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Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes apparaissent en haut de la page.

LA SURFACE DE LA PLANÈTE MARS

Quelle est l’origine de ces inhabituelles taches? Des taches claires sur des roches martiennes entourées d'une bordure sombre ont été découvertes plus tôt ce mois-ci par l’astromobile Perseverance de la NASA en mission d’exploration de la surface de la planète rouge. Surnommées taches de léopard, en raison de leur ressemblance avec le pelage du célèbre prédateur terrestre, ces curieuses taches soulèvent la possibilité qu’elles aient été créées par une ancienne forme de vie martienne. Ces taches ne mesurent que quelques millimètres de diamètre et elles ont été découvertes sur un plus gros rocher appelé Cheyava Falls. La passionnante hypothèse, cependant non prouvée, est qu’il y a longtemps, des microbes ont généré l’énergie nécessaire par des réactions chimiques pour faire passer la roche du rouge au blanc, tout en laissant un anneau sombre, comme certaines taches d’apparence similaire sur des roches de la Terre. Bien que d'autres explications non biologiques puissent finalement prévaloir, les spéculations axées sur cette origine biologique potentielle suscitent beaucoup d’intérêt. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS, Perseverance Rover)
28 septembre 2025
REPRISE du 31 juillet 2024

Un chasma est une vallée à forte pente que l'on retrouve sur une planète autre que la Terre, par exemple sur Mars ou sur Téthys. L'image du jour est la dépression Hebes Chasma située juste au nord de l'énorme canyon Valles Marineris. Comme cette dépression n'est reliée à aucune autre surface, on ne sait pas où sont passés les matériaux qui remplissaient cette vallée. On retrouve à l'intérieur d'Hebes Chasma une mesa haute de 5 km, Hebes Mensa. Cette mesa présente des signes de glissements de terrain sur ses pentes, des glissements qui pourraient fournir des indices quant aux matériaux qui se trouvaient dans la vallée. Cette image a été captée par la sonde Mars Express qui est actuellement en orbite autour de la planète Mars. En plus des détails sur les parois du chasma, on voit sur cette image un découpage en forme de fer à cheval de la mesa. Les matériaux de la mesa semblent s'être répandus sur le plancher du chasma, alors qu'une substance foncée comme de l'encre semble s'être accumulée dans un étang en bas de la pente. Selon une récente hypothèse, les roches salines des couches internes d’Hebes Chasma auraient été dissoutes par l'eau qui a été emportée dans l'aquifère souterrain. (Image Credit & Copyright: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum))
15 juillet 2025
REPRISE du 28 mai 2017 et du 12 aout 2014

L’origine de cette structure en spirale autour du pôle Nord de Mars s’explique par son cycle climatique. Chaque hiver, une nouvelle couche externe d’environ un mètre d’épaisseur composé de dioxyde de carbone gelé provenant de la fine atmosphère martienne se dépose sur le sol. Cette couche fraiche est déposée sur une couche de glace d’eau qui existe toute l’année. De forts vents descendants du centre de la calotte et tourbillonnant en raison de la rotation de la planète rouge sont à l’origine de la structure spirale de Planum Boreum. Pour construire cette mosaïque en perspective, on a utilisé de nombreuses images prises par la sonde Mars Express de l’ESA et des données recueillies par l’altimètre laser à bord de la sonde Mars Global Surveyor de la NASA. Au cours des prochaines années, d’autres missions sont prévues pour explorer davantage la planète Mars. Lors de la mission Insight, on veut réaliser des forages profonds dans le sol de Mars. Avec les missions ExoMars et Mars 2020 Rover, on veut rechercher des signes de vie microscopique passés et présents. (Image Credit: ESA/DLR/FU Berlin; NASA MGS MOLA Science Team)
6 juillet 2025

On pourrait penser qu’il s’agit d’arbres se dressant à la surface de la planète Mars, mais ce n’est évidemment pas le cas. Ces groupes de bâtonnets sombres qui se dressent sur des dunes couvertes d’un peu de givre blanc ont été photographiés par la sonde orbitale Mars Reconnaissance Orbiter (MRO). Cette photo d’une région martienne située près du pôle Nord a été prise en avril 2008. Le sable foncé de l’intérieur des dunes devenait alors de plus en plus visible, car le Soleil du printemps faisait disparaître la couche solide de dioxyde de carbone. Lorsque cela se produit près du sommet d’une dune, le sable foncé n’est plus retenu peut dévaler la pente et laisser sur le flanc de la dune des marques sombres qui ont l’apparence d’arbres se dressant sur un environnement plus clair. Mais ce sont des arbres qui ne projettent pas d’ombres. La superficie couverte par cette image est d’environ 1 km2 et on peut y voir des détails de l’ordre de 25 cm. On peut aussi voir sur certains gros plans de la photo des panaches de poussière. Les éboulements étaient donc en train de se produire lorsque la photo a été prise. (Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
29 juin 2025
REPRISE du 29 novembre 2015, du 25 novembre 2012 et du 19 janvier 2010

Quelle est l’origine de ces étranges sphérules sur le sol de la planète Mars? Il y en a des milliers. Ces sphérules grises de fer et de roche, surnommées myrtilles, ont été découvertes enfouies dans des rochers et leurs alentours près du site où s’est posé l’astromobile Opportunity le 25 janvier 2004. Pour connaître leur origine, on a dirigé Opportunity vers un endroit surnommé « Berry Bowl » qui était riche en orbes martiens. C’est cet endroit que l’on montre. Il a été photographié lors du 48e jour martien de l’astromobile. Le diamètre moyen de ces orbes n’est que d’environ 4 mm. En analysant une zone circulaire de la surface rocheuse, à gauche de la zone la plus dense de sphérules (le cercle plus lumineux), Opportunity a obtenu des données montrant que la roche sous-jacente a une composition très différente de celle des myrtilles riches en hématite. Ces informations contribuent au consensus croissant selon lequel ces étranges petits orbes gris se sont lentement déposés sur le fond d’une étendue d'eau salée. (Image Credit: NASA, JPL, Curiosity Rover)
22 juin 2025

Ce gros plan capté par la caméra HiRISE de la sonde spatiale Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) montre des cratères érodés et des dépôts transportés par les vents dans la plaine martienne d'Acidalia Planitia. Les frappantes nuances de bleu ne sont pas ce que nos yeux verraient, un paysage plutôt gris avec des teintes rougeâtres. Ce bleu est artificiel, la couleur standard des images de la caméra HiRISE. Mais aucun regard humain ne s'est vraiment posé sur ce paysage martien, sauf ceux des astronautes de la nouvelle de science-fiction «The Martian» (Seul sur Mars en français) écrite par Andy Weir. Cette nouvelle raconte les aventures de Mark Watney, un astronaute coincé seul sur le site fictif d'atterrissage de la mission martienne Ares 3. Ce site correspond aux coordonnées de cette image d'HiRISE. Pour vous donner un aperçu des dimensions des formations de cette image, l'abri de 6 m de diamètre de Watney correspondrait à environ le dixième du diamètre du plus gros cratère. Les coordonnées du site de Watney sont à environ 800 km au nord du Mémorial Carl Sagan, le lieu d'atterrissage bien réel de la mission Mars Pathfinder en 1997. (Image Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
17 mai 2025
REPRISE du 23 mars 2024, du 22 juin 2019 et du 16 mai 2015

Cet anaglyphe d’un paysage martien contient plusieurs objets d'intérêt qui se sont posés sur Mars en juillet 1997 : le rover Sojourner et sa rampe de débarquement du module Pathfinder, des coussins gonflables, un divan, ainsi que Barnacle Bill et Yogi. Barnacle Bill est la roche à gauche du panneau solaire de Sojourner et Yogi et le gros rocher à droite. Le «divan» est le rocher noir anguleux à l'horizon. Vous devez porter des lunettes rouge/bleu (… ou plus simplement, placez un filtre en plastique transparent rouge devant votre œil gauche et un bleu devant l'autre œil) pour voir la perspective 3D de cette image qui a été captée par l'imageur IMP (Imager for Mars Pathfinder) de Pathfinder. L'instrument IMP était doté de deux trajets optiques pour réaliser des images stéréographiques et il possédait aussi un réseau de filtres couleur pour réaliser des analyses spectrales. L'IMP a été aussi le premier observatoire astronomique à la surface de Mars, car il a déjà réalisé des images du Soleil et de Déimos, la plus petite des deux minuscules lunes de Mars. En juillet, nous avons assisté au lancement de la mission Mars 2020 qui devrait apporter le rover Perseverance sur le sol de la planète rouge. (Credit: IMP Team JPL, NASA)
10 mai 2025
REPRISE du 22 aout 2020

Quelle est l'origine de cet inhabituel trou à la surface de la planète Mars? En fait, il y a de nombreux trous sur ce paysage semblable à un fromage suisse. Mais, il n'y a qu'un trou qui présente sous la couche claire de glace de dioxyde de carbone un terrain poussiéreux et sombre, c'est celui en haut à droite. Le diamètre de ce trou qui semble s'enfoncer plus profondément fait environ 100 m. La présence du cratère qui entoure ce trou et son existence même demeurent un sujet de spéculation. Cependant, plusieurs pensent que ce trou est tout simplement un cratère d'impact. Les trous à la surface de Mars comme celui-ci intéressent particulièrement les scientifiques, car ils pourraient être des portes d'entrée vers de vastes grottes souterraines. Si c'est le cas, ces cavités sont relativement protégées contre la rudesse du climat à la surface de Mars et ils pourraient être des endroits propices au développement de la vie. Ces puits sont donc des cibles de choix pour les futurs robots spatiaux et pour les éventuels explorateurs humains. (Image Credit: NASA, MRO, HiRISE, JPL, U. Arizona)
13 avril 2025
REPRISE du 12 juin 2017

Il y a très longtemps, c'était une plage martienne. Ce panorama à 360° compressé horizontalement a été réalisé grâce aux images captées par le rover Curiosity qui explore actuellement la planète Mars. On lui a donné le nom de plage d'Ogunquit, d'après son homologue terrestre. Des indices recueillis sur place tendent à montrer que cette région était recouverte d'eau il y a très longtemps, mais qu'en d'autres temps elle était en bordure d'un ancien lac. Le pic clair au loin est le sommet d'Aeolis Mons, le pic central du cratère Gale, le lieu où le rover s'est posé en 2012. Curiosity gravit lentement la pente de cette montagne. Des échantillons du sable sombre que l'on voit en avant plan ont été recueillis par le rover et ils seront analysés. Le substrat rocheux plus clair est composé de sédiments qui se sont probablement déposés sur le fond du lac maintenant asséché. Ce panorama a été réalisé à partir de plus de 100 photographies prises en mars dernier par le rover que l'on aperçoit au bas de l'image. Une version interactive de ce panorama est disponible ici. Actuellement, Curiosity progresse avec prudence à travers les grandes et profondes ondulations de sable pour se rendre à la crête Verra Rubin. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS;)
22 mars 2025
REPRISE du 8 mai 2017

Quel est le son d’un tir de laser? Pas besoin de chercher sur internet pour le savoir, écoutez simplement le premier enregistrement acoustique des tirs de laser à la surface de la planète Mars. Le 12e sol (2 mars) d’exploration de Mars par Perseverance, l’instrument SuperCam installé au sommet du mat de l’astromobile a effectué 30 tirs de laser rapides sur une roche surnommée Ma’az d’une distance d’environ 3,1 m. Son microphone a enregistré les doux sons claquants et les staccatos de la série de tirs de laser de SuperCam. Les ondes de choc créées dans l’atmosphère ténue de Mars par la vaporisation des morceaux de la roche produisent de brefs sons ressemblant au tic d’une horloge. Ces sons nous offrent des indices sur la structure physique de la cible. L’image du jour est un gros plan de la région d’environ 6 cm de diamètre de la roche Ma’az ciblée par SuperCam. Ma’az est le nom en navajo de la planète Mars. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/LANL/CNES/CNRS)
22 mars 2025
REPRISE du 13 mars 2021

Que verriez-vous en survolant la planète Mars? C’est ce que nous montre cette image prise par la sonde Mars Express en juillet dernier alors qu’elle se trouvait au-dessus d’une région particulièrement intéressante de Mars. En haut et à droite, on aperçoit la formation géologique la plus connue de l’image, l’Olympus Mons, le plus grand volcan du système solaire. Pavonis Mons, un autre volcan des trois formant la chaîne Tharsis Montes, est visible à l’horizon à droite. Plusieurs cratères d’impact circulaires sont visibles à la surface de la planète qu’on nomme la planète rouge, en raison de sa couleur. La prise de vue de cette image a été synchronisée pour que la petite et sombre lune condamnée Phobos fasse partie du portrait. En bas à gauche se trouve l’énigmatique formation Orcus Patera. Mystérieuse par sa grande taille et sa forme oblongue et aussi parce que les processus à l’origine de sa création sont encore inconnus. La sonde Mars Express de l’ESA a été lancée en 2003. Elle a fait de nombreuses découvertes scientifiques importantes, dont des preuves renforcées que Mars abritait autrefois de grandes étendues d’eau. (Image Credit: ESA, DLR, FU Berlin, Mars Express; Processing & CC BY 2.0 License: Andrea Luck; h/t: Phil Plait)
9 septembre 2024

Si vous voyiez votre ombre sur Mars et qu'elle n'était pas humaine, alors ce pourrait être l'astromobile Perseverance qui explore la planète depuis 2021. Perseverance a trouvé des faits concernant son histoire complexe de volcanisme et des preuves d’écoulement d’eau à sa surface dans un passé lointain. Perseverance nous a aussi fait parvenir des images à couper le souffle. Cette image a été captée en février 2024, alors que l’astromobile était à l’opposé du Soleil dans la vallée de Neretva dans le cratère Jezero avec une colline visible en haut de l’image. L’ombre définitivement pas humaine de l'astromobile, dont la taille est celle d’une voiture, est visible superposée aux roches en bas de l’image. Perseverance, travaillant désormais sans son compagnon volant Ingenuity, continue de rechercher des signes de vie ancienne sur Mars. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS, ASU, NeV-T, Perseverance Rover;Processing & Copyright: Neville Thompson, Gigapan Zoom)
5 juin 2024

Ce gros plan capté par la caméra HiRISE de la sonde spatiale Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) montre des cratères érodés et des dépôts transportés par les vents dans la plaine martienne d'Acidalia Planitia. Les frappantes nuances de bleu ne sont pas ce que nos yeux verraient, un paysage plutôt gris avec des teintes rougeâtres. Ce bleu est artificiel, la couleur standard des images de la caméra HiRISE. Mais aucun regard humain ne s'est vraiment posé sur ce paysage martien, sauf ceux des astronautes de la nouvelle de science-fiction «The Martian» (Seul sur Mars en français) écrite par Andy Weir. Cette nouvelle raconte les aventures de Mark Watney, un astronaute coincé seul sur le site fictif d'atterrissage de la mission martienne Ares 3. Ce site correspond aux coordonnées de cette image d'HiRISE. Pour vous donner un aperçu des dimensions des formations de cette image, l'abri de 6 m de diamètre de Watney correspondrait à environ le dixième du diamètre du plus gros cratère. Les coordonnées du site de Watney sont à environ 800 km au nord du Mémorial Carl Sagan, le lieu d'atterrissage bien réel de la mission Mars Pathfinder en 1997. (Image Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
23 mars 2024
REPRISE du 22 juin 2019 et du 16 mai 2015

D’où viennent ces très nombreuses roches plates sur le sol de la planète Mars? Certaines images des plaines et des collines martiennes montrent de nombreuses roches exceptionnellement plates par rapport aux roches de la Terre. L’un des mécanismes responsables est commun aux deux planètes, il s’agit de l’érosion. Les vents martiens de dioxyde de carbone peuvent agir comme du papier sablé lorsqu’ils soufflent le sable graveleux de Mars. Le sable transporté par les vents peut créer une érosion différentielle, lissant certaines roches, tout en usant le dessus d’autres pierres exposées depuis longtemps. Cette image qui nous montre des collines recouvertes de roches plates a été captée le mois dernier par l’astromobile Curiosity de la NASA. Curiosity explore la planète Mars depuis plus de 10 années, alors que sa mission était prévue pour moins de deux ans. Ses découvertes nous ont permis de mieux connaître le passé humide et venteux de notre voisine. Après avoir capté cette image, Curiosity a soigneusement entrepris un parcours dans les pierres et le sable glissant pour se rendre jusqu’à Marker Band Valley. (Image Credit & Copyright: NASA, JPL-Caltech, MSSS; Processing: Neville Thompson)
2 mai 2023

Ces deux photographies de Mars ont été captées à la fin novembre à l’aide d’un télescope installé sur le toit d’un immeuble de Singapour. La planète Mars était alors à quelque 82 millions de la Terre et elle approchait de l’opposition, position qu’elle atteindra le 8 décembre. En haut à droite des deux images, on aperçoit une tache blanchâtre en forme de beignet. Il s’agit d’Olympus Mons, le plus gros volcan de la région Tharsis Montes et également le plus gros volcan du système solaire. La région sombre près du centre de l’image se nomme Terra Sirenum et la longue péninsule sombre qui se trouve près du limbe oriental (à droite sur l’image) est Sinus Gomer. Près de son extrémité se trouve le cratère Gale dans lequel l’astromobile Curiosity s’est posé en 2012. Les taches blanches au-dessus de Sinus Gomer sont des volcans de la région volcanique Elysium Planitia. Au sommet de l’image se trouve la calotte polaire boréale qui est couverte de glace et de nuages. Prises à environ deux jours d’intervalle, ces images du même hémisphère martien forment une paire stéréo. Regardez le centre du cadre et croisez vos yeux jusqu’à ce que les images séparées se réunissent pour voir la planète rouge en 3D (un exploit que je n’ai pu réaliser ☹). (Image Credit & Copyright: Marco Lorenzi)
3 décembre 2022

L’atterrisseur de la mission InSight, après s’être posé avec succès sur le sol martien le 26 novembre 2018, nous a fait parvenir sa première image d’Elysium Planitia, une plaine volcanique près de l’équateur. Cette mission historique d’exploration de l’intérieur de Mars à l’aide de relevés sismiques, géodésiques et de transferts thermiques, fonctionne depuis plus de 1400 jours martiens (sols). Depuis ce jour, l’atterrisseur a détecté plus de 1300 tremblements de sol et enregistré les secousses produites par les impacts de météorites. L’étude du déplacement des ondes sismiques nous permet de se faire une idée de l’intérieur de la planète rouge. L’analyse de ces données devrait permettre des découvertes pendant des décennies. Cependant, en raison de la poussière recouvrant son pont et ses larges panneaux solaires de deux mètres de largeur, comme le montre cet autoportrait par rapport aux premières images, la mission Insight tire probablement à sa fin. La poussière soulevée par les vents martiens continue de s’accumuler sur l’atterrisseur et l’énergie produite par ses panneaux solaires diminue considérablement de jour en jour. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Mars InSight)
4 novembre 2022

Le 4 aout 2022, la « Mastcam-Z » de l’astromobile Perseverance a capté les images qui ont servi à créer cette mosaïque. Ce véhicule, de la taille d’une voiture, téléguidé depuis la Terre poursuivait son exploration du delta en forme d’éventail d’une rivière qui coulait dans le cratère Jezero il y a des milliards d’années. Les roches sédimentaires préservées dans le delta de ce cratère sont considérées comme la meilleure cible sur Mars pour la recherche d’indices potentiels d’ancienne vie microbienne. Les sites récemment échantillonnés, surnommés « Wild Cat » et « Shinner Ridge » sont situés en bas à gauche et en haut à droite de cette image. Les échantillons prélevés dans ces zones ont été scellés dans des tubes ultras propres et on projette de les retourner sur Terre lors de prochaines missions. Depuis l’exploration de Mars par les missions Partfinder et Mars Global Surveyor en 1997, l’exploration robotisée de la planète rouge a été réalisée par des orbiteurs, des atterrisseurs, des astromobiles et par un hélicoptère. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS, ASU)
17 septembre 2022

Quelle est l’origine de cette inhabituelle colline sur Mars? Personne n’en est certain. On l’a nommée Siccar Point et il constitue un bon emplacement dans le cratère Gale pour admirer le paysage. Ce monticule particulier a été visité à la fin de l’année dernière par l’astromobile Curiosity. En plus de sa forme distinctive, on trouve sur Siccar Point des roches sombres au-dessus de roches plus claires. L’âge beaucoup plus jeune des roches sombres indique un décalage temporel dans l’ordre géologique habituel des couches rocheuses par un processus encore inconnu. Le nom de cette colline martienne vient d’un promontoire rocheux situé en Écosse. Siccar Point sur Terre est aussi distinctif en ce qu’il contient lui aussi une importante discordance stratigraphique. Curiosity continue d’explorer le cratère Gale à la recherche d’indices démontrant l’existence de formes de vie ancienne. En même temps, à 2300 km de là, son jumeau Perseverance explore le cratère Jezero, assisté par le petit hélicoptère Ingenuity. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/MSSS; Processing & License: Kevin M. Gill)
31 aout 2020

Mais qu’est-ce, juste à droite du centre de cette image? Mars continue de nous étonner avec cette récente découverte de deux flèches rocheuses en forme de doigts. Ces petits effleurements presque verticaux ont été photographiés le mois dernier par l’astromobile Curiosity qui déambule lentement à la surface de la planète Mars. Elle ressemble tant par leur taille que par leur forme à de petits serpents fossilisés, mais il est beaucoup plus probable que leur origine vienne de conglomérats de petits minéraux laissés par l’eau coulant à travers des crevasses rocheuses. Après avoir rempli les crevasses, ces formations minérales plus denses ont été laissées sur place lorsque la roche environnante a été érodée. Les affleurements rocheux semblables sur Terre, mais beaucoup plus gros et célèbres pour cette raison, sont appelés hoodoos ou encore cheminées de fée. L’astromobile Curiosity de la NASA continue de rechercher de nouveaux indices de la présence ancienne d’eau dans le cratère Gale, tout en nous donnant des connaissances géologiques importantes pour l’exploration future de Mars par des humains. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
20 juin 2022

Des roches, connues sous le nom de ventifacts, couvrent cette vaste plaine inclinée au pied d’Aeolis Mons situé au centre du cratère martien Gale. L’instrument Mastcam de l’astromobile Curiosity a capté plusieurs images de ces roches, surnommées dos d’alligator en raison de leur apparence robuste et écailleuse, au 3415e sol (le 15 mars 2022) de sa mission sur Mars. Les images ont par la suite été numériquement assemblées et le résultat nous est présenté. Le déplacement de l’astromobile sur ces dos d’alligator a endommagé ses roues. Les membres de la mission Curiosity ont donc décidé de lui faire faire demi-tour afin de prendre un autre chemin pour poursuivre l’ascension de la montagne de 5500 mètres d’altitude, ascension que l’astromobile a entreprise en 2014. Lors de cette ascension, Curiosity a étudié des sols façonnés par l’eau sur Mars il y a des milliards d’années. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
15 avril 2022

Sans aucun doute, c’est la roche la plus inhabituelle jamais trouvée à la surface de la planète Mars. Cette roche est cependant plus petite qu’un cent et, avec ses appendices, elle ressemble étrangement à une fleur. Ce serait vraiment une découverte majeure et déconcertante s’il s’agissait d’un fossile d’une fleur martienne, mais il existe des explications moins spectaculaires et plus réalistes pour son étonnante structure. On pense que cette roche pourrait être un type de concrétion créé par des minéraux déposés par l’eau dans des fissures ou des divisions d’une roche existante. Ces concrétions peuvent dans certains cas être plus dures et plus denses que la roche dans laquelle elles se forment. Après l’érosion de la roche mère, une telle concrétion peut subsister. Une autre possibilité est que cette roche est une grappe de cristaux. Cette petite roche, appelée Blackthorn Salt, présente des similarités avec des cailloux martiens déjà photographiés. Cette image a été captée par l’astromobile Curiosity vers la fin du mois de février. Les scientifiques vont évidemment continuer d’étudier les données et les images de cette roche ainsi que d’autres roches surprenantes. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
9 mars 2022

Cette mosaïque a été réalisée en utilisant les photos prises par la caméra de navigation (Navcam) de l’astromobile Perseverance, un véhicule de la taille d’une voiture. On voit à l’avant du pont de Perseverance le sol du cratère Jezero sur Mars. Ces photos ont été captées au 354e sol de la mission, soit le 17 février 2022, presque une année après que l’astromobile s'est posé sur Mars. Avec une masse de plus 1000 kilogrammes, cet astromobile à six roues est le véhicule le plus lourd qui explore la planète rouge. Lors de cette année d’exploration, Perseverance a recueilli six carottes rocheuses qui seront retournées sur Terre. De plus, il a servi de base pour Ingenuity, le premier hélicoptère sur Mars. Il a aussi testé le convertisseur MOXIE (Mars Oxygen In-Situ Resource Utilization Experiment). Cet appareil est capable de convertir le dioxyde de carbone de l’atmosphère martien en oxygène. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Processing; Kenneth Kremer)
25 février 2022

Quel chemin prendre pour se rendre jusqu’au sommet d’Aeolis Mons? Au début de septembre, l’astromobile Curiosity poursuivait son ascension vers le sommet central du cratère Gale, à la recherche de trace ancienne d’eau et d’autres indices que Mars a pu un jour abriter des formes de vie. Lors de cette récente matinée martienne, avant un forage exploratoire, l’astromobile a réalisé ce panorama à 360 degrés afin d’aider l’équipe scientifique de la NASA à reconnaitre le terrain pour planifier ses futurs déplacements. Cette image compressée horizontalement nous offre une vue saisissante de la surface de Mars avec ses collines stratifiées, son sol rouge rocheux, ses dunes grises et son atmosphère poussiéreuse. La colline à gauche du centre a été surnommée Maria Gordon Notch en l’honneur d’une célèbre géologue écossaise. Selon la planification actuelle, l’astromobile Curiosiy devrait s’approcher et passer juste à la droite de Gordon Notch tout en continuant ses études d’exploration. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS; Processing & License: Elisabetta Bonora & Marco Faccin (aliveuniverse.today))
14 septembre 2021

Cette image du plancher parsemé de roches du cratère Jezero a été captée le 22 aout 2021 par l’un des appareils photo Hazcams de l’astromobile Perseverance. C’était le 180e sol (jour martien) de l’astromobile. D’un diamètre de 52,5 cm, l’une des roues avant orientables de l’astromobile occupe le coin inférieur gauche de l’image. La grosse roche près du centre a été surnommée Rochette, mais le personnel scientifique de la mission ne veut pas que le véhicule évite cet obstacle, au contraire. Persévérance se verra confier la tâche d’étendre son bras robotique de deux mètres afin d’abraser la surface de la roche pour éventuellement de prélever un échantillon de légèrement plus gros d’un crayon avec un foret de carottage. Les échantillons recueillis par Persévérance seront éventuellement retournés sur Terre lors d’une mission future sur Mars. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech)
28 aout 2021

Utilisez une paire bicolore de lunettes pour voir cette région de la surface de Mars en 3D. Cet anaglyphe a été réalisé en utilisant des photographies prises le 24 juillet par l’hélicoptère Ingenuity alors qu’il effectuait son 10e vol au-dessus de la planète rouge. Les deux images en couleurs prises par Ingenuity ont été captées depuis une altitude de 12 mètres, mais l’hélicoptère s’est déplacé de quelques mètres entre les deux clichés afin d’obtenir une perspective stéréoscopique nécessaire à la réalisation de l’anaglyphe. L’opération a été planifiée par l’équipe scientifique de la mission Persévérance. L’équipe envisage maintenant d’envoyer l’astromobile Persévérance vers les crêtes surélevées du sol du cratère Jezero pour sa première mission scientifique. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Ingenuity)
7 aout 2021

Il y a un nouvel astromobile à la surface de la planète Mars. À la mi-mai, la mission chinoise Tianwen-1 a réussi à déposer l’astromobile Zhurong sur la planète rouge. En chinois, Mars est la « Planète de Feu » et Zhu Rong est le dieu du feu dans la mythologie chinoise. Zhurong s’est posé dans le nord d’Utopia Planitia, le plus grand bassin d’impact connu du système solaire. C’est une région que l’on croit contenir beaucoup de glace souterraine. Zhurong transporte plusieurs instruments scientifiques, dont un radar pouvant pénétrer à une profondeur de 100 mètres pour détecter la présence de glace. Zhurong est de la taille d’une automobile et on le voit ici photographié à côté de sa base d’atterrissage. Cette photo a été captée par une caméra mobile déployée par l’astromobile. On prévoit que la mission de Zhurong durera 90 jours pendant lesquels on étudiera la géologie du sol et la composition de l’atmosphère martienne dans le cratère Utopia Planitia. (Image Credit: China National Space Administration)
15 juin 2021

La vaste plaine Utopia Planitia sur la planète Mars est parsemée de gros rochers et de cailloux. Cette image a été réalisée à l’aide des photos en noir et blanc prises en 1976 lors de la mission Viking 2 en se basant les couleurs connues l’atterrisseur. On a ainsi produit approximativement le paysage martien que verrait un œil humain. Pour vous donner une idée des dimensions, la roche arrondie près du centre fait environ 20 cm de diamètre et le rocher sombre un peu plus loin à droite mesure environ 1,5 m. On voit aussi sur l’image deux tranchées creusées par le bras échantillonneur de l’atterrisseur, le couvert protecteur éjecté qui recouvrait la tête du bras échantillonneur et un des pieds de l’atterrisseur couvert de poussière en bas à droite. Le 14 mai dernier, l’astromobile Zhurong de la mission chinoise Tianwen-1 s’est posé sur Mars et nous a fait parvenir les premières images de son site d’atterrissage dans la plaine Utopia Planitia. (Image Credit: NASA, The Viking Project, M. Dale-Bannister (Washington University))
21 mai 2021

Le 25 avril, volant à une altitude de cinq mètres, l’hélicoptère Ingenuity a capté cette image du sol martien. C’était son deuxième vol et sa caméra couleur était tournée vers l’emplacement de son camp de base où se trouve l’astromobile Perseverance à Wright Brothers Field et Octavia E. Butler Landing. On peut d’ailleurs voir les traces des roues de l’astromobile en haut de l’image. Perseverance est lui-même à quelque 85 mètres plus loin dans le coin supérieur gauche de l’image. On voit également les pattes d’atterrissage d’Ingenuity de chaque côté de l’image. Lors de son quatrième vol hier, , Ingenuity a capté des images d’une nouvelle zone où il pourra se poser avant de retourner à Wright Brothers Field. Le cinquième vol de ce petit hélicoptère sera à sens unique, car depuis un nouvel aérodrome il commencera une nouvelle série d’essais opérationnels. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Ingenuity)
1er mai 2021

Y a-t-il une meilleure façon d’explorer la planète Mars? Peut-être pas. Cependant, une nouvelle méthode expérimentée avec succès montre d’énormes promesses. Le vol motorisé présente la possibilité de scruter de vastes régions afin de repérer des zones particulièrement prometteuses pour une enquête plus approfondie. Hier, pour la première fois dans l’histoire de l’exploration spatiale, un engin a volé dans l’atmosphère d’une autre planète. En effet, le petit hélicoptère nommé Ingenuity a réussi son premier vol comme nous le montre cette vidéo réalisée par l’astromobile Perseverance. Après quelques secondes, les longues palmes d’Ingenuity se mettent en rotation et, en peu de temps, Ingenuity s’élève au-dessus du sol, plane quelques secondes et se pose en douceur. Plusieurs essais de vol sont prévus au cours des prochains mois afin de déterminer plus précisément les capacités de vol d’Ingenuity dans l’atmosphère martienne très ténue. De tels vols vont aussi nous aider à explorer dans quelques décennies un autre monde très intéressant, Titan une des lunes de Saturne. (Video Credit: NASA, JPL-Caltech, ASU, MSSS)
20 avril 2021

Cette image de l’hélicoptère Ingenuity de la mission Mars 2020 a été captée au sol 30 (le 30 mars) de la mission. On voit le petit engin sous l’astromobile Perseverance et avec ses quatre pattes à quelques centimètres au-dessus du sol martien. Les images de ce panorama ont été captées par la caméra WATSON installée sur le bras robotique SHERLOC de Perseverance. Les traces laissées par les roues de l’astromobile montrent la direction du bord du cratère Jezero visible à quelque deux kilomètres au loin. Sur Terre, le poids d’Ingenuity est de 1,8 kilogramme-poids (kgp) 1, alors que sur Mars il ne fait que 0,68 kgp. Avec ses pales de rotor qui font 1,2 mètre, le petit engin tentera son premier vol autonome dans l’atmosphère martienne très ténue, soit environ un pour cent de la densité de l’atmosphère terrestre. Ce sera une première pour un aéronef humain sur une autre planète du système solaire, mais ce ne sera pas avant le sol 48 de la mission, soit le 8 avril. (Image Credit: NASA / JPL-Caltech / MSSS)
3 avril 2021

1Les auteurs de l’APOD, comme la plupart des gens, ne font pas la distinction entre la masse qui s’exprime en kilogramme et le poids qui s’exprime en newton! L’emploi du kilogramme-poids (kgp) permet d’éviter l’ambigüité.

Avant Perseverance, il y a eu Curiosity. D’ailleurs, l’astromobile Curiosity a été le premier à se poser sur le sol de Mars le 5 avril 2012 en utilisant la manœuvre dite grue du ciel («sky crane»). Le 2 mars 2021 était la 3048e journée martienne d’exploration de la surface de Mars par Curiosity. Ce panorama à 360 degrés a été réalisé en utilisant 149 photographies prises ce jour-là par l’imageur Mastcam fixé au sommet du mat de l’astromobile. Vingt-trois de ces photos nous montrent des nuages de haute altitude glacés et minces. Ces nuages ont été captés pendant toute cette journée martienne et ont été incorporés au paysage terrestre grâce à la magie du numérique. La dénivellation au centre de l’image est le mont Mercou. Au loin, on voit le pic central d’Aeolis Mons qui s’élève à plus de 5 km au-dessus du sol du cratère Gale. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech - Processing: Elisabetta Bonora & Marco Faccin / aliveuniverse.today)
25 mars 2021

 Le premier enregistrement acoustique des tirs de laser voir le texte du 22 mars 2025. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/LANL/CNES/CNRS)
13 mars 2021

Est-ce un fossile? Scruter les récentes images de la planète Mars prises par l’astromobile Perseverance pourrait vous apparaître comme une chasse au trésor, mais cela pourrait vous rendre célèbre si vous êtes le premier à identifier un os fossilisé, une ancienne empreinte de plante dans une roche ou encore une autre évidence claire de la présence de vie ancienne sur la planète rouge. Malheureusement, la plupart des exobiologistes croient peu à la présence de squelette de poissons ou d’animaux sur Mars. Il est en effet beaucoup plus probable qu’on y trouve des restes biochimiques d’anciens micro-organismes grâce aux analyses chimiques que feront les instruments de Perseverance. La principale cause invoquée par les astrobiologistes qui empêche le développement d’organismes multicellulaires complexes est la présence d’une concentration d’oxygène largement supérieure à celle qu’aurait atteinte l’atmosphère martienne. Cela dit, personne n’en est vraiment sûr. Alors, n’hésitez pas à agrandir et à scruter les images de Persevance qui vous intéressent et en particulier de panorama interactif zoomable à 360° des roches et des crêtes autour de l’astromobile dans le cratère Jezero. Même si de nombreux scientifiques affiliés à la NASA étudient les images de Perseverance, si vous croyez voir quelque chose de vraiment inhabituel, n’hésitez pas à en faire part sur les réseaux sociaux populaires. Si jamais votre observation est particulièrement intrigante scientifiquement, il est probable que la NASA en attendra parler. (NDT : aux complotistes, s’abstenir de vos absurdités s.v.p.) (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, ASU, MSSS)
9 mars 2021

Plus de deux semaines après s’être posé sur le sol du cratère Jezero, l’astromobile Perseverance s’est déplacé pour la première fois avant-hier. On peut voir sur cette image très nette prise par l’une des caméras de navigation (Navcam) les traces laissées par les roues de l’astromobile dans le sol martien. C’était une première manœuvre pour préparer les opérations futures et le déplacement n’a duré que 33 minutes. Lors de ce court essai routier réussi, Perseverance a avancé de 4 mètres, a fait un virage à 150 degrés et il a reculé de 2,5 m. Il occupe donc maintenant un espace de stationnement différent sur son nouveau site surnommé « Octavia E. Butler », une écrivaine américaine de science-fiction. Ce premier déplacement de 6,5 m semble petit, mais on peut s’attendre à le voir effectuer des trajets de 200 mètres et même probablement plus sous peu. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Mars 2020)
6 mars 2021

Cette image en haute résolution du site d’atterrissage de Perseverance a été captée le lendemain de son arrivée par le satellite MRO (Mars Reconnaissance Orbiter). L’image nous montre aussi l’emplacement de la plateforme de descente, du bouclier thermique ainsi que du parachute et de la coque arrière qui ont servi à poser Perseverance sur le sol martien. Chaque carré annoté mesure 200 mètres de côté. Perseverance est situé au centre du motif créé sur le sol par le souffle des fusées de la plateforme de descente lors de la manœuvre de l’abaissement de l’astromobile vers le sol. Après cette manœuvre, la plateforme s’est déplacée pour s’écraser au sol en lieu sûr loin de l’astromobile. On peut voir sur l’image les débris de celle-ci qui forme un V sombre. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/MSSS)
27 février 2021
Cent quarante-deux photographies captées depuis le fond du cratère Jezero ont été assemblées sur la planète Terre pour réaliser ce panorama à 360 degrés. Ces photos en haute résolution ont été prises par l’imageur à focale variable (un zoom) Mastcam-Z de Perseverance au sol (journée martienne) 3 de sa mission, soit le 21 février 2021. Au premier plan de l’image se trouve le pond de l’astromobile dont la taille est semblable à celle d’une voiture. Les régions claires du sol martien juste au-delà doivent leur couleur aux actions des fusées de la plateforme de descente lors de l’arrivée spectaculaire de l’astromobile le 18 février. Les bords du cratère d’impact Jezero s’élèvent au loin. Dans les prochains sols, Perserverance explorera l’ancien delta des anciens lacs du cratère à la recherche de signes de vie microscopique passée. L’astromobile collectera également des échantillons qui seront laissés sur place et qu’on ira éventuellement chercher pour les ramener sur Terre. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS, ASU)
26 février 2021

Il est si difficile d’atterrir sur Mars en toute sécurité que plusieurs tentatives ont échoué. La prochaine tentative aura lieu jeudi. Le principal problème est l'atmosphère de Mars qui est trop dense pour être ignorée. Si on ne tient pas compte de son effet, elle fera fondre votre vaisseau spatial. D’autre part, elle est aussi trop ténue pour se fier uniquement à des parachutes pour ralentir votre vaisseau et l’empêcher de s’écraser violemment sur le sol. Donc, comme le montre cette vidéo, l’atterrisseur de la mission Mars 2020 perdra une grande partie de sa grande vitesse en déployant un énorme parachute, puis, si tout se déroule comme prévu, il ralentira grâce à des rétrofusées jusqu’à s’immobiliser au-dessus du sol en vol stationnaire. C’est alors que débutera une opération très risquée appelée Sky Crane. L’astromobile Persévérance de la taille d’une voiture sera relié à des câbles et alors abaissé lentement vers le sol. Cela peut sembler un peu fou, mais l’astromobile Curiosity a été déposé sur le sol martien en 2012 en utilisant une manœuvre similaire. Entre l’entrée dans l'atmosphère et l’atterrissage, il s’écoulera environ sept minutes pendant lesquelles toutes les manœuvres seront coordonnées par un ordinateur de bord, car Mars est trop éloigné pour une communication en temps réel. Pendant ce temps, les humains sur Terre devront attendre pour voir si l’atterrissage sera réussi. La semaine dernière, le vaisseau spatial Hope des Émirats arabes unis s’est mis en orbite autour de Mars et il a été suivi le lendemain par l’arrivée de la mission chinoise Tianwen-1. L’ Administration spatiale nationale chinoise (CSNA) planifie un atterrissage en mai ou en juin de cette année. (Video Credit: NASA, JPL)
16 février 2021

À partir de jeudi, il pourrait y avoir un nouvel explorateur incroyablement perfectionné sur Mars, ou un nouveau tas d’ordures. Tout dépend du bon déroulement des opérations dans les dernières minutes avant l’arrivée de la mission Mars 2020 sur la planète rouge et ensuite du déploiement de l’astromobile Perseverance. Il s’agit sans doute de l’atterrissage le plus sophistiqué jamais tenté sur Mars. Les diverses étapes planifiées avec une haute précision font appel à un bouclier thermique, le déploiement d’un parachute, plusieurs manœuvres de fusée et le fonctionnement d’une technique audacieuse appelé Sky Crane. Jeudi, les «Sept Minutes de Terreur» se dérouleront à nouveau, comme on peut le voir dans cette vidéo de l’atterrissage de l’astromobile Curiosity sur Mars en 2012. S’il réussit à se poser sur Mars, l’astromobile de la taille d’une voiture Perseverance commencera presque aussitôt à explorer le cratère Jerezo afin de déterminer l’habitabilité passée, présente et future de cette planète.Plusieurs médias couvriront sans doute cet événement, mais une façon de voir l’atterrissage sur Mars est de suivre son déroulement en direct sur le site WEB de la NASA.
15 février 2021

D’où viennent ces rayures à la surface des dunes sur la planète Mars? Personne ne le sait de façon certaine. Cette image montre les dunes rayées dans le cratère Kunowsky. Elle a récemment été captée par l’imageur HiRISE de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) qui est en orbite autour de la planète. On sait déjà que plusieurs dunes martiennes sont recouvertes inégalement de glace sèche (dioxyde de carbone solide) créant ainsi des motifs de zones claires et sombres. Le dioxyde de carbone ne fond pas, il passe directement de l’état solide à l’état gazeux, il se sublime. C’est aussi une substance qui présente un effet de serre, même à l’état solide, ainsi elle peut emprisonner de la chaleur même sous la glace et se sublimer de bas en haut, provoquant ainsi des éruptions semblables à des geysers. Au printemps martien, ces éruptions peuvent produire un motif de taches sombres en exposant le sable plus sombre. Cependant, cette image a été prise alors que c’était l’automne sur Mars, une saison qui voit évidemment la température diminuer. Ainsi, la présence de ces rayures est particulièrement déroutante. Selon une hypothèse formulée, ces rayures proviendraient de fissures dans la glace qui se forment à la suite de faibles éruptions ou à des contraintes thermiques dues aux variations de température entre la nuit et le jour. On poursuit cependant les recherches. L’observation de ces dunes et d’autres sur plus d’une saison pourront sans doute nous donner plus d’indices permettant de résoudre ce mystère. (Image Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA; Processing: Włodek Głażewski; Text: Alex R. Howe (NASA/USRA, Reader's History of SciFi Podcast)
6 janvier 2021

Voici probablement la meilleure carte globale de Mars réalisée avec un télescope installé sur le sol de notre planète, la Terre. Les données qui ont servi à construire cette image ont été captées par une équipe d’astronome au cours de six longues nuits passées à l’observatoire situé au sommet du Pic du Midi entre le 8 octobre et le 1er novembre de cette année, alors que la quatrième planète tellurique du Soleil se déplaçait près de la position de son opposition et qu’elle était alors à sa luminosité maximale dans le ciel de la Terre. Le télescope utilisé a un diamètre d’un mètre et une longueur focale de 17 mètres et il a aussi servi à choisir les postillons d’alunissage des missions Apollo de la NASA. Il a fallu environ 30 heures de traitement numérique pour assembler les données et pour produire cette remarquable projection de la surface martienne jusqu’à une latitude nordique de 45 degrés. Les données ont aussi été utilisées pour produire des vues rotatives sphérique et stéréoscopique. Les fans de Mars peuvent aisément repérer leurs sites préférés de la planète rouge en regardant cette version légendée de la carte globale de Mars. (Image Credit & Copyright: F. Colas / J.L. Dauvergne / G. Dovillaire / T. Legault /G. Blanchard / B. Gaillard / D. Baratoux / A, Klotz / S2P / IMCCE / OMP / Imagine Optic)
20 novembre 2020

Alors que de nombreux télescopes sur Terre sont pointés en direction de Mars, cette planète qui sera en opposition le 13 octobre devient de plus en plus brillante. Voilà à quoi ressemble la planète rouge sur une photo prise le 22 septembre avec un télescope amateur. Mars est presque à sa taille apparente maximale dans le ciel de la Terre, un peu moins d’un quatre-vingtième du diamètre apparent de la pleine lune. La calotte polaire australe rétrécit actuellement et elle est en bas de l’image. Les nuages de brume du nord occupent le haut de l’image. Une région sombre circulaire nommée Solis Lacus (lac du soleil) se trouve à gauche et juste sous le centre du disque planétaire. Entouré d’une zone lumineuse au sud de Valles Marineris, Solis Lacus ressemble à une pupille planétaire et son nom populaire «l’œil de Mars» lui vient de cette apparence. Vers le début du 20e siècle, l’imaginatif astronome amateur Percival Lowell a associé l’Oeil de Mars à un lieu de rencontre des canaux de ses dessins de la surface de Mars. On comprend maintenant l’origine des changements importants dans la taille et la forme de l’Oeil de Mars grâce aux images à haute résolution de la planète qui nous révèlent aussi qu’aucun canal ni petit bonhomme vert ne se trouvent sur Mars. Les changements de Solis Lacus sont produits par la poussière transportée par les vents de la mince atmosphère martienne. (Image Credit & Copyright: Damian Peach)
1er octobre 2020

Des ombres prononcées créent des contrastes rehaussés sur ce gros plan en haute résolution d'une région de la planète Mars. Cette image d'une région de 1,5 km de côté a été captée le 24 janvier 2014 par l'imageur HiRISE de la sonde orbitale MRO (Mars Reconnaissance Orbiter). Le Soleil était alors à seulement 5° au-dessus de l'horizon et seuls les sommets des dunes étaient éclairés. Cette région de dunes est située dans un cratère des hauts plateaux de l'hémisphère sud. Le long hiver glacial s'abattra bientôt sur l'hémisphère sud de Mars et le sommet des dunes est déjà recouvert des stries des gelées matinales. MRO, l’un des plus vieux vaisseaux en activité autour de Mars, a célébré le 15e anniversaire de son lancement le 12 aout dernier. (Image Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
29 aout 2020
REPRISE du 14 avril 2018 et du 22 mars 2014

Cette image très nette de Mars a été captée le 23 juillet par un télescope installé dans l’observatoire d’un jardin de Hoegaarden en Belgique. Sur cette image inversée, la calotte polaire du pôle Sud brille sous les rayons du Soleil. La région sombre connue sous le nom de Syrtis Major Planum occupe la partie droite de l’image. La planète Mars se lève maintenant vers minuit. La Terre, plus rapide, rejoindra Mars sur son orbite qui sera alors en opposition vers le début d’octobre. Les images télescopiques seront donc de plus en plus nettes, car Mars se rapproche de la Terre de jour en jour et son disque plus brillant sera de plus en plus large. Le cratère Jezero est situé dans la plaine Syrtis Major et c’est le site d’atterrissage de la mission Mars 2020 qui devrait amener le rover Perseverance sur la planète rouge. Le lancement de cette mission est prévu pour aujourd'hui. (Image Credit & Copyright: Luc Debeck)
30 juillet 2020

Le rover martien Curiosity a capté plus de 1000 photographies du lieu où il était l’an dernier avec l’imageur Mastcam et un objectif à angle moyen. Ce panorama à 360° a été réalisé en utilisant ces photos. La perspective très large de l’image déforme et étire fortement le pont du rover et son bras robotique que l’on voit à l’avant-plan. Au-delà du rover, on aperçoit des régions argileuses rocailleuses, témoignant d’un ancien environnement aquatique, ainsi que des crêtes et des buttes plus éloignées. À plus de 30 kilomètres du rover, la bordure du cratère Gale traverse le centre de l’image. On voit aussi Aelois Mons à l’extrême droite. Il a fallu quatre jours martiens (des sols) pour capter toutes les photos entre midi et 14 h (heures locales) afin d'obtenir un éclairage semblable. Si vous zoomez l’image, vous pourrez aisément trouver le cadran solaire qui projette son ombre sur le pont à droite. En juillet, la NASA prévoit de lancer un nouveau rover sur Mars nommé Persévérance. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
6 mars 2020

D'où peut bien provenir ce trou sur la surface de Mars? Ce trou a été découvert par hasard sur les images des pentes poussiéreuses du volcan Pavonis Mons captées par l'instrument HiRISE du satellite télécommandé Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) qui est présentement en orbite autour de Mars. Il semble que ce trou soit l'ouverture d'une caverne souterraine partiellement illuminée à droite. Des analyses de cette image et des autres qui ont été ensuite prises montrent que cette ouverture fait environ 35 m de diamètre. L'ombre à l'intérieur indique que la caverne fait environ 20 m de profondeur. L'origine de la dépression circulaire qui entoure ce trou est encore un objet de débat, de même que l'étendue globale de la caverne. Des trous comme celui-ci intéressent les planétologues, car les cavernes sous ceux-ci sont relativement protégées des conditions rigoureuses qui règnent à la surface de Mars. On pourrait peut-être y trouver des traces de vie. Ces fosses sont donc des cibles de choix pour les futures missions d'exploration de Mars par des sondes robotisées ou par des vaisseaux habités. (Image Credit: NASA, JPL, U. Arizona)
1er mars 2020
REPRISE du 9 mars 2014 et du 18 juillet 2012

Parfois, même des rovers s’arrêtent pour admirer le paysage martien, comme en novembre dernier alors que le rover Curiosity a fait une pause pour photographier l’impressionnant environnement qui s’offrait à lui. L’une des jolies formations directement en avant est l’inhabituelle colline plate surnommée Central Butte que Curiosity avait visitée quelques jours avant de prendre cette image. À la droite de l’image, on aperçoit Aeolis Mons, le pic central de 5,5 km d’altitude du cratère Gale que Curiosity explore depuis aout 2012. Le mont Aeolis Mons est couvert de sulfates et il apparait assez brillant dans cette image colorisée avec un filtre rouge. À l’extrême gauche, baignée dans une ombre sombre, on voit la crête de Vera Rubin, une élévation précédemment explorée par Curiosity. On voit d’ailleurs en direction de cette crête les traces qu’a laissées le rover sur le sol martien. Bien entendu, on voit au premier plan de l’image les yeux de l’humanité sur Mars, le complexe rover robotisé Curiosity lui-même. Plus tard cette année, si tout se déroule comme prévu, un autre rover de NASA sera sur Mars et nous aurons encore plus d’yeux sur la planète rouge. Son nom n’est pas encore connu, car la NASA procède à une consultation pour le choisir, mais le vote se termine demain. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS; Processing & Copyright: Thomas Appere)
26 janvier 2018

À la surface de Mars, les ombres s’allongent au coucher du Soleil sur cette image panoramique prise par le rover Curiosity. Captée par la caméra Navcam du rover, cette scène couvre un angle de 200° depuis le nord (à gauche) jusqu’à l’est du sud. Les images assemblées pour réaliser ce panorama ont été prises par Curiosity au 2616e sol de son exploration de la planète rouge, c’était le 16 décembre dernier. Curiosity est perché au sommet d’un plateau sur la butte occidentale («Western Butte»). La bordure nord du lointain cratère Gale est visible à gauche. On voit près du centre la butte centrale, laquelle a déjà été explorée par le rover. À droite, l’ombre du rover semble s’étirer jusqu’à la base d’Aeolis Mons, une destination future pour le courageux explorateur. Les images monochromes de Navcam ont été colorisées de façon à se rapprocher des vraies couleurs de la fin de l’après-midi martien. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Marco Di Lorenzo)
20 décembre 2019

Quelle est l’origine de l’argile sur la planète Mars? Sur la Terre, l’argile peut se former au fond d’un lac paisible lorsque certains minéraux retiennent l’eau. Sur le site de cette image, le rover robotique Curiosity a foré deux roches et il a trouvé la plus forte concentration d’argile découverte à ce jour sur Mars. On considère que cette couche d’argile est une autre preuve que de l’eau se trouvait dans le cratère Gale dans un passé lointain. Ce selfie du rover est une combinaison de 57 photographies prises par l’appareil photo fixé à l’extrémité de son bras télécommandé. Plusieurs détails du rover de la taille d’une voiture sont visibles, entre autres ses roues robustes, ses nombreux instruments scientifiques et son haut mat surmonté de ses caméras, dont l’une d’elles peut émettre un rayon infrarouge laser. Curiosity continue de gravir et de tourner autour d’Aeolis Mons situé au centre du cratère Gale à la recherche de nouveaux indices sur l’histoire ancienne de Mars afin de savoir si cette planète aride a déjà présenté des conditions propices au développement de la vie. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSL, Navcam)
29 octobre 2019
À la lumière faiblissante au coucher du soleil, les nuages dérivent dans le ciel. Les images de cette animation au format «GIF» ont été captées au 145e sol (jour martien) de la mission InSight vers 18 h 30 (temps local martien) par l’atterrisseur de la mission. Ce moment correspond au 25 avril 2019 de notre calendrier terrien. Sous le dôme de 69 centimètres visible à l’avant-plan repose le sismomètre sensible SEIS conçu pour capter de très petits séismes martiens. L’étude des tremblements de Terre permet de révéler la structure interne de notre planète et c’est ce qu’on veut faire avec SEIS. On a enregistré deux séismes sur mars le 22 mai et le 25 juillet 2019. Les séismes sont de faibles intensités et leurs fréquences sont très basses, dans la bande des infrasons. Pour les transformer en son que l’on peut entendre, on doit déplacer leurs fréquences dans l’intervalle de l’audition humaine. Sur les enregistrements accélérés, les bruits plus fréquents lors des soirées martiennes fraîches sont probablement causés par des changements mécaniques et des contractions de la structure de SEIS. On a surnommé ces bruits «dinks et donks». (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Mars InSight)
4 octobre 2019
Quelle est l’origine de ces étranges structures à la surface de la planète Mars? Elles se sont formées en raison de la fonte des glaces dans les dunes alors que le printemps débutait dans l'hémisphère nord de la planète rouge. Cette image a été captée à la fin du mois de mai par la sonde de l’ESA ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) alors que la glace commençait à fondre. En réalité, le dioxyde de carbone et la glace d’eau se subliment directement en gaz dans l'atmosphère peu dense de Mars. Les zones de glace plus minces disparaissent généralement en premier laissant ainsi apparaître du sable plus sombre qui absorbe plus efficacement la chaleur du rayonnement solaire accélérant ainsi le processus. Il peut même arriver que des jets de sable perforent la glace. D’ici l’été, les taches s’étendront jusqu’à recouvrir les dunes entièrement. Le pôle Nord de Mars est entouré de dunes semblables en forme de barkhane dont l’étrange forme en croissant provient des vents martiens stables et persistants. (Image Credit & License: ESA, Roscosmos, CaSSIS)
24 septembre 2019
Cette image est une partie d’un panorama à 360° prise par le rover martien Curiosity. Elle offre une vue sur l’environnement d’un endroit surnommé Teal Ridge, l’emplacement actuel du rover. Le panorama a été capté par l’instrument Mastcam du rover le 18 juin 2019. Cette journée correspondait au 2440e jour martien (sol) d’exploration de Mars par le Rover. Depuis qu’il s’est posé sur la planète il y a 7 ans, le 6 aout 2012, dans le cratère Gale, Curiosity a parcouru environ 21 kilomètres. À droite, on voit les traces du rover qui conduisent à la crête Vera Rubin. Au loin à l’horizon, c’est le cratère Gale. Les roues du rover laissent des traces à environ 3 mètres l’une de l’autre. La mission d’exploration de l’histoire de l’eau sur Mars réalisée par Curiosity a connu de grands succès. D’ailleurs, le design du rover Mars 2020 de la NASA est en grande partie basé sur celui de Mars Curiosity. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS, Curiosity Mars Rover)
8 aout 2019
Ce gros plan capté par la caméra HiRISE de la sonde spatiale Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) montre des cratères érodés et des dépôts transportés par les vents dans la plaine martienne d'Acidalia Planitia. Les frappantes nuances de bleu ne sont pas ce que nos yeux verraient, un paysage plutôt gris avec des teintes rougeâtres. Ce bleu est artificiel, la couleur standard des images de la caméra HiRISE. Mais aucun regard humain ne s'est vraiment posé sur ce paysage martien, sauf ceux des astronautes de la nouvelle de science-fiction «The Martian» (Seul sur Mars en français) écrite par Andy Weir. Cette nouvelle raconte les aventures de Mark Watney, un astronaute coincé seul sur le site fictif d'atterrissage de la mission martienne Ares 3. Ce site correspond aux coordonnées de cette image d'HiRISE. Pour vous donner un aperçu des dimensions des formations de cette image, l'abri de 6 m de diamètre de Watney correspondrait à environ le dixième du diamètre du plus gros cratère. Les coordonnées du site de Watney sont à environ 800 km au nord du Mémorial Carl Sagan, le lieu d'atterrissage bien réel de la mission Mars Pathfinder en 1997. (Image Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
REPRISE du 16 mai 2015

Si vos oreilles étaient sur la planète Mars, que pourriez-vous entendre? Pour le découvrir et pour explorer l’intérieur inconnu de Mars, l’atterrisseur de la mission InSight de la NASA a déposé sur le sol de la planète l’instrument SEIS l’an dernier. SEIS est un sismomètre très sensible capable de détecter les ondes sismiques de la planète rouge. Au début d’avril, SEIS a entendu le vent martien et les mouvements produits par l’atterrisseur lui-même. Il a ensuite enregistré un événement sans précédent qui correspond tout à fait à ce que l’on s’attendait d’un tremblement de sol martien. On peut d’ailleurs «écouter» cet enregistrement sur YouTube. Même si on pense qu’il n’y a pas de plaques tectoniques sur Mars comme sur la Terre, de nombreuses failles sont visibles à la surface de la planète. Celles-ci se sont probablement formées lorsque l’intérieur de la planète se refroidissait et comme elle continue à se refroidir, c’est peut-être la source des ondes sismiques. Si d’autres ondes sismiques étaient suffisamment fortes, SEIS pourrait capter leur écho réfléchi par de grandes structures internes de la planète, comme un noyau liquide s’il existe encore. Sur cette photo captée la semaine dernière, SEIS repose sur la surface martienne où il absorbe un peu de lumière solaire tandis que de légers nuages se pointent à l’horizon. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Mars Insight )
4 juin 2019

Un bras sur Mars a des pouvoirs peu communs. En effet, le bras de l’atterrisseur de la mission InSight, qui s’est posé sur le sol martien il y a deux semaines, fait environ deux mètres en longueur, sa main possède une pelle ainsi qu’un grappin et son avant-bras est muni d’une caméra. De plus, il déploiera bientôt une oreille sous la forme d’un sismomètre très sensible qui sera à l’écoute de grondements souterrains lointains sous la surface de Mars. Cet appareil nommé SEIS est la boite orange au premier plan de cette image et le dôme gris à l’arrière sera sa housse de protection. C’était inattendu, mais cette oreille a déjà capté un son, de légères vibrations produites par le vent martien soufflant sur les panneaux solaires dont une partie est visible sous le milieu de l’image à droite. En fait, actuellement, il y a deux bras robotiques en activité sur Mars, mais ils sont séparés d’environ 600 km. L’autre bras est celui du rover Curiosity qui explore un cratère éloigné dans le cadre de la mission Mars Science Laboratory. Cette image captée il y a une semaine montre aussi le sol rouillé, des roches et le ciel orangé de Mars. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech)
10 décembre 2018

Si vous étiez à la surface de Mars, que pourriez-vous voir? Si vous étiez là où se trouvait le rover Curiosity de la NASA le mois dernier, vous auriez vu le paysage depuis la crête Vera Rubin, un intrigant perchoir jonché de roches sur le flanc d'Aeolis Mons (le mont Sharp). Sur ce panorama interactif à 360°, vous pouvez faire pivoter l'image et admirer dans de nombreux navigateurs le paysage dans toutes les directions en manipulant simplement le curseur avec votre pointeur. Dans cette exploration en réalité virtuelle, plusieurs instruments du rover sont étiquetés, dont les antennes, le bras robotique et le générateur thermoélectrique à radioisotope (RTG). Du sable noir et de petits cailloux couvrent le sol à proximité, un mélange qui rappelle une roche sédimentaire du lit d'un ancien lac que l'on nomme la mudstone. Le sommet d'Aeolis Mons est à peine visible au loin en raison de la poussière produite par une tempête à l'échelle planétaire qui commence tout juste à s'apaiser. Parmi les nombreuses découvertes faites grâce à Curiosity, on a constaté que tous les ingrédients de base nécessaires à la vie sont présents sur Mars. La prochaine mission de la NASA sur Mars se nomme InSight (Interior Exploration using Seismic Investigations, Geodesy and Heat Transport). L'atterrisseur de la mission devrait se poser sur le sol de Mars vers la fin novembre. À l'aide d'un sismographe, on devrait réaliser une meilleure étude de l'intérieur de la planète rouge. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS, Curiosity Mars Rover)
10 septembre 2018

Encore brillante dans le ciel, Mars vient de passer en opposition et elle était au plus près de la Terre le 31 juillet dernier, à seulement 57,6 millions de kilomètres de nous. Captée seulement une semaine après l'opposition, cette remarquable image montre le disque de Mars à sa taille apparente presque maximale, qui ne fait cependant que le 1/74e du diamètre apparent de la Lune. De larges ombres à la surface de Mars commencent à réapparaitre à travers la tempête planétaire de poussière qui s'apaise. La région blanche et brillante en bas est la calotte polaire sud et les ombres traversant le centre du disque correspondent à la région de Valles Marineris. Juste sous Valles Marineris se trouve la région sombre presque circulaire de Solis Lacus que l'on appelle parfois l'«Œil de Mars». Au-dessus de Valles Marineris, les trois taches noires alignées sont les volcans de Tharsis Montes. (Image Credit & Copyright: D. Peach, V. Suc, Chilescope team)
31 aout 2018

Qu'est-ce qu'il y a sous le sol du pôle Sud de Mars? Un récent relevé avec le radar à pénétration de sol du satellite Mars Express de l'Agence spatiale européenne a révélé la réflexion des ondes sur une couche brillante compatible avec la présence d'un lac souterrain d'eau salée. La réflexion provient d'une profondeur d'environ 1,5 km et couvre une superficie de quelque 200 km de diamètre. À la surface de Mars, l'eau liquide s'évapore rapidement, mais une étendue d'eau saumâtre confinée suggérée par cette réflexion radar pourrait persister beaucoup plus longtemps et être un refuge pour la vie, des microbes par exemple. L'image du pôle Sud de Mars en infrarouge, en lumière verte et en lumière bleue prise par Mars Express en 2012 montre un mélange complexe de couches de saleté, de neige carbonique et de glace d'eau. (Image Credit & License: ESA/DLR/FU Berlin; Bill Dunford)
31 juillet 2018
Regardez en direction opposée du Soleil cette nuit et vous verrez la planète Mars à son éclat maximal. En effet, Mars est aujourd'hui en opposition et n'est qu'à 4 jours de son approche minimale de la Terre. Puisque la planète est directement opposée à la direction du Soleil, elle se lève alors que le Soleil se couche et elle atteint sa hauteur maximale au milieu de la nuit. On pourra donc voir nettement son disque, mais malheureusement une tempête de sable global masquera les détails qu'on pouvait observer à l'opposition de 2016, comme le montrent ces deux images de Mars prises par le télescope spatial Hubble en 2016 et en 2018. Malgré cette tempête, l'image captée il y a seulement quelques jours montre certains détails visibles sur l'image de 2016, comme les calottes glaciaires aux pôles. On remarque que le pôle Sud de Mars est plus incliné vers le Soleil qu'en 2016 et c'est probablement l'augmentation de la température de l'hémisphère qui a déclenché cette tempête. Si vous pouvez observer Mars cette nuit, vous verrez également la pleine lune près de Mars, mais ce n'est pas tout. Les amateurs d'astronomies situés en Afrique centrale et orientale ainsi qu'en Asie centrale pourront voir une éclipse totale de Lune. (Image Credit & Copyright: NASA, ESA, and STScI)
27 juillet 2018
Quelle est l'origine de cette coulée sombre à la surface de la planète Mars? Personne ne le sait de façon certaine. Les candidats potentiels comprennent les avalanches de poussière, l'évaporation de glace sèche formant des ravines et des écoulements d'eau. Une chose est certaine, ces ravines apparaissent à travers la poussière claire de surface et elles exposent une couche sombre plus profonde. Des ravines semblables ont été photographiées sur Mars au cours des dernières années et c'est l'une des peu nombreuses surfaces dont l'apparence change selon les saisons. Ce qui est particulièrement intéressant ici est la division de la ravine en plusieurs petites stries au bas de la pente. Cette image a été captée il y a plusieurs mois par la caméra HiRISE à bord du satellite MRO (Mars Reconnaissance Orbiter). Actuellement, une tempête globale de sable fait rage sur presque toute la surface de Mars. (Image Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
18 juillet 2018

Les vents martiens ne peuvent pas détruire un vaisseau spatial, mais à cause de la faible gravité de Mars, ils peuvent soulever de fines particules de poussière produisant une tempête à l'échelle planétaire comme celle qui fait rage actuellement. En ce 2082e sol à la surface de Mars (15 juin 2018), ce selfie du rover Curiosity montre les effets de la tempête de poussière, une réduction de la visibilité et de l'éclairement solaire dans le cratère Gale. Les photos de l'image ont été captées par le MALHI (Mars Hand Lens Imager) et le bras du rover a été effacé de la mosaïque. Le récent site de forage, nommé Duluth, est visible sur la roche située en face du rover sur la gauche. La bordure du cratère Gale à peine visible à l'horizon est à quelque 30 kilomètres du rover. La source d'énergie de Curiosity est un générateur thermoélectrique à radioisotope et on pense qu'il ne sera pas affecté par l'augmentation de la poussière dans le cratère Gale. De l'autre côté de Mars, le rover Opportunity fonctionne grâce à l'énergie solaire et il a cessé ses opérations en raison du manque de lumière qui est encore plus sévère à son emplacement sur la bordure ouest du cratère Endeavour. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS, Curiosity Mars Rover)
23 juin 2018

Le rover Opportunity passe parfois par de petits cratères à la surface de Mars. Le cratère de cette image prise en 2010 se nomme Intrepid. Son diamètre est de 20 mètres, juste un peu plus grand que celui de Nereus que le rover avait rencontré auparavant. Cette image est presque en couleur réelle, mais elle a été comprimée horizontalement pour qu’on puisse voir un large panorama. Le nom de ce cratère est en l’honneur du module lunaire Intrepid qui a transporté les astronautes d’Apollo 12 sur la Lune il y a 49 ans. Au-delà du cratère Intrepid et des plaques de rouille du long désert de Mars, on aperçoit les sommets du grand cratère Endeavour à l’horizon. Le rover à la longévité exceptionnelle continue d’explorer la surface de Mars, dépassant récemment son 5000e sol (jour martien). (Image Credit: NASA, JPL, Cornell, Opportunity Rover Team)
4 avril 2018

À son 1943e sol d’exploration de la surface de la planète Mars, le rover Curiosity a produit ce selfie alors qu’il était sur la bordure australe de l’escarpement Vera Rubin. Le sol est la durée du jour solaire de Mars, environ 40 minutes de plus que la journée terrestre. C’était alors le 23 janvier 2018 sur notre planète. Aussi disponible en version panoramique interactive à 360 degrés, cette mosaïque est composée de 61 images captées par l’imageur MAHLI (Mars Hand Lens Imager) du rover dont la taille est comparable à celle d’une automobile. On a enlevé les images contenant le bras de l’imageur et on a utilisé pour les remplacer des images prises le 1903e sol par le système MATSCAM, images ne montrant que la surface de la planète. Au sommet du mât du rover, au-dessus de la MATSCAM, le boitier de l’instrument laser CHEMCAM cache le sommet d’Aeolis Mons. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS - Panorama: Andrew Bodrov)
26 janvier 2018

Avez-vous déjà réalisé un selfie sur Mars? Non, bien sûr, mais le rover Curiosity l'a fait. Oui, mais comme vous l'auriez fait. En fait, ce selfie a été réalisé en utilisant plusieurs petites photographies captées par le rover. C'est pour cette raison que le bras robotisé tenant l'appareil photo n'est pas visible sur l'image, mais l'on voit quand même son ombre. Réalisée à partir de photos prises au milieu de l'année 2015, cette image nous montre aussi une couche rocailleuse sombre et au loin le pic plus pâle d'Aeolis Mons ainsi que le sable rouge rouille qui prévaut sur Mars. Si vous examinez attentivement l'image, vous pourrez même voir une petite roche coincée dans l'une des roues vieillissantes de Curiosity. À la fin de cette année, Curiosity continue d'explorer les couches de roches sédimentaires découvertes sur la crête Vera Rubin afin de mieux comprendre l'histoire géologique de Mars et plus spécifiquement l'origine de ces roches en ce lieu. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
20 novembre 2017

Quelle est l'origine de cette inhabituelle colline sur Mars? Son histoire géologique est devenue un sujet de recherche, car sa forme et sa structure présentant deux tons de couleur en font une des plus étranges formations observées par le rover Curiosity. Surnommé «Ireson Hill», ce monticule s'élève à environ 5 m au-dessus du sol et le diamètre de sa base est d'environ 15 m. Ireson Hill est situé dans le champ de dunes Bagnold sur la pente d'Aeolis Mons dans le cratère Gale. Ce panorama publié la semaine dernière est composé de 41 photographies captées le 2 février. L'image a été compressée horizontalement afin de montrer toute la colline, ce qui n'est pas le cas de cette image. Parce que depuis la Terre, Mars passera derrière le Soleil, la NASA cessera bientôt d'envoyer des commandes à ses satellites martiens et à ses rovers jusqu'aux environs du 1er aout. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
19 juillet 2017

Si vous pouviez déambuler à la surface de Mars, que verriez-vous? Si vous étiez en compagnie du rover Curiosity le mois dernier, vous auriez pu contempler ce qu’il y a sur cette image, un panorama à couper le souffle de la partie basse d’Aeolis Mons (anciennement nommé mont Sharp). Les couleurs de l’image ont été ajustées pour simuler un éclairage familier aux habitants de la Terre. On peut voir une plaine rocailleuse au pied de la pente des collines. La colline ronde à mi-distance a été nommée «Sulfate Unit». C’est la destination assignée au rover par les contrôleurs de la NASA. L’une des raisons de ce choix est la présence sur les pentes de cette colline de sulfates qui constituent une source d’énergie pour certains microorganismes. Cependant, la destination plus immédiate du rover est vers le sud-est, la partie à gauche de l’image. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS;)
28 décembre 2016

Un étrange feuilleté à la surface de Mars. Quelle est l'origine de cet étrange monticule à la surface de Mars? Le rover Curiosity de la NASA qui se déplace à la surface de Mars a rencontré un groupe de buttes comme celle-ci. La NASA les a nommé «monticules de Murray». Cette image est une mosaïque de l'un des derniers monticules rencontrés par Curiosity qui continue sa route vers Aeolis Mons. C'est aussi l'une des buttes des plus spectaculaires. Ce sont des dépôts laissés par le retrait des eaux et érodés par le vent qui composent les couches de grès de ce monticule de 15 m de hauteur. Le rempart du cratère Gale est visible au loin à droite de l'image. Curiosity continue de recueillir des données qui nous permettront de comprendre comment Mars a évolué d'une planète humide et hospitalière à la vie microbienne à un environnement désertique et rouillé que l'on connait. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS; Compilation & Processing : Kenneth Kremer, Marco Di Lorenzo)
5 octobre 2016

Quelle est la nature de ces inhabituels rochers sur Mars? Le rover Curiosity de NASA continue son exploration de Mars et il approche maintenant de la butte Murray. Plusieurs de ces buttes hautes d'une quinzaine de mètres sont visibles sur cette image à 360° compressée horizontalement. Cette image a été prise plus tôt ce mois-ci à l'intérieur du cratère Gale. Ces buttes sont semblables à celles de la Terre parce qu'elles sont recouvertes de roches denses relativement résistantes à l'érosion. Au centre de l'image, on voit le «bras» et la «main» de Curiosity utilisés pour observer de près les roches, pour les forer et pour recueillir des échantillons. Le 5 aout 2016, Curiosity explorait Mars depuis 4 ans. Au cours des deux prochaines années, on prévoit lui faire explorer les pentes d'Aeolis Mons, la montagne rosâtre que l'on voit à l'extrême gauche de l'image. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
24 aout 2016

Quelles sont les influences des vents sur le sable à la surface de la planète Mars? Pour savoir si c'est significativement différent de ce qui se produit sur Terre, le rover Curiosity a été dirigé vers la dune sombre Namib du champ de dunes Bagnold situé dans le cratère Gale. Namib est la première dune active étudiée de près hors de la planète Terre. Les ondulations des dunes terrestres sont semblables à celles des dunes martiennes, mais il existe une différence importante. Les crêtes visibles sur la dune noire Namib sont à une distance moyenne d'environ 3 m les unes des autres, un espacement que l'on voit seulement sur les dunes sous-marines de la Terre. Cette caractéristique provient peut-être de la façon dont les vents de l'atmosphère ténue de Mars transportent les particules de sable. Cette image a été captée en décembre 2015 et elle a été comprimée horizontalement afin de montrer les détails des ondulations. On voit en arrière-plan une étendue poussiéreuse normale sur une pente claire orangée. Un paysage rocailleux est visible à droite. De façon inattendue, Curiosity est passé en mode sécuritaire au début de juillet. Il s'est remis en mode normal la semaine dernière. À présent, le rover a repris l'exploration du lac asséché du cratère Gale, recherchant d'autres indices qu'il y avait dans le passé de la vie microbienne à cet endroit. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
20 juillet 2016

Que fait le rover Curiosity sur Mars? Les pentes d'Aeolis Mons, dont le sommet est visible au loin sur la droite de cette image, sont sa destination géographique, mais sa mission scientifique principale demeure la recherche des conditions anciennes où l'apparition de la vie aurait pu être possible à la surface de la planète rouge. Dans le cadre de cette mission, on a déplacé Curiosity sur le terrain accidenté du plateau Nautkluft, terrain que l'on voit en avant-plan à gauche de cette image. Curiosity se dirige maintenant vers des sols plus lisses où se trouvent des roches contenant de l'hématite et des sulfates, des minéraux qui se forment généralement en présence d'eau liquide. Les analyses de ces sols pourraient nous fournir des renseignements sur la période où cet endroit était couvert d'eau, et donc plus favorable à l'apparition de la vie, avant de s'assécher. On est cependant préoccupé par l'état du rover, car ses roues en aluminium montrent de plus en plus de signes d'usure. Ayant atteint ses objectifs en deux années d'exploration sur Mars, la mission de Curiosity a été prolongée afin de recueillir encore plus d'information sur l'extraordinaire histoire géologique de la planète tellurique la plus éloignée du Soleil. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
2 mai 2016

Enfoncez le bouton gauche de votre souris et déplacez là pour balayer à 360° l'image de la surface de Mars que le rover Curiosity a captée en décembre 2015. À l'avant-plan, on voit le rover et son cadran solaire poussiéreux. En explorant le paysage, vous pourrez voir que le rover est à quelque 7 m d'une dune d'environ 5 m de hauteur, dune à laquelle on a donné le nom de Namib. Namib est l'une des nombreuses dunes de la plaine de Bagnold. Au loin, on aperçoit le sommet d'Aeolis Mons, le pic central de 5500 m de hauteur au centre du grand cratère Gale dont le diamètre est de 155 km. C'est dans ce cratère que Curiosity s'est posé le 6 aout 2012. Ce panorama interactif à 360° a été réalisé en utilisant plusieurs photos prises la même journée. On a coloré l'image pour simuler un éclairage terrestre. Plus récemment, Curiosity a traversé le plateau rocheux accidenté de Naukluft tout en continuant sa randonnée vers Aeolis Mons. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
29 mars 2016

On croyait que cette formation rocheuse claire présente à la surface de Mars était un dépôt de sel formé par l’évaporation d’un ancien lac. Des analyses poussées ont montré que ce n’est pas le cas. La faible densité de ce matériel plus clair correspond plus à des cendres volcaniques anciennes. L'étude des couleurs exactes de cette formation confirme son origine volcanique. Le matériel léger de cette formation a été érodé de certains endroits, confirmant ainsi sa faible densité. Le contraste élevé entre la formation rocheuse brillante et le sable environnant vient de la couleur inhabituellement très sombre du sable. Cette photographie provient de l'imageur TEIS (Thermal Emission Imaging System) de la sonde Mars Odyssey, le satellite le plus âgé encore en orbite autour de la planète Mars. C’est la planétologue Emily Lakdawalla et ses collaborateurs qui ont mené l’enquête fascinante qui a permis de préciser la nature de cette formation martienne. Cette enquête est décrite en détails sur le blogue du site de la société «Panetary Society». (Image Credit: THEMIS, Mars Odyssey Team, ASU, JPL, NASA)
15 février 2016
REPRISE du 30 octobre 2011

Quelle est l'origine de cette dune sombre à la surface de la planète Mars? Le rover Curiosity de la NASA l'étudie pour le savoir. Voici d'ailleurs, dans le cadre de cette enquête, le premier plan rapproché réalisé d'une dune active sur une autre planète que la Terre. Ce monticule de sable sombre d'environ 4 mètres de hauteur a reçu le nom de dune du Namib et il est situé, en compagnie des dunes de Bagnold, sur le flanc nord-ouest d'Aeolis Mons. Cette image a été captée le mois dernier et elle est ici compressée horizontalement pour une présentation rapide (note : l'image en haute résolution n'est pas compressée et elle est passablement plus facile à interpréter). Le vent martien déplace la dune d'environ un mètre par année sur le socle rocheux de la planète. On voit d'ailleurs le sable soufflé par le vent à gauche de l'image. Une partie du rover est visible dans le coin inférieur droit de l'image. Dans les derniers jours, Curiosity a cueilli du sable de cette dune afin d'en réaliser une analyse poussée. Après l'exploration des dunes de Bagnold, Curiosity continuera son périple sur les flancs d'Aeolis Mons, le pic central de 5 km de hauteur du cratère d'impact Gale. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech)
19 janvier 2016
Quelle est l'origine de ces traînées changeantes à la surface de la planète Mars? On leur a donné le nom de pentes linéaires récurrentes (RSL, de l'anglais Recurring Slope Linea). Ces traînées sombres se forment sur les versants des collines et des cratères, mais elles n'atteignent généralement pas leur base. Ce qui est tout aussi inhabituel, ces traînées changent selon les saisons. Elles apparaissent et croissent pendant la saison chaude et elles disparaissent durant l'hiver. Après plusieurs études, dont des analyses chimiques récentes, on est arrivé à la conclusion que ces traînées proviennent probablement de nouveaux jaillissements d'eau liquide salée qui s'évapore lors de son écoulement. La source de cette eau salée n'est pas encore connue. Il y a deux possibilités : la condensation de la vapeur atmosphérique ou encore des réservoirs souterrains. Si cette eau n'est pas trop salée, elle pourrait bien héberger actuellement des formes de vie microbienne. Cette image d'une colline située à l'intérieur du cratère Horowitz a été captée par la sonde MRO (Mars Reconnaissance Orbiter). Cette sonde scrute la surface de Mars depuis 2006. (Image Credit: NASA, JPL, U. Arizona)
30 septembre 2015
Un étrange robot enjambe presque entièrement cette petite planète rocheuse. En réalité, il s'agit de la planète Mars et le robot est le rover Curiosity posant sur son récent site de forage dans la région du col de Marias dans la partie inférieure de la montagne Aeolis Mons. Cette image a été construite à partir de 92 photographies prises par l'instrument MAHLI (Mars Hand Lens Imager) lors de son 1065e jour martien (sol) d'exploration, soit le 5 août 2015, le jour de sa troisième année terrestre sur le sol de Mars. Ces photos ont été assemblées numériquement pour créer une projection dite «petite planète» qui couvre un champ de 360° par 180°. Cette image ne montre pas le bras robotique qui soutient l'imageur MAHLI, mais on peut voir leur ombre à la surface de la planète. Cette version interactive spectaculaire a aussi été créée à partir de ces 92 photographies. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS - Little Planet: Andrew Bodrov)
22 août 2015
Selon notre calendrier, le rover Curiosity a terminé sa troisième année d'exploration de la planète Mars le 6 août. Pour célébrer cet anniversaire, parcourrez ce magnifique panorama de divers terrains typiques rencontrés par le rover lors de son périple sur les pentes d'Aeolis Mons. Captée par l'appareil photo du mât du rover, cette image dirigée vers le sud montre des graviers, des ondulations du sable et de plus gros rochers sur les pentes des buttes arrondies. On voit à l'arrière-plan des formations plus élevées vers le sud-est et aussi vers le sud-ouest à droite du panorama. Les photographies de cette mosaïque ont été prises lors des 952e et 953e sols (jour martien) depuis le début de cette aventure, le 6 août 2012. (Image Credit: Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
8 août 2015
Peu avant la conjonction de Mars avec la Terre en juin 2015, le rover Curiosity a célébré son millième sol (jour martien) d'exploration de la planète rouge. Curiosity s'est posé sur Mars le 5 août 2012 et son millième jour martien dans le calendrier de la Terre était le 31 mai 2015. Dans le ciel de la Terre, Mars est près du Soleil dans la période rapprochée de la conjonction et les communications radio sont alors plus difficiles. Par prudence, on a donc décidé d'arrêter le rover. Cette image montre les traces laissées par le rover. Il a maintenant parcouru près de 10,6 km depuis son arrivée. On voit perdu au loin à travers la brume le rempart du cratère Gale. Cette mosaïque panoramique a été construite en utilisant les images prises par la caméra de navigation pendant le 997e jour martien de Curiosity sur le sol martien. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech; Mosaic Processing: Marco Di Lorenzo, Kenneth Kremer)
13 juin 2015
Si vous pouviez voir votre ombre sur le sol martien et qu’elle n’avait pas l’aspect d’un humain, c’est que vous seriez le rover Opportunity. Ce véhicule robotique explore la surface de Mars depuis le 25 janvier 2004. Le rover a découvert des preuves de l’existence ancienne d’eau à la surface de la planète rouge et nous a fait parvenir des images à couper le souffle de cette planète du système solaire interne. Sur cette photographie prise en 2004, le regard d’Opportunity se porte en direction opposée du Soleil vers le cratère Endurance et il voit donc son ombre. Deux roues sont visibles en bas à gauche et à droite ainsi que le fond du cratère à l’arrière-plan. Opportumity poursuit encore sa longue exploration de Meridiani Planum qui continue de nous fournir des renseignements sur l'histoire de Mars, de notre système solaire et même de l'humanité. (Image Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
29 mars 2015
Comment ces strates rocheuses se sont-elles formées à la surface de Mars? Selon l'hypothèse la plus acceptée, il s'agirait du lit d'un lac ancien qui aurait subi plusieurs périodes d'évaporation et d'inondation sur une période de plus de 10 millions d'années. Il se serait définitivement asséché il y a quelques milliards d'années. Cette image a été captée en novembre dernier par le rover Curiosity. On a donné le nom de Whale Rock à cette formation de largeur égale à un mètre. Elle fait partie de l'affleurement Pahrump Hills à la base d'Aeolis Mons, le pic central de 5,5 km de hauteur d'un cratère d'impact. On remarque aussi sur les rochers une stratification oblique probablement formée par les vagues de sable. Curiosity continue d'observer des formations rocheuses semblables à celle-ci dans son voyage autour d'Aeolis Mons. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
9 février 2015
Quelle est la source du méthane sur Mars? Les mesures récentes effectuées par le rover Curiosity indiquent que la concentration en méthane dans l'atmosphère martienne est 10 fois plus élevée qu'il y a quelques mois. Sur Terre, la vie est une source importante de production du méthane. Cet accroissement du méthane sur Mars pourrait donc provenir d'une forme de vie microbienne peut-être qui crée du méthane dans le sol. Cependant, d'autres réactions chimiques qui n'ont rien à voir avec la vie peuvent aussi produire du méthane. Deux sources possibles de production de méthane sont décrites sur cette illustration. La recherche de l'origine du méthane martien avec les missions comme Curiosity et Mars Orbiter Mission (de l'Inde) intéressent plusieurs scientifiques. Ces missions permettent de mesurer l'abondance du méthane et possiblement des sous-produits associés à sa production. (Illustration Credit: Methane Workshop, Frascati Italy, Villanueva et al. 2009, ESA Medialab, NASA)
22 décembre 2014
Ce gros plan extrême est une mosaïque réalisée par l'appareil photo MAHLI (MArs Hand Lens Imager) du rover Curiosity. Elle couvre une région de 5 cm de côté. Il s'agit d'une surface recouverte de longs cristaux semblables à ceux qui sont formés par la précipitation de minéraux dissouts dans l'eau, le résultat probable de l'évaporation d'une rivière ou d'un lac ancien à la surface de Mars. Balayée par un outil pour enlever la poussière et illuminée avec des DEL blanches, la roche cible nommée Mojave se trouvait sur l'affleurement Pink Cliffs de la colline Pahrump à la base d'Aelis Mons. Les photos de cette mosaïque ont été captées lors du 809e sol d'exploration de Mars par le rover Curiosity, le 15 novembre 2014. La pièce d'un cent est vraiment sur Mars! On la voit ici couverte d'un peu de poussière martienne. Cette pièce est utilisée par MALHI pour réaliser ses ajustements et elle est très utile pour révéler les dimensions des objets photographiés. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
12 décembre 2014
Comment cette sphère rocheuse a-t-elle bien pu se former sur Mars? Alors que le rover Curiosity s'approchait de la colline martienne Pahrump, il nous a fait parvenir des images intéressantes de la texture du sol et de quelques roches étranges, comme celle de cette image. Le diamètre de cette sphère rocheuse est d'environ 2 cm. Il s'agit apparemment d'une version plus grosse des nombreuses sphérules surnommées myrtilles (des bleuets au Québec) découvertes sur Mars par le rover Opportunity en 2004. L'origine de la sphéricité de ces roches est inconnue, mais diverses hypothèses sont avancées. Il se pourrait que ce soit le roulement incessant causé par un courant d'eau ou encore qu'elles proviennent du jet de larve d'une éruption volcanique. Il pourrait aussi tout simplement s'agir d'un mécanisme de concrétion que l'on s'explique mal. L'image dans le médaillon a été prise quelques jours après la découverte de cette roche. On constate que cette roche présente des structures plutôt inhabituelles. Lors de l'exploration des alentours et des pentes d'Aeolis Mons (montagne anciennement connue sous le nom de mont Sharp), on captera des images de divers endroits du paysage et on réalisera des analyses scientifiques afin de mieux comprendre l'histoire géologique de Mars et d'évaluer la possibilité que la vie ait pu se développer à la surface de Mars dans le passé. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
29 septembre 2014
Le 24 juin 2014 marquait la fin de la première année martienne complète d'exploration de la planète par le rover Curiosity. L'année martienne dure 687 jours terrestre soit 669 sols (un jour martien) depuis son atterrissage le 5 août 2012. Pour célébrer l'événement, le rover a réalisé cet autoportrait près d'un affleurement rocheux surnommé Windjana, le récent site de ses carottages et d'analyse d'échantillons. On a un peu triché cependant. La NASA a utilisé des photos prises en avril et en mai 2014 par l'imageur MAHLI fixé à l'extrémité d'un bras robotique. On a ensuite effacé les parties qui montrent le bras robotique de sorte que cette photo semble avoir été réalisé depuis un point éloigné du rover. Réputé pour ses magnifiques panoramas, l'imageur Mastcam est cependant visible juché au sommet du petit mât et tourné vers le trou de forage à gauche. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
27 juin 2014
Qu'est qu'il y a de neuf pour le rover Curiosity de la NASA à la surface de Mars? En route pour une randonnée de 5,5 km vers le Aeolis Mons, le robot roulant a rencontré par hasard ce monticule de cinq mètres de hauteur. Incertains, quant à la consistance de la couche de grès des environs, les contrôleurs de la NASA ont commandé au robot de forer la roche sur le flanc du mont Remarquable, le nom donné à ce monticule, pour en savoir un peu plus. Le grès est une roche sédimentaire provenant de l'accumulation de sédiments provenant de l'eau liquide. On pourrait donc y trouver des indices quant à la présence de forme de vie ancienne sur Mars. L'Aeolis Mons, le pic central du cratère Gale, s'élève de sa base au sommet autant que l'Everest. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech; Additional Mosaic Processing: Kenneth Kremer & Marco Di Lorenzo)
7 mai 2014
D'où peut bien provenir ce trou sur la surface de Mars? Ce trou a été découvert par hasard sur les images des pentes poussiéreuses du volcan Pavonis Mons captées par l'instrument HiRISE du satellite télécommandé Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) qui est présentement en orbite autour de Mars. Il semble que ce trou soit l'ouverture d'une caverne souterraine partiellement illuminée à droite. Des analyses de cette image et des autres qui ont été ensuite prises montrent que cette ouverture fait environ 35 m de diamètre. L'ombre à l'intérieur indique que la caverne fait environ 20 m de profondeur. L'origine de la dépression circulaire qui entoure ce trou est encore un objet de débat, de même que l'étendue globale de la caverne. Des trous comme celui-ci intéressent les planétologues, car les cavernes sous ceux-ci sont relativement protégées des conditions rigoureuses qui règnent à la surface de Mars. On pourrait peut-être y trouver des traces de vie. Ces fosses sont donc des cibles de choix pour les futures missions d'exploration de Mars par des sondes robotisées ou par des vaisseaux habités. (Image Credit: NASA, JPL, U. Arizona)
9 mars 2014
REPRISE du 18 juillet 2012
Il faut utiliser des lunettes rouge/bleu (le rouge devant l'œil gauche) pour admirer ce panorama martien en 3D. Cet anaglyphe a été construit en utilisant des images captées le 19 février 2014 par la caméra de navigation du rover Curiosity prise lors d'une pause après un déplacement de 100 m dans la région Sol 548. Le mont Aeolis haut de 5,5 km que l'on voit à l'horizon est la destination assignée au rover Curiosity. Les rangées de roches striées à l'avant-plan appartiennent à l'affleurement Junda. Ce panorama s'étend sur environ 160°. Une autre image de la caméra de navigation orientée vers l'arrière du rover nous montre le récent trajet de l'engin. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSL, Navcam)
8 mars 2014
Une étape importante a été franchie dans l'exploration de Mars par le rover Curiosity de la mission MSL (Mars Science Laboratory). Depuis son arrivée en août 2012, le rover est à la recherche d'indices de l'existence passée de vie sur la planète rouge. Il a découvert des indices de la présence d'un lac d'eau douce évidemment asséché aujourd'hui, mais sa recherche de méthane, un biomarqueur, dans l'atmosphère s'est avérée négative. Pour poursuivre son enquête, le rover dont la taille est semblable à celle d'une automobile se dirige vers Aeolis Mons, le massif montagneux du cratère Gale dans lequel il s'est posé. Il se pourrait que la vie se soit développée dans les anciens cours d'eau des pentes de cette montagne. Il y a deux semaines, on a fait faire un détour au rover afin d'éviter un sol rocailleux plutôt périlleux. Le rover s'est alors déplacé sur une dune d'un mètre de hauteur qui entravait un point d'accès pratique à Aeolis Mons. Après avoir franchi cette dune nommée Dingo Gap, le rover a capté cette image des traces de roue qu'il a laissées dans le sable du monticule. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS; Digital processing: Damia Bouic)
18 février 2014
D'où vient ce caillou en forme de beignet à la confiture qui est apparu soudainement sur le sol de la planète Mars? Cette apparition s'est produite en face du rover Opportunity qui explore encore et toujours la surface de la planète Mars. Ces deux clichés ont été pris par le rover à 12 jours martiens (sols) d'intervalle. On voit très bien que le caillou n'était pas là auparavant. L'explication de la présence de ce caillou n'est pas très exotique : il a sans doute été projeté par une des roues du rover. Néanmoins, la teinte claire du caillou entourant son intérieur rouge, caractéristiques qui lui ont valu son surnom de beignet à la confiture, a créé un intérêt certain pour sa composition. Les analyses chimiques de cette roche ont révélé qu'elle contient deux fois plus de manganèse que toute autre roche martienne. Cette roche ne cadre pas du tout avec le modèle actuel de l'histoire géologique de Mars. Opportunity qui vient de fêter son dixième anniversaire sur Mars continue d'explorer la crête Murray, une section du rebord de 22 km du cratère Endeavour. (Image Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
29 janvier 2014
Le 25 janvier 2004, le rover Opportunity touchait le sol de Mars. C'est donc le 10e anniversaire de cette extraordinaire exploration qui selon les prévisions de la NASA ne devait durer que trois mois! Après 3500 sols (jours martiens), Opportunity continue d'explorer la planète rouge. Son jumeau Spirit a eu moins de chance, car il a cessé de fonctionner le 22 mars 2010. Les clichés de cet autoportrait d'Opportunity ont été captés plus tôt ce mois-ci par l'appareil photo panoramique du rover. Cet appareil photo est juché en haut d'un mât du rover, mât qui a été retiré de la mosaïque pour un meilleur rendu. Cependant, on voit encore l'ombre du mât sur les panneaux solaires poussiéreux. L'encadré dans le coin supérieur droit est un autoportrait similaire réalisé vers la fin de l'année 2004. Le rover a maintenant parcouru environ 40 km depuis le site de son atterrissage. Il est maintenant au repos en un lieu appelé Solander Point, sur la crête du cratère Endeavour. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/Cornell/Arizona State U.)
25 janvier 2014
L’image du jour est un panorama martien réalisé à l’aide des photographies prises par le rover Spirit. Les panneaux solaires du Rover sont visibles sur la photo. Ces photos ont été prises du sommet de la colline Husband au début du mois d’octobre 2005. En 2005, il s’agissait de l’une des photos avec la plus haute résolution d’un paysage martien. Le site de la NASA présente une version animée de ces photos. On a donné le nom de panorama Everest à cette photo par analogie avec la plus haute montagne de la Terre. Sur le sol du cratère météoritique Gusev, on peut apercevoir des rochers, du sable rouillé. On peut aussi voir sur la photo en haute résolution les traces du rover au sol. À l’extrémité du panneau solaire de droite, le rond blanc est un cadran solaire martien. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
8 décembre 2013
REPRISE du 14 novembre 2005
Ce panorama martien provient des photos prises par le rover Curiosity. Cette région a été retenue par la NASA parce qu'elle pourrait bien renfermer des preuves significatives que la vie a déjà existé sur Mars dans un lointain passé. Afin de recueillir ces preuves, Curiosity a mitraillé avec sa caméra un endroit que l'on a baptisé Rock Nest, un nid de roches. On a utilisé plus de 900 de ces photographies à haute résolution pour construire cette mosaïque, l'image la plus détaillée d'une partie du sol martien. Ce panorama renferme plus d'un milliard de pixels. Au centre du cratère Gale où Curiosity s'est posé en août 2012 se trouve l'Aeolis Mons, la montagne qui trône au milieu de cette image. Cette image est aussi disponible sur le site de la NASA en version interactive. Au cours des prochaines années, on dirigera Curiosity vers la base d'Aeolis Mons en étudiant bien sûr les formations géologiques particulières qu'il rencontrera et leur composition chimique. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS, Mastcam)
25 juin 2013
Quelle est l'origine de ces longues rainures droites à la surface de la planète Mars? Surnommées «ravines linéaires», elles apparaissent sur les côtés de certaines pentes sablonneuses durant le printemps martien. Leur largeur est pratiquement constante, elles peuvent avoir une longueur atteignant deux kilomètres et elles présentent des bords relevés sur leurs flancs. On pourrait penser qu'il s'agit d'écoulements d'eau, mais contrairement à celles-ci il n'y a pas d'accumulation de débris au bas de la pente. La principale hypothèse qui est à l'étude sur Terre fait appel à des morceaux de glace sèche, du dioxyde de carbone à l'état solide. La glace se briserait en morceau sous l'effet de la chaleur du printemps et dévalerait la pente en se sublimant. La rainure disparaîtrait à l'endroit où la glace se serait entièrement sublimée. Si cette hypothèse s'avère correcte, ces traîneaux de glace sèche pourraient servir à de futurs aventuriers un moyen extrême de dévaler les pentes martiennes J. Cette image publiée récemment est quand même assez vieille. Elle a été captée en 2006 par la caméra HiRISE embarquée à bord du satellite MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) de la NASA qui est en orbite autour de la planète rouge. (Image Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
17 juin 2013
Est-ce qu'une forme de vie a déjà existé sur la planète Mars? Pour le savoir, le genre humain a envoyé un rover motorisé sur la planète en août 2012. Pour vérifier le bon état de fonctionnement de Curiosity après un atterrissage plutôt risqué, plusieurs photographies comme celle-ci ont été prises pour examiner le rover sous toutes ses coutures. On voit sur cette image trois des six roues de Curiosity. Elle mesure chacune 50 cm de diamètre. Au cours des derniers mois, Curiosity a exploré les environs d'une région appelée Yellowknife Bay. Les images captées par les caméras de Curiosity ainsi les analyses réalisées par ses instruments scientifiques ont révélé de nouveaux indices nous portant à croire que Mars aurait pu héberger des formes de vie. À l'arrière-plan de cette photo, on aperçoit le versant du pic central du cratère Gale, l'Aeolis Mons, une pente que le rover devrait gravir dans un avenir rapproché. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS, MAHLI)
3 juin 2013
Utilisez vos lunettes rouge/bleu pour admirer en 3D le plancher du cratère Gale sur Mars. Les photos qui ont servi à construire cet anaglyphe ont été prises depuis le pont du rover Curiosity. Vers le sud , la montagne au loin est l'Aeolis Mons. Cette montagne de 5 km de hauteur occupe le centre du cratère. Ce qui ressemble à un tableau artistique au premier plan est le bras robotisé du rover qui utilise une tourelle dirigée vers le sol plat veiné de la surface martienne nommé «John Klein». Cette vue en 3D existe aussi sous une version à 360° qui a été réalisée numériquement à partir de photos prises en janvier 2013 par Curiosity. Les couches sur le bas des pentes d'Aeolis Mons sont dans la mire de la NASA pour la prochaine cible d'étude de la mission MSL (Mars Science Laboratory). (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSL)
27 avril 2013
Ce remarquable autoportrait du rover Curiosity de la NASA a été réalisé dans la région de la baie de Yellowknife, un endroit situé dans le cratère Gale. C'est sur ce promontoire rocheux nommé «John Klein» qu'on a utilisé pour la première fois la foreuse du rover pour cueillir un échantillon du sol. D'ailleurs, on peut voir sur cette image les deux petits trous de 1,6 cm qui ont été creusés. On a construit ce panorama à partir des photos prises par les instruments MAHLI (Mars Hand Lens Imager) et Mastcam. L'appareil photo Mastcam est utilisé pour obtenir des images panoramiques et elle est placée bien au-dessus du rover. Mais, MALHI utilisé pour réaliser de gros plans est fixé à l'extrémité du bras robotique de rover. Les images de MAHLI qui montraient le bras robotisé ont été retirées et on ne peut donc le voir. Vous pouvez contempler une version interactive de cet autoportrait. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS - Panorama by Andrew Bodrov)
22 février 2013
L'ombre que vous voyez sur le sol de Mars est celle du rover Curiosity. Ce rover s'est posé dans le cratère Gale en août 2012. On l'utilise depuis pour chercher des évidences de la présence d'eau liquide ancienne à la surface de Mars et des traces de vie passée. Cette image a été prise en novembre 2012 d'un endroit surnommé Point Lake, même si on n'y a pas trouvé la moindre trace d'eau. Mais, Curiosity a déjà découvert plusieurs indications de lits de rivière asséchés sur Mars. On lui fera poursuivre sa mission en lui faisant gravir la pente d'Aeolis Mons au cours des prochaines années. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS, Mastcam)
5 février 2013
Le 25 janvier 2004 (TU), le rover Opportunity a touché le sol martien. C'est donc aujourd'hui le 9e anniversaire de cet exploit. Après plus de 3200 sols (la durée du jour solaire martien est de 1 sol, soit en moyenne 24h 39min 35,2s), ce robot de la grosseur d'une voiturette de golf qui est téléguidé à partir de la Terre explore encore activement la planète rouge. Et dire que la durée prévue de la mission n'était que de trois mois! Ayant parcouru quelque 35 km depuis le site d'atterrissage, la caméra panoramique d'Opportunity a capté ce paysage en novembre et en décembre 2012. Ce panorama étiré numériquement s'étend sur 210° sur la région de la colline Matijevic le long du rempart ouest du cratère Endeavour. Un affleurement sombre nommé Copper Cliff (escarpement de Cliff) est visible à gauche, alors que l'affleurement brillant à droite a été nommé Whitewater Lake. On n'a pas retouché les couleurs de l'image, c'est donc ce que nos yeux pourraient voir si nous étions là. Le 22 janvier 2013, à son 3199e sol, Opportunity explorait les environs de Whitewater Lake et il avait parcouru la distance de 35 455.34 m. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/Cornell/Arizona State U.)
25 janvier 2013
Quelle est la nature de ce terrain lisse à la surface de la planète Mars? Vers la fin d'octobre 2012, le rover Curiosity de la NASA qui explorait le cratère Gale s'est arrêté près d'un endroit nommé Rocknest. Rocknest est le groupe de cailloux que l'on voit sur cette image à gauche du rover. Le terrain lisse nommé Wind Drift (voir l'image annotée) à gauche du rover vient probablement des fines particules de sable transportées par les vents martiens. La colline que l'on voit en haut de l'image à droite est le mont Aeolis (anciennement nommé mont Sharp). Cette image semble avoir été prise par un observateur regardant le rover, mais c'est un trucage numérique. En fait, il s'agit d'une image construite à partir de 55 clichés captés par Curiosity et on a effacé numériquement le bras qui tient l'appareil photo. Curiosity a déposé plusieurs échantillons du sable de Wind Drift dans l'instrument CheMin (Chemistry and Mineralogy Experiment) et le laboratoire SAM (Sample Analysis at Mars) pour des analyses en profondeur. Les premiers résultats indiquent la présence d'une petite quantité de matière organique à un atome de carbone. L'origine de cette matière demeure toutefois inconnue. La détection de cette matière organique pourrait fort bien provenir d'une contamination du rover lors de sa construction, mais l'excitante possibilité qu'elle ait été dans le sol de Mars est l'un des buts poursuivis lors de cette mission. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS, MAHLI)
27 décembre 2012
On vient de découvrir une nouvelle preuve de l'existence d'un ancien cours d'eau à la surface de la planète Mars. En effet, le rover Curiosity a photographié un terrain qui présente de fortes ressemblances avec les berges d'une rivière terrestre asséchée. On voit par exemple sur cette image une roche en saillie dont la base pourrait avoir été érodée par de l'eau. La texture de cette corniche ressemble à celle d'un conglomérat sédimentaire, les restes desséchés de plusieurs roches. Sous la corniche, on observe plusieurs petits cailloux semblables à ceux qui peuplent le lit de nos rivières, érodés par l'eau au fil des ans. Le cercle blanc de l'image contient une autre roche qui a sans doute été soumise à l'érosion de l'eau. En route vers Glenelg, un endroit présentant trois types de sol, Curiosity a maintenant réuni plusieurs observations de cours d'eau asséchés à la surface de Mars. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
2 octobre 2012
Ces étranges petits cailloux sphériques couvrent le sol martien dans une région dénommée Kirkwood près des remparts du cratère Endeavor et c’est le rover Opportunity qui les a découverts ce mois-ci. Cette image captée par la caméra microscopique d’Opportunity montre que le sol à proximité est couvert de ces petites sphères dont le diamètre est d’environ 3 mm. À première vue, ces billes quelquefois brisées, semblent semblables aux «bleuets» découverts par Opportunity il y 8 ans, mais ici les cailloux sont pratiquement collés les uns sur les autres et ils contiennent peu de fer. On ne sait pas comment ces cailloux se sont formés. Opportunity, le grand frère du nouveau rover Curiosity en quelque sorte, poursuivra l’étude de ces sphères et on pourra peut-être en apprendre encore un peu plus sur le passé de la planète rouge. Opportunity se déplace à la surface de Mars depuis le 25 janvier 2004. La mission initialement prévue pour une durée de 90 sols dure donc maintenant depuis presque neuf années! (Image Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
25 septembre 2012
Curiosity se déplace sur Mars. Mais où va-t-il? Cette carte montre le trajet effectué par le rover pendant ses 29 premiers sols (jour martien) d’exploration. Le rover est à 300 m du premier site d’importance, soit Glenelg que l’on voit à droite de cette carte. Glenelg est à la rencontre de divers types de terrains, d’où son intérêt scientifique. Mais rien ne presse! Curiosity pourrait mettre dans les deux mois pour atteindre cet endroit, car il s’arrêtera plusieurs fois en chemin pour analyser des roches et le terrain environnant. L’image de cette carte a été captée il y a environ deux semaines par la caméra HiRISE de la sonde orbitale MRO (Mars Reconnaissance Orbiter). (Image Credit: NASA/ JPL-Caltech/ Univ. of Arizona, HiRise-LPL)
10 septembre 2012
Quelle est cette formation à l’horizon? Il s’agit d’Aeolis Mons (anciennement nommé mont Sharp), une destination probable pour le rover Curiosity. Cette mosaïque a été construite avec les photos prises depuis la terre de Bradbury, le site d’atterrissage du rover. On voit à l’avant-plan le bras robotisé du rover. Curiosity se déplace traversant présentement un sol caillouteux à destination d’un endroit d’intérêt nommé Glenelg. Curiosity a aussi commencé l’analyse chimique des roches qui l’entourent en utilisant une nouvelle technique : il bombarde une roche avec un puissant rayon laser et analyse le spectre lumineux du gaz qui s’en dégage. On peut déduire de ce spectre la composition chimique du gaz et donc de la roche. Si la vie a déjà existé sur Mars, il se pourrait fort bien que ce soit à l’intérieur du cratère Gale, là où le rover se déplace et où il pourrait en découvrir les traces restantes. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Additional Mosaic Processing: Kenneth Kremer & Marco Di Lorenzo)
27 août 2012
À quoi peut bien ressembler le rover Curiosity sur Mars? Pour nous en donner une idée précise, les ingénieurs de la NASA ont produit cette image numériquement à partir de plusieurs photos captées la semaine dernière par la caméra de navigation du rover. On peut voir sur cette image plusieurs des instruments scientifiques du rover en compagnie de mottons de poussière martienne. On a placé près du centre du rover une étiquette à «réalité augmentée» afin de communiquer avec les téléphones intelligents. On voit au loin les remparts du cratère Gale. Le rover se mettra en route bientôt une destination qui a été récemment choisie, un endroit intrigant nommé Glenelg où trois types de terrain se rencontrent. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech)
18 août 2012
Voici le paysage que vous pourriez voir si vous étiez sur Mars. Que vous pourriez, car cette image est en réalité une photo captée par le rover Curiosity qui a été recolorée numériquement pour vous donner une idée de ce que vos yeux capteraient si ce paysage était situé sur Terre. Les images comme celle-ci aux couleurs changées par un procédé appelé «balance des blancs» sont utilisées par les planétologues pour identifier les roches et les reliefs de terrain semblables à ce que l’on retrouve sur Terre. On voit au loin sur cette image en haute résolution les remparts du cratère Gale. Vous pouvez voir la photo non traitée prise par Curiosity ici. Le rover est pour l’instant stationnaire et on le manipule de la Terre pour qu’il continue d’inspecter son environnement avant de commencer à se déplacer et à explorer le terrain semble être le lit d’une rivière asséchée. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
15 août 2012
Voici le paysage à portée des caméras du rover Curiosity qui s'est posé sur Mars le 6 août 2012, un champ de cailloux et à l'horizon Aeolis Mons, une grosse montagne. Le rover s'est posé près de rebord du cratère Gale dont le diamètre avoisine les 150 km, position qui lui permet d'apercevoir le pic central du cratère, la montagne Aeolis Mons. Le rover est de la taille d’une automobile et il est muni d’un laser qui sert à identifier les roches à distance (l’ensemble CHEMCAM). La durée de la mission du rover est de deux ans et elle débutera par l’ascension d’Aeolis Mons afin d’y trouver des signes de vie passée. Le rover n’est cependant pas totalement autonome, car toutes les instructions pour cette mission proviendront de la Terre. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS)
11 août 2012
Tout comme elle avait capté l'image du parachute de Phoenix qui se posait sur Mars en 2008, l'appareil HiRISE de MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) a pris cette image du rover Curiosity lors de sa spectaculaire descente vers le sol martien le 6 août 2012. Le parachute de 16 mètres de diamètre et sa charge descendaient dans l'atmosphère ténue de Mars au-dessus des plaines situées en bordure nord des dunes qui entourent Aeolis Mons (anciennement nommé mont Sharp). Ce mont de 5 km de hauteur est situé dans le cratère Gale. Le satellite MRO était à environ 340 km de Curiosity lorsqu'il a capté cette image. Curiosity était alors à quelque 3 km de la surface et la grue volante n'avait pas été déployée. (Credit: NASA/ JPL-Caltech/ Univ. of Arizona, HiRise-LPL)
8 août 2012
Il s'agit d'une des roues du rover Curiosity sur le sol martien que l'on voit sur l'une des premières images envoyées à la Terre juste après l'atterrissage réussi de mission MSL (Mars Science Laboratory) le 6 août 2012 à 1h32 (HAE). Cette roue dont le diamètre est de 50 cm est située à l'arrière gauche du rover. On voit aussi sur l'image le ressort du couvercle protecteur de l'appareil photo en bas à droite et le générateur thermoélectrique à radioisotope (RMMRTG). Les collines lointaines sur la droite en haut sont les remparts du cratère Gale, situé à 20 km du site d'atterrissage. (Credit: NASA/ JPL-Caltech/Mars Science Laboratory)
7 août 2012
Qu'avez-vous fait pendant vos dernières vacances d'hiver? Le rover Opportunity quant à lui est resté stationnaire sur le versant nord de Greely Haven penché de façon à ce que ses panneaux solaires reçoivent le plus de lumière possible. Bien qu'il ait été stationnaire, Opportunity n'a pas cessé ses activités d'exploration scientifique prenant entre autres plus de 800 photographies de son environnement. Ces photos ont été utilisées en rehaussant les couleurs quelque peu pour créer numériquement ce panorama à 360°. On voit les traces qu'a laissées le rover pour se rendre à ses quartiers d'hiver. De plus, on constate que les panneaux solaires sont couverts de poussière. Juste sous l'horizon à droite du centre, on peut contempler la paroi interne du cratère Endeavour. La fin de l'hiver a permis au rover de se remettre en route. Il se dirige directement vers le nord vers d'inhabituelles taches claires sur le sol du cratère Endeavour qu'il explorera plus à fond. Les plus vieilles formations visitées par les rovers pourraient bien se trouver dans ce cratère. (Image Credit: NASA/JPL-Caltech/Cornell/Arizona State U.)
9 juillet 2012
Certaines photos de la surface de Mars nous montre qu’elle semble se comporter comme un liquide ce qui est étrange, car, à la faible pression atmosphérique environnante un liquide gèle ou s’évapore. Ce sont les vents parfois violents qui poussent le sable des dunes martiennes formant ainsi des figures semblables à celle de l’écoulement d’un liquide. On peut voir à la droite de cette image deux mésas de l’hémisphère sud de Mars. C’est présentement le début de l’été dans cet hémisphère. À gauche, on voit une petite colline constituée de matériaux clairs. D’après les formes de cette photo, on peut déduire que les vents dominants soufflent vers la gauche laissant ainsi de longues bandes étroites de sable derrière les obstacles. Les gouttelettes sont semblables aux barkhanes des déserts terrestres, une dune en croissant. Depuis quelques semaines, les vents de l’hémisphère sud de Mars ont déplacé une grande quantité de sable. On surveille attentivement l’évolution de ces tempêtes, car il se pourrait bien qu’une fameuse tempête planétaire se produise bientôt. Ce genre de tempête à l’échelle planétaire rend la surface de Mars pratiquement invisible. (Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
22 avril 2012
REPRISE du 20 avril 2009
Alors que l'hiver approchait à grand pour l'hémisphère sud de la planète Mars, on se demandait où on pourrait bien mettre le rover Opportunity à l'abri. Le rayonnement solaire réduit et le surplus de puissance requis pour maintenir au chaud les équipements du rover pourraient drainer toute l'énergie de ses batteries. On a ainsi dirigé le rover vers la pente inclinée à 15° du site que l'on a nommé Greeley Haven. L'inclinaison que l'on voit sur cette photographie augmente la quantité de lumière qui peut atteindre les panneaux solaires en plus de permettre au rover d'explorer un endroit intéressant. À l'arrière de Greeley Haven, se trouve le grand cratère d'impact Endeavour. Opportunity explorera ce cratère dans quelques mois s'il survit à l'hiver. (Image Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
25 janvier 2012
Quelle est l’origine de cette veine de roches à la surface de la planète Mars? On a donné le nom de «Homestake» (une compagnie minière américaine) et on pense qu’il pourrait s’agir d’un dépôt produit par un écoulement liquide, comme la plupart des filons minéraux sur Terre. Et le liquide le plus probable pour Mars est de l’eau. Ainsi, cette bande minérale riche en calcium et en sulfure s’ajoute aux autres indices de la présence ancienne d’eau à la surface de Mars. De plus, cela relance les spéculations au sujet de la présence ancienne d’une forme de vie sur la planète rouge. Cette image captée près de la bordure ouest du cratère Endeavour provient du rover Opportunity qui se balade encore sur le sol martien. L’image en médaillon est un zoom de cette veine minérale. (Image Credit: Mars Exploration Rover Mission, NASA, JPL, Cornell; Image Processing: Kenneth Kremer, Marco Di Lorenzo)
12 décembre 2011
Une région de la surface de la planète Mars connaît présentement un dégel. C'est autour du pôle Sud que le temps chaud produit une sublimation de la vaste calotte de neige carbonique. Des fosses commencent à apparaître aux endroits où la glace de CO2 se sublime directement en gaz. En regardant l'image, on pourrait penser que ces fosses sont cerclées d'or, mais on ne connait pas vraiment la composition exacte de la poussière des pentes de celles-ci. Les dépressions presque circulaires au centre de l'image font environ 60 m de diamètre. Cette image a été captée par la caméra HiRISE du satellite MRO à la fin de juillet 2011. L'hémisphère sud de Mars deviendra de plus en plus froid au cours des prochains mois. Le dégel s'arrêtera et les couches de neige carbonique se reformeront. (Image Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
26 septembre 2011
Pourquoi cette roche martienne contient-elle une quantité si élevée de zinc? Ce bizarre affleurement rocheux clair de la taille d’une table à café a été découvert par hasard par le rover Opportunity il y a quelques semaines. Au début du mois, Opportunity est arrivé au cratère Endeavour, la structure la plus grande qu’il a visitée depuis son arrivée sur Mars. Le rover explore maintenant les parois du cratère à la recherche d'indices du passé humide de Mars. On a donné le nom de Tisdale 2 à cette formation rocheuse. On pense que le rocher aurait été projeté à cet endroit par la collision qui a produit le cratère voisin Odyssey. Mais l’analyse chimique réalisée par Opportuniy la semaine dernière nous a appris que ce rocher contient une proportion anormalement grande de zinc. On ne connaît pas l’origine de cette concentration élevée et il se pourrait bien que ce détail soit très important pour connaître l’histoire géologique de cette région. On notera également que les roches découvertes par Opportunity dans les environs du cratère Endeavour sont plus anciennes que toutes celles examinées auparavant. Le rover continue d’avancer et on espère qu’il pourra faire l’analyse des autres formations rocheuses bizarres que l’on voit plus loin. (Image Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
12 septembre 2011
Que peut nous révéler le sol autour et dans le cratère Endeavour au sujet de l'histoire géologique de la planète Mars? En dirigeant le rover Opportunity dans la plaine martienne Meridiani Planum, la NASA lui a confié cette tâche il y a de cela trois ans. Le rover est enfin arrivé dans les parages du cratère au début du mois d'août 2011. Le diamètre d'Endeavour est de 22 kilomètres, ce qui en fait le plus vaste cratère visité par un rover. On espère que l'impact météoritique qui a creusé ce cratère a déterré de très anciennes roches qui auraient pu se former en présence d'eau liquide. Si on trouve ce type de roche, on pourra obtenir de précieux renseignements sur le passé humide de Mars. Endeavour se dirige vers la bordure ouest du cratère et c'est celle-ci que l'on voit sur cette image. Il est probable que le rover Opportunity termine sa mission dans le cratère Endeavour, car il y beaucoup de paysages à photographier et plusieurs rochers à analyser. Rappelons que la mission prévue initialement du rover n'était que de 90 sols et qu'Opportunity se balade déjà depuis plus de 7 ans à la surface de Mars. (Image Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
15 août 2011
Quelle est l'origine de ces traits sombres à la surface de la planète Mars? On pense qu'elles proviennent de l'écoulement rapide d'eau liquide qui s'évapore rapidement. Ces stries brunes que l'on voit au centre de l'image apparaissent au début du printemps et pendant l'été, disparaissent pendant l'hiver et reviennent le printemps suivant. On a déjà observé des stries semblables à la surface de Mars et on a aussi affirmé qu'elles proviennent de l'écoulement d'eau liquide, mais c'est la première fois que l'on met en évidence la dépendance saisonnière de celles-ci. Cette image a été construite en utilisant plusieurs photos prises en mai 2011 par la caméra HiRISE du satellite Mars Reconnaissance Orbiter (MRO). Les couleurs de cette image d'une pente interne du cratère Newton ont été rehaussées afin d'accentuer les détails. Le cratère Newton dont le diamètre est de 298 km est situé à une latitude de 40° dans l'hémisphère sud de Mars. Ces traces renforcent l'hypothèse que de l'eau se trouve près de la surface en certains endroits sur Mars et sont évidemment encourageantes pour ceux qui pensent qu'une forme de vie primaire pourrait exister dans le sol martien. Les prochaines observations des satellites qui tournent autour de Mars, MRO, Mars Express ou encore Mars Odyssey permettront de suivre l'évolution de ces stries et de confirmer ou encore de réfuter l'hypothèse de la présence d'écoulement d'eau liquide à la surface de Mars. (Image Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
8 août 2011
En traversant la vaste plaine désertique Meridiani Planum, le rover Opportunity a découvert une surprise, et ce ne sont pas les restes de son propre bouclier thermique qui l’avait protégé l’année dernière lors de sa descente vers Mars. C’est plutôt la petite roche que l’on voit en bas à gauche sur l’image du jour. Cette roche est surtout constituée de métaux denses comme le fer et le nickel. On pense que cette roche de la taille d’un ballon de basket est une météorite, toute une surprise! On trouve de semblables météorites dans la vaste plaine glacée de l’Antarctique. Cette découverte soulève des questions sur l’abondance de roches météoritiques à la surface de Mars. Comme l’atmosphère martienne est beaucoup plus ténue que celle de la Terre, il se pourrait qu’il y ait beaucoup plus de météorites à sa surface. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
31 juillet 2011
REPRISE du 21 janvier 2005
Cette image en haute résolution provient de la caméra THEMIS (THermal EMission Imaging System) du vaisseau Mars Odyssey. C'est le cratère Gale qui est au centre de l'image. Ce cratère dont le diamètre est de 154 km est près de l'équateur de Mars. Une impressionnante montagne stratifiée située à l'intérieur du cratère s'élève à quelque 5 km au-dessus de son plancher. On pense que les premières strates situées à la base cette montagne ont été formées il y a fort longtemps lorsque l'eau liquide à la surface de Mars était capable de transporter des sédiments. D'ailleurs, une zone au pied de la face nord de cette montagne a été choisie comme cible pour la mission Mars Science Laboratory. Cette mission devrait déposer à la surface de Mars en août 2012 le rover Curiosity à l'aide d'un hélicoptère-grue muni de moteurs fusés. On veut évidemment vérifier si cette région a pu dans le passé réunir des conditions favorables à l'apparition de la vie. (Credit: NASA, JPL-Caltech, ASU)
29 juillet 2011
C'est le dernier paysage photographié par le rover Spirit. Fonctionnant depuis le 3 janvier 2004, bien au-delà des prévisions, Spirit s'est enlisé dans la poussière martienne et a épuisé son énergie dans l'étude de la formation Home Plate sur laquelle il s'est arrêté. Le panorama que contemple Spirit nous montre les environs des collines Columbia Hills parsemés de nombreuses roches et de pentes légères. La colline avec un sommet clair située à l'arrière, un peu à gauche, a été baptisée von Braun, c'était la prochaine destination de Spirit avant qu'il s'embourbe dans le sable. On pense que cette colline est intimement liée au volcanisme passé de Mars. La semaine dernière, après de nombreux essais infructueux d'établir une liaison avec Spirit, la NASA a mis fin à ses espoirs de le faire revivre. Opportunity, le frère jumeau de Spirit, continue de se déplacer sur le sol martien, mais de l'autre côté de la planète. Il poursuit sa route vers le cratère Endeavour. S'il y parvient, ce sera le plus gros cratère martien visité par un engin humain. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, NASA, JPL, Cornell; Image Processing: Kenneth Kremer, Marco Di Lorenzo)
30 mai 2011
La photographie du jour montre l’ombre du rover Opportunity qui se balade présentement à la surface de la planète Mars. En compagnie de son frère, le rover Spirit, il explore la planète rouge depuis le début de l’année 2004. Ils ont trouvé des preuves de la présence ancienne de l’eau et nous ont fait parvenir des photographies spectaculaires de cette planète. Sur la photo du jour, Opportunity examine le cratère Endurance. On voit aussi deux des roues du rover. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
8 mai 2011
REPRISE du 29 juin 2008
Cette image de la surface martienne a été réalisée à partir d’une centaine de photos prises par l’atterrisseur Phoenix qui s’est posé sur la planète en mai 2008. Elle couvre un tour complet de l’horizon, soit 360°. Sur l’image en haute résolution, on observe en avant les panneaux solaires circulaires, d’autres instruments de Phoenix, des roches, une tranchée (où au juste, sur cette image c’est plus évident?) creusée afin d’analyser la composition chimique du sol martien, le vaste plateau où Phoenix se trouve et, au loin, l’atmosphère martienne chargée de poussières. Phoenix s’est posé dans une plaine martienne près du 70e parallèle nord. Les instruments de son laboratoire cherchent depuis des traces de vie ancienne dans le sol. On a récemment confirmé la présence de glace d’eau. On a cependant obtenu des résultats contradictoires au sujet de la présence de sels de perchlorate. On continue à s’interroger sur leur présence depuis de même que l’effet qu’auraient avoir ces sels sur une possible vie passée. (Credit: Phoenix Mission Team, NASA, JPL-Caltech, U. Arizona)
13 mars 2011
Reprise du texte du 12 août 2008
On vient de fêter les 7 ans d'exploration de Mars par le rover Opportunity, tout un exploit, car la durée qui était prévue au départ de la mission de Spirit, son jumeau, n'était que de trois mois. Le véhicule est à présent sur les remparts du cratère Santa Maria dont le diamètre est de 90 mètres. Spirit ne fonctionne plus, mais Opportunity se déplace encore sur le sol martien. La taille de ce véhicule en partie télécommandé depuis la Terre est semblable à celle d'une voiturette de golf. L'image du jour a été captée par la caméra de navigation du rover. On pourrait penser que le véhicule a parcouru une très grande distance en sept ans, mais sa vitesse est très lente et il s'est arrêté de nombreuses fois pour analyser son environnement. Il a tout de même parcouru une distance totale de 26,7 km en sept ans, bien au-delà des espérances initiales de la NASA. Après avoir exploré le cratère Santa Maria, on prévoit le renvoyer vers le cratère Endurance, une balade de 6 km. Endurance est beaucoup plus gros que Santa Maria, son diamètre fait dans les 22 km. Au cours des prochains jours, les communications avec le rover seront gênées par la présence du Soleil qui sera entre la Terre et Mars. La conjonction de la Terre et de Mars se produira le 4 février 2011. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, NASA, JPL, Cornell; Image Processing: Marco Di Lorenzo, Kenneth Kremer)
29 janvier 2011
Le rover Opportunity a découvert par hasard un petit cratère à la surface de Mars. Nommé Intrepid, ce petit cratère d’à peine 20 mètres de diamètre a été produit par l’impact d’un météorite. Il est légèrement plus grand que le cratère Nereus aussi découvert par Opportunity l’année dernière. Cette image est en couleurs réelles à peu de chose près, mais elle a été compressée horizontalement pour accommoder sur l’écran un large panorama à grand angle. Le nom du cratère provient du module lunaire Intrepid dans lequel prenaient place des astronautes de la mission Apollo 12 en novembre 1969. On voit à l’horizon, en arrière de ce désert de sable rouillé, les remparts du cratère Endeavor. Si Opportunity évite de s’embourber dans le sable comme l’a fait son jumeau Spirit et s’il ne tombe pas en panne, il devrait atteindre ce grand cratère au cours de la prochaine année. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
8 décembre 2010
Cette image provient-elle d’un télescope ou d’un microscope ? S’agit-il de nanotube de carbone ou tout simplement de saucisses de boudin noir? En fait, si c’était des saucisses de boudin, elles figureraient au livre Guinness des records en raison de leur longueur, celle d’un terrain de football. Ces formes noires sont en réalité de grandes dunes sur le fond du cratère martien Proctor. Cette image a été captée par la caméra HiRISE de la sonde spatiale MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) qui est en orbite autour de Mars. On pense que ces dunes sombres sont plus jeunes que les rochers clairs qu’elles semblent recouvrir et qu’elles se déplacent lentement au gré des vents martiens incessants. Le sable de ces dunes proviendrait de l’érosion éolienne. Il y a plus de 35 ans, la sonde Mariner 9 avait aussi observé de telles dunes, mais avec une résolution très inférieure. (Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
22 novembre 2010
L’image du jour provient du rover Opportunity. Le paysage autour de rover n’a pas changé depuis des millions d’années et il n’est guère pittoresque, du sable noir et des roches claires à perte de vue.  Opportunity se déplace lentement sur le sol de la planète Mars, l’équivalent d’un terrain de football par jour. Le rover se déplace vers le cratère Endeavour qu’il atteindra pendant l’année 2012 s’il survit jusque-là. On aimerait bien si l’impact qui a creusé ce cratère a pu mettre au jour des indices sur la présence de vie passée en ces lieux. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
4 octobre 2010

La vie s’est-elle développée pendant un certain temps sur Mars ? On sait aujourd’hui que ni la vie animale ni la vie végétale ne pourraient subsister très longtemps sur Mars, car l’eau liquide a disparu depuis longtemps de la surface martienne. Même si les rovers Spirit et Opportunity ont amassé plusieurs preuves de la présence ancienne d’eau à la surface, on pense que cette eau était trop acide pour que les formes de vie que nous connaissons s’y développent. Mais une analyse récente des données concernant un affleurement rocheux visité par Spirit en 2005 a montré que l’acidité de l’eau en certains endroits n’a pas toujours été si élevée. Cet affleurement que l’on a surnommé «Comanche» est visible au haut de l’image du jour. Il semble contenir une concentration inhabituellement élevée de carbonate de magnésium et de fer. Les carbonates se dissolvent rapidement dans un milieu acide. Leur présence indique donc qu’une eau moins acide devait être présente à cet endroit. Les couleurs de cette image ont été rehaussées afin de mettre en évidence les différences de composition du sol. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
30 août 2010

Ces collines martiennes présentent un aspect fortement stratifié dont l'origine exacte n'est pas certaine. Du sable transporté par le vent entoure des roches sédimentaires à l'aspect clair au fond du cratère Arabia Terra. Ces roches claires sont structurées en de nombreuses strates dont les plus basses sont probablement les plus vieilles. Bien que plusieurs dunes sont formées de sable sombre, celles qui entourent les mesas (plateau dont le dessus est plat et qui est entouré de falaises) et qui sont striées de sable plus clair sont plus faciles à observer. Ce sable plus clair provient probablement de l'érosion des mesas. La plupart des strates sur cette image sont assez larges pour permettre la circulation d'un gros camion. Cette image dont les côtés font environ 3 km a été captée en octobre 2003 par le défunt vaisseau Mars Global Surveyor (MGS) qui était en orbite autour de la planète. Le vaisseau ne répond plus depuis le 2 novembre 2006. (Credit: MSSS, JPL, NASA)
15 août 2010
Le rover Opportunity se déplace depuis plus de 6 ans à la surface de la planète Mars ce qui surpasse depuis le 20 mai 2010 la longévité de Viking 1. Les traces de roue que l’on voit sur l’image du jour sont évidemment celles du rover Opportunity. Le rover qui s’est posé en 2004 dans la région nommée Medidiani Planum a maintenant entrepris la randonnée la plus longue et la plus périlleuse de son séjour. Il se dirige vers le cratère Endeavor qu’il devrait atteindre au cours de l’année 2011. On espère trouver des faits concernant la géologie ancienne de Mars à cet endroit afin de savoir s’il est possible que cette planète ait pu héberger des formes primitives de vie. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
25 mai 2010
Le dessin que l’on voit à la surface de Mars a déjà été le sujet de l’image du jour le 22 septembre 2004. Cette fois-ci, on a droit à une image panoramique de 360° montée horizontalement créée à partir des photos prises par le rover Spirit. Alors que l’hiver 2010 approche dans l’hémisphère nord de Mars, Spirit se déplace péniblement dans le sable, car l’une de ses roues ne tourne plus (vidéo sur YouTube). La NASA considère depuis la fin janvier 2010 que Spirit est devenu une station de recherche stationnaire. Entre temps, le rover est en mode d’hibernation et on l’a positionné pour qu’il reçoive le maximum de rayon solaire au printemps. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
7 mars 2010
REPRISE de la photo du 22 septembre 2004. Le texte est différent.
On dirait des ombres qui se profilent à la surface de Mars. Mais ce n’est pas le cas et personne ne sait vraiment d’où elles viennent. On pense que ces traînées noires pourraient provenir de l’écoulement de grains de sable très fins sur les pentes du sol et des cratères. L’image du jour nous montre donc du sable noir qui aurait glissé des centaines de mètres vers le bas des pentes de la faille Acheron Fossae. On constate que le sable tel un liquide s’est écoulé en contournant les rochers. Certaines zones de la photo montrent aussi que le sable pourrait devenir moins sombre, sans doute à cause des tempêtes de sable qui se produisent régulièrement à la surface de Mars. Ces écoulements de sable peuvent changer rapidement la surface de Mars comme le font aussi les tourbillons de poussière, les tempêtes de sable et le cycle du gel et du dégel des régions couvertes de glace. Cette image provient de la caméra HiRise du vaisseau spatial MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) qui est en orbite autour de Mars depuis l’année 2006. La faille Acheron Fossae s’étend sur environ 700 km dans le quadrangle de Diacria. (Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
1er mars 2010
On pourrait croire que l’image du jour littoral terrestre, mais en réalité il s’agit d’une photographie de la surface de la planète Mars. C’est une formation de collines sableuses formées par les vents martiens. Cette photographie est une partie d’environ 3 km du plancher du cratère Schiaparelli. L’origine des strates sédimentaires des collines est un sujet de recherche. Une hypothèse sérieuse fait appel à des dépôts anciens provenant du mouvement de l’eau et du sable soufflé par le vent. Les vents et les tempêtes de sable ont ensuite érodé ces dépôts. Ce qui semble être de l’eau sur cette image est en réalité des sables plus sombres. La photo a été captée par le vaisseau Mars Global Surveyor. Ce vaisseau nous a fait parvenir plus de 200 000 photographies de la surface martienne entre 1999 et 2006. (Credit: Malin Space Science Systems, MOC, MGS, JPL, NASA)
29 novembre 2009
À des millions de kilomètres de la Terre, le rover Opportunity se déplace présentement à la surface de Mars sur le sol de la plaine Meridiani Planum, en route vers le cratère Endeavour. Ce cratère dont le diamètre fait plus de 20 km pourrait contenir des indices au sujet du passé énigmatique de la planète Mars. Lors de ce voyage sur un terrain sombre parsemé de petites roches, Opportunity peut observer plusieurs formations non dénudées d’intérêt. L’image du jour nous montre l’une de ces formations, un petit cratère d’environ 10 m nommé Nereus qui est entouré de roches acérées. Opportunity a aussi découvert dans les environs de Nereus une autre roche particulière, la troisième plus grosse météorite martienne. C’était la deuxième météorite trouvée par Opportunity durant cette randonnée vers le cratère Endeavour qui dure depuis plus d’une année. Si le rover parvient à éviter les roches pointues et les sables mouvants, il devrait parvenir au cratère en l’an 2010. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
19 mars 2009
Cet étrange rocher à la surface de Mars a été photographié par le rover Opportunity en juillet 2009. Reposant sur une surface plane, ce rocher isolé se distingue par sa forme bizarre, sa taille impressionnante et sa texture peu commune. Après avoir été passé au rayon X, piqué et analysé chimiquement par Opportunity, on a pu déterminer qu’il s’agit d’une météorite. On a donné le nom de «Block Island» à cette météorite qui mesure environ 2/3 de mètre et qui est composée surtout de fer et de nickel (une sidérite). C’est la deuxième météorite que l’on découvre à la surface de Mars, c’est aussi la plus grosse. Les vastes surfaces planes sur Mars, et aussi sur la Terre, peuvent contenir des grosses météorites visibles de loin. Le rover Opportunity continue son voyage sur Mars dans la plaine Miridiani Planum et il devrait atteindre le cratère Endeavor l’année prochaine. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA )
13 août 2009
Le rover Spirit s’est embourbé dans le sol de la planète Mars le mois dernier et il se pourrait bien qu’il ne puisse s’en sortir. Cette photographie montre que la roue gauche avant du rover creuse de plus en plus son lit en tentant de sortir de cette fâcheuse position. L’autre roue ne tourne pas du tout et se fait traîner par le rover qui est maintenant âgé de 5 ans. Mais les ingénieurs de la NASA n’ont pas renoncé et ils continuent d’essayer de trouver une solution pour sortir Spirit de cette fâcheuse position. On voit au loin la colline Husband. Opportunity, l’autre rover, situé de l’autre côté de la planète continue son voyage de deux ans à destination du cratère Endeavour. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
1er juin 2009
Cette bizarre structure géologique à la surface de Mars ressemble à un gros soufflé. Il se pourrait que ce soit un volcan de boue. Si c’est le cas, on pourrait y trouver des colonies de microbes martiens. Cette hypothèse proposée récemment par des scientifiques est cohérente avec plusieurs autres observations réalisées sur Mars. Premièrement, cette formation ressemble beaucoup plus à des volcans de boue terrestres qu’à des volcans de lave ou à des cratères d’impact météoritiques. Deuxièmement, la structure inhabituelle de ce dôme correspond à de la glace qui a été brisée. Des images infrarouges réalisées depuis l’espace indiquent que des formations comme celle-ci refroidissent plus vite que la roche environnante ce qui est compatible avec de la boue séchée. Troisièmement, la couleur de la lumière réfléchie par cette colline indique aussi que la matière dont elle est faite s’est formée en présence d’eau. Finalement, des bactéries présentes l’eau située sous ces volcans de boue pourraient expliquer les émanations de méthane qui ont été observées à la surface de Mars. L’image du jour présente l’un des possibles volcans de boue. Son diamètre est de 100 m à sa base et il est situé dans l’hémisphère nord de Mars. (Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
30 mars 2009
Le robot Spirit s’est posé sur Mars le 3 janvier 2004, suivi de près d’Opportunity, le 24 janvier. Les deux sondes entreprennent donc leur sixième année d’exploration martienne ce qui dépasse la durée prévue de leur fonctionnement de plusieurs années. L’image du jour est une mosaïque composée à partir de photos prises par la caméra de navigation située au sommet du rover qui est présentement dans la région Meridiani Planum. On voit très bien les deux traces laissées par les roues, à gauche, les affleurements rocheux qui dépassent du sable, des parties métalliques du rover ainsi que son ombre. Opportunity se dirige présentement vers le gros cratère Endeavor alors que Spirit tente de gravir une étrange structure rocheuse connue sous le nom de «Home Plate» (au baseball, le marbre). Opportunity parviendra au cratère Endeavor dans deux ans, s’il survit jusque-là aux dures conditions martiennes. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
24 mars 2009
Si jamais vous débarquez sur Mars, vous pourrez voir un paysage comme celui présenté sur cette image panoramique de 360° montée à l’aide des photos prises par le rover Spirit. Cette image réalisée en assemblant plus de 200 photos a été rendue publique pour célébrer le 5e anniversaire de l’arrivée du rover sur la planète rouge. Ces photos ont été prises depuis le refuge hivernal où Spirit s’est immobilisé, près du plateau Home Plate dont la forme est presque rectangulaire. On peut voir sur cette image panoramique annotée des roches, des collines, des pics, des crêtes et des surfaces planes du cratère Gusev, ainsi nommé en l’honneur de l’astronome russe Matvei Gusev. Si vous examinez attentivement l’image, vous pourrez constater que l’on a même donné des noms aux roches. Notez aussi que l’on peut voir les traces du rover sur le sol. L’éditeur de l’APOD a donné le nom de panorama de Bonestell à cette image, en l’honneur de Chesley Bonestell, un artiste qui a inspiré le programme spatial américain. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
20 janvier 2009
La photographie du jour présente des cratères d’impact météoritiques dans le bassin Hellas, situé sur la planète Mars. Hellas est lui aussi un bassin d’impact météoritique et c’est le plus gros du système solaire. Ces cratères présentent un plancher anormalement ridé, plat et peu profond. Des images radar récentes prises par la sonde MRO renforcent l’hypothèse excitante qu’il existe de gigantesques glaciers sous  le plancher de Hellas. Les données montrent que ces glaciers s’étendraient sur une superficie comparable à la taille d’une ville et qu’ils s’enfonceraient dans le sol à une profondeur pouvant atteindre le kilomètre. La poussière qui recouvre la glace l’empêcherait de se sublimer dans l’atmosphère martienne. Si cette hypothèse se confirme, on viendrait de trouver la plus grande réserve d’eau martienne à l’extérieur des pôles, bien plus grande que les flaques gelées photographiées par Phoenix, en somme un très grand réservoir d’eau potable pour les futurs explorateurs. On n’a aucune idée au sujet de l’origine de ces glaciers. (Data Reconstruction Credit : NASA/JPL-Caltech/UTA/UA/MSSS/ESA/DLR/JPL Solar System Visualization Project)
24 novembre 2008
L’été nordique martien tire à sa fin sur Mars, car l’équinoxe d’automne s’y produira le 26 décembre 2008. Comme on doit s’y attendre, la diminution de la durée d’ensoleillement, la détérioration des conditions météorologiques et les tempêtes de poussière empêchent les panneaux solaires du module d’atterrissage Phoenix de produire de l’énergie électrique. Phoenix nous a fait parvenir sa dernière communication le 2 novembre dernier, mettant ainsi fin à une mission qui a duré plus de 5 mois dans la région arctique de la Planète rouge, soit plus que ce que l’on avait prévu. Afin de découvrir si Mars a déjà supporté une forme de vie microbienne, Phoenix a réalisé des analyses approfondies du sol, en plus de nous faire parvenir des tonnes d’images. L’une des plus excitantes trouvailles de Phoenix est la détection de glace d’eau près de la surface de Mars. L’image du jour est une photographie prise en octobre par l’appareil photo du bras robotique de Phoenix. Elle montre une plaque aplanie de glace sous le module. En voyant les premières images de cette plaque peu de jours après l’atterrissage du 25 mai, les scientifiques de l’équipe Phoenix se sont exclamés «Holy cow», une expression de surprise employée par les Américains et les Canadiens anglais : la plaque de glace porte maintenant ce nom. (Image Credit: Marco Di Lorenzo, Kenneth Kremer, Phoenix Mission, NASA, JPL, UA, Max Planck Inst., Spaceflight)
12 novembre 2008
On ne sait pas vraiment comment se sont formées ces falaises rouges sur la planète Mars. La calotte polaire Nord est presque divisée en deux parties par une grande formation nommée «Chasma Boreale». Rien de comparable n’existe sur Terre. L’image du jour montre plusieurs couches de poussière de cette formation. En contraste des régions rouges, les régions blanches sont probablement composées de glace d’eau (ou de neige carbonique). La photographie couvre une région d’environ 1 km près du pôle Nord de Mars. Cette formation, selon l’une des hypothèses envisagées, pourrait venir d’une activité volcanique souterraine. (Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
6 octobre 2008

Image en provenance de Phoenix. Voir le texte du 13 mars 2011. (Credit: Phoenix Mission Team, NASA, JPL-Caltech, U. Arizona)
12 août 2008

Ces immenses falaises sont situées sur Mars. S’il y a déjà eu de l’eau liquide à la surface de Mars, on peut s’imaginer que de gigantesques chutes d’eau dévalaient ces pentes dont la hauteur atteint les quatre mille mètres! Cet escarpement provient peut-être de l’érosion aquatique ou de la lave provenant du cratère d’impact visible sur la photographie. Mais, l’hypothèse la plus vraisemblable est que la vallée Echus Chasma longue de 100 km et ayant une largeur atteignant les 10 km ait été autrefois un grand lac à la surface de Mars. Le retrait des eaux de ce lac aurait creusé la très longue vallée nommée Kasei Valles qui serpente la planète vers le nord sur plus de 3000 km. La lave qui aurait envahi la tranchée le fond du lac Echus Chasma a produit le plancher très lisse que l’on peut observer aujourd’hui. Echus Chasma est situé au nord de la gigantesque déchirure Valles Marineris, la plus grande structure géologique de ce type de tout le système solaire. Cette photographie provient de la sonde européenne Mars Express qui est présentement en orbite autour de la planète rouge. (Credit: G. Neukum (FU Berlin) et al., Mars Express, DLR, ESA)
23 juillet 2008
Cette tranchée creusée par la sonde Phoenix a été photographiée le 15 juin, à gauche, et 18 juin 2008. Les petits morceaux clairs visibles sur la photo de gauche, en bas à gauche, ont disparu de la tranchée trois jours plus tard. Il s’agit sûrement de morceaux de glace qui s’est sublimée une fois exposée aux rayons du Soleil. La sublimation de la glace est son passage direct de l’état solide à l’état gazeux. (Phoenix Mission Team, NASA, JPL-Caltech, U. Arizona, Texas A&M University)
21 juin 2008
Cette photographie montre le godet de la sonde Phoenix partiellement rempli de sol martien. Le godet verse la terre dans l’un fours de l’instrument TEGA (Thermal and Evolved Gas Analyzer) en s’assurant qu’il ne se forme pas de mottes. On augmente ensuite la température à plus de 1000 degrés Celsius. Ce chauffage produit un dégazage du sol. On peut ensuite analyser les gaz avec un spectromètre de masse. Ce sont les panneaux solaires de la sonde que l’on voit à gauche de l’image. Ils assurent son alimentation en électricité. Au cours des trois prochains mois, Phoenix effectuera diverses analyses du sol martien afin de nous aider à cerner le potentiel hydrologique et biologique de la planète rouge. (Credit: Phoenix Mission Team, NASA, JPL-Caltech, U. Arizona, Texas A&M University)
15 juin 2008
On a donné le nom de «Reine des Neiges» à la structure plate, lisse et brillante située sous l’atterrisseur martien Phoenix. On voit sur la photo le pied de l’atterrisseur ainsi qu’un ressort enfoui partiellement dans le sol martien (voir cette photo). Ce ressort est une pièce de la barrière biologique du bras qui est tombée au sol lors de son ouverture. On pense que la «Reine des Neiges» est constituée de glaces qui étaient recouvertes de poussières avant l’atterrissage de Phoenix. D’ailleurs, les deux trous ou dépressions visibles sur sa surface sont situés juste sous les rétrofusées de Phoenix. (Credit: Kenneth Kremer, Marco Di Lorenzo, Phoenix Mission, NASA, JPL, UA, Max Planck Inst., Aviation Week and Space Technology)
12 juin 2008

Photographie montrant la première pelletée de sol martien prise par la sonde Phoenix. On la voit ici tenter de déposer cet échantillon dans l’instrument nommé TEGA (Thermal and Evolved-Gas Analyzer). Cet instrument contient 8 fours qui servent à chauffer les échantillons pour provoquer l’émission de gaz. Les gaz émis sont ensuite analysés par un spectromètre de masse. Il est possible que les matériaux clairs contenus dans le godet soient de même nature que ceux aperçus au pied de Phoenix lors de son atterrissage, probablement de la glace. Phoenix répètera ce genre d’expérience au cours des trois prochaines semaines afin de mieux connaître la composition du sol martien. (Credit: Phoenix Mission Team, NASA, JPL-Caltech, U. Arizona)
8 juin 2008

La photo du jour montre le train d’atterrissage de Phoenix qui s’est posé sur la planète Mars la semaine dernière. Il est possible que la plaque blanche visible sur la photo soit de la glace. Quoi qu’il en soit, Phoenix devrait creuser sous peu le sol martien à la recherche de glace, même si ses rétrofusées semblent avoir déjà fait le travail. Au cours des jours à venir, Phoenix continuera d’envoyer des photos de son environnement vers la Terre, analyser la composition du sol et creuser la surface martienne. Si on trouve de la glace martienne, on pourra mieux connaître l’histoire de l’évolution de l’eau sur Mars et de répondre à la question «est ce que la vie a déjà fait son apparition sur cette planète » ? (Credit : Phoenix Mission Team, NASA, JPL-Caltech, U. Arizona)
2 juin 2008
Le cratère Heimdall visible sur la photo du jour fait dans les 10 kilomètres de diamètre et est situé sur la plaine arctique de la planète Mars. Le petit point brillant au-dessus du cratère est l’atterrisseur Phoenix accroché à son parachute en descente vers le sol. Cette photo a été prise par la caméra HiRISE du satellite «Mars Reconnaissance Orbiter» le 25 mai 2008 alors que Phoenix était à 20 km au-dessus du cratère. Le satellite MRO était alors à 760 km de Phoenix et à une altitude de 310 km. La caméra HiRISE a aussi été en mesure de prendre Phoenix en photo alors qu’il était au sol. Phoenix renvoie actuellement ses propres images du site d’atterrissage et il se prépare à creuser le sol martien. (Credit: MRO-HiRISE, NASA, JPL, Univ. Arizona)
30 mai 2008
 La portion de droite de la photo du jour montre l’un des trois pieds de Phoenix. Il est recouvert de poussière martienne. Ces pieds ont à peu près le diamètre d’une assiette. La portion de gauche montre une photo de Phoenix prise par la caméra HiRISE de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter. C’est la première image de l’histoire spatiale d’une sonde descendant vers une autre planète que la Terre. Prise depuis une altitude de 750 km, l’image montre Phoenix suspendu à son parachute de 10 mètres. Phoenix était alors encore dans sa coquille thermique. Le parachute a été relâché à une altitude de 12,6 km. Phoenix est présentement au sol à une latitude d’environ 68° nord. Comme l’axe de rotation de Mars est incliné de 25,2°, cela signifie que Phoenix est au-delà du cercle polaire arctique de Mars. Lorsque l’hiver martien arrivera, il n’y aura plus suffisamment de lumière solaire pour alimenter ses batteries. Elle cessera de fonctionner. (Credit: Phoenix, HiRISE, NASA, JPL-Caltech, Univ. Arizona)
27 mai 2008
Phoenix s’est posé en douceur près du pôle Nord de Mars. L’image du jour est une photo de l’horizon plat de Mars transmise par la sonde. C’est le premier atterrissage en douceur sur le sol martien depuis les missions historiques Viking de 1976. (Credit: Phoenix Mission Team, NASA, JPL-Caltech, Univ. Arizona)
26 mai 2008
C’est le 25 mai à 23h30 TU que débutera la séquence d’atterrissage de Phoenix sur la planète Mars. Si tout se passe comme prévu, la descente ne durera qu’une heure. Les auteurs de l’APOD annoncent qu’ils publieront les premières images prises par Phoenix le 26 mai, si tout va bien évidemment. Ce module d’analyse planétaire se posera près du pôle Nord de Mars. Pendant les trois prochains mois, il analysera des échantillons du sol et de la glace afin d’y trouver des traces de vie microbienne passée. En cliquant sur l’image du jour, vous pouvez accéder à une animation numérique montrant l’arrivée de Phoenix dans l’atmosphère martienne, le déploiement du parachute, le largage du bouclier thermique, l’allumage des rétrofusées, l’atterrissage en douceur, le déploiement des panneaux solaires et des instruments de mesure. On ramasse ensuite un peu de sol martien puis les analyses débutent. Les résultats sont transmis vers la Terre par un faisceau laser. (Animated Illustration Credit & Copyright : MAAS Digital, SVV Project, NASA)
25 mai 2008
En cliquant sur photo du jour, vous pouvez voir une magnifique animation qui a été réalisée à l’aide des images de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) avec les informations du rover Spirit qui se balade encore à la surface de la planète Mars. L’animation est un survol des collines Columbia. L’image du jour extraite de l’animation montre des dunes de sable sombre qui contrastent avec la couleur plus claire du terrain. C’est ce dimanche (25 mai 2008) que le module d’atterrissage Phoenix se posera près du pôle Nord martien à la recherche de traces de vie disparue. (Animated Illustration Credit: Doug Ellison, Randolph Kirk (USGS), MSSS, MER, NASA)
19 mai 2008

On croyait que cette formation rocheuse claire présente à la surface de Mars était un dépôt de sel formé par l’évaporation d’un ancien lac. Des analyses poussées ont montré que ce n’est pas le cas. La faible densité de ce matériel plus clair correspond plus à des cendres volcaniques anciennes ou encore à de la poussière charriée par les vents martiens. Cette photographie provient de la sonde européenne Mars Express qui est en orbite autour de la planète Mars. C’est la planétologue Emily Lakdawalla et ses collaborateurs qui ont mené l’enquête fascinante qui a permis de préciser la nature de cette formation martienne. Cette enquête est décrite en détails sur le blogue du site de la société «Panetary Society». Cette formation rocheuse d’environ 15 km dans sa partie la plus longue est située dans un cratère qui fait dans les 100 km de diamètre. (Credit: G. Neukum (FU Berlin) et al., Mars Express, DLR Mars Express)
7 avril 2008

C’est une avalanche martienne qui a produit le nuage de poussière visible sur la photographie. C’est Mars Reconnaissance Orbiter qui a réussi à prendre cette photographie, la première avalanche à être observée ailleurs que sur notre planète. C’est le dégel du printemps nordique martien qui a provoqué la chute de la glace vers le pied de ces falaises dont la hauteur atteint les 700 mètres et dont la pente dépasse les 60° en certains endroits. (Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
11 mars 2008
La photographie du jour prise vient de HiRISE (High Resolution Imaging Science Experiment), l’un des six systèmes d’imagerie du satellite «Mars Reconnaissance Orbiter (MRO)». Cette photo montre des dunes de sable près du pôle Nord qui dégèlent. Le dioxyde de carbone et la glace d’eau se subliment dans la mince atmosphère martienne. Là où la glace est plus mince, le sable qui y était enfermé devient visible. Ce sable noir absorbe la chaleur des rayons solaires accélérant ainsi le dégel. Parfois, on observe même des geysers de sable. À l’été, les spots de sable couvriront la presque totalité des dunes. Le pôle Nord de Mars est parcouru par de nombreuses dunes sculptées par les vents martiens. Celles-ci sont semblables aux barkhanes des déserts terrestres. Eh oui, il vente sur Mars. (Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
3 mars 2008
La photographie prise par le rover Spirit montre en premier plan une partie du sommet d’un plateau martien que l’on a appelé «Home Plate». La colline Grissom est visible à gauche de l’image, elle est à 8 km de Spirit. Toujours à gauche, et devant la colline Grissom, on voit la crête Tsiolkovski jonchée de pierres. À droite, à environ 800 m, se trouve la formation la plus élevée du paysage (voir la photo en haute résolution ou utiliser les ascenseurs de votre navigateur), la colline Husband, qui a d’ailleurs déjà été visitée par Spirit. L’image dans le médaillon est un gros plan sur le rocher que l’on a nommé «Little Bigfoot» à cause de sa forme vaguement humanoïde, une dérision à l’attention des adeptes du «Visage martien». On peut voir «Little Bigfoot» sur la photographie en haute résolution, à gauche, mais il est difficile à localiser. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
29 janvier 2008
Cette formation à la surface de Mars est beaucoup plus claire que son environnement. De quoi s’agit-il? Le rover Spirit a découvert qu’il s’agit de silice presque pure. C’est le principal composant du quartz et du verre. C’est la première fois que l’on rencontre une veine de silice sur Mars. Sur Terre, ce type de sol se forme habituellement à partir de vapeurs volcaniques ou de sources d’eau chaude. Selon la deuxième hypothèse, Mars aurait donc pu connaître un climat chaud et humide, de l’eau chaude saturée en silice ayant formé ce genre de dépôt. De toute façon, en ce qui concerne l'existence possible de vie dans le passé de Mars, sur Terre, des micro-organismes peuvent se développer dans l’une ou l’autre de ces deux hypothèses. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
18 décembre 2007
Le rover Spirit est en grand danger sur Mars. Il essaie de rejoindre une pente favorable à la recharge de ses batteries pendant l’hiver martien, mais il ne cesse de s’embourber dans les sables mous. On tente de diriger Spirit sur le rempart nord de la formation surnommée «Home Plate» avant la fin du mois. Si le robot atteint cette pente, son inclinaison lui permettra d’augmenter l’efficacité de ses panneaux solaires et d’obtenir le surcroît d’énergie nécessaire à la poursuite de sa mission. Le trajet du parcourt de Spirit depuis le mois de juillet 2004 est indiqué sur la photo. (Credit: NASA, JPL-Caltech, USGS, UNM, HiRise)
12 décembre 2007
Image du cratère d’impact martien Victoria prise par le rover Opportunity. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
22 octobre 2007
Un trou sur une photographie de Mars. Le mystérieux trou noir d’environ 150 m de diamètre de la photographie est situé sur la pente d’un volcan martien, le mont Arsia. Cette photographie provient du satellite «Mars Reconnaissance Orbiter». Ce trou ne présente pas de bordure et les autres caractéristiques d’un cratère d’impact météoritique. Ce trou, de même que d’autres qui lui ressemblent, ont d’abord été découverts sur des photos en lumière visible et en infrarouge provenant de «Mars Odyssey» et de «Mars Global Surveyor». Les photos infrarouges montrent que ces ouvertures s’enfoncent loin à l’intérieur de la surface de Mars. Ce sont peut-être des entrées à ciel ouvert donnant sur des cavernes martiennes. On estime que la paroi presque verticale visible sur cette photographie (en haut à gauche) s’enfonce à au moins 78 m sous la surface. (Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
28 septembre 2007

L’intérieur du cratère martien Victoria.  Le rover Opportunity de la NASA se déplace présentement dans le cratère martien que l’on nomme Victoria. La semaine dernière le robot  a parcouru environ 20 mètres dans le plus gros cratère exploré par les rovers martiens à ce jour. Cette photographie grand-angulaire a été prise par la caméra frontale qui sert à repérer les obstacles. Pendant les prochaines semaines, Opportunité explorera ce cratère à la recherche du passé ancien de Mars même de celui d’avant le gros impact météoritique qui a créé Victoria. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
17 septembre 2007

Le cratère martien Victoria. Opportunity se prépare à descendre dans le cratère. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA; Acknowledgement: Eduardo Tesheiner)
4 septembre 2007
Photographie de la surface de Mars. Si le peroxyde d’hydrogène existe encore sur Mars, ce pourrait être une preuve de la vie sur cette planète. (Credit: Viking Project, NASA)
28 août 2007
Les dunes tachetées de Mars. On essaie d’expliquer la provenance de taches noires dans les dunes de sable de la planète Mars. La photo montre prise à la mi-juillet 2004 montre un champ de dunes situé près du pôle Nord. (Credit & Copyright: Malin Space Science Systems, MOC, MGS, JPL, NASA)
5 août 2007
(REPRISE : 31 août 2004)
«Sur le bord du cratère Victoria». Le rover Opportunity se balade actuellement sur le rebord du cratère martien Victoria. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
3 juillet 2007

«Steep Cliffs on Mars» «Falaise martienne abrupte». Une falaise verticale de presque 2 km est située près du pôle Nord de Mars. La photo montre la glace blanche du pôle. On pense que cette falaise est la paroi d’une caldera volcanique. (Credit: G. Neukum (FU Berlin) et al., Mars Express, DLR, ESA)
1 juillet 2007
(REPRISE : 15 mars 2005)

Un trou dans la croûte martienne. On a découvert des taches si sombres sur la surface de Mars que l’on ne peut y distinguer aucun détail. On pense que ces taches correspondent à des entrées de cavernes martiennes qui pourraient avoir préservé des traces vie, si elle a déjà existé. Cette tache est sur les flancs du volcan Arsia Mons et a été prise il y a trois semaines par la sonde Mars Reconnaissance Orbiter. (Credit: NASA, JPL, U. Arizona)
28 mai 2007
(voir aussi 28 septembre 2007, plus haut)
Le rover Spirit est reparti à l’assaut de Mars en septembre 2005. Sa mission : examen de certaines roches près du sommet de la colline Husband. La caméra panoramique de Spirit a capturé cette photographie de ses outils alors qu’il s’approchait d’un affleurement rocheux nommé Hillary. Cela fait trois ans que les rovers Spirit et Opportunity explorent la planète rouge. Les deux robots ont trouvé des preuves que certaines parties de Mars recelaient autrefois de l’eau. (Credit: M. Di Lorenzo et al., Mars Exploration Rover Mission, Cornell U., JPL, NASA; Courtesy: Aviation Week)
13 mars 2007

Photographie montrant le panneau solaire du vaisseau Rosetta au-dessus de Mars. La photo a été prise par une caméra montée sur le train d’atterrissage de Rosetta. Rosetta a rendez-vous avec la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko en novembre 2014. Le module Philae à bord du vaisseau devrait atterrir sur la comète. Pour en savoir plus sur l’exploration spatiale des comètes. (Credit: ESA, Rosetta Mission)
1 mars 2007

Photographie de l ’ombre du rover Opportunity qui se déplace sur la planète Mars. Opportunity se déplace sur la surface de Mars depuis le début de l’année 2004. En plus de découvrir plusieurs indices de la présence ancienne d’eau sur Mars, il nous a fait parvenir de nombreuses photographies. (Credit : Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
4 février 2007
(REPRISE : 3 août 2004)
La photographie montre un écoulement liquide récent sur la surface de Mars. Les commentaires accompagnant la photo portent sur les découvertes de trace de liquide dans le système solaire : des geysers jaillissants de la surface d’Encelade (satellite de Saturne) et des dunes martiennes, des lacs d’hydrocarbure sur Titan (autre satellite de Saturne) et des résidus d’écoulement liquide le long des parois des cratères martiens. (Credit: MGS, MSSS, JPL, NASA)
31 décembre 2006
Analemme martien. Sur la Terre, un analemme du Soleil prend la forme du chiffre 8. On forme un analemme en photographiant le Soleil à la même heure civile chaque jour de l’année et en superposant les photos obtenues. Sur Mars, l’analemme du Soleil ne formerait pas une boucle en forme de 8. On obtiendrait plutôt une forme qui ressemble à une goutte de pluie. L’image présentée est une simulation superposée montrant le Soleil à la fin de l’après-midi martien vu depuis le «mémorial Carl Sagan». Trente jours d’intervalle séparent chaque photo du Soleil. (Digital Illustration Credit & Copyright: Dennis Mammana (Skyscapes))
30 décembre 2006
(REPRISE : 26 juin 2003)
Mars Global Surveyor a réalisé cette photographie en 2005. La même région photographiée en 1999 montre une différence notable : la ligne brillante qui dévale la pente n’est pas sur la photo de 1999. On pense que de l’eau liquide a jailli de la pente du cratère et l’a ensuite dévalée. (Credit: Mars Global Surveyor)
12 décembre 2006
Le rover Spirit et ses traces photographiés depuis l’espace par le satellite Mars Reconnaissance Orbiter. (Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
6 décembre 2006

Photographie prise par le rover Spirit lors du millième jour de sa mission originalement prévue pour durer 90 jours! Il faut maintenant lui trouver un endroit pour s’abriter de l’hiver martien. Eh oui, il y a des saisons sur Mars. À l’instar de la Terre, son axe de rotation est incliné de 25,19°. Les scientifiques ont choisi une pente de la colline nommée Low Ridge afin d’incliner les panneaux solaires à un angle leur assurant un maximum de rayonnement solaire. À partir de ce refuge, Spirit a réalisé des photographies de son environnement. Celle-ci est un panorama 360° traité numériquement pour rehausser les couleurs et pour comprimer l’image afin qu’elle s’affiche sur un écran plat. Lorsque l’hiver tirera à sa fin, on prévoit demander à Spirit de continuer l’exploration de la colline Columbia située dans le cratère Gusev (Gusev sur Wikipédia). (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
1 novembre 2006

Cette photographie provient du satellite artificiel «Mars Reconnaissance Orbiter (MRO)».  MRO a aperçu un spot qui se déplace à la surface de Mars. On croit qu’il s’agit d’un robot créé par une vie intelligente «extramartienne»! En fait il s’agit du rover Opportunity qui vient d’arriver dans les parages du cratère Victoria. On voit très bien les traces du rover sur le sol et le rover lui-même. Impressionnant! (Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA)
9 octobre 2006
Cette photographie de la surface de Mars provient du vaisseau spatial européen Mars Express. Ce gros plan d’une région de Mars nommée Cydonia couvre environ 90 km de longueur. Les formations rocheuses visibles portent le nom de «mésa». Une mésa, mot espagnol pour table, est une formation géologique constituée d’une élévation du sol dont le dessus est plat et dont les côtés forment des falaises. En bas à droite, l’une des mésas est très célèbre. Lorsqu’elle est éclairée à un angle particulier par le Soleil, elle prend l’apparence d’un visage humain. Prise en photo pour la première fois par Viking en 1976, on lui a donné le nom de «Visage de Mars». Des images en plus haute résolution ont montré qu’il s’agit d’une mésa comme les autres, juste un peu plus intéressante. On pense que ces formations de Cydonia sont le résultat de l’érosion et des glissements de terrain. D’ailleurs, ces phénomènes continuent aujourd’hui de changer la surface du sol martien. (Credit: G. Neukum (FU Berlin) et al., Mars Express, DLR)
26 septembre 2006
Image montrant un gros plan du «Visage de Mars». On peut voir des tortues dans les nuages de la Terre ou encore un monstre dans une pile de linge posée sur une chaise. On peut aussi voir des visages ou des monuments extraterrestres dans les formations rocheuses de la surface de Mars. Mais les nuages sont des constitués de fines gouttelettes d’eau et les piles de linges ne sont que du coton, de la laine ou des dérivés du pétrole. Cette photographie du fameux «Visage de Mars» nous ramène aussi à la réalité : une simple formation géologique. Rien à voir avec une sculpture intelligente nous représentant. N’empêche que cette formation n’est pas si dénudée d’intérêt. On aimerait bien en connaître un peu plus sur l’histoire géologique de cette planète. (Credit: G. Neukum (FU Berlin) et al., Mars Express, DLR; Malin Space Science Systems, MOC)
25 septembre 2006
En route vers le cratère Victoria, le rover Opportunity a fait une pause dans les parages du cratère Beagle et a réalisé ce panorama de 360°. Les roches entourant le cratère ont été éjectées lors de la collision avec une météorite. On constate qu’elles présentent des traces importantes d’érosion. Le cratère Beagle est donc assez vieux. Le nom que l’on a donné à ce cratère n’est pas encore officiel : on s’est inspiré du bateau, HMS Beagle, sur lequel naviguait Charles Darwin en route vers les Îles Galápagos. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
19 septembre 2006
Tous les printemps, d’étranges taches sombres apparaissent près des pôles martiens puis disparaissent quelques mois plus tard. Quelle est la cause de ce phénomène? Des relevés récents effectués par l’instrument THEMIS (THermal EMission Imaging System) du satellite orbital Mars Odyssey ont révélé que ces taches sont aussi froides que la glace de CO2 située sous celle-ci. On pense que ces taches sont produites par des jaillissements de CO2 et de sable. Lorsque la surface de la planète près des pôles se réchauffe au printemps, elle se perce et le CO2 sous celle-ci se sublime : il est éjecté à la surface. Il y a des tempêtes de sable sur Mars : le sable se dépose sur le sol et se mêle éventuellement au CO2. Lorsque du CO2 jaillit à la surface, il emporte le sable avec lui, ce qui produit une tache sombre, une fontaine sale en quelque sorte, c’est ce que montre l’illustration d’artiste du jour. (Sandy Gas Jets Hypothesized on Mars Illustration Credit & Copyright: Ron Miller (ASU))
23 août 2006

Photographie 3D du cratère martien Endurance. Cette photographie a été réalisée à l’aide des données recueillies par le rover Opportunity en novembre 2004. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
4 août 2006

Photographie du cratère martien Gusev prise par le rover Spirit. Les deux roches de teinte claire visible en avant-plan sont très différentes des roches sombres qui parsèment le sol du cratère. On pense que ces deux roches sont des météorites ferreuses. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
21 juillet 2006
La colline en arrière-plan, nommée Husband, fait partie du paysage de Mars photographié par le rover Spirit. C’est l’une des rares tâches confiées au robot, car c’est l’hiver sur l’hémisphère sud martien. Le rover doit donc demeurer stationnaire et maintenir ses panneaux pointés vers le Soleil pour recueillir la faible lumière qui lui parvient. Spirit se repose sur les flancs de la colline McCool. Spirit a exploré les flancs de la colline Husband l’an dernier. Jetez un coup d’œil sur la photographie en haute définition du site de l’APOD : on voit les traces du rover sur le sol martien. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
3 juillet 2006
Photographie de la surface de Mars prise par le rover Opportunity qui est en route pour le cratère Victoria. Le paysage de la photo est celui que devra traverser le robot pour se rendre au cratère. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
5 juin 2006
Ces roches sur la surface de Mars sont très probablement d’origine volcanique. La roche bosselée et crevassée à l’avant-plan mesure environ 50 centimètres. C’est le rover Spirit qui l’a dénichée. Ce sont les gaz enfermés dans la lave qui forment ces bosselures lorsqu’ils s’échappent de la roche en fusion qui se solidifie. Cette image en couleur naturelle a été prise à la mi-avril 2006. (Crédit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
15 mai 2006
Cette photographie de la surface martienne a été prise par la caméra à haute résolution de la sonde MRO (Mars Reconnaissance Orbiter site de la NASA et sur Wikipédia) qui est en orbite autour de la planète depuis le 10 mars 2006. On a donné le nom de HiRISE à cette caméra, acronyme pour «High Resolution Imaging Science Experiment». MRO était à une altitude de 2500 km lorsqu’il a pris cette photo dont la résolution atteint 2,5 mètres par pixel. Grâce au freinage atmosphérique, l’altitude de MRO baissera à 280 km dans les mois à venir. À cette altitude, HiRISE pourra capter des détails aussi petits que 28 centimètres. L’image du jour est en fausses couleurs : elle combine les données d’HiRISE prises dans le visible et dans l’infrarouge. L’image couvre une largeur de 24 km de la formation «Planum Bosporos» située dans l’hémisphère sud martien. Le mot Planum (au pluriel plana) vient du latin et est utilisé sur Mars pour décrire un haut plateau ou une plaine élevée. (Credit: HIROC-LPL, MRO, JPL-Caltech, NASA)
10 avril 2006
Les instruments d’analyse physique et chimique du rover Spirit ont déterminé que les formations claires qu’il a rencontrées sur Mars, comme celles illustrées sur l’image du jour, contiennent une concentration élevée de sels, dont des sulfates ferreux. On pense que ces sels étaient autrefois dissous dans de l’eau liquide et qu’ils ont précipité lorsque l’eau s’est évaporée. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
6 avril 2006

L’équinoxe du 20 mars marquera l’arrivée du printemps pour l’hémisphère nord de la Terre et de l’automne pour l’autre hémisphère. Mais sur la planète Mars, le printemps de l’hémisphère nord a débuté le 22 janvier. En ce 25 mars, c’est toujours le printemps sur Mars, l’année martienne étant d’environ 687 jours. La planète rouge offre donc un aspect semblable à celui de la photographie du jour qui est une composition réalisée à partir des photos prises par Mars Global Surveyor (MSG) le printemps martien précédent (MSG sur le site de la NASA). La région sombre au centre de l’image est le plateau élevé nommé Syrtis Major. La zone brillante est le bassin d’impact météoritique Hellas, le plus gros cratère connu du système solaire. Pour l’hémisphère nord de la Terre, le printemps dure 92,8 jours, l’été 93,6 jours, l’automne 89,8 jours et l’hiver 89,0 jours. Sur Mars, les saisons sont aussi de durée inégale, mais l’écart est beaucoup plus grand, de 140 à 190 sols, terme qui désigne un jour martien (24 h, 39 min, 35,244 s). Ces écarts viennent de l’orbite elliptique très excentrique de Mars. (Credit: MSSS, JPL, NASA)
25 mars 2006

Cette photographie montre le paysage martien situé entre le rover Spirit et la colline MacCool. C’est sur le flanc nord de cette colline que le rover passera l’hiver en déployant ses panneaux solaires pour recueillir l’énergie minimale qui lui permettra de continuer à fonctionner. Entre temps, le robot continue d’explorer la surface de la planète rouge. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
15 mars 2006
La photographie du jour montre, dans le coin inférieur droit, une roche bicolore à la surface de la planète Mars. Elle a été immortalisée par le rover Spirit. Comment cette roche s’est formée demeure un mystère et ce n’est pas le premier découvert par les rovers Spirit et Opportunity. On a trouvé de petits cailloux gris auxquels on a donné le nom de «myrtilles» (des bleuets, au Québec) et un rocher au milieu de nulle part que l’on croit maintenant être une météorite. Les rovers martiens commencent leur troisième année d’exploration de Mars, ce qui est un exploit. À l’origine, la mission MERM ne devait durer que 90 jours. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
26 janvier 2006
Cette photographie a été réalisée grâce aux données recueillies par le rover Spirit depuis le cratère Gusey le 1er janvier 2006. C’était son 710e jour martien (durée de 24h 39 min et 35,2 s) d’exploration sur la planète Mars. Le dépôt de sable à droite a été surnommé «El Dorado». Après avoir atteint le sommet de la colline Husband, Spirit se dirige maintenant vers une colline plus basse. Ce mois-ci, les deux rovers, Spirit et Opportunity, célébreront leurs deux années d’exploration, ce qui est plutôt remarquable si l’on considère que leur durée de fonctionnement que l’on avait prévue n’était que de 90 jours! Spirit s’est déplacé de plus de 5,5 km et Opportunity de plus de 6 km depuis leur arrivée sur Mars. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
5 janvier 2006
L’image du jour est un montage numérique montrant le rover Opportunity ajouté à une vraie photo de l’intérieur du cratère martien Endurance. L’image du sol de ce cratère n’avait été photographiée par nulle autre que le rover. Les proportions entre le robot et l’environnement ont été ajustées en se fiant aux traces des roues laissées dans la poussière du sol. Les deux rovers ont une taille qui fait dans les deux mètres. On voit sur le sol sombre de Mars des roches anciennes de couleur claires et des petits cailloux gris auquel on a donné le nom de bleuets. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA Rover Model: D. Maas - Synthetic Image: Z. Gorjian, K. Kuramura, M. Stetson, E. De Jong.)
14 décembre 2005
Quelle est l’histoire géologique de la planète Mars ? Pour nous aider à le découvrir, le rover Spirit a exploré le terrain lorsqu’il se dirigeait vers le sommet de la colline Husband. Il a évidemment pris des photos pendant tout le trajet. Les scientifiques cantonnés au sol ont combiné les images de l’un des appareils photographiques du rover avec les photos couleurs prises par un autre pour nous donner cette image style grand-angle du paysage autour de cette colline. Plusieurs roches ont été aussi explorées et photographiées lors de ce périple. L’image du jour nous montre une partie de l’intérieur du cratère Gusev ainsi que les panneaux solaires du rover qui n’est guère plus gros qu’un réfrigérateur. On voit aussi d’autres outils du rover, une antenne de communication ainsi qu’un cadran solaire (je me demande bien où ?) (Credit: Marco Di Lorenzo et al. courtesy Aviation Week, Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA; Courtesy M. Di Lorenzo et al. & Aviation Week)
28 novembre 2005
Cette photographie de la surface de la planète Mars nous provient du rover Opportunity alors qu’il explorait le cratère Erebus. Ce véhicule se déplace présentement sur Mars et il doit faire quelques détours afin d’éviter les dunes de sable que nous voyons sur l’image du jour. Cette partie du cratère d’impact météoritique est couverte non seulement par du sable, mais aussi par des affleurements rocheux clairs (autre photo de Mars montrant ce type de sol). On trouve aussi sur le sol de petits cailloux ronds et plus sombres que l’on a surnommés des bleuets (autre photo de ces petits cailloux). Ces cailloux, de la taille d’une bille, se sont probablement formés par un processus d’accrétion dans un environnement humide. On voit aussi des rochers aux arêtes saillantes auxquelles on a donné le nom de «razorback» en anglais. Cette photo a été prise en octobre 2005. (Credit : Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
8 novembre 2005

La photo du jour provient du rover Spirit qui se balade à la surface de la planète Mars. Elle montre des grains de sable de forme anguleuse sur le sol des collines Columbia. Auparavant, les grains de sable observés dans les plaines du cratère Gusev étaient plus ronds. Les grains de sable des collines Columbia sont moins érodés que ceux des plaines, ils se sont donc moins déplacés à la surface de la planète. La photo qui montre une région qui couvre 3 cm de côté a été prise en septembre 2005 par le système imageur microscopique de Spirit. (Credit : Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
24 octobre 2005

En faisant défiler l’image vers la droite, vous verrez un panorama de la surface de Mars prise le rover Spirit depuis le sommet de la colline Husband. Présentement, Spirit se déplace dans le grand cratère Gusev, mais auparavant il a exploré les collines Columbia et s’est même rendu au sommet de la colline Husband, nom qui vient de celui de l’astronaute Richard Douglas Husband décédé le 1er février dans l’explosion de la navette spatiale Columbia. La structure visible sur tout l’horizon est le rebord du cratère Thira qui est à environ 15 km de la position de Spirit. Spirit va maintenant se consacrer à l’analyse du sol et des roches de son environnement afin que l’on puisse mieux comprendre l’histoire géologique de la planète Mars. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)
7 septembre 2005
Parfois, il n’y a rien d’autre à voir sur Mars que du sable rouge. C’est en se baladant à 2 km au sud du cratère Endurance que le rover Opportunity a pris cette photo panoramique à 360° de ce paysage martien désertique et rouillé. On a donné le nom de Rub al-Khali à cette région à cause de sa ressemblance avec ce désert saoudien sur Terre. Les traces au centre de la photo sont celles laissées par le rover. On peut aussi voir des parties du rover au bas de cette image dont le cadran solaire martien, à l’extrême droite. On a utilisé près de 100 photographies trichromatiques pour produire ce panorama qui est en couleurs vraies. Pour afficher l’image obtenue en haute résolution, il faudrait utiliser à peu près 300 écrans d’ordinateur ou une imprimante grand format. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
22 août 2005
Quelle est cette surface bleue qui recouvre le fond de ce cratère martien? On pense qu’il s’agit d’une plaque de glace d’eau. Cette photographie a été prise par le vaisseau Mars Express au début du mois de février 2005. Cette plaque de glace est au fond d’un cratère de 35 km de diamètre qui est situé à 70° au nord de l’équateur de Mars. À cet emplacement, les parois de 300 m du cratère bloquent la lumière du Soleil, empêchant ainsi la vaporisation de la glace. On pense que cette plaque pourrait avoir une épaisseur allant jusqu’à 200 m. On voit aussi de la glace sur la paroi du cratère située en haut à droite alors qu’elle est absente sur la paroi éclairée par la lumière solaire, en bas à gauche. La présence de plaques de glace dans les cratères situés près du pôle Nord de Mars nous renseigne sur le passé de cette planète. De plus, leur localisation peut nous aider à planifier les lieux d’atterrissage des futures missions d’exploration humaine de la planète rouge. (Credit: G. Neukum (FU Berlin) et al., Mars Express, DLR, ESA; Image created for and Copyright: Nature)
20 juillet 2005
Le panorama martien de l’image du jour provient du rover Spirit qui se déplace sur le sol de la planète rouge. Les photos ont été prises depuis un endroit situé près du sommet de la colline Husband, l’une des collines Columbia. Le sommet de Husband est visible au centre de l’image. Les photos de la mosaïque ont été prises sur une période de quatre jours martiens (24,6229 heures). Après avoir pris ces photos, le rover a prudemment poursuivi son chemin vers le sommet de la colline, guidé par les ingénieurs de la NASA bien entendu. Notez qu’on peut apercevoir à l’extrême droite de l’image les traces récentes laissées par les roues du rover. On a découvert dans cette région surnommée Paso Robles une grande quantité de soufre. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
17 mai 2005
On a donné le nom de Mathusalem à ce champ de roches de la planète Mars. C’est le rover Spirit qui nous a fait parvenir cette photographie. On voit aussi un autre affleurement rocheux en haut à droite. On a donné le nom de Larry’s Lookout à ce dernier affleurement. La petite butte à gauche est la colline Clark. On voit aussi à l’arrière un des pics des collines Columbia. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
2 mai 2005
L’une de ces photos a été prise sur Terre, l’autre sur Mars. Pouvez-vous les identifier? La photo du sol martien a été captée par le rover Spirit. L’autre a été prise par un humain dans le désert du sud du Maroc. Le paysage des deux images est fort semblable, une vaste plaine de sable recouverte de quelques roches. On n’y voit ni eau ni signe de vie. Bien sûr, on ne peut rendre compte de la complexité géologique d’une planète à partir d’une seule photo d’une région restreinte, mais les comparaisons entre deux planètes peuvent nous aider à mieux comprendre leur évolution. La photo de gauche a bel et bien été prise sur Terre. (Earth Image Credit & Copyright: Filipe Alves; Mars Image Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
12 avril 2005
D’où viennent ces plaques peu communes que l’on voit à la surface de Mars? Selon une hypothèse à la mode, il s’agirait de blocs de glace recouverts de poussières qui flottent à la surface d’une mer récemment gelée. Ces plaques ont été photographiées par le vaisseau Mars Express de l’Agence spatiale européenne qui est en orbite autour de Mars. Bizarrement, cette région est près de l’équateur martien et donc loin des calottes glacées des pôles. Toute plaque de glace éloignée des pôles et non recouverte de poussière se sublimerait rapidement dans l’atmosphère martienne. Pourquoi pense-t-on que ces plaques sont des blocs de glace recouverts de poussière? Premièrement, ils ressemblent à nos blocs de glace de l’Antarctique. Deuxièmement, on voit des fractures près de la surface par lesquelles de l’eau fraîche pourrait avoir remonté pour remplir les cratères qui sont peu profonds dans cette région. Si cette hypothèse s’avère vraie, cela voudrait dire que de l’eau s’écoulait sur Mars il n’y a pas si longtemps, aussi peu que 5 millions d’années. (Credit: G. Neukum (FU Berlin) et al., Mars Express, DLR, ESA)
28 février 2005
Ces deux pièces métalliques déformées reposant sur un sol brûlé font maintenant partie du paysage de la planète rouge, Mars. C’est ce qui reste du bouclier thermique d’Opportunity. La photo vient évidemment du rover Opportunity. À gauche, c’est le couvercle du bouclier tandis qu’à droite on voit non seulement un autre morceau du bouclier, mais aussi le petit cratère produit par l’impact de vaisseau au sol. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
9 février 2005
Les rovers jumeaux Spirit et Opportunity se déplacent à la surface de Mars depuis janvier 2004, soit plus de 330 jours martiens, des sols. Ces robots mobiles de la taille d’une voiturette de golf fonctionnent encore très bien, et ce, pour une durée 5 fois plus longue que prévu. En se déplaçant sur le fond du cratère Gusev sur une distance d’un peu moins de 4 km, Spirit a atteint les collines Columbia.  De l’autre côté de la planète, Opportunity a passé la majeure partie de son temps dans la plaine Meridiani Planum explorant le cratère Endurance de 130 m de diamètre. Opportunity nous a fait parvenir récemment une vue panoramique des parois rocheuses du cratère. Les deux rovers ont découvert des preuves solides que des océans d’eau salée ont laissé leurs marques à la surface de la planète rouge. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA )
31 décembre 2004
Ce sont les traces du rover Spirit sur le sol de la planète Mars que l’on voit sur la photo du jour. Spirit avait déjà parcouru quelques kilomètres sur cette plaine de sable couverte de roches et il s’approchait du rebord d’un cratère de 200 m de diamètre après avoir gravi la pente d’une série de petites collines. En se baladant à la surface de Mars depuis qu’il s’est posé dans le grand cratère Gusev, Spirit a fait une découverte majeure. En effet, Spirit et son jumeau Opportunity ont découvert de solides preuves de la présence ancienne d’eau à la surface de Mars. La récente découverte de goethite, un minéral qui ne se forme qu’en présence d’eau sur Terre, est l’une de ces preuves. Les deux rovers continuent de se promener sur Mars à la recherche de détails pouvant nous permettre de reconstituer l’histoire géologique de la planète. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
15 décembre 2004
Les remparts du cratère martien Endurance contiennent de nombreux éléments qui permettent de mieux connaître l’histoire géologique de cette planète. La semaine dernière, le rover Opportunity était devant «Burns Cliff» le rempart que l’on voit sur la photo du jour. L’étude des strates de ce rempart a permis de découvrir que la teneur en magnésium et en soufre diminue avec la profondeur ce qui pourrait s’expliquer par une dissolution des minéraux contenant ces deux éléments dans l’eau. Cette paroi empêche maintenant le rover de sortir du cratère Endurance. Cet obstacle s’ajoute au sable glissant très répandu au fond du cratère. Aussi, les contrôleurs du rover ont décidé de le faire revenir sur ses pas et de le faire sortir du cratère par où il est entré. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
15 novembre 2004
Cette photographie provient directement de Mars. Elle a été captée par le rover Opportunity au début du mois d’août 2004. C’est une équipe de scientifique qui a les deux pieds sur terre qui dirige le rover. Il devait alors décider quelle serait sa prochaine destination : le cratère Endurance en direction des dunes à gauche ou vers le rocher Wopmay visible à droite près du sommet de la pente. L’équipe du rover a choisi le rocher Wopmay dont le diamètre est d’environ 1 m et des images le montrant de plus près nous sont parvenues. Le rover Opportunity a déjà examiné des roches dans le cratère Endurance qui présentent des fissures semblables à celles que montre de la boue séchée, une autre preuve de la présence ancienne d’eau à la surface de la planète rouge. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
11 octobre 2004
Le sol martien de cette photographie est celui du rempart du grand cratère d’impact érodé Solis Planum qui borde la région montagneuse Thaumasia. Le rempart d’une hauteur de 800 m s’étend vers le sud-est sur une distance de plus de 50 km sur cette image. La région photographiée est située au sud-ouest de l’immense canyon martien Valles Marineris. Cette région de montagnes et de failles indique que la surface de Mars a déjà connu des déplacements de plaques, la tectonique des plaques. Ce processus qui continue de façonner la surface de notre planète, la Terre, n’a duré qu’une brève période sur Mars et s’est arrêté depuis longtemps. L’image est un montage de photographies couleur prises par l’instrument HRSC (High Resolution Stereo Camera) du vaisseau spatial Mars Express de l’Agence spatiale européenne. (Credit: G. Neukum (FU Berlin) et al., Mars Express, DLR, ESA)
30 septembre 2004
La figure sur le sol martien a été créée par le rover Spirit guidé par les scientifiques de la mission Mars Exploration Rover de la NASA. Il n’y a rien de planifier cependant dans cette image, on avait demandé à Spirit d’étudier les rochers dans les environs du creux de Hank situé dans la région nommée Engineering Flats. Après que Spirit eut tracé ce dessin avec ses roues, il l’a photographié ainsi que son ombre. On peut maintenant communiquer avec les deux rovers, Spirit et Opportunity, après un silence radio dû au passage de Mars derrière le Soleil. La NASA a annoncé qu’elle prolongeait la mission des rovers d’un autre six mois, s’ils continuent de fonctionner évidemment. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
22 septembre 2004
Cette carte indique les estimations du pourcentage d’eau du premier mètre du sol de la planète Mars. Ces estimations proviennent de l’abondance de l’hydrogène mesurée par le spectromètre de neutrons du vaisseau Mars Odyssey. Lorsque les rayons cosmiques provenant de l’espace frappent le sol martien, ils réagissent avec les éléments des couches supérieures et libèrent des neutrons. Or, l’hydrogène absorbe les neutrons. Donc, plus le sol contient de l’hydrogène moins il y aura de neutrons libérés vers l’espace. En traquant les neutrons, on peut donc mesurer les concentrations en hydrogène près de la surface du sol. La quantité d’hydrogène est une mesure indirecte que la quantité d’eau gelée, car c’est la forme la plus probable sous laquelle se retrouve l’hydrogène dans le sol martien. Selon la légende de couleur (photo en haute définition), le mauve et le bleu foncé correspondent à des concentrations importantes (32% à plus de 64%) de glace d’eau près de la surface. Cette concentration élevée près des pôles n’est pas surprenante, mais il semble que l’on rencontre aussi des concentrations importantes à des latitudes moins grandes. La fonte de glace d’eau près de la surface pourrait être à l’origine des ravines martiennes. (Credit: Mars Odyssey, GRS Team, LANL, NASA)
4 septembre 2004
REPRISE du texte du 15 mars 2002
Cette photographie de la surface martienne a été captée au début du mois d’août 2004 par le rover Spirit alors qu’il se trouvait à un endroit élevé des collines Columbia. Le rover a photographié la plaine intérieure du cratère Gusev et ses rebords que l’on voit à l’arrière-plan derrière l’affleurement de rochers connu sous le nom de Longhorn. Spirit continue de découvrir des faits montrant que la forme de plusieurs roches a été modifiée par la présence ancienne d’eau à la surface. Les deux rovers, Spirit et Opportunity, ont maintenant complété leur mission prévue initialement de trois mois, mais ils sont en assez bonne condition pour continuer l’exploration de la planète rouge. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
23 août 2004
Le rover Opportunity a observé plusieurs petites roches sphériques, surnommées myrtilles (des bleuets au Québec), un peu partout dans sur le sol de Meridiani Planum. Mais les dernières sphérules découvertes sur le rocher Bylot n’ont pas une forme sphérique comme le montre l’image du jour captée par la caméra microscope du rover le 9 août 2004. On voit aussi que du sable sombre couvre la majeure partie de la surface du rocher Bylot. On pense que les dépôts qui ont formé ces sphérules sont plus durs qu’ailleurs et qu’ils ont ainsi résisté à l’érosion. Le diamètre moyen des sphérules est d’environ 4,0 mm. Ces petites roches peuvent nous aider à mieux comprendre la période humide qu’a connue la planète Mars. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
17 août 2004
Plus d’un an après son lancement, le rover géologue Opportunity a passé les derniers sols (un jour solaire martien, soit 24h 39min 35,244s) à avancer centimètre par centimètre vers le bas de la pente du cratère Endurance. Les roches plates au fond du cratère sont recouvertes de petites sphérules, des myrtilles martiennes, et elles sont aussi munies de pointes verticales acérées à la manière des nageoires dorsales d’un poisson. Tout comme les sphérules, il est possible qu’il y ait une relation entre des structures et l’eau. On peut en effet imaginer que ces nageoires rocheuses proviennent de dépôts de minéraux dans les fissures d’une et que la matière moins dure de la roche se soit ensuite érodée. Ces structures verticales n’ont que quelques centimètres de haut et environ 5 mm de large. Des anaglyphes impressionnants (image 3D utilisant deux couleurs complémentaires) de cette région ont été réalisés par P. Vantuyne à partir des deux objectifs de l’appareil photo de Mars Express. (Credit Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
27 juillet 2004
Le rover Spirit a de nouveau attaqué Mars le mois dernier. La scène décrite par l’image du jour pourrait ressembler à une attaque militaire, mais c’est en réalité une expérience scientifique, l’examen minutieux de roches sélectionnées situées près des collines Columbia. La caméra frontale d’évitement des obstacles de Spirit a capté le bras robotique du rover alors qu’il manipulait la caméra microscopique afin d’obtenir de gros plans d’une roche surnommée Breadbox. Les images de cette roche indiquent que sa surface ressemble à un basalte érodé par une ancienne source d’eau souterraine. On trouve des structures semblables sur Terre dans le désert occidental de l’Égypte. La photo a été captée le 30 juin 2004, le 175e jour martien depuis l’atterrissage du rover. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
19 juillet 2004
L’image du jour ressemble à une carte des rues d’une ville dont la planification urbaine laisserait à désirer. Il s’agit en réalité d’une série de polygones naturels tracés dans le sol près du pôle Sud de Mars. Ces polygones indiquent probablement qu’il y a de l’eau près de la surface. On retrouve en effet des polygones de ce type sur Terre en Arctique et en Antarctique où ils se forment grâce aux cycles répétés de gel et de dégel. Le paysage de l’image du jour s’étend sur environ 3 km. La photo provient du satellite «Mars Global Surveyor) qui tourne autour de la planète rouge. (Credit & Copyright: Malin Space Science Systems, MOC, MGS, JPL, NASA)
14 juillet 2004
Le rover Spirit vient d’atteindre les Columbia Hills de la planète Mars. On voit sur la photo deux des collines alors que le véhicule s’en approchait au début du mois de juin 2004. Cette photo est en couleurs réelles, c’est donc ce paysage que nous verrions si nous étions à la place du rover. Le rouge des roches, des collines et même du ciel provient des oxydes de fer omniprésents dans le sable martien. Depuis qu’il a rebondi sur le sol martien en janvier 2004, Spirit a parcouru un peu plus de 3 km. Le rover est contrôlé depuis la Terre. Il est occupé présentement par l’étude d’une roche que l’on a surnommée la «marmite d’or». De l’autre côté de la planète, Opportunity, le jumeau de Spirit, se balade dans le cratère Endurance et étudie des roches présentant des caractéristiques inhabituelles. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
28 juin 2004
Ce cratère martien ressemble au premier coup d’œil à un cerveau humain. Le phénomène qui a créé cet aspect étonnant n’est pas connu exactement et demeure donc un sujet de recherche. On sait cependant qu’il s’agit d’un cratère d’impact météoritique. La zone claire de ce cratère correspond probablement à des dunes de sable formées par les vents. Cette image a été captée par le satellite Mars Global Surveyor qui est en orbite autour de Mars depuis 1997. La taille de ce «cerveau» est d’environ 1 km et il pourrait ainsi entrer dans la formation que l’on a nommée le «Visage» de Mars. (Credit: Malin Space Science Systems, MOC, MGS, JPL, NASA)
19 juin 2004
Faites défiler l’image pour voir l’intérieur du cratère martien Endurance. C’est ce grand cratère d’impact qui est présentement exploré par le rover Opportunity. On peut voir sur les parois du cratère des zones rocheuses claires qui pourrait contenir des preuves d’un passé humide dans cette région. Mais ces régions seront cependant difficiles d’accès pour le rover. Les deux rovers ont maintenant complété les taches que l’on avait initialement prévu. Mais, comme il continue de fonctionner, on leur assigne d’autres missions au gré du jour. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
10 mai 2004
Faites défiler l’image pour voir les rochers, les cratères et les collines qui étaient dans le champ de vision du rover Spirit la semaine dernière. Sur des photos prises par des satellites en orbite, le cratère Missoula qui occupe presque toute l’image semblait contenir des éjectas provenant de l’impact qui a creusé le cratère Bonneville. Mais, les observations de Spirit n’ont pu confirmer cette hypothèse. Elles ont cependant décelé des signes d’érosion éolienne. De plus, les roches présentent plusieurs cloques et de petites cavités qui pourraient provenir d’un dégazage de la vapeur d’eau jadis contenue dans la lave qui se refroidissait. Les collines Columbia sont visibles au loin sur cette image. C’est la destination finale que l’on a prévue pour Spirit. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
4 mai 2004
Quelle est l'origine de ces petites sphérules martiennes auxquelles on a donné le nom de «bleuets»? Ces petites billes essentiellement faites de fer et de roches ont été découvertes autour des affleurements rocheux près du site d'atterrissage du rover Opportunity. La photo du jour, surnommée la «coupe de fruits», a été captée lors du 48e jour martien d'exploration du rover. Le diamètre moyen de ces billes est de l'ordre de 4 mm. La zone circulaire claire abrasée a été faite par le rover. L'analyse de la poudre recueillie montre que sa composition est très différente des billes qui sont riches en hématite. On pense que ces étranges petites sphères grises se sont formées dans un bassin d'eau sale. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
5 avril 2004
La photo du jour a été prise par le rover Spirit alors qu'il braquait l'objectif de son appareil photo vers les collines Columbia situées à environ 2 km de l'endroit où il se trouvait. Cette photo sert de prétexte pour une histoire de poisson d'avril qui revient chaque année sur le site de l'APOD. (Image Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
1er avril 2004
En quittant son site d'atterrissage sur Mars, le cratère Eagle, le rover Opportunity s'est retourné a capté cette image d'étranges petites dépressions circulaires sur le sol. Chacun de ces petits cercles que l'on voit sur la gauche mesure environ 1 m de diamètre et contenir des roches claires. S'inspirant du baseball, les scientifiques de la NASA ont surnommé la dépression la plus rapprochée le marbre et le deuxième le premier but. En vous déplaçant vers la droite, vous pouvez voir sur cette magnifique image une partie du rover, les traces qu'il a laissées sur le sol, le parachute du rover au fond du cratère Eagle et les ondulations du sol formées par les vents martiens. Les analyses des roches photographiées par Opportunity ont montré qu'il est fort probable qu'il a atterri sur la plage d'un ancien océan salé maintenant évaporé. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
24 mars 2004
Sur ce panorama de 180° pris par le rover Spirit, on peut voir est un petit cratère martien que l'on a baptisé Bonneville. Spirit a capté les photos de ce panorama au cours des sols 68 et 69 de son séjour sur Mars, juste s'être éloigné de 300 m de son lieu d'atterrissage, le fond du cratère Gusev. Le diamètre du cratère Bonneville est d'environ 200 m. Les roches que l'on voit tout autour de ce cratère sont sans doute des éjectas produits par l'impact météoritique. Les planétologues ont bien hâte que cette hypothèse soit confirmée, car cela pourrait les aider à reconstituer l'histoire géologique de cette région. Le petit spot brillant à gauche au-delà de rebord éloigné du cratère n'est pas un défaut de la photo, c'est le bouclier thermique de l'atterrisseur de Spirit. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
18 mars 2004
Y avait-il beaucoup d'eau sur Mars ? Le rover Spirit a recueilli des données qui montrent que le cratère Gusev a probablement connu un passé humide. L'autre rover, Opportunity, a aussi découvert des indices probants d'eau ancienne dans la région de Miridiani Planum, soit de l'autre côté de la planète. Le principal indice de la présence d'eau découvert par Spirit a été rendu public la semaine dernière. Il s'agit du gros rocher que l'on aperçoit sur la photo du jour auquel on a donné le nom d'Humphrey. Un examen des détails de ce rocher montre que ses fissures contiennent une matière brillante que l'on croit être des cristaux qui se seraient formés par un écoulement goutte à goutte sur de la roche volcanique. On ne connaît pas la superficie de Mars qui était recouverte d'eau. Spirit roule sur Mars et a récemment parcouru plus de 300 m en se dirigeant vers le cratère Bonneville. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
10 mars 2004
Y a-t-il eu dans un passé lointain assez d'eau sur Mars pour que la vie y apparaisse ? Pour obtenir des données qui pourront nous aider à répondre à cette question, la NASA a lancé vers la Planète rouge deux rovers qu'elle a fait atterrir dans des régions où de précédentes images provenant de satellites indiquent que celles-ci auraient pu être recouvertes d'eau. Hier, une grande quantité de données recueillies par le rover Opportunity a été rendue publique et celles-ci indiquent que le site d'atterrissage Meridiani Planum était autrefois très humide. La présence de roches présentant des niches où des cristaux semblent avoir grandi ainsi que des roches constituées de sulfates sont des indices sérieux de l'écoulement de l'eau liquide à la surface de cette région. La photo du jour montre l'arrière du rover et son atterrisseur vide. On voit également quelques affleurements rocheux clairs qui constituent aussi un indice de la présence d'eau sur le rebord de ce petit cratère. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
3 mars 2004
Ce rocher martien a vraiment une forme peu usuelle. Cette photographie du «Bateau blanc», nom que l’on a donné à ce rocher, provient du rover Spirit. Le même rover venait de terminer son observation d’un autre rocher de la taille d’un ballon de football nommé Adirondack. Ce dernier est constitué basalte, une roche d’origine volcanique. Après avoir souffert d’un problème informatique, Spirit a repris son travail au milieu du mois de février 2004. Le frère jumeau de Spirit, Opportunity, se balade sur la face opposée de Mars. Il continue d’amasser des données qui nous permettront de mieux connaître le passé de Mars. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
25 février 2004
Certains endroits sur Mars sont couverts d’étranges petites sphères comme le montre l’image du jour qui provient de la caméra microscopique du rover Opportunity. Le sol de cette image qui ne  fait pas plus de 6 centimètres est situé près d’un affleurement rocheux nommé «Stone Mountain». Ces sphérules sont donc très petites, un diamètre moyen d’environ 4 mm, la taille d’un petit bleuet. Il semble que ces sphérules soient un peu plus grises et plus dures que la roche environnante. On ne s’entend pas du tout sur leur origine. Elles pourraient provenir d’une lente accumulation de sédiments en suspension dans l’eau. Elles pourraient aussi avoir été formées par le refroidissement soudain de roches en fusion projetées par un impact météoritique ou par une éruption volcanique. La découverte d’une sphérule présentant plusieurs couches confirmerait la première hypothèse. Présentement, on programme Opportunity pour qu’il creuse le sol de Meridiani Planum afin d’en analyser son contenu. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, USGS, NASA)
16 février 2004
D’où viennent ces étranges sphérules martiennes ? Le rover Opportunity a photographié plusieurs de ces nodules dont la forme est quasiment sphérique. Ces sphérules qui sont souvent incrustées dans des affleurements rocheux apparaissent plus grises que leur environnement. Dans l’agrandissement en bas à droite, on peut voir une sphérule dans le rocher que l’on a surnommé «Stone Mountain». Cet agrandissement fait environ 3 cm de côté. Opportunity qui est à proximité de ce rocher se déplace présentement à l’intérieur d’un petit cratère de Meridiani Planum. L’origine de ces sphérules fait l’objet d’un débat scientifique. Il se pourrait que ce soit des gouttelettes de roche en fusion projetées par un impact météoritique ou par une éruption volcanique. Il se pourrait aussi qu’elles proviennent de la concrétion lente de minéraux autour d’un petit noyau central. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, USGS, NASA)
10 février 2004
On pourrait croire qu’on nous montre des cailloux déposés sur une plage sablonneuse. En réalité, il s’agit d’une des toutes premières images microscopiques d’une planète autre que la Terre. Il provient du rover Opportunity qui explorait la région de Meridiani Planum lors de son 10e sol à la surface de Mars. La photo couvre une surface de 3 cm de côté. Le petit grain circulaire en bas à gauche pourrait être d’origine volcanique ou bien provenir d’un processus d’accrétion d’une solution saline d’eau. Cependant, d’autres analyses indiquent que le sol près du site d’atterrissage contient de l’olivine, un minéral fréquemment présent dans les roches volcaniques. On a aussi détecté l’hématite, un autre minéral ferreux, mais qui se forme sur Terre en présence d’eau liquide. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, USGS, NASA)
6 février 2004
Le rover Opportunity se déplace maintenant dans un petit cratère qui fait environ 22 m de diamètre est dont la profondeur est de 3 m. L’image du jour est une mosaïque créée à partir des photos captées par la caméra panoramique du rover. On voit évidemment sur cette photo le tissu des coussins d’air de l’atterrisseur et un affleurement rocheux clair situé à quelque 8 m du rover en direction du nord-ouest. La taille du rover Opportunity est semblable à celle d’une voiturette de golf et il pourra aisément franchir l’affleurement rocheux qui malgré son apparence imposante n’a que quelques centimètres de hauteur. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
4 février 2004
Si vous vous retrouviez dans ce petit cratère martien sans l’avoir jamais aperçu sur des photos de l’APOD par exemple, vous constateriez assez rapidement que l’environnement est stérile, étrange et extra-terrestre. Cette image d’un autre monde a été envoyée par le rover Opportunity qui s’est posé sur Mars la semaine dernière vers les quelque six milliards d’humains qui vivent sur la Terre. Le rover est entouré par du sable ferreux. Les structures claires que l’on voit sur l’image pourraient fort bien être des effleurements du socle rocheux de Mars. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
27 janvier 2004
Après avoir parcouru 500 millions de kilomètres dans le système solaire, Opportunity a rebondi sur ses coussins d'air à la surface de Mars le 25 janvier à 5h05 UTC. C'est le deuxième rover de la NASA à se poser sur la surface de Mars. Il est dans la région nommé Meridiani Planum, du côté opposé de Mars par rapport à son jumeau Spirit. L'image du jour est la première photo couleur provenant d'Opportunity. On y voit un terrain sombre ondulé. Cette région est riche en hématite grise, un minerai de fer qui peut se former dans un environnement humide. On voit une partie du rover au bas de l'image de même que les marques circulaires laissées par les coussins d'air. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
26 janvier 2004
En l'honneur des astronautes morts dans la tragédie de la navette Columbia, la NASA a baptisé le site d'atterrissage du rover Spirit «Columbia Memorial Station». Le rover Spirit après avoir quitté son nid s'est retourné au 16e sol de son séjour sur Mars pour prendre cette spectaculaire photographie du module d'atterrissage avec ses coussins d'air qui reposent maintenant au fond du cratère Gusev. Le diamètre de la plate-forme qui est entourée de ses coussins d'air fait plus de 2 m de diamètre. La rampe d'accès qui a permis à Spirit de débarquer de la plate-forme est visible à gauche. On voit à l'arrière-plan le paysage que Spirit s'apprête à visiter. On espère bien que le rover découvrira des preuves montrant que l'eau a déjà été présente à la surface de Mars. Spirit a déjà commencé à nous faire parvenir des données sur la composition du sol qui suggèrent que des minéraux volcaniques contenant du fer se trouvent sur le sol près du rover. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
22 janvier 2004
On a cru voir un visage humain à la surface de Mars, mais aujourd'hui c'est une pyramide que l'on nous présente. Un autre sujet qui pourrait dégénérer en légende martienne! Mais cette roche que l'on a baptisée Adirondack n'est que de la taille d'un ballon de football. Évidemment, son origine est tout à fait naturelle. Mais sa forme et sa taille plus grosse que ses voisines ainsi que sa surface libre de poussière ont fait en sorte que les ingénieurs de la NASA l'ont choisi comme destination pour le rover Spirit qui se déplace actuellement à la surface de Mars. Ce véhicule de la taille d'une voiturette de golf est muni de tout l'attirail scientifique nécessaire pour déterminer la composition de cette roche. On pourra peut-être déduire de ces analyses l'origine de celle-ci. Le bras de Spirit qui est utilisé pour réaliser ce genre d'expérience est télécommandé depuis la Terre. Il est équipé des instruments qui peuvent agripper la roche, réduire une partie de celle-ci en poussière et la photographier. La semaine prochaine, Opportunity, le jumeau de Spirit, devrait se poser sur l'autre côté de la planète. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
21 janvier 2004
On nous présente aujourd’hui l’image la plus fine réalisée du sol martien. Elle provient du rover Spirit qui se déplace à la surface de Mars. C’est la photo à la plus haute résolution que nous ayons réalisée de la surface d’une autre planète. Cette image en noir et blanc ne couvre qu’un carré de 1,5 cm de côté et ses plus petits détails ne dépassent pas 0,1 mm. On a pu capter cette image en utilisant un microscope installé sur le bras du rover. Le sol martien à cette l’échelle présente pour les géologues planétaires des propriétés qui leur rappelle le pouvoir agglutinant de la poudre de cacao. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
18 janvier 2004
Spirit a quitté avec succès la plate-forme de son atterrisseur hier et, dirigeant ses six roues sur le sol du cratère Gusev, le rover s'est déplacé à la surface de la planète Mars. Tel que planifié, le rover géologue commencera un examen détaillé des roches et du sol autour du site d'atterrissage afin de nous renseigner sur leur origine. L'image du jour nous montre une projection 3D de l'environnement autour du site d'atterrissage. La roche triangulaire en haut de l'image mesure environ 20 cm de hauteur. On espère pouvoir confirmer ou réfuter le fait que le sol du cratère Gusev soit le lit d'un ancien lac. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
16 janvier 2004
Plutôt morne comme paysage. Ce panorama martien à 360° présenté nous provient des photos prises par le rover Spirit qui a atterri sur Mars il y a 10 jours. Les textes indiquent les directions et la distance des collines que l’on voit à l’horizon. On connaît avec précision les données indiquées grâce aux satellites Mars Global Surveyor et Mars Odyssey qui sont en orbite autour de la planète. C’est grâce à ces relevés que l’on pourra orienter précisément le rover. On voit aussi au premier plan des instruments du rover ainsi que les enveloppes des coussins d’air qui ont servi à amortir l’atterrissage. Le rover s’éloignera du site maintenant nommé «Station du Souvenir de Columbia» afin d’étudier de plus près ce qui se trouve sur la planète. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
14 janvier 2004
La période de rotation de la planète Mars est de 24h 37min 22s alors que celle de la Terre est de 23h 56min 4s. Ces temps sont mesurés en utilisant les étoiles comme repère et ils sont plus courts que ceux que l’on obtient en utilisant le Soleil. La durée moyenne du jour solaire sur Terre est comme nous le savons tous de 24 heures. Mais ce que plusieurs ignorent, c’est que la durée du jour solaire varie : le temps entre deux passages du Soleil au méridien de l’observateur (midi solaire) est en effet variable. C’est la même chose sur Mars : le jour solaire martien que l’on nomme «sol» est variable. En moyenne cependant, la durée du sol est de 24h 39min. Longue introduction pour dire que l’image du jour nous a été envoyée par le rover Spirit au cinquième sol de son séjour à la surface de Mars. Le terrain aux alentours de Spirit est le fond du cratère Gusev. La légère dépression lisse et claire dont le diamètre est d’environ 9 m a été surnommée «Sleepy Hollow». On pense que les marques sombres de cette dépression ont été produites par les coussins d’air de l’atterrisseur qui a rebondi plusieurs fois sur le sol martien. On voit au premier plan de l’image les panneaux solaires du rover. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
9 janvier 2004

Ce paysage en perspective 3D a été construit à partir des photos provenant du rover Spirit qui se déplace sur la surface de la planète Mars. On voit à l'arrière-plan un groupe de collines de 50 à 100 m d'altitude qui sont situés à environ 2 km du rover. En comparant les images captées par le rover à celle des satellites en orbite autour de Mars, on pourra déterminer de façon très précise la position du rover. La NASA produira d'autres anaglyphes à partir des photos prises par les rovers. Ces images permettent d'estimer la taille et la distance des structures martiennes. On peut aisément fabriquer des lunettes rouge/bleu pour visualiser ces images. Le filtre rouge doit être devant l'œil gauche. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
8 janvier 2004

Cette image couleur montrant des roches éparpillées sur le sol du cratère martien Gusev nous provient du rover Spirit. Il s'agit en fait d'une partie de l'image prise par la caméra panoramique du rover. À ce jour, c'est l'image la plus détaillée de la surface d'une autre planète. On espère recevoir beaucoup d'autres images de la surface de Mars. Alors que Spirit s'apprête à partir à la conquête d'une foule de données révélant la géologie martienne, la NASA a annoncé qu'elle a l'intention de rebaptiser le site d'atterrissage du rover du nom de «Columbia Memorial Station» en souvenir des astronautes décédés lors de l'accident de la navette Columbia. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
7 janvier 2004
Sans doute parce qu'il travaillait tard et qu'ils étaient un peu fatigués, les membres de la mission Mars Exploration Rover ont surnommé la petite dépression lisse du sol du cratère Gusev du nom d'un cavalier sans tête d'une nouvelle de Washington Irving, Sleepy Hollow. On peut voir cette formation à la gauche de l'image du jour ainsi que les panneaux solaires de Spirit. L'image est un anaglyphe construit à partir des photos captées par le rover. Le diamètre de cette dépression est d'environ 9 m et il est à 12 m du rover. Il est fort probable que les scientifiques de la NASA guideront le rover dont la taille est semblable à celle d'une voiturette de golf vers cette formation pour mieux l'étudier. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
6 janvier 2004
Après un voyage de sept mois et de près de 500 millions de kilomètres dans le système solaire, le rover Spirit de la NASA s’est finalement posé sur le sol de la planète Mars. Afin de voir le panorama des premières photos prises par le rover depuis son site d’atterrissage, déplacez l’ascenseur horizontal vers la droite. Ce panorama qui nous montre les coussins d’air de l’atterrisseur et le rover au premier plan de même que le fond du cratère Gusev couvre un angle de 360°. On pense que ce cratère est un ancien lac. Les phases de la rentrée dans l’atmosphère, de la descente et de l’atterrissage, surnommées «les six minutes de terreur» par les responsables de la mission, ont débuté dans la nuit de samedi à dimanche aux environs de 4h30 UTC. La vitesse de Spirit à son entrée dans l’atmosphère était de 20 000 km/h. (Credit: Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
5 janvier 2004
Après un voyage de sept mois et de près de 500 millions de kilomètres dans le système solaire, le rover Spirit de la NASA s’est finalement posé sur le sol de la planète Mars. Il nous a fait parvenir les premières images du cratère Gusev où il s’est posé. L’image du jour est une illustration d’artiste de la phase finale de l’atterrissage du rover qui est enveloppé dans de gros sacs d’air afin qu’il rebondisse sur le sol pour sa protection. Le même type de coussin d’air avait été employé pour la mission Mars Pathfinder en 1997. (Illustration Credit: courtesy Mars Exploration Rover Mission, JPL, NASA)
4 janvier 2004
Le cratère de l'image du jour est martien. Les traînées sombres que l'on voit le traversent et s'étendent hors de celui-ci : elles ont donc été créées après la formation du cratère d'impact. De jeunes traînées de ce genre constituaient jusqu'à tout récemment un mystère total pour les planétologues martiens. Mais on pense maintenant détenir une probable explication quant à leur origine. Elles viendraient tout simplement des petits tourbillons de vent qui se produisent à la surface de Mars, les tourbillons de poussière martiens. On avait aussi détecté ces tourbillons près des véhicules Viking et Mars Pathfinder. Ces petites tornades d'air chaud sont fréquentes dans les régions désertiques sèches de la Terre. Elles ne durent que quelques minutes et ne sont visibles que lorsqu'elles soulèvent de la poussière. Mais sur Mars, elles peuvent en raison de la faible gravité s'élever jusqu'à 8 km d'altitude et laisser des trainées sombres là où elles ont enlevé la poussière brillante de la surface. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
30 décembre 2003
Comment expliquer la présence de très nombreuses strates de certaines collines martiennes ? On ne connaît pas encore la réponse. Il est évident que le sable transporté par les vents entoure des roches sédimentaires claires au fond du cratère Arabia Terra. Cette roche claire nous apparaît structurée en plusieurs strates dont les plus basses sont probablement les plus vieilles. Même s’il est plus facile de repérer les dunes sombres, on peut aussi observer des dunes plus claires autour des plateaux surélevés que l’on nomme des mesas. Le sable de ces dunes provient probablement de l’érosion de ces mêmes mesas. La plupart des couches stratifiées que l’on voit sur l’image du jour sont assez larges pour servir de route à un camion. Cette image qui couvre une région de 3 km de côté a été captée en octobre 2003 par le vaisseau Mars Global Surveyor qui est en orbite autour de Mars. Demain, Mars Express, le premier de trois robots automatisés, devrait arriver sur Mars. (Credit: MSSS, JPL, NASA)
24 décembre 2003
Le vaisseau Mars Express qui fonce présentement vers sa cible nous a fait parvenir grâce à sa caméra à haute résolution cette jolie image de Mars au début du mois de décembre 2003, le 3 pour être plus précis. Mars Express était alors à 5,5 millions de kilomètres de la Planète rouge. C’est l’hémisphère ouest de Mars qui est baigné par la lumière du Soleil. Le vaisseau est aussi capable de «voir» ce qu’il nous est impossible de faire à partir de la Terre, le côté de Mars qui est plongé dans l’obscurité. Lancé pour ce voyage interplanétaire au début de juin 2003, Mars Express transporte l’atterrisseur Beagle 2. Ce module d’exploration de la surface martienne quittera le vaisseau demain, le 19 décembre. Mars Express et Beagle 2 continueront alors leur périple vers Mars séparément, mais ils devraient tous deux atteindre la planète le 25 décembre. Mars Express se mettra alors en orbite autour de Mars alors que Beagle 2 entamera sa descente vers la surface. Deux autres modules d’exploration de la surface martienne arriveront en janvier, les deux rovers de la NASA, Spirit et Opportunity. (Credit: Mars Express, ESA)
18 décembre 2003
Note : Beagle 2 pour une raison inconnue n’a jamais donné signe de vie et sa mission a donc été un échec.
Cette photographie d'une région du grand bassin (470 km de diamètre) d'impact martien Schiaparelli a été prise le 3 juin 2003 par la caméra MOC du satellite artificiel MGS placé en orbite au-dessus de la Planète rouge. Ces strates à l'intérieur d'un vieux cratère d'impact météoritique sont très semblables aux roches sédimentaires érodées que l'on rencontre sur Terre, c'est-à-dire des matériaux qui se déposent au fond des lacs et des océans. Cet ancien cratère dont le diamètre est de 2,3 km est éclairé par la lumière solaire qui vient de la gauche donne l'illusion que le centre du cratère est plus haut que ses parois. Mais ce n'est pas le cas, ce cratère est creux et il pourrait fort bien avoir été rempli de l'eau qui couvrait peut-être tout le bassin d'impact Schiaparelli. Mais, il se pourrait aussi que ces strates proviennent du sable déplacé par les vents martiens. On en saura sans doute plus au sujet de la présence ancienne d'eau sur Mars lorsque les rovers Spirit et Opportunity se déplaceront sur le sol martien au début de l'année 2004. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
15 août 2003
Ces montagnes sont martiennes et leur sommet enneigé devient plus sombre lorsque le printemps se pointe à cet endroit. Ce qui donne cette couleur blanche à ces montagnes est de la neige carbonique qui, contrairement à l’eau, passe directement de l’état solide à l’état de vapeur. La neige carbonique se sublime au printemps. Ces montagnes sont les Charitum Montes. Le paysage qui nous est présenté n’est cependant pas une photographie unique. C’est une composition numérique réalisée par la fusion des deux photos couleur provenant de la caméra du satellite Mars Global Surveyor et de données topographiques de l’altimètre laser de ce même satellite. Plus Mars s’approche de l’opposition du 27 août 2003, où elle sera à une distance minimale record de la Terre, plus l’astre devient brillant dans le ciel de la Terre. (Credit: MSSS, JPL, NASA)
30 juillet 2003
Au cours des mois de décembre 2003 et de janvier 2004, une armada de cinq vaisseaux spatiaux lancés depuis la Terre devrait envahir la planète Mars : l'orbiteur Nozomi de l'ISAS (Institut Japonais de l'Aéronotique et de la Science), Mars Express de l'ESA qui transportera le module d'exploration au sol Beagle 2 et les deux rovers américains des deux missions Mars Exploration. Le vaisseau Nozomi a commencé son long voyage vers Mars en 1998, mais les autres vaisseaux ne sont pas encore partis. Ils seront lancés à partir de juin 2003. Il est assez évident que la planète Mars nous intéresse énormément. On aimerait bien savoir si la vie est déjà apparue sur cette planète maintenant aride, où même s'il y a des traces de vie dans le sol martien. On recherchera donc activement lors de ces missions l'eau martienne. L'image du jour est une mosaïque créée en utilisant plus de 100 photos prises en 1980 par le satellite Viking 1. La mosaïque a été construite pour reproduire ce que l'on verrait si on était à 2000 km de la surface de Mars. (Image Credit: USGS, Viking Project, NASA)
2 mai 2003
La quatrième planète du système solaire est Mars et c’est la vedette de l'image du jour. On trouve à sa surface d'énormes canyons, des volcans d'une hauteur démesurée, de grandes étendues de glace ainsi que de profonds cratères. Parfois, des nuages sont aussi présents dans son atmosphère. Cette mosaïque a été construite à partir de photos prises par le satellite Mars Global Surveyor en mai 2002 alors que le printemps débutait pour l’hémisphère nord de Mars. La déchirure visible au bas de l’image est Valles Marineris, un canyon trois fois long comme le Grand Canyon et quatre fois plus profond. Plusieurs volcans  sont visibles à gauche de l’image dont le l’Olympus Mons qui est trois fois plus haut que le mont Everest. La calotte polaire Nord trône au sommet de l’image. Elle est constituée de glace d’eau ainsi que de dioxyde de carbone. Les deux rovers seront lancés vers Mars cet été et devraient arriver sur la planète en janvier 2004. (Credit: MSSS, JPL, NASA)
22 avril 2003
Des photographies spectaculaires de ravines nous ont offert des preuves convaincantes que de l’eau liquide a récemment coulé sur la surface de Mars, ce qui est étonnant. En effet, la température de Mars est trop froide et son atmosphère est trop ténue pour permettre l'existence de l'eau liquide à sa surface. Mais, on a trouvé une explication très plausible pour expliquer ces ravines produites par de l'eau grâce à cette image provenant du vaisseau Mars Odyssey. Cette image montre que de la neige recouvre probablement une partie de ce cratère situé dans l'hémisphère sud de Mars. La bordure nord du cratère éclairée par la gauche est en haut de l'image dont la largeur est d'environ 16 km. Des taches de neige lisse et compacte apparaissent le long du rempart nord du cratère. Mais, en se dirigeant vers l'ouest du cratère, à gauche, la neige disparait et il y a de plus en plus de rigoles. L'eau qui s'est écoulée proviendrait du dessous de cette couche de neige. Cette eau protégée des conditions extrêmes de la surface par la neige est demeurée liquide et a produit ces rigoles. Mais, est-ce que la vie peut exister dans l'eau liquide qui repose sous la neige? (Credit: P. Christensen (ASU), THEMIS, Mars Odyssey, NASA)
21 février 2003
Quel phénomène est à l’origine des ces canaux à la surface de la planète Mars? Ces canaux sont situés sur les parois du cratère de Newton. Cette image en haute résolution qui couvre une région dont la largeur est d’environ 1500 m provient du satellite Mars Global Surveyor qui est en orbite autour de la planète rouge. Sur Terre, des rigoles semblables sont produites par l’écoulement de l’eau de surface, mais sur Mars la température est habituellement trop froide et l’atmosphère est trop raréfiée pour permettre l’existence d’eau liquide à sa surface. Néanmoins, certains scientifiques pensent que c’est de l’eau liquide qui a creusé ces ravines : c’est de l’eau souterraine qui perce parfois la surface martienne et qui, en s’écoulant vers le bas des pentes, forme ces rigoles avant de geler et de s’évaporer. Si cette hypothèse est vraie, la glace et l’eau souterraine pourraient renfermer, même aujourd’hui, des formes de vie primitive. De plus, la présence de cette eau souterraine rendrait plus facile la présence d’une mission humaine sur cette planète. La recherche d’eau sur Mars va sûrement se poursuivre dans les prochaines années. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
5 février 2003
Quels sont les types de sol que l'on a découvert sur Mars? L'imagerie thermique réalisée par le vaisseau 2001 Mars Odyssey en orbite autour de la planète nous a fourni des renseignements permettant de répondre en partie à cette question. L'image du jour provient de la superposition de deux images prise en infrarouge, l'une prise de jour en noir et blanc et l'autre de nuit en fausses couleurs. Les couleurs sombres de l'image prise de jour correspondent à des températures froides allant de −5 °C à −35 °C. Les régions à l'ombre de la lumière solaire sont particulièrement sombres et donc froides. Les rainures au fond du canyon Melas Chasma proviennent possiblement de plusieurs glissements de terrain qui se sont recouverts successivement. La bande colorée correspond à l'image prise de nuit. Les régions bleues se sont refroidies relativement rapidement indiquant qu'elles sont composées de poussière fine et de sable. (Credit: Arizona State U., JPL, NASA)
16 décembre 2002
Ces petites ravines martiennes n'auraient sans doute pas été retenues pour faire le titre d'un roman à succès d'Edgar Rice Burroughs sur la planète rouge. En plus d'être le créateur de Tarzan, Burroughs a en effet écrit une série d'histoires de science-fiction connue sous le nom de cycle de Mars. Mais aujourd'hui, ces ravines intéressent énormément les planétologues. On les a observées pour la première fois sur des photographies à haute résolution prises par la sonde Mars Global Surveyor en orbite autour de la planète rouge. On pense que ces ravines ont été formées par de l’eau qui s’est écoulée récemment à la surface de Mars. Des formations semblables provenant de l’écoulement de l’eau sont présentes sur Terre, mais sur Mars la température est habituellement trop froide et la pression atmosphérique trop faible pour que de l’eau liquide soit présente à sa surface. Cependant, qu’il est possible que de l’eau surgisse du sol et demeure sous forme liquide assez longtemps pour que son écoulement creuse ces ravines. Mais certains pensent aussi qu’un mélange de dioxyde de carbone gazeux et solide pourrait creuser ces ravines en déboulant sur les pentes des cratères d’impact martien. Le haut de photographie à haute résolution provenant de Mars Global Surveyor montre justement les ravines près du somment d’un rempart de quelques kilomètres de longueur d’un cratère d’impact alors que l’on voit au bas de l’image les dunes de sable du fond du cratère. Le givre blanchâtre visible près du sommet du rempart et près d’une dune à droite est peut-être de la neige carbonique. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
24 octobre 2002
D'où peuvent bien provenir des structures rectangulaires à la surface de Mars? Les images des deux sondes actuellement en orbite autour de Mars nous parviennent à un rythme effréné, si bien que les structures de surface qu'elles nous révèlent ne sont pas toujours immédiatement comprises. Ces structures intriguent les planétologues qui aimeraient en percer les mystères pour mieux comprendre l'évolution géologique de cette planète. À droite de cette image se trouve une série de crêtes d'abord observées en 1972 par la sonde Mariner 9. La longueur des parois de ces crêtes est d'environ 5 km. On a émis deux hypothèses pour expliquer l'origine de ces crêtes. Il se pourrait que ce soit tout simplement des dunes durcies de sable ou encore de larve qui se serait infiltrée dans des fissures du terrain pour ensuite se solidifier. On a surnommé cette formation «la cité inca» en raison de sa similitude avec les murs de pierre des cités de cette ancienne civilisation, mais aucun scientifique sérieux ne songerait pour l'instant à associer ces structures à la présence d'une forme d'intelligence extraterrestre. Les nouvelles images envoyées par Mars Global Surveyor (MGS) montrent cependant une structure globale circulaire de la région que l'on peut deviner sur l'image du jour. Ce détail intéressant suggère la présence possible d'un cratère d'impact météoritique à cet endroit. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
1er octobre 2002
La surface de Mars n'est pas immuable. C'est ce que nous révèlent parfois les images de la surface de Mars captées par la sonde Mars Global Surveyor (MGS) en orbite autour de la planète. Par exemple, la traînée sombre visible sur cette photo n'était pas là précédemment. L'origine de ces traînées constituait un mystère lorsqu'elles furent découvertes, mais on connait maintenant les coupables, de vastes tourbillons de poussière comparables à nos tornades terrestres. D'ailleurs sur cette image, on voit non seulement la traînée sombre, mais aussi le tourbillon qui se hisse sur le rempart du cratère. Les tourbillons martiens se produisent quand l'air chauffé par le sol chaud commence à tournoyer en s'élevant. Ces tourbillons peuvent atteindre 8 km de hauteur, mais ils ne durent en général que quelques minutes. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
3 septembre 2002
On peut voir sur cet anaglyphe 3D des collines au sommet plat et dont les pentes sont abruptes dans la région martienne de Terra Meridiani. On peut voir ces structures avec des lunettes munies d'un filtre rouge (pour l'œil gauche) et d'un filtre bleu. Il existe de telles structures, des buttes et des mésas, sur Terre dans le sud-ouest de l'Amérique du Nord. Comme les affleurements terrestres, ces formations géologiques martiennes sont apparemment formées de roches sédimentaires dures. Les roches plus tendres qui les entouraient autrefois ont été détruites par l'érosion. Il est possible que cette érosion soit l'œuvre d'eau autrefois présente à la surface de cette région, ce qui en fait une cible de choix pour les prochaines missions des rovers martiens. Il existe cependant d'autres hypothèses quant à l'origine des mésas martiennes, comme l'érosion éolienne ou l'accumulation de cendres volcaniques. La zone cette image s'étend sur environ 3 km. Pour les alpinistes, il serait plus facile de gravir les pentes des mésas martiennes que celles de leur homologue terrestre, car la gravité sur Mars n'est que le tiers de celle de notre planète. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
28 août 2002
Le Grand Canyon a été creusé par l’érosion du fleuve Colorado et il se pourrait bien que ce soit le même phénomène qui soit à l’origine de la vallée Ma’adim Vallis, un des plus immenses canyons sur Mars. Les données altimétriques recueillies par l’instrument MOLA (Mars Orbiter Laser Altimeter) à bord du satellite MGS (Mars Global Surveyor) ont permis aux chercheurs de présenter de solides preuves d’un tel scénario. Sur cette carte topographique réalisée avec ces données, les zones bleues plus basses pourraient indiquer un vaste complexe de lacs qui se seraient trouvés à la surface des hautes terres australes de Mars il y a plus de 3,5 milliards d’années. Le plus grand lac situé au milieu de la photo aurait débordé produisant une inondation torrentielle vers le nord comme le montre la flèche. Ce flot aurait creusé la vallée sinueuse Ma’adim. Au nord de cette vallée, l’eau se serait déversée dans le grand cratère circulaire Gusev. L’eau aurait alors stagné au fond du cratère, un scénario favorable au développement de la vie microbienne. Le cratère Gusev fait donc partie des plans d’exploration pour les futures missions vers Mars. (Credit: R. Irwin III (CEPS/NASM,UVa), T. Maxwell, A. Howard, R. Craddock, D. Leverington)
27 juin 2002
Ce n'est pas une ouvre de Maurits Cornelis Escher, mais une formation à la surface de la planète Mars. Trois différents types de terrains situés sur la calotte polaire nordique de Mars se fusionnent d'une façon qui peut rappeler le travail d'Escher. Complètement à gauche de l'image, un sable sombre recouvre le sol, alors que le centre montre une transition vers un champ de dunes. La surface du sol à droite, beaucoup plus brillante, contient probablement une plus grande quantité de glace. Les ombres nous indiquent que les matériaux plus légers sont au sommet de plateaux élevés entourés de falaises escarpées. On peut aussi déduire de la forme des dunes que les vents dominants sont dirigés vers le haut de l'image à gauche. Cette image provient du satellite robotisé Mars Global Surveyor, l'une des deux sondes actuellement en orbite autour de Mars. La photo a été captée au début de l'année 2001. De récentes images provenant de Mars Odyssey, l'autre satellite terrien en orbite autour de Mars, ont appuyé l'hypothèse de la présence en quantité significative de glace d'eau sous la surface, près du pôle. (Credit: Malin Space Science Systems, MOC, MGS, JPL, NASA)
4 juin 2002
Déplacez-vous vers la droite de l'image et vous pourrez explorer un spectaculaire canyon martien. Cette image provient des données recueillies pendant la journée martienne par la caméra THEMIS de la sonde Mars Odyssey dans le domaine de l'infrarouge. L'image couvre au fond du canyon une bande de 30 km de largeur par 175 km de longueur. À gauche, l'extrémité nord du canyon rejoint le bord de Candor Chasma, une partie du grand canyon de Valles Marineris. Long de 5000 km et profond de 6 km, Valles Marineris est environ 5 fois plus grand que le Grand Canyon de notre planète. Les données de THEMIS proviennent de trois bandes infrarouges différentes qui ont été superposées pour produire cette image en fausses couleurs. On peut déduire plusieurs renseignements de ces données, par exemple la composition chimique et la structure des roches, des sédiments et de la poussière à la surface de Mars. (Credit: THEMIS, Mars Odyssey Team, JPL, NASA)
31 mai 2002
Faites défiler l’image pour un voyage de 300 km au-dessus de Terra Sirenum, une zone montagneuse de l’hémisphère sud de la planète Mars. Cette image qui couvre une largeur de 32 km provient de la caméra THEMIS du satellite Mars Odyssey (site du projet). La bordure gauche de l’image correspond au nord et on y trouve le fond ainsi que la paroi du cratère Koval'sky. En se dirigeant vers le sud, donc vers la droite, on peut admirer les écoulements de lave de ce cratère qui présentent des fractures ainsi que de nombreux cratères d’impact plus petits. Les données infrarouges ont été captées alors que la surface de cette région était éclairée par le Soleil. Les pentes qui font face au Soleil sont donc chaudes et brillantes alors que celles à l’ombre, plus froides, correspondent à des zones plus sombres. (Credit: THEMIS, Mars Odyssey Team, JPL, NASA)
22 mars 2002
Carte de l'eau présente dans le sol martien. Voir le texte du 4 septembre 2004. ((Credit: Mars Odyssey, GRS Team, ASU/LPL, NASA))
15 mars 2002
Est-ce qu'il y a de l'eau à la surface de Mars? La réponse est définitivement oui, mais cette eau est sous forme de glace et elle se trouve sur la calotte polaire nord. Les images de cette glace d'eau qui pourrait bien abriter des formes de vie sont habituellement brouillées par l'obscurité en hiver et par les nuages en été. En avril 2002 cependant, la sonde MGS (Mars Global Surveyor) a réussi à prendre de bonnes images de la calotte de glace d'eau juste avant le printemps martien. On pense qu'une grande quantité de sable se trouve dans les couches sombres que l'on voit au bas de la photo, alors que les couches claires en haut contiendraient un plus fort volume de glace d'eau. Cette image couvre une région de 5 km de côté. (Credit: MSSS, JPL, NASA)
19 février 2002
La région brillante au centre de cette image couleur est le pôle Sud de Mars. Cette image a été captée en septembre 2001, au milieu du printemps de l’hémisphère sud, par la sonde MGS (Mars Global Surveyor). On peut voir sur l’image la région qui entoure la calotte polaire dont le diamètre est d’environ 400 km. Durant cette saison, la calotte glacière constituée surtout de dioxyde de carbone solide et d’un peu de glace d’eau se réduit de plus en plus alors que les glaces se subliment, c'est-à-dire qu’elles passent directement de l’état solide à l’état gazeux. Des nuages de cristaux de glace et du brouillard s’étendent au bas de l’image, alors qu’une zone plus sombre et donc plus dégelée est visible dans le coin supérieur droit, près du côté de la planète plongée dans l’obscurité. L'abondance des données transmises par MGS nous a permis de mesurer les changements de l'étendue et de la densité de la calotte de glace au cours du temps. On a découvert qu'en plus des changements saisonniers, la calotte polaire s'est réduite au cours des dernières années, une preuve évidente de changement global du climat martien. Si le taux actuel d'augmentation du dioxyde de carbone se maintient, on pourrait voir la pression atmosphérique de Mars doublée en quelques centaines ou  en quelques milliers d'années martiennes (687 jours). (Credit: Malin Space Science Systems, MOC, MGS, JPL, NASA)
13 décembre 2001
Cette image satellite de Mars pourrait fort bien être confondue avec une image du littoral d'un continent de la Terre. Il s'agit en fait d'une formation ancienne de roches stratifiées et de dépôts de sable transportés par les vents martiens. Cette image est une région du cratère Schiaparelli qui s'étend sur environ trois kilomètres. L'origine des strates sédimentaires demeure un sujet de recherche. Parmi l'une des hypothèses envisageables, on fait appel à des dépôts laissés par le mouvement de l'eau à une époque ancienne et à du sable transporté par le vent. Les vents et les tempêtes de sable ont lissé ces anciennes structures et ils continuent aujourd'hui cette érosion du sol martien. La région sombre de l'image surmontée par ce qui ressemble à des vagues n'est évidemment pas de l'eau. Il s'agit d'une étendue de sable sombre et les vagues sont des dunes plus claires. Cette image a été captée par la sonde MGS (Mars Global Surveyor) qui nous a fait parvenir à ce jour plus de 100 000 images de la planète rouge. (Credit: Malin Space Science Systems, MOC, MGS, JPL, NASA)
27 novembre 2001
Dans la mythologie grecque, Thémis est une des Titanides, déesse de la Justice, de la Loi et de l’Équité. Le mot THEMIS est aussi un acronyme moderne pour l’expression anglaise «THermal EMission Imaging System». L’APOD nous présente la première image en infrarouge de la surface de Mars prise par cet instrument embarqué à bord du vaisseau Mars Odyssey qui s’est récemment placé en orbite autour de la planète rouge. Le bandeau infrarouge qui couvre la partie l’hémisphère sud de Mars indiqué sur la photo à gauche a été réalisé par THEMIS le 30 octobre 2001. Les couleurs correspondent aux températures au sol, de 0°C pour le rouge jusqu’à un glacial −120°C en bleu. Le petit cercle blanc au centre de la photo de gauche est la calotte glacée du pôle Sud. Cette calotte, surtout composée de dioxyde de carbone, s’étend sur environ 900 km sur cette image, mais elle rétrécit lors de l’assaut de l’été de l’hémisphère sud. On constate également, ce qui est tout à fait normal, que la température des régions plongées dans la nuit martienne, sous le terminateur, est plus basse. Le fin croissant bleu au sommet de l’image infrarouge correspond à l’atmosphère très raréfiée de Mars. Cette image qui constituait un premier test pour THEMIS a été réalisée alors que Mars Odyssey était à une altitude de 22 000 km. (Credit: Mars Odyssey Team, ASU, JPL, NASA)
2 novembre 2001
Après son atterrissage sur Mars en 1997, de sa station principal (Sagan Memorial Station) Mars Pathfinder a jeté un coup d'œil rapide sur le paysage environnant. Ce premier panorama a été réalisé avant même que la caméra du Sagan Memorial Station soit hissée sur une perche de 2 m de hauteur. Vous pouvez contempler tout le panorama en déplaçant l'ascenseur horizontal ou encore en cliquant sur l'image pour télécharger la version en haute définition. On peut voir plusieurs des instruments de Pathfinder au premier plan dont un écran de mesure de l'intensité lumineuse du ciel, des antennes de communication, des panneaux solaires et sur la droite, la rampe de descente pour le rover Sojourner. On voit d'ailleurs le rover sur le sol martien au bas de la rampe. La mission Mars Pathfinder nous a fait parvenir 16 images et des données qui ont conduit à plusieurs découvertes, incluant des preuves d'un climat plus chaud et plus humide sur Mars dans le passé. Après trois mois spectaculaires d'exploration de la surface, les communications avec Mars Pathfinder ont été rompues, probablement parce ses batteries étaient à plat. (Credit: Mark T. Lemmon (Texas A&M), IMP Team, JPL, NASA)
18 septembre 2001
Vous pouvez aisément bricoler des lunettes bleu/rouge afin de voir cet anaglyphe de ces dunes martiennes en 3-D. Ce champ de dunes ondulées est situé dans le Nili Patera, une caldeira volcanique au cœur de la région de Syrtis Major Planum, la formation sombre la plus évidente à la surface de Mars. On a utilisé deux photographies prises par MGS (Mars Global Surveyor) en orbite autour de Mars pour réaliser cette image 3-D, l'une captée en mars 1999 et l'autre en avril 2001. Les dunes martiennes sont modelées par les vents tout comme les dunes sur Terre. Elles ont donc été modifiées entre la prise des deux photographies, car il s'était alors écoulée environ une année martienne. Cette version rognée de l'image 3-D complète couvre une région d'environ 2 km que vous pourriez franchir en quelque 20 minutes. Vous pouvez télécharger la version originale ici. (Credit: MSSS, JPL, NASA)
15 août 2001
D’où viennent ces fosses, ces crêtes et ces ravines situées sur une étendue plane de la planète Mars? Ce pourrait être l’œuvre d’eau. L’absence de cratères d’impact météoritique à cette latitude moyenne permet de déterminer approximativement l’âge de ce terrain, une centaine de milliers d’années seulement. Si ce terrain avait été saturé de glace d’eau, elle se serait rapidement sublimée dans l’atmosphère ténue de Mars en laissant sur place des formations fragiles semblables à des gâteaux. Les vents ont pu aisément briser ces «gâteaux» pour former des fosses et des crêtes. Cette hypothèse implique que même les régions équatoriales de Mars ont pu connaître des périodes humides et d’autres sèches. Il se pourrait donc que les explorateurs martiens puissent trouver de la glace d’eau dans les endroits un peu plus humides près de l’équateur martien. Cette image montre aussi des évidences d’un écoulement d’eau récent sur les pentes de ce terrain. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
1er août 2001
Le 20 juillet 1976, Viking 1 a été le premier engin spatial américain à se poser sur le sol de Mars. Deux semaines plus tard, son jumeau Viking 2 a lui aussi réussi son atterrissage. Viking 1 est resté opérationnel jusqu'en novembre 1982 et Viking 2 jusqu'en avril 1980. Durant tout ce temps, les deux robots ont capturé des milliers de photographies, ont réalisé des expériences méticuleuses à la recherche de la vie et ont étudié le climat de même que la géologie de la planète Mars. Cette image très détaillée montre le champ de cailloux et de rochers à proximité du site d'atterrissage de Viking 1 dans la plaine Chryse Planitia. L'une des pattes empoussiérées de Viking 1 est visible dans le coin inférieur droit. On a construit cette image en utilisant des photos en noir et blanc à haute résolution avec des photos en couleurs de moindre résolution. La NASA continue son exploration bien planifiée de Mars avec l'arrivée de Mars Odyssey le 24 octobre 2011. (Credit: The Viking Project, M. Dale-Bannister WU StL, NASA)
21 juillet 2001
REPRISE DU 20 juillet 1996, avec mise à jour du texte
D'où viennent ces étranges formations coniques à la surface de Mars? Ces petits cônes dont la base fait en moyenne une centaine de mètres sont situés près des gigantesques volcans martiens comme le mont Olympus. On trouve près de ces cônes des canaux asséchés dont les berges sont érodées. En regard de ces caractéristiques, des planétologues ont émis l'hypothèse que ces cônes ont été formés par le réchauffement de la glace du sous-sol par la lave des volcans. Les vapeurs provenant de la glace auraient alors réussi à percer des trous dans les coulées de lave. Il est intéressant de noter que les dernières éruptions volcaniques sur Mars sont assez récentes, une dizaine de millions d'années. Si de la glace se trouvait dans le sous-sol de cette région située près de l'équateur martien à une époque aussi récente, il s'en trouve peut-être encore. (Credit: Peter Lanagan (LPL, U. Arizona) et al., MOC, MGS, NASA)
29 juin 2001
Cette carte topographique de Mars montre ses volcans géants, ses profondes vallées, ses cratères d'impacts et des zones inusuelles, voire même mystérieuses. À gauche de cette carte, on peut voir les trois énormes volcans (fiche 4) du renflement de Tharsis. Ce sont les trois points blancs qui correspondent respectivement, du bas vers le haut, à Arsia Mons, Pavonis Mons et Ascraeus Mons. L'autre point blanc un peu plus gros à gauche est Olympus Mons (le mont Olympus). Tous ces volcans sont plus gros que la plus grosse des montagnes terrestres. À gauche du centre, et à droite des trois volcans, se trouve Valles Marineris (fiche 5), un canyon plus long et plus profond que le Grand Canyon de notre Terre. La tache mauve ovale en bas à droite est le plus gros bassin d'impact météoritique (fiche 6) connu du système solaire, le bassin Hellas Planitia. Son diamètre est d'environ 2200 km et sa profondeur atteint les 8000 m. L'hémisphère nord de Mars présente un relief plutôt plat, contrairement à l'hémisphère sud. Cette carte a été créée d'après les données recueillies par la mission Mars Orbital Laser Altimeter (MOLA), avec à son bord le robot Mars Global Surveyor actuellement en orbite autour de Mars. MOLA mesure les altitudes martiennes en déterminant le temps qu'il faut à un rayon laser de faible intensité à rebondir sur surface de la planète. (Lors de la parution de cette carte, on pouvait zoomer en cliquant simplement sur l'image, mais cela ne fonctionne plus.) (Credit: MOLA Science Team, MGS, NASA)
28 juin 2001
Toute la surface de Mars, d'est en ouest et d'un pôle à l'autre, est illustrée sur cette image. Cette image est une composition numérique réalisée à partir de plus de 200 millions de mesures prises par l'altimètre de MSG (Mars Global Surveyor) qui est en orbite autour de Mars. On peut ainsi voir toute la surface de Mars dans les couleurs qu'elle présente en plein jour, sans être gêné par ses nuages et ses tempêtes de poussière. Les volcans de Tharsis ainsi qu'Olympus Mons sont visibles sur la gauche. Le plus petit de ces quatre volcans (Pavonis Mons) est plus grand que la plus grosse montagne de la Terre. Un peu à gauche du centre, on aperçoit la cicatrice de Valles Marineris, un canyon plus long et plus profond que le Grand Canyon de notre planète. Bien que le contraste soit un peu moins prononcé, le bassin d'impact Hellas Planitia est visible à droite en bas du centre. Ce bassin fait environ de 2200 km de diamètre. Le sol de Mars est très accidenté dans l'hémisphère sud alors qu'il est plus plat dans l'autre hémisphère. (Credit: National Geographic Society, MOLA Science Team, MGS, JPL, NASA)
26 juin 2001
Pourquoi cette région située au pôle Sud de Mars ressemble-t-elle à du fromage suisse? Cette structure peu connue se trouve sur le dessus d’une mesa circulaire de 4 m de hauteur dont le diamètre mesure plus de 100 m. Comme cette topographie ne se retrouve qu’à la surface de la calotte polaire sud de Mars, les exogéologistes pensent que la mésa doit contenir beaucoup de dioxyde de carbone solide (glace sèche) et qu’il aurait jouer un rôle pour façonner ce terrain. Sur cette photo, qui a été prise en août 1999 par la sonde robotisée Mars Global Surveyor (MGS), le sol martien est éclairé par la lumière solaire qui vient du haut à droite. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
27 mars 2001

Les dunes martiennes peuvent paraître exotiques. Les dunes sombres de cette image ressemblent à des dents de requin ou encore à la surface d'un dessert couvert de chocolat. Les dunes sont le résultat de l'interaction entre la surface sablonneuse et les vents rapides de Mars. Les dunes de cette image sont situées dans le cratère Proctor, dont le diamètre fait dans les 170 km. C'est Mariner 9, il y 25 ans, qui a découvert ces dunes. Cette image des dunes a été capté par la sonde MGS (Mars Global Surveyor) qui est en orbite autour de Mars. L'objectif principal de MGS, nous transmettre des images détaillées de la planète rouge pendant toute une année martienne1, a été récemment atteint. On utilisera maintenant MGS pour étudier plus en détail certaines régions intéressantes de Mars. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
26 février 2001

1 Il y a une erreur dans le texte de l'APOD. L'année martienne dure 686,96 jours terrestres (24 heures) et non 669 jours. Le chiffre 669 indique la durée de l'année martienne en journée martienme que l'on nomme aussi un sol. Comme la durée du sol est de 24 h 37 min 35,2 s, l'année martienne compte 668,58 sols.

Est-ce que ce gros cratère martien, juste à gauche du centre, est un jeune cratère, un vieux cratère ou encore un cratère fantôme? Les tâches complexes d'identification comme celle-ci sont mieux faites par les humains que par les ordinateurs, pour l'instant du moins! De plus, il y a tant de cratères à la surface de Mars que la NASA n'a tout simplement pas assez de personnel pour les classifier tous. Aussi, la NASA a lancé un programme nommé clickworkers pour l'aider à classifier les cratères martiens. Ce programme a fonctionné de novembre 2000 à septembre 2001. Il existe maintenant d'autres programmes qui font appel à des volontaires pour aider la NASA dans des tâches semblables. Pour en revenir aux cratères martiens, les jeunes cratères ont des rebords nets et un intérieur bien préservé. Les cratères plus vieux ont des bordures plus rondes et un plancher souvent perforé par d'autres cratères. Les cratères «fantômes» sont les plus vieux et à peine visibles. (Credit: Sonie Lau, NASA Ames)
8 janvier 2001
Couches par-dessus couches, ces dépôts s'étendent sur le fond de la partie ouest du canyon Candor Chasma situé dans la gigantesque formation de Valles Marineris sur la planète Mars. Cette image provenant de Mars Global Surveyor (MGS) couvre une région de 1,5 sur 2,9 km et on peut y voir au-delà de 100 couches distinctes. Chacune de ces strates est uniforme et lisse, suffisamment dure pour présenter des rebords inclinés. Elles mesurent de 10 à 11 m d'épaisseur. À l'occasion d'une conférence de presse hier, les scientifiques David Malin et Ken Edgett ont présenté cette image ainsi que d'autres qui montrent que ces couches stratifiées existent en plusieurs endroits près de l'équateur martien. Leur étude indique que certaines de ces régions pourraient être âgées de 3,5 milliards d'années. Sur notre planète, des structures stratifiées comme celles-ci proviennent des sédiments déposés au cours des millénaires par de grandes étendues d'eau. Il se pourrait donc que les couches de roches sédimentaires martiennes se soient formées dans le fond d'anciens lacs ou de mers. Mais, ce n'est pas la seule hypothèse. D'autres processus à la surface de Mars pourraient être responsables de cette stratification. Est-ce que la vie aurait pu émerger dans ces possibles étendues d'eau. On ne le sait pas, mais le meilleur endroit pour chercher d'éventuels fossiles serait sûrement ces strates. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
5 décembre 2000
L'automne vient de s'installer dans l'hémisphère sud de la planète Mars. Comme sur Terre, les températures froides apportent des gelées blanches au sol. Mais à la surface de Mars, la température peut vraiment être très froide, 100°C sous zéro! Cette image en couleurs de synthèse du cratère Lowell a été captée par le satellite Mars Global Surveyor (MGS) le 17 octobre 2000. Le cratère Lowell est situé à une latitude de 52° sud et son diamètre est de 201 km. On constate que la gelée a fait son apparition en certains endroits du plancher du cratère. Les remparts érodés du cratère Lowell indique qu'il est relativement vieux, contrairement aux deux cratères plus petits et plus jeunes qui se sont clairement superposés sur celui-ci. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
1er décembre 2000
Les fans de science-fiction seront sans doute déçus. Les yardangs martiens ne sont pas les guerriers barsoomiens des romans du Cycle de Mars écrits par Edgar Rice Burroughs. En réalité, le terme savant yardang est utilisé par les géologues pour désigner une crête rocheuse étroite érodée par le vent que l'on rencontre couramment dans les déserts de notre planète, la Terre. Ces formations éoliennes sont aussi répandues sur Mars comme le montre cet anaglyphe réalisé à l'aide de clichés pris par le satellite MGS (Mars Global Surveyor). Ces longs yardangs s'étendent dans la région à l'est d'Aeolis de la plaine Elysium Planitia (planitia est un mot latin signifiant plaine). Ces yardangs martiens ont été sculptés dans les dépôts de cendre volcanique. Vous pouvez évidemment admirer ces yardangs en 3D avec des lunettes rouge/bleu, le rouge devant l'œil gauche. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
14 novembre 2000
Si vous aviez pu vous balader au-dessus des engins (Pathfinder et Sojourner) de la mission Mars Pathfinder en 1997, vous auriez peut-être vu cette scène. Directement sous vos pieds se trouve la tour de contrôle, la Carl SaganMemorial Station. Les surfaces sombres sont les trois panneaux solaires de la station entourés des coussins gonflages dégonflés qui ont servi à protéger les instruments de Pathfinder lors de l'atterrissage. Le panneau solaire à gauche est muni de rampes pour permettre au robot motorisé Jojourner de quitter la station et d'ainsi commencer à explorer le sol martien. On voir d'ailleurs Sojourner à 11 heures qui examine une grosse roche que l'on a surnommé Yogi. Des roches couvrent le sol tout autour et on voit deux collines nommées depuis Twin Peaks au loin sur l'horizon à 9 heures. Le ciel au loin est orangé, couleur provenant de l'oxyde de fer en suspension dans l'atmosphère. Cette image a été publiée récemment. Il s'agit d'un montage numérique réalisé à partir de photos panoramiques prises lors de la mission Pathfinder auquel on a ajouté la photo studio d'un modèle réduit de la station. Cette mission a amassé des données pendant trois mois. Ces données indiquaient que Mars a connu dans un lointain passé un environnement humide. (Credit: IMP Team, JPL, NASA)
12 septembre 2000
D'où proviennent ces rainures sur les parois du cratère martien Newton? Cette photo couvre une région d'environ 3 km de côté. Des ravines comme celles-ci ont été découvertes sur Mars sur les récentes photos en haute résolution prises par le satellite MGS (Mars Global Surveyor). Sur Terre, des canaux semblables proviennent de l'écoulement d'eau, mais sur Mars la température est habituellement trop froide et l'atmosphère trop ténue pour qu'il y ait de l'eau liquide à sa surface. Cependant, il se pourrait que de l'eau liquide soit éjectée du sol et produise ces ravines en descendant la pente pour ensuite geler et s'évaporer. S'il en est ainsi, la vie dans cette eau pourrait exister même sous la surface de Mars. De plus, la présence de cette eau rendrait plus simple une mission humaine vers Mars. La recherche d'eau sur Mars continuera sûrement. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
26 juin 2000
On a découvert des ravines récemment sur Mars, mais elles sont rares. Elles pourraient cependant indiquer qu'il existe même de nos jours de l'eau liquide près de la surface et ainsi augmenter les chances de trouver des traces de vie sur la planète Mars. Ces ravines sont trop petites pour avoir été détectées par les anciens satellites en orbite autour de Mars. D'ailleurs, ces structures n'ont été détectées que sur environ 250 des 20 000 images à haute résolution provenant du satellite MGS (Mars Global Surveyor). Ces ravines ont été trouvées à ce jour en des endroits éloignés des régions équatoriales, à des latitudes moyennes et élevées surtout dans l'hémisphère sud et sur des pentes faisant face aux pôles. Elles ont énormément surpris les planétologues, car elles ont permis d'accumuler un grand nombre d'évidences qu'elles ont un rapport direct avec un écoulement important d'eau à la surface, comme leurs homologues sur notre planète. Pourtant, la température est trop froide sur Mars et son atmosphère est trop ténue pour qu'il s'y trouve de l'eau liquide. Les ravines de la zone de 3 km de côté de cette photo sont situées sur la face sud du rempart du cratère austral Noachis Terra. Puisqu'il n'y pas de cratère d'impact sur ces ravines, elles sont sans doute assez jeunes. Il va s'en dire que l'on va observer attentivement ces ravines, car tout changement dans leur configuration pourrait indiquer qu'il se produit encore des écoulements d'eau sur le sol de la planète rouge. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
23 juin 2000
Faites défiler l'image vers la droite pour révéler un des plus merveilleux panoramas captés de la surface de la planète Mars. Le surnom donné à cette image par l'équipe de la mission Pathfinder est «panorama présidentiel». Elle montre en vraies couleurs les environs du Mémorial Carl Sagan, le site d'atterrissage de Pathfinder. Regarder attentivement le gros rocher au milieu du panorama. On a donné le nom de Yogi à ce rocher et juste à sa gauche se trouve le rover Sojourner occupé à l'analyser. D'autres gros cailloux maintenant célèbres sont aussi visibles dont Barnacle Bill et Flat Top (voir aussi la photo PIA01555). Après que cette photo ait été prise, Sojourner s'est dirigé vers le rocher Scooby Doo (image 81097 sur cette page) pour en faire l'analyse. La mission Mars Pathfinder a débuté sur Mars le 4 juillet 1997 grâce à un atterrissage spectaculaire totalement réussi sur ballon gonflable. Les données recueillies sur une période de trois mois indiquent que le site exploré a probablement été recouvert par de l'eau liquide dans un passé lointain et qu'il est asséché depuis au moins 2 milliards d'années. (Credit: IMP Team, JPL, NASA)
14 mai 2000
REPRISE du 22 juillet 1997
La région du pôle Nord de Mars est plus étrange qu'on ne le croyait comme le montre cette photographie de couches complexes prise par le vaisseau Mars Global Surveyor (MGS) en orbite autour de la planète. Ces couches contiennent probablement de la glace de dioxyde de carbone, de la glace d'eau, des roches et de la poussière. Les formes complexes des couches pourraient provenir de l'érosion et contenir des indices du climat martien des 100 millions d'années passées. Cette image couvre une région de 5 kilomètres de côté avec une résolution de 25 m. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
25 avril 2000
Quelles sont les structures de l'intérieur de la planète Mars? La sonde MGS (Mars Global Surveyor) a capté depuis juillet 1997 de nombreuses images détaillées du sol de Mars depuis son orbite autour de la planète rouge. Mais, ses caméras ne peuvent malheureusement pas voir sous la surface martienne. Mais, les variations du champ gravitationnel de la planète induisent de minuscules changements de la vitesse de MGS. Les scientifiques peuvent déduire de ces variations de vitesse les variations de densité intérieure de Mars. Les changements orbitaux de MGS sont mesurés par de l'équipement radio et ils sont mis en rapport avec les données topographiques de l'altimètre laser de la sonde (MOLA) pour produire cette carte de l'épaisseur de la croûte martienne. Sur ce diagramme, le rouge correspond à une croûte mince et le bleu à une épaisse couche qui s'élève au-dessus de manteau. La carte globale montre que l'épaisseur de la croûte varie de 30 à 80 km et elle nous a révélé une différence étonnante entre la croûte plus mince de l'hémisphère nord et celle plus épaisse de l'hémisphère sud. Pour une jeune planète, une croûte aussi mince a sûrement favorisé un refroidissement rapide et aurait pu être à l'origine de l'apparition d'un vaste océan. (Credit: SVS, MOLA, MGS RS, NASA)
23 mars 2000
Plusieurs d'entre nous se souviendront longtemps où ils se trouvaient et ce qu'ils faisaient lors du passage du calendrier à l'an 2000. Mais sur Mars, cette date n'avait rien de spécial et le satellite MGS (Mars Global Surveyor) vaquait à ses occupations habituelles en captant systématiquement des images du sol martien. D'ailleurs, cette image en haute résolution a été captée moins de 7 heures après le passage à l'an 2000 au méridien premier de notre planète, la Terre. La région couverte fait environ 3 km de côté et la résolution est de 4,5 m par pixel. Elle montre une variété de structures et de textures du sol dans la région nommée Nilosyrtis Mensae. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
6 janvier 2000
Le sud se trouve en haut de cette mosaïque qui provient d'images captées le 28 novembre 1999 par la caméra MOC du satellite MGS (Mars Global Surveyor). L'ellipse blanche montre la région choisie près du pôle Sud martien pour l'atterrissage de la sonde Mars Polar Lander. Le printemps martien tire à sa fin dans l'hémisphère sud. Les taches blanches en haut de l'image sont les restants de la glace martienne et les régions plus sombres sont probablement des dunes de sable. La sonde Mars Polar Lander a atteint Mars le 3 décembre 1999 à 20h TU. Note : la sonde ne s'est jamais posée sur le sol martien. On pense que la perte de l'atterrisseur provient d'une erreur informatique, mais la cause exacte de l'échec est inconnue. (Picture Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
4 décembre 1999
On a construit cette carte topographique de l'hémisphère sud de la planète Mars grâce aux données captées par l'instrument MOLA (Mars Orbiter Laser Altimeter) monté à bord du satellite MGS (Mars Global Surveyor). MOLA a fait rebondir sur la surface martienne au-delà de 200 millions d'impulsions laser lui permettant ainsi de mesurer avec précision l'élévation du terrain. Les surfaces blanches du dôme de Tharsis à gauche ne sont pas des montagnes couvertes de neige, car les couleurs utilisées reflètent l'altitude du sol. Le blanc de cette région qui peut atteindre plus de 6 km au-dessus du niveau moyen de la planète, correspond à de hautes élévations. De même, le bleu et le violet ne correspond pas à des océans liquides, mais aux plus basses élévations, certaines, comme Hélas, le cratère géant à droite, à plus de 4 km sous le niveau moyen. D'ailleurs, on ne retrouve pas d'étendue d'eau liquide sur la surface de Mars actuellement, mais il s'en trouvait peut-être dans un lointain passé. La prochaine mission Mars Polar Lander étudiera justement le rôle de l'eau dans l'histoire climatique de Mars. (Credit: MOLA Science Team, NASA)
3 décembre 1999
Le dernier envahisseur en provenance de la Terre, le vaisseau Mars Polar Lander, devrait toucher le sol de la planète rouge ce vendredi 3 décembre 1999. Si tout se passe comme prévu, cet explorateur robotisé devrait ouvrir son parachute, déployer ses pattes d'atterrissage, allumer ses rétrofusées et se poser en douceur près du pôle Sud de Mars. L'ovale mauve d'environ 200 par 20 km sur la grille blanche de cette image indique le site d'atterrissage prévu. L'autre ovale indique un deuxième site qui pourrait être utilisé. On espère que les couches du sol de cette région permettront d'obtenir des données révélatrices de l'histoire du climat martien, un peu comme le font les anneaux des arbres ou les couches des glaciers sur Terre. Avant de se poser au sol, le vaisseau larguera deux petites sondes qui devraient s'enfoncer dans le sol et chercher des traces de glace d'eau. (Picture Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
1er décembre 1999
Les vedettes de cette photo en couleurs sont la roche martienne surnommée Yogi et le rover Sojourner. On remarque que le rocher présente deux couleurs distinctes. On pense que Yogi est exposé à un vent qui domine dans une direction donnée. Sa surface exposée au vent a accumulé de la poussière couleur de rouille. D'ailleurs, d'autres rochers à proximité, dont celui au bas de la photo, présentent la même caractéristique. Le vaisseau Pathfinder dont le lieu d'atterrissage a été baptisé «Mémorial Carl Sagan» a terminé sa mission première après nous avoir fait parvenir une mine d'informations scientifiques sur la surface de Mars. Le rover Sojourner s'est déplacé en évitant les obstacles sur la surface de quelques centaines de mètres, a capté de nombreuses images et a également recueilli d'innombrables données. Mars Patfinder et Soujouner ont atterri le 4 juillet 1997 sur Mars et leur mission s'est prolongée pendant trois mois, beaucoup plus que ce que l'on avait prévu. (Credit: IMP Team, JPL, NASA)
30 octobre 1999
REPRISE du 14 août 1997
Ce superbe gros plan d'un réseau de vallées martiennes a été capté en avril dernier par l'appareil photo de MGS (Mars Global Surveyor) depuis son orbite. De l'eau a peut-être coulé dans ces vallées, mais maintenant ce sont des dunes qui zèbrent leur plancher venteux. Mars Global Surveyor s'est placé en orbite autour de Mars en septembre 1997 et depuis il explore la planète rouge. Trois autres sondes sont en route vers Mars : Mars Climate Orbiter, Mars Polar Lander et Nozomi. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
23 juillet 1999
On peut voir toute la surface de Mars de la Terre, car cette planète tourne sur elle-même, avec une période d'ailleurs très semblable à la nôtre, soit 24,62 heures. Lors du récent passage de la Terre entre le Soleil et Mars, le télescope spatial Hubble a capté ces images de la planète rouge. Le sable et les graviers sombres et clairs donnent une apparence tachetée peu commune pour Mars. Ce sont des vents qui produisent des tempêtes de sable responsable des changements assez rapides de la surface de la planète. On voit sur ces images la calotte polaire du pôle Nord de Mars. Elle est surtout constituée de glace d'eau et de neige carbonique. Un cyclone balaie aussi la surface de la planète. D'anciens volcans de taille démesurée sont aussi visibles. Le satellite MGS (Mars Global Surveyor) en orbite autour de Mars continue d'étudier sa surface pour trouver des endroits propices pour les futurs véhicules robotiques qui s'y poseront. (Credit: S. Lee (U. Colorado) et al., WFPC2, HST, NASA)
5 juillet 1999
Cette carte topographique en haute résolution de Mars provient des données amassées en 1998 et en 1999 par l'altimètre laser MOLA qui est à bord du satellite MGS (Mars Global Surveyor). Les régions en mauve de Mars sont plus basses et à une trentaine de kilomètres sous les hauts pics volcaniques en blanc. En plus de cette remarquable différence, on constate aussi un contraste marqué entre les régions basses de l'hémisphère nord et les hautes terres de l'hémisphère sud. Le très gros spot mauve au sud est le bassin Hellas, l'un des plus gros cratères d'impact météoritique du système solaire avec un diamètre de 2200 km. Les données de MOLA pourraient nous permettre de mieux comprendre l'histoire géologique de Mars et peut-être nous révéler des indices sur d'anciens écoulements d'eau à sa surface. (Credit: MOLA Team, MGS Project, NASA)
28 mai 1999
Les instruments de détection magnétique de MGS (Mars Global Surveyor) en orbite autour de Mars ont récemment révélé que son champ magnétique se présente sous une structure de bandes parallèles ce qui suggère à la surprise des scientifiques que la planète rouge était dans le passé assez semblable à la Terre. Les régions bleues et rouges couvertes par les passages de MGS sont dotées de champs magnétiques qui pointent en direction opposée. Ces bandes sont orientées d'est en ouest. Elles ont environ 160 km de largeur et s'étendent en longueur sur quelque 1000 km. De telles structures magnétiques sont produites sur Terre par la tectonique des plaques. La séparation des plaques tectoniques de la Terre le long des dorsales médio-océaniques produit une remontée de roche en fusion du manteau qui en se solidifiant enregistre la direction et l'intensité du champ magnétique terrestre, produisant à travers les époques ainsi des bandes parallèles aux propriétés magnétiques différentes. Les bandes magnétiques sur Mars indiquent donc que des plaques tectoniques ont déjà été en mouvement sur cette planète, mais ils se sont arrêtés depuis longtemps, alors que sur Terre les plaques sont encore en mouvement. Ces mesures du champ magnétique de Mars ont été rendues possibles grâce à des manœuvres non planifiées initialement d'aérofreinage de MGS le rapprochant assez près de la surface. (Credit: Jack Connerney, Mario Acuna, Carol Ladd, MGS, NASA)
4 mai 1999
Ces pentes enneigées sont situées sur le versant d'un cratère de l'hémisphère nord de Mars. Elles sont longues d'environ 500 m et elles ont survécu aux huit mois du printemps et de l'été. Elles ont été photographiées récemment par MGS (Mars Global Surveyor). L'absence de skieurs sur les pentes en ce 1er avril doit provenir des prix exorbitants des remonte-pentes. Des vacances sur la planète rouge offrent cependant des avantages sérieux pour les amateurs de ski et de planche de neige. La gravité qui n'est que les trois huitième de celle de la Terre favorise des bonds prodigieux et tend certainement à réduire les blessures en cas de chute. Un beau poisson d'avril des éditeurs de l'APOD. (Image Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
1er avril 1999
Ce mois-ci, Mars Global Surveyor (MGS) a commencé sa mission première dans l'étude de Mars. En effet, en faisant le tour de la planète toutes les deux heures à une altitude d'un peu plus de 300 km, les instruments scientifiques à bord de MGS explorent maintenant en continu la surface et l'atmosphère de Mars. Cette cartographie est surtout réalisée lorsque MGS passe au-dessus du côté éclairé de la planète en après-midi à un angle favorable des rayons solaires. La rotation de Mars permettra une couverture complète de sa surface environ une fois par semaine. Ces opérations de cartographie se poursuivront pendant une année martienne, soit 687 jours terrestres. Les deux hémisphères de cette image proviennent des relevés faits par l'appareil grand-angle au début du mois de mars 1999. Les lignes sur les images indiquent les frontières des régions imagées par l'appareil. On peut apercevoir des nuages de glace d'eau flottant au-dessus de la surface de Mars ainsi que la calotte polaire du nord au sommet des deux images. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA)
19 mars 1999
Est-ce que les conditions régnant à la surface de Mars étaient semblables dans un lointain passé à celles que nous connaissons sur la Terre? Cette image en fausses couleurs est l'un des nombreux indices qui montrent que l'eau liquide a joué un rôle important dans l'histoire géologique de la surface martienne. Cette mosaïque a été construite à partir d'images captées dans le domaine de l'infrarouge par le télescope spatial Hubble en juillet 1997. La calotte polaire du Nord est près du haut de l'image. La grande région rougeâtre est le lieu possible de dépôts minéraux produits par l'eau. Mars Pathfinder qui s'est posé à la bordure sud de cette région, connue sous le nom de Mare Acidalium, a aussi trouvé des conglomérats rocheux qui semblent érodés par l'eau. De grandes structures à la surface de cette région semblent avoir été sculptées par une inondation d'envergure qui s'est produite dans les premiers temps de l'histoire de Mars. (Credit: J. Bell (Cornell University), J. Maki (JPL), M. Wolff (Space Sciences Institute), NASA)
3 mars 1999
On a découvert des signes d'érosion éolienne à la surface de la planète Mars. Des images des régions près de la calotte polaire du nord montrent des dunes recouvertes de givre. En certains endroits cependant, ce givre a été érodé jusqu'à laisser à découvert le sable foncé de la dune. Puisque le givre ne dure que le temps de l'hiver martien, cette érosion est récente. L'apparence globale de cette région vient donc des vents qui ont sculpté les dunes. Mais comme l'atmosphère martienne est très tenue, vous ne ressentiriez guère ces vents si vous étiez en cet endroit. (Credit: MOC Team, MGS, NASA)
12 janvier 1999
Cette représentation 3D du pôle Nord de Mars est basée sur des relevés faits par un laser en orbite autour de la planète rouge. Pendant le printemps et l'été de 1998, l'altimètre MOLA (Mars Orbiter Laser Altimeter) du vaisseau MSG (Mars Global Surveyor) a bombardé la surface de Mars d'impulsions laser et a mesuré le temps d'aller-retour de celles-ci. Ces données sont maintenant utilisées pour construire une carte détaillée de la topographie du pôle Nord de Mars. Selon ces données, la calotte glaciaire fait environ 1200 km et son épaisseur maximale est de 3 km. Elle est coupée par des canyons dont la profondeur peut atteindre le kilomètre. Les mesures révèlent aussi que ce gros glacier est composé surtout de glace d'eau. Malgré sa taille impressionnante de cette calotte glaciaire, son volume d'eau ne représente que 4 % de celui de la couche de glace de l'Antarctique. On estime cependant que ce glacier martien contient au moins le dixième de l'eau de la planète. (Credit: MOLA Team, MGS Project, NASA Image: Greg Shirah (SVS))
16 décembre 1998
Le pôle Nord de Mars est recouvert d'une calotte probablement constituée de glace et de poussière déposées sur des millions d'années. Cette image a été captée le 12 septembre 1998 par MGS (Mars Global Surveyor), tôt au début du printemps martien. Ce panorama de synthèse montre des ondulations d'un sol érodé et recouvert du givre saisonnier de dioxyde de carbone. Les régions sombres autour de la calotte polaire sont des champs de dunes. C'est la dernière image prise par MGS avant qu'on ne le remette au boulot vers la fin du mois de mars 1999. Au cours de la dernière année, l'appareil photo (MOC) de MGS nous a relayé plus de 2000 images de la surface de la planète rouge. Pendant cette interruption photographique, la sonde effectuera sa deuxième descente d'aérofreinage afin de se placer sur une orbite lui permettant d'effectuer des relevés topographiques de la planète. (Credit: Mars Global Surveyor Project, MSSS, JPL, NASA)
24 septembre 1998
Le pôle Nord de la planète Mars est entouré d'une mer de dunes de sable. Pour l'hémisphère nord de Mars, le printemps a débuté à la mi-juillet. L'augmentation de l'éclairage solaire a depuis réduit considérablement la calotte polaire révélant ainsi les dunes balayées par les vents aux caméras de MGS (Mars Global Surveyor). Sur cette image publiée récemment, le nord en haut. L'image couvre une région située à une latitude de 77° et d'environ 1,9 km de côté. Ces dunes sont soumises à des vents dominants du sud-ouest et sont encore partiellement recouvertes de spots blancs de neige carbonique (dioxyde de carbone solide). Vers la fin janvier 1999, l'été martien débutera et nous pourrons voir encore mieux les dunes nordiques de Mars. (Credit: Mars Global Surveyor Project, MSSS, JPL, NASA)
14 août 1998
Si vous voulez connaître le passé de la planète Mars, demandez-le à ses roches! L'an dernier, c'est exactement ce que Sojourner a fait. On voit d'ailleurs sur cette image Sojourner, le petit robot mobile de la mission Mars Pathfinder, analysant une roche surnommée Moe afin de connaître son passé. Un résultat important de la mission Mars Pathfinder est la découverte de conglomérat provenant sans doute de l'écoulement de l'eau à la surface de la planète. La planète Mars dans un lointain passé pouvait donc être semblable à la Terre. La structure à l'avant-plan de cette mosaïque est une partie de la Mémorial Carl Sagan, le lieu de l'atterrissage de la mission. La colline visible au loin a été surnommée Twin Peaks. (Credit: IMP Team, JPL, NASA)
14 juillet 1998
Si son alignement est le bon, un brillant reflet peut même partir de la surface d'une planète. Cette image montre une planète passablement déformée, en réalité Mars est presque sphérique. Cette photo a été captée alors que le Soleil était presque directement à l'arrière de la sonde MGS (Mars Global Surveyor). Pour MGS, toute la surface visible de Mars était éclairée par la lumière solaire. C'est pour cette raison que la lumière réfléchie par la surface et par l'atmosphère de Mars a créé un spot brillant au centre de l'image, le reflet brillant. La couleur, l'éclat et la superficie de ce reflet ont fourni des informations précieuses au sujet de la composition et des propriétés physiques de Mars. (Credit: Mars Global Surveyor Project, MSSS, JPL, NASA)
8 juin 1998
Y a-t-il déjà eu de l'eau dans ce cratère martien? De récentes photographies captées par la sonde MGS (Mars Global Surveyor) en orbite autour de Mars présentent des traits insolites à sa surface qui sont cependant semblables à des étangs asséchés de la Terre. On a déjà découvert des indices d'ancienne rivière à la surface de Mars, peu de traces évidentes d'étendue d'eau asséchée. Les îles et les baies du plancher de ce cratère suggèrent une accumulation de liquide, une hypothèse compatible avec les canaux (voir le médaillon) que l'on retrouve sur les parois du cratère. Il est aussi possible que ces caractéristiques proviennent d'autres mécanismes, comme l'écoulement de la lave. (Credit: Mars Global Surveyor Project, MSSS, JPL, NASA)
3 juin 1998
Utilisez des lunettes rouge/bleu pour admirer en trois dimensions cette image du «Big Crater» sur Mars. Cet anaglyphe a été créé en utilisant des images captées par la sonde MGS (Mars Global Surveyor) depuis deux orbites différentes, permettant ainsi des vues d'un angle différent. Ce cratère d'environ 1,5 km de diamètre n'est en réalité pas si gros que cela, mais il s'agit d'un point de repère important dans le voisinage du site où se posera l'atterrisseur de la mission Mars Pathfinder sur le plancher d'une ancienne plaine inondée de la région d'Ares Vallis. L'identification des structures avec une meilleure résolution sur les images captées par Pathfinder et de la sonde MGS aideront à choisir avec minutie le site d'atterrissage. Entre temps, Mars s'approche du Soleil dans le ciel et cette conjonction solaire rendra les communications avec MGS plus difficile. (Credit: Mars Global Surveyor Project, MSSS, JPL, NASA)
30 avril 1998
Le satellite MGS (Mars Explorer Surveyor) nous a fait parvenir un autre gros plan de la région de Cydonia sur Mars. En orbite à environ 300 km au-dessus de Mars, par un temps dégagé, l'instrument MOC (Mars Orbiter Camera) a été pointé vers une formation connue sous le nom de «la cité» et il a capté une image 2,4 km de côté avec une résolution de 2,5 m par pixel. Des collines fortement érodées et des bosses en surface sont des signes de l'érosion ancienne à la surface de Mars. (Credit: Mars Global Surveyor Project, NASA)
16 avril 1998
Hier, les responsables du projet MGS (Mars Global Surveyor) ont rendu publique une nouvelle image en gros plan d'une portion de la région de Cydonia de la planète Mars. Cette image est une version rognée d'environ 3 km de côté de l'original qui couvre une région de 4,2 km par 40 km. La résolution est de 4,3 m par pixel. C'est évidemment l'image d'une célèbre formation rocheuse connue sous le nom de «visage de Mars» qu'on a vu pour la première fois sur les images prises en 1976 par le satellite Viking. (Credit: Mars Global Surveyor Project, NASA)
7 avril 1998
Voilà la célèbre image de la région de Mars où se trouve le «visage humain». Elle a été produite en utilisant les données recueillies en 1976 par le satellite de la mission Viking 1. L'image contient aussi d'autres structures de la région de Cydonia. Dans un communiqué de presse, la NASA avait décrit cette mensa comme une formation rocheuse qui ressemble à la tête d'un humain. Il n'en fallait pas plus pour que certains affirment qu'il s'agissait d'une construction artificielle érigée par une civilisation sur le sol de Mars. Mais, ce n'est qu'une paréidolie comme on en voit souvent dans les nuages de notre atmosphère. Cette illusion d'un visage humain est en fait une colline tout à fait naturelle dont l'aspect dépend de l'éclairage solaire et de l'angle de visée de l'appareil photo de Viking. Ce mois-ci, MGS (Mars Global Surveyor) sera à une position où il pourra prendre de nouveaux clichés de cette région de Mars, ainsi que les régions près des sites d'atterrissage de Mars Pathfinder et de Viking. (Credit: The Viking Project, NASA)
6 avril 1998
Non, ce n'est pas une photo d'un plat servi au petit déjeuner, mais cette région de Mars captée par une sonde en orbite ressemble passablement à la surface d'une gaufre. L'origine du motif formé par les crêtes de cette région est inconnue, mais on suppose qu'il y a des couches complexes de sédiments sous celles-ci. La région couverte par cette image prise par MGS (Mars Global Surveyor) mesure environ 13,5 par 19 km. Elle est recouverte d'une couche brillante et saisonnière de dioxyde de carbone solide. Les mystérieux grains noirs qui poivrent le plancher entre les crêtes mesurent de 18 à 91 m. On ne connait pas non plus leur nature, mais au printemps ils disparaissent avant la couche de neige carbonique. (Credit: MOC Team, MGS, NASA)
20 mars 1998
Yogi est probablement le rocher de la planète Mars le plus photographié. En réunissant plusieurs images prises lors la mission Mars Pathfinder l'an dernier, les scientifiques ont pu créer une image numérique en très haute résolution de ce rocher. Cette image leur a permis de mieux étudier la surface de Yogi et de déterminer plus précisément son histoire géologique. La surface plutôt lisse de plusieurs roches martiennes suggère qu'elles ont été soumises à l'érosion de l'eau, ce qui implique que la surface de Mars devait être plus chaude et plus humide dans le passé. (Credit: T. Parker (JPL) et al., Mars Pathfinder, NASA)
9 mars 1998
Il semble bien que ce canyon à la surface de Mars ait été creusé par l'écoulement de l'eau. En effet, les terrasses et les canaux du canyon Nanedi Valles ont peut-être été sculptés par une rivière qui coulait à cet endroit dans un lointain passé. Cependant, l'absence de canaux plus petits et d'autres structures indique que la vallée pourrait avoir été formée par un effondrement de surface. Davantage d'images des systèmes de vallée de Mars aideraient à mieux connaître la contribution de ces deux procédés au modelage de la surface martienne. Cette image a été captée le 8 janvier 1998 par la sonde MGS (Mars Global Surveyor) pendant sa 87e orbite autour de la planète rouge. La surface couverte fait environ 10 km de côté. Des structures aussi petites que 12 m sont visibles sur des versions en haute résolution de cette image. (Credit: MGS Project, JPL, NASA)
5 février 1998
Regardez attentivement cette image. Il s'agit d'un terrain situé juste au sud du cratère martien Schiaparelli. Cette image a été captée par la sonde MGS (Mars Global Surveyor). Des lignes sombres semblent quadriller une dépression plus claire. Le paysage est semblable à celui du lit asséché d'un lac sur notre planète, la Terre, où les surfaces claires sont des dépôts de minéraux laissés par l'évaporation de l'eau et où les fissures apparaissent lorsque le sol s'assèche. Ce possible lit asséché d'un lac fait environ 1200 m de diamètre et il s'ajoute à d'autres indices montrant que de l'eau liquide a déjà existé à la surface de Mars. De récents résultats de la mission Mars Pathfinder laissent aussi croire que Mars a déjà une atmosphère plus dense et de l'eau à sa surface, conditions nécessaires à la présence d'une forme de vie. (Credit: MGS Project, JPL, NASA)
11 décembre 1997
De spectaculaires détails des traces du rover, le sol poussé par vent et la texture des roches martiennes composent cette mosaïque en couleur. Ce paysage est au nord-est du Mémorial Carl Sagan, le site d'atterrissage de Mars Pathfinder. Cette image est seulement une partie du «super panorama», un ensemble de données en couleur et en 3D captées par l'imageur IMP (Imager for Mars Pathfinder) de Pathfinder. Cet ensemble de données sera utilisé pour construire des cartes topographiques du site d'atterrissage et aussi pour les explorations à venir de la minéralogie des roches et du sol martien. La rampe sur laquelle est descendu le rover et la roche baptisée Barnacle Bill sont visibles en avant plan à gauche. Le plus gros rocher surnommé Yogi est aussi partiellement visible en haut à droite. Les traces qui traversent l'image ont été faites par les roues du rover Sojourner. Doté de trois roues de chaque côté, le rover laisse des traces séparées par une distance de 46 cm. (Credit: USGS IMP Team, JPL, NASA)
10 octobre 1997
MSG (Mars Global Surveyor) s'est mis en orbite autour de Mars le 11 septembre 1997 et a commencé sa phase d'aérofreinage pour atteindre son orbite définitive, un long procédé qui ne se terminera qu'au mois de mars l'an prochain. Mais entre temps, les opérateurs au sol ont déjà commencé à produire des images en utilisant l'imageur MOC (Mars Orbital Camera) du satellite. Les détails impressionnants de cette image montrent un bandeau d'une quinzaine de kilomètres de largeur d'une vallée du système Nirgal Vallis. L'image a été captée depuis une altitude de 400 km et sa résolution est d'environ 9 m par pixel. On aimerait savoir si les vallées ont été creusées par l'écoulement de l'eau ou si elles proviennent d'éboulis causé par de l'eau souterraine. Y a-t-il d'autres procédés géologiques en jeu? Le temps nous le dira sans doute. Depuis son orbite définitive, les photos de MSG auront une résolution quatre fois supérieure et elles pourront nous fournir des renseignements sur ces questions ainsi que d'autres mystères au sujet de Mars? (Credit: MGS Project, JPL, NASA)
6 octobre 1997
Qui a commandé cette pizza martienne? Alors que la mission d'exploration Mars Pathfinder se poursuit, son robot mobile Sojourner continue de découvrir d'intéressantes roches, même s'il a complété sa mission principale avec succès. La roche de cette image a été surnommée «Half Dome» (demi-dôme) et elle a reçu la visite de Sojourner à la fin du mois d'août 1997. La forme et la texture de cette roche sont à étude. Grâce à la prolongation de sa mission, Sojourner a été envoyé à 50 m du Mémorial Carl Sagan, la distance la plus longue le séparant de son site d'atterrissage. (Credit: IMP Team, JPL, NASA)
30 septembre 1997
Un extraterrestre! Est-ce vraiment l'apparence d'un ancien martien? Plusieurs pensent que la structure tubulaire sur cette image à fort grossissement pourrait être le fossile d'un organisme ayant vécu à la surface de Mars il y a 3,6 milliards d'années. Si cette extraordinaire hypothèse est vraie, cet extraterrestre aurait été très difficile à observer, car son fossile fait moins d'un centième de la largeur d'un cheveu humain. Ce supposé martien a été déniché dans une météorite qui s'est détachée de Mars lors d'un gros impact il y a 16 millions d'années et qui est tombée en Antarctique il y a seulement 13 000 ans. Les indices supportant cette hypothèse d'une vie très ancienne sur Mars comprennent la présence de molécules organiques et des traces de minéraux caractéristiques d'une activité biologique à l'intérieur de cette météorite martienne. Les missions de la NASA en cours sur Mars sont MGS (Mars Global Surveyor) et Mars Pathfinder. Même si ces missions ne sont pas planifiées pour la recherche de fossiles, elles pourraient découvrir des informations au sujet des conditions régnant à la surface de Mars dans un passé lointain, conditions qui auraient pu être favorables au développement de certaines formes de vie. (Credit: D. McKay (NASA /JSC), K. Thomas-Keprta (Lockheed-Martin), R. Zare (Stanford), NASA)
16 août 1997
REPRISE du 8 août 1996
Les roches sur Mars nous parlent de leur passé. Pour déchiffrer leurs histoires, les scientifiques doivent se transformer en détectives, cherchant des indices qui concordent avec les théories. Cette photographie d'une surface rocailleuse située au nord-est du site d'atterrissage de Pathfinder contient plusieurs de ces indices. Par exemple, les flèches colorées indiquent trois types de roche. Les flèches rouges pointent vers des roches lisses qui, pense-t-on, ont été érodées par l'eau de rivières disparues depuis longtemps. La flèche bleue montre une roche d'un type nettement différent, car elle contient plusieurs arêtes aiguës. On pense que cette roche a été éjectée lors d'un impact météoritique ou encore qu'elle provient d'une éruption volcanique. Les roches pointées par la flèche blanche sont de nature plus mystérieuse. Il pourrait s'agir d'une sorte de matériau composite. On a récemment dirigé le rover de la mission, Sojourner, vers cette formation rocheuse pour recueillir plus de données afin de poursuivre le travail de détective entrepris pour mieux connaître l'histoire géologique de Mars. (Credit: IMP Team, JPL, NASA)
29 juillet 1997
Où est Mars Pathfinder? À l'extrémité de cette flèche sur cette photographie captée en 1976 par Viking Orbiter. Vue de sa surface, le sol de Mars est couvert de roches, mais depuis l'orbite de Viking Orbiter on ne voit que des cratères et des collines. On peut tout de même identifier plusieurs formations sur la photo. À gauche (vers l'ouest) du Mémorial Carl Sagan se trouvent les familières collines jumelles qui surplombent l'horizon de plusieurs photographies de Pathfinder. Ces collines sont à environ un kilomètre du site d'atterrissage, le double du rayon d'action prévue pour le rover Sojourner. On voit également plusieurs petits cratères dans les environs du site et un plus gros au sud du Mémorial Carl Sagan. Le site d'atterrissage se trouve dans la vallée Ares Vallis. (Credit: Viking 1 Orbiter Team)
24 juillet 1997
Cet anaglyphe de la surface de Mars contient plusieurs objets d'intérêt : le rover Sojourner et sa rampe de débarquement du module Pathfinder, des coussins gonflables, un divan, ainsi que Barnacle Bill et Yogi. Barnacle Bill est la roche à gauche du panneau solaire de Sojourner et Yogi et le gros rocher à droite. Le «divan» est le rocher noir anguleux à l'horizon. Vous devez porter des lunettes rouge/bleu (… ou plus simplement, placez un filtre en plastique transparent rouge devant votre œil gauche et un bleu devant l'autre œil) pour voir la perspective 3D de cette image qui a été captée par l'imageur IMP (Imager for Mars Pathfinder) de Pathfinder. L'instrument IMP est doté de deux trajets optiques pour réaliser des images stéréographiques et il possède aussi un réseau de filtres couleur pour réaliser des analyses spectrales. L'IMP est aussi le premier observatoire astronomique à la surface de Mars, car il a déjà réalisé des images du Soleil et de Déimos, la plus petite des deux minuscules lunes de Mars. (Credit: IMP Team JPL, NASA)
16 juillet 1997
Les collines jumelles en stéréo. Avec des lunettes rouge/bleu, vous voyez en 3D un ancien canal inondé nommé Ares Vallis où est situé le site d'atterrissage de Mars Pathfinder. La rampe de débarquement, un pétale1 et un coussin gonflage de Sojourner sont en avant-plan du champ de roches qui semble s'étendre jusqu'aux deux collines à l'horizon. Ces collines sont à environ 0,8 km de Pathfinder. Aujourd'hui est le 10e jour martien (un sol) d'opération de Pathfinder et du rover Sojourner à la surface de Mars. Quelques problèmes de communication et des difficultés informatiques ont légèrement perturbé les activités du rover qui autrement se déroulent comme prévu. (Credit: IMP Team JPL, NASA)
14 juillet 1997
1 Trois panneaux recouvraient les instruments de l'atterrisseur pour les protéger. Après sa stabilisation au sol, ces panneaux se dont ouverts, d'où leur nom de pétale.
Ce portrait de Yogi Rock, un gros rocher martien maintenant célèbre, a été capté par l'instrument IMP (Imager for Mars Pathfinder) lors du troisième sol d'étude de Mars par Pathfinder. Gros et amical, comme son homonyme Yogi l'ours, Yogi Rock est la structure la plus visible depuis le site d'atterrissage de Pathfinder. Yogi et le terrain environnant est examiné de près par le rover Sojourner. Les premiers essais pour approcher le rover du rocher et pour placer sur sa surface l'instrument APXS (Alpha Proton X-Ray Spectrometer) ont rencontré quelques problèmes mineurs, mais on a finalement réussi. La couleur claire du terrain autour de Yogi ressemble au fond d'une douve asséchée et certains émettent l'hypothèse que c'est le résultat de l'évaporation de l'eau de surface d'une ancienne inondation. (Credit: IMP Team JPL, NASA)
11 juillet 1997
Le rover téléguidé Sojourner voit la surface de Mars un peu comme un gros chat domestique. Pendant le voyage de sept mois vers Mars à bord de Pathfinder, Sojourner était replié sur lui-même et sa hauteur n'était que de 18 cm. Mais à présent qu'il rôde sur Mars, il a repris sa taille normale, soit 30 cm de hauteur. Par ailleurs, ce petit rover de 11,5 kg a une longueur de 65 cm et une largeur de 48 cm. Pour capter les images de cette mosaïque, Sojourner s'est tourné vers son vaisseau mère qui est maintenant devenu le Mémorial Carl Sagan. On voit la rampe par laquelle le rover est descendu sur le sol martien, les coussins gonflables maintenant dégonflés, les instruments scientifiques de l'atterrisseur et les traces laissées sur le sol par les six roues de 13 cm du rover. À ce jour, le rover a été utilisé pour analyser les compositions du sol et de deux roches, Barnacle Bill visible à côté de la rampe, et Yogi. Ce sont les contrôleurs de la NASA qui choisissent les cibles, mais le rover doit s'y rendre de façon autonome : cliquez sur ce lien pour voir l'animation montrant les manœuvres du rover pour se diriger vers Yogi. (Credit: Sojourner Team, JPL, NASA)
10 juillet 1997
Cette image panoramique montre l'environnement rapproché du Mémorial Carl Sagan sur la planète Mars : cliquez sur cette image un peu confuse pour mettre bout à bout les deux rubans. Les images utilisées pour réaliser ce panorama ont été captées lors de la quatrième journée martienne (un sol) de la mission. Le sol rougeâtre et rocailleux autour de la station est un ancien canal inondé. Sur l'image du panneau du haut, on voit la rampe de débarquement du rover à droite ainsi que le rover lui-même à gauche. Le gros rocher en haut à droite a été nommé Yogi Rock, sans doute inspiré du nom d'un gros ours célèbre. La roche près du rover a quant à elle reçu le nom de Barnacle Bill. Les analyses de Sojourner révèlent que Barnacle Bill est étonnamment semblable au quartz contenu dans les roches volcaniques terrestres. Les structures jaunes du panneau du bas sont les coussins gonflables utilisés pour amortir l'atterrissage. (Credit: IMP Team, JPL, NASA)
9 juillet 1997
Installé sur un mât extensible, l'imageur IMP (Imager for Mars Pathfinder) repose maintenant à 1,5 m au-dessus du sol de la surface d'Ares Vallis sur la planète Mars. C'est l'une des premières images captées par IMP depuis sa nouvelle position avantageuse. On y voit le rover Soujourner près de la roche Barnacle Bill. Cette roche particulièrement intéressante avec une surface présentant une variété de textures est haute d'environ 20 à 25 cm. Sojourner a analysé avec succès Barnacle Bill en appuyant son spectromètre APXS (Alpha Proton X-Ray Spectrometer) contre la roche. L'APXS situé à l'arrière du rover n'est pas visible sur cette photographie. La prochaine de Sojourner est un rocher nommé Yogi. (Credit: IMP Team, JPL, NASA)
8 juillet 1997
Le rover Sojourner a posé ses six roues sur le sol de la planète Mars le 5 juillet 1997 à 17 h 30 UTC, comme le montre cette image prise après sa descente de la rampe de l'atterrisseur. Si vous cliquez sur l'image, vous pourrez voir l'animation en format GIF du rover descendant la rampe. Cette animation a été construite à partir de 9 photos prises par l'imageur IMP  du Mémorial Carl Sagan. Le rover ne s'est guère éloigné de la rampe et il a occupé sa nuit à analyser le sol martien avec son spectromètre APXS (Alpha Proton X-Ray Spectrometer). Sa prochaine cible est une roche qui n'est qu'à 30 cm de lui et que les scientifiques ont surnommée Barnacle Bill. Se déplaçant lentement mais sûrement, le rover est alimenté par un panneau solaire de 1765 cm2. Le rover peut franchir des obstacles penchés à 45° et il se déplace à une vitesse vraiment lente, environ 1,3 cm par seconde, soit 45 m par heure. (Credit: IMP Team, JPL, NASA)
7 juilet 1997
Le jour martien est seulement 40 minutes plus long que celui de la Terre et, selon le calendrier local, le premier sol (nom du jour de Mars) de Pathfinder sur la planète a été bien rempli. Tard dans l'après-midi du sol 1, l'imageur à bord de Pathfinder a pris cette image d'une ancienne plaine d'inondation appelée Ares Vallis. Deux des trois pétales sont visibles à l'avant-plan sur les côtés, ainsi que les coussins amortisseurs dégonflés. Le sol près de l'atterrisseur a quelque peu été modifié lors du dégonflement des coussins d'air. Le pétale qui contenait le petit rover Sojourner est à gauche de l'image. La première tache du rover sera de descendre la rampe qui se déploiera sur le côté du pétale. L'équipe de contrôle de la NASA a connu quelques difficultés de communication avec le rover et elle procède avec beaucoup d'attention au déroulement de cette phase de la mission. La NASA a annoncé que la station fixe Pathfinder sera renommée en l'honneur de l'astronome Carl Sagan. (Credit: IMP Team, JPL, NASA)
6 juillet 1997
Hier, le 4 juillet 1997, utilisant ses propres pièces pyrotechniques, un parachute et un cocon de coussins gonflables, Mars Pathfinder s'est immobilisé sur le sol martien à 16 h 57 UTC. Même après une descente vertigineuse et une vingtaine de bonds sur ses coussins d'air, l'atterrisseur semble en très bon état, une nouvelle épatante. Voici une mosaïque constituée des images transmises peu après le rétablissement des communications par les opérateurs de la NASA. On voit le panneau solaire de 60 cm de long du petit rover de 11,5 kg accroupi dans Pathfinder qui n'est pas encore déplié. Les coussins dégonflés et un terrain rocailleux entourent Pathfinder. Deux collines sont visibles à l'horizon sur fond de ciel poussiéreux et brunâtre. L'imageur IMP qui a pris les photos est aussi capable de produire des images en trois dimensions, promesse d'images spectaculaires à venir. (Credit: IMP Team, JPL, NASA)
5 juillet 1997

Quelques faits au sujet de Mars. Mars, la planète sèche et gelée, est sur une orbite dont la distance moyenne au Soleil est de 228 millions de kilomètres, environ 1,5 fois la distance de la Terre au Soleil. Mars a deux petites lunes, d'énormes volcans éteints, un immense système de canyons, une mince atmosphère surtout composée de dioxyde de carbone (CO2), une température moyenne à sa surface de −63 °C et des calottes polaires permanentes de glace sèche (du dioxyde de carbone solide). Il n'y a pas d'eau liquide à la surface de Mars et sa couleur rougeâtre provient de l'abondance de composés d'oxyde de fer dans son sol ; le sol de la planète est rouillé. C'est une petite planète tellurique, la quatrième en partant du Soleil. La gravité de Mars est faible, environ 38 % de celle de la Terre. Par exemple, le poids d'un homme de 100 kgf ne serait que de 38 kgf à la surface de Mars. Cette faible gravité aidera à l'atterrissage de Mars Pathfinder le 4 juillet prochain. Utilisant des rétrofusées, un parachute et des coussins gonflables, Mars Pathfinder sera le premier vaisseau à se poser sur Mars depuis les atterrisseurs Viking en 1976. Le rover Sojourner sera d'ailleurs le premier véhicule mobile à explorer cette planète. (Credit: USGS, The Viking Project, NASA)
27 juin 1997

Voici la célèbre météorite martienne qui contient des structures microscopiques interprétées par certains comme étant des fossiles d'une ancienne vie bactérienne sur Mars. Mais, comment peut-on trouver une météorite provenant de Mars en se baladant sur la Terre? Chaque jour, plusieurs grosses roches provenant de l'espace tombent sur notre planète, habituellement dans les océans. Celles qui ne brûlent pas entièrement dans l'atmosphère et que l'on retrouve sur le sol s'appellent des météorites. Le danger relié aux météorites est cependant minime : une maison serait endommagée une fois par cent millions d'années selon des estimations. La plupart des météorites qui se retrouvent au sol ne sont jamais trouvées, surtout parce qu'elles sont pour le commun des mortels très semblables à nos roches. Mais sur la glace blanche du sol de l'Antarctique, les météorites sont très visibles. Lorsqu'on a trouvé cette météorite en Antarctique, on l'a considérée comme inhabituelle en raison de sa couleur grise. À ce jour, on a découvert environ 12 météorites martiennes avec une composition minérale semblable. Une de ces météorites contient de petites poches de gaz dont la composition isotopique est identique à celle de l'atmosphère de Mars, composition que l'on connait grâce aux mesures réalisées lors des missions du programme Viking. Ces météorites martiennes sont typiquement âgées de 1,3 milliard d'années ou moins. Celle qui semble contenir des fossiles est cependant âgée d'environ 4,5 milliards d'années. (Credit: JSC, NASA)
17 août 1996
Aujourd'hui, une équipe de la NASA et de l'université Stanford a annoncé la découverte de sérieux indices de la présence ancienne de vie microscopique sur Mars. David McKay, Everett Gibson et Kathie Thomas-Keprta de Lockheed-Martin, tous travaillant pour la NASA/JSC, ainsi que Richard Zare de Stanford ont dirigé une équipe qui a trouvé des évidences chimiques de vie ancienne à la surface de Mars et même ce qu'ils interprètent comme des fossiles microscopiques contenus dans une météorite provenant de Mars. Ce sont les structures tubulaires de cette image qui seraient ces fossiles. Une petite fraction des météorites trouvées sur Terre ont la même composition que la surface de Mars. Plusieurs pensent que ces météorites sont des roches martiennes qui ont été catapultées dans l'espace lors d'un impact catastrophique. Ces roches se sont alors mises en orbite autour du Soleil et certaines sont parvenues jusqu'à la Terre. La météorite qui contient ces structures tubulaires est tombée sur Terre il y a environ 1300 ans, mais les organismes qui auraient formé ces structures ont peut-être existé il y a des milliards d'années. (Credit: courtesy NASA)
7 août 1996
Le vaisseau spatial Viking 2 a été lancé vers Mars en septembre 1975, trente ans après le film «Road to Utopia» (En route pour l’Alaska, en français) dans lequel figuraient Bing Crosby, Bob Hope et Dorothy Lamour. En août 1976, après avoir effectué le deuxième atterrissage sans encombre sur le sol martien, le module au sol de la mission Viking 2 a commencé à enregistrer des données qui ont été utilisées pour réaliser cette exquise image détaillée de la surface de Mars dans la région d’Utopia Planitia. On voit en bas à droite la poussière qui couvre un des pieds de l’atterrisseur. Plus haut, la forme cylindrique est l’enveloppe protectrice qui recouvrait la tête du collecteur de sol martien. Cette enveloppe a été éjectée pendant la descente vers le sol. On voit d’ailleurs près du centre de l’image deux tranchées peu profondes creusées par le bras échantillonneur. L’apparence rougeâtre de Mars est due à la concentration élevée d’oxyde de fer (de la rouille) dans le sol. Le dioxyde de fer présent dans les fines poussières en suspension dans l’atmosphère filtre la lumière solaire produisant ainsi sur les photos prises en surface des teintes rougeâtres. Le premier atterrissage de la mission Viking a eu lieu le 20 juillet 1976, il y a vingt ans. (Credit: The Viking Project, M. Dale-Bannister WU StL, NASA)
22 juillet 1996
Si vous pouviez vous tenir sur Mars, que verriez-vous? Le robot atterrisseur de la mission Viking 1 a répondu à cette question en 1976 en captant des images comme celle-ci. Les roches sombres, le sol rouge et le ciel teinté de vert ornent ce rendu d'un après-midi martien habituel. On voit dans les coins inférieurs des portions de Viking. La couleur rouge des roches est due à l'abondance d'oxyde de fer dans le sol. Mars est couvert de roches, d'énormes cratères, de canyons fantastiques et de gigantesques volcans qui éclipsent de loin toutes les formations terrestres. On n'a pas trouvé de traces de vie sur Mars, mais certains s'inquiètent qu'on pourrait y découvrir des microbes terrestres parce que les vaisseaux terrestres qu'on y a envoyés n'ont pas été totalement stérilisés. (Credit: NASA, Viking 1, USGS)
7 février 1996
Quel objet a heurté la planète Mars? Le cratère d'impact Schiparelli près du centre de cette image a probablement été créé par une collision avec un objet de la taille d'un astéroïde. On voit aussi sur cette mosaïque de Mars plusieurs autres cratères qui ont été creusés par plusieurs impacts avec des objets plus petits sur une période de plus d'un milliard d'années. La région blanche au bas de l'image est de la glace sèche (dioxyde de carbone solide) au fond du bassin d'impact Hellas. Le dioxyde de carbone sous forme solide peut exister sur Mars parce que la température descend jusqu'à −140 °C. Cependant, elle atteint occasionnellement 20 °C. (Credit: NASA, Viking, USGS)
3 février 1996
Même si les images de Mars prises de l'espace révèlent que sa surface est aride et parsemée de cratères, les scientifiques n'ont pas abandonné les recherches pour y trouver des traces de vie. En 1976, le programme Viking a réussi à poser sur la surface de Mars deux atterrisseurs robotiques. Ces atterrisseurs ont réalisé des expériences chimiques complexes afin de trouver des signes d'une vie microscopique dans le sol de Mars. Cependant, les expériences n'ont pu trouver aucun indice de la présence d'une vie sur Mars. Les caméras à bord des atterrisseurs nous ont fourni des photographies spectaculaires du paysage rocheux de Mars, comme celui de cette image. Évidemment, pas de plantes ni d'animaux dans toutes les images captées. (Picture Credit: NASA,Viking Project)
21 juillet 1995
L'exploration de la planète Mars a débuté il y a plus de trente ans lorsque la NASA a lancé la sonde spatiale Mariner 4 vers mars le 28 novembre 1964. En juillet 1965, la sonde est passée à moins de 10 000 km de la surface de Mars et nous a fait parvenir 21 images de la mystérieuse planète rouge. La NASA a continué depuis l'exploration de Mars et a réussi à nous fournir des images détaillées de la surface teintée de rouge de Mars comme celle-ci qui a été réalisée en utilisant 102 clichés captés lors du programme Viking. Cette mosaïque a été réalisée par le US Geological Survey (USGS). (Picture Credit: NASA,Viking Project, USGS)
16 juillet 1995