Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
MERCURE
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Ce cratère à la surface de
Mercure présente des caractéristiques
inhabituelles, deux anneaux et un plancher lisse. On s’interroge sur
l’origine de celles-ci et personne ne le sait exactement. Ce cratère se
nomme Vivaldi et son diamètre est d’environ 215 km.
Cette photographie très détaillée a
été captée par la sonde
BepiColombo de
l’Agence spatiale européenne (ESA)
et de
l’Agence d'exploration aérospatiale japonaise
(JAXA) lorsqu’elle a survolé la planète plus tôt ce mois-ci.
Une grande structure circulaire sur une planète ou une lune rocheuse est
généralement causée soit par
l’impact d’un petit
astéroïde ou d’un fragment de
comète soit par une
éruption volcanique. Dans le cas de
Vivaldi, il est possible que les deux se soient produits, un violent impact
ayant provoqué une coulée de lave inter, ce qui expliquerait l’absence de
pic central que l’on rencontre
habituellement dans les cratères d’impact météoritique. Les cratères à
double anneau sont rares et l’origine
de l’anneau intérieur reste un sujet de recherche. Lors de ce survol de
Mercure, la vitesse de BepiColombo a
été diminuée grâce à
l’assistance gravitationnelle, ce qui
prépare son entrée en orbite de la planète la plus près du Soleil en 2026.
(Image Credit: ESA, JAXA, BepiColombo, MTM) |
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On pourrait croire qu’il s’agit d’une partie de la
Lune, mais en réalité il s’agit de la surface de la planète
Mercure.
Le sol très âgé de
Mercure est comme celui de la
Lune
densément cratérisé.
La planète Mercure est juste un peu plus grosse que la
Lune, mais elle est
plus dense et plus massive que n’importe quelle
autre lune du
système solaire parce qu’elle est surtout faite de fer. D’ailleurs, il
n’y a que la Terre qui soit plus dense. Parce que Mercure effectue
exactement trois rotations pendant qu’elle effectue deux orbites autour du
Soleil et que son orbite est si elliptique, un visiteur à la surface de
cette planète pourrait voir le Soleil se lever, s’arrêter dans le ciel,
revenir vers l’horizon où il s’est levé, s’arrêter de nouveau et puis se
diriger rapidement vers l’autre horizon pour se coucher. Depuis la Terre, la
proximité de Mercure au Soleil la rend visible seulement pendant une courte
période juste après le coucher ou juste avant le lever du soleil. Cette
image a été captée la semaine dernière par la sonde spatiale BepiColombo de
la mission conjointe de l’ESA et de la JAXA alors qu’elle
perdait
de l’énergie pour se préparer à entrer en orbite autour de
Mercure à partir de 2025. (Image Credit & License: ESA, JAXA, BepiColombo, MTM) |
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Ce n’est pas une comète. Sous l’amas ouvert des
Pléiades, ce qui
ressemble à une comète est en fait la planète
Mercure. De longues expositions de la
planète la
plus interne du système solaire peuvent nous faire voir quelque chose de
vraiment inattendu : une queue.
L’exosphère de Mercure renferme de petites quantités de
sodium qui brillent
lorsqu’elles sont excitées par la lumière du
Soleil. C’est aussi la lumière du Soleil qui extrait le sodium de la
surface de Mercure et
qui les repousse. La lumière
jaunâtre émise par le sodium est d’ailleurs relativement brillante. Sur
cette image captée la semaine dernière depuis La Palma en Espagne, on peut
voir Mercure et sa queue grâce à un filtre permettant de laisser passer
principalement la
lumière émise par le sodium. Prédite pour
la
première fois en 1986, la
queue de Mercure a été découverte en 2001. De nombreux détails de la
queue ont par la suite été révélés grâce aux
multiples
observations réalisées par le
vaisseau spatial Messenger de la
NASA
qui a orbité autour de Mercure de 2011 à 2015. (Image
Credit & Copyright: Sebastian
Voltmer) |
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Quelle est la nature de cette trainée floue venant de la planète
Mercure? Sur des photos à long temps d’exposition, la
planète la
plus rapprochée du
Soleil
montre quelque chose d’inattendu qui ressemble à la queue d’une
comète. La
mince atmosphère de
Mercure renferme une petite quantité de
sodium qui brille lorsque
ses atomes sont excités par la lumière solaire. La lumière solaire arrache
aussi ces atomes de la
surface de Mercure et les repousse au loin. La
lumière jaune émise par le sodium est relativement brillante. Cette
photo de Mercure
et de sa queue de sodium a été prise vers la fin de mai depuis
l’Italie en utilisant un
filtre qui transmet principalement la
lumière jaune émise
par le sodium. L’existence de la
queue de Mercure a été prédite en 1986, mais elle
n’a
été découverte qu’en 2001. Plusieurs caractéristiques de cette queue ont
été révélées par les
nombreuses
observations de la sonde
MESSENGER de la
NASA
qui a été en orbite autour de Mercure entre 2011 et 2015. De telles queues
sont généralement associées aux
comètes, comme celle
de la comète
NEOWISE qui est maintenant visible dans le
ciel du matin.
(Image Credit & Copyright: Andrea
Alessandrini) |
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Demain, le lundi 11 novembre, la planète
Mercure
passera devant
le
Soleil,
pour
nous
les terriens. Cet évènement s'appelle un
transit
et la dernière fois qu'il s'est produit pour
Mercure
était en
2016.
Parce que le
plan
de
l'orbite de Mercure
n'a pas la même
inclinaison
que celui de la
Terre,
cette planète
passe habituellement
sur la sphère céleste sous ou au-dessus du Soleil. Les photographies de
cette
image
ont été prises depuis le balcon d'un immeuble en
Belgique
et elle montre le
transit
du 7 mai 2003. Ce
transit
a duré un peu plus de 5 heures, les 23 photographies de l'image ont donc été
prises à environ 15 minutes d'intervalle. Le pôle Nord du
Soleil
et les orbites de la
Terre
et de
Mercure
sont évidemment différents, mais ils sont tous en direction un peu en haut
de la gauche de cette image. On aperçoit sur l'image des
taches solaires,
près du centre et près du limbe dans le cadran supérieur droit. Le prochain
transit de
Mercure se produira en 2032. (Image
Credit & Copyright: Dominique
Dierick) 10 novembre 2019 REPRISE actualisée du texte du 4 mai 2016 |
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Quelle est la nature de ce petit rond noir qui se déplace devant le Soleil? C'est la planète Mercure. La meilleure présentation du transit de Mercure vient sans doute des observations faites depuis l'espace. Le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory) a pu capter des images pendant toute la durée du transit non seulement en lumière visible, mais aussi dans diverses bandes de l'ultraviolet. Le résultat est présenté dans cette vidéo en accéléré. Le phénomène a permis aux scientifiques de déterminer avec plus de précision les composantes de l'atmosphère extrêmement raréfiée de Mercure en plus de constituer un évènement culturel à l'échelle de la planète. D'innombrables personnes ont en effet pu observer un rare évènement astronomique. Plusieurs images spectaculaires de ce transit de Mercure de plusieurs endroits sont maintenant fièrement présentées sur la grande toile du Web. Le prochain transit de Mercure aura lieu le 11 novembre 2019. (Video Credit: NASA's Goddard Space Flight Center, Genna Duberstein; Music: Encompass by Mark Petrie) 21 octobre 2019 REPRISE du 11 mai 2016 |
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Il y a seulement six ans, toute la surface de Mercure avait maintenant été cartographiée. Des observations détaillées de la surprenante croûte de la planète la plus rapprochée du Soleil ont été réalisées depuis que le vaisseau MESSENGER est passé près de Mercure en 2008 et depuis qu'il s'est mis en orbite autour de celle-ci en 2011. Auparavant, la majeure partie de la surface de Mercure nous était inconnue, car elle est trop loin pour que nos télescopes puissent la voir clairement. D'autre part, Mariner 10 avait survolé Mercure dans les années 1970, mais il avait produit des images de la moitié de sa surface seulement. Cette animation a été produite à l'aide de milliers de photographies dont les couleurs ont été exagérées pour mieux mettre en valeur les diverses structures de la planète. On voit sur ce monde en rotation des rayons partant d'un cratère d'impact situé dans l'hémisphère nord, rayons qui s'étendent sur presque toute la surface de la planète. À peu près au milieu de l'animation, le bassin Caloris apparaît. Il s'agit d'un ancien bassin d'impact aussi situé dans l'hémisphère nord et rempli de larve. MESSENGER a maintenant réussi sa mission première. (Image Credit: NASA/JHU Applied Physics Lab/Carnegie Inst. Washington) 28 avril 2019 REPRISE du 12 juin 2013. |
Que verriez-vous si vous survoliez la planète Mercure ? Les images et les données captées par la sonde spatiale MESSENGER, qui a orbité autour de Mercure de 2011 à 2015, ont été réunies numériquement pour simuler un vol nous permettant de visualiser une grande partie de la surface de cette planète. Globalement, la planète la plus interne du système solaire est semblable à la Lune, car elle est couverte d’un sol gris fortement cratérisé. Plusieurs caractéristiques de Mercure ont été découvertes par MESSENGER, dont des ombres près des pôles qui pourraient abriter de la glace d’eau. Sur cette vidéo, on voit d’abord le côté éclairé de Mercure. La vidéo se termine alors que MESSENGER se retire dans la nuit. La rotation de cette petite planète est si lente qu’elle ne fait que trois tours pour deux orbites autour du Soleil. En 2018, l’Europe et le Japon envisagent de lancer la mission BepiColombo pour mieux cartographier la surface de Mercure et son champ magnétique. (Video Credit: NASA, JHUAPL, CIW; Processing: Roman Tkachenko; Music: Open Sea Morning by Puddle of Infinity) 11 décembre 2017 |
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On n'avait jamais vu Mercure comme cela, mais en 2008 les observations de la sonde Messenger ont permis de construire une carte relativement détaillée de la surface de cette planète. Auparavant, on ne disposait que des données radars relativement brutes. Cette image provient de la sonde MESSENGER. Elle a été prise à une distance de 27 000 km de Mercure, 90 minutes après son passage au plus près de la planète. Parmi plusieurs structures visibles sur cette image, on remarque particulièrement les longs rayons semblables à des méridiens de longitude qui partent du jeune cratère d'impact situé près du limbe au nord. MESSENGER s'est mis en orbite autour de Mercure en 2011 et a terminé sa mission première en 2012. Cependant, la sonde a continué de réaliser plusieurs mesures jusqu'en 2015, alors que le carburant a manqué. On l'a ensuite projeté sur la surface de Mercure. (Image Credit: MESSENGER, NASA, JHU APL, CIW) 23 juillet 2017 |
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Le 9 mai 2016, la planète la plus rapprochée du Soleil est passée devant celui-ci. Alors que les images montraient le phénomène en deux dimensions, une remarquable perspective en trois dimensions peut être admirée en utilisant cette paire stéréoscopique d'images, mais la plupart des gens n'y parviennent pas, car il faut loucher des deux yeux. Il est plus simple d'imprimer les images et de les regarder avec un stéréoscope. Ces deux images ont été prises à 23 minutes d'intervalle et tournées de façon à ce que la position de Mercure soit déplacée horizontalement. Le mouvement orbital de Mercure produit alors une parallaxe exagérée qui simule la vision binoculaire. Entre les deux photographies, la planète la plus rapide du système solaire s'est déplacée de plus de 65 000 km grâce à son impressionnante vitesse orbitale de 44,7 km/s. Prise en premier, l'image de gauche est destinée à votre œil droit! Il faut vraiment être acrobate des yeux pour superposer sans stéréoscope ces deux images en une seule et ainsi voir Mercure suspendu dans les airs. (Image Credit & Copyright: Stefan Seip (TWAN)) |
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Les transits de Mercure sont relativement rares. Cet évènement peu rapide d'une durée de 7,5 heures était seulement le deuxième des quatorze transits de Mercure du 21e siècle. Si vous voulez vous déplacer sur Terre, vous pourrez assister à de plus fréquents transits de la Station spatiale internationale devant l'astre du jour. Les transits de la SSI sont cependant beaucoup plus rapides, moins d'une seconde. La vidéo très nette du transit, mais d'une très brève durée, a été captée d'un endroit bien choisi à Philadelphie aux États-Unis. Le mouvement se produit du coin supérieur droit vers le coin inférieur gauche et il dure seulement 0,6 s. On voit sur la vidéo Mercure, un petit rond noir qui semble stationnaire juste sous le centre de l'image. Si la Station spatiale internationale semble plus grosse que Mercure, c'est parce qu'elle n'est qu'à 450 km de Philadelphie, alors que Mercure est à quelque 84 millions de kilomètres. Notez qu'on peut aussi voir un autre transit encore plus rapide que celui de la station sur la vidéo, celui d'un avion Pilatus PC-12 qui n'était qu'à 1 km du photographe. (Image Credit & Copyright: Thierry Legault) |
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Vu depuis le voisinage de la Terre le 9 mai dernier, le petit disque de Mercure a mis environ sept heures et demie pour traverser celui du Soleil. C'était le deuxième des quatorze transits qu'effectuera Mercure au 21e siècle. Cette image a été captée depuis Fulham, un quartier de Londres en Grande Bretagne. Sur l'énorme disque solaire en arrière-plan, la petite silhouette de Mercure fait figure de parent pauvre avec les protubérances visibles sur le limbe, ainsi que les filaments et les régions actives visibles sur le disque. On pourrait croire que Mercure est la seule tache visible sur le Soleil, mais ce jour-là il y avait d'autres taches solaires de la taille d'une planète dispersées sur la photosphère. On ne les voit pas ici, car cette image a été prise à travers un filtre H-alpha qui transmet la lumière rouge émise par les atomes d'hydrogène. L'utilisation de ce filtre permet d'imager les détails de la chromosphère, couche gazeuse située au-dessus de la photosphère. Sur les photos de la chromosphère, les zones qui sont au-dessus des taches apparaissent claires. Ces zones sont appelées facules ou encore plages faculaires. (Image Credit & Copyright: Howard Brown-Greaves) |
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Quel est ce point sombre sur le Soleil? Si vous pouvez zoomer ce point, vous verrez qu'il est presque parfaitement circulaire. Ce point provient d'un rare type d'éclipse solaire qui s'est produite en 2006. Habituellement, c'est le satellite naturel de la Terre, la Lune, qui éclipse le Soleil. Mais demain, comme en 2006, c'est Mercure qui prendra la relève. Comme la Lune avant une éclipse solaire, Mercure se présente comme un croissant de plus en fin en s'approchant de la conjonction inférieure, c'est-à-dire le point où une planète inférieure (Mercure ou Vénus) passe entre la Terre et le Soleil. Le croissant présenté par Mercure s'efface lorsqu'il passe devant le Soleil pour se transformer en un petit rond noir. On pourrait décrire le phénomène comme une éclipse annulaire de Soleil (fiche 3) par Mercure, mais il faudrait préciser que l'anneau de feu est extraordinairement étendu. Depuis l'hémisphère non éclairé de Mercure, la Terre apparaitrait dans sa phase la plus pleine. Quelques heures plus tard, Mercure a dépassé le Soleil et s'est à nouveau présenté aux terriens comme un fin croissant. (Image Credit & Copyright: David Cortner) |
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Lundi prochain, le 9 mai, la planète Mercure passera devant le Soleil, pour nous les terriens. Cet évènement s'appelle un transit et la dernière fois qu'il s'est produit pour Mercure était en 2006. Parce que le plan de l'orbite de Mercure n'a pas la même inclinaison que celui de la Terre, cette planète passe habituellement sur la sphère céleste sous ou au-dessus du Soleil. Les photographies de cette image ont été prises depuis le balcon d'un immeuble en Belgique et elle montre le transit du 7 mai 2003. Ce transit a duré un peu plus de 5 heures, les 23 photographies de l'image ont donc été prises à environ 15 minutes d'intervalle. Le pôle Nord du Soleil et les orbites de la Terre et de Mercure sont évidemment différents, mais ils sont tous en direction un peu en haut de la gauche de cette image. On aperçoit sur l'image des taches solaires, près du centre et près du limbe dans le cadran supérieur droit. (Image Credit & Copyright: Dominique Dierick) |
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Quelle est la structure interne de la planète Mercure? La sonde MESSENGER, qui a orbité autour de Mercure pendant les quatre dernières années, a transmis vers la Terre les données qu'elle a recueillies en utilisant des ondes radio d'une énergie bien précise. La gravité de la planète Mercure change cependant légèrement cette énergie, ce qui permet la construction d'une carte de la gravité avec une précision jusque-là inégalée. Superposées à la surface cratérisée de la planète sur cette image, les anomalies gravitationnelles sont en fausses couleurs. Les teintes rouges correspondent à une gravité légèrement plus élevée, ce qui indique que la matière sous ces régions doit avoir une densité plus grande. La région centrale est le bassin Caloris, un immense cratère d'impact dont le diamètre est d'environ 1500 km. La semaine dernière, MESSENGER a épuisé tout son carburant et on l'a intentionnellement dirigé vers la surface de Mercure où il s'est écrasé. (Image Credit: NASA, GSFC's SVS, JHU's APL, Carnegie Inst. Washington) 5 mai 2015 |
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MESSENGER, la première sonde spatiale en orbite autour de Mercure, s'est écrasée hier dans cette région de la planète la plus rapprochée du Soleil. Cette scène a été réalisée à partir des images et des données altimétriques de MESSENGER. L'image est tournée vers le nord au-dessus du rebord du vaste bassin de lave Shakespeare. Le cratère de 48 km en haut à gauche se nomme Janacek. L'altitude du sol est représentée par des couleurs, les régions rouges étant 3 km au-dessus de celles en bleues. Les calculs prédisaient que le point d'impact de MESSENGER serait près du centre de cette image. Sa vitesse d'impact était d'environ 14 000 km/h et il a créé un nouveau cratère dont le diamètre est d'environ 16 m. L'impact s'est produit sur la face de Mercure qui était opposée à la Terre et elle n'a donc pu être observée au télescope. Elle a cependant été confirmée par l'absence de signal en provenance de MESSENGER lorsque la planète a de nouveau fait face à la Terre. Lancé en 2004, le vaisseau «MErcury Surface, Space ENvironment, GEochemisty and Ranging» a complété plus de 4000 orbites autour de Mercure. (Image Credit: NASA, Johns Hopkins Univ. APL, Arizona State Univ., CIW) 1er mai 2015 |
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L'Hokusai avec un diamètre de 114 km est l'un des plus gros cratères de la planète Mercure. Les rayons brillants de ce cratère s'étendent sur une bonne partie de la surface de Mercure. Mais, cette mosaïque d'une vue oblique du cratère met en évidence les pics centraux éclairés par la lumière solaire, les terrasses des parois et la roche solidifiée du plancher de lave créée lors de l'impact. Les images de la mosaïque proviennent de la sonde spatiale MESSENGER. En orbite autour de Mercure depuis 2011, MESSENGER a réalisé des explorations scientifiques de la planète la plus rapprochée du Soleil et nous a fait parvenir de nombreuses photographies de sa surface. La sonde est maintenant à court de carburant et elle est incapable de corriger les perturbations de sa trajectoire produite par la gravité du Soleil. Selon les prédictions, MESSENGER devrait s'écraser sur la surface de Mercure le 30 avril. (Image Credit: NASA, Johns Hopkins Univ. APL, Arizona State Univ., CIW) 18 avril 2015 |
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Le bassin d’impact météoritique Caloris situé sur Mercure doit son nom à la rotation particulière de cette planète : elle effectue exactement trois rotations sur elle-même pendant qu’elle effectue deux révolutions autour du Soleil. Ce phénomène de résonance gravitationnelle fait en sorte que le bassin Caloris fait toujours face au Soleil lors du passage de la planète au périhélie (fiche 2). C'est ce qui lui a valu son nom, un mot latin qui signifie chaleur. Ce bassin aux multiples fractures est l’un des plus gros du système solaire avec son diamètre d’environ 1500 km et il a été créé tôt dans l’histoire du système solaire par l’impact d’un gros astéroïde. L’image du jour en fausses couleurs rehaussées a été générée en utilisant les données de la sonde Messenger. Après l’impact, le plus jeune gros bassin de Mercure a été rapidement rempli de lave, lave qui est en oranger sur cette image. Les cratères produits après l’inondation de lave ont ramené à la surface les matériaux qui sont ici visibles dans des teintes de bleu. Ces matériaux nous offrent sans doute un aperçu de la composition originale du plancher du bassin. Les analyses de ces cratères suggèrent que l’épaisseur de la couche de lave est de 2,5 à 3,5 km. On pense que les taches orangées autour du périmètre du bassin sont des fissures volcaniques. (Image Credit: NASA, Johns Hopkins Univ. APL, Arizona State U., CIW) 5 mars 2015 |
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Quel est ce point sur le Soleil? Si vous le regardez de près, vous pourrez constater qu'il s'agit d'un cercle presque parfait. Ce point provient d'un type assez rare d'éclipse de Soleil qui s'est produite en 2006. Les éclipses de Soleil les plus fréquentes se produisent lorsque la Lune passe entre la Terre et le Soleil, mais en 2006 c'était le tour de la planète Mercure. Tout comme pour les jours qui précèdent une nouvelle lune, Mercure nous apparaît comme un croissant de plus en plus fin lorsqu'elle s'approche du Soleil et elle disparaît de notre vue. De temps à autre cependant, Mercure passe devant le Soleil et elle produit alors un point noir qui traverse le disque lunaire. On pourrait parler d'une éclipse annulaire de Soleil doté d'un immense anneau de feu, mais le terme le plus courant désignant le passage d'une planète devant le Soleil (Mercure ou Vénus) est le mot transit. Quelques heures après son passage devant le Soleil, Mercure s'est à nouveau présenté aux terriens sous forme d'un mince croissant. Le prochain transit de Mercure se produira le 9 mai 2016 à 14 h 57 TU. (Image Credit & Copyright: David Cortner) 24 août 2014 REPRISE du 14 novembre 2006 |
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C'est une image de Mercure et les fausses couleurs de celle-ci proviennent des données recueillies par la sonde Messenger en orbite autour de la planète la plus rapprochée du Soleil. Ces couleurs correspondent à des différences de composition chimique et minéralogique de la surface de Mercure. Le grand cercle jaunâtre en haut à droite est le bassin Caloris dont le nom provient de la rotation particulière de Mercure (fiche 2). Ce bassin est un cratère d'impact météoritique provenant de la collision entre Mercure et une comète ou un astéroïde alors que le système solaire était encore jeune. Après la collision, le plancher du cratère a été envahi par la lave volcanique produite par l'impact, processus identique à celui à l'origine des mers lunaires. Les couleurs bleu pâle et blanches révèlent aussi les rayons d'éjecta de jeunes cratères qui font contrastes sur les couleurs plus foncées du sol environnant. (Image Credit: NASA / JHU Applied Physics Lab / Carnegie Inst. Washington ) 1er mars 2013 |
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Mercure, la planète la plus rapprochée du Soleil, ne serait certainement pas un bon endroit pour la tenue interplanétaire des Jeux olympiques d'hiver. Mais les données nouvelles recueillies par MESSENGER, la sonde en orbite autour de Mercure, révèlent qu'il y a de la glace d'eau dans les régions des cratères du pôle Nord qui sont en permanence à l'ombre. On soupçonne depuis des années qu'il pourrait y avoir de l'eau gelée sur Mercure à cause de la découverte faite par radar de régions brillantes près du pôle Nord. Ces régions brillantes sont peintes en jaune sur cette image et elles correspondent au plancher et à la bordure des cratères situés près du pôle. Si on s'éloigne du pôle, on voit sur l'image que c'est la bordure opposée au pôle qui est brillante. Le spectromètre neutronique de MESSENGER et les modèles thermiques pour ces cratères indiquent la présence d'hydrogène, de l'hydrogène contenu dans de la glace d'eau pure piégée dans une région dont la température demeure inférieure à 100 K (-173°C). Comme pour les cratères lunaires toujours plongés dans la noirceur, on pense que cette eau proviendrait de collisions avec des comètes. (Credit: NASA / JHU Applied Physics Lab / Carnegie Inst. Washington ) 1er décembre 2012 |
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Le minuscule disque sombre qui passe devant le Soleil est la planète Mercure. Vous ne le voyez pas? Jetez un coup d'œil sur l'image en haute résolution, un trait gris indique sa position. Le transit de Mercure illustré par ces quatre images s'est produit le 7 mai 2003. Vu de la Terre, Mercure a pris alors environ 5 heures pour traverser le disque solaire. Le Soleil était alors au-dessus de l'horizon pendant tout le transit pour les observateurs situés en Europe, en Afrique, en Asie et en Australie. Pour le satellite SoHO, l'horizon terrestre ne cause aucun problème et il peut observer entièrement n'importe quel transit. Ces quatre images proviennent d'ailleurs de la caméra de SoHO qui fonctionne dans le domaine extrême de l'ultraviolet. Les fausses couleurs utilisées correspondent à des longueurs d'onde différentes de l'ultraviolet et donc à des couches différentes de la chromosphère qui se trouve au-dessus de la photosphère du Soleil. C'était le premier des 14 transits de Mercure qui se produiront au cours du 21e siècle. La semaine prochaine, un événement bien plus rare, mais plus facile à observer se produira, le transit de Vénus devant el Soleil. (Image Credit: SOHO - EIT Consortium, NASA) 27 mai 2012 |
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Que sont ces formations inhabituelles à la surface de la planète Mercure? La teinte légèrement bleutée de ces petits creux de terrain a été rehaussée sur cette image qui a été captée par le vaisseau spatial MESSENGER (Mercury Surface, Space Environment, Geochemistry and Ranging) qui est en orbite autour de Mercure. Ces dépressions circulaires sont différentes des cratères d'impact météoritiques et rien de semblable n'a été observé sur la Lune ou ailleurs dans le système solaire. Cette image correspond à une partie du fond du cratère d'impact Raditladi dont le diamètre est de 40 km. On distingue également sur cette image le pic central du cratère Raditladi. Certains pensent que ces dépressions pourraient provenir de la sublimation de la croûte lors de l'impact qui a créé le bassin Raditladi. La sonde MESSENGER de la NASA est le premier vaisseau mis en orbite autour de Mercure. On devrait recevoir des données sur la planète la plus près du Soleil de cette sonde jusqu'en 2013. (Image Credit: NASA/JHU APL/CIW) 27 mars 2012 |
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Pour une planète, la durée du jour solaire est le laps de temps qui s'écoule entre deux passages du Soleil au méridien de l'observateur. Contrairement à la croyance populaire, ce temps n'est pas constant. Sur Terre, par exemple, il peut varier d'une quinzaine de minutes dépendant de la position de notre planète sur son orbite. En moyenne, cependant cette durée correspond aux 24 heures, un laps de temps connu de tous. Mais sur Mercure, la durée du jour solaire est incroyablement longue, 176 jours terrestres! Durant sa première journée mercurienne en orbite, la sonde Messenger a photographié presque toute la surface de planète. On a produit avec ces photos une carte monochrome atteignant une résolution de 250 mètres par pixel et une carte couleur de 1 km par pixel. Les deux images, centrées sur le méridien 75° E, nous montrent les résultats de cet assemblage de milliers de photos captées sous des conditions uniformes d'éclairage. La deuxième journée mercurienne de travail pour Messenger sera consacrée à réaliser des photos en plus haute résolution de certaines formations ciblées. Mercure effectue exactement trois rotations sur elle-même alors qu'elle réalise deux révolutions autour du Soleil, un phénomène de résonance gravitationnel. Dans le cas de Mercure, c'est une résonance spin-orbite 3/2 qui fait en sorte que le jour solaire sur Mercure dure exactement deux années mercuriennes. (Credit: NASA/JHU APL/CIW) 8 octobre 2011 |
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Messenger maintenant en orbite autour de Mercure vient de nous faire parvenir cette image couleur du cratère Degas captée par son appareil photo grand angulaire. La résolution de cette image est de 90 mètres par pixel. Ce cratère dont le diamètre est de 52 km a été nommé en l'honneur du peintre impressionniste Edgar Degas (1934-1917). La photo en noir et blanc provient de Mariner 10 qui est le premier vaisseau à avoir survolé Mercure en mars 1974. On voit sur la photo de Messenger que des fissures sont présentes sur tout le le sol du cratère. Celles-ci se sont probablement formées lorsque la lave produite par l'impact météoritique s'est solidifiée en se refroidissant rapidement. Les parties brillantes du sol sont probablement de composition différente du reste et on pense qu'elles sont faites de matériel exposé depuis peu aux radiations solaires. Des images avec une meilleure résolution des ces régions brillantes ont aussi été réalisées par Messenger. (Credit: NASA/JHU APL/CIW) 22 juin 2011 |
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Le vaisseau spatial Messenger vient de compléter sa 100e orbite autour de la planète Mercure. Les appareils photographiques de Messenger ont capté des images détaillées de la surface de Mercure dans 8 domaines différents du visible et de l'infrarouge proche, nous permettant ainsi d'analyser la composition de sa surface et nous fournissant des indices précieux sur l'histoire de l'évolution de la planète la plus près du Soleil. Cette image a été réalisée en combinant trois des données recueillies par trois appareils photo à grand angle. Le couleurs ont été rehaussées pour mieux faire ressortir les détails du terrain. Sans ce «truquage» des couleurs, la surface de Mercure nous apparaitrait aussi terne que celle de la Lune. Ce panorama couvre une largeur d'environ 1000 km et on peut y distinguer des formations d'à peine 1 km. Aujourd'hui, l'équipe de scientifiques du projet Messenger rendra publiques de nouvelles images et les découvertes scientifiques du premier vaisseau mis en orbite autour de Mercure. (Credit: NASA/JHU APL/CIW) 16 juin 2011 |
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Messenger est le devenu le premier vaisseau spatial à se mettre en orbite autour de Mercure, la planète la plus rapprochée du Soleil, le 17 mars 2011. L'APOD nous présente la première image en couleurs construite à partir des données que nous a fait parvenir Messenger. La surface de Mercure ressemble à celle de la Lune. Cependant, Mercure possède une gravité deux fois plus intense que la Lune, car elle est plus grosse et plus dense que notre satellite naturel. Cette photo présente des zones légèrement bleutées ainsi que des endroits bruns près de certains cratères. On voit aussi de longs traits brillants qui s'étendent sur sa surface. Le cratère qui domine l'image en haut, un peu à droite du centre, se nomme Debussy. Son diamètre est d'environ 80 km. Le pôle Sud de Mercure est situé en bas de cette image qui passera sûrement à l'histoire de l'exploration du système solaire. Une partie de cette image n'a jamais été vue par nos yeux auparavant. (Credit: NASA/JHU APL/CIW) 31 mars 2011 |
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Voilà ce que vous verriez si vous étiez à la surface de Mercure et que vous tourniez votre regard vers la Terre. C’est en effet l’image du système Terre et Lune que nous a fait parvenir le vaisseau MESSENGER lors de son passage près du Soleil il y a trois mois. En réalité, Messenger n’était pas du tout dans voisinage de Mercure, mais la distance qui nous en séparait était à peu près la même. Donc, depuis Mercure, la Terre et la Lune ne sont que deux petits disques lumineux rapprochés et ils auront toujours cette apparence, car à cette distance elles ne peuvent présenter des phases. MESSENGER a passé près de Mercure à trois reprises depuis son lancement en 2004. Il devrait se mettre en orbite autour de Mercure en mars 2011. (Credit: NASA/JHU APL/CIW) 1er septembre 2010 |
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D’où provient l’anneau
interne de ce cratère à la surface de Mercure? Personne ne
le sait exactement. Le diamètre de ce double cratère est
d’environ 160 km. La photo a été prise par le vaisseau MESSENGER à la
fin du mois de septembre 2009 alors qu’il survolait Mercure afin
de bénéficier pour une dernière fois de la gravité de
la planète ce qui lui permettra de se mettre en orbite autour de
celle-ci le 18 mars 2011. Les bassins à double anneau, quoique rares,
existent aussi sur Mars, sur Vénus et
sur la Terre.
Il y aussi d’autres bassins à double anneau à la surface
de Mercure, dont le grand bassin
Caloris, le bassin
Rembrandt et l’énigmatique bassin
Raditladi. Les grands cratères circulaires présents à la
surface des planètes proviennent d’une collision avec
un astéroïde ou une comète. On remarque sur cette photo
que le bassin central est plus lisse que la région entre les anneaux.
Il se peut donc que le plancher du bassin central ait été le
théâtre d’un écoulement de larve postérieur à l’impact
météoritique. Il se peut aussi que l’anneau interne
provienne de la solidification de la vague de larve provenant de l’impact
initial. (Credit: NASA/JHU
APL/CIW) 7 octobre 2009 |
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Lors de son survol de la planète
Mercure en octobre 2008, le vaisseau
spatial Messenger a photographié une grande partie de sa surface
et ces photos ont donné lieu à de nouvelles énigmes.
Le cratère dans le coin inférieur droit de cette photographie
fait dans les 100 km de diamètre et on ne sait pas de quoi est fait
le matériau noir en son centre. La noirceur de cette partie du cratère
ne provient pas d’un jeu d’ombre, car le Soleil était
au zénith lorsque la photo a été prise. Il se pourrait
que cette substance sombre provienne de l’intérieur de Mercure
et qu’elle soit remontée à la surface lors de l’impact
météoritique qui a formé ce cratère. Des anneaux
sombres aussi présents
sur la surface de Mercure pourraient aussi avoir la même origine.
Ce matériau sombre pourrait aussi provenir de l’astéroïde
qui a creusé ce cratère. Le vaisseau Messenger survolera
encore une fois Mercure en 2009 avant de se mettre en orbite en 2011. (Credit: MESSENGER, NASA, JHU
APL, CIW) 6 juillet 2009 |
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Plusieurs grands cratères
de Mercure ont un fond relativement plat. C’est la sonde Messenger qui
a pris plusieurs en octobre 2008 et la photo du jour est une mosaïque
provenant de ces images. Plusieurs des cratères ont un fond plat
similaire aux mers de la Lune. Comme pour les mers lunaires, il se pourrait
que les cratères de Mercure aient été inondés
par de la lave. La lave serait plus récente que les cratères.
Messenger passera de nouveau à proximité du Mercure en 2010
et se mettra en orbite autour de cette planète en 2011. (Credit: MESSENGER, NASA, JHU
APL, CIW) 27 mai 2009 |
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Certaines parties du gigantesque
cratère d’impact météoritique Rembrandt contiennent
une proportion élevée de fer. Ce bassin à la surface
de Mercure a été découvert récemment sur des
images réalisées par la sonde Messenger lorsqu’elle
a survolé la planète en octobre 2008. Ce cratère qui
fait plus de 700 km de diamètre est âgé d’environ
4 milliards d’années ce qui en fait l’un des plus jeunes
de la planète. Ce sont des images multicolores qui nous ont révélé que
des régions contiennent des quantités inhabituellement élevées
de fer et de titane.
On pense que ces régions datent du début de la solidification
de Mercure et qu’elles n’ont pas été recouvertes
de lave. Si c’est le cas, cela signifie qu’il y a déjà eu
des volcans actifs à la surface de Mercure. Messenger survolera à nouveau
Mercure en septembre 2009 et se placera en orbite autour de la planète
en 2001. (Credit & Copyright: NASA/JHU
APS/ASU/CIW;
Courtesy Science/AAAS) 4 mai 2009 |
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Plusieurs cratères d’impact à la
surface de Mercure présentent des fissures radiales comme le montre
la photographie du jour qui provient de la sonde
spatiale Messenger. Les photos
envoyées par la sonde ont d’ailleurs confirmé que
Mercure présente un plus grand nombre de cratères à structure
radiale que notre satellite, la
Lune. La photographie
du jour montre l’un de ces cratères, dont le
diamètre fait dans les 80 kilomètres. La sonde n’était
qu’à 20 000 km de Mercure lorsqu’elle a pris cette
photo. La présence de ces rayures est étrange, car les vents
solaires et l’accumulation de poussière auraient dû les
effacer beaucoup plus rapidement que sur la Lune. La poussière sur
Mercure présente peut-être des propriétés
optiques particulières ou c’est peut-être
une extraction de plus de matériel brillant lors des impacts météoritiques,
on ne connaît pas encore la raison de la présence de ces rayures. Messenger frôlera
de nouveau Mercure en septembre 2009 avant
se mettre en orbite autour de la planète en mars 2011. (Credit: MESSENGER, NASA, JHU
APL, CIW) 3 novembre 2008 |
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On connaît l’existence
de la planète Mercure depuis fort longtemps, au moins depuis aussi
longtemps que l’histoire moderne et peut-être même avant
l’invention de l’écriture, à l’époque
de la préhistoire.
Mais, nous n’avons jamais vu la planète la plus rapprochée
du Soleil de façon aussi détaillée que maintenant.
Le 6 octobre 2008, le vaisseau
spatial Messenger a survolé Mercure pour la deuxième
fois et a réalisé une cartographie beaucoup plus détaillée
de sol de Mercure. La photo du jour a été prise alors que
Messenger était à 27 000 km de Mercure, 90 minutes après
l’avoir dépassé. On voit pour la première fois
sur Mercure ces longs rayons qui semblent sortir du jeune cratère
près du haut de la photo et qui parcourent toute la surface de la
planète comme des méridiens d’un globe terrestre. Messenger
survolera Mercure une troisième fois avant de se placer en orbite
autour de cette planète en 2001. (Credit: MESSENGER, NASA, JHU
APL, CIW) 8 octobre 2008 |
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Le bassin d’impact météoritique
Caloris situé sur Mercure doit
son nom à la rotation
particulière de cette planète : elle effectue
exactement trois rotations sur elle-même pendant qu’elle effectue
deux révolutions autour du Soleil. Ce phénomène de
résonance gravitationnelle fait en sorte que le bassin Caloris fait
toujours face au Soleil lors du passage de la planète au périhélie
(fiche 2) ce qui lui a valu son nom latin qui signifie chaleur.
Ce bassin est l’un des plus gros du système solaire avec son
diamètre d’environ 1500 km. L’image du jour est en fausses
couleurs : elle a été réalisée en utilisant
les données recueillies le 14 janvier 2008 par l’instrument MDIS
(Mercury Dual Imaging System) du vaisseau spatial Messenger.
Les taches oranges sur le pourtour du bassin pourraient correspondent à l’emplacement
de cheminées volcaniques, une nouvelle donnée qui renforce
l’hypothèse que les plaines de Mercure ont été formées
par des coulées de lave. Messenger a aussi découvert que
le champ magnétique de Mercure, à l’instar
de celui de la Terre, serait encore produit par un processus
de dynamo de son vaste
noyau métallique. (Credit: NASA, Johns
, Arizona State U., CIW) 10 juillet 2008 |
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L’image du jour est une
photographie de Mercure réalisée par la sonde spatiale Messenger à la
mi-janvier 2008. D’habitude, les photos de Mercure sont en noir et
blanc, mais sur celle-ci on peut voir des nuances subtiles de couleur.
Ce sont des images faites en infrarouge dont le rendu a été fait
en fausses couleurs qui sont à l’origine de cette coloration.
On peut distinguer de nombreux cratères à l’intérieure
de plus gros cratères qui sont donc plus anciens. Ces cratères
plus jeunes sont souvent plus clairs que le sol environnant, le sol pulvérisé par
l’impact devait donc être plus clair que la surface de Mercure.
Par contre, quelques cratères du Bassin Caloris (fiche
2 et avant-dernière
photo de cette page), en haut à droite, présentent
un anneau de matière sombre dont on ne connaît pas la nature
exacte. Messenger poursuit son voyage dans le système solaire intérieur
et repassera près de Mercure en octobre 2008 et en septembre 2209
avant de se mettre en orbite autour de ce monde désertique en 2001. (Credit: MESSENGER, NASA, JHU
APL, CIW) 19 mars 2008 |
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Les rayons qui émergent
du centre de ce cratère de Mercure font penser à une toile
d’araignée, il n’y manque que les cercles concentriques.
On n’a jamais vu une telle formation dans le système solaire.
La superposition des deux structures est peut-être le fruit du pur
hasard ou bien c’est la formation du cratère qui a engendré ces
rayons. Cette photographie provient de la sonde MESSENGER qui
a frôlé la planète à la mi-janvier 2008. Ce
cratère est situé au centre du bassin Caloris (origine
de ce nom, fiche 2, mais il faut lire la fiche 1 auparavant). MESSENGER
repassera deux fois près de Mercure puis se mettra en orbite en
2011 si tout va bien. (Credit: MESSENGER, NASA, JHU
APL, CIW) 4 février 2008 |
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La semaine dernière,
la sonde MESSENGER nous a fait parvenir cette photographie de la planète
Mercure. Les couleurs de l’image sont le résultat d’une
combinaison des données recueillies dans les domaines de l’infrarouge,
du rouge et du violet, ce qui accentue les différences de couleurs
qui autrement ne seraient pas perceptibles. C’est ainsi que des matériaux
légèrement bleutés entourent les cratères alors
que le reste de la surface est terne et brun. La résolution de cette
image ne permet que de voir des détails de plus de 10 kilomètres. (Credit: MESSENGER, NASA, JHU
APL, CIW) 26 janvier 2008 |
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La semaine dernière,
la sonde MESSENGER a
effectué son premier survol de la planète Mercure. L’image
du jour montre la surface parsemée de cratères de la planète,
c’est fort semblable aux photos de la Lune que nous connaissons bien.
La sonde était alors à environ 20 000 km de la surface
de Mercure. Pour des cratères de même diamètre, ceux
de Mercure sont moins profonds que ceux de la Lune. La gravité plus
forte de Mercure contribue à aplanir les cratères. MESSENGER
a réalisé plus de 1000 images de Mercure à ce jour
et leur transfert vers les laboratoires scientifiques terrestres est en
cours. On a programmé la sonde pour qu’elle effectue deux
autres survols de la planète avant sa mise en orbite en 2001 :
on peut trouver les détails du plan de vol
de Messenger sur Wikipédia. (Credit: MESSENGER
Teams, JHU
APL, NASA) 21 janvier 2008 |
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Le lundi 14 janvier 2008, Messenger
a survolé la planète Mercure et nous a envoyé cette
image. Cette partie de Mercure n’avait jamais été photographiée.
En effet, c’est seulement la deuxième sonde spatiale à réussir
l’exploit de se rendre à Mercure depuis Mariner 10, il y a
35 ans. Mariner 10 n’avait pu alors photographier toute la surface
de la planète la plus rapprochée du Soleil. De plus, les
images réalisées avaient soulevé de multiples questions.
Mercure demeure donc une planète assez peu connue. Le survol de
lundi n’est que le premier de trois. Deux autres auront lieu dans
les prochaines années et la sonde se placera finalement en orbite
autour de la planète en 2011. Actuellement, sa vitesse est trop
grande pour réussir une mise en orbite. Plusieurs autres photographies
nous parviendront dans les prochains jours. Elles permettront peut-être
de mieux comprendre comment Mercure est née et pourquoi la densité de
cette petite planète est si élevée. (Credit: MESSENGER
Teams, JHU
APL, NASA) 16 janvier 2008 |
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Cette image très colorée
de l’horizon à l'ouest au coucher de Soleil, montre le mince croissant
de Lune qui était visible le mercredi 9 janvier 2008. Un croissant
de Lune dans le ciel n’est jamais loin du Soleil (les
deux fiches de cette section). C’est aussi le cas de
Mercure, la planète la plus rapprochée du Soleil. Cette planète
est donc difficile à observer, car elle est souvent perdue dans
la forte luminosité du Soleil. C’est cependant plus facile
lorsqu’elle est loin du Soleil, en configuration d’élongation
maximale, soit à l’ouest ou à l’est.
On peut l’apercevoir sur la photographie du jour, en bas à droite
du centre, juste sous ce qui ressemble à une ligne électrique
nuageuse. Puisque le Soleil se couche, Mercure est ici à l’est
du Soleil, visible dans le ciel du soir : la planète s’approche
de son élongation maximale est et sera de plus en plus
visible dans les jours prochains. Le 14 janvier, la sonde spatiale MESSENGER verra
aussi très bien Mercure, car elle effectuera son premier survol
de la planète. (Image Credit & Copyright: Doug
Zubenel) 12 janvier 2008 |
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Lorsqu’une
planète passe devant le Soleil, on dit qu’elle transite.
La photographie montre le transit de Mercure en 3D (lunette rouge/bleue
requise). C’est une image truquée, une photo calculée.
L’image du Soleil vient du satellite japonais Hinode et
celle de Mercure, beaucoup moins récente, provient de la mission
Mariner 10 en 1974 et 1975. (Composite Credit & Copyright: Greg
Piepol) |
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Dessin d’artiste montrant
Mercure franchissant tout juste le limbe du Soleil. (Credit & Copyright: Mark
Seibold) 17 novembre 2006 |
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Photographie montrant Mercure (le
minuscule point noir, regardez attentivement) au-dessus de la chromosphère
du Soleil. La chromosphère du
Soleil n’est pas visible, car elle est masquée par l’éclat
de la photosphère. Pour la photographier, il faut bloquer toute
la lumière sauf celle émise par la chromosphère.
Plusieurs filtres peuvent faire ce travail, mais le plus populaire est
le filtre H-alpha qui
ne laisse passer que la lumière rouge émise par l’hydrogène
ionisé de la chromosphère. (Credit & Copyright: Phil
Jones) 10 novembre 2006 |
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Simulation du transit de Mercure
qui a duré environ 5 heures. Le transit s’est produit le
8 novembre à partir de 19 h 12 TU. Le prochain transit sera celui
de Vénus en juin 2012. (Credit & Copyright: Greg
Piepol) 8 novembre 2006 |
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La surface de Mercure est
très semblable à celle de la Lune.
Elles sont toutes les deux rocheuses et on y trouve une multitude de cratères.
Le rayon équatorial de Mercure est de 2439,7 km alors
que celui de la Lune est de 1737,4 km,
celui de la Terre est de 6378 km.
La comparaison avec la Lune s’arrête cependant là, car
Mercure est une planète unique en son genre. Premièrement,
c’est la planète qui est le plus près du Soleil, à une
distance orbitale moyenne de 0,387 UA,
un peu plus que le 1/3 de celle de la Terre (1 UA, par définition
de l’unité astronomique).
La période de rotation de Mercure est égale 58,6 jours, le
2/3 de sa période de révolution : c’est un
phénomène de résonance
gravitationnelle. Les durées du jour et de la nuit sont donc
longues et la surface de la planète passe d’un froid incroyable
de -180 °C à une chaleur torride de 400 °C. Le
périhélie de l’orbite de Mercure change légèrement
d’endroit à chaque passage de la planète, une caractéristique
que Albert Einstein a utilisée pour vérifier sa nouvelle
théorie de la gravité, la
relativité générale. L’image que nous présentent
les éditeurs de l’APOD a été prise en 1974
alors que le vaisseau Mariner
10 était le premier à se rendre dans les parages de
Mercure. Le vaisseau
Messenger lancé vers Mercure le 3
août 2004 devrait se mettre en orbite autour de la planète le
18 mars 2011. (Credit: Mariner
10, NASA) 12 septembre 2004 REPRISE : 19 août 2001, 2 janvier 1999, 30 novembre 1997 et 12 septembre 1996 |
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Aucun humain vivant sur Terre aujourd’hui
n’a observé l’événement astronomique
qui se produira aujourd’hui : Vénus passera devant
le disque solaire. En effet, le dernier transit de Vénus, le nom
que l’on donne à ce phénomène, a eu lieu en
1882. L’événement est si rare qu’il avait fait
la Une des journaux un peu partout sur Terre. On pourra observer le transit
complet d’aujourd’hui partout en Europe et sur une bonne
partie de l’Asie ainsi que de l’Afrique. À l’est
de l’Amérique du Nord, on verra le Soleil se lever avec
le disque noir de Vénus déjà superposé au
disque solaire. La photo du jour n’est cependant pas un transit
de Vénus, c’est Mercure qui passe devant le Soleil, la photo
provient du transit de novembre 1999. Comme Mercure est plus près
du Soleil que Vénus, les transits de Mercure sont plus fréquents, 13 à 14
par siècle. Le prochain transit de Vénus aura lieu
en 2012 : les transits de Vénus se produisent en effet par
groupe de deux relativement rapproché dans le temps. (Credit & Copyright: Ronald
F. Dantowitz (The
Clay Center)) 8 juin 2004 |
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Pouvez-vous voir la
planète qui passe
devant le Soleil sur les photos? Le très petit disque de Mercure
a mis environ 5 heures pour traverser le disque solaire le
mercredi 7 mai 2003. Le transit d’une planète devant le
disque solaire dépend évidemment de la position de l’observateur.
Ceux qui étaient en Europe, en Afrique, en Asie et en Australie
ont pu observer le transit complet, car le Soleil était au-dessus
de leur horizon. Évidemment, l’horizon terrestre n’est
pas un problème pour les instruments d’observation de SOHO,
car ce satellite est en orbite autour du Soleil. Mercure est un petit point
visible à gauche sur l’image du haut et à droite sur
celle du bas. Les quatre images proviennent de l’instrument EIT (Extreme
ultraviolet Imaging Telescope) du satellite SOHO.
Les couleurs employées correspondent à différentes
longueurs d’onde de l’ultraviolet qui sont émises de
quatre régions différentes au-dessus de la photosphère du
Soleil. Il y aura 14 autres transits de Mercure au 21e siècle, celui
de 2003 était le premier et le prochain aura lieu le 8
novembre 2006. (Credit: SOHO - EIT
Consortium, ESA, NASA) 6 juin 2004 REPRISE : 8 mai 2003 |
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Cet astre du système solaire a l'apparence d'une lune, mais il s'agit bien d'une planète. La surface de Mercure est en effet comme de nombreuses lunes parsemée de cratères d'impact météoritique. Si on exclu Ganymède lune de Jupiter et Titan lune de Saturne, toutes les lunes sont plus petites que Mercure. Mais, Mercure est plus dense et sa masse surpasse celle de n'importe quelle lune parce cette planète renferme une proportion très élevée de fer, deux fois plus que tout autres astre du système solaire, soit environ 60%. Seule la Terre (5,52 g/cm3) est plus dense que Mercure (5,42 g/cm3). Si vous étiez sur Mercure, vous verriez le Soleil faire un étrange spectacle. En effet, la période de rotation de Mercure sur elle-même est exactement égale au deux tiers de sa période de révolution autour du Soleil : Mercure tourne exactement trois fois sur elle-même pendant qu'elle effectue deux orbites autour du Soleil. Si vous étiez sur Mercure, vous pourriez voir le Soleil se lever, s'arrêter dans le ciel, repartir en arrière vers l'horizon où il s'est levé, s'arrêter à nouveau et puis traverser rapidement le ciel pour aller se coucher derrière l'autre horizon. Puisque Mercure est près du Soleil, on ne peut l'observer que brièvement, soit avant le lever du Soleil ou après le coucher du Soleil. (Credit: Mariner 10, NASA) 16 février 2003 REPRISE du 13 février 2000 et du 13 septembre 1996 |
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Juste après avoir dépassé Mercure, le vaisseau spatial Mariner 10 a tourné sa caméra vers la plus petite planète du système solaire et aussi la plus rapprochée du Soleil. On a utilisé les photos alors captées pour réaliser ce montage de la surface de Mercure. À l'instar de la surface cachée de la Lune, le sol de Mercure est couvert de nombreux cratères d'impact météoritique. La température à la surface de Mercure varie avec sa très lente rotation sur elle-même, d'un froid glacial de −180° C la nuit pour atteindre une chaleur insupportable de 400° C le jour. La planète Mercure est un peu plus grosse que la Lune et elle est beaucoup plus dense, 5,42 g/cm3 comparé à 3,34 g/cm3. Mariner 10 est passé trois fois dans le voisinage de Mercure lors de son périple dans le système solaire interne au milieu des années 1970. Il reste cependant encore au moins la moitié de la surface Mercure à photographier. (Credit: Mariner 10, NASA) 16 juillet 2002 |
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Mercure est la planète la plus rapprochée du Soleil et la plus mystérieuse du système solaire interne. C’est une cible difficile pour les télescopes terrestres, car elle est la plupart du temps cachée dans l’éclat éblouissant du Soleil. Le seul vaisseau spatial qui a exploré Mercure d’assez près est Mariner 10 qui n’a effectué que 3 survols en 1974 et 1975 ce qui lui a permis d’imager environ 45% de sa surface. On a habilement calculé la trajectoire de Mariner 10 pour qu’il photographie la partie éclairée de Mercure à chaque approche. Le vaisseau passait ensuite derrière la planète et continuait à la photographier lorsqu’il revenait vers la partie exposée au Soleil tout en s’éloignant de Mercure. Les photographies réalisées avec le maximum de résolution permettent d’imager des structures d’environ 1,5 km et plus. Cette mosaïque est basée sur les données recueillies par Mariner. La surface de Mercure présente comme celle de la Lune de nombreux cratères d’impact. Les zones floues de l’image correspondent à des régions non explorées par Mariner 10. (Credit: Mariner 10, Astrogeology Team, U.S. Geological Survey) 24 novembre 2001 |
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Comme notre Lune, la surface de Mercure est parsemée de nombreux cratères témoignage de la période du Grand bombardement tardif qui s'est produit il y a environ 4 milliards d'années. En 1974, le vaisseau spatial Mariner 10 a survolé de près la planète la plus rapprochée du Soleil et nous a donné les seules images détaillées que nous ayons de la surface de Mercure. Les rayons brillants visibles sur cette mosaïque émergent du cratère Degas dont le diamètre est de 45 km. La couleur claire de ces rayons témoigne de la jeunesse du cratère. En effet, les matériaux éjectés lors de l'impact qui s'est produit il y a environ 500 millions d'années sont moins souillés par les micrométéorites que la surface environnante. Les cratères plus vieux que Degas sont couverts de ces éjectas plus blancs alors que les cratères plus récents percent ces rayons. La gravité à la surface de Mercure produit une accélération gravitationnelle de 2,8 m/s2 comparée à 1,6 m/s2 pour la Lune. Cette différence entre les attractions gravitationnelles des deux astres explique pourquoi les rayons des cratères lunaires sont beaucoup plus grands. On peut trouver dans les cartons de la NASA une nouvelle mission planétaire vers Mercure, la mission MESSENGER qui devrait débuter en 2004. (Credit: Mariner 10 Project, NASA) 16 décembre 2000 REPRISE DU 8 décembre 1996 |
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Cette paire stéréographique d'images de quelques cratères à la surface de Mercure a été produite en utilisant des données captées par Mariner 10, une sonde robotique de la NASA. Mariner 10 a effectué trois survols rapprochés de Mercure, deux en 1974 et un en 1975. Mais, il n'y avait pas d'imageur stéréoscopique à bord de cette sonde. Cette paire est donc constituée de deux images de la même région prises à des angles légèrement différents. L'image de gauche a été captée lors du premier survol de Mercure et celle de droite lors du deuxième survol. Le diamètre du plus gros cratère en haut à gauche est d'environ 110 km et il renferme un plus petit cratère. Ces deux cratères ont été formés à l'intérieur du cratère Dostoevsky, un cratère plus vaste de diamètre égal à quelque 370 km. On voit d'ailleurs une portion du rebord de ce cratère au bas de l'image. Pour voir l'effet 3D de cette paire d'images à l'œil nu, lisez les instructions de l'APOD ou encore celles de cet article. Si vous ne réussissez pas (c'est mon cas), imprimez les images et utilisez un stéréoscope. (Credit: Mariner 10, NASA) 12 janvier 1997 |
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La surface de la planète Mercure présente des caractéristiques dont on ne connait pas vraiment l'origine. Un exemple est la ligne d'escarpement de cette image, nommée Santa Maria Rupes, qui traverse plusieurs cratères importants. Cette structure sinueuse proviendrait d'une force de compression immense de la surface de Mercure. De tels escarpements pourraient s'être formés à la suite à d'un gros impact suivi d'une contraction globale de la croûte de Mercure. (Credit: NASA, JPL, Mariner 10, Copyright Calvin J. Hamilton (LANL)) 21 janvier 1996 |
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Mercure est la planète la plus rapprochée du Soleil et sa surface est criblée de si nombreux cratères qu'elle ressemble à celle de la Lune. Le plus gros cratère de Mercure est le bassin Caloris qui a été creusé par une collision avec un astéroïde. Le diamètre de ce bassin visible au bas de cette photographie est d'environ 1550 km. Des cratères aussi impressionnant, comme Mare Orientale, sont aussi présents sur la surface de la Lune. Le bassin Caloris doit son nom au mouvement spécial de Mercure qui effectue exactement trois rotations sur elle-même pendant qu'elle complète deux révolutions autour du Soleil. Ce mouvement crée deux zones appelées pôles de chaleur, parce que ces deux zones font toujours face au Soleil lorsque Mercure passe au périhélie, le point de son orbite le plus rapproché du Soleil. Le bassin Caloris chevauche l'une de ces zones. (Credit: NASA, JPL, Mariner 10) 20 janvier 1996 |
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Cette image a été réalisée en utilisant des images captées par la sonde Mariner 10 de la NASA qui a survolé la planète Mercure trois fois en 1974. Mercure est la planète la plus rapprochée du Soleil, mais sa température de surface est la deuxième plus élevée, inférieure à celle de Vénus. La rotation de Mercure est si lente que le jour, c'est-à-dire le temps entre deux couchers de Soleil, dure 176 jours terrestres. Cette rotation présente d'ailleurs une caractéristique peu commune : la planète effectue exactement trois rotations pendant qu'elle effectue deux révolutions autour du Soleil. Il est difficile d'observer Mercure depuis la Terre parce qu'elle est petite, peu lumineuse toujours près du Soleil. Elle devient visible pour un court laps de temps juste après le coucher ou juste avant le lever du Soleil. Comme la Terre, Mercure est surtout constitué de roches. Mercure est aussi doté d'un champ magnétique, mais personne n'en connaît l'origine. (Credit: NASA, Mariner 10) 14 août 1995 |