Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LES AMAS ET LES SUPERAMAS GALACTIQUES
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Cette mosaïque nous montre une image époustouflante de l’amas galactique
Abell 2744. Elle a
été réalisée grâce aux données captées par le télescope spatial James Webb.
Abell 2744, aussi appelé l’amas de Pandore, semble provenir d’une fusion de
trois amas galactiques distincts dans une région de l’Univers située à
environ 1350 Mpc (4
milliards d’années-lumière et non 3,5 milliards) en direction de la
constellation du Sculpteur. La gravité de cet
immense amas dominé
par la matière noire
déforme et courbe le tissu de
l’espace-temps
produisant plusieurs effets de
lentilles gravitationnelles sur des galaxies encore plus éloignées.
Davantage
décalées vers le rouge que les galaxies de Pandore, plusieurs de ces
galaxies déformées et se présentant sous forme d’arcs minces rougis sont des
sources très éloignées de
l’Univers
primordial. Évidemment, l’étoile munie d’aigrettes de diffraction fait
partie de notre galaxie, la Voie lactée. À la distance estimée de l’amas de
Pandore, ce panorama couvre une région de 8 millions d’années-lumière.
Cette vidéo commentée nous permet d’explorer l’amas et de voir plus
précisément les galaxies déformées par sa gravité. (Image Credit: NASA, ESA, CSA,
Ivo Labbe (Swinburne), Rachel Bezanson (University of
Pittsburgh), Processing: Alyssa Pagan (STScI)) |
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Presque tous les astres de
cette photographie sont des galaxies. En fait, il s’agit de
l’amas galactique de la Chevelure de Bérénice ou amas du Coma, l’un
des amas
les plus denses connus. Cet amas contient des milliers de
galaxies et
chacune d’elle
abrite des milliards d’étoiles, à l’instar de
notre
galaxie, la
Voie
lactée. Par rapport aux autres
amas,
celui de la Chevelure de
Bérénice est relativement près de nous,
321 millions d’années-lumière. La lumière qui part d’une galaxie de
l’amas du Coma met donc 321 millions d’années avant de nous parvenir. Le
diamètre de l’amas fait environ 20 millions d’années-lumière. La plupart des
galaxies de l’amas du Coma de même
que celles des autres amas sont
elliptiques
alors que celles qui résident à l’extérieur des amas sont
spirales.
Plusieurs observations de cet amas dans le
domaine
des rayons X se
déroulent
actuellement (Image Credit & Copyright: Joe
Hua) |
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Il y a un nouveau télescope spatial là-haut,
Euclide. Ce
télescope
de l’ESA
est équipé de deux imageurs panoramiques qui peuvent capter les ondes à
partir de la lumière visible jusqu’à
l’infrarouge proche. Il a fallu cinq heures d’observation pour que le
miroir primaire de 1,2 mètre de diamètre d’Euclide réalise grâce à son
optique de haute précision cette image de l’amas de Persée. Cet amas
renferme plus de 1000 galaxies et il est distant de quelque 250 millions
d’années-lumière. Plus de 100 000 galaxies lointaines sont aussi visibles
sur l’image, quelques-unes à plus de 10 milliards d’années-lumière. La
nature très
avant-gardiste de ce télescope réside dans la combinaison de son large
champ de vision, deux fois la zone couverte par la pleine lune, sa haute
résolution, grâce à son
capteur de 620 mégapixels,
et de sa vision infrarouge. L’appareil peut à la fois capter des images et
des
spectres. Les
premières explorations d’Euclide ont couvert un tiers du ciel et ils ont
enregistré plus de deux milliards de galaxies. Ces données permettront
d’étudier comment la
matière noire et
l’énergie sombre ont façonné
notre Univers. (Image Credit & License: ESA, Euclid, Euclid
Consortium, NASA; Processing: Jean-Charles
Cuillandre (CEA
Paris-Saclay) & Giovanni
Anselmi; Text: Jean-Charles
Cuillandre) |
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L'amas de galaxies du Fourneau.
Le nom de cet amas provient de la
constellation dans laquelle est la majeure partie de ses galaxies. L'amas
du Fourneau est à environ 62 millions d’années-lumière de nous, l'un des
amas les plus rapprochés de la Voie lactée. Il est à peu près 20 fois plus
loin que la galaxie
d'Andromède (M31),
mais il n'est que 10 pour cent plus loin que
l'amas mieux connu et plus
peuplé de la Vierge. Presque toutes les taches jaunâtres de
cette image de trois degrés
de côté sont des galaxies elliptiques de
l'amas du Fourneau.
Les galaxies NGC 1399 et NGC 1404, un peu en bas du centre de l’image, sont
les deux plus brillantes de l’amas. La galaxie spirale barrée bien visible
dans le coin supérieur droit est
NGC 1365 et
c'est un membre dominant de l'amas du Fourneau.
(Image Credit & Copyright: Marcelo
Rivera) |
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À quelque 4 milliards d’années-lumière de la
Voie
lactée, l'amas galactique massif
Abell 370 semble sur
cette image prise par
le
télescope spatial Hubble dominer par seulement deux
galaxies elliptiques géantes et infesté de pâles arcs lumineux. Les
pâles arcs bleuâtres dispersés sur toute l'image ainsi le
brillant dragon en
bas et à gauche du centre sont tous des galaxies situées très loin à
l'arrière d'Abell 370.
Ces galaxies sont environ deux fois plus éloignées et elles seraient non
observables si leur lumière n'était pas amplifiée et déformée par la gravité
de l'énorme masse de l'amas, masse surtout constituée de
matière noire
invisible. Cet effet connu sous le nom de
lentille
gravitationnelle nous permet d'avoir un regard sur les
galaxies du jeune univers.
L'effet de lentille gravitationnelle avait été prédit il y a un siècle par
la théorie de la gravité d'Albert Einstein. Très éloigné de l'étoile de la
Voie lactée que l'on voit en bas à droite, Abell 370 est situé dans la
constellation de la Baleine. C'est le dernier des six amas galactiques
imagés dans le projet «Frontier
Fields» récemment terminé. ( Image Credit: NASA, ESA,
Jennifer Lotz and the HFF Team (STScI)) |
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Cette image a été rendue publique il y a un an. Jusqu’à
ce jour, c’est la plus
profonde et la plus nette image en infrarouge du cosmos. Cette
image du jeune univers d’une région de la constellation du Poisson
volant a été réalisée grâce à 12,5 heures d’exposition avec
l’instrument NIRCam du télescope
spatial James Webb. Les étoiles avec leurs six aigrettes de diffraction
font évidemment partie de la Voie lactée. Ce
patron de diffraction est une caractéristique propre à ce télescope avec
ses 18 segments hexagonaux qui fonctionnent à l’unisson comme un seul miroir
primaire de diamètre. Les milliers de galaxies qui inondent le champ de
vision de cette image sont membres de l’amas lointain de galaxies désigné
comme SMACS0723-73.
Cet amas est à quelque 4,6 milliards d’années-lumière de nous. Les nombreux
arcs lumineux ne sont pas des défauts de l’image, mais des galaxies encore
plus lointaines. Leurs images sont déformées et amplifiées par la masse de
l’amas qui est en fait dominée par la matière noire, un effet qui est connu
sous le nom de lentille
gravitationnelle. L’analyse
de la lumière des arcs sous l’étoile brillante indique qu’ils sont deux
images de la même galaxie lointaine et que la lumière de cette galaxie a mis
environ 9,5 milliards d’années pour atteindre le télescope
spatial James Webb. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI, NIRCam) |
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Cette image télescopique nous montre quelques-unes des galaxies de
l’amas de la Vierge.
Situé à environ 50 millions d’années-lumière de nous,
l’amas de la
Vierge est l’amas
de galaxies le plus rapproché de notre propre groupe, le
Groupe local. Les
principales galaxies visibles sur cette image font partie du
catalogue de Charles Messier. M87 est en bas au centre et M84 ainsi que
M86 au-dessus et à droite du centre. M84 et M86 sont deux des galaxies de la
chaîne de
Markarian, un alignement remarquable de galaxies disposées verticalement
sur cette image. Les galaxies
NGC 4438 et
NGC 4435 sont
surnommées les «
Yeux de Markarian ». Cette paire de galaxies en interaction est située
près du
milieu de la chaîne. La galaxie elliptique géante
M87 domine sur l’amas
de la Vierge. Elle est la demeure du premier trou noir supermassif imagé
par le
réseau de radiotélescopes
Event Horizon Telescope.
(Image Credit & Copyright: Fernando
Pena) 26 mai 2023 |
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Deux étoiles de notre
Voie lactée encadrent cette photographie de
l'amas galactique de
l'Hydre qui est beaucoup plus loin que les quelques centaines
d’années-lumière qui nous séparent des étoiles, en fait à plus de 100
millions d’années-lumière de nous. Les trois grosses galaxies au centre de
l'amas sont
NGC 3311 et
NGC 3309, deux galaxies elliptiques jaunes, et
NGC 3312, une galaxie spirale aux bras bleus. Le diamètre de ces
galaxies fait dans les 150 000 années-lumière. Un curieuse paire de galaxies
superposées dont le numéro de catalogue est
NGC 3314 est située
au-dessus et à gauche de NGC 3312. Aussi catalogué
Abell 1060, l'amas de
l'Hydre est l'un des trois grands amas situés à en deçà de 200 millions
d’années-lumière de la
Voie lactée. Dans
l'Univers rapproché, les galaxies sont gravitationnellement liées en
amas qui se regroupent eux-mêmes en
superamas qui à leur font partie de structure
encore plus grande. Le
champ couvert par cette image fait environ 1,3 million d’années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Marco
Lorenzi, Angus Lau, Tommy Tse) |
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L’amas galactique le plus rapproché de la
Voie lactée est
l’Amas de la Vierge. Il est si près qu’il couvre un champ de plus de 5°,
10 fois l’angle que fait une
pleine lune. Le
centre de cet amas est à environ 70 millions d’années-lumière de la Terre et
il compte plus de 2000 galaxies. L’attraction gravitationnelle de
l’Amas de la Vierge
sur les galaxies du
Groupe Local n’est pas négligeable. En plus des étoiles, certaines
galaxies de l’Amas de la Vierge contiennent des gaz très chauds qui émettent
des
rayons X. On sait, grâce à l’étude du mouvement des galaxies de l’amas,
qu’il contient plus de
matière sombre que de
matière visible. La photo du jour montre le centre de cet amas qui
renferme plusieurs galaxies lumineuses : les
Yeux de Markatian
(NGC 4435 et NGC
4438) en haut à gauche, M86
en haut et un peu à droite du centre,
M84 à l’extrême droite et la
galaxie spirale NGC
4388 en bas à droite. (Image Credit & Copyright: Saulius
Adomaitis) |
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Comment les
amas galactiques
se sont-ils formés? Comme notre Univers évolue trop lentement pour être
observé, des simulations numériques le représentant plus rapidement ont été
réalisées pour nous aider à le découvrir. Cette vidéo se nomme
TNG50 a été produite par
IllustrisTNG et elle
constitue une mise à niveau de la célèbre
simulation Illustris. La
première partie de
la vidéo suit l’évolution des gaz cosmiques, surtout de
l’hydrogène, alors qu’ils se
condensent pour former des
galaxies et des amas
galactiques depuis le début de l’Univers jusqu’à aujourd’hui. Les couleurs
plus vives représentent les gaz se déplaçant le plus rapidement. Plus
l’Univers vieillit, plus les gaz tombent dans des
puits gravitationnels
formant ainsi les étoiles des galaxies. Les galaxies tournent, se croisent
et fusionnent, alors que des
trous noirs supermassifs
se forment en leur centre expulsant des gaz à haute vitesse dans
l’environnement. La deuxième partie de la
vidéo suit l’évolution des
étoiles, montrant des amas galactiques se rapprochant et produisant ainsi
des queues de marées
et des courants
stellaires. Les éjections des trous noirs dans
TNG50 sont étonnamment
complexes et leurs détails sont maintenant comparés avec nos observations de
l’univers réel. L’étude
de la condensation des gaz de
l’univers primitif nous
aidera à mieux comprendre comment la
Terre, le
Soleil
et le système solaire se
sont formés.
(Video Credit: IllustrisTNG Project; Visualization: Dylan
Nelson (Max Planck Institute for Astrophysics)
et al. Music: Symphony
No. 5 (Ludwig
van Beethoven),
via YouTube
Audio Library) |
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L'amas de galaxies du
Fourneau. Voir le texte du 2 novembre
2023.
(Image Credit & Copyright: Marco
Lorenzi, Angus Lau, Tommy Tse) |
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Est-ce une ou trois galaxies? Sur
cette image provenant du
télescope spatial Hubble, à la droite de l’amas massif de galaxies
Abell 3827, on
aperçoit ce qui semble être une étrange galaxie bleue incurvée possédant
trois noyaux. Mais, une
analyse
poussée montre qu’il s’agit en fait de trois images d’une seule et même
galaxie lointaine et même qu’il y a au moins quatre autre images de
celle-ci. La lumière qui nous parvient de cette galaxie bleue prend de
multiples trajets en traversant la gravité complexe de l’amas, comme une
seule source lumineuse lointaine peut le faire en traversant
le bas de la tige d’une coupe de vin.
L’étude des déviations de la lumière
produits par Abell 3827 et
ses galaxies nous
renseignent sur la distribution de la masse et de la
matière sombre dans cet amas. Le décalage vers le rouge d’Abell 3287 est
égal à 0,1, ce qui correspond à une distance d’environ 1,3 milliards
d’années, une distance si grande que ce que nous voyons de l’amas est
beaucoup plus âgé que l’ère des
dinosaures. Ainsi, il est fort probable que les galaxies au centre de
l’amas ont toutes fusionné à l’occasion d’un festin de cannibalisme
galactique pour donner naissance à une immense galaxie centrale.
(Image Credit: ESA/Hubble & NASA, R.
Massey) |
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Près du cœur de
l’amas
de la Vierge, cet alignement de galaxies connu sous le nom de
chaîne de
Markarian est la vedette de cette
image
télescopique du
ciel profond.
Les deux plus grosses galaxies de la chaîne,
M84 et
M86, sont situées en bas de
l’image. Il s’agit de deux galaxies lenticulaires (selon les auteurs de
l’APOD, il s’agit de deux galaxies elliptiques). À partir de M84 et de
M86, vous pouvez suivre la chaine qui s’étend vers le haut et vers la droite
(vers
le nord-est). NGC 4438
et NGC 4435 connus sous
le nom des Yeux de
Markarian sont situés près du centre de l’image. La distance
entre le centre de
l’amas de la Vierge et la
Voie
lactée est estimée à 50 millions d’années-lumière. Il s’agit de
l’amas de galaxies
le plus rapproché du
Groupe local. Avec environ 2000 galaxies, l’amas de la Vierge exerce une
influence gravitationnelle non négligeable sur le
Groupe local. À l’intérieur de l’amas de la Vierge, au moins sept des
huit galaxies de la chaîne de Markarian semblent
être animées
d’un mouvement commun et
certaines des galaxies se trouvant dans le même champ de vision que la
chaîne n’en font pas réellement partie. (Image Credit
& Copyright: Ginge
Anvik) |
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Voici les galaxies de
l'amas d'Hercule,
un archipel
d'îles univers
à quelque 500 millions d’années-lumière de nous. Aussi connu sous
Abell 2151,
cet amas
est très riche en galaxies
spirales contenant du
gaz et de la poussière, mais il contient peu de galaxies
elliptiques, galaxies
pauvres en gaz et en poussière associés à la naissance de nouvelles étoiles.
Les couleurs de cette
remarquable image composite montrent clairement les galaxies bleutées,
lieux de naissance de nouvelles étoiles, et les galaxies jaunâtres peuplées
d'étoiles plus âgées. Cette image s'étend sur environ 0,50° à partir du
centre de l'amas, ce qui correspond à quelque 4 millions d’années-lumière.
Les
aigrettes entourant les étoiles qui font partie de notre galaxie
proviennent de la
diffraction produite par les supports du
miroir secondaire du
télescope. On
voit sur ce paysage céleste plusieurs galaxies en
collision et même en
fusion, alors que
d'autres sont déformées,
des signes évidents de l'interaction gravitationnelle entre celles-ci.
En fait, l'amas
d'Hercule lui-même semble provenir de la fusion d'amas galactiques plus
petits. On pense qu'il est semblable aux amas galactiques lointains du
jeune univers. (Image Credit & Copyright: Howard
Trottier) |
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Cette image télescopique nous montre quelques-unes des galaxies de
l’amas de la Vierge.
Ce paysage céleste d’une taille équivalent à environ trois pleines lunes a
été capté dans le ciel sombre près de
Jalisco au Mexique.
Situé à environ 50 millions d’années-lumière de nous,
l’amas de la
Vierge est l’
amas de galaxies le plus rapproché de notre propre groupe, le
Groupe local. Les
principales galaxies visibles sur cette image font partie du
catalogue de Charles Messier. M87 est en haut à gauche et M84 ainsi que
M86 sont sous et à droite du centre. M84 et M86 sont deux des galaxies de la
chaîne de
Markarian, un alignement remarquable de galaxies disposées verticalement
sur cette image. Les galaxies
NGC 4438 et
NGC 4435 sont
surnommées les «yeux
de Markarian». Cette paire de galaxies en interaction est située près du
milieu de la chaîne. La galaxie elliptique géante
M87 n’est pas sur
l’image, mais elle domine sur l’amas de la Vierge. Elle est la demeure du
premier trou noir supermassif imagé
par le
réseau de radiotélescopes
Event Horizon Telescope.
(Image Credit & Copyright: Fernando
Pena) |
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Au milieu de l’amas galactique de la Vierge se trouve un alignement de galaxies connu sous le nom de «Chaine de Markarian». L’image du jour montre cette chaine avec deux galaxies lenticulaires en bas à droite, M84 et M86. La chaine s’étend vers le haut avec plusieurs grandes spirales se terminant en haut à gauche avec M88. Au centre de l’image, on aperçoit deux galaxies en interaction gravitationnelle que l’on appelle les Yeux de Markarian. Ces deux galaxies sont NGC 4435 et NGC 4438. L’amas de la Vierge est l’amas le plus près de nous. Il contient plus de 2000 galaxies et exerce une force gravitationnelle non négligeable sur les galaxies du Groupe local qui entourent la Voie lactée. Le centre de l’amas de la Vierge est à environ 70 Mal de nous en direction de la constellation de la Vierge. Au moins sept galaxies de la chaine de Markarian se déplacent ensemble alors que les autres n’en font pas réellement partie. ( Image Credit & Copyright: Sergio Kaminsky) 31 mars 2019 REPRISE du texte du 9 juin 2009 |
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Quelle est l’origine de ces étranges arcs lumineux? En
examinant les images de l’amas galactique
Abell 370, les
astronomes ont noté la présence d’un arc lumineux inhabituel. On n’a pas
immédiatement compris la nature de cet arc et il a fallu attendre des images
de meilleure qualité pour montrer que cet arc était un type d’artéfact
astrophysique de
lentille
gravitationnelle jamais observé auparavant. L’effet de lentille
provenait du centre de
l’amas de galaxies. Nous savons aujourd’hui que
cet arc, le plus
brillant de l’amas Abell 370, consiste en deux
images déformées
d’une galaxie relativement normale qui se trouve à l’arrière et très loin de
l’amas. La gravité
d’Abell 370 a modifié le trajet de la lumière des galaxies lointaines en la
dispersant sur de
multiples chemins comme le fait la tige d’un
verre à vin avec les objets situés derrière elle. Presque tous les spots
jaunes de
cette image sont des galaxies de l’amas Abell 370, mais avec un regard
attentif on peut voir de
nombreux arcs bleus étranges et
déformés qui sont en
réalité des images de
galaxies lointaines produites par la
lentille gravitationnelle
de l’amas. L’étude d’Abell
370 et de ses images offre aux astronomes une fenêtre unique sur la
répartition de la matière normale et de la
matière noire
dans les amas de galaxies
et dans l’Univers. (Image Credit:
NASA,
ESA,
Hubble;
Processing & Copyright:
Rogelio Bernal
Andreo (DeepSkyColors.com)) |
Comment les amas galactiques se sont-ils formés? Comme notre Univers évolue trop lentement pour être observé, des simulations numériques le représentant plus rapidement ont été réalisées pour nous aider à le découvrir. Cette vidéo se nomme TNG50 a été produite par IllustrisTNG et elle constitue une mise à niveau de la célèbre simulation Illustris. La première partie de la vidéo suit l’évolution des gaz cosmiques, surtout de l’hydrogène, alors qu’ils se condensent pour former des galaxies et des amas galactiques depuis le début de l’Univers jusqu’à aujourd’hui. Les couleurs plus vives représentent les gaz se déplaçant le plus rapidement. Plus l’Univers vieillit, plus les gaz tombent dans des puits gravitationnels formant ainsi les étoiles des galaxies. Les galaxies tournent, se croisent et fusionnent, alors que des trous noirs supermassifs se forment en leur centre expulsant des gaz à haute vitesse dans l’environnement. La deuxième partie de la vidéo suit l’évolution des étoiles, montrant des amas galactiques se rapprochant et produisant ainsi des queues de marées et des courants stellaires. Les éjections des trous noirs dans TNG50 sont étonnamment complexes et leurs détails sont maintenant comparés avec nos observations de l’univers réel. L’étude de la condensation des gaz de l’univers primitif nous aidera à mieux comprendre comment la Terre, le Soleil et le système solaire se sont formés. (Video Credit: IllustrisTNG Project; Visualization: Dylan Nelson (Max Planck Institute for Astrophysics) et al. Music: Symphony No. 5 (Ludwig van Beethoven), via YouTube Audio Library) |
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Cet étonnant groupe de galaxies est loin, très loin, à environ 450 millions d’années-lumière de la planète Terre. C'est un amas de galaxies catalogué sous le nom d'Abell S0740. Cette image retravaillée prise par le télescope spatial Hubble est dominée par la grosse galaxie elliptique centrale ESO 325-G004. Avec peu d'étoiles de la Voie lactée en avant-plan, on peut observer sur cette image un remarquable assortiment de galaxies tant par leur forme que par leur taille. La galaxie elliptique géante à droite du centre fait plus de 100 000 années-lumière dans sa plus grande dimension et elle renferme environ 100 milliards d'étoiles. Sa taille est comparable à celle de notre galaxie spirale, la Voie lactée. Les images prises par le télescope spatial Hubble nous révèlent une multitude de détails de ces galaxies même si elles sont très lointaines, dont leurs bras et leurs lignes de poussière, leurs amas stellaires, leurs structures annelées et la déformation qu'elles subissent par les effets de lentille gravitationnelle. (Image Credit & Copyright: Data - Hubble Legacy Archive, Processing - Domingo Pestana) 25 mai 2018 Reprise du texte du 8 février 2007 |
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L’amas galactique de la Chevelure de Bérénice ou
amas du Coma. Voir le texte du 27 mars
2024. (Image Credit: Russ Carroll, Robert Gendler, & Bob Frank; Dan Zowada Memorial Observatory) 26 mars 2018 REPRISE du texte des 2 mai 2010, 21 mars 2006, 12 octobre 2003, 3 février 2002, 6 août 2000, 28 mars 1999, 13 décembre 1997 et 5 novembre 1996. La photo est différente. |
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Il y a de nombreuses galaxies dans cette image télescopique centrée sur l'étoile jaunâtre HD 14771. La scène couvre environ 1° dans la constellation boréale d'Andromède. La galaxie vue presque par la tranche en haut à droite est NGC 891. Le diamètre de cette grande galaxie spirale est d'environ 100 000 années-lumière. Distante d'environ 30 millions d’années-lumière, cette galaxie spirale avec son disque plat et mince est assez semblable à la nôtre, la Voie lactée. Le centre de son disque et de son bulbe central est coupé par une ligne de poussière sombre. Plusieurs galaxies vers la gauche, membres de l'amas galactique Abell 347, sont dispersées parmi les étoiles de la Voie lactée. Situé à environ 240 millions d’années-lumière de nous, l'amas Abell 347 contient aussi plusieurs grandes galaxies, comme on peut le voir sur cette image télescopique. Leur taille est semblable à celle de NGC 891, mais comme elles sont huit fois plus loin de nous, leur dimension apparente est environ huit fois plus petite de celle de NGC 891. (Image Credit & Copyright: Laszlo Bagi) |
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Du haut jusqu'au bas, cette grande mosaïque haute en couleur relie la chaine de galaxies de Markarian à travers l'amas de la Vierge et la poussiéreuse galaxie spirale M64. Plusieurs galaxies sont dispersées dans le champ de cette image qui s'étend sur environ 20 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. L'image renferme également plusieurs étoiles des constellations de la Vierge et de la Chevelure de Bérénice. On peut aussi admirer de pâles nébuleuses poussiéreuses qui errent au-dessus du plan de la Voie lactée. La célèbre paire de galaxies appelée les Yeux de Markarian (NGC 4435 et NGC 4438) occupe une petite place sur cette grande image, près du haut, juste à côté de M87 (NGC 4486), la galaxie elliptique géante de l'amas de la Vierge. Au bas de l'image, vous pouvez admirer la galaxie de l'Œil noir (M64 ou NGC 4826). L'amas de la Vierge est le gros amas le plus rapproché de Groupe local, dont fait partie la Voie lactée. Cet amas est à environ 50 millions d’années-lumière de nous, mais M64 qui n'en fait pas partie est à seulement 17 millions d’années-lumière de la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 24 juin 2017 |
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Ce tourbillon cosmique de vagues géantes est un énorme réservoir de gaz chaud luisant dont l'image rehaussée provient des données en rayons X captées par le télescope spatial Chandra. Cette image s'étend sur plus d'un million d’années-lumière dans le centre de l'amas galactique rapproché de Persée qui est à quelque 240 millions d’années-lumière de nous. Comme d'autres amas de galaxies, la masse observable de l'amas de Persée est sous forme de nuages gazeux présents partout. Lez gaz de Persée atteignent des températures de dizaines de millions de degrés et ils brillent donc fortement en rayons X. Les simulations numériques ont permis de reproduire les détails des structures qui se glissent dans le gaz chaud, dont la remarquable baie concave que l'on voit sous le centre de l'image à sa gauche. La largeur de cette baie est d'environ 200 000 années-lumière, le double de la taille de la Voie lactée. On pense que cette structure provient d'un passage rapproché d'un plus petit amas il y a des milliards d'années. (Image Credit: NASA, CXC, GSFC, Stephen Walker, et al.) |
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Comment un amas galactique peut-il créer un trou dans le fond cosmique de microondes (CMB, de l'anglais Cosmic Microwave Background). Il faut d'abord savoir que le célèbre CMB (anciennement appelé rayonnement de fond cosmologique) a été créé par le gaz refroidissant du jeune univers et qu'il s'est répandu dans à travers toute la matière existante. Nous baignons littéralement dans ce rayonnement. La gravité des gros amas galactiques est assez forte pour contenir des gaz très chauds, suffisamment chaud pour produire une diffusion accélératrice des photons infrarouges qui gagnent alors l'énergie et deviennent ainsi des photons de lumière visible. Ce processus crée alors un trou dans le CMB. Ce phénomène porte le nom d'effet Sunyaev-Zel'dovich (effet ZF). L'effet ZF est utilisé depuis des décennies pour recueillir de nouvelles informations au sujet des gaz chauds dans les amas et même pour découvrir de nouveaux amas selon une méthode assez simple. Cette image est la plus détaillée obtenue à ce jour de l'effet ZF. Elle a été réalisée en utilisant les données du réseau ALMA pour les mesures du CMB et celles du télescope spatial Hubble pour visualiser les galaxies de l'amas RX J1347.5-1145. La couleur bleue a été utilisée pour le rayonnement de fond et tous les objets jaunâtres sont des galaxies. La forme du trou ZF révèle non seulement que du gaz chaud est présent dans cet amas, mais aussi qu'il est distribué étonnamment de façon non uniforme. (Image Credit: ALMA (ESO/NAOJ/NRAO), Kitayama et al., NASA/ESA Hubble Space Telescope) 10 avril 2017 |
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Les galaxies de l’amas Abell 2666 sont très loin de la Voie lactée, à environ 340 millions d’années-lumière en direction de la constellation de Pégase. Au centre de cette belle image télescopique, les galaxies de ce pittoresque amas sont regroupées à l’arrière de quelques étoiles hérissées de la Voie lactée. La galaxie elliptique géante NGC 7768 est la plus grosse de l’amas et elle est à peu près en son centre. On pense que de telles galaxies massives naissent lors de la formation d’un amas en incorporant de plus petites galaxies qui, attirées par la gravité de l’amas, tombent vers son centre. Ces galaxies dominantes, comme NGC 7768, sont fort probablement dotées d’un trou noir supermassif en leur centre. À la distance d’Abell 2666, cette image couvre une région d’environ 5 millions d’années-lumière de côté. (Image Credit & Copyright: Bernhard Hubl, CEDIC 2017) |
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Voir le texte du 2 novembre 2017. (Image Credit & Copyright: Juan Lozano de Haro) 12 novembre 2016 |
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Les galaxies sont partout sur cette impressionnante image du ciel profond. Ce sont les galaxies de l'amas de la Machine pneumatique (Abell S0636). C'est le troisième amas galactique le plus rapproché de la Terre après ceux de la Vierge et du Fourneau (Abell S0373). L'amas de la Machine pneumatique est connu pour contenir une grande fraction de galaxies elliptiques par rapport aux galaxies spirales. L'envergure d'Abell S0636 est d'environ 2 millions d’années-lumière et il est à quelque 130 millions d’années-lumière de la Voie lactée en direction de la constellation de la Machine pneumatique. L'amas contient plus de 200 galaxies et deux groupes galactiques importants, l'un au centre de l'image et l'autre dans le coin supérieur gauche, mais aucune galaxie centrale dominante. On pense que le ruban vertical rouge de gaz à gauche est un rémanent de supernova de la constellation de la Machine pneumatique qui est situé plus près de nous et qu'il ne fait pas partie de l'amas. Cette composition a nécessité plus de 150 heures d'expositions photographiques réalisées sur une période de plus de six mois en Nouvelle-Zélande. (Image Credit & Copyright: Rolf Olsen) |
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L'amas de galaxies du Fourneau. Voir le texte
du 29 janvier 2022. Cette image spectaculaire a été réalisée en utilisant le télescope de sondage du VLT (VLT Survey Telescope) de l'Observatoire du Cerro Paranal de l'ESO. (Image Credit: European Southern Observatory Acknowledgment: Aniello Grado and Luca Limatola) |
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Cette photographie de l’amas
galactique CL0024+1654 a été prise
en novembre 2004 par le télescope spatial Hubble. La plupart des
galaxies annulaires bleues sont en fait des images d’une seule galaxie
qui se trouve à l’arrière d’un immense amas de
galaxies. Les galaxies de cet amas apparaissent en jaune sur cette photographie.
La matière ordinaire de ces galaxies et la matière sombre
qu’elles contiennent forment une gigantesque
lentille gravitationnelle qui produit des images multiples
(voir
fiche 5 de cette section) d’une seule galaxie. La forme
peu commune d’anneau de cette galaxie a permis aux astronomes de
déduire que les images encerclant l’amas et situées à 4,
10, 11 et 12 heures sont en fait la même galaxie. La tache bleue
près du centre de l’amas est fort probablement une autre image
de cette galaxie. Une analyse plus poussée réalisée
récemment a permis d’identifier 33 images de 11 galaxies situées
derrière l’amas galactique. (Credit: NASA, ESA,
H. Lee & H.
Ford (Johns
Hopkins U.) ) 23 août 2015 REPRISE du 23 août 2009 et, en grande partie, du texte du 7 août 2004 |
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On a recensé plus d'un millier de galaxies dans l'amas de la Vierge, ce qui en fait l'amas le plus grand dans le voisinage du Groupe local. Mais, il est difficile d'avoir une vue globale de l'amas de la Vierge parce qu'il s'étend sur une superficie très grande de la sphère céleste. Cette mosaïque, qui couvre pourtant une très grande région, ne montre que le centre de l'amas vu au travers le nuage ténu de poussière suspendu au-dessus du plan de la Voie lactée. La galaxie elliptique géante M87 (NGC 4486) qui domine l'amas est visible juste en dessous du centre de l'image. À droite de M87 trône un chapelet de galaxies, la chaîne de Markarian. Plusieurs galaxies de l'amas de la Vierge apparaissent sur cette image comme de petites taches floues. Faites glisser le curseur de votre dispositif de pointage au-dessus de l'image pour voir apparaître les numéros NGC des galaxies et pour certaines, leur numéro dans le catalogue Messier. Les galaxies M84 et M86 ainsi que les grandes galaxies M88, M90 et M91 sont présentes sur l'image. En moyenne, les galaxies de l'amas de la Vierge sont à quelque 48 millions d’années-lumière de nous. Ces galaxies ont été utilisées pour déterminer l'importante valeur de la constante de Hubble et donc l'étendue de l'Univers. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo) 4 août 2015 |
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l’Amas de la Vierge. Voir le
texte du 15 juin 2022.
(Image Credit: NASA/ESA/ESO/NAOJ/G. Paglioli; Copyright: R. Colombari/G. Paglioli) 7 avril 2015 REPRISE du texte du 8 juillet 2008 |
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Presque tous les objets visibles
sur cette photographie sont des galaxies de l’Amas
galactique de Coma (ou Amas
de la Chevelure de Bérénice). C’est
l’un des amas les plus denses, il contient des milliers de galaxies. À l’instar
de la Voie lactée, chacune de ces galaxies contient des milliards
d’étoiles. Cet amas est à une moyenne d’environ
320 millions d’années-lumière de la Voie lactée
et il est si gros que la lumière prend des millions d’années
pour le traverser. La photo du jour est une mosaïque d’images
prise par Hubble et ne montre qu’une petite partie de l’amas.
C’est ce genre de photo qui nous aide à comprendre la formation
et l’évolution des galaxies dans les amas aussi denses.
La plupart des galaxies des amas, dont celles de Coma, sont elliptiques bien
que certaines visibles sur la photo sont définitivement spirales,
dont la galaxie bleutée en haut et à gauche. (Credit: NASA, ESA, Hubble
Heritage (STScI/AURA); Acknowledgment: D.
Carter (LJMU)
et al. and the Coma
HST ACS Treasury Team) 1er mars 2015 REPRISE du 16 juin 2008 |
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Non seulement c'est une des plus vastes structures connues, mais c'est aussi notre demeure. C'est le superamas Laniakea. Ce superamas contient des milliers de galaxies, dont la Voie lactée, le Groupe local ainsi que toutes les galaxies de l'amas de la Vierge. Cette image est une simulation numérique de ce superamas. Les régions vertes correspondent aux endroits qui contiennent une grande densité de galaxies, les points blancs. Les lignes blanches montrent leur mouvement qui est dirigé vers le centre du superamas. La ligne orangée indique la frontière de Laniakea et le point bleu est l'emplacement de la Voie lactée. Les galaxies en dehors de la ligne orangée se dirigent vers d'autres superamas. Le superamas Laniakea s'entend sur quelque 500 millions d’années-lumière et sa masse est d'environ 100 000 fois plus grande que celle de la Voie lactée. En fait, Laniakea vient d'être défini par un groupe d'astronomes de l'université d'Hawaii dirigé par R. Brent Tully en se basant sur les vitesses radiales des galaxies. Ce nom vient de l'hawaïen et il signifie «horizon céleste immense». (Image Credit: R. Brent Tully (U. Hawaii) et al., SDvision, DP, CEA/Saclay) 10 septembre 2014 |
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Amas d'Hercule. Voir le texte du 7 novembre 2020. (Image Credit & Copyright: Ken Crawford) 25 juin 2014#a7nov2020 |
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C'est bien plus gros qu'une panetière et même plus gros que toutes les panetières réunies. L'amas galactique ACT-CL J0102‑4915 est l'un des plus grands et des plus massifs objets connus de l'Univers. Surnommé «El Gordo», cet amas de galaxies est à 7 milliards d’années-lumière (z = 0,87) de nous. Sa masse est estimée à un million de milliards masses solaires et il s'étend sur environ 7 millions d’années-lumière. Cette image d'El Gordo a été réalisée en utilisant un cliché pris en lumière visible par le télescope Hubble et des données provenant du télescope rayon X Chandra. Le rose de l'image correspond à l'emplacement des gaz chauds qui émettent des rayons X alors que le bleu est une cartographie générée par ordinateur qui indique la distribution probable de la matière noire. Cette carte de la matière noire provient des observations des effets de lentille gravitationnelle produite par l'amas sur des galaxies situées encore plus loin. Presque tous les spots brillants de cette image sont des galaxies. La répartition de la matière noire révèle qu'une collision est actuellement entre El Gordo et un autre amas galactique tout aussi gros. Le trait allongé et presque vertical au milieu et à gauche du centre de la photo est une distorsion de l'image d'une galaxie lointaine produite par l'effet de lentille gravitationnelle d'El Gordo. (Image Credit: NASA, ESA, J. Jee (UC Davis) et al.) 22 avril 2014 |
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C'est l'une des plus massives structures de l'Univers. Sur cette image captée par la caméra ACS (Advanced Camera for Surveys) du télescope Hubble, on constate que l'amas de galaxies Abell 1689 déforme l'espace comme le prévoit la théorie de la gravité d'Albert Einstein et dévie ainsi la lumière des galaxies situées derrière lui. C'est cette déviation de la lumière qui produit les arcs multiples que l'on voit sur cette image. La puissance de cette immense lentille gravitationnelle dépend de sa masse, mais il s'avère que la matière visible de cet amas, celle émise par les galaxies jaunâtres de l'image, n'est que de 1 % de la masse qu'il faudrait pour produire les arcs bleutés. L'essentiel de la masse gravitationnelle nécessaire pour courber l'espace à ce point et produire une telle lentille est donc sous la mystérieuse forme de matière sombre. Un examen détaillé de cette image a de façon étonnante révélé la présence de plus de 100 000 amas globulaires dans cet amas. Abell 1689 est à environ 2,2 milliards d’années-lumière de nous en direction de la constellation de la Vierge. (Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage Team (STScI/AURA), and J. Blakeslee (NRC Herzberg, DAO) & H. Ford (JHU)) 17 septembre 2013 |
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Comment les amas galactiques se sont-ils formés et comment évoluent-ils? Pour répondre à ces questions, les astronomes continuent d'étudier le deuxième amas le plus rapproché de nous, l'amas du Fourneau. Son nom vient de la constellation australe dans laquelle se trouve la majorité de ses galaxies. L'amas du Fourneau est quelque 20 fois plus loin que la galaxie d'Andromède, mais n'est que 10% plus loin que l'amas mieux connu de la Vierge. La région centrale de l'amas du Fourneau est bien définie. Cette région qui continue d'évoluer renferme plusieurs galaxies. L'amas contient aussi d'autres groupes galactiques distincts qui pourraient encore fusionner. Sur cette image, presque toutes les taches jaunes sont des galaxies elliptiques de l'amas du Fourneau. La très jolie galaxie spirale barrée en bas à droite est NGC 1365 et elle fait aussi partie de l'amas du Fourneau. (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi) 11 janvier 2013 |
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Voir le texte du 16 février 2023.
Amas galactique de l'Hydre
. (Image Credit & Copyright: Angus Lau) 12 mai 2012 |
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L’amas
galactique le plus près de nous et celui de Persée et c’est
aussi l’une des plus grandes structures que l’on peut observer
dans le ciel. Chacune des taches floues de l’image du jour est en
fait une galaxie, mais d’autres petits points lumineux sont des étoiles
de notre propre galaxie. La galaxie qui domine cet amas est NGC 1275 située à gauche
sur l’image du jour et dans la partie
supérieure de cette photo provenant du Télescope
Canada-France-Hawaii. NGC 1275 situé près du
centre de l’Amas de Persée est une source importante de rayons
X et d’ondes radio. C’est une galaxie active de type
Seyfer dont le
trou noir central est nourri abondamment par d’autres
galaxies qui fusionnent avec elle (voir
modèle des GNA). Elle est à environ 250 millions
d’années-lumière de nous. L’Amas de Persée
fait partie du superamas Poisssons-Persée qui
s’étend sur plus de 15° dans le ciel et qui comporte plus
de 1000 galaxies. (Image Credit & Copyright: Bob Franke) |
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Cet amas de galaxies est un vrai fouillis. En effet, les galaxies de l'amas Abell 2744 sont concentrées en certains endroits au lieu d'être distribuées uniformément. Mais les gaz chauds qui émettent des rayons X colorés en rouge sur cette image sont distribués de manière différente de la matière sombre. La matière sombre colorée en bleu constitue plus de 75% de la masse de cet amas. On déduit sa présence en mesurant le phénomène de lentilles gravitationnelles induites par la gravité de la matière sombre sur les galaxies lointaines. On pense que la distribution irrégulière des galaxies d'Abell 2744 proviendrait de la lente fusion de 4 plus petits amas galactiques qui se serait déroulée depuis quelques milliards d'années. L'image du jour a été construite en utilisant des photos prises en lumière visible par le télescope Hubble et le VLT ainsi que des données recueillies par Chandra dans le domaine des rayons X. Abell 2744 que l'on nomme aussi l'amas de Pandore couvre une région de plus de 2 millions d’années-lumière. On peut l'apercevoir dans la constellation du Sculpteur en utilisant un très gros télescope. (Image Credit: NASA, ESA, J. Merten (ITA, AOB), & D. Coe (STScI)) 29 juin 2011 |
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On a recensé plus d'un millier de galaxies dans l'amas de la Vierge, ce qui en fait l'amas le plus grand dans le voisinage du Groupe local. Mais, il est difficile d'avoir une vue globale de l'amas de la Vierge parce qu'il s'étend sur une superficie très grande de la sphère céleste. Cette mosaïque qui couvre pourtant un champ de 5° par 3° ne montre que le centre de l'amas au travers le nuage ténu de poussière suspendu au-dessus du plan de la Voie lactée. La galaxie elliptique géante M87 (NGC 4486) qui domine l'amas est visible juste en dessous du centre de l'image. La paire de galaxies en interaction que l'on a surnommée «les Yeux» (NGC 4435 et NGC 4438) est au-dessus de M887 presque en ligne droite. Plusieurs autres galaxies sont aussi présentent sur l'image. Vous pouvez voir les numéros du «New General Catalog» de ces galaxies en déposant le curseur de votre souris au-dessus de l'image. Certaines de ces galaxies font également partie du catalogue Messier : M84, M86, M88, M90 et M91. La distance moyenne entre les galaxies de l'amas est d'environ 48 millions d’années-lumière. La distance de l'amas de la Vierge a été mesurée par une méthode basée sur le céphéides (fiche 3 et 4 de cette section de mon site WEB d'astronomie) avec une assez bonne précision pour nous donner une valeur précise du paramètre d'Hubble. Ce paramètre permet à son tour de mesurer des distances encore plus grandes à l'échelle de l'Univers. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo) 22 avril 2011 |
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Les galaxies les plus rapprochées de nous ne sont pas réparties au hasard, c'est ce que nous révèle la carte de plus de 1,6 million de galaxies réalisée dans le cadre du projet 2MASS (Two Micron All Sky Survey). La plupart des sources infrarouges (2 micromètres est une longueur d'onde correspondant à l'infrarouge) de cette carte sont des galaxies. La tapisserie que dessinent ces galaxies montre une structure qui fixe des conditions limites bien définies sur les modèles théoriques de la formation et de l'évolution de notre Univers. Plusieurs galaxies sont gravitationnellement liées les unes aux autres pour former des amas galactiques. Ces mêmes amas sont aussi liés plus faiblement par la gravité et ils forment des superamas qui à leur tour semblent s'aligner sur des structures plus vastes. La bande bleutée qui divise l'image verticalement vient des étoiles de notre propre galaxie, la Voie lactée. (Credit: 2MASS, T. H. Jarrett, J. Carpenter, & R. Hurt) 27 décembre 2010 |
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Voir le texte du 26 mars 2018. (Credit & Copyright: Dean Rowe) 2 mai 2010 REPRISE du texte des 21 mars 2006, 12 octobre 2003, 3 février 2002, 6 août 2000, 28 mars 1999, 13 décembre 1997 et 5 novembre 1996. La photo est différente. |
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Pendant des années, les
astrophotographes ont remarqué la présence dans l’amas
galactique Abell
370 de l’arc bizarre que vous pouvez voir sur la droite
de la photographie du jour. On a aussi observé des arcs semblables
dans d’autres amas galactiques. Quelle est l’origine de ces
arcs? Ce n’est qu’au milieu des années 1980 que l’on
a réussi à fournir une explication convaincante grâce à l’amélioration
de la qualité des images. Il s’agit d’un phénomène
de lentille gravitationnelle (fiche 5 de cette
section) produit par un amas de galaxies. La lumière
provenant de galaxies situées plus loin est déviée
par la gravité globale de l’amas. Nous savons aujourd’hui
que l’arc de la photo du jour provient de deux images très
déformées d’une galaxie plutôt ordinaire, mais
située très loin derrière Abell
370. Observez une source lumineuse à travers un verre
de vin et vous verrez un phénomène semblable. L’image
du jour a été réalisée par le télescope
spatial Hubble que l’on venait
de rajeunir. Presque toutes les galaxies jaunâtres de
cette photo font partie de l’amas Abell
370. On peut voir sur cette photo d’autres arcs lumineux
qui sont aussi des images déformées de galaxies lointaines.
L’étude de ces arcs permet d’estimer la distribution
de la matière normale et de la matière
sombre dans les amas galactiques. (Credit: NASA, ESA,
and the Hubble
SM4 ERO Team & ST-ECF) 21 septembre 2009 |
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Amas
galactique d’Hercule. Situé à environ 500 Mal,
aussi connu sous le nom de Abell
2151, cet amas galactique est peuplé de nombreuses galaxies
spirales riches en poussière dans laquelle naissent des étoiles. Voir le texte du 25 juin 2014 pour plus de détails. (Credit & Copyright: Tony
Hallas) 16 juillet 2009 REPRISE du 19 juillet 2007 et du texte du 27 avril 2005, mais la photo est différente. |
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La «Chaîne de Markarian». Voir le texte du 31 mars 2019 (Credit & Copyright: Piotrek
Sadowski ) 9 juin 2009 REPRISE du texte du 11 octobre 2006 et du 16 mars 2005 |
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Les galaxies de cette très
jolie photographie sont celles de l’amas
galactique de Persée, situé à environ
250 millions d’années-lumière de nous. On voit la grosseur
et la forme parfois étonnante de ces galaxies au travers un voile
d’étoiles de notre propre galaxie, la Voie lactée.
L’amas de Persée contient plus d’un millier de galaxies,
dont plusieurs sont des galaxies
elliptiques jaunâtres et des
galaxies lenticulaires. La grosse galaxie colorée à gauche
du centre est NGC 1275.
Cette galaxie
active est une source prodigieuse de rayonnement de haute énergie
parce que son trou noir central supermassif dévore la matière
provenant des galaxies attirées par NGC 1275. L’amas de Persée
compte aussi des galaxies spirales comme NGC 1268, un peu à droite
du centre de la photo. Le petit spot
bleu en bas et à droite de NGC 1268 est la supernova
SN 2008fg. L’image du jour couvre une distance d’environ 1,5
million d’années-lumière. (Credit & Copyright: R.
Jay Gabany) 8 mai 2009 |
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L’image du jour présente
deux gros amas de galaxies (MACSJ0025.4-1222)
qui sont en train de fusionner sur une échelle de temps qui se compte
en centaine de millions d’années. La photo présentée
vient des images obtenues par Hubble en lumière
visible et par le télescope Chandra en
rayon X. Cette photographie permet d’étudier la répartition
de la matière sombre à l’intérieur de l’amas
par la distorsion des galaxies situées en arrière-plan. Cette
distorsion vient de l’effet de lentille gravitationnelle produit
par la matière ordinaire et par la matière sombre de l’amas.
Le résultat obtenu indique que cette gigantesque collision a séparé partiellement
la matière sombre de la matière ordinaire, ce qui confirme
des résultats
précédemment obtenus avec l’amas galactique 1E 0657-56.
Sur cette image, la matière sombre forme un nuage pourpre alors
que le rayonnement X de la matière normale chaude est en rose. MACSJ0025 contient
des centaines de galaxies et s’étend sur à peu près
3 millions d’années-lumière. Le décalage
Doppler vers le rouge de l’amas est de 0,59, ce qui
le place à une distance de 6 milliards d’années-lumière
(note : ce calcul est celui du modèle classique :
le nouveau modèle standard donne une valeur d’environ 10,2
Mal avec un facteur de décélération de -0,55 : voir
cet exemple tiré de mes notes du cours d’astrophysique).
Cet amas est dans la constellation de la Baleine. (Credit: NASA, ESA, CXC, M.
Bradac (UCSB) & S.
Allen (Stanford)) 17 septembre 2008 |
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Cette image montre la
répartition de la matière dans l’amas galactique
1E 0657-56 connu sous le nom de l’«Amas
du Boulet». Ce sont les études menées sur cet
amas qui ont confirmé le plus solidement l’existence de la
matière sombre. La masse additionnée des galaxies visibles
dans cet amas ne constitue qu’une petite fraction de la masse totale
de l’amas. La teinte rouge de la photographie correspond aux sources
de rayon X de l’amas, essentiellement des nuages gazeux. Quant à la
teinte bleue, elle correspond à la distribution de la matière
qui n’émet pas de radiation, la matière sombre. Comment
fait-on pour connaître l’emplacement et la quantité de
matière sombre si elle n’émet pas de radiation? C’est
en utilisant l’effet de lentille gravitationnelle (fiche
5 de cette section) de l’amas sur la lumière provenant
de galaxies situées à l’arrière de l’amas
qu’on peut y parvenir. La séparation nette entre la matière
sombre et le gaz de l’amas est considérée comme une
preuve solide de l’existence de la matière sombre. (Composite
Credit: X-ray: NASA/CXC/CfA/ M.Markevitch et
al.; Lensing Map: NASA/STScI; ESO WFI; Magellan/U.Arizona/ D.Clowe
et al. Optical: NASA/STScI; Magellan/U.Arizona/D.Clowe et al.) 23 août 2008 REPRISE : 24 août 2006 |
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L’amas galactique de la Vierge. Voir le texte du 7 avril 2015. (Credit & Copyright: Günter
Kerschhuber (Gahberg
Observatory)) 8 juillet 2008 |
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Amas de Persée. Voir le texte du 12 juillet 2011. (Credit & Copyright: Jean-Charles
Cuillandre (CFHT) & Giovanni
Anselmi (Coelum
Astronomia), Hawaiian
) 20 mai 2008 REPRISE du texte du 30 décembre 2005 |
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La galaxie
lenticulaire M86 (NGC
4406) est située au cœur de l’amas
galactique de la Vierge. Elle occupe à peu près
le centre de cette photographie. M84 (NGC
4374) est situé à haut à droite alors
que la galaxie spirale NGC 4388 est au milieu près du bord droit.
Dans le coin inférieur gauche se trouvent deux galaxies en interaction
gravitationnelle, les Yeux
de Markarian. La galaxie située en haut et à gauche
de M86 est une galaxie spirale (NGC 4402). L’amas de la Vierge
compte plus d’un millier de galaxies. Parmi les gros amas galactiques,
l’amas de la Vierge est le plus rapproché du Groupe
local. En moyenne, la distance entre les galaxies de l’amas
de la Vierge est de 50 millions d’années-lumière.
L’ensemble de l’amas de la Vierge est pratiquement impossible à photographier,
car il s’étend sur plus de 10°. La photo présentée
couvre une région d’environ 1°. (Credit & Copyright: Greg
Morgan (Sierra
Remote Observatories)) 25 avril 2008 |
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Les galaxies des amas peuvent
agir comme une immense loupe, car leur gravité courbe le trajet
de la lumière. Presque tous les spots lumineux de cette photographie
du télescope Hubble sont des galaxies de l’amas Abell 2218.
La masse de cet amas est suffisante pour courber la lumière provenant
des galaxies situées derrière lui. Les arcs lumineux visibles
sur la photo sont en fait des images déformées de galaxies.
Regardez un réverbère à travers une coupe de vin
et vous obtiendrez un effet semblable. L’effet de lentille de cet
amas a permis de détecter une galaxie présentant un facteur
de décalage
Doppler de 5,58, ce qui en faisait au début de l’an 2000
la plus lointaine galaxie observée. L’amas Abell 2218 est à environ
2 milliards d’années-lumière dans la constellation
du Dragon. (Credit: Andrew
Fruchter (STScI)
et al., WFPC2, HST, NASA) 10 février 2008 REPRISE : 7 octobre 2001 et 1 février 2000 |
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Des galaxies naines dans l’amas
galactique de la Chevelure de Bérénis. En lumière
visible, cet amas compte au-dessus de mille galaxies à l’intérieur
d’une sphère dont le diamètre fait 20 Mal. Mais des
photographies infrarouges de l’amas ont révélé des
milliers de nouvelles galaxies. Cette image composite du télescope
spatial Spitzer (en
rouge et vert) et de l’étude Sloan
Sky Survey (en bleu) montre la partie centrale de l’amas. La
photo couvre une étendue d’un peu plus de 1°. Deux galaxies
géantes elliptiques sont visibles au centre. Plusieurs des galaxies
qui paraissent vertes sur la photo sont des galaxies naines comparables
au Petit Nuage de Magellan. L’amas de la Chevelure de Bérénis
est à 320 Mal de la Terre. (Credit: Leigh
Jenkins, Ann Hornschemeier (Goddard
Space Flight Center) et
al., JPL-Caltech, SDSS, NASA) 31 mai 2007 |
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L’amas galactique Abell
2667. Cette photographie de l’amas montre une galaxie qui
semble se briser en morceaux (coin supérieur gauche) et une
autre qui s’effiloche comme de la barbe à papa (à gauche).
La galaxie de gauche subit un effet gravitationnel réel d’une
collision avec une autre galaxie. Ce genre de collision est fréquent
et laisse souvent une traînée de jeunes étoiles
bleues massives et chaudes. La distorsion de la galaxie de droite est
quant à elle une illusion provoquée par un effet de lentille
gravitationnelle. Cette galaxie est en réalité loin derrière
l’amas. (Credit: NASA, ESA, Jean-Paul
Kneib (Laboratoire
d’Astrophysique de Marseille) et
al.) 5 mars 2007 |
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Voir le texte du 25 mais 2018. Abell S0740 est un amas galactique
qui est à 450 Mal de la Terre. La galaxie elliptique
ESO 325-G004 est la principale galaxie de cet amas. Cette photographie
provient du télescope spatial Hubble. (Credit: NASA, ESA, Hubble
Heritage Team (STScI / AURA)
Acknowledgment: J.
Blakeslee (Washington
State University)) |
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Chaîne de Markarian. Voir texte du 9 juin 2009. (Credit & Copyright: The
Palomar-Quest Survey Team, CalTech.) 11 octobre 2006 |
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Le centre de cet amas galactique
présente un aspect plutôt étrange. En effet, plusieurs
galaxies sont anormalement allongées. De plus, cinq quasars s’y
sont donné rendez-vous. En réalité, c’est
un amas de galaxies qui forme une gigantesque lentille gravitationnelle
(autre
exemple de lentille gravitationnelle sur APOD) qui déforme
les images et qui les multiplie. Ce qui nous semble être cinq quasars
sont en réalité les images d’un seul et même
quasar situé bien au-delà de l’amas. Cette image
de Hubble est si bonne qu’elle permet même de voir la galaxie
hôte du quasar. Les deux galaxies en forme d’arc situées à 2
et 4 heures sont en réalité les images déformées
d’une seule galaxie. On peut même voir l’image de cette
même galaxie au centre de l’amas vers 10 heures. L’amas
galactique responsable de la lentille est classifié sous le numéro
SDSS J1004+4112 et est à 7 milliards d’années-lumière
(7 Gal) de nous, dans la constellation du Petit
Lion. (Credit: K.
Sharon (Tel
Aviv U.) and E.
Ofek (Caltech), ESA, NASA) 24 mai 2006 |
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Amas du Coma. Voir texte du 2 mai 2010. (Credit & Copyright:
Jim Misti (Misti
Mountain Observatory)) 21 mars 2006 REPRISE du texte du 12 octobre 2003, de 3 février 2002, du 6 août 2000, du 28 mars 1999, du 13 décembre 1997 et du 5 novembre 1996. La photo est différente. |
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Amas galactique de Persée. Voir le texte du 20 mai 2008. (Credit & Copyright: Ken
Crawford (Rancho
Del Sol Observatory) ).
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L’amas
galactique de Persée contient des milliers de galaxies.
Il est à 250 millions d’années-lumière de
nous. Il s’agit de l’un des regroupements les plus massifs
de l’Univers. C’est aussi l’amas de galaxies le plus
lumineux en rayons
X. Au cœur de cet amas se trouve la galaxie cannibale géante
Perseus A (NGC
1275) qui ingurgite les gaz et les galaxies environnantes. L’image
du jour provient du satellite rayon X Chandra. Elle couvre une étendue
d’environ 300 000 années-lumière centrée
sur l’amas galactique. Les détails du rayonnement X émis
la NGC 1275 et par les gaz chauds environnants (de 30 à 70 millions
de degrés) sont particulièrement remarquables sur cette
photo. La zone très lumineuse au centre est le trou
noir supermassif situé au centre Perseus A. Les régions
de faible densité sont les zones noires sur cette image. Ces
régions ont probablement été produites par l’activité du
trou noir qui crée des ondes de pression, genre d’ondes
sonores à l’échelle cosmique, se propageant dans
les gaz. L’arche bleue verte visible juste au-dessus du centre
de l’image est probablement vient probablement des émissions
X des restes d’une petite galaxie absorbée par Perseus
A. (Credit: A. Fabian (IoA
Cambridge) et
al., CXC, NASA) 8 décembre 2005 REPRISE du texte du 15 juin 2000 |
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Comment évoluent les grands
amas galactiques ? Pour tenter de comprendre cette évolution,
les astronomes ont observé l’amas
de la Vierge avec le télescope à grand
angle Burrell Schmidt de l’observatoire de Kitt
Peak en Arizona. Il a fallu des centaines de photographies de 15
minutes de temps d’exposition chacune prises dans les deux premiers
mois de l’année 2004 pour réaliser cette image panoramique
de l’amas de galaxies le plus près de notre Galaxie, la
Voie lactée. Les ronds noirs de l’image correspondent aux
emplacements des étoiles de notre Galaxie qui ont été effacées
numériquement. Les halos des galaxies les plus lumineuses de l’amas
sont étonnamment grands. On est aussi surpris de découvrir
de faibles ponts d’étoiles reliant des galaxies que l’on
croyait isolées. Ces études permettent
de mieux connaître l’évolution de l’amas au
cours des derniers milliards d’années et nous éclairent
sur la dynamique générale des amas galactiques. (Credit: C.
Mihos (CWRU) et
al., KPNO, NOAO, NSF) 26 septembre 2005 |
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Quelle est l’origine de ces
filaments de gaz qui entourent la galaxie NGC 1275? Personne ne le sait
vraiment. Cette galaxie est la plus grosse de l’amas galactique Perseus dont
plusieurs membres sont visibles sur la photographie du jour. Des photographies
en lumière visible indiquent que NGC
1275 provient d’une collision
entre deux galaxies. De plus, NGC
1275, de même que l’amas galactique sont des sources
intenses de rayonnement X. La couleur des filaments gazeux de cette photo
provient de la lumière émise par l’hydrogène,
plus spécifiquement la raie H
alpha de cet atome. Il se pourrait que ces filaments lumineux proviennent
de l’énergie libérée par la collision galactique
ou encore des interactions entre un tour noir galactique supermassif
et le gaz de l’amas galactique. L’étendue de NGC 1275
sur cette photo est d’environ 100 000 années-lumière.
Cette galaxie située dans la constellation de Persée est à quelque
230 millions d’années-lumière de nous. (Credit & Copyright: C.
Conselice (Caltech), WIYN, AURA, NOAO, NSF) 25 juillet 2005 |
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La petite tache bleue juste à droite
du centre de l’image du jour est la comète Tempel
1. La photographie a été prise le 3 mai 2005 alors
que la comète traversait la constellation de la Vierge. Temple
1 est une comète
périodique dont la période de révolution est
de 5,5 années. Deux galaxies, NGC
4762 et NGC
4754, membres de l’amas
de galaxies de la Vierge sont aussi visibles sur la photo, en haut à gauche. NGC
4762 est une galaxie
de type lenticulaire que l’on voit par la tranche alors que NGC
4754 est de type elliptique (autre photo de NGC
4762). Bien que ces deux galaxies aient la même taille apparente
que la comète, elles sont des milliards de fois plus volumineuses.
Temple 1 n’est qu`à trois minutes-lumière de la
Terre alors que les galaxies de l’amas de la Vierge sont à quelque
50 millions d’années-lumière. La sonde Deep Impact
de la NASA se dirige vers Temple 1 et devrait l’atteindre le 4
juillet 2005. (Credit & Copyright: Johannes
Schedler (Panther
Observatory) 12 mai 2005 |
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Amas d'Hercule. Voir le texte du 16
juillet 2009. (Credit & Copyright: Jim
Misti (Misti
Mountain Observatory)) 27 avril 2005 |
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Chaîne de Markarian. Voir texte du 9
juin 2009. ((Credit and Copyright: R. Gilbert,
J. Harvey et al. (SSRO))) 16 mars 2005 |
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L’amas
galactique le plus rapproché de la Voie lactée est
celui de la Vierge. Parce qu’il est relativement près
de nous, à environ une cinquantaine d’années-lumière, l’amas
de la Vierge s’étend sur une superficie de 5° sur
la sphère céleste, soit 10 fois le diamètre angulaire
de la Lune. L’amas
de la Vierge contient plus de 100 galaxies de plusieurs types incluant
les types les plus communs, galaxies spirales, elliptiques et irrégulières.
Cet amas est si massif que les galaxies du
Groupe local sont attirées vers celui-ci. En plus des galaxies,
l’amas de la Vierge contient aussi du gaz à une température
si élevée qu’il émet des radiations dans
le domaine
des rayons X. Le mouvement des galaxies de l’amas et de celles
qui l’entourent indique qu’il contient beaucoup plus de matière
sombre que de matière visible. La photographie du jour qui
montre une partie de l’amas peut vous faire penser à un
visage humain : la galaxie M 86 l’œil
gauche, M 84 l’œil
droit, NGC 4387 le
nez et NGC 4388 la
bouche. (Credit & Copyright: Jean-Charles
Cuillandre (CFHT), Hawaiian
Starlight, CFHT) 13 février 2005 REPRISE : 4 août 2003 |
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Chacune des taches
lumineuses floues de cette photo correspond à une galaxie de l’amas
galactique de Persée, l’un des amas
de galaxies assez rapprochés de nous. La lumière de cet
amas prend à peu près 300 millions d’années à nous
parvenir. Nous voyons donc cet amas comme il était avant l’ère
des dinosaures. Connu aussi sous
le numéro de catalogue Abell
426, le centre de l’amas est une source intense de rayons X.
L’étude de cet amas aide les astronomes à comprendre
comment un amas se forme et comment la matière
sombre interagit avec la matière ordinaire. L’amas de
Persée fait partie d’un ensemble encore plus vaste, le superamas
Persée-Poissons qui s’étend sur plus de 15° et
qui compte plus de 1000 galaxies. (Credit: Jim Misti
(Misti
Mountain Observatory)) 25 octobre 2004 REPRISE du texte du 15 août 1998, 26 avril 1997 et du 5 avril 1996 |
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L’image
du jour est une image en rayon X provenant de l’observatoire
Chandra qui nous montre le centre de l’amas galactique Fornax
situé à quelque 65 millions d’années-lumière
de la Terre. Elle couvre une région de 900 000 années-lumière.
Les données recueillies par Chandra indiquent
que plusieurs galaxies géantes de l’amas émettent
des radiations de haute énergie. Elle nous montre aussi un immense
nuage gazeux chaud source de rayon X. Globalement, ce nuage de gaz semble
entraîné vers le coin supérieur gauche de la photo. Les
astronomes pensent donc que le cœur de l’amas se déplace
en direction opposée et que ce mouvement réchauffe ce nuage
gazeux. En fait, les galaxies de Fornax ainsi que des galaxies situées
en périphérie de l’amas semblent
se déplacer vers le même endroit, attiré par
quelque chose d’invisible qu’on suppose être de la matière
sombre. (Credit: C. A. Scharf, D. R. Zurek,
M. Bureau (Columbia Univ.), CXC, NASA) 24 septembre 2004 |
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La galaxie
C153 qui plonge vers l’amas galactique Abell 2125 à une
vitesse de 8 millions de km/h présente une queue de gaz lumineux
comme celle d’une comète, mais de 200 000 années-lumière
de long. Faisant elle aussi
partie de l’amas Abell 2125, C153 pourrait
bien avoir été une galaxie spirale comme la Voie lactée,
difficile à dire. Mais, l’image du jour nous renseigne bien
plus sur son avenir. Son passage vertigineux dans le gaz chaud de la
région centrale d’Abell 2125 la dépouillera
de la matière à la base de la formation des étoiles
et la déformera de façon importante. Plusieurs autres galaxies
de cet amas subiront un destin semblable et le gaz chaud de l’amas
devrait en conséquence s’enrichir en éléments
lourds. Ce spectacle se déroule à environ 3 milliards d’années-lumière
de nous. On pense que ce processus d’évolution se produit
couramment dans les gros amas de galaxies. Cette image en fausses couleurs
provient des données
en rayon X de Chandra et
de photographies en lumière visible. (Credit: D.
Wang (UMass) et
al., CXC, NASA) 6 septembre 2004 |
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Amas CL0024+1654. Voir texte du 23 août
2009. (Credit: W.
N. Colley (U. Virgina & E.
Turner (Princeton), J.A. Tyson
(UC Davis), HST, NASA) 7 août 2004 REPRISE 10 juin 2001, 23 avril 2000 et 14 juin 1998 |
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L’amas de galaxies Abell 1689
situé à deux milliards d’années-lumière
de nous est l’un des objets les plus massifs de l’Univers.
Cette image provient de la caméra ACS (Advanced
Camera for Surveys) du télescope
spatial Hubble. On constate en examinant cette image qu’Abell 1689
courbe l’espace comme le prévoit la théorie de la relativité générale
d’Einstein. En effet, la lumière provenant d’une
galaxie située à l’arrière est courbée
par l’amas et cela produit des images multiples de celle-ci sur un
arc de cercle. La puissance de cette énorme lentille gravitationnelle
dépend de sa masse. Cependant, la masse de la matière visible
des galaxies jaunâtres de l’amas n’est que d’environ
1% de ce qu’il faudrait pour créer les multiples images bleutées
de la galaxie située en arrière-plan. La masse qui manque
serait sous la forme de matière
sombre invisible dont on ne connaît pas encore la nature. (Credit: N.
Benitez (JHU), T. Broadhurst
(Hebrew Univ.), H. Ford (JHU),
M. Clampin (STScI), G. Hartig (STScI),
G. Illingworth (UCO/Lick), ACS
Science Team, ESA, NASA) 27 juin 2004 REPRISE du 9 janvier 2003 |
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C’est bien connu, la gravité peut courber la lumière. C’est cette propriété de la gravité qui permet à un amas galactique d’agir comme un gigantesque télescope. L’image du jour provient du télescope spatial Hubble. Presque tous les objets lumineux de cette image sont des galaxies de l’amas Abell 2218. Cet amas est si massif et si compact que sa gravité courbe et focalise la lumière des galaxies lointaines comme le ferait une immense lentille imparfaite. Le résultat obtenu est étonnant : on peut voir des images déformées et même multiples des galaxies, des arcs longs et faiblement lumineux. Regardez un réverbère au travers un verre de vin et vous verrez un effet de distorsion semblable. L’amas galactique Abell 2218 est à environ 2 milliards d’années-lumière en direction de la constellation du Dragon. C’est grâce à la puissance de ce télescope naturel que les astronomes ont récemment capté la lumière la galaxie la plus lointaine détectée à ce jour : elle présente un décalage doppler égal à 7. Trois images de cette lointaine galaxie sont visibles au sommet de la photo ainsi qu’en bas à droite (sur la photo en haute définition, ces images sont en bas et en haut à gauche) : regardez à l’intérieur des lignes blanches. Des analyses réalisées grâce aux données recueillies à l’observatoire Keck nous indiquent que cette galaxie s’est formée très tôt dans l’histoire de l’Univers, alors qu’il n’avait qu’environ 5% de son âge actuel. (Credit: ESA, NASA, J.-P. Kneib (Caltech/Observatoire Midi-Pyrenees) & R. Ellis (Caltech)) 17 février 2004 |
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Amas du Coma. Voir le texte du 2 mai 2010. (Credit & Copyright: O. Lopez-Cruz (INAOEP) et al., AURA, NOAO, NSF) 12 octobre 2003 REPRISE du 5 novembre 1996, 13 décembre 1997, 28 mars 1999, 6 août 2000 et du 3 février 2002 |
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L'amas galactique de Persée contient des centaines de galaxies et, comme les autres gros amas, il est rempli de gaz chaud source d'émission de rayons X. C'est ce gaz et non les galaxies de l'amas que l'on voit sur l'image de gauche qui provient du télescope spatial Chandra. La source brillante au centre flanquée de deux cavités sombres correspond au trou noir supermassif qui est au cœur de l'amas. L'image de gauche est aussi en rayon X, mais elle a été traitée numériquement afin d'augmenter le contraste pour révéler le motif remarquablement régulier formé par des ondes de pression qui se propagent dans le gaz. En d'autres mots, il s'agit d'ondes sonores probablement produites par des sursauts d'activité du trou noir qui se propagent dans le gaz de l'amas galactique. On pense que ces ondes sonores que l'on n'avait jamais observées contribuent à maintenir la température élevée du gaz. L'amas de Persée qui est à environ 230 millions d’années-lumière de nous fait partie du superamas de Persée-Poissons. (Credit: A. Fabian (IoA Cambridge) et al., CXC, NASA) 12 septembre 2003 |
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L'amas du Centaure situé à environ 170 millions d’années-lumière de nous contient des centaines de galaxies. Comme les autres grands amas, celui du Centaure est rempli de gaz dont la température dépasse les 10 millions de degrés, ce qui le rend lumineux dans le domaine des rayons X. On ne voit pas les galaxies de l'amas sur cette image en fausses couleurs, mais la répartition de la température du gaz qu'il contient. Les couleurs correspondent à la température, le rouge étant le plus chaud suivi du jaune, du vert et du bleu. Selon les calculs, la masse de cet immense nuage gazeux est équivalente à environ un milliard de masses solaires. Ce gaz pourrait provenir des galaxies centrales massives et se refroidir alors qu'il se dirige vers la périphérie de l'amas. (Credit: J. Sanders, A. Fabian, (IoA Cambridge), NASA) 28 mars 2002 |
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À l’instar des grands amas galactiques situés à des milliards d’années-lumière, Abell 2597 contient des centaines de galaxies à l’intérieur d’un immense nuage chauffé à des millions de degrés qui est la source d’émission en rayon X. Cette image en fausses couleurs provient des données recueillies dans le domaine des rayons X par le télescope spatial Chandra. Elle nous montre les gaz chauds des régions centrales de l’amas ainsi que deux vastes cavités sombres à l’intérieur de région qui luit en rayon X. L’une de ces cavités est située en bas à droite et l’autre est en haut à gauche. Le diamètre des cavités d’Abell 2597 est d’environ 60 000 années-lumière. On pense que ces cavités vieilles de 100 millions d’années proviennent d’une explosion produite par un trou noir supermassif situé au cœur de l’amas. Mais ces cavités fantomatiques ne sont pas entièrement dépourvues de matière, car elles auraient disparu depuis longtemps. Elles sont probablement riches en gaz chaud, en particules énergétiques. Des champs magnétiques pourraient également s’y trouver. Ces cavités s’éloignent du centre de l’amas à la manière des bulles de champagne qui remontent à la surface. Au cours de la vie d’un amas, de telles explosions pourraient se produire à répétition en créant une série de cavités qui transporteraient des champs magnétiques au loin. En fait, des observations radio suggèrent qu’une autre explosion se serait produite au centre d’Abell 2597 depuis celle qui remonte à 100 millions d’années. (Credit: B. McNamara (Ohio U. at Athens) et al., CXC, NASA) |
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Cette impressionnante image du ciel profond en direction de la constellation des Poissons a été réalisée grâce à un capteur photographique sensible et rapide connu sous le nom de «Big Throughput Camera» utilisé à Observatoire interaméricain du Cerro Tololo (CTIO) au Chili. Le petit amas d'environ 15 galaxies encerclé sur l'image situé à quelque 3 milliards d’années-lumière de nous passe presque inaperçu. D'ailleurs, cet amas n'a pas été découvert par son apparence sur l'image, mais par un examen minutieux des distorsions causées par sa gravité. La masse de l'amas agit comme une lentille courbant la lumière venant des galaxies encore plus lointaines, un effet prédit par la théorie de la relativité générale d'Einstein connu sous le nom de «lentille gravitationnelle». Des calculs réalisés par ordinateurs sur les distorsions ont montré qu'il devait y avoir dans cette petite région du ciel une masse importante. Il s'est avéré que cette grande masse était en fait un amas galactique. C'était la première fois que l'on découvrait un amas galactique grâce aux effets de sa masse plutôt que ceux de sa lumière. (Credit: D. Wittman (Lucent Technologies' Bell Labs) et al., NOAO, AURA, NSF) 23 août 2001 |
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L'amas galactique de l'Hydre comprend plus de 100 galaxies brillantes. En raison de la masse de l'amas, on pense qu'il contient aussi quelques galaxies moins lumineuses. L'amas de l'Hydre fait partie du superamas de l'Hydre qui contient principalement l'amas de l'Hydre (Abell 1060) et une douzaine de groupes galactiques. Les superamas sont les plus grandes structures connues de l'Univers, alors que les amas sont les plus gros objets liés gravitationnellement. Les analyses des radiations X émises par les amas, les études de la distribution des radiations X ainsi que celle des mouvements internes des amas montrent que la majeure partie de leur masse est invisible, c'est ce que l'on appelle la matière sombre. Abell 1060 contient même une proportion de matière sombre plus grande que des amas similaires. C'est un fait qui embête les astronomes, car on ne sait pas pourquoi il se différencie ainsi des autres amas. Abell 1060 est situé dans la constellation de l'Hydre à quelque 158 millions d’années-lumière de nous. Il fait environ 10 millions d’années-lumière de diamètre. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), AATB) 16 avril 2001 |
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Les amas galactiques sont les regroupements les plus massifs de l'Univers. Les astronomes réalisent maintenant que la marque de commerce de ces mastodontes cosmiques est la présence de gaz chauffé à des dizaines de millions de degrés, forte source de rayons X et présent dans tous les amas. Cette image provenant du télescope spatial X Chandra est centrée sur la radiogalaxie 3C294, le rouge corresponde à de basses énergies, le vert à des énergies moyennes et le bleu à de hautes énergies. La région en forme de sablier est donc une source de rayon X intense. On en déduit qu'un amas galactique entoure la radiogalaxie 3C294. Comme 3C294 est à une dizaine de milliards d’années-lumière de nous, on peut déduire que les amas galactiques se sont formés tôt dans l'histoire de l'Univers, à peu près 20% de son âge présent. En fait, à ce jour, cet amas est le plus lointain que l'on connaisse. (Credit: A. Fabian (IoA Cambridge) et al., NASA) 22 février 2001 |
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Le plus gros amas galactique à proximité du Groupe local auquel appartient la Voie lactée est l'amas de la Vierge. On y dénombre plus de 1000 galaxies, entre 1300 et 2000 selon les estimations. Il est difficile de réaliser une image complète de l'amas de la Vierge, car il s'étend sur une grande superficie de la sphère céleste, environ 8° soit environ 16 fois la superficie angulaire de la Lune. Ainsi, cette image télescopique ne montre que la région entourant la galaxie elliptique géante M87 (NGC 4486). M87 est la petite tache floue au bas de l'image. En fait, plusieurs des points lumineux entourés d'un flou révélateur sont des galaxies de l'amas : vous pourrez les identifier sur l'image en haute résolution. L'amas de la Vierge est en moyenne à 48 millions d’années-lumière de nous. La distance de cet amas a été utilisée pour obtenir le paramètre d'Hubble et l'étendue de notre Univers. (Credit & Copyright: Matt BenDaniel) 26 janvier 2001 |
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Partout dans l'Univers, les galaxies ont tendance à former des amas allant d'une poignée de membres jusqu'à des milliers. Depuis le début des années 1970, les astronomes ont réalisé que les immenses amas galactiques de millions d’années-lumière de diamètre sont immergés dans des nuages raréfiés de gaz chaud qui brillent fortement en rayon X. Il se peut que ces nuages aient été chauffés par leur effondrement dans les premiers temps de l'Univers, mais dans plusieurs galaxies le gaz se refroidit. Cette image en fausses couleurs provient des données rayon X captées par l'observatoire spatial Chandra. Elle révèle un saisissant canal de refroidissement dans la région centrale de l'amas galactique Abell 1795. Les pixels brillants de l'image représentent des rayons X de haute intensité. Le filament brillant qui s'étend du centre vers le bas correspond à des gaz se condensant et perdant de l'énergie par l'émission de rayon X. C'est une galaxie intense en rayon X qui est située au sommet du filament. En se déplaçant dans le nuage de gaz, la gravité de cette galaxie massive semble avoir créé ce ruban de gaz froid plus dense. En continuant à se refroidir, ce gaz pourrait éventuellement fournir le matériel nécessaire à la naissance de nouvelles étoiles. (Credit: A. Fabian (IoA Cambridge) et al., NASA) 8 décembre 2000 |
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Cette image fantomatique en provenance de l'observatoire spatial Chandra nous montre l'amas galactique de Persée dans le domaine des rayons X dont les photons sont mille fois et plus énergétiques que ceux de la lumière visible. L'amas de Persée (Abell 426) est à 250 millions2 d’années-lumière de nous et il contient environ 190 galaxies1, mais aucune n'est visible sur cette image. C'est plutôt un gaz chauffé à 50 millions de degrés qui remplit tout l'espace entre les galaxies que l'on voit. La masse de ce gaz est supérieure à celle de toutes les galaxies réunies de l'amas. Le centre de l'image captée par Chandra contient des spots brillants et sombres de l'amas dont la forme rappelle celle d'une tête de mort avec ses orbites sombres flanquées de la zone brillante d'émission rayon X et de l'os nasal sombre un peu plus bas. Une troisième zone noire à 5 heures forme la bouche édentée de la tête. La zone brillante de rayons X provient sans doute de la matière qui s'engouffre dans un trou noir supermassif situé au centre de l'amas. Le trop-plein de matière s'effondrant vers le trou noir est éjecté dans l'espace et forme cette immense bulle gazeuse. Le spot sombre est une ombre rayon X, l'ombre d'une grosse galaxie qui tombe inexorablement vers le centre de l'amas. Cette tête de mort cosmique s'étend sur une centaine d'années-lumière, beaucoup plus grosse que celles que plusieurs enfants américains et canadiens verront en cette soirée de l'Halloween. (Credit: A. Fabian (IoA Cambridge) et al., NASA) |
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LE TEXTE a été repris le 8 décembre 2005. En fait, en 2005, c'est une reprise avec une meilleure photo. (Credit: A. Fabian (IoA Cambridge) et al., NASA) 15 juin 2000 |
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D'immenses amas de galaxies se forment sur une période comptant plusieurs milliards d'années. Cette image d'Abell 2142 provient de données recueillies dans le domaine des rayons X par le satellite Chandra. Abell 2142, l'une des formations les plus massives connues de l'Univers, est le résultat de la fusion de deux gros amas galactiques. Cette image en fausses couleurs montre une zone gazeuse près du centre de l'amas qui atteint une température de 50 millions de degrés. Mais, c'est cette température relativement peu élevée qui rend cette poche de gaz particulièrement intéressante. En effet, le centre d'Abell 2142 est entouré de gaz au moins deux fois plus chaud, une colossale température qui proviendrait de l'énergie libérée par cette collision gigantesque. Cependant, comme nous ne disposons que d'un instantané de cette collision, les mécanismes impliquant des collisions entre des amas de galaxies sont presque totalement inconnus. (Credit: Maxim Markevitch (CfA), ACIS, SAO, CXC, Chandra, NASA) 6 mars 2000 |
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Plusieurs galaxies de l'amas de la Vierge sont visibles sur cette image. L'amas de la Vierge est l'amas le plus rapproché de notre galaxie, la Voie lactée. Cet amas s'étend sur plus de 5° sur la sphère céleste, soit environ dix fois le diamètre angulaire de la Lune. Il renferme des galaxies spirales, elliptiques et irrégulières, bref des galaxies de toute sorte. La masse de l'amas est très élevée, assez pour attirer notre galaxie vers lui. Non seulement cet amas contient des galaxies remplies de milliards d'étoiles, mais aussi un gaz si chaud qu'il émet des rayons X. Les mouvements des galaxies de l'amas et de celles qui entourent l'amas indiquent qu'il y a bien plus de matière sombre dans celui-ci que de matière visible. Plusieurs galaxies brillantes font partie de cet amas dont M61, M87, M90 et M100. (Credit & Copyright: Digitized Sky Survey, Palomar Observatory, STScI) 20 février 2000 |
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Des galaxies peuplent le ciel comme des joyaux en si grand nombre en direction d'une masse si grande qu'on lui a simplement donné le nom de Grand Attracteur. Les galaxies de cette image constituent une partie de l'amas galactique de la Règle (ACO 3627) qui est près du centre du Grand Attracteur. On avait très peu étudié l'amas de la Règle parce que la poussière du disque de notre galaxie bloque la lumière émise par celui-ci. Le Grand Attracteur constitue une concentration de matière si grande située à 250 millions d’années-lumière de nous qu'il attire la Voie lactée et des millions d'autres galaxies vers lui. Plusieurs des galaxies de ACO 3627 se dirigent l'une vers l'autre et elles entreront éventuellement en collision. (Credit: 2P2 Team, WFI, MPG/ESO 2.2-m Telescope, La Silla, ESO) 4 janvier 2000 |
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L'amas galactique Hydra A est vraiment très gros. D'ailleurs, les amas de galaxies sont les plus gros objets liés par la gravité dans notre Univers. Mais, cette image en fausses couleurs provenant des données en rayon X de l'observatoire Chandra ne montre que ce qui est plus chaud que 40 millions de degrés. Chacune des galaxies d'Hydra A est donc trop froide pour y apparaître. Les astronomes ont découvert que des nuages de gaz chaud comme celui d'Hydra A sont présents dans plusieurs amas galactiques. Ils pensent que cet immense nuage gazeux se refroidira en prenant de l'expansion et qu'il donnera naissance à de nouvelles étoiles et galaxies. Mais, l'image de Chandra présente des détails du noyau central brillant de gaz qui suggèrent la présence de champs magnétiques et d'événements explosifs qui perturbent le nuage gazeux formant ainsi des boucles et de longues structures, phénomène qui pourrait bien empêcher la formation d'autres étoiles et d'autres galaxies. (Credit: NASA/ CXC/ SAO) 17 décembre 1999 |
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Les taches pâles de cette photo prise par le télescope Hubble sont des galaxies de l'amas MS1054-03. Il y en a des centaines. Il est à environ 8 milliards d’années-lumière de nous, c'est l'amas le plus éloigné découvert à ce jour. On a aussi découvert que MS1054-03 contient le plus grand nombre de galaxies en collision jamais observé pour un amas. Des exemples de collisions cosmiques sont montrés dans les encarts à droite. Déchirées par les interactions gravitationnelles, plusieurs galaxies de l'amas devraient fusionner sur une période de plus d'un milliard d'années. Une nouvelle théorie de la formation des galaxies pourrait bien naître des observations d'Hubble. Même si ce genre de collisions étaient plus fréquentes dans les premières phases de l'évolution de l'Univers, ils se produisent encore dans notre voisinage, c'est-à-dire dans un passé récent. (Credit: P. van Dokkum, M. Franx (U. Groningen/ U. Leiden), ESA, NASA) 22 juillet 1999 |
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Un étrange amas de galaxies a évolué dans l'Univers lointain. Divers types de galaxies font partie de ce groupe, y compris une galaxie à anneau polaire et une grande galaxie spirale, à gauche de cette image. Une grosse galaxie elliptique surplombe ces deux galaxies. Les petites galaxies à droite sont soit réellement plus petites ou elles sont plus éloignées, on ne le sait pas encore. Presque toutes les taches lumineuses floues de cette image sont des galaxies. L'étude de ces amas éloignés pourrait permettre aux astronomes de comprendre quand et comment ces géants cosmiques se sont formés. (Credit: FORS1, 8.2-meter VLT, ESO) 29 septembre 1998 |
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Voici les galaxies de l'amas galactique d'Hercule, un archipel d'«univers-île» à 650 millions d’années-lumière de nous. Cet amas est riche en gaz et en poussière ainsi qu'en galaxies spirales. Il y a cependant peu de galaxies elliptiques, galaxies qui sont d'ailleurs pauvres en gaz et poussière et qui ne contiennent à peu près pas de régions de formation d'étoiles. On voit bien sur cette image le bleu des galaxies spirales ainsi que la teinte jaunâtre des galaxies elliptiques. Ce panorama cosmique montre aussi que plusieurs galaxies sont soit en collision ou même sur le point de fusionner. Plusieurs galaxies sont d'ailleurs déformées, ce qui indique des interactions gravitationnelles fortes. Ces interactions entre les galaxies influenceront certainement le contenu même de l'amas. Les astronomes pensent que l'amas d'Hercule est assez semblable aux premiers amas du jeune univers. L'étude de cet amas permettra de mieux comprendre la formation et l'évolution des galaxies. (Credit: Dr. Victor Andersen ( University of Alabama, KPNO) Courtesy W. Keel) 27 août 1998 |
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Les présentes théories prédisent que cet amas de galaxies ne devrait pas exister. Chaque tache floue de cette image en fausses couleurs provenant du télescope Hubble de la région centrale d'un amas galactique récemment découvert est une galaxie dont la masse est voisine de celle de la Voie lactée. Cet amas galactique, l'un des plus massifs connus, contient des milliers de galaxies et il s'étend sur quelques millions d’années-lumière. Mais, il est aussi à environ 8 milliards d’années-lumière de nous et il s'est donc formé alors que l'Univers n'avait pas encore la moitié de son présent âge. Si la masse totale de l'Univers est grande, les théories cosmologiques modernes prédisent que des amas aussi massifs que ceux qui sont près de nous n'auraient pas dû exister si tôt. Une explication possible repose sur la masse de l'Univers qui ne serait pas assez grande pour arrêter son expansion, ce qui est en contradiction avec les opinions des cosmologistes. (Credit: M. Donahue (STScI) et al., NASA) 21 août 1998 |
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L'amas galactique de Persée. Voir le texte du 12 juillet 2011. (Credit: Digitized Sky Survey (ROE), SkyView Copyright: STScI, AAO, UK-PPARC, ROE) 15 août 1998 REPRISE du 26 avril 1997 et du 5 avril 1996 |
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L'amas galactique de l'Hydre (Abell 1060) renferme bien au-delà de 100 brillantes galaxies. Les amas galactiques sont les objets gravitationnellement liés les plus vastes de l'Univers. Tous les objets brillants de cette image sont des galaxies, sauf les deux étoiles reconnaissables à leurs pics de diffractions. Plusieurs amas galactiques rapprochés les uns des autres ainsi que des groupes galactiques peuvent faire partie d'une entité encore plus vaste appelée superamas galactique. Mais les amas d'un superamas ne se dirigent pas les uns vers les autres, ils ne sont pas gravitationnellement liés. L'amas de l'Hydre fait d'ailleurs partie du superamas de l'Hydre-Centaure. De même, la Voie lactée fait partie du Groupe local, lequel est un constituant du superamas de la Vierge. (Credit: Digitized Sky Survey (ROE), SkyView; Copyright: STScI, AAO, UK-PPARC, ROE) 9 août 1997 REPRISE du 1er août 1996 |
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C'est plus gros qu'une boîte à pain. En fait, c'est plus gros que toutes les boîtes à pain réunies. Abell 2199 est colossal. C'est un amas rapproché de milliers de galaxies réunies autour d'une galaxie centrale dominante. Si on qualifie cet amas de rapproché, c'est seulement par rapport aux autres amas galactiques, car la lumière d'Abell 2199 met quelque 410 millions d'années à nous parvenir. C'est quand même peu par rapport aux milliards d’années-lumière de l'Univers visible lointain. Tous les objets flous de cette image sont des galaxies, mais ces galaxies ne contiennent pas la majeure partie de la matière de l'amas. C'est l'étude des amas galactiques comme Abell 2199 qui a permis aux astronomes de découvrir qu'une forme de matière non visible, la matière noire, domine le mouvement des galaxies de l'amas. Personne ne sait ce qu'est la matière sombre, le plus grand mystère astronomique de la physique moderne. (Credit: 1.2-m Telescope, Whipple Obs., Harvard CfA) 22 janvier 1997 |
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Cette image de l'amas galactique de la Vierge captée par le satellite ROSAT nous révèle les émissions de rayon X d'un plasma chaud qui est répandu dans l'amas et dont la température varie de 10 à 100 millions de degrés. On a utilisé de fausses couleurs pour représenter l'intensité des émissions rayon X. La plus vaste région d'émission de rayon X, sous et à gauche du centre, est large d'environ un million d’années-lumière. La galaxie elliptique géante M87 (NGC 4486), le membre le plus gros de l'amas, est au centre de cette région, alors que les autres galaxies sont dispersées tout autour. Les astronomes ont découvert que la masse des gaz émettant des rayons X est jusqu'à cinq fois plus grande que la masse totale des galaxies de l'amas. Mais, toute cette masse est encore insuffisante pour retenir gravitationnellement les membres de l'amas. Où est donc le reste de la masse? Comme les amas galactiques sont les plus grandes structures de l'Univers, cette mystérieuse matière noire doit dominer le cosmos, mais sa nature exacte demeure encore totalement inconnue. (Credit: R. Mushotzky and S. Snowden LHEA/ GSFC, ROSAT) 19 avril 1996 |
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Est-ce que ces galaxies appartiennent à la plus vaste concentration de matière découverte à ce jour? Cet amas de galaxies connu sous l'appellation Abell 3627 n'a pas été observé intensivement à cause de la poussière du disque de notre galaxie qui nous bloque la vue. Plusieurs galaxies d'Abell 3627 sont situées au-dessus de plusieurs taches bleues floues à l'arrière de plusieurs étoiles de notre galaxie. De récentes observations réalisées par Renee Kraan-Korteweg et ses collaborateurs (Observatoire de Paris) ont montré que cet amas est situé près du centre d'une immense anomalie gravitationnelle connue sous le nom du Grand Attracteur. Ce sont de nouvelles mesures précises de la distance d'Abell 3627 qui ont permis d'arriver à cette conclusion. (Credit: Digitized Sky Survey (ROE), SkyView ; Copyright: STScI, AAO, UK-PPARC, ROE) 18 février 1996 |
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Plusieurs galaxies sont présentes sur cette image de l'amas de la Vierge, l'amas galactique le plus rapproché de la Voie lactée. L'amas de la Vierge occupe une région d'environ 5° sur la sphère céleste, soit environ 10 fois celle de la pleine lune. Il contient entre 1300 et 2000 galaxies de tous les types, dont des galaxies spirales, des galaxies elliptiques et des galaxies irrégulières. L'amas de la Vierge est si massif que sa gravité attire notre propre galaxie vers lui. Les galaxies de cette image qui sont répertoriées dans le catalogue de Charles Messier sont M84 et M86. M84 est juste au-dessus du centre de l'image. C'est la plus grosse galaxie de cette région. M86 est la deuxième plus grosse à sa droite. (Credit: Photograph made from plates taken with the UK Schmidt Telescope. Color photography by David Malin.; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 13 novembre 1995 |
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Presque tous les objets de cette photographie sont des galaxies. L'amas galactique de la Chevelure de Bérénice (ou amas du Coma) est un amas dense qui contient plus de 1000 galaxies identifiées. Plusieurs des galaxies de l'amas du Coma contiennent autant d'étoiles que notre galaxie, la Voie lactée. L'amas du Coma est assez près de nous comparé aux autres amas galactiques, mais il faut tout de même environ 325 millions d'années à la lumière pour franchir la distance qui nous en sépare. Cet amas est si vaste qu'il faut des millions d'années à la lumière pour le franchir. Cette image a été créée sur le site Skyview de la NASA. Le logiciel du site constitue en quelque sorte un observatoire virtuel qui peut générer une image de n'importe quelle partie du ciel à des longueurs d'onde allant des ondes radio au rayonnement gamma. (Credit: UK Schmidt Telescope, Skyview ; Copyright: Royal Observatory Edinburgh, Anglo-Australian Observatory, and AURA) 17 septembre 1995 |