Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LES PLUIES D'ÉTOILES FILANTES
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Des météores ont quitté la
constellation des
Gémeaux, événement prévisible, car à la mi-décembre c’est la période de la
pluie
d’étoiles filantes des
Géminides. Plus de deux douzaines de traînées lumineuses de ces météores ont été
captées sur des photos successives prises sur plusieurs heures tôt samedi
matin dans une forêt enneigée de
Pologne. Ces traînées étaient suffisamment brillantes pour être visible malgré
la lumière intense de la pleine lune en haut à droite. Le prolongement de
ces trainées, appelé en
astronomie le
radiant, est situé près de
Castor et
Pollux, les deux étoiles les plus brillantes de la constellation des Gémeaux,
situées au centre de l’image. Les météores des Géminides sont des grains de
sable expulsé de l'astéroïde
(3200) Phaéton lors de son orbite
elliptique dans le système
solaire interne. (Image Credit & Copyright: Jakub
Kuřák) |
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L’avez-vous vu? C’est l’une des questions les plus
courantes lors d’une pluie
d’étoiles filantes parce que c’est le
temps qu’un
météore éclaire le ciel est similaire
à celui que prends une tête pour se tourner dans la trace lumineuse qu’il a
laissée dans le ciel. Cependant, il est possible que la joie de voir des
météores brillants traverser le ciel, tout en sachant qu'il s'agissait
autrefois de petits cailloux sur un autre monde, puisse en valoir la peine,
même si votre ou vos partenaires d'observation ne peuvent pas toujours
partager votre expérience.
Cette vidéo a été réalisée en
réunissant de courts clips captés en
Mongolie-Intérieure, en
Chine, pendant la pluie des
Perséides de 2023. Plusieurs des
traces lumineuses produites par les météores ont été captées pendant un
enregistrement audio en direct. Les Perséides de 2024 ont également produit
de nombreux et magnifiques météores. Une autre pluie d’étoiles filantes
spectaculaires est celle des
Géminides. Le maximum d’activité de
cette pluie est à la mi-décembre. Cette année, la Lune ne devrait pas nuire
à l’observation de cette pluie, elle sera à peu près nulle, car il s’agira
d’une nouvelle lune. (Video Credit: Jeff
Dai (TWAN); Music: Ibaotu
catalog number 771024 (Used with permission)) |
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Il a suffi d’un seul cliché avec un appareil photo
pointé presque plein nord dans la nuit de 12 aout dernier pour capter ce
brillant météore dans le ciel nocturne à l’ouest d’Halifax,
la capitale de la province
canadienne de la
Nouvelle-Écosse. La trace du météore
est éphémère et elle croise les étoiles de la
grande casserole, un célèbre
astérisme boréal de constellation de la
Grande Ourse, tandis que les rideaux
scintillants d’une
aurore boréale dansent dans la nuit.
L’émerveillement des observateurs du ciel a doublé cette année pendant le
maximum d’activité de la pluie
d’étoiles filantes des Perséides, car
elle a été accompagnée de
tempêtes géomagnétiques déclenchées
par de puissantes
éruptions solaires qui ont produit de
magnifiques spectacles nocturnes dans le ciel de notre planète, la
Terre. (Image
Credit & Copyright: Jason
Dain) |
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Mars et Jupiter, encore plus brillante, sont en étroite conjonction juste
au-dessus des pins dans ce paysage d’après minuit de la commune
suédoise de
Vallentuna. Cette photo captée lors
de la
tempête géomagnétique du
12 aout dernier montre aussi la lueur
d’une brillante
aurore boréale. Évidemment, c’était
aussi la nuit des Perséides. Une pluie
d’étoiles filantes provenant des
débris de la comète Swift-Tuttle a illuminé le ciel de la planète Terre. La
traînée lumineuse en haut à droite est l’un des météorites des Perséides.
Ces débris entrent dans l'atmosphère à une vitesse avoisinant les 60 km/s et
se consument en existant les molécules de l’air sur leur passage, d’où la
trainée de lumière. Aussi connu depuis longtemps dans le ciel nocturne de
notre planète,
l’amas ouvert des
Pléiades brille sous la traînée
lumineuse. Ce nom vient de la
mythologie grecque. Les
Pléiades étaient les sept filles du
titan
Atlas et de la
nymphe
Pléioné. Les noms des Pléiades et de
leurs parents sont donnés aux
neuf étoiles les plus brillantes de l’amas.
( Image Credit & Copyright: P-M
Hedén (Clear Skies, TWAN)) 15 aout 2024 |
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Ce fut une nuit pas ordinaire. Premièrement, le maximum
de la pluie annuelle des Perséides s’est produit dans la nuit des 11 et 12
aout, plus tôt cette semaine. Ainsi, des stries lumineuses d’étoiles
filantes ont traversé la nuit noire alors que des grains de
poussière échappés par la comète
Swift-Tuttle s'écrasaient dans
l'atmosphère terrestre. Encore plus
inhabituel, du moins pour le centre de l’Allemagne, le ciel nocturne
brillait de violet. Cette teinte rouge-bleu provenait d’une
éruption solaire qui avait projeté
dans l’espace des particules chargées quelques jours auparavant. Cet
orage magnétique a été si puissant
que des aurores ont été vues jusqu’en Italie et au Texas dans
l'hémisphère nord de notre planète.
Cette image réunit sept photographies prises dans un intervalle de 26
minutes depuis la
commune d’Ense
en Allemagne. Les Perséides se produisent comme prévu chaque mois d’aout,
mais les aurores visibles aussi loin au sud sont rares et moins prévisibles.
(Image Credit & Copyright: Chantal
Anders) (Image Credit & Copyright: Chantal
Anders) |
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Que se passe-t-il dans le ciel au-dessus
de Stonehenge? Une
pluie de météores, plus
précisément, la pluie de
météores des Perséides. Il y a
quelques nuits, après que le ciel se fût assombri, plusieurs traînées
lumineuses des météores des
Perséides de 2024 ont été captées séparément pour ensuite être fusionnées en une
seule image. Ces traînées suivent toutes des trajectoires
rectilignes, elles sont
ici incurvées par
l’objectif grand-angle de
l’appareil photo. De plus, les prolongements de ces traînées proviennent
d’un seul point dans le ciel que l’on nomme le
radiant. Le radiant des Perséides est dans la
constellation de Persée, en haut hors du cadre de cette image. Le même appareil photo a aussi
servi à prendre une image du bandeau de
notre galaxie, la
Voie lactée. Les photos de
cette image ont été prises depuis le
Wiltshire, en
Angleterre, en prenant
soin d'inclure, en bas, le célèbre
monument astronomique de
Stonehenge. Bien que les Perséides aient atteint leur apogée la nuit dernière,
certains météores des Perséides devraient encore être visibles pendant
quelques nuits encore.
(Image Credit & Copyright: Josh
Dury) |
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D'où viennent les
météoroïdes de la
pluie d'étoiles filantes des Perséides? La plupart du temps, ce sont de
petites particules pierreuses. Par exemple, les
météoroïdes des Perséides proviennent de débris expulsés de la
comète
Swift-Tuttle qui continuent de suivre l'orbite de cette comète en se
dispersant lentement.
L'animation très interactive présentée montre la trajectoire des
principaux débris de pluie d'étoiles filantes autour du
Soleil.
Chaque année, lorsque la Terre passe près de ces flux de particules, une
pluie d'étoiles filantes se produit. Celle des
Perséides se donne en
spectacle du 20 juillet au 25 aout avec un maximum d'intensité entre le 11
et le 15 aout. Les très petits débris de ces pluies, bien qu'indiqués par
une ligne brillante dans l'animation, sont habituellement si peu lumineux
qu'ils sont indétectables. Seuls quelques-uns d'entre eux pénètrent dans
l'atmosphère terrestre et se consument en laissant une
trace brillante. Ce
weekend s'annonce particulièrement prometteur pour l'observation des
Perséides ainsi que
d'autres pluies d'étoiles filantes,
car la Lune sera totalement absente du ciel. De plus, cette
nouvelle
lune cachera partiellement le Soleil pour produire une
éclipse solaire partielle
qui sera visible de
certains
endroits nordiques. (Visualization Credit: Ian
Webster; Data: NASA, CAMS, Peter
Jenniskens (SETI Institute)) |
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Les terriens observent en général les pluies d’étoiles
filantes en regardant vers le haut. Pour l'astronaute
Ron Garan
cependant, c'est en pointant son appareil photo vers la Terre qu'il a pu
réaliser ce
magnifique cliché. En effet, de la
Station spatiale internationale située à quelque 380 km au-dessus du
sol, c'est vers le bas qu'il fallait regarder pour voir
les poussières
laissées par la comète
Swift-Tuttle
faire leur entrée dans l'atmosphère à une vitesse d'environ 60 km/s et
s'enflammer à une
altitude d'à peu près 100 km. La trace de l'étoile filante est au milieu de
la photo, sous la courbe du limbe de notre planète et d'une couche
atmosphérique qui émet de la lumière verte. Le Soleil est hors du champ de
la photo, près de l'horizon à droite du panneau solaire. Juste au-dessus de
l'étoile filante, on aperçoit
Arcturus,
une étoile géante rouge de la constellation du
Bouvier.
Cette photo a été captée le 13 août 2011 alors que la Station spatiale
internationale passait à environ 400 km au nord-ouest de
Pékin, la capitale de la
Chine. Si vous voulez regardez une pluie d’étoiles filantes cette année,
vous êtes chanceux, car le maximum des Perséides se produira cette fin de
semaine. De plus, même les météores des faibles intensité devraient être
visible sous un ciel sombre et clair, car la Lune sera absente la plupart du
temps. (Credit: Ron Garan,
ISS Expedition 28 Crew, NASA) |
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Ce n'est pas une
lune. Sur le sol de cette planète
imaginaire, c'est la
ferme de Lars, un endroit situé en
Tunisie pour le film
Star Wars. Et ce n'est pas n'importe
quelle galaxie, car c'est le bandeau central de
notre propre galaxie, la
Voie lactée. De plus, ce n’est pas
n’importe quelle météorite, car il s’agit d’un
bolide brillant provenant probablement de la
pluie de météores des
Perséides de l'année dernière.
Cette
image combine des photos consécutives prises par le même appareil
depuis le même endroit. Le maximum des
Perséides de cette année,
devrait se produire au cours de la
fin de semaine prochaine, devrait produire le plus grand de météores après
le coucher du
premier quartier de lune, vers
minuit. Pour mieux profiter d’une pluie d’étoiles filantes, vous devez avoir
un ciel clair et sombre, un siège confortable et vous armer de patience.
(Image Credit & Copyright: Makrem
Larnaout) |
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Un grain de poussière cosmique traversant la haute
atmosphère beaucoup plus rapidement qu’une feuille qui tombe a créé cette
brillante traînée de météore dans la soirée du 8 février. À ce même instant,
une photo a été captée depuis l’île balnéaire de
Capri dans la baie de
Naples. Depuis l’autre côté de la
baie, l’appareil
photo était dirigé vers les lumières de
Naples et des
villes de sa banlieue.
Par hasard, la traînée du météore se termine au-dessus du
Vésuve, l’un des volcans
les plus célèbres de la Terre dont l’éruption en 79 apr. J.-C. a détruit la
ville de Pompéi.
(Image Credit & Copyright: Wang
Letian (Eyes at Night)) |
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Nommée d’après une
constellation obsolète, la pluie d’étoiles filantes des
Quadrantides est un évènement annuel que l’on peut observer depuis
l'hémisphère nord de la Terre. Le
radiant de cette pluie
est situé dans une constellation autrefois nommée le
Quadrant
par l’astronome français
Jérôme Lalande. Cet endroit est près de la
Grande Ourse, aux
limites des constellations modernes du Bouvier et du Dragon.
D’ailleurs, les étoiles de la
poignée de l’astérisme du
Gros Chaudron
(dans la la constellation de la Grande Ourse) se trouvent près du coin
supérieur droit de cette image, avec le radiant de cette pluie juste en
dessous. L’étoile Polaire (Polaris)
est en haut à gauche. Cette image composite est construite avec des photos
captées pendant le maximum de la pluie des Quadrantides du 4 janvier 2024.
Elle nous montre les météores dans le ciel de Jangsu en Corée du Sud. La
source
des météores de cette pluie serait l'astéroïde
(196256)
2003 EH1. (Image Credit & Copyright: 염범석 Yeom Beom-seok) |
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Pendant un bref instant, ce
bolide a éclipsé Jupiter
durant la nuit du 14 décembre. Cette image a été captée sous le ciel froid
du Canada par chance par un appareil photo en mode accéléré et à la chasse
aux météores au moment où la
pluie de Géminides était près du maximum. La pluie
d’étoiles filantes des
Géminides est un cadeau de l’astéroïde
(3200) Phaéton et
elle se produit toujours en décembre avec un pic d’activité autour du 12 au
14. La poussière émise le long de l’orbite de ce mystérieux astéroïde
provoque des traînées météoritiques lorsque les grains se vaporisent dans la
haute atmosphère en pénétrant dans celle-ci à une vitesse de l’ordre de 22
kilomètres par seconde. Ces trainées semblent toutes provenir d’un point
situé dans la constellation des Gémeaux, le
radiant de cette
pluie qui est
en dessous et à gauche du cadre de cette image. Jupiter ainsi que les
amas ouverts des
Pléiades
et des Hyades
sont aussi présents sur l’image. (Image Credit & Copyright: Gaurav
Singh) |
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D’où proviennent tous ces météores? Si on parle en
terme du ciel, c’est de la constellation des Gémeaux, car les traits
lumineux de ceux-ci semblent tous provenir d’un point situé dans celle-ci.
C’est pour cela qu’on a donné le nom de
Géminides à cette
importante pluie d’étoiles filantes de décembre. Mais le
radiant d’une pluie
d’étoiles filantes n’est qu’un
effet optique,
car en réalité ces météores sont des grains de poussière laissés sur leur
sillage par une comète ou par un météore. Les grains de poussière des
Géminides proviennent de l'astéroïde (3200) Phaéton dont l’orbite autour du
Soleil est très bien connue. La partie de cette orbite que la Terre traverse
est située devant la constellation des Gémeaux. Lorsque la Terre
traverse cette partie de
l’orbite, le radiant des débris qui plongent dans notre atmosphère se
vaporisent et les traces
lumineuses produites semblent toutes venir des Gémeaux. Cette image est
un composite de nombreuses photographies captées il y a quelques jours dans
le ciel sombre au-dessus du lac
Nianhu en Chine. Plus de 100 traînées lumineuses sont visibles sur cette
image. (Image Credit & Copyright: Hongyang
Luo) |
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Comme l’indique sa désignation (2P/Encke),
la comète Encke est la deuxième comète périodique découverte, par
Johann Franz
Encke en 1786. Elle
parcourt le système solaire interne en partant d’un point situé à
l’intérieur de Jupiter jusqu’à un autre endroit situé à l’intérieur de
l’orbite de Mercure. L’intervalle de temps entre deux de ses passages au
périhélie est de 3,3 années, une des plus courtes périodes pour une des
principales comètes du système solaire. La comète Encke est aussi associée à
au moins deux pluies annuelles de météores, les
Taurides du nord et les
Taurides du sud. Ces deux pluies sont actives vers la fin octobre début
novembre. Les radiants de ces deux pluies sont séparés et situés près
d’Aldébaran dans la
constellation du Taureau. Cette
image télescopique de la comète Encke a été captée dans la matinée du 24
aout. La jolie coma verdâtre d’Encke était alors près de la
nébuleuse en
émission qu’on appelle familièrement la
nébuleuse du Têtard. La
comète est maintenant près de
Spica, l’étoile
la plus brillante de la constellation de la Vierge, après avoir passé au
périhélie de son orbite il y a cinq jours, le 22 octobre.
(Image Credit & Copyright: Dan
Bartlett) 27 octobre 2023 |
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Première
comète périodique
connue de
l’histoire de l’astronomie, la
comète de Halley
(1P/Halley)
rend visite au système solaire interne tous les 76 ans (76,09 pour être plus
précis). Elle nous est apparue en 1986, bien visible à l’œil nu. Cependant,
on peut voir ses débris poussiéreux pleuvoir dans le ciel deux fois par
année durant les pluies d’étoiles filantes des
Êta aquarides à la
fin avril début mai et les
Orionides en octobre. D’ailleurs, on peut voir ces deux météores
brillants sur cette image provenant d’une série de photos captées aux
premières heures du matin du 23 octobre. Les étoiles de l’image sont situées
dans la constellation du Taureau et c’est l’amas bien connu des
Pléiades (M45)
qui brille à droite. Entrant dans l'atmosphère à une vitesse de quelque
66 km/s, les météores ont laissé des traits lumineux qui pointent vers la
brillante étoile Bételgeuse de la constellation d’Orion hors du côté
inférieur gauche de l’image. (Image Credit & Copyright: David
Cortner) |
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Sous un ciel sombre et presque sans lune, plusieurs
citoyens de la Terre ont pu admirer la pluie d’étoiles filantes des
Perséides cette année. Cette image composite a été réalisée avec des photos
captées depuis une colline couverte de
Chiraz en Iran avant
l’aube du 13 aout dernier entre 2 et 4h30. Le radiant de cette pluie situé
dans la constellation de Persée est cependant bien au-delà du cadre de cette
image. Mais, les amateurs astronomes de l’hémisphère nord pourront en
revanche facilement trouvé un astérisme assez familier, le
Triangle d’été
formé par les trois étoiles brillantes
Deneb,
Véga et
Altaïr ainsi que le
bandeau lumineux de notre galaxie, la Voie lactée.
(Image Credit & Copyright: Ali
Hosseini Nezhad) |
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Ça venait de l’espace, car c’était un débris de la
taille d’un grain de sable probablement éjecté de la comète Swift-Tuttle il
y a plusieurs années. Ces débris, tout la comète, continue leur course
autour du Soleil sur une orbite bien définie. Lorsque la Terre passe dans la
région où se trouve ces débris, elle rencontre des morceaux de la comète qui
entre dans l’atmosphère et s’y consument en émettant de la lumière. C’est ce
que l’on nomme des météores. Cette image a été prise la semaine dernière
depuis
Castille-La Manche en Espagne lors de la pluie annuelle
d’étoiles filantes
des Perséides. La
belle traînée lumineuse du météore de l’image est visible sur une seule des
50 photos captées cette nuit-là. On reconnait aussi assez aisément la
galaxie d’Andromède sur cette image. (Credit &
Copyright: Jose
Pedrero) |
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Cette semaine est une bonne période pour voir des
étoiles filantes,
la lumière que créent les
météores en se vaporisant dans notre atmosphère. En effet, la Terre
traversera la traînée de poussière laissée par
la comète
Swift-Tuttle et ce sera le début de la pluie des
Perséides. Cette image
a été réalisée en superposant des photos prises en 2018 captées depuis le
parc du ciel
étoilé de
Poloniny en Slovaquie.
Le dôme astronomique est sur le site de l’observatoire de
Kolonica. Les
poussières d’une pluie d’étoiles filantes voyagent toujours parallèlement
les unes aux autres, mais les traits lumineux qu’elles produisent semblent
clairement venir d’un seul point dans le ciel, point que l’on nomme le
radiant de la pluie.
Celui de
Perséides est situé dans la constellation de Persée, d’où le nom de
cette pluie. Le radiant d’une pluie est un effet d’optique semblable à celui
que l’on a en regardant les
rails d’un chemin de fer qui semblent converger au loin en un point ou
encore à celui des flocons de neige qui semblent tous parvenir d’un seul
point lorsqu’on roule en voiture. Le maximum d’activité des Perséides
devrait être atteint ce samedi après minuit. Étant donné qu’un
croissant de lune ne
se lèvera que très tard
cette nuit-là, le ciel sans nuage sera plus sombre que d’habitude, ce
qui rendra un grand nombre de météores faibles
potentiellement
visibles cette année. (Credit & Copyright: Petr
Horálek / Institute of Physics in
Opava) |
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Il va s’en dire, réaliser cette image représente un
défi. Depuis le mont
Tschirgant dans les Alpes
autrichiennes, vous
pouvez voir non seulement les villes de la vallée voisine et les sommets du
Tyrol, mais aussi,
si le temps le permet, les étoiles, les nébuleuses et le bandeau de la
Voie
lactée. L’ascension ardue de cette nuit-là a aussi été récompensée par
un autre évènement, car la pluie des
étoiles filantes des
Perséides de 2018
était à son maximum.
Comme souhaité, l’absence de nuages a permis d’observer de nombreux météores
alors que l’appareil photo prenait de nombreux clichés. Soudainement, un
météore lumineux et
coloré a surgi juste
à côté de la bande
presque verticale de la
Voie lactée. Par chance, l’appareil photo l’a aussi capté. Le
photographe a alors réalisé une nouvelle image de
sa compagne juchée sur un sommet voisin. Une
superposition numérique de plusieurs photos a ensuite permis de réaliser
cette image. (Image Credit & Copyright: Nicholas
Roemmelt (Venture
Photography)) |
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Au début de mai de chaque année, des grains de
poussière cosmique pénètrent dans l'atmosphère terrestre et illuminent le
ciel nocturne. Ce phénomène annuel se produit lorsque la Terre entre dans le
champ de débris laissé par la
comète périodique de
Halley. Cette pluie
d’étoiles filantes est connue sous le nom d’Êta
Aquarides. Malheureusement, cette année le maximum d’activité a été
entravé par la pleine lune, ce qui n’a pas été le cas en mai 2022. Cette
image a été construite avec des photos prises entre le 28 avril et le 8 mai
2022. Près de 90 météores semblant venir du
radiant situé dans le
Verseau ont strié le ciel de
San Pedro
d’Atacama, un petit village situé dans le
salar d’Atacama
au Chili. Le bandeau central de la Voie lactée orne le ciel d’avant l’aube
éminente. La lueur pâle presque verticale qui s’élève au-dessus de l’horizon
est la lumière zodiacale. Elle provient de la diffusion de la lumière
solaire par la poussière présente dans le plan de l’écliptique, le plan où
les planètes du système solaire se déplacent.
Quatre d’entre elles sont d’ailleurs visibles sur cette image : Vénus,
Jupiter, Mars et Saturne. On a par ailleurs
découvert récemment que la planète Mars est une source probable de la
poussière qui se trouve le long de
l’écliptique.
(Image Credit & Copyright: Petr
Horalek / Institute of Physics in
Opava) |
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Le cadeau annuel à la planète Terre de l’astéroïde
(3200) Phaéton
arrive toujours en décembre. Il s’agit de la pluie d’étoiles filantes des
Géminides dont la
source est les débris laissés par ce
mystérieux astéroïde le long de son orbite. Cette image a capturé les
traces des météores dans le ciel au-dessus de
Monument Valley
alors que les Géminides étaient près du maximum de leur activité dans la
nuit du 13 au 14 décembre. Les étoiles brillantes à gauche du centre de
l’image sont Castor
et Pollux, les
étoiles jumelles de la constellation des Gémeaux. Lorsque la Terre traverse
le courant de poussière de Phaéton, les traînées lumineuses des météores
semblent parvenir d’un point situé dans cette constellation, un point que
l’on nomme le radiant de
la pluie et qui a donné son nom à celle-ci. Cet effet optique est dû à la
perspective, la même que celle que l’on a dans une voiture roulant à vive
allure sous la pluie ou la neige. On a alors l’impression que les gouttes de
pluie ou les flocons viennent d’un point situé directement dans la direction
du mouvement de la voiture. La forme des deux des buttes à gauche de cette
image leur a valu leur nom populaire «
Mitten
Butes » (buttes des mitaines). La troisième à droite se nomme
Merrick Butte. (Image Credit & Copyright: Chuck
Derus) |
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Le
11 décembre dernier, de retour de son voyage
autour de la Lune, le
vaisseau spatial Orion est entré dans l'atmosphère terrestre à une vitesse
de 11 kilomètres par heure. C’est deux fois moins rapide que le grain de
poussière qui a créé cette longue traînée lumineuse dans la nuit du 13
décembre. Près du maximum de la pluie
d’étoiles filantes des
Géminides, notre
chère planète traverse les débris laissés par le
mystérieux astéroïde
(3200) Phaéton.
Ces débris produisent alors des traits lumineux dont les prolongements
semblent tous venir d’un point situé dans la constellation des Gémeaux.
Cependant sur cette image, les
étoiles jumelles de
cette constellation (Castor
et Pollux)
sont cachées par les arbres à gauche de ce magnifique paysage nocturne
Blue Moon Valley (Yunnan
en Chine). Reflétées par les eaux calmes d’un lac de montagne, les étoiles
de la constellation d’Orion illuminent le ciel près du centre de l’image. La
balise la plus brillante en haut à gauche du centre est
la planète Mars qui
s’était levée juste avant la Lune. (Image Credit & Copyright: Jeff
Dai (TWAN)) |
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Où apparaîtra le prochain
météoroïde? Même
pendant une intense pluie
d’étoiles filantes,
il est pratiquement impossible de le prédire. Ainsi, pour vraiment profiter
d’une pluie de
météores, assoyez-vous dans un endroit sombre et confortable pour
surveiller l’immensité du ciel au-dessus de votre tête. Et si vous avez un
appareil photo, vous pourrez partager cette expérience avec vos amis. Cette
image est une composition de photographies prises au début de novembre alors
le maximum d’activité des
Léonides de 2022 se produisait dans le ciel d’Hainan en Chine au-dessus
de la mer
de Chine méridionale. Les traînées lumineuses des Léonides ont été
captées pendant quelques heures et le ciel a ensuite été ajouté au paysage
terrestre. Depuis cet endroit, les trainées lumineuses
venant de la constellation du Lion traversaient d’autres constellations,
dont Orion. On voit aussi la planète Mars près du sommet de l’image. Réunis
par leur passion de l’astronomie, les deux amateurs enlacés célébraient leur
anniversaire commun et ils sont maintenant mariés.
(Image Credit & Copyright: Luo
Hongyang) |
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La première comète périodique connue de l’histoire
Halley (1P/ Halley)
revient dans le système solaire interne tous les 76 ans. Sa dernière
apparition remonte à 1986 et on pouvait la voir à l’œil nu. Ses débris
poussiéreux sont cependant visibles dans le ciel deux fois par année. Il
s’agit des pluies d’étoiles filantes
Êta Aquarides en
mai et des Orionides
en octobre. En incluant les météores près du maximum de la pluie le 21
octobre, cette image composite a été réalisée en empilant les météores des
Orionides de 2015 à 2022. On voit la trace d’environ 47 météores brillant
sur cette image nocturne panoramique. Sur le fond du bandeau de la Voie
lactée, les météores des Orionides semblent tous provenir d’un point situé
juste au nord de Bételgeuse, une des étoiles de la constellation d’Orion.
Les montagnes terrestres de l’image sont situées dans l’est de la
Slovaquie près de la
ville de Presov.
( Image Credit & Copyright: Petr
Horalek / Institute of Physics in
Opava) |
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La pluie annuelle des Perséides était
près de son maximum d’activité en cette nuit du 13 aout,
alors que la Terre traversait les flots de débris laissés
par la comète périodique
Swift-Tuttle. Les traînées lumineuses laissées par les
météores sont alors apparues dans le ciel boréal de l’été.
Comme on peut le voir sur cette image, même la Lune presque
pleine n’a pas à cacher les traces brillantes des météores.
Plusieurs photos prises pendant une période de deux heures
avant l’aube ont été réunies pour produire cette image.
Comme son nom l’indique, le radiant des Perséides est situé
dans la constellation du héros mythologique grec qui est
cependant cachée à l’arrière de
la tour médiévale de
Sant Llorenç de la Muga, un village espagnol de la
province de Gérone. Observée depuis l’époque médiévale,
la pluie d’étoiles filantes des Perséides est aussi connue (par
très peu de gens!) dans la tradition catholique sous le
nom de «
Larmes de Saint-Laurent », car elle se produit peu après
la fête du
saint du même nom. Juste sous la Lune et à sa droite, on
aperçoit la planète Saturne. (Image
Credit & Copyright: Juan
Carlos Casado (Starry
Earth, TWAN)) |
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La Terre traverse
souvent une rivière de météores et lorsque cela se produit,
on assiste à une
pluie d’étoiles filantes. Presque tous les météores qui
produisent ces traînées lumineuses dans notre ciel sont des
débris de la taille d’un grain de sable qui ont été libérés
d’une comète et plus rarement d’un astéroïde en orbite
allongé
autour du Soleil. Puisque notre planète est aussi en
orbite autour du
Soleil,
elle peut rencontrer ces débris et il se produit alors une
pluie
d’étoiles filantes lorsque ces débris se vaporisent dans
l'atmosphère. Les traces lumineuses qu’une pluie produit
convergent vers un point dans le ciel que l’on appelle le
radiant.
Cette image composite a été construite avec des photos
prises pendant deux nuits vers la fin de juillet près du
vieux village tunisien
Zriba Olia
durant le maximum de la
pluie
Delta aquarides du Sud. Le radiant est à droite de
l’image, dans la constellation du Verseau.
Il y a quelques
jours, la Terre a connu le maximum d’une pluie plus
connue d’étoiles filantes, les
Perséides.
(Image Credit &
Copyright: Makrem
Larnaout) 16 aout 2022 |
![]() |
Le 11 aout 2021, le ciel étoilé
au-dessus de
l’observatoire de Roque de los Muchachos de l’île de la
Palma a été imagé sur les 17 miroirs du télescope
MAGIC (Major Atmospheric Gamma
Imaging Cherenkov). Les deux télescopes
MAGIC de l’observatoire peuvent capter
les brefs
éclairs lumineux produits par une gerbe de particules
créées dans la haute atmosphère par un impact d’un rayon
gamma. Les particules de la gerbe émettent de la lumière
par effet
Tcherenkov, en raison de leur vitesse plus grande que
celle de la lumière dans l'air.
Sur cette image, les segments des miroirs nous
offrent également un reflet alléchant des étoiles et des
nébuleuses situées le long du plan de notre galaxie, la Voie
lactée. Mais, directement derrière le télescope et bas sur
l’horizon, se trouve la constellation de Persée. Cette
nuit-là, les photos utilisées pour réaliser cette image ont
aussi capté des météores de la pluie d’étoiles filantes des
Perséides.
Cette année, les Perséides seront aussi à leur maximum
d’activité vers le 13 aout, mais le spectacle sera troublé
par la lumière vive de la pleine lune.
(Image Credit & Copyright: Urs
Leutenegger) |
![]() |
Ce trait vert devant la
galaxie d'Andromède est un météore. Alors qu'il prenait
en photo la
galaxie d'Andromède vendredi dernier, près de l'instant
du maximum d'intensité de la
pluie des Perséides, un
caillou cosmique de la taille d'un grain de sable est
passé directement devant la
galaxie compagne de
notre galaxie. Le petit
météore n'a pris qu'une fraction de seconde pour
traverser le champ de 10° de cette image. Le
météore s'est embrasé plus d'une fois lorsqu'il a été
violemment freiné en entrant dans
l'atmosphère terrestre. La couleur verte vient, en
partie du moins, par les gaz vaporisés du météore. Même
si la photo a été prise au temps des
Perséides, l'orientation du trait du météore semble
plutôt indiquer qu'il provient de la pluie
Delta aquarides du Sud, une pluie dont le
maximum d'intensité se produit vers la fin juillet.
Incidemment, le maximum d'activité de la pluie des Perséides
se produira plus tard cette semaine, mais cette année la
pluie des Perséides se fera en présence d’un ciel
éclairé par une lune presque pleine.
(Image Credit & Copyright:
Fritz Helmut Hemmerich) |
![]() |
Cette image du
limbe de la Terre large de huit degrés a été prise le 31 et
elle nous montre des dizaines de traînées lumineuses des
météores de la pluie
Tau
Herculides. Cette image provient de l’une des
observations de cinq minutes réalisées par le télescope
spatial
Yangwang-1. L’image a été captée à 3 h 43 UT, près du
maximum de la pluie. Comme on l’avait prédit, cette pluie a
été plus active cette année parce que la Terre est passée
dans un courant relativement dense des débris produits par
la désintégration de la comète
73P /
Schwassmann-Wachmann 3. Cependant, peu de météores
brillants se sont produits. Presque tous les météores de
cette image étaient trop peu lumineux pour être détectés par
des instruments au sol. Mais ce jour, des
amateurs patients sous un ciel dégagé ont apprécié le
spectacle donné par
la pluie
Tau Herculides. (Image
Credit & Copyright: Zhuoxiao
Wang, Yangwang-1 Space Telescope, Origin.Space) |
![]() |
Ça n’a pas été la pluie d’étoiles
filantes du siècle, mais ce fut une nuit mémorable. La nuit
dernière a été celle du maximum d’activité de la pluie Tau
Herculides, une pluie généralement modeste provenant de la
désintégration de la comète
73P/Schwassmann-Wachmann 3.
Des calculs
avaient montré qu’il était possible que la Terre
traverse un courant particulièrement dense des débris de
cette comète. Donc, on s’attendait à une
tempête de
météores brillants en provenance de la
constellation d’Hercule. Ce ne fut pas une tempête, mais une
pluie tout de même assez décente. Cette image composite
provient de photos prises à
l’observatoire de Kitt Peak en
Arizona
pendant plus de 2,5 heures dans la nuit du 30 mai. Pendant
cette période, les traces de 19 météores des Herculides ont
été captées, ainsi que celles de quatre météores ne
provenant pas de cette pluie. Au premier plan, on aperçoit
le bâtiment du
télescope Bok de 2,3 m à l’avant et celui du
télescope Mayall de 4,0 m à l’arrière. L’an prochain, la
pluie Tau Herculide devrait revenir à son bas taux habituel
et la prochaine nuit plus active devrait se produire en
2049.
(Image Credit & Copyright: Jianwei
Lyu (Steward Obs., U. Arizona)) |
![]() |
Aux
premières heures du 24 avril, ce brillant météore de la
pluie
d’étoiles filantes des
Lyrides
a laissé sa trace près du centre du bandeau de la Voie
lactée. Pendant un bref instant, on a pu voir le reflet de
la traînée lumineuse du météore sur les eaux du lac Nian
situé dans la province chinoise du
Yunnan.
La
pluie annuelle des Lyrides est l’une des plus anciennes
connues. Elle se produit vers la fin d’avril alors que notre
planète plonge dans la poussière laissée sur son sillage par
la comète à longue
période
C/1861 G1 (Thatcher). La traînée du météore pointe en
direction du
radian de
la pluie qui se trouve dans la constellation de la Lyre
située près du haut du cadre de cette image. On peut aussi
admirer sur les eaux paisibles du lac la lumière du
troisième quartier de lune.
(Image
Credit & Copyright: Jeff
Dai (TWAN)) |
![]() |
Nommée d’après une
constellation obsolète, la pluie d’étoiles filantes des
Quadrantides est un évènement annuel que l’on peut
observer depuis l'hémisphère nord de la Terre. Le
radiant
de cette pluie est situé dans une constellation autrefois
nommée le
Quadrant par l’astronome français
Jérôme Lalande. Cet endroit n’est pas loin de la Grande
Ourse, aux limites des constellations modernes du Bouvier et
du Dragon. D’ailleurs, l’étoile Polaire (Polaris) est juste
en dessous du centre du cadre de cette image et l’astérisme
de la Grande Ourse, appelé par certains du nom de Charrue ou
de Grande Casserole (Gros
Chaudron au Québec) est au-dessus du radiant, un peu à
sa gauche. Les traits lumineux des météores proviennent de
photos prises dans la nuit du 4 janvier 2022. Au premier
plan se trouvent les radiotélescopes du CSRH (Chinese
Spectral Radioheliograph), un instrument à l’étude de la
chromosphère et de la couronne solaire. Ces radiotélescopes
sont situés à la station d’observation Mingantu en
Mongolie-Intérieure. La source probable des poussières
de la
pluie d’étoiles filantes des Quadrantides a été
identifiée en 2003 comme étant l'astéroïde
(196256) 2003 EH1, le reste du noyau d’une
comète dégazée. (Image Credit & Copyright: Cheng
Luo) |
![]() |
Cette image devait nous
montrer une comète. Plus exactement, une série de
photographies de la plus
brillante comète de l’année 2021 (C/2021
A1
Leonard) ont été prises, mais
dame
Nature avait d’autres plans. En une fraction de seconde
un
météore a illuminé le ciel juste sous la comète. Il
était si brillant que l’on pourrait dire que c’était un
bolide.
L’intense lumière du météore était encore plus verte que la
coma de la comète. L’origine de la
couleur verte du météore provient probablement du
magnésium vaporisé de ce grain de sable, alors que
celle de la comète vient probablement du
carbone diatomique sublimé de son noyau qui lui est de
la
taille d’un cité. Les photos ont été captées il y a dix
jours au-dessus du
fleuve Sacramento et du
pic
Lassen en
Californie. Le bolide était un avant-gout de la pluie
des Géminides, car il la précédait que de quelques jours.
L’éclat de la
comète Leonard diminue maintenant graduellement après
qu’elle fût visible à l’œil nu la semaine dernière et elle
se
déplace maintenant dans le ciel de l’hémisphère sud.
(Image Credit & Copyright: Cory
Poole) |
![]() |
Le paysage aride de cette image fait
partie du
désert de Tenggre dans le nord de la Chine. Cette photo
panoramique à large champ a été captée peu de temps après le
coucher de la lune à l’aube du 14 décembre. Dans le ciel
encore sombre de l’hémisphère nord, on aperçoit
les étoiles de
l’hexagone d’hiver qui entourent la lueur diffuse de la
Voie lactée. Près du maximum de la pluie
d’étoiles filantes des
Géminides, un bolide très brillant a aussi été capté sur
la photo. Au-dessus de l’horizon occidental et juste sous
l’étoile brillante Capella, la traînée en forme de poignard
du bolide pointe directement vers le radiant de la pluie
situé dans la constellation des Gémeaux. Les deux jumeaux,
Castor et
Pollux, une étoile bleuâtre et l’autre jaunâtre, sont
situés près du sommet de l’image au centre.
(Image Credit & Copyright: Alvin
Wu) |
![]() |
Dans le sud de l’Uruguay, les
clignotements des lucioles au-dessus d’un champ éclairé par
le clair de lune ont été immortalisés dans la nuit de 13 au
14 décembre. Cette nuit-là, plusieurs météores de la pluie
d’étoiles filantes des
Géminides ont également illuminé le ciel partiellement
nuageux. Les photos utilisées pour réaliser cette image ont
été captées sur une période d’une heure et demie avec un
appareil photographique orienté vers le sud, une direction
opposée au radiant des Géminides. Les traits lumineux des
météores semblent alors converger à l’opposé du radiant,
sous l’horizon au sud. Le
radiant
et son opposé sont en fait un effet d’optique dû à la
perspective. Lorsque la Terre passe à travers la traînée de
poussière laissée sur son sillage par le
mystérieux astéroïde
(3200) Phaéton, les grains de poussière se déplacent en
réalité sur des trajectoires parallèles alors qu’ils entrent
dans notre atmosphère à une vitesse d’environ 22 kilomètres
par seconde. (Image Credit & Copyright: Fefo
Bouvier) |
![]() |
Quels sont les phénomènes naturels
captés sur
cette photographie prise en décembre 2012. Plusieurs, en
fait. Premièrement, la montagne est le
Kirkjufell,
une formation assez âgée située à l'ouest de l'Islande près
de la ville de
Grundarfjörður au nord de la péninsule de
Snæfellsnes. La glace commençait tout juste à couvrir
les eaux du
fjord au pied des
pentes de cette montagne. L'aurore boréale dans le ciel
était à peine visible à l'œil nu, mais sur cette exposition
de 25 secondes on la distingue très bien, et ce même dans la
glace du fjord. Les traînées lumineuses dans le ciel
proviennent d’un autre phénomène naturel assez courant, car
il s'agit d’étoiles filantes, celle-ci provenant de la
pluie des
Géminides.
Enfin, on peut admirer sur ce panorama le bandeau de la Voie
lactée qui se dresse au centre à la verticale avec ses
innombrables étoiles. Ce soir, la pluie d’étoiles filantes
des Géminides sera à nouveau à son maximum et elle pourrait
donner lieu à de jolies photos de la part d’amateurs
enthousiastes. (Image Credit &
Copyright: James Boardman-Woodend (Images
~ Inspired by Nature); Annotation:
Judy Schmidt)
|
![]() |
D’où proviennent tous ces météores? Si on parle en
terme du ciel, c’est de la constellation des Gémeaux, car les traits
lumineux de ceux-ci semblent tous provenir d’un point situé dans celle-ci.
C’est pour cela qu’on a donné le nom de
Géminides à cette
importante pluie d’étoiles filantes de décembre. Mais le
radiant d’une pluie
d’étoiles filantes n’est qu’un
effet optique,
car en réalité ces météores sont des grains de poussière laissés sur leur
sillage par une comète ou par un météore. Les grains de poussière des
Géminides proviennent de l'astéroïde (3200) Phaéton dont l’orbite autour du
Soleil est très bien connue. La partie de cette orbite que la Terre traverse
est située devant la constellation des Gémeaux. Lorsque la Terre
traverse cette partie de
l’orbite, le radiant des débris qui plongent dans notre atmosphère se
vaporisent et les traces
lumineuses produites semblent toutes venir des Gémeaux. Cette image est
une composition réalisée avec plusieurs photographies captées lors de la
pluie des Géminides de l’année 2020. Elle contient
les traces de plus de
200 brillants météores
qui ont illuminé le ciel durant la nuit du 14 décembre. La plus intense
pluie météoritique de novembre s’appelle les
Léonides et elle aura lieu ce soir et demain soir. Malheureusement, le
maximum d’activité de cette pluie se produira tôt le matin et les météores
seront en partie masqués par la lumière de la Lune en phase gibbeuse. Les
météores seront donc difficiles à voir, quoique quelques-uns devraient être
visibles chaque heure. (Image Credit & Copyright: Wang
Jin) |
![]() |
Quand peut-on donner le nom de
bolide à un
météore? D’abord, disons que tous s’accordent à dire qu’un
bolide est
exceptionnellement brillant. Au-delà de cette évidence,
la
définition d’un bolide par
l’Union astronomique
internationale (UAI)
est lorsque la
magnitude apparente d’un météore est inférieure −4, ce qui est plus
lumineux que n’importe quelle planète et ce qui produit assez de lumière
pour projeter une ombre perceptible par
l’œil humain. Lors de la prise de cette image au début de ce mois-ci, le
photographe effectuait une longue pose et il a capté par chance le plus
brillant météore qu’il ait jamais vu. C’était assurément un
bolide. La
désintégration de cette roche spatiale a créé une traînée si lumineuse que
le jour a fait place à la nuit pendant environ deux secondes. L’intensité
lumineuse de ce bolide a
même été diminuée numériquement afin que l’on puisse admirer le
paysage du
célèbre lac
Louise situé dans la province canadienne de
l’Alberta. Les bolides
sont rares, mais plusieurs ont eu la chance d’en voir au moins un. Si vous
en apercevez un, vous pouvez le signaler. Si plusieurs personnes
enregistrent une image d’un bolide, il est alors possible de déterminer
sa provenance et le
corps céleste du
système solaire qui l’a
éjecté. Ajoutons que
si par chance le bolide laisse une
météorite au sol, on peut alors déterminer approximativement l’endroit
où elle se trouve, à
moins qu’une automobile l’ait transportée ailleurs.
(Image Credit & Copyright: Hao
Qin) 12 octobre 2021 |
![]() |
Avez-vous déjà observé une
pluie d’étoiles filantes? Non!
Cette vidéo vous montre ce que vous pourriez voir pendant une nuit. Elle
a été réalisée lors du maximum d’activité de la pluie des Perséides dans le
ciel de
l’Observatoire astronomique de l’Inde situé près du village de
Hanle, l’un des
sites astronomiques les plus élevés de la planète dans les montagnes de l’Himalaya.
La nuit tombe lorsque la vidéo débute avec le plan central de notre galaxie,
la Voie lactée, qui entre en scène
côté jardin.
Les traits lumineux de quelques
satellites artificiels strient également le ciel. Durant la nuit, les
éclairs de quelques
météores qui durent généralement moins d’une seconde sont prolongés
artificiellement. La
lueur verte de la plupart de météores provient habituellement de la
vaporisation du nickel. On
voit ensuite la constellation d’Orion qui passe au-dessus de l’horizon et
plus loin des météores qui éclaire le ciel au-dessus du
télescope Chandra de 2 mètres de l’observatoire. Les sept curieux
cylindres qui font leur apparition sont ceux du télescope
HAGAR (High Altitude Gamma Ray Telescope), un instrument
d’observation des rayons
gamma à haute énergie. La vidéo de 2,5 minutes se termine alors avec le
lever du soleil précédé de la
lumière zodiacale.
(Video Credit &
Copyright: Vikas
Chander &
Dorje Angchuk; Music: Tea
Time via PremiumBeat) |
![]() |
Cette année,
la pluie d’étoiles filantes des Perséides a surpris les astronomes
amateurs. En effet,
on avait prédit que le maximum d’activité de celle-ci se produirait dans
la nuit du 12 au 13 aout, mais ceux qui ont persisté à l’observer en
Amérique du Nord ont été inondés par une
étonnante averse de météores la nuit suivante. Des rapports de multiples
météores par minute et même quelquefois par seconde aux premières heures du
14 aout. Le radiant de
cette pluie est haut dans le ciel, comme on peut le voir sur
cette image composite. L’image contient les traces de 282 météores qui
ont été captées entre 2 h 50 et 5 h (HAE)
le 14 aout depuis Westmeath en Ontario (Canada). Rappelons que la pluie
annuelle des Perséides
se produit lorsque la Terre traverse les débris laissés sur son sillage par
la comète
109P/Swift-Tuttle. L’activité imprévue de la nuit du 14 aout pourrait
provenir d’un ruban poussiéreux plus dense à l’intérieur de la zone plus
large de débris. (Image Credit & Copyright: Pierre
Martin) |
![]() |
Cette
composition a été réalisée en utilisant les photos prises par un
appareil qui a passé trois nuits sous un ciel étoilé, celles du 11 au 13
aout alors que la Terre traversait les
débris de la comète Swift-Tuttle. Une photographie à longue exposition
du paysage près du village hongrois de
Magyaregres a été
superposée aux traînées lumineuses de nombreux météores. En alignant
soigneusement les images aux étoiles lointaines, on voit très bien
l’emplacement du radiant des Perséides dans la constellation de Persée
au-dessus de l’horizon de cette région rurale. Évidemment, les poussières
d’une comète sont aussi en orbite autour du Soleil et elles voyagent sur des
trajectoires parallèles. La convergence de celles-ci vers un point de la
voute céleste est un effet optique dû à la perspective comme les
rails d’un chemin de fer qui semble se rejoindre au loin.
(Image Credit & Copyright: Balint
Lengyel) |
![]() |
Plongeant dans l’atmosphère terrestre à une vitesse de
60 km/s, ce brillant météore des Perséides a laissé sa trace lumineuse le
long de la Voie lactée. Il a été capté le 12 aout au Portugal sous un ciel
sombre. Sur l’image, il se déplaçait de la droite vers la gauche. Son trait
coloré part près de Deneb (alpha Cygni) et se termine près d’Altair (alpha
Aquilae), deux étoiles du
triangle d’été. D’ailleurs, la luminosité de ce météore surpasse
très brièvement celle
des deux étoiles qui sont
parmi les plus brillantes du ciel de la planète Terre. La teinte verte
de la trainée lumineuse est typique des brillants météores des Perséides.
Les grains de poussière de cette pluie d’étoiles filantes proviennent de la
comète Swift-Tuttle et ils se déplacent assez rapidement pour exciter les
atomes d’oxygène à une altitude d’environ 100 km avant de se vaporiser en
produisant un flash incandescent.
(Image Credit & Copyright: Miguel Claro (TWAN, Dark Sky Alqueva)) |
![]() |
La poussière de la comète
Swift-Tuttle s’est
précipitée dans l’atmosphère de la Terre dans les derniers jours striant
ainsi le ciel des traits de lumière de la
pluie d’étoiles filantes des Perséides. Cette image a été réalisée en
utilisant plusieurs photos prises du même endroit au cours de la nuit du
maximum d’activité des
Perséides. Le parapluie est ici un accessoire décoratif et
non une
protection contre la pluie, car tous les météores
s’évaporent presque entièrement dans la haute atmosphère. Plusieurs
photos ne comportaient qu’une seule traînée lumineuse et une seule image a
été prise pour le paysage terrestre près de
Jiuquan dans la province
chinoise de Gansu. On peut
aussi voir dans le ciel le bandeau de la
Voie
lactée presque à la verticale ainsi que les planètes
Jupiter et
Saturne à gauche. Les
grains de poussière d’une pluie d’étoiles filantes voyagent
parallèlement les uns aux autres, mais par un effet d’optique semblable aux
rails d’une voie ferrée qui semblent converger au loin, leurs traits
pointent vers un point du ciel, le radiant de la pluie. Celui des
Perséides est évidemment situé dans la constellation
éponyme, soit Persée. Si les traits lumineux semblent dessiner des
courbes sur cette image, c’est en raison de la rotation de la Terre pendant
le long intervalle de temps de la capture des photos.
(Image Credit & Copyright: Luo
Hongyang) |
![]() |
Plusieurs étoiles de notre galaxie, la
Voie
lactée, figurent sur cette image cosmique. Peu après minuit, cette
photographie de 30 secondes de temps d’exposition a capté la traînée
lumineuse colorée d’un météore de la
pluie des Perséides dans le ciel de la ville polonaise de
Busko-Zdrój. Ce
grain de sable cosmique provient de la comète périodique Swift-Tuttle et
comme de nombreux autres il s’est vaporisé en entrant dans l’atmosphère
terrestre à une vitesse de l’ordre de 60 km/s. Au-dessus et à droite du
centre de l’image, on aperçoit la
galaxie d’Andromède (M31).
Situé à environ 2,5 millions de kilomètres de nous,
M31 est l’objet
céleste le plus éloigné de la Terre que nous pouvons voir à l’œil nu. Quant
à la lumière du météore, elle nous parvient d'une centaine de kilomètres
au-dessus de surface de la Terre et elle pointe en direction du
radiant de la pluie
situé dans la constellation de Persée au-delà du bord inférieur gauche de
l’image. Le trait lumineux du météore pointe également vers deux amas
ouverts près de la bordure gauche de l’image, le
double amas de
Persée, NGC 869 et
NGC 884. (Image Credit & Copyright: Marzena
Rogozinska) |
![]() |
Quelle est la meilleure manière d’observer une pluie
d’étoiles filantes? Cette question pourrait se poser plus tard cette semaine
lors du maximum d’intensité de la pluie annuelle des
Perséides. Un ciel sombre est évidemment très utile, comme le démontrent
ces deux images. Celle de gauche prise sous un ciel très sombre en
Slovaquie montre
beaucoup plus de météores de faible intensité que celle de droite prise sous
un ciel moins sombre depuis la
Tchéquie. Le bandeau de
la Voie lactée est cependant visible sur les deux images, mais seule celle
de gauche montre le radiant
de la pluie situé dans la constellation de Persée. Sous un ciel moins
sombre, la trace lumineuse de plusieurs météores est tout simplement
invisible. Malheureusement, la pollution lumineuse
de plusieurs cités beaucoup trop et mal éclairées réduit
considérablement les endroits sombres sur notre planète, malgré le fait
qu’il existe de nombreux
moyens simples de
combattre cette
pollution.
(Image Credit &
Copyright: Tomas
Slovinsky (Slovakia)
& Petr Horalek (Czech
Republic; Institute of Physics in Opava)) |
![]() |
Les terriens observent en général les pluies d’étoiles
filantes en regardant vers le haut. Pour l'astronaute
Ron Garan
cependant, c'est en pointant son appareil photo vers la Terre qu'il a pu
réaliser ce magnifique cliché. En effet, de la
Station spatiale internationale située à quelque 380 km au-dessus du
sol, c'est vers le bas qu'il fallait regarder pour voir les poussières
laissées par la comète Swift-Tuttle faire leur entrée dans l'atmosphère à
une vitesse d'environ 60 km/s et s'enflammer à une altitude d'à peu près
100 km. La trace de l'étoile filante est au milieu de la photo, sous la
courbe du limbe de notre planète et d'une couche atmosphérique qui émet de
la lumière verte. Le Soleil est hors du champ de la photo, près de l'horizon
à droite du panneau solaire. Juste au-dessus de l'étoile filante, on
aperçoit
Arcturus, une étoile géante rouge de la constellation du
Bouvier.
Cette photo a été captée le 13 août 2011 alors que la Station spatiale
internationale passait à environ 400 km au nord-ouest de
Pékin, la capitale de la
Chine.
Cette année, même les météores
relativement pâles
devraient être visibles depuis un endroit sombre avec un ciel dégagé, car la
Lune sera presque absente toute la nuit. (Credit: Ron
Garan,
ISS Expedition 28 Crew, NASA) |
![]() |
C’était lumineux et vert, cela scintillait et se
déplaçait le long de la Voie lactée. Ce météore a laissé une
traînée qui a pris 30
minutes à se dissiper. Compte tenu de la date, le 12 aout, et de la
direction, en direction
de la constellation de Persée, c’était probablement un petit morceau du
noyau de la comète
Swift-Tuttle qui s’est enflammé dans
l’atmosphère terrestre
et donc un des météores de la pluie
d’étoiles filantes annuelles des Perséides. Ce
bolide a été photographié
en 2018 alors qu’il illuminait le ciel d’une vallée de la province de
Hubei près de la ville
chinoise de
Yichang. La traînée lumineuse du
météore a aussi été captée
sur une vidéo et elle s’est terminée près de la
direction de Mars que l’on voit à gauche. La semaine prochaine, ce sera
à nouveau le maximum de la pluie des Perséides et la Lune se couchera peu
après le Soleil, nous laissant des nuits idéales pour voir plusieurs
météores des Perséides depuis des endroits de la planète Terre exempts de
pollution lumineuse. (Image Credit & Copyright: Dandan
Huang) |
![]() |
Oui, mais avez-vous déjà entendu un météore? En
général, les météores sont
trop éloignés pour émettre un son audible. Cependant, un
météore peut créer brièvement une
traînée d’ionisation
qui peut
réfléchir un signal radio lointain. Si vous avez la chance d’être au bon
endroit, vous pourrez entendre momentanément dans votre radio la diffusion
d’une station distance se superposer au bruit de fond. Dans
cette vidéo captée par
une caméra filmant toute
la sphère céleste, on a superposé aux
stries brillantes des
météores les sons des émetteurs-radios distants enregistrés par un récepteur
sensible. La vidéo nous montre d’abord
l’éclat
intense de quatre
bolides dans le ciel près
de Lamy dans
l’état
américain du
Nouveau-Mexique. Ensuite, on voit des séquences en temps réel montrant
le trajet de quelques
météores dans le ciel maintenant associé au son associé de la réflexion
radio qu’ils produisent. La projection d’une
traînée météoritique
vers le sol de
notre planète
peut contribuer à trouver son
point d’impact,
surtout si cette trainée est
observée de plusieurs
endroits distants. Le
même procédé vers la sphère céleste peut permettre d’identifier la
comète ou l’astéroïde d’où provient le météore.
(Image Credit & Copyright: Thomas
Ashcraft (Radio Fireball Observatory)) |
![]() |
Les trainées lumineuses produites par les météores
peuvent être très colorées, mais habituellement
nos yeux ne peuvent distinguer toutes les couleurs captées par les
appareils photographiques. Cette image d’un météore des
Quadrantides a été
captée au-dessus de l’état américain du
Missouri plus
tôt ce mois-ci. Il a laissé sur son passage une trainée non seulement très
lumineuse, mais aussi très colorée. Les grains de sable, probablement
laissés sur son sillage par l'astéroïde 2003 EH1, pénètrent dans
l'atmosphère
terrestre lorsque notre planète traverse cette voie poussiéreuse.
Généralement, les
couleurs de la lumière produite par les météores viennent de
l’ionisation des éléments éjectés par celui-ci lorsqu’il se désintègre. Par
exemple, le bleu vert vient habituellement du magnésium, le violet du
calcium et le vert du nickel. Cependant, la lumière rouge vient de
l’oxygène et de
l’azote atmosphérique qui sont
aussi ionisés par la désintégration du météore. Ce météore que l’on nomme un
bolide en raison de
l’intense lumière qu’il a produite n’a brillé qu’un bref instant, moins
d’une seconde, mais il a laissé une
trainée d’ionisation poussée par le vent qui a été
visible plusieurs minutes.
(Image Credit & Copyright: Frank
Kuszaj) |
![]() |
Les photos de cette carte postale d’un coin de notre
planète, la Terre, ont été prises pendant une heure peu après minuit le 13
décembre dernier. Le paysage nocturne du ciel au-dessus des Dolomites
italiennes est strié par les traits lumineux de la pluie annuelle
d’étoiles filantes des
Géminides. À droite de l’image, un météore coupe la lueur de
Sirius, l’étoile
alpha de la constellation du Grand Chien et aussi
l’étoile la plus brillante du ciel. L’amas de la Crèche (M44,
Praesepe ou encore l’amas de la Ruche) renferme environ un millier
d’étoiles. On l’aperçoit comme une petite tache près du milieu de l’image à
gauche du centre. Le radiant de la pluie est au-dessus du cadre de l’image,
près des étoiles jumelles Castor et Pollux de la constellation des Gémeaux.
En réalité, les particules de la pluie ne viennent pas de ce point, car il
s’agit d’un effet optique semblable à celui des rails d’une
voie ferrée qui
semblent
converger au loin. Lorsque la
Terre traverse la trainée de poussière laissée par l'astéroïde
(3200) Phaethon sur son sillage, les particules de celle-ci pénètrent dans
notre atmosphère à une vitesse d’environ 22 kilomètres par seconde. Elles
produisent alors en se vaporisant l’ionisation de l’air et ainsi l’émission
de lumière. (Image Credit & Copyright: Stefano
Pellegrini) |
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D'où viennent les météores des
Géminides? En ce qui
concerne la région du ciel,
cette image montre
très bien que les traits lumineux de la pluie
d'étoiles filantes des Géminides engendrés par des roches de la grosseur
d'un grain de sable
semblent tous converger vers la
constellation des Gémeaux.
On pourrait croire que ces débris sortent directement de
cette constellation,
mais il n'en est rien. On peut déduire des paramètres de l'orbite de ces
débris qu'ils proviennent de l’astéroïde
3200 Phaéton.
Mais, il est
plutôt mystérieux qu'un corps céleste aussi inerte que
3200 Phaéton puisse laisser sur sa trajectoire autant de débris. Il se
pourrait que
3200 Phaéton ait connu une période d'activité plus intense et qu'il ait
alors éjecté beaucoup de poussière, mais si c'est le cas, ce qui s'est alors
produit demeure
une énigme. Plus de 50 météores, dont un
brillant bolide, ont
été captés la semaine dernière lors du maximum des Géminides dans le ciel
au-dessus de
l'observatoire Xinglong en Chine. Puisque les Géminides de décembre sont
l'une des pluies les plus prévisibles et
les plus
actives, les recherches sur les détails de son origine continueront
certainement. (Image Credit & Copyright:
Steed Yu and
NightChina.net) |
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Plus
d’un millier de météores traverseront l’écran lorsque vous regarderez cette
étrange vidéo en temps accéléré.
En fait, 372 nuits d’observation à partir d'avril 2019 ont été réunies. Les
images de ces nuits ont été captées depuis une région rurale de la
Nouvelle-Galles-du-Sud en Australie grâce à un observatoire automatisé.
Les images ont été réunies par incrément de l’heure
sidérale locale, un système qui utilise la position des étoiles pour
mesurer le temps alors que la Terre tourne. Ainsi, on peut voir la
progression annuelle des constellations sur cette portion du ciel qui
s’étend sur 33 degrés dans l'hémisphère sud. La vidéo montre un large
éventail de pluie d’étoiles filantes, des météores solitaires et à
l’occasion des
bolides. Toutes les images ont été traitées de la même façon et elles
montrent ainsi de réelles variations dans les conditions du ciel local. On
peut même observer dans la vidéo un
farfadet. (Video
Credit & Copyright: Greg Priestley) |
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Pourquoi les traînées lumineuses de ces météores sont-elles courbées? Cette
courbe provient seulement du traitement numérique de l’image qui a été
comprimée afin de
projeter
tout le ciel ou presque dans un rectangle. Ces météores sont ceux de la
pluie
d’étoiles filantes des
Perséides qui était à son activité maximale la semaine dernière. Cette
image réunit non seulement différentes photographies prises pour réaliser la
projection de 360 degrés, mais aussi prises à différents moments où les
brillants météores des
Perséides ont strié le ciel. Même s’ils semblent ici courbés, tous les
traits lumineux
(réellement droits) des météores pointent en réalité vers la
constellation
de Persée. Même s’ils pointent vers le radian de la pluie des Perséides,
les météores peuvent apparaitre n’importe où dans le ciel. Cette image a été
réalisée avec des photos prises depuis la
Mongolie-Intérieure en Chine, là où
prairies
rencontrent les dunes du
désert Tengger.
Plusieurs trésors célestes sont aussi visibles sur l’image, dont l’arc
central de notre galaxie, la
Voie lactée, les planètes
Saturne et Jupiter
vers la droite, la lueur
colorée de la
lumière du
ciel nocturne au centre à gauche et quelques nuages relativement près.
Le maximum de la pluie
des Perséides se produit chaque année en aout.
(Image Credit & Copyright: Jingyi
Zhang) |
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D’où
proviennent tous ces météores? Selon la direction vers laquelle leur traînée
lumineuse pointe, ils semblent tous venir directement de la
constellation
de Persée. C’est pour cela que la
pluie d’étoiles filantes qui sera à son maximum demain soir se nomme
les Perséides, car le
radiant de ceux-ci
est situé dans cette constellation. Mais en réalité,
les débris
de la taille d’un grain de sable qui produisent les Perséides viennent
de la comète Swift-Tuttle.
On connait très
précisément l’orbite de
cette comète
dont une partie est située près de l’orbite terrestre en direction de la
constellation de Persée. Ainsi, lorsque
la Terre traverse cette orbite, les débris semblent tous tomber de la
constellation de Persée. Cette image est une composition de photographies
prises pendant huit nuits. Elle montre les traces de plus
400 météores de la pluie
des Perséides d’aout 2019 dans le ciel
de l’observatoire
Kolonica en
Slovaquie. Les
Perséides de
cette année s’annoncent comme
l’une des meilleures
pluies d’étoiles
filantes de 2020. (Image Credit & Copyright:
Petr Horálek) |
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La poussière de la comète
se disperse dans le ciel de cette scène de rêve qui ne fait sûrement pas
partie d’un conte de fées. Pourtant, le
château de
Neuschwanstein niché dans les
Alpes bavaroises
a inspiré le château de La Belle au bois dormant dans un
film d’animation de
Disneyland. Cette image a été réalisée le 20 juillet et la traînée
lumineuse au-dessus des tours du château est probablement un météore de la
pluie
d’étoiles filantes des
Perséides. Bien qu’elle atteigne son activité maximale vers la mi-aout,
cette pluie annuelle est
réellement active maintenant. D’ailleurs, ce trait lumineux pointe en
direction de la
constellation
de Persée, un héros
de la mythologie grecque. Les étoiles de cette constellation occupent la
partie supérieure droite de cette image. Les météores de la pluie des
Perséides proviennent de débris laissés sur sillage par la
comète périodique
Swift-Tuttle. Cependant, la comète avec sa large queue de poussière qui
se balade maintenant dans le ciel de l'hémisphère nord et qui apparait ici
au loin au-dessus de l’horizon est l’actuelle chérie des astronomes, c’est
la comète
NEOWISE. (Image Credit & Copyright: Stephane Guisard (Los
Cielos de America, TWAN)) 23 juillet 2020 |
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Pendant les heures
avant l’aube du 3 mai, la Lune n’était pas dans le ciel austral de
La Réunion et ne
gênait pas le spectacle donné par les grains de poussière qui pénétraient
dans notre atmosphère. Balayés par le passage de la Terre chaque année, les
débris de la comète de
Halley produisent la pluie annuelle d’étoiles filantes des
Êta aquarides.
Cette photographie à longue exposition a capté un des météores brillants de
cette pluie. Le trait lumineux du météore est dirigé directement vers la
constellation du Verseau qui est bien au-dessus de l’horizon oriental et en
haut du cadre de cette image. Connus pour leur vitesse, les météores des Êta
aquarides entrent dans notre atmosphère à une vitesse avoisinant les 66 km/s
et ils s’enflamment alors qu’ils sont à une altitude de quelque 100 km. On
voit aussi sur cette image la
pâle coma verdâtre et la
longue queue de la comète
C/2020 F8 (SWAN)
qui pose au-dessus du sommet du
Piton de la
Fournaise, le volcan actif de l’ile de La Réunion. Depuis l'hémisphère
nord, la comète se trouve près de l’horizon oriental dans le crépuscule du
matin, mais malheureusement pour les amateurs d’astronomie, elle n’est pas
devenue aussi brillante qu’espérée. La comète est parvenue à son point le
plus rapproché de la Terre il y a deux jours et elle atteindra le périhélie
de son orbite le 27 mai. (Image Credit & Copyright: Luc
Perrot (TWAN)) |
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D’où
viennent tous ces météores? En termes de direction et en langage
astronomique, ils proviennent de la
constellation
de la Lyre. C’est pour cette raison que cette célèbre
pluie d’étoiles filantes qui se produit en avril chaque année est connue
sous le nom de Lyrides.
Les météores des
Lyrides semblent tous
venir du radiant de la
pluie, un point situé
dans la constellation de la
Lyre. Mais en termes
de réelle origine, les
minuscules particules
de la pluie proviennent de la
comète Thatcher.
Cette comète se déplace sur une orbite bien définie autour du
Soleil
et la portion de cette orbite près de la Terre est située en face de la
constellation de la Lyre. Ainsi, lorsque la
Terre traverse cette orbite, les débris qui entrent dans notre
atmosphère semblent venir de la Lyre. Sur cette image composite, on peut
voir 33 météores de la pluie des Lyrides de 2020. Plusieurs météores
brillants ont illuminé le ciel au-dessus du rivage du lac Seč en
Tchéquie. On voit aussi
sur l’image les brillantes étoiles
Véga et
Altaïr, la
planète Jupiter et le bandeau central de
notre galaxie, la
Voie
lactée. (Image Credit & Copyright: Petr
Horálek) |
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Le
maximum de la pluie annuelle des
Lyrides s’est produit
avant l’aube hier lorsque notre planète a traversé les débris laissés sur
son sillage par la comète à longue période Thatcher (C/1861
G1 (Thatcher)). Par un temps clair et sans lune, cette trainée lumineuse
laissée par la vaporisation d’un des météores de la
pluie d’étoiles filantes a été immortalisée dans le ciel du
comté de Brown en
Indiana. L’exposition prolongée de la photo a permis d’imager des
étoiles et des nébuleuses de la
Voie
lactée. L’étoile brillante près de la trajectoire du météore est
Deneb, l’étoile alpha de
la constellation du Cygne. On aperçoit également la lueur rougeâtre de la
nébuleuse de l’Amérique du Nord,
NGC 7000. Le trait
lumineux laissé par le météore pointe vers le
radiant de la pluie,
soit le point d’où semblent venir tous les météores. Le radiant des Lyrides
est près de la brillante étoile
Véga, dans la constellation de la Lyre, et il est au-dessus de la
bordure supérieure de cette photo. (Image
Credit & Copyright: Zolt
Levay) |
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Pourquoi ces traînées de météores sont-elles presque toujours
parallèles?
Parce que les météores de cette pluie proviennent tous du
même rocher
spatial et qu’ils proviennent donc tous de la même direction dans le
ciel, le radiant de la
pluie de Quadrantides.
Le radiant des
Quadrantides est dans l’ancienne
constellation du Quadrant, maintenant disparue de
la liste
moderne des constellations adoptée en 1922 par
l’Union astronomique internationale (UAI).
Ces météores
proviennent de la
constellation du Bouvier, mais son ancien nom est demeuré. Peu importe
son nom, chaque année en janvier, la Terre traverse le courant de poussière
et de particules de l’astéroïde
(196256) 2003 EH1
produisant ainsi des traînées lumineuses dans
l'atmosphère. Cette image des météores accompagnés d’un pittoresque
paysage enneigé a été captée le 4 janvier dernier depuis la
Slovaquie. On voit
dans le ciel plusieurs étoiles brillantes de la
constellation d’Orion,
mais l’une d’elles est moins lumineuse qu’à l’accoutumée. En effet, la
luminosité de Bételgeuse
a considérablement diminué au cours des derniers mois et elle est
suivie par de nombreux astronomes. (Image
Credit & Copyright: Petr
Horálek) |
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Nommée d’après une
ancienne
constellation, la
pluie d’étoiles filantes des
Quadrantides est un
événement annuel pour les astronomes amateurs de l'hémisphère nord de la
Terre. Le radian de cette pluie de météores se trouve dans une constellation
maintenant disparue des cartes astronomiques que l’on appelait le Quadrant (Quadrans
Muralis). Elle était située entre le Bouvier et la Grande Ourse. Le
radian des Quadrantides n’est pas très loin de la Grande Ourse, aux
frontières des constellations du Bouvier et du Dragon. Le radiant est
cependant en dehors du cadre de cette image (en haut à droite) qui est
composée de photographies numériques captées durant les heures du maximum de
la pluie lors du 4 janvier 2013. Le dernier quartier de lune illuminait
alors le terrain accidenté et une section de la
Grande Muraille
dans la province du Hebei.
Une source probable des grains de poussière responsables de Quadrantides
a été identifiée
comme étant l'astéroïde
2003 EH1.
Comme d’habitude, le maximum d’activité des Quadrantides en 2020 devrait se
produire dans la nuit du 3 au 4 janvier. Les
admirateurs des météores d’Amérique du Nord peuvent prévoir un bon spectacle
pour cette nouvelle année dans le ciel sans lune avant l’aube du 4 janvier.
(Image Credit & Copyright: Cheng
Luo) |
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La
pluie annuelle des Géminides revient à son rendez-vous immanquablement
et elle sera près de son apogée cette nuit avant l’aube de demain. Lorsque
la Terre traverse la trainée de poussière laissée sur son sillage par
l'astéroïde 3200 Phaeton, les météores laissent des traits lumineux dans
le ciel qui semblent parvenir du radiant de la pluie situé dans la
constellation des Gémeaux. Cette constellation sera assez simple à trouver
cette nuit, car elle sera près de la Lune dont la phase est presque pleine,
en gibbeuse décroissante. Mais, ne regardez pas dans la direction du
radiant, car la presque pleine lune cachera la plupart des météores.
Cependant, elle ne pourra vous cacher les plus brillants si vous regardez à
côté de cette direction, mais si vous espérez obtenir un compte élevé de
météore par minute, vous serez sans doute déçu. En fait, les
Géminides de 2019 devraient ressembler à la pluie de 2016 dont cette
image provient. Cette image est une superposition de plusieurs expositions
courte et on constate que plusieurs météores brillants ont été captés malgré
la pleine lune qui brillait près des Gémeaux. Le long de l’horizon, on peut
voir
l’observatoire solaire du Teide à droite et le
Teide, le
volcan de l’ile de
Tenerife.
(Image Credit & Copyright: Juan
Carlos Casado (TWAN)) |
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Les
météores sortent-ils d’un point du ciel? D’une certaine façon, oui! Lorsque
la Terre traverse un flux
de météores en orbite autour du Soleil, ceux-ci semblent provenir d’un
point du ciel que l’on nomme le
radiant. Par exemple,
cela se produit chaque année à la mi-décembre pour la
pluie d’étoiles filantes des
Géminides, comme le
montre bien
cette image. Ce panorama céleste a été réalisé en 2013
à partir de photos prises sur une période de 4 heures
dans la nuit du 13 au 14 décembre près de
l'observatoire de Las
Campanas au Chili. À gauche de l'image,
on aperçoit les bâtiments du télescope de 2,5 m
du Pont et celui du télescope de 1 m
Swope. Le ciel n'est pas dépourvu d'éléments
intéressants comme vous pouvez le constater en passant le curseur sur la
photo pour voir la légende.
Jupiter occupe le centre de l'image,
alors qu'à sa gauche le ruban de la
Voie lactée et la
nébuleuse d'Orion ornent le ciel. Les étoiles
filantes des Géminides sont en réalité des poussières provenant de
l'astéroïde actif
3200 Phaeton qui se consument en entrant
dans l'atmosphère terrestre à une vitesse avoisinant les 22 km/s, produisant
ainsi des traits de lumière. Le maximum de la
pluie
des Géminides se produira à
nouveau la semaine prochaine. (Image Credit &
Copyright:
Yuri Beletsky (Las
Campanas Observatory,
Carnegie Institution)) |
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En dépit de la nuisance causée par le clair de lune, plusieurs habitants de la Terre ont pu admirer la pluie d’étoiles filantes des Perséides cette année. Ce paysage campagnard comprend des amateurs, ainsi qu’un troupeau de vaches, qui regardaient les brefs flashs célestes dans les heures précédant l’aube du 13 aout près de Nalati Grassland dans la région autonome du Xinjiang en Chine. Cette image a été réalisée en réunissant sept photographies prises durant une période de deux heures captant ainsi les trainés de plusieurs météores dans le ciel. Longeant l’horizon au centre de l’image se trouve l’astérisme le plus connu de l'hémisphère nord, connu de certains sous le nom d’un ustensile de cuisine, le Gros Chaudron dans la constellation de la Grande Ourse. C’est peut-être la pluie de météorites la plus facile à observer pendant l’année et elle se produit lorsque notre planète traverse les débris laissés sur son sillage par la comète périodique Swift-Tuttle. Les poussières de la comète pénètrent notre atmosphère à une vitesse d’environ 60 km/s et elles sont alors vaporisées à une altitude de quelque 100 kilomètres. (Image Credit & Copyright: Jeff Dai (TWAN)) 15 aout 2019 |
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Cette nuit sera propice à l’observation des météores. La poussière de la comète Swift-Tuttle tombera sur la planète Terre en striant le ciel sombre au plus fort de la pluie annuelle des Perséides. Cette image composite a été réalisée avec des photos prises durant les Perséides de l’année dernière depuis Poloniny Dark-Sky Park en Slovaquie. L’étrange édifice en avant-plan est le planétarium situé sur le terrain de l’observatoire de Kolinica. Bien que les particules des Perséides se déplacent parallèlement les unes aux autres, elles semblent toutes provenir d’un seul point dans le ciel que l’on nomme le radiant de la pluie. Celui des Perséides se trouve évidemment dans la constellation de Persée. Cet effet optique est dû à la perspective, comme les rails d’un chemin de fer qui semble converger au loin. Le maximum des Perséides se produira aux environs de minuit, mais malheureusement le ciel sera éclairé par une presque pleine lune. (Image Credit & Copyright: Petr Horálek) 12 aout 2019 |
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Des grains de poussière cosmique ont strié le ciel par une nuit presque sans lune le 7 mai. Traversés par notre planète, la Terre, ces débris laissés par la comète périodique de Halley produisent la pluie d'étoiles filantes annuelles connues sous le nom d'Êta aquarides. Même si cette image a été réalisée un jour après le maximum prévu de la pluie, elle contient 20 météores captés sur un intervalle de 2 heures. Les traces des météores pointent vers le radiant de la pluie situé près de l'étoile éponyme Eta Aquarii. Cette étoile de la constellation du Verseau est située près de l'horizon à quelque 100 kilomètres au sud de Sydney en Australie. Reconnus pour leur vitesse, les météores d'Êta aquarides entrent dans l'atmosphère de la Terre à une vitesse d'environ 66 km/s. Le rond brillant près du bulbe central de la Voie lactée est Jupiter, alors que la Croix du Sud niche dans le coin supérieur droit de l'image. (Image Credit & Copyright: Gang Li) 10 mai 2019 |
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Les essaims, mieux connus sous le nom de pluie d'étoiles filantes ou encore de météores, sont provoqués par des flux de particules solides de la taille de la poussière et parfois plus grosses se déplaçant en groupe dans l'espace interplanétaire. Pour la plupart des essaims, l'orbite des courants de météores correspond à celle des débris expulsés par une comète. Lorsque la Terre traverse un de ces courants, les particules qui s'y trouvent produisent une trainée brillante dans le ciel nocturne en se désintégrant dans notre atmosphère. Ces trainées sont toutes parallèles entre elles, mais, comme les rails d'un chemin de fer, un effet de perspective nous les montre comme si elles venaient d'un point lointain que les astronomes appellent le radiant de la pluie. Cette image provient de la superposition de plusieurs photos qui ont été captées lors que la pluie de Quadrantides en janvier dernier depuis La Palma, l'une des iles des Canaries de l'archipel espagnol au large des côtes du Sahara occidental et du Maroc. Le radiant des Quadrantides est visible juste sous la poignée du Gros Chaudron. Un examen attentif de l'image vous permettra peut-être de distinguer la pâle coma verte de la comète Wirtanen. Ce soir, c'est le maximum d'activité de la modeste pluie des Lyrides qui compte plusieurs météores par heures visibles depuis des endroits sombres sous un ciel dégagé. (Image Credit & Copyright: Vincent Duparc) 23 avril 2019 |
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Un météore peut arborer plusieurs couleurs.
L’œil humain ne peut généralement pas les distinguer, mais un appareil
photo les capte à l’occasion. Par exemple, ce météore de la pluie
d’étoiles filantes des
Géminides a été photographié
le weekend dernier. Il était non seulement très lumineux, mais aussi
très coloré. Lorsque la Terre rencontre les
poussières laissées sur son sillage par l'astéroïde
(3200) Phaéton,
elles produisent dans
son
atmosphère un couloir de plus de 60 fois le diamètre angulaire de la
Lune. Les couleurs du météore des éléments ionisés que le
météore émet en se désintégrant. Par exemple, le bleu vert vient
typiquement du magnésium, le
violet du calcium et le
vert du nickel.
Cependant, le rouge vient des éléments de notre atmosphère,
l’azote et
l’oxygène, qui sont ionisés par
le passage du météore. L’intense lumière émise par le
bolide a duré moins d’une
seconde, mais celui-ci a laissé une
trainée ionique soufflée par le vent qui est
resté visible pendant
plusieurs minutes. (Image Credit & Copyright: Dean
Rowe) |
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Ils disent qu’Orion se lève toujours de côté («You
know Orion always comes up sideways», la première phrase du poême «The
star-splitter»
de
Robert Frost).
Il semble vraiment le faire en cette nuit froide de décembre. Les étoiles
brillantes de cette constellation bien connue des Nordiques sont au-dessus
des cimes enneigées des arbres à la gauche de ce confortable chalet situé
près de la ville d’Ustupky en
Tchéquie. Cette image
a été captée vendredi dernier près du maximum de la pluie
d’étoiles filantes des
Géminides. La pluie semble venir du radiant qui est situé dans la
constellation des Gémeaux au-dessus du chalet. La comète Wirtanen est
aussi visible sur l’image, mais sans indice elle est très difficile à
localiser. Sa pâle coma
verdâtre près de
l’amas des Pléiades révèle sa présence. (Image
Credit & Copyright: Petr
Horálek) |
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Depuis le
radiant situé
dans la constellation
des Gémeaux, la pluie
annuelle
d’étoiles filantes des
Géminides s’est déversée dans l'atmosphère de notre chère planète cette
semaine. Ce joli paysage céleste renferme environ 70
météores
de cette pluie cosmique. Il a bien sûr été réalisé en superposant
numériquement plusieurs photographies captées sur un intervalle de plus de
six heures près du maximum des
Géminides. L’appareil photo était installé à l’aube du 14 décembre dans
le parc
national du Teide sur l’ile de
Tenerife dans
l’archipel des
Canaries. Les Gémeaux sont hors du cadre, mais la Voie lactée occupe une
grande place sur le fond des étoiles. En dessous et à gauche du centre, on
reconnait les étoiles et les
nébuleuses d’Orion.
L’étoile jaunâtre à droite du centre est
Aldébaran et elle est
flanquée de l’amas
ouvert des
Hyades. Plus à droite, on aperçoit les étoiles de l’amas ouvert des
Pléiades.
Un visiteur s’est aussi invité lors de la prise des photos. Il s’agit de la
comète 46P/Wirtanen
dont on voit la pâle coma verte sous les deux amas. Cette fin de semaine, la
comète Wirtanen est
au plus près de la Terre. Les poussières des Géminides viennent de l'astéroïde
actif (3200) Phaéton et
elles pénètrent dans
notre atmosphère à une vitesse d’environ 35 kilomètres par seconde.
(Image Credit & Copyright: Daniel
López (El Cielo de Canarias)) |
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Des météores ont surgi de la constellation d'Orion. C'était prévu, car la pluie d'étoiles filantes des Orionides se produit en octobre tous les ans. Sur cette image composée de plusieurs photographies qui ont été captées en octobre dernier, on voit plus de deux douzaines de météores dans le ciel au-dessus du volcan Wulan Hada de la Mongolie-Intérieure en Chine. Sur cette image, toutes les trainées lumineuses des météores convergent vers un point du ciel situé juste au-dessus et à gauche de la ceinture d'Orion. Les astronomes nomment ce point de convergence le radiant d'une pluie de météores. Les Orionides proviennent des poussières de la taille d'un grain de sable expulsées par la comète de Halley lors de l'une de ses visites dans le système solaire interne. D'ailleurs, la comète de Halley est à l'origine de deux pluies d'étoiles filantes, la deuxième étant la pluie des Êta aquarides qui se produit au début de mai. Une image des Orionides présentée l'an dernier sur le site de l'APOD réalisée à partir du même endroit montre la même voiture, une coïncidence? Vers le 17 novembre, la pluie des Léonides de la comète Tempel-Tuttle pourrait aussi produire quelques trainées lumineuses dans le ciel. (Image Credit & Copyright: Yin Hao) |
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Sur cette image, on peut voir une comète, un météore et une nébuleuse. Le météore est l'objet le plus rapproché de la Terre et il a laissé pendant moins d'une seconde sa trace dans la partie supérieure droite de l'image. Ce météore qui s'est désintégré dans l'atmosphère était probablement un petit débris provenant du noyau de la comète 21P/Giacobini-Zinner. Par un heureux hasard, cette comète a aussi été captée sur cette image. La comète 21P se déplace actuellement le système solaire interne. Ici, elle est juste devant la nébuleuse à gauche et sa longue queue de poussière traverse horizontalement le centre de l'image. Cette comète est visible depuis des mois dans des jumelles, mais elle disparait lentement en retournant vers l'orbite de Jupiter. Quant à la nébuleuse rouge en émission de l'image, elle est beaucoup plus éloignée, à quelque 3500 années-lumière. Il s'agit de la nébuleuse de la Mouette (IC 2177). Comparée à la comète, la nébuleuse de la Mouette est très vaste, environ 250 années-lumière d'envergure, et elle demeurera visible pour des centaines de milliers d'années. Afin de montrer les éléments les moins brillants, plusieurs photos à longue exposition prises depuis la ville d'Iwaki au Japon ont été combinées. Vous pourrez voir un météore comme celui-ci, peut-être plus tôt que vous ne le pensez, car ce soir ce sera le maximum de la pluie d'étoiles filantes des Orionides. (Image Credit & Copyright: Takao Sambommatsu) 21 octobre 2018 |
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De petits morceaux de cette comète gris-verdâtre devraient traverser l'atmosphère terrestre ce soir. Plus précisément, ce sont les débris provenant du noyau en érosion de la comète 21P/Giacobini-Zinner au centre de cette image qui produisent la pluie annuelle d'étoiles filantes des Draconides. La pluie des Draconides aura lieu ce soir et ses météores seront faciles à observer, car son maximum d'activité devrait se produire peu après le coucher du Soleil alors que la lueur de la Lune sera presque nulle. Cependant, il faudra sans doute être patient, car le passage de cette comète le mois dernier près de l'orbite terrestre n'a probablement pas produit une augmentation de plus d'un météore à l'heure du taux habituel des Draconides. Mais, soulignons-le, le taux d'une pluie d'étoiles filantes est notoirement difficile à prévoir. Les Draconides ont été particulièrement impressionnantes en 1933, 1946 et 2011. Sur cette image prise il y a deux semaines, la comète 21P trône entre les nébuleuses de la Rosette (en haut à gauche) et du Cône, alors qu'elle retournait près de l'orbite de Jupiter avant de revenir vers la Terre dans un peu plus de six ans et demi. (Image Credit & Copyright: Fritz Helmut Hemmerich) 8 octobre 2018 |
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Dans la nuit du 18 aout à bord d'un vol de San Francisco à Zurich, le hublot de l'avion permettait d'admirer ces magnifiques rideaux colorés au-dessus de la baie d'Hudson. L'image a été créée en réunissant numériquement six photos prises avec un appareil photo portatif. L'aurore boréale chatoyante a été captée alors que la lumière du soleil levant commençait à illuminer l'horizon au nord-est. L'image nous montre aussi la courte trainée d'un météore des Perséides sous la poignée du Gros Chaudron. Même quelques jours après le maximum de la pluie d'étoiles filantes des Perséides, les trainées lumineuses des météores pointent encore vers le radiant de cette pluie situé dans la constellation de Persée. Les aurores polaires et les pluies d'étoiles filantes se produisent toutes deux dans la haute atmosphère à des altitudes d'une centaine de kilomètres, bien au-dessus des vols aériens commerciaux. Les aurores sont produites par l'interaction de particules chargées en provenance du Soleil alors que les météores proviennent de la combustion des poussières provenant des comètes. (Image Credit & Copyright: Ralf Rohner) 22 septembre 2018 |
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Des météores brillants et des cieux obscurs ont fait de la pluie d'étoiles filantes des Perséides un évènement idéal pour un weekend de camping cette année. En rangeant leur équipement, des observateurs du ciel d'un camping situé dans les montagnes du sud de l'Allemagne ont trouvé au moins une raison de s'attarder sous les étoiles ce bref flash très coloré. Cette vidéo de 2 secondes est composée de 50 images captées au crépuscule au matin du 12 aout. Elle montre en temps réel l'évolution de la trainée verte typique d'un météore brillant. Un autre météore moins brillant est aussi visible à droite. Plongeant dans l'atmosphère à une vitesse de 60 kilomètres par seconde, les particules des Perséides se déplacent à une vitesse suffisante pour exciter l'émission verte des atomes d'oxygène présent à des altitudes de 100 kilomètres. (Video Credit & Copyright: Till Credner, AlltheSky.com) 8 septembre 2018 |
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Avant minuit le 12 aout, ce brillant météore des Perséides a traversé le ciel au-dessus du Parc national des Poloniny, une réserve de ciel étoilé en Slovaquie. Apparaissant aux côtés de la Voie lactée, sa couleur initiale provient sans doute de la très grande vitesse du météore, soit environ 60 kilomètres par seconde. Cette vitesse est suffisante pour exciter les émissions vertes des atomes d'oxygène présent dans l'atmosphère ténue aux hautes altitudes. Également caractéristique des météores brillants, celui-ci a laissé une trainée gazeuse persistante flottant dans la haute atmosphère. L'évolution de cette trainée est illustrée dans les sept médaillons accompagnant l'image principale. Comparée à l'éclair éphémère du météore, cette trainée est vraiment très persistante, car une heure plus tard on pouvait encore voir ses traces dans une zone couvrant plus de 80° du ciel. (Image Credit & Copyright: Petr Horálek) |
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Ce trait vert devant la galaxie d'Andromède est un météore. Alors qu'il prenait en photo la galaxie d'Andromède vendredi dernier, près de l'instant du maximum d'intensité de la pluie des Perséides, un caillou cosmique de la taille d'un grain de sable est passé directement devant la galaxie compagne de notre galaxie. Le petit météore n'a pris qu'une fraction de seconde pour traverser le champ de 10° de cette image. Le météore s'est embrasé plus d'une fois lorsqu'il a été violemment freiné en entrant dans l'atmosphère terrestre. La couleur verte vient, en partie du moins, par les gaz vaporisés du météore. Même si la photo a été prise au temps des Perséides, l'orientation du trait du météore semble plutôt indiquer qu'il provient de la pluie Delta aquarides du Sud, une pluie dont le maximum d'intensité se produit vers la fin juillet. Incidemment, le maximum d'activité de la pluie des Perséides se produira cette nuit. (Image Credit & Copyright:Fritz Helmut Hemmerich) |
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L’as-tu vu? Probablement la question qui revient le plus souvent pendant une pluie d’étoiles filantes, car sa trace lumineuse ne dure qu’un instant habituellement plus court que le temps qu’il faut pour tourner son regard vers celle-ci. Ne vous en faites pas si votre partenaire d’observation a raté son passage, il peut toujours se consoler en sachant que vous avez vu un petit caillou venant d’un autre monde se consumer dans l’atmosphère. À son maximum lors des derniers jours et par des nuits sans Lune, la pluie des Lyrides a atteint un taux de 30 météores à l’heure en certains endroits. Cette image pittoresque montre d’ailleurs l’un de ces météores dans le ciel au-dessus de Crater Lake en Oregon. En réalité, cette image provient de la superposition de 9 photographies prise la semaine dernière. La neige couvre le sol en avant-plan alors l’arche majestueuse de la Voie lactée couronne les eaux calmes du lac. Deux autres pluies d’étoiles filantes devraient aussi esquiver l’éclat de la Lune en 2012, les Perséides à la mi-août et les Léonides à la mi-novembre. Espérons qu’elles esquiveront aussi les nuages. (Image Credit & Copyright: Brad Goldpaint (Goldpaint Photography)) 22 avril 2018 REPRISE du 25 avril 2012 |
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Une intense lumière dans le ciel a soudainement illuminé l’Arctique. Le photographe s’était rendu là pour capter une série de photos des aurores pour en faire une vidéo en accéléré. Mais lorsque la nuit a momentanément cédé la place à la lumière du jour, le photographe s’est rapidement aperçu qu’il assistait à quelque chose d’encore plus spectaculaire. Le météore de la pluie des Géminides qui se déplaçait devant la Grande Ourse était si brillant qu’on peut aisément lui attribuer le nom de bolide. Le météore a brillé et clignoté pendant plusieurs secondes lors de sa course. C’est un coup de chance que le photographe ait pu capter toute la trajectoire du météore dans le ciel. Cette photo a été prise la nuit suivant celle du maximum de la pluie des Géminides depuis le lac Lovozero près de la ville russe de Mourmansk, juste au nord du cercle polaire arctique. (Image Credit & Copyright: Yang Sutie) 25 décembre 2017 |
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On connait très bien l’orbite de l’astéroïde (3200) Phaéton et en conséquence on est à peu près certain qu’il est à l’origine de la pluie annuelle des Géminides. Puisque la plupart des pluies d’étoiles filantes proviennent de comètes, on pense que Phaéton est le noyau d’une ancienne comète puisque des débris s’en échappent encore. On qualifie de tels astres d’astéroïdes actifs. Phaéton fait partie des astres géocroiseurs de la famille des astéroïdes Apollo. Sa période orbitale est de 1,4 an et le périhélie de son orbite est très rapproché du Soleil, à seulement 0,139 ua comparé à 0,308 ua pour Mercure. Sur ce cliché télescopique de deux minutes de temps d’exposition, le mouvement rapide de l’astéroïde a laissé un court trait lumineux devant les étoiles de la constellation de Persée. Les traits lumineux des météorites de l’astéroïde ont illuminé la scène pendant un très bref moment. Ce portrait de famille a été réalisé près du maximum d’activité de la pluie des Géminides, le 13 décembre dernier. C’était juste avant le passage de Phaéton au point le plus rapproché de la Terre, le 16 décembre. (Image Credit & Copyright: Mikiya Sato (Nippon Meteor Society)) 23 décembre 2017 |
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Les photos de ce montage ont été prises depuis la province de Heilongjiang, dans le nord-est de la Chine. Les 48 météores illuminant le ciel de ce paysage hivernal font partie de la pluie annuelle d’étoiles filantes des Géminides qui s’est abattue sur la Terre la semaine dernière. En dépit d’une température de −28 Celsius, le photographe a capté tous les clichés durant l’heure d’activité maximale des Géminides. Tous les traits lumineux produits par les météores sont dirigés vers le radiant de la pluie situé près de Castor et Pollux, les deux étoiles les plus brillantes de la constellation des Gémeaux. Le maximum de cette pluie très intense cette année s’est produit dans la nuit du 13 au 14 décembre, juste avant le passage de l’astéroïde (3200) Phaéton le 16 décembre au point le plus rapproché de la Terre. L’étrange astéroïde Phaéton est très probablement à l’origine de la pluie des Géminides. (Composite Image Credit & Copyright: Jeff Dai (TWAN)) 22 décembre 2017 |
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Quatre météores de la pluie des Géminides ont strié le ciel de ce paysage hivernal. Le bolide très lumineux à gauche et les trois autres étoiles filantes moins brillantes ont été captés en une seule exposition de 10 secondes près du maximum d’activité de la pluie d’étoiles filantes des Géminides. Le lac albertain Édith situé dans le parc national de Jasper au Canada est partiellement gelé et il réfléchit la lumière verdâtre du bolide. On aperçoit les Rocheuses canadiennes le long de l’horizon au nord. L’eau de ce lac glaciaire est froide même en été, mais cette photo a été prise lors d’une nuit où la température est descendue à –9 °C. Il a affirmé que c’était l’une des pluies d’étoiles filantes la plus intense qu’il ait jamais vue. (Image Credit & Copyright: Jack Fusco) 16 décembre 2017 |
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Lors du balayage des débris laissés par l'astéroïde actif (3200 Phaéthon) par notre planète, la pluie annuelle des Géminides n’a pas déçu les observateurs. Captés dans ce paysage nocturne de l'hémisphère nord, les météores semblent sortir d’un point situé dans la constellation des Gémeaux, le radiant de cette pluie. Les 37 photographies utilisées pour réaliser cette image ont été prises sur un intervalle de 8,5 heures dans la nuit du 12 au 13 décembre. Les photos ont finalement été superposées au ciel étoilé au-dessus d’un des radiotélescopes de MUSER, un réseau dédié à l’étude du Soleil. Ce réseau est celui de l’observatoire astronomique de Mingantu en Mongolie-Intérieure qui est à environ 400 km de Pékin. L’étoile brillante au-dessus du radiotélescope est Sirius, l’étoile alpha de la constellation du Grand Chien. Le bandeau de la Voie lactée s’élève de l’horizon vers le zénith et à sa droite on peut voir l’étoile jaunâtre Bételgeuse, une des étoiles vedettes de la constellation d’Orion. Le radiant de cette pluie d’étoiles filantes est en haut à gauche, près de Castor et Pollux, les étoiles jumelles des Gémeaux. Comme pour la neige visible depuis une voiture roulant à haute vitesse, le radiant est un effet optique. Pour les étoiles filantes, cet effet optique est provoqué par le mouvement de la Terre qui va à la rencontre des météores de la pluie. Les météores des Géminides pénètrent dans notre atmosphère à une vitesse d’environ 22 kilomètres par secondes, soit à près de 80 000 km/h. (Image Credit & Copyright: Yin Hao) 15 décembre 2017 |
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Avez-vous déjà été surpris par une pluie de météores? Si oui, vous avez pu admirer dans le ciel chaque minute des éclairs fugaces. C’est le bonheur qu’a connu l’auteur de cette photographie lors de la pluie des Perséides de l’an dernier. Pendant les trois heures de la séance de photographie nécessaire à la réalisation de cette image, environ 90 météores ont déchiré le ciel au-dessus du lac Duolon en Mongolie-Intérieure, une région autonome de la République populaire de Chine. Les prolongements des traits lumineux des météores aboutissent dans une petite région d’une constellation, celle de Persée. Sur cette image, on peut d’ailleurs identifier les météores qui n’appartiennent pas à la pluie des Perséides, car la direction de leur trait lumineux est complètement différente. Ce soir promet d’être une bonne nuit pour les amateurs de pluie d’étoiles filantes, car ce sera la nuit du maximum d’activité des Géminides. Le radiant de cette pluie sera au-dessus de l’horizon juste après le coucher du Soleil et les météores seront visibles toute la nuit. (Image Credit & Copyright: Haitong Yu) 13 décembre 2017 |
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Les météores de cette image semblent sortir directement de la constellation d'Orion. Cet évènement était prévisible, car octobre est la période de l'année de la pluie d'étoiles filantes des Orionides. Plus d'une douzaine de météores ont été captés sur cette image construite à partir d'une série de photographie prise le weekend dernier depuis le volcan Wulan Hada en Mongolie-Intérieure de la République populaire de Chine. Les prolongations des traits lumineux des météores d'une pluie passent par une petite région de la sphère céleste que l'on nomme le radiant de la pluie. Celui des Orionides est situé à gauche de la ceinture d'Orion. Les météores des Orionides sont des grains de sable expulsés de la comète de Halley lors de l'un de ses voyages dans le système solaire interne. En fait, la comète de Halley est à l'origine de deux pluies d'étoiles filantes, l'autre étant la pluie des Êta aquarides visible chaque mois de mai. Le mois prochain, la pluie des Léonides devrait produire plusieurs stries lumineuses intenses. La pluie des Léonides provient des débris laissés par la comète Tempel-Tuttle sur son sillage. (Image Credit & Copyright: Lu Shupei) |
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Cette montagne et ce paysage nocturne se déploient sur le parc national des Pyrénées en France le 12 aout, alors que la pluie annuelle des Perséides était près de son maximum d'activité. Les photos de cette composition ont été prises depuis le col d'Aubisque environ une heure avant le lever de la Lune qui était en phase gibbeuse. On voit au centre de l'image une vallée brumeuse et les lumières de Gourette, une station de sports d'hiver. Bien sûr, les traits lumineux presque parallèles à la Voie lactée proviennent des météores des Perséides. (Image Credit & Copyright: Jean-Francois Graffand) 18 aout 2017 |
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Le 12 aout, cette trainée de la pluie annuelle des Perséides a illuminé le ciel au-dessus de la mer juste après le lever de la Lune. Les étoiles filantes des Perséides proviennent de la poussière de la comète Swift-Tuttle qu'elle laisse sur son orbite. La Terre croise ces débris chaque année et ils plongent alors dans l'atmosphère à une vitesse de presque 60 kilomètres par seconde. Ils sont alors rapidement vaporisés à des altitudes d'environ 100 km. Comme celui de cette photo, les météores des Perséides sont souvent brillants et colorés. Cette photo montrant un ciel serein et la Voie lactée assez pâle est orientée vers le sud-ouest de mer Adriatique. Elle a été prise depuis la côte de la Dalmatie. La terre au loin est l'ile de Brač. (Image Credit & Copyright: Tamas Ladanyi (TWAN)) |
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C'est ce weekend que la pluie d'étoiles filantes des Perséides sera à son maximum d'activité. Habituellement brillants et colorés, les météores de la pluie des Perséides proviennent des poussières laissées sur son orbite par la comète Swift-Tuttle qui se consument en pénétrant dans l'atmosphère de la Terre. Leurs traces lumineuses pointent vers le radiant qui est alors situé dans la constellation de Persée un peu au-dessus de l'horizon vers le nord-est peu après le coucher du Soleil. En dépit de la lumière de la Lune en phase gibbeuse décroissante, la pluie des Perséides de cette année ne devrait pas vous décevoir, surtout si vous vous trouvez dans un lieu dégagé loin des lumières d'une ville. Les photographies de cette image composite ont été réalisées lors des Perséides de l'an dernier. On peut admirer sur cette très belle image la Voie lactée et même la galaxie d'Andromède juste au-dessus du centre et sous la trace lumineuse d'un météore. Des astronomes s'étaient donné rendez-vous pour l'évènement sur une colline au-dessus du village de Vrchteplá en Slovaquie. (Image Credit & Copyright: Petr Horálek) 10 aout 2017 |
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C'est le weekend prochain que la pluie d'étoiles filantes des Perséides atteindra son maximum. Des grains de roche glacée traverseront le ciel et se consumeront dans l'atmosphère de la Terre. Ces grains de poussière ont été dispersés par la comète Swift-Tuttle sur son orbite. La pluie annuelle des Perséides se produit lorsque la Terre traverse cette traînée de poussière. Habituellement, la pluie d'étoiles filantes des Perséides est la plus intense de l'année. Même s'il est ardu de prédire l'activité d'une pluie d'étoiles filantes, celle des Perséides de cette année devrait produire environ un météore à la minute par un ciel dégagé. Cette année, les Perséides se produisent juste avant la nouvelle lune ce qui rendra leur observation encore plus facile. L'observation d'une pluie d'étoiles filantes est facilitée lorsqu'on est installé confortablement loin des lumières d'une ville. Cette animation montre l'explosion d'un bolide près de la Voie lactée. Les photos ont été prises il y a deux semaines en Autriche. (Image Credit & Copyright: André van der Hoeven) 6 aout 2017 REPRISE du 12 aout 2015 |
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La pluie d'étoiles filantes des Perséides est habituellement la plus intense de l'année et son maximum se produira la semaine prochaine. Un observateur sous un ciel sans nuages et dans un endroit sombre pourra observer un météore brillant chaque minute. Ces météores sont en réalité des petits morceaux de roches libérés par la comète Swift-Tuttle qui continuent à orbiter autour du Soleil jusqu'à ce qu'ils soient vaporisés par l'atmosphère de la Terre. Cette image des Perséides de l'an dernier a été réalisée en Turquie. Assez de météores ont été captés pour permettre en suivant leur prolongement de localiser le radiant de la pluie dans la constellation de Persée, en haut à gauche. Lors de l'éclipse totale de Soleil du 21 aout, il se pourrait qu'il reste quelques météores de cette pluie et certains astrophotographes chanceux pourraient alors assister à une pluie d'étoiles filantes en plein jour. (Image Credit & Copyright: Tunç Tezel (TWAN)) 1er aout 2017 |
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La pluie annuelle d'étoiles filantes des Lyrides a atteint son intensité maximale avant l'aube du 22 avril, alors que notre chère planète plongeait dans la trainée de poussière laissée sur son sillage par la comète à longue période C/1861 G1 (Thatcher). Un croissant décroissant de lune et la brillante planète Vénus se sont joints à la pluie des Lyrides sur cette image réalisée dans le haut et sec désert d'Atacama. Les photographies de cette composition ont été prises durant une période de cinq heures dans la nuit du 21 au 22 avril. On voit très bien sur l'image le radiant de la pluie, c'est-à-dire le point d'où semblent émerger tous les météores. Le radiant des Lyrides est situé près de Véga, l'étoile alpha de la constellation de la Lyre. L'illusion optique du radiant est produite par un effet de perspective comme celui que nous avons en regardant les rails d'un chemin de fer qui semblent converger à l'horizon. Sur le sol de notre planète, on voit les édifices de l'Observatoire de Las Campanas : à l'extrême gauche, on voit le dôme du télescope Du Pont de 2,5 m et à droite celui du télescope de 1,3 m du projet OGLE (Optical Gravitational Lensing Experiment). (Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Carnegie Las Campanas Observatory, TWAN)) |
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Les météores de la pluie des Géminides devaient se battre avec l’éclat de la super lune pour être visibles dans la nuit du 13 au 14 décembre. Plus rapide qu’une balle de fusil, car se déplaçant à 35 kilomètres par seconde, les grains de poussière du mystérieux astéroïde (3200) Phaéton sont à l’origine des trainées lumineuses des Géminides. Mais, seuls les plus brillants ont pu être aperçus durant la longue nuit de la pleine lune de décembre 2016. D’ailleurs, les trainées des météores sur cette image sont visibles grâce à des longues expositions réalisées sur plusieurs heures. En compagnie des étoiles de la constellation d’Orion près de l’horizon, le disque surexposé de la Lune illumine les eaux calmes du réservoir Miyun situé au nord-est de Beijing en Chine. (Image Credit & Copyright: Wang, Letian) 16 décembre 2016 |
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Certaines nuits, les pluies d’étoiles filantes sont intenses. Le maximum d’activité de la pluie des Géminides se produira au cours des deux prochaines nuits. Cette pluie provient des grains de poussière de l'astéroïde (3200) Phaéton. Mais cette année, il sera difficile de voir les trainées lumineuses de faible intensité des Géminides à cause de la clarté de la pleine lune de mercredi. Cette image provient de la pluie des Perséides du mois d’aout 2016. Elle a été réalisée depuis le mont Siguniang situé au centre de la Chine. Le brillant amas ouvert des Pléiades est visible dans la partie supérieure droite de l’image. Les nombreuses taches rouges de l’image sont des nébuleuses en émission situées dans le plan de notre galaxie, la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Alvin Wu) 13 décembre 2016 |
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Que se passe-t-il avec ce météore? Du point de vue dynamique, l'inhabituelle trainée asymétrique et brève est peut-être l'indication que le grain de sable au centre de cette lueur tourne momentanément alors qu'il se consume, ce qui pourrait produire une trajectoire légèrement spirale. Géographiquement, ce météore semble traverser la nébuleuse du Cœur, mais en réalité il est dans l'atmosphère de la Terre, soit environ un billiard (10<sup>15</sup>) de fois plus rapproché. Cette photo a été captée le mois dernier pendant la nuit du maximum d'intensité des Perséides. Le radiant des Perséides, situé dans la constellation de Persée, est en dehors du cadre de cette image, en haut à droite. La trainée du météore pointe dans cette direction. Le temps de la seule pose ayant servi à imager la nébuleuse du Cœur était de 18 minutes. Le météore est brièvement apparu pendant cette pose. Les diverses couleurs de la trainée proviennent de différents éléments qui ont été excités par le passage du météore. (Image Credit & Copyright: Roger N. Clark) |
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Des rayons gamma et des poussières provenant de la comète Swift-Tuttle ont plongé dans l'atmosphère de la Terre dans la nuit du 11 au 12 aout. Frappant la haute atmosphère à une vitesse d'environ 60 km/s, les grains de poussière ont produit cette année la pluie d'étoiles filantes des Perséides remarquablement intense. Cette composition de photographies grand-angles prises dans la nuit des Perséides et alignées numériquement couvre une période de 4,5 heures. L'alignement des photos permet de voir le radiant de la pluie, un point le long de l'orbite de la comète qui est situé dans la constellation de Persée. Voyageant à la vitesse de la lumière, les photons gamma qui frappent l'atmosphère terrestre produisent aussi une pluie, mais il s'agit d'une cascade de particules de haute énergie. Tout comme les trainées lumineuses des météores qui indiquent leur origine, les brefs flashs de lumière produits par les particules de la cascade permettent de localiser le point d'impact du photon gamma. Mais contrairement aux météores, la vitesse incroyable des flashs de la cascade fait qu'ils ne peuvent pas être observés à l'œil nu. Mais, ces deux types d'évènements astronomiques peuvent être observés par des caméras à haute vitesse installées sur les coupoles recouvertes de multiples miroirs que l'on voit sur l'image. Ce sont les coupoles des télescopes MAGIC (Major Atmospheric Gamma Imaging Cherenkov), un observatoire d'astronomie gamma installé sur le sol de notre planète de La Palma, dans les iles Canaries. (Image Credit & Copyright: Daniel López (El Cielo de Canarias)) 20 aout 2016 |
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Pendant la nuit du 12 aout, un brillant météorite s'est embrasé au-dessus du cratère du Sunset Crater Volcano National Monument dans l'état américain de l'Arizona. Se déplaçant parallèlement à la Voie lactée, la trainée lumineuse arbore d'abord une couleur verte caractéristique de la grande vitesse des météores d'une pluie d'étoiles filantes. Entrant dans l'atmosphère à une vitesse d'environ 60 km/s, les météores des Perséides sont capables de produire l'émission verte des atomes d'oxygène lorsqu'ils passent dans l'air tenu de la haute atmosphère. Les brillants météores laissent souvent une trainée gazeuse lumineuse et persistante, comme le montrent les images à droite et en bas de l'image principale. On peut d'ailleurs suivre l'évolution du météore sur une période de trois secondes avec les six images du bas. On peut aussi admirer ce météore en visionnant cette séquence vidéo. (Image Credit & Copyright: Jeremy Perez) |
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Dans la nuit du 11 au 12 aout 2016, la pluie d'étoiles filantes des Perséides a été particulièrement intense. Cette image a été réalisée en utilisant 25 photographies prises tout au long de la nuit depuis la vallée de Yosemite située dans le Sierra Nevada en Californie. Chaque photo renferme la trace d'un météore et l'alignement de celles-ci a été réalisé en utilisant les étoiles. Cette manipulation numérique permet de compenser la rotation de la Terre pendant la nuit et ainsi de voir que les traits colorés des météores pointent tous vers un point, le radiant de la pluie, situé dans la constellation de Persée. Un peu après le coucher du Soleil, sa faible lumière éclairait encore le flanc ouest d'El Capitan, une formation rocheuse verticale de 900 m. Juste avant le lever du Soleil, un bandeau de lumière zodiacale illumine faiblement le ciel loin à l'horizon à l'est du Half Dome. Au bas de l'image, ce sont les lumières des automobiles qui produisent ce que l'on pourrait confondre à un incendie de forêt. Il y a bien sûr d'autres formations célestes connues sur l'image, dont l'amas ouvert des Pléiades et le bandeau de la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Mike Shaw) |
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La pluie des Perséides s'est abattue sur la planète Terre la nuit dernière. Cette année, le courant de poussière laissé par la comète Swift-Tuttle sur son sillage a produit une étonnante quantité de traits lumineux très brillants. Comme on peut le constater sur cette photographie de temps de pose égal à 25 secondes, les observateurs de la municipalité de Torralba del Burgo dans la province espagnole de Soria ont pu voir un météore qui a produit un trait très brillant et une petite explosion. L'image montre aussi un deuxième météore sous le premier, juste au-dessus des arbres à droite. L'intersection des deux traits de ces météores est située juste au-dessus des étoiles brillantes de la constellation de Persée. Même si l'activité des Perséides diminuera, on pourra encore voir dans les prochains jours des flashs de météore pendant la nuit, à moins de rester à l'intérieur et de ne pas regarder le ciel. (Image Credit & Copyright: Fernando Cabrerizo) 13 aout 2016 |
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D'où viennent tous ces météores? Selon leur direction sur le ciel, tous ces traits lumineux pointent vers la constellation de Persée. C'est pour cette raison que la pluie d'étoiles filantes qui atteindra son maximum cette semaine se nomme les Perséides, car les météores semblent tous venir d'un point du ciel nommé radiant qui est situé dans la constellation de Persée. Mais en réalité, ces météores sont des débris de la grosseur d'un grain de sable qui proviennent de la comète Swift-Tuttle. L'orbite de cette comète ne change guère et la partie de celle-ci qui est près de la Terre se superpose sur la sphère céleste en face de Persée. Ainsi, lorsque la Terre croise l'orbite de la comète, le radiant des débris qui se consume dans son atmosphère est situé dans Persée. Cette image est un montage photographique qui contient plus de 60 étoiles filantes. Ces photos ont été captées lors de la pluie des Perséides de l'an dernier. Les montagnes au loin sont le mont Shasta et le mont Shastina de la Californie. Cette année, les Perséides s'annoncent comme étant la plus intense pluie d'étoiles filantes de l'année 2016. (Image Credit & Copyright: Brad Goldpaint (Goldpaint Photography)) 8 aout 2016 |
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La pluie d'étoiles filantes des Géminides de 2015 n'a pas déçu. Son maximum d'intensité a eu lieu avant l'aube du 14 décembre alors que notre chère planète traversait la traînée de poussière laissée par l’astéroïde actif (3200) Phaéton. Les débris des Géminides produisent des traits lumineux lorsqu'ils entrent dans notre atmosphère à une vitesse approximative de 22 km/s. Toutes les traînées lumineuses de cette image capturée dans l'hémisphère sud convergent vers le radiant de cette pluie situé dans la constellation des Gémeaux. Plusieurs photographies prises sur un laps de temps de 5 heures ont été utilisées pour créer cette image de la pluie sur le fond du ciel étoilé au-dessus des bâtiments des télescopes jumeaux de 6,5 m de l'Observatoire Carnegie de Las Campanas au Chili. Dans la partie supérieure gauche de l'image, on peut observer les brillantes étoiles Rigel (Orion) et Sirius (Grand Chien) à gauche du bandeau de la Voie lactée. Le radiant de la pluie se situe assez bas sur l'horizon entre Castor et Pollux, les étoiles jumelles des Gémeaux. Si vous déplacez le pointeur de votre souris au-dessus de l'image, vous verrez la légende de l'image qui indique aussi la position de Procyon, l'étoile alpha du Petit Chien, et celle des Pléiades (M45). L'effet du radiant d'une pluie d'étoiles filantes provient du même effet d'optique que l'illusion que l'on a en observant les rails d'un chemin de fer qui semble converger au loin. (Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Carnegie Las Campanas Observatory, TWAN)) 17 décembre 2015 |
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Depuis le radiant situé dans la constellation des Gémeaux, la pluie annuelle d'étoiles filantes des Géminides s'est abattue sur notre planète cette semaine. Les trente photos de 20 secondes d'exposition chacune de ce panorama céleste ont été captées aux petites heures du 14 décembre 2012. On reconnait du premier coup d'œil l'observatoire du Cerro Paranal de l'ESO situé dans le désert chilien d'Atacama. Les quatre télescopes du VLT, les quatre télescopes auxiliaires et le «VLT survey telescope» étaient alors tous en fonction et scrutaient le ciel. La pluie d'étoiles filantes était accompagnée de Jupiter à gauche, de la constellation d'Orion en haut à gauche et du bandeau plutôt pâle de la Voie lactée. Les grains de poussière des Géminides proviennent de l’astéroïde actif catalogué sous le nom de 3200 Phaéton. Ces grains de poussière entrent dans notre atmosphère à une vitesse d'environ 22 km/s. (Image Credit & Copyright: Stéphane Guisard (Los Cielos de America), TWAN) 13 décembre 2015 REPRISE du 15 décembre 2012 |
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La pluie d'étoiles filantes des Léonides s'est abattue sur la Terre cette semaine. Les météores de cette pluie sont les débris laissés sur son sillage par la comète 55P/Tempel-Tuttle. Cette image des étoiles filantes des Léonides a été réalisée à l'aide d'un observatoire situé dans la cour arrière d'une résidence située dans le sud de l'Ontario au Canada. Captées avec un appareil installé sur un trépied, les photos ont été prises pendant la nuit du 16 au 17 novembre, environ une journée avant le pic très modeste des Léonides. Les photos ont été superposées pour présenter le paysage terrestre. Les traînées lumineuses des météores ne sont donc pas réellement alignées avec les étoiles. L'image du ciel utilisée est celle du moment où la constellation d'Orion et ses magnifiques nébuleuses rougeoyantes étaient au sud, donc au plus haut dans le ciel (fiche 3). C'est pour cette raison que les traînées des étoiles filantes ne pointent pas vers le radiant de la pluie située dans la constellation du Lion, à la bordure gauche de l'image du ciel. D'ailleurs, quelques traînées de cette image pourraient bien avoir été produites par des météores des Taurides, une pluie d'étoiles filantes qui se produit aussi en novembre, ou même par des météores errants, comme le brillant bolide près de l'horizon dont on voit la réflexion sur l'eau. (Image Credit & Copyright: Malcolm Park (North York Astronomical Association)) 20 novembre 2015 |
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Un bolide flamboyant entre Rigel et la nébuleuse d'Orion. Qu'arrive-t-il à ce météore? Alors qu'il embrasait le ciel, ce bolide brillant a été photographié il y a quelques jours depuis les Alpes suisses. Ce bolide provenant fort probablement de la pluie d'étoiles filantes des Taurides a été remarquable non seulement pour son fort éclat, mais aussi pour la rare lueur orange qu'il a créée et qui a persisté pour plusieurs minutes. Au début, on aurait cru que la traînée météoritique était en feu en raison de cette lueur orangée. Cette lueur orange est le résultat d'une traînée gazeuse persistante et elle ne provient ni du feu ni de la lumière solaire réfléchie par la fumée du météore. La traînée persistante est plutôt produite par l'ionisation des atomes de l'atmosphère qui se trouvent sur la trajectoire du météore. Ces atomes perdent un électron lors du passage du météore et ils émettent ensuite de la lumière en capturant un électron libre. Souvent, les traînées persistantes se déplacent et, ainsi, cette longue exposition de 3 minutes a réellement capturé le déplacement de ces ions gazeux soufflés par le vent. Cette image fortuite a été captée alors que le photographe voulait réaliser une photo de la célèbre nébuleuse d'Orion, que l'on voit d'ailleurs dans le coin gauche supérieur. Rigel, l'une des étoiles de la constellation, d'Orion est visible à gauche. Même si le maximum des Taurides est passé, les chances de voir d'autres bolides sont bonnes, car ils sont particulièrement nombreux lors de cette pluie d'étoiles filantes. Une pluie encore plus active, les Léonides, vient d'ailleurs de commencer augmentant les chances de voir d'autres bolides. (Image Credit & Copyright: Ivo Scheggia) 16 novembre 2015 |
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Il y a eu une pluie au-dessus de Monument Valley, mais ce n'était pas de l'eau. Cette image a été réalisée en utilisant six photographies d'environ 30 secondes d'exposition chacune. Ces photos ont été captées en 2001, une année où la pluie des Léonides a été très intense. Cette année-là, la Terre a traversé un essaim particulièrement dense de débris de la taille d'un grain de sable laissés par la comète Tempel-Tuttle (55P/Tempel-Tuttle). Environ un météore par seconde s'est alors désintégré dans l'atmosphère de notre planète. Les étoiles filantes semblent être parallèles entre elles parce qu'elles proviennent d'une région lointaine du ciel appelée le radiant. L'illusion est semblable à celle créée par les rails d'un chemin de fer qui semblent converger vers un point à l'horizon. Le radiant de la pluie des Léonides, qui se produit chaque année en novembre, est situé dans la constellation du Lion. Le maximum d'activité des Léonides se produira cette semaine. La Lune ne nuira pas à la visibilité des météores de la pluie de cette année dont le taux avoisinera 15 par heure, bien inférieur à celui des Léonides de 2001. En passant, combien de météores pouvez-vous compter sur cette image? (Image Credit & Copyright: Sean M. Sabatini) 15 novembre 2015 |
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Le 8 novembre dernier, un croissant de lune en phase décroissante s'est joint au défilé des planètes dans le ciel du petit matin. Cette image a été captée depuis le parc national d'Amboseli au Kenya. L'éclat de la Lune même surexposée ne peut cacher Vénus, ni même Mars et Jupiter qui sont au-dessus d'elle et tout près. Comme si la Lune et ces planètes n'étaient pas suffisantes pour le spectacle, un brillant météore de la pluie d'étoiles filantes de Taurides a illuminé le ciel. D'ailleurs, la pluie des Taurides de cette année comportait une proportion élevée de bolides. Le radiant de la pluie de Taurides est situé dans la constellation du Taureau, d'où son nom. Les météores de cette pluie sont des débris laissés par la comète 2P/Encke sur son sillage que la Terre traverse annuellement. Ces grains de poussière entrent dans notre atmosphère à une vitesse relativement faible, environ 27 kilomètres par seconde. (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN)) 12 novembre 2015 |
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Malgré les apparences, le ciel n'est pas sur le point de tomber. Mais, il y a deux semaines, des petits morceaux d'une comète tombaient sur la Terre. La pluie d'étoiles filantes des Perséides de cette image a été captée au-dessus du mont Rainier, dans l'État de Washington aux États-Unis. Cette image a été produite à partir d'une vidéo en accéléré couvrant une période de deux heures durant lesquelles plus de 20 météores ont strié le ciel, incluant le très brillant que l'on voit à gauche. Même si la traînée lumineuse d'un météore dure habituellement moins d'une seconde, la caméra a pu capturer les diverses couleurs produites par leur désintégration dans l'atmosphère terrestre. La teinte initiale verte est un indicatif de la présence probable d'une petite quantité de magnésium arraché au météore par les atomes de l'atmosphère. Pour ajouter à la beauté de la photo, le bandeau central de la Voie lactée s'élève directement au-dessus du mont Rainier. Au mois de novembre, une autre pluie importante d'étoiles filantes inondera le ciel, les Léonides. (Image Credit & Copyright: Matthew Dieterich) 25 août 2015 |
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Des débris provenant de la comète périodique Swift-Tuttle sont balayés par la planète Terre cette semaine. Vaporisés à leur entrée dans l'atmosphère à une vitesse de 59 kilomètres par seconde, ces minuscules grains produisent la pluie d'étoiles filantes des Perséides. L'une de ces étoiles filantes a été capturée sur cette photographie de 20 secondes de temps d'exposition. Ce météore a fait une apparition éphémère près du bandeau de la Voie lactée en l'absence de la Lune peu après minuit le 12 août dans le ciel au-dessus du dôme de granite rose, l'aire naturelle Enchanted Rock State Natural Area au centre du Texas. (Image Credit & Copyright: Jared Tennant) 14 août 2015 |
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Avez-vous observé la pluie d'étoiles filantes des Perséides? Même si le pic d'activité de cette pluie s'est produit la nuit dernière, il devrait quand même y avoir plusieurs étoiles filantes dans le ciel dans la nuit du 13 au 14 août, surtout que cette pluie se produit près de la nouvelle lune du 14 août. Comme la Lune ne se lève qu'au petit matin, plusieurs étoiles filantes peu brillantes seront quand même visibles, bien sûr si les nuages ne viennent pas gâcher le spectacle. La dernière fois que les Perséides se sont produites près d'une nouvelle lune était en 2013. C'est à cette occasion que les photos utilisées pour réaliser cette image ont été prises sous un ciel sombre depuis l'île de Hvar en Croatie. L'image comprend 67 étoiles filantes semblant provenir de la constellation de Persée, le radian de cette pluie. Les photos ont été prises entre le 8 et le 14 août avec une faible lueur zodiacale et la Voie lactée en arrière-plan. La prochaine pluie des Perséides sans la présence de la Lune se produira en 2018. (Image Credit & Copyright: Petr Horálek) 13 août 2015 |
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Parmi les pluies d'étoiles filantes d'avril, il y a celle des Lyrides. On l'observe depuis plus de 2000 ans, chaque fois que la Terre effectue son passage annuel dans la traînée de débris laissée par la comète à longue période Thatcher (C/1861 G1). Un grain de poussière de cette comète, se déplaçant à 48 kilomètres par seconde à une altitude de quelque 100 km, s'est vaporisé dans ce ciel au petit matin du 21 avril 2015. Brillant au-dessus de l'horizon au sud-est, le trait du météore est devant la région centrale de la Voie lactée. La queue du trait pointe vers le radiant de la pluie dans la constellation de la Lyre, haute dans le ciel et en haut du champ visible de cette photographie. La couleur jaunâtre de l'étoile géante Antarès brille à droite du bulbe de la Voie lactée. Plus haut, on aperçoit près de la bordure droite la planète Saturne. Cette photo a été captée depuis L'Istrie en Croatie. L'eau sur laquelle se reflète la lumière verte du météore est celle de la mer Adriatique. (Image Credit & Copyright: Marko Korosec) 23 avril 2015 |
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Dans l'hémisphère nord, les Géminides sont une pluie d'étoiles filantes de la saison hivernale, comme on le voit très bien sur ce panorama glacé. Les photos numériques de ce montage ont été réalisées depuis le sommet du mont Changbail près de la frontière nord-est entre la Chine et la Corée du Nord. La constellation d'Orion est au-dessus du lac de la caldeira du Changbail. Le radiant de la pluie des Géminides est dans le coin supérieur gauche de l'image, dans la constellation des Gémeaux d'où semblent parvenir les météores. Le photographe Jia Hao a payé le gros prix pour réaliser ce panorama de rêve : de forts vents glaciaux et une température de −34 °C près du sommet où il se trouvait. (Image Credit & Copyright: Jia Hao) 27 décembre 2014 |
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Un ciel dont le photographe se souviendra. Lors d'une soirée d'observation de la pluie d'étoiles filantes des Géminides il y a quelques jours, la lumière intense d'un bolide a été capturée au-dessus d'un paysage très pittoresque dans le ciel du mont Balang, en Chine. Au-dessus de la mer de nuages qui flotte entre les sommets sombres des montagnes, on aperçoit la familière constellation d'Orion et sous celle-ci, à côté du bandeau de la Voie lactée, trône Sirius de la constellation du Grand Chien, l'étoile la plus brillante du ciel. L'éclair du bolide n'a duré qu'une fraction de seconde. Les Géminides proviennent de débris laissés par l'astéroïde (3200) Phaéton sur la trajectoire de l'orbite de la Terre. Ces débris se consument en entrant dans notre atmosphère produisant ainsi des traînées de lumière. (Image Credit: Alvin Wu) 17 décembre 2014 À gauche de la Voie lactée vers le haut, on voit aussi Procyon, l'étoile alpha de la constellation du Petit Chien. Encore plus à gauche et en haut de l'image, on peut voir la petite tache bleue de l'amas ouvert de la Crèche (M44). Le phare très brillant à l'extrémité gauche de la photo n'est pas une étoile. C'est probablement Jupiter ou peut-être la Lune surexposée. La date, l'heure et les coordonnées du lieu où a été prise cette photo permettraient d'identifier plus facilement cet astre en utilisant un programme d'ordinateur comme Stellarium. |
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Dans la nuit du 13 décembre 2009, les lumières du nord (une aurore boréale) hantaient les cieux de l'île de Kvaløya près de Tromsø en Norvège. Cette photographie de 30 secondes d'exposition a réussi à capter la lumière chatoyante de l'aurore qui éclairait le paysage d'hiver des côtes de l'île. Le photographe a aussi par chance saisi l'éclair soudain d'un bolide de la pluie intense des Géminides de l'année 2009. En suivant la traînée produite par le bolide qui passe près de la poignée de la Grande Casserole, on passerait par la constellation des Gémeaux, le radiant des Géminides qui est hors du champ de cette photo. Les aurores et les trainées lumineuses des météores se produisent dans la haute atmosphère terrestre à des altitudes avoisinant les 100 km. La lumière des aurores est produite par les particules chargées des vents solaires emprisonnées dans les lignes du champ magnétique de notre planète, mais la lumière des étoiles filantes provient de la combustion dans l'atmosphère des poussières laissées par des comètes sur l'orbite de la Terre. Vers la fin de cette semaine, on pourra assister à la pluie des Géminides qui entrera en compétition avec le dernier quartier de lune. (Image Credit & Copyright: Bjørnar G. Hansen ) 7 décembre 2014 |
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Les Léonides au-dessus de la Tour de Guiata. Voir parution du 12 décembre 2010 pour une description de cette photographie. En 2014, au cours des prochaines nuits, la pluie des Léonides striera le ciel. Même si la Lune en croissant ne nuira pas trop à l'observation des météores, il y en aura peu. On prédit en effet que la Terre traversa un champ moins dense des débris laissés par la comète Tempel-Tuttle (55P/Tempel-Tuttle) que celui de 1999. On pourra peut-être observer une quinzaine de météores par heure en certains endroits sombres. (Image Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN)) 16 novembre 2014 |
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Voir le texte du 17 août 2011 pour une description de cette photographie où les météores des Perséides sont observés en regardant vers le bas. Cette année, le pic de la pluie des Perséides tombe malheureusement près du moment de la pleine lune (le 10 août ) et les météores seront donc difficiles à observer. (Image Credit: Ron Garan, ISS Expedition 28 Crew, NASA) 10 août 2014 |
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Cette photographie de trois courts traits lumineux a été réalisée à partir d'un terrain de camping situé sur la rive nord du lac Érié aux petites heures du matin du 24 mai. Ces météores appartiennent à la nouvelle pluie d'étoiles filantes des Camelopardalides de mai. Les traits lumineux des météores pointent vers le radiant de cette pluie situé près de Polaris dans la constellation peu lumineuse de la Girafe. Quelques météores ont été observés alors que la Terre traversait la trainée des débris laissés par la comète 209P/LINEAR, mais cette pluie a été moins active qu'on l'espérait. Le long trait lumineux sur cette photo était cependant fort prévisible puisqu'il a été produit par le passage de la Station spatiale internationale. (Image Credit & Copyright: Malcolm Park (North York Astronomical Association)) 25 mai 2014 |
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Il arrive quelquefois que le ciel et le paysage présentent un spectacle magnifique. Sur terre, ce panorama met en vedette le parc national de Bryce Canyon en Utah avec ses superbes formations rocheuses érodées pendant des millions d'années. L'arche de la Voie lactée rend à elle seule le panorama céleste admirable. Des traits lumineux laissés par des étoiles filantes des Êta aquarides et par des avions sont aussi visibles sur l'image sur fond de milliers d'étoiles. Ce panorama a été créé en superposant douze photographies captées dans la nuit du 6 mai 2014. La prochaine pluie d'étoiles filantes est une nouvelle venue qui devrait nous donner un joli spectacle dans la nuit du 23 au 24 mai, alors que la Terre traversera un nuage possiblement dense de débris produit par la comète 209P/LINEAR. (Image Credit & Copyright: Dave Lane) 19 mai 2014 |
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À l'aube du 6 mai, alors que la Lune était sous l'horizon, des grains de poussière cosmique ont strié les cieux. Les étoiles filantes de la pluie des Êta Aquarides proviennent de la comète Halley et la Terre traverse leur sillage chaque année entre la fin avril et le début mai avec un pic d'activité le 6 mai. La queue verte de la trace lumineuse de l'étoile filante pointe en direction de la Voie lactée, vers le radiant de la pluie dans la constellation du Verseau. La vitesse relative des météores des Êta Aquarides est particulièrement élevée, environ 66 km/s, lorsqu'ils entrent dans notre atmosphère. Le ciel étoilé ainsi que la lumière artificielle orangée réfléchie par les nuages si mirent à la surface des eaux calmes de cet étang situé près d'Albion dans le Maine. Une nouvelle pluie d'étoiles filantes réjouira sans doute les amateurs de l'hémisphère nord sous peu. En effet le 24 mai, ce sera le tour de la pluie des Camelopardalides. Cette nouvelle pluie d'étoiles filantes est due aux poussières de la comète 209P/LINEAR. (Image Credit & Copyright: Mike Taylor) 9 mai 2014 |
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Les huit photos de cette mosaïque ont été capturées lors d'une nuit de mai 2013. La mosaïque présente à gauche la route Northside Drive qui traverse le parc national de Yosemite et, quelques milliers d’années-lumière plus loin à droite, elle se termine par l'image du centre de la Voie lactée. Par cette nuit sans lune, les nuages d'orage se sont dissipés de sorte que les flancs montagneux sont éclairés par des feux de camp et par de la lumière artificielle. À gauche, on aperçoit la chute Yosemite. Le flanc de granite Half Dome est juste au-dessus de l'horizon près du centre du panorama. Le trait vert dans le ciel a été laissé par un météore de la pluie d'étoiles filantes des Êta Aquarides. Cette pluie d'étoiles filantes devrait atteindre son intensité maximale cette année au petit matin du 6 mai alors que la Terre traversera la poussière laissée par la comète de Halley. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 2 mai 2014 |
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Le pic de la pluie annuelle d'étoiles filantes des Lyrides s'est produit cette année juste avant l'aube du 22 avril, alors que notre chère planète a foncé dans la queue de débris provenant de la comète à longue période Thatcher. Mais, dans le ciel sombre et l'air sec du désert d'Atacama, la lumière du dernier quartier de lune suffit à illuminer le ciel et à masquer les traits des météores d'une pluie d'étoiles filantes. Comme vous pouvez le voir en plaçant le curseur de votre dispositif de pointage au-dessus de cette image, le radiant de la pluie des Lyrides est situé près de Véga, l'étoile la plus brillante de la constellation de la Lyre. Le radiant d'une pluie d'étoiles filantes est un effet d'optique semblable à l'illusion des gouttes de pluie ou des flocons de neige qui semblent provenir d'un même point, lorsqu'on roule rapidement en voiture. C'est aussi cette illusion qui fait en sorte que les rails d'un chemin de fer semblent converger en un point au loin. L'arche lumineuse dans le ciel est notre galaxie, la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Las Campanas Observatory, Carnegie Institution)) 24 avril 2014 |
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Du radiant situé dans la constellation des Gémeaux, les météores de la pluie annuelle d'étoiles filantes des Géminides ont strié le ciel de la Terre la semaine dernière. Ce tableau céleste a été réalisé à partir de photos prises sur une période de 4 heures dans la nuit du 13 au 14 décembre dernier près de l'observatoire de Las Campanas au Chili. À gauche de l'image, on aperçoit les bâtiments du télescope de 2,5 m du Pont et celui du télescope de 1 m Swope. Le ciel n'est pas dépourvu d'éléments intéressants comme vous pouvez le constater en passant le curseur sur la photo pour voir la légende. Jupiter occupe le centre de l'image, alors qu'à sa gauche le ruban de la Voie lactée et la nébuleuse d'Orion ornent le ciel. Les étoiles filantes des Géminides sont en réalité des poussières provenant de l'astéroïde actif 3200 Phaeton qui se consument en entrant dans l'atmosphère terrestre à une vitesse avoisinant les 22 km/s, produisant ainsi des traits de lumière. (Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Las Campanas Observatory, Carnegie Institution)) 23 décembre 2013 |
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Certaines nuits, il pleut des météores. Lors du maximum de la pluie annuelle des Géminides de 2013 il y a deux nuits de cela, des météores ont strié le ciel de la Terre. L'astrophotographe Juan Carlos Casado a capturé pendant 2,3 heures les vedettes de cette pluie d'étoiles filantes sur plusieurs photographies prises avec une lentille grand-angulaire. À arrière-plan de ce paysage trône le sommet enneigé du volcan Teide de l'île de Ténérife qui fait partie des Canaries et, au-dessus de son sommet, la tache rouge de la splendide nébuleuse d'Orion. L'étoile brillante près du sommet du Teide est Rigel, l'étoile la plus brillante de la constellation d'Orion. Même si les particules de la pluie se déplacent parallèlement entre elles, les traces lumineuses produites convergent toutes en un endroit, le radiant de la pluie, qui est situé dans la constellation des Gémeaux bien au-delà du haut de cette image. Cet effet de perspective est semblable à celui des rails d'un chemin de fer qui semblent converger au loin en un point. (Image Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN, Earth and Stars)) 17 décembre 2013 |
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La pluie annuelle d'étoiles filantes des Géminides s'abat sur la Terre cette semaine. Malgré l'éclairage d'une lune en phase gibbeuse, la pluie des Géminides devrait nous donner un bon spectacle, car elle devrait être près de son maximum d'activité dans la nuit du 13 au 14 décembre. Les étoiles filantes de ce panorama céleste ont été capturées dans les premières heures du 14 décembre 2012 sur une période de trois heures dans le ciel des zones humides de Dashanbao au centre de la Chine. Les météores des Géminides partagent le ciel avec Jupiter à droite, les étoiles d'Orion au centre et le bandeau de la Voie lactée. Le radiant des Géminides est situé dans la constellation des Gémeaux, d'où le nom de celle-ci. Les Gémeaux n'apparaissent pas sur ce paysage, la constellation est au-dessus du champ de la photo. Ce sont les poussières de l’astéroïde actif (3200) Phaéthon qui sont à l'origine de la pluie des Géminides. Ces poussières entrent dans l'atmosphère à une vitesse d'environ 22 km/s, soit à 65 fois la vitesse du son dans l'air. (Image Credit & Copyright: Jeff Dai) 13 décembre 2013 |
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Qu'est-ce? Sûrement un phénomène naturel, mais personne ne peut à ce jour mettre le doigt sur son origine. Cette vidéo en temps accéléré a été enregistrée pendant la pluie d'étoiles filantes des Perséides dans le ciel du parc provincial des rochers d'Hopewell dans la réserve de biosphère de Fundy au Nouveau-Brunswick. Cette vidéo débute le 11 août à 21 h 30 et se termine le lendemain matin à 3 h et elle montre plusieurs traits lumineux de météores. Chaque image de la vidéo a été exposée pendant 30 secondes. Vers la 25e seconde de la vidéo, une étrange lueur verte envahit une bonne partie du ciel. On ne sait pas d'où vient cette lueur. Il pourrait d'agir d'une luminescence nocturne, d'une aurore boréale, d'un éclair artificiel ou bien naturel ou de quelque chose de totalement différent. Le but de cette parution de l'APOD est non seulement de résoudre ce mystère, mais de mesurer la puissance de leurs lecteurs dans le domaine de la science collective. Les éditeurs de l'APOD ont fait appel à leurs lecteurs. On verra bien les réponses. À suivre. (Video Credit & Copyright: Kevin Snair, Creative Imagery) 30 septembre 2013 |
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La semaine dernière, la Terre a traversé la traînée de poussière laissée par la comète Swift-Tuttle sur son sillage et nous avons alors contemplé la pluie annuelle d'étoiles filantes des Perséides. L'astronome Xiang Zhan a immortalisé le spectacle de cette pluie dans le ciel de la prairie de Zhangbei située dans la province chinoise d'Hebei. Cette image se compose de plusieurs photos de 10 secondes de temps d'exposition prise avec un objectif grand-angle sur une période de 4 heures dans la nuit du 12 au 13 août 2013. L'image montre la trace lumineuse de 68 météores. Même si les grains de poussière de la comète se déplacent sur des trajectoires parallèles entre elles, les traînées lumineuses qu'elles produisent dans notre atmosphère semblent toutes provenir du même endroit de l'espace, soit du radiant de cette pluie situé dans la constellation de Persée. C'est semblable au phénomène des rails d'une voie ferrée : ils sont parallèles, mais ils semblent converger vers un point lointain. La prochaine pluie importante d'étoiles filantes sera celle des Orionides, vers la fin d'octobre. (Image Credit & Copyright: Xiang Zhan (Beijing Planetarium)) 21 août 2013 |
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D'où peuvent bien provenir tous ces météores? Le prolongement de leur traînée lumineuse pointe vers une seule direction, la constellation de Persée, comme vous pouvez le constater en plaçant le pointeur de votre souris au-dessus de l'image. Cette région du ciel est le radiant de cette pluie d'étoiles filantes et c'est la raison pour laquelle on l'appelle la pluie des Perséides. Les débris de la grosseur d'un grain de sable laissés par la comète Swift-Tuttle sur son sillage se déplacent sur une orbite stable autour du Soleil et la Terre croise cette orbite vers la mi-août chaque année. Ces débris semblent ainsi provenir toujours du même endroit du ciel, soit de la constellation de Persée. Cette image a été obtenue à l'aide de 13 photos prises lors des Perséides de l'année 2013 dans la nuit du 11 août près de la municipalité rurale d'Oakland en Ontario. (Image Credit & Copyright: Darryl Van Gaal; Annotation: Judy Schmidt) 13 août 2013 |
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Ces deux traînées de météores ont été captées le 7 août lors de la pluie des Perséides de 2013. Les prolongements de ces deux traits lumineux se croisent d'ailleurs dans la constellation de Persée en haut à droite de l'image, d'où le nom de cette pluie. À l'avant-plan, les bâtiments construits au sommet des falaises de grès sont les monastères des Météores. Ces monastères construits près de ville grecque de Kalambaka font partie de la «Liste du patrimoine mondial» de l'UNESCO. (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN)) 10 août 2013 |
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Reprise de la photographie du 25 août 2012 pour annoncer la pluie des Perséides de 2013. 9 août 2013 |
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Une exposition photographique de plus de cinq heures dans la matinée du mardi 11 juin 2013 a permis de capturer cette belle image d'une pluie de météorites et de la Voie lactée dans le ciel sombre de l'Observatoire de Las Campanas au Chili. Les astronomes espéraient voir ce matin-là une grande quantité de météores provenant de la pluie gamma Delphinidé alors que la Terre traversait une traînée de poussière laissée par une comète inconnue. Le nom de cette pluie provient de l'emplacement de son radiant, dans la constellation du Dauphin, soit Delphinus en latin et en anglais également. Le 10 juin 1930, cette pluie d'étoiles filantes avait donné lieu à une brève, mais intense période d'activité. Rien de tel ne s'était produit depuis, aussi selon une prédiction timide une nouvelle explosion de météores devait se produire en 2013. Mais, même si la nuit de mardi était particulièrement sombre le taux global de météore a été faible et seulement trois traînées lumineuses basses pointaient vers le radiant. (Image Credit & Copyright: Yuri Beletsky (Las Campanas Observatory, Carnegie Institution)) 15 juin 2013 |
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Une pluie cosmique de grains de sable a laissé cette longue traînée colorée de lumière sur cette image à 360° du ciel. Ces grains de sable entrent dans l'atmosphère terrestre à une vitesse de 71 km/s. Avec la Voie lactée qui s'étend d'un horizon à l'autre, cette scène a été captée dans la nuit du 17 novembre 2012 depuis le Champ du Feu, un populaire plateau alsacien auprès des astronomes. Ce météore rasant la Terre provient de la pluie des Léonides alors que la Terre traverse la traînée des débris laissés par la comète Tempel-Tuttle. Le radiant des Léonides situé dans la constellation du Lion est très près de l'horizon EST, près du début de la traînée lumineuse en bas à gauche. La brillante planète Jupiter est aussi facile à situer sur cette image : elle est près du bandeau de la Voie lactée un peu à gauche et en bas du centre et elle est immergée dans une pâle bande de lumière zodiacale. Cette scène est l'une des images d'une séquence vidéo qui débute seulement 7 minutes avant que cette météorite traverse le ciel. (Image Credit & Copyright: Stéphane Vetter (Nuits sacrees)) 22 novembre 2012 |
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Quel est ce phénomène dans le ciel de Monument Valley? C'est simplement une pluie d'étoiles filantes et cette image a été prise en novembre 2001 à l'occasion des Léonides. En fait, cette image est une superposition de 6 photographies d'une trentaine de secondes de temps d'exposition. En 2001, la pluie des Léonides a été beaucoup intense que celle de cette année. En effet en 1999 l'orbite de la comète Tempel-Tuttle l'a amené dans le voisinage du Soleil et elle a alors laissé une traînée de débris. La Terre traverse cette traînée en novembre de chaque année. Au début du millénaire, alors que la comète venait de passer, la Terre a traversé un essaim particulièrement dense des débris fraichement déposés par la comète. On a alors observé des taux d'une étoile filante par seconde. Les traits lumineux laissés par les météores sur cette image sont presque parallèles parce qu'ils proviennent tous du même point, le radiant de cette pluie situé dans la constellation du Lion, bien en dehors du cadre de cette image. Comme la période de 55P/Tempel-Tuttle est de 33 ans, elle reviendra dans le système solaire interne en 2032. Elle s'approchera alors très près de la Terre. On devrait alors, comme au début du millénaire, assister à d'intenses pluies des Léonides. (Image Credit & Copyright: Sean M. Sabatini) 19 novembre 2012 |
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La chapelle médiévale d'Albrechtsberg est nichée dans les arbres près de la rive nord de la rivière autrichienne Pielach près de Melk. Dans le ciel dégagé du 12 août 2012, elle était sous les constellations du ciel d'été dont le Verseau, l'Aigle et le Dauphin (au-dessus et à droite du centre de cette photographie). On voit aussi sur l'image la traînée lumineuse d'un météore, l'une des étoiles filantes de la pluie des Perséides. Les grains de poussière de cette pluie qui entrent dans l'atmosphère à une vitesse avoisinant les 60 km/s proviennent de la comète Swift-Tuttle. (Image Credit & Copyright: Sebastian Voltmer) 25 août 2012 |
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Où passera la prochaine étoile filante de la pluie des Perséides? Ceux qui observent le ciel pour observer cette pluie dont le maximum se produit ces jours-ci se posent sûrement cette question. Sur cette image réunissant plusieurs photos, six météores incluant un bolide ont laissé une trace lumineuse parallèle au bandeau de la Voie lactée. Tous les météores semblent provenir d’un point appelé le radiant. Celui des Perséides, comme son nom l’indique, est situé dans la constellation de Persée. On rapporte en certains endroits sombres une centaine de météores par heure pour la pluie de 2012. Les photos de cette mosaïque ont été captées près de Weikersheim en Allemagne. (Image Credit & Copyright: Jens Hackmann ) 14 août 2012 |
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REPRISE du 17 août 2011 pour annoncer les Perséides de 2012. 10 août 2012 |
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Le nom de la pluie d'étoiles filantes des Quadrantides vient de l'ancien nom Quadrans Muralis, la région du ciel où se trouve son radiant. Cette position est dans le Bouvier près des frontières des constellations d'Hercule et du Dragon. Les observateurs de l'hémisphère nord qui souhaitent réaliser un vœu peuvent guetter les météores de cette pluie entre le 1er et le 6 janvier. Son intensité maximale se produit habituellement tôt dans la matinée du 4 janvier. La plupart des traces lumineuses des météores étaient peu lumineuses cette année, mais pas celle captée sur cette photographie où l'on peut apercevoir le phare d'East Point de la rivière Maurice près de la pointe sud du New Jersey. Ce n'est qu'en 2003 qu'on a trouvé la source probable du courant de poussière à l'origine des Quadrantides, un astéroïde. (Image Credit & Copyright: Jack Fusco) 8 janvier 2012 |
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Certaines belles choses ne commencent que par un grain de sable. Dans une huitre, il peut se transformer en une chatoyante perle iridescente charmante à porter. Lorsqu'il entre dans l'atmosphère à une vitesse de 35 km/s, il se transforme en un météore pouvant inspirer une crainte respectueuse, mais aussi un spectacle magnifique pour qui prend la peine de l'admirer. Au plus fort de la pluie des Géminides en 2011, les admirateurs du ciel ont pu compter jusqu'à 150 étoiles filantes par heure, et ce en dépit de la présence de la Lune. Cette image de la traînée d'une de ces étoiles filantes a été captée entre Sirius et la constellation d'Orion dans le ciel au-dessus du volcan iranien Taftan. En 2012, la pluie des Géminides se produira lors d'une nuit sans lune, espérons que les nuages ne gâcheront pas le spectacle. (Credit & Copyright: Arman Golestaneh) 19 décembre 2011 |
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La pluie de étoiles filantes des Léonides est habituellement assez intense, mais cette année on a été gêné par la Lune. Les amateurs les plus friands d'étoiles filantes ont quand même pu voir quelques bolides comme celui de la photo au plus fort de la pluie dans la nuit du 18 novembre. Cette photo de la traînée multicolore se terminant par un éclat a été captée tôt dans la matinée dans le ciel à l'ouest de l'observatoire du Teide situé sur l'île de Ténérife de l'archipel des Canaries. Les météores de Léonides sont des poussières laissées par la comète périodique Tempel-Tuttle. Ces grains de poussière heurtent l'atmosphère a des vitesses de près de 70 km/s et ils se vaporisent aussitôt produisant ces traînées lumineuses. On peut voir dans les cieux les constellations d'Orion et du Taureau au centre de la photographie. Les deux images en bas à droite montrent la traînée de fumée qui a persisté dans les cieux pendant plusieurs minutes avant que les vents ne les dispersent. Les deux dômes de la photo sont ceux du télescope GREGOR à gauche et du Vacuum Tower Telescope qui servent tous les deux à étudier le Soleil. (Image Credit & Copyright: Juergen Rendtel (AIP Potsdam), IMO) 22 novembre 2011 |
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Tous ces traits courts dans le ciel sont des traces laissées par les météores de la pluie des étoiles filantes des Draconides au début d’octobre 2011. L’image est constituée de plusieurs photographies prises sur une période de 90 minutes depuis la province espagnole de Badajoz. Les murs de pierre que l’on voit au premier plan sont des vestiges de ruines celtiques situées à Capote. Les météores qui pénètrent notre atmosphère en s’enflammant sont typiquement de la taille d’un grain de sable. Ceux de la pluie des Draconides proviennent des débris laissés il y a plusieurs années par la comète 21P/Giacobini-Zinner découverte au début de 20e siècle. Les traces de la plupart des météores de cette image convergent vers la constellation du Dragon, dont le nom latin est Draco, d'où les Draconides. Vous pouvez d’ailleurs localiser le point de convergence de ces traces, que l’on nomme le radiant, en déplaçant le curseur de votre souris au-dessus de l'image. Les observations de la pluie de cette année indiquent que la fréquence des étoiles filantes a été plus élevée cette année avec un maximum qui s'est produit aux environs de 22 h le 8 octobre. Les pluies des Draconides les plus spectaculaires se sont produites en 1933 et en 1946. Des milliers de météores par heure ont alors été vus. Comme plusieurs pluies d'étoiles filantes, on connait la date à laquelle elles vont se produire, mais il demeure difficile de prévoir leur intensité. (Image Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN)) 19 octobre 2011 |
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Plusieurs terriens ont pu simplement en levant les yeux vers le ciel observer des étoiles filantes même si la pleine lune était aussi au rendez-vous. Pour l'astronaute Ron Garan cependant, c'est en pointant son appareil photo vers la Terre qu'il a pu réaliser ce magnifique cliché. En effet, de la Station spatiale internationale située à quelque 380 km au-dessus du sol, c'est vers le bas qu'il fallait regarder pour voir les poussières laissées par la comète Swift-Tuttle faire leur entrée dans l'atmosphère à une vitesse d'environ 60 km/s et s'enflammer à une altitude d'à peu près 100 km. La trace de l'étoile filante est au milieu de la photo, sous la courbe du limbe de notre planète et d'une couche atmosphérique qui émet de la lumière verte. Le Soleil est hors du champ de la photo, près de l'horizon à droite du panneau solaire. Juste au-dessus de l'étoile filante, on aperçoit Arcturus, une étoile géante rouge de la constellation du Bouvier. Cette photo a été captée le 13 août 2011 alors que la Station spatiale internationale passait à environ 400 km au nord-ouest de Pékin, la capitale de la Chine. (Credit: Ron Garan, ISS Expedition 28 Crew, NASA) 17 août 2011 |
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Chaque année au mois d'août, la Terre traverse une traînée de poussière laissée par la comète périodique Swift-Tuttle et il se produit alors la pluie d'étoiles filantes des Perséides, au plus grand plaisir des observateurs des phénomènes célestes. Mais, la Terre est passée dans cette traînée de débris cométaire vers 6h TU alors que la pleine lune était au rendez-vous ce qui a passablement nui à l'observation des étoiles filantes. Il sera encore possible de les observer dans les prochains jours cependant. L'étoile filante que l'on voit sur cette photo a été captée dans la matinée du 12 août lors d'une pose de 10 secondes. Au premier plan, on peut admirer les ruines d'une forteresse médiévale située près de Vezprém en Hongrie et en arrière-plan les montagnes de Bakony. Le spot lumineux le plus brillant au centre de la photo est Jupiter et, un peu sur sa gauche, l'amas ouvert des Pléiades. (Image Credit & Copyright: Tamas Ladanyi (TWAN)) 13 août 2011 |
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Chaque année, les observateurs de l'hémisphère nord peuvent observer la pluie d'étoiles filantes des Quadrantides si le ciel est dégagé. Elle connaît habituellement son maximum d'activité dans les premières heures froides du 4 janvier. Le nom de cette pluie vient de la constellation du Quadrans Muralis (Cadran Mural) qui n'existe plus. Cette constellation était située près des frontières d'Hercule, du Bouvier et du Dragon. Cette photo à long temps d'exposition montre deux traînées lumineuses laissées par des étoiles filantes. L'une est facile à repérer, car elle est très brillante, l'autre qui lui est presque parallèle est très pâle et située juste en dessous. Les traînées d'étoiles sont celles de la constellation de la Vierge et du Corbeau. La traînée la plus brillante a été produite par Saturne. Ce que l'on voit au premier plan est la porte d'accès au système antique d'irrigation qui repose au-dessus des ruines de la cité enterrée de Shahr-e Qumis. Cette ville Perse nommée Hecatompylos (mot qui signifie 100 portes) par les Grecs a été fondée il y de cela 2300 ans. (Image Credit & Copyright: Babak Tafreshi (TWAN)) 14 janvier 2011 |
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Ce météore des Géminides a traversé le ciel dans la froide nuit du mardi 14 décembre au-dessus des monts Karkas au cœur de l'Iran. Afin de capturer la trace d'une étoile filante, le photographe a fixé son appareil sur un trépied en effectuant une photo de 90 secondes d'exposition. Pendant cette longue pose, les étoiles ont le temps de laisser une traînée lumineuse dans l'image. L'étoile filante n'a été visible que quelques secondes, mais sa forte luminosité était suffisante pour laisser sa trace sur la photo. Heureusement que les montagnes cachent la pollution lumineuse d'une ville voisine, car la photo serait sûrement surexposée. (Image Credit & Copyright: Amir Hossein Abolfath (TWAN)) 17 décembre 2010 |
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Ces deux dômes de télescope sont ceux de l’Observatoire national de Kitt Peak situé près de Tucson en Arizona. Cette image captée tôt le matin du 14 décembre 2010 nous montre quelques-unes des traînées lumineuses produites par les étoiles filantes de la pluie des Géminides. Le cimier du dôme au premier plan est ouvert, permettant ainsi au télescope Bok de 2,3 mètres de capter les lumières du ciel. Ce télescope est utilisé par l’Université d’Arizona. Le dôme à l’arrière abrite le télescope Mayall de 4 mètres. Ce ne sont pas les deux seuls télescopes situés en ce lieu, il y en a 22 au total, mais pour capter une pluie d’étoiles filantes on n’a pas besoin d’un gros télescope comme le montre l’image du jour. Cette image a été réalisée en superposant 13 photos de 15 secondes d’exposition prises au grand-angulaire sur un intervalle de 2 heures. La pluie des Géminides se produit chaque année lorsque la Terre traverse la poussière laissée par le mystérieux objet 3200 Phaéton qui ressemble à un astéroïde. On pense que 3200 Phaéton pourrait être le cœur d’une ancienne comète. (Image Credit & Copyright: David A. Harvey) 16 décembre 2010 |
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Si vous n'avez pas contemplé le ciel récemment, cette nuit serait un bon moment pour le faire si le ciel est dégagé évidemment, car ce sera la pluie d'étoiles filantes des Géminides et elle sera intense. La photo du jour n'a cependant aucun rapport avec les Géminides : on y voit des observateurs situés dans le désert de Maranjab (Iran) admirant un croissant de Lune ainsi que Vénus. Ce soir, on pourra voir Mars et Mercure brièvement près de l'horizon ouest juste après le coucher du Soleil. La Lune qui est au premier quartier se couchera vers minuit. (Credit & Copyright: Amir Taheri) 13 décembre 2010 |
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La pluie
d’étoiles filantes de Léonides de l’année
1999 a été très intense. En Europe, il y a eu un
pic intense vers 2h10 TU. Le nombre d’étoiles filantes a
alors été supérieur à 1000 par heure, le
minimum correspondant à la définition d’une tempête
d’étoiles filantes. La photographie du jour a été prise
juste avant que le maximum de la pluie des Léonides. On peut voir
au moins cinq étoiles filantes au-dessus de la Torre de la Guaita,
une tour d’observation espagnole située à Gorina
qui date du 12e siècle. La pluie des Géminides des deux prochains jours devrait nous donner le plus intense spectacle d'étoiles filantes de l'année 2010. (Image Credit & Copyright: Juan Carlos Casado (TWAN)) 12 décembre 2010 REPRISE 14 novembre 2004, du 26 novembre 2000 et du 23 novembre 1999. |
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Chaque année à la même période la pluie d'étoiles filantes des Géminides nous revient lorsque notre planète, la Terre, croise les débris du mystérieux astéroïde 3200 Phaéton. La pluie des Géminides de 2010 sera particulièrement intense. On prévoit qu'elle atteindra son maximum dans la nuit du 13 au 14 décembre, mais elle produira aussi des traînées lumineuses attirant vos souhaits* dès ce soir. La meilleure période de la nuit pour observer les étoiles filantes de la pluie est après minuit, alors que la constellation des Gémeaux, le radiant des Géminides, est haute dans le ciel. Ce sont les observateurs de l'hémisphère nord qui seront les mieux placés pour jouir du spectacle. La photo du jour a été prise en décembre 2009 alors qu'une brillante étoile filante traversait la constellation de la Grande Ourse dans le ciel du désert de Mojave près de Barstow en Californie. (Image Credit & Copyright: Wally Pacholka (AstroPics.com, TWAN)) |
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Cette très belle photographie montre à la fois un orage lointain près de l'horizon et la trace lumineuse laissée par l'un des débris cométaires de la pluie des Perséides d'août 2010. Les 8 photos assemblées pour produire cette image ont été prises le 13 août au petit matin depuis le parc national Pawnee au nord du Colorado. On voit aussi sur cette image et à travers les nuages la lumineuse planète Jupiter. La trace du météore pointe évidemment vers la constellation de Persée située juste au-dessus de l'amas des Pléiades. La faible lueur de la galaxie d'Andromède est aussi visible, juste au-dessus du trait du météore. (Credit & Copyright: Robert Arn) 21 août 2010 |
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Des météorites ont été vus dans le ciel de plusieurs villes la semaine dernière, mais personne n'a été blessé et on ne rapporte aucun dégât. Cette attaque spatiale qui semblait provenir de la constellation de Persée était constituée de millions de projectiles minuscules qui frappaient l'atmosphère terrestre à des vitesses pouvant dépasser les 200 000 km/h. L'image du jour nous montre des gens rassemblés près de l'ASTROLab du mont Mégantic situé au sud du Québec pour assister à l'assaut des étoiles filantes de la nuit de jeudi dernier. Les pluies d'étoiles filantes sont cependant sans danger, car la Terre est protégée par une couche atmosphérique de plus de 100 km d'épaisseur. Les petits météorites sont portés à de très hautes températures par la friction de l'air et sont ainsi vaporisés. On connaît évidemment la source de cette attaque spatiale : il s'agit de la pluie annuelle des Perséides qui se produit lorsque la Terre traverse le champ des débris laissés par la comète Swift-Tuttle sur son sillage. (Credit & Copyright: Rémi Boucher) 16 août 2010 |
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C'est dans la nuit de 12 au 13 août après le coucher de la Lune que les amateurs d'étoiles filantes ont pu contempler au mieux la pluie des Perséides. L'astronome Marco Verstraaten a pris sur une période de 6 heures plusieurs photographies avec une lentille grand-angle. Il a pu ainsi capturer plusieurs étoiles filantes. L'image du jour est le résultat de la superposition numérique de ces photos. On peut admirer sur cette image le ruban lumineux de la Voie lactée ainsi qu'à sa droite, près du centre, la petite tache de la galaxie d'Andromède. Les traits lumineux des étoiles filantes sont clairement dirigés vers un point commun, le radiant de la pluie des Perséides qui est bien entendu situé dans la constellation de Persée. (Credit & Copyright: Marco Verstraaten) 14 août 2010 |
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Chaque année à la mi-août, la Terre traverse une traînée de poussière laissée sur son orbite par la comète Swift-Tuttle. Ce sont ces poussières qui produisent le spectacle de la pluie d'étoiles filantes des Perséides. C'est aujourd'hui que cette pluie connaîtra son maximum d'activité et que l'on pourra mieux admirer après le coucher de la Lune. Mais des étoiles filantes de cette pluie ont quand même pu être observées ces jours derniers comme le montre cette image d'une étoile filante prise le 8 août 2010 dans le ciel du lac Balaton en Hongrie. On voit aussi sur cette image la planète Jupiter juste au-dessus des ruines de l'église Saint André. Deux galaxies sont aussi visibles sur cette mosaïque construite à partir de trois photographies : l'arche de notre Voie lactée et la petite tache de M31, la galaxie d'Andromède, juste au-dessus du mur gauche de l'église. Le spectacle des Perséides sera aussi accompagné ce soir par un alignement des trois planètes (Mars, Saturne et Vénus) à l'ouest peu après le coucher du Soleil et par un mince croissant de Lune. (Credit & Copyright: Tamas Ladanyi (TWAN)) 12 août 2010 |
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Il faut vraiment un coup de
chance pour capter sur la même photo une étoile filante et
une aurore boréale. C’est ce qu’a réussi M. Hansen
le 23 décembre 2009. Les étoiles derrière le météore
sont celles de la Grande Ourse. (Credit & Copyright: Bjørnar
G. Hansen,) 19 décembre 2009 |
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Ce montage photographique sur
lequel on peut voir au moins 34 trainées lumineuses a été réalisé en
utilisant plusieurs photos prises en Australie pendant la pluie d’étoiles filantes
des Géminides. Les météores de cette pluie proviennent
des débris de la défunte comète Phaethon qui se vaporisent
dans l’atmosphère. Les trainées lumineuses sur cette
photo semblent toutes provenir d’un point du ciel, le radiant de
cette pluie d’étoiles filantes. L’étoile brillante
au centre et en haut de la photo est Sirius. On peut aussi apercevoir la
constellation d’Orion à gauche : la ceinture d’Orion
est juste sous la trainée lumineuse la plus longue. En plein centre
de la photo, de haut en bas, on peut admirer les étoiles de la Voie
lactée. Si vous connaissez bien les constellations du ciel, vous
pouvez observer une étoile supplémentaire dans la constellation
des Gémeaux : en fait, il s’agit d’un météore
vu de face. (Credit & Copyright: Phil
Hart) 18 décembre 2009 |
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La photographie du jour montre
le bolide qui
a illuminé le désert
des Mojaves dans la matinée du 14 décembre 2009. Ce bolide était
l’une des nombreuses étoiles filantes de la pluie
des Géminides. Les montagnes éclairées par le
bolide sont situées près de Victorville,
une ville de la Californie. L’étoile très brillante à gauche
est Sirius,
de la constellation du Grand
Chien et à gauche, on aperçoit Aldébaran de
la constellation
du Taureau et l’amas ouvert des Pléiades. La constellation à l’arrière
du bolide est Orion avec Bételgeuse au sommet près du début
de la traînée lumineuse. Le trait lumineux du bolide pointe
vers le radiant de
la pluie des Géminides qui est situé, vous l’aurez
sans doute deviné, dans la constellation des Gémeaux située
hors du champ de cette photographie. Le photographe Wally Pacholka a réalisé plus
de 1500 photos cette nuit-là, dont 48 montrent des étoiles
filantes. (Credit & Copyright: Wally
Pacholka (AstroPics.com, TWAN)) 17 décembre 2009 |
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L’image du jour a été prise
en décembre 2007. Elle nous montre un météore de la
pluie d’étoiles filantes des Géminides au-dessus du
ciel des buttes de «Monument
Valley» en Arizona. La pluie des Géminides provient des
débris laissés par la défunte comète Phaeton.
Cette pluie, dont le radiant est situé dans la constellation des
Gémeaux, se produit chaque année vers le 14 décembre.
On peut voir sur cette photo, près de l’horizon, deux étoiles
brillantes, Procyon de la constellation du Petit
Chien et Sirius de la constellation du Grand
Chien. En haut à droite, on voit les étoiles de la constellation d’Orion.
(Credit & Copyright: Wally
Pacholka (AstroPics.com, TWAN)) 12 décembre 2009 |
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Peu avant le lever du Soleil,
des aiguilles rocheuses sinistres s’élèvent des rives
du lac
Mono à l’avant-plan de cette image du ciel. Ce lac salé lourdement
chargé de minéraux est situé en Californie dans la
partie est des Sierra
Nevada. Ces aiguilles sont des formations naturelles faites de tuf
calcaire que l’on nomme aussi du travertin.
On voit dans le ciel l’un des météores de pluie annuelle
d’étoiles filantes des Léonides du 17
novembre 2009. L’étoile brillante à droite du météore
est Arcturus de
la constellation du Bouvier.
Le radiant des
Léonides, c’est-à-dire le point d’où semblent
venir tous les météores de cette pluie, est situé dans
la constellation du Lion qui est bien au-dessus du champ de vision de cette
photographie. Selon les observations
faites en 2009, on a compté jusqu’à 120 météores
par heures lors du maximum des Léonides, mais le taux était
plus faible en plusieurs endroits. (Credit & Copyright: Tony
Rowell) 19 novembre 2009 |
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L’image du jour montre
que les traces lumineuses des météores de cette pluie
d’étoiles filantes pointent en direction de la
constellation de Persée, d’où le nom de cette pluie
qui porte le nom des Perséides.
C’est en effet dans cette constellation que le radiant de
cette pluie se trouve. L’image du jour est une superposition de plusieurs
traînées lumineuses laissées par les météores
des Perséides de l’année 2009 dans le ciel du 12 août.
Il s’est aussi produit un autre douche intense le lendemain que vous
pouvez admirer en passant le pointeur de la souris au-dessus de l’image
de la page commentée. La pluie des Léonides,
le mercredi 18 novembre 2009 s’annonce aussi exceptionnelle. On annonce
plus de 500 étoiles filantes par heure. (Credit & Copyright: Chris
Peterson (Cloudbait
Observatory)) 17 août 2009 |
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Il est plus facile d’observer
une pluie
d’étoiles filantes lorsque le ciel est sombre.
Mais même si la Lune était présente lors de la pluie
des Perséides en cette année 2009, plusieurs amateurs ont
quand même pu observer des météores traversant le ciel
comme le montre la photo du jour. La Lune était alors à son
dernier quartier. L’apparence de la Lune sur cette photo vient du
fait qu’elle est surexposée. La planète Jupiter occupe
de coin supérieur droit de la photo. Ce sont les monts Alborz,
près de Firouzkooh en Iran, que l’on voit à l’horizon.
La pluie des Perséides se produit à la même époque
tous les ans et provient du passage de la Terre dans le sillon de débris
laissé par la comète Swift-Tuttle. (Credit & Copyright: Babak
Tafreshi (TWAN)) 15 août 2009 |
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Cette photographie a été prise
le 4 août 2009. L’étendue d’eau est le «Turning
Basin» au Centre
spatial Kennedy de la NASA. On voit au loin la navette spatiale
Discovery qui se dirigeait vers son aire de lancement 39A à une
vitesse très lente de 3 km/h alors que le météore
traverse le ciel à une vitesse beaucoup plus rapide. En cette semaine
d’août, on pourra voir plusieurs météores dans
le ciel que c’est la pluie d’étoiles
filantes des Perséides.
Mais, le météore de cette photo n’est pas de cette
pluie d’étoiles filantes, car son point d’origine ne
vient pas du radiant des
Perséides. Le petit rond très lumineux près du météore
est la planète Vénus. (Credit & Copyright: Stephen
Clark / Spaceflightnow.com) 14 août 2009 |
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Les étoiles
filantes viennent des débris, morceaux de roches
et de glace gros comme un grain de sable, laissés par les comètes
sur leur passage dans le système solaire intérieur. Les
comètes à la source de plusieurs des pluies d’étoiles
filantes ont été identifiées, mais l’origine
de certaines pluies est encore inconnue. Récemment, un groupe
d’amateurs d’étoiles filantes a mis en place un
réseau de plus de 100 caméras vidéo en 25 emplacements
du Japon. Le réseau de caméras a réussi un exploit
sans précédent en enregistrant la traînée
lumineuse de 240 000 météores en deux ans. Un peu
moins de 40 000 d’entre eux ont laissé une trace
sur plus d’une caméra ce qui permet de calculer leur trajectoire
dans le système solaire. L’image du jour présente
la carte des radiants des
pluies observées : les lettres indiquées sont les
trois premières lettres de la constellation du radiant. En plus
des pluies
d’étoiles filantes connues, on a découvert onze
nouvelles pluies provenant de nouveaux radiants. Il se
pourrait qu’on découvre de nouveaux radiants en répétant
ce genre de programme de recherche. On pourrait aussi avec un peu de
chance repérer la trace d’une nouvelle comète et
d’un astéroïde qui pourrait représenter une
menace pour la survie
de l’humanité. (Credit & Copyright: SonotaCo
Network, Japan) 11 mai 2009 |
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La pluie
d’étoiles filantes des Lyrides s’est
produite en 2009 le 22 avril. Elle se produit chaque année lorsque
la Terre croise les poussières laissées par la comète
périodique Thatcher.
Habituellement la pluie des Lyrides est peu spectaculaire. Seules quelques étoiles
filantes jaillissent du radiant chaque
heure. Le radiant est le point de la sphère céleste d’où semblent
provenir les étoiles filantes. Pour les Lyrides, il est situé près
de Véga, l’étoile la plus brillante de la constellation
de la Lyre. Malgré cela, le photographe Tony Rowell a réussi à photographier
l’une des étoiles filantes des Lyrides qui traverse le
ciel en longeant la Voie lactée. La photo a été prise
tôt en matinée depuis les White
Mountains à l’est de la Californie. Si l’on
voit si bien la cabane de mineur, c’est parce que le photographe
l’a éclairée brièvement durant l’exposition
de la photo. (Credit & Copyright: Tony
Rowell / Astrophotostore.com) 1er mai 2009 REPRISE DU TEXTE du 12 octobre 2007 |
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L’étoile filante
de la photo du jour prise dans la matinée du 3 janvier 2009 est
un météore de la pluie
d’étoiles filantes des Quadrantides.
Le radiant de cette pluie d’étoiles n’est pas sur la
photographie, il est situé dans la constellation du Bouvier, près
de la constellation d’Hercule et du Dragon. Cette région se
nommait autrefois la constellation du Quadrans
Muralis, d’où le nom de la pluie d’étoiles.
L’étoile brillante à gauche de la traînée
de lumière de l’étoile filante est Beta
Scorpii. Le petit point vert flou près du sommet de la traînée à gauche
est la comète Lulin (C/2007 N3) qui a été découverte
en juillet 2007. En janvier 2009, son éclat était trop faible
pour qu’elle soit visible à l’œil nu, mais on
pense qu’elle pourrait connaître une augmentation significative
de luminosité avant la fin février 2009. Cette photo réunissant
une comète et une étoile filante nous rappelle que ce sont
justement les comètes qui sont à l’origine des pluies
d’étoiles filantes. (Credit & Copyright: Babak
Tafreshi (TWAN)) 5 janvier 2009 |
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Le sommet d’une montagne
au-dessus des nuages et de la pollution
lumineuse des villes est un bon endroit pour observer une pluie
d’étoiles filantes et, en particulier, celle
des Perséides d’août 2008 que montre l’image du
jour. L’image du jour a été réalisée à partir
de photos prises depuis le sommet d’Omu,
une montagne de 2507 m du sud des Carpates,
et elle montre la traînée lumineuse laissée par une
vingtaine de météores sur le fond du ciel étoilé.
Les débris qui sont à l’origine des Perséides
proviennent des poussières laissées par la comète
Swift-Tuttle sur son orbite autour du Soleil dans le voisinage de l’orbite
de la Terre. Lorsque la Terre rencontre ces débris, chaque année,
il se produit une pluie d’étoiles filantes. Si on prolonge
les traits de lumière laissés par les étoiles filantes,
ils convergent vers un point du ciel que l’on nomme le radiant,
en l’occurrence un point situé dans la constellation de Persée
pour les Perséides. Sur la photo du jour, ce point est situé sous
l’horizon. (Credit & Copyright: Alex
Tudorica, Romanian
Society for Meteors and Astronomy Faculty
of Physics, Bucharest University) 11 septembre 2008 |
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Cette photographie vient du
projet «The
World At Nigh (TWAN)». Elle montre plusieurs traces
d’étoiles filantes au-dessus du ciel de Vancouver dont les
lumières se reflètent dans l’eau. Elle a été prise
dans la nuit du 12 août 2008 pendant la pluie
d’étoiles filantes des Perséides.
L’image a été réalisée en superposant
plusieurs photos de 2 secondes de temps de pose prises sur un intervalle
de temps de 93 minutes. La traîné rosâtre au haut de
l’image celle d’un bolide qui s’est produit pendant la
pluie d’étoiles filantes. On mentionne sur le site de l’APOD
que ce bolide fait partie des Perséides («Perseid Fireball»),
j’en doute fortement, sa trace ne pointe pas dans la même direction
que les autres, le radiant des Perséides. À mon avis, le
passage du bolide en même temps que la pluie d’étoiles
filantes est un pur hasard. Enfin, la petite ligne brillante pointillée
verticale est la trace lumineuse laissée par un avion. (Credit & Copyright: Yuichi
Takasaka (www.blue-moon.ca / TWAN)) 16 août 2008 |
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La trace lumineuse rose de la
photographie est l’un des météores de
la pluie
d’étoiles filantes, les Perséides,
qui ont illuminé le ciel dans la nuit du 12 août 2008. Le
photographe a pris plus de 350 clichés cette nuit-là depuis
le parc national Joshua
Tree en Californie. Ce sont les poussières laissées
par la comète Swift-Tuttle qui
sont à l’origine des Perséides lorsqu’elles se
vaporisent en entrant dans l’atmosphère de la Terre. La traînée
lumineuse visible est à une altitude d’environ 100 km. Les
traînées lumineuses pointent toutes vers le même point
du ciel, que l’on nomme le radiant.
Celui des Perséides se trouve évidemment dans la constellation
de Persée,
d’où leur nom. (Credit & Copyright: Wally
Pacholka (Astropics.com / TWAN)
) 14 août 2008 |
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Pour observer une pluie d’étoiles
filantes, il vaut mieux bénéficier d’un
ciel obscur. Les Perséides d’août 2008 coïncidaient
avec une Lune gibbeuse dont l’éclat a masqué celui
des étoiles filantes pendant une bonne partie de la nuit. Comme
la Lune s’est couchée vers 2 heures, les amateurs d’étoiles
filantes ont dû veiller tard pour observer le spectacle. L’image
du jour est une photo réalisée en août 2000 d’une étoile
filante très brillante en dépit d’une aurore
boréale qui couvrait tout l’horizon. (Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado
Mountain College)) 9 août 2008 |
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Selon une récente hypothèse émise
par Peter
Jenniskens, l’astéroïde 2003 EH1 serait
une comète qui devient occasionnellement active et qui est à l’origine
de la pluie d’étoiles
filantes des Quadrantides. C’est pour savoir d’où vient
cette pluie d’étoiles filantes que des astronomes ont étudié la
pluie des Quadrantides de la fin de semaine dernière. Un DC-8 de
la Nasa a survolé le Canada avec des caméras spécialisées
pour réaliser des observations détaillées de l’événement.
L’image du jour est une composition de plusieurs photographies réalisées
lors de cette étude. La lumière rouge, en bas à droite,
est la queue de l’avion éclairée par son phare rouge.
La lumière verte à droite est une aurore boréale.
Plusieurs étoiles filantes sont visibles sur la photographie. Lors
du maximum d’intensité de la pluie, plus de 100 météores à l’heure
ont été observés depuis l’avion. (Credit: Jeremie
Vaubaillon et al., Caltech, NASA) 7 janvier 2008 |
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Ce sont les poussières
laissées par l’astéroïde
géocroiseur 3200 Phaeton qui sont à l’origine
de la pluie annuelle d’étoiles
filantes des Géminides. La photographie du jour est
une composition réalisée en combinant 113 clichés
différents pris lors des nuits du 12 au 15 décembre 2007 à Ludanyhalaszi
en Hongrie. On compte 123 étoiles filantes sur cette photographie à grand
angle. Certains observateurs ont rapporté avoir vu plus de 100 météores à l’heure
pendant la nuit du 14 au 15 décembre. En ce 3 janvier 2008, on pourra
voir les étoiles filantes de la pluie des Quadrantides. (Credit & Copyright: Erno
Berko) 3 janvier 2008 |
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La pluie
d’étoiles filantes du 1er septembre, les Aurigides.
Perter Jenniskens (SETI institute), Esko Lyytinen, un finlandais, et
Jeremie Vaubaillon de l’Université Caltech avaient prédit
une intense pluie d’étoiles filantes pour 1er septembre.
C’est ce qui s’est produit. La photo présentée
vient d’astronomes qui survolaient la Terre à une altitude
de 14 km pour vérifier la véracité de cette prédiction.
On pense que cette pluie provient de la comète Kiess, une comète
qui n’est pas venue rendre visite au Soleil depuis 2000 ans. La
Terre a déjà croisé le sillon de poussières
de cette comète en 1935, 1986 et 1994. (Credit: Jeremie
Vaubaillon, Caltech, NASA) 5 septembre 2007 |
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La pluie d’étoiles
filantes des Perséides. Visible sur la photo : les Pléiades,
Aldébaran (Taureau) et les Hyades. (Credit & Copyright: John
Chumack) |
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La pluie d’étoiles
filantes des Perséides. La photographie a été prise
dans la nuit du 11/12 août 2004. On l’a reprise pour annoncer
la pluie de la nuit du 12 août 2007. (Credit & Copyright: Fred
Bruenjes) 12 août 2007 REPRISE 6 août 2005 et 20 août 2004 |
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La pluie d’étoiles
filantes des Léonides au-dessus de la Suède. Ce sont
les débris de la comète Tempel
Tuttle qui sont à l’origine des Léonides. (Credit & Copyright: P-M
Hedén) |
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Photographie de la pluie d’étoiles
filantes prise à partir du cap
de Creus, à l’endroit la plus à l’est de
la péninsule
Ibérique en Espagne en 2002. La chienne que l’on voit
sur la photo est celle des photographes et se nomme Leica, d’où le
titre du texte de l’APOD «Leonids and Leica». (Credit & Copyright: Juan
Carlos Casado and Isabel Graboleda) 18 novembre 2006 REPRISES : 27 novembre 2002 |
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Photographie de la pluie d’étoiles
filantes des Orionides. Cette pluie d’étoiles est en fait
constituée des débris laissés par la comète
Halley lors de l’un de ses passages près du Soleil. Les étoiles
filantes sont les traces lumineuses que produisent ces débris
lors de leur entrée dans l’atmosphère terrestre.
Le radiant des Orionides, c’est-à-dire le point du ciel
d’où semble provenir les traînés de lumière,
est situé juste au-dessus de la Ceinture d’Orion. (Credit & Copyright: Tunc
Tezel) 23 octobre 2006 |
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Poussière
de comète dans le ciel du Colorado. La formation rocheuse
de cette photographie était éclairée par une
Lune presque pleine en cette soirée du 10 août 2006. Le
ciel bleu est dû au temps d’exposition de 30 secondes de
la photo. La traînée lumineuse que l’on voit sur
la photo est l’une des étoiles filantes de la pluie
d’étoiles filantes des Perséides qui se produit
chaque année. La pluie des Perséides est produite par
la poussière laissée par la comète Swift-Tuttle.
La Terre dans son périple autour du Soleil traverse chaque année
ce nuage de poussière vers le 10 août. Il existe aussi
d’autres pluies d’étoiles filantes, consultez cette
section du site du très célèbre magazine «Sky
and Telescope» pour en connaître les dates approximatives. (Credit & Copyright: Thad
V'Soske (Cosmotions.com)) 17 août 2006 |
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Photographie d’une étoile
filante et d’une aurore réalisée en août 2000.
On la reproduit pour annoncer la pluie d’étoiles filantes
des Perséides. ( Credit & Copyright: Jimmy
Westlake (Colorado
Mountain College)) 11 août 2006 |
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D’habitude une pluie d’étoiles
filantes n’est pas accompagnée de météores
traversant le ciel. Mais ce ne fut pas le cas pendant la pluie des
Taurides de l’année 2005. Plusieurs observateurs du ciel
ont aperçu des bolides traversant le ciel comme le montre la
photo du jour prise le 1er novembre au-dessus de Cerro
Pachon au Chili par un équipement
de surveillance permanente du ciel. Le pic noir visible sur la
photo est le dôme du télescope de 8 m Gemini
Sud. Il est très déformé, car l’image
entière est projection rectangulaire d’une photo grand-angulaire
réalisée avec un objectif fish-eye. On pense que les
bolides des Taurides sont des débris de la taille d’un
caillou dispersés dans l’espace par la comète Encke. (Credit: Lior
Shamir (Michigan
Tech), Cerro
Pachon CONCAM, Night
Sky Live Project) 15 novembre 2005 |
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L’APOD nous présente
en ce 15 août 2005 une animation de la pluie
d’étoiles filantes des Perséides de la nuit du
12 au 13 août 2005. L’animation montre la trace de huit météores
dont 7 proviennent des Perséides. Le météore qui
n’en fait pas partie laisse une trace lumineuse qui ne provient
pas du radiant (le point de convergence) des autres. Toutes
les traces lumineuse convergent vers la constellation de Persée
sauf un. Il faut regarder l’animation plusieurs fois pour le trouver.
La bande d’étoiles et de poussière en diagonale sur
l’animation est évidemment la Voie lactée. (Credit & Copyright: Stefan
Seip) 15 août 2005 |
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La pluie d’étoiles filantes
des Léonides de 2004 a eu des hauts et des bas. Le taux moyen de
météore a été comme prévu plus faible
que par les années passées, mais il s’est produit deux
brefs sursauts où on a pu observer plusieurs traits lumineux dans
les cieux en quelques minutes. Sur la photo
du jour, on voit la trace lumineuse d’un météore
capté par la caméra Night
Sky Live de l’observatoire
national de Kitt Peak lors de l’un de ces sursauts dans la matinée
du 19 novembre. La traînée lumineuse de l’étoile
filante est juste à gauche de l’indication «Ursa Major» écrite
en vert. En déplaçant le curseur au-dessus de l’image,
vous verrez la photo prise 25 minutes plus tard et deux autres étoiles
filantes juste en bas de l’indication «Canis Minor». Évidemment,
les étoiles se déplacent d’une image à l’autre à cause
de la rotation de la Terre. Les photos prises par les caméras du
projet «Night Sky Live» sont des images à grand champ
qui montrent le ciel tel que nous pouvons le voir en regardant vers le
haut. (Credit: Night
Sky Live Project) 23 novembre 2004 |
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Voir le texte du 12 décembre 2010. Les Léonides du 19 novembre 2004
devraient connaître deux pics, mais moins intense qu’en 1999.
(Credit & Copyright: Juan
Carlos Casado) 14 novembre 2004 REPRISE : 26 novembre 2000 et 23 novembre 1999. |
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La pluie
d’étoiles filantes des Perséides de
l’année 2004 a été spectaculaire. Plusieurs
observateurs de toutes les régions de la planète ont pu
profiter d’un ciel sans Lune brillante tôt le matin pour
observer les traces lumineuses laissées par les météores.
Comme prévu, le taux a été d’environ 1 météore
par minute. Bien que la plupart des météores aient produit
une lumière peu intense, ce bolide très
lumineux a traversé le ciel du Japon le 12 août à 3h17,
heure du Japon. Ce bolide a fini sa course en haut à droite de
la photo et sa traînée lumineuse qui pointe vers le bas
indique le radiant de la pluie, situé entre les constellations
de Persée et
de Cassiopée.
Le W formé par la constellation de Cassiopée dans le ciel
est visible juste au-dessus de la tour. On voit aussi juste sous le bolide
au centre de la photo l’amas
ouvert des Pléiades.
La pluie d’étoiles filantes des Perséides provient
des petits débris de poussière laissés par la comète Swift-Tuttle qui
pénètrent dans l’atmosphère terrestre à une
vitesse d’environ 60 km/s. (Credit & Copyright: Katsuhiro
Mouri & Shuji Kobayashi (Nagoya
City Science Museum / Planetarium)) 13 août 2004 |
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La pluie
d’étoiles filantes des Perséides a atteint son
intensité maximale en 2004, dans la nuit du 11 et du 12 août.
La pluie des Perséides provient
des grains de sable et des petits cailloux laissés par la comète Swift-Tuttle sur
son sillage qui se vaporisent en entrant dans l’atmosphère
terrestre. Les prolongements des traînées lumineuses des étoiles
filantes de cette pluie pointent vers un point commun, le radiant,
situé dans la constellation de Persée,
d’où le nom de cette pluie annuelle. La photo du jour a été prise
en 2002 dans le désert du sud-ouest des États-Unis. C’est
le temps de pose de 10 minutes qui donne l’aspect un peu surréel
aux montagnes. (Credit & Copyright: Wally
Pacholka (Astropics)) 11 août 2004 |
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La pluie d’étoiles filantes des Léonides de 2003 contenait relativement peu de météores. Contrairement aux dernières années, la Terre n’est tout simplement pas passée au cœur de la traînée de particules laissée par la comète Tempel-Tuttle, comme on l’avait d’ailleurs prévu. Dans les meilleurs sites d’observation, on rapporte une fréquence d’à peine une étoile filante peu lumineuse par minute. On peut voir sur la photographie du jour une des traînées les plus brillantes de la pluie de 2003. Cette photo a été captée par une des caméras du projet Night Sky Live : ces caméras observent le ciel toute la nuit et sont connectées sur le Web. Cette photo a été prise par une caméra de type fish-eye et elle montre le ciel au-dessus de Mauna Kea (Hawaii) d’un horizon à l’autre. (Credit: Mauna Kea CONCAM, The Night Sky Live Project) 25 novembre 2003 |
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La photographie du jour a été prise l'an dernier alors qu'une impressionnante pluie d'étoiles filantes s'est abattue sur la Terre. Les Léonides de 2002 ont en effet produit de nombreuses traînées lumineuses dans le ciel de notre planète. Sur cette photo dont le temps de pose est de 4 min, on en voit au moins six dans le ciel d'Indian Cove en Californie. En 2002, la Terre a passé à travers deux nuages denses de débris poussiéreux laissés par le passage de la comète Tempel-Tuttle (55P/Temple-Tuttle). Malheureusement, on prévoit que le pic des Léonides ne sera pas si intense que l'an dernier. Le pic des Léonides 2003 se produira demain et en certains endroits on pourrait observer environ un météore par minute. (Credit & Copyright: Wally Pacholka (Astropics)) 18 novembre 2003 |
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Tous ces météores semblent venir de la constellation du Lion située à gauche sur cette image qui a été réalisée lors de la pluie des étoiles filantes de Léonides de 1998. Ce sont des débris de la taille de grains de sable expulsés de la comète Tempel-Tuttle qui sont à l'origine de cette pluie d'étoiles filantes. Ces débris tournent autour du Soleil sur une orbite bien définie et la partie de cette orbite qui est près de celle de la Terre est en ligne avec la constellation du Lion. Ainsi, lorsque la Terre traverse cette orbite, le radiant de la pluie d'étoiles filantes semble situer dans le Lion. La pluie des Léonides de 2003 devrait avoir deux périodes intenses, la première s'est produite il y a trois jours et la deuxième devrait durer une bonne partie de la journée du 19 novembre. Il devrait se produire environ une étoile filante par minute, ce qui est bien moindre que l'année dernière. (Credit & Copyright: Juraj Toth (Comenius U. Bratislava), Modra Observatory) 16 novembre 2003 REPRISE du 4 novembre 2001 et du 8 décembre 1998 pour commenter la pluie de 2003. Le texte est aussi une reprise presque entière du 17 novembre 2002. |
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Juste après le coucher de la Lune et avant le lever du Soleil aux premières heures du matin du 12 août 2000, des météores qui semblaient venir de la constellation de Persée criblaient l'atmosphère terrestre de traces linéaires lumineuses et simultanément des particules chargées en provenance du Soleil illuminait tout le paysage. La pluie d'étoiles filantes des Perséides se produit chaque année lorsque la Terre traverse les débris laissés par la comète Swift_Tuttle et on savait donc d'avance qu'elle reviendrait. Mais ce n'est pas vraiment le cas des aurores polaires qui sont produites surtout lorsque que l'activité solaire est intense. En fait, on ne peut les prédire que quelques jours à l'avance, lorsqu'on observe des éjections de masse coronale (CME) importante et encore, on peut difficilement encore prédire la direction que prendra cette éjection et donc on a de la difficulté à savoir si elle frappera la Terre. La montagne que l'on voir au centre de la photo est un volcan éteint du Colorado, le Hahn's Peak. (Credit & Copyright: Jimmy Westlake (Colorado Mountain College)) 9 août 2003 REPRISE du 21 août 2000 |
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C’est le 13 août 2002 sous le ciel sombre de la fin de la nuit, alors qu’il comptait les météores de la pluie d’étoiles filantes des Perséides, que Rick Scott a sorti son appareil photo argentique muni d’un téléobjectif et d’une pellicule couleur sensible pour immortaliser leur éphémère traînée lumineuse. Il n’a capturé que deux météores en 21 poses. L’image du jour, un pose de 10 minutes, est l’une des photos chanceuses. La plupart des étoiles de cette photographie sont invisibles à l’œil nu, mais le météore aurait été facile à observer. La lumière est émise par ce minuscule grain de sable qui provient de la comète Swift-Tuttle lorsque la friction de l’atmosphère terrestre le vaporise. On voit aussi sur la photo la galaxie d’Andromède (M31) dans le cadran supérieur gauche. (Credit & Copyright: Rick Scott) 2 août 2003 REPRISE du 23 août 2002 |
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Ces traînées lumineuses qui traversent le ciel parsemé de légers nuages sont des étoiles filantes, des débris d'une ancienne comète qui se consument dans notre atmosphère. Ces petits météores proviennent de la comète Tempel-Tuttle alors qu'elle est venue se balader dans le système solaire intérieur il y de cela environ 150 ans. Loin à l'arrière de l'image, on peut distinguer les étoiles de la Grande Ourse. Cette image a été construite en unissant 12 photographies captées dans la matinée du 19 novembre 2002 en Floride. Cette pluie d'étoiles filantes, les Léonides, a connu un pic d'activité entre 5h30 et 6h00 HNE (10h30 et 11h00 UTC). On a même compté 22 étoiles filantes à 5h46. La prochaine pluie d'étoiles filantes, les Géminides, sera probablement moins intense au cours des trois prochaines nuits. (Credit & Copyright: Pierre Martin & Michael F. Vasseur (OAOG)) 11 décembre 2002 |
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Cette photographie dont le temps de pose est de 10 secondes montre une étoile filante des Léonides frôlant le disque surexposé de la pleine lune. (Credit & Copyright: Image: Blake Suddeth; Haiku "Leonids Indeed": Susan Ode) 22 novembre 2002 |
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Les étoiles filantes des Léonides de 2002 ont dû rivaliser avec la luminosité de la Lune. Ils étaient donc plus difficiles à capter en photographie. Malgré ces conditions défavorables, le photographe Frank Sapp a réussi à capter la trace d'une étoile filante entre la célèbre constellation d'Orion et la pleine lune qui est évidemment très surexposée. Cette photo a été prise dans la matinée de mardi dans le ciel de Laughlin au Nevada. Comme prévu, la pluie des Léonides a été très abondante le 19 novembre alors que la Terre a traversé le nuage de poussière laissé par le passage de la comète Tempel-Tuttle. Des Européens ont rapporté avoir bu 10 étoiles filantes au moins en une seule minute lors du premier pic qui s'est produit vers 4h TU. En Amérique du Nord, on a été le témoin d'un taux un peu plus bas lors du deuxième pic de 10h30 TU. Mais globalement, les taux observés ont été bien plus bas que ceux de la pluie des Léonides de 2001. La pluie de cette année pourrait être malheureusement le dernier spectacle que nous offrent les Léonides pour plusieurs années. Il est peu probable que cette pluie atteigne une si forte activité avant la fin de ce siècle. (Credit & Copyright: Frank Sapp) 20 novembre 2002 |
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Les rapports d'observation de la pluie d'étoiles filantes des Léonides de 2002 nous proviennent de tous coins de la planète. Une analyse rapide des données de ces rapports montrent que cette pluie a été moins intense que celle de 2001 et qu'elle a présenté un pic spectaculaire entre 10h30 et 11h00 TU en Amérique du Nord. Des observateurs ont même vu des groupes d'étoiles filantes pendant le pic. La photographie du jour montre a été capté par la caméra Night Sky Live installée au l'observatoire de Kitt Peak en Arizona. Cette caméra filme le ciel en continu la nuit. Soulignons l'initiative de la ville israélienne de Mitzpe Ramon qui a fermé l'éclaira public afin de faciliter l'observation des Léonides depuis l'observatoire Wise. (Credit: Night Sky Live Project, Michigan Tech.) 19 novembre 2002 |
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Les Léonides de 2002. Voir le texte du 16 novembre 2003. (Credit: Credit & Copyright: Chen Huang-Ming) 17 novembre 2002 |
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Des traînées d'étoiles traversent cette image de la comète Tempel-Tuttle captée par Tim Puckett le 26 janvier 1998. 55P/Tempel-Tuttle est une comète périodique dont la période de révolution est de 33 ans. En 1998, lors de son passage dans le système solaire interne, on a dû recourir à des jumelles ou à un petit télescope pour l'observer même si sa luminosité a été plus grande que prévue. C'est cette comète qui est à l'origine de la pluie d'étoiles filantes des Léonides parce qu'elle laisse un mince ruban de poussière dans la trajectoire qui suit la Terre autour du Soleil. Elle nous donne donc un spectacle même si elle ne peut rivaliser avec l'éclat des comètes visibles à l'œil nu comme Hyakutake ou Hale-Bopp. Présentement, la Terre approche des régions de poussières cométaires laissées par Tempel-Tuttle et on pourra donc assister au spectacle des étoiles filantes des Léonides. (Credit: A. Dimai and D. Ghirardo, (Col Druscie Obs.), AAC) 16 novembre 2002 REPRISE du 13 novembre 1999 et du 30 janvier 1998 |
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La pluie d'étoiles filantes des Léonides de 2001 était si intense qu'il était facile de trouver le radiant de celle-ci, c'est-à-dire le point d'où semblent venir toutes les traînées lumineuses. En réalité, les débris qui produisent les étoiles filantes des Léonides se déplacent sur des trajectoires parallèles entre elles le long de l'orbite l'astre qui les a laissés derrière elle, soit la comète Tempel-Tuttle. Un peu à la manière des rails de chemin de fer, les traînées lumineuses semblent venir du point du ciel où sont situés ces débris. La photographie du jour a été réalisée depuis l'observatoire de SoBaekSan en Corée du Sud lors de la pluie de 2001. Toutes les traînées parallèles proviennent du déplacement des étoiles alors que les traînées rosâtres ont été produites par des étoiles filantes. Ces traînées convergent sous l'horizon, l'anti radiant de la pluie des Léonides, car le photographe a pointé son appareil photo à l'opposé du flux des débris cosmiques. (Credit & Copyright: Christophe Marlot) 7 novembre 2002 |
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On devrait comme l'année dernière observer deux pics pour la pluie des étoiles filantes des Léonides. On prédit que le premier pic devrait se produire vers 4h00 TU le 19 novembre et être surtout visible avant le lever du Soleil depuis l'Europe de l'Ouest. Le deuxième pic se produira aussi le 19 novembre vers 10h30 TU et on pourra l'observer depuis l'Amérique du Nord avant le lever du Soleil. Ces deux pics pourraient donner une tempête d'étoiles filantes dont le taux dépasserait celui de l'année dernière. Ce sont de fines particules de la taille d'un grain de sable libérées dans le système solaire interne par la comète Tempel-Tuttle en 1767 et 1866 qui sont à l'origine de ces deux pluies d'étoiles filantes. Les étoiles filantes de l'image qui nous est présentée proviennent de la pluie des Léonides de 2001. Les formations rocheuses que l'on voit sont situées dans le parc national de Joshua Tree en Californie. (Credit & Copyright: Wally Pacholka (Astropics) & Tony Hallas (Astrophoto)) 5 novembre 2002 |
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La pluie d'étoiles filantes des Léonides de cette année sera-t-elle aussi intense que celle de l'année dernière? Difficile à prédire. On pourra cependant voir de partout à travers le monde les étoiles filantes pendant les nuits du 18 et du 19 novembre. La lumière la pleine lune masquera cependant la traînée de plusieurs étoiles filantes. L'image du jour a été prise en 2001 alors que les étoiles filantes des Léonides ont embrasé le ciel australien au-dessus de la formation rocheuse d'Ayers Rock. Cette image a été réalisée numériquement en utilisant 22 photographies, dont l'une a été prise au lever du Soleil. On peut admirer en haut à gauche la nébuleuse Gum, un rémanent de supernova. (Credit & Copyright: John Gleason (Celestial Images)) 30 octobre 2002 |
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Il est assez rare de voir des couleurs dans les traînées lumineuses des étoiles filantes à l'œil nu. Mais, des photos comme celle qui nous est présentée exhibent parfois des couleurs. Cette photographie a été au petit matin du 13 août dans le ciel de Sedona en Arizona. Ce météore était l'un de ceux de la pluie annuelle des Perséides, des poussières provenant de la comète Swift-Tuttle qui entrent dans notre atmosphère à des vitesses de plus de 200 000 km/h. Cette vitesse et la friction avec l'atmosphère sont suffisantes pour les vaporiser. La chaleur générée ionise les atomes des gaz de l'atmosphère qui émettent ainsi de la lumière. La couleur verte au début du trait lumineux provient sans doute de l'oxygène situé en haute atmosphère. Les autres couleurs pourraient provenir des atomes de sodium et des autres constituant des grains de poussière. (Credit & Copyright: Dirk Obudzinski) 16 août 2002 |
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Selon les observations, la pluie annuelle des Perséides a été aussi prolifique que prévu, une étoile filante à la minute dans la nuit du 12 au 13 août. Le photographe qui a capté ce paysage céleste ne s'attendait peut-être d'être le témoin de deux phénomènes simultanément. Un coup de chance. Une aurore polaire était au rendez-vous pendant les Perséides. (Credit & Copyright: Wade B. Clark Jr) 15 août 2002 |
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Cette image d'un météore de la pluie d'étoiles filantes des Perséides a été captée en 1993, mais les couleurs réalistes ont été numériquement rehaussées. Ces diverses couleurs proviennent des gaz qui composent notre atmosphère. On ne connait pas vraiment l'origine de la teinte verte à droite, mais on soupçonne que c'est l'oxygène qui émet cette lumière. Cette année, la pluie des Perséides devrait atteindre son maximum dans la nuit du 12 au 13 août. Les étoiles filantes des Perséides sont des grains de sable laissés par la comète Swift-Tuttle sur son sillage. Lorsque ces grains entrent dans l'atmosphère, ils se vaporisent et ionisent les gaz sur leur trajet. C'est ce qui produit les traînées lumineuses dans le ciel. (Credit & Copyright: S. Kohle & B. Koch, Bonn University) 11 août 2002 REPRISE actualisée du 12 août 2000 |
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La pluie des étoiles filantes des Léonides a présenté cette année deux maximums d'activité. Le premier s'est produit dans les premières heures de la matinée du 18 novembre en Amérique du Nord et le deuxième, deux fois plus intense que le premier, s'est produit 8 heures plus tard dans le ciel de l'Asie. La photo provient de la Corée. On voit les nombreuses traces lumineuses des météores de la pluie qui a débuté à 3h50 locale. En avant plan, ce sont les bâtiments de l'Observatoire national de SoBaekSan. Les observateurs coréens ont rapporté qu'en moyenne plus d'un météore était observé chaque seconde lors du maximum. (Credit & Copyright: O Chul Kwon (SoBaekSan National Observatory)) 12 décembre 2001 |
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L'astrophotographe Tunc Tezel est parti d'Ankara, la capitale de la Turquie, pour se rendre à Antalya sur la «Riviera turque» de la Méditerranée pour bénéficier d'un ciel clair à l'occasion de la pluie des Léonides de 2001. Il a réussi à immortaliser une image de rêve, celle d'un bolide près de l'horizon et dont la lumière se réfléchit sur les eaux calmes de la Méditerranée. On voit sur Terre les lumières des habitations côtières et des îles. À droite, on voit l'étoile la plus brillante du ciel, Sirius de la constellation du Grand Chien. Plusieurs observateurs des pluies d'étoiles filantes ont pu voir un beau spectacle cette année, car plusieurs bolides se sont produits. Des astronomes professionnels ont aussi observé cette pluie, mais à bord d'un avion qui volait à plus de 12 000 m d'altitude afin de recueillir des données sur la composition chimique de ces grains de poussière provenant de la comète 55P/Tempel-Tuttle. (Credit & Copyright: Tunc Tezel) 7 décembre 2001 |
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Dans la matinée du 19 novembre 2001, l'astronome amateur Chen Huang-Ming a capturé une image du ciel où figurent plusieurs merveilles astronomiques. À l'aide d'un objectif fish-eye, il a réalisé à partir de 2h33 une photographie de 30 minutes de temps d'exposition depuis un endroit situé sur le mont Ho-Huan de l'île de Taïwan. Cette longue exposition a permis d'imager de nombreuses étoiles ainsi que le bandeau de la Voie lactée qui traverse l'image en diagonale. Les planètes Jupiter et Saturne sont aussi au rendez-vous. Mais, ce qui rend la photographie encore plus spectaculaire ce sont les traces de plus de cent météores de la pluie d'étoiles filantes des Léonides de 2001. Cette pluie de météores se produit chaque année à la même époque alors que la Terre croise la traînée de particules glacées et poussiéreuses laissée par la comète 55P/Tempel-Tuttle. La prolongation des traits lumineux des météores convergent en une région du ciel bien précise, le radiant de la pluie d'étoiles filantes des Léonides qui est évidemment situé dans le Lion. (Credit & Copyright: Chen Huang-Ming) 5 décembre 2001 |
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Cette animation réalisée en utilisant 4 photographies montre le passage d’un bolide dans l’atmosphère et sa traînée de fumée. Le bolide a illuminé il y a deux semaines le ciel près de Salvador au Brésil. D’ailleurs, on a pu voir un spectacle semblable en plusieurs lieux, car la pluie d’étoiles filantes des Léonides a été riche en bolides en 2001. Des observateurs ont même rapporté des bolides qui émettaient un faible sifflement, effet étonnant, mais véridique, que l’on comprend depuis peu. On a longtemps douté des rapports de bolides sifflants, surtout qu’on rapportait que le sifflement n’était entendu que lorsque le météore était vu. En effet, la lumière voyageant beaucoup plus vite que le son, on devrait entendre le bruit bien après avoir aperçu la lumière du bolide, tout comme on entend le tonnerre après avoir vu l’éclair. Mais le son produit par le bolide n’est pas du tout de même nature que celui de l’éclair. L’explication de l’origine du son, vérifiée en laboratoire, provient que le plasma généré par le passage du bolide émet des ondes radio de très basses fréquences. Les ondes radio voyagent à la même vitesse que la lumière visible et elles sont assez fortes pour induire des vibrations audibles dans des objets courants comme des brins d’herbe, des feuilles, des coupes de vin et peut-être même dans des cheveux secs et frisés. (Credit & Copyright: Paulo Raymundo (Reaiche Observatory) animation courtesy Tony Phillips (SpaceWeather.com)) 30 novembre 2001 |
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Il arrive quelquefois qu'il suffise de stationner en bordure d'une route pour admirer les traits lumineux dessinés dans le ciel par les météores. Dans la matinée du 18 novembre 2001, un groupe de 11 personnes guidées par les prévisions météorologiques ont quitté le centre de l'Iowa pour se rendre au sud du Minnesota afin d'observer la pluie d'étoiles filantes des Léonides. Ils n'ont pas trouvé de ciel complètement dégagé, mais ils ont quand pu observer le spectacle céleste en se garant en bordure d'une route de gravelle. Au plus fort de la pluie, ils ont compté quelque 1000 météores par heure. Le temps d'exposition de cette photo est de quelques minutes. (Credit & Copyright: Tom Bailey) 26 novembre 2001 |
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Par une nuit sombre et un ciel dégagé, une foule était rassemblée sur un terrain de baseball à Greenbelt (Maryland) aux heures avant l’aurore de compter le nombre de météores qui illuminaient de temps à autre les cieux. C’était la nuit du 18 novembre 2001, celle de la pluie d’étoiles filantes des Léonides. Plus loin à l’ouest, près de Florence (Arizona) des astronomes observaient aussi les météores. C’est de cet endroit que nous provient cette photo de 10 minutes d’exposition. La constellation du Lion, d’où semblent émerger les étoiles filantes, est en dehors du champ de la photographie. (Credit & Copyright: Rick Scott) 23 novembre 2001 |
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Lorsqu’une navette spatiale entre dans l’atmosphère terrestre à une vitesse d’environ 8km/s, la friction chauffe leurs tuiles de céramique protectrices à des températures de plus de 1400 °C. Les grains de poussière des Léonides du 18 novembre dernier se déplaçaient à 70 km/s et se vaporisaient ainsi entièrement à des altitudes de l’ordre de 100 km. Cette photo dont le temps de pose est de 5 minutes montre trois météorites des Léonides, dont un bolide. Elle a été prise à une altitude de 1200 m depuis Spruce Knob en Virginie-Occidentale. Il est manifeste que la trace lumineuse laissée par le bolide change de couleur et on constate aussi que le panache de fumée a été balayé de côté par les vents de haute altitude. Le photographe rapporte un taux horaire zénithal (pour le calcul du ZHR) d'environ 3600 à 10h30 TU. Le ZHR est d'ailleurs demeuré très élevé entre 9h30 TU et 10h50 TU. Ce fut une pluie d'étoiles filantes très spectaculaire avec de nombreux bolides qui éclairaient le ciel comme des flashes verts et rouges accompagnés d'autres météorites moins lumineux qui emplissaient le ciel. (Credit & Copyright: Jerry Lodriguss) 22 novembre 2001 |
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Un peu partout sur Terre, de nombreux photographes ont pu immortaliser la pluie d'étoiles filantes des Léonides de 2001, car ce fût l'une des plus spectaculaires depuis celles du milieu des années 1960. On voit sur cette photo trois météores traversant un champ d'étoiles particulièrement dense. On reconnait à droite l'amas ouvert des Pléiades. Le plus brillant météore est passé directement devant l'amas ouvert des Hyades. Saturne est également de la photo, juste à gauche du centre et le point lumineux en bas à droite de Saturne est Aldébaran, l'étoile la plus brillante du Taureau. Cette photo de 10 minutes d'exposition a été captée à 10h45 TU le 18 novembre 2001 près de Victoria, la capitale de la Colombie-Britannique, province du Canada. (Credit & Copyright: Sherry Buttnor) 20 novembre 2001 |
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La pluie d'étoiles filantes des Léonides de 2001 a offert un magnifique spectacle un peu partout sur Terre aux premières heures de la matinée du 18 novembre. Plusieurs amateurs somnolents ont pu de leur propre arrière-cour observer plusieurs météorites traverser le ciel chaque minute. La pluie de 2001 a été la plus intense des trois dernières décennies. L'image du jour montre un bolide qui a illuminé brièvement le ciel d'Hawaii dans la matinée du 18 novembre. Cette image provient d'une des caméras fish-eye du projet CONCAM, celle sur le Mauna Kea, un volcan éteint. Les autres caméras CONCAM installées en Arizona et en Californie ont aussi enregistré le passage de nombreux météores à l'occasion des Léonides de 2011. (Credit: The CONCAM Project, Michigan Tech, Gemini Obs., AURA, NSF) 19 novembre 2001 |
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Quelques chanceux auront peut-être observé l’explosion d’un météore dans la nuit du 18 novembre 2001. Lorsque la Terre passe près des débris laissés par la comète Tempel-Tuttle, plusieurs particules grosses comme des grains de sable entrent et se vaporisent dans l’atmosphère. C’est la pluie d’étoiles filantes annuelle connue sous le nom des Léonides. La Terre ne passe pas toujours exactement au même endroit dans le panache des débris de la comète et le taux d’étoiles filantes dans le ciel est donc variable d’une année à l’autre. Par exemple, celle de 1998 a été particulièrement intense. D’ailleurs, cette séquence animée de l’explosion d’un bolide au-dessus de Los Alamos au Nouveau-Mexique a été captée lors de cette pluie de 1998. On peut voir le passage d’un autre météore vers la fin de l’animation. (Credit: ROTSE Team) 18 novembre 2001 REPRISE du 17 novembre 1999 et du 23 novembre 1998 |
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Voici un montage des éditeurs de l’APOD pour annoncer la pluie d’étoiles filantes des Léonides de 2001 qui devrait atteindre son maximum dans la nuit du 18 novembre. On annonce toute une tempête, des milliers de météores chaque heure pour les observateurs du nord-est de l’Amérique et de l’Amérique Centrale durant les premières heures du 18 novembre. La tempête devrait être aussi intense pour les régions ouest du Pacifique, mais tôt dans la matinée du 19 novembre. La pluie des Léonides, comme celles des années précédentes, devrait être spectaculaire et facile à observer si le ciel est dégagé. La photo en haut à gauche a été captée par V. Winter et J. Dudley, celle à droite par Lorenzo Lovato. La photo du bas à droite provient de Wally Pacholka. La photo du coin inférieur gauche a été captée en 1998 depuis l'observatoire Puckett. On voit en plein centre de cette photographie la comète 55P/Tempel-Tuttle d'où proviennent les débris à l'origine de la pluie d'étoiles filantes des Léonides. (Credit: APOD Montage) 16 novembre 2001 |
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Pour annoncer les Léonides de 2001, on reprend la photo de la pluie de 1998 qui est parue le 30 novembre. Cette pluie a été l'une des plus photographiées de l'histoire. L'intensité de la pluie de météorites des Léonides en 2001 est incertaine, mais pourrait atteindre selon les prédictions une fréquence d'une apparition par seconde le 18 novembre dans certains lieux. (Credit: Bob Yen (Comet-Track)) 11 novembre 2001 REPRISE du 30 novembre 1998 |
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Cette photo a fait sa première apparition sur l’APOD le 8 décembre 1998 et elle a aussi été utilisée pour annoncer les Léonides de 2003 le 16 novembre. La pluie d’étoiles filantes des Léonides revient en effet chaque année au mois de novembre. Les météores de cette pluie proviennent des débris laissés par la comète Tempel-Tuttle sur son sillage. La Terre rencontre ce ruban de débris à peu près à la même période chaque année. Les traits lumineux laissés par les météores dans l’atmosphère semblent ainsi provenir du même endroit situé dans la constellation du Lion. On donne le nom de radiant au point d’où semblent venir les étoiles filantes. Sur cette image de 4 heures de temps d’exposition, on peut dénombrer plus de 150 météores. Bien les prévisions de l’intensité d’une pluie d’étoiles filantes comportent une marge d’incertitude élevée, on pense que celle des Léonides de 2001 pourrait atteindre le taux incroyable d’un météore chaque seconde en certains endroits. (Credit: Juraj Toth (Comenius U. Bratislava), Modra Observatory) 4 novembre 2001 REPRISE de la photo du 8 décembre 1998 |
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De petits morceaux de poussière céleste laissés par la comète Swift-Tuttle se ruent dans notre atmosphère à cette période de l'année pour un joli spectacle d'étoiles filantes. Ce spectacle visible dans l'hémisphère nord est la pluie des Perséides, ainsi nommée parce que les traits lumineux semblent tous provenir d'un point (le radiant de la pluie) situé dans la constellation de Persée. La trace lumineuse du météore de cette photo grand-angle, prise lors de la pluie de 1997, fait 20° de longueur, soit environ 40 fois le diamètre de la pleine lune. La trace beaucoup moins lumineuse d'un autre météore est visible à gauche juste sous Cassiopée. Vous ne le voyez pas? Cette version accompagnée d'une légende vous aidera trouver celui-ci ainsi que le radiant de la pluie et les autres objets célestes de l'image. (Credit & Copyright: Rick Scott & Joe Orman) 10 août 2001 |
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De l'espace, voici à quoi ressemble une pluie d'étoiles filantes. Lors du maximum d'activité de la pluie des Léonides de 1997, un des satellites du programme MSX a réalisé cette image de 29 météores sur une période de 48 minutes. Lorsqu'on regarde les météores du dessus, ils ne laissent qu'une courte traînée lumineuse. Sous les météores, on voit les nuages qui étaient éclairés par la Lune alors que dans le ciel ce sont les étoiles de la constellation du Bélier que l'on aperçoit. Les traînées lumineuses sont presque parallèles entre elles, ce qui est naturel, car ces météores proviennent tous du même endroit. Les analyses de la pluie des Léonides de cette année laissent croire à plusieurs astronomes que la pluie de l'an prochain pourrait bien être une tempête, avec des taux qui pourraient atteindre 1 météore par seconde dans certaines parties de l'Asie. (Credit: P. Jenniskens (NASA/Ames, SETI Inst.) et al., APL, UVISI, MSX, BMDO) 29 novembre 2000 |
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Cette longue traînée lumineuse d'un météore a été produite lors de la pluie d'étoiles filantes des Léonides dans la nuit du 17 au 18 novembre 2000. La photo a été captée dans le ciel du mont Wilson en Californie. Le trait lumineux est environ 70 fois plus long que le diamètre de la Lune. Il s'étend depuis la frontière de la constellation des Gémeaux jusqu'au triangle de la constellation du Taureau, en bas à droite. Évidemment, le trait pointe vers le radiant de la pluie qui est situé dans la constellation du Lion. (Credit & Copyright: Bob Yen) 24 novembre 2000 |
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La pluie des Léonides de l'année 2000 a été assez bonne, mais on a vu mieux. Durant la nuit du 17 au 18 novembre, la Terre a traversé plusieurs jets de débris de la taille d'un grain de sable laissés par la comète Tempel-Tuttle. Plusieurs périodes d'activité ont été rapportées avec des taux pouvant atteindre 400 météores par heure en certains endroits où la nuit était sombre. La photographie au-dessus du texte a été captée depuis la Floride dans la matinée du 18 novembre. La traînée lumineuse du météore traverse la constellation d'Orion. Cliquez sur cette photo pour voir quatre autres photos des Léonides de l'année 2000. (Credit & Copyright: Doug Murray) 20 novembre 2000 |
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Une chose aussi belle qu'un joyau peut commencer par des grains de sable. Enfermé dans une huitre, un grain grossit en une perle irisée, lustrée et agréable au toucher dans la paume de la main. Mais, lorsqu'il tombe dans l'atmosphère à une vitesse de 70 km/s, un grain de sable cosmique devient un météore dont la beauté éphémère strie les cieux de lumière. Cette photographie a été prise lors de la pluie des Léonides de 1998 dans le parc national de Joshua Tree en Californie. Cette photographie a été captée sur un film argentique de haute sensibilité (ASA 3200) avec un appareil photographique 35 mm. Même si l'image semble avoir été peinte par un artiste, il s'agit bien d'une photo. Avec une telle sensibilité, le grain du film est très gros et c'est ce qui donne cet aspect de flou à la photo. (Credit & Copyright: Wally Pacholka) 17 novembre 2000 |
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Du plasma provenant du Soleil et des débris d'une comète sont entrés en collision avec l'atmosphère terrestre samedi dernier (14 août) produisant une tempête magnétique est des étoiles filantes sur fond d'aurores boréales. Chaque année, la Terre traverse le sillage des débris laissés par la comète Swift-Tuttle (109P/Swift-Tuttle). On savait donc que la pluie des Perséides allait se produire dans la nuit du 11 au 12 août. Les aurores cependant ne sont pas régulières. L'événement qui a produit celle de la photo est une éjection de masse coronale (CME) qui a eu lieu à la surface du Soleil le 9 août. Comme la pluie était attendue, plusieurs photographes ont pu capter de magnifiques aurores striées de trait lumineux de météore. La photo de Sébastien Gauthier a été prise du mont Mégantic au Québec. C'est l'observatoire du mont Mégantic que l'on voit sur la photo. (Credit & Copyright: Sebastien Gauthier (Observatoire astronomique du Mont-Megantic)) 17 août 2000 |
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La dernière pluie des Léonides (novembre 1999) a été riche en bolides qui laissent des traits de lumière intenses dans le ciel. Les trainées gazeuses qui persistent après l'entrée du météorite sont mystérieusement auto luminescentes et ne brillent pas par réflexion de la lumière solaire. Visibles pendant plusieurs minutes, elles sont dispersées par les vents à des altitudes pouvant atteindre une centaine de kilomètres et elles prennent progressivement une forme tordue en lombric en s'élevant. Cette image a été captée durant la pluie des Léonides de novembre 1998. Elle montre la lumière persistante de la trainée gazeuse surnommée «ver de terre luisant» par les astronomes du centre Starfire Optical Range(SOR) (sur Wiki anglais) de la base Kirtland Air Force Base (sur Wiki anglais). Quelle est l'origine de la lumière émise par ce ver de terre céleste? Pour le découvrir, les astronomes du SOR ont entrepris une expérience originale en suivant et analysant les traînées des bolides des Léonides de 1998 et de 1999 avec un faisceau laser pulsé LIDAR (light detection and ranging) ainsi qu'avec d'autres instruments. Le trait lumineux intense sur cette image provient d'un laser à vapeur de cuivre. L'origine de la lueur persistante de la trainée gazeuse est encore énigmatique, mais on espère que les données recueillies par le SOR permettront de résoudre le mystère. (Credit: Courtesy Jack Drummond, Starfire Optical Range, AFRL) 28 avril 2000 |
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La plupart des débris laissés par la comète Tempel-Tuttle sur son sillage sont à peine de la grosseur d'un grain de sable quoique certains puissent atteindre un centimètre. Ce sont ces débris qui sont à l'origine de la pluie d'étoiles filantes qui se produit entre le 15 et le 20 novembre chaque année. Mais, ces grains de sable et ces petits cailloux surtout peuvent donner un spectacle impressionnant. Comment quelque chose d'aussi petit peut-il produire autant de lumière? La réponse repose sur leur incroyable vitesse, car ils entrent dans l'atmosphère de la Terre à des vitesses voisines de 71 kilomètres par seconde, doit environ 210 fois la vitesse du son dans l'air. Les collisions avec les molécules de l'air produisent une ionisation des atomes de celles-ci tout en désagrégeant le météorite. Lorsque les électrons sont capturés par les atomes, il y a émission de lumière. Cet exemple d'une météorite particulièrement brillante s'appelle un bolide. La photo a été prise lors des Léonides de 1999 le 18 novembre près de Dagali en Norvège. Les deux spots rougeâtres dans le ciel sont deux étoiles bien connues des amateurs : Bételgeuse une supergéante rouge à gauche et Aldébaran une géante rouge. (Credit & Copyright: Arne Danielsen) 2 décembre 1999 |
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La pluie d'étoiles filantes des Léonides de 1999 n'a pas été spectaculaire pour tout le monde. Seuls les observateurs de l'Europe et du Moyen-Orient sous un ciel dégagé vers 2 h (TU) dans la nuit du 18 novembre ont pu voir les météores strier le ciel à quelques secondes d'intervalle. Cette image dont le temps d'exposition est de 6 minutes a été captée depuis l'Espagne. On peut y voir une douzaine de météores, les lignes vertes, qui converge vers la constellation du Lion. Même s'il y avait plus d'étoiles filantes qu'en 1998, elles n'avaient pas la même intensité et il y a eu beaucoup moins de bolides. Les bolides de 1998 de la pluie des Léonides ont été reliés au passage de la comète Tempel-Tuttle en l'an 1333, une découverte assez étonnante en vérité. Depuis 1333, la gravité de Jupiter a continuellement fait dévier le jet de cailloux laissé par la comète, alors que les météores plus petits ont été dévié au loin par la pression de la lumière solaire. Les gros météorites des Léonides, pas si gros que cela en réalité, gros comme un petit pois, étaient alors sur la trajectoire de la Terre. Habituellement, on a droit à des météorites qui sont de la taille d'un grain de sable. (Credit & Copyright: Juan Carlos Casado) 24 novembre 1999 |
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Avez-vous assisté à la pluie d'étoiles filantes des Léonides cette année? Cette image a été captée en 1998. La trace d'un spectaculaire bolide dans la constellation du Grand Chien a été enregistrée sur une photographie à exposition prolongée. Le trait de lumière du bolide pointe d'ailleurs vers Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel. À l'avant-plan, c'est un magnifique paysage désertique du parc national de Joshua Tree. Lors de la pluie des Léonides de cette année, des observateurs de l'Europe et de l'Afrique ont rapporté des taux atteignant les 1600 météores par heure le 18 novembre vers 2 h 15 (TU). (Credit & Copyright: Wally Pacholka) 18 novembre 1999 |
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L'année dernière, la pluie d'étoiles filantes des Léonides a déçu. Qu'en sera-t-il cette année? À ce jour, cette pluie nous a donné un beau spectacle avec plusieurs bolides spectaculaires. Cependant, celui de cette photo a été capté dans le ciel de Monte Romano en Italie le 17 novembre 1998. On devrait en voir beaucoup plus cette année selon certains, mais les experts savent que les prédictions en ce domaine sont difficiles et s'avèrent quelquefois erronées. (Credit & Copyright: Lorenzo Lovato) 12 novembre 1999 |
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Des météores s'allumeront dans le ciel dans les deux prochaines nuits, car c'est la pluie des Perséides. En certains endroits assez sombres, on pourrait voir jusqu'à un météore chaque minute. La pluie d'étoiles filantes des Perséides provient des débris laissés sur son sillage par la comète Swift-Tuttle (109P/Swift-Tuttle) qui s'enflamment lorsqu'ils entrent dans l'atmosphère terrestre. Cette image a été prise lors des Perséides de 1998 dans le ciel du désert Anza-Borrego en Californie. (Credit & Copyright: Jerry Schad (SDMC)) 11 août 1999 |
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La pluie des Léonides de novembre 1998 a été passablement intense, atteignant en certains endroits des taux de 140 météores par heure. Mais, ce n'est pas la seule pluie d'étoiles filantes qui a réjoui les amateurs, comme l'illustre bien cette image des Géminides. On pense que les météores de la pluie des Géminides proviennent de l'étrange astéroïde (3200) Phaéton. Plusieurs observateurs ont noté que les météores des Géminides étaient moins lumineux que ceux des Léonides, mais ils apparaissaient souvent en tir regroupé, deux et même trois simultanément. (Credit & Copyright:B. Yen (Comet-Track)) 29 décembre 1998 |
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Plusieurs des étoiles filantes de la pluie des Léonides de 1998 étaient si brillantes qu'on pouvait les voir même dans la lueur du soleil levant. Cette photographie a été captée à l'aube du 16 novembre près de Hong Kong en Chine. La plupart des météores produisent cependant une faible intensité lumineuse et ne sont pas associés à une pluie particulière d'étoiles filantes. D'un endroit sombre exempt de pollution lumineuse et en absence de la Lune, il n'est pas rare d'observer une dizaine de météores par heure. Les pluies d'étoiles filantes qui reviennent chaque année peuvent quant à elle produire une centaine de météores par heure. Une tempête de météorites est autrement plus intense, plus de 1000 météores par heure, mais elle ne se produit que quelquefois chaque siècle. (Credit: Yan On Sheung) 22 décembre 1998 |
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S'enflammant dans le ciel à une vitesse de 70 km/s, à environ 100 km au-dessus du sol, plusieurs météores brillants de la pluie des Léonides ont laissé derrière eux des traînées de gaz chaud, luisant et ionisé. Se déformant au gré des vents de haute altitude, certaines de ces traînées ont été visibles pendant plusieurs minutes. Alors que le photographe Tom Bailey captait cette traînée vaporeuse, un autre météore s'est enflammé tout près. (Credit and Copyright: Tom Bailey (Des Moines Astronomical Society)) 27 novembre 1998 |
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Le tracé des étoiles de la constellation d'Orion à droite est facile à repérer dans le ciel, même pour un observateur occasionnel. Mais cette photographie recèle aussi un spectacle moins éclatant, la lueur pâle des innombrables étoiles de la Voie lactée. Une vaste région de la Voie lactée traverse l'image avec en prime la nébuleuse en fleur de la Rosette (NGC 2237) à gauche du centre. Le trait lumineux qui coupe le disque de la galaxie est un météore. Ce météore semble passer juste sous Bételgeuse, une étoile supergéante rouge de la constellation d'Orion, mais en réalité il est énormément plus rapproché de nous brûlant dans notre atmosphère. Cette image a été captée lors de la pluie des étoiles filantes des Léonides de novembre 1998 dans la campagne au sud-est de Sierra Vista, en Arizona. (Credit and Copyright: Jeff Medkeff) 26 novembre 1998 |
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Plusieurs météores de la pluie des Léonides de 1998 ont produit des traînées très lumineuses dans le ciel. Un bolide est un météore un peu plus gros qui a l'aspect d'une boule de feu. Un bolide peut pour un bref instant être plus lumineux que la Lune. Ce bolide des Léonides a été capté sur cette photo grand-angle dont le temps d'exposition était de cinq minutes. Il était si brillant qu'il a rendu le paysage visible. On voit aussi sur cette image trois autres météores. Le nom de cette pluie provient de son radiant, point d'où semble venir les météores, qui est situé dans la constellation du Lion. L'endroit où cette photo a été captée est près de l'observatoire Powell au Kansas où des rapports font état d'un taux de 200 météores par heure. (Credit & Copyright: V. Winter & J. Dudley, ICSTARS Astronomy) 25 novembre 1998 |
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L'activité des Léonides a été plus intense en certains endroits. En Israël, tôt dans la matinée du 17 novembre, les météores ont inondé le ciel dégagé. Des observateurs ont rapporté un taux aussi élevé que 600 météores par heure. Sur cette photo de quelques minutes de temps d'exposition, on peut voir les traces d'au moins 7 météores et même un huitième sur l'image en haute définition. Le dôme à droite est celui de l'observatoire Wise. On se souviendra des Léonides de 1998 non seulement pour son grand nombre d'étoiles filantes, mais aussi pour la fraction inhabituellement élevée de ses bolides. (Credit: O. Gabzo (Wise Observatory)) 24 novembre 1998 |
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Cette photographie d'un bolide à l'extrémité verte a été captée depuis Cape Canaveral en Floride lors des Léonides de 1998. (Credit and Copyright: Steve Dunn) 20 novembre 1998 |
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Une autre photo des Léonides de novembre 1998. Cette année-là, la pluie d'étoiles filantes a débuté 15 heures plus tôt que prévu. Les observateurs situés sur les îles Canaries étaient probablement au meilleur endroit pour ce spectacle, car ils ont enregistré allant de 200 à 250 météores par heure, un taux par ailleurs bien inférieur à celui des Léonides de 1966. La pluie des Léonides vient des débris laissés par le passage de la comète Temple-Tuttle dont la période est de 33 ans. À chacune de ses visites dans le système solaire interne, comme en 1966 et en 1999, la pluie d'étoiles filantes des Léonides est particulièrement intense. Cette photo a été captée dans le ciel de la ville thaïlandaise de Chiang Mai. (Credit and Copyright: Olivier Staiger) 19 novembre 1998 |
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Rassurez-vous, vous n'êtes nullement en danger. Pendant la pluie d'étoiles filantes de cette nuit et de la nuit prochaine, des milliers de petits morceaux de glace et de roche frapperont l'atmosphère de la Terre, mais très peu d'entre eux, ou sinon aucun d'eux atteindront le sol. Annoncée comme étant la pluie de météorites la plus intense depuis 1966, la pluie des Léonides sera observée de partout sur la planète. Cette tempête météoritique se produit chaque année lorsque la Terre traverse les débris laissés par la comète Temple-Tuttle (55P) sur son sillage, mais elle est beaucoup plus intense lorsque cette comète périodique rend visite au système solaire interne, car les débris sont alors en plus grand nombre. C'est le cas cette année. L'activité de cette pluie sera au maximum demain dans le ciel de l'Asie, mais elle sera aussi très forte partout sur Terre. Le météore de cette image n'appartient cependant pas aux Léonides, il a été photographié lors des Perséides de 1997 dans le désert de la Californie. (Credit & Copyright: W. Pacholka) 16 novembre 1998 |
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Ce bolide a été photographié depuis l'observatoire de Table Moutain (Californie) le 17 novembre 1966 lors de la pluie annuelle d'étoiles filantes des Léonides. C'était une bonne année pour cette pluie, car la comète Tempel-Tuttle se baladait dans le système solaire interne et elle nous a alors laissé une dense traînée de débris sur son sillage. L'auteur de cette photographie a rapporté un taux extraordinaire de 50 météores par seconde. Juché sur le sommet d'une montagne, il a d'ailleurs photographié 22 bolides comme celui-ci en seulement 90 minutes. En d'autres moments, il est extrêmement rare d'apercevoir un bolide. (Credit: J. W. Young ( TMO, JPL, NASA) Used With Permission) 13 novembre 1998 |
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Cette image de la rotation des étoiles autour du pôle est traversée par un météore de la pluie des Perséides du mois d'août 1998. Elle est utilisée pour annoncer l'intense pluie des Léonides de novembre 1998, pluie qui a eu lieu la semaine suivant cette parution. (Credit & Copyright: V. Winter (ICSTARS)) 8 novembre 1998 |
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La pluie d'étoiles filantes des Perséides est habituellement la meilleure de l'année et elle sera à son maximum au cours des deux prochaines nuits. Sur une période d'une heure, une personne regardant un ciel clair peut apercevoir jusqu'à une centaine de météores. Ces météores sont en fait des petits morceaux de roches ou de poussière laissés par la comète Switf-Tuttle sur son sillage. Ces débris continuent de tourner autour du Soleil et la Terre rencontre ceux-ci chaque année. Cette année cependant, il se pourrait que les Perséides se fassent voler la vedette par une autre pluie d'étoiles filantes. On pense en effet qu'en novembre la Terre traversera en champ encore plus dense de débris laissés par la comète Tempel-Tuttle. Il se pourrait qu'on assiste à un taux de météore aussi élevé que 10 000 par heure. Cette image est celle de la pluie des Alpha monocérotides de 1995. (Credit: S. Molau & P. Jenniskens (NASA /Ames) ) 10 août 1998 |
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La pluie d'étoiles filantes des Léonides se produit chaque année entre le 15 et le 20 novembre. Cette pluie provient des débris de la comète Temple-Tuttle. Elle est plus intense lorsque la comète vient de passer près du Soleil, comme c'était le cas en 1966. Ces photos du même événement ont été prises en 1995 sur un intervalle d'une minute. Le météore a alors laissé une trace luisante qui a persisté pendant plusieurs minutes. (Credit: P. Jenniskens (NASA /Ames)) 16 novembre 1997 REPRISE du 16 novembre 1996 |
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Orion le chasseur s'est-il muni d'une nouvelle arme? Si vous tournez la tête de côté dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, vous remarquerez sans doute les trois étoiles de la ceinture d'Orion. Mais, en plus des étoiles qui forment l'épée du chasseur, Orion semble avoir acquis un sabre laser digne de la Guerre des étoiles, peut-être pour venir à bout définitivement du Taureau. Ce trait lumineux n'a cependant rien de mythique. Il s'agit d'un météore de la pluie des Perséides, probablement un petit morceau de glace provenant de la traînée de débris laissée par la comète Swift-Tuttle qui est entré et a brûlé dans l'atmosphère de la Terre. ( Credit & Copyright: W. Pacholka) 20 août 1997 |
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Cette nuit, vous pourrez voir de nouveau la comète de Halley, ou plutôt certains de ses morceaux. On sait que les météores de la pluie d'étoiles filantes des Orionides sont des débris laissés par la comète de Halley sur son sillage. Chaque fois qu'une comète passe près du Soleil, son noyau perd des morceaux de roches et de glace. Ces débris continuent d'orbiter autour du Soleil jusqu'à leur évaporation ou leur capture par un gros corps céleste. Un morceau de ces débris qui entre en collision avec la Lune engendre un petit cratère, mais lorsqu'il rencontre la Terre il brûle dans son atmosphère produisant alors un bref trait lumineux, une étoile filante. Chaque année, entre le 2 octobre et le 7 novembre, avec un pic autour du 21 octobre, la pluie des Orionides nous offre un spectacle céleste parce que la Terre traverse les débris de la comète de Halley. Les traits lumineux semblent tous provenir d'un point (le radiant de la pluie) situé dans la constellation d'Orion, d'où le nom de cette pluie. Cette image ne provient cependant pas des Orionides. Il s'agit plutôt d'un météore de la pluie des Perséides, pluie qui se produit vers la mi-août. (Credit: V. Winter (ICSTARS)) 21 octobre 1996 |
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Provenant directement du radiant situé dans la constellation de Persée, les débris de la comète Swift-Tuttle nous présentent le spectacle de la pluie des Perséides ce weekend. E. C. Herrick, un passionné de lecture de New Haven au Connecticut, a remarqué avec justesse que cette pluie de météores se répétait chaque année. On en connait maintenant la raison : la Terre traverse en cette période de l'année les débris en orbite autour du Soleil laissés par la comète périodique 109P/Swift-Tuttle. Comme ces débris se déplacent parallèlement entre eux sur leur orbite, ils laissent en brûlant dans notre atmosphère des traînées de lumière qui semblent toutes parvenir du même point. C'est le même phénomène que l'illusion des rails d'un chemin de fer qui semble converger vers un point au loin. Sur cette image cependant, l'appareil photo était dirigé vers le centre du triangle d'été, à presque 90° du radiant. Les traînées lumineuses apparaissent donc parallèles. Ce sont les Perséides de 1994 qui sont sur cette image. (Credit: Sirko Molau, IMO, Archenhold-Sternwarte) 9 août 1996 |
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Les pluies d'étoiles filantes proviennent de courants de particules solides, de la taille d'une poussière et parfois plus, qui se déplacent en groupe dans l'espace. Dans plusieurs cas, l'orbite de ces courants peut être identifiée à celle d'une comète et ces particules proviennent donc de sa queue de poussière. Lorsque la Terre traverse l'un de ces courants, les particules produisent une trace lumineuse en se consumant dans l'atmosphère. Cette image des Quadrantides a été réalisée en 1995 en extrayant les images d'une vidéo et en les superposant afin de montrer la trajectoire globale de la pluie. Les trajectoires des météores de la pluie sont parallèles entre elles, mais l'effet de perspective fait en sorte qu'ils semblent provenir d'un point dans le ciel, un point que l'on nomme le radiant de la pluie. Pour les Quadrantides, ce point est situé dans la constellation du Bouvier. (Credit: Sirko Molau, IMO, Archenhold-Sternwarte) 26 janvier 1996 |
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Les météores des pluies d'étoiles filantes sont habituellement des petits morceaux de poussière de la queue d'une comète et même des morceaux d'astéroïdes. En tombant vers la Terre, ces particules entrent dans l'atmosphère à des vitesses extrêmement élevées. Le frottement avec l'air les vaporise et elles émettent ainsi de la lumière. Leur mouvement rapide dans l'atmosphère produit ainsi des traits lumineux sur les photos. Mais, sur cette photo, on pense que le trait lumineux provient de deux gros morceaux du vaisseau spatial Apollo 13, le module lunaire et le module de service entrant dans notre atmosphère. (Picture Credit: Unknown) 9 juillet 1995 |