Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
L'ATMOSPHÈRE DE LA PLANÈTE MARS, SES SAISONS ET SON CLIMAT
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Si vous étiez sur Mars, vous pourriez contempler un
vaste paysage orange
couvert de rochers sous un ciel orange poussiéreux, avec un soleil bleuté se
couchant à l'horizon et des nuages d'eau aux formes étranges planant
au-dessus de nos têtes. C’est ce que l’explorateur roulant de la NASA
Perseverance a capté en mars dernier. La coloration orange vient du
fer rouillé dans la
terre martienne, dont une partie est suffisamment légère pour être emportée
par les vents dans l'atmosphère. La teinte bleue près du soleil couchant est
causée par la lumière bleue qui est préférentiellement diffusée par le
Soleil par la poussière flottante. Les nuages de couleur claire à droite
sont probablement composés de
glace d'eau et apparaissent en haute altitude dans
l'atmosphère
martienne. Les formes inhabituelles de certains nuages terrestres sont
encore un sujet de recherche. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, Kevin
M. Gill; Processing: Rogelio
Bernal Andreo) |
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Cela se déplace à la surface de la planète Mars. Mais
qu’est-ce que c’était. C’est un
tourbillon de
poussière («
dust
devil » en anglais). Sur Terre, dans les zones chaudes et sèches de
notre planète, de telles
colonnes tournantes d’air ascendant et sec sont aussi courantes. Sur
Mars, elles ne durent que quelques minutes et elles deviennent visibles
lorsqu’elles emportent dans leur sillage de la poussière rouge, laissant au
sol le sable sombre plus lourd. Les colonnes martiennes peuvent être
agréables à regarder, mais elles sont quelquefois aussi utiles. Elles ont
été créditées pour le nettoyage
inattendu des surfaces de panneaux solaires. Les images de cette vidéo
ont été captées par l’astromobile Perseverance au début d’aout dernier et
elles ont été traitées par
interpolation
numérique à l’aide d’un programme issu de ce qu’il est convenu d’appeler
l’intelligence artificielle (IA). L’engin explorait alors le
cratère Jezero
à la recherche d’indices d’existence d’anciennes formes de vie.
Cette vidéo de six secondes montre un événement qui a en réalité duré un
peu plus d’une minute. On a estimé que le tourbillon se déplaçait à environ
20 km/h et que sa colonne était haute de deux kilomètres.
(Video Credit: NASA, JPL-Caltech, Perseverance
Rover; AI processing: PipploIMP) |
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Les données utilisées pour réaliser ces
deux images de la planète Mars ont été captées dans l’ultraviolet, un
domaine du spectre
électromagnétique que nous ne pouvons pas voir. Les trois longueurs
d’onde captées par le spectrographe UV de la sonde
MAVEN (Mars
Atmosphere and Volatile EvolutioN) sont ici cartographiées en rouge,
vert et bleu. À gauche, les données captées datent de juillet 2002 et à
droite de janvier 2023. Les caractéristiques de la surface de
Mars sont
présentées dans des tons de vert et de bronze, la brume et les nuages
apparaissent blancs ou bleus et
l’ozone présent en haute
altitude se pare d’une spectaculaire teinte violette. À gauche, on aperçoit
la calotte glaciaire du pôle Sud de Mars. Elle était d’un blanc très
brillant, mais elle a disparu pendant la saison estivale de l'hémisphère
sud. À droite, la calotte polaire nord-est presque totalement cachée par les
nuages et par l’ozone. MAVEN explore la haute atmosphère très tenue de Mars
et les interactions de son
ionosphère avec le
vent solaire depuis 2014.
(Image Credit: MAVEN, Laboratory
for Atmospheric and Space Physics, Univ. Colorado, NASA) |
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Le
côté érodé et les strates du
mont Mercou occupent la majeure partie de cette mosaïque réalisée avec
21 photographies par la caméra
MastCam de l’astromobile Curiosity. Ces photos ont été captées juste
après le coucher du soleil le 19 mars lors de la 3063e journée
martienne (sol)
d’exploration de la planète Mars par Curiosity. Au crépuscule martien, des
nuages de haute altitude brillent dans le ciel parce qu’ils réfléchissent la
lumière du Soleil qui est encore sous l’horizon de la planète, un
phénomène comme celui
des nuages
noctulescents de la Terre. Bien que des nuages de glace d’eau soient
présents dans la mince atmosphère martienne, ceux-ci sont situés à des
altitudes extrêmes et ils pourraient être composés de dioxyde de carbone
gelé, des cristaux de glace carbonique. MastCam
a aussi capté
des nuages nacrés
ajoutant des couleurs subtiles au ciel martien.
(Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS) |
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Cette
photographie d’une montagne enneigée a été captée le 6 février près de
Melchsee-Frutt de
la Suisse centrale
sur la planète Terre. La lumière rougeâtre du jour et la lueur teintée de
bleu autour du Soleil sont cependant des
couleurs
caractéristiques du ciel de la
planète Mars. Ces deux planètes sont évidemment éclairées par la même
étoile, mais depuis Mars la luminosité du Soleil est à peu près deux fois
plus petite et sa taille apparente est les deux tiers de celle que nous
voyons depuis la Terre. Soulevées par les vents de Mars, de fines particules
riches en oxyde de fer en suspension dans son atmosphère donnent à la
planète sa couleur bien connue. Ces particules ont tendance à absorber la
lumière bleue du Soleil, d’où la teinte rouge du ciel martien. Mais, la
diffusion de
la lumière bleue
vers l’avant colore aussi les régions près du Soleil en bleu.
Normalement, l'atmosphère plus dense de la Terre diffuse fortement la
lumière bleue, d’où le bleu intense de notre ciel. Mais, le 6 février, un
énorme nuage de poussière soufflé depuis le Sahara sur la Méditerranée a
atteint les Alpes suisses, atténuant le soleil et prêtant à cet après-midi
alpin les couleurs du ciel martien. Le lendemain, seule la neige restait
couverte de poussière rougeâtre.
(Image Credit & Copyright: Jens
Bydal) |
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Quelles sont les différences entre les
couchers de Soleil
sur Mars et sur la Terre? Ces deux images d'un coucher de notre étoile ont
été prises depuis Mars, à gauche, et depuis la Terre, à droite. Ces
images ont été
dimensionnées à la même largeur angulaire et mises côte à côte.
Évidemment, le
Soleil
apparaît plus petit sur
Mars,
car
cette planète
est 50 % plus loin du
Soleil
que la
Terre.
Mais la différence la plus évidente est la couleur du Soleil. Depuis
Mars,
le soleil couchant est bleu et non orangé comme sur Terre. L'origine de
cette teinte bleue
n'est pas entièrement connue, mais on soupçonne que cela provient des
propriétés de diffusion de la
poussière martienne.
Le coucher de Soleil sur Terre a été capté en 2012 depuis
Marseille en France. Celui de
Mars a été
capté en avril 2015
par le
rover Curiosity de la
NASA
depuis le
cratère Gale.
La semaine dernière, un nouveau
rover et un
hélicoptère miniature à bord de
Mars 2020 ont
été lancés vers Mars. (Left Image Credit & Copyright:
Damia Bouic
; Right Image Credit:
NASA,
JPL-Caltech,
MSSS;
Digital processing:
Damia Bouic) |
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Le mystère du méthane sur Mars est devenu encore plus étrange. Les nouveaux résultats obtenus par «ExoMars Trace Gas Orbiter», un satellite de l'ESA et de Roscosmos en orbite autour de la planète rouge, indiquent qu'il n'y a pas de méthane dans son atmosphère, un résultat plutôt inattendu. En effet, en 2013 le rover Curiosity de la NASA avait détecté du méthane à la surface de Mars, une détection apparemment confirmée le lendemain par le satellite Mars Express de l'ESA. La question est très intéressante, parce que la vie est le principal producteur de méthane sur la Terre, ce qui conduit à des spéculations sur la présence d'un genre de vie microbienne sous la surface de Mars d'où viendrait le méthane. Il existe possiblement aussi des sources non biologiques de création de méthane. L'animation montre la zone de détection de méthane en 2003. La non-détection de méthane par ExoMars Obiter pourrait signifier que Mars a une certaine façon inattendue de détruire le méthane, ou que seules certaines parties de Mars libèrent du méthane et peut-être seulement à certaines périodes. Comme ce mystère s'est maintenant épaissi, notre étude de l'atmosphère de Mars va s'approfondir davantage. (Video Credit: NASA's GSFC, Scientific Visualization Studio) |
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Sur Mars, les tempêtes de poussière ne peuvent pas renverser un engin spatial, mais elles peuvent masquer le Soleil. Il y a plus de trois mois, une tempête à l'échelle planétaire a plongé le rover Opportunity dans une quasi-obscurité là où il se trouvait, près de la bordure ouest du cratère Endeavour. Le manque de lumière solaire a plongé le rober en hibernation pour plus de 115 jours martiens (des sols). Les contrôleurs de la NASA n'ont reçu aucune communication du rover pendant toute cette période. Mais, la tempête se calme actuellement et la poussière commence à se dissiper. Le 20 septembre, la journée où cette image a été captée par l'imageur HiRISE du satellite Mars Reconnaissance Orbiter (MRO), environ 25 % de la lumière solaire parvenait à la surface de Mars. Le carré blanc de l'image indique une zone de 47 m de côté centrée sur un spot identifié comme étant l'endroit où repose le rover toujours aussi silencieux. (Image Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA) 4 octobre 2018 |
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Que s'est-il passé sur Mars? En 2001, Mars a été englouti par une tempête à l'échelle planétaire, la plus grosse tempête observée depuis la Terre. Ces deux images captées par le télescope spatial Hubble montrent l'étendue de cette tempête qui cache presque toutes les formations de la surface martienne. Ces images ont été prises à la fin de juin et au début de septembre 2001. Sur la photo de gauche, on voit deux petits noyaux de tempête, le premier près du bassin Hellas près de la bordure du bas à droite et le second au-dessus de la calotte polaire nord. La photo de droite prise deux mois plus tard montre que la tempête de sable s'est répandue sur toute la planète. Cette tempête a finalement disparu, mais ces derniers jours, une nouvelle grande tempête de poussière s'est développée sur la planète rouge. (Image Credit: J. Bell (ASU), M. Wolff (Space Science Inst.), Hubble Heritage Team (STScI / AURA), NASA) 17 juin 2018 (REPRISE de la photographie du 17 octobre 2001) |
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C'est la saison des tempêtes sur Mars. Puisqu'une tempête à l'échelle planétaire fait rage, la poussière a envahi le cratère Gale. Pointée vers la bordure au nord-est du cratère Gale, la caméra Mastcam du rover Curiosity a capté cette image le 10 juin. Pendant ce temps, à plus de 2000 km de là, le rover Opportunity a cessé ses opérations scientifiques alors que la tempête devenait plus intense à son emplacement sur la bordure ouest du cratère Endeavour. En attendant que la tempête s'apaise, le rover a cessé ses communications avec la NASA. La source d'énergie de Curiosity est un générateur thermoélectrique à radioisotope, mais le plus petit rover Opportunity utilise des panneaux solaires pour recharger ses batteries. Le manque croissant de lumière produit par la tempête a grandement affecté le rendement de ses batteries. (Image Credit: NASA, JPL-Caltech, MSSS, Curiosity Mars Rover) |
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L’origine de cette structure en spirale autour du pôle Nord de Mars s’explique par son cycle climatique. Chaque hiver, une nouvelle couche externe d’environ un mètre d’épaisseur composé de dioxyde de carbone gelé provenant de la fine atmosphère martienne se dépose sur le sol. Cette couche fraiche est déposée sur une couche de glace d’eau qui existe toute l’année. De forts vents descendants du centre de la calotte et tourbillonnant en raison de la rotation de la planète rouge sont à l’origine de la structure spirale de Planum Boreum. Pour construire cette mosaïque en perspective, on a utilisé de nombreuses images prises par la sonde Mars Express de l’ESA et des données recueillies par l’altimètre laser à bord de la sonde Mars Global Surveyor de la NASA. Au cours des prochaines années, d’autres missions sont prévues pour explorer davantage la planète Mars. Lors de la mission Insight, on veut réaliser des forages profonds dans le sol de Mars. Avec les missions ExoMars et Mars 2020 Rover, on veut rechercher des signes de vie microscopique passés et présents. (Image Credit: ESA/DLR/FU Berlin; NASA MGS MOLA Science Team) 19 décembre 2017 |
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Le mois dernier, une forte activité solaire a produit une aurore globale sur la planète Mars. On voit sur ces images l'augmentation soudaine des émissions en ultraviolet avant (à gauche) et après la tempête solaire. Les émissions étaient plus de 25 fois plus intenses que les émissions de l'aurore précédente observée par le satellite MAVEN (Mars Atmosphere and Volatile EvolutioN) en orbite autour de Mars. Contrairement à la Terre, Mars ne possède pas de champ magnétique global qui peut canaliser les particules chargées en provenance du Soleil vers les pôles. Une importante tempête solaire peut ainsi produire une aurore globale dans l'atmosphère de Mars. Pour tout ce qui se trouvait sur la surface de Mars pendant cette tempête solaire, les niveaux de radiations dangereuses étaient deux fois plus élevés que ceux mesurés précédemment par le rover Curiosity. MAVEN étudie la possibilité que Mars ait perdu son atmosphère en raison de l'absence d'un champ magnétique global. (Image Credit: MAVEN, LASP, University of Colorado, NASA) 6 octobre 2017 |
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C'était la fin du printemps pour l'hémisphère nord de Mars lorsque la camera HiRISE à bord de MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) a capté cette tornade. Cette tornade dont le diamètre atteignait 30 m s'étendait vers le sud-est à plus de 800 au-dessus de la plaine Amazonis Planitia. Le panache de la tornade soufflé par une brise de l'ouest était déporté vers l'est. Ces tourbillons de poussière sont assez fréquents dans cette région et ils se produisent lorsque le sol chauffé par le Soleil produit des courants ascendants en rotation. Certains tourbillons de poussière sont accompagnés de vent dont la vitesse tangentielle atteint les 110 km/h. (Credit: HiRISE, MRO, LPL (U. Arizona), NASA) 3 mars 2015 REPRISE du 13 avril 2012 |
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Quelle est l'origine de ces étranges panaches sur Mars? Personne ne le sait vraiment. Remarqués et confirmés par plusieurs astronomes amateurs partout sur la planète sur leurs photos de la planète rouge prises en mars 2013, des panaches semblables ont été trouvés sur des images d'archives remontant jusqu'en 1997. Puisque ces panaches atteignent des altitudes supérieures à 200 km, il ne s'agit probablement pas de poussière soulevée par les vents. On des ses panaches est resté suspendu au-dessus de Mars pendant onze jours, ce qui est trop long pour être un phénomène auroral. Les astronomes amateurs surveilleront sûrement le terminateur et le limbe de Mars pour photographier un nouveau panache. On pourra alors faire appel à l'armada de satellites pour l'étudier de plus près. Cette animation en accéléré d'une durée réelle de 35 minutes a été réalisée à partir de photos prises le 20 mars 2012 par W. Jaeschke le découvreur de ces panaches, un avocat de la Pennsylvanie aux États-Unis. (Image Credit & Copyright: W. Jaeschke) 24 février 2015 |
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Lancé le 18 novembre 2013, le vaisseau spatial MAVEN (Mars Atmosphere and Volatile EvolutioN) a terminé son périple interplanétaire le 21 septembre 2014 en se plaçant sur une large orbite elliptique autour de la planète Mars. Depuis une altitude de 36 500 km, le spectrographe imageur ultraviolet de MAVEN a déjà commencé la cueillette des données qui ont produit ces images de la haute atmosphère de Mars. Les trois longueurs d'onde utilisées de l'ultraviolet correspondent aux radiations réfléchies par l'hydrogène (en bleu), par l'oxygène (en vert) et par la surface de la planète (en rouge). L'hydrogène dont la masse atomique est faible échappe plus facilement à la gravité de Mars et on le trouve à des milliers de kilomètres de sa surface, alors que l'oxygène plus lourd est retenu plus facilement et se trouve donc plus près de sa surface. Ces deux gaz proviennent du fractionnement des molécules d'eau et de dioxyde de carbone de l'atmosphère martienne. Les données de MAVEN pourront servir à déterminer le taux de perte de l'eau. MAVEN est d'ailleurs la première mission dédiée à l'étude de la haute et ténue atmosphère de Mars, de son ionosphère et des interactions avec le Soleil et ses vents. Cependant, MAVEN n'est pas le denier vaisseau à se joindre à la flotte en orbite autour de Mars, car la sonde indienne MOM (Mars Orbiter Mission) s'est placée en orbite il y a deux jours. (Image Credit: MAVEN, Laboratory for Atmospheric and Space Physics, Univ. Colorado, NASA) 26 septembre 2014 |
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Le rover Opportunity a pris une image du ciel de Mars à 11h02 heure locale tous les trois jours martiens, des sols, pendant toute une année. Le résultat du montage de ces photos est cet analemme martien, le trajet du Soleil dans le ciel pendant les 668 sols de l'année de Mars. Sur Terre, cette période va du 16 juillet 2006 au 2 juin 2008. Le centre des photos prises avec un objectif hypergone correspond au zénith du rover. Le nord est en haut de cette image panoramique du ciel et de paysage martien. Elle a été réalisée vers la fin de 2007 depuis l'intérieur du cratère Victoria. On a peint en noir le ciel aux alentours des images de l'analemme afin de bien montrer la position du Soleil. Les analemmes martiens ont une forme de poire plutôt que la forme familière en 8 des analemmes terrestres. L'axe de rotation de Mars fait un angle de 25,19°, très semblable aux 23,5° de la Terre, mais c'est la grande excentricité de son orbite qui est responsable de la forme de l'analemme. Lorsque Mars est loin du Soleil, le déplacement du Soleil dans le ciel est plus lent, créant ainsi la partie pointue de l'analemme. Au contraire, quand Mars s'approche du Soleil, son déplacement est plus rapide et il en va ainsi du Soleil. La trajectoire du Soleil est alors plus étirée, comme on le voit au bas de la figure. Plusieurs photos manquent à l'analemme en raison de tempêtes de sable ou encore d'autres opérations plus urgentes du rover. (Image Credit: NASA/JPL/Cornell/ASU/TAMU) 16 mai 2014 |
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Ce mois-ci, les rovers
Spirit et Opportunity célèbrent leur cinquième
anniversaire d’exploration de la planète Mars. L’image
du jour est un coucher de Soleil qui a été pris par Spirit
le 19 mai 2005. Les couleurs de la photo ont été légèrement
rehaussées pour montrer ce que nous verrions si nous étions à la
place du rover. La colline en avant-plan est le cratère
Gusev. La couleur rouge des couchers de Soleil sur Terre provient
de deux sources : la diffusion de la lumière bleue par l’oxygène
et l’azote et la dispersion de la lumière par les rares
impuretés de l’atmosphère, telle la poussière
volcanique. La grandeur de la diffusion a été calculée dans
un des articles les plus cités du célèbre Albert
Einstein. Même s’il n’y a pas d’oxygène
et d’azote dans l’atmosphère martienne, de fines poussières
rouges balayées par les vents agissent sur la lumière solaire.
Il se produit donc des couchers de Soleil rougeoyant sur la planète
Mars. (Credit: Mars
Exploration Rover Mission, Texas
A&M, Cornell, JPL, NASA) 2 mars 2014 (REPRISE du 10 janvier 2009 et du 20 juin 2005) |
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Pour l’hémisphère
nord martien, c’est le printemps, la saison habituelle des tempêtes
de poussière. Il n’est donc pas étonnant que la calotte
polaire blanche de Mars soit toute tachetée de brun. Puisque Mars
est présentement près de l’opposition et donc de la
Terre, on peut plus facilement la photographier et suivre l’évolution
de cette tempête dans la région nommée Mare
Acidalium, juste au sud de la calotte polaire nord. Cette photographie
a été prise le 2 février 2010 avec le télescope
de 1 mètre de l’observatoire français du pic
du Midi situé dans les Pyrénées. (Credit & Copyright: Jean-Luc
Dauvergne, Francois
Colas, IMCCE/S2P, Obs.
Midi-Pyrénées) 5 février 2010 |
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L’image du jour est une
photographie à haute définition prise par l’appareil
photo HiRISE du
satellite artificiel Mars
Reconnaissance Orbiter (MRO).
L’image montre des marques sombres tordues qui se croisent sur le
sol clair de Mars. Ce genre de marques a longtemps intrigué les
chercheurs avant qu’ils comprennent qu’il était l’œuvre
de petits
tourbillons atmosphériques (dust devil en anglais) martiens. Ces petits
tourbillons se produisent aussi sur Terre, ils sont communs dans les
régions désertiques sèches. Ils durent seulement quelques
minutes et ne sont visibles que lorsqu’ils soulèvent suffisamment
de poussière. Sur Mars, ils sont plus spectaculaires. Ils peuvent
s’élever jusqu’à 8 km. Comme ils s’emparent
de la poussière plus légère rougeâtre, on voit
alors sur les photos le sol plus sombre et plus dense d’en dessous.
Les tourbillons martiens ont aussi contribué à nettoyer les
panneaux solaires des rovers, ce que personne n’avait prévu. (Credit: HiRISE, MRO, LPL
, NASA) 21 octobre 2009 REPRISE du texte du 17 mars 2000 |
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On a confirmé qu’il
y a bel et bien du méthane dans l’atmosphère
de Mars au début du mois de janvier 2009 ce qui ne faisait pas
l’unanimité depuis que l’on a formulé cette
hypothèse en 2003. Il reste maintenant à expliquer la présence
de ce gaz sur cette planète, ce qui est loin d’être évident.
C’est à l’aide des grands télescopes basés
au sol que l’on a découvert des raies
d’absorption du méthane dans le spectre de la lumière
qui nous parvient de Mars. Or, le rayonnement ultraviolet du Soleil détruit
le méthane. Il faut donc une source qui émet du méthane
sur Mars. Mais, quelle source ? Des colonies microbiennes souterraines
? Le volcanisme ? Le procédé de rouille du fer ? S’il
s’avère que c’est la première source, cela
supposerait qu’il y a actuellement de la vie sur Mars. Les données
que nous possédons ne permettent pas de trancher entre ces trois
hypothèses. L’image du jour, en fausses couleurs, est une
superposition de Mars et des concentrations en méthane mesurées. (Credit: NASA) 19 janvier 2009 |
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Mars a une atmosphère :
il peut même venter sur la planète. La photographie du jour
montre une tempête globale de sable sur Mars qui a bloqué les
panneaux solaires des rovers Spirit et Opportunity. ( Credit: Mars
Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA) 25 juillet 2007 |
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L’animation présentée
nous montre un tourbillon
de poussière («dust
devil», en anglais) à la surface de la
planète Mars.
C’est le rover Spirit qui a enregistré pour la première
fois un tel phénomène à la surface de la planète
rouge. Un intervalle de 20 s sépare les images de l’animation.
L’observation des images agrandie numériquement permet de
constater que la poussière martienne est assez épaisse
pour projeter une ombre sur le sol. (Credit: Mars
, JPL, NASA) 26 avril 2006 |
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Photographie de la surface martienne
envoyée par le rover Opportunity. Le sol est rouge en raison de
l’oxyde de fer présent dans le sable. Les nuages visibles
dans le ciel sont soit composés de dioxyde de carbone ou de glace
d’eau. La poussière rouge en suspension dans l’air
peut aussi modifier l’aspect du ciel, le faisant passer du bleu à un
rouge intense selon la quantité de poussière en suspension. (Credit: Mars
Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA Image
processing: M. Howard, T. Öner, D, Bouic & M. Di Lorenzo for
unmannedspaceflight.com.) 17 octobre 2006 |
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Au mois d’octobre 2005, la
planète Mars est devenue très lumineuse dans le ciel, car
elle s’approchait de l’opposition,
l’instant où la Terre et Mars sont le plus rapprochés
l’un de l’autre. Mars était à environ 70 millions
de kilomètres de la Terre, une distance qui permet aux astronomes
amateurs de faire d’excellentes photographies de la planète
rouge. La série d’images présentées montre
le développement d’une tempête de poussière
et la rotation de la planète, de droite à gauche sur la
photo (note : en réalité, Mars tourne dans le
sens direct, sens contraire des aiguilles d’une montre, les photos
prises au télescope sont inversées). On voit aussi
la calotte de glace du pôle Sud (en haut, les photos sont aussi
renversées) et les nuages qui recouvrent le pôle Nord
(en bas). La tempête de poussière est la bande
claire jaunâtre en haut à droite, donc dans l’hémisphère
sud. (Credit & Copyright: Chris
Cook) 28 octobre 2005 |
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La petite tache floue à l’horizon
serait un tourbillon
de poussière martien comme on en observe
souvent sur la Terre. L’image
du jour provient du rover Spirit. On a découvert le tourbillon
en comparant cette photo à une autre de la même région
prise auparavant. On avait observé des traces laissées
par ce que l’on croyait être des tourbillons de poussière,
mais c’est la première fois que l’on en observe un
directement. L’origine exacte des tourbillons martiens est inconnue,
mais on pense qu’ils ont un lien avec de l’air qui s’élève
de sol réchauffé par le Soleil. La journée avant
cette photo, la puissance électrique de Spirit avait augmenté sans
qu’on puisse s’en expliquer la cause. C’est peut-être
un tourbillon de poussière qui a nettoyé efficacement
les panneaux solaires du rover. (Credit: Mars
, JPL, NASA) 23 mars 2005 |
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Mars s'approche de plus en plus de l'opposition avec la Terre, moment où elle sera à une distance minimale historique de nous, et des tempêtes saisonnières violentes commencent à se former, mais il n'y a pas de rapport entre ces deux événements. C'est un hasard qui se reproduit encore une fois comme en 2001! Si une tempête globale devait se reproduire, elle nous cacherait les principales structures de la surface martienne, frustrant pour les astronomes amateurs. L'image du jour a été captée par la caméra de la sonde Mars Global Surveyor (MGS) en orbite autour de Mars. On voit qu'une tempête aussi vaste qu'un continent fait rage au nord et à l'est de la région de l'hémisphère nord nommée Acidalia Planitia (en haut à droite de l'image). Diverses nations ont profité de ce rapprochement historique de Mars pour lancer des missions vers la planète : Mars Exploration Rovers (États-Unis) Mars Express (Europe), Beagle 2 (Angleterre) et finalement Nozomi (Japon). Si tout se passe bien, ces vaisseaux devraient atteindre Mars au début de l'année 2004. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA) 10 juillet 2003 |
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Le printemps pour le pôle Nord de Mars a débuté en mai et il a apporté les habituelles tempêtes de poussière. Lorsque qu'une partie de la calotte polaire nord de Mars commence à fondre, un gradient de température s'établit entre les régions froides encore gelées et les surfaces dégelées. Ce gradient de température crée des vents tourbillonnants entre ces régions. Les régions blanches de cette mosaïque provenant des données recueillies par MGS (Mars Global Surveyor) sont constituées de dioxyde de carbone solide qui recouvre la majeure partie du sol de l'extrême nord. On peut voir les nuages d'au moins trois tempêtes sur cette image. (Credit: MSSS, JPL, NASA) 24 mars 2002 |
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Depuis plusieurs mois, la Mars est engloutie par une tempête à l'échelle planétaire, la plus grosse des tempêtes observées dans les dernières décennies. Ces deux photographies prises par le télescope Hubble montrent bien l'ampleur de la tempête qui masque à peu près tous les détails du sol martien. Sur la photo de gauche, on voit deux petits noyaux de tempête, l'un près du bassin Hellas près de la bordure en bas à droite et l'autre au-dessus de la calotte polaire nord. La photo de droite prise deux mois plus tard montre que la tempête de sable s'est répandue sur toute la planète. Les instruments embarqués sur MGS (Mars Global Surveyor) indiquent que cette tempête semble faiblir, mais qu'elle a encore des effets à l'échelle planétaire comme le réchauffement de la haute atmosphère accompagné d'un refroidissement au sol. On doit évidemment tenir compte de ces conditions atmosphériques pour planifier l'aérofreinage du vaisseau Mars Odyssey qui arrivera dans les parages de Mars la semaine prochaine. (Credit: J. Bell (Cornell), M. Wolff (Space Science Inst.), Hubble Heritage Team (STScI / AURA), NASA) 17 octobre 2001 |
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Sur Mars, les tempêtes de sable peuvent s'étendre sur toute la planète. Alors que le printemps progressait dans l'hémisphère sud lors des mois de juin et juillet 2001, une tempête planétaire de poussière faisait rage. Cette image, captée par MGS, montre la tempête le 8 juillet alors qu'elle grossissait à partir du sud situé dans le coin inférieur droit (attention, l'orientation de la photo en haute résolution n'est pas la même. Sur celle-ci, la tempête est en bas de la photo). Une autre tempête de poussière plus petite est visible au nord, à gauche du volcan sombre Ascraeus Mons (sur la photo en haute résolution, en haut du volcan sombre). Des tempêtes de sable de très grande envergure se produisent aussi à la surface de notre planète. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA) 1er octobre 2001 |
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Si la température vous rend massage, consolez-vous, car vous n'êtes pas sur la planète Mars. Il y règne en effet présentement une tempête de poussière à l'échelle planétaire. Ce montage d'images provenant de la sonde orbitale MGS (Mars Global Surveyor) montre l'évolution de la tempête entre le 17 juin et le 21 juillet 2001. Les couleurs des images proviennent des données recueillies par le spectromètre thermique de MGS (Thermal Emission Spectrometer, le TES) qui permettent de déterminer la température et la quantité de poussière présente dans l'atmosphère. La couleur bleue correspond à une atmosphère claire alors que le rouge montre une présence importante de poussière. Vers le milieu du mois de juin, on remarque la formation d'une tempête dans l'hémisphère sud de Mars. La tempête a depuis gagné en intensité en s'étendant à toute la planète, ce qui dommage pour les observateurs de Mars basés sur Terre, car cette planète était près de l'opposition durant cette période, la position de son orbite la plus rapprochée de la Terre. (Credit: TES Team, MGS, JPL, NASA) 27 juillet 2001 |
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Le mois dernier, la Terre et Mars étaient côte à côte sur leur orbite. Pour une planète supérieure, cette configuration porte le nom d'opposition. C'est à ce moment que l'observation d'une planète supérieure est le plus favorable, car elle est alors au plus près de la Terre. C'était donc une opportunité à ne pas rater pour les amateurs de la planète Mars, mais aussi pour les astronomes qui utilisent le télescope spatial Hubble. La photo de Mars prise par Hubble est l'image avec la plus haute résolution prise à partir de la Terre. On peut y voir les calottes polaires blanches, les régions brun foncé et orange couvertes de sable et de gravier ainsi qu'une immense tempête de poussière en orange pâle. Une tempête de poussière particulièrement grande nous cache le bassin d'impact météoritique Hellas en bas à droite. Depuis, cette tempête a pris de l'ampleur et elle s'étend encore à toute la planète. Des images comme celle-ci nous permettre de comparer le climat martien à celui de la Terre. Lorsque Mars sera à nouveau en opposition le 27 août 2003, elle sera encore plus près de la Terre, en fait il faudra attendre le 15 août 2050 pour qu'elle revienne à une distance comparable. (Credit: Jim Bell (Cornell) et al., Hubble Heritage Team (AURA/STScI/NASA)) 18 juillet 2001 |
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L’un des endroits où on peut trouver de l’eau sur Mars est dans ses nuages. Sur cette image, des nuages d’eau colorés sont visibles juste après le lever du Soleil au-dessus d’un labyrinthe de canyons connu sous le nom de Noctis Labyrinthus (le labyrinthe de la nuit). Les scientifiques ne connaissent toutefois pas l’origine de ces nuages, ni pourquoi certains d’entre eux restent collés aux canyons. Une possibilité fort intéressante réside dans la condensation de l'eau dans les régions ombragées des canyons la nuit suivie d'une évaporation aux premières lueurs matinales du Soleil. L'eau sous n'importe quelle forme à la surface de Mars est importante pour y favoriser la vie et aussi une possible exploration humaine. Cette image a été captée en 1976 par la sonde orbitale de la mission Viking 1. La région couverte par l'image fait environ 100 km de côté. (Credit: Viking Project, USGS, JPL, NASA) 17 avril 2001 |
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Le 29 août 2000, une large tempête de sable a été photographiée au-dessus du pôle Nord de Mars. De telles tempêtes ne sont rares lorsque l'été progresse dans l'hémisphère nord martien. Sur cette image captée par le satellite MSG (Mars Global Surveyor), les traces blanches correspondent à du dioxyde de carbone gelé qui couvre presque tout l'extrême nord. Lorsque la calotte polaire commence à dégeler, une différence de température s'établit entre les régions encore couvertes de glace et celles qui en ont été débarrassées. Ce gradient de température produit des vents tournoyants entre ces régions. On voit au centre de la tempête un fort jet central d'environ 900 km de longueur qui a créé un vortex symétrique. Même si les vents martiens peuvent atteindre 100 km/h, ils sont moins destructeurs que des tempêtes terrestres semblables parce l'atmosphère de Mars est très ténue. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA) 9 octobre 2000 |
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Des «dust devil», petits tourbillons atmosphériques, à la surface de Mars. Voir le texte du 21 octobre 2009. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA) 17 mars 2000 |
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L'atmosphère de Mars est relativement mince, mais lorsque les vents martiens soufflent, ils érodent et transforment la surface de la planète. Comme les formations éoliennes de la Terre, ce champ de dunes à l'intérieur du cratère Rabe présente de gracieuses crêtes ondulantes qui peuvent se déplacer au gré des vents. Du sable se dépose sur le côté d'une dune qui fait face au vent alors qu'il dévale la face à l'abri du vent, un mécanisme bien connu dans nos déserts. Sur cette image, la flèche montre des traces sombres qui sont le signe que le sable martien a dévalé les pentes escarpées dans un passé récent. Une autre image à haute résolution captée par la sonde orbitale Mars Global Surveyor (MGS) montre des dunes plus petites parcourues par des traces noires entremêlées qui proviennent peut-être de petits tourbillons atmosphériques, des dust devil. Cette image mesure environ 3 km de côté et a été captée en mars 1999 par la sonde MGS (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA) 2 février 2000 |
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Mars est peut-être une planète froide et sèche, mais son système climatique est dynamique. Le 30 juin 1999, l'appareil photo grand angulaire du satellite MGS (Mars Global Surveyor) a surveillé l'évolution de cette tempête de grande échelle qui faisait rage au-dessus de pôle Nord de Mars. Ces photos ont été prises lors de passages successifs du satellite à des intervalles de 2 heures. La calotte blanche du pôle est au centre des images. De forts vents semblent mélanger la poussière brunâtre des nuages avec la glace d'eau blanche d'autres nuages alors que la tempête s'enroule au-dessus de la région polaire. Les caméras de MGS ont aussi capté des tempêtes similaires dans cette région en juillet et en août 1999, nous révélant un surprenant climat complexe. Mars Climate Orbiter1 se joindra au satellite MGS à la fin du mois de septembre et Mars Polar Lander1 devrait atterrir près du pôle Sud de Mars en décembre. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA) |
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Faut-il se préparer au pire? Une autre tempête de poussière se développe à la surface de la planète Mars. La fine couche de sol à la surface de Mars peut aisément être emportée par les grands vents qui y soufflent parfois pour créer des tempêtes de poussière qui peuvent même s'étendre sur toute la planète. Le satellite MGS (Mars Global Surveyor) en orbite autour de la planète rouge a capté récemment cette photographie d'une tempête dans les plaines de l'hémisphère nord. On voit même sur cette image le front de la tempête, frontière très nette entre la région floue du haut et la région nette non encore recouverte d'un nuage de poussière. Des tornades isolées et des tourbillons de poussière peuvent se développer à la surface de Mars, même en des régions éloignées des grandes tempêtes. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA) 9 août 1999 |
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Des nuages de cristaux de glace flottent au-dessus du dôme de Tharsis. Cette photographie de la zone volcanique la plus vaste de Mars a été prise par le satellite MGS (Mars Global Surveyor) de la NASA qui est en orbite autour de la planète rouge depuis 1996. L'Olympus Mons, en haut à gauche de l'image, est le plus gros volcan du système solaire. Son diamètre à la base approche les 650 km et sa hauteur est de 22,5 km. Par cet après-midi ensoleillé sur Mars, les nuages se sont formés lorsque l'air contenant de la vapeur d'eau a été entraîné vers les sommets les pentes des volcans. La vapeur d'eau s'est alors refroidie et s'est condensée en cristaux de glace. Ce type de formation atmosphérique est assez fréquente dans la région de Tharsis et on peut même l'observer avec des télescopes à partir de la Terre. (Credit: Malin Space Science Systems, MGS, JPL, NASA) 18 juin 1999 |
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Il est 2 heures du matin sur Mars et la température varie de −65 °C à −120 °C. C'est le spectromètre thermal (TES, pour Thermal Emission Spectrometer) à bord du satellite MGS (Mars Global Surveyor) qui a effectué ces mesures. Les mesures utilisées pour construire cette carte de la distribution de la température ont été obtenues au cours de 500 passages du satellite du côté obscur de la planète rouge. Les températures les plus chaudes sont représentées par le blanc et les plus froides par le violet. Évidemment, comme les températures les plus élevées sont dans l'hémisphère nord, c'est l'été. L'hémisphère sud est plongé dans la froideur de l'hiver martien. Les importantes variations de température des régions équatoriales dépendent de la composition du sol. Les régions froides sont couvertes de fines particules de poussière alors que les régions plus chaudes sont couvertes de grains de sable et de roches. (Credit: TES Team, MGS, JPL, NASA) 2 juin 1999 |
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Le mois dernier, une équipe d'observateurs de la planète Mars a vu un immense cyclone qui faisait rage près du pôle Nord de la planète rouge. La photographie sur laquelle ils ont découvert le cyclone a été prise par le télescope Hubble le 27 avril 1999. Les médaillons à droite montrent un gros plan de ce cyclone et des régions voisines. La calotte polaire réduite en ce milieu de l'été dans l'hémisphère nord est visible en haut de la photo et elle est nettement plus petite que la tempête. Cette tempête est semblable à celle observée il y a 20 ans par le vaisseau Viking. C'est une tempête formée de brillants nuages de glace d'eau et non une tempête de sable typique que l'on voit souvent sur Mars. Ce cyclone s'étend sur environ 1600 km avec un œil central qui s'étend sur environ 300 km. La tempête a été observée une heure plus tard, mais on ne l'a pas revue depuis. Elle a peut-être fait rage quelques jours seulement. (Credit: J. Bell (Cornell), S. Lee (Univ. Colorado), M. Wolff (SSI), et al., NASA) 20 mai 1999 |
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Cette image de l'hémisphère nord de Mars a été prise par l'imageur à grand angle de la sonde MGS (Mars Global Surveyor) au matin du 1er juin 1998. L'orbite de MGS est maintenant propice à l'observation de la planète durant les heures de la matinée, comme le montre d'ailleurs le terminateur à gauche de cette image. Deux gros volcans martiens, Olympus Mons à gauche du centre et Ascraeus Mons en bas à droite, semblent nous regarder à travers la brume saisonnière et les nuages de glace de l'hiver nordique martien. Cette image en couleur a été construite en utilisant des photos prises dans le rouge et le bleu et elle n'est qu'une approximation des vraies couleurs de Mars. (Credit: Mars Global Surveyor Project, MSSS, JPL, NASA) 19 juin 1998 |
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Le 20 juillet 1976, le module d'atterrissage de la mission Viking 1 s'est posé en douceur sur la plaine martienne Chryse Planitia. L'emplacement exact du site d'atterrissage est quelque part dans le rectangle blanc de cette image captée le 12 avril 1998. Malheureusement, lorsque l'imageur grand-angle de MGS (Mars Global Surveyor) a capté cette image, il y avait une grosse tempête de sable dans la région accompagnée de panaches brillants soufflés vers la partie supérieure droite. La tentative de trouver le premier vaisseau à se poser sur Mars a donc échoué à cause de ce brouillard atmosphérique sablonneux. La région couverte par cette photo fait environ 150 km de côté. (Credit: Mars Global Surveyor Project, NASA) 17 avril 1998 |
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Où et quand se forment les nuages sur la planète Mars? Le satellite MGS (Mars Global Surveyor) en orbite autour de Mars le découvre progressivement. Des photographies publiées la semaine dernière montrent que des nuages se forment au-dessus du dôme de Tharsis, un énorme renflement d'environ 4000 km et de 7 km d'altitude où sont situés plusieurs énormes volcans. Ces nuages ont disparu pour un certain temps lorsqu'une grosse tempête de poussière en provenance du sud s'est développée. Il s'agissait d'ailleurs de la première tempête de poussière observée par un satellite en orbite autour de Mars. (Credit: MOC Team, MGS, NASA) 17 mars 1998 |
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Le satellite MGS (Mars Global Surveyor) prend des photographies de la planète Mars, de nombreuses photographies en fait. La sonde est arrivée dans les environs de Mars en septembre 1997 et des manœuvres d'aérofreinage utilisant ses panneaux solaires ont permis de la placer sur une orbite d'où elle a pu photographier toute la surface de la planète. Cette image est un montage numérique de plusieurs photos, prises en mode grand angulaire par MGS en décembre 1997, pour montrer ce qu'on verrait depuis un point situé à 2700 km au-dessus de la surface de Mars. Près du haut de l'image, on aperçoit l'immense canyon Valles Marinaris. La région blanche au bas de l'image est la calotte polaire du sud recouverte de dioxyde de carbone solide. Plusieurs structures sont invisibles sur cette image à cause d'une tempête planétaire de poussière. (Credit: MOC Team, MGS, NASA) 10 février 1998 |
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Vers la fin de la journée, une brume glacée et des nuages flottaient au-dessus de cette région de Valles Marineris, un immense canyon sur Mars. Valles Marineris est le plus gros canyon du système solaire. Il s'étend sur environ 3770 km et, en certains endroits, sa profondeur atteint 10 km. Cette image d'essai a été réalisée grâce à l'imageur grand angulaire de MGS (Mars Global Surveyor) depuis des distances de 575 km et 950 km. Les couleurs ont été synthétisées en utilisant des photos prises avec un filtre bleu et un filtre rouge. Les contrôleurs au sol de la NASA ont récemment éloigné du sol le satellite MGS pour observer le mouvement non prévu d'un des panneaux solaires de l'engin. (Credit: MGS Project, JPL, NASA) 17 octobre 1997 |
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Il y a aussi des nuages dans l'atmosphère de Mars. Cette image en vraies couleurs de nuages de glace en haute altitude a été captée en août 1997 par Mars Pathfinder. Notre atmosphère est surtout composée d'azote et d'oxygène moléculaire, mais l'atmosphère de Mars est en grande partie du dioxyde de carbone. Mais il y a aussi des traces de glace d'eau qui gèlent la nuit dans les nuages et qui deviennent particulièrement visibles le jour lorsque les cristaux réfléchissent la lumière du Soleil. On a perdu le contact avec Mars Pathfinder récemment, mais les communications ont heureusement été rétablies plus tard dans la même semaine. (Credit: IMP Team, JPL, NASA) |
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C'est aujourd'hui le premier jour de l'automne pour l'hémisphère nord de la planète Terre. L'équinoxe d'automne s'est produit hier à 7 h 56 (HAE), l'instant où le Soleil en se dirigeant vers le sud a traversé l'équateur céleste. Tout comme celui de la Terre, l'axe de rotation de Mars est incliné par rapport au plan de son orbite. En conséquence, il y a aussi des saisons sur Mars. Il y a onze jours, l'automne a aussi débuté pour l'hémisphère nord de Mars. Cette image a alors été captée par le télescope Hubble afin de suivre les changements saisonniers du climat martien. Des nuages couvrent les régions polaires du Nord, alors qu'une tempête de sable fait rage dans le Sud. Comme MGS (Mars Global Surveyor) vient d'arriver dans les parages de la planète rouge, l'étude du climat martien est importante pour bien contrôler les longues manœuvres d'aérofreinage de la sonde, manœuvres qui la placeront sur une orbite appropriée pour sa mission. . (Credit: Phil James (Univ. Toledo), Steve Lee (Univ. Colorado), NASA) 23 septembre 1997 |
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Sur Mars, le coucher du Soleil peut donner une couleur saumon à l'horizon. Cette couleur inhabituelle est en partie due à la rouille : des poussières d'oxyde de fer emporter par les tempêtes de sable dans l'atmosphère martienne. Des nuages se forment au matin et en soirée, mais habituellement ils disparaissent au milieu de la journée. La durée du jour sur Mars est de 24,6 heures, très semblable à la journée terrestre. Cependant, l'année martienne avec ses 687 jours est presque deux fois plus longue que notre année. Ce panorama, inversé comme dans un miroir, a été réalisé vendredi dernier (1er août) à l'aide des données captées par Mars Pathfinder. Mars Pathfinder a maintenant réalisé tous les objectifs fixés pour sa mission. Toutefois, le Mémorial Carl Sagan passera la fin de semaine à charger ses batteries, afin d'ajouter encore une autre semaine productive d'exploration. (Credit: IMP Team, JPL, NASA) 4 août 1997 |
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La journée a été ardue pour Sojourner, car il lui fallait contourner des roches martiennes, mais maintenant il peut mettre son APXS (Alpha Particle X-Ray Spectrometer) au repos et contempler le coucher du Soleil. Ces images captées par Mars Pathfinder montrent comment l'aspect des nuages de Mars change à la fin d'une journée. L'atmosphère de Mars est beaucoup plus raréfiée que celle de la Terre. De plus, c'est le dioxyde de carbone plutôt que le diazote qui est le principal constituant de l'atmosphère de Mars. Selon les conditions, les nuages sont formés de vapeur d'eau ou de dioxyde de carbone, alors que les nuages de la Terre sont toujours à base d'eau. La nuit, la température aux environs du Mémorial Carl Sagan varie de −15 °C à −77 °. Des températures aussi basses ne dérangent pas le rover Sojourner. (Credit: IMP Team, JPL, NASA) 1er août 1997 |
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Le voyage de Mars Pathfinder tire à sa fin après un long périple de 7 mois dans l'espace. Demain le 4 juillet, la sonde utilisera son parachute, ses rétrofusées et après de multiples bonds sur ses coussins d'air, on espère qu'elle s'immobilisera intact à la surface de Mars. Cette image de Mars a été prise par le télescope spatial Hubble il y a quelques jours, afin de vérifier les conditions météorologiques à la surface de Mars. Le site où se posera Pathfinder se nomme Ares Vallis, une ancienne plaine d'inondation juste à droite du centre et à 800 km au sud-est du site d'atterrissage de Viking 1 en 1976. En plus de la calotte polaire nord de Mars, quelques nuages de glace sont visibles dans les deux hémisphères. À environ 1000 km au sud du site d'atterrissage de Pathfinder, un ruban brunâtre traverse Valles Marineris. C'est une tempête de poussière à l'échelle continentale. Heureusement, on prévoit que cette tempête ne devrait pas interférer avec les opérations d'atterrissage de Pathfinder. (Credit: P. James and M. Wolff (U. Toledo), S. Lee (U. Colorado), NASA) 3 juillet 1997 |
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Deux vaisseaux spatiaux de la NASA, Mars Global Surveyor (MGS) et Mars Pathfinder, approchent de la planète Mars. Mars. Pathfinder devrait atterrir le 4 juillet et Global Surveyor devrait se mettre en orbite en septembre. Les récentes études du climat martien motivées par cette invasion de vaisseaux terrestres nous ont appris que le climat sur cette planète est plus chaotique qu'on ne le croyait. Mars présente de brusques changements entre des conditions chaudes et poussiéreuses à des périodes froides et nuageuses. Ces deux images ont été captées par le télescope spatial Hubble en mars 1997 alors que c'était le début de l'été pour l'hémisphère nord. La calotte polaire diminuait et des nuages blanchâtres de glace d'eau étaient présents. L'image de gauche est centrée sur Ares Vallis, le site d'atterrissage de Pathfinder, alors que les volcans éteints de Tharsis Montes occupent le centre de celle de droite. L'immense canyon Valles Marineris est visible en bas à droite sur l'image de droite. Les prévisions météorologiques martiennes sont importantes pour la planification de ces missions, car les deux vaisseaux devront effectuer des manœuvres d'aérofreinage dans l'atmosphère, l'un pour se mettre en orbite et l'autre pour atterrir. De plus, la source d'énergie de l'atterrisseur et du rover de Pathfinder provient de panneaux solaires qui pourraient être gênés par des tempêtes de sable. (Credit: P. James (U. Toledo), T. Clancy (SSI Boulder, CO), S. Lee (U. Colorado), NASA) 22 mai 1997 |
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Est-ce que Mars pourrait devenir une destination touristique intéressante? Parfois. La majeure partie de la planète connait des changements brutaux de son climat durant l'année martienne de 668,6 sols (la durée du jour martien, soit 24 h 39 min et 35,244 s). On peut passer du froid extrême à des températures agréables pour les humains. Mais, Mars est plutôt une place à visiter pour des engins spatiaux robustes comme Mars Pathfinder ou encore Mars Global Surveyor qui sont en route vers la planète rouge. Afin de préparer l'atterrissage de Mars Pathfinder du 4 juillet 1997, on a utilisé le télescope spatial Hubble pour prendre des photos de la planète. Cette photo a été prise au début de l'été de l'hémisphère nord de Mars. La calotte polaire nord-est apparemment réduite à des dunes mises à nue. (Credit: D. Crisp & WFPC2 Team (JPL/Caltech), HST, NASA) 24 mars 1997 |
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C'est le début du printemps pour l'hémisphère nord de Mars. L'augmentation du rayonnement solaire apporte de la chaleur et des changements dans le climat. Le vent engendré par les grandes différences de température entre la calotte polaire et les régions plus chaudes au sud pourrait produire des tempêtes de poussière comme celle de l'hémisphère sud visible sur cette image captée par le télescope spatial Hubble en septembre 1996. Le nord est en haut de l'image de gauche et on remarque que des régions sombres entourent la calotte polaire. La tempête de poussière, qui s'entend sur environ 1000 km, fait rage dans les régions rose saumon autour de la calotte. L'image de droite montre une vue de la tempête sur une grille centrée sur le pôle Nord. Les tempêtes globales de sable de Mars sont célèbres, mais l'étude des perturbations à plus petite échelle est difficile sans l'apport de photographies à plus haute résolution. C'est pour cette raison que la NASA planifie des missions pour accomplir des études détaillées du climat martien. (Credit: P. James (Univ. Toledo), S. Lee (Univ. Colorado), NASA) 4 novembre 1996 |