Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LES JEUNES ÉTOILES MASSIVES ET LES ÉTOILES DE TYPE WOLF-RAYET
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Certaines étoiles explosent au ralenti. Les étoiles
Wolf-Rayet
sont très massives et plutôt rares. Elles sont si chaudes et agitées
qu’elles se désintègrent lentement juste devant nos télescopes. Des globules
de gaz incandescents, généralement 30 fois plus massifs chacun que la
Terre,
sont expulsés de ces étoiles par leurs
vents stellaires.
L’envergure du nuage gazeux de l’étoile
Wolf-Rayet
WR 124 visible sur cette image est supérieure à six années-lumière. WR 124 a
donc créé une nébuleuse à laquelle on a donné le nom de
M1-67. Les détails de la désintégration lente de
cette
étoile au cours des 20 000 dernières années demeurent un sujet de
recherche. WR 124 est à
environ 15 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du
Sagittaire. Le sort des étoiles Wolf-Rayet dépend de leur masse, mais de
nombreuses étoiles de ce type finissent leur jour par de spectaculaires
explosions comme des
supernovas ou encore peuvent donner lieu à un événement encore plus
violent, un sursaut
gamma. (Image Credit: Hubble
Legacy Archive, NASA, ESA; Processing
& License: Judy
Schmidt) |
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Quels sont ces étranges anneaux. Elles sont riches en
poussières et elles sont probablement des coquilles tridimensionnelles.
Cependant, le mécanisme qui est à l’origine de leur création est un
sujet de
recherche. L’endroit où ils ont vu le jour est bien connu. Il s’agit
d’un système binaire d’étoiles qui est à environ 6000 années-lumière de
nous en direction de la
constellation
du Cygne. Ce système est dominé par
WR 140, une étoile de
type Wolf-Rayet.
Les étoiles de ce type sont massives, très lumineuses et elles sont connues
pour leurs vents
tumultueux. On sait aussi qu’elles créent et dispersent des éléments
lourds comme le carbone, l’un des éléments constitutifs de la poussière
interstellaire. L’autre étoile du système est aussi massive et brillante,
mais elle n’est pas aussi active. Les deux étoiles orbitent l’une autour de
l’autre sur une
orbite elliptique et elles se rencontrent de près environ toutes les
huit années. Lorsqu’elles sont à proximité, les émissions en rayon X
augmentent ainsi que, apparemment, la quantité de poussière expulsée dans
l’espace, créant ainsi
une autre coquille.
Cette
image a été captée dans le domaine de l’infrarouge par le
télescope
James Webb et elle résout plus de détails et de coquilles que
toutes les images obtenues auparavant. (Image
Credit: NASA, ESA, CSA, JWST, MIRI, ERS
Program 1349; Processing: Judy
Schmidt) |
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Comment cette
nébuleuse en
émission a-t-elle vu le jour? La nébuleuse du Croissant (NGC 6888)
ressemble à un cocon
spatial et elle est visible au centre de
cette image. Elle est née
grâce à la brillante étoile que l’on voit au centre de celle-ci. Selon la
principale hypothèse sur son évolution, elle a commencé à se former il y a
de cela environ 250 000 ans. À cette époque, l’étoile massive centrale (HD
192163) avait évolué pour devenir une étoile
Wolf-Rayet (WR
136) en se débarrassant de son enveloppe externe sous forme d’un puissant
vent stellaire.
L’équivalent de la masse de notre étoile, le
Soleil,
aurait été éjecté tous les 100 000 ans. Ce vent est entré en collision avec
le gaz environnant laissé par une phase précédente en le compactant en une
série de coquilles lumineuses complexes. La nébuleuse du Croissant,
également connue sous les désignations de
Caldwell 27 et
Sharpless 105,
est à environ 4 700
années-lumière du
système solaire
en direction de la
constellation du
Cygne.
L'étoile centrale WR 136 donnera probablement lieu à une gigantesque
explosion appelée
supernova dans le prochain million d'années.
(Image Credit & Copyright: Team
ARO) |
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Soufflée par les vents
rapides d’une étoile massive et chaude, cette bulle
cosmique est immense. Cataloguée sous le nom de Sharpless 2-308,
cette bulle est à quelque 5200 années-lumière en
direction de la constellation du
Grand Chien. Sur la sphère céleste, elle occupe une étendue juste un peu
plus grande que la pleine
lune. À cette distance, cela
correspond
à un diamètre de 60 années-lumière. C’est une étoile de type Wolf-Rayet qui
a créé cette bulle. Cette étoile massive est le point brillant près du
centre de la nébuleuse. La masse des étoiles Wolf-Rayet est
plus de 20 fois celle du Soleil.
On pense que ce sont des étoiles qui ont atteint la phase
pré supernova dans leur évolution.
Les vents rapides provenant de cette étoile Wolf-Rayet ont
créé la nébuleuse
en forme de bulle en balayant la matière plus lente provenant des stages
antérieurs de l’évolution de celle-ci. L’âge de cette nébuleuse née
des vents stellaires est d’environ 70 000
ans. Les émissions plutôt faibles produites par l’oxygène ionisé sont rendues sur
cette image dans des teintes de bleu. SH2-308 est aussi connua sous le nom
de nébuleuse du Dauphin. (Image Credit & Copyright: Prabhu
Kutti) |
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Réalisée avec des filtres à bande étroite, cette
image cosmique couvre dans la
constellation du Cygne un cham de vision deux fois plus grand que celui de
la pleine lune. L’image met en valeur la bordure brillante d’une nébuleuse
en forme d’anneau tracée par les ions d’hydrogène et d’oxygène gazeux. Au
centre de l’anneau, on aperçoit l’étoile
Wolf-Rayet
WR 134. Ce sont les vents de cette étoile qui illumine les gaz. On estime
que WR 134 est à environ 6000 années-lumière de nous, ce qui donne à cette
image une largeur de 100 années-lumière. En se dépouillant de leurs
enveloppes externes dans de puissants vents stellaires, les étoiles
Wolf-Rayet massives ont brûlé leur
combustible nucléaire à une vitesse prodigieuse et elles terminent leur
vie dans une explosion spectaculaire. Les vents stellaires et les débris
propulsés par la supernova enrichissent la matière interstellaire d’éléments
lourds qui seront incorporés dans les futures générations d'étoiles.
(Image Credit & Copyright: Xin
Long) |
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Non seulement Thor a
un jour de la semaine (Thursday,
jeudi en anglais), mais son casque est aussi dans les cieux. NGC
2359 est une formation cosmique en forme de casque muni d'ailes et elle
a été surnommée le Casque
de Thor. Mais il est vraiment trop énorme, même pour un dieu
nordique, car sa taille fait dans les 30 années-lumière. En fait, ce
casque est une bulle
interstellaire gazeuse soufflée dans le milieu interstellaire par les
vents rapides de l'étoile extrêmement massive qui est près du centre de
celle-ci. Cette étoile est de type Wolf-Rayet,
un stade
d'évolution très bref qui la conduit vers une supernova.
Le Casque de Thor est une nébuleuse en émission cataloguée sous la cote NGC
2359. Il est à environ 15 000 années-lumière de
nous en direction de la constellation du Grand
Chien. Cette image a
été réalisée en utilisant des photos captées avec des filtres à bande
étroite et à bande étroite et à bande large. Elle nous présente les
étoiles de la région ainsi que les structures des filaments gazeux de
la nébuleuse. La couleur dominante bleuâtre provient de l'émission des
atomes doublement ionisés de l'oxygène. L’étoile au centre du Casque de Thor
devrait exploser et produire une
spectaculaire supernova à
un moment donné au cours des prochains millénaires.
(Image Credit & Copyright: Ritesh
Biswa) 9 janvier 2024 REPRISE du 20 décembre 2022, du texte du 20 juillet 2021 et du 12 juin 2020 |
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Lorsque les étoiles meurent,
elles créent des nuages de gaz et de poussière. Les nuages de
cette image
dérivent lentement
dans ce riche champ d'étoiles le long du plan de notre galaxie, la Voie
lactée, vers la
constellation
du Cygne. On peut admirer sur cette image télescopique la nébuleuse de
la Bulle de savon (PN G75.5 1.7),
en bas à gauche, et la
nébuleuse du Croissant (NGC 6888),
en haut à droite. Ces deux nébuleuses doivent leur existence à une étoile.
NGC 6888 a été formé par les violents vents stellaires éjectés de
l'enveloppe externe de son étoile centrale
WR 136, une étoile très
massive de type
Wolf-Rayet. Consommant son carburant nucléaire à un
rythme effréné, WR 136 approche la
fin de sa courte vie qui se terminera en une spectaculaire explosion,
une supernova. La
nébuleuse de la Bulle de Savon a été
découverte récemment. C'est probablement une
nébuleuse
planétaire, la phase finale de
l'évolution d'une étoile semblable au Soleil qui se transforme en une
naine blanche
entourée de la
coquille gazeuse qu'elle a éjectée. Ces deux nébuleuses sont à environ
5000 années-lumière de nous. La taille de la nébuleuse du Croissant est
d'environ 25 années-lumière. (Credit & Copyright: Abdullah
Al-Harbi) |
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L’étoile
Êta de la Carène est
sur le point d’exploser, l’an prochain ou dans un million d’années, personne
ne le sait précisément. La masse de cette étoile est 100 fois plus grande
que celle du Soleil ce qui en fait une candidate pour une très forte
supernova, une
hypernova même selon certains. Selon des données historiques, la
luminosité d’Êta de la Carène a augmenté de façon spectaculaire il y a 150
ans et elle est devenue pendant un certain temps
l’étoile la plus brillante du ciel de
l’hémisphère sud.
Cette étoile, située dans la Nébuleuse du
Trou de Serrure, est
la seule à émettre une lumière naturelle dont les
propriétés sont
comparables à celle d’un laser.
Cette image
nous montre les détails de
l’insolite nébuleuse
qui entoure cette
étoile
monstrueuse. On peut y voir les deux lobes de la
nébuleuse
Homunculus, la région centrale chaude et des stries radiales; on ne
connait pas l’origine de ces stries. Des bandes de gaz et de
poussière qui
absorbent la partie énergétique du spectre de l’étoile, soit le bleu et
l’ultraviolet,
sont présentes
partout dans les lobes. Les rayons multicolores qui partent de l’étoile
au centre de la nébuleuse proviennent de la
diffraction causée
par le télescope. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing
& License: Judy
Schmidt) |
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Ce
panorama cosmique coloré qui couvre un champ à peu près égal à celui de
la pleine lune a été réalisé en utilisant des filtres à bandes étroites et
larges. L'image met en évidence la bordure brillante d'une nébuleuse de type
annulaire montrant les régions d'émission des atomes ionisés d'hydrogène et
d'oxygène. Emprisonnés dans des
nuages interstellaires de
gaz et de poussière, ces arcs rougeoyants sont des sections de bulles ou
de coquilles poussées par
le vent de l'étoile
Wolf-Rayet
WR 134, l'étoile brillante près du centre de l'image.
WR 134 est
à quelque 6000 années-lumière de nous, ce qui fait que ce panorama couvre
une région d'environ 50 années-lumière de côté. Se
séparant de leur
enveloppe externe par de puissants vents stellaires, les étoiles
massives de type Wolf-Rayet (fiche
4) consomment leur carburant nucléaire à une
vitesse prodigieuse.
Elles produisent à la fin de leur brève vie une spectaculaire explosion
stellaire, une supernova qui enrichit l'espace interstellaire en
éléments lourds qui
seront incorporés dans la prochaine génération d'étoiles. (WR 134 Ring
Nebula Image Credit & Copyright: Craig
Stocks) 18 mai 2023 REPRISE du texte du texte du 21 juin 2012 |
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Par quel genre d’étoile cette bulle a-t-elle été créée?
Non, ce n’est pas l’étoile brillante que l’on voit à droite de la bulle. Et
puis, ce n’est pas un
dauphin cosmique géant! C’est
l’étoile bleue massive
qui se trouve au centre de la bulle, une étoile énergique du type
Wolf-Rayet que
l’on connait assez bien. La masse des étoiles
Wolf-Rayet est en
général vingt fois plus grande que celle du Soleil. Elles sont si
énergétiques que les vents de particules qu’elles expulsent
peuvent créer des
nébuleuses aux
formes
étonnantes. Pour la
nébuleuse Sharpless 308
(Sh2-308), celle
de l’image,
elle s’étend sur plus de 60 années-lumière et elle est âgée d’environ 70 000
ans. Sa ressemblance avec la tête d’un dauphin lui a valu le surnom de
nébuleuse de la Tête de Dauphin. Elle se trouve à quelque 5000
années-lumière de nous et sa
taille apparente
est celle de la pleine lune, mais évidemment elle est beaucoup moins
brillante. Il se pourrait que les nuages rougeâtres à gauche de l’image
soient énergisés par la même étoile que celle de Sh2-308.
(Image Credit &
Copyright: Aleix Roig (AstroCatInfo)) |
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Poussé par de puissants vents stellaires, un cocon en
expansion fait de gaz chauds et de poussière entoure l’étoile Wolf-Rayet
WR 124 comme on peut le voir sur cette
magnifique image captée dans le domaine de l’infrarouge. Le motif de
six aigrettes de
diffraction des étoiles est une caractéristique des images réalisées par les
18 miroirs hexagonaux du télescope
spatial James Webb. La turbulente nébuleuse est issue d’une brève phase
d’évolution des étoiles massives que l’on a rarement observée et son
envergure est d’environ six années-lumière. Cette nébuleuse annonce la
mort imminente de WR 124
dans une explosion stellaire, une supernova. Les débris interstellaires de
la nébuleuse en expansion qui survivront à l’explosion participeront à la
formation des futures générations d’étoiles. (Image
Credit: NASA, ESA, CSA, STScI, Webb
ERO Production Team) |
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Essayer d’imaginer le spectacle que vous offrirait la
proximité d’une étoile environ 100
fois plus massive que le Soleil, un million de fois plus lumineuse et
dont la température de surface serait 30 fois plus élevée. De tels monstres
stellaires existent et certains sont connus sous le nom
d’étoiles
Wolf-Rayet (WR) en l’honneur des astronomes français
Charles Wolf et
Georges Rayet.
L’étoile au centre de cette image est
WR 40 et elle
est située dans la constellation de la Carène. Comparées au Soleil, ces
étoiles vieillissent très vite et elles meurent très jeunes. Elles épuisent
très rapidement l’hydrogène de leur noyau. Elles fusionnent ensuite l’hélium
et même des éléments plus lourds. Ce faisant, elles se dilatent et expulsent
leur couche externe dans de furieux vents stellaires. WR 40 éjecte son
atmosphère à des vitesses qui atteignent près de 100 kilomètres par seconde.
Ces couches externes sont devenues la nébuleuse ovale en expansion désignée
comme RCW 58.
(Image Credit & Copyright: Mike
Selby & Mark Hanson;
Text: Natalia
Lewandowska (SUNY Oswego)) |
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NGC
2359 le Casque
de Thor. Voir le texte du 9 janvier
2024. (Image Credit & Copyright: Hannah
Rochford) 20 décembre 2022 REPRISE du texte du 20 juillet 2021 et du 12 juin 2020 |
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Les étoiles massives peuvent produire des bulles. Cette
image nous montre ce qui est sans doute la plus célèbre de toutes les bulles
stellaires, NGC 7635,
aussi connue simplement sous le nom de
nébuleuse de la Bulle. Même si
elle semble délicate, son diamètre de sept années-lumière témoigne des
processus violents qui lui ont donné naissance. Au-dessous et à gauche du
centre de la bulle se trouve une étoile de
classe spectrale
O, des centaines de milliers de fois plus lumineuse et environ 45 fois
plus massive que le Soleil. Les violents
vents
stellaires et les radiations intenses de cette étoile ont projeté cette
bulle luminescente de gaz sur la
matière
du
nuage moléculaire
environnant.
La nébuleuse de la Bulle et le nuage moléculaire est à environ 7100
années-lumière de nous en direction de la
constellation de Cassiopée. Cette
image provient des données captées en 2016 par le télescope spatial
Hubble. C’est une version retravaillée de ces données.
(Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing
& Copyright: Mehmet Hakan
Özsaraç) |
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Des
étoiles situées dans le voisinage de la Terre, quelle est
la plus menaçante? Plusieurs croient que c’est
Êta de la Carène (η
Car). En fait, η Car
est un système
binaire dont la masse atteint environ 100 fois celle du Soleil et il est
situé à seulement 10 000 années-lumière du système solaire.
η
Car est une bombe à retardement qui devrait exploser en supernova dans
seulement quelques millions d’années et la Terre pourrait alors être
arrosée de dangereux rayons gamma. L’étoile a connu une
importante explosion
dans les années 1840 et elle est alors devenue la plus brillante étoile du
ciel de l’hémisphère sud, puis elle est
disparue dans l’obscurité en quelques décennies. L’étoile n’a pas été
détruite, mais elle se cache derrière une épaisse structure en expansion à
double lobe à laquelle on a donné le nom de
nébuleuse de l'Homoncule.
Les
études de ces éjectas
fournissent des indices sur l’explosion des années 1840. En utilisant les
observations de trois satellites de la NASA (Hubble,
Chandra
et
Spitzer), on a construit ce modèle en 3D des éclats de l’explosion,
depuis l’infrarouge, en passant par le visible et les ultraviolets, puis le
rayonnement X pour visualiser l’enveloppe la plus externe où la température
des gaz avoisine le million de degrés. (Video
Credit: NASA, CXC,
April Hobart; Text: Michael
F. Corcoran (NASA, Catholic
U., HEAPOW)) |
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Sharpless 2-308 voir
le texte du 7 juiin 2024. (Image
Credit & Copyright: Chilesope 2, Pleaides
Astrophotography Team (Peking U.)) |
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Cette composition cosmique nous montre à droite la
nébuleuse de la Bulle
(NGC 7635) alors que
l’amas ouvert d’étoiles à gauche est
M52.
NGC 7635 est une
bulle d’environ 10 années-lumière de diamètre soufflée par les vents
stellaires d’une étoile massive de
classe spectrale O. L’amas
M52 contient environ
mille étoiles et son diamètre est à peu près de 25 années-lumière. Ces deux
formations célestes sont situées à la frontière nord de la constellation de
Cassiopée.
La nébuleuse est à environ 11 000 années-lumière de nous alors que l’amas
est à 5000 années-lumière. Cette image fait environ un degré et demi, soit
trois fois le diamètre apparent d’une pleine lune.
(Image Credit & Copyright: Lorand
Fenyes) |
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Le Casque de Thor, NGC 2359.
Voir le texte du 20 décembre 2022.
(Image Credit & Copyright: Bernard
Miller) |
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Aussi connue sous le nom de
nébuleuse du
Croissant,
NGC
6888 est une bulle cosmique d'environ 25 années-lumière de diamètre
soufflée par les vents stellaires d'une étoile massive située en son
centre. Un trio d’astrophotographes (Joe,
Glenn,
Russell) a créé ce
splendide portrait cosmique de cette bulle cosmique. Ils ont recueilli sur
plus 30 heures à travers des filtres optiques étroits la lumière des atomes
d’hydrogène et d’oxygène. Les atomes d’oxygène produisent les teintes de
bleu-vert qui semble envelopper l’intérieur de la bulle toute rougeâtre de
ses émissions d’hydrogène. L'étoile brillante près du centre de
NGC 6888 est
WR 136,
une étoile très massive de type
Wolf-Rayet (fiche
4). Le vent stellaire très puissant de cette étoile lui fait perdre son
enveloppe gazeuse externe à un rythme égal à la masse du Soleil chaque
10 000 ans. La structure complexe de la nébuleuse provient sans doute de
l’interaction de ce fort vent stellaire avec la matière éjectée dans le
passé. Consommant son
carburant nucléaire à une vitesse prodigieuse, WR 136 arrivera
rapidement à
la
fin de sa vie et produira une violente
supernova.
NGC 6888 est à quelque 5000 années-lumière de nous en direction de la
constellation du
Cygne dans une
région
riche en nébuleuses. (Image Credit & Copyright: Joe
Navara, Glenn
Clouder, Russell
Discombe) |
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Quelle est l’origine de ces nuages cosmiques plutôt
inhabituels. Au centre de cette image captée par le télescope spatial Hubble
se trouve AG Carinae,
une étoile supergéante située à environ 20 000 années-lumière en direction
de la
constellation de la Carène. La puissance émise par cette étoile est plus
d’un million de fois supérieure à celle du Soleil.
AG Carinae est en fait l’une des
étoiles les plus
lumineuses de la
Voie
lactée. AG Carinae et sa voisine
Eta Carinae sont
deux spécimens de la classe peu peuplée des étoiles
variables
bleues lumineuses (LBV), étoiles connues pour leurs
éruptions violentes. La
nébuleuse qui entoure
AG Car
est constituée des débris d’une ou de plusieurs de ces
explosions.
L’envergure de la nébuleuse est d’environ 5 années-lumière et on estime
qu’elle renferme quelque 10 masses solaires de gaz.
Son âge serait d’au moins 10 000 ans.
Cette image
a été prise pour commémorer le 31e anniversaire du télescope Hubble. C’est
la première image qui a capté la totalité de la nébuleuse, nous permettant
ainsi d’obtenir une
nouvelle perspective de sa structure et de son contenu en poussière. Les
étoiles variables lumineuses
bleues sont la dernière et
brève étape de la vie de certaines étoiles supergéantes, mais
l’explication de leur sursaut d’activité reste un défi pour la
compréhension du
fonctionnement des étoiles massives.
(Image Credit: NASA, ESA, STScI;
Processing: Judy
Schmidt;
Text: Anders
Nyholm) |
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Les étoiles peuvent quelquefois produire des œuvres
impressionnantes. En utilisant des gaz interstellaires comme pinceaux, une
tumultueuse étoile massive de type
Wolf-Rayet a donné
naissance à ces demi-cercles effilochés nommés WR 32 que l’on peut admirer à
gauche de l’image. De plus, les vents et les radiations d’un petit amas
ouvert d’étoiles associé à la
nébuleuse Gabriela Mistral
(NGC 3324) ont
sculpté une cavité d’environ 35 années-lumière que l’on voit dans la partie
supérieure droite de l’image. Le nom populaire de cette nébuleuse en
émission provient d’une
célèbre poétesse
chilienne, car elle
ressemble au profil de celle-ci. Ces deux nuages interstellaires se
trouvent à environ 8000 années-lumière du système solaire en direction de la
grande nébuleuse de la Carène, une région de la Voie lactée possédant de
très nombreux nuages de
gaz et de poussière dont les
formes inspirent de nombreux astronomes. Cette image a été réalisée en
utilisant les données en coloriant les émissions des ions de soufre,
d’hydrogène et d’oxygène respectivement en rouge, vert et bleu, les couleurs
de la populaire
palette Hubble. (Image Credit & Copyright: Ariel
Cappelletti) |
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Bulle de savon
(PN G75.5 1.7).
Voir le texe du 4 septembre 2023.
(Image Credit &
Copyright:
Wissam Ayoub) |
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Quelle masse peut atteindre une étoile normale? Des estimations basées sur
la distance, la luminosité et les
modèles théoriques des étoiles avaient donné un étonnant résultat de
plus de 200 masses
solaires pour
Pismis-1, une étoile située dans
l’amas ouvert
Pismis 24. C’était
alors une des étoiles les plus massives connues. Cette
étoile est l’objet le plus brillant
situé juste
au-dessus du nuage gazeux de
l’image.
Un examen minutieux des
images prises avec le
télescope spatial
Hubble a cependant montré que
la luminosité de
Pismis-1 vient non
pas d’une seule étoile, mais d’au moins
trois étoiles. La masse
des étoiles de ce
système approcherait malgré tout des 100 masses solaires. Elles
figurent donc dans la
liste
les étoiles les plus massives que nous avons découvertes. Des étoiles
naissent encore dans la nébuleuse NGC 6357 qui occupe le bas de l’image.
Semblables à une cathédrale gothique, les étoiles très brillantes près du
centre de l’image semblent sortir d’une explosion qui illumine un
spectaculaire cocon.
(Image Credit: NASA, ESA and
Jesús Maíz Apellániz (IAA,
Spain); Acknowledgement: Davide De Martin (ESA/Hubble)) |
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Le Casque de Thor. Voir le texte du
20 juillet 2021. Voir
cette
image (Image Credit & Copyright: Martin
Pugh) |
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Cette formation cosmique en forme de casque muni d'ailes a été surnommée le Casque de Thor. Mais il est vraiment trop énorme, même pour un dieu nordique, car sa taille fait dans les 30 années-lumière. En fait, ce casque est une bulle interstellaire gazeuse soufflée dans le milieu interstellaire par les vents rapides de l'étoile extrêmement massive qui est près du centre de celle-ci. Cette étoile est de type Wolf-Rayet, un stade d'évolution très bref qui la conduit vers une supernova. Le Casque de Thor est une nébuleuse en émission cataloguée sous la cote NGC 2359. Il est à environ 15 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Grand Chien. Cette image a été réalisée en utilisant des photos captées avec des filtres à bande étroite et à bande large et elle nous présente les étoiles de la région ainsi que les structures des filaments gazeux de la nébuleuse. La couleur bleu verdâtre provient de l'émission de l'oxygène. (Image Credit & Copyright: Ignacio Diaz Bobillo) 16 février 2019 REPRISE du texte du 1er novembre 2017 et du 15 février 2014 |
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Sharpless 2-308. Voir le texte du
2 mars 2020. (Image Credit & Copyright: Laubing) |
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Soufflée par le vent d'une étoile massive, cette apparition céleste a une forme étonnamment familière. C'est la nébuleuse de la Bulle ou plus simplement NGC 7635. Même si elle semble délicate, son diamètre de 7 années-lumière témoigne des processus violents qui lui ont donné naissance. Au-dessous et à gauche du centre de la bulle se trouve une étoile de classe spectrale O, des centaines de milliers de fois plus lumineuse et environ 45 fois plus massive que le Soleil. Les violents vents stellaires et les radiations intenses de cette étoile ont projeté cette bulle luminescente de gaz sur la matière du nuage moléculaire environnant. La nébuleuse de la Bulle et le nuage moléculaire est à environ 7100 années-lumière de nous en direction de la constellation de Cassiopée. Cette image provient des données captées en 2016 par le télescope spatial Hubble. C'est une version de l'image publiée à l'occasion du 26e anniversaire du lancement du télescope qu'on a retravaillée pour représenter la nébuleuse approximativement en couleur vraie. (Image Crédit: NASA , ESA , Équipe Héritage Hubble - Retraitement par Maksim Kakitsev) 19 avril 2018 REPRISE du texte du 22 avril 2016 |
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C’est la bulle contre le nuage. NGC 7635, la nébuleuse de la Bulle, est poussée par le vent stellaire de l’étoile massive BD+602522 qui est à l’intérieur de la bulle. Cette étoile bleutée est visible en haut du centre de la bulle à droite. À proximité de NGC 7635 et à droite de l’image, on aperçoit un nuage moléculaire géant rouge. À cet endroit de l’espace, une force qu’on ne peut arrêter rencontre un objet qu’on ne peut déplacer d’une manière intéressante. Le nuage est capable de contenir l’expansion de la bulle de gaz, mais il subit également une violente poussée par le rayonnement intense de l’étoile de la bulle. Le rayonnement de l’étoile chauffe les régions denses du nuage moléculaire produisant ainsi la lumière qu’il émet. L’envergure de la nébuleuse de la Bulle est d’environ 10 années-lumière et elle fait partie d’un plus grand complexe d’étoiles et de nébuleuses. On peut observer NGC 7635 avec un petit télescope en le pointant vers la constellation de la mythique reine des Éthiopiens, Cassiopée. (Image Credit: Göran Nilsson & The Liverpool Telescope) 5 février 2018 |
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Le casque de Thor, NGC 2359. Voir le texte du 16 février 2019. (Image Credit & Copyright: Bob and Janice Fera (Fera Photography)) 1er novembre 2017 REPRISE du texte du 15 février 2014 |
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Voyez-vous la bulle au centre de cette image? Apparemment à la dérive dans une mer cosmique d'étoiles et de gaz incandescent, cette délicate apparition flottante est cataloguée sous la cote NGC 7635. Son nom populaire est la nébuleuse de la Bulle. D'un diamètre de l'ordre de dix années-lumière, la nébuleuse de la Bulle et le grand complexe interstellaire de poussière et de gaz dans lequel elle se trouve sont à environ 11 000 années-lumière du système solaire. Elle est à cheval sur la frontière des constellations de Céphée et de Cassiopée. L'amas ouvert M52 (NGC 7654) qui est à environ 5000 années-lumière de nous est visible sur cette magnifique image dans le coin inférieur gauche. Au-dessus de la nébuleuse de la bulle à droite, on peut admirer la région d'émission Sh2-157 qui est aussi connue sous le nom de nébuleuse de la Griffe. Construite à partir de 47 heures d'expositions utilisant des filtres à bande étroite et large, cette image couvre une région d'environ 3° sur la sphère céleste, ce qui correspond à la distance estimée de la nébuleuse de la Bulle à une largeur d'environ 500 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Rolf Geissinger) 26 octobre 2017 |
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Des étoiles aussi volatiles que celle-ci sont assez rares. L'étoile massive G79.29 + 0.46, située en haut et à gauche du centre de cette image, a été captée au milieu des nuages de poussière. C'est l'une de la liste de moins de 100 variables lumineuses bleues (LBV, de l'anglais Luminous Blue Variable) connues de notre galaxie. Les LBV expulsent des coquilles de gaz et peuvent même perdre une masse équivalente à celle de Jupiter chaque 100 ans. L'étoile est très brillante et bleue, mais comme elle est enveloppée de poussière on ne peut la voir en lumière visible. Mais dans le domaine de l'infrarouge, c'est une autre histoire. Comme on peut le voir sur cette image infrarouge en fausses couleurs qui réunit les données captées par les télescopes Spitzer et WISE (Wide-Field Infrared Survey Explorer) de la NASA, l'étoile G79.29 + 0.46 située dans la région Cygne X de notre galaxie apparait en vert. L'origine de la grande volatilité de cette étoile, sa longévité comme dans la phase LBV ainsi que le moment où elle va produire une supernova sont inconnus. (Image Credit: NASA, Spitzer Space Telescope, WISE; Processing & License : Judy Schmidt) |
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Que verrions-nous en approchant de la nébuleuse de la Bulle (NGC 7635)? Soufflée par les vents et les radiations d'une étoile massive, cette bulle atteint maintenant environ sept années-lumière en diamètre. La luminosité de l'étoile chaude à l'intérieur de la bulle est des milliers de fois supérieure à celle du Soleil. Cette étoile n'est pas tout à fait au centre de la bulle. Dans cette animation, on approche d'abord directement vers la nébuleuse de la Bulle, puis tout en continuant à s'approcher, on tourne autour d'elle. Pour réaliser cette animation, on s'est inspiré des images captées par le télescope spatial Hubble et le télescope WIYN de l'observatoire Kitt Peak en Arizona. Le modèle tridimensionnel de l'animation inclut des interprétations artistiques et les distances y sont significativement comprimées. (Visualization Credit: NASA, ESA, and F. Summers, G. Bacon, Z. Levay, and L. Frattare (Viz 3D Team, STScI); Acknowledgment: T. Rector/University of Alaska Anchorage, H. Schweiker/WIYN and NOAO/AURA/NSF, NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA)) 31 mai 2017 |
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Soufflée par les vents rapides d’une étoile massive et chaude, cette bulle cosmique est immense. Cataloguée sous le nom de Sharpless 2-308, cette bulle est à quelque 5200 années-lumière en direction de la constellation du Grand Chien. Sur la sphère céleste, elle occupe une étendue juste un peu plus grande que la pleine lune. À cette distance, cela correspond à un diamètre de 60 000 années-lumière. C’est une étoile de type Wolf-Rayet qui a créé cette bulle. Cette étoile massive est le point brillant près du centre de la nébuleuse. La masse des étoiles Wolf-Rayet est plus de 20 fois celle du Soleil. On pense que ce sont des étoiles qui ont atteint la phase pré supernova dans leur évolution. Les vents rapides provenant de cette étoile Wolf-Rayet ont créé la nébuleuse en forme de bulle en balayant la matière plus lente provenant des stages antérieurs de l’évolution de celle-ci. L’âge de cette nébuleuse née des vents stellaires est d’environ 70 000 ans. Les émissions plutôt faibles produites par l’oxygène ionisé sont rendues sur cette image dans des teintes de bleu. (Image Credit & Copyright: Anis Abdul) 20 décembre 2016 |
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Voyez-vous la bulle au centre de cette image? Apparemment à la dérive dans une mer cosmique d'étoiles et de gaz incandescent, cette délicate apparition flottante est cataloguée sous la cote NGC 7635. Son nom populaire est la nébuleuse de la Bulle. D'un diamètre de l'ordre de 10 années-lumière, la nébuleuse de la Bulle et le grand complexe interstellaire de poussière et de gaz dans lequel elle se trouve sont à environ 11 000 années-lumière du système solaire. Elle est à cheval sur la frontière des constellations de Céphée et de Cassiopée. L'amas ouvert M52 (NGC 7654) qui est à environ 5000 années-lumière de nous est visible sur cette magnifique image dans le coin supérieur gauche. Ce paysage cosmique s'étend sur environ 2° ce qui à la distance estimée de la nébuleuse de la Bulle correspond à une étendue d'à peu près 375 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Sébastien Gozé) 23 novembre 2016 |
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Aussi connue sous le nom de nébuleuse du Croissant, NGC 6888 est une bulle cosmique d'environ 25 années-lumière de diamètre soufflée par les vents stellaires d'une étoile massive située en son centre. Ce splendide portrait cosmique a été réalisé en utilisant des filtres qui isolent la lumière émise par les atomes d'hydrogène et d'oxygène de la nébuleuse. Les atomes d'oxygène produisent les filaments bleu vert qui semblent envelopper l'ensemble de la nébuleuse. L'étoile brillante près du centre de NGC 6888 est WR 136, une étoile très massive de type Wolf-Rayet (fiche 4). Le vent stellaire très puissant de cette étoile lui fait perdre son enveloppe gazeuse externe à un rythme égal à la masse du Soleil chaque 10 000 ans. La structure complexe de la nébuleuse provient sans doute de l’interaction de ce fort vent stellaire avec la matière éjectée dans le passé. Consommant son carburant nucléaire à une vitesse prodigieuse, WR 136 arrivera rapidement à la fin de sa vie et produira une violente supernova. NGC 6888 est à quelque 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne dans une région riche en nébuleuses. (Image Credit & Copyright: Michael Miller, Jimmy Walker) 10 juin 2016 |
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La nébuleuse de la Bulle ou plus simplement NGC 7635. Voir le texte du 19 avril 2018. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage Team (STScI / AURA)) 22 avril 2016 |
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C'est une bulle cosmique devant un nuage tout aussi cosmique que l'on peut admirer sur cette image prise par le télescope Hubble. La nébuleuse de la Bulle (NGC 7635) est une enveloppe gazeuse poussée par les vents stellaires de son étoile centrale BD+602522. Le nuage moléculaire géant visible en haut à droite vit juste à sa porte. À cet endroit de l'espace, une force irrésistible rencontre un objet inamovible, un phénomène assez intéressant. En effet, le nuage moléculaire serait capable d'empêcher l'expansion de la bulle de gaz, mais il est en même temps repoussé par les chaudes radiations de l'étoile centrale. Ce sont d'ailleurs ces radiations qui sont à l'origine de la lueur orangée du nuage. Le diamètre de la nébuleuse de la Bulle fait environ 10 années-lumière et elle est à environ 11 300 années-lumière de nous en direction de la constellation de Cassiopée. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Legacy Archive; Processing & License: Judy Schmidt) 3 avril 2016 REPRISE du texte du 18 novembre 1998 |
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Pour des raisons inconnues, une des étoiles les plus massives que l'on connaît est en train de se former dans la nébuleuse NGC 6357. Cette étoile située près du centre de NGC 6357 sculpte progressivement son château interstellaire avec sa lumière et les matériaux qui l'entourent, de la poussière et des gaz. Dans le reste de la nébuleuse, les diverses formes proviennent des interactions complexes de la matière avec les vents interstellaires, la lumière, les champs magnétiques et bien entendu la gravité. Globalement, la lumière de cette nébuleuse d'émission provient des atomes ionisés d'hydrogène. NGC 6357 qui est située près de la nébuleuse de la Patte de Chat renferme aussi l'amas ouvert d'étoiles Pismis 24, qui contient plusieurs étoiles très massives et très lumineuses, dont Pismis 24-1. La partie centrale de NGC 6357 fait environ 10 années-lumière et est à quelque 8000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Scorpion. (Credit: NASA, ESA and J. M. Apellániz (IAA, Spain)) 27 mars 2016 REPRISE du 22 octobre 2013, du 18 novembre 2012 et du 21 novembre 2010 |
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L’étoile Eta de la Carène est sur le point d’exploser, l’an prochain ou dans un million d’années, personne ne le sait pas précisément. La masse de cette étoile est 100 fois plus grande que celle du Soleil ce qui en fait une candidate pour une très forte supernova, une hypernova même selon certains. Selon des données historiques, la luminosité d’Eta de la Carène a augmenté de façon spectaculaire il y a 150 ans et elle est devenue pendant un certain temps l’étoile la plus brillante du ciel de l’hémisphère sud. Cette étoile, située dans la Nébuleuse du Trou de Serrure, est la seule à émettre une lumière naturelle dont les propriétés sont comparables à celle d’un laser. Cette image, prise en 1996 par Hubble, provient de traitements élaborés dans le but de révéler de nouveaux détails de la nébuleuse qui entoure l’étoile. On peut y voir deux lobes, une région centrale chaude et des stries radiales; on ne connaît pas l’origine de ces stries. Des bandes de gaz et de poussière qui absorbent la partie énergétique du spectre de l’étoile (le bleu et l’ultraviolet) sont présents partout dans les lobes. (Credit: J. Morse (Arizona State U.), K. Davidson (U. Minnesota) et al., WFPC2, HST, NASA) 27 décembre 2015 REPRISE : c’est la 9e reprise ; 30 décembre 2012, 26 mars 2006, 28 novembre 2004, 28 avril 2002, 13 aout 2000, 16 aout 1998, 12 juillet 1997 et 11 juin 1996 |
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La nébuleuse de la Bulle de savon (PN G75.5 1.7),et la nébuleuse du Croissant (NGC 6888).
Voir le texte du 17 octobre 2020. .(Image Credit & Copyright: Ivan Eder) 4 décembre 2015 |
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Cette bulle de gaz cosmique soufflée
par une étoile massive très lumineuse est cataloguée
sous le nom de Sharpless 308.
Elle couvre un diamètre d’environ 2/3 de degrés soit
un peu plus que le ½ ° de la Lune. Comme cette bulle est à 5200
années-lumière de nous, cela
lui confère un diamètre de 60 années-lumière,
c’est une énorme bulle! L’étoile à l’origine
de cette bulle est de type Wolf
Rayet (fiche 4), elle est au centre du nuage gazeux. Les étoiles
Wolf Rayet sont très massives, en fait près de la limite
théorique de la masse d’une étoile. On pense qu’une étoile
Wolf Rayet peut produire une explosion encore plus énergétique
qu’une supernova, une hypernova.
Mais avant d’exploser, une étoile Wolf Rayer produit d’intenses
vents stellaires qui sont à l’origine d’une bulle
gazeuse comme celle de la photo du jour qui a été réalisée
en captant la lumière émise par l’oxygène
ionisé. On estime que cette nébuleuse est âgée
d’environ 70 000 années. (Image Credit & Copyright: Kfir Simon) 23 juin 2015 REPRISE du texte du 24 décembre 2013 |
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Comment cette étonnante nébuleuse bilobée et en expansion a-t-elle été créée par le système stellaire d'Eta Carinae? Personne n'en est totalement certain. Il y a environ 170 ans, l'étoile du sud d'Eta Carinae (Eta Car) est mystérieusement devenue la deuxième étoile la plus brillante du ciel nocturne. Vingt années plus tard, après avoir éjecté une quantité de matière dont la masse est supérieure à celle du Soleil, l'éclat d'Eta Car a étonnamment diminué. Ce sursaut d'activité a donné naissance d'une façon ou d'une autre à la nébuleuse de l'Homuncule. Les trois images de cette animation ont été captées par le télescope spatial Hubble en 1995, 2001 et 2008. C'est l'étoile centrale qui illumine le centre de la nébuleuse de l'Homoncule dont les deux lobes sont constitués de gaz et de poussière. Des jets provenant des étoiles centrales transpercent les lobes. Les vibrisses et les arcs de choc des lobes ont été créés par des collisions des débris éjectés et la matière interstellaire qui était là auparavant. Eta Car produit encore des sursauts imprévus. Sa masse élevée et sa volatilité en font une candidate idéale pour exploser et produire ainsi une supernova dans les prochains millions d'années. (Image Credit: Hubble, NASA, ESA; Processing & Copyright: First Light, J. L. Dauvergne, P. Henarejos) 2 décembre 2014 |
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Le texte est une reprise de celui du 14 décembre 2013. Cette image de la nébuleuse de la Bulle (NGC 7635) a été construite avec des données recueillies dans des bandes étroites de la lumière émise par l'hydrogène ionisé et par l'oxygène. (Image Credit & Copyright: Bernard Michaud) 2 octobre 2014 |
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Si vous possédez une imprimante 3D et si vous cherchez quelque chose à construire, essayez de copier la nébuleuse de l'Homuncule qui entoure l'étoile Eta Carinae, une étoile très massive reconnue pour son instabilité et faisant partie d'un système binaire. Ce poussiéreux nuage cosmique bipolaire situé à quelque 7 500 années-lumière de nous fait environ une année-lumière et vous devez donc le réduire considérablement à une dimension équivalente à 1/4 de nanoseconde lumière, soit 80 mm. Entre les années 1838 et 1845, Eta Carinae a connu une grande éruption devenant alors la deuxième étoile la plus brillante du ciel de notre planète. C'est cet événement cataclysmique qui a engendré la nébuleuse Homuncule. Ce nouveau modèle de la nébuleuse qui continue de s'éloigner d'Eta Carinae a été créé en se basant sur les informations du spectrographe X-Shooter installé sur un des télescopes du VLT de l'ESO. Cet instrument a la capacité de mesurer la grandeur et la direction de la vitesse à laquelle se déplace l'hydrogène moléculaire dans la poussière de la nébuleuse avec une grande précision. Le X-Shooter nous révèle les fosses, les mottes et les saillies même dans les régions poussiéreuses obscures de face opposée à la Terre. L'étoile Eta Carinae connait encore de violents soubresauts et c'est une excellente candidate pour une supernova spectaculaire d'ici quelques millions d'années. (Science Credit: W. Steffen (UNAM), M. Teodoro, T.I. Madura, J.H. Groh, T.R. Gull, A. Mehner, M.F. Corcoran, A. Damineli, K. Hamaguchi Image Credit: NASA, Goddard Space Flight Center/SVS - Inset: NASA, ESA, Hubble SM4 ERO Team) 17 juillet 2014 |
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L'explosion de certaines étoiles se déroule au ralenti. Les rares étoiles Wolf-Rayet sont si chaudes et si agitées qu'elles se désintègrent lentement devant nos télescopes. Des bulbes de gaz faisant souvent plus 30 fois la masse de la Terre sont régulièrement expulsés dans les violents vents stellaires de l'étoile. M1-67 est la nébuleuse de cette image et elle s'étend sur environ 6 années-lumière. Elle entoure l'étoile Wolf_Rayet WR 124 visible au centre. Les mécanismes conduisant à ces mini explosions qui durent depuis plus de 20 000 ans sont un sujet actif de recherche. WR 124 est à quelque 15 000 années-lumière de nous en direction de la constellation de la Flèche. Le destin d'une étoile de type Wolf-Rayet dépend sûrement de sa masse initiale, mais on pense qu'elles finissent toutes en supernova ou encore en hypernova produisant alors un sursaut gamma. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA - Processing & Licence: Judy Schmidt) 1er juillet 2014 |
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Est-ce que ce moulinet géant pourrait un jour nous détruire? Probablement pas, mais une enquête sur l'inhabituel système stellaire Wolf-Rayet 104 nous a révélé une menace insoupçonnée. Cette forme insolite de moulinet est créée par des vents de gaz énergétique et de poussière qui s'entrelacent autour de deux étoiles massives en orbite l'une autour de l'autre. L'une des étoiles est de type Wolf-Rayet, une sphère tumultueuse à son dernier stade d'évolution avant son explosion en supernova, une explosion qui pourrait se produire n'importe quand dans le prochain million d'années. Les recherches portant sur la forme de la spirale de poussière indiquent que nous voyons ce système presque directement dans la direction de son axe de rotation. Or, c'est le long de cet axe qu'un puissant jet de matière accompagné d'un sursaut gamma se produit lors d'une supernova. La supernova de WR 104, même si elle produit un joli spectacle, sera trop éloignée pour être dangereuse, car ce système est à 8000 années-lumière de nous. Cependant, si la Terre se trouve sur le trajet du faisceau gamma, cette distance sera sans doute insuffisante pour nous protéger. Mais, on ne connait pas suffisamment les étoiles de type Wolf-Rayet et les mécanismes des sursauts gamma pour prédire avec précision le niveau de danger auquel nous sommes exposés. (Image Credit & Copyright: P. Tuthill (U. Sydney) & J. Monnier (U. Michigan), Keck Obs., ARC, NSF) 3 juin 2014 |
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Voir le texte du 1er novembre 2017. Cette image a été réalisée en utilisant des photos captées avec des filtres à bande étroite. La couleur bleu-vert provient de l'émission de l'oxygène. (Image Credit & Copyright: Bob and Janice Fera (Fera Photography)) 15 février 2014 |
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Sharpless 308. Voir le texte du 23 juin 2015. (Image Credit & Copyright: Jeff Husted) 24 décembre 2013 REPRISE du texte du 23 avril 2009 |
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Soufflée par le vent stellaire
d’une étoile massive, cette apparition cosmique a la surprenante
forme familière d’une bulle de savon. Le numéro de
catalogue de la Nébuleuse
de la Bulle est NGC 7635. Cette image comprend une photo d’un
long temps de pose réalisée avec un filtre de lumière H
alpha de l’hydrogène dans le but de mieux capturer les
détails de l’environnement
de cette nébuleuse. Même si son apparence nous rappelle
une délicate bulle de savon, cette nébuleuse de 10 années-lumière
de diamètre montre des évidences de phénomènes
très violents. En haut et à droite de la bulle se trouve
une étoile de type Wolf-Rayet dont
la masse est de 10 à 20 fois supérieure à celle
du Soleil. Le vent stellaire féroce et les radiations intenses
de cette étoile ont projeté la bulle lumineuse gazeuse
contre la matière du nuage moléculaire qui l’entoure.
La Nébuleuse de la Bulle est à environ 11 000 années-lumière
de nous dans la constellation de Cassiopée. On a utilisé la palette de couleurs suivantes pour créer cette image : le rouge pour les émissions du soufre, le vert pour celle de l’hydrogène et le bleu pour l’oxygène. Cette palette de couleur est souvent utilisée par les scientifiques du télescope Hubble. Les données qui ont été utilisé pour réaliser l’image du jour proviennent d’un petit télescope installé sous le ciel clair et stable de l’Observatoire du mont Wilson. (Image Credit & Copyright: J-P Metsävainio (Astro Anarchy)) 14 décembre 2013 REPRISE du texte du 2 septembre 2010 et du 4 aout 2012 |
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Regarder attentivement la photo de
cette nébuleuse : on peut aisément y voir un casque
surmonté de deux ailes qui ressemble à celui des anciens
Vikings. On a donné à cette nébuleuse le nom de
Casque de Thor,
un dieu scandinave. Cette nébuleuse est une bulle gazeuse de 30
années-lumière soufflée par l’intense vent
stellaire provenant d’une étoile Wolf-Rayet située
en son centre. Les étoiles de ce type sont des géantes
extrêmement chaudes dont l’évolution les transforme
très rapidement en supernova. Cataloguée NGC 2359, cette
nébuleuse est à 15 000 années-lumière
de nous dans la constellation du Grand
Chien. (Image Credit & Copyright: Martin Rusterholz (CXIELO Observatory)) 7 mars 2013 REPRISE du texte du 5 juin 2010 |
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Aussi connue sous le nom de nébuleuse du Croissant, NGC 6888 est une bulle cosmique d'environ 25 années-lumière de diamètre soufflée par les vents stellaires d'une étoile massive située en son centre. Ce portrait de NGC 6888 a été réalisé en combinant des données de plusieurs clichés provenant d'Hubble dans diverses bandes étroites du spectre visible. Les bandes correspondent aux émissions du soufre, de l’hydrogène et de l’oxygène et on leur a attribué respectivement la couleur rouge, verte et bleue. WR 136 , l’étoile centrale de NGC 6888, est de type Wolf-Rayet (fiche 4). Cette étoile perd son enveloppe gazeuse externe par un vent stellaire très fort perdant l’équivalent de la masse du Soleil chaque 10 000 ans. La structure complexe de la nébuleuse provient sans doute de l’interaction de ce fort vent stellaire avec le matériel éjecté dans le passé. Consommant son carburant nucléaire à une vitesse prodigieuse, WR 136 arrivera rapidement à la fin de sa vie et produira une violente supernova. Cette nébuleuse est à quelque 5000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. (Image Credit & Copyright: J-P Metsävainio (Astro Anarchy)) 16 aout 2012 |
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La nébuleuse de la bulle. Voir le texte du 14 décembre 2013. (Image Credit & Copyright: Yves Van den Broek ) 4 aout 2012 |
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WR 134. Voir le texte
du 18 mai 2023. (Image Credit & Copyright: Don Goldman) 21 juin 2012 |
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C'est une bulle cosmique enfermée dans un nuage tout aussi cosmique. Il s'agit de la nébuleuse de la Bulle (NGC 7635), une enveloppe gazeuse poussée par le vent stellaire de l'étoile centrale massive BD+602522. À la droite de cette nébuleuse, on aperçoit un nuage moléculaire géant. En cet endroit de l'espace, on pourrait croire qu'une force infinie rencontre un objet qu'on ne peut déplacer (une référence au paradoxe de l'omnipotence). Le nuage moléculaire est capable de mettre un frein à l'expansion de la bulle, mais il est soufflé au loin par la radiation intense de l'étoile centrale de la bulle. La radiation de l'étoile chauffe les régions denses du nuage moléculaire qui émettent alors de la lumière. Cette image de la nébuleuse de la Bulle a été modifiée numériquement afin de rehausser les contrastes. Son diamètre est d'environ 10 années-lumière. Elle fait partie d'un ensemble complexe plus vaste d'étoiles et de coquilles gazeuses. On peut admirer cette nébuleuse (magnitude de 8,5) avec un télescope amateur de bonne taille en le pointant vers la constellation de l'antique reine de l'Éthiopie, Cassiopée. (Image Credit & Copyright: Larry Van Vleet) 11 octobre 2011 |
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La nébuleuse de la Bulle (NGC 7635). Voir le texte du 14 décembre 2013. (Credit & Copyright: Dave Jurasevich (Mount Wilson Observatory)) 2 septembre 2010 |
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Le Casque de Thor (NGC 2539). Voir le texte du 7 mars 2013. (Credit & Copyright: Star Shadows Remote Observatory and PROMPT/UNC (Steve Mazlin, Jack Harvey, Rick Gilbert, and Daniel Verschatse)) 5 juin 2010 REPRISE du texte du 17 janvier 2008 |
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La nébuleuse
de la Bulle (NGC 7635) et M52.
Voir le texte du 25 septembre 2021. (Credit & Copyright: Tony
Hallas) 30 octobre 2009 |
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Cette bulle cosmique est la nébuleuse
du Croissant (NGC
6888). Soufflée par les vents stellaires de l’étoile
WR 136, une étoile de type
Wolf-Rayet, cette bulle d’environ 25 années-lumière
de diamètre est située dans la constellation du Cygne à environ
5000 années-lumière de nous. Cette étoile perd via
les vents stellaires une masse à peu près égale à celle
du Soleil à chaque dix millénaires. Comme cette étoile consomme
son carburant à un rythme fou, elle approche de la fin de
sa vie sur la séquence
principale. Elle est donc à la veille d’exploser et
de produire une supernova. L’image du jour de cette nébuleuse
a été réalisée par le télescope
de type Newton (fiche 2) de l’observatoire Roque
de los Muchachos situé aux îles
Canaries. Il s’agit d’une image construite à partir
des données obtenues en utilisant des filtres conçus pour
laisser passer la lumière émise par les atomes d’oxygène
et d’hydrogène. La lumière émise par l’oxygène
a produit les filaments bleu-vert qui forment une enveloppe autour de
la nébuleuse. (Credit & Copyright: Daniel
López, IAC) 15 septembre 2009 |
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Sharpless 308. Voir le texte du 24 décembre 2013. (Credit & Copyright: Don ) 23 avril 2009 |
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Le Casque
de Thor (NGC
2359) est un nuage gazeux lumineux situé dans la constellation
du Grand
Chien. Un autre nuage gazeux qui peut facilement passer inaperçu
occupe aussi le champ d’environ 1,5° couvert par l’image
du jour : il est situé en bas et à gauche. Le Casque
de Thor fait environ 30 années-lumière et il s’agit
d’une bulle gazeuse soufflée par le vent stellaire d’une étoile
massive de type Wolf-Rayet.
Le petit nuage gazeux du bas est une nébuleuse planétaire,
l’enveloppe d’une étoile mourante de masse semblable à celle
du Soleil. Le Casque de Thor est à environ 15 000 années-lumière
de nous. (Credit & Copyright: Rogelio
Bernal Andreo, Ray
Gralak) 12 mars 2009 |
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La nébuleuse de la Bulle. Voir texte du 2 septembre 2010. (Credit & Copyright: Kent
Wood) 24 janvier 2009 |
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Y a-t-il une limite à la masse
d’une étoile? Les très grosses étoiles ont
une brève existence, mais elles peuvent affecter considérablement
leur environnement. L’étude celles-ci est cependant assez
compliquée, car ce qui peut sembler être une grosse étoile
peut s’avérer être un regroupement de plusieurs étoiles
rapprochées les unes des autres (voir
la photo de la fiche 2 de cette section). Il s’est avéré que
c’est justement le cas pour deux des astres visibles dans l’amas
ouvert Trumpler
16, située dans la nébuleuse
australe de la Carène. Les observations du télescope
spatial Hubble ont en effet montré que l’étoile WR
25 (WR : Wolf-Rayet),
la plus lumineuse de la photo, est en fait constituée d’au
moins deux étoiles. De même, Tr16-244,
en haut à droite de WR-25 (sur la photo en haute résolution)
est un regroupement serré de trois étoiles. Notons cependant
que l’étoile massive de WR 25 fait dans les cinquante masses
solaires, l’une des plus grosses que nous connaissons. Les vents
stellaires de ces grosses étoiles ont certainement contribué à la
formation de la bulle dans
laquelle elles se trouvent. La nébuleuse de la Carène et
son étoile
variable célèbre, Êta
Carina, sont à environ 7500 années-lumière de
la Terre, dans la nébuleuse de la Carène. (Credit: NASA, ESA,
and J.
Maíz Apellániz (Instituto
de Astrofísica de Andalucía, Spain)) 1er décembre 2008 |
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La bulle au centre de la photo du jour
est si parfaite que l’on pourrait croire qu’il s’agit
d’une figure formée par l’optique du télescope :
il n’en est rien. Cette bulle cosmique n’a été découverte
que récemment dans une région
très dense en étoiles de la constellation
du Cygne. L’astronome amateur Dave
Jurasevich l’a trouvée sur ses photos
prises le 6 juillet 2008 de la Nébuleuse
du Croissant (NGC
6888). Onze jours après qu’il eut signalé sa
découverte à l’IAU (International Astronomical Union),
Mel Helm a confirmé la présence de la bulle en utilisant
les Observatoires
télécommandés de Sierra. La photo de la bulle
prise par Mel Helm et Keith Quattrocchi a aussi été soumise à l’IAU
afin de confirmer qu’il s’agit d’une nouvelle nébuleuse.
L’image du jour est une photo composite qui contient entre autres
une image prise dans une étroite bande du spectre afin de mettre
en évidence les contours de la nébuleuse. On ne connaît
pas encore l’origine de cette bulle. À l’instar de
la Nébuleuse
du Croissant, il se pourrait que ce soit des gaz soufflés
par les vents stellaires intenses d’une grosse étoile Wolf-Rayet
(fiche 4 de cette
section). Il se pourrait aussi qu’il s’agisse d’une
nébuleuse planétaire sphérique formée lors
de la phase finale de la vie d’une étoile comme notre Soleil. (Image
Credit & Copyright: Keith
Quattrocchi, Mel
Helm) 13 novembre 2008 |
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Les étoiles massives de l’amas
ouvert Pismis 24. Selon des estimations passées basées
sur la luminosité et la distance de ces étoiles ainsi
que du
modèle théorique des étoiles, une étoile
de Pismis 24 atteignait une masse 200 fois plus grande que celle du Soleil,
un record! Les étoiles massives sont situées à droite
de la nébuleuse. Mais des observations récentes provenant
du télescope Hubble ont montré en fait qu’il y avait
au moins trois étoiles et non une seule. Cependant, les étoiles
de ce trio atteindraient quand même près de 100 masses solaires,
donc des étoiles très massives près de la limite
théorique du modèle des étoiles. (Credit: NASA, ESA and
J. M. Apellániz (IAA,
Spain)) 26 octobre 2008 REPRISE : 19 décembre 2006 |
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L’étoile centrale la Nébuleuse
du Croissant (NGC
6888) est WR
136, une étoile de type Wolf Rayet (fiche 4 de
cette section). Elle est tellement grosse que son vent stellaire éjecte
dans l’espace une masse équivalente à celle de notre
Soleil en un temps de 10 000 ans seulement. Cette bulle de gaz fait
environ 25 années-lumière de diamètre et elle est
située dans la constellation du Cygne, à une distance de
5000 années-lumière de la Terre. (Credit & Copyright: Tony
Hallas) 13 aout 2008 |
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Le Casque de Thor. Voir texte du 5 juin 2010. (Credit & Copyright: Robert ) 17 janvier 2008 |
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NGC 6888, la nébuleuse de Croissant,
en compagnie de la nébuleuse du Casque de Thor (NGC 2359) sont
les deux plus célèbres «bulles
de Wolf-Rayet». Les étoiles Wolf-Rayet sont
des étoiles très massives dont les vents solaires sont
si intenses qu’ils peuvent former une bulle qui entoure l’étoile.
La nébuleuse du croissant est située à environ 4700
al de nous dans la constellation du Cygne. L’étoile Wolf-Rayet
centrale, WR 136, va probablement produire une supernova d’ici
un million d’années. (Crédit & Copyright: Franck
Bugnet) 11 novembre 2007 |
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NGC
2359, surnommé le Casque de Thor, est une nébuleuse
d’émission située dans la constellation du Grand
Chien à environ 15 kal de la Terre. Elle fait 30 al de diamètre.
Les gaz de cette nébuleuse sont poussés par une étoile
très chaude que l’on voit en son centre. Cette étoile
est de type Wolf-Rayet.
Les étoiles de cette catégorie sont rares. Ce sont des
géantes bleues très massives dont les vents stellaires
peuvent atteindre des vitesses de millions de kilomètres par
heure.(Credit & Copyright: Jean-Charles
Cuillandre (CFHT), Hawaiian
Starlight, CFHT) 30 janvier 2007 |
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Le nom populaire de ce nuage
cosmique est la Nébuleuse du Casque
de Thor (NGC
2359). Cette nébuleuse est située dans la constellation
du Grand
Chien, à 15 000 années-lumière de la
Terre. Ce nuage de gaz est soufflé vers l’extérieur
par une étoile massive très lumineuse, de type W
(Wolf-Rayet). La nébuleuse fait environ 30 années-lumière
de diamètre. (Credit & Copyright: Don
Goldman) |
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NGC 7635, aussi nommée la
nébuleuse de la Bulle, est située sur la frontière
des constellations de Céphée et
de Cassiopée.
Sur cette photo, elle est située près du centre, juste à côté de
l’étoile bleutée. Cette petite nébuleuse qui
ne fait que 10 années-lumière fait partie d’un plus
grand nuage de gaz et de poussières interstellaires. Elle est à environ
11 kal de nous. L’amas ouvert M52 (NGC 7654), également
visible sur la photographie, en haut à gauche, est à quelques
5000 années-lumière de la Terre. Cette image numérisée
vient des plaques photographiques réalisées entre 1992
et 1997 à l’observatoire du mont Palomar. (Credit: Digitized
Sky Survey, ESA/ESO/NASA FITS
Liberator Color Composite: Davide De Martin (Skyfactory)) 28 avril 2006 |
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NGC 7635 est une nébuleuse
planétaire, aussi appelée «nébuleuse de la
Bulle», située dans la constellation de Cassiopée.
Cette nébuleuse fait à peu près 10 al de diamètre
et est à une distance de 11 kal de la Terre. En haut de la bulle
se trouve l’étoile chaude qui éclaire les gaz de
la nébuleuse. On estime que la masse de cette étoile est
comprise entre 10 et 20 masses solaires. (Credit & Copyright: Eric
Mouquet) 18 octobre 2006 |
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Eta
Carinae est une étoile massive, mais sa luminosité a
quelque peu diminué. On peut seulement la voir maintenant avec
des jumelles ou un petit télescope, mais cela n’a pas
toujours ainsi. La luminosité de cette étoile a varié de
façon spectaculaire dans le passé. En effet, en avril
1843, Eta
Carinae est devenue la deuxième étoile la plus brillante
après Sirius, et ce, même si elle est beaucoup fois plus
loin de nous, plus
de 8000 années-lumière comparées à 8,6
années-lumière pour Sirius. Cette étoile à luminosité variable
est au centre de la nébuleuse que l’on peut admirer sur
la photographie du jour. Cette image a été réalisée à partir
des données du satellite MSX (Midcourse
Space Experiment) qui a cartographié le
plan de la Voie lactée en 1996 dans le domaine de l’infrarouge.
Cette image est en fausses couleurs, les filaments bleus sont en réalité des
poussières qui émettent de l’infrarouge. Les astrophysiciens
sont convaincus que l’étoile massive Eta Carina terminera
sa vie d’ici un million d’années ou un peu plus.
Elle est aussi une candidate sérieuse pour produire une hypernova et
un futur sursaut
gamma. (Credit: MSX, IPAC, NASA) 15 octobre 2005 REPRISE : 10 octobre 2002 |
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Cette jolie
bulle cosmique (N44F) flottant au bout d’un étroit filament
d’hydrogène a été créée par
les puissants vents rapides d’une jeune étoile
chaude de type Wolf-Rayet située juste sous le centre de la
bulle. N44F est situé dans le Grand
Nuage de Magellan à la périphérie nord de N44,
un complexe de nébuleuse d’émission. Cette bulle
cosmique prend de l’expansion à une vitesse estimée à 12 km/s
(35 fois la vitesse du son) et son diamètre fait dans les 35 années-lumière. (Credit: Y. Nazé (Univ.
Liège), Y.-H. Chu (Univ.
Illinois), ESA, NASA) 19 aout 2004 |
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La nébuleuse de la Bulle. Voir le texte du 24
janvier 2009. (Credit & Copyright: Ken
Crawford) 16 juillet 2004 |
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Les deux étoiles cachées dans les deux nuages gazeux de l'image du jour émettent des particules chargées à haute vitesse ainsi que des radiations énergétiques qui provoquent l'illumination de ces nuages. Les photos qui ont permis de réaliser cette image du complexe nébuleux numéroté BAT99-49 proviennent du VLT (Very Large Telescope) de l'ESO (European Southern Observatory). L'image est en fausses couleurs : le bleu correspond aux émissions de l'hélium, le vert à celles de l'oxygène et le rouge à celles de l'hydrogène. Le complexe BAT99-49 est situé dans le Grand Nuage de Magellan, la plus grosse galaxie satellite de notre galaxie, la Voie lactée. L'une des deux étoiles est de type Wolf-Rayets, les étoiles les plus chaudes et les plus massives de la séquence principale. (Credit & Copyright: Y. Naze, G. Rauw, J. Manfroid, J. Vreux (Univ. Liege), Y. Chu (Univ. Illinois), ESO) 21 avril 2004 |
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Quels sont les effets des jeunes étoiles très énergétiques sur leur environnement? Pour mieux comprendre les mécanismes de ces interactions, les astronomes ont dirigé le télescope spatial Hubble vers la région qui entoure l'étoile Eta Carinae, une très grosse étoile qui pourrait bien produire une supernova d'ici un million d'années. L'image du jour nous montre cette région qui contient des jets de gaz chaud, des poches de gaz froid, des globules sombres et des piliers de matière interstellaire poussiéreuse où se forment probablement de nouvelles étoiles. Cette image couvre une région d’environ 3 années-lumière, un peu plus que le cocon d’Eta Carinae qui ne fait qu’une demi-année-lumière, mais beaucoup plus petite que la grande nébuleuse de la Carène qui s’étend sur plus de 300 années-lumière. La luminosité d’Eta Carinae varie : en avril 1843, elle est devenue brièvement la deuxième étoile la plus brillante du ciel après Sirius. Eta Carinae est à 7500 années-lumière de nous soit 800 plus loin que Sirius. (Credit: Hubble Heritage Team (AURA/STScI), S. Casertano (STScI) et al., NASA) 26 novembre 2003 |
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Cette nébuleuse d'émission (NGC 6888) est aussi connue sous le nom de la nébuleuse du Croissant. Soufflée par les vents stellaires de l'étoile centrale, cette bulle d’environ 25 années-lumière de diamètre est située dans la constellation du Cygne à environ 5000 années-lumière de nous. L'image du jour est en fausses couleurs : les teintes vertes et jaunâtres correspondent à la lumière visible et les teintes bleues proviennent des données en rayon X recueillies par le satellite Chandra. D'habitude, les bulles de vent stellaire n'émettent pas de rayon X à de hautes énergies, car il faut pour cela que ses gaz soient chauffés à des températures avoisinant le million de degrés. Mais, l'étoile centrale de NGC 6888 semble pouvoir le faire (voir note ci-dessous). Cette étoile brûle son carburant à une vitesse prodigieuse si bien qu'elle devrait terminer sa vie en supernova dans une centaine de milliers d'années. (Credit: Y.-H. Chu & R. Gruendl (Univ. Illinois) et al. X-ray; CXO / NASA, Optical; SDSU / MLO) 16 octobre 2003 L'étoile centrale de NGC 6888 est une étoile de type Wolf-Rayet, ce qui explique la grande énergie des rayons X. |
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La jeune étoile AFGL 2591 nous donne tout un spectacle. Cette étoile massive expulse quantité de gaz dans l'espace en même temps que sa forte gravité tire vers sa surface la matière qui l'entoure. On estime que AFGL 2591 n'est âgée que d'environ un million d'années, énormément plus jeune que le Soleil qui compte à son actif quelque 5 milliards d'annés. Dans les 10 000 dernières années seulement, cette étoile massive a créé une nébuleuse dont le diamètre dépasse 500 fois celui de notre système solaire. L'image présentée captée dans le domaine de l'infrarouge est l'une des premières provenant de l'appareil NIRI installé sur l'un des plus gros télescopes optiques du monde, le Gemini North. De fins détails qui sont bloqués par la poussière en lumière visible apparaissent sur cette image infrarouge. On voit sur l'image en regardant attentivement au moins 4 anneaux d'expansion, ce qui indique de mystérieuses périodes d'activité plus intense de l'étoile. AFGL 2591 est à quelque 3000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Cygne. (Credit: C. Aspin et al., NIRI, Gemini Obs., NSF) 29 aout 2001 |
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Comme les gens, les étoiles ne vont pas toutes doucement en une bonne nuit (Do not go gentle into that good night, un poème de Dylan Thomas). La nébuleuse de la Carène (NGC 3372), aussi appelée en anglais Keyhole Nebula, est née de l'étoile Eta Carinae qui a violemment projeté des gaz et des poussières dans l'espace dans les derniers siècles de sa vie. Eta Carinae, une des étoiles les plus lumineuses connues, est visible au centre de cette image construite à partir de données recueillies dans trois couleurs distinctes de la lumière visible : la lumière bleue émise par l'oxygène, la lumière verte émise par l'hydrogène et la lumière rouge venant du soufre. Eta Carinae était l'une des étoiles les plus brillantes du ciel dans les années 1800, mais son éclat a considérablement diminué depuis. Elle demeure cependant visible lorsqu'on pointe des jumelles vers la constellation de la Carène. (Credit & Copyright: Nathan Smith (University of Minnesota), NOAO, AURA, NSF) 17 juillet 2001 |
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Les étoiles bleues de cette image appartiennent à l'amas ouvert M103. Les nuages gazeux où sont nées ces étoiles ont été depuis longtemps dispersés. Les plus grosses et les plus brillantes étoiles nées dans ces nuages ont depuis longtemps épuisé leur carburant nucléaire et ont littéralement explosé produisant des supernovae. En observant les étoiles de la séquence principale restante dans M103, on a pu estimer son âge, environ 20 millions d'années. D'ailleurs, une étoile bleue a récemment quitté la séquence principale et elle est devenue une géante rouge, comme on le voit au centre de cette image. Les étoiles jaunes comme notre Soleil sont généralement moins brillants dans les amas ouverts et elles sont donc moins dominantes que leurs cousines massives bleues. La lumière met quelque 14 années à parcourir M103 d'un bout à l'autre. Même si on peut observer M103 avec des jumelles en les pointant en direction de la constellation de Cassiopée, cet amas est à une si grande distance (8000 années-lumière) qu'il occupe une région du ciel quatre fois plus petite que la pleine lune. (Credit & Copyright: Hillary Mathis & N. A. Sharp, KPNO 2.1-m Tel., AURA, NOAO, NSF) 7 février 2001 |
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Cette sensationnelle image captée par le télescope Hubble nous montre la naissance d'un amas d'étoiles massives. Ces nouvelles nées viennent tout juste d'émerger de leur nébuleuse qui ne fait que 12 années-lumière. Cette nébuleuse cataloguée N81 est à quelque 200 000 années-lumière de nous dans le Petit Nuage de Magellan. Des nébuleuses entourées d'étoiles massives s'entendent habituellement sur des milliers d’années-lumière et plus. Avant les observations d'Hubble, on ne savait pas si N81 ou des nébuleuses d'émission compactes semblables étaient le berceau d'une seule étoile ou d'un amas d'étoiles. Pour N81, les données d'Hubble montrent qu'il s'agit définitivement de plusieurs étoiles, certaines 300 000 fois plus lumineuses que le Soleil. On voit sur cette image les arcs de poussière interstellaire et les gaz fluorescents sculptés par les vents et les radiations des étoiles énergétiques. (Credit: M. Heydari-Malayeri (Paris Obs.) et al., Hubble Heritage Team, NASA) 5 octobre 2000 |
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Les étoiles de la nébuleuse du Trou de la Serrure (NGC 3324) ont commencé à se former il y a environ trois millions d'années. Cette image de la nébuleuse du Trou de Serrure qui fait partie de la Nébuleuse d'Eta Carinae (NGC 3372) a été captée dans le domaine de l'infrarouge. Elle nous montre plusieurs détails de cette pouponnière d'étoiles qui est à quelque 9000 années-lumière de nous. De fines poussières réfléchissent la lumière des étoiles, s'échauffent et émettent à leur tour de la lumière infrarouge. Les amas ouverts Trumpler 14 et Trumpler 16 sont visibles dans le coin inférieur gauche et le coin supérieur droit de cette photographie. L'étoile très brillante près de Trumpler 14 est Eta Carinae, l'une des plus étranges étoiles connues. Candidate possible pour produire une supernova d'ici quelques milliers d'années, Eta Carinae pâlit après avoir été l'une des étoiles les plus brillantes du ciel durant les années 1800. Malgré des études approfondies, on ne sait pas encore de façon sure si Eta Carinae fait partie d'un système binaire. (Credit: 2MASS Collaboration, U. Mass., IPAC) 13 juin 2000 |
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D'où vient cette gigantesque bulle cosmique? D'une étoile massive qui est non seulement très lumineuse et bleue, mais qui émet aussi un rapide vent stellaire de gaz ionisé. La nébuleuse de la Bulle (NGC 7635) est la plus petite des trois bulles qui entourent l'étoile massive BD+602522 et une partie de S162, un gigantesque réseau de bulles créé avec l'aide d'autres étoiles massives de cette région. Les gaz projetés à grande vitesse par l'étoile BD+602522 repoussent les gaz ténus qui l'entourent formant ainsi une coquille. La lumière de l'étoile ionise les gaz de cette coquille la rendant ainsi visible. Cette image captée par Hubble a été publiée la semaine dernière. Elle présente plusieurs détails de la nébuleuse de la Bulle qui n'avaient jamais été observés et qui sont encore incompris. Le diamètre de la nébuleuse de la Bulle est d'environ 6 années-lumière et on peut la voir dans un petit télescope en le pointant vers la constellation de Cassiopée. Elle est à environ 11 300 années-lumière de nous. (Credit: Donald Walter (SCSU) et al., WFPC2, HST, NASA) 18 janvier 2000 REPRISE du texte du 17 novembre 1998 |
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Eta Carinae est l'un des systèmes stellaires les plus lumineux de notre galaxie, la Voie lactée, une puissance des millions de fois plus grande que celle du Soleil. Eta Carinae est un système des plus étranges. Sa luminosité ne cesse de varier de façon importante depuis le début du 19e siècle. Récemment, on a scruté Eta Carinae dans le domaine des rayons X en utilisant le télescope spatial Chandra et on a ajouté encore plus de pièces à ce puzzle énigmatique. Cette image montre l'anneau d'environ 2 années-lumière d'épaisseur et en forme de fer à cheval qui entoure un noyau chaud qui s'étend sur 3 années-lumière. Un fait semble presque certain : ces structures proviennent des collisions entre la matière expulsée du centre à des vitesses supersoniques et le milieu ambiant. Les spéculations continuent sur l'explosion possible d'Eta Carinae dans le prochain millénaire. (Credit: Chandra X-ray Observatory, NASA) 11 octobre 1999 |
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De nouvelles étoiles sont nées dans la nébuleuse de la Tarentule (30 Doradus). Ces deux images d'une région de la nébuleuse de la Tarentule ont été captées par le télescope Hubble. Celle du haut est dans le domaine de la lumière visible et celle du bas dans l'infrarouge. Les flèches avec des numéros sur l'image infrarouge indiquent la position des étoiles massives nées récemment. Par exemple, les flèches 1 et 5 pointent vers des amas de jeunes étoiles brillantes. Nées lors de l'effondrement gravitationnel des gaz et de la poussière, les vents et la radiation de ces jeunes étoiles chaudes évacuent la matière qui les entoure les rendant ainsi visibles sur les deux images. Mais, quelques étoiles baignent encore dans suffisamment de poussière pour n'être visibles que sur l'image infrarouge. C'est le cas des étoiles pointées par les flèches 2, 3 et 4. Les spots brillants 6 et 7 sont encore plus remarquables. S'agit-il de nouvelles étoiles? Ces deux spots sont alignés exactement de part et d'autre de l'amas pointé par la flèche 5. Il se pourrait qu'ils proviennent d'un jet de matière symétrique expulsée par l'une des jeunes étoiles de l'amas 5, une étoile de type Herbig-Haro. Ces deux spots sont à cinq années-lumière de l'amas et ils pourraient correspondent aux endroits ou le jet de l'étoile entre en collision avec la matière environnante de la nébuleuse. (Credit: John Trauger (JPL), James Westphal (Caltech), Nolan Walborn (STScI), Rodolfo Barba' (La Plata Observatory), NASA) 1er octobre 1999 |
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On voit sur cette image une brillante goutte d'hydrogène catalogué N88A. La goutte fait cependant trois années-lumière d'un bout à l'autre. Émergeant du milieu interstellaire froid et poussiéreux du Petit Nuage de Magellan (NGC 292), N88A cache une jeune étoile chaude en son centre. Cette image en fausses couleurs provenant du télescope Hubble a été captée à l'aide d'un filtre H alpha, filtre qui ne laisse passer que la lumière rouge émise par l'hydrogène ionisé par les émissions ultraviolettes de la jeune étoile. D'autres régions d'hydrogène ionisé, dénommées régions HII, qui entourent de jeunes étoiles peuvent s'étendre sur plus d'un millier d’années-lumière, mais N88A, bien que petite en comparaison, contient l'une des étoiles les plus massives connues. (Credit: M. Heydari-Malayeri (Paris Observatory) et al., WFPC2, HST, ESA, NASA) 29 juillet 1999 |
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Comme l'eau provenant d'un gicleur, les poussières provenant d'une étoile en rotation peuvent créer une forme de spirale dans l'espace comme le montre cette image en fausses couleurs. Des astronomes ont découvert ce surprenant scénario en observant l'étoile WR 104 avec un interféromètre infrarouge à la fine pointe de la technologie et le télescope de 10 m Keck 1. Les lettres WR signifient que c'est une étoile de type Wolf-Rayet, des étoiles massives sur le point de produire une supernova. Ces étoiles sont si chaudes qu'elles présentent un taux de perte de masse très élevé. Les radiations lumineuses intenses qu'elles produisent repoussent au loin cette matière. Mais, ce rayonnement très intense devrait aussi empêcher tout regroupement de poussière de se former. Une explication possible réside dans la présence d'une étoile compagne cachée par la région centrale de WR 104. Cette étoile génèrerait des vents stellaires qui mettraient à l'abri la poussière d'une étroite région de la lumière de WR 104. (Credit: U.C. Berkeley Space Sciences Laboratory, W.M. Keck Observatory) 9 avril 1999 |
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NGC 7635, la nébuleuse de la Bulle. Voir le texte du 3 avril 2016. (Credit: Hubble Heritage Team (AURA/ STScI/ NASA)) 18 novembre 1998 |
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LE TEXTE a été repris le 18 janvier 2000. NGC 7635, la nébuleuse de la Bulle. (Credit & Copyright: T. Bonev et al. (Astron. Inst., U. Bonn), Pik Terskol Obs.) |
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Certaines étoiles explosent au ralenti. Peu répandues, les étoiles massives de type Wolf-Rayet sont si agitées et si chaudes qu'elles se désintègrent directement devant nos télescopes. Des grumeaux de gaz chauds, chacun 30 fois plus massif que la Terre, sont expulsés par les violents vents stellaires WR124, l'étoile Wolf-Rayet (fiche 4) visible près du centre de cette photographie. C'est cette étoile qui est à l'origine de la nébuleuse (M1-67) qui l'entoure. WR124 est à quelque 15 000 années-lumière de nous en direction de la constellation du Sagittaire. (Credit: Y. Grosdidier (U. Montreal) et al., WFPC2, HST, NASA) 9 novembre 1998 |
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Avez-vous entendu parler du spectacle époustouflant de lumière laser dans le ciel? Une équipe d'astronomes dirigée par Kris Davidson (Université du Michigan) et S. Johansson (Université de Lund) ont découvert que l'étoile variable chaotique Eta Carinae émet des radiations UV dans une bande si étroite du spectre qu'il s'agit probablement d'une émission laser. Ce dessin artistique dépeint le modèle qui pourrait expliquer leurs observations réalisées grâce au télescope spatial Hubble. Dans ce modèle, plusieurs rayons laser sont émis d'Eta Carinae dans le nuage de gaz énergisé qui l'entoure. Des émissions lasers dans l'infrarouge et dans les micro-ondes (maser) sont des phénomènes astronomiques extrêmement rares, mais c'est encore plus rare dans les UV, car cette émission est la première que l'on observe. (Picture Credit: J. Gitlin (STScI), NASA) 29 novembre 1997 REPRISE du 11 janvier 1996 |
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Un nouveau record pour une étoile. L'étoile la plus lumineuse du ciel vient d'être découverte. Cette étoile est si éloignée et si obscurcie par la poussière qu'il a fallu utiliser le télescope spatial Hubble pour confirmer son existence. En 1990, on savait que l'étoile du Pistolet était au centre de la nébuleuse du même nom. En 1995, on a suggéré que l'étoile du Pistolet était si massive qu'elle éjectait la matière qui est à l'origine même de la nébuleuse qui l'entoure. Les observations faites à l'aide du télescope Hubble et rendues publiques aujourd'hui confirment la relation spectrale entre la nébuleuse et l'étoile. Cette constatation implique que l'étoile du Pistolet est 10 millions de fois plus lumineuse que le Soleil et qu'elle est environ 100 fois plus massive. Les astrophysiciens ne savent pas vraiment comment se forme une étoile aussi massive et comment elle évolue. (Credit: D. F. Figer (UCLA) et al., NICMOS, HST, NASA,) 8 octobre 1997 |
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Qu'est-ce qu'une étoile Wolf-Rayet? Comment peut-elle créer une bulle sphérique et un arc lumineux comme sur cette photographie? Une étoile Wolf-Rayet (fiche 4) est une étoile massive, plus de 40 fois la masse du Soleil. Ces étoiles sont extrêmement chaudes et lumineuses et leurs intenses vents stellaires peuvent éjecter soudainement donc des coquilles de matière. C'est ainsi qu'on explique la présence d'une coquille autour de certaines étoiles WR. Mais les astronomes ne sont pas certains si l'arc lumineux de cette photographie provient de cette étoile. Cette bulle et cet arc sont désignés sous la dénomination NGC 2359. L'ensemble est «Casque de Thor». (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin. Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 28 septembre 1997 |
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Comme les gens, les étoiles ne vont pas toutes doucement en une bonne nuit (Do not go gentle into that good night, un poème de Dylan Thomas). La nébuleuse de la Carène (NGC 3372), aussi appelée en anglais Keyhole Nebula, est née de l'étoile Eta Carinae qui a violemment projeté des gaz et des poussières dans l'espace dans les derniers siècles de sa vie. Eta Carinae est plusieurs fois plus massive que notre Soleil et elle terminera sa vie en produisant une gigantesque explosion, une supernova. Eta Carinae émet passablement de lumière en dehors du spectre visible. La semaine dernière, le satellite RXTE (Rossi X-ray Timing Explorer) a vérifié la périodicité des émissions rayon X de cette étoile massive. Ces émissions atteignent leur intensité maximale tous les 81,5 jours. Ce cycle ainsi que l'hypothèse émise d'un cycle de 5,52 années pourraient indiquer que cette étoile mourante fait partie d'un système stellaire multiple. (Credit and Copyright: D. Malin (AAO), AATB, UKS Telescope) 21 juillet 1997 |
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Les étoiles Wolf-Rayet peuvent souffler des bulles cosmiques. Ces étoiles peu nombreuses sont énormément plus chaudes et plus lumineuses que le Soleil. Toutes les étoiles extrêmement massives évoluent ensuite vers la phase Wolf-Rayet (fiche 4). On connait environ 200 étoiles Wolf-Rayet (note: en décembre 2014, on en dénombre 639) dans notre galaxie, la Voie lactée. Une étoile Wolf-Rayet produit une bulle parce qu'elle éjecte continuellement leur atmosphère externe dans l'espace sous forme de vent stellaire. Chaque année, ces vents stellaires transportent au loin une masse qui équivaut à celle de la Terre. L'étoile Wolf-Rayet est la plus brillante de cette image et elle est au centre de cette bulle connue sous le nom de Casque de Thor (NGC 2359). (Credit and Copyright: P. Berlind & P. Challis (CfA), 1.2-m Telescope, Whipple Obs.) 3 janvier 1997 |
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Quelle est l'origine de ces bulles et de ces arcs de NGC 2359? Le principal suspect est l'étoile Wolf-Rayet au centre de l'une des bulles, un peu à droite du centre de cette photo. Les étoiles Wolf-Rayet sont très massives, très chaudes et très lumineuses. Elles expulsent continuellement de la matière, matière qui forme des bulles dans l'espace interstellaire. Mais, les arcs de NGC 2359 indiquent que quelque chose de plus complexe se passe dans cette nébuleuse. Est-ce que cette étoile se déplace à une vitesse supersonique? Y a-t-il une autre étoile en orbite autour de cette étoile Wolf-Rayet? Il faudra réaliser d'autres observations pour comprendre ce joli puzzle. (Credit and Copyright: P. Berlind & P. Challis (CfA), 1.2-m Telescope, Whipple Obs.) 2 janvier 1997 |
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Quelle est la nature d'une étoile Wolf-Rayet et comment donne-t-elle naissance à une bulle sphérique ainsi qu'à un arc comme on les voit sur cette photographie? Une étoile Wolf-Rayet est une étoile dont la masse au début de sa vie sur la séquence principale est plus de 40 fois celle du Soleil. C'est donc une étoile extrêmement chaude et lumineuse dont les vents stellaires sont très intenses. Ce seraient ces vents stellaires qui sont à l'origine de la bulle qui les entoure. Mais les astronomes ne savent pas comment l'étoile centrale crée une bulle et un arc comme on les voit sur cette photo. On se demande aussi si c'est seulement l'étoile qui le fait seul. La présence d'un compagnon pourrait avoir une influence certaine. Cette bulle et cet arc sont connus comme NGC 2359 qui porte aussi le nom de Casque de Thor. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 26 aout 1996 |
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La sombre et poussiéreuse nébuleuse du Trou de Serrure doit son nom à sa forme inhabituelle. C'est John Herschel, au XIX siècle, qui a donné ce nom à cette nébuleuse (NGC 3324) qui est en fait une petite région de la grande nébuleuse de la Carène (NGC 3372). La Carène est la plus vaste nébuleuse sur la sphère céleste, plus grande que la célèbre nébuleuse d'Orion. Mais, comme elle est située dans l'hémisphère sud, elle est moins connue des astronomes amateurs du Nord. L'étoile Eta Carinae est une hypergéante variable bleue. Sa luminosité est extrêmement variable. Il y a 150 ans, c'était une des plus brillantes étoiles du ciel et elle est maintenant invisible à l'œil nu. Elle a subi une énorme éruption au 19e siècle et la nébuleuse créée par cette éruption a été photographiée par le télescope spatial Hubble. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 4 avril 1996 |
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L'étoile au centre de cette image est Eta Carinae. Elle va à coup sûr se détruire dans une explosion spectaculaire qui se produira dans quelques millions d'années, peut-être plus tôt. C'est actuellement une des plus brillantes et des plus massives étoiles connues. C'est aussi l'étoile la plus instable observée à ce jour. La majeure partie du gaz que l'on voit sur cette photo captée par le télescope spatial Hubble provient de l'étoile elle-même. L'étendue de ce nuage est de l'ordre de grandeur de notre système solaire. Les astronomes ne peuvent pas expliquer tous les mouvements de la nébuleuse qui entoure l'étoile et ils continuent d'étudier ce système. (Picture Credit: NASA, HST, WFPC2, J. Hester (ASU)) 12 juillet 1995 |