Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LES COLLISIONS ET LES INTERACTIONS ENTRE LES GALACTIQUES
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La galaxie géante cataloguée sous la désignation
LEDA 1313424 est environ deux fois et demie plus vaste que notre
galaxie, la Voie lactée. Son aspect remarquable sur
cette image récemment publiée sur le site
Hubblesite suggère fortement
le nom de « galaxie de la Cible ». À sa forme, on reconnait aisément qu’il
s’agit d’une
galaxie à anneaux. Confirmées par des observations télescopiques,
LEDA 1313424 possède neuf anneaux qui entourant son centre comme les
vagues d'un caillou tombé dans un étang. Il va de soi que le caillou qui est
entré en collision avec cette cible était aussi une galaxie. Les
observations télescopiques identifient la galaxie naine bleue au centre
gauche comme le collisionneur probable, passant par le centre de la galaxie
géante et formant des anneaux concentriques dans le sillage de leur
interaction gravitationnelle. La galaxie de la Cible est à environ
567 millions d’années-lumière de la Terre en direction de la
constellation des Poissons. À la distance estimée de
LEDA 1313424, cette image couvre une région qui s’étend sur environ
530 000 années-lumière. (Image Credit: NASA, ESA,
Imad Pasha (Yale), Pieter van Dokkum (Yale) |
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Les étoiles colorées de cette image qui présentent des
pics de
diffraction sont à l'intérieur de la Voie lactée, alors que les deux
galaxies sont extrêmement plus loin, à quelque 300 millions
d’années-lumière. Leur aspect déformé et tordu vient des marées
gravitationnelles mutuelles qui se produisent lorsque deux galaxies passent
près l’une de l’autre. Ces deux galaxies (UGC
1810 et UGC 1813)
figurent dans l’«
Atlas of
Peculiar Galaxies » de
Halton Arp sous le
numéro 273. Ces deux
galaxies nous paraissent étranges, mais on sait maintenant que de tels
couples en interaction sont courants dans l’Univers. Plus près de nous, à
seulement 2 millions d’années-lumière, ce qui est peu à l’échelle de
l’Univers, la grande galaxie spirale
d'Andromède (M31)
se rapproche inexorablement de la Voie lactée. Les rencontres répétées de
galaxies à l'échelle du temps cosmique aboutissent finalement à une fusion
en une seule galaxie d'étoiles. De notre point de vue, les noyaux brillants
des galaxies Arp 273 ne sont séparés que par un peu plus de 100 000
années-lumière. (Image Credit & Copyright: Dave
Doctor) |
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Dans quelques milliards d’années, il ne restera à cet
endroit qu’une seule galaxie. D’ici là, les galaxies spirales
NGC 2207 et
IC 2163 fusionneront
lentement, créant des marées de matière, des nappes de gaz en collision, des
bandes sombres de poussières, des
sursauts de formation d’étoiles et des flots d’étoiles et de gaz
expulsés. Cette image en fausses couleurs provient de données captées par
les télescopes spatiaux
Hubble
en lumière visible
et
Webb dans le domaine de
l’infrarouge. Selon
les prédictions des astronomes, NGC 2207, la plus vaste galaxie à droite, va
engloutir IC 2163. La plus récente rencontre a culminé il y a environ 40
millions d’années, mais depuis, la plus petite galaxie, se déplaçant autour
de la plus vaste dans le sens antihoraire, est maintenant légèrement
derrière NGC 2207. L'espace entre les étoiles est si vaste que lorsque des
galaxies entrent en collision, les étoiles qui les composent n'entrent que
très rarement en collision. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI) |
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Quel est le type de cette étrange galaxie?
La structure de cette galaxie est rare et on lui a donné le nom de
galaxie à anneau polaire. Elle
semble avoir deux anneaux différents de gaz et d’étoiles. Pour
NGC 660, un anneau d’étoiles, de gaz de poussière sombre apparaît presque
vertical, tandis qu’un autre anneau similaire, mais plus court s'étend en
diagonale. L’origine de la structure des galaxies à anneau polaire est un
sujet de recherche, mais la théorie la
plus probable est que cela vient d’une collision entre deux galaxies
possédant des plans centraux d’anneau différents. Le diamètre de NGC 650 est
d’environ
39,6 parsecs (129
années-lumière) (la donnée de l’APOD est erronée) et elle est à 13,6 Mpc (44
années-lumière) de la Voie lactée en direction de la
constellation des
Poissons.
Cette image a été captée
récemment à
l'Observatoire El Sauce au Chili.
(Image Credit & Copyright: Mike
Selby) |
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M51 est une paire de galaxies en interaction fascinante et c’est la 51e
entrée du
célèbre catalogue de
Charles Messier.
Cette galaxie, sans doute une
structure spirale
en forme de tourbillon vue presque de face originalement, est aussi
désignée dans le New General Catalogue par NGC 5194. Ses bras spiraux
et ses bandes de poussières obscurcissent sa compagne, la plus petite
galaxie
lenticulaire NGC 5195.
M51 est à environ
27,4 millions d’années-lumière de la Voie lactée à l’intérieur des
frontières de la constellation des
Chiens de chasse.
Vue à l’œil nu ou directement dans un télescope, M51 semble assez floue,
mais cette remarquable image
montre d’étonnants détails en vives couleurs de cette
paire de galaxies et des
courants de
marée provoqués par leur rencontre. L’image comprend des données captées
à travers un filtre à bande étroite pour mettre en évidence un vaste nuage
rougeâtre de gaz d'hydrogène ionisé
récemment découvert dans le
système M51 et connu par certains sous le nom de falaises
H-alpha. L’image montre aussi
des nuages de poussière de la Voie lactée et des galaxies lointaines captés
dans une vue à large champ. Cette image est une collaboration de plusieurs
astronomes amateurs qui s’est prolongée pendant l’équivalent de trois
semaines de temps d’exposition. (Image Credit & Copyright: The
Deep Sky Collective - Tim Schaeffer, Carl Björk, Steeve Body, Fabian
Neyer, Aki Jain, Ryan Wierckx, Paul Kent, Brian Valente, Antoine & Dalia
Grelin, Nicolas Puig, Stephen Guberski, Mike Hamende, Julian Shapiro, John
Dziuba, Mikhail Vasilev, Bogdan Borz, Adrien Keijzer) |
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Les vingt galaxies de cette image font partie d’un
ambitieux
relevé astronomique des
courants stellaires de marée. Chaque
panneau présente une vue composite soit une image profonde et inversée tirée
d'études d'imagerie accessibles au public d'un champ qui entoure une image
des
galaxie massives proches. Les images
inversées révèlent des structures cosmiques faibles, des courants stellaires
de plusieurs centaines de milliers d'années-lumière de diamètre, qui
résultent de la
perturbation gravitationnelle et de la fusion
éventuelle de galaxies satellites dans
l'univers local. De telles études de
fusions et d'interactions gravitationnelles de marée entre des galaxies
massives et leurs
galaxies satellites
naines sont des
guides essentiels pour les modèles actuels de formation des
galaxies et de cosmologie. Évidemment, la détection de courants stellaires
dans la galaxie voisine
d'Andromède et dans notre propre Voie
lactée offre également des preuves spectaculaires de la perturbation
continue des
galaxies satellites au sein de notre
Groupe local de galaxies.
(Image Credit: David
Martinez Delgado et al.) |
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Pour certains, cette formation ressemble à un pingouin.
Mais, pour les astronomes, c’est un exemple intéressant de deux grandes
galaxies en
interaction gravitationnelle. Il y a quelques centaines de millions
d’années, la galaxie
NGC 2936 en haut de cette image était probablement une
galaxie spirale normale en rotation qui créait des étoiles et vaquait à
ses occupations. Puis, elle s’est trop rapprochée de la galaxie elliptique
massive NGC 2937 située
en dessous. Elle a plongé à l’intérieur de celle-ci. Ces deux galaxies aussi
connues sous la désignation
d’Arp 142, elles sont
les vedettes de cette nouvelle image du télescope
spatial
James Webb en
lumière infrarouge et du
télescope spatial Hubble
en lumière visible, qui apparaît lorsque passe le pointeur au-dessus de
l’image. NGC 2936 est non seulement déviée, mais aussi déformée par cette
rencontre rapprochée. Lorsque des galaxies massives se croisent, certaines
de leur région gazeuse sont compressées et de nouvelles étoiles naissent
dans celles-ci. D’ailleurs, comme on peut le voir sur l’image, un jeune
groupe d’étoiles est visible dans le nez du pingouin dans la partie
supérieure droite, tandis qu’au centre de brillantes étoiles ressemblent à
son œil. D’ici un milliard d’années, peut-être davantage, les deux galaxies
fusionneront probablement en une seule galaxie plus vaste.
.
(Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI;
Hubble Rollover Reprocessing & Copyright: Raul
Villaverde) |
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NGC 3169 est la
galaxie spirale qui est à gauche de ce joli
paysage cosmique. Cette galaxie qui semble emmêlée comme boule de fil
est à environ 70 millions d’années-lumière de nous dans la petite
constellation du Sextant, juste sous
Régulus,
l'étoile
alpha de la constellation du Lion. Ses bras spiraux sont fortement
déformés en plusieurs endroits par la gravité de sa voisine à gauche
NGC 3166, une interaction assez répandue dans l'Univers et même dans la
partie que
la Voie lactée occupe. Cette image s'étend sur
un
angle de 20
minutes
d'arc, soit environ 400 000 années-lumière. Ces deux galaxies de même
que
NGC 3165, la petite galaxie à droite, font partie du groupe galactique
du
Lion II. Les radiations émises par
NGC 3169
couvrent tout le
spectre électromagnétique, des ondes radio jusqu'au rayon X. C'est donc
une
galaxie à noyau actif (GNA)
qui abrite un
trou noir supermassif dans son cœur. (Image
Credit & Copyright: Christophe
Vergnes, Aziz
Kaeouach) |
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Quelque chose d’étrange est arrivé à cette galaxie,
mais quoi? Connue sous le nom de
Galaxie du Cigare et
cataloguée sous le nom de
M82, du gaz et de
la poussière rougeoyants sont projetés depuis le centre. Bien que cette
galaxie témoin d’un
sursaut de formation d’étoiles ait sûrement été agitée par un passage
récent près de sa voisine, la grande galaxie spirale
M81, cela
n'explique pas complètement la source du gaz et de la poussière en expansion
vers l'extérieur, qui brillent en rouge. Les preuves indiquent que cette
matière est chassée par les vents de particules émergents combinés de
nombreuses étoiles, créant ensemble un super
vent
galactique. L’image à gauche a été captée en lumière visible par le
télescope spatial Hubble, alors que celle de droite en infrarouge provient
du télescope spatial James Webb nous montre la région centrale de la
galaxie. Une inspection détaillée de la nouvelle image Webb montre, de
manière inattendue, que cette poussière rougeoyante est associée au plasma
chaud. Les recherches sur la nature de cette étrange galaxie voisine se
poursuivront sûrement. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI, Alberto
Bolatto (UMD)) |
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Au cœur de
l’amas de la
Vierge se trouve un alignement de galaxies connu sous le nom de
chaîne de
Markarian. Celles que l’on désigne comme les Yeux de Markarian sont deux
des galaxies en interaction de cette chaîne,
NGC 4438 (à gauche) et
NGC 4435. Situées à
environ 50 années-lumière, ces deux galaxies semblent être séparées de
100 000 années-lumière dans ce
gros plan, mais elles
se sont probablement rapprochées à quelque
16 000
années-lumière dans le passé. Les marées gravitationnelles résultant de
cette rencontre ont arraché quelques-unes de leurs étoiles, de leur gaz et
de leur poussière. C’est la plus massive des deux, NGC 4438, qui a été la
grande vainqueur de cette collision au profit de NGC 4435. On peut
apercevoir sur cette image plusieurs galaxies lointaines.
(Image Credit & Copyright: Mike
Selby) |
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Est-ce que cette galaxie se
précipite dans un anneau
géant d'étoiles? Probablement pas. Même si la
dynamique précise de la configuration illustrée sur cette image n'est
pas connue avec certitude, on est convaincu que
NGC 7714 a été étirée et déformée par une récente collision entre deux
galaxies voisines. La galaxie voisine plus petite,
NGC 7715,
située à gauche hors du champ de cette image, serait passée directement
au travers de
NGC 7714. Des observations montrent que
l'anneau doré est constitué de millions d'étoiles âgées du même type que
le Soleil qui se déplace probablement avec les étoiles bleues à l'intérieur.
Cela contraste avec le centre brillant de
NGC 7714
qui semble être le siège d'un sursaut de formation de jeunes étoiles.
NGC 7714 est à environ 100 millions
d’années-lumière de nous en direction de la
constellation des Poissons. Les interactions entre ces deux galaxies ont
sans doute débuté il y a environ 150 millions
d'années et elles devraient
continuer pour plusieurs centaines de millions. Il n'y aura finalement
qu'une seule
galaxie
centrale visible. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble
Legacy Archive; Processing & Copyright: Rudy
Pohl) |
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Combien d’étoiles naissent lorsque deux galaxies
entrent en collision?
Cette image de la galaxie
AM 1054-325 a été publiée récemment et pour celle-ci, la réponse est des
millions. On pourrait penser que des étoiles sont détruites, mais elles ne
se rencontrent que très rarement. La galaxie
AM 1054-325 et une galaxie rapprochée tournent l’une autour de l’autre
et leur interaction gravitationnelle a déclenché des mouvements des nuages
gazeux, produisant ainsi des zones de compressions qui ont
donné naissance à des étoiles. Le taux de naissance d’étoiles est très
élevé dans les débris gazeux qui s’étendent du corps jaunâtre d’AM 1054-35
vers l’autre galaxie. L’hydrogène qui entoure les nouvelles étoiles brille
en rose, alors que les étoiles nouvellement nées brillent en bleu, presque
blanc, en se regroupant en pépinières compactes de milliers, voire de
millions d’individus. AM 1054-325 est parsemé de plus d’une centaine d’amas
stellaires
presque ponctuels d’un bleu intense, dont quelques-uns ressemblent à un
collier de perles. L’analyse des
radiations
ultraviolettes de cette galaxie a permis de déterminer que la plupart
des étoiles sont âgées de moins de 10 millions d’années, des bébés
stellaires. Plusieurs de ces amas pourraient se transformer en
amas globulaires.
Le groupe d’étoiles situé à l’extrémité inférieure de cette image pourrait
même se détacher et
former une petite galaxie. (Image Credit: NASA, ESA, STScI;
Processing: J. English (U.
Manitoba); Science: M. Rodruck (Penn
State U. & Randolph-Macon
C.) et al.; Text: Jayanne
English (U.
Manitoba).) |
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S’agit-il d’une ou de deux galaxies? Cette question est
née en 1950 lorsque l’astronome
Arthur Hoag a par
chance découvert ce
mystérieux objet extragalactique. L’extérieur de cet objet est un
anneau dominé par de
brillantes et jeunes étoiles bleues, alors qu’on trouve en son centre une
boule d’étoiles beaucoup plus rouges, des étoiles beaucoup plus anciennes.
Entre les deux se trouve un
vide presque
entièrement noir. La manière dont
l’objet de Hoag
s’est formé avec son anneau d’étoiles
et de gaz presque parfaitement circulaire demeure inconnue. Parmi les
hypothèses de son origine, on pense qu’il pourrait s’agir d’une
collision
galactique il y a des milliards d’années et qu’alors l’effet
gravitationnel d’une
barre centrale aurait
depuis
disparu. Cette photographie avait été d’abord prise par le télescope
spatial Hubble et elle a récemment été retraitée en utilisant un
algorithme issu
de
l’intelligence artificielle pour réduire le
bruit de fond. Des
observations en ondes
radio montrent qu’aucune galaxie ne s’est ajoutée à
l’objet de
Hoag au cours du dernier milliard d’années. L’envergure de l’objet de
Hoag est d’environ 100 000 années-lumière et il est à quelque 600 millions
d’années-lumière de nous en direction de la
constellation du Serpent. On peut voir plusieurs galaxies lointaines
dans les environs de l’objet de Hoag et, par pure coïncidence, une autre
galaxie à anneau
dans le vide à environ sept heures. (Image Credit:
NASA, ESA,
Hubble;
Processing: Benoit
Blanco) |
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Est-ce que ces deux galaxies sont réellement reliées
entre elles? Certainement, elles le sont par la
gravité. Le résultat
de cette fusion partielle ressemble à un énorme cœur cosmique, du moins pour
le moment. Cette paire, NGC 4038 et NGC 4039, est connue sous le nom des
galaxies des
Antennes. Comme elles sont à seulement 60 millions d’années-lumière, ce
qui est près de nous à
l’échelle intergalactique, elle est l’une des
paires en
interaction
gravitationnelle la plus étudiée. Leur forte attraction a commencé il y
a environ un milliard d’années, alors qu’elles passaient inhabituellement
près l’une de l’autre. Lorsque deux galaxies fusionnent ainsi, leurs étoiles
entrent rarement en collision, mais de nouvelles étoiles naissent lorsque
leurs gaz et leurs nuages de poussière s’entrechoquent. Par exemple, de
nouvelles étoiles se sont déjà formées dans les longues antennes de ce duo.
Des milliards d’étoiles se seront sans doute formées lorsque la fusion des
deux comparses sera terminée dans plus d’un milliard d’années. (Image Credit
& Copyright: Kent E. Biggs) |
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C'est une danse à la mort.
Alors que se déroule ce duel entre ces deux grosses galaxies, un pont
cosmique d'étoiles, de gaz et de poussière de 75 000 années-lumière s'est
formé et les a réunies. Ce pont témoigne de la rencontre
rapprochée entre ces deux
immenses systèmes d'étoiles et des violents effets de marée alors
provoqués par leur gravité
mutuelle. La galaxie spirale vue de face à droite est NGC 3808A
et elle arbore plusieurs jeunes amas d'étoiles bleues qui sont nées lors du sursaut
de formation d'étoiles induit par cette rencontre. L'autre galaxie
spirale vue de face à gauche est NGC 3808B.
Elle semble enveloppée dans le pont
de matière reliant les galaxies et entourée d'un étrange anneau
polaire. Réunies, ces deux galaxies ont été classifiées dans le catalogue
des galaxies particulières d'Halton
Arp sous la cote Arp 87.
Ces interactions gravitationnelles se déroulent sur des milliards d'années,
mais des rencontres
répétées à courte distance devraient ultimement résulter dans la mort
d'une des galaxies, car l'une d'elles sera finalement absorbée par l'autre.
Même si ce
scénario semble bien particulier, on pense que les fusions de galaxies
sont très courantes. Arp 87 est
un avant-goût d'une telle
fusion. La paire de galaxies d'Arp 87 est
à environ 300 millions d’années-lumière de nous en direction de la
constellation du Lion. La galaxie spirale à gauche et sous NGC 3808B est
beaucoup plus éloignée et elle ne participe pas à la fusion galactique
d'Arp 87. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble;
Processing: Harshwardhan Pathak)) |
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Qu’est-il arrivé à cette
galaxie spirale? Il y a quelques centaines de millions d'années, la plus
grosse galaxie de l’image (NGC 2936)
était probablement une
galaxie spirale ordinaire tournant sur elle-même, créant des étoiles et
s'occupant de ses affaires. Mais elle s'est rapprochée trop près de la
galaxie elliptique massive
NGC 2937 et elle a plongé lentement vers celle-ci. Elle a non seulement
été déviée de sa course, mais elle a aussi été fortement déformée par la
gravité de
NGC 2937. À cause de la forme de NGC 2936, certains lui ont donné le nom
de galaxie du
Marsouin.
Vers la partie supérieure gauche de NGC 2936, c'est un sursaut de formation
de jeunes étoiles bleues qui forme le bec du marsouin, alors que son œil est
un peu plus haut à gauche. On peut aussi s'imaginer que cette paire de
galaxies qui porte le
numéro 142 dans le
catalogue Arp des galaxies particulières est un
pingouin qui protège son œuf. Peu importe l'image que l'on s'en fait, on
voit bien que cette galaxie déformée est parcourue vers le bas par des
rubans sombres complexes de poussière parsemés de jeunes étoiles bleues.
Arp 142 est à environ 300 millions d’années-lumière de nous en direction de
la constellation de
l'Hydre. Ces deux
galaxies n'en formeront plus qu'une dans environ un milliard d'années.
(Image Credit: NASA,
ESA,
Hubble,
HLA; Processing & Copyright:
Basudeb
Chakrabarti) |
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Cette image nous montre deux grandes galaxies qui sont en train de
fusionner. Dans
l’Atlas
of Peculiar Galaxie de
Halton Arp, cette
paire de galaxies porte le numéro 93. Arp 93 est à environ 200 millions
d’années-lumière en direction de la constellation du
Verseau. Les deux
galaxies sont NGC 7284
(à gauche) et NGC 7285.
Il y a encore 20 000 années-lumière entre leur noyau, mais le vaste courant
de marée provenant de leur interaction gravitationnelle s’étend vers le bas
de l’image sur plus de 200 000 années-lumière. Les galaxies en interaction
prennent un
aspect particulier, mais on pense maintenant qu’elles sont très
répandues dans l’Univers. D’ailleurs, plus près de nous, la grande
galaxie spirale
d’Andromède s’approche de la
Voie lactée. Arp 93
pourrait sans doute ressembler à ce
que deviendront les deux plus grosses galaxies du
Groupe local.
(Image Credit & Copyright: Mike
Selby, Observatorio El Sauce) |
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La 51e
entrée dans le célèbre catalogue de Charles Messier est une paire de
galaxies en interaction gravitationnelle.
M51, la grande
galaxie spirale vue presque de face, est aussi désignée comme
NGC 5194 dans
le catalogue de
John Dreyer,
le New
General Catalogue. Ses bras spiraux parsemés de pouponnières
rosâtres d’étoiles et ses couloirs de poussière s’étendent jusqu’à l’avant
de sa galaxie compagne,
NGC 5195. À environ
27,4 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation
des Chiens de chasse, la galaxie du Tourbillon, autre nom donné à M51,
semble pâle et floue lorsqu’on la regarde directement dans
l’oculaire d’un
télescope. Cette magnifique image
montre cependant les couleurs époustouflantes de la paire de galaxies et du
vaste nuage de débris de
marée qui les accompagne. Cette image a été réalisée grâce à la
collaboration d’astrophotographes qui ont pendant dix nuits recueilli
pendant plus de 118 heures des données à travers des filtres optiques à
bande étroite. L’image montre également un vaste nuage lumineux d’hydrogène
gazeux rougeâtre découvert
récemment dans M51. (NDT Ce
nuage est à environ 13 minutes d’arc au nord des deux galaxies, qui est
à la droite sur cette image.) (Image Credit & Copyright: The
Deep Sky Collective - Carl
Björk, Thomas Bähnck, Sebastian Donoso, Jake Gentillon, Antoine
and Dalia Grelin, Stephen Guberski, Richard Hall, Tino Heuberger, Jason
Jacks, Paul Kent, Brian Meyers, William Ostling, Nicolas Puig, Tim
Schaeffer, Felix Schöfbänker, Mikhail Vasilev) |
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Les grandes galaxies peuvent grossir en mangeant les
plus petites. Même
notre galaxie, la
Voie lactée, pratique ce
cannibalisme en
absorbant
grâce à sa force gravitationnelle les petites galaxies qui s’en approchent
de trop près. En fait,
cette pratique très répandue dans l’Univers est bien illustrée par la
paire de galaxies de cette photo. Ces galaxies sont situées dans la
constellation de
l’Éridan, la
Rivière Céleste. Située à plus de 50 millions d’années-lumière, la
grosse
galaxie spirale déformée,
NGC 1532,
est en
lutte gravitationnelle avec la galaxie naine
NGC 1531.
Ces deux galaxies qui fusionneront fort probablement sont été capturées sur
cette image très nette et détaillée par l’instrument
Dark Energy
Camera installé sur le
télescope
Víctor M. Blanco de quatre mètres de
l’Observatoire interaméricain du Cerro Tololo au Chili. La paire NGC
1531/1532 est assez similaire à la paire de galaxies de
M51 (NGC
5194/5195). (Image Credit & License: CTIO/NOIRLab/DOE/NSF/AURA;
R. Colombari, M. Zamani & D. de Martin (NSF’s
NOIRLab)) |
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Cette
galaxie déformée, c’est
NGC 2442 (aussi désignée comme NGC 2443) et elle est dans la
constellation du Poisson volant. Distance que quelque 75 millions
d’années-lumière, cette galaxie possède deux bras spiraux qui partent d’une
barre centrale et qui lui donne l’apparence d’un crochet comme on peut la
voir sur cette image télescopique. Parsemée d’étoiles de notre galaxie,
l’image montre aussi les rubans sombres de poussière de cette galaxie ainsi
que des amas de jeunes étoiles bleues et des
pouponnières rougeâtres
d’étoiles entourant son noyau jaunâtre où habitent des étoiles plus
anciennes. Les régions rougeâtres de formation d’étoiles semblent cependant
plus concentrées et plus nombreuses le long du bras étiré en haut à droite.
La déformation de cette galaxie est sans doute le résultat d’une ancienne
rencontre rapprochée avec la galaxie plus petite (PGC
21457) située en haut à gauche de l’image. La
distance entre
ces deux galaxies en interaction est estimée à environ 2 millions
d’années-lumière. (Image Credit & Copyright: Nicolas
Rolland, Martin
Pugh) |
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NGC 3169 et
NGC 3166. Voir le texte du 23
mai 2024. (Image
Credit & Copyright: Mike
Selby & Mark Hanson) |
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La galaxie particulière
Arp 78 est située dans la
constellation
du Bélier, à quelque 100 millions d’années-lumière à l'arrière des
étoiles et des nébuleuses de notre galaxie, la Voie lactée. Cette galaxie
porte aussi le numéro de catalogue
NGC 772 et elle a un diamètre de plus de 200 000 années-lumière. Elle
est dotée d'un bras spiral qui se projette vers l'extérieur de façon
notable. Ce bras spiral apparaît en gros plan sur
cette image.
Ce bras spiral avec ses vastes voies poussiéreuses et ses nombreux amas
ouverts de jeunes étoiles bleues nous montre que la galaxie
Arp 78 subit sans doute des effets de marée gravitationnelle à l’échelle
galactique. La galaxie rapprochée
NGC 770 à droite et
au-dessus de NGC 772 est
sans doute à l’origine de cette interaction gravitationnelle. On peut
aussi voir sur l’image d’autres galaxies plus distantes. Intégrée dans un
pâle flux d’étoiles que l’on ne voit que sur de longues expositions
télescopiques, l’apparence floue et elliptique de NGC 770 contraste avec les
teintes jaunâtres des étoiles hérissées de la Voie lactée visibles au
premier plan. (Image Credit & Copyright: Josep
Drudis) |
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La
photographie du jour nous montre une
collision entre deux galaxies spirales. Il n’y a pratiquement pas de
collision entre les étoiles lors d’une rencontre entre deux galaxies, car
une galaxie est essentiellement constituée de vide, le volume des étoiles
étant négligeable. Mais pendant la collision,
l’interaction gravitationnelle entre les galaxies produit une
déformation considérable de celles-ci. Les gaz et la poussière des galaxies
se mélangent et produisent des ondes de choc propices à la création de
pouponnières stellaires. On pense qu’il est même possible d’assister à
la fusion des trous
noirs supermassifs de cœur des galaxies comme cela semble être le cas
pour NGC 6240. Mais ces
événements concernent des structures aux dimensions si grandes qu’elles se
déroulent à une échelle de temps hors de la portée des observations des
astronomes, des centaines de millions d’années. La petite galaxie à gauche
fait aussi partie de ce
trio galactique et elle est aussi connue sous la désignation NGC 5679.
Ce trio aussi connu sous
le nom
d’Arp 274 s’étend sur une distance d’environ 200 000 années-lumière et
est à 400 millions d’années-lumière de nous dans la
constellation
de la Vierge. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing
& Copyright: Mehmet Hakan
Özsaraç) |
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Ces deux galaxies sont très éloignées, à environ 12
millions d’années-lumière en direction de la constellation de la Grande
Ourse, mais en termes de distance cosmique elles sont très rapprochées de la
Voie lactée et on les considère même comme des voisines du
Groupe local de
galaxies. À droite, on peut admirer les grands bras spiraux et le noyau
jaunâtre de la galaxie
M81 aussi connue sous le nom de galaxie de Bode du nom de son découvreur
Johann Elert Bode. Sa
taille approche les
100 000 années-lumière. À gauche, caractérisée par des gaz rouges et des
nuages de poussière trône la
galaxie
irrégulière M82,
aussi connue sous le nom de
galaxie du Cigare.
Ces deux galaxies sont engagées dans un combat gravitationnel depuis un
milliard d’années. La
gravité de chacune a profondément affecté l’autre lors d’une série de
rencontres rapprochées. Leur dernière approche s’est éternisée sur environ
100 millions d’années et a fort probablement engendré des
ondes de
densités dans M81 qui ont formé ses bras spiraux
densément peuplés de
jeunes étoiles. La rencontre a aussi perturbé
M82 qui a alors connu des régions de formation d’étoiles très actives.
Les collisions engendrées entre les nuages de gaz de M82 ont été si
violentes qu’elles ont provoqué une émission en
rayons X de la galaxie.
On pense que dans les prochains milliards d’années, leurs rencontres
répétées entraineront une fusion qui entrainera la création d’une
seule galaxie. Il y a aussi d’autres membres
du groupe de M81
qui, dans une moindre mesure, participent à ce scénario. En dessous à droite
de M81, on aperçoit la galaxie
NGC 3077 qui est en
interaction
gravitationnelle à la fois avec M81 et M82, alors qu’en haut à droite se
trouve la galaxie NGC 2976.
Cette image a été
réalisée pendant une nuit sombre dans les Alpes autrichiennes. Au premier
plan de l’image, on distingue comme un voile brumeux. Il s’agit de
nébuleuses à
flux intégrées. Ce sont des nuages de poussière de faible densité situés
au-dessus du plan de notre galaxie qui reflètent la lumière des étoiles.
(Image Credit & Copyright: Andreas
Aufschnaiter) |
![]() |
Cette paire de galaxies brillantes en infrarouge est en
train de fusionner à quelque
500 millions d’années-lumière de nous en direction de la
constellation du Dauphin. Cette image provenant du
télescope spatial James Webb nous montre ce
méli-mélo
cosmique sur fond de plusieurs galaxies encore plus éloignées et de
quelques étoiles présentant des
aigrettes
de diffraction. Ensemble, ces deux galaxies s’étendent sur environ
100 000 années-lumière. L’image a été réalisée en utilisant les données
recueillies par les instruments NIRCam (« Near-InfraRed Camera ») et
MIRI (« Mid-InfraRed Instrument ») du télescope Webb. La réunion de
ces deux domaines du
spectre électrométrique permet de suivre la restructuration de l’échelle
galactique qui a engendré ce fouillis sauvage de régions poussiéreuses, de
pouponnières d’étoiles et de bras spiraux déformés.
(Image Credit: ESA/Webb, NASA & CSA, L.
Armus, A. Evans) |
![]() |
Combien de galaxies interagissent entre elles ici? Ce
regroupement de galaxies est appelé le
Triplet de Wild
(« Wild's Triplet ») en l’honneur de
Paul Wild, un astronome qui l’a découvert au début des années 1950.
Traduit en français, on pourrait le nommer le Triplet sauvage, ce qui lui
convient assez bien, vu le nombre de galaxies brillantes dans cette région.
On croyait que les trois plus vastes galaxies de
cette image,
cataloguées sous la désignation
Arp 248,
étaient en
interaction. Des recherches plus récentes ont révélé que seules les deux
plus grosses galaxies, celles du haut et du bas, s’affrontent dans un combat
gravitationnel. La galaxie spirale du milieu est en réalité beaucoup plus
éloignée comme sa voisine rougeâtre ainsi que les nombreuses autres galaxies
de cette image réalisée en utilisant le
télescope spatial Hubble. Un résultat impressionnant de cette joute de
ces géants et l’énorme pont lumineux d’étoiles, de gaz et de poussière qui
les relie sur près de 200 000 années-lumière. La lumière que nous voyons
aujourd'hui d’Arp 248 a été émise il y a environ 200 millions
d’années-lumière, alors que les
dinosaures régnaient sur Terre. Les
deux galaxies
fusionneront probablement dans environ un milliard d’années pour former
une seule grande galaxie
spirale. (Image Credit: ESA/Hubble, NASA, Dark
Energy Survey / DOE/
FNAL/
DECam /CTIO
/NOIRLab /NSF/
AURA, J.
Dalcanton) |
![]() |
Suivez la poignée de la «grande
casserole» et déplacez votre télescope juste
un peu vers le sud-ouest de la dernière étoile brillante et vous pourrez
admirer cette paire
de galaxies en interaction cataloguée sous l'entrée
M51
dans le célèbre catalogue de
Charles Messier. La
galaxie spirale
qui occupe la majeure partie de cette image est aussi cataloguée sous
l'entrée
NGC 5194 et son nom populaire est la galaxie du Tourbillon. Ses
bras spiraux et ses lignes sombres de poussière sont clairement devant
sa galaxie compagne
NGC 5195
(en haut). Cette paire de galaxies est à quelque 31 millions
d’années-lumière de nous et est située à l'intérieur des frontières définies
par l'UIA
de la constellation des
Chiens de chasse. Dans un petit télescope, M51 prend l'apparence d'une
petite tache floue, mais des
photos à longue exposition comme
celle-ci nous
montrent même les
débris
produits par les forces gravitationnelles de marée qui entourent la
petite galaxie. Cette image a nécessité 90 heures de temps d’exposition à
travers des filtres à bande étroite et elle nous révèle un vaste nuage
rougeâtre d’hydrogène ionisé gazeux découvert
dans le système de M51.
(Image Credit & Copyright: Fabian
Neyer) |
![]() |
Pour certains, cette galaxie ressemble à une roue de
chariot. En effet, son anneau extérieur relié à son noyau central brillant
par ce qui ressemble aux rayons d’une roue lui a valu le nom de
galaxie de la Roue de chariot (ESO
350-40).
Pour d’autres cependant, cela évoque une
interaction complexe
entre des galaxies qui demande plus d’explication. En compagnie des deux
galaxies à gauche, la Roue de chariot est une partie d’un groupe de galaxies
qui est à environ 500 millions d’années-lumière en direction de la
constellation du Sculpteur. Le diamètre de la jante de la roue est
d’environ
188 000 années-lumière. Cette jante est composée de pouponnières
d’étoiles contenant de multiples étoiles massives extrêmement brillantes.
L’origine de l’anneau de cette galaxie provient d’une perturbation
gravitationnelle causée par le passage d’une plus petite galaxie à travers
elle. Ce passage a comprimé les gaz et la poussière interstellaire
provoquant ainsi la création d’une onde de formation d’étoiles, similaire à
une ondulation à la surface d’un étang.
Cette récente image captée par le
télescope spatial James-Webb nous révèle de nouveaux détails non
seulement aux endroits où les étoiles naissent, mais aussi sur l’activité du
trou noir supermassif au
centre de la galaxie. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI,
Webb ERO Production Team) |
![]() |
La
galaxie du Tourbillon
est une spirale classique. À moins de 30 millions d’années-lumière de
distance et avec un diamètre de plus de 75 000 années-lumière, la galaxie
M51 aussi désignée comme NGC 5194 est l’une de plus
brillantes et des plus pittoresques du
ciel de la Terre. Cette image est une composition numérique de plusieurs
photos prises dans différentes couleurs par le télescope spatial Hubble et
elle met en valeur plusieurs caractéristiques de M51 avec ses bras spiraux
parsemés de pouponnières rosâtres où naissent des étoiles ainsi qu’avec ses
nombreux amas ouverts de jeunes étoiles bleues. N’importe qui avec de bonnes
jumelles peut apercevoir M51, mais avec moins de détails et sans les
couleurs de l’image. M51 est une galaxie spirale de type Sc et elle est
située
dans la constellation des Chiens de chasse. M51 est la galaxie dominante
d’un groupe de galaxie qui porte son nom. Le
groupe de M51
compte au moins dix membres. Les astronomes pensent que
l’interaction
gravitationnelle avec la petite galaxie voisine (NGC 5195)
est à l’origine de la structure spiralée de M51.
(Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Processing
& Copyright: Bernard Miller) |
![]() |
Notre galaxie, la
Voie
lactée, entrera-t-elle un jour en collision avec la
galaxie
d’Andromède (M31) ? Fort probablement, oui. Un
relevé très précis des légers déplacements des étoiles de M31 par
rapport aux autres galaxies sur les images récentes du
télescope spatial Hubble
montre que le centre de M31 pourrait être sur une trajectoire de
collision frontale avec le centre de notre galaxie. Cependant, les
incertitudes de mesure
des vitesses latérales semblent assez élevées pour que le centre des deux
galaxies ne se rencontre pas directement. Elles deviendraient alors
suffisamment rapprochées pour que leurs
halos
s’entremêlent. Les deux galaxies deviendront alors
liées
gravitationnellement et après avoir
tourné l’une autour de l’autre, elles finiront par
fusionner
pour
devenir une grande
galaxie elliptique. Mais, il faudra attendre quelques milliards d’années
pour assister à ce lent spectacle. Cette image est une superposition
d’images représentant le ciel d’une planète (la Terre ?) dans un avenir
lointain lorsque la
collision entre ces deux galaxies débutera. L’avenir incertain de notre
Voie lactée et des autres galaxies du
Groupe local
demeurera probablement un sujet
de recherche pour les années à venir.
(Image Credit: NASA, ESA, Z.
Levay and R. van der Marel (STScI); T.
Hallas; and A.
Mellinger) |
![]() |
Lorsqu’on veut comprendre comment une galaxie peut
présenter la forme de celle de l’image du jour, il faut mener une enquête
digne d’un détective. La grosse galaxie au centre est
NGC 1316, une énorme
galaxie elliptique qui a commencé, il y a environ 100 millions d’années,
à dévorer la petite
galaxie spirale NGC 1317 située en haut de la photo. Les ailes formées
d’étoiles de part et d’autre de NGC 1316 et les veines sombres de poussière
visibles sur la photo supporteraient cette hypothèse. Cependant, le peu
d’amas globulaires visibles sur cette photo surprend les astronomes : une
grosse galaxie elliptique a habituellement des amas globulaires plus
nombreux et plus gros. De plus, ces amas sont beaucoup plus anciens que la
collision entre les deux galaxies. On pense que ces amas viennent d’une
galaxie encore plus ancienne et qu’ils auraient été intégrés pour la plupart
à NGC 1316. Une autre caractéristique de NGC 1316 aussi connu comme Formax A
étonne également les astronomes : ses lobes gazeux géants qui émettent
quantité d'ondes radio. (Image Credit &
Copyright: Capture: Greg
Turgeon; Processing: Kiko
Fairbairn) |
![]() |
À
quelque 60 millions d’années-lumière de nous, dans la constellation australe
du
Corbeau, on peut observer une collision entre deux grosses galaxies,
NGC 4038
et NGC 4039. Mais les étoiles de ces
deux
galaxies entrent très rarement en collision durant ce long processus de
fusion qui peut durer un milliard d’années ou plus. Cependant, les
grands nuages moléculaires et les
nuages de poussière de
ces
deux galaxies peuvent en se pénétrant engendrer des
épisodes intenses de formation d’étoiles en
leur sein. S’étendant
sur environ 500 années-lumière, cette magnifique photo nous montre aussi des
amas d’étoiles et les longues traînées de matière qui s’étendent très loin
du lieu de la collision. Ce sont évidemment ces longues traînées de matière
qui ont inspiré le nom donné à cette galaxie, la
galaxie des
Antennes. Cette remarquable image prise depuis le sol de notre planète a
été réalisé grâce à 88 heures d’exposition durant les années 2012 à 2021 et
on peut y admirer les queues de marée des galaxies ainsi que d’autres
galaxies en arrière-plan. (Image Credit & Copyright: Dietmar
Hager, Eric Benson) |
![]() |
La galaxie particulière
Arp 78 est située dans la
constellation
du Bélier, à quelque 100 millions d’années-lumière à l'arrière des
étoiles et des nébuleuses de notre galaxie, la Voie lactée. Cette galaxie
porte aussi le numéro de catalogue
NGC 772 et elle a un diamètre de plus de 100 000 années-lumière. Elle
est dotée d'un bras spiral qui se projette vers l'extérieur de façon
notable. Ce bras spiral apparaît en gros plan sur
cette image
captée par le grand télescope de l’observatoire
Gemini North niché au somme du volcan endormi
Mauna Kea de l’île
Hawaï. Ce bras spiral avec ses vastes voies poussiéreuses et ses nombreux
amas ouverts de jeunes étoiles bleues nous montre que la galaxie
Arp 78 subit sans doute des effets de marée gravitationnelle à l’échelle
galactique. La galaxie rapprochée, mais hors du champ de vision de cette
image, NGC 770 est
sans doute à l’origine
de cette interaction gravitationnelle. On peut aussi voir sur l’image
d’autres galaxies plus distantes. (Image Credit & License: International
Gemini Observatory / NOIRLab / NSF
/ AURA, Processing: T.A. Rector (Univ. Alaska Anchorage), J. Miller (Gemini
Observatory/NOIRLab), M. Zamani & D. de Martin) |
![]() |
Les étoiles de cette image qui
présentent des pics de
diffraction sont à l'intérieur de la Voie lactée, alors que les deux
galaxies sont extrêmement plus loin, à quelque 300 millions
d’années-lumière. Les forces gravitationnelles de ces deux galaxies les
attirent inexorablement l'une vers l'autre. Elles finiront éventuellement
par fusionner pour ne former qu'une seule galaxie. Ces deux galaxies ont
fait leur entrée en 1966 sous le numéro 273
dans
l'atlas Arp des
galaxies particulières construit par l'astronome américain
Halton Arp.
À l'époque, ces deux galaxies avaient surement une apparence hors de
l'ordinaire, mais nous savons aujourd'hui qu'il existe de nombreux cas de
rencontres galactiques dans l'Univers. Il se pourrait même la Voie
lactée et la
galaxie d'Andromède (M31)
connaissent le même sort, car elles se rapprochent l'une de l'autre à une
vitesse d'environ 300 km/s. Puisque M31 est à 2,5 millions
d’années-lumière de la
Voie lactée, un calcul rapide indique qu'elles se rencontreront dans 2,5
milliards d'années, soit avant que le
Soleil ne se transforme en
géante
rouge après avoir épuisé son carburant, l'hydrogène. Dans le catalogue
Uppsala (Uppsala General Catalogue), elles sont désignées sous la cote
UGC 1810
et UGC 183 (la plus petite galaxie) alors que dans le PGC (Principal
Galaxies Catalogue), c'est la cote
PGC 8961 et
PGC 8970. Les noyaux de ces deux galaxies ne sont distants que d'environ
100 000 années-lumière, soit une distance comparable au diamètre de notre
galaxie. (Image Credit & Copyright: Jason
Guenzel) |
![]() |
Il pleut des étoiles. Ce qui ressemble à un parapluie
cosmique gigantesque est en réalité un courant de marée d’étoiles provenant
du dépouillement d’une petite galaxie satellite par la grosse galaxie
NGC 4651. Cette galaxie
spirale aussi appelée la galaxie du Parapluie est à peu près de la même
taille que notre galaxie, la
Voie
lactée, mais son parapluie cosmique lui procure une extension de quelque
100 années-lumière au-dessus de son disque. Une petite galaxie a
probablement été déchiquetée par des rencontres répétées sur des
orbites excentriques alors qu’elle passait de l’avant à l’arrière de
NGC 4651. Les étoiles qui ont survécu vont sûrement s’approcher et
s’intégrer à une galaxie qui deviendra plus grande au cours des prochains
millions d’années. Cette image a été captée à
l’observatoire Canada-France-Hawaï (OCFH).
La
galaxie du Parapluie est à environ 50 millions d’années-lumière de nous
en direction de la constellation de la
Chevelure de
Bérénice. (Image Credit &
Copyright: CFHT,
Coelum,
MegaCam,
J.-C. Cuillandre (CFHT)
& G. A.
Anselmi (Coelum)) |
![]() |
Quand ces
galaxies se sont-elles engagées dans ce grand ballet gravitationnel? En
réalité, seuls quatre membres du
Quintette de
Stephan sont emprisonnés dans un tango cosmique constitué de rencontres
rapprochées et répétées qui se déroulent à quelque 300 millions
d’années-lumière de la
Voie
lactée. L’intruse est facile à repérer sur
cette récente image
retraitée prise par le
télescope spatial Hubble. Lest
galaxies en
interaction ont une couleur dominante plus jaunâtre. De gauche à droite,
ce sont NGC 7319, 7318B, 71318A et 7317, en bas à droite. Ces galaxies ont
aussi tendance à présenter des
boucles et des
queues déformées
provenant des effets
perturbateurs de marées gravitationnelles. La galaxie à dominante
bleuâtre est NGC 7320. Elle est à 40 millions d’années-lumière de la Voie
lactée et elle ne participe donc pas à la danse cosmique des quatre autres
galaxies. Les données et les modèles développés montrent que NGC 7318B est
entré dans la danse dans un passé relativement récent. On a
découvert
récemment un halo de vieilles étoiles rouges autour du
Quintette de
Stephan. La présence de ces vieilles étoiles indique que l’interaction
de certaines de ces quatre galaxies a commencé il y a plus d’un milliard
d’années. On peut observer le Quintette de Stephan avec un télescope de
taille moyenne en le pointant vers la
constellation
de Pégase. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble
Legacy Archive; Processing & Copyright: Bernard
Miller) |
![]() |
Ces deux galaxies sont en train de fusionner en une
seule après, croit-on, avoir passé l’une à travers l’autre. À cause de leur
longue queue, on les surnomme quelquefois les « Souris ». Cette collision a
créé la forme particulière de cette galaxie dont le numéro de catalogue est
NGC 4676. Cette galaxie est située à 300 millions d’années-lumière de nous
dans la constellation de la Chevelure
de Bérénice. Cette photographie a été prise par l’appareil photo ACS («Advanced
Camera for Surveys») du télescope Hubble.
Cette caméra est plus sensible que les précédentes et la largeur de son
champ de vision est supérieure. Plusieurs autres galaxies sont aussi
visibles sur la photographie. (Image Credit: ACS
Science & Engineering Team, Hubble
Space Telescope, NASA ) |
![]() |
Est-ce une ou deux galaxies? On pense que ce fouillis
de gaz, d’étoiles et de
poussière de la galaxie
NGC 520 provient des
restes de la fusion de deux galaxies à disques. Une des composantes
intéressantes de NGC 520
est sa bande de poussière
entrelacée de manière complexe qui se déploie
sur cette
image du
télescope spatial Hubble verticalement le long de l’axe des
galaxies en collision.
Une collision semblable se produira sans doute dans quelques millions
d’années entre notre
Voie
lactée et la grande galaxie
d’Andromède
(M31). La collision qui a créé NGC 520 a commencé il y a environ 300
millions d’années. NGC 520 figure aussi dans l’«
Atlas of
Peculiar Galaxies » de
Halton Arp comme
Arp 157. Cette galaxie est à environ 100 millions d’années-lumière de nous
et dans sa plus grande dimension elle s’étend sur un peu plus de 100 000
années-lumière. On peut l’observer avec un petit télescope en le pointant
vers la
constellation des
Poissons. Les vitesses des étoiles dans
NGC 520 sont rapides, mais cette paire de
galaxies en fusion ne
changera sûrement pas de forme au cours de nos vies.
(Image Credit: NASA, ESA,
Hubble;
Processing & Copyright: William
Ostling (The Astronomy Enthusiast)) |
![]() |
Suivez la poignée de la «grande
casserole» et déplacez votre télescope juste
un peu vers le sud-ouest de la dernière étoile brillante et vous pourrez
admirer cette paire
de galaxies en interaction cataloguée sous l'entrée
M51
dans le célèbre catalogue de
Charles Messier. La
galaxie spirale
qui occupe la majeure partie de cette image est aussi cataloguée sous
l'entrée
NGC 5194 et son nom populaire est la galaxie du Tourbillon. Ses
bras spiraux et ses lignes sombres de poussière sont clairement devant
sa galaxie compagne
NGC 5195
(en haut). Cette paire de galaxies est à quelque 31 millions
d’années-lumière de nous et est située à l'intérieur des frontières définies
par l'UIA
de la constellation des
Chiens de chasse. Dans un petit télescope, M51 prend l'apparence d'une
petite tache floue, mais des
photos à longue exposition comme
celle-ci nous
montrent même les
débris
produits par les forces gravitationnelles de marée qui entourent la
petite galaxie. (Image Credit & Copyright: Josep
Drudis) |
![]() |
Comment ces galaxies peuvent-elles émettre des jets qui
ressemblent à des fantômes? Et de plus, pourquoi ont-ils l’air de danser?
Ces jets moelleux et enroulés provenant de deux
trous noirs
supermassifs situés au centre
de deux galaxies (en
haut au centre et en bas à gauche du centre) ne ressemblent en rien de
ce que l’on a observé auparavant. Ces galaxies ont été dénichées par des
astronomes en utilisant le réseau de radiotélescopes australien
ASKAP (Australian
Square Kilometer Array Pathfinder) lors de la création de cartes
servant à l’étude de l’évolution des galaxies. Les images précédentes du
projet
EMU
(Evolutionary Map of the Universe)
ne montraient que des taches amorphes. On a réussi à démontrer, en comparant
les quantités d’énergie émise, que les structures allongées incandescentes
proviennent des
émissions
d’électrons
tournoyant autour des lignes de champ magnétique. La superposition des
données radio et d’une image en lumière visible du ciel (Dark
Energy Survey) a confirmé que le flux d’électrons provenait du
centre de chacune des
galaxies actives. Habituellement, ces
galaxies actives
produisent des jets
linéaires de matière. L’hypothèse retenue pour les formes
exceptionnelles de ces deux galaxies fait appel à l’écoulement à
grande échelle de
vents intergalactiques.
(Image Credit: Jayanne
English & Ray
Norris, EMU-ASKAP, DES; Text: Jayanne
English (U.
Manitoba)) |
![]() |
Le diamètre de l’immense anneau bleu
qui entoure cette galaxie est d’environ 150 000
années-lumière. Cet anneau est composé d’innombrables
étoiles massives très brillantes et nouvellement nées.
AM 0644-741 est une
galaxie à
anneau qui s’est formée à la suite d’une gigantesque
collision galactique. Lors de collisions galactiques, les
étoiles ont peu de chance de se rencontrer. Cependant,
l’interaction gravitationnelle entre les deux galaxies
les déforme, leur donnant souvent des apparences
surprenantes comme celle d’un anneau qui est probablement le
résultat d’une petite galaxie qui passe directement au
travers d’une plus grosse.
Ces collisions produisent aussi des ondes de choc
comme celles produites par un caillou qui tombe dans l’eau.
Ces ondes donnent naissance à des zones de formation
d’étoiles où peuvent naître de grosses étoiles bleues dont
la
longévité est fort brève, quelques centaines de millions
d’années. La petite galaxie qui a produit la galaxie cet
anneau de feu est sorti depuis longtemps de la grosse
galaxie, mais elle est visible dans le champ de cette photo
prise par
Hubble à droite et près du haut de l’image. La galaxie
AM 0644-741 est à 300 millions d’années-lumière de la Terre
dans la constellation australe du
Poisson volant. (Credit : Hubble
Heritage Team) |
![]() |
M82
est une
galaxie à sursaut d’étoiles dotée d’un super vent
galactique. En fait, les supernovas et les puissants vents
des étoiles massives engendrent une prodigieuse formation
d’étoiles qui est à l’origine de cette expulsion galactique
de matière. L’existence du super vent galactique en
provenance de la région centrale est évidente sur cette
image télescopique très nette. Cette image composite met en
évidence les longs filaments d’hydrogène rougeâtre expulsés
du centre galactique. Une partie des gaz expulsés enrichis
en
éléments lourds pourraient devenir les
composants d’étoiles massives qui seront éventuellement
expulsées dans
l’espace intergalactique. Déclenché par une
rencontre
rapprochée avec la grande galaxie voisine
M81,
le furieux sursaut de formation d’étoiles de M82 devrait
durer encore environ 100 millions d’années. Aussi connu sous
le nom de la galaxie du Cigare pour son aspect visuel
allongé, M82 s’étend sur quelque 30 000 années-lumière et
elle est à environ 12 millions d’années-lumière en direction
de la constellation de la
Grande
Ourse. (Image Credit & Copyright: Team
ARO, Alentejo
Remote Observatory) |
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D’où vient la longue queue de
cette galaxie spirale (Arp
188) qui a reçu le nom de galaxie du Têtard? Cette magnifique
photographie provient de l’instrument ACS du
télescope Hubble. Arp 188 est à quelque 420 millions d’années-lumière de
nous en direction de la constellation du Dragon.
La queue du Têtard s’étend sur plus de 280 millions d’années-lumière et elle
contient plusieurs amas ouverts de jeunes étoiles massives et bleues. On
pense qu’une galaxie plus compacte est passée devant Arp 188, de gauche à
droite sur cette image, et qu’elle est à l’origine de cette longue queue.
Cette galaxie est à environ 300 années-lumière derrière Arp 188. On peut la
voir à travers le bras d’Arp 188, dans le coin inférieur gauche. (Si elle a
traversé Arp 188 de gauche à droite, comment peut-elle maintenant se
retrouver à gauche? La petite galaxie mentionnée dans le texte de l’APOD est
VV-29c ; cet
article l’Université Nationale de l’Australie (ANU) en fait mention.). À
l’instar du têtard
que l’on trouve dans nos étangs, ce têtard céleste perdra sûrement sa queue
alors que la galaxie vieillira. (Image Credit: Hubble
Legacy Archive, ESA, NASA; Processing: Amal
Biju) |
![]() |
Elle était au plus près du Soleil le 1er
mars et de la Terre le 23 avril. La comète
ATLAS (C/2020 R4) nous montre maintenant une coma
verdâtre et une courte queue sur cette
jolie image télescopique captée le 5 mai alors qu’elle
se trouvait à l’intérieur des limites de la constellation
des Chiens de chasse près de
deux
intrigantes galaxies connues sous les noms populaires de
galaxie de
la Baleine (NGC 4631)
et du
bâton de hockey.
NGC 4631
a peut-être l’apparence d’un cétacé, mais en réalité elle
est de la taille de la Voie lactée. C’est la galaxie spirale
vue par la tranche qui occupe le coin supérieur droit de
l’image et elle est à environ 25 millions d’années-lumière
de nous. NGC 4656/57 (NGC 4657
est une région de formations d’étoiles de NGC 4656)
arbore la forme d’un
bâton de hockey. C’est une galaxie en interaction avec
les
galaxies NGC 4627 et NGC 4631. La galaxie NGC 4627 est
aussi visible sur cette image, c’est
la petite tache lumineuse juste au-dessus de la galaxie
de la Baleine. D’ailleurs, les distorsions et les
traînées gazeuses détectées à d’autres longueurs d’onde
suggèrent que les deux grosses galaxies (NGC 4631 et
NGC 4656) ont eu des rencontres étroites dans un passé
lointain. Tant qu’à la
comète
ATLAS (C/2020 R4), elle n’est qu’à sept minutes-lumière
de la Terre et elle devrait rendre visite au
système solaire interne dans un peu moins de 1000 ans.
(Image Credit & Copyright: Grand
Mesa Observatory, Terry
Hancock / Tom
Masterson) |
![]() |
Quand deux galaxies entrent en collision, comment
se comporte leur
champ magnétique? Pour nous aider à le déterminer, la NASA a scruté la
galaxie Centaurus A
à l’aide de
SOFIA (Stratospheric
Observatory for Infrared Astronomy), son observatoire
astronomique volant à bord d’un 747. On a observé les émissions infrarouges
des poussières polarisées déterminant ainsi la direction des
lignes de champ
magnétique de la galaxie. La
forme inhabituelle
de
Centaurus A résulte de la fusion de deux galaxies ainsi que de la
présence de jets de
matière provenant de l’accrétion de gaz par le
trou noir supermassif
du centre de la galaxie. Sur
cette image, les lignes de champ magnétique déduites des observations de
SOFIA sont superposées à l’image en lumière visible de
l’ESO (en blanc),
aux données de
l’infrarouge
lointain d’APEX (en
orange), aux données en
rayons X de
Chandra
(en bleu) et finalement aux données en
infrarouge de
Spitzer
(en rouge). On a découvert que les lignes de champ magnétique sont
parallèles
aux voies de poussière
à la périphérie de la galaxie et qu’elles sont déformées près de son centre.
La gravité extrême près du trou noir central accélère les ions augmentant
ainsi l’intensité du
champ magnétique. En conclusion, la collision a non seulement
réuni les masses
des deux galaxies, mais elle a aussi amplifié leurs champs magnétiques.
Ces
résultats nous fournissent un nouvel éclairage sur l’évolution des
champs magnétiques dans le
jeune univers alors que les fusions galactiques étaient beaucoup plus
fréquentes. (Image Credit: Optical: European
Southern Observatory (ESO) Wide Field Imager; Submillimeter: Max Planck
Institute for Radio Astronomy/ESO/Atacama Pathfinder Experiment
(APEX)/A.Weiss et al; X-ray and Infrared: NASA/Chandra/R. Kraft;
JPL-Caltech/J. Keene; Text: Joan
Schmelz (USRA)) |
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Voir le texte du
31 mars 2022.
(Image Credit & Copyright: Bernard
Miller) |
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Comment cette étrange galaxie a-t-elle pu se former?
Lorsqu’on veut comprendre comment une galaxie peut présenter la forme de
celle de l’image du jour, il faut mener une enquête digne d’un détective
pour comprendre comment une énorme
galaxie elliptique comme
NGC 1316 peut contenir
des régions poussiéreuses que l’on trouve habituellement dans une
galaxie spirale.
Des images très révélatrices prises par le télescope spatial Hubble
présentent des détails qui nous aident à reconstruire l’histoire de ce
gigantesque enchevêtrement. Les
images globales de la
région nous montrent
d’énormes coquilles provenant de collisions entre deux galaxies, l’autre
étant NGC 1317.
D’autres images de la région centrale de NGC 1316 indiquent la présence
d’amas globulaires.
De telles caractéristiques sont attendues dans des galaxies qui ont subi des
collisions ou qui ont fusionné avec d’autres
galaxies dans les
derniers milliards d’années. Les grumeaux sombres et les lignes de
poussières très
visibles dans cette image
nous révèlent qu’une ou plusieurs galaxies dévorées par NGC 1316 étaient des
galaxies spirales. La taille de
NGC 1316 est d’environ
260 000 années-lumière et elle est à quelque 80 millions
d’années-lumière en direction de la
constellation du Fourneau. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing
& Copyright: Daniel Nobre) |
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À
soixante-dix millions d’années-lumière, en direction de la
constellation du Corbeau, ces
deux vastes galaxies sont
en collision. Comme on peut le voir sur
cette image, les
débris de l’épave produits par cette collision sur une période de centaines
de millions d’années ont été captés avec des détails sans précédent par le
télescope spatial Hubble. Les étoiles de ces deux galaxies, cataloguées
NGC 4038 et
NGC4039, entrent cependant rarement en collision. Les gros nuages de gaz
moléculaire et de poussière de ces deux galaxies ont déclenché lors de la
collision de furieux épisodes de formation d’étoiles près du centre de
l’épave. De nouveaux amas d’étoiles et de matière interstellaire se sont
mélangés et ont été expulsés loin du lieu de la collision par les forces
gravitationnelles. Selon la distance estimée de ces galaxies, ce gros plan
des galaxies mesure environ 50 000 années-lumière. Sur des images à plus
large champ, les galaxies présentent deux arcs qui s’étendent à des milliers
d’années-lumière, structure qui leur a valu le nom populaire
de galaxie des Antennes.
(Image Credit: ESA/Hubble NASA) |
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Comment cette galaxie spirale a-t-elle pu être ainsi déformée? Même si on ne
connait pas tous les détails, c'est sans doute un combat qui se déroule avec
une plus petite galaxie voisine qui en est la cause. Cette galaxie porte le
numéro 1810 dans le catalogue
UGC
(Uppsala
General Catalogue),
mais avec
sa partenaire
(UGC 1813)
elle figure l'atlas
d'Halton
Arp (Atlas
of Peculiar Galaxies)
sous la cote
Arp 273. La
forme globale d'UGC 1810
et en particulier son
anneau bleu externe
proviennent surement de
violentes
interactions
gravitationnelles
avec
UGC 1813.
L'origine du
bleu intense
de l'anneau est la lumière émise par les
jeunes étoiles massives
et chaudes qui
sont nées dans les derniers millions d'années. L'intérieur d'UGC 1810 est constitué d'étoiles plus jeunes et en conséquence
il est plus jaunâtre. Comme dans les autres
galaxies spirales,
les bras internes sont striés de
filaments sombres de
poussière. Les
étoiles hérissées que l'on voit sur l'image appartiennent à notre galaxie,
la
Voie lactée.
On peut aussi voir sur l'image quelques galaxies lointaines.
Arp 273
est à environ 300 millions d’années-lumière de nous en
direction
de la
constellation d'Andromède.
Il est fort probable que la galaxie UGC 1813 soit dévorée par UGC 1810 dans
le prochain milliard d'années et que cette dernière arborera alors la forme
d'une galaxie spirale normale. ( Image
Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Processing
& Copyright: Domingo
Pestana) |
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La galaxie particulière
Arp 78 est située dans la
constellation
du Bélier, à quelque 100 millions d’années-lumière à l'arrière des
étoiles et des nébuleuses de notre galaxie, la Voie lactée.
Cette galaxie qui porte
aussi le numéro de catalogue
NGC 772 a un diamètre de plus de 100 000 années-lumière possède un bras
spiral qui se projette résolument vers l'extérieur au lieu de s'enrouler
comme c'est d'habitude le cas pour une galaxie spirale. On voit aussi sur
cette image la petite
galaxie elliptique NGC 770
juste en haut de Arp 78.
Ce bras très bleu et donc riche en jeunes étoiles massives s'étend vers
l'extérieur probablement à cause d'interaction gravitationnelle avec ce compagnon comme semble le
montrer un
jet pâle de matière
dirigé vers cette petite galaxie. (Image Credit & Copyright: Bernard Miller) 18 septembre 2020 REPRISE du texte du 7 juillet 2011 |
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Ces
deux galaxies sont très éloignées, à environ 12 millions d’années-lumière en
direction de la constellation de la Grande Ourse, mais en termes de distance
cosmique elles sont très rapprochées de la Voie lactée et on les considère
même comme des voisines du
Groupe local de
galaxies. À gauche, on peut admirer les grands bras spiraux et le noyau
jaunâtre de la galaxie
M81 dont la taille
approche les 90 000 années-lumière. À droite, caractérisée par des gaz
rouges et des nuages de poussière trône la
galaxie
irrégulière M82.
Ces deux galaxies sont engagées dans un combat gravitationnel depuis un
milliard d’années. La gravité de chacune a profondément affecté l’autre lors
d’une série de rencontres rapprochées. Leur dernière approche s’est
éternisée sur environ 100 millions d’années et a fort probablement engendré
des ondes de
densités dans M81 qui ont formé ses bras spiraux
densément peuplés de
jeunes étoiles. La rencontre a aussi perturbé M82 qui a alors connu des
régions de formation d’étoiles très actives. Les collisions engendrées entre
les nuages de gaz de M82 ont été si violentes qu’elles ont provoqué une
émission en rayons X de la galaxie. On pense que dans les prochains
milliards d’années, leurs rencontres répétées entraineront une fusion qui
entrainera la création d’une
seule galaxie. (Image Credit & Copyright: Dietmar
Hager, Torsten Grossmann) |
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NGC 2936
et
NGC 2937.
Voir le texte du 25 septembre 2023.
(Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Reprocessing
& Copyright: Raul
Villaverde) |
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Si
vous aimez les danses lentes, vous apprécierez peut-être celle-ci. Un seul
tour de cette danse prend plusieurs centaines de millions d’années. Ces deux
galaxies, NGC 5394 et NGC 5395, tournent lentement l’une autour de l’autre
dans une danse gravitationnelle qui déclenche une floraison d’étincelles
sous la forme de nouvelles
étoiles. Cette image a été captée par le télescope de 8 mètres de
l’observatoire
Gemini North juché sur le
Mauna Kea à une altitude de 4205 m. On a réuni quatre ensembles
distincts de
données prises à travers des filtres pour réaliser cette image. Les
émissions de l’hydrogène colorées en rouge marquent l’emplacement des
pouponnières d’étoiles où de nouvelles étoiles influencent grandement
l’évolution des galaxies.
On peut aussi voir sur l’image de nombreux rubans sombres qui donneront
certainement naissance à de nouvelles pouponnières. Si vous regardez
attentivement cette image, vous verrez en
arrière-plan beaucoup
plus de galaxies, dont certaines sont aussi engagées dans leur propre
ballet cosmique.
(Image
Credit: Gemini, NSF, OIR
Lab, AURA; Text: Ryan
Tanner (NASA/USRA)) |
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Les
grandes galaxies peuvent grossir en mangeant les plus petites. Même
notre galaxie,
la
Voie lactée,
pratique ce
cannibalisme
en
absorbant grâce à sa force gravitationnelle les petites
galaxies qui s’en approchent de trop près. En fait,
cette pratique
très répandue dans l’Univers est bien illustrée par la
paire de galaxies de cette photo. Ces galaxies sont situées dans la
constellation de
l’Éridan,
la
Rivière Céleste.
Située à plus de 50 millions d’années-lumière, la grosse
galaxie spirale
déformée,
NGC 1532,
est en
lutte
gravitationnelle avec la galaxie naine
NGC 1531,
à droite du centre. Cette dernière
sera vaincue
et finalement absorbée. Vue par la tranche, la galaxie
spirale NGC 1532 s’étend sur environ 100 000 années-lumière. Cette paire de
galaxies vues par la tranche est assez semblable à la paire de galaxies
formée par M51 (la
Galaxie du Tourbillon,
NGC 5194)
et une petite galaxie irrégulière
NGC 5195.
On voit cependant ce dernier couple de face.
(Image Credit & Copyright: Star Shadows Remote Observatory, PROMPT,
CTIO) |
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Qu’est-il
arrivé à ces galaxies spirales? Même si on ne connait pas tous les détails,
c'est sans doute un
combat qui se
déroule avec une plus petite galaxie voisine qui en est la cause.
La galaxie du haut
porte le numéro 1810 dans le catalogue UGC (Uppsala General Catalogue), mais avec sa
partenaire (UGC 1813) elle figure l'atlas d'Halton
Arp (Atlas of Peculiar Galaxies) sous la cote Arp 273. L'origine du bleu intense de
l'anneau est la lumière émise par les jeunes
étoiles massives et chaudes qui
sont nées de cette
violente
collision dans les
derniers millions d'années. L'intérieur d'UGC 1810 est constitué d'étoiles plus jeunes et en
conséquence il est plus jaunâtre. Comme dans les autres galaxies
spirales, les bras
internes sont striés de filaments
sombres de poussière. Les étoiles hérissées
que l'on voit sur l'image appartiennent à notre galaxie, la Voie
lactée. On peut aussi voir sur l'image quelques
galaxies lointaines. Arp 273 est à environ 300 millions
d’années-lumière de nous en direction de la constellation
d'Andromède. Il est
fort probable que la galaxie UGC 1813 soit
dévorée par UGC 1810 dans le prochain milliard d'années et que cette
dernière arborera alors la forme d'une
galaxie spirale normale.
(Image Credit: NASA, ESA, Hubble; Processing
& Copyright: Rudy Pohl) |
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Les rubans bleutés qui
ceinturent la galaxie spirale
NGC 5907 (NGC
5907 sur Wikipédia), située dans la constellation du
Dragon à environ 40 millions d’années-lumière de nous, sont en fait des
courants d’étoiles nées de l’effet de marée produit par celle-ci. Les arcs
formés par ce courant s’éloignent à plus de 150 000 années-lumière de cette
galaxie que l’on désigne sous le nom de
Splinter en anglais (éclat de bois ou écharde) ou encore de
«Tranchant du Couteau». On ne peut voir ces longs rubans que sur des
photographies longuement exposées. Ils sont probablement constitués de la
matière laissée en arrière par une petite galaxie qui a été graduellement
distordue et absorbée par NGC 5907 il y a plus de 4 milliards d’années.
Cette remarquable photo prise par un petit observatoire automatisé situé au
Nouveau-Mexique renforce le modèle cosmologique de la formation des galaxies
spirales incluant celle de la Voie lactée : elles seraient nées de la fusion
de plusieurs petites galaxies. (Image
Credit & Copyright:
R Jay Gabany (Blackbird Observatory) - collaboration; D.Martínez-Delgado(IAC,
MPIA), J.Peñarrubia (U.Victoria) I. Trujillo (IAC) S.Majewski (U.Virginia), M.Pohlen (Cardiff)) |
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Voir le texte
du 24 octobre 2023. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage Team (STScI, AURA)) 11 aout 2019 REPRISE du texte du 9 décembre 2015 |
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Comment une galaxie peut-elle prendre la forme d'un anneau? L'anneau bleu sur cette image est une immense structure de 150 000 années-lumière de diamètre composée de jeunes étoiles massives extrêmement lumineuses. La désignation de cette galaxie reconnue comme étant une galaxie à anneau est AM 0644-741. Les galaxies à anneau se forment lors d'une immense collision galactique. Lorsque deux galaxies se rencontrent, elles s'interpénètrent, mais leurs étoiles entrent rarement en collision. La formation de l'anneau vient des importantes perturbations gravitationnelles produites par un petit intrus galactique sur une plus grosse galaxie. Ces perturbations produisent des zones d'effondrement des gaz et des poussières et ainsi des vagues de formation d'étoiles à partir du point d'impact de la petite galaxie, un peu comme une ondulation circulaire à la surface d'un étang. L'intrus est probablement la petite galaxie visible à gauche de cette image qui est une combinaison des données captées en lumière visible par le télescope spatial Hubble et en rayon X par l'observatoire spatial Chandra. Les données en rayon X sont représentées en rose en des endroits où se sont probablement formés des trous noirs ou encore des étoiles à neutrons peu de temps après la collision galactique. (Image Credit: X-ray: Chandra (NASA, CXC, INAF, A. Wolter et al.); Optical: Hubble (NASA, STScI)) 17 septembre 2018 |
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La galaxie spirale ESO 137-001 se précipite violemment dans le massif amas galactique Abell 3627 qui est à quelque 220 millions d’années-lumière de nous. Cette image composite provenant de Hubble et de Chandra nous montre cette galaxie lointaine à travers les étoiles de la Voie lactée dans la région du Triangle austral. Comme cette galaxie spirale se déplace à près de 7 millions de kilomètres par heure, ses gaz et ses poussières lui sont arrachés par la pression créée par la collision avec les gaz intergalactiques chauds de l'amas. Même si ces gaz sont très ténus, leur pression finit par l'emporter sur la gravité de la galaxie ESO 137-001. Comme on le voit bien sur la photo d'Hubble capté en proche infrarouge, des étoiles brillantes se sont formées dans la matière arrachée à la galaxie le long des brillantes traînées bleues. Les données captées par Chandra dans le domaine des rayons X montrent l'énorme étendue de la matière arrachée à la galaxie. La queue bleue de gaz diffus s'étend sur plus de 400 000 années-lumière vers le bas à droite de l'image. Cette perte de gaz et de poussière rendra difficile la formation de nouvelles étoiles pour la galaxie ESO 137-001. Une galaxie elliptique jaunâtre, sans gaz et sans poussière, est à droite de la galaxie ESO 137-001. (Stripping ESO 137-001 NASA, ESA, CXC) 25 aout 2018 REPRISE du 1er aout 2015 et du 28 mars 2014. |
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Caractérisée par une région centrale exceptionnellement brillante, par des lignes tourbillonnantes de poussière et des queues de marée très longues, la galaxie NGC 3256 est vraiment le résultat d'une collision cosmique qui a débuté il y a quelque 500 millions d'années. Cette image très nette captée par le télescope spatial Hubble s'étend sur environ 100 000 années-lumière. Lors d'une collision entre deux galaxies, il est rare que deux étoiles entrent aussi en collision, mais les nuages géants de gaz moléculaire et de poussière le font et ils peuvent alors être à l'origine de spectaculaires sursauts de formation d'étoiles comme ceux de NGC 3256. Les deux galaxies de cette collision avaient des masses similaires. Les deux disques ne sont plus distincts et les deux noyaux sont cachés par la poussière. Sur une échelle de temps de quelques centaines de millions d'années, les noyaux fusionneront probablement et NGC 3256 deviendra alors une seule grande galaxie elliptique. NGC 3256 est presque à 100 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation des Voiles. On peut aussi voir sur cette image des galaxies situées encore plus loin ainsi que des étoiles présentant des pics de diffraction. (Image Credit & License: NASA, ESA, Hubble Space Telescope) |
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Cette galaxie connaît un millénaire agité. En fait, les derniers 100 millions d’années ont également été agitées et les prochains milliards d’années risquent d’être passablement tumultueux. NGC 4038, dans le coin gauche de cette image, était autrefois une galaxie spirale normale dont les propriétés étaient semblables à celle de notre Voie lactée. Mais, cette tranquille quiétude a pris fin lorsque NGC 4039 lui est rentrée dedans. L’épave en évolution constante de cette collision est connue sous le nom de galaxie des Antennes. Alors que la gravité changeait l’aspect de chacune d’elle, des nuages de gaz sont entrés en collision, des grumeaux de formation d’étoiles naissantes sont apparus, des étoiles massives ont vu le jour et ont explosé et des filaments de poussières sombres se sont dispersés. Éventuellement, les deux galaxies fusionneront pour former une plus grosse galaxie spirale. De telles collisions ne sont pas rares, même notre galaxie a subi plusieurs fois dans le passé. On prédit même qu’elle entrera en collision avec la galaxie d’Andromède dans quelques milliards d’années. Les photos utilisées pour construire cette image proviennent d’astronomes professionnels qui ont utilisé le télescope Hubble afin de mieux comprendre les collisions galactiques. Ces photos, ainsi que plusieurs autres images du ciel profond captées par Hubble, ont depuis été rendues publiques. Tout amateur peut donc les télécharger et les utiliser pour réaliser des images comme celle-ci. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble, HLA; Processing & Copyright: Domingo Pestana) 23 mai 2018 REPRISE du texte du 12 aout 2012 |
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NGC 1531 et NGC
1532. Voir le texte du 8 janvier 2020.
(Image Credit & Copyright: Michel Meunier, Laurent Bernasconi, Janus Team) 10 mai 2018 REPRISE du texte du 10 février 2016 |
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C’est une collision entre deux galaxies qui a créé cette forme que plusieurs amateurs d’astronomie peuvent aisément reconnaitre : la galaxie de la Roue de Chariot (Cartwheel en anglais) classifiée sous ESO 350-40. Elle fait partie d’un groupe de galaxies situées à environ 500 millions d’années-lumière de la Terre dans la constellation du Sculpteur. Deux autres galaxies de ce groupe sont visibles à droite. Le bord de cette galaxie est un anneau de plus de 150 000 années-lumière dont plusieurs régions sont propices à la formation d’étoiles. On y trouve d’ailleurs plusieurs étoiles très massives et très lumineuses. Lors de colliysion entre deux galaxies, la probabilité de collision entre deux étoiles est extrêmement faible. Cependant, les champs gravitationnels des galaxies sont fortement perturbés par la collision. En fait, la forme en anneau de certaines galaxies provient d’une plus petite galaxie passant à travers une plus grosse, produisant ainsi une compression des gaz et de la poussière interstellaire. Cette compression produit à partir du point d’impact une zone de formation d’étoiles qui se déplacent vers la périphérie de la galaxie comme une vague à la surface d’un étang. Dans le cas de cette galaxie, il se pourrait que la plus grosse galaxie ait été à l’origine une spirale comme la Voie lactée et qu’elle ait pris la forme d’un anneau suite à une collision. Mais, on se demande ce qu’il est advenu de la plus petite galaxie. ( Image Credit: ESA, NASA) 25 janvier 2018 |
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Où sont situées les zones de formation d’étoiles lors d’une collision entre deux galaxies? Afin d’obtenir des informations pour répondre à cette question, les astronomes ont pointé le télescope Hubble en 2007 vers la galaxie NGC 2623, un exemple de fusion de deux galaxies relativement près de nous. Les analyses de NGC 2623 à partir des images d’Hubble, des images en infrarouge du télescope spatial Spitzer, des données en rayon X obtenues du satellite XMM-Newton et finalement des images en ultraviolet de l’observatoire spatial GALEX ont permis d’établir que les noyaux des deux galaxies spirales qui ont formé NGC 2623 forment maintenant un seul noyau actif. NGC 2623 est une galaxie à noyau actif (GNA). La formation d’étoiles se poursuit autour de ce nouveau noyau central ainsi que dans les deux queues que l’on voit de chaque côté. Il y a aussi une autre région en haut à gauche de l’image où l’on voit plusieurs amas d’étoiles bleues. Les collisions galactiques sont cependant beaucoup plus lentes que celles que nous pouvons observées sur la Terre, des centaines de millions d’années en fait. NGC 2623 qui est aussi connue sous l’appellation Arp 243 est à environ 250 millions d’années-lumière de nous dans la constellation du Cancer. Refaire l’histoire de la fusion de deux galaxies avec un modèle théorique est assez complexe, voire même souvent impossible. Mais, ce domaine de recherche est important pour comprendre comment notre Univers a évolué depuis sa création. (Image Credit: ESA/Hubble & NASA) 10 janvier 2018 REPRISE du texte du 9 novembre 2009 |
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M51 et NGC 5195. Voir le
texte du 2 septempbre2021. (Image Credit & Copyright: Kerry-Ann Lecky Hepburn (Weather and Sky Photography)) 19 octobre 2017 REPRISE du texte du 2 mai 2015 |
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À quelque 60 millions d’années-lumière de nous, dans la constellation australe du Corbeau, on peut observer une collision entre deux grosses galaxies, NGC 4038 et NGC 4039. Mais les étoiles de ces deux galaxies n’entrent pas en collision durant ce long processus de fusion qui peut durer un milliard d’années ou plus. Cependant, les grands nuages moléculaires et les nuages de poussière de ces deux galaxies peuvent en se pénétrant engendrer des épisodes intenses de formation d’étoiles en leur sein. S’étendant sur environ 500 années-lumière, cette magnifique photo nous montre aussi des amas d’étoiles et les longues traînées de matière qui s’étendent très loin du lieu de la collision. C’est évidemment ces longues traînées de matière qui ont inspiré le nom donné à cette galaxie, la galaxie des Antennes. Cette mosaïque a été construite en utilisant les photos prises par de petits et grands télescopes terrestres pour faire ressortir les grandes structures pâles produites par les marées gravitationnelles. On a ajouté à ces photos celles du noyau pris par le télescope spatial Hubble. (Image Credit & Copyright: Data; Subaru, NAOJ, NASA/ESA/Hubble - Assembly and Processing; Roberto Colombari) 28 avril 2017 REPRISE du texte du 12 février 2015, du 29 avril 2011 et du 7 mai 2013 |
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C’est la galaxie NGC 660, située dans la constellation des Poissons près de la frontière qui la sépare de la constellation du Bélier, qui est la vedette de la photographie du jour. NGC 660 est une galaxie à anneau polaire, un type de galaxie plutôt rare où des étoiles et du gaz forment un anneau presque perpendiculaire au plan du disque d’une galaxie. Ce type de galaxie provient de la fusion de deux galaxies. On utilise la dynamique des galaxies à anneau polaire, par des mesures de la rotation de l’anneau et du disque, pour étudier la distribution de la matière sombre. Le diamètre de l’anneau polaire de NGC 660 est d’environ 40 000 années-lumière ce qui est plus supérieur à celui de son disque. (Image Credit & Copyright: CHART32 Team, Processing - Johannes Schedler) |
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Un exemple de la violence à l’échelle cosmique nous est donné par l’énorme galaxie elliptique NGC 1316 qui est à environ 75 millions d’années-lumière en direction de la constellation australe du Fourneau. En regardant des images comme celle-ci, les astronomes soupçonnent qu’une collision avec NGC 1317 la plus petite galaxie visible en haut de l’image, est à l’origine des boucles et des coquilles d’étoiles. La lumière de cette collision titanesque a atteint la Terre il y a environ 100 millions d’années. La séparation entre les régions centrales de NGC 1316 et NGC 1317 est d’environ 100 000 années-lumière. Des rubans complexes de poussière à l’intérieur de NGC 1316 nous indiquent que cette galaxie est aussi le résultat de fusions antérieures de galaxies. Située à la périphérie de l’amas galactique du Fourneau, NGC 1316 est aussi connu sous les noms de Fourneau A ou encore de Fornax A. Cette galaxie très jolie en lumière visible est aussi très impressionnante dans le domaine des ondes radio. C’est en effet l’une des plus intenses et larges sources radio. Ses émissions s’étendent loin en dehors de cette image télescopique, sur plusieurs degrés dans le ciel. (Image Credit & Copyright: Steve Mazlin, Warren Keller, and Steve Menaker (SSRO / UNC / PROMPT / CTIO)) |
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Arp 273. Voir le
texte du 19 février 2022. (Image Credit & Copyright: Wolfgang Ries/Stefan Heutz (Astrokooperation)) 5 janvier 2017 REPRISE du texte du 21 avril 2011 |
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Pour certains, l’objet céleste à droite de cette image ressemble à la roue d’un charriot à cause de son anneau externe presque circulaire, de la présence d’une galaxie centrale et de leurs connexions semblables aux rayons d’une roue. On l’a donc nommée la galaxie de la Roue de charriot (PGC 2248). D’autres cependant y voient une interaction complexe entre galaxies qui attend encore d’être expliquée plus en détail. En compagnie des deux galaxies à gauche, PGC 2248 fait partie d’un groupe de galaxies distant d’environ 400 millions d’années-lumière en direction de la constellation du Sculpteur. Le diamètre de la jante de PGC 2248 est d’environ 100 000 années-lumière. Elle est constituée de plusieurs régions de formation d’étoiles contenant des étoiles extrêmement brillantes et très massives. L’origine d’anneaux externes autour de certaines galaxies viendrait de la perturbation gravitationnelle produite par le passage d’une petite galaxie à travers une plus grosse. Ce passage produirait une compression des gaz et des poussières interstellaires engendrant une zone de formation d’étoiles qui se déplacerait vers l’extérieur à la façon d’une vague à la surface d’un étang. (Image Credit: ESA, NASA, Hubble) 18 décembre 2016 |
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Pourquoi y a-t-il un pont entre ces deux galaxies spirales? Fait de gaz et d’étoiles, ce pont témoigne du passage de ces systèmes géants d’étoiles à proximité l’un de l’autre et de la violence des interactions gravitationnelles qu’ils ont alors subie. Ces deux galaxies sont NGC 5257 et NGC 5258 et ensemble elles sont répertoriées dans le catalogue d’Halton Arp sous l’entrée Arp 240. Des modèles numériques et l’âge des amas d’étoiles montrent que les deux galaxies se sont rencontrées il y a seulement environ 250 millions d’années. Non seulement les effets de marées gravitationnelles ont poussé la matière des galaxies au loin, mais elles ont aussi créé des zones de formation d’étoiles et elles ont formé ce pont inhabituel. On pense que la fusion de galaxies est un phénomène répandu et que le cas d’Arp 240 représente un instantané d’un stage bref de cet inévitable processus. Ces deux galaxies sont à environ 300 millions d’années-lumière de la Voie lactée et on peut les observer avec un petit télescope en le pointant vers la constellation de la Vierge. Les passages répétés de ces deux galaxies à proximité l’une de l’autre produiront ultimement une seule galaxie. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Space Telescope; Processing & Copyright: Chris Kotsiopoulos) 28 novembre 2016 |
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Y a-t-il un ou deux trous noirs qui crachent des radiations de haute énergie? Pour le savoir, les astronomes de la NASA ont pointé les télescopes orbitaux NuSTAR et Chandra sur les énigmatiques galaxies d'Arp 299, sources d'intenses radiations. Les deux galaxies en collision d'Arp 299 se sont engagées dans un combat gravitationnel qui dure depuis des millions d'années. Bientôt, les deux trous noirs commenceront leur combat. Sur cette image, la partie en haute résolution et en lumière visible provient du télescope spatial Hubble et la radiation diffuse de rayons X, superposée en fausses couleurs (rouge, vert et bleu), provient de NuSTAR. Les observations de NuSTAR montrent qu'un seul des trous noirs centraux se fraie un chemin dans une région de gaz et de poussière, absorbant ainsi de la matière et émettant des rayons X. Ces intenses radiations proviennent du centre de la galaxie à droite de l'image. Elles sont créées près de l'horizon du trou noir, mais surement à l'extérieur de celui-ci, car elles ne pourraient alors s'en échapper. Dans un milliard d'années, une seule galaxie restera de cette collision et évidemment un seul trou noir supermassif central. Mais, il se pourrait qu'une galaxie entre dans cette danse cosmique après cette fusion. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, GSFC, Hubble, NuSTAR) 1er novembre 2016 |
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En vous éloignant du chaudron de la Grande Casserole, suivez sa poignée jusqu'à Alkaïd, sa dernière étoile brillante. Puis, déplacez lentement votre télescope vers le sud et l'ouest et vous pourrez sans doute observer une superbe paire de galaxies en interaction gravitationnelle. Il s'agit de la 51e entrée du célèbre catalogue de Charles Messier, la galaxie du Tourbillon. La plus grosse galaxie du couple, celle avec des bras spiraux nettement définis, est aussi répertoriée dans le New General Catalog sous l'entrée NGC 5194. Ses bras spiraux et ses rubans de poussière s'étendent nettement devant la plus petite galaxie NGC 5195. Les galaxies de cette paire sont à environ 31 millions d’années-lumière de nous à l'intérieur des frontières de la petite constellation des Chiens de chasse. Bien que M51 ait l'apparence d'une tache floue et pâle lorsqu'on l'observe dans un télescope, cette image du ciel profond à long temps de pose a été prise plus tôt cette année et elle montre la complexité et la structure de la galaxie du Tourbillon. Les milliers de points pâles à l'arrière-plan de l'image sont en réalité des galaxies lointaines de notre Univers. (Image Credit & Copyright: Álvaro Ibáñez Pérez) 6 septembre 2016 |
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Est-ce que l'une de ces deux galaxies survivra à cette collision? On pourrait donner le nom de ronde demi-finale à ce tournoi galactique éliminatoire qui met en vedette les deux galaxies spirales de NGC 7318. Ce tableau cosmique a été créé à partir de photos captées par le télescope spatial Hubble. Lorsque deux galaxies entrent en collision, plusieurs évènements peuvent se produire comme des déformations gravitationnelles, des condensations gazeuses conduisant à de nouveaux épisodes de formation d'étoiles et ultimement à la fusion des deux galaxies en une seule. Puisque ces deux galaxies font partie du Quintette de Stephan, l'ultime ronde de la bataille se produira sans doute dans les prochains milliards d'années avec une multitude de naissances d'étoiles et l'émergence d'une nouvelle et unique galaxie. Il sera alors très difficile de voir dans cette galaxie unique les traces de ses anciennes composantes. Le Quintette de Stephan a été le premier groupe galactique clairement identifié comme tel en 1878 par l'astronome français Édouard Stephan. Les galaxies de ce groupe sont à environ 340 millions d’années-lumière de nous et elles sont visibles dans un télescope de taille moyenne dans la direction de la constellation de Pégase. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA; Processing & Copyright: Jose Jimenez Priego) 10 aout 2016 |
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Le trio galactique de ce montage de photos télescopiques est à quelque 90 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation de la Vierge. Les deux étoiles présentant des pics de diffraction font évidemment partie de notre galaxie, la Voie lactée. La grande galaxie spirale dominée par le jaune est NGC 5566. Son diamètre avoisine les 150 000 années-lumière. Juste en dessous d'elle se trouve la petite galaxie spirale bleutée NGC 5569. La troisième galaxie qui trône au centre de l'image est NGC 5569. Sa couleur multicolore, sa distorsion et son étirement montrent qu'elle est en forte interaction gravitationnelle avec NGC 5566. Ce trio galactique fait aussi partie du catalogue des galaxies particulières réalisé en 1966 par l'astronome Halton Arp. Les galaxies qui sont en interaction gravitationnelle sont monnaie courante dans notre Univers. (Image Credit & Copyright: CHART32 Team, Processing - Johannes Schedler) 6 juillet 2016 REPRISE du texte du 13 aout 2010 |
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NGC 6872 est une galaxie spirale qui a été passablement étirée, probablement lors de sa rencontre avec la plus petite galaxie IC 4970 que l'on voit juste au-dessus de son centre. En fait, avec ses 700 000 années-lumière, NGC 6872 , aussi connu sous le nom de galaxie du Condor, est l'une des plus longues galaxies spirales barrées connues. Le bras de NGC 6872 situé dans la partie supérieure gauche de cette image montre une concentration inhabituellement élevée de jeunes étoiles bleues. La lumière de NGC 6872 que nous observons aujourd'hui l'a quitté avant l'ère des grands dinosaures, car cette galaxie est à quelque 300 millions d’années-lumière de nous. NGC 6872 est visible dans un petit télescope. Elle est située la constellation du Paon. (Image Credit: FORS Team, 8.2-meter VLT Antu, ESO; Processing & License: Judy Schmidt) |
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Le party est encore en cours dans la galaxie spirale NGC 3310. Il y a environ 100 millions d'années, NGC 3310 est probablement entrée en collision avec une galaxie plus petite ce qui a produit dans cette grosse galaxie spirale une phase intense de formation d'étoiles. Les variations de gravité pendant la collision créent des ondes de densité qui compressent les nuages gazeux existants déclenchant ainsi le party de formation d'étoiles. Cette image obtenue du télescope Gemini Nord a été utilisée pour déterminer l'âge de plusieurs amas ouverts d'étoiles nées lors de cette collision. À la surprise de plusieurs, certains de ces amas sont très jeunes, ce qui signifie que la phase intense de formation d'étoiles pourrait durer encore quelque temps. Le diamètre de NGC 3310 est d'environ 50 000 années-lumière. Elle est à quelque 50 millions d’années-lumière de nous et on peut la voir avec un petit télescope en le pointant vers la constellation de la Grande Ourse. (Image Credit & Copyright: AAO ITSO Office, Gemini Obs./AURA & T. A. Rector (U. Alaska Anchorage)) 1er mars 2016 REPRISE du texte du 11 septembre 2001 |
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NGC 1532. Voir le texte du 10 mai 2018. (Image Credit & Copyright: CEDIC Team - Processing: Markus Blauensteiner) |
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La galaxie elliptique géante M60 (NGC 4649) et la galaxie spirale NGC 4647 forment un drôle de couple sur ce fin portrait capté par le télescope spatial Hubble. Elles sont situées dans une région de l'espace où les galaxies tendent à se regrouper, une région située sur le côté le plus à l'est de l'amas rapproché de la Vierge. Distante d'environ 54 millions d’années-lumière, la forme d'œuf de la brillante M60 provient des orbites aléatoires de ses vieilles étoiles. Comme les autres galaxies spirales, les jeunes étoiles bleues de ses bras, les gaz et la poussière de NGC 4647 sont en orbite dans le plan d'un disque plat autour de son bulbe. Les mesures de la distance de NGC 4647 la place un peu plus loin que M60, soit à environ 63 millions d’années-lumière. Cette paire de galaxies est aussi connue sous la désignation Arp 116 et il se pourrait que celles-ci soient à la veille d'une rencontre gravitationnelle considérable, car le diamètre de M60 est d'environ 120 000 années-lumière. La plus petite NGC 4647 s'étend sur à peu près 90 000 années-lumière, ce qui est semblable à la taille de notre Voie lactée. (Image Credit & Copyright: NASA, ESA, Hubble Heritage Team (STScI/AURA)) |
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Arp 87. Voir le texte du 11 aout 2019. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Space Telescope; Processing: Douglas Gardner) |
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Un smiley gravitationnel cosmique. La théorie de la relativité générale d'Albert Einstein a été publiée en novembre 1916. Elle est donc centenaire. Cette théorie prédisait l'effet de lentille gravitationnelle qui donne cette apparence moqueuse à cette galaxie éloignée vue à travers les lorgnettes en rayon X et en lumière visible des télescopes spatiaux Chandra et Hubble. Surnommé le groupe galactique du Chat du Cheshire, il est constitué de deux grosses galaxies elliptiques qui sont entourées d'arcs lumineux lui donnant l'apparence du sourire moqueur du chat du roman d'Alice au pays des merveilles. Les arcs sont des images des galaxies lointaines dont la lumière a été déviée par la masse gravitationnelle du groupe galactique plus rapproché de nous. La masse de ce groupe galactique est constituée en majeure partie de matière sombre. En fait, les yeux du chat galactique sont les galaxies les plus lumineuses de ce groupe et elles sont en train de fusionner, car elles se rapprochent l'une de l'autre. Cette collision se produit à une vitesse de rapprochement de 1350 km/s, un déplacement si rapide qui produit une hausse de température vertigineuse de plusieurs millions de degrés. C'est cette prodigieuse source d'énergie qui est à l'origine des émissions de rayon X représentées sur cette image en des teintes violettes. Pour en savoir plus sur cette collision galactique, vous pouvez consulter cet article. Le sourire du Chat du Cheshire est formé de galaxies situées dans la constellation de la Grande Ourse à quelque 4,6 milliards d’années-lumière de nous. (Image Credit: X-ray - NASA / CXC / J. Irwin et al. ; Optical - NASA/STScI) 27 novembre 2015 |
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Une collision galactique ancienne, qui s'est produite à 200 millions d’années-lumière de la Terre, a projeté dans l'espace intergalactique des débris en provenance de NGC 5291, une galaxie riche en gaz. NGC 5291 et l'intrus supposé, aussi connu sous le nom de la galaxie du Coquillage, sont au centre de ce spectaculaire paysage cosmique. Cette image détaillée a été captée par un télescope terrestre aligné en direction de l'amas galactique Abell 3574 situé dans le sud de la constellation du Centaure. Tout au long de la longue queue de marée de 100 000 années-lumière, on constate la présence de galaxies naines qui ne possèdent pas de vieilles étoiles. Elles sont dominées par de jeunes étoiles et des régions actives de formations d'étoiles. Ces galaxies naines ont une métallicité élevée, c'est-à-dire qu'elles sont riches en éléments plus lourds que l'hydrogène et l'hélium. Ces galaxies naines sont donc nées pendant la collision de NGC 5291 avec la galaxie du Coquillage. (Image Credit & Copyright: CHART32 Team, Processing - Johannes Schedler) 21 novembre 2015 |
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NGC 3169 est la galaxie spirale qui est à gauche de ce joli paysage cosmique. Cette galaxie est à environ 70 millions d’années-lumière de nous dans la petite constellation du Sextant juste sous Régulus, l'étoile alpha de la constellation du Lion. Ses bras spiraux sont fortement déformés en plusieurs endroits par la gravité de sa voisine NGC 3166, une interaction assez répandue dans l'Univers et même dans la partie que la Voie lactée occupe. Cette image s'étend sur un angle de 20 minutes d'arc, soit environ 400 000 années-lumière. Ces deux galaxies de même que NGC 3165, la petite galaxie à droite, font partie du groupe galactique du Lion II. Les radiations émises par NGC 3169 couvrent tout le spectre électromagnétique, des ondes radio jusqu'au rayon X. C'est donc une galaxie à noyau actif (GNA) qui abrite un trou noir supermassif dans son cœur. (Image Credit & Copyright: Warren Keller, Steve Mazlin, Jack Harvey, Steve Menaker (SSRO/ UNC/PROMPT/ CTIO)) 6 novembre 2015 REPRISE du texte du 28 mars 2013 |
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Lorsqu’on veut comprendre
comment une galaxie peut présenter la forme de celle de l’image
du jour, il faut mener une enquête digne d’un détective.
La grosse galaxie au centre est NGC
1316, une énorme galaxie
elliptique qui a commencé, il y a environ 100 millions
d’années, à dévorer la petite galaxie
spirale NGC 1317 située en haut de la photo. Les ailes
formées d’étoiles de part et d’autre de NGC 1316
et les veines sombres de poussière visibles sur la photo supporteraient
cette hypothèse. Cependant, le peu d’amas globulaires visibles
sur cette photo surprend les astronomes : une grosse galaxie elliptique
a habituellement des amas globulaires plus nombreux et plus gros. De plus,
ces amas sont beaucoup plus anciens que la collision entre les deux galaxies.
On pense que ces amas viennent d’une galaxie encore plus ancienne
et qu’ils auraient été intégrés pour
la plupart à NGC 1316. Une autre caractéristique de NGC 1316 aussi connu comme Formax A étonne également les astronomes : ses lobes gazeux géants qui émettent quantité d'ondes radio. (Image Credit & Copyright: Damian Peach/SEN) 9 septembre 2015 |
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Des étoiles munies de leurs aigrettes de diffraction situées dans notre galaxie, la Voie lactée, ainsi que deux galaxies particulières sont les vedettes de ce cliché cosmique d'une région de la constellation de la Chevelure de Bérénice. Les deux galaxies de cette image sont cependant très loin de notre galaxie, à quelque 41 millions d’années-lumière. La plus petite des deux, à gauche, est NGC 4747 et elle est la 159e entrée du catalogue des galaxies particulières de l'astronome américain Halton Arp. La traînée de marée qui accompagne NGC 4747 indique que cette galaxie a connu de fortes interactions gravitationnelles lors de son histoire. D'un diamètre d'environ 100 000 années-lumière, le responsable probable de la déformation de NGC 4747 est une galaxie spirale dont le numéro dans le catalogue NGC est 4725. NGC 4725 possède les caractéristiques habituelles des galaxies spirales : une région centrale dominée par de vieilles étoiles froides et jaunâtres et des étoiles plus chaudes, plus jeunes et bleues autour du noyau. NGC 4725 est aussi une galaxie particulière parmi les galaxies spirales, car elle n'a qu'un seul bras spiral. (Image Credit & Copyright: Stephen Leshin) 3 septembre 2015 |
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NGC 7714. Voir le texte du 17 mars 2024. (Image Credit: NASA, ESA; Acknowledgement: A. Gal-Yam (Weizmann Inst.)) 9 juin 2015 |
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NGC 6240 nous offre le spectacle de la phase finale de la fusion de deux galaxies. Les deux galaxies impliquées dans cette collision sont situées à environ 400 millions d’années-lumière dans la constellation d’Ophiuchus (le Serpentaire). Cette collision a produit des queues gravitationnelles déformées d'étoiles et de gaz ainsi que des périodes intenses de formation d'étoiles. Les deux trous noirs supermassifs du centre de chacune des galaxies fusionneront aussi en un seul trou noir encore plus massif. Bientôt, il ne restera qu'une seule grande galaxie. Cette très belle image a été construite à partir de clichés pris dans le spectre visible et dans le proche infrarouge par les caméras ACS (Advanced Camera for Surveys) et WFC3 (Wide Field Camera 3). Cette image couvre un champ d'environ 300 000 années-lumière. (Image Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage (STScI / AURA), A. Evans (U. Virginia / NRAO / Stony Brook U.)) 21 mai 2015 |
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Comment une galaxie peut-elle finir
par prendre la forme d’un anneau comme celle de l’image du
jour ? Cette galaxie (AM
0644-741) est un immense anneau de 150 000 années-lumière
composé de jeunes étoiles massives bleues. Sa forme particulière
provient d’une gigantesque collision
galactique. Lors de collisions galactiques, les étoiles ont
peu de chance de se rencontrer. Cependant, l’interaction gravitationnelle
entre les deux galaxies les déforme, leur donnant souvent des
apparences surprenantes comme celle d’un anneau qui est probablement
le résultat d’une petite galaxie qui passe directement au
travers d’une plus grosse. Ces collisions produisent aussi des
ondes de choc comme celles produites par un caillou qui tombe dans l’eau.
Ces ondes donnent naissance à des zones de formation d’étoiles
où peuvent naître de grosses étoiles bleues dont
la longévité est
fort brève, quelques centaines de millions d’années.
La petite galaxie qui a produit la galaxie de la Roue de Feu est sortie
depuis longtemps du champ de cette photo prise par Hubble. Cette photo
a été publiée le 22 avril 2004 pour souligner
le 14e anniversaire du lancement dans l’espace du télescope
spatial. La galaxie AM 0644-741 est à 300 millions d’années-lumière
de la Terre dans la constellation australe du Poisson
volant. (Credit : Hubble Heritage Team (AURA / STScI), J.
Higdon (Cornell) ESA, NASA) 19 avril 2015 REPRISE du 22 octobre 2005 et du 26 avril 2004 |
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La galaxie des Antennes. Voir le texte du 28 avril 2017. (Image Data: Subaru, NAOJ, NASA/ESA/Hubble, R.W. Olsen ; Processing: Federico Pelliccia and Rolf Wahl Olsen) 12 février 2015 REPRISE du texte du 29 avril 2011 et du 7 mai 2013 |
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C’est la galaxie NGC
660. Voir le texte du 17 février 2017. (Image Credit: Gemini Observatory, AURA, Travis Rector (Univ. Alaska Anchorage)) 8 novembre 2014 REPRISE du 10 novembre 2012 et du texte du 22 janvier 2011 et du 3 décembre 2009 |
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Comment de pont bleu d'étoiles s'est-il formé au centre de cet amas galactique? Premièrement, et c'est le principal, l'amas SDSS J1531+3414 referme plusieurs grosses galaxies elliptiques jaunâtres. Le centre de l'amas, comme on le voit sur cette image provenant du télescope Hubble, est ceinturé de plusieurs arcs de cercle bleus fins qui sont en réalité des galaxies plus lointaines dont les images ont été agrandies et allongées par l'effet de lentille gravitationnelle produit par l'amas. Le filament bleu ondulé près des deux grosses galaxies elliptiques au centre de l'amas est cependant très insolite et n'est certes pas un effet de lentille gravitationnelle. Une étude approfondie de ce filament montre en effet qu'il s'agit sans doute d'un pont d'étoiles créées par l'effet de marée engendré par la fusion des deux galaxies. Les grumeaux présents sur le pont sont en fait des régions où de jeunes étoiles massives nées de la condensation de la matière émettent de la lumière bleue. Le centre de cet amas fera sans doute l'objet d'observations intensives, car il s'agit d'un laboratoire cosmique très intéressant pour mieux cerner les mécanismes conduisant à la naissance des étoiles. (Image Credit: NASA, ESA, G. Tremblay (ESO) et al.; Acknowledgment: Hubble Heritage Team (STScI/AURA) - ESA/Hubble Collaboration) 15 juillet 2014 |
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La galaxie spirale NGC 4651 est à environ 62 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation de la Chevelure de Bérénice. Cette galaxie, de taille comparable à la nôtre, est munie d'un pâle prolongement en forme de parapluie, prolongement qui s'étend sur une centaine de milliers d’années-lumière. Ce parapluie cosmique géant est en fait constitué d'un courant d'étoiles arrachées par cette galaxie à une plus petite galaxie satellite. Les multiples rencontres entre cette petite galaxie et NGC 4651 ont mis en orbite la plupart de ses étoiles et l'ont finalement fait presque entièrement disparaître. En fait, l'image agrandie dans le médaillon nous montre le noyau de cette petite galaxie, noyau que l'on a réussi à dénicher dans les nombreuses données provenant des observations répétées réalisées avec les télescopes Keck et Subaru juchés sur le Mauna Kea. Des astronomes amateurs et professionnels ont grandement contribué à mettre en évidence des structures peu lumineuses près des galaxies, même celles qui sont près de nous, montrant que celles-ci sont une indication certaine de fusions galactiques passées. Les modèles de formation et d'évolution des galaxies comme la Voie lactée prévoient d'ailleurs ce comportement. (Image Credit & Copyright: R Jay Gabany (Blackbird Observatories) Collaboration: C.Foster (Australian Astronomical Obs.), H.Lux (U. Nottingham, Oxford), A.Romanowsky (San Jose State, UCO), D.Martínez-Delgado (Heidelberg), et al.) 2 juillet 2014 |
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Que verrions-nous si on effectuait une radiographie d'une galaxie? L'observatoire spatial Chandra a de nouveau réalisé cet exploit pour les deux galaxies en interaction M51 (NGC 5194) et NGC 5195 (à gauche). M51 est aussi connu sous le nom de la galaxie du Tourbillon. Des centaines d'étoiles rayonnement fortement dans le domaine des rayons X sont présentes sur l'image de Chandra qui est superposée à celle obtenue en lumière visible par le télescope Hubble. Ces sources de rayons X sont surtout constituées de systèmes binaires d'étoiles dont l'un des membres est un trou noir ou une étoile à neutrons. Le nombre de tels systèmes dans la galaxie M51 est plus élevé que la moyenne pour une galaxie spirale. Cela suggère que la galaxie du Tourbillon a connu d'intenses périodes de formation d'étoiles massives. Les cœurs brillants des deux galaxies sont aussi le siège d'un intense rayonnement X. Sur cette image en fausses couleurs, où le rayonnement X est en violet, on voit un fond diffus de cette radiation qui provient des gaz chauffés à plusieurs millions de degrés par de nombreuses supernovae. (Image Credit & Copyright: X-ray: NASA, CXC, R. Kilgard (Wesleyan U. et al.; Optical: NASA, STScI) 10 juin 2014 |
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Ce couple de galaxies cataloguées Arp 81 en forte interaction gravitationnelle a commencé à fusionner il y a environ 100 millions d'années. On voit les résultats des ravages causés par cette collision galactique sur cette image qui provient du télescope Hubble : des jets déformés de gaz et de poussière, un chaos de formation de jeunes étoiles massives ainsi qu'une queue s'étirant sur plus de 200 000 années-lumière derrière ce qui reste des deux galaxies. Dans le New General Catalogue, ces deux galaxies portent les numéros NGC 6622 (à gauche) et NGC 6621. Ces deux galaxies ont à peu près la même taille et ils finiront par ne former qu'un seule galaxie lorsque leur fusion sera complétée dans un lointain futur. Ces galaxies situées dans la constellation du Dragon sont à environ 280 millions d’années-lumière de nous. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, ESA, NASA; Processing - Martin Pugh) 23 avril 2014 REPRISE du texte du 11 décembre 2003 |
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La galaxie spirale ESO 137-001 se précipite dans l'amas de galaxies Abell 3627 qui est à environ 220 millions d'années-lumière de nous en direction de la constellation du Triangle austral. Cette image de cette lointaine galaxie a été construite en utilisant une photographie du télescope Hubble et des données dans le domaine des rayons X recueillies par le satellite Chandra. Cette collision titanesque se produit à une vitesse de presque 7 millions de kilomètres par heure. La pression continuelle exercée par le milieu interstellaire ténu de l'amas galactique sur les gaz et la poussière d'ESO 137-001 l'emporte sur la gravité de la galaxie qui perd ainsi peu à peu sa propre matière interstellaire. On le voit d'ailleurs assez clairement sur l'image en infrarouge proche prise par le télescope Hubble : d'étroits filaments bleu clair constitués de nouvelles étoiles traînent à l'arrière de la galaxie. Quant aux données provenant de Chandra, elles montrent une immense traînée bleutée de gaz chaud qui s'étend sur plus de 400 000 années-lumière. La perte de ses gaz et de sa poussière rendra la formation de nouvelles étoiles assez difficile pour cette galaxie. Dans le coin supérieur droit, on aperçoit une galaxie elliptique jaunâtre qui manque aussi de poussière et de gaz pour engendrer de nouvelles étoiles. (Image Credit: NASA, ESA, CXC) 28 mars 2014 |
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Deux galaxies en collision dans la constellation du Corbeau. Les deux galaxies de la photographie sont situées dans la constellation
du Corbeau.
Lors d’une collision entre deux galaxies, très rares sont
les collisions entre les étoiles : les galaxies sont en effet
constituées surtout de vide. Mais pendant les quelques centaines
de millions d’années que dure la collision, des interactions
gravitationnelles entre les galaxies induisent des ondes de compressions
dans les gaz et les poussières présents dans leur bras.
Ils se forment alors des zones propices à la naissance d’étoiles.
De jeunes étoiles massives et bleues se forment et ces zones sont
plus visibles qu’ailleurs. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA; Processing & Copyright: Davide Coverta) 16 mars 2014 REPRISE du texte du 18 juillet 2010 |
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NGC
2685 est une galaxie lenticulaire classifiée
SO(pec) ou quelquefois SBO(pec). Les lettres pec (peculiar)
indiquent qu’une galaxie présente une particularité inhabituelle.
NGC 2685, aussi nommé galaxie de la Harpe ou encore galaxie
de l’Hélice, présente un anneau qui est perpendiculaire
au plan de son disque. Cet anneau est fait de gaz, de poussières
et d’étoiles. Cet anneau vient sûrement d’une
collision avec une autre galaxie. Il n’est pas rare de rencontrer
des galaxies déformées par leur rencontre avec d’autres
galaxies. Environ
2% des galaxies sont en interaction gravitationnelle avec d’autres
galaxies. NGC 2685 s’étend sur environ 50 kal. Elle est
située dans la constellation de la Grande Ourse à 40
Mal de la Terre. (Image Credit & Copyright: Ken Crawford) 14 mars 2014 REPRISE du texte du 16 février 2007 |
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Dans quelques milliards d’années,
ces deux galaxies n’en feront plus qu’une. Entre temps, ces
deux galaxies, NGC 2207 à gauche et IC 2163 à droite, se
rapprocheront lentement sous l’effet de l’attraction gravitationnelle,
créant des courants de matière, des bulles de gaz agitées,
des stries de poussières sombres, des zones riches en formation
d’étoiles et des jets d’étoiles vers l’extérieur
des galaxies. Lors d’une telle fusion galactique, les collisions
entre les étoiles sont très improbables, car la distance
entre celles-ci est très grande par rapport à leur taille. (Credit: Debra
Meloy Elmegreen (Vassar
College) et
al., & the Hubble
Heritage Team (AURA/STScI/NASA) 19 janvier 2014 REPRISE : 20 avril 2008, 21 novembre 2004 et 9 novembre 1999 |
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Ce cliché télescopique n'est qu'un bref instant de l'histoire tumultueuse de la grande galaxie spirale NGC 3227 et de la galaxie elliptique NGC 3226 plus petite. Captée au milieu de leur ballet gravitationnel, cette impressionnante image montre aussi les faibles jets de traînées d'étoiles produits par leurs rencontres répétées. Cette paire de galaxies dont l'entrée porte le numéro 94 dans le catalogue Arp des galaxies particulières est à plus de 50 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation du Lion. Maintenant, on pense que ce type de rencontre galactique est chose courante et fait partie de l'évolution normale des galaxies, y compris celle de la Voie lactée. NGC 3227 est une galaxie à noyau actif de type Seyfert renfermant un trou noir supermassif en son centre. Son diamètre fait dans les 90 000 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Obs.) Collaboration: David Martinez-Delgado (MPIA, IAC), et al.) 9 octobre 2013 |
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Depuis la Voie lactée, nous sommes assis dans les premières rangées pour assister à la rencontre de M81 (NGC 3031) et de M82 (NGC 3034), car elles ne sont qu'à 12 millions d’années-lumière de nous. Entraînées dans un combat gravitationnel depuis un milliard d'années, ces deux brillantes galaxies ont été capturées sur cette image qui a nécessité 25 heures de collecte de données avec un télescope basé au sol de notre planète. Lors de leur dernière approche, les bras de la galaxie de M81 à gauche se sont affermis en raison d'un taux de formation d'étoiles plus élevé. Ce passage a aussi créé des régions de formation d'étoiles si intense dans M81 qu'elle émet même des rayons X. D'ici quelques milliards d'années, après plusieurs approches, ces deux galaxies fusionneront en une seule. Nous voyons ces deux galaxies avec en avant plan le voile des étoiles de la Voie lactée, ainsi que de ses nuages de gaz et de poussière. On peut aussi voir sur cette image la lumière des étoiles de la Voie lactée réfléchie par les cirrus galactiques, des nuages de gaz diffus situés à quelques centaines d’années-lumière au-dessus du plan de notre galaxie. (Image Credit & Copyright: Ivan Eder) 25 septembre 2013 |
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On connait la galaxie naine NGC 5195 surtout parce qu'elle est la petite compagne de la galaxie du Tourbillon (NGC 5194) une grande galaxie spirale figurant sous l'entrée 51 dans le fameux catalogue Messier et qu'elles semblent former un point d'interrogation sur la sphère céleste avec cette dernière, caractéristique notée dès le 19e siècle par Lord Rosse. Par rapport à M51, NGC 5195 est une naine, mais c'est quand même une naine de taille respectable, car son diamètre approche les 20 000 années-lumière. C'est sans doute une rencontre rapprochée entre ces deux galaxies qui est à l'origine d'une flambée de formation d'étoiles dans M51, flambée qui a rendu ses bras passablement remarquables. Cet agrandissement provient des images d'archive de Hubble et il montre assez clairement que la galaxie naine est maintenant à l'arrière de M51. Un pont de poussière sombre et de jeunes étoiles qui a été formé par l'effet de marée gravitationnelle se détache depuis la bordure extérieure de M51, à droite, pour passer devant la galaxie naine jaunâtre. Ce couple cosmique est à quelque 30 millions d’années-lumière de nous dans la constellation des Chiens de chasse dans le prolongement de la poignée de la casserole de la Grande Ourse. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, NASA, ESA - Processing: José Jiménez Priego) 31 aout 2013 |
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Les deux galaxies
spirales de la photographie sont NGC 5426 et NGC 5427.
Elles sont en forte interaction gravitationnelle, un pont de matière
s’est déjà formé entre elles. D’habitude,
lorsqu’une petite galaxie entre en collision avec une plus grosse,
elle se fait dévorer par celle-ci. Mais dans le cas présenté,
les deux galaxies sont de même taille. Il se pourrait donc qu’elles
survivent à la collision, mais il est fort peu probable qu’elles
présentent encore une forme spirale. Il est peu probable que
des étoiles entrent en collision lors de cette rencontre, mais
les forces de marée gravitationnelle créeront de multiples
régions de formations d’étoiles : la forme
qui en résultera est passablement imprévisible, tellement
les collisions
galactiques présentent des formes diversifiées.
Cette formation binaire est aussi connue sous le nom de Arp 271 (catalogue
de Halton
Arp, «Atlas
of Peculiar Galaxies») et a une envergure de
130 000 années-lumière. Elle est à quelque
90 millions d’années-lumière de nous, dans la constellation
de la Vierge.
Notons que notre Galaxie, la Voie lactée, et Andromède
subiront vraisemblablement une collision semblable dans à peu
près 5 milliards d’années. (Credit & Copyright: Gemini
Observatory, GMOS-South, NSF) 25 aout 2013 REPRISE du 21 juillet 2008 |
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Est-ce une seule galaxie ou deux? Art
Hoag s’est sûrement posé cette question en 1950
quand il est tombé par hasard sur ce bizarre objet extragalactique.
On trouve surtout de jeunes étoiles bleues très lumineuses
dans l’anneau alors que la boule jaunâtre au centre doit
contenir des étoiles rouges plus vieilles comme dans le noyau
des galaxies
spirales. Entre ces deux régions se trouve un espace qui est
presque totalement sombre. Le processus à la base de la formation
de l’objet de Hoag demeure un mystère, quoiqu’on
a maintenant découvert des objets semblables que l’on a
regroupés dans une catégorie nommée galaxies à anneau.
On pense que l’on peut obtenir une telle galaxie lorsqu’une
petite galaxie traverse le centre d’une plus grande galaxie. La
perturbation gravitationnelle résultant de cette collision
galactique peut produire une onde de formation d’étoiles
qui s’éloignent graduellement du centre, d’où la
présence d’un anneau de jeunes étoiles. La photo
présentée qui a été captée par le
télescope Hubble en juillet 2001 nous montre des détails
de l’objet de Hoag que l’on n’avait jamais observés.
Ces observations pourraient aider les scientifiques à mieux comprendre
la formation des galaxies à anneaux. Le diamètre de l’objet
de Hoag est d’environ 100 000 années-lumière.
Il est situé dans la constellation du Serpent (tête).
Par pur hasard, on peut aussi admirer une autre galaxie à anneau à environ
une heure dans le vide de l’objet de Hoag. (Credit: R.
Lucas (STScI/AURA), Hubble
Heritage Team, NASA) 28 juillet 2013 REPRISE du 22 aout 2010, du 15 aout 2004 et du 9 septembre 2002 |
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NGC 2936 Voir le texte du
10 mai 2020. (Image Credit: NASA, ESA, and The Hubble Heritage Team (STSci/AURA)) 24 juin 2013 |
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Qu'arrive-t-il lorsque deux galaxies entrent en collision? Même si ce genre de collision dure des milliards d'années, ce choc de titans est assez répandu. Puisque les galaxies sont essentiellement faites de vide, une collision frontale entre deux étoiles est très improbable. Mais, l'interaction gravitationnelle mutuelle des galaxies déforme ou même détruit l'autre galaxie. Les deux galaxies peuvent aussi fusionner et former une seule galaxie plus grosse. La rencontre des nuages de gaz et de poussière des deux galaxies déclenche des vagues de formation d'étoiles et ce durant tout le processus d'interaction gravitationnelle. Dans cette animation, de vraies images de rencontres galactiques (UGC 9618, Arp 148, ESO 77-14, VV 705 et ESO 148-2) observées par le télescope Hubble sont superposées à une simulation numérique d'une collision entre deux grandes galaxies spirales. Les similitudes sont vraiment étonnantes. Notre propre galaxie, la Voie lactée, a depuis sa naissance absorbé plusieurs petites galaxies et elle continue de la faire. On sait aussi qu'elle se dirige vers la galaxie d'Andromède (M31) et qu'éventuellement dans quelques milliards d'années, ces deux géants fusionneront. (Images Credit: NASA, ESA; Visualization: Frank Summers (STScI); Simulation: Chris Mihos (CWRU) & Lars Hernquist (Harvard).) 14 mai 2013 |
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NGC 3169 et NGC 3166. Voir le texte du 6 novembre 2015. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, University of Arizona) |
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La galaxie NGC 2623 (Arp 243) provient en réalité de la fusion de deux galaxies. Cette fusion titanesque se produit à quelque 300 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation du Cancer. Cette violente rencontre entre ces deux galaxies qui étaient peut-être semblables à notre Voie lactée a produit des zones étendues de formation d'étoiles près du noyau central lumineux et le long des deux fascinantes queues de marée gravitationnelle. Remplies de gaz, de poussière et de jeunes étoiles bleues, ces deux queues opposées émergent du noyau et s'étendent sur plus de 50 000 années-lumière. Le noyau de NGC 2623 est actif, car il s'y trouve un trou noir central supermassif qui est peut-être le résultat de la fusion. Cette activité du noyau et l'intense formation d'étoiles font briller NGC 2623 dans tous les domaines du spectre électromagnétique. Cette belle image de NGC 2623 provient des archives du télescope spatial Hubble. On peut voir sur cette image plusieurs autres galaxies lointaines à l'arrière-plan. (Image Credit: Hubble Legacy Archive, ESA, NASA; Processing - Martin Pugh) 19 octobre 2012 |
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La forme inhabituelle de cette
galaxie (NGC 6745) est due à une collision avec une autre galaxie.
On voit en bas à droite la petite galaxie qui s’éloigne.
La grosse galaxie était auparavant une galaxie spirale, mais maintenant
elle est classifiée dans les galaxies
particulières : la lettre p est ajoutée à son
numéro. Même s’il est peu probable que des étoiles
entrent en collision lors du processus, les interactions entre les gaz
et les champs magnétiques ont bel et bien lieu. Des zones propices à la
naissance de nouvelles étoiles se forment alors. Ces zones contenant
encore de jeunes étoiles massives émettent plus de lumière
bleue que le reste de la galaxie. (Credit: NASA, ESA,
and the Hubble
Heritage Team (STScI/AURA)-ESA/Hubble
Collaboration. Acknowledgment: Roger Lynds (KPNO/NOAO) et
al. ) 30 septembre 2012 REPRISE : 5 novembre 2006 et du 2 novembre 2000 |
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La galaxie elliptique géante M60 (NGC 4649) et la galaxie spirale NGC 4647 forment un couple rigolo sur cette fine image provenant du télescope Hubble. Elles sont situées dans une région où les galaxies ont tendance à se regrouper, à l’est de l’amas galactique de la Vierge. M60 est à quelque 54 millions d’années-lumière de nous. Sa forme ovale provient des orbites aléatoires de ses vieilles étoiles, alors que les jeunes étoiles bleues ainsi que les gaz et poussières de NGC 4647 ont des orbites concentrées dans le disque de cette galaxie spirale. NGC 4647 est un peu plus loin que M60, à environ 63 millions d’années-lumière. Ces deux galaxies qui figurent aussi dans l'Atlas des galaxies particulières, l'atlas Arp, sous l'entrée Arp 116 sont peut-être sur le point d'entrer en collision. Le diamètre de M60 est d'environ 120 000 années-lumière, un peu plus grand que celui de la Voie lactée (100 000 années-lumière), alors que celui de NGC 4647 est de 90 000 années-lumière. (Credit: NASA, ESA, Hubble Heritage Team (STScI/AURA)) 14 septembre 2012 |
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NGC 4038. Voir le texte du 23 mai 2018. (Image Credit: Data Collection: Hubble Legacy Archive; Processing: Danny Lee Russell) 12 aout 2012 |
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NGC 3628 est au centre et deux autres galaxies.
Le groupement se nomme le «Triplet
du Lion». M65 est en bas au milieu et M66 juste au-dessus à gauche
(voir aussi 1er
juin 2007 pour une autre photo de M65). La photographie
en haute résolution montre la queue de NGC 3628. Cette queue
vient de l’interaction gravitationnelle passée (effet
de marée) avec ses voisines. (Image Credit & Copyright: Thomas V. Davis (tvdavisastropix.com)) 6 juillet 2012 REPRISE du texte du 27 juillet 2007 |
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D'où viennent ces coquilles qui entourent la galaxie particulière Centaurus A (NGC 5128)? Le mois dernier, une image particulièrement fascinante a été publiée. Cette image traitée de façon à rehausser un arc bleu pâle qui est un indice que cette galaxie est en collision avec une plus petite galaxie. Mais ce que montre cette photo provenant du télescope Blanco de 4 mètres du Cerro Tolodo Inter-American Observatory est encore plus révélateur. Ce genre de coquilles sont généralement considérées comme le signe d'une fusion galactique récente, une perturbation analogue aux vagues circulaires produites par un petit caillou sur la surface d'un étang. La teneur en gaz de ces coquilles est cependant très élevée, ce qui est assez étonnant, comme si la collision avait séparé les gaz des étoiles. (Credit: E. Peng and H. Ford (JHU), K. Freeman (ANU), R. White (STScI), CTIO, NOAO, NSF) 1er juillet 2012 REPRISE du 11 novembre 2002 |
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Voir le texte du 6 juin 2022. (Illustration Credit: NASA, ESA, Z. Levay and R. van der Marel (STScI), and A. Mellinger) 4 juin 2012 |
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Les deux galaxies spirales de
cette photographie réalisée par le télescope spatial
Hubble n’en formeront plus qu’une dans un futur lointain. Dans
le catalogue de Halton
Arp, elles portent le numéro Arp 272. Dans le «New General Catalogue»,
on identifie sous le numéro NGC
6050 ou encore IC
1179 (IC signifie Index Catalogue). Cette paire de
galaxies est à 450 millions d’années-lumière
de la Terre, dans l’amas galactique d’Hercule. L’image
couvre un champ de 150 000 années-lumière. La collision entre
deux galaxies est un phénomène qui n’est pas rare.
La distance entre les galaxies par rapport à leur dimension est
en effet plutôt restreinte. Par exemple, la distance entre Andromède
et la Voie lactée n’est que de 2,9 millions, selon
les données récentes du satellite Hipparcos,
ce qui n’est que 29 fois plus grand que le diamètre de notre
Galaxie. Par comparaison, la distance entre Proxima du Centaure et le Soleil
(4,2 années-lumière) est 28,6 milliards de fois plus grande
que le diamètre du Soleil (1 392 000 km). Incidemment,
Andromède se dirige vers la Voie lactée. La photographie
du jour nous donne un aperçu de notre futur lointain, lorsque la
collision entre Andromède et notre Galaxie se produira. . (Credit: Hubble Legacy Archive, ESA, NASA; Processing - Martin Pugh) 22 septembre 2011 REPRISE du texte du 30 avril 2008 |
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La galaxie aux Antennes. Voir le texte du 12 février 2015. (Image Credit & Copyright: Acquisition and data reduction - Andrey Oreshko (Elena Remote Observatory), Processing - Dietmar Hager (stargazer-observatory) 29 avril 2011 REPRISE du texte du 7 mai 2010 |
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Arp 273, voir le texte du 5 janvier 2017. Cette photographie d'Arp 273 a été rendue publique pour célébrer le 21e anniversaire de la mise en orbite du télescope spatial Hubble. (Credit: NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI / AURA)) 21 avril 2011 |
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NGC 6782 est une galaxie spirale géante. Son diamètre de 400 000 années-lumière est quatre fois plus long que celui de la Voie lactée. NGC 6782 est à environ 200 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation du Paon. La forme passablement étirée de NGC 6782 provient de l’interaction gravitationnelle avec sa voisine, la petite galaxie IC 4970 que l’on voit à droite juste sous le centre de la galaxie géante. Ces deux galaxies finiront probablement par fusionner. Cette image cosmique a été prise à l’aide du télescope de 8 m de diamètre de l’observatoire Gemini South situé sur le Cerro Pachón au Chili. L’idée de prendre en photo cette collision galactique géante provient d’un concours parmi les écoles australiennes. Les concurrents devaient soumettre un essai astronomique écrit. Les gagnantes, le club astronomique de l’école secondaire de filles de Sydney, ont soumis un texte qui expliquait qu’une image couleur, en plus d’être plus esthétique qu’une image en noir et blanc, permettrait de distinguer les populations d’étoiles de cette galaxie, les régions de formation d’étoiles provenant de la collision avec sa voisine, de mesurer le taux de formation d’étoiles et de connaître la quantité de gaz et de poussière des deux galaxies. (Image Credit: Sydney Girls High School Astronomy Club, Travis Rector (Univ. Alaska), Ángel López-Sánchez (Australian Astronomical Obs./ Macquarie Univ.), Australian Gemini Office) 3 avril 2011 |
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NGC 660. Voir le texte du 10 novembre 2012. (Image Credit & Copyright: Stephen Leshin) 22 janvier 2011 REPRISE du texte du 3 décembre 2009 |
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Est-ce là le sort qui attend notre Galaxie, la Voie lactée? Peut-être, si elle entre en collision avec la galaxie d’Andromède dans quelques milliards d’années, ce qui est possible. L’image du jour nous présente NGC 7252, un méli-mélo d’étoiles produit par une gigantesque collision entre deux grosses galaxies. Ce genre de collision dure des millions d’années. On peut donc considérer que l’image qui nous est présentée est un instantané du processus comme le serait une photo de moins d’un dix millième de seconde d’une collision entre deux automobiles. Le mélange stellaire qu'a produit cette collision a été surnommé «Atoms for Peace» à cause de sa ressemblance avec le schéma d'un atome. Cette image a été captée récemment par le télescope MGP/ESO de 2,2 m installé au Chili. La galaxie NGC 7252 fait environ 600 000 années-lumière de diamètre et elle est à quelque 220 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation du Verseau. Notons que nous ne sommes pas assurés que la galaxie d'Andromède entrera en collision avec la nôtre, car nous ne connaissons pas sa vitesse tangentielle. (Credit: ESO) 16 novembre 2010 |
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Arp 286, un trio de galaxies en interaction. Voir le texte du 6 juillet 2016. (Credit & Copyright: Stephen Leshin) 13 aout 2010 |
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La galaxie aux antennes. Voir le texte du 16 mars 2014. (Credit: NASA, ESA & B. Whitmore (STScI) et al.; Image processing: Davide De Martin) 18 juillet 2010 REPRISE du texte du 24 octobre 2006 |
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Les grandes galaxies peuvent
grossir en mangeant les plus petites. Même notre Galaxie, la Voie
lactée, pratique ce cannibalisme en absorbant grâce à sa
force gravitationnelle les petites galaxies qui s’en approchent de
trop près. En fait, cette pratique très répandue dans
l’Univers est bien illustrée par la
paire de galaxies de cette photo. Ces galaxies sont situées
dans la constellation de l’Éridan,
la Rivière
Céleste. Située à plus de 50 millions
d’années-lumière, la grosse galaxie
spirale, NGC 1532, lutte avec la galaxie naine NGC 1531. Cette
dernière sera vaincue et éventuellement absorbée.
Cette paire de galaxies vues de côté est assez semblable à la
paire de galaxies formée par M51 (la
Galaxie du Tourbillon, NGC
5194) et une petite galaxie irrégulière NGC
5195. On voit cependant ce dernier couple de face. (Credit & Copyright: Martin Pugh) 17 juillet 2010 REPRISE du texte du 27 novembre 2008 |
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Ces deux galaxies, NGC 5216
(en haut) et NGC 5218, semblent liées par une corde. Cette corde
de 22 000 années-lumière est une traînée
de gaz, de poussières et d’étoiles. La paire de galaxies,
qui porte le numéro 104 dans le catalogue Arp, est aussi connue
sous le nom de système
de Keenan, du nom de son découvreur, Keenan,
Philip C. Ce système est situé dans la
constellation de la Grande
Ourse à environ 17 millions d’années-lumière
de nous. C’est l’effet de marée gravitationnelle qui
a produit cette corde ainsi que la virgule sous NGC 5218, la galaxie du
centre. Éventuellement, ces deux galaxies finiront par fusionner. ((Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, U. Arizona)) 2 juillet 2010 RERPISE du texte du 31 juillet 2008 |
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Les collisions de plein fouet entre deux galaxies peuvent nourrir leur trou noir central supermassif. Selon le modèle théorique des galaxies actives, il se produit alors au voisinage du trou noir des émissions intenses de radiations ce qui crée les objets les plus lumineux de tout l’Univers, les galaxies à noyau actif. (GNA). Depuis plusieurs décennies, il semblait que seulement 1% des GNA était lié à des fusions entre deux galaxies, ce qui était un peu problématique en regard du modèle théorique. Cependant, les derniers résultats obtenus dans le domaine des rayons X énergétiques par le satellite SWIFT indiquent une très forte corrélation entre les galaxies à noyau actif et les fusions galactiques. Les rayons X énergétiques traversent plus aisément les nuages de poussière et de gaz des galaxies en fusion et on peut ainsi mieux observer les émissions des trous noirs centraux. Les cercles sur les six images indiquent les positions des trous noirs supermassifs détectés par le satellite SWIFT. Les images sont dans le domaine de la lumière visible et proviennent de l’Observatoire national de Kitt Peak en Arizona. La galaxie NGC 7319, en haut au centre, fait partie du groupe galactique connu sous le nom de Quintet de Stephan. (Credit: NASA / Swift / NOAO / Michael Koss and Richard Mushotzky (Univ. Maryland)) 29 mai 2010 |
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NGC 4038 et NGC 4039. Voir le texte du 29 avril 2011. (Credit & Copyright: Star Shadows Remote Observatory and PROMPT/CTIO (Jack Harvey, Steve Mazlin, Rick Gilbert, and Daniel Verschatse)) 7 mai 2010 |
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La
galaxie spirale à gauche
sur cette photographie est M81. À sa
droite se trouve la galaxie irrégulière M82 qui
présente une grande quantité de gaz et de poussières.
Ces deux grosses galaxies sont engagées dans une bataille gravitationnelle
depuis le dernier milliard d’années ce qui les affecte mutuellement.
La force gravitationnelle de M82 a probablement engendré les ondes
de gravité dans les bras de M81, leur conférant la couleur
bleue typique de zones de créations d’étoiles. M
81 a aussi créé dans M 82 des régions de formation
stellaire et des nuages de gaz énergétiques qui sont à l’origine d’émission
de rayons X. Ces deux galaxies fusionneront éventuellement,
dans quelques milliards d’années. M81 et M82 sont situées
dans la constellation de la Grande Ourse, à environ 12 Mal de
la Voie lactée. (Credit & Copyright: Leonardo
Orazi) 24 mars 2010 REPRISE : texte du 25 mars 2008, du 15 avril 2006 et du 9 février 2000 |
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Les deux galaxies à droite
commencent tout juste leur fusion. Le résultat pourrait bien donner
une grosse galaxie elliptique, mais nous ne pourrons pas l’observer
avant un autre milliard d’années. L’image du jour nous
montre plusieurs galaxies naines du groupe compact Hickson
31 qui sont lentement en train de fusionner. Un pont d’étoiles
relie la galaxie du centre aux deux galaxies à gauche et la traînée
d’étoile à sa droite pointe directement vers la galaxie
spirale en bas complètement à droite. Il est presque certain
que les galaxies du groupe d’Hickson 31 se détruiront mutuellement
en se rencontrant. Cette fusion créera de millions d’étoiles
dont certaines exploseront pour donner naissance à des milliers
de nébuleuses remplies de gaz et de poussière qui finiront
par se dissiper lorsque la galaxie finale émergera du processus
dans un milliard d’années. L’image
du jour est une composition provenant des photos en lumière
visible d’Hubble, des images infrarouges du télescope spatial Spitzer et
des données recueillies dans l’ultraviolet par le télescope
spatial GALEX.
Le groupe compact d’Hickson 31 s’étend sur environ 150 000
années-lumière et il est à quelque 150 millions d’années-lumière
de nous en direction de la constellation de l’Éridan.
(Credit: NASA, ESA, J.
English (U. Manitoba),
and the Hubble
Heritage Team (STScI/AURA); Acknowledgement: S.
Gallagher (U. Western Ontario)) 22 février 2010 |
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NGC 660. Voir le texte du 22 janvier 2011. (Credit & Copyright: Immo
Gerber and Dietmar
Hager (TAO)) 3 décembre 2009 |
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La galaxie NGC
2623, voir le texte du 10 janvier 2018. (Credit: NASA, ESA and A.
Evans (Stony
Brook) et
al.) 9 novembre 2009 |
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NGC 4631 (en haut) est
une galaxie spirale vue par la tranche située à 25 Mal
dans la constellation des Chiens de chasse. Le nom populaire de NGC 4631
est galaxie de la Baleine. Elle est d’une taille semblable à notre
galaxie, la Voie lactée. Juste en haut de la galaxie de la Baleine
on voit NGC 4627, une petite galaxie elliptique satellite. En bas à gauche,
on voit une galaxie en forme de bâton de hockey, NGC 4656. En raison
de leur forme irrégulière et de leur distance similaire à la
Voie lactée, on pense que ces trois galaxies se sont probablement
rencontrées dans le passé. (Crédit & Copyright:
Josef Poepsel, Stefan Binnewies (Capella
Observatory)) 21 aout 2009 REPRISE : 12 octobre 2007 |
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NGC
6240 nous offre le spectacle de la phase finale de la
fusion de deux galaxies. Les deux
galaxies impliquées dans cette collision sont situées à environ
400 millions d’années-lumière dans la constellation d’Ophiuchus (le
Serpentaire). NGC 6240 est l’une des plus brillantes sources
infrarouges du ciel. La collision a produit d’importantes traînées
d’étoiles formées par les forces de marée
gravitationnelle. On prévoit que
les deux trous noirs supermassifs situés au centre
de chacune des galaxies finiront par fusionner en un seul trou noir
encore plus massif. Bientôt, il ne restera plus qu’une
galaxie. L’image du jour est une mosaïque réalisée
en combinant des photographies dans le domaine de l’infrarouge
provenant du télescope spatial Spitzer (en
rouge) et dans le domaine du visible provenant d’Hubble
(le bleu et le vert). On estime que la largeur de la galaxie
fait dans les 300 000 années-lumière. (Credit: NASA / JPL-Caltech / STScI-ESA / S.
Bush, et al. (Harvard-Smithsonian
CfA)) 18 juin 2009 |
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Ce magnifique couple de galaxies
en interaction gravitationnelle est situé au sud-ouest de la dernière étoile
(Alkaid)
de la poignée de la constellation que l’on nomme familièrement
la «grande casserole», soit la Grande
Ourse. Il s’agit de la 51e entrée du célèbre
catalogue de Charles
Messier, soit M51.
La grosse galaxie spirale est aussi cataloguée sous le numéro
NGC 5194 alors que sa compagne est NGC
5195. Ce duo galactique est à environ 31 millions d’années-lumière
près de la frontière de la petite constellation des Chiens
de chasse. (Credit & Copyright: Jon
Christensen) 26 mai 2009 |
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Il est plutôt difficile
de faire entrer cette galaxie dans la classification
de Hubble. Est-ce une galaxie spirale ou elliptique? Son étrange
apparence laisse les scientifiques perplexes au sujet de sa formation.
Cette galaxie est NGC
7049. C’est un immense anneau de poussière très
sombre qui donne cette apparence à cette galaxie. Si l’on
fait exception de la poussière, NGC 7049 présente les caractéristiques
d’une galaxie
elliptique bien qu’il s’y trouve peu d’amas
globulaires. La photo du jour provient du
télescope Hubble. NGC 7049 est aussi dotée d’un anneau
polaire perpendiculaire à son plan, comme celui de NGC 4650A.
On ne le voit pas sur cette photographie. Comme NGC 7049 fait partie d’un amas
galactique, on peut penser qu’il provient de la fusion de deux
ou plusieurs galaxies qui sont entrées en collision. Le diamètre
de NGC 7049 est d’environ 150 000 années-lumière
et elle est à 100 millions d’années-lumière
de nous dans la constellation
de l’Indien. (Credit: NASA, ESA and W.
Harris (McMaster
University)) 8 avril 2009 |
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Arp 274. Voir le texte du
23 janvier 2023. (Credit: NASA, ESA, M.
Livio (STScI)
and the Hubble Heritage
Team (STScI/AURA)) 7 avril 2009 |
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NGC 1532 et la galaxie naine NGC 1531. Voir texte du 17 juillet 2010. (Credit & Copyright: Robert
Gendler, Jan-Erik
Ovaldsen, Allan Hornstrup, IDA Image
data: ESO/Danish
1.5m telescope at La
Silla, Chile – 2008) 27 novembre 2008 |
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Les deux étoiles brillantes
de la photographie du jour font partie de la Voie lactée : les pics
lumineux proviennent de la diffraction de la lumière causée
par le télescope du photographe. Les deux galaxies de la photo sont
cependant très loin de la Voie lactée, à quelque 200
millions d’années-lumière. Ces deux galaxies sont en
forte interaction gravitationnelle, car elles sont très
près l’une de l’autre, à seulement 80 000
années-lumière ; c’est qui leur donne leur aspect déformé.
Leur numéro de catalogue est Arp
273 ou encore UGC
1810 (UGC = Uppsala
General Catalog»). Ce genre d’interaction
entre deux galaxies est fréquent dans l’Univers et pourrait
même affecter la Voie lactée : en effet, Andromède
(M31)
qui n’est distante que de 2,5 millions d’années-lumière
se rapproche lentement de nous. Deux galaxies qui se rencontrent ainsi
peuvent fusionner et finir par ne former qu’une seule galaxie. (Credit & Copyright: Adam
Block, Mount
Lemmon SkyCenter, University
of Arizona) 15 novembre 2008 |
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Comment une galaxie peut-elle
prendre la forme d’un anneau et encore plus curieux, comment deux
galaxies voisines en interaction (Arp
147) peuvent-elle y parvenir? La galaxie de droite, sur
cette photo prise par Hubble, est un anneau bleu de 30 000
années-lumière de diamètre formé de jeunes étoiles
massives très lumineuses. Au bas de l’anneau, une région
jaunâtre semble être ce qui reste du noyau d’une galaxie
elliptique (le texte de l’APOD ne fait aucune mention de cette région). La
forme annulaire de cette galaxie provient de la collision avec la galaxie
qui occupe le centre de la photo. Ce qui est surprenant est que l’autre
galaxie ait aussi pris cette même forme. Lorsque deux galaxies s’entrecroisent,
la probabilité de collision entre leurs étoiles est pratiquement
nulle, mais les interactions gravitationnelles à grande échelle
produisent des ondes de compression favorable à la formation d’étoiles,
un peu comme les vagues à la surface d’un étang perturbé pas
la chute d’un caillou. Hubble a récemment éprouvé des
problèmes que l’on a corrigés à distance.
On a pris cette
photo avec la caméra à large
champ (WFPC2) de Hubble afin de vérifier que tout fonctionnait
bien. (Credit: M
Livio et al. (STScI), ESA, NASA) 4 novembre 2008 |
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NGC 1316 et NGC 1317. Voir le texte du 9 septembre 2015. (Credit & Copyright: Martin
) 2 septembre 2008 REPRISE du texte des 4 avril 2005 et 22 février 1999 |
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NGC 5216
et NGC 5218. Voir texte du 2 juillet 2010. ((Credit & Copyright: Acquisition
- Martin Winder, Processing - Warren
Keller) 31 juillet 2008 |
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NGC
3256, la galaxie de l’image du jour, a une forme
inhabituelle. En fait, il s’agit de deux galaxies qui entrent
lentement en collision. Dans quelques centaines de millions d’années,
ces deux galaxies devraient n’en former qu’une seule. Présentement,
des filaments de poussière et des rubans d’étoiles
formées par les forces de marée gravitationnelle parcourent
cette galaxie qui présente encore deux noyaux séparés.
Lors de collision galactique, les nuages de gaz et les champs magnétiques
des deux galaxies impliquées interagissent fortement et donnent
lieu à des zones de formation d’étoiles. Les collisions
entre deux étoiles sont cependant fort peu probables. NGC 3256
dont le diamètre est de 100 000 années-lumière
est à 100 millions d’années-lumière de nous.
Elle fait partie du superamas galactique Hydra-Centaurus. (Credit: NASA, ESA, Hubble
Heritage (STScI / AURA)
- ESA/Hubble
Collaboration, & A. Evans (UVa, NRAO, SUNYSB)) 6 mai 2008 |
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NGC
6050 ou encore IC
1179. Voir le texte du 22 septembre 2011. (Credit: NASA, ESA, Hubble
Heritage (STScI / AURA)
- ESA/Hubble
Collaboration, K. Noll (STScI)) 30 avril 2008 |
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M81 et M82. Voir
texte du 24 mars 2010. (Credit & Copyright:
Johannes Schedler (Panther
)) 25 mars 2008 REPRISE : texte du 15 avril 2006 et du 9 février 2000 |
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Photographie de la galaxie
spirale NGC 4013 qui est à une distance de 50 millions d’années-lumière
en direction de la constellation de la Grande
Ourse. Cette photographie révèle une structure jusqu’alors
inconnue de NGC 4013. En effet, l’énorme boucle lumineuse
qui s’étend vers la gauche au-dessus de la galaxie vient
d’être détectée. Une étude
poussée de cette boucle a montré qu’il s’agit
d’un courant d’étoiles provenant d’une galaxie
plus petite déformée par l’effet de marée
de NGC 4013. On pense aussi que ce courant expliquerait la distribution
non uniforme de l’hydrogène neutre que l’on peut observer
grâce aux radiotélescopes. NGC 4013 présenterait
des similitudes avec la formation de notre Galaxie, la Voie lactée. (Image
Credit & Copyright: R
Jay Gabany (Blackbird Observatory) - collaboration; D.Martínez-Delgado(IAC, MPIA),
M.Pohlen (Cardiff),
S.Majewski (U.Virginia),
J.Peñarrubia (U.Victoria),
C.Palma (Penn State)) |
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M51, une paire de galaxies en
interaction gravitationnelle. Ce couple est situé légèrement
au sud-ouest de la dernière étoile brillante de la poignée
de la Grande
Ourse (le grand chaudron!). La grosse galaxie spirale est
NGC 5194 alors que la galaxie qui l’accompagne est NGC 5195. Ces
deux galaxies sont à 31 Mal à la limite de la constellation
des Chiens
de chasse. Avec un petit télescope terrestre, les deux
galaxies apparaissent comme une petite tache lumineuse diffuse. Cette photographie
provient de Hubble. (Credit: S. Beckwith
(STScI) Hubble
Heritage Team, (STScI/AURA), ESA, NASA) 5 janvier 2008 REPRISE : 11 novembre 2006 et du 28 avril 2005 |
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Photographies de plusieurs galaxies
dispersées le long de la frontière de la constellation de Pégase.
La plus grosse galaxie, en haut à droite, est NGC
7331 (sur
Wikipédia). Située à près de 50 Mal, cette
grosse spirale est l’une des galaxies brillantes qui ne fait pas
partie du célèbre catalogue de Charles
Messier. Le groupe de galaxies en bas à gauche forme le Quintette
de Stephan (deux autres photos de l’APOD : 13
novembre 2000 et 12
aout 2003). En réalité, ce groupe ne compte que
4 galaxies (NGC 7317, NGC 7318a, NGC 7318b, NGC 7319), NGC
7320 la dernière galaxie du quintette est située à environ
35 Mal. Situé à 300 Mal, le groupe de 4 galaxies est un exemple
de collisions galactiques multiples. Le Quintette de Stephan et NGC 7331
ne sont qu’à un demi-degré de distance sur la sphère
céleste. (Crédit & Copyright: Dietmar
Hager.) 24 novembre 2007 |
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Un pont cosmique
fait d’étoiles et de gaz unit ces deux galaxies particulières
dont le numéro de catalogue est Arp 87 (Arp,
APG et A : Atlas des galaxies particulières). Ce pont a été formé par
la force mutuelle d’attraction gravitationnelle entre les deux galaxies.
Plusieurs zones de formation de jeunes étoiles massives dans la
galaxie spirale de droite (NGC 3808A) viennent aussi de cette interaction
gravitationnelle de même que la forme tordue de la galaxie de
gauche (NGC 3808B). À très long terme, quelques milliards
d’années, ces deux galaxies pourraient n’en former qu’une
seule. La fusion
de galaxies est commune dans l’Univers. La paire de galaxies
de Arp 87 est située dans la constellation du Lion à quelque
300 Mal de nous. (Credit: NASA, ESA,
and the Hubble
Heritage Team (STScI / AURA)) 1er novembre 2007 |
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NGC 3628. Voir le texte du 6 juillet 2012. (Credit & Copyright:
Steve Mandel (Galaxy
)) |
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Au cœur de l’amas galactique
de la Vierge se trouve un chapelet de galaxies connu sous le nom de «Chaîne
de Markarian». Cette photo montre deux de ces galaxies NGC 4438 à gauche
et NGC 4435 à droite. Cette paire de galaxies, aussi appelée «Les
Yeux», interagissent gravitationnellement. Elles sont à environ
100 000 al l’une de l’autre présentement, mais
dans le passé, elles ont déjà été à 16 000
al. NGC 4438 a gagné de la matière au profit de NGC 4435
lors de l’interaction gravitationnelle causée par les effets
de marée. (Credit & Copyright: Ken
Crawford (Rancho Del
Sol Observatory)) 8 juin 2007 |
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L’amas galactique Abell 2667.
Cette photographie de l’amas montre une galaxie qui semble se briser
en morceaux (coin supérieur gauche) et une autre qui s’effiloche
comme de la barbe à papa (à gauche). La galaxie de gauche
subit un effet gravitationnel réel d’une collision avec
une autre galaxie. Ce genre de collision est fréquent et laisse
souvent une traînée de jeunes étoiles massives et
chaudes. La distorsion de la galaxie de droite est quant à elle
une illusion provoquée par un effet de lentille gravitationnelle.
Cette galaxie est en réalité loin derrière l’amas. (Credit: NASA, ESA, Jean-Paul
Kneib (Laboratoire
d’Astrophysique de Marseille) et
al. ) 5 mars 2007 |
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NGC 2685, une galaxie polaire à anneau. Voir le texte du 14 mars 2014. (Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Observatory)) 16 février 2007 |
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Deux galaxies en collision dans la constellation du Corbeau. Voir texte du 18 juillet 2010. (Credit: NASA, ESA,
and the Hubble
Heritage Team (STScI/AURA)-ESA/Hubble
Collaboration Acknowledgment: B.
Whitmore (Space
Telescope Science Institute) et
al.) 24 octobre 2006 |
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La galaxie particulière
dite aux Antennes a été formée par la collision
de deux galaxies, NGC 4038 et NGC 4039. Lors d’une collision
galactique, la probabilité que deux étoiles entrent
en collision est pratiquement nulle, car la distance entre celles-ci
est immense par rapport à leur diamètre, un facteur de
1 sur 7 millions dans le voisinage du Soleil par exemple. Mais les
immenses nuages de gaz et de poussière qui se rencontrent engendrent
des épisodes intenses de formation d’étoiles. La
galaxie aux Antennes témoigne de ces interactions dans la région
bleue où de jeunes étoiles massives éclairent
intensément le cœur de cette galaxie fusionnée.
La galaxie aux Antennes est située dans la constellation du Corbeau,
une constellation de l’hémisphère sud. Elle fait
environ 500 000 années-lumière, soit 5 fois le diamètre
de la Voie lactée. Elle est à 60 Mal de nous. (Credit & Copyright:
Daniel Verschatse (Antilhue
Observatory)) |
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M81 et M82. Voir
texte du 25 mars 2008. (Credit & Copyright: Johannes
Schedler (Panther
)) 15 avril 2006 |
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C’est une collision entre
deux galaxies qui a créé cette forme que plusieurs amateurs
d’astronomie peuvent aisément reconnaître : la
galaxie de la Roue
de Chariot (Cartwheel en
anglais) classifiée sous ESO
350-40. Elle fait partie d’un groupe de galaxies situées à environ
400 millions d’années-lumière de la Terre dans la
constellation du Sculpteur.
Deux autres galaxies de ce groupe sont visibles à gauche et sous
la galaxie de la Roue de Chariot. Le bord de cette galaxie est un anneau
de plus de 100 000 années-lumière dont plusieurs régions
sont propices à la formation d’étoiles. On y trouve
d’ailleurs plusieurs étoiles massives très lumineuses.
Lors de collision
entre deux galaxies, la probabilité de collision entre deux étoiles
est extrêmement faible. Cependant, l’interaction gravitationnelle
entre les galaxies produit des perturbations importantes dans les nuages
de gaz et de poussière de celles-ci. Comme dans le cas de l’anneau
de la galaxie de la Roue de Chariot, il en résulte inévitablement
des zones de formation d’étoiles que l’on peut voir
sur la plupart des photos
de collision galactique grâce à la teinte bleutée
des jeunes étoiles massives. L’image du jour est une superposition
des données provenant de l’observatoire rayon X Chandra en
violet, de l’observatoire UV Galex (Galaxy
Evolution Expoler) en bleu, de Hubble en
vert et finalement du télescope spatial infrarouge Spitzer en
rouge. (Credit: Chandra, GALEX, Hubble, Spitzer -
Composite: NASA/JPL/Caltech/P.Appleton et al.) 18 janvier 2006 REPRISE du texte du 19 décembre 1998 et du 23 février 1997. La photographie est ici différente. |
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La galaxie spirale déformée
Arp 188, à qui on a donné le nom de «galaxie du Têtard», occupe
la majeure partie de cette photographie prise par Hubble. Plusieurs galaxies
lointaines sont aussi visibles en arrière-plan. Arp 188 est à 420
millions d’années-lumière de nous dans la constellation
du Dragon.
La queue de cette galaxie mesure environ 280 000 années-lumière
et elle contient plusieurs amas d’étoiles jeunes, massives
et bleues. Elle s’est formée lorsqu’une galaxie plus
petite a traversé Arp 188 de gauche à droite sur cette
photo. Cette collision a déformé Arp 188 et a créé cette
longue queue. On écrit sur le site de l’APOD que la petite
galaxie qui est entrée en collision avec ARP 188 est visible à travers
les bras, en haut à gauche. Ce n’est pas très logique
avec l’affirmation précédente, la petite galaxie
a traversé Arp 188 de gauche à droite, comment pourrait-elle
se trouver maintenant à gauche? La petite galaxie mentionnée
dans le texte de l’APOD est VV-29c ; cet
article l’Université Nationale de l’Australie
(ANU) en fait mention. (Credit: ACS
Science & Engineering Team, NASA) 8 janvier 2006 REPRISE : 15 mai 2004 et 2 mai 2002 |
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On dirait une guitare au beau milieu
d’un amas
galactique. En fait, il s’agit d’une collision entre
au moins deux galaxies, peut-être même trois, de l’amas
galactique Abell
1185. La galaxie surnommée La Guitare, en raison de sa forme,
est cataloguée sous le numéro Arp
105. La majorité des quelques centaines de galaxies de Abell
1185 sont elliptiques. On y trouve aussi des galaxies spirales,
lenticulaires et irrégulières. Plusieurs galaxies renfermant
des milliards d’étoiles ne sont que de simples points sur
cette image. Quelques ronds munis de leurs pointes de diffraction sont
cependant des étoiles de notre galaxie, la Voie
lactée. De récentes
observations de l’amas ont mis en lumière des amas globulaires
d’étoiles qui étrangement semblent n’être
reliés par la gravité à aucune des galaxies de l’amas.
Le diamètre d’Abell 1185 est d’environ un million
d’années-lumière et il se trouve à 400 millions
d’années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Jean-Charles
Cuillandre (CFHT), Hawaiian
Starlight, CFHT) 22 novembre 2005 |
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Ce pont d’étoiles et
de gaz de 250 000 années-lumière unit la célèbre
paire de galaxies dont le numéro de catalogue est Arp
295. Ce pont ainsi que la longue traînée lumineuse en
bas à droite nous indiquent que ces deux galaxies se sont frôlées
provoquant ainsi de violentes marées gravitationnelles responsables
de la dispersion des gaz et des étoiles qui les ont créés.
Même si ces interactions entre ces deux galaxies se produisent
sur une période de milliards d’années, des rencontres
rapprochées et répétées finiront par les
unir pour ne former qu’une seule galaxie. Même si ce scénario
peut vous sembler improbable, il semble que les fusions galactiques sont
fréquentes. Arp 295 représente le stade initial d’une
telle fusion. Ces deux galaxies sont à environ 270 millions d’années-lumière
de la Terre, dans la constellation du Verseau.
La photographie du jour a été prise en septembre 2003 avec
le télescope
de 1 m de l’USNO près
de Flagstaff en
Arizona. (Credit: Arne Henden (US
Naval Observatory, Flagstaff) Image Processed by Al
Kelly) 8 octobre 2005 REPRISE : 10 octobre 2003 |
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Ce nuage lumineux difforme est une
galaxie. Ce mélange d’étoiles de gaz et de poussière
est NGC
520. Les observations et les simulations numériques montrent
que cette galaxie provient d’une collision entre deux galaxies
spirales. On voit d’ailleurs, en plus de la queue lumineuse bizarre
au bas, le disque de poussière familier d’une galaxie spirale.
Notre Galaxie et la galaxie d’Andromède pourrait présenter
le même spectacle dans quelque milliards d’années
car elles se dirigent l’une vers l’autre. La collision qui
a produit NGC 520 a débuté il y a environ 300 millions
d’années et elle se poursuit présentement. Cependant,
cela se produit très lentement, si lentement qu’il est impossible
de voir un changement d’aspect de la galaxie sur une période
de plusieurs siècles et même de milliers d’années.
La magnitude
visuelle de NGC 520 est de 12 ; c’est l’une des plus
brillantes galaxies
en interaction après celle des Antennes (NGC
4038 et NGC 4039). Cette image de NGC 520 provient de l’Observatoire
Gémini situé à Hawaii. Aussi connu sous le nom d’Arp
157, NGC 520 est à 100 millions d’années-lumière
de nous et son s’étend sur environ 100 milles années-lumière.
On peut l’observer en regardant dans la direction de la constellation
des Poissons. (Credit & Copyright: Gemini
Obs., AURA, NSF) 12 septembre 2005 |
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Quelle est l’origine de
ces filaments de gaz qui entourent la galaxie NGC 1275? Personne ne
le sait vraiment. Cette galaxie est la plus grosse de l’amas
galactique Perseus dont
plusieurs membres sont visibles sur la photographie du jour. Des photographies
en lumière visible indiquent que NGC
1275 provient d’une collision
entre deux galaxies. De plus, NGC
1275, de même que l’amas galactique sont des sources
intenses de rayonnement X. La couleur des filaments gazeux de cette
photo provient de la lumière émise par l’hydrogène,
plus spécifiquement la raie H
alpha de cet atome. Il se pourrait que ces filaments lumineux proviennent
de l’énergie libérée par la collision galactique
ou encore des interactions entre un tour noir galactique supermassif
et le gaz de l’amas galactique. L’étendue de NGC
1275 sur cette photo est d’environ 100 000 années-lumière.
Cette galaxie située dans la constellation de Persée
est à quelque 230 millions d’années-lumière
de nous. (Credit & Copyright: C.
Conselice (Caltech), WIYN, AURA, NOAO, NSF) |
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De récentes analyses et images à grand
champ nous laissent croire que notre Galaxie, la Voie lactée,
est en train de dévorer sa plus proche voisine, la galaxie naine Sagittarius que
l’on nomme aussi Galaxie
naine du Sagittaire. Cette voisine de notre Galaxie forme un long
filament d’étoiles, de gaz et possiblement de matière
sombre qui s’emmêle à la Voie lactée. L’image
du jour est un dessin d’artiste montrant ce jet de matière.
Certains pensent que la Galaxie naine du Sagittaire entraînée
par la gravité de la Voie lactée a déjà passé à travers
le disque de notre Galaxie en passant près de la position actuelle
du Soleil. (Drawing Credit & Copyright: David
Martinez-Delgado (MPIA) & Gabriel
Perez (IAC)) 29 mai 2005 REPRISE du 30 septembre 2003 |
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Cette magnifique photographie de
deux galaxies en interaction gravitationnelle provient du télescope
de 8 m Gemini Sud
situé sur le Cerro
Pachon au Chili. La galaxie en haut de la photo est NGC 1531 et
l’autre est NGC 1532,
une galaxie spirale parcourue par de multiples bandes de poussière.
Ces deux galaxies sont à environ 55 millions d’années-lumière
de nous dans la constellation de l’Éridan.
La gravité de NGC 1532 a réussi à étirer
la petite galaxie vers elle et a ainsi produit un pont de jeunes étoiles
bleues que l’on peut à la droite de l’espace entre
ces galaxies. (Credit & Copyright: T.
Rector (U. Alaska
Anchorage), Gemini
Obs., AURA, NSF) 1er mars 2005 REPRISE du texte du 10 juillet 1998 |
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Sur cette image en fausses couleurs provenant des observations en rayon X de l’observatoire spatial Chandra, plusieurs trous noirs et étoiles à neutrons brillent comme des sources ponctuelles à l’intérieur de ce nuage gazeux chauffé à des millions de degré. On voit sur cette image une zone d’environ 80 000 années-lumière de côté située dans la région centrale de deux galaxies (NGC 4038 et NGC 4039) qui sont en train de fusionner. Cette double galaxie est à quelque 60 millions d’années-lumière en direction de la constellation du Corbeau. Photographiée lumière visible ce complexe montre deux longs filaments lumineux semblables à des antennes ce qui leur a valu le nom de galaxies des Antennes. Les collisions entre les galaxies sont fréquentes, mais lorsque cela se produit, la probabilité que des étoiles entrent en collision est presque nulle. Mais, les nuages de gaz et de poussière peuvent se comprimer en fusionnant créant ainsi des zones de formation d’étoiles massives et l’apparition de milliers de supernovae. Ces explosions qui donnent naissance à une étoile à neutrons ou à un trou noir produisent aussi des bulles de gaz enrichies en éléments lourds. Les collisions entre les galaxies jouent un rôle important dans leur évolution et on commence tout juste à l’étudier. (Credit: G. Fabbiano (CfA) et al., CXC, SAO, NASA) 3 février 2004 REPRISE du 18 aout 2000 avec une photo dont le jeu de couleurs a été amélioré. |
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Arp 81. Voir le texte du 23 avril 2014. La bande verticale noire qui traverse la galaxie de droite est un artéfact provenant du capteur du télescope. (Credit: W. Keel (Univ. Alabama), K. Borne (George Mason Univ.), NASA) 11 décembre 2003 |
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Presque perdu dans cette mer d'étoiles de gaz et de poussière, un pâle arc bleu d'environ 2000 années-lumière et à peine visible dans le coin supérieur droit (voir les flèches jaunes de cette photographie) où naissent plusieurs jeunes étoiles doit probablement son existence à l'approche d'une galaxie naine près de la galaxie elliptique géante Centaurus A (NGC 5128) dont la région centrale est au bas de l'image. La gravité de cette petite galaxie a été suffisante pour produire les perturbations nécessaires à la création d'une zone de formation de nouvelles étoiles. Les étoiles de cet arc sont probablement étalées le long de la trajectoire suivie par la petite galaxie. On a estimé leur âge à seulement 200 à 400 millions d'années, très jeunes comparées aux 5 milliards d'années de notre Soleil. La découverte de cet arc nous laisse croire que les astronomes ont trouvé un genre de cannibalisme galactique en cours. Ce processus de fusion avec de petites galaxies contribue fort probablement à la formation et l'évolution des grosses galaxies comme la nôtre, la Voie lactée. Avec le temps, les étoiles de cet arc se disperseront probablement et on ne pourra plus les distinguer des autres étoiles de la galaxie active Centaurus A. Les données de cette image ont été obtenues grâce au télescope de 4 m Blanco installé à l'observatoire du Cerro Tolodo Inter-American Observatory (Credit: E. Peng and H. Ford (JHU), K. Freeman (ANU), R. White (STScI), CTIO, NOAO, NSF) 17 octobre 2002 |
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C’est la galaxie du Tourbillon, la même paire de galaxies (M51 ou NGC 5194 et NGC 5195) que celle de la parution de l’APOD de la veille. Mais aujourd’hui, c’est dans le domaine des rayons X qu’on peut l’admirer. Les données qui ont servi à produire cette image en fausses couleurs proviennent du télescope spatial Chandra. Plus de 80 étoiles émettant des rayons X sont visibles sur cette image. Le nombre de sources X, des systèmes binaires contenant une étoile à neutrons ou un trou noir, est inhabituellement élevé pour une galaxie spirale. L’onde de choc produite par cette fusion galactique a du provoquer une intense période de formation d’étoiles massives. Les cœurs brillants des deux galaxies, NGC 5194 à droite et NGC 5195 à gauche, sont aussi des lieux d’émission intense de rayons X de haute énergie. On constate qu’ils sont entourés de gaz chauffé à des millions de degrés. Un zoom de la région centrale de NGC 5194 montre aussi le rémanent d’une supernova, les débris de la spectaculaire explosion stellaire détectée par des astronomes en 1994 depuis le sol de notre planète. (Credit: A. Wilson (UMD) et al., CXC, NASA) 11 juillet 2002 |
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Cette très belle photo de la galaxie M51 a été prise avec un petit télescope de 14 pouces de diamètre (35 cm) et un appareil photo numérique. Elle a nécessité un temps de pose de 3 heures 42 minutes. Pour les détails au sujet de cette galaxie, consultez le texte du 5 janvier 2008. (Credit & Copyright: Tony and Daphne Hallas) 10 janvier 2008 |
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Quel est le résultat de la collision entre deux galaxies? L'un des meilleurs exemples étudiés de ce fouillis d'étoiles, de gaz et de nuages de poussière résultant d'une telle collision est la paire de galaxies NGC 4038 et NGC 4039, aussi appelée les galaxies des Antennes. Les galaxies des Antennes sont à seulement 60 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation du Corbeau. Deux longues antennes surgissent du noyau central dans les photos en lumière visible, donnant l'aspect d'un insecte à cette paire de galaxies. Mais sur cette image en fausses couleurs provenant des radiations infrarouges captées par la caméra à grand champ (WIRC ou Wide-field InfraRed Camera) installée sur le télescope Hale de 5 m de l'observatoire du mont Palomar, les antennes semblent avoir disparu. On voit cependant d'autres structures qui étaient cachées sur les photos en lumière visible. Les deux noyaux des galaxies dominent l'image en compagnie d'amas de jeunes étoiles. Le noyau en haut de l'image qui est plutôt obscure sur les images en lumière visible semble arborer une barre, un restant de sa nature spirale d'avant la collision. (Credit: Bernhard Brandl and the WIRC team (Cornell), Palomar Observatory) 11 avril 2002 |
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Est-ce que toutes les étoiles font partie d'une galaxie? Existe-t-il des étoiles qui vagabondent entre les galaxies? Aussi étonnant que cela puisse paraître, la réponse est oui. En utilisant le télescope Hubble pour explorer l’amas galactique de la Vierge, des astronomes ont recensé quelque 600 géantes rouges à la dérive dans l’espace intergalactique. Ce dessin artistique montre une vue du ciel depuis une hypothétique planète en orbite autour d’une telle étoile. La sphère céleste d’une telle planète serait bien différente de la nôtre emplie d’étoiles. Après le coucher du soleil rouge, sur la planète à la dérive entre les galaxies, aucune étoile ne serait visible, seulement la lueur diffuse des galaxies de l’amas de la Vierge. Ces étoiles solitaires ont peut-être été éjectées de leur galaxie pendant une collision avec une autre galaxie. Il se pourrait qu’il y ait bien d’autres étoiles entre les galaxies que nous n’avons pas encore observées. (Credit: H. Ferguson (STScI), N. Tanvir (IoA), T. von Hippel (U. Wisc.), NASA llustration: J. Gitlin (STScI)) 19 janvier 2002 REPRISE du 3 février 1997, du 15 février 1998 et du 27 mars 1999 |
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NGC 3310, une galaxie à sursaut d'étoiles. Voir le texte du 1er mars 2016. (Credit: G. R. Meurer (JHU) et al., Hubble Heritage Team (STScI/AURA), NASA) 11 septembre 2001 |
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Voici la galaxie de la «roue de charrette» (Cartwheel). C'est une collision entre deux galaxies qui a créé cette étonnante forme cosmique. PGC 2248, la désignation officielle de cette galaxie, fait partie d'un groupe galactique situé à quelque 500 millions d’années-lumière en direction de la constellation australe du Sculpteur. Les deux petites galaxies en haut à gauche de PGC 2248 font aussi partie de ce groupe. La bordure de cette galaxie est un immense anneau de 100 000 années-lumière de diamètre qui contient de jeunes étoiles massives extrêmement lumineuses. Lorsque deux galaxies passent l'une à travers l'autre, les chances de collision entre deux étoiles sont très faibles, car la distance qui les sépare est colossale par rapport à leur dimension. Mais le champ gravitationnel des galaxies impliquées est grandement déformé par la rencontre. Une galaxie en anneau est le résultat de la déformation gravitationnelle produite par le passage d'une petite galaxie à l'intérieur d'une galaxie plus grande. Cette intrusion d'une petite galaxie compacte les gaz et la poussière et produit ainsi une onde de formation d'étoiles qui se déplace dans la grande galaxie à la manière d'une vague sphérique produite par l'impact d'un caillou sur un étang. Il se pourrait fort bien que la grande galaxie ait été avant la collision une galaxie spirale comme la Voie lactée. Des détectives de l'astronomie ont récemment produit un rapport qui nous informe du sort de la petite galaxie après qu'elle ait traversé la grande galaxie. (Credit & Copyright: S. Lee & D. F. Malin, AAO) 12 juin 2001 |
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Pourquoi y a-t-il tant de jeunes étoiles qui voient le jour dans la galaxie NGC 3310? La luminosité des ces jeunes étoiles est si grande qu'elle illumine les bras de cette galaxie spirale non seulement dans le bleu, mais aussi dans l'ultraviolet, une couleur du spectre que nos yeux ne peuvent voir. Cette image a d'ailleurs été construite à partir des données captées par le télescope Hubble dans diverses bandes de l'ultraviolet. Une des explications possibles de ce taux élevé de formation d'étoiles invoque une fusion de NGC 3310 avec une galaxie naine satellite qui se serait produite il y a environ 50 millions d'années. Cette fusion aurait créé des ondes de densité se propageant dans le disque de la galaxie produisant ainsi des zones de compression des gaz propices à la formation d'étoiles (fiche 4). L'étude en ultraviolet des galaxies rapprochées aide les astronomes à mieux comprendre les images des galaxies très lointaines en lumière visible. On commence à croire que la fusion des galaxies rapprochées pourrait expliquer pourquoi il y avait plus de petites galaxies au début de l'Univers : plus l'Univers vieillit, plus les petites galaxies s'unissent pour en former de plus grosses. (Credit: R. Williams, The HDF Team (STScI), NASA) 17 janvier 2001 |
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Ces deux galaxies sont reliées par un «pipeline» de matière sombre qui fait au-delà de 20 000 années-lumière. Ce ruban sombre au travers la lumière des étoiles semble s'étendre de l'extrémité de NGC 1410, la galaxie à gauche, et s'enrouler autour de NGC 1409. Cette paire de galaxies en interaction est à quelque 300 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation du Taureau. C'est cette interaction qui a construit ce ruban sombre d'à peine 500 années-lumière de largeur. Même si les images captées par le télescope Hubble illustrent à merveille les échanges de matière entre ces deux galaxies en collision, elles n'expliquent pas toutes les formes qu'elles peuvent prendre lors de semblables collisions. Cette collision titanesque a engendré une bouffée de formation d'étoiles dans NGC 1410 comme on peut le voir à ses nombreuses régions bleues de jeunes étoiles. Même si NGC 1409 est dépourvu de jeunes étoiles bleues, des observations montrent que de la matière s'y écoule. Ces deux galaxies finiront par en former une seule. Quelle sera sa forme? (Credits: William C. Keel (Univ. Alabama, Tuscaloosa), NASA) 12 janvier 2001 |
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M81 et M82. Voir le texte du 24 mars 2010. (Credit & Copyright: Robert Gendler) 9 février 2000 |
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Cette paire de galaxies en interaction est très loin, vraiment loin, de nous à quelque 350 millions d’années-lumière. Cette paire (AM0500-620 ou PGC 16532) est située dans la constellation australe de la Dorade. La galaxie à l'arrière est de type elliptique, alors que celle à l'avant est une galaxie spirale, deux des trois grandes familles de galaxies de l'Univers. Dans le disque des galaxies spirales comme notre Voie lactée, du gaz, de la poussière et de jeunes étoiles bleues forment de grands bras spiraux. Sur cette image provenant du télescope spatial Hubble, on voit très distinctement les rubans sombres de poussière devant la lumière diffuse de la galaxie elliptique. Comme le cœur central des galaxies spirales, celui des galaxies elliptiques tend à adopter une forme sphérique à cause des orbites plus aléatoires de ses étoiles. Mais, les galaxies elliptiques renferment très peu de gaz et de poussière et la formation d'étoiles y est en conséquence absente. Comment les galaxies évoluent-elles avec le temps? On ne le sait pas exactement, mais de plus en plus de faits montrent que les galaxies aux formes gracieuses ont connu un passé très agité. (Credit: W. Keel and R. White (U. Alabama), NASA) 21 aout 1999 REPRISE du 26 mars 1998 |
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Les taches pâles de cette photo prise par le télescope Hubble sont des galaxies de l'amas MS1054-03. Il y en a des centaines. Il est à environ 8 milliards d’années-lumière de nous, c'est l'amas le plus éloigné découvert à ce jour. On a aussi découvert que MS1054-03 contient le plus grand nombre de galaxies en collision jamais observé pour un amas. Des exemples de collisions cosmiques sont montrés dans les encarts à droite. Déchirées par les interactions gravitationnelles, plusieurs galaxies de l'amas devraient fusionner sur une période de plus d'un milliard d'années. Une nouvelle théorie de la formation des galaxies pourrait bien naître des observations d'Hubble. Même si ce genre de collisions étaient plus fréquentes dans les premières phases de l'évolution de l'Univers, ils se produisent encore dans notre voisinage, c'est-à-dire dans un passé récent. (Credit: P. van Dokkum, M. Franx (U. Groningen/ U. Leiden), ESA, NASA) 22 juillet 1999 |
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NGC 6872. Voir le texte du 26 avril 2016. (Credit: FORS Team, 8.2-meter VLT Antu, ESO) 25 mai 1999 |
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NGC 4650A est une galaxie à anneau polaire située dans la constellation du Centaure à environ 115 millions d’années-lumière de nous. Ce type rare de galaxie est constituée d'un anneau de gaz et d'étoiles tournant autour d'une autre galaxie. Sur cette image provenant du télescope Hubble, on voit très bien les deux composantes de NGC 4650A. On pense que les galaxies à anneau polaire proviennent de collisions entre deux galaxies. La vitesse de rotation de l'anneau de ces galaxies permet aux astronomes de déterminer la masse du noyau central. Les résultats obtenus ne correspondent pas du tout à la quantité de matière visible du noyau. Il s'y trouve donc une bonne quantité de matière sombre. (Credit: J. Gallagher (UW-M) et al. & the Hubble Heritage Team (AURA/ STScI/ NASA)) 10 mai 1999 |
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NGC 1336. Voir le texte du 2 septembre 2008. (Credit: C. Grillmair (IPAC/Caltech) et al., WFPC2, HST, NASA) 22 février 1999 |
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ESO202-G23 est un joli méli-mélo très coloré. C'est une collision entre deux galaxies, il y a plusieurs centaines de millions d'années, qui est à l'origine de ce fouillis cosmique. Les couleurs choisies pour cette image donnent aux astronomes quelques informations sur ce qui se passe en cet endroit. On voit dans ce fatras un noyau actif crachant des radiations ultraviolettes qui illuminent les gaz environnants (en bleu). Les bras galactiques en vert ont été contorsionnés par la collision. À gauche et en bas du centre, on aperçoit une petite région bleue de formation d'étoiles. La poussière de ESO202-G23 prend une teinte rouge sur cette image. Dans quelques milliards d'années, cette pagaille pourrait bien se transformer une galaxie de forme familière. (Credit: ISAAC, 8.2-meter VLT, ESO) 1er janvier 1999 |
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ESO 350-40, la galaxie de la Roue de Chariot. Voir le texte du 18 janvier 2006. (Credit: Kirk Borne (STScI), NASA) 19 décembre 1998 REPRISE du 23 février 1997 |
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C'est l'heure du lunch dans l'amas galactique Abell 3827. La galaxie affamée A3827 au centre de cette image dévore ses voisines. Le repas inclut cinq galaxies plus petites assez infortunées pour s'être aventurées trop près de la galaxie elliptique supergéante du centre de l'amas. On peut d'ailleurs voir au centre les restes jaunes de ces cinq galaxies. Une seule galaxie massive domine au centre de cet amas compact de galaxies. Le décalage doppler de 0,1 d'A3827 la place à environ 1,5 milliard d’années-lumière de nous. Cela signifie que nous voyons cet amas dans l'état où il se trouvait il y a 1,5 milliard d'années. Les cinq petites galaxies ont donc depuis longtemps été digérées par le monstre. (Credit: Michael J. West (St. Mary's U.), ESO 1-m Telescopec) 31 aout 1998 |
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NGC 1531/2. Voir le texte du 1er mars 2005. (Credit: W. Keel, R. White III, and C. Conselice (University of Alabama)) 10 juillet 1998 |
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Cette étrange galaxie déformée est NGC 4650A. Elle est à environ 165 millions d’années-lumière de nous en direction de la constellation du Centaure. NGC 4650A est constitué d'au moins deux parties : un disque plat d'étoiles avec un noyau central brillant et dense ainsi qu'un anneau clairsemé et légèrement incliné constitué de gaz de poussière et d'étoiles. Les observations de cette galaxie montrent que le déplacement des étoiles du disque se fait dans un plan différent et presque perpendiculaire au déplacement du gaz et des étoiles de l'anneau. Ce phénomène vient sans doute d'une ancienne collision entre deux galaxies. L'observation du mouvement dans les deux composantes de NGC 4650A indique aussi la présence de matière noire, une source de gravité non visible qui influence le mouvement des étoiles et du gaz de ce système. (Credit: Very Large Telescope Project, ESO) 25 juin 1998 |
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D'où vient le disque de poussière au centre de la galaxie NGC 7052 et quel phénomène le maintient-il en rotation? Même si ce disque semble assez terne, le centre insolite de NGC 7052, une cette galaxie elliptique, provient probablement d'une collision titanesque entre des galaxies. De plus, la rotation de ce disque révèle l'énorme gravité exercée par un trou noir supermassif central. Une analyse de cette photo, captée par le télescope Hubble et rendue publique récemment, montre que les parties de ce disque de plusieurs milliers d’années-lumière de diamètre situées à 150 années-lumière du centre tournent à une vitesse supérieure à 100 km/s et qu'elles contiennent une masse supérieure à un million de fois celle du Soleil. Le trou noir supermassif central serait 100 fois plus massif que cela et il pourrait engloutir tout le disque dans les prochains millions d'années. (Credit : R. P. van der Marel (STScI) et al., WFPC2, HST, NASA) 22 juin 1998 |
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C'est un choc de titans. Deux galaxies (NGC 4038 et NGC 4039) s'affrontent dans la constellation du Corbeau et voici la dernière image de ce combat. Cependant, lorsque deux galaxies entrent en collision, leurs étoiles ne le font habituellement pas, car les galaxies sont surtout constituées de vide. L'espace occupé par les étoiles représente en effet une fraction infime du volume total. Mais, pendant cette collision s'échelonnant sur une centaine de millions d'années, une galaxie peut arracher par sa gravité de la matière à l'autre galaxie. Les gaz et la poussière des deux galaxies peuvent s'interpénétrer. Les piliers sombres des nuages moléculaires massifs de la galaxie des Antennes sont comprimés par cette rencontre galactique créant alors de nouvelles pouponnières d'étoiles. (Credit: B. Whitmore (STScI), F. Schweizer (DTM), NASA) 27 octobre 1997 |
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La photographie (à gauche) de la collision galactique entre NGC 4038 et NGC 4039 a été prise avec un télescope terrestre et elle révèle deux longues antennes semblables à celle d'un insecte. Ce sont deux antennes de matière éjectée depuis le lieu de la collision. Ce sont d'ailleurs ces antennes qui lui ont donné son nom populaire : la galaxie des Antennes. Des chercheurs utilisant le télescope Hubble pour passer au crible les débris près du cœur des deux galaxies ont annoncé récemment avoir découvert plus d'un millier de jeunes amas stellaires brillants, le résultat d'un sursaut de formation d'étoiles provoqué par la collision. L'image à droite montre la région couverte par l'étude conduite à l'aide du télescope Hubble. À la distance où est la galaxie des Antennes (environ 45 millions d’années-lumière), un pixel de cette image correspond à environ dix années-lumière. La poussière autour des deux noyaux galactiques leur confère une apparence obscurcie et rougeâtre, alors que les jeunes étoiles chaudes forment des amas bleus. Comment les galaxies en collision évoluent-elles dans le temps? La détermination de l'âge des étoiles des amas stellaires formées lors des collisions pourrait nous fournir de précieux indices. La galaxie des antennes est dans la constellation australe du Corbeau. (B. Whitmore (STScI), F. Schweizer (DTM), NASA) 22 octobre 1997 |
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Est-ce une ou deux galaxies? Les observations d'Arp 230 ont révélé des indices que cette apparente galaxie spirale solitaire est en réalité le résultat d'une récente collision entre deux galaxies spirales. Cette collision au ralenti s'est produite il y a environ 100 millions d'années et elle a provoqué un sursaut de formations d'étoiles qui persistent encore de nos jours. Cette collision présente apparemment des similitudes avec la séquence de la collision galactique du film IMAX «Cosmic Voyage». (Credit: J. A. Westphal (Caltech), STScI, NASA) 31 aout 1997 REPRISE du 22 aout 1996 |
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Arp 220 est l'objet le plus lumineux de l'univers local, mais pourquoi brille-t-il aussi fortement? Arp 220 a été classifié comme une galaxie particulière dans les années 1960. Vers la fin des années 1980, on a découvert qu'il s'agissait d'une galaxie ultra-lumineuse en infrarouge en tête d'une liste d'observations réalisées avec le défunt satellite IRAS. De nouvelles observations réalisées avec le télescope spatial Hubble sont très révélatrices. Des photos captées par NICMOS (Near Infrared Camera and Multi-Object Spectrometer) dans le domaine de l'infrarouge en avril 1997 et rendues publiques récemment montrent qu'Arp 220 est en réalité constitué de deux galaxies spirales en collision. Cette collision a créé d'incroyables grumeaux de formation d'étoiles, les deux taches brillantes visibles sur cette photo. Sous le spot brillant en forme de demi-lune à droite repose un disque massif de poussière qui cache peut-être un trou noir supermassif central. Le spot de gauche correspond au centre de l'autre galaxie démembrée. Ces deux noyaux galactiques sont très près l'un de l'autre, à seulement 1200 années-lumière, et ils orbitent l'un autour de l'autre. (Credit: R. Thompson (U. Arizona) et al., NICMOS, HST, NASA) 17 juin 1997 |
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Cette galaxie connait un mauvais millénaire. En fait, les 100 derniers millions d'années n'ont pas été fameux et le prochain milliard d'années sera probablement tout aussi tumultueux. NGC 4039 a déjà été une galaxie spirale normale, vaquant à ses propres affaires. C'était avant que NGC 4038 la frappe de plein fouet. Les débris de la collision montrés sur cette image sont connus sous le nom de galaxie des Antennes et ils évoluent encore. La gravité tire chaque galaxie l'une vers l'autre, produisant ainsi des fusions entre les gaz ce qui donne naissance à de nouvelles régions bleutées de formation d'étoiles. Ces régions sont densément peuplées de jeunes étoiles bleues blotties dans des nuages d'hydrogène ionisé. Mais, l'abondance élevée d'étoiles relativement peu lumineuses est passablement différente des amas ouverts de notre galaxie, la Voie lactée. Il se pourrait que certaines de ces jeunes étoiles se regroupent et qu'elles forment des amas globulaires, alors que d'autres se disperseront au gré de leurs rencontres gravitationnelles rapprochées. Cette image est centrée sur NGC 4038, la plus grosse des deux galaxies en interaction. La ligne diagonale lumineuse en haut à gauche n'est pas une structure de la galaxie aux Antennes. (Credit: B. C. Whitmore (STScI) & F. Schweizer (DTM, CIW), HST, NASA Copyright: AURA) 2 juin 1997 |
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Est-ce que des amas d'étoiles naissent lorsque des galaxies entrent en collision? C'est fortement probable selon les observations de la galaxie des Antennes réalisées avec le télescope spatial Hubble. Les deux galaxies NGC 4038 et NGC 4039 sont dans le premier stade de collision. Alors qu'elles fusionnent lentement, leur gravité réunie déplace d'immenses nuages de gaz qui entrent en collision, produisant ainsi plusieurs jeunes étoiles et des rubans sombres de poussière. Plusieurs taches bleues sont de nouveaux amas ouverts d'étoiles provenant de cet immense brassage cosmique. Les taches rougeâtres sont particulièrement intéressantes, car il pourrait s'agir d'amas ouverts qui n'ont pas encore expulsé la poussière de leur pouponnière. Cette image est centrée sur la plus petite des deux galaxies, NGC 4039. (Credit: B. C. Whitmore (STScI) & F. Schweizer (DTM, CIW), HST, NASA; Copyright: AURA) 6 mai 1997 |
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La galaxie de la Roue de Chariot a survécu à une collision avec l'envahisseur, une petite galaxie. Mais, l'événement a laissé un étrange anneau de formation d'étoiles. Traquant la piste de l'intrus, des détectives opérant dans plusieurs domaines du spectre électromagnétique ont déniché les restes de l'envahisseur. Voici une présentation de cette enquête cosmique. On voit à gauche une image optique de la galaxie de la Roue de Chariot et de plus petites galaxies du même groupe. À cette image optique, on a superposé les contours des observations en onde radio de l'atome neutre d'hydrogène. Ces contours conduisent directement à la galaxie coupable à droite. Cette galaxie est actuellement à environ 250 000 années-lumière d'ESO 350-40, la classification donnée à la galaxie de la Roue de Chariot. (Credit: J.Higdon (NRAO), C.Struck, P.Appleton (ISU), K.Borne (Hughes STX), R.Lucas (STScI), NASA) 24 février 1997 |
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Où les étoiles se forment-elles? Les pouponnières les plus actives sont habituellement situées dans des nébuleuses denses de gaz, nébuleuses qui sont nombreuses dans les bras des galaxies spirales. Cependant, il arrive quelquefois que des sursauts de formation d'étoiles donnent naissance à des figures géométriques inhabituelles. Par exemple dans la galaxie rapprochée NGC 1317, on peut observer un anneau de jeunes étoiles qui entoure son noyau barré. Les vieilles étoiles sont plus rouges et sont plus apparentes sur le panneau de gauche, une photographie en lumière visible. L'image de droite a été captée par le télescope UIT (Ultraviolet Imaging Telescope) dans le domaine de l'ultraviolet. Cette image montre des étoiles plus chaudes et plus jeunes et révèle l'anneau de formation. Cet anneau vient peut-être de la rencontre gravitationnelle avec une autre galaxie, rencontre qui aurait produit une onde de densité émise depuis le centre de NGC 1317. (Credit: UIT, NASA) 11 décembre 1996 |
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Dans une galaxie très, vraiment très lointaine, à la forme d'une roue de charrette, on a découvert un immense nuage de gaz s'échappant du noyau, telle la queue d'une comète, à une vitesse d'environ 1,1 million de kilomètres par heure. La galaxie de la Roue du Chariot (PGC 2248) est à environ 500 millions d’années-lumière de nous. La forme circulaire de PGC 2248 vient probablement d'une collision frontale avec une plus petite galaxie. C'est en recherchant cette petite galaxie avec le télescope spatial Hubble qu'on a découvert cet immense nuage gazeux dont la tête fait quelques centaines d’années-lumière et dont la queue s'étend sur des milliers d’années-lumière. (Credit: C.Struck and P.Appleton (ISU), K.Borne (Hughes STX), and R.Lucas (STScI), NASA) 28 novembre 1996 |
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Même les galaxies peuvent être piégées par l'attraction gravitationnelle fatale d'une autre galaxie comme le montre cette image. Lorsque deux galaxies entrent en collision, les gaz et les poussières de celles-ci s'entremêlent donnant lieu à des figures célestes incroyables, mais il est très peu probable qu'on assiste à des collisions entre les étoiles. D'ailleurs, durant la durée d'une vie humaine, aucun changement n'est apparent. La structure des deux galaxies se modifie très lentement et de nouvelles régions de formation d'étoiles apparaissent. Les mouvements stellaires au centre de la frénétique galaxie NGC 6240 sont parmi les plus rapides connus. Les fusions galactiques produisent des radiations énergétiques sur toute l'étendue du spectre électromagnétique, mais celles de NGC 6240 sont particulièrement intenses dans le domaine de l'infrarouge. Elle fait d'ailleurs partie de la classe des galaxies appelées ULIRG (Ultra-Luminous Infra-Red Galaxy, en anglais). (Credit : 2.2m Telescope, La Silla, Chile, ESO, MPI, W. Keel (UA)) 28 décembre 1995 |
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La galaxie de la Roue de chariot (ESO 350-40) présente un anneau qui a été créé par la collision entre une petite et une grosse galaxie. La grosse galaxie était probablement semblable à notre galaxie, la Voie lactée. Après la collision, une onde de formation d'étoiles s'est déplacée du point d'impact, comme les vagues à la surface d'un étang. Lors d'une rencontre entre deux galaxies, la probabilité de collision entre deux étoiles est presque nulle. Cependant, la gravité produit des ondes de densité qui se déplace dans la galaxie et qui engendrent la formation de nouvelles étoiles chaudes et brillantes. Dépendant de son orientation, une zone de formation d'étoiles peut prendre pour nous l'apparence d'un anneau. (Picture Credit: NASA, Hubble Space Telescope) 2 juillet 1995 |