, NGC 1579 comporte aussi une nébuleuse
de réflexion, sa partie bleue. De plus, comme la Trifide, NGC
1579 contient aussi des bandes de poussières dans sa partie
centrale. On peut donc dire que NGC est la Trifide du Nord comme le
suggère le titre anglais de l’APOD. (Crédit & Copyright: R.
Jay GaBany (Cosmotography.com)) 25 mai 2006 |
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Le nuage de gaz de la photo du
jour porte le nom de «globule cométaire». Les globules
cométaires présentent une tête de poussières à laquelle
est reliée une queue allongée, d’où l’adjectif
cométaire. Leur forme est la seule similarité qu’ils
ont avec les comètes. Ces globules sont fréquemment des
lieux où naissent des étoiles. La tête du globule
présentée (CG4) semble s’être détachée
de la queue, on en ignore la raison. La galaxie près de la gueule
de la tête, au centre de la photo, paraît toute petite,
mais c’est en réalité une gigantesque galaxie qui
est très éloignée de nous. (Credit & Copyright: Josch
Hambsch) |
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L’origine de l’étrange
forme conique de la nébuleuse de la photographie du jour n’est
pas encore connue. On a évidemment donné le nom de nébuleuse
du Cône à cette formation interstellaire. Une distance de
2700 années-lumière nous sépare de cette nébuleuse
de la constellation de la Licorne.
En plus de cette nébuleuse obscure, on reconnaît sur l’image
une nébuleuse d’émission rouge provenant de l’hydrogène
excité, des filaments de poussières obscures et, à l’extrême
droite, l’étoile S
Monocerotis. Des nébuleuses de réflexion bleues entourent
aussi certaines étoiles. La nébuleuse du Cône contient
de la poussière qui bloque la lumière des étoiles
et en particulier celles de l’amas
ouvert (NGC
2264) qui est situé derrière. La forme
conique de la nébuleuse pourrait provenir des vents
de particules soufflés par un globule
de Bok situé au sommet du cône. (Credit & Copyright: R
Jay GaBany (Cosmotography.com)) 25 décembre 2005 REPRISE du texte du 7 janvier 2002 |
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Surnommée nébuleuse
de la Bulle, on comprend pourquoi, NGC
7635 a été gonflée par les vents stellaires
de l’étoile massive BD+602522 située
en son centre. Un vaste nuage
moléculaire se trouve juste à côté de
cette nébuleuse, en bas à droite. La rencontre de cette
nébuleuse et du nuage moléculaire produit une opposition
entre deux forces opposées : le nuage peut contenir l’expansion
de la bulle, mais il est aussi repoussé par la radiation intense
de l’étoile centrale, ce qui produit d’ailleurs
son illumination. Afin d’augmenter les contrastes pour mieux
voir la nébuleuse, l’image du jour est en fausses couleurs.
La nébuleuse
de la Bulle fait partie d’un vaste complexe d’étoiles
et de gaz. Elle fait environ 10 années-lumière de diamètre
et elle est située dans la constellation de Cassiopée à une
distance d’environ 11 000
années-lumière. (Credit & Copyright: Russell
Croman) 7 novembre 2005 |
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La grande nébuleuse d'Orion. Voir le texte du 20 mars 2013. (Credit & Copyright: John
P. Gleason) 18 septembre 2005 REPRISE : 25 février 2003 |
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La grande nébuleuse
d’Orion (M42)
est tout près de la Ceinture
d’Orion juste à côté d’un amas
d’étoiles facile à repérer avec un petit
télescope, le Trapèze que l’on voit sur la photo
du jour. Dans cette nébuleuse, de nouveaux systèmes stellaires
naissent dans de gigantesques globules de gaz et de poussière
auxquels on a donné le nom anglais de proplyds.
L’image du jour provient du télescope Hubble. (Credit:
J. Bally, D. Devine, & R. Sutherland, D. Johnson (CITA), HST, NASA) 10 juillet 2005 |
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L’image du jour nous présente
la nébuleuse
Trifide (M20).
On peut l’observer avec de bonnes jumelles dans la constellation
du Sagittaire. La naissance d’étoiles dans cette région
est à l’origine à la fois des couleurs de la nébuleuse
et du chaos qui y règne. La couleur rouge de cette nébuleuse
provient de l’émission de lumière par les atomes
d’hydrogène excités par les radiations ultraviolettes
des étoiles chaudes alors que la couleur bleue est produite par
la diffusion de la lumière par les gaz et les poussières.
La nébuleuse
Trifide est donc à la fois une nébuleuse d’émission
et une nébuleuse par réflexion. On trouve également
des filaments obscurs de poussière qui proviennent des débris
laissés par des supernovae dans la nébuleuse Trifide. On
ne connaît pas encore l’étoile brillante dont la lumière
bleue est réfléchie par cette nébuleuse. Le diamètre
de cette nébuleuse est d’environ 50 années-lumière
et elle est à environ 3000 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Jean-Charles
Cuillandre (CFHT), Hawaiian
Starlight, CFHT) 31 mai 2005 REPRISE du texte du 28 mars 2000 |
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nébuleuse Trifide.
(Voir le texte du 30 mai 2009 ) (Credit & Copyright: Dean
Jacobsen) 26 mai 2005 |
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La nébuleuse NGC 6559. (Voir le
texte du 2 aout 2009) (Credit & Copyright: Jean-Charles
Cuillandre (CFHT), Hawaiian
Starlight, CFHT ) |
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Reconnaissez-vous la constellation
d’Orion? Cette photographie dans le domaine de l’infrarouge
de la région d’Orion a été prise par le satellite IRAS (InfraRed
Astronomical Satellite). L’image a été construite
en réunissant les données obtenues de trois longueurs d’onde
infrarouge différentes. Elle couvre une étendue de 30° par
24° sur la sphère
céleste. On voit Bételgeuse en
bas à gauche, le petit point violacé, mais la plupart des
autres étoiles d’Orion n’apparaissent pas sur cette
photo. La région brillante à droite du centre est la grande nébuleuse
d’Orion et celle qui est juste au-dessus du bas de l’image
est la nébuleuse
de la Rosette. (Credit: IRAS, IPAC, JPL/Caltech, NASA) 19 avril 2005 |
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C’est la nébuleuse
d’Orion qui est la vedette de l’image du jour. L’image
a été réalisée grâce aux données
captées dans le domaine de l’infrarouge par la caméra à grand
champ WFCAM installée
sur le télescope UKIRT (United
Kingdom Infrared Telescope) juché sur le Mauna
Kea. L’image du jour qui n’est qu’une partie du
champ que peut couvrir la WFCAM s’étend tout de même
sur 11 années-lumière. On a évidemment attribué des
couleurs aux diverses composantes de l’infrarouge des molécules
d’hydrogène : le rouge représente l’émission
de 2,12 mm (micromètres), le vert pour 2,20 mm
et le bleu pour 1,25 mm. Une longueur de 1 mm est égale à 0,000 001
m. Notez que l’on commence à voir
la lumière pour une longueur d’onde d’environ 700
nm soit 0,700 mm, ce qui correspond à de la lumière
rouge. (Credit: Joint
Astronomy Centre; image processing by C. Davis, W. Varricatt) 6 janvier 2005 |
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Plusieurs verront sur
cette photo la forme d’une tête de mort. En fait, il s’agit de la région DR 6 fertile
en formation d’étoiles. La dizaine d’étoiles énergétiques
situées dans le nez de cette nébuleuse émettent de
la lumière et des vents stellaires qui sont à l’origine
de la forme des nuages de gaz et de poussière qui les entourent.
Le «pont nasal» de la tête de mort fait environ 3,5 années-lumière.
Cette nébuleuse est à quelque 4000 années-lumière
de nous dans la constellation du Cygne.
L’image
du jour est en fausses couleurs, car elle provient des données
qu’a recueillies le télescope
spatial Spitzer dans quatre domaines distincts de l’infrarouge.
On ne manquera pas de remarquer le choix des éditeurs de l’APOD
en cette journée de la fête de l’Halloween. (Credit: S. Carey (Caltech), JPL-Caltech, NASA) 1er novembre 2004 |
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La grande nébuleuse d’Orion
est une région très colorée. À l’œil
nu, c’est une petite
tache floue rougeâtre sous l’étoile la plus basse
de la Ceinture
d’Orion, Alnitak.
Mais, sur une photographie numérique réalisée avec
un temps de pose prolongé, on s’aperçoit que cette
nébuleuse contient plusieurs jeunes étoiles bleues, des gaz
chauds brillants et des zones sombres de poussière. Les étoiles
qui illuminent les gaz de la nébuleuse
d’Orion (M42)
sont surtout les quatre étoiles les plus brillantes de l’amas
ouvert du Trapèze. Plusieurs des filaments lumineux de la nébuleuse
sont produits par des ondes de choc engendré lorsque de la matière
en déplacement rapide rencontre des gaz plus lents. La nébuleuse
d’Orion fait dans les 40 années-lumière de diamètre
et est à environ 1500 années-lumière de nous, dans
le même bras
spiral de la Voie lactée que le Soleil, le
bras d’Orion. (Credit & Copyright: Stefan
Seip) 27 septembre 2004 |
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Plusieurs régions
de la Voie
lactée densément peuplées d’étoiles
sont aussi riches en nuages de poussière et de gaz. La région
de la photographie
du jour contient des millions d’étoiles, dont la plupart
sont semblables au Soleil.
Les immenses filaments sombres de poussière que l’on voit
aussi sur l’image bloquent la lumière de millions d’étoiles
situées plus loin dans notre
Galaxie. La région rouge à gauche est une partie de
la nébuleuse d’émission M17 auquel
on a donné le nom de nébuleuse
d’Oméga. Le petit amas ouvert d’étoiles
près du centre de l’image est M18 et
la longue trainée d’étoiles juste à droite
du centre est M24.
Le spot très rouge à droite du centre de l’image
est nébuleuse d’émission IC 1283 et,
juste en haut de celle-ci, deux nébuleuses
de réflexion, NGC 6589 et NGC 6590.
On peut admirer ces objets célestes avec un petit télescope
en le pointant en direction de la constellation du Sagittaire. (Credit & Copyright: Fred
Calvert & Adam Block, NOAO, AURA, NSF) 21 septembre 2004 REPRISE du texte du 18 septembre 2002 |
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Photo de M8, M20 et NGC 6559. Voir
le texte du 4
aout 2007. (Credit & Copyright: Robert
Gendler) 9 septembre 2004 |
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L’immense région de formation
d’étoiles qu’est la grande nébuleuse
d’Orion est sans aucun doute la plus célèbre des
nébuleuses de la Voie lactée. Aussi connue sous le sigle M42,
la nébuleuse
d’Orion est relativement près de nous, à seulement
1500 années-lumière dans le même bras
spiral de la Voie lactée que le Soleil, soit le bras
d’Orion. Elle s’étend sur environ 40 années-lumière.
L’image de M42 qui nous est présentée provient de la
superposition de trois photographies prises à des filtres bleus
et ultraviolets pour ne voir que la lumière provenant de l’hydrogène,
de l’oxygène et du soufre. La nébuleuse d’Orion
contient un amas d’étoiles, le Trapèze,
ainsi que plusieurs pouponnières d’étoiles. Celles-ci
contiennent des gaz lumineux, de jeunes étoiles chaudes, des disques
protoplanétaires et des jets
stellaires de gaz propulsé à de hautes vitesses. Plusieurs
filaments visibles sur l’image proviennent des gaz excités
par des ondes de choc. (Credit & Copyright: WFI, MPG/ESO
2.2-m Telescope, La Silla, ESO) 13 juillet 2004 |
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Des nuages gazeux lumineux
s’entremêlent à des
régions sombres de poussière dans la nébuleuse
de la Trifide (M20),
une région de formation d’étoiles situées dans
la constellation du Sagittaire.
Trois énormes
bandes sombres de poussière se rejoignent au centre de cette
nébuleuse, d’où son
nom. Une étoile massive près du centre de la photo est à l’origine
presque à elle seule de l’excitation des
gaz de la lumineuse qui émettent de la lumière. On estime
que la Trifide n’est âgée
que de 300 000 ans, ce qui en fait une des plus jeunes nébuleuses
connues. Elle est à environ 9000 années-lumière de
nous. La partie de la nébuleuse couverte par la photo fait environ
10 années-lumière. L’image
du jour provient d’une superposition de plusieurs
photos provenant du télescope
Hubble. (Credit: Hubble Heritage Team (AURA / STScI), F.
Yusef-Zadeh (Northwestern
U.) et al., ESA, NASA) 18 juin 2004 |
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Trois jeunes étoiles massives seront un jour visibles dans ce nuage de poussière et de gaz, car on sait déjà qu’elles y sont grâce à cette image en fausses couleurs construites à partir des observations en infrarouge du télescope spatial Spitzer. Cette nébuleuse, Sharpless 140, est à environ 3000 années-lumière de nous en direction de la constellation de Céphée. En lumière visible, ces jeunes étoiles sont masquées par la poussière qui les entoure, mais les radiations et les vents stellaires de celles-ci finiront bien par dissiper ce voile obscure. Ce sont d’ailleurs ces vents et ces radiations qui sculptent les formes des nébuleuses. Cette nébuleuse comme plusieurs de ses semblables contient des molécules organiques complexes comme les HAP (hydrocarbures polycycliques aromatiques) qui émettent des infrarouges lorsqu’elles sont chauffées par les radiations des étoiles environnantes. Les archives des données infrarouges de Spitzer doivent contenir plusieurs régions semblables à celle de l’image du jour et sont donc très utiles pour découvrir des régions de formation d’étoiles. (Credit: G. Melnick (CfA), JPL, Caltech, NASA) 20 mai 2004 |
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Plusieurs corps célestes contribuent à cette région du ciel située près des étoiles Antarès et Rhô Ophiuchi. De la poussière qui renvoie vers nous la lumière des étoiles produit des nébuleuses bleues de réflexion. Des nuages gazeux dont les atomes sont excités par la lumière ultraviolette d’étoiles énergétiques produisent la lueur rouge typique des nébuleuses d’émission. Les régions sombres de la photo correspondent à des nuages de poussière qui bloquent la lumière des étoiles. Antarès, une supergéante rouge et l’une des étoiles les plus brillantes du ciel nocturne, illumine la région jaune en haut à gauche. Rhô Ophiuchi est au centre de la nébuleuse bleue à droite. On peut aussi voir sur cette photo, juste sous Antarès, l’amas globulaire M4 qui est situé beaucoup plus loin. La nébuleuse rouge sous M4 englobe l’étoile Sigma Scorpii. Les nuages cosmiques de l’image du jour sont encore plus colorés que ce nos yeux peuvent voir, car ils émettent des ondes couvrant tout le spectre électromagnétique. (Credit & Copyright: (AAO), ROE, UKS Telescope) 9 mai 2004 |
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L'image du jour est le nuage moléculaire géant DR21, une pouponnière d'étoiles qui donne naissance aux étoiles les plus massives jamais vues. L'an dernier, l'appareil photo en infrarouge du télescope spatial Spitzer nous a donné un aperçu de l'intérieur de ce nuage dans le domaine de l'infrarouge moyen. Les nuages moléculaires sont en général opaques à la lumière visible, car ils contiennent beaucoup de poussière. En lumière infrarouge, on peut constater que d'énormes bulles et qu'un réseau complexe de gaz et de poussière se trouve à l'intérieur de DR21. Ce sont des composés organiques, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), qui sont à l'origine des émissions infrarouges des filaments gazeux. L'entrecroisement des filaments vient des actions complexes des vents stellaires, de la pression des radiations lumineuses, des champs magnétiques et de la gravité. Cette photographie couvre une région d'environ 75 années-lumière et est à quelque 6000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. (Credit: A. Marston (ESTEC/ESA) et al., JPL, Caltech, NASA) 14 avril 2004 |
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La nébuleuse de la Bulle (NGC 7635) est au centre d'une nébuleuse en émission située à environ 11 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de Cassiopée. NGC 7635 est en fait une bulle gazeuse soufflée par les vents stellaires de l'étoile massive BD+602522. Son diamètre est d'environ 10 années-lumière. Si cette bulle était centrée sur le Soleil, Alpha Centauri, l'étoile la plus rapprochée de nous serait aussi à l'intérieur. (Credit & Copyright: Brian Lula) 28 mars 2004 REPRISE DU 17 janvier 2003 |
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Même avec un télescope géant vous ne pourrez jamais voir une formation comme celle de l'image du jour, car c'est une superposition de trois photos prises avec des filtres de lumière. L'un ne laisse passer que la composante rouge des atomes de soufre, l'autre la composante verte de l'oxygène et le dernier la composante bleue de l'hydrogène. Cette combinaison RGB des trois couleurs est souvent utilisée pour produire des images astronomiques en couleur même si cela produit un résultat différent de ce notre œil pourrait voir, car les images obtenues fournissent de précieux renseignements sur la distribution des éléments à l'intérieur des régions de formation d'étoiles. Soulignons que la formation gazeuse que l'on peut admirer n’est nulle autre que la familière nébuleuse d'Orion. (Credit & Copyright: Russell Croman) 25 mars 2004 |
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La photographie du jour nous montre la célèbre nébuleuse d'Orion, située en bordure d'un vaste nuage moléculaire interstellaire qui est à 1500 années-lumière de nous. On peut voir cette nébuleuse (M42) à l'œil nu juste en bas et à gauche de l'alignement de trois étoiles que l'on a nommé la ceinture d'Orion. L'image du jour provient du télescope de 3,6 m Canada-France-Hawaii (CFHT) qui trône près du sommet du volcan éteint Mauna Kea. On trouve au cœur de M42 les quatre étoiles brillantes du Trapèze, des bandes sombres de poussière, l'hydrogène gazeux rouge omniprésent, des régions bleues qui réfléchissent la lumière des jeunes étoiles de cette région et la célèbre nébuleuse obscure de la Tête de Cheval. Comme toutes les nébuleuses, M42 finira par se disperser sur une période assez longue. (Credit & Copyright: Canada-France-Hawaii Telescope, J.-C. Cuillandre (CFHT), Coelum) 15 mars 2004 |
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Cette photographie de la pouponnière d'étoiles Henize 206 provient des caméras infrarouges du télescope spatial Spitzer. Cette nébuleuse est située dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la Voie lactée. On y a détecté plusieurs étoiles à neutrons récemment formées. Ces restants d'étoiles mortes correspondent aux points blancs à l'intérieur du nuage de gaz et de poussière de cette image en infrarouge reproduite en fausses couleurs. Au sommet de l'image, on peut observer de grands arcs gazeux qui proviennent du souffle d'une supernova. L'onde de choc de cette explosion de l'étoile mourante a probablement déclenché la formation d'une nouvelle génération d'étoiles dans la nébuleuse Henize 206. Le Grand Nuage de Magellan est à environ 163 000 années-lumière de nous et le diamètre approximatif de cette nébuleuse est de 1000 années-lumière. (Credit: V. Gorjian(JPL) et al., JPL, Caltech, NASA) 11 mars 2004 |
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Les bandes ondulantes de gaz brillant entrecoupées de régions poussiéreuses plus sombres ont l’aspect de feu rougeoyant qui donne son nom à cette formation cosmique, la nébuleuse de l’Étoile flamboyante. L’origine première de ces couleurs de rouge et de pourpre est l’étoile AE Aurigae, qui est en dehors du champ à droite. Elle est très énergétique et la lumière ultraviolette qu’elle émet est capable d’ioniser les gaz environnants, dont évidemment l’hydrogène. Le proton de l’hydrogène laissé seul peut par la suite capturer un électron libre et il émet alors une lumière rouge. Le pourpre de cette région est un mélange de cette lumière rouge et de la lumière bleue d’AE Aurigae réfléchie par les poussières du nuage. Ces deux types de production de lumière sont caractéristiques des nébuleuses d’émission (le rouge) et des nébuleuses de réflexion (le bleu). Dans le catalogue IC, la nébuleuse de l’Étoile flamboyante porte le numéro 405. Cette nébuleuse est à environ 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cocher. (Credit & Copyright: Robert Gendler) 24 novembre 2003 |
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L'image du jour nous présente une région parsemée de plusieurs nébuleuses qui est située le long du plan de la Voie lactée. Cette photo grand-angle a été prise à travers un filtre qui ne laisse passer que la lumière émise par les atomes d'hydrogène. Elle met en évidence une partie du ciel de 34° par 23° centrée sur la croix bien connue de la constellation du Cygne. Au sommet de cette croix se trouve l'étoile supergéante bleue Deneb. Juste à côté de Deneb, on aperçoit les nébuleuses d'émission du Pélican et de l'Amérique du Nord. On peut aussi admirer d'autres nébuleuses dont le nom apparaît si vous laissez votre curseur au-dessus de l'image. La nébuleuse obscure nommée «Sac de Charbon du nord» située juste à côté de la nébuleuse du Papillon (IC 1318) n'est qu'une partie d'une ligne de nuages obscurs de poussière situés dans le plan de la Voie lactée que l'on a surnommée le Grand Rift par analogie avec la vallée du même nom qui se trouve sur Terre. Toutes ces formations célestes sont à environ 2000 années-lumière de nous et, comme le Soleil, elles sont situées dans le bras d'Orion de la Voie lactée. (Credit & Copyright: Steve Mandel, Galaxy Images) 23 octobre 2003 |
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Il y a dans le disque de notre Galaxie, la Voie lactée, d'innombrables nébuleuses, d'immenses nuages sombres de poussières et des centaines de milliards d'étoiles. Les taches rouges de cette image dont on a augmenté les contrastes sont surtout des nébuleuses d'émission, des nuages d'hydrogène ionisé par les radiations de jeunes étoiles énergétiques. Les taches bleues correspondent à des nébuleuses de réflexion, des nuages de poussière qui renvoient la lumière des étoiles vers nous. Mais ce qui est le plus spectaculaire sur cette photo, ce sont les régions sombres, dont la nébuleuse de la Pipe en haut et à gauche. Ces régions poussiéreuses contiennent aussi des nuages moléculaires froids. Le disque de la Voie lactée contient beaucoup de poussière, assez pour nous cacher le centre de notre Galaxie en lumière visible, si bien qu'il a fallu attendre au début du siècle dernier pour découvrir son emplacement de façon précise. La lumière blanche diffuse provient de milliards d'étoiles qui comme notre Soleil sont plus vieilles et moins lumineuses. Bien qu'on connaisse passablement de choses au sujet de notre Galaxie, la majeure partie de sa masse est constituée de matière que l'on ne connaît même pas. (Credit & Copyright: John P. Gleason, Steve Mandel) 28 septembre 2003 REPRISE du 27 septembre 1999 |
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nébuleuse Trifide (M20). Voir le texte du 30 mai 2009. (Credit & Copyright: Jim and Janet Castano, Adam Block, NOAO, AURA, NSF) 1er septembre 2003 |
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La nébuleuse Omega (M17) aussi connue sous le nom du Cygne ou encore du Fer à cheval et même du Homard est située dans la constellation du Sagittaire. Elle contient tout ce qu’il faut pour donner naissance à des étoiles, des nuages sombres de poussière et des gaz moléculaires froids. Les zones sombres absorbent efficacement la lumière des étoiles d’arrière-plan surtout grâce à des poussières constituées de particules de carbone semblable à ce que l’on retrouve dans la fumée de cigarette. Mais, les étoiles qui se forment dans ces épais nuages de poussière produisent des radiations et des vents stellaires qui feront disparaître lentement ces fumées obscures. L’image du jour est un montage en fausses couleurs provenant de la lumière de trois filtres spécifiques souvent utilisés en astronomie : celui du soufre (le rouge), celui de l’hydrogène (le vert) et celui de l’oxygène (le bleu). On peut observer la M17 avec des jumelles. Cette nébuleuse est à quelque 5000 années-lumière de nous et elle fait environ 20 années-lumière dans sa plus grande dimension. (Credit & Copyright: Russell Croman) 11 aout 2003 |
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IC 4603. Voir le texte du 4 juin 2007. (Credit & Copyright: Gary Stevens) 21 juillet 2003 |
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NGC 7635 a l'aspect d'une nébuleuse planétaire produite par une étoile à la fin de sa vie, mais la nébuleuse de la Bulle, son autre nom, n'est définitivement pas une nébuleuse planétaire. C'est en effet un nuage gazeux repoussé par la radiation intense d'une jeune étoile massive BD+602522. Pas très loin, en bas à droite, se trouve un nuage moléculaire géant qui freine l'expansion de la nébuleuse de la Bulle. L'image du jour est présentée en négatif afin d'augmenter le contraste, l'image en haute défénition est en couleur. Le diamètre de la nébuleuse de la Bulle est d'environ 10 années-lumière. On peut l'observer avec un petit télescope en le pointant en direction de constellation de Cassiopée. (Credit: Brad Ehrhorn & Adam Block, NOAO, AURA, NSF) 17 juin 2003 |
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Pour trouver M42 aussi connu sous le nom de nébuleuse d'Orion, il faut d'abord savoir repérer la constellation d'Orion. Trois étoiles (Alnitak, Mintaka et Alnilam) alignées sur une droite au centre de cette constellation forment ce que l'on nomme la Ceinture d'Orion. Juste sous la ceinture, on peut apercevoir avec un petit télescope l'amas d'étoiles connu sous le nom de Trapèze que nous montre l'image du jour. Cet amas est au cœur de M42. Dans cette région, des étoiles avec un cortège de planètes sont probablement en formation dans de gigantesques disques protoplanétaires formés de poussière et de gaz. Cette image en fausses couleurs a été construite en superposant plusieurs photographies provenant du télescope Hubble. (Credit: J. Bally, D. Devine, & R. Sutherland, D. Johnson (CITA), HST, NASA) 2 mars 2003 REPRISE DU 18 novembre 1997 |
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Voir le texte du 6 avril 2010. (Credit & Copyright: Russell Croman) 28 février 2003 |
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La grande nébuleuse d'Orion est l'une des plus photographiées de la sphère céleste, car elle est assez brillante pour être captée avec un simple appareil photo muni d'un zoom. Cette région de la sphère céleste est dominée par la nébuleuse en émission M42 qui est au bas de l'image. La nébuleuse par réflexion bleue NGC 1977 est au sommet de l'image. Cette nébuleuse traversée de bandes de poussières et de nuages sombres est située à environ 1500 années-lumière de la Terre. (Credit & Copyright: Robert Gendler) 20 décembre 2002 |
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Comment cette nébuleuse a-t-elle vu le jour? La nébuleuse du Cocon (IC 5146) est à environ 4000 années-lumière de nous et elle est située dans la constellation du Cygne. Un amas ouvert de jeunes étoiles se trouve à l'intérieur de cette nébuleuse. À l'instar d'autres pouponnières d'étoiles, IC 5146 contient les trois types de nébuleuses, d'émission, de réflexion et d'absorption. De récentes données indiquent que l'étoile massive située au centre de l'image se creuse une caverne au centre du nuage moléculaire qui l'entoure grâce à ses vents stellaires et aussi aux radiations qu'elle émet. Cette même étoile qui n'est âgée que d'environ 100 000 ans est la source d'énergie de la lumière émise et réfléchie par la nébuleuse. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT) 14 octobre 2002 |
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Ces nuages de poussière situés dans la constellation de la Couronne australe sont visibles sur cette photographie parce qu'ils émettent de la lumière, qu'ils l'absorbent et qu'ils la réfléchissent. Lorsqu'ils réfléchissent la lumière, les poussières prennent une teinte bleutée. En revanche, lorsque les nuages denses de poussière bloquent la lumière des étoiles qu'ils contiennent ou encore de celles situées à l'arrière, ils apparaissent sombres. Ces endroits généralement très sombres et pleins de gaz froid sont des lieux où se formeront des étoiles. La nébuleuse par réflexion bleue de cette image est à environ 500 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: David Malin, UK Schmidt Telescope, AAO) 2 octobre 2002 |
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Nébuleuses et amas du Sagitttaire. Voir le texte du 21 septembre 2004. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), ROE, UKS Telescope) 18 septembre 2002 |
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La nébuleuse Trifide (M20), une pouponnière d’étoiles de la constellation du Sagittaire, est composée de nuages gazeux lumineux mêlés à des rubans sombres de poussière. Ce sont d’ailleurs les trois bandes sombres qui ont donné son nom à cette nébuleuse. L'étoile massive visible près du centre de l'image est responsable de la majeure partie de la lumière émise par la nébuleuse. La Trifide n'est âgée que de 300 000 ans, l'une des plus jeunes nébuleuses d'émission connue (M20 est aussi une nébuleuse par réflexion). Cette nébuleuse est à quelque 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. Cette image en fausses couleurs dont les teintes ont été rehaussées a été captée par le télescope Gémini Nord au début du mois. (Credit: GMOS, Gemini Observatory) 26 juin 2002 |
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On peut admirer ce groupe de nébuleuses dans la constellation du Caméléon, une constellation entre −75° et −82,5° qui est donc surtout visible depuis le sud de l'équateur terrestre. Les nébuleuses de la photo sont surtout des nébuleuses de réflexion bleues qui réfléchissent la lumière des étoiles situées entre elles et nous. En haut et en bas à droite (voir la photo en haute résolution), d'épais nuages moléculaires bloquent la lumière des étoiles situées plus loin. Le vaste nuage moléculaire de ces nébuleuses est Chamaelon I et il est à environ 450 années-lumière de nous. (Credit: FORS Team, 8.2-meter VLT Antu, ESO) 9 juin 2002 REPRISE du 23 mars 1999 |
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Lors de la dernière mission de la navette spatiale, les astronautes ont réparé la caméra NICMOS (Near Infrared Camera and Multi-Object Spectrometer) du télescope Hubble. Les astronomes ont rapidement utilisé cet instrument vers la très photogénique pouponnière d'étoiles connues sous le nom de nébuleuse du Cône (NGC 2264). Ce magnifique gros plan de la nébuleuse du Cône capté par NICMOS a confirmé que la vision infrarouge du télescope Hubble a été rétablie. Du gaz et des nuages de poussière situés sur la pointe émoussée du cône. Cette image en fausses couleurs montre cette région conique de formation d'étoiles qui s'étend sur environ une demi-année-lumière. Les quatre étoiles brillantes présentant des pointes de diffraction sont situées en avant de la nébuleuse du Cône, mais d'autres étoiles moins lumineuses sont situées à l'arrière des nuages de poussière et nous sont ordinairement cachées. On peut les apercevoir sur cette image parce que les radiations infrarouges traversent plus facilement la poussière. La nébuleuse du Cône est à quelque 2500 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Licorne. (Credit: NICMOS Group (STScI, ESA), NICMOS Science Team (Univ. Arizona), NASA) 6 juin 2002 |
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Dérivant à 1500 années-lumière de nous dans la très connue constellation d'Orion, la brillante nébuleuse d'Orion et la nébuleuse de la Tête de Cheval sont des merveilles cosmiques passablement différentes. Les deux nébuleuses font partie de cette photo de même que d'autres nébuleuses du grand nuage moléculaire d'Orion, dont le diamètre atteint des centaines d'années-lumière. M42, la magnifique nébuleuse d'Orion, est située en vas de l'image. Le temps de pose pour capter cette nébuleuse en émission sur un film sensible est relativement court, 30 secondes seulement. Au-dessus de M42, on peut admirer plusieurs nébuleuses bleues d'émission et d'autres nébuleuses rouges d'émissions qui ont nécessité un temps de pose de 40 minutes. Vous avez de la difficulté à localiser la Tête de Cheval? Ce n'est pas étonnant! Il faut suivre la bordure rouge à gauche de la photo jusqu'à l'étoile brillante à côté de la nébuleuse orangée, descendez ensuite jusqu'à l'étoile qui est à l'extérieur du nuage rouge. Juste sous cette étoile à droite, la très petite Tête de Cheval dessine sa silhouette sur fond rouge. L'étoile brillante mentionnée plus haut est Alnitak, l'étoile la plus à l'est de la ceinture d'Orion et la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024) lui tient compagnie sur la sphère céleste. Les photos télescopiques de cette image ont été réalisées depuis un site des Alpes du Sud en France à une altitude de 2800 m en septembre 2001. (Credit & Copyright: Emmanuel Mallart) 30 mai 2002 |
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La nébuleuse obscure que l'on voit dans le coin gauche de cette photographie est connue sous le nom populaire de nébuleuse de la Pipe. Ces nuages sombres qui ressemblent à la fumée sortant d'une pipe sont constitués de poussière qui absorbe la lumière des étoiles situées en arrière-plan. Ces nuages sombres traversent entièrement les nébuleuses de nuage Rho Ophiuchi sur la droite. L'étoile la plus brillante de la photo est Antarès de la constellation du Scorpion (c'est l'étoile jaunâtre à gauche, juste sous la nébuleuse de la Pipe). Plusieurs autres types de nébuleuses sont aussi visibles sur la photo : des nébuleuses d'émission rouges, des nébuleuses de réflexion bleues et des nébuleuses d'absorption. Les contrastes de cette photo ont été rehaussés numériquement. (Credit & Copyright: Jerry Lodriguss) 26 mai 2002 REPRISE du 5 mars 2000, du 21 juin 1997 et du 28 mai 1996 |
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Le paysage céleste à l'est de la nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523) présente une grande diversité. En bas à gauche, de jeunes étoiles continuent de se former dans des nuages sombres de poussière qui masquent les étoiles situées en arrière-plan. Parmi ces nuages sombres, on reconnait LDN 227 à gauche et IC 1275 à droite, la zone sombre avec une étoile brillante à son sommet. On retrouve en haut à droite des nuages de gaz chaud luisant, dont une partie de la nébuleuse en émission NGC 6559. On peut aussi admirer entre ces deux régions une nébuleuse bleue de réflexion qui diffuse la lumière d'étoiles massives. L'image couvre une étendue d'environ 3 années-lumière. Ce complexe céleste est à quelque 5000 années-lumière de nous dans la constellation du Sagittaire. (Credit & Copyright: Jean-Charles Cuillandre (CFHT), Hawaiian Starlight, CFHT) 20 mai 2002 |
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Le chahut inimaginable de la nébuleuse de la Trifide (M20) renferme un trésor de beauté. On peut admirer cette nébuleuse avec de bonnes jumelles en les pointant vers la constellation du Sagittaire. Cette nébuleuse est en partie d'émission, là où le rouge règne, et de réflexion dans sa partie bleue. Les filaments sombres de poussière proviennent des atmosphères des étoiles géantes ou encore des débris des supernovae. Le diamètre de M20 est environ de 50 années-lumière et elle est environ à 5200 années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Anglo-Australian Observatory, Photograph by David Malin) 24 avril 2002 |
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Peu de spectacles astronomiques peuvent stimuler l'imaginaire autant que la pouponnière d'étoiles connue sous le nom de nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976). Cette nébuleuse située en bordure d'un immense nuage moléculaire qui n'est qu'à 1500 années-lumière de nous brille grâce à des gaz qui entourent plusieurs jeunes étoiles chaudes. Cette image très détaillée de la nébuleuse d'Orion a été réalisée à partir des données provenant du projet 2MASS (Two Micron All Sky Survey). Pour ce projet, on a utilisé deux télescopes automatisés situés dans les deux hémisphères de notre planète, l'un à l'observatoire du Mont Hopkins en Arizona et l'autre au Cerro Tololo Inter-American Observatory au Chili. Les télescopes ont balayé la totalité de la sphère céleste dans le domaine de l'infrarouge qui peut traverser l'atmosphère, soit les radiations infrarouges de longueur d'onde située au voisinage de 2 micromètres, d'où le nom du projet. Ayant une longueur d'onde supérieure à celle de la lumière visible, l'infrarouge traverse plus aisément les nuages obscurs de poussière. Les détecteurs utilisés étaient calibrés pour capter trois bandes de l'infrarouge. La bande dite KS, la bande H et la bande J respectivement centrées sur 2,17 mm, sur 1,65 mm et sur 1,25 mm ont été utilisées. Pour produire des images en fausses couleurs comme celle qui nous est présentée, on leur attribue les couleurs RGB. (Credit: 2MASS Collaboration, U. Mass., IPAC) 20 avril 2002 REPRISE du 12 juin 1998 |
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Ce panorama magnifique situé dans la constellation du Cygne renferme de vieilles coquilles de supernovae qui entourent des étoiles nées récemment ainsi que des points de lointains quasars. Cette image en fausses couleurs s'étend sur environ 10° et elle ne représente qu'une petite partie des données recueillies dans le domaine des ondes radio dans le cadre de l'étude CGPS (Canadian Galactic Plane Survey). Les rubans de gaz ionisé de cette région de formation d'étoiles sont à environ 6000 années-lumière de nous. Au moins deux coquilles de supernova sont faciles à repérer sur l'image, l'une est le petit globule brun en bas à gauche et l'autre est la sphère blanche bosselée à droite. La totalité de la nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000) est située à gauche du globule brun. D'importants cocons stellaires sont visibles sur l'image sous la forme de nœuds blancs lumineux. Certaines de ces futures étoiles massives produiront à leur tour des supernovae qui enrichiront l'espace interstellaire (fiche 3 et 4) en éléments lourds. Les points rouges de l'image sont des quasars lointains. (Credit & Copyright: Jayanne English (U. Manitoba) et al., CGPS, CNRC) 18 février 2002 |
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La nébuleuse d'Orion est l'un des objets célestes qui a attiré l'attention de nombreux d'astronomes amateurs. Le gaz brillant de la cette nébuleuse entoure de jeunes étoiles chaudes situées sur la frontière d'un nuage moléculaire géant qui est à seulement 1500 années-lumière de nous. On peut voir à l'œil nu la nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976) en dessous et à gauche des 3 étoiles de la ceinture d'Orion. Les contrastes de la photographie présentée ont été rehaussés afin de mieux faire ressortir les détails de M42. On peut aussi admirer au cœur de M42 les étoiles de l'amas du Trapèze, des rubans sombres de poussière, des régions d'émission de lumière rouge provenant de l'hydrogène ainsi que des zones légèrement teintées de bleu constituées de poussière qui réfléchit la lumière de jeunes étoiles. Le grand nuage moléculaire d'Orion qui comprend aussi la nébuleuse de la Tête de Cheval se dispersera lentement au cours des 100 000 prochaines années. (Credit & Copyright: Robert Gendler) 13 février 2002 |
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La nébuleuse du Cône. Voir le texte du 25 décembre 2005. (Credit & Copyright: Robert Gendler) 7 janvier 2002 |
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Les grains de poussière interstellaire sont souvent visibles grâce à la lumière des étoiles de leur voisinage qu'ils réfléchissent. La poussière diffuse la lumière de courte longueur d'onde plus efficacement que celle de grande longueur d'onde, ce qui leur donne la jolie couleur bleue caractéristique des nébuleuses de réflexion. Neuf des plus spectaculaires nébuleuses entièrement ou en partie de réflexion nous sont présentées. De gauche à droite sur la ligne du haut, ce sont NGC 1977 (sur SEDS) dans Orion, la nébuleuse de la Tête de Sorcière (NGC 1909 ou IC 2118) dans l'Éridan et M78 (NGC 2068). M78 est la nébuleuse diffuse la plus brillante du ciel et elle est située dans Orion. Sur la ligne du milieu, on retrouve la nébuleuse Trifide (M20 ou NGC 6514) de la constellation du Sagittaire, la nébuleuse du Cône (NGC 2264) de la constellation de la Licorne et la nébuleuse de l'Étoile flamboyante (IC 405 (sur SEDS)) de la constellation du Cocher. Enfin, sur la dernière ligne, on retrouve NGC 2023 (sur SEDS) situé près de la Tête de Cheval (Barnard 33) dans Orion, la nébuleuse de l'Iris (NGC 7023 (sur SEDS)) dans Céphée et pour terminer en beauté l'étoile Mérope entourée du voile poussiéreux de NGC 1435 (sur SEDS). Mérope est l'une des sept sœurs de l'amas ouvert des Pléiades (M45) situé dans le Taureau. Sur la dernière ligne, NGC 2023 (près de la Tête de Cheval), NGC 7023 (la nébuleuse de l'Iris) et finalement l'étoile brillante Mérope entourée d'un voile de poussière (NGC 1435). Mérope est l'une des sept sœurs de l'amas ouvert des Pléiades (M45) situé dans le Taureau. (Credit & Copyright: Robert Gendler) 28 décembre 2001 |
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Cette région de l'hémisphère sud du ciel est située dans la constellation de l'Autel. Comme on peut le voir sur cette image, elle contient plusieurs étoiles chaudes, massives et bleues, des nuages rougeâtres d'hydrogène et des nuages sombres de poussière. Cette région (RCW 108) d'intense formation d'étoiles est à quelque 4000 années-lumière de la Terre. Le rayonnement intense de ces étoiles dans l'ultraviolet repousse au loin le nuage gazeux qui les entoure en même temps qu'il allume l'hydrogène en ionisant ses atomes produisant ainsi la couleur typique rouge d'une nébuleuse d'émission. On peut aussi voir à droite un petit amas de jeunes étoiles à l'intérieur de la nébuleuse obscure. Cette image est une superposition de photos prises en utilisant un filtre bleu, un vert et un H alpha. (Credit: WFI, European Southern Observatory) 22 décembre 2001 REPRISE du 7 mai 1999 |
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Des gaz brillants et de la poussière sombre remplissent l'espace entre les étoiles de la nébuleuse NGC 6559. Les gaz de NGC 6559 sont la source de la lumière rouge diffuse d'une nébuleuse d'émission. Le rayonnement UV des étoiles ionise les atomes d'hydrogène laissant un proton et un électron libres de se déplacer, mais pas pour longtemps. Lorsque le proton recapture l'électron pour reformer un atome neutre d'hydrogène, il y émission d'une lumière rouge. Les particules de la poussière agissent autrement. Elles réfléchissent la lumière dans toutes les directions, c'est ce que l'on nomme la diffusion. Or, cette diffusion est beaucoup plus efficace pour la lumière bleue, d'où les teintes bleutées des nébuleuses de réflexion. La poussière peut aussi absorber presque totalement la lumière produisant ainsi des régions sombres ou des filaments noirs que l'on voit sur le fond coloré de la nébuleuse, on parle alors d'une nébuleuse obscure ou d'une nébuleuse d'absorption. Cette photographie regroupe les trois types de nébuleuses décrites ci-haut. (Credit: Robert Gendler) 23 octobre 2001 |
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Un magnifique ensemble de nébuleuses gazeuses et poussiéreuses dans le nord de la Voie lactée honore la constellation nordique circumpolaire de Céphée. Les couleurs utilisées pour ce gros plan de la région provenant de l'addition des couleurs des filtres astronomiques utilisées rehaussent la présence des étoiles à l'intérieur du nuage sombre. Près de la pâle étoile de magnitude apparente 9 au centre de l'image, le nuage de poussière réfléchit sa lumière créant ainsi une nébuleuse de réflexion cataloguée en 1996 sous la cote VDB 142 (catalogue van den Bergh). La teinte rougeâtre entourant la nébuleuse sombre d'absorption indique la présence d'une nébuleuse en émission produite par la lumière provenant de l'hydrogène. Cette région de la Voie lactée fait partie de IC 1396, un large amas ouvert d'étoiles situé à 3000 années-lumière de la Terre. (Credit: Arne Henden (US Naval Observatory, Flagstaff) Image Processed by Al Kelly) 11 octobre 2001 |
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Des étoiles naissent dans la nébuleuse de l'Aigle (M16 ou NGC 6611), une pouponnière d'étoiles situées à environ 7000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Serpent (queue). Les piliers de gaz et de poussière où se forment des étoiles ont été rendus célèbres grâce aux photographies en lumière visible, mais cette image en fausses couleurs montre la nébuleuse dans le domaine des infrarouges. Pour réaliser cette image bicolore, on a utilisé les données des émissions infrarouges correspondant à la matière dont la température est inférieure à −100 °C. Ces données ont été recueillies par le satellite ISO (Infrared Space Observatory) de l'Agence spatiale européenne (ESA). La couleur bleue indique la présence de molécules à base de carbone, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), alors que le rouge correspond aux émissions de poussière microscopique. Mais, des étoiles naissent quand même dans ce milieu glacial grâce à la condensation qui s'effectue par la gravité. Ce processus de condensation peut prendre des dizaines de milliers d'années pour des étoiles vraiment massives jusqu'à des dizaines de millions d'années pour des étoiles de faible masse comme le Soleil. (Credit: ESA, ISO, ISOGAL Team) 14 septembre 2001 |
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Une région de formation d'étoiles connues sous le nom EGG occupe presque toute la surface de cette image provenant de l'instrument WFPC du télescope Hubble. EGG, l'acronyme de l'expression anglaise Evaporating Gaseaous Globule, est une région composée surtout d'hydrogène moléculaire qui se fragment en atomes d'hydrogène et que s'effondre sous l'effet de la gravité, la première étape de la naissance d'une étoile. L'EGG de l'image est situé au sommet d'un pilier géant de gaz et de poussière situé dans la nébuleuse de l'Aigle (M16). La lumière provenant des nouvelles étoiles les plus chaudes et les plus lumineuses chauffe l'extrémité du pilier causant ainsi une expulsion accrue du gaz qui s'y trouve. Cette expulsion permet éventuellement d'observer encore plus d'EGG et plus de jeunes étoiles. (Credit: J. Hester & P. Scowen (ASU), HST, NASA) 12 aout 2001 REPRISE du 2 avril 2000, du 28 février 1998 et du 7 novembre 1995 |
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La nébuleuse d’Orion (M42 ou NGC 1976) est une pouponnière très active d’étoiles où l’on trouve de nombreuses jeunes étoiles chaudes ainsi que les nuages de gaz et de poussière qui les ont vues naître. Cependant, cet environnement actif de formation d’étoiles semble peu propice à la formation d’un système planétaire. Même si l’on trouve plusieurs disques protoplanétaires dans Orion, ces images les montrant en gros plan nous révèlent les conditions extrêmes que ces disques doivent affronter avant de devenir un système planétaire mature. Sur chaque image, la jeune étoile centrale est entourée d’un disque considérablement plus étendu que notre propre système solaire. Ces disques contiennent sans doute tout ce qu’il faut pour donner naissance à une planète. Mais, les radiations ultraviolettes intenses des étoiles détruisent rapidement le disque, créant ultimement un nuage ressemblant à la forme d’une comète. Si une planète se formait autour de cette étoile, ce qui est peu probable, elle devrait le faire très rapidement. Les chercheurs estiment que 90% des disques protoplanétaires d’Orion seront détruits dans le prochain 100 000 ans. (Credit: J. Bally (U. Colorado), H. Throop (SwRI), C.R. O'Dell (Vanderbilt U.), NASA) 4 mai 2001 |
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L’étoile S Mon est entourée d’une nébuleuse parcourue de lignes sombres de poussière et de gaz luisant. Les formes étranges qui hantent cette région de formation d’étoiles proviennent des interactions complexes entre les fins grains de poussière interstellaire et la lumière ainsi que les vents de gaz chauds des jeunes étoiles des environs. Sur cette image en couleurs représentatives (c’est ce qu’on verrait si on pouvait voir le paysage), on ne voit qu’une partie de NGC 2264 (la nébuleuse du Sapin de Noël), une vaste nébuleuse située à environ 2500 années-lumière de nous. La nébuleuse du Cône est aussi située dans cette région. La lueur bleue près de S Mon provient de la réflexion de sa lumière par des poussières situées derrière elle. La lumière rouge provient de l’émission H alpha de l’hydrogène ionisé par la lumière ultraviolette des étoiles massives. Le rose est une combinaison des deux procédés. Le petit groupe d’étoiles autour de S Mon, l’étoile la plus brillante de cette image, est visible à l’œil nu en direction de la constellation de la Licorne. (Credit & Copyright: Michael Bessell (RSAA, ANU), MSO) 24 avril 2001 |
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La grande nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976) est un endroit très coloré. Visible à l'œil nu par une nuit noire sans Lune, c'est une petite tache floue que l'on peut apercevoir juste sous la ceinture d'Orion. Mais, cette image est de loin beaucoup plus détaillée que ce que l'on peut voir, même avec un télescope de taille moyenne. Il s'agit en fait d'un assemblage de 81 photographies prises dans le domaine du proche infrarouge prises à l'aide du spectromètre ISAAC de l'observatoire La Silla Paranal de l'ESO. On constate que cette région est riche en jeunes étoiles, en gaz chaud et en poussière sombre. La source d'énergie qui rend la nébuleuse d'Orion aussi brillante est l'amas du Trapèze qui contient 4 des étoiles les plus lumineuses de cette région. La lueur bleue fantomatique qui entoure ces quatre étoiles au centre de la photo provient de la réflexion de leur lumière par la poussière cosmique. Des filaments brun sombre de poussière s'étendent sur une bonne partie de la nébuleuse. Le grand complexe de la nébuleuse d'Orion où est aussi située la nébuleuse de la Tête de Cheval se dispersera lentement et devrait disparaître dans quelque cent mille ans. (Credit: Mark McCaughrean (AI Potsdam) et al., ISAAC, VLT ANTU, ESO) 30 janvier 2001 |
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On trouve au centre de la nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523) du gaz lumineux, des amas ouverts d'étoiles ainsi que des globules de gaz et de poussière favorables à la formation de nouvelles étoiles. On peut voir le jeune amas stellaire au centre de cette image. Ce sont les étoiles de cet amas qui émettent la lumière ultraviolette qui fait briller l'hydrogène en lui faisant perdre un électron. Lorsqu'un atome d'hydrogène ionisé capture un électron pour remplacer celui qu'il avait perdu, il émet une lumière rouge. La nébuleuse de la Lagune est à environ 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. Elle s'étend sur quelque 100 années-lumière, occupant ainsi une superficie angulaire d'environ 1,2°, soit deux fois celle de la pleine lune. Si vous habitez dans une région non polluée par la lumière artificielle, vous pouvez la voir même sans jumelles, sa magnitude apparente étant de 6,0 soit la limite de l'œil humain (fiche 3). (Credit & Copyright: Yuugi Kitahara) 3 janvier 2001 |
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On peut aisément repérer la grande nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976) dans le ciel. Visible à l'œil nu depuis sous un ciel sombre, M42 apparaît comme une petite tache floue sous les trois étoiles de la ceinture d'Orion. Cette nébuleuse est la pouponnière d'étoiles la plus rapprochée de la Terre, à seulement 1500 années-lumière de nous. Cette image a été obtenue à travers un filtre H alpha qui ne laisse passer que la lumière émise par l'hydrogène. Des filaments sombres de poussière sont également présents dans cette nébuleuse et ils réfléchissent vers nous la lumière des étoiles les plus lumineuses. Les dernières observations de M42 par le télescope Hubble ont permis de localiser un système stellaire semblable au nôtre. On pense que l'étoile de ce système est entourée d'un disque de formation de planètes. (Credit & Copyright: Robert Gendler) 22 novembre 2000 |
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La jeune étoile R Coronae Australis (R CrA) est située dans un environnement très poussiéreux. En fait, la poussière est si dense dans le coin gauche supérieur de cette photographie que peu de lumière des étoiles situées à l'arrière nous parvient. Un nuage de poussière un peu plus dilué près de l'étoile réfléchit la lumière de R CrA (en haut à droite) et de sa voisine TY Coronae Australis. Si ces étoiles étaient plus massives, elles émettraient des radiations capables d'ioniser l'hydrogène invisible qui les entourent et on verrait alors une nébuleuse en émission teintée de rouge. La structure au-dessus du centre à gauche de R CrA est un objet Herbig-Haro, un grumeau de gaz chaud éjecté de l'étoile qui est entré en collision avec le gaz environnant. R Coronae Australis est à environ 500 années-lumière de nous et la région couverte par cette image fait quelque 4 années-lumière. (Credit: F. Comeron, WFI, MPG, La Silla Observatory, ESO) 16 octobre 2000 |
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Cette sensationnelle image captée par le télescope Hubble nous montre la naissance d'un amas d'étoiles massives. Ces nouvelles nées viennent tout juste d'émerger de leur nébuleuse qui ne fait que 12 années-lumière. Cette nébuleuse cataloguée N81 est à quelque 200 000 années-lumière de nous dans le Petit Nuage de Magellan. Des nébuleuses entourées d'étoiles massives s'entendent habituellement sur des milliers d’années-lumière et plus. Avant les observations d'Hubble, on ne savait pas si N81 ou des nébuleuses d'émission compactes semblables étaient le berceau d'une seule étoile ou d'un amas d'étoiles. Pour N81, les données d'Hubble montrent qu'il s'agit définitivement de plusieurs étoiles, certaines 300 000 fois plus lumineuses que le Soleil. On voit sur cette image les arcs de poussière interstellaire et les gaz fluorescents sculptés par les vents et les radiations des étoiles énergétiques. (Credit: M. Heydari-Malayeri (Paris Obs.) et al., Hubble Heritage Team, NASA) 5 octobre 2000 |
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Ces étoiles brillantes sont bien connues : ce sont celles du Trapèze, un amas ouvert situé au cœur de la nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976). Les astres peu lumineux, mais beaucoup plus nombreux, de cette région sont cependant moins bien connus. Ils ont retenu l'attention des astronomes grâce à de récentes photographies réalisées dans le domaine de l'infrarouge. Plusieurs de ces astres seraient des naines brunes et de grosses planètes à la dérive. Une naine brune est en quelque sorte une étoile manquée, pas assez massive (moins de 0,07 masse solaire) pour réaliser la fusion de l'hydrogène en hélium dans leur cœur, mais beaucoup trop massive (plus de 13 fois la masse de Jupiter) pour être considérée comme une planète. Malgré le fait qu'on ait découvert bien plus de naines brunes dans Orion que d'étoiles chaudes, leur faible masse les exclut comme candidate à la matière sombre. Des naines brunes dont la masse n'est que d’un pour cent de celle du Soleil sont visibles dans les images infrarouges. On voit aussi sur ces images des rubans complexes de gaz chaud (en bleu) et des régions de fines poussières (en rouge) qui bloquent, luisent et réfléchissent la lumière des étoiles situées à proximité. (Credit: G. Schneider (UofA), K. L. Luhman (CfA), et al., NICMOS IDT, NASA )WFPC2 data: C. O'Dell and S. Wong (Rice) 30 aout 2000 |
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Si vous étiez sur le pôle Sud de la Terre, c'est le ciel de cette image qui serait directement au-dessus de votre tête, mais vous ne pourriez pas le contempler comme sur cette photographie, car vos yeux ne sont pas assez sensibles à la lumière. Juste au-dessus et à droite du centre de cette photographie se trouvent les quatre étoiles de la fameuse Croix du Sud. L'étoile orangée Gamma Crucis se trouve au sommet de cette constellation. Le ruban d'étoiles, de poussière et de gaz qui traversent le milieu de cette photo est une partie de notre galaxie, la Voie lactée. La région sombre au centre de la photo est le Sac de Charbon, une nébuleuse obscure située à environ 600 années-lumière de nous. Le spot brillant rouge à droite est la célèbre nébuleuse de la Carène (NGC 3372). La Croix du Sud est une constellation bien connue, elle est même représentée sur le drapeau de l'Australie. (Credit & Copyright: Greg Bock, Southern Astronomical Society) 18 juin 2000 REPRISE : 3 mai 1996 |
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On trouve au cœur de la nébuleuse d'Orion des étoiles nouvellement nées, même si cette région nous est cachée en lumière visible par la poussière et les gaz du nuage moléculaire géant 1 (OMC-1) grâce à l'instrument NICMOS du télescope Hubble. Cet appareil photo est capable d'explorer le centre du nuage gazeux, car l'infrarouge émis par les étoiles traverse plus facilement la poussière et les gaz. Sur cette image en fausses couleurs, la lumière émise par les étoiles et les poussières chauffées est jaune oranger, alors que les émissions provenant de l'hydrogène sont bleues. Cette image impressionnante nous révèle une richesse de détails, dont plusieurs filaments gazeux de même que des arcs de gaz et de poussière, témoins des mouvements violents produits par les étoiles naissantes. L'astre très brillant au centre est la jeune étoile massive BN (ainsi nommé pour ses découvreurs, Becklin et Neugebauer). Le patron de cercles qui entoure l'étoile BN ainsi que les autres étoiles provient de la diffraction du télescope. (Credit: R. Thompson (U. Arizona) et al., NASA) 6 mai 2000 REPRISE du 23 mai 1997 |
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La nébuleuse Trifide, M20. Voir le texte du 28 juillet 2010 et du 31 mai 2005. (Credit & Copyright: Todd Boroson, AURA, NOAO, NSF) 28 mars 2000 REPRISE du texte du 31 mars 1998 |
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Deux nébuleuses de poussière, l'une brillante et l'autre sombre, trônent côte à côte sur cette image captée par le télescope Hubble peu de temps après la mission d'entretien de décembre 1999 (STS-103). La nébuleuse qui brille est NGC 1999 et c'est une nébuleuse de réflexion, elle réfléchit la lumière d'une étoile voisine vers nous. Une nébuleuse en émission produit sa propre couleur rouge grâce à ses atomes d'hydrogène excités par la lumière des étoiles qu'elle contient, mais la couleur des nébuleuses de réflexion tire vers le bleu parce que ses poussières et ses gaz réfléchissent mieux la lumière bleue des étoiles. La plus célèbre nébuleuse de réflexion est M45 qui réfléchit la lumière des multiples étoiles de l'amas des Pléiades, alors que l'illumination de NGC 1999 provient d'une seule étoile, l'étoile variable V380 Orionis que l'on voit juste à gauche du centre. Le sinistre nuage sombre est en réalité une condensation si épaisse de gaz moléculaire froid et de poussière qu'elle bloque la lumière. Il est placé devant la nébuleuse par réflexion formant ainsi une silhouette fantomatique sur ce fond lumineux. De nouvelles étoiles se formeront sans doute dans ce nuage sombre alors que sa propre gravité continuera de comprimer ses gaz et sa poussière. NGC 1999 est à environ 1500 années-lumière de nous en direction de la constellation d'Orion, juste au sud de la grande nébuleuse d'Orion (M42). (Credit: Hubble Heritage Team (STScI) and NASA) 2 mars 2000 |
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Le rayonnement ultraviolet intense provenant des étoiles chaudes et massives de cette région de la nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976) a sculpté et comprimé les nuages de poussière et de gaz leur donnant ainsi la forme de globules cométaires. Cette image provient des données captées par le satellite IRAS dans le domaine de l'infrarouge. La poussière cosmique émet des radiations surtout dans l'infrarouge et elle est donc aisément visible sur cette image. La zone brillante de l'image correspond à l'emplacement de l'amas ouvert du Trapèze. Le chapelet des globules indiqués par les flèches est mieux connu sous le nom de nébuleuse de la Tête de Sorcière (IC 2118). Les globules cométaires, des régions interstellaires très vastes de condensation de matière, n'ont en commun avec les comètes que leur forme semblable. Ces régions sont sûrement reliées à des épisodes de naissance d'étoiles dans le nuage moléculaire d'Orion. D'ailleurs, plusieurs autres nuages en forme de comète autre que ceux indiqués par les flèches sont sur cette image. (Credit: David Theil (CASA), IRAS) 24 septembre 1999 |
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La grande nébuleuse d'Orion est un endroit haut en couleur. Cette nébuleuse est visible à l'œil nu dans la constellation d'Orion. C'est la petite tache floue située juste sous la ceinture d'Orion. Cette photo captée par l'appareil BTC (Big Throughput Camera) nous indique qu'Orion est un environnement tumultueux de jeunes étoiles, de gaz chaud et de nuages sombres de poussière. La source d'énergie qui illumine la nébuleuse est constituée des étoiles du Trapèze, quatre des étoiles les plus brillantes de la nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976). La lueur bleue fantomatique qui entoure les étoiles brillantes de cette image est leur propre lumière réfléchie par la poussière environnante. Les lueurs vertes et roses proviennent des gaz ionisés d'oxygène et d'hydrogène respectivement. Des filaments brun foncé constitués de poussière couvrent une grande partie de la région. Le complexe entier du nuage d'Orion qui renferme la nébuleuse de la Tête de cheval se dispersera lentement et finira par disparaître dans environ 100 000 ans. (Credit: Gary Bernstein (U. Michigan); Copyright: U. Michigan, Lucent) 14 septembre 1999 |
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De gigantesques piliers de gaz et de poussière sont expulsés de la nébuleuse Trifide (M20 ou NGC 6514). Au centre de cette pittoresque nébuleuse repose une jeune étoile chaude. Elle est dans la partie supérieure droite de cette image. Après sa naissance, cette étoile massive a immédiatement inondé son entourage d'une lumière intense et énergétique, balayant ainsi au loin les gaz et la poussière qui auraient pu servir à former d'autres étoiles. Mais, des étoiles plus petites devraient encore naître dans la nébuleuse Trifide, car il y a au-delà des gaz et de la poussière non condensés dont la masse dépasse 1500 fois celle du Soleil. M20 est à environ 5200 années-lumière de nous. On peut facilement l'observer avec un petit télescope en le pointant vers la constellation du Sagittaire. (Credit: J. Hester (Arizona St. U) et al., WFPC2, HST, NASA) 7 juin 1999 |
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La Grande nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976), une immense région de formation d'étoiles près de nous, est probablement la plus célèbre de toutes les nébuleuses. Cette mosaïque qui couvre la partie centrale de 2,5 al de M42 a été construite à partir de 15 photographies captées par le télescope Hubble. En plus d'héberger l'amas brillant du Trapèze, M42 renferme plusieurs pouponnières d'étoiles. Ces lieux fertiles contiennent de l'hydrogène, de jeunes étoiles chaudes, des disques protoplanétaires (proplyds en anglais) et des jets stellaires projetant de la matière à haute vitesse. La plupart des filaments visibles sur cette image sont des ondes de choc produites lorsque de la matière en mouvement rapide rencontre des gaz se déplaçant lentement. Les ondes de choc sont particulièrement visibles près des étoiles brillantes dans la partie inférieure gauche de l'image. La nébuleuse d'Orion est à environ 1500 années-lumière de nous, dans le même bras spiral de la Voie lactée que le Soleil. (Credit: C. O'Dell and S. Wong (Rice U.), NASA) 22 mai 1999 REPRISE du 11 mai 1997 |
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La partie la plus active de la grande nébuleuse d'Orion est une région connue sous le nom de nébuleuse Kleinmann-Low. Il s'y trouve un amas de jeunes étoiles et d'étoiles en formation enchâssées dans un nuage moléculaire rempli de poussière. D'épais nuages de poussière bloquent la lumière de la nébuleuse KL, aussi on ne la voit pas en lumière visible. Mais en infrarouge, cette région semble exploser comme en témoigne d'ailleurs cette image. Les vents stellaires émis par les jeunes étoiles massives de la région KL se répandent et chauffent les gaz environnants produisant des colonnes lumineuses. Près du centre de KL se trouve IRc2, une étoile particulièrement active, dont la masse est estimée à 30 masses solaires. Des radiotélescopes ont récemment détecté une émission maser, soit un faisceau cohérent de micro-ondes les molécules d'eau de la nébuleuse KL. (Credit: CISCO, Subaru 8.3-m Telescope, NAOJ) 2 mars 1999 |
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La nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976) observée en infrarouge nous révèle des trésors. Quelques étoiles du Trapèze, un amas ouvert situé au centre de M42, ne sont visibles qu'en infrarouge à cause de la poussière de la nébuleuse qui bloque la lumière visible. La zone orangée en haut de cette image est la nébuleuse de Kleinman-Low et il semble qu'elle est grandement affectée par la toute jeune étoile IRc2. Le bleu du reste de l'image provient des émissions des gaz chauffés par les étoiles du Trapèze. Cette image est l'une des premières photographies captées par le nouveau télescope japonais Subaru. (Credit: CISCO, Subaru 8.3-m Telescope, NAOJ) 2 février 1999 |
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La nébuleuse Oméga contient des gaz luisants, des poussières et quelques jeunes étoiles massives. Cette nébuleuse désignée sous l'entrée M17 dans le catalogue Messier et NGC 6618 dans le New General Catalog est également connue sous plusieurs autres noms : nébuleuse du Cygne, du Fer à Cheval et du Homard. M17 est à environ 5000 années-lumière et s'étend sur quelque 20 années-lumière. On peut l'observer avec des jumelles dans la constellation du Sagittaire. Un récent épisode de formation d'étoiles a donné naissance à des étoiles très massives qui ne se sont pas encore détruites. Jusqu'à ce qu'ils explosent, ces étoiles très lumineuses émettent des radiations si intenses qu'elles dispersent le nuage de poussière et de gaz qui les entourent. La barre brillance qui strie ces étoiles est produite par la diffraction de l'instrument d'observation. (Credit & Copyright: AURA/ NOAO) 26 janvier 1999 |
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La nébuleuse d'Orion (M42) et son voisinage offrent aux admirateurs du ciel un merveilleux fouillis d'étoiles nouvelles nées, de gaz et de poussière qui n'est qu'à 1500 années-lumière de nous. Cette région photogénique abonde en nébuleuses en émission remplie de gaz luisant excité et en nébuleuses par réflexion dont la poussière réfléchit la lumière des étoiles. Cette image télescopique nous révèle une nébulosité intrigante dont les nuages de poussière semblent illuminés non par des étoiles, mais par la lumière même de M42. Sur les images à plus grand angle que celles prises avec un télescope, le groupe d'étoiles brillantes en haut de cette image forme la partie extrême nord de l'épée accrochée à la ceinture d'Orion. Ce sont ces étoiles qui éclairent le nuage de poussière en haut de l'image. Le nuage de poussière situé au milieu est cependant illuminé par la lumière de la nébuleuse d'Orion qui est au bas de la photo. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), AATB, ROE, UKS Telescope) 15 janvier 1999 |
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Les lignes sombres de poussière s'entremêlent aux nuages d'hydrogène rougeoyant de la nébuleuse Trifide (M20 ou NGC 6514)), une pouponnière d'étoiles située dans la constellation du Sagittaire. Une grande partie de cette nébuleuse est en émission, mais il y a aussi des régions qui réfléchissent la lumière bleue des étoiles et des zones sombres d'absorption. Ce sont les radiations ultraviolettes des étoiles ionisant les atomes d'hydrogène qui sont la source de la lumière rouge. Lorsqu'un atome d'hydrogène ionisé capture un électron, il émet une lumière rouge, connue sous le nom de raie H alpha. Cette image de nébuleuse a été captée à travers un filtre qui ne laisse passer que cette lumière rouge de l'hydrogène, un filtre H alpha! L'utilisation d'un filtre H alpha permet de déterminer la densité de l'hydrogène dans un nuage cosmique gazeux. (Credit and Copyright: David McDavid ( Limber Observatory)) 28 aout 1998 |
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Est-ce que la nébuleuse d'Orion est complètement mouillée? De récentes observations ont confirmé que des molécules d'eau existent bel et bien dans la fameuse nébuleuse d'Orion et même qu'il s'en forme encore. La nébuleuse d'Orion (M42 ou encore NGC 1976), que l'on peut admirer sur cette image, contient principalement de l'hydrogène gazeux et en quantité moindre, d'autres atomes et molécules. Mais cette nébuleuse est si vaste, que la création de molécules d'eau, même au taux minuscule mesuré, pourrait remplir 60 fois les océans de la Terre chaque jour, selon les estimations de l'équipe de chercheurs dirigées par M. Harwit (Cornell). L'eau des comètes, des océans de la Terre et même celle du corps humain a peut-être été créée dans un nuage comme ceux de la nébuleuse d'Orion. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin
Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 21 avril 1998 |
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M20, la nébuleuse Trifide. Voir le texte du 28 mars 2000. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 31 mars 1998 |
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On peut apercevoir la Grande nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976) un peu à gauche et juste sous les trois étoiles de la Ceinture d'Orion qui est évidemment dans la célèbre constellation du même nom. Cette tache floue à l'œil nu renferme une des pouponnières d'étoiles rapprochées de nous, à une distance de seulement 1500 années-lumière. La région rouge de cette image est formée des nébuleuses M42 et M43 (NGC 1982) et elle contient le brillant amas du Trapèze. La région bleue à droite est surtout une nébuleuse par réflexion de la lumière des étoiles brillantes à proximité. De récentes observations de la nébuleuse d'Orion réalisées avec le télescope Hubble ont permis de découvrir des systèmes stellaires de la taille de notre système solaire dans cette région de formation d'étoiles. (Credit & Copyright: J. Ware) 27 janvier 1998 Reprise du 23 octobre 1996 et du texte du 3 juillet 1995 |
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Les trois rubans sombres visibles sur cette image ont donné le nom de Trifide à cette nébuleuse, la 20e entrée du célèbre catalogue de Charles Messier. Le rouge et le bleu de la nébuleuse Trifide sont présents dans différentes régions et ils sont créés par des processus physiques différents. Une grosse étoile brillante et très chaude près du centre de la région rouge émet des radiations si énergétiques qui peuvent arracher les électrons des gaz environnants. Lorsqu'un électron libre est capturé par le proton d'un atome d'hydrogène, il y a émission de lumière rouge. Une autre étoile brillante est située dans la région bleue, mais cette étoile est entre nous et cette région. La poussière de cette région réfléchit plus efficacement le bleu de la lumière vers nous, d'où sa couleur. On désigne donc ces deux régions sous les noms de nébuleuse en émission et nébuleuse par réflexion. On peut observer avec un petit télescope la nébuleuse Trifide, aussi classifiée NGC 6514 dans le New General Catalog, en le pointant vers le centre de la Voie lactée situé dans la constellation du Sagittaire. (Credit & Copyright: Jason Ware) 8 décembre 1997 |
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La constellation d'Orion est très vaste. Quelques étoiles de cette constellation font partie d'un complexe géant de nuage gazeux de plus de 100 années-lumière de diamètre et dont l'étendue sur la sphère céleste est 50 fois plus grande que celle de la Lune. On retrouve dans ce nuage plusieurs objets d'intérêt, dont la nébuleuse de la Tête de Cheval, la nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976), l'amas ouvert du Trapèze et de petits disques contenant des systèmes solaires en formation. À 1500 années-lumière, la nébuleuse d'Orion est la pouponnière d'étoiles la plus rapprochée de nous. Si vous regardez attentivement le centre de cette photo, vous y trouverez les trois étoiles de la ceinture d'Orion. (Credit & Copyright: J. C. Casado) 1er décembre 1997 |
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La nébuleuse Trifide (M20 ou NGC 6514) est une brillante région de formation d'étoiles située dans la constellation du Sagittaire, à une distance d'environ 5000 années-lumière de la Terre. En lumière visible, cette nébuleuse est traversée par des lignes sombres de poussière qui la divisent grosso modo en trois parties importantes. Mais en infrarouge, l'apparence de la nébuleuse Trifide change du tout au tout. C'est parce que la poussière absorbe aisément les radiations de plus grande longueur d'onde comme l'infrarouge. Les lignes de poussière sont donc plus brillantes. Cette image a été captée par l'observatoire infrarouge ISO (Infrared Space Obsevatory) (Credit: ESA/ISO, ISOCAM Team and J. Cernicharo et al.) 28 aout 1997 |
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Quelle est l'origine des couleurs de cette jolie nébuleuse de la constellation du Sagittaire? Les couleurs de NGC 6589 et de NGC 6590 sont produites par le gaz et la poussière. Le bleu de la nébuleuse près des étoiles brillantes provient de la réflexion de la lumière par la poussière interstellaire. La poussière n'émet que très peu de lumière visible et, en absence d'étoiles rapprochées, elle apparaîtrait noire, bloquant la lumière des étoiles en arrière-plan. Le rouge de la partie éloignée provient des émissions des ions d'hydrogène qui capturent un électron. Cette capture libère un photon dont la longueur d'onde correspond à de la lumière rouge, la raie H alpha de l'hydrogène. (Credit & Copyright: D. Malin (AAO), AATB) 10 aout 1997 REPRISE du 18 juillet 1996 |
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D’où provient la lumière qui illumine ce château de formation d’étoiles? La familière nébuleuse de l'Aigle brille un peu comme une enseigne au néon, mais en plus colorée. L’image du jour a été réalisée à partir de trois composantes de la lumière visible. En particulier, le rouge provenant du soufre indique bien les grumeaux denses de formation d'étoiles. Le rayonnement intense des étoiles jeunes et énergétiques qui y naissent est la source de la lumière de la nébuleuse. Ce rayonnement stellaire pousse aussi les gaz de la nébuleuse dont la forme sur plusieurs milliers d’années ne cesse de changer. Les plus grosses étoiles n’auront pas une vie très longue et produiront des supernovae après seulement quelques millions d’années, retournant ainsi la matière à la nébuleuse qui les a vues naître. C’est ce procédé qui est à l’origine des amas ouverts d’étoiles comme M16 qui est tout près de cette nébuleuse, dans la constellation du Serpent. (Credit: P. Challis (CfA), Whipple Obs., 1.2 m Telescope) 30 juillet 1997 |
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De brillantes étoiles bleues naissent actuellement dans la nébuleuse de l'Aigle. Rendue célèbre grâce à une image captée par le télescope Hubble en 1995, la nébuleuse de l'Aigle exhibe un taux élevé de formation d'étoiles. La partie supérieure droite que l'on voit sur cette image est au cœur de l'amas ouvert d'étoiles M16. Les brillantes étoiles bleues de M16 continuent de naître dans les colonnes de gaz et de poussière de la nébuleuse de l'Aigle que l'on voit sous le centre de cette image. L'âge typique des étoiles de M16 est d'environ 5 millions d'années, ce qui est très jeune par rapport au 5 milliards d'années du Soleil. M16 est à environ 7000 années-lumière de nous. (Credit: P. Challis (CfA), Whipple Obs., 1.2 m Telescope) 18 juillet 1997 |
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M16 est composé d'un jeune amas ouvert d'étoiles associé à une spectaculaire nébuleuse en émission tachée de poussière interstellaire sombre. La nébuleuse de l'Aigle où se trouve M16 est à quelque 7000 années-lumière de nous en direction du centre de la Voie lactée dans la queue du Serpent. C'est une région de formation d'étoiles. On peut voir la majorité des étoiles de l'amas en haut à droite des piliers de poussière (les Piliers de la création) de la nébuleuse de l'Aigle. Le rouge de la nébuleuse provient des ions d'hydrogène qui émettent un photon lorsqu'ils capturent un électron libre. Les régions sombres sont constituées de poussière qui absorbe la lumière des sources situées à l'arrière. Cette importante absorption permet d'ailleurs aux astronomes de différencier les étoiles de l'amas de celles qui sont plus rapprochées de nous. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin. Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 18 janvier 1997 REPRISE du 1er novembre 1995 |
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Des étoiles naissent dans la nébuleuse de la Lagune (M8 ou NGC 6523). On peut admirer cette nébuleuse située dans la constellation du Sagittaire avec des jumelles. Cette photographie a été captée par un nouvel imageur très sensible installé sur le télescope de 4 m Blanco de l'Observatoire interaméricain du Cerro Tololo. Étrangement, on a utilisé le vert pour les radiations des atomes d'hydrogène sur cette image au lieu du rouge habituellement employé pour la raie H alpha qui est par ailleurs rouge. Plusieurs étoiles de l'amas ouvert M8 sont visibles dans la nébuleuse. Plusieurs étoiles sont rouges en raison de la grande quantité de poussière présente dans la nébuleuse de la Lagune. La lumière rouge traverse plus aisément les nuages de poussière qui peuvent même en d'autres endroits bloquer totalement la lumière visible et ainsi devenir des nébuleuses obscures. (Credit and Copyright: G. Bernstein (U. Mich.), Big Throughput Camera,4-m Blanco Telescope, CTIO, Chile) 24 octobre 1996 |
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Quelle est l’origine du trou au centre de cette nébuleuse? L’hypothèse la plus acceptée est qu’il a été formé par les vents stellaires des étoiles qui évoluent en ces lieux. Les étoiles et le Soleil expulsent continuellement des électrons, des protons et des ions. Ce flot de particules chargées est appelé vent stellaire. Ce vent ionique repousse les atomes d’hydrogène et d’hélium de la nébuleuse. Cette région de formation d’étoiles est située dans le Grand Nuage de Magellan. Cette image a été réalisée en superposant trois photos prises avec des filtres spécifiques de couleur, filtre qui laisse passer que la lumière produite par des éléments spécifiques. (Credit and Copyright: C. Smith (U. Michigan), Curtis Schmidt Telescope, CTIO, Chile) 3 juillet 1996 |
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Les Sept Sœurs (M45) et la nébuleuse de Californie (NGC 1499). Voir le texte du 3 novembre 2009. (Credit and Copyright: Dominique Dierick and Dirk De la Marche) 18 juin 1996 |
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Les jolies couleurs de Rho Ophiuchi. Voir le texte du 3 décembre 2013. (Credit: Photograph made from plates taken with the UK Schmidt Telescope. Color photography by David Malin. Copyright: Royal Observatory, Edinburgh, Anglo-Australian Observatory) 12 mars 1996 |
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Quelquefois, l'origine des formes les plus simples est difficile à expliquer. Par exemple, l'origine de cet étrange cône sous le centre de cette image est encore un mystère. Cette région sombre contient beaucoup de poussière qui bloque la lumière de la nébuleuse en émission et de l'amas ouvert NGC 2264. Certains pensent que le cône a été formé par les vents stellaires qui soufflent d'un globule de Bok situé sur le sommet du cône. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 1er mars 1996 |
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La grande nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976) est une des plus intéressantes nébuleuses connues. Cette image a été réalisée en utilisant quinze photographies captées par le télescope spatial Hubble afin de montrer la grande étendue et la diversité de cette nébuleuse. En plus d'être la demeure d'un brillant amas ouvert d'étoiles connu sous le nom du Trapèze, la nébuleuse d'Orion renferme plusieurs pouponnières d'étoiles. Ces lieux de formation d'étoiles contiennent de l'hydrogène, de jeunes étoiles chaudes, des disques protoplanétaires et des jets stellaires projetant de la matière à de hautes vitesses. La plupart des structures filamentaires visibles sur cette image sont des ondes de choc, c'est-à-dire de la matière se déplaçant à haute vitesse rencontrant des gaz plus lents. Le trait diagonal près des étoiles dans le coin inférieur gauche est le meilleur exemple d'une onde de choc de cette région qui est située dans le même bras spiral de la Voie lactée (le bras d'Orion) que notre Soleil. Il faut environ 1500 ans à la lumière pour franchir la distance entre M42 et la Terre. (Credit: NASA, HST, C. R. O'Dell and S. K. Wong (Rice U.)) 21 novembre 1995 |
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Les couleurs vives de bleu et de violet de la nébuleuse Trifide (NGC 6514) sont produites par les jeunes étoiles qui s'y trouvent. Les radiations UV des jeunes étoiles massives ionisent les gaz environnants en leur arrachant des électrons. Lorsque ces électrons libres sont capturés par les gaz ionisés, de la lumière rouge (la raie H alpha de l'hydrogène) est émise. D'autres parties des nébuleuses plus riches en poussière réfléchissent la lumière bleue des étoiles vers nous. La nébuleuse Trifide, le 20e objet du célèbre catalogue de Charles Messier, présente ces deux caractéristiques : une nébuleuse en émission et une nébuleuse par réflexion. Cette image a été captée par un télescope de 15 cm. (Credit: Hopkins Observatory, Karen Gloria) 23 juillet 1995 |
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La grande nébuleuse d'Orion. Voir le texte du 27 janvier 1998. (Picture Credit: NASA, Hubble Space Telescope) 3 juillet 1995 |