Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
LES NÉBULEUSES PAR RÉFLEXION
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L’araignée attrapera-t-elle la mouche? Pas si les deux
sont les vastes nébuleuses de
cette image. Ces deux nébuleuses sont situées dans la
constellation
du Cocher. Le nuage en forme d’araignée à gauche est une
nébuleuse en
émission nommée
IC 417. La
plus petite nébuleuse à gauche en forme de mouche est désignée comme
NGC 1931.
C’est une nébuleuse en émission qui
présente une petite région de
nébuleuse
par réflexion. Distante d’environ 10 000 années-lumière, les deux
nébuleuses renferment de jeunes amas ouverts d’étoiles. La
nébuleuse de la mouche
plus compacte fait environ 10 années-lumière dans sa plus grande dimension.
Cette image a nécessité environ 20 heures d’exposition. Elle a été captée
depuis le
comté britannique
Berkshire. En plus des
deux nébuleuses, l’image nous montre des
gaz et de
la
poussière interstellaires plus diffus et rougeoyants.
(Image Credit & Copyright: Dave
Boddington) |
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Le nuage interstellaire de
poussière et de gaz capturé dans cet instantané télescopique change
sensiblement d'apparence sur des périodes aussi courtes que quelques
semaines. Elle a été découverte par William Herschel en 1783 et cataloguée
dans le New General Catalog sous la désignation de NGC 2261. L'étoile
variable et brillante R Monocerotis se trouve à la pointe de la nébuleuse en
forme d'éventail. D’une taille maximale d’environ 2,2 années-lumière, elle
est à 2500 années-lumière du système solaire. NGC 2261 a été étudiée au
début du siècle dernier par l'astronome Edwin Hubble et ce mystérieux nuage
cosmique est aussi connu sous le nom de nébuleuse variable de Hubble. Mais,
d’où vient la variation de la nébuleuse de Hubble ? NGC 2261 est composée
d'une nébuleuse par réflexion poussiéreuse s'étendant en éventail depuis
l'étoile R Monocerotis. La principale explication de la variabilité soutient
que des nœuds denses de poussière obscurcissant passent près de R Mon et
projettent des ombres mobiles sur les nuages de poussière dans le reste de
la nébuleuse variable de Hubble. (Image Credit & Copyright: Tommy
Lease (Denver Astronomical Society)) |
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Des nuages de poussière dérivent dans ce paysage
cosmique lointain. L’image couvre une région de presque 4 degrés dans le
nuage
moléculaire de Persée qui est à quelque 850 années-lumière de nous. On
voit sur cette image télescopique un triangle de nébuleuses poussiéreuses
qui réfléchissent vers nous la lumière d’étoiles qu’ils renferment. Avec
leur couleur bleuâtre caractéristique la
nébuleuse
par réflexion, NGC 1333
est au centre de cette image. Des traces d'émissions rouges contrastées
provenant des
objets de Herbig-Haro, traces provenant des jets et du gaz brillant
d’étoiles récemment formées, sont dispersées à travers cette étendue
poussiéreuse. Plusieurs étoiles naissent dans ce nuage moléculaire, mais la
plupart sont masquées aux longueurs d'onde visibles par la poussière
omniprésente. L'environnement chaotique entourant
NGC 1333 est
sans doute similaire à celui dans lequel le Soleil a vu le jour il y a plus
de 4,5 milliards d’années. À la distance estimée du nuage moléculaire de
Persée, cette scène cosmique s'étendrait sur environ 80 années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Jeff
Schilling) |
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Ce visage brille dans le noir à
la lumière des étoiles dont le profil tordu évoque son nom populaire, la
nébuleuse de la Tête de
Sorcière (IC 2118
ou NGC 1909) située dans la constellation de
l’Éridan.
Dans ce
portrait cosmique envoutant, il semble que la sorcière fixe de son
regard Rigel, une étoile
supergéante bleue
de la
constellation d’Orion. La nébuleuse de la Tête de Sorcière est
d’ailleurs surtout composée de poussières interstellaires qui réfléchissent
la lumière de
Rigel. Sa couleur bleutée n’est pas due qu’à l’intense lumière bleue de
Rigel. La
couleur bleue de la nébuleuse et de la poussière entourant
Rigel provient
surtout de la diffusion plus
efficace de la lumière bleue que de la lumière rouge par la poussière.
C’est le
même
phénomène qui donne à
l'atmosphère de la
Terre sa
couleur bleue typique, mais la diffusion y est assurée par les molécules
d’oxygène et d’azote et non par la poussière. La nébuleuse de la Tête de
Sorcière est à quelque 800 années-lumière de nous et son envergure est
d’environ 50 années-lumière. Vous verrez peut-être encore quelques sorcières
dans votre quartier ce soir, alors passez un joyeux
Halloween en toute
sécurité ! (Image Credit & Copyright: Simone
Curzi) |
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Cette spectaculaire mosaïque d’images captées par le
télescope spatial James Webb nous montre le cœur d’un jeune amas ouvert
situé dans la
nébuleuse par réflexion
NGC 1333. Situés à seulement
766 années-lumière du système solaire
dans la
constellation de Persée, cette
nébuleuse et son amas d’étoiles se trouvent à la limite du grand
nuage moléculaire de Persée. C’est
afin d’explorer la région de façon plus approfondie à la recherche de
naine brune et de planètes errantes
que le télescope a recueilli les photos de cette mosaïque qui s’étend sur
près de deux années-lumière dans la
pouponnière stellaire turbulente de l'amas poussiéreux. En fait,
NGC 1333 est reconnue pour abriter de très jeunes étoiles, moins d’un
million d’années, mais la plupart sont cachées aux télescopes optiques par
la
poussière interstellaire
omniprésente. Cet environnement chaotique pourrait être semblable à celui
dans lequel est né le Soleil il y a plus de
4,5 milliards d’années.
(Image Credit: ESA/Webb, NASA, CSA,
A. Scholz, K. Muzic, A. Langeveld, R. Jayawardhana) |
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Ce nuage cosmique de gaz et de poussières interstellaires, que l’on nomme
parfois la nébuleuse
de l’Iris (NGC
7023) est située dans la constellation de Céphée,
à quelque 1300 années-lumière de la Terre. Ce n'est pas la seule nébuleuse
dont la forme
évoque celle d'une fleur. Cette
belle image montre la partie
centrale bleue, une nébuleuse par réflexion, incrustée dans un paysage
d'étoiles et de poussière interstellaire. Sa partie centrale se comporte
comme une nébuleuse par réflexion dont la couleur typique est le bleu alors
que les filaments de poussière et de gaz vers ses extrémités montrent une
couleur rougeâtre, typique d’une nébuleuse d’émission qui convertit la
lumière ultraviolette de jeunes étoiles chaudes en lumière visible rouge.
Des observations dans
le domaine de l’infrarouge indiquent la présence d’hydrocarbures
aromatiques polycycliques (HAP). Les jolis pétales bleus de l'Iris se
déploient sur environ 6 années-lumière. (Image Credit
& Copyright: Robert
Shepherd) 25 juillet 2024 RERPRISE du texte du 2 septembre 2023, du 3 septembre 2021 et du 6 mai 2016 |
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La formation d’étoiles peut être désordonnée. Pour nous
aider à découvrir à quel point le désordre est grand, le nouveau télescope
Euclid
de
l’Agence spatiale européenne (ESA) en
orbite autour du Soleil a récemment réalisé l’image la plus détaillée à ce
jour de la région de formation de jeunes étoiles brillantes de la
nébuleuse
par réflexion
M78. Le centre de cette nébuleuse est à seulement 1300 années-lumière du
Soleil et son noyau brillant s’étend sur quelque 5 années-lumière. Cette
image réunit des données en lumière visible et en
infrarouge. La région
violette au centre de
M78 est causée
par la poussière sombre qui réfléchit préférentiellement la lumière bleue
des jeunes étoiles chaudes. Des couloirs de poussière et des filaments
complexes peuvent être tracés à travers ce paysage céleste magnifique et
révélateur. En haut à gauche se trouve la région de formation d'étoiles
associée NGC 2071,
tandis qu'une troisième région de formation d'étoiles est visible en bas à
droite. Ces nébuleuses font toutes partie du vaste complexe de nuages
moléculaires d'Orion que l'on peut observer même avec un petit télescope
juste au nord de la ceinture d'Orion. (Image Credit
& License: ESA, Euclid, Euclid
Consortium, NASA; Processing: J.-C.
Cuillandre (CEA
Paris-Saclay), G. Anselmi) |
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Est-ce une photographie ou un
tableau? Sur cette
nature morte cosmique réalisée à l’aide d’une brosse cosmique, la
nébuleuse poussiéreuse
NGC 2170, aussi connue sous le nom de
nébuleuse de l’Ange, brille près du centre de l’image. Réfléchissant la
lumière des étoiles chaudes du voisinage,
NGC 2170 est
accompagnée d’autres nébuleuses bleuâtres par
réflexion,
d’une région rouge
d’émission,
de plusieurs
nébuleuses d’absorption et de nombreuses
étoiles de diverses
couleurs. Comme pour les articles ménagers courants que les
peintres de
natures mortes choisissent fréquemment, les nuages de gaz, la poussière,
les étoiles chaudes de cette image
sont aussi très présents dans ce portrait dans cette pouponnière d’étoiles
du nuage moléculaire de la
constellation
de la Licorne. Ce
nuage moléculaire géant baptisé
Mon R2 est étonnamment près de nous, à seulement 2400 années-lumière. À
cette distance, cette toile couvre une région de 60 années-lumière.
(Image Credit & Copyright: David
Moulton) |
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Parfois les étoiles les plus intéressantes sont celles
qui sont les plus difficiles à observer.
IC 348 est un jeune
amas ouvert qui
illumine la poussière filamenteuse environnante. Sur cette image infrarouge
du télescope spatial Webb,
la poussière filandreuse et sinueuse est rose. En lumière visible, la
poussière réfléchit principalement la composante bleue, ce qui produit la
teinte bleuâtre familière des
nébuleuses
par réflexion. En plus des étoiles brillantes enfouies dans la
nébuleuse, on a localisé plusieurs objets moins chauds parce qu’ils émettent
plus intensément dans l’infrarouge. On pense que ces objets sont des
naines brunes de
faible masse.
Les
données supportant cette hypothèse incluent la détection d’un produit
chimique atmosphérique non identifié, probablement un hydrocarbure, qui a
été découvert auparavant dans l'atmosphère
de
Saturne. La masse de ces objets semble légèrement supérieure à celle des
planètes que l’on connaît, seulement quelques fois supérieure à celle de
Jupiter.
Les observations de Webb nous indiquent aussi que cet amas renferme
quelque chose de remarquable, de jeunes naines brunes de la masse d’une
planète géante qui flottent librement sans orbiter autour d’une autre
étoile. (Image Credit: NASA, ESA, CSA, STScI,
and K. Luhman (Penn
State U.) and C. Alves de
Oliveira (ESA)) |
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Est-ce que certaines formes de cette image semblent
sortir de ce champ d’étoiles et de poussière pour envahir votre
environnement? Ce nuage sombre orné de quelques étoiles réfléchit la lumière
à partir de la
constellation
de Céphée vers le ciel nocturne de la
Terre.
Cette apparition fantomatique se cache le long du plan de la Voie lactée à
la bordure du grand nuage
moléculaire de Persée à quelque 1200 années-lumière de la
Terre. D’une envergure de plus de deux années-lumière et aussi plus
lumineux que les autres chimères effrayantes, VdB 141 (ou Sh2-136) est aussi
connu sous le nom de
nébuleuse du Fantôme. On trouve à
l’intérieur de cette
nébuleuse
par réflexion des signes révélateurs de
l’effondrement
de noyau dense de matière aux
premiers stades de la formation d’une étoile.
(Image Credit & Copyright: Bogdan
Jarzyna) |
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Voyez-vous une ressemblance entre cette nébuleuse et la
tête d’une sorcière? Connue aussi comme la nébuleuse de la Tête de Sorcière
à cause de sa forme qui ressemble à une caricature de l’Halloween, elle est
désignée dans le
New General
Catalogue comme NGC
1909, mais elle apparaît aussi dans
l’Index Catalogue
comme IC 2118. Son diamètre est d’environ 50 années-lumière et une partie du
gaz et de la poussière
qui la compose pointe vers l’étoile Rigel qui l’a sculptée avec ses
radiations et ses vents stellaires. Cette étoile est l’une des plus
brillantes de la constellation d’Orion et elle est située en bas de
cette image. Le bleu
de la Tête de Sorcière vient non seulement du bleu de
Rigel, mais aussi de la
diffusion de
la lumière par les grains de poussière qui est plus efficace dans le bleu
que dans le rouge. C’est le même processus physique qui fait apparaître le
ciel
diurne de Terre en bleu, mais les diffuseurs de notre atmosphère sont
principalement des molécules d’azote et d’oxygène et non de la poussière.
(Image Credit & Copyright: Abdullah
Alharbi) |
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Voyez-vous une tête de cheval sur
cette image? Ce
n'est pas la célèbre Tête
de cheval située dans la nébuleuse
d'Orion que l'on peut
voir avec un télescope. Celle-ci prend seulement la forme d'une tête de
cheval sur des photographies à longue exposition. La majeure partie de
l'image de ce complexe
moléculaire est occupée par la nébuleuse de réflexion cataloguée
IC 4592. Une nébuleuse
par réflexion est constituée de fines
poussières qui
réfléchissent la lumière d’étoiles brillantes situées devant elle. Comme la
couleur bleue de la lumière diffuse plus aisément que le rouge, il y a plus
de lumière bleue qui est renvoyée vers nous. Les nébuleuses de réflexion
apparaissent donc bleues. IC 4592 est située dans la constellation du
Scorpion. L’étoile très brillante que l’on voit près de l'œil du cheval est
Nu (ν) du Scorpion. Cette étoile est l'une des plus brillantes de sa
constellation.
IC 4601, une
deuxième
nébuleuse par réflexion, est visible à droite du centre autour de deux
étoiles brillantes. (Image Credit & Copyright
Antoine & Dalia Grelin) |
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Ce nuage cosmique de gaz et de poussières
interstellaires, que l’on nomme parfois la nébuleuse
de l’Iris (NGC
7023) est située dans la constellation de Céphée,
à quelque 1300 années-lumière de la Terre. Ce n'est pas la seule nébuleuse
dont la forme
évoque celle d'une fleur. Cette
belle image montre la partie
centrale bleue, une nébuleuse par réflexion, incrustée dans un paysage
d'étoiles et de poussière interstellaire. Sa partie centrale se comporte
comme une nébuleuse par réflexion dont la couleur typique est le bleu alors
que les filaments de poussière et de gaz vers ses extrémités montrent une
couleur rougeâtre, typique d’une nébuleuse d’émission qui convertit la
lumière ultraviolette de jeunes étoiles chaudes en lumière visible rouge.
Des observations dans
le domaine de l’infrarouge indiquent la présence d’hydrocarbures
aromatiques polycycliques (HAP). Les jolis pétales bleus de l'Iris se
déploient sur environ 6 années-lumière. (Image Credit
& Copyright: Lorand
Fenyes) 2 septembre 2023 RERPRISE du texte du 3 septembre 2021 et du 6 mai 2016 |
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Des nuages de poussière s’étendent à travers ce dense champ d’étoiles situé
sur la frontière nord de la constellation de la Couronne
australe. Faisant partie d’un complexe de nuages moléculaires
tentaculaire, cette région de formation d’étoiles est à seulement 500
années-lumière, soit environ le tiers de la plus célèbre pouponnière
d’étoiles que l’on connait sous le nom de nébuleuse d’Orion. À cette
distance, la largeur de cette image est d’environ 15 années-lumière.
Mélangés à des nébulosités brillantes, les nuages de poussière
bloquent efficacement la
lumière des étoiles de fond plus éloignées de la
Voie lactée et
obscurcissent de la vue les étoiles intégrées
encore en cours de formation.
La grande nébuleuse obscure Bernes 157 est à gauche de l’image, flanquée à
sa droite par quatre nébuleuses
par réflexion cataloguées comme
NGC 6726,
6727,
6729 et IC 4812. Leur
couleur bleutée provient de la diffusion par leur poussière (fiche
3 de cette section) de la lumière d’étoiles chaudes. NGC 6729 est plus
compacte que ses voisines et elle entoure la jeune étoile variable
R Coronae
Australis. Les arcs et les boucles sous cette nébuleuse sont des
objets de
Herbig-Haro. De plus, au
cœur de cette zone
se trouve l’amas de
Coronet, l’une des régions de formation d’étoiles les plus actives et
les plus rapprochées. (Image Credit & Copyright: Alessandro
Cipolat Bares) 22 juin 2023 |
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Cette photographie de
NGC 1333 nous montre la couleur bleue typique d’une
nébuleuse par réflexion (fiche 3). La
diffusion de la lumière des étoiles est plus efficace pour la composante
bleutée de celle-ci. La lumière qui revient vers la Terre est donc de cette
couleur. C’est ce même phénomène qui donne sa couleur bleue à l’atmosphère
de notre planète. Cette nébuleuse est à 1000 années-lumière de nous dans la
constellation de
Persée, à la bordure d’un
nuage
moléculaire où naissent des étoiles. Ce gros plan de la nébuleuse capté par le télescope
spatial Hubble couvre environ une année-lumière à la distance estimée de NGC
1333. Des émissions
rougeâtres des jets de gaz provenant des jeunes étoiles, des objets
Herbig-Haro,
sont aussi visibles dans la nébuleuse qui contient en effet des centaines
d’étoiles dont l’âge ne dépasse pas le million d’années. La plupart de
celles-ci nous sont cachées par la
dense poussière de la
nébuleuse. L’environnement chaotique de ces étoiles ressemble à celui de
notre Soleil il y a environ 4,5 milliards d’années.
Cette image saisissante de cette pouponnière d’étoiles a été rendue
publique pour célébrer le 33e anniversaire du lancement du
télescope. (Image Credit: Science - NASA, ESA, STScI, Processing -
Varun Bajaj (STScI), Joseph DePasquale (STScI), Jennifer Mack (STScI)) |
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La jolie nébuleuse bleue par réflexion
NGC 2626 est au centre
de cette toile
cosmique haute en couleurs. Côtoyant une nébuleuse obscure ainsi que
d’hydrogène rougeoyant de la vaste
région H II RCW 27,
NGC 2626 se trouve à l’intérieur d’un grand complexe moléculaire connu sous
le nom de crête
moléculaire de Véla.
NGC 2626 est aussi un nuage de poussière qui réfléchit la lumière bleue
de la jeune étoile chaude que l’on voit au centre de la photo. Les
explorations de cette région de formation d’étoiles par des astronomes
ont révélé de nombreuses autres étoiles ainsi que d’autres nébuleuses.
NGC 2626 est à environ 3200 années-lumière de nous. À cette distance, un
calcul simple révèle que cette image télescopique s’étend sur quelque 30
années-lumière le long de la
crête moléculaire de Vela. (Image Credit & Copyright: Mike
Selby & Mark Hanson) |
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Les nébuleuses de réflexion
NGC 1973,
NGC 1975
et NGC 1977 sont
quelquefois laissées de côté par les astronomes, car ils se concentrent
plutôt sur la grande pouponnière d'étoiles toute proche, la célèbre
nébuleuse d'Orion.
Situées le long de l'épée d'Orion juste au nord du brillant complexe
nébuleux d'Orion, ces
trois
nébuleuses par réflexion sont aussi associées au
nuage
moléculaire géant d'Orion
qui est à environ 1500 années-lumière de nous.
Elles sont dominées par le
bleu, caractéristique produite par la
réflexion préférentielle de la lumière bleue de jeunes étoiles chaudes
par la poussière interstellaire. Sur cette image aux couleurs vives, une
partie de la nébuleuse d'Orion est visible dans le bas alors
NGC 1977 s'étend
juste au-dessous du centre. Une région sombre de nuages de poussière
accompagnée de faible émission rougeâtre de l'hydrogène sépare NGC 1977 de
NGC 1973 (en haut à droite) et de NGC 1975 (en haut à gauche). Certains
voient dans cet ensemble la forme d'un
homme qui court. À la
distance estimée du nuage moléculaire d’Orion, la grandeur de ce coureur
serait de 15 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Daniel
Stern) |
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Les nébuleuses bleuâtres par réflexion semblent occuper
tout ce champ poussiéreux de cette
image télescopique de plus
d’un degré dans la constellation de la
Licorne. Cette région est située dans le complexe nuageux
Monoceros R1 à environ 2500 années-lumière su système solaire. IC 447
est à gauche de l’image et elle est connectée par un long filament de
poussière à IC 446 en bas à droite. De jeunes étoiles bleues massives,
beaucoup plus chaudes que le Soleil, sont à l’intérieur d’IC 447 et leur
lumière est réfléchie par la poussière environnante. Des observations nous
ont révélé qu’IC 446 renferme aussi un
jeune objet stellaire encore à un stade précoce de son
évolution. Le filament sombre de poussière joignant les deux régions de
formation d’étoiles est long de plus de 15 années-lumière.
(Image Credit & Copyright: Giorgio
Ferrari) |
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La nébuleuse de réflexion
NGC 1999 est située au
sud de la nébuleuse d’Orion, une grande région de formation d’étoiles. En
bordure du nuage
moléculaire d’Orion, à quelque 1500 années-lumière du système solaire,
NGC 1999 est éclairé par l’étoile variable V380 Orionis qui se trouve dans
la nébuleuse. NGC 1999 est la petite tache bleue
de cette photo dont la
dimension équivaut à deux pleines lunes. On a d’abord pensé en raison de son
aspect sombre qu’il s’agissait d’une nébuleuse par absorption située à
l’avant, mais les données captées dans le domaine de l’infrarouge ont
suggéré qu’il s’agissait d’un trou fabriqué par le souffle de jeunes étoiles
énergétiques. D’ailleurs,
cette région est riche en
protoétoiles de type
Herbig-Haro (HH) qui produisent des jets de matière dont la
vitesse peut atteindre des centaines de kilomètres par seconde produisant
ainsi de puissantes ondes de choc. HH-1 et HH-2 sont juste en dessous de NGC
1999. HH-222, aussi
connu sous le nom de
nébuleuse de la Cascade, est l’arc rouge vif dans le coin supérieur
droit de l’image. Les ondes de choc lumineuses dans l’environnement sont
créées par les jets
stellaires qui les traversent à des vitesses pouvant atteindre des
centaines de kilomètres par seconde.
(Image Credit & Copyright: Vikas
Chander) |
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La
nébuleuse de la Tête de
Sorcière (IC 2118).
Voir le texte du 31 octobre 2024 (Image Credit &
Copyright: José Mtanous). |
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Cette photographie de
NGC 1333 nous montre la couleur bleue typique d’une
nébuleuse par réflexion (fiche 3). La
diffusion de la lumière des étoiles est plus efficace pour la composante
bleutée de celle-ci. La lumière qui revient vers la Terre est donc de cette
couleur. C’est ce même phénomène qui donne sa couleur bleue à l’atmosphère
de notre planète. Cette nébuleuse est à 1000 années-lumière de nous dans la
constellation de
Persée, à la bordure d’un
nuage
moléculaire où naissent des étoiles. Ce gros plan de la nébuleuse couvre
environ 15 années-lumière et il nous montre plusieurs détails de celle-ci,
dont des émissions rougeâtres des jets de gaz provenant des jeunes étoiles,
des objets
Herbig-Haro. NGC 1333 contient en effet des centaines d’étoiles dont
l’âge ne dépasse pas le million d’années. La plupart de
celles-ci nous sont cachées par la
dense poussière de la
nébuleuse. L’environnement chaotique de ces étoiles ressemble à celui de
notre Soleil il y a environ 4,5 milliards d’années. (Image Credit & Copyright: Michael
Sherick) |
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On dirait que
des
fantômes se baladent dans ce champ d’étoiles de la constellation de
Céphée. Mais, ce ne sont que des nuages interstellaires de poussière à
peine visibles qui réfléchissent vers nous la lumière des étoiles. Ils sont
situés en bordure du grand nuage moléculaire de Céphée le long du plan de la
Voie lactée, à environ 1200 années-lumière de la Terre. D’une taille de plus
de 2 années-lumière et un peu plus lumineuse que ses voisines, la nébuleuse
Sh2-136 ou Sh2-141, aussi connue sous le nom de
nébuleuse du
Fantôme, est située à la droite du champ. Au cœur de celle-ci se trouve
un
globule de Bok dont le numéro de catalogue est
CB230 et
qui est probablement le siège de
formation d’un système binaire d’étoiles. Avec un étrange reflet
bleuâtre provenant de la réflexion de la lumière des chaudes étoiles de
NGC 7023, la nébuleuse de
l’Iris à gauche du centre se démarque dans l’obscurité de cette région.
Ce large paysage télescopique s’étend dans le
ciel de la Terre sur près de sept pleines lunes.
(Image Credit & Copyright: Leo
Shatz) |
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La
nébuleuse
de l’Iris (NGC
7023). Voir le texte du 2
septembre 2023. (Image Credit
& Copyright: Satwant
Kumar) |
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IC 4592: la nébuleuse par réflexion de la Tête de
Cheval Voyez-vous une tête de cheval sur
cette image?
Ce n'est pas la
célèbre Tête de cheval
située dans la nébuleuse
d'Orion que l'on peut
voir avec un télescope. Celle-ci prend seulement la forme d'une tête de
cheval sur des photographies à longue exposition. La majeure partie de
l'image de ce
complexe moléculaire est occupée par la
nébuleuse de réflexion cataloguée
IC 4592.
Une nébuleuse par réflexion est constituée de fines
poussières
qui réfléchissent la lumière d’étoiles brillantes situées devant elle. Comme
la couleur bleue de la lumière diffuse plus aisément que le rouge, il y a
plus de lumière bleue qui est renvoyée vers nous. Les nébuleuses de
réflexion apparaissent donc bleues. IC 4592 est située dans la constellation
du Scorpion. L’étoile très brillante que l’on voit près de l'œil du cheval
est
Nu (ν) du Scorpion. Cette étoile est l'une des
plus brillantes de sa
constellation.
IC 4601,
une deuxième
nébuleuse par réflexion, est visible à droite
du centre autour de deux étoiles brillantes. (Image Credit &
Copyright: Adam Block, Steward
Observatory, University of Arizona) |
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Des nuages de poussière dérivent dans ce paysage
cosmique lointain. L’image couvre une région de presque 2 degrés dans le
nuage
moléculaire de Persée qui est à quelque 850 années-lumière de nous. On
voit sur cette image télescopique un triangle de nébuleuses poussiéreuses
qui réfléchissent vers nous la lumière d’étoiles qu’ils renferment. Avec
leur couleur bleuâtre caractéristique des
nébuleuses
par réflexion, NGC 1333
et vdB13 sont
respectivement au centre et en haut à droite. La troisième nébuleuse,
vdB12 en haut à gauche,
arbore une teinte jaunâtre, ce qui est plutôt rare pour une nébuleuse par
réflexion. Des étoiles
naissent dans le nuage moléculaire de Persée, mais on les voit
difficilement, car la lumière visible qu’elles émettent est bloquée par la
poussière omniprésente. Cependant, les observations d’émission rouge en
provenance
d’objets Herbig-Haro dans
NGC 1333
révèlent la présence de ces étoiles en formation. À la distance estimée
du nuage moléculaire, les côtés de ce triangle mesurent environ 20
années-lumière. L’environnement chaotique de cette région est probablement
semblable à celui qui a vu
naitre notre Soleil il y a plus de 4,5 milliards d’années. À la distance
estimée du
nuage
moléculaire de Persée, cette image couvre une région d’environ 40
années-lumière. (Image Credit & Copyright: Kerry-Ann
Lecky Hepburn (TWAN), Stuart
Heggie) |
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La
constellation d’Orion
renferme de nombreuses
nébuleuses et des nuages de
poussière interstellaire.
La photographie du jour
nous montre M78,
l’une des nébuleuses les plus lumineuses d’Orion. Elle est située au nord de
la ceinture d’Orion.
Cette
nébuleuse par réflexion bleutée est à environ 1500 années-lumière de
nous et son diamètre est à peu près de 5 années-lumière. Sa teinte est
produite par la réflexion
préférentielle de la
lumière bleue des jeunes étoiles chaudes. Des bandes obscures de
poussière sont aussi présentes dans cette région. À gauche de M78, on peut
voir la nébuleuse par réflexion
NGC 2071. La très
compacte
nébuleuse McNeil, une nébuleuse à luminosité variable découverte
récemment et associée à une jeune étoile du même type que notre Soleil, est
visible à la droite de M78 au milieu de l’ouverture noire. Des étoiles du
même type que notre Soleil se forment dans cette nébuleuse. On peut aussi
voir dans les régions sombres de petits jets rouges. Ce sont des émissions
provenant d’objets
Herbig-Haro, des étoiles en formation. Cette image montre aussi des
régions moins lumineuses émettant la lumière rougeâtre de l’hydrogène.
(Image Credit & Copyright: Wes
Higgins) |
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Inspiré de la fête de l’Halloween qui approche, ce portrait télescopique
nous montre un nuage cosmique à l’aspect fantomatique. Cette apparition est
en réalité une partie de la
nébuleuse
par réflexion cataloguée
IC 2118 située dans la
constellation
d’Orion. IC 2118 est à environ 800 années-lumière de nous près de la
brillante étoile Rigel au
pied du chasseur
Orion. Souvent appelée la
nébuleuse de la Tête de
Sorcière, à cause de sa forme visible sur les images dans un champ plus
large, elle se lève
maintenant avant l’heure de la sorcellerie. Avec des étoiles hérissées
en guise d’yeux, l’apparition macabre de l’image semble tendre un bras vers
vert l’étoile chaude supergéante d’Orion, car Rigel, la source d’où provient
la lumière réfléchie par la nébuleuse, est juste au-dessus du coin supérieur
gauche. (Image Credit & Copyright: Casey
Good/Steve Timmons) |
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Des
nuages de poussière et de jeunes étoiles énergétiques habitent dans ce
paysage
télescopique situé à moins de 500 années-lumière de nous en direction de
la frontière du nord de la constellation de la
Couronne australe. Ces nuages de poussière
bloquent très
efficacement
la lumière des étoiles plus
lointaines de la
Voie lactée. Mais, les éblouissantes nébuleuses de réflexion cataloguées
NGC 6726, 6727, 6729
et
IC 4812
sont aussi le fruit de la
poussière de cette région qui en réfléchissant la lumière bleue des jeunes
étoiles chaudes produit cette couleur caractéristique (fiche
3
). La poussière nous
cache aussi
les étoiles en
voie de formation. À gauche, la plus petite nébuleuse jaunâtre
NGC 6729
entoure la jeune
étoile variable
R Coronae Australis. Juste sous cette nébuleuse, les
arcs et les boucles
lumineuses excités
par les émissions de cette nouvelle née sont identifiés
comme des
objets Herbig-Haro. Le champ couvert par cette image s'étend sur
environ un degré. À cette distance, cela correspond à quelque 9
années-lumière. (Image Credit &
Copyright:
CHART32 Team,
Processing -
Johannes Schedler) 12 janvier 2020 REPRISE du texte du 20 septembre 2018, du 18 octobre 2017 et du 8 janvier 2015 |
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Cette mystérieuse nébuleuse bleue de réflexion très peu lumineuse a reçu le numéro de catalogue VdB 152 (catalogue van den Bergh) ou encore celui de Ced 201 (catalogue Cederblad). Elle est située à l'extrémité de la longue nébuleuse obscure Barnard 175, un complexe poussiéreux aussi connu sous le nom de Tanière du Loup. Située au centre de cette vue télescopique étendue et profonde, VdB 153 est à environ 1400 années-lumière de nous en direction de la constellation royale de Céphée. Situées à la bordure d'un vaste nuage moléculaire, certaines poches, où la densité de poussière est élevée, bloquent la lumière des étoiles en arrière-plan. La poche de poussière située près de diffuse la lumière de l’étoile qui s’y trouve, donnant ainsi à cette région le bleu caractéristique d’une nébuleuse par réflexion. Le rayonnement ultraviolet de cette étoile est probablement à l'origine de la faible lueur rouge dans la poussière. Même si des étoiles se forment dans les nuages moléculaires, cette étoile semble avoir abouti à cet endroit accidentellement. Sa vitesse propre est en effet très différente de celle du nuage. LDN 1221 est une autre nébuleuse obscure facile à repérer sur l’image, dans le coin supérieur droit. La tache rouge juste sous le centre de l’image est la nébuleuse planétaire Dengel-Hartl 5. On peut aussi suivre la longue trace rougeâtre diagonale assez pâle d’un ancien rémanent de supernova du coin droit inférieur au coin gauche supérieur. (Image Credit & Copyright: Charlie Bracken, Mladen Dugec, Max Whitby) 7 septembre 2019 |
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Cette image télescopique à large champ est dirigée vers la constellation de Céphée et vers une paire visuelle intrigante constituée d’une nébuleuse par réflexion (NGC 7129), à droite, et d’un amas ouvert d’étoiles (NGC 7142). Les deux formations ne sont séparées que d’un demi-degré dans le ciel de la Terre, mais elles sont assez éloignées l’une de l’autre. La nébuleuse poussiéreuse NGC 7129 est plus près de nous, à environ 3000 années-lumière, alors que l’amas ouvert NGC 7142 est probablement à plus de 6000 années-lumière du système solaire. En fait, les denses nuages de poussière de NGC 7129 rougissent la lumière des étoiles de NGC 7142, ce qui complique l’étude de cet amas. On sait tout de même que NGC 7142 est un amas relativement âgé et que les étoiles brillantes de NGC 7129 n’ont que quelques millions d’années. D’ailleurs, les petits croissants rougeâtres visibles dans NGC 7129 sont des jets énergétiques associés à des étoiles récemment formées. (Crédit et Copyright Image : Steve Cannistra ( StarryWonders )) 30 aout 2019 |
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La nébuleuse poussiéreuse NGC 2170.
Voir le texte du 5 mars 2024. (Image Credit & Copyright: Juan Lozano de Haro) 26 aout 2019 |
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NGC 1333
, une nébuleuse par réflexion (fiche 3).
Voir le texte du 11 novembre 2021.(Image Credit & Copyright: Steve Milne, Barry Wilson - Processing: Steve Milne) |
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La constellation d’Orion renferme de nombreuses nébuleuses et des nuages de poussière interstellaire. La photographie du jour nous montre M78, l’une des nébuleuses les plus lumineuses d’Orion. Elle est située au nord de la ceinture d’Orion. Cette nébuleuse par réflexion bleutée est à environ 1500 années-lumière de nous et son diamètre est à peu près de 5 années-lumière. Sa teinte est produite par la réflexion préférentielle de la lumière bleue des jeunes étoiles chaudes. Des bandes obscures de poussière sont aussi présentes sur ce magnifique panorama céleste qui présente aussi de nombreux objets Herbig Haro, des jets énergétiques de matière produits par des étoiles en voie de formation. Mais, la nébuleuse McNeil n’apparait pas sur cette image. Cette énigmatique nébuleuse dont la luminosité est variable a été découverte en 2004 le long de la ligne sombre de poussière au-dessus et à droite de M78. La nébuleuse de McNeil qui est associée à une protoétoile apparait parfois sur les photos et d’autre fois elle en est absente. La nébuleuse de McNeil est disparue des images l’an dernier et elle est encore invisible sur cette image captée en février 2019. (Image Credit & Copyright: Richard S. Wright Jr.) |
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Centré sur ce joli paysage céleste, l’objet vdB 9 est la neuvième entrée du catalogue des nébuleuses par réflexion publié par Sidney van den Bergh en 1966. Cette nébuleuse partage cette région de la sphère céleste située dans la constellation de Cassiopée, dont la taille est d’environ deux fois celle de la pleine lune, avec des étoiles et des nuages obscurs de poussière. La poussière cosmique réfléchit de façon préférentielle la lumière bleue de l’étoile chaude SU Cassiopeiae, ce qui donne à vdB 9 la teinte bleuâtre classique des nébuleuses par réflexion. SU Cas est une étoile variable de type céphéide (fiche 3), mais même au plus fort de sa luminosité elle n’est pas suffisamment brillante pour qu’on la voie à l’œil nu. Les céphéides jouent un rôle important dans la détermination des distances pour notre galaxie et pour les galaxies relativement rapprochées de la nôtre (fiche 4). À la distance connue assez précisément de 1540 années-lumière, ce tableau cosmique fait environ 24 années-lumière de côté. (Crédit & Copyright Image : Guenter Kerschhuber) |
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La nébuleuse par réflexion IC 2118, souvent appelée la nébuleuse de la Tête de Sorcière, est située dans la constellation de l’Éridan, très près de la frontière avec la constellation d’Orion. C’est d’ailleurs la lumière de Beta Orionis (Rigel) qui se réfléchit sur la fine poussière de cette nébuleuse et qui lui donne ainsi son aspect bleuté. De plus, Rigel est une étoile de type spectrale B et elle est donc bleue. Comme la réflexion et la diffusion de la lumière bleue sont plus fortes que celle de la lumière rouge, tout le paysage de cette photo prend une teinte bleutée. C’est ce même phénomène qui est responsable du bleu de notre atmosphère : les molécules d’azote et d’oxygène réfléchissent plus efficacement le bleu de la lumière solaire. Ce nuage de poussière et de gaz s’étend sur environ 70 années-lumière. La nébuleuse de la Tête de Sorcière est à environ 800 années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Digitized Sky Survey (POSS II); Processing: Utkarsh Mishra) 31 décembre 2018 REPRISE du texte du 30 octobre 2015 et de nombreuses autres dates. |
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Sur ce panorama télescopique, des nuages de poussière s’étendent dans ce dense champ d’étoiles situé à la frontière nord de la constellation de la Couronne australe. À moins de 500 années-lumière de nous, cette nébuleuse obscure bloque très efficacement la lumière des étoiles de la Voie lactée. Cette image couvre une région d’environ 5 degrés, soit presque 45 années-lumière à la distance estimée de ces nuages cosmiques. Vers la droite, un groupe de nébuleuses par réflexion bleutées trônent à l’une des extrémités de cette nébuleuse obscure : NGC 6726, 6727, 6729 et IC 4812. Leur couleur bleutée provient de la diffusion (fiche 3 de cette section) de la lumière d’étoiles chaudes. NGC 6729 est la plus petite de ces nébuleuses et elle entoure une jeune étoile variable soit R Coronae Australis. Sous celle-ci, les arcs et les boucles sont des objets Herbig-Haro (HH) associés à des étoiles nouvellement nées. Le magnifique amas globulaire en haut à droite est NGC 6723. Même si NGC 6723 semble faire partie de ce groupe, ses anciennes étoiles sont situées à quelque 30 000 années-lumière, bien au-delà des jeunes étoiles des nuages de la Couronne australe. (Image Credit & Copyright: Fabian Neyer) 29 novembre 2018 REPRISE du texte du 12 septembre 2013 et du 27 septembre 2012 |
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IC 4592: la
nébuleuse par réflexion de la Tête de Cheval. Voir
le texte du 5 juillet 2021. (Image Credit & Copyright: Mario Cogo) |
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NGC 6726, 6727, 6729 et IC 4812
Voir le texte du 12 janvier 2020. (Image Credit & Copyright: Josep Drudis) 20 septembre 2018 REPRISE du texte du 18 octobre 2017 et du 8 janvier 2015. |
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La fleur cosmique perdue dans ce champ de poussière sombre est la nébuleuse de l'Iris (NGC 7023). Le bleu saisissant de la nébuleuse de l'Iris mis en valeur par cette image est créé par la réflexion de la lumière en provenance de l'étoile brillante SAO 19158 sur un épais nuage de poussière qui autrement nous apparaitrait sombre. Cette étoile chaude est d'ailleurs bleue, mais c'est surtout la diffusion préférentielle de la lumière bleue par la poussière, le même effet que celui produit par l'atmosphère terrestre, qui donne cette jolie couleur à la nébuleuse de l'Iris. C'est le même phénomène de diffusion qui donne au ciel de la Terre son bleu éclatant. Le phénomène de photoluminescence de la poussière qui convertit le rayonnement ultraviolet en lumière rouge est en partie responsable de la teinte brunâtre de certaines régions plus denses en poussière. La nébuleuse de l'Iris est l'objet de plusieurs études en raison de la présence en concentration plus élevée que la normale d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (les HAP), des molécules complexes qui proviennent sur Terre de la combustion incomplète du bois. La nébuleuse de l'Iris est à environ 1300 années-lumière de nous en direction de la constellation de Céphée. Elle s'étend sur quelque 6 années-lumière et on peut l'observer avec un petit télescope. (Image Credit & Copyright: Franco Sgueglia & Francesco Sferlazza) 1er aout 2018 REPRISE du texte du 24 juin 2014 |
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La nébuleuse de la Tête bleue de Cheval prend un aspect totalement différent lorsqu'on l'image en lumière infrarouge. En lumière visible, la poussière réflectrice de la nébuleuse lui donne une teinte bleue et l'apparence d'une tête de cheval. Cependant, en infrarouge, on obtient un labyrinthe complexe de filaments, de cavernes, de flocons poussiéreux et de gaz incandescents qui rendent même difficile l'association de la nébuleuse à une tête de cheval. Cette image a été créée en assignant des couleurs à trois longueurs d'onde différentes de l'infrarouge : le rouge, le vert et le bleu respectivement pour des ondes de 22, de 12 et de 4,6 micromètres. Ces données ont été recueillies par le satellite WISE (Wide Field Infrared Survey Explorer) de la NASA. Le numéro de catalogue de cette nébuleuse est IC 4592. Elle est à environ 400 années-lumière de nous le long du plan de la Voie lactée et en direction de la constellation du Scorpion. Elle s'étend sur quelque 40 années-lumière. L'intensité lumineuse de NGC 4592 est très faible, mais elle couvre une région beaucoup plus vaste que la célèbre Tête de Cheval de la constellation d'Orion. La principale étoile, qui illumine et chauffe la poussière de la nébuleuse, est Nu Scorpii, le spot rouge à gauche du centre de l'image. (Image Credit: WISE, IRSA, NASA; Processing & Copyright : Francesco Antonucci) 23 avril 2018 |
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La
nébuleuse de la Tête de
Sorcière (IC 2118).
Voir le texte du 31 octobre 2024 (Image Credit & Copyright: Mario Cogo (Galax Lux)) 15 janvier 2018 |
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La photographie du jour nous montre M78.
Voir le texte du 21 janvier 2021. (Image Credit & Copyright: Fabian Neyer) 29 décembre 2017 REPRISE du texte du 26 novembre 2009 |
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Ce panorama poussiéreux couvre plus de 8° du ciel de l'hémisphère nord. Cette région est située à l’ouest de l’amas ouvert des Pléiades, en direction de la constellation du Bélier et du plan de notre galaxie, la Voie lactée. L’étoile bleuâtre à droite est Epsilon Arietis, une étoile visible à l’œil nu qui est à environ 330 années-lumière de nous. Réfléchissant la lumière des étoiles, les nébuleuses poussiéreuses LBN762, LBN753 et LBN743 apparaissent de gauche à droite sur cette image, mais elles sont situées plus loin à une distance atteignant possiblement 1000 années-lumière. À cette distance, ces nuages cosmiques s’étendent sur plus de 140 années-lumière. Situés près du bord d’un grand nuage moléculaire, leurs intérieurs renferment possiblement des étoiles nouvellement formées et des protoétoiles invisibles dans pour les télescopes optiques. S’effondrant sous l’effet de leur propre gravité, les protoétoiles se forment autour de noyaux denses du nuage moléculaire. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 9 décembre 2017 |
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C'est la nébuleuse variable d'Hubble qui est la vedette de cette photographie. Son intensité lumineuse varie sur une période de quelques semaines seulement et on se demande encore pourquoi. Cette nébuleuse cataloguée NGC 2661 a été découverte il y a 200 ans et a reçu le nom du célèbre Edwin Hubble qui l'avait étudiée au début du 20e siècle. La nébuleuse variable d'Hubble est une nébuleuse de réflexion faite de gaz et de poussière soufflés par l'étoile R Monocerotis, une étoile variable de type T Tauri. Cette nébuleuse peu lumineuse s'étend sur environ une année-lumière et est à quelque 2500 années-lumière en direction de la constellation de la Licorne. On pense que la variabilité de l'intensité de la nébuleuse provient des paquets opaques de poussière qui passent près de R Mon et qui produisent alors des ombres se déplaçant à la surface de la nébuleuse. (Image Credit: Hubble, NASA, ESA; Data: Mark Clampin (NASA's GSFC); Processing & License: Judy Schmidt) |
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Voir le texte du 20 septembre 2018. (Image Credit & Copyright: Eric Coles & Martin Pugh) |
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Dans le vaste nuage moléculaire d’Orion, plusieurs nébuleuses bleues sont particulièrement visibles. On voit sur cette image deux des plus importantes nébuleuses par réflexion, des nuages de poussière qui réfléchissent vers nous la lumière des étoiles brillantes. Parce qu’elle a été cataloguée il y a près de 250 ans, M78 (NGC 2068) au centre de l’image est la plus célèbre de ces nébuleuses. La nébuleuse à sa gauche est moins connue, il s’agit de NGC 2071. Les astronomes continuent d’étudier ces nébuleuses par réflexion afin de mieux comprendre comment naissent les étoiles dans celles-ci. Le complexe de nébuleuses d’Orion est à environ 1500 années-lumière de nous. Parmi ses membres, on compte la célèbre nébuleuse d’Orion (M42) ainsi que la nébuleuse de la Tête de Cheval. Ce complexe s’étend dans presque toute la constellation d’Orion. ( Image Credit & Copyright: Marco Burali, Tiziano Capecchi, Marco Mancini (MTM observatory, Italy)) 24 janvier 2017 |
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Des nuages de poussière dérivent dans ce paysage cosmique lointain. L’image couvre une région de presque 2 degrés dans le nuage moléculaire de Persée qui est à quelque 850 années-lumière de nous. On voit sur cette image télescopique un triangle de nébuleuses poussiéreuses qui réfléchissent vers nous la lumière d’étoiles qu’ils renferment. Avec leur couleur bleuâtre caractéristique des nébuleuses par réflexion, NGC 1333 et vdB13 sont respectivement à gauche et en bas à droite. La troisième nébuleuse, vdB12 en haut à droite, arbore une teinte jaunâtre, ce qui est plutôt rare pour une nébuleuse par réflexion. Des étoiles naissent dans le nuage moléculaire de Persée, mais on les voit difficilement, car la lumière visible qu’elles émettent est bloquée par la poussière omniprésente. Cependant, les observations d’émission rouge en provenance d’objets Herbig-Haro dans NGC 1333 révèlent la présence de ces étoiles en formation. À la distance estimée du nuage moléculaire, les côtés de ce triangle mesurent environ 20 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Lorand Fenyes) 14 janvier 2017 |
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De jeunes soleils sont encore en vie dans NGC 7129, à quelque 3300 années-lumière de nous en direction de la royale constellation de Céphée. Ces étoiles sont très jeunes, seulement quelques millions d'années, des bébés étoiles en quelque sorte, mais il est fort probable que notre Soleil beaucoup plus âgé soit né dans une pouponnière comme celle-ci il y a environ 5 milliards d'années. Ce que l'on remarque au premier coup d'œil sur cette image très nette est la jolie poussière bleue qui réfléchit la lumière des jeunes étoiles. Mais les courts jets roses en forme de croissant sont aussi des indicateurs de la présence de jeunes étoiles. Ces jets sont connus sous le nom d'objets Herbig-Haro. Leur forme et leur couleur proviennent des ondes de choc des jets de gaz éjectés par les étoiles avec le milieu interstellaire. Les filaments rosâtres plus longs et plus pâles présents dans le nuage bleuâtre proviennent de l'excitation des grains de poussière par la lumière ultraviolette des étoiles, un phénomène connu sous le nom de photoluminescence. Les gaz et la poussière de cette région finiront par se disperser ainsi que les étoiles de cet amas ouvert en orbite autour du centre de la Voie lactée. Le traitement de cette remarquable image a permis de pâles brins rouges d'émission, en haut à droite. Ils ont été récemment identifiés comme étant possiblement un rémanent de supernova. Ils sont présentement analysés par Bo Reipurth (université d'Hawaii) qui a recueilli les données de l'image avec le télescope Subaru. À la distance estimée de NGC 7129, cette image couvre une région de plus de 40 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Robert Gendler, Roberto Colombari, Eric Recurt, Adam Block - Additional Data: Subaru (NAOJ)) |
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Voir le
texte du 2 février 2023. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, Univ. Arizona) 13 janvier 2016 REPRISE du texte du 19 décembre 2014 |
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Cette photographie de NGC 1333 nous montre la couleur bleue typique d’une nébuleuse de réflexion (fiche 3). La diffusion de la lumière des étoiles est plus efficace pour la composante bleutée de celle-ci. La lumière qui revient vers la Terre est donc de cette couleur. C’est ce même phénomène qui donne sa couleur bleue à l’atmosphère de notre planète. Cette nébuleuse est à 1000 années-lumière de nous dans la constellation de Persée, à la bordure d’un nuage moléculaire où naissent des étoiles. Ce gros plan de la nébuleuse couvre environ 4 années-lumière et il nous montre plusieurs détails de celle-ci, dont des émissions rougeâtres des jets de gaz provenant des jeunes étoiles. NGC 1333 contient en effet des centaines d’étoiles dont l’âge ne dépasse pas le million d’années. La plupart de celles-ci nous sont cachées par la dense poussière de la nébuleuse. L’environnement chaotique de ces étoiles ressemble à celui de notre Soleil il y a environ 5 milliards d’années. (Image Credit & Copyright: Agrupació Astronòmica d'Eivissa/Ibiza (AAE), Alberto Prats Rodríguez) 5 novembre 2015 REPRISE du texte du 6 mars 2014 |
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La nébuleuse par réflexion IC
2118. Voir le texte du 31 décembre 2018. 30 octobre 2015 REPRISE du texte du 17 janvier 2012, du 1er novembre 2012, du 29 décembre 2009, du 11 décembre 2006, du 27 décembre 2005, du 29 décembre 2003, du 27 février 2001, du 29 août 1999 et du 9 février 1998. |
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Voir le texte du 18 octobre 2017. NGC 6726, 6727, 6729 et IC 4812. (Image Credit & Copyright: CHART32 Team, Processing - Johannes Schedler) 8 janvier 2015 |
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NGC 1973, 1975 et 1977. Voir le texte du 13 janvier 2016. (Image Credit & Copyright: Jimmy Walker) 19 décembre 2014 REPRISE du texte du 20 décembre 2007 |
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Cette très belle nébuleuse
de réflexion que l’on nomme parfois la nébuleuse de
l’Iris est située dans la constellation de Céphée à environ
1300 années-lumière de la Terre. NGC
7023 n’est d’ailleurs pas la seule nébuleuse dont
la forme évoque
celle d’une fleur. Certains filaments rougeâtres de NGC
7023 proviennent de l’hydrogène qui convertit les radiations
ultraviolettes de l’étoile que l’on voit au centre de
l’image. Cependant, dans son ensemble NGC
7023 est une nébuleuse par réflexion dont la couleur typique
bleue provient de la diffusion et de la réflexion de la lumière
par la poussière. Des observations dans le domaine de l’infrarouge
indiquent que cette nébuleuse pourrait contenir des molécules
organiques complexes comme les HAP. (Image Credit & Copyright: Jimmy Walker) 2 août 2014 REPRISE du texte du 29 septembre 2012 |
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Nébuleuse de l'Iris (NGC 7023). Voir le texte du 1er aout 2018. (Image Credit & Copyright: Mikel Martínez) 24 juin 2014 |
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La nébuleuse
de réflexion de la photographie est M78. Elle est
située dans la constellation d’Orion. Les poussières
de l’immense nuage moléculaire d’Orion ne font pas
qu’absorber la lumière, mais ils réfléchissent
aussi vers la Terre la lumière des étoiles situées
devant elles. Tout comme l’atmosphère de la Terre, ces
nuages de poussière réfléchissent mieux le bleu
que le rouge, d’où la couleur des nébuleuses d’émission.
M78 est la nébuleuse par réflexion située en haut à droite,
l’autre plus petite en bas à gauche est NGC 2071. M78
fait environ 5 années-lumière de diamètre et est
visible dans un petit télescope. Elle est située à 1600
années-lumière de nous. (Image Credit & Copyright: Ian Sharp)) 26 mars 2014 REPRISE du texte du 2 mars 2010 |
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Cette photographie de NGC
1333 nous montre la couleur bleue typique d’une nébuleuse
de réflexion (fiche 3). La diffusion de
la lumière des étoiles est plus efficace pour la composante
bleutée de celle-ci. La lumière qui revient vers la Terre
est donc de cette couleur. C’est ce même phénomène
qui donne sa couleur bleue à l’atmosphère de notre
planète. Cette nébuleuse est à 1000 années-lumière
de nous dans la constellation de Persée, à la
bordure d’un nuage moléculaire où naissent des étoiles.
Ce gros
plan de la nébuleuse couvre environ 4 années-lumière
et il nous montre plusieurs détails de celle-ci, dont des émissions
rougeâtres des jets de gaz provenant des jeunes étoiles.
NGC 1333 contient en effet des centaines d’étoiles dont
l’âge ne dépasse pas le million d’années.
La plupart de celles-ci nous sont cachées par
la dense poussière de la nébuleuse. L’environnement
chaotique de ces étoiles ressemble à celui de notre Soleil
il y a environ 5 milliards d’années. (Image Credit & Copyright: Al Howard) 6 mars 2014 REPRISE du texte du 18 avril 2009 |
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La nébuleuse par réflexion
NGC 1999. Voir le texte du 27
janvier 2022. ((Image Data: Subaru Telescope (NAOJ), Hubble Space Telescope, Additional Color Data and Processing: Robert Gendler) 28 novembre 2013 REPRISE du texte du 24 février 2011 et du 30 janvier 2006 |
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Cette région de la constellation d’Orion abonde
en poussière interstellaire et en nébuleuse lumineuse.
L’une d’elles, M78 (NGC
2068), est située sous le centre de cette photographie. La
région couverte par cette photo à grand champ est située
au nord de la Ceinture d’Orion. Située à une distance
d’environ 1500 années-lumière, cette nébuleuse
de réflexion bleue
fait 5 années-lumière de diamètre. La teinte bleue
d’une nébuleuse vient de la réflexion de la lumière
par des poussières : la lumière bleue est mieux réfléchie
que les autres composantes du spectre
lumineux. En plus des lignes nettes et sombres de poussière,
cette très jolie photo nous montre aussi la nébuleuse
de McNeil, une nébuleuse récemment découverte
dans laquelle se forment des étoiles semblables à notre
Soleil, ainsi que les jets rougeâtres de plusieurs objets Herbig Haro, jets provenant d'étoiles en formation. (Image Credit & Copyright: Tony Hallas) 10 octobre 2013 REPRISE du texte du 4 novembre 2005 |
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IC 4592, voir le texte du 5 novembre 2018. (Image Credit & Copyright: Scott Rosen) 2 avril 2013 REPRISE du texte du 8 août 2006 |
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Est-ce une peinture abstraite ou une photographie? Au centre de cette magnifique nature morte qui semble avoir été peinte par un pinceau cosmique trône la nébuleuse NGC 2170. NGC 2170 est une nébuleuse bleutée qui réfléchit la lumière des étoiles chaudes vers la Terre. Elle n’est pas seule dans ce coin du ciel étant en compagnie d’autres nébuleuses de réflexion, d’une région rouge d’émission, de plusieurs nébuleuses d’absorption et de nombreuses étoiles de diverses couleurs. Les objets célestes sont donc aussi répandus dans ce coin du ciel que les objets du quotidien utilisés par les artistes pour peindre une nature morte. Cette région où naissent de nombreuses étoiles est située en bordure d’un nuage moléculaire massif dans la constellation de la Licorne. Ce nuage moléculaire géant baptisé Mon R2 est très près de nous, à seulement 2400 années-lumière. À cette distance, cette toile cosmique s’étend sur plus de 60 années-lumière. La région couverte par cette image fait 40 années-lumière de côté. (Image Credit & Copyright: Ignacio Diaz Bobillo) 14 janvier 2013 REPRISE du texte du 6 mars 2012 |
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La nébuleuse de la Tête de Sorcière. Voir le texte du 30 octobre 2015. (Image Credit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) |
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Un rideau de poussière, une apparition fantomatique, cette nébuleuse par réflexion (vdB 152) est vraiment très pâle. Ce fantôme cosmique est très loin de notre voisinage en cette nuit de l'Halloween, à quelque 1400 années-lumière. Désignée aussi sous l'entrée Ced 201 dans le catalogue de Sven Cederblad, cette nébuleuse est située au nord de la Voie lactée dans la constellation de Céphée. Situées près d'un large nuage moléculaire, des poches de poussière cosmique de cette région bloquent la lumière des étoiles en arrière-plan ou diffusent la lumière de l'étoile brillante située en haut, donnant à cette partie de la nébuleuse la couleur bleue caractéristique d'une nébuleuse de réflexion. Les traits fins rougeâtres près de cette même étoile proviennent de l'ionisation de l'hydrogène par les radiations ultraviolettes. Même si des étoiles se forment dans les nuages moléculaires, celle-ci s'est retrouvée là par accident. En effet, des mesures de sa vitesse montrent qu'elle est très différente de celle du nuage moléculaire. Cette image télescopique de vdB 152 s'étend sur environ 7 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Stephen Leshin) 31 octobre 2012 REPRISE du 31 octobre 2009 et du texte du 14 juin 2007 |
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Tout livre a sa première page et tout catalogue sa première entrée. C'est ce beau nuage cosmique bleuté qui figure en première place dans le catalogue van den Bergh (vdB), un catalogue consacré aux nébuleuses bleutées de réflexion et réalisé par Sidney van den Bergh, un astronome canadien. Ces nébuleuses sont constituées de poussière qui diffuse plus efficacement la lumière bleue du spectre visible. Elles réfléchissent donc vers la Terre plus de lumière bleue, d'où leur couleur. C'est d'ailleurs le même processus de diffusion qui rend notre ciel bleu. Le catalogue vdB publié en 1966 renferme 158 nébuleuses, presque toutes situées dans l'hémisphère nord. Les très populaires Pléiades (M45) y figurent sous la cote vdB 21 ainsi que plusieurs autres cibles appréciées des astronomes amateurs. La nébuleuse vdB1 s'étend sur quelque 5 années-lumière et est à environ 1600 années-lumière de nous dans la constellation de Cassiopée. On peut également voir à droite de cette image deux autres nébuleuses qui présentent des boucles et des jets de matière que l'on associe aux processus énergétiques de formation d'une étoile. Deux étoiles variables très jeunes (des étoiles Herbig-Haro) sont situées dans ces nébuleuses : V633 Cas (en haut) et V376 Cas. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, University of Arizona) 26 octobre 2012 |
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Les étoiles hérissées de pointes et les formes fantomatiques abondent dans ce panorama céleste qui s'étend dans la constellation de Pégase sur environ deux pleines lunes. Les pics de diffractions des étoiles de notre galaxie sont produits par le support interne du miroir secondaire du télescope. Ces nuages de poussière pâles, mais envahissants sont situés au-dessus du plan de la Voie lactée et ils réfléchissent faiblement la lumière provenant des étoiles de notre galaxie. Ces nébuleuses de réflexion, semblables à des cirrus terrestres de haute altitude, sont associées à des nuages moléculaires. Elles ont été abondamment photographiées et cataloguées par Steve Mandel qui leur a donné le nom de Integrated Flux Nebulae (IFN). La nébuleuse de cette image (MBM 54) est à moins de 1000 années-lumière de la Terre. Bien au-delà de ce paysage fantomatique, on distingue sur l'image d'autres galaxies, dont NGC 7497 qui est à quelque 60 millions d’années-lumière de nous. Vus presque par la tranche près du centre de l'image, les bras spiraux et les lignes sombres de poussière de NGC 7497 ressemblent à un écho lumineux de notre propre galaxie, la Voie lactée. (Image Credit & Copyright: Ignacio de la Cueva Torregrosa (Capturandoeluniverso, A.A.E.)) 13 octobre 2012 |
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La nébuleuse de l'Iris (NGC 7023). Voir le texte du 2 août 2014. (Image Credit & Copyright: Tony Hallas) 29 septembre 2012 REPRISE du texte du 12 novembre 2010 |
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C’est la troisième étoile la plus brillante de la constellation, mais on dit quand même que c’est l’étoile alpha de Pégase. C’est Markab, l’étoile que l’on voit dans le coin supérieur droit de cette image. Markab est située sur l’un des coins de l’astérisme connu sous le nom du Grand carré de Pégase. Cette composition provenant de plusieurs photos captées au télescope couvre un champ d’environ 5°, soit 10 fois le diamètre angulaire de la pleine lune. Plusieurs nébuleuses bleues de réflexion parsèment ce paysage. Même si cette direction est éloignée du plan de notre galaxie la Voie lactée, elle s’étend dans une région que l’on sait contenir des nuages moléculaires froids. Les nuages de poussière associés, des cirrus galactiques en quelque sorte, sont à moins de 1000 années-lumière de nous. Il paraît que l’on peut voir la galaxie spirale NGC 7497 par la tranche près du centre de cette image! (Image Credit & Copyright: John Davis) 28 septembre 2012 |
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NGC 2170. Voir le texte du 14 janvier 2013. (Image Credit & Copyright: Leonardo Julio & Carlos Milovic (Astronomia Pampeana)) 6 mars 2012 |
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Les nébuleuses de réflexion réfléchissent la lumière des étoiles vers nous. Cette réflexion provient surtout des petits grains de carbone au sein de la nébuleuse. Puisque la poussière diffuse plus efficacement la lumière bleue que la lumière rouge, une nébuleuse de réflexion prend une teinte bleutée. L’éclat d’une nébuleuse dépend non seulement de la grosseur et de la densité des grains de poussière qu’elle contient, mais aussi de la couleur et de la luminosité des étoiles qui l’éclairent. Cette image montre NGC 1435, la nébuleuse éclairée par l’étoile Mérope (23 Tauri), l’une des étoiles les plus brillantes de l’amas ouvert des Pléiades (M45). La nébuleuse dans la région des Pléiades est une rencontre fortuite entre cet amas ouvert et un nuage moléculaire de poussière. (Image Credit & Copyright: Leonardo Orazi) 15 février 2012 |
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La Tête de Sorcière, IC 2118. Voir le texte du 30 octobre 2015. (Image Credit & Copyright: Gimmi Ratto & Davide Bardini (Collecting Photons)) 17 janvier 2012 REPRISE du texte du 29 décembre 2009, du 11 décembre 2006, du 27 décembre 2005, du 29 décembre 2003, du 27 février 2001, du 29 août 1999 et du 9 février 1998. |
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Cette mystérieuse nébuleuse bleue de réflexion très peu lumineuse a reçu le numéro de catalogue VdB 152 (catalogue van den Bergh) ou encore celui de Ced 201 (catalogue Cederblad). Elle est située à l'extrémité de la longue nébuleuse obscure Barnard 175, un complexe poussiéreux aussi connu sous le nom de Tanière du Loup. Cette nébuleuse est située dans la constellation de Céphée à environ 1400 années-lumière de nous. Situées à la bordure d'un vaste nuage moléculaire, certaines poches où la densité de poussière est élevée bloquent la lumière des étoiles en arrière-plan. À son extrémité cependant, la poussière réfléchit et diffuse la lumière de l'étoile qui est dans le nuage lui donnant ainsi sa teinte bleue caractéristique. Le rayonnement ultraviolet de cette étoile est probablement à l'origine de la faible lueur rouge dans la poussière. Même si des étoiles se forment dans les nuages moléculaires, cette étoile semble avoir abouti à cet endroit accidentellement. Sa vitesse propre est en effet très différente de celle du nuage. Cette image couvre un champ d'environ 7 années-lumière. (Image Credit & Copyright: Jerry Lodriguss (Catching the Light)) 19 novembre 2011 |
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Cette
nébuleuse par réflexion est NGC 7129 qui est à environ
3000 années-lumière de la Terre dans la constellation de Céphée.
Le diamètre de cette nébuleuse fait dans les 40 années-lumière.
Les étoiles de cette nébuleuse sont très jeunes, à peine
un million d’années comparées aux 5 milliards d’années
de notre Soleil. Les nuages de poussières bleutées réfléchissent
la lumière de ces étoiles vers la Terre. Quant aux petits
croissants rougeâtres, en haut de la nébuleuse, ils révèlent
la présence d’étoiles Herbig-Haro,
une protoétoile qui doit son nom aux observations de ce type d’astre
au début des années 1950 par George Herbig et Guillermo Haro. (Image Credit & Copyright: Johannes Schedler (Panther Observatory)) 27 octobre 2011 REPRISE du texte du 4 septembre 2010 et du 3 octobre 2008 |
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C'est la nébuleuse de la Chute d'eau qui est la vedette de l'APOD aujourd'hui. Cette structure est située dans la nébuleuse de réflexion NGC 1999 qui fait partie du grand nuage moléculaire d'Orion. C'est l'une de structures les plus mystérieuses du ciel et personne ne sait vraiment d'où elle vient. Ce long filament gazeux désigné dont le numéro de référence est HH-222 s'étend sur environ 10 années-lumière et ses couleurs sont plutôt inhabituelles. Il se pourrait que ce ruban lumineux provienne de l'excitation du nuage moléculaire par le vent stellaire d'une jeune étoile. Mais cette hypothèse n'explique pas pourquoi la chute et d'autres filaments plus pâles semblent converger vers une source non thermique d'émission radio, tout aussi étrange d'ailleurs, située au sommet gauche de l'arc lumineux. Il se pourrait aussi que cette source radio provienne d'un système binaire d'étoiles contenant une naine blanche chaude, une étoile à neutrons ou encore un trou noir. La chute serait alors un jet provenant de ce système binaire. Mais cette dernière hypothèse est assez problématique, car habituellement des rayons X sont produits par ceux-ci et il n'y a pas de rayons X dans les parages. Le mystère demeure donc jusqu'à des observations futures ou qu'un modèle plus complexe viennent l'expliquer. (Image Credit: Z. Levay (STScI/AURA/NASA), T.A. Rector (U. Alaska Anchorage) & H. Schweiker (NOAO/AURA/NSF), KPNO, NOAO) 24 octobre 2011 Note : L'image de cette chute cosmique a aussi été le sujet du 29 novembre 1999, mais l’accent était alors concentré sur l'étoile HH34 située au bas de l'image ainsi que sur le jet rouge émise de cette étoile naissante. |
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La nébuleuse par réflexion
NGC 1999. Voir le texte du 28 novembre 2013. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, U. Arizona) 24 février 2011 REPRISE du texte du 30 janvier 2006 |
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M78 est une grande nébuleuse par réflexion bien connue des astronomes amateurs. Distante d'environ 1600 années-lumière de nous, elle est située dans une constellation riche en nébuleuses en tout genre, celle d'Orion. L'image de M78 qui nous est présentée a remporté le concours «Les Trésors Cachés de l’ESO 2010». Ce concours organisé par l'ESO (European Southern Observatory) met à la disposition des astronomes amateurs les données d'archives astronomiques de l'ESO afin qu'ils en extraient des bijoux cachés. L'image gagnante nous montre des détails exceptionnels du centre bleuté de M78 emmitouflé par des nuages sombres de poussière ainsi qu'une autre nébuleuse de réflexion (NGC 2071) moins grande en haut à gauche. La nébuleuse variable McNeil découverte récemment est aussi sur cette image : c'est la tache jaunâtre en bas et à droite du centre de l'image. Les données utilisées pour construire cette image viennent de la caméra WFI installée sur le télescope de 2,2 m de La Silla. Cette image s'étend sur un champ d'un plus de 0,5° soit environ 15 années-lumière. (Credit: ESO / Igor Chekalin) 27 janvier 2011 |
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En haut à gauche, NGC 2170,
une nébuleuse par réflexion. Deux autres nébuleuses
de réflexion font aussi partie de la photo de même qu’une
nébuleuse d’émission, celle qui émet de la
lumière rouge. Ces formations de gaz et de poussière font
partie d’un nuage moléculaire géant situé dans
la constellation de la Licorne.
Ce nuage est très près de nous, à seulement 2400
années-lumière. (Image Credit & Copyright: Adam Block, Mt. Lemmon SkyCenter, U. Arizona) 30 décembre 2010 REPRISE du texte du 5 août 2006 |
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Ce vaste nuage interstellaire de poussière s’étend sur presque 2°, dans une région du ciel située près de la frontière de la constellation du Bélier dans le plan de notre galaxie, la Voie lactée. On peut admirer dans le coin inférieur droit de cette photographie la nébuleuse par réflexion van den Bergh 13 (vdB 13) qui est à environ 1000 années-lumière de nous. À cette distance, ce magnifique panorama s’étend sur plus de 30 années-lumière. Une autre nébuleuse par réflexion (vdB°16) entourée de lumière bleutée est aussi visible dans le coin supérieur droit juste à côté de la nébuleuse obscure qui traverse le centre de l’image. Situées en bordure d’un vaste nuage moléculaire, ces nébuleuses peuvent cacher à nos télescopes optiques de jeunes étoiles ou encore des protoétoiles, c'est-à-dire des étoiles en formation. Les protoétoiles se forment par condensation gravitationnelle sur des grumeaux denses que l’on peut trouver dans les nuages moléculaires. (Credit & Copyright: Alessandro Falesiedi) 25 novembre 2010 |
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Nébuleuse de l'Iris (NGC 7023). Voir le texte du 29 septembre 2012. ((Credit & Copyright: Daniel López, IAC)) 12 novembre 2010 REPRISE du texte du 4 novembre 2004 |
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Dérivant dans la constellation de la Licorne, au cœur d’un nuage moléculaire géant, cette nébuleuse parcourue par des courants sombres de poussière et d’étoiles est une région très active de formation d’étoiles connue sous le nom de Monoceros R2. Cette mosaïque provient des données recueillies par le télescope VISTA dans le domaine de l’infrarouge proche. En lumière visible, seules les bandes poussiéreuses bleutées de la nébuleuse par réflexion NGC 2170 seraient visibles juste un peu à droite du centre de l’image. L’utilisation de capteur infrarouge permet cependant de voir à travers la poussière et donc d’étudier les processus de formation d’étoiles de cette région de notre Galaxie et d’observer les jeunes étoiles massives nouvellement formées. Les vents stellaires et les rayonnements de ces jeunes étoiles remodèlent sans cesse leur nuage interstellaire natal. Situé de la nébuleuse d’Orion, une autre région de formation d’étoiles, Monoceros R2 est en réalité deux fois plus éloignée de nous, à environ 2700 années-lumière. La mosaïque du jour couvre un champ d’environ 80 années-lumière. (Credit & Copyright: ESO/J. Emerson/VISTA; Acknowledgment: Cambridge Astronomical Survey Unit) 15 octobre 2010 |
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NGC 7129. Voir le texte du 27 octobre 2011. (Credit & Copyright: Ken Crawford (Rancho Del Sol Obs.)) 4 septembre 2010 REPRISE du texte du 3 octobre 2008 |
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La nébuleuse
de réflexion de la photographie est M78. Voir le texte du 26 mars 2014. (Credit & Copyright: Ignacio
de la Cueva Torregrosa) 2 mars 2010 REPRISE du 18 mars 2008 |
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IC 2118. Voir le texte du 17 janvier 2012. Credit & Copyright: Rogelio
Bernal Andreo (Deep Sky Colors)) 29 décembre 2009 REPRISE du texte du 11 décembre 2006, du 27 décembre 2005, du 29 décembre 2003, du 27 février 2001, du 29 août 1999 et du 9 février 1998. |
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M78,
voir le texte du 29 décembre 2017. (Credit & Copyright: Thomas
V. Davis (tvdavisastropix.com)) 26 novembre 2009 |
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Cette très jolie nébuleuse
est située dans la constellation du Scorpion qui
est près du plan de notre galaxie, la Voie lactée. Son contour
rappelle celui d’une tête de cheval, mais elle est beaucoup
plus grande que la nébuleuse
de la Tête de Cheval d’Orion. L’étoile
près de «l’œil» du cheval et du centre de
cette photo de 5° de largeur est Nu
Scorpii aussi appelé Jabbah. Elle est entourée
de la nébuleuse
de réflexion bleue (fiche 3) IC 4592 qui est à plus
de 400 années-lumière de la Terre. Cette photo couvre un
champ qui fait environ 40 années-lumière. L’étoile
très lumineuse en bas à gauche est Beta
Scorpii, aussi connue sous le nom de Graffias. On peut admirer
une autre nébuleuse par réflexion en haut à droite,
c’est IC 4601. (Credit & Copyright: Rogelio
Bernal Andreo) 21 mai 2009 |
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NGC 1333. Voir le texte du 6 mars 2014. (Credit & Copyright: Stephen
) 18 avril 2009 |
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La forme de cette nébuleuse
de réflexion lui a valu le nom de «nébuleuse
de la tête de Sorcière». L’étoile
très lumineuse à droite est la supergéante bleue de
la constellation d’Orion,
Rigel et c’est elle qui éclaire la nébuleuse qui s’étire
sur plus de 50 années-lumière. Cette nébuleuse, IC
2118, est à environ 1000 années-lumière de la Terre.
Notez que cette photo, de même que celle publiée la veille,
souligne la fête de l’Halloween en ce 31 octobre. (Credit & Copyright: Star
Shadows Remote Observatory (Steve Mazlin, Jack Harvey, Rick
Gilbert, Teri Smoot, Daniel Verschatse)) 31 octobre 2008 |
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NGC 7129. Voir texte du 4 septembre 2010. (Credit & Copyright: Bob
and Janice Fera (Fera
Photography)) 3 octobre 2008 |
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M78. Voir texte
du 2 mars 2010. (Credit & Copyright: Martin
Pugh) 18 mars 2008 |
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Cette photographie d’une
largeur de 4° est centrée sur l’étoile
Polaire, Polaris. Une nébuleuse diffuse, située
au-dessus du plan de la Voie lactée, occupe cet emplacement du ciel.
Elle est peu connue. La couleur bleue, caractéristique des nébuleuses
de réflexion, est dominante. Une petite partie de la nébuleuse
prend cependant la teinte rouge, caractéristique des nébuleuses
d’émissions : les grains de poussière de ces nébuleuses
convertissent la radiation ultraviolette des étoiles en lumière
rouge visible. On pense que la faible lueur rouge de cette nébuleuse
vient de molécules organiques (les HAP,
hydrocarbures aromatiques polycycliques) que l’on rencontre
fréquemment parmi les nuages de poussière stellaire. Sur
Terre, les HAP sont des sous-produits communs de la combustion des produits
organiques, bois et produits pétroliers en autre. (Image
Credit & Copyright: Steve
Mandel (Hidden
Valley Observatory) Research Collaboration: Adolf Witt (University
of Toledo) et al.) 11 janvier 2007 |
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Des nébuleuses
de réflexion d’Orion, NGC 1977, 1975 et 1973. Ces
nébuleuses sont près de la célèbre nébuleuse
d’Orion et sont donc moins connues. Ces nébuleuses sont
associées avec le nuage moléculaire géant d’Orion
qui est à environ 1500 al de nous. Pour plus de détails, consultez le texte du
2 février 2023. (Credit & Copyright: Martin
Pugh) 20 décembre 2007 REPRISE 2 octobre 2003, photo différente et texte légèrement modifié. |
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Photographie
de la nébuleuse par réflexion des Pléiades.
Les étoiles des Pléiades ne sont pas dans la même
région que la nébuleuse. Il ne s’agit que d’un
alignement fortuit. Les astronomes ont cependant observé, dans
le domaine de l’infrarouge, un disque d’accrétion
autour de l’une des jeunes étoiles de la nébuleuse
(HD 23514, HD
pour catalogue Henry Draper). Ce disque est environ de la taille
de la zone des planètes
telluriques du Soleil. Il s’agit probablement des débris
rocheux laissés par la formation des planètes telluriques
de ce système. (Credit & Copyright: Tony
Hallas) 22 novembre 2007 |
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Dans la constellation de Céphée,
NGC 7129 et NGC 7142 une nébuleuse par réflexion (à gauche)
et un amas ouvert d’étoiles à droite. 7129
est à 3000 al, alors que 7142 est à 6000 al de nous. (Credit & Copyright: Tony
Hallas) 13 octobre 2007 |
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NGC 7023, la nébuleuse
de l’Iris. Située dans la constellation de Céphée,
cette nébuleuse est à 1300 al de nous. Bien que des filaments
situés près du centre de la nébuleuse émettent
de la lumière rouge, caractéristique d’une nébuleuse
d’émission, la majeure partie de NGC 7023 est bleue, caractéristique
d’une nébuleuse par réflexion. (Credit & Copyright: Thomas
V. Davis (tvdavisastropix.com)) 26 juin 2007 |
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vdB 152. Voir le texte du 31 octobre 2012. (Credit & Copyright: Stephen Leshin) 14 juin 2007 |
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NGC 1435 est une nébuleuse
de réflexion dans laquelle est située l’une
des étoiles des Pléiades (M45),
soit Mérope. La luminosité élevée des étoiles
des Pléiades est d’ailleurs due à la rencontre
fortuite de cette nébuleuse avec ces étoiles. (Credit & Copyright: Jean-Charles
Cuillandre (CFHT), Hawaiian
Starlight, CFHT) 11 juin 2007 |
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Le nuage de poussière au
centre de NGC 1333 est si dense que les étoiles en formation sont à peine
visibles. Le nuage réfléchit cependant la lumière
des étoiles qui sont entre lui et nous. Cela lui donne la couleur
bleue typique d’une nébuleuse par réflexion. Une photographie
en très haute résolution est disponible
ici. Cette nébuleuse est à environ 1 kal de nous dans
la constellation de Persée. (Credit & Copyright: T.
Rector (U.
Alaska Anchorage), H.
Schweiker, WIYN, NOAO, AURA, NSF) 21 mai 2007 |
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Dans la constellation de Céphée,
NGC 7129 et NGC 7142 une nébuleuse de réflexion (à gauche)
et un amas ouvert d’étoiles à droite. 7129 est à 3000
al, alors que 7142 est à 6000 al de nous. Voir le texte du 30 aout 2019. (Credit & Copyright: Tony
Hallas) |
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IC
2118 est une nébuleuse par réflexion qui brille grâce à Rigel,
une étoile brillante de la constellation d’Orion. On la
nomme aussi la nébuleuse de la Tête de Sorcière :
certains astronomes ont beaucoup d’imagination! Cette nébuleuse
est à environ 1000 al de la Terre. Voir aussi le texte du 29 décembre 2009. (Image
Data: Digitized
Sky Survey; Color Composite: Noel
) 11 décembre 2006 REPRISE : texte du 27 décembre 2005 |
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En
lumière visible, la poussiéreuse NGC
1333 apparaît comme une nébuleuse par réflexion
dominée par la couleur bleue caractéristique de la lumière
réfléchie par de la poussière. En infrarouge cependant,
on se rend compte que la poussière brille aussi. En passant le
curseur au-dessus de la photographie en basse résolution, on fait
apparaître la lumière visible. Sans le curseur, on ne voit
que la radiation infrarouge. La photographie en haute résolution
est une superposition des deux domaines, visible et infrarouge. La photographie
infrarouge vient du télescope spatial Spitzer. NGC 1333 est à environ
1000 al de nous dans la constellation de Persée. (Credit:
Visible Image (w/rollover) - Steve
Cannistra (StarryWonders)
Infrared Image - R. A. Gutermuth (Harvard-Smithsonian
CfA) et
al. JPL-Caltech, NASA) 6 octobre 2006 REPRISE du texte du 24 novembre 2005 |
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Les étoiles apparaissent
et disparaissent de l’image de la nébuleuse
de la Lagune (M8) lorsque le curseur se déplace sur la photo
et en dehors de la photo, effet qui n’existe pas sur la photographie
en haute définition. Cette nébuleuse, comme toutes les
autres, est une région active dans la formation d’étoiles,
mais celles que l’on voit sur la photo ne sont pas toutes dans
la nébuleuse : elles sont simplement alignées avec
celle-ci. La technique employée pour réaliser cette image
est décrite sur le site de l’APOD. La nébuleuse s’étend
sur 30 al et elle est située dans la constellation du Sagittaire à 5000
années-lumière de nous. (Credit & Copyright: Russell
Croman) 25 août 2006 |
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IC 4592. Voir le texte du 2 avril 2013. (Credit & Copyright: Jim Misti and Steve Mazlin, (acquisition), Robert Gendler (processing)) |
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NGC 2170. Voir le texte du 30 décembre 2010. (Credit & Copyright: Stefan
) 5 août 2006 REPRISE : 5 mars 2005 |
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Cette nébuleuse par réflexion
(IC
349) est située près de Mérope, une des étoiles
des Pléiades,
un amas ouvert situé dans la constellation du Taureau.
La lumière de Mérope détruit lentement cette nébuleuse
qui s’est rapprochée de l’étoile au cours des
100 000 dernières années, jusqu’à une
distance actuelle de 3500 unités astronomiques (la distance entre
la Terre et le Soleil). En effet, la pression de la lumière exerce
une force sur les particules de la nébuleuse, les plus légères étant
repoussées au loin plus aisément. C’est pour cette
raison que la nébuleuse présente des pointes lumineuses
dirigées vers Mérope. (Credit: Hubble
Heritage Team, George
H. Herbig & Theodore
Simon (IfA,
U. Hawaii), NASA) 15 juillet 2006 REPRISE : 4 décembre 2004 et 6 décembre 2000 |
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NGC 1999. Voir le texte du 24 février 2011. (Credit & Copyright: Robert
Gendler) 30 janvier 2006 |
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Cette très belle nébuleuse
est à quelque 1300 années-lumière de la Terre et
son diamètre est d’environ 6 années-lumière.
On peut la voir dans la constellation de Céphée.
Elle est dans un environnement propice à la naissance d’étoiles.
Classifiée sous le numéro NGC 7023, on lui donne parfois
le nom de nébuleuse de l’Iris en raison de sa ressemblance
avec cette
fleur. Le bleu est la couleur dominante de cette nébuleuse
ce qui indique qu’il s’agit d’une nébuleuse
de réflexion. Il y a cependant une partie de NGC 7023 qui émet
une lumière rosée : les grains de poussière
convertissent par photoluminescence la radiation
ultraviolette émise par la très jeune étoile
au centre de la photo. Des nuages moléculaires sombres sont aussi
présents dans la nébuleuse. Les observations dans l’infrarouge nous
indiquent que cette nébuleuse contient des gaz hydrocarbures
aromatiques polycycliques (HAP). Ces hydrocarbures associés à la
pollution atmosphérique sur Terre sont présents dans les
suies de combustion incomplète. (Credit & Copyright: Jean-Charles
Cuillandre (CFHT), Hawaiian
Starlight, CFHT) 29 décembre 2005 |
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IC 2118, la nébuleuse de
la Tête de Sorcière. Voir texte du 11 décembre 2006. (Credit & Copyright: Bernhard
Hubl) 27 décembre 2005 |
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NGC 1333, voir texte du 6
octobre 2006. (Credit: R. A. Gutermuth (Harvard-Smithsonian
CfA) et
al. JPL-Caltech, NASA) |
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M78 ou NGC 2068. Voir le texte du 10 octobre 2013. (Credit & Copyright: Stephan
) 4 novembre 2005 |
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Cette nébuleuse par réflexion
n’est pas ordinaire. Elle origine de poussières cosmiques
situées à 300 années-lumière au-dessus du
plan de notre Galaxie qui réfléchissent la lumière
d’innombrables étoiles du disque. Le fils de 13 ans de l’astronome
qui a réalisé cette photo lui a donné le nom de « nébuleuse
de l’Ange ». Cette nébuleuse est une partie d’un
complexe plus vaste de nébuleuses peu lumineuses et aussi peu étudiées
présentes dans une zone située près des pôles
galactiques, Nord et Sud. Les nébuleuses de réflexion
de ces zones produisent aussi une lumière rougeâtre plus
faible grâce à leurs grains de poussière qui convertissent
les radiations ultraviolettes de la Voie lactée en lumière
rouge. La photo du jour couvre une étendue de 3° par 4° dans
la constellation de la Grande Ourse. Elle provient de l’étude « Unexplored
Nebula Project ». (Credit & Copyright:
Steve Mandel, Galaxy
Images) 29 septembre 2005 |
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NGC 7129. Voir texte du
3 octobre 2008 (Credit & Copyright: Robert
Gendler ) . 11 août 2005 |
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Nébuleuse de l'Iris (NGC 7023). Voir le texte du 12 novembre 2010. (Image
Credit & Copyright: Jim
Misti (acquisition), Robert
Gendler (processing)) 4 novembre 2004 REPRISE du texte du 14 décembre 2001. |
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Par une nuit froide et sans nuages de l’ouest du Kentucky, le 23 janvier 2004, l’astronome amateur Jay MacNeil utilisait sa nouvelle lunette astronomique de 3 pouces (75 mm) pour réaliser des photographies du ciel près d’un objet familier, la nébuleuse par réflexion M78 située dans la constellation d’Orion. En regardant ses photos quelques jours plus tard, il remarqua une nébulosité bleue assez grosse et totalement inconnue. Avec l’aide de ses amis, il s’est aperçu qu’il venait de découvrir une nouvelle nébuleuse par réflexion autour d’une jeune étoile : la nébuleuse de McNeil. On la voit au centre de l’image du jour. La nébuleuse de McNeil avec son étoile situé à sa base n’était pas visible sur les images de cette région prises avant septembre 2003. L’apparition d’une nouvelle nébuleuse comme celle-ci est un événement très rare. Les astronomes suivent donc passionnément son évolution. Malheureusement, son observation sera interrompue pendant quelques mois, car la constellation d’Orion sera bientôt trop près du Soleil. Le complexe de la nébuleuse d’Orion est à environ 1500 années-lumière de nous. Le champ de l’image du jour fait environ 10 années-lumière. (Image Credit: Adam Block (KPNO Visitor Program), NOAO, AURA, NSF) |
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IC 2118. Voir le texte du 29 décembre 2009. (Credit & Copyright: Rick Krejci (RicksAstro Astrophotography)) 29 décembre 2003 |
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Nébuleuses de réflexion d'Orion. Voir texte du 20 décembre 2007. (Credit & Copyright: Dean Jacobsen) |
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Dans l'immense nuage moléculaire d'Orion, plusieurs nébuleuses de réflexion bleues sont bien visibles pour les astrophotographes. Ce type de nébuleuse diffuse la lumière des étoiles qui sont entre elle et la Terre. Cette photographie nous présente deux des plus brillantes nébuleuses de réflexion de la région. La nébuleuse qui occupe le centre de l'image est la plus connue : elle a été cataloguée il y a plus de 200 ans par Charles Messier, c'est M78. Celle qui est au bas de la photo à gauche est NGC 2071. On continue d'étudier ces nébuleuses afin de mieux comprendre comment se forment les étoiles qui les éclairent. Le complexe d'Orion est à quelque 1500 années-lumière de nous. Il contient aussi la nébuleuse d'Orion (M42 ou NGC 1976) ainsi que la nébuleuse obscure de la Tête de Cheval. (Credit & Copyright: Daniel Verschatse (Antilhue Obs.)) 21 janvier 2003 |
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Les nébuleuses de réflexions NGC 1977, NGC 1975 et NGC 1973. Voir le texte du 19 décembre 2014. (Credit & Copyright: Dean Jacobsen) 2 octobre 2003 |
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Une étrange lueur bleue et des colonnes sombres menaçantes de poussière caractérisent la nébuleuse par réflexion M78. Cette nébuleuse dont l'identification au New General Catalog est NGC 2028 peut être admirée avec un petit télescope pointé vers la constellation d'Orion. La poussière de M78 ne fait pas qu'absorber la lumière, elle diffuse vers nous principalement la composante bleue de la lumière des jeunes étoiles situées à proximité. C'est d'ailleurs ce même phénomène de diffusion qui fait que notre planète est bleue lorsqu'on l'admire de l'espace. Le diamètre de M78 est d'environ 5 années-lumière et elle est à quelque 1600 années-lumière de la Terre. M78 en compagnie de la nébuleuse d'Orion (M42) ainsi que de la nébuleuse de la Tête de Cheval font partie du complexe du grand nuage moléculaire d'Orion. (Credit & Copyright: S. Lee, C. Tinney, & D. Malin, AAO) 11 février 2002 REPRISE du texte du 24 avril 2000 |
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Nébuleuse de l'Iris (NGC 7023). Voir le texte du 12 novembre 2010. (Credit & Copyright: Brian Lula) 14 décembre 2001 |
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La nébuleuse d'Orion est visible à l'œil nu, une tache floue près de la célèbre ceinture des trois étoiles de cet ancien chasseur mythique. Cette image montre la partie de cette nébuleuse qui réfléchit la lumière des brillantes étoiles d'Orion. Cette nébuleuse par réflexion est bleue parce la poussière et les gaz diffusent plus efficacement la lumière bleue des étoiles environnantes que la lumière rouge. Les rubans sombres sont surtout composés de poussière interstellaire, de fins grains de carbone en forme d'aiguille. (Credit & Copyright: David Malin (AAO), AATB) 22 juillet 2001 REPRISE du 1er février 1998 et du 20 mars 1996 |
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IC 2118. Voir le texte du 17 janvier 2012. (Credit: Gary Stevens) 27 février 2001 Reprise du texte du 9 février 1998 et du 29 août 1999 |
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La nébuleuse par réflexion M78. Voir le texte du 11 février 2002. (Credit: Sloan Digital Sky Survey Collaboration) 24 avril 2000 |
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Nébuleuse variable d'Hubble. Voir le texte du 8 novembre 2017. (Credit: William Sparks (STScI), Sylvia Baggett (STScI) et al., & the Hubble Heritage Team (AURA/ STScI/ NASA) 20 octobre 1999 |
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La nébuleuse de la Tête de Sorcière, IC 2118. Voir le texte du 17 janvier 2012. (Credit: G. Greaney) 29 août 1999 |
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Les nébuleuses par réflexion réfléchissent vers nous la lumière des étoiles de leur voisinage. Plusieurs petits grains de poussière, constitués surtout de carbone, réfléchissent la lumière. La couleur typiquement bleue des nébuleuses par réflexion provient du fait que la lumière bleue est diffusée par la poussière plus efficacement que la lumière rouge. L'éclat d'une nébuleuse par réflexion dépend de la grosseur et de la densité des grains de poussière qu'elle contient ainsi que de la luminosité des étoiles de leur voisinage. NGC 1435, la nébuleuse de cette image, est située près de Mérope (23 Tauri), l'une des plus brillantes étoiles des Pléiades (M45). La nébuleuse des Pléiades est cependant le fruit du hasard, une rencontre heureuse entre un amas ouvert d'étoiles et un nuage moléculaire. La région à l'extrême gauche, connue sous le nom nébuleuse de Mérope de Bernard (IC 349), réfléchit la lumière avec une efficacité particulière grande. (Credit & Copyright: Yuugi Kitahara) 1er mars 1999 |
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Des mèches de poussière remplissent l'espace entre les étoiles. Cette poussière est habituellement invisible, agissant subtilement pour diminuer l'éclat des étoiles les plus lointaines. Mais quelquefois, cette poussière est dense et épaisse et elle se présente sous la forme d'une nébuleuse obscure noire en contraste d'une nébuleuse en émission. D'autre fois, cette poussière peut réfléchir vers nous la lumière des étoiles rapprochées. Comme les étoiles brillantes sont majoritairement bleues et que la poussière réfléchit plus facilement le bleu que le rouge, les nébuleuses par réflexion sont généralement bleues. La nébuleuse de cette photographie est Sharpless 2-1 et elle est dans la constellation du Scorpion. (Credit & Copyright: G. Greaney) 14 avril 1998 |
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La nébuleuse de la Tête de sorcière (IC 2118). Voir le texte du 17 janvier 2012. (Credit and Copyright: G. Greaney) 9 février 1998 |
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Est-ce que la forme de cette nébuleuse est la seule chose étrange? Cette nébuleuse est IC 2220, la nébuleuse de Toby Jug, est une nébuleuse par réflexion qui entoure une étoile géante rouge normale. La luminosité des nébuleuses par réflexion provient de la lumière des étoiles qu'elles réfléchissent vers nous. La nébuleuse IC 2220 semble avoir été créée par la perte de masse d'une étoile située en son centre, elle est donc composée de gaz et de poussière comme plusieurs de ses semblables. La forme bipolaire et en double cône de celle-ci en fait cependant une cible populaire pour les amateurs de photographie astronomique. (Credit: Anglo-Australian Telescope photograph by David Malin ; Copyright: Anglo-Australian Telescope Board) 5 janvier 1996 |