Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LA COMÈTE WILD 2
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Cette image est une tranche de l’aérogel
ramené sur Terre par la sonde spatiale Stardust. Cette sonde a été envoyée à la
rencontre
de la comète Wild 2. Après avoir voyagé dans
le voisinage de la comète, Stardust est revenu sur Terre avec
son aérogel. Plusieurs particules provenant de la traînée
de poussière de la comète ont laissé des traces
dans l’aérogel. Mais le petit trou visible à droite
de la photographie a probablement été percé par
autre chose que de la poussière de la comète, par un débris
venant d’ailleurs que dans le système solaire, si l’on
en croit certains scientifiques. Présentement, nombreux sont les
scientifiques qui se penchent sur cet aérogel afin d’analyser
les particules qui y sont enfermées. Mais la tâche est très
compliquée. Il existe un programme du même type que SETI («Search
for ExtraTerrestrial Intelligence») qui permet à quiconque
possède un ordinateur personnel de participer à cette recherche.
Le programme est disponible à cette
adresse. (Credit & Copyright: Stardust@Home Project, Space
Science Lab., U.
C. Berkeley, NASA) 25 octobre 2006 |
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La photographie
du jour présente la capsule de la mission Stardust qui
transportait des matériaux provenant de la comète Wild
2. Lancé le 7 février 1999 et deux ans après
sa rencontre avec la comète, le vaisseau spatial était de
retour le 15 janvier 2006. L’image en bas à droite est une
illustration d’artiste montrant la capsule après son atterrissage
sur le sol de l’Utha. L’image en haut à droite est une
photo prise par un DC-8 de la traînée lumineuse produite par
la capsule lors de son entrée dans l’atmosphère. Selon
le modèle
de formation du système solaire , les comètes
sont nées avant le Soleil. Les poussières
de la comète enfermées dans l’aérogel de
la capsule pourront donc nous renseigner sur la nature de la nébuleuse
dont est issu le système solaire. Le grand public peut participer à cette
recherche en se rendant sur
le site de Stardust (Credit
: Stardust
Team, NASA) 16 janvier 2006 |
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Comment ces pics glacés se sont-ils
formés à la surface de la comète Wild 2?
On voir en effet sur
les photos captées par le vaisseau Stardust en
janvier 2004 plusieurs pics étranges hauts d’au moins 100
m. On n’avait jamais vu de telles structures sur les photographies rapprochées des comètes et
des astéroïdes.
En fait, aucun astre connu du système solaire ne présente
une structure aussi bizarre. On trouve aussi à la surface de Wild 2 de
longues falaises, de profondes fosses et de nombreux jets de matières.
On pense que ces structures et les pics proviennent d’une surface
rigide sculptée par des impacts et aussi par des phases de sublimation explosive.
On pensait avant de rendre visite à Wild 2 que cet astre était
peu compact. Stardust devrait revenir sur Terre en 2006 avec un échantillon
de la comète. (Credit: Stardust
Team, JPL, NASA) 22 juin 2004 |
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L'image du jour est le noyau de la comète 81P/Wild 2. Il s'agit d'une des surfaces les plus actives du système solaire, car de nombreux jets de gaz et de poussières s'échappent dans l'espace. Cette image provient de deux photos prises par la sonde Stardust le 2 janvier 2004. L'une des photos d'une pause courte a capté les incroyables détails de la surface du noyau de Wild 2. L'autre photo, à pose plus longue, a permis d'imager la matière qui s'échappe de la surface de la comète. La surface de Wild 2 a été déformée par des milliards d'années de dégazage et par des impacts météoritiques. Le noyau de la comète fait environ 5 km, mais les jets gazeux forment des filaments qui s'étendent sur plusieurs millions de kilomètres. La sonde Stardust devrait prélever des échantillons de poussière de Wild 2 et les ramener sur Terre en janvier 2006. (Credit: Stardust Team, JPL, NASA) 19 mars 2004 |
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S'approcher aussi près du noyau d'une comète est-il dangereux pour un vaisseau spatial? Le 2 janvier 2204, le vaisseau STARDUST est devenu l'un des premiers à se frayer un chemin dans le nuage de poussière et de gaz qui entoure le noyau d'une comète pour le photographier. L'animation montrant le noyau de la comète Wild 2 a été réalisée à partir des photographies captées par STARDUST. Le noyau de cette comète ne semble pas avoir trop souffert des bombardements météoritiques, mais la coma qui l'entoure semble divisée en plusieurs jets de particules et de gaz ce qui est assez étonnant vu l'état du noyau. STARDUST devrait nous ramener des échantillons de poussière cométaire de Wild 2 vers le mois de janvier 2006. (Credit: STARDUST Team, JPL, NASA) 19 janvier 2004 |
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À quoi ressemble le noyau d’une comète? Hier, le vaisseau Stardust a répondu à cette question en nous faisant parvenir la meilleure image que nous ayons à ce jour du noyau de la comète Wild 2. Les détails des noyaux glacés des comètes sont en effet invisibles même avec nos plus gros télescopes, car ils sont entourés de poussière et de gaz qui s’en échappent lorsqu’elles approchent du Soleil. C’est pour cela que des sondes ont été envoyées vers la comète de Halley et la comète Borrely. Elles ont alors plongé dans le nuage de débris de la coma (fiche 2) de ces comètes pour photographier leur noyau. La photo de Wild 2 a été captée alors que Stardust était à 500 km de celle-ci. On peut facilement voir que la surface de Wild 2 est parsemée de nombreux cratères et qu’elle est très accidentée. La mission Stardust est beaucoup plus ambitieuse que les précédentes : elle a capturé des particules de la coma et on espère qu'elle rapportera ce colis sur Terre en 2006. Ces matériaux qui remontent à la formation du système nous fourniront des informations scientifiques inestimables sur nos origines. (Credit: STARDUST Team, JPL, NASA) 3 janvier 2004 |
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Les vaisseaux spatiaux en route pour de longs voyages interplanétaires utilisent souvent les planètes elles-mêmes pour gagner de la vitesse grâce à la gravité de la planète, un procédé nommé assistance gravitationnelle. Lancée le 7 février 1999 pour un voyage historique vers la comète Wild 2, la sonde Stardust a aussi utilisé l'assistance gravitationnelle. Le 15 janvier 2001, Stardust est revenu près de Terre, à seulement 6000 km de la surface. Elle a alors utilisé la gravité de la Terre pour augmenter considérablement sa vitesse et prendre la direction qui devrait l'amener dans les parages de la comète Wild 2 en 2004. Peu de temps avant qu'elle atteigne son point le plus près de la Terre, l'astronome Gordon Garradd a réalisé cette photographie de la trajectoire de Stardust dans le ciel de Loomberah en Australie. Comme la sonde était près de la Terre, sa trajectoire dans la constellation de la Baleine est linéaire. Quinze heures plus tard, Stardust passait à seulement 98 000 km de la Lune. On veut envoyer la sonde recueillir un échantillon de la poussière de la queue de Wild 2 et la ramener sur Terre en 2006. (Credit & Copyright: Gordon Garradd) 25 janvier 2001 |
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La NASA a procédé au lancement de puissantes fusées. L'un de ces lanceurs, le Delta II, a récemment propulsé dans le système solaire le vaisseau STARDUST. Si tout se passe comme prévu, la sonde STARDUST prendra des photographies de la comète Wild 2 (81P/Wild) en 2004. Lorsque STARDUST passera dans le sillage de sa queue, on lui fera collecter des échantillons de poussière cométaire. Aujourd'hui, on connait peu de chose au sujet de la distribution de ces poussières, de leur composition et même de leur forme. Cette image a été prise grâce à un appareil photo fixé sur la fusée lors de la séparation des propulseurs d'appoint à propergol solide. (Credit: Stardust Mission Team, NASA) 5 avril 1999 |
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Le 7 février, ce rayon de miel constitué d'alvéoles en aluminium remplies avec un aérogel spécial s'est envolé vers l'espace à bord de la sonde STARDUST. Le but principal de la mission STARDUST est de capturer des poussières libérées dans la queue de la comète 81P/Wild, aussi appelée Wild-2, et de les ramener sur Terre. Si la mission réussit, ce sera le premier échantillon de comète collecté par une sonde spatiale. La surface de cette structure collectrice est d'environ mille centimètres carrés et elle sera utilisée pour ramasser des poussières à une distance inférieure à 150 km du noyau de Wild-2. La comète Wild-2 est une nouvelle venue dans le système solaire interne. Ayant passé sa vie en orbite entre Jupiter et Uranus, la comète a été déviée de sa course en 1974 lorsqu'elle est passée trop près de Jupiter. Son orbite est maintenant contenue entre Jupiter et la Terre. Les poussières de Wild-2 devraient entrer en collision avec l'aérogel à haute vitesse et laisser une trace en forme de carotte dans ce matériau transparent de densité vraiment très faible. Si tout va bien, les échantillons reviendront sur Terre en 2006 pour être analysés en vue de recueillir de précieuses informations sur la composition et la formation de notre système solaire. (Credit: Courtesy NASA/ JPL/Caltech) 18 février 1999 |