Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
CONSTELLATIONS ET ASTÉRISMES
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Reconnaissez-vous cette constellation? Il s’agit d’un
astérisme en forme de sablier parmi
les plus
faciles à repérer. Pourtant,
cette image nous le montre dans un
environnement énormément plus détaillé que ce que vos yeux peuvent voir. Il
s’agit d’une photo numérique à longue exposition qui a subi un
post-traitement grâce à la magie de
l’informatique. La froide
supergéante rouge
Bételgeuse est l’étoile jaunâtre la
plus brillante de cette image et elle est située en haut à gauche.
Bellatrix, une
géante bleue, est à sa droite et un peu plus basse. D’ailleurs, les étoiles bleues et
chaudes d’Orion sont nombreuses, la supergéante bleue est l’étoile la plus
brillante d’Orion. Elle est située en bas à droite du sablier. Les étoiles
de la ceinture d’Orion (Alnitak,
Alnilam et
Mintaka) sont toutes les trois entre
800 et 1300 années-lumière de la Terre. Elles sont nées dans les nuages
interstellaires d’Orion qui ont été abondamment étudiés. La tache brillante
rouge sous la ceinture d’Orion peut vous sembler familière, elle est visible
à l’œil nu, dans un ciel sans lune, si vous l’observez depuis un endroit
exempt de pollution lumineuse. C’est la pépinière d’étoiles connue sous le
nom de
nébuleuse
d’Orion (M42). Finalement, à peine visible à l’œil nu, mais très en évidence ici, se
trouve la
boucle de
Barnard qui a été découverte en 1895 par
Edward Emerson Barnard, un
pionnier de
l’astrophotographie. (Image Credit &
Copyright: Michele
Guzzini) |
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Quand avez-vous appris à reconnaitre ce groupe
d'étoiles pour la première fois? Même s'il est familier à plusieurs sur
notre planète, différentes cultures ont associé cet
astérisme à plusieurs
icônes ou personnages
de leur folklore. Connu aux
États-Unis sous le
nom de Grande
Casserole, ou encore de
Gros
Chaudron au Québec,
cet astérisme est situé d'une
constellation
désignée officiellement en 1922
par l'Union astronomique
internationale (UAI)
comme la Grande Ourse
(Ursa Major). De gauche à droite, les noms également reconnus par l'UAI des
étoiles de cet astérisme sont
Alkaïd,
Alcor et
Mizar
(système binaire d'étoiles),
Alioth,
Megrez,
Phecda,
Merak et
Dubhe.
Habituellement, les étoiles d'une
constellation ont peu de
chance d'être physique liées, car elles sont très
éloignées les unes des autres. Mais étonnamment, la plupart des
étoiles de la Grande Ourse
semblent se déplacer dans la même direction de l'espace, une propriété
qu'elles partagent avec d'autres étoiles dispersées dans une zone de la
sphère céleste encore plus vaste.
Les mesures
de leur
mouvement propre suggèrent que toutes ces étoiles appartiennent à un
amas ouvert très dispersé qui serait en moyenne à 75 années-lumière de nous
et dont l'envergure atteindrait 30 années-lumière. Ce regroupement est connu
sous le nom de
courant d'étoiles de la Grande Ourse. Cette image a été captée en
Alberta au
Canada. Le sommet sous le
Gros Chaudron se nomme
Pyramid
Mountain. (Image Credit & Copyright: Steve
Cullen) |
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Avez-vous l’oiseau dessiné par la
Voie
lactée? En plus de
l’homme sur la Lune, le ciel renferme de nombreuses paréidolies formées
par les étoiles et les nébuleuses sur lesquelles les cultures ont projeté
leurs
légendes les plus durables. Des générations de personnes voient ces
icônes célestes, entendent les histoires qui leur sont associées et les
transmettent. Cette image est un segment de la bande centrale de
notre galaxie,
mais aussi, selon le
folklore de plusieurs peuples autochtones de l’Uruguay, e contour d’un
grand oiseau appelé
Ñandú (Rhéa). De plus,
l’empreinte de cet oiseau est associée à
l’astérisme de la
Croix du Sud. Jugée
sur le rocher, c’est la statue de
María Micaela Guyunusa, une autochtone du peuple
Charrúa qui a vécu de
1806 à 1834 et qui est un symbole de la résistance coloniale. Cette image
composite a été réalisée depuis
Cabo Polonio en
Uruguay face à l’Atlantique. (Image Credit &
Copyright: Fefo Bouvier;
Line Drawing: Alfonso Rosso) |
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Pourquoi Polaris s’appelle-t-elle aussi l’étoile
Polaire? Tout simplement, parce que c’est
l’étoile brillante
qui est
située le plus près du
pôle Nord céleste, un point de la
sphère céleste
qui est le prolongement de
l’axe de rotation de la
Terre. Ainsi, lorsque la Terre tourne sur elle-même, les étoiles de
l’hémisphère nord semblent tourner autour de Polaris, alors qu’elle garde sa
position qui indique évidemment la direction du nord. Ainsi, c’est
l’Étoile du Nord.
Puisqu’il n’y a pas d’étoile brillante près du pôle Sud céleste, aucune
étoile ne porte actuellement le nom
d’Étoile du Sud. Cependant, il y a des milliers d’années, l’axe de
rotation de la Terre pointait dans une direction différente en raison de son
mouvement de précession. C’était alors
Véga qui
était l’étoile Polaire.
Même si Polaris n’est pas une
étoile très brillante, elle est facile de la trouver, car elle est
presque dans le prolongement de la ligne
imaginaire entre deux étoiles (Merak
et Dubhé) de
la
Grande Casserole de la constellation de la Grande Ourse. Polaris est
près du centre de cette
image d’environ huit degrés de côté qui résulte d’une composition faite
de centaines d’exposition pour rendre visibles les pâles formations de
poussière et de gaz. En anglais, on donne le nom de «
Integrated flux nebulas »
(IFN) à
ces nébuleuses qui se situent hors du plan de la Voie lactée que l’on voit
ici en compagnie de l’amas ouvert NGC 188 à l’extrême gauche. La luminosité
de Polaris
varie de quelques pour cent en quelques jours, c’est une
étoile variable de type
céphéide. C’est d’ailleurs l’étoile de
type céphéide la plus
rapprochée de la Terre. (Image Credit & Copyright: Javier
Zayaz) |
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Cette ligne d’étoiles est bien réelle, mais elle est
cependant trop peu lumineuse pour qu’on puisse la voir à l’œil nu. On la
nomme la cascade
de Kemble et on peut aisément l’admirer en utilisant des jumelles. Comme
le Gros Chaudron,
cette formation n’est pas une
constellation,
mais un astérisme. Il
est situé dans la
constellation
de la Girafe. Cette chaîne contient environ 20 étoiles non apparentées,
mais de luminosité similaire. Elle s’étire sur plus de cinq fois la
largeur angulaire
de la pleine lune.
S’étendant en diagonale du coin supérieur gauche au coin inférieur droit,
cette cascade a été popularisée au siècle dernier par
Lucian Kemble, un moine
franciscain et astronome amateur. La formation brillante près du haut de
l’image à gauche est l’amas ouvert d’étoiles NGC 1502 surnommé par certains
d’amas de
Jolly Roger. (Image Credit & Copyright: Tommy
Lease) |
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Si la
constellation du Scorpion avait cette apparence à l’œil nu, on s’en
souviendrait sans doute mieux. Le
Scorpion
apparaît habituellement comme quelques étoiles brillantes d’une
constellation zodiacale
connue, mais dont on y prête que peu d’attention. Pour réaliser une image
spectaculaire comme celle-ci, il faut un bon
appareil
photo, un ciel sombre et un
traitement numérique d’image sophistiqué. Cette image présente plusieurs
formations très intéressantes. Le ruban sombre en diagonale à droite est le
plan de
notre galaxie, la
Voie
lactée. De vastes amas d’étoiles brillantes et de longs filaments
sombres de poussière
peuplent cette région. À gauche, les bandes sombres qui s’élèvent
verticalement sont connues sous le nom de
Rivière Noire (Dark
river). Plusieurs
des étoiles à gauche de l’image font partie de la
tête et des pinces du
Scorpion, dont
Antares. Le temps d’exposition globale de 17 heures de l’image a permis
de rendre visibles plusieurs
nébuleuses
rouges en émission et plusieurs
nébuleuses
bleues par réflexion ainsi que de nombreux
filaments sombres.
Pour l’hémisphère
nord, le Scorpion apparaît vers le sud au milieu de l’année.
(Image Credit & Copyright: Stefan
Lenz) |
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Pourquoi
Polaris s’appelle-t-elle aussi l’étoile Polaire? Tout simplement, parce que
c’est l’étoile brillante
qui est
située le plus près du
pôle Nord céleste, un point de la
sphère céleste
qui est le prolongement de
l’axe de rotation de la
Terre. Ainsi, lorsque la Terre tourne sur elle-même, les étoiles de
l’hémisphère nord semblent tourner autour de Polaris, alors qu’elle garde sa
position qui indique évidemment la direction du nord. Ainsi, c’est
l’Étoile du nord.
Puisqu’il n’y a pas d’étoile brillante près du pôle Sud céleste, aucune
étoile ne porte actuellement le nom
d’Étoile du Sud. Cependant, il y a des milliers d’années, l’axe de
rotation de la Terre pointait dans une direction différente en raison de son
mouvement de précession. C’était alors
Véga qui
était l’étoile Polaire.
Même si Polaris n’est pas une
étoile très brillante, elle est facile de la trouver, car elle est
presque dans le prolongement de la ligne
imaginaire entre deux étoiles (Merak
et Dubhé) de
la
Grande Casserole de la constellation de la Grande Ourse. Polaris est
près du centre de cette image d’environ huit degrés de côté. Cette image a
été modifiée afin de supprimer les étoiles de faible luminosité de la région
et d’accentuer la présence des gaz et des poussières situés au-delà du corps
principal de notre galaxie, la Voie lactée. En anglais, on donne le nom
de «Integrated
flux nebulas» (IFN)
à ces nébuleuses. La luminosité de Polaris
varie de quelques pour cent en quelques jours, c’est une
étoile variable de type
céphéide. C’est d’ailleurs l’étoile de
type céphéide la plus
rapprochée de la Terre. (Image Credit &
Copyright: Bray Falls) |
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Avez-vous déjà vu la
Croix du
Sud? Cette célèbre icône de quatre étoiles est plus visible depuis
l'hémisphère sud de la Terre. Cette image a été captée le mois dernier
depuis le Chili. La
Croix du Sud trône dans le ciel à gauche de l’éruption du
Villarrica,
l’un des volcans les plus actifs du
système solaire. Une ligne imaginaire reliant
Gacrux, l’étoile la
plus rouge de la croix, à
Acrux, l’étoile la
plus brillante de cette constellation, pointe vers l’emplacement le plus au
sud du ciel, le Pôle
Sud céleste (PSC)
autour duquel toutes les étoiles semblent tourner en raison de la
rotation de la Terre
sur elle-même. De nos jours, aucune étoile n’est vraiment près du PSC comme
c’est le cas pour Polaris
qui est près du PNC. En prolongeant la ligne Gacrux-Acrux, d’environ sept
fois leur séparation angulaire, on arrive près du
Petit Nuage de Magellan, une
petite galaxie satellite de la nôtre, la
Voie
lactée. L’astérisme
de la Croix du Sud domine la constellation dans laquelle il se trouve, mais
celle-ci renferme un éventail d’étoiles intéressantes, dont quatre
étoiles variables de type
céphéides qui sont
visibles à l’œil nu. Le panache sombre au-dessus du volcan est une
nébuleuse obscure
appelée le Sac de
Charbon. La vaste région rouge de formation d’étoiles près du sommet de
l’image est la
nébuleuse de
la Carène. (Image Credit & Copyright: Tomáš
Slovinský) |
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Le ciel nocturne est peuplé d’histoires mythiques.
Diverses civilisations ont basé certaines de leurs légendes les plus
durables sur des dessins imaginaires tracés par les
étoiles dans le ciel. Des générations ont vu ces
constellations,
ont écouté les histoires qui leur sont associées et les ont transmises à
leurs enfants. Cependant, la constellation de l’image du jour ne vous est
certainement pas
familière. Il s’agit de la constellation du Viel Homme, imaginée dans le
ciel austral par les Tupis,
des autochtones de la côte du
Brésil en Amérique du Sud. En
langue
vernaculaire plus contemporaine, la tête du Viel Homme est
l’amas ouvert des
Hyades et une partie
de sa jambe est la
ceinture d’Orion. Le folklore des Tupis raconte que l’autre jambe a été
coupée par son épouse malheureuse lui laissant un moignon se terminant par
une étoile orange maintenant connue sous le nom de
Bételgeuse. L’amas
des Pléiades à l’extrême gauche était interprété comme une plume
décorant la tête du vieil homme. Sur
cette image, le vieil
homme céleste est aussi personnifié par un réel personnage posant sur le sol
de notre planète. On ne doit pas oublier le
folklore céleste
nocturne, car il s’agit d’un
patrimoine
culturel qui témoigne de l’universalité de l’intelligence et de
l’imagination des humains.
(Image Credit & Copyright: Rodrigo
Guerra) |
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Orion se lève
toujours couché sur le côté les soirs de l’hiver nordique. On peut voir
les étoiles du
chasseur mythique qui nous sont familières au-dessus des arbres de ce
joli paysage nocturne. Ce n’est pas du tout une étoile, mais la
grande nébuleuse d’Orion brille intensément à droite des trois étoiles
de la ceinture du
chasseur. L’exposition prolongée de la photographie permet de révéler la
faible lueur rosâtre de cette pépinière stellaire.
Bételgeuse, l’étoile
supergéante rouge à l’épaule du chasseur, arbore la couleur chaleureuse
et accueillante de l’éclairage des fenêtres de la maison. En haut de cette
image, Aldébaran,
l’étoile alpha de la
constellation du Taureau que l’on reconnait habituellement à l’une
des extrémités de la forme en V de l’amas ouvert des
Hyades,
présente la même couleur rougeâtre. (Image Credit & Copyright: Adam
Block) |
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La
constellation d’Orion
nous est très familière. En deux dimensions, la position des étoiles les
plus brillantes dessine un motif bien connu dans le ciel nocturne de la
planète Terre. Cette illustration montre la position relative des étoiles en
trois dimensions selon les
parallaxes inscrites au
catalogue
Hipparcos. La parallaxe d’une étoile
permet de calculer sa distance. L’étoile la plus lointaine de
l’illustration est
Alnilam, l’étoile au centre de la
Ceinture d’Orion. À
une distance de 1976 années-lumière, Alnilam est presque trois fois plus
loin que ses compagnes de la ceinture,
Alnitak et
Mintaka. La
luminosité d’une étoile est la mesure de sa puissance globale. Alnilam est
moins brillante que Rigel ou Bételgeuse parce qu’elle est plus éloignée,
mais c’est l’étoile la plus lumineuse de la famille d’Orion. Grâce à la
précision des mesures de la parallaxe par le
satellite Hipparcos,
on connait maintenant la distance d’étoiles lointaines avec une précision de
100 années-lumière. (Illustration Credit & Copyright: Ronald
Davison) |
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Reconnaissez-vous cette constellation? C’est
Orion
juché au-dessus des
hauts-plateaux de Bohême centrale en
République
tchèque. Orion est sans doute le groupe d’étoiles le plus aisé à
identifier du ciel et c’est une icône familière à
l’humanité depuis la
nuit des temps, car
elle a gardé la même apparence depuis fort longtemps et celle-ci ne devrait
pas changer plus plusieurs milliers d’années. Au coucher du Soleil, la
constellation d’Orion
est haute dans le ciel, un signe récurrent de l’hiver pour
l'hémisphère nord
de la
Terre et de l’été pour le sud. Cette image est en réalité une
composition réalisée à partir de trente photographies prises du
même endroit pendant
la même nuit du mois dernier. Sous les
trois étoiles de la
ceinture d’Orion
et un peu à gauche, on aperçoit la
nébuleuse d’Orion (M42).
Les quatre étoiles entourant la ceinture sont, dans le sens des aiguilles
d’une montre, Sirius,
l’étoile bleue loin à gauche, Bételgeuse, l’étoile orangée au sommet de
l’image et
inhabituellement pâle,
Aldébaran, loin à
droite, et Rigel, au
bas de l’image. Au fil des semaines à venir, la constellation d’Orion se
couchera de plus en plus tôt. (Image Credit &
Copyright: Vojtěch
Bauer) |
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La
nouvelle lune de décembre a
produit pour certains une éclipse solaire pour célébrer le
temps des fêtes.
Elle est aussi à l’origine de magnifiques cieux nocturnes pour les
admirateurs du ciel de partout sur Terre, comme cette nuit d’hiver sans
lune. On voit sur cette
image les étoiles brillantes de
l’hexagone d’hiver
qui viennent de se hisser au-dessus de l’horizon. Les chalets confortables
de montagne au premier plan sont situés près du village d’Oravská
Lesná en Slovaquie.
Les étoiles de ce célèbre
astérisme sont Aldébaran, Capella, Castor et Pollus, Procyon, Rigel et
Sirius. On voit aussi sur cette image la nébuleuse d’Orion (juste au-dessus
de Rigel) ainsi que l’amas ouvert des Pléiades (au-dessus du chalet
éclairé). Placez votre curseur au-dessus de l’image pour voir la légende et
l’hexagone ou
cliquez sur ce lien.
(Image Credit & Copyright: Petr
Horálek) |
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Avez-vous vu la constellation d’Orion récemment? Les prochains mois seront les meilleurs pour observer cette constellation familière, car elle se hissera au-dessus de l’horizon de plus en plus tôt la nuit. Cependant, les étoiles et les nébuleuses d’Orion n’arboreront pas d’aussi jolies couleurs pour vos yeux que celles visibles sur cette fantastique photographie. Sur cette image, Orion a été photographié le mois dernier au-dessus d’un courbaril dans le centre-ouest du Brésil. La constellation renferme toute une gamme de couleurs, dont la teinte orangé intense de la géante rouge Bételgeuse à l’extrême gauche de l’image. Par ailleurs, les étoiles chaudes et bleues sont nombreuses dans cette constellation, avec Rigel en haut à droite à l’opposé de Bételgeuse, Bellatrix en haut à gauche et Saiph en bas à droite. Alignées et formant la ceinture d’Orion, les trois géantes bleues, de bas en haut, Alnitak, Alnilam et Mintaka sont toutes trois à environ 1500 années-lumière et elles sont nées dans des nuages interstellaires. Le spot brillant et rougeâtre à droite de la ceinture est très célèbre, c’est la pouponnière d’étoiles connue sous le nom de «grande nébuleuse d’Orion» (M42). (Image Credit & Copyright: Carlos Fairbairn) 30 septembre 2019 |
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Reconnaissez-vous cette constellation? C’est l’un des groupes d’étoiles vraiment faciles à repérer dans le ciel, mais ici il s’agit d’une image d’Orion bien plus complète que ce vos yeux peuvent voir, une image rendue seulement possible par de longues exposions photographiques numériques et un traitement ultérieur à l’aide d’un ordinateur. Sur cette image, la froide supergéante rouge Bételgeuse inonde le bas de l’image à gauche d’une teinte orange intense. Les étoiles bleues chaudes d’Orion sont nombreuses. La supergéante bleue Rigel à l’opposé de Bételgeuses trône au haut de l’image à droite et la géante bleue Bellatrix est en haut à gauche. Trois étoiles bleues à environ 1500 années-lumière sont lignées dans la ceinture d’Orion : de bas en haut, ce sont Alnitak, Alnilam et Mintaka. Toutes trois sont nées dans des nuages interstellaires que l’on connait assez bien. L’étoile bleue près du milieu de l’image à droite complète la figure en sablier de la constellation, il s’agit de Saiph. La tache floue à droite de la ceinture d’Orion qui pourrait vous sembler assez familière, il s’agit bien sûr de la très connue pouponnière d’étoiles, la grande nébuleuse d’Orion (M42). Au-dessus de Rigel, on aperçoit une nébuleuse par réflexion, la nébuleuse de la Tête de Sorcière. Finalement, à peine visible à l’œil nu, mais très frappante sur cette image, se trouve la boucle de Barnard, une immense nébuleuse en émission entourant la ceinture et la nébuleuse d’Orion. Cette nébuleuse a été découverte en 1895 par un pionnier de la photographie astronomique, l’astronome américain Edward Emerson Barnard. (Image Credit & Copyright: John Gleason & Rogelio Bernal Andreo) 21 aout 2019 |
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Connaissez-vous le nom de certaines étoiles les plus brillantes du ciel de la Terre? Probablement, même si certaines d’entre elles ont des noms si anciens qu’ils remontent au début de l’écriture. De nombreuses cultures ont leurs propres noms pour les étoiles les plus brillantes et c’est culturellement et historiquement important de se souvenir d’eux. Mais, pour rendre les communications globales plus claires, l’Union astronomique internationale (UAI) a mis sur pied un groupe de travail pour normaliser le nom des étoiles. Cette image montre les 25 étoiles les plus brillantes du ciel ainsi que les noms retenus par l’UAI. Certains noms ont une signification intéressante. Par exemple, Sirius vient du mot grec Σείριος qui signifie «brûlant», Véga vient du mot arabe «tomber» et Antarès veut dire «rival de la planète Mars» en grec ancien. Il est probable que d’autres noms d’étoiles brillantes ne vous soient pas familiers et celle que vous connaissez sans doute, Polaris, l’étoile Polaire, ne fait pas partie de cette liste. (Image Credit & Copyright: Tragoolchitr Jittasaiyapan ) 25 juin 2019 |
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Si on pouvait admirer à l'œil nu le Scorpion comme sur magnifique paysage cosmique, on le connaîtrait sûrement bien mieux. Le Scorpion qui contient quelques étoiles brillantes est une constellation zodiacale bien connue, mais peu photographiée. Pour construire un panorama comme celui-ci, vous devez vous munir d'un bon appareil photo numérique, de filtres de couleur et enfin d'un logiciel de traitement d'images. Pour obtenir des détails aussi nets que sur cette image, il a fallu effectuer de longues poses avec divers filtres de couleur et, en particulier, le filtre H-alpha, celui qui ne laisse passer que la couleur rouge émise par l'hydrogène. Cette image renferme des détails à vous couper le souffle. Le plan de notre galaxie, la Voie lactée, avec ses nuages sombres et ses nombreuses étoiles brillantes, traverse à la verticale la gauche de l'image. L'étroit ruban sombre qui jaillit de la Voie lactée en diagonale vers le bas est une veine de poussière connue sous le nom de Rivière Noire. Cette rivière cosmique coule vers les étoiles brillantes de la tête et des pinces du scorpion céleste, dont la brillante Antarès. Juste en haut d'Antarès et à sa droite, l'astre qui brille de tous ses feux est Jupiter. Plusieurs nébuleuses rouges en émission et nébuleuses bleues par réflexion trônent aussi sur ce panorama. Si vous vivez à de hautes latitudes avoisinant les 45° (Montréal au Québec par exemple) de l'hémisphère nord, le Scorpion n'est visible que bas sur l'horizon. Pour mieux l'admirer, vous devez vous rendre sous des cieux tropicaux. (Image Credit & Copyright: Stéphane Guisard, TWAN) 7 avril 2019 REPRISE du 4 mai 2014 |
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Réalisé vers minuit, ce panorama nocturne d'automne met en vedette l'arche de la Voie lactée au nord de l'horizon des Hautes Fagnes. Cette région est située dans le parc naturel des Hautes Fagnes-Eifel à la frontière de la Belgique et de l'Allemagne. Parcourez le ciel au-dessus de l'horizon de ces terres humides de l'ouest vers l'est (de gauche à droite) et vous pourrez voir des étoiles qui vont bientôt dominer le ciel d'hiver de l'hémisphère nord. Malgré l'éclairage éblouissant d'une cité, la planète Mars demeure le phare le plus brillant à l'extrême gauche. Les étoiles brillantes Altaïr, Deneb et Véga forment le Triangle d'été qui est à cheval sur la Voie lactée à gauche. À cette époque de l'année, on ne voit que deux des six étoiles de l'Hexagone d'hiver, Capella et Aldébaran à droite. Au-dessus de ces deux étoiles, on aperçoit le célèbre amas ouvert des Pléiades. La promenade des randonneurs mène presque directement au Gros Chaudron, un astérisme de toutes les saisons de l'hémisphère nord. La ligne formée par les étoiles Merak et Dubhe pointe directement vers le pôle Nord céleste. Andromède, l'autre grande galaxie visible sur ce paysage céleste, est près du sommet de l'image à gauche du centre. (Image Credit & Copyright: Dong Han) 19 octobre 2018 |
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Les étoiles reconnaissables de l'astérisme de la théière situé dans la constellation du Sagittaire apparaissent sur cette image de la Voie lactée par une nuit sombre et silencieuse au-dessus de la vallée de la Mort du désert de Mojaves. Le paysage surréaliste a été capté de façon judicieuse à la jonction Teakettle, indiqué par un panneau de bois orné de théières et de bouilloires sur la route accidenté de Racetrack Playa. La planète Saturne brille aux côtés des étoiles lumineuses de la partie centre de la Voie lactée, juste au-dessus de l'étoile du sommet de la théière. Mais le phare céleste le plus brillant au-dessus de l'horizon austral est le spot orangé à gauche, c'est la planète Mars. (Image Credit & Copyright: Kerry-Ann Lecky Hepburn (Weather and Sky Photography)) 20 juillet 2018 |
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L'étoile repère du pôle Sud est Sigma Octantis et elle est à peine visible à gauche sur cette image très vaste qui couvre plus de 40° du ciel de l'extrême sud. Elle est vraiment difficile à repérer, mais en passant le curseur du pointeur au-dessus de l'image, on voit son emplacement. Cette étoile beaucoup plus pâle que Polaris, son homologue du nord, est à plus d’un degré du pôle Sud céleste. Aussi connu sous le nom de Polaris Australis, Sigma Octantis est une étoile de magnitude apparente égale à 5,42, soit quelque 25 fois plus pâle que Polaris. Il n'est pas facile de la repérer à l'œil nu. C'est d'ailleurs probablement l'étoile la plus pâle à apparaitre sur un drapeau national. On peut aussi voir sur ce remarquable panorama céleste les pâles et poussiéreux cirrus galactiques délimités à droite par des amas ouverts et des nébuleuses situés le long du plan de notre galaxie, la Voie lactée. Les cirrus galactiques sont des nuages ténus de poussière situés au-dessus du plan de notre galaxie. Près du coin supérieur droit de l'image, on aperçoit une étoile jaunâtre, c'est Gamma Crucis situé au sommet de la constellation de la Croix du Sud. La nébuleuse obscure Bidule sombre (Dark Doodad) est assez facile à repérer, en haut et à droite du centre. Elle est située dans la constellation de la Mouche. (Image Credit & Copyright: Frank Sackenheim) 28 juin 2018 |
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Vous reconnaissez sans doute ce regroupement d’étoiles, même si ce n’est pas vraiment ce que vous voyez à l’œil nu. On ne peut voir ce paysage céleste haut en couleur que sur les images à long temps d’exposition captées par un appareil photo. Cette mosaïque de la constellation d’Orion a été réalisée en unissant 20 photographies. L’étoile la plus brillante dans le coin supérieur gauche est Bételgeuse, une supergéante rouge qui prend ici une forte teinte orangée. Les jeunes étoiles chaudes et bleues sont nombreuses dans cette constellation. La supergéante bleue Rigel occupe le coin inférieur droit et Bellatrix, une géante bleue, est en haut à droite. Les trois supergéantes bleues (Alnitak, Alnilam et Mintaka) de la Ceinture d’Orion alignées au milieu de l’image sont à environ 1500 années-lumière de nous et elles sont nées dans les nuages interstellaires bien connus de la constellation d’Orion. La tache rougeâtre et floue sous la Ceinture d’Orion est aussi très bien connue et amplement documentée, c’est la pouponnière d’étoiles connue sous le nom de nébuleuse d’Orion (M42). Et pour couronner le tout, on voit sur cette image une énorme nébuleuse à peine visible à l’œil nu. C’est le grand demi-cercle rouge qui entoure la Ceinture et la nébuleuse d’Orion. Il s’agit de la boucle de Barnard, une gigantesque nébuleuse en émission découverte en 1895 par Edward Emerson Barnard, un astronome et astrophotographe américain de grand talent. (Image Credit & Copyright: Derrick Lim) 21 mars 2018 |
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Quand avez-vous appris à reconnaitre ce groupe d'étoiles pour la première fois? Même s'il est familier à plusieurs sur notre planète, différentes cultures ont associé cet astérisme à plusieurs icônes ou personnages de leur folklore. Connu aux États-Unis sous le nom de Grande Casserole, ou encore de Gros Chaudron au Québec, cet astérisme est situé d'une constellation désignée officiellement en 1922 par l'Union astronomique internationale (UAI) comme la Grande Ourse (Ursa Major). De gauche à droite, les noms également reconnus par l'UAI des étoiles de cet astérisme sont Alkaïd, Alcor et Mizar (système binaire d'étoiles), Alioth, Megrez, Phecda, Merak et Dubhe. Habituellement, les étoiles d'une constellation ont peu de chance d'être physique liées, car elles sont très éloignées les unes des autres. Mais étonnamment, la plupart des étoiles de la Grande Ourse semblent se déplacer dans la même direction de l'espace, une propriété qu'elles partagent avec d'autres étoiles dispersées dans une zone de la sphère céleste encore plus vaste. Les mesures de leur mouvement propre suggèrent que toutes ces étoiles appartiennent à un amas ouvert très dispersé qui serait en moyenne à 75 années-lumière de nous et dont l'envergure atteindrait 30 années-lumière. Ce regroupement est connu sous le nom de courant d'étoiles de la Grande Ourse. Cette image a été captée en Alberta au Canada. Le sommet sous le Gros Chaudron se nomme Pyramid Mountain. (Image Credit & Copyright: Steve Cullen) |
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Quelles étaient les motivations des habitants de l'ile de Pâques les poussant à ériger ces immenses statues auxquelles on a donné le nom de moaï? Personne ne le sait de façon certaine. Cependant, il est certain que plus de 800 grandes statues de pierre s'y trouvent. En moyenne, les statues de l'ile de Pâques sont deux fois plus grandes qu'un humain et elles sont 200 fois plus massives. Peu de choses sont connues au sujet de l'histoire ou de la symbolique de ces inhabituelles sculptures en roche, mais plusieurs croient qu'elles ont été créées il y a environ 700 ans d'après les images des dirigeants de la civilisation perdue qui occupait l'ile. Cette photographie d'une des anciennes sculptures moai a été captée en 2016. Au-dessus de la statue, on reconnait la célèbre constellation d'Orion avec les trois étoiles du baudrier du chasseur mythique ainsi que Rigel (Beta Orionis) en haut au centre et la rougeâtre Bételgeusem (Alpha Orionis) à gauche. Le géant de pierre semble regarder Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel nocturne. (Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Carnegie Las Campanas Observatory, TWAN)) |
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Savez-vous ce qu'est le Triangle d'été. C'est un astérisme formé de trois étoiles brillantes : Véga de la Lyre, Deneb du Cygne et Altaïr de l'Aigle. On peut voir ce triangle dans le ciel de l'hémisphère nord à partir du printemps jusqu'à l'automne, d'où son nom. Au début du printemps, il se lève le matin alors qu'à l'automne il faut attendre plus tard en soirée pour voir son lever. Durant les mois d'été, on peut voir le triangle près du zénith vers minuit. Sur cette image captée ce printemps, le Triangle d'été en compagnie du bandeau de la Voie lactée trône au-dessus de la Grande Muraille de Chine. Cette portion de la Grande Muraille, un élément du patrimoine mondial de l'UNESCO, a été construite durant le 6e siècle sur les monts Yan. La plus haute tour se nomme Wang Jing Lou. Depuis celle-ci, on peut par une nuit claire voir au loin les lumières de Pékin. (Image Credit & Copyright: Steed Yu & NightChina.net) 3 juillet 2017 |
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Qui sont les jumeaux des Gémeaux? Castor et Pollux! Dans la mythologie de l'ancienne Babylone, ainsi que dans celle des Romains et des Grecs, ce sont les jumeaux fils de Léda. Mais, si l'on parle d'astronomie, ce sont deux étoiles qui dominent une célèbre constellation. Pollux est à gauche de cette image et Castor à droite. Ces deux étoiles se distinguent sur cette image non seulement parce qu'elles sont très brillantes et qu'elles sont si près l'une de l'autre, mais aussi parce qu'elles arborent des couleurs très différentes. Pollux, une géante rouge deux fois plus massive que le Soleil, est à environ 33 années-lumière de nous. Castor est à 51 années-lumière de nous et c'est une étoile bleue de la séquence principale qui est environ 2,7 fois plus massive que le Soleil. On sait que le système de Castor est constitué de trois paires d'étoiles binaires, alors qu'il y a au moins une planète massive en orbite autour de Pollux. Actuellement l'orbite de la Terre fait que le Soleil se déplace devant la constellation des Gémeaux, ce qui fait que pour la majeure partie des observateurs sur Terre Castor et Pollux seront visibles à l'ouest pour quelques semaines seulement et au coucher du Soleil. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) |
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L'avez-vous vu? Cette question fréquemment entendue précède la redécouverte de l'une des configurations stellaires la plus facile à reconnaitre dans le ciel de l'hémisphère nord : la Grande Casserole. Ce regroupement d'étoiles sur la sphère céleste est sans doute une des rares choses qui a été vue et qui sera vue par les humains de chaque génération. Mais la Grande Casserole n'est pas en soi une constellation. Elle est en fait un astérisme qui fait partie de la constellation de la Grande Ourse (Ursa Major). Cet astérisme porte différents noms dans diverses sociétés. Par exemple, on l'appelle le Grand Chaudron ou encore le Gros Chaudron au Canada français. Cinq des sept étoiles du Grand Chaudron sont en fait rapprochées l'une de l'autre dans l'espace : Merak, Phecda, Megrez, Alioth et Mizar. Ces cinq étoiles sont fort probablement nées dans la même nébuleuse presque en même temps. Le prolongement de la ligne reliant les deux étoiles de la bordure externe de la Grande Casserole (Merak et Dubhe) passe par l'étoile Polaire (Polaris) qui fait partie de la Petite Ourse. Les étoiles semblent fixes les unes par rapport aux autres, mais en réalité elles se déplacent. Leur mouvement relatif changera lentement l'aspect de la Grande Casserole dans les prochains 100 000 d'années. Sur cette image prise vers la fin d'avril dernier, on voit la Grande Casserole en double au-dessus de volcans du Chili et en dessous grâce aux reflets d'une lagune étonnamment calme. ( Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Carnegie Las Campanas Observatory, TWAN)) |
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Cette image fortement contrastée d'un ciel nocturne est une composition inspirée par la lithographie «mer phosphorescente» de M.C. Escher. Sur cette image, les étoiles familières de la constellation d'Orion et Aldéraban, l'œil du Taureau, trônent dans le ciel sombre au-dessus de l'horizon distant. Sur le sol de notre planète, les contours lumineux dessinent un autre monde de constellations sur la croute de boue minérale de la plaine saline d'Uyuni située sur les hauts plateaux du sud-ouest de la Bolivie. Le salar de Uyuni est à une altitude d'environ 3600 m et c'est qui reste d'un ancien lac. Située sur l'Altiplano bolivien, c'est la plus grande plaine salée de la Terre. La lithographe de 1933 d'Escher met aussi en vedette des étoiles familières, celles de l'astérisme du Gros Chaudron au-dessus des vagues d'un rivage nordique. (Image Credit & Copyright: Stephanie Ziyi Ye) 15 avril 2017 |
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L'astérisme le plus connu du ciel de l'hémisphère nord est la Grande Casserole. La Grande Casserole, aussi appelée au Canada le Grand Chaudron, est facile à reconnaitre même lorsqu'on la voit à l'envers, quoique certains puissent alors l'associer à une charrue ou encore à un wagon. Glissez votre curseur au-dessus de l'image, ou suivez ce lien, pour voir le nom des étoiles de l'astérisme orne le ciel vu de l'intérieur des ruines de la tour du château français de Morimont. Dubhe, l'étoile alpha de la constellation de la Grande Ourse, est en bas à gauche. Avec Merak (Beta Ursae Majoris), elle forme une ligne qui pointe vers Polaris et le pôle Nord céleste qui sont derrière les murs de la tour. La photo a été captée le 30 mars dernier alors que la comète 41P/Tuttle–Giacobini–Kresák rendait visite au système solaire intérieur. Elle est présente sur l'image sous l'étoile Alioth. La ligne formée par les étoiles Phecda et Megrez pointe vers la comète 41P. Cette comète périodique s'est approchée remarquablement près de la Terre le 1er avril. (Image Credit & Copyright: Stephane Vetter (Nuits sacrees, TWAN)) |
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Si vous pouvez trouver la constellation d’Orion, vous serez peut-être capable de repérer l’hexagone d’hiver. L’hexagone d’hiver est un astérisme formé par certaines des étoiles les plus brillantes du ciel d’hiver de l'hémisphère nord de la Terre. Elles dessinent un grand hexagone très facile à trouver. Les étoiles de cet astérisme sont assez brillantes pour être visibles dans le ciel nocturne éclairé d’une grande ville, mais ici elles trônent dans le ciel obscur du réservoir Manla au Tibet, en Chine. Les six étoiles de l’hexagone d’hiver sont Aldébaran, Capella, Castor (et Pollux), Procyon, Rigel et Sirius. On voit sur cette image que le bandeau de notre galaxie, la Voie lactée, traverse le centre de l’hexagone occupé par Bételgeuse, l’étoile alpha de la constellation d’Orion. L’amas ouvert d’étoiles des Pléiades et la nébuleuse de la Californie sont visibles juste au-dessus de l’hexagone. Évidemment, plusieurs constellations occupent la région de l’hexagone d’hiver, dont la très célèbre constellation d’Orion. ( Image Credit & Copyright: Jeff Dai (TWAN)) 23 janvier 2017 |
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Les étoiles familières d’Orion et des autres constellations du ciel ont maintenant des noms officiels. Au cours de l’année dernière, l’Union astronomique internationale (UAI), le seul organisme autorisé officiellement à nommer les étoiles, a approuvé les noms habituellement employés pour les 227 étoiles les plus brillantes du ciel parmi lesquelles on retrouve Sirius, Polaris et Bételgeuse, des étoiles très connues du grand public. L’image du jour montre la constellation d’Orion et le nom maintenant officiel de ses étoiles. S’étendant sur environ 30°, cette image à couper le souffle va de la tête (à gauche) aux pieds du célèbre héros. Les noms des trois étoiles de la ceinture d’Orion sont maintenant aussi officiels. Distante d’environ 1500 années-lumière, la grande nébuleuse d’Orion est la grande région la plus rapprochée de formation d’étoiles. Elle est à droite et sous le centre de cette image. Deux autres nébuleuses bien connues sont aussi visibles sur l’image : la nébuleuse de la Tête de Cheval (Barnard 33) et la nébuleuse de la Tête de Sorcière (IC 2118). Orion et ses brillantes étoiles sont visibles à l’œil nu, mais les nuages de poussière et les gaz luisants de cette région riche en nébuleuses sont beaucoup moins lumineux et plus difficiles à capter en photo. On a ajouté à cette mosaïque d’images télescopiques des données captées à travers un filtre H alpha afin de mettre en valeur les vrilles d’hydrogène excité comme celles de l’arc géant de la boucle de Barnard (Sh 2-276). (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo) 4 décembre 2016 |
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Le célèbre astérisme en W des cinq étoiles brillantes de la constellation nordique de Cassiopée est clairement visible sur cette large mosaïque très colorée. Couvrant une région d'environ 15° parsemée de champs denses d'étoiles, cette image a aussi capté des nuages sombres, des nébuleuses brillantes et des amas ouverts d'étoiles de la Voie lactée. L'étoile arborant des teintes de jaune et d'orange est Shedar, l'étoile alpha de Cassiopée (alpha Cassiopeiae). Cette étoile géante jaunâtre est plus froide que le Soleil, mais son diamètre est 42 fois plus grand. Même si elle est à 230 années-lumière de nous, sa luminosité est si grande qu'elle brille fortement dans le ciel de la Terre. L'étoile au centre de l'astérisme est Gamma Cassiopeiae qui est à environ 550 années-lumière de nous. Sa rotation à l'équateur est très rapide avec une période de moins de 1,7 jour. La température de surface de cette étoile bleue est d'environ 25 000 K ce qui est très élevé par rapport aux 5800 K de la surface du Soleil. Son intense rayonnement ultraviolet invisible à nos yeux est à l'origine la lumière rouge visible des gaz environnants. C'est en effet cette radiation qui ionise les atomes d'hydrogène. Ces ions d'hydrogène émettent ensuite la lumière rouge H alpha lorsqu'ils capturent un électron libre. Des observateurs situés dans le système d'Alpha Centauri verraient aussi l'astérisme tracé par les étoiles brillantes de Cassiopée, mais de cet endroit situé à environ 4,3 années-lumière de nous, notre Soleil serait la sixième étoile brillante de Cassiopée, prolongeant ainsi l'astérisme en dehors de l'image à gauche. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 18 mars 2016 |
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La Grande Casserole, un astérisme bien connu de l'hémisphère boréal du ciel, est facile à reconnaître, mais certains y voient plutôt un chariot ou encore une charrue. On peut aussi trouver des objets célestes nordiques célèbres près des lignes de l'astérisme, objets illustrés dans les médaillons de cette habile composition. Figurant au catalogue Messier, la galaxie du Tourbillon (M51) et la galaxie du Moulinet (M101) occupent la gauche de l'image. Ce sont deux grosses galaxies spirales bien plus éloignées que les étoiles de la Voie lactée. À droite, la lointaine galaxie spirale M108 vue presque par la tranche figure à côté d'un objet de la Voie lactée, la nébuleuse planétaire du Hibou (M97). Cette image a été captée le 16 janvier dernier et, vous l'avez sans doute remarqué, une vedette cosmique s'est ajoutée aux étoiles de la Grande Casserole, la comète Catalina (C/2013 US10) qui se déplace maintenant dans les cieux de l'hémisphère nord. (Image Credit & Copyright: Lorand Fenyes) 23 janvier 2016 |
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Quels sont ces objets dans le ciel? On peut admirer de nombreuses merveilles sur ce panorama capté à la première lueur du jour à la fin de septembre, mais ce qui brille le plus est sans contredit la planète Vénus. Vénus est visible sous l'arche naturelle rocheuse du Spitzkoppe en Namibie. Vénus à gauche de l'ouverture est accompagnée par la silhouette de l'astrophotographe à droite. Sous et au-dessus de la passerelle rocheuse, plusieurs célèbres icônes du ciel sont visibles : de gauche à droite, l'amas ouvert des Pléiades, la nébuleuse d'Orion, la brillante étoile Sirius ainsi que le Grand Nuage de Magellan et le Petit Nuage de Magellan. Cette semaine, Vénus demeura visible à l'est dans le ciel du petit matin et elle sera même accompagnée d'assez près de Mars. (Image Credit & Copyright: Petr Horálek; Rollover Annotation: Judy Schmidt) 3 novembre 2015 |
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La Croix du Sud dans le ciel. Avez-vous déjà observé la Croix du Sud? Comme son nom l'indique, cette célèbre constellation orne le ciel de l'hémisphère sud. Juste au-dessus de l'horizon, on peut voir sur cette photographie captée depuis la ville brésilienne de Rio de Janeiro les quatre étoiles brillantes qui marquent l'emplacement de la constellation de la Croix du Sud. À gauche de cette constellation, la plus petite de toutes les constellations, se trouve une étoile orangée, Gamma Crucis, la troisième étoile la plus brillante de la Croix du Sud. Le ruban d'étoiles, de poussière et de gaz traversant le milieu de cette mosaïque est une partie de notre Voie lactée. On peut apercevoir juste à droite de la Croix du Sud la nébuleuse obscure du Sac à Charbon. La nébuleuse d'émission brillante en haut de l'image est la Carène (NGC 3372). La Croix du Sud est tellement connue qu'elle est représentée sur les drapeaux de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. (Image Credit & Copyright: Carlos Fairbairn) 19 octobre 2015 |
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Quels sont tous ces bandeaux de lumière dans le ciel? L'arche de la Voie lactée est sans aucun doute le plus connu de ces bandeaux. Il y a des millions d'étoiles mêlées à de multiples rubans de poussière sombre dans cette arche lumineuse. Plus difficile à discerner, un pilier vertical de lumière s'élève au-dessus de l'horizon à droite de l'image. Ce pilier est constitué de la lumière zodiacale provenant de la lumière solaire diffusée par la poussière présente dans le plan de l'écliptique de notre système solaire. La lumière zodiacale est surtout visible juste après le coucher ou juste avant le lever du Soleil. En avant-plan, on aperçoit plusieurs télescopes de l'observatoire de la station d'astrophysique Bosque Alegre de l'université nationale de Córdoba en Argentine. La station organise des visites les weekends et effectue des recherches sur plusieurs objets astronomiques, dont les comètes, les galaxies actives et les amas de galaxies. Cette image a été captée plus tôt ce mois-ci. Passez le curseur de votre pointeur au-dessus de l'image pour voir les constellations et leur nom dans le ciel. (Image Credit & Copyright: Sebastián D' Alessandro; Rollover Annotation: Judy Schmidt) 22 septembre 2015 |
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Est-ce que le Cintre est un amas d'étoiles ou un astérisme? La nature de ce cintre cosmique fait l'objet d'un débat centenaire, car les astronomes se demandent si les étoiles de cette région visibles dans des jumelles sont un amas ouvert, une réelle association, ou un regroupement fortuit d'étoiles projeté sur la sphère céleste. Les projections fortuites sont des astérismes, par exemple la célèbre Grande Casserole dans la constellation de la Grande Ourse. De récentes mesures réalisées depuis différents endroits de l'orbite de la Terre autour du Soleil ont permis de déterminer la parallaxe stellaire des étoiles du Cintre avec plus de précision. Ces mesures permettent de conclure que le Cintre est plutôt un astérisme qu'un amas ouvert d'étoiles. Ce regroupement qui porte le nom plus formel de Collinger 399 dépasse légèrement l'étendue d'une pleine lune et il se trouve dans la constellation du Petit Renard. (Image Credit & Copyright: John Chumack) 26 août 2015 |
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Avez-vous déjà vu le Triangle d'été? Il est formé des brillantes étoiles Véga, Deneb et Altaïr. Ces trois étoiles forment un immense triangle dans le ciel que l'on peut voir depuis l'hémisphère nord. On peut voir ce triangle se lever au petit matin au début de printemps. À l'automne, le triangle se lève durant la nuit. Pendant les mois d'été, le triangle est pratiquement au-dessus de nos têtes près de minuit. On peut voir la position des trois étoiles de l'astérisme du Triangle d'été en passant le curseur du pointeur au-dessus de cette image qui a été captée le mois dernier depuis Gunma au Japon. À l'avant-plan, on peut admirer un chic cerisier en fleur. L'âge de cet arbre de 15 m de hauteur est de 500 ans. La forme de l'astérisme formé par ces trois étoiles n'est visible que depuis la direction de la Terre (fiche 2), car ces trois étoiles sont à des milliers d’années-lumière l'une de l'autre. (Image Credit & Copyright: Shingo Takei (TWAN)) 6 mai 2015 |
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À l’arrivée du printemps dans l’hémisphère nord, la familière constellation d’hiver Orion s’est couchée tôt en soirée derrière les arbres de cette magnifique photographie. La teinte jaunâtre de Bételgeuse (Alpha Orionis), une supergéante rouge, se mêle aux branches en haut de ce joli paysage. À droite, l’étoile alpha du Taureau, Aldébaran, tient compagnie à Bételgeuse. Aldébaran est l’étoile jaunâtre située sur la tête du taureau mythique. C’est une géante plus froide que le Soleil. Rigel (Beta Orionis) est en fait l’étoile la plus brillante d’Orion. Cette supergéante bleue est au pied du chasseur mythique sous le centre de l’image. L’épée du chasseur pend sous les trois étoiles de la ceinture d’Orion près du centre de l’image, mais l’étoile au centre de l’épée n’est pas du tout une étoile. Son aspect diffus un peu rosâtre nous renseigne sur sa vraie nature, une pouponnière d’étoiles qui est visible à l’œil nu, la très célèbre nébuleuse d’Orion. (Image Credit & Copyright: Bill Dickinson) 26 mars 2015 |
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Le voyez-vous? Cette question précède souvent la redécouverte de la plus connue des figures célestes d’étoiles du ciel de l’hémisphère nord : la Grande Casserole. Ce groupe d’étoiles est l’une des rares choses qui a été admiré pendant des centaines de générations et qui le sera encore pour des siècles. Mais, sur cette image l’éclat des étoiles de la Grande Casserole a été augmenté numériquement. En réalité, elles sont moins brillantes par rapport aux étoiles des environs. Cette image a été prise plus tôt ce mois-ci en France. La Grande Casserole n’est pas en soi une constellation, car elle n’est qu’une partie de la Grande Ourse. Cet astérisme porte plusieurs noms selon les diverses cultures. Cinq étoiles de la Grande Casserole sont relativement rapprochées l’une de l’autre et elles sont donc probablement nées à la même période. Le mouvement propre des étoiles de cet astérisme changera lentement sa forme au cours des prochains 100 000 ans. (Image Credit & Copyright: VegaStar Carpentier) 17 mars 2015 |
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La Lune pleine et près du périgée éclairait la nuit et projetait même des ombres, comme le montre ce panorama céleste capté depuis le centre de l'Iran. Au-dessus de l'arbre, on voit aussi la trace colorée d'un météore de la pluie des Perséides. Cette année, l'éclat de la pleine lune masque la trace de plusieurs météores de cette pluie. Cependant, les traces des plus brillants demeurent visibles et on voit bien sur le dessin superposé1 à la photo qu'elle pointe vers la constellation de Persée, où se trouve son radiant. Les grains de poussière des Perséides proviennent de la comète Swift-Tuttle. Lorsque la Terre traverse le sillage de ces débris chaque année entre le 11 et le 15 août, ces grains de poussière sont chauffés jusqu'à l'incandescence et ils se vaporisent à une altitude d'environ 100 km. L'an prochain, les Perséides coïncideront avec une nouvelle lune et on pourra donc mieux les observer. (Image Credit & Copyright: Amir Hossein Abolfath (TWAN)) 15 août 2014 1 Wil Tirion a fait remarquer aux éditeurs de l'APOD que le dessin de la constellation n'est pas tout à fait exact. Une version corrigée se trouve ici. |
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Même si ce paysage est
plus familier aux amateurs de Western américains, il pourrait être
digne d’une carte postale de Noël. Ce sont les buttes de «Monument
Valley» en Arizona aux États-Unis que l’on voit
sur l’image. Ces buttes sont composées de roches sédimentaires
plus dures que celles qui ont été érodées aux
alentours. On voit clairement l’empilement des couches sédimentaires
de ces formations rocheuses. Dans le ciel, on voit la constellation d’Orion et
la planète Mars, en haut à gauche. L’étoile
un peu rouge et brillante est Bételgeuse. À sa
droite trônent les trois étoiles de la Ceinture
d’Orion (Alnitak, Mintaka et Alnilam) et finalement, le troisième
astre le plus brillant de la photo, Rigel. (Credit & Copyright: Wally
Pacholka (Astropics.com)) 2 février 2014 REPRISE du 25 décembre 2007 |
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Cette forêt de neige et de penitentes (une aiguille de glace) glacés réfléchit la lumière du clair de lune sur le plateau de Chajnantor. Cette région est située dans les Andes chiliennes à une altitude de 5000 m et n'est pas très loin du réseau de radiotélescopes ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimiter Array). Ces blocs de glace peuvent atteindre une hauteur de plusieurs mètres, mais leurs côtés plutôt plats, leur forme élancée et leur orientation tendent à minimiser la taille de leur ombre au sol alors en cette heure de la journée, soit midi. Dans un environnement froid, sec et à basse pression, la sublimation induite par la lumière solaire influence grandement la formation des penitentes. La sublimation, passage direct de l'état solide à l'état gazeux, sculpte aussi d'autres surfaces dans le système solaire, par exemple celles des comètes ou encore celles des calottes polaires de la planète Mars. Au-dessus de ce paysage onirique se dresse le ciel de l'hémisphère sud avec ses propres mythes liés aux constellations. Placez le curseur de votre souris au-dessus de l'image pour identifier les nombreuses constellations de cette image. On peut aussi admirer les Pléiades et le Grand Nuage de Magellan un peu à gauche et en haut du pôle Sud céleste. (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN)) 7 septembre 2013 |
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Quelle est cette étrange structure rocheuse à gauche de la Voie lactée. C'est la formation rocheuse connue sous le nom de Roque Cinchado ou encore«l'arbre de pierre» qui se dresse sur l'île espagnole de Ténérife dans l'archipel des Canaries. Icône célèbre de l'île, le Roque Cinchado est probablement une intrusion de magma volcanique qui a résisté à l'érosion plus longtemps que les roches environnantes. La Voie lactée s'élève à droite sur ce panorama construit à partir de sept photos prises durant l'été de 2010. Complément à droite, le volcan du Teide surmonté d'un nuage lenticulaire complète le paysage. Placez le curseur de votre souris pour voir le nom et la position des constellations ainsi que divers objets célestes. (Image Credit & Copyright: Daniel López (El Cielo de Canarias)) 29 avril 2013 |
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La voyez-vous? Cette question précède souvent l'observation de l'un des astérismes les plus connus du ciel de l'hémisphère nord : la Grande Casserole aussi appelée le Grand Chariot. Ce regroupement d'étoiles a été observé depuis les temps antiques et sera visible encore pendant des milliers de générations. La Grande Casserole n'est pas en soit une constellation, ce n'est qu'une partie de la Grande Ourse, mais c'est cette forme qu'on reconnait facilement et qui a reçu divers noms de différentes civilisations au cours de l'histoire. Cinq des étoiles de cette casserole céleste sont réellement (fiche 2) rapprochées les unes des autres et elles sont probablement nées à la même époque. La prolongation de la ligne reliant les étoiles Merak et Dubhe (déposer le curseur de votre souris au-dessus de la photo pour les identifier) intercepte Polaris, l'étoile Polaire, méthode bien connue des astronomes amateurs pour localiser la position du pôle Nord céleste. Il faudra quelque 100 000 avant que le mouvement réel des étoiles les unes par rapport aux autres provoque un changement signification de la casserole. (Image Credit & Copyright: Jerry Lodriguss (Catching the Light)) 21 avril 2013 REPRISE du 8 janvier 2007 |
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Aloha et bienvenu en cet endroit où le paysage céleste est époustouflant. Ce panorama de rêve mettant en vedette le bandeau de la Voie lactée au-dessus des nuages a été capté depuis le sommet volcanique du Mauna Kea à plus de 4200 m au-dessus du niveau de la mer. La coupole à gauche est celle de l'observatoire CFHT (Canada-France-Hawaii Telescope). Polaris, l'étoile Polaire, est juste à droite du dôme (placez le curseur de votre souris sur l'image pour voir la légende). Un peu plus à droite, on rencontre l'étoile Deneb de la constellation du Cygne surplombée d'une étoile très brillante, Véga. Altaïr, encore plus à droite et près de l'horizon, complète l'astérisme connu sous le nom de «Triangle d'été». La tache jaune sous les nébuleuses rougeâtres et la poussière de la Voie lactée provient des lumières de la ville de Hilo. Le dôme à l'extrême droite de l'image est celui de l'observatoire Gemini North. En se dirigeant vers la gauche, on peut admirer successivement la constellation de la Croix du Sud, l'étoile Alpha Centauri et la supergéante rouge Antarès de la constellation du Scorpion. (Image Credit & Copyright: Wally Pacholka (TWAN)) 10 mars 2013 |
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Ce magnifique panorama nocturne nous montre la Voie lactée au-dessus de la vallée de Yosemite située dans la Sierra Nevada de la Californie. L'astre brillant avec ses huit aigrettes de diffraction est Jupiter. La planète Jupiter est actuellement presque à l'opposée du Soleil sur la sphère céleste et elle se déplace lentement de nuit en nuit dans la constellation du Taureau. L'astre errant (planêtês est un mot grec signifiant «errant, vagabond») tient compagnie pour un temps à l'étoile alpha du Taureau, Aldébaran, dont la teinte rougeâtre nous rappelle qu'elle est une géante rouge, et juste à côté à droite, aux jeunes étoiles bleues de l'amas ouvert des Hyades. On reconnait aussi la constellation d'Orion presque couchée sur le flanc gauche de la montagne. Castor et Pollux, étoiles de la constellation des Gémeaux, trônent au bas du ciel, un peu à gauche du bandeau de la Voie lactée. L'autre étoile brillante en haut du panorama, à gauche du centre, est Capella, l'étoile alpha du Cocher. (Image Credit & Copyright: Wally Pacholka (AstroPics.com, TWAN)) 25 décembre 2012 |
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Vous vous demandez peut-être quelle peut bien être cette étoile très brillante qui dans le ciel juste après le coucher du Soleil? Eh bien, ce n'est pas du tout une étoile. C'est Jupiter, la plus grosse planète du système solaire. Jupiter sera en opposition, c'est-à-dire opposé au Soleil dans le ciel par rapport à la Terre, le 3 décembre 2012. C'est alors qu'elle sera au plus près de nous et très brillante. Jupiter est presque au centre de cette photographie qui a été prise le 14 novembre dernier. L'étoile brillante sous Jupiter à droite est Alpha Tauri mieux connue sous le nom d'Aldébaran. L'amas ouvert des Hyades est juste à côté d'Aldébaran alors que celui des Pléiades trône en haut de la photo à droite. Plusieurs autres formations célestes intéressantes apparaissent sur cette image. Vous pourrez les localiser en glissant le curseur de votre pointeur d'écran au-dessus de l'image. Deux autres astres du système solaire approchent de l'opposition en décembre et sans les étiquettes de la photo, il serait pratiquement impossible de les localiser. Il s'agit de l'astéroïde Vesta et de la planète naine Cérès. Le vaisseau spatial Dawn de la NASA est quelque part dans le champ couvert par cette image, mais seule votre imagination pourrait le voir. Dawn a quitté Vesta en septembre 2012 et ses moteurs ioniques devraient, si tout va bien, l'emmener dans les parages de Cérès en février 2015. (Image Credit & Copyright: Tunç Tezel (TWAN)) 27 novembre 2012 |
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C’est la troisième étoile la plus brillante de la constellation, mais on dit quand même que c’est l’étoile alpha de Pégase. C’est Markab, l’étoile que l’on voit dans le coin supérieur droit de cette image. Markab est située sur l’un des coins de l’astérisme connu sous le nom du Grand carré de Pégase. Cette composition provenant de plusieurs photos captées au télescope couvre un champ d’environ 5°, soit 10 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Plusieurs nébuleuses bleues de réflexion parsèment ce paysage. Même si cette direction est éloignée du plan de notre galaxie la Voie lactée, elle s’étend dans une région que l’on sait contenir des nuages moléculaires froids. Les nuages de poussière associés, des cirrus galactiques en quelque sorte, sont à moins de 1000 années-lumière de nous. Il paraît que l’on peut voir la galaxie spirale NGC 7497 par la tranche près du centre de cette image! (Image Credit & Copyright: John Davis) 28 septembre 2012 |
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Les astres errants Vénus et Jupiter ont été rejoints par un vieux croissant de Lune sur cette conjonction près de l'horizon à l'est en ce dimanche 15 juillet juste avant le lever du Soleil. Ce superbe panorama du ciel austral comprend aussi l'amas ouvert de Pléiades (M45) ainsi que les étoiles Aldébaran du Taureau, Rigel et Bételgeuse d'Orion. Déplacez le pointeur de votre souris au-dessus de l'image pour voir l'emplacement de ces astres. La coupole de 64 m est celle du radiotélescope de Parkes situé dans l'état australien de la Nouvelle-Gales du Sud. Ce radiotélescope utilisé pour explorer l'Univers lointain en ondes radio est célèbre parce qu'il a transmis au monde entier le 21 juillet 1969 les images des premiers pas d l'homme sur la Lune. (Image Credit & Copyright: Alex Cherney (Terrastro, TWAN)) 19 juillet 2012 |
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Avec ses nombreuses étoiles brillantes, la constellation du mythique chasseur Orion est l'une des plus faciles à reconnaître. Ce paysage céleste vu à travers des arbres dépouillés, c'est l'hiver dans l'hémisphère nord, a été capté dans le comté de Donegal en Irlande le 15 janvier 2012. Les lumières terrestres sont celles des habitations entourant le lac Lough Eske. On reconnait facilement l'étoile géante rouge Bételgeuse en haut de l'image ainsi que la géante bleue Rigel au milieu de la photo, près du pied droit du chasseur. La ceinture d'Orion formée des trois étoiles près du centre de la photo soutient son épée qui pend presque verticalement. L'un des points brillants de cette épée n'est pas du tout une étoile, mais la célèbre nébuleuse d'Orion. (Image Credit & Copyright: Brendan Alexander (Donegal Skies)) 19 janvier 2012 |
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Connaissez-vous le triangle d'été? Depuis l'hémisphère nord, cet astérisme est vraiment facile à repérer. Vous n'avez qu'à regarder au-dessus de votre tête juste après le coucher du Soleil pour voir les trois étoiles qui forment ce triangle. Passez le curseur de votre souris au-dessus de l'image pour voir apparaître la légende, où télécharger l'image en haute résolution, pour savoir quelles sont ces trois étoiles : il s'agit de Véga de la Lyre, de Deneb du Cygne et d'Altaïr de l'Aigle. Le paysage terrestre de l'image du jour est cependant passablement plus captivant que celui du ciel, même avec l'arche complète de la Voie lactée. On pourrait le confondre avec un tableau de grand maître. En fait, il s'agit d'une photographie assez spéciale, un panorama à 360° devant une petite rivière qui traverse la cité médiévale de Sant Llorenç de la Muga en Catalogne au nord-est de l'Espagne. (Image Credit: Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN)) 10 août 2011 |
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La constellation de la Grande Ourse renferme l'astérisme le plus connu du ciel de l'hémisphère nord que l'on appelle le «grand chariot» ou encore la «grande casserole». Les sept étoiles de cet astérisme sont faciles à reconnaître et leur nom, un peu plus difficile à retenir, apparaîtra sur l'image du jour, une mosaïque composée de 24 photographies, si vous déplacez le curseur de votre souris au-dessus de celle-ci. L'étoile la plus brillante de Grande Ourse, l'étoile dite alpha, est Dubhe dans le coin supérieur droit. Avec Dubhe, Merak située juste en dessous forme une ligne qui pointe en direction de Polaris qui n'est qu'à 45 minutes (0,7°) du pôle Nord céleste. Mizar, la deuxième étoile de la poignée en partant de la gauche, forme avec sa compagne Alcor un système binaire d'étoiles que l'on peut voir à l'œil nu, car elles sont séparées d'environ 1/3 du diamètre angulaire de la Lune. On peut aussi observer sur l'image six objets du catalogue Messier. On peut facilement voir les bras des galaxies spirales M51et M101 sur l'image en haute résolution. Vous pourrez même y voir M97, la nébuleuse du Hibou. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo) 24 juin 2011 |
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La magnitude apparente de Polaris (alpha UMi), l'étoile Polaire, est égale 2,02. Même si c'est l'étoile la plus brillante de cette image de la Petite Ourse, elle est plutôt pâle sur la voûte céleste. L'étoile Polaire est bien connue des navigateurs et des astrophotographes, car elle est très près du pôle Nord céleste, le point de la sphère céleste boréale situé sur le prolongement de l'axe de rotation de la Terre. Placez le pointeur de votre souris au-dessus de cette image et vous verrez apparaître la position exacte du pôle Nord céleste ainsi que les noms des étoiles de la Petite Ourse. La lettre grecque devant le nom indique généralement l'ordre de l'éclat des étoiles d'une constellation donnée: plus on s'approche du début de l'alphabet, plus l'étoile est brillante. Il y a cependant de nombreuses exceptions en raison d'un classement historique imprécis. Polaris est à environ 0,7° à côté du pôle. On peut aussi voir sur l'image des nuages de poussière qui se trouvent au-dessus du plan de la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo) 14 mai 2011 |
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Si vous savez comment trouver la constellation d'Orion dans le ciel, vous devriez pouvoir repérer l'astérisme auquel on a donné le nom «d'hexagone d'hiver». Le motif formé par l'hexagone d'hiver est facilement reconnaissable depuis l'hémisphère nord de notre planète. On peut même voir les étoiles qui forment les sommets de l'hexagone depuis la plupart des grandes cités : Capella de la constellation du Cocher au sommet de cette image puis, en tourant dans le sens des aiguilles d'une montre, Aldébaran dans le Taureau, Rigel d'Orion, Sirius de la constellation du Grand Chien, Procyon de la constellation du Petit Chien, et finalement les jumeaux Castor et Pollux dans la constellation des Gémeaux. Cette photo n'a cependant pas été captée depuis une grande citée, car on ne verrait pas du tout la bande laiteuse de la Voie lactée qui traverse l'hexagone. Les cieux que nous y voyons sont ceux de Stagecoach (nom anglais d'une diligence) au Colorado. On peut aussi admirer sur cette photographie l'amas ouvert des Pléiades au-dessus d'Aldébaran. (Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College)) 3 janvier 2011 |
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Parfois, tout le ciel de la nuit est illuminé, généralement lorsque nuage réfléchit la lumière du Soleil couchant ou celle de la Lune. Mais lorsque la lueur provient d'une bande étroite parcourant tout le ciel, il s'agit de la lumière provenant des milliards d'étoiles de notre galaxie, la Voie lactée. C'est ce que l'on voit sur cette photo à partir du milieu au bas vers le coin supérieur droit. Il se peut aussi qu'une bande étroite de lumière diffuse ne vienne pas de la Voie lactée. En effet, la lumière zodiacale a une tout autre origine : c'est la lumière du Soleil qui se réfléchit sur de fines poussières présentes dans le plan de l'écliptique. Ces poussières viennent en grande partie des comètes. Sur cette photo, la lumière zodiacale part du même endroit que la lumière de la Voie lactée, mais elle se dirige vers la gauche. Cette photographie a été captée en décembre 2010 depuis la ville de Ras Lanuf en Libye. Laissez le curseur de votre souris pour voir le nom des constellations et des étoiles. Le spot très brillant en haut à gauche est Jupiter. (Credit & Copyright: Tunç Tezel (TWAN)) 28 décembre 2010 |
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C'est Orion qui est perché dans le ciel au-dessus de ce sentier enneigé. (Credit & Copyright: Brendan Alexander (Donegal Skies)) 26 décembre 2010 |
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L'image du jour couvre une immense région d'environ 25° par 25° du disque de notre Galaxie centrée sur la constellation du Cygne. Plusieurs nébuleuses se trouvent dans cette région. En plaçant le curseur de votre souris sur l'image, vous verrez apparaître la légende. La supergéante bleue Deneb est à la position de la queue de l'oiseau imaginaire , Sadr (Gamma Cygni) occupe le centre de son corps et Albireo (Beta Cygni) est au bout de son bec. Tout au long du corps du cygne, on peut voir l'emplacement de nébuleuses bien connues des fidèles lecteurs de l'APOD : la nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000), du Pélican (IC 5070), du Papillon (IC 1318), du Croissant (NGC 6888) et de la Tulipe (Sh2-101). La nébuleuse des Voiles (NGC 6960 et NGC 6992) est près de l'extrémité de l'aile du bas de l'image. Toutes ces formations sont à environ 2000 années-lumière de nous et tout comme le Soleil, elles sont situées dans le bras d'Orion de la Voie lactée. (Credit & Copyright: Rolf Geissinger) 19 novembre 2010 |
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Une magnifique photographie! Un ciel pur au-dessus d'une feuille gelée par le froid. Cette photo a été prise en novembre 2010 au Japon. Sur la feuille, ce sont des cristaux de givre qui sont fort semblables aux étoiles du ciel. Complètement à gauche, on aperçoit la courte traînée lumineuse d’une étoile filante en raison du temps d’exposition de 48 s de la photo. Juste au-dessus des arbres, c'est un avion qui a laissé cette traînée un peu plus longue. L'étoile brillante qui a produit un petit cercle est Sirius de la constellation du Grand Chien. On reconnaît aisément à droite de Sirius la constellation d'Orion avec les trois étoiles de sa ceinture ainsi que l'étoile géante rouge Bételgeuse en haut de la photo. On peut aussi voir l'amas ouvert des Pléiades à droite. (Credit & Copyright: Masahiro Miyasaka) 17 novembre 2010 |
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On demande souvent à ceux qui connaissent les constellations et leurs étoiles le nom d’une étoile particulièrement brillante qui n’était pas là il n’y a pas si longtemps. Il s’agit presque toujours d’une planète, car les supernovae sont rarissimes! En cette fin du mois de septembre 2010, cette planète est Jupiter, la plus grosse planète du système solaire. C’est demain, le 21 septembre, que Jupiter sera en opposition, et le plus près de la Terre qu’elle ne l’a été depuis 1963. Elle se lève donc lorsque le Soleil se couche et elle est visible toute la nuit. Jupiter est très brillant et on peut aisément observer les quatre satellites galiléens avec des jumelles (voir l’encadré en bas à gauche). La photographie du jour a été captée depuis les monts Alborz en Iran. Le long ruban rose est une route qui serpente dans les montagnes. Uranus approche aussi de l’opposition, mais comme elle est très loin du Soleil, elle est beaucoup moins brillante. Le 23 septembre, le Soleil sera à l’opposé du point vernal et cette nuit-là la Lune sera pleine, donc elle aussi à l’opposé du Soleil. Tout un rendez-vous dans le ciel! (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN) ) 18 septembre 2010 |
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Le triangle de lumière visible en cette période de l'année depuis l'hémisphère nord juste avant l'aube provient de la lumière solaire réfléchie par les particules de poussière qui se trouve près du plan de l'écliptique, c'est-à-dire le plan de l'orbite de la Terre autour du Soleil. On donne le nom de lumière zodiacale à ce phénomène parce que les constellations du zodiaque sont elles aussi situées sur ce même plan. En cette période de l'année, la lumière zodiacale est très brillante dans les deux hémisphères, avant le lever du Soleil dans le Nord et après le coucher du Soleil dans le Sud parce que cette bande de poussière est orientée presque à la verticale de l'horizon. En mars et avril, on peut aussi voir ce phénomène dans les deux hémisphères, mais cette fois c'est après le coucher du Soleil pour le Nord et avant son lever pour le Sud. On voit très bien ce triangle lumineux à droite sur la photo du jour qui a été capté en juin 2009 juste après le coucher du Soleil depuis l'hémisphère sud en Namibie. Les petites taches floues sous l'arc de la Voie lactée dont deux galaxies satellites de la nôtre, le Petit et le Grand Nuage de Magellan. L'image du jour a aussi la particularité d'indiquer la position et le nom des nombreuses constellations qui s'y trouvent lorsque vous déplacez le curseur de la souris au-dessus de celle-ci. (Credit & Copyright: Rudi Dobesberger (Sternfreunde Steyr)) 13 septembre 2010 |
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Quatre balises lumineuses du ciel et un pâle triangle situé le long du plan de l'écliptique apparaissent sur ce panorama du ciel de l'hémisphère sud de la Terre. Cette photographie a été captée par une soirée d'hiver en juillet depuis le lac Taupo, situé dans l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Placez le curseur de votre souris au-dessus de la photo pour voir les noms de l'alignement de ces quatre astres : de haut en bas, Saturne, Mars, Régulus et Vénus. Régulus est l'étoile la plus brillante de la constellation du Lion. On peut aussi voir les étoiles de la Vierge et celles du Petit Lion. Le triangle de lumière est la lumière zodiacale produite par la diffusion de la lumière solaire par de fines particules situées dans le plan l'écliptique. Comme le Soleil suit pour nous une trajectoire commune avec le plan de l'écliptique, ce plan est bas sur l'horizon après le coucher du Soleil. Demain, la Lune et le Soleil se rencontreront sur l'écliptique et il se produira une éclipse totale de Soleil sur un étroit ruban de l'Océan Pacifique Sud. (Image Credit & Copyright: Tunç Tezel (TWAN)) 10 juillet 2010 |
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Cette photo a été prise le 4 juin 2010 depuis Oraman, une région montagneuse du Kurdistan iranien près de la frontière irakienne. Déplacer le curseur de votre pointeur au-dessus de la photo pour voir la légende. Les deux points lumineux juste en haut des montagnes, un peu à droite du centre, sont Regulus (Alpha Leonis) et Mars. La différence de couleur entre l'étoile la plus brillante de la constellation du Lion et Mars est facile à voir même à l'œil nu, mais sur cette photo, l'effet a été rehaussé grâce à l'utilisation d'un filtre diffusant. L'autre rond lumineux dans le ciel est la planète Saturne. On peut aussi observer l'amas ouvert d'étoiles Melotte 111 en haut de la photo. Cet amas connu depuis très longtemps est situé dans la Chevelure de Bérénice. (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN)) 10 juin 2010 |
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C’est la partie sud de la Voie lactée qui traverse le ciel de cette photographie. Cette photo captée le 4 mai 2010 dans la forêt tropicale nous montre aussi les magnifiques chutes d’Iguazú situées à la frontière entre le Brésil et l’Argentine. Plusieurs objets célestes sont visibles dans le ciel : il suffit de placer le curseur de votre pointeur au-dessus de la photo pour voir les noms apparaître. La halo visible à l’horizon provient de l’éclairage de l’aéroport international argentin des chutes d’Iguazú. (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN)) 14 mai 2010 |
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La photographie du jour a été captée à la
mi-mars 2010 à Pleasant
Bay dans le Maine tôt en soirée alors que la Lune se levait.
Complètement à gauche de la photo, on peut admirer les trois étoiles
de la ceinture d’Orion juste sous la supergéante rouge Bételgeuse. À gauche d’Orion,
on aperçoit juste à côté d’une épinette l’étoile
la plus brillante du ciel, Sirius,
qui dans les dessins mythiques est l’œil droit de la constellation
du Grand Chien.
Comme le montrent les dessins superposés à la photo, le Grand
Chien accompagne le chasseur Orion qui brandit son épée dans
le ciel. À droite, on peut voir la constellation
d’Andromède et la faible lumière de la galaxie
d’Andromède (M31).
Au centre de la photo trône l’amas ouvert des Pléiades
(M45). Les figures
mythiques ajoutées à la photo ont été dessinées
par Johannis. Hevelius au
17e siècle. (Credit & Copyright: A.
Dunlap-Smith; Drawing Acknowledgement: J.
Hevelius). 29 mars 2010 |
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Le petit rond très lumineux
entre la cime des arbres est la planète Mars. Cette photo pittoresque
a été prise dans les Alpes de la Suisse. Juste à côté de
mars en bas à gauche, entre les branches d’un pin, on aperçoit
M44, l’amas ouvert de la Ruche situé dans le Cancer. On voit
aussi les deux étoiles brillantes de la constellation des Gémeaux,
Castor et Pollux, en haut à droite de Mars. Mars restera dans le
Cancer jusqu’à la mi-mai. Passer le curseur de votre souris
au-dessus de la photo de la page d’accueil de l’APOD pour visualiser
la légende des astres. Le sommet enneigé est celui du mont Allalinhorn.
(Credit & Copyright: Till
Credner (AlltheSky.com)) 8 mars 2010 |
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Un astérisme est
une figure dessinée par des étoiles situées dans la
même région de la sphère
céleste. Ces étoiles n’ont pas de lien physique
comme celles d’un amas
ouvert par exemple. Les astérismes les mieux connus sont les
dessins des 88
constellations comme celui de la Grande Casserole dans la Grande Ourse.
Mais il y en a d’autres. L’image du jour nous montre une jolie
chaîne d’étoiles que l’on peut voir avec des jumelles
dans la constellation
de la Girafe. Cet astérisme connu sous le nom de cascade
de Kemble contient quelque 20 étoiles presque parfaitement alignées
sur une distance équivalente à la largeur d’une pleine
Lune. C’est Lucian
Kemble qui a popularisé cet astérisme. L’objet
brillant en bas à gauche est l’amas ouvert d’étoiles NGC
1502. (Credit & Copyright: Processing
- Noel
Carboni, Imaging - Greg Parker, New
Forest Observatory) 28 janvier 2010 REPRISE du texte du 14 août 2000 |
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Les étoiles des deux
photos de l’image du jour sont les mêmes. Ces deux photographies
réalisées en décembre 2009 montrent en effet la même
portion du ciel. Mais celle de gauche a été prise depuis
la Tasmanie en Australie sur la plage de Bruny Island alors que celle de
droite provient des monts Alborz situés au nord de l’Iran.
Sur l’image de gauche prise depuis l’hémisphère
sud, la constellation d’Orion semble à l’envers pour
un habitant de l’hémisphère nord, ce qui peut être
un peu déroutant. Pour les astronomes de l’hémisphère
sud, c’est l’image de droite qui peut sembler insolite. Passez
le curseur au-dessus de l’image de la page d’accueil pour voir
les dessins de la constellation ainsi que les endroits d’où ont été prises
les deux photos. (Credit & Copyright: Babak
Tafreshi (TWAN)) 15 janvier 2010 |
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Ce magnifique panorama nous
montre un ciel étoilé au-dessus du Toit
du Monde, le mont
Everest. La photo a été prise en novembre 2009 près
de Namche
Bazar au Népal. C’est grâce au clair de Lune que
l’on peut voir les sommets de l’Everest (8840
m) et de Lhotse (8516
m) à gauche ainsi qu’un monument religieux bouddhiste nommé stupa situé sur
la piste qui mène au camp de base des expéditions vers l’Everest.
La lumière dans la vallée provient du monastère
Tengboche. Ce monastère est aussi sur la piste menant au sommet
de l’Everest, à une altitude d’environ 4000 m. Dans
le ciel, on voit de gauche à droite l’étoile Capella de
la constellation du Cocher,
l’étoile géante rouge Aldébaran de
la constellation du Taureau,
l’amas ouvert des Pléiades puis l’étoile Menkar
(Apha Ceti) de la constellation de la Baleine et
l’étoile alpha de la constellation du Phénix.
On peut les textes qui identifient les sommets et les astres en passant
le curseur au-dessus de la photo. (Credit & Copyright: Babak
Tafreshi (TWAN)) 5 décembre 2009 |
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Vous avez sans doute reconnu
ce site touristique américain, en raison des quatre sculptures représentants
George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln.
Comme c’est aujourd’hui la fête nationale des États-Unis,
on comprend le choix du site de l’APOD. On reconnaît dans le
ciel la Grande
Ourse dont le fond de la casserole repose presque sur la colline. L’étoile
très brillante en bas à l’extrême gauche, dans
le prolongement de la poignée de la casserole, est Arcturus de
la constellation du Bouvier.
Plus haut dans le ciel, à droite, on voit la constellation qui abrite l’étoile
Polaire, la Petite
Ourse. (Credit & Copyright: Wally
Pacholka (TWAN)) 4 juillet 2009 |
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Cette photographie du ciel étoilé a été prise
depuis le Parc
national du Tassili, au cœur du désert du Sahara en
Algérie. En plus des constellations identifiées sur la photographie,
on peut observer la planète Jupiter près de l’horizon.
En plus des formations rocheuses impressionnantes, la région du
Tassili est aussi connue pour ses peintures
rupestres et ses sites archéologiques datant du néolithique, époque
où le climat du Sahara était plus humide. (Credit & Copyright: Babak
Tafreshi (TWAN)) 27 juin 2009 |
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Cette image panoramique du ciel
nous présente plusieurs constellations de l’hémisphère
sud ainsi que la Voie lactée. La photo a été réalisée
en avril 2009 à proximité de la ville brésilienne
de Campos,
située au nord-est de l’État
de Rio de Janeiro. Les grandes plantes visibles en avant-plan
sont des cannes à sucre.
La photographie de la page d’accueil est entièrement annotée
et décrit donc très bien ce que l’on peut voir dans
le ciel. (Credit & Copyright: Babak
Tafreshi (TWAN)) 9 mai 2009 |
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Cette photographie du ciel a été prise
avec un objectif de très grand angulaire, de type «fish-eye »,
en Allemagne en au début du mois de mai 2009. Le vieux bâtiment
visible sur la photo est l’abbaye d’Hirsau, un monastère
Bénédictin datant de l’an 830. En passant le curseur
de votre ordinateur au-dessus de la photo de la page d’accueil, vous
ferez apparaître les dessins et les noms des constellations. La planète
Saturne fait également partie du spectacle, juste sous le Lion. (Credit & Copyright: Till
Credner, AlltheSky.com) 6 mai 2009 |
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Aloha et
admirez ce paysage céleste époustouflant. Ce panorama enchanteur
a été réalisé depuis le sommet du volcan hawaïen éteint,
le Mauna
Kea. Les gens qui sont sous les nuages que l’on voit
s’étendre jusqu’à l’horizon n’ont
pas le bonheur de contempler ce ciel étoilé dans lequel se
lève la Voie lactée. À gauche, on voit le dôme
du télescope Canada-France-Hawaii. L'étoile Polaire (Polaris)
est le point brillant juste à droite du dôme (mettez le curseur
sur la photo pour voir la légende). Un peu plus à droite,
bas sur l’horizon, on aperçoit Deneb,
l’étoile la plus brillante de la constellation du Cygne.
En haut de Deneb, c’est Véga l’étoile
la plus brillante de la constellation de la Lyre. Altaïr est
aussi l’étoile la plus brillante de sa constellation, l’Aigle.
Ce trio d’étoile forme ce que les astronomes nomment le «triangle
d’été» car elles sont présentes
haut dans le ciel pour les habitants de l’hémisphère
nord en été. Si on continue vers la droite, on aperçoit
l’étoile la plus brillante de la constellation du Scorpion soit
la supergéante rouge Antarès.
Et enfin, à l’extrême droite trônent Alpha
du Centaure et la Croix
du Sud juste à gauche de l’observatoire Gémini
Nord. La grosse tache jaune sur le dessus des nuages provient
des lumières de Hilo,
une ville hawaïenne. (Credit & Copyright: Wally
Pacholka (TWAN)) 19 février 2009 |
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La photo d’hier présentait
Alnitak, Alnilam et Mintaka, les trois étoiles de la ceinture
d’Orion. Sur celle d’aujourd’hui, seule Alnitak est
visible en bas et sur la bordure droite. On voit aussi les célèbres
nébuleuses de la Tête de Cheval et de la Flamme. La photo
d’aujourd’hui couvre une région un peu plus grande à l’est
(à gauche) et au nord (en haut) où on peut apercevoir des
nuages de gaz et de poussière plus ténus. La nébuleuse
de réflexion M78 traversée
par une veine sombre de poussière occupe le haut du paysage à droite.
Tout comme la Tête de Cheval et la Flamme et la nébuleuse
d’Orion (M42), M78 fait partie du grand
nuage moléculaire d’Orion qui est à environ
1500 années-lumière de la Terre. (Credit & Copyright: Alan
Smallbone) |
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L’image du jour montre
la Ceinture d’Orion constituée, de gauche à droite,
de trois étoiles supergéantes bleues, Alnitak, Alnilam et Mintaka.
Ces trois étoiles sont environ
20 fois plus massives que le Soleil. Elles sont toutes trois
nées dans le grand nuage interstellaire bien connu d’Orion
et sont à peu près à 1500 années-lumière
de nous. Cette région du ciel contient aussi des formes familières
comme la nébuleuse
de la Tête de Cheval et la nébuleuse
de la Flamme près d’Alnitak en bas à gauche.
La célèbre nébuleuse
d’Orion (M42 ou
NGC 1976) est en dehors de cette image qui couvre une région de
4,5° par 3,5°. Cette photographie a été prise en
janvier 2009 en Suisse avec un petit télescope et un appareil
photo numérique. La photographie montre mieux ce que verrait nos
yeux s’ils étaient plus sensibles à la lumière
que la mosaïque composée à partir des photos de l’observatoire
du mont Palomar qui a été publiée sur le site de l’APOD
parue le 29 décembre 2006. (Credit & Copyright: Martin
Mutti, Astronomical
Image Data Archive) |
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La formation rocheuse de cette
magnifique photographie est le mont Nemrut qui
est situé en Turquie à 40 km au nord de Kahta.
Les ruines des statues au pied à l’avant-plan de la photo
ont été sculptées il a plus de 2000 ans. À l’origine,
elles avaient plus de 10 mètres de hauteur et elles représentaient
des lions, des aigles, divers dieux mythiques et le roi Antiochus
I Theos qui a régné sur la Commagène de
86 à 38 av.J.C.. On voit aussi les restes de sculpture de plusieurs
personnages sur la colline. Au centre de l’image, en bas, c’est
la tête de Zeus que l’on voit, la tête du roi est un
peu plus loin, près de l’horizon. Dans le ciel, c’est
la constellation d’Orion que l’on voit. La petite tache rouge
sous les trois étoiles alignées (la Ceinture
d’Orion) est la nébuleuse
d’Orion. L’astre le plus lumineux du ciel, en
bas à gauche de la constellation d’Orion est Sirius,
de la constellation du Grand
Chien. Cette photo a été prise juste avant le
lever du Soleil, comme en témoigne l’horizon rougeoyant. (Credit & Copyright: Tunç Tezel (TWAN)) 16 décembre 2008 |
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(Attention, le texte ci-dessous
se rapporte à la photo en haute résolution et non à celle
de la page d’accueil qui présente la constellation d’Orion
couchée, ce qui est très inhabituel) La constellation d’Orion est l’une des plus faciles à repérer dans le ciel nocturne. Les trois étoiles alignées au centre de la photo (de gauche à droite, Alnitak, Alnilam et Mintaka) forment ce que l’on appelle la «Ceinture d’Orion». L’étoile jaunâtre, en haut à gauche, est la géante rouge Bételgeuse. Celle qui est en haut à droite est Bellatrix. Juste sous la ceinture d’Orion, on peut apercevoir trois taches lumineuses, deux des étoiles de l’Épée d’Orion et la Grande Nébuleuse d’Orion (M42 et M43). Enfin, en bas, trônent Saiph à gauche, et Rigel à droite. (Credit & Copyright: John Gauvreau) 15 octobre 2008 |
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Cette photographie a été prise
par l’astronome Tunç Tezel alors qu’il se déplaçait
sur une route menant à Uludag,
une montagne de Turquie près de la ville de Bursa.
Le point très brillant au centre est Jupiter et à sa gauche
c’est évidemment la Voie lactée. Juste sous Jupiter,
on peut identifier, si l’on connaît bien les formes des constellations,
le Sagittaire.
Une formation nuageuse éclairée par les lumières de
la ville est visible à gauche de la photo. (Credit & Copyright: Tunç Tezel (TWAN)) 5 septembre 2008 |
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La photo du jour montre le ciel
que vous verriez si vous étiez au Pôle Sud. Les quatre étoiles
brillantes, en haut à gauche, forment la Croix
du Sud (Crucis, en latin). Au sommet de cette constellation
se trouve Gamma
Crucis, l’étoile orange. La bande brillante parsemée
de régions sombres est une région de notre Galaxie, la Voie
lactée. La Croix du Sud est bien connue dans l’hémisphère
sud de la Terre, elle figure même sur le drapeau de l’Australie. (Credit & Copyright: Yuri
Beletsky (ESO)) 7 juillet 2008 |
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La photo du jour montre l’alignement
parfait de la planète Mars avec les deux étoiles les plus
brillantes de la constellation des Gémeaux,
soit Castor et Pollux, jumeau de la mythologie grecque. Mais ces deux étoiles
ne sont pas liées par la gravité, car elles sont respectivement à 34
et 50 années-lumière de la Terre. On voit aussi sur
la photographie l’amas ouvert M44, l’amas
de la Ruche situé dans le Cancer,
ainsi que Procyon, l’étoile la plus brillante du Petit
Chien. La lueur visible dans le bas et à gauche de
photo est la lumière zodiacale produite par la réflexion
de la lumière solaire par des poussières interplanétaires.
Déplacez le pointeur au-dessus de la photo de la page d’accueil
pour voir apparaître toutes les annotations. (Credit & Copyright: Doug
Zubenel (TWAN)) 10 mai 2008 |
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Cette photographie semble
sortir d’un film de science-fiction. Elle a été prise
depuis le sommet de l’observatoire historique du Pic du Midi situé dans
les Pyrénées françaises. Le site de «World
Heritage» permet de voir ce
paysage en navigation 3D, à voir absolument! La lumière
orange que l’on voit provient de la station de ski La Mongie. Les
lueurs au-dessus de l’horizon sont produites par des villes plus
lointaines en France et en Espagne. La constellation d’Orion est
facile à repérer dans le ciel. (Credit & Copyright: Alain
Sallez (picdumidi.org),
David Romeuf (Université Lyon
1)) |
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Panorama du ciel nocturne
de Beg-Meil en Bretagne réalisé le 13 décembre 2007.
L’image est un montage qui présente le ciel d’un horizon à l’autre
en passant par le zénith. Le texte superposé à la
photo (ici)
révèle dans l’ordre, en partant sud-est, Sirius,
la constellation d’Orion,
les Pléiades,
la comète Holmes, l’Amas
double de Persée et une étoile filante provenant des Géminides. (Credit & Copyright:
Laurent Laveder (PixHeaven.net)) 21 décembre 2007 |
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Cette splendide
image de la constellation d’Orion montre
les trois étoiles brillantes de la Ceinture d’Orion et la
Grande Nébuleuse d’Orion située juste sous celle-ci.
Le demi-cercle rouge qui entoure la Ceinture et la Grande Nébuleuse
est connu sous le nom de «Boucle
de Barnard». L’étoile bleue au bout de la boucle
en bas est Rigel, une supergéante bleue. La traînée
de lumière au centre de la photo n’est pas une comète.
C’est la trace laissée par les gaz d’échappement
d’un lanceur de satellite qui a réfléchi la lumière
du Soleil vers la Terre. (Credit & Copyright: Dave
Kodama) 16 novembre 2007 |
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Photographie un peu truquée
du dôme de l’observatoire Estcorn. L'exposition prolongée
et la rotation du dôme pendant l'exposition lui donnent une allure
translucide. La constellation au-dessus de l’observatoire est la Grande
Ourse. (Credit & Copyright: M.
Colleen Gino) 21 août 2007 |
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Photographie du ciel prise au Wyoming
montrant la Voie lactée (à gauche) et aussi «Teton
Mountain Range». L’étoile très brillante
près de la montagne est Arcturus,
de la constellation du Bouvier.
Complètement à droite, la Grande
Ourse. (Credit & Copyright: Wally
Pacholka (Astropics.com);
Image Processing: Tony
Hallas) 14 août 2007 |
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Photo de deux constellations
dans un ciel partiellement nuageux. Lorsqu’on place le curseur
au-dessus de l’image de la page d’accueil, on voit le dessin
de la constellation du Sagittaire (un être
mythologique mi-cheval, mi-humain tenant un arc). Jupiter est à droite
près du Scorpion. (Credit & Copyright:
Laurent Laveder (PixHeaven.net)) |
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Photo truquée montrant le
Soleil entouré des constellations du Taureau et
des Gémeaux.
Pour obtenir ce paysage, il faudrait faire disparaître la diffusion
de la lumière solaire par l’atmosphère : les étoiles
seraient alors visibles. Cette photographie souligne le solstice d’été pour
l’hémisphère nord. (Composite
Credit & Copyright: Jerry Lodriguss (Catching
the Light)) 21 juin 2007 |
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Vénus était très
brillante dans le ciel en avril 2007 juste après le coucher du
Soleil. Cette photographie montre la planète au-dessus d’un
lac (à droite). On voit même son reflet dans l’eau.
Les Pléiades sont
aussi visibles, juste au-dessus de Vénus. À droite de Vénus,
on peut voir Aldébaran, l’étoile la plus brillante
de la constellation du Taureau, et juste à côté la
forme typique en V de l’amas des Hyades.
Au milieu de la photographie se trouve la constellation d’Orion.
Sirius de la constellation du Grand
Chien brille de tous ses feux à l’extrême gauche.
Sirius est l’étoile la plus brillante du ciel. (Credit & Copyright: Tunc
Tezel) 14 avril 2007 |
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Photographie de l’étoile
variable Mira (dans la constellation de la Baleine) dans le ciel de l’Allemagne.
Mira est juste au-dessus de l’arbre à droite. En mettant
le curseur au-dessus de l’image, les dessins des constellations
de même que leur nom et ceux des étoiles apparaissent. Mira
est une étoile
variable dont la période est 330 jours. D’étoile
brillante, elle devient invisible à l’œil nu. Sa magnitude maximale
atteint la valeur 2 ce qui lui confère une luminosité 10
000 fois supérieure à celle du Soleil. (Credit & Copyright:
Stefan Seip (AstroMeeting.de)) 21 février 2007 |
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Magnifique photographie des montagnes
Alborz au clair de lune. Les montagnes
Alborz sont situées au nord de l’Iran. La constellation
d’Orion est facile à repérer sur la photographie :
l’étoile de teinte jaunâtre est Bételgeuse.
L’étoile la plus brillante est Sirius de la constellation
du Grand
Chien. La traîné lumineuse au bas de la photographie
a été produite par les phares des automobiles. (Credit & Copyright: Babak
Tafreshi) 3 février 2007 |
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Les trois étoiles de la Ceinture d’Orion :
Alnitak, Alnilam et Mintaka. Ces trois étoiles sont des supergéantes
bleues. Elles sont toutes trois à environ 1500 al dans la nébuleuse
d’Orion. La nébuleuse obscure de la Tête de Cheval
et la nébuleuse de la Flamme sont situées près d’Alnitak
en bas à gauche. Cette image est une numérisation de plaques
photographiques réalisées entre 1987 et 1991 avec le télescope
Samuel Oschin de l’observatoire du mont Palomar. (Credit: Digitized
Sky Survey, ESA/ESO/NASA FITS
Liberator Color Composite: Davide De Martin (Skyfactory)) 29 décembre 2006 REPRISE : 13 octobre 2005 |
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La trace de lumière dans
le ciel est celle d’un des
66 satellites de communication du réseau Iridium. La constellation
de la Grande Ourse est visible dans le ciel. (Credit & Copyright:
Laurent Laveder (PhotoAstronomique.net)) 19 août 2006 |
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Belle photographie d’un
ciel étoilé. La constellation d’Orion est facilement
reconnaissable. Lorsqu’on déplace le curseur sur la photo
de la page d’accueil, les dessins et les noms apparaissent :
la planète Mars dans les gémeaux, l’étoile
Capella du Cocher, Bételgeuse et Rigel d’Orion, Aldébaran
du Taureau, les Pléiades, les Hyades, Persée et finalement
la Lune basse sur l’horizon. (Credit & Copyright:
Jerry Lodriguss (Catching
the Light)) |
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On comprend mieux le surnom de «Gros
Chaudron» (Big Dipper en anglais) donné à la
Grande Ourse lorsqu’on voit la constellation à l’envers.
Le Gros Chaudron n’est qu’une petite partie de la Grande
Ourse dont on peut admirer le dessin
ici. Les noms des étoiles brillantes du «Gros Chaudron» sont,
de gauche à droite : Dubhe, Merak, Phecda, Megrez, Alioth,
Alcor/Mizar et Alkaid. La très grande majorité des étoiles
des 88
constellations ont très peu de chances d’être
physiquement reliées, à moins de constituer un système
binaire d’étoiles comme Alcor et Mizar. Il est cependant
surprenant de constater que la plupart des étoiles du «Gros
Chaudron» semblent se déplacer dans la même direction
dans l’espace, une propriété qu’elles partagent
avec plusieurs autres étoiles d’une région encore
plus grande. La mesure du mouvement
propre de ces étoiles indique que ces étoiles font
partie d’un amas stellaire faiblement lié par la gravité dont
les membres sont à environ 30 années-lumière les
uns des autres. Cet amas est à environ 75 années-lumière
de nous. On pourrait donc donner le nom d’Amas
mobile de la Grande Ourse à ce groupe d’étoiles. (Credit & Copyright: Noel
Carboni) 17 mars 2006 |
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La Grande
Ourse est une constellation très connue et il est facile
de l’apercevoir sur la photographie du jour. On l’appelle
aussi la «grande casserole» et au Québec, le «gros
chaudron» un objet familier qui rend cette constellation facile à repérer.
De plus, si tant de personnes connaissent cette constellation, c’est
parce qu’ils ont appris un truc pour repérer l'étoile
Polaire Polaris.
Il suffit de suivre le prolongement de bord extérieur du chaudron
pour trouver Polaris. De plus, tous ceux qui s’initient à l’observation
du ciel apprennent aussi un autre truc pour trouver une étoile géante
rouge soit Arcturus dans
la constellation
du Bouvier : il suffit de prolonger l’arc de cercle
du manche de la «grande casserole» pour repérer
cette étoile. Mais sur l’image du jour, la prolongation
du manche de la casserole tombe sur un château illuminé qui
surplombe les nuages de son perchoir au sommet d’une montagne.
Il s’agit du château
de Hohenzollern. Ce château
médiéval est situé dans le Jura
souabe, au sud de l’Allemagne. (Credit & Copyright: Till
Credner (AlltheSky.com)) 18 février 2009 |
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La montagne visible sur la photo
du jour est le Mauna Loa ce qui signifie la «longue montagne» en
hawaiien. Le Mauna Loa est en fait le volcan dont la superficie est la
plus grande au monde. Dans le ciel, on peut apercevoir la Croix
du Sud près de l’horizon à gauche du sommet du
volcan. L’étoile rouge pâle Gamma
Crucis (Gacrux) occupe le sommet de la croix : c’est une
géante rouge située à environ 120 années-lumière
de la Terre. La constellation du Centaure voisine de la Croix du Sud
renferme une étoile géante bleue, Bêta
Centauri (Hadar ou Agena), et une étoile jaunâtre, Alpha
Centauri. Ces deux étoiles brillantes sont à gauche
des étoiles de la Croix du Sud, à peu près à la
même hauteur que les bras de la Croix. Alpha Centauri, mieux connue
sous le nom d’Alpha du Centaure, est en réalité un
système triple d’étoiles qui est le plus rapproché du
Soleil. Ce système qui n’est qu’à 4,3 années-lumière
de nous contient une étoile semblable au Soleil. La traînée
lumineuse rouge sur la photo provient des phares des voitures et non
de larve volcanique. (Credit & Copyright: Barney
Magrath (Kamuela, HI)) 29 janvier 29 REPRISE : 25 avril 2002 |
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La cascade
de Kemble est un astérisme situé dans la constellation
de la Girafe. Il n’y a pas de lien physique entre les étoiles
de cette chaîne, elles sont simplement dans la même région
du ciel, comme les étoiles d’une constellation.
C’est Lucian
Kemble (1922-1999), un passionné d’astronomie, qui
a popularisé cet astérisme qui comprend une vingtaine
d’étoiles quasi alignées sur une ligne qui fait
cinq fois le diamètre de la pleine lune. La photo
du jour a été prise depuis le Nouveau-Mexique aux États-Unis
avec un petit télescope. Le spot brillant en bas à gauche
est l’amas ouvert d’étoiles NGC
1502. (Credit and Copyright: Walter
MacDonald) 5 février 2004 |
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Cette jolie photo du ciel est sûrement familière pour les observateurs du ciel d'hiver de l'hémisphère nord. Les lumières à l'horizon viennent des villes de Morganton et de Rutherford College de l'état américain de la Caroline du Nord. Le paysage peut aussi paraître familier aux mordus du film «Retour à Cold Mountain» dont les personnages parlent de cette même nuit étoilée. On reconnait aisément dans le ciel la constellation d'Orion et celle du Grand Chien. Placez votre curseur au-dessus de la photo pour voir apparaître la légende qui vous indiquera la position de la constellation du Petit Chien ainsi que l'amas ouvert des Hyades situé dans la constellation du Taureau. (Credit & Copyright: David Cortner) 4 mars 2001 |
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Si vous regardez les cieux depuis le pôle Sud de la Terre, vous verriez les étoiles de l'image du jour. Évidemment, cette partie du ciel est aussi visible depuis d'autres lieux de l'hémisphère sud de notre planète comme elle l'est également pour les astronautes de la Station spatiale internationale, là où cette photographie a été captée. On peut voir à gauche de l'image les quatre étoiles brillantes de la Croix du Sud. Le bandeau diagonal d'étoiles, de poussière et de gaz qui traverse l'image est le disque de notre Galaxie, la Voie lactée. Le nuage obscur en bas à droite est la nébuleuse du Sac de Charbon. La zone brillante à l'extrême droite est la nébuleuse de la Carène. La Croix du Sud est une constellation célèbre en Australie, car elle figure sur leur drapeau national. (Credit: Don Pettit, ISS Expedition 6, NASA) 7 mai 2003 |
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L'astérisme connu sous le nom d'hexagone d'hiver est plutôt difficile à repérer sur cette mosaïque provenant de photos captées en décembre 2002. Mais placez le curseur de votre souris au-dessus de l'image et vous le verrez apparaître ainsi que les noms des amas d'étoiles et de nébuleuses situées dans cette partie de la Voie lactée qui est à l'opposé du centre galactique. La constellation du Grand Chien ainsi qu'Orion sont au bas de cet hexagone. En remontant dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, on rencontre les constellations du Taureau, du Cocher, des Gémeaux et finalement du Petit Chien. Les étoiles brillantes de ces cinq constellations (Sirius, Rigel, Aldébaran, Capella, Castor et Pollux, ainsi que Procyon sont les sommets de cet hexagone. De nombreuses nébuleuses (M42, la Tête de cheval, la Rosette, la nébuleuse du Cône, etc.) ainsi que des amas ouverts d'étoiles se trouvent dans cette région du ciel. (Credit & Copyright: Axel Mellinger) 4 avril 2003 |
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Orion est un chasseur mythologique qui a donné son nom à l'une des constellations faciles à repérer sur la sphère céleste. À l'œil nu toutefois, les étoiles d'Orion ne sont pas aussi colorées que cette très belle photographie. Ce paysage céleste a été immortalisé depuis Vekol Ranch au sud de Phoenix, une ville américaine de l'Arizona. L'auteur a utilisé un film argentique couleur et une caméra 35 mm installée sur un petit télescope. Le temps de pose pour réaliser la photo a été de 5 minutes. L'étoile jaunâtre en haut de la photo à gauche est la supergéante rouge Bételgeuse. À sa droite trône Bellatrix, une géante bleue. Les trois étoiles de la ceinture d'Orion, de gauche à droite, sont Alnitak, Alnilam et Mintaka. Ces trois étoiles massives nées récemment du nuage interstellaire de la constellation d'Orion (M42 et M43) sont à environ 1500 années-lumière de la Terre alors que Bételgeuse n'est qu'à quelque 425 années-lumière de nous. La grande nébuleuse d'Orion est visible sous la ceinture : c'est la tache rougeâtre et floue. Les deux étoiles au bas de la photo sont Saiph à gauche et Rigel à droite. Elles sont respectivement à 700 et 775 années-lumière de nous. Ces distances montrent de façon évidente que les étoiles de cette constellation ne sont pas groupées (animation montrant la position des étoiles d'Orion, fiche 2) : toutes les constellations sont des astérismes, des figures géométriques imaginées par l'homme entre les étoiles. Les étoiles d'une constellation peuvent être dans des régions totalement différentes de la Voie lactée. (Credit & Copyright: Matthew Spinelli) 7 février 2003 |
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On peut voir sur cette photographie les traînées des étoiles de la constellation d'Orion se levant au-dessus de montagnes Rocheuses situées au nord de Leadville, une petite ville de l'état du Colorado. Pour réaliser cette image, le photographe a pris deux photos, l'une de 18 minutes de temps d'exposition et l'autre n'a duré que 25 secondes, permettant ainsi de mieux voir les étoiles d'Orion à l'extrémité droite des traînées. Les trois étoiles de la ceinture d'Orion forment une ligne quasi verticale au-dessus de la montagne située un peu à droite du centre de l'image. Pendant à la ceinture, les étoiles et les nébuleuses de l'épée du chasseur mythique suivent la pente de la montagne vers la droite. L'étoile brillante orangée au-dessus du sommet à gauche du centre est la supergéante rouge Bételgeuse. Mais l'astre le plus brillant trône dans le coin supérieur gauche et il est beaucoup plus près de nous que Bételgeuse, c'est la planète Saturne. Le lac gelé illuminé par un jeune croissant de lune de 4 jours qui est au premier plan de cette image complète cette image qui pourrait servir de carte postale pour des vœux de Noël. (Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College)) 25 décembre 2002 |
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Depuis l'hémisphère nord, on peut reconnaître dans le ciel d'hiver une grande figure géométrique formée par des étoiles brillantes que l'on nomme l'hexagone d'hiver. Les étoiles de cet hexagone sont même visibles dans les cieux pollués par la lumière des grandes cités. Les six étoiles de l'hexagone, en débutant au bas de l'image, sont : Rigel (Orion), Sirius (Grand Chien), Procyon (Petit Chien), Castor (Gémeaux), Capella (Cocher) et finalement Aldébaran (Taureau). (Credit & Copyright: Jerry Lodriguss) 6 novembre 2002 |
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Cette étoile tout à fait ordinaire centrée sur cette vue du ciel sera un jour un de nos plus proches voisins. Cette naine rouge est présentement à 63 années-lumière de nous en direction de la constellation du Serpent (il y a une erreur dans le texte de l'APOD, cette étoile n'est pas dans la constellation du Serpentaire (Ophiucus)). Récemment, on a découvert qu'elle s'approchait du système solaire. Répertoriée dans le catalogue des étoiles rapprochées sous la cote Gliese (G1) 710, cette étoile sera en deçà d'une année-lumière du Soleil dans environ 1,5 million d'années. À cette distance, Gliese 710 verra sa magnitude apparente passer de sa valeur actuelle de 9, trop faible pour qu'on la voie à l'œil nu, à une valeur de 0,6. Son éclat rivalisera alors avec celle de la géante rouge Antarès. Il n'y aucun danger de collision directe avec les astres du système solaire, mais la gravité de Gliese 710 pourrait fort bien perturber le Nuage d'Oort, un réservoir important de comètes, et en lancer quelques-unes vers le système solaire interne1. Cette future rencontre stellaire a été découverte par Joan Garcia-Sanchez et Robert Preston et leurs collaborateurs (JPL) alors qu'ils étudiaient les étoiles voisines du Soleil en utilisant les données du satellite Hipparcos. Le champ d'étoiles de cette image provient de l'étude Palomar Digitized Sky Survey et couvre un champ de 0,25° de côté. (Credit: Digitized Sky Survey, SkyView) (1Note : des données collectées en 2007 et des analyses conduites par Vadim V. Bobylev (Pulkovo Astronomical Observatory) en 2010 indiquent que Gliese 710 est un peu plus problématique que cela. Elle pourrait bien passer directement dans le Nuage d'Oort et provoquer un bombardement cométaire de grande ampleur dans le système solaire.) |
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L'astérisme de Kemble. Voir le texte du 28 janvier 2010. (Credit: Walter MacDonald) 14 août 2000 |
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Véga est une étoile bleue brillante qui est à environ 25 années-lumière de nous. C'est l'étoile la plus brillante de la constellation de la Lyre, mais aussi du Triangle d'été, un astérisme facilement visible dans le ciel d'été de l'hémisphère nord. Le nom Véga vient de l'arabe. Ce nom se traduit par «aigle de pierre» (selon une autre source, ce serait plutôt «aigle tombant»). Il y a 4000 ans cependant, Véga était connue par certains sous le nom de Ma'at, un exemple ancien du langage et des connaissances astronomiques. Il y a 14 000 ans, c'était Véga qui occupait la position de l'étoile Polaire et non Polaris. Véga est la cinquième étoile la plus brillante du ciel et son diamètre est presque trois fois plus grand que celui du Soleil. Il se pourrait bien que des planètes riches en eau liquide et pouvant abriter la vie soient en orbite autour de Véga, mais en raison de la température très élevée de cette étoile, ces planètes devraient être beaucoup plus éloignées de leur étoile que ne l'est la Terre. Cette image a été captée depuis Victoria capitale de la Colombie-Britannique (Canada) en janvier 1997 alors que la comète Hale-Bopp était près du triangle d'été. (Credit: D. Moffatt (DOA), ScienceWeb, Starry Messenger Communications) 23 août 1998 REPRISE du 15 juillet 1997 |
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Bien difficile de reconnaître sur cette image la constellation d'Orion. En fait, cette image saisissante, mais peu familière de la région du ciel entourant Orion a été construite en utilisant les données d'IRAS (InfraRed Astronomical Satellite) réalisée dans le domaine de l'infrarouge. En fait, on a réuni les données recueillies dans trois domaines distincts de l'infrarouge et on leur a assigné le bleu, le rouge et le vert pour imager cette région qui couvre une région de 30 par 24 degrés du ciel. La plupart des étoiles brillantes d'Orion sont invisibles sur cette image, sauf Bételgeuse, le petit point violacé au-dessus du centre. Le grand cercle à côté de Bételgeuse est un rémanent de supernova. La région brillante dans la partie inférieure droite de l'image est constituée des nuages gazeux qui entourent la célèbre épée d'Orion. (Credit: IRAS Project, IPAC) 31 juillet 1998 |