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Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes apparaissent en haut de la page.

LA COURONNE SOLAIRE

On peut voir les détails des changements dans la jolie couronne solaire sur cette image composite montrant l'atmosphère extérieure du Soleil au cours de deux éclipses totales distinctes. Le cercle de la couronne est déroulé en un rectangle. Le rectangle du bas montre la couronne lors de l’éclipse de 2017 vue depuis la vallée de Jackson Hole au Wyoming alors que l’activité solaire était près d’un minimum de son cycle de 11 ans. Celui du haut est l’image de l’éclipse totale de 2023, captée depuis Exmouth en Australie-Occidentale, alors que le maximum du cycle approchait. La différence entre les deux images est évidente, la couronne solaire de 2023 contient beaucoup plus de banderoles et de proéminence rosâtres. Bien entendu, la couronne solaire n’est facilement visible à l’œil nu que lorsqu’elle se trouve à l’ombre de la Lune. (Image Credit & Copyright: Peter Ward (Barden Ridge Observatory))
5 avril 2024

On ne peut capter sans artifice la lumière provenant de la couronne solaire que lors d’une éclipse totale. En dehors d’une éclipse, il faut utiliser un coronographe pour voir la couronne, c’est un petit disque noir placé devant le télescope qui masque la lumière aveuglante de la photosphère du Soleil. Même avec un coronographe ou lors d’une éclipse, les détails de la couronne sont difficiles à photographier. Mais l’image du jour, provenant de plusieurs photographies et de traitements numériques, nous montre une image détaillée de la couronne prise le 20 avril 2023 depuis Exmouth en Australie. On voit très bien les gaz chauds enfermés dans les boucles de champ magnétique qui se propage jusqu’à la couronne solaire. Plus bas, en rose, ce sont des protubérances. Les protubérances sont également des gaz enfermés dans les lignes de champ magnétique créées entre deux taches solaires. La prochaine éclipse totale nous permettra aussi de réaliser des photos comme celle-ci. Elle sera visible à travers l’Amérique du Nord dans six jour seulement. (Image Credit & Copyright: Phil Hart)
2 avril 2024

Pourquoi les régions au-dessus des taches solaires sont-elles si chaudes? Les taches solaires sont elles-mêmes un peu plus froides que la surface qui les entoure parce que le champ magnétique qui les crée réduit la conduction de chaleur par convection. Il est donc étonnant que les régions au-dessus des taches, même celles beaucoup plus hautes dans la couronne, puissent être des centaines de fois plus chaudes. Pour mieux comprendre ce phénomène, la NASA a dirigé le satellite NuSTAR (Nuclear Spectroscopic Telescope ARray) en orbite autour de la Terre de façon à ce que son télescope rayon X très sensible soit pointé directement vers le Soleil. On voit sur cette image le Soleil en lumière ultraviolette produite grâce aux données captées par le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory). Sur cette image, on a superposé dans des tons de vert et de bleu les émissions de diverses bandes d'émission de rayon X à haute énergie détectées par NuSTAR. Ces émissions proviennent de régions chauffées à des températures extrêmement élevées. Des indices sur les mécanismes en jeux dans le réchauffement de l'atmosphère du Soleil ne viendront sans doute pas de cette première image, mais les images futures de NuSTAR destinées à observer d'hypothétiques nanoéruptions (nanoflare en anglais) nous révéleront peut-être que ces brèves bouffées d'énergie contribuent à élever substantiellement la température des régions où elles se produisent. (Image Credit: NuSTAR, SDO, NASA)
23 novembre 2021
REPRISE du 29 décembre 2014

Quel bruit fait le vent solaire? Un vent rapide de particules souffle depuis notre Soleil et, même si l’on sait que le son ne se transmet que difficilement dans le vide sidéral, les impacts des particules et les données du champ variable captés par la sonde solaire Parker de la NASA ont été traduits en son. La piste audio de cette vidéo nous fait entendre plusieurs de ces réverbérations, dont les sons effrayants des ondes de Langmuir (ondes de plasma) que l’on entend au début, les sons d’ouragan des ondes en mode de sifflement qui se font entendre ensuite et enfin, difficile à décrire, des vagues de gazouillis dispersifs entendus à la fin. Tout aussi impressionnante, la piste vidéo en accéléré nous montre la vue de la sonde Parker du côté de son bouclier solaire où l’on voit défiler en succession les planètes Terre, Jupiter, Mercure et Vénus, défilé entrecoupé de puissants éclats de rayons cosmiques entrant en collision avec l’imageur de la sonde. La nature du vent solaire près de Mercure est étonnamment différente celle près de la Terre. Plusieurs études sont en cours pour mieux comprendre ces différences. (Video Credit: NASA, JHUAPL, Naval Research Lab, Parker Solar Probe; Processing: Avi Solomon)
21 janvier 2020

Tout le monde voit le Soleil, mais personne n’y est allé. Mais, en 2018, la NASA a procédé au lancement de la sonde robotique Parker (PSP) afin d’étudier pour la première fois de près des régions du Soleil. L’orbite allongée de PSP la rapproche encore plus du Soleil à chaque passage espacé de quelques mois. Cette vidéo en accéléré prise à une distance d’environ la moitié de l’orbite de Mercure il y a un an nous montre une vue latérale à l’arrière du bouclier solaire de la sonde lors de sa première approche du Soleil. Le coronographe à large champ de la sonde (WISPR, pour Wide-field Imager for Solar Probe) a capté des images pendant plus de neuf jours, images qui ont été compressées sur cette vidéo en une animation de 14 secondes. On voit à l’extrême gauche la couronne solaire ondulante ainsi que des étoiles, des planètes et même le bandeau central de notre galaxie, la Voie lactée. La sonde a trouvé que le voisinage autour du Soleil est étonnamment complexe et elle a découvert des moments où le champ magnétique s’inversait brièvement. Le Soleil n’est pas seulement la source dominante d’énergie de la Terre. Son vent solaire variable comprime l'atmosphère terrestre, déclenche des aurores polaires, affecte les réseaux électriques et peut même endommager nos satellites de communication. (Video Credit: NASA, JHUAPL, Naval Research Lab, Parker Solar Probe)
9 décembre 2019

La lumière de la couronne solaire n’est facilement observable que lors de l’obscurité temporaire d’une éclipse totale de Soleil. Normalement submergée par l’intense lumière de la photosphère, l’immense atmosphère externe du Soleil, sa couronne, nous offre alors un spectacle magnifique. Mais, les subtils détails et les gammes extrêmes de luminosité de la couronne, bien que perceptibles à l’œil, sont notoirement difficiles à photographier. Cependant, cette image à grand angle construite à partir de 120 photographies de la grande éclipse américaine d’aout 2017 et d’un traitement numérique méticuleux nous montre plus ce que nous pouvons voir de nos propres yeux. Des centaines d’étoiles pâles de magnitude aussi faible que 11 sont visibles derrière la Lune et le Soleil. On voit aussi la teinte rougeâtre de Mars à l’extrême droite. La prochaine éclipse totale de Soleil aura lieu le 2 juillet prochain et elle ne sera visible au coucher du Soleil que dans un étroit corridor traversant le Chili et l’Argentine. (Image Credit & Copyright: Nicolas Lefaudeux)
30 janvier 2019

Quelle était la splendeur de la grande éclipse américaine? Cette image à grande gamme dynamique (imageHDR, pour High dynamic range) nous la montre avec encore plus de splendeur que nous le pensions. Le 21 aout dernier, la Lune a caché le Soleil pour quelques minutes à la vue des êtres vivants qui étaient à l'intérieur d'un étroit corridor sur le sol des États-Unis. Bien que cette éclipse ait été l'évènement astronomique le plus photographié de l'histoire, cette image récemment achevée après un colossal traitement numérique est l'une des représentations les plus détaillées réalisées à ce jour de la couronne solaire. Composé de gaz extrêmement chaud, la couronne solaire est seulement visible à l'œil nu pendant une éclipse totale de Soleil. Cette image réunit 70 photographies de différents temps d'exposition. La série d'images HDR complémentaires a capté suffisamment de détails pour permettre la visualisation des mouvements dans la couronne. Les images ont été prises depuis la petite ville d'Unity en Oregon, dans la matinée à un moment où les conditions atmosphériques étaient stables. La prochaine éclipse totale de Soleil aura lieu en 2019, mais la prochaine visible en Amérique du Nord ne se produira qu'en avril 2024. (Image Credit & Copyright: Nicolas Lefaudeux)
30 avril 2018
Ni la pluie, ni la neige, ni la nuit ne peuvent bloquer la vue du Soleil à un vaisseau spatial en orbite autour de celui-ci. En fait, à partir de sa position à 1,5 million de kilomètres de la Terre, l'Observatoire solaire et héliosphérique (SoHO) de la NASA peut surveiller en continu l'atmosphère extérieure du Soleil, la couronne solaire. Mais sur Terre, on ne peut admirer les belles flèches lumineuses et les structures de la couronne que lors d'une éclipse totale de Soleil lorsque la Lune bloque brièvement la très brillante surface solaire. Il devient alors possible de voir l'activité coronale jusqu'à la surface du Soleil. Sur cette image composite, la vision ininterrompue de la couronne par SoHO lors de l'éclipse d'aout 2017 est affichée en teinte orange. Le beignet en teinte de gris est l'image enregistrée de la couronne par l'expédition du collège Williams à Salem dans l'Oregon. L'intérieur de l'image provient de l'observatoire SoHO qui était à l'extérieur de la zone de totalité de l'éclipse et qui a donc pu imager la surface du Soleil en lumière ultraviolette extrême. (Image Credit: Inside: Solar Dynamics Observatory, LMSAL and NASA’s GSFC; Middle: Jay Pasachoff, Ron Dantowitz, and the Williams College Solar Eclipse Expedition/NSF/National Geographic; Outside: LASCO from NRL on SOHO from ESA )
27 septembre 2017
On ne peut capter sans artifice la lumière provenant de la couronne solaire que lors d’une éclipse totale. En dehors d’une éclipse, il faut utiliser un coronographe pour voir la couronne, c’est un petit disque noir placé devant le télescope qui masque la lumière aveuglante de la photosphère du Soleil. Même avec un coronographe ou lors d’une éclipse, les détails de la couronne sont difficiles à photographier. Mais l’image du jour, provenant de plusieurs photographies et de traitements numériques, nous montre une image détaillée de la couronne. Les photos ont été prises depuis la Mongolie lors de l’éclipse totale du mois d’aout 2008. On voit très bien les gaz chauds enfermés dans les boucles de champ magnétique qui se propage jusqu’à la couronne solaire. Plus bas, en rose, ce sont des protubérances. Les protubérances sont également des gaz enfermés dans les lignes de champ magnétique créées entre deux taches solaires. La prochaine éclipse totale de Soleil se produira en juillet 2010 et elle sera visible depuis l’Amérique du Sud et le sud de l’océan Pacifique. (Credit & Copyright: Miloslav Druckmüller (Brno University of Technology), Martin Dietzel, Peter Aniol, Vojtech Rušin)
13 aout 2017
REPRISE du 16 mars 2010
Lorsqu'on enregistre le spectre du Soleil, on capte habituellement son spectre d'absorption, car la lumière émise de la photosphère traverse son atmosphère et plusieurs de ses composantes sont absorbées. Mais durant le bref instant de la totalité d'une éclipse solaire, comme celle du 3 novembre dernier, on peut recueillir un spectre d'émission de la lumière solaire. Lorsque la Lune cache la photosphère, son spectre d'absorption est aussi bloqué. Ce qui reste est la lumière émise par le très mince arc de la photosphère. Lors de cet éphémère instant, le Soleil et son spectre ont été capturés à l'aide d'un téléobjectif et d'un réseau de diffraction depuis le Gabon, un pays de l'Afrique équatoriale. Les couleurs à droite proviennent du réseau de diffraction. Les raies d'émission les plus brillantes proviennent des atomes d'hydrogène, pour les raies rouges de l'émission H alpha et les raies bleues de l'émission beta. Les raies jaunes brillantes au centre proviennent de l'hélium, un élément qui a d'ailleurs été découvert dans le spectre éphémère d'une éclipse par le fondateur de la revue Nature, Sir Joseph Norman Lockyer. (Image Credit & Copyright: Constantine Emmanouilidi)
15 novembre 2013
C’est aujourd’hui à 3h09 UTC que le Soleil traversera l’équateur céleste pour s’en aller dans l’hémisphère sud. C’est évidemment l’événement que les habitants de l’hémisphère nord nomment équinoxe de l’automne. Le mot équinoxe signifie «nuit égale». La durée du jour et de la nuit sera donc presque égale à 12 heures, presque parce que ce n’est pas vraiment aux équinoxes que le jour et la nuit ont la même durée et que la date à laquelle cela se produit varie en fonction de la latitude. Dans l’hémisphère nord, la durée de l’ensoleillement continuera de raccourcir jusqu’au solstice d’hiver et c’est évidemment l’inverse pour l’hémisphère sud où la durée d’ensoleillement allongera. Pour célébrer l’équinoxe de l’automne de 2010, les éditeurs de l’APOD ont choisi de nous présenter une image en ultraviolet extrême du Soleil. Cette image provient du satellite SDO (Solar Dynamics Observatory) et a été captée le 22 septembre 2010. La radiation UV extrême provient des émissions des atomes de fer fortement ionisés, c’est-à-dire d’atomes de fer ayant perdu plusieurs électrons. Ces ions sont présents dans la couronne solaire. On peut voir sur cette image les gaz chauds suspendus dans les lignes de champ magnétique des régions solaires actives. (Credit: NASA / Goddard / SDO AIA Team)
23 septembre 2010
La région sombre que vous pouvez voir sur cette photographie du Soleil est un trou coronal qui se forme au-dessus des régions où le champ magnétique s'ouvre vers l'espace sans retourner vers la surface. Habituellement, le champ magnétique qui perce la surface du soleil forme une boucle entre deux taches de polarité opposée, c'est ce que l'on appelle une protubérance. Lors de rencontres entre plusieurs groupes de taches, ce couplage peut être détruit et il arrive alors que les lignes de champ magnétique s'échappent vers l'espace. Lors des périodes de faible activité solaire, on trouve aussi des trous coronaux au-dessus des pôles du Soleil. On surveille attentivement ces trous coronaux depuis les années 1960 autant dans le domaine de l'ultraviolet que dans celui des rayons X, car on sait qu'ils sont la source des vents solaires formés de jets d'atomes et d'électrons qui s'échappent du Soleil en suivant les lignes ouvertes des champs magnétiques. Le trou coronal de l'image du jour a été photographié la semaine dernière dans le domaine de l'ultraviolet extrême par les instruments du satellite SDO (Solar Dynamics Observatory). Ce trou coronal qui couvre une partie importante de l'hémisphère nord du Soleil a laissé échapper des vents solaires qui ont produit des aurores polaires sur Terre. (Credit: NASA / Goddard / SDO AIA Team)
28 aout 2010
On peut bloquer la lumière très intense du Soleil en utilisant un petit disque opaque auquel on a donné le nom de coronographe parce qu’il permet d’observer la couronne du Soleil. En plus de permettre l’observation de la couronne solaire, le coronographe permet aussi de visualiser des objets qui passent à proximité du Soleil, comme une comète. C’est ce que montre l’image du jour qui provient du satellite d’observation solaire SOHO. L’image du Soleil prise en ultraviolet le 3 janvier 2010 a été superposée au centre du coronographe afin d’indiquer l’échelle de distance. Puisque le diamètre du Soleil est de 1,4 million de kilomètres, on peut estimer que la queue de la comète atteint presque 3 millions de kilomètres, presque huit fois la distance de la Terre à la Lune. En date du 16 janvier 2010, c’est la 1685e comète découverte par SOHO et c’est l’une des plus brillantes. On a donné le nom de comète rasante aux comètes qui frôlent la couronne solaire. Les comètes de la famille des de Kreutz (fiche 3) sont des comètes rasantes. Plusieurs comètes rasantes ne survivent pas à leur passage si près du Soleil parce qu’elles sont disloquées par les forts effets de marée du Soleil. (Credit: LASCO, SOHO Consortium, NRL, ESA, NASA)
16 janvier 2010
La plupart des photographes ne réussissent pas des clichés de la magnifique couronne solaire comme celui présenté sur l’image du jour. La situation idéale pour voir la couronne solaire est durant une éclipse totale de Soleil. Nos yeux peuvent alors admirer avec des filtres spéciauxdes détails qu’une pellicule photographique ne peut saisir. Mais maintenant que nous sommes à l’ère de la photographie numérique, c’est plutôt l’inverse qui se produit. L’image du jour est une combinaison numérique de 33 photographies qui montre des détails de très faible intensité lumineuse de l’éclipse totale de Soleil du mois de mars 2006. Cette image de la couronne a été modifiée numériquement afin de mettre en évidence des vagues et des filaments de faible intensité. Mais les observateurs situés sur le trajet d’une éclipse ne devraient pas être jaloux, car aucune image venant du domaine de la photo numérique ne peut remplacer l’émerveillement d’assister à une éclipse totale de Soleil. C’est le privilège que les habitants de l’Asie du Sud ont eu la semaine dernière. La prochaine éclipse totale de Soleil se produira le 11 juillet 2010 dans le sud Pacifique. (Credit & Copyright: Koen van Gorp)
26 juillet 2009
REPRISE du texte du 8 avril 2001
La couronne solaire est une extension de son atmosphère jusqu’à une distance qui peut atteindre plus de 1 million de kilomètres. On ne pouvait observer le magnifique spectacle que donne la couronne que pendant une éclipse totale de Soleil jusqu’à l’invention du coronographe par Bernard Lyot au début des années 1930. C’est un disque noir placé devant un télescope qui permet de simuler une éclipse. Il est étonnant que cette invention, en somme assez simple, ait attendu toutes ces années depuis Newton pour voir le jour. On continue quand même à photographier les éclipses solaires depuis cette invention. L’image du jour a été réalisée durant l’éclipse totale du 29 mars 2006 en Turquie. On peut voir sur cette photographie, en haut à 1h30 environ, une protubérance (fiche 2) solaire. (Credit & Copyright: Hartwig Luethen)
8 aout 2008
(REPRISE de presque tout le texte du 7 avril 2006 et du 13 décembre 2002)
Image du soleil prise dans le domaine UV par SOHO le 19 septembre. L’image montre un immense trou coronal au-dessus de l’équateur. Le vent solaire émis de ce trou a engendré des aurores sur la Terre à partir de la semaine dernière. (Credit: SOHO - EIT Consortium, ESA, NASA)
27 septembre 2007
Une éjection de masse coronale (CME) photographiée par le satellite SOHO en 2002. Lorsque l’activité solaire est au maximum, les CME se produisent deux fois ou plus chaque jour. Au minimum de l’activité solaire, il n’y a en moyenne qu’une CME par semaine. (Credit: SOHO Consortium, ESA, NASA)
6 février 2007
Photographie du Soleil provenant du satellite STEREO. Ces photos en fausses couleurs ont été réalisées dans le domaine de l’ultraviolet. Chacune montre l’activité de la haute atmosphère à différente température : 2 millions K en jaune, 1,5 million en vert, 1 million en bleu et de 60 000 à 80 000 en rouge. (Credit: Stereo Project, NASA)
22 décembre 2006
La Terre reçoit fréquemment des tempêtes de particules chargées provenant du Soleil. Le 7 avril 1997, les préposés au sol du satellite SOHO notèrent les signes d’une éjection de masse coronale. Le satellite WIND de la NASA détecta aussi une rafale d’ondes radio provenant de la CME. L’image présentée provient de deux photographies prises à 15 minutes d’intervalle et traitées pour mettre en évidence l’explosion dans la couronne. Les explosions dans la couronne, nommées CME, pour «Coronal Mass Ejection» ne sont pas rares et sont à l’origine des aurores boréales et quelquefois de troubles sérieux dans les réseaux de communication et de transport d’électricité. (Credit: EIT, The SOHO Consortium, ESA, NASA)
29 octobre 2006
(REPRISE : 11 avril 1997)
Voir le texte du 8 aout 2008. (Credit & Copyright: Koen van Gorp)
La couronne du Soleil est très chaude, si chaude que l’on se demande quels sont les mécanismes responsables de ces températures qui atteignent le million de degré. La couronne solaire située au-dessus de la photosphère est difficile à observer depuis la Terre. Malgré tout, on sait qu’elle est des centaines de fois plus chaude que la surface du Soleil. On cherche depuis longtemps à identifier la source de cette chaleur en observant les protubérances solaires qui sont des immenses boucles de plasma chaud soulevé au-dessus de la photosphère dans les lignes de champ magnétique. On se rapproche de la réponse grâce aux observations du satellite TRACE. Cette image réalisée dans le domaine de l’ultraviolet ainsi que plusieurs autres nous indiquent que la source d’énergie qui réchauffe la couronne prend naissance près des pieds des protubérances, points d’émergence et de retour des gaz à la surface du Soleil. La boucle montrée sur la photo du jour s’élève à une hauteur qui fait plus de 30 fois le diamètre de la Terre. (Credit: M. Aschwanden et al. (LMSAL), TRACE, NASA)
14 aout 2005
(REPRISE du 28 septembre 2000)
Cette image du Soleil a été réalisée en utilisant la lumière ultraviolette émise par les atomes de fer ayant perdu 11 électrons. Pour ioniser le fer 11 fois, il faut des températures de plus d’un million de degrés, ce qui est le cas dans la couronne solaire à environ 1000 km de la surface du Soleil. Cette photographie a été prise à l’équinoxe de l’automne de l’année 2001, le 22 septembre, grâce à l’appareil EIT (Extreme ultraviolet Imaging Telescope) de l’observatoire solaire SOHO. On voit souvent sur la description de ce genre de photo la mention Fe XII, pour mentionner qu’il s’agit de la lumière du fer ayant perdu 11 électrons : le chiffre romain est douze et non onze, car le fer neutre est noté Fe I. (Credit: SOHO - EIT Consortium, ESA, NASA)
25 septembre 2004
REPRISE du 29 septembre 2001 et du texte du 21 mai 1996
L'image du jour est un montage réalisé à partir de 22 photographies de la Lune et du Soleil. Elles ont toutes été captées lors de la phase de totalité de l'éclipse solaire du 21 juin 2001 depuis Chisamba en Zambie. Chaque photo a été numérisée et, ensemble, ces 22 poses nous montrent des détails qu'aucune pose unique ou une observation à l'œil ne pourrait révéler. Les jets de la couronne sont particulièrement mis en valeur. On voit même quelques structures sur le côté assombri de la Lune parce qu'elles sont illuminées par la lumière réfléchie par notre planète, la Terre. Une protubérance rouge géante semble suspendue au-dessus du Soleil à environ 10 heures. On voit aussi en périphérie de la couronne une faible étoile : il s'agit de 1 Geminorum, une étoile de magnitude apparente de 4. Une autre éclipse totale de Soleil se produira demain, mais le trajet de la totalité traversa le continent plutôt inaccessible de l'Antarctique (Credit & Copyright: Fred Espenak (courtesy of www.MrEclipse.com))
22 novembre 2003
REPRISE du 7 septembre 2001
La plupart du temps, le champ magnétique du Soleil qui perce sa surface y retourne en un autre endroit : il forme alors une boucle où l'on retrouve à chaque extrémité une tache solaire. Mais, il se peut qu'il s'échappe librement dans l'espace sans revenir vers la surface du Soleil. On assiste alors à la formation d'un trou coronal comme celui qui correspond à la région sombre de cette photo. De violents vents solaires constitués de particules chargées s'échappent à haute vitesse de ces trous coronaux. En raison des effets néfastes de ces vents sur les systèmes de communication et sur les réseaux électriques de distribution, on surveille attentivement les trous coronaux depuis les années 1960 grâce à des satellites dont les instruments peuvent capter la lumière UV et les rayons X. Lorsque l'activité solaire est faible, les trous coronaux se forment surtout au-dessus des régions polaires. Mais ces trous coronaux viennent de se former près de l'équateur et les vents solaires qui s'en échappent ont déjà provoqué de jolies aurores polaires sur Terre. Des trous coronaux comme ceux-ci peuvent perdurer pendant plusieurs rotations solaires (25 jours près de l'équateur) avant que le champ magnétique ne se déplace et change ainsi de configuration. Cette image en fausses couleurs provient des données captées le 9 mars 2003 par le télescope EIT de l'observatoire spatial SoHo. (Credit: SOHO - EIT Consortium, ESA, NASA)
18 mars 2003
Voir le texte du 8 aout 2008. (Credit & Copyright: (C2002) Wendy Carlos & Jonathan Kern (all rights reserved))
13 décembre 2002
On ne voit pas la couronne solaire parce qu'elle est cachée par la lumière intense du Soleil. Mais, lors d'une éclipse totale comme celle du 4 décembre 2002 qui s'est produite dans le ciel du matin au sud de l'Afrique, elle nous apparait dans toute sa splendeur. Cette photographie de la couronne solaire a été prise en utilisant un télescope près de Beitbridge au Zimbabwe près de la frontière avec l'Afrique du Sud. En cet endroit, la phase totale de l'éclipse n'a duré que 83 secondes. (Credit & Copyright: Murray Alexander)
6 décembre 2002
Cette image en fausses couleurs provient des données recueillies par le satellite SoHO dans le domaine de l’ultraviolet le 20 mars 2002, la journée de l’équinoxe du printemps dans l’hémisphère nord et bien entendu, de celle de l’automne pour l’hémisphère sud. Les radiations de cette partie extrême du rayonnement ultraviolet proviennent des atomes de fer qui ont perdu plusieurs électrons. Cette très forte ionisation du fer n’est possible qu’à de très hautes températures, environ 1,5 million de kelvins. On rencontre ce genre de température dans la couronne solaire. Les photos du fer fortement ionisé nous montrent donc les structures de la couronne. On peut voir sur cette image les boucles de plasma suspendues dans les champs magnétiques solaires. Le S géant que l’on voit sur le disque solaire n’est qu’un enchevêtrement de filaments fortuit. Ces filaments sont constitués de gaz emprisonné dans les champs magnétiques des taches solaires. Ces gaz sont un peu moins chauds que ceux qui les entourent et sont donc plus sombres. Lorsque ces filaments apparaissent sur la bordure du disque solaire, ils forment des boucles très brillantes sur le fond noir du cosmos et on leur donne alors le nom de protubérances. (Credit: SOHO - EIT Consortium, ESA, NASA)
21 mars 2002
Il existe un dispositif sur le satellite d’observation solaire SoHO (Solar and Heliospheric Observatory) qui peut créer des éclipses à volonté. Il s’agit d’un coronographe, un disque opaque qui bloque la lumière provenant de la surface du Soleil. Son utilisation permet d’observer les gaz de la couronne solaire. Cette image captée le 8 janvier 2002 montre les jets de vent solaire qui s’étendent à des millions de kilomètres au-dessus de la photosphère. Le spot très brillant à droite sous le Soleil est la planète Vénus. Elle est si brillante qu’elle a produit un trait horizontal sur l’image, un artéfact optique d’imagerie numérique. On voit aussi sur cette image, en haut à gauche, la comète 96/P Machholz 1 une comète périodique à l’origine de la pluie d’étoiles filantes des Ariétides. 96/P Machholz ne fait pas partie de la famille des comètes rasantes abondamment détectées par SoHO. La comète présentait une queue et une coma très développées, car elle n’était qu’à 18 millions de kilomètres du Soleil. Elle a maintenant dépassé le périhélie et elle entreprend donc un autre voyage sur son orbite en s’éloignant du Soleil. Elle sera de retour dans un peu plus de 5 ans. (Credit: SOHO - LASCO Consortium, ESA, NASA)
11 janvier 2002
Le Soleil a récemment projeté une grande quantité de matière dans le système solaire. Les vents solaires composés de particules chargées ont été projetés vers la Terre provoquant l’apparition de superbes aurores polaires. De plus en plus d’observations intrigantes provenant de l’instrument LASCO (Large Angle and Spectrometric Coronagraph)du satellite d’observation solaire SoHO (Solar and Heliospheric Observatory) indiquent que de la matière retourne aussi vers le Soleil à partir d’une distance de plus de 2 millions de kilomètres au-dessus de sa surface visible, la photosphère. Relativement difficile à détecter parmi le plasma fuyant de la couronne solaire, le mouvement de retour des gaz plus sombre est capté sur ces deux images prises à une heure d’intervalle. Le disque solaire, masqué par le coronographe, apparaît en jaune sur ces images. Se déplaçant en sens inverse des vents solaires qui s’éloignent à 120 km/s du Soleil, le nuage sombre semble quand même s’approcher de la photosphère à une vitesse allant de 50 à 100 km/s. Ces nuages qui se forment occasionnellement, souvent une fois par heure, semblent attirés vers la Soleil par le rapprochement des boucles de champ magnétique de la surface solaire et non par la seule gravité. On tente maintenant de relier ce reflux de matière avec le vent solaire et l’environnement magnétique du Soleil. (N. R. Sheeley, Jr. et Y.-M. Wang (NRL), SOHO - consortium LASCO, ESA, NASA)
29 novembre 2001
V oir le texte du 26 juillet 2009. (Credit & Copyright: Fred Espenak (NASA/GSFC))
8 avril 2001
REPRISE DU 15 septembre 1999
Cette formation que l'on a surnommée la «mousse solaire» atteint une température de deux millions de degrés. Elle a été découverte dans les images rapprochées du Soleil captées par le vaisseau TRACE (Transition Region And Coronal Explorer) de la NASA. Cette image en fausses couleurs a été générée à partir des données captées dans le domaine de l'ultraviolet extrême (EUV) par TRACE le 18 octobre 1999. Elle montre que cette «mousse» est associée avec un plasma chaud enfermé dans une boucle coronale au-dessus d'une région active du Soleil. La «mousse» correspond à la région bleu foncée et au duvet blanc qui semble recouvrir l'espace entre les spots blancs brillants à la base de la boucle. On a vu de la mousse se rependre typiquement pendant des dizaines d'heures et elle peut se développer rapidement après une éruption solaire. On n'a trouvé cette mousse que sur l'hémisphère nord du Soleil, mais elle semble se former au-dessus de la photosphère, la partie visible du Soleil, dans la région de transition de l'atmosphère solaire. Ce phénomène jusqu'alors inconnu est complexe, mais il pourrait nous fournir des indices sur le mystérieux processus qui réchauffe la couronne solaire jusqu'à des millions de degrés. (Credit: TRACE Project, NASA)
27 décembre 1999
Du sol de notre planète, on peut voir la couronne solaire durant le bref instant de la totalité d'une éclipse de Soleil. En d'autres temps, la couronne se perd dans l'éclat du disque solaire. Mais, les détails subtils et l'immense étendue de la couronne que l'on peut alors voir à l'œil nu dans un télescope muni d'un filtre solaire sont difficiles à photographier. Toutes ces photos provenant de l'éclipse du 11 aout 1999 ont été prises depuis Siófok, en Hongrie. Le temps d'exposition est de plus en plus long jusqu'à la photo du centre en bas. On voit sur la dernière photographie un diamant lunaire aussi appelé grain de Baily. Ce phénomène est causé par les irrégularités du relief lunaire. Peu de temps avant ou après une éclipse totale, la lumière peut surgir d'une vallée entre les montagnes et produire ainsi une perle luisante sur le limbe de la Lune. (Credit & Copyright: Pavel and Roman Cagas)
19 aout 1999
Pendant la durée d'une éclipse totale de Soleil, la Lune couvre le disque solaire presque exactement. Le Soleil est environ 400 fois plus gros que la Lune, mais il est également 400 fois plus loin. Les deux astres ont donc à peu près la même taille angulaire, soit un demi-degré. Le 11 aout 1999, cette remarquable coïncidence entre deux astres totalement différents a donné lieu à un alléchant spectacle pour les habitants de l'Europe et de l'Asie. On voit sur cette très belle photographie captée en Hongrie des protubérances s'élevant du limbe solaire. De subtiles structures de la couronne solaire peuvent aussi être observées. Cette éclipse totale de Soleil était la dernière du millénaire. Les quatre éclipses de l'an 2000 seront en effet partielles et la prochaine éclipse totale se produira le 21 juin 2001. (Credit & Copyright: Dominik Pasternak)
18 aout 1999
La couronne du Soleil est son atmosphère la plus externe composée de jets de particules énergétiques et chargées, mais on ne peut la voir aisément de la Terre que lors d'une éclipse totale. Par exemple, cette photographie captée en 1991 du sommet du Mauna Kea à Hawaii nous montre un instantané de la mystérieuse couronne, de ses structures et de ses jets. Mais, de l'espace, des instruments munis d'un coronographe peuvent occulter le disque solaire, simulant ainsi une éclipse. On peut dès lors étudier la couronne en continu. Les analyses des observations du spectromètre ultraviolet (UVCS) du satellite SoHO et des expériences Spartan 201 conduites à bord des navettes ont permis des progrès majeurs dans la compréhension des composantes à haute vitesse du vent de particules dans la couronne. On a découvert des ondes magnétiques dans la couronne qui poussent les particules du vent solaire à la manière des vagues océaniques qui transportent les surfeurs. Il est étonnant de constater que des particules massives comme les ions d'oxygène peuvent surfer les vagues magnétiques plus rapidement que les particules plus légères comme les ions d'hydrogène, le principal constituant du vent solaire. On a mesuré des vitesses atteignant les 800 km/s pour les ions d'oxygène. (Credit: Steve Albers, Dennis di Cicco (S&T Magazine), Gary Emerson (E. E. Barnard Obs.) Copyright: Steve Albers)
16 juillet 1999
On s'intéresse aux régions en forme de S à la surface du Soleil, car ces régions sont souvent le théâtre d'éruptions violentes. La surface du Soleil, même en période d'activité solaire faible, est un dédale de gaz chaud et de champs magnétiques mouvants. Deux régions de champ magnétique fort peuvent se rencontrer de près habituellement sans incident. Mais, si elles se rapprochent suffisamment et de la bonne façon, une émission de rayons X en forme de S, appelée d'après une fonction mathématique un sigmoïde, se forme et explose rapidement produisant une éjection de masse coronale (CME). On pense qu'un circuit magnétique se ferme au centre du sigmoïde et qu'il en résulte une explosion. L'image du jour montre le Soleil dans le domaine des rayons X. L'encadré en bas à droite montre l'aspect de la région après la formation du sigmoïde. (Credit: Yohkoh Project, SXT Group, NASA, ISAS)
16 mars 1999
Le solstice aura lieu aujourd'hui à 20:56 h (HNE). C'est à cet instant que le Soleil atteindra sa position la plus au sud sur la sphère céleste. Ce sera officiellement le début de l'hiver pour l'hémisphère nord et de l'été pour celui du sud. Cette image du Soleil dans le domaine des rayons X mous (faible énergie) a été captée 48 heures avant le solstice par le télescope du satellite d'observation solaire japonais Yohkho. La surface du Soleil, la photosphère, est brillante en lumière visible, mais elle est sombre dans le domaine des rayons X, car elle produit très peu de ces radiations. Ce sont les régions de la couronne solaire situées au-dessus des régions actives de la photosphère qui produisent une grande quantité de radiations X. La température de la photosphère est aux environs de 6000 °C, mais celle de la couronne peut atteindre plus d'un million de degrés (fiche 2) produisant ainsi quantité de rayons X. Le ou les mécanismes produisant une température aussi élevée ne sont guère connus. (Credit: ISAS, Yohkoh Project, SXT Group)
21 décembre 1998
Vous ne verrez jamais de vos yeux le Soleil se colorer en bleu comme sur cette image qui a été captée dans le domaine de l'ultraviolet par le satellite TRACE. Cette «lumière» est émise par des atomes de fer ayant perdu plusieurs électrons. On y voit plusieurs régions chaudes actives du Soleil avec des structures complexes dont la température atteint dans la couronne des millions de degrés. Le 23 septembre 1998 était la journée de l'équinoxe d'automne pour l'hémisphère nord de la Terre, alors que l'activité solaire augmentait approchant du maximum prévu de son cycle quelque part en 2003. Le cycle de l'activité solaire est contrôlé par l'enroulement périodique de son champ magnétique interne. (Credit: Courtesy TRACE Team, NASA)
23 septembre 1998
Cette image qui provient du satellite TRACE nous montre des gaz qui dansent à la surface du Soleil. Les couleurs utilisées correspondent à la température des gaz, le bleu pour des centaines de milliers de kelvins et le rouge pour des températures extrêmes de millions de kelvins. Ces gaz chauds sont canalisés dans des lignes plutôt chaotiques de champ magnétique du Soleil. Des images comme celles-ci montrent que l'échauffement du plasma solaire se produit dans des zones assez restreintes. (Credit: A. Title (Stanford Lockheed Institute), TRACE, NASA)
11 aout 1998
L'éclat du Soleil est très fort, si fort qu'il cache la lumière des autres étoiles même aux télescopes en orbite autour de la Terre. Cependant, le coronographe LASCO à bord du satellite d'observation solaire SoHO bloque la lumière aveuglante du Soleil grâce à un disque opaque. Non seulement il peut alors observer les étoiles comme le montre cette image, mais il peut examiner les nuages raréfiés de gaz chaud qui s'étendent à des millions de kilomètres au-dessus de la surface du Soleil. Sur cette image captée le 24 décembre 1996, on voit le disque d'occultation au centre et son support dans le quadrant inférieur gauche ainsi que l'étendue des vents solaires et en arrière-plan les étoiles. Si vous regardez attentivement cette image, vous constaterez que les nuages obscurs de notre galaxie, la Voie lactée, sont aussi visibles, en particulier au bas de l'image vers 5 heures. Cette image couvre une région d'environ 16° de côté, ce qui correspond à une distance de quelque 45 millions de kilomètres, un peu moins de la moitié du diamètre de l'orbite de Mercure. (Credit: LASCO, SOHO Consortium, NRL, ESA, NASA)
4 mars 1997
Il y a des fuites à la surface du Soleil, de grosses fuites. Des jets de particules sont projetés au loin à des centaines de kilomètres par seconde. Certaines de ces particules frappent la Terre et produisent des aurores polaires. Cependant, la plupart de ces particules entourent le Soleil et forment l'immense couronne solaire ou encore elles glissent dans l'espace et donnent naissance aux vents solaires. Mais, ne vous en faites pas! Le Soleil ne s'évaporera pas. Cette perte de masse est en fait trop petite pour avoir un effet mesurable à court terme. Cette image en fausses couleurs provient du coronographe LASCO (Large Angle and Spectrometric Coronograph) à bord du satellite d'observation solaire SoHO. Cet instrument bloque la lumière provenant directement du Soleil et permet ainsi de voir ce qui l'entoure. L'origine de l'immense énergie des ions de ces jets est encore mystérieuse. (Credit: LASCO, SOHO, ESA, NASA)
7 janvier 1997
Le Soleil est une sphère bouillonnante de gaz extrêmement chaud. Les régions bleu pâle de cette image en fausses couleurs sont extrêmement chaudes, plus d'un million de degrés, alors que les régions bleu foncé sont un peu plus froides. Le filtre utilisé est très sensible aux émissions des atomes de fer hautement ionisés qui suivent les lignes de champ magnétique du Soleil. La structure détaillée de cette image montre la grande complexité de la couronne interne du Soleil. La tache brillant à droite et en haut du centre est une région active du Soleil. Cette image provient des données captées par le télescope EIT (Extreme-ultraviolet Imaging Telescope) à bord du satellite d'observation solaire SoHO. Ce satellite est en orbite autour du Soleil, précédant la Terre au point de Lagrange L1. SoHO a été lancé en 1995 et il continuera d'observer le Soleil pour plusieurs années. (Credit: EIT, SOHO, ESA, NASA)
6 janvier 1997
Pour l'hémisphère nord, c'est aujourd'hui le solstice d'hiver et évidemment le solstice d'été pour l'hémisphère sud. Contrairement à ce que plusieurs pensent, c'est aussi à cette époque de l'année que la Terre se rapproche le plus du Soleil. Il y a deux jours, l'instrument EIT (Extreme ultraviolet Imaging Telescope) à bord du satellite SoHO a enregistré cette image du Soleil en utilisant la radiation émise par des atomes de fer fortement ionisés. L'image en ultraviolet extrême met en évidence les lignes de champ magnétique et les régions de plasma chaud au-dessus de la surface du Soleil. Vous pouvez suivre de jour en jour l'évolution du Soleil en regardant les images prises avec diverses longueurs d'onde sur le site Solar Data Analysis Center. (Credit: EIT Consortium, SOHO project, ESA, NASA)
21 décembre 1996
Le Soleil n'est vraiment pas un endroit agréable pour des vacances d'été. En plus de la chaleur extrême qui y règne, les explosions sont très fréquentes à sa surface. Sur cette image, des boucles de champ magnétique qui emprisonnaient des gaz chauds ont disparu dispersant ainsi ceux-ci dans la haute atmosphère du Soleil. Ces gaz sont alors projetés à haute vitesse dans le système solaire, entrant en collision avec des planètes, des lunes et même des vaisseaux spatiaux. L'espace n'est pas sans danger pour les astronautes qui s'y aventurent. Les éjections de masse coronale (CME, de l'anglais «Coronal Mass Ejection») projettent des milliards de tonnes de plasma cinglant dont les particules sont accélérées à des vitesses de plusieurs millions de kilomètres par heure. Les CME sont plus fréquentes, mais moins intenses que les éruptions solaires. (Credit: SOON Telescope, Holloman AFB, NOAA)
8 novembre 1996
Voir le texte du 25 septembre 2004. (Credit: EIT Consortium, SOHO project, ESA, NASA)
21 mai 1996
Le Soleil est vraiment chaud. L'atmosphère externe du Soleil est si chaude qu'elle émet beaucoup de radiations dans le domaine des rayons X. On n'avait pas prévu ces émissions, car les rayons X sont émis par des plasmas portés à des températures atteignant les millions de degrés. Rappelons que la surface du Soleil est à une température moyenne de 5800 K. Cette image dans le domaine des rayons X a été prise lors d'une journée d'activité solaire importante en aout 1992. Les régions très brillantes correspondent aux endroits de la couronne où les températures atteignent des millions de degrés. Ce qui est encore plus mystérieux est le rayonnement en rayon X tout autour du Soleil. Ce rayonnement est attribué à la couronne du Soleil, mais les causes de sa température si élevées sont l'objet de débats et, il va sans dire, de recherches. Cette image a été captée par le satellite japonais Yohkoh. (Credit: Yohkoh Soft X-ray Telescope, ISAS, Japan)
4 octobre 1995