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Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes apparaissent en haut de la page.

LES RAYONS COSMIQUES

Cette particule est l'une des plus énergétiques connues ayant pénétré dans l'atmosphère de notre planète, la Terre. Mais, d’où venait-elle? On l’a surnommée Amaterasu, la déesse shintoïste du Soleil. Mais, elle ne venait certes pas du Soleil, car cette particule, à l’instar de tous les rayons cosmiques, a produit en entrant dans notre gerbe atmosphérique d’électrons, de protons et d’autres particules élémentaires qui se sont dirigés vers le sol. Cette illustration montre les composantes de la gerbe qui ont été détectées par le Telescope Array situé dans l’Utah en mai 2021. Ces gerbes sont assez fréquentes et il y a de fortes chances que vous vous trouviez un jour sous l’une d’elles, sans toutefois le savoir. L’origine de la particule Amaterasu est encore un mystère à deux égards. Premièrement, parce qu’on ne sait pas comment une seule particule ou un noyau atomique peut acquérir autant d’énergie et ensuite parce que toutes les tentatives pour retracer celle-ci jusqu’à son origine ont échoué et on n’a donc trouvé aucune source potentielle probable. (Illustration Credit: Osaka Metropolitan U./L-INSIGHT, Kyoto U./Ryuunosuke Takeshige)
5 décembre 2023

C'est étonnant, mais pour un télescope orbital en rayon gamma, la forme la plus énergétique de la lumière, c'est la Terre qui est la source la plus brillante. Les rayons gamma en provenance de notre planète proviennent des collisions entre les rayons cosmiques et les gaz de l'atmosphère. L'atmosphère empêche ces radiations néfastes d'atteindre le sol, mais elles rendent le ciel de la Terre très brillant pour les détecteurs du télescope spatial Fermi. Cette image a été réalisée en n'utilisant que les observations captées alors que le centre de la Voie lactée était au zénith, directement au-dessus du télescope Fermi. Le zénith du télescope est au centre de l'image. La Terre et la région au nadir, celle qui est directement sous le satellite, sont situées à la périphérie de l'image, ce qui donne pour quiconque serait à l'emplacement du télescope une projection totale de la sphère céleste. Le schéma des couleurs emploie le bleu pour les rayonnements gamma de faible intensité et des teintes jaunâtres pour les intensités élevées sur une échelle logarithmique. L'anneau jaune correspond au limbe de notre planète. Le rayonnement gamma de notre galaxie est relativement beaucoup plus faible, c'est la diagonale rouge et bleue qui traverse l'image. Lancé le 11 juin 2008 pour explorer l'Univers dans les hautes énergies, le télescope Fermi célébrait cette semaine son deux millième jour en orbite basse autour de la Terre. (Image Credit: International Fermi Large Area Telescope Collaboration, NASA, DOE)
6 décembre 2013
Quelle est l’origine des rayons cosmiques? La réponse à cette question vieille de près d’un siècle pourrait fort bien venir de l’Observatoire Pierre Auger, le premier observatoire de rayons cosmiques de la planète. Les particules élémentaires de haute énergie qui se déplace à des vitesses folles dans l’Univers sont connues depuis près d’un siècle. Mais elles sont rarement détectées de la Terre et la direction d’où elles viennent n’a pas été mesurée avec précision. Cependant, de nouveaux résultats du projet Auger indiquent que la direction de 12 des rayons cosmiques détectés est statistiquement compatible avec la position d’une galaxie active rapprochée. On sait que ces galaxies, en raison de la présence d’un trou noir en leur centre, émettent une grande quantité de radiations énergétiques. Ces résultats indiquent aussi que les rayonnements cosmiques les plus énergétiques sont des protons, car des particules chargées de plus grande masse seraient déviées par le champ magnétique de la Voie lactée, rendant ainsi impossible le calcul de la direction d’où elles viennent. L’image du jour illustre un rayon cosmique frappant l’atmosphère terrestre et la création d’une cascade de particules qu’il produit. On a superposé l’image de Centaurus A (NGC 5128) pour montrer le type de galaxie duquel pourraient provenir les rayons cosmiques. ( Illustration Crédit: Pierre Auger Observatory Team)
12 novembre 2007
Les rayons cosmiques de haute énergie vous frappent à un rythme régulier. On a découvert les rayons cosmiques au début du 20e siècle (historique sur Wikipédia). L’illustration montre comment des rayons cosmiques de haute énergie produisent une cascade de réactions dans l’atmosphère terrestre. Le rayonnement cosmique, présent dans tout l’Univers, est constitué de particules de très haute énergie (protons, noyaux d’hélium, électrons, noyaux d’atomes ainsi que d’antimatière). L’origine des rayons cosmiques de haute énergie demeure encore inexpliquée. (Illustration Credit: Simon Swordy (U. Chicago), NASA)
14 août 2006
Difficile à croire, mais cette image est vraiment une photographie de la Terre réalisée depuis l’espace. Non, l’appareil photo n’est pas défectueux, il est simplement ajusté pour répondre au rayonnement gamma dont l’énergie tourne autour des 35 millions d’électronvolts (MeV) au lieu des quelques électronvolts (eV) de la lumière visible. Le rayonnement gamma émis par notre planète est heureusement très faible. Il a fallu accumuler 7 années de données recueillies par le satellite CGRO («Compton Gamma Ray Observatory») pour réaliser cette image. Le rayonnement gamma est essentiellement émis à partir de la haute atmosphère. Le rayonnement gamma est produit par l’interaction des rayons cosmiques avec les atomes de l’atmosphère. L’étude de ce rayonnement peut nous aider à mieux déterminer les sources des rayons cosmiques, des pulsars, des rémanents de supernovae ou des trous noirs. (Credit: Dirk Petry (GLAST Science Support Center), EUD, EGRET, NASA)
3 juin 2006
REPRISE : 31 mars 2005
La lune en rayon gamma? Si l’on ne voyait que les rayons gamma, la Lune nous apparaîtrait plus lumineuse que le Soleil! Cette constatation étonnante a été démontrée par les observations de la Lune réalisée par le télescope EGRET (Energitic Gamma Ray Experiment Telescope) situé à bord de l’observatoire Compton Gamma Ray entre avril 1991 et juin 2000. Même si ce télescope est le plus sensible en son genre, il ne pouvait pas voir le Soleil en rayons gamma. Comment se fait-il que la Lune soit si brillante en rayon gamme. C’est à cause des particules très énergétiques que nous connaissons sous le nom de rayons cosmiques qui bombardent en permanence la surface lunaire. Ce bombardement induit des rayons gamma. (Crédit: Dave Thompson (NASA/GSFC) et al., EGRET, Compton Observatory, NASA)
27 mai 2006
REPRISE : 17 avril 1999 et 10 février 1997
Les recherches faites en 1912 par le physicien autrichien Victor Hess à l'aide de ballons atmosphériques ont révélé que notre planète est continuellement bombardée par des radiations à haute énergie venant de l'espace. Cette découverte lui a d'ailleurs valu le prix Nobel de physique en 1936. On a donné le nom de rayons cosmiques à ces radiations. Mais quelle est la nature des rayons cosmiques et d'où viennent-ils? On sait maintenant que ce sont des particules subatomiques, surtout des protons et des électrons, mais leur origine est un mystère qui dure depuis leur découverte. Après presque un siècle d'études des rayons cosmiques, ce casse-tête a été partiellement résolu grâce aux images en rayons X et aux spectres provenant du satellite ASCA (Advanced Satellite for Cosmology and Astrophysics). Les données en rayon X utilisées pour construire cette image en fausses couleurs couvrent la région de l'étoile qui a produit une supernova en 1006 (SN 1006). La bordure brillante est l'onde de choc du rémanent en expansion. Les spectres d'énergie des régions brillantes indiquent que les rayons X sont produits par des électrons de très haute énergie qui s'enroulent dans les lignes de champ magnétique à des vitesses approchant celle de la lumière. Si, comme on s'y attend, des protons de haute énergie sont aussi présents, alors des rémanents de supernova comme SN 1006 sont des sources des énigmatiques rayons cosmiques. Mais, ce ne sont probablement pas les seules sources. (Credit: E. Gotthelf (Columbia University), ASCA Project, NASA)
2 décembre 2000
REPRISE DU 16 octobre 1996
Le rayonnement cosmique qui bombarde la Terre en permanence est constitué de particules qui voyagent à une vitesse approchant celle de la lumière. Il a été découvert par l'Autrichien Victor Franz Hess en 1912 lors d'expériences utilisant des ballons envoyés à de hautes altitudes. Son origine est depuis un mystère. Selon une récente hypothèse, le rayonnement cosmique proviendrait des noyaux des atomes de la poussière anéantie par le choc d'une supernova, l'explosion d'une étoile massive. Ce dessin artistique montre l'explosion d'une supernova (à gauche) et une section conique du nuage en expansion de la matière éjectée. Les atomes sont arrachés des bandeaux brunâtres de poussière par les ondes de choc représentées par des anneaux orangés. Cette hypothèse est supportée par des observations que de la poussière se déplaçant à très haute vitesse était présente dans la supernova SN 1987A et que du béryllium, un élément léger créé lors des collisions avec le rayonnement cosmique, est présent dans les jeunes et les vieilles étoiles. Le satellite ACE (Advanced Composition Explorer) pourra par ses mesures vérifier la validité de cette hypothèse. (Credit: M. DeBord, R. Ramaty and B. Kozlovsky (GSFC), R. Lingenfelter (UCSD), NASA)
18 juin 1998