Note : toutes les miniatures sont dotées d’un lien conduisant vers la page du site de l’APOD qui contient les textes anglais et les photographies originales. Les textes sont quelquefois une adaptation des textes de l’APOD et ne sont donc pas une traduction fidèle. J’ai souvent ajouté mes propres commentaires, ou encore fait un résumé rapide. J’ai aussi modifié la plupart des hyperliens vers des pages françaises. Les photos les plus récentes
apparaissent en haut de la page.
AUTRES LUNES DE JUPITER
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Le vaisseau spatial télécommandé Galileo en orbite autour de Jupiter a photographié récemment les lunes trois des quatre lunes les
plus rapprochées de Jupiter avec une résolution jamais atteinte auparavant. Sur cette image, Thébé, Amalthée et Métis sont à l'échelle1. On y voit des détails de 3 km de diamètre. Les dimensions d'Amalthée au centre sont de 131x73x67 km, pour un rayon moyen de 83,45 km. Ces lunes composées en grande partie de glace sont beaucoup plus petites que les célèbres satellites galiléens Io, Europe, Ganymède et Callisto. Ces petites lunes évoluent sur des orbites situées entre Io et les anneaux de Jupiter. Le gros cratère à la surface de Thébé provient sans doute d'un impact météoritique. Son diamètre est d'environ 40 km. On ne connait pas l'origine de la formation blanche que l'on voit sur Amalthée. (Credit: Galileo Project, JPL, NASA)
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Les lunes internes et en forme de patate sont alignées dans cette mosaïque, un portrait de famille des petits satellites de Jupiter. Les photos de ces lunes ont été captées en 1996 par la sonde spatiale Galileo et on a ajusté leur taille proportionnellement à celles-ci. De gauche à droite, en ordre d'éloignement croissant de Jupiter, on voit les lunes Métis (60 km dans sa plus longue dimension), Adrastée (20 km), Amalthée (250 km) et Thébé (116 km). Ces quatre lunes sont en orbite entre Io et les anneaux de Jupiter. Elles sont soumises à un bombardement intense des ions de haute énergie piégés par la magnétosphère immense de Jupiter et elles sont sans doute verrouillées en rotation synchrone par la forte gravité de Jupiter. Pourquoi ont-elles la forme d'une patate? Tout comme la plupart des astéroïdes et les deux minuscules lunes de Mars, leur gravité n'est pas assez forte pour leur donner une forme sphéroïdale. (Credit: The Galileo Project, NASA) 27 novembre 1997 |
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Cette mosaïque constituée d'images captées dans l'infrarouge révèle une lune rapprochée et les anneaux vus par la tranche de la géante gazeuse Jupiter. On peut aussi y voir ses bandes nuageuses. La lune, c'est Métis. Elle fait environ 60 km dans sa plus grande dimension et elle est à 128 000 km du centre de Jupiter, donc à seulement 57 000 km de sa surface, le rayon équatorial de Jupiter étant d'un plus de 71 000 km. D'ailleurs, l'orbite de Métis est à l'intérieur du système d'anneaux de Jupiter et cette lune est peut-être une source de la matière de ces anneaux. Les images de cette mosaïque ont été captées par la caméra infrarouge NICMOS (Near Infrared Camera and Multi-Object Spectrometer) d'Hubble le 17 septembre 1997. Le méthane de l'atmosphère de Jupiter absorbe l'infrarouge proche ce qui a pour effet de faire apparaître à ces longueurs d'onde les nuages plus sombres. Les nuages en haute altitude flottent au-dessus du méthane et ils sont donc brillants. Les photographies dans l'infrarouge proche permettent donc de mettre en valeur les structures de la haute atmosphère de Jupiter. (Credit: R. Beebe (NMSU), NASA) 21 novembre 1997 |
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Amalthée est la cinquième plus grosse lune de Jupiter, plus petite que les quatre satellites galiléens : Io, Europe, Ganymède et Callisto. L'orbite d'Amalthée est à l'intérieur de celui de ces quatre lunes. La couleur de surface provient probablement du soufre éjecté des volcans d'Io. Amalthée n'est pas assez grosse pour que sa gravité lui confère une forme sphérique. Amalthée a été découverte en 1892 par Edward Barnard. (Credit: NASA, Voyager 1, Copyright Calvin J. Hamilton) 3 novembre 1995 |