Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
HISTOIRE DE L'EXPLORATION SPATIALE
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Le 14 février 1990, la journée de la Saint Valentin,
les caméras de Voyager 1 se sont retournés vers leur point de départ pour
réaliser ce tout premier portrait de famille du système solaire. Ce portrait
est une mosaïque construite à partir de 60 photographies prises depuis un
point situé à 32° au-dessus du plan
de l'écliptique. On voit à gauche la géante gazeuse Jupiter jusqu'à la
Neptune à droite qui est présentement la planète la plus éloignée du Soleil.
Les positions de Vénus, de la Terre, de Jupiter, de Saturne, d'Uranus et de
Neptune sont indiquées par leur première lettre. Le Soleil est le point
brillant près du cercle formé par les rectangles à gauche. Mercure est trop
près du Soleil pour être visible et Mars situé derrière le Soleil est
indétectable. On ne voit pas non plus Pluton, car sa luminosité est trop
faible. (Credit: Voyager
Project, JPL, NASA) |
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Le 18 janvier 2024, lors de son 72e vol dans
l'atmosphère ténue de Mars, le petit hélicoptère
Ingenuity s’est
élevé à une altitude de 12 mètres et il a plané pendant 4,5 secondes
au-dessus du sol. Le 72e atterrissage d’Ingenuity a cependant
connu des ennuis, car la communication avec l’astromobile Persevance s’est
interrompue alors qu’il était à un mètre du sol. Ingenuity a pu transmettre
cette image une fois que la communication a été rétablie. Une des pales du
rotor a probablement été endommagée pendant l’atterrissage. Ainsi, après
avoir largement dépassé les attentes pendant plus de 1000 jours
d’exploration, ce petit engin qui a marqué l’histoire a mis fin à ses
opérations aériennes. Surnommé Ginny, l’hélicoptère Ingenuity est devenu le
premier aéronef à effectuer un vol autonome motorisé sur une autre planète
que la Terre le 19 avril 2021. Avant son lancement vers Mars, un petit
morceau de matériau de l’aile inférieure gauche du
Wright Brothers Flyer 1,
le premier avion à effectuer un vol autonome motorisé dans l'atmosphère de
la Terre, avait été fixé sous le panneau solaire d’Ingenuity.
(Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Ingenuity) |
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À droite et à gauche de cette photo captée aux premières heures du 29
juillet dernier au
complexe de
lancement 5 de la base
Cap Canaveral, on aperçoit une fusée Redstone et une capsule Mercury.
Cette photo de longue exposition (8 minutes) a aussi capté le long arc
lumineux laissé par le lancement d’une fusée
Falcon Heavy de la
société SpaceX. La fusée
transportait vers une
orbite
géosynchrone à quelque 35 000 km au-dessus de la surface de la Terre un
satellite de communication d’une masse record de neuf tonnes (18 000 kg). Le
lancement historique le 5
mai 1961 d’une fusée Redstone a transporté
Alan Shepard sur
une trajectoire suborbitale à une altitude de 185 km. Près du haut de
l’image, les deux propulseurs auxiliaires latéraux réutilisables de la fusée
se sont séparés et après de brèves combustions, ils ont atterri côte à côte
dans les zones 1 et 2 plus loin. (Image Credit & Copyright: Matt
Haskell) 3 aout 2023 |
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L’astronaute
Bruce
McCandless II s’était éloigné à 100 m de la soute de la navette
Challenger, plus loin que quiconque auparavant. Guidé par une unité de
manœuvre manuelle (MMU),
il flottait librement dans l’espace. McCandless et son coéquipier
Robert
Stewart étaient les premiers à expérimenter ce genre de sortie dans
l’espace, sans lien avec la navette, lors de la mission
41-B en 1984. Le MMU
fonctionne grâce à des propulseurs à azote. Ce type de propulseur avait
aussi été utilisé pour aider à déployer et à récupérer des satellites. Avec
ses 140 kg, le MMU est très lourd sur Terre mais en orbite cela n’a pas
d’importance car son poids est nul. On a remplacé depuis le MMU par le
propulseur SAFER
fixé au dos des astronautes. (Credit:
STS-41B, NASA) |
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Cette magnifique photographie nous montre un croissant ensoleillé de notre
splendide planète
sur le fond noir de l’espace. Vue de l’espace, la
Terre peut sembler
petite et comme sur une
photo télescopique
d’une planète lointaine, le champ de cette image montre la totalité de son
horizon. Par comparaison, les astronautes à bord de la Station spatiale
internationale contemplent des portions de la Terre beaucoup plus petite,
car en orbite basse et faisant le tour du globe en 90 minutes, ils peuvent
voir les océans, les nuages et les continents
défiés sous eux avec
l’arc partiel de la sphère terrestre au loin. Cependant,
cette photographie restaurée
numériquement nous présente une vue de la Terre que seules 24 personnes
ont pu admirer. Ce sont les
astronautes des missions Apollo qui ont fait un aller-retour à la Lune
entre 1968 et 1972. La photo d’origine (AS17-152-23420)
a été prise le 17 décembre 1972 par l’équipage d’Apollo 17. Pour l’instant,
il s’agit de la dernière photographie prise par un humain depuis un autre
astre du système solaire. (Image Credit: Apollo
17, NASA; Restoration - Toby
Ord) 13 mai 2023 REPRISE du 29 avril 2021 |
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Voyager 1 et 2 ont été lancés en 1977 pour un
long voyage vers les
planètes extérieures du système solaire. Ce sont maintenant les engins
spatiaux encore en fonction les plus anciens et les
plus éloignés de
la
Terre. Pendant la
45e année de leur voyage vers les étoiles, Voyager 1 est à 22
heures-lumière du Soleil et son jumeau à 18 heures-lumière. Ce sont
actuellement les seuls vaisseaux qui explorent
l’espace
interstellaire. Les deux vaisseaux ont
en effet quitté l’héliosphère,
la zone où les vents solaires et le champ magnétique du Soleil sont encore
présents. Chacun d’eux transporte un disque de cuivre plaqué or de 12 pouces
(30,5 cm) contenant des enregistrements de sons, d’images et de messages.
Les disques
d’or de Voyager (Voyager
Golden Record) ont pour but de communiquer une histoire de la vie et
de la culture des humains sur la planète Terre. Ils sont conservés dans un
milieu qui peut survivre à un voyage interstellaire pendant
un milliard d’années. (Poster Illustration
Credit: NASA, JPL-Caltech, Voyager) |
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Vous reconnaissez sans doute l’objet
sombre qui se détache de la lumière bleue près du
terminateur terrestre. En 2010, les astronautes à bord de la
Station spatiale internationale l’ont
d’abord vu au loin, mais tôt la tache sombre s’est agrandie pour devenir une
silhouette sombre. En s’approchant, la
silhouette semblait être un
vaisseau spatial. Finalement, cet
objet était la navette spatiale
Endeavour et elle s’est
ensuite amarrée comme prévu à la
Station spatiale internationale en orbite
autour de la Terre. Cette photo a été prise alors que Endeavour était près
de l’horizon terrestre où plusieurs couches de notre
atmosphère étaient visibles. Directement derrière la navette se trouve la
mésosphère, qui apparaît bleue. La couche atmosphérique qui apparaît blanche est
la
stratosphère, tandis que la
couche orange est la
troposphère de la Terre.
Ensemble, ces fines couches d’air qui s’étendent collectivement sur moins de
2 pour cent du rayon de
la Terre,
soutiennent tous les terriens
de bien des façons, entre autres en fournissant
de l’oxygène pour respirer et une
barrière aux
rayonnements dangereux de l’espace.
(Image Credit: NASA, Expedition
22 Crew) |
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Cette image numériquement inversée provient de l’une
des plus célèbres images captées à la surface de la Lune. Après l’alunissage
d’Apollo 11 en 1969, plusieurs photographies furent immédiatement réalisées,
dont la photo
emblématique de
Buzz Aldrin prise par
Neil Armstrong. La
photo originale montrait non seulement la
désolation magnifique d’un
monde inconnu, mais
aussi l’image d’Armstrong dans la visière incurvée d’Aldrin. Un petit tour
de magie de la techno numérique moderne et on inverse la distorsion
sphérique de l’image du Casque d’Aldrin. Le résultat du traitement de la
célèbre image, c’est maintenant Armstrong que l’on voit comme si on
était à la place d’Aldrin. On
peut donc affirmer que
cette image est un selfie lunaire datant de cinq décennies. L’image
originale dans la visière est reproduite à gauche, alors que l’image floue
de la Terre est dans le ciel lunaire à droite. Le pied d’alunissage du
module lunaire
Eagle enveloppé d’aluminium est bien visible. Des préparatifs pour envoyer
des humains sur la
Lune
dans les
prochaines années sont en cours. Il s’agit, entre autres, du
programme Artemis, une
collaboration internationale dirigée par la NASA.
(Image Credit: NASA, Apollo
11, Neil
Armstrong;
Processing: Michael
Ranger) |
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Dans l’histoire de l’humanité, ce n’est que très
récemment qu’on a pu capter sur la même photographie la Terre et la Lune et
cet évènement s’est avéré plutôt rare. Il y a 25 ans, cela s’est produit de
façon très spectaculaire. La sonde
spatiale Galileo était alors en orbite autour de Jupiter,
la plus grosse planète du système solaire. Depuis une distance d’environ 15
fois la séparation entre la Lune et
la Terre,
la sonde a alors capté plusieurs
clichés alors que notre seul
satellite naturel passait devant notre monde natal. Cette
vidéo a été réalisée en utilisant 52 photos dont les couleurs
ont été numériquement rehaussées. Bien que la Lune semble
petite à côté de la Terre,
aucune autre planète du système solaire ne possède un si gros satellite par
rapport à sa taille.
Le Soleil,
loin à droite, éclaire à peu près la moitié de la Terre et de la Lune. C’est
grâce à sa lumière que l’on voit depuis Jupiter les nuages blancs, les océans
bleus et les continents brun roux. Selon les traditions, la pleine lune
de décembre
porte plusieurs noms : la lune des chênes, la pleine
lune des longues nuits ou encore la pleine lune froide. La prochaine
pleine lune sera une super
lune. Celle de ce soir sera presque pleine et elle sera visible de
partout du coucher au lever du Soleil. (Images
Credit: NASA, JPL, Galileo
Project; Processing & License: Gordan
Ugarkovic) |
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À
l’aube
de l’ère spatiale, il y a soixante ans, dans le cadre du
programme Mecury,
les contrôleurs de la NASA «ont allumé la bougie» en envoyant dans l’espace
l’astronaute
Alan Shepard au sommet d’une fusée
Redstone. On a
baptisé cette
capsule
Mercury exigüe
Freedom 7.
Shepard fût le premier Américain dans l’espace, mais il n’a pas été mis en
orbite autour de la Terre, car il est resté sur une
trajectoire
suborbitale de 187 km pendant 15 minutes et sa vitesse maximale a été de
8214 km/h. Diffusé en direct à la télé pour un auditoire mondial, le
lancement historique de la
première mission
spatiale (Mercury-Redstone 3)
habitée des États-Unis a eu lieu à Cape Canaveral à 9 h 34 HNE le 5 mai
1961. Ce premier
vol spatial a été suivi moins d’un mois plus tard par la première
aventure humaine en
orbite autour de la Terre par l’astronaute soviétique
Youri Gagarine.
Au sommet de la trajectoire de Freedom 7, Shepard en regardant vers
l’arrière pouvait voir les contours de la côte ouest de la Floride, le
lac Okeechobe au
centre de ce même État, le golfe du Mexique et les Bahamas. Dix années plus
tard, Shepard a pu
contempler la Terre depuis le sol de la Lune, car
il était le commandant
de la mission Apollo 14.
(Image Credit: NASA) |
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Il n’y a personne dans cette combinaison spatiale!
C’est l’équipage de la Station Spatiale Internationale qui a largué cette
combinaison dans l’espace pour réaliser une expérience scientifique. La
combinaison spatiale russe Orlan qui
n’était plus utilisée, et que l’on a renommée Suitsat-1 pour
cette expérience, était munie d’un
émetteur radio
de faible puissance et elle a été mise en orbite autour de la Terre.
Suitsat-1 a fait le tour
de la Terre deux fois avant que son signal radio devienne étonnamment
faible. Cet
étrange satellite a continué à orbiter toutes les 90 minutes jusqu’à ce
qu’il brûle en entrant dans
l’atmosphère terrestre après quelques semaines.
Cette photographie de la combinaison spatiale sans vie a été captée en
2006 alors qu’elle s’éloignait de la
Station
spatiale internationale. (Credit: ISS
Expedition 12 Crew, NASA) |
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Quel paysage s’offrirait à vos yeux si vous étiez sur
le sol de la planète
Vénus?
Cette image est l’une des rares que nous ayons du
paysage vénusien et elle provient de la
sonde soviétique
Venera 13. Cette sonde
a été parachutée dans
l’épaisse atmosphère de Vénus en mars 1982 ce qui lui a permis de
freiner et de se poser sans dommage sur le sol. La sonde était alors
entourée d’un paysage désertique composé d’un vaste terrain vide présentant
un plancher rocheux plat et d’un ciel sans relief au-dessus de la
région de Phœbé
près de
l’équateur de Vénus. En bas à gauche de l’image, on aperçoit le
pénétromètre de la sonde. Cet
instrument
sert à mesurer la résistance d’un sol. La petite pièce lumineuse au centre
est le capuchon éjecté de l’objectif de l’appareil photo. Baignant dans un
environnement dont la
température était de 450 C
et dont la
pression était 75 fois supérieure à celle de la Terre,
Venera 13 a
fonctionné pendant environ deux heures. Bien que les données de
Venera 13 aient été
transmises vers la Terre il y a près de 40 ans, leur traitement numérique et
la production
d’images inédites prises par la sonde se poursuivent encore aujourd’hui.
De récentes analyses des mesures dans le domaine de l’infrarouge prises par
le satellite
Venus Express de l’ESA
qui est en orbite autour de la planète nous laissent penser que des
volcans pourraient être
actuellement actifs sur Vénus. (Image Credit: Soviet
Planetary Exploration Program, Venera
13; Processing & Copyright: Donald
Mitchell & Michael Carroll (used with permission)) |
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La
Station spatiale internationale complète en orbite basse une révolution
autour de notre belle planète en 90 minutes. On peut aisément la voir se
déplacer assez rapidement telle une brillante étoile du ciel nocturne.
L’avez-vous déjà vue? Non,
allez sur ce
site pour savoir où elle passe et la prochaine fois que vous la verrez,
rappelez-vous que c’est un endroit de l’espace où des
humains
habitent de façon continue depuis plus de 20 ans. Un peu d’histoire.
L’équipage de l’Expéditio 1 à l’ISS s’est amarré à l’avant-poste à
quelque 400 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre le 2 novembre
2000. Aucun télescope n’est nécessaire pour voir la lumière solaire
réfléchie par la SSI pendant la nuit, mais cette étonnante photo
télescopique nous montre de remarquables détails de la Station spatiale
internationale en transit devant la Lune en phase gibbeuse. La photo a été
captée le 3 novembre dernier, un jour après ce jalon de l’ère spatiale. À
environ 400 000 km plus loin, on peut aussi voir à droite de la SSI
l’emplacement d’un autre exploit spatial de l’humanité sur cette photo, le
site d’alunissage d’Apollo 11 dans un endroit sombre et plat, la
mer de la Tranquillité.
(Image Credit & Copyright: Derek
Demeter (Emil Buehler
Planetarium)) |
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Le
jour de la Saint-Valentin, en 1990, se déplaçant à quatre milliards de
milles du Soleil, on a dirigé l’appareil photo du vaisseau spatial Voyager 1
vers l’intérieur du système solaire pour faire un
portrait de sa
famille. Ce portrait comprend le Soleil et six planètes réunis sur une
mosaïque de 60 photographies captées depuis un endroit situé à 32 degrés
au-dessus du plan de
l’écliptique. La planète Terre ne fait qu’un seul pixel sur la photo de
cette mosaïque. C’est le point bleu pâle noyé dans le rayon solaire à droite
du centre de cette
version
retraitée de la désormais
célèbre photo de famille du vaisseau Voyager. C’est l’astronome et
vulgarisateur scientifique
Carl Sagan qui a eu
l’idée d’utiliser l’appareil photo de Voyager pour faire ce portrait depuis
un endroit très éloigné. Trente années se sont écoulées depuis et l’on peut
encore en cette journée de la
Saint-Valentin
admirer ce point
bleu pâle. (Image Credit: Voyager
Project, NASA, JPL-Caltech) |
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L’unité en panne était hors de portée du bras robotique Canadarm2. Il a donc faire appel à un humain pour faire la réparation de cette pièce de la Station spatiale internationale. Les humains affectés à cette mission étaient Jessica Meir et Christina Koch. C’était la quatrième sortie de Koch et la première pour Meir, mais aussi la première sortie entièrement féminine dans l’espace de l’histoire de l’exploration spatiale. La première femme à se balader dans l’espace a été Svetlana Savitskaïa en 1984. On voit sur cette image Koch, avec des rubans rouges aux jambes, et Weir au travail sur la poutrelle P6 avec des panneaux solaires et l’obscurité de l’espace en arrière-plan. Après un travail de 7 heures, la nouvelle unité de batteries de charge et décharge (BCDU) de la Station spatiale internationale a été installée et, une fois mise en service, elle fonctionne normalement. (Image Credit: NASA TV, Expedition 61) 19 octobre 2019 |
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Le 14 février 1990, la journée de la Saint Valentin, les caméras de Voyager 1 se sont retournés vers leur point de départ pour réaliser ce tout premier portrait de famille du système solaire. Ce portrait est une mosaïque construite à partir de 60 photographies prises depuis un point situé à 32° au-dessus du plan de l'écliptique. On voit à gauche la géante gazeuse Jupiter jusqu'à la Neptune à droite qui est présentement la planète la plus éloignée du Soleil. Les positions de Vénus, de la Terre, de Jupiter, de Saturne, d'Uranus et de Neptune sont indiquées par leur première lettre. Le Soleil est le point brillant près du cercle formé par les rectangles à gauche. Mercure est trop près du Soleil pour être visible et Mars situé derrière le Soleil est indétectable. On ne voit pas non plus Pluton, car sa luminosité est trop faible. (Credit: Voyager Project, JPL, NASA) |
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Photographie historique
du premier lancement d’une fusée, le Bumper 2,
depuis Cape Canaveral en juillet 1950. La fusée à deux étages
que l’on voit sur la photo est constituée de la base des
tristement célèbres missiles allemands, le V-2 et d’un étage
supérieur WAC
Corporal. L’étage supérieur pouvait atteindre
une altitude de 400 km, ce qui est supérieur à celle de
la navette spatiale. Lancée sous la supervision de la General
Electric, le Bumper 2 servait surtout à tester les systèmes
impliqués dans le lancement des fusées et aussi à la
recherche sur la haute atmosphère de la Terre. Le peu d’instruments à bord
des fusées Bumper a servi à mesurer la température
de l’air et les (rares) impacts de rayon cosmique. Sept années
plus tard, l’Union Soviétique fut la première nation à mettre
en orbite deux satellites lors des missions Spoutnik
I et Spoutnik II. C’était le début de la course
spatiale et c’est l’origine de la création de la NASA. (Credit: GRIN, NASA) 1er octobre 2018 REPRISE : 19 juillet 2015, 1er octobre 2008 , 4 juin 2006 et 22 octobre 2001 |
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C'est la navette Endeavour qui s'élève ainsi dans le ciel et la photo n'a pas été captée par un heureux passager d'un vol commercial. Cette photo a été prise par l'équipage de l'avion d'entraînement des astronautes des navettes. Cette photo qui a circulé abondamment sur le WEB peu après le décollage d'Endeavour est libre de droits et vous pouvez donc l'utiliser à votre guise à condition d'en citer la source. On voit plus fréquemment l'envol d'une navette sous les nuages, mais le jet de feu est présent dans les deux situations. Au-dessus des nuages, l'ombre projetée par le panache de fumée fait penser à celle d'un cadran solaire, mais il faudrait connaître la direction sud pour pouvoir y lire l'heure. Un autre lancement est prévu pour demain, celui du télescope chasseur de planètes, le TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) emporté par une fusée Falcon 9 de SpaceX. (Image Credit: NASA) 15 avril 2018 REPRISE du 25 mai 2015 |
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Il y a 60 ans, le 31 janvier 1958, Explorer 1 a été lancé avec succès Explorer I dans l’espace par l’ABMA (Army Ballistic Missile Agency) grâce à une fusée Jupiter C. Inaugurant l’âge de l’exploration spatiale pour les États-Unis, Explorer I était un satellite d’une trentaine de livres (13,6 kg) qui transportait des instruments pour mesurer la température, les impacts de micrométéorites et pour réaliser une expérience conçue par James A. Van Allen afin de mesurer la densité d’électrons et d’ions dans l’espace. C’est cette expérience qui permit à Van Allen de découvrir la ceinture de radiations qui porte désormais son nom. Les transmissions radio d’Explorer I ont duré jusqu’au 28 février de cette même année, mais il est resté en orbite jusqu’en mars 1970. (Image Credit: NASA) 31 janvier 2018 REPRISE : 1 février 2008, 12 août 2006, 6 février 1999, 18 mai 1997 et 10 février 1996. Le texte et la photo de 2006 et 2008 sont légèrement différents. |
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Comme prévu, la sonde Cassini a plongé dans la haute atmosphère de Saturne le 15 septembre après avoir exploré pendant treize longues années le système saturnien. Avec ses propulseurs allumés jusqu'à la fin, son entrée dans l'atmosphère avait été précédée d'une série de 22 orbites qui avait amené la sonde entre Saturne et ses anneaux. Le dernier signal émis par Cassini a mis 83 minutes pour parvenir à l'antenne du réseau de radiotélescopes Deep Space de Canberra en Australie. La perte du contact avec la sonde s'est produite à 11 h 55 TU. Pour la sonde, Saturne était brillante et le Soleil était au-dessus d'elle lorsqu'elle a plongé dans les tourbillons nuageux de la géante gazeuse à une vitesse d'environ 113 000 km/h. Mais avant cette descente vertigineuse, la dernière image de Cassini montre le site d'impact alors qu'elle était encore sur l'hémisphère non éclairé de la planète, le sommet des nuages étant alors éclairé par la lumière solaire réfléchie par les anneaux. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Space Science Institute) |
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Lancées en 1977 vers les planètes géantes du système solaire externe, les sondes Voyager 1 et 2 sont maintenant les engins encore fonctionnels qui sont les plus vieux et les plus éloignés de notre planète, la Terre. À une distance proche de 16 heures-lumière du Soleil, Voyager 2 a atteint la bordure de l'héliosphère, le domaine subissant l'influence de vent solaire et du champ magnétique du Soleil. Quant à Voyager 1, on peut dorénavant considérer qu'il est le premier ambassadeur de l'humanité dans la Voie lactée. En effet, à plus de 19 heures-lumière du Soleil, la sonde est maintenant au-delà de l'héliosphère et donc dans l'espace interstellaire. Célébrons cet extraordinaire exploit avec la NASA le 5 septembre. (Poster Illustration Credit: NASA, JPL-Caltech, Voyager) |
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On prépare la sonde Cassini à son plongeon dans l'atmosphère de Saturne. En effet, la mission d’exploration de la sonde robotisée en orbite autour de Saturne depuis une décennie se terminera en septembre 2017 par un spectaculaire plongeon dans l'atmosphère de Saturne. On voit sur ce dessin les orbites à venir de Cassini, chacune durant environ une semaine. Pendant quelques mois, Cassini se déplacera sur des orbites qui l’amèneront juste à l’extérieur de l’anneau F, l’anneau le plus éloigné de Saturne. Puis, en avril, la lune Titan produira sur Cassini une poussée gravitationnelle qui l’amènera sur les orbites de la «Grande Finale». Le 15 septembre, la sonde pénètrera dans l'atmosphère de Saturne où elle implosera et fondra. Les orbites de la «Grande Finale» ont été planifiées pour que la sonde recueille des données et des images inédites depuis l’intérieur des anneaux, c'est-à-dire entre les anneaux et la planète. Elle pourra aussi imager quelques petites lunes dispersées à l’intérieur des anneaux. On a choisi cette fin pour Cassini afin de protéger toute forme de vie qui pourrait exister dans les environs de Saturne et de ses lunes d’une éventuelle contamination par la sonde elle-même. ( Image Credit: NASA, JPL-Caltech) 25 janvier 2017 |
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En 1979, Voyager 1 a visité Jupiter et ses lunes avant de foncer vers Saturne. Les images de cette mosaïque, mettant en vedette Io devant les tourbillons des bandes nuageuses, ont été prises par l'appareil photo de Voyager alors que la sonde était à 8,3 millions de kilomètres du système jovien. C'est d'ailleurs l'image d'Io de cette mosaïque qui a sans doute été la première à montrer de curieuses structures rondes à sa surface avec un centre sombre et entouré de cercles brillants de plus de 60 km de diamètre. On sait maintenant qu'il s'agit de volcans actifs, mais à l'époque on pensait qu'il s'agissait de cratères d'impact comme sur plusieurs autres astres telluriques du système solaire. Mais plus Voyager approchait d'Io, plus les images captées montraient un étrange monde dépourvu de cratères d'impact et dont la surface était fréquemment remodelée par l'activité volcanique. Plus tôt cette année, la sonde Juno de la NASA s'est mise en orbite autour de Jupiter. La semaine dernière, elle a survolé les nuages de Jupiter à une distance de seulement 5000 km. Durant les deux prochaines années, on espère que Juno nous permettra de découvrir des nouveautés au sujet de Jupiter, par exemple la composition de son noyau. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Voyager 1; Processing: Alexis Tranchandon, Solaris) |
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Il y a cinquante ans, le 3 juin 1965, Edward White est sorti du véhicule orbital Gemini 4 et il est devenu le premier astronaute américain à «marcher» dans l'espace. Cette photo de l'astronaute White a été captée par le commandant de la mission James McDivit depuis l'intérieur de la capsule alors qu'elle se trouvait au-dessus de l'Océan Pacifique dans sa troisième orbite autour de la Terre. La planète Terre, le véhicule spatial et le cordon reliant l'astronaute sont réfléchis dans la visière teintée de la combinaison spatiale. Dans sa main droite, on voit un propulseur à gaz qui lui sert à se déplacer dans le vide spatial. Comme le propulseur n'avait plus de réserve de gaz au bout de trois minutes, White a continué de manœuvrer en se contorsionnant et en se servant du cordon pour le reste des 23 minutes qu'a duré sa sortie extravéhiculaire. White a plus tard décrit sa sortie comme la partie la plus simple de cette mission et que l'ordre d'y mettre fin a été le moment le plus triste de sa vie. (Image Credit: NASA, Gemini Project, James McDivitt) 6 juin 2015 |
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C'est la navette Endeavour qui s'élève ainsi dans le ciel et la photo n'a pas été captée par un heureux passager d'un vol commercial. Cette photo a été prise par l'équipage de l'avion d'entraînement des astronautes des navettes. Cette photo qui a circulé abondamment sur le WEB peu après le décollage d'Endeavour est libre de droits et vous pouvez donc l'utiliser à votre guise à condition d'en citer la source. On voit plus fréquemment l'envol d'une navette sous les nuages, mais le jet de feu est présent dans les deux situations. Au-dessus des nuages, l'ombre projetée par le panache de fumée fait penser à celle d'un cadran solaire, mais il faudrait connaître la direction sud pour pouvoir y lire l'heure. Endeavour est présentement amarrée à la Station spatiale internationale et elle rentrera sur Terre la semaine prochaine. (Credit: NASA) 24 mai 2015 REPRISE du 25 mai 2011 |
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Partie pour deux orbites autour de la Terre et un amerrissage dans le Pacifique, le lancement d'Orion a illuminé le paysage à 7 h 5 (HNE) le vendredi 5 décembre 2014, comme le montre cette photo prise immédiatement après la mise à feu des fusées. La capsule a été lancée par une fusée Delta IV de la coentreprise United Launch Alliance (ULA) depuis la base de lancement de Cap Canaveral. Ce premier voyage spatial était un vol d'essai inhabité. Orion s'est éloigné à 5750 km de la Terre, soit à une altitude 15 fois supérieure à celle de la Station spatiale internationale. Depuis la fin des missions lunaires du programme Apollo, c'est la capsule conçue pour un vol habité qui s'est le plus éloignée de la Terre. Lors de ce vol de 4,5 heures, la capsule a atteint une vitesse de 32 000 km/h. Son bouclier thermique a dû endurer des températures approchant les 2200 °C lors de sa rentrée dans l'atmosphère. (Image Credit: NASA, Bill Ingalls) 6 décembre 2014 |
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Pour les astrobiologistes, ces quatre lunes illustrées sur cette image à l'échelle sont probablement les plus intéressantes du système solaire. Les missions d'explorations spatiales ont en effet révélé que des lunes pouvaient aussi avoir un environnement favorable au développement de la vie. Galileo, la mission d'exploration de Jupiter, a permis de découvrir un océan global sous la surface d'Europe et des indices de la présence d'une mer intérieure sur Ganymède. Dans le monde de Saturne, c'est la sonde Cassini qui a découvert des cryovolcans sur Encelade, indication de la présence d'eau sous sa croûte glacée. C'est aussi grâce à cette mission que l'on a découvert des lacs d'hydrocarbure liquide à la surface de Titan. Des recherches récentes suggèrent aussi que des lunes de taille importante en orbite d'exoplanètes situées dans la zone habitable pourraient fort bien être très nombreuses. Ces lunes pourraient bien être le type le plus répandu de monde habitable dans l'Univers. (Image Credit: Research and compilation - René Heller (McMaster Univ.) et al. Panels - NASA/JPL/Space Science Institute - Copyright: Ted Stryk) 19 septembre 2014 |
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Photographie du laboratoire spatial Skylab au-dessus
de notre planète. Il a été lancé le 14 mai
1973 et s’est désintégré au-dessus de l’océan
Indien le 11 juillet 1979 en rentrant dans l’atmosphère.
Le laboratoire a été visité trois fois par des astronautes
de la NASA qui y ont parfois séjourné pour des durées
aussi longues que deux mois et demi. Plusieurs expériences scientifiques
ont été réalisées à bord de Skylab,
incluant des observations astronomiques en ultraviolet et en rayon X.
Certaines observations ont fourni des informations précieuses
sur la comète Kohoutek, sur le Soleil et sur
le bruit de fond du ciel en rayon X, lequel semble venir de partout. (Credit: Skylab, NASA) 18 août 2013 REPRISE : 29 avril 2006, 28 mai 2000, 10 mai 1998 et 30 août 1995 |
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Quels sont les vaisseaux spatiaux encore fonctionnels qui explorent le système solaire? Chaque planète du système solaire interne est actuellement survolée par au moins une sonde spatiale et plusieurs autres surveillent le Soleil. Certaines sont utilisées pour cartographier la Lune, quelques-unes chassent les astéroïdes et les comètes, une est en orbite autour de Saturne et plusieurs se dirigent vers l'espace interstellaire. Cette illustration montre plus de détails. Le système solaire interne occupe la partie supérieure de l'image et le système solaire externe la partie inférieure. Avec une telle armada, notre époque sera peut-être considérée par les historiens du futur comme celle où l'humanité a commencé à explorer son système stellaire. Certains de ces vaisseaux séparés par de grandes distances agissent parfois comme un réseau interplanétaire permettant de déterminer la direction d'une explosion lointaine en notant le l'instant où chaque sonde a reçu des photons d'énergie élevée. Les prochains vaisseaux qui s'ajouteront à cette flotte sont indiqués dans le texte sous l'illustration. Il s'agit de Dawn qui devrait arriver en février 2015 dans le voisinage de la planète naine Cérès, l'astre le plus gros de la ceinture principale d'astéroïdes, et de New Horizons qui devrait survoler Pluton en juillet de la même année. (Credit: NASA, JPL, Michael W. Carroll) 30 avril 2013 |
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Il y a 52 ans, le 12 avril 1961, l'astronaute russe Youri Alexeïevitch Gagarine est devenu le premier humain à voir notre planète depuis l'espace. Ses premiers commentaires depuis l'espace ont été «le ciel est très noir et la Terre est bleue. Je vois tout très nettement»1. Exactement vingt ans plus tard, le 12 avril 1981, on a assisté au premier vol d'une navette spatiale de la NASA. Pour fêter cet anniversaire en 2013, l'APOD nous offre une magnifique photographie de la Station spatiale internationale en orbite basse au-dessus de cités de la côte est des États-Unis. Si on connait la topographie de cette partie des États-Unis, on reconnait New York et Long Island à droite. Et pour ajouter à cet anniversaire un fait qui en aurait étonné plus d'un à l'époque de Gagarine, les deux vaisseaux amarrés à la Station spatiale internationale sont russes. (Image Credit: ISS Expedition 30, NASA) 12 avril 2013 1Les échanges verbaux rapportés sur Wikipédia entre Gagarine et le centre de contrôle diffèrent quelque peu de cette phrase. |
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Se déplaçant rapidement dans le ciel de l'hémisphère sud, la comète PanSTARRS (C/2011 L4) suivait le Soleil vers l'horizon à l'ouest au crépuscule du 5 mars 2013. La coupole orientable de 64 m à l'avant-plan est celle du radiotélescope de l'observatoire de Parkes en Australie. C'est d'ailleurs cette antenne qui a suivi la sonde Giotto de l'ESA alors qu'elle se dirigeait vers la comète de Halley. Le radiotélescope de Parkes a reçu la première image radio en gros plan du noyau de la comète. Visible à l'œil nu, la comète PanSTARRS a atteint le point le plus rapproché de la Terre le 5 mars. Elle sera à son périhélie, le point de son orbite le plus près du Soleil, le 10 mars. PanSTARRS se dirige vers le nord et elle sera près de l'horizon à l'ouest après le coucher du Soleil. Le 12 mars, on pourra l'apercevoir près d'un jeune croissant de Lune. (Image Credit & Copyright: John Sarkissian (CSIRO Parkes Observatory)) 9 mars 2013 |
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Cette photographie au temps d'exposition prolongée nous montre une fusée Atlas V qui s'élance du Centre spatial Kennedy vers l'espace au-dessus d'un champ parsemé d'antennes satellites de communication. Cette image a été prise dans la soirée du 30 janvier 2013. Au premier plan, les coupoles rappellent que la fusée transportait un satellite TDRS (Tracking and Data Relay Satellite), en fait le satellite TDRS-K, le premier exemplaire d'une nouvelle génération de satellites de suivi et de relai de données qui s'ajouteront à la flotte déjà bien garnie de la NASA. Ces satellites placés sur une orbite géostationnaire à 36 000 km au-dessus de l'équateur terrestre prennent en charge les communications, les échanges de données et les commandes entre les vaisseaux spatiaux et les stations au sol. Ils assuraient aussi les communications lors des missions des navettes spatiales. D'ailleurs, plusieurs des satellites TDRS ont été transportés sur des orbites basses par des navettes avant d'être propulsés sur leur orbite géostationnaire. Les satellites TDRS continuent d'assurer les communications entre les principaux engins de l'espace comme la Station spatiale internationale, le télescope Hubble et le télescope Gamma Fermi. (Image Credit & Copyright: Ben Cooper (Launch Photography)) 1er février 2013 |
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Cela s’est passé en
1984. Un astronaute a capturé un satellite et c’était
le deuxième qui était ainsi attrapé lors de cette
mission. On voit sur l’image du jour Dale
A. Gardner qui se déplace dans l’espace en utilisant le
MMU (Manned
Maneuvering Unit). L’astronaute a fixé un dispositif
de contrôle nommé «Stinger» au satellite Westar 6.
Ce satellite de communication n’avait pu rejoindre son orbite géosynchrone
(fiche 2) à cause d’un mauvais fonctionnement du lanceur.
Westar 6 est allé rejoindre le satellite Palapa
B-2 dans la soute de la navette Discovery et ils sont rentrés
sur Terre. On a ensuite remis en état Westar 6 et on l’a vendu. (Credit: STS-51A, NASA) 9 décembre 2012 REPRISE du 11 janvier 2010 |
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Est-ce bien une navette spatiale qui vient de passer dans la rue? Eh oui, et des milliers de spectateurs l'ont vue défiler dans les rues de Los Angeles. Après avoir atterri sur le dos d'un Boeing 747 à l'aéroport international de Los Angeles le mois dernier, la navette Endeavour a été déposée prudemment sur des remorques roulantes et déplacée pendant 20 km sur les routes et les ponts qui mènent au California Science Center. Pour plusieurs, c'était un voyage majestueux que les mots suffisent à peine à décrire et ils ont été nombreux à se masser sur son trajet afin de voir et de photographier ce dernier voyage historique de la navette. Évitant de justesse certains édifices et des arbres, la navette est arrivée sans égratignures dans sa nouvelle demeure où les visiteurs pourront bientôt la voir. Le voyage de la navette dans les rues de L.A. a duré trois jours, mais il nous est présenté ici dans une vidéo de moins de trois minutes. (Credit & Copyright: Bryan Chan, Los Angeles Times; Music: Keeper of the Wind (Eleni Hassabis, Firstcom)) 22 octobre 2012 |
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Ce n’est pas tous les jours qu’une navette spatiale atterrit à LAX (le code AITA pour l’aéroport international de Los Angeles). C’était une première pour cet aéroport, mais pour la navette Endeavour, juchée sur le dos d’un Boeing 747, c’était son dernier vol. Lors de ce dernier vol, Endeavour et son transporteur ont été photographiés en compagnie de plusieurs symboles historiques californiens : le Golden Gate Bridge de San Francisco, le panneau Hollywood et les gratte-ciel du centre de Los Angeles. En mai 2012, la navette Enterprise a fait un parcours semblable pour se rendre au musée Intrepid Sea-Air-Space Museum de New York. Porté sur le dos du 747, on voit sur cette image la navette lors de son approche de l’aéroport de Los Angeles. Toutes les autres navettes sont maintenant exposées dans divers musées américains et il en sera de même pour Endeavour lorsqu’elle intègrera le musée California Science Center. (Image Credit & Copyright: Stephen Confer) 26 septembre 2012 |
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Ce Dragon cracheur de feu peut voler. Cette vidéo a été réalisée hier alors que la fusée Falcon 9 de la compagnie SpaceX a décollé de Cape Canaveral en Floride avec un vaisseau spatial dénommé Dragon à destination de la Station spatiale internationale. Ce lancement effectué sans problème montre non seulement qu'une compagnie privée peut se charger du ravitaillement de la Station spatiale internationale, mais aussi que les vols spatiaux ne sont plus seulement du ressort des gouvernements des pays riches. Si tout se passe comme prévu, le vaisseau robotisé Dragon s'amarrera à l'ISS ce week-end. Lors des deux prochaines semaines, l'équipage de l'expédition 31 déchargera le Dragon et le remplira de matériel scientifique usagé. Dans environ trois semaines, le bras robotique de l'ISS détachera le Dragon de la station et le placera dans une position où ses fusées pourront être allumées pour revenir vers la Terre. Après être entré dans l'atmosphère, le Dragon déploiera des parachutes pour amerrir dans l'océan Pacifique au large de la Californie où on le récupérera. (Image Credit: NASA) 23 mai 2012 |
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On peut aisément identifier les deux célèbres icônes de New York sur cette photographie prise la semaine dernière : la statue de la Liberté, symbole universel de liberté, et à sa droite, l'Empire State Building redevenu le deuxième édifice le plus haut de la ville. Ce que l'on remarque moins au premier coup d'œil est la présence d'une troisième icône typiquement américaine : la navette spatiale Enterprise juchée sur un Boeing 747. La navette se rendait alors à l’«Intrepid Sea-Air-Space Museum» où elle sera exposée à partir du 19 juillet 2012. (Image Credit: NASA, Bill Ingalls) 9 mai 2012 |
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C'est par un temps nuageux que la navette Discovery (OV-103) a quitté le Centre spatial Kennedy le mardi 17 avril à 7h du matin. Mais, pour ce dernier départ, elle était amarrée sur un Boeing 747 modifié pour en faire l'avion de transport des navettes. Après un survol d'adieu au-dessus de Space Coast, du Goddard Space Flight Center et de Washington DC, le Boeing a mis le cap sur l'aéroport international de Washington-Dulles en Virginie. La navette Discovery sera exposée à l'annexe Udvar-Hazy du National Air and Space Museum. C'est la navette Discovey qui a effectué le plus grand nombre de missions, 39 au total qui lui on fait franchir plus de 238 millions de kilomètres. C'est aussi Discovery qui a mis sur orbite le télescope Hubble. De sa première mission le 30 août 1984 jusqu'à ce qu'elle se pose sur le sol pour une dernière fois en février 2011 en revenant d'une visite à la Station spatiale internationale, Discovery a cumulé un temps total dans l'espace d'une année. (Image Credit & Copyright: Ben Cooper (Launch Photography)) 19 avril 2012 |
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Voilà ce que vous verriez si vous étiez aux commandes d'une navette spatiale. Même si le programme des navettes est maintenant terminé, il est agréable de contempler le poste de pilotage de l'une des machines les plus sophistiquées de l'histoire humaine. Le poste de pilotage de cette photographie est celui d'Endeavour, la navette la plus récente et l'avant-dernière à avoir été utilisée. Les nombreux panneaux et écrans permettaient aux pilotes d'effectuer les manœuvres d'entrée dans l'atmosphère à une vitesse plus grande que celle du son et de poser la navette comme un avion 30 minutes plus tard. Les navettes maintenant hors service ont été envoyées à des musées, Endeavour au California Space Center, Atlantis au complexe touristique du Centre spatial Kennedy de Merritt Island en Floride et Discovery au Steven F. Udvar-Hazy Center, une annexe du National Air and Space Museum située à Chantilly en Virginie. Si vous le désirez, vous pourrez vous assoir sur le siège du pilote et contemplez le cockpit de la navette. (Image Credit & Copyright: Ben Cooper (Launch Photography), Spaceflight Now) 18 avril 2012 |
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Le 12 avril 1961, le cosmonaute soviétique Youri Alexseyevich Gagarin devint le premier homme à admirer notre planète depuis l'espace. Commentant ce qu'il voyait depuis son orbite il dit «le ciel est très noir et la Terre est bleue. Je vois tout très nettement». Pour commémorer cet exploit, regardez cette image captée récemment depuis la Station spatiale internationale. Cette magnifique photographie a été prise par une nuit claire alors que la station était à une altitude d'environ 385°km au-dessus de Moscou, la capitale de la Russie. C'est un panneau solaire de la Station spatiale internationale qui est visible à gauche de la photo. On voit aussi au loin les lueurs d'une aurore boréale et la l'horizon incurvé de la Terre. Dans le ciel, on voit les étoiles des Pléiades au-dessus de l'aurore. (Image Credit: ISS Expedition 30, NASA) 12 avril 2012 |
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Quelle est la nature de cette traînée gazeuse lumineuse? Il s'agit, vous l'aurez sans doute deviné, des gaz d'échappement de la dernière navette spatiale à quitter la Terre, Atlantis. Après avoir rendu visite à la Station spatiale internationale, Atlantis a allumé ses moteurs afin de ralentir pour effectuer une rentrée dans l'atmosphère et se diriger vers le sol. Pour la dernière fois, on a pu assister à la sorti du train d'atterrissage d'une navette et la voir se poser comme un avion. Le programme spatial des États-Unis connait présentement une pause, mais de très nombreux vaisseaux américains continuent d'explorer le système solaire et de scruter l'Univers : Cassini, Chandra, Chang'e 2, Dawn, Fermi, Hubble, Kepler, LRO, Mars Express, Messenger, MRO, New Horizons, Opportunity, Planck, Rosetta, SDO, SOHO, Spitzer, STEREO, Swift, Venus-Express, et WISE. (Image Credit: ISS Expedition 28 Crew, STS-135 Mission, NASA) 1er août 2011 |
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Le radiotélescope Parkes dont le diamètre de la coupole est de 64 m est célèbre, car c'est cet instrument qui a reçu les images de la mission Apollo 11 et qui les a retransmises à des millions de spectateurs rivés à leur écran de télé. On peut voir sur cette image captée peu après le coucher du Soleil l'énorme coupole parabolique du radiotélescope sous un ciel étoilé. Parkes étant une ville australienne de la Nouvelle-Galles-du-Sud, ce sont des constellations australes que l'on peut voir dans le ciel. Si vous connaissez bien les constellations de l'hémisphère sud, vous pourrez repérer la Poupe, l'Hydre et les Voiles. La traînée de lumière qui passe sous le capteur du radiotélescope est celle de la navette Atlantis qui venait d'entreprendre son dernier voyage spatial vers la Station spatiale internationale. La traînée lumineuse à droite n’est nulle autre que celle de la Station spatiale internationale. Atlantis a pour la dernière fois atterri au Centre spatial Kennedy le 21 juillet à 1h57 TU. (Image Credit & Copyright: John Sarkissian (CSIRO Parkes Observatory)) 21 juillet 2011 |
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C'est la dernière fois qu'une navette spatiale américaine s'approche de la Station spatiale internationale. Après un lancement célèbre suivi par plus d'un million de gens la semaine dernière, la navette Atlantis a transporté un équipage restreint vers la Station spatiale internationale dans le cadre de la mission STS-135. L'équipage a atteint comme prévu la station il y a trois jours. Même si la NASA a mis fin aux vols des navettes qui prenaient de l'âge, les astronautes américains pourront continuer de se rendre à la Station spatiale internationale en utilisant les lanceurs russes Soyouz. Sur cette photo, les portes de la navette sont ouvertes et cela nous permet ainsi de voir le module multifonction Rafaello. À plus de 200 km plus bas, c'est le bleu de notre planète que l'on voit sur l'image. La navette devrait revenir sur Terre le jeudi 21 juillet. (Image Credit: ISS Expedition 28 Crew, NASA) 13 juillet 2011 |
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Hier, le 8 juillet 2011, la navette Atlantis a effectué son dernier décollage. Elle s'est élancée vers la Station spatiale internationale lors de la mission STS-135. Un peu plus de 30 ans après le premier vol du 12 avril 1981, nous avons assisté au dernier vol d'une navette spatiale. Cette image qui montre le reflet de la navette sur la piste mouillée du pas de tir 39A du centre spatial Kennedy deviendra peut-être célèbre. Atlantis a d'ailleurs effectué plusieurs missions qui passeront à l'histoire, dont la mission d'entretien du télescope Hubble, le lancement de la sonde Magellan en direction de Vénus et de Galileo en direction de Jupiter ainsi que la mise en orbite du télescope en rayon gamma Compton. Atlantis compte aussi 7 voyages vers la station russe MIR. Atlantis devrait s'amarrer une dernière fois à la Station spatiale internationale le dimanche 10 juillet 2011. (Image Credit: NASA, Bill Ingalls) 9 juillet 2011 |
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L'éclipse totale de Lune du 15 juin 2011 a duré une impressionnant 100 minutes. On peut d'ailleurs voir le parcours de la Lune durant cette éclipse dans le ciel d'Athènes au-dessus de l'Acropole. En fait, nous notons la durée des éclipses de Lune depuis fort longtemps. Déjà au troisième siècle av. J.-C., le penseur grec Aristarque notait la durée des éclipses bien qu'il n'avait ni horloges électroniques ni appareils photo numériques. Ce même penseur a aussi développé à l'aide de la géométrie et de la durée des éclipses une méthode simple et très ingénieuse pour mesurer la distance de la Terre à la Lune exprimée en multiple du rayon terrestre. Évidemment, à l'instar de Pythagore, il savait que la Terre était ronde! L'astronome contemporain Elias Politis a aussi réalisé cette vidéo intitulée «Acropoclipse» de l'éclipse lunaire de juin 2011. (Image Credit & Copyright: Elias Politis) 25 juin 2011 |
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On a lancé 4 sondes spatiales vers les confins du système solaire dans les années 1970 : Pioneer 10 en 1972, Pioneer 11 en 1973, puis Voyager 2 et Voyager 1 le 20 août et le 5 septembre 1977. Mais, lequel de ces vaisseaux spatiaux est le plus éloigné de la Terre. C'est Voyager 1 qui détient présentement le record avec une distance de 17,5 milliards de kilomètres entre lui et le Soleil. Son signal radio qui voyage à la vitesse de 300 000 km/s prend plus de 16 heures à atteindre la Terre. Voyager 1 est plus précisément à 16,2 heures-lumière de nous ou encore, pour vous donner une idée des grandeurs, à une distance équivalente à 117,5 UA, la distance moyenne entre la Terre et le Soleil (149,6 millions de kilomètres). Le dessin qui est présenté montre la position des 4 vaisseaux. Pioneer 10 du côté opposé du système solaire est presque aussi loin que Voyager 1, à une distance de 15,4 milliards de kilomètres. Pioneer 11 et Voyager 2 sont aussi très loin, bien au-delà de l'orbite de Pluton, soit à 12,4 et 14,2 milliards de kilomètres du Soleil. En route vers Pluton, le vaisseau New Horizons n'est qu'à 3 milliards de kilomètres du Soleil et il atteindra le voisinage de Pluton en juillet 2015. Tous ces vaisseaux ont eu recours à l'assistance gravitationnelle des planètes pour bénéficier d'un effet de fronde afin de gagner en vitesse et d'ainsi se diriger vers les confins du système solaire. Voyager 1 détient aussi le record de vitesse en s'éloignant du Soleil à une impressionnante vitesse de 17 km/s, soit plus de 61 000 km/h. Les deux sondes Voyager fonctionnent encore très bien, en route vers l'héliopause avant d'atteindre le début du milieu interstellaire. (Credit: NASA, JPL-Caltech) 6 mai 2011 |
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La photographie du jour est
la planète de Youri Gagarine, notre planète, la Terre. Le
premier homme à voyager dans l’espace est Youri
Alekseïevitch Gagarine le 12 avril 1961. Sa capsule,
le Vostok
1, l’a transporté jusqu’à 320 km
du sol et lui a fait effectuer une rotation complète autour de la
Terre. Ses premiers commentaires depuis l’espace ont été : «Le
ciel est très sombre, la Terre est bleue. On peut tout voir très
nettement.» (Les échanges
verbaux rapportés sur Wikipédia entre
Gagarine et le centre de contrôle diffèrent quelque peu de
cette phrase). Alan
Shepard, le premier astronaute américain, a réussi
le premier vol spatial des États-Unis un mois plus tard : c’était
un vol sous-orbital, car il n’a pas effectué une rotation
complète autour de notre planète. Né le 9 mars 1934,
Gagarine était un militaire avant d’être choisi pour
former le premier groupe de cosmonaute soviétique en 1960. Son vol
historique a fait de lui un héros national. Mort le 27 mars 1968
dans l’écrasement de son supersonique MIG,
il a fait l’objet de funérailles nationales. Ses cendres reposent à l’intérieur
des murs du Kremlin. Notons que le premier vol d’une navette spatiale
a aussi eu lieu un 12 avril, en 1981. (Image
Credit: ISS Expedition
7 Crew, EOL, NASA (Image
record from Gateway to Astronaut Photography of Earth) 12 avril 2011 REPRISE du 12 avril 2008 |
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Endeavour est la plus jeune des navettes spatiales, son premier vol a été effectué en 1992. La NASA la prépare pour son 25e et dernier vol vers la Station spatiale internationale. Cette photo prise le 11 mars 2011 nous la montre couchée à l'horizontale avec ses 122 m (400 pieds) dans un bâtiment du Centre spatial Kennedy. Un réservoir de carburant externe et un propulseur à poudre sont attachés à la navette Endeavor (OV_105). Lorsque cet assemblage sera prêt, on le déplacera sur le pas de tir 39A et évidemment on le mettra à la verticale, un gros mécano aussi haut qu'un immeuble de 18 étages. Le décollage de la navette pour la mission STS-134 est prévu pour la soirée du 19 avril. L'équipement assez spécial transporté par Endeavor lors de cette mission est un spectromètre magnétique dont le but principal est la recherche sur le rayonnement cosmique (expérience AMS). Notons qu'il s'agit de l'avant-dernier vol d'une navette spatiale. (Credit & Copyright: Ben Cooper ( Spaceflight Now, Launch Photography)) 2 avril 2011 |
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Le plus gros lanceur présentement en fonction est le Delta IV Heavy. C'est la plus puissante version de la série des lanceurs Delta. Le lanceur est équipé de trois propulseurs d'appoint et il est capable de propulser une masse de 23 tonnes en orbite basse, une puissance qui se compare à celle des navettes spatiales. L’image du jour a été captée lors de la deuxième utilisation en 2007 du lanceur Delta 4 Heavy au Cape Canaveral en Floride. Il transportait alors un satellite sur une orbite basse. C’était aussi son premier lancement réalisé de nuit. Les structures métalliques de chaque côté du lanceur sont les tours de service. Depuis ce jour, ce lanceur a été utilisé avec succès pour plusieurs autres lancements. Son prochain vol aura lieu en janvier 2011 depuis la base militaire de Vandenberg en Californie. (Credit & Copyright: Ben Cooper (Launch Photography)) 14 décembre 2010 |
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La photo du jour n’est pas vraiment réussie. On y aperçoit la silhouette surexposée de la navette Discovery et l’ombre gigantesque qu’elle projette la brume dans le ciel. Cette photo a été captée en mars 2010 alors que la navette était remorquée à une vitesse de 2 km/h par son engin de transport vers son pas de tir. Environ un mois plus tard, Discovery était lancée vers la Station spatiale internationale. Hier, Discovery est arrivée au complexe de lancement 39 en préparation de sa toute dernière mission. (Credit & Copyright: Nancy Atkinson (Universe Today)) 22 septembre 2010 |
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Les lanceurs de satellites font partie des machines les plus complexes construites par l'humanité. Elles peuvent placer en orbite autour de la Terre des objets aussi gros qu'un autobus. Elles ont placé sur orbite un grand nombre de satellites qui nous ont permis de communiquer d'un continent à l'autre, de mieux comprendre le comportement de notre atmosphère et de changer de façon importante notre vision du système solaire et de l'Univers. Ces machines, ce sont les navettes spatiales de la NASA. Puisque le premier vol d’une navette remonte à 1981, la flotte vieillit et sera bientôt mise à la retraite. L’image du jour montre la navette Endeavour en route pour l’espace. Chaque écusson de la spirale représente une mission passée de la navette. Le bateau est sur l’image pour nous rappeler l’origine du nom de la navette : le navire de recherche anglais HMS Endeavour qui sillonna la mer du Pacifique Sud dans les années 1700. L’hexagone à gauche est la coupole panoramique livrée à la Station spatiale internationale par Endeavor en 2010 : on a évidemment ajouté les images que l’on voit sur les fenêtres. La navette a largement contribué à obtenir l’image de la nébuleuse NGC 602 à l’arrière-plan, car c’est grâce à sa mission d’entretien d’ Hubble en 1993 que l’on a pu continuer d’utiliser ce télescope spatial et ainsi photographier cette nébuleuse. La NASA a produit des affiches semblables pour toutes ses navettes : Atlantis, Challenger, Columbia, Discovery et Endeavour. La sixième navette de la NASA, l’Enterprise, n’a jamais été mise en orbite n’ayant servi qu’à faire des tests. (Credit: NASA) 7 septembre 2010 |
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La vidéo que nous présentent les éditeurs de l’APOD montre le décollage du nouveau lanceur américain, le Falcon 9, depuis le Cap Canaveral le 4 juin 2010. Ce lanceur, aussi haut qu’un édifice de 15 étages, a été construit par la compagnie SpaceX Corporation. C’est une première étape d’un nouveau système de lancement relativement bon marché. Le succès de Falcon 9 s’ajoute à celui de Falcon 1 en 2008 et en 2009. Lorsque la capsule Dragon sera arrimée au lanceur Falcon 9, on pourra transporter des astronautes et du ravitaillement vers la Station spatiale internationale. (Credit & Copyright: SpaceX Co) 8 juin 2010 |
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La photo du jour montre la navette Atlantis suspendue au-dessus du sol dans le VAB (Vehicle Assembly Building) du Centre spatial Kennedy en préparation de sa prochaine sortie dans l’espace. La navette est à présent installée sur le pas de tir 39A en attente du décollage prévu pour le 14 mai 20 prochain. La mission STS-132 vers la Station spatiale internationale est la dernière prévue au carnet de vol d’Atlantis. Le nom d’Atlantis vient d’un voilier utilisé par l’institut océanographique Woods Hole entre 1930 et 1966. Le premier vol d’Atlantis a été effectué le 3 octobre 1985. L’observatoire spatial Compton en rayon gamma a été placé en orbite par Atlantis en 1991. (Image Credit & Copyright: Ben Cooper (Launch Photography)) 8 mai 2010 |
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Le 5 avril 2010, les visiteurs
du Centre
spatial Kennedy ont pu admirer ce nuage coloré à l’aube
du jour. Mais, c’était un nuage spécial créé par
les gaz d’échappement de la navette spatiale Discovery en
route vers la Station spatiale internationale pour la mission STS-131.
La couleur du nuage vient de la lumière du Soleil levant. Les trois
fusées à l’avant-plan font partie du «Jardin
des fusées» du centre spatial. La fusée Atlas-Agena à gauche
a été utilisée dans les années 1960. Les deux
autres fusées à droite sont Mercury-Redstone et Mercury-Atlas.
(Image Credit & Copyright: Craig
Crawford) 9 avril 2010 |
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Les oiseaux ne peuvent voler à une
telle altitude et les avions ne se déplacent pas aussi rapidement.
La Statue de la Liberté est moins lourde que le véhicule
qui a produit cet arc lumineux. Aucune espèce animale autre que
les humains ne peut comprendre ce qui s’est passé. D’ailleurs,
aucun humain né avant 1900 ne le pourrait. Le lancement
d’une navette spatiale vers l’espace inspire l’admiration
mêlée d’un peu de crainte et il défie toute description.
L’image du jour montre la trace lumineuse laissée par la navette
Atlantis alors qu’elle venait de décoller pour se rendre à la
Station spatiale internationale le matin du 12 juillet 2001. Les deux millions
de kilogrammes de ce vaisseau spatial ont décollé du sol
pour se mettre en orbite autour de la Terre à une altitude où l’air
extérieur est pratiquement absent. Les astronautes à bord
de la navette seront en état d’apesanteur à cause du
mouvement de la navette. Notez
qu’il est faux de dire que la gravité est faible à cette
altitude : la force de gravité à l’altitude
de 435 km où se trouve la Station spatiale internationale est égale à 8,6
m/s2, soit 88% de sa valeur au sol. C’est d’ailleurs cette
force de gravité qui fait tourner la Station spatiale internationale
autour de la Terre. D'ailleurs, l’état d’apesanteur
des astronautes peut être reproduit dans un avion qui effectue
une boucle assez grande près de la surface de la Terre. En 2010,
on lance à peu
près une fusée vers l’espace chaque semaine. (Credit: NASA) 17 janvier 2010 REPRISE du 12 décembre 2004, 5 janvier 2003 et du 23 juillet 2001. |
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La semaine dernière,
la NASA a effectué un lancement pour tester sa nouvelle fusée,
l’Ares
1-X. C’était le premier lanceur autre que la navette spatiale à partir
du Centre spatial Kennedy depuis l’abandon des fusées Saturn
V utilisées dans les années 1960 et 1970 pour la conquête
de la Lune. La fusée Ares 1-X remplacera les navettes spatiales
qui ont pris de l’âge. La poussée vertigineuse de cette
fusée peut la faire passer de 0 à 100 km/h en moins de 8
secondes. La fusée lancée la semaine dernière était
plus longue qu’un terrain de football et était munie de plus
de 700 capteurs afin d’enregistrer toutes les données pertinentes à son
amélioration. L’image du jour nous montre la fusée,
entourée d’un cône de vapeur, s’élancer
vers l’espace. Ce cône de vapeur appelé «singularité de
Prandtl-Glauert» vient d’une baisse soudaine de la pression
de l’air. (Credit & Copyright: Rory
A. Duncan (United
Space Alliance)) 2 novembre 2009 |
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La Nasa
célèbre son cinquantième anniversaire de
naissance cette année. L’image du jour présente
les photographies de plusieurs sondes de l’histoire de la conquête
de l’espace réalisées par l’astronome Ralf
Vandebergh. Il a pris ces photos avec un petit télescope de
type Newton de 10 pouces (25 cm) de diamètre à entraînement
manuel. L’image du jour présente deux satellites, l’un
lancé en 1960, le Tiros (Television
InfraRed Observation System) 2, l’un des premiers
satellites météo, et la toute nouvelle Station Spatiale
Internationale. (Credit & Copyright: Ralf
Vandebergh) 16 octobre 2008 |
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C’est le cinquantième
anniversaire du lancement du premier satellite artificiel dans l’espace
par les Russes. En effet, le 4 octobre 1957, les Russes devançaient
les Américains dans la course à l’exploration spatiale
en lançant le petit satellite Sputnik 1. Ce satellite de 56 cm de
diamètre et de 84 kg était équipé de 4 antennes
de transmission reliées à une batterie. Le satellite a émis
un signal radio vers la Terre pendant 23 jours. Peu de temps après
le lancement de Sputnik I, les Russes envoyaient la chienne Laika en
orbite autour de la Terre à bord de Sputnik II. Ces événements
donnèrent lieu à la création de la NASA aux États-Unis
en 1958. Photo (Crédit: Courtesy NSSDC, NASA) 4 octobre 2007 REPRISE du 7 octobre 2000, du 3 octobre 1998, du 27 avril 1997 et du 11 février 1996 |
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Le message transporté par
Voyager sur un disque (sons et images gravés sur un disque de
cuivre). Lancé le 20 août 1977 et le 5 septembre de la même
année, Voyager
I et II sont maintenant à 15 et 12,5 milliards de kilomètres
du Soleil, soit à 14 et 11,5 heures-lumière. Et ils fonctionnent
encore, ils sont suivis et reçoivent des instructions du réseau «Deep
Space Network». Voyager I et II sont maintenant au-delà des
planètes extérieures. Tout comme Pioneer 10 et 11, on peut
considérer qu’ils ont quitté notre système
solaire vers l’espace interstellaire (notez que le Nuage
d’Oort que l’on considère habituellement comme
faisant partie du système solaire est à 50 000 UA
du Soleil, soit à7500 milliards de kilomètres). La
photo du jour est le disque de cuivre de 30 cm recouvert d’une
pellicule d’or qui est fixé sur chacun des vaisseaux Voyager.
Ces disques contiennent des enregistrements de sons et d’images
qui représentent les cultures humaines et la vie sur Terre. Les éléments
enregistrés ont été sélectionnés par
un comité que présidait Carl
Sagan. Les diagrammes sur le boîtier du disque représentent
symboliquement l’origine du vaisseau et décrivent les instructions
pour l’utilisation du disque. (Credit: Voyager
Project, JPL, NASA) 8 septembre 2007 REPRISE DU 31 août 2002 et du texte du 29 juin 1996. La photo de 1996 n’est pas la même. |
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Cette photographie de la station spatiale
russe Mir a été réalisée par les
astronautes de la navette spatiale Atlantis qui s’y rendaient
lors de la mission STS-76 en 1996. Avec son assortiment de panneaux
solaires et d’appendices élancés, Mir ressemble à un
insecte saugrenu survolant à une altitude de 350 km la ville
de Nelson en Nouvelle-Zélande près
du détroit
de Cook. Atlantis a transporté Shannon W. Lucid sur Mir
pour un séjour 140 jours, faisant ainsi passé le nombre
d’occupants de la station de 2 à 3. En août de
la même année, Atlantis est revenue prendre Lucid qui
a été remplacé par John Blaha. Depuis sa mise
en orbite, il y 20 ans, Mir a continuellement été occupé jusqu’en
août 1999. Elle a été visitée par plus
de 100 astronautes de plusieurs nations, dont la Russie, les États-Unis,
la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France, le Japon, l’Australie,
le Kazakhstan et
la Slovénie.
La station a été détruite
en mars 2001 en la forçant à entrer dans l’atmosphère où elle
s’est consumée. (Credit: STS-76
Crew, NASA) |
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Le denier tir d’une fusée
Titan a eu lieur le 19 octobre 2005 à la base Vandenberg de
l’U.S. Air Force.
Les lancements de fusée Titan ont débuté en 1959.
La fusée Titan a d’abord été conçue
pour servir de missile balistique intercontinental. Elle a finalement
servi pour lancer des satellites militaires, commerciaux et scientifiques
dans l’espace. Plusieurs missions historiques de l’exploration
spatiale ont aussi utilisé la fusée Titan, dont les missions
habitées Gemini,
les missions Viking vers
Mars, les missions
Voyager vers le système solaire extérieur et le vaisseau Cassini qui
est actuellement en orbite autour de Saturne. La sonde Huygens du vaisseau
Cassini a réussi l’atterrissage le plus lointain sur un
autre monde, alors que Voyager 1
est le vaisseau qui s’est rendu le plus loin de la Terre dans l’histoire
de l’humanité. (Credit : Courtesy 30th Space Wing, Vandenberg
Air Force Base) 27 octobre 2005 |
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Le jeudi 19
octobre 1899 par un bel après-midi d’automne, un adolescent
de 17 ans grimpa dans un cerisier à Worcester dans
l’état du Massachusetts. Sans doute inspiré par la
Guerre des Mondes du romancier H.G. Wells et par le paysage bucolique,
le jeune homme pensa qu’il serait merveilleux de concevoir un engin
capable de nous transporter sur la planète Mars. Cette pensée
orienta toute sa vie, il nota d’ailleurs cette journée du
19 octobre dans son agenda. En 1926, il avait conçu, construit
et fait voler la première fusée à carburant liquide
de l’histoire humaine. La photo du jour qui accompagne ce texte
historique montre la planète Mars, en bas à droite, de
même que la Lune et Vénus plus haut. Ces trois planètes
ont reçu la visite de fusées à carburant liquide
construites selon les principes élaborés par Goddard. (Image
Credit & Copyright: Fred Espenak ( www.MrEclipse.com)) 19 octobre 2005 |
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Les lancements de navette par la
NASA ont repris le 26 juillet 2005, après une interruption de
plus de deux ans et demi causée la perte
de l’équipage lors de la tragique explosion
de Columbia le 1er février 2003. La navette Discovery lancée
hier transportait un équipage
de sept astronautes vers la Station spatiale internationale. En plus
de ravitailler la station, l’équipage effectuera des réparations
et mettra à l’essai des nouvelles méthodes d’inspection
et d’entretien des boucliers de protection
thermique de la navette. On a prévu trois sorties dans l’espace.
La photo du jour montre le lancement de cette mission (STS-114)
sur le Pad
39B de Cape
Canaveral en Floride. (Credit: NASA) 27 juillet 2005 |
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Il y a 40 ans, le 3 juin 1965, l’astronaute Edward
White réalisait la première
sortie dans l’espace de l’histoire spatiale américaine.
Relié par un câble à la capsule Gemini
IV, il tenait dans sa main droite un pistolet à gaz comprimé afin
de pouvoir se déplacer. Sa sortie a débuté au-dessus
de l’Océan Pacifique pour se terminer 23 minutes plus
tard au-dessus du golfe du Mexique. En anglais, on emploie le
terme «spacewalk», soit marche spatiale, pour
une sortie dans l’espace ce qui constitue une image pas tout à fait
exacte. En réalité, White n’a fait que suivre sa
capsule en chute libre vers la Terre. Ses déplacements venaient
des gaz émis de son pistolet. L’astronaute White est resté dans
l’espace jusqu’à ce que son pistolet soit vide et
il est alors retourné dans la capsule rejoindre son collège James
McDivitt. (Credit Gemini
4 Mission, NASA) 4 juin 2005 |
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C’est en tournant autour de
notre planète, la Terre, que les astronautes de la navette
spatiale Discovery ont pris cette photo. La structure artificielle
suspendue au-dessus de notre planète bleue couverte de gros nuages
d’orage ce jour-là est la station spatiale russe Mir.
Le tout petit point brillant à droite de la photo n’est
nul autre que notre gros satellite naturel, la Lune. Mir était à une
distance moyenne de 320 km de la surface de la Terre et sa période
de révolution était d’environ 90 minutes. La Lune
est à 384 400 km du centre de la Terre et sa période
de révolution est de 27,3 jours. La station Mir a été désorbitée
le 23 mars 2001. (Credit: STS-91
Crew, NASA) 30 avril 2005 REPRISE : 4 mai 2002, 27 janvier 2001 et 13 août 1998 |
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Le vaisseau spatial
Cassini qui est présentement
en orbite autour de Saturne et la sonde Huygens qui devrait atterrir sur
Titan ont
quitté la Terre le matin du 15 octobre 1997 depuis le site de
lancement 40 du centre Cape
Canaveral. On voit sur la photo l’arc lumineux de la puissante
fusée Titan
4B Centaur. La première destination du vaisseau était
cependant Vénus et non Saturne, la première étape
de son long voyage de 2,2 milliards de kilomètres vers Saturne.
Le trajet suivi par Cassini l’a amené à effectuer plusieurs
survols de planètes avant d’arriver à Saturne :
deux survols de Vénus en avril 1998 et en juin 1999, un de la Terre
en août 1999 et un dernier de Jupiter en décembre 2000. À chaque
survol, Cassini a bénéficié de l’assistance
gravitationnelle de la planète pour propulser ses 5574
kg à une vitesse plus grande. Cassini est entré en orbite
autour de Saturne il y a trois jours, soit le 1er
juillet 2004 (le 30 juin dans les fuseaux horaires de l’Amérique).
La descente de la sonde Huygens vers la plus grosse lune de Saturne, Titan,
sera la tentative la plus lointaine d’atterrissage sur un astre de
l’histoire de l’exploration spatiale. (Credit: KSC, NASA) 3 juillet 2004 REPRISE : 16 octobre 1997 |
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Le 21 juin 2004, le
pilote Mike Melvill a effectué un vol historique dans un engin
ailé baptisé SpaceShipOne,
le premier vol spatial habité privé. Le vaisseau spatial
s’est élevé à une altitude d’un peu plus
de 100 km en suivant une trajectoire
suborbitale comme celle des premiers
vols spatiaux du programme Mercury de
la NASA. Personne n’est sorti de SpaceShipOne pour
prendre cette photographie. C’est une caméra vidéo à bord
d’un vol
d’essai d’un engin qui s’est élevé jusqu’à 65 km
qui a pris cette image. L’engin était alors au-dessus de la
Californie et la caméra était dirigée vers l’ouest
vers le limbe terrestre. On voit à gauche la tuyère de la
fusée hybride de SpaceShipOne et le bord de l’aile qui est
disposée dans une configuration de planage pour la rentrée
dans l’atmosphère. SpaceShipOne a été conçue
et construite par Burt Rutan et sa compagnie Scaled Composites afin de
remporter le X Prize de 10 millions
de dollars. (Credit: Scaled
Composites) 25 juin 2004 |
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L'inscription qui figure sur la cible de calibrage de la caméra du rover Spirit est «Two Worlds, One Sun». Elle est située sur l'arrière du rover et elle sert aussi de cadran solaire, ce qui permet de déterminer l'heure solaire sur le site d'atterrissage de Spirit. L'image du jour montre deux lectures de l'heure martienne. Sur l'image de gauche, il est presque midi solaire, car le Soleil est haut dans le ciel et l'ombre du style est courte. Sur l'image de gauche, il est plus tard l'après-midi, le Soleil est plus bas dans le ciel et l'ombre du style est plus longue. L'incorporation d'un cadran solaire aux missions spatiales sur Mars est une idée originale de Bill Nye, un célèbre vulgarisateur américain connu pour l'émission pour enfants «Bill Nye The Science Guy». (Credit: Cornell University, Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA) 10 janvier 2004 |
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La sonde spatiale Voyager 1 lancée en 1977 est maintenant à 12 heures-lumière du Soleil soit à 90 unités astronomiques (UA). C'est ainsi le vaisseau spatial construit par l'humanité qui est le plus loin de nous dans le cosmos. Voyager 1 est maintenant bien au-delà de l'orbite de Pluton et il est sur le point d'entrer dans l'héliosphère, une région dominée par les vents solaires et le champ magnétique du Soleil. Bien qu'on discute encore des données que nous fait encore parvenir la sonde, on pense qu'elle est sur le point de franchir que l'on nomme «choc terminal», là où le vent solaire se mélange au gaz interstellaire pour former l'héliopause comme le montre l'illustration d'artiste du jour. Au-delà de l'héliopause, le vent solaire et le gaz interstellaire créent un arc de choc dans le cosmos. On estime que les sondes Voyager 1 et Voyager 2 ont assez de carburant pour fonctionner jusqu'aux environs de 2020. Voyager 1 avance dans le cosmos à une vitesse de plus de 3 UA par an (4700 km/s). (Illustration Credit: Walt Feimer, NASA) 20 novembre 2003 |
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En 1998, le voyage spatial est entré dans l'ère de la propulsion ionique avec le lancement de Deep Space 1. Même si ce type de propulsion produit une accélération beaucoup plus faible que celle de l'attraction gravitationnelle de la Terre, elle fournit avec le temps assez d'énergie à l'engin spatial pour lui donner la vitesse nécessaire à un voyage dans le système solaire. Le système de propulsion de Deep Space 1 tire d'abord son énergie de grands panneaux photoélectrique qui collecte la lumière du Soleil. Cette énergie sert à ioniser des atomes de xénon qui sont ensuite éjectés du vaisseau par un champ électrique intense. Le vaisseau spatial gagne alors lentement de la vitesse. La photographie nous montre ces ions bleus très chauds lors des essais réalisés avec succès dans les laboratoires du JPL (Jet Propulsion Laboratory) en 1997. Deep Space 1 a réalisé deux exploits dignes de mention. Il a réussi à capter des photos de l'astéroïde 9969 Braille en juillet 1999. Puis en septembre 2001, on a obtenu les photos les plus détaillées d'un noyau cométaire pour l'époque lorsque Deep Space 1 a rendu visite à la comète Borrely. La mission de Deep Space 1 s'est terminée le 18 décembre 2001. (Credit: New Millennium Program, JPL, NASA) 20 juillet 2003 REPRISE du 26 octobre 1998 |
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Samedi le 1er février 2003, la navette spatiale Columbia s'est désintégrée lors de son retour sur Terre. Les sept membres de l'équipage ont péri dans la tragédie. On les voit sur la photographie de gauche à droite : David M. Brown, Rick D. Husband, Laurel B. Clark, Kalpana Chawla, Michael P. Anderson, William C. McCool, et Ilan Ramon. (Credit: STS-107 Crew, NASA) 3 février 2003 |
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En 2003, la NASA enverra vers la planète Mars deux robots motorisés et vous pouvez l'aider à leur trouver un nom. La mission Mars Exploration Rover (MER) devrait débuter vers le mois de juin 2003, alors que Mars et la Terre seront près de l'opposition donc qu'elles seront rapprochées. L'atterrissage sur Mars est prévu pour janvier 2004. Les rovers devraient se mettre en marche peu de temps après. Ces véhicules peuvent parcourir environ 100 m chaque jour de leur mission dont la durée prévue est de 90 jours. Les rovers feront une étude du sol et des roches intéressantes afin de recueillir des données significatives sur le passé de Mars. Le concours pour donner un nom aux rovers était ouvert aux enfants des écoles accompagner leurs suggestions d'un court texte : les résultats de ce concours commandité par la compagnie LEGO sont affichés sur cette page WEB. (Drawing Credit: Maas Digital, Mars Exploration Rover Mission Team, JPL, NASA) 26 novembre 2002 |
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Afin de mieux évaluer les performances d’une navette spatiale lors du décollage, la NASA a installé une RocketCam sur le côté du réservoir extérieur de carburant d’Atlantis. Les cinq images qui nous sont présentées sont extraites de la vidéo qui a été tournée. On peut y admirer ce que l’on verrait si on s’envolait vers l’espace tout en regardant vers la Terre. La dernière image montre la séparation du réservoir extérieur et de la navette. On voit alors Atlantis continuer son voyage vers son orbite. (Credit & Copyright: Dan Maas (Maas Digital), Ecliptic Enterprises Corporation, Lockheed Martin, NASA) 23 octobre 2002 |
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Avant que n’apparaisse dans l’espace la Station spatiale internationale, c’était la station orbitale russe Mir qui y régnait seule. La photographie du jour prise en 1995 nous montre la navette spatiale américaine Atlantis arrimée à cette station, on est loin de la guerre froide qui s’était pourtant terminée en 1991! Lors de cette mission d’Atlantis (STS-71), les astronautes ont répondu à des questions transmises par des étudiants à l’aide de postes de radio amateur. Ils ont aussi réalisé des expériences scientifiques à l’intérieur du Spacelab, un laboratoire modulaire à microgravité que l’on peut embarquer à bord d’une navette. Ces expériences ont aidé à mieux cerner les effets des vols spatiaux de longue durée sur le corps humain. Après 15 années d’utilisation, la station Mir s’est brisée en entrant dans l’atmosphère le 23 mars 2001. (Credit: Nikolai Budarin, Russian Space Research Institute, NASA) 20 octobre 2002 |
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En août 2002, on a procédé au premier lancement d'une fusée Atlas V. L'Atlas V construite par Lockheed Martin est la première fusée du programme «Evolved Expendable Launch Vehicle» de l'armée de l'air américaine (U.S. Air Force). On peut ajouter des étages de propulsion aux fusées de ce programme leur permettant ainsi de transporter des charges plus lourdes. D'ailleurs, la seule fusée capable de soulever une charge plus lourde dans l'espace est celle qui a emmené des hommes sur la Lune, la fusée Saturn V. Les fusées Atlas sont très fiables, le lancement d'août 2002 était le 61e lancement consécutif sans incident. L'image dans le rond est la RocketCam de la fusée qui nous a envoyé des images prises lors du lancement. (Credit & Copyright: Ecliptic Enterprises Corporation) 16 septembre 2002 |
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Ce panache lumineux à l'arrière de la navette spatiale Discovery qui se déplace en orbite basse vient de l'allumage du moteur du système de manœuvre orbitale (OMS). La navette porte le nom du navire commandé par le capitaine James Cook, un astronome et navigateur anglais du 18e siècle. Les voyages de Cook ont établi de nouveaux standards dans le domaine de l'exploration scientifique et ont permis aux Européens de mieux connaître les régions du Pacifique, dont l'Australie, la Nouvelle-Zélande et les îles hawaiiennes. La dernière née des navettes spatiales a aussi reçu le nom d'un des navires de Cook, l'Endeavor. La NASA a maintenant 4 navettes spatiales. (Credit: STS-51 Crew, NASA) 26 janvier 2002 REPRISE du 1er janvier 1996 et du 8 mars 1998 |
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Il y a 20 cette semaine, la navette Columbia est devenue le premier vaisseau spatial à pouvoir revenir sur Terre après avoir été lancé en orbite et donc à pouvoir être réutilisé. Le deuxième aller-retour de Columbia vers une orbite terrestre basse a commencé le 12 novembre 1981, à peine 7 mois après son vol inaugural dans l’espace. On voit ici d’en dessous la navette solidement ancrée à un réservoir externe de carburant ainsi qu’à deux fusées d’appoint à carburant solide qui produisent un impressionnant panache gazeux enflammé. La longueur de Columbia est de 56 m et son envergure fait 24 m. Les deux propulseurs à carburant solide situés de chaque côté du gros réservoir externe produisent leur principale poussée durant les deux premières minutes du lancement. Ils sont ensuite éjectés afin d’être réutilisés pour un autre lancement. Le réservoir externe approvisionne les moteurs principaux de la navette durant le décollage et il se sépare après environ 8 minutes pour retomber ensuite en morceaux dans des régions éloignées d'un océan. Il s'agit de la plus grosse pièce non recyclée de chaque envolée. Cette photo de la plus vieille navette en service lors de son douzième vol en juin 1992. Désignée sous la cote OV-102, Columbia a été nommée du nom d'un navire américain du 18e qui a été le premier à faire le tour de la Terre. (Credit: STS-50, NASA) 15 novembre 2001 |
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Essayer d'imaginer ce que vous ressentiriez en volant librement au-dessus des mers et des nuages de notre planète. En 1994, l'astronaute Mark Lee l'a fait lorsqu'il a expérimenté le système SAFER (Simplified Aid for EVA Rescue) pour la NASA. SAFER est un système de propulsion autonome muni de petits propulseurs à l'azote assistés par ordinateur et contrôlés par l'astronaute à l'aide d'une manette. Sur cette photographie de la première sortie spatiale sans câble de sécurité en 10 ans, Mark Lee évolue au-dessus de la soute de la navette Discovery à plus de 200 km au-dessus de la Terre. Mark Lee ne courait cependant aucun danger, car la navette pouvait le récupérer en tout temps en cas de pépin. SAFER est plus compact que le système MMU (Manned Maneuvering Unit) et il a été conçu au cas où un astronaute se verrait séparer de son poste de travail sur la Station spatiale internationale, ce qui est tout de même fort improbable. (Credit: Shuttle Crew STS-64, NASA) 2 octobre 2001 |
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À pleine puissance, le moteur ionique de la sonde Deep Space 1 produit une poussée d’environ 0,09 newton, soit à peine de quoi soutenir une masse de 9 grammes à la surface de notre planète, la Terre. En dépit de sa faible poussée, le moteur ionique est meilleur pour les longs voyages spatiaux que les moteurs à propulsion chimique de brève durée, car grâce à ses panneaux solaires, il peut fonctionner sans arrêt. On voit sur cette image la sonde Deep Space 1 dans la salle d’assemblage avec ses panneaux solaires dorés repliés au-dessus du moteur ionique circulaire. Le moteur ionique, fruit d’une recherche s’étalant sur plus de 50 ans, a maintenant fait ses preuves, Deep Space 1 ayant dépassé l’astéroïde 9969 Braille en juillet 1999. En novembre 1999, on a presque perdu la sonde à cause d’une panne de sa caméra grand-angle servant à repérer les étoiles. Heureusement, les ingénieurs de la NASA ont réussi à reprogrammer le système de navigation pour qu’il utilise une autre caméra de la sonde. Le 28 juin 2000, le moteur ionique a été remis en marche. L’aventure de Deep Space se poursuit maintenant de plus belle. De nouveau guidée par les étoiles, la sonde devrait arriver près de la comète périodique Borrelly aujourd’hui, 20 septembre 2000. (Credit: Deep Space 1 Project, JPL, NASA) 22 septembre 2001 REPRISE du 31 août 2000 |
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Question : quel objet fabriqué par l'homme est maintenant à plus de 11 milliards de kilomètres de la Terre. Réponse : Pioneer 10. Le 2 mars 1997 était le 25e anniversaire de son lancement. Pioneer 10 est maintenant deux fois plus loin du Soleil que Pluton, à presque que 11 heures-lumière de nous, et il fonce vers l'espace interstellaire à une vitesse de 45 000 km/h. Être le premier engin à s'aventurer au-delà des planètes connues du système solaire n'est pas le seul exploit de Pioneer 10, il a de nombreuses autres premières à son actif : le premier à avoir dépassé la Ceinture d'astéroïdes et donc à explorer le système solaire externe, le premier à se rendre à Jupiter et le premier à utiliser l'assistance gravitationnelle pour modifier sa trajectoire pour atteindre la vitesse nécessaire pour s'échapper du système solaire. Mais, la mission de Pioneer 10 approche de sa fin. Alors qu'il explore la partie la plus éloignée de l'héliosphère, ses réserves électriques seront bientôt insuffisantes pour le fonctionnement de ses instruments scientifiques. Cependant, le vaisseau spatial de 260 kg continuera son voyage dans l'espace intersidéral et, dans quelque 300 000 ans, il passera à moins de 3 années-lumière de Ross 248, une étoile située dans le voisinage de la nôtre. Ross 248 est une étoile naine rouge située à un peu plus de 10 années-lumière de nous en direction de la constellation du Taureau. (Illustration Credit: Courtesy Pioneer Project, ARC, NASA) |
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Le 5 mai 1961, il y a maintenant 40 ans, à l’aube de l’ère spatiale, les contrôleurs de la NASA donnèrent le feu vert au décollage d’une fusée Mercury-Redstone 3 qui envoya Alan Shepard en vol suborbital pendant un peu plus de 15 minutes, temps qui a permis à Shepard d’effectuer quelques manœuvres de contrôle de sa capsule Freedom 7. Cette photographie de Shepard en enfermé dans sa combinaison spatiale a été prise avant le décollage alors qu’il se trouvait à l’intérieur de la capsule. Retransmis en direct à la télé, le vol de Freedom 7, le premier vol spatial américain, a été suivi par le premier vol soviétique qui a envoyé Yuri Gagarin dans l’espace le 12 avril 1961. Alan Shepard, un aviateur de l’armée américaine, avait été choisi pour faire partie du premier groupe de 7 astronautes du programme Mercury (note : John Glenn faisait aussi partie de ce groupe). Shepard considérait que ce premier vol spatial est était un grand défi et il a travaillé fort pour obtenir cette mission. La carrière de Shepard ne s’est pas arrêtée à ce premier exploit, car en 1971 il a marché sur la Lune en tant que commandant de la mission Apollo 14. Pionnier et explorateur intrépide de l’ère spatiale, Alan Shepard est décédé en 1998 à l’âge de 74 ans. (Credit: Project Mercury, NASA) 5 mai 2001 |
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Il y a 40 ans, le 12 avril 1996, l’astronaute russe Youri Alexeïevitch Gagarine devint le premier homme à effectuer un vol dans l’espace. Sa capsule Vostok 1 commandée à distance l’amena à une altitude de 320 km et lui fit faire une révolution complète autour de la Terre. Comme on ne connaissait pas les effets physiologiques d’un vol spatial sur les capacités de pilotage et le sens du jugement d’un astronaute, on s’assura que Gagarine ne serait qu’un passager passif en verrouillant les commandes de contrôles à bord de la capsule. Mais en cas d’urgence, le code secret qui lui aurait permis de prendre le contrôle de la capsule était dans une enveloppe cachetée. Après sa rentrée dans l’atmosphère, Gagarine fut éjecté du Vostok à une altitude de 6100 m. Il effectua la descente jusqu’au sol en parachute. Qu’avez-vous vu en premier dans l’espace ? Il aurait répondu à cette question ainsi : «Le ciel est très noir, la Terre est bleutée. On voit tout très clairement». Avec d’autres exploits spatiaux, ce vol confirmait l’avance des Russes dans la course à l’espace. Le premier astronaute américain (Alan Shepard) effectua son vol un mois plus tard et ce n’était qu’un vol suborbital. Né le 9 mars 1934, Gagarine était un pilote de jet de l’armée de l’air soviétique. Il a été sélectionné pour faire partie du premier groupe d’astronaute en 1960. Suite à ce vol historique, il est devenu un héros international et une légende. Il est décédé dans l’écrasement de son avion à réaction, un MIG, lors d’un vol d’entraînement le 27 mars 1968. On lui des funérailles dignes d’un héros et ses cendres furent déposés dans les murs du Kremlin. (Credit: Courtesy MSFC History Office) 14 avril 2001 REPRISE du 12 avril 1996 |
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Il y a 20 ans, le 12 avril 1981, Columbia a été la première des navettes spatiales envoyer en orbite autour de la Terre. Sur cette photo un peu surexposée prise lors des préparatifs du lancement, les faisceaux de lumière nous montrent la navette et, à sa gauche, les structures de service du complexe de lancement 39 du Centre spatial Kennedy. Lors de la mission d’essai STS-1, la navette pilotée par le commandant John W. Young et par Robert L. Crippen est restée deux jours dans l’espace avant d’atterrir en douceur comme un avion sur une des pistes de la base militaire d’Edwards en Californie. C’est un Boeing 747 spécialement modifié qui a ramené Columbia au Centre spatial Kennedy. Columbia a été lancé une deuxième fois sept mois plus tard pour la mission STS-2, devenant ainsi le premier engin spatial réutilisé. Les débuts de la plus vieille navette ont été suivis par le lancement de Challenger en 1982 (détruite en 1986), de Discovery en 1983, d’Atlantis en 1985 et d’Endeavour en 1991 (la remplaçante de Challenger). La flotte des navettes a accompli à ce jour plus de 100 missions orbitales. C’est aussi aujourd’hui que l’on célèbre le 40e anniversaire du premier voyage spatial d’un humain, Youri Gagarine. (Credit: KSC, NASA) 12 avril 2001 |
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Prochain arrêt : Mars. La sonde Mars Odyssey a décollé de Cap Canaveral le samedi 7 avril 2001 à destination de la planète Mars qu’elle a atteinte le 24 octobre 2001. On voit sur cette photographie la fusée Delta II lors du lancement. La mission de Mars Odyssey consistait à élaborer une carte des éléments chimiques et des minéraux à la surface de Mars, à détecter la présence de l’eau et à mesurer les radiations. Le nom de la sonde provient du célèbre roman écrit en 1968 par Arthur C.Clarke, A Space Odyssey. (Credit: KSC, NASA) 9 avril 2001 |
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La station spatiale russe MIR a effectué son dernier passage dans le ciel de San Salvador, une ville côtière brésilienne. Sur cette photo de 5 min 20 s de temps d'exposition réalisée le 19 mars 2001 avec une pellicule argentique ASA 800 et un objectif grand-angulaire, les traits des étoiles sont presque verticaux. La traînée lumineuse presque horizontale a été laissée par MIR. Comme l'orbite de MIR est basse, il se pourrait qu'elle s'éteigne en produisant un flash lumineux d'adieu. L'autre traînée lumineuse dans le coin droit est le fruit du télescope spatial Hubble, moins d'une minute après le passage de MIR. Les lumières au loin sont situées sur l'île d'Itaparica. Après quinze années en service, MIR a été désorbité volontairement dans la matinée du 23 mars 2001. Les morceaux qui ont survécu sont tombés dans l'Océan Pacifique, loin des zones habitées. (Credit & Copyright: Paulo Raymundo (Salvador, Brazil)) 23 mars 2001 |
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Robert H. Goddard, né en 1882 à Worcester dans l'état du Massachusetts, est l'un des pères fondateurs de l'ingénierie astronautique. Alors qu'il avait 16 ans, il a lu le roman classique de science-fiction de H.G. Wells, The War of the Worlds, et s'est mis à rêver de voyage spatial. En 1926, Goddard a conçu, construit et lancé la première fusée à carburant liquide de l'histoire. Lancée il y a 75 ans aujourd'hui depuis la ferme de sa tante Effie à Auburn au Massachusetts, la fusée surnommée Nell est restée en vol pendant 2,5 secondes et elle a atteint une altitude de 12,5 m. On voit ce célèbre scientifique sur cette image à côté de la rampe de lancement de 3 m de hauteur. Pour assurer un vol stable sans l'utilisation d'ailettes, le lourd moteur de la fusée était localisé à son sommet. Le moteur était alimenté en oxygène et en essence par des réservoirs situés à sa base. Durant sa carrière, Goddard a été ridiculisé par la presse parce qu'il soutenait que des fusées pourraient se rendre jusqu'à la Lune. Mais il persévéra et réalisa des expériences grâce entre autres au soutient du Smithsonian Institution et à l'appui de Charles Lindbergh. Goddar était largement reconnu comme un expérimentateur doué et un ingénieur génial et ses fusées étaient en avance de plusieurs années sur leur temps. Goddard a été récompensé par au-delà de 200 brevets en aéronautique, dont plusieurs après sa mort en 1945. Une fusée propulsée par du carburant liquide construite à partir des principes développés par Goddard a transporté des humains sur la surface de la Lune en 1969. (Credit: Courtesy NASA/Goddard Space Flight Center) 16 mars 2001 REPRISE 17 juillet 1999 et du 18 juillet 1998 ainsi que du texte du 15 juin 1997 et du 16 septembre 1995 |
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Voyager 1 était à 1,4 milliard de kilomètres du Soleil lorsqu'il a pris cette spectaculaire photo de Saturne. Le vaisseau avait alors dépassé l'orbite de Saturne et sa caméra était donc pointée vers l'intérieur du système solaire. C'est ainsi qu'il a pu capté l'hémisphère de Saturne plongé dans la nuit. Cette image a été captée le 16 novembre 1980, quatre jours après le passage du vaisseau à son point le plus près de la géante gazeuse. On voit bien que Saturne produit une ombre allongée sur les anneaux ainsi que les anneaux eux-mêmes sur les nuages du croissant éclairé de Saturne. Comme la Terre est plus près du Soleil que Saturne, on ne peut voir que la partie éclairée de cette planète (fiche 4). Nos télescopes ne pourraient en aucun temps capter une photo comme celle-ci. Après ce voyage fantastique, il y deux décennies, Voyager 1 a continué son périple vers l'espace interstellaire. C'est maintenant le vaisseau spatial humain le plus lointain de notre planète. (Credit: Voyager Project, JPL, NASA) 7 mars 2001 REPRISE du 4 mars 2000 |
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Lorsque le IIe millénaire a débuté le 1er janvier 1001, plusieurs savaient que la Terre était ronde, mais peu l'avaient vu en dehors des terres de leur village. Alors que le millénaire avançait, des humains ont cartographié les continents, ont fait le tour du monde et ont même déterminé la structure interne de la Terre. La Terre avait été le centre du monde, mais elle est devenue une planète du système solaire, qui a lui-même été relégué au rang d'un des systèmes stellaires de notre galaxie, une galaxie comme tant d'autres dans l'Univers. Alors que le IIe millénaire tire à sa fin aujourd'hui, les gens savent de quoi a l'air notre planète vue de loin. Ils savent aussi qu'ils sont prisonniers de cette petite planète fragile avec sa mince couche d'air et d'eau. (Credit: Apollo 8 Crew, NASA) 31 décembre 2000 REPRISE du 31 décembre 1999 alors qu'on soulignait que la dernière année du millénaire débutait. |
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Telle une flottille futurisme de croiseurs spatiaux, les trois observatoires astronomiques High Energy Astrophysical Observatory (HEAO 1, HEAO 2 et HEAO 3) de la NASA semblent s'être donné rendez-vous au-dessus de notre planète. Sur cette image artistique, on leur a donné l'étiquette A, B et C au lieur de leur numéro habituel. HEAO 1 et HEAO 2 ont révélé aux terriens les merveilles du ciel en rayon X en découvrant 1000 sources de cette radiation de haute énergie. L'observatoire HEAO 2 que l'on a renommé Einstein a été lancé en novembre 1978, près du centième anniversaire de la date de naissance de ce célèbre physicien. HEAO 3 a été lancé en 1979 et il est équipé pour capter les rayons cosmiques de même que le rayonnement gamma. Chacun de ces satellites mesure environ 5,5 m de longueur et leur masse avoisine les 3200 kg. Une fois leur mission terminée, ils sont tous trois entrés dans l'atmosphère où ils se sont consumés. (Courtesy: MSFC Historical Archive, NASA) 25 novembre 2000 REPRISE du 24 mai 1998, du 25 mai 1997 et du 25 février 1996 |
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Le seul observatoire astronomique lunaire a été déployé par les astronautes de la mission Apollo 16 en 1972. La caméra spectroscope en ultraviolet lointain (Far Ultraviolet Camera/ Spectroscope) a réalisé en utilisant un télescope de type Schmidt (fiche 4) de 3 pouces (7,6 cm) des photographies de la Terre, de nébuleuses, d'amas d'étoiles et du Grand Nuage de Magellan. On voit très bien sur cette photo le trépied qui soutenait cette caméra. On a placé le télescope dans l'ombre du module lunaire afin d'éviter que la caméra ne surchauffe. L'astronaute qui se tient dans l'ombre est Charles Duke. Le rover lunaire est derrière lui dans la lumière du Soleil. Ce télescope a pris des photos que l'on n'aurait pas pu réaliser à partir du sol de notre planète, car l'atmosphère bloque la majeure partie des rayons UV. Ce télescope créé par George Robert Carruthers (Naval Reseach Laboratory) avait champ de vision de 20° et il pouvait imager des étoiles dont la magnitude apparente était de 11. Cent soixante-dix-huit images ont été captées sur un rouleau de pellicule que les astronautes ont ramené sur Terre. Cet observatoire se dresse encore sur la Lune aujourd'hui. (Credit: NASA, Apollo 16) 11 novembre 2000 REPRISE du texte du 8 juin 1996 |
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La fusée russe Proton est le lanceur spatial le plus haut actuellement en opération. Employé la première fois en 1965, ce lanceur fait 57 m de hauteur et il peut transporter une charge en orbite de 3200 kg. De plus, il est relativement fiable. La fusée Proton peut être configurée pour mettre des satellites en orbite, pour transporter des modules à une station spatiale et aussi pour accueillir des astronautes. Parmi les satellites mis en orbite par cette fusée, on compte des satellites du système Iridium, le satellite Granat et, le mois dernier, le satellite Sirius 1. On utilise souvent ce lanceur pour transporter des modules vers la station spatiale Mir. Cette photo a été captée le 12 juillet 2000. La fusée transportait alors le module Zvezda pour la Station spatiale internationale. La fusée a été lancée depuis le Cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. (Credit: NASA) 18 juillet 2000 |
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Le sud se trouve en haut de cette mosaïque qui provient d'images captées le 28 novembre 1999 par la caméra MOC du satellite MGS (Mars Global Surveyor). L'ellipse blanche montre la région choisie près du pôle Sud martien pour l'atterrissage de la sonde Mars Polar Lander. Le printemps martien tire à sa fin dans l'hémisphère sud. Les taches blanches en haut de l'image sont les restants de la glace martienne et les régions plus sombres sont probablement des dunes de sable. La sonde Mars Polar Lander a atteint Mars le 3 décembre 1999 à 20h TU. Note : la sonde ne s'est jamais posée sur le sol martien. On pense que la perte de l'atterrisseur provient d'une erreur informatique, mais la cause exacte de l'échec est inconnue. (Picture Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA) 4 décembre 1999 |
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Les trois astronautes en combinaison spatiale qui posent devant une fusée Redstone sur cette photo publicitaire mémorable datant de 1961 sont, de gauche à droite, John H. Glenn, Virgil I. Grissom et Alan B. Shepard Jr. Le programme Mercury a été le premier programme américain visant à envoyer des humains dans l'espace. Six vols spatiaux ont eu lieu entre 1959 et 1963. Ces vols utilisaient une capsule spatiale ne pouvant accueillir qu'un astronaute. La capsule a été propulsée par une fusée Redstone pour les deux vols suborbitaux et par une fusée Atlas pour les quatre vols orbitaux. Peu de temps après le premier vol suborbital du 5 mai 1961 d'Alan Shepard, le président Kennedy a annoncé l'ambitieux projet d'envoyer un homme sur la Lune avant la fin de la décennie 1960. C'est le programme Apollo qui s'est chargé de cette mission et Shepard a lui-même marché sur le sol lunaire alors qu'il commandait la mission Apollo 14. Alan Shepard est décédé en 1998. Virgil Grissom a péri lors du tragique incendie le 27 janvier 1967 lors d'un test de la mission Apollo 1. Le sénateur John Glenn s'est envolé pour une deuxième pour l'espace lors du 25e voyage de la navette Discovery. Il est alors devenu à l'âge de 77 ans l'astronaute le plus âgé dans l'espace. (Credit: NASA) 18 septembre 1999 Reprise du 4 avril 1998, du 6 avril 1997 et du 7 janvier 1996 |
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Reliez certains points lumineux de cette image et vous obtiendrez la trajectoire de la sonde spatiale Cassini alors qu'il a contourné pour la dernière fois la Terre avant de partir pour le système solaire externe. Ces points sont ceux disposés sur une ligne horizontale près du centre de l'image qui provient de photos captées toutes les dix minutes alors que Cassini se déplaçait rapidement dans le ciel le 18 août 1999. La destination finale de Cassini est Saturne, mais jusqu'à présent le vaisseau a réalisé une série d'approches de Vénus et de la Terre afin de bénéficier de leur assistance gravitationnelle pour augmenter sa vitesse et ainsi économiser du carburant. Lors de ce dernier passage près de la Terre, la vitesse de Cassini s'est accrue de 5,5 km/s. On dirige maintenant le vaisseau vers une autre manœuvre gravitationnelle de fronde. Cette fois, c'est Jupiter qui lui communiquera en décembre 2000 la poussée finale nécessaire pour le propulser vers Saturne. Ce grand voyageur arrivera dans les parages de Saturne en 2004. (Credit & Copyright: Gordon Garradd) 26 août 1999 |
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La sonde Deep Space 1 (DS1) de la NASA est passée en trombe au voisinage de l'astéroïde (9969) Braille la semaine dernière. On continue de tester le nouveau moteur ionique de Deep Space 1 alors que la sonde se trouve encore dans le système solaire interne. Ce survol de 9969 Braille était l'approche d'un astéroïde la plus courte jamais réalisée par un vaisseau. En tournant ses caméras alors qu'il s'éloignait, DS1 a capté cette image. Aussi désigné 1992 KD, le 9969e astéroïde découvert a été renommé Braille en l'honneur de Louis Braille, l'inventeur du braille, c'est-à-dire de l'écriture pour les aveugles. On pense que 9969 Braille est entré en collision avec Vesta dans un passé lointain produisant alors plusieurs débris à l'origine de météorites qui sont tombés sur la Terre. L'astéroïde 9969 Braille a une période de rotation de 9 jours et son orbite fortement inclinée par rapport au plan de l'écliptique, le plan près duquel se situe l'orbite des planètes du système solaire. (Credit: DS1 Team, Spectrum Astro Inc., JPL, NASA) 5 août 1999 |
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Voici la photo du premier Américain qui a effectué une sortie extravéhiculaire dans l'espace, Edward White. On le voit ici à côté de la capsule Gemini 4. La scène se passe en 1965. En anglais, on emploie le terme «spacewalk» pour une sortie extravéhiculaire et c'est un peu trompeur. En effet, les astronautes ne marchent pas dans l'espace, car ils flottent et leurs pieds ne sont pas en contact avec un solide. White était alors retenu à la capsule par un lien sécuritaire. Il transportait un dispositif manuel de propulsion (Hand-Held Maneuvering Unit) qui lui permettait de se déplacer par l'expulsion de gaz. Il est essentiel d'être muni d'un dispositif de propulsion dans l'espace, car en l'absence de la surface de la capsule il n'y a rien sur laquelle on peut pousser pour guider ses déplacements. (Credit: James McDivitt, Gemini 4, NASA) 1er août 1999 REPRISE du 15 juin 1996 |
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Robert H. Goddard, un pionnier de l'astronautique. Voir le texte du 16 mars 2001. Sur cette photographie, prise en 1937 dans le désert près de Roswell, on voit Goddard qui examine le cône et le parachute de l'une de ses fusées. (Credit: Esther Goddard, Courtesy NASA/Goddard Space Flight Center) 17 juillet 1999 REPRISE du du 15 juin 1997 et du 16 septembre 1995 |
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Connu pour son sens de l'humour et son sourire contagieux, Charles P. "Pete" Conrad, le commandant de la mission Apollo 12, a été le troisième homme qui a marché sur le sol lunaire. Pas très grand de taille, Conrad a sauté sur le sol en novembre 1999 et avec un certain humour, il a émis le commentaire suivant : «Whoopie! Man, that may have been a small one for Neil, but that's a long one for me» (c'était peut-être un petit pas pour Neil, mais c'est un pas pour moi). Charles Conrad est né le 2 juin 1930 à Philadelphie, en Pennsylvanie. Il a obtenu son diplôme d'ingénieur aéronautique de l'université Princeton en 1953. La même année, il entre dans la marine américaine et devient pilote d'essai. Il est sélectionné par la NASA en 1962 comme astronaute. On voit Conrad sur cette photographe prise en 1965 participant à des exercices pour son premier vol dans l'espace, la mission Gemini 5 qui a alors établi un record de durée avec 8 jours dans l'espace. Charles Conrad est décédé le 8 juillet 1999 dans un accident de motocyclette. (Credit: Courtesy NASA) 15 juillet 1999 |
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Cette photographie montre le lancement du satellite FUSE de la NASA par une fusée Delta le 27 juin 1999. Les fusées Delta sont utilisées depuis 1960. Elles se sont élancées vers l'espace avec succès plus de 250 fois. Parmi les satellites scientifiques mis en orbite par une fusée Delta, on retrouve IUE (International Ultraviolet Explorer), COBE (Cosmic Background Explorer), ROSAT (Röntgensatellit), EUVE (Extreme Ultraviolet Explorer), WIND (Wind sur le site de la NASA) et RXTE (Rossi X-Ray Timing Explorer). Les fusées Delta ont aussi été utilisées pour des lancements privés tels les satellites Iridium. Ce sont aussi les fusées Delta qui ont mis en orbite les satellites NAVSTAR du système GPS (Global Positioning System). Ces fusées sont construites pour l'US Air Force et pour la NASA par la compagnie Boeing. (Credit: KSC, NASA) 12 juillet 1999 REPRISE du texte du 13 décembre 1995 |
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Le 4 juillet 1997, le vaisseau Mars Pathfinder s'est posé avec succès sur le sol martien à 10 h 7 (PST) en utilisant ses propres rétrofusées, un parachute et une grappe de 24 coussins gonflables. Quatre-vingt-dix minutes avant d'atteindre le sol, Pathfinder a entrepris une série de manœuvres. Le liquide de refroidissement a d'abord été évacué puis l'étage de croisière désormais inutile a été éjecté. L'entrée du lander dans l'atmosphère lui a fait subir une décélération de 20 g réduisant ainsi sa vitesse à 1440 km/h. Un bouclier thermique de 2,65 m de diamètre protégeait la sonde contre un réchauffement excessif. À une altitude de 9,4 km, un parachute de 11,5 m de diamètre est déployé réduisant alors sa vitesse à 234 km/h alors que le vaisseau est à 6,6 km du sol. Vingt secondes plus tard, le bouclier thermique est éjecté. Quand le lander n'est plus qu'à 355 m du sol, les coussins gonflables sont déployés. Deux secondes plus tard, alors qu'il est à 50 m du sol, les trois rétrofusées fixées sur le bouclier supérieur s'allument, stoppant presque le véhicule en plein ciel. Mars Pathfinder parcourt ensuite les 20 derniers mètres en chute libre. Le premier bond du véhicule a atteint une hauteur estimée à 15 m. Il a ensuite effectué entre 15 et 20 bonds, se déplaçant de 100 à 200 m entre chaque bond, avant de s'immobiliser. Les coussins se sont alors dégonflés, le vaisseau s'est redressé et l'ordinateur de bord a effectué une série de contrôles pour s'assurer que tout était en ordre. Les pétales du lander se sont déployés exposant ses panneaux solaires. Cette image est une mosaïque de photos transmises peu de temps après que Pathfinder eut établi la communication avec la Terre. On voit sur cette image le rover Sojourner et ses panneaux solaires. À l'arrière des coussins dégonflés, on peut admirer le sol martien dénudé recouvert de roches, des collines à l'horizon ainsi que le ciel martien brun et poussiéreux. (Credit: Pathfinder Team, JPL, NASA) 4 juillet 1999 REPRISE du texte du 4 juillet 1997 |
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La capsule spatiale Liberty Bell 7 repose maintenant à environ 5 km sous la surface de l'océan Atlantique. Mais, le 21 juillet 1961, l'astronaute Virgil I. «Gus» Grissom était à l'intérieur de ce minuscule habitacle à 190 km au-dessus de la surface de la Terre, devenant ainsi le deuxième américain dans l'espace. Le vol de Virgil Grissom était suborbital comme celui de son compatriote Alan Shepard, mais sa capsule était différente. Elle était en effet dotée d'une fenêtre centrale, d'un nouveau contrôle manuel et d'une écoutille explosive. Mais après un amerrissage en douceur, cette écoutille s'est ouverte prématurément et l'eau de mer a commencé à inonder l'intérieur de la capsule. Grissom a réussi à sortir de la capsule, car l'hélicoptère militaire était incapable de soulever la capsule gorgée d'eau. Cette photographie historique a été captée depuis l'hélicoptère alors qu'on extirpait Grissom des eaux, peu de temps avant qu'on abandonne la capsule à son sort. (Credit: Courtesy NASA) 6 mai 1999 |
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Le 12 avril 1981, les vols spatiaux sont entrés dans une nouvelle ère avec le premier lancement de la navette spatiale Columbia. Les navettes spatiales de la NASA peuvent atterrir comme un avion, transporter un lourd chargement, accueillir plusieurs astronautes, utiliser du carburant solide plus économique et, surtout, elles sont réutilisables. Avant ce voyage de Columbia, aucun vaisseau spatial n'était revenu sur Terre. Les navettes spatiales sont maintenant le fer de lance de la NASA dans la conquête de l'espace. (Credit: STS-1, NASA) 11 avril 1999 REPRISE du 6 août 1995 |
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Il y a 20 ans, le vaisseau Voyager 1 est passé près de Jupiter et de ses lunes. Cette très belle photographie d'Io, avec les bandes nuageuses sinueuses de Jupiter comme décor d'arrière-plan, a été prise par Voyager alors qu'il se trouvait à 8 millions de kilomètres. Cette photo nous révélait d'ailleurs de curieuses formations circulaires d'une soixantaine de kilomètres de diamètre avec un centre sombre à la surface d'Io. On a d'abord cru alors qu'il s'agissait de cratères d'impact comme ceux de la surface des autres astres telluriques du système solaire, mais on sait maintenant qu'il s'agit de volcans. Lorsque Voyager s'est approché plus près d'Io, on a rapidement constaté sur les images que la sonde nous faisait parvenir que sa surface étrange était totalement dépourvue de cratères et qu'elle était continuellement remodelée par l'activité volcanique. En fait, l'activité volcanique est si intense sur Io que Voyager a même réussi l'exploit d'enregistrer la première éruption volcanique extraterrestre de l'histoire. (Credit: Voyager Project, JPL, NASA) 11 mars 1999 |
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On voit sur ces photos prises du sommet d'une fusée Delta II s'envolant vers l'espace, le propulseur à propergol solide se détacher (à gauche) et le limbe de la Terre qui glisse dans le champ de vision. Ces photos ont été captées le 11 décembre 2008 à l'occasion du lancement de Mars Climate Orbiter (MCO) depuis l'aire de lancement 17 de la base de Cape Canaveral. La sonde devrait atteindre la planète Mars dans 9 mois et demi. Lorsqu'elle arrivera, on ralentira sa vitesse par aérofreinage afin de la mettre en orbite polaire, orbite qui lui permettra d'étudier l'atmosphère de Mars. La sonde servira aussi de relai de communication pour Mars Polar Lander, une autre sonde qui sera bientôt lancée. (Credit: Courtesy NASA) 24 décembre 1998 |
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Se déplaçant avec douceur dans la nuit, le moteur ionique de Deep Space 1 fonctionne rondement depuis qu'on l'a remis en marche le 24 novembre dernier. La puissance de ce nouveau moteur de haute technologie n'est pas très élevée. Au maximum, il consomme environ 2100 watts provenant de ses panneaux solaires et génère une poussée de l'ordre de 0,1 newton. C'est en gros la force qu'il vous faut exercer pour soulever une feuille de papier! N'essayez pas de produire une forte accélération avec une telle poussée. Mais la faible poussée du moteur ionique fonctionne sans arrêt ce qui est très avantageux pour un long voyage vers les astéroïdes ou encore pour un rendez-vous avec une comète lointaine. Ce genre de balade dans l'espace demande beaucoup d'énergie et la faible poussée continue du moteur ionique l'emporte haut la main sur la puissante, mais brève poussée du carburant chimique d'une fusée. Cette image est celle du moteur ionique de Deep Space 1 qui est maintenant à environ cinq millions de kilomètres de la Terre. (Credit: Deep Space 1 Team, JPL, NASA) 3 décembre 1998 |
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À gauche, c'est la navette spatiale Discovery en attente d'être lancée depuis le complexe de lancement 39 du Centre spatial Kennedy. À droite, le 29 octobre 1998, Discovery a fendu l'air par un après-midi ensoleillé emportant avec lui dans l'espace le sénateur John Glenn, 36 années après être devenu le premier américain à réaliser un vol orbital autour de la Terre. Pionnier de l'ère spatiale en 1962 lors de son vol en solo, John Glenn fait maintenant partie d'un équipage de sept astronautes transportant du matériel scientifique à l'occasion de la mission STS-95. Âgé alors de 77 ans, John Glenn est devenu le voyageur spatial le plus vieux de l'histoire. (Credit: Courtesy KSC, NASA) 30 octobre 1998 |
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En répétition pour son voyage spatial historique de quelques heures du 20 février 1962 dans le cadre du programme Mercury, l'astronaute John H. Glenn Jr. travaille dans l'espace très restreint de cette capsule d'entraînement. La capsule Friendship 7 dans laquelle il a pris place a été lancée par une fusée Atlas. La capsule a effectué trois orbites autour de la Terre à une altitude d'environ 200 km avant de plonger dans l'océan Atlantique. Le vol a duré 4 heures et 55 minutes. Le sénateur Glenn, premier Américain en orbite dans l'espace, y retournera 36 ans plus tard à bord de la navette Discovery à l'occasion de la mission STS-95. L'espace à bord de la navette est largement plus volumineux que dans la minuscule capsule. Elle peut aisément transporter sept astronautes et un emplacement est prévu pour le transport du matériel scientifique comme celui de cette mission, le IEUH (International Extreme Ultraviolet Hitchhiker). Le départ est prévu pour demain à 14 h HNE. Discovery sera en orbite à une altitude de 500 km pendant 8 jours avant de se poser sur une piste du Centre spatial Kennedy. (Credit: Courtesy NASA) 29 octobre 1998 |
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Joyeux anniversaire à la NASA. La National Aeronautics and Space Administration a en effet commencé ses opérations le 1er octobre 1958 en absorbant le NACA (National Advisory Committee for Aeronautics). C'est la NASA qui a chapeauté les programmes Mercury et Gemini qui ont conduit aux missions Apollo et à la conquête de la Lune dans les années 1960 et au début de la décennie 1970. Dans les années 1970, la NASA a participé à la mission Apollo-Soyouz et a réalisé la station spatiale Skylab. Puis, la NASA s'est lancé dans l'ambitieux projet des navettes spatiales dans les années 1980 et 1990, programme bien illustré par cette photo du lancement de la navette Discovery en juin 1998. La NASA a aussi mené de nombreuses missions d'exploration du système solaire, une exploration de l'Univers dans tous les domaines du spectre électromagnétique et des données inestimables tant de la géologie que du climat de notre planète la Terre. Née d'abord par la pression et la compétition de la guerre froide, la NASA en quarante ans est à l'origine de très nombreuses innovations technologiques en plus de nous donner une nouvelle image de notre cosmos et de la Terre. (Credit: Courtesy KSC, NASA) 1e octobre 1998 |
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C'est l'astronaute Carl Walz que l'on voit sur cette photographie lors d'une sortie spatiale depuis la navette Discovey en 1993. Walz évaluait alors des outils, des attaches et des fixations pour les pieds conçus pour le travail en apesanteur qui règne lorsqu'on est en orbite autour de la Terre. (Credit: STS-51 Crew, NASA) 26 septembre 1998 REPRISE du 11 février 1997 |
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Le Japon a lancé la sonde Nozomi (mot japonais pour espoir) vers la planète Mars le 3 juillet 1998. Ce lancement s'est fait depuis le centre spatial Uchinoura situé sur l'île de Kyūshū. Il s'agit de la première mission planétaire du Japon. Le but de la mission est l'étude de l'atmosphère de Mars et de son champ magnétique ainsi que l'exploration de sa surface et de celle de ses deux lunes. Cette sonde, dont le nom était Planet B, se déplacera d'abord sur une orbite très elliptique avec des passages successifs près de la Terre et de la Lune afin de bénéficier de l'assistance gravitationnelle de ces dernières pour son voyage ultime vers Mars qu'elle devrait atteindre en octobre 1999. Cette jolie image des croissants de la Terre et de la Lune a été captée par l'appareil photo de Nozomi le 18 juillet 1998 alors que la sonde était à 160 000 km de la Terre et à 510 000 km de la Lune. (Credit: Nozomi MIC Team, ISAS Courtesy Anthony Toigo) 4 septembre 1998 |
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Le vendredi 5 mai 1961, à l'aube de l'ère spatiale, les opérateurs de la NASA ont «allumé la chandelle» et ont envoyé Alan B. Shepard Jr installé sur le sommet d'une fusée Redstone dans l'espace pour effectuer un vol suborbital. Grâce à ce vol, le premier vol spatial américain, Alan Shepard est devenu un héros national. Né à East Derry, au New Hampshire, le 18 novembre 1923, Shepard a obtenu en 1944 son diplôme de l'académie naval d'Annapolis (USNA). Il a ensuite servi dans la marine comme aviateur. Shepard, l'un des sept astronautes du programme Mercury, considérait ce premier vol comme un grand défi et il a recherché activement cette affectation. En 1972, il a été le cinquième homme à fouler le sol lunaire en tant que commandant de la mission Apollo 14. Un vrai pionnier intrépide et un explorateur intrépide, Alan Shepard est décédé le 21 juillet 1998 à l'âge de 74 ans des suites d'une longue maladie. (Credit: Project Mercury, NASA) 24 juillet 1998 |
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Cette photographie de la station spatiale Mir a été prise depuis la navette spatiale Endeavour qui s'en approchait. La construction modulaire de la station Mir, mélangeants les panneaux solaires, les antennes et les modules habitables lui ont donné un aspect capricieux qui ressemble à un insecte. L'astronaute Andrew Thomas qui a fait le voyage depuis la Terre jusqu'à Mir en janvier 1998 a été ramené sur Terre récemment par la navette Discovery lors de la mission STS-91, la neuvième et la dernière mission à s'amarrer à la station. La période de quatre mois et demi qu'a passée Thomas dans la station constitue la fin du programme Shuttle-Mir, programme qui a vu sept astronautes américains cohabiter pendant 977 jours avec des équipages russes. L'expérience acquise sera grandement utile pour la construction de la Station spatiale internationale qui commencera en novembre et en décembre 1998. (Credit: STS-89 Crew, NASA) 3 juillet 1998 |
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Question : quel objet a été fabriqué par des humains et est maintenant à 10,5 milliards kilomètres de nous? Réponse : Pioneer 10 et l'année dernière, c'était le 25e anniversaire de son lancement. À 9,5 heures-lumière de la Terre, Pioneer 10 est actuellement environ deux fois plus loin du Soleil que ne l'est Pluton. La sonde fonce vers l'espace interstellaire à une vitesse de 45 000 km/h. Être le premier artéfact humain à s'aventurer en dehors du système solaire est une première réalisée par cet ambassadeur spatial, mais ce n'est pas la seule. Elle est la première sonde à voyager dans la ceinture d'astéroïdes et à explorer le système solaire externe, le premier vaisseau spatial à rendre visite à Jupiter, le premier engin qui a utilisé l'assistance gravitationnelle d'une planète pour changer sa trajectoire et pour se propulser à plus grande vitesse, ainsi que la première sonde à dépasser la dernière planète connue (Pluton à l'époque). La mission de Pioneer 10 tire à sa fin alors qu'elle explore la région de l'héliosphère, car bientôt il n'y aura plus assez d'énergie électrique pour alimenter ses instruments scientifiques. Cependant, le vaisseau spatial de 260 kg continuera son voyage et dans 30 000 ans il passera à quelque trois années-lumière de Ross 248, une des étoiles du voisinage du Soleil. Ross 248 est une étoile naine rouge située à 10,33 années-lumière en direction de la constellation du Taureau. (Note : en 1998, la sonde Voyager 1 lancée il y a 21 ans est plus éloignée de nous que Pioneer 10, car elle se déplace plus rapidement) (Credit: Pioneer Project, ARC, NASA) 20 juin 1998 REPRISE du 3 mars 1997 |
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Après avoir réalisé de spectaculaires images des planètes du système solaire externe, Voyager 1 a jeté un coup d'œil sur six planètes pour capter le premier portrait de famille du système solaire. Les six panneaux de cette image nous montrent les six planètes qu'il a photographiées : Vénus, la Terre, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. À la distance où Voyager se trouvait, chaque planète n'était qu'une petite tache de lumière, plus pâle que bien des étoiles du ciel. Voyager 1 est le quatrième engin fabriqué par l'humanité à sortir du système solaire après Voyager 2, Pioneer 10 et Pioneer 11. (Credit: Voyager 1 Team, NASA) 17 mai 1998 REPRISE du 14 décembre 1996 et du 19 août 1995 |
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Le 20 juillet 1976, le module d'atterrissage de la mission Viking 1 s'est posé en douceur sur la plaine martienne Chryse Planitia. L'emplacement exact du site d'atterrissage est quelque part dans le rectangle blanc de cette image captée le 12 avril 1998. Malheureusement, lorsque l'imageur grand-angle de MGS (Mars Global Surveyor) a capté cette image, il y avait une grosse tempête de sable dans la région accompagnée de panaches brillants soufflés vers la partie supérieure droite. La tentative de trouver le premier vaisseau à se poser sur Mars a donc échoué à cause de ce brouillard atmosphérique sablonneux. La région couverte par cette photo fait environ 150 km de côté. (Credit: Mars Global Surveyor Project, NASA) 17 avril 1998 |
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En orbite à 1700 km au-dessus de la Terre, cette roue gonflée de 75 m de diamètre est faite de nylon renforcé et elle a été imaginée par Wernber von Braun, pionnier des fusées, au début des années 1950. Elle aurait servi d'aide à la navigation, elle aurait fourni des données météorologiques, elle aurait été utilisée pour des fins militaires et enfin elle aurait pu servir de station d'exploration spatiale. Cette station spatiale en forme de roue peut aisément être mise en rotation, créant ainsi par effet centripète une gravité artificielle éliminant alors les effets néfastes d'impesanteur prolongée pour les astronautes. Von Braun et ses collègues proposaient de construire une station spatiale et de l'occuper en permanence pour qu'elle serve d'étape à l'exploration de la Lune. Dans les années 1960, la NASA choisit plutôt d'envoyer directement les astronautes sur la Lune oubliant la construction de la roue de Von Braun. (Credit: Courtesy NASA/MSFC Historical Archives) 28 mars 1998 REPRISE du 2 mars 1996 |
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L'arrière-plan des étoiles, les pics aigus et sinueux d'une aurore australe et la lueur pâle du plasma ionisé entourant la navette spatiale Discovery donnent à cette photo provenant de la mission STS-39 une étrange sensation d'un autre monde. Lors de cette mission en 1991, la soute de Discovery était pleine d'instruments scientifiques destinés à l'étude des objets célestes, des aurores et des phénomènes atmosphériques, ainsi que de l'environnement immédiat de l'orbite basse de la navette. L'aurore de cette image s'est produite à une altitude variant de 80 à 130 km. (Credit: STS-39 Crew, NASA) 22 février 1998 REPRISE du 6 mai 1996 |
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Inaugurant l'ère spatiale américaine, le premier satellite Explorer a été lancé en orbite le 1er février 1958 par l'agence des missiles balistiques de l'armée de terre (Army Ballistic Missile Agency (ABMA)). La masse du satellite Explorer 1 était de 13,97 kg, sa longueur était de 1,8 m et son diamètre était de 15 cm. Le satellite, installé au sommet d'une fusée Jupiter-C, était pourvu de batteries, d'un transmetteur et de divers instruments scientifiques. Précurseur de la NASA et des succès de l'audacieux programme Explorer, la mise en orbite d'Explorer 1 a renforcé le prestige des États-Unis dans la course à la conquête de l'espace lancée par la satellisation russe de Spoutnik 1 en octobre 1957. (Credit: Courtesy JPL, NASA) 13 février 1998 |
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Voilà l'aspect que la Terre avait pour le vaisseau NEAR lorsqu'il l'a survolée. Le vaisseau spatial NEAR (Near Earth Asteroid Rendezvous, maintenant rebaptisé NEAR Shoemaker) a été lancé depuis la Floride le 17 février 1996. Après avoir effectué un rapide survol de l'astéroïde Mathilde en juin 1997, NEAR est revenu vers la Terre qu'il a dépassée il y a deux semaines. NEAR est maintenant en route pour l'astéroïde (433) Éros. Sur cette image en couleur, on peut apercevoir la partie ouest de l'hémisphère sud de notre planète. Les principales structures aisément identifiables sont la calotte de glace de l'Antarctique et les nuages tourbillonnants. Le bleu de l'océan et une partie de l'Amérique du Sud sont aussi visibles. (Credit: NEAR Spacecraft Team, JHUAPL, NASA) 4 février 1998 |
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Cette mosaïque évocatrice du système Terre et Lune a été captée par la sonde NEAR (Near Earth Asteroid Rendezvous) de la NASA plus tôt ce mois-ci. Même si on a augmenté cinq fois l'éclat de la Lune pour les besoins de l'image, la taille des deux astres est telle que NEAR le voit d'une distance de 400 000 km. Sur cette photographie inédite, l'hémisphère sud terne et sombre de la Lune contraste fortement avec le bleu des océans terrestres, les nuages tourbillonnants et la brillante calotte polaire de l'Antarctique. Même si l'absence d'atmosphère et d'océans rend la Lune plutôt ennuyeuse à regarder, c'est une des plus grosses lunes du système solaire et elle est même plus grosse que Pluton. Lors de ce survol du système Terre et Lune, la sonde NEAR a bénéficié de l'assistance gravitationnelle de notre planète pour prendre la route vers la cible de sa mission, l’astéroïde (433) Éros qu'elle devrait atteindre en janvier 1999. (Credit: NEAR Spacecraft Team, JHUAPL, NASA) 29 janvier 1998 |
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Le jeudi 22 janvier 1998, un vaisseau interplanétaire a survolé la Terre. Ces images montrent la lumière réfléchie par les panneaux solaires du vaisseau. Mais rassurez-vous, aucun extraterrestre n'est impliqué dans cet événement, car c'est le vaisseau NEAR (Near Earth Asteroid Rendezvous) qui est passé près de la planète où il a été fabriqué. La sonde NEAR a été lancée le 17 février 1996 et elle est passée près de l’astéroïde (253) Mathilde en juin 1997. Ce passage près de la Terre était planifié, car c'est l'assistance gravitationnelle de notre planète qui a permis de dévier la sonde vers sa cible ultime, l’astéroïde (433) Éros. Sur ces clichés, NEAR se déplace dans la constellation de Persée, alors que les nuages de notre atmosphère créent une lueur diffuse changeante. NEAR n'a été visible qu'environ 2 minutes dans le ciel de San José, en Californie, où ces images prises par une caméra vidéo ont été captées. (Credit & Copyright: P. Jenniskens (NASA /ARC/ Leonid98)) 26 janvier 1998 |
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C'est Voyager 2 qui a capté cette image de Saturne alors qu'il débutait son exploration de ce système planétaire en 1981. On voit sur cette photo les célèbres anneaux de Saturne ainsi que deux de ses nombreuses lunes : Rhéa et Dioné. Les astronomes pensent que certaines lunes de Saturne jouent un rôle fondamental dans la formation et l'évolution de son système d'anneaux. En octobre 1997, on a lancé la sonde Cassini qui devrait être dans les parages de Saturne en 2004. (Credit: Voyager 2, NASA) 18 janvier 1998 Reprise du 6 juillet 1995 |
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Europe est une des lunes de Jupiter. Europe est tellement intéressante que la mission de la sonde Galileo, en orbite autour de la géante gazeuse, est maintenant prolongée pour l'étudier intensivement. En excluant évidemment la Terre, on pense que l'un des endroits du système solaire les plus susceptibles d'accueillir des formes de vie est l'océan qui pourrait bien se trouver sous la croûte de glace d'Europe. On a planifié 8 approche d'Europe par la sonde Galileo. La première approche de cette extension de la mission de Galileo a eu lieu en décembre 1997. La prochaine aura lieu en février. Les couleurs rehaussées de cette photographie montrent le sol crevassé d'une petite région d'Europe appelé Conamara Chaos. Le bleu et le blanc montrent une région couverte de poussière de glace provenant de la collision qui a créé le cratère Pwyll. Des îlots isolés de glace se sont apparemment déplacés, ce qui laisse croire à une géologie active de la surface sous l'effet d'un océan interne. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA) 2 janvier 1998 |
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Les astronautes de la NASA peuvent flotter librement dans l'espace sans aucun lien physique avec leur vaisseau spatial. On voit sur cette photographie Bruce McCandless effectuer des manœuvres à l'extérieur de la navette Challenger en actionnant des tuyères pouvant éjecter de l'azote. Le système de propulsion MMU (Manned Maneuvering Unit) s'accroche dans le dos d'une combinaison spatiale et sa masse est de 149 kg. (Credit: NASA, STS-41B Crew) 11 octobre 1997 REPRISE du 14 juin 1996 |
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Après une ballade de dix mois dans l'espace, un autre vaisseau spatial arrive près de Mars aujourd'hui. En effet, MGS (Mars Global Surveyor) allumera son moteur-fusée principal pendant 22 minutes à partir de 6 h 17 PDT. Cette manœuvre lui permettra de se mettre en orbite elliptique prononcée autour de la planète rouge. Le périgée (le point le plus rapproché) de cette orbite est de 300 km alors que l'apogée est de 55 700 km. Le nom («survey» signifie enquête, étude) de cette sonde téléguidée a été choisi d'après sa mission : la réalisation d'une étude détaillée de la surface de Mars. Mais avant d'entreprendre cette vaste étude, MGS doit se rapprocher de la surface de Mars jusqu'à ce que l'apogée soit d'environ 400 km. On ne peut réaliser cette manœuvre seulement avec les moteurs-fusées, car il n'y aurait pas assez de carburant. La solution de rechange est d'employer la technique dite d'aérofreinage. Grâce au frottement avec l'atmosphère de plus en plus dense, la sonde se rapprochera graduellement de Mars. Ce dessin artistique illustre le frottement créé par les panneaux solaires de MGS. Ces manœuvres contrôlées depuis la Terre devraient mettre MGS sur une orbite plus circulaire vers le mois de mars 1998. Le succès de cette phase de la mission repose cependant sur un suivi attentif de la trajectoire de MGS par les contrôleurs, car notre connaissance de l'épaisseur et de la densité de l'atmosphère de Mars n'est pas complète. On doit aussi prévoir de changer la trajectoire de MGS avec ses moteurs-fusées en fonction des changements du climat de Mars. (Credit: MGS, JPL, NASA) 11 septembre 1997 |
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Le lancement du vaisseau Cassini est prévu pour octobre. Il lui faudra ensuite faire un voyage de sept ans dans le système solaire avant d'atteindre sa destination finale, Saturne. Commencera alors une ambitieuse mission d'exploration qui comprend le parachutage de la sonde Huygens sur la surface de Titan, la plus grosse lune de Saturne. Ce dessin artistique montre l'allumage d'un moteur-fusée de Cassini durant sa manœuvre d'insertion en orbite alors que le vaisseau passe au-dessus du plan des anneaux. Avant la mise en service de gros télescopes, Saturne était la dernière et la plus éloignée des planètes que connaissaient les astronomes. Comme Saturne est dix fois plus éloignée du Soleil que la Terre, elle ne reçoit que 1 % de la lumière qui éclaire notre planète. En conséquence, la sonde Cassini ne peut compter sur des panneaux solaires pour s'alimenter en énergie. À l'instar d'autres missions vers le système solaire externe, Cassini est alimenté par un générateur thermoélectrique à radioisotope. (Image Credit: D. Seal, JPL, NASA) 29 août 1997 |
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Jour de l'atterrissage de Pathfinder sur Mars. Voir le texte du 4 juillet 1999. (Credit: IMP Team, JPL, NASA) 4 juillet 1997 |
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Le voyage de Mars Pathfinder tire à sa fin après un long périple de 7 mois dans l'espace. Demain le 4 juillet, la sonde utilisera son parachute, ses rétrofusées et après de multiples bonds sur ses coussins d'air, on espère qu'elle s'immobilisera intact à la surface de Mars. Cette image de Mars a été prise par le télescope spatial Hubble il y a quelques jours, afin de vérifier les conditions météorologiques à la surface de Mars. Le site où se posera Pathfinder se nomme Ares Vallis, une ancienne plaine d'inondation juste à droite du centre et à 800 km au sud-est du site d'atterrissage de Viking 1 en 1976. En plus de la calotte polaire nord de Mars, quelques nuages de glace sont visibles dans les deux hémisphères. À environ 1000 km au sud du site d'atterrissage de Pathfinder, un ruban brunâtre traverse Valles Marineris. C'est une tempête de poussière à l'échelle continentale. Heureusement, on prévoit que cette tempête ne devrait pas interférer avec les opérations d'atterrissage de Pathfinder. (Credit: P. James and M. Wolff (U. Toledo), S. Lee (U. Colorado), NASA) 3 juillet 1997 |
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Vous rêvez de passer la période des fêtes en survolant la Terre depuis une orbite basse? L' astronaute américain John Blaha ainsi que ses collègues russes Valeri Korzun et Alexander Kaleri ont réalisé ce rêve à bord de la station spatiale russe MIR. En 1996, on pouvait même leur envoyer un courriel pour leur souhaiter d'heureuses fêtes. John Blaha transporté par la navette spatiale Atlantis lors de la mission STS-79 a pris la place de Shanon Lucid à bord de la station MIR. Il sera remplacé par Jerry Linenger lorsque la navette Atlantis rendra à nouveau visite à la station lors de la mission STS-81. On voit sur cette image la station MIR à 320 km au-dessus de la Terre alors que le Soleil se couche après le dernier désamarrage d'Atlantis. (Credit: STS-79 Crew, NASA) 24 décembre 1996 |
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Cette traînée de feu est celle des fusées de la navette spatiale Columbia qui s'est envolée dans le ciel su matin de la Floride après son décollage du complexe de lancement 39 du centre spatial Kennedy. La navette Columbia est utilisée depuis plus de 15 années. En 20 envolées, elle a franchi plus de 120 millions de kilomètres et elle a passé 177 jours dans l'espace. C'est le premier engin de la flotte des navettes spatiales. La navette Columbia partage son nom avec un autre célèbre vaisseau lancé depuis le complexe 39, le module de commande de la mission Apollo 11. La première mission de Columbia, STS-1, a eu lieu en avril 1981. On prépare maintenant cette navette pour la mission STS-80 dont le lancement sera effectué ce mois-ci. (Credit: NASA) 10 novembre 1996 |
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La station spatiale russe MIR a été photographiée le mois dernier alors qu'elle survolait la Nouvelle-Zélande. Avant de ramener sur Terre l'astronaute Shannon Lucid qui a séjourné pendant six mois sur la station, un record, l'équipage de la navette Atlantis a pris cette photographie. (Credit: Space Shuttle Atlantis, STS-79, NASA, Russian Space Agency) 26 octobre 1996 |
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La capsule spatiale russe Soyouz de cette photographie peut transporter jusqu'à trois astronautes. Elle est ici amarrée à la station spatiale MIR. Le mot russe «soyouz» signifie union. Ce nom illustre bien une des étapes cruciales réalisées dans le cadre de ce programme : l'union d'une capsule Soyouz avec un module de commande américain Apollo lors de la première mission internationale Apollo-Soyouz en 1975. Le vaisseau Soyouz TM a été modifié pour les missions vers MIR pour servir de transporteur pour les astronautes et éventuellement de véhicule de sauvetage en cas d'avaries à la station. Cette image a été captée par l'équipage de la navette Atlantis lors de leur dernière visite à la station MIR, visite dont le but était d'y déposer John Blaha et de ramener sur Terre Shannon Lucid. (Credit: STS-79, Space Station Mir, NASA) 28 septembre 1996 |
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Après un séjour de six mois dans la station spatiale russe MIR, la biochimiste Shannon Lucid est de retour sur Terre aujourd'hui. La durée de son séjour est un record américain. Parmi les nombreux travaux qu'elle a faits, elle a réalisé des expériences sur l'effet de l'impesanteur sur le corps humain. Sur cette photo, Shannon Lucid pose sur la station MIR en compagnie de John Blaha. (Credit: STS-79, Space Station Mir, NASA) 27 septembre 1996 |
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Le nom des sondes spatiales Pioneer 10 et 11 lancées le 3 mars 1972 et le 5 avril 1973 était tout à fait approprié. En effet, elles ont été les premiers engins à traverser la ceinture d’astéroïdes, à rejoindre Jupiter et Saturne et à s’aventurer hors du système solaire. Les sondes transportent un message de vœux inscrit sur une plaque en or, comme le montre cette image. L’homme et la femme sont dessinés à la même échelle que la sonde à l’arrière d’eux. Immédiatement à gauche, on a reproduit une carte montrant la position du Soleil par rapport à des pulsars rapprochés et au centre de la Voie lactée. Sous cette carte, on voit un dessin du système solaire et la planète d’où sont parties les sondes. Dans le coin supérieur gauche, on a représenté le schéma de deux états fondamental de l’atome d’hydrogène. Ces diagrammes ainsi que d’autres détails inscrits sur la plaque ont été conçus par Carl Sagan de l’université de Cornell. Ils ont été conçus pour qu’une civilisation extraterrestre qui viendrait à récupérer le vaisseau puisse les déchiffrer. (Credit: courtesy Pioneer Project, ARC, and NASA) 30 juin 1996 |
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Le message de Voyager dans une bouteille. Voir le texte du 8 septembre 2007. (Credit: Voyager Project, JPL, and NASA) |
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Le premier observatoire lunaire. Voir le texte du 11 novembre 2000. (Credit: NASA, Apollo 16) 8 juin 1996 |
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Cette photographie grand-angle du lancement de nuit de la navette Atlantis en route pour la mission STS-76 a été captée l2 22 mars 1996. La navette a transporté 6 astronautes, dont Shannon Lucid, vers la station spatiale Mir et en a ramené 5 sur Terre. Lucid est actuellement à bord de Mir à titre de chercheur invité. Les vols des navettes de la NASA sont la première phase du programme de construction de la Station spatiale internationale. (Credit: NASA) 2 juin 1996 |
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Imaginez voler dans l'espace et approcher de la station spatiale Mir. L'équipage à bord de la navette Atlantis l'a fait lors de la mission STS-76 qui s'est terminée il y a deux jours. La station Mir, maintenant âgée de 10 ans, est équipée pour réaliser des expériences en astronomie, en physique, en science des matériaux, en biologie et en chimie. Le module sans nom au sommet de la station est un vaisseau de ravitaillement servant au transport de la nourriture et de l'équipement. L'autre module muni d'un long mat contient des télescopes et l'équipement essentiel pour les vols. Il est relié au module central avec les quartiers des astronautes et les panneaux solaires. Le module Spektr à gauche contient des panneaux solaires et de l'équipement scientifique. À droite, un module scientifique est équipé d'un sas. Le module d'amarrage au bas de Mir est la destination finale de la navette Atlantis. La mission STS-76 transportait l'astronaute Shannon Lucid pour un séjour de cinq mois dans la station. Quatre autres vols de navette sont prévus vers Mir, laissant en continu des astronautes de la NASA dans l'espace jusqu'à la fin de 1997. Vers la fin de 1997, les Américains et les Russes lanceront le premier module de la nouvelle Station spatiale internationale. (Credit: NASA, STS-76 Crew) 2 avril 1996 |
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Le premier module de la station spatiale russe Mir a été placé sur orbite le 20 février 1986. La station Mir a depuis pris considérablement d'expansion en lui ajoutant des modules, dont le module d'astrophysique Kvant en 1987. La navette spatiale Atlantis de la NASA a été modifiée pour lui permettre de s'amarrer à la station Mir en 1995 (STS-71 et STS-74) commençant alors une série de vols vers la station qui devrait se poursuivre jusqu'en 1997. Cette image prise depuis la navette est extraite d'un film en IMAX tournée lors de la mission STS-74. Vers la fin de 1997, fort de cette expérience conjointe, les États-Unis et la Russie lanceront le premier module de la Station spatiale internationale. (Credit: NASA, STS-74 Crew) 10 mars 1996 |
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Seize minutes après le décollage de la mission STS-29, la navette spatiale Discovery a largué le réservoir externe que l'on voit tomber vers la Terre sur cette photographie captée par l'astronaute James P. Bagian depuis la navette. Le réservoir de 47 m de longueur est la plus grosse composante non réutilisable du système de navette. Après avoir fourni au-delà de 1,9 million de litres de carburant pour faire fonctionner les moteurs principaux de la navette, le destin ultime du réservoir est son entrée dans l'atmosphère, sa destruction et sa descente vers un endroit isolé d'un océan. Le côté de ce réservoir montre une cicatrice normale de brûlure subie pendant la séparation des réservoirs d'appoint. (Credit: NASA, STS-29 Crew, James P. Bagian.) 24 février 1996 |
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En décembre 1993, les astronautes Story Musgrave et Jeffrey Hoffman ont effectué un ballet spatial à 640 km au-dessus de la Terre. On les voit ici au bout du bras robotique de la navette Endeavour en train de réparer le télescope spatial Hubble. C'est la côte de l'Australie que l'on voit en bas. La mission de réparation du télescope a été couronnée de succès. (Credit: NASA, STS-61 Crew.) 28 janvier 1996 |
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À des centaines de kilomètres au-dessus de la Terre, la navette spatiale américaine Atlantis s'est amarrée à la station spatiale Russe Mir. Cette photographie a été captée par Nilolai Budarin depuis la capsule spatiale Russe Soyuz le 4 juillet 1995. Pendant cette mission, les astronautes ont répondu à des questions d'étudiant en utilisant une radio amateur et ils ont réalisé des expériences dans le laboratoire spatial. Ces expériences ont été conçues pour étudier les effets d'un séjour prolongé dans l'espace sur le corps humain. (Credit: NASA, Russian Space Research Institute) 17 décembre 1995 |
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Les fusées Atlas-Centaur ont lancé avec succès plus de 75 vols spatiaux inhabités. Plusieurs missions ont utilisé ces fusées : celles du programme Surveyor, dont la mission Surveyor 1 qui a vu le premier véhicule à se poser en douceur sur la Lune, celles de Pioneer 10 et 11, les premières missions vers Jupiter et Saturne et les premiers engins humains à quitter le système solaire, les missions du programme Viking, où des rovers se sont posés sur Mars, plusieurs satellites du programme HEAO (High Energy Astrophysics Observatory), la sonde Pioneer Venus qui a élaboré une carte de Vénus et de nombreux satellites de communication Intelsat. C'est aussi une fusée Atlas qui a placé le satellite d'observation solaire SoHO en orbite autour du Soleil. (Credit : NASA, LeRC) 14 décembre 1995 |
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Voir le texte du 12 juillet 1999. (Credit: NASA, KSC) 13 décembre 1995 |
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En mai 1993, lors de la mission STS-55, la navette spatiale Columbia en orbite autour de la Terre transportait le laboratoire spatial allemand Deutsche 2 (SL-D2) et son tunnel que l'on voit ici dans la soute. En bas, un orage fait rage au-dessus des nuages de la Terre. Plusieurs éclairs sont visibles sur cette image. On croit que la lumière juste sous le nez de la navette provient de l'éclairage nocturne de Mexico. (Credit: NASA, STS-55 Crew) 2 décembre 1995 |
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Le McDonnell Douglas DC-X est un prototype de lanceur orbital monoétage, à décollage et atterrissage vertical, réutilisable. On peut l'admirer sur ce dessin artistique. Il a réussi plusieurs vols d'essai depuis son test d'inauguration en août 1993, test où il a été lancé comme une fusée, s'élevant et se déplaçant horizontalement, puis se posant sur un emplacement prévu. Ce vol a duré 59 secondes. Le DC-X est pour l'instant trop lourd et pas suffisamment puissant pour s'envoler sur une orbite autour de la Terre, mais faisant partie du programme de la NASA pour concevoir un véhicule réutilisable, les leçons apprises des opérations DC-X pourraient aider l'industrie à développer un véhicule moins onéreux pour les lancements spatiaux. (Credit: NASA, RLV Technology Program) 28 octobre 1995 |
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Cette image de la station spatiale russe Mir au-dessus de l'Océan Pacifique a été captée depuis la navette spatiale Discovery en février 1995. Lors de cette mission (STS-63), la navette Discovery s'est rendu jusqu'à la station Mir et a volé autour en préparation d'une future mission où elle s'amarrera à la station. Les astronautes américains et russes ont conjointement effectué plusieurs expériences scientifiques et observations astronomiques lors de cette mission. Une caméra IMAX a capté plusieurs images de cette rencontre historique. Certains astronautes ont passé plus d'un an à bord de la station Mir, un record. (Credit: NASA, Russian Space Research Institute) 15 septembre 1995 |
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Cette image historique était le premier aperçu que l'humanité a eu de la face cachée de la Lune. Elle a été prise par le vaisseau spatial soviétique Luna 3 en octobre 1959. Luna 3 a suivi de près la mission de Luna 2, le premier vaisseau spatial à s'écraser sur la Lune le 13 septembre de la même année. (Credit: The Soviet Lunar Program) 14 septembre 1995 |
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Ferdinand Magellan a été un explorateur de notre monde. Plusieurs le considèrent comme le plus grand navigateur du 16e siècle et on le crédite de la première expédition à avoir fait le tour du monde en navire. La sonde spatiale qui a exploré Vénus a été nommée en l'honneur de Magellan. Cette sonde nous a donné une vue globale de la surface de Vénus, comme Magellan qui nous a donné une perspective globale de la Terre. L'expédition de Ferdinand Magellan comptait cinq navires et 265 hommes d'équipage. Elle est partie de l'Espagne en 1519 à la recherche d'un passage vers l'ouest pour parvenir aux îles des épices de l'Indonésie, les Moluques. En 1522, un navire, le Victoria, et 60 hommes, dont 13 Moluquois, partent vers l'Espagne. Seuls 18 hommes atteignent l'Espagne le 6 septembre 1522. La NASA a lancé la sonde Magellan le 4 mai 1989. En orbite autour de Vénus, les nombreuses révolutions de la sonde lui ont permis de capter par radar des données topographique de nombreuses bandes étroites du sol de Vénus. Ces bandes ont été assemblées pour produire une carte détaillée de 98 % de la surface du sol de Vénus. Comme on le voit sur cette image, l'antenne radar de Magellan est une grosse coupole inversée vers la planète. L'énergie pour le fonctionnement du radar était produite par des panneaux solaires. En octobre 1994, la sonde Magellan est entrée dans l'atmosphère vénusienne et on a perdu le contact avec celle-ci. (Credit: NASA, JPL Magellan Project) 25 août 1995 |
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On a l'impression qu'un jouet représentant une navette spatiale repose en équilibre sur un bureau d'écolier grâce au contact de deux roues seulement. En réalité, c'est bien une navette spatiale américaine. C'est Atlantis qui vient de se poser sur la piste de la base navale Edwards en Californie. Les navettes spatiales sont les premiers engins orbitaux à pouvoir se poser sur une piste comme un avion. Les navettes ont aussi comme option de se poser à White Sands au Nouveau-Mexique ou au Shuttle Landing Facility au Centre spatial Kennedy en Floride. Les pistes d'atterrissage pour les navettes sont parmi les plus longues au monde. Les navettes qui ne se posent pas en Floride doivent être amarrées sur le toit d'un Boeing 747 pour y être rapportées. (Credit: NASA, Kennedy Space Center) 12 août 1995 |
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La navette spatiale Challenger s'est envolée de la rampe de lancement le 29 juillet 1985, en route pour la mission STS-51-F qui fût un succès. Le but de cette mission était de mettre à l'essai le laboratoire spatial Spacelab 2. Grâce à la microgravité existant en orbite, on a pu réaliser à bord de Spacelab 2 des expériences vairées dans plusieurs domaines : astronomie, physique, biologie, science des matériaux et physique atmosphérique. Challenger et son équipage ont disparu en 1986 lors de l'explosion d'un propulseur à poudre. (Credit: NASA, Kennedy Space Center) 9 août 1995 |