Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LA COMÈTE 67P/Tchourioumov-Guérassimenko
![]() |
La hauteur de cette falaise est d’un kilomètre. Elle a
été découverte sur le sombre noyau de la comète
67P/Tchourioumov-Guérassimenko (Tchouri ou 67P/TG) par la
sonde
Rosetta de
l’Agence
spatiale européenne qui a orbité autour de la comète de l’année 2014 à
l’année 2016.
Cette photo de falaise déchiquetée a été captée au début de la mission
de la sonde. Malgré sa hauteur d’un kilomètre, un humain pourrait survivre à
une chute depuis
sommet en raison de
la faible gravité de la faible gravité de la
comète Tchouri. Le terrain au pied de la falaise est relativement lisse
et parsemé de rochers dont certains ont un diamètre de vingt mètres. Les
données de Rosetta indiquent que la glace de comète Tchouri est composé
d’une fraction de
deutérium sensiblement différente de celui de l’eau de océans de la
Terre.
L’origine de l’eau de la comète serait donc différente de celle de l’eau
terrestre. Le nom de cette sonde vient de la
pierre de Rosette,
un fragment de stèle gravé
montrant le même texte écrit en trois langues différentes qui nous a permis
de déchiffrer de
l’écriture hiéroglyphique égyptienne. (Image
Credit & Licence
(CC BY-SA 3.0 IGO): ESA, Rosetta
spacecraft, NAVCAM; Additional Processing: Stuart
Atkinson) |
![]() |
Vous ne pourriez pas évoluer dans ce blizzard, à moins d'être revêtu
d'une combinaison spatiale, car cette tempête faisait rage au pied d'une
falaise sur la comète
Tchourri (67P/Tchourioumov-Guérassimenko).
La sonde spatiale Rosetta était en orbite autour de la comète lorsque sa
caméra à petit champ a enregistré des trainées de poussière et de particules
de glace qui passait
au-dessus de la surface de la comète, mais près de la caméra et dans son
champ de vision. Cependant, certaines
taches brillantes de l'animation ont probablement été produites par une
pluie de particules du
rayonnement
cosmique qui a frappé la caméra et également par les
étoiles de la constellation du Grand Chien. Les étoiles sont faciles à
identifier, car leur trainée va du bas du cadre à droite, vers le haut à
gauche. Les 33 images de cette animation couvrent un temps réel de 25
minutes. Cette superbe animation a été réalisée avec les images captées par
la sonde alors qu'elle se déplaçait à 13 kilomètres du noyau de la comète.
(Image Credit: ESA, Rosetta, MPS,
OSIRIS; UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA ; GIF Animation: Jacint
Roger Perez) |
![]() |
Ces
hautes falaises
accidentées ne sont ni à la surface d’une planète ni sur celle de la
Lune, mais sur celle d’une comète. C'est la sonde spatiale
Rosetta
lancée par l'ESA
qui les a photographiées depuis l'orbite où elle se déplace depuis août 2014
au-dessus de la comète
67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Même si
ces falaises
s'élèvent d'environ un kilomètre, un humain pourrait
sauter vers le bas
sans trop de danger en raison de la très faible gravité de la comète
67/P. Au pied de ces falaises, le sol est relativement lisse, mais il
est parsemé de gros
rochers
pouvant atteindre une taille de 20 m. Les données recueillies par
Rosetta montrent que la glace de la comète 67/P renferme une proportion
de deutérium
significativement différente de celle de l'eau de nos océans. L'eau de cette
comète est donc d'origine différente de celle de la Terre. La
sonde Rosetta a terminé sa mission en
2016 lors d’un impact contrôlé avec la comète
67/P qui vient de
compléter un autre approche avec la Terre. Elle
demeure visible dans un petit télescope (Image
Credit & Licence: ESA, Rosetta
spacecraft, NAVCAM; Additional Processing: Stuart
Atkinson) |
![]() |
Après un long voyage qui a duré 6,4 années, elle est
revenue. La comète
67P/Tchourioumov-Guérassimenko a été captée sur cette photographie
télescopique le 7 novembre dernier. Cette
comète périodique
passait alors dans la constellation des Gémeaux et sa queue de poussière
rejoignait l’étoile
Upsilon Geminorum.
L’éclat de l’étoile
Beta Germinorum, aussi connue sous le nom de
Pollux, est
visible dans le coin supérieur gauche de l’image. La
comète
Tchouri a atteint le
périhélie de son orbite, le point le plus rapproché du Soleil, le 2
novembre. Le point le plus rapproché de la Terre a été atteint le 12
novembre, alors qu’elle était à environ 0,42
unité
astronomique de notre planète. Elle n’était cependant pas assez
brillante pour qu’on puisse la voir à l’œil nu. Cette comète, on la connait
plutôt bien, car une sonde robotique lui a rendu visite lors de son dernier
passage dans le système solaire interne. Elle est maintenant célèbre en tant
que lieu de repos du
vaisseau spatial Rosetta et de l’atterrisseur Philae.
(Image Credit & Copyright: Rolando
Ligustri (CARA Project, CAST)) |
![]() |
Sur cette image télescopique captée le 7 septembre, on
voit la pâle comète
67P/Tchourioumov-Guérassimenko passer devant les étoiles de la
constellation du Taureau ainsi que devant de lointaines galaxies encore plus
pâles. Il y a environ cinq ans, cette comète à doubles lobes de quatre
kilomètres d’envergure est devenue le dernier lieu de repos de rebots en
provenance de la planète Terre après qu’ils eurent complété
l’historique mission Rosetta. Après avoir erré au-delà de l’orbite de
Jupiter, Tchouri revient maintenant vers le
périhélie de son
orbite périodique de 6,4 années. C’est le point le plus rapproché du Soleil
et Tchouri l’atteindra le 2 novembre. Le 12 novembre, cette comète sera au
plus près de la Terre à environ 0,42
unité
astronomique (UA). Mais, il faudra encore utiliser un télescope pour
l’apercevoir, et ce même à sa luminosité maximale qui sera atteinte vers la
fin novembre début décembre. Le 7 septembre la comète Tchouri était à
environ 0,65 UA de la
Terre, soit à quelque 5,4 minutes-lumière. (Image
Credit & Copyright: Rolando
Ligustri (CARA Project, CAST)) |
![]() |
D’où viennent les queues des comètes? Il n’y a pas
d’endroits privilégiés sur les
noyaux des comètes d’où émanent les
jets qui sont à
l’origine des queues des
comètes. L’une des
meilleures images montrant des jets émergents nous est présentée ici.
Elle a été captée en 2015 par la sonde
spatiale Rosetta de
l’Agence
spatiale européenne (ESA)
qui a orbité autour de la comète
67P/Tchourioumov-Guérassimenko de
septembre 2014 à septembre 2016. La photo nous montre des panaches de
gaz et de poussière qui s’échappent du noyau alors que le noyau de la comète
67P/TG se réchauffe
en s’approchant du
Soleil.
Cette comète a deux lobes. La taille maximale du plus gros lobe est
d’environ 4 km. Le plus petit lobe d’environ 2,5 km est relié au plus grand
par un col étroit. Les analyses indiquent que la sublimation des glaces
devrait se produire bien en dessous de la surface afin de créer ces
jets de poussière et de glace que l’on voit sortir du noyau. La taille
de la comète 67P/TG
est réduite d’environ un mètre en émettant ces jets à chaque passage au
périhélie à des intervalles de 6,44 années. À ce rythme, il faudra des
dizaines de milliers
d’années pour détruire la comète complètement. La mission de
Rosetta
s’est terminée en
2016 à l’envoyant s’écraser sur la surface de la comète.
(Image Credit & License: ESA, Rosetta,
NAVCAM) |
![]() |
Vous ne pourriez pas
évoluer dans
ce blizzard, à moins d'être revêtu d'une combinaison spatiale, car cette
tempête faisait rage au pied d'une falaise sur la comète
Tchourri
(67P/Tchourioumov-Guérassimenko).
La sonde spatiale Rosetta était en orbite autour de la comète lorsque sa
caméra à petit champ a enregistré des trainées de poussière et de particules
de glace qui passait
au-dessus
de la surface de la comète, mais près de la caméra et dans son champ de
vision. Cependant, certaines
taches brillantes
de l'animation ont probablement été produites par une
pluie de particules
du
rayonnement cosmique
qui a frappé la caméra et également par les
étoiles de la
constellation du Grand Chien.
Les étoiles sont faciles à identifier, car leur trainée va du bas du cadre à
droite, vers le haut à gauche. Les 33 images de cette animation couvrent un
temps réel de 25 minutes. Cette superbe animation a été réalisée avec les
images captées par la sonde alors qu'elle se déplaçait à 13 kilomètres du
noyau de la comète. (Image Credit: ESA, Rosetta, MPS,
OSIRIS; UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA ; GIF Animation: Jacint
Roger Perez) |
![]() |
Vous devez porter des lunettes bleu/rouge pour voir cette image en trois dimensions. Il s’agit du double noyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, nom souvent abrégé en 67P/TG. Cet anaglyphe a été créé en réunissant deux images prises le 25 juillet 2015 par le système d’imagerie OSIRIS de la sonde spatiale Rosetta. La sonde était alors à 184 km de la comète. Plusieurs jets gazeux s’échappaient alors de la surface de 67P/TG, car elle était alors au plus près du Soleil dans son orbite. Le diamètre du lobe le plus gros est d’environ 4 km de diamètre, alors que celui du plus petit est d’environ 2,5 km. Les deux lobes sont séparés par un tube étroit. La mission Rosetta vers la comète s’est terminée en septembre 2016 lorsque la sonde a été dirigée vers un impact contrôlé avec la surface de 67P/TG. Si vous vous êtes procuré des lunettes 3D, vous pouvez les utiliser pour voir la nouvelle galerie sur ce site de presque 1400 anaglyphes créés à partir des photos prises par Rosetta. (Image Credit: ESA, Rosetta, MPS, OSIRIS - Stereo Anaglyph: Philippe Lamy and The Team) |
![]() |
D'où viennent les queues des comètes? Il n'y a pas d'endroits spécifiques sur les noyaux des comètes d'où proviendraient les jets à l'origine de leurs queues. Cependant, l'an dernier, la sonde spatiale Rosetta de l'Agence spatiale européenne a non seulement imagé un jet sortant de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, mais elle a aussi volé dans ce jet. Cette éloquente image nous montre un panache lumineux émergeant d'une petite dépression circulaire délimitée d'un côté par un mur de 10 mètres de hauteur. Les analyses des données recueillies par Rosetta révèlent que ce jet était composé de poussière et de glace d'eau. Le terrain plutôt ordinaire de l'endroit laisse croire qu'un évènement est probablement arrivé loin sous la surface poreuse de la comète pour créer ce panache. Cette image a été captée en juillet dernier, soit environ deux mois avant la fin de la mission de Rosetta lors d'un impact contrôlé avec la comète. (Image Credit & Copyright: ESA, Rosetta, MPS, OSIRIS; UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA) |
![]() |
Utilisez vos lunettes rouge/cyan et explorez la surface de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, dite comète 67P. Cet anaglyphe a été créé en réunissant deux images prises le 22 septembre 2014 par l'imageur à angle étroit OSIRIS de la sonde Rosetta. Rigide et déchiqueté, le paysage de cette image 3D est situé le long de la région Seth du double noyau de cette comète. Il couvre une région d'environ 985 m par 820 m criblées d'arêtes circulaires, de dépressions et de zones planes parsemées de rochers et de débris. Le diamètre de la grande fosse circulaire bordée de murs, au bas de l'image, est d'environ 180 m. La mission Rosetta s'est terminée en septembre 2016 lorsqu'on a provoqué sa chute sur le sol de la comète. ( Image Credit: ESA, Rosetta, MPS, OSIRIS; UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA - Stereo: D.Romeuf, G.Faury, P.Lamy) |
![]() |
Que verriez-vous en volant autour d'une comète? Pour le savoir, patientez un peu, le temps que votre navigateur compatible avec le protocole WebGL téléverse le modèle numérique détaillé de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Vous pouvez maintenant explorer la comète. Si votre dispositif de pointage est muni d'une molette et de deux boutons, voici ce que vous pouvez faire : la molette permet de zoomer, le bouton gauche permet de faire tourner la comète et celui de droite de la déplacer. Le vaisseau spatial Rosetta de l'ESA a tourné autour de la comète 67/P depuis le 6 aout 2014 jusqu'à vendredi dernier. Après une remarquable mission, le vaisseau a été délibérément dirigé vers le sol de la comète et mis en sommeil pour toujours. Parmi les réalisations scientifiques de cette mission, Rosetta nous a permis de mieux comprendre où les jets de gaz d'une comète se forment sur une comète lorsqu'elle s'approche du Soleil. (Image Credit: Science Office, ESA) |
![]() |
Après avoir suivi de près pendant 786 jours la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko alors qu'elle contournait le Soleil, la collision contrôlée de la sonde spatiale Rosetta avec la surface de la comète a été confirmée le 30 septembre 2016 par la perte du signal avec le vaisseau. L'une des images prises pendant la descente finale, cette vue en haute résolution du terrain d'atterrissage de Rosetta a été captées alors que le vaisseau était à environ 16 km de la comète. L'image couvre une étendue d'un peu plus de 600 m de côté. Cette manœuvre de collision en douceur avec la comète marque la fin d'une inspirante mission spatiale d'exploration. Rosetta a transporté un atterrisseur qui s'est posé sur l'un des mondes les plus primitifs du système solaire. Elle nous a aussi permis d'être aux premières loges pour observer les changements d'une comète sujette à l'accroissement d'intensité des radiations solaires. La décision de terminer la mission ainsi provient de l'orbite de la comète : elle a dépassé Jupiter et l'énergie fournie par ses panneaux solaires deviendrait trop faible pour qu'on puisse continuer à la suivre. De plus, on approchait du moment où la ligne de visée entre la Terre et Rosetta serait trop rapprochée du Soleil, rendant ainsi les communications de plus en plus difficiles. (Image Credit & Copyright: ESA, Rosetta, MPS, OSIRIS; UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA) |
![]() |
Une petite sonde spatiale que l'on pensait perdue a été retrouvée. En 2014, l'atterrisseur Philae a quitté le vaisseau mère Rosetta pour se diriger lentement vers le noyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. En raison de l'échec du harponnage, Philae a rebondi doucement à la surface de la comète. Philae a tout de même réussi à envoyer quelques images avant de s'immobiliser dans un endroit inconnu. Mais, plus tôt ce mois-ci, Rosetta s'est suffisamment rapproché de la comète pour repérer son rejeton dont la taille est d'environ un mètre. L'emplacement de Philae est indiqué par le petit carré rouge de l'image supérieure droite. L'image principale montre la sonde à peine visible dans le carré rouge, mais on voit bien que c'est réellement Philae dans l'image en bas à droite. À la fin de ce mois, Rosetta se dirigera vers la comète. Lors de la descente, Rosetta captura plusieurs images et amassera des données, mais ce sera la fin de la mission, car il n'est pas prévu qu'elle se pose en douceur sur le sol de la comète. (Image Credit & Copyright: ESA, Rosetta, MPS, OSIRIS; UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA/Navcam) 12 septembre 2016 |
![]() |
La sonde Rosetta continue de tourner autour de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko et de cartographier sa surface. La sonde a voyagé pendant dix années dans le système solaire interne avant d'atteindre les parages de la comète en 2014. Depuis, Rosetta nous transmet de nombreuses images de cette étrange comète dont le noyau présente deux lobes. Captée il y a un an, cette image nous montre de la poussière et des gaz s'échappant du noyau de 67P/TG. Même si sa surface semble brillante sur cette image, son albédo n'est que de 4 %, c'est-à-dire que seulement 4 % de la lumière est réfléchie par sa surface. Sa surface est donc aussi noire que du charbon. La plus grande dimension de la comète 67P/TG est d'environ 4 km. La gravité à sa surface est si faible qu'un astronaute pourrait facilement s'en échapper en un seul bond. Avec Rosetta en remorquage, la comète 67P/TG a franchi le périhélie de son orbite l'an dernier et elle se dirige maintenant vers son aphélie situé juste au-delà de l'orbite de Jupiter. (Image Credit & Licence: ESA, Rosetta, NAVCAM) |
![]() |
La comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko n'est pas tellement lumineuse, mais on peut quand l'observer au télescope en le pointant vers l'alignement des planètes le long de l'écliptique. Elle se déplace lentement dans cette région du ciel comme on le voit sur cette image obtenue de photographies prises vers la fin de septembre, à gauche, et vers la fin de novembre à droite. 67P s'éloigne du Soleil et elle vogue maintenant au-delà de l'orbite de Mars. Elle pose ici fièrement avec sa coma et sa longue queue sur le fond des étoiles de la frontière orientale de la constellation du Lion. Il y a un an, avant son passage au périhélie, la comète 67P était moins active. C'est à ce moment que l'atterrisseur Philae de la mission Rosetta s'est posé sur la surface du noyau de cette comète. (Image Credit & Copyright: Damian Peach/SEN) 28 novembre 2015 |
![]() |
Voici une éruption cométaire! Une manifestation théâtrale d'une brève éruption à la surface d'une comète a été captée vers la fin de juillet 2015 par la sonde Rosetta qui était alors en orbite autour du noyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Cette animation construite en utilisant trois photographies montre les changements survenus à la surface du noyau en rotation de la comète. La première photo ne montre rien qui sorte de l'ordinaire d'une comète, mais on voit sur la deuxième photo captée seulement 20 minutes plus tard un puissant jet sortant de la surface de 67P. Vingt minutes s'écoulent ensuite avant la troisième photo et seul demeure un pauvre filet gazeux. Lorsqu'une comète approche du Soleil, elles peuvent arborer de longues et magnifiques queues (fiche 3) qui illuminent le ciel de notre planète. La contribution des jets à la formation de ces queues est un sujet de recherche qui bénéficiera sûrement d'images comme celles-ci. De récentes mesures effectuées par Rosetta tendent à montrer que l'eau de la Terre ne provient pas de comètes semblables à 67P à cause de la différence notable entre les proportions de deutérium dans l'eau de nos océans et dans celle de la comète. La taille de la comète 67P est d'environ 4 km. Son orbite autour du Soleil est située entre celles de la Terre et de Jupiter. La sonde Rosetta accompagne la comète dans son périple depuis août 2014. L'ESA a planifié une collision à basse vitesse entre la sonde et la comète vers la fin de 2016. (Image Credit: ESA/Rosetta/MPS) 18 novembre 2015 |
![]() |
Cette impressionnante éruption en provenance du noyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko s'est produite le 12 août 2015, juste quelques heures avant qu'elle atteigne le périhélie de son orbite, soit le point le plus rapproché du Soleil. La période de cette comète est de 6,45 années et son périhélie est à 1,3 unité astronomique du Soleil, ce qui est à l'extérieur de l'orbite de la Terre. Cette image austère de la comète de 4 km à double noyau dans la lumière brillante du Soleil et aussi dans l'ombre a été captée par la sonde Rosetta qui était alors à environ 325 km de celle-ci. Trop rapprochée pour voir la queue grandissante de la comète, Rosetta se maintient à cette position afin d'observer le réchauffement du noyau et son activité grandissante dans les prochaines semaines alors que de son noyau la sublimation des glaces produira de plus en plus des éjections de gaz et de poussière. Cette semaine, ce sont les poussières d'une autre comète, la comète Swift-Tuttle, laissées sur son passage au périhélie en 1992 à une distance de 0,96 UA, qui tombent sur la Terre et qui produisent la pluie des Perséides. (Image Credit: ESA / Rosetta / MPS for OSIRIS Team; MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA) 15 août 2015 |
![]() |
Qu'est-ce qui se profile à l'arrière de cette colline jonchée de gravier sur la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko? Une falaise déchiquetée. L'inhabituel double lobe de la comète Tchouri produit parfois des paysages étranges et théâtraux, comme celui-ci qui a été capturé par la sonde Rosetta qui est arrivée dans les parages de la comète en septembre dernier. Ce paysage cométaire s'étend sur environ 850 m et il a été capté en octobre dernier. L'image a été rehaussée numériquement. Pendant ce temps, la comète Tchouri continue de produire des jets de matière en s'approchant graduellement du Soleil. La comète atteindra le périhélie de son orbite le 13 août prochain de même que Rosetta qui l'accompagne dans son voyage. En cours de route, Rosetta tentera de capter des signaux de l'atterrisseur Philae qui repose sur le sol de la comète, car son exposition à la lumière solaire pourrait lui fournir assez d'énergie pour qu'il puisse de nouveau envoyer un signal vers Rosetta. (Image Credit & Licence: ESA, Rosetta, NAVCAM) 20 mai 2015 |
![]() |
Que devient la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko? En s'approchant du Soleil, le noyau de quelque 3 km de cette comète se réchauffe et il s'en échappe de la poussière et des gaz. La sonde spatiale Rosetta est arrivée dans les parages de cette comète à double noyau en juillet 2014 et elle accompagne maintenant cet iceberg géant dans son orbite autour du Soleil. Des analyses récentes réalisées par Rosetta montrent que l'eau éjectée de la comète 67P présente des différences significatives avec l'eau de notre planète, ce qui indique que l'eau sur Terre ne peut provenir de collisions anciennes avec une comète comme 67P. De plus, ni Rosetta ni l'atterrisseur Philae n'ont détecté de traces de la présence de champ magnétique autour du noyau de la comète, ce qui laisse penser que le magnétisme n'a pas joué un rôle important dans l'évolution du jeune système solaire. La comète 67P, ici dans une phase en croissant, devrait voir la sublimation de son noyau augmentée lorsqu'elle s'approchera du Soleil en août 2015. Elle sera alors un peu plus loin du Soleil que ne le sera la Terre. (Image Credit: ESA, Rosetta, NAVCAM; processing by Giuseppe Conzo) 29 avril 2015 |
![]() |
D'où viennent les gaz qui forment les deux queues d'une comète? On sait les gaz de la coma et aussi ceux de ses queues proviennent de son noyau, mais on ne sait pas exactement comment cela se produit et le processus demeure donc un sujet de recherche avancée. Cette image de jets gazeux d'une comète est l'une des meilleures réalisées à ce jour. Rendue publique en janvier 2015, elle a été captée en novembre 2014 par la sonde spatiale Rosetta qui est en orbite autour de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. La photo surexposée montre des jets de gaz qui s'échappent simultanément de plusieurs endroits à la surface du noyau de la comète 67P/TG alors qu'elle se réchauffe en s'approchant du Soleil. La comète 67P/TG est présentement plus loin du Soleil que ne l'est la planète Mars. Cependant, son orbite l'amènera presque aussi près du Soleil que la Terre au mois d'août 2015, soit à environ 1,2 UA. On prévoit que l'éjection de débris en provenance de son noyau sera alors multipliée par un facteur 100. Vous avez probablement déjà observé des débris du noyau d'une comète, mais sous une autre forme : les traits lumineux des pluies d'étoiles filantes. Pour la plupart des pluies, ce sont en effet des grains de sable laissés dans le sillage d'une comète qui se consument en entrant dans l'atmosphère de la Terre. (Image Credit: ESA / Rosetta / MPS for OSIRIS Team; MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA) 3 février 2015 |
![]() |
Ces hautes falaises accidentées sont à la surface d'une comète. C'est la sonde spatiale Rosetta lancée par l'ESA qui les a photographiées il y a deux semaines depuis l'orbite où elle se déplace depuis août 2014 au-dessus de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Même si ces falaises s'élèvent d'environ un kilomètre, un humain qui sauter vers le bas sans trop de danger en raison de la très faible gravité de la comète 67/P. Au pied de ces falaises, le sol est relativement lisse, mais il est parsemé de gros rochers pouvant atteindre une taille de 20 m. Les données recueillies par Rosetta montrent que la glace de la comète 67/P renferme une proportion de deutérium significativement différente de celle de l'eau de nos océans. L'eau de cette comète est donc d'origine différente de celle de la Terre. La sonde Rosetta accompagnera la comète sur son orbite jusqu'en août 2015, alors qu'elle sera au plus près du Soleil. (Image Credit & Licence (CC BY-SA 3.0 IGO): ESA, Rosetta spacecraft, NAVCAM; Additional Processing: Stuart Atkinson) 23 décembre 2014 |
![]() |
Il vous faut porter des lunettes avec des filtres (facile à fabriquer), le bleu à droite et le rouge à gauche, pour voir cet anaglyphe en 3D. L'imageur ROLIS de l'atterrisseur Philae a capté, durant sa descente du 12 novembre dernier vers le noyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, les deux images qui ont servi à construire cette image stéréoscopique. On voit sur cette image le curieux noyau bilobé depuis une de ses extrémités. Philae était alors à environ 3 km du noyau, une heure avec qu'il arrive à la surface de la comète. Philae a touché le sol près du centre du lobe frontal. La structure étrange visible dans le coin supérieur droit de cette image 3D est une partie d'un pied du train d'atterrissage de Philae. En raison de la faible gravité de la comète, Philae a rebondi deux fois après son premier contact avec la surface. En utilisant les appareils photo à haute résolution de l'orbiteur Rosetta ainsi que les données recueillies par les instruments scientifiques de Philae, les contrôleurs au sol ont suivi le trajet un peu inquiétant de Philae et ils ont identifié l'endroit où il s'est enfin immobilisé. (Image Credit: ESA/Rosetta/Philae/ROLIS) 29 novembre 2014 |
![]() |
L'atterrisseur Philae de la mission Rosetta repose en sécurité sur la surface de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. On voit d'ailleurs sur cette spectaculaire image l'un des pieds de Philae. Mais l'atterrissage a été un peu hasardeux, car Philae a rebondi deux fois avant de s'immobiliser à un kilomètre d'Agilkia, le site choisi. Le panorama des environs montre que Philae est un peu penché et qu'il s'est immobilisé près d'une paroi lui faisant de l'ombrage. Ses panneaux solaires sont donc moins illuminés qu'on l'espérait. Les instruments scientifiques de Philae fonctionnent cependant comme prévu et des données sont transmises vers Rosetta lorsque la sonde est au-dessus de l'horizon. Rosetta envoie ensuite ces données vers la Terre. (Image Credit: ESA/Rosetta/Philae/CIVA) 14 novembre 2014 |
![]() |
Hier, Philae est devenu le premier engin à se poser en douceur sur le sol d'une comète. Cet événement historique s'est déroulé à quelque 500 millions de kilomètres de la Terre lorsque Philae a atterri sur le noyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Le site d'atterrissage, baptisé Agilkia, est près du centre de cette remarquable photo captée par l'imageur ROLIS (ROsetta Lander Imaging System) de Philae alors qu'il était à environ 3 km de la comète. La résolution de cette image est d'environ 3 m par pixel. Après sa séparation de la sonde Rosetta, Philae s'est dirigé librement vers la comète sans aucune propulsion pendant un interminable 7 heures. L'atterrisseur est maintenant sur le sol de la comète, même si son système de harponnage n'a pas fonctionné. Au cours des 2,5 prochains jours, Philae effectuera diverses expériences scientifiques et nous fera parvenir plusieurs images ainsi que de nombreuses données. La mission pourrait durer plus longtemps si les conditions d'ensoleillement permettent aux panneaux solaires de recharger les batteries de Philae, espérant que la poussière n'entrave pas leur efficacité. (Image Credit: ESA/Rosetta/Philae/ROLIS) 13 novembre 2014 |
![]() |
Aujourd'hui, l'humanité tentera pour la première fois de poser une sonde à la surface d'une comète. Au cours de la journée, l'atterrisseur Philae se séparera de la sonde Rosetta et se dirigera vers la surface de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Puisque la texture de la surface n'est pas connue et que sa gravité est très faible, Philae tentera de se harponner au sol de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, une technique jamais tenter auparavant. Philae est de la taille d'un lave-vaisselle, mais malgré sa petite taille il est bourré d'instruments scientifiques comme le montrent les bulles de ce dessin artistique. (Image Credit: ESA) 12 novembre 2014 |
![]() |
Cet autoportrait de la sonde Rosetta a été capté le 7 octobre 2014. À cet instant, la sonde était à 472 millions de kilomètres de la Terre, mais elle était à seulement 16 km de la surface de la comète 67P/Tchourioumov-Guerassimenko (67P/TG). Suspendus momentanément au-dessus de la sonde près du sommet de la photo, les gaz et la poussière de la comète 67P/TG s'échappent de son curieux noyau à doubles lobes. Le long panneau solaire de 14 m de Rosetta est éclairé par les rayons du Soleil. Pour construire cette image théâtrale à haut contraste, on a réuni deux clichés réalisés par le système d'imagerie CIVA (Comet Infrared and Visible Analyser) installé sur l'atterrisseur Philae, l'un à court temps et l'autre à long temps d'exposition. Le site d'atterrissage choisi pour Philae est situé sur la partie visible du petit lobe de cette image de CIVA qui est la dernière prévue au programme de la mission avant la séparation de l'atterrisseur le 12 novembre prochain. Peu de temps après la séparation, Philae se tournera vers Rosetta et il prendra une autre image avant d'entamer sa descente vers le noyau de la comète. (Image Credit: ESA/Rosetta/Philae/CIVA) 16 octobre 2014 |
![]() |
L'orbite de la sonde Rosetta autour de la comète 67P/Tchourioumov-Guerassimenko (67P/TG) continue de décroître alors qu'elle cartographie sa surface. Ayant voyagé dans le système solaire interne pendant dix années avant d'atteindre le voisinage de la comète, Rosetta nous fait parvenir des images de plus en plus détaillées du noyau cométaire bilobé. Cette image couleur il y a 10 jours montre jusqu'à quel point la surface de la comète est sombre. En moyenne, l'albédo de la comète 67P/TG est de 0,04, ce qui signifie qu'elle ne réfléchit que 4 % de la lumière. Sa surface est aussi sombre que du charbon. Dans sa plus grande dimension, la taille de la comète 67P/Tchourioumov-Guerassimenko est d'environ 4 km. La gravité à sa surface est si faible qu'un astronaute pourrait aisément s'échapper dans l'espace en sautant. Dans environ deux mois, le module Philaé quittera Rosetta et on tentera de le poser sur la surface de cette comète. (Image Credit: ESA / Rosetta / MPS for OSIRIS Team; MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA Additional Processing & Copyright: Elisabetta Bonora & Marco Faccin (Alive Universe Images)) 15 septembre 2014 |
![]() |
Où Philae devrait-il se poser? Alors que le vaisseau spatial de l'ESA Rosetta continue de tourner autour de la comète 67P/Tchourioumov-Guerassimenko, on devra éventuellement décider où Philae, l'atterrisseur de la mission, tentera de se poser en douceur. Rosetta a rejoint la comète plus tôt ce mois-ci et depuis, il nous a fait parvenir des images détaillées de l'étrange noyau de la comète. C'est à partir de ces images que l'on choisira un terrain plat propice à l'atterrissage de Philae. La «tête» de la comète, en haut de cette image, est parcourue de rainures accidentées alors que son «corps», au bas de l'image, montre des parcelles possiblement planes qui sont séparées par des collines accidentées. Quelques parcelles, autant sur la tête que sur le corps de la comète, semblent assez planes pour l'atterrissage. Cependant, le «cou» de la comète, à la jonction de ses deux parties, contient une grande étendue claire plane qui n'est ponctuée que de quelques gros rochers. Philae devrait se détacher de Rosetta et se diriger vers son site d'atterrissage au mois de novembre 2014. (Image Credit: ESA / Rosetta / MPS for OSIRIS Team; MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA) 19 août 2014 |
![]() |
Que voyez-vous lorsque vous approchez d'une comète? Plus tôt ce mois-ci, l'humanité a pu contempler un nouvel aperçu d'une comète lorsque le vaisseau spatial Rosetta s'est approché et a commencé à tourner autour du noyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Cette approche de la comète s'est avérée particulièrement fascinante, car la double structure de son noyau nous a surpris et plus tard, on a découvert sa surface insolite parsemée de crêtes, de crevasses et de trous. Cet accéléré constitué de 101 photographies montre la comète telle qu'elle se présentait à la sonde le 1er et le 6 août. Le noyau glacé de la comète est de la taille d'une montagne et il tourne sur lui-même en 12,7 heures. Les images et les données captées par Rosetta pourraient faire la lumière sur l'origine des comètes et sur l'histoire du système solaire à ses débuts. Plus tard cette année, Rosetta relâchera l'atterrisseur Philae afin qu'il se pose sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko en se harponnant à sa surface. (Image Credit & Copyright: ESA, Rosetta spacecraft, NavCam imager; Music: Eine kleine Nachtmusik (Mozart)) 11 août 2014 |
![]() |
Le 3 août, la sonde Rosetta a capté cette impressionnante image du noyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Après un voyage de 6,5 milliards de kilomètres ayant duré 10 ans sur une trajectoire constituée de longues boucles dans l'espace interplanétaire, la sonde Rosetta s'est approchée à 285 km de son objectif, une précision remarquable. Cette image dont la résolution est de 5,3 m par pixel nous révèle les détails de son étonnant noyau constitué de deux lobes. Dans sa plus grande dimension, la comète Tchourioumov-Guérassimenko mesure à peu près 4 km et elle est actuellement à un peu plus de 400 millions de kilomètres de notre planète, entre les orbites de Jupiter et de Mars. Premier vaisseau spatial en orbite délicate autour d'une comète, Rosetta s'approchera graduellement à 50 km de la surface de la comète dans les prochaines semaines afin de repérer de potentiels sites d'atterrissage pour le module Philae. (Image Credit: ESA / Rosetta / MPS for OSIRIS Team; MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA) 7 août 2014 |
![]() |
Le noyau de cette comète possède deux composantes. Comment est-ce possible? Cette surprenante découverte au sujet de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko a été faite la semaine dernière grâce aux images transmises par sonde spatiale Rosetta de l'ESA dont l'atterrisseur devrait se poser sur la comète le 11 novembre 2014. Plusieurs hypothèses pourraient expliquer l'origine de ce double noyau. La comète Tchourioumov-Guérassimenko pourrait provenir de la fusion de deux comètes ou encore un empilement faiblement lié de morceaux de glace séparé en deux par des forces de marée. L'évaporation de sa glace aurait pu être asymétrique ou elle pourrait avoir connu un événement explosif. Pour réaliser cette animation du noyau d'environ 5 km en rotation, les images ont été prises à 20 minutes d'intervalle. De meilleures images et, on l'espère, une explication du phénomène verront sûrement le jour, car la sonde Rosetta devrait se mettre en orbite autour de la comète au début du mois d'août. (Image Credit: ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team; MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA) 21 juillet 2014 |
![]() |
Entre le 27 mars et le 4 mai, la sonde spatiale Rosetta a capté cette remarquable série de 9 clichés de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, intervalle de temps qui a vu la distance de son objectif passée de 5 à 2 millions de kilomètres. La comète périodique 67P/TG qui fait le tour du Soleil en 6,5 années passe ici dans la constellation du Sagittaire pas très loin de l'amas globulaire M107. Sur les deux derniers clichés, on voit la coma de la comète longue déjà de quelque 1300 km. Rosetta devrait atteindre la comète 67P/TG au début du mois d'août 2014. Le noyau maintenant actif de la comète fait environ 4 km. Sa coma s'est récemment formée par la sublimation de sa glace sous l'influence de la lumière solaire. Si tout se déroule comme prévu, l'atterrisseur Philae à bord de la sonde Rosetta devrait se poser en douceur à la surface du noyau de la comète en novembre 2014. (Credit: ESA / Rosetta / MPS OSIRIS Team) 23 mai 2014 |
![]() |
Bye bye la Terre! Le 13 novembre
2009, le vaisseau
spatial Rosetta a pour la dernière fois frôlé la
Terre et bénéficié de son assistance gravitationnelle
pour se propulser vers les confins du système solaire. L’image
du Jour qui a été captée par Rosetta est un croissant
de Terre qui met en scène le pôle Sud. Le vaisseau Rosetta
a été lancé le 2 mars 2004 par une fusée Ariane
5. Le vaisseau a déjà utilisé l’assistance
gravitationnelle de la Terre pour l’amener dans
le voisinage de Mars. Cette dernière poussée devrait
le propulser à son dernier rendez-vous avec la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko en
2014. L’an dernier, Rosetta a rendu visite à l’astéroïde 2867 Steins et
elle rendra visite l’an prochain à un autre astéroïde
peu connu, 21 Lutetia.
Si tout se déroule comme prévu, Rosetta devrait relâcher
une sonde nommée Philae qui se posera à la surface de la
comète de 15 km en 2014. (Credit & Copyright: ESA (MPS for OSIRIS Team), MPS/UPD/LAM/IAA/RSSD/INTA/UPM/DASP/IDA) 23 novembre 2009 (Le nom du vaisseau vient de la pierre de Rosette découverte par Champollion. Philae est une île située sur le Nil où les inscriptions gravées dans un obélisque ont aidé Champollion à décrypter les hiéroglyphes) |
![]() |
Photographie
montrant le panneau solaire du vaisseau Rosetta au-dessus de Mars. La
photo a été prise par une caméra montée sur
le train d’atterrissage de Rosetta. Rosetta a rendez-vous avec
la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko en
novembre 2014. Le module Philae à bord du vaisseau devrait atterrir
sur la comète. Pour
en savoir plus sur l’exploration spatiale des comètes. (Credit: ESA, Rosetta
Mission) 1er mars 2007 |