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Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes apparaissent en haut de la page.

LA STATION SPATIALE INTERNATIONALE

C’est vraiment la Station spatiale internationale devant la Lune et cette photo n’est pas un truquage. Grâce à une synchronisation très précise, ce laboratoire spatial en orbite autour de la Terre a été capté devant une lune en phase gibbeuse le mois dernier. Cette photographie a été prise depuis la ville de Palo Alto en Californie. Le temps d’exposition est de seulement 667 millièmes de seconde, alors que la durée du transit de la station devant la Lune est d’environ une demi-seconde. La photo est si bien réussie que l’on peut même voir les contours et les fermes de la Station spatiale internationale. On peut voir le brillant cratère Tycho vers le bas à gauche ainsi que les plateaux clairs. Les régions plus sombres sont des mers lunaires. Si vous voulez savoir quand la station passera au-dessus de votre région, consultez ce site. (Image Credit & Copyright: Eric Holland)
18 juin 2025
REPRISE du 2 avril 2019

Généralement, de plusieurs endroits et plusieurs fois par année, on voit la Station spatiale internationale (SSI) la nuit comme un point lumineux qui se déplace assez rapidement dans le ciel. Comme la station est en orbite basse, on la voit seulement juste avant ou après le coucher du Soleil lorsqu’elle réfléchit la lumière solaire vers nous. Lorsqu’elle entre dans l’ombre de la Terre, on la perd de vue. La seule occasion où la SSI est visible durant la journée est lorsqu’elle passe devant le Soleil. Mais, elle passe si vite devant le disque solaire que seule une caméra pouvant réaliser de courtes expositions peut figer sur l’image la silhouette de la station avec le Soleil comme arrière-plan. Cette série de silhouettes de la SSI provient d’une superposition de plusieurs photos captées plus tôt ce mois-ci depuis Saint Feliu de Buixalleu en Espagne. Comme ces photos ont été prises sur un très court intervalle de temps, leur superposition a aussi donné une image qui montre la texture et l’activité de notre étoile, dont de nombreuses protubérances (fiche 2), rouges au-dessus du limbe du Soleil, mais sombres au-dessus de son disque. (Image Credit & Copyright: Pau Montplet Sanz)
21 mai 2025
REPRISE du texte du 11 avril 2022

11) Réalisée avec un télescope protégé de la lumière vive par un parapluie, une vidéo bien conçue a capté le 5 avril à 11 h 57, heure du Pacifique, un croissant de Vénus qui brillait dans le ciel clair en plein jour depuis Shorelinev dans l’État étatsunien de Washington. On aperçoit aussi au bas de cette image provenant de la vidéo une tache floue qui n’est rien d’autre que la Station spatiale internationale. En conjonction étroite avec la planète brillante, le contour flou de l'avant-poste orbital, visible à environ 400 kilomètres de distance, semble de taille similaire à celle du mince croissant planétaire. Évidemment, la SSI est beaucoup plus petite que Vénus. Apparaissant désormais comme l'étoile brillante du matin de la planète Terre et s'élevant au-dessus de l'horizon oriental dans le ciel avant l'aube, la planète intérieure Vénus se trouvait à près de 45 millions de kilomètres de Shoreline. (Image Credit & Copyright: A.J. Smadi)
11 avril 2025


Vous n’avez sans doute jamais assisté à un lancement de fusée depuis l’espace. Cette vidéo réalisée depuis la Station spatiale internationale vous le permettra. D’une durée de 90 secondes, elle couvre en réalité un événement qui a duré environ 15 minutes. Elle nous montre une fusée lancée depuis la surface de notre planète qui se dirige vers son orbite. C’était la fusée Soyouz-FG qui avait été lancé en novembre 2018 depuis le cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan. La fusée transportait un module Progress MS-10 (nommé Progress 71P par la NASA) pour apporter le ravitaillement essentiel aux opérations de la station spatiale. Les attraits principaux de cette magnifique vidéo comprennent les lumières des villes et les nuages couvrant une partie du bleu des océans, les bandes bleues et dorées de notre atmosphère que traversent les étoiles. On voit évidemment l’ascension de la fusée et la chute du premier étage vers la Terre alors que les propulseurs du vaisseau de ravitaillement s’allument (vers la 24e seconde) pour l’amener à s’arrimer à la Station spatiale internationale. Vers la 50e seconde, on peut assister au flash produit par la rentrée du premier étage dans l’atmosphère. Le laboratoire spatial que constitue la Station spatiale internationale a célébré son 20e anniversaire en 2018. En plus des tâches routinières d’entretien de la station, les astronautes à bord de la station ont réalisé de nombreuses expériences scientifiques qui ont élargi nos connaissances sur la vie dans l’espace et qui permettront sans doute un jour la naissance d’industries commerciales en orbite basse autour de notre planète. (Video Credit: ISAA, NASA, Expedition 57 Crew (ISS);
Processing: Riccardo Rossi (ISAA, AstronautiCAST); Music: Inspiring Adventure Cinematic Background by Maryna
)
5 janvier 2025
Reprise du 1er avril 2021 et du 26 novembre 2018

Rien à voir avec une lointaine nébuleuse captée par l’un de nos télescopes spatiaux. C’est un nuage de gaz et de poussière qui a ébloui les spectateurs quelques minutes après le lancement d’une fusée Falcon 9 lors de la mission SpaceX Crew8 vers la Station spatiale internationale. Cette photographie du panache des gaz d’échappement a été captée lors de la séparation du premier et du deuxième étage de la fusée. Le point lumineux en bas au centre de cette étonnante nébulosité est le moteur du deuxième étage qui transporte quatre humains dans l'espace à bord du vaisseau spatial Crew Dragon Endeavour. Juste au-dessus, ce qui ressemble à un bâton brun, c’est le propulseur du premier étage du Falcon 9 qui s’oriente de façon retourner vers la zone d’atterrissage à Cape Canaveral. Ce propulseur effectuait son premier vol, alors que c’était la quatrième fois que la capsule Crew Dragon Endeavour transportait des humains vers la station spatiale en orbite basse. Endeavour est le nom d’un voilier historique et il a été utilisé trois fois pour des vaisseaux spatiaux, pour le module de commande d’Apollo 15, pour la cinquième navette spatiale de la NASA et pour la capsule du programme Crew Dragon. (Image Credit & Copyright: Michael Seeley)
7 mars 2024

Ce n’est évidemment pas une tache solaire. C’est la Station spatiale internationale qui passait devant le disque solaire. Les taches solaires sont accompagnées d’une ombre centrale sombre ainsi que d’une pénombre plus claire et, surtout, elles n’ont pas une capsule Dragon qui les accompagne. Quant à la SSI, c’est une station spatiale composée de plusieurs modules pressurisés, le plus vaste et sans doute le plus complexe engin spatial construit par l’humanité. De plus, les taches solaires encerclent le Soleil, alors que la SSI est en orbite autour de la Terre. Le passage de la Station spatiale internationale devant le Soleil n’est pas si rare, car elle fait le tour de notre planète toutes les 90 minutes. Cependant, connaître l’emplacement de l’événement, obtenir le moment exact où il se produit et se munir de l’équipement approprié pour obtenir une bonne image est plutôt difficile et c’est plus rare. Cette image est une composition réalisée à partir de trois photographies en 2021. Une photo surexposée a permis de capter les protubérances visibles sur le limbe solaire. Une deuxième photo sous-exposée a rendu visible la structure complexe de la chromosphère du Soleil. La troisième image, plus difficile à réaliser, a capté la SSI pendant la fraction de seconde où elle passait devant le Soleil. Cette troisième photo est tellement bien réussie que l’on peut voir la silhouette de la capsule SpaceX Dragon amarrée à la station. (Image Credit & Copyright: Mehmet Ergün)
19 novembre 2023
REPRISE du 4 mai 2021                

Cette image n’est pas une nébuleuse galactique distante captée par le télescope spatial James Webb, mais un nuage de gaz et de poussière qui a illuminé le ciel encore sombre de la Terre et ébloui les astronomes amateurs de la côte Est tôt le matin du 26 aout. Cet instantané a été capté environ deux minutes après le lancement d’une fusée Falcon 9 lors de la mission SpaceX Crew-https://www.nasa.gov/press-release/nasa-s-spacex-crew-7-launches-to-international-space-station7, la septième mission confiée au privé pour le remplacement des astronautes de la Station spatiale internationale. Près du centre de l’image, à l’intérieur de l’anneau bleuâtre déchiqueté, se trouvent deux points lumineux brillants. Le plus bas est le deuxième étage de la fusée transportant quatre astronautes dans l’espace à bord du véhicule spatial Crew Dragon. Le point le plus haut est la fusée d’appoint du premier étage de Falcon 9 qui effectue une manœuvre d’orientation pour le retour de la fusée dans la zone d’atterrissage de la zone-1 de Cap Canaveral. (Image Credit & Copyright: Michael Seeley)
31 aout 2023            

Il semble que la Station spatiale internationale (SSI) a été transportée près de la Lune, mais ce n’est qu’une illusion. La SSI est encore près de la Terre dont elle fait le tour en orbite basse toutes les 90 minutes. Sur cette image, elle a été captée alors qu’elle passait presque la Lune qui était alors dans sa phase de croissant, seule une moitié éclairée par le Soleil lui donnant un aspect de ruban courbe. On voit sur cette image captée depuis Shangaï, en Chine, le plus grand satellite fabriqué par les humains ainsi que les détails de la surface cratérisée et stérile du seul satellite naturel de la Terre. Les diverses nations de la Terre ont des projets pour envoyer des personnes et des machines sur la Lune comme jamais auparavant. (Image Credit & Copyright: Tianyao Yang)
12 juin 2023

À l’aube du 3 janvier, deux stations spatiales en orbite basse ont illuminé le ciel de la Terre. Elles se déplaçaient d’ouest en est, de gauche à droite sur cette image composite. La grande traînée lumineuse supérieure est celle de la station chinoise Tiangon qui a balayé le ciel plus d’une heure avant le lever du soleil. Moins de cinq minutes plus tard, la Station spatiale internationale a laissé une traînée presque linéaire qui a commencé juste au-dessus de l’astérisme en forme de W de la constellation de Cassiopée. L’étrange paysage terrestre est celui d’une mine abandonnée près de la ville d’Achada do Gamo dans le sud-est du Portugal. (Image Credit & Copyright: Zarcos Palma)
7 janvier

Le 25 aout, le Soleil et la Lune étaient toutes deux dans le ciel diurne de la Terre, de même que la Station spatiale internationale. Depuis le district de Shunyi, en Chine, la lune a traversé le croissant du disque lunaire vers 11 h 02. À environ 40 km au sud-ouest, dans le district de Fengtai, on a vu la station traverser le disque solaire. Ce dernier transit ne s’est produit que 29 secondes plus tard. Ces deux images nous montrent ces deux événements. Elles ont été réalisées à partir des vidéos enregistrées dans ces deux endroits. On a ajusté les deux images pour présenter la Lune et le Soleil à la même échelle. Selon des calculs (savants!), la Station spatiale internationale était à 435 km du sol lors du transit lunaire et à 491 km lors de son passage devant le Soleil. (Image Credit & Copyright: Wang Letian (Eyes at Night), Jin Ma (Beijing Planetarium))
3 septembre 2022

Haute dans le ciel de la Terre, la brillante planète Saturne était la vedette de la parade matinale des planètes en juin dernier. Pendant un bref instant, le 24 juin, elle a posé avec un objet terrestre en orbite basse, la Station spatiale internationale. Cette nuit-là, depuis le terrain de stationnement d’une école à Temecula en Californie, la planète aux anneaux et la station ont été captées sur une seule image d’une vidéo à grande vitesse. Même si la magnitude visuelle apparente de Saturne était très élevée, une valeur de 0,5, la Station spatiale internationale la surpassait amplement avec une valeur de -3, sur l’échelle des magnitudes apparentes. On voit très bien cette différence de luminosité sur cette vidéo. Au moment où cette image a été captée, la Station spatiale internationale orbitait à environ 602 kilomètres et Saturne à 1,4 milliard de kilomètres du stationnement. (Image Credit & Copyright: Tom Glenn)
9 juillet 2022

Voir le texte du 21 mai 2025. (Image Credit & Copyright: Wang Letian (Eyes at Night))
11 avril 2022

On reconnaît aisément la silhouette familière de l’un des nombreux satellites artificiels de la Terre devant la surface cratérisée de notre unique satellite naturel. Il s’agit évidemment de la Station spatiale internationale (SSI). Grâce à une minutieuse synchronisation, la SSI a été imagée passant devant la Lune en phase gibbeuse le mois dernier. On a utilisé plusieurs images de 1/2000 de secondes d’une vidéo pour réaliser cette composition. Cette vidéo de la SSI passant devant le disque lunaire a été captée depuis la ville de Payson en Arizona. En regardant de près la silhouette de la SSI, on peut distinguer les contours de ses panneaux solaires et de ses poutres. Le cratère Tycho est visible en haut à gauche. Les zones lumineuses et relativement rugueuses sont les plateaux de la Lune aussi connus en anglais sous le nom de « highlands ». Les surfaces plutôt lisses et sombres sont les mers lunaires. Si vous voulez réaliser une image ou encore une vidéo de la SSI passant devant la Lune ou le Soleil, consultez ce site qui vous renseignera sur le moment où celle-ci sera en mouvement dans le ciel de votre région. (Image Credit & Copyright: Andrew McCarthy)
6 décembre 2021

Non, ce n’est pas une image d’une nébuleuse distante captée par le télescope spatial Hubble. Ce nuage de gaz et de poussière lumineux a ébloui ceux qui l’ont aperçu dans la nuit du 29 aout. Cet instantané a été capté à 3 h 17 depuis le parc Space View à Titusville en Floride à environ trois minutes après le lancement d’une fusée SpaceX Falcon 9 lors de la mission CRS-23 de réapprovisionnement de la Station spatiale internationale. Le panache lumineux des gaz d’échappement a été créé par la séparation du premier et du deuxième étage de la fusée qui s’élevait dans la nuit. Le point lumineux au bas du panache provient de la fusée qui poursuit son ascension vers une orbite terrestre basse. L’autre point lumineux, vers le haut du panache, provient du premier étage de la fusée dont les propulseurs de retour se sont mis en route. Le premier étage a effectué avec un atterrissage réussi sur le petit dernier des barges de récupération, A Short Fall of Gravitas. (Image Credit & Copyright: Dennis Huff)
4 septembre 2021

À quoi ressemble la flamme d’une bougie dans l’espace? Dans la gravité de la Terre, l’air chaud monte, se dilate et produit ainsi une flamme ovale et pointue. Mais à l’intérieur de la Station spatiale internationale (SSI) remplie d’air, la micropesanteur fait prendre un autre aspect à la flamme qui prend une forme sphérique. Le feu acquiert rapidement de l’oxygène et les flammes spatiales rencontrent de nouvelles molécules d’oxygène flottant au hasard dans toutes les directions, créant ainsi une enveloppe sphérique. Cette image a été réalisée dans la « grille de combustion intégrée » (Combustion Integrated Rack) de la SSI. Elle nous montre de nombreuses enveloppes sphériques autour de grains incandescents de suie. Sans oxygène, comme dans le vide spatial, le feu s’éteindrait immédiatement. Les nombreuses réactions chimiques impliquées d’un feu sont complexes et les étudier en micropesanteur peut nous aider à mieux les comprendre et aussi à nous renseigner sur les façons de l’éteindre. (Crédit d'image: NASA)
10 aout 2021

Ces deux images provenant d’une vidéo réalisée avec un télescope solaire muni d’un filtre H alpha montrent des détails remarquablement clairs du disque solaire est des protubérances sur le limbe du Soleil le 6 juin dernier (l’image du haut) et le 18 juin. Captées depuis Pékin en Chine, les images montrent aussi le transit de la Station spatiale internationale et de la nouvelle station spatiale chinoise, le Tiangong 2. On voit la silhouette de la Station spatiale internationale près du centre de l’image du bas, alors qu’elle traverse le disque solaire à gauche de la région active AR2833 et sous un grand filament solaire. La station chinoise est sous la région active AR2827 et à droite du centre de l’image du haut. Son image est plus petite et ressemble à l’ombre d’un petit avion (image en haute définition). Ces images de ces avant-postes orbitaux ont été prises avec le même équipement et avec la même résolution. La Station spatiale internationale était alors à environ 492 km du sol alors que la station chinoise se trouvait à plus de 400 km. (Image Credit & Copyright: Wang Letian (Eyes at Night))
26 juin 2021

Qu’est-il arrivé dans le ciel? Le ciel d’Indian Harbor Beach en Floride était faiblement éclairé juste avant l’aube hier matin et il semblait relativement calme. Mais soudainement, il s’est embrasé avec le lancement d’une fusée. La fusée Falcon 9 transportait quatre astronautes de la mission SpaceX Crew-2 vers la Station spatiale internationale. Sur cette vidéo en accéléré, on a comprimé l’événement de 12 minutes en 8 secondes. Elle nous montre le panache lumineux du lancement à partir de l’extrême gauche qui devient de plus en plus mince au fur et à mesure que la fusée s’élève dans l’atmosphère. Alors que la capsule contenant l’équipage de SpaceX Crew 2 disparaît, on peut voir l’impressionnant éclat produit par l’atterrissage du premier étage de Falcon 9 sur la barge de récupération dans l’océan Atlantique. La capsule Crew Dragon Endeavour contenant l’équipage provenant de trois nations différentes (États-Unis, Japon et France) devrait s’amarrer à la Station spatiale internationale ce matin. Les quatre astronautes se joindront aux membres de l’expédition 65 pour les aider à réaliser, entre autres tâches, des tests de dépistages de drogues à l’aide de puces tissulaires (de petits circuits intégrés qui simulent les organes humains : microfluidic chip) qui fonctionnent rapidement dans la microgravité de la station. (Video Credit & Copyright: Eric Holland)
24 avril 2021

La nuit, quel est l’aspect de la Terre depuis une orbite basse? Vous le sauriez si vous étiez à bord de la Station spatiale internationale. Elle fait le tour de la Terre en seulement 90 minutes et quelquefois les astronautes à bord capturent des séquences d’images que l’on transforme ensuite en vidéo. Cette vidéo en accéléré nous présente plusieurs paysages lointains de la Terre la nuit. La vidéo commence d’abord en nous montrant des aurores vertes et rouges qui sont visibles au-dessus de nuages blancs dans la partie supérieure gauche du cadre de l’image. Mais, les lumières des villes apparaissent rapidement et on reconnait facilement que la station survole l’Amérique du Nord passant ensuite au-dessus de la Floride. Dans la deuxième séquence, la station survole l’Europe, puis l’Afrique où elle passe au-dessus du Nil. De brefs éclairs des tempêtes sont aussi visibles. On peut aussi voir au loin des étoiles dans la lueur verdâtre et dorée de l'atmosphère de la Terre. (Video Credit: NASA, Gateway to Astronaut Photography; Music: The Low Seas (The 126ers))
23 avril 2021
REPRISE du 12 mars 2018

Il n’y a personne dans cette combinaison spatiale! C’est l’équipage de la Station Spatiale Internationale qui a largué cette combinaison dans l’espace pour réaliser une expérience scientifique. La combinaison spatiale russe Orlan qui n’était plus utilisée, et que l’on a renommée Suitsat-1 pour cette expérience, était munie d’un émetteur radio de faible puissance et elle a été mise en orbite autour de la Terre. Suitsat-1 a fait le tour de la Terre deux fois avant que son signal radio devienne étonnamment faible. Cet étrange satellite a continué à orbiter toutes les 90 minutes jusqu’à ce qu’il brûle en entrant dans l’atmosphère terrestre après quelques semaines. Cette photographie de la combinaison spatiale sans vie a été captée en 2006 alors qu’elle s’éloignait de la Station spatiale internationale. (Credit: ISS Expedition 12 Crew, NASA)
28 mars 2021

En quittant le sol de notre planète, une fusée SpaceX Falcon 9 s’est arquée dans le ciel en début de soirée dimanche dernier à 19 h 27 HNE. Cette image dont le temps d’exposition est de 200 secondes montre la trajectoire de la fusée au-dessus du complexe de lancement 39A du centre spatial Kennedy. La fusée transportait quatre astronautes vers la Station spatiale internationale sur le premier vol d’un système commercial de vaisseau spatial certifié par la NASA. Le vaisseau surnommé «Resilience» (ténacité ou résistance), le vaisseau Crew Dragon des astronautes s’est amarré avec succès l’avant poste orbital un jour plus tard, le lundi 16 novembre. À la fin de leur séjour de six mois sur la Station spatiale internationale, les astronautes de Crew-1 utiliseront leur vaisseau spatial pour revenir sur Terre. Comme d’habitude, environ neuf minutes après le lancement, le premier étage de la fusée Falcon 9 est revenu sur Terre. Il a atterri dans l’océan Atlantique à bord de barge de récupération autonome «Just Read The Instruction». (Image Credit & Copyright: Jen Scott)
19 novembre 2020

La Station spatiale internationale complète en orbite basse une révolution autour de notre belle planète en 90 minutes. On peut aisément la voir se déplacer assez rapidement telle une brillante étoile du ciel nocturne. L’avez-vous déjà vue? Non, allez sur ce site pour savoir où elle passe et la prochaine fois que vous la verrez, rappelez-vous que c’est un endroit de l’espace où des humains habitent de façon continue depuis plus de 20 ans. Un peu d’histoire. L’équipage de l’Expéditio 1 à l’ISS s’est amarré à l’avant-poste à quelque 400 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre le 2 novembre 2000. Aucun télescope n’est nécessaire pour voir la lumière solaire réfléchie par la SSI pendant la nuit, mais cette étonnante photo télescopique nous montre de remarquables détails de la Station spatiale internationale en transit devant la Lune en phase gibbeuse. La photo a été captée le 3 novembre dernier, un jour après ce jalon de l’ère spatiale. À environ 400 000 km plus loin, on peut aussi voir à droite de la SSI l’emplacement d’un autre exploit spatial de l’humanité sur cette photo, le site d’alunissage d’Apollo 11 dans un endroit sombre et plat, la mer de la Tranquillité. (Image Credit & Copyright: Derek Demeter (Emil Buehler Planetarium))
6 novembre

Avez-vous déjà vu la Station spatiale internationale dans une telle position? Lorsqu’on sait quand et où regarder, voir la Station spatiale internationale (SSI) se déplacer sur le ciel nocturne est un spectacle fascinant, mais pas très inhabituel. Il existe des images montrant la SSI passant devant le disque d’un demi-degré de la Lune ou du Soleil, mais elles ne sont pas nombreuses, car cela demande une planification méticuleuse, un synchronisme parfait et de la patience pour le faire. Mais, capter l’image de la SSI passant devant le minuscule disque de la planète Mars est un exploit d’un autre niveau. Grâce à un logiciel en ligne, le photographe a pu déterminer que ce transit serait visible qu'un bref instant le long d’un tronçon voisin très étroit s’étendent sur seulement 90 mètres. Dans ce tronçon, la vitesse équivalente au sol du passage de la SSI serait de 7,4 kilomètres par seconde. En dépit de cela, avec une caméra standard et un petit télescope, sachant exactement l’emplacement où installer son télescope et la direction où le pointer, avec un synchronisme de l’ordre de la milliseconde, le photographe a réalisé une vidéo. Cette image d’un temps d’exposition de 0,000 35 est extraite de cette vidéo. On peut voir sur celle-ci à la fois des détails de Mars et de la Station spatiale internationale. Cette image a été captée à 5 h 15 min 47 s (PDT) depuis un lieu situé un peu au nord-est de San Diego en Californie. Évidemment, la SSI est beaucoup plus petite que Mars, mais comme elle est beaucoup plus près de nous, sa taille angulaire est environ deux fois plus imposante que celle de Mars. La taille angulaire de Mars sera à son maximum dans les prochaines semaines, parce que la Terre et Mars seront à leur position la plus rapprochée dans leur orbite autour du Soleil. (Image Credit & Copyright: Tom Glenn)
23 s
eptembre

Des nuages blancs ornent le ciel sombre sur cette photo du complexe de lancement 39 du Centre spatial Kennedy. La couleur sombre du ciel provient en partie de la photo en noir et blanc avec un appareil numérique à une longueur d’onde du proche infrarouge. La photo a été captée le 30 mai dernier à 15 h 22 (HAE) à l’occasion du lancement par une fusée Falcon 9 du vaisseau spatial Crew Dragon vers la Station spatiale internationale. Les astronautes Robert Behnken et Douglas Hurley prenaient place à bord du vaisseau. C’était la première équipe d’astronautes à être propulsée dans l’espace à partir du sol américain depuis la fin du programme des navettes spatiales en 2011. Quelques minutes après le lancement, le premier étage de Falcon 9 est revenu sur terre en se posant sur la barge autonome de récupération surnommée Of Course I Still Love You. Les deux astronautes ont guidé leur vaisseau vers un amarrage réussi avec le module Harmony de la Station spatiale internationale à 10 h 16 le dimanche 31 mai. (Image Credit: NASA/Joel Kowsky)
13 juin 2020

C’était la nuit, mais encore éclairée par le Soleil, la Station spatiale internationale (SSI) a laissé sa trace dans le ciel de Manhattan en cette soirée du 30 mai dernier. Se déplaçant de gauche à droite, la trainée lumineuse de la SSI a été captée en une série de photos de 5 secondes de temps d’exposition, ce qui est à l’origine des courts traits lumineux des étoiles et du vif éclat des lumières réfléchies par les eaux calmes au nord du réservoir de Central Park. Pourchassant la station en orbite basse autour de la Terre, le vaisseau spatial Crew Dragon surnommé Endeavour a aussi laissé une trainée lumineuse dans le ciel de cette nuit urbaine. Six heures après son lancement, la très pâle trace du vaisseau apparait juste au-dessus de celle de la SSI. On peut la voir dans le gros plan superposé à l’image. La SSI et le vaisseau étaient alors près des nuages à droite. Endeavour s’est amarré avec succès à la station environ dix-neuf heures après s’être mis en orbite autour de la Terre. (Image Credit & Copyright: Stan Honda)
5 juin 2020

De courtes trainées d’étoiles sont visibles sur cette photographie dont le temps d’exposition était de 84 secondes. La photo a été réalisée le 6 mars dernier depuis le sol d’une planète en rotation, la nôtre. Cette photo montre aussi l’envol d’une fusée Falcon 9 et de sa charge, un cargo Dragon, dans le ciel de la base de lancement de Cape Canaveral. La fusée venait de s’envoler pour une mission de ravitaillement à la Station spatiale internationale. Amorçant son retour vers la zone d’atterrissage située à environ neuf kilomètres du site de lancement, le premier étage du Falcon 9 produit un arc lumineux dirigé vers le haut de l’image. Le deuxième étage poursuit son voyage vers l’orbite basse de la Station spatiale internationale. Selon la perspective de l’appareil photo, l’arc qu’il produit semble sous celui produit par le premier étage ainsi que sous les panaches d’échappement en expansion des deux étages. Le vaisseau cargo Dragon de cette mission est un vétéran des missions de ravitaillement à la Station spatiale internationale, ayant déjà deux autres envols à son actif. Quant au premier étage, il s’agissait de son deuxième atterrissage réussi. Ce deuxième succès était le 50e atterrissage d’un propulseur de fusée de la compagnie SpaceX. (Image Credit & Copyright: John Kraus)
12 mars 2020

Le 18 février dernier, alors que le crépuscule civil débutait dans le nord du Nouveau-Mexique, la Station spatiale internationale, le dernier croissant de lune et la planète Mars sont apparus sur cette image qui a requis une minutieuse planification. À l’endroit où était le photographe, le ciel commençait à peine à sortir de l’obscurité, mais la Station spatiale internationale en orbite à 400 kilomètres au-dessus de la Terre était déjà pleinement éclairée par la lumière solaire du matin. À 6 h 25, heure locale, la Station spatiale internationale a mis moins d’une seconde pour traverser le disque lunaire, de droite à gauche sur cette image composite. À ce même moment, Mars venait d’émerger de l’arrière de la Lune après une occultation que plusieurs attendaient. La lueur jaunâtre de la planète rouge est d’ailleurs sur l’image en haut à droite, près du limbe sombre de la Lune. (Image Credit & Copyright: Paul Schmit, Gary Schmit)
20 février 2020

Généralement, la Station spatiale internationale n’est visible que la nuit. Se déplaçant lentement dans le ciel nocturne, la Station spatiale internationale (SSI) est visible sous la forme d’un point lumineux brillant environ une fois par mois depuis un lieu donné. La SSI est alors visible juste après le coucher ou le lever du Soleil, car elle réfléchit alors la lumière solaire. Lorsqu’elle entre dans l’ombre de la Terre, elle disparait. Les seules occasions où la SSI est visible en plein jour sont lorsqu’elle passe directement devant le Soleil. Elle passe alors si rapidement que seul un appareil photo prenant des clichés à courte exposition peut imager sa silhouette avec la photosphère du Soleil en arrière-plan. Le photographe de cette image a réussi l’exploit de capter la SSI 19 fois, une synchronisation parfaite réalisée depuis Sante Fe en Argentine. Cette série d’images de la SSI a ensuite été réunie avec une autre image de la photosphère dépourvue de toute tache solaire et d’une autre image montrant des protubérances au-dessus du limbe. L’activité solaire traverse un minimum inhabituellement faible, car le Soleil ne présente aucune tache solaire pendant presque toute l’année 2019. (Image Credit & Copyright: Eduardo Schaberger Poupeau)
28 octobre 2019
L’unité en panne était hors de portée du bras robotique Canadarm2. Il a donc faire appel à un humain pour faire la réparation de cette pièce de la Station spatiale internationale. Les humains affectés à cette mission étaient Jessica Meir et Christina Koch. C’était la quatrième sortie de Koch et la première pour Meir, mais aussi la première sortie entièrement féminine dans l’espace de l’histoire de l’exploration spatiale. La première femme à se balader dans l’espace a été Svetlana Savitskaïa en 1984. On voit sur cette image Koch, avec des rubans rouges aux jambes, et Weir au travail sur la poutrelle P6 avec des panneaux solaires et l’obscurité de l’espace en arrière-plan. Après un travail de 7 heures, la nouvelle unité de batteries de charge et décharge (BCDU) de la Station spatiale internationale a été installée et, une fois mise en service, elle fonctionne normalement. (Image Credit: NASA TV, Expedition 61)
19 octobre 2019
Si vous étiez à bord de la Station spatiale internationale et que vous regardiez vers la Terre à travers le hublot, c'est ce que vous verriez à l'instant même. Il y a deux semaines, la capsule télécommandée Dragon développée par la société SpaceX a apporté sur la station des caméras High Definition Earth Viewing (HDEV) qui retransmettent en direct des images de la Terre. Si elle est en fonction, la transmission alterne entre les quatre caméras qui nous présentent chacune une perspective différente. Vous pourrez alors voir des nuages blancs, des terres brunes et des océans bleus défiler sous vos yeux. L'image devient toute noire lorsque la Station spatiale internationale est du côté non éclairé de la Terre, mais cela ne dure que 45 minutes, car la station fait le tour du globe en seulement 90 minutes. Si vous voulez connaître la position actuelle de la Station, allez sur ce site qui par ailleurs présente aussi la vue en direct de la Terre. Si l'image devient grise, c'est soit un intermède entre deux caméras ou bien que la communication est temporairement rompue. Des améliorations seront apportées au projet HDEV. On étudiera notamment l'effet des radiations de haute énergie sur les images afin de déterminer la meilleure caméra possible. On tentera aussi de déterminer quelles images sont les plus populaires. (Credit: NASA, UStream, HDEV Project)
2 juin 2019
REPRISE du 14 mai 2014

Après le coucher du Soleil le 28 mars, la Station spatiale internationale s’est élevée au-dessus de l’horizon à l’ouest de Wallasey à l’embouchure de la rivière Mersey en Angleterre. Encore éclairée par le Soleil à une altitude de 400 km, la rapide station ISS a été suivie manuellement à l’aide d’un petit télescope et d’une caméra numérique à cadence élevée. Pendant le long passage de 7 minutes de la station, 2500 images ont été enregistrées et seulement 100 d’entre elles montraient ce spectaculaire satellite. On vous présente ici les quatre meilleures images montrant les détails remarquables de la Station spatiale internationale. Près du sommet de son trajet dans le ciel, à environ 60° au-dessus de l’horizon, la station était plus brillante que la plus brillante étoile du ciel et elle était à 468 km de la cour arrière du télescope. (Image Credit & Copyright: Richard Addis)
6 avril 2019

Si vous avez assisté aux premières lueurs de l'aube du 29 juin depuis la base de lancement de Cape Canaveral, vous auriez pu voir la trainée rouge de cette fusée. Le temps d'exposition de ce cliché était de 277 secondes. La photo a été captée depuis le toit du bâtiment d'assemblage des fusées (Vehicule Assembly Building). Elle nous montre la trajectoire suivie par une fusée Falcon 9 qui se dirigeait vers l'est environ 45 minutes avant le lever du Soleil. À une haute altitude, le panache de la séparation du deuxième étage est éclairé par la lumière du Soleil qui est encore sous l'horizon du photographe. Le premier étage de la fusée avait été utilisé le 18 avril, soit 72 jours plus tôt, pour mettre en orbite un satellite TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite), un record de temps pour la remise en service du premier étage d'une fusée. Pour le lancement de la mission de Space X CRS-15 (Commercial Resupply Service mission 15), la fusée transportait une capsule Dragon qui est arrivée à la Station spatiale internationale le 2 juillet. Aucune autre mission n'était planifiée pour cette fusée, le premier étage ne s'est donc pas posé au sol de façon spectaculaire. (Image Credit & Copyright: John Kraus)
4 juillet 2018
Ses flamboyants moteurs lui ont permis de dire au revoir à une petite planète. Bien sûr, la petite planète est notre Terre et ce grand engin est une fusée Soyouz-FG. Lancée le 6 juin depuis le cosmodrome de Baïkonour, la fusée transportait le vaisseau Soyouz MS-09 dans lequel se trouvaient trois astronautes : Sergey Prokopyev de l'agence spatiale russe Roscosmos, Serena Aunon-Chancellor de la NASA et Alexander Gerst de l'ESA. Ceux-ci étaient en route vers la Station spatiale internationale dans le cadre des expéditions 56 et 57. Deux jours plus tard, Soyouz MS-09 s'est amarré sans problème à la station. Cette projection dite «petite planète» est le résultat d'un traitement numérique de photographies prises lors de l'expédition « Star Trek car expedition». (Image Credit & Copyright: Andrew Bodrov)
15 juin 2018
En absence de gravité, comme pouvez-vous laver vos cheveux dans l’espace. Depuis longtemps, c’est un problème pour les astronautes dans l’espace. Karen Nyberg, ingénieur de bord de la Station spatiale internationale en 2013 a réalisé une vidéo pour montrer comment s’y prendre. Les composantes essentielles à la tâche sont un paquet d’eau, un shampooing sans rinçage ainsi qu’une vigoureuse utilisation d’une serviette et d’un peigne. Malgré cela, la vidéo montre que toute la tâche ne devrait pas durer plus que quelques minutes. L’eau qui reste dans la chevelure finit par s’évaporer et elle est alors captée par le système de climatisation pour être ensuite recycler en eau potable. Après un séjour de 180 jours sur la Station spatiale internationale, Karen Nyberg a travaillé pour la NASA dans plusieurs fonctions, dont celle de directrice de la branche robotique. (Video Credit: NASA, Expedition 36 Crew)
20 décembre 2017

Quel serait votre état d'esprit si un mignon ballon flottant dans l'air vous suivait tout en ne cessant de vous photographier? C'est ce qui se produit pour les astronautes de la Station spatiale internationale actuellement. Conçu par l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA), l'instrument appelé «Int-Ball» (JEM Internal Ball Camera) est un peu plus gros qu'une balle de softball. Il peut flotter et manœuvrer de façon autonome, mais on peut aussi le contrôler à distance. Il peut prendre des photos à haute résolution ainsi que des vidéos, mais il est sans rapport avec «Hello Kitty». Le Int-Ball a été apporté dans la Station spatiale internationale au début de juin afin de permettre aux contrôleurs au sol de surveiller le bon fonctionnement des équipements de la station ce qui permettra de réduire le temps de travail des astronautes. Le Int-Ball manœuvre grâce à de petits ventilateurs internes et il voit à l'aide d'une caméra située entre ses deux yeux sombres. (Image Credit: JAXA, ISS, NASA)
25 juillet 2017

Le voilà. Juste avant la semaine dernière, pour les astronautes de la Station spatiale internationale, le vaisseau de ravitaillement Cygnus était le bienvenu. Cygnus avait été lancé trois jours auparavant par une fusée Atlas V de la coentreprise United Launch Alliance (ULA) depuis la base de lancement de Cap Canaveral en Floride. Sur cette image, on voit au-dessus de la Terre le vaisseau de la société Orbital ATK alors qu'il approchait de la station spatiale. Le Soleil sortait alors du champ de l'image en haut à gauche, illuminant les nuages sous le vaisseau. Cygnus a d'abord capté par l'appareil photo puis par le bras canadien Canadarm 2 télécommandé par l'ingénieur de l'ESA Thomas Pesquet et par l'américaine Peggy Whitson, le commandant de l'expédition 51. Le commandant Whitson est une biochimiste qui vient d'établir un nouveau record américain pour le nombre total de jours dans l'espace. En plus des éléments essentiels à la survie des astronautes, Cygnus transportait des équipements pour améliorer au-delà de 200 expériences scientifiques menées sur la station orbitale dont la taille est semblable à celle d'un terrain de football. (Image Credit: ESA, NASA)
2 mai 2017

Les oiseaux ne peuvent voler à une telle altitude et les avions ne se déplacent pas aussi rapidement. La Statue de la Liberté est moins lourde que le véhicule qui a produit cet arc lumineux. Aucune espèce animale autre que les humains ne peut comprendre ce qui s’est passé. D’ailleurs, aucun humain né avant 1900 ne le pourrait. Le lancement d’une fusée vers l’espace inspire l’admiration mêlée d’un peu de crainte et il défie toute description. Cette image captée en juillet dernier montre la montée d’une fusée Falcon 9 V vers le ciel nuageux de Cape Canaveral en Floride. La mission avait pour but de livrer du matériel à la Station spatiale internationale. La fusée de 300 000 kg a transporté sa capsule Dragon sur une orbite au-dessus de la Terre où il n’y a pratiquement pas d’air. Maintenant, des fusées sont lancées vers l’espace depuis la Terre environ une fois par semaine. ( Image Credit & Copyright: Tim Shortt, Florida Today)
22 janvier 2017

Si vous pouviez faire le tour de la Terre à bord de la Station spatiale internationale, que pourriez-vous voir? Certains spectacles vraiment étonnants, dont cette image à couper le souffle qui a été captée au milieu de 2015. En haut de l’image, on voit une partie de la station et ses panneaux solaires. Juste en dessous, on peut admirer la Voie lactée avec ses milliards d’étoiles et ses filaments obscurs de poussière. La bande rouge sous la Voie lactée provient de la lumière du ciel nocturne. La lumière du ciel nocturne provient des atomes de l'atmosphère excités par la lumière solaire pendant le jour et qui luisent dans la nuit, empêchant ainsi le ciel d’être totalement noir. Les émissions des atomes excités peuvent être de diverses couleurs comme le montre le mince ruban vert sous la couche rouge (déposez le curseur de votre pointeur au-dessus de l’image pour voir les annotations). Évidemment, c’est notre Terre qui se trouve au bas de l’image accompagnée du terminateur, la ligne de démarcation entre le jour et la nuit, visible près de l’horizon. Puisque plusieurs nuages peuplaient l'atmosphère, il n’est pas étonnant de voir un brillant éclair. Entre leurs travaux scientifiques à bord de la Station spatiale internationale, de nombreux astronautes de plusieurs pays ont pu jouir de tels spectacles depuis l’an 2000. ( Image Credit: NASA, JSC, ESRS)
18 janvier 2017

Elle fait partie d'un ensemble de vidéos tournées en ultra-haute définition. Elle vous transporte sur la Station spatiale internationale pendant 18 minutes. Un objectif fish-eye de haute qualité a réalisé les images d'une extrême profondeur de champ qui vous procureront une expérience d'immersion dans la vie quotidienne à bord de cet avant-poste orbital. Vous pourrez voir notre planète flotter dans l'espace à quelque 400 km de la station sous sa coupole vitré. Vous pourrez aussi explorer les nœuds et les modules habitables comme les astronautes les voient. La Station spatiale internationale est constituée de plusieurs modules et c'est le plus gros satellite artificiel de la Terre. Sa taille, tant en largeur qu'en longueur, est comparable à celle d'un terrain de football. Son volume pressurisé est à peu près égal à celui d'un Boeing 747. (Image Credit: NASA, ISS, Harmonic)
5 novembre 2016

Les transits de Mercure sont relativement rares. Cet évènement peu rapide d'une durée de 7,5 heures était seulement le deuxième des quatorze transits de Mercure du 21e siècle. Si vous voulez vous déplacer sur Terre, vous pourrez assister à de plus fréquents transits de la Station spatiale internationale devant l'astre du jour. Les transits de la SSI sont cependant beaucoup plus rapides, moins d'une seconde. La vidéo très nette du transit, mais d'une très brève durée, a été captée d'un endroit bien choisi à Philadelphie aux États-Unis. Le mouvement se produit du coin supérieur droit vers le coin inférieur gauche et il dure seulement 0,6 s. On voit sur la vidéo Mercure, un petit rond noir qui semble stationnaire juste sous le centre de l'image. Si la Station spatiale internationale semble plus grosse que Mercure, c'est parce qu'elle n'est qu'à 450 km de Philadelphie, alors que Mercure est à quelque 84 millions de kilomètres. Notez qu'on peut aussi voir un autre transit encore plus rapide que celui de la station sur la vidéo, celui d'un avion Pilatus PC-12 qui n'était qu'à 1 km du photographe. (Image Credit & Copyright: Thierry Legault)
13 mai 2016

La Station spatiale internationale est la plus vaste structure de l'espace construite par l'homme. Même si une petite partie de la station est habitable, son périmètre renferme une superficie un peu plus grande que celle d'un terrain de football. La station est si grande qu'il a fallu de nombreux lancements pour la réaliser, pièce par pièce. Ce gigantesque casse-tête spatial a nécessité de très grosses poutres métalliques, certaines ayant plus de 15 m de longueur et une masse supérieure à 10 tonnes. En plus d'assurer la rigidité globale de la structure, ces poutres servent de support aux fils électriques et aux conduits de liquide de refroidissement. Cette photographie de la Station spatiale internationale a été prise depuis la navette spatiale Atlantis après un séjour d'une semaine en 2010. (Image Credit: STS-132 Crew, Expedition 23 Crew, NASA)
18 avril 2016

Ces images extraites d'une vidéo montrent le transit de la Station spatiale internationale en orbite basse autour de la Terre devant la planète Saturne. Cette vidéo a été réalisée depuis la ville allemande de Dulmen le 15 janvier dernier à l'aide d'une caméra numérique et d'un télescope. L'alignement des équipements était crucial, car la trajectoire prévue du transit ne faisait que 40 m de largeur. La caméra était alors à environ 1140 km de la Station spatiale internationale et à 1 600 000 kilomètres de Saturne. Le déplacement de la station, du bas de l'image vers le haut, s'est fait en un clin d'œil, à peu près 0,02 seconde. Par chance, des 42 images de la vidéo, une seule montre la station directement devant Saturne. Maintenant que vous savez qu'un tel exploit est réalisable, vous pourriez tenter de capturer l'image de la Station spatiale internationale lorsqu'elle passe devant Jupiter ou plus aisément devant la Lune et devant le Soleil. (Image Credit & Copyright: Julian Wessel)
22 janvier 2016
A été remplacé le 25 janvier par une reprise de la parution du 13 juillet 2012. M101, la galaxie du Moulinet. Les éditeurs de l'APOD ne fournissent aucune explication quant à cette substitution.

Les étapes de la construction de la Station spatiale internationale. C'est le plus gros et le plus sophistiqué des satellites jamais construits dans l'espace. Il a fallu de nombreux vols spatiaux étalés sur plus d'une décennie pour assembler la Station spatiale internationale. La Station spatiale internationale (ISS) est actuellement le seul habitat en orbite pour les humains. Elle est constituée d'un amalgame complexe de laboratoires qui ont permis de réaliser des expériences en microgravité dans divers domaines, dont la formation de nouveaux matériaux et médicaments, les limites du corps humain et même la composition de l'Univers. C'est ce mois-ci qu'on fêtera la 15e année de présence humaine en continu dans la Station spatiale internationale. La station a reçu la visite d'astronautes provenant de 15 pays différents. Les principaux partenaires ayant participé à cet incroyable projet sont la NASA (États-Unis), l'Agence spatiale fédérale russe (Roscosmos), l'Agence spatiale canadienne (ASC), l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA) et l'Agence spatiale européenne (ESA). Cette animation produite par la NASA montre les nombreuses étapes de la construction de la station depuis 1998 jusqu'à 2011. Aussi longue qu'un terrain de football, la Station spatiale internationale est visible depuis la Terre : c'est un point brillant qui traverse le ciel nocturne assez lentement pour qu'on puisse la photographier depuis le sol, si l'on sait à l'avance le moment et l'endroit où elle va passer. Soulignons pour terminer qu'on estime le coût de la station spatiale à plus de 130 milliards de dollars américains. (Animation Credit: NASA's Johnson Space Center)
9 novembre 2015
La Station spatiale internationale est habitée par des astronautes depuis novembre 2000, et ce sans interruption. Pour célébrer ce 15e anniversaire hors de notre planète, regardez ce cliché de notre monde et de la Voie lactée réalisé depuis la station spatiale. Il faut évidemment être en orbite pour voir la Voie lactée sous la courbure du limbe de la Terre. Le bulbe central de la Voie lactée est parsemé de denses champs d'étoiles entrecoupés d'obscurs rubans de poussière interstellaire. Le bandeau rouge aussi visible sous la Terre provient de la lumière du ciel nocturne. Cette image a été captée par Scott Kelly le 9 août 2015, au 115e jour de sa mission d'un an dans l'espace. (Image Credit: NASA, Scott Kelly)
7 novembre 2015
Ce n'est pas un, mais deux transits devant le Soleil qui ont été capturés sur cette image extraite d'une vidéo lors de deux orbites consécutives de la Station spatiale internationale autour de la Terre. La vidéo a été réalisée le 22 août d'un seul endroit bien choisi, à Schmalenbeck en Allemagne, car le transit n'était visible que depuis une trajectoire large de 7 km sur Terre. Traversant le disque solaire en une seconde ou moins, les deux transits n'étaient séparés que de 90 minutes, la période orbitale de la Station spatiale internationale. La distance séparant la caméra et le groupe très actif de taches AR 2043 est de 150 Mkm, mais la Station spatiale internationale était beaucoup plus rapprochée, 656 km pour le premier passage et 915 km pour le deuxième transit, celui qui est plus près du centre du Soleil. D'ailleurs, on voit nettement la différence de taille apparente de la Station spatiale internationale. Demain, c'est la Lune qui produira en certains endroits de la surface de la Terre une éclipse partielle de Soleil. (Image Credit & Copyright: Hartwig Luethen)
12 septembre 2015
C'est la Station spatiale internationale qui passe devant la Lune. En fait, la station n'a pas passé devant la Lune, car elle est en orbite autour de la Terre dont elle fait le tour en 90 minutes. À cet instant, elle était tout simplement dans la ligne de visée du photographe. Donc, il lui a fallu réaliser une synchronisation très précise pour capter cette photo, car la station traverse la surface lunaire en une demi-seconde. Le photographe a réussi cet exploit l'an dernier depuis Madrid en utilisant un temps d'exposition d'un millième de seconde. La station éclairée par le Soleil est juste du côté obscur du terminateur. On peut voir plusieurs cratères sur les plateaux lunaires qui sont relativement clairs par rapport aux mers lunaires qui sont sombres et plutôt lisses. Il existe un site qui peut vous renseigner sur le passage de la Station spatiale internationale dans le ciel de votre région. (Image Credit & Copyright: Dani Caxete)
27 avril 2015
Mardi dernier, peu après le lever du Soleil, cette capsule Soyouz ralentie par son parachute flottait au-dessus d’une mer de nuages dorés qui recouvraient l’Asie centrale. La capsule transportait vers le sol le commandant Barry Wilmore de la NASA ainsi qu’Alexander Samokutyaev et Elena Serova de l’Agence spatiale fédérale russe (Roscosmos). La capsule s’est posée au sol le 12 mars à 8 h 7, heure locale, au sud-est de Jezkazgan au Kazakhstan. Les trois astronautes revenaient d’un séjour de six mois à bord de la Station spatiale internationale lors des missions 41 et 42. (NASA, Bill Ingalls)
14 mars 2015
Pour le spectacle, certains préfèrent les sièges d'avion du côté hublot. Dans la Station spatiale internationale, ce sont les meilleures places. Ce cliché a été capté le 4 janvier 2015 à l'intérieur de Cupola, la coupole d'observation de la station. Cette coupole est munie de sept fenêtres qui permettent aux astronautes de voir les manipulations qu'ils effectuent avec le bras robotisé Canadarm2. On voit à travers la fenêtre à droite une partie du bras robotisé qui est utilisé pour saisir le cargo de certains véhicules ou encore pour assister les astronautes lors de leurs sorties extravéhiculaires. Cupola fixé au module Tranquility est au nadir de la station, le côté qui fait toujours face à la Terre. Cette coupole d'observation constitue donc le meilleur endroit de la station pour observer depuis une altitude de 400 km l'extraordinaire bille bleue qu'est notre planète. D'ailleurs, on voit sur cette photo le limbe brillant de la Terre produit par le lever du Soleil. (Image Credit: NASA, Expedition 42)
23 janvier 2015
D'où viennent tous ces positrons de haute énergie? Le spectromètre magnétique Alpha (en anglais Alpha Magnetic Spectrometer abrégé en AMS-02) à bord de la Station spatiale internationale enregistre méticuleusement depuis 2011 tous les électrons et les positrons de haute énergie qui entrent en collision avec son capteur. Cette accumulation de données montre clairement qu'il y a plus de positrons que prévu à de hautes énergies. Cet excès pourrait avoir une origine profonde et très palpitante : l'annihilation de particules de matière sombre éloignée et non détectée. Cependant, il est aussi possible que cet excès non expliqué provienne d'autres sources astronomiques, comme les pulsars. Sur cette image, on voit l'AMS-02 sur la station juste après son installation, en compagnie d'une navette américaine amarrée à droite et une capsule russe Soyuz à gauche. (Image Credit & License: Ron Garan, STS-134 Crew, Expedition 28 Crew, NASA)
6 octobre 2014
Prises depuis une plage de Cape Canaveral donnant sur l'Atlantique, quatre photos identiques ont été combinées pour produire ce panorama nocturne. Le montage étant ajusté pour suivre le vol d'une fusée Falcon 9, les positions des étoiles d'une photo à l'autre sont légèrement décalées. Ce lancement du 21 septembre 2014 avait pour but de faire parvenir une capsule Dragon X contenant du ravitaillement pour la Station spatiale internationale. La fusée s'élève au-dessus du flamboiement éclatant du lancement et la séparation du premier étage se produit près du centre de la trajectoire. Le trait lumineux vers le sol a été produit par la descente contrôlée du premier étage de la fusée pour un amerrissage loin des côtes. (Image Credit & Copyright: Mike Killian / AmericaSpace)
27 septembre 2014
Comment cette photographie a-t-elle pu être captée? Habituellement, les images d'une navette sont prises depuis la Station spatiale internationale et celle de la station depuis une navette. Comment est-il possible que la station et une navette soient sur la même photo? La réponse est assez simple, car lors du dernier vol d'Endeavour vers la Station spatiale internationale en mai 2011, un vaisseau de ravitaillement venait de partir de la station et les astronautes qui s'y trouvaient ont réalisé une série de photographies inédites. Ce vaisseau de ravitaillement était le Soyus TMA-20 et il s'est posé au Kazakhstan la journée même. Cette photographie permet de comparer les tailles de la station et de la navette au-dessus d'une mer bleue partiellement recouverte de nuages. (Image Credit: NASA)
31 août 2014
Vous reconnaissez sans doute l’objet sombre qui se détache de la lumière bleue près du terminateur terrestre. C’est évidemment une navette spatiale, Endeavour pour être plus précis. La lumière bleue provient de la mésosphère, la blanche de la stratosphère et l’orange vient de la troposphère la couche atmosphérique la plus rapprochée de la surface de la Terre. Cette mission d’Endeavour permettra de livrer le module Tranquility à la Station spatiale internationale. La photo a été prise par les astronautes de la Station spatiale internationale. (Credit: Expedition 22 Crew, NASA)
3 août 2014
REPRISE du 16 février 2010
La ceinture d'Orion se dresse le long de l'horizon et sa lumière perce notre atmosphère sur cette photo captée depuis la Station spatiale internationale. De droite à gauche les étoiles de la ceinture, Alnitak, Alnilam et Mintaka, sont sous l'épée du chasseur mythique. Cette disposition est l'inverse du spectacle qu'offre la constellation d'Orion aux observateurs de l'hémisphère nord. L'étoile Rigel est au sommet de la constellation, alors que pour les Nordiques elle est à la base. L'étoile la plus brillante de l'image à droite est Sirius, l'étoile alpha du Grand Chien. Le laboratoire Destiny est au premier plan de l'image à droite. (Image Credit: NASA, ISS Expedition 40, Reid Wiseman)
28 juin 2014
La Station spatiale internationale a attrapé un dragon. En effet, comme on peu le voir sur cette image, la Station spatiale internationale a attrapé à la mi-avril 2014 dans son bras robotisé Canadarm2 la capsule téléguidée SpaceX Dragon utilisée pour son ravitaillement. La capsule Dragon était remplie de plus de 2260 kg de provisions et d'équipements scientifiques pour les six astronautes de la l'expédition 39 et aussi pour les six astronautes de l'expédition 40. Après son arrimage avec la station, la capsule a été vidée de son contenu, puis libérée avant de plonger dans l'océan Pacifique le 18 mai. L'équipage de l'expédition 40 est maintenant au complet et il accomplira plusieurs tâches dont le déploiement de l'expérience Napor-mini RSA qui utilisera une antenne réseau à commande de phase et un petit télescope optique pour observer de possibles situations d'urgence à la surface de notre planète. (Image Credit: Steve Swanson, Expedition 39 Crew, NASA)
2 juin 2014
Il n’y a personne dans cette combinaison spatiale! C’est l’équipage de la Station Spatiale Internationale qui a largué cette combinaison dans l’espace pour réaliser une expérience scientifique. La combinaison spatiale russe Orlan qui n’était plus utilisée, et que l’on a renommée Suitsat-1 pour cette expérience, a été muni d’un émetteur radio de faible puissance et mise en orbite autour de la Terre. Depuis, elle fait le tour de notre planète toutes les 90 minutes. Elle se consumera dans l’atmosphère dans quelques semaines. Cependant, et ce n’était pas prévu, le signal radio s’est considérablement affaibli après deux orbites. La photographie du jour montre la combinaison spatiale vide alors qu’elle s’éloignait de la Station Spatiale. (Credit: ISS Expedition 12 Crew, NASA)
27 avril 2014
REPRISE du 20 février 2006
Le ciel paraît sombre sur cette image de la base de lancement MARS (Mid-Atlantic Regional Spaceport) située à la pointe sud de «Wallops Flight Facility», une autre base de lancement de la NASA, toutes deux situées en Virginie. Cette photo a été captée le mercredi 18 septembre 2013 alors que la fusée Antares de la société Orbital Sciences Corporation s'élançait de l'aire de lancement 0A vers l'espace avec à son bord le vaisseau cargo Cygnus. On pourrait croire que la nuit règne, mais la scène a été captée à 10 h 58 HAE sous un ciel clair avec un appareil photo numérique modifié pour fonctionner dans le domaine de l'infrarouge. Le Soleil est d'ailleurs au rendez-vous, en haut et à gauche de l'image, créant de forts reflets et des réflexions internes dans la lentille de l'appareil photo. Cette image en fausses couleurs donne à la végétation et à l'eau un air d'un autre monde. Le vaisseau cargo Cygnus a maintenant atteint une orbite basse et il devrait se rendre à la Station spatiale internationale ce dimanche. Il transporte avec lui 589 kg de matériel destiné aux membres de l'expédition 37. (Image Credit: NASA, Bill Ingalls)
21 septembre 2013
Avec son parachute ouvert et ses rétrofusées crachant le feu, ce vaisseau spatial s'est posé sur la planète Terre le 11 septembre 2013 à proximité de la ville de Zhezkazgan au Kazakhstan. Ce vaisseau dont la silhouette est visible au centre de la lueur des rétrofusées est le Soyuz TMA-08M. Trois astronautes étaient à bord de celui-ci, deux membres du Roscosmos (Agence spatiale fédérale russe), soit Pavel Vinogradov, commandant de l'Expédition 36 (ISS), et Alexander Misurkin, ingénieur de vol, ainsi que Chris Cassidy aussi ingénieur de vol et provenant de la NASA. Ces trois astronautes avaient séjourné dans la Station spatiale internationale pendant cinq mois et demi avant de revenir sur Terre. Les rétrofusées de Soyouz s'enflamment très rapidement et ne fonctionnent que pendant un très bref moment avant l'atterrissage. Cette photo qui a été captée depuis un hélicoptère survolant le site d'atterrissage est donc difficile à réaliser. (Image Credit: NASA, Bill Ingalls)
14 septembre 2013
Qu'arrive-t-il si vous tordez une serviette mouillée flottant dans la Station spatiale internationale? L'eau ne devrait pas tomber vers le plancher, car à bord d'une enceinte en orbite autour de la Terre tous les objets flottent (fiche 3). Mais est-ce que l'eau s'éloignera de la serviette? La réponse pourrait bien vous étonner! Pour savoir exactement ce qui se passe et pour illustrer les étranges phénomènes qu'on peut observer dans cet état d'apesanteur, Chris Hadfield, le commandant de l'expédition 35, a fait l'expérience de la serviette mouillée tordue à bord de la Station spatiale internationale. Comme on peut le voir dans cette vidéo, quelques gouttes d'eau sont libérées et flottent dans la station, mais la majeure partie de l'eau forme une grosse goutte d'eau cylindrique qui enveloppe la serviette. Ce comportement vient de la tension superficielle de l'eau, un phénomène bien connu sur Terre utilisé par exemple pour créer des cascades artistiques d'eau ou plus simplement à l'origine des gouttes d'eau si familières. (Video Credit: CSA, ASC, Expedition 35)
24 avril 2013
Si vous étiez à la place de l'astronaute canadien Chris Hadfield et que vous regardiez par un des hublots du module japonais Kibo de la Station spatiale internationale, vous verriez ce paysage spatial. On voit au loin la noirceur de l'espace et plus près le bleu de la Terre. La station occupe la majeure partie de l'image. On reconnait sans peine les longs panneaux solaires. Pour le reste, déposez le pointeur de votre souris sur l'image pour voir les diverses indications où télécharger cette image. D'abord, à droite, on peut voir le sas cylindrique du module pressurisé de Kibo. Les modules qui cachent une partie des panneaux solaires sont les plateformes HREP-HICO de la NASA et MCE de la JAXA. Le sac vert à l'avant du module HREP est l'instrument RAIDS (Remote Atmospheric and Ionospheric Detection System) qui est dédié à l'étude de la luminescence de la haute atmosphère. Le module MCE contient l'instrument Global Lightning and Sprite Measurements (JEM-GLIMS) qui surveille les phénomènes de décharge électrique dans l'atmosphère. Cette photo a été prise par Chris Hadfield le 26 février alors qu'il occupait le poste d'ingénieur de vol. Il est à présent commandant de l'expédition 35, mission qui se terminera en mai 2013. (Image Credit & Copyright: Chris Hadfield (CSA); Annotation assistance: Vincent Berseth)
10 avril 2013
Plus tôt ce mois-ci, l’astronaute japonais Aki Hoshide a capté cet autoportrait alors qu’il travaillait à la Station spatiale internationale. On voit dans la visière du casque les mains de l’astronaute, la caméra, deux portions du bras robotique Canadarm 2, la structure de la Station spatiale internationale et la Terre. Cette photo s’ajoute aux nombreuses autres photos et autoportraits réalisés dans l’espace. L’expédition 32 s’est terminée hier lorsque la capsule Soyuz a quitté la station pour ramener une partie des astronautes sur Terre. (Image Credit: Expedition 32 Crew, International Space Station, NASA)
18 septembre 2012
Que fait donc cet astronaute? Pour la toute dernière fois, il vide de son contenu une navette spatiale. C'est Mike Fossum qui a eu pour tâche la semaine dernière de décharger la navette Atlantis de son contenu, dont le RRM (Robotics Refueling Mission) qu'il a fallu hissé jusqu'à une plateforme à l'aide du robot canadien Dextre. Le RRM a la taille d'une machine à laver et son poids sur Terre est équivalent à celui de trois adultes. Heureusement, dans l'espace le facteur poids est sans importance et cette pièce d'équipement est alors plus facile à manipuler. On voit à la gauche de cette image le robot DEXTRE qui s'apprête à transférer une pompe défectueuse dans la soute de la navette. Derrière l'astronaute, on voit le module japonais Kibo. La navette devrait pour une dernière fois se poser sur Terre le 21 juillet à 5h56 HAE (1h56 UTC). (ISS Expedition 28 Crew, STS-135 Crew, NASA)
18 juillet 2011
C'est la dernière fois qu'une navette spatiale se déplace ainsi. Un peu plus tôt ce mois-ci, Atlantis a été photographiée alors qu'elle se déplaçait vers le complexe de lancement 39A. La navette s'envolera pour une dernière fois vers la Station spatiale internationale en juillet 2011. La mission STS 135, la 135e d'une navette à destination de la station, et son équipage de 4 astronautes vont délivrer le module Raffaello. Le véhicule qui transporte la navette sur une route de 5 km met plus de 2 heures à faire le trajet, car il avance à une vitesse très lente de 2 km/h. Plus de 15 000 spectateurs se sont déplacés pour assister à cet événement historique. (Credit & Copyright: Ben Cooper (Launch Photography))
20 juin 2011
Il est plutôt rare de voir d'aussi loin une navette accrochée à la Station spatiale internationale. En général les photos de la station sont prises depuis la navette et vice versa. Si l'on peut apercevoir une navette et la station sur une même photo, c'est parce qu'un vaisseau Soyouz venait de s'envoler vers la Terre. L'équipage du vaisseau a capté plusieurs photos de la Station spatiale internationale en s'éloignant de celle-ci. Le vaisseau ravitailleur Soyuz TMA-20 a atterri plus tard dans la journée au Kazakhstan. C'est l'une des rares photos qui nous permet de comparer la taille de la navette et de la Station spatiale internationale. (Credit: NASA)
8 juin 2011
C'était la dernière fois que la navette Endeavour se posait sur le sol de notre planète, lors d'un rare atterrissage de nuit sur la piste de Cap Canaveral en Floride. Le 1er juin 2001, la navette est retournée avec succès sur Terre après une mission de 16 jours au cours de laquelle elle s'est rendue à la Station spatiale internationale. Depuis sa mise en service en 1992, Endeavour a effectué 25 vols pour une durée totale de 299 jours dans l'espace. Lors de sa prochaine mission, Endeavour ne se déplacera pas du tout. Elle sera en effet exposée au «California Science Center» à Los Angeles. Alors qu'on s'apprête à mettre Endeavour au rancart, on prépare le dernier décollage d'une navette spatiale, soit celui d'Atlantis dont le lancement est prévu pour le 8 juillet. (Credit: NASA, Bill Ingalls)
7 juin 2011
Sur cette image prise le 28 mai 2011, la navette Endeavour était amarrée à la Station spatiale internationale pour la dernière fois de sa longue carrière. Se déplaçant sur une orbite située à 350 km au-dessus de la Terre à une vitesse d'environ 27 000 km/h, la soute de la navette est éclairée par la lumière solaire alors que c'est la nuit sur la portion de la Terre qu'elle survole. On peut voir devant la soute les articulations et les sections du bras robotisé Dextre. La Station spatiale internationale se déplace rapidement dans l'espace effectuant une orbite complète autour de la Terre en un temps d'environ 90 minutes. C'est ce mouvement rapide qui produit les traînés lumineuses que l'on voit à la surface de notre planète. Après avoir servi pendant 16 jours pour cette dernière mission, la navette a retourné au centre spatial Kennedy tôt dans la matinée du 1er juin 2011. (Credit: ISS Expedition 28, STS-134, NASA)
2 juin 2011
Cette photographie nous montre la navette Endeavour alors que les premières lueurs de l'aurore éclairent le pas de tir 39A. Il ne restait plus que quelques heures avant son envol pour la mission STS 134. C'est la lumière des projecteurs diffusée par l'atmosphère qui produise les rayons autour du pas de tir. Juste au-dessus, on peut apercevoir quatre planètes qui brillent dans le ciel : Jupiter, au sommet de l'image, Vénus, le spot le plus brillant un peu à gauche du centre, Mercure en dessous de Vénus et à sa droite et, enfin, Mars la plus à gauche des quatre (Mercure est à peine visible sur l'image en basse résolution et Mars ne l'est pas du tout. Sur l'image en haute résolution, on peut facilement les voir). (Image Credit & Copyright: Daniel Herron (Atlanta Astronomy Club))
21 mai 2011
Avez-vous déjà vu un point lumineux semblable à une étoile se déplacer dans le ciel plus au moins rapidement, sans savoir ce que c’était ? Même en pointant l’étoile à un ami ou un membre de votre famille, vous avec obtenu un simple haussement d’épaules interrogatif? Le phénomène n’est pas si étrange que cela. Il s’agit d’un satellite en orbite basse qui fait le tour de la Terre en un temps caractéristique d’une centaine de minutes. Ils sont alors brillants parce que le Soleil qui vient de se coucher ou qui n’est pas encore levé les éclaire. Deux des objets les plus brillants dans le ciel sont la Station spatiale internationale et une navette lorsqu’elle s’y trouve. Mais, comme leur orientation par rapport au Soleil n’est pas toujours la même, leur éclat peut changer même soudainement. D’autres sources lumineuses mobiles sont les satellites du réseau de communication mondial Iridium. Leur luminosité peut augmenter brièvement donnant l’impression d’un flash pendant quelques secondes qui surpasse en intensité tout ce qui l’entoure. L’image du jour nous montre la traînée lumineuse produite par la Station spatiale internationale et la navette Discovery dans le ciel du «Lory State Park» au Colorado la semaine dernière juste après le coucher du Soleil. La navette avait quitté la station quelques heures auparavant. Cette mosaïque est un montage réalisé en utilisant plusieurs photos. Déplacez le curseur de votre souris au-dessus de l’image pour voir apparaître le nom des constellations. Il existe des sites WEB qui permettent d’identifier ces sources lumineuses mobiles et même de prévoir l’heure des passages de la Station spatiale internationale pour l’endroit de votre choix. (Credit & Copyright: Robert Arn)
14 mars 2011
La trace lumineuse que l'on voit sur cette séquence de 54 images superposées est celle laissée par la navette Discovery et la Station spatiale internationale qui se déplaçait sur la même trajectoire au crépuscule du 7 mars 2011. Les eaux que l'on voit sont celles du lac Bakonybél en Hongrie. Cette image a été extraite d'une vidéo dans laquelle on voit clairement la navette quitter la Station spatiale internationale. (Image Credit & Copyright: Tamas Ladanyi (TWAN))
10 mars 2011
L'apparence de la Station spatiale internationale a encore changé récemment lors de la visite de la navette Discovery lors de son dernier vol. Divers composants, dont le module Leonardo, ont été ajoutés à la station. Cette photo des nombreux modules de la station et de ses grands panneaux solaires a été prise par l'équipage de la navette peu de temps après qu'elle a quitté la station pour retourner sur Terre. On peut suivre l'évolution de la construction de la Station spatiale internationale en consultant les anciennes parutions de l'APOD depuis 1998 : consultez cette page pour un regroupement de toutes ces photos. (Credit: STS-133 Shuttle Crew, NASA)
9 mars 2011
Que se passe-t-il à l'extérieur de la Station spatiale internationale? Une navette s'y est amarrée. La navette spatiale Discovery s'est élancée vers la station le 24 février vers 5h (HNE) avec à son bord 6 membres d'équipages et le gros module Leonardo (MPLM, soit le Multi-Purpose Logistics Module). Il y a trois jours, la navette s'est amarrée à la station. On a alors débarqué le robot Dextre et le bras manipulateur Canadarm2, deux contributions de l'Agence spatiale canadienne à la Station spatiale internationale. On peut voir sur l'image du jour, en bas à droite, le module japonais Kibo, la planète Terre, au sommet de la photo, et le noir de l'espace. Cette semaine, l'équipage de la station et de la navette travailleront à tour de rôle pour fixer le module Leonardo à la station et pour changer certaines pièces. Après avoir complété avec succès 38 voyages vers la Station spatiale internationale, on a prévu la navette Discovery allait être mise au rancart après cette mission. (Credit: Space Shuttle STS-133 Crew, Space Station Expedition 26 Crew, NASA)
1er mars 2011
Un colis en provenance de la Terre est arrivé à la Station spatiale internationale. La semaine dernière, le Japon a lancé le vaisseau de ravitaillement Kounotri 2 depuis le centre spatial Tanegashima. On voit ce vaisseau approcher de la Station spatiale internationale sur l’image du jour. Le bras robotisé Canadarm2 s’apprêtait à agripper le vaisseau pour l’amarrer au module Harmony. Sur cette image prise à travers un hublot de la station, on peut aussi voir le limbe terrestre, des nuages, de l’eau et des terres aux teintes variables. En plus des vols transportant des cosmonautes, on prévoit envoyer vers la Station spatiale internationale 10 vaisseaux, dont un vaisseau russe, un européen, un japonais et un vaisseau américain de la compagnie SpaceX. (Credit: Expedition 26 Crew, NASA)
31 janvier 2011
La première éclipse partielle de Soleil de l'année 2011 s'est produite dans les cieux de l'Europe, du nord de l'Afrique et d'une partie de l'Asie le 4 janvier. L'astrophotographe expérimenté Thierry Legault s'est considérablement déplacé pour obtenir cette double éclipse de Soleil, par la Lune et pas la Station spatiale internationale. Il avait calculé qu'il fallait se rendre à Mascate, la capitale du Sultanat d'Oman, pour assister à cet événement plutôt rarissime. La photographie qui est présentée a été captée en utilisant un temps de pose de 1/5000e de seconde. Il faut être précis pour réussir un tel exploit, car la Station spatiale internationale qui n'est qu'à 500 km de nous traverse le disque solaire en une fraction de seconde. On peut aussi sur cette photographie que l'activité solaire gagne en intensité, car on peut observer à sa surface au moins deux groupes de taches. (Image Credit & Copyright: Thierry Legault)
5 janvier 2011
C'est Tracy Caldwell Dyson qui contemple la Terre à travers les hublots de la coupole de la Station spatiale internationale. La Station spatiale internationale se trouve à quelque 350 km au-dessus de la surface de notre planète et de cet endroit, il est possible de percevoir la courbure de l'horizon. La période orbitale de la Station spatiale internationale est de seulement 90 minutes. On peut la voir passer à l'occasion juste après le coucher du Soleil, un point brillant qui se déplace rapidement dans le ciel. Certains ont même réussi à la photographier avec un télescope. La photographie du jour a été captée en septembre 2010. Tracy Caldwell Dyson est bien entendue une astronaute. Titulaire d'un doctorat, elle est aussi chanteuse du groupe Max Q. (Credit: Expedition 24 Crew, NASA)
15 novembre 2010
Les constellations de lumières que l'on voit sur cette image ne sont pas celles que l'on peut voir en regardant le ciel depuis le sol de notre planète. Ce sont plutôt les lumières des États-Unis que l'on peut voir depuis la Station spatiale internationale. La photographie a été prise alors que la station était au-dessus de la côte du Golfe le 29 octobre dernier : on voit la démarcation entre le continent et la mer qui traverse l'image à la verticale. La structure blanche amarrée à la station est le vaisseau russe Soyuz. On reconnait sous le panneau solaire de gauche de Soyuz les lumières de ville Nouvelles-Orléans. Plus au nord, on trouve les villes Mobile et Alabama alors que les lumières de Houston sont plus à l'ouest, vers le bas de la photo. La ligne lumineuse au nord de Nouvelles-Orléans provient de l'autoroute 55 qui relie cette ville aux villes de Jackson (Mississippi) et de Memphis (Tennessee). Bien entendu, toutes ces lumières correspondent à des villes densément peuplées. Le 2 novembre 2010 a été la journée célébrant la première décennie de présence humaine sur la Station spatiale internationale. (Credit: ISS Expedition 25, NASA)
4 novembre 2010
La trace lumineuse au-dessus de cette chapelle située sur l’île grecque de Rhodes est celle laissée par le passage de la navette Atlantis et de la Station spatiale internationale au début de la soirée du 17 mai 2010. (Image Credit & Copyright: Tamas Ladanyi (TWAN))
28 mai 2010
Les deux points noirs que l’on voit sur le disque solaire ne sont pas des taches, mais deux structures de construction humaine, la Station spatiale internationale et la navette Atlantis utilisée pour la mission STS-132. Il est fréquent de voir la Station spatiale internationale accompagnée d’une navette traverser le ciel nocturne en quelques minutes : on peut d’ailleurs connaître la trajectoire de la Station spatiale internationale en consultant cette page du site de la NASA. Comme la Station spatiale internationale n’est qu’à un peu moins de 400 km de la surface de la Terre, elle est alors très brillante, car elle est éclairée par les rayons du Soleil s’il n’est pas trop bas sous l’horizon. Mais pour réaliser une photo montrant la navette devant le disque solaire, il faut bien entendu que le Soleil soit au-dessus de l’horizon. Cette photo a été captée par l’astrophotographe Thierry Legault le 16 mai 2010 environ 50 minutes avant que la navette s’amarre à la Station spatiale internationale. C’est la dernière mission prévue pour Atlantis. (Credit & Copyright: Thierry Legault)
23 mai 2010
La Station spatiale internationale est la plus grande structure construite par l’humanité dans l’espace. Le périmètre de la station est à peu près le même que celui d’un terrain de football, mais les modules habitables ne composent qu’une petite partie de celle-ci. La Station est si vaste qu’il a évidemment été impossible de la mettre en orbite en un seul vol. Elle a été érigée morceau par morceau grâce a de nombreux vols des navettes spatiales. Pour maintenir la cohérence de la structure ainsi que pour acheminer le courant et les fluides de climatisation, il a fallu utiliser de grosses poutres métalliques, certaines ont plus de 15 mètres de longueur et une masse supérieure à 10 000 kg. La photo du jour  qui a été prise à travers le hublot par un membre de la mission STS-131 ne montre qu’une partie de la station. Le module japonais de recherche Kibo est visible au premier plan alors qu’une poutre part vers la gauche. On peut aussi voir la Terre à gauche de la photo. (Credit: STS-131 Crew, Expedition 23 Crew, NASA)
14 avril 2010
La navette spatiale Discovery est maintenant amarrée à la Station spatiale internationale à quelque 350 km au-dessus de la Terre. La navette a été lancée le lundi 5 avril à 6h21 HAE (0h21 TU) au Centre spatial Kennedy à partir du pas de tir 39A. Cette photographie à temps d’exposition assez longue a été prise depuis la ville de Titusville (Floride) située à environ 21 km à l’ouest du site de lancement. La trace de la fusée à droite, sur fond de la lumière de l’aube, ainsi qu’un nuage de forme assez bizarre confèrent une certaine valeur artistique  à cette photographie. (Image Credit & Copyright: Stefan O'Dougherty and Peter Nguyen (Acknowledgement: Simone Nageon De Lestang))
8 avril 2010
La Station spatiale internationale est la plus grosse structure artificielle en orbite autour de la Terre. Elle est si grosse qu’on peut l’apercevoir au-dessus de nos têtes à l’œil nu. Elle est d’ailleurs la vedette de plusieurs photographies de l’APOD prises à partir du plancher des vaches (27/02/2010, 10/04/2009, 6/02/2009, 16/02/2009, 30/07/2008, 4/06/2008, 24/05/2008, 14/10/2006). La navette spatiale Endeavour a rendu visite à la Station spatiale internationale le mois dernier afin de lui délivrer un nouveau module. Présentement, ce sont deux astronautes américains de la NASA, deux russes de la RKA et un japonais de la JAXA, tous membres de l’expédition 22, qui voient aux opérations courantes à bord de la station. L’image de la Station spatiale internationale présentée aujourd’hui a été captée par les membres de la mission STS-130 alors qu’ils quittaient la station. (Credit: STS-130 Crew, NASA)
3 mars 2010
À l’aube du 21 février, la navette spatiale Endeavour et la Station spatiale internationale ont ensemble traversé le ciel de Whitby en Ontario au Canada. Le passage de ces deux engins ainsi que les traînées lumineuses des étoiles ont été captés sur cette photographie à temps d’exposition prolongée. À 350 km au-dessus du sol, Endeavour et la Station spatiale internationale sont éclairés par le Soleil. La traînée la plus lumineuse est celle de la station spatiale. Après avoir complété la mission STS-130, Endeavour s’est posé de nuit sur la piste du Centre spatial Kennedy. (Credit & Copyright: Malcolm Park)
27 février 2010
Le travail spatial illustré sur la photo du jour est presque terminé. On voit l’astronaute Nicholas Patrick sous la Station spatiale internationale alors qu’il était occupé la semaine dernière à mettre la touche finale à l’installation de la nouvelle coupole d’observation. Patrick occupait la fonction de spécialiste de mission (voir cette page pour la description des tâches) de la mission STS-130 d’Endeavor. La coupole que l’on voit est installée sur le module Tranquility de la Station spatiale internationale. Patrick plane à environ 340 km au-dessus de la surface de la Terre devant le ciel bleu, la mer bleue et une bonne couverture nuageuse blanche. Sur cette photographie, on peut aisément voir les couvercles 3 et 4 des fenêtres spatiales. Des images de la nouvelle coupole panoramique prises de l’intérieur de la Station spatiale internationale sont maintenant disponibles. (Credit: ISS Expedition 22 Crew, Shuttle Endeavour STS-130 Crew, NASA)
24 février 2010
Le lancement de la 32e mission de navette à destination de la Station spatiale internationale (STS-130) a eu lieu le 8 février 2010 au Centre spatial Kennedy. La photographie du jour dont le temps de pose est de 2 minutes montre la trace qu’a laissée la navette dans le ciel et à la surface d’un des canaux du réseau Intercoastal Waterway. Cette photo a été captée depuis Ponte Verdra en Floride, à une distance d’environ 185 km du point de lancement. On peut voir un croissant de Lune dans le ciel ainsi que l’étoile supergéante rouge Antarès de la constellation du Scorpion. (Credit & Copyright: James Vernacotola)
13 février 2010
Les navettes spatiales quittent parfois la Terre la nuit, comme ce lancement qui s’est produit tôt le matin du lundi 8 février 2010. Endeavour est parti de LC 39 au centre spatial Kennedy en Floride vers la Station spatiale internationale. Les photos des lancements de nuit sont souvent très spectaculaires comme nous le montre l’image du jour. Ce vol d’Endeavour s’effectue dans le cadre la mission STS 130 dont la tâche principale est de livrer le module Tranquility à la Station spatiale. Ce module agrandira l’habitacle des astronautes de la Station en plus de leur procurer une coupole vitrée leur permettant de mieux voir la Terre, le ciel et la Station elle-même. (Credit: NASA)
9 février 2010
À la fin novembre 2009, l’équipage de la mission STS-129 a quitté la Station spatiale internationale à destination de la Terre. Cette photo de la Station spatiale internationale a été prise peu après leur départ. Ceux qui sont partis avaient habité la station pendant 12 jours avant leur départ. Il y a maintenant 5 astronautes à bord de la Station spatiale internationale, des représentants de la NASA, de l’ESA (Agence spatiale européenne), de l’Agence spatiale russe et de l’Agence spatiale canadienne. (Credit: STS-129 Crew, Expedition 21 Crew, NASA)
7 décembre 2009
L’APOD nous présente une autre photographie à couper le souffle de la Station spatiale internationale. Cette photo qui nous montre un croissant de Terre, le Soleil et l’un des très grands panneaux solaires a été prise à travers le hublot de la navette Atlantis. Les motifs hexagonaux bleu et rose que l’on voit juste en haut des panneaux solaires viennent des reflets sur le hublot et de la lentille. La navette est revenue sur Terre le vendredi 27 novembre après une mission de 10 jours dont le but était d’agrandir et de ravitailler la Station spatiale. Lors de cette mission, STS-129, Nicole Stott est revenue sur Terre. Elle était l’ingénieure de vol des expéditions 20 et 21. (Credit: STS-129 Crew, NASA)
30 novembre 2009
Cette photographie de la Station spatiale internationale a été prise par l’équipage de la mission STS-128 de la navette Discovery alors qu’il s’en retournait vers la Terre. Cette mission a permis à Nicole Stott d’être la nouvelle arrivée à bord de la navette et à Timothy Kopra de retourner sur Terre. Lors de cette mission, on a installé un laboratoire de physique des fluides (FIR), un laboratoire de recherche sur les matériaux en microgravité (MSRR) dans le module Destiny et un réfrigérateur pouvant abaisser la température à −80 °C (MELFI) dans le module Kibo. On a aussi livré aux astronautes de la station un tapis roulant (TVIS) afin qu’ils puissent garder la forme. C’est aussi pendant cette semaine que le vaisseau Soyouz TMA-16 s’est amarré à la station spatiale avec le touriste de l’espace Guy Laliberté, fondateur du Cirque du Soleil. La prochaine mission d’une navette vers la Station spatiale internationale est prévue pour le 12 novembre 2009. (Credit: STS-128 Crew, NASA)
5 octobre 2009
L’APOD nous offre un anaglyphe de l’astronaute de la NASA John Olivas alors qu’il se baladait à l’extérieur de la Station spatiale internationale : pour voir l’image en 3D, vous devez utiliser des lunettes avec deux filtres, un rouge et un bleu. L’anaglyphe a été construit à partir de deux photos (ISS020-E-038481, ISS02-0E-038482) pris lors vol de Discovery vers la Station spatiale internationale lors de la mission STS-128. C’est Christer Fuglesang, dont l’image est visible dans la visière de l’astronaute photographié, qui a réalisé ces photos. (Credit: NASA / STS-128 / Expedition 20 - Stereo Image by Patrick Vantuyne)
18 septembre 2009
Le vendredi 28 août 2009, une minute avant minuit HAE (heure avancée de l’Est), la navette spatiale Discovery a entrepris son voyage vers la Station spatiale internationale. La photo du jour, prise depuis la rive de la rivière Banana,  montre le grand arc lumineux produit par le passage de la navette. La navette a rejoint la Station spatiale internationale le 31 août. Cette mission (STS-128) de 13 jours permettra de changer l’équipage de la station et d’y apporter plus de 7 tonnes de vivres et d’équipements. (Credit: NASA, Ben Cooper (Launch Photography))
2 septembre 2009
Sans texte d’accompagnement, on pourrait utiliser cette photo dans un jeu-questionnaire du style «Qu’est-ce que cette image représente?». Il s’agit de la Station spatiale internationale prise à l’aide d’une caméra vidéo et d’un télescope en mars 2009 alors que Discovery lui rendait visite dans le cadre de la mission STS-119. L’image en médaillon est probablement celle d’un astronaute lors d’une sortie dans l’espace, celle de Joseph Acaba. (Credit & Copyright: Ralf )
10 avril 2009
L’apparence de la Station spatiale internationale a encore changé récemment. La visite de la navette Discovery a permis d’installer de nouveaux panneaux solaires et de nouvelles poutrelles. La photo du jour prise le 25 mars 2009 par l’équipage de la mission 119 montre les 16 panneaux solaires de la station spatiale. Vous pourrez comparer l’évolution de la construction de la station spatiale en consultant les images anciennes plus bas sur cette page WEB. La construction de cette station a débuté en 1998. (Credit: STS-119 , NASA)
6 avril 2009
Les auteurs de l’APOD aiment bien le 1er avril. On essaie ici de convaincre le lecteur qu’on a procédé à une mise à jour de la tête d’un astronaute en la reliant à un super ordinateur. La photo n’est cependant pas un trucage. Il s’agit d’une opération réalisée par l’astronaute Heidemarie Stefanyshyn-Piper de l’expédition 18 en novembre 2008. îte est un réservoir d’azote. (Credit: NASA)
1er avril 2009
Le 2 février 2009, alors que la Lune était à son premier quartier, il était possible depuis le mont Hamilton, en Californie, de voir passer la Station spatiale internationale (SSI) en face de notre satellite naturel. Le transit de la SSI devant la Lune n’a duré 0,49 s. La photo du jour prise avec un télescope relève donc d’un exploit de synchronisation. L’étendue sombre sous la SSI est la Mer de la Sérénité. La Station spatiale était alors à 389 km du photographe alors que la Lune est à 385 000 km de la Terre. On voit aussi sur cette photographie exceptionnelle le reflet bleuté de la lumière réfléchie par notre planète. (Credit & Copyright: Eric )
6 février 2009
Cette image de la Station spatiale internationale a été prise avec un petit télescope depuis le sol le 27 décembre 2008. La station était alors à 350 km d’altitude et à une hauteur de 75° au-dessus de l’horizon. On peut savoir si la Station spatiale internationale passera dans le ciel de sa région en utilisant le programme en ligne de la NASA.  (Credit & Copyright: Ralf Vandebergh)
16 janvier 2009
La photographie du jour nous montre l’astronaute Greg Chamitoff qui regarde la Terre à travers un hublot de la Station spatiale internationale. La station est à une altitude d’environ 340 km ce qui est suffisant pour percevoir nettement la courbure de notre planète, comme le montre la photo d’ailleurs. La station effectue une orbite complète autour de la Terre en 90 minutes. Il n’est pas tellement compliqué d’observer la Station spatiale internationale depuis le plancher des vaches. On peut souvent l’apercevoir juste après le lever du Soleil, un point brillant qui se déplace assez rapidement dans le ciel. On peut aussi la photographier avec un télescope, on voit alors sa structure. Le site Web de la NASA contient une section qui permet de savoir où la Station spatiale internationale se trouve et ainsi de la repérer depuis votre résidence. La photo du jour a été prise depuis le laboratoire Kibo de la station au début du mois de décembre 2008. (Credit: Expedition 18 Crew, NASA)
30 décembre 2008
L’astronaute Steve Bowen est quelque part sur cette photo de l’impressionnante collection de composantes de la Station spatiale internationale. En utilisant les ascenseurs de votre fureteur pour explorer l’image en haute définition, il est assez facile à trouver. Bowen et sa collègue, Heidemarie Stefanyshyn-Piper (elle n’est pas sur la photo), transportés vers la station par la navette Endeavour (STS-126), ont passé trois heures dans l’espace pour des tâches d’entretien du matériel de la station. Bowen s’occupait de l’entretien des articulations sphériques des panneaux solaires, pièce qui leur permet de suivre le Soleil. Le gros cylindre bleu au bas de l’image est le laboratoire Columbus. On voit aussi à l’arrière les panneaux solaires qui assurent l’alimentation électrique de la station. Encore plus à l’arrière, l’arc bleu provient de l’atmosphère de notre planète, la Terre. (International Space Station: Find the Astronaut Credit: STS-126 Shuttle Crew, NASA)
2 décembre 2008
On voit sur la photo du jour la trace de la navette spatiale Endeavour qui a été lancée vers la Station spatiale internationale (mission STS 126) le 14 novembre 2008. C’est le 27ième vol vers la SSI. La trajectoire de la navette croise le disque lunaire. La construction de la SSI a officiellement commencé le 20 novembre 1998 avec le lancement du module russe Zarya qui était de la taille d’un autobus. C’était donc son 10e anniversaire. (Credit & Copyright: Marek Kozubal, Clay Center Observatory at Dexter and Southfield Schools)
20 novembre 2008
Cette photographie montre la désintégration du vaisseau spatial de ravitaillement, le Jules Vernes, qui a visité la Station spatiale internationale au printemps 2008. Il a ensuite quitté la station et son entrée dans l’atmosphère terrestre s’est produite en septembre 2008. Cette image est extraite d’une vidéo à haute définition tournée depuis un laboratoire de la NASA installé à bord d’un DC-8. (Credit: Jesse Carpenter, Bill Moede, Peter Jenniskens (NASA Ames Research Center))
17 octobre 2008

La petite tache devant le Soleil est la Station spatiale internationale (ISS) : on voit très clairement sur la photo en haute résolution les panneaux solaires de la station. Le passage de l’ISS devant le Soleil est fréquent, car la période orbitale de la station autour de la Terre n’est que de 90 minutes. Il faut simplement savoir quand le transit se produit et avoir le bon équipement pour réaliser la photo, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Avec un petit télescope, on pourrait confondre la station avec une tache solaire, si on ne connaît pas la physionomie des taches : les taches ont une zone d’ombre sombre au centre et une zone de pénombre qui l’entoure. Soulignons que l’apparition des taches sur le Soleil est très rare depuis de nombreux mois : nous sommes dans une période où l’activité solaire est au minimum. (Credit & Copyright: Martin Wagner)
30 juillet 2008

Photographie de la Station spatiale internationale. Au début de juin 2008, la navette Discovery a apporté de nouveaux composants, dont le laboratoire japonais Kibo. La Station continue donc de changer : ce montage montre son évolution. (Credit: STS-124 Shuttle Crew, NASA)
23 juin 2008
La photographie du jour présente le robot spatial le plus complexe au monde. Au début du mois de juin 2008, le robot effectuait des tâches au-dessus d’un des modules de la Station spatiale internationale, le laboratoire Destiny, pour l’installation future du laboratoire japonais Kibo. Ce robot porte le nom de Dextre, c’est une réalisation canadienne. Il possède deux bras articulés de 3 mètres de longueur auxquels on peut relier divers outils qui lui servent de doigts. En haut de la photo, on peut voir le limbe de la Terre se détacher du noir de l’espace. Le laboratoire Kibo a été transporté sur la Station par la navette Discovery. On peut le pressuriser pour permettre aux astronautes d’y travailler. Il contient divers instruments scientifiques pour mener à bien diverses expériences, dont l’accommodation des plantes à l’absence de gravité et les moyens d’empêcher l’eau des cellules de former des cristaux de glace en microgravité. (Credit: STS-124 Crew, Expedition , NASA)
11 juin 2008
Cette photographie a été prise depuis la ville allemande de Lauffen au crépuscule du 31 mai 2008. La plus longue traînée lumineuse, à droite de la photo, est celle de la Station spatiale internationale. La photo de la page d’accueil indique le nom des astres correspondant aux autres traînées lorsque le curseur la survole. Le passage de la station spatiale s’est produit seulement 10 minutes avant le lancement de la navette Discovery, mission STS 124.  Comme la navette se dirigeait vers la station spatiale, elle a aussi survolé le ciel européen 21 minutes après son lancement. Si sa trace est visible sur la photo, c’est grâce à l’ingéniosité de l’astronome Jürgen Michelberger  qui a réalisé deux photographies exposées pendant environ deux minutes et qui les a combiné en une seule. C’est pour cette raison que l’image obtenue montre deux traînées lumineuses pour les étoiles brillantes et pour les deux planètes visibles sur la photo (Saturne et Mars). La photographie montre aussi le passage de l’un des satellites du système de communication Iridium ainsi qu’une ligne en pointillé très pâle produite par les feux clignotants d’un avion (visible seulement sur la photo en haute définition, la ligne est presque à l’horizontale dans la partie supérieure de l’image). Sur la photo à haute définition, on peut aussi constater que Discovery a laissé deux traînées lumineuses, la sienne blanche et celle de son réservoir externe d’essence, orange et plus pâle. Si la résolution de votre écran est insuffisante, il se pourrait qu’il vous soit impossible de voir ces deux traînées. (Credit & Copyright: Jürgen Michelberger)
4 juin 2008
Cette photographie de la Station spatiale internationale a été réalisée à Hombressen, en Allemagne par l’astronome Dirk Ewers le 12 mai 2008. Bien que c’était la nuit au sol, la station située à une altitude de 360 km était encore éclairée par la lumière du Soleil. Les images de la station sont des extraits de la vidéo réalisée par l’astronome. Avec ses panneaux solaires, la station fait 90 mètres en longueur. Le véhicule de transfert automatisé (ATV) Jules Vernes est arrimé à la station qui se déplace à une vitesse de 27 800 km/h sur son orbite. La vidéo est disponible en format mpeg ou avi. (Credit & Copyright: Dirk Ewers)
24 mai 2008
Cette photographie a été prise depuis la Station spatiale internationale par les membres de l'Expédition 16. C’est un Soyouz TMA-12- qui transportait du matériel de ravitaillement et trois nouveaux astronautes de l’Expédition 17 : le commandant Sergeï Volkov, l’ingénieur de vol Oleg Kononenko et une scientifique d’origine Coréenne So-yeon Yi. Elle est revenue sur Terre quelques jours plus tard, alors que ses deux compagnons devraient rester dans la station spatiale plusieurs mois. On peut voir sur cette photo le compartiment d’amarrage Pirs. L’ingénieur de vol Gregory Chamitoff fait aussi parti de la mission de l’Expédition 17. Lors de leur séjour, les cosmonautes effectueront des réparations, exploreront de nouvelles méthodes de survie dans l’espace et réaliseront des recherches des effets des radiations cosmiques sur les molécules des vitamines. (Credit: ISS Expedition 16 Crew, NASA)
14 mai 2008
Ce vaisseau spatial, sans équipage, est le «Jules Verne». Il transportait quelque 3500 kg d’équipements, de vivre et de carburant pour la Station spatiale internationale. Ce véhicule, conçu par l’Agence Spatiale européenne, s’est arrimé à la station le jeudi 3 avril 2008 grâce à un système de guidage au laser perfectionné. La photographie présentée a été prise le lundi 31 mars depuis la Station Spatiale Internationale. La longueur de ce cargo de l’espace est 10,3 m avec un diamètre de 4,5 m. Avec ses panneaux solaires, son envergure atteint 22,3 m. Le Jules Verne n’aura fait qu’un voyage vers la SSI : lorsqu’il se détachera de la station, en août 2008, il tombera vers la Terre pour finir ses jours consumé par l’atmosphère. (Credit: ISS Expedition 16 Crew, NASA, ESA)
5 avril 2008
Photographie du nouveau bras articulé, «Dextre» de la Station Spatiale Internationale. La photo sert de prétexte à un poisson d’avril : les auteurs de l’APOD écrivent que le robot a demandé aux astronautes de le rebaptiser «Dextre le Magnifique». Ce bras articulé a été réalisé par le Canada dans le cadre de sa contribution à la Station Spatiale. C’est une merveille de la technologie moderne. Il peut manipuler avec ses bras aussi bien de petits outils que de gros modules. (Credit: Expedition 16 Crew, NASA)
1 avril 2008

Photographie du lancement de la navette spatiale Endeavour la semaine dernière. Elle se rendait à la Station spatiale internationale. Le nombre d’envols vers l’espace est maintenant d'un par semaine depuis la surface de notre planète. (Credit & Copyright: James N. Brown)
16 mars 2008

Photographie du lancement de la navette spatiale Endeavour le matin du 11 mars 2008. La navette transportait un équipage de 7 astronautes vers la Station Spatiale Internationale et la première section du laboratoire japonais Kibo. (Credit: NASA, Jerry Cannon, Rusty Backer)
14 mars 2008
La Station spatiale internationale s’est enrichie d’une nouvelle composante le mois dernier lors de la visite de la navette Atlantis. Cette mission spatiale (STS-122) avait pour but d’ajouter des composantes à la Station, dont le laboratoire scientifique Columbus. Cette photographie prise par l’équipage de la navette montre tous les panneaux solaires de la Station. Vous pouvez suivre le développement de la Station en comparant cette photographie aux anciennes parutions de l’APOD : du 3 novembre 2002 à aujourd’hui . Le site de la NASA consacré à la Station spatiale internationale contient également plusieurs photographies de ses diverses composantes, des vidéos et des reportages audio. La construction de la Station a débuté en 1998. (Credit: STS-122 Shuttle Crew, NASA)
5 mars 2008
La vidéo (format mpeg) qui accompagne la photographie du jour montre la trajectoire de la Station spatiale internationale. La vidéo ne dure que 2 secondes, SSI ne fait que passer de gauche à droite, et elle passe très vite. Un avion passe aussi en sens inverse dans le ciel. SSI orbite à 400 km d’altitude. À cette altitude, il ne lui faut qu’un peu plus de 90 minutes (voir le calcul en cliquant sur ce lien) pour compléter une orbite complète. Le montage vidéo a été réalisé en combinant 70 photographies peu après le coucher du Soleil le 7 février 2008 au-dessus de la ville de Tübingen située au sud de l’Allemagne. La Station spatiale a été visible dans le ciel de Tübingen pendant 4 minutes. (Credit & Copyright: Till Credner, AlltheSky.com)
28 février 2008
Photographie 3D de la Station spatiale internationale. (Credit: STS-122, NASA - Stereo Anaglyph: Patrick Vantuyne)
23 février 2008
Un nouveau laboratoire scientifique nommé Columbus vient de se greffer à la Station Spatiale Internationale. C’est la navette Atlantis qui a transporté le laboratoire de 7 m de longueur depuis la Terre jusqu’à la station. Ce laboratoire est équipé de dix cases qui peuvent chacune accueillir des expériences qui seront conduites depuis le centre de contrôle situé en Allemagne. Les premières expériences portent sur la physique des fluides en microgravité. D’autres expériences seront réalisées à l’aide du Biolab (la photo du lien vers Biolab est assez spectaculaire) sur les micro-organismes. On fera plus tard des expériences de mesure du temps à l’aide d’une horloge atomique pour vérifier les effets minuscules de la gravité sur celui-ci prédits par la relativité générale d’Einstein. L’image du jour montre l’astronaute Hans Schlegel qui travaille à l’extérieur de Colombus. Durant les 10 prochaines années que devrait durer la mission de Colombus, les scientifiques de tous les pays pourront proposer des expériences qui seront réalisées à bord de ce laboratoire. (Credit: STS-122 Crew, Expedition 16 Crew, ESA, NASA)
19 février 2008
Photographie de la Station spatiale internationale au-dessus de la Terre. La photo a été réalisée à partir d’une navette spatiale. (Credit: STS-118 Shuttle Crew, NASA)
27 novembre 2007

Photographie montrant la trajectoire de la Station spatiale internationale au-dessus de l’Observatoire du Mont-Mégantic. (Credit & Copyright: Guillaume Poulin (Astrolab du Parc du Mont-Megantic))
18 août 2007

Photographie de la Station spatiale internationale prise depuis la navette Atlantis à une distance d’environ 350 km. (Credit & Copyright: Ron Dantowitz, Marek Kozubal, Clay Center Observatory Dexter and Southfield Schools)
28 juin 2007
Magnifique photographie de la Station spatiale internationale au-dessus de notre planète bleue prise depuis la navette Atlantis. Lors de cette visite, on a ajouté des composantes à la station, dont un deuxième ensemble de panneaux solaires. (Credit: STS-117 Shuttle Crew, NASA)
25 juin 2007
Un vaisseau de ravitaillement en approche de la Station spatiale internationale (ISS). On voit très bien la Terre sur cette photographie qui montre le vaisseau Soyuz TMA-9 en route vers la station spatiale. Le vaisseau transportait aussi trois astronautes. (Crédit: ISS Expedition 13 Crew, NASA)
23 avril 2007
Photographie d’astronautes travaillant autour de la SSI. On fait accroire aux lecteurs que c’est une partie de Quidditch… poisson d’avril! En réalité ce sont les astronautes Jeff Wisoff et Lopez-Alegria marchant dans l’espace en octobre 2001. (Credit: STS-92 Crew, NASA)
1er avril 2007
(REPRISE : 1er avril 2001)

Magnifique photographie montrant les astronautes Robert L. Curbeam (USA) et Christer Fuglesang (Suède) travaillant à assembler la Station spatiale internationale. (Credit: STS-116 Shuttle Crew, NASA)
25 décembre 2006

Le 6 octobre, la Lune était pleine en plus d’être près du point de son orbite le plus rapproché de la Terre (le périgée). Cette photographie montre la Station spatiale internationale (ISS) passant devant le disque lunaire. Cette photographie a été réalisée en utilisant six images d’une vidéo tournée près de Tracy en Californie (USA). La station était alors à environ 415 km de la caméra vidéo couplée à un télescope. Le cratère visible sur la Lune est Tycho. (Credit & Copyright: Ed Morana)
14 octobre 2006
La Station Spatiale Internationale devant le Soleil. La petite tache à gauche de la SSI est nulle autre que la navette Atlantis. Les deux vaisseaux étaient alors à 550 km au-dessus site où la photo a été réalisée, soit à Mamers en Normandie (France). (Credit & Copyright: Thierry Legault)
21 septembre 2006
La Station Spatiale internationale au-dessus de la Terre. Il y a quelques jours, la navette Atlantis a apporté ce qu’il fallait pour ajouter un jeu de panneaux solaires à ISS. Cette photo montre plusieurs panneaux déployés au-dessus de notre planète bleue. La construction d’ISS dure déjà depuis 8 ans, car elle a débuté en 1998. (Credit: STS-115 Shuttle Crew, NASA)
20 septembre 2006

Photographie de la Station spatiale internationale prise par l’équipage de la mission STS 121. (Credit: STS-121 Crew, Expedition 13 Crew, NASA)
24 juillet 2006

Magnifique photographie de l’astronaute Stepen Robinson juché sur la plateforme du bras robotisé Canadarm2. Ce bras robotisé construit par l’Agence Spatiale canadienne est contrôlé de l’intérieur de la Station Spatial international. (Crédit: STS-114 Crew, ISS Expedition 11 Crew, NASA)
22 mai 2006
Une autre photographie de la Station spatiale internationale au-dessus de la Terre. La photo a été réalisée par l’équipage d’une des missions (STS-114) de la navette Discovery. (Crédit: STS-114 Crew, NASA)
16 mai 2006
En octobre 2005, le vaisseau russe Soyuz TMA s’est amarré à la Station spatiale internationale. Le vaisseau avait été lancé quelques jours auparavant du cosmodrome Baïkonour au Kazakhstan. La photo du jour montre le vaisseau qui transportait l’équipage de l’expédition 12 vers l’ISS ainsi qu’un touriste qui a payé son voyage dans l’espace. Les membres de l’expédition 12 sont restés à bord de la station du 7 novembre 2005 au 3 février 2006. L’équipage de l’expédition 11 et le touriste sont retournés sur Terre une semaine après que cette photo a été prise. (Credit : ISS Expedition 11 Crew, NASA )
1er novembre 2005
Cette image 3D de la Station spatiale internationale a été construite à partir des photos S114-E-7245 et S114-E-7246 prise lors  du retour de la navette Discovery le 6 août 2005. À cette époque, la SSI mesurait 27 m en hauteur. La distance entre le vaisseau automatique de ravitaillement Progress qui est amarré à la station, à droite de cette photo, et le module Destiny situé à l’arrière est de 52 m. Du sommet de la photo jusqu’en bas, les panneaux solaires font 73 m de longueur. Les deux cosmonautes à bord de la SSI en août 2005 étaient Sergei Krikalev et John Phillips. (Credit: STS-114 Crew, NASA - Stereo Image: Patrick Vantuyne)
27 août 2005
Le plus gros objet placé en orbite autour de la Terre est la Station spatiale internationale. À la fin de juillet et au début d’août 2005, elle a été visitée et ravitaillée par la navette spatiale Discovery. La station est présentement occupé par l’équipage de l’expédition 11, soit un astronaute Russe et un astronaute Américain. C’est après avoir quitté la station que l’équipage de la navette Discovery a pris cette photo. On voit sur cette photo des modules de la station, des poutres et les vastes panneaux solaires qui convertissent la lumière en électricité. (Credit: STS-114 Crew, NASA)
16 août 2005
La semaine dernière, les astronautes présents dans la Station spatiale internationale ont regardé avec intérêt une manœuvre calculée mais peu habituelle de la navette Discovery qui a effectué un retournement lors de son approche. La femme qui était au commande de la navette est Eileen Collins. La navette était à environ 200 m de la station lorsque la photo du jour a été prise. L’équipage de l’ISS a d’ailleurs pris plusieurs photos de la navette afin qu’on puisse évaluer l’état du bouclier thermique de celle-ci. (Credit: ISS Expedition 11 Crew, STS-114 Crew, NASA)
2 août 2005
Cette grosse tache sur le Soleil n’est pas une tache solaire. En fait, c’est la Station spatiale internationale et la navette Discovery qui ont passé devant le Soleil lors de la mission STS-114. Cette photographie a été prise le jeudi 28 juillet 2005 depuis la ville d’Athènes en Grèce. (Image Credit & Copyright: Anthony Ayiomamitis)
29 juillet 2005
Les astronautes de la Station spatiale internationale ont besoin d’être ravitaillés régulièrement. Alors que la flotte des navettes spatiales est sur le point de reprendre ses vols, le ravitaillement provient actuellement du vaisseau russe sans équipage humain Progress. La photo du jour nous montre le vaisseau Progress, lancé du Kazakhstan, alors qu’il approchait de la Station spatiale internationale le 27 mai 2004. Il a lors de ce voyage livré 2500 kg de vivres, d’eau, de carburant et plusieurs autres articles importants. Le vaisseau s’apprêtait à s’arrimer avec le module de service Zvezda alors que la Station spatiale internationale était à plus de 300 km au-dessus de l’Asie Centrale. (Credit: ISS Expedition 9, NASA)
24 août 2004
Le 8 juin 2004, Vénus n’a pas été le seul objet à passer devant le Soleil. Quelques photographes situés au bon endroit ont réussi à capter la Station spatiale internationale qui passait aussi devant le Soleil. La photographie du jour montre ce double transit, un événement rare d’une durée de moins d’une seconde visible dans un étroit corridor à la surface de la Terre. Douze photos prises à un intervalle de temps de 0,033 seconde ont été réunies pour réaliser cette image. Le temps de pose de chaque photo était de 1/10 000 de seconde. Les photos ont été captées depuis le village de Stupava en Slovaquie. Le prochain transit de Vénus devant le Soleil se produira en 2012. (Credit & Copyright: Tomas Maruska (SAAD))
20 juillet 2004
La photo du jour nous montre James S. Voss en action alors qu’il a travaillé pendant 6 heures le 21 mai 2001 à l’assemblage de la Station spatiale internationale. Voss est relié au bras mécanique de la navette Atlantis. Cette sortie dans l’espace était la 85e de l’histoire de l’exploration spatiale américaine et la cinquième consacrée à la construction de la Station spatiale internationale. Voss faisait partie de la mission STS-101. (Credit: STS-101 Crew, NASA)
30 mai 2004
REPRISE du 31 mai 2000
La ligne lumineuse dans le ciel de Turku, une ville de la Finlande, a été produite par la réflexion de la lumière du Soleil sur un satellite de la Terre, la Station spatiale internationale qui n’est à quelque 400 km au-dessus du sol. L’autre satellite de la Terre de cette photo est évidemment la Lune, à près de 400 000 km de la Terre (384 400 km plus précisément). L’autre objet céleste à droite de la photo est Mars, qui est présentement à environ 64 millions de kilomètres de nous. Ce paysage a été construit à partir de plusieurs photos prise le 17 juillet 2003 avec un appareil photo numérique. (Credit & Copyright: Petteri Kankaro)
1er août 2003
Le spot brillant dans le coin inférieur gauche de cette photographie d'un premier quartier de Lune est la Station spatiale internationale le 11 avril 2003. Le transit de Mercure devant le Soleil le mercredi 7 mai 2003 a été observé par nombre d'amateurs, mais celui de la Station spatiale internationale devant la Lune n'a pas attiré autant l'attention. Comme tous les satellites en orbite basse autour de la Terre, la Station spatiale internationale se déplace très rapidement sur la sphère céleste. Il faut donc une planification serrée pour réussir une telle photo. Tom Laskowski a suivi la Station spatiale internationale depuis la banlieue de South Bend en Indiana et il a enregistré son déplacement avec un appareil vidéo numérique. L'image du jour est issue de cette vidéo. (Credit & Copyright: Tom Laskowski)
9 mai 2003
La Station spatiale internationale deviendra éventuellement le plus objet construit par l'homme en orbite autour de notre planète. En fait, elle est si grosse qu'il est impossible de la mettre en orbite en un seul lancement. Elle sera construite morceau par morceau et ceux-ci seront envoyés vers la station par de nombreux vols des navettes spatiales. Pour devenir fonctionnelle, la Station spatiale internationale aura besoin de poutres pour maintenir sa rigidité ainsi que pour transporter l'électricité et des liquides réfrigérants. Ces poutres de plus de dix tonnes mesurent plus de 15 m de longueur. L'astronaute Michael Lopez-Alegria que l'on voit sur cette image était en train d'installer la poutre Port-One en novembre 2002. On voit sur la droite le bras Canadarm2 télécommandé depuis l'intérieur de la station. (Credit: STS-113 Shuttle Crew, NASA)
17 décembre 2002
La Station spatiale internationale a encore changé d'aspect. Plus tôt ce mois-ci, la navette Endeavour s'est rendue à la station pour y livrer la quatrième des onze poutres de la structure globale. Cette nouvelle poutre P-1 est visible sur cette image à gauche sous les panneaux solaires. Consultez ces images pour vous faire une idée de l'évolution de la construction de la Station spatiale internationale. On peut aussi voir sur l'image du jour différents modules de la station, le bras robotisé ainsi que les panneaux solaires. La construction de la Station spatiale internationale a débuté en 1998 et le principal de sa structure devrait être terminé avant 2005. (Credit: STS-113 Shuttle Crew, NASA)
8 décembre 2002
La Station spatiale internationale a encore changé d'apparence. En effet, le mois dernier la navette Atlantis s'est rendu sur la station transportant la poutre maîtresse S-1, la troisième des onze pièces de la structure Integrated Truss Structureà parvenir là-haut. (Credit: STS-112 Shuttle Crew, NASA)
3 novembre 2002

Voici une photo de la Station spatiale internationale qui continue de grandir. La navette Atlantis a livré la semaine dernière un premier élément de son épine dorsale et elle inspecte présentement la station orbitale. La nouvelle poutre qui a été installée est visible au centre de la photographie. On peut aussi voir sur cette photo divers modules, un bras robotisé, plusieurs panneaux solaires et un vaisseau de ravitaillement. On a commencé la construction de la Station spatiale internationale en 1998. Le cœur de sa structure devrait être terminé avant 2005. (Credit: STS-110 Shuttle Crew, NASA)
23 avril 2002

La Station spatiale internationale sera construire autour d'une colonne vertébrale. Durant la présente mission (STS-110) les astronautes transportés par la navette Atlantis ont installé une énorme poutre maitresse de 13 m de longueur par 4,5 m de largeur. Cette poutre surnommée StarBoard 0 (tribord 0 en français, c'est-à-dire le côté droit d'un navire) portera le câblage électrique, les conduits d'évacuation de la chaleur et servira de base à l'expansion de la station. Cette photo montre la poutre au bout du bras robotisé de la station (le canadarm 2) qui l'a retirée de la soute de la navette. (Credit: STS-110 Shuttle Crew, NASA)
15 avril 2002
Cette photo de la Station spatiale internationale a été prise par l'équipage de la navette spatiale Endeavour en décembre 2001 alors qu'il s'apprêtait à revenir sur Terre. La navette a transporté les trois astronautes de la mission 4 sur la Station spatiale internationale et a ramené sur Terre les membres de l'expédition 3 qui était à bord de la station depuis août 2001. Les principaux travaux de la mission 4 comprennent l'installation d'un panneau solaire et des manœuvres pour éloigner la station d'un gros débris spatial en orbite. (Credit: STS-108 Crew, NASA)
2 janvier 2002
C'est un départ pour rentrer à la maison. Au cours des huit jours qu'ils ont passés dans la Station spatiale internationale, l'ingénieure française de vol de l'ESA Claudie Haigneré, le commandant Viktor Mikhaïlovitch Afanassiev et l'ingénieur de vol Konstantin Kozeev, tous deux de la Russie, ont complété plusieurs expériences et livré avec succès un nouveau vaisseau de secours. Ce vaisseau de secours est en fait la nouvelle capsule Soyouz dans laquelle ils étaient arrivés. Ils ont été de retour sur Terre dans une autre capsule Soyouz qui avait été laissée sur la Station spatiale internationale six mois auparavant. Claudie Haigneré est une experte en rhumatologie et en neurosciences. À bord de la Station spatiale internationale, elle a réalisé des expériences en microgravité sur le développement d'embryons de grenouille. Cette photo de Soyouz a été captée le 31 octobre 2001. (Credit: Rosaviakosmos, CNES, NASA)
17 décembre 2001
Sachant où et quand elle passerait, plusieurs ont pu observer et même photographier la Station spatiale internationale, un point plus brillant que les étoiles et se déplaçant sur la sphère céleste. Il est même possible avec un appareil photonumérique et un petit télescope d'obtenir des images où l'on reconnait aisément la silhouette de la Station spatiale internationale. L'image de gauche captée par Ricardo Borba est d'ailleurs un exemple de ce que l'on peut faire avec une caméra numérique installée sur un télescope de 20 cm de diamètre depuis la cour arrière d'une demeure d'Ottawa, la capitale du Canada. Les petites oscillations du télescope ainsi que la turbulence atmosphérique ont rendu la plupart des images de la vidéo complètement brouillées, mais le meilleur cliché est étonnamment précis. Ricardo Borba a généré numériquement l'image de droite à partir d'une simulation 3D basée sur des images disponibles sur le Web. (Credit & Copyright: Ricardo Borba).
12 octobre 2001
C'est la navette Atlantis qui passe devant cette pleine lune du 7 février 2001 en route vers la Station spatiale internationale. Cette mission, STS-98, transportait le laboratoire modulaire Destiny. (Credit & Copyright: Anthony DeVito)
12 mai 2001
La construction de la Station spatiale internationale se poursuit. En avril 2001, l'équipage de la navette Endeavour a apporté de nouveaux modules logistiques et installé le nouveau Canadarm2. Alors qu'elle se trouvait à 400 km au-dessus de la Terre, la Station spatiale internationale avec son bras robotisé a été photographiée par l'équipage d'Endeavour juste après qu'il l'ait quittée. La navette s'est déplacée autour de la station pour l'inspecter avant de mettre le cap vers la Terre. Les trois des membres de l'Expédition 2 sont restés à bord pour réaliser des expériences scientifiques et pour déballer les deux tonnes de matériel apporté par la navette. La prochaine mission vers la Station spatiale internationale se déroulera en juin et c'est la navette Atlantis qui sera utilisée. (Credit: STS-100 Crew, NASA)
9 mai 2001
Plus tôt ce mois-ci, l’équipage de la navette spatiale Endeavour a pris cette photo lors de leur approche de la Station spatiale internationale en construction. L’équipage d’Endeavour et les astronautes qui étaient à bord de la station ont réussi à installer le module italien Raffaello et le bras robotisé canadien Canadarm 2. Raffello est un module logistique à usages multiples utilisé pour déplacer de l’équipement entre la station et une navette. Le bras robotisé est fixé à l’extérieur de la station et il peut se déplacer ainsi que saisir des outils pour y effectuer diverses tâches. La navette sera de retour sur Terre aujourd’hui, alors qu’un vaisseau russe Soyouz devrait s’arrimer à la station en début de journée. (Credit: STS-100 Crew, NASA)
30 avril 2001
Le jeudi 19 avril 2001, la navette spatiale Endeavor a décollé vers la Station spatiale internationale. La principale tâche de cette mission de 11 jours est l’installation du bras robotisé Canadarm 2 qui sera utilisé pour les travaux de constructions de la station. Ce bras robotisé est une version plus grande et plus sophistiquée que le bras des navettes. Canadarm 2 pourra se déplacer autour des structures externes de la station. C’est la neuvième mission d’une navette pour la construction de la Station spatiale internationale. Plusieurs autres sont prévues dans les prochaines années. Lorsqu’elle sera terminée, l’espace disponible dans la Station spatiale internationale sera aussi vaste que celle qu’occupent les voyageurs d’un Boeing 747. (Credit: STS-100, NASA)
23 avril 2001
La Station spatiale internationale s'est agrandie de nouveau au début de février 2001. En effet, l'équipage de la navette Atlantis a installé Destiny, un laboratoire scientifique, sur l'ISS. Destiny servira aussi de centre de contrôle pour la Station spatiale internationale. Pour l'installation de ce module, les astronautes de la navette ont effectué la 100e sortie extravéhiculaire américaine, 40 ans après la première sortie d'Ed White lors de la mission Gemini 4. C'est l'équipage de la navette qui a pris cette photo après que leur vaisseau se soit séparé de la station spatiale. Le fleuve que l'on voit 200 km plus bas est le Rio Negro en Argentine. (Credit: STS-98 Crew, NASA)
28 février 2001
Encore en construction, la Station spatiale internationale est maintenant l'une des «étoiles» brillantes se déplaçant le plus rapidement sur la sphère céleste. En dépit des nuages illuminés et de la présence de la Lune presque pleine, en bas à gauche, cette exposition de 5 minutes a facilement capturé la trace lumineuse laissée le 9 décembre dernier par la Station spatiale internationale dans le ciel de Palm Beach Gardens en Floride. La navette spatiale Endeavour s'était auparavant détachée de la station. L'équipage de la navette venait de terminer l'installation d'un large panneau solaire pour alimenter la station en électricité. La lumière solaire réfléchie par ce panneau a probablement produit le bref éclat visible sur la trajectoire. Le photographe a rapporté que les traces lumineuses de la station et de la navette étaient visibles séparément et, en regardant cette image de près, on constate que c'est effectivement le cas. Le spot lumineux à l'extrême droite de la traînée de la Station spatiale internationale est Vénus. (Credit & Copyright: Doug Murray)
14 décembre 2000
Une navette spatiale rend à nouveau visite à la Station spatiale internationale. L'équipage de la mission STS-92 à bord de la navette Discovery a apporté et installé une poutre et un sas d'amarrage sur la station qui ne cesse de s'agrandir. On prépare la station afin qu'elle accueille le premier équipage qui y séjournera de façon prolongée. Cet équipage devrait s'envoler du Kazakhstan le 30 octobre. Sur cette image, on voit l'anneau d'amarrage du la navette qui est sur le point de se connecter à la station. (Credit: STS-92 Crew, NASA)
18 octobre 2000
L'équipage de la navette spatiale Atlantis a capté cette photographie alors qu'il approchait de la Station spatiale internationale le lundi 11 septembre 2000. De haut en bas, on voit sur cette photographie le vaisseau cargo Progress, les modules de service Zvezda et Zarya ainsi que le module de connexion Unity. Les astronautes n'avaient pas revu la station depuis l'ajout télécommandé de Progress et de Zvezda. On voit aussi sur cette image les longs panneaux solaires qui servent évidemment à alimenter la station en électricité. Les astronautes ont été fort occupés. Ils ont déchargé le matériel apporté avec la mission, installé et testé des équipements et effectué des manœuvres pour amener la station sur une orbite plus haute. La navette et son équipage doivent revenir sur Terre le 20 septembre. Discovery se rendra à son tour à la station d'ici deux semaines. (Credit: STS-106 Crew, NASA)
18 septembre 2000
La construction de la Station spatiale internationale a commencé. On la voit ici passée dans les parages de la station Mir. En décembre 1998, l'équipage de la navette spatiale Endeavour a commencé la construction en réunissant le module américain Unity (Node 1) au module russe Zarya. Regardez attentivement cette image IMAX et vous verrez que deux astronautes travaillent au montage de ces deux unités. On voit sous la station la Terre avec le terminateur entre la nuit et le jour. La Station spatiale internationale est en orbite à quelque 400 km du sol ce qui lui confère une période de révolution de 90 minutes. (Credit: STS-88 Shuttle Crew, NASA)
23 février 1999
Le Soleil se couche toutes les 90 minutes pour la Station spatiale internationale. Pour travailler à l'extérieur et dans l'obscurité, les astronautes doivent utiliser une source d'éclairage artificielle. C'est la lueur de cet éclairage qui illumine l'astronaute Jerry Ross occupé à assembler la station durant la nuit de sa deuxième sortie dans l'espace. La navette spatiale Endeavor a effectué lors de ce périple sa dernière mission de l'année 1998. (Credit: STS-88 Mission, NASA)
17 décembre 1998
Les piles et les panneaux solaires étaient inclus dans cette version de la Station spatiale internationale, mais il fallait les assembler. Le samedi 5 décembre 1998, l'équipage de la mission STS-88 à bord de la navette Endeavour a réuni en orbite les modules Zarya et Unity (en avant-plan). Le lendemain, les astronautes James Newman, à gauche, et Jerry Ross ont continué à travailler sur ces deux modules en les reliant à des câbles d'alimentation électrique et de communication. Cette photo a été prise lors de leur première des trois sorties extravéhiculaires planifiées. Les contrôleurs au sol ont réussi à activer la Station spatiale internationale. Maintenant en orbite à quelque 400 km du sol, Endeavour et la Station spatiale internationale sont en excellent état. Les astronautes prévoient pénétrer dans la station aujourd'hui. Cinq Américains, un Russe et le module Unity ont été transportés en orbite le vendredi 4 décembre 1998. Le module Zarya (du russe: aube) avait été lancé par une fusée Proton depuis le cosmodrome de Baïkonour le 20 novembre 1998. (Credit: STS-88 Mission, NASA)
10 décembre 1998
Est-ce que votre ballon de soccer peut faire cela? Sûrement pas. Le ballon près du centre de cette photographie est en réalité une caméra conçue pour flotter près d'une navette spatiale et de la Station spatiale internationale, évidemment dans le but de prendre des photos. L'acronyme désignant cette caméra est AERCam, ce qui signifie Autonomous Extravehicular Activity Robotic Camera Sprint. On lui a attribué le surnom de Sprint. L'AERCam a été testé plus tôt ce mois-ci par l'équipage de la navette Columbia lors de la mission STS-87. Le diamètre de Sprint est en fait 50 % plus grand que celui d'un ballon de soccer et les astronautes ne songeraient même pas à le botter. (Credit: Space Shuttle Columbia Crew, STS-087, NASA)
10 décembre 1997